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> ۞ Île et Naufragés ۞
écrit le : Lundi 25 Avril 2011 à 09h36 par Jebeddo
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Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable
Température: environs 20°C
Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute soir en raison de la chute de luminosité.



C'est avec habileté et sans prise de risque que Nice se prépara. Observation, préparation du terrain, des outils, toute les qualités nécessaire à la réalisation d'un bon ouvrage. Même si ici il ne s'agissait pas d'artisanat, mais de survie.

L'observation des environs lui appris plusieurs choses. D'une part, les runes étaient apparament les même que dans sa vision, placées peu ou prou aux même endroit. Seul la forme des murs avait changée. D'un cercle parfait dans sa vision, voilà que l'ancien lieu était maintenant un cratère ovale. Des parois s'étaient rapprochée, d'autre évasée, éclatant la disposition des runes, creusant des crevasse par ci par là. Mais une chose était certaine. Le cratère et les parois du bâtiment qu'elle avait vu ne faisaient qu'un. Elle en était certaine maintenant.

Bien faire des noeuds pouvait être simple quand on prenait le temps. Hilo lui donna même quelques conseils astucieux. En bon marin, il était maitre dans cet art. Et Nice profita des deux trois ficelles du métier qu'il pouvait lui apprendre. Puis, tous, Hiartok compris, s'engagèrent à l'empêcher de se noyer ou la retirer de là si les serpents la menaçait dans son état de transe. Ou qu'elle même accomplissait quelque bêtises suicidaire.



La seconde partie du plan s'avéra par contre plus complexe que prévue. Apparemment l'influence du cristal était nettement plus faible lors qu'il n'était pas en état d'émission magique. Mais sont influence était là, palpable, l'anneau vibrait dans l'eau et les main de Nice. Mais elle sentait que son esprit résistait, refusant de s'aventurer quelque part. Elle lutta quelques minutes avec elles même, un agacement perçant de temps à autre. Puis, le souvenir du shaman des poney céleste revint à elle. Quand il cherchait à entrer en transe, il adoptait une respiration proche de celle du sommeil. Et prétendais qu'on domptait plus facilement son esprit avec l'aide de son corps qu'avec l'esprit seul.

Nice s'essaya, rapidement, elle se sentie calmée, elle pris une posture plus confortable, en dirigea son esprit vers les sensations que son corps ressentait. Et sans qu'elle ne s'en rendu compte immédiatement, ça n'était plus son propre corps qu'elle sentait, mais un autre. Son nouveau corps était immense, et à genou. Mais pas beaucoup plus au sec qu'elle, elle sentait le long de ses jambes un doux ruissellement sur ses écailles.

Elle voulu ouvrir les yeux, mais rien ne se passa. Ou plutôt, une pensée lui répondit.


¤ Non pas maintenant, je ne dois pas ouvrir les yeux, cela perturberais le rituel. Quelle sotte idée j'ai eu. ¤

Heureusement pour Nice, elle n'eut pas longtemps à attendre, la créature dont elle était l'hôte se redressa lentement, puis ouvrit les yeux. Nice se sentie ébahie devant tant de beauté.

Le couché du soleil arrivait par les fenêtre haute du temple, et frappait les parois qui renvoyaient la lumière sur le cristal. Le cristal, d'un vert bleuté renvoyait maintenant des lueurs d'un vert émeraude teinté d'or. Il ruisselait, une fontaine était placé sous lui, et l'eau recouvrait sur une faible épaisseur, un centimètre ou deux, tout le sol du temple. L'air chaud et humide, qui aurait été étouffant pour n'importe quel humain, était ici agréable au corps. Une sensation de bien être émanait du lieu.
La créature émis des paroles complexe, rituelle, que Nice compris sur le moment, et elle remarqua que l'anneau était sertit en bracelet autour du bras de la créature.

