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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Les Aventures de la Caravane Caracolante [Ouest des Monts du Couchant] > Chapitre II : La Farce du Fou


écrit par: Phineas Lundi 31 Août 2020 à 10h25
Année des Dragons Renégats, 1373
13 de Mirtul
Borcolline
Contrées du Mitan Occidentales




Ehl-Yaut et Frobre


Il fallait l'admettre, après ces évènements, tous deux avait bien mérité un peu de repos. Et puis lorsque Gabrielle était rentrée dans la demeure, désormais forteresse-taudis des enfants, les informant que la garde cherchait une magicienne et un demi-orque à moitié taré, il avait fallu se rendre à l'évidence : mieux valait se cacher quelques temps.

Depuis deux jours donc, ils vivaient avec les gamins et autant pour l'un que pour l'autre, qui n'avaient jamais vécu au milieu d'un groupe aussi large (et bruyant), c'était probablement une expérience toute particulière. Les gamins les avaient vite adoptés et, quoique la présence de deux adultes ait un peu troublé leur quotidien, ils s'en étaient vite remis. Le duo avait aussi compris que, contrairement à ce qu'ils auraient pu penser, la grande majorité de la bande n'était pas des enfants abandonnés. La plupart d'entre eux, le soir, retrouvaient leur parent qui semblaient bien heureux que ces gamins, pour la plupart pas encore en mesure de les aider aux champs ou sur les quais tous les jours, apprennent à se débrouiller par eux mêmes. Nombre d'entre d'ailleurs, voyaient d'un œil étonnement tolérant Jean et Gabrielle, puisque même si cette dernière était clairement établie comme une tire-laine, ce n'était rien d'autre qu'un moyen de survivre dans ces quartiers plus que pauvre.

Ces deux là, et une petite fille, Elaine, étaient en fait les seuls orphelins. Jean et Gabrielle étaient effectivement frère et sœur, mais la troisième qui ne parlait guère et avait toujours un fond de peur au fond des yeux, n'était pas liée à eux par le sang, ce qui ne l'empêchait pas de s'attacher à eux en permanence.

Ils comprirent aussi les rôles de chacun. Si Jean parlait beaucoup devant les inconnus et bombait le torse, il était en vérité aussi attentionné qu'une ourse avec ses petits. Si l'on considérait une logique plus militaire, c'était bien sa sœur qui commandait. Elle qui s'arrangeait pour que les gardes ne leur tombe pas dessus, elle qui s'arrangeait pour leur trouver à manger, elle encore qui prenait réellement les décisions lorsqu'il fallait en prendre une. Et c'était donc elle qui avait accepté que les deux compagnons se cachent dans leur maison quand ils étaient arrivés sur le pas de la porte. En échange, Ehl devrait les aider à remettre en état la baraque, et Frobre trouver un moyen de sécuriser les entrées. Des planches avaient "miraculeusement" apparues le jour suivant et le demi-orque s'était mis à la tâche avec Jean et les plus grands des gamins, pendant que l'intellect de la magicienne et la connaissance balbutiante de l'adolescente en matière de vantaux et de serrure faisait des merveilles. Deux jours plus tard, la porte, désormais semblable à une porte condamné de l'extérieur, mais tout à fait élégante à l'intérieur, était aussi munie d'un réseau de serrure, intelligemment glané chez des fournisseurs différents pour ne pas éveiller les soupçons. Et c'était sans compter sur le chien, Féroce (dont le nom était certainement une boutade), qui en plus d'avoir retrouver un caractère jovial, était aussi un exceptionnel chien de garde.

Bref, pendant ces deux jours, et en ce début du troisième, Frobre et Ehl-Yaut avaient été tranquilles.

Pourtant, tout n'était pas rose. Gabrielle leur apportait des informations quand elle revenait de l'extérieur. Leur combat n'était pas passé inaperçu, Serana encore moins. Le demi-orque avait maintenant sa réponse sur la raison pour laquelle elle se cachait. Le sang qui coulait dans les veines de l'elfe aux écailles était celui d'un dragon, et il ne faisait pas bon être un dragon pendant cette année. L'information avait été donnée par leur voleuse, l'information se rependant dans la ville, et Frobre qui l'avait compris après réflexion, avait confirmé. Ce qui l'avait un peu effrayé d'ailleurs, elle avait au début cru que ses écailles étaient blanches, et les wyrms blanches n'étaient les plus bienveillantes (c'était le moins que l'on puisse dire). Mais Ehl lui avait fait remarquer que ses écailles étaient plutôt comme des diamants, opalescentes. La magicienne pensait désormais qu'elle était des cristallins des dragons au caractère plutôt neutre (et souvent opportuniste). Les bijoux qu'ils avaient vu sur les cheveux de la shaudakulite avait en tout cas confirmé son biologique amour pour tout ce qui brille.
Ce que leur avait raconté Gabrielle sur la fin de l'échauffourée les avait par contre, peut-être étonnés. En rassemblant les rumeurs, elle avait réussi à construire une histoire à peu prêt probable. Leur guide avait quelques temps discuté avec les prêtresses de la Dame de la Joie. Les deux femmes (qui étaient aussi parmi les plus haute dans leur hiérarchie locale) n'avaient pas l'habitude de ce genre de chose, les temples de Lliira s'occupaient plus des fêtes que des batailles. La discussion n'avait pas été comprise de suffisamment bonne manière pour que les racontars en donne une bonne image, mais un nom était revenu encore : Cyric.

Frobre percuta en entendant à nouveau ce nom. Probablement le combat l'avait elle alors désemparé. Cyric, c'était le Dieu Fou, le patron des meurtriers et des massacres. Son culte était interdit dans la plupart des royaumes... pourtant tous le monde ici savait qu'un petit temple en son honneur se cachait quelque part dans la ville. Sans toujours savoir ce que ça sous entendait. La magicienne, peu versée dans la théologie, n'en savait guère plus.

Après cette courte discussion, la dragonne et les deux prêtresses avaient apparemment conclu un accord. Serana avait planté son épée devant elle et attendu les gardes en croisant les bras. Les gardes, conduits par le commandant en chef de la milice, apparemment moins fou que celui qu'ils avaient affrontés, avait été déterminés mais pas stupides. Les badauds leurs avaient fait comprendre que la "dame aux écailles", et deux autres, s'était élevé contre ce garde qui torturait un paysan. Les prêtresse confirmèrent qu'il n'y avait pas eu de morts. Et mêmes les moins engagés précisèrent qu'il risquait clairement d'avoir des morts si ils attaquaient la femme devant eux. Aussi c'est indemne que Serana avait été emmenée... et mise en prison. Depuis, c'était la conversation principale de la ville, et étaient apparus partisans et détracteurs mais surtout - et ce fut Ehl-Yaut, contre toute attente qui nota ce détail de l'histoire - on parlait soudain beaucoup plus du danger des adeptes de Cyric...
Et il douta que ce ne soit qu'une coïncidence.

Au troisième jour de cachette cependant, le duo commença à se dire qu'il fallait peut-être sortir. Plus ils attendaient, plus Baelgar pouvait disparaître. Après que la voleuse leur ait dit qu'il avait été plus ou moins oublié désormais, il était temps de décider ce qu'ils allaient faire.



Murdock

Certains pourrait dire que de Proskur à Borcolline il n'y avait qu'un pas... Mais c'était un sacré pas dans l'un des coins les moins sûrs du monde connu. Le tormtar pourtant n'avait pas été particulièrement effrayé. Un peu frustré peut-être, mais c'était bien tout. Alors qu'il espérait pouvoir remonter au nord, un nouveau devoir lui était tombé dessus. En sortant de la ville, il avait croisé un coursier... qui venait pour lui. Ou tout du moins, pour tout serviteur de Torm qu'il croisait dans les environs. Apparemment, on avait repéré non pas un, mais deux cultes inquiétant influençant Borcolline et Bulborp. Si les villes n'avaient pas une influence politique majeure, leur position forte sur les routes commerciales ajoutée à l'histoire mouvementée des environs pouvait inquiété.

C'est donc avec le devoir au cœur que le serviteur de la Loyale Furie s'éloigna de la Côte vers l'est. Ayant décidé que commencer son enquête à Borcolline, qui en plus de bénéficier d'un gouvernement plus stable, hébergeait un temple de Lliira, ce qui pourrait l'aider, il évita soigneusement l'étrange ville halfeline pour le moment, soucieux qu'on ne remarque pas trop un guerrier sacré en armure lourde dans un coin aussi paumé.

C'est dans une matinée humide et boueuse qu'il arriva en vue de la ville marchande. Il marchait aux côtés de caravanes en tous genre et tentait d'écouter les conversations pour en savoir plus. Il n'appris cependant pas grand chose, à ceci prêt que la ville semblait en ébullition depuis quelque genre, quand une bataille impliquant des étrangers et les gardes de la ville avait explosé quelques jours plus tôt. Mais il n'avait pas réussi à trouver plus de précisions. Ce qu'il constata par contre clairement, furent les contrôles renforcés aux entrées de la ville. Il savait pourtant que dans ce genre de ville, ce n'était pas si courant. Quand la richesse reposait sur le passage libre des marchands et, probablement, un peu de marché noir, on évitait d'ouvrir les yeux trop grands. Hors, là, les portes étaient lourdement gardés et alors qu'il arrivait, trois gardes vérifiaient consciencieusement les chargements et ceux qui les portaient. Quant à lui, voyageur solitaire, il allait devoir passer derrière deux autre voyageur contrôlés par un homme trapu mais à l'allure revêche qui contrôlait tous le monde avec sévérité. Après qu'un demi-elfe, apparemment un histrion et errant, et une jeune femme qui rentrait chez elle, eurent passé l'inspection, c'était son tour.

Les yeux gris du vieux garde le fixèrent, de toute évidence un peu étonné, si ce n'est intimidé par son apparence. Il garda cependant sa sévérité :


- Bonjour. Pourquoi voulez vous entrer à Borcolline ?


Abakor

Revenir de Faërie n'avait pas été si simple... Et en vérité, il lui semblait que le temps lui même s'était écoulé différemment. Comment était il vraiment revenu ? Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait été séparé de ses compagnons, puis s'était perdu dans une forêt... et était soudain réapparu dans les Arpents Verts, non loin de Verdure, au nord de l'Amn. Désemparé, il avait passé un jour entier à se repérer, tant les étoiles avait bougé depuis son départ de Toril, jusqu'à constaté que plusieurs mois semblaient s'être passés ici. Dans le même temps, il en conclu qu'il avait dû entrer dans un "conduit magique" dont il ne connaissait pas la teneur, qui l'avait ramené au bercail. Que la chose soit la volonté d'une entité seelie ou un pur hasard, il ne le saurait sans doute jamais.

C'est en se questionnant toujours sur tout cela qu'il parti vers le nord, probablement pour retrouver Evereska. En chemin, il confirma vite qu'en tous cas, il était toujours en 1373. Il avait repéré un dragon au vol erratique (que la plupart des yeux n'avait pas vu) qui traversait les nuage. Caché dans un arbre, il avait réussi a voir qu'il s'agissait d'un argenté, et que, sans doute, se battait il contre la Rage. Gardes, armées nationales et chasseurs de wyrms étaient un peu partout en alerte, et probablement les Royaumes n'avaient ils pas autant observés les cieux depuis des éons. Aux yeux de l'elfe, qui comme tous ses collègues, vouait un intérêt manifeste aux étoiles, ce n'était peut-être pas une si mauvaise nouvelle.

Des jours durant ils traversa prairies, forêts et cours d'eau comme il le faisait depuis si longtemps. Le climat lui confirmait que le monde arrivait aux marches de l'été, probablement quelque part au milieu de Mirtul.

Alors qu'il arrivait dans les Hautes-Landes, il se dit qu'il ferait bien d'en apprendre un peu plus sur les nouvelles du coin avant de continuer. Aussi se dirigea t'il vers Borcolline. Après tout, ensuite, Evereska ne serait plus qu'à quelques lieues. Sortant des Bois Accessibles, il repris la route vers la porte est. Il se souvenait de la petite ville marchande comme d'un lieu ouvert, propres à laisser les marchands faire ce qu'ils voulaient pour peu qu'ils fasse gonfler la petite économie locale. Y compris lorsqu'il s'agissait de larguer des pots de vins. Non pas qu'il y soit déjà passé, mais il en avait un peu entendu parler.

Et bien les rumeurs semblaient fausse. Une longue queue de voyageurs et de caravaniers s'embouteillaient devant la porte pendant que les gardes vérifiaient tous à la porte. Par chance, il y avait peu de voyageurs solitaires à cette heure et il se retrouva derrière un homme en armure lourde qui se préparait à répondre au vieil homme trapu qui l'interrogeait.

écrit par: Ehl-Yaut Vendredi 04 Septembre 2020 à 14h26
Cela faisait 3 jours que Ehl-Yaut et Frobre était dissimulé dans la maison avec les enfants. Ehl avait pensé sa blessure et repris des forces. Il avait volontiers aidé les enfants à restaurer l’endroit.
Au dernières nouvelles, Sérana s’était laissé emprisonner et la ville commençait à ouvrir les yeux sur la présence du culte de Cyric. Le barbare avait repensé à Sérana, il la revoyait retirer sa cape et dévoiler ses origines draconiques. Ils comprenaient mieux pourquoi elle se dissimulait sous sa cape mais aussi sa puissance pour manier son énorme épée.
Pendant cette période de repos, il avait questionné les jeunes sur les habitudes du Prof, avait-il une taverne ou une échoppe où il se rendait régulièrement ?.
Et tout en réparant la toiture, il avait réfléchi :


¤ Au vu des dernières déclarations de Sérana, Baelgar avait de prés ou de loin un lien avec les adeptes du Dieu Fou. Ces agents avait-il un lien avec sa disparition ? a-t-il été emprisonné par les gardes corrompus ? ¤

Il était maintenant temps de sortir et de retrouver Baelgar. Plus le temps passait, plus il serait difficile de retrouver sa trace.

- Douce amie, Il faut maintenant retrouver Baelgar, par où commencer ? Je veux bien faire le tour de toutes les tavernes en espérant dégoter un indice mais ça risque de prendre un moment. Et faudra que je goute leur bière ! annonça-t-il à Frobre avec un sourire.
- Où peut-on se renseigner pour savoir si il n’a pas été emprisonné. Il y a aussi ces vêtements féminins à l’étage qui reste un mystère, c’est peut-être une piste.

Ehl se prépara à sortir en se dissimulant le mieux possible sous la cape de Sérana pour ne pas attirer l'attention sur ses origines. Il était prêt à suivre la demi-elfe.

écrit par: Murdock Vendredi 04 Septembre 2020 à 20h48
La mission du tormtar à Proskur ne s'était pas déroulé de la manière dont il espérait. Arrivé dans la cité, il avait rapidement pris des fonctions de Protecteur de Proskur pour mener une enquête sur un meurtre ... ou plutôt un massacre à l'encontre d'une personnalité de la cité. Il allait sans dire que son enquête avait été suivi par les autorités locales.

Mais la situation du serviteur de la Loyale Furie s'était rapidement compliqué lorsque l'enquête avait pris une tournure plus politique. Le possible commanditaire du meurtre pouvait, en effet, être un des dirigeants de la cité. L'église de Torm comprit rapidement que le loyal paladin n'allait pas pouvoir gérer une telle situation avec sa tendance d'être direct et franc dans ces positions.

C'était pour cette raison, qu'après avoir fait son rapport aux autorités sur l'enquête en cours, l'église de Torm le déchargea de cette mission au profit d'une personne plus capable de gérer ces intrigues politiques. Murdock comprenait parfaitement la raison de cette décision et, avec soulagement, appris rapidement que Torm lui réservait une autre voie à suivre pour le servir.

Le paladin devait quitter Proskur. Il espérait au fond de son coeur que sa prochaine mission allait enfin le conduire vers le nord et sa région natale. QUoiqu'il en soit, c'était avec une certaine impatience mais également une appréhension qu'il quittait les murs de la cité de Proskur. A peine dehors, un coursier lui remettait une missive de l'église de Torm. Lisant rapidement ses instructions, Murdock comprenait qu'il n'allait pas revenir au nord d'aussi tôt.

L'église semblait croire que deux cultes devaient être mis sous surveillance à Borcolline et Bulborp. Murdock voyait dans cette missive un signe envoyé par Torm. Il était le paladin le plus proche de ces deux communautés disponibles. C'était probablement la mission qu'il attendait depuis la fin de son noviciat.

Le secteur montagneuse était réputé pour ses dangers mais cela n'avait que peu d'influence sur la décision de Murdock. Arrivant à sa destination, Borcolline, Murdock notait rapidement que la situation n'était pas normale et la demande du garde, qui pourrait paraître normale dans certains lieux, démontrait que quelque chose n'allait pas à Borcolline.


- Garde de Borcolline, je vais où les pas de Torm me conduisent et actuellement j'accomplis un périple dans la région. De passage à proximité de Borcolline, dont l'hospitalité de ces tavernes et les services sont reconnus.

Murdock regardait autour de lui avant de poursuivre sa discussion avec le garde.

- J'espère pouvoir séjourner un peu dans une de vos auberges avant de rejoindre Bulborp, ma destination. En outre, j'ai besoin de me rendre au temple de Llira.

Murdock regardait une nouvelle fois autour de lui et se montrait un peu surpris par une telle démonstration d'autorité dans une ville qui normalement était plutôt laxiste à ce sujet.

- Par contre, il me semble que la sécurité de la ville s'est sérieusement renforcé dernièrement. Un homme voyageant seul, comme moi, doit se montrer prudent. Pouvez vous m'indiquer une bonne auberge à proximité du temple de Llira ... et si vous en avez l'occasion une fois votre service terminée, vous pourrez m'y retrouver pour discuter autour de quelques chopes de bières.

Murdock attendait la réponse du garde avant d'entrer dans la ville.

écrit par: Frobre Mercredi 09 Septembre 2020 à 12h00
Frobre avait eu de la difficulté avec la bataille de la ruelle. Elle avait été surprise de la violence. C’est certain qu’il s’agissait de la première « vrai » bataille à laquelle elle participait, ce qui était peut-être un choc. Ainsi, le premier jour, elle prit une bonne partie de son temps pour noter les évènements et pour écrire ce qu’elle aurait pu faire de plus pour aider ses collègues. Par la suite, Elle commença à s’impliquer dans la vie des enfants. Elle ne voulait pas imposer ses idées puisqu’elle n’était pas chez elle. Elle aida donc le plus possible les enfants du mieux de ses capacités… c’était la moindre des choses. Le temps passa assez vite.

Le fait était qu’ils étaient cachés, que Sérana était maintenant en prison et qu’ils étaient maintenant considérés comme personnes qui défiaient l’autorité, Frobre était un mal à l’aise. Elle n’avait jamais fait de choses illégales et elle se sentait presque sale d’avoir défié l’autorité. Elle savait qu’ils avaient eu raison et que l’officier et ses gardes étaient véreux et sans bonne conviction. Le rite de Cyric était clairement quelque chose de mauvais et de malsain. Est-ce qu’ils pouvaient faire quelque chose à eux deux et avec des enfants. De toute façon il n’était pas question d’exposer des enfants à un danger certain. De plus, il fallait retrouver ce Baelgar, il était quand même la principale raison qui avait amené Frobre dans cette ville de dépravé.

Donc, malgré que le danger de ce faire reconnaître encore dans la ville était présent, il fallait que Frobre et Ehl-Yaut quittent leur cachette pour ne pas mettre en danger les jeunes. Frobre était médusé face à l’ampleur de la tâche qui leur était attribué, soit de retrouver une personne qu’ils ne connaissaient pas, qu’ils n’avaient jamais vu, sans description physique réelle à part celle des enfants. En outre, ils ne savaient pas vraiment depuis combien de temps réel le « maitre » des enfants était absent… Frobre était même à pensé qu’ils cherchaient une aiguille dans une botte de foin. En plus, Ehl-Yaut ne semblait pas non plus savoir quoi faire. Il lui avait poser à peu près les mêmes questions qu’elle se posait… avec un brin d’humour.


-C’est de bonne question Ehl-Yaut, c’est certain que nous pourrions commencer par des tavernes, mais je ne suis pas certaine que le résultat se fasse réellement sentir rapidement.

Elle se tourna vers Gabrielle

-Est-ce que M. Baelgar avait une routine, est-ce qu’il allait à des endroits précis. Vous les enfants qui l’avez côtoyé pendant quelques temps, vous avez peut-être remarquer une manie, un tic ou un genre de routine qu’il avait ou qu’il faisait à tous les jours?

écrit par: Phineas Lundi 14 Septembre 2020 à 12h58
Murdock et Abakor

Le garde n'avait pas posé une seule question. Le tormtar se savait moins charismatique que nombre de ses confrères, plus habitués aux lignes de front qu'à la diplomatie. Pourtant, le vieux soudard avait eu l'air de lui faire immédiatement confiance. Notamment lorsqu'il jeta un œil sur son symbole divin et écouta sa requête.

- Ah ! C'est peut-être la providence qui vous envoie Messire..., il se gratta la tête, quelques cheveux en tombant. Les bonnes prêtresses sont très occupées en ce moment et tout n'est pas bien clair, quoique qu'il n'y a pas grand chose de clair à cette période de l'année quand le fleuve déborde et que...

Semblant se rendre compte qu'il divergeait, le vieil homme repris.

- 'scusez. Je peux vous le dire maintenant, de toute façon si vous menez un peu votre enquête vous allez bientôt comprendre. C'est que ma petite femme m'attends à la maison je préfère ça a une choppe vous comprenez... , dit il en passant encore une fois la main derrière sa tête, semblant se dire que préférer sa femme à une bière (entre hommes) pouvait paraître honteux. Y'a eu un sacré paquet de merde ces derniers jours... Des gardes ont fait du zèle et des aventuriers se sont interposés. Je crois qu'ils étaient trois, mais bon, y'en a surtout une qu'on à gardé. Vous la verriez, un vrai monstre avec des yeux de serpents et une force hallucinante !

Il hocha la tête de haut en bas alors qu'un voyageur à côté semblait douter de ce qu'il entendait.

- Bref, on l'a mis au trou, elle avait quand même casser la tronche d'une brigade entière... Bon y'a pas eu de mort mais ils sont toujours à l'infirmerie... Sauf que le problème c'est qu'apparemment les prêtresses sont pas trop d'accord... Bon moi je comprends pas trop pourquoi, je suis qu'un ptit grouillot v'savez. Et apparemment ce serait lié à vous savez..., il se pencha vers Murdock et chuchota, le Dieu Fou. Du coup je suis plutôt content de voir un tormtar dans le coin mon bon sir. Vous allez peut-être pouvoir régler le problème vous !

M'enfin entrez, et si jamais vous trouvez pas à dormir, cherchez la maison d'Etram - c'est moi - on est dans le quartier d'à coté du temple. Depuis que le fiston est parti on a une place pour les invités !

Avec un sourire un peu édenté, Etram laissa passer Murdock avant de passer à Abakor, retrouvant son visage d'usage.

- Bonjour. Pourquoi voulez vous entrer à Borcolline ?


Ehl-Yaut et Frobre

Gabrielle se posa un doigt sur le menton avant d'exprimer la moue réflexive qu'ils commençaient à reconnaitre. Pendant ce temps là, Elaine serrait le corset autour du buste de la jeune femme et de la robe, un déguisement qui sortait de l'ordinaire de la voleuse, le plan du jour étant de dérober quelques petites gâteries sur le marché, mieux valait ne pas paraître aussi crasseuse qu'à l'accoutumée.

- Il partait souvent vers les Landes le matin. Ils pensaient qu'on ne s'en rendait pas compte mais je l'ai suivi une fois, un jour qu'il nous avait dit ne pas pouvoir s'occuper de nous. Mais c'est grand et dangereux, c'est probablement une bonne piste mais je m'y aventurerais pas sans savoir exactement ce que je cherche, et le chemin pour l'atteindre. Bien pour ça que je peux pas être plus précise d'ailleurs, désolée Frobre.

Elle pris sa brosse pour lisser une nouvelle fois ses cheveux, eux aussi plus propres que d'habitudes, et les attacher d'un ruban bleu.

- Je pourrais m'habituer à la robe mais le corset... Eurk... Vous pourriez aller voir au temple aussi. Je sais pas quel marché votre copine à fait avec les prêtresse, mais elles ont l'air de la soutenir discrètement, sinon elle serait certainement déjà passée sur l'échafaud. Après, la meilleure solution c'est de trouvé cette fille qui vivait là haut mais... J'ai aucune idée de par où commencer, dit elle en levant les bras et en faisant une grimace alors que sa sœur par adoption nouait les derniers lacets. Comment les bourgeoises font pour porter ça tout les jours ?..

Aux yeux des deux aventuriers en tout cas, la jeune femme n'aurait aucun mal à se fondre dans le décor en tout cas. Du moins, excepté les six dagues cachées sous sa robe.

- En tout cas, faites gaffe là dehors. La population vous à plus ou moins oubliés. Faut dire qu'une elfe avec des yeux de dragons ça agite plus les bobards que vous deux... Mais c'est pas le cas de tout le monde.

écrit par: Ehl-Yaut Mardi 15 Septembre 2020 à 16h36
Ehl-Yaut sourit en apprenant qu’il y aurait peut-être une piste vers les Landes. Un environnement qu’il connaissait et qui serait moins étouffant pour lui que la ville et sa foule. 3 jours à rester dans la maison, même si il avait pu aider aux travaux, le barbare avait des fourmis dans les jambes.

En voyant Gabrielle se préparait, Ehl eu un doute, et une fois que celle-ci eu fini son compte rendu , il monta à l’étage et redescendit avec les habits féminins.

- Dites-moi, vu la taille de ces vêtements, est ce que le Prof pourrait s’en servir pour se déguiser ? demanda-t-il à l’assemblée.
- Rencontrer les prêtresses et les interroger sur Baelgar et sur ce qu’elles ont discuté avec Sérana, est une bonne idée. Frobre, je te propose de se séparer, seul on attirera moins l’attention et j’aurai bien suivit la piste dans la Landes pendant que tu irais au temple.
Tu es plus habitué à te diriger dans la ville et nous ne devons pas perdre de temps.

- Gabrielle, peux-tu m’indiquer la direction qu’avait pris Baelgar pour les Landes.

Si Fobre est d’accord et dès les informations de Gabrielle recueillis, Ehl se prépara et parti dans la direction, tout en informant le groupe qu’il essayerait de rentrer avant la tombée de la nuit. Il se fit le plus discret possible le temps de sortir de la ville. Vérifia une ou deux fois qu’il n’était pas suivi et une fois sur la piste, il laissa libre cours au chasseur, essayant de trouver une piste ou un indice du passage régulier d’un humain qui quitterait le chemin.

écrit par: Abakor Mercredi 16 Septembre 2020 à 14h51
Ce passage en Faerie avait laissé un goût amer à Abakor. Il avait retrouvé des traces de son ancêtre lointain mais rien de son grand-père. Il ne comprenait pas comment il avait atterri dans les Arpents verts. Dans tous les cas, il devait retourner en Evereska car peut-être qu’Alaryon était revenu ! Pour lui, le chemin se dirigeait vers le nord.

En compagnie d’Ikita et Amarah, Abakor traversa des étendues de plaine et de forêt. Il rencontra même un dragon. Tout ça lui permis de voir qu’il n’était pas parti des années dans le temps de faerun. Il se sentait bien, ça lui rappeler des souvenirs de sa formation avec son grand-père. Il lui manquait tout de même depuis tout ce temps. Les gens en recherche de dragon étaient nombreux sur son chemin mais pour l’instant il ne s’en occupait pas. Il voulait rejoindre rapidement Evereska. Il passera par Borcolline pour se ravitailler et repartir voir ses pairs.

Il se rappelait que Borcolline était un patelin bien commerçant et qu’il pourrait faire une pause dans son voyage. Il avait bien besoin de profiter de l’ambiance d’une auberge joyeuse. Ce voyage en Faerie lui avait laissé un gout amer. En plus, il avait perdu Christal et Blingabel.


*Pourvu qu’il ne leur soit rien arrivé*

En vue de la ville, Abakor fût étonné de la file d’attente pour entrer dans Borcolline. Apparemment, la situation avait changé pendant son absence. Il descendit de son cheval et se dirigea vers la file des voyageurs solitaires. Ils n’étaient pas nombreux. Il se plaça derrière un homme en plate tout en gardant Ikita sagement à coté de lui.

- Tu restes au pied Ikita ! Tout en lui montrant sa jambe droite.

Ecoutant l’échange entre le garde et son prédécesseur, il fut tout surpris d’entendre parler d’un monstre avec " des yeux de serpents et une force hallucinante".

*Serait-ce elle ? la demi-dragonne ! * Il replongea dans ses souvenirs.
Surpris par la question du garde, Abakor reprit une contenance et lui fit un sourire.

- Bonjour mon brave, je ne suis qu’un aventurier qui désire se reposer au sein de cette bonne ville de Borcolline si chaleureuse d’habitude !

Abakor s’approche de celui-ci.
- Je vous ai entendu parler d’un monstre? dit Abakor en chuchotant face au garde.

- Vous pouvez m’en dire plus ?




écrit par: Frobre Jeudi 17 Septembre 2020 à 03h18
Frobre savait que Gabrielle allait être une source d’information afin de débuter quelque part. Baelgar était clairement un homme bizarre qui, il avait des secrets qui était bien caché. Gabrielle parla de la lande…


-La lande… quelle lande… il y en a plusieurs… Sûrement une près d’ici … ou encore à quelques jours de marche…il y a les hautes landes, la lande isolée ou encore une plaine mitoyenne à la ville?

Ehl-Yaut suggéra déjà d’aller faire un tour à la fameuse lande… il est clair que le demi-orque avait déjà hâte de vivre une autre aventure dangereuse. Frobre ne la sentait pas nécessairement bonne celle-là. Les landes n’étaient jamais des places sûres. Cependant, la demi-elfe n’était pas la mère ni la sœur du demi-orque et elle n’allait pas empêcher d’aller à cet endroit. Cependant elle trouvait que c’était une bonne idée de ce séparée afin qu’ils soient plus difficiles à repérer. Ils étaient quand même recherchés dans la Ville.

Tout cela pour dire que, Frobre trouvait qu’aller voir les prêtresses était une bonne idée, et il s’agissait de quelque chose que la demi-elfe pourrait faire. Il fallait cependant comme Gabrielle avait fait comprendre qu’ils passent sous les radars. Que même s’ils n’étaient pas autant remarquables que Sérana, qu’ils pouvaient être repérée quand même.

-C’est une idée mon ami, je te laisse aller faire tes recherches vers la lande quelle que soit la lande en question… mais j’aimerais que tu fasses vraiment attention surtout que tu es seul. Amène la cape de Sérana avec toi, tu vas pouvoir passer inaperçu plus facilement.

Elle regarda Gabrielle dans sa robe et eu une idée. La jeune adolescente, qui semble-t-il était assez connu dans la Ville, passerait assez facilement inaperçu dans son costume. Donc, Frobre pensa que si elle, qui n’était pas connu ou très peu… surtout qu’elle était quand même celle qui avait été la moins vu des 3 lors de la bagarre, qu’elle pourrait aller voir les prêtresses, déguisée.

-Gabrielle, est-ce que vous avez une autre robe ou un autre genre de costume que je pourrais emprunter afin de passer moi aussi inaperçu dans la Ville.

Elle regarda successivement Gabrielle et Élaine afin de voir si elles avaient quelque chose pour elle.

écrit par: Murdock Vendredi 18 Septembre 2020 à 20h51
Murdock écoutait attentivement les propos du garde. Même s'il n'a pas l'habitude de ce genre d'enquête, il avait appris de son passage à Proskur qu'il ne fallait négliger aucune piste.

Le garde lui apprenait que quelque chose n'allait pas dans la ville et notamment dans le temple de Llira. Il allait devoir rapidement se faire une idée de la situation pour évaluer de manière correcte la menace. Peu rompu à l'intrigue, Murdock avait cependant appris, au cours de sa formation, que le renseignement et l'information pouvaient être très utile au cours d'une opération pour réussir la mission que lui avait confié.


- Je ne sais pas si c'est la providence qui m'a conduit ici, mon ami, mais mes pas suivent la volonté de Torm. Si je suis là et si je peux être utile à la sécurité de cette belle communauté, je ferais ce que mon devoir m'impose d'accomplir.

Murdock souriait, invitant ainsi le garde à poursuivre. Visiblement, les perturbations et les évènements à surveiller avaient déjà commencé. A la description de l'aventurière, Murdock tentait d'identifier quelle race pouvait être une telle personne. Quoiqu'il en soit son aspect n'avait rien d'engageant. Mais, en sureté dans les geôles de la ville, il pourrait aller la rencontrer lorsque cela sera nécessaire.

- Si le Dieu Fou est de la partie, vous pouvez compter sur moi et mon épée pour résoudre ce problème. Je n'admet pas que les fidèles du Dieu Fou accomplissent les actes ignobles dont ils sont habituellement coupable. Si les prêtresses sont en discussion à ce sujet, je vais immédiatement voir avec elle pour savoir ce qu'il en ait.

Murdock commençait à s'avancer pour entrer à Borcolline puis il se retournait vers le garde

- Je retiens votre invitation si je ne trouve pas de lieu pour me reposer. Merci mon ami et probablement à bientôt.

Murdock se repéra et dirigea ses pas vers le quartier du temple de Llira. Il ne voulait pas perdre de temps pour identifier la menace, surtout si le Dieu Fou était impliqué dans la situation complexe qui menace Borcolline.

écrit par: Sabetha Lundi 21 Septembre 2020 à 14h54
Ehl-Yaut et Frobre

- Au nord, en longeant l'Accessible vers les gorges. C'est tout ce que je sais. On sait pas si c'est lui qui s'est arrangé pour, mais on a jamais réussi à le suivre... Et puis lui il peut y aller, mais nous on risquerais bien d'y passer.

Il y avait de fortes chances que les alentours, tout du moins après avoir quitté les zones arables, soient effectivement dangereux. Frobre malheureusement, connaissait trop mal le coin pour conseiller son compagnon. Cependant, la maison était dotée d'une belle carte de la région et l'image parla d'elle même lorsque la jeune fille montra le chemin du doigt :

- Traverse pas le fleuve plus au nord, tu te retrouverais pas loin de la Forêt des Dragons et c'est pas pour rien qu'elle s'appelle comme ça. Et pour les vêtements, non. Je veux dire, ça pourrait lui servir d'écharpe, au maximum. Mais le Prof est aussi fort que gentil, je veux dire, qu'on l'ait pas vu c'est une chose, mais qu'une dame l'aime bien, c'est pas étonnant du tout.

Elaine acquiesça grandement de la tête, confirmant l'affection que lui portait les enfants.
Ensuite, elle réfléchit à la demande de Frobre.


- Tu vas avoir du mal a passer vraiment inaperçu, les gens avec des cheveux comme les tiens ça court pas les rues. Et je parle pas des oreilles, y'a pas beaucoup d'elfes dans le coin... Hum..., elle tourna la tête vers la cheminée. Maintenant, si tu veux bien te salir un peu...

Ne voulant pas salir sa robe, elle demanda à la petite d'aller chercher de la cendre pendant qu'elle même allait trouver une tenue de paysanne. Par chance Gabrielle et Frobre faisait presque la même taille. La cendre, c'était pour colorer ses cheveux et les rendre plus ternes. Avec une écharpe pour dissimuler un peu ses oreilles et un peu de maquillage, elle ressemblerait vite à une citadine presque normale... du moins tant qu'elle ne parlerait pas trop de magie.

PARCHEMIN
Si Frobre accepte de se faire déguiser, elle gagnera un bonus de +5 à en déguisement lorsqu'elle aura a faire des interactions sociales dans la ville. Je considérerais que tant qu'elle est dans la foule, ou loin d'une observation soutenue, elle ne se fera pas repérer. Bon par contre je sais pas si la cendre
est un très bon traitement capillaire tongue.gif



Murdock et Abakor

Malheureusement pour l'elfe, la chaleur auquel le tormtar avait eu le droit disparu brutalement lorsque ce fut son tour. Était ce en raison de sa race, des deux animaux, des questions ? Il ne le savait pas, mais malheureusement, le garde n'avait l'air guère disposer à lui donner plus d'informations. Et en vérité, il n'était pas même sur, à en jauger par le regard de celui-ci, qu'il réussirait à entrer. Heureusement (ou malheureusement pour eux) les Contrées du Mitan ne disposait pas, comme d'autres pays plus centralisés, d'un système de carte d'identification. Par conséquent et bien que les gardes soit au final les seuls à pouvoir décider de l'entrée, ou non, des voyageurs, il devait leur être demander de mettre un peu d'eau dans leur vin. Il ne s'agissait pas de vider la ville de potentiels acheteurs. Mais malgré sa légère idiotie apparente, le garde n'était pas de la dernière pluie. Il n'allait pas afficher un elfe en public à quelques lieues d'Evereska. Makheureusement, alors qu'il allait faire preuve d'une certain magnanimité, l'elfe tenta de se rattraper...

mais n'arriva qu'à bafouiller en elfique.

Le garde ouvrit grand les yeux, interloqués. Il ne savait pas que les elfes pouvaient souffrir de troubles mentaux.


- Je... Et bien... Euh... Monsieur... Hum... Je ne peux pas vraiment vous en dire plus mais... Pourquoi n'iriez vous pas vous reposer ? Allez y, entrez...

Le garde s'écarta et alla même jusqu'à tenter d'aider l'elfe à rentrer, au cas où il souffrirait aussi de troubles physiques. En s'éloignant avec ses animaux, abasourdie par lui même, il entendit derrière lui :

- Pauvre gars...


Pourtant juste devant, Murdock n'avait pas vu la scène, trop concentré qu'il était à trouver sa direction. Il trouva vite. Après avoir marché un peu vers le centre de la ville, trouver le temple n'était pas très compliqué : il suffisait de suivre les rires et les chansons.

Le Cri de Joie, le temple local, était à la fois fidèle à l'esthétique des temple de la Dame des Réjouissances, tout en étant particulièrement fortifié. On était loin des temples-forteresses de Torm, Heaum et Tempus, bien entendu, mais tout de même, de loin, le temple était comme un petit château, avec tout ce qui faisait un château.

Cela dit, il était aussi beaucoup plus élégant que les fortins communs. Les ferronneries de bronze et de laiton, les vitres renforcée mais opalescentes. Les murs peints de couleurs chatoyantes sans être de mauvais goût. Certains chapitre de la Joie, Murdock le savait, avait pour but d'amener la paix par les réjouissances dans les lieux les moins charitables. C'était sans doute en partie le cas ici (quoique la ville était tout de même loin d'être un lieu de sauvagerie).

Cela dit, quelque chose lui indiqua immédiatement que quelque chose clochait plus qu'il ne le fallait. Devant les grandes portes de bois polie, la herse d'acier argenté (et à motif floral) était en partie baissée. En temps normal, les temple de la Joie laissait entrer chacun pour se réjouir dans les salle de jeux, de danse et de musique qu'ils abritaient. Et là, en plus de la porte peu amène, l'entrée était gardé par des prêtre-guerrier très reconnaissable.
Leurs armures légères et polies, leurs pourpoint à carreaux blanc et écarlate, leurs lances ornées des trois étoiles de Lliira. Les Mimes Ecarlates de Selgaunt étaient là, un ordre dont on ne se moquait pas, alors même que leur Eglise était loin d'être spécialisé dans le combat (c'était même l'inverse, les lliirites évitaient au possible la violence). Murdock avait déjà entendu parler des prouesses martiales de ces femmes et hommes, qu'on pourrait comparer aux paladins d'autres ordres.

Et si on les avait appelés, c'est que l'on craignait pour la sécurité du temple.

hrp.gif Désolé, mais le deuxième 1 je pouvais pas laisser passer ^^ Du coup tu es en ville, mais ça va probablement avoir des conséquences plus tard (rien de bien méchant, pas de panique). Tu peux considérer que Abakor est sonné par son humiliation pour quelques minutes. hrp.gif

écrit par: Frobre Vendredi 25 Septembre 2020 à 16h28
Frobre avait écouté Gabrielle attentivement. Elle était peut-être une jeune adolescente, mais elle était brillante et allumé on voyait qu’elle connaissait des choses plus importantes que ce qu’elle devrait connaitre à son âge.

Frobre restait convaincu que d’aller seul dans les landes était une mauvaise idée, mais elle n’était pas la mère ni la sœur de Ehl-Yaut. Cependant elle savait très bien, malgré le fait qu’elle ne le connaissait que depuis peu de temps, que le demi-orque avait besoin d’action brute, de défoulement c’était dans ses viscères, c’était en lui. Donc, ne pouvait pas l’empêcher d’y aller et elle se dit même que c’était finalement une bonne chose… Frobre c’était dit qu’il ne serait pas très discret dans la foule… que le demi-orque passerait sûrement moins inaperçu qu’elle. Elle fixa droit dans les yeux d’Ehl-Yaut et lui dit de façon sérieuse.


- J’aimerais que tu me promettes Ehl-Yaut que tu vas faire attention et que tu ne feras pas de stupidité, et que tu ne mettras pas ta vie en danger pour rien.

La demi-elfe se tourna ensuite vers Élaine qui avait de la cendre plein les mains…

-Vas-y, met en beaucoup … ça va me rappeler des souvenirs.

La demi-elfe se rappelait que lorsqu’elle était plus jeune, elle adorait se déguiser… et se salir était clairement pas quelque chose qui la dérangeait. Elle n’était pas de type snob et hautain. Même que une fois son père l’avait chicané lorsqu’elle était plus jeune puisque celle-ci arrivait à la bibliothèque, pour son étude, couverte de terre et sale de la tête aux pieds. De plus lorsqu’elle cuisinait avec sa mère c’était l’explosion de nourriture partout.

Frobre était donc prête pour la métamorphose… Lorsque le déguisement serait au point elle pourrait, après avoir remercier et demander son chemin, partir pour le temple.


écrit par: Ehl-Yaut Vendredi 02 Octobre 2020 à 06h48
Ehl-Yaut avait attendu pour voir le résultat du déguisement de Frobre, et était plutôt satisfait de la transformation.
Effectivement, elle pourrai passer pour une locale, ce qui le rassura alors qu’elle allait sortir vers le temple.

- Promis je ferais attention, répondit il à sa coequipiere, et toi aussi, fait attention, tout ça ne mérite surement pas que tu te mettes en danger inutilement. Avait il ajouté à l’attention de la demi-elfe en guise d’aurevoir.
-On se retrouve à la tombée de la nuit
IL avait regarder attentivement la carte et écouté les indications de Gabrielle aussi courte soit-elle.
Il pris ses affaires, se dissimula au mieux sous le voile de Sérana au moins jusqu’à la limite des habitations. Et pris la direction des gorges.
Tous en avançant, il fit dans un premier temps attention de ne pas être suivie. Puis avec un réel plaisir au vue des derniers jours passés, il se concentra sur ses connaissances de chasseur–pisteur pour tenter de découvrir des indices, des traces ou un chemins à suivre.

¤ Un homme aussi costaud a du laisser des traces ou alors c’est un pisteur et la ça va se compliquer. Il ne devait pas s'aventurer trop loin. Peut-être un passage ou une grotte dans les gorges ¤
Le barbare continua son inspection en direction des gorges et ne connaissant pas bien la région une fois les habitations hors de vue, il fit des marques de manières à retrouver son chemin pour le retour.

écrit par: Murdock Vendredi 02 Octobre 2020 à 20h20
Murdock s'approchait du temple de Lliira avec prudence. Ce qu'il observait ne prêtait en effet pas aux habituelles danses et célébrations liées à la vierge en perpétuel mouvement. La présence des Mines Ecarlates de Selgaunt devant le temple qui était normalement ouvert à tous n'était pas fait pour calmer les appréhensions du paladin de Torm.

Fouillant dans sa mémoire sur les questions religieuses, Murdock se souvenait que la présence des Mines ne pouvaient, hormi la protection du temple contre une menace à déterminer, qu'impliquait la présence, en ville, d'agents de la Vierge de la Souffrance.

Ce détail lui donnait une idée pour agir auprès du temple de Lliira et avoir un début de piste sur sa venue dans ce village. Il semblait évident au paladin que quelques choses n'allaient pas et Torm avait guidé ses pas dans la bonnes directions pour offrir ses services aux habitants de cette communauté.

Murdock avançait directement vers les Mines gardant l'entrée du temple, tout ses sens de paladins en éveil pour éviter toutes menaces imprévues, et s'adressait à ces fiers guerriers de Lliira.

- Bonjour à vous nobles chasseurs des agents de la Vierge de la Souffrance. Je me présente, Murdock, fidèle serviteur de Torm.

En disant cela, Murdock tentait de noter la moindre réaction de la part de ces combattants aguerris.

- Torm a guidé mes pas jusqu'ici pour des raisons que je dois encore identifier de manière claire. Le Temple de la Vierge en perpétuel mouvement me semble être essentiel pour cette mission que le clergé de Torm m'a confié, en rencontrant le maître des festivités de votre magnifique temple, si je peux m'entretenir avec lui.

Murdock regardait les Mines de Selgaunt avec intensité.

- Mais, si j'en juge par votre présence, ici, et l'entrée du temple de Lliira qui devrait être plus accueillant qu'actuellement, je pense que Torm a encore une fois de plus justement guidé mon voyage vers un lieu où je peux servir au mieux les habitants de Faërun.

Murdock rajustait de manière automatique son équipement et ses armes.

- Si le maître des Festivités a quelques inquiétudes pour la sécurité du temple de la vierge en perpétuel mouvement, je peux lui proposer mes services s'il juge qu'ils peuvent servir à résoudre la situation actuelle. M'autorisez vous à entrer et puis je rencontrer le maître des festivités ?

Murdock attendait avec prudence la réponse des Mines de Selgaunt, se méfiant de leurs redoutables prouesses martiales.

écrit par: Phineas Dimanche 04 Octobre 2020 à 22h57
Ehl-Yaut

S'équiper avait pris beaucoup moins de temps qu'il en avait fallu à Gabrielle pour maquiller et déguiser la magicienne. Si bien qu'il partit beaucoup plus tôt que sa compagne. Une fois les nombreuses serrures déverrouillée, la barre levée et la porte ouverte, il sortit pour la première fois depuis plusieurs jours.

Il fallait l'admettre, c'était agréable de retrouver l'air frais, même si présentement, l'air frais sentait pas mal la vase et le poisson. Il lui fallait filer vers le nord après s'être rapprocher du fleuve, afin d'être sûr de pouvoir facilement suivre les indications de la jeune fille.

Malheureusement pour le demi-orque, courir dans les plaines vers les gorges ne serait pas aussi simple qu'il l'avait imaginer. En approchant des quais marchands, il compris très vite que l'ambiance dans la petite ville avait changé. Il y avait bien plus de garde et l'ambiance, sans être électrique, était tendu. Et c'était le cas, là, dans la zone la plus pauvre, il ne s'imaginait même pas quelle était la situation dans le centre de la ville.

