Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Chapitre III, Verset 2 : Ce que nos actes augurent, Joinon, Farah & Abrulion
  écrit le : Lundi 29 Novembre 2021 à 10h41 par Phineas
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Année des Dragons Renégats (1373)
Prime d'Eleasis 1373 (Jour 4)
Retour à l'Embarcadère, nuit


Du serpent frais ! Cela n'avait vraiment pas le même gout que celui, probablement gardé d'une façon ou d'une autre, qu'ils avaient partagé le soir précédent.

Les trois aventuriers - et Boniface qui ne semblait que légèrement inquiet de la disparition de Varnas - semblaient désormais être parfaitement intégrés. Non qu'ils fassent parti de la tribu, mais on les considérait comme des visiteurs normaux, preuve en était le fait qu'on s'intéressait bien moins à eux qu'auparavant.

L'ignorance, souvent plutôt une preuve d'inclusion que l'inverse.

L'autopsie pratiquée par Farah était venue aux oreilles de tous, y compris de leur hôte nain. Malgré la bonne réputation qu'elle avait déjà, certains chasseurs ne semblait pas trouver la méthode acceptable. Misagaasaa mit néanmoins un terme aux discussions en faisant remarquer, de ce qu'ils en comprirent, que l'état du loup nécessitait de comprendre ce qu'il lui arrivait, et que même si les méthodes de la rôdeuse ne leur convenait pas forcément, au moins avait elle agis.

Dans la soirée, le nain leur indiqua où aller. Au Sud était les terres des Séols. Quoique l'endroit qu'il leur avait indiqué dans les terres pour établir leur base n'était pas directement sur les terres qu'ils occupaient, ils seraient leurs principaux voisins. Il indiqua par ailleurs qu'il n'avait pas de nouvelles d'eux depuis quelques temps. C'est de tout cela qu'ils furent sur, puisqu'il était encore difficile de converser clairement. Ils reçurent par ailleurs un petit talisman de pierre en forme de tortue. De ce qu'ils en comprirent, ce n'était pas un sauf conduit, mais au moins les autres tribus seraient elles moins agressifs envers eux.

La nuit passa et, à leur surprise, Thozihé décida de les accompagner le lendemain. Les bribes de commun qu'il commençait à avoir indiquèrent qu'il voulait à son tour découvrir les vaisseaux avec lesquels ils étaient arrivés.
C'est donc ainsi que le quatuor - Boniface ayant remplacé (en mieux peut-être) Varnas - reparti dans l'autre sens.


◒◓◒


Après une courte journée de marche, désormais guidé par un Thozihé qui leur dit que longer la côté ne présentait pas plus de danger que les éventuelles rafales océanes, ils arrivèrent en vue de la flotte.

Pendant le voyage, ils avaient eu l'occasion d'apprendre un peu plus les langues, celle du peuple cerf comme celle des Senotcha. Apparemment d'ailleurs, leur langage était extrêmement proche de celui des Mamik, tant les tribus étaient géographiquement proches. Le cerf apprenait vite le commun à force de discussion, d'autant plus qu'ils étaient avec trois locuteurs quand nos aventuriers, eux, n'avait que lui pour apprendre les détails linguistiques.
En tout cas furent ils très vite convaincu qu'aucunes de leurs langues n'avaient d'alphabet, même si le concept ne semblait pas étranger à Thozihé.

Par chance, le commun était une langue simple, si ce n'était simplissime. Et si sa pauvreté permettait à d'autres langues de perdurer par ailleurs, il fallait admettre qu'elle avait l'avantage d'être vite apprise. Dans quelques jours, leur ami serait probablement un locuteur suffisamment compétent pour servir d'intermédiaire. Il semblait par ailleurs parler toute les langues des tribus, ce qui expliquait qu'il soit en mesure d'apprendre si vite. Une tête bien faite en somme.