Le rituel du soir accomplit, la créature se retourna pour sortir du temple. Et il fallait bien admettre une chose. Nice ne reconnu absolument pas l'île. La forme était complètement différente, et surtout, elle était peuplée, cultivée, en particulier les abords. La porte était toutefois tournée vers le nord comme l'entrée du cratère. Sortant du temple, la créature hésita. Qu'allait-elle faire maintenant ? Aller à la taverne, profité de la belle soirée pour se promener ? Ah, et il fallait chercher de quoi se nourrir aussi, en pleine mer, car les stock étaient fermé lors de la bonne saison.


Nice perçu alors qu'elle était dans l'inconscient de la créature, au coeur des débats intérieurs qui peuples tout esprit. Peut être pourrait-elle influencer les actes de la créature ? Voir peut être en prendre le contrôle ?



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écrit le : Lundi 15 Août 2011 à 01h40 par Nice Dirinnac
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a roublarde ne fut pas surprise de se retrouver de nouveau dans le corps de cette créature à écailles. Ce qui la surpris plus ce vu de lire les pensées de cet être et plus encore que celui-ci est réagit au fait qu’elle veuille ouvrir les yeux. Sans le vouloir, elle avait découvert le fait qu’elle pouvait indirectement diriger les désirs et par ce fait certains mouvement du corps de la créature.

Sa première réflexion fut qu’une fois sortie du cratère, elle lui aurait incité de quitter l’île pour aller voir le monde extérieur, ce qui lui aurait tout de suite faite découvrir le moyen de sortir de l’île. Mais elle découvrit dès la première vision que l’île n’était pas du tout la même.


*Je suis idiote, comment cela pourrait être la même je dois être des millénaires dans le passé. Comment cette île pourrait être ne pas avoir était modifié par le temps.*

Elle ne voulut pas tenter de prendre possession de ce corps car à quoi cela lui servirait il dans l’immédiat. A part à être perdu sur l’île dans un autre temps et dans la peau d’un autre. Cela ne l’aurait avancé en rien. En revanche, la créature connaissait l’île, autant la laissé aller à sa guise ou du moins en partie. L’être semblé vouloir aller à la taverne, se promener ou aller chercher à manger en mer. Peut être aurait elle pu apprendre quelque chose à la taverne en questionnant les membres de celles-ci. Mais cela aurait pu éveiller des questions par la suite et l’aurait donc empêcher de recommencer l’expérience si cela était possible. Elle préféra donc l’aider à choisir la chasse en mer. Avec un peu de chance, il lui indiquerait par ce fait, un endroit où ils pourraient passer en évitant les récifs. Ayant un marin avec eux dans le groupe, avoir un tel renseignement pourrait leur suffire à quitter l’île par la voie maritime.

- Allons donc chercher de quoi nous sustenter.

Par la même occasion, Nice essaya de trouver dans son esprit à quoi correspondait pour eux, cette belle saison et pourquoi les stocks étaient fermés durant cette période. Cela n’était peut être rien, mais elle ne voulait rien laisser au hasard.



 
 
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écrit le : Dimanche 21 Août 2011 à 11h33 par Jebeddo
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Date ancienne inconnue
Lieu : sans doute la mer des étoiles déchues
Climat : Chaud et humide
Température: difficile d'évaluer avec un nouveau corps
Moment de la journée: soir


Peu à peu des images de l'île se dressèrent dans l'esprit de la grande créature. Des lieux familiers, et les bons coins de pêches, les terres centrales, peu fréquentée car trop loin de l'eau. Un élément naturel et important pour ce corps amphibie. Ceux qui travaillaient à l'agriculture du centre de l'île s'y rendait avec nombre de tonneau d'eau claire. « Je » y avait travaillé dans sa jeunesse, il faisait parfois si sec qu'ils devaient se relayer et s'enfermer dans des cuves étroites mais toujours emplie d'eau prévue à cet effet. Heureusement, la majorité du temps les terre étaient balayée par un vent maritime, apportant embrun et fine bruine.

