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L'étudiante, Rochedor
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Vieltal, savoir bardique : 10(dé)+1+ 2 >< DD 15 = échec Ibéalia, fouille : 9 (dé) + 2 >< DD ? Ibéalia, détection : 12 + 6 >< DD ? Malahalehel, premiers soins : 19 (dé) + 2 >< DD ?Hermine gagne 450px Vieltal, Miramal, et Ibéalia gagnent 350px
Narration
Une seule journée s’était écoulée, et pourtant une année entière semblait s’être effeuillée. Tout avait commencé sous le soleil brûlant du Shaar qui frappait les roches de la Grande Faille, donnant à la vallée encaissée entre les falaises et surplombant la rivière, un petit air de four à pain. C’était en ce jour que les membres de la Compagnie des Marches avaient entamé leur mission : retrouver Elinor Dentrefond, la jeune fiancée en cavale. Bien vite Hermine avait pu constater qu’un mystère planait sur ce camp minier en pleine expansion. Le Temple qui avait été découvert lors de la construction d’une mine semblait être le centre d’un intérêt presque international sur lequel la mairesse, Galia Barbefer en profitait pour faire quelque bénéfice. De nombreuses personnes de tout horizons s’y étaient rassemblé pour y faire des recherches, des gnomes, un savant calshite, et puis ce nain et cette halfeline qui avaient reçu l’autorisation de pénétrer dans le temple...et qui avaient été retrouvé plus tard par un mineur, mortellement blessés. C’est alors que Malhalehel et Andris que le soleil avait rendu malade, accompagné du barde nordique Vieltal, s’étaient fait engager par la mairesse pour découvrir le responsable de ce drame. Au fond de la mine, ils avaient découvert le Temple, et deux goules le gardant. La bataille ne fut pas aisée, Andris failli mourir à son tour, mais le nain vigoureux et ses compagnons revirent victorieux. Le mystérieux édifice souterrain avait attiré leur attention, mais soucieux de ne pas laisser le barbare mourir de ses blessures, Malahalehel s’était contenté de s’emparer d’un des lourds anneaux d’argent, qui selon lui devait servir à ouvrir la porte e de réclamer la récompense. Pendant que le trio combattait, Hermine, Baltazard et Zlik avait retrouvé Elinor, effondrée par la mort de son amie la petite halfeline. Ensemble ils avaient taché de pénétrer dans la chambre de cet elfe mystérieux qui ne sortait presque jamais, et qui était tout de blanc vêtu. Le roublard avait trouvé une bourse pleine d’argent, et un coffret piègé. Le coffret contenait trois parchemins qu’Elinor, en bonne étudiante, s’empressa de traduire. Peu après, Zlik l’imprudent, Zlik qui avait reçu l’instruction de surveiller l’elfe de près par le mystérieux nain de la caravane, Rodegmund Fibredacier, Zlik s’était retrouvé face à face avec le dangereux Indrael, et s’était retrouvé enfermé dans un coffre toute la journée, jusqu’au moment ou Hermine vint le délivrer. Puis vint le soir…la fête…Malhahalehel, Andris et Baltazard se saoulant à la naine, Vieltal chantant en duo avec un barde local, et Zlik, Hermine et Elinor…qui avaient la tête plein de mystères et de questions. Elinor qui avait définitivement refusé de rentrer dans les Marches d’Argent. Puis vint la nuit…L’attaque des deux drows, ces inconnus venus d’une lointaine foret, le poison…le poison...la dague avait été empoisonnée et Hermine sentait le poison s’écouler dans son corps. Son organisme luttait avec force…Elle avait froid. Zlik...était il mort comme cela ?
Vieltal s’était approché de la belle illuskane sur laquelle veillait déjà Elinor, tremblante de peur pour son amie. Son teint livide et les gouttes de sueur qui perlait sur son front déjà glacé dénonçaient la progression du poison. L’examinant avec soin, le barde n’avait hélas aucune idée de ce qu’il y avait lieu de faire en dehors de panser les plaies qui saignaient abondamment. Malahalehel, insultant encore celui qu’il estimait comme un lâche de la pire espèce, en beuglant par la fenêtre, se retourna vers Vieltal et s’approcha à son tour de la guerrière.
- Y’a pas a dire, elle est forte la p’tite ! Presqu’autant que moi !
Malgré le ton presque détaché avec lequel il prononça ces mots, son front était soucieux et marqué par des plis angoissés. D’un geste sur, ne se souciant pas même de dévoiler la nudité de la belle à un inconnu, il arracha la chemise qui recouvrait Hermine, découvrant les diverses plaies qui meurtrissaient sa chair.
- Faut désinfecter tout ça avant toute chose. Déclara le nain d’un air connaisseur.
- Ces satanés drows l’ont empoisonnée ! Elle va mourir si l’on ne lui donne pas un antidote. Je ne suis hélas pas très doué en ce qui concerne les poisons et tout le tralalala. Ve ma chercher de l’eau toi ! S’écria t’il à Miramal.
