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> Prologue, Brumeux était le Pont de la Lune
  écrit le : Jeudi 15 Décembre 2016 à 23h31 par Phineas
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Façonneur de Montagnes
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Les Marches d'Argent, Lunargent
Seizième jour de la Marée Estival, année 1372
Une heure après l'aube
Temps doux, légère brume


Une légère brume couvrait ce matin là les rives de la Rauvin. Le soleil s'élevant, ses rayons perçaient le Pont de la Lune, se transformant en nappes de lumière irisées et miroitantes sur l'eau calme. Aussi tôt le matin, il n'y avait guère que quelques bacs transportant des marchandises et des ouvriers d'un coté à l'autre de la rivière qui provoquaient quelques vagues sur l'onde.
Le vent était presque plat et n'agitait que légèrement les larges feuilles des demeures sylvestres elfes.

Lunargent se réveillait.

Splendeur parmi les splendeurs, le Joyau du Nord faisait la fierté de ses habitants. Cosmopolite et tolérante, les hommes construisaient leurs demeures autour des troncs et sous les branches des niches sylvestres des elfes, dont les racines offraient charpente aux palais souterrains des nains. Chacun travaillait de concert pour maintenir la paix et construire une civilisation millénaire qui resterait marquée dans l'histoire. Dirigée par Alustriel, une humaine dotée de pouvoirs au moins aussi puissants que les Hauts-Mages elfes, entourés de conseiller de tout bord, la ville - construite sur d'antiques ruines elfes - avait logiquement fini par s'imposer d'elle même comme la capitale des Marches, entre la Haute-Forêt et l'ancien empire nain de Delzoun. Des Pics Perdus à Castel-Mithral, chacun respectait ou craignait la Cité des Lunes, tant la ville représentait l'avenir et permettait à chacun de vivre dans une paix plus durable qu'ailleurs. D'année en année, les alliés se faisaient plus nombreux autour d'Alustriel. Quelques vingt-quatre ans plutôt, Bruenor était revenu pour libérer la citadelle naine de Castelmithral du joug d'Ombreflet. Après un nettoyage brutal de tout les réseaux souterrains, les légions naines étaient devenus l'épaule d'acier sur laquelle pouvait se reposer la cité. Onze ans plus tard, c'était le roi Guerrecouronne qui reprenait Felbarr en chassant les orques hors des marches. Au Sud la cité humano-elfe d'Everlund constituait le rempart face aux velléités expansionniste de Turlang et permettait à la civilisation de vivre en paix avec la nature. A l'Est Adbar et Sundabar empêchent les dangers de l'Anauroch de venir troubler les Marches, et la seconde produit dans ses forges volcaniques parmi les artefacts les plus précieux des Royaumes.

Voilà ce qu'était les Marches, une région presque imprenable qui repoussait chaque années les hordes sauvages des confins du Nord dans le seul but de permettre à la vie de se développer en paix. Mais bien entendu, derrière tout idylle, il y a des secrets...




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Longue avait été la route de la guerrière depuis qu'elle avait quitté le service de Rabona. Elle avait erré un temps dans la campagne des Marches, donnant un coup de main agricole ci, faisant un peu de mercenariat là, mais, aussi heureuse qu'elle soit de se sentir libre, Ashura restait une fille de la ville. Alors elle avait pris la route de Lunargent. Elle avait déjà entendu parler de la merveilleuse capitale des marches, mais, malgré qu'elle n'ai jamais vécu très loin, elle n'avait eu l'occasion de s'y rendre. Rabona vivait dans la cité fortifiée de Sundabar et il y avait de nombreux danger sur la route entre celle ci et la capitale. Mais cette fois, elle s'était décidée à y aller. La Compagnie des Marches cherchait toujours de nouvelles tête et son quartier général y était établi. Qui plus est, la ville était peuplée d'une population si éparse que la visiter ne pouvait être qu'intéressant.

Elle était arrivée une heure plus tôt, accompagnant un convoi de marchands. La porte de Sundabar les avaient surpris tant la brume était alors épaisse prêt de la rivière. Les deux tours étaient éclairées de grands feux afin de guider les voyageurs dans la nuit et c'est avec un certain soulagement qu'ils purent enfin passer les porte de la Cité des Lunes avec les salutations chaleureuses des gardes de la porte. Ashura avait abandonné ses compagnons de voyages et avait commencer à chercher un endroit ou se reposer tranquillement. Non pas qu'elle soit très fatiguée - elle avait passée une grande partie du chemin à coté d'un cocher - mais elle reposerait bien ses jambes en attendant que le soleil soit assez haut pour pouvoir aller toquer à la porte de la Compagnie.

Après avoir suivi continuellement la rive nord de la Rauvin pendant près d'une demie-heure elle tomba sur la vision du soleil se dispersant dans le pont magique. La beauté de la vision l'avait saisie, et elle avait passée plusieurs minutes à observer la structure, comprenant maintenant les qualificatifs d’orfèvrerie qu'on accolait au nom de la cité.

Puis, elle alla trouver une taverne, non loin de l'embouchure nord du pont. La terrasse donnait sur les quelques quais et en chemin elle ne croisa guère que des groupes d'amis revenant d'une nuit bien arrosé et un duo d'ingénieur nain et d'architecte elfe pensif devant un plan et un mur en piteux état, échangeant sur la meilleur façon de le réparer sans endommager les ruines présente en sous-sol. L'établissement s’appelait la
Chèvre Dansante. Aux dires de la dizaine de client encore présent à cette heure, qui jouait tranquillement du violon et de la flute, c'était une taverne assez célèbre qui avait vu passer de nombreuses tête connue. Elle put commander ce qu'elle souhaitait et passer les minutes qui suivirent à se dégourdir les jambes. Quelques instants plus tard, une jeune femme brune s'assit non loin d'elle.



