Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> RP quête, Prologue
écrit le : Samedi 01 Juillet 2017 à 21h51 par Khelrod
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Cela faisait maintenant quelques temps que Nersharr avait quitté les siens, guidé par ces rêves/cauchemars qui rythmaient ses nuits. Jusqu'à présent son voyage avait été tranquille et sans surprise, ne lui apportant pas le changement qu'il espérait tant, la sortie de la routine du clan. Il avait voyagé pendant longtemps, à la manière de ceux de son peuple. Solitaire et discret, il faisait son maximum pour rester à l'écart de la "civilisation" humaine, ne s'approchant que des petits villages ou des petits hameaux. Parfois la nécessité ou le peu de personnes présentes faisait qu'il entrait tout de même en contact avec les villages humains. Très souvent les êtres qu'il rencontrait étaient à minima surpris de le rencontrer, n'ayant pas l'habitude de croiser les membres de son espèce.

La situation, près de la métairie était telle que les humains qu'il avait rencontré n'avaient pas posé trop de questions et n'avait pas semblé se méfier de lui. Il avait fini par apprendre que deux pillards duergars sévissaient dans les environs. Connaissant les penchants destructeurs des nains gris, et le peu de cas qu'ils faisaient de la nature à l'extérieur de leurs grottes, il se mit en tête d'aider les villageois en piégeant les pillards. Il ne pouvait accepter que ces engeances sévissent en ces lieux, et cela lui ferait enfin un peu d'action et d'aventure, après tout, c'était bien cela qu'il cherchait en ayant quitté le clan...

La première phase avait consisté à retrouver la piste des nains, ce qui ne fut pas trop difficile étant donné qu'il traînaient avec eux un chariot et une mule et qu'ils ne cherchaient pas être discrets. Ensuite, il lui fallait observer leur comportement pour comprendre comment il fonctionnaient et comment il pourrait au mieux leur tendre un piège pour mettre fin à leurs exactions. Alors qu'il les suivait de loin, discret comme une ombre, des bruits étranges commencèrent à se faire entendre alors qu'un froid inattendu grandissait à mesure que le vent soufflait. L'homme-chat ne supportant pas le froid, il prit le temps de se couvrir d'un manteau et d'une écharpe, les nains étant tellement lents qu'il ne les perdrait certainement pas de vue. La traque continua jusqu'à ce que les nains arrivent vers une demeure qu'ils comptaient piller. C'était l'occasion que Nersharr attendait depuis qu'il avait commencé à suivre leur piste.


¤ Entrez donc... Vous serez surpris en sortant ! ¤

Il était tellement calme et concentré sur sa tâche qu'il avait mis de côté les sons, le froid grandissant et les vents puissants... Malgré sa grande concentration, il fut surpris par le spectacle qui s'était déroulé. Les pillards nains n'avaient pas pu faire leur office, avalés en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire par une créature inconnue de l'éclaireur. Le spectacle n'était pas très agréable, mais néanmoins les duergars avaient eu ce qu'ils méritaient, enfin selon les critères de l'homme lion qui était resté à bonne distance et qui n'avancerait certainement pas plus...

¤ Vous n'aurez même pas eu le temps d'entrer. ¤

Cette pensée le fit sourire, alors même qu'il s'interrogeait sur la créature qui déjà passait à autre chose.

¤ Qu'est-ce que c'est que cette chose. Certainement une créature qui me tuerait facilement si je cherchais à la tuer pour devenir capitaine... Mais est-ce vraiment mon but ? La suivre serait une meilleure option. ¤

Observant la créature qui continuait de faire son office, il décida que la sagesse et le calme, pour cette fois, seraient une bien meilleure solution.

¤ La suivre, mais de loin... Elle pourrait m'exterminer sans difficulté. Elle deviendra un jour ma proie, mais suis-je prêt pour ça ? ¤

Mais alors qu'il était pris dans ses pensées, un éclair puissant zébra le ciel alors qu'un cri d'effroi à glacer le sang retentissait. Surpris par cela, il sortit de ses pensées, apercevant un groupe qui ne semblait pas se soucier d'être discret malgré la menace qui pesait sur eux tous. Le groupe semblait vouloir aller se réfugier dans l'une des chaumières, aussi Nersharr décida d'aller à leur rencontre, ne serait-ce que pour les avertir du danger. Au cas où... D'ailleurs, à présent qu'il y songeait, le froid était devenu réellement mordant, et cela l'inquiétait très franchement, n'ayant pas l'habitude de ces températures. Il pourrait peut-être profiter d'un peu de chaleur auprès de ce groupe, à l'intérieur de la chaumière.

Il resserra sur lui son manteau de fourrure et son écharpe, ne laissant visibles que son arc, son carquois et sa crinière brune qui ornait son visage félin. De sa grande taille et de sa démarche féline, il se dirigea alors vers le groupe, aussi discrètement que possible. Il ne souhaitait pas les surprendre, loin de là, il souhaitait simplement être certain que la créature ne le remarquerait pas... Il se dirigea donc vers eux, discrètement, mais en prenant bien soin de ne pas paraître menaçant, ne sachant pas qui se tenait devant lui et souhaitant éviter tout problème.


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écrit le : Lundi 03 Juillet 2017 à 02h32 par Xale
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Les paroles d'Ina amenèrent un peu de calme a l'ex esclave. Après tout elle avait raison, si ils lui aurait voulu du mal, il se serait déjà fait attaquer. A 5 contre 1 ils n'aurait pas eu de misère. Il détendit quelque peut son emprise sur les manches de ses lames, il sentit une certaine chaleur qui lui coulait sur dans les paumes. A force d'étrangler ses armes, ses mains s'était mis a saigner. Il n'avait sentit aucune douleur du a l'adrénaline qui lui avait parcourue les veines et avait allumé ses nerfs. Si elle ne lui avait pas ramené quelque peut à la réalité, il aurait surement attaquer Baelsul en premier qui venait de charger son arc, il était devenue quelque peu blême, sans doute avait-il peur de se faire attaquer par quelqu'un qu'il venait de rencontrer. Par la suite, il s'en serait pris à Malaric qui était presque couché par terre près de son loup, il était le plus vulnérable dans cette position et cela aurait été un ennemi de moins. Puis vint les présentations des deux druides.

«Pourquoi faut-il des gardes pour les feuilles? a ma connaissance elles n'ont jamais fait de mal a personne?»
Se dit le jeune bâtard a lui même. Il se retournas vers Kyu qui venait de crier par dessus le souffle du vent. Pendant un moment il figea a nouveau et portas sa main droite vers sa lame.