Le gnome s’exécuta promptement, usant de sa petite taille pour se faufiler dans la foule curieuse qui s’agglutinait dans les escaliers, se glisser dans la cuisine à l’arrière de l’auberge et en revenir cinq minute plus tard, une grande timbale remplie d’eau. Il fut vite rattrapé au passage par le nain qui avait parlé avec Vieltal. Il semblait amical, puisque poussant l’une ou l’autre personne qui aurait sans le vouloir, barré le passage au petit druide et l’accompagna jusqu’ à la chambre ou était allongée Hermine, l’assaillant de questions.
- Dis moi bonhomme, commença le nain avide d’information. « Que s’est il passé au juste ? Qu’as-tu vu ? C’étaient des drows ? Combien étaient ils ? «
- Aah Rodegmund ! s’esclama Malahalehel voyant son collègue mercenaire approcher. « Tu tombes bien…J’my connais pas en poison, et la p’tite est en train d’en crever. Cela me ferai mal au cœur ! Une guerrière si talentueuse ! Elle serait naine qu’elle aurait p’tete mon niveau ! »
Le dénommé Rodegmund s’agenouilla à son tour, posa sa main sur le front de la guerrière, mais ne put s’empêcher de porter son regard ailleurs, là ou l’anatomie d’Hermine exécutait de jolies courbes généreuses.
- Si c’était bien des drows, je crains que les carreaux n’aient été empoisonnés. Moui …c’est bien ce que je disais…ajouta t’il lorsque le rôdeur lui eut tendu une des flèches qui avait blessé Hermine. « J’ai ce qu’il faut, pour la soigner. Quand on est garde de caravane, il faut penser a tout, n’est ce pas »
Il sorti de sous sa chemise de nuit, une fiole miniature pendue à son coup par une chaîne d’argent. Avec précaution, il en versa deux gouttes sur les lèvres de la jeune femme qui prirent une teinte violacée au contact de l’étrange liquide.
- Tout est ma faute ! gémit Elinor dont le visage était baigné de larmes. « Si je n’avais pas voulu explorer ce misérable Temple, comprendre le mystère qui s’y cachait, Hermine ne serais jamais tombée sous les coups de ce drow ! Je suis sure que tout cela est lié ! «
- Mais non ! Lui répondit d’une voix étrangement douce le mystérieux nain, qui d’un même mouvement relevait la tête de la malade qui reprenait peu à peu conscience. « Des drows, ils y en a partout sous la montagne. Ce temple est abandonné depuis des siècles, non !? Tu ne dois pas te sentir coupable, cette femme est une aventurière, cela se sent tout de suite. Elle a du en voir d’autres, tu sais. Je crois moi que la soif de connaissance est une chose nécessaire pour l’évolution de ce monde. »
* La soif de connaissance est une chose nécessaire pour l’évolution de ce monde...* Pensa Hermine en ouvrant l grands les yeux, ne parvenant pas encore à distinguer clairement les formes et les couleurs qui se mêlaient sous l’effet, elle n’aurait pu le dire, de l’antidote ou du poison. La jeune femme était tirée d’affaire. Malahalehel hurla un grand « Hourrah » tandis qu’Elinor se jeta au coup de Rodegmund le noyant sous les remerciements et les larmes.
Pendant ce temps Ibéalia rodait dans le couloir avec la prudence et la légèreté caractéristique des gens de sa trempe. Elle fouilla avec soin chaque chambre, n’omettant pas même la sienne, regardant sous les lits, dans les coins, et par la fenêtre de façon à s’assurer qu’aucune ombre ne s’y était dissimulée. Certaines chambres étaient occupées par des personnes qui la laissèrent effectuer sa ronde avec un petit regard empli de gratitude. En effet la plupart des badauds qui emplissaient le couloir, du moins ceux qui n’étaient pas trop ivres semblaient relativement interloqué par ce qui venait de se dérouler pratiquement sous leur yeux. Les rumeurs allaient bon train, et on entendait déjà au rez de chaussée des « Les drows attaquent ! Prévenez la garde ! » que Rodegmund s’empressa d’aller calmer, apparemment vivement intéressé par les événements. Ibéalia ne remarqua rien de remarquable, si ce n’est une bourse mal dissimulée sous un oreiller, ou des vêtements remis trop hâtivement et qui trahissaient certaines activités nocturnes. Même dans la chambre d’Indrael (dont elle ne soupçonnait pas même l’existence a ce stade de l’histoire), elle ne remarqua rien d’insolite. Dans la pièce où eut lieu la première attaque par contre étaient encore étalés sur le sol le cadavre de l’elfe noir, et celui de sa victime. L’assassin ne possédait sur lui aucun document qui n’aurait pu l’identifier si ce n’est un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues. Par contre, l’épée courte dont il avait fait usage était d’excellente facture, la lame gracieusement recourbée était mortelle à souhait. Elle trouva également une arbalète légère perdue sur le sol à l’écart. Fouillant davantage, elle remarqua la beauté de l’armure de cuir noire d’une seule pièce, moulant les courbes graciles du drow. Accroché a sa cuisse, une petite pochette contenant encore six carreaux teinté de vert. Le petit halfelin qu’elle trouva mort avait la main crispée sur son arme, un kukri de facture commune qu’il avait sans doute tenté d’utiliser pour se défendre.