Alors que le soir tombait à nouveau, ils aperçurent les torchères qui brûlaient désormais dans la baie. Les coup de marteau et de scie qui résonnaient indiquait que les travaux de remise sur pied avançaient bien.

Pour la première fois, ils virent une certaine appréhension dans les yeux de leur compagnon. Les immenses bateaux, intégralement fait de bois, semblait évoquer des sentiments partagés. Il n'en dit pour le moment mot.

Des torchères de métal était désormais plantées dans le sable, donnant au crépuscule une flamboyance de festival. Quelques savants étaient assis ci et là, visiblement la faune et la flore nocturne les intéressaient tout autant que les diurnes. Si Baelnar était certainement sur le bâteau, ils augurèrent vite les braises de la pipe de Fip, assis sur une caisse non loin de l'esquif qui servait à rejoindre les navires.


- Yo.

L'halfelin, capitaine du Scélérat les regarda en souriant. Il était commun de savoir qu'il avait du trainer dans des histoires sombres plus tôt dans sa vie, mais il fallait bien admettre qu'il était un compagnon des plus agréable. Son équipage l'appréciait, même si une absence de discipline semblait régner sur le bâteau. Tr'ar leur avait néanmoins glissé que c'était une illusion et que Fip était probablement le plus sévère de toute l'amirauté quand c'était nécessaire.

- Eh beh, vous avez trouvé un sacré copain. Et perdu le vieux grincheux ? Fallait bien qu'ça arrive j'imagine. Eh ! Maudois ! Récupère les rameurs, m'est avis qu'ils vont vouloir monter sur le rafiot du patron, l'un des marins qui jouait aux cartes plus loin se releva pour rassembler les rameurs éparpillés sur la plage. Bon alors, racontez, c'est quoi l'idée ? Faudra y aller au canon ou on va pouvoir se faire des grosses bouffes sympas avec les autochtones ?



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écrit le : Lundi 29 Novembre 2021 à 23h00 par Schninkel
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Après une longue journée de marche, arrivés à la nuit tombée et à l’approche du campement, la chasseresse capta tout le désarroi de son mentor à fourrure qui découvrit les premiers signes de civilisations. Pas exempt d’empathie, Farah posa une main sur l’avant-bras du grand être qui lui avait tant appris depuis leur rencontre.

- Je sais… désolé. Il leur reste beaucoup à apprendre…

Si les mots ne parvenaient pas à sa conscience, son intonation plaintive et ses yeux tristes parvenaient peut-être à faire passer ses intentions.

Quelques pas supplémentaires, ils arrivèrent aux abords du campement. Farah salua sobrement les quelques têtes connus qu’elle rencontra à mesure de leur progression. Puis, en arrivant auprès du capitaine Fip, la chasseresse croisa les bras sur sa poitrine en attendant que ses deux compagnons évoquent leur expédition. Une foule de remarques se répandirent dans ses pensées mais ne sachant qu’elle ton employer, elle garda le silence.

Selon elle, l’équipage devait être mis en garde contre les menaces environnantes et les navires présents semblaient condamnés à l’isolement et aux soupçons. L’amiral n’avait sans doute pas l’intention de laisser ses factions au milieu de la flotte mais les affaires diplomatiques n’avaient pas encore abouties à une solution durable.


 
 
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écrit le : Samedi 11 Décembre 2021 à 19h51 par Joinon
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Avisant une caisse, Joinon entreprit de la pousser dans la direction de Fip avant de se laisser tomber dessus, lui arrachant un craquement sonore.
- Non non non ! s'exclama le nain en associant son propos d'un geste adéquat de l'index. Rangez les canons surtout !
Après avoir passé de si agréables moments en compagnie de Misagaasaa et des siens, la seule hypothèse d'une guerre ouverte contre les autochtones le dégoûtait.
- Bien sûr nous sommes loin d'avoir rencontré l'ensemble des peuples de ce continent, comme nous l'expliquerons plus en détail à l'amiral, mais ceux que nous avons côtoyé nous ont accueillis le plus amicalement du monde, et c'est peu dire !

