Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Réminiscences
  écrit le : Samedi 26 Septembre 2015 à 17h27 par Ţhųnđer Jaċk
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Đémởŋ đeş Ińtŗiġůeş
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
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user posted imageous s'éveillèrent en même temps, avec l'étrange sensation d'avoir échappé à un cauchemar.
Le cœur tambourinait dans la poitrine, la sueur perlait du front tandis que la peau frissonnait comme sous l'effet d'un danger. Gueule de bois, courbatures, nausées, tous les symptômes d'un lendemain difficile s'effacèrent néanmoins petit à petit au bout de quelques minutes. L’acuité visuelle se fit moins floue et s'accoutuma à l'obscurité ambiante, percée par l'unique source de lumière qui filtrait à travers les volets de la pièce où ils se trouvaient.
Une pièce sommaire avec peu de mobilier. Elle comptait un lit, un coffre, un petit bureau et un vase de nuit.
Aucune trace de l'équipement. Aucun souvenir. Pas la moindre idée de comment ils étaient arrivés là, dans ce qui semblait être une chambre d'auberge, simplement vêtus, seuls.

La pièce était bien isolée et il y faisait bon. A côté de la fenêtre fermée se trouvait une porte qui semblait donner vers l'extérieur. Le plancher était solide et ne grinçait pas lorsque l'on s'y aventurait. Tout était exigu et confortable à la fois, d'un style spartiate, presque militaire : ordonné. Chaque pièce n'admettait qu'une seule personne qui pouvait y résider en toute tranquillité. Aucune décoration si ce n'était un blason au dessus de la petite cheminée, dont les armoiries étaient devenues indéchiffrables avec le temps.

Tout ce qui se passait était incompréhensible et pourtant, personne ne se sentait en danger immédiat, comme si la situation était normale mais dont la pièce maîtresse d'un puzzle géant manquait irrémédiablement. Une chose que Nirannor et Gaerlhach'dhin remarquèrent tout de suite, chacun de leur côté, fut l'absence de leur compagnon animal. Ils sentaient néanmoins leur présence, là tout près comme s'ils étaient à leur côté immédiat mais sans y être physiquement.
Curieux de découvrir où ils étaient et voulant savoir s'ils étaient enfermés, les aventuriers ouvrirent la porte de leur chambre. La clarté leur éblouit les yeux soudainement, aveuglant leur perception un court moment avant de pouvoir véritablement observer les lieux. Devant eux un escalier en colimaçon débouchait en contrebas. Ils étaient au premier étage d'un bâtiment intérieur entouré de hauts murs, visiblement carré et accueillant une tour sur la façade Nord qui comportait plusieurs étages. En bas des escaliers, des pergolas aux toits voilés qui claquaient de temps en temps au rythme des bourrasques de vent. L'air avait quelque chose d'humide et le ciel était une chape de plomb; la cour était déserte mais ils percevaient nettement l'activité matinale coutumière des petites cités autour d'eux.

Probablement derrière ces hauts murs.

Des éclaircies apparaissaient parfois. Des rayons de lumière se propageaient puis disparaissaient rapidement, réfléchissant les nombreuses flaques d'eau avec un éclat éblouissant.
Cette luminescence fugitive obligea les aventuriers à détourner le regard et se faisant, à découvrir qu'ils étaient cinq, chacun au seuil de leur chambre au premier étage de leur petite redoute. Ils s'observèrent de loin. Ils se connaissaient tous, ou plutôt avaient une sensation de déjà-vu.

Pas moyen de dire d'où ils s'étaient rencontrés, ni où ils étaient...



 
 
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écrit le : Dimanche 27 Septembre 2015 à 13h51 par Virgile
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Virgile n’était pas du genre à boire au-delà du raisonnable, perdre la maitrise de ses sens, ses pensée, voire de ses actions ne lui plaisait pas. Il lui était pourtant déjà arrivé de se réveiller après une nuit trop arrosée suite à un concours de circonstances.
Mais jamais au point de ce matin-là. Hébété et engourdi, la sensation était très déplaisante. Trop même pour être le résultat d’une simple nuit de débauche.
Etait-ce la suite du trou de mémoire, ou bien était-ce la première fois qu’il venait ici, toujours est-il que rien autour de Virgile ne lui rappelait quoi que ce soit. Tout comme la chambre qu’il venait de quitter, l’extérieur lui paraissait étranger. Seules les personnes sorties elles aussi de leur chambre semblaient vaguement lui dire quelque chose, bien qu’il soit incapable de mettre un nom sur ces visages ou de déterminer les liens qu’ils entretiennent.