Le lendemain matin
La nuit avait été si mouvementée, qu’en dehors d’Hermine, personne n’avait réussi à trouver le sommeil. Andris et Baltazard avait fini par rejoindre leur compagnons, et les nouvelles qui les attendaient avaient suffi à les désaouler complètement. Le cœur serré, les agents de la Compagnie des Marches reprirent un peu de sérieux. Un des leur était mort, et une atroce culpabilité emplit leurs cœurs. La mine sévère, ils se réunirent dans la chambre occupée par Hermine et bavardèrent jusqu’à ce que l’aube viennent apporter un peu de clarté sur leur situation désespérée. La jeune illuskane n’avait pas récupéré suffisamment que pour participer à la discution. Peut être que les décisions qui furent prise à ce moment là n’auraient pas été les mêmes si elle avait pu donner son avis. Un grand débat et une dispute houleuse eut lieu durant laquelle Andris et Baltazard se bâtèrent presque avec Malahalehel, Elinor ne sachant quoi ajouter et retenant ses larmes autant que ses protestations. La tension était à son comble lorsque enfin la guerrière ouvrit les yeux.
- Que décides tu Mimine, déclara le nain d’une voix presqu’attendrie. « Tu restes ici avec Elinor et Ibéalia et Miramal, ou tu rentres avec nous ? »
- Il faut ramener Elinor dans les Marches d’Argent de gré ou de force ! ordonna une nouvelle fois Baltazard !
Les deux Gardiens sylvestres se regardèrent, les yeux pleins d’étonnement. Dans quelle aventure, bon sang, ils étaient tombés !


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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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endant un temps indéterminé, Hermine avait été bercée doucement par le flot de la somnolence, plusieurs fois dérangée par le flot de conversations non identifiées qui semblaient parfois calmes, parfois animées. Elle avait néanmoins tenté d'ignorer cet appel de sa conscience, de s'enfoncer plus profondément, comme dans la terre, loin de la surface et de la réalité. Elle se revit enfant, pelotonnée dans les couvertures de son lit, peu désireuse d'en sortir pour affronter une nouvelle journée. Mais il ne servait à rien de se réfugier dans le Passé pour fuir le Présent.
Aux interventions de Mahalalehel et Baltazard, l'aventurière papillonna des paupières, puis referma les yeux en fronçant les sourcils et en se massant le front. Cela l'aida à comprendre : à en juger par leurs visages assemblés, les Compagnons des Marches devaient avoir terminé de discuter et conclu au retour vers Sundabar. Et ... cette Ibéalia et ce Miramal devaient être ... les deux inconnus qui avaient agi de concert pendant la nuit. Sûrement.
Cependant, la fureur du combat était passé ... Tout cela semblait bien loin, à présent ; est-ce que cela n'avait pas été un rêve ? Le retour à la réalité était dur : Hermine n'était pas morte, mais où était la victoire ? L'assassin s'était enfui, elle-même s'était évanouie, et Zlik ... Elle retint à grand peine les larmes de couler. Essayant de refuser la vérité, et éludant pour l'instant la question de Mahalalehel, elle interrogea ses amis sur les sort du halfelin, encore si plein de vie la veille. Avait-on pu lui administrer des soins à temps ? Avait-il pu être sauvé ? ...
...
Devant le silence de ses compagnons, Hermine eut besoin de quelques instants avant d'accepter la nouvelle. Il n'y eut pas de pleurs de sa part, mais cependant une grande tristesse. Après un moment, elle soupira et s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole.- Je n'ai яien contяe toi mon ami, mais touche à un de ses cheveux et je seяai obligée de la défendяe. Hermine voulait répondre au rôdeur, mais c'est Baltazard qu'elle considérait d'un regard sombre et cerné. Après quelques seconde pour bien faire prendre la mesure de sa détermination, elle continua, d'un ton un peu plus gentil : « Mais il me semble que cette journée a suffisamment mal commençé, non ? » Puis, à tous : « Notяe mission ici semble teяminé, et nous savons de quoi il яetouяne : Elinoя ne veut pas яetouяneя à Lunaяgent. Hannibal Caliban nous l'a яappelé : le libяe aяbitяe est impoяtant, bien plus impoяtant que la fieяté blessée d'un nobliau aяяogant. Souvenons-nous en. » S'arrêtant un instant, Hermine sembla se sentir mal. Mais en fait, elle chercha des yeux quelque chose avant de se saisir, ses draps sur elle, d'un rouleau de parchemin qu'elle tendit à Mahalalehel, avant de reprendre.- Tiens. Tu es le plus vieux d'entяe nous il me semble, donc pяobablement le plus яesponsable. Pяends-en soin. A tous : « C'est la lettяe d'adieu d'Elinoя au sieuя Aldeяon. Je pense que cette mission seяa coяяectement menée à son teяme loяsque vous auяez donné ce mot à l'intéяяessé, tout en pяéseяvant les foяmes, si vous voulez qu'il maintienne son soutien financieя à la Compagnie ... » La guerrière s'arrêta un instant reprenant son souffle ; elle était encore un peu faible, et un tel monologue ne faisait pas partie la liste de ses activités favorites -malheureusement, elle sentait que le plus dur restait à faire. Elle considéra quelques secondes Elinor, puis Maha, Andris et Balta d'un air un peu triste. Sa voix était maintenant plus douce, presque un murmure.