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Darith avait au moins trois bonnes raisons d'aller à Lunargent. D'abord parce que de nombreux mystères, ou en tout cas de nombreuses légende entourait la ville. Ensuite parce qu'elle était loin de Luskan, et en ce qui concernait son atmosphère, on était à peu près à l'opposé. Et enfin, parce que les mages lunargentais étaient connus pour leurs affrontements réguliers avec ceux de Luskan, ce qui pourrait peut-être la mettre dans une situation... avantageuse. Si elle pouvait s'arranger pour qu'ils prennent particulièrement en grippe Jaraxx, elle serait bien aise.

La jeune mage était arrivée le jour précédent en compagnie d'un éclaireur humain, également shaundakulite, nommé Aerion. Il lui avait expliqué que, si la ville ne comptait pas de temple dédié au dieu des voyageurs et des vérités dans ses murs (ce qui n'était guère étonnant, ce n'était pas vraiment un dieu des cités), de nombreuses stèles de prières, certaines datant du temps ou le dieu était éminemment plus puissant dans la cosmogonie, étaient disséminées dans la campagne. Mais la ville comportait son lot d'adeptes, parce que c'était un lieu de commerce fréquents et que les voyageurs cherchaient protection (bien qu'on se tourne volontiers vers d'autres dieux), d'autres parce que la cité regorgeait d'antiques secrets dans ses souterrains ou certains encore faisait une dernière halte avant de rejoindre Sundabar, de traverser l'Anauroch et tenter de rejoindre Myth Drannor en pèlerinage.

Le voyage avait été intéressant, mais Aerion l'avait quitté juste avant d'entrer dans la ville, se détournant de la route pour se rendre dans le clan du Lion Noir, plus au nord. Ainsi c'est seule que Darith passa la Porte de la Lande, éreintée, la nuit précédente. Elle trouva sans mal une auberge pour la nuit et dormi jusqu'à ce que le soleil soit haut. Elle passa le reste de la journée à visiter la ville, découvrant avec ébahissement le pont de cristal, les demeures sylvestres, les marchands d'artefacts et les tours des conseils de mages. Elle retourna à l'auberge et passa la soirée à discuter avec bardes et voyageurs des légendes autour de la ville et de ses dirigeants : Alustriel, l'une des magicienne les plus puissante des Royaumes, les passages de l'elfe noir renégat Drizzt Do'Urden, les affrontements contre les hordes d'orques, la récente visite de Bruenor Marteau-de-guerre ou les lycans qui paraissait il, peuplaient Bois-Lune. Elle passa la nuit confortablement et, à l'aube, elle se leva, prête à partir à l'aventure. Elle ne savait pas vraiment où, alors elle se contenta d'aller se poser à la
Chèvre Dansante, qu'elle savait prolifique en évènements particuliers, et attendit en regardant le soleil se lever sur la ville. La taverne n'était guère remplie que d'un groupe chantant et une jeune femme blonde de forte carrure.



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L'ensorceleur Ssri'Tel'Quessir était arrivé à Lunargent six jours plus tôt. Entrer dans la ville n'avait pas vraiment été une mince affaire, mais il le fallait bien. La Main l'avait envoyé pour obtenir des informations sur une cabale qui se propagerait dans la cité. Il n'avait pas de nom, pas d'indices, c'était ça qu'il devait récolter. Ses supérieurs avaient pensés que la couleur de sa peau pourrait être un avantage pour s'intégrer dans une secte, mais c'était un sacré obstacle pour passer les portes. Certes, les gardes ne l'auraient pas arrêté à vue, mais il savait que comme partout ailleurs, les drows n'étaient pas vraiment les bienvenues dans la cité des Marches. Après avoir passé une nuit sous les regards appuyés de l'intégralité des passants, quelqu'un vint à son recours. Zeoman Fureur-de-Nuit était un allié de la Main des Mystères de longue date. Mage indépendant mais particulièrement influent, ce demi-elfe l'avait trouvé dans l'auberge de la Vieille Grive, seule qui n'avait pas regardé à sa race le soir précédent. D'épais cheveux noirs bouclés surmontait un visage buriné par des années d'aventure. Il l'avait invité chez lui, dans une maison qui s'entortillait autour d'un vieux chêne, et lui avait dit ce qu'il savait. La cabale sévissait depuis plusieurs mois dans l'ombre. Pour l'instant, aucune victime n'était à déclarer mais des réserves d'artéfacts magiques avait essuyés des attaques, qui avaient heureusement échouées. On ne comprenait pas vraiment leurs ambitions, mais tout le monde voulait savoir qui se cachait derrière ces velléités, et tenter de tout arrêter avant qu'un drame ne se produise.

Xarss passa les cinq jours suivant à chercher, chercher, mais il fut bien incapable de trouver quoique ce soit. Bien sûr, il se doutait qu'une guilde des voleurs s'était installée quelque part, mais elle était déjà connue de Zeoman. Le troisième jour, un marchand fut attaqué dans le Nord, laissé à peine vif - il s'en sortit grâce à l'action rapide d'un paladin de Heaum qui passait par là - on lui avait volé toutes ses réserves d'herbes artisanales, ainsi qu'un précieux chargement contenant cent grammes d'aurorum, un métal céleste si rare que cette petite quantité aurait pu le faire vivre deux années entière sans se priver. Ce vol trop bien ciblé pour être anodin éveilla la curiosité du danseur de bataille sans pouvoir faire de lien.

