Quel est votre nom, voyageur ?
Sillonnez les couloirs de la Taverne !
   

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> Chapitre 1 : Le Dorthkhel Svirrik
écrit le : Vendredi 10 Octobre 2025 à 11h27 par La Goualeuse
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Eclairés par l'étincelle de génie de Lilci, les esprits affûtés du magicien et de la barde eurent tôt fait de triompher des énigmes langagières. Dans un concert de rires, où Myree sonnait plus haut et plus fort que tout autre, chacune des solutions prononcées à voix haute plongeait les runes dans une nouvelle ronde. Vibrantes de magie, elles s'entrecroisaient, tournoyaient, se réagençaient en un ordre nouveau, pour aussitôt se fondre dans un éclat de lumière.

Quand, au paroxysme du rire, Myree énonça la dernière phrase - les yeux bouffis de larmes et le souffle court - un curieux phénomène se produisit. La barrière magique qui leur défendait l'accès au tunnel s'effaça dans une myriade de confettis lumineux aux couleurs changeantes, juste après qu'un brusque fracas, presque une détonation, eut retenti au loin.

Les jeunes gnomes avaient triomphé de la première épreuve ! Laissant les stèles farcesques derrière eux, ils s'enfoncèrent plus avant, suivant les lanternes verdies qui balisaient l'unique chemin. Lilci, demeurée étrangement silencieuse depuis l'indice qu'elle avait donné, traînait un peu les pieds. A quoi pouvait-elle bien songer ? Les taquineries de Myree l'avaient-elle piquée, ou son malaise était-il plus profond ? Le décor de la nouvelle épreuve, qui se profilait quelques mètres plus loin, ne leur laissa guère le temps de s'en enquérir.

Une muraille de bois, haute d'un bon mètre, s'élevait devant eux, courant sur toute la largeur du tunnel. En son centre se découpait une petite porte montée sur deux charnières flambant neuves, fermée d'un loquet rutilant : il suffisait de le soulever pour passer.

Ce qu’elle abritait ne tarda pas à se révéler : un faible grouinement, craintif, presque interrogatif, suivi du claquement précipité de sabots sur la pierre. Wrenn identifia aussitôt un marcassin, ce dont chacun put s’assurer en risquant un œil au-dessus de la barricade. Le jeune animal, le groin levé vers les intrus, était d'une mignonnerie à faire fondre le cœur du chasseur le plus aguerri. Les bandes rousses et crème qui striaient son pelage étaient aussi ravissantes que ses grands yeux noirs étaient candides. A son encolure brillait une petite clé d'argent, retenu par un ruban aubergine. Dix mètres plus loin, l’enclos était clos par une seconde palissade, aussi soignée que la première.

L'épreuve, cette fois-ci, semblait limpide... et d'une simplicité presque suspecte. Aucun gnome sensé ne se méfierait d'un museau pareil... Qu'avaient donc imaginé les Anciens ?


Lancers...



Trêve de jacasseries !
 
 
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PM
écrit le : Mardi 21 Octobre 2025 à 18h01 par Myree Dinglestone
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Assistant à la levée du sortilège sous ses énonciations lyriques, Myree appuya ses poings contre sa taille. Il résidait dans le regard de la Gnome une fierté non dissimulée. Après un bref silence flottant dans l'air, Myree dressa une œillade taquine vers Wren.

- Belle tentative de creuser ma vie privée au nom de l'épreuve. Mais pour te répondre, je n'ai rien à révéler à ce sujet. Si je devais être amoureuse d'un "pinceau", ce serait de celui manié par une âme d'artiste. Et je n'en vois nul autre que moi, ici.

Malgré toute l'assurance dont la Barde venait de faire preuve en énonçant ces mots, le regard révélé par le Trappeur à la suite de cette déclaration sembla lui faire perdre toute contenance. Ses joues s'empourprèrent, tandis qu'un mince sourire timide accompagna un menton s'affaissant vers le sol.

- Mais effectivement, c'était un bon travail d'équipe... ajouta-t-elle plus bas, d'un ton qui, chose rare, n'était déformé par aucun lyrisme et nulle extravagance.

La suite de l'exploration des souterrains laissa la Barde dans un mutisme semblable à celui de Lilci. L'amusement avait laissé place à l'observation de ce nouveau passage, aboutissant à cette palissade, et à l'animal que cet obstacle séparait du groupe. Croisant les bras, la barde semblait circonspecte, ses iris mauves pointant vers la clé d'argent autour de l'épais cou du marcassin.

- Hm... Pour le coup, l'impression que ça s'adresse surtout plutôt à vous, cette épreuve. C'est vous les amis des animaux ou de la nature.

La Gnome arbora une posture d'attente, l'air de voir ce que ses compagnons avaient à suggérer sur cette nouvelle épreuve.


