Le Havre des Tel'Quessir, Alcôve réservée aux elfes et demi-elfes

Enoriel s'inclina humblement en recevant la clé des mains de la Guetnorn.

"Je m'evertuerais d'être digne de ce que vous m'offrez..." dit l'elfe d'un ton respectueux, courbant légèrement le haut du corps. Khell jappa pour exprimer son contentement ce qui arracha un sourire au visage impassible d'Enoriel. S'inclinant une nouvelle fois, il repartit d'où il était venu, serant la clé dans sa main, des idées plein la tête...

'est avec une fierté légitime représentants du Beau peuple que je vous présente le nouveau nom du coin racial des elfe, le Havre des Tel'Quessir, un nom qui sonne mieux à nos oreille délicates et qui demeure moins abrupte que la Table de l'Eternelle-Rencontre n'est-ce-pas!!!

Ainsi Tel'Quessir, je vous invite à découvrir ou redécouvrir ce lieu qui nous est consacré, vous y serez les bienvenus, et afin de vous facilité la tâche en vous donnant un lien direct avec notre sanctuaire:

Le Havre des Tel'Quessir

Sans oublier pour tout ceux qui souhaitent incarner un elfe, vous trouverez dansnotr ehavre le grimoire du donneur de Vie qui est en libre consultation pour tout ceux qui voudraient franchir le pas et se renseigner au préalable.

Et pour conclure, Tel'Quessir, ceux qui ne disposent pas du sésame donnant accès à notre coin, ne tardez pas et faîtes votre demande ici, ce sera avec une immense joie que nous vous invitons à nous rejoindre.

Il lui avait fallu un temps considérable pour enfin dénicher le portail menant au havre des Tel-Quessir. Le Beau Peuple faisait pourtant en sorte que le chemin soit révélé à tous ceux qu'ils en jugeaient digne et avec lesquels ils partageaient leur sang, mais la mémoire chaotique de la barde avait égaré les informations nécessaires. Ce fut pourtant un sourire aux lèvres, l'humeur tout à fait égale, qu'elle s'inclina avec souplesse devant le vide qui, elle le supposait, était attentivement surveillé. Nul doute qu'elle ne passerait pas inaperçue. Se relevant, elle laissa sa voix, suave en cet instant, porter ses paroles dans toute la zone.

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Jugeant inutile d'en dire plus, elle attendit quelques secondes, fermant les yeux. Puis sa voix s'éleva à nouveau, bien différente, comme plus aérienne et riche. Mettant à profit tout ce qu'elle connaissait de l'espuar, la barde entonna un chant aux accents tragiques, amenant sa voix à soutenir de graves et longues notes, déplorant la perte des Tel'Quess auxquels l'Avairnaith avait été refusé.

LA seule et unique Gardienne du Havre des Tel'Quessir avait bien entendu l'appel. Et si la limpidité et la pureté de la demande qui lui avait été faîte résonna de nombreuses minutes dans tout le sanctuaire des elfes, la Guetnorn soupira quand elle entendit une autre voix résonner non loin de là.

Sans se presser, la Gardienne se présenta à son tour devant la nouvelle venue. Il n'était pas dans ses habitudes de parler avec mievrerie et quand elle s'adressa à la jeune A'Tel'Quess, ce fut avec sincérit éet franchise.



Une simple question d'apparence mais pour la Gardienne, la réponse de la barde, beaucoup de chose allait dépendre.

Lorsque la Getnorn en personne se présenta devant elle, Karine renouvella sa révérence. Il n'était pas question de faire mine de dédaigner un tel honneur. Son chatn s'interrompit alors qu'elle se relevait et écoutait, prise de court, bien qu'elle ne le laissât pas paraitre. Réfléchissant rapidement, prenant cette épreuve comme un simple jeu, la barde ne tarda pas trop à répondre, souriante. Elle usait à merveille de sa voix, et si son espuar restait très basique, au moins ne comettait-elle aucune erreur.



Elle avait été franche, et la Getnorn, fine connaisseuse des âmes et sage personne, devinerait sans doute que cela n'était pas si fréquent pour Karine. Cette dernière, yeux fixés sur le visage irréellement majestueux de la gardienne du Kiira, attendait son verdict, sans trembler ni être troublée. Le chaos de ses aspirations et de ses espoirs était rarement inquiété, trop imprévoyant et imprévisible.