La créature et son invitée se dirigèrent au sud de l'île. Elle savait que tout le pourtour de celle-ci était emplie de maison qui à marée haute voyaient leur sol envahi par l'eau de mer. Seul la côte ouest était demeurée sans demeure. Trop de récif et de brisant, ce n'était pas un bon coin, même à proximité des plages. Et puis, le courant était trop fort par ici, il repoussait tout vers l'autre rives. Nombre de jeune gens utilisaient d'ailleurs savamment ce courant pour envoyer anonymement des messages dans une demeure, le hasard des vagues choisissant pour eux le destinataire.

La proximité des habitations était recouverte de cette variété d'algue semblable à l'herbe, mais qui pouvait survivre dans l'eau salée et à l'air libre. Il fallait régulièrement la replantée, le sable ici était moins bon que dans les îles natives de son peuple. Cette petite colonie dans une île lointaine, découverte par le portail avait attiré bien du monde. Ils avaient construit un port d'attache pour explorer les environs, et au cas où la magie viendrais à poser quelques soucis.


La créature alla plonger dans le courant de la côte ouest, et se laissa emporter par le courant. L'eau descendais rapidement vers les profondeurs à cet endroit, les courant d'eau, palpables, frappaient la côte, rebondissant en milles pièges pour les nageurs, puis les renvoyant au nord ou au sud selon les subtile variation de l'océan. « Je » alla vers le sud, la tête hors de l'eau pour admirer le temps. L'affinité que « je » possédait avec l'air était considéré par beaucoup comme inutile, voir dangereux. Mais l'air était comme une sorte d'eau aux yeux de la créature, chargé de courant, et dans lequel les oiseaux pouvaient nager tout comme ils nageaient dans les fonds marins. Et puis, ainsi, il était possible de prévoir la venue des pluies et des brumes. Ou des vents sec qui ces derniers temps étaient étrangement plus nombreux, et que les présages annonçaient comme à l'origine de la prochaine apocalypse.

La belle saison apportait ici son lot de poisson migrateur, de fruit, et d'algues nourricières. Il n'était pas besoin de puiser dans les réserves, au contraire, mieux valait les remplir activement. Et « je » alla chasser des poissons de toutes sortes et tailles. Après avoir suivit le courant vers le sud, elle passa de l'ouest à l'est en passant entre les récif et la côte. Une digue avait été construite, elle retenait le courant et ainsi, attirait nombre de poissons dans les parages. Mais c'était la zone réservée aux premières chasse et à l'apprentissage de celle-ci. D'un coup de nageoire palmée « je » se propulsa vers les premières habitations. L'architecture circulaire en forme de conque étrange permettait aux maisons de résister quelque temps à la marée, et donnait l'impression qu'une colonie de crustacés géant avaient élu domicile par ici. Mais « je » préférait l'architecture classique et troglodytes des terres mères, ou comme celle de la tour des mages, à celle-ci trop naturaliste.

« Je » remontant vers le nord, flairant le poissons, et se nourrissant d'algue et de petites proies. Sous l'eau, on voyait des vestiges d'une autre culture, qu'ils avaient chassé d'ici. La mer avait vite repris ses droits en ces lieux. Cela devait faire deux ou trois centenaires qu'ils avaient colonisés les lieux. Un peu brusquement au goût de la créatures. Ils étaient maintenant en tension constante avec les autres créatures au sud. Même si ces dernières ne se seraient jamais aventurée par ici. Plus chétives, plus petites, et peu au fait de la magie autre que celle limitée de leur prêtre, ces autres espèces étaient restée à l'écart, fuyant tout contact avec eux. La paix avait succédé à la colonie, et depuis, ils avaient toujours tenté de se faire pardonner pour cette invasion. Sans succès.
C'est à proximité du portail que « je » trouva finalement un bon coin de pêche, quelques requins, que Nice su n'avoir pas beaucoup changé entre les deux époques, mais qui semblaient petite vu par les yeux de son hôte. C'étaient de bonnes proie, luttant pour leur survie, et avec un bon flair comme eux. Et leur chaire délicate se conservait longtemps. Deux seraient suffisant, un pour la réserve, et l'autre pour les jours suivants. Masquant son odeur a l'aide d'algue, « je » s'approcha dans le dos des poissons. Puis, d'un mouvement rapide, elle perça le foie du plus proche d'un coup de couteau de pêche. Les autres requins prient la fuite, sauf l'un d'eux, qui tenta désespérément d'attaquer « je ». Sans succès, une esquive et un coup sur la colonne de l'animal mirent fin à la chasse.

