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Chap. 2 - La Quête de l’Asphodèle Pourpre
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Habitant des Royaumes
Chambre 2
2 gemmes
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Tamasin avait chaleureusement remercié Randal pour les soins qu'il lui avait prodigués. Elle se sentait beaucoup mieux et était désormais prête à affronter une nuit de veille et peut-être de nouveaux combats. La lancière n'avait pas oublié les traces suspectes qu'ils avaient découvertes précédemment dans la forêt.
Mais, pour l'heure, c'était un tout autre spectacle qui s'offrait à ses yeux. Elle découvrit à la lueur de la bougie un véritable attirail de soldat dans le grenier d'Orwen.
- Mais c'est une véritable armurerie ! s'exclama-t-elle, étonnée que ni le propriétaire des armes, ni aucun pillard ou vagabond de passage ne se soit emparé de ce matériel précieux.
Elle se tourna vers ses compagnons, en particulier vers Taric.
- Je ne sais pas si nous étions censés retrouver Orwen ici ou si quelqu'un l'y a vu récemment. Mais tout ce que nous avons découvert laisse à penser qu'il est mort ou qu'il a fui.
Elle marqua une pause, avant d'ajouter, un peu confuse.
- Si tel est le cas, nous avons plus besoin de ce matériel que lui. Nous pouvons éventuellement lui laisser un mot pour qu'il puisse demander remboursement s'il revenait.
Elle avait du mal à détacher son regard de la lance magique qui se trouvait à portée de main : l'arme était magnifique.

Rapide comme le vent, majestueuse comme la forêt, dévorante comme la flamme, inébranlable comme la montagne...
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Habitant des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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Randal avait accueilli les remerciements de Tamasin avec l'humilité de ceux qui accomplissent leur devoir. L'un des principes cardinaux du Dieu Brisé commandait de soigner les malades et les blessés, tâchée sacrée pour laquelle son divin protecteur l'avait doté d'un talent supérieur à de nombreux novices.
- Célébrez Ilmater au lever du soleil, répondit-il en bon prosélyte. Il a endossé votre douleur.
Le prêtre se montra bien moins stoïque face à Taric, dont les hésitations et la prudence embarrassée le touchèrent plus que les aveux. Homme de terrain plutôt qu'érudit, il ne connaissait pas l'insolite caste des archivistes, et comprit que le jeune homme était une sorte de mage au service d'Oghma. Ces distinctions savantes lui importaient peu, comme en témoignait la douceur de son sourire alors qu'il appliquait ses mains sur les contusions.
- Les armoires de la connaissance ne manquent pas d'étagères... Tu découvriras bien un jour les mystères de la magie de soin si tu les cherches, le rassura-t-il, une main amicale posée sur son épaule.
Alors qu'on poursuivait autour de lui l'inspection de la cabane, l'Ilmate s'était assis pour examiner sa propre plaie. Le cuir de son armure, râpé et aminci par de nombreux coups, avait une fois encore protégé la chair : ses articulations étaient douloureuses, la peau un peu griffée, mais la blessure était superficielle. Piochant dans sa trousse de soins le matériel idoine, il la nettoya rapidement puis la pansa avec plus d'application.
- Nous en saurons sûrement plus demain, après avoir jeté un œil aux alentours, répondit-il à la guerrière. Si les gnolls avaient abattu le trappeur, ils avaient pu jeter son corps à l'extérieur. En attendant, assurons-nous qu'il n'y a aucun danger là-haut (mouvement de tête vers la trappe) et trouvons de quoi barricader la porte.
Plus tard, Randal inspecterait le médaillon à la recherche d'un symbole divin ou d'un signe quelconque, afin de déterminait s'il relevait d'un culte.