En ce début de sixième jour, Xarss se trouvait au bout du Pont de la Lune, pensif. Il voulait bien faire pour la Main, mais ne trouvait pour l'instant rien, et il n'était pas le meilleur des enquêteurs. Zeoman supposait que cette cabale avait un lien avec la magie, et c'était la raison pour laquelle c'était un arcaniste qu'on avait envoyé. Le demi-elfe avait fait en sorte que l'elfe noir soit tranquille, et en quelques jours les regards s'était fait plus rares, même si la méfiance planait toujours autour de lui.



---

hrp.gif J'attends encore un joueur pour commencer vraiment, mais si vous souhaitez faire quelque chose, le décor est planté ! Je vous demanderais seulement d'éviter de trop vous éloigner de là où je vous ai fait apparaître.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Lundi 26 Décembre 2016 à 12h44 par Darith Delane
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Tirant sur la longe de son mulet pour faire avancer la bestiole qui, visiblement y mettait quelque mauvaise volonté, Darith avait fini par arriver dans l'illustre cité de LuneArgent.
Son premier réflexe avait été de remercier son guide, et le second de souffler intérieurement en Pensant a Jarlarxx Eram, qui, si il avait un tantinet de jugeote, ne viendrait probablement pas mettre un seul orteil dans cette antique cité Cosmopolite.

Savourant une journée pour découvrir quelques peu la cité, la jeune femme ne se déroba point a deux priorités: prendre un bain bien mérité et faire l'inventaire de ses affaires.
Point n’était qu'elle se méfiait des autres, encore que, mais surtout qu'elle se méfiait d'elle même et de sa mémoire qui lui jouait parfois quelques tours.

Reafan, son familier corbeau, comme a son habitude, avait grimpé sur la tête de la pauvre Mûle et lui picorait le museau, lui retirant insectes et autres parasites, tout en surveillant dans le dos de sa maitresse, les affaires de celle-ci, croassant méchament dès que quiconque avait le malheur de trop s'approcher de la bête de somme, ce qui laissait a Darith, le soin de prendre précaution des gens qui l'approchait également.


La magicienne savait que son familier savait parler, mais elle préférait, pour une question de sécurité, autant que de discrétion, que l'animal fasse comme tout oiseau de son espèce. Cas à part bien sur, si jamais il y avait réel Danger.
Mais pour l'instant, en dehors d'aller vers cette Taverne de la "Chèvre Dansante", rien ne semblait vraiment dangereux a l'horizon. Et elle comptait bien sur la ville pour lui permettre d'avoir une protection et de possibles opportunités.

Quand elle entra dans l'etablissement, seuls quelques clients étaient encore attablés a cette heure matinale, dont une jeune femme qui lui sembla interressante, tout du moins, si des opportunités arrivaient, mieux valaient avoir quelques gros bras pour eviter les coups. Surtout si en face, ils ne comprennent pas le mot "Diplomatie".

S'attablant au bar, Reafan sur l'epaule comme a son habitude, elle sourit a la jeune femme blonde au corp sculptural et lui proposa:

- Pardonnez moi de vous deranger, Damoiselle, puis je vous proposer une biere ou toute autre boisson de votre choix? Je viens d'arriver en ville, et ne connait encore point personnes, de fait, autant se montrer sociable et courtois pour faire connaissance.
Je me nome Darith Delane, et celui sur mon épaule se nomme...

Elle n'eut pas le temps de le nommer que l'oiseau siffla d'une voix croassante:
- Reafan, pour vous servir.

Darith soupira, et sourit a la jeune femme aux allures guerrières.



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Quand tu es poursuivi, l'important n'est pas de courir plus vite que tes poursuivants, mais plus vite que tes potes. (proverbe gob)
 
 
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écrit le : Lundi 26 Décembre 2016 à 16h42 par Ashura
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Les derniers jours avaient été pénibles pour l’apprentie spadassin, ses finances dangereusement amoindries, les temps s’annoncèrent pour le moins difficiles. Elle tenta mainte fois de trouver un emploi mais les mécènes se montraient avares plus que de raison, les habituels recruteurs étrangement discrets et les duellistes terriblement frileux. Les plus braves guerriers étaient sans doute partis au front, agents d’un terrible conflit, loin au nord. Forcée de prendre la route à nouveau, elle accompagna plusieurs caravanes marchandes, récoltant au passage quelques pièces pour sa protection.
De longues semaines de voyage dans les forêts environnantes avaient rendues la guerrière nerveuse, constamment à l’affut dans une dangereuse province. Officiellement, le trône de LuneArgent faisait encore office d’autorité en ces lieux. Pourtant, et chacun le savaient, ce sont les hordes de gobelins qui régnaient férocement sur ces bois. Nombreux étaient les rapports rendus publiques, les faits étaient tous plus horribles les uns que les autres. Pillages, Saccages, incendies, meurtres…dévorations. Ces horribles créatures étaient imprévisibles, l’idée d’une éventuelle attaque n’enchantait pas la jeune épéiste et son arrivée dans la capitale fut un soulagement.