Le barde sauta soudain sur ses pieds fatigués.
- Mais je manque à mes devoirs. Fip, voici Thozihé, un xalib de la tribu des Ctaliza. Thozihé, il invita l'intéressé à s'approcher, voici le Capitaine Fip, commandant l'un de nos vaisseaux. Il désigna le Scélérat qui mouillait au large.

- Jusque-là, donc, poursuivit Joinon en se rasseyant dans un nouveau "criiiic", notre premier contact favorise l'approche diplomatique. Il faudra veiller à faire circuler ce message parmi les nôtres, afin de ne pas commettre d'impair ! Quelque soit le degré de la relation de confiance que nous avons nouée, il ne faut en aucun cas risquer de le voir diminuer !
Nous avons d'ailleurs aperçu certains de nos navires il y a quelques jours, naviguant vers le septentrion... le nain chercha dans son carnet la date exacte qu'il partagea au halfelin. En sauriez-vous plus ?

Ces bateaux occupaient toujours un coin de l'esprit agité du nain, de même que leur compagnon disparu, les propos de Fip trahissant malheureusement l'absence de Varnas parmi les marins...



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écrit le : Lundi 20 Décembre 2021 à 11h20 par Phineas
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L'esprit vif de Fip compris immédiatement les tenants et les aboutissants de la présence de leur invité. Heureusement, l'artillerie n'était pas de sortie. Ils avaient vite compris que l'Amiral réservait ce genre de choses à des situations très particulière, et ne désirait pas particulièrement griller ses cartes. Si du bois était certainement utilisé en ce moment, heureusement, on avait abattu aucun arbre.

Thozihé avait tendu son énorme main vers Fip, comme il avait appris que l'on faisait dans la plupart des peuples de l'ouest de Faerun. Fip sauta sur ses pieds.


- Salut Thozihé !, il tapa dans sa main, a la surprise du cervidé bipède. L'halfelin, amusé, ajouta : tu m'excuseras mais vu la différence de taille, j'essaierais pas de te serrer la main.

Un instant de silence passa. Et soudain l'un comme l'autre rire de concert. Fip avait le talent de désamorcer n'importe quelle situation. Ce qui n'était probablement pas toujours à l'avantage de ses interlocuteurs.

- Salut, Fip !, dit Thozihé avec un commun de moins en moins hésitant.

Malgré l'évident malaise des immenses navire de bois, Thozihé semblait être redevenu serein. Par ailleurs l'existence même de cette forme de transport ne semblait pas être une nouveauté pour lui.

Bientôt, ils se retrouvèrent dans le petit esquif les menant au navire amiral. Le géant avait du s'asseoir en tailleur au milieu , dos contre la voile, et semblait apprécier le voyage, quoique cela, naviguer à travers les vagues un peu houleuse de la rive à ce moment, semblait pour le coup être une nouveauté.

Comme à l'accoutumée une effervescence calculée régnait sur le plateau. Là, quelques uns, en pause, jouaient aux dés, quant ailleurs on récurait le pont, on huilait des cordes et des toiles, ou on faisait quelques passes d'armes. Et puis sur l'énorme Tarasque, appontée juste à bâbord de la Fille d'Oghma, on entendait le hurlement vital d'un nouveau-né affamé.

Thozihé les suivaient, et il posait autant ses yeux sur ce qui l'entourait que les équipages posaient les yeux sur lui à son passage. Il passa sa main sur le madrier qui recouvrait l'ensemble de la rembarde, et il laissa échapper un petit bruit de bouche difficilement interprétable. Avant d'entrer (en baissant la tête) dans la cabine de commandement, il leur glissa que le nombre de personnes qui composait les équipages lui semblait déjà très conséquent. Alors même qu'il n'y avait que deux navires.

