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La cartographie d'Inaë’wel.
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Habitant des Royaumes
Chambre 63
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Collée contre la paroi, le bâton relevé, prête à frapper, Euskara prit une profonde respiration qu’elle voulait aussi discrète que possible. Elle disposait d’un court instant avant qu’un tourbillon de violence ne se déchaîne. Cet intervalle lui donna le temps de rentrer en elle-même. Cette courte introspection fit monter en elle un vent d’angoisse. Elle prit brusquement conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait. Emportée par les évènements, elle avait agit et décidé sans réfléchir. Désormais elle disposait d’un court délai et elle se rendit compte alors de sa situation. Elle n’avait jamais combattu à aussi courte distance. De toute sa vie, elle n’avait même jamais giflé quelqu’un. Certes elle ne savait plus combien de lapins elle avait occis ou combien de poulets elle avait déplumé, mais cela, c’était autre chose. Jusqu’alors qu’avait-elle fait ? Tout au plus lancé avec beaucoup d’approximation quelques billes de fronde et tout récemment quelques traits d’arbalète, sans aucun succès d’ailleurs. Voilà qu’à présent elle voulait frapper à coup de bâton avec une volonté de tuer. En serait-elle capable. Elle pensait pouvoir viser à peu près correctement, mais de là à oser frapper jusqu’à tuer, surtout qu’en plus en face son adversaire serait armé et n’aurait sans doute aucune pitié. Elle se demanda si son premier réflexe ne serait pas de demander grâce ou de s’enfuir au plus profond de ce sombre et bien trop étroit espace.
Brusquement, alors que ses pensées se détachaient d’elles, elle songea à Louve. Elle ne lui avait rien dit, ne savait pas où elle était. L’avait-elle suivit. Elle leva les yeux et, la cherchant, constata avec effroi, qu’elle était restée à côté de la pièce, droit dans l’axe du débouché du tunnel. Ceux qui approchaient la verrait forcément et l’appeler pour la mettre à l’abri était trop tard. Ils verraient son mouvement et se méfieraient. C’est alors qu’Euskara prit conscience que quelque chose n’allait pas. Les vibrations, le contact qu’elle avait avec Louve était bien harmonieux et identique à ce qu’elle connaissait, mais la bête qu’elle voyait dans cette demi-obscurité était bien trop grosse pour être son amie. Elle fronça le front, plissa ses yeux afin de mieux regarder et de comprendre, mais elle n’arriva pas à résoudre ce mystère et se rendit compte que, malheureusement, il y avait plus urgent. Elle prit donc la décision de considérer que ce monstre lui était amical, qu’il était Louve ou quelque chose qui s’en approchait, et non pas une nouvelle de ces horribles créatures démoniaques qu’elle avait croisé il y a avait peu, même si cela lui semblait déjà bien lointain. Se forçant à détacher ses pensées de ce fil, elle se concentra pour mieux entendre ce qui approchait et serra avec plus de vigueur son bâton.

