Les Complots du Seigneur Caché, Chapitre 4: La Sphère des Âmes

L’ensorceleur laissa derrière lui le nain qui ne bougeait visiblement plus beaucoup, et gravit à nouveau la pente, suivant le mage de la compagnie pour finalement arriver dans la grande salle centrale. S’arrêtant, le groupe s’apprêtait à réfléchir sur les prochains objectifs, et il se trouve que l’Artier qu’il était avait des choses à y dire.

En effet, Garjzlasa était légèrement effrayé à l’idée de perdre un membre du groupe. En effet, les choses se corsaient et le groupe se scindait peu à peu en plein de petits morceaux, et personne ne pouvait savoir ce qui arrivait aux membres isolés. De ce fait, tout dans son attitude laissait parfaitement paraitre son envie pressante de retrouver Vela et Courage, au risque d’être insistant.

-Je ne voudrais pas vous déranger dans les réflexions, mais je pense que l’objectif principal est de se regrouper. Vela ne doit pas être loin ? Peut-on considérer que l’on peut l’appeler à haute voix ? On pourrait aussi chacun jeter un coup d’œil dans chaque salle puis se faire signe si l’on la trouve ? Karmeth, je te suis, tant que l’objectif reste de retrouver Vela.

Loin d’être confiant, l’ensorceleur savait néanmoins que le danger pouvait être partout, et que le meilleur moyen de lui laisser champ libre, c’était de se séparer.

Neuvième jour d’Alturiak 1373
Nord de l’Anauroch
Nuageux
12h20
-10°C


Au cours de l'heure précédente, Karmeth avait montré son courage en continuant de combattre une statue qu'ils n'avaient qu'à peine égratignée dans l'espoir de sauver ses compagnons. Dans le même temps, Jen et Garjzlasa avaient avec brio fait preuve d'ingéniosité en résolvant l'énigme de la porte de la chappelle. Mais aucun des trois ne semblait prêt à prendre sur lui de décider quelle était la direction qu'ils devaient prendre. Mais tous étaient prêt à accepter la décision que personne ne parvenait à prendre. Il s'agissait certe d'une grande responsabilité, après tout s'ils ne choisissaient pas la bonne grotte, Vëla et ses quelques camarades risquaient de combattre un ennemi fort dangereux et de subir des pertes, mais rester dans le doute était presque aussi inutile et dangereux et il allait falloir que l'un des trois prenne sur lui de décider leur prochaine direction.

Pendant ce temps, dans un univers où les objets magiques sont barbus et patibulaires, Rak essayait d'expliquer la situation à un marteau en train de se réveiller et, apparemment, de mauvaise humeur. Ce n'était déjà pas une tâche aisée en soi mais, au moment où il finit de parler à Boggestvienrazru, une sorte de vertige le pris lui donnant une légère nausée comme s'il était secoué intérieurement sans ressentir aucun effet externe. C'était particulièrement inconfortable, toutefois.

Le marteau barbu tournant lentement ses yeux vers le bracelet barbu, qui lui souriait en silence, et poussa un grognement peu distinctif avant de diriger à nouveau son regard vers Rak. Malgré le peu d'attention que lui avait accordé Boggestvienrazru, Allastar continuait de sourire et c'est sur un ton détendu qu'il prononça quelques mots, plus à l'attention de son porteur qu'à celle de leur hôte.

-Au pays des objets animés, je suis comme un soldat aux pieds du Roi Olaurin. Je sais certaines choses sur le Seigneur Boggestvienrazru mais il serait fort surprenant qu'il ait même seulement entendu mon nom.

Le marteau poussa un nouveau grognement, légerement plus expressif et compréhensif, sans regarder vers Allastar. Mais Rak vit qu'il semblait être un peu moins de mauvais poil. Après un large et long baillement, il commença à parler.

-Il se trouve que je suis, en effet, le Seigneur Boggestvienrazru. Dans mon incroyable clémence, je vais pardonner le peu de respect que vous avez eu à mon égard en omettant mon titre étant donné votre jeunesse. Mais je n'accepterais pas un tel comportement une seconde fois maintenant que vous êtes prévenu. Je suppose que vous m'avez réveillé pour me demander mon aide. Mais, même si vous ne souhaitez pas y aller par quatre chemins, je ne sais pas encore ce que vous voulez. Parlez, jeune nain, et j'écouterais peut-être votre requête.