«Comment Sait-il que je suis un ancien esclave? Et qu'est-ce qu'un cauchemar?»

Puis il se détendit en se rappelant des paroles de la gardienne des feuilles. Il se souvint également des paroles de son père adoptif.

«La colère et la peur te rende plus aveugle que les yeux d'un aveugle»

Il se recentras sur lui-même et apaisât ces pulsions. Ils se remirent alors en marche pour reprendre leurs bût premier, se cacher de cette tempête infernale. En approchant d'une chaumière non loin de où ils était, Le jeune vagabond aperçu une charrette qu'il croyait bien reconnaître. Une charrette Duergars.

Avant qu'il ne devienne un paquet de nerfs en liberté, il passait la plupart de son temps soit menotté ou dans la charrette. Deux infâmes Duergars était en charge de lui, le plus vieux du nom de Koltòr Mainferaille était plus grand, que son frère cadet. Il avait des cheveux de couleur de rouille rasé sur les côtés avec une crête de coq tressé au milieu du crâne et une barbe longue agencé a ses cheveux avec des tresses attaché au bout par de petites billes de fer. Son ventre était bedonnant et sonnait souvent comme la bière qui bouge dans un tonneau. Son haleine fétide sentait le tabac et la levure d'une bière trop fermenté. À sa main droite il portait un gant de fer parsemé de rouille. Mais ce qui avait le plus marqué Xale, était l'épée qu'il portait constamment à sa ceinture. Elle avait une aura étrange et maléfique. Une fois il avait le nain la dégainer et elle paraissait avoir un étrange halo rouge qui l'entourait. Il entendait souvent sons frère cadet dire aux autres qu'il n'avait pas de femme car il dormait avec son épée et avait une fois échapper aux autres gardes qu'il avait surpris son frère aîné en train de lui faire l'amour. Koltör, le cadet, auquel ont avait donné le surnom de cafard,avait le poil de la même couleur mais les cheveux taillé en brosse et une horrible moustache aussi longue que son tronc et qui faisait pensé a des mandibules de cafard. Il aimait deux fois plus la bière que son frère aîné et quatre fois plus la viande. Il était souvent ivre, même durant les raids auquel Xale était la star du premier acte. Xale comparez au deux autres, était petit et chétif, le régime d'esclave n'était pas très fort en protéines, en vitamines non plus d'ailleurs. Il avait des cheveux noirs comme une nuit sans lune et étoiles et lui arrivait à la nuque, sauf pour une petite tresse qui pendait de sa tempe gauche jusqu'au menton et était attaché par une bille de bois que son mentor avait taillé. Une faible moustache commençait a faire son apparition sous le nez petit mais fin du jeune demi-elfe. Son oreille gauche caché derrière ses cheveux en pagaille avait la pointe coupé, un cadeau de ses geôliers. Il avait des yeux bruns comme l'écorce de chêne et ils exprimait la solitude, même si il tentait de le cacher. Son menton légèrement carré avait une petite cicatrice qui commençait sous sa lèvre inférieure. Ses mains avait des doigts fin et longs mais ses paumes était rempli de corne. Il marchais avec le dos légèrement recourbé et surveillait souvent ses arrières.

Il se rappelât également de la bourrique qui avait pendant longtemps été sa seule amie, Il l'avait surnommé Titi. Quand il finissait de déverrouiller les serrures, Koltör le menottais à l'extérieure de la charrette pendant que Koltòr surveillait les alentours. Le cadet en profitais souvent pour avaler une gorger de cette infâme bière à la triple fermentation de leurs oncle qu'ils appelait "miche de pain". D'ailleurs c'est grâce à l'ivresse de Koltör que l'ancien esclave avait put s'enfuir. Pendant les raids, il racontait à Titi les différentes méthodes de crochetage qu'il utilisait et comment il concevrait une serrure qui ne pourrait être crocheter. Elle lui répondait souvent par quelques braiment qui devait signifier soit son accord ou son désaccord, mais il ne faisait jamais la différence entre les deux.

Il se remit de ses souvenirs et examinas de loin la charrette. En même temps une odeur qui ne lui était pas familière vint lui chatouiller les narines, mais n'en fit pas de cas, car il cherchait surtout l'odeur inoubliable de la bière à la triple fermentation. Il ne voyait ni bourrique ni nains. Il vit qu'Ina trouvât aussi la charrette suspicieuse et lui dit tout bas:

-Malaric-et-ina, toi et moi allez voir charrette, moi connaitre. Toi surveillez si pas danger. Duergars pas être loin, doit être dans maison.

Si c'était vraiment la charrette de Koltòr et Koltör, il la reconnaîtrai sur le champ. De l'extérieur il avait dessiné lui et Titi libre. Il connaissait bien les cachettes des deux frères et savait qu'elle devait être pleine de richesses et de provisions. Il fallait être prudent car ils connaissait leurs cruauté.




[Elfique] (Par Syrynya, la vengeance seras douce)
 
 
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écrit le : Dimanche 09 Juillet 2017 à 20h23 par Baelsul
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Le froid sur les bras donnaient la chair de poule à Baelsul. Malgré le fait qu’il soit habitué à des températures peu clémentes, ce froid subit l’avait pris au dépourvu. Il le parcourait le long du corps, tout en restant supportable, lui procurant des frisons difficiles à dissimuler.

La vision qu’il avait eu de membres de la famille Aranarth le troublait, que signifiait-elle ?

¤ Sont-ils en dangers eux aussi ? Vais-je un jour les rencontrer ? M’accompagnent-ils dans ce moment de trouble ?
Oui, c’est bien ça, comment pourrait-il en être autrement de toute façon ? L’apparition avait été simultanée avec les prières accordées à Corellon ¤
Voilà qui vint raffermir encore sa détermination face à la situation.

Devant l’empressement d’Ina et l’urgence de la situation, l’archer n’avait en effet pas pris le temps de répondre et s’était hâté de suivre la direction indiquée. La ferme dont la druidesse avait parlé était là en effet, elle avait vu juste ! Mais l’endroit semblait bien lugubre. La porte battante continuait de claquer et le tout paraissait peu habité… peu accueillant...


¤ Rien de très propice à nous abriter face à la puissante menace qui semble nous accabler ¤
pensa le demi-elfe. Mais quel meilleur endroit pourrait-il trouver ? Empli de doute vis-à-vis de la direction donnée par la druidesse, l’opportunité d’entrer dans cette chaumière représentait plutôt une décision par défaut. D’autant plus que depuis quelques secondes, la druidesse et le demi-elfe fixaient de manière peu rassurante la charrette…

Gardant son arc tendu et sans mots dire, le lunargentait appela ses compagnons d’infortune d’un geste du menton puis désigna la tâche sombre qu’il venait d’apercevoir au loin du bout de sa flèche. La plus grande précaution était de mise et il enjoignit ses camarades de faire le moins de bruits possible afin d’éviter d’attirer la menace sur le groupe.