Détection du poison (0) ; Détection de la magie (0) ; Lumière (0) ; Bénédiction (1) ; Perception de la mort (1) ; Soins légers (1)
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Conteur des étoiles
Chambre 3
Aucune gemme
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La clarté vacillante de la bougie projette sur les poutres du grenier des ombres longues et silencieuses, comme des gardiens invisibles des secrets d’Orwen. En contrebas, dans la pièce principale, le feu s’est réduit à une braise chaude. La nuit avance lentement, et dans cette cabane isolée, le monde semble soudain très loin.
Le coffre reste ouvert, ses trésors anciens offerts à la vue du groupe. La lance, somptueuse et menaçante dans sa sobriété martiale, paraît avoir attendu là pendant des années — voire des décennies — que des mains dignes la reprennent. La chemise de mailles, en dépit de l’usure du temps, brille faiblement sous les flammes, comme si l’acier lui-même avait retenu la mémoire de celui qui l’a portée.
Tamasin, la main tendue vers la lance, sent une légère résistance, non pas physique… mais presque émotionnelle. L’arme ne s’y oppose pas, mais elle semble peser d’un poids ancien, comme si la reprendre, c’était aussi accepter un héritage. Une sensation fugace — un souvenir qui n’est pas le sien : des cris dans une forêt, une bannière violette, un cor brisé.
Randal, de son côté, observe le médaillon de bois noirci. Il ne porte aucun symbole divin connu, mais quelque chose dans sa conception — la gemme, la simplicité presque votive — lui évoque un objet de pénitence ou de méditation. Pas un symbole de culte, non. Plutôt un fétiche personnel, sans doute porté pendant des années. Peut-être un dernier lien à un foyer, une famille… ou un passé douloureux. Il ne dégage aucune aura magique. Mais il a été très aimé.
Pendant que l’odeur de cire chaude et de bois ancien imprègne l’air, un courant d’air discret fait frémir une feuille de papier coincée entre deux planches du grenier. Elle se détache lentement, tournoie dans l’air… et tombe au sol avec un léger bruissement.
En la dépliant, Taric découvre un fragment de lettre, à moitié effacé par le temps. L’encre est pâlie, mais lisible :
« … pas la guerre que je voulais. On nous envoie contre des gens, pas des monstres. Des fermiers, Taric. Ils avaient peur. Si tu lis ça un jour… c’est que je n’ai pas eu le courage de revenir. Mais j’espère que toi, tu vivras assez longtemps pour comprendre ce que je n’ai pas pu leur expliquer. »
La signature est incomplète. Mais la lettre est adressée à quelqu’un portant le même prénom que le jeune archiviste…
Et soudain, le grenier semble moins vide. Moins oublié. Comme si un fil invisible venait d’être tendu entre le passé et le présent.
Alors que l’attention du groupe se concentre sur les armes et le passé militaire d’Orwen, Ioueseni, elle, ne perd pas le nord. Fidèle à son instinct, elle garde une oreille ouverte à ce qui pourrait se passer à l’extérieur. Un courant d’air frais s’engouffre par une fente du volet mal fermé. Une odeur étrange lui parvient, mêlant suie, poils brûlés… et quelque chose de plus acide, chimique presque, comme un résidu d’alchimie mal éteinte.
Cela l’intrigue — et l’alerte : ce n’est pas une simple odeur de campement. Elle sait que les gnolls utilisent parfois des mixtures enflammées rudimentaires. Et si un feu couvait encore non loin… ? Elle a peut-être là une piste à creuser avant qu’elle ne disparaisse.
Pendant ce temps, Rhaugilath observe le contenu du grenier avec une retenue studieuse. Ce n’est pas la puissance brute de la lance qui l’interpelle, mais plutôt l’équilibre subtil de l’enchantement apposé sur l’épée courte. Elle examine la garde de plus près et remarque, presque dissimulée dans le travail du cuir, une rune ancienne, gravée à la manière des cabales de mages-cambrioleurs : un symbole codé de guilde, probablement destiné à signaler que l’arme appartenait à un espion infiltré dans les forces du Cormyr.
L’enchantement, léger mais précis, évoque pour elle une arme faite pour la discrétion, non pour le champ de bataille. L'épée pourrait très bien avoir été utilisée par un agent royal ou un éclaireur infiltré.

Mes PJs : Azur'ael, la gardienne des mystères ; Shalan le chevalier de la Seldarine ; Kuan Shen-li, l'archer spirituel MG : Tenavril, Haut Dracosire de l'Œil du Dragon
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Habitant des Royaumes
Chambre 2
2 gemmes
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Il émanait de cet endroit quelque chose d'étrange. Tamasin avait l'impression de s'approprier des fragments de l'existence d'un individu qu'elle ne connaissait pas. Un sentiment mêlant curiosité, malaise et nostalgie sur le caractère éphémère de la vie l'envahit soudainement.
Il se renforça à la suite de son contact avec la lance. L'arme était magnifique, la plus belle qu'elle ait jamais maniée. La guerrière la soupesa de ses deux mains et constata qu'elle était parfaitement équilibrée. Elle déclara à l'intention de ses compagnons :
- Pour l'heure, nous avons plus besoin de ce matériel que Taric ou qui que ce soit. Vu l'état dans lequel il se trouve, on n'y a plus touché depuis des années. Je vais prendre la lance et la lui rendrai, si nous retrouvons sa trace. Dans le cas contraire, j'essaierai de lui faire honneur en me servant dignement d'une telle arme.
La guerrière ajouta :
- Je pourrais aussi enfiler l'armure qui semble remarquable, mais elle pourrait également vous être utile...
Elle jeta un coup d'oeil vers Randal et Taric, leurs deux compagnes de route semblant préférer les protections plus légères.
- Je vous laisse décider. Entre temps, je vais commencer les préparatifs pour la nuit. Dégager tous ces trucs puants de la pièce principale et la barricader pour un mieux. Il faudra qu'on prévoie un tour de garde...

