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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Les ombres d'Ecamane > Prologue


écrit par: Phineas Jeudi 15 Décembre 2016 à 23h31
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Les Marches d'Argent, Lunargent
Seizième jour de la Marée Estival, année 1372
Une heure après l'aube
Temps doux, légère brume


Une légère brume couvrait ce matin là les rives de la Rauvin. Le soleil s'élevant, ses rayons perçaient le Pont de la Lune, se transformant en nappes de lumière irisées et miroitantes sur l'eau calme. Aussi tôt le matin, il n'y avait guère que quelques bacs transportant des marchandises et des ouvriers d'un coté à l'autre de la rivière qui provoquaient quelques vagues sur l'onde.
Le vent était presque plat et n'agitait que légèrement les larges feuilles des demeures sylvestres elfes.

Lunargent se réveillait.

Splendeur parmi les splendeurs, le Joyau du Nord faisait la fierté de ses habitants. Cosmopolite et tolérante, les hommes construisaient leurs demeures autour des troncs et sous les branches des niches sylvestres des elfes, dont les racines offraient charpente aux palais souterrains des nains. Chacun travaillait de concert pour maintenir la paix et construire une civilisation millénaire qui resterait marquée dans l'histoire. Dirigée par Alustriel, une humaine dotée de pouvoirs au moins aussi puissants que les Hauts-Mages elfes, entourés de conseiller de tout bord, la ville - construite sur d'antiques ruines elfes - avait logiquement fini par s'imposer d'elle même comme la capitale des Marches, entre la Haute-Forêt et l'ancien empire nain de Delzoun. Des Pics Perdus à Castel-Mithral, chacun respectait ou craignait la Cité des Lunes, tant la ville représentait l'avenir et permettait à chacun de vivre dans une paix plus durable qu'ailleurs. D'année en année, les alliés se faisaient plus nombreux autour d'Alustriel. Quelques vingt-quatre ans plutôt, Bruenor était revenu pour libérer la citadelle naine de Castelmithral du joug d'Ombreflet. Après un nettoyage brutal de tout les réseaux souterrains, les légions naines étaient devenus l'épaule d'acier sur laquelle pouvait se reposer la cité. Onze ans plus tard, c'était le roi Guerrecouronne qui reprenait Felbarr en chassant les orques hors des marches. Au Sud la cité humano-elfe d'Everlund constituait le rempart face aux velléités expansionniste de Turlang et permettait à la civilisation de vivre en paix avec la nature. A l'Est Adbar et Sundabar empêchent les dangers de l'Anauroch de venir troubler les Marches, et la seconde produit dans ses forges volcaniques parmi les artefacts les plus précieux des Royaumes.

Voilà ce qu'était les Marches, une région presque imprenable qui repoussait chaque années les hordes sauvages des confins du Nord dans le seul but de permettre à la vie de se développer en paix. Mais bien entendu, derrière tout idylle, il y a des secrets...




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Longue avait été la route de la guerrière depuis qu'elle avait quitté le service de Rabona. Elle avait erré un temps dans la campagne des Marches, donnant un coup de main agricole ci, faisant un peu de mercenariat là, mais, aussi heureuse qu'elle soit de se sentir libre, Ashura restait une fille de la ville. Alors elle avait pris la route de Lunargent. Elle avait déjà entendu parler de la merveilleuse capitale des marches, mais, malgré qu'elle n'ai jamais vécu très loin, elle n'avait eu l'occasion de s'y rendre. Rabona vivait dans la cité fortifiée de Sundabar et il y avait de nombreux danger sur la route entre celle ci et la capitale. Mais cette fois, elle s'était décidée à y aller. La Compagnie des Marches cherchait toujours de nouvelles tête et son quartier général y était établi. Qui plus est, la ville était peuplée d'une population si éparse que la visiter ne pouvait être qu'intéressant.

Elle était arrivée une heure plus tôt, accompagnant un convoi de marchands. La porte de Sundabar les avaient surpris tant la brume était alors épaisse prêt de la rivière. Les deux tours étaient éclairées de grands feux afin de guider les voyageurs dans la nuit et c'est avec un certain soulagement qu'ils purent enfin passer les porte de la Cité des Lunes avec les salutations chaleureuses des gardes de la porte. Ashura avait abandonné ses compagnons de voyages et avait commencer à chercher un endroit ou se reposer tranquillement. Non pas qu'elle soit très fatiguée - elle avait passée une grande partie du chemin à coté d'un cocher - mais elle reposerait bien ses jambes en attendant que le soleil soit assez haut pour pouvoir aller toquer à la porte de la Compagnie.

Après avoir suivi continuellement la rive nord de la Rauvin pendant près d'une demie-heure elle tomba sur la vision du soleil se dispersant dans le pont magique. La beauté de la vision l'avait saisie, et elle avait passée plusieurs minutes à observer la structure, comprenant maintenant les qualificatifs d’orfèvrerie qu'on accolait au nom de la cité.

Puis, elle alla trouver une taverne, non loin de l'embouchure nord du pont. La terrasse donnait sur les quelques quais et en chemin elle ne croisa guère que des groupes d'amis revenant d'une nuit bien arrosé et un duo d'ingénieur nain et d'architecte elfe pensif devant un plan et un mur en piteux état, échangeant sur la meilleur façon de le réparer sans endommager les ruines présente en sous-sol. L'établissement s’appelait la
Chèvre Dansante. Aux dires de la dizaine de client encore présent à cette heure, qui jouait tranquillement du violon et de la flute, c'était une taverne assez célèbre qui avait vu passer de nombreuses tête connue. Elle put commander ce qu'elle souhaitait et passer les minutes qui suivirent à se dégourdir les jambes. Quelques instants plus tard, une jeune femme brune s'assit non loin d'elle.



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Darith avait au moins trois bonnes raisons d'aller à Lunargent. D'abord parce que de nombreux mystères, ou en tout cas de nombreuses légende entourait la ville. Ensuite parce qu'elle était loin de Luskan, et en ce qui concernait son atmosphère, on était à peu près à l'opposé. Et enfin, parce que les mages lunargentais étaient connus pour leurs affrontements réguliers avec ceux de Luskan, ce qui pourrait peut-être la mettre dans une situation... avantageuse. Si elle pouvait s'arranger pour qu'ils prennent particulièrement en grippe Jaraxx, elle serait bien aise.

La jeune mage était arrivée le jour précédent en compagnie d'un éclaireur humain, également shaundakulite, nommé Aerion. Il lui avait expliqué que, si la ville ne comptait pas de temple dédié au dieu des voyageurs et des vérités dans ses murs (ce qui n'était guère étonnant, ce n'était pas vraiment un dieu des cités), de nombreuses stèles de prières, certaines datant du temps ou le dieu était éminemment plus puissant dans la cosmogonie, étaient disséminées dans la campagne. Mais la ville comportait son lot d'adeptes, parce que c'était un lieu de commerce fréquents et que les voyageurs cherchaient protection (bien qu'on se tourne volontiers vers d'autres dieux), d'autres parce que la cité regorgeait d'antiques secrets dans ses souterrains ou certains encore faisait une dernière halte avant de rejoindre Sundabar, de traverser l'Anauroch et tenter de rejoindre Myth Drannor en pèlerinage.

Le voyage avait été intéressant, mais Aerion l'avait quitté juste avant d'entrer dans la ville, se détournant de la route pour se rendre dans le clan du Lion Noir, plus au nord. Ainsi c'est seule que Darith passa la Porte de la Lande, éreintée, la nuit précédente. Elle trouva sans mal une auberge pour la nuit et dormi jusqu'à ce que le soleil soit haut. Elle passa le reste de la journée à visiter la ville, découvrant avec ébahissement le pont de cristal, les demeures sylvestres, les marchands d'artefacts et les tours des conseils de mages. Elle retourna à l'auberge et passa la soirée à discuter avec bardes et voyageurs des légendes autour de la ville et de ses dirigeants : Alustriel, l'une des magicienne les plus puissante des Royaumes, les passages de l'elfe noir renégat Drizzt Do'Urden, les affrontements contre les hordes d'orques, la récente visite de Bruenor Marteau-de-guerre ou les lycans qui paraissait il, peuplaient Bois-Lune. Elle passa la nuit confortablement et, à l'aube, elle se leva, prête à partir à l'aventure. Elle ne savait pas vraiment où, alors elle se contenta d'aller se poser à la
Chèvre Dansante, qu'elle savait prolifique en évènements particuliers, et attendit en regardant le soleil se lever sur la ville. La taverne n'était guère remplie que d'un groupe chantant et une jeune femme blonde de forte carrure.



