Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Introduction : Le prix de la peur
écrit le : Mardi 30 Mai 2023 à 10h35 par Abakor
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Abakor écouta avec intérêt les réponses de Malcer. Ainsi, ces objets n’étaient pas si anciens mais Abakor ne connaissait pas ce "Gardolfsson". En même temps, il n’avait jamais foulé les terres du nord de sa vie ! Ils descendirent les escaliers sans se presser et entretemps, les femmes avaient retrouvé la jeune Mara. Ce fut un soulagement pour Abakor. Il ne voyait pas d’autres endroits pour chercher après la fillette et surtout elle n'avait pas été blessée. Cela leur faisait gagner du temps et lui permettait de commencer sa protection sous de bon auspices. Ainsi, Malcer avait bien envoyé Novrosha pour lui demander de l’aide.

L’histoire de cette famille était des plus bizarre. Quelque chose devait être entré depuis une dizaine de jour chez eux. Un objet devait receler une malédiction ou quelque chose comme ça. Abakor n’était pas un clerc mais il semblait bien que le chauve en soit un.
Abakor se servit un verre d’eau avant de commencer.


- Je vous propose déjà de nous fournir le matériel dont nous aurons besoin. Je ne suis pas un mercenaire intéressé par l’argent néanmoins, il faut vivre.

Abakor se tourna ensuite vers Rhaugilath avec un sourire.

- A mon tour de me présenter, je suis Abakor de la belle cité d’Eau-profonde.
Je suis d’accord avec vous. Je pense qu’un objet maudit ou ensorcelé est entré depuis une dizaine de jour ici.

- Monsieur Malcer, il va falloir nous expliquer ce que vous avez fait avant ce jour fatidique ou tout a commencé ?



 
 
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écrit le : Mercredi 31 Mai 2023 à 13h53 par La Goualeuse
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Avant de refermer la porte derrière Raughilath, Novrosha avait jeté un regard inquiet vers le mur de masques. On pouvait deviner au silence de celle qui n'avait habituellement pas la langue dans sa poche que l'avertissement avait fait mouche.


Abakor fur surpris de reconnaître les notes si délicatement parfumées d'un vin elfique, probablement importé de Lunargent. S'il ne s'agissait pas d'un cru d'exception, le breuvage était bon ; une gorgée en appelait une autre.


Malcer Lindigent
- Du matériel ? répéta Malcer un peu interloqué. Oui, oui, bien sûr... Vous aurez tout ce qu'il vous faudra. Faites une liste.

Il enleva ses lunettes pour se frotter les yeux, manifestement fatigué, pendant que l'Halruénne l'interrogeait. Maâkhérou avait acquiescé de la tête à la mention d'une malédiction, explication sans doute la plus logique à la subite paranoïa de leur hôte.

- Mon ennemi serait un magicien, souffla-t-il d'une voix d'outre-tombe, le visage dans les mains. Il redressa la tête, opposant un regard vaguement dément à l'assemblée ; sa bouche était agitée de tics nerveux. Tous craignirent une nouvelle crise, mais le misérable parvint à se contenir. Les dieux me préservent ! Mes manuscrits, vous croyez ? Non... ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait de nouvelles acquisitions... Je travaille sur catalogue, à partir de la bibliothèque de mon défunt père. C'est un vieux traité de géologie qui m'occupe ces derniers temps, un ouvrage nain, descriptif, très détaillé : parfaitement inoffensif. N'est-ce pas ?

Il descendit d'une traite un verre d'eau, guettant un signe rassurant de la part de l'un de ses convives. Abakor revint à la charge, creusant la piste d'un objet maudit ou ensorcelé. Malcer aurait blêmi s'il avait pu être plus pâle.

- Jour fatidique, vous allez vite en besogne Abakor de la belle cité d'Eauprofonde... Puis savez-vous ce que vous faisiez il y a dix jours, vous ? J'ai un registre, pour ma collection. J'y inscris toute information utile sur les pièces que j'achète. Il m'en arrive des dizaines chaque mois. Comment savoir ?

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Genoux cagneux, échine courbée, épaules rentrées, teint cireux et petites lunettes au bout du nez : Malcer Lindingent a tout du rat de bibliothèque. Cet érudit est pourtant loin d'incarner la quiétude d'une bibliothèque... Tout son corps semble comme aux ordres d'une vigilance inquiète, pour ne pas dire paranoïaque.


