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> Chap. 2 - La Quête de l’Asphodèle Pourpre
écrit le : Jeudi 01 Mai 2025 à 08h41 par Azur'ael
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Le groupe quitte la clairière, le pas plus vif, les sens en alerte. La lumière décroît lentement sous la canopée, et même si le soleil est encore haut, la forêt semble plus sombre qu’elle ne devrait l’être. Le silence est devenu compagnon. Pesant. Chaque craquement de branche ou frôlement de feuille prend une ampleur inhabituelle.

Taric marche toujours en tête, mais ses yeux quittent de plus en plus souvent les sous-bois pour scruter derrière lui. Il ne dit rien, mais son bâton ne quitte plus sa main. À plusieurs reprises, des traces apparaissent : branches cassées récemment, une touffe de poils noirs accrochée à une écorce, et une odeur âcre de charogne qui flotte brièvement avant de disparaître avec le vent.

À une bifurcation, Randal remarque une empreinte étrange dans la terre battue, différente de celles croisées plus tôt : celle-ci est clairement une patte griffue, mais avec une disposition plus "canine". Trois autres suivront sur le chemin, trop espacées pour appartenir à un animal de petite taille. Une patrouille. Plusieurs individus. Organisés.

Alors que le jour décline, la brume monte légèrement entre les troncs, renforçant l’impression que quelque chose les suit — ou les précède. Une fois, alors qu’ils traversent une ancienne sente de chasse, Ioueseni croit entendre un léger rire rauque, bref et étouffé, venant du couvert à une dizaine de mètres. Quand elle se retourne, il n’y a rien. Juste des buissons immobiles.

Lorsque la silhouette de la grange en bois apparaît enfin à travers les arbres, le soulagement du groupe est immédiat. L’endroit est à l’abri d’un petit replat, entouré de rochers moussus et de souches anciennes. Une barrière effondrée et quelques outils rouillés signalent qu’Orwen n’y est pas revenu depuis un moment.

Mais quelque chose cloche.

Le loquet de la porte pend, brisé. Une des lucarnes est entrouverte. Et une fumée ténue, presque invisible, s’élève depuis l’arrière du bâtiment. Pas de feu ouvert… mais peut-être une cendre mal éteinte.

En s’approchant discrètement, Rhaugilath perçoit des voix, gutturales, râpeuses, accompagnées de reniflements et de claquements de mâchoires.

Des gnolls.

Quatre, visibles à travers les interstices des planches : Un grand, au pelage sombre, semble donner des ordres en grognant ; Deux fouillent l’intérieur, jetant dehors des sacs éventrés, des fourrures, une vieille marmite ; Le dernier semble blessé à la cuisse, assis contre un pilier, léchant une plaie.

Ils ne semblent pas attendre un combat — ils pillent, s’installent. Mais ils sont alertes. Ils se sont retranchés là pour passer la nuit à l’abri, comme le groupe comptait le faire.

Alors que les aventuriers observent encore depuis la lisière boisée, tapis dans l’ombre des arbres, un hurlement bref, étranglé, fend l’air — suivi immédiatement du bruit strident d’une corne de guerre.

Une note longue, oscillante, désespérément puissante.

Le son vient du flanc gauche de la grange. Un cinquième gnoll — plus trapu que les autres, le pelage gris strié de cicatrices, une hache lourde à lame ébréchée à la main et un bouclier grossier clouté de fer sur le bras — est juché sur une souche surélevée. Ses yeux injectés de sang balayent les bois avec rage.

Il a vu un éclat d’armure, un mouvement trop brusque.

Sa gueule se tord dans un rictus de haine.


— GRRRAAAAAH! HALAAAACH! hurle-t-il, en retentant un second appel dans sa corne.

À l’intérieur, tout change en une fraction de seconde.

Le gnoll blessé bondit malgré sa jambe, l’écume aux babines.
Le chef, plus massif, saisit un épieu noueux aux pointes d’os et pousse un hurlement qui galvanise les siens.
Les deux fouilleurs laissent tomber les vivres pillés et chargent vers la sortie, renversant un banc en bois pour s’élancer.

La porte de la grange claque en s’ouvrant à la volée, et les quatre gnolls surgissent dans la lumière rasante du crépuscule. Leur souffle est lourd, leurs griffes martèlent le sol comme celui d’une meute affamée. Ils sentent le combat. Et la chair.