- Zlik ... est moяt. Il y a des mots compliqués pouя désigneя les cяéatuяes qui яôdent au delà de notяe monde ; peut-êtяe que ce sont des anges, peut-êtяe que ce sont des démons. Mais si le paяadis est suя Toяil, je cяois, c'est aussi ici que ce tяouve l'Enfeя, paяfois ... Quand on peяd un pяoche. Hermine, les yeux brillants. Elle regarda le plafond, et les ferma quelques instants. Puis elle conclua : « Je яeste ici. Je яeste, paяce qu'il y a quelqu'un ici qui a besoin d'aide, et qui ne doit pas яesteя seul. Je яeste, paяce qu'il y a quelqu'un d'autяe qui menace les Petits, qui a tué, et qui ne doit plus le refaire. Je яeste, paяce que pour moi cette aventuяe n'est pas finie. » Hermine soupira encore, et tenta de s'expliquer plus simplement avec, chose étrange, un petit sourire au lèvres :- C'est comme un convoi de machands, vous voyez ? Il ne peut alleя que là ou sa яoute le mène. Et moi, je ne peux pas sauteя en maяche, comme si ne яien n'était. Aloяs, au diable la mission, et au diable la Compagnie des Maяches si elle n'est pas d'accoяd. J'éclaiяciяai les choses avec Théodus quand je яepasseяai à Sudabaя, peut-êtяe. En attendant, dites-leuя qu'ils peuvent me considéяeя moяte en mission .. Quand à vous, poяtez vous bien jusqu'à ce que nous nous яencontяions à nouveau un jouя suя le fil de l'hoяizon, qui sait ? Si celui qui y campe nous le peяmet. En tout cas, c'était plutôt sympa de voyageя avec vous ... Mais avant que vous paяtiez, j'aimeяais pяépaяeя un deяnieя tяuc, si ce n'est pas déjà fait. Un deяnieя hommage à notяe ... compagnon dispaяu. La jeune femme feignit de se lever, puis porta sur la plupart des personnes présentes un regard soupçonneux : « Sauf si quelqu'un a encoяe quelque chose à diяe, ces messieurs voudяont bien me laisseя me rhabiller ? » Hermine ignorait ce qui s'était passé pendant qu'elle était inconsciente. Il valait mieux, d'ailleurs ...

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Frère Tigre
Aucune chambre
Aucune gemme
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Vieltal s'inclina, puis quitta aussi rapidement que son douloureux pied le lui permis. Le barde n'avait pas participé à la vive discussion qu'avait entrenu les Compagnons des Marches. Ce n'était pas vraiment de son ressors: contrairement à eux, il était libre de toute décision. Vraisemblablement les choses étaient plus compliqués de leurs côtés.
Le nordique s'adossa à un mur et ferma les yeux. Il repassait les derniers évènements de la nuit et ne pu s'empêcher d'avoir une pensée pour sa famille. Étant jeune, il avait parfois assisté à des soirées ou l'on débattait de l'avenir du clan 'Vuurdan. Malheureusement ces soirées étaient trop souvent arrosées dans la bière. Les décisions se prenaient donc rarement à l'avance mais plutôt à la hâte... Ainsi, les 'Vuurdan étaient des aventureux hasardeux si l'on peut dire.
L'aventure, le hasard et l'art... Comment pouvaient-ils tous avoir fait des bardes de guerre redonnant du morale aux troupes en batailles? Cette responsabilité ne prenait-elle pas un semblant de sérieux, de courage et de poigne? Visisblement, le barde ce soir n'était plus convaincu de son avenir. Il avait ce coté aventureux et hasardeux dans les veines, c'étais bien clair... N'avait-il pas fouiller une mine abandonnée en vitesse? Combattu un drow jusqu'à en perdre un orteil? Il n'avait rien d'un guerrier mais il s'était lancé dans la bataille comme dix hommes! ... Zlik était mort, personne n'avait pu lui sauver la vie, mais Hermine était toujours vivante, heureusement.
¤ La mine, les drows, cette fresque...ces légendes... cette menace... Il doit y avoir quelques choses de cachée la dessous et je ne démorderai pas avant de l'avoir trouvée....ou encore d'y avoir laissé ma peau. ¤
L'humain était conscient de son choix...Aventureux et hasardeux...Il sourit avec le peu de force qu'il lui restait. La nuit avait été courte et étrangement aucunement reposante. Ibéalia et Miramal était sans doute dans cette taverne pour une raison également... Il mettrait ça au clair après l'hommage au halfelin et après avoir reprit des forces...Rien ne pressait, il n'était forcé de rien, des gens mourraient chaque jour au quatre coin de Toril pour des raisons tout aussi étrange...Cette fois elle avait frappée tout prêt. Il ne connaissait le halfelin que depuis la veille, et encore ils n'avaient pas vraiment fait connaissance... La présence était surement de mise quand même...