Rapide comme le vent, majestueuse comme la forêt, dévorante comme la flamme, inébranlable comme la montagne...
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Habitant des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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Alors qu'il tournait et retournait le médaillon entre ses doigts, Randal remarqua que le dos de sa main était constellé de petites taches d'un rouge brunâtre. Le sang du gnoll, tenace, l'accusait silencieusement.
*Ce bijou retournera à celui qui le portait, se promit-il intérieurement en le rangeant dans une poche de sa sacoche. Qu'il soit mort ou vif.*
L'Ilmate doutait qu'Orwen fût encore en vie. Quel guerrier - même blasé par la guerre - quitterait son foyer sans emporter ses armes ? Sinon un désespéré... Le fragment de lettre laissait deviner un homme tourmenté, rongé par les remords : le vieux soldat aurait-il mis fin à ses jours ? Il n'osa cependant pas éteindre l'espoir de la jeune femme, ni accabler Taric dont le mutisme semblait démentir une simple coïncidence de prénom.
- Empruntez donc aussi l'armure Tamasin, et ne craignez rien pour moi. Il sourit paisiblement, désignant ses balafres - signes de la protection du Dieu Brisé. Ma foi est le meilleur des remparts.
Il serait bien temps de poser des questions à l'archiviste le lendemain. L'heure était à la repentance, il ressentait ce besoin impérieux depuis qu'il avait posé les yeux sur le sang de son bestial adversaire. Aussi s'éloigna-t-il un instant de ses compagnons pour trouver la quiétude nécessaire à la prière.
- Ô Ilmater, Toi qui souffres pour les autres, Vois les mains qui tremblent, le sang versé au nom de la survie. Je n’ai pas cherché la mort. Elle s'est abattue sur nous, sans parole, sans mesure. Alors j’ai frappé. Non par colère. Non par plaisir. Mais pour protéger.
Pardonne si mes gestes furent violents, si le gourdin s’est abattu avec force. Pardonne si j’ai éprouvé un frisson de fierté, ou un soulagement humain. Garde-moi dans la sainte humilité, Toi qui souffres sans haine. Garde mes bras pour défendre, non punir. Garde ma voix pour prier, non pour juger. Et fais que celui que j’ai blessé ne hurle plus dans le néant, mais que sa cruauté s’éteigne comme le feu sous la pluie.
Ainsi je Te sers, Ainsi je consens à la douleur, Pourvu que d'autres vivent.
Randal avait chuchoté ces quelques mots à genoux, ses mains criminelles offertes à son Invisible Protecteur. Les yeux humides, il attendit que son cœur s'apaise, comme se dissipaient les ombres de son chaos intérieur. Puis, du revers de sa manche, il frotta vigoureusement les taches coupables qui souillaient encore sa peau.

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Habitant des Royaumes
Chambre 6
3 gemmes
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Ioueseni fronçait les sourcils en regardant les guerriers s'émouvoir du trésor.- Pardonnez-moi mais, ne trouvez vous pas étrange qu'Owen posséda un tel trésor, et que nous le découvrions après sa mort, justement au moment où le temple se fait attaquer ? Je ne suis pas vraiment une adepte des coïncidences. Elle laissa planer sa phrase alors que sa narine s'excitait. Le froncement s'accru. Quelque chose n'allait pas. Les sous bois et la neige n'avaient pas cette odeur.
Décroisant les bras elle fit un pas vers la sortie.- Equipez vous, je ne suis pas sûre que ce soit terminé. Il y a quelque chose d'étrange dehors. Je vais voir. Silencieusement elle disparu du grenier et passa la porte et suivi son instinct et l'odeur tout en restant aussi discrète que possible.  Iouseni tente de trouver l'origine de l'odeur. Perception (5), Furtivité (6) Lancers... Ioueseni - Jet de compétence : Perception : 14(d20) +5(deg) +0(Sag) 5 = 24 vs DD15 ~ Réussite Ioueseni - Jet de compétence : Furtivité : 17(d20) + 6 = 23 vs DD15 ~ Réussite

