Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> ۝ Auberge du griffon d'or ۝, Suite d'une longue traversée
écrit le : Mercredi 15 Novembre 2006 à 12h56 par Valas Del Phaem
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¤ Pourquoi m’a ton donc dit de venir m’asseoir à cette table là ? J’aurais peut-être mieux faire de refuser l’invitation de cette serveuse, et rester prêt du feu moi… Quoi que en y réfléchissant… ¤ Se demanda Valas en regardant le petit être envoyant de l’eau en tout sens près de l’âtre, éclaboussant au passage tous ceux qui passèrent près de lui sans être forcément à sa hauteur. Le jeune homme avait eu de la chance de se faire inviter à cette table-ci juste avant que l’halfelin ne vienne faire son numéro comme cet homme aux traits étranges nuisant également à la bonne ambiance de l’établissement. ¤ Il pu l’alcool à plein nez, même un gnoll sent meilleur de la gueule ! ¤ Il avait déjà rencontré quelques gnolls pendant son petit périple, et il pouvait l’affirmer, cet homme n’était vraiment pas raccommodable. Il faut aussi noter que le jeune humain n’aimait pas vraiment l’alcool ; il ne comprenait pas comment les gens pouvaient aimer une boisson aussi amère que celle-ci et se réveiller le lendemain matin dans un caniveau agrémenté de douleurs monstres dans toutes les parties du corps.

« - J’aurais mieux fait de passer mon chemin moi… » Commenta-t-il à demi-mots.

Il s’était fait discret jusque là dans l’auberge, il ne voulait pas trop attirer les regards sur lui, mais cet homme dont il ne connait pas l’origine du sang ainsi que la femme toute à côté, allait lui apporter des ennuis. Il le sentait venir gros comme un ogre ayant englouti tous les hommes d’un village de montagne. En évoquant cette comparaison là, le regard du jeune prodige dans les arcanes se posa sur l’homme à forte carrure face à lui. ‘Arek’ se nommait-il, s’ayant présenté à Valas celui-ci ne put faire de même à cause de l’arrivé de l’individu ivre qui avait rompu l’introduction à leur conversation entre voisins de table.
¤ C’est lui qui aurait mieux fait de passer son chemin et ne pas venir de cet auberge… ¤ Déjà l’humain n’apprécié pas le semi elfe, s’en doute à cause de son attitude des plus désagréables. Mais un bon coup de pied dans le train par le patron de l’établissement devrait le faire déguerpir d’ici, et ainsi les laisser tranquille pour discuter. Valas s’obligea d’ailleurs à ne pas prêter attention à l’alcoolique, il l’ignora et préféra regarder les serveuses passer avec les plats. ¤ J’espère que mon assiette qui, je l’espère aussi, sera bien garnie et arrivera bientôt ! Ainsi que l’aubergiste pour faire partir ‘gentiment’ ce gars là un peu trop dérangeant … ¤

Ne dévoilant que très rarement ses pensées, et son jugement sur les individus qu’il rencontre, Valas ne disait mot, préférant analyser la situation autour de lui. Malgré cela, son regard était toujours attiré par cet être aux formes qui lui avaient étés inconnues jusqu’ici. Il n’avait pas la même curiosité que celle du barbare, qui s’était d’ailleurs révélait un peu trop directe, mais il voulait simplement tenter de comprendre ce qu’elle était à l’aide de ses propres connaissances. Il n’en avait d’ailleurs que très peu, mais tants de commérages entendus dans les auberges et les tavernes visités pendant plusieurs mois peuvent parfois se révéler être des semi vérités.

¤ Plutôt froide… ¤ Se dit-il en touchant légèrement du coude innocemment cette chose ressemblant à une femme près de lui. ¤ Je me demande bien ce qu’elle peut-être, ce qu’elle fait ici, et pourquoi ? Bien que physiquement elle nous soi différente, j’ai l’impression que son esprit aussi… mais allons, il faut que j’arrête de penser ça moi. Tiens, une serveuse ! ¤ Songea-t-il en voyant l’une des nombreuses employées, un plateau à la main… mais ce n’était pas la première à défiler avec les repas des clients, Valas aurait simplement que ce soit celle-ci qui lui apporte ce dont il n’avait même pas commandé en y réfléchissant. ¤ Allez, faîtes que ce soit-elle… j’ai terriblement faim depuis tous ce temps qui est passé depuis mon dernier repas. Cela remonte à combien de temps déjà ? Aucune idée, j’ai une mauvaise impression du temps ; soit il passe trop vite, soit il passe trop lentement… de toute façon, si j’appendrai à connaître le défilement du temps en regardant le passage du soleil où de la lune peut-être



 
 