 
 
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écrit le : Mardi 21 Octobre 2025 à 21h13 par Wrenn Sagredash
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Wrenn sursauta au bruit de la détonation, ce qui le tira de sa réflexion sur les glyphes. Ainsi, pas de sens caché, ni de second niveau d’interprétation, remettre les sons dans l’ordre semblait suffire. Riant alors de bon cœur avec ses amis, il ne répondit rien à Myree, sinon un sourire complice et un regard pétillant.

"Cette remarque sur le travail d’équipe semblait sincère…"

Wrenn s’engagea dans le passage nouvellement découvert, guidé par la lumière ancienne timidement diffusée par des lanternes d’un autre âge. Dans cette nouvelle salle, au bout du tunnel, il découvrit une palissade un peu plus grande que lui, flanquée d’une porte dont le mécanisme rutilant contrastait avec la rusticité du lieu. Un couinement, et un bruit de sabot caractéristique se fit entendre…

- Un marcassin !

Wrenn se précipita vers la clôture et se issa à la force des bras pour voir de l’autre côté, rapidement imité par ses amis.

"S’il était tous aussi mignon que ça, dehors, je serai probablement un moins bon chasseur…"

Son regard s’attarda sur la clé qui pendait autour de son coup.

- Vous avez vu la clé ? Bizarre, je ne vois pas de porte ni de serrure. Vous croyez qu’on peut la prendre ?



Wrenn "Perce-Feuille" "Pieds-Légers" Sagredash

- Pas d'inquiétude, tout va bien se passer ...
 
 
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écrit le : Dimanche 26 Octobre 2025 à 18h19 par La Goualeuse
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Après quelques instants de discussion devant l'entrée, où chacun y alla de ses remarques et suggestions, les compagnons convinrent que la meilleure chose à faire était encore d'entrer dans l'arène. Après tout, rien de vraiment dangereux ne pouvait leur arriver dans un enclos aussi propret...

A l'instant même où le loquet fut soulevé, un bruit curieux se fit entendre : un gargouillis visqueux, semblable au bouillonnement d'une soupe épaisse dans le fond d'un chaudron oublié. La roche, d’abord grise, se couvrit d’une pellicule luisante et translucide dont l’éclat rappela à l'un le bois fraîchement ciré, à l'autre le gras d’un pâté mal épongé, ou encore la trace du beurre sur une lame de couteau. Glimble, dont la science n'était plus à démontrer, reconnut aussitôt le sortilège qu'ils venaient de déclencher par mégarde : un sort de graisse. Le diagnostic était exact, mais hélas sans remède immédiat... Le sol serait sous leurs bottes un véritable piège à dignité, où toute tentative de mouvement devenait une question d’équilibre et de hasard.

Neutraliser le marcassin ou lui subtiliser son pendentif s'avérait autrement plus difficile dans ces conditions - et, il fallait en convenir avec les Anciens, bien plus divertissant ! L’animal lui-même paraissait un peu déconcerté par la situation : il trottinait avec de petits couinements inquiets, glissant d’un sabot, rattrapant son équilibre d’un autre, avant de se réfugier prestement vers un coin de l’enclos.

Lilci, pleine de bon sens et de prévoyance, entreprit de délasser les liens de sa cuirasse.


- Un tel fardeau gênera mes mouvements, expliqua-t-elle en essayant, sans grand succès, de ne pas paraître trop soulagée à l’idée de ne pas se jeter la première dans la mêlée.

Mais à en juger par le regard perplexe et un rien inquiet qu’elle posait sur l’animal - lequel venait de les défier d'un petit grognement triomphal - on pouvait soupçonner que la prêtresse préférait observer ses compagnons se mesurer à leur nouvel adversaire.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Lancers...



Trêve de jacasseries !
 
 
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PM
écrit le : Lundi 27 Octobre 2025 à 21h58 par Glimble Nopelstallen
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Le visage de Glimble s'éclaira lorsqu'il vit le glyphe se délier et le passage se révéler. Il ne pût s'empécher de coucher cela par écrit.

Dans la salle suivante, le constat de l'enclos et du marcassin le laissa dubitatif.

- Allez-y les amis, c'est plus un truc pour vous, ce coup-ci... Je vous attends.

Lorsque, finalement, il passa le portillon avec ses compagnon-nes et vit le sol suinter, il ne pût réprimer un sourire.
- Un sort de graisse ! Par la cape de Baervan, si ce n'est pas bien trouvé, cela !