L'ultime question de Raughilath était restée sans réponse, mais cette dernière, comme Locredar, avait bien perçu qu'elle avait éveillé un court instant le trouble chez le scribe. Savait-il quelque chose ? S'était-il sciemment tu face à des inconnus ? Ou face à des non-initiés ?


Lancers...



Trêve de jacasseries !
 
 
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écrit le : Lundi 05 Juin 2023 à 18h53 par Locredar
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Locredar écoutait avec attention les discutions et un léger haussement de sourcils aurait pu être vu sur son visage à la présentation d'Abakor

¤ Abakor d'Eauprofonde ? Tiens cet homme vient de chez moi ? ¤

Un léger stress lui parcouru l'esprit lorsque Malcer failli replongé dans sa folie, il avait conscience que ses mots devait être mesuré, c'est pourquoi il attendait le moment propice pour prendre la parole. Bien qu'un peu rustre de nature, il n'était pas parmi les siens et donc essayait de faire de son mieux..

- Monsieur Lindigent, soyez sûr de notre bonne foi. Pour ma part je m'engage à veiller sur nos hôtes jusqu’à ce que ce mystère s'éclaircisse.

Locredar avait dit cette dernière phrase en regardant Abakor et Raugilauth en cherchant des signes de soutient.

-Mais j'aimerai revenir à ce traité de géologie d'origine naine. Vous savez, dès que ça parle de cailloux ça m’intéresse ! Et puis une jeune érudite est présente dans cette pièce et j'aime bien la piste qu'elle as soulevé..

Le nain eu un signe de tête respectueux vers la jeune femme.

- Bien-sûr, Si vous avez d'autre idées ou pistes qui pourrait être utile, vous imaginez bien que cela ne pourra que nous aider à tous !

Locredar avait prononcé ces derniers mot de façon jovial, il exaspérait détendre un peu l'atmosphère et mettre leur hôte en bonne condition.








 
 
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écrit le : Lundi 05 Juin 2023 à 23h12 par Ana N' Si
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ontre son gré, et son instinct et probablement toute sagesse, Rhaugilath CLXXIV était intriguée par la situation de Malcer et avait prévu de lui apporter son aide. Une aide bien limitée si la rencontre avec l'araignée plus tôt était une indication des événements futurs. En échange, elle souhaitait obtenir les informations que, pour une raison qui lui échappait, le vieil homme semblait vouloir garder pour lui.

Son expérience des malédictions, et en particulier des objets maudits, était limitée et elle n'avait aucune idée de si sa théorie était plausible mais le reste des présents semblait avoir choisi de suivre cette piste. Ce n'était pas la première fois qu'un groupe choisissait de suivre aveuglément son autorité mais, dans le passé, le groupe était généralement constitué d'élèves à peine capables de prendre une décision indépendemment et/ou plus attiré par la possibilité d'obtenir une faveur d'une future archimage que par la sagesse de ses déclarations. La magicienne n'était pas certaine de savoir si sa théorie était particulièrement astucieuse et raisonnable ... ou si les aventuriers n'étaient pas aussi mondains qu'elle l'aurait cru.

Quoiqu'il en soit, quand Locredar la qualifia de "jeune érudite", Rhaugilath n'eut d'autre choix que de secouer la tête, les mains et le reste de son corps. La mention du traité de géologie lui avait fait perdre momentannément le fil de la discussion et s'il était assez évident que le nain la complimentait, il lui fallu quelques secondes pour réaliser que l'érudition qu'il mentionnait concernait les malédictions et non les pierres. Il était trop tard pour jouer le jeu complètement mais peut-être pas pour sauver la face.


-Mes connaissances en la matière sont limitées et, je le crains, principalement scholastiques. Mais jeter un oeil sur les récentes aquisitions n'est pas forcément une mauvaise piste.

L'Halruanne était certaine que même Malcer se serait aperçu d'un signe évident d'une malédiction, ce qu'un tel signe pouvait être étant un mystère complet à ce point, mais cela valait probablement le coup d'essayer. Au moins tant que personne n'avait une meilleure idée.