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écrit le : Jeudi 16 Novembre 2006 à 18h50 par Jalyne
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Jalyne savourait doucement sa soupe, sans prendre réellement garde à l’humain qui venait de rejoindre leur table. Avec les deux hommes, elle avait redouté que la conversation ne devienne rapidement ennuyeuse, mais a son grand soulagement, le nouveau venu ne semblait pas très bavard. C’est à ce moment qu’émergea l’épave humaine, toutes les pores de sa peau empestant l’alcool, l’haleine lourdement chargée et le regard vague, aussi embrouillé que devait l’être son cerveau. Avec dégoût, la génasi regarda le demi-elfe prendre tranquillement place en face d’elle un sourire stupide affiché sur son visage. Puis il lâcha quelques paroles, laissant d’effroyables relents d’alcool atteindre le visage de la rodeuse. Malheureusement, elle n’était pas d’humeur ce soir à supporter un tel envahissement. Voyant que personne ne réagissait à cette intrusion, elle lâcha sa cuillère, furieuse, et sentit à ce moment le coude de son nouveau voisin effleurer son bras. Ce contact furtif ne lui sembla pas anodin, au contraire, elle était prête à jurer que ce mouvement avait était fait volontairement. Elle n’accorda cependant pas plus d’importance à ce geste et concentra la mauvaise humeur issue de son malaise sur l’alcoolique. Levant ses yeux mauves sombres sur lui, elle lui dit d’une voix froide et cinglante.

- Excusez-moi, pourriez-vous aller cuver votre vin ailleurs ? Allez donc rejoindre une autre table où vous trouverez pleins de gens qui n’attendent que vous pour continuer a festoyer et s’imbiber d’alcool. Nous aimerions finir notre repas tranquillement et sans votre présence.

Sur ces paroles, elle finit sa soupe mais s’aperçut qu’elle n’était plus capable d’avaler le contenu de la seconde assiette fumante qui attendait à côté d’elle. La fumée qui s’en dégageait, attestant de la chaleur du plat suffit à la décourager définitivement. La soupe pesait déjà lourdement sur son estomac. Elle leva les yeux vers Arek et vit qu’il avait presque terminé son assiette. Elle lui présenta alors la sienne avec un regard amical compensant le ton dur qu’elle venait d’employer envers son voisin.

- Si cela vous dit, vous pouvez prendre mon repas. Je ne suis pas capable d’avaler autre chose.
Elle tourna la tête vers l’homme qui avait pris place à côté d’elle, mais n’avait toujours pas dit un mot.
"Si le cœur vous en dit et que vous ayez trop faim pour attendre votre propre menu, vous pouvez également prendre mon assiette. Je crains que la serveuse soit débordée ce soir et qu’elle ne mette du temps à apporter votre plat." Poussant légèrement l’assiette vers le milieu de la table, elle encouragea les deux hommes à se servir.

Cela fait, elle chercha d’où venait la sensation d’être observée qu’elle ressentait depuis un moment maintenant. Après avoir laissé son regard errer dans la salle, elle finit par s’arrêter sur les personnes assises au bar et aperçut enfin le regard perçant du gnome. La génasi constata que l’homme en armure s’était installé à côté de lui et elle croisa son regard alors qu’il était regardait lui aussi vers leur table. Prenant cela pour de la curiosité envers sa personne, elle ne s’y intéressa pas d’avantage, pensant qu’ils cesseraient rapidement. Mais alors qu’elle allait se détourner, son regard fut accroché par un mouvement non loin du gnome.
C’était le petit halfelin qui l’avait légèrement mouillée un peu plus tôt et qui, bizarrement, était en train de déposer ses armes sur le comptoir. Intriguée par ce geste, elle regarda si quelqu’un aurait pu l’avoir menacé, mais en étudiant mieux la scène, elle devina d’après sa position qu’il devait simplement être fatigué. Cela lui arracha un sourire fugace, les halfelins étaient pour elle des êtres déconcertants. Passant sa main derrière sa chaise, elle vérifia que son arc était toujours là et caressa tendrement le bois souple dont il était fait. Puis, constatant que le demi-elfe n’avait toujours pas fait mine de bouger, elle riva sur lui un regard agacé.



N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
 
 
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écrit le : Jeudi 16 Novembre 2006 à 22h26 par Arek
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Arek fut surpris par l’audace du demi elfe, ainsi que par son odeur. Même si il était saoul, il faisait preuve d’un sans gêne sans égal. ¤ Mais comment un être aussi frêle que ce demi elfe peut il boire autant d’alcool et tenir encore debout. ¤ Au moment ou Arek allait réagir et demander a cet ivrogne d’allé cuver plus loin, Jalyne pris les devant. Arek fut surpris de la réaction de Jalyne car jusqu’à présent elle avait été relativement distante, mais cela était peu être du à ses origines. Arek regarda l’assiette que lui présenta Jalyne, mais il n’avait plus fin. Appréciant le geste amical de Jalyne, Arek lui renvoya son regard et lui répondit :

- Non merci Jalyne, mon assiette était bien garnie et je n’ai plus fin.