Derrière les remparts de la cité joyau. Tandis que le soleil se levait à peine, dissipant les vrilles du brouillard, Ashura découvrit pour la première fois LuneArgent. La brume donnait au lieu un visage inquiétant, rendant les zones d’obscurités encore plus dense qu’à l’accoutumé. Par expérience, elle redoubla de vigilance, scrutant soigneusement les alcôves, les nombreux balcons et les escaliers en colimaçons omniprésents dans la cité. De belles maisonnées elfiques bordées de vestiges nains dans une cité aux traditions humaines, Ashura apprécia la diversité architecturale dès son arrivée. La végétation, ici comme partout ailleurs, avait déjà repris ses droits, envahissants les larges tuyauteries aux reflets de bronze. Les machineries suintaient de l’eau par certains interstices. Son père lui avait tant parlé de la capitale qu’elle eut l’impression d’y avoir déjà mis les pieds.

C’est dans une taverne nommée La chèvre dansante, qu’elle se refugia de cette épaisse brume. Désirant passer le temps avant de s’entretenir avec les représentants de la compagnie des marches, elle commanda nourritures et boissons. La volaille et les quelques fruits secs qui lui furent servis paraissaient bien fades, elle regrettait déjà les plats exotiques partagés avec ses amis caravaniers. Ashura profita quelques instants de la balade accordée par deux musiciens, percevant quelques bribes de conversations dans le murmure constant qui planait dans la salle. Une femme aux cheveux de jais fit son entrée et attira l’attention de l’épéiste. Son regard profond surligné de maquillage lui donnait un air implacable. Tandis qu’elle sirotait son vin dans un verre de gré, la femme à la sombre chevelure l’interpella. Elle se présenta avec politesse sous le nom de Darith Delane et généreusement offrit de commander la prochaine tournée. Elle était très élégante, chacun de ses atours semblaient avoir été choisis méticuleusement. Un corbeau juché sur son épaule crailla son nom, Reafan, comme pour signaler sa présence.


-Voici un volatile bien sociable lâcha l’épéiste, un peu surprise par cette intervention.

De sa main gantée, la jeune guerrière invita la femme à s’asseoir. Elle lui désigna un tabouret vide à ses côtés.

-Heureuse rencontre ma dame. Je me nomme Ashura, de Sundabar. Tout comme vous, nouvellement arrivée en LuneArgent. Je m’apprêtais justement à mander des indications au tavernier afin de me repérer dans cette gigantesque cité. Déclara-t-elle d’une voix calme, ses yeux semblaient vouloir s’adresser à la magicienne et à son familier, comme si elle échangeait avec deux interlocuteurs bien distincts.
-Quels vents vous portent jusqu’à la cité joyau dame Delane ?

La salle ne lui paraissait pas particulièrement bondée, elle replaça ses cheveux dorés en arrière et se redressa pour interpeller le tavernier.

-Bonne rencontre mon brave ! dit-elle d’un air jovial. Mon amie et moi-même aimerions commander.
- Aussi j’aurais besoin d’un renseignement. J’aimerais me rendre au siège de la compagnie des marches. Pourriez-vous m’indiquer le chemin pour m’y rendre ou mieux encore, avez-vous une carte de la ville sur laquelle je pourrais jeter un œil ? Elle feignait un mince sourire accoudée sur le bois poli du comptoir et se retourna face à sa voisine pour ne pas interrompre leur conversation.


 
 
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écrit le : Mardi 27 Décembre 2016 à 17h02 par Yvhann
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Le Ssri'Tel'Quessir avait eut beau investiguer dans cette capital que seul le néant lui avait à peine démontrer un iota de compassion pour sa cause. Il avait choisi un lieu quelque peu en retrait de la ville pour réfléchir plus longuement, les abords du pont de la lune lui offrait un endroit paisible et formidablement extraordinaire pour se vider la tête puis l'emplir de renouveaux pour une meilleur enquête. La beauté de ce pont lui ravivait l'esprit le faisant rêver à Eilistraee puis le portant un peu plus à l'intérieur de lui même et en même temps lui donnait une vision global de la capital.; de se point il fit une introspection des dernier jours passé dans Luneargent.

Ce ne fut pas difficile pour lui de se mettre dans la peau d'un malfrat en quête de richesse mais surtout de pouvoir, il lui faudrait alors se remettre dans l'état d'esprit de son ancienne et détestable vie d'outreterre. Son visage se barra des lors d'un rictus Olathurl.

De ses réflexions il en vint rapidement un proverbe qu'il dit presque silencieusement...


-Khaless nau uss mzild taga dosstan -

Il eut un sourire mauvais et répétait pour le vide autour de lui...


-N'ayez confiance en personne plus qu’en vous-même.-

Son regard pair se levait vers Lunargent et entrevit une nouvelle voix celle de la suspicions à l'extrême. Si le mystère se jouait autour de la magie alors Zeoman Fureur-de-Nuit devenait le premier suspect. L'ilythiiri qu'il était devenu devait, malgré lui, redevenir un véritable Drow. Il devait recommencer son enquête depuis le début et ce, par une autre stratégie, il devait faire regretter la décision des gardes de la ville de l'avoir laisser entré dans cette capitale, il devait être recruté par les fourbes qui sévissait depuis peu. Le mystère qui l'entourait devrait lui servir plus que tout et il avait un sacré bon baguage pour cela, le danseur de bataille c'était longuement entrainé dans les pires endroit comme Duthcloim et Estmyt, lieux mythique d'ombreterre. Xarss devait revenir comme à Menzoberranzan, l'esclavagiste qu'il était, l'impitoyable être qu'il fut devait refaire surface pour un temps si il ne voulait pas décevoir la main des mystères.

D'un geste lent et calculé il dépliait le rebord du collet de sa cape pour y dérouler la mince capuche de soie pour se couvrir la tête. Dans l'ombre de l'ombre sa transformation commençait doucement, il n'oubliait pas son futur mais il devait se concentrer sur le présent et ce, en revenant dans le passé.