Sorts préparés:
- Fatigue
- Hébétement
- Toux d'Horizikaul
 
 
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écrit le : Mercredi 07 Juin 2023 à 14h43 par Abakor
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Abakor se trouvait dans une impasse, il ne connaissait pas grand-chose sur les malédictions. Il but une gorgé de ce bon vin et se leva.

- Je suis d’accord pour rester à votre protection. Je ne suis pas trop au fait pour les malédictions ou les sortilèges. Je vais laisser le soin de ses recherches à nos érudits. Je vais faire ce que je sais faire, c’est-à-dire assurer votre protection mais d’abord je dois faire le point sur les possibilités de cette maison.
- Je vais d’abord installer mon cheval dans l’écurie puis faire une visite de votre propriété.

Abakor se tourna vers ses compagnons.

- Je vous laisse enquêter sur les objets susceptibles d’être ensorcelé.

Il sortit de la pièce et se dirigea vers la sortie du bâtiment. Il récupéra son cheval et le plaça à l’écurie avant de faire le tour de la propriété, à la recherche de trace laissées par d’éventuels espions. Il se dirigea d’abord vers l’endroit où l’araignée avait été envoyée. L’examen de son corps et de traces laissées sur le mur pourront peut-être l’aider à savoir si l’araignée avait grimpé le mur vers la chambre. Après sa visite des alentours, il pourra aller voir l’épouse de Malcer pour lui demander si c’était elle qui avait ouvert la fenêtre de l’atelier de peinture.



 
 
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écrit le : Mercredi 07 Juin 2023 à 20h45 par La Goualeuse
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La conversation ne s'éternisa pas plus longtemps. Malcer, quoique toujours un peu méfiant ou inquiet, était de bonne volonté et accepta aussi bien de donner accès à sa bibliothèque qu'au registre de ses achats, dans son bureau.

Il escorta Abakor jusqu'à la porte d'entrée barricadée, qu'il referma soigneusement après que l'elfe et Maâkhérou furent sortis ; pas un verrou ne fut oublié. Le prêtre semblait plutôt du genre taiseux. S'il n'avait que peu participé à la conversation, il avait néanmoins confirmé la piste d'une malédiction, évoquant les pièges magiques dont les plus puissants membres de sa patrie protégeaient leurs "sarcophages". Ce dernier irait en quête d'herbes fortifiantes pour préparer une potion pour sa patiente, tandis que l'aquafondien inspecterait les alentours.



Abakor

Abakor n'était sans doute pas mécontent de quitter le huis-clos sombre et angoissant du manoir. Était-ce l'air frais qui lui donna l'impression qu'on avait ôté un poids de sa cage thoracique ? Ou le rôdeur, habitué depuis des décennies aux grands espaces, était-il devenu un peu claustrophobe ?

Sa jument aurait sans doute mieux été installée dans l'écurie de l'auberge que dans le vétuste box attenant à la bâtisse, mais ici les poules de Novrosha lui tiendraient compagnie. Et puis l'hébergement ne coûterait pas un sou...

L'inspection des alentours immédiats du manoir, aussi minutieuse et attentive fut-elle, ne permit pas à Abakor de découvrir le plus petit indice ni le moindre signe inquiétant. La demeure des Lindigent, perchée au-dessus des Landes éternelles, était naturellement protégée par sa position en bord de falaise. Bien sûr, une araignée aurait pu surgir des profondeurs et remonter la paroi escarpée du promontoire, mais cette hypothèse semblait peu probable. Le rôdeur savait bien que les fileuses, sédentaires, ne partaient pas en chasse mais attendaient leur proie. Et puis il aurait sans doute trouver quelques traces de son passage ; or le sol sous les fenêtres de l'atelier de peinture, comme les murs, étaient parfaitement vierges de toutes traces d'infraction...

La dépouille de l'araignée, l'abdomen défoncé et les pattes recroquevillées de façon grotesque, gisait toujours là où il avait chu. Avec l'aide de Locredar, il ne serait pas difficile de le jeter en contrebas, dans la Rauvin rugissante, avant qu'il ne décompose.


hrp.gif Si tu souhaites des détails supplémentaires, signale-le en HRP et j'éditerai pour compléter.


