Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Bienheureux les infidèles..., Et malheurs aux croyants!
écrit le : Lundi 05 Mars 2012 à 10h52 par Horïn
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e Nain restait sur ses gardes, de plus en plus inquiet de la tournure que prenaient les évènements.

La violence déployé pour éventrer la voiture et atrocement mutiler son occupant l'avait laissé un instant figé mais il s'était repris en main et était parvenu à tirer le plus de renseignements possibles de ce qu'il avait découvert dans la voiture.

Horïn laissa Ank reposer sa question. Il l'avait bien entendu la première fois mais il avait préféré explorer la voiture avant de lui répondre. Il reporta son regard sur la forêt, toute proche, pensif, puis après quelques instants il prit la parole.


- La voiture a été éventrée de ce coté, le sol est couvert de sang, mais elle pourra sûrement faire l'affaire en attendant que les dépouilles reçoivent les honneurs qui conviennent. On mettra nos couvertures par dessus les corps pour leur fournir une protection supplémentaire."

"Par contre dépêchons-nous, je ne tiens pas à voir les assaillants revenir. Vu ce qui reste de l'armure du paladin et de la voiture, nous ne ferions pas plus le poids que cette escorte."

Le Nain s'aperçut qu'il n'avait encore rien dit de ces découvertes à Ank.

"La voiture ne contenait qu'une personne, visiblement un notable. Il a plus de pierres précieuses sur la main qu'on en trouve dans une bijouterie. A mon avis il devait emmener cette missive scellée ainsi qu'un coffre à Pierremousse. C'est adressé à un "Vénérable Arkaneus Crindargent, premier sage du conseil". Horïn avait relu à haute voix la fin de l'inscription de la missive, qu'il passa à Ank afin qu'il puisse à son tour l'examiner A mon avis le plus sage serait de s'occuper des corps et de filer rapidement à Pierremousse pour rencontrer le destinataire de cette missive. Il pourra peut-être nous en dire plus sur les raisons qui ont pu faire que cette escorte ait été attaquée. Peut-être même sur les assaillants également."

"Je propose que nous emmenions le coffre également, au cas où. J'ai une corde pour le sangler sur une de nos montures. S'il est trop gros, peut-être qu'en cherchant mieux nous trouverons la clé sur le notable." Une pensée traversa soudain l'esprit du Nain, qui se gratta la barbe, les yeux dans le vague Une minute... Le coffre n'a pas été emporté ni ouvert, pas plus que cette missive, alors que les deux étaient bien en évidence. Mais s'il s'agissait uniquement de bêtes féroces et sanguinaires, ne penses-tu pas qu'elles auraient aussi tué les chevaux ? C'est vraiment étrange, les assaillants n'en avaient qu'après la vie du messager à ton avis ? J'ai de plus en plus de mal à cerner le but de cette attaque... Qu'en penses-tu ?"

"Bon, dans tous les cas, mettons-nous au travail...

Après avoir examiné quelques instants l'orée de la forêt, Horin entreprit de déplacer les corps dans la voiture. Il posa son sac et son écu du coté de la voiture encore intacts, laquelle constituerait un abri dans le pire des cas, puis commença à rapatrier les corps, privilégiant la vitesse au soin des dépouilles.

¤ Elles auront une sépulture décente plus tard, n'y pense pas, déplace-les juste. Pour les chevaux... Bah ! On ne peut pas faire grand chose, les gens qui viendront s'occuper des corps en feront ce qu'ils voudront s'ils sont encore sur place.¤

Avant de commencer à déplacer les corps, jet de détection et de perception auditive sur la forêt.



 
 
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écrit le : Jeudi 08 Mars 2012 à 16h59 par Ank
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Ank avait bien examiné les corps pendant qu'il priait, une véritable boucherie, le moine eut des frissons en repensant à la créature qu'ils avaient croisés dans les Marches d'Argent. Horïn avait ouvert la voiture et expliquai au moine ces découvertes mais aussi ses théories sur l'attaque ce qui rendait le moine de plus en plus perplexe

- Un véritable butin à portée de main, des missives à destination de dirigeant politique, je crois qu'on peut éliminer le crime politique et une simple embuscade. Le moine pris une pause avant que d'énoncer tout haut sa crainte"il s'agit d'un meurtre d'une violence inouïe sans motif à première vue, si toute la région est comme ça je ne sais pas si il faut que l'on s'attarde, on ne tue pas des gens pour le sentiment de puissance que cela procure quand même !"