Sachant ses capacités sociales comme ses compétences d'enquêteurs limitée, il continua sa route sans trop s'en faire. Il essayait de faire profil bas et constata que la cape faisait plutôt bien son office. De ce qu'il en vit, il s'agissait moins de le métamorphoser en quelque chose de discret, que de "plier" (la magie et ses mystères...) la lumière autour de lui de façon a ce que les détails de son corps restent flous. Si bien que de l'extérieur il pouvait bien ressembler, présentement, à un humain particulièrement large.

Le vrai problème se présenta plus loin. Alors qu'il quittait la zone habitée vers la légère palissade qui entourait la ville, il se rendit compte que sortir ne serait pas si simple. Devant la porte qui barrait son chemin se tenait trois gardes. Pour sortir de la ville, il devrait passer devant eux. Ou trouver un moyen de les contourner...



Frobre

Le charbon tomba sur ses cheveux comme la neige pendant un froid jour d'hiver. Du blanc argenté, ses cheveux passèrent au noir pendant que Gabrielle appliquait un fard foncé sur son visage et ses mains, la faisant paraître venir du sud, voir d'ici, du Mitan, plutôt que venant de débarquer du nord. Bien sûr, elle ne pourrait rien faire pour le ton de sa voix, ou ses habitudes de nordienne, qu'elle allait vite devoir apprendre à contrôler si elle voulait berner les plus observateurs.

La jeune fille lui donna ensuite une robe semblable à la sienne, quoique plus rapiécée. Frobre passerait pour une paysanne de pauvre extraction comme il y en avait tant. Pour cacher ses oreilles, elle hérita d'un chapeau de tissu. Un bonnet aurait été plus efficace, mais il aurait paru très étonnant à cette période de l'année. Une demie-elfe n'avait rien d'exceptionnel en soi, passer pour une humaine pouvait être utile mais si le chapeau s'envolait, cela n'allait pas la conduire sur l'échafaud. C'était donc une précaution facultative, mais peut-être utile.

La robe était suffisamment ample pour cacher une arme de la taille d'une dague, qui d'ailleurs de défraierait pas non plus. Quant à sa sacoche de composantes elle passerait aisément pour celle d'un herboriste. Tous le reste, à commencer par son grimoire, devrait trouver des explications auxquelles elles feraient bien de commencer à songer. Toujours était il qu'elle fût vite prêt, et en se regardant dans la glace, elle paraissait désormais une jeune femme aux cheveux noirs et à la peau tannée. Gabrielle et Elaine parurent satisfait de leur travail :


- On ne pourra pas faire mieux je pense !, dit la jeune fille, et bien, Frobre, bonne chance.


Murdock

Murdock déclencha son pouvoir divin sans vraiment y penser, et le résultat ne l'étonna guère. Très rares, pour ne pas dire inexistantes, étaient les villes qui n'abritaient pas des personnes mauvaises. Il ne s'agissait pas nécessairement de criminels au sens commun du terme, voleurs, meurtriers, violeurs ou autre. Un marchand pouvait parfaitement être mauvais si il vendait de sciemment de mauvais produits. Un fonctionnaire qui prenait plaisir à expulser des gens dans le besoin avait de fait une âme sombre. Si bien qu'il ne sua pas une goutte lorsque qu'il détecta quelques aura mauvaises négligeables pour ne pas dire infimes sur son passage.

Mais Torm ne l'envoyait probablement pas ici pour fouiller les livres de comptes d'un vendeur de courge malséant. En arrivant devant le temple, il ne détecta pas le moindre mal chez les visiteurs, ni chez les deux Mimes qui, souriants, gardaient la porte. La femme du binôme, probablement une sudienne, de taille moyenne, s'inclina légèrement :


- Nos salutations, Tormtar. Nous ne sommes pas là pour chasser les agents du Fouet, aujourd'hui. Et vous avez raison, nous déplorons notre propre présence... La Joyeuse souhaite que ses Maisons soient aussi ouverte que possible. Hélas, en temps de trouble, nous devons nous astreindre à sacrifier un peu d'ouverture pour plus de tranquillité.

Elle regarda son collègue qui hocha la tête à une question muette.

- Maître Jhanadra est peut-être déjà en entretien, ou en représentation. Entrez, Murdock, notre porte est toujours ouverte aux serviteurs du Véritable, un disciple va aller la quérir.

Faisant un pas gracieux vers la droite, elle l'invita à entrer de la main. Murdock n'était pas suffisamment au fait des temples de la Joie. Cela dit, les lliirites, aussi différents puissent ils être des tormtars, n'étaient pas stupides. Ils n'avaient pas put lui faire confiance aussi simplement. Soit quelque chose avait échappé au paladin, soit ils s'attendaient à son arrivée, soit c'était autre chose. Toujours était il qu'il était à l'intérieur.

Le temple-manoir était un immense réseau de salles, musiques danses et autre conférences se tenaient ça et là dans une atmosphère plus ou moins festive mais toujours heureuse. Suivant un jeune disciple, pendant qu'un autre allait chercher Jhanadra, il fût installé dans une charmante petite pièce qui ressemblait à une antichambre. Des fauteuils, des coussins, mais aussi des chaises à dos droits la parsemait, offrant le confort à chacun tel qu'il le souhaitait. Une carafe d'eau clair et plusieurs gobelets de verre était posés sur une console contre le mur. Un vieille homme y était déjà, assoupi sur un fauteuil, ainsi qu'une petite fille et probablement son jeune père qui la regardait alors qu'elle observait avec curiosité une statuette de la déesse dans un coin. Quand Murdock entra néanmoins, son attention fût immédiatement attirée par le paladin. Agile, elle traversa la salle en courant et se planta devant le colosse :


- Thea, laisse le sir tranquille, dit le père, désolé, en se levant, mes excuses messire, elle est trop curieuse...

- Comment vous faite pour porter autant de fer sur vous ?, dit la petite fille avec de grands yeux étonnés.

écrit par: Frobre Mercredi 07 Octobre 2020 à 22h26
Voilà, elle était fin prête… Ehl-Yaut était déjà partie et elle, en se regardant dans la glace était agréablement surprise de la job d’Élaine et Gabrielle. Elle était soudainement plus confiante. Ce qui la frappa le plus était ses cheveux noirs elle était vraiment très surprise de la réussite. Elle essaya de prendre l’accent de Gabrielle et dit :

-Merci beaucoup les filles votre travail est vraiment super

Bon la voix n’y était peut-être pas encore selon elle, elle essayerait de parler le moins possible aux villageois et aux soldats.

Gabrielle et Élaine lui indiquèrent le chemin pour se rendre au temple.

Frobre regarda les notes qu’elle avait prises des explications de Gabrielle. Ensuite, elle prit le temps d’écrire ses objectifs avant de partir pour le temple de Lliira. En écrivant ses objectifs, elle voulait être capable de diminuer les risques de divagations ou de distractions qu’elle pourrait avoir. Il fallait aller au strict minimum, avoir les informations désirées et passer le plus inaperçu dans la ville.

PARCHEMIN
1- Savoir l’entente entre Serana et les prêtresses de la dame de la joie;
2- Savoir si Serana était en sécurité;
3- Savoir si les prêtresses connaissent Baelgar et si elles connaissent les raisons de sa disparition;
4- Savoir ce qu’elles savent sur le supposé temple de Cyric


Frobre supposait que si les prêtresses avaient parlé à Serana, que la demi-dragonne avait sûrement glissé un mot à celles-ci qu’une demi-elfe et/ou un demi-orque viendraient à leur rencontre un jour ou l’autre. De plus si les informations de Gabrielle étaient véridiques les dames de la joie avaient aidé Serana, elles l’aideraient sûrement aussi.

Frobre quitta donc le repère en direction du temple… Elle réfléchissait à son « personnage » à son déguisement. Il était vrai qu’elle ressemblait à une herboriste avec sa sacoche … le grimoire qu’elle avait pourrait peut-être même passer pour un bouquin d’herboristerie… elle y glissa quelques plantes qui poussait près de la maison les laissant dépasser du livre. Elle s’était même trouvée un peu drôle.

Frima, la chouette de Frobre suivait la magicienne, elle volait au-dessus d’elle. Puisque Frima n’avait jamais vraiment effectué d’attaque et avait toujours été discrète. il était sûrement difficile de lier la chouette à la demi-elfe. Cependant la demi-elfe essaya de rester alerte jusqu’au temple.

écrit par: Ehl-Yaut Mercredi 14 Octobre 2020 à 08h37
Ehl-Yaut pris le chemin des gorges. Il n’eu pas le temps d’apprécier le déguisement de Frobre mais il avait confiance dans les talents de Gabrielle et de la jeune demi-elfe pour créer le déguisement idéale.
C’était agréable de sortir. Ehl savait que plus il s’éloignerait de la ville plus il se sentirai libre. La ville, ses bruits et sa foule commençaient à l’oppresser.
La cape de Sérana était vraiment très intéressante, Y avait-il de la magie à l’œuvre ?
Les gens ne se retourner presque pas sur lui. Et heureusement, au vu de la tension palpable dans les rues. Il eut une pensée pour sa coéquipière qui allait affronter le centre-ville où la situation devait être encore plus compliquée. Avait-il eu raison de la laisser seule, au vu du manque de réaction sur son passage, il aurait peut etre pu passer sans encombre.
Il allait bientôt le savoir. Proche de la porte, il remarqua les 3 gardes qui contrôlaient les allées et venues. Il s’arrêta quelques instants pour réfléchir.
Il y avait peut-être une solution.
Il descendit vers la rivière en longeant la cloture. A ce qu'il avait entendu la ville était d'ordinaire moins surveillée. Peut-être trouverait-il un morceau détérioré où il pourrait se faufiler discrétement. Ensuite, il vérifia si les berges étaient aussi surveillé que la porte et dans le cas contraire se mit en quête d’un pécheur et d’une barque.
Ne connaissant rien à la navigation, il ne pouvait s’aventurer seul en barque. Il serait prêt à payer 1 pièces d’argents pour que quelqu’un le dépose de l’autre côtés de la clôture. Sinon il attendrait qu’un petit groupe s’approche de la porte pour les suivre et tenter sa chance devant les gardes.

écrit par: Murdock Vendredi 16 Octobre 2020 à 20h23
Murdock écouta attentivement les propos de la Mine Ecarlate. De son séjour à Proskur, il avait, en effet, retenu qu'on récupérait davantage d'informations dans les non dits que dans les propos. A demi mot, elle venait de confirmer les craintes du Tormtar. Si la tranquillité du temple était menacée et que cela ne concerne pas la cible habituelle des Mines Ecarlates, cela ne pouvait signifier qu'une chose : la situation était bien pire que ce qu'il pensait.

- Merci pour l'accueil et je ne comprends que trop bien les menaces qui peuvent peser lorsque l'on est en temps de troubles. Avant de venir, ici, j'ai connu mon lot de menaces, notamment à Proskur dernièrement. Dans ces cas, il est, en effet, plus sage d'être prudent que confiant.

Murdock entra alors dans le temple de la Joyeuse et immédiatement il comprit que quelque chose n'allait pas. D'habitude, un tel lieu débordait de vie, de chant, de danse et de rire. Là, il avait l'impression d'entrer dans une forteresse qui doit faire face à une terrible menace et qui attendrait avec inquiétude l'instant où l'ennemi, pas forcément identifié, allait frapper. Pendant quelques instants, il se revoyait même dans son enfance, au Valdague, à une époque où l'intervention fatale du Zhentarim pouvait arriver à n'importe quel moment.

- Je vous remercie et j'attendrais Maître Jhanadra jusqu'au moment où elle pourra s'entretenir avec moi. La patience et l'attente sont souvent source de réflexion pour qui cherche la vérité.

En disant cela, Murdock suivait le jeune disciple jusqu'à la chambre où il devait attendre Maître Jhanadra. Avec un peu de surprise, il constata que la pièce était déjà occupée par un homme et probablement sa fille. Celle ci, de part son attitude curieuse et joviale pourrait devenir une parfaite disciple de Llira si elle le souhaitait. Cette dernière, Théa, n'avait visiblement pas dû croiser souvent de paladin, voir de guerrier dans sa jeune existence.

- Laissez faire votre fille, brave homme, la curiosité et le questionnement sont souvent nécessaire pour découvrir la vérité et acquérir les connaissances.

Murdock se tourna alors vers Théa

- Et bien, jeune fille, vous posez une question très pertinente. Je dois dire que j'aimerais mieux ne pas devoir porter une telle protection mais, en tant que paladin de Torm, je dois faire face à de nombreuses menaces. Cela me conduit souvent à mettre ma vie en jeu pour défendre les communautés où se suit présent contre les monstres et autres menaces sur les vies innocentes. Et, souvent malheureusement, je n'ai dû ma survie et ma victoire que par cette protection que je porte.

Murdock faisait un peu jouer ses muscles et quelques pas.

- De plus, avec un peu d'entraînement et d'habitude, cet attirail est devenu un peu comme une seconde peau ou des habits confortables si tu préfères.

Murdock se tourna alors vers le père de la jeune fille.

- Je ne suis qu'un serviteur du Véritable. Torm m'a conduit jusqu'ici pour une mission que je dois encore éclaircir. Vous pouvez m'appeler Murdock, simplement, vieil homme. Je suis ici pour attendre Maître Jhanadra avec qui se doit m'entretenir. A qui ai je l'honneur ? Vous attendez ici également pour un entretien particulier avec votre fille ?

En disant cela, Murdock s'évertuait de se montrer le plus courtois et avenant possible. Depuis qu'il était arrivé dans la ville, il avait commencé à recueillir de nombreux éléments de réflexion et il ne fallait négliger aucune source potentielle de renseignement. Il observait également le vieil homme présent dans la pièce qui a observé toute la scène sans intervenir ni faire la moindre remarque.

- Et vous vieil homme, vous êtes avec Théa et son père ? Qu'est ce qui vous amène dans la Maison de la Joie ?

-

écrit par: Phineas Lundi 19 Octobre 2020 à 12h55
Frobre

La demie-elfe n'eut pas de difficulté à trouver le temple. Et elle constata vite que, à condition de ne pas avoir d'interactions, elle n'avait pas a faire d'effort pour restée cachée. Elle découvrait probablement avec un peu de surprise ce qu'un ami un peu roublard, mais honnête, de son père, avait un jour dit à Lunargent : la meilleure alliée du discret, c'est le désintérêt de la plupart des gens. Maintenant elle comprenait. A condition de ne pas attirer l'attention de manière excessive, il suffisait de passer pour être normale pour passer inaperçu... Les voleurs avaient certainement fait un excellent travail pour faire croire aux romanciers et nouvellistes que le déguisement était affaire d'ostentatoire.

Frobre donc franchit sans mal le quartier pauvre, pour remonter dans le centre ville. Le temple-manoir, qui sans être une forteresse était certainement l'un des bâtiments les plus solides de la ville, devait certainement être un phare de réjouissance en temps normal. Les murs étaient ornés de superbes fresques colorés et les volets de bois massifs étaient ouverts autour de fenêtre vitrées dont châssis et croisillons de bois rouge étaient panachés de fleurs de bronze.

La magicienne ne savait rien du Culte de la Joie, d'autant que sa ville natale ne comptait, étonnamment, pas de temple des Réjouissances. Impossible pour elle donc de savoir si quelque chose était étonnant dans la configuration actuelle. Deux gardes, si l'on pouvait appelé ça ainsi, gardait la grande porte qui pourtant semblait ouverte à tous. Quoique la herse d'acier brillant, dont les pointes étaient embellies par des lianes métalliques, était partiellement baissées.

Les deux sentinelles, une femme et un homme, portaient des pourpoints colorés, de légères armures de métal poli et des lances arborant les étoiles de leur déesse. Une chaleur accueillait tous les visiteurs mais ils étaient de toutes évidences vigilants.

Cela allait certainement être le premier test de ce déguisement. La femme s'adressa à elle alors qu'elle approchait de la porte :


- Mes salutations, madame, elle tenait sa lance derrière elle. Une position étrange pensa d'abord la magicienne, avant de comprendre qu'elle paraissait ainsi beaucoup moins agressifs, les temps nous demande de veiller à la sécurité du temple. Venez vous assister à une réjouissance ou voulez vous rencontrer l'un de nos clercs ?

Les gardes étaient trop doué pour cacher leur émotions, et Frobre ne savait pas si oui, ou non, ils étaient passés à travers son déguisement. Par contre, elle avait immédiatement remarqué qu'elle avait mis le pied dans une zone enchantée qui s'étendait autour de la porte (il devait être permanent puisqu'elle n'avait pas vu les gardes lancer de sort). Une enchantement coercitif qui avait voulu l'obliger à dire la vérité. Mais son esprit bien entrainé lui permit de s'en défaire. Elle pouvait parler librement.


Ehl-Yaut

Passer par l'eau était probablement une bonne idée. A cette exception que la cape ne cachait pas sa carrure et qu'effectivement, la navigation n'était pas un art inné. L'eau était calme néanmoins il ne s'agissait pas d'une mer tempétueuse.

En fait, et pour être tout à fait honnête, la nage pourrait éventuellement être une solution de dernier recours. Le port se séparait en deux. Les grands quais, plus au sud, accueillaient les barges de marchandises que les dockers déchargeaient. Plus près de lui, les quais de pêche étaient un grand chaos de barques et de chaloupes, les pécheurs s'engueulant presque pour le folklore pour savoir qui sortirait en premier.

Ehl ne trouva pas de palissade brisée, en fait pour ce qu'il en voyait, il y avait fort à parier que la fortification avait été réparée pendant leurs journées d'isolement. Essayer de passer au dessus le ferait remarquer à coup sûr. Il dût donc se diriger vers les pêcheurs.

Et le barbare découvrit une vérité : les habitants ne soutenaient pas nécessairement l'autorité. Et surtout, quand on était pauvre, gagner l'équivalent d'un salaire hebdomadaire pour ne faire que quelques centaines de mètres en barque suffisait pour s'abstenir de poser des questions. Le premier pécheur qu'il trouva, un jeune homme d'une vingtaine d'années, accepta sans plus de palabre et le fit embarquer sur sa longue barque. Le demi dût se caler entre les paniers, les filets et les cannes à pêche mais le trajet serait de toute façon assez court pour qu'il puisse s'en satisfaire.

Il pouvait être étonné, sans doute par la facilité dont il sorti mais une petite demie-heure plus tard (il avait fallu la moitié du temps pour se sortir du port) il descendait le fleuve. Le pêcheur, qui avait préférer ne pas donner son nom, le laissa sur la rive est comme prévu, dans un bosquet de jeunes joncs. Il allait un peu se mouiller les pieds, mais au moins était il à l'abri des yeux d'un garde particulièrement observateurs. Il voyait maintenant au dessus du Trielta, et au loin, la forêt dont lui avait parler Gabrielle s'étendait, menaçante. La plaine était légèrement en cuvette, mais toujours était il qu'il voyait sa destination au loin. Le sombre renfoncement dans lequel descendait l'Accessible, il pouvait suivre le fleuve vers les gorges sans jamais se perdre en effet, et il y serait certainement dans la soirée si il poussait son rythme. Il irait certainement plus vite en coupant à travers la plaine mais, bien que paisible d'ici, il savait pertinemment qu'il pouvait en être tout autre.



Murdock

- Ooooh... , l'enfant toucha l'armure avec de grands yeux avant en regardant entre les plaques, essayant visiblement de comprendre comment le paladin pouvait plier la jambe.

Visiblement impressionné, le jeune père répondit.


- Je... Et bien... Théa serait peut-être intéresse par un noviciat, voilà tout...

La dite Théa, certainement adaptée au culte de la Joie vu sa curiosité et son amour pour les sautillements ne s'intéressait pourtant pas tellement à ce que disait son père, s'étant désintéressée de l'armure pour aller tester la capacité des coussins à la faire rebondir. Visiblement habitué mais un peu fatigué, son paternel se détourna aussi pour tenter de lui faire admettre qu'il fallait respecter le mobilier.

Murdock l'oubliait parfois, mais en temps que paladin, il évoluait souvent aux yeux pour les pauvres gens dans les mêmes sphères que l'aristocratie.

Le vieil homme néanmoins, guère plus riche que les deux autres, paru bien moins impressionné. Le privilège de l'âge à n'en pas douter.


- Les bons soins des prêtresses, Murdock tiqua certainement en son fort intérieur, il ne se trouvait pas dans un temple de Sunie... avant que l'homme de lève le bas de ses chausses, révélant un muscle mutilé de longue date. Et le paladin savait que les prières permettant de reconstruire intégralement les muscles n'étaient pas à la portée de tous les clercs, ni de toutes les bourses. Le vieillard avait certainement vu la guerre, la douleur devient difficilement acceptable en vieillissant. Une sacrée saloperie, les wargs.

Le temple fournissait bien entendu des soins, comme la majorité des temples de Faerun. Celui ci devait certainement être un habitué pour en parler ainsi. Les mutilés de guerre n'était pas rare dans ce monde.

- Vous devez avoir une affaire bien pressante pour faire quérir Jhanadra ? J'ai servi sous les ordres d'un officier tyrite à l'époque, j'crois que vos dieux s'entendent bien non ? J'imagine que ça doit avoir un rapport avec le bordel qui règne depuis trois jours... Tss... Ça doit être une sacrée tarée celle là pour qu'on envoie des gars comme vous.

écrit par: Frobre Mercredi 21 Octobre 2020 à 17h58
Frobre était très satisfaite d’elle et de sa progression dans la ville. Bien sûr le monde ne tournait pas autour d’elle, quoiqu’ils avaient quand même créé une situation peu commune pour l’endroit.

Arrivé au fameux temple, la demi-elfe se disputa de ne pas avoir pris le temps de s’intéresser aux religions lors de ses périodes d’études. Connaître les us et coutumes et les rites de certains dogmes aurait été utile ici. Elle se promit de s’y intéresser davantage lorsqu’elle retournerait à la bibliothèque de Lunargent. C’est certain que pour cette fois, elle allait apprendre sur le « fly » avec des essais et des erreurs.

Ainsi lorsqu’elle sentit l’enchantement en arrivant au niveau des gardes… elle eut des doutes sur l’idée de venir au temple… elle se demanda si c’était suite à la bagarre qu’ils avaient lancé cet enchantement. Cependant, il était trop tard pour revenir sur ses pas et… selon elle, elle n’avait rien à se reprocher.

Elle prit donc une grande inspiration de courage, et écouta ce que la jolie garde, qui semblait fort sympathique, lui dit. Frobre ne savait pas en quoi consistait l'enchantement qu'elle avait traversé, cependant, du fait que Frobre n’aimait pas les mensonges, il était clair qu’elle n'aurait pas mentit sur ses intentions, elle n’allait peut-être pas tout dire… mais elle n’allait pas mentir. Ainsi avec toute sincérité, la demi-elfe s’exprima.


-Bonjour madame, regarda ensuite l’homme, bonjour monsieur j’aimerais dans la mesure du possible, pouvoir rencontrer une de vos clercs. En passant j’aime beaucoup vos pourpoints et vos armures, ils sont vraiment très jolis.

Frobre n’avait pas essayé de changer sa voix… puisque de toute façon le tout aurait paru faux si elle avait le moindrement essayé. Le but du déguisement n’était pas de tromper les gens du temple, mais bien de passer incognito dans les rues de Borcolline.

écrit par: Murdock Jeudi 29 Octobre 2020 à 23h25
Murdock écouta le père et note que son appréciation était la bonne.

- Si j'en juge par ce que je vois, je ne doute pas que votre fille sera une excellente novice pour le temple. Elle semble avoir toutes les qualités requises pour réussir son novicat.

Après avoir dit cela, Murdock se tourna vers le vieil homme. Il entama une discussion avec ce dernier. Rapidement, il comprit la raison de sa présence dans le temple.

- Cette blessure aurait dû être soigné depuis longtemps, vieil homme. A moins que cela vous rappelle quelques souvenirs passés et le fait que vous avez survécu .... à une blessure de wargs d'après ce que je vois. L'âge venant avec la sagesse, je comprends parfaitement votre désir de supprimer cette douleur et cette gêne.

Murdock regardait autour de lui pour vérifier si quelques novices n'étaient venu pour apporter des nouvelles pour son entretien avant de s'asseoir à côté du vieil homme.

Vous avez parfaitement raison pour notre entente avec les tyrites et également avec l'urgence de ma rencontre avec maître Jhanadra.

Murdock prenait le temps d'analyser les derniers propos du vieil homme. Les problèmes, ici, avaient visiblement débuté il y a trois jours. Soit un membre du clergé de Torm a eu une vision pour le faire venir ici, soit la situation a dégénéré plus rapidement que prévu.

- Je viens d'arriver en ville et si j'en crois que le garde à l'entrée m'a dit, Torm a eu raison de guider mes pas jusqu'ici. Vous avez raison de croire qu'une menace plane sur cette communauté et ma rencontre avec maître Jhanadra doit me permettre d'avancer pour résoudre cette situation.

Murdock prenait quelques secondes pour réfléchir avant de poursuivre afin de tenter de recueillir des informations complémentaires.

- Par contre, vous venez de dire que la situation s'est dégradé depuis trois jours. J'aurais probablement un compte rendu de la situation par maître Jhanadra mais, pouvez vous me dire ce qui s'est passé ces derniers jours dans ces murs. J'ai déjà noté que la sécurité du temple est pour le moins inhabituelle et que la garde a eu quelques soucis dernièrement. Mais, pour ma part, je manque encore d'éléments pour me faire une idée précise de ce qui menace votre communauté. Pouvez vous me dire ce qui s'est passé qui a conduit à la situation actuelle et à ses mesures de protection importants pour le temple de la Joie ?

écrit par: Phineas Vendredi 30 Octobre 2020 à 00h47
Frobre

Quelque soit le sort que la magicienne avait contré, ses lanceurs, si ils s'agissaient bien des gardes devant elle, ne semblait pas s'être rendu compte qu'il avait échoué. Ou bien Frobre n'était elle pas assez alerte pour détecter ce genre de changement de comportement.

Toujours était il que la femme lui sourit, elle ne semblait pas estimer que l'aventurière présentait un danger potentielle suffisant pour poser plus de questions.


- Bien sûr, je vais laisser l'un de nos novices vous guider vers une salle où vous pourrez patienter en attendant l'un de nos clercs.

Elle se retourna et appela un jeune garçon. Celui ci pria Frobre de le suivre et elle entra dans le somptueux temple. Le plus marquant fut probablement le moment où elle passa à côté d'un atrium dans lequel se déroulait un récital. Mais la salle d'attente n'était pas très éloignée de l'entrée aussi le trajet ne lui permis pas de voir grand chose. Elle fût invitée à entrer dans une pièce claire dans laquelle se trouvait des coussins, des fauteuils, de l'eau et des verres. Il y avait déjà quatre personnes à l'intérieur. Une petit fille qui sautillait sur les coussins, tentant apparemment de sauter le plus haut possible et son jeune père qui essayait de la faire revenir au calme (en vain).

Et au fond de la pièce, assis sur un banc se trouvait un étrange duo. Un vieil homme, qui s'appuyait en partie sur sa canne malgré le fait qu'il soit assit. Et un colosse en armure lourde qui dénotait dans le paysage.



Murdock

Alors qu'une jeune femme entrait à son tour dans la pièce, le vieil homme lui répondit, les yeux un peu dans le vague :

- Il faut bien que le temple tourne... Les prêtres m'ont dit que la prière pour faire repousser ce qui manque à ma jambe coûterait plus cher que tout ce que j'ai gagné ces tentes dernières années. Heureusement que je n'ai plus besoin de bouger bien souvent...

L'homme semblait résigné. Il n'était pas le plus pauvre de toutes les personnes que le paladin avait vu. Mais une unique pièce d'or restait une rareté pour la grande majorité des habitants de Faerun...

- Je m'en passerais bien pourtant... C'est pas un bon souvenir j'vous l'dit. J'me rappelle on étaient partis donner un coup de main aux cormyriens à la frontière. Une patrouille de gobs nous est tombé sur le râble dans une vallée, plein d'copains y sont passés c'jour là. Si l'Sir Tomar avait pas été là pour nous soutenir, on y s'rait tous passés. Heureusement les Dragons avaient fait la peau du gros morceau... Bref.

Il posa sa canne sur ses jambes et massa sa jambes avant de poursuivre.

- Vous résoudrez pas tout tout seul m'gars. Les salopards du Soleil Noir sont sensés plus être dans le coin, mais on a toujours su que ces enfoirés se sont cachés ci et là, l'homme devait vivre dans la ville depuis assez longtemps pour avoir assisté à la grande purge qui avait fait du culte de Cyric un culte illégal dans la quasi-totalité des Royaumes. Mais là ils se réveillent, je sais pas pourquoi. En tous cas, ils avaient une sacrée tarée pour s'annoncer. Il parait qu'elle a des cheveux blancs comme du sel, qu'elle crache de l'acide et qu'elle à réduit un garde en bouillie rien qu'avec ses mains. Elle avait laissé son arc à un aubergiste et il paraît que personne a réussi à le tendre jusqu'ici... Si c'est vrai se prendre une calotte de celle là ça doit revenir à se prendre un coup de masse dans la gueule...

Bref, elle et deux autres qu'ont disparus, ils ont fait leur bordel là, et le lendemain y'a eu deux meurtres dans une maison de bourgeois. Apparemment c'était signé par les types du divin cinglé. Bon après ça j'suis pas sûr, c'est ptet juste une rumeur. Par contre, faut rajouter à tous ça que c'est l'bordel dans les environs, y'a des bandes qui forcent les paysans à s'enrôler pour dépouiller les routes. Bref, un sacré bordel j'te dis.

écrit par: Frobre Mercredi 04 Novembre 2020 à 04h14
Frobre remercia avec un grand sourire la garde. Elle prit une grande inspiration et demanda à Mystra de l’aider dans sa quête. Elle suivit ensuite le jeune homme en observant l’endroit avec beaucoup d’intérêt. Les sons du récital étaient doux à son oreille. Ce temple était très agréable et accueillant. Le jeune homme la fit entrer dans la salle d’attente… Elle ne s’attendait pas à ce qu’il y ait d’autres personnes… quoiqu’en y pensant ce n’était pas surprenant étant dans un temple de la joie … c’est plutôt difficile d’être un temple du bonheur et être seul.

La demoiselle qui sautait sur les divans était plutôt distrayante et amusante… pauvre père qui semblait gêné. Elle eut un petit rire face à la situation puisqu’elle c’était dit que lorsqu’elle était jeune, elle aussi n’aimait pas restée assis sage dans une salle d’attente… son père avait trouvé le truc de la lecture avec elle pour l’assagir. Cependant chaque personne était complètement différente. Elle n’allait cependant pas intervenir puisqu’elle savait très bien que l’éducation relevait des parents et non d’une pure inconnue. Le souvenir était beau cependant.

Frobre avança dans la pièce et se dirigea vers une chaise qui n’était pas loin. En s’assoyant, elle avait tendu l’oreille distraitement sur ce que le vieil homme était en train de dire et d’expliquer à l’homme de métal. C’est le nom de « Cyric » qui fit en sorte qu’elle se mit à écouter avec plus d’attention ce que celui-ci disait.


¤ St-Glaçon-des-grottes-profondes, il est en train de parler de Serana et de la confrontation que nous avons eus il y a trois jours… qu’est-ce que je fais ici ?¤

Puis le vieux avait dit qu’ils avaient foutu la pagaille dans la ruelle. Elle ne put résister à parler.

-Je m’excuse messieurs, je ne veux pas m’insérer dans votre discussion, mais j’ai vu les gardes et l’officier, c’était épouvantable, ils laissaient un marchant mourir devant eux en étant très dégradant et méchant. J’ai vu que certaines personnes essayaient d’aider le pauvre marchand de navet, mais ces méchantes personnes ne voulaient pas. Les personnes dont vous parlez ont vraiment aidé le marchand. Lorsque je suis partie tous couraient se réfugier. Ce n’était pas beau à voir.

Frobre fit une pause en réalisant que … tout cela paraissait lointain, mais quand elle avait rencontré Serana, Elh-Yaut et la Caravane c’était à cause de certaines personnes qui avaient attaqué la Caravane. Frobre était en train de se dire qu’il y avait des liens à faire entre tous les évènements qui se produisaient dans cette ville et ses environs.

-Je n’avais pas entendu parler des meurtres cependant… est-ce que vous savez ce qui s’est passé?

Frobre ne mentait pas sur les évènements … Mais puisqu’elle ne voulait pas rester à l’écart et le sujet l’intéressait, elle avait décidé de commenter. La naïveté de la demi-elfe faisait en sorte qu’elle ne se demanda pas si les gens autour d’elle auraient pu avoir des idées malveillantes.

écrit par: Murdock Vendredi 13 Novembre 2020 à 22h40
Murdock écouta attentivement les propos du vieil homme. Ceux-ci confirmait son intuition sur la nécessité de sa présence dans cette communauté. La présence de fidèles du dieu fou n'allait probablement pas simplifier sa mission mais est ce que le clergé de Torm l'aurait envoyé en mission ici, s'il en était autrement. Voilà de nouveaux évènements qui allaient mettre une nouvelle fois à l'épreuve le paladin de Torm.

Il allait répondre aux propos du vieil homme quand la jeune demi elfe, qui n'avait visiblement rien perdu du discours, intervenait dans la conversation. Le vieil homme avait cependant raison sur un point : il n'allait pas pouvoir résoudre l'ensemble de cette affaire seul. Et cette jeune demi elfe pourrait très bien être une aide précieuse.


- Il est toujours utile de ce rappeler de nos moments difficiles du passé, surtout si on échappé de peu à la mort et que nombre de nos camarades sont morts au combat. Quoiqu'il en soit vieil homme, j'ai l'habitude d'affronter le Réseau Noir.

Murdock a alors une pensé fugace pour sa famille qui se trouve toujours au Valdague si Torm les a préservé.

- Je n'étais qu'un jeune enfant lorsque j'ai affronté le Réseau Noir, au Valdague et si je suis ici, aujourd'hui, en tant que paladin de Torm, je dois reconnaître que le Réseau Noir à sa part de responsabilité dans cette situation. Le clergé de Torm m'a assigné une mission ici, et je vais l'accomplir. Mais, rassurez vous, mon premier devoir est de survivre pour pouvoir présenter mon rapport.

Murdock lança un sourire en direction de la demi elfe.

- Et d'ailleurs, je pense que je ne vais pas être seul longtemps pour accomplir cette mission.

écrit par: Phineas Samedi 14 Novembre 2020 à 19h13
hrp.gif Je confirme, a moins de l'examiner de prêt, Frobre ressemble à une humaine brune pour le moment.

- Trevor, je vais te mener à Adélie. Théa, toi et ton père vont suivre ce jeune garçon. Tormtar, mademoiselle, veuillez suivre ma collègue, elle vous mènera aux prêtres qui vont vous recevoir.

Un vieux prêtre souriant était entré dans la pièce et après les avoir salué, avait confié chacun aux bons soins de ses disciples pendant qu'il aidait le vieux soldat à se lever. Celui-ci fit salua Murdock de la tête en s'éloignant, claudiquant sur sa canne.

Le colosse et la frêle magicienne, qui ne se connaissait pas et n'allait pas à priori au même endroit, suivirent la prêtresse qui les mena dans les couloirs toujours plus colorés et lumineux. Après tout, ils avaient tout deux demander à voir un clercs, et quoique n'ayant pas donner les mêmes raisons, il y avait de fortes chances que tous se trouvaient de toute façon dans les mêmes environs. Murdock savaient bien que la grande majorité des habitants d'un temple en était encore au noviciat, et il y avait de fortes chances que leur guide soit du lot.

Si ils le souhaitaient, le paladin et la magicienne avait eu le temps de discuter pendant le trajet, avant que leur novice ne s'arrête devant une porte.


- Frère Alain va vous recevoir, mademoiselle, si vous le voulez bien, elle la porte était déjà ouverte, et Frobre n'eut qu'à la passer.

Une fois Frobre au bon endroit, la route repris brièvement pour Murdock.



Frobre

Alain était un prêtre dont l'âge se situait probablement au milieu de la trentaine. Ses cheveux longs et châtains tirés en chignon, il portait de petite lunettes rondes et une bure aussi colorée que les armures des deux gardes. Frobre se sentit immédiatement à l'aise dans le petit bureau qui, à en juger par les deux autres tables présentement vide, devait être partagé par deux autres clercs. Les murs de pierres étaient recouvert d'un lambris doré et une fenêtre faisait entrer la lumière de la cour extérieur attenante dans la pièce. Une douce odeur de fleur des prés flottait sans excès. Le mur que la magicienne venait de traverser supportait une grande étagère ou s'alignaient des centaines de rouleaux et de livres. Les autres supportaient de nombreux instruments de musiques, des tableaux - représentant souvent des évènements festifs - et des lanternes magiques pour le moments éteinte. Et bien entendu au dessus de la fenêtre, se tenait une effigie de Dame Joie.

Assis à son bureau dont l'organisation était particulièrement chaotique, le prêtre se leva brusquement quand elle entra, et lui sourit :


- Ah ! Bien le boujour mademoiselle ! Je suis Alain. Nos Mimes m'ont dit que vous cherchiez à rencontrer un clerc sans préciser la raison. On vous à donc envoyé à moi, je suis un peu le gestionnaire général, disons, sa fonction semblait l'amuser pour une raison qu'elle ne connaissait pas, vous n'avez pas l'air blessée, vous ne cherchez probablement pas de soins donc. Peut-être voulez vous entrer dans les ordres ? Auquel cas sachez qu'il est toujours plus dur de s'adapter à la vie monastique à l'âge adulte, mais ce n'est jamais impossible... Ou peut-être voulez vous profiter de l'un de nos cours ? Ou demander l'aide de Notre Dame pour l'organisation de réjouissance ? Auquel cas vous êtes sans aucun doute au bon endroit ! Mais, excusez moi, je parle trop, asseyez vous... je ne connais même pas votre nom. Voulez vous boire quelque chose ?


Murdock

Murdock traversa encore un couloir pour parvenir à destination. Le bureau qui l'attendait était au fond d'un couloir élégant, et il savait qu'en règle générale, ce genre de bureau était important, puisque les règles de l'architectures en faisaient souvent des pièces plus spacieuses. Ceci étant dit, les couleurs toujours plus joyeuses qui ornaient les murs ne plaçait pas vraiment de hiérarchie dans les pièces. Ils croisèrent quelques prêtres qui saluèrent chaleureusement et quelques personnes extérieures au temple, plus discrètes. Et en effet, leurs pas finirent par les mener vers cette dernière porte. La novice toqua, et on lui répondit d'entrer. Elle poussa la porte et invita le paladin à entrer, puis ferma la porte derrière eux :

- Le Tormtar Murdock, Maître.

La novice sourit à la femme assise dans un fauteuil au milieu du bureau circulaire, qui lui répondit avec chaleur :

- Merci, tu peux y aller Léa.

Se rappelant que les chefs des temples llirite étaient toujours appelles maîtres, quelque soit leur sexe, le paladin ne fut pas particulièrement surpris.

- Venez, elle présenta le fauteuil en face d'elle de la main, asseyez vous donc si votre armure le permet. Je suis Jhanadra, en charge du bon vivre de ce temple. Nous sommes toujours heureux d'accueillir un servant du Juste, mais plus encore en ce moment, comme vous vous en doutez.

Le temps que la décision de s’assoir, ou non, soit prise, Murdock eut le temps d'observer le bureau. Il y régnait une atmosphère de paix mais aussi de travail. Un côté des murs circulaires était occupé par une immense étagère qui en épousait la forme. Des centaines, voir des milliers de rouleaux et de manuscrits y était rangé, à découvert ou parfois derrière de lourde porte de bois. De l'autre côté, l'on trouvait de quoi se satisfaire la gorge, mais aussi des instruments de musiques, des cartes, des portraits, souvent de groupes. Devant la verrière qui s'ouvrait sur un petit jardin attenant se trouvait un large bureau de bois rouge semblant aussi antique que le temple. Et là, où Jhanadra était installée, se trouvait un petit salon, quatre fauteuils confortable et une table basse qui croulait sous les rapport. Jhanadra, étonnement jeune pour son poste, avait les yeux rivé sur un parchemin dont elle semblait avoir parcouru environ la moitié du contenu. Ses courts cheveux noirs s'alliaient avec une peau basanée, probablement issue d'une ascendance du sud. Elle ne portait pas de bure mais un ensemble plus pratique, un pantalon et une chemise, de qualité mais moins ostentatoire qu'on aurait put le croire. Lliira n'était pas stricte sur l'apparence.

- Nous avons à discuter. J'ai envoyé un message à différents temples, dont votre chapitre de Port-Ponant, mais je ne m'attendais pas à un retour aussi diligent. Les apôtres de Cyric sont un danger pour tous les clergés et inquiète de nombreuses personnes, même si Borcolline n'est pas une ville d'importance. Hélas je crains que le problème soit plus grand qu'une simple résurgence de fanatiques, sinon la garde aurait suffit. Leur secte s'est étendue dans la ville en passant sous notre surveillance, mais un autre évènement leur a permis de plonger la ville dans la terreur. Mais, dites moi ce que vous avez entendu avant que je n'en dise plus, nous apprendront peut-être quelque chose avant que je ne biaise votre enquête par mes informations.

écrit par: Frobre Vendredi 20 Novembre 2020 à 22h32
Frobre leva un sourcil en écoutant ce que l’homme de métal disait. Elle trouvait que l’homme était un peu intense et assez chevaleresque… Frobre n’était vraiment pas douée ni connaissante en ce qui concerne les religions et les cultes… donc en écoutant Murdock parler de Torm…elle en perdit quelque bride. Elle avait déjà entendu parler de Torm… mais ouff !!!! Ce qu’elle en comprenait c’est que son lieu de culte lui avait donné une mission et cette mission l’avait amené ici à Borcolline. Frobre était contente pour l’homme de métal puisqu’il disait qu’il allait se trouver un compagnon pour l’accompagner dans sa mission, il en avait de la chance. Elle, elle avait Ehl-Yaut. Donc elle était vraiment heureuse pour lui. Elle lui rendit donc son sourire. Quant au vieil homme, il était ici pour sa santé.

Un vieil homme avec quelques personnes vint les chercher. Une demoiselle leur était désignée comme guide. Monsieur métal et elle était dirigé par la même personne. Ils marchaient dans les couloirs, et la demi-elfe s’adressa aux deux personnes comme pour meubler le silence de la marche dans les couloirs.

-C’est ma première fois dans ce temple et je dois dire que c’est très agréable et très invitant. Je me sens vraiment bien.

Elle regardait partout, les décorations, et portait attention à la configuration de la bâtisse. Puis arrivé à une porte on l’invita à aller rencontrer le frère Alain.

¤ Le frère Alain!!!!!! Je croyais rencontrer une dame…Bahh ce n’est pas grave, le monsieur va sûrement pouvoir m’aider aussi ¤

Frobre entra dans la salle laissant Murdock et la demoiselle continuer leur chemin. Elle fut surprise de rencontrer un jeune prêtre. Elle s’attendait à voir un vieil homme courbé… Évidemment c’était un genre de préjugé sans aucun fondement… de la naïveté pure tout simplement. La pièce était très inspirante. Une sorte d’aura magique et de paix en même temps s’en dégageait. Lorsqu’elle aperçut le mur de rouleau et de livre, elle se mit presque à jubiler en elle. Il y avait tant d’information ou de lecture… c’était un wow total. Elle s’approcha des livres et des rouleaux tout en écoutant le prêtre lui souhaiter la bienvenue et la questionnant sur sa venue dans le temple. Le jeune prêtre était amusant et parlait beaucoup ce qui la fit rire.

-Vous êtes bien gentil monsieur Alain. Vous avez vu clair, je ne suis pas ici pour des soins ni pour entrée dans les ordres. Quoique votre temple semble vraiment très accueillant. Mon nom est Frobre. Elle leva les épaules. Je sais mes parents voulaient un nom qui pouvait être autant porté par une femme qu’un homme, c’est un peu spécial. Cependant, j’aime bien mon nom. J’aurais bien aimé être ici pour des réjouissances ou pour un cours de musique, néanmoins ma venue est un peu moins plaisante que cela.

Elle sortit le calepin où elle avait pris des notes et les relut. Elle se demanda ensuite par lequel des points elle allait commencer. Tous étaient une peu sensible. Elle se décida. Elle regarda les livres et dit.

-En fait, j’ai quatre sujets dont j’aimerais discuter avec vous ou toute autre personne qui pourriez éclairer mes questionnements. Mon premier sujet concerne une situation délicate qui est survenue dans les rues de la ville il y a 3 jours. Une confrontation entre des gardes et des villageois qui a tourné au vinaigre. Il y avait, entre autres, trois personnes ont essayé de sauver un marchand de la mort. L’une de ses personnes a été sauvée et protégée par des prêtresses de votre temple. Malgré que celle-ci ait été amenée en prison, si j’ai bien compris, j’aimerais savoir si elle est en sécurité et si elle se porte bien. Deuxièmement, je crois qu’il y a eu une entente avec les prêtresses et j’aimerais si c’était possible de rencontrer ces prêtresses. Troisièmement, j’aimerais avoir un peu plus d’information sur le culte du dieu qui a créé la situation désagréable d’il y a trois jours et dernièrement j’aimerais savoir s’il y a un lien entre ce culte et avec la disparition d’un certain M. Baelgar. Est-ce que ce nom vous dit quelque chose?

Est-ce qu’elle en avait trop dit… soudainement elle se sentit nerveuse et un peu stressée d’avoir tout dit en quelques mots sans vraiment savoir à qui elle avait affaire… Elle espérait que tout se passe bien.

écrit par: Phineas Dimanche 22 Novembre 2020 à 20h37
Frobre

Alain arrêta de servir le verre d'eau qu'il versait et se retourna vers Frobre. Il la regarda avec un certain étonnement :

- Vous êtes au courant et demandez des informations sur des questions fort délicates, madame.

Il croisa les mains derrière son dos et adopta un air songeur. Pendant quelques secondes il ne dit rien, observant l'effigie de Lliira. Puis :

- J'ai pleine confiance en nos gardiens, aussi je doute que vous soyez malveillante. D'autant que le temple a les moyens de le savoir... Venez. Dans tous les cas, si vous vous dévoiliez maligne, Maître Jhanadra serait certainement à la hauteur.

Il avala le verre d'eau avant d'ouvrir la porte et de la précéder dans le couloir. Ils se dirigèrent dans la même direction prise par Murdock et la jeune prêtresse que, d'ailleurs, il croisèrent sur le retour celle-ci affichant un certain étonnement. Ils traversèrent un long couloir aussi chatoyant qu'élégant, une enfilade de portes d'où sortait des prêtresses et prêtres occupés, pour atteindre la dernière porte, au bout. Alain frappa, on lui dit d'entrer :

- Maître, Dame... Frobre , elle se tourna vers la magicienne pour être sûr, voudrais parler de notre affaire en cours.

- Ah, dit l'occupante de la pièce, nous allons faire d'une pierre deux coups. Entrez Frobre.

Frobre entra dans la grande pièce circulaire, et Alain, sortant, referma la pièce derrière elle.