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L'ensorceleur Ssri'Tel'Quessir était arrivé à Lunargent six jours plus tôt. Entrer dans la ville n'avait pas vraiment été une mince affaire, mais il le fallait bien. La Main l'avait envoyé pour obtenir des informations sur une cabale qui se propagerait dans la cité. Il n'avait pas de nom, pas d'indices, c'était ça qu'il devait récolter. Ses supérieurs avaient pensés que la couleur de sa peau pourrait être un avantage pour s'intégrer dans une secte, mais c'était un sacré obstacle pour passer les portes. Certes, les gardes ne l'auraient pas arrêté à vue, mais il savait que comme partout ailleurs, les drows n'étaient pas vraiment les bienvenues dans la cité des Marches. Après avoir passé une nuit sous les regards appuyés de l'intégralité des passants, quelqu'un vint à son recours. Zeoman Fureur-de-Nuit était un allié de la Main des Mystères de longue date. Mage indépendant mais particulièrement influent, ce demi-elfe l'avait trouvé dans l'auberge de la Vieille Grive, seule qui n'avait pas regardé à sa race le soir précédent. D'épais cheveux noirs bouclés surmontait un visage buriné par des années d'aventure. Il l'avait invité chez lui, dans une maison qui s'entortillait autour d'un vieux chêne, et lui avait dit ce qu'il savait. La cabale sévissait depuis plusieurs mois dans l'ombre. Pour l'instant, aucune victime n'était à déclarer mais des réserves d'artéfacts magiques avait essuyés des attaques, qui avaient heureusement échouées. On ne comprenait pas vraiment leurs ambitions, mais tout le monde voulait savoir qui se cachait derrière ces velléités, et tenter de tout arrêter avant qu'un drame ne se produise.

Xarss passa les cinq jours suivant à chercher, chercher, mais il fut bien incapable de trouver quoique ce soit. Bien sûr, il se doutait qu'une guilde des voleurs s'était installée quelque part, mais elle était déjà connue de Zeoman. Le troisième jour, un marchand fut attaqué dans le Nord, laissé à peine vif - il s'en sortit grâce à l'action rapide d'un paladin de Heaum qui passait par là - on lui avait volé toutes ses réserves d'herbes artisanales, ainsi qu'un précieux chargement contenant cent grammes d'aurorum, un métal céleste si rare que cette petite quantité aurait pu le faire vivre deux années entière sans se priver. Ce vol trop bien ciblé pour être anodin éveilla la curiosité du danseur de bataille sans pouvoir faire de lien.

En ce début de sixième jour, Xarss se trouvait au bout du Pont de la Lune, pensif. Il voulait bien faire pour la Main, mais ne trouvait pour l'instant rien, et il n'était pas le meilleur des enquêteurs. Zeoman supposait que cette cabale avait un lien avec la magie, et c'était la raison pour laquelle c'était un arcaniste qu'on avait envoyé. Le demi-elfe avait fait en sorte que l'elfe noir soit tranquille, et en quelques jours les regards s'était fait plus rares, même si la méfiance planait toujours autour de lui.



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hrp.gif J'attends encore un joueur pour commencer vraiment, mais si vous souhaitez faire quelque chose, le décor est planté ! Je vous demanderais seulement d'éviter de trop vous éloigner de là où je vous ai fait apparaître.

écrit par: Darith Delane Lundi 26 Décembre 2016 à 12h44
Tirant sur la longe de son mulet pour faire avancer la bestiole qui, visiblement y mettait quelque mauvaise volonté, Darith avait fini par arriver dans l'illustre cité de LuneArgent.
Son premier réflexe avait été de remercier son guide, et le second de souffler intérieurement en Pensant a Jarlarxx Eram, qui, si il avait un tantinet de jugeote, ne viendrait probablement pas mettre un seul orteil dans cette antique cité Cosmopolite.

Savourant une journée pour découvrir quelques peu la cité, la jeune femme ne se déroba point a deux priorités: prendre un bain bien mérité et faire l'inventaire de ses affaires.
Point n’était qu'elle se méfiait des autres, encore que, mais surtout qu'elle se méfiait d'elle même et de sa mémoire qui lui jouait parfois quelques tours.

Reafan, son familier corbeau, comme a son habitude, avait grimpé sur la tête de la pauvre Mûle et lui picorait le museau, lui retirant insectes et autres parasites, tout en surveillant dans le dos de sa maitresse, les affaires de celle-ci, croassant méchament dès que quiconque avait le malheur de trop s'approcher de la bête de somme, ce qui laissait a Darith, le soin de prendre précaution des gens qui l'approchait également.


La magicienne savait que son familier savait parler, mais elle préférait, pour une question de sécurité, autant que de discrétion, que l'animal fasse comme tout oiseau de son espèce. Cas à part bien sur, si jamais il y avait réel Danger.
Mais pour l'instant, en dehors d'aller vers cette Taverne de la "Chèvre Dansante", rien ne semblait vraiment dangereux a l'horizon. Et elle comptait bien sur la ville pour lui permettre d'avoir une protection et de possibles opportunités.

Quand elle entra dans l'etablissement, seuls quelques clients étaient encore attablés a cette heure matinale, dont une jeune femme qui lui sembla interressante, tout du moins, si des opportunités arrivaient, mieux valaient avoir quelques gros bras pour eviter les coups. Surtout si en face, ils ne comprennent pas le mot "Diplomatie".

S'attablant au bar, Reafan sur l'epaule comme a son habitude, elle sourit a la jeune femme blonde au corp sculptural et lui proposa:

- Pardonnez moi de vous deranger, Damoiselle, puis je vous proposer une biere ou toute autre boisson de votre choix? Je viens d'arriver en ville, et ne connait encore point personnes, de fait, autant se montrer sociable et courtois pour faire connaissance.
Je me nome Darith Delane, et celui sur mon épaule se nomme...

Elle n'eut pas le temps de le nommer que l'oiseau siffla d'une voix croassante:
- Reafan, pour vous servir.

Darith soupira, et sourit a la jeune femme aux allures guerrières.

écrit par: Ashura Lundi 26 Décembre 2016 à 16h42
Les derniers jours avaient été pénibles pour l’apprentie spadassin, ses finances dangereusement amoindries, les temps s’annoncèrent pour le moins difficiles. Elle tenta mainte fois de trouver un emploi mais les mécènes se montraient avares plus que de raison, les habituels recruteurs étrangement discrets et les duellistes terriblement frileux. Les plus braves guerriers étaient sans doute partis au front, agents d’un terrible conflit, loin au nord. Forcée de prendre la route à nouveau, elle accompagna plusieurs caravanes marchandes, récoltant au passage quelques pièces pour sa protection.
De longues semaines de voyage dans les forêts environnantes avaient rendues la guerrière nerveuse, constamment à l’affut dans une dangereuse province. Officiellement, le trône de LuneArgent faisait encore office d’autorité en ces lieux. Pourtant, et chacun le savaient, ce sont les hordes de gobelins qui régnaient férocement sur ces bois. Nombreux étaient les rapports rendus publiques, les faits étaient tous plus horribles les uns que les autres. Pillages, Saccages, incendies, meurtres…dévorations. Ces horribles créatures étaient imprévisibles, l’idée d’une éventuelle attaque n’enchantait pas la jeune épéiste et son arrivée dans la capitale fut un soulagement.

Derrière les remparts de la cité joyau. Tandis que le soleil se levait à peine, dissipant les vrilles du brouillard, Ashura découvrit pour la première fois LuneArgent. La brume donnait au lieu un visage inquiétant, rendant les zones d’obscurités encore plus dense qu’à l’accoutumé. Par expérience, elle redoubla de vigilance, scrutant soigneusement les alcôves, les nombreux balcons et les escaliers en colimaçons omniprésents dans la cité. De belles maisonnées elfiques bordées de vestiges nains dans une cité aux traditions humaines, Ashura apprécia la diversité architecturale dès son arrivée. La végétation, ici comme partout ailleurs, avait déjà repris ses droits, envahissants les larges tuyauteries aux reflets de bronze. Les machineries suintaient de l’eau par certains interstices. Son père lui avait tant parlé de la capitale qu’elle eut l’impression d’y avoir déjà mis les pieds.