Niveau 0 : illumination / lumière / résistance / transmutation / assistance divine
Niveau 1 : Brume de dissimulation / enchevêtrement / mur de fumée / main araignée
Niveau 2 : Façonnage de la pierre / Transfert d'esprit animal / Bâton d'enchevêtrement
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Habitant des Royaumes
Chambre 24
1 gemme
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Sunniva - Jet d'initiative(Jac) : 15(d20) +5 = 20 Sunniva - Jet d'initiative(Kor) : 18(d20) +2 = 20 Gunlann - Jet d'initiative : 17(d20) +0(DEX) = 17 Euskara - Jet d'initiative : 14(d20) +2 (DEX) = 16 Sunniva - Jet d'initiative(derros2) : 12(d20) +2 = 14 Sunniva - Jet d'initiative(Oll) : 10(d20) +3 = 13 Sunniva - Jet d'initiative(Syl) : 7(d20) +4 = 11 Sunniva - Jet d'initiative(Khor) : 7(d20) +2 = 9 Sunniva - Jet d'initiative(derros1) : 1(d20) +2 = 3 Sunniva - Jet d'initiative(derros3) : 1(d20) +2 = 3 Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Jac) : 2(d20) +15 = 17 Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Syl) : 5(d20) +11 = 16 Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Oll) : 8(d20) +8 = 16 Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Kor) : 16(d20) +5 = 21 Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Khor) : 6(d20) +5 = 11 Euskara - Jet de compétence : Furtivité : 10(d20) +3(deg) +2(Dex) = 15 Gunlann - Jet de compétence : Furtivité : 2(d20) +0(deg) +0(Dex) +4(Taille) +1(Cath'ali) +1(Alassëa) = 8 Sunniva - Jet de compétence : Perception(Derros1) : 4(d20) +0 = 4 Sunniva - Jet de compétence : Perception(Derros2 : 5(d20) +0 = 5 Sunniva - Jet de compétence : Perception(Derros3 : 13(d20) +0 = 13. Sunniva - Jet d'attaque au CaC(Jac vs Derro 3)) : 14(d20) +11 = 25 vs DD13 ~ Réussite Sunniva - Jet d'attaque au CaC(Jac vs Derro 3)) : 2(d20) +6 = 8 vs DD13 ~ Echec Sunniva - Jet de dégât(Jac vsD3) : 6(d6) +[4+6+1+6](4d6) = 23= D3 mort. Sunniva - Jet d'attaque à distance (Kor vs D1) : 15(d20) +2 = 17 vs DD13 ~ Réussite Sunniva - Jet de dégât( Kor vsD1) : 1(d6) = -1 D1 Euskara - Jet d'attaque au CaC (Eus vs D1 : 5(d20) +3(bba) = 8 vs DD13 ~ Echec Sunniva - Jet d'attaque à distance(Oll vs D1) : 6(d20) +10 = 16 vs DD13 ~ Réussite Sunniva - Jet d'attaque à distance(Oll vs D1) : 19(d20) +5 = 24 vs DD13 ~ Réussite Sunniva - Jet de dégât (Oll vs D1) : 1(d8)+4 = 5 Sunniva - Jet de dégât (Oll vs D1) : 8(d8)+4 = 12=D1 mort. Sunniva - Jet d'attaque au CaC(Syl vs D2) : 14(d20) +7 = 21 vs DD13 ~ Réussite Sunniva - Jet d'attaque au CaC(Syl vs D2) : 15(d20) +7 = 22 vs DD13 ~ Réussite Sunniva - Jet de dégât : 7(d8)+4 +4(d6) = 15= D2 mort. Hrilna - Jet de compétence : Perception : 12(d20) +0(deg) +1(Sag) +1(SAG) = 14 vs DD8 ~ Réussite Sunniva - Jet de compétence : Perception(Jac) : 1(d20) +15 = 16 Euskara - Jet de compétence : Perception : 20(d20) +6(deg) +4(Sag) +3(**) = 33 Gunlann - Jet de compétence : Perception : 11(d20) +0(deg) +4(Sag) +2(Racial, pierre ou métal) = 17.
Euskara, Dunlann, Jacinthe, Khor, Kor, Ollayee, Sylvanôr.Les derros n’avait que d’yeux que l’immense loup auprès du lac devant eux. Se préparant à tirer leurs carreaux d’arbalètes juste avant de s’introduire dans la grotte. Le signal fut donné par Jacinthe qui de sa cachette ombrageuse vint pourfendre le Derro qui semblait avoir perçu une présence dans la grotte; le frottement au sol du pied droit de Dunlann avait laissé croire au post défunt derro, une présence. Au même moment, Kor qui lui aussi profitait des ombres pour surprendre le ferro hébété de voir son compagnon tomber au sol, laissait la corde de son arbalète se détendre. La distraction du pauvre derro, servi au tir du plus jeune des frères kobold qui fichait un carreau dans l’épaule droite de son ennemi devenu pantois. Gunlann ne voyant pas très bien ce qui se tramait hésitait d’utiliser un sort et pendant ce temps Dame Euskara laissait parcourir son bâton en direction du muet d’étonnement. Son bâton percutait le rebord de l’entrée, laissant encore une fois le derro stupéfait. Ollayee aussi furtif que Jacinthe intervint avec son arc long pour en finir avec l’ébahi qui s’affaissait sur les genoux et faces contre sable.