Le silence pesant de la forêt est rompu dans un éclat de brutalité.



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Mes PJs : Azur'ael, la gardienne des mystères ; Shalan le chevalier de la Seldarine ; Kuan Shen-li, l'archer spirituel
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écrit le : Dimanche 04 Mai 2025 à 14h57 par La Goualeuse
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En homme avisé, Randal dissimulait sous un sourire rassurant ses propres appréhensions à chaque fois que leur jeune guide, manifestement inquiet, se retournait. Il était pourtant peu confiant... Non seulement il doutait de la valeur martiale de ses compagnes, parmi lesquelles seule Tamasin semblait avoir l'étoffe d'une combattante, mais il craignait aussi que leur petite escouade aille au devant de nouveaux dangers. A en juger aux empreintes canines qu'il avait repérées, si fraîches que persistaient encore dans l'air des effluves nauséabonds, ils remontaient la piste d'imposantes créatures. Il partagea sa découverte sans alarmisme, puis proposa d'ouvrir lui-même la marche, prétextant que son bouclier lui offrirait un solide rempart en cas d'embuscade.

Tous étaient aux aguets quand la grange s'offrit enfin à leur vue, au soleil couchant. Comme l'Ilmate le redoutait, ils avaient bel et bien été précédés. Ils eurent à peine le temps d'identifier l'ennemi - des gnolls, dont il avait éprouvé la sauvagerie en affrontant l'armée zhentile, grossie de nombreux mercenaires monstrueux - et de le dénombrer que l'alerte fut donnée.

Déposant son barda à terre pour combattre plus à son aise, le prêtre chercha en vain quelques mots d'encouragement à adresser à ses compagnes.


- Restons groupés, recommanda-t-il dans la précipitation, la porte de la grange s'ouvrant brutalement pour laisser sortir quatre silhouettes aussi hirsutes que massives.

D'une voix mâle et claire, il entonna un hymne à la gloire d'Ilmater, le priant humblement de leur accorder ses faveurs. Ses mains décrivaient avec une rigueur de musicien des signes dans les airs, alors qu'une lumière tiède, aussi douce et rassurante que sa voix, semblait peu à peu nimber le symbole divin cousu sur son poitrail.


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écrit le : Mardi 06 Mai 2025 à 11h17 par Phineas
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A la vue des rejetons Yeenoghu, le sang de Ioueseni se figea. Elle avait vu les soldats revenir du front contre les thayens, des morceaux de chair arrachés par des crocs, des cuisses tailladées par des griffes. Et les crânes des morts, éclatés par les masses des gnolls. Depuis une obscure guerre dont elle ne connaissait pas les détails, ces immondes mercenaires faisaient parti de des forces de Thay, aux côtés des morts-vivants, et des Rouges.

Elle brandit son arc, prête à tirer, la seule vision des créatures la dégoutait au plus haut point.

Mais voyant leurs deux avant garde avancer, elle attendit de voir leur action pour éviter de les toucher.

Puis tira.


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écrit le : Mardi 06 Mai 2025 à 11h33 par Ahuizotl
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Malgré l'accumulation de mauvais signes, Tamasin avait espéré atteindre la grange sans encombre et pouvoir s'y barricader pour la nuit dans un semblant de sécurité.

Les lieux étaient cependant déjà occupés par un groupe de gnolls. C'était la première fois qu'elle en voyait d'aussi près, n'ayant jusqu'alors aperçu que quelques maraudeurs isolés rôdant à bonne distance des caravanes qu'elle avait escortées par le passé. De nombreux récits couraient néanmoins à propos de leur férocité et de leur cruauté.

Malheureusement, l'ennemi les avait visiblement aperçu ce qui empêchait le groupe d'échafauder un plan d'action ou de profiter de l'effet surprise. Il allait falloir se battre, tout de suite.


¤ Voilà l'occasion de tester de ma lance en conditions réelles ! ¤ se réjouit la guerrière, aussi inquiète que grisée par l'affrontement qui s'annonçait.

Randal avait rapidement pris les choses en main et la lancière se sentit galvanisée par sa prière. Elle approuva ses instructions :


- Oui, restons groupés ! L'un d'eux est blessé à la cuisse, il arrivera peut-être avec un temps de retard sur les autres. Cela pourrait être un avantage...