Arek repoussa l’assiette vers le nouveau venu et il lui dit :

- Tenez, prenez là. Moi j’ai déjà mangé et Jalyne à raison, les serveuses sont débordées et elles mettront du temps à vous apporter votre assiette. Bon appétit et j’espère que l’odeur ne vous dérange pas trop.

En disant ces mots Arek regarda de nouveau le deni elfe avec un regard insistant afin de lui faire comprendre que sa présence était de trop.
L’arrivée du demi elfe avait presque fait passé inaperçu la présence de l’halfelin, pourtant celui ci avait arrosé Arek en se secouant comme un chien lorsqu’il était entré. Mais bon avec ce temps il était obligé de mouillé un peu de monde pour arrivé jusqu’au comptoir. Ce que Arek eut plus de mal à comprendre c’est pourquoi il avait posé ses armes sur le comptoir. En effet un guerrier ne dégaine jamais ses armes sans raison. En observant un peu plus l’halfelin, Arek remarqua la cicatrice impressionnante qui ornait son visage. La blessure avait du être très moche pour laisser une trace pareil.
Arek remarque aussi le mouvement de Jalyne vers son arc.
¤ Un rodeur, Jalyne doit être un rodeur. ¤ Arek connaissait bien ces chasseurs pisteurs car dans sa tribus du Val Bise, ils occupaient une place de choix puisque c’étaient eux qui ramenaient la nourriture au clan.
L’odeur d’alcool du demi elfe fit sortir Arek de ses souvenirs d’enfant.


- Je crois que la dame vous a demandé de partir et je pense que vous devriez l’écouter.

Arek regarda de nouveau le demi elfe en prenant un air plus méchant.


 
 
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écrit le : Vendredi 17 Novembre 2006 à 11h12 par Mussel
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Pøŭċęŧ
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lors que l’halfelin à quelques sièges du gnome essayait d’entendre et de comprendre les paroles qu’il échangeait avec l’homme en armure lourde, l’entrée fracassante d’un être des plus mal apprit entra dans la taverne. Vu comme il était plein, soit on l’avais mi dehors quelques minutes plutôt pour le dégriser dans le caniveau, soit il venait d’une autre taverne, mais en tout cas la pluie battante ne lui avait pas remit les idées en place.

Lorsqu’il manqua de respect à la serveuse, le sang du hin ne fit qu’un tour, discrètement il avait déjà sorti sa fronde pour dégommer la tête du demi elfe qui, avec ses cris, couvrait tout les autres sons environnant. Il ne pouvait même plus écouter la musique qui avait été l’un des arguments qui lui avait fait choisir cette taverne plutôt qu’une autre. Mussel ne se serait pas gêné s’il connaissait mieux le tavernier, mais faire l’usage des armes dans l’auberge du Griffon d’Or devait être fortement réglementé et tirer ainsi un client, même un mauvais, sans l’autorisation du tenancier, devait valoir l’exclusion immédiate, sans préavis. Le guerrier miniature était trop fatigué pour recommencer à marcher sous la pluie, il n’aspirait qu’à une simple nuit de repos mérité.

Le barman débordé mettait du temps à apporter la commande de l’halfelin et peut être ne l’avait il pas pris au sérieux, de l’eau sucrée alcoolisé ça n’était pas une demande courante après tout.

En y regardant de plus près, il vit que l’homme saoul c’était assit à la même table que les deux personnes qu’il avait remarqué puis éclaboussé plus tôt. Et c’est alors qui croisa le regard de l’humain qui le fixait avec une attention particulière. Mussel avait oublié sa cicatrice quelques instants mais il s’en souvint bien vite car, paranoïaque ou non, il pensa que c’était ce que fixait le puissant guerrier depuis quelques minutes. Ne sachant s’il devait détourner le regard et continuer l’espionnage de la conversation du gnome, soutenir le regard du guerrier et lui faire un signe amical, ou carrément soulever ses cheveux mouillé pour lui laisser regarder sa balafre à loisir, Mussel choisi la deuxième solution et malgré sa peur au ventre et son mal aise, il lui fit un signe de la main accompagné d’un sourire, ne sachant comment l’homme allait interpréter la chose. Espérant qu’il lui demanderait de venir s’entretenir avec eux le guerrier continua à regarder vers cette table ou se tenait décidément d’étranges personnages.