Sylvanôr, le sourire carnassier arrivait dans le dos du dernier derro et plantait son arme dans le dos du malheureux qui vit une lame traverser son cœur. Cela en était fini des ennemis qui en voulaient au gros loup.
Rapidement Khor s’approchait de l’un des corps et le tirait dans la grotte pour le dissimuler ainsi que Gunlann qui se saisit d’un autre corps pour faire de même puis Sylvanôr et Ollayee dissimulait le dernier dans la grotte.
Ils étaient enfin tous réunis et hors de danger en se regardant les uns et les autres profitent de ce moment pour reprendre leurs émotions. Sylvanôr fit un bref rapport. Simple, cour et précis.
De l’autre côté de ce couloir il y avait deux autres, l’un vers la gauche qui donnait sur une grotte où il y avait plusieurs otages dans des cages, une bonne vingtaine et obliger de se battre pour une sélection. Des orcs, des derros et des gobelins, une vingtaine d’ennemis en tous qui maltraitent les otages. De l’autre, un long couloir apportait à une autre grotte dans laquelle il y avait une sortie où huit derros surveillaient et s’entrainaient.
Au mot gobelin, Dame Euskara eut un dégoût et son esprit passait à celui d’une traqueuse. Louve approchait de sa maitresse et effectivement tous purent constater qu’elle avait doublé de grosseur. Son pelage était légèrement plus pâle à certain endroit et plus prononcé dans les tons à d’autre, créant un contraste plus fort lui donnant une furtivité améliorée. Le lien qui unissait Dame Euskara à Louve semblait plus fort aussi. Indéniablement, la nuit précédente avait été prolifique au couple, des intentions divines avaient opéré. Dame euskara était maintenant certaine, ce qu’elle avait pris pour du bruit n’en était pas, il y avait la voix d’un jeune homme qui parlait, elle en était certaine, elle était même capable de retransmettre ce qu’il venait de dire. Sa préoccupation avertie Dunlann et Jacinthe qui elle aussi tournait sa tête en direction du couloir qu’ils venaient de passer et dit…- Dame Dunlann et Dame Euskara l’ont remarqué aussi, il y à du mouvement de l’autre côté, ils doivent avoir entendu la bagarre. - Sylvanôr se tournait, pris un instant, puis laissait entendre… - Restons ici, ils sont une vingtaine, au pire nous reviendrons sur nos pas si nous n’arrivons pas à les vaincre. Placer vous discrètement et attendons qu’ils soient en partie dans la grotte avant l’assaut. - Une autre attaque allait avoir lieu et cette fois-ci une vingtaine d’ennemis orcs, derros et gobelins. Cependant Dame Euskara n’était pas de cet avis. Allait-elle en faire part à ses compagnons?Hrilna et les humains.De l’autre côté du couloir, où les deux camps s’ignoraient encore, la Nordique entendit un frottement plus loin venant d’un couloir suivi de cri de surprise et d’effondrements. Ils n’étaient pas seuls. Une fois les affaires personnelles de tout un chacun en possessions. Le constat était clair, une vingtaine d’humains entre quinze et trente ans, tous des bucherons ou en devenirs et la plupart en très mauvais états. Sous-alimenté, déshydraté avec un soupçon de moral remonté; ils étaient à nouveau libres. Il semblait qu’il n’y avait pas d’autre route que celle d’où venaient les bruits. S’il y avait quelqu’un au bout de ce couloir, ils seraient mis au courant rapidement de leurs présences. Un jeune d’au plus la quinzaine approchait d’Hrilna. Il baissait la tête puis la remerciait au nom de tous les présents et dit… -J’m’appelle Francois, j’tait avec des copains pour surveiller l’camps de bûcherons quand nous nous sommes fait prendre par une bande de gobelin.- La jeune nordique le reconnut, il faisait partie des trois jeunes hommes de la petite grotte. Francois reprit… - J’me souviens du chemin qui mène ici… nous d’vons descendre encore avant d’remonter. J’ferai le guide, si bien sûr vous le voulez. – Cette bande d'humains faisait un bruit qui ne passerait pas inaperçu. Qu'allait faire Hrilna? Il fallait un chef pour cette bande, une structure organisationnelle, sinon ils n'avaient aucune chance de s'en sortir.