Baelnar et Tr'ar avait les yeux posés sur des feuillets, en vérité des dizaines de cartes étalées sur le bureau. Les savants et cartographes commençaient à leur ramener leurs premiers travaux, et il essayaient de comprendre sur quoi ils avaient débarqué. A leur entrée, ils levèrent la tête.

Les présentation ne présentèrent pas plus de difficulté qu'avec Fip. Néanmoins, et en toute naïveté, dans un moment de silence, Thozihé dit :


- Chez vous, plus on est petit, plus on est important ?, demanda t'il.

Probablement se demandèrent t'il un temps ce qu'il voulait dire avant de se rendre compte que les savants du groupe était un nain et un hin, et que les deux officiers qu'il avait rencontré était un hin et un gnome... Tous le monde rit, avant qu'on ne lui explique que c'était une pure coïncidence.

Puis Baelnar attendit leur rapport.



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écrit le : Samedi 08 Janvier 2022 à 12h32 par Joinon
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¤ J'aimerais avoir un tel talent ! ¤ avait songé Joinon en découvrant avec quelle facilité apparente Thozihé apprenait de façon quasi innée la langue commune de Faerûn. Le nain d'or, lui, buttait encore sur certains points du Précis des langages élémentaires qu'il avait potassé durant la traversée. Bien sûr, c'était à l'étranger qu'on apprenait le mieux une langue, non dans les livres...

Après avoir attendu que l'euphorie ambiante se fut calmée, le barde vint se placer devant Baelnar dans un salut militaire qui lui allait assez mal et ne faisait guère que ressortir son ventre rebondi.

- Voici notre rapport, maître l'amiral !

Joinon tâcha d'effectuer un récit linéaire afin d'éviter de se perdre en digression et de revenir en arrière (sa spécialité.) Il tenta de n'omettre aucun détail, depuis la découverte de l'étrange terrain rocheux sur lequel les explorateurs avaient évolué jusqu'à la partie de chasse dont Varnas n'était définitivement pas revenu en passant par la tentative d'accord autour du sable enchanté de Misagaasaa.
Le nain marquait de fréquentes pauses afin de laisser ses compagnons - et Thozihé s'il le souhaitait - ajouter des précisions et corrections. Abrulion allait probablement avoir plus de détails concernant les étranges entités qui usaient manifestement de leurs pouvoirs sur cet étonnant continent.

Enfin, il parla des deux mystérieux navires dont il avait déjà fait mention auprès de Fip.



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écrit le : Samedi 08 Janvier 2022 à 19h14 par Schninkel
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La chasseresse traversa le pont en suivant de près Thozihé, rendant mécaniquement le salut des quelques têtes connues qui constataient et félicitaient le bon retour de la première expédition. Elle avait créé une familiarité singulière avec certains des membres d’équipage et son intimité avec le spectacle nocturne du pont du navire était devenue quotidienne. Malgré cela, après sa longue escapade dans les contrées sauvages, le navire lui faisait à présent l’effet d’une geôle flottante.

Avant toute chose, sans s’être nourris ni lavés, ni même débarrassés de leurs capes, ils traversèrent le navire à la recherche du commandant Baelnar. Ils le trouvèrent en bonne compagne, enfermé dans son bureau jonché de vieux papiers, de plumes et de cartes.

Farah nota l’attitude étonnamment martiale du barde Joinon durant son rapport. Elle ne bougeait pas plus qu’elle ne parlait, regardant les échanges formels. Seuls ses yeux verts s’animaient au va-et-vient de ses pensées. Elle semblait paisible, assise dans son fauteuil.

Quand le Nain eut achevé son récit, elle se permit d’ajouter quelques détails sur la faune, la flore, la tendance singulière au gigantisme de celles-ci et l’influence des rites animistes entretenus par les Elfes.


- J’ai bien conscience que vos hommes sont nerveux. Les marins qui stagnent ont tendance à rouiller. Mais il faudra du temps pour consulter les peuples autochtones de notre volonté de nous installer parmi eux. On froissera forcément certains en sacrifiant des hectares de forêts.