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écrit le : Lundi 10 Juillet 2017 à 03h49 par Yvhann
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Habitant des Royaumes
Chambre 24
1 gemme
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Un voyage dans les rêves, peuplé de monstres et du bestiaire fantastique propre au guetteur secret : Une fois de plus, Jehans s'approcha de la balustrade... Maintenant, jour et nuit, il ne pensait qu'à cela; retrouver la Cité du couchant, la Cité des Dieux anciens. Seule la chose, l'inconnue, pourrait lui donner un moyen de l'atteindre, mais il fallait d'abord arriver jusqu'au désert glacé...

(Une partie du rêve du guetteur secret, 1373.)


Ina de ses visions, avait un sentiment de déjà vu, un nom lui revenait sans cesse, Yian-Ho. Des murmures lui parvenait sans que cela soit compréhensible, des milliers d’êtres appelaient dans un langage ancien et disparut, ils appelaient d’un lointain proche, cette charrette semblait lui parler; Les signes et dessins que l'arrière de celle-ci étaient recouvert lui donnait la chair de poule. Comment était-ce possible?. Au même moment, Malaric avait un sifflement distinctif à celui d’un serpent qui bourdonnait dans son oreille gauche, il avait beau se tourner pour y voir une bête de la sorte mais dans cette tempête comment il serait possible qu’un serpent puisse s’y mouvoir? SssSSSSsssSssssIiiisIIIsnnn… Non, c’était le sauvageons couvert de peau qui leur demandait de faire la garde pendant que lui grimpait adroitement tel un cafard sur une miche de pain.

Une voix doucereuse chuchotait des mots incompréhensibles dans l’esprit de l’esclave, l’attirant indéniablement vers la charrette, attiré vers celle-ci il ne se posait même pas la question à savoir si les autres entendaient la même voix, peut importait, il ne les connaissaient pas et on appelait à l’aide. De plus, la porte était ouverte sur le dessus qui se trouvait à être le coté droit de la charrette, il entra ne vit pas les frères Koltôr, les couvres sièges étaient encore fermé mais…

Entre les barreaux de fer rouillé tant connu, à l’arrière de la charrette renversé, Xale vit apparaître de l’ombre froide une paire de mains d’un blanc laiteux, finement doigté à la manucure plus que parfaite, elles dégageaient une odeur aux composition lumineuse, poudrée, vaporeuse, à l’équilibre bien maîtrisé et autre subtilité typiquement féminine, seul bémol à la scène mémorable, une paire de menotte d’un scintillement parfait qui retenait les deux poignets frêle de cette prisonnière. L’ex-esclave reconnu les menottes de qualité suprême que les frères Druegars gardaient pour les prisonnier de valeur. Sans savoir de quel métaux elles étaient fait celles-ci avaient toujours eut un tintement différent des autres menottes; le pire, était que les clés était dans la pochette gauche à l’intérieur du couvre chef de celui qui portait l’épée qui avait laissé une teinte rouge apparaître lors d’une attaque auprès du cachot où Xale avait pourri plusieurs années. La voix qui sortie de l’ombre, était un pure délice pour les oreilles mais surtout pour le moral. La teinte doucereuse à l’intonation cristalline appuyé de la mélodieuse articulation, laissait imprégné à l’intérieur du jeune esclave, une impression profonde mais surtout, maternelle.


-Libère moi, de grâce, j’ai tellement froid et mes forces s’évanouissent tranquillement, j’ai horriblement faim et je me meurt.-

Le charme en était lancé et la proie fut subjugué.

Les poignets restèrent appuyé sur l’un des barreaux et les doigts descendirent faiblement. L’ombre présente à l’intérieur ne permettait pas d’y voir plus laissant que les avant bras et les mains visible. L’odeur était envoutante si le bâtard avait put connaître le mimosa, narcisse, lavande, bergamote, santal avec des notes de myrrhe, benjoin avec le sucré de la cardamome, il aurait reconnu de suite qu’un tel parfum avait été créée pour une déesse mais le jeune Xale n’avait connu que le fiel des vivants depuis sa très rude enfance; il appréciait fortement cette odeur légère qui se mêlait avec la froideur présente lui donnant une forme de chaleur très apprécié que trop apprécié d’ailleurs.

L’archer Baesul se posait des questions, beaucoup de question et dans ce cas présent il faut toujours écouter sa petite voix, celle que l’on a tendance trop souvent à mettre en premier de coté. De toute les menaces qui oeuvraient autours d’eux présentement, ce n’était pas la tempête, la chaumière, ni la charrette mais cette tache sombre qu’il croyait encore voir les pourtours dansant dans la tourmente de la tempête qui était sa petite voix. Cette tache n’était plus là, du moins elle n’était plus visible mais au fond du Lunargentait la menace était toujours là qui rôdait, ça, il le savait, ce qu’il ne savait pas, était qu’une autre potentielle menace s’approchait discrètement. Ce fut quand il désignait la supposer place de la tache à ses nouveaux compagnons qu’il entrevit partiellement une ombre dans la blancheur local; même si le vent soufflait toujours plus fort à vous en pincer la peau nue, même si la neige qui tombait à l’horizontal vous donnait le tournis à rester fixé au même endroit, même si la vision actuel n’était que de quelques mètres à peine, il y avait quand même une ombre qui semblait approché: De la manière que cela se mouvait c’était lent et semblait vouloir se cacher en arrière du coin Sud-Ouest de la chaumière pour rester discrète, chose certaine, ce n’était pas la tache, c’était furtif.

L’homme lion, prudent et sensé, avait observé intelligemment la scène. Une autre apparut à la fin tragique de la première et toujours dans son inspection du lieu il se rendit vite compte que seul il n’arriverait pas à survivre à la menace qu’il avait vu. Éliminer trois être en l’espace d’un battement de cils prenait plus de temps et d’adresse pour en venir à bout, si bien sur cela était vivant et que à bout veulent bien dire tuer. Nersharr décidait de la jouer à la prudence et approchait en toute discrétion, sachant très bien qu’à part la chaumière, la charrette renversé, il n’y avait rien pour se dissimuler auprès du groupuscule et que la température ambiante l’aiderait dans sa tâche. Il avançait en s’aidant de la chaumière pour rester dans l’angle du coin Sud-Ouest de celle-ci jusqu’à un moment ou il senti sur lui un regard, ce dernier était accompagné d’une visé d’une flèche qui n’attendait qu’un faux mouvement pour prendre son envol. Il avait été repéré juste au moment ou il allait passer le coin et qu’un demi-orque au lèvre bleu passait rapidement l’antre de la chaumière pour aller se réchauffer. Kyu dégageait la neige accumulé dans l’entré à l’aide de son pied gauche pour libérer le passage de la porte pour qu’elle puisse convenablement bien fermé une fois à l’intérieur. Il était évidant qu'il n'avait pas prit la peine de regarder plus longuement à l'intérieur si il y avait une menace.