Sur l'estrade, Vëla essayait d'entamer des négociations avec la créature qui semblait avoir battu le Baron. La créature se tourna vers elle et une sorte d'étincelle dorée brilla pendant une fraction dans son regard. Sa bouche s'ouvrit grande mais elle ne prononça pas le moindre son pendant quelques secondes. Quand, enfin, elle commença à parler, sa voix était rauque et sifflante mais son ton était amical.

-Vëla, c'est moi Qualindra. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne suis plus moi-même. Aide-moi, je t'en prie.

Si la créature devant elle venait d'avoir une étincelle dans les yeux, la folle de Torm, de même, en eut un.

Se gardant bien en tête, les perfidies que pouvait inventer un malin pour déjouer et se jouer de sa bonne foi, la Paladin restait, sur le coup, stoïque, stupéfié et baissait légèrement sa garde, question de paraître en accord avec les dires de la créature. Vëla n'était pas la plus brillante que l'Ordre du Corbeau avait eut en ces murs, mais n'était pas non plus la plus dupe. Gardant son sang froid elle décidait de jouer le jeu; qui plus est ceci lui permettait de gagner du temps.

Ses yeux inspectaient, scrutaient, étudiaient les moindres détailles des blessures causées au géant baron inconscient: Étaient-ils causé par les armes de la créature ou avaient-ils été causées par une autre source? Est-ce que Courage réagissait aux paroles de la créature ou bien était-ce le contraire?

Cette possibilité pouvait être véridique; le baron avait bien été changé en géant, donc Qualindra aurait put sans difficulté devenir cette créature, et de plus ceci expliquerait les changements de détection du malin sur le géant baron et sur la créature maligne mais qui en même temps émanait quelque chose d'anodin. Cette situation fut de loin le plus beau moment d'intéressement qu'elle avait jusqu'ici eut le loisir de vivre: Une énigme des plus délectable, de la psychologie des genres a l'état brut et rocambolesque.

Puis, pour démontré sa fascination du moment, elle ajoutait toujours en criant ( en espérant que les autres l'entendent )...

-Diantre Qualindra, mais qu'avez vous fait!? Pourquoi donc avoir attaqué le Baron!?-

Restant bien à sa place la preux chevalier qui était toujours à une quinzaine de mètre d'eux plaçait Ô la lame au sol et ce, sans ménagement, tentant ainsi, encore une fois d'attirer les oreilles a ce son qui tintait le silence local. Tenant la poigne à deux mains; position que tout chevalier reconnaissent comme étant celle du pacifisme, de la contemplation ou de méditation, mais la jeune fille savait manier aussi facilement son épée ainsi disposé et infliger des blessures si avenant que la créature lizardesque tentait d'attaquer.

La suite fut plus plaisante qu'elle ne l'aurait crut. Usant de psychologie pour tenter de percevoir une ruse de la lizardesque créature qui se disait être Qualindra, la Rashéménienne lançait toujours sur un ton grave et fort...

-Alors très cher Qualindra, qu'avez vous donc fait!?-







Psychologie. Investigation et premier secours visuel( pour trouver la source des blessures au baron)

Notre mage écouta Gajzlasa en songeant que celui ci était plus courageux que lui malgré que celui ci est déjà eu une rencontre avec une araignée géante peureuse, certes, mais araignée géante tout de même.

-Ben mon gars, t'en a dans les chausses. C'est que j'ai pas tellement envie de longer un couloir sombre pour me retrouver face à une araignée géante ou autre qui serait plus combative que la dernière. Attendez ! J’entends quelque chose !

Jen n'en était pas sur, mais il lui avait semblé entendre la voix de Vëla. Ce qui l’inquiétait, c'est qu'en théorie, il n'aurait jamais dut l'entendre depuis ou il se trouvait sauf si celle ci avait haussé le ton. Pour notre jeune magicien, quand on haussait le ton c’est qu'on était soit énervé, soit qu'on invectivait des adversaires dans un combat.

-Bon sang, je suis sur d'avoir entendu Vëla et ça venait de par la.