Elle se souvenait vaguement d'une vieille légende qui racontait comment un guerrier luttant face à trois adversaires avait tiré parti de leurs blessures pour les affronter un par un, plutôt que tous ensemble... Une stratégie gagnante.

La guerrière se plaça aux côtés de Randal, de manière à protéger les autres membres du groupe, et se tint prête à frapper de sa lance le premier gnoll qui arriverait à portée de son arme.


hrp.gif Tamasin attend l'ennemi et tente de protéger ses compagnons les plus faibles. Quand un gnoll est à portée, elle utilise sa lance comme une arme double (pointe et seconde extémité). Si elle venait à être lourdement blessée, elle se mettrait en défense totale en attendant des soins. hrp.gif

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Rapide comme le vent, majestueuse comme la forêt, dévorante comme la flamme, inébranlable comme la montagne...
 
 
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écrit le : Dimanche 11 Mai 2025 à 22h39 par Azur'ael
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Le fracas des sabots et des bottes sur la terre battue se mêle au rugissement des gnolls — un chœur de rage, de crocs, de fer et de fureur. La clameur de la corne résonne encore dans les bois, effrayant les oiseaux nocturnes qui s’envolent en hurlant dans la pénombre.

Tamasin est la première à engager. Sa lance fuse dans la lumière rasante — une première estoc transperce la gorge d’un gnoll au pelage tacheté, qui s’effondre sans un cri, le regard vitreux. Une seconde frappe heurte le flanc d’un autre, plus massif, l’ouvrant profondément. Mais ce dernier ne fléchit pas — il hurle, de douleur et de haine mêlées, et s’abat sur la guerrière avec une sauvagerie terrifiante.

Ioueseni, depuis l’ombre d’un tronc, décoche une flèche précise. Elle atteint un gnoll à l’épaule, faisant jaillir une gerbe de sang sombre. Il chancelle, grogne, puis se tourne vers elle, le regard fou.

Randal, courageux, tente de percer la mêlée, son bouclier levé, la voix tremblante d’émotion alors qu’il invoque les bénédictions d’Ilmater. Une douce lumière caresse brièvement les épaules de ses compagnons, leur insufflant force et courage. Mais son arme, moins assurée que sa foi, heurte les défenses ennemies sans grand effet. C’est pourtant lui qui attire les coups, son armure tressautant sous l’impact brutal d’une massue cloutée. Il recule, en sang, les dents serrées.

C’est alors que Taric, jusqu’ici silencieux, surgit comme mû par un instinct profond. Il frappe à la tempe l’un des assaillants avec l’extrémité sculptée de son bâton, déclenchant un craquement sinistre. Le gnoll s’effondre, inconscient ou mort, on ne saurait dire. Le jeune prêtre, le souffle court, se redresse — les yeux froids, presque inhumains, comme si quelque chose en lui venait de s’éveiller.

Mais l’élan n’est pas suffisant. Le chef gnoll, plus grand, bardé de plaques de cuir et maniant une arme barbare hérissée d’os, bondit dans la mêlée. Il fauche Tamasin de son épieu. La guerrière pare tant bien que mal, mais une estafilade profonde entaille sa cuisse. Elle tient bon, vacille, et recule d’un pas, haletante.

Le gnoll porteur de corne — celui qui a donné l’alerte — avance maintenant, hache et bouclier levés, prêt à se joindre à la mêlée. Il hurle des ordres en une langue gutturale, et malgré leur sauvagerie, les autres gnolls y obéissent. Leur coordination trahit une patrouille expérimentée, pas une simple bande errante.

Le blessé, que vous aviez vu lécher sa plaie, se traîne hors de la grange, le regard haineux, une lance courte à la main. Son boitement est réel, mais il est prêt à mourir les crocs en avant.

Le sol est maintenant un champ de bataille. La grange en arrière-plan, éclairée par les dernières lueurs du jour, projette les ombres longues des combattants. Le vent porte encore l’odeur âcre de la charogne, et le silence de la forêt a laissé place à un tumulte de guerre.

Deux gnolls sont morts ou hors de combat. Trois restent. Dont leur chef. Et la hache rugissante du sonneur de corne approche.