Dans la chaumière il n’y avait aucune pièce fermé, l’on pouvait voir l’ensemble de la seule et unique pièce qui allait du foyer bien plein de bois et tison, orné du retient chaudrons avec une marmite qui y mijotait un odorant civet, pour les habitués de la cuisson, il y avait une légère odeur de caramel distinctif que le civet commençait à coller au fond, tout près de la marmite, au sol, une cuillère usé de bois de frêne recouverte d’une sauce ambré, qui avait laissé une petite flaque de sauce sur le planché de merisier. En face du foyer une petite table de chêne rouge de quatre place avec tiroir sous le tablier accompagné de deux banc et sur le coté opposé du foyer un grand lit qui semblait grandement douillet garnie d’une catalogne savamment ouvragé aux motifs végétaux et aux couleurs verdoyante avec quelques dégradé de ocre et orangé, un coffre large de bois ceinturé de cuir était à son pied puis au coté du lit, au sol, un magnifique tapis arborant l’image d’un saule immense. A coté du foyer une chaise berçante méticuleusement sculpté était recouvert d’une série de peaux de renard argenté qui formait une mosaïque représentant un grand chêne, au pied de celle-ci un coutelas d’ivoire y était planté au sol. Sur le coté opposé de la porte d’entré une immense commode emplit de vaisselles de grès sur le dessus et sur les tablettes courbé puis était recouverte de chaque coté, de multiples herbes arômates, deux portes dans le bas empêchait de voir à l’intérieur. Sur le mur d’entrées, coté foyer, une pelle de bois et plusieurs crochets retenaient les manteaux de fourrures, couvre chef, cape et chapeaux. De l’autre coté de la porte, sur les crochets était accroché un arc long d’une beauté rare, arborant des figures d’animaux avec un carquois tout aussi bien travaillé d’un cuir de qualité emplit d’une douzaine de flèches à l’empannage jaune; chose rare dans le domaine, on donnait rarement l’avantage aux chardonnerets. Une ceinture à munition qui retenait avec deux poignards, un couteau à dépecer ainsi qu’une petite serpe argenté était accroché sur le dernier crochet de bois de racines et une place était libre dans la ceinture. Sur les mur, ici et là, des peintures parfaitement exécutées illustrant diverse paysage agrémentait l’ensemble, l’une des peintures représentait les bustes d’un couple dans la vingtaine, ce devait être les occupants, anciens occupants.

La scène de la petite chapelle est inexplicable, à moins de vouloir devenir fou à l’écrire ou bien à la lire, une chose certaine est que suite au carnage, la chapelle prit feu, était-ce un survivant qui voulut mettre un terme à l’horreur et à sa vie ou était-ce le troisième éclair qui l’eut frappé pour purifier l’endroit qui venait d’être contaminé; personne ne saurait car bien entendu, nul vie en réchappait et aucun témoin de l’horreur, seul Hector qui se dépêchait d’entrer du bois pour nourrir le foyer de sa demeure vit passer au dessus de lui une ombre indescriptible, elle se dirigeait vers le Nord, qu’il dit à sa douce qui lui sourit tendrement avant de continuer de préparer le menu du midi: La demeure d’Hector est à une lieu de la chapelle, Hector ne vit jamais les flammes folle aux couleurs incertaines, ce fut une chance pour lui.

La sentinelle de la tour Sud du Fort Olostin qui se la crevait en platitude et qui marmonnait des injures à son supérieur absent, se réchauffant les mains de son souffle pestilentiel dû à ses dents gâtées, se demandait si sa vision ne lui jouait pas des tours quant au loin il vit une ombre désarticulé se mouvoir dans les airs, il se frottait les yeux pour éliminer le doute d’une telle vision impossible dans ce blizzard et n’eut pas le temps d’enlever ses mains de ses yeux qu’il fut happé par l’effroyable chose. Il fut soulevé d’une trentaine de mètres en l’espace d’un battement de cils et son corps fut, différemment des autres, projeté, ici et là, en million de petite gouttelettes faisant un spectacle écarlate dans le blanc maculé, cela ne dura qu’un bref instant, juste assez pour que le chef de caserne puisse voir ce drame inexplicable; une pluie chaude retombait rougissant ainsi le sol et les épaules des quelques passant insouciants du climat présent. L’ombre cendreuse prit de la hauteur pour disparaître ensuite dans la tourmente neigeuse. D’après le témoin qui ne cesse d’avoir le hoquet depuis, la cendre aurait prit la direction du manoir du père terreux, ce maudit vieux fou qui vit seul depuis des siècles. Le témoins s’étouffa subitement et rendit l’âme avant le diner, il fut remplacé par son second, Simon, dit Le Bon.



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écrit le : Mardi 11 Juillet 2017 à 01h18 par Xale
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La vue de l'intérieur de la charrette lui rappelas des souvenirs amers. Trop de temps avait-il passé enfermé derrière les barreaux de la prison de 1.2 mètres cubique, lorsqu'il avait été un bon chien, comme les deux frères lui avait souvent répéter. Quand ils décidais qu'il ne serais pas être enfermé à l'intérieur soit parce qu'elle était pleine ou simplement pour rire après un raid fructueux et un retour arrosé de bière triplement fermenté. Lorsque qu'il n'était pas enfermé dedans, il était menotté d'un poignet à anse de fer riveté au devant de la charrette. Ils avait rit de lui quand il était trop faible pour suivre la charrette tant il avait faim.

Mais tout cela était derrière lui et si il devait revoir les deux frères, il les aurait souhaité de bonne retrouvailles avec une lame entre la 4e et 5e lombaire. Il les aurait regardés se vider de leurs sang en souffrance.

«Supplier comme des bons chiens et peut-être je vous ferais cadeau d'une mort rapide! HAHAHA!!!»
Avait-il pensé dans sa tête et avec un sourire machiavélique en coin.