Jen ce balançait d'une jambe sur l'autre face au quatrième et cinquième couloir, hésitant sur celui à emprunter pour rejoindre la jeune femme.¤ Par les Dieux, mais ça venait d’où!!une chance sur deux, mais bon au pire, si je me trompe, il suffira de faire demi tour parce qu'on va pas rester planter la une éternité. Karmeth avait suggéré de prendre le couloir encore inexploré, peut être que le Baron à eu une envie d'aventure quoique ça ne semble pas son genre. Passé en premier n’est pas le mien non plus mais il faut bien faire quelque chose.¤
Rendu presque courageux par le fait que jusque la, ils avaient rarement rencontré quelque chose de fâcheux et de rapide, Jen commença à s'avancer dans le cinquième couloir jusque la inexploré. Il leva bien haut sa lanterne de la main gauche et tenait ses doigts crispés sur la détente de son arbalète.

-Bon mon gars, je prend par la, il faut bien commencer par quelque chose.

Rak vit distinctement le marteau transformé en nain, diriger ses yeux sur Allastar. Mais il ne vit aucune gentillesse, ni au respect dans ce regard. Le bracelet lui confirma que Boggestvienrazru ne le connaissait pas.

- Comme vous êtes tous les deux des objets magiques, et très anciens, je pensais que vous vous étiez déjà vu avant, chuchota le guerrier à Allastar.

Reportant son attention sur le marteau, il écouta celui-ci s'adresser à lui de la hauteur que l'on pouvait attendre d'un seigneur. Rak se mordit la lèvre à l'évocation de l'impair qu'il avait fait bien malgré lui. Mais comme il était invité à s'exprimer, il ne fit pas attendre son vis à vis.

- Seigneur, excusez ma maladresse. Je ne suis un simple guerrier nain. Mais je suis venu à vous pour une raison importante. De grands bouleversements menacent les Marches d'Argent. Des forces du mal tentent de dominer cette région en paix jusqu'à maintenant. Et pour ça, ils veulent vous utiliser. Car vous êtes très puissants. Je fais partie de la Compagnie des Marches, une guilde qui se bat pour la paix dans les Marches. Et depuis une citée naine en ruine où l'on m'a parlé de vous, j'ai traversé le désert jusqu'ici pour quémander votre aide. Je ne savais pas ce qui se passerait quand j'ai posé les mains sur vous. J'étais impressionné car vous êtes un marteau magnifique, et mon coeur de nain était en joie. Maintenant, avec mon compagnon Allastar, je me mets à vos pieds pour quémander votre aide, Seigneur, termina le nain d'une voix humble.

Les ronds de jambes et la diplomatie n'était pas son fort. Rak espérait avoir bien parlé.

Le nain discutait avec les mages et une conclusion semblait se dessiner : il était important de retrouver Vëla au plus vite et seuls quelques couloirs étaient susceptible de l'accueillir.

Avec un temps de retard il répondit à Jen :

-Oui, j'ai en effet exploré le quatrième couloir, il contient une espèce de salle à manger gigantesque. Et probablement une horloge ou quelque instrument du genre. Elle semblait vide lorsque je suis allez jeter un œil. Aussi je serais assez d'accord avec vous sur le choix du tunnel.

Avec un soupir il s'étira une dernière fois et repris sa charge en la personne de Rak, toujours si immobile que ça en devenait inquiétant.

-Et vous avez également raison Garjzlasa, inutile de se séparer davantage. Tâchons de rester groupé pour le moment.

¤Mais si Vëla n'est pas dans le tunnel en question il va falloir cavaler pour la retrouver, le temps joue contre nous... Oh mon vieux dos...¤

Garjzlasa voyait le bout de la conversation et cela le rassurait grandement. La réflexion était finalement aboutie : le tunnel semblait une bonne alternative, mais c’était aussi un pari risqué. Un bref débat Maitre – Familier interne confirma le choix de l’ensorceleur, qui hocha la tête en signe d’accord. Bien que le plan soit légèrement risqué, il fallait le tenter, car c’était la seule chance de venir en aide à la guerrière qui semblait certes farouche mais aussi pressée de mettre la main sur des réponses, peut être trop pressée.