Rhaugilath et Locredar

La bibliothèque de Malcer était une vaste pièce où régnait un incommensurable désordre : non seulement les murs croulaient sous les livres, rouleaux et autres ouvrages manuscrits, mais aussi le sol, les tables et les tablettes, les rares chaises et quelques tabourets. Plusieurs centaines de titres étaient entreposés là, peut-être même plus d'un millier. La pièce était éclairée par plusieurs globes lumineux, objets magiques des plus banals dans ces empires de papier d'où les flammes étaient communément bannies.

Après avoir prié sa garde personnelle de rester sur le pas de la porte, il se fraya un chemin jusqu'au seul espace à peu près dégagé : le poste de copie. Fioles d'encre et plumes patientaient devant un épais volume ouvert, près duquel un second ouvrage était dressé sur un petit présentoir de sorte que le scribe n'avait qu'à relever les yeux.


Malcer Lindigent
- Nous serons plus à l'aise dans mon bureau, leur lança-t-il en se saisissant délicatement du grimoire dont la couverture semblait sans âge tant elle était vieille.

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Genoux cagneux, échine courbée, épaules rentrées, teint cireux et petites lunettes au bout du nez : Malcer Lindingent a tout du rat de bibliothèque. Cet érudit est pourtant loin d'incarner la quiétude d'une bibliothèque... Tout son corps semble comme aux ordres d'une vigilance inquiète, pour ne pas dire paranoïaque.


Quelques minutes plus tard, Locredar et Rhaugilath se penchaient sur le parchemineux ouvrage, à la lueur d'un orbe enchanté emprunté à la pièce voisine, sous la surveillance inquiète de Malcer. Et sous les regards vides et pour le moins intimidants des nombreux masques du mur leur faisant face1...

Malcer Lindigent
- Tournez les pages avec précaution, avait intimé le tatillon propriétaire, avant de se radoucir en ajoutant de justesse : je vous prie. Et essuyez-vous bien les mains... je vous prie... un papier si vieux ne supporte pas la moiteur. Sans offense !

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Genoux cagneux, échine courbée, épaules rentrées, teint cireux et petites lunettes au bout du nez : Malcer Lindingent a tout du rat de bibliothèque. Cet érudit est pourtant loin d'incarner la quiétude d'une bibliothèque... Tout son corps semble comme aux ordres d'une vigilance inquiète, pour ne pas dire paranoïaque.


Locredar, comme beaucoup de ses congénères, n'était pas versé dans la lecture et aurait été bien en peine d'étudier en expert ce grimoire. Les nains étaient loin d'être des bibliophiles et leur littérature était pour le moins limitée, comme le nombre de leurs scribes. Ils préféraient la transmission orale, qui correspondait mieux à leur organisation sociale que la lecture solitaire. Légendes, mythes religieux et récits glorieux étaient transcrits pour la postérité au sein de fastidieux mémoires : cette culture était essentiellement enseignée oralement plutôt que par ces livres, pour ainsi dire relégués au triste statut d'archives. Le guerrier aquafondien ne connaissait d'ailleurs aucun nain ayant un jour fabriqué ou écrit un livre !

Rhaugilath, toute érudite qu'elle fut promue par son compagnon, n'était pas plus à l'aise... Elle ne se rappelait pas avoir consulté un ouvrage nain dans toute sa courte existence, pourtant fort riche en lectures ! Elle pouvait l'expliquer, sachant que la langue naine, réputée pragmatique, possédait peu de mots pour la théorie, les grandes idées, les démonstrations et la recherche scientifiques. Pire - mais oserait-elle l'avouer ? - elle ne comprendrait pas un traître mot du traité puisque l'alphabet des Fils de la Pierre lui était parfaitement étranger.

L'un comme l'autre avaient néanmoins conscience d'avoir sous les yeux un objet à la fois rare et ancien, presque une relique. Locredar reconnut du haut nain, langue tombée en désuétude depuis bien longtemps mais qui demeurait utilisée dans quelques rares professions et pour les rituels ; sa mère avait vainement tenté de lui en apprendre les subtilités. Aussi lui faudrait-il sans doute plusieurs journées pour parcourir (en diagonale) l'épais volume, qui présentait par ailleurs de nombreux dessins et schémas. La graphie alambiquée des runes compliquait en outre beaucoup la lecture : on n'écrivait plus ainsi depuis des centaines, voire des milliers d'années ! Le titre lui avait donné du fil à retordre en raison de sa nature quelque peu proverbiale : "La pierre n'est pas immuable". Il n'était pas signé.