Le temps devrait l'aider dans sa quête, cela faisait déjà six jours qu'il déambulait dans la cité, sa présence devait faire amplement jaser et les force en présence que se soit des dirigeants de la ville ou bien les malfrats, l'un des deux ne tarderait pas à se montrer plus en avant pour en savoir plus sur lui et de cette infime possibilité il ce devait dans faire bon usage, l'ensorceleur en lui, lui dictait une prudence toute Drow une méfiance de salope d'Ilharess la responsabilité d'un Jabbuk des mouvements d'un Qu'el'velguk et de la sagesse d'un Ul'Saruk; Il entendait les précieux conseils de son oncle Pharum qui l'avait entrainé, il n'oublierait jamais ceux-ci, il se devait de les mettre en pratique des lors.

Il décidait alors de sortir sa chaine clouté et de s'y entrainer, là auprès du pont de la lune qui surveillait la coulé des eaux et les mouvements moins fluide que le néophyte enchainait les uns après les autres.








L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Mercredi 28 Décembre 2016 à 19h10 par Darith Delane
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Darith s'approcha doucement et pris place près de la guerrière, d'un geste latent déposa Reafan sur le comptoir ou le volatile se posa ébouriffant ses plumes sous le regard quelques peu contrit de la jeune femme.

- Certes sociable mais surtout utile, il m'aide fortement a me diriger dans mes pérégrinations, Shaundakul en soit remercié, afin de ne pas me perdre ou eviter quelques ennemis. Je ne suis pas dû genre a me battre et je préfère prestement la langue a la lame. Et en ce sens, je cherche plus souvent qu'a mon tour, compagnie et amitiés, afin de pouvoir aller où je desire.

La jeune femme commença a siroter quelques peu son verre, ses lèvres s'umectant de vin blanc.
- Heureuse rencontre en effet, et vous me demandiez ce qui m'ammène ici?, dit elle d'un air léger. Eh bien, diverses choses, mais la première étant ma recherche de vérité devant toutes rumeurs, contes et légendes. Shaundakul le veuille, ma vie se résume a cela: voyager et decouvrir ce que d'autres ont voulu occulter par le mensonge et le temps, afin de les reveler au grand jours. Mais ma venue a LuneArgent ne se résume point qu'a cela seul, mais je préfèrerais eviter d'en parler, disons que cela est plus personnel, pardonnez moi.
Quand a votre demande, eh bien, je crains ne point connaître cette compagnie, peut être si vous m'en disiez plus, en tout cas, je n'en connais point le nom, et j'avoue ne pas avoir eu l'esprit de prendre une carte de la cité, je suis arrivée il y a peu, malheureusement.


La magicienne sourit a la guerrière et s'en detourna fouillant dans ses affaires pour poser sur le comptoir, une blague a tabac argentée, d'où elle tira quelques brins de feuilles qu'elle commença a mettre dans une pipe a long manche fin, qu'elle alluma peu après.

- si vous voulez en prendre, je vous en prie, cela peut se rouler également pour fumer en longue tige.
Mais si vous voulez des cartes, je pense qu'aller dans une boutique de la cité pourrait être utile, les marchands ont tendances a savoir plus que nombres de gens simples dans les cités.



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
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écrit le : Mercredi 28 Décembre 2016 à 19h53 par Phineas
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Le départ d'Eauprofonde avait été... houleux. Breslin l'avait elle abandonnée ? Vendue pour éponger des dettes ? Ou venait il de le sauver ? Où allait elle, qu'est ce que ces marins allaient faire d'elle ? Autant de terribles questions qui la hantèrent pendant la première nuit qu'elle passa sur la bateau. Bien qu'ayant toujours vécue dans une cité portuaire, elle n'avait jamais eu l'occasion d'acquérir les compétences et le savoir des marins (exception faite de quelques chants paillards entendus ci et là). Et de toute façon, enfermés dans sa cabine, elle ne voyait guère que les vagues et quelques étoiles.
Cinq jours plus tard, elle sut. Le bateau s'amarra dans le port de Luskan et on déchargea. Elle crut pendant un temps qu'elle allait savoir ce qui se tramait, mais elle n'eut pas le temps d'en savoir plus. Alors qu'on l'amenait quelque part, les trois hommes qui l'accompagnaient furent attaqués. Elle tenta bien de se défendre mais sans résultat. Six bandits l’assommèrent.

Elle ne su combien de temps plus tard (mais au moins une journée, car il faisait nuit et ils avaient accosté le matin) elle se réveilla en sursaut. Ses pieds étaient liés par des chaînes et aux cotés de quatre autres femmes, elle était mal installée à l'arrière d'un chariot clos. Elle sut vite que plus d'une nuit s'était passée lorsqu'elle découvrit les blessures que lui avaient infligées les chaînes. Elle supposa au moins deux jours, les autres femmes lui dirent quatre. On les avait droguées. Où étaient elles ? Impossible de le savoir. Et c'est à ce moment que Sunie décida de lui donner un coup de pouce. A l’extérieur, elle entendit distinctement une flèche se planter dans le bois de leur prison. Puis une voix forte et masculine crier dans le silence de la nuit.


- Au nom des Marches et d'Alustriel, rendez-vous et vous serez épargnés !

L'ordre ne fut de toute évidence pas suivi. Les femmes étaient terrorisées mais protégées à l'intérieur de leur chariot, alors qu'une bataille explosait à l’extérieur. En quelques minutes qui parurent éternelles s'en fut fini. Puis la même voie puissante retenti, maintenant plus prudente que véhémente.