Pourquoi la mort du halfelin lui était si....indifférente, si banale... Alors que l'idée d'apercevoir le corps inerte d'Hermine sur le sol de la chambre l'avait effrayé... Il n'aurait su le dire, sinon que la guerrière l'avait peut-être sauvé d'une mort certaine devant le premier elfe noir...Et qu'elle s'était battu avec acharnement sans aucun doute avec le second pour sauver Elinor et les autres. Il avait déjà beaucoup de respect pour la guerrière, il s'était même retourné lorsque Maha l'avait dénudé...
Vieltal se laissa glisser le long du mur, puis s'assit par terre.

La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
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Malgré les incidents de la nuit, Ibealia avait quand même eut son lot de consolation si on peut dire. En effet, elle était une roublarde et il est vrai qu'en tant que telle la plupart de ses condisciples ne se génaient pas pour dépouiller les braves gens, mais ce n'était pas son genre. Elle était pleine d'honneur et avait son propre code de conduite, bien que parfois elle nourrisse ses propres intêrets, mais cela jamais au dépends d'honnêtes gens ou de défunts. Elle était un peu celle qui vole aux riches pour donner aux pauvres, comme dans les légendes.
Toujours est-il, que fouillant les chambrées avoisinantes, elle arriva jusqu'à la première scène où s'était déroulé le combat. Elle put revoir le corps gisant du petit être, un compagnon de tous ceux qui s'étaient attroupés cette nuit. Elle eut un haut-le-coeur quand elle s'approcha du cadavre du halfelin. Sa blessure avait été certainement terrible, à tel point qu'il n'avait même pas pû agir avant de périr, sa main serrée sur son arme faisant foi. Elle entreprit alors de lui prélever avec attention sa lame afin de la remettre à ceux qu'elle soupçonnait être ses amis. Ce serait un bon geste pour commencer une collaboration avec la guerrière et le jeune homme blond. Puis après avoir fermé les yeux de son compagnon infortuné, elle entreprit de fouiller le cadavre du drow sans vergogne.
Elle découvrit alors un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues.
¤ Je ne sais pas ce que c'est mais je pense que quelqu'un pourra m'en dire d'avantage sur ce symbole. ¤
Elle le mit dans sa poche. Elle trouva également l’épée courte dont le drow avait fait usage, la lame gracieusement recourbée était mortelle à souhait.
¤ Une arme peut toujours servir, elle semble de meilleure qualité que mon cimeterre, mais je ne l'utiliserais que contre un de ses confrères afin qu'ils sachent qu'ils ne sont pas invinsibles. Toi ma belle, j'te garde pour plus tard.¤
Elle saisit au passage le fourreau de cette arme qui se trouvait toujours sur le cadavre et l'ajouta à celui de son cimeterre. Puis après avoir nettoyé le lame, la rangea à sa nouvelle place. Elle trouva également une arbalète légère perdue sur le sol à l’écart.
¤ Toi, tu sera pour Mira, il en aura peut-être besoin, sinon je te revendrais. ¤
Fouillant davantage, elle remarqua la beauté de l’armure de cuir noire d’une seule pièce, moulant les courbes graciles du drow.
¤ Ouyah, ça c'est de l'armure, bien plus protectrice que ce que je porte actuellement. En plus de me protéger, elle me mettra en valeur et me permettra de me fondre dans la nuit. J'ai une idée de comment l'utiliser plus tard...¤
Elle trouva également une petite pochette sur le cadavre de l'elfe noir, elle contenait des carreaux qui étaient tartinés de poison, le même qui avait agi sur la guerrière. Elle décida de son propre chef d'en prendre un tout en prenant soin de couvrir la pointe pour préserver la mixture.
¤ Peut-être que Mira pourra en extraire un antidote afin que l'on en ai sur nous au cas où... Au pire je demanderais à ce nain de me donner qulques instructions dessus.¤
Elle s'empressa de rejoindre alors sa chambre afin d'y finir la nuit et d'y entasser ses nouvelles trouvailles. Cependant, elle n'arriva pas à fermer l'oeil jusqu'à l'aube. Ne cessant de fixer l'arme du petit halfelin qui avait certainement combattu courageusement. Elle se disait que ses drows n'étaient certainement pas quelconques, ils étaient très entraînés car un halfelin est très rapide même par rapport à un elfe, sa petite taille lui facilitant des déplacements rapides. Elle nettoya également avec soin l'armure de cuir noir qu'elle avait prise au drow afin de pouvoir la porter dès le lendemain.