Peu avait changé à l'intérieur du tas de ferraille mobile. Les sièges était en fer recouvert d'un vieux cuir de chèvre et rembourré d'un peu de paille. Il reconnaissait la plupart des tâches de bière et de vin volé, enfin celles qu'on pouvait discerner car le cuir semblait avait été imbiber au grand complet de bière et de vin. Il avait reconnu les quelques trous faits dans le cuir quand ils s'endormait fatigué de l'alcool et avec la pipe encore allumé qui avait renversé et brûlé une parti du cuir. Normalement il n'aurait pas dû s'enflammer,mais il était tellement imbiber, qu'il avait déjà surpris Koltör en train d'essayer de sucer l'alcool du cuir, par manque de boisson. La rouille avait progressé sur les murs et avait une belle couleur rouge orangé. Il faisait toujours aussi noir et l'odeur de fer et de pourriture y régnait toujours autant. Vers l'arrière de la charrette, il y avait des genres de petits cabinets, toujours en fer, qui était souvent plein s de provisions. Il y avait également un grand coffre riveté au sol et cadenassé qui attirait le regard, mais Xale savait que ce coffre était une ruse, il était en fait piégé et son seul contenue, mis à part de l'espoir de richesse était un gaz toxique paralysant surnommé par les deux frères "piège a cons". Les vrais richesse était caché sous les sièges et derrières des faux panneaux dans les murs, dans les petits cabinets, dans le plancher et le plafond. Xale savait que rien n'aurait mis les deux frères plus en rogne que l'esclave qu'ils avait laissé partir allait maintenant dérobé leurs précieux butin gagné. Il commenças a fouiller et à prendre tout ce qui lui tomberais sous la main.

soudainement un murmure doux mielleux se fit entendre dans la tête du jeune bâtard. Il se retournas cherchant dans la très faible lueur ce qui l'avait appelé. C'est alors qu'il vit la plus magnifique paire de mains avec une arôme des plus délicieuses qui lui donnait l'eau à la bouche. Cette paire de mains éveillât des pulsions primales chez le jeune esclave. Il sentit son sang circulé de plus en plus vite et engorgeant les partis les plus intimes de celui-ci. C'était la première fois qu'il avait cette étrange sensation. Suite au paroles de la paire de mains, il ne pût s'empêcher d'essayer de crocheter la serrure qu'il avait étudier attendant le moment opportun, d'autan plus qu'il vit une opportunité de plus de mettre les chiens galeux en rogne.


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[Elfique] (Par Syrynya, la vengeance seras douce)
 
 
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écrit le : Mardi 11 Juillet 2017 à 09h38 par Ina
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Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour un peu de tranquilité mentale. Les portails, la tempête, les éclairs, la chose brumeuse, la charrette vide de ses propriétaires et la maison laissée ouverte avec la porte qui bat. Tout allait de travers. Où sont tous les gens ? qui laisserait la maison comme ça ? Laissant la neige entrer.

¤Portail pour la cité blanche ? Coté blanc on y est mais coté cité on repassera. J’espère que ce qu’on avait à y faire n’était pas trop urgent. Tien un souvenir en plus. Le portail était blanc…pas violet. Et Lahme qui manque toujours à l’appel. Et pas de réponses d’Adlareth. En même temps je ne sais pas où on est donc ça peut être long de le trouver. Je ne sais pas si un autre oiseau messager pourrait voler par cette tempête.

Et ce groupe. A part Malaric qui est gardien, les autres ont juste l’aire complètement azimutés. Non le Baelsul semble raisonnable. Et lui qui m’appelle comme ça, non mais là on touche le fond. Et en plus il prend le temps d’aller voir cette charrette. Elle sera toujours là après la tempête tu sais. Tu ne veux pas plutôt…aller à l’intérieur et te réchauffer avec un bon feu et qui sait un peu de nourriture ? Bah non hein ? Et je me retrouve à faire…. Le planton. Mais pourquoi je fais le planton pour ce mec je le connais même pas !!! Et puis cette charrette. Elle me file la chair de poule. Ou c’est peut-être le froid. ¤


Ina tentait de se réchauffer comme elle pouvait tout en faisant rapidement le tour de la charrette pendant que Xale s’occupait d’aller dedans.

¤Elle a une sale tête ta charrette. Elle est dégueulasse. J’imagine pas l’intérieur. Et encore ces visions. Ce portail m’a complètement déglingué. ¤

La jeune femme tentait de faire le tri dans ses souvenirs. Essayer de les replacer dans l’ordre. Quelques bribes de sa jeunesse refaisaient surface. Sa famille un peu. Son éducation. Mais les dernières années étaient désespérément peu remplies. En particulier la dernière. Ou les deux dernières selon si on compte en temps absolu ou relatif pour elle. Elle sentait bien qu’il y avait plus mais impossible de mettre les neurones dessus. Quelques cauchemars, quelques bribes de flash mémoriels, mais rien de construit. Et tout se mélange alors comme ça on est complet. Un nom sort un peu du lot. Yian-Ho. Inconnu mais peut être que ce n’est que temporaire.

Elle continuait de se ronger le crane tout en tournant autour de la charrette. Cette histoire de portail et le dernier souvenir en date. Inconséquent mais si important. Cette couleur. Un portail c’est de la même couleur des deux bords. Ou alors ya un souci dans un coin. Elle entre en blanc elle devrait sortir en blanc. Même si elle passe par les couloirs intemporels pendant des années. D’ailleurs elle s’arrêta soudain à cette idée.


¤Et si Malaric ne me reconnaissait pas parce que…je suis resté des siècles dans les couloirs ? Je suis partie avant sa naissance ??? Enfin, je ne sais pas non plus de trop qui je suis dans les gardiens mais on devrait bien se connaitre plus ou moins tous non ?¤

C’est au bout du troisième tours de charrette qu’elle réalisa qu’à chaque fois qu’elle se retrouvais à l’arrière, de mauvaises pensées l’assaillaient. Le froid n’aidait pas du tout. Par contre cette inscription derrière était carrément contre-productive et cela l’intriguait presque autant qu’elle s’en méfiait.

Elle finit par s’en approcher, la curiosité gagnant sur le malaise. Et puis que pouvais elle faire d’autre ? L’autre était toujours dedans. Et elle ne pouvait se résoudre à l’y laisser. Par contre s’il ne se bougeais pas le cul, elle finirait pas aller le récupérer par la peau dudit postérieur. En attendant elle pouvait à loisir observer et tenter de comprendre ces inscriptions. Elle en oublia même de vérifier que le reste du groupe était entré dans la maison. L’orc y était c’était maintenant certain, en même temps il devait approcher de l’hypothermie et s’y était précipité sans ménagements. Mais les autres. Boarf, ils sont peut-être tous un peu originaux…mais il y a des bases de survie même dans les plus petites amibes au cerveau mou.