Le moine s'activa lorsque le nain commença à déplacer les corps après avoir fixé longtemps l'orée de la forêt, afin de les mettre dans la voiture, la tâche le répugnait un peu, mais c'est ce qu'il y avait de mieux à faire pour le salut de leur âmes.

- Je pensais à cela, as-tu regardé sur les bijoux du messager si il n'avait pas une chevalière ou un bijou avec son nom, vu le destinataire de la lettre il doit être connu du premier sage du conseil, non ? Le moine empoignait un corps tout en demandant cela à Horïn "On a intérêt à avoir le maximum de preuves pour obtenir une audience auprès d'un personnage de cette stature, tu ne penses pas ? Je vais regarder de plus près"

Le moine enjamba un des corps déjà placé dans la voiture et entreprit de trouver une chevalière sur le corps du diplomate.

hrp.gif Jet de Fouille sur le corps du diplomate



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écrit le : Mardi 13 Mars 2012 à 11h13 par Belgos Dalaèl
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Tout fin d’après-midi.


MJ
Narration: Ank et Horïn


user posted imagees deux compagnons s’affairèrent auprès des corps pour les entasser dans la voiture un à un, une tâche morbide et peu ragoutante mais qu’ils savaient indispensables par égard aux pauvres victimes dont la fin fut atroce. Par intermittence, Horïn jetait un coup d’œil aux frondaisons, épiant les feuillages épais qui se balançaient au rythme de la brise qui s’était levée, il avait la désagréable sensation d’être épiée, pourtant ses regard n’avait rien accroché de suspect, ni Ank, par ailleurs. Ils le firent en silence, l’instant n’était guère propice à la discussion et mieux valait garder l’esprit libre de toute considération même si rester impassible était quelque peu difficile en la circonstance.

Une fois les corps dans la voiture, Ank regarda de plus près le bijour sur l’inconnu de l’attelage qu’il montra à Horïn, il s’agissait d’un anneau sigillaire en or qui représentait un blason ciselée « D'azur, un hérisson d'or, au chef d'argent chargé de trois mouchetures de sable. A l’intérieur de l’anneau une simple phrase dans la même langue que le symbole religieux trouvé par le fils de la pierre qu’il murmura pour lui même: [téthyrien] Au premier fils de la Maison de Miorcec, Boèce, toujours fort. Le moine empocha le bijou sans oublier de le monter à Horïn et cela avant qu’ils ne détèlent les quatre chevaux de la voiture, pour leur offrir la liberté et éviter qu’ils ne soient offerts à la convoitise d’un quelconque prédateur.

Ils se mirent en route, leurs affaires en ordres, le coffre sanglé bien sanglé sur le poney double du nain. Cette fois, ils pressèrent le pas, ou plutôt le trot en direction de la cité de Pierremousse. Dans leur esprit passa et repassa les images de ces inconnus décédés de morts violentes, cela ne ressemblait pas évidemment à un guet-apens de bandit, et chacun avait l’impression d’être tombé sur quelque chose d’important et restait à savoir s’ils allaient être embarqués dans quelque chose qui pour l’instant ils ne maitrisaient pas.

La civilisation les rattrapa une heure plus tard malgré la présence oppressante de la forêt à quelques dizaines de pieds de Dragons. Tout d’abord quelques corps de fermes extérieures, les cheminées fumaient, protégées par des solides enclos à l’intérieur desquelles on pouvait apercevoir des hommes et des femmes vaquer à leurs occupations un père de famille en train de couper du bois, des enfants en train de poursuivre des poules ou puiser de l’eau. Là encore une femme vidait le contenu d’un chaudron là où étaient parqués quelques cochons. Les champs étaient au repos, tout juste on pouvait voir quelques vaches à la robe blanche tachetée de gris, bleu ou noir évoluaient en liberté sous l’œil discret de quelques vachers qui devaient avoir une dizaine d’année tout au plus. Cela avait quelque chose d’apaisant pour les deux cavaliers et la quiétude des lieux qu’ils parcouraient changeait considérablement du spectacle macabre qu’ils avaient vu.