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Habitant des Royaumes
Chambre 63
Aucune gemme
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L’action avait été brève mais efficace. Les derros gisaient au sol. Euskara eut des scrupules. Ils étaient morts alors même qu’aucun échange n’avait eu lieu. Etaient-ils vraiment une telle menace ? Leurs intentions étaient-elles belliqueuses ? Y avaient-ils eu pour eux, ne serait-ce qu’un instant un réel danger ? Elle se rendit compte qu’elle n’avait fonctionné qu’en s’appuyant sur la force d’un songe. Décidément, il ne fallait pas grand-chose pour orienter ses décisions. Elle eut un soulagement, bref et superficiel, en prenant conscience qu’encore une fois son inaptitude à combattre l’avait conduite à se que son intervention ait été un échec patent. Cette prise de conscience la conduisit à être prise de scrupules. Il était tellement facile de se laver les mains sur autrui de la mort de ceux qu’on aurait préféré ne pas tuer mais que finalement on préférait quand même voir morts car au moins, dans cette configuration, il y avait une certitude qu’ils n’étaient pas une menace. Une pensée lui traversa l’esprit, celle d’offrir également à ces dépouilles une sépulture décente, mais elle se rendit compte alors que le groupe auquel elle appartenait ne portait pas tout l’effort qui avait conduit à la mort de ces créatures. Relevant les yeux et scrutant les demi-ténèbres, elle se rendit compte que l’autre partie du groupe était également présente, et que, dans un piège mortel, ils avaient attaquer les derros à revers. Elle ne parvint pas à se réjouir de la manœuvre mais trouva un soulagement en constatant que personne n’était mort ni même blessé. Elle s’apprêtait à exprimer son contentement de les retrouver sauf et à aller demander ce dont il en retournait et ce qu’il fallait à présent faire quand, au loin, leurs parvinrent des bruits, des voix. Son premier réflexe fut d’envisager une fuite ou, à défaut, une nouvelle embuscade où cette fois elle remplacerait Louve comme appât. Toutefois en un instant elle compris que ces voix au loin n’étaient peut-être pas une menace. Ce qu’elle en perçu lui fut compréhensible et tant les mots que le ton, ressemblait davantage à de l’inquiétude, de la précipitation, un désir de fuite, qu’à un groupe organisé partant d’un pas sûr à la chasse au sein d’un dédale connu. Elle prit également conscience qu’autour d’elle déjà une chausse-trappe s’organisait. Elle leva alors légèrement le bras, ouvrit la main en signe d’apaisement : - Non, attendez. Il n’est pas sûr que ceux qui viennent nous soient hostiles. D’un ton décidé, elle ajouta : - S’ils ne le sont pas ils pourront nous être utiles et quoi qu'il en soit on ne tue pas juste parce qu'on a peur. Prenez les corps des derros, emmenez les dans la grotte d’où nous venons, hors de vue depuis le tunnel et postez vous de part et d’autre de l’entrée, prêts à attaquer puis laissez moi faire. Si mon bâton quitte le sol, attaquez. Sans plus un mot, elle retourna dans la grotte, fit un signe à Louve pour lui indiquer d’aller se poster dans un renfoncement puis s’avança vers la pièce d’eau d’où ils étaient sortis. Dans ce bref laps de temps, des pensées traversèrent son esprit : « Ma pauvre fille, mais qu’est-ce tu fais ? Pour qui te prends tu ? » et « Tu es complètement inconsciente ». Mais elle avait décidé que cette fois c’est elle qui s’exposerait le plus au risque. Après tout, c’est bien le courage des autres qui, jusqu’alors l’avait sauvé des ennuis où elle s’était fourrée. Elle regretta sa cahute…. Mais bon elle était à présent là où elle était et il lui fallait faire au mieux avec ce qu’elle avait. Arrivée à la pièce d’eau, Elle respira profondément, se retourna, se disant qu’au pire, avec un pas en arrière, elle pouvait toujours essayer de s’enfuir en se laissant couler dans cette eau noire et froide. Elle se campa sur ses deux jambes, rajusta son sac, prit fermement son bâton dans sa main droite, l’une de ses extrémités posée au sol. Elle pensa «Chauntéa, inspire moi. » et attendit.