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Fiche de perso d'Ina

user posted image Réputation 3.5

Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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écrit le : Samedi 15 Juillet 2017 à 12h27 par Khelrod
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L'éclaireur s'était avancé avec prudence et discrétion, non dans le but de surprendre le groupe, mais bel bien pour être certain de ne pas être repéré par la bête. Alors qu'il arrivait à l'angle de la maison, et constatant que d'une, on l'accueillait à la pointe d'une flèche et que de deux, la puissante bête cauchemardesque était à présent suffisamment loin pour ne pas venir s'en prendre à eux dans l'immédiat, il se redressa lentement pour ne pas effrayer celui qui le tenait en joue. Il mit ses mains devant lui, à la fois pour montrer qu'elles étaient vide, et également en signe d'apaisement.

¤ Je ne sais pas en face de qui je me trouve. Il faut que je sois rusé et prudent. Ils comprendront que je ne suis pas leur prédateur. ¤

Néanmoins, comme il ne savait pas à qui il avait affaire, il resta tout de même sur ses gardes, prêt à toute éventualité... C'est donc dans cette posture d'apaisement qu'il avança lentement, calant son pas sur la manière des humains. Ainsi, il sortit de l'ombre qui lui avait permis de se dissimuler et de ne rester qu'une silhouette et dévoila donc son apparence à l'archer elfe qui le menaçait ainsi de son arme.

Une fois arrivé à une distance respectable de celui-ci, tout en étant suffisamment proche pour être visible et audible, il s'adressa à Baelsul. Conscient que son apparence féline pourrait être source d'inquiétude pour l'archer, il décida de prendre une voix la plus calme possible pour être certain de ne pas commettre d'impair.


- Salutations archer. Je ne suis pas votre ennemi, mais un simple voyageur souhaitant se mettre à l'abri des dangers qui rôdent et vous avertir que les lieux ne sont pas sûrs. Me laisserez-vous entrer ?

Il espérait ainsi avoir au moins gagné le bénéfice du doute. Attendant la réponse de Baelsul, il observait attentivement les gestes de Xale, d'Ina et de Malaric ayant vu pour sa part les propriétaires de la charrette se faire dévorer en une fraction de seconde, ce qui malgré lui, lui fit remonter un frisson de dégoût le long de l'échine. il espérait que cela ne se reproduirait pas dans l'immédiat avec ce groupe et lui-même...


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écrit le : Samedi 15 Juillet 2017 à 22h59 par Baelsul
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La perception du danger venu de l’ombre était venue d’une inspiration. Inspiration profonde, venue de son for intérieur ou, peut-être était-ce une émanation divine, une intuition elfique…
¤ Où est le ‘danger’ ? Mes ‘compagnons’ n’ont pas l’air de s’en soucier… Dois-je les appeler ? Réagiront-il à temps si quelque chose survient ? ¤
Baelsul maintint son arc en joue prêt à décocher et toujours attentif à tout mouvement. Sa concentration était tel qu’il en avait oublié la druidesse et le demi-elfe qui farfouillaient la charrette,

Puis tout à coup une forme humanoïde sortit du coin de la chaumière, celle-ci qui ne se découpait que difficilement à la lueur de la lune devint de plus en plus nette. Baelsul fini par distinguer un homme à l’allure féline.

¤ Qu’est-ce ? Je ne crois pas jamais avoir vu ça ! Est-ce le résultat d’une expérience contre nature ou bien un de ses enfants insoupçonné ? ¤
Toujours l’arc bandé, un goûte de sueur vint glisser le long du visage de l’Archer de LunArgent. La sensation de froid avait totalement disparue, remplacée par les palpitations de son cœur qui s’était accélérées. Jamais il n’avait tenu en joue quelqu’un, jamais il n’avait été si près de blesser ou de tuer.

La créature qui s’était rapprochée entama ensuite la conversation. Les efforts entrepris par l’homme-félin permirent à Baelsul de retrouver un niveau de sérénité plus acceptable et de formuler une réponse :
« Bonjour voyageur. Qui est tu ? Que fais-tu ici ? Que connais-tu des ‘dangers qui rôdent’ ? Pourquoi te cachais-tu si tu n'es pas notre ennemi ? »
L’omission d’une question sur son apparence était volontaire, l’Archer d'Argent n’ayant pas voulu aborder un sujet qui pourrait être vexatoire. Tout en conversant, Baelsul s’était rapproché de la porte de la maisonnette en réalisant des pas de côté. Il y voyait un échappatoire potentiel et un manière d'attirer l'attention de ses ‘compagnons’ pour qu'ils puissent réagir en cas d'affrontement ?

Le nouvel arrivant semblait seul et le groupe formé depuis peu autour du demi-orc était en surnombre, ce qui paraissait rassurant. Mais au vu de la furtivité avec laquelle l'homme-félin s'était approché, peut-être que d'autres de son espèce entouraient les lieux ?


 
 
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écrit le : Mardi 18 Juillet 2017 à 08h44 par Isandre Danathaë
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La scène demeurait surréaliste aux yeux de Malaric. D'ailleurs, absolument tout désormais lui paraissait absolument surréaliste : une météo stupéfiante abritant une réunion spectaculaire d'Elfes, d'Orque et d'Humains, le tout sous la menace d'une chose invisible et terrible dont la seule évocation menaçait de transir son esprit plus profondément que ne le faisait déjà ce froid mordant. Il fallut donc un petit temps au druide pour se ressaisir et rassembler quelques pensées de nouveau cohérentes. Heureusement pour lui, d'autres dans le groupe avaient décidé de prendre l'initiative, et c'est avec docilité qu'il s'était laissé guider jusqu'à l'abri providentiel d'une masure.
Mais l'irruption tant espérée de la chaumière décrite par Ina dans la semi-obscurité ambiante lui fit tout autant l'effet d'un soulagement intense que celui d'une source d'inquiétude irraisonnée. Car chaque détail nouveau venant se greffer à la scène déjà posée était désormais teinté d'une crainte sourde mais bien présente.

Balayée par les vents charriant neige et petits débris végétaux, la maison présentait un je-ne-sais-quoi d'abandon et de solitude. De plus, la charrette stationnée là respirait une malignité presque palpable et jamais Malaric n'aurait voulu l'approcher de son plein gré. Draak lui-même exécuta un détour pour passer à distance de l'attelage, sans quitter le contact rassurant de la cuisse du serviteur de Sylvanus.
Comme Xale sautait sur le chariot stationné sans paraitre faire cas de quoi que ce soit, le serviteur de Sylvanus ne put s'empêcher de fustiger intérieurement l'imprudence commise. Mais comment aurait-il pu deviner ce qui si intensément ternissait l'aura du moyen de transport ?
Un sifflement insistant commençait par ailleurs à irriter le druide plus que de raison, et après avoir tenté vainement d'en discerner la source, ce dernier s'arrêta un moment sur place en secouant énergiquement son oreille de son auriculaire. Cherchant encore d'où pouvait venir ce son persistant, il commençait à perdre patience.