La Guetnorn riva son regard aux couleurs indéfinissables sur l'A'Tel'Quess. Cette dernière s'exprimait divinement mais la Gardienne n'était pas dupe, les bardes de talents savaient conquérir leur auditoire de toutes les manières possibles et inimaginables. Elle esquissa pourtant un sourire en écoutant le jeune femme lui parler avec franchise, elle ne pouvait qu’en convenir, il était parfois plus instructif d'écouter des demi-elfes que des elfes et Karine n'échappait à cette constatation.

La Guetnorn apprécia à sa juste valeur l'aplomb de la jeune et le ton de sa voix. Aussi, elle ne prit pas plus de quelques minutes pour prendre sa décision.



La Gardienne affiche de nouveau un sourire éclatant.



Une simple incantation murmurée du bout des lèvres et une clef apparue dans les mains de la demi-elfe.



Et la silhouette de la Guetnorn devint petit à petit translucide.....

e paladin du Père des Elfes sentit une douce magie qui oeuvrait dans le vestibule. Des murmures lui caressaient les oreilles, l'invitant à passer une porte secrète et à rejoindre le Havre des Tel'Quessir, si toutefois la vénérée Gardienne l'y autorisait.

Il sourit à cet appel, heureux d'apprendre qu'un tel endroit de magie, de savoir et de beauté existait. Toutefois il cligna des yeux comme pour refuser l'invitation. Non que cela lui aurait déplu de s'y rendre mais son éthique le poussait à contre coeur à refuser une si plaisante invitation.

De toute façon, il savait que le Havre était dans de bonnes mains.



Mon premier personnage Azur'ael a déjà accès au Havre des Tel'Quessir. Ainsi je crois qu'il est sage que Shalan n'y puisse accéder.

Assis dans le fond de la taverne, le Sy’Tel’Quess s’ennuyait ferme. Pour tout dire il commençait même à être excédé . Ca et là des humains discutaient de sujets sans importance et racontaient (ou inventaient) leurs exploits.
Des membres du peuple vigoureux buvaient et braillaient dans leur langue si rude, le tout arrosé de nombreuses pintes et d’encore plus d’insultes.

¤ Si je reste ici, je vais exploser avant longtemps. ¤

Faisant abstraction du brouhaha ambiant, l’elfe sauvage se concentra sur lui même, laissant dériver son esprit. Il inspira profondément et se détendit, oubliant peu à peu ce qui l’entourait.
Il était en pleine forêt. Le cœur de la Wealdath, à en juger par la végétation touffue et impénétrable voir étouffante qui régnait ici.
Une belle et grande Panthère noire courait, regardant rapidement le barbare comme pour lui faire signe de la suivre.
Ivelios se lança à sa poursuite, et s’était une vraie délivrance pour lui que de courir à travers sa forêt natale, franchissant obstacles après obstacles pour ne pas ralentir sa course effrénée.
Le grand félin s’arrêta enfin dans une clairière, et se coucha en son centre, devant un étrange édifice. Baigné par la lueur féerique de l’astre d’argent, se dressait un magnifique portail, d’une apparence simple et pourtant parfaite. S’il était fait de métal, de bois, ou bien des deux, l’elfe vert aurait bien était incapable de le dire.
Néanmoins ce portail l’appelait, il pouvait le ressentir, s’était comme une mélodie envoûtante, sauvage et profonde qui s’imposait en lui. Un chant tribal venu du fond des âges, d’une beauté incroyable et d’une puissance rare, entrant en harmonie avec la toile elle même.
Puis l’exilé retourna à la réalité.

- Viens là petit Gobelin
Tu va goûter à ma hache,
Jusqu’à n’avoir plus faim
Avant que je n’me fâche !!!

Ahaha j’ai toujours adoré ce couplet, beugla un Nain, trapu même pour son peuple.


Les poings serrés, Ivelios aurait bien rossé le petit être pour l’avoir arraché à sa méditation si apaisante. La colère brillait dans ses yeux émeraudes et il était prêt a bondir sur le barbu.
Puis la mélodie sauvage se fit de nouveau entendre dans son esprit, bien que faiblement. Se levant et oubliant son envie de corriger le petit gros, le barbare remonta jusqu’à la source du chant. Le chant était à présent tellement sublime et fort qu’il faisait monter des larmes au yeux de l’elfe au cœur sombre. Devant lui, le portail, dissimulé à la vue des simples mortels, apparu. Il était différent de celui qu’il avait rêvé mais qu’importe, c’était bien lui.