Niveau 0 : illumination / lumière / résistance / transmutation / assistance divine
Niveau 1 : Brume de dissimulation / enchevêtrement / mur de fumée / main araignée
Niveau 2 : Façonnage de la pierre / Transfert d'esprit animal / Bâton d'enchevêtrement
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Novice
Chambre 31
1 gemme
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ager lui avait fait du bien. Tant qu'elle était sous l'eau, Gunlann pouvait oublier toutes les complexités de sa situation et son inquiétude concernant l'état de ses partenaires. Hélas, elle n'avait pas bien loin à nager.
D'un autre côté, la caverne dans laquelle elle fit surface ne semblait pas présenter de nouvelle menace et cela voulait dire que Dame Euskara et les deux étranges frères pouvaient la suivre sans grand danger. Cela n'expliquait pas où se trouvaient Sylvanôr et Ollayee mais il n'y avait qu'un seul passage, ce qui rendait les choses plus simples. Il ne fallut pas très longtemps à Euskara et compagnie pour la rejoindre et ils purent se remettre en route.
Un nouveau conflit, guère plus intéressant que les précédents, éclata rapidement et les autres membres de leur expédition étaient de retour. L'Inugaakalikurite ne les avait pas vu arriver mais elle ne comptait pas se plaindre, cela lui faisait plaisir de les retrouver, plus encore parce qu'ils semblaient ne pas être blessés. Le combat n'avait pas duré très longtemps les derros ayant à peine eu le temps de réaliser ce qui leur arrivait. Gunlann participa au nettoyage qui suivit sans dire un mot mais, dans sa tête, elle prononça une rapide prière pour leurs enemis tombés au combat. Elle n'était pas entièrement certaine de ce qu'elle pensait à leur propos mais cela importait peu.
En tout cas jusqu'à que Sylvanôr décida qu'il était nécessaire de tuer plus encore des habitants de ces souterrains, quoique un groupe plus divers que ceux qu'ils avaient envoyés à leur dernier repos, et que Dame Euskara propose une méthode moins sanguinaire. La prêtresse du Père des Géants n'avait pas la pitié de Dame Euskara mais elle ne comptait pas s'opposer à son idée. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi ils avaient choisi un camp dans l'affrontement, visiblement peu équilibré, entre les esclavagistes et les esclaves mais elle ne comptait pas laisser ses compagnons combattre seuls si combattre il fallait. Sylvanôr semblait optimiste donc Gunlann n'était pas trop inquiète.

Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Elle n’avait jamais voulu être chef, commander qui que ce fût, donner des ordres et s’enorgueillir des victoires des autres. Les responsabilités, quelles qu’elles fussent, n’avaient rien d’agréable pour la Nordique et avec une certaine habilité elle était parvenue à les fuir jusqu’alors, laissant leur poids à ceux qui aimaient suer. C’était donc un coup du sort, des arriérés que lui réclamaient céans, dans cette grotte funéraire, les créanciers pernicieux du Destin. Hrilna se garda de révéler son abattement devant une troupe dont le moral s’agrippait désespérément aux moindres de ses gestes. Sans même le vouloir, elle avait d’ores et déjà changé sa posture, assuré son regard et posé sa respiration : en un instant elle était devenue chef…
La troupe était particulièrement piteuse, mais elle ne manquait pas de courage. Bien que décharnée et faiblarde, Hrilna pouvait lire dans les regards cette masse d’hommes une volonté farouche de survivre. L’idée d’avoir en charge ne serait-ce qu’une vie fit s’abattre sur elle un poids insoutenable. S’aidant de sa lance afin de rester droite, elle sourit à l’assemblée, accueillant leur espoir comme l’assoiffée l’eau claire. Ayant trouvé les mots et la force de les prononcer, Hrilna s’apprêta à prononcer son premier discours d’encouragement, mais c’était sans compter sur les coups du sort qui semblaient vouloir la poursuivre. En effet, au-devant, sur le chemin qui menait de manière évidente à la liberté, une troupe adverse se faisait entendre. Discrète d’abord et puis bien moins. À tel point que tous, à ses côtés s’en inquiétaient déjà. En son esprit des enchainements des actions salutaires à mener se bousculaient. Esseulée sur l’océan de ses doutes, elle fut repêchée par une voix frêle. Elle porta son regard interrogateur sur ce François, qu’elle avait déjà reconnu et qui lui proposait une échappatoire possible. Elle considéra la situation. Descendre était un risque, comme restait ici à attendre la mort. La Nordique finit par se mettre à niveau de l’enfant, posant une main sur son épaule :
— Prends les devants.