Il eu un petit rire discret, presque enfantin, voyant que le demi elfe saoul n’était pas particulièrement accepté et apprécier au sein de la table ou il s’était incrusté et qu’il allait pas tarder sa se faire jeter dehors par quelqu’un d’autre que lui.



Percéption auditive pour ecouter une partie de la discussion entre Xan et Jebeddo.



 
 
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écrit le : Vendredi 17 Novembre 2006 à 12h25 par Xan
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Xan regardait toujours la table désignée par Jebb. Le jeune garçon ne semblait pas bavard. Le souvenir d’un mage qu’il avait rencontré ressurgit dans sa mémoire. Il ne parlait jamais que lorsqu’il évoquait ses ambitions de domination de la côte des épées. (Il fut rapidement arrêté puis mis à mort, en raison de son talent magique équivalent à celui d’une souris.) Toutes fois c’était quand même le type même du magicien. Solitaire, silencieux, discret, et passionné uniquement par ses recherches. Et ce jeune là lui faisait penser à cette ancienne rencontre. (Quel dommage, ses mixtures chimiques donnaient un alcool délicieux.) Enfin, il pouvait rester silencieux pour la simple et bonne raison qu’il ne connaissait pas ses camarades de tables. Peut-être le pirate réfléchissait-il trop.

Arriva alors un enfant. Tout du moins, c’est ce que pensa au premier abord le jeune homme. Il se rendit rapidement compte que c’était un Halfelin. Une mèche cachait une partie de son visage, un peu comme Xan et son bandeau. Ce dernier ne remarqua rien d’étrange, si ce n’étaient ses armes. Bon, elles étaient minuscules, au vu du guerrier, mais ces êtres étaient généralement des voleurs, des pickpockets… Et ce n’étaient pas des armes de pickpocket. Interloqué, le pirate le vit s’asseoir non loin d’eux et retourna son regard vers la table de ceux qui intéressaient le Gnome des roches.

A ce moment entra une autre personne. Ses traits étaient plus fins que ceux d’un Homme. Mais moins beaux que ceux d’un Elfe. Peut-être un métis… Même si son état laissait penser qu’il était plutôt un Humain pour le moment. Les Elfes ne buvaient jamais. Les Elfes étaient stupides… C’est ce qu’en pensait le forban. Celui qui semblait être un Semi-elfe s’installa à la table observée par les deux hommes au bar. Xan esquissa un sourire. Ca allait être drôle. En effet, sa présence ne semblait pas être appréciée. Et on lui indiqua rapidement d’aller voir ailleurs. A ce moment, Xan se sentit observé. Son regard se posa sur l’Halfelin qui était arrivé peu auparavant. Ce dernier attendait sa commande. Rien ne laissait penser qu’il les observait et pourtant… Haussant les épaules, le marin se tourna de nouveau vers la table qui l’intéressait. Souriant, il appréciait la scène. Vraiment très amusant.

Il commanda un nouveau verre de rhum tout en adressant à Jebb :


« Quand on supporte pas l’alcool, on boit pas autant. »

Il vit alors la main de la jeune femme caresser un arc qu’il n’avait pas remarqué jusqu’ici. Il gratta négligemment sa barbe de trois jours en la regardant, l’air intéressé.

« Une archère… Effectivement, ça peut être utile… »

Il se tu pour écouter plus attentivement ce que disait l’ivrogne.



Du rhum, des femmes, de la bière... Quelle était la suite, déjà?
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écrit le : Vendredi 17 Novembre 2006 à 22h07 par Valas Del Phaem
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Dans le monde de ses propres songes, Valas s’était sortie un moment de ce qu’il se passait dans la taverne de l’Auberge du Griffon d’Or préférant réfléchir à nombres de sujets sans grands intérêts mais dont-il a parfois, même souvent, la mauvaise habitude de penser. Ce n’est que lorsque ce plat fumant vînt se placer dans son champ de vision, poussé par les bons soins de Jalyne, que le jeune humain revînt dans la réalité, réussissant pas la même occasion à entendre distinctement les paroles de l’étrange femme dont-il ne connaissait toujours rien sur ce qu’elle était.

¤ Je ne sais rien d’elle, ce qu’elle est, ce qu’elle fait ici, ni même comment elle se nomme ! Quoi que, je ne lui aie pas donne le mien non plus… Mais comment pourrais-je accepter son propre repas qu’elle me propose ainsi, juste parce qu’elle n’a soi disant plus d’appétit pour le terminer ? Parfois idiot je l’avoue, mais je ne me laisserai pas piéger de cette façon… surtout pour une raison comme celle-ci. ¤ Se dit-il, méfiant à l’égard de cette créature. Cependant la méfiance habituelle de son instinct ne tarda pas à laisser place à une faim dévorante au fond de son estomac prêt à engloutir tous les repas d’un Dragon géant en une année. C’est dire qu’il avait envie de goûter au plat de la femme.