PARCHEMIN
Si ce n'est pas fait, je te laisse lire la description de Jhanadra comme de la pièce dans le post précédent.



Frobre et Murdock

Jhanadra l'invita à s'installer, comme elle l'avait fait pour le paladin déjà en place. Elle écouta Frobre avant de répondre, et malgré son sourire, elle afficha un regard suspicieux :

- Vous ne me semblez pas être une enquêtrice, Frobre. Pourquoi chercher ce genre d'informations ? Nous avons eu une information et sommes venu soigner de nombreuses personnes il y a quelques jours, des gardes en majorité en vérité. Je ne vous en dirais pas plus tant que je n'en saurais pas plus à votre propos.

Si vous parler de Cyric, elle grimaça de dégout, le Dieu Fou, il s'agit de l'une des divinités les plus honnies des Royaumes. Vous êtes peut-être trop jeune, quoique vous n'ayez pas l'air de l'être beaucoup plus que moi, où trop peu versée dans les cultes pour savoir les massacres qui ont été commis en son nom. Il s'agit du dieu du Meurtre et du Conflit. Il prend un plaisir malin à pousser ses fidèles à l'action. Leur action consiste souvent à s'intégrer à l'intérieur des communautés pour pouvoir les détruire de l'intérieur, souvent en répandant le plus de sang possible. Il est l'ennemi de nombreux Dieux, Notre Dame en fait bien entendu partie.

Elle s'arrêta un temps.

- Son culte est formellement interdit dans une grande partie des Royaumes. Admettre vénérer le Soleil Noir à Suzail, Eauprofonde ou encore Lunargent est passible de lourde sanction, si tant est que la garde locale vous ait laissé le temps de rencontrer des magistrats. Il est possible que l'on puisse considérer que toute famille des Royaumes a perdu au moins un membre de la main d'un de ses serviteurs...

Elle s'arrêta un moment et fit une prière murmurée à sa déesse :

- Un temple s'est élevé ici avant la purge. Formellement, il est disparu et interdit, comme ailleurs. Malheureusement, la tendance de ses servants à se cacher dans la population nous empêche d'en être absolument certain.

écrit par: Frobre Samedi 28 Novembre 2020 à 22h30
Frobre fut contente de voir que le prêtre Alain la prenait au sérieux. Il faut dire qu’elle avait parlé très franchement et d’un sujet qui devait quand même être tabou ou plutôt sensible. Elle comprenait son étonnement.

- Je vous remercie de votre confiance, M. Alain

Puis elle suivi Alain qui l’amena dans les couloirs du temple jusqu’à l’endroit où se trouvait ladite « Maître Jhanadra » et l’introduit. Avant que celui-ci ne quitte, elle remercia le prêtre Alain.

Elle se tourna ensuite vers Jhanadra tout en scrutant la pièce circulaire et surtout les rouleaux et les cartes qui l’attiraient énormément. Mais avant même qu’elle puisse se diriger vers les cartes géographiques, elle aperçut l’homme de métal dont elle ignorait encore le nom qui semblait être en discussion avec la demoiselle.

-Oh je m’excuse … je suis impolie, est-ce que je vous dérange… je peux attendre à l’extérieure… je ne veux pas m’incruster dans vos discussions.

La maître l’invita à s’assoir d’un mouvement de la main… Elle alla donc s’assoir sur un des fauteuils qu’elle lui avait indiqués. La maître l’invita ensuite à lui dire ce qu’elle venait de dire au prêtre Alain. Frobre utilisa à peu près les mêmes mots qu’elle avait utilisés avec Alain et donc parla encore des quatre sujets.

Jhanadra semblait un peu déboussolé de voir une demoiselle comme Frobre, parler du sujet chaud de la ville, et c’était un peu normal puisque, qui pourrait croire qu’une jeune et frêle demoiselle comme elle était impliqué dans une telle situation. Jhanadra s’arrêta un temps et c’est à ce moment que Frobre croisa les yeux de Murdock qui devait sûrement ce demandé qui elle était. Néanmoins Frobre dégageait une certaine assurance mais en même temps une certaine nervosité d’être en présence de personnes qui lui semblaient importantes dans la société de Borcolline.


-Pour répondre à votre question Mademoiselle Jahnadra, je ne suis vraiment pas une enquêtrice… Je dois dire qu’habituellement que je suis beaucoup plus à l’aise avec les carte, livre et parchemin… Je préfère de loin chercher dans les bibliothèques qu’auprès des gens… c’est donc une première pour moi. De plus, je suis désolé de me l’entendre dire, mais tout ce qui est question de culte et religion… et bien euhhhhhh…plus jeune je ne m’y suis pas intéressé même si mes parents et mon maître ont essayer de m’en apprendre un peu. Présentement je m’en mords un peu les doigts.

Elle tourna les yeux vers les deux personnes qui étaient dans la salle qui eux étaient clairement dévoué à leur culte… et se senti un peu mal

-Tout cela pour dire qu’on m’a envoyé ici à Borcolline afin de rencontrer M. Baelgar. En route pour venir ici, je me fais sauver la vie par une dame, la fameuse dame que vous avez soignée, et une caravane de voyageur. J’arrive en ville et J’apprends que la personne que je recherche est disparu. Lorsque j’arrive pour faire des recherches sur sa disparition, je tombe nez à nez avec les gardes, sans génies, agressifs. Je me retrouve donc mêlé dans le conflit avec la dame et un de mes camarades qui était dans la caravane. Je réussi à me sauver et quelques jours après me voici un peu inquiète de savoir ce qui s’est passé avec la dame et je cherche toujours M. Baelgar. Voilà un résumé de qui je suis et pourquoi je poses ces questions.

La naïveté de Frobre et sa novicité fit en sorte qu’elle ne pensa pas que les personnes devant elle pourraient être de mauvaises personnes et encore moins essayer de s’en prendre à elle.

écrit par: Murdock Lundi 30 Novembre 2020 à 13h18
Murdock écouta attentivement Maître Jhanadra avant de lui répondre de la manière aussi complète que possible.

- Je comprends parfaitement votre entrée en matière Maître Jhanadra ... même si certains pourraient penser que vous voulez récupérer des informations avant de voir ce que vous pouvez me dire ou me faire confiance.


En disant cela, Murdock souriait pour montrer à son interlocutrice qu'il n'en tirait aucune conclusion négative, au contraire.

- Tout d'abord, j'ai été sélectionné par mon clergé en raison de mes services récents à Proskur où j'ai mené à bien une enquête concernant le meurtre d'une personnalité de la ville. Mes supérieurs ont estimé que mes qualités seront utile ici.

Murdock marqua une pause pour rassembler ces idées et les éléments qu'il avait pu recueillir jusqu'ici.

- Depuis mon arrivée à Borcolline, j'ai eu connaissance des incidents entre quelques gardes et une petite troupe, ainsi que les terribles faits qui se sont produits à Borcolline et ses environs avec la certitude que le culte du Dieu Fou et de son extension sur les terres de Faerun, le Réseau Noir, était probablement impliqué dans tout cela.

Murdock hésita quelques instants mais il estima que révéler ces suppositions à maitre Jhanadra ne pourra que faire avancer sa mission.

- La situation est très préoccupante, et je pense que nous sommes encore loin de connaître toute l'étendue du problème. Mon clergé ne m'a pas envoyé à Borcolline uniquement mais je dois également me rendre, ensuite, à Bulborp pour des problèmes similaires à ceux que connaissent votre communauté. Pour ma part, cela laisse entendre que le Réseau Noir souhaite avoir la mainmise sur la ROute du Crépuscule reliant vos deux communautés à Hluthvar.

Murdock laissa quelques instants pour maître Jhanadra d'assimiler ces éléments avant de poursuivre.

- Connaissant le Réseau Noir que trop bien, ceux ci n'entreprennent jamais des actions aussi publiques sans un plan d'importance. Cela pourrait laisser supposer que le Réseau Noir ambitionne à plus ou moins court terme de s'implanter de manière important à Elturel, Scornubel et Asbravn, si cela n'est déjà pas fait de manière discrète. La présence de fidèles de Cyric dans ces communautés est un problème préoccupant.

Murdock réfléchissait rapidement aux propos qu'il avançait

- Si je me base sur mes suppositions actuelles, je dirais que le Réseau Noir pourrait vouloir isoler Asbravn qui est connu pour s'opposer de manière active aux Zhents. Si Asbravn et ces capes rouges tombent, le Réseau Noir aura une porte ouverte sur les Contrées du Mitan Occidental et un accès direct aux catacombes de la ville d'Asbravn qui peuvent renfermer de sombres secrets. Vous avez donc parfaitement raison, maitre Jhanadra, de dire que la situation est complexe et inquiétante. Agir immédiatement pourra probablement empêcher un tel avenir.

Murdock s'avisa alors qu'une dernière option ne lui était pas venu à l'esprit malgré sa connaissance du Réseau Noir.

- Dans le meilleur des cas, pour nous, il y a eu un changement de hiérarchie dans le Réseau Noir, localement, et, de ce fait, le nouveau chef veut montrer qu'il est un chef ambitieux et actif.

Murdock venait à peine de finir sa tirade que la jeune femme qu'il avait déjà croisé dans le temple de Llira entre de manière pour le moins discourtoise dans l'alcôve et interrompait la discussion du paladin avec maître Jhanadra. Intérieurement, Murdock était convaincu que Torm n'avait pas mis cette femme sur sa route pour rien. Il était certain qu'ensemble, ils devront agir pour résoudre ce mortel danger.

écrit par: Phineas Lundi 30 Novembre 2020 à 16h47
Murdock et Frobre

Jhanadra regarda Frobre, croisant ses mains devant elle. Pour une raison inexpliquée, elle semblait faire confiance à Murdock, mais pas à la magicienne. Même son sourire, qui pourtant semblait être la tenue réglementaire des habitants du temple, s'affadit. Elle soupira et tapa sur ses genoux. Elle se leva et s'approcha de la demie-elfe. Plissant les yeux, Frobre put même sentir le souffle de la prêtresse sur son nez. Elle posa un doigt sur ses cheveux et, probablement à la terreur de la magicienne, celui ci revint noir de charbon :

- Venir quérir l'aide d'un temple en étant grimé n'est pas une preuve de confiance, Frobre. Ou quelque soit votre nom.

Après avoir marqué qu'elle avait vu à travers le déguisement de la magicienne, elle retourna s’asseoir.

- Peu importe. Si vous mentez, vous ne sortirez pas d'ici libre. Mais, la puissance de la Dame devrait nous permettre un peu plus de confiance. A condition que vous vous y soumettiez.

-

De la paume ouverte de Jhanadra, l'invisible enchantement s'étendit à travers la pièce. Frobre comme Murdock le sentir frapper leur esprit. Et cette fois, la magicienne fût incapable de s'en détourner. Soudainement autrement plus sérieuse, la prêtresse croisa à nouveau les mains.

- Bien. En vérité, je pense savoir qui vous êtes, Frobre. Même si le doute reste.

Sir Murdock, vos informations m'inquiètent. Le Réseau ne s'est pas fait entendre depuis des années et nos informations nous disait jusqu'ici qu'ils n'avaient pas la puissance nécessaire pour renaître ici. Si vos inquiétudes s'avèrent vraies, nous avons grandement sous estimé leur fourberie. Ce qui après tout, ne serait guère étonnant. Je pense cependant que nous n'en sommes qu'à l'aube du problème. Si la chance vient, nous pourrions le régler.

Je sais qui est la Dame dont parle Frobre. Vous avez certainement entendu les rumeurs comme quoi elle serait un monstre terrifiant et cruel. Nous n'avions pas vu venir le problème, mais nous devons faire avec. Il s'agit en vérité d'une adepte de Shaundakul, elle s'arrêta.

Comme la majorité des ecclésiastiques, Murdock connaissait peu le dogme et le clergé du dieux des Voyages et des Secrets. Ses adeptes parcouraient le monde pour en lever les mystères tout en prenant sur eux de défendre les voyageurs. Toujours était il que le dieu, proche de la Dame d'Argent, n'était pas connu pour être maléfique et qu'il n'était certainement pas un allié de Cyric.


- Aussi rares soient ils, les shaudakulites sont souvent bien informés. Il faut en plus rajouter quelque chose à celle-ci, c'est une demie-dragonne. Ce qui en cette année peut difficilement être une coïncidence. Elle nous a envoyé un court message avant de s'interposer entre des gardes et des paysans. Nous savions que les gardes n'étaient pas des parangons de vertu, mais pas à ce point. Le message était court et concis : elle soupçonnait une présence de serviteurs du Dieu Fou, nous prévenait qu'elle risquait d'utiliser la force contre eux, et nous demandait d'intervenir pour soigner les blessés et lui éviter une exécution immédiate si possible.

Elle laissa un temps passer non sans observer les réactions de Frobre.

- Il faut admettre qu'il n'y a sans doute pas eu à pousser beaucoup pour la qualifier de monstre. L'état des gardes aurait été le même si ils étaient passés sous un cheval de trait. Et ça, c'est sans parler ce que mes sœurs m'ont décris, lorsqu'elle sont arrivées, une deuxième cohorte arrivait. Après avoir fait un signe à mes sœurs, elle à fait bonne mesure en leur soufflant - oui, comme les dragons - de l'énergie pure au visage, qui en plus d'éblouir tout l'entourage à criblé la peau des gardes d'échardes de cristal. Il n'y a pas eu de mort, mais il s'en est fallut de peu... C'est probablement la seule raison pour laquelle le maire à accepter de commuer sa sentence, ou tout du moins de la retarder. Ceci, et le fait que le Temple soit suffisamment influent pour qu'il porte une oreille attentive à ces suppositions concernant Cyric.

Je suppose donc, Frobre, que vous faites partie de ceux qui se sont enfuit à ce moment là, et potentiellement même l'un des deux compagnons qui semblait accompagner Serana, puisque c'est son nom.

L'intense regard de la prêtresse fixa à nouveau Frobre avant qu'elle ne continue.

- Les réseaux de la Main Secourable, Murdock reconnu l'un des surnoms, assez transparent, de Shaundakul, étant ce qu'ils sont, il est probable que les suspicions de Serana soient suffisamment en avance sur les évènements pour nous permettre de les étouffer dans l’œuf. A condition évidemment qu'elle dise vrai. Nous n'avons pas encore pu la rencontrer depuis qu'elle a été mise en prison. Et si il y a bien eu un assassinat à posteriori, l'évidence de l'implication des serviteurs du Noir n'est pas absolument établie, quoique probable. C'est tout le problème lorsqu'il s'agit du Réseau. Si nous annonçons publiquement une incursion, nous perdrons en légitimité et la population, prise par la peur, pourrait devenir une proie facile pour la corruption. Ce qu'il nous faut à tous prix éviter. Par chance... Murdock, vous êtes un inconnu, quoique vous passerez difficilement inaperçu si il s'agit d'être furtif. Le Juste ne vous envoie pas sans raison. Quant à vous Frobre, peut-être avez vous plus a nous dire. Quant à votre Baelgar, non, je ne vois pas de qui vous parler.

hrp.gif Frobre et Murdock sont sous l'emprise d'une zone de vérité, ils ne peuvent pas mentir. Ils peuvent néanmoins se taire, et être évasif, sans mentir pour autant.

écrit par: Abakor Mardi 01 Décembre 2020 à 15h34
En face du garde, Abakor ressentit tout de suite qu’il n’était pas dans la même disposition que face à l’homme en armure. Il fut surpris par la mine renfrogné de cet homme. N’aimait-il pas les elfes ? Abakor regarda autour de lui et tomba sur Ikita qui était sur le qui vive à cause de celui-ci. Il n’aimait pas les chiens ?

Abakor était près à se justifier face au garde, il caressa Ikita en essayant de l’apaiser.


- Allons! du calme ma belle.

Revenu au garde et avec son plus beau sourire, il s’apprêtait à lui faire un beau discours quand quelque chose lui passa par le crâne comme un blocage. Il ne réussit qu’à bafouiller dans sa langue natale que ce garde ne devait même pas comprendre. Ses yeux s'agrandir et il se demanda ce qui c'était passé et le rouge lui vint aux joues.Des tas de chose passèrent dans sa tête,

Avant qu’Abakor ne se reprenne, le garde se mit de coté pour le laisser passer. Il tenta même de l’aider quand Abakor s’engagea dans le passage pour entrer dans la ville. Il était vexé de sa prestation et continua à rougir tout en s’engageant dans la ville avec Ikita à ses trousses et tirant son cheval par la bride.

Un peu plus loin, il reprit contenance et regarda autour de lui pour voir s’il était repéré par d’autres personnes. D'un regard circulaire, il tenta de trouver une écurie pour laisser Amarah se reposait. Elle le méritait bien après ce voyage fatiguant depuis les arpents verts. Après ça, il devra trouver une auberge pas trop chère pour y trouver un lit.

Il repensa au monstre de la ville. Est-ce la créature rencontrée dans le monde de Faerie. Dans ce cas, elle pourra lui expliquer comment elle s'en ai sorti et si d'autres personnes ont survécus.Il devra s’en inquiéter après avoir pris un bon bain. De toute façon, elle ne pourra pas s'échapper d'ici là.

Il décida d’accoster quelqu’un pour lui demander où sont les écuries.

écrit par: Phineas Mercredi 02 Décembre 2020 à 09h53
Abakor

Personne ne l'avait remarqué. Après tous, les elfes étaient souvent étranges pour les humains. Et celui-ci, en plus, semblait ne pas avoir vu la civilisation depuis un certain temps. Il passait, insignifiant dans une ville qui ne manquait pas d'animaux domestiques, et les rares qui posaient un œil sur lui ne s'y intéressaient pas.

Il n'eut aucune difficulté à trouver une écurie, il y en avait une non loin de la porte, prête à garder sa monture à raison de cinq pièce d'argent par jour. Il tenta vainement de marchander, mais il savait ses compétences en la matière excessivement limité, aussi ne chercha t'il pas plus longtemps. Au moins Amarah serait elle bien soignée ici, de tous ce qu'il pouvait voir. Le bois des stalles était sain, le foin frais, il avait bien aperçu quelques souris mais cela n'avait rien d'inquiétant et si il y avait bien une cravache enroulée contre une paroi, les pages ne semblaient pas s'en servir.

Restait à décider de la suite de son parcours, où aller ? Après tout, il avait atterri ici sans réelle raison et pourrait parfaitement passer la nuit ici avant de repartir, le lendemain, pour Evereska. Son instinct lui disait il d'enquêter ? Qu'il pourrait ici trouver des réponses de ce qu'il s'était passé, en définitive, en Faerie ?

La ville était loin d'être morne, trouver une auberge ne devrait pas être difficile mais, tant qu'à faire, Abakor en chercha une qui pourrait lui apporter des réponses autant que du repos. Ouvrant ses esgourdes, il finit par trouver. Quoique définitivement trop huppée pour lui en d'autres conditions, la taverne qu'il trouva était le centre de nombreuses rumeurs. Et il n'y avait de toute façon pas dans de coin beaucoup d'établissement plus connue que la Trompette Ternie.

Mais avant cela il trouva une auberge. La moins chère qu'il trouva était la Selle de Pierre, une longue mansarde transformée en maison d'hôte auquel le propriétaire ne portait guère autre que l'intérêt pécuniaire. Il se défendit de colporter des rumeurs et se contenta de donner la chambre et l'eau chaude à Abakor. La toilettes fût rudimentaire, il n'y avait pas de bain à proprement parler dans l'établissement et il s'agissait plus d'un bassin de bois rempli d'eau chaude, avec lequel l'elfe dû faire, debout, ses ablutions, qui arriva bientôt dans la chambre. Sa toilette fût donc rapide et il put vite reprendre le chemin de ce qu'il avait entendu... à moins qu'il ne choisisse de se diriger vers la Maison de la Joie, où le colosse en armure semblait s'être rendu, avait il entendu. Mais il ne savait pas vraiment ce qu'il pourrait leur demander.

Il choisit donc la Trompette. Après s'être assuré que ses affaires étaient en sécurité, il sortit de l'auberge et rejoint la rue, toujours aussi animée. La taverne n'était pas difficile à trouver, au centre de la ville mais il remarqua immédiatement en arrivant deux choses. D'abord, il s'agissait certainement d'une taverne relativement riche à en juger par une partie des clients qui la côtoyaient. Ensuite, vu les troupeaux de personnes qui ne semblaient pas être des clients qui se massaient devant les portes, quelque chose devait attirer l'attention. Il passa entre les enfants et les badauds qui observaient au fenêtre et passa la porte. Malgré le fait que le jour ne soit encore très avancé, la clientèle était déjà nombreuse. Et quelque chose attirait visiblement l'attention de la foule, que leurs regards soient tournés ou qu'ils se massent autour de l'objet. Au centre de la salle, sur une petite table haute, était posé un arc. L'évènement était simple : on payait une pièce d'argent, et celui qui arriverait simplement à tendre l'arc, raflerait l'ensemble des mises de la journée. A en juger par la taille de la jarre dans laquelle étaient stockés les pièces, les participants étaient nombreux à espérer. Un homme aux mains aussi large que des planches à pain et aux bras comme des troncs s'avança, confiant. Il lança une pièce dans la jarre et, encouragé par ses amis saisi l'arc. Il tira. Le rouge lui monta aux joues. La corde avait à peine bougée. Toujours confiant, il força. Cette fois une grosse veine pulsa sur sa tempe sous l'effort. La corde se tendit un peu plus mais guère. Les feuilles d'acier, de corne et de bois qui composait le corps de l'arme devait le rendre souple certes, mais si dur à tendre qu'il lui aurait fallu une force de titan pour parvenir à en tirer une flèche... ou une force de dragon ?

Abakor avait déjà vu l'arc, et il se rappelait désormais où : dans les mains de la demie-dragonne aux écailles opalescentes rencontré en Faérie.

écrit par: Frobre Vendredi 04 Décembre 2020 à 03h54
Frobre poussa un soupire de soulagement. Elle avait été « démasquée ». La suie dans ses cheveux commençait à la démangé et malgré le fait qu’elle avait trouvé cela très amusant de se déguiser, elle trouvait que c’était très difficile de passer pour quelqu’un qu’elle n’était pas. De toute façon l’objectif du déguisement avait été atteint, soit de passer inaperçue dans la Ville jusqu’au temple.

-ouffff, merci!!!! Vous m’enlevez un poids sur les épaules. Mon nom est vraiment Frobre, Frobre Kyafwujq de Lunargent.

Elle enleva le chapeau et le bandeau qui recouvrait ses oreilles.

¤Un bain sera le bienvenu lorsque je vais pouvoir¤

-Je suis vraiment désolé d’être entré ici avec ce déguisement. Je voulais passer inaperçu dans la Ville et c’est plutôt difficile lorsqu’on n’est pas du coin. Disons que je ne ressemble pas du tout à monsieur madame tout le monde de Borcolline. Donc mon but n’était pas de vous trompez et encore moins de mentir. Je voulais vraiment vous voir pour savoir si Serana allait bien.

Elle sursauta lorsqu’elle Jhanadra dit que certaine personne disait que Serana était un monstre.

-Il ne faut pas croire les gens qui disent qu’elle est un monstre. Je ne la connais pas beaucoup, mais moi je ne considère pas quelqu’un qui me sauve la vie à deux reprises, de monstre. Elle est clairement très forte cependant.

La maître la regarda intensément.

-Vous avez complètement raison sur moi. Moi et mon collègue avons essayé de venir en aide au marchand de navet. C’est nous qui avons alerté Serana et qui avons déclenché la situation d’il y a trois jours. C’est aussi nous qui nous sommes enfuis après que Serana nous ait dit de la faire. En ce qui concerne les meurtres, je ne sais vraiment pas de quoi vous parlez. En fait la première fois que j’en ai entendu parler, c’est lorsque je suis arrivé ici dans la salle d’attente. C’est le vieil homme qui attendait avec nous qui en a parlé.

Elle ne pouvait pas être plus franche qu’elle l’était présentement. Elle savait que la Maître avait lancé un sort…mais voulant montrer sa bonne fois, elle n’avait pas vraiment essayer de le contrer.

écrit par: Phineas Jeudi 10 Décembre 2020 à 21h14
Aithe

C'était sa première mission. Fraîchement ordonnée, la fille du Lion Noir, désormais au service du Juste, avait reçu son affectation. Bien sûr, elle aurait pu rester au temple et servir comme d'autres les environs. Mais elle n'était pas une simple prêtresse, les uthgards étaient connus pour avoir la peau dure et la vie rude, aussi semblait elle parfaitement adaptée au voyage qu'elle allait devoir entreprendre.

Et quel voyage. Partant des Marches, elle était envoyée loin au sud, à l'ouest du Cormyr, dans le Mitan, à Borcolline. Là, un message très récent avait fait état d'une résurgence du Réseau Noir, le culte de Cyric, dieu du Meurtre. Un autre tormtar, déjà expérimenté dans la lutte contre les sbires du Fou, avait été envoyé là bas, et dans le même temps, elle avait été envoyée pour l'épauler.

C'est donc a bride abattue, changeant régulièrement de cheval grâce aux contacts établi par son temple, qu'elle était descendu vers le sud. Et c'est ainsi qu'au milieu de cette froide journée, elle arriva en vue des porte ouest de Borcolline.

Comme elle l'avait appris des mots du marchand avec qui elle voyageait présentement, il s'agissait d'un passage obligé pour toutes les denrées qui voyageaient de l'Ouest vers le Cormyr, Port-Ponant et plus loin. Mais si les rumeurs se révélaient vraies, la mission d'Aithe risquait d'être plus dangereuse qu'elle n'avait pu l'imaginer. En effet, la ville était barrée depuis quelques jours après que de néfastes évènements s'y soient produits...

La prêtresse s'arrêta avec Gerald, le marchand qu'elle accompagnait, devant les portes (d'avantage un portail ouvrant une haute palissade en vérité). Sa carriole devant passer, tous deux n'empruntaient pas le chemin des piétons. Le marchand, habitué, discuta avec le garde et malgré le fait que ce dernier posa un œil suspicieux sur la prêtresse, ils passèrent sans encombre. Comme tous carrefour marchand, Borcolline bouillonnait. Des étals étaient partout, vendant de tout et de rien. Mais Aithe sentit immédiatement que quelque chose clochait. Pour un lieu qui ne vivait que de son commerce, la ville était étonnamment tendue, les pas et les discussions étaient prudents. Lunargent n'était pas en reste concernant les rencontres marchandes et le niveau sonore était habituellement autrement plus élevé, elle le savait.

Ayant fait ses recherches, la jeune prêtresse savait qu'il existait un temple de Lliira, la déesse de la Joie, dans la ville. Ce qui pourrait lui offrir une bonne première piste. Sans être alliés, le clergé de la Liesse et celui de Torm s'entraideraient, surtout si il s'agissait de lutter contre Cyric.

L'autre solution était plus classique mais souvent efficace : enquêter dans un lieu de vie pour trouver des informations. Elle se rendit vite compte, après avoir dit adieu à Gerald qui rejoignait des collègues, qu'elle n'aurait guère de mal à trouver ce genre d'endroit. Une taverne, la Trompette Ternie, semblait pleine à craquer pour une raison ou une autre de gens qui s'amassaient devant sa porte. Le temple se trouvait sur la même place centrale de la ville au centre de laquelle, par ailleurs, se dressait une petite tour qu'elle identifia vite comme la mairie, ou quelque chose d'approchant.

Restait à Aithe à plonger dans le grand bain.



Frobre

Alors que le tormtar écoutait pour le moment sans mot dire, honorant un stoïcisme que lui aurait envié un heaumite, Jhanadra continua de fixer Frobre. De tout évidence, son caractère ingénue, voir naïf, la surprenait. Elle soupira avant de continuer :

- Lunargent ? Qu'est ce que vous venez faire dans notre ville boueuse, Fobre ?, la question n'était que curiosité, elle ne semblait plus vraiment se méfier de la demie-elfe. Je n'irais pas jusqu'à dire que les cha'tel sont inexistants, mais il est vrai qu'une humaine tranche moins dans le paysage. Vous avez probablement raison par ailleurs. Serana n'a pas été tendre, et risque beaucoup, même si il ne fait aucun doute qu'elle a pris la décision de se faire attraper pour vous permettre de rester tranquille. Pour vous répondre, je ne pense pas qu'elle aille bien mais elle a plus d'un siècle, elle en a probablement vu d'autre. Et je doute que le Chevaucheur ne l'abandonne. En vérité, je crains plutôt que l'enfermement ne brise les barrières qu'elle a apparemment réussi à ériger contre la rage draconique. Si c'est le cas, je ne donne pas cher de sa peau... et encore moins de celle de ceux qui se trouveraient et autour d'elle à ce moment là. Vu l'effet que l'enchantement à sur les dracosires, il y aurait des morts, sans aucun doute...

L'idée ne semblait pas enchanter la prêtresse en tout cas. Toute servante de la joie qu'elle soit, elle avait en ce moment une idée très pragmatique de la situation.

- La situation est celle ci. Le maire et le Conseil ne laisseront pas un danger pareil dans les geôles longtemps. Les meurtres n'ont toujours pas de coupable, et si il n'apparaît pas, le peuple va finir par demander du sang. Et hélas, une dragonne est le bouc émissaire tout trouvé cette année. Je pense que Serana en sait plus qu'elle ne nous l'a dit sur la situation, elle sourit jaune, une shaundakulite peut-être n'importe où, mais ils voyagent aussi pour lever des lièvres. Mais trouver les coupables des meurtres qui on suivait de quelques heures seulement votre échauffourée avec les gardes est la vraie priorité. Peut-être en sait elle assez pour nous aider... et peut-être pourrait il être utile de trouver un moyen de la rencontrer. Au moins , dit elle avec un ton qui en disait long sur le fait que défier les autorités ne la dérangerait probablement pas plus que ça. Mais d'autres pistes sont probablement envisageable. Avec mon soutien et votre préséance de tormtar, Murdock, probablement devriez vous pouvoir accéder à la zone du crime.

En tout cas, je suis votre alliée, comme l'ensemble du temple, sur cette affaire. Il me semble nécessaire de nous coordonner afin de faire chuter au plus vite notre ennemi. Ces meurtres m'ont semblé trop gratuit et je crains qu'ils ne se reproduisent.

écrit par: Abakor Vendredi 11 Décembre 2020 à 11h40
Finalement, une écurie se forma devant son regard et il s’y dirigea sans tarder. Elle sera un lieu reposant pour Amarah et celle-ci pourra reprendre des forces pendant le séjour d’Abakor à Borcolline. Après les échanges d’usage avec le propriétaire, Abakor continua son chemin et trouva une auberge qui était dans ses désirs actuels. Le propriétaire était bourru mais au moins il ne serait pas dérangé ici. Il s’installa dans sa chambre qui était austère et fit sa toilette qui ne fut pas celle qu’il attendait ! Son bain se transforma en cuvette d’eau chaude ! Il se lava ou plutôt il se débarbouilla et sortit pour trouver une auberge plus animée pour récolter des informations.

Il avait remarqué sur la route une auberge d’un autre standing et s’y dirigea d’un pas rapide. Il avait déposé son sac et ses fontes dans sa chambre et garder sa rapière et ses dagues. En arrivant à la trompette ternie, il remarqua la richesse de cet établissement et de ses clients. Pourtant, une foule importante s’était formée autour. Abakor se fraya un chemin vers ce qui semblait être le centre de l’animation. L’arc lui rappelait quelque chose mais quand l’individu musclé n’arriva pas à le bander, une image apparut dans son esprit !


¤ L’arc de la demi-dragonne !¤

Il s’approcha encore de l’homme à l’arc. D’un regard circulaire, il essaye de trouver la personne qui organisait ce jeu et peut-être ses gardes du corps. Ikita était à ses pieds un peu étourdie par tout ce monde.


écrit par: Murdock Vendredi 11 Décembre 2020 à 22h06
Murdock avait écouté les propos de Frobe et sourit intérieurement. Il savait dès qu'il a croisé sa route qu'ils accompliront probablement cette mission ensemble et ce qu'il venait d'entendre ne faisait que confirmer son intuition. la réaction du Maître confirmait ces impressions.

- Ce qui est certain, Maître, c'est que Lunargent n'apprécie guère les disciples de Cyric. Depuis que j'ai croisé la route de Frobe, j'ai une totale confiance dans ces actions et, probablement que Torm me guide, je pense que nous allons réussir, ensemble à résoudre ce problème majeur pour Borcolline.


Murdock se tourna vers Frobe et lui adressa un sourire tout en gardant une posture martiale.

- Les talents de Frobe vont surement nous être très utile dans l'enquête que nous allons débuter. Et vous avez parfaitement raison Maître Jhanadra, pour débuter correctement cette enquête, nous devons voir la scène de crime .... Et si j'ai bien saisi la situation, je dirais même les scènes de crime.


Murdock réfléchissait rapidement à la situation et aux différents éléments qu'il avait pu recueillir jusqu'à présent.

- Après cette première étape, nous devrons probablement rencontrer Serana dans sa geôle. Je peux éventuellement voir pour la rencontrer et obtenir cette autorisation de la part des gardes. Mais, je pense, Maître Jhanadra, qu'on gagnera du temps si vous en faite la demande pendant que nous allons voir les scènes de crime.

Murdock prenait un peu de temps avant de poursuivre et d'arriver à rassembler l'ensemble des idées et actions qu'il lui venait en tête.

- Pour préparer au mieux la rencontre avec la demi dragonne, il sera peut être nécessaire que nous rendons visite au maire et au Conseil. Nous devons leur faire comprendre qu'il vaut mieux, pour la sécurité de la communauté, nous assurer du soutien de Serana et non en faire une cible facile pour apaiser les habitants de Borcolline. Si l'on perd, en plus, du temps pour cette histoire, nous risquons de courir après les morts et après les vrais meurtriers avec un retard préjudiciable pour les habitants.

Murdock se concentrait rapidement et faisait appel à ses souvenirs de confrontation avec le Réseau Noir et les fidèles de Cyric.

- Par contre, par expérience, je sais que le Réseau Noir et les disciples de Cyric commettent rarement des meurtres gratuits et sans raison. Il nous faudra probablement rechercher également un lien éventuel entre les victimes, jusqu'à présent. Ce lien peut être aussi faible que d'être présent à un lieu à un moment donné où ils n'auraient pas dû être là. Mais ce lien pourrait éventuellement nous permettre d'arriver plus rapidement à l'arrestation des coupables. Si vous avez la liste des victimes ainsi qu'une petite biographie sur leurs activités récentes, cela pourra nous permettre de démarrer la réflexion à ce sujet.

Murdock regarda tour à tour Frobe et Maître Jhanadra pour voir leur réaction.


écrit par: Aithe Dimanche 13 Décembre 2020 à 20h40
Aithe avait attendu cet instant avec la patience toute relative de la jeunesse. Et c'est avec engouement que la prêtresse s'était lancée dans la traversée des terres méridionale. Le temps était finalement venu pour elle de faire ses preuves. De concrétiser son apprentissage en une vie consacrée au service d'autrui. Tel était la volonté de Torm. Et tel était le souhait de sa prêtresse.

Si sa ferveur était indéniable, cela n'empêcha pas pour autant la jeune Uthgardt de réaliser l'importance de la mission qui lui avait été confiée. Pourchasser les séides du Dieu fou était plus qu'une mission sainte pour les fidèles du Brave. C'était une dette, une dette envers Torm à laquelle tous ses prêtres se devaient de s'acquitter lorsque l'occasion se présentait a eux.
Et pour cause, le danger que représentait le Soleil Noir pour tout ce qui est bon et juste était bien réel. Aithe s'était même demandé plus d'une fois sur la route si elle était vraiment prête à affronter ces suppôts du mal.
Le doute ne resta par contre jamais longtemps dans l'esprit de la fougueuse prêtresse. Après tout, ses supérieurs avaient eu la confiance de lui confier cette tache sacrée. Et elle avait foi en leur sagesse, il n'y avait donc pas de raison d'hésiter.

De plus, Gérald avait été d'une aide inestimable durant le trajet. La jeune Uthgardt n'avait jamais voyagé aussi loin dans les terres du sud et ignorait beaucoup des dangers et mœurs de ces contrées inconnus. Aithe lui en était reconnaissante, grâce à son soutien le voyage avait été sans embuche. La prêtresse garda donc un certain optimisme sur ses chances lorsqu'ils franchirent les portes de Brocolline. Et cela, malgré la tension manifeste dans la ville.

Il était désormais temps de se séparer du serviable marchand. Aithe devrait désormais cheminer seul jusqu'à ce qu'elle puisse trouver le Tormtar qu'elle devait supporter.
Deux choix se présentaient: le temple de la Joyeuse Lilira ou cette taverne qui avait attiré son attention.
Après avoir réfléchi quelques instants à la question, la prêtresse décida de commencer par la taverne. Il y avait quelque chose de suspect dans la foule qui se rassemblait devant l'établissement. Et la Tormtar était curieuse d'en connaitre la raison, quitte à se faire connaitre du temple plus tard.

écrit par: Phineas Dimanche 13 Décembre 2020 à 21h50
Murdock et Frobre

- Vous connaissez la fourberie des servants du Fou, Murdock. Je pense en vérité qu'elle soupçonnait qu'ils soient infiltrés dans la garde. Si c'est le cas, et que vous allez à la rencontre des autorités, il faut espérer qu'il ne s'agit pas d'officiers. Ou plus puissants encore. J'ai fait déployer des zones de vérité dans le temple, mais ce n'est pas une sécurité absolue non plus. Nous pourrions être infiltrés aussi, même si je pense que ma Dame nous aurait informé d'une telle infamie.

Elle saisit un parchemin et se mit à écrire. Elle avait une graphie pointue et rapide, aisément reconnaissable, comme si la plume sautait joyeusement de lettre en lettre. Elle rédigea rapidement une courte missive qu'elle montra au paladin et à la magicienne. Un message de soutien au porteur du parchemin, signifiant que le temple les soutenait complètement. Récupérant le parchemin, elle le scella d'une cire rouge tamponnée du symbole de la Joie, avant d'y déposer un léger sortilège de signature qui fit briller le papier un instant.

- Considérez le temple comme un asile. Dans la mesure du possible, nous vous défendrons si cela est nécessaire, tant que vous ne nous donnez pas de raison de douter de votre probité.

Elle laissa un temps de pause :

- Je vous l'accorde, la stratégie du réseau est généralement rodée. Mais ce serait ne pas prendre en considération que des meurtres apparemment sans raison pourraient être une tactique en elle même, de diversion. Qu'en bien même ces meurtres n'auraient effectivement pas d'intérêt immédiats en eux mêmes.

Les meurtres ont été perpétrés dans la demeure d'un marchand, un peu au nord. Il y a certainement encore un cordon de garde autour de la propriété, ce ne devrait pas être difficile à trouver. Je n'ai pas eu l'autorisation d'envoyer un prêtre directement sur les lieux - je craignais une malédiction - mais l'autorité de Torm est plus difficile à ignorer que celle de la Dame, même lorsqu'elle patronne le principal temple de la ville.

Elle soupira. De toute évidence, elle ne pouvait en faire beaucoup plus. L'un comme l'autre saisissait sans mal qu'un soutien trop évident pourrait poser des problèmes si les choses finissaient par tourner mal.


Abakor

Humilié, le loubard s'apprêtait à briser l'arc. Mais l'un des gros bras qui entourait l'arme l'en empêcha. Elle représentait bien trop de richesse potentielle pour l'établissement.

Malgré le fait que les humains, majoritaires, étaient plus grands qu'Abakor, il ne tarda pas à trouver à qui profitait la chose. Sur le coin du comptoir, un grand homme un peu bedonnant mais dans la force de l'âge arborait un sourire satisfait tout en se frottant les mains. Le patron, certainement. Alors qu'il le regardait, d'ailleurs, celui ci pris la parole, sa lourde voix couvrant le brouhaha ambiant :


- Messieurs, messieurs ! Inutile de ressentir la moindre honte voyons... Il s'agit tout de même de l'arme d'une créature ayant vaincu - a elle toute seule ! - une bonne partie de la garde du Conseil !

Sans que le silence ne soit tombé, on entendait distinctement les "oh" et les "ah", mi-fascinés, mi-effrayés, de l'assemblée. Il continua...


Abakor et Aithe

La prêtresse, après s'être approchée de la taverne, traversa la foule de badauds pour passer la porte. A l'intérieur, elle découvrit une salle bondée, au milieu de laquelle se trouvait une petite table. Celle ci supportait un arc visiblement d'excellente qualité. Un homme au visage rouge de colère, large comme une armoire à linge, s'éloignait. Pendant que celui qui devait être le patron continuait un discours commencé quelques secondes avant qu'elle ne passe la porte :

- Mais je crois que tous nos valeureux et puissants joueurs méritent récompense, n'est ce pas ! Viens donc mon gaillard, toi et les dix autres précédents. Une choppe offerte pour la maison !

Avec une ovation, onze hommes plus ou moins musclés, mais certainement pas frêles, s'avancèrent vers le comptoir où le patron commençait à tirer des choppes de sa meilleure brune. Le patron savait ce qu'il faisait. Moyennant quelques litres, il transformait ces hommes en héros, l'histoire (quelqu'elle soit, Aithe n'en avait aucune idée pour le moment) devenant plus intéressante encore. Ce faisant, l'attraction se dispersa cependant un moment. Le temps pour les curieux, si ils le souhaitait, d'aller observer l'objet au centre de toutes les attentions.

écrit par: Aithe Mercredi 16 Décembre 2020 à 04h09
La jeune femme s'avança lentement dans la taverne. Aithe ne comprenait pas encore ce qui se tramait ici, mais de ce qu'elle avait pu entendre, une sorte de compétition était en cours dans l'établissement, ou venait de se terminer. Difficile à dire pour le moment.
L'autre sujet d'attraction manifeste étant l'arc étalé a la vue de tous. Il était logique de conclure que les deux étaient liées. Et que les compétiteurs s'affrontaient pour remporter l'arme. Mais il était encore trop tôt pour juger.

La prêtresse se demanda quand même si cet arc valait vraiment tant d'effort. Certes l'outil semblait d'excellentes qualités, et le vainqueur pourrait probablement toucher une coquette somme en le revendant. Mais c'est surtout la compétition en elle-même qui laissait la Tormtar perplexe. Ce genre de tournoi, surtout dans une taverne, était plutôt étrange.

Profitant de l'accalmie, Aithe s'approcha de l'arc pour mieux l'observer. Peut-être que l'objet lui-même contenait des réponses. Et à défaut, elle pourrait au moins admirer l'excellente conception en attendant que l'embellie reprenne.

écrit par: Abakor Mercredi 16 Décembre 2020 à 15h45
Abakor repéra rapidement celui qui profitait de cette mascarade. D’ailleurs, lui aussi l’avait remarqué. Le rodeur assista à la mise en scène de l’aubergiste avec une moue sur le visage. Il détestait quand des individus profitaient de l’ignorance des autres. Ikita était proche de la table de l’arc et Abakor la siffla légèrement. Elle se rapprocha de lui en levant la tête d’un air content. Une petite caresse sur sa tête et il se dirigea vers le comptoir non loin du bonhomme bedonnant.
Tous ces hommes qui avaient été arnaqué étaient heureux. Abakor ne comprenait pas ces humains qui étaient facilement manipulables. Il suffisait d'offrir une chope et tout était oublié. Le patron était un malin et Abakor se demanda comment il s’était procuré cette arme.


Il laissa les hommes se servir leur bière et les regarda s’éloigner. Il se mit en face de l’aubergiste et le regarda d’un air étonné.

- Il me semble qu’aucun humain ne soit capable de bander cet arc. Il faudrait une force de dragon pour le faire.

Abakor essaya de remarquer ce que fit le mot dragon et approcha son visage du quidam et lui sourit.

- Vous avez dit qu’il avait fallu toute la garde pour l’arrêter. Ce doit être une créature géante ? Je serais curieux d’en savoir plus sur cette histoire….

- Enfin si vous avez un peu de temps pour me conter celle-ci ou me dire auprès de qui je peux me renseigner ?

Il posa sur le comptoir une pièce d’argent.

- Après bien sûr nous avoir servi deux bonnes chopes de cette gracieuse bière !

écrit par: Frobre Mardi 22 Décembre 2020 à 01h22
-Madame Jhanadra, je suis à Borcolline suite à la demande de l’Université de Lunargent, j’étais supposé venir rencontrer un certain M. Baelgar afin de l’aider… J’ai trouvé la « résidence » du dit homme, mais celui-ci a disparu laissant plusieurs enfants seul dans les cartiers pauvres de la Ville. C’est pour cela que je vous demandais si vous connaissiez l’homme.

Frobre réfléchit à la situation… elle se demandait aussi si Ehl-Yaut s’en sortait… dans les landes… elle espérait que celui-ci ait des nouvelles de l’homme.

Murdock et Jhanadra parlèrent de principalement trois choses, Sérana dans la prison, les meurtres gratuits qui avait eu lieu après leur démêlé avec les gardes sûrement fait par les adeptes de Cyric et finalement les risques que le tout prenne une tournure dramatique.


Frobre ne savait pas trop les capacités de Murdock l’homme de métal, mais celui-ci semblait être sûr de lui. Il fallait faire quelque chose… Baelgar et les enfants allaient attendre. La demi-elfe ne voulait pas que les meurtres commis par les disciples de Cyric soient associés à Sérana, Ehl-Yaut et elle.

-Je vais dire qu’il faut réussi à blanchir Sérana des meurtres le plus vite possible aussi-non les répercussions de tout cela peuvent être catastrophique.

Elle regarda Jhanadra… hésitant quelques dixièmes de secondes se demandant si c’était de ses affaire, mais elle posa quand même la question.

-Madame, est-ce que je peux vous demander si le marchand de Navet s’en est sortie… est-ce qu’il est encore vivant… cela fait trois jours que je m’inquiète?

Jhanadra écrivit une lettre de support et leur indiqua l’endroit du crime. La dame semblait avoir tout dit ce qu’elle avait à dire et il semblait que Murdock allait l’accompagner… Elle était heureuse d’avoir un nouveau compagnon. Lorsqu’elle aurait un moment, elle allait lui présenter Ehl-Yaut.

-Merci beaucoup Madame Jhanadra pour le support que vous nous donnez. J’aspire à ne jamais décevoir les gens qui me donne un coup de main. Et j’espère, en compagnie de Monsieur Murdock élucidé et régler la situation.

Frobre se leva du fauteuil et prit le parchemin que la dame tendait et attendit de voir si Murdock avait quelque chose à dire avant de quitter. Elle avait hâte de connaître un peu plus monsieur métal… il semblait sympathique.

écrit par: Phineas Dimanche 03 Janvier 2021 à 20h41
Aithe

Torm était un dieu guerrier malgré tout. Aussi les prêtres du Juste avait l'habitude de voir de nombreuses armes, et même si Aithe n'était pas versée dans l'archerie elle ne pouvait clairement pas manquer le caractère exceptionnel de l'arc.

Le garde qui récupérait les pièces ne l'empêcha pas d'approcher, à cette condition qu'elle ne touche pas à l'arc.

