Le Havre des Tel'Quessir, Alcôve réservée aux elfes et demi-elfes

elithrar ta solitude n'est plus. La meme Dame nous guide et nous sommes du meme peuple, pratiquant le meme art. J'y vois le presage que le temps de ton errance va peut etre suivre un autre cours et qui sait si les étoiles dans leur caprices n'ont pas voulus réunir des elfes de lune ici afin de quérir une aventure ou leurs pas pourront les porter en compagnie de nobles aventuriers?

Fisevent avait entendu parler d’un havre ou ses frères elfes régnaient en maître. La description avait été faite à la vas vite par un demi elfe un peu trop saoul. Le côté humain devait être en lui plus fort que son côté elfe.

Après plusieurs heures de recherches, avec pour seule base un rapide croquis réalisé de la main d’un elfe nommé Dinenda, Fisevent trouva enfin ce lieux qui lui avait semblé être un paradis terrestre. A la place de cela, il se trouvait devant une grande porte.

Fisevent attendit quelques minutes lorsqu’il eu l’idée de s’adresser à la porte. Certes l’idée était un peu farfelue mais il était seul et son intuition lui disait de faire cela. Un sentiment étrange que cette intuition…

-Moi, Fisevent Lamainia, demi-elfe de la lune de Lunargent, souhaite rejoindre un havre de sérénité parmi mes frères elfes.
Que ma demande arrive jusqu’à vos oreilles et qu’elle trouve un écho favorable.

¤Qu’est ce que j’ai encore raconté, heureusement que je suis seul. ¤



Je n'arrive pas à insérer une balise de fin de langue. Donc on va dire que je parle Elfe sans le parler.

Dans le silence qui suivit, une voix s'éleva aux sonorités musicales. Mais pour ceux qui connaissaient la Gardienne du Havres des Tel'Quessir, l'intervention de la Guetnorn pouvait se révéler désastreuse pour celui ou celle qui envisageait de se montrer supérieur ou imbu de sa personne. La Havre était un lieu de sérénité ou les Tel'Quessir se retrouvait entre eux, en paix.

- Alors comme ceci jeune A'Tel'Quess l'idée de t'adresser à une porte te paraît farfelue...Et moi ce qui me paraît farfelue, c'est que cela puisse te déranger alors que du sang elfique qui coule dans tes veines...

La Guetnorn fit alors son apparition devant l'ensorceleur, silhouette spectrale d'une femme elfe aux traits délicats. L'apparition effleura le demi-elfe et sa chair se hérissa à ce contact glacial.

- Alors dis-moi Innatoh, pourquoi vouloir rejoindre le Havre, une lubie? Pour faire joli? Un impulsion venant de ton côté humain? Ou autre chose?

La Guetnorn approcha son visage à quelques centimètres du demi-elfe.

La première pensée de Fisevent en entendent la voix fut que la personne qui parlait devait être très belle, et devait être une elfe pure sang.
Ensuite Fisevent se dit.

¤Elle lit dans mes pensées. ¤

Cette sensation était désagréable à Fisevent. Il avait l’impression de retrouver à nu.
Lorsqu’elle apparu Fisevent se dit que ces pensées avait était les bonnes. La femme qui se tenait devant lui, si glaciale puisse t-elle être, était magnifique.
Réfléchissant à la raison de sa venue il lui répondit assez vite.

-Je suis venue ici à la recherche de mes frères et de mes sœurs, dit Fisevent souriant malgré le froid qui semblait baigné la salle, même si je suis plutôt solitaire.
Vous pouvez trouvé bizarre mon interrogation mais même si j’ai vécu parmi les elfes je n’ai jamais vraiment été intégré entièrement.
Mais je ne vois pas en quoi mon côté humain peut poser problème. Je me sens plus proche du peuple elfe, dont j’ai hérité la plus part de mes traits et surtout mon éducation.
Je suis un elfe de la lune et j’aimerais comprendre mieux d’où je viens et pourquoi suis-je comme cela. E n’est que en côtoyant mon peuple que je pourrais me comprendre mieux.

Mes intentions sont nobles et je ne cherche pas à flatter mon orgueil en entrant parmi les miens.

Je vous laisse le choix de m’ouvrir les portes ou de me les fermer à tout jamais.

Ayant dit cela, Fisevent se laissa aller à la sensation qui l’envahissait. Il n’avait rien à cacher et été prêt à se faire sonder l’âme afin de prouver sa bonne fois.

Leurs regards se croisèrent et la Gardienne le sonda ouvertement sans rencontrer la moindre résistance. Quelquechose lui disait de se fier à son instinct et celle qui avait connue les spendeurs du Cormanthyr leva une main. Une lumière nacrée envelloppa l'ensorceleur tandis qu'une clef de cristal apparue dans ses mains.



Et la Guetnorn s'évapora aussi vite qu'elle était venue tandis que devant lui le havre des Tel'Quessir s'ouvrait à lui.

Une vive émotion atteignit le rôdeur lorsqu’il parvint enfin devant l’immense portail qui lui faisait face. Son capuchon lui tombait sur le visage, ne laissant paraître que les plus audacieuses de ses mèches auburn qui voletaient au vent doux qui l’accompagnait.