« - Mer…ci. » Dit-il à la rôdeuse, ainsi que le barbare en bégayant.

C’est avec une main plutôt timide que Valas ramena à sa portée l’assiette contenant le repas de Jalyne. Il regarda un instant la nourriture, et aurait bien voulu l’examiner avant d’y goûter, mais seulement ses actions semblaient être contrôlées par une partie de lui plus forte que sa volonté ou le reste. Après avoir gratifié la femme d’un court remerciement, il y allia un sourire amical et mis aussitôt le ‘nez dans le plat’. Il n’avait pas mangé depuis bien longtemps, il n’aurait su dire depuis combien de temps, mais cela en faisait déjà assez pour qu’il puisse déguster avec voracité la nourriture se trouvant dans l’assiette. Un minimum de bonne conduite amena le jeune homme à faire attention à sa façon de manger, ne voulant pas être vu aussi mal que cet homme saoul attablée avec eux.

Tout en mangeant, Valas gardait un œil sur le chemin de passage des serveuses de l’établissement. Même si on lui avait donné de quoi de se rassasier, il tenait également à avoir un autre repas aussi consistant qu’il pourrait payer avec ses propres richesses. Il faut savoir que Valas n’a guère l’habitude de se faire offrir une gamelle, et pour son honneur il devait au moins montré qu’il n’avait pas forcément besoin de la pitié des autres… il pensait d’ailleurs même rendre service à Jalyne si celle-ci venait à lui demander de l’aider. Dans la mesure de ses possibilités bien entendu.
¤ Tant qu’elle ne vient pas à me demander de donner ma vie pour elle, pour enlever celles de tout un village ; je serais prêt à lui être utile. ¤

« - Valas Del Phaem. » Lâcha-t-il entre deux morceaux de viandes et autres choses formant le repas servi dans par les cuisines pour les clients de l’auberge. Il venait de se présenter, espérant que la femme ferait de même car il connaissait déjà l’identité de l’homme à forte carrure, mais pas celle d’elle. « Je viens de loin, et ne fait que passer dans le coin. Enfin, c’est ce que je pense pour le moment ; si tu risque de m’attirer des ennuis, fit-il au semi elfe, je te conseillerai comme la fait la personne assise à côté de moi pour aller… plus loin ! » Et sur ce, il finit l’assiette de Jalyne.

¤ Je ne me pensais pas pouvoir être aussi… franc avec les gens ! Il me faudrait apprendre d’avantage à faire des choses comme celle-ci, mais si cela ne se révèle pas être efficace, il me faudra réfléchir à une autre manière d’éloigner ces gens là de moi. ¤ Puis, c’est sur ces pensées que Valas fit un tour de vue en tournant la tête dans tous les coins de l’auberge. Comme tant d’autres avant lui, il remarqua la présence du gnome, de l’halfelin et du borgne au comptoir du bar. Il ne savait pas ce dont-il pouvait bien parler, mais tendre l’oreille pour entendre leur conversation ne lui disait rien. Cependant, lorsque l’homme au bandeau se retourna vers lui et les autres personnes assissent à la même table que lui, Valas commençait à se dire qu’on discutait à propos d’eux. Il n’aimait pas cela, et ne savait pas de quelle manière il devait réagir à part toujours attendre l’arrivée de la serveuse pour lui donner son repas chaud.



 
 
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écrit le : Samedi 18 Novembre 2006 à 16h11 par Jebeddo
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Jet de dé
Réflexe Nécromus 10(dé)+5(mod)-4(saoul)=11 Echec
Réflexe 2 Nécromus 20(dé)= réussite obligatoire
Réflexe Arek 16(dé)+1(mod)=17 réussite
Réflexe Jalyne 13(dé)+6(mod)=19 réussite
Réflexe Valas 15(dé)+3(mod)=18 réussite


Vingt-septième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (27 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver (auberge du griffon d’or)
Temps : Orage et pluie.
Moment : trois heures après la mi-journée


Heureux de la réponse fait par Xan, Jeb offrit un nouveau verre de rhum au guerrier, il regarda le nouveau s’installé à la table de la femme bleue, ainsi il put voir l’entrée d’un halfelin qui se secoua à côté de la cheminé.
Plusieurs personnes avaient grogné à l’encontre du petit homme, pendant que celui-ci se dirigea vers le comptoir pour s’installer à côté de Jeb, celui-ci manqua de s’étouffer quand il entendit sa commande d’eau sucrée avec un peu d’alcool. Il prit son verre bu cul sec son contenu y versa encore un peu de rhum et le tendit au gnome.