Puis, ils parçurent Pierremousse au sommet d’un chemin, cette cité ressemblait à un gros bourg fortifié, ceinturé de remparts, au creux d’une vallée encaissée cernée d’un côté par l’imposante forêt du Téthyr. Une impressionnante route longeait la cité par l’Ouest ; sur laquelle évoluait bon nombre de caravanes. Ils rejoignirent cette route sans sourciller, et prient la direction de la cité fortifiée.

La voie du commerce était une longue route commerciale qui permettait de voyager tout au long de la côte ouest de Faerûn , de Calimport et Eauprofonde, le trafic était régulier et imposant. Entre montreurs, drapiers, artisans ambulants, commerçants en vin, marchands de bois, vendeurs de breloques, pèlerins, caravanes de perles, poterie, soie de Calimsham, chevaux, fer, gemmés, joyaux, matériel pour caravane venant d’Amn ou encore objets manufacturés de la Cité des Splendeurs, on croisait de tout. De nombreux gens d’armes étaient visibles, la libre circulation était une chose mais on n’en oubliait pas le danger.


Au bout de deux heures, ils atteignaient enfin leur destination, ils laissèrent de côté le petit camp destiné à accueillir quelques caravanes de passage situés un peu à l’écart de la cité qui accueillait seulement deux milliers d’âmes. Pierremousse n’était pas une cité caravanière, tout juste une étape. Là, après encore quelques dizaines de toises devant la vieille porte se dressait trois hommes en arme vêtus de vêtement aux couleurs sylvestres, des hommes du guet à coup sûr équipés de mailles et de cuirs sombres, tous humains qui observaient les allées et venus des gens sans vraiment en prendre cas. Mais si la plupart des citadins semblaient appartenir à la population locale, quand se présenta un trio d’aventurier à l’entrée, juste devant les cavaliers, un homme la cinquantaine bien entamée, à la carrure imposante arborant une barbe et une moustache fournis poivre et sels, fit irruption et aboya une halte là tonitruant et invita ces étrangers à passer dans le bureau du guet, ils obtempérèrent. Puis le regard du sergent se posa sur les deux cavaliers. Il leur fit signe d’avancer

- Y-a foule ce jour dirait-on ! De passage ou comptez-vous vous installer pour un long moment dans notre petite cité tranquille….

L’homme bomba le corse, et riva un regard sans concession sur les deux aventuriers. La lumière les environnant avait baissé en intensité, signalant la fin de la journée et l'arrivée prochaine de la nuit.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
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écrit le : Lundi 19 Mars 2012 à 15h03 par Ank
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La chevauchée dura longtemps pour le moine peu habitué à presser le pas des chevaux, les images des corps qu'ils avaient voulu protégé des corbeaux lui revenait en mémoire durant tout le trajet. Son esprit n'arrêtait pas de se questionner au sujet de ces morts, mais sa concentration allait vraiment à la maîtrise de son cheval.

Les fermes alentours de Pierremousse et son petit paysage bucolique apaisa quelques instants le moine, mais la nuit tombante ne le rassura guère, le jour tombait tranquillement sur la petite cité fortifiée qui montrait son nez.

Les premières pensées du moine étaient surtout du soulagement, arriver à une ville pouvoir avoir un toit, à manger et peut-être même un bain pour enlever toute cette odeur de sang lui semblait un réconfort digne du paradis.

Cependant, les nouvelles sanglantes dont ils étaient porteur lui et son compagnon le rattrapa sous la forme d'une question polie de la part d'un officier en charge de l'accès à la ville, se tournant vers Horïn, et lui jetant un regard confiant, il pris son temps pour répondre au sergent.


- Nous ne sommes que de passage, seulement, quelques événements vont nous pousser à nous attarder un peu plus en ville. Nous sommes porteur d'un message à destination du Vénérable Arkaneus Crindargent, premier sage du conseil de Pierremousse.Le moine articula ostensiblement les syllabes apprises par coeur, tout en veillant à ne pas les prononcer trop forte"Pensez-vous être en mesure de nous diriger vers quelqu'un qui pourrait nous aider à obtenir une entrevue ? Dès demain matin ce serait mieux."

Le moine avait pesé le pour et le contre, il ne savait pas mentir et les événements de la route devait être signalés aux autorités de Pierremousse, mais la porte de la ville, n'était ni le lieu, ni le moment. Il espérait obtenir du sergent une entrevue avec son capitaine voir directement avec le sage lui-même, afin de pouvoir poursuivre avec plus de discrétion.