¤ Mais comment me suis-je retrouvé ici ? D’ailleurs, où suis-je exactement ? Où somme nous devrais-je dire, car j’ai l’impression que nous sommes tous surpris d’être là... Observant un moment les individus devant leur porte, le moine hésitait sur la conduite à avoir en pareille circonstance..
Peut-être vaut-il mieux rester prudent et essayer de comprendre la situation par moi-même, que de confier mon désarroi à des inconnus. ¤

Tout en marchant le plus naturellement possible vers l’escalier qui donnait à la cours inférieure, Virgile continua à observer les alentours, cherchant du regard quelque chose qui lui évoquerai un souvenir. Mais l’endroit semblait désert et rien ne lui était venu à l’esprit alors qu’il arrivait aux premières marches.
Alors après un dernier regard qui se voulait neutre en direction de l’étage et des inconnus qui l’occupaient, il s'engagea dans l'escalier..



L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas..
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Virgile Lukadnua
 
 
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écrit le : Dimanche 27 Septembre 2015 à 18h35 par Gimble
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Le réveil du nain était un de ceux qu'on pouvait se passer facilement dans sa vie, même plus qu'un réveil c'était comme un renouveau. Thorbjörn essaya de se rappeler la veille, et même l'avant-veille ou le plus loin qu'il pouvait, presque comme un automatisme mais rien ne lui venait à l'esprit. D'ailleurs l'endroit où il se trouvait ne l'aida pas plus à se remémorer quoi que ce soit.

Et pourtant il avait la sensation d'avoir vécu avant, de posséder un passé mais sans se souvenir de la moindre scène de sa vie ou le moindre visage. Tout en se levant, ses yeux ainsi que ses mains cherchèrent naturellement ses armes guidés par des gestes maintes fois répétés au cours de sa vie et ne trouvèrent que du vide. Le fils de la pierre se sentait pas forcément en danger sans elles mais un un peu nu. Il se gratta sa barbe rousse tout en observant la pièce, s'interrogeant sur ce qu'il devait chercher pour comprendre sa présence en ses lieux.


¤ Par mes ancêtres, où suis-je ? Et qu'est-ce que je fait là ?¤

Ses ancêtres ? Il ne s'en rappelait pas et cette situation agaçait le nain. Il lui manquait beaucoup trop de choses pour être le guerrier qu'il était devenu, ses expériences, ses rencontres ou même ses déceptions. Son instinct prit la première vrai décision quand il sortit de la salle de son réveil.

Ce fut une surprise quand Thorbjörn se rendit compte qu'il n'était pas seul et qu'au lieu de ne pas reconnaître les personnes, il lui semblait familières. Le nain n'arrivait pas à se souvenir de sa propre famille mais eux il les avait déjà peut être vu mais par contre à savoir s'ils étaient amis ou ennemis, impossible de s'en rappeler. Le fils Briselance essaya au mieux de jauger les autres personnes sans plus de résultant, seul l'un d'entre eux se démarquait vraiment aux yeux du nain, celui aux cheveux rouges avec des cornes lui sortant de la tête.

Il vit l'un des hommes s'aventurer vers l'escalier sans dire un mot, peut être qu'il savait ce qu'il faisait ? Mais nulle invitation sortit de sa bouche, ni même de son attitude. Thorbjörn l'imita tout de même, ne sachant que faire d'autre, et s'engoufra dans l'escalier pour atteindre la cour. Le nain regarda vers les autres et interpella le plus proche de lui :


- Sais-tu quelque chose de cet endroit ? Et ce que nous faisons ici ?

hrp.gif Je ne sais pas qui j'interpelle pour le coup...



