
Après un ultime effort et grâce aussi à Maglie, il faut bien le dire, Iskender réussit à reprendre pied sur le pont. « Ouf, heureusement » pensa-t-il. « Merci Maglie, je commençais à perdre espoir et, grâce toi, je m'en sors » dit-il en grimaçant un sourire de remerciement, presque épuisé par ses précédents efforts. Puis il s'occupa de tirer à lui ses chiens. « Il me reste quelques mètres à faire pour terminer le franchissement de la brèche » se dit-il. « Allez, encore un peu d'effort... » A ce moment, il perçut le grondement qui venait de la route. Toutes les têtes des aventurier.es se tournèrent vers le bruit : ce n'était pas du tout un bruit rassurant. « Probablement des ennuis en perspective, dépêchons-nous de terminer de traverser ! » dit-il à mi-voix, presque pour lui-même. Et joignant le geste à la parole, il se hâta pour pouvoir détacher ses chiens car pendouillant au bout de leurs harnais improvisés, ils étaient une proie trop facile. Puis, il se prépara à affronter le danger en faisant comme Albakor : encorder son arc, puis vérifier que son épée en glace bleue glissait bien dans son fourreau.

"L’amour, c’est ne pas pouvoir empêcher le cœur de piétiner l’intelligence."
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