- Lyn, ouvre-moi ça. Pas de violence, y'a sans doute des prisonniers à l'intérieur.

Après quelques cliquetis, le verrou qui retenait la porte fut ouvert et la lumière des torche s'engouffra dans le chariot. Devant les quatre femmes, vétus d'armures de cuir ou d'acier arborant la lyre et la lune de Lunargent se dressait une elfe. Elle recula et vint se poster à coté d'un grand homme portant une longue épée sur l'épaule. Un nain à la barbe blanche et aux yeux autoritaire apparus, venant de la gauche il grogna.

Par le marteau de Bruenor, t'avais raison Tark, heureusement que Mirabar fait confiance à ses guetteurs.
Un autre nain, plus jeune surgit et dit qu'il était plutôt content d'avoir raison.
Mes hommages mesdames, je suis Lorik Hachairain, capitaine de la troisième patrouille de Lunargent. Vous êtes sorties d'affaire.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


L'elfe grimpa dans le chariot et détacha les chaînes à coup de crochet. Deux des femmes étaient sous le choc et durent être calmées, mais finalement on pu soigner leurs plaies. Elles devaient être là depuis plus longtemps que l'aquafondienne, vu la profondeur de leurs plaies. Le reste fut plus agréable. Les quatre soldats les raccompagnèrent près avoir mit les bandits à la place de leurs prisonniers. Les quatre prisonnières furent mit en selles avec l'un des soldats ou sur le banc du cocher, en fonction de leur état. Une petite heure plus tard, ils passèrent les portes de Lunargent.

Cela faisait trois jours, et malgré les souvenirs, la Goualeuse s'était remise. Ses ravisseurs croupissaient dans les geôles de la capitale des Marches et elle avait pu se refaire grâce aux bons soins des guérisseurs de la caserne ouest.

Ce matin là, elle reprenait goût à la lumière en admirant l'aube monter sur le célèbre pont de cristal qui enjambait la Rauvin et puis...




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Et puis un cri retenti dans les frimas de l'aube. Un cri aigu, puissant de douleur. Cela ne venait pas de très loin, peut-être une rue ou deux. Il n'y avait pas grand monde pour s'étonner à cette heure là, mais le peu de présent se levèrent tous en sursaut et commencèrent à chercher l'origine du strident avertissement. Une patrouille de trois gardes qui passaient à ce moment là se séparèrent en deux groupes, l'un allant chercher des renforts pendant que les deux autres commençaient les recherches.

Avec une intuition magique, ou divine, Darith su où tourner la tête à quel moment. Dans la ruelle qui bordait la taverne, une silhouette humanoïde surgit en courant. Elle était vêtu d'une veste écarlate, c'est tout ce que pu noter la magicienne. C'est à ce moment que les trois autres remarquèrent également celui qui courait dans le sens inverse de tout les autres. Et puis, il s'évapora après avoir portée une fiole à ses lèvres.



Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Mercredi 28 Décembre 2016 à 23h04 par Ashura
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A cette heure-ci, il y avait peu de passage dans l’établissement, la cité des arts et des sciences n’allait pas tarder à s’éveiller. Au cœur de la taverne, comme envoûtés par leurs instruments, les deux musiciens enchaînaient les balades. Tantôt harmoniste, tantôt mélodiste, le violon et la flûte s’accordaient à merveille. La réponse du tavernier plongea Ashura dans une légère confusion, il y avait effectivement une annexe de la guilde dans la cité, mais aucune adresse précise ne lui fut donnée.

¤ La compagnie des marches cherche clairement à me mettre à l’épreuve. Bahutage habituel ou est-ce de la discrimination ou une simple ingérence administrative?…Chaque chose en son temps… ¤

-Merci du renseignement. Répondit-elle au tavernier.

Depuis l’encadrement de la porte qui menait à la terrasse, l’on pouvait apercevoir les premières lueurs de l’aube scintiller à la surface du fleuve. Dans la salle, autours d’un vieux plan usagé, les techniciens continuaient d’argumenter. La jeune guerrière écouta sa voisine attentivement et fut surprise de la voir se dévoiler ainsi, les mots de la femme aux cheveux d’ébènes lui semblèrent sincères.

- Des mystères dites-vous? Voilà qui est bien singulier. Et quelle énigme insoluble vous apprêtez vous à résoudre ? Questionna-t-elle, d’un air amusée.

Ashura avait entendu parler des adeptes de Shandakul et de leurs obsessions pour la découverte, de leurs périples constants à la recherche d’antiques ruines, de leurs aversions pour la sédentarité. C’était surtout les marcheurs du vent qui étaient une source de rêverie inépuisable pour la jeune épéiste. La perspective de flotter au-dessus des nuages, parcourant de larges contrés telle une oie sauvage, ce songe elle l’avait fait de nombreuses fois. C’était pour des motifs similaires qu’elle avait pris la route, elle ne pouvait que compatir aux vœux de sa voisine.

-L’elfe et le nain au fond de la salle semblait parler des ruines sous cet édifice. De la pointe de son index, elle indiqua le duo d’experts dans l’arrière salle. Peut-être est-ce là le début de votre enquête, poussée par la soif dans cette taverne, grâce à la volonté de Shandakul ? Elle émit un petit rire puis d’une voix amicale, elle continua aussitôt. Enfin des ruines et des secrets, vous en trouverez sans mal en ces lieux. La cité à une certaine réputation en la matière.
- Quant à moi, je suis originaire des marches d’argents, j’ai grandi non loin de l’ancienne cité naine de Sundabar. Je suis humble épéiste louant son bras au service de protection, actuellement à la recherche d’un contrat. Elle marqua une courte pause dans son discours, certaines personnes changeaient de regard quand elle révélait son statut de mercenaire. Mais rien n’indiqua cela sur le visage de son interlocutrice.
-En d’autres termes, je suis moi aussi à la recherche d’opportunités, peut être pourrions-nous faire affaire. Elle ponctua sa phrase par un sourire affectueux pour confirmer son intérêt commun.