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écrit le : Mercredi 21 Mars 2012 à 13h09 par Horïn
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orïn fut soulagé de quitter la scène de carnage sans avoir à affronter de problèmes. Pendant qu'ils entassaient les corps il avait eu la désagréable impression d'être observés mais n'en avait pas dit mot au moine. Il avait craint que les auteurs du massacre ne soit revenus et se tiennent prêts à leur sauter dessus mais rien ne s'était passé.

Même une fois en selle, le Nain jeta de fréquents regards aux alentours et derrière eux pour s'assurer que nul ne les observait ou ne les suivait. Finalement après quelques lieues il se permit un soupir de soulagement et sentit le poids qui pesait sur ses épaules se lever.

La forêt était toujours là, sur le côté, cachant potentiellement les auteurs de l'attaque, mais l'activité observée lorsqu'ils atteignirent les premières fermes permit d'éloigner encore un peu l'impression étrange laissée par la surréaliste situation dans laquelle ils s'étaient retrouvés.

Le Nain ne cessait de retourner dans sa tête les éléments qu'ils avaient pu collectés pour tenter de trouver une signification à cette attaque. En vain. Comme l'avait dit Ank, il ne paraissait y avoir aucun motif à cette attaque, sauf peut-être la volonté de tuer des êtres humains.

Enfin ils finirent par arriver à Pierremousse, après avoir suivi la voie du commerce.

En temps normal Horïn aurait pris plaisir à questionner son ami sur telle ou telle caravane, sur des produits qu'il ne connaissait pas. Peut-être aurait-il même acheter quelques produits gastronomiques pour égayer la route.

Les évènements passés avait cependant supprimé toute envie de la sorte de l'esprit du Nain, ne laissant que la volonté d'arriver à rencontrer le plus vite possible le destinataire du message trouvé en espérant qu'il puisse leur apporter de nouveaux éléments.

Sur l'extrême fin du trajet, Horïn dut stopper ses réflexions pour davantage se concentrer sur la conduite de son poney double. En effet la circulation se faisait plus dense et les cours d'équitation n'existait pas ou rarement chez le Peuple Vigoureux. Peu à l'aise, le Nain se consacra donc à mener sa monture de son mieux. Il fut ainsi soulagé lorsqu'ils atteignirent la porte de la ville.

Tandis qu'Ank commençait à répondre à la question du garde, Horïn descendit de sa selle. La population dans la cité même sera peut-être plus dense et il préférait donc guider sa monture par la bride. De plus, cela lui semblait plus convenable vis à vis du garde.

Ank ne dit que le strict nécessaire et Horïn le remercia mentalement pour cela. Nul besoin de mettre un simple garde au courant de tous les détails. Il sera déjà bien assez long de tout expliquer au Sage destinataire de la missive.

Le Nain jugea cependant qu'il serait sûrement bon d'insister sur l'urgence de cette entrevue. Il se racla la gorge et adopta un ton ferme mais courtois.


- Messire, mon compagnon vous a parfaitement résumé la raison de notre venue. Cependant, même si le jour décline, savez-vous s'il nous serait possible d'obtenir une entrevue avec le Premier Sage dès ce soir ? Ou au moins avec quelqu'un qui pourrait nous introduire auprès de celui-ci ? Je crains que malheureusement certains éléments de notre venue ne puissent attendre... Le Nain pensait alors aux corps grossièrement entassés dans la voiture sans réelle protection.

C'était peut-être un peu pousser la chance au risque d'éveiller la curiosité du garde mais le Nain souhaitait faire la lumière le plus tôt possible sur cette affaire et que soit fait le nécessaire pour les cadavres des malheureuses victimes de l'attaque.

Jet de diplomatie sur le garde



 
 
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écrit le : Vendredi 30 Mars 2012 à 10h44 par Belgos Dalaèl
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Narration: Ank et Horïn



user posted imagee sergent secoua négativement la tête

- Hélas pour vous étranger Arkaneus Crindargent ne réside pas dans la cité vous savez, toutefois, il est tard et si vous voulez le voir, ce ne sera pas avant demain. La maison de la chancellerie saura vous renseigner mais là encore il est tard, si vous voulez voir une autorité maintenant il y a le capitaine Reinhart qui dirige notre garde ou encore le conseiller Johannes, il est le propriétaire du Chat qui pelote, une bonne auberge qui accueille d'ordinaire les visiteurs. Vous pourrez trouver le gite et le couvert pour cette nuit.