Elle se releva et sonda les êtres qui lui faisaient face.
— Il nous faut deux volontaires, parmi les plus véloces, pour suivre François. Vous partirez devant, assurez-vous de la sureté du chemin et que l’un de vous revienne nous chercher. Nous assurons vos arrières.
Elle se concentra sur ceux qui resteraient avec elle afin de défendre la grotte. L’embuscade était possible. Elle avait un plan. Il fallait surprendre, prendre l’avantage et faire douter ce qui pouvait bien leur faire face. Elle expira longuement, prenant son air le plus serein, son visage tourné vers la pointe de sa lance, elle murmura pour sa troupe une prière, un psaume audible d’eux seuls.
— Égide du Nord, Dame de grive, enserre notre cœur de ta glace la plus épaisse, que notre courage en soit prisonnier et les doutes exclus.
Le silence se fit. La Nordique ferma les yeux, puisant en elle la force dont elle avait besoin à présent.

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Habitant des Royaumes
Chambre 24
1 gemme
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Jac) : 3(d20) +15 = 18 vs DD15 ~ Réussite Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Syl) : 5(d20) +11 = 16 vs DD15 ~ Réussite Sunniva - Jet de compétence : Furtivité(Oll) : 7(d20) +8 = 15 Sunniva - Jet de compétence : Social(Syl) : 10(d20) +2 = 12 vs DD15 ~ Echec. À l’éclaircissement de Dame Euskara, Sylvanôr fit au groupe un signe d’attendre puis à l’attention de la kobold, d’autres signes incompréhensibles pour eux, mais Jacinthe se déplaçait auprès de la porte et disparut dans une ombre suivit du guide. Ollayee allait se placer auprès de l’entrée et attendait en jetant un regard continu sur les déplacements du duo devenu invisible, lui-même restait presque impossible à voir.
Reconnaissant les prisonniers devenus libres, Sylvanôr restait fortement surpris et avisait Jacinthe de se faire voir et fit signe à Ollayee, qu’ils pouvaient venir. Le barde s’exécutait auprès de Dame Euskara, Gunlann et des frères kobolds.
Hrilna après avoir fait sa piété entrevit devant eux à quelques pas, deux personnages. Un demi-elfe sauvage à l’air rustre aux yeux pers dont celui de gauche ainsi que son arcade sourcilière et sa joue était balafré, ses cheveux en dreds dénombrait nombreux colifichets, allant de petits cranes d'oiseaux, coquillages bout de bois, etc, couvert de sang frais, habillé a la manière des rôdeurs, mais arborait une tête de loup argentée juste en dessous de son col droit, ses deux épées étaient aux fourreaux ainsi que son arc long, ce dernier était accompagné d’une kobold n’ayant qu’un pagne comme habillement et étrangement elle portait une paire d’ailes dans le dos et tout compte fait elles étaient fabriquées et non naturelle. Elle aussi couvert de sang frais et ses armes aux fourreaux. Tout le groupe d’Hrilna arrêtèrent en voyant François pointé une pique et les deux autres parés à en découdre.
Le rôdeur prit la parole en levant sa main gauche et sa droite sur le cœur. |  | – Heureux que vous soyez libre, que cette rencontre nous soit profitable et laisse nos armes aux fourreaux. –
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L’histoire de ce bâtard est pavée d’épreuves et de souffrances. Fils non désiré d’ une ensorceleuse humaine qui envoûta le célèbre Gardien Sylvestre Yvae Starym pour obtenir une descendance, Sylvanôr est le fruit d’une duperie. Enlevé avec sa mère par un escadron d’elfe noir, il grandit dans un orphelinat de Menzoberranzan. Contre toute attente, il survécu et fut donné en récompense à des Duergards. Son calvaire ne faisait que commencer. Esclave exploité jusqu’à son adolescence, Sylvanôr vécu comme une bête. Jusqu’à ce que le destinée permette au père et son fils de se retrouver. A partir de ce moment là, la vie de Sylvanôr bascula. Marqué à jamais par son sinistre parcours, le demi-elfe sauvage tente, aujourd’hui, de retrouver un semblant de sociabilité. |
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Il abaissait la tête en signe de bienvenue puis continuait.