-Tiens bois ceci !!! Ça t’feras du bien !!! Ça t’rechauffera les boyaux et te f’ras oublié le froid qui règne dehors.

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Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre


Avant que l’halfelin ne put répondre à ceci, une demi-elfe saoul entra dans l’auberge, il ne marchait pas droit et ne parler plus très bien, ses actes envers les clients ainsi que sur les serveuses déplu à beaucoup.

-Je crois qu'il va avoir du grabuge, répondit-il à la remarque de Xan.

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Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre


En effet !! Deux hommes, un demi-elfe ainsi qu’un demi-orc se levèrent pour entreprendre le perturbateur. Arrivés à sa hauteur le demi-orc se mit devant lui pour lui faire barrage, le poivrot ne fis pas attention et butta sur lui pour se laisser tomber les fesses sur le sol.

-Alors !!! On ne sait pas boire tite tête !!! Lança la grosse brute dans une rire gras.
-Tu veux que l’on t’aide à te relever ? Demanda le demi-elfe qui riait aussi.
-Attends on va t’aider-nous !!! Les deux hommes n’avaient pas attendu de réponse, ils levèrent le pochetron et l’envoyèrent valser sur la table du petit groupe de nouveaux.

La table cassa sur l’effet du choc, toutes les assiettes tombèrent sur le sol dans un bruit de fracas, heureusement les trois personnes assis à cette table purent éviter d’être blessé ou asperger de nourriture, soudain la voix du tavernier retentit.

-Oh non !!!!!! Pas de bagarre dans mon établissement vous allez encore tous casser et cela va me coûter encore une fortune.

Le demi-orc s’élança sur le demi-elfe prêt à lui assénée un énorme coup de tête tel un taureau chargeant toutes cornes dehors, au moment ou il allait toucher son but, le jeune demi-elfe se laissa tomber à genoux pour vomir le surplus d’alcool qu’il avait absorbé, ceci lui sauva la vit car le demi-orc percuta le mur de pleine tête et tomba sous le choc du coup. Ses amis qui n’étaient pas content de ce qui venait de voir.

-On va te faire payer ce que tu as fait à Bork, attend un peu !!! Ils commencèrent à défaire les nœuds qui maintenaient leurs armes attachés à leur fourreau tout en se dirigeant vers le malheureux encore à genoux entrain de vomir ses tripes.

-je pense que là va falloir faire quelque chose ce pauvre Nécro va mourir à cause de son amour pour l’alcool.

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Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

Le gnome se leva sur son tabouret et sorti une dague de sa botte, sauta à terre et se dirigea vers le groupe pour venir en aide au jeune demi-elfe.

initative
Jebeddo=20
Homme 1=14
Homme 2=9
Demi-elfe=13
demi-orc=3
Valas 15(dé)+3(mod)=18
Jalyne 13(dé)+4(mod)=17
Arek 16(dé)+1(mod)=17
Mussel 10(dé)+5(mod)=15
Nécromus 10(dé)+3(mod)=13
Xan 11(dé)+2(mod)=13

Donc ce qui fait (vu que jebeddo a executé son tour)
Valas - Jalyne - Arek (ou Arak puis Jalyne)- Mussel - Homme1 - homme2 - Nécromus - Xan(ou inverse) - demi-elfe - demi-orc


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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Samedi 18 Novembre 2006 à 18h37 par Valas Del Phaem
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¤ Quand je disais qu’il allait m’attirer des ennuis celui-là ! ¤ S’écria intérieurement Valas en voyant la bagarre se dérouler entre le semi elfe saoul et les autres clients peu recommandable de l’auberge. Il était claire pour le jeune humain, qu’il aurait mieux fait de se trouver un établissement plus tranquille que celui-ci, et lorsque l’aubergiste s’écria que ce n’était pas la première fois, cela montrait aux yeux de Valas que cette bagarre de bistro ne finirait qu’avec l’appel de la garde pour calmer les choses. ¤ J’ai pas envi de finir dans l’une des geôles pour les criminels ne respectant pas les règles de bonne conduite de cette ville. Ce n’est d’ailleurs pas les prisons de Padhiver que je voulais visiter en premier… je devrais peut-être prier plus souvent Tymora si j’ai envie d’avoir plus de chance. Ca m’apprendra ! ¤

La situation allait de mal en pis, Valas voulait se tenir à l’écart de toute cette agitation. Mais un coup d’épée peu précis provoque parfois des accidents malencontreux, et cela était bien la dernière des choses que Valas voulait qui lui arrive à sa propre personne : devenir l’un de ces accidentés. S’enfuir paraissait alors être la meilleure initiative à prendre, mais sans savoir pour quelle raison, une sorte de courage envahi son sang ainsi que son esprit. Il se mit sur ses jambes, quittant ainsi sa place à côté de la Génasi ; puis il prit la parole.