 
 
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écrit le : Lundi 28 Septembre 2015 à 09h21 par Nirannor
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Quand son corps s’extirpa de sa torpeur nocturne, l’esprit du rôdeur semblait s’être vidé de tous ses repères habituels. Un faible rai vint s’écraser sur son visage lui rappelant sa nature d’être humain. Il se leva et d’un geste machinal, se massa légèrement la nuque. Pendant quelques instants, le temps qu’une châtaigne tombe de sa branche, le gardien sylvestre observa la pièce dans laquelle il se trouvait mais une myriade de question vint arrêter sa scrutation.
Doucement, il tenta de faire travailler ses méninges pour explorer le labyrinthe de ses souvenirs. Son nom arriva comme une renaissance, il se le répéta plusieurs fois, de peur de l’oublier. Puis un étrange sentiment qu’un être animal manquait près de lui. Et ensuite, rien. Rien d’autre ne surgissait de son passé. Il fouilla encore et encore avant de capituler, espérant trouver des réponses au-delà de la porte de chambre.
Quelques mètres le séparaient de l’ouverture. Il se dirigea donc vers elle mais s’arrêta net à la hauteur du coffre. Il s’en approcha, s’accroupit devant et l’observa méticuleusement sans le toucher, cherchant comme par instinct la présence d’un piège. Sans avoir de réponse il s’en détourna, la curiosité de savoir ce qui se trouvait derrière la porte prenant le pas sur ce qui pouvait se trouver dans le coffre.

Avec une petite appréhension, Nirannor tourna la poignée. La porte s’ouvrit sans résistance puis un flot de lumière se déversa d’un coup sur son visage l’empêchant de distinguer quoi que ce soit avant que ses yeux ne s’habituent à la clarté environnante. Il découvrit ensuite quatre autres individus, chacun devant sa porte, qui comme lui, paraissaient surpris d’être dans ce lieu. Les visages de ses êtres ne semblaient pas inconnus au rôdeur et pourtant, rien de particulier ne revenait à son esprit permettant de faire un lien entre leurs vies et la sienne.
Soudain, la voix de l’un d’eux, un petit être barbu, déchira comme un éclair, l’ambiance angoissante du bâtiment. Ses mots rejoignaient les pensées du rôdeur et derechef il décidait de renchérir.


-Oui, que faisons-nous là ? Voilà une question qui mériterait réponse. Peut-être pourrions-nous nous présenter ? Je me présente : Nirannor.

Puis dans un élan de courtoisie, salua d'un signe de tête les personnes autour de lui.



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Niveau 1 : Etreinte naturelle / Enchevêtrement magique
Tours de Anikeï : Au pied / Protège / Cherche / Suis / Joue / Attaque / Attends / Va chercher / Armure
Tours de Shanyrria : Protège / Suis / Attaque / Attends

PJ : Nirannor,Mailnir
 
 
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écrit le : Lundi 28 Septembre 2015 à 14h54 par Atlas
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Peur. De la peur de l’enfant qui ne s’embarrasse d’aucun besoin de raison. Cette qui tétanise, paralyse et plonge dans un néant sensoriel inconnu de l’adulte qui analyse tout et se rattache à la moindre parcelle comme à une bouée de sauvetage. Rien. Pas de bouée, pas d’eau, pas de sensation de froid ni de chaud, juste le néant.

Gaerlhach'dhin laissa le moment passer, convaincu qu’il ne pourrait pas durer et que, d’une certaine manière, même ce sentiment difficilement explicable de manque signifiait au moins qu’il était vivant, probablement même, qu’il avait survécu. Et que ce à quoi il avait survécu était assez titanesque que pour que son esprit se replie dans ce cocon infantile de peur primale.

Du bout des doigts, les yeux clos, il chercha la présence chaude de son compagnon à côté de lui. Il savait que quelque chose aurait dû se trouver là et trouva dans cette certitude, l’énergie de reprendre le contrôle.


¤ Où suis-je ? Où es-tu mon ami ? ¤

La salle qu’il découvrit en ouvrant enfin les yeux l’oppressa aussitôt. Son corps le suppliait de quitter cet endroit exigu, aussi confortable fut-il -il sut aussitôt qu’il préférait les grands espaces aux constructions de pierre et de bois- mais son esprit s’y refusait, l’invitant à trouver, peut-être, quelque chose dans ce qu’il s’y trouvait. Qui donc avait occupé ces lieux avant lui ? N’avait-il été placé là que le temps de se remettre de quelque chose ? Était-il prisonnier ? Bienvenu ?