- C’est d’accord, partons vers le tunnel. C’est notre meilleure chance de retrouver Vela, à mon avis.

Rassuré par cette décision, il se dirigea vers le tunnel et se tint sur ses gardes. Après tout, on ne savait pas a quoi s’attendre. Il se pressa, inquiet pour la paladine.

¤A l’avenir il faudra mieux s’organiser, c’est vraiment une situation difficile que celle dans laquelle nous sommes. Il nous faut être plus prudent ! Bon, en route ! ¤

Emboitant le pas à ses compagnons, il partit en première ligne vers le tunnel.

Neuvième jour d’Alturiak 1373
Nord de l’Anauroch
Nuageux
12h20
-10°C


Vëla avait décidé d'être prudente. Trop de choses anormales s'étaient déroulées sous ses yeux pour qu'elle puisse être certaine de pouvoir faire confiance à l'elfe dans un corps d'homme-lézard. Mais elle se montra tout de même aimable et amicale tout en observant les réactions des autres et les blessures du Baron. Il était impossible de dire quelles étaient les pensées de Pantin mais, comme il ne connaissait pas Qualindra, il n'était clairement pas le meilleur juge. Courage, lui, semblait dubitatif. Mais il se montra plus aventureux que la paladin et s'approcha de l'ennemi potentiel pour finalement se placer juste devant elle et pousser un feulement. Qualindra lui caressa alors la fourrure et le lion sembla se détendre. Une observation, même lointaine, des blessures du Baron était amplement suffisante pour Vëla pour déterminer que celles-ci avaient été causées par l'arme ensanglantée que l'homme-lézard venait de lâcher.

Le regard de Qualindra semblait complètement perdu. Elle cherchait partout autour d'elle, dans un état proche de la panique. Elle finit par retrouver un peu de calme mais sa respiration était toujours instable et elle était de temps en temps secouée par des spasmes ou des sanglots qu'elle cherchait à contenir.

-Je ... Je ne sais pas ce que j'ai fait. Je ne sais pas comment je suis arrivée ici. Je ne sais même pas où est ici. Je n'ai guère plus que des images vagues et discontinues. Et je ne sais pas ce que tu veux dire. Je n'ai jamais attaqué le Baron. Où est-il? Comment va-t-il?

Pendant ce temps, non loin de là mais pas si prêt que cela, Jen, Garjzlasa et Karmeth empruntaient le couloir encore inexploré aussi vite que cela était possible aux courtes jambes de Karmeth, chargé d'un autre nain en plus. Ce qui faisait que les deux humains en étaient globalement réduits à marcher pour ne pas perdre le prêtre. Il leur fallu donc plusieurs minutes pour atteindre la salle vers laquelle ils se dirigaient. A la grande suprise de l'ensorceleur, cette salle ressemblait comme deux gouttes d'eaux à celle qu'il avait exploré avec Amur un peu plus tôt. A l'exception de l'araignée. Mais rien ne prouvait qu'il n'y en avait pas une cachée derrière l'une des portes gigantesques entrebaillées. En tout cas, il n'y avait pas de paladin en train de combattre à portée de vue.

Rak, de son côté, commença à parler avec plus de verve et de respect qu'il ne se croyait capable d'exprimer et il vit les traits du marteau se détendre au fur et à mesure que celuo-ci comprenait que son aide allait être utile. Il continuait de considérer le guerrier nain et son compagnon bracelet avec hauteur mais il n'était pas nécessaire d'être un excellent juge de la psychologie nanesque pour voir que Boggestvienrazru comprenait la situation. Il posa sa main sur l'épaule du guerrier et, avec ce qui devait être son rictus le plus proche d'un sourire, il prit la parole.

-

Au moment même où les deux lanceurs de sorts profanes et le prêtre entraient dans la caverne aux multiples portes, Karmeth sentit son chargement s'agiter et il dut déposer un Rak de retour parmi les vivants sur le sol avant de pouvoir continuer.