C’est dans une taverne nommée La chèvre dansante, qu’elle se refugia de cette épaisse brume. Désirant passer le temps avant de s’entretenir avec les représentants de la compagnie des marches, elle commanda nourritures et boissons. La volaille et les quelques fruits secs qui lui furent servis paraissaient bien fades, elle regrettait déjà les plats exotiques partagés avec ses amis caravaniers. Ashura profita quelques instants de la balade accordée par deux musiciens, percevant quelques bribes de conversations dans le murmure constant qui planait dans la salle. Une femme aux cheveux de jais fit son entrée et attira l’attention de l’épéiste. Son regard profond surligné de maquillage lui donnait un air implacable. Tandis qu’elle sirotait son vin dans un verre de gré, la femme à la sombre chevelure l’interpella. Elle se présenta avec politesse sous le nom de Darith Delane et généreusement offrit de commander la prochaine tournée. Elle était très élégante, chacun de ses atours semblaient avoir été choisis méticuleusement. Un corbeau juché sur son épaule crailla son nom, Reafan, comme pour signaler sa présence.


-Voici un volatile bien sociable lâcha l’épéiste, un peu surprise par cette intervention.

De sa main gantée, la jeune guerrière invita la femme à s’asseoir. Elle lui désigna un tabouret vide à ses côtés.

-Heureuse rencontre ma dame. Je me nomme Ashura, de Sundabar. Tout comme vous, nouvellement arrivée en LuneArgent. Je m’apprêtais justement à mander des indications au tavernier afin de me repérer dans cette gigantesque cité. Déclara-t-elle d’une voix calme, ses yeux semblaient vouloir s’adresser à la magicienne et à son familier, comme si elle échangeait avec deux interlocuteurs bien distincts.
-Quels vents vous portent jusqu’à la cité joyau dame Delane ?

La salle ne lui paraissait pas particulièrement bondée, elle replaça ses cheveux dorés en arrière et se redressa pour interpeller le tavernier.

-Bonne rencontre mon brave ! dit-elle d’un air jovial. Mon amie et moi-même aimerions commander.
- Aussi j’aurais besoin d’un renseignement. J’aimerais me rendre au siège de la compagnie des marches. Pourriez-vous m’indiquer le chemin pour m’y rendre ou mieux encore, avez-vous une carte de la ville sur laquelle je pourrais jeter un œil ? Elle feignait un mince sourire accoudée sur le bois poli du comptoir et se retourna face à sa voisine pour ne pas interrompre leur conversation.

écrit par: Xarss Mardi 27 Décembre 2016 à 17h02
Le Ssri'Tel'Quessir avait eut beau investiguer dans cette capital que seul le néant lui avait à peine démontrer un iota de compassion pour sa cause. Il avait choisi un lieu quelque peu en retrait de la ville pour réfléchir plus longuement, les abords du pont de la lune lui offrait un endroit paisible et formidablement extraordinaire pour se vider la tête puis l'emplir de renouveaux pour une meilleur enquête. La beauté de ce pont lui ravivait l'esprit le faisant rêver à Eilistraee puis le portant un peu plus à l'intérieur de lui même et en même temps lui donnait une vision global de la capital.; de se point il fit une introspection des dernier jours passé dans Luneargent.

Ce ne fut pas difficile pour lui de se mettre dans la peau d'un malfrat en quête de richesse mais surtout de pouvoir, il lui faudrait alors se remettre dans l'état d'esprit de son ancienne et détestable vie d'outreterre. Son visage se barra des lors d'un rictus Olathurl.

De ses réflexions il en vint rapidement un proverbe qu'il dit presque silencieusement...


-Khaless nau uss mzild taga dosstan -

Il eut un sourire mauvais et répétait pour le vide autour de lui...


-N'ayez confiance en personne plus qu’en vous-même.-

Son regard pair se levait vers Lunargent et entrevit une nouvelle voix celle de la suspicions à l'extrême. Si le mystère se jouait autour de la magie alors Zeoman Fureur-de-Nuit devenait le premier suspect. L'ilythiiri qu'il était devenu devait, malgré lui, redevenir un véritable Drow. Il devait recommencer son enquête depuis le début et ce, par une autre stratégie, il devait faire regretter la décision des gardes de la ville de l'avoir laisser entré dans cette capitale, il devait être recruté par les fourbes qui sévissait depuis peu. Le mystère qui l'entourait devrait lui servir plus que tout et il avait un sacré bon baguage pour cela, le danseur de bataille c'était longuement entrainé dans les pires endroit comme Duthcloim et Estmyt, lieux mythique d'ombreterre. Xarss devait revenir comme à Menzoberranzan, l'esclavagiste qu'il était, l'impitoyable être qu'il fut devait refaire surface pour un temps si il ne voulait pas décevoir la main des mystères.

D'un geste lent et calculé il dépliait le rebord du collet de sa cape pour y dérouler la mince capuche de soie pour se couvrir la tête. Dans l'ombre de l'ombre sa transformation commençait doucement, il n'oubliait pas son futur mais il devait se concentrer sur le présent et ce, en revenant dans le passé.

Le temps devrait l'aider dans sa quête, cela faisait déjà six jours qu'il déambulait dans la cité, sa présence devait faire amplement jaser et les force en présence que se soit des dirigeants de la ville ou bien les malfrats, l'un des deux ne tarderait pas à se montrer plus en avant pour en savoir plus sur lui et de cette infime possibilité il ce devait dans faire bon usage, l'ensorceleur en lui, lui dictait une prudence toute Drow une méfiance de salope d'Ilharess la responsabilité d'un Jabbuk des mouvements d'un Qu'el'velguk et de la sagesse d'un Ul'Saruk; Il entendait les précieux conseils de son oncle Pharum qui l'avait entrainé, il n'oublierait jamais ceux-ci, il se devait de les mettre en pratique des lors.

Il décidait alors de sortir sa chaine clouté et de s'y entrainer, là auprès du pont de la lune qui surveillait la coulé des eaux et les mouvements moins fluide que le néophyte enchainait les uns après les autres.






écrit par: Darith Delane Mercredi 28 Décembre 2016 à 19h10



Darith s'approcha doucement et pris place près de la guerrière, d'un geste latent déposa Reafan sur le comptoir ou le volatile se posa ébouriffant ses plumes sous le regard quelques peu contrit de la jeune femme.

- Certes sociable mais surtout utile, il m'aide fortement a me diriger dans mes pérégrinations, Shaundakul en soit remercié, afin de ne pas me perdre ou eviter quelques ennemis. Je ne suis pas dû genre a me battre et je préfère prestement la langue a la lame. Et en ce sens, je cherche plus souvent qu'a mon tour, compagnie et amitiés, afin de pouvoir aller où je desire.

La jeune femme commença a siroter quelques peu son verre, ses lèvres s'umectant de vin blanc.
- Heureuse rencontre en effet, et vous me demandiez ce qui m'ammène ici?, dit elle d'un air léger. Eh bien, diverses choses, mais la première étant ma recherche de vérité devant toutes rumeurs, contes et légendes. Shaundakul le veuille, ma vie se résume a cela: voyager et decouvrir ce que d'autres ont voulu occulter par le mensonge et le temps, afin de les reveler au grand jours. Mais ma venue a LuneArgent ne se résume point qu'a cela seul, mais je préfèrerais eviter d'en parler, disons que cela est plus personnel, pardonnez moi.
Quand a votre demande, eh bien, je crains ne point connaître cette compagnie, peut être si vous m'en disiez plus, en tout cas, je n'en connais point le nom, et j'avoue ne pas avoir eu l'esprit de prendre une carte de la cité, je suis arrivée il y a peu, malheureusement.


La magicienne sourit a la guerrière et s'en detourna fouillant dans ses affaires pour poser sur le comptoir, une blague a tabac argentée, d'où elle tira quelques brins de feuilles qu'elle commença a mettre dans une pipe a long manche fin, qu'elle alluma peu après.

- si vous voulez en prendre, je vous en prie, cela peut se rouler également pour fumer en longue tige.
Mais si vous voulez des cartes, je pense qu'aller dans une boutique de la cité pourrait être utile, les marchands ont tendances a savoir plus que nombres de gens simples dans les cités.

