Quel est votre nom, voyageur ?
Sillonnez les couloirs de la Taverne !
   

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> Prologue (Orgog) : L'Opportunité
écrit le : Mardi 02 Décembre 2025 à 12h16 par Phineas
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
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Orgog retourna donc dans le Hall. Celui-ci était entouré de trophées de chasses dont, le remhoraz qu'il avait vu plutôt était certainement le plus impressionnant.

Le demi n'y connaissait pas grand chose mais on était sans aucun doute des palais royaux dont il avait entendu parler. Le plafond n'était pas particulièrement haut, quoique bien plus de celui d'une taverne, et si il y avait un luxe certain par rapport aux miséreux, on ne parlait tout de même pas d'ostentatoire. Le nez d'Orgog s'agita à nouveau. Des odeurs de cannelles et d'encens qu'il avait peu senti jusqu'ici, même durant son voyage. Il supposa que le maître de maison n'était pas des environs.

Il fit le tour de la pièce. L'escalier qui montait à l'étage encadrait le court couloir qui menait vers la porte donnant sur les jardins. En passant dans le couloir, il trouva une porte sur chaque mur, et en les ouvrant il découvrit une réserve à droite et un petit bureau de botanique avec une fenêtre donnant sur le jardin à gauche.

Revenu dans le hall, il alla vers les autres porte. Sur le mur à gauche du bureau de l'halfelin se trouvait deux portes. L'une (qui présentement était ouverte, une femme était entrain de changer les draps) étaient une chambre. La seconde, qui au lieu de porte avait une simple petite arche, était une petite bibliothèque en angle.

Pas de porte à droite de l'escalier (la bibliothèque tournait en angle et devait aussi s'étendre là), mais à gauche une porte menant sur ce qui était probablement les logements des serviteurs permanent. Il ne comptait là que deux chambres, à en juger parce ce qu'il lui avait dit plutôt, celles de Moki et Merwan.

Venait ensuite à gauche, deux portes menant toutes deux sur les cuisines ou trois cuisinières s'activaient pour commencer à préparer le festin. Les narines du demi furent à ce point emplie d'odeurs de nourriture que son ventre dû en gargouiller.

La petite tour qu'il avait vu de l'extérieur n'avait visiblement pas d'entrée au rez-de-chaussée. Il du traverser la cuisine pour aller découvrir ce qui se trouvait au bout de l'aile du manoir, et sans surprise, il s'agissait des réserves.

Alors qu'il s'apprêtait à aller explorer le jardin arrière, il ne put s'empêcher cette réflexion : si on le regardait avec méfiance, personne ici n'avait d'être particulièrement terrorisé par un demi-orque comme il avait pu le remarquer dans d'autres lieux.

Le jardin était comme il l'avait envisagé de l'extérieur, avait les mêmes problèmes de sécurité. Il ouvrit la petite cabane pour vérifier qu'en effet, il s'agissait bien de la remise du jardinier.

Alors qu'il revenait dans la il aperçu quelqu'un à l'une des fenêtre de l'étage, à droite (en allant vers le manoir).

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Sans doute s'agissait t'il de la maîtresse de maison, elle n'avait pas l'air d'être entrain d'épousseter les rideaux, et sa peau était trop lisse pour une ouvrière.


hrp.gif Ne tiens pas compte du deuxième jet de perception, il y avait un multiplicateur de trop hrp.gif

Lancers...



Vole Oeil-des-Vents, vole Corbeau Blanc, collecte le savoir qui ravira l'histoire !

PJ : Shamar, Serana
 
 
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écrit le : Hier à 22h20 par Orgog
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rgog revint vers le hall sans se presser. L’endroit lui paraissait plus calme qu’à son arrivée. Les trophées de chasse veillaient toujours depuis les murs. Le squelette du ver du froid dominait la pièce, enroulé autour de sa colonne, figé dans une gloire éternelle pour le plaisir des hommes. L’odeur avait changé. Moins de nourriture, plus de cire, de cannelle, d’encens. Des parfums qu’il n’avait pas l’habitude de sentir, même sur les routes. Pas des odeurs du coin, pour sûr. Le maître de maison venait d’ailleurs, ça ne faisait aucun doute.

Il traversa les couloirs sans s’arrêter, accordant le bruit de ses pas à celui des serviteurs. On le regarda à plusieurs reprises, mais jamais avec crainte. Plutôt une sorte de… curiosité. Ici, un demi-orque n’était pas un monstre. Juste un outil. Un outil exotique... Alors qu’il revenait vers l’arrière du manoir, il s’arrêta brusquement. Quelqu’un l’observait. À l’étage, derrière une fenêtre, une femme se tenait immobile et silencieuse. Elle dégageait une beauté sereine. Trop élégante, trop fragile pour être confondue avec une servante. La lumière glissait sur sa peau d’albâtre, faisant ressortir ses longues tresses rousses.


¤ Encore un trophée ¤

Orgog la regarda un instant, puis reprit son inspection. Celle-ci faite, il revint au bureau de l’intendant, toujours d’un pas tranquille. Il entra sans cérémonie et s’arrêta devant Moki, plongeant son regard dans celui du halfelin.

— J’ai fait le tour.

Il laissa passer un court silence avant de continuer.

— Au rez-de-chaussée, y a une bonne dizaine de pièces. Douze, peut-être. Tout est proche, tout communique. C’est peut-être pratique pour se faire servir, mais pas pour empêcher quelqu’un de passer.

Il inspira.

— En journée, il doit y avoir une quinzaine de personnes. Ça fait beaucoup d’yeux… à condition qu’ils regardent. J’ai fait tout le tour de l’étage, et personne ne m’a demandé qui j’étais ni ce que je faisais là à rôder.

Son regard se durcit.

— La nuit, ils sont moins. Trois ou quatre serviteurs à demeure, pas plus. Le garde à l’entrée. Un autre peut-être dedans, si vous êtes prudents. Pas assez pour tout surveiller en même temps.

Il leva une main, comptant lentement sur ses doigts.

— Les grandes entrées sont solides. Les cours sont dégagées. C’est bien pour voir arriver quelqu’un… mais une fois dedans, on est à découvert. Ça devient un piège pour celui qui défend autant que pour celui qui attaque.

Il baissa la main.

— Les cuisines, c’est plus faible. Fenêtres basses, souvent ouvertes. Beaucoup d’allées et venues, mais si l’attention baisse, quelqu’un peut entrer sans bruit. Les portes de service tiennent moins que la façade. Les serrures sont pas bien solides. Dans l’atelier, y a de quoi s’amuser : cordes, outils. Pas besoin de ramener son matériel.

Il marqua une pause.

— Le jardin derrière est ancien. Les arbres étaient là avant la maison. Certaines branches passent au-dessus du mur. Quelqu’un d’entraîné peut entrer par là.

Il ajouta aussitôt, plus grave :

— Et s’il entre, il peut se planquer et attendre tranquillement son heure. L’abri du jardinier est ouvert. C’est une erreur. Fermez-le au moins avec une chaîne.

Après un bref silence, il conclut :

— Demain, il faudra des hommes qui bougent, pas juste des murs. Des gars qui tournent, surtout près des cuisines et des accès de derrière.

Son rapport terminé, Orgog se tut. Pas de belles paroles, pas de promesses. Il s’en était tenu à ce qu’il avait vu. Maintenant, la balle était dans le camp de Moki.


 
 
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