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écrit le : Mercredi 14 Mai 2025 à 21h07 par Ana N' Si
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'art de la guerre n'était pas un cours obligatoire en Halruaa et Rhaugilath CLXXIV n'avait jamais volontairement choisi un cours optionnel. Rhaugilath CLXXI en avait choisi plusieurs pour elle mais sa prédilection était plus pour l'entrainement de l'esprit que celui du corps donc formuler un plan de bataille n'était pas quelque chose qu'elle avait appris. La zoologie, ou quelque soit censé être la science associée à l'étude de créature mi-humain, mi-chien sauvage, ne faisait pas non plus partie de ses spécialisations. Autant dire qu'elle ne se trouvait pas vraiment dans son environnement de prédilection. Si la littérature, un autre cours qu'elle n'avait pas suivi mais qu'elle avait étudié pendant son temps libre, devait être crue, toutefois, son rôle en tant que magicienne était de rester en arrière pendant que les membres plus musclés de l'expédition montraient leur talents ... et peut-être sauver la situation avec un sort bien placé à un moment propice. Elle avait donc passé les premiers instants du combat à observer ses développements.

Cette période d'étude lui permit d'atteindre deux conclusions. Premièrement, elle n'avait pas préparé de sort particulièrement impressionnants visuellement et elle ne souhaitait pas utiliser ceux qu'elle avait sur parchemin, elle allait donc devoir trouver un autre moyen de contribuer au combat. Deuxièmement, soit les créatures canines étaient des ennemis plus dangereux qu'ils n'en avaient l'air, soit elle avait surestimé les capacités martiales de ses compagnons. Cela expliquait pourquoi ils étaient réticents à poursuivre les drows mais pas pourquoi ils avaient essayé de convaincre Beldran qu'ils étaient plus compétents que les gardes de la cité. A moins que les gardes soient vraiment de piètres combattants, bien sûr.

Quoiqu'il en soit, elle devait agir et il était probablement temps de faire usage de sa rapière. Instinctivement, elle se serait dirigée vers Taric, dont elle supposait qu'il était le plus faible combattant du groupe, mais ce dernier semblait s'en sortir mieux que la moyenne. Son attention se reporta donc vers Randal qui ne semblait pas dominer son duel. Elle se déplaça donc pour forcer son adversaire à diviser son attention en espérant que cela soit suffisant pour que l'un ou l'autre d'entre eux soit capable de porter un coup fatal.


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Sorts préparés:
- Fatigue
- Hébétement
- Toux d'Horizikaul
 
 
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écrit le : Samedi 17 Mai 2025 à 08h29 par Phineas
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Elle avait croisé de regard du gnoll qu'elle avait croisé. Et quoique le très court échange lui ait provoqué un malaise instantané, un léger rictus s'était dessiné sur son visage.

Visiblement, elle haïssait les gnolls, sans vraiment le savoir.

Elle avisa rapidement les environs. Elle était encore dans les fourrés, les arbres étaient hauts et les gnolls étaient occupés par la première ligne. Elle se rendait compte qu'il allait falloir rapidement en finir avec les bêtes, puisque même avec le courage des guerrières et guerriers, la finalité était incertaine. Les gnolls tapaient fort et sans retenue.

Elle attendit un instant que tous les gnolls reportent leurs regards ailleurs avant de se décaler de quelques mètres, espérant tirer d'un endroit inattendu pour ses ennemis, et trouver un meilleur angle de tir.


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écrit le : Dimanche 18 Mai 2025 à 08h43 par La Goualeuse
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Les dents serrées, Randal raffermit sa prise sur son bouclier. Le choc avait été si brutal que les pointes cloutées avaient traversées l'armure, faisant jaillir le sang. Par la grâce d'Ilmater, la blessure était superficielle ; du moins pouvait-il encore bouger l'épaule.

Le prêtre souffla, vaine tentative pour chasser l'haleine fétide de son adversaire. Fallait-il jeter toutes ses forces dans le combat ou se défendre ? Deux gnolls gisaient à terre, terrassés par Tamasin et Taric : il fallait pousser leur avantage et vaincre avant que l'obscurité ne soit totale !

Avisant Rhaugilath du coin de l'œil, il se déporta légèrement vers la droite afin de forcer la bête à ouvrir sa garde, puis il abattit son gourdin.