écrit par: Phineas Mercredi 28 Décembre 2016 à 19h53
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Le départ d'Eauprofonde avait été... houleux. Breslin l'avait elle abandonnée ? Vendue pour éponger des dettes ? Ou venait il de le sauver ? Où allait elle, qu'est ce que ces marins allaient faire d'elle ? Autant de terribles questions qui la hantèrent pendant la première nuit qu'elle passa sur la bateau. Bien qu'ayant toujours vécue dans une cité portuaire, elle n'avait jamais eu l'occasion d'acquérir les compétences et le savoir des marins (exception faite de quelques chants paillards entendus ci et là). Et de toute façon, enfermés dans sa cabine, elle ne voyait guère que les vagues et quelques étoiles.
Cinq jours plus tard, elle sut. Le bateau s'amarra dans le port de Luskan et on déchargea. Elle crut pendant un temps qu'elle allait savoir ce qui se tramait, mais elle n'eut pas le temps d'en savoir plus. Alors qu'on l'amenait quelque part, les trois hommes qui l'accompagnaient furent attaqués. Elle tenta bien de se défendre mais sans résultat. Six bandits l’assommèrent.

Elle ne su combien de temps plus tard (mais au moins une journée, car il faisait nuit et ils avaient accosté le matin) elle se réveilla en sursaut. Ses pieds étaient liés par des chaînes et aux cotés de quatre autres femmes, elle était mal installée à l'arrière d'un chariot clos. Elle sut vite que plus d'une nuit s'était passée lorsqu'elle découvrit les blessures que lui avaient infligées les chaînes. Elle supposa au moins deux jours, les autres femmes lui dirent quatre. On les avait droguées. Où étaient elles ? Impossible de le savoir. Et c'est à ce moment que Sunie décida de lui donner un coup de pouce. A l’extérieur, elle entendit distinctement une flèche se planter dans le bois de leur prison. Puis une voix forte et masculine crier dans le silence de la nuit.


- Au nom des Marches et d'Alustriel, rendez-vous et vous serez épargnés !

L'ordre ne fut de toute évidence pas suivi. Les femmes étaient terrorisées mais protégées à l'intérieur de leur chariot, alors qu'une bataille explosait à l’extérieur. En quelques minutes qui parurent éternelles s'en fut fini. Puis la même voie puissante retenti, maintenant plus prudente que véhémente.

- Lyn, ouvre-moi ça. Pas de violence, y'a sans doute des prisonniers à l'intérieur.

Après quelques cliquetis, le verrou qui retenait la porte fut ouvert et la lumière des torche s'engouffra dans le chariot. Devant les quatre femmes, vétus d'armures de cuir ou d'acier arborant la lyre et la lune de Lunargent se dressait une elfe. Elle recula et vint se poster à coté d'un grand homme portant une longue épée sur l'épaule. Un nain à la barbe blanche et aux yeux autoritaire apparus, venant de la gauche il grogna.

Par le marteau de Bruenor, t'avais raison Tark, heureusement que Mirabar fait confiance à ses guetteurs.
Un autre nain, plus jeune surgit et dit qu'il était plutôt content d'avoir raison.
Mes hommages mesdames, je suis Lorik Hachairain, capitaine de la troisième patrouille de Lunargent. Vous êtes sorties d'affaire.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


L'elfe grimpa dans le chariot et détacha les chaînes à coup de crochet. Deux des femmes étaient sous le choc et durent être calmées, mais finalement on pu soigner leurs plaies. Elles devaient être là depuis plus longtemps que l'aquafondienne, vu la profondeur de leurs plaies. Le reste fut plus agréable. Les quatre soldats les raccompagnèrent près avoir mit les bandits à la place de leurs prisonniers. Les quatre prisonnières furent mit en selles avec l'un des soldats ou sur le banc du cocher, en fonction de leur état. Une petite heure plus tard, ils passèrent les portes de Lunargent.

Cela faisait trois jours, et malgré les souvenirs, la Goualeuse s'était remise. Ses ravisseurs croupissaient dans les geôles de la capitale des Marches et elle avait pu se refaire grâce aux bons soins des guérisseurs de la caserne ouest.

Ce matin là, elle reprenait goût à la lumière en admirant l'aube monter sur le célèbre pont de cristal qui enjambait la Rauvin et puis...




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Et puis un cri retenti dans les frimas de l'aube. Un cri aigu, puissant de douleur. Cela ne venait pas de très loin, peut-être une rue ou deux. Il n'y avait pas grand monde pour s'étonner à cette heure là, mais le peu de présent se levèrent tous en sursaut et commencèrent à chercher l'origine du strident avertissement. Une patrouille de trois gardes qui passaient à ce moment là se séparèrent en deux groupes, l'un allant chercher des renforts pendant que les deux autres commençaient les recherches.

Avec une intuition magique, ou divine, Darith su où tourner la tête à quel moment. Dans la ruelle qui bordait la taverne, une silhouette humanoïde surgit en courant. Elle était vêtu d'une veste écarlate, c'est tout ce que pu noter la magicienne. C'est à ce moment que les trois autres remarquèrent également celui qui courait dans le sens inverse de tout les autres. Et puis, il s'évapora après avoir portée une fiole à ses lèvres.



PARCHEMIN

Tests de détection :
Xars (+6) = 15
Darith (+3) = 23 (Critique)
Ashura (+2) = 21
La Goualeuse (+3) = 16

écrit par: Ashura Mercredi 28 Décembre 2016 à 23h04
A cette heure-ci, il y avait peu de passage dans l’établissement, la cité des arts et des sciences n’allait pas tarder à s’éveiller. Au cœur de la taverne, comme envoûtés par leurs instruments, les deux musiciens enchaînaient les balades. Tantôt harmoniste, tantôt mélodiste, le violon et la flûte s’accordaient à merveille. La réponse du tavernier plongea Ashura dans une légère confusion, il y avait effectivement une annexe de la guilde dans la cité, mais aucune adresse précise ne lui fut donnée.

¤ La compagnie des marches cherche clairement à me mettre à l’épreuve. Bahutage habituel ou est-ce de la discrimination ou une simple ingérence administrative?…Chaque chose en son temps… ¤

-Merci du renseignement. Répondit-elle au tavernier.

Depuis l’encadrement de la porte qui menait à la terrasse, l’on pouvait apercevoir les premières lueurs de l’aube scintiller à la surface du fleuve. Dans la salle, autours d’un vieux plan usagé, les techniciens continuaient d’argumenter. La jeune guerrière écouta sa voisine attentivement et fut surprise de la voir se dévoiler ainsi, les mots de la femme aux cheveux d’ébènes lui semblèrent sincères.

- Des mystères dites-vous? Voilà qui est bien singulier. Et quelle énigme insoluble vous apprêtez vous à résoudre ? Questionna-t-elle, d’un air amusée.

Ashura avait entendu parler des adeptes de Shandakul et de leurs obsessions pour la découverte, de leurs périples constants à la recherche d’antiques ruines, de leurs aversions pour la sédentarité. C’était surtout les marcheurs du vent qui étaient une source de rêverie inépuisable pour la jeune épéiste. La perspective de flotter au-dessus des nuages, parcourant de larges contrés telle une oie sauvage, ce songe elle l’avait fait de nombreuses fois. C’était pour des motifs similaires qu’elle avait pris la route, elle ne pouvait que compatir aux vœux de sa voisine.

-L’elfe et le nain au fond de la salle semblait parler des ruines sous cet édifice. De la pointe de son index, elle indiqua le duo d’experts dans l’arrière salle. Peut-être est-ce là le début de votre enquête, poussée par la soif dans cette taverne, grâce à la volonté de Shandakul ? Elle émit un petit rire puis d’une voix amicale, elle continua aussitôt. Enfin des ruines et des secrets, vous en trouverez sans mal en ces lieux. La cité à une certaine réputation en la matière.
- Quant à moi, je suis originaire des marches d’argents, j’ai grandi non loin de l’ancienne cité naine de Sundabar. Je suis humble épéiste louant son bras au service de protection, actuellement à la recherche d’un contrat. Elle marqua une courte pause dans son discours, certaines personnes changeaient de regard quand elle révélait son statut de mercenaire. Mais rien n’indiqua cela sur le visage de son interlocutrice.
-En d’autres termes, je suis moi aussi à la recherche d’opportunités, peut être pourrions-nous faire affaire. Elle ponctua sa phrase par un sourire affectueux pour confirmer son intérêt commun.