Lorsque le soleil se pointa à l'horizon, tous ceux qui avaient combattus la veille avaient rejoins la chambre de la belle brune. Les nains semblaient être en pleine conversation avec la jeune femme qui les avait tous sauvés, elle émergeait un peu plus et semblait mieux se porter au grand soulagement de la jeune demi-elfe. Les deux Gardiens sylvestres se regardèrent, les yeux pleins d’étonnement. Dans quelle aventure, bon sang, ils étaient tombés ! Cependant la conversation semblait plus ou moins close aux dires des protagonistes. Cependant la belle roublarde prit à part celui qui avait soigné la belle alitée, et lui demanda ce qu'elle avait prévu : la recette de l'antidote ou encore mieux quelques fioles. Après quoi Ibealia se permit alors de sortir avec soin l'arme de l'halfelin qu'elle avait pris et la tendit à la jeune femme qui souhaitait rendre hommage au défunt.
- Je suis Ibealia, voici l'arme de votre ami qui a courageusement combattu. Mon compagnon et moi même nous portons volontaires pour vous aider dans votre but. Marquant une courte pose, elle reprit. Sur ce, on vous attends dans la salle principale, en bas.
Ainsi Ibealia prenna sur elle pour évacuer la chambre du monde qui s'y trouvait et laissa la jeune femme se rhabiller.

La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Ibéalia récupère : - une épée courte drow de maitre (+1 au toucher) - Une armure de cuir cloutée super sexy (+1 aux jets relatifs à l'apparence physique - règle maison) - Une arbalète légère - Un carreau d'arbalète empoisoné
Narration
Dans la salle de l’auberge, les discutions allaient beau train. La plupart dites en nain par des nains qui semblaient davantage de mauvaise humeur qu’effrayés. L’aubergiste, comme il y avait lieu de s’attendre s’étaient plaint de l’état de son mobilier, des dangers qu’un honnête marchand comme lui recourait à loger des étrangers, de la somme qu’il aurait à débourser pour fournir un nouveau lit dans cette chambre et bien d’autres complaintes du même acabit. La hargne qu’il démontrait à l’encontre des aventuriers en était déplacée, à tel point que même un autochtone tout ce qu’il y a de plus barbu et de plus bourru prit leur défense. Il faut dire que le tavernier à l’amabilité légendaire semblait bien plus préoccupé par son lit détruit que par l’apparition de deux assassins drows, fait qu’il ne commenta pas même, comme si cela n’avait jamais eut lieu.
La mi matinée, l’ont vint chercher le corps inerte de Zlik pour le déposer avec la petite archéologue halfeline. Au vu de la chaleur étouffante de la vallée, les cadavres devaient être enterrés sans plus attendre. Nul caveau, creusé sous la roche ne leur serait offert, seule une tombe traditionnelle, comme l’on pouvait en voir dans les contrées humaines leur servirait de dernière demeure. Le vieux prêtre et la jolie naine qui avaient tant plu à Malahalehel officièrent les simples funérailles à ces deux étrangers qui inauguraient le cimetière de Rochedor. Seules étaient présent les agents de la Compagnie des Marches, Amar Laumée le caravanier, Galia Barbefer en tant que mairesse accomplie, Vieltal, Miramal et Ibéalia, qui découvraient enfin le petit village composé de maisons de bois à la lumière du jour, Elinor Dentrefond et Rodegmund Fibredacier. La jeune étudiante ne put s’empêcher de sangloter. Elle se tenait tout près d’Hermine, et lui serrait la main nerveusement de temps à autre, échangeant avec elle un regard de triste complicité. Après tout, la belle Illuskane venait d’essuyer une douloureuse perte comme elle. Les funérailles furent tristes malgré le soleil cuisant qui frappait la roche et le ciel bleu éblouissant. Le marché qui était sensé avoir lieu le matin, se déroula l’après dîné. Chez les nains dorés, même un drame comme celui qui s’était abattu sur Rochedor ne devait entraver le commerce. Malahalehel et Andris furent réquisitionné pour accomplir le boulot pour lequel ils étaient engagés. Rodegmund Fibredacier, qui avait compris qu’ils n’étaient pas ce qu’ils semblaient être leur posa beaucoup de questions auxquelles ils n’eurent pas le cœur de répondre. Il avait été convenu plus tôt, avec Hermine, que Malahalehel et les deux autres repartiraient pour les Marches d’Argent avec la Caravane. Le nain confia l’anneau d’argent du Temple à la guerrière, et s’empara de l’arme de Zlik qu’il rendrait à sa famille. Laissant ceux qui devaient travailler, Hermine s’éloigna et rassembla les autres. Baltazard, que la culpabilité rongeait, ne disait pas un mot. De toute façon, le soir même, il serait déjà partit. Miramal et Ibéalia n’avaient décidément pas été envoyé en vain par Isorion. Ce temple recelait quelque chose de bien mystérieux, pour que des drows reviennent à la surface et attaquent dans une auberge bondée de leurs pires ennemis.


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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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 n était le début de l'après-midi ; l'enterrement était passé, la douleur aussi -un peu. La chaleur maintenant étouffante qui avait monté toute la matinée avait un effet calmant sur Hermine ; cela était rare, et paradoxal : d'habitude, c'étaient plutôt la neige et le vent qui apaisaient ses sentimants. Peut-être en était-il ainsi parce que le soleil était quand même plus rassurant qu'une obscurité froide, et que la Nordique sentait qu'elle devrait bientôt s'enfoncer à son tour dans les entrailles de la Terre ...