« Je » fixa les deux cadavres à sa ceinture par un cordon de cuir de phoque. Et nagea vers la rive et la surface. La perplexité le saisit. Il était prêt du portail. Habituellement les animaux en tout genre évitaient les parages de ce dernier. Tout au plus se contentaient-ils d'y passer rapidement avant de rejoindre les bas fond qui séparaient l'île en deux au nord. Pourtant « je » n'avait rien sentit de particulier dans l'eau.

L'air aussi avait une tournure particulière. Pas assez humide, même pour la saison. Et... c'était comme s'il y avait un vent dans le vent, « je » n'avait jamais ressentit ça. Mais Nice, elle, reconnaissait là le vent des tempêtes de sable, mais ce n'était ici à peine plus qu'une brise.



îles anciens
Légende :
gris clair : habitation
gris foncé : portail et digue
Brun : sentier/routes
étoile jaune : cristal du temple
étoile bleue : tour des mages
losange noir : portail
Croix rouge : emplacement estimé du campement des aventuriers

On peu voir en transparent en dessous l'île tel qu'elle est actuellement. Non visible à l'époque.



ici carte de l'île actuelle pour comparaison, avec l'emplacement estimée du portail, et de la tour des mages. En gris foncé, sous l'eau, les récifs observés.

île actuelle


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écrit le : Lundi 05 Septembre 2011 à 21h25 par Nice Dirinnac
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a jeune illuskienne fut ravie de découvrir cette vue des fond marin qu’elle n’aurait sans doute plus jamais l’occasion de découvrir de cette manière. Mais elle revint rapidement à ses réflexion sur comment utilisé ce qu’elle apprenait ici, afin d’utilisé toutes ses connaissances pour trouver un moyen de quitter l’île lors de son retour dans son propre corps. Elle commença par enregistrer les emplacements de tous les édifices de cette ancienne race afin de voir s’il serait possible de visiter leur vestige à son retour. Bien qu’elle pensa avoir peu de chance de pouvoir atteindre le portail qui si elle ne se trompait pas se trouver profondément sous les flots à son époque et sans doute parcouru de courant qui risquaient de les jeter ses compagnons et elle des les récifs.

Elle nota aussi une chose qui lui paru importante. Ces vents étranges, qu’elle avait ressentis, avaient commencé à cette époque. Et contrairement à ce que pensait son hôte, elle croyait fermement que le peuple que cette race à écaille avait chassé de son propre territoire, pourrait bien en être la cause. Car la magie qu’elle soit divine ou arcanique était tout aussi dangereuse aux yeux de la roublarde. Même si elle ne pensait pas que cela soit important pour quitter l’île, sa curiosité la poussait à aller y jeter un œil pour voir si les ruines de cette civilisation pouvaient également lui apprendre quelque chose. Après tout, tout comme la divinité qu’elle priait de temps en temps, Nice était très demandeuse de connaissance nouvelle.

Ne sachant si cette façon de faire pourrait fonctionner sur la créature, la jeune femme essaya d’inciter l’être dans lequel elle se trouvait de se remémorer le nom de la divinité que ce peuple avec qui ils essayaient infructueusement de relier pacifiquement. Mais aussi, ce qui lui sembla tout aussi important de penser au mode de reproduction de sa propre race, car ces algues ressemblaient étrangement aux herbes que les singes semblaient marchander aux serpents contre leur apport de nourriture. Et si ces serpents étaient les descendants de ce peuple qui paraissaient si en avance aux yeux de Nice.