Un hurlement de douleur, provenant de l’extérieur, vint brutalement interrompre la conversation. Les musiciens perdirent la mesure de leurs balades, le tavernier fit tomber un verre au sol et les deux femmes échangèrent un regard étonné. Sans se concerter, elles sortirent en trombe dans la rue, une patrouille de garde scrutait déjà les environs à la recherche d’indices. La jeune guerrière remarqua que Darith avait aperçu quelque chose. En regardant dans cette direction, elle ne put qu’entrevoir le fugitif aux teintes cramoisies, courant à contre sens de la foule et ce dernier disparut subitement.

-Dame Delane, avez-vous vu ? Le fuyard est parti dans cette direction, allons-y ! Elle n’attendit pas de réponse et se dirigea, plus loin, dans la ruelle.

écrit par: Darith Delane Jeudi 29 Décembre 2016 à 19h23
Darith etait sur le point de répondre quand elle entendit le hurlement. Vivement, elle tâcha de suivre la guerrière qui la précédait, mais la Mage n'etait aucunement taillée pour les activités physique malgré qu'elle pus voir quelque chose.
D'un mouvement brusque, elle suivi la Guerrière tout en maugreant a son familier:
- Reafan, Vole et essaye de voir ou va notre monsieur en veste écarlate, suis le discrètement.

Elle leva le bras et fit s'envoler le Corbeau qui pris son envol dans le Ciel de LuneArgent dans un bruissement d'ailes couleur Ebene. Puis, elle tenta de piquer un sprint pour rattraper la guerrière a qui elle cria:

- Il y avait un homme a la veste rouge, il semble avoir disparu en buvant une potion. Il courrait visiblement pour fuir .

écrit par: La Goualeuse Jeudi 29 Décembre 2016 à 23h02
Son voyage eut tôt fait d’apprendre à La Goualeuse que les marins étaient plus loquaces à terre, entre les bras d’une femme, que sur le pont d’un bateau... On ne lui laissait guère le loisir de sortir de sa cabine ; il valait de toute façon mieux faire profil bas. Jamais les heures ne lui avaient paru plus longues, plus lentes, plus amères que pendant ce voyage. Son tout premier voyage, hélas. Les circonstances de sa fuite restaient tout aussi mystérieuses que les motivations de Breslin semblaient suspectes. Où allait-elle ? Qui étaient ces hommes ? Était-elle leur protégée ou leur prisonnière ? Mille questions roulaient dans sa tête, qu’elle chassait comme autant d’infatigables démons. À cette torture, les étoiles et les vagues offraient de bien faibles distractions.

Le cinquième jour, le mousse qui lui apportait habituellement ses repas vint lui annoncer qu’on débarquait à Luskan. La courtisane ne connaissait la cité nordique qu’à travers ses marins, des hommes à problèmes, brutaux et grossiers, mais riches. Ils la répugnaient autant que leurs trafics sordides ; elle n’avait jamais cédé à l’appât du gain et accepté leur or. La Cité des Voiles fut à la hauteur de sa triste réputation... La Goualeuse opposa une bien piètre résistance à ses ravisseurs.

Son cauchemar n’avait pas pris fin lorsqu’elle se réveilla, le crâne atrocement douloureux et la gorge brûlante. Au contraire, sa situation n’était que plus désespérée encore : plongée dans l’obscurité, les pieds ferrés, elle discernait à peine les silhouettes prostrées de ses compagnes d’infortune ; ses chaînes meurtrissaient sa peau fragile, tailladaient ses tendres chairs. En devinant qu’elle était tombée aux mains d’esclavagistes, elle ne put étrangler un sanglot. Le sort était décidément bien cruel avec elle... Dans une naïveté toute superstitieuse, ses pensées se tournèrent vers la Dame aux cheveux de feu, son seul espoir de salut.

*Éclairez-moi, Ô Déesse ! Faites resplendir la lumière dans mon cœur, et se dissiper toutes ces ténèbres. Apaisez mon esprit qui s'égare, et brisez la violence des peurs qui m’oppressent. Déployez pour votre humble fille votre bras tout-puissant, et caressez sa pauvre âme afin qu’elle trouve la paix dans votre douceur, l’espoir dans votre force.*

Quelques minutes passèrent. Des heures peut-être. L’orgueil lui interdisait de verser de nouvelles larmes, d’unir ses gémissements à ceux des autres prisonnières. La jeune fille allait céder au sommeil quand le choc violent d’une flèche frappant sa prison de bois lui fit relever la tête dans un sursaut. D’un cri lointain elle n’entendit distinctement que le nom d’Alustriel, dame dont la beauté était légendaire : alors elle se sut sauver.

***


Soignée par des guérisseurs aussi talentueux que Breslin, La Goualeuse s’était rapidement remise de ses blessures physiques, somme toute superficielles. Elle versait sur ses autres plaies, plus profondes, le baume de l’oubli : elle en avait désormais l’habitude...

Elle s’était d’abord montrée assez méfiante envers Taëlyne, la plupart des elfes qu’elle avait rencontrées nourrissant un mépris farouche pour les filles de sa condition. La bonté de celle-ci, l’amicale confiance dont elle la gratifiait, eurent vite fait de désarmer la courtisane. Pendant sa convalescence à la taverne, elle broda sur un de ses mouchoirs la lyre et la lune de Lunargent, qu’elle offrit à sa nouvelle camarade. Elle demeura toutefois extrêmement discrète sur son histoire : elle s’était présentée comme une simple chanteuse, sous le pseudonyme de Sirine.

Ayant trouvé refuge chez d’adorables vieilles gens, la jeune fille mit un point d’honneur à seconder Mili dans toutes les petites tâches du quotidien, et à complaire à Malik. En échangeant sur les sujets les plus divers, elle ne manqua pas de s’enquérir des nouvelles de la cité. Elle ne se montra pas moins avare de questions lors de la visite de la ville, s’efforçant d’en mémoriser l’organisation et les lieux importants, l’histoire aussi. Sous le couvert de la taquinerie et de la complicité féminine, elle chercha aussi à en apprendre un peu plus sur la relation entre Tom et sa guide. Sa curiosité et sa candeur paraissaient celle d’une enfant, son émerveillement devant la beauté enchanteresse des lieux aussi.

Parmi toutes les merveilles de Lunargent, le pont de cristal qui enjambait le Rauvin emportait sa préférence. Elle s’y était justement rendue ce matin-là pour admirer le soleil se lever. L’aube remplissait son âme d’une mystérieuse poésie. La vie avait rarement été aussi douce que ces deux derniers jours : La Goualeuse se trouvait sereine et belle comme au matin, lorsqu’un rêve vous enveloppe de ses linceuls et qu’un joyeux rayon de soleil vous réveille et vous ranime. Mais le sort, une fois n’était pas coutume, en décidait autrement. Un cri affreux l'arracha à sa contemplation. Déjà des gardes accouraient vers la taverne, des alentours de laquelle avait retenti la sinistre plainte. Dans la mêlée confuse qui se créait, ses yeux alertes se portèrent sur la silhouette écarlate d’un homme qui disparut comme par enchantement, après avoir porté quelque chose à sa bouche.

Deux femmes s'élancèrent aussitôt à sa poursuite. De nature plus prudente, et parce que son instinct la portait davantage à prêter secours qu'à s'exposer au danger, La Goualeuse s'élança vers la taverne afin de découvrir l'origine du cri qui avait troublé la quiétude de son petit coin de paradis.

écrit par: Xarss Samedi 31 Décembre 2016 à 02h11
Son entrainement improvisé avec sa chaine clouté l'avait apporté dans de vieux souvenirs du temps qu'il était esclavagiste au nom de sa putain de mère matrone Merenwen. Des chaines qui retenait son bétail il en avait gardé une partie qui avait été brisé par un immense et puissant troll que Xarss avait fait esclave. Une fois le troll tué il avait eut son premier soupir d'insatisfaction, non pas que la mort du troll l'avait peiné mais bien du fait que sa position le mettait amère. il avait décidé là que la liberté prônerait maintenant et des prêtresses il se garderait. Une fois de retour dans sa prison il avait décidé de faire faire cette chaine clouté de la parti brisé.

Il n'avait jamais été très habile avec cette dernière et c'était le pourquoi qu'il ce devait de s'entrainer plus que moins et à chaque fois l'entrainement le menais toujours à cette situation qui l'avait fait libre.