Un hurlement de douleur, provenant de l’extérieur, vint brutalement interrompre la conversation. Les musiciens perdirent la mesure de leurs balades, le tavernier fit tomber un verre au sol et les deux femmes échangèrent un regard étonné. Sans se concerter, elles sortirent en trombe dans la rue, une patrouille de garde scrutait déjà les environs à la recherche d’indices. La jeune guerrière remarqua que Darith avait aperçu quelque chose. En regardant dans cette direction, elle ne put qu’entrevoir le fugitif aux teintes cramoisies, courant à contre sens de la foule et ce dernier disparut subitement.

-Dame Delane, avez-vous vu ? Le fuyard est parti dans cette direction, allons-y ! Elle n’attendit pas de réponse et se dirigea, plus loin, dans la ruelle.


 
 
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PM
écrit le : Jeudi 29 Décembre 2016 à 19h23 par Darith Delane
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Darith etait sur le point de répondre quand elle entendit le hurlement. Vivement, elle tâcha de suivre la guerrière qui la précédait, mais la Mage n'etait aucunement taillée pour les activités physique malgré qu'elle pus voir quelque chose.
D'un mouvement brusque, elle suivi la Guerrière tout en maugreant a son familier:
- Reafan, Vole et essaye de voir ou va notre monsieur en veste écarlate, suis le discrètement.

Elle leva le bras et fit s'envoler le Corbeau qui pris son envol dans le Ciel de LuneArgent dans un bruissement d'ailes couleur Ebene. Puis, elle tenta de piquer un sprint pour rattraper la guerrière a qui elle cria:

- Il y avait un homme a la veste rouge, il semble avoir disparu en buvant une potion. Il courrait visiblement pour fuir .



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Quand tu es poursuivi, l'important n'est pas de courir plus vite que tes poursuivants, mais plus vite que tes potes. (proverbe gob)
 
 
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PMEmail Poster
écrit le : Jeudi 29 Décembre 2016 à 23h02 par La Goualeuse
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Son voyage eut tôt fait d’apprendre à La Goualeuse que les marins étaient plus loquaces à terre, entre les bras d’une femme, que sur le pont d’un bateau... On ne lui laissait guère le loisir de sortir de sa cabine ; il valait de toute façon mieux faire profil bas. Jamais les heures ne lui avaient paru plus longues, plus lentes, plus amères que pendant ce voyage. Son tout premier voyage, hélas. Les circonstances de sa fuite restaient tout aussi mystérieuses que les motivations de Breslin semblaient suspectes. Où allait-elle ? Qui étaient ces hommes ? Était-elle leur protégée ou leur prisonnière ? Mille questions roulaient dans sa tête, qu’elle chassait comme autant d’infatigables démons. À cette torture, les étoiles et les vagues offraient de bien faibles distractions.

Le cinquième jour, le mousse qui lui apportait habituellement ses repas vint lui annoncer qu’on débarquait à Luskan. La courtisane ne connaissait la cité nordique qu’à travers ses marins, des hommes à problèmes, brutaux et grossiers, mais riches. Ils la répugnaient autant que leurs trafics sordides ; elle n’avait jamais cédé à l’appât du gain et accepté leur or. La Cité des Voiles fut à la hauteur de sa triste réputation... La Goualeuse opposa une bien piètre résistance à ses ravisseurs.

Son cauchemar n’avait pas pris fin lorsqu’elle se réveilla, le crâne atrocement douloureux et la gorge brûlante. Au contraire, sa situation n’était que plus désespérée encore : plongée dans l’obscurité, les pieds ferrés, elle discernait à peine les silhouettes prostrées de ses compagnes d’infortune ; ses chaînes meurtrissaient sa peau fragile, tailladaient ses tendres chairs. En devinant qu’elle était tombée aux mains d’esclavagistes, elle ne put étrangler un sanglot. Le sort était décidément bien cruel avec elle... Dans une naïveté toute superstitieuse, ses pensées se tournèrent vers la Dame aux cheveux de feu, son seul espoir de salut.

*Éclairez-moi, Ô Déesse ! Faites resplendir la lumière dans mon cœur, et se dissiper toutes ces ténèbres. Apaisez mon esprit qui s'égare, et brisez la violence des peurs qui m’oppressent. Déployez pour votre humble fille votre bras tout-puissant, et caressez sa pauvre âme afin qu’elle trouve la paix dans votre douceur, l’espoir dans votre force.*

Quelques minutes passèrent. Des heures peut-être. L’orgueil lui interdisait de verser de nouvelles larmes, d’unir ses gémissements à ceux des autres prisonnières. La jeune fille allait céder au sommeil quand le choc violent d’une flèche frappant sa prison de bois lui fit relever la tête dans un sursaut. D’un cri lointain elle n’entendit distinctement que le nom d’Alustriel, dame dont la beauté était légendaire : alors elle se sut sauver.

***


Soignée par des guérisseurs aussi talentueux que Breslin, La Goualeuse s’était rapidement remise de ses blessures physiques, somme toute superficielles. Elle versait sur ses autres plaies, plus profondes, le baume de l’oubli : elle en avait désormais l’habitude...