Il cogita un bref instant

- Mais à voir votre mine et selon vos dire, mieux faut-il que vous rencontriez le capitaine Reinhart. Si votre affaire est d'importance, il pourra à la rigueur envoyer un messager au bosquet des druides auprès de Maître Arkaneus Crindargent. Cela vous convient-il?

Le choix s'imposa comme une évidence pour les deux aventuriers qui abondèrent dans le sens du sergent.

L’homme les fit pénétrer au-delà de l’enceinte pour accéder directement sur leur droite à une petite cours qui donnait sur une maison massive à deux étages, en pierre apparente flanquée d’une tourelle. Selon le sergent, ce bâtiment qui abritait, entre autres, le bureau due l’officier commandant la petite garde de Pierremousse, une salle d’arme, un salle de repos et de repas. Une vingtaine d’homme composait le guet. Le sergent leur indiqua où il pourraient attacher leur chevaux et entra par la porte principale.
Tenant leurs montures par la bride, ils purent les attacher à un anneau , le sergent ne mit pas longtemps à ressortir avec un homme d'âge mûr qui s’avança jusqu’à Horïn et Ank pour serrer la main des aventurier d’une poigne énergique. D’épais cheveux gris tombaient en boucles épaisses sur ses épaules , portait une barbe soigneusement taillée. Des traits taillés à la serpes, un regard bleu vert et une bonne carrure sans être empâté, le capitaine Reinhart offrait l’illusion d’un homme bien fait de sa personne, avec peu d’expérience militaire, pourtant sa poigne révélait une réelle force, et le fourreau de la rapière qui pendait à sa ceinture d’arme, patiné par le temps, signifiait qu’il ne s’agissait nullement d’une arme de décoration.



- Je suis le capitaine Stein Reinhart. Le sergent Hahn m'a dit que vous désiriez me voir et que l'affaire semblait d'importance?




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écrit le : Lundi 02 Avril 2012 à 18h45 par Ank
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Ank se laissa guider par le sergent de la ville, celui-ci avait obtempéré sans trop poser de questions au grand soulagement du moine qui se rappelait avoir déjà eu des difficultés avec la garde lorsqu'il était à Ashaba.

Le moine avait été ravi que son compagnon nain appui sa demande comme si il était d'accord avec sa façon de procéder.

Ank resta silencieux en suivant le sergent au sein de la caserne de Pierremousse, la vie de caserne avait l'air de ravir le sergent qui expliquait son organisation et son espace intérieur, le moine écoutait attentivement hochant de la tête par politesse tout en suivant la conversation.

Le moine fut soulagé de poser son cheval et de rencontrer le responsable du lieu à qui il rendit une poignée de main énergique. Ank attendit que son compagnon fit de même avant que d'entamer la conversation et ainsi exposer les événements qui s'étaient déroulés lors de leur voyage.


- Enchanté capitaine je suis Ank. Mon compagnon et moi-même sommes porteur d'une missive adressée au conseiller Arkaneus Crindargent. Nous ne sommes que des aventuriers de passage mais cependant, les circonstances qui nous ont rendu maître de cette lettre nous oblige à venir vous déranger. Le moine regarda aux alentours, au sein de la courtille de la cour, puis tout en s'adressant au capitaine et à Horïn, il continua sa phrase."Mais pourrait-on en parler dans un endroit plus discret, il me semble que l'affaire mérite de la prudence et qui plus est de la célérité."



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écrit le : Jeudi 05 Avril 2012 à 21h54 par Horïn
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orïn étudia le capitaine Stein Reinhart tandis qu'Ank expliquait à celui-ci qu'il conviendrait mieux de changer d'endroit pour traiter l'affaire qui les amenait.

Horïn ne savait que penser exactement de l'homme. Celui-ci ne faisait pas mauvaise impression, loin de là. Au contraire, une poignée de main vigoureuse et un aspect militaire était toujours bien vu chez les Nains.
Cependant l'affaire qui les amenait allait devoir réclamer une personne compétente, notamment capable de mobiliser immédiatement une petite troupe pour aller s'occuper des corps, et ce alors que la nuit n'allait pas tarder à tomber. Et en même temps que la nuit, les températures. Horïn avait déjà pu constater la réticences de certains hommes face à une tâche ingrate.

Il espérait juste que le capitaine devant eux étaient de ces hommes volontaires, responsables et respectés dont ils avaient besoin en ce moment précis.