Tournant le dos au le coin Sud Est de la salle principale du Sanglier Doré, près de de la cheminée éteinte et au plus loin du comptoir et de sa vieille gargouille d'aubergiste, Hermine sourit tristement à Elinor. Elle comprenait mieux à présent la peine que la jeune étudiante avait du éprouver la veille : depuis qu'elle le connaissait, elle avait apprécié la présence rafraîchissante et bondissante de Zlik, le premier halfelin que la guerrière ait approché de sa vie. Sa mort l'avait éprouvé un peu plus qu'elle ne l'aurait pensé, et c'est avec un gros pincement au cœur qu'elle avait vu sa dépouille mortelle s'enfoncer dans la terre froide et sombre : cela était contraire aux usages de son peuple, qui préférait l'incinération pour saluer ses morts. La guerrière avait longtemps pensé réunir les affaires de Zlik, pour les ramener, ou les faire ramener par un des agents restants, à ses parents, dans la Forêt Lointaine. Ignorant où ceux-ci habitaient, et parce que chacun avait le droit d'emporter ses possessions durant le Dernier Voyage, elle avait finalement abandonné l'idée, et déposé son arme dans la main du halfelin, et ses affaires à son coté.
Une page était tournée. Il fallait penser à l'avenir, maintenant; beaucoup restait à faire. Regardant successivement Elinor, Vieltal, Ibealia et Miramal attablés avec elle, Hermine secoua la tête.- Au fait, déclara-t-elle d'une voix juste pas assez forte que le Tavernier ait du mal à l'entendre, « peut-êtяe que ceяtains d'entяe vous ignoяent encoяe qui je suis : mon nom est Heяmine, plus ou moins ex-agent de la Compagnie des Maяches, une guilde basée dans la cité de Sundabaя, loin au Noяd. Me voilà dégagée de la ... 'mission' qui était mienne jusque là ... » La jeune femme fit un courte pause, jetant un coup d'œil rassurant l'intéressée. Puis elle continua :- Meяci à vous tяois pour votяe aide couяageuse de cette nuit. Petit regard admiratif à Vieltal, et hochement de tête reconnaissant aux Sylvains. « Peut-êtяe que nous pouяяions entameя une collaboяation pouя combattяe ce qui menace ce village. Mais avant, j'aimeяais vous connaîtяe un peu mieux ... » Le ton d'Hermine était plutôt engageant. Cependant, son regard émeraude semblait attentif ; trop de choses lui semblaient dissimulés dans les environs, et pas seulement ce temple ...

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Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
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Ibealia écoutait attentivement l'office des deux prêcheurs, et se demanda si son père avait eu un tel hommage lorsqu'il était passé à l'état de trepat. En effet, son père était mort avant sa naissance, elle n'avait donc jamais eu l'occasion d'assister à l'enterrement de celui-ci. De plus, sa mère lui interdisait de se rendre avec elle honorer le mort.
La belle demi-elfe écoutait donc impassible, sans verser une larme. Après tout elle ne connaissait pas cet halfelin qui était mort dans la nuit alors comment pouvait-elle être affectée de sa disparition, ce n'était pas le cas de la guerrière et de la jeune fille qu'elle avait protégé. Elle les regarda avec insistance, comme si elle sondait leur sincérité devant ce drame. Elle remarqua même un nain verser une larme, ce qui était assez rare pour ce peuple quand le défunt n'était pas l'un des leurs. La sépulture prit fin quand le soleil atteint son zenith, ainsi tous purent rejoindre leurs affaire, et la petite troupe, qui avait bataillé la nuit, se réunit à la taverne afin de lier connaissance. Ce fut la belle guerrière qui lança la conversation. Elle s'appellait Hermine d'où l'appellation qu'avait utilisé le nain "Mimine". La chef des rodeurs de Solonor apprit également qu'elle se trouvait faire partie de la Compagnie des Marches, enfin plus ou moins maintenant. Pendant ce temps, tout en écoutant, Ibealia se posait des questions bien complexes.
¤ Pourquoi des drows auraient risqué de se faire étripper par leur pire ennemi? Quelle est l'importance de cette jeune fille pour qu'ils veuillent la tuer au milieu de nain? Que regorge finallement ce temple mystérieux pour pousser des drows à agir ainsi? Que cache-t-il pour qu'ils soient prêt à donner leur vie pour le protéger?¤
Tant de questions qui lui tardait de poser, peut-être que cette Hermine aurait des réponses, mais pour le moment il fallait y aller à taton. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle n'était pas du côté des drows, et que peut-être elle avait vu quelque chose qu'ils ne désiraient pas qu'elle raconte. Il fallait sympathiser avec le barde et la guerrière pour élucider le mystère du temple. C'est alors qu'elle s'éclaircit la voix afin d'engager la conversation à la suite d'Hermine.
- Comme je vous l'ai si bien dit ce matin, je me nomme Ibealia." Ibealia parlait avec sincérité mais il n'était pas naturel pour elle de se dévoiler à des inconnus, c'est pourquoi elle préféra occulter quelques informations sur elle. "Je suis en quelques sortes en mission également. Mais je m'interroge sur cette menace. Auriez vous une idée de sa nature?"