« - N’avez-vous rien de mieux à faire que de vous occuper d’un pauvre bougre comme lui ! » Dit-il d’une voix forte mais peu intimidante en d’adressant aux hommes avec leurs armes sorties de leurs fourreaux. « C’est une auberge ici messieurs ; pas une arène, une fosse ou bien encore un terrain pour brigandage. Si vous voulez régler vos comptes avec cet homme faîtes donc, mais hors de cet établissement. Avez-vous entendu par ailleurs le maître de maison vous crier qu’il en avait assez eu ces derniers temps… voudriez-vous terminer le reste de votre existence derrière les barreaux de la prison de la ville ? Je ne pense pas, laissez donc vos armes là où elles doivent êtres, et vous reprendrez votre affaire plus tard et loin d’ici ! » Finit-il en tentant de garder son sang froid, ne pas prendre peur et que cet accent diplomatique qu’il avait utilisé fonctionne avec ces hommes. {Jet de diplomatie}

Il n’avait pas lui-même prévu cette réaction aussi imprévisible de sa part, ce qui l’étonnait au plus au point. Lui qui par habitude se fait discret et essaye à tous prix de ne pas attirer les regards, il avait pour le moins bien transgresser sa règle d’or qu’il avait toujours respecter jusqu’à ce jour. Malgré cela, s’il était intervenu, ce n’était pas pour prendre la défense l’homme ivre, mais simplement parce qu’il ne voulait pas d’histoires. Et puis après tous, cela lui changerait de se mettre sur le devant de la scène, et cette perspective le réjouit quelque peu bien qu’il se méfiait de la réaction que pouvaient avoir ces hommes.

¤ Qui plus est, si j’arrive à arrêter ce combat, je me ferais peut-être nourrir et loger gratuitement dans l’auberge. Une bonne utilité que de faire des bonnes actions de ce genre, tant que l’on profite de quelque chose à la clé ! Mais avant les réjouissances d’illusions, il faut d’abord voir s’ils suivront mon bon conseil… ¤ Pensait-il en gardant un regard méfiant à l’égard de ces combattants. Il espérait avoir réussit à bien formuler son parlé concernant ce conseil à l’adresse des hommes, sinon, il savait bien qu’il ne pourrait s’éclipser discrètement à moins de devoir participer au combat.

« - Alors messieurs ? » Demanda-t-il avant de laisser le silence prendre place entre lui et eux, pendant ce laps de temps, le jeune humain songea à employer l’un de ses talents pour se protéger face au courroux de ces gens là. S’ils s’avéraient être hostile à lui, il n’hésiterai pas à préparer un sort de défense pour protéger son fêle corps et ensuite incanter une attaque offensive. La ‘Barrière de verre’ ainsi que le ‘Souffle des Steppes’ comme il aimait les nommer. On lui avait déjà fait la remarque que ce n’était pas les véritables noms, mais il les avait bien créer par sa propre énergie spirituelle, alors pourquoi n’aurait-il pas le droit de les nommer selon ses bons désirs ? Et ils allaient se révéler bien utile si le combat s’engager…


~ ~
hrp.gif En gros, il prévoit de faire un peu de diplomatie, si cela ne fonctionne pas, il se prépare à lancer le sort ‘Armure de mage’ et ‘Rayon de givre’ par la suite selon ce qui se passera après les réactions de tous les autres personnages joueurs ou non. Voilà, j’espère que j’ai respecté les règles… je sais pas si c’est pareille que sur les autres forums sur lesquelles je joue.



 
 
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écrit le : Samedi 18 Novembre 2006 à 21h24 par Jalyne
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Elle avait senti dès le début que ce demi-elfe était le genre de personnes qui faisait naître les problèmes partout où il se trouvait. Mais elle n’aurait jamais cru qu’il était aussi rapide que cela. Exaspérée, elle abaissa un regard méprisant sur l’homme qui vidait ses entrailles en vomissant autant qu’il le pouvait. Puis elle releva le regard pour juger de la situation. Les deux hommes et leur compère dégainaient leurs armes en affichant un air menaçant, prêts à se jeter sur le demi-elfe à terre. Malgré le dégoût que lui inspirait ce personnage, il était hors de question qu’elle le laisse se faire tabasser sous ses yeux par ces quatre brutes.