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Conteur des étoiles
Chambre 3
Aucune gemme
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La clarté vacillante de la bougie projette sur les poutres du grenier des ombres longues et silencieuses, comme des gardiens invisibles des secrets d’Orwen. En contrebas, dans la pièce principale, le feu s’est réduit à une braise chaude. La nuit avance lentement, et dans cette cabane isolée, le monde semble soudain très loin.
Le coffre reste ouvert, ses trésors anciens exposés au jugement du groupe. La lance, somptueuse et sobre, paraît avoir attendu là pendant des années — voire des décennies — que des mains dignes la reprennent. La chemise de mailles, en dépit de l’usure du temps, brille faiblement sous les flammes, comme si l’acier lui-même avait retenu la mémoire de celui qui l’a portée.
Tamasin, en soupesant la lance, sent une légère résistance — non pas physique, mais presque émotionnelle. L’arme semble peser d’un héritage ancien, comme si la prendre, c’était aussi accepter une histoire. Une sensation fugace — un souvenir qui n’est pas le sien : des cris dans une forêt, une bannière violette, un cor brisé.
Randal, examinant le médaillon trouvé dans le coffre, comprend qu’il ne s’agit ni d’un symbole religieux ni d’un objet magique. Mais il est chargé d’affect, un fétiche personnel sans doute porté pendant des années. Un rappel de foi, de culpabilité, ou peut-être d’amour. Le bois est poli à force d’être touché. Une preuve silencieuse d'attachement.
Un courant d’air fait alors frémir une feuille de papier coincée dans les planches. Elle se détache et tombe. Taric la déplie. Le parchemin est ancien, à moitié effacé, mais lisible :
« … pas la guerre que je voulais. On nous envoie contre des gens, pas des monstres. Des fermiers, Taric. Ils avaient peur. Si tu lis ça un jour… c’est que je n’ai pas eu le courage de revenir. Mais j’espère que toi, tu vivras assez longtemps pour comprendre ce que je n’ai pas pu leur expliquer. »
La signature est incomplète… mais le prénom du destinataire est clair.
Taric, blême, reste silencieux un instant, avant de murmurer :
— Ce n’est pas possible… Mon père s’appelait Orwen. Mais il est mort avant ma naissance. Du moins… c’est ce qu’on m’a toujours dit… Il secoue la tête, incrédule. Je dois savoir. Il faut qu’on fouille plus. Ici, ou dehors. Il doit rester quelque chose.
Rhaugilath, pendant ce temps, observe l’épée courte avec un œil plus avisé que celui d’un simple voleur. Discrète, équilibrée, et enchantée avec subtilité. En inspectant la garde, elle découvre une rune gravée à la manière des cabales de mages-voleurs — un symbole de guilde. L’arme n’était pas faite pour un soldat, mais pour un espion, un éclaireur, un agent des ombres au service du Cormyr.
Plus étrange encore : l’épée réagit à son toucher. Un fil magique ténu semble la relier à quelqu’un — ou à quelque part. Comme une marque de traçage, faible, mais toujours active.
Mais tandis que les autres s'enfoncent dans le passé, Ioueseni sent venir l’avenir. Un parfum étrange. Suie. Poils brûlés. Et surtout… une note acide, alchimique, qui n’a rien à faire là. Suivant son instinct, elle quitte la cabane, s’enfonçant dans la nuit, silencieuse comme une ombre.
À une dizaine de mètres, partiellement masqué par des branchages et une toile rudimentaire, un petit foyer mourant rougeoie encore. Le feu semble avoir été protégé du vent. Autour, le sol est boueux, griffé, foulé par au moins trois gnolls, mais aucun ne reste.
Une silhouette, en revanche, est encore là. Bossue, au dos voûté, à la tête trop large. Elle s’agenouille près du feu, chantonnant un refrain guttural et dissonant, dans une langue inconnue. Sa main calleuse tient un masque en bois noirci, identique à celui trouvé dans le coffre d’Orwen. Elle semble chercher quelque chose, parmi des fioles brisées et des morceaux de parchemin carbonisés.
Sur le sol, un fragment de lettre à moitié intact. Une poignée de secondes… peut-être moins… avant que la créature ne le jette dans le feu.