- Sisin, Sisin ?!? Sisin quoi encore ?

Malaric vint ensuite se poster face à l'entrée entrouverte et, semble t-il, abandonnée, à quelques pas de l'ouverture rendue lugubre par la crainte, redoutant tout à coup un danger dissimulé entre ces murs. Mais l'irruption insouciante de l'orque Kyu mit fin à son immobilisme. Laissant à ce dernier le soin de terminer de dégager le pas de la porte envahi par la neige, il le suivit bientôt sous la protection du toit de chaume, les sens aux aguets, après avoir jeté un dernier regard vers sa consœur restée dehors.

* Il ne faudrait qu'ils tardent trop à venir s'abriter tous autant qu'ils sont ! * Maugréa t-il en son fort intérieur tout en passant l'encadrement.


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Sorts mémorisés : Niveau 0 : Détection du Poison, Illumination, Purification de Nourriture et d'Eau, Détection de la magie - Niveau 1 : Enchevêtrement, Soins légers, Apaisement des animaux.

Fiche de Malaric, druide de Silvanus
 
 
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écrit le : Mercredi 19 Juillet 2017 à 02h10 par Yvhann
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Habitant des Royaumes
Chambre 24
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Ce n’est pas un rêve, ce n’est même pas, j’en ai peur, la folie, car trop de choses me sont arrivées déjà pour que je puisse nourrir encore quelque doute miséricordieux. Que Ao me pardonne l’audace insensée et les soucis morbides qui nous conduisirent tous à un aussi monstrueux destin.

Nombreuses et multiformes sont les horreurs insoupçonnées qui infestent la terre depuis la nuit des temps. Elles sommeillent sous la pierre que le pied ou la main n’a pas dérangée; elles gangrènent l’arbre depuis ses racines; elles hantent les océans et les lieux souterrains; elles dorment au coeur de sanctuaires oubliés; elles sortent à l’aube en rampant des riches sépulcres d’airain ou des modestes tombes scellées dans l’argile. Certaines sont depuis longtemps connu de l’homme, tandis que d’autres lui sont encore inconnues, attendant le chaos des dernier jours pour se révéler. Les plus terribles sont malheureusement encore à venir. Mais parmi celles qui se sont déjà montrées par le passé et sont apparut au grand jour, il en est une qui ne peut être nommée ouvertement en raison de son infamie particulière, celui qui hante le mystère et l’obscurité des tombeaux n’apportant en effet que la mort et la folie.

( Extrait du Guetteur secret )


La fouille rapide de Xale, de son ancien chez lui ne fut pas le plus compliqué, le fait que la charrette est été renversé avait ouvert les sièges ainsi que leurs double fond répandant ici et la quelques pièces d’or et d’argents, des petit rouleaux de parchemins scellés, une craie blanche à l’odeur de souffre, un sac de gros sel gris ainsi qu’une petite escarcelle. Cette dernière, Xale l’avait déjà vu dans la pochette de Koltör, au même endroit où se situait la clé des menottes aux tintements différent. Pourquoi Koltör l’avait-il laissé caché ici au lieu de la garder sur lui? Cette escarcelle n’avait rien d’extraordinaire quoique sa couleur était d’un noir mat surprenant tellement elle passait inaperçue, d’ailleurs le jeune demi ne l’avait pas trouvé, il l’avait accroché avec son pied droit sans la voir et elle avait percuté un charbon de bois tout gris qui lui avait laisser une légère marque sur son cuir mat d’un noir jais; étrangement elle n’avait pas brulé. Deux ficelle de cuir aussi noir jais et mat retenait l’ouverture fermé. Quand l’ex-exclave prit l’escarcelle la voix de la cellule reprit sur une tinte toute aussi douce et envoutante…


-La clé des menottes qui me tienne prisonnière sont à l’intérieur. Libère moi Sylvanôr, premier fils de Smylla Nathos, tu n’as pas hérité des yeux bleu de ta mère mais bien ceux de ton père. Tu as, tout comme ton demi frère, hérité du sang magique de ta mère mais tu l’ignore, n’est-ce pas pauvre Sylvanôr, appelé Xale l’esclave par ses tortionnaires?-

Bouche béa, Xale restait stupéfait sur le coup, les paroles avaient été si direct et tranchante qu'il reconnu de la vérité en elle même et si il était totalement dans l'ignorance sur l'identité de ses parents, intérieurement il sentait que cette voix ne mentait pas.

Ina de son inspection en règle de la charrette eut un frisson d’horreur quand elle arrivait à l’arrière, si le dessous de la charrette laissait entrevoir une petite ouverture carré à l’arrière et que des excrément en étaient collé et autre abjectes déjections, c’était définitivement le pan arrière qui semait le trouble. Les dessins et les formes formait un ensemble qui jurait, à force d’inspecter l’ensemble au bout d’un certain moment tout semblait se mouvoir pour former d’autres inscriptions toute aussi malsaines. La druide avait déjà vu semblables inscriptions puis à chercher où l’on ne veut pas, un souvenir douloureux lui revint: Sur une porte de fer y était gravé semblable chose et lorsqu’elle y avait touché elle avait été propulsé sur le mur arrière et avait perdu connaissance, à son réveille elle était entouré de lépreux qui lui bavait dessus en chantant d’atroces mélodie incroyable, des louanges perfides pour la cité de Yian-Ho tentait d’être mélodieuses mais ce n’était malheureusement pas le cas. La Ly’Aegisir revint à elle quand un murmure empli de distorsion tentait de l’amadouer. Elle n’était pas folle mais jurait qu’elle avait vu un visage hideux l’observé en se moquant d’elle. Décidément cette maudite charrette ne faisait rien pour être apprécier de la sylvestre. Par-contre un fort sentiment la poussait à en savoir plus sur elle. À ce moment elle avait décidé d’aller voir à l’intérieur et la seule possibilité était soit, par l’ouverture carré du dessous qui se trouvait entre l’essieux arrière et facile d’accès soit par l’ouverture de la porte qui était maintenant sur le dessus. Moins facile serait plus aisé, elle choisi par la porte. Montant simplement sur l’une des roues et en se tenant fermement sur le rebord elle voyait le plafond de la charrette et put apercevoir Xale passer vers l’arrière, une forte odeur d’urine, de tabac, de mauvais vin, de levure rancit donnaient presque le tournis tellement c’était insupportable. Une chose attirait l’oeil de l’observatrice, une paire de mains féminine d’une blancheur incroyable était prisonnière d’une paire de menotte étrangement bien travaillé. L’ensemble contrastait avec la noirceur de la cellule. Des murmures se laissaient entendre, la voix était douce et trop basse pour entendre ce qu’elle disait.