Ensuite, vu qu’il était remonté si proche du portail, il serait bon de voir si celui-ci pouvait amener des personnes dans un autre endroit. Et si possible savoir où approximativement. Car même si lui paraissait improbable de l’atteindre à son époque, il ne fallait rien négliger.



 
 
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écrit le : Jeudi 08 Septembre 2011 à 21h43 par Jebeddo
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Nice avait du aller trop loin dans ses pensée et ses investigations. Cela avait commencé par la perplexité à l'idée de ruine de l'ancienne civilisation. Elle n'en avait pas laissé, et quand bien même, elles auraient été rasée. Puis, avec plus de perplexité « je » se demanda pourquoi elle chercherait à se rappeler quelque chose qu'elle n'avais jamais su, quelque chose d'aussi trivial que de savoir quels dieux pouvaient bien vénérer un autre peuple. Comme si cela pouvait avoir un quelconque intérêt pour eux ici ? Ou plutôt, comme si ceux qui les avaient combattu y avaient porté intérêt. Pour sa part si « Je » avait eu l'occasion, « Je » aurais sans doute cherché à savoir. Après tout, on n'était pas prêtre d'une divinité si l'on ne s'intéresse pas un peu aux affaires divines.

Mais l'idée de penser à la reproduction, et le tout en songeant à des serpents dans le futur, cela dépassait son entendement, la pensée laissaient sous entendre qu'ils pondaient des oeufs et accouchaient de serpent ou autre horreur de ce genre. Rien qu'à l'idée d'avoir eu cette pensée... Quand à l'herbe, hé ben, c'est de l'herbe, que fallait-il que ce soit d'autre. La conscience devint méfiante, se demanda si la folie était là, ou si c'était un démon qui tentait de la posséder, ou pire, LE démon. Un être dont il ne fallait ni prononcer le nom. Dagon, celui qui les menaçait tous. Nice sentit le lien entre elle et la créature s'étioler, menaçant de se rompre.

Toutefois, s'interroger sur les destinations du portail toucha une corde sensible, un sujet battu et rebattu par l'esprit de « je ». Car la créature rêvait souvent aux nombreuses destinations ainsi à portée. Tout d'abord, la patrie mère, ces marais salés, son air chaud et humide à souhait. Cet air saturé de cette odeur merveilleuse, presque palpable pour ses sens à elle.

Et puis, toute ces contrées mystérieuses, ces jungles, ces forêts sèches, ces déserts, ces terres gelée où vivre sans magie est impossible. C'était pour ça que « Je » s'était porté volontaire dans les colonies, il y a longtemps. Pour découvrir de nouvelles terre de nouveau lieux. Mais c'était finalement, après tant et tant de cycles, bien décevant, son bracelet l'autorisait tout au plus à un voyage pour quatre saisons lunaires. Souvent accaparé par la visite à la patrie mère et à sa famille. Mais au prochain, « je » irait ailleurs, où? « Je » ne savait pas encore. Peut être au plus profond des abîmes aquatiques. Loin du vent qui lui parlait ainsi tout le temps ? Ou au contraire, dans une région plus venteuse, on dit que plus à l'est se trouvait une île où pour peu qu'on puisse l'entendre, le vent se faisait oracle...

Tout en divaguant, « je » s'était rapproché du portail. Regardant le pendentif avec affliction. A chaque trajet il lui était retiré, un mage le récupérait pour le rechargeait. Puis, on le lui rendait. « Je » connaissait aussi un rituel pour recharger lui-même le bracelet, qui lui avait été confié avec la prêtrise. Mais aller contre les mages, fidèles de l'Ouroboros, et contre le principe de cette constante renaissance de ce passage cyclique d'une main à l'autre pour revenir toujours aux mêmes mains. Et s'absenter ainsi plus que de raison serait mal perçu par ses supérieurs, et sans doute par l'Ouroboros lui-même. Et perdre la prêtrise signifierais perdre le privilège de ces voyages, que les autres colons ne pouvaient même pas espérer.

Le vent se fit plus fort. C'était étrange, et en son coeur « je » commença à s'inquiéter.



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