¤ Grand merci de m’avoir montrer la voie, Ô sage Panthère Solitaire ¤

Après avoir remercié son Totem, l’exilé de la tribu de N’Shalymcanis pris la parole en s’ adressant directement à la porte magique, sachant qu’il serait entendu et bientôt accueillit.

-Moi, Ivelios Ladon, elfe vert errant, me présente en toute humilité pour accéder à ce lieux de beauté et de paix. Ma requête sera-t-elle entendue ?

Puis, la musique envoûtante résonnant encore dans son esprit, le Sy’Tel’Quess attendit.

Alystaë, de la Maison Aëryndra de Cormanthyr connue ici bas sous le nom de la Guetnorn jeta une regard dès plus vif sur le nouveau venu, optant pour une forme translucide, elle attendit que ce dernier eut terminé son monologue pour apparaître près de lui. Elle lui adressa un sourire dès plus sincère tout en virevoltant autour du Sy'Tel'Quess. Dans l'esprit de l'elfe vert, la voix de la Gardienne résonna.



La Guetnorn s'approcha, son apparence se solidifia pour apparaître dans toute sa splendeur, celle d'une ravissante elfe du soleil agée d'à peine une centaine d'années.

- Ainsi tu exprimes le désir de rejoindre le Havre des Tel'Quessir,, heureuse initiative que tu as là mon enfant! Aussi ma question sera simple, pourquoi?

Alystaë, vétue d'une robe diaphane se tenait à quelques centimètres du sauvageons et les yeux bleus piqueté d'or et d'argent rivés sur lui, elle attendait avec patience sa réponse.

La musique s'estompa peu à peu, remplacée par un son non moins agréable. Une mélodieuse voix féminine résonna doucement dans l'esprit du Sy'Tel'Quess, alors qu'une elfe du soleil vêtue légèrement mais avec recherche apparaissait devant lui.

Guetnorn: Ainsi tu exprimes le désir de rejoindre le Havre des Tel'Quessir,, heureuse initiative que tu as là mon enfant! Aussi ma question sera simple, pourquoi?

L'exilé ne répondit pas tout de suite. Tout d'abord il était surpris par cette soudaine apparition; la voix -bien qu'agréable- entrait directement en contact avec son esprit et cela n'était pas pour le rassurer. Ensuite, le fait que le Gardien se révèle être une Gardienne finit de le destabiliser. Non pas qu'il trouvait cela mal, mais la tradition de sa tribu étant ce qu'elle était ...
Sans le vouloir, le barbare avait eu un mouvement de recul.

¤ Allons reprend-toi Ivelios; répond et soit sincère. ¤

La Guetnorn continuait de le fixer de ses mysterieux yeux bleu profond, pailletés de métaux précieux.
La dernière chose qu'il remarqua fut la beauté de l'elfe du Soleil. Un détail comme un autre et qui ne l'atteint pas, cette partie de son coeur étant désormais aussi vide que les pleines glacées du Val Bise.
Les deux membres du beau peuple se fixaient maintenant depuis de nombreuses secondes, le regard émeraude de l'un soutenant le regard azur de l'autre.
L'elfe sauvage se reprit enfin. Il mis un genou à terre, se frappa la poitrine du poing droit et inclina légèrement la tête. C'était là le salut réservé aux vénérables druides de la tribu - la plus haute marque de respect.

- Heureuse rencontre assurément. Puisse-t-elle nous être tant profitable qu' agréable.
Je ne saurais répondre autrement à votre question chère Gardienne: la solitude me pèse et la compagnie des miens me manque terriblement. Ce lieux m'appel, le chant que j'ai entendu était tout simplement extraordinaire; comme si tous les esprits de mes ancêtres me conseillaient d'une seule voix d'y entrer. Cette mélodie est la promesse de tant de savoir échangé, de joies partagées ... Qui pourrait l'ignorer ?

Le visage tatoué de l'exilé était presque souriant alors qu'il finissait sa phrase. Pendant quelques secondes, ce qui ressemblait à un sourire l'illumina. Puis il reprit.

- Je n'ai guère d'autre raison à vous fournir Madame, si ce n'est ma volonté de contribuer à rendre ce lieux merveilleux encore plus beaux et vivant.

Sa dernière phrase prononcée, le Sy'Tel'Quess se releva d'un mouvement souple et gracieux.