La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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la question de la rôdeuse, Hermine haussa les épaules en faisant la moue.- Jusqu'à cette nuit, je cяoyais qu'on n'avait qu'à cяaindяe un üjnoяt de magicien et quelques goules, mais il semble y avoiя quelque chose de bien plus dangeяeux qui ... 'rôde' dans le coin, si tu me passes l'expяession. Ouvrant la bouche, la jeune femme sembla penser à quelque chose. « Ouais, il y a en fait un temple dans une des mines du village ... scellant appaяement l'accès à un ancien champ de bataille, abяitant une gigantesque ... aяmée de ... dяows moяts-vivants zombies яenégats, ou quelque chose comme ça ... » La lèvre inférieure d'Hermine s'avançait, figurant un air dubitatif et assuré. En fait, elle n'était à ce moment-là ni l'un ni l'autre, mais elle préférait prendre l'expédition future à la "légère" pour n'affoler personne. Et, avec une accroche d'aventure comme ça, elle voulait aussi voir de quel bois ces deux nouveaux arrivants se chauffaient : elle n'allait pas confier ses arrières aux premier rigolo, lâche, ou surtout dissimulateur, venu ...- Ce temple, le talentueux scalde ici pяésent à commençé à l'exploяeя, avec Andяis et Mahalalahel, que vous avez cяoisé. C'est lui qui a la vue la plus pяécise de ce qu'il y a la-dessous, et il peut sûяement nous en diяe plus ... n'est-ce pas, monsieuя 'Vuuяdan ?

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Frère Tigre
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le regard de l’Illuskan allait d’Ibealia à Hermine durant la conversation. Sa douleur s’était apaisée mais il aurait de la difficulté à marcher pour encore quelques jours… Ces déboires était d’ailleurs loin d’être fini lorsque la guerrière lui demanda ses impressions de la mine.
Hum, avec plaisir charmante guerrière. Tout d’abord je suis enchanté de faire votre connaissance à vous tous. J’aurais aimé qu’il en soit en d’autres circonstances…encore navré pour votre ami.
Le barde prit une pause avant de poursuivre.
Cette mine a été construite et abandonnée à la hâte…Rien de très rassurant lorsqu’on y pénètre je devrais dire… Surtout avec des bruyants comme Andris! Étonnamment, la mine s’ouvre sur une grotte naturelle qui n’était sûrement pas connu des nains à l’époque des excavations. Un ascenseur nous conduit dans les profondeurs ou notre séjour fut agrémenter par les deux goules… Celles-ci gardaient vraisemblablement l’entrée du temple. Dame Hermine, je crois que Maha vous a remit l’anneau prise sur les lieux… Il croyait que c’étais la clef pour ouvrir les portes du temple ou se dressait la statue d’une femme aux nombreux anneaux… Celle-ci était plus grosse que les autres. Il n’avait peut-être pas tord, et c’est peut-être pourquoi nous avons été victime d’une attaque drow durant la nuit…
Encore une fois, le barde prit une pause, se passant la main sur la nuque, il renchérit.
Personnellement, je veux savoir de quoi il en retourne… Ce temple m’intéresse, au même titre que Dame Elinor, curiosité de métier il faut croire!
Vieltal sourit, il avait dit tout ce qu’il se rappelait de ces quelques heures dans la pénombre de la mine.

La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Conversation |  | Elinor croisait et décroisait ses mains nerveusement. Son regard n’osant à peine se relever pour se poser parfois sur le visage avenant d’Hermine portant pourtant la marque d’une nuit sans repos.
- Oui monsieur Vuurdan. Dit elle en hochant imperceptiblement la tête. « Je désirais découvrir ce que cachait ce temple mystérieux. Voyez vous, il n’est pas dédié à une divinité que l’on rencontre souvent, même chez les elfes noirs. Mais … mais j’ai honte de moi. Mes recherches égoïstes, mon désir de savoir et de connaissance vous a tous mis en danger…et ...à tué...mon amie. Je devrais, pour bien faire me taire et rentrer en silence à Lundargent. M’absoudre auprès de ma famille que j’ai sans doute déshonorée en plus qu’inquiétée. Pourtant, j’ai le sentiment qu’il a présent trop tard. Comme si nous avions dérangé quelqu’un en fouinant, au point qu’il tue. Saviez vous que Kiaranzalée est une déesse nécromancienne, la déesse de la vengeance ? Si nous avons dérangé ses fidèles...nul doute qu’ils ne lâcheront pas prise de sitôt. »
Elle s’arrêta aussitôt comme prise d’un doute.
- Hermine, tu te souviens si c’est moi qui aie gardé les parchemins ? Rooh ! Pourvu que je ne les aie pas perdus ! Je me souviens très exactement ce qui était écrit, mais il est toujours préférable d’avoir sous les yeux l’original. Je … Peut on en parler ici ?
Son regard se portait sur Miramal et Ibéalia qu’elle avait encore apparemment du mal à considérer comme des alliés en qui avoir confiance.
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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