1 Voir la description du bureau dans mon poste du 16 avril.

Lancers...



Trêve de jacasseries !
 
 
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PM
écrit le : Jeudi 15 Juin 2023 à 14h09 par Abakor
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Abakor sortit avec le grand chauve. Voyant que celui-ci partait sans un mot, Abakor l’interpella et lui dit à toute à l’heure. Celui-ci avec un sourire mystérieux se dirigea vers la forêt. En haussant les épaules, Abakor se dirigea vers l’écurie. Une fois sa jument bien installée, il sortit et commença à chercher des traces.

Abakor prit son temps pour ses recherches car l'ambiance fermée de la maison lui donné une certaine claustrophobie. Mais une fois devant la falaise, il fallait se rendre à l’évidence, les ennemis de Malcer n’étaient pas ou ne venaient pas des alentours. Il avait scruté tous les abords de la maison puis s’en était éloigné en regardant les moindres signes de passage mais rien ! Il s’approcha du précipice et jeta un œil en bas.


¤ Les ennemis auront des difficultés à monter ¤

Le paysage était bien joli, la vallée inférieure de la Rauvin s’étendait face à lui et au loin les landes éternelles. Evereska se trouvait aussi dans cette direction. Comme son grand-père lui manquait d’un seul coup et sa chienne.
Il regarda au loin et fit demi-tour puis se dirigea vers le manoir d’un pas tranquille.



 
 
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écrit le : Dimanche 18 Juin 2023 à 15h09 par Ana N' Si
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endant que l'elfe et le géant se chargeait des inspections extérieures, Rhaugilath, Locredar et Malcer se dirigeaient vers une tâche plus cérébrale. La bibliothèque de la famille Lindigent n'était pas particulièrement bien ordonnée mais cela n'avait rien d'inhabituel selon l'Halruanne. Sa curiosité était légèrement aiguisée mais elle n'avait pas vraiment le temps de choisir un ouvrage, même de manière aléatoire, en tout cas pas pour l'instant.

Elle suivit ses deux compagnons vers le bureau de Malcer pour se lancer dans l'analyse de la récente acquisition du propriétaire des lieux. Rhaugilath devait avouer, même si elle ne le fit pas à haute voix, qu'elle avait cru que le manuscript que Malcer recopiait était une traduction et non un original dans la langue naine. L'université offrait des cours de Dethek mais la mage n'avait pas choisi cette option. Des traditions thaumaturgiques naines exitaient mais elles étaient relativement rares et spécialisées et rares étaient ceux qui s'y consacraient à moins d'avoir aussi un intérêt dans leurs traditions plus religieuses et leur utilisation (selon la magicienne particulièrement complexe et tarabiscotée) des runes. Elle se tourna donc vers ses deux compagnons:


- Je suppose que vous êtes clairement plus compétents pour la lecture d'un texte nain que moi. Est-ce que vous pouvez me faire un résumé? Ou est-ce que vous voulez que je vous laisse un peu de temps pour voir s'il y a quelque chose de caché dans le texte? Une sorte de code, peut-être?



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écrit le : Mardi 27 Juin 2023 à 08h30 par Locredar
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Locredar avait été quelque peu excité à la perspective de l'étude de cet ancien ouvrage nain et suivit précautionneusement les instructions de Malcer pour la manipulation de l'ouvrage. Mais sa joie redescendit assez vite suite à la complexité de la lecture, de très mince souvenirs lui revint mais, hélas, pas assez pour que la lecture soit fluide.
Le nain se grattait la tête pour réfléchir aux paroles de Rhaugilath:


- Et bien oui, il va en falloir du temps .. même pour lire en diagonal .. et je ne suis pas sûr d'y arriver non plus .. et peu être que nous ne somme pas sur la bonne piste aussi .. le temps le dira.

Locredar s'adressa à Malcer:

- Monsieur Lindigent, êtes vous familier de se genre d'écriture ? Ou vous recopiez ceci pêle-mêle ?

Une nouvelles questions fusa lorsque que le nain remarqua le mur en face d'eux

- Et autres chose. Votre collection de masques est assez intimidante, ne vous êtes vous jamais sentit observé pendant votre travail ? Toute une journée en face d'eux ...