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Habitant des Royaumes
Chambre 6
3 gemmes
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Accroupie dans le peu de couvert qu'elle avait à sa disposition, la mulane sortie de nouveau son arc et encocha une flèche.
C'était une question de prudence néanmoins, elle ne comptait attaquer immédiatement.
Elle voulait savoir ce que la créature, il pouvait s'agir de bien des choses, cherchait. Elle doutait que ce soit un gnoll, après tout, il n'y avait pas la moindre raison qu'il n'ait pas participé au combat précédent. Et elle était prête à attendre. En fait, elle espérait que ses compagnons restent fascinés par le trésor et ne la suive pas immédiatement sans quoi cette filature serait immédiatement vouée à l'échec.
¤ Les guerriers qui crient aux grandes valeurs mais restent attirés comme des papillons par l'acier brillant… il y a des choses qui ne varient pas, quelque soit le pays… ¤
Elle tenta de rester aussi silencieuse que possible et observa la créature. Si jamais elle s'éloignait, elle suivrait. Si jamais l'objet qu'elle trouve lui apparaisse dangereux, et bien, elle aviserait à ce moment là…

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Habitant des Royaumes
Chambre 2
2 gemmes
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Tamasin avait reposé la lance pour se devêtir de son armure et enfiler celle d'Orwen, ses compagnons n'ayant pas manifesté l'intention de l'utiliser. C'était alors qu'elle avait constaté que Ioueseni s'était éclipsée.
¤ Sans doute partie faire un peu de nettoyage... ou inspecter les environs... Bonne idée, même si arpenter les bois pendant la nuit n'est guère rassurant... ¤
Fille des plaines, elle n'appréciait guère les forêts, surtout de nuit. Mais le fil de ses pensées avait rapidement été interrompu par les étranges révélations de Taric. Elle retira alors la chemise de maille d'Orwen pour remettre la sienne. Elle s'approcha du jeune herboriste :
- Nous prendrons le temps qu'il faudra, Taric. Dehors, ça n'est pas très prudent à la tombée de la nuit. Surtout avec toutes ces empreintes que nous avons aperçues... Mais nous pouvons fouiller la maison de fond en comble avant de nous reposer.
Elle tendit l'armure au jeune homme :
- J'avais pensé l'utiliser, mais je me sentirais mal de le faire à présent... Je te la remets, naturellement.
¤ De toute manière, ç'aurait sans doute été une mauvaise idée de s'approprier un uniforme officiel... Je doute que les Pourpres aient apprécié... ¤
Elle ajouta :
- Quant à la lance, si tu le permets, je la conserve pour le temps de notre mission. S'il s'avère qu'Orwen est bien ton père et si nous survivons à tout ceci, il sera toujours temps de se mettre d'accord à notre retour en ville...
Elle posa sa main sur l'épaule de Tarci en signe d'encouragement, puis se mit à fouiller le plus minutieusement possible la demeure.

Rapide comme le vent, majestueuse comme la forêt, dévorante comme la flamme, inébranlable comme la montagne...
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Habitant des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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L'Ilmate sortit de l'intimité de la prière à temps pour voir Iouseni s'éclipser par la porte, et entendre les surprenantes révélations de Taric. Comme il le soupçonnait, c'était bien à lui que la lettre s'adressait...
Par respect, il resta un instant en retrait. Puis il hasarda ces quelques mots dans l'espoir d'offrir un remède à son incrédulité :
- Certains secrets protègent... et parfois trop longtemps. Quelqu'un au temple saura peut-être te renseigner. Si les prêtres d'Oghma ont caché cela, ce n'était sans doute pas sans une excellente raison.
Il s'interrompit. Lui-même orphelin, il connaissait ce vertige qui fait chanceler une histoire qu'on croyait figée. L'œil brillant, il reconnaissait dans les traits hagards de Taric une douleur muette, celle d'un fils trop tardivement désigné.
Alors, sans un mot de plus, il alla à sa sacoche pour en sortir le médaillon. D'un geste lent et grave, comme on referme une blessure ancienne, il le tendit à son légitime héritier.
- Ce modeste bijou t'appartenait déjà.

Détection du poison (0) ; Détection de la magie (0) ; Lumière (0) ; Bénédiction (1) ; Perception de la mort (1) ; Soins légers (1)
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