Ne faisant preuve que de pure rhétorique, la chasseresse attendit sagement que les officiers élaborent des conclusions.

hrp.gif "Psychologie" pour savoir si Baelnar et Tr'ar semblent soucieux de la bienpensance de nos nouveaux amis Elfiques.


 
 
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écrit le : Samedi 08 Janvier 2022 à 20h30 par Phineas
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Tr'ar grogna, Baelnar hocha la tête, parfois verticalement, parfois horizontalement. Thozihé semblait en mesure de faire oublier son gigantisme et son exotisme curieux, s'intégrant très vite dans la pièce. Un diplomate né. Il ajoutait des détails au récit foisonnant de Joinon. Déjà les grandes lignes étaient données.

- Je t'avais dit que t'aurais du mieux parler au chef feuillu des Gardiens Sylvestres, ils auraient pas été inutiles.

- Mouais, chassant la remarque de la main avec un regard qui en disait long sur le fait qu'il était conscient d'une erreur passée, l'amiral repris, t'as pas tort Farah. Les marins sont pas les gens les plus patients du monde, mais ils ont aussi l'habitude d'être confinés à bord. Faudrait pas que ça dure trop longtemps, mais une semaine ou deux de tranquillités, ils devraient pas cracher dessus.

Parmi les sujets sur lequel le grand cervidé n'avait rien ajouté, il y avait ces puissants esprits, ces totems. Cultivait il une sorte de mystère ? Peut-être. Mais tous comprenaient autre chose après avoir aussi rencontré le nain à la tortue : il s'agissait de comprendre soit même. Une philosophie qui n'était pas sans en rappeler d'autres.

- Tr'ar ?

- J'arrive pas à oublier qu'on est pas loin d'Eternelle-Rencontre, je suis presque sur qu'ils ne sont pas sans lien av...

- Ceux des Oiseaux de Bois ?, c'était Thozihé qui était intervenu, sur l'île loin ?, il pointa la poupe du navire. En effet, vu le cap actuel, le continent mythique se trouvait derrière eux. Pas voir souvent ceux là. Comprennent pas nous.

Un regard d'incompréhension s'afficha - fait rare - dans les yeux de Tr'ar, pendant que l'amiral reprenait, pragmatique :

- Et bien, les rapports de la Cour avec le continent est un nouveau mystère semblerait il...

Farah n'était pas au pic de ses capacités d'analyse psychologiques, mais il n'en fallait pas beaucoup, Baelnar ne manqua pas de franchise.

- Si les autochtones ne veulent pas de nous, on partira. Mais je compte pas abandonner avant d'avoir tout essayé. Thozihé, si nous ne construisons rien de pérenne, ça pose pas de problèmes pour la moment ?

On aida Tozihé à comprendre, il répondit que les esprits ne s'énerveraient pas tant qu'ils restaient des voyageurs. Ensuite, il leur faudrait leur accord, et ceux des tribus.

- Bon, alors au moins on peut mettre des tentes sur la plages et sur l'île, le cervidé confirma, visiblement soulagé que l'amiral ne veuille pas construire une ville n'importe où, mais va falloir nous trouver un terrain. Vous savez ce qui vous reste à faire. Peut-être que Mesalyne a trouvé une piste...

Lancers...



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écrit le : Jeudi 13 Janvier 2022 à 12h34 par Joinon
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Interpellé par la mention d'Eternelle-Rencontre et la déclaration de Thozihé, Joinon ne put s'empêcher de s'informer:
- Vous avez eu des contacts avec la Cour Elfique ? avec Ceux des Oiseaux de Bois ? demanda-t-il à leur guide après avoir eu la politesse d'attendre que la conversation concernant le campement soit terminée.

Le nain était plutôt ravi, et rassuré, qu'un accord même temporaire ait pu être trouvé. La méthode diplomatique continuait à portait ses fruits.