Elle chercha son arc, mais voyant qu’il était tombé sur le sol, emporté par sa chaise, elle jugea préférable de se servir de sa rapière au cas où il faudrait se battre. Elle ne dégagea pas la lame, consciente que le moindre geste en trop pourrait décider les quatre agresseurs à attaquer immédiatement. Pourtant, bien décidée à montrer qu’elle ne les laisserait pas mettre en pièce le demi-elfe sans réagir, elle porta sa main sur la fine garde de son arme.
Puis elle écouta Valas tenter de les raisonner. Elle était étonnée qu’un homme plutôt taciturne jusque maintenant, puisse se montrer aussi loquace dans des moments pareils. Elle apprécia son intervention, mais se demanda vaguement si cela ne venait pas d’une certaine forme de lâcheté plutôt qu’autre chose. De plus, malgré cette bonne intention, elle doutait que de simples paroles parviennent à convaincre ces quatre lourdaux d’abandonner leur cible. Ils pouvaient être eux aussi en partie sous l’emprise de l’alcool, mais semblaient surtout des habitués de la bagarre.

Elle sonda la salle autour d’eux pour voir l’attitude adoptée par les gens qui les entouraient et vit à ce moment le gnome arriver dans leur direction, dague au point. Un coup d’œil à son visage lui indiqua qu’il ne venait pas pour achever leur proie, mais plutôt pour lui donner un coup de main.
Ecoutant toujours le discours de Valas, elle sentit qu’il avait maintenant épuisé tous ses arguments. La génasi afficha sur son visage un air impassible, mais son regard brilla furieusement lorsqu’elle dévisagea les trois agresseurs. Le plus proche d’elle était le demi-elfe, c’est-à-dire le plus frêle des trois, bien que comparé à sa propre constitution, elle semblait ne pas faire le poids. C’était lui qu’elle viserait si une bagarre se déclenchait. D’avance, elle chercha le point faible de son équipement, analysant quelle blessure sera la mieux placée pour le mettre hors de combat sans trop lui faire de mal. Elle pourrait toujours essayer de le blesser à la main qui tenait son arme, ou encore à la cuisse pour entraver ses mouvements. La rôdeuse espéra qu’il n’était pas trop bon combattant, pour ne pas avoir plus de problèmes qu’elle n’imaginait.
A cette idée, elle se sentit encore plus furieuse. C’était sa première journée à Padhivers, et voilà qu’il fallait qu’elle se fasse embarquer dans une bagarre de poivrots. Le courant d’air qui entourait son corps, répondant à sa colère, se fit plus froid et une mèche de cheveux vint cingler sa joue. Elle espérait que les choses ne tourneraient pas mal et qu’il n’y aurait personne de tué. Puis, elle attendit attentivement que les trois agresseurs réagissent.



N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
 
 
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écrit le : Dimanche 19 Novembre 2006 à 01h17 par Arek
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¤ Décidément, les ivrognes amènent toujours les embêtements. ¤ Pensa Arek et une fois de plus il ne s’était pas trompé.

Malgré la tentative de Valas, la situation avait peu de chance de s’améliorer. Les compagnons du demi orc semblaient être habitué à la bagarre et d’après les dires de l’aubergiste s’était un jeu pour eux de les déclencher. Néanmoins Arek fut surpris par la réaction de Valas qui était resté relativement silencieux jusqu’à présent.

Arek observa rapidement les agresseurs. Le demi orc était hors combat, allongé inconscient sur le sol. Il restait ses trois comparses, qui, arme au poing, se dirigeaient vers le demi elfe qui était en train de vomir tout ce que son estomac pouvait contenir et qui pour cette raison était dans l’incapacité de se battre.
En face de lui, Arek vit que Jalyne avait porté la main sur la garde de sa rapière, donc elle était prête à se battre et elle pouvait faire directement face au demi elfe qui marchait vers son congénère saoul. Arek remarqua aussi que le gnome des roches s’était levé et que, dague en main, il venait vers eux. Mais sa cible était apparemment l’un des trois agresseurs.


Arek ne pouvait pas resté sans rien faire et il décida de se saisir de son épée à deux mains et de s’avancer pour se placer entre l’ivrogne et les deux humains, en affichant une expression qui montrait qu’il était près à en découdre si ils ne rebroussaient pas chemin. Arek savait que le combat face aux deux hommes ne serait pas facile mais il avait confiance en ses capacités et son épée ainsi qu’en la rage qui caractérise les gens de son peuple. En effet, ses multiples combats dans l’arène et ceux qu’il avait mené après son évasion lui avaient permis de développer une technique de combat qui ne lui avait jamais fait défaut car la nature l’avait doté d’une rage exceptionnelle lorsqu’il combattait et ceux même pour un barbare.
Arek ne connaissait pas ces hommes et il ne savait pas jusqu’où ils seraient capables d’aller. Mais il espérait qu’ils abandonnent avant d’en arriver à la mort de l’un d’entre eux et si cela devait se produire c’est que Tempus en avait décidé ainsi.



 
 
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