Ses bottes avaient sillonné tant de chemins sinueux, tant de contrées périlleuses, tant d’endroits peuplées de créatures et de monstres en tout genre à la recherche de cet endroit. Pas celui-ci en particulier, mais un lieu où il pourrait enfin retrouver ses frères, ceux qui partageaient son sang, les retrouvés, et enfin connaître ce qu’il était réellement. Il y avait si longtemps qu’il vivait seul, loin des siens.

Une main sur le pommeau de l’épée qui pendait à son côté, l’autre sur la hanche, Celedor réfléchissait au moyen d’entrer. Il cherchait des yeux une personne, quelqu’un pour le guider. D’un mouvement gracieux il fit rouler son capuchon sur ses épaules, libérant ses mèches de cheveux rebelles qui voletèrent autour de lui au gré du vent qui venait lui fouetter le dos. Il examinait l’entrée qui lui faisait face. Comment être sûr que c’était là ? Puis il se souvint de choses qu’il avait entendu dans les nombreuses régions qu’il avait visité. D’aucun disait que ses frères "civilisé" était de réputés mages et que leur savoir était grand. Peut-être pouvait-il même se passait de gardien ? Peut-être qu’il lui suffisait de s’annoncer ? Une légère moue déforma son visage. Ca ne lui coûterait rien d’essayer de toute façon. D’une voix claire et haute, il annonça :

- ’ ’ ’ il marqua un temps d’arrêt, puis rajouta d’une voix plus faible, …

Puis il s’accroupit sur le sol de terre et profitant de la brise alentour se perdit dans ses pensées, attendant avec toute sa patience habituelle un signe des maîtres de ce lieu.

Deux paires de yeux ambrés se dardèrent sur le nouveau venu, puis la silhouette prit forme, petit à petit révélant un femme elfe d'une exquise beauté. La Guetnorn avait fait des efforts aujourd'hui, elle avait tronqué ses habituels robes vaporeuses pour une tenue plus martiale, une cotte de maille finemement ouvragée sur une tunique d'un gris argenté réhaussé de fil d'or. L'emblème des Maîtres-Dragon d'Eternelle-Rencontre brillait à son cou....

- J'ai entendu ton appel ’ , et me voilà, n'es-tu pas content de me voir jeune Saë-Tel-Quess?

Un sourire délicat ourla les lèvres de la Gardienne du Havres des Tel'Quessir, elle avait certes fait patienter l'elfe des bois mais pour tout dire, elle avait profité de quelques jours de repos pour se promener sur l'Île Verte et en profiter pour découvrir de nouveau les joies de voler sur un grand wyrm. Elle avait fait prolongé le plaisir avec délectation mais elle devait se conformer à ses obligations et c'est pourquoi elle se trouvait là, devant ce représentant du Beau-Peuple.

- Tu veux donc nous rejoindre et fouler ces terres bénies entre toutes.....Une décision qui t'honore , voyons cela,

Elle inclina légérement la tête en continuant à l'observer

Celedor eut un bref mouvement de surprise en voyant apparaître devant lui la si belle elfe. Le Sae-Tel’Quessir se remit debout, considérant la Guetnorn avec un sentiments mêlées d’étonnement et d’admiration. Il faisait la sensation de découvrir un spectacle hors du commun et bien qu’ils se gardassent de trop dévoiler ses émotions, on sentit un vif élan de bonheur dans ses yeux en admirant l’elfe qui lui faisait face.

Perturbée par l’apparition, Celedor resta silencieux durant un temps qui aurait paru exceptionnellement long à un N’Tel-Quess. Il se répétait dans sa tête la question de la Guetnorn. Il n’avait pas vraiment réfléchi à ça. Sa voix brisa le silence qui s’était installé, haute et claire, et il eût la sensation de ne plus rien percevoir autour de lui, comme si la nature s’était arrêté pour l’écoutait. Il savait que de ce qu’il allait dire dépendait la décision de la Guetnorn, et il savait à quel point il lui fallait ouvrir son cœur à cette personne qu’il ne connaissait même pas :

- ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’

Puis il inclina la tête et se tut, après avoir jeté un dernier regard à son interlocutrice, attendant le cœur battant le verdict qu’il redoutait tant.

Une personnage capuchonné dans le fond de la salle lève aussi son verre. On voit alors transparaitre des long boudins de cheveux blond-roux et un visage cuivré au trait féminin. Elle prend la parole en elfique avec un accent exotique.

*" "*

- Alors tu es ici chez toi Celedor Araegisess-Tel’Vandor, décréta la Gardienne du Havre des Tel'Quessir.

Elle murmura des paroles anciennes tandis que les portes du sanctuaire du Beau Peuple s'ouvrirent pour laisser le libre accès au Saë'Tel'Quess. Satisfaite, elle allait disparaître quand une nouvelle venue fit irruption, elle se détourna pour la dévisager.

Ses traits se figèrent, elle plissa les yeux détaillant l'inconnue. Elle lisait en elle comme un livre ouvert et d'un mot, les portes du havre se refermèrent avec douceur. Elles demeureraient fermées encore un moment pour la femme elfe. Inclinant la tête de façon pensive, la silhouette de la Guetnorn s'évapora. Elle ne reviendrait que quand le moment sera venu.