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écrit le : Dimanche 18 Mai 2025 à 22h13 par Ahuizotl
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Tandis que le combat faisait rage, Tamasin se sentait dans son élément. L'adrénaline montait de plus en plus et ses gestes s'enchaînaient, aussi précis que mortels. Elle avait usé de la technique de combat que Fendor lui avait apprise : frapper des deux extrémités de son arme pour surprendre l'adversaire et le mettre en difficulté.

Ses premiers coups avaient porté et la guerrière avait esquissé un petit sourire de satisfaction. Mais trop impétueuse dans ses attaques, elle avait oublié de bien tenir sa garde, ce dont les gnolls n'avaient pas manqué de tirer parti. Une erreur qui pouvait être mortelle lorsque l'on combattait sans bouclier, elle ne le savait que trop bien. La douleur des coups que lui infligèrent sans pitié ses adversaires le lui rappela.

Le sourire s'était effacé et Tamasin serra les dents. La douleur était vive, mais heureusement encore supportable. Elle savait qu'elle devrait être plus prudente... à moins que le mieux ne soit d'achever le combat au plus vite... Ses compagnons n'avait pas chômé : elle avait aperçu un autre gnoll gisant sur le sol. Il fallait en finir, et vite...

Malgré ses blessures, la lancière resta au contact de l'adversaire et attaqua le gnoll le plus proche, tout en tentant de se défendre avec plus d'efficacité.


hrp.gif Tamasin attaque le(s) gnoll(s) le(s) plus proche(s). Toujours à l'arme double. hrp.gif



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écrit le : Dimanche 25 Mai 2025 à 11h15 par Azur'ael
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Le fracas du bois contre la chair, les grognements rauques et les éclats métalliques emplissent la clairière. Le temps s’est contracté ; chaque seconde est saturée de gestes vifs, d’élans meurtriers, de souffles haletants.

Tamasin, blessée mais encore debout, pivote avec une grâce violente. Sa lance fend l’air et vient se planter dans le flanc du chef gnoll. L’impact est net, brutal : la créature hurle de rage et de douleur, un jet de bave sanglante éclaboussant le sol. Son épieu lui échappe un instant, mais il le rattrape dans un spasme de haine pure. Il chancelle… mais tient encore.

Derrière elle, Taric, en retrait mais concentré, décoche un coup sec de son bâton qui percute l’épaule d’un gnoll déjà engagé. Le craquement sourd du bois contre l’os fait lâcher un grondement à la bête, mais elle riposte aussitôt. Sa hache mord l’air — puis la chair du guide, traçant une ligne sanglante sur son flanc. Une blessure superficielle, mais bien réelle.

Plus loin, Rhaugilath engage le combat avec prudence, sa rapière trouvant parfois le cuir plus que la fourrure. Mais son adversaire, bien qu’encore entier, semble désorienté par cette petite silhouette agile qui n’attaque pas frontalement. Il tente une frappe maladroite qui s’écrase contre un rocher moussu derrière la magicienne, manquant de peu de se déséquilibrer.

Randal, à ses côtés, cherche l’ouverture, mais la douleur de son épaule ralentit ses gestes. Il reste ferme, opposant son bouclier comme un rempart, sans parvenir pour l’instant à frapper efficacement.

À la lisière des bois, Ioueseni s’est volatilisée. Les feuillages l’engloutissent, sa silhouette disparaît comme une ombre dans les fourrés. Les gnolls, concentrés sur la mêlée, ne l’ont pas repérée. Elle est là, tapie, le regard fixé sur le chef blessé, sa corde prête à vibrer.

Le combat bascule, incertain. Deux gnolls gisent déjà dans la poussière, leur sang mêlé à la terre. Mais les survivants sont féroces, déchaînés. Leurs crocs claquent dans l’air, leurs gueules écument de fureur.

Le chef blessé, furieux, lève son épieu à deux mains et hurle à la mort en une prière bestiale à Yeenoghu. Il frappe Tamasin de toutes ses forces — mais sa lame dévie, heurte une pierre dans le sol, et ricoche dans un éclat ridicule. L’instant de surprise suspend son souffle… et celui de ses compagnons.

Autour de vous, la lumière décroît encore. Le jour touche à sa fin. Et la forêt… semble écouter.


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