Horïn acquiesçât à la proposition d'Ank, pensant lui aussi que discuter dehors à portée de n'importe quelle oreille n'était pas la meilleure option possible.


-Capitaine, je me nomme Horïn Brisefer. Je suis également d'avis que nous continuions cette conversation dans un endroit plus adapté. "Les murs ont des oreilles" est un proverbe universel qui a déjà prouvé sa véracité maintes fois... Nous pourrons ainsi vous expliquer dans le détail les évènements qui nous amènent.

¤Pour le détail, on verra, mieux vaut ne pas tout lui révéler, comme le fait que ce coffre provient de la voiture saccagée... La curiosité et la cupidité sont des défauts souvent rencontrés chez les humains et je ne souhaite pas qu'il cherche à savoir ce qu'il peut contenir... De même, il vaudrait peut-être mieux éviter de trop s'étendre sur ce que nous avons pu apprendre des agresseurs. Le strict minimum, voilà qui suffira ; on a trouvé un convoi attaqué, on s'est occupé des corps, il y avait une missive pour le conseiller Crindargent, c'est pourquoi nous voulons lui remettre en personne, et voilà ! Pas besoin d'en dire plus. Espérons qu'Ank pense de même ! On aurait dû s'accorder avant ! Si possible je prendrai la parole le premier.¤



 
 
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écrit le : Samedi 14 Avril 2012 à 08h27 par Belgos Dalaèl
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Narration: Ank et Horïn


user posted image'officier avait froncé les sourcils en voyant tour à tour les réactions des deux aventuriers.

- Vous m’inquiétez voyageurs mais très bien, allons dans mon bureau, nous y serons plus tranquille. Veuillez me suivre s'il vous plait.

Quelques instant plus tard les deux compagnons entrèrent dans une pièce sobre, seulement dominé par un grand bureau de bois qui trônait au fond de la pièce, surchargé de papiers en tout genre. L’officier fit entrer ses visiteurs puis referma la lourde porte avant de prendre place derrière son bureau en s’asseyant sur son grand siège. Il invita immédiatement les deux compagnons à prendre place en face de lui en prenant les deux sièges de libre puis se cala dans son fauteuil en dévisageant Horïn et Ank avant de déclarer d’une voix grave :

- Cette pièce est sûre, vous pouvez parler librement et sans crainte. Je vous écoute.



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écrit le : Samedi 14 Avril 2012 à 15h34 par Ank
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Le moine emboita le pas à l'officier jetant un regard sur Horïn qui semblait songeur, Ank ne savait pas trop à quoi pensait le nain dans sa barbe mais lorsque celui-ci restait silencieux ce n'était jamais en vain.
Ank s'installa sur l'un des sièges que le capitaine Stein Reinhart leur avait proposés. Il jeta un rapide coup d'oeil sur le bureau du capitaine, les papiers administratifs n'étaient pas son fort, le moine esquissa un sourire tout en pensant intérieurement.


¤Tout à fait le type de personne qu'il nous faut, plus à l'aise sur le terrain que dans un bureau¤

Laissant son compagnon s'installer, le moine reprit la conversation qu'ils avaient interrompus dans la cour de la caserne.

- Ce qui nous amène est assez important, nous venons de la route venant de la lisière de la Wealdath, sur cette route nous avons trouvé une caravane qui avait été attaquée et ses occupants décapités. Nous n'avons pu secourir personne.
La caravane semblait appartenir à un messager officiel du nom de Boèce, de la Maison de Miorcec, au service de Dame Harlaa Assumbar, Haute Dame Scion de Siamorphe qui se trouvait sous haute protection, en effet il était accompagné d'une escorte de paladins de Torm.
Le moine fouilla ses poches et en sortit le médaillon du dieu Juste ainsi que la bague du diplomate qu'il tendit à l'officier
"Nous avons protégés les corps des corbeaux comme nous avons pu mais il serait bon de dépêcher une escouade pour les récupérer car leurs absences pourraient être nuisible pour la politique de la ville. En plus du message, nous avons également trouvé un coffre qui devait appartenir au messager ou être remis comme cadeau."

Le moine s'arrêta quelques instants et se tourna vers Horïn, son compagnon était resté silencieux et cela l'intriguait assez pour que le moine s'arrête.
- Horïn tu aurais des choses à rajouter ?



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Ank
 
 
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