Au feulement de Courage devant l'homme lézard, la folle de Torm hésitait quelques iota de temps. L'arcade sourcilière gauche légèrement relevé, son regard se faisait scrutateur sur le supposé Qualindra. Un remord encore incompris lui vrillait l'estomac en voyant que les blessures furent réellement produite par l'arme de l'homme lézard puis dans un élan de compréhension la jeune fille de la Rashémie avançait vers la créature en état de choc et dit doucement en laissant croire à cette dernière, toute la véracité de cette histoire ...

-Qualindra calmer vous, si j'en crois a ce qui c'est passé ici depuis notre arrivé il y a une Kabbale des plus mystérieuse qui se trame en ce lieux et cela viendrais de cette maudite sphère que j'en serait a peine surprise. Puissiez vous très cher vous éloigner quelque peu du géant baron blessé, pour que je puisse lui prodiguer quelques premier secours si il n'est pas trop tard. Aller calmez vous et tentez de retrouver une trace plausible de vos souvenirs.-

La Paladin faisait de la psychologie de crise; en restant calme avec l'agresseur elle se permettait qu'il puisse s'éloigner de son arme pour que la preux chevalier puisse se placer entre celle-ci et la supposé Qualindra. Si cela était vrai et bien du même fait elle calmait l'état de choc de la représentante de beau peuple qui pour l'instant ne rivalisait pas avec la beauté candide qu'elle affichait de son vivant normal à sa connaissance.

Des questionnements se mettaient en file dans les méninges de l'investigatrice en herbe qui en cette instant, jouissait pudiquement de la situation. L'ensembles des évènements qui se produisait depuis peu la ravissait de plus en plus, l'énigme n'était pas simple et la machination était judicieusement ficelé en grand Art.

Nonobstant de la situation présente, elle se gardait bien de tourner le dos a l'agresseur du baron. Son étude préliminaire des causes et symptômes ne prévoyait rien de bien reluisant pour l'état de santé du blessé. Les blessures étaient grave et profonde et malheureusement la néophyte de l'Ordre du corbeau n'avait encore jamais opéré de géant. Prenant soins de prendre premièrement la pouls de ce dernier, la guérisseuse d'âme, d'esprit et de corps, espérait pouvoir au moins tenter de le soigner du moins de le stabiliser.

C'est alors qu'elle tentait une ruse et prit la parole avec une douceur déconcertante et demandait a Qualindra...

-Qualindra! Pourriez-vous de grâce, venir me seconder dans ma tentative de sauver le baron?
Veuillez appuyer ici sur cette blessure pour arrêter l'hémorragie et par la même occasion, parlez moi de ce vous vous souvenez, de l'avant de notre arriver ici, peut être que cet exercice de mémoire pourrait nous éclaircirent un brin sur toute cette ombre qui plane sur nous et qui entache notre raisonnement.-

Espérait-elle intérieurement que tout ceci était plausible? Sûrement, car les probabilités étaient sérieuses même si au fond d'elle même elle en revenait a douter de cette avenue. Quoi qu'il en était, il fallait garde la tête froide et maintenir une vigilance accru.


premier secours. Psychologie avec qualindra.

- Hé ! lança Rak d'une voix forte alors qu'il venait de se redresser et était donc assis dans le couloir. Attendez-moi ! hurla-t-il à l'attention de ceux qui venaient de pénétrer dans la caverne aux multiples portes, et notamment de Karmeth qui était le plus proche.

- Mais qu'est-ce que je fais là, se demanda-t-il à haute voix.

Il dédia un regard appuyé à Allastar, puis à Boggestvienrazru qu'il tenait toujours en main d'une poigne ferme. Un instant, il se demanda s'il n'avait pas rêvé, si toute cette scène n'avait été qu'un rêve. Mais il repoussa cette éventualité. Il n'y avait qu'une explication sensée à sa perte de connaissance, tout du moins son passage dans un autre lieu où les deux objets magiques avaient pris les traits de nains : la magie.

Et c'est lui qui détenait maintenant un second objet magique, et tellement puissant s'il en croyait ce que l'on lui avait dit sur Boggestvienrazru.

D'un bond, il fut sur ses pieds, et brandissant le marteau magique, il déboula dans la caverne en lançant joyeusement à ses compagnons d'aventure :

- Vous n'allez jamais me croire, mais c'est bien Boggestvienrazru que je tiens en main. Et il est prêt à nous aider !