Le fait de toucher la charrette lui fit voir une autre vision de ses souvenirs. Une grande salle au plafond incertain qui se perdait dans l’ombre était décoré d’un seul trône fait d’ossements de toute grosseur et savamment agencé les uns aux autres, devant le trône une immense brèche laissait une vapeur pestilentiel se propager dans la pièce, des ombres se faisait voir dans la brèche puis cette dernière se fendillait lézardant en plusieurs branche, douze exactement qui allait dans toute les directions; un feu d’or en sortait et une puissante magie s’en dégageait. Encore une fois, des louange à la cité de Yian-Ho était psalmodié par des chanteurs invisibles et présents. Le froid intense la sorti de cette rêverie éveillé, maintenant elle savait qui elle était, elle connaissait Malaric, tout lui revenait maintenant, clair et précis, seul bémol, son passage dans ce portail l’avait mené ailleurs et ce, pendant un certain temps, elle n’avait pas remarqué jusqu’ici ses habits, ils avaient de l’usure, beaucoup d’usure. Les visions qu’elle avait, semblaient être véritable, elle avait vécu dans une citée du nom de Yian-Ho mais combien de temps et pourquoi?

Durant ce temps et que Kyu avait déjà remarqué le civet qui mijotait, Baesul se posait des questions légitime lorsqu’il entrevit l’arrivé de l’homme lion, ce dernier ne semblait pas être une menace, mais comment savoir. Une chose certaine, c’était que ce qu’il avait vu auparavant et avait tenter de montrer aux autres, était une véritable menace. L’itinérant semblait avoir comprit cela y mettant quelques accents dans sa présentation. Ce n’était, semblait-il, pas assez concluant. L’archer y allait de questions les unes après les autres et sur un ton voulant attirer l’attention des autres voyageurs. Encore une fois, des questions fusèrent dans son esprit. Lui aussi, eut soudain une vision, celle d’un carnage sans nom à l’intérieur de ce qui lui semblait être une chapelle, il semblait être à la place du bourreau qui exécutait ce carnage.Le présent reprit son cours et son corps fut prit d’un frisson à lui glacer le sang.

Nersharr restait sur ses garde et avec raison, ce groupe hétéroclite n’avait rien d’ordinaire, un demi-orque était entré rapidement dans la chaumière, un plus petit qui avait grimpé rapidement sur la charrette pour y disparaître, une jeune fille qui venait de faire trois fois le tour de la même charrette et qui c’était attardé sur l’arrière avant, elle aussi, de grimper et un qui l’avait miré même si il était certain qu’il avait tout fait pour être discret. Sur la défensive il se remémorait la scène qu’il avait entrevu à peine quelque temps avant que ce groupuscule apparaisse puis cette chose cendré qui semblait non tangible l’effrayait une fois de plus: Il est facile de combattre ce que l’on peut toucher mais cette chose!? Le froid le prenait lui aussi mais il était hors de question qu’il fasse un pas avant que l’on lui donne l’aval de ce qu’il avait demandé.

Pendant que les différentes factures du groupuscules s’occupait chacun à leurs besogne du moment, le sage Malaric étudiait l’ensemble et scrutait méticuleusement leurs environnements proche. Son inspection en règle lui permit de ressentir une chose étrange. Debout face à la porte de la chaumière qui était tenu par Kyu qui dégageait l’entrée de sa neige accumulé, le druide vint pour avancer que son pied gauche heurtait, par chance, le plat d’une épée. Il ne savait pas sur le coup mais en regardant bien se qu’il venait de toucher, il entrevit, suite à ce que la neige y est tombé, une poigne d’un cuir noir finement cousu d’un fils rouge qui semblait fait d’un acier souple, au bout de celle-ci une garde qui représentait deux griffe de chaque coté vis-à-vis les fils de l’épée et l’on pouvait y voir à peine la largeur d’une paume de main de la lame qui elle aussi était d’un noir jais arborant de fine gravure qui étaient impossible encore de voir, le restant étant encore sous la neige. Un pied dans l’antre de la porte et l’autre appuyé sur cette lame inconnu. Un réel frisson le parcouru, son art de la magie lui révélant que cette épée était empreinte d’un mal démoniaque et qu’au grand jamais il oserait toucher une fois de plus cette abominable arme. Son réflexe fut de sautiller pour éviter la lame maudite et entrer d’un léger saut dans la chaumière. Si tout ce qu’il venait de vivre en ce début de journée lui avait parut surréaliste, une fois à l’intérieur, il se senti chez lui. Un immense réconfort le prit soudainement, était-ce dû à la merveilleuse odeur du civet, la chaleureuse décoration sylvestre ou bien de la chaleur bienfaitrice du foyer qui dégageait une lumière apaisante? Même Draak ne voulut pas rester à l’extérieur et devançait légèrement son maitre pour aller se tapir sur le pied du mur Est, à l’opposer du foyer ainsi que les dix corbeau que le druide avait partiellement oublié, eux, ne quitterait plus jamais leurs sauveur et vinrent se déposer un peu partout, où il y avait place pour se tenir sur leurs deux pattes. Le druide qui avait prit la porte en main pour passer à la suite de l’orque senti soudainement une violente bourrasque qui lui enleva sa prise qu’il venait de prendre sur la porte, cette dernière vint se fermer brusquement et bruyamment. Le silence qui survint à la suite était salvateur. Un léger sifflement venant des fenêtres mal isolé et les crépitement du feu qui faisait entendre mielleusement le civet mijoter puis sans crier gare…

Une blancheur aveuglante zébrait le ciel enragé qui laissait passer la lumière par les carreaux gras de la chaumière de Martha pour ensuite laisser un terrible fracas s’entendre de tous, le tonnerre avait été brute et rapide, la décharge électrique n’avait pas tombé bien loin et laissèrent à ceux encore dehors par un temps démoniaque, une lourdeur dans les tympans qui se résultait par un léger sifflement qui se mariait à merveille avec celui laissé par les rafales glacials qui coupaient l'inspiration tellement la froideur de l'air paralysait les nerfs qui oeuvraient pour emplir difficilement les poumons..


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