Ce-disant, il veillait particulièrement à garder son équilibre... ce qu'il réussit, contre toute attente.
Tout enhardi par sa propre prouesse, il s'arrêta un instant, avisa le marcassin, puis ses comparses, et réfléchit un instant... son sourire se mua finalement en rire lorsqu'il ajouta :

- Mouahahaha ! J'ai une idée. Enfin, non, DEUX idées. La première, c'est que je vais vous regarder faire. La deuxième : hm, non, on verra plus tard. Hihihihi.

Dans d'autres univers, on appellerait cela le karma. Ici, il s'agira plus probablement de la touche de Baervan Ermitterant, qui pourrait souhaiter garder la main-mise sur qui fait des farces à qui. Quoi qu'il en soit, l'éclat de rire de l'Aveugle fut tel qu'il en perdit l'équilibre et tomba les quatre fers en l'air.
Sérotine, qui suivait la scène depuis le plafond de la caverne, poussa un petit rire inaudible alors que le gnome, visiblement calmé par sa mésaventure, se remit à grommeler.

- Grmbl... ahem allez-y, je vous regarde.



Lancers...



○• Glimble Otto Nebel Jonk Nopelstallen •○
Pouvoirs :Son imaginaire (11), •Prestidigitation, •Lumières dansantes, •Communication avec les animaux fouisseurs
Sorts (DD) : n0 •Hébêtement (16), ○Détection de la magie, •Noir | n1 •Couleurs dansantes (17), •Armure de mage
 
 
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PM
écrit le : Jeudi 30 Octobre 2025 à 18h39 par Wrenn Sagredash
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- Un sort de graisse ?

Wrenn réalisa que le sol venait de se couvrir d'une substance brillante et particulièrement glissante. Après avoir gardé son équilibre en assurant ses appuis et en se ramassant sur lui-même, il s'étonna presque de voir que Gimble, à coté de lui, tenait sur ses jambes en riant aux éclats.

Portant son attention sur le marcassin, il allait demander à son voisin quelle était cette brillante idée dont il parlait, quand il réalisa que le voisin n'était plus là. Ou plutôt si, mais étalé par terre !


- Je crois que tu as parlé un peu vite, mon ami ! dit-il dans son fou rire Tu ne viens pas Myree ? Pourtant ça ne glisse pas tant que ça, regarde !

Wrenn s'avança alors avec assurance vers le marcassin, prenant soin de poser ses pieds sur des surfaces les plus planes possible. Sans jamais quitter ce dernier du regard, et en murmurant des paroles douces et apaisantes, il approcha la main avec pour objectif de s'emparer de la clé. De justesse, ses doigts se refermèrent sur l'objet et d'un petit geste sec et assuré, il détacha celle-ci du cou de l'animal, décidément beaucoup trop mignon pour être honnête !

- Tada ! fit-il triomphant, se retournant vers ses amis. Vous venez ? La porte est de l'autre coté, je crois ...

Lancers...



Wrenn "Perce-Feuille" "Pieds-Légers" Sagredash

- Pas d'inquiétude, tout va bien se passer ...
 
 
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écrit le : Hier à 11h55 par Myree Dinglestone
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- Tu ne viens pas Myree ? Pourtant ça ne glisse pas tant que ça, regarde ! venait de déclamer innocemment Wrenn, en s'avançant d'un pas léger vers le marcassin.

Difficile de trouver une vision plus ironique, pour illustrer ces déclarations du Trappeur, que celle de sa camarade Barde étalée de toute sa longueur sur le sol graisseux de la caverne. L'intéressée restée en retrait, à qui l'énigme précédente avait sous doute suscité un excès de confiance, n'avait pu que se laisser surprendre par le déclenchement du sortilège, elle qui portait jusqu'alors un regard distrait, presque désintéressé, sur les événements à l'intérieur de l'enclos. Mais dès que le sol sous ses pieds s'était transformée en une motte de beurre fondue, nul autre choix s'imposait à la Gnome que celui de se focaliser à nouveau sur ces épreuves, et de lutter pour garder l'équilibre, en vain. Pâtinant sur place, la jeune Myree ne parvenait même pas à redresser son buste. Il fallait avouer que la Barde avait quelque peu perdue de son charme, ainsi badigeonnée de cette couche graisseuse. Une moue de dégoût et d'agacement teintait ses traits, en observant son joli veston luisant tel un fond de pôele usagé manié par Lilci. Mais, cherchant à sauver les apparences, celle-ci répondut, d'une voix défaillante :


- Oh, non non, v-vas-y tout seul ! Je teste à quel point cette surface est glissaaaan... !

Et la voilà à nouveau sur les fesses. Tel un enfant boudeur, la Barde se figea, comme pour intérioriser un cri rageur. Et lorsque Wrenn se tourna vers le reste de la compagnie pour brandir avec succès la clé, Myree arbora un mélange d'expressions ambivalentes, passant de la jalousie au soulagement. C'est finalement dans une posture peu reluisante que la Gnome se décida à longer lentement le contour de l'enclos, s'aggripant à la surface en bois de la muraille, jusqu'à gagner la sortie de cet endroit de malheur que cette maudite clé serait en mesure de débloquer.