Elle s’était d’abord montrée assez méfiante envers Taëlyne, la plupart des elfes qu’elle avait rencontrées nourrissant un mépris farouche pour les filles de sa condition. La bonté de celle-ci, l’amicale confiance dont elle la gratifiait, eurent vite fait de désarmer la courtisane. Pendant sa convalescence à la taverne, elle broda sur un de ses mouchoirs la lyre et la lune de Lunargent, qu’elle offrit à sa nouvelle camarade. Elle demeura toutefois extrêmement discrète sur son histoire : elle s’était présentée comme une simple chanteuse, sous le pseudonyme de Sirine.

Ayant trouvé refuge chez d’adorables vieilles gens, la jeune fille mit un point d’honneur à seconder Mili dans toutes les petites tâches du quotidien, et à complaire à Malik. En échangeant sur les sujets les plus divers, elle ne manqua pas de s’enquérir des nouvelles de la cité. Elle ne se montra pas moins avare de questions lors de la visite de la ville, s’efforçant d’en mémoriser l’organisation et les lieux importants, l’histoire aussi. Sous le couvert de la taquinerie et de la complicité féminine, elle chercha aussi à en apprendre un peu plus sur la relation entre Tom et sa guide. Sa curiosité et sa candeur paraissaient celle d’une enfant, son émerveillement devant la beauté enchanteresse des lieux aussi.

Parmi toutes les merveilles de Lunargent, le pont de cristal qui enjambait le Rauvin emportait sa préférence. Elle s’y était justement rendue ce matin-là pour admirer le soleil se lever. L’aube remplissait son âme d’une mystérieuse poésie. La vie avait rarement été aussi douce que ces deux derniers jours : La Goualeuse se trouvait sereine et belle comme au matin, lorsqu’un rêve vous enveloppe de ses linceuls et qu’un joyeux rayon de soleil vous réveille et vous ranime. Mais le sort, une fois n’était pas coutume, en décidait autrement. Un cri affreux l'arracha à sa contemplation. Déjà des gardes accouraient vers la taverne, des alentours de laquelle avait retenti la sinistre plainte. Dans la mêlée confuse qui se créait, ses yeux alertes se portèrent sur la silhouette écarlate d’un homme qui disparut comme par enchantement, après avoir porté quelque chose à sa bouche.

Deux femmes s'élancèrent aussitôt à sa poursuite. De nature plus prudente, et parce que son instinct la portait davantage à prêter secours qu'à s'exposer au danger, La Goualeuse s'élança vers la taverne afin de découvrir l'origine du cri qui avait troublé la quiétude de son petit coin de paradis.



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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PM
écrit le : Samedi 31 Décembre 2016 à 02h11 par Yvhann
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Son entrainement improvisé avec sa chaine clouté l'avait apporté dans de vieux souvenirs du temps qu'il était esclavagiste au nom de sa putain de mère matrone Merenwen. Des chaines qui retenait son bétail il en avait gardé une partie qui avait été brisé par un immense et puissant troll que Xarss avait fait esclave. Une fois le troll tué il avait eut son premier soupir d'insatisfaction, non pas que la mort du troll l'avait peiné mais bien du fait que sa position le mettait amère. il avait décidé là que la liberté prônerait maintenant et des prêtresses il se garderait. Une fois de retour dans sa prison il avait décidé de faire faire cette chaine clouté de la parti brisé.

Il n'avait jamais été très habile avec cette dernière et c'était le pourquoi qu'il ce devait de s'entrainer plus que moins et à chaque fois l'entrainement le menais toujours à cette situation qui l'avait fait libre.

Toute bonne chose à une fin; un cri manquant de douleur se fit entendre au loin, en direction de la ville, de ses rues et ruelles. Une légère agitation s'entendit presque mettant fin à son entrainement. Maugréant un juron tout Duthcloim il décidait de rester sur place mais de dissimuler dans les ombres proche pour ne pas être aperçu. Était-ce là le moment de trouver un indice quelconque sur l'investigation qui le tenait? Sans le savoir, il restait là silencieux et fort attentif au moindre son et mouvement. Il était dans les bosquets auprès du pont et si il y avait eut tors dans la ville le mécréant fuyard chercherait surement à quitter la ville au plus tôt ou bien à se cacher dans un sombre recoin de la ville. Les interrogations fusaient dans son esprit et plus les questions ne trouvait réponse plus ses sens se mettait à contribution. Il était maintenant fauve, au augets et près à bondir tel Vorn son félidé noir jais qui avait comme son maitre, une position féline.

Il aimait sa position actuel, spectateur, scrutateur d'un évènement inconnu ne sachant en rien le déroulement et l'aboutissement. La suite viendrait et il en saurait peut-être plus ou bien il resterait dans la pur ignorance. Il se sentait lasse des derniers jours infructueux mais la prudence était de mise, il ne fallait pas qu'il sabote le jeux qu'il avait mit en place et surtout ne pas faire échouer toute les tentatives qu'il avait tenté.

Il souhaitait que le cri entendu ait un lien avec ce qu'il cherchait mais sa pauvre vie lui avait longuement prouvé que les souhaits et les réalités étaient à l'opposé. Il se mit à compter, sans savoir pourquoi d'ailleurs, choses certaine ceci lui permettait de garder la patience et de se concentrer sur ses sens, lui qui avait l'ouïe si fine, il tendit doublement ses oreilles finement pointu à l'écoute du moindres déplacements ou autre cri qui viendrait de la ville.



Discrétion, perception auditive: Vigilance(don)



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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