¤ Le vieux Balduran aurait peut-être dû lui aussi demander la permission des autochtones avant de faire siffler les scies et tambouriner les marteaux. ¤

- As-tu toi même rencontré les elfes ? Il pointa le cervidé de son gros index avant de réunir ses larges mains l'une dans l'autre en signe de salutation. Sans lui laisser le temps de répondre, il chercha à obtenir certaines précisions :
- Que veux-tu dire quand tu déclares qu'ils ne vous comprennent pas ? Ne comprennent-ils pas vos langages ? Il montra sa bouche qui émit un "blablabla" sous sa moustache. Ou veux-tu dire qu'ils ne comprennent pas vos coutumes, vos croyances ? Il désigna cette fois sa tête et son coeur qu'il espérait être un symbole universel.

Comme souvent, Joinon ne savait pas exactement où il voulait en venir, mais tout cela l'intéressait grandement !



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écrit le : Vendredi 21 Janvier 2022 à 19h42 par Schninkel
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La chasseresse acquiesça silencieusement aux propos qui suivirent sa courte tirade. Elle tenait à rappeler que l’expédition n’était pas invitée et que le sauvage était par nature méfiant de ce qu’il ne connaissait pas. Attentive aux réactions de chacun, elle reprit aussitôt sa position de spectatrice, s’animant pour de brèves interventions de traductrice quand la communication avec Thozihé le nécessitait.

Tandis que le barde Joinon agitait ses mains pour étayer ses mots vers le grand cervidé, Farah en profita pour se pencher vers l’Amiral Gnome et le pousser à approfondir ses dernières paroles :


- Mesalyne ? le questionna-t-elle nonchalamment à voix basse. Une autre expédition serait partie durant notre absence ? Combien en avez-vous envoyés ?

L’existence d’une seconde expédition n’était pas à l’ordre du jour. Elle se demanda ce qui avait poussé à prendre cette décision. Elle appréhendait à présent à devoir organiser un voyage précipité pour leur porter assistance.

Quand les conversations se ponctuèrent en plus amples silences, elle se permit d’aborder un autre sujet en impliquant directement Thozihé. Une mention plusieurs fois faite concernant l’existence d’un serpent à plumes que grand nombre semblait craindre. Le souvenir d’un loup à l’agonie, aux entrailles rongées d’une corruption maladive, restait encore parmi les principales de ses préoccupations.


 
 
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écrit le : Samedi 05 Février 2022 à 16h33 par Phineas
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Le cervidé acquiesça à la dernière proposition de Joinon. Certainement les elfes du Royaume Eternel comprenaient ils les langues des autochtones. Mais quoique que leurs totems ressembla à certains panthéons des elfes des bois et des elfes sauvages, les solaires et les lunaires, majoritairement présents sur l'île, étaient loin de ce mode de vie. Visiblement plus encore qu'on ne pourrait le penser puisque Thozihé semblait clairement sous entendre que ceux-ci, sans être malvenus, ne constituaient en rien des alliés ou des amis. A son avis, du moins.

- Moi, non, mes... chefs ?, il n'était visiblement pas content de ce terme mais, il était le seul qui semblait convenir dans ceux qu'il avait appris depuis qu'il les cotoyaient, ont vu eux.

Si le géant à fourrure n'avaient pas vu les elfes, alors même que son statut social montrait une certaine ancienneté, c'est probablement qu'ils n'avait pas posé d'officiels pieds sur la côte depuis un certain temps.

L'Amiral se tourna vers Farah.


- A la base non. Elle est allée voir le cercle de totems quand vous êtes partis, et à trouvé quelques objets qui prouvaient que des faéruniens étaient pas loin. Je l'ai envoyée faire un tour avec du muscle et du cerveau, mais ils auraient déjà du revenir. Ils étaient juste sensés tracer les cartes et trouver quelques autres preuves, mais vu à quelle vitesse vous avez trouvés des potes, je serais qu'à moitié étonné qu'ils en aient trouvés ici... sauf qu'ils sont peut-être moins sympas.



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