Il caressa les armoiries effacées par le temps, forçant sa mémoire à l’y inscrire puisqu’elle se refusait à lui restituer le moindre souvenir. Il ouvrit le coffre, à la recherche d’affaires qui auraient pu y être rangées, chercha un tiroir au petit bureau ou les vestiges d’une écriture quelconque. Finalement, avant de sortir, il s’étudia lui-même, forçant son esprit à au moins se reconnaitre dans la musculature de ses bras, la dextérité de ses doigts, une éventuelle blessure qui eut pu laisser une cicatrice assez importante, le parfum de sa propre peau ou de ses cheveux qui auraient pu l’informer du type de lieu qu’il aurait visité juste avant de rejoindre cette cellule.

Puis il finit par franchir la porte, offrant enfin à son corps suppliant l’air d’un espace surélevé.

L’extérieur valait la chambre, d’inconnu et de malaise. Il lui semblait être à l’intérieur d’un fort qui ne se serait pas encore éveillé. Une construction fermée faite pour limiter l'entrée et la sortie.

Dans un tour d’horizon rapide, par ce qui lui sembla être un réflexe, il chercha à prédire le temps à venir, le sens du vent et à savoir ce qui chargeait l’air de cette humidité prenante. Un bord de mer peut-être ? La jungle ? Ou le lendemain d’un orage ? Il reconnut également ses quatre compères dont la vue lui fut rassurante sans savoir pourquoi. Il savait qu’ils étaient de sa connaissance même si ça certitude s’arrêtait là, et serra les dents de se savoir désarmé, peut-être en présence d’ennemis. Singeant les autres, puisqu’ils ne semblaient pas agressifs, il les salua du haut puis descendit son escalier, appréciant son équilibre.

Rejoignant deux des quatre compères, il serra la main de Nirannor et du Nain qui avaient fait les premiers pas.


- Nous semblons sain et sauf et, jusqu’à en savoir plus, je vais y trouver le réconfort nécessaire. Je m’appelle Gaerlhach'dhin.

Toujours mal à l'aise par ce sentiment de manque, il ajoute : - "Auriez-vous aperçu un petit félin ?"



PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 3

MJ Atlas - Oeil du Dragon, Antre des Brumes
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 7 (FP9){FICHE}
PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}
PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
 
 
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écrit le : Jeudi 01 Octobre 2015 à 18h55 par Virgile
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A pas mesurés Virgile descendis l’escalier, en colimaçon en prêtant aussi bien attention au décor qu’il découvrait qu’aux bruits des inconnus qu’il avait laissé derrière lui. La sérénité dont il avait fait preuve à son réveil commençait à s’effriter à mesure que les minutes s’écoulaient sans qu’aucun souvenir récent ne lui revienne. Pourquoi n’avait-il aucun souvenir d’être venu en ses lieux. ? Pourquoi était-il ici ..?

La question du Pourquoi n’était pas centrale dans la vie du moine.
Lors de ses dernières années d’errance il avait consacré bien plus de temps à la question du Comment, convaincu que pour appréhender le monde et ses mystères il était nécessaire d’en comprendre les rouages de la manière la plus objective possible, là où le Pourquoi se menait bien trop souvent à des considérations bassement humaines.
Pourtant malgré son âge et son expérience la situation le troublait, et le bruit irrégulier des voiles sur les pergolas reflétait parfaitement ses pensées hésitantes.


Pendant ce temps d’autres amnésiques commencèrent eux aussi à sortir de leur torpeur et descendirent dans la place à sa suite.
Hésitants, tout comme lui. Inquiets, tout comme lui. Et lorsqu’ils commencèrent à parler, leurs quelques paroles qui coïncidaient alors avec les pensées de Virgile lui firent comme un miroir.
Et ce qu’il y vit le fit réagir.


¤ Réconfort ? Réconfort … Est-ce vraiment là ce dont j’ai besoin ? Les pensées du moine s'appuyaient sur les interrogations des autres.
"Que faisons-nous là ?".. Eh bien nous marchons, parlons, et faisons connaissance j’ai l’impression.. Si tant est que nous ne connaissions pas déjà. ¤
Toujours un peu à l’écart des autres, Virgile réalisait petit à petit ce qui se jouait sous ses yeux.
¤ Nous sommes donc tous dans le même cas, sans souvenirs, sans raison, sans but.. Qu’allons-nous choisir de faire ? Que va-t-il émerger de tout ça ? ¤

Alors que Virgile prenait la mesure de ce qui était en train de se jouer sous ses yeux, un léger sourire apparut sur ses lèvres. Lui qui depuis toujours s’était appliqué à comprendre le fonctionnement des choses, s’évertuant à bannir de son vocabulaire le mot « hasard » en s’appuyant sur la probabilité et les règles physiques du monde, il avait toujours buté pour détricoter les actions humaines et en tirer une quelconque loi. Trop de paramètres entraient en compte, et il n’arrivait pas à se défaire de l’impression de chaos.