Toute bonne chose à une fin; un cri manquant de douleur se fit entendre au loin, en direction de la ville, de ses rues et ruelles. Une légère agitation s'entendit presque mettant fin à son entrainement. Maugréant un juron tout Duthcloim il décidait de rester sur place mais de dissimuler dans les ombres proche pour ne pas être aperçu. Était-ce là le moment de trouver un indice quelconque sur l'investigation qui le tenait? Sans le savoir, il restait là silencieux et fort attentif au moindre son et mouvement. Il était dans les bosquets auprès du pont et si il y avait eut tors dans la ville le mécréant fuyard chercherait surement à quitter la ville au plus tôt ou bien à se cacher dans un sombre recoin de la ville. Les interrogations fusaient dans son esprit et plus les questions ne trouvait réponse plus ses sens se mettait à contribution. Il était maintenant fauve, au augets et près à bondir tel Vorn son félidé noir jais qui avait comme son maitre, une position féline.

Il aimait sa position actuel, spectateur, scrutateur d'un évènement inconnu ne sachant en rien le déroulement et l'aboutissement. La suite viendrait et il en saurait peut-être plus ou bien il resterait dans la pur ignorance. Il se sentait lasse des derniers jours infructueux mais la prudence était de mise, il ne fallait pas qu'il sabote le jeux qu'il avait mit en place et surtout ne pas faire échouer toute les tentatives qu'il avait tenté.

Il souhaitait que le cri entendu ait un lien avec ce qu'il cherchait mais sa pauvre vie lui avait longuement prouvé que les souhaits et les réalités étaient à l'opposé. Il se mit à compter, sans savoir pourquoi d'ailleurs, choses certaine ceci lui permettait de garder la patience et de se concentrer sur ses sens, lui qui avait l'ouïe si fine, il tendit doublement ses oreilles finement pointu à l'écoute du moindres déplacements ou autre cri qui viendrait de la ville.



Discrétion, perception auditive: Vigilance(don)

écrit par: Phineas Mardi 03 Janvier 2017 à 18h40
PARCHEMIN
Xarss, discrétion (+7) : 27
Xarss, perception auditive (+8+2) : 21


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Darith avait vu le fuyard disparaître, et pourtant, elle avait suivi Ashura dans sa course. Elles avaient suivi la direction vers laquelle il se dirigeait, mais elle n'avait guère eu la possibilité de faire plus d'une cinquantaine de mètres. La guerrière avait cru le repérer comme une perturbation dans la lumière matinale, non loin de l'échoppe d'un apothicaire, mais lorsqu'elle tendit son bras, rien. La magicienne n'était pas persuadée d'ailleurs qu'il s'agisse d'un sort d'invisibilité, même si c'était le plus probable. Il n'était pas impossible que leur fugitif soit déjà à des lieues d'ici, avec la magie, on ne savait jamais vraiment.

Mais les quelques mètres qu'ils avaient fait leur permirent de voir à l’œuvre la réactive garde de la ville. Devant eux passa une patrouille de nains et d'humains, courant dans la direction qu'ils venaient de quitter avant de s'enfoncer dans une ruelle. L'officier en charge, un jeune humain, leur criait de garder les yeux ouverts, et de trouver d'où venait ce cri qu'on leur avait signalé.




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Les ennuis la suivait elle ? En tout cas, à peine arrivée dans les environs de se lieu de détente qu'un cri n'augurant que de la peine s'éleva d'une ruelle.
Les gardes n'étaient pas encore arrivés, mais les clients s'étaient déjà éparpillés dans les ruelles environnantes pour savoir ce qui se passait, et si quelqu'un avait besoin d'aide. Quelques minutes se passèrent où on entendit que des voix cherchant à se repérer les unes des autres. La Goualeuse suivi, sans être particulièrement douée ni préparée à ce genre d'exercice.

Elle vit passer devant elle un elfe, puis un halfelin et un nain. Les recherches dans ce coin étaient difficiles. Les ruelles de Lunargent étaient certes pavées, les arbres qui soutenaient les demeures elfiques et les trouées qui permettait d'entrer dans les caves naines avaient finit par rendre difficile le repérage, surtout de si bon matin, noyés dans la brume.

Puis, un cri d'alerte arriva à ses oreilles.


- Eh ! J'ai trouvé... PAR LES BURNES DE MORADIN ! QU'EST CE QUE T'AS FAIT RACLURE DE NORDIEN !


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Xarss avait disparu dans l'ombre. A quelques pas de lui, un elfe de lune passa et ne le remarqua même pas. Ellistraé le bénissait. Il tendit ses oreilles. Au loin, dans les ruelles, il entendit les pas agités de ceux qui cherchait et puis... et puis il découvrit quelque chose de plus subtil, plus incompréhensible. Il entendit des bruits de pas rapides, à un bras à peine de lui. Mais il ne vit rien, les pas se dirigeaient lui semblait il vers le pont. Sentiment vérifié lorsqu'une seconde plus tard, il entendit le son bien caractéristiques que faisaient les marcheurs sur la merveilleuse structure. Mais il ne voyait toujours rien.

En tout cas, si il n'avait pas été sujet à une hallucination, ce dernier ne l'avait sans doute pas repérer, comme l'elfe. Pouvait il se permettre d'engager une poursuite sur la seule preuve de ses oreilles ?

écrit par: Darith Delane Mardi 03 Janvier 2017 à 19h56
Darith tentait de suivre a pas vif, ceux de la guerrière, essayant de pousser quelques peu du coudes, les gens qui s'attroupaient. Elle maudit son manque de préparation a la Cité, sachant qu'en ce moment précis les quelques sorts qu'elle avait appris dans la matinée, ne lui servait a rien présentement.
Darith espérait profondément que son familier aurait plus de chance a poursuivre l'homme a la veste écarlate mais si il avait bu une potion d'invisibilité comme elle le pensait, il était indéniable qu'il devait être déjà loin.

Elle lança a la guerrière, proche d'une boutique qui lui rappela légèrement celle de sa famille:

- Nous devrions possiblement suivre la patrouille, peut être que nous pourrions en savoir plus de cette façon, suivre notre "ami", risque d'être difficile, voire impossible dans cette brume matinale.

Diminuant sa marche pour réfléchir, elle laissa passer la guarde qui tourna vers une ruelle, qu'elle suivit également.
Prenant position quelques mètres derrière eux, regardant comme d'autres badauds attroupés, elle essaya de remarquer ce qui pouvait clocher dans ces lieux qui lui étaient inconnus.

écrit par: Ashura Mardi 03 Janvier 2017 à 21h24
Les renforts n’avaient pas tardés à arriver sur place, la patrouille se mit à rechercher l’origine du cri qui troubla la quiétude de la cité. Le jeune officier tonna ses consignes et les soldats se mirent à fouiller la zone. Ashura était encore perplexe, persuadée d’avoir vu la silhouette s’évaporer dans la brume matinale, elle n’avait pu se saisir de son pourpoint rougeâtre.

Il fallait faire un choix désormais, soit suivre le fugitif immatériel, soit aider les gardes à secourir la probable victime de ce forfait. Le déserteur était, par un inexplicable procédé, devenu totalement éthéré. La guerrière se mordit la lèvre inferieur en signe de frustration. Darith invita l’épéiste à suivre les patrouilleurs, elle était pessimiste sur les probabilités de réussite d’une éventuelle poursuite.


-Soit dame Delane, vous avez plus de connaissances en arcanes que moi, vous avez sans doute raison.

¤Une potion d’invisibilité ? Les effets se seraient estompés en combien de temps ?¤ se questionna t-elle.

Elles retournèrent dans la ruelle où les gardes s’évertuaient à inspecter les lieux. Ashura jeta un dernier regard vers l’horizon, espérant apercevoir l’être fantomatique. Elle espérait surtout ne pas se tromper en abandonnant le pistage. En revenant sur leurs pas, la jeune épéiste pu observer la réactivité des gardes en faction. Des hommes et des nains habillés aux couleurs de la cité s’évertuaient à trouver l’origine du cri. Elle suivit son homologue Illuskienne vers la ruelle suivante que les patrouilleurs avaient visiblement investie.

écrit par: La Goualeuse Mercredi 04 Janvier 2017 à 19h45
En arrivant dans la ruelle d'où s'était élevé le cri, la jeune fille avait ralenti sa course. Ses yeux inquiets fouillaient la brume à la recherche d'une pauvre âme à laquelle porter secours, inspectant le sol, interrogeant muettement chacune des personnes qu'ils croisaient. Une vague anxiété se lisait sur tous les visages, aucun ne lui apportait de réponses.
Le mystère demeurait aussi épais que le brouillard qui l'environnait...

