
ientôt, dans chaque commune de France, les commémorations célébrants la fin de la Première Guerre Mondiale se dérouleront devant les monuments aux morts.
Après plus de quatre années de combats et plus de huit millions de morts, dont la plus grande part en Allemagne,
en Russie, en France et en Autriche-Hongrie, le lundi 11 novembre 1918 à 5 heures du matin l'armistice qui mettait un terme à la Grande Guerre était signé et les canons et les fusils se taisaient six heures plus tard, à 11 heures exactement. Sur les champs de bataille sanglants de l'Europe trompettes et clairons annonçaient le cessez-le-feu aux soldats épuisés.
Oui, 65 millions d’hommes mobilisés. 8 millions et demi de morts. 21 millions de blessés, 4 millions de veuves, 8 millions d’orphelins. Voilà ce que fut le bilan de cette guerre.
Aujourd’hui, nous parlons de Devoir de Mémoire, un crédo qui sonne comme une injonction morale aux générations actuelles et futures. Ce n'est pas le cas.
Alors que les derniers témoins de cette époque dès deux côté du Rhin ne sont plus. Lazare Ponticelli s’en est allé, tout comme Erich Kästner, tentons de ne pas oublier Et à la veille de ce 11 novembre alors que 91 ans plus tôt,