[B] |  | – Je suis Sylvanôr De Yössmar, gardien sylvestre de la confrérie de Mythdaë dirigé par le Haut-Armathor, Seigneur de Mythdaë nommé Aël’Telàwërith Eowënlathaèldir, du clan Aëryndra de Cormanthyr. Nous sommes un groupe qui avons le devoir de faire les plans de ses passages pour les sécurisés et aussi d’en nettoyer les impuretés. Je vous remercie d’en avoir fait une part et nous vous en sommes redevables. -
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L’histoire de ce bâtard est pavée d’épreuves et de souffrances. Fils non désiré d’ une ensorceleuse humaine qui envoûta le célèbre Gardien Sylvestre Yvae Starym pour obtenir une descendance, Sylvanôr est le fruit d’une duperie. Enlevé avec sa mère par un escadron d’elfe noir, il grandit dans un orphelinat de Menzoberranzan. Contre toute attente, il survécu et fut donné en récompense à des Duergards. Son calvaire ne faisait que commencer. Esclave exploité jusqu’à son adolescence, Sylvanôr vécu comme une bête. Jusqu’à ce que le destinée permette au père et son fils de se retrouver. A partir de ce moment là, la vie de Sylvanôr bascula. Marqué à jamais par son sinistre parcours, le demi-elfe sauvage tente, aujourd’hui, de retrouver un semblant de sociabilité. |
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Il fit un signe de sa main gauche puis reprit… - Maintenant je vais vous présenter mon groupe, n’ayez crainte, nous étions à discuter comment vous libérer et je ne sais par quel miracle vous vous en êtes sortie, mais ceci est… la meilleure nouvelle de ce jour. – Le rôdeur qui semblait être le guide du groupe qui allait présenter, n’était pas le plus performant pour le social, sa rusticité n’aidant pas, il semblait honnête et surtout maladroit pour la communication.
Pendant ce temps dans la grotte, Ollayee fit signe au groupe de s’avancer et les devançait dans le couloir pour arriver les deux mains levées paume en avant en signe de paix. Tous purent entrer dans le grand couloir et Sylvanôr continuait du mieux qu’il le pouvait à les présenter.
-Voilà Ollayee, barde de grands chemins, suivie des deux dames druidesse; Dame Euskara accompagné de sa louve et Dame Dunlann accompagné de sa loutre puis les deux frères de Jacinthe de la griffe d’argent qui m’accompagne. Je… je les laisse se présenter. – Le barde fit une prestance, c’était un elfe aquatique au charisme certain, ses habits étaient somme tout simple et coloré de divers bleus foncés à bleu plus doux. Lui aussi couvert de sang frais. Ses armes n’étaient pas visibles, mais dans son dos, en bandoulière une caisse semblait renfermer un instrument de musique. Les deux frères kobold aussi habillé de simple pagne, avait un comportement ricaneur et l’un semblait à peine plus âgé que l’autre. Eux aussi arboraient chacun une paire d’ailes dans le dos, fabriqué en os et cuir fin. Restaient les deux Dames à se présenter ainsi que la guerrière nordique. Sylvanôr, Jacinthe et Ollayee qui savaient que plus loin un autre corridor baissait et débouchait sur une autre grotte, demandait une garde dans l’attente que les deux groupes se rencontrent. François et ses deux accompagnateurs du moment s’offrit à la garde et laissait savoir qu’effectivement, dans cette direction, ce trouvait un long et tortueux corridor descendant qui débouchait dans une grotte qui elle débouchait plus loin dans un petit village de derros. Sylvanôr prenait des notes du petit François pour pouvoir préparer l’avancée du groupe.


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