Peut-être la plainte venait-elle de plus loin ? La Goualeuse hésitait. Fallait-il s'engager dans une de ces ruelles plus étroites, comme cette petite personne venait de le faire ? Elle n'y voyait goutte ! L'écho de voix mâles lui parvenait, confus mais peu lointain. Soudain, un nain aussi robuste qu'une barrique apparut, pour aussitôt disparaître à l'angle d'une immense racine. Que pouvait-elle craindre, avec un tel gaillard ? A peine s'était-elle lancée à sa poursuite qu'elle avait déjà perdu sa trace...


Déambulant d'un pas prudent, la courtisane se tenait sur le qui-vive. Il lui semblait que toutes les rues de Lunargent étaient identiques... Elle s'était perdue en tentant de rebrousser chemin !

- Eh ! J'ai trouvé... PAR LES BURNES DE MORADIN ! QU'EST CE QUE T'AS FAIT RACLURE DE NORDIEN !

L'expression fleurie pourrait être ajoutée à son répertoire, déjà bien fourni... Celui qui avait donné l'alerte, à n'en pas douter, était un nain... Son nain ? Et la raclure de Nordien ! Il n'y avait pas de temps à perdre : grisée par la peur, mais effrayée plus encore qu'un jugement hâtif ne fasse commettre l'irréparable, elle se précipita en direction du cri.

écrit par: Xarss Mercredi 04 Janvier 2017 à 20h53
Encore une fois, un juron tout Duthcloim lui vint en pensé. Il maudissait ce qui lui arrivait, comme à l'habitude il devait réagir rapidement mais surtout en cause avec sa cause. Son nombrilisme décadent lui vrillait le besoin de se mêler de se fuyard rusé pour fuir avec lui et ainsi souhaiter qu'il ait affaire avec se qu'il cherchait. Sa sagesse quelque peu au dessus de la moyenne qui lui avait valu bien des lacérations de sa détestable soeur cadette lui dictait de tenter d'attraper le fuyard invisible mais non inaudible. Il n'en fallut pas beaucoup pour qu'une gestuel pleine de doigté vint exprimer des graphiques mystérieuses allant puiser dans la source de la force forte de toute chose pour y libérer des lueurs féériques qui irais se coller à l'invisible individu qui apparaitrait sommairement emprisonné de ses lueurs, ainsi, ce dernier, il pourrait le suivre si il ne changeait pas d’idée.

La décision final n'était pas encore prise toutefois, il dansait non chaland, une fois de plus, sur le fil du couteau. Ses désirs voulait réussir à trouver un indice en s'infiltrant dans la bonne guilde qui oeuvrait dans le mystère qu'il devait trouver puis en même temps, rien lui confirmait que l'individu fuyard en faisait parti. Pour sur, la magie d'invisibilité qui l'entourait n'était pas suffisante pour lui confirmer sa suspicion. Un voleur expérimenté n’aurait pas fait autant de bruit en ce déplaçant même si il était invisible, alors les possibilités étaient encore très large.

Dans le iota de temps que son pouvoir magique racial fit effet, il n'eut autre chose à faire qu'à réfléchir tel un ilythiiri qu'il était et qu'il devait rester. Voilà s'en était fait, aucune décision n'était prise, sa nature distincte s'engageait dans une aventure et il était le dernier à en savoir pourquoi. Il mit sa nouvelle réaction sur la faute de sa sagesse; il s'en foutait bien, sa cadette était bien loin à cette heure puis sa nouvelle vie en surface c'était sa propre décision, il se devait de respecter son choix. Il se devait d’aller du coté moins sombre, il devait s’intégrer aux surfacins en se libérant de ses tares en cherchant la voie qui le mènerait sur son nouveau sentier du désintéressement. La main des mystères s’en était bien aperçut et avait cerné ses capacités et celui qui se faisait appeler faussement Kryssyyor avait trouvé à ce moment sa nouvelle famille.

Une fois son pouvoir racial parti, il déposait sa chaine clouté au sol tapis auprès des racine de l'arbuste inconnu pour se prendre un dard dans sa ceinture à munition puis de le lancer en direction du marcheur rapide. Vonn eut peine à entrer ses griffes dans le cuir souple de son sac a dos pour rester sur son maitre. Durant la course, le Ssri'Tel'Quessir se maudit encore une fois de s'exhiber autant puis comme dans le bazar d'Estmyt, il bluffait d'un jeu bien pauvre en atout mais cela faisait 6 jours qu’il était vu des uns et des autres sans qu’il puisse avoir trouvé quoi que se soit puis de sa nouvelle vie il se devait d’agir et ainsi souhaiter que les dirigeants de Lunargent voient en lui une aide ou sinon si il réussissait à attraper le fuyard, il pourrait lui retirer quelques informations utiles pour la suite des évènements. Encore une fois il ne savait pas où cela le mènerait, une chose certaine était que son père y aurait vu là une excellente façon d’opérer tandis que sa détestable génitrice Yochlol l’aurait occis simplement.

Le déserteur en rit intérieurement allant chercher dans se rire, toute la vilenie drow, ses yeux se plissèrent lui donnant son anciens faciès mauvais, un sourire déplaisant apparut de ses lèvres mince lui donnant presque des ailes qui le portait vers l’inconnu. Le coup était donné restait maintenant à voir le résultat qui en découlerait.



Pouvoir magique racial: Lueurs féeriques.

écrit par: Phineas Mercredi 04 Janvier 2017 à 22h49
PARCHEMIN
Xarss, jet d'attaque (lueur magique vs invisibilité : annule) : 11 (échec)


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La magie s'élança fluidement dans les airs et rencontra une cible. Xarss avait eu de la chance, une demie-seconde plus tard et elle eut été trop loin. Une lueur irisée dévoila une silhouette. C'était étrange, la lumière entourait un objet... vide, comme la flamme d'une torche qui n'aurait eu de source. Il avait maintenant une cible. Certes, ce n'était pas la cible la plus simple de son existence, mais c'était une cible. Il arma son bras prêt à tiré, la silhouette était déjà rendue sur le pont, mais n'était pas si éloignée, il s'apprêta tirer et... un rai de lumière percuta frontalement la bande de cristal et alla se répercuter autour. Ce qui n'aurait été qu'une belle nappe prismatique pour un surfacien toucha violemment les yeux de rubis du drow. Pas assez pour lui faire mal, mais suffisamment pour faire dévier le dard de quelques centimètres. Celui-ci fila dans le vide sans toucher quoique ce soit et alla s'abimer dans la Rauvin.

Mais l'opération ne fut pas tout à fait inutile. En effet alors que les lueurs commençait à faiblir, la silhouette s'arrêta.


- Retourne dans ta caverne, démon !

Elle sauta alors dans la Rauvin et alla rejoindre l'arme. Les lueurs billèrent encore un peu sous l'eau et s'éteignirent bientôt pendant que le courant emmenait l'homme, qui qu'il était. Mais un homme certainement, en témoignait sa voix.


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Darith et Ashura était revenues dans les ruelles lorsqu'ils virent passer une troupe en armes dans la ruelle derrière, criant qu'on avait trouvé la victime. Elles n'eurent qu'à suivre. De son coté Sirine comme elle se faisait appeler ces derniers temps, avait suivi son nain. La brume l'avait ralentie, mais elle avait finit par trouver son chemin.

Lorsque les trois femmes arrivèrent, il y avait déjà tout un attroupement dans la ruelle. Elle était à peine assez large pour mettre trois nains de front, pourtant, une bonne vingtaine de personne s'y serraient désormais. En plus des clients de la taverne, on y trouvait des voisins à peine réveillés, quelques voyageurs de passages et la tension semblait élevée. Des cris demandant justice, parfois expéditive s'élevaient déjà. Mais aux premiers abords elles furent bien incapable de savoir ce qui se passait vraiment, la foule leur bouchant la vue. Elles finirent par réussir à se faufiler et ce qu'elles virent était assez étonnant. Trois lanciers tenaient calmement mais fermement la foule à l'écart. De même de l'autre coté. En levant la tête, elles virent la menace pour l'instant lointaine de deux archers qui fixaient l'attroupement avec vigilance, perchés sur les toits.