- Allez, finissons-en.


 
 
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écrit le : Aujourd’hui à 13h46 par La Goualeuse
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Le sol luisait d’un éclat traître, mais Wrenn, lui, semblait danser sur la roche. Le jeune rôdeur n'avait pas usurpé le surnom de "Pieds-légers" ! Un pas glissé après l'autre, il fendit la mare de graisse enchantée avec grâce, évitant d’un cheveu la culbute de Glimble et l’élan malheureux de Myree. Le marcassin, de peur d'être pris au piège, détala en couinant - mais la main de l'habile chasseur fut plus vive encore.

Son poignet décrivant une arabesque parfaite, Wrenn arracha la petite clé au vol. Il acheva sa manœuvre en exécutant une cabriole maladroite mais triomphale, terminant à genoux devant ses compagnons, la clé brandie bien haut, éclatante d’argent et de graisse mêlées.


- Tada ! s'exclama-t-il, crâneur à bon droit.

Des sourires admiratifs et soulagés, parfois un peu jaloux, saluèrent la performance. Lilci n'avait pas même eu le temps de risquer un pied dans l'arène. Prudente, elle longea l'enclos derrière Myree, portant tant bien que mal son encombrante armure tout en s'équilibrant contre la paroi rocheuse. Le marcassin, vaincu à plate couture, s'était réfugié près de l'entrée, ses petits sabots crissant piteusement sur la surface cirée.

Wrenn trouva sans difficulté le trou de la minuscule serrure d'une porte habilement dissimulée, qui épousait parfaitement les découpes du bois de la palissade. Le verrou, néanmoins, semblait surtout symbolique : l'obstacle aurait pu être aisément forcé ou enjambé.

Tandis que Lilci renfilait son armure en râlant, s'interrogeant sur l'utilité d'une telle protection contre les défis à venir, chacun put souffler un peu.La graisse qui encrassait leurs semelles et maculait les vêtements des moins chanceux disparut dès que le sortilège prit fin. Que leur réservaient désormais les Anciens ? L'épreuve des stèles les avait confrontés avec humour à l'altérité, les poussant à coopérer pour mieux leur rappeler que leurs différences les opposaient moins qu’elles ne les rendaient complémentaires. Celle du marcassin, quant à elle, semblait leur enseigner l'humilité : face à un adversaire dérisoire, ils avaient dû se surpasser et faire preuve d'une bonne dose d'autodérision.

Le silence du tunnel les ramena à la réalité. Le rite n’était pas fini.


- Vous pensez qu'on devra se battre... pour de vrai ? les interrogea la petite prêtresse, que ce calme suspect inquiétait. Tuer des créatures, même monstrueuses, ce n'est pas vraiment dans notre philosophie... Mais c'est peut-être le prix pour devenir adulte ?

Rivalisant d'hypothèses ingénieuses, la petite escouade s'enfonça plus loin dans le tunnel, à la lueur verdâtre et rassurante des vieilles lanternes moussues. Glimble monopolisait la parole depuis bientôt une minute, évoquant une fois encore ses nombreuses lectures et les rites de passage dont il avait connaissance. Plus personne, sans doute, ne l'écoutait quand il s'interrompit subitement, le souffle coupé par sa découverte.

La Taupe n'avait pas la vue aussi basse que les mauvaises langues ne le disaient ! Ironiquement, il fut le seul à remarquer d'étranges irrégularités sur la paroi du tunnel... Mais peut-être la vue de ses compagnons avait-elle été troublée par leur empressement à fuir ses doctes paroles. Là, la roche n'était pas aussi régulièrement sculptée par les outils miniers qu'ailleurs : l'œil unique du gnome s'était accroché à de fines craquelures, à peine iridescentes.


- Regardez-moi ça, souffla-t-il, ce ne sont pas des marques de pioche.

En s’approchant, il vit que ces lignes n’étaient pas de simples fissures, mais les vestiges d’anciens symboles, à demi effacés par le temps. Des concrétions les recouvraient par endroits, comme si la pierre elle-même avait tenté d’oublier ce qu’elle portait jadis. Entre les lichens et la poussière, les fragments de gravures luisaient d’un éclat pâle, semblables à celui de discrètes luciole prises dans la résine.

Au pied de la paroi, quelques éclats de pierre trahissaient un léger éboulis : le fracas entendu plus tôt avait-il été le soupir de ces signes oubliés, s’éveillant après des siècles de silence ? Mais alors, qu'est-ce qui avait bien pu en troubler le sommeil ?


Lancers...



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PM

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