Fait de lame de corne, d'acier et de bois, le corps en lui même semblait capable d'une grande souplesse, mais elle ne pouvait ignorer l'exceptionnelle difficulté qu'il devait présenter à tendre. Cet ensemble composite en effet devait présenter une résistance à toute épreuve. Elle n'avait probablement jamais rencontré d'humains qui puisse tendre une telle arme. Elle doutait même qu'un demi-orque de physiologie normale puisse tenter l'épreuve. Un orque peut-être pourrait faire l'affaire, mais un orque doté de muscle conséquents.

Elle ne pouvait également manquer la préciosité de l'objet. Sans aucun doute le prix de cet arme devait approcher les mille pièces d'or, et c'était sans compter la valeur qu'il pourrait prendre en passant d'une arme exceptionnelle à un objet de collection...

Elle lança un regard autour d'elle. Pour être honnête, personne ne lui semblait en mesure de tendre l'arme dans la salle. Et malgré la présence de certains clients évidemment riches, aucun d'entre eux ne semblait non plus en mesure de l'acheter.



Abakor

Cette fois, la simple verve d'Abakor sembla séduire le tavernier. Qui de toute façon, avait tout intérêt à faire parler de son arme, autant que de son rade.

- Ah mais bien sûr mon bon Quessir !, l'argent, ce n'était pas rien, et si le ventru patron ne se servi qu'une petite coupe pour le geste, il donna une belle bière de qualité aux arômes puissamment floraux à l'elfe, avant de s'accouder au comptoir en face de lui, vous devez être un voyageur pour ne pas avoir entendu les rumeurs n'est ce pas ? C'est un sacré bordel depuis quelque jours..., il adopta un ton de conspirateur, quelques uns tendirent l'oreille autour de lui, elle est pas géante, mais monstrueuse, c'est sur je vous le dit... Mais je suis sur que l'un de nos puissants gaillard finira par réussir, lança t'il à la cantonade.

Il but une gorgée avant de continuer.

- Il y a quelques jours, il y a eu une bagarre dans les rues. Je ne sais pas le tenant et les aboutissants. En tout cas, la garde devait donner une leçon à des brigands et la propriétaire de l'arc, et deux de ses amis sont intervenus. Pour être honnête, je n'ai pas vu grand chose d'elle. Elle était dans une grande cape noir et j'ai vu que deux grands yeux bleus un peu bizarre. Mais c'était bizarre, sa peau avait l'air de briller ci et là sous sa capuche... Elle était pas bien grande - pas plus grande que vous je pense - mais elle en dégageait je peux vous dire. Je pense que ce devait être une prêtresse ou quelque chose comme ça, je sais pas de quel dieu. Bref, avant de partir avec ses amis, elle m'a laissé son arc et ses affaires. Elle avait payé pour, et pas qu'un peu. En fait, le contrat tiens toujours pour l'instant, c'est bien pour ça que j'offre par l'arc. Mais je pouvais pas m'asseoir sur une telle opportunité vous comprenez...


Murdock et Frobre

- Oui. Serana à pu effectuer une prière sur ses blessures, ce qui l'a sorti d'affaire. Ensuite, nous avons pris le marchand en charge, il de retour dans sa famille par la Grâce de la Dame, et du Chevaucheur.

La prêtresse lui sourit et réfléchit à son autre question.

- Décidément, Baelgar ne me dit rien mais si il s'est occupé des enfants dans la basse ville, il y a fort à parier qu'il ne soit pas complètement inconnue des habitants du coin. Et probablement des gardes malheureusement. J'imagine que le Conclave ne vous a pas envoyé sans bonne raison, alors je vais émettre l'hypothèse qu'il est plus qu'un simple pauvre habitant de Borcolline. Peut-être le nom n'évoquera t'il pas grand chose, mais ses actes si. Il est possible qu'il est plu ou déplu à certaine personne, des indices sur son caractère vous serait utile.

Elle s'arrêta et regarda Murdock.

- Je crois en effet que Serana est l'une des priorités. Mais je ne suis pas persuadé que nous puissions la blanchir suffisamment vite pour lui éviter la potence... Peut-être faudra t'il imaginer d'autres façons de lui faire quitter les geôles...

écrit par: Aithe Lundi 04 Janvier 2021 à 14h27
L'énigme s'épaississait. L'arc n'avait clairement pas été conçu pour être utilisé par des mains humaines. Et pourtant, la finition de l'arme était bien trop raffinée pour avoir été créée par des orques, seule race de taille humaine que la prêtresse pouvait s'imaginer assez forte pour pouvoir tendre l'arc.

Ce qui n'aidait pas à expliquer la présence de l'objet dans cette taverne. Ou la foule qui s'était amassée dans l'établissement. L'artisanat de l'objet était sans aucun doute digne d'admiration, mais Aithe avait du mal à imaginer que la seule présence de cette arme pouvait attirer une telle attention populaire. Restait donc cette hypothétique compétition qui serait en pause.

Au final, l'arc posait plus de questions qu'il n'apportait de réponses. Pour l'Uthgardt, il était maintenant évident que seul le tavernier pourrait apporter de la clarté à ce mystère. Après tout, le tenancier n'avait pas hésité à exposer l'arme aux yeux de tous. La prêtresse ne doutait donc pas qu'il serait ouvert à la discussion.

Se détournant du magnifique objet, la jeune femme se dirigea vers le comptoir. Déterminée à poser quelques questions au propriétaire.

écrit par: Frobre Mercredi 06 Janvier 2021 à 20h19
Frobre ne savait plus trop par quoi commencer avec la dernière phrase de Jhanadra. Elle disait que Serana allait passer à la potence avant qu’ils ne soient capable de la disculper.

Frobre ce mit à réfléchir rapidement


¤ St-Glaçon-des-grottes-profondes Il faut donc essayer de faire sortir Serana de la prison. Cependant, en faisant cela on pourrait s’attirer des problèmes avec les responsables de la Ville. Je ne veux pas être catégorisée comme une folle qui transgresse les lois. Néanmoins si on réussit à prouver l’innocence de Serana après l’avoir sortie de là nous serons graciés. Mais nous seront des fugitifs entre temps… et nous allons peut-être nous faire attraper avant d’avoir réussi à prouver l’innocence et là c’est nous qui serons amenés à la potence…… haaaaaaaaaaaaaaa !!! que faire. ¤

La petite demi-elfe était complètement désemparée. Elle ne pensait pas être prise dans un dilemme aussi important en venant à Borcolline. Elle n’avait jamais été une leader elle préférait suivre et donner son opinion sur les sujets comme assistante. Elle espérait fortement que l’homme de métal (Murdock) allait prendre le lead de la situation.

Elle remercia donc Jhanadra et se dirigea vers la sortie. Il fallait aller créer un plan pour, premièrement sortir Serana de la situation fâcheuse ou elle se trouvait et il fallait aussi trouver les coupables des meurtres commis par la bande de Cyric
.

écrit par: Abakor Jeudi 07 Janvier 2021 à 16h02
Abakor prit la bière avec un grand sourire. Comme quoi l’argent rapprochait les gens. Cela s’était mieux passé qu’avec le garde. Il avait observé une autre tactique et maintenant il fallait obtenir le plus de renseignement de cet homme. Il but une gorgée de sa bière, elle était douce à son palais avec toute cette poussière qu’il avait avalé sur son trajet jusqu’à Borcolline et même depuis qu’il était parti en faerie !
Effectivement, il était un voyageur et il revenait de loin. Il secoua la tête d’un oui face au patron.


- Oh oui, je suis un voyageur et je viens de loin !

Il jeta un regard vers l’arc avec nostalgie car il n’avait pas fini le travail là-bas… Son regard revint vers le tavernier rapidement. Il prit un air intéressé quand le patron prit un ton de conspirateur en lui parlant de Serana. Il suivit la réaction des personnes qui d’intéressé à l’histoire d’un bref coup d’œil.
En analysant les propos du brave gars, il pensa que deux des sbires de Sérana avaient survécu comme elle, à la chute du plafond de la grotte.


- Ah d’accord, elle est impressionnante ! Effectivement si elle arrive à bander l’arc c’est qu’elle est très forte …. ou c’est une créature magique!

Il but une gorgée de cette excellente bière.

- Donc vous gardez ses affaires pour lui rendre quand elle reviendra ? Pouvez-vous me dire où elle est enfermée, j’aimerais beaucoup lui parler car pour nous les elfes c’est une créature intéressante et j’aimerais en savoir plus sur cette histoire. En plus, j’ai appris que les prêtresses s’en intéressaient !

Abakor lança un clin d’œil au barman.

-Elle est excellente votre bière !


écrit par: Phineas Vendredi 08 Janvier 2021 à 21h13
Aithe et Abakor

Présentement, le tavernier semblait en pleine discussion avec un elfe à l'air sauvage. Lorsqu'elle approcha, le patron lui sourit, commercialement certes, mais l'invitant à rentrer dans la conversation.

- Venez madame, venez. J'ai vu que vous vous intéressiez à notre bel arc ? Puis je vous renseigner... et vous servir.

Il repris ensuite la conversation avec Abakor.

- Je les garde, je les garde... Jusqu'à ce que notre contrat arrive à son terme du moins. Il y a quelque pièces dans son barda, je pourrais envisager d'étendre mon temps de garde mais... Il y a bien un moment où je considérerais que tout cela m'appartient.

Il sourit, songeur, avant de continuer.

- J'imagine qu'ils l'ont collé dans les prisons de la tour. Je ne crois pas que les casernement des autres entrées aient des trous. Et puis, c'est qu'il faut la surveiller celle là, mieux vaut que la garde puisse garder un œil dessus m'savez.


Frobre et Murdock

Alors que Frobre allait vers la porte, la prêtresse sembla utile de rajouter quelque chose :

- C'est une élue Murdock, pas une prêtresse, elle se tourna vers la magicienne, elle n'a pas été ordonné, le Chevaucheur l'a choisie, ce n'est pas pour rien. Je n'ai pas besoin qu'elle m'est contée sa vie pour la connaître. Elle a dû passé le dernier siècle sur les routes, dormir plus souvent sous les étoiles que sous un toit... Vous comprenez ? Elle à le sang des Wyrms, d'une façon ou d'une autre elle résiste à la rage mais enfermée pendant des jours dans sa cellule ?.. Quoique vous entrepreniez vous devriez vous méfier. Il n'est pas complètement impossible qu'elle ne soit pas elle même. Faites attention...

écrit par: Murdock Samedi 09 Janvier 2021 à 10h05
Murdock était plongé dans une intense réflexion intérieure et, à ces moments là, même s'il entendait les échanges et les propos des personnes qui l'entourait, il était trop pris dans ses pensées pour répondre immédiatement.

Cela étant dit, les différents propos et échanges ne faisaient que confirmer ces craintes. La garde de la ville était déjà probablement infiltré par des fidèles du dieu fou .... et on ne pouvait pas écarter que cela soit aussi le cas d'une partie des autorités de la ville.

Avec l'appui qu'ils venaient d'obtenir, ils pourront, au moins, débuter cette enquête de manière correcte.

Torm ... Vous avez visiblement décidé de tester ma loyauté dans des enquêtes assez particulière pour un paladin mais je ferais ce que je dois faire pour que la vérité soit faite.

- Fobre, je suis d'accord avec vous et je pense que faire sortir Serena est l'un de nos objectifs prioritaires. Avoir son soutien et son aide pourrait très bien être un atout majeur dans cette enquête.

Murdock n'hésitait pas une seconde pour dire à la jeune femme originaire de Lunargent son sentiment sur la mission actuelle.

- Cependant, au vue de ce que vous avez dit ainsi que le Maître, je pense que nous devons faire très attention. La garde et peut être même une partie des autorités de cette ville peuvent être impliqué. En ce qui concerne la garde, je pense avoir potentiellement un contact fiable qui pourra nous être utile le moment venu.

Puis, Murdock se décida à aller plus loin dans ces échanges avec Frobre, lui accordant une confiance immédiate de manière instinctive.

- J'ai déja eu l'occasion de mener une enquête de ce type à Proskur où la personne responsable de crimes odieux était l'un des dirigeants de la cité. Je crains, ici, que cela ne soit pas aussi simple vu que Cyric est impliqué dans notre affaire.

Murdock rassembla ses idées et son plan pour la suite des opérations et de l'enquête.

- Pour ce qui est de notre enquête, il est primordial de découvrir et d'inspecter la scène de crime. Cela va nous permettre d'évaluer ce qui s'est réellement passé et, avec un peu de chance, nous pourrons même découvrir des éléments pour aider Serena. Une fois cette inspection faite, nous devrons faire sortir Serena de prison, soit en obtenant l'accord des autorités locales, soit en trouvant un autre moyen.

Murdock, instinctivement, ajusta la position de son arme pour la dégainer de manière plus rapide. S'il ne se trompait pas, les agents du dieu fou ne mettront probablement pas longtemps à les identifiés comme des personnes pouvant nuire à leur plan et devenir, de ce fait, des cibles.

- Ne perdons donc pas de temps et allons au nord de la ville sur la scène de crime. Grâce au soutien du temple de Llira, nous pouvons débuter l'enquête dans ce lieu. Si tu n'as pas besoin d'acquérir de l'équipement ou des besoins de ravitaillement particulier, allons directement sur cette scène de crime. Plus nous perdrons du temps, plus Serena restera en prison et les fidèles de cyric pourront avancer leur plan visant probablement à faire chuter Borcolline.

écrit par: Abakor Lundi 11 Janvier 2021 à 15h28
L’arrivée de cette humaine, déconcentra un peu ce cher Abakor. Il regarda le barman d’un œil un peu sévère, d’un air de dire qu’il était déjà occupé avec lui. Il la dévisagea et l’observa de bas en haut. Ses tatouages faciaux le surpris mais il ne le montra pas. Il n’aima pas trop devoir la regarder d’en bas ! Elle était vraiment de grande taille mais c'était le genre de femme qu’Abakor appréciait, une aventurière qui ne restait pas à son foyer, un peu comme les femmes elfes. Elle devait venir du nord vu son accoutrement. Il n’avait jamais mis les pieds là-bas mais avait déjà rencontré des représentants du peuple nordique. Que faisait-elle ici ?

Quand le tavernier reprit le cours de la discussion, il l’écouta avec intérêt.

- Et que sont devenus ses comparses, ils sont aussi emprisonnés avec elle ?

Abakor prit sa chope dans la main et se rinça le gosier.

- Vous pouvez m’en dire plus sur eux. Il me semble avoir déjà entendu parler de cette équipe mais c’est surtout la femme à l’arc qui m’intéresse.

Abakor se tourna vers la femme et leva la tête pour lui proposer :
- Je peux peut-être vous offrir un verre ? Je vois que vous n’êtes pas d’ici et surement une grande voyageuse comme moi.

Il lui fit un sourire sincère.

écrit par: Phineas Dimanche 17 Janvier 2021 à 23h43
Frobre et Murdock

[i]Jhanadra leur dit adieu et leur souhaita bonne chance. Frobre remit son déguisement en place. Puis le duo put se dépêcher de rejoindre la sortie du temple. Les Mimes étaient toujours là et les saluèrent d'un hochement de tête. Leur attitude avait subtilement changé, ils ne les surveillaient plus, ils surveillaient plutôt ceux qui pourraient observer le duo. Bref, les deux gardes haut en couleur surveillaient désormais leurs arrières.

Si Frobre attirait l'attention, c'était désormais surtout parce qu'elle parlait à côté du colosse en armure qui l'accompagnait. Si Murdock n'était pas le plus vétéran des tormtar, il exsudait tout de même de lui ce charisme et cette prestance qui définissaient les confiants serviteurs du divin. Si bien qu'elle n'avait plus vraiment à se soucier de son déguisement.

Certainement le duo put il discuter le long du chemin qui les menaient vers le lieu du crime, que Jhanadra avait fait fort de leur indiquer sur une carte avant qu'ils ne partent. En chemin, certainement, purent ils faire rapidement connaissance et établir un semblant de plan. Mais ils ne savaient pas vraiment ce qui les attendaient, aussi leur discussions dut elle essentiellement s'axer sur des théories.

En un peu plus d'une dizaines de minutes, le duo arriva à son objectif. Ils avaient peu de chance de se tromper en vérité. La maison qu'il cherchait était dans un quartier relativement riche de la ville. Si la milice était de toute façon trop réduite pour que les gardes soient plus présents ici qu'ailleurs, ils constatèrent vite que des indépendants semblaient garder certaines des maisons les plus luxueuse. Luxe, cependant, n'était pas ce qui définissaient le mieux le coin. On était loin des élégantes demeures à l'architecture hybride de Lunargent, ou des grands manoirs de pierre blanches d'Eauprofonde. Le coin était riche, parce qu'il l'était plus que les quartiers pauvres. Les maisons avaient des fenêtres et les murs étaient moins sales qu'ailleurs, voilà le signe le plus ostentatoire de richesse.

La scène du crime se trouvait environ au milieu de la zone. Un petit puit se trouvait à côté. Elle avait cette particularité d'être mitoyenne à celle de gauche, qui comptait une échoppe de tisseur au rez-de-chaussé. La porte était barricadé, et un homme semblait surveiller les allés et venues, assis sur un tabouret, juste devant la façade principale. Elle devait être là depuis longtemps. Le rez, fait de vieille pierre, avait ci et là était réparé à l'aide de brique trop claires pour se fondre dans la masse. L'étage, quant à lui, était fait de bois massif et percé de trois fenêtres. En vérité, la maison faisait probablement partie des plus spacieuses du coin.

De l'extérieur, rien ne montrait qu'il s'était passé quelque chose. A cette exception que l'échoppe semblait bien morne, et donc, des deux planches qui barricadaient la porte. Pour entrer, ils devraient nécessairement convaincre ou divertir le garde... a moins de trouver une autre entrée.

écrit par: Aithe Dimanche 24 Janvier 2021 à 15h51
Au début, Aithe ne prit pas grande attention à la présence de l’elfe qui conversait avec le tenancier. Après tout les elfes n’était pas vraiment si rares que cela en contrée humaine. Surtout dans les cités, et encore plus dans les tavernes. Lieu de rencontre et de repos idéal pour voyageurs de tous horizons. Il était plutôt grand pour un représentant de son peuple remarqua t-elle quand même. Dans la moyenne des humains du sud.

Curieux, mais la prêtresse était toujours bien plus intriguée par ce mystérieux arc. Lorsque le tavernier l’invita a se joindre à eux, elle répondit d’un sourire poli.


- Bonsoir, et merci. Oui, l’arc. Pour être tout à fait honnête, je me demandais la raison de tout le brouhahas de tout à l’heure. Et après avoir vu l’arc, je dois dire que d’autres questions me viennent à l’esprit: pourquoi exposer ainsi une arme d’une telle qualité? Surtout qu’elle n’a manifestement pas été conçu pour des mains humaine... ou elfique.

En parlant d’elfe, voilà que l’interlocuteur du tavernier proposait de lui offrir un verre. Le geste courtois prit de surprise la jeune femme qui ne s’y attendait pas. Son allure farouche tendait à intimider les hommes plus qu’autre chose.

- C’est... très aimable à vous, messire? Demanda t’elle au galant elfe.

Elle tourna un instant son attention vers le tenancier pour commander.


- Dans ce cas, ce sera une bière pour moi.

Avant de revenir vers le guerrier-fey. Un grand sourire au visage. En vérité, celui-ci venait bien de lui faire deux faveurs. L’offre désintéressée bien sûr, mais aussi et surtout le pourboire. L’Uthgardt avait en effet été tellement obnubilé par ses interrogations qu’elle n’avait pas souligné les sous-entendus à peine voilées du tavernier.

- Encore merci. Je viens en effet d’assez loin, je me prénomme Aithe, fille de Fyodor des Lions Noirs. Et si je voyage, c’est au service de Torm le dieu protecteur.


écrit par: Frobre Lundi 25 Janvier 2021 à 19h28
Tout en marchant vers l’endroit… la demi-elfe se rendit compte qu’elle était encore avec quelqu’un de beaucoup plus grand et bâtit qu’elle. Elle en était bien contente du fait que la frêle demoiselle se sentait plus en sécurité… Bien sûr elle n’était pas dupe non plus, ce n’était pas seulement puisqu’elle était avec monsieur Métal qu’elle était à l’abris de tout… mais elle se sentait bien. En marchant elle en apprit donc un peu plus sur l’homme qui était avec elle. Elle lui expliqua de son côté que c’était son premier voyage et que la neige était la plus belle chose qui existait au monde, des banalités. Elle lui expliqua aussi comment Serana lui avait sauvé la vie et comment avec la caravane elle était finalement arrivée à Borcolline. Ils faisaient connaissance… Elle lui parla aussi un peu d’Ehl-Yaut qui était partie dans les landes.

Lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit… surprenamment sans anicroche, Frobre observa l’endroit et se surpris à se demander qui était les gens qui habitaient dans ces demeures.

-Murduck, est-ce que tu sais qui sont les gens qui ont été assassinée? Est des gens de la haute société de Borcolline, est-ce des marchands… Je me demande cela puisque je me demande après qui les fanatiques en ont après? Est-ce une question d’influence, de vengeance, d’argent… ou ils en ont après l’univers en entier.

Si Murduck n’avait pas de réponse à ses questions, la meilleure personne qui pourrait répondre à sa première question resterait le garde. Elle irait poser des questions au garde de façon naïve et candide sur ce qui s’est passé et qui étaient les personnes décédé.

écrit par: Murdock Samedi 30 Janvier 2021 à 19h31
Murdock écoutait Frobre avec attention tout en réfléchissant à un plan d'action pour pénétrer dans cette demeure. La situation est incertaine et tormtar n'appréciait pas vraiment de ne pas avoir toutes les cartes en main. Au moins, il estimait qu'avec Frobre à ses côtés, il disposait de plusieurs atouts qui seront utile à un moment donnée.

- Ces demeures n'ont probablement rien à voir avec les belles demeures de Lunargent mais on peut considérer que c'est le quartier des notables et des fortunés de la ville, si j'en juge par rapport aux habitations que nous avons croisé. Il faut nous falloir être prudent. Pour tes questions, nous allons devoir chercher les réponses nous même, surtout si l'on veut secourir Serana.

Murdock réfléchissait à toute allure.

- Bon, nous allons tenter une approche assez directe auprès des gardes pour voir si cela passe. Si cela ne marche pas ou provoque quelques difficultés, nous devrons avoir recourt probablement à tes talents d'infiltration .... Mais soyons sur nos gardes et prêt à toute éventualité. Je m 'adresserais aux gardes.

Murdock poursuivait sa marche d'un pas décidé en direction de la demeure placé sous la protection de deux gardes de la ville. Visiblement les autorités n'avaient pas envie que les lieux soient laissés sans surveillance. Pour le Tormatar cela ne pouvait avoir qu'un nombre limité d'explication : empêcher les intrusions sur une scène de crime, protéger une demeure luxueuse selon les critères locaux ou empêcher des fouineurs de tenter de découvrir la vérité.

Il n'en était pas encore sûr mais il avait la très nette impression que c'était plutôt la troisième hypothèse qui serait la bonne.

Murdock s'avançait prenant très légèrement les devants par rapport à Frobre pour attirer l'attention des gardes et permettre ainsi à l'originaire de Lunargent de le suivre discrètement ou de choisir d'explorer les environs de la demeure aussi discrètement que possible pour trouver une voie de secours pour y entrer.

Murdock s'approcha des deux gardes, tous ses sens de paladin de Torm en éveil, prêt à tout éventualité.


- Bonjour à vous ... Si vous voyez Etram, vous pourrez lui passer mon bonjour ... Bon, le lieu n'est pas très intéressant et, en plus, je suppose que personne ne vient vous tenir compagnie et ne vous apporte même pas de quoi boire ou passer le temps.

Murdock esquissa un sourire pour attirer le maximum de sympathie de la part des deux gardes.

- Pour ma part, on m'a confié la mission d'inspecter la scène de crime pour voir si je ne peux pas découvrir d'éléments pour l'enquête. Je ne vois pas trop l'intérêt de cette mission étant donné que la garde a déjà mis la main sur la coupable mais je dois remplir mes obligations. Je ferais au plus vite pour pas vous déranger longtemps. Est ce que vous me laissez passer les gars ?

Murdock attendait de voir la réaction des gardes pour continuer.


écrit par: Frobre Samedi 30 Janvier 2021 à 20h27
Frobre avait été surprise et non des réponses de l’homme de métal. Elle resta quoi lorsque celui-ci lui parla de ses supposés talent d’infiltration. À ce moment elle s’était demandé où Murdock avait pu prendre cette information … s’était peut-être à cause du déguisement que Gabrielle et Hélena avaient si habilement exécuté. Bon si l’occasion se présentait elle allait donc devoir être à la hauteur des attentes du paladin. Elle ne voulait quand même pas être un boulet.

Murdock n’avait pas la moindre idée des réponses à ses questions. Mais il la devança en allant parler aux gens qui se trouvaient déjà près de l’entrée. Frobre n’avait pas aucun problème à ce que ce soit l’homme de métal qui parle à l’homme au tabouret.

Celui-ci s’avança donc en premier pendant que Frobre se dirigea vers le puit afin d’observer la réaction de l’homme, de regarder le puit de plus près et puisque le puit était près des bâtisses, elle espérait pouvoir voir l’endroit avec une autre vu, avec une autre perspective. Elle essaya aussi d'écouter ce que Murdock et le gardien se disait. De plus, elle envoya Frima faire le tour de l’horizon pour voir si quelque chose pourrait attirer leur attention.



hrp.gif Perception

écrit par: Phineas Mardi 02 Février 2021 à 21h13
Aithe & Abakor

- Ah Quessir !, dit le tavernier en servant le verre de la prêtresse, j'aimerais bien vous en dire plus. J'aimerais bien avoir une meilleure histoire à raconter... Malheureusement, ce que j'ai de plus excitant à dire, c'est qu'ils ont disparu. Qui sait, si ça se trouve, elle les as tués dans sa fureur et la garde a caché les cadavres histoire d'éviter la panique ? Ou bien sont ils cachés ailleurs prêt à commettre un nouveau crime... Mais on a eu un meurtre dans le quartier des manoirs juste après, et si vous voulez mon avis, ce serait une sacrée coïncidence que ce ne soit pas lié.

Et pour vous répondre ma bonne dame, je le répète, il s'agit de l'arc du monstre surpuissant qui a attaqué notre bonne garde il y a de cela quelques jours... En effet, on peut dire qu'il n'a pas été conçu pour des mains humaines ! Mais je viens de raconter tout cela à notre ami. Je suis certain qu'il va pouvoir vous en dire plus.

Le tavernier semblait sûr de lui mais... n'était ce pas, quelque part, son rôle, d'être sûr de lui. Après tout, il était plus facile d'acheter quelque chose à un commerçant confiant qu'à quelqu'un qui ne croyait pas en lui. D'ailleurs, après ce dernier détail, il s'en alla servir un autre client, avec autant de chaleur qu'il en avait eu avec eux.

Ce qui pouvait, peut-être, les faire douter de son entière honnêteté.

Restait aux deux compagnons de comptoir à faire connaissance, apparemment. Heureusement, entre un elfe errant et une fille du Lion Noir, le courant ne devrait pas tarder à passer.



Frobre & Murdock

Le paladin s'avança pour parler au garde (il y en avait bien un, pas deux, Murdock avait du voir flou). Celui ci releva la tête et sembla partager. Avoir quelqu'un avec qui discuter semblait le contenter. Mais en même temps, le fait d'être dérangé dans son ennui le courrouçait visiblement un peu. Néanmoins, rapidement, son visage changea. L'évocation d'Etram tentée par Murdock toucha, de toute évidence, le garde connaissait l'autre. Il sembla alors plus attentif. Puis répondit. Encore une fois, le tormtar semblait avoir séduit son auditoire.

- Ah ! Il était temps qu'on envoie quelqu'un de plus compétent. Un ami d'Etram ne peut pas être un mauvais bougre. Vous avez bien raison, moi je suis persuadé que d'une façon où d'une autre, c'est cette folle qui a perpétré le meurtre. Si vous voulez mon avis, elle a dû s'échapper... ou alors c'est ses alliés qui ont fait ça pour tenter de faire diversion. Heureusement les gars de la ville sont plus intelligents que ça. Vous savez quoi... Passez. J'suis pas sensé laisser passez qui que ce soit, mais si on peut plus faire confiance aux chevalier, je vois pas c'qu'on peut faire.

Il sorti maladroitement la clé de sa poche et ôta le verrou qui scellait la grosse planche de bois. La porte était ouverte, Murdock put entrer.

Pendant ce temps, Frobre était attentive, mais ne remarqua rien de particulier pour le moment. Ce n'est que lorsque le garde ouvrit la porte pour Murdock que son attention fût attirée. Dans une ruelle, un peu plus loin, une vieille femme fixait le paladin. Lorsqu'elle remarqua le regard de la demie-elfe elle commença à s'éloigner en claudicant.

A l'intérieur du manoir, le paladin n'eut pas eu besoin de beaucoup de temps pour contempler l'horreur. Il passa le vestibule silencieux pour passer dans la pièce principal, qui était à la fois un salon et une salle à manger. Les victimes étaient là. Un homme et une femme dans la trentaine et leur enfants, un adolescent et une petite fille. Leur tête reposait sur la table, leur peau blanchâtre et les veines bleuies indiquait deux possibilités : strangulation ou empoisonnement. En s'approchant, le vétéran n'eut pas de difficulté à découvrir, ils avaient été étranglés. Murdock n'était pas ce qui se faisait de plus savant, mais il n'était pas pour autant idiot. La position des victimes, comme l'absence totale de lutte indiquait qu'ils avaient été pris par surprise. Peut-être leur repas était il par ailleurs empoisonné, il ne pouvait en savoir plus sans analyse plus approfondie. Si c'était le cas, la strangulation pouvait être une diversion mais en vérité il en doutait. La peau avait été comprimée de façon violente et prolongée, indiquant que les victimes n'étaient pas inconscientes et avaient du bouger. Tout cela indiquait que les assaillants étaient certainement au moins, au nombre de quatre. Et capables soit d'être extrêmement discrets, soient en mesure de s'approcher sans que les victimes ne se méfient... Le repas était encore là : viande, légume et vin. Le peu qui restait dans les assiettes indiquaient qu'ils avaient dû être assassinés juste avant le dessert.

Restait à établir le motif, si il y en avait un et pour cela, mais où devait chercher le paladin ?

Dehors, Frobre avait bien vue la vieille femme. Mais elle devait décider que faire. Tenter d'entrer avec Murdock, ce qui ne serait certainement pas très difficile, vu la facilité avec laquelle il avait mis le garde de son côté, ou suivre la femme, ce qui pourrait ne rien donner, même si la rattraper ne serait pas très difficile, mais qui la montrerais clairement comme une cible, d'une manière ou d'une autre.


écrit par: Frobre Jeudi 04 Février 2021 à 05h14
Pendant leur trajet pour venir au lieu, elle avait convenu avec le chevalier de Torm qu’ils allaient rester le plus possible en communication, la communication était primordiale quand on était en équipe.

Frobre observait les passants, les endroits et Murdock. Elle avait entendu le garde parler de la situation. La demi-elfe se demandait si le garde était soit un menteur, qui savait ce qui s’était passé mais qui faisait passer ça sur le dos de Sérana, Ehl-Yaut et elle, ou encore c’était de la mauvaise information que quelqu’un lui avait donné. Si c’était la deuxième option, il faudrait peut-être avoir sa source afin d’aller plus loin dans la recherche d’information.

Murdock réussit assez facilement à entrer dans la demeure garder par l’homme. Elle fut un peu impressionnée par la facilité que celui-ci avait eu à entrer. Frobre s’était dit à ce moment que le garde ne devait qu’être un pion qui avait été mal informer. La Lunargentoise prit donc la décision à ce moment de rejoindre Murdock. Cependant, au moment où elle allait faire un pas vers l’endroit, elle aperçue la dame qui observait le chevalier de Torm. Frobre trouvait que la dame fixait un peu trop son collègue pour une passante. Puis le regarde de la vieille dame croisa celui de Frobre et aussitôt se détourna en boitant ce qui attira encore plus l’attention de la demi-elfe.

La décision d’aller vois la dame était évidente pour Frobre. Cependant puisque la dame qui boite fixait Murdock, il fallait qu’elle l’en informe absolument… c’était la clé du partenariat. Frobre ne voulait cependant pas perdre la dame de vu. Elle lança donc le sort « message » à Murdock et chuchota.


PARCHEMIN
-Murdock, je ne sais pas si tout va bien à l’intérieure, cependant, je trouve bizarre le garde… je me demande où il a pris ses informations sur le meurtre. Il faudra peut-être le questionner un peu plus. En outre, une vieille dame te fixait intensément lorsque tu parlais au garde… elle vient de quitter dans la deuxième ruelle à droite de la bâtisse. Je vais essayer d’aller lui parler.


Frobre avait fait attention pour que personnes puissent lire sur ses lèvres en se penchant comme pour attacher ses bottes. Puis elle se releva et marcha dans la direction de la ruelle dans l’espoir de rattraper la dame et avoir peut-être la raison pour laquelle elle surveillait l’endroit.

écrit par: Abakor Lundi 08 Février 2021 à 11h37
Le tavernier avait toujours cet air aimable qui commençait à l’énerver. Laissant le patron terminer, Abakor souriait à la jeune humaine. Était-il présent lors de cette altercation? Abakor en doutait mais il lui avait donné des informations utiles. Il ne lui restait plus qu’à établir un plan d’action pour la suite. Mais il devait d’abord faire connaissance avec cette humaine du nord qui lui semblait sympathique. Le tavernier avait bien introduit la prise de contact avec cette urthgart.

Une fois le tavernier partit s’occuper d’autres clients, Abakor se tourna vers Aithe des Lions Noirs.


- Excusez-moi, j’ai laissé finir l’aubergiste avant de me présenter. Il a la langue tellement bien pendue.

Abakor se décala du comptoir et posa la main gauche sur son torse.
- Je suis Abakor Orsolonïe, un elfe voyageur. Je suis de retour de "Faerie" et je suis un peu perdu avec le temps.

Il lui fit un clin d’œil et posa le coude sur le comptoir et se pencha vers Aithe.

- Si vous êtes intéressé par l’histoire de l’arc, je peux vous la conter aussi bien que l’aubergiste même si je n’y étais pas et en retour, vous pourrez m’expliquer ce qu’une prêtresse de Torm vient faire dans ce trou perdu ?
- Pour mon cas, je retourne juste à Evereska et je fais une petite pause à Borcolline et cette histoire de "monstre surpuissant" m'intéresse.

Abakor leva son verre et d’un air joyeux, lança :

- A nous!
Il pris une gorgée en regardant la jeune femme dans les yeux et reposa son verre.

- A vous maintenant! Et continuons cette discussion.


EDIT

écrit par: Aithe Jeudi 11 Février 2021 à 18h03
¤ Un monstre surpuissant? Hmm... ¤

De sa puissance, Aithe n'en doutait pas. Mais qualifier la détentrice de l'arc de monstre, puisque l'aubergiste avait usée d'un pronom féminin pour cette personne, avait de quoi surprendre.
Peut-être fallait-il vraiment être un monstre pour être capable d'utiliser cette arme?

Le reste du récit du tavernier ne la laissait pas moins perplexe. Une créature a la force titanesque qui aurait attaqué la garde, un mystérieux meurtre, et d'autres rumeurs tout autant obscures qu'étranges. Et au centre de tout cela, l'arc de cet être énigmatique qui se retrouvait par le plus grand des hasards dans cette taverne. En parlant de coïncidence…

D'ailleurs, le tenancier ne semblait pas plus inquiet que cela. Drôle d'attitude lorsqu'on était le possesseur de l'objet d'un supposé monstre potentiellement en cavale après avoir assailli les sentinelles de la ville.

Bref, le voilà déjà parti servir d'autres clients après avoir "vendu" son histoire à la jeune Uthgardt. Celle-ci tourna un oeil interrogateur vers l'elfe qui lui faisait face. Peut-être que celui-ci sera moins évasif que le tenancier?


- Heureuse rencontre, Abakor Orsolonïe.
Répondit-elle avec un sourire en faisant bien attention de ne pas écorcher le nom elfique.

- En effet, je serais heureuse d'en savoir plus. Notre hôte semble en savoir plus sur l'identité de ce "monstre" qu'il ne souhaite partager.
Même si Aithe ignorait pourquoi celui-ci restait vague dans la description de la mystérieuse archère.

À la question d'Abakor sur ses activités, la Tormtar plissa légèrement les yeux, se demandant comment répondre. La duplicité des Cyriliste était chose de légende, le rodeur elfe était-il un suppôt de Cyric? Consciemment ou non?

- À nous!
Aithe prit une gorgée à son tour, toujours indécise sur sa réponse.

Finalement, la prêtresse de Torm décida qu'elle n'avait aucune raison de douter de la franchise d'Abakor, et que de toute manière la meilleure réponse à la fourberie des adeptes du Dieu fou était l'honnêteté. Pure et simple.

- Et bien pour être franche, j'ai été envoyée pour aider dans la lutte contre le sombre et chaotique culte de Cyric. Je dois rencontrer un de mes frères plus expérimentés et lui offrir mon assistance. Mais sur le chemin, je suis passée près de cette taverne, et me voilà.

La jeune femme rougit légèrement à la réalisation que sa curiosité l'avait distraite de sa mission originale. Même si elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il devait exister un lien entre le mystère de l'arc et les activités du culte. Restait à savoir lequel…

écrit par: Abakor Vendredi 12 Février 2021 à 15h26
Abakor était content car la prêtresse avait trinqué avec lui. C’était le principal pour engager une conversation sérieuse. Elle avait compris que le tavernier ne disait pas tout. Abakor ne se sentait pas de taille, seul contre toute une ville. Il était intéressé pour retrouver Sérena pour qu’elle lui conte sa fuite de la caverne et elle connaissait peut-être la façon d’y retourner. Il n’avait pas eu le temps de voir les inscriptions laissées par son ancêtre et cela le décontenançait ! Il avait besoin de cette conversation avec elle. Mais de plus, les deux sbires qui l’accompagnaient, devaient être dangereux. Ils lui semblaient un peu louche. Leurs destins ne l’intéressaient pas trop mais eux et ce meurtre pouvaient être liés.

Abakor d’un geste proposa à l’urthgar d’aller s’asseoir à une table. Il prit sa bière et se dirigea vers une table libre à l’abri des oreilles indiscrètes.


- Si on allait s’asseoir pour continuer la conversation ?

- Ainsi vous luttez contre le culte de Cyric, une bien bonne activité ! Moi je suis à la recherche de mon grand-père depuis un bon moment maintenant. Il me fait courir ! J’espère qu’il est tranquillement de retour à Evereska.

Abakor regarda autour de lui discrètement pour voir si quelqu’un s’intéressait à leur conversation.


hrp.gif Perception


écrit par: Phineas Vendredi 12 Février 2021 à 16h43
hrp.gif Je vais considérer qu'Aithe n'a rien contre prendre une table pour vous permettre de continuer smile.gif Je considère que ton personnage connaît au moins la base sur Cyric (ICI).

Murdock je considère que tu n'as rien contre le message de Frobre. Je rappelle que le sort Message te permet de répondre de la même façon (en murmurant). La portée est de 33 m et ce pendant 10 minutes. Par contre ce n'est pas de l'Enchantement mais de la Transmutation, le chemin du son peut être non-rectiligne mais il lui faut trouver un chemin dégagé, les portes doivent donc rester ouvertes.



Aithe et Abakor

Abakor avisa une table mais c'est avec une certaine surprise que sa nouvelle compagne lui fit remarquer qu'elle était sacrément mal placée : à côté de la porte des cuisines, et entourée de deux tables dont les convives semblaient plutôt ivres.

Aithe indiqua une table tout de même mieux placée, sous l'escalier. Elle n'était pas très propre et les voisins étaient un peu bruyant, mais c'était tout de même mieux que ce que l'elfe avait repéré.

Pendant les quelques instants qui avaient été nécessaires pour traverser la foule parfois grivoise, parfois distinguées l'un comme l'autre avait eu le temps de penser à ce qu'ils s'étaient dit. Abakor avait entendu parler de Cyric mais c'est bien tout : le sombre dieu ne faisait pas partie de la Seldarine, qui elle même ne comptait pas de dieux malfaisant (ceux -ci étaient sous l'égide de Lolth). Les histoire sur son compte n'étaient globalement que de cruelles légendes à Evereska, mais il savait pertinemment que son culte était dangereux.

Aithe bien sûr en savait plus puisque Cyric n'était pas loin d'être l'un des plus grand ennemi de Torm. Une partie de son enseignement clérical avait porté sur le sujet, mais elle devait admettre qu'elle avait été plus intéressée par les exploits du Juste que par les méfaits du Sombre. Elle était par contre perplexe sur le voyage de l'elfe. Elle connaissait vaguement la Faërie en tant que l'un des plans les plus "proches" du Prime où ils vivaient tous... mais le fait de rencontrer un voyageur qui y était allé... et en était revenu ! Voilà qui ne manquait pas d'exceptionnel.



Frobre

A nouveau Frobre, qui se surprenait peut-être elle-même, se retrouvait elle seule à prendre des risques. Tout cela lui paraissait bien loin maintenant même si, quelque part... quelque part elle avait cet instinct que Baelgar pourrait être lié à tous ça d'une façon ou d'une autre. Pourquoi ? Elle se posa la question sur cet instinct alors qu'elle commençait à avancer. Son esprit moulina jusqu'à lui donner une réponse : c'était l'agencement des coïncidences.

Le Conclave l'avait envoyé ici chercher un homme, et malgré sa discrétion (ou peut-être encore plus à cause de cette discrétion), ce seul fait indiquait qu'il avait une certaine importance. Elle avait ensuite rencontré Serana sur le chemin, qui s'était avérée être d'une certaine puissance, mais surtout, être une demie-dragonne (ce qui encore une fois, était étonnant, d'autant plus en cette période). Elle s'était rendu compte que Baelgar avait disparu et au même moment, s'était retrouvé dans une rixe qui, elle s'en rendait compte désormais, était probablement lié à un culte de l'un des dieux les plus malfaisait des Royaumes, alors même que Serana était elle-même servante d'un dieu. Et à posteriori, la cheffe de l'église bienveillante locale lui avait appris que les servants de Shaundakul, d'autant plus ceux qui étaient doués d'une certaine puissance, étaient rarement là par hasard : ils cherchaient quelque chose.

Elle était donc à chercher quelqu'un, avec une chercheuse de mystères, dans une ville où se déchainait le Malin.

Pour le moins intrigant.


Sans s'en rendre compte, ses réflexions avaient durées suffisamment longtemps pour qu'il rattrape la femme. Celle-ci marchait mal, souffrant probablement de douleurs aux articulations, et il ne lui semblait pas qu'elle les mimaient. Elle avait cependant repéré qu'elle était suivi et tenta de semer Frobre, sans succès. La jeune demie-elfe marchait autrement plus vite, et en moins d'une quinzaine de mètre, fût a sa hauteur. La vieille femme s'arrêta alors et sourit à Frobre :


- Ah ma petite, vous cherchez quelque chose ?, dit la vieille femme, la voix chevrotante, Je ne crois pas vous connaître, mais peut-être mes vieux yeux me trompent ils. Dit moi tout...

écrit par: Murdock Lundi 15 Février 2021 à 21h30
Murdock inspectait la scène de crime tout en écoutant le message de Fobre. Décidément, la situation devenait de plus en plus complexe. Le paladin de Tirm n'appréciait que rarement ce genre d'évolution. En général, cela ne faisait qu'empirer par la suite .... comme à Proskur.

Mentalement Murdock acquiesça au propore de Fobre. S'ils étaient surveillés, cela ne pouvait que signifier que les coupables avaient encore et toujours une longueur d'avance sur eux. Cela ne pouvait pas durer ainsi. Ils devaient réagir et vite pour éviter que les évènements conduisent à des actions totalement incontrôlable.


- Torm, guide ton fidèle serviteur. Les temps s'annoncent difficile pour cette communauté si nous n'agissons pas rapidement et efficacement -

Murdock se mettait alors à réfléchir à voix haute comme pour obtenir un élément qui semblait lui échapper.

- Bien, ils devaient être au moins quatre assaillants pour parvenir à un tel résultat....Cela indique clairement que Serena n'a pas pu accomplir l'acte pour lequel elle est emprisonné.

Murdock regardait la scène avec la nette impression qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.

- Il faudra probablement voir si les voisins de la place ont remarqué quelques choses. Le garde à l'entrée pourra peut être me faire un rapport préliminaire si l'enquête a été faite correctement.

A cette idée, Murdock commençait à échafauder des hypothèses.

- Ils sont morts pendant le repas... Si je ne m'abuse, cela ne colle pas avec la chronologie des évènements que je connais. Il va me falloir des précisions et vite. En attendant, essayons d'en apprendre plus sur cette famille.

Murdock commençait alors à fouiller de manière méticuleuse la salle à manger / salon et tentait de voir dans les autres pièces s'il n'y avait pas des indices ou des informations qui pourraient lui donner le début d'une piste exploitable.


Perception
Détection du mal

écrit par: Frobre Vendredi 19 Février 2021 à 19h19
Frobre avait attendu quelque seconde pour voir si Murdock allait répondre, mais rien ne vint. Il ne devait pas avoir rien trouvé d’intéressant et peut-être qu’il n’avait pas perçu la même chose qu’elle en rapport au garde. Néanmoins, qui ne dit mot consent donc il n’avait pas d’opposition à ce qu’elle suive la dame, il n’avait pas besoin d’elle dans la bâtisse.

Elle se mit donc en marche et fut surprise elle-même de ses réflexions et déduction de la troublante situation. Il devait y avoir un lien entre Baelgar, Serana, le culte de Cyric, le temple de Lliira, le meurtre et toute la cohue dans la ville. Il fallait réussir à percer le mystère… et maintenant la vieille dame … et quoi de plus…

Frobre avait donc rejoint la dame sans vraiment sans rendre compte. Elle fut donc surprise de voir que la dame s’était soudainement retournée pour lui parler. Au moins la dame souriait, elle n’était donc pas de mauvaise humeur d’avoir été suivie.


-Oh!! Euh oui je cherche quelque chose et non nous ne nous connaissons pas. Je suis désolé, je n’ai pas pu m’empêché d’avoir remarqué que vous observiez les deux hommes qui discutaient devant le lieu de la sordide situation. Je dois dire que je me suis dit que peut-être vous saviez quelque chose de ce qui s’est passé à cette endroit. On m’a dit qu’il y avait deux versions totalement opposés de la situation. Est-ce que vous en savez. Vous semblez être une personne avisée et qui habitez dans le cartier? Vous connaissiez les gens habitants à cet endroit?

Elle avait parlé avec calme et sérénité… elle ne savait pas pourquoi mais la dame lui inspirait confiance.

-Je suis désolé, je vous ai lancé toutes mes questions sans m’avoir présenté… mon nom est Frobre. Vous semblez être une personne sympathique. Oh!!! Désolé encore, Je vais me permettre une dernière question, est-ce que le nom de Baelgar vous invoque quelque chose?

écrit par: Phineas Dimanche 21 Février 2021 à 17h44
Murdock

La paladin n'avait jamais eut les talents d'un éclaireur, il le savait. Tout ce dont il eut la certitude, c'est qu'il était à priori seul dans la demeure. Du reste, il avait donc le temps de l'explorer. Les cuisines, le garde-manger et ce qui était certainement la chambre d'un domestique se trouvaient au rez-de-chaussée étage. Il n'était pas impossible que les agresseurs soient passés par la cuisine : hormis la pièce à vivre, c'était la seule qui était dotée d'une ouverture dans le mur, pour laisser s'échapper les vapeurs, en plus du conduit de cheminée qui semblait trop tortueux. Même si, tout était possible.

En vérité, Murdock en connaissait peu sur la chronologie des évènements, et plusieurs heures semblant séparé la rixe qui avait mené Serana au trou et ce crime, lui imputer ce dernier semblait de toute façon déjà, de base, plus qu'étonnant. Au second étage se trouvait trois chambres et un bureau. Deux chambres, plus petites, étaient certainement destinées aux enfants de la maison, pendant que la troisième était celle des parents. Une fouille rapide n'indiqua rien à l'enquêter. Mais c'est en arrivant dans le bureau (il du mettre un coup de pied dans la porte qui, après avoir visiblement été forcée, coinçait) la prière qu'il avait adressé à Torm eut son utilité. Derrière un antique bureau de chêne, il remarqua qu'un petit meuble à tiroir avait été littéralement défoncé à coup d'armes contondantes. Probablement des gardes d'armes tranchantes plus que des masses pensa t'il.

Les agresseurs avaient cherché quelque chose, et ils l'avaient sans doute trouvé. Mais il y avait autre chose... Un autre objet, qui apparemment n'avait pas intéresser les brigands, exsudait d'une très faible aura maléfique. II s'agissait d'une sorte de feuille de parchemin, mais d'un blanc laiteux, comme fait dans une peau reptilienne. Si il fût incapable de déterminer à qui avait appartenu cette peau, il ne fût pas non plus capable d'y comprendre ce qui y était inscrit. Il fût a peu prêt certain qu'il ne s'agissait ni d'abyssal, ni d'infernal, mais c'était tout. Toutes les pièces de cet étage étaient dotées de fenêtres, ce qui en plus de prouver la relative richesse des habitants, prouvaient qu'il était aussi possible d'entrer ici, bien qu'aucune ne soit brisée.



Frobre

La précipitation manifeste de la jeune magicienne sembla un peu effrayer la vieille femme. Elle pris un instant pour reprendre sa contenance. Cela n'avait rien de particulièrement étonnant. Frobre eut le temps de l'observer un peu : elle n'était visiblement pas issue d'une quelconque richesse. Quoique propre, ses mains indiquait clairement qu'elles étaient ses outils de travail, et ses vêtements avaient du être réparées des dizaines de fois avec compétence.

Elle finit par essayer de répondre :


- Ah et bien, vous savez, les Tirando étaient des gens aimables, et ils faisait vivre beaucoup d'entre nous ma petite... On est attristés par ce qui leur ait arrivé - et les enfants, le Brisé les protègent ! - on attends d'en savoir plus. Quand j'ai vu ce grand Sir entrer dans la maison, je m'suis dit qu'il y avait sûrement quelque chose. Les gardes nous ont dit que le coupable était déjà derrière les barreaux, et je les crois, mais pourquoi donc faire quelque chose d'aussi terrible...

Elle s'arrêta et repris son souffle.

- Baelgar... Baelgar... Je crois que... Ça ne me dit pas grand chose, mais je me demande si il n'y a pas un Baelgar parmi les hommes un peu fous qui s'aventurent près de la Gorge. En fous, peut-être, et courageux certainement...

écrit par: Aithe Jeudi 25 Février 2021 à 03h38
QUOTE (Abakor @ Vendredi 12 Février 2021 à 17h26)
- Ainsi vous luttez contre le culte de Cyric, une bien bonne activité ! Moi je suis à la recherche de mon grand-père depuis un bon moment maintenant. Il me fait courir ! J’espère qu’il est tranquillement de retour à Evereska.


- J’essaye du moins. Je ne saurait prétendre avoir beaucoup d’expérience, mais si le mal est bien présent dans cette ville. Alors il est mon devoir de le combattre.

Aithe prit un air nostalgique lorsque Abakor mentionna son grand-père. La jeune femme n’avait jamais eu la chance de connaître les siens, la vie d’Uthgardt était souvent rude, Aithe avait même perdu son père lors d’une des innombrables razzias entre les tribus du nord sauvage. Sans parler de la longévité des elfes. Le grand-père du guerrier devait toujours être dans ses bonnes années. Si les elfes connaissent même la vieillesse.

- Pardonnez-moi, j’étais perdu dans mes pensées. J’espère de tout cœur que vous retrouverez votre grand-père bientôt. Je suis sûre aie vous avez beaucoup à rattraper avec lui...

La prêtresse baissa les yeux pour observer la table. Ce n’était pas la plus sale, mais la Tormtar ne pouvait que soupirer en observant son état. Elle n’avait jamais vraiment aimé les tavernes. Et voilà l’une des raisons à cela.

- Ainsi vous venez de Faërie? Pour être honnête, je ne connais pas grand chose de ce lieu, si ce n’est que c’est un plan externe, et que cet endroit à un lien avec les fées, je présume?

Aithe se sentait un peu pataude de poser la question. Abakor avait mentionner son voyage de manière si nonchalante qu’elle avait hésité à lui demander plus de détail.

écrit par: Frobre Vendredi 26 Février 2021 à 21h12
Frobre remarqua toute suite qu’elle avait été un peu brusque, quoique la demi-elfe est loin d’être la personne la plus brusque du monde… elle ferait peut-être peur à des mouches à l’occasion. Elle s’excusa donc aussi vite à la dame de son attitude précipitée.

Elle écouta avec attention sa doyenne puisque celle-ci semblait être une dame de confiance. Elle lui répondit avec bienveillance et calme.


- C’est vraiment épouvantable ce qui s’est passée c’est très difficile à comprendre. Les Tirandos étaient des Tisseurs? J’aurais sûrement eu besoin de leur service. Vous dite que les enfants sont mort aussi, mais c'est vraiment épouvantable. Comment des personnes peuvent être aussi sans coeur.

Des larmes de tristesse coulèrent sur ses joues.

- J'ai l'air de quoi maintenant

dit-elle en essuyant les larmes sur ses joues...

- Je m'excuse vous allez dire que je n'ai pas de bon sens. Vous savez, c'est encore plus difficile d'apprendre cela en sachant que les gardes ont peut-être arrêté la mauvaise personne. Vous me dites que le coupable a été arrêté... je suis très contente de savoir cela et je ne remet pas en question ce que vous me dite, mais je dois vous dire que je suis un peu septique. J’ai entendu dire que les gardes n’avaient pas arrêté le bon coupable. Ce n’est peut-être que du potinage cependant. L’homme qui est entré dans la bâtisse est justement en train de chercher ce qui s’est passé.

Frobre marqua une pause en essuyant encore quelques larmes… et repris,

- Oh! Et merci pour votre information sur Baelgar on m’a dit que cet homme pourrait m’aider… mais je ne savais plus top où chercher… vous savez que vous êtes vraiment une personne d’une grande sagesse… j’ai bien fait de vous parler… et je suis encore vraiment désolé de vous avoir surprise… ce n’était clairement pas mon intention.

Tout en parlant, Frobre observa la réaction de la dame et essaya de visualiser l’endroit où elles étaient. Frima, sa chouette s’était poser au-dessus d’eux, sur une corniche de maison, afin d’être en alerte au cas où.

- oh! j'y pense, est-ce qu'un certain Maldar Troer vous dit quelque chose?

écrit par: Phineas Mardi 09 Mars 2021 à 01h01
Aithe et Abakor

Alors que Abakor, peu habitué à discuter ces derniers mois, cherchait ses mots, un impromptu évènement se produisit. Un échange de cri se fit entendre au dehors, jusqu'à passer au dessus du brouhaha ambiant. Quelques instants plus tard, des éclats de métal se firent entendre. Les conversations cessèrent...

Puis l'une des vitres qui entouraient la porte d'entrée explosa alors que quelqu'un passait à travers. L'individu rebondit sur une table, dont les convives s'écartèrent précipitamment avant de glisser dessus et d'atterir sur le sol de l'autre côté. Un silence passa. Et puis l'humain en armure légère, une cape de bure grise sur les épaules, le poil et les cheveux grisonnant, se releva d'un bond. Des muscles secs encore efficaces le rendant étonnamment dynamique malgré un âge apparent.

Tout en s'époussetant, il ramassa la rapière tombé à côté de lui. L'arme, apanage des spécialistes du duel, avait du connaître des jours meilleurs remarquèrent Abakor et Aithe, sans être par ailleurs en mesure d'en savoir plus. L'homme sembla enfin se rendre compte qu'il avait atterit au milieu d'une taverne, présentement silencieuse. Il fit alors un grand sourire, saisi le verre de vin le plus proche, et levant le verre qui ne lui appartenait pas lança à l'assemblée :


- Désolé pour le grabuge, mais admettez que ça vous fera une bonne histoire à raconter !

Il siffla le verre alors que ayant, en une seule phrase et de pas son comportement presque outrageant, remporté la moitié de la taverne, de nombreux rires s'élevaient, il laissa une pièce d'or dans le verre vide pour le liquide, et pour la vitre avant de se précipiter dehors.

De l'intérieur ils entendirent :


- Alors tête de cul ! Répète donc ce genre de conneries histoire que je te corrige !

- Quoi ?, répondit leur duelliste volant, que tu mériterais de finir au trou pour l'offense que tu fais à ta mère ? Mais je le répète mon gars, JE LE RÉPÈTE !

Quelques uns dans la taverne, une bonne quinzaine en fait, se ruèrent dehors pour voir la rixe, alors que le patron, vitupérant, venait récupérer la pièce d'or avant de mordre dedans pour juger de sa réalité.


Frobre

La vieille dame tapota la main de la demie-elfe.

- Tu ne peux rien y faire ma petite, les horreurs font autant partie du monde que la joie. C'est ainsi.

Elle s'interrompit et sourit.

- Agnar Tirando était le chef d'une compagnie de transport. Comparé à bien d'autres, il se souciait du bien être de ses caravaniers et avait formé une troupe entrainé pour protéger ses marchands. Ce sont les plus vertueux qui parte les premiers, malheureusement... Je ne sais pas ce que vont faire les gars maintenant. C'est pas des mauvais bougres, mais une vingtaine de guerriers laissés sans emploi, dans les environs. Disons qu'ils finissent pas toujours bien.

Elle hocha la tête. Elle avait les manières sages d'une femme qui en avait vu beaucoup dans sa vie. Ce qu'elle disait, elle le pensait, et ses inquiétudes étaient probablement fondées.

- Ah ! J'espère que tu as tort ma petite, si les gardes ont arrêté le mauvais coupable... Ça veut dire qu'il court toujours, et que la garde ne fera plus rien. Ces couillons ne sont pas bien durs à la tâche. Tiens, oui je le connais ce petit rat de Troer. Je me rappelle quand il était gamin ! Toujours à embêter tous le monde, mais incapable d'assumer ses bêtises... et maintenant il est officier. Va savoir ce qui est passé par la tête du capitaine de la garde tiens. Je suis sûr qu'il martyrise autant ses collègues que les marchands.

Elle cracha au sol pour signifier son dégoût de l'homme.

écrit par: Abakor Mercredi 10 Mars 2021 à 10h48
Quand Aithe lui parla de la Faerie, Abakor commença par réfléchir à ce qu’il allait lui dire. Il pouvait commencer depuis le début mais ce serais long. Un sourire apparu sur ses lèvres.
Il était encore à la recherche de son grand-père quand il s’en alla avec Christal et Blingabel. Ils étaient partis sur les conseils d’une très vieille dame et …

¤ Non, il sera plus rapide et lui parlera uniquement du plus important. De toute façon, c’était possible que ça ne l’intéresse pas finalement !¤

Il allait se lancer quand un brouhaha se fit entendre à l’extérieur de la taverne. Il se retourna vers l’origine du bruit quand une des vitres explosa et un humain vola dans la pièce mais se remit rapidement sur pied. Son agilité était en décalage avec son âge apparent!

Abakor regarda attentivement le bonhomme et sa rapière. Il posa machinalement sa main sur la sienne qui était en meilleur état et se tourna pour être face à la scène. Ikita se redressa et se plaça à coté de son maitre tout en retroussant ses babines.


- Du calme, ma belle !

Sa voix apaisa sa chienne et elle se coucha mais face au bruit.

Il regarda le spectacle avec un sourire aux lèvres jusqu'à sa sortie. Il fit un clin d’œil à Aithe.


- Je crois que cet homme à des problèmes, ça ne vous dérange pas si je vais voir ce qui se passe car je ne peux laisser un détenteur de rapière dans la panade.

Abakor attendit sa réponse avant de se lever et de se diriger à l’extérieur de l’auberge.

écrit par: Aithe Jeudi 11 Mars 2021 à 19h29
Dire qu'Aithe avait été surprise par l'entrée fracassante du duelliste serait un euphémisme. Le bruit tonnant des vitres qui explosent la fit sursauter légèrement de stupeur. Mais encore plus que cette arrivée inopinée, c'était les actions qui suivirent qui confondirent totalement la prêtresse.

Bouche bée, elle observa le vieux trublion se remettre de sa chute, et ce pas plus gêner que cela par les dégâts qu'il venait de causer. Et sans plus de justification, sortir de la taverne après avoir "dédommagé" le tenancier. Pire! Le public semblait réceptif, voir même approbateur du culot du guerrier vétéran. Bref, le tout était tellement burlesque aux yeux de la Tormtar qu'elle ne savait plus vraiment quoi penser.

Il était donc heureux qu'Abakor soit lui aussi distrait par les faits et gestes de cet humain. Aithe était en effet tellement stupefaite par le spectacle qui s'offrit devant eux qu'elle eût été incapable de porter quelconque attention à leur discussion.

Il fallut même plusieurs secondes pour qu'elle puisse comprendre les propos d'Abakor, et encore deux, ou trois pour finalement lever les yeux vers lui et donner sa réponse.


- Ah... oui... je vous accompagne, bien sûr! Si c'est un combat de rue qui se prépare, il faut l'empêcher...

écrit par: Frobre Samedi 13 Mars 2021 à 02h57
La vieille dame était vraiment une bonne personne, elle était la mami que toutes personnes auraient aimé avoir… Elle semblait bienveillante et altruisme ce qui apaisa un peu Frobre. Elle trouvait tellement que la Ville de Borcolline était de plus en plus barbare et horrible. La réputation de cette Ville allait clairement baisser dans l’imaginaire du commun des mortels. Il fallait que la demi-elfe analyse les informations qu’elle venait d’avoir. Il fallait réussir à refaire le casse-tête de ce drame.

Elle écouta ce que la dame avait à dire sur les deux sujets qu’elles avaient entamés.

-Vous me dite que M. Tirando avait des hommes qui travaillaient pour lui. Ceux-ci sont maintenant sans travail. À quel endroit peut-ont les retrouver ces hommes?

La demi-elfe ne pouvait pas dire dans quelle circonstance elle avait rencontré le commandant puisque c’était trop dangereux de se faire reconnaître mais elle voulait en savoir plus sur l’homme.

-Je crois que je me suis trouvé au mauvais endroit au mauvais moment moi, J’ai rencontré par hasard ce M. Troer et notre rencontre n’a pas été très sympathique… et même plutôt désagréable.

Frobre se rappela soudainement que le capitaine l’avait traité de petite catin… et avait voulu la tuer… une chance que Serana avait été là pour la sauver.

-Il est mêlé à des agissements liés à un groupe de personnes bizarre à ce qu’on m’a dit et il paraît même que les meurtres ici des personnes seraient même lié à ce même groupe. C’est pour cela que je me demandais s’il était connu par les gens du coin, s’il avait passé dans le coin peu de temps avant ou après la tragédie. Je dois dire que je ne sais plus quoi penser c'est étrange tous ces liens.

écrit par: Phineas Dimanche 14 Mars 2021 à 04h04
Aithe et Abakor

Les deux aventuriers n'eurent pas de mal à se faufiler parmi les quelques lignes de badauds pour se retrouver aux premières loges du duel. Hormis le bretteur, qui tenait présentement en joue son adversaire avec une posture relâchée visiblement étudiée, l'autre belligérant se trouvait être également un humain. C'était tout ce qui semblait les réunir cela dit. Là ou notre duelliste volant était un homme grisonnant, visiblement désargenté, et au tempérament audacieux et rusé, l'adversaire était un jeune taureau aux muscles impressionnant, maniant une hache qui avait dû autant servir à couper des troncs que, peut-être, quelques membres. Sans apparaître particulièrement stupide, ce dernier ne semblait pas porter l'élégance relaxée du vieux bretteur. Alors qu'il arrivait, le jeune lançait un nouvel assaut. Se contenant de baisser sa lame, et de se décaler d'un pas sur le flanc découvert de son adversaire, le bretteur se contenta de le piquer légèrement au niveau de la ceinture, ne lui infligeant pas de blessure réelle.

Mais le constat était là. Quiconque avait jamais été formé aux arts de la guerre était capable de voir le gouffre technique qui séparait les deux hommes. Certes le plus jeunes était mû par une force brutale qui, dans d'autres situations, aurait pu lui donner l'avantage. Mais le vieil homme était visiblement rompu aux duel et la situation - une zone dégagée et plane, entouré d'un public qui faisait office de frontière à l'arène, contre un unique adversaire - était clairement à son avantage. Avec, peut-être un peu de pitié pour le jeune homme, d'autant plus qu'il ne savait rien de la teneur de leur dispute pour le moment, ils virent le plus vieux lui tourner autour pendant quelques secondes, portant des estocs inoffensives mais qui montrait avec une évidence absolue sa supériorité, tout en humiliant son adversaire. Certainement une connaissance accrue des méthodes de combat des Royaumes aurait elle pu leur en dire plus sur la provenance et l'extraction du bretteur. Mais ni l'un ni l'autre ne disposait de ces connaissances.

Le combat continuait, si l'on pouvait vraiment l’appeler ainsi. Rapidement, toute l'assistance, même ceux qui n'avait pas la moindre connaissance dans les Arts de l'Acier, comprirent le ridicule de la situation, et les quolibets fusèrent sur le jeune homme. En fait, il devint même évident que ce n'était probablement que l'amour du spectacle qui avait conduit le bretteur à traverser la fenêtre, et probablement pas une erreur de sa part. Les deux camarades de choppes ne purent manquer de repérer ce qui semblait bien être des gardes, deux ou trois peut-être, dans l'assistance, qui affichait un sourire narquois plutôt que d'intervenir.


- Bien, mon garçon, dit alors le bretteur en baissant sa lame. Là d'où je viens, rares sont les duels qui ne sont pas à mort.

Le silence se fit sur l'assistance. Un duel était une chose, et dans une région aussi reculée, on pouvait même considérer que c'était une distraction comme une autre. Mais un duel à mort, c'était une autre histoire. Ceux-ci était prohibés la plupart du temps, même là où les duels eux mêmes étaient tolérées. Cela étant, en fonction des règles de l'honneur qui courait, ou de l'intérêt des autorité, le duel pouvait échapper aux règles car la chose était très particulière. Ils ne savaient pas ce qu'il en était ici, mais l'idée sembla partager le public qui commença à murmurer. Visiblement une partie de la population semblait estomaqué, voir écœurés par l'idée. Mais une autre semblait prêt à voir ce qui serait visiblement une exécution. Vue les capacités du duelliste cependant, personne, pas même les gardes (qui semblaient d'ailleurs plutôt faire partie du second groupe), ne semblaient prêts à agir. Mais ce sont les paroles suivantes du duelliste qui surprirent peut-être le plus :

- Tu aurais dû apprendre plus tôt l'humilité et le respect de ceux qui le mérite gamin. Et tu aurais dû t'écarter quand je te l'ai dis.

La raison de ce combat, qui allait peut-être mener à la mort d'un jeune homme, était donc une simple question de bonne manière ? Toujours entrain de reprendre son souffle, sa masse malmenée par l'agilité du bretteur, le regard de celui-ci tomba sur Aithe. Derrière la fatigue et une sorte d'honneur juvénile, elle voyait la terreur d'un homme à peine sorti de l'adolescence, entendant la sentence de son bourreau.


Frobre

- Oh ils doivent certainement être encore au bureau de Tirando ma petite... Ou bien dans une taverne.

La vieille femme soupira. Qu'elle connaisse ou non personnellement ces hommes, elle savait que sans travail, les choses ne se passeraient probablement pas bien pour une partie d'entre et, empathique, cela semblait l'attrister.

Les dernières affirmations, et l'idée que Troer pourrait être lié à des meurtres, changea visiblement l'attitude de son interlocutrice. De triste, elle passa visiblement à apeuré.


- Tu parles de choses dangereuses ma petite, murmura t'elle en jetant un œil sur le côté, vérifiant que personne ne les entendaient. Tu ferais bien de partir d'ici pendant que tu les peux encore... Mais ne me mêle pas à ça.

Et, bien vite pour une femme qui était aussi agréable un instant plus tôt, elle se retourna et se carapata à petit pas hâtifs.

écrit par: Murdock Dimanche 14 Mars 2021 à 20h14
Le paladin de torm était devant une situation difficile mais il avait le sentiment qu'il ne pourrait plus rien de trouver dans ces lieux. En quittant la pièce, Murdock prenait le document à l'aura maléfique qu'il avait détecté. S'il ne pouvait pas en tirer des informations pour l'instant, il ne faisait aucun doute que cela sera probablement utile pour l'enquête.

Réfléchissant à la suite, il s'apercevait qu'il avait négligé un élément important. Ces connaissances de cette famille étaient plus que limiter. Le garde de faction pourrait probablement lui apporter quelques réponses. Murdock descendait de l'étage, jetant un oeil de manière systématique et par réflexe, sur le trajet pour rejoindre le garde, voir s'il ne découvrait pas un élément oublié.

Arrivant devant le garde, Murdock s'avançait vers lui en souriant.

- Mon ami, j'ai quelques questions à te poser.

Murdock s'installait devant le garde et sans lui laisser répondre, enchaînait avec ces questions.

- Tout d'abord, n'étant pas originaire de Borcolline, peux tu me dire ce que tu sais sur cette famille et ses activités ? et surtout qui dirige l'enquête officiellement dans la garde .... j'aurais probablement d'autres éléments à lui demander.

Murdock s'installait aussi confortablement que possible pour écouter la réponse du garde ... avant éventuellement de contacter Frobre.

écrit par: Phineas Lundi 15 Mars 2021 à 20h04
Murdock

Le garde, qui s'était rassis et taillait un bout de bois à l'aide d'un canif, releva les yeux, et sembla immédiatement prêt à coopérer. Décidément, put se dire le tormtar, cette ville était paradoxale : d'un côté elle hébergeait un culte de Cyric, et de l'autre une partie au moins de ses habitants semblait respectueux du Juste, et prompt à collaborer avec ses serviteurs.

Le garde en faction se gratta la tête du dos de son couteau en réfléchissant. C'était visiblement moins qu'il cherchait les réponse qu'il voulait ne pas dire de stupidités. Une réaction classique quand on se trouvait face à un guerrier sacré engoncé dans une armure de vingt kilos.


- C'était les Tirando, une visible peine s'afficha sur son visage en parlant au passé, des gens bien ceux là. Agnar, le patriarche, il engageait un paquet de gars pour protéger ses caravanes et la plupart revenaient en un seul morceau. J'peux vous dire que c'est pas toujours le cas dans le coin !

Je crois qu'ils exportaient du tissu depuis Amn et Calim et faisaient le trajet jusqu'à Suzail et Port-Ponant essentiellement. Bon... J'vais pas vous mentir Sir, y'a de fortes chances qu'il ait transporté des trucs un peu moins respectable sous les tissus de temps à autre. Mais globalement, c'était un bon gars l'Sieur Agnar.

Il s'arrêta un instant et se frotta sa barbe rase. Murdock remarqua une cicatrice probablement issue d'une maladie de jeunesse mal traitée. Rares finalement étaient les bonnes gens qui avaient accès à des prêtres ou des médecins efficaces lorsque l'on s'éloignait des zones très peuplées.

- C'est le sous-capitaine Troer qui dirige l'enquête. C'est lui qui a assuré que la coupable était déjà derrière les barreaux puisqu'il l'avait lui même déjà arrêtée. Ça doit être vrai !

Murdock n'avait aucune raison de penser que le garde pensait autre chose que ce qu'il disait.

écrit par: Aithe Mardi 16 Mars 2021 à 09h05
- Attendez!

La prêtresse hurla à l'attention du duelliste tout en courant pour s'interposer entre les deux hommes.
Jusque là, Aithe s'était contenté d'observer le combat. Le vieil homme dominait manifestement l'affrontement, et ne semblait pas vouloir véritablement blesser son adversaire, si ce n'est dans son amour propre.

Une situation loin d'être idéale aux yeux de la Tormtar, mais elle n'osait intervenir de peur que le duel ne prenne un tour plus violent. D'autant plus qu'Aithe pouvait aussi voir du coin de l'oeil que des gardes étaient aussi présents, et ne semblaient pas prêts d'intervenir pour arrêter le combat. Au contraire, la chose semblait même les amuser! Pas vraiment des modèles exemplaires de l'ordre civil pensa-t-elle en fronçant les sourcils de désapprobation. Une honte pour une cité qui se pense civilisée. Pas étonnant dès lors que les séides de Cyric puissent s'implanter ici.

Mais, si la garde avait décidé de se dérober devant leur responsabilité, la jeune femme, elle, ne pouvait accepter de commettre une telle ignominie. Torm était tout autant un Dieu légaliste qu'un Dieu miséricordieux. Laisser ce duel continué jusqu'à la mort, aussi infime la possibilité soit-elle, serait un déshonneur. Autant pour elle-même que pour la divinité qu'elle représentait autant que prêtresse.

- Grâce, par Torm! ajouta-t-elle. Ce jeune homme ne fait manifestement pas le poids contre vos talents. Si c'est justice que vous désirez pour cette provocation, alors laissez faire les autorités de la ville. Tuer cet homme ne vous apportera rien. Il ne constitue plus une menace.

Aithe espérait convaincre le vétéran de baisser les armes sans plus d'effusion de sang. Mais elle était tout aussi prête à défendre le duelliste vaincu de son corps s'il le fallait. Son regard plein de détermination étant sans équivoque là-dessus.

écrit par: Frobre Samedi 20 Mars 2021 à 22h41
Le problème de l’officier était de plus en plus important. Celui-ci faisait clairement régner un régime de terreur dans le coin et avec la réaction de la dame, Frobre compris qu’il était officiellement le fauteur de trouble et que plusieurs évènements reliés aux problèmes dans la ville était relié à lui.

Frobre était un peu surprise de la réaction soudaine de la dame. La réaction de la dame lui disait que M. Troer avait sûrement des espions dans la ville et que l’endroit où elle se trouvait, était un point chaud de sa main mise. Il fallait avertir Murdock que l’homme qui avait fait condamner Serana et qui avait assassiné les pauvres gens de la maison était le même ou du moins était relié à lui.

Frobre lança rapidement un « merci » à la dame qui quittait l’endroit le plus rapidement possible et essaya de percevoir si elles n’avaient pas été épié dans leur discussion.

Elle retourna ensuite vers son point de départ, soit le puit qui était près de la boutique de M. Tirando. Elle se disait qu’essayer de trouver les hommes de main du commerçant et les questionnés sur les « ennemis » de M. Tirando allait l’aider mettre le doigt sur une preuve plus concrète qu’une supposition. De plus elle allait sûrement pouvoir remonter à la source du problème … c’est certain que la demi-elfe commençait à se dire que le temps de trouver les informations étaient de plus longue et que Serana croupissait toujours pendant ce temps.

En marchant, elle eu une pensé soudaine pour Ehl-Yaut, elle se demandait, s’il avait trouvé quelque chose. Elle commença à presser le pas vers le puit et le commerce puisqu'elle était très surprise du mutisme de Murdock… est-ce qu’il s’était passé quelque chose pendant son absence. Il n'avait pas répondu à son message, peut-être qu'il lui était arrivé un malheur...


hrp.gif Perception pour voir si elles ont été épiées

écrit par: Abakor Mardi 23 Mars 2021 à 14h21
Abakor suivit la foule de clients qui sortaient de la taverne. Il vérifia que la jeune Aithe le suivait. Arrivé sur la place et observant les belligérants, il comprit très vite que le grisonnant s’amusait avec le jeune taureau et qu’il était bien au-dessus de lui au niveau technique de combat. En fait, c’était plutôt son adversaire qui était dans la panade. La façon dont se battait le duelliste intriguait le rodeur. Il ne parvint pas à analyser sa technique de combat, ce qui le dérangea.
Abakor, ne supportant pas l’injustice, s’apprêtait à intervenir quand Aithe se rua entre les deux duellistes comme une furie. Etant pris de court, Abakor se reprit une contenance et il s’avança tranquillement vers le milieu du cercle et s’adressa au plus âgé.


- Allons noble épéiste ! Ici, je pense que les duels ne vont pas jusqu’à la mort, surtout pour une petite leçon de savoir vivre.

Après un regard insistant sur l'individu, Abakor se tourna vers les gardes.

- N’est-ce pas messieurs de la garde urbaine ? Je pense que vous pouvez intervenir et que la leçon a été suffisante pour ce jeune homme.

Abakor se tourna vers les badauds en essayant d’obtenir leurs assentiments. Il se rapprocha d’Aithe tout en attendant la réaction des gardes ou de celui du bretteur. Ikita sentant son maitre légèrement stressé, se plaça à ses pieds et fut prête à le couvrir au cas où !

écrit par: Phineas Mercredi 24 Mars 2021 à 00h46
Aithe et Abakor

L'intervention d'Aithe, suivie de celle d'Abakor, stoppa net l'animation. Les murmures, les rires s'arrêtèrent. Seul resta le souffle du jeune homme. Le bretteur, dont la rapière pointait pour le moment le sol, les observa, plus curieux qu'autre chose. Ses yeux se posèrent sur l'insigne de la tormtar. C'était une chose de faire le spectacle, voir d'être cruel. Une autre de le faire devant une représentante du Vertueux. Les clercs de Torm avait un impact non négligeable sur les juges de Tyr et autre instances judiciaires des Royaumes.

Les deux compagnons de tablée se sentir analysée sous l'oeil expert du vieux guerrier. Ils ne pouvaient que difficilement être sûrs d'être en mesure de le battre, même à deux.

Cependant, l'intervention de ces deux là rendit bien trop évident le caractère indigne de la situation pour que les gardes ne réagissent pas. Sortant de leur neutralité malsaine, ils firent claquer leurs lances.


- Dispersez vous ! Le spectacle est terminée !

- Inutile d'aller plus loin messire, dit l'autre avec une certaine crainte, à destination de l’épéiste.

Le vieil épéiste posa un regard sur le garde, visiblement peu effrayé. Un léger haussement de sourcil fit même reculer le garde d'un pas. Les vrais duellistes étaient rares, le Jeu de la Rapière était un jeu dangereux où l'on pouvait mourir aussi vite que l'on pouvait tuer. Alors, lorsqu'un bretteur réussissait à survivre, il fallait se méfier.

Mais il finit, finalement pas remettre sa lame au fourreau.


- Vous êtes bien courageuse, tormtar., se contenta de dire l'homme sans jeter un regard à Abakor. Puis il s'éloigna pendant que la foule se dispersait, sans un regard au garde ou à sa victime épargnée.

Celle ci d'ailleurs se releva. Et se rapprocha, pataud, d'Aithe.


- Merci, dit il en secouant la tête, encore essoufflé, j'vous jure j'ai rien fait ! J'livrais juste du blé à côté, il montra un sac au sol et d'autre, dans une petite carriole, je lui suis rentré dedans sans faire gaffe et v'la qu'il m'insulte... P'pa m'a dit qu'il fallait se défendre alors... Je l'ai même pas touché, et il a sauté à travers la f'nètre ce taré...

Les gardes, qui semblaient visiblement préférer oublier l'affaire, haussèrent les épaules et s'éloignèrent à leur tour.

écrit par: Aithe Vendredi 26 Mars 2021 à 17h16
La réponse de l'épéiste, et sa manière de partir comme si de rien n'était ne réjouissaient pas vraiment la prêtresse de la loyale Furie. Et c'est avec une mine sévère qu'elle regarda le guerrier s'en aller.

Au moins, les gardes s'étaient finalement rappelé que s'enivrer et regarder des combats de rue ne faisaient pas vraiment partie des attributions d'un gardien urbain. Maigre consolation pourtant, puisqu'ils semblaient moins concerner par le maintien l'ordre -comme l'exige leur profession- que par leur propre sécurité. Autant dire qu'une telle démonstration de couardise testait la patience déjà bien entamée de l'Uthgardt.


- Et vous? apostropha-t-elle les gardes. N'allez-vous pas au moins questionner cet homme qui il y a une seconde a menacé cette personne de meurtre, sans parler des dégâts occasionnés dans la taverne?

Aithe attendit fermement leurs réponses. En tant qu'étrangère et religieuse, la jeune femme sut pertinemment qu'elle ne put exiger quoique ce soit de la milice locale. Cela ne l'empêcha pas pour autant de réclamer un comportement plus digne de ses représentants.
En attendant, elle tourna son attention sur le perdant.


- Vous aviez bien de la chance d'être encore en vie. À l'avenir, je suggère de réserver votre lame seulement contre ceux qui menacent votre vie au lieu de votre "honneur". Je ne serais pas toujours là pour vous sauver.

Cet idiot méritait un véritable sermon de la part de la prêtresse, mais le problème de la garde était plus pressant, Aithe ne voulut pas leur laisser une chance de s'éloigner avant qu'elle puisse obtenir une réponse.

Le vaincu eut par contre raison sur un point. Les actions du rodeur qui l'avait battu étaient des plus étranges. Sauter ainsi dans la taverne après avoir été provoquée en duel. Manifestement, il chercha à s'attirer un public avant l'affrontement, rester à savoir les motifs dans ce comportement hautement suspect.
C'était d'ailleurs en partie pour cela qu'elle demanda de la garde qu'elle interroge le flamboyant bretteur.

écrit par: Frobre Vendredi 02 Avril 2021 à 20h47
La demi-elfe qui s’était éloigné pendant un instant pour parler à la vieille dame revenait à pas assez rapide se demandant s’il était arrivé quelque chose à Murdock. Elle n’avait pas eu de message de sa part…. Ce qui l’inquiétait.

Elle allait tourner le coin lorsque son coéquipier de métal commença à poser ses questions au garde. La demi-elfe était soulagé d’entendre la voix, en santé, de Murdock. Ainsi avant de tourner le coin de la bâtisse, Frobre s’arrêta et écouta ce que le garde avait à dire.
Celui-ci donna des informations qui ressemblait beaucoup à ce que la vieille dame lui avait dit soit que c’était la famille Tirando, qu’ils étaient marchants et qu’ils étaient appréciés par les gens puisqu’ils amenaient du travail à ceux-ci.

Lorsque l’homme dévoila que c’était Troer qui était en charge de l’enquête, Frobre compris encore plus que cet homme était la source du problème. Il était peut-être un pion dans l’organigramme du méga problème « cyric » mais ici, il était la source des attentas et de l’emprisonnement de Sérana.

Frobre se demandait à cette étape quel était le lien entre les Tirandos et Troer. Pourquoi eux? pour quelle raison les Tirandos avaient été la proie de l’officier. Qu’est-ce que le marchand avait fait pour que Troer ou les gens du culte de Cyric veuille les éliminer? Comment Troer a réussit à faire passer ça sur le dos de Sérana, qu’est-ce qu’il avait dit pour que les gens avalent ses propos. Sûrement pas la vérité. Les menteurs ne devaient pas gagner.

Lorsque l’homme fini de répondre aux questions de Murdock, Frobre se demanda comment faire pour ne pas attirer la foudre du garde s’il apprenait qu’elle avait écouter discrètement et comment faire pour pouvoir poser ses questions au garde sans avoir l’air louche.

Elle recula un peu du coin de la bâtisse et recommença à marcher comme si elle arrivait tout juste de la ruelle et tourna le coin. Elle fit un bonjour à Murdock


-Bonjour Monsieur, je savais que je vous trouverais ici, je viens faire mon rapport sur ce que j’ai trouvé.

Elle tourna les yeux vers le garde

-Oh désolé !!!, est-ce que je vous ai interrompu dans votre discussion? je peux revenir plus tard si vous le désirez… je ne voulais pas vous déranger. Je suis vraiment désolé, c’est que je viens d’apprendre quelque chose d’inquiétant que je devais divulguer à Monsieur.

Elle se retourna vers Murdock et lui dit en catimini mais assez fort pour que le garde entende,

-Il parait que la personne qui a été arrêté au sujet de la situation horrible qui s'est passé ici n'était pas la bonne personne, que le ou les tueurs courent toujours.

L'objectif en disant cela à Murdok à voix basse mais assez fort pour que le garde entende, était de voir la réaction du garde face à cette nouvelle information qui divergeait de celle qu'il avait.

écrit par: Abakor Mardi 06 Avril 2021 à 10h14
Abakor attendait des réponses à ses questions. Il était satisfait de la réaction de la populace face à leurs interventions. Il subit l’analyse du bretteur en étant mal à l’aise. Il pensait bien que ce duelliste devait être habile au maniement de la rapière. Quand la garde urbaine intervint, un sourire apparut sur le visage d’Abakor. Si la milice intervenait, cela devrait atténuer la tension. Les gardes n’étaient pas à l’aise face à l’épéiste, il était craint.
Sa voix fit une drôle de sensation pour Abakor dans ce silence pesant. Le fait qu’il ne le regarda pas lui donna une pique à sa fierté. Il le regarda s’éloigner et sourit quant à l’intervention d’Aithe. Abakor savait que les gardes tenaient plus à leur vie que le respect des Lois.

Il se tourna vers le jeune homme.

- La demoiselle a raison, elle vous a tirer de beaux draps ! Sans son intervention, vous seriez au sol, baignant dans votre sang.

Un petit coup d’œil vers la garde
- Et la garde ne vous aurait pas aidé !

Abakor s’approcha de celle-ci.
- Vous attendiez quoi pour interroger cet homme, bizarre de se jeter comme ça dans une fenêtre ?

Abakor voulait en savoir plus sur cette réaction suspect.

écrit par: Murdock Samedi 10 Avril 2021 à 21h06
Murdock note l'arrivée de Frobe avec soulagement. Elle a visiblement, de plus, trouvé des éléments d'informations pour comprendre la situation.

- Merci ... Nous allons discuter en chemin de votre rapport. Une dernière question, mon ami, savez vous où je peux trouver habituellement Troer lorsqu'il n'est pas en service. J'aurais quelques questions à lui poser.


Murdock écoute de manière courtoise la réponse du garde de faction tout en réfléchissant aux éléments qu'il avait découvert, qui innocente Serena.

- Merci encore et bonne garde à vous.

Murdock commence à s'éloigner de la maison des marchands, espérant que Frobe la suive. Murdock se dirige de manière assez calme en direction du seul lieu qu'il peut considérer comme étant un lieu sûr, pour le moment.

- Frobe, je suis persuadé que notre ami est totalement innocente. Le meurtre de la famille de marchand n'est pu être fait que par un groupe de quatre hommes. Mais j'imagine que vous voulez m'en dire davantage sur ce que vous avez pu découvrir avec la vieille dame.

Murdock continue d'avancer tranquillement avec comme objectif de laisser croire à d'éventuel observateurs qu'il mène une conversation amicale avec une amie.

- Et dites moi également si vous avez des talents en matière linguistique ... Cela pourrait être utile... Sinon, nous devrons nous résoudre de retourner au temple.

Murdock met sa main sur son épée de manière machinale puis écoute Frobe.

écrit par: Phineas Mardi 13 Avril 2021 à 20h55
Aithe et Abakor

- Ah... Vous avez certainement raison, m'dame... , dit le jeune homme en se frottant l'arrière de la tête.

Il n'avait pas l'air méchant, loin de là. Il était comme la plupart des jeunes hommes des Royaumes, élevés dans les récits d'aventures, des hauts-faits des Dragons Pourpres du Cormyr, des Chevaliers Errants de Lunargent ou des Protecteurs des clans nains. Un idéal généralement inaccessible, mais qui donnait des rêves. Parfois, cela les mettaient en danger, mais la plupart du temps, la vertu que l'on tirait des contes était plus positive que l'inverse. Il n'était pas si rare de rencontrer des individus pour qui l’honneur était plus important que la santé.

Mais si lui était visiblement honorable, ce n'était certainement pas le cas des gardes. Ils haussèrent les épaules aux réprimandes du rôdeur et de la tormite, avant de s'éloigner. Apparemment, disperser la foule leur suffisait pour estimer avoir rempli leur devoir. Quant au bretteur, il avait déjà disparu dans la foule. on pouvait difficilement espérer qu'un tel voltigeur fût un badaud incapable de se dissimuler.

Néanmoins, le jeune homme, clairement content d'être sortie d'affaire, leur apporta peut-être quelques billes de compréhension de l'endroit où ils avaient atterrit. Il s'approcha d'eux. Autant la posture de la prêtresse que la race du rôdeur (les elfes restaient rares en Faerun), semblait l'impressionner quelque peu :


- J'suis désolé... Mais vous savez, ici, faut se défendre... Borcolline, c'pas Elturel ou Suzail ici, il regarda Abakor et prouva qu'il était loin d'être stupide, ou Everska, m'sire. La loi, elle est bonne que pour ceux qui peuvent la payer... Et c'pas mon cas... , il se rapprocha un peu et rajouta à voix basse, j'sais pas si elle est méchante ou pas, mais l'Ecailleuse qu'à mit des tartes aux gardes... je peux vous dire qu'on à trinqué en son honneur dans la basse ville...

Cette dernière phrase, qui ressemblait plus à une confession un peu dangereuse, fût suivi d'un regard aux gardes qui s'éloignaient.

- J'pas grand chose pour vous remercier, et il faut que je livre. Mais si je peux vous aider, dites moi ! Elton n'est pas du genre à laisser traîner des dettes !, dit le jeune homme avec un grand sourire, tentant de retrouver une contenance.


Frobre et Murdock

Le garde semblait un peu perdu. C'était une chose d'être modérément honnête dans une ville qui manquait visiblement d'honnêteté, une autre d'entendre une jeune femme remettre visiblement en doute les affirmations de l'autorité locale.

- Et bien... Euh... Il doit être à la Tour j'imagine, il pointa le centre de la ville. La tour était certainement le bâtiment qu'ils avaient vu plus tôt, que Frobre savait être le centre du pouvoir local "La Tour du Maire". Mais je sais pas si vous allez pouvoir y entrer comme ça. La milice est pas toujours très conciliante. Vous savez, on a souvent des problèmes ici, moi je serais qu'à moitié étonné que les Tirando se soit fait décanner par des concurrents un peu.. euh... ex... expéditifs.

Le garde en faction se rassit alors qu'ils s'éloignaient, préférant visiblement ne pas être trop lié à tout cela.

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TIC TAC, TIC TAC ? Quelque chose va se produire dans les heures sombres ?

écrit par: Frobre Mardi 20 Avril 2021 à 22h18
Frobre avait signalé en sourdine à Murdock que quelqu’un avait dit quelque part dans la Ville que les gardes n’avaient pas arrêté la bonne personne… Naïvement elle avait cru que le garde aurait réagi à cette annonce… mais ce ne fut pas le cas…

¤ Bon, il n’a peut-être pas compris… Ce n’est pas grave il doit être sourd un peu. ¤

Il avait seulement indiqué l’endroit où ils pourraient retrouver possiblement Troer. De plus, il les avait mis en garde en leur disant que certaines personnes étaient expéditives dans la Ville et que la milice n’était pas toujours sympathique. Il allait falloir faire attention… Murdock et la demi-elfe étaient clairement en train de mettre leurs mains dans un panier de crabes.

Murdock proposa de quitter l’endroit et de discuter un peu plus loin.

-Je suis certaine qu’elle est innocente. Qu’est-ce qui te fait dire que la famille a été tuée par un groupe de quatre personnes?

Tout en continuant à marcher, Frobre et Murdock continuèrent à parler

-J’ai appris que M. Tirando était un marchand apprécié par la communauté puisqu’il fournissait de l’emploi, celui-ci engageait une vingtaine de guerriers afin de protéger ses caravanes. Ceux-ci sont maintenant sans emploi et des guerriers sans-emplois… certains peuvent faire de mauvais choix. On pense que certains de ceux-ci sont encore au bureau de M. Tirando ou encore peut-être dans des tavernes du coin. De plus, la réputation de M. Troer n’est pas très bonne. Il se pourrait aussi qu’il se passe quelque chose près des gorges… mais je n’en sais pas plus.

Frobre prenait le temps de surveiller les alentours, elle trouvait que l’endroit était plutôt calme avec tout ce qui s’y passait. Murdock lui posa des questions sur ses capacités linguistiques…

-Oui j’ai de bonnes notions en Commun, draconien, elfique, Illuskan, sylvestre et en nain. À la bibliothèque de Lunargent, j’ai pu pratiquer toutes ses langues.

L’objectif lui disant cela n’était pas de se vanter loin de là, mais tout simplement de répondre à sa question.

-Vous M. Murdock, qu’avez-vous trouvé dans le bâtiment que vous avez inspecté?

écrit par: Aithe Jeudi 22 Avril 2021 à 05h53
Les gardes étaient bien chanceux que la sauvagerie des Uthgardts avait chez Aithe été largement apprivoisée par plus d'une décennie de vie urbaine et d'instruction religieuse. La prêtresse serrait les poings de fureurs avec une seule envie en tête: charger les soldats éhontés et leur apprendre le respect.

La Tormtar devait se forcer à pratiquer les exercices de respiration qu'on lui avait enseignés pour garder son calme. Mais aussi insolents que les gardes puissent être. Elle ne devait pas les opposer. Ne pouvait pas.
Et ce, parce qu'ils représentaient la loi dans cette ville. Aussi incompétents qu'ils puissent être, ils en demeuraient les gardiens. La violence dans ce cas ne ferait qu'engendrer plus de chaos sans achever autre chose de bien. Et nuire à sa mission première. Dont l'importance dépassait largement les exigences de sa fierté bafouée.

En parlant de sa quête, les mots du jeune homme piquaient la curiosité de l'acolyte Tormite. Elle venait d'avoir l'opportunité d'observer de première main la "justice" de Borcolline, Aithe était donc plutôt disposée à entendre les propos du livreur. Et ses accusations, bien que très vagues, restaient malgré tout, alarmantes.

La prêtresse entraina donc l'homme un peu plus loin. De manière à s'éloigner quelque peu des nombreuses oreilles indiscrètes qui trainait au alentour de la taverne.


- Je ne vous retiens pas longtemps, promis. J'ai seulement quelques questions sur ce que vous venez de dire. Sur la loi, ici. Et les gardes. Et de cette écailleuse dont vous faites mention.
Je ne suis pas originaire d'ici non plus vous savez. Donc j'aimerais savoir à quoi je dois m'attendre, et de quoi vous parlez au juste.

écrit par: Phineas Vendredi 23 Avril 2021 à 21h55
Aithe et Abakor

Elton était entrain de ramasser un sac, qu'il lança sur son épaule, avant de répondre. Malgré le poids apparent du sac, certainement rempli de céréale, le geste montrait l'habitude.

- Ah... Je sais qu'les rumeurs. C'est des copains d'la basse ville qu'y m'ont raconté. Moi j'étais aux champs.

Il se dirigea vers son petit chariot, rangé un peu plus loin, qui était déjà rempli d'autres sacs du genre, et y déposa son sac. Il leur avait fait signe de le suivre, voulant visiblement s'éloigner un peu avant de continuer.

- Tout l'monde dit qu'elle est monstrueuse... mais moi on m'a plutôt dit l'contraire. Apparemment, elle est très belle, il se passa la main derrière la tête, rougissant, un peu comme vous m'dame.

Il s'éclaircit la gorge pour se reprendre.

- J'veux dire... Euh... Apparemment, elle a des cheveux blancs aussi. Sauf q'c'est une elfe ! Mais ça c'est pas sûr... Parce qu'elle a des écailles y parait aussi. Et puis ils m'ont dit qu'au début elle se cachait sous une cape, du coup on sait pas trop. C'est qu'à la fin qu'elle l'a donné à quelqu'un d'autre avant de se battre contre les gardes. Et il paraît qu'elle avait une énorme épée ! Mais ils ont pas bien vu, parce que bon, quand les gardes arrivent comme ça, on reste pas dans le coin... Vous savez, ici comme j'vous dit, les gardes ils servent ceux qu'on leur dit de servir. Et c'est rarement les ptites gens... Alors quand quelqu'un commence à envoyer des claques, surtout qu'apparemment c'était pour protéger un pauv' vieux, beh j'vous cache pas qu'nous on est content... Pas souvent qu'il y a des gens pour nous défendre ici.

Cette dernière phrase sonnait comme une déclaration de foi : il faisait partie de la plus basse classe de la société qui, de toute évidence, ne profitait pas beaucoup de justice sociale.

- 'scusez moi, faut que je m'y remette, p'pa à besoin de moi après. Mais si jamais vous avez besoin, on est dans une p'tite ferme, juste à côté d'la rivière au nord.

Il hocha la tête et, soulevant les bras de son chariot, commença à s'éloigner.

écrit par: Murdock Lundi 26 Avril 2021 à 20h08
Murdock regarde discrètement autour d'eux avant de répondre à Fobre.

- Tout d'abord, vu la scène de crime et la chronologie des évènements, Serena n'a pas pu commettre les meurtres sur la famille Tirando. Sur ce point, nous pouvons en être certain.

Murdock réfléchit un peu pour voir comment aborder la suite.

- A priori, les assassins devaient être au moins quatre et ils recherchaient quelque chose de précis dans la demeure des Tirando.... document ou objet qu'ils ont peut être découvert.

Murdock récupère alors le document qu'il a pu récupérer dans la demeure, au second étage.

- En ce qui concerne ma question sur vos talents linguistiques, j'ai l'intuition que ce document pourrait nous aider dans nos investigations. Malheureusement, la seule chose que je peux vous dire à son sujet c'est qu'il n'est pas écrit ni en abyssal ni en infernal... Peut être arrivera tu à la déchiffrer ?

Murdock lui tente le document

- Au pire, nous pourrons demander cela au temple de Llira. Il doit bien y avoir un prêtre qui sera capable de nous déchiffrer ce document. Maintenant, pour ce qui concerne notre enquête, je pense que le sous capitaine Troer est un homme clé dans les évènements qui secouent cette cité.

Murdock rassemble ces idées et ces propositions avant de poursuivre.

- Soit il est un maillon important des fidèles du Dieu Fou qui s'est infiltré dans la communauté, soit il travaille pour eux, pour différentes raisons, sans le savoir. Dans tous les cas, il constitue une piste sérieuse à profondir. Je dispose peut être d'un contact dans la garde. Je te propose d'aller le voir pour essayer d'obtenir des informations. Pendant ce temps, tu pourrais surveiller discrètement le sous capitaine Troer. Si tu parviens à connaître ses habitudes et les gens avec qui il a des échanges réguliers, cela nous sera utile à un moment donné. Qu'en dites tu ?

Murdok, en attendant la réponse de Fobre, regarde autour d'eux pour être certains qu'ils ne sont pas surveillés.

Perception
Détection du mal

écrit par: Aithe Vendredi 30 Avril 2021 à 23h07
La prêtresse se contenta de sourire poliment au compliment sur sa beauté. Et ce malgré la déception qu'elle ressentit après avoir entendu les réponses du jeune homme qu'elle secourut il y a juste un instant. Malheureusement, celui-ci était beaucoup moins au fait qu'elle ne l'avait espérée au premier abord.

Une elfe aux cheveux blancs... cela n'avait rien de surprenant. Abakor, l'elfe qu'Aithe venait juste de rencontrer n'avait-il pas lui-même une chevelure claire comme l'argent? Les écailles par contre étaient plus curieuses, mais à cause de l'incertitude du charretier, ne disaient pas grand-chose sur la nature de cette rebelle. Ce détail, certes peu anodin put aussi simplement s'expliquer par une armure de conception exotique. Une armure d'elfe en somme.

Quant à son conflit avec les gardes. Là encore, le manque d'information ne lui permit pas de juger. Dans un sens comme dans l'autre. D'ailleurs si la Tormtar avait bien compris ce que lui affirma son interlocuteur, c'était l'elfe qui avait provoqué en première les gardes. Ce qui n'était pas vraiment en sa faveur.

En fin de compte, rien dans ce témoignage ne permit vraiment à l'Uthgardt de se faire une meilleure idée de ce qui clochait avec la garde locale. À part le fait que les petites gens se plaignaient. Et même si la prêtresse eut du mal a l'avouer, cela n'était pas rare non plus. Même dans d'autres villes avec des forces de l'ordre plus dévouées à sa populace qu'a Borcolline.


- Merci. Non, je n'ai plus rien à ajouter. Faites juste attention sur la route.

Aithe regarda le jeune fermier s'éloigner. Elle espérait que celui-ci avait bien appris sa leçon, et saurait à l'avenir éviter les ennuis. Il avait l'air d'être un bon garçon, ce serait donc vraiment dommage qu'il gâche un avenir encore prometteur dans des querelles insensées comme celle où il faillit perdre la vie.

Elle tourna ensuite son attention sur le rodeur qui l'avait accompagnée hors de l'auberge.


- Et bien. Cela s'est mieux conclu que je ne l'avais craint.

La jeune femme fit cette admission avec un leger sourire de soulagement.

- Mais je dois me rendre au temple de Llira pour continuer ma mission. Manifestement, cette ville n'a pas besoin de chaos qu'elle en possède déjà. Je vous souhaite bonne chance dans votre quête Abakor. Et au revoir, peut-être.

Et avec un dernier sourire amical, et un hochement de tête, la prêtresse de Torm se mit en route vers le temple de la joyeuse déesse. Emplie d'un zèle nouveau. Avec une garde aussi incompétente, la citer eut besoin de toute l'aide qu'elle put obtenir. Et Aithe, en tant que prêtresse du Dieu protecteur et ennemi juré du Dieu Fou se sentirent obligés d'apporter la sienne. Non seulement parce que son église lui a ordonnée, mais aussi parce que le peuple de Borcolline le lui demanda.

écrit par: Abakor Mercredi 05 Mai 2021 à 12h37
Abakor suivit la jeune prêtresse quand elle s’éloigna dans un coin plus discret. Il était surpris de la réaction des gardes urbains. Il y’avait un peu de laisser-aller dans cette ville. Ce duelliste était un danger pour les gens qu’il décidait de provoquer en duel. D’après le livreur, ce personnage était douteux dans sa façon de faire. Abakor gardera un souvenir de ce personnage s’il recroisait sa route.

Arrivé près du chariot, le rodeur dut se retenir de sourire face à la déclaration du jeune homme sur la beauté de Serena et d’Aithe. Les informations que donna le livreur n’étaient pas de première main mais elles étaient exactes suivant les souvenirs d’Abakor sur Serena. Il revoyait son épée à deux mains d’une facture incroyable et la force qu’elle dégageait. Il aurait aimé en savoir plus sur elle. C’était peut-être l’occasion ici. Ce qui le chiffonnait, c’était ses compagnons de route de là-bas en Féerie. Avait-elle gardé les mêmes accompagnateurs et rodaient-ils dans la ville ?

Abakor étant dans ses pensées, il fut surpris du départ précipiter du jeune homme. Il le regarda s’éloigné quand la jeune femme s’adressa à lui.


- Oui, effectivement, il a eu de la chance. Il m’a intrigué avec cette histoire. Je crois que je vais l’accompagner et lui poser quelques questions sur cette femme.
- Merci et je souhaite que votre mission arrive à son terme. Bon courage à vous et peut-être à bientôt.

Abakor accéléra le pas pour rejoindre le jeune Elton. Il jeta un œil aux alentours pour voir s’il n’était pas suivi. Ikita était sur ses pas d’une allure tranquille. test Perception

- Elton, laissez-moi vous accompagner !

écrit par: Phineas Mercredi 05 Mai 2021 à 13h24
Abakor

Reprenant rapidement sa contenance alors qu'il reprenait son activité habituelle, Elton fut surpris que l'elfe le rejoigne.

- Oh, Messire Elfe ? Et bien... si vous voulez venir avec moi, je vous préviens, il faudra m'aider à décharger !

Visiblement plus à l'aise maintenant que la prêtresse était partie, quoique le fait que le rôdeur soit un elfe semblait tout de même intimider cette armoire à glace, il continuait à avancer. Il y avait de la farine à livrer.

Abakor aurait tout le temps de discuter puisque, quelques secondes après qu'il ait rejoint le jeune homme, il s'arrêta à côté d'une boulangerie et commença à décharger une bonne partie des sacs. Si l'elfe voulait parler, il aller devoir devenir manutentionnaire. Par ailleurs, l'elfe était certain que pour le moment tout du moins, personne ne l'observait.



Aithe

Trouver le temple ne fut pas difficile : il suffisait de traverser la place.

Le Cri de Joie, le temple local, était à la fois fidèle à l'esthétique des temple de la Dame des Réjouissances, tout en étant particulièrement fortifié. On était loin des temples-forteresses de Torm, Heaum et Tempus, bien entendu, mais tout de même, de loin, le temple était comme un petit château, avec tout ce qui faisait un château.

Cela dit, il était aussi beaucoup plus élégant que les fortins communs. Les ferronneries de bronze et de laiton, les vitres renforcée mais opalescentes. Les murs peints de couleurs chatoyantes sans être de mauvais goût. Certains chapitre de la Joie, Aithe le savait, avait pour but d'amener la paix par les réjouissances dans les lieux les moins charitables. C'était sans doute en partie le cas ici.

Cela dit, de minces détails lui indiquèrent immédiatement que quelque chose clochait plus qu'il ne le fallait. Devant les grandes portes de bois polie, la herse d'acier argenté (et à motif floral) était en partie baissée. En temps normal, les temple de la Joie laissait entrer chacun pour se réjouir dans les salle de jeux, de danse et de musique qu'ils abritaient. Et là, en plus de la porte peu amène, l'entrée était gardé par des prêtre-guerrier très reconnaissable.
Leurs armures légères et polies, leurs pourpoint à carreaux blanc et écarlate, leurs lances ornées des trois étoiles de Lliira. Les Mimes Ecarlates de Selgaunt étaient là, un ordre dont on ne se moquait pas, alors même que leur Église était loin d'être spécialisé dans le combat (c'était même l'inverse, les lliirites évitaient au possible la violence). La jeune prêtresse avait déjà entendu parler des prouesses martiales de ces femmes et hommes, qu'on pourrait comparer aux paladins d'autres ordres.

Il y avait un homme et une femme. L'homme, avisé, remarqua le symbole d'Aithe et sourit. S'inclinant légèrement, il salua Aithe dès qu'elle fût à portée de voix :


- Mes salutations, Tormtar. Le Juste nous gâte aujourd'hui. Souhaitez vous aussi rencontrer Maître Jhanadra ?

écrit par: Abakor Vendredi 07 Mai 2021 à 14h26
Abakor tout en suivant le livreur, ne remarqua rien de particulier dans les alentours qui puisse paraitre suspect. Il rattrapa le jeune qui allait commencer à livrer une boulangerie. Ikita trottinait derrière et était attirée par les odeurs de pain frais émanant du magasin.

- Oui, je vous aide, ce sera pour le renseignement !

Abakor se prépara à aider le livreur et resta silencieux pendant le déchargement des sacs de farine. Des souvenir arrivèrent pendant ce travail physique, il se souvint des déchargements de marchandises avec ses amis bédouins mais surtout de son ami Akheem. C’était toujours une partie de rigolade avec lui.

Le travail effectué, Abakor se mit à côté du jeune homme.

- Je me demandais si vous vous souveniez de la personne qui vous a donné les informations sur Serena ? J’aimerais en savoir plus sur ce qui s’est passé dans cette scène. Je suis….. on pourrait dire un ami.

Abakor prit un ton sérieux avec le livreur.
- Vous me rendriez service si je pouvais prendre contact avec cette personne.

écrit par: Phineas Vendredi 07 Mai 2021 à 14h46
Abakor

- Serena ? L'écailleuse s'appelle comme ça alors ?, le jeune homme déposa son sac derrière le fournil alors que le boulanger leur ramenait, en plus des quelques pièces pour la farine, des chutes de pains beurrés et un peu de bière légère.

- Tiens garçon, dit le boulanger, tu remercieras ton père, la mouture est parfaite. La bonne journée, messire elfe.

- J'lui dirais m'sieur Lovis, merci !

S'asseyant sur les sacs empilé, il dévora le pain frais avant de répondre.

- C'est pas vraiment une personne. Ça parle dans la basse ville. A mon avis, certain ont du la rencontrer, ou quelque chose comme ça, mais je sais pas qui. Mais, apparemment y'avait aussi des prêtresses de la Dame. J'crois qu'elle les a fait cherché au cas où... Et du coup, certainement qu'un gamin ou deux à du la voir directement. Mais si c'est vrai... ben, quelqu'un qui va demander de l'aide à a la Dame doit pas être bien mauvais au fond... Y'a un truc qui roule pas dans c't'histoire...

Visiblement pas très éduqué, mais pas dénué d'intelligence, Elton y avait déjà réfléchi.

- P'pa m'a dit que quand il était minot, après la guerre des dieux, c'était l'Dieu Noir qui faisait la loi ici... J'me demande si y'a pas un truc dans le genre qui traine par la... Les paladins ont fait le ménage un jour, mais on tue pas un dieu comme ça j'pense...

Il se repris :

- Enfin ! Si quelqu'un lui a parlé directement, ça doit être un gamin des rues. Faudrait chercher la dedans... Ou ptet aller au temple, du coup.

écrit par: Frobre Vendredi 07 Mai 2021 à 22h00
Frobre marchait avec Murdock, celui-ci lui dévoila ses observations qui était, selon elle tout à fait plausible. Depuis le début Frobre était certaine de l’innocence de Serana. Le Paladin lui tendit ensuite un document qu’il avait trouvé dans la maison du marchand lui disant qu’il n’était pas capable de le lire.

En touchant le « parchemin » que Murdock lui tendait, elle savait que c’était quelque chose de spécial… le document était en fait une sorte de peau… du cuir… mais pas n’importe quel cuir… elle était presque certaine qu’il s’agissait du cuir de dragon blanc. Avant même de commencer à lire ou à essayer de déchiffrer ce qui était écrit, la demi-elfe savait qu’elle n’allait pas aimer ce qui était écrit. Appelez cela de l’intuition féminine si vous voulez.

Elle parcourra rapidement le document leva les yeux vers Murdock, regarda autour d’eux pour voir s’assurer que personne ne l’écoutait.

-Murdock, ce message est écrit en Draconien. As-tu remarqué que ce parchemin est en cuir de dragon blanc… Il faut être complètement fou et sadique pour attaquer et tuer un dragon blanc et se servir de sa peau comme parchemin.


La demi-elfe se ressaisit et regarda Murdock et lui lu ce qui était écrit sur le cuir.

QUOTE
Il faut éliminer ce Baelgar, immédiatement.

Si cette part de notre accord n'est pas remplie dans les jours à venir, nous ne vous soutiendrons pas plus. Il représente un danger bien trop grand pour notre organisation.

Ne nous décevez pas.


Elle réfléchit 2 secondes et dit :

-Il est clair que M. Tirando s’est fait tuer puisqu’il n’a pas réussi à tuer M. Baelgar. Tu sais Murdock, je suis ici à Borcoline afin de venir en aide à ce M. Baelgar. Mais il a disparu… J’ai entendu dire qu’il serait peut-être ….

Elle regarda encore autour d’elle pour voir si quelqu’un les écoutait

-Près de la gorge, dans la lande.

Murdock lui proposa de se séparer pour aller en quête de plus d’information… La quête devenait de plus en plus stressante, Frobre se demandait ce qu’il était mieux de faire… Faire sortir Serana, ses bourreaux la maltraitaient et cela pourrait dégénérer ou aller retrouver M. Baelgar qui était la cible du culte de Cyric. Peut-être que Murdock allait être capable d’avoir plus d’information auprès de son contact.

-Parfait je ferai de mon mieux.

Frobre s’était dit qu’elle allait essayer de se rendre à « l’Hôtel de Ville » afin d’observer les allées et venues des gardes.

écrit par: Phineas Vendredi 07 Mai 2021 à 23h21
PARCHEMIN
Frobre, ça ne peut pas être le cuir de Serana. Déjà parce que ça ferait un sacré gros morceau biggrin.gif mais surtout parce qu'elle a du sang de dragon de cristal, pas blanc (sinon... elle serait probablement votre ennemie)


Murdock et Frobre

Murdock allait certainement répondre à Frobre, mais il avait lancé le sort et, contre toute attente, il repéra une aura bien plus forte qu'il ne s'y attendait.

Entre les quelques auras infimes qui devaient appartenir à quelques voleurs ou des marchands véreux, se trouvait une autre aura. Plus puissante, sans être détestable au point de détruire sa conscience, elle était à la limite de son sens magique, probablement dans une maison non loin, à quelques mètres. Il lui semblait d'ici que l'aura émanait plus d'un objet que d'une créature, lui semblait t'il... cependant, cette maison n'était pas toute petite, et il n'était pas complètement impossible que d'autres auras maléfiques lui échappe à cette distance.

Mais cette aura était elle seulement liée à l'affaire qui l'intéressait ?

Le paladin allait il en prévenir sa jeune compagne avant qu'elle ne parte en quête du sous-capitaine Troer qui semblait si intimement lié à toute cette affaire ?

La maison incriminée en tout cas, était bien loin de la richesse de celle des Tirando. Grande, certes, mais elle restait une bicoque. Probablement une demeure partagée par plusieurs famille. Si le quartier était plus riche que d'autres dans le coin, celle-ci était visiblement habitée par des gens qui n'avaient pas les moyens de l'entretenir. Et cela se voyait.

écrit par: Aithe Samedi 08 Mai 2021 à 12h24
Le temple était plus proche qu'elle ne l'avait d'abord pensé. Peut-être un bon signe? En tout cas, Aithe choisit de le croire.

L'édifice était plus fortifié que l'image que se faisait la prêtresse de Torm des temples de la déesse de la joie. Malgré l'architecture colorée et élégante qui rehaussait son apparence externe, le bâtiment était bel et bien une forteresse. Un ouvrage défensif, ou agressif selon l'usage qui en est fait. Mais jamais inoffensif.

Nichée au cœur de la cité du Mitan Occidentale. Le fortin était assiégé de toute part. Ou du moins, c'était l'impression que ressentit la jeune femme en détaillant l'édifice. Impression qui ne fit que se renforcer lorsqu'elle remarqua la position de la herse, et la nature des gardes à l'entrée. Comme si les fidèles de Lliira étaient véritablement en état de siège. Et peut-être était est-ce vraiment le cas.

Elle n'avait pas oublié le but de sa mission. Enquêter sur les activités souterraines du sinistre culte du Dieu fou. Se pourrait-il que l'influence de Cyric fût plus répandue que son église l'avait cru au premier abord? Après sa mésaventure dans la taverne adjacente, Aithe commençait sérieusement à le craindre. Cela expliquerait notamment les précautions prises par les Lliirien. Mais peut-être accordait-elle aussi trop de crédits aux séides du prince des mensonges. L'Uthgardt l'espérait en tout cas.

L'accueil chaleureux qu'elle reçut à l'entrée l'aida à s'apaiser. Même si la Tormtar n'était pas une fidèle de la déesse de la joie, elle savait qu'ici au moins, elle était en territoire ami. Chez les serviteurs d'une déesse qui à défaut d'être droite, demeurait du moins, sincèrement bonne.


- Bonjour Messire, Madame.

Aithe répondit avec son propre sourire. Sans oublier la deuxième garde qui ne l'avait pas encore saluée.

- Vous aussi, dites-vous? En vérité, j'ai été envoyé pour assister un chevalier de mon église. On m'a fait savoir que je le trouverais ici. Mais à vous entendre, il m'a déjà devancée.

Aithe n'hésita que l'espace d'une seconde avant d'enchainer.

- J'apprécierais beaucoup de rencontrer Maître Jhanadra, oui. Je suis sure qu'il pourra m'aider dans ma quête.

écrit par: Phineas Dimanche 09 Mai 2021 à 01h20
Aithe

- En effet, un autre membre de votre ordre, un paladin si je ne m'abuse, est venu visiter le temple il y a peu.

Il jeta un regard à sa collègue, et elle hocha la tête en souriant.

- Entrez, Gardienne, apparemment, son rang, honorable mais inférieur, était lisible pour un templier expérimenté, l'un de nos disciples va aller prévenir Maître Jhanadra et venir ensuite vous chercher.

Aithe put entrer. Le hall du temple, spacieux, lumineux et fleuri, correspondait bien plus à ce que l'on pouvait imaginer d'une Maison de la Dame Joyeuse. A la gauche immédiate, on lui indiqua un bel atrium rempli de fauteuils et de coussins, et d'une table chargée de denrées diverses. Elle aperçu des couloirs qui menaient sur d'autres salles, des jardins ou des salles de cours.

Elle était seule dans ce qui était une salle d'attente, mais n'eut de toute façon pas le temps de profiter du calme du temple, agréablement mâtiné de lointaines musiques. Quelques instants seulement après son arrivée, arriva une jeune femme. Ses courts cheveux noirs s'alliaient avec une peau basanée, probablement issue d'une ascendance sudienne. Elle ne portait pas de bure mais un ensemble plus pratique, un pantalon et une chemise, de qualité mais moins ostentatoire qu'on aurait put le croire. Lliira n'était pas stricte sur l'apparence.

Sa jeunesse, quoique qu'elle soit tout de même plus âgée qu'Aithe, fit penser à la prêtresse qu'il s'agissait d'une disciple, mais elle se rendit vite compte de son erreur :


- Gardienne ? Je suis Jhanadra.

Elle s'inclina légèrement en souriant. Aithe se souvint soudain qu'en effet, quelque soit leur sexe, les chefs de chapitres de la Joie s’appelaient toujours maître. Sa jeunesse, maintenant qu'elle avait cette information, pouvait surprendre. Mais elle savait aussi que toutes les églises ne portaient pas la même importance à l'ancienneté. Avenante, la jeune Maître présenta l'extérieure, invitant la prêtresse à l'accompagner.

- J'allais inspecter le Jardin des Simples, si vous voulez bien m'accompagner.

Sortant, elles empruntèrent le couloir principal. Elles restèrent en silence quelques instant. Les temples de Lliira étaient autant des lieues de fête que de culture, et comme de nombreuses divinités dont les devoirs s'intéressaient aux arts, ses dévots dispensaient des cours à tous, que ce soit de lecture et d'écriture pour les plus démunis, ou de danse, de chant et de musique pour d'autres.

Comme tous les temples de divinité bienveillantes, il s'agissait aussi d'un lieu de repos et de soin. Bientôt, il tournèrent, et s'en trop s'en rendre compte, Aithe se retrouva au milieu d'un jardin intérieur circulaire, dans lequel s'affairaient quelques disciples et un vieux prêtre. Le désordre apparent des quelques buis laissés sauvages cachait, elle le vit vite, un ordre subtil, probablement conçu pour optimiser la pousse de plante qu'ils s'aidaient l'une l'autre. Elle s'adressa au prêtre, et bientôt il sorti du jardin avec ses aides.


- Bien, l'un de vos coreligionnaires, Murdock, est passé un peu plus tôt. Je ne m'étonne pas que le Juste envoie d'autres tormtars, vous de déméritez pas par votre camaraderie, elle sourit. Sachez que dans l'affaire qui occupait le Vigilant Murdock, nous sommes d'absolus alliés. Si vous venez l'aider, vous êtes donc également notre alliée.

écrit par: Aithe Dimanche 09 Mai 2021 à 22h40
Aithe opina de la tête, communiquant par là qu'elle avait entendu les propos du templier.

- Merci.

Répondit-elle. À la fois reconnaissante de l'attitude avenante des deux gardes, mais aussi de leur invitation à pénétrer à l'intérieur de l'édifice religieux. La jeune femme ne se fit pas plus longtemps prier et se dirigea vers la salle d'attente, suivant promptement les indications qui lui étaient prodiguées par les occupants du fortin.

De l'intérieur, il était difficile à croire que la bâtisse était fortifiée. Ce qui était pourtant le cas. Et ce, malgré l'apparence coquette des lieux. La Tormtar ne fit pas la bêtise d'oublier ce fait. Le clergé de Lliira n'était certes pas dévoué à des fins martiales comme pouvait l'être celui de la Loyale Fureur, mais cela ne voulait pas pour autant dire que les prêtres de la Dame Joyeuse étaient dénués de toute qualité guerrière. Ce temple en était la preuve manifeste.

Le maitre du temple par contre, exemplifiait plus que le reste les différences fondamentales entre les deux églises. Sa jeunesse, mais plus encore sa tenue pratique et générique n'aurait pas eu sa place chez les fidèles de Torm. Le Dieu Protecteur était connu, et reconnu pour être plus flexible que les autres divinités de la Loi. Même lui néanmoins exigeait de ses suivants une certaine discipline. Et ce, pour toutes choses. Vêtements inclus. Surtout pour une prêtresse de hauts rangs comme Maitre Jhanadra.
Quant à l'âge, si cela était rare pour une personne d'un tel statut, le talent et la piétée pouvaient aussi largement compenser pour l'inexpérience de la jeunesse.


- Maitre Jhanadra. C'est un honneur. Dit-elle en s'inclinant un peu plus que la prêtresse Lliiran. Je suis Aithe fille de Fyodor.

Se relevant, l'Uthgardt hocha de nouveau la tête à la proposition du maitre.

- Bien sûr! Je vous suis.

La fidèle de Torm marcha derrière la fidèle de Lliira. La nordique avec son mètre quatre-vingt-deux, et son armure lourde offrait un contraste saisissant avec la sudienne plus menue et dénuée de protection, de visu du moins. À l'image de leurs deux paroisses quelque part.

L'atmosphère du temple lui rappelait celle des temples de Sune. Le jardin en particulier partageait une esthétique similaire à ceux que l'on pouvait trouver dans les paroisses de Dame Cheveux-de-Feu. Quoique le temple Lliiran gardait une certaine simplicité par rapport au cosmétique sophistiqué des bâtiments sunite.


- Ma mission est en effet de lui apporter mon aide. Confirma-t-elle. Même si je ne sais pas grand-chose sur celle de... Murdock. À part qu'il s'agirait d'enquêter sur les activités des séides du Dieu Fou.

écrit par: Phineas Mardi 11 Mai 2021 à 16h03
Aithe

Jhanadra hocha la tête.

- En effet. Je vais vous donner des détails que je n'ai pas donné à Murdock. Je compte lui donner à son retour, mais je craignais que trop de détails ne l'empêche de voir des données que j'aurais ignorées.

Son regard, soudain, se fit moins avenant, plus dur, plus sérieux. Elle fixa son regard sur la statue de jaspe, principale pièce de décoration du jardin, qui trônait au milieu du bassin qui servait à arroser les plantes. Il ne s'agissait pas d'une icône, plutôt, estima la prêtresse, d'une représentation métaphorique d'une joie dynamique. Des volutes spiralées de pierres se croisaient et s'entrecroisaient, rendant un tout étrangement... joyeux, en effet.

- Cette pièce est un symbole de victoire. Il nous a été offert par une partie des familles influentes de la ville lorsque, il y a des années, le culte du Fou est devenu si insignifiant que nous l'avons considéré - à tort - comme disparu. Entendez bien, elle se retourna vers Aithe, il ne s'agit que d'une partie de la ville. A l'époque, Maître Athane, qui dirigeait le chapitre avant moi, à fait preuve d'une confiance compréhensible en estimant qu'il s'agissait moins d'une opposition que d'impossibilité, à l'époque, de participer. Après tous, les exactions de ce culte, et de bien d'autres, avaient fortement affaibli le commerce.

Elle soupira.

- Hélas, je crains qu'elle ne se soit fourvoyée. Ces dernières années ont vu un regain de puissance des Voleurs de l'Ombre en Amn. Et donc, du culte du Soleil Noir. Et probablement du Réseau zhent, semblant avoir remarqué que Aithe était assez jeune pour, peut-être, manquer de l'information, les zentharims sont très liés à Cyric, pour ne pas dire symbiotique.

J'ai ignoré la chose, la ville ne se porte pas si bien, église noire ou pas. J'éspèrait que l'influence et la puissance avec laquelle la Reine Zaranda était ressorti de la guerre civile n'amenuise les velléité des Voleurs. Encore une fois, c'était une erreur d'optimisme.

Et désormais... le réveil de la Rage rend les choses bien plus inquiétantes. Jamais elle n'avait été aussi longue, et pour le moment, rien ne m'indique que quiconque ait trouvé un sort en mesure de calmer les dragons. Hors, si le Mitan est si vide, alors même que le druidisme n'y est pas si fort et qu'il occupe un point central du continent, ce n'est pas pour rien. En plus de Cyric, les gorges ont une histoire démoniaque et les plaines ont été le théâtre de batailles engendrées par les exactions du Culte du Dragon. Je m'inquiète en particulier de ce dernier point.

Aithe ne savait pas grand chose de ce Culte, à cette exception qu'il vénérait Tiamat et les dragons mauvais.

- Car, malheureusement, les bonnes choses semblent dévoiler une terrible alliance. En quelques jours est arrivé en ville deux dévots de deux ordres différents chassant tout deux les serviteurs du Dieu Fou. A cette exception que la première est une demie-dragonne. J'ai cru qu'elle partageait le sang d'un blanc en premier lieu, et j'ai eu des doutes sur son allégeance, bien qu'elle annonçait servir Shaundakul.

Un dieu des routes mineur, si mineur qu'Aithe n'en savait pas plus.

- Mais mon contact à la tour - elle a été faite prisonnière par la garde - me conforte plutôt dans l'idée que son ascendance est cristalline. Et une fille de Sardior ne servirait jamais la Reine du Chaos. Je crois que les implications vont bien plus profond que je ne le croyait, et je n'y était pas préparée...

Elle s'arrêta un instant. Comme tous les serviteurs des dieux bons, Jhanadra répugnait à appeler les dieux mauvais par leur nom. Les légendes, peut-être pas tout à fait infondée, donnait suffisamment d'importance au nom dans la relation au divin et dans les pouvoirs d'invocations pour que ce soit sensé. Mais cela ne rendait pas nécessairement son discours très facile à appréhender.

- Le second dévôt, donc, fut Murdock, qui est arrivé avec une alliée de cette demie-dragonne, par hasard. Dans notre malheur, la destinée semble au moins décidée à réunir des alliés. Il se trouve qu'un quadruple meurtre a été perpétré il y a quelques jours, et contre toute logique - elle était déjà en prison - la Tour a conclu que la responsable était Serana - la demie-dragonne - alors même qu'elle se trouvait déjà dans ses geôles.

J'imagine que vous voyez où je veux en venir, Aithe ? , conclut Jhanadra en se retournant vers elle. Son mince sourire de convenance cachait le danger de l'affaire.

écrit par: Murdock Jeudi 13 Mai 2021 à 10h43
Murdock écouta attentivement les propos de Frobre qui ajoutait encore à la complexité du dossier. Il paraît évident que ce qui se trame à Borcolline est de la première importance. Murdock note mentalement les questions qu'il allait poser à Frobre quand son attention est attiré par une demeure assez particulière.

- Frobre, n'aurait quelques questions à vous poser, notamment sur Baelgar, mais, avant d'aller se renseigner sur le sous capitaine, je pense que nous avons une piste inattendue à vérifier, ensemble, avant.

Murdock regarde autour de lui et essaye de vérifier s'il n'y a personne qui les observe avant de poursuivre.

- Si mes sens de paladin ne me trompent pas, nous devons rendre visite à cette demeure, devant nous. Elle n'est certes pas aussi belle que la demeure des Tirando, mais il me semble que nous pouvons y trouver un objet ou un quelque chose de néfaste. Je ne suis pas sur que cet objet ou chose qui a attiré mon attention ne soit pas protégé.

Murdock met sa main sur la garde de son arme, vérifie qu'il peut prendre aisément son arc.

- Frobre, si vous le voulez, suivez moi. Couvrez moi et assurez mes arrières pendant que j'utilise mes capacités de paladin pour découvrir la localisation précise de cet objet.


Murdock ne doute pas de la réponse de Frobre et poursuit.

- Pour ce qui est de mes questions, pouvez vous me dire tout ce que vous savez sur Baelgar. Visiblement ce dernier a mis ses pieds dans quelques choses qui a dérangé et je ne connais pas assez cet homme pour évaluer correctement ce qu'il a pu découvrir.

écrit par: Aithe Jeudi 20 Mai 2021 à 11h25
Aithe écouta d'un air grave les propos de la prêtresse de Lliira. Si elle disait vrai, le conflit qui menaçait d'embraser le mitan allait bien au-delà des actes dérangé et désordonné que l'on attendait d'un simple culte du Dieu Fou.

Le Culte du Dragon, Shaundakul. Sans oublier les voleurs de l'ombre, et les zhents. Et bien sûr, les suivants du maudit soleil noir. Cela faisait beaucoup d'antagonistes. Au point de ne plus savoir ou donner de la tête. L'Uthgardt avait en tout cas du mal à suivre ce que lui rapportait la femme du sud.

Une chose fut certaine par contre, le mystère de l'arc était finalement résolu. Cette Serana correspondait bien à la description que lui avait faite Elton, le jeune livreur qu'elle avait secouru il y a peu.
Et il n'était guère surprenant qu'une demi-dragonne possède la force nécessaire pour manier l'arc qu'elle avait pu observer dans la taverne.

Voilà au moins la réponse à une de ses questions. Même si la présence de la servante de Shaundakul demeurait un mystère. Et apparemment, Murdock -le paladin qu'Aithe avait été envoyée assister- semblait faire confiance aux amies de cette elfe-dragonne. La jeune femme prit bien compte de ce détail qui lui semblait important.


- Que la garde est contrôlée par les séides du Dieu Fou? Ou l'un de ses alliés?

Si une alliance avec le Prince des Mensonges était même possible. Aithe avait du mal à l'imaginer.

C'était en tout cas la conclusion qui se dessinait des dires de Jhanadra. Si cette Serena était bien l'ennemie de Cyric comme elle le clamait. Son arrestation retirait une alliée redoutable du combat à venir.

écrit par: Phineas Jeudi 20 Mai 2021 à 12h10
Aithe

- Le Soleil Noir est tout autant un dieu du meurtre et de la folie que de la traîtrise. Tous ses dévots sont sanguinaires, mais ils ne sont pas tous fous. Les plus intelligents préfèrent construire des stratégies afin de faire le plus de mal possible.

La maître du chapitre soupira. Avant de se tourner directement vers Aithe.

- Nos clergés ne sont pas toujours d'accord. Notre définition de la loyauté n'est pas la même que la votre. Néanmoins, les exactions que nous repérons ces derniers jours dans la garde sonnent moins comme des faits d'objection de conscience, que de haute trahison. Je doute que l'ensemble de la garde soit corrompue, mais il suffirait qu'un ou deux officiers le soit pour que les autres suivent. Dans un certain sens, la milice de Borcolline est fidèle, mais dans une région comme la mienne, parfois, il faut laisser passer quelques problèmes, pour éviter d'en créer de plus gros... malheureusement, c'est aussi la meilleure manière de laisser des intervalles aux forces des malins. Et elle est suffisamment réduite en nombre pour que quelques individus puissent avoir un empire sur l'entierté des forces.

Elle regarda le ciel un instant, une pensée fugace lui traversant l'esprit, avant qu'elle ne revienne à la réalité :

- Mais j'ai une certaine confiance dans le Maire. C'est un homme cupide et légèrement mégalomane, mais ça n'en fait pas un génocidaire. Si corruption il y a, elle doit être quelque part juste en dessous dans la hiérarchie.

écrit par: Aithe Vendredi 21 Mai 2021 à 10h31
- Je vois.

Aithe prit un air taciturne, se contentant d'acquiescer ici et là aux précisions du maitre. Lui faisant ainsi comprendre qu'elle écoutait assidument.

Il n'y avait de toute manière pas grand-chose à dire ou à redire. La jeune prêtresse n'avait pas l'expérience de sa congénère un peu plus âgée. Tout ce qu'elle connaissait de Cyric et de ses sbires, elle avait appris de la plume ou la bouche d'autrui.

Et bien qu'elle ne partageait guère le point de vue de Jhanadra sur les petits problèmes comme elle disait. Car ne pas rectifier les injustices même mineures, pouvaient créer un terreau propice pour la conception d'injustices encore plus sévères
Telle une plaie non traitée. Permettant à la gangrène de s'étendre sans aucune résistance. Condamnant dès lors un membre entier à la putréfaction, alors qu'il aurait pu être sauvé à temps si l'infection avait été éradiquée de manière précoce.
Aithe se garda bien de verbaliser ses objections. Le moment était mal choisi pour un tel débat théologique. Et en plus, l'Uthgardt se voyait mal sermonner le maitre du chapitre.

La Tormtar avait donc conclu que l'option la plus sage était d'écouter en silence, ce qui lui permettrait d'enregistrer le plus d'informations possible pour l'avenir.

Seul son commentaire sur le principal magistrat de la cité méritait une remarque de la part de la prêtresse de Torm:


- Si vous faites confiance au Maire, pourquoi ne pas lui rapporter ces preuves alarmantes de corruption dans la garde? Son aide nous serait grandement utile.

Le tableau qu'avait dessiné la prêtresse Lliiran du bourgmestre n'était pas vraiment flatteur, loin de la même. Néanmoins, ce serait se handicaper lourdement de ne pas se servir de son assistance si cette option leur était possible.

écrit par: Abakor Vendredi 21 Mai 2021 à 15h54
Abakor fit un geste de la main pour saluer le boulanger. Après cet intermède, il écouta attentivement le jeune homme sur ses propos en étant appuyé sur la charrette. Sur cette histoire, il a entendu beaucoup parler des prêtres de cette ville. Le garde, quand il est entré dans Borcolline, en avait discuté avec le paladin qui le devançait. Aithe avait d’ailleurs parler aussi du temple et des manœuvres des serviteurs de Cyric. Tous les éléments se rejoignait La bas. Si il voulait discuter avec Serena sur son voyage en féerie, il devait passer par les prêtres.

Abakor ne se voyait pas courir après une bande de gosse pour avoir des renseignements sur l’arrestation de Serena. Le mieux pour lui était de se rendre au temple et de voir ce qu’il pouvait faire pour avoir des informations.


- Oui mon garçon, cette histoire est des plus douteuse. Cette ville est peut-être entrain de tomber dans les bras de Cyric. Je vais prendre les informations directement auprès du temple.

Abakor regarda encore autour de lui d’un air concentré.

- Merci pour ces informations mon garçon ! Et prend garde à toi dorénavant.

Abakor partit d’un pas tranquille vers le temple. Il prit des chemins détournés pour voir s’il n’était pas suivi. Cette ville avait besoin d’aide et la lutte contre les forces du mal était un passe-temps bien elfique ! Abakor espérait revoir Aithe et l’aider dans sa lutte.

hrp.gif Test perception

écrit par: Phineas Mardi 25 Mai 2021 à 15h09
Aithe

- C'est déjà fait.

La prêtresse accompagna cette assertion d'un hochement de tête.

- Tarus est au courant. Mais nous avons convenu qu'alerter toute la population risquait pour le moment de faire plus de mal que de bien. Cyric prospère dans la peur et la nervosité, et ce genre d'annonce risquerait bien de faire sombrer certains de plus malfaisant habitant dans son giron. Politiquement, il se soucie aussi de son influence sur le Conseil Marchand, il le dirige autant qu'il se fait diriger. Mais il craint aussi que certain de ses membres soit volontairement ou non membre de la conspiration.

Elle soupira :

- Ce ne serait pas arrivé sous la juridiction de Dame Asimel. Eauprofonde et les Ménestrels seraient déjà intervenus. Mais Tarus n'est pas du tout du même avis et la situation extérieure nous coupe de nos plus puissants alliés. Sans eux, les positions politiques sont plus précaires, et des interventions directes, sans être assurés des conséquences, peuvent être aussi délétère que bénéfiques.

L'ancien temple de Cyric est désert depuis maintenant dix ans, quand sa prêtresse, la Dame Noire, s'est volatilisée. A l'époque, les Ménestrels avaient du faire le ménage, mais on ne se débarrasse pas si facilement de ce genre de maladie. J'ai déjà envoyé les Mimes y faire un tour, mais il n'y ont rien trouvé, raison pour laquelle je n'y ai pas envoyé Murdock. Mais peut-être devriez vous tout de même y faire un tour.

On se repose beaucoup sur les aventuriers pour résoudre nos problèmes ici... ils ont fondés la ville, et la garde ne dépasse qu'à peine trente membres. Malheureusement, avec les dragons partout, ils ont été appelés ailleurs, et ceux qui passent leur retraite ici sont plus intéressés désormais par la défense de leur fortune que par la gloire. Voilà pourquoi je compte sur vous et tous les alliés que vous pourrez trouver. En temps qu'extérieur, vous ne serez pas influencés par les tractations politiques, et seule la main du Juste vous guidera, n'est ce pas ?


Murdock

Frappant à la porte, Murdock attendit... et il n'eut aucune réponse. Frappant à nouveau, dans le doute, il n'eut toujours pas de retour et c'est à ce second tambourinage que la porte était tout simplement ouverte.

L'intérieur était vétuste mais grand. Plusieurs familles vivaient là certainement, et des cloisons de fortune séparaient visiblement les lieux privés. Il s'agissait sans doute de l'un des nombreux entrepôts qui remplissaient la ville, et qui avait été séparé pour créer une demeure pour les plus pauvres. Sur cette entrée, probablement commune, qui contenait une cuisine et un point d'eau, il ne semblait pas y avoir d'habitants pour le moment.

De ce qu'il avait senti, l'objet ou la créature qui dégageait l'aura maléfique ne devait pas se trouver très loin, probablement derrière l'une des cloisons qui séparaient chaque lieu. Mais encore faudrait il que le paladin accepte d'entrer sans être inviter dans une maison qu'il ne connaissait pas.



Abakor

L'elfe ne repéra rien, et il fut certain de ne rien repérer. Bien entendu, certain passant le regardait de temps à autre, mais cela n'avait rien d'étonnant : il n'avait pas croisé d'autres elfes depuis son arrivée.

Il n'eut pas besoin de chercher le temple de Lliira, celui ci se trouvait au bout de la place, une sorte de château aussi élégant que fortifié.

Si il ne cherchait rien d'autre, l'elfe pourrait s'y diriger.

écrit par: Frobre Mercredi 26 Mai 2021 à 22h36
Frobre écouta Murdock et allait répondre le peux de choses qu’elle savait sur Baelgar lorsque celui-ci bifurqua vers une bâtisse lui disant qu’il avait ressenti quelque chose de néfaste. Frobre fut surprise de la réaction du Paladin.

-Je vous suis, monsieur Murdock. En ce qui concerne M. Baelgar, il s’agit de mon contact que j’étais censé rejoindre ici à Borcolline. Je sais qu’il était le maître de plusieurs enfants de la rue dans les milieux très défavorisés de la ville. Il semble être une personne qui prenait soin de ceux-ci. L’autre chose que je sais, c’est qu’il a disparu il y a quelque temps et les personnes à qui j’ai parlé ne savaient pas ce qui c’était passé certain me disait qu’il avait quitté vers les landes à l’extérieure de la ville. D’autres m’ont dit qu’il était parmi les hommes un peu fous qui s’aventuraient près de la gorge. Il parait que c’est un endroit dangereux.

Murdock avança jusqu’à la porte et cogna. La porte s’ouvrit par elle-même. Frobre n’était pas sécurisée… elle resta derrière l’homme et put voir ce qui était dans la bâtisse. Elle laissa Murdock prendre la décision d’entrer ou pas dans la maison. Elle décida de faire une détection de magie pour voir si quelque chose de magique s’y trouvait.

Quelque chose attira son attention… il y avait un objet… Elle chuchota à Murdock,

-Il y a un objet qui a une faible aura de nécromancie à cet endroit.

Elle pointa à quelque mètre d’eux un objet au sol.

écrit par: Abakor Vendredi 28 Mai 2021 à 14h55
Après s’être assuré de ne pas avoir été suivi pendant ses zigzags à travers la ville, Abakor se posa à l’extrémité de la place et observa le temple. Le seul moyen pour lui de revoir Serena passait par ce temple. Il regarda autour de lui et se dirigea d’un pas ferme vers la porte du château-temple. Ikita avait pris la tête et se dirigeait droit devant elle. Il espérait que la jeune Aithe soit dans les parages et réfléchissait à ce qu’il dirait au gardien du temple de Lliira. Ce sera la vérité, qu’il cherchait à épauler le temple pour libérer Serena et lutter contre le culte de Cyric. Il demanderait à parler au maitre du temple pour proposer son aide. Il pensait qu’il aurait besoin de lui si la menace était aussi pressante qu’il l’avait compris. Arrivait non loin de l’entrée, il ralentit son pas et s’arrêta en vue des gardes de l’entrée et appela Ikita.

- Ikita, tu vas rester ici ! Coucher et pas bouger !

Il lui montre un endroit près du mur.
- Je te récupère dès que possible.

Abakor se diriga vers les gardes.

écrit par: Aithe Vendredi 28 Mai 2021 à 19h43
- Le temple de Cyric...

Le regard de la servante de Torm s'assombrit. Savoir que le Dieu Fou possédait une emprise suffisamment importante pour posséder un temple dans la région avait de quoi ternir son humeur. Le temple était certes abandonné, mais les racines du Mal sont coriaces. Même si l'arbre est coupé, cela ne garantissait malheureusement pas que sa souillure avait totalement disparu des terres du Mitan.

Il n'était pas étonnant que son église ait pris la menace très au sérieux. Il fallait couper court à toute tentative d'enracinement avant que le sombre culte du Prince de Mensonge ne renaisse de ses cendres. Avec tous les dégâts qu'une telle résurrection causerait dans tout le Mitan, et à ses habitants. Le seul fait de penser à cette éventualité emplissait la barbare d'une terrible et vertueuse fureur.


- Du temps de cette… Dame noire. L'idolâtrie du Dieu Fou était-elle ouvertement permise à Borcolline?

Aithe savait que l'adoration ouverte des dieux maléfiques n'était pas vraiment surprenante. Mais elle avait tout de même du mal à avouer que cela pouvait être possible pour Cyric. Jhanadra disait que les adulateurs du Dieu du meurtre pouvaient être bien plus que des énergumènes dérangés. Et elle avait sans doute raison. Cela ne devait pas pour autant dire que la Tormtar devait admettre cette vérité facilement. Comme pour bien d'autres choses, il lui faudra du temps pour accepter cette triste réalité.

La suggestion de la Liiran était pourtant bonne. Certes les chances étaient faibles de trouver quoique ce soit dans le temple damné de Cyric, mais la possibilité ne devait pas pour autant être écartée. Et donc, même si la perspective ne réjouissait pas vraiment la lionne du nord, elle approuva l'idée de sa congénère.


- Très bien. S'il reste une trace de la corruption des séides du fou, ce serait dommage de rater cette opportunité de remonter à la source. Pour les aventuriers, je viens à peine d'arriver en ville. Je ne connais donc personne.

À part peut-être Abakor. L'elfe était bien la seule personne en qui elle avait assez confiance pour lui demander de l'aide. Même si elle ignorait si le rodeur se trouvait toujours aux alentours. Elle devra se renseigner.

Quant à la question de la Liiran sur la politique de la cité, Aithe ne savait pas si elle devait se sentir concernée ou insultée. Probablement un peu des deux.

- Je ne sers que Torm. Il me guidera vers la bonne voie.

écrit par: Phineas Lundi 31 Mai 2021 à 15h25
Aithe et Abakor

- Là où la Triade n'a pas pu les chasser, l'église du Dieu Fou à pu s'installer. A Borcolline comme ailleurs. Nos fondateurs sont des aventuriers, vous savez comme moi que ce genre de gens peuvent être aussi bienveillants que maléfiques.

Elle écouta ses dernières remarques et hocha la tête.

- Alors bonne chance, Aithe. Je vais faire de mon mieux de mon côté pour en savoir plus. Puisse la Triade vous protéger.

Avant de partir elle lui indiqua la position de l'ancien temple du mal, non loin en fait de la place principale, le long d'une rue passante. Le temple avait donc était érigé à la vue de tous, c'était probablement perturbant. Elle inclina la tête et la laissa alors qu'un prêtre attendait déjà depuis quelques dizaines de secondes à la porte avec un air insistant.

La jeune prêtresse, malgré ses années de noviciat, avait certainement beaucoup à apprendre. Mais probablement ne serait elle jamais tout à fait en phase avec la Maison de la Joie. C'était une route similaire à la sienne, mais fort différente. Mais elle comprendrait aussi plus tard que lorsque la politique se mâtinait de religion, les choses devenaient complexes. Elle n'apprécia probablement que peu le temple en retournant vers la porte, mais c'est sans doute avec une certaine satisfaction que, alors qu'elle sortait du bâtiment, elle se retrouva nez à nez avec son camarade elfe qui se dirigeait vers les Mimes.

Ceux ci allait le saluer quand elle sortie, et ils en profitèrent pour présenter leurs respects à l'un comme à l'autre.


hrp.gif Vu ton message précédent Abakor, je vais considérer que lorsque Aithe t'explique la situation, tu offres ton aide. Mais tu peux me faire mentir ! hrp.gif

Avec l'aide du rôdeur, trouver le temple ne fut qu'une question de minutes. Même si, de toute façon, sa position devint vite évidente. Il était l'exact opposé, fortification exceptées, du temple de la Joie. Quoique abandonnée, ses hautes tours de pierres noires étaient toujours aussi impressionnantes qu'angoissantes. Des années plus tôt, des des attaques magiques avaient probablement faire fondre une partie des murs, et les armoiries aux crânes étaient déchirées par des impacts de flammes, d'acide et d'énergie. Ils étaient les seuls à s'arrêter devant le bâtiment vide. La plupart des passants passaient devant en accélérant le pas, ce qui n'avait rien d'étonnant : si leur volonté était plus élevées que la moyenne, les deux aventuriers n'en ressentait pas moins l'aura impie qui émanait des murs. Elle était sensible et indiquait qu'à une époque, donc, Cyric attirait des disciples volontaires entre ses murs... Les portes semblaient fermées, mais peut-être n'étaient elles pas verrouillées. Néanmoins, la prêtresse préférerait peut-être attendre son coreligionnaire pour s'abandonner dans ces lieux...

écrit par: Aithe Mercredi 02 Juin 2021 à 22h09
L'assistance d'Abakor avait été accueillie chaudement par la prêtresse. Si elle avait été surprise de le retrouver aussi vite devant le temple de la Déesse de la Joie. Elle n'appréciait pas moins d'avoir un compagnon à ses côtés pour braver le temple impie du Dieu Fou.

La rencontre avec les Lliiran avait été aussi une expérience enrichissante pour la jeune femme. Peut-être ne comprendrait-elle jamais véritablement la vision des dévots de la Déesse de la Joie. Mais cela ne signifiait pas pour autant qu'elle n'avait rien appris de cette rencontre.
Au contraire, Aithe pensait -peut-être à tort- avoir glané beaucoup d'informations sur le fonctionnement de la Maison de la Joie. Et leurs façons très différentes d'appréhender les problèmes, notamment.

Il ne restait plus qu'à trouver ce temple sordide, et de l'explorer. Si la première étape ne posa aucune difficulté particulière, c'était une tout autre histoire pour la seconde.
Même abandonner, la corruption de Cyric était palpable. Défiant presque la Tormtar et le rôdeur elfe de commettre l'erreur de profaner la bâtisse impie, et d'en payer le prix.

Ce serait mentir que de dire qu'Aithe n'était pas troublée par l'aura de l'imposante forteresse. Le contraire aurait été même surement surprenant pour une prêtresse de la Loi et du Bien. Si opposé au credo de Cyric. L'Uthgardt notait quand même avec satisfaction les dégâts qu'avait subis la structure. Preuve qu'il restait des gens courageux dans cette ville si peu au gout de la jeune femme.

Ce serait une insulte à leurs mémoires, et à celle de Torm que d'agir comme des couards et ne pas examiner l'intérieur vide alors que ces braves combattants avaient assailli le temple maudit pendant qu'il était toujours occupé par les sombres séides du Prince des Mensonges.

Hors de question d'attendre plus longtemps. Aithe gesticulait d'impatience. Avide de démontrer sa dévotion envers la Loyale Furie en envahissant le domaine de Cyric. Elle fit quand même l'effort de se tourner vers son compagnon pour lui demander son avis.


- Prêt?

La prêtresse elle était plus que prête. Cela faisait longtemps qu'elle attendait ce moment: combattre le mal à sa source la plus profonde.

écrit par: Abakor Vendredi 04 Juin 2021 à 14h36
A peine élancé dans les escaliers, Aithe apparut à la porte du temple. Leur retrouvaille avait été fructueuse et permit à Abakor d’éviter une explication avec la Maitre. Il était chanceux de l’avoir retrouvé à la porte du temple, ils auraient perdu du temps à se chercher.

Le chemin fut rapide jusqu’au temple impie. Abakor resta vigilant sur le trajet pour voir s’ils n’étaient pas suivis. Ikita gambadait autour de son maitre mais arrivée aux abords du temple, elle stoppa et les poils de son échine se hérissèrent. Sa réaction rendit perplexe Abakor jusqu’au moment où il ressentit l’aura impie des lieux. Un frisson parcouru son dos et il comprit pourquoi tout le monde se pressaient dans le coin.

D’un geste tendre, Abakor calma sa chienne qui la suivit quand il avança vers le temple.
Voyant l’impatience de la jeune prêtresse, il lui répondit d’un air grave et sérieux


- Oui, je suis prêt ! Allons voir ce que nous cache cet endroit maudit. Suis-moi, on ne sait jamais, il peut y avoir des pièges.

Abakor se dirigea vers la porte tout en étant vigilant à ce qui se passait autour de lui. Ce temple ne lui disait rien qui vaille. Les suppôts de ces Dieux maudits utilisaient tous les moyens pour nuire aux autres. Abakor les connaissait bien, notamment les zhents, qui étaient ses ennemis de toujours. Son grand-père et lui les ont toujours combattu avec vigueur. Maintenant, il était accompagné d'une prêtresse de Torm et était toujours motivé.

Il se laissa guider par son intuition et examina la porte avant de l’ouvrir. Il gardait un œil sur les réactions d’Ikita qui avait des sens bien plus aiguisés que les siens.

écrit par: Phineas Mardi 08 Juin 2021 à 22h02
hrp.gif J'attends encore un peu Murdock, et après je te fais avancer Frobre hrp.gif

Aithe et Abakor

Peut-être trouvèrent ils ça étonnant, mais la porte ne leur opposa aucune résistance. Mais, après tout, un temple était sensé être un asile... malfaisant ou non.

La lourde porte de bois traversée d'inclusions d'acier noir et argenté, seuls reste de relief ayant été calciné par le feu, s'ouvrit comme si elle reposait sur un nuage invisible. Ce silence, si il aurait pu être élégant, était ici glaçant. Derrière, ils trouvèrent un hall immense. Là où le temple de Lliira était un labyrinthique et chatoyant enchainement de pièces et de jardins volontairement à taille humaine, le temple du Prince des Mensonges lui était d'une architecture qui visait l'oppression. Ceux qui vénéraient Cyric le servaient, ils ne profitaient de ses pouvoir que pour augmenter sa puissance, pas pour leur évolution personnelle.

Si l'extérieur du bâtiment avait subi des assauts, ce n'était pas le cas de l'intérieur, à la notable exception de quelques pierres des murs qui avaient légèrement glissées. Des bancs de prières étaient encore là et la grande majorité des draperies aux couleurs du Dieu Fou garnissaient encore les murs, tout comme les statues certes peu réalistes mais décrivant des actes bien peu honorables qui se tenaient devant les deux grandes colonnes qui ouvraient l'allée principale vers l'autel.

Un silence glaçant les pris immédiatement. Et il n'était pas seulement question d'impression : la température avait baissée, drastiquement. Et si Abakor releva immédiatement sa coupe et put se protéger grâce à ses vêtements d'hiver, ce ne fut pas le cas d'Aithe. Au bout de quelques pas, elle sentit ses muscles se raidir, le bout de ses doigts et de son nez geler et ses oreilles commencer elle à la bruler. Avant qu'elle ne songe à sortir sa couverture et a l'enrouler autour d'elle, elle avait senti sa vigueur faiblir. Rien qui ne passerait après s'être réchauffer près d'un feu, mais si tous le temple était ainsi... Cependant, le fait qu'il suffise de se couvrir était probablement la raison pour laquelle la lliirite ne l'avait pas prévenue : les Mîmes de Selgaunt, templiers d'élites, n'avaient peut-être même pas relevé le désagrément.

En fait ce grand hall devait à lui seul remplir la quasi totalité du bâtiment considéré de l'extérieur. Mais il y avait bien peu de chance que d'autres pièces ne se trouvent pas quelque part, peut-être dans un étage inférieur ou supérieur. De hauts vitraux blanc et rouges représentant là des scènes ensanglantés, là l'étoile au crâne du patron du lieu, laissaient entrer une faible lumière dans le lieu. Une fine poussière captait cette lueur, et les circonvolutions de celle-ci représentaient l'unique mouvement rassurant de l'environnement.

Leur pas raisonnaient, immenses, dans le silence du Malin alors qu'ils commençaient à explorer les lieux... De là où ils étaient ils ne voyaient pas de portes ou d'entrées quelconques, et l'autel, au bout de la longue allée, était certainement ce qui représentait le plus grand intérêt. Ou peut-être les quelques étagères contre le mur, derrière le dit autel. Ou encore, remarquèrent ils enfin, les rares graffitis des rares courageux qui avaient osé entrer dans ce lieu du Mal. Mais peut-être quelque chose leur échappait il...



Frobre et Murdock

Ils s'approchèrent donc. Murdock devant. En plein jour, cette grande bâtisse qui était moins un lieu de vie qu'un dortoir, semblait quasiment vide. C'est sur une vieille commode qu'il trouvèrent l'objet. C'était un médaillon, sans signe apparent. L'aura était si faible qu'elle était insignifiante, malgré le mal résiduel qui y vivait. Le paladin pouvait même s'en saisir s'en problème si il le désirait.

Toujours était il qu'après quelques minutes d'examen, ils ne trouvèrent rien d'autre.

Ils purent donc repartir et se diriger là où ils le désiraient précédemment.

Si Murdock ne s'était pas encore décidé sur sa prochaine action, Frobre elle, désirait se rendre au cœur de la ville. La Tour, donc. Si elle dû probablement répondre à quelques questions du paladin sur le chemin, elle arriva bientôt sur la grande place et se dirigea vers la tour qui en faisait le centre, immanquable.

Devant, deux gardes en armures regardaient passer les passants, stoïquement. Ceux qui voulaient entrer ne semblaient pas empêchés néanmoins, tant qu'il ne présentaient pas de signe d'agressivité. Si elle se décidait à entrer, Frobre se retrouvait dans un petit hall, ou deux bureaucrates, d'un côté et de l'autre, filtraient les entrées et sorties. Il y avait bien peu des premières, et beaucoup des secondes. Si la magicienne désirait rencontrer quelqu'un, ou poser des questions, il faudrait passer ces deux sentinelles de papier. En tous cas, pour le moment, son déguisement semblait mieux marcher sur les fonctionnaires que sur la maîtresse du Temple de la Joie...

écrit par: Abakor Vendredi 18 Juin 2021 à 14h27
Ne voyant rien d’inquiétant, Abakor ouvrit la porte du temple. Il la poussa sans aucune difficulté et l’ouvrit en grand. Le hall était immense. Abakor se retourna vers Ikita.
- Tu vas rester ici. Pas bouger !
Elle le regarda avec un air triste mais s’asseya devant le seuil du temple. Le silence était intense dans ce monument. Abakor prit une grande respiration et se tourna vers Aithe.

- Bon, à nous de voir ce qui se passe ici !

Abakor pénétra dans le temple avec précautions. Il avança doucement, pas après pas, tout en étant concentré sur les alentours. La pièce était glaciale et Abakor remonta son col avant de continuer. Il posa la main sur sa rapière d’un geste machinale. Ce temple était tout à fait à l’idée qu’il se faisait du Dieu Cyric. Les lieux était le reflet de l’antre des forces du mal.

- L’ambiance est glaciale par ici ! L’atmosphère est oppressante ! On a l’impression que le Dieu est présent !

N’ayant pas remarqué d’accès visible, Abakor se dirigea vers l’autel bien que sa seul vu, le mettait mal à l’aise. Face à celui-ci, Il passa une main dans ces cheveux et regarda au plafond.

- Il doit bien y avoir un passage ? Peut-être sous cet autel ?
Tu peux faire le tour du propriétaire ? On ne sait jamais, c’est peut-être caché près des murs.

Il lui montra les étagères qui était juste en face de lui. Abakor fit le tour de l’autel, à la recherche d’un mécanisme ou de quoi que ce soit de particulier. Il se baissa pour voir dessous, sur les cotés

écrit par: Murdock Dimanche 20 Juin 2021 à 23h18
Murdock prend le médaillon, l'observe quelques instants.

- Fobre, tu es plus compétente que moi pour tout ce qui touche à la magie. Garde ce médaillon. Son étude pourra être intéressante et, en dernier recours, on pourra le rendre au temple de llira.

Murdock inspecte les lieux une dernière fois.

- Bien, allons à la Tour comme tu le souhaitais. Nous y trouverons peut être des réponses.

Murdock suit Fobre qui connaît mieux la ville que lui, visiblement. Devant la tour, la défense ne emble pas importantes. La sécurité des lieux peut être grandement améliorer avec peu d'efforts. Visiblement, ce n'est pas une ville où les troubles sont courant.

- Fobre, pour augmenter nos chances, nous pourrions faire comme si nous étions deux visiteurs ne se connaissant pas. Et, avec un peu de chance, je vais créer assez de diversion pour te faciliter la tâche dans ton infiltration des lieux et voir ce que l'on peut y trouver.

Murdock, en attendant l'approbation de Fobre, s'avance sans hésitation vers la tour. Il passe les deux gardes sans même leur accorder le moindre regard, tous ses sens de paladin de Torm en action pour localiser d'éventuelle menace, voir quelles hommes ne devant se trouver normalement dans la garde d'une cité.

Voyant les deux bureaucrates à l'entrée filtrant les entrées et les sorties, Murdock s'adresse immédiatement à celui qui filtre les entrées.

- Murdock, paladin et fidèle de Torm. Je viens d'arriver en ville et comme le devoir et la voie de Torm me l'indique, je viens discuter avec le sous capitaine Troaer.

Murdock regarde autour de lui pour voir ces paroles ont déclenchées comme réaction dans les environs.

- Si vous voulez plus de précision sur ma présence, disons que cela concerne la sécurité de Borcolline.

En discutant avec le bureaucrate, Murdock espère que cela pourra aider FGbre à accomplir ce qu'elle souhaite faire.... à moins qu'elle décide de venir avec lui pour un entretien qui sera probablement très intéressant avec leur piste principale. En attendant la réponse du bureaucrate, Murdock regarde pour voir s'il ne trouve pas Etram au milieu des gardes.

écrit par: Aithe Vendredi 25 Juin 2021 à 14h20
Maudits soient le Prince des Mensonges et son temple délabré! Même si la prêtresse de Torm était entrée au sein du bâtiment impie avec méfiance, elle ne s'était pas attendue au froid surnaturel qui régnait à l'intérieur de ces murs.

Un affront du Dieu fou, sans nul doute. Ou de ses non moins sordides suivants. Mais si c'était tout ce que Cyric pouvait faire pour empêcher une Tormtar de profaner son temple, alors Aithe ne lui donnerait pas la satisfaction de faire retraite pour si peu.
Malgré les tremblements qui commençaient à la prendre. Réaction somatique au gel ambiant. La jeune femme fit de son mieux pour se couvrir au mieux et se protéger de la morsure du froid.


- O-Ouii, j-je vais r-regard-der.

Tout en se frottant les extrémités pour se réchauffer, Aith se détourna du rodeur elfe, l'humaine commença à son tour a inspecté les environs a la recherche de quelconque indice qui leur permettra d'en savoir un peu plus sur le sombre culte. Et, avec un peu de chance, sur leurs activités actuelles.

écrit par: Phineas Vendredi 25 Juin 2021 à 15h22
Aithe et Abakor

Pour la tormtar, et malgré son courage, pénétrer l'église de son ennemi ultime ressemblait fort à entrer dans le la gueule du loup. Et un loup sacrément vicieux. Passés les grands frissons, et désormais consciente du froid, elle réussit à s'y faire. Si elle sentait que la chaleur lui manquait encore, elle réussirait à tenir sans trop de difficulté.

Alors que Abakor commençaient une recherche pragmatique, la prêtresse, elle, pouvait poser sur les environs un regard plus docte. Malgré ses origines tribales, la formations des clercs lui avait donné de nombreuses billes sur la réalité de l'ennemi du Juste. Mais c'est également une certaine pragma qui lui apporta ses premières réflexion. Les graffitis sur les murs était là frais, là volontairement effacés. Si la ville semblait donc ne guère apprécier les sbires et l'église de Cyric, il y avait bien encore de ces sbires pour défendre leur culte. Les murs étaient nus de toutes décorations intégrés. Pas de psaumes maléfiques gravés en bas reliefs dans la pierre, pas de visages terribles qui s'en échappait. Rien. Mais en vérité, cela rendait l'ensemble plus vicieux encore. Le Mal était là, mais il n'avait pas de forme, il était là, partout, sans symbole. Il était juste là. Et pouvait happer ceux dont le cœur était déjà sclérosé par ses racines.

En vérité elle se demanda même si le froid glaçant qu'elle ressentait, évidemment magique, n'était pas une sorte, en effet, de malédiction. Mais pas pour tous, surtout pour ceux qui combattaient le Dieu Fou.

Abakor lui, s'était rapproché de l'autel et son intuition s'était révélée définitivement exacte. L'autel était vierge, et rien ne semblait indiqué qu'une messe avait été prononcée récemment. Mais son héritage éladrin attira son attention. Un minuscule interstice, sous le granit noir du socle. Il n'aurait pas du se trouver là. Il le savait, d'instinct, sans aucune connaissance personnelle en architecture. Même une erreur de joint n'aurait pu laisser place à un tel défaut. Il se pencha, et posa l'oeil sur la ligne obscure. Ses yeux puissants lui permis d'augurer ce qu'il y avait sous l'autel.

Et sous l'autel, il y avait un escalier.

Restait à trouver un moyen de l'atteindre.

écrit par: Frobre Vendredi 25 Juin 2021 à 15h54
Frobre entra avec Murdok dans la bâtisse et pris le fameux médaillon que celui-ci lui tendit. Elle l’enveloppa dans un mouchoir avant de le ranger

*Je prendrai le temps de l’inspecter un peu plus tard* se dit-elle

Elle suivit le paladin dans sa tourné d’inspection et le dortoir semblait désert. Lorsqu’ils sortirent de la bâtisse, Frobre pensait devoir aller seul à la Tour, mais finalement Murdok décida de l’accompagner.

Ainsi arrivé à leur objectif de la tour, Frobre acquiesça à la demande du Paladin de faire comme s’ils ne se connaissaient pas… Cependant la demi-elfe hésita un peu de peur d’avoir à dire des mensonges, ce qui était impensable pour elle. Elle laissa donc Murdock partir en premier, il passa les portes et disparut dans la bâtisse. Elle lui laissa quelques minutes d’avance et s’avança à son tour et passa la porte.

Elle aperçut du coin de l’œil son coéquipier parler à un bureaucrate. Frobre se dirigea donc vers le deuxième.

-Bonjour, mon nom est Frobre et j’aimerais parler à M. le maire S.V.P., j’aurais un message à lui donner. Merci beaucoup!

Elle désigna rapidement le parchemin avec le sceau du temple de la joie. Frobre s'était dit que si elle demandait à voir l'officier Troer, celui-ci allait sûrement la reconnaître... et vouloir se débarrasser de elle.

écrit par: Phineas Mardi 13 Juillet 2021 à 13h46
Murdock et Frobre

- Troer ?, le guichetier haussa un sourcil, et bien, oui, bien sûr je vais le faire appeler.

Il vérifia seulement l'identité du tormtar aussi finement que possible, et, croyant en la bonne foi du paladin, se leva. Il disparu dans les coursives à la recherche de l'officier demandé.

De l'autre côté, le second fonctionnaire répondait à Frobre.


- Et bien madame... Frobre ? C'est ça. Je crains que l'on ne puisse pas rencontrer le maire aussi facilement. Pourquoi voulez vous le rencontrer exactement ?, il posa les yeux sur un gros registre, très certainement l'emploi du temps de l'édile. Dites moi, mais j'aime autant vous prévenir qu'à moins que ce soit une question de toute urgence, je doute qu'il puisse vous rencontrer, peut-être, avant, disons... une décade.

Une décade ? Et bien, le sous-capitaine était visiblement plus facile à rencontrer que le maire. Ce qui pourrait poser problème si il parvenait à éventer le déguisement de la jeune demie-elfe.

Mais leurs circonvolutions furent perturbée par des cris, puis une porte qui s'ouvrit brutalement, laissant la place à un garde assez massif, une main sur l'oeil droit, du sang coulant le long de sa joue.


- Bordel de merde, cette saloperie va encore nous emmerder longtemps ? Elle vient de me mettre un coup de griffe !

- Reutner vou... , commença le bureaucrate encore en place.

- Rien à foutre ! Troer nous ramène une cinglée et est même pas foutu de s'en occuper ! Il est pas descendu une seule fois Baran, pas une seule !

Le garde furieux commença à s'éloigner vers l'autre côté de la pièce pour emprunter une autre porte, qu'il claqua derrière lui.

Le premier fonctionnaire n'était pas encore revenu pour Murdock.

écrit par: Murdock Vendredi 23 Juillet 2021 à 14h26
Murdock écoute avec attention l'échange entre les gardes. Visiblement Troer, en enfermant Serena, sait qu'il n'a pas mis la bonne personne derrière les barreaux. Serena était probablement une personne dérangeante pour les affaires locales et il fallait la mettre en dehors du circuit.

La situation est assez claire et Murdock constate que les fonctionnaires laissent la porte et l'accès aux geôles où se trouve Serena libre d'accès. Murdock saisit immédiatement l'occasion espérant que Frobre fera une diversion si cela est nécessaire.

Murdock se dirige vers la porte conduisant aux cellules et, comme le garde Reutner, ne laisse pas le temps au fonctionnaire de faction de réagir. Avant de franchir la porte et d'avoir une discussion avec Serena, il s'adresse aux fonctionnaires avec toute l'autorité dont il est capable dans la voix.

- Bien... Si le sous capitaine Troer me cherche, je serais dans la cellule de Serena. Je vais m'entretenir avec la prisonnière. Si elle est en cellule, le minimum est d'avoir un interrogatoire avec elle pour savoir ce qu'elle a dire. S'il envoie un messager pour dire qu'il est prêt à me rencontrer, avertissez moi.

En disant cela, Murdock franchit la porte sans attendre la réponse du dénommé Baran. Si Frobre joue bien le coup, Murdock espère qu'elle pourra également le rejoindre. Avec elle, il aura plus de chance de calmer Serena et d'avoir une réelle discussion sur les évènements qui secour Borcolline.

écrit par: Frobre Vendredi 06 Août 2021 à 20h16
Frobre écouta le bureaucrate. Celui-ci devait faire son travail… il était clair pour Frobre que la méthode qu’elle avait prise n’était pas efficace pour aller discuter de la situation et encore moins d’aider à la libération de Sérana. Cependant elle ne devait pas insulter le travail du fonctionnaire… ce n’était quand même pas de sa faute si le maire n’avait pas de temps pour elle.

-Je comprends monsieur je suis désolé de vous avoir importuné j’avais quelques informations à transmettre sur une certaine situation qui s’est produite il y a quelques jours… mais bon je…..

La porte s’ouvra brutalement et tout le boucan du dénommé Reutner fit distraction dans la salle jusqu’à ce qui claque une autre porte plus loin. Tout le monde avait détourné les yeux pour voir ce qui se passait Murdock en profita pour essayer de se faufiler à travers les gens pour aller vers la porte où M. Reutner avait fait irruption. Frobre aurait voulu rejoindre

Murdock, cependant les chances que celle-ci puisse se rendre subtilement et sans éveiller de soupçon étaient quasiment nulles. Cependant si le capitaine Troer apparaissait de l’une de ses portes elle aurait sûrement des ennuis si celui-ci la reconnaissait.


Frobre entendit ce que Murdock annonçait … il allait dans la cellule de Serana… Il jouait avec le feu selon elle … mais il fallait faire quelque chose. Frobre se retourna vers Baran. Il lui parla naïvement.

-Cette Sérana dont le monsieur vient de parler, ne serait-ce pas la Sérana de la situation que je voulais parler au maire? Si c’est le cas, je pourrais sûrement essayer de la calmer. Me permettez-vous d’aller essayer? Je crois que M. Reutner si j’ai bien compris son nom aimerait bien qu’elle se calme.

écrit par: Aithe Mercredi 01 Septembre 2021 à 08h55
Aithe n'avait rien trouvé d'utile qui pourrait les orienter sur une piste quelconque. La chose ne surprit pas vraiment la prêtresse de Torm. D'autres avant elle s'étaient aventurées dans ce lieu maudit en quête des séides du Dieu fou et étaient retournées totalement bredouilles. Comme le lui avait déjà avoué la maitre du chapitre.

Tout indice dès lors trop évident aurait été non seulement surprenant, mais véritablement suspect. Sans nul doute un piège, posée la par le fourbe clergé de Cyric. Comme une arme cachée dans les ombres. Prête à n'importe quel moment à tomber, et sournoisement poignarder les ennemis du Dieu Fou.

Le plus important de toute manière n'était pas là. Le froid surnaturel qui l'avait mordu à l'entrée et qui continuait à la tourmenter même maintenant, témoignait sans qu’aucun doute puisse être permis, de la présence continue du Soleil Noir dans son temple laisser, en apparence du moins, à l'abandon.
Et si le Prince des Mensonges demeurait ici, alors il était évident que l'aura impie qu'il générait ne pouvait qu'attirer ses fidèles a se rassembler non loin. Telles de viles vipères attirées par la chaleur des flammes d'un feu de campagne.

Après avoir fait le tour de la bâtisse, la Tormtar tourna les talons pour retourner voir Abakor. En y réfléchissant, peut-être qu'un oeil séculier était nécessaire pour percer les tromperies de Cyric et ses fidèles.
Avec un peu de chance, et Torm aidant, ils avaient investi tellement d'effort a aveugler les églises vertueuses de leurs retours qu'ils ont dénigrés de se protéger contre la simple astuce d'aventuriers aguerris.

C'est en tout cas ce qu'Aithe espérait en allant voir si son compagnon elfique avait eu plus de chance dans ses recherches.

écrit par: Phineas Dimanche 12 Septembre 2021 à 21h28
Murdock et Frobre

Évidemment, Murdock ne pouvait pas espérer que ce serait si facile. Il passa la porte, certes, suivit le couloir pendant quelques mètres. Mais au bout de celui ci, il trouva une porte ouverte, menant sur une salle de garde. Dans celle-ci se trouvaient trois gardes. Avant même qu'il soit arrivé à l'entrée, ils se levèrent, lances en mains.

- Qu'est ce que vous faites là vous ?, dit l'une d'eux, visiblement à un degré à peine de le planter, personne d'autres que les gardes n'a le droit de foutre les pieds ici.

Murdock avait beau avoir foi dans ses capacités martiales, et dans sa Foi, justement, il savait bien qu'il s'en sortirait difficilement face à trois gardes armés et en armure, dans un environnement qui leur était favorable. Situation difficile si il en était.

Pendant ce temps, à l'autre bout, Frobre tentait la diplomatie.


- Madame, je ne sais pas si vous connaissez ce sir, mais il risque de finir lui aussi au trou dans les minutes qui viennent. On ne rentre pas impunément dans une caserne, et ce dans toutes les villes du monde. Il faut au moins l'autorisation du sous-capitaine pour accéder à une cellule. Théo, Adel !

A l'injonction du fonctionnaire, les deux gardes qui gardaient l'entrée de la tour entrèrent. Ils regardèrent le guichetier, interrogateur.

- Veillez à ce que cette jeune fille ne bouge pas d'ici, je vais chercher Troer.

L'homme, à son tour, disparu dans une porte derrière son repos. Pendant que les deux gardes se rapprochaient, les sourcils froncés, de Frobre.


Aithe et Abakor

L'elfe pointa l'anfractuosité. Il glissa à la prêtresse ce qu'il avait découvert : un escalier sous l'autel.

Seulement celui ci devait peser plusieurs dizaines de quintaux. Impossible de le déplacer sans trouver le mécanisme ou le sortilège en mesure d'ouvrir le passage. Le rôdeur cherchait ci et là, mais il n'était pas certain qu'il soit le plus en mesure de trouver la solution.

Si les prêtres de Cyric était des fanatiques, la logique qui consistait à dire que la clef du passage secret serait aussi un symbole était loin d'être évidente. Pour la simple raison qu'user de ce genre d’orgueil compromettait largement leur secret. De deux choses l'une donc, soit ils inspectaient méticuleusement les environs pendant des heures en espérant trouver le moyen d'ouvrir le passage. Soit ils trouvaient ceux qui connaissaient le secret et leur extirpaient la vérité.

Vu la situation, c'était certainement à Aithe de choisir la voie à suivre.

écrit par: Aithe Vendredi 17 Septembre 2021 à 14h50
Il ne faisait aucun doute dans l'esprit de la Tormtar que les suivants de Cyric étaient non seulement des fanatiques, mais aussi de dangereux lunatiques. À l'image de leur Dieu Fou. Qu'ils puissent être parfois être capable de raison, comme l'avait affirmé la prêtresse Lliiran, n'enlevait en rien l'aliénation nécessaire pour être capable de non seulement vénérer le Prince des Mensonges avant toute autre divinité. Mais surtout de servir les sombres projets que le Dieu destructeur avait pour leur planète en aidant sa cause aussi directement que le firent ceux qui avaient autrefois bâti cet antre du mal. Et qui continuait manifestement toujours de hanter les lieux avec leurs sordides complots.

Néanmoins, s'il y avait une chose qui distinguait nettement les serviteurs du Soleil noir des autres églises, c'était bien leur fourberie légendaire. Autant dire que la tâche qui lui incombait de dévoiler au grand jour leur supercherie n'allait pas être aisée. Bien au contraire.

C'était déjà en quelque sorte un miracle qu'Abakor ait pu découvrir le passage secret. D'autres avant eux avaient tenté de remonter la piste des sombres cultistes en examinant le temple abandonné. Sans succès.

Il fallait maintenant déterminer la marche à suivre. Il était clair qu'ouvrir la voie n'allait pas être une mince affaire. Aithe n'avait d'ailleurs pas la moindre idée de par ou commencer pour trouver la clé qui leur permettrait de déverrouiller l'accès. Si ce n'est que leur meilleure chance était de continuer à fouiller le bâtiment dans l'espoir d'y trouver une réponse. Mais une chose était évidente pour la prêtresse du Juste. C'était surement là leur meilleure chance d'attraper les fidèles de Cyric la main dans le sac.


- C'est une fantastique découverte que vous avez faite là, Abakor. Mais je crains que le plus difficile reste à faire. Trouver comment nous allons faire pour accéder à l'escalier.

Aithe eut un petit sourire compatissant. Elle était vraiment reconnaissante de la trouvaille du rodeur, mais sans pouvoir descendre, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'ils restaient sur un échec malgré tout.

- Que dites-vous d'échanger? Je cherche cet autel pendant que vous recherchez les alentours? Peut-être que l'un d'entre nous trouvera quelque chose qui aura échappé à l'autre?

En vérité, la jeune femme faisait plus confiance au talent d'observateur de l'explorateur elfe qu'au sien. D'autant plus qu'il avait déjà fait une percée cruciale. Il était toutefois toujours possible qu'elle en fasse une à son tour en examinant cet autel. Peu probable, mais pas impossible.

écrit par: Murdock Mardi 28 Septembre 2021 à 22h45
Murdock se doute que voir Serena ne sera pas simple et l'attitude des gardes ne le surprend pas. Elle démontre au contraire que la garde de la ville est vigilante.

- Bonjour messieurs ... Ne vous inquiétez pas, j'ai demandé à rencontrer le sous capitaine Troer. En venant ici, je me doute bien qu'il ne devrait pas tarder à me rejoindre.

Murdock regarde attentivement et évalue la situation, au cas où elle viendrait à dégénérer. Il doit être paré à toute éventualité et prie intérieurement Torm de lui accorder son soutien et sa sainte vision de la situation.

- Bon, je vous avoue que le guichetier à l'accueil n'est pas très réactif ... malgré l'urgence de ma demande. C'est à cet instant que votre ami Reutner a déboulé, blessé. Serena étant l'un des sujets sur lesquels je souhaite m'entretenir avec le sous capitaine Troer et voulant m'assurer qu'il n'y avait que l'infortuné Reutner de blesser, je suis venu voir ce qui se passe.

Murdock évalue les capacités martiales des trois hommes ainsi que leurs capacités à l'attaquer efficacement. En outre, il ne doute pas que des renforts seront rapidement derrière lui.

- A voir la situation, de mon point de vue, nous pouvons éviter de sortir nos armes et de perdre du temps inutilement. Je suis rassuré sur le fait que vous faites de manière remarquable votre travail. Mon intrusion va faire venir, je n'en doute pas le sous capitaine Troer. J'ai donc une proposition à vous faire pour régler cette situation de manière profitable pour tous.

Murdock évalue rapidement si son discours fait de l'effet sur les gardes ou pas. Il ne leur laisse pas trop de temps pour réfléchir et enchaîne.

- Vous avez parfaitement raison et ma présence, ici, est illégale sans autorisation. En attendant l'arrivée du sous capitaine Troer, je vous propose de m'enfermer dans l'une des cellules à proximité de celle de Serena.... et, à votre place, pour plus d'amusement, je pourrais même me mettre dans la cellule de cette démone. Dans tous les cas, vous aurez fait votre travail et je rencontrerais enfin le sous capitaine Troer. Qu'en dites vous ?

En disant cela, Murdock écarte ses mains de ces armes en signe de conciliation.

écrit par: Sabetha Vendredi 01 Octobre 2021 à 20h54
Murdock & Frobre

Sachant qu'il ne pourrait pas ainsi s'attirer l'amitié des gardes, Murdock tenta une autre méthode : se faire enfermer. Une méthode étonnamment efficace. Les gardes ne comprirent pas sa tactique, et considérèrent - quelque peu avec raison - que le paladin se moquait d'eux. En résultat ce qui devait en résulter, ils attrapèrent ses bras, le menottèrent et le menèrent vers une cellule. Murdock, puisque c'était exactement ce qu'il souhaitait, n'opposa probablement qu'une faible résistance de façade...

Les geôles se trouvaient de derrière la salle de garde. Il n'y avait guère plus que trois cellules. De toutes petites pièces de pierre où l'on pouvait à peine s'allonger. Luxe inespéré, la paille qui tapissait le sol ne semblait pas souillée par les anciens occupants. Ou plutôt avait on pris le temps de la changer. Une toute petite lucarne, percée dans le mur du fond, indiquait que le plafond des cellules ne se trouvaient qu'à a peine plus d'une dizaine de centimètres au dessus de la route extérieure.

On déposséda le paladin de ses armes avant de fermer la porte derrière lui. Il n'avait pas pu manquer que les trois était devenu passablement nerveux lorsqu'ils étaient passés devant la porte de la cellule du milieu, le menant au nouvel habitat du tormtar, la cellule du fond.

Il se retrouva dans le silence. Probablement la fenêtre menait t'elle sur un côté assez vide de la place autour de la tour, si bien que le brouhaha de la ville était bien loin. Il attendit quelques instants cherchant à entendre du bruit dans la cellule voisine. Mais que ce soit à cause d'une piètre attention du moment ou de la discrétion de l'occupante, il n'entendit rien.

Pendant ce temps, Frobre restait sous les regards relativement attentifs des deux gardes. Non pas qu'ils manquaient à leur devoir mais ils devaient à la fois surveiller l'entrée et la jeune femme. Et visiblement, il considéraient cette mission comme, justement, secondaire. Si bien que la cryomancienne étaient libre d'observer les environs. Elle entendait au loin des cris étouffés dans la direction vers où était parti Murdock. Elle pouvait choisir de l'aider, ou peut-être allait elle essayer de semer l'attention des gardes et de pénétrer plus avant dans le saint des saint du coin, en prenant la porte que le fonctionnaire à qui elle parlait venait d'emprunter.

A ses risques et périls, évidemment.

Mais elle pouvait également attendre que, par exemple, Troer finisse par pointer sa sale tête.



Aithe

Il ne s'agissait plus tant de chercher. Aithe savait qu'il y avait quelque chose, restait à utiliser ses compétences pour en tirer le plus d'informations intéressantes possible. Là où l'elfe avait de bons yeux, la prêtresse avait pour elle d'avoir été formée pendant tout son noviciat à lutter contre les disciples du Meurtrier. Elle cherchait un sens, si l'on pouvait dire ainsi, aux arabesques qui ornaient ci et là l'autel. Elle fût bien incapable d'en tirer quoique ce soit, même si elle était certaine qu'il s'agissait d'une forme de langage vicieux, voire impie.

Mais il n'était pas complètement impossible que cette suite de langue ne vise qu'à l'insulter.

Mais et alors que Aithe échouait, Abakor fit une nouvelle découverte inattendue. Dans un coin, il trouva un vêtement, certainement quelque chose d'oublié ici. Et dans un manteau, là trouva t'il un petit disque de fer. Et sur ce disque de fer était gravé un signe : un poisson cornu. Était ce un indice ou une fausse piste ?


PARCHEMIN
Aithe, tant qu'Abakor n'est pas là, tu peux considérer que c'est un PNJ et je le ferais agir en conséquence de tes demandes.

écrit par: Aithe Mercredi 06 Octobre 2021 à 20h28
Il apparaissait désormais évident pour la prêtresse du Dieu protecteur qu'elle avait eu raison de faire plus confiance dans les capacités du rodeur que dans les siennes. Certes, la Tormtar était probablement plus qualifiée à répondre aux dilemmes religieux que son compagnon elfique, mais il semblait se confirmer que l'aspect religieux n'était pas l'angle le plus approprié pour dénouer les secrets du culte de Cyric.

Peut-être que si Aithe avait été plus expérimentée, la chose aurait été différente. Certains prêtres allaient par exemple jusqu'à apprendre des langues abyssales dans le but de mieux combattre ces menaces maléfiques, mais ce n'était pas le cas de l'Uthgardt. Seule représentante pour le moment des églises bienveillantes, elle devait donc composer avec ses propres capacités et ses limites. Heureusement, elle n'était pas pour autant seule. Pouvant compter sur le soutien d'Abakor, qui avait déjà été d'une aide inestimable.


- Oh! Je n'avais pas remarqué qu'une telle chose avait été laissée dans un coin. Vous avez un oeil d'aigle, Abakor! Hmm... par contre cette image ne me dit rien. Vous pensez que ce disque s'insère quelque part? Pour ouvrir un passage, par exemple? Celui qui mène a l'escalier peut-être?

Les questions étaient plus rhétoriques qu'autre chose, mais avec l'expertise qu'avait jusque là démontrée le guerrier, elle n'aurait pas été surprise d'obtenir des réponses. Après tout, les elfes vivaient longtemps et détenaient parfois une sagesse insoupçonnée.

- Revenons vers l'autel vérifier.

S'il y avait bien une fente, surement devait-elle être à proximité de la table. Sinon ils auraient à chercher ailleurs.

écrit par: Murdock Mercredi 20 Octobre 2021 à 20h34
Murdock inspecte sa cellule en attenant le départ des gardes. Il en profite également pour réfléchir à la suite de son action. Il est impératif de s'entretenir avec Sérena et il estime qu'il va avoir peu de temps avant l'arrivée du sous capitaine Troer.

Murdock veut s'assurer que les gardes sont assez loin de lui pour parler à Séréna et leur lance rapidement une mise en garde pour son équipement.

- Prenez soin de mon équipement ... Où par ma foi en Torm et tant que fidèle serviteur, mon sacrifice ne sera pas solitaire.

Murdock attend quelques instants pour voir s'ils répondent ou l'ignorer puis il prend la décision de s'adresser à Séréna en elfique, espérant qu'elle comprenne ce langage et pas les gardes.



Murdock laisse quelques instants à Séréna, prêtresse de son état, pour prendre conscience de son intervention avant de poursuivre.



Murdock prend encore quelques instants avant de poursuivre.



Murdock, en attendant sa réponse se concentre sur sa capacité de détection du mal en lançant une courte prière à Torm afin qu'il le guide dans ses actes et ses actions.



écrit par: Phineas Vendredi 22 Octobre 2021 à 19h36
Aithe

Non, décidément non. Après quelques dizaines de minutes de recherches, ils ne trouvèrent pas le moindre correspondant à la pièce. Le rôdeur chercha quelques temps autour et revint bredouille.

- Je doute qu'on trouve autre chose ici. Ca doit avoir une autre signification. Ils doivent pas se réunir qu'ici, faut bien trouver de nouveaux sbires quelques part.

Le rôdeur n'avait pas tort. Si le temple abandonné était une forteresse, encore fallait il trouver et corrompre des ouailles pour le remplir. Ce jeton était il un indice sur le lieu où trouver ces réserves de fanatiques en puissance ?


Murdock

Pendant de longue minutes, le prêtre resta dans le silence. Puis, il se rendit compte qu'il entendait quelque chose. Ce qu'il avait pris pour un grognement lointain n'en était pas un. C'était un langage rauque quoique complexe. C'est tous ce qu'il savait, incapable qu'il était que comprendre. Et bientôt, dans une brusque transition, il entendit de l'elfique.

-

Colère mal contenue, rancœur, douleur. C'est ce qu'il retirait essentiellement des mots qu'il entendait, faiblement, à travers les anfractuosités du mur de pierre. Visiblement son interlocutrice n'avait pas cru bon de s'approcher du mur pour mieux se faire entendre.

-

Dans un sifflant grognement de douleur, son interlocutrice s'arrêta. Le silence revint un instant puis, il entendit un brutal coup contre le mur. Vu le danger qu'elle représentait, on avait du lui enlever tout arme potentielle... avec quoi avait elle frappée ?

-

Il entendit à nouveau le langage inconnu, puis un nouveau coup.

-

Silence.

écrit par: Frobre Vendredi 22 Octobre 2021 à 22h02
Bon, tout ne semblait pas se passer comme Forbre aurait voulu. Le fonctionnaire sembla paniquer lorsqu’il aperçu Murdock entrer dans la pièce ou escalier… elle ne le savait pas trop. De plus celui-ci appela deux gardes pour la surveiller puisqu’elle avait essayé d’être sympathique avec eux. Pour couronner le tout, il venait de quitter pour aller chercher l’autre idiot (Troer). La situation était délicate. Les deux gardes ne l’inquiétaient pas plus qu’il le fallait puisque ceux-ci étaient un peu distrait par les entrées et les sortis des gens qui circulaient dans la bâtisse. Ce qui la rendait un peu plus nerveuse était l’officier Troer qui pouvait arriver n’importe quand.

Frobre devait faire une diversion afin que les gardes soient encore plus distraits. Surtout qu’elle avait entendu les cris étouffés. Il ne fallait pas faire mal aux pauvres gens qui entrait et sortait ainsi pendant que les gardes ne semblaient pas trop l’observer elle lança le sort de message en murmurant à une femme bien portante qui semblait assez exubérante

« Un monstre tueur de femme arrive, vite criez, hurlez pour alertez les gens et courez le plus vite que vous pourrez. »

Ce n’était pas faux considérant que Troer devait être en route. De plus Frobre savait que peu de gens connaissaient la magie et calculant que la dame ne devait pas être à l’aise avec cela le tout provoquerait sûrement l’hystérie totale chez la grosse femme. Elle espérait qu’elle attire l’attention des gardes afin qu’elle puisse se glisser par la porte que Murdock avait prise. De plus, elle avait calculé que si elle réussissait à entrer par la porte qu’elle lancerait son sort de prédilection la chambre froide de Darsson derrière elle afin de « bloquer » l’entrée par un aire de congélation.