Et puis, entre les lanciers, elles virent. Une fillette était étendue par terre, elfe ou demie-elfe, sans aucun doute, à cet âge la différence n'était pas toujours évidente pour des humaines. Sa poitrine se soulevait difficilement, preuve qu'elle était encore en vie, malgré une certaine quantité de sang autour d'elle. L'un des gardes était accroupie à coté, vérifiant son état. Mais le plus étonnant était bien derrière. Un orque arborant une impressionnante tresse de poils blancs au menton, ainsi qu'une chevelure tout aussi abondante, était debout en arrière plan, restant calmement immobile pendant qu'on le menottait. Il regardait la foule de haut, plus grand que le plus grand des humains présent, avec un regard neutre. Mais Ashura décela sans mal ce regard de colère contenu qu'on apprenait à avoir pour dissimuler la fureur. Puis un officier surgit entre les lanciers et harangua la foule.


Officier humain
Silence ! Nous ne sommes pas à Luskan par les enfers ! Vous êtes à Lunargent ! On ne fait pas dans l’exécution, reprenez-vous ! Quand bien même il s'agit d'un orque !
L'intervention du soldat n'eut d'autre effet que de rendre la foule plus violente, il jeta un œil aux lanciers, qui firent claquer la hampes de leurs armes au sol, opération bien plus efficace.
Si je dois en emmener vingt de plus aux cachots, ça me posera pas de problèmes ! Maintenant du vent, à part les témoins qui auraient quelque chose à déclarer !

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hrp.gif J'en profite pour préciser une chose : Lunargent est composé à part presque égale de nain, d'elfes et d'humains. Du coup, lorsque je ne précise pas la race d'une groupe (ici les gardes lambdas), ils peuvent être de n'importe quelle des trois races. Bon évidemment, les nains sont moins dans les arbres que les elfes.

écrit par: Ashura Jeudi 05 Janvier 2017 à 03h00
Dans les étroites ruelles de LuneArgent, la foule se pressait pour connaitre le dénouement de cette sordide affaire. Des plaintes et des injures fusaient de toutes parts, de nombreuses personnes étaient amassées dans les artères de la capitale. Certains voisins aux mines endormies observaient la scène depuis leurs fenêtres. Ashura reconnue certains clients de la taverne dans la foule. Les soldats s’évertuaient à contenir l’assistance, l’animosité ambiante était palpable. L’apprentie épéiste et la magicienne réussirent à se frayer un chemin, dans leur sillage, la jeune courtisane n’eut aucun mal à rejoindre la scène du crime. Les gardiens de la cité jouaient de leurs lances pour distancer la population et deux archers avaient encochés leurs flèches pour soutenir leurs frères d’armes. La réactivité des défenseurs de LuneArgent n’était désormais plus à prouver. Ils réussirent finalement à disperser la majorité des citoyens.

Ashura pu jouer de sa grande taille et apercevoir le corps inerte d’une elfe, un souffle de vie semblait encore l’animer. La guerrière comprit rapidement la source de cette virulence, un orc était incriminé, c’était une réaction familière dans la région. Agressifs et brutaux, les invasions récurrentes de ses barbares avaient poussés le peuple à s’unifier contre cette race spécifique. Le risque d’une menace constante et imprévisible obligeait les dirigeants des cités à réprimander toutes luttes intestines, coalisant les peuples face à un ennemi commun. Ces campagnes de communications avaient profondément ancrés les racines de la haine. Ashura n’échappait pas à la règle, elle n’eut que du mépris en voyant cette créature se faire menotter. Malgré son apparente impassibilité, la guerrière parvint à discerner une étincelle de rage dans le regard de l’orc. Le colosse faisait preuve d’un étonnant sang-froid pour maîtriser sa frénésie intérieur.
C’est grâce à quelques menaces, que le plus haut gradé s’assura de faire fuir les derniers touristes qui guettaient encore l’évènement. Toujours sur un ton vindicatif, il invita les éventuels témoins à venir prendre la parole. Emmitouflée dans sa cape, Ashura fit le premier pas. Elle avait le regard fixé sur l’officier en charge et les paumes tendues vers les gardes en signe de pacifisme.


-Bonne rencontre…si je puis dire ainsi. Je me nomme Ashura, citoyenne des marches d’argents, au service de la famille Rabonar de Sundabar. J’aimerais vous faire part des faits dont nous avons été témoins, ma camarade et moi-même. Déclara-t-elle d’un ton calme et solennelle en invitant Darith à la conversation.

-Nous étions à l’auberge appelée la chèvre dansante quand le crime a eu lieu. Nous sommes sorties précipitamment, alertées par le crie de la victime. Nous avons aperçues un individu fuyant la scène du crime dans le sens opposé. Elle fit signe à la magicienne de conclure, jugeant ses informations plus pertinentes.

Malgré l’hérésie que représentait pour elle, la présence d’un orc dans l’enceinte du joyau du nord et quitte à rendre sa liberté au belliqueux colosse. Ashura se devait, selon ses principes, d’apporter son témoignage pour servir la justice. Elle profita ensuite de l’entretien et de s’être rapprochée pour analyser plus en détail la scène de crime. Peut-être qu’un élément pourrait complémenter son jugement pensa t-elle.

écrit par: Darith Delane Jeudi 05 Janvier 2017 à 09h30
La ruelle etait maintenant bondée de monde, badauds venus se rincer l'oeil et qui hurlaient en foule aux oreilles de Darith, avec la conviction d'être de bon droit.
Si il y avait une chose que la magicienne avait déjà vu, c'etait a quel point une foule manquait de discernement, suivant uniquement celui qui gueule le plus fort, et si possible si il donne aux badauds leurs contents de sang.
Elle avait un mépris profond de ce genre de spectacle, sachant a quel point, bien souvent, ce n'etait rien d'autres qu'un assouvissement primaire, et que l'affaire finie, ils ne chercheraient probablement pas plus loin.

La chose cependant qui la surprise fut la présence d'un orc en plein dans LuneArgent. Certes la ville avait une connotation d'être très cosmopolite, mais visiblement, il semblait que pour beaucoups, les orcs restaient une race primitive et barbare a beaucoups.
Pour Darith, si l'idée d'orcs ayant une culture plus que simplement primitive, lui etait attrayante, elle avait déjà vu des Orcs a Luskan, et en général, elle ne les appreciaient que peu pour deux raisons: La première etait leurs moeurs rustres voire violentes, la seconde etaient leurs odeurs, mélange de vase fetide et de sueurs rances.
Mais celui ci semblait avoir été au mauvais endroit au mauvais moment, et elle se surpris légèrement a pencher la tête dubitative: comment faisait il pour ne pas exploser de rage?
A l'évidence, c'etait pour garder sa tête sur ses épaules, surtout avec cette pauvre enfant a demi-morte sur le parvis.

Elle s'avança doucement, accompagnant la guerrière, quand l'un des gardes beugla qu'il cherchait témoins.
Certes elles n'avaient point été témoins de la scène, cependant, Darith pensait sincèrement que l'homme ecarlate avait plus a avoir avec le sort de cette pauvre fillette que cet orc que la foule aurait voulu voir mort.

Elle attendit qu'Ashura finisse pour parler:

- L'homme que nous avons vu fuir, a bu une potion d'invisibilité, du moins c'est ce que je pense, cependant il avait une chose assez remarquable: il portait une veste de couleur ecarlate, assez visible.
Mon... amie a tenté de le suivre, mais il nous a échappés de cette façon que je vous ai dites, et nous avons perdu sa trace près d'un apothicarium

J'ai quelques doutes sur la culpabilité de cet orc, nous n'avons pas été témoins de la scène proprement dites mais cependant, on ne fuit pas sans avoir a se reprocher, hors cet orc vous a obéit sans se débattre, ni fuite.

écrit par: La Goualeuse Jeudi 05 Janvier 2017 à 22h15
Une troupe nombreuse s'était déjà amassée dans la ruelle quand la courtisane, les joues rosies par sa course et le froid, arriva sur les lieux du crime. Des cris haineux s'élevaient de toutes parts, réclamant confusément justice, vengeance, mort. Qu'est-ce qui avait bien pu changer ces gens si bienveillants et hospitaliers en une foule aussi hostile ? Fine et souple comme une liane, La Goualeuse n'eut aucun mal à se faufiler jusqu'à la rangée de gardes qui barraient le passage.

En découvrant enfin celui que tous incriminaient, la jeune fille ne put retenir un cri de surprise et d'effroi. Elle porta sa main à sa bouche, trop tard... Elle n'avait jamais vu un être aussi hideux ! D'une carrure massive et trapue