Le nain laissa sa phrase en suspens en attendant une potentielle réaction de l'un de ses deux compagnons



 
 
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écrit le : Mercredi 28 Juin 2023 à 21h03 par La Goualeuse
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Abakor

La porte s'ouvrit pour laisser apparaître le visage soucieux de Novrosha, au moment même où Abakor approchait du seuil.

Novrosha
- C'est-i bon ? l'interrogea-t-elle en s'écartant pour le laisser entrer. L'aragne est partie ? C'te carogne a empesté tout not' bon air. Oh, si Madame la voit... Elle va encore tourner de l'œil pour sûr !

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Cette femme d'une trentaine d'années tout au plus a le teint clair et la chevelure noir-corbeau des Illuskiens. Tout, dans ses gestes empressés comme dans le débit rapide de sa parole, exprime une grande vivacité.


Elle referma précautionneusement derrière eux. La salle où Malcer Lindigent les avait réunis quelques minutes plus tôt était déserte et la table débarrassée. La servante n'était pas du genre à traîner en besogne, au contraire.

Novrosha
- Si vous savez pas quoi, moi j'ai à faire dans ma cuisine, poursuivit-elle en resserrant le nœud de son tablier. Mais j'sais causer en épuchant...

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Cette femme d'une trentaine d'années tout au plus a le teint clair et la chevelure noir-corbeau des Illuskiens. Tout, dans ses gestes empressés comme dans le débit rapide de sa parole, exprime une grande vivacité.


Sur cette singulière invitation, elle se dirigea à l'arrière du manoir.

hrp.gif Afin de faciliter le dialogue et accélérer les choses, tu peux poser une série de questions. Si bien sûr Abakor suit Novrosha...


Rhaugilath et Locredar

Malcer Lindigent
- Cet ouvrage de pure érudition est inoffensif, répondit le savant copiste à Rhaugilath. Moi qui comprends parfaitement ce qui est écrit (regard légèrement hautain à l'effronté petit personnage qui osait l'accuser de recopier bêtement des signes), je peux vous en assurer.

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Genoux cagneux, échine courbée, épaules rentrées, teint cireux et petites lunettes au bout du nez : Malcer Lindingent a tout du rat de bibliothèque. Cet érudit est pourtant loin d'incarner la quiétude d'une bibliothèque... Tout son corps semble comme aux ordres d'une vigilance inquiète, pour ne pas dire paranoïaque.

Autant que Locredar pouvait en juger après cette première approche de l'ouvrage, certes superficielle et inexperte, ses pages ne renfermaient rien de suspect. Aussi la diversion sur les masques semblait-elle tout à fait à propos. La question sembla déstabiliser leur hôte, qui resta plongé dans ses pensées quelques secondes avant de répondre.

Malcer Lindigent
- Epié, plutôt... Ces masques sont dans mon dos, ils regardent par-dessus mon épaule. S'il n'en montrait rien, on sentait à son ton soudain plus amer qu'il avait parfaitement conscience de l'ironie de la situation. C'est plutôt mes clients qu'ils observent et intimident, comme vous dites. Mais aucun n'est magique, s'empressa-t-il d'ajouter en relevant les yeux vers la native d'Halruaa, comme pour devancer une question. J'ai fait expertiser chacun d'eux : je ne prends rien à la légère.

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Genoux cagneux, échine courbée, épaules rentrées, teint cireux et petites lunettes au bout du nez : Malcer Lindingent a tout du rat de bibliothèque. Cet érudit est pourtant loin d'incarner la quiétude d'une bibliothèque... Tout son corps semble comme aux ordres d'une vigilance inquiète, pour ne pas dire paranoïaque.

Alors qu'ils contemplaient les masques dont il était question, Rhaugilath comme Locredar purent chacun ressentir un sentiment diffus de malaise. Il n'était pas facile de mettre des mots derrière cette étrange impression d'être en effet observé par ces dizaines d'orbites vides. L'impressionnant decorum choisi par le marchand remplissait pleinement sa fonction : il inspirait une forme de trouble où se mêlaient crainte et respect.

Malcer retira d'un tiroir un carnet de facture bien plus récente que le traité de géologie : ce devait être là le fameux registre de ses si précieuses acquisitions.


Lancers...



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PM

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