écrit par: Murdock Vendredi 29 Octobre 2021 à 20h11
Murdock comprend assez rapidement le tableau que lui dresse Serena. Visiblement, les agents du Dieu Fou ont réussi à manipuler la rage des barbares pour la transmettre à des victimes et un dragon ....un dragon que Frobre cherche serait impliqué.

Dans son Vaux natals, il pourrait partir à la recherche d'un Dragon Pourpre mais là, la recherche à Borcolline risque d'être plus complexe.



Murdock prend quelques instants de réflexion avant de poursuivre. Il doit soulager le plus possible l'âme de Séréna qui semble proche de céder.



Murdock s'installe aussi confortablement que possible dans sa cellule avant de poursuivre.


Murdock réfléchit au différents propos de Séréna.



écrit par: Phineas Samedi 30 Octobre 2021 à 00h40
Frobre

Intéressante et tactique utilisation d'un sortilège basique si il en était. Le flot murmurant atteint les oreilles de la parturiente en un instant qui, persuadée qu'elle avait entendu un bon conseil se retourna et commença à hurler :

- Par tous les dieux ! Un monstre !

La suite coulait de source. Tous les gardes à proximité se rapprochèrent de la femme, sans trop comprendre, y compris ceux qui surveillait Frobre. Après tous, une jeune femme innocente ne représentait pas un danger bien conséquent... alors qu'un monstre, si.

Frobre avait ce qu'elle voulait, en quelques secondes, le hall d'entrée se vida de toute présence, le fonctionnaire n'étant pas encore revenu. Mais elle n'avait probablement guère que quelque instants avant que, effectivement, Troer ne débarque. Il fallait décider que faire, et décider vite.

Aussi courut elle jusque dans le couloir juste à temps pour entendre les coups. Rien ne disait que la congélation laissée derrière elle servirait à quelque chose...



Murdock

Un long instant se déroula avant que son interlocutrice ne daigne réponde. Entre temps, le paladin avait entendu le bruit strident de la pierre que l'on raye.

-

Serana pris de longues respirations, si intense que le paladin les entendit de l'autre côté du mur.

-

A nouveau un coup contre le mur...

-

Le silence revint brutalement dans la discussion. Puis un grognement se fit entendre, avant un hurlement primale et un coup si puissant contre le mur qui devait contenir la porte de la cellule de sa voisine que toute la pierre en vibre. Suivi d'un second. De ce que Murdock entendit, les gardes commencèrent à accourir en criant.

PARCHEMIN
Je te laisse lire la partie suivante de Frobre et imaginer comment Murdock peut l'entendre.


Frobre

La demie-elfe entendit comme un coup de masse contre du métal alors qu'elle avançait prudemment dans le couloir. Puis un autre. Quand elle débarqua dans ce qui semblait être une salle de garde, elle était vide, et elle du se diriger en catimini vers le couloir où elle entendit des cris.

Un nouveau coup, plus puissant, avant le hurlement d'un homme.

A travers les barreaux qui fermaient la fenêtre de la pote d'une cellule passait un bras. Un bras écailleux, fini par une main fine mais couverte d'écailles tout aussi opalescentes et terminées par cinq griffes de cristal. La dite main était présentement refermée sur le cou d'un garde, et malgré l'incroyable force qu'il fallait à un être pour en soulever un autre à la seule puissance de son avant-bras, c'était bien se qui ce passait devant elle. Le garde, étouffant, regardait en implorant ses camarades :


-

Sous le rauque draconique, Frobre ne put que reconnaître la voix de sa protectrice. Visiblement en espérant pouvoir gérer la situation, le chef des gardes ouvrit la porte et alors que le bras disparaissait dans la cellule. Les gardes se ruèrent dans la cellule et, un instant, Frobre cru certainement que Serana était perdu. C'était avant que l'un des gardes, terrorisé, ne recule, et qu'un autre le rejoigne en volant, s'écrasant contre le mur qui faisait face à la porte désormais ouverte. Une lance - pourtant pas une arme de jet - qui appartenait jusque là au chef des gardes, vint se planter à travers l'épaule de celui qui avait reculé avant de s'enfoncer dans le mur, l'accrochant comme un cadre.

Ce qui sortit ensuite de la cellule ressemblait certes à Serana, mais la terrible aura qu'elle dégageait n'augurait rien de son amie. Les mains couvertes du sang des gardes, l'élégante elfe aux écailles avait disparu derrière des milliers d'écailles de cristal brutalement apparue sur sa peau. Elle ne portait qu'une chemise et une culotte, mais sa peau brillante lui faisait comme une armure, même là où les écailles n'étaient pas encore formées. Dernier reste de son élégance passée, ses cheveux argentées étaient tirés en une queue de cheval probablement nouée par un bout de lin issue de sa chemise de prisonnière.

Se tournant vers la sortie, elle leva la tête et son regard se fixa dans celui de Frobre. Ses yeux bleus avaient été remplacés par deux globes argentés presque brillant dans lesquels on ne distinguait qu'à peine une pupille. Elle s'avança. La magicienne certainement fut submergée par la terreur alors qu'une aura de froid lui glaçait la peau. Serana se baissa et ramassa la lance d'un autre garde. Rendu à un mètre de Frobre elle s'arrêta. Un infime instant, la conscience parut la reprendre. Sans un autre regard elle continua à avancer vers la sortie.

Frobre était désormais seule dans le couloir. Du moins seule, avec les gardes gémissants.

écrit par: Aithe Dimanche 31 Octobre 2021 à 16h48
Aithe hocha pensivement la tête à la remarque de son camarade rôdeur. Faisant mentalement le point sur la situation.
Il semblait en effet qu'ils avaient trouvé tout ce qu'il y avait à découvrir dans l'enceinte de ce temple impie. Que les séides du Dieu Fou décident de se rassembler ailleurs que cette bâtisse trop visible et donc trop évidente faisait sens dans l'esprit de la Tormtar. Toute la question était maintenant de savoir où ils se terraient exactement.


- Très bien. Je pense que nous avons quand même fait une percée lorsque vous avez trouvé cet étrange jeton. Ceux qui nous ont précédés sont revenus bredouilles de leurs recherches. Je ne pense pas que ce soit un hasard. Cette image doit surement avoir une signification importante pour ces cultistes.

La prêtresse du Juste ignorait ce que le poisson cornu pouvait bien signifier, mais elle ne pouvait pas croire que la présence de cette idole dans ce temple maléfique n'était rien d'autre qu'une coïncidence malheureuse.
Au contraire! Ce devait être la une clé importante dans leur lutte contre les adorateurs de Cyric. Et si elle n'en connaissait pas la signification, alors il suffisait juste de trouver la bonne personne.


- Mmh, prenons le jeton avec nous. Peut-être que les Liirans reconnaîtront le symbole? Ou alors ils sauront guider vers quelqu'un qui saura le décrypter.

Le temple de la Déesse de la joie était donc leur prochaine destination. Ce qui signifiait quitter les murs de ce lieu maudit. En somme, une très bonne nouvelle aux yeux de la jeune femme.

écrit par: Murdock Lundi 08 Novembre 2021 à 21h45
Murdock écoute ce que se passe dans les geôles. Serena est perdu cette fois pour de bon. Murdock adresse une courte prière à Torm en hommage à la vaillance et au courage dont Serena a fait preuve jusqu'à cet instant.

Maintenant, il avait quelques cartes en plus en main pour démêler la situation à Borcolline. Il lui reste maintenant à sortir de cet endroit. Pendant ce temps, Serena se débarrasse des gardes comme s'il était des enfants.

Puis il lui semble reconnaître Frobre .... Il a donc sa solution pour sortir de ce lieu.

- Frobre, prends les clefs aux gardes et sort moi de cette cellule. Nous allons partir d'ici. Ouvre ma cellule et va voir si tu trouves mon équipement dans la salle des gardes.

Murdock attend que Frobre le sorte de ce mauvais pas, rassemble ses idées pour la discussion qu'il va avoir ensuite avec la demi-elfe et demande à Torm de guider ses pas et ses actions.

Si Frobre lui ouvre la cellule, pendant qu'elle s'assurera de récupérer son matériel, il décide de vérifier s'il ne peut venir en aide aux gardes ou du moins les soulager, espérant que Séréna ne les a pas définitivement fait rejoindre le royaume de Kelemvor.


écrit par: Phineas Mardi 09 Novembre 2021 à 02h49
Aithe

Aussitôt la clerc eut elle mis un pied dehors qu'un sombre poids disparu de son âme. La terrible aura qui planait dans le temple s'arrêtaient aux vantaux de la porte.

En compagnie d'Abakor, le jeton en poche, elle retourna vers le temple. Ils se rapprochèrent de la porte mais, au moment où ils allaient passer les deux Mimes, toujours en poste, ceux-ci se raidirent, tournant la tête vers le centre de la place. Comme les deux compagnons d'ailleurs.

Un hurlement et les caractéristiques raclement du métal contre la pierre venait de se faire entendre alors qu'un mouvement de foule se créait rapidement pour s'éloigner de la tour. Quelqu'un, ou quelque chose, venait de sortir du bâtiment central de la ville. Quelque chose de dangereux.

Très rapidement, alors que la foule s'écartait, on entendit les ordres des gardes fuser de partout. Les Mîmes, conscient de l'éventuel danger, prirent une décision. L'un d'eux se rapprocha. Certainement la Tormtar fit elle de même, et donc Abakor.

La foule traversée, il se trouvèrent devant une scène qui, certainement, devait évoquer une certaine perplexité. Une femme, dont la peau brillait à la lumière du soleil - Abakor fit remarquer que ce n'était pas sa peau, mais des écailles - se trouvait au milieu d'une ronde d'une dizaine de garde. Malgré la distance, ils sentaient d'ici la fureur et la résolution qui l'animait. En tout et pour tout, elle n'avait sur elle qu'une chemise et une culotte rapiécée. Et une lance, qu'elle tenait avec la dextérité d'un être qui avait appris les armes.

Autour, les gardes restaient sur leurs... gardes. Elle était pourtant à une contre dix, mais leur prudence augurait du danger que représentait la solitaire.

On entendait des grognement de sa part. Etonnant, mais le Mîme leur glissa bientôt, remarquant leur perplexité, qu'il s'agissait de draconien, et que de ce qu'il entendait, la femme leur laissait quelque instant pour la laisser passer. C'était elle qui les menaçait. Ce qui, tout de même, semblait amuser quelques gardes dont certains portait des armures complètes.

Grande mal leur fit. Quand l'un d'eux alla tenter sa chance lance en avant, il fut reçu avec fracas. Sa lame glissa sans aucun effet sur le cuir écailleux de la femme, qui répliqua avec un coup de poing si violent que l'acier de son casque s'écrasa et s'enfonça dans le crâne de son porteur qui s'écroula au sol, assommé par la douleur. La terreur s'empara alors d'une partie de la foule. Si Aithe voulait faire quelque chose, il fallait faire vite, car la zone allait devenir dangereuse pour la seule existence d'un mortel mouvement désordonné d'une foule terrifiée.

écrit par: Aithe Vendredi 19 Novembre 2021 à 13h27
Aithe se permit de souffler de soulagement une fois à l'extérieur. Sans être fou de joie, le fait qu'elle se soit montrée à la hauteur de ce défi en bravant l'ancien antre des maudits serviteurs de Cyric l'emplissait d'un sentiment de triomphe. Sentiment qui ne faisait que se renforcer à mesure qu'elle s'éloigner à grands pas du temple et de son aura impie.

C'était donc tout sourire qu'elle se présentait fièrement avec Abakor devant la demeure de la déesse de la joie. Il ne restait plus qu'à montrer au Lliiran le fameux symbole qu'ils avaient découvert.

Ce fut à ce moment qu'une commotion se fit entendre. Un combat sans nul doute à entendre le bruit du métal s'entrechoquer avec la roche et la panique grandissante des citadins.
Unanimement, gardiens et aventuriers décidèrent de vérifier la cause d'un tel tapage. Mue sans doute par un esprit de protection. Le danger était évident, et donc le risque de dommages collatéraux était tout aussi réel. Une chose qu'une Tormtar ne saurait tolérer. Et il semblait qu'Abakor et les templiers partageaient ce point de vue.

Sur place, la vision qui s'offrait à eux était des plus étonnante. Là, une simple femme à moitié dénudée maintenait en respect pas moins de dix gardes armées jusqu'aux dents. Par la simple force de sa fureur dirait-on.

Sauf que bien sûr, il ne s'agissait guère d'une femme ordinaire. Non, de ce qu'Abakor et les mimes avaient à partager, la guerrière était véritablement remarquable. Un héritage diaconique, peut-être?
Hmm... Jhanadra avait parlé d'une prêtresse de Shaundakul demi-dragonne qui avait été mise aux arrêts. Se pourrait-il que ce soit elle? Le fait qu'elle soit si proche de la tour était certainement un argument qui allait en ce sens.
Et combien de demi-dragonnes pouvaient bien se balader dans les rues de Borcolline?
La logique voulait qu'une seule fût déjà beaucoup...

L'affrontement entre la semi-dragonne et les gardes étaient déjà une chose inquiétante en soi. Au point que la prêtresse de Torm se devait d'intervenir. Pour un camp ou un autre.
Mais en ce moment, la panique grandissante de la foule alentour était beaucoup plus préoccupante. Qui sait à quel point la situation pouvait dégénérer si les observateurs finissent par céder a la terreur?

Aithe en tout cas ne perdit pas de temps pour le faire remarquer à ses compagnons.

- Il faut avant tout calmer la foule, je vais voir ce que je peux faire pour arrêter ce combat, mais il va falloir m'aider pour que ces pauvres gens ne fassent une terrible erreur.

L'Uthgardt attendit d'avoir l'assentiment d'Abakor et des templiers avant de s'avancer vers le duel en cours. Faisant de son mieux pour afficher un air sur et autoritaire.

- Du calme! cria-t-elle à l'intention de la foule paniquée. Aucune âme innocente ne sera blessée aujourd'hui. Je vous le promets au nom de Torm. Maintenant, pour le bien de tous, je suggère que vous rentrez tous calmement, et sans panique, chez vous. Pendant que nous nous occupons de cette situation. Ne vous en faites pas, nous vous protègerons tout au long.

Aithe hocha la tête en direction d'Abakor et des Liirans, leur faisant confiance pour disperser la foule de la manière la plus ordonnée possible.

Sachant que les actes signifiaient plus que les paroles, Aithe prit la décision de se diriger vers le soldat blesser. Dans le but de lui apporter des soins. Sans doute cette vision aidera à apaiser les peurs. La protection ne signifiant pas seulement la prévention d'actes violents aux yeux de la clerc. Mais aussi la guérison de ceux déjà commis.

Levant les mains en signe de paix, elle s'approcha donc lentement du conflit.


- Paix! je viens en paix! Je souhaite seulement guérir ce soldat avant que ses blessures ne s'aggravent. Personne n'a à mourir aujourd'hui. Laissez-moi passer.

C'était risqué, mais elle espérait que les belligérants entendraient raison. Les gardes n'avaient aucune raison de l'empêcher de sauver l'un des leurs. Quant à Serana... et bien, il n'y avait plus qu'à espérer qu'au milieu de sa furie, il lui restât un semblant de compassion, et de raison.
Le moment était probablement bien choisi pour adresser des prières aux dieux concernés pour que ce soit bien le cas.

écrit par: Frobre Vendredi 19 Novembre 2021 à 22h48
Frobre marchait tranquillement de façon très méticuleuse afin de faire le moins de bruit possible pour ne pas alerter personne. Lorsque le mégacoup de se fit entendre… Elle sursauta. Elle se rendit d’où venait le bruit avec appréhension. Le « spectacle » qu’elle vit fut effrayant.

La série de coups et la violence de la bataille étaient loin de la mini bagarre qu’elle avait participé avec Ehl-Yaut. La demi-elfe figea croyant que Serana avait peu de chance de s’en sortir jusqu’à ce que celle-ci sorte et la regarde droit dans les yeux. Il était clair que son ancien partenaire de route n’était plus la même … elle était arrivée trop tard… l’aura qui l’entourait était épouvantable… Lorsqu’elle marcha vers elle et passa ensuite à côté d’elle en s’arrêtant, Frobre aurait voulu lui parler, la prendre dans ses bras, la soulagée, l’aider… mais le portrait de la situation était tout autre et Frobre ne put dire quoique se soit et resta quoi face à la situation impuissante jusqu’à ce qu’elle ait quitté avec sa lance.

Le silence n’était maintenant rompu que par les bruits gutturaux et de douleur des gardes… et en quelques secondes elle se reprit … elle était venue ici avec objectif d’aider Serana oui… mais aussi d’assister Murdock… il était où justement…

Sa réponse vint très rapidement… il était enfermé et il lui demandait de le sortir de son pétrin.

La demi-elfe se tourna vers les gardes et lança son sort de sommeil afin que ceux-ci ne puissent pas réagir à la prise de clé et à la recherche de l’armure de Murdock. Dès que le sort agit, Forbre fouilla pour récupérer l’armure et prie les clés le plus vite possible au garde endormi.

Si tout se passe comme prévu, Frobre ouvra la porte de la geôle de Murdock. Tout en débarrant la porte, elle dit.


-Je crois que Serana a perdu sa santé mentale… que peut-on faire pour l’aider… elle va tout détruire…une chance que j’ai averti les gens … ils ont peut-être eu le temps de quitté la bâtisse à temps… Ce qui est clair cependant c’est que le commandant Troer est en route… je ne sais pas s’il va venir ici en voyant Sérana dans cette situation, mais c’est certain qu’il va y avoir une réaction de sa part…

Frobre parlait beaucoup plus rapidement que d’habitude. Elle semblait assez nerveuse. Frobre n’avait jamais vraiment défié les règles et les lois… et dans sa bibliothèque de Lunargent elle ne voyait pas souvent, pour ainsi dire jamais des femmes dragons pleins de sang sur le bord de la folie.

écrit par: Phineas Lundi 29 Novembre 2021 à 09h19
Aithe

Aithe tenta sa chance avec diplomatie. Après tout, son rôle était [b]aussi de protéger les innocents même si, en l'occurrence, certains aurait pu dire qu'il y avait plus important. Toujours est il que son court discours, dont la réussite fût favorisée à ses côtés par un représentant visible du clergé de la Joie, respecté dans cette ville, eu un certain effet.

Les badauds les moins intéressés, une bonne moitié, décidèrent en effet de partir plutôt que de risquer d'être un dégât collatéral. Par chance, Borcolline avait sa fierté, originellement ville d'aventurier, on ne se laissa pas si facilement gagner par la terreur. Ou plutôt, on évitait de trop le montrer. Malgré quelques bousculades donc, ce petit monde s'éloigna.

Mais il restait encore au moins une centaine de personne alors que la clerc s'avançait vers le soldat blessé. Ce n'était pas beau à voir, mais il vivrait. Sans soin immédiat néanmoins il garderait une sacré cicatrice et un nez tordu. L'un des gardes avait hoché la tête vers elle et elle pouvait exercer tranquillement, tout en étant désormais aux premières loges. En effet, le blessé avait été tiré derrière la ronde de garde par ses compagnons, mais elle n'était désormais qu'à quelques mètres de la dragonne.

Aussi étonnant que ce fut néanmoins, la foule elle même était clivée. Si une partie du public soutenait visiblement la garde, quelques uns, dont une véritable armoire à glace faite homme, semblait soutenir dans une certaine mesure la dragonne. Il fit un pas, et on cru qu'il allait s'adresser à eux, mais il était en vérité l'égide d'un vieil homme qui avançait à côté de lui. Levant sa canne, il admonesta la garde.[/I]

- Laissez la partir ! Qu'est ce qui vous arrive à tous en ce moment ! Vous avez l'impression qu'on peut se permettre ce genre d'ennemis ? On se croirait revenu à la sale période. Je t'ai connu gamin Marselaux, il s'adressait directement à l'un des gardes, jamais t'aurais laissé passé ce qui s'est passé l'autre jour et maintenant tu vas castagner une prêtresse ? Qu'est c'qui s'passe dans cette tour, hein ?

- La ferme le vieux, regarda là, c'même plus une elfe !, ainsi avait répondu un autre homme, visiblement peu d'accord avec lui dans la foule. La présence de l'homme à la carrure si impressionnante empêchait cependant pour l'instant l'affrontement verbale de sombrer dans la violence physique.

Alors que le dénommé Marselaux regardait le vieux, visiblement partagé, Abakor avait rejoint Aithe. Il s'accroupit à côté d'elle et indiqua quelqu'un dans la foule d'un geste de la tête. Une jeune femme. Pour la prêtresse rien de questionnant, mais l'elfe rajouta :


- Elle agit comme quelqu'un qui à l'habitude de se cacher, murmura t'il, elle aurait pu voler toutes les bourses de la foule sans se faire avoir. Et pourtant regarde, la colère se lit sur son visage.

La dite jeune femme captura son regard et fronça les sourcils. Un instant plus tard, elle avait disparue.

Derrière eux, la tension monta encore. Soudain, elle senti quelque chose. Comme un léger frimas, mais très différent du froid qu'elle avait ressenti dans le temple. Comme une tempête, une bourrasque glacée. Tournant la tête, elle en compris l'origine quand elle croisa le regard aussi glacial qu'opalescent de la dragonne. Restait il encore de l'elfe en elle ? Y avait t'il encore un peu de la compassion qu'on pouvait s'attendre d'une prêtresse du Chevaucheur ? L'aura intimidante qui émanait d'elle ne pouvait qu'en faire douter. Alors qu'elle regardait, elle fût probablement l'une des seules à remarquer les cristaux de glace et la vapeur glaçait qui s'était mise à sortir de la bouche de la furie.

écrit par: Aithe Vendredi 03 Décembre 2021 à 12h13
Il restait beaucoup plus de curieux que ce qu'Aithe espérait, toujours trop à son gout, même si elle se consolait en se disant qu'avec ce nombre réduit, les risques de bousculades meurtrières étaient devenus très faibles. Surtout si les derniers épieurs avaient plus de courage que la moyenne. La prêtresse du Juste se permit donc de considérer son intervention comme une victoire personnelle. Modeste, peut-être, mais une victoire tout de même.

Elle avait bien besoin de ce petit renfort moral, car si elle venait peut-être de sauver la vie de plusieurs dizaines de citadins, la situation était encore loin d'être réglée. Et cette dernière risquait toujours de dégénérer à tout moment. C'était seulement l'ampleur des dégâts potentiels qui avaient été atténués.
Au moins, elle se tenait désormais au coeur du combat, ce qui lui permettrait d'intervenir physiquement si les choses devaient vraiment empirer.

En attendant, elle s'affaira rapidement à soigner le garde blessé, c'était ce qu'elle avait annoncé, et la fille du nord n'avait pas menti. Murmurant une prière au Dieu Torm, elle posa une main sur la poitrine du soldat inconscient. Elle sentit la force divine affluer en son sein, et se manifester par un flux lumineux qui du bout de ses doigts jaillissait pour guérir les blessures du pauvre homme.


hrp.gif Soins légers sur le garde. wink.gif

Relevant la tête, Aithe remarqua finalement les vifs débats qui traversaient la foule. D'abord étonnée par le fait que les gens de Borcolline puissent supporter quiconque s'opposait à leurs gardes. Elle se souvint en y réfléchissant que l'attitude de ceux-ci était loin d'être exemplaire. Ayant elle même fais l'expérience de leur manque de médication pour la loi. À cela, s'ajouter le témoignage peu élogieux de Jhanadra sur le maire et son administration. Bref, la colère des civils était compréhensible.

Comment dès lors résoudre ce conflit? Serana, si c'était bien elle qui affrontait la les gardes, étaient de leur côté à en croire le maitre Liiran. Tandis que la loyauté de ces derniers était discutable.
Néanmoins, il était difficile de les blâmer dans la situation présente. N'empêchait-il pas une prisonnière de s'échapper? Et ne projetait-il pas les civils en faisant corps contre la rage de la demi-dragonne?

Aithe ne pondéra pas longtemps la question, Abakor pointant une femme dans la foule. Elle ne comprit pas vraiment la raison qui poussait le rodeur elfe à indiquer cette femme considérant leurs situations. Du moins, jusqu'à ce que celle-ci disparaisse littéralement devant ses yeux ébahissent.


- Qui est-ce?! La question jaillit instinctivement de la bouche de la Tormtar.

Du coin de l'oeil, ce qu'apercut la jeune femme aux cheveux blancs la fit frémir d'effroi. Se tournant pour mieux apercevoir la fidèle de Shaundakul, elle put confirmer le pire. Elle l'avait déjà ressenti dans la soudaine chute de température, et le temps leur manquait désormais.

- Attention, Abakor! Elle va souffler!

L'avertissement lancé, la sauvageonne se muni de son bouclier pour se protéger, elle et le soldat à sa charge, du souffle diaconique.

écrit par: Murdock Dimanche 05 Décembre 2021 à 22h56
Murdock remercie rapidement Frobre d'un signe de la tête. Rapidement, il fait l'inventaire de son équipement et s'équipe en vue de la suite de l'enquête.

- Merci Frobre ... Serena est perdu, malheureusement. La durée de son séjour en cellule aura eu raison de sa volonté et de sa santé mentale. Nous ne pouvons plus rien pour elle ... Mais nous avons encore à faire.

En sortant de sa cellule, Murdock remarque que Frobre a pris la précaution d'endormir les gardes. Les blessures causées par Séréna pourra probablement être prises en charge plus tard. Au moins, ces hommes vont pouvoir vivre et survivre à leur rencontre avec Séréna.

- Sortons rapidement d'ici. Le sous capitaine Troer ne mettra pas trop de temps à venir voir ce qui se passe ici une fois le calme revenu. Il faudrait que nous ne soyons pas là à ce moment là.

Ajustant son armure et positionnant ses armes de la meilleure façon possible, Murdock prend son épée en main, prêt à se défendre si nécessaire.

- Sortons de la garnison et pendant que nous irons voir un de mes contacts, je souhaite avoir une petite conversation avec toi ... notamment sur le Doré. Nous courrons après les fidèles au dieu fou mais il va nous falloir prendre des initiatives si l'on veut remporter la partie ... et agir, tous, ensemble pour y arriver.

Murdock en disant cela, commence à rejoindre la sortie de la garnison pour éviter de croiser la route du sous capitaine Troer. Il ne veut le rencontrer qu'une fois qu'il aura plus de carte dans ses mains. Le moment n'est pas encore venu.

écrit par: Phineas Vendredi 10 Décembre 2021 à 16h43
Aithe

La Tormtar était perspicace.

Au moment où elle, son protégé et Abakor se baissaient, l'écailleuse prenait du souffle. Sachant probablement à quoi s'attendre, certain des gardes levèrent eux aussi leur bouclier.

Précédé par une lueur immaculée le souffle sortit sous forme de miliers d'échardes de cristal enrobée dans une intense lumière. Derrière son bouclier, les deux acolytes durent fermer les yeux. Probablement parce qu'il n'était pas tourné dans le même sens, Abakor réussit à ne pas subir l'éblouissement provoqué par le souffle, ce qui ne fut pas le cas d'Aithe. Malgré le bouclier, elle sentit ses yeux la brûler alors qu'elle en perdait l'usage. Cet éblouissement de dura qu'un instant. Instant suffisant pour entendre la douleur dans les cris terribles des garde, brûlés par les cristaux glacés s'enfonçant dans le cuir de leur armures. Elle entendit le bruit caractéristiques d'un corps qui ne tient plus debout avant d'entendre Abakor, alors que le voile blanc sur ses yeux disparaissait.


- Corellon !, l'invocation de l'elfe allait de pair avec la situation. Alors que les gardes non touchés se ruaient sur l'elfe-dragonne, la propre lance de celle-ci venait de se planter violemment dans le sol devant le public, qui déguerpit aussi sec. Une arme qui n'était en rien faite pour être lancée... malgré la rage, la furie semblait s'être refusée à blesser des innocents et n'avait agit ainsi que pour les faire s'écarter.

La suite lui prouva. Alors que les gardes arrivaient à portée, elle s'appuya sur ses ses jambes. Aithe remarqua les lèvres de Serana se mouvoir, sans comprendre, et encore une fois, ce furent les yeux aiguisés d'Abakor qui l'aidèrent.


- Elle psalmodie quelque chose...

Et elle continuait, sans pourtant que la prière ne provoque quoique ce soit. Soudain ses jambes se détendirent. Le début de sa course ressembla à un saut en avant tant il fut puissant. Elle s'engouffra dans la travée qu'elle avait ouverte dans les gardes et le public et détala à une vitesse impressionnante. Personne ne pourrait la rattraper à pied, elle en fut instantanément certaine alors que les gardes essayaient pourtant. Bientôt elle disparu derrière un bâtiment.

Tout allait si vite.

Alors qu'elle se demandait encore ce qu'il se passait, le Mîme de Selgaunt se retrouvait devant les deux compagnons d'infortune, la hampe de sa lance profondément plantée dans le sol, son dos vers eux.


- Le Maître de la Joie à placé ces deux personnes sous sa protection. Il m'a informé que l'ordre temporel n'avait pas préséance, veuillez reculer.

Aithe se rendit compte qu'il parlait ainsi aux gardes, qui s'approchaient d'eux deux, seuls autres acteurs véritables de la rixe. Et les gardes n'avaient pas vraiment l'air de très bonne humeur. Quant à leur Mîme, tout dans sa posture indiquait qu'il était prêt à défendre les ordres de sa supérieure, quitte à mettre à mal la garde.

écrit par: Aithe Vendredi 24 Décembre 2021 à 18h40
Aithe se permit de respirer. S'étant attendue au pire, la prêtresse avait retenu son souffle. Comme si par cet acte, elle pouvait à son tour influencer son homologue semi-dragonne de ne pas commettre l'irréparable en libérant le sien.

Finalement, elle s'en tirait simplement avec une grosse frayeur et une cécité somme toute temporaire. Ce qui était bien mieux que ce que pouvaient prétendre les soldats qui avaient eu la malchance de subir le pire du souffle draconien. Et malgré les blessures, ils semblaient que tous allaient survivre. De manière surprenante aux yeux de la jeune Uthgardt, la prêtresse de Shaundakul paraissait avoir gardé un semblant de raison dans sa rage destructrice. Du moins assez pour ne pas blesser ce qui ne l'avait pas méritée. Ou ne pas punir plus que nécessaire ce qui l'avez cherche. Ce qui était déjà beaucoup à dire a son mérite, considérant la rage que subissait sa race en ces temps troublés.

Et, tandis qu'elle observait pensivement la route que Seranna avait prise pour prendre la fuite, aussi rapide que l'éclair, elle remarqua d'un oeil les gardes venir dans leur direction. Une approche qui n'était guère amicale. Chose confirmer par les Mimes qui l'accompagnait. Abakor, et elle.


- Par Torm! Mais que se passe-t-il donc ici?

Exigea-t-elle à l'intention de ses militiens. La Tormtar commençant sérieusement à manquer de patience avec la garde de Borcolline.

- Et les blessés qui jonchent le pavé? Vous n'allez tout de même pas les abandonner? Il faut les soigner au plus vite!

Que ces hommes s'intéressent à eux au lieu de s'occuper de leurs infirmes, ou de pourchasser leurs proies lui était tout simplement incompréhensible. Pouvait-il vraiment être aussi incompétent?

écrit par: Frobre Samedi 25 Décembre 2021 à 23h20
Frobre était contente d’avoir pu aider Murdock à sortir de sa prison. Elle voyait bien que Serana était en trouble... mais comme le Paladin disait la santé matale de celle-ci semblait fortement touché. Elle n'était cependant pas complètement en accord avec lui quand Murdock lui dit qu'il n'y avait plus rien à faire pour elle...

Frobre était optimiste... il y avait quelque chose à faire... elle n'est pas perdue pour toujours... il y a sûrement quelque chose qui peut être dit ou fait qui aiderait Sérana à revenir la compagne de voyage protectrice et sympathique qu'elle était.

Lorsque le Paladin proposa de sortir de la tour avant que le capitaine méchant leur tombe dessus elle l'approuva de la tête.

Frobre observa l’endroit où ils étaient pour voir les options de sortie… c’est-à-dire s’il y avait seulement une seule sortie ou deux. La demi-elfe se dirigea donc vers la sortie. Murdock lui suggéra d’aller voir un de ses contacts. Elle trouvait que c’était une bonne idée. Puis il lui parlait de quelque chose de doré.


- J’approuve votre idée de faire front commun contre le dieu fou… cependant je ne suis pas certaine de comprendre de quoi vous parlez lorsque vous parlez d’un doré.

Frobre marcha avec Murdock jusqu’à la sortie la plus sécuritaire.

écrit par: Murdock Mardi 04 Janvier 2022 à 21h06
Avec la sortie de Serena et la suite des évènements, la sortie de la caserne va probablement être des plus complexe mais il est nécessaire de se sortir de cette situation périlleuse.

- Pour le Dorée, c'est les derniers mots cohérents que m'a adressé Serena, disant que tu comprendrais.

En répondant à la question de Frobre, Murdock dégaine son épée et avance d'un pas sur en direction de la sortie.

- Maintenant, je pense que le moment n'est pas propice à la discussion ... Nous allons probablement devoir livrer quelques combats ou gérer une situation difficile en sortant de la caserne. Tiens toi prêt Frobre et si l'on peut s'esquiver discrètement, il ne faut pas hésiter.

Instinctivement, Murdock se position devant Frobre. Par expérience, il sait que les lanceurs de sorts doivent être protégés des attaques directes pour être efficace et soutenir de manière correcte les combattants.

écrit par: Phineas Mardi 04 Janvier 2022 à 22h25
Frobre et Murdock

En remontant, le duo fut certainement étonné de ne pas rencontrer de résistance. Il n'y avait pas le moindre garde dans le couloir. Et lorsqu'ils arrivèrent dans le hall d'entrée, il était lui aussi vide.

Profitant de la situation, ils se ruèrent vers la sortie... et ils constatèrent ce qu'il se passait à l'extérieur.

Un combat venait de se dérouler, quelques gardes étaient à terre et une tranchée, comme si quelque chose avait écarté les badauds comme les gardes sur une ligne droite, était encore entrain de se refermer. Les gardes ne faisaient pas attention à eux mais, ils ne purent manquer de remarquer, à seulement quelques mètres d'eux, ce qui occupaient actuellement les gardes de la ville. Une femme, criant sur les gardes alors qu'elle semblait s'occuper de l'un d'eux. Un Mime de Selgaunt qui faisait barrage de son corps et de son arme.

Et la femme invoquait Torm.



...et Aithe

Le Véritable était un dieu que l'on ne blasphémait pas à la légère. Si c'était bien le Mime qui inquiétait le garde, c'était bien le patron de la prêtresse qui les faisait désormais hésiter. Mais au point où ils en étaient, Aithe pouvait clairement douter que cela suffise à les arrêter.

- Arrêtent les Marselaux !, éructa l'un des gardes. C'EST UN ORDRE !

Soudain Frobre et Murdock reconnurent la voix et la carrure de l'homme qui venait de gueuler : le sous-capitaine Troer.

Marselaux hésitait. Les yeux qu'Aithe croisa ne mentait pas. Sa discipline était entrain de se battre avec son éthique. La tormtar avait protégé son camarade... Elle servait le Juste... Un instant, on cru qu'il allait tourner casaque. Mais soudain, sa lance s'abattit sur le mime, qui dévia la hampe d'un mouvement souple.

Frobre ne vit rien derrière son imposant protecteur, ce dernier aperçu le signe, quand Aithe et Abakor le virent clairement. La jeune femme qu'ils avaient vu tout à l'heure leur faisait clairement des signes. Le signe de se préparer à courir.

Un long sifflement retentit. Le silence se fit un instant.


"POC !"

Une sphère de terre cuite, probablement tirée de loin avec une fronde ou un lance pierre, venait de tomber au niveau des gardes. En éclatant elle libéra une odeur infâme, si infâme que, alors qu'il n'était pas dans la fumée, le public commença à se disperser.

Aucun des deux groupes n'avaient rien a gagner à rester immédiatement ici. Le combat était impossible à gagner. Les deux duos se carapatèrent alors que les gardes, toussant, tentaient de s'éloigner de la zone puante...


●●●


Suivre les sifflements. Dans la cohue qu'avait provoqué la très efficace boule puante, ils s'étaient guider, aux sifflements, la providence leur avait chuchoté. Ou plus probablement, la jeune femme qu'ils apercevaient régulièrement. Frobre reconnu immédiatement Gabrielle, mais les autres ne la connaissaient pas.

Bientôt, ils furent hors d'atteinte des gardes, dans une petite rue, derrière la place. Leur guide inconnue, sautant d'un toit et de caisses en caisses les rattrapa.


- Et beh, qu'est ce que vous avez tous à emmerder les gardes en ce moment, dit elle en riant, non pas que ça m'embête hein... On se demandait où t'étais passée Frobre !

Elle compris vite que les protagonistes du moment ne se connaissaient pas tous.

- Ah. On s'est dit qu'on allaient vous sortir de la parce que vous avez tous l'air d'être des potes de la Dragonne, non ?, elle se demandait tout de même si elle n'avait pas fait une erreur, visiblement. Les autres ont réussi à la voir sortir de la ville. Y'a un garde qu'à voler sur trois mètres et elle s'est même pas arrêtée...

hrp.gif Vous êtes désormais réunis, a peu prêt en sécurité... Ca va être plus simple. C'est probablement le moment de faire le point.

écrit par: Aithe Mercredi 12 Janvier 2022 à 15h34
- Mais c'est insensé, enfin! Nous n'avons rien fait de criminel. Cessez donc cette folie!

Oui, Aithe se doutait bien que la raison à elle seule ne suffirait pas à empêcher ces miliciens de commettre l'irréparable, mais sa conscience lui imposait de tenter malgré tout.
Et le pire ne mit pas longtemps à se réaliser. Il semblait vraiment que les autorités de Borcolline étaient hors de toute rédemption possible. Ou presque. Car elle l'avait vu dans les yeux de ce Marselaux. Que peut-être restait-il encore de l'espoir pour certains de ses représentants. Ce qui allait rendre leur tâche d'autant plus ardue. À devoir séparer le grain de l'ivraie parmi eux.

Du moins n'avait-il pas eu à devoir les confronter aujourd'hui. Grâce à l'intervention salvatrice d'une civile. Ce qui venait confirmait l'impression que la prêtresse avait eue lors de la confrontation avec la demi-dragonne, que tous les gens honnêtes de la ville ne portaient pas vraiment les gardes dans leurs coeurs. Et Aithe ne pouvait pas vraiment les blâmer, ayant désormais subi un avant-gout des potentielles tyrannies qu'ils affligeaient à la populace locale. Car s'ils osaient lever la main contre des personnes armées. Représentants des églises locales, non moins. Alors que devaient subir les innocents incapables de se défendre? La seule pensée révoltait la jeune femme.


- Je dois vous remercier mademoiselle de nous avoir sortis de ce désagrément. Je ne pense pas que ce soit sage d'aliéner les autorités de la cité, mais... merci.

Aithe regarda avec intérêt Frobre et le chevalier en armure qui accompagnait la demi-elfe, mais ne dit mot. Il semblait être ami avec leur sauveuse, et puis rien qu'aujourd'hui, elle avait vu des choses bien plus étranges.

- Vous connaissez Serana? Oui, la pauvre ne semble pas avoir été épargnée par la rage qui tourmente les dragons. Mais elle n'a blessé personne qui ne lui voulait pas du mal. Preuve qu'elle se débat contre la malédiction, j'en suis sure.

L'Uthgardt poussa un soupire fataliste.

- Puisse Shaundakul l'aider dans cette épreuve. Je ne pense pas être capable de l'assister.

écrit par: Abakor Jeudi 13 Janvier 2022 à 15h05
Voyant les gardes se rapprochaient d’eux, Abakor posa la main sur son épée. Comment le guet d’une ville peut se retourner contre des personnes qui les ont aidés. Depuis qu’il était arrivé, l’ambiance était assez bizarre. Les autorités de la ville faisaient régner une ambiance sombre dans Borcolline. La ville était apparemment coupée en deux entre les soutiens du maire et le commun des mortels. Était-ce du au culte du Dieu fou?

En ce moment, l’aide des Mimes fut fort appréciée car elle empêchait la garde de s’en prendre aussitôt au duo. Abakor vit que le jeune Marselaux hésité à obéir à l’ordre donné par un supérieur. Finalement il leva sa lance et fit mine de l’abattre sur le gardien du temple. Pendant le premier assaut, Abakor aperçut la jeune femme de tout à l’heure qui leur faisait des signes. Soudain un long sifflement retentit et un projectile vint s’abattre entre le groupe. Abakor prit le bras d’Aithe.


- Venez, il faut nous enfuir ! Suivez-moi !

Abakor se rua, suivi de Aithe, en direction des ruelles qui entouraient la place. La foule leur permit de disparaitre à la vue des gardes. Il suivi plus ou moins la jeune fille, quand il l’apercevait furtivement sur les toits. Au bout d’un moment, elle les rejoignit en descendant des toits.

Apparemment elle connaissait une certaine Frobre qui était accompagné d’un guerrier en armure. Abakor resta tout de même sur ses gardes et laissa Aithe faire les remerciements. Il bougea la tête en signe d’accord.

écrit par: Frobre Lundi 24 Janvier 2022 à 16h00
Le retour à l’extérieure fut plus facile que prévu, tous semblaient avoir déserté la bâtisse. En sortant, la première chose qu’elle vit la désola… Tous semblaient avoir perdu la tête… le fouillis. Il fallait aider… Une femme, un elfe et des mimes semblait déjà essayer d’aider mais les gardes ne coopéraient pas vraiment…

Le sifflement se fit entendre et la sphère de terre cuite apparu… Sans vraiment comprendre ce qui se passait, la demi-elfe se fit entraîner par Murdock. Elle le suivi à toute vitesse. En quittant les lieux, elle aperçue Troer qui n’était pas de bonne humeur et qui vociférait comme un cochon que l’on égorge.

Elle était en train de courir non loin de Murdock lorsqu’elle reconnue Gabrielle qui les guidaient vers un endroit qui espérait-elle soit moins dangereux. De plus elle fut surprise de voir la femme et l’elfe qui courrait avec eux, est-ce qu’ils les suivaient? Ils s’arrêtèrent dans une petite rue. Gabrielle vint les rejoindre.


-Ouf!!! Merci Gabrielle… c’était chaud là-bas. Se serait long à tout te dire… mais grosso modo, J’ai trouvé peu d’information sur Baelgar à part qu’il est peut-être dans le coin des gorges et en ce qui concerne Serana… bien….. euhhhhhhhhhhh je crois que ça ne va pas super bien comme tu as pu t’en rendre compte. De plus les gardes de la Ville ont complètement perdu la tête… il est clair que le culte du dieu fou a complètement rendu ces personnes sans jugement raisonnable.

Elle se rendit compte soudainement qu’elle parlait peut-être un peu trop devant des inconnus. De plus, elle n’avait pas présenté Murdock à Gabrielle. Parlant à Gabrielle,

-J’espère que les autres sont en sécurité et qu’ils n’ont pas fait d’imprudence en s’approchant de Sérana… Que s’est-il passé depuis que nous nous sommes quitté… Oh!!! C’est vrai je ne t’ai pas présenté mon partenaire de voyage… Gabrielle … je te présente M. Murdock… Il m’a accompagné dans mes recherches… et Murdock je te présente Gabrielle… elle m’aider à connaître les lieux quand je suis arrivé et elle m’a aidé avec sa gang ... et eux, bien Euhhhh je ne les connais pas…. Mais ils ont l’air sympathique ils étaient en train d’aider les gens.

Elle se tourna vers Aithe et Abakor

-Bonjour... vous êtes? moi c'est Frobre et je viens de Lunargent.

écrit par: Murdock Vendredi 28 Janvier 2022 à 18h36
Murdock écoute avec attention les échanges et notamment les propos de Frobre. Sa dernière discussion avec Serena, juste avant qu'elle ne perde le contrôle, lui a laissé des doutes et des questions en suspend. Et, cela, le paladin de Torm, il ne l'apprécie pas vraiment.

Au regard de la situation et de l'influence des fidèles de Cyric sur la ville, il va devoir agir de manière rapide, précise et efficace. Heureusement, Murdock pense avoir une alliée en puissance lorsqu'il observe la tormtar qui lui fait face. Il étudie également les autres personnes pour voir s'il peut se faire une idée sur eux.


- Je suis Murdock, fidèle paladin de Torm et missionné sur Borcolline pour y résoudre quelques problèmes. Problèmes, si j'en crois les derniers mots que j'ai pu échanger avec Serena, sont communs.

Murdock regarde rapidement autour d'eux pour voir s'ils ne sont pas surveillés.

- Mais, je pense que nous devons trouver un lieu ... comment dire ... plus discret pour faire un point sur la situation et évaluer ce que nous devons faire. Je dirais simplement que si nous voulons faire face de manière efficace aux fidèles du Dieu Fou qui se cache dans cette ville, nous devons unir nos efforts. Torm ne nous a pas réuni pour rien. Nous devons secourir Borcolline ... et si possible, faire ce que l'on peut pour Serena.

Murdock, patient, attend les propositions et les réponses de ces nouveaux compagnons.

écrit par: Phineas Mercredi 02 Février 2022 à 12h30
Vrai ou non ? Pour les tormtars, c'était nécessairement la Justice qui les avaient réunis. Ce n'était pas complètement impossible, après tout, si les membres de la Triade, Torm en tête, avaient un adversaire, c'était probablement Cyric.

Toujours était ils que cette désormais force d'opération, motivé moins par le pécule (que personne ne leur avait proposé) que par la morale, était désormais réuni et, on pouvait l'espérer, ne se désuniraient pas. Probablement la suite allait elle commencer maintenant.

Les différentes évocation de Cyric ébranlait visiblement la jeune femme. Mais elle était tout aussi résiliente. Sans aucun doute pour les tormtars qui avaient vu la misère dans leurs mandats, comme pour Abakor qui avait certainement partagé ses jours parfois et plus en encore pour Frobre qui la connaissait, Gabrielle avait traverser des épreuves suffisamment grande pour ne pas afficher sa peur. Elle transparaissait pourtant encore pour ceux qui savait voir dans ses traits juvéniles. Elle leva la tête. Sur les toits, trois ombres aussi petites qu'excitées les regardaient. Elle leur fit un signe et elles disparurent.


- J'ai déjà entendu parler des tormtars, dit Gabrielle, visiblement tout de même suspicieuse, parait que vous faites pas toujours dans la finesse, comme les heaumite de la forteresse là. M'enfin, j'imagine que c'est nécessaire cette fois... Frobre est partie que ce matin, mais en une journée ça s'empire. On a vu passer des types franchement louches dans les quartiers, et les gardes bougent pas un poil de cul. Bon v'nez.

Elle ouvrit le chemin, et, sans attendre de voir si elle était suivi, se remis en marche. Ils marchèrent quelques minutes. Si Frobre compris vite où ils allaient, Abakor, Murdock et Aithe eux, allaient bientôt le découvrir...

LA SUITE