Mais ici et maintenant, en ce lieu inconnu et avec ces personnes vierges de souvenir, Virgile compris qu’il avait l’occasion unique d’étudier à petite échelle les relations naissantes dans un groupe, affranchis en partie des contraintes du passé.
Il s’en réjouit et mis ses craintes de côté pour vivre pleinement l’expérience qui lui était proposée, ce faisant il s’approcha légèrement du groupe qui c’était formé et sans engager pour autant la conversation signifia son intérêt à la conversation qui avait lieu par quelques hochements de tête.




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Virgile Lukadnua
 
 
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écrit le : Vendredi 02 Octobre 2015 à 08h23 par Gimble
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Au fur et à mesure, tous commençaient à se réveiller pleinement et réfléchissaient à leur situation respective. Thorbjörn entrapercevait son passé qui lui revenait, le réveil avait été assez dur pour lui malgré qu'il ne sentait pas sa bouche sèche comme un lendemain de festivité. Le guerrier se rappelait d'où il venait, pourquoi il ne vivait plus avec son clan et même son arrivée à Sundabarr au sein de la Compagnie des Marches. Mais le fils de la pierre n'arrivait pas à mettre en avant le moindre souvenir proche, comme s'il n'avait pas quitté le Bastion.

Ses pensées furent momentanément coupées par l'homme qui répondit à sa question, enfin il la renvoya aussitôt lui non plus ne semblait avoir d'explications sur sa présence dans cet endroit. Une autre personne s'adressa à eux et semblait lui aussi se demander comment il est arrivé ici. Thorbjörn acquiesça à la demande du rôdeur et se présenta à son tour :


- Je me nomme Thobjörn Briselance, je vous passe les détails de mon ascendance pour le moment. Il semble que vous non plus ne comprenez quoi que ce soit à cette histoire. Et que nous sommes "unis" par cette question. Et non, je n'ai pas vu le moindre félin.

La dernière phrase du nain l'interrogea aussi, il avait répondu à la question de Gaerlhach'dhin sans y porter attention mais maintenant il se demandait pourquoi il était à la recherche d'un félin dans la situation où ils se trouvaient.

Thorbjörn continua a observé les murs, le bâtiment, tout ce qui pourrait lui rappeler quelque chose en fait. Le moindre signe distinctif d'un noble ou une bannière qui pourrait le mettre sur la piste d'où il se trouvait. Même si à part quelques clans de nains ou quelques bannières de Sundabarr, le fils de la pierre ne connaissait quasiment rien en armoiries mais il s'accrochait au moindre détail en espérant une réponse.



 
 
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écrit le : Samedi 03 Octobre 2015 à 14h37 par Ţhųnđer Jaċk
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user posted imageucune trace du félin. Gaer semblait se perdre dans les brumes de l'agonie et du désespoir. Pourtant, quelque chose lui hurlait que son animal n'était pas loin, car il le sentait réellement proche de lui, comme s'il attendait sagement à ses pieds. Ce sentiment ne changeait pas, même lorsqu'il se déplaçait.

Les reflets des flaques d'eau scintillaient au soleil. Ils pouvaient aisément indiquer qu'une tempête avait eu lieu très récemment, mais il était encore impossible de déterminer si l'air était iodé ou s'il transportait une quelconque fragrance qui aurait aidé quelqu'un à se souvenir de quelque chose, ou à déterminer où ils étaient.

Personne ne reconnaissait quoi que ce soit, ni ne se souvenait comment ils étaient arrivés là. En descendant les escaliers en colimaçon et en se rejoignant sous la pergola de voiles, ils aperçurent le chemin de bois qui menait vers la haute construction, plus précisément vers une double porte. Aucun garde à l'horizon, ou âme qui vive dans la cour. En portant le regard un peu plus loin, une ouverture se profilait dans la muraille.
Lorsque Volan descendit à son tour, il resta muet. Il avait un horrible mal de crâne et ne se sentait vraiment pas bien, son malaise continuait davantage comparé aux autres, et peut-être était-ce du à son ascendance ou sa race ?
Il se présenta aussi brièvement que possible, lui aussi reconnaissait chacune des autres personnes mais ne savait pas d'où. Il marmonna plus pour lui même quelque chose comme "Serions-nous mort ?" Mais sa voix était si faible, comme éthérée.

Quelque chose clochait réellement, il fallait être fou pour ne pas s'en rendre compte et pourtant, tout était bien réel.


Ambiance sonore



 
 
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écrit le : Lundi 05 Octobre 2015 à 08h08 par Nirannor
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Des questions, encore des questions et aucune réponse. Les présentations faites, ils étaient toujours au même point, aucun souvenir de leurs vies passées. A la question de l'être cornu, Nirannor marqua un temps d'arrêt dans sa lente progression. "Serions-nous mort ?" Voilà bien une interrogation saugrenue pensa de prime abord le rôdeur. Il pouvait parler, se toucher, respirer. Oui il était bien vivant, aucun doute. Il reprit donc sa marche vers le pont de bois.

Mais l'idée de Volan revint à son esprit. Il s'arrêta de nouveau, se pencha, mit un doigt dans une des flaques d'eau et le porta ensuite à sa bouche. Il se persuada de nouveau d'être bien dans ce monde dont il n'avait aucun souvenir, enfin presque, car les visages des personnes l'entourant le reliaient à quelque chose mais à quoi. Une nouvelle question sans réponse. Aucune chance qu'ils soient tous liés par le sang vu les différences notables de leurs physiques.
Alors il décidait de changer sa façon de voir les choses et l'exposa à ses compagnons d'infortune.


- Peut-être devrions-nous cesser de nous poser des questions sur nos passées, allons découvrir ces lieux et prenons cela comme un nouveau départ ! Devant-nous ces portes, allons les ouvrir !

Et sans attendre une quelconque réponse, le rôdeur se dirigea vers un nouvel avenir.
La porte s'ouvrit sans difficulté...devant lui, un épais brouillard noir empêchait de discerner correctement les alentours. Le rôdeur devinait les murs d'une enceinte, quelques tours et un grand bâtiment au Nord de sa position. Avant de décider d'une direction à prendre, ll scruta le sol à la recherche de traces ou d'indices permettant de savoir si ce lieux était habité.


hrp.gif détection, fouille, connaissance géographie



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PJ : Nirannor,Mailnir
 
 
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écrit le : Mardi 06 Octobre 2015 à 21h16 par Virgile
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Même si les années de recueillement solitaire de Virgile n’avaient pas porté tous leurs fruits, il en avait tiré un goût pour le silence. Et si nombre d’ermites choisissaient de s’isoler dans des contrées reculées pour mener leur vie spirituelle, c’était pour s’épargner le brouhaha inhérent à l’activité des hommes.
C’est pourquoi en ce lieu construit et probablement habité par l’homme, l’absence des bruits caractéristiques d’une activité autre que celle du jeune groupe intrigua fortement le moine.


¤ Somme nous perdu dans une redoute isolée de la civilisation, et vide ? Des quelques aperçus au-delà des murailles, il semblerait que non.. Comment expliquer alors l’absence de gens ?
Geôliers si nous avons été fait prisonniers, guérisseur si je suis en convalescence.. ¤

Comprenant que le dernier arrivant, pas plus que les autres, ne serait capable de répondre à ses interrogations, Virgile suivi le seul chemin qui semblait mener vers une sortie à la suite du dénommé Nirannor.
Chemin faisant, il tenta de dater le dernier souvenir clair qu’il avait en tête. Espérant ainsi déterminer combien de temps il manquait à sa mémoire, bien qu’il n’ait pas la moindre idée du jour, ni de l’année actuelle..

Il ne manqua pas non plus de scruter les alentours à l’affut d’un indice concernant le lieu, la date. Le cas échéant d’une présence humaine, ou une trace d'activité à même de le renseigner.
Jusqu’à arriver à la construction, qu’il examina à son tour avant de songer à la suite à donner aux évènements.



hrp.gif Si cela peut apporter quelque chose :
- Détection (pour tenter de détecter quelque chose chose/quelqu'un qui lui aurait échappé).
- Perception auditive (pour tenter d'entendre au delà des hauts murs/de la porte).



L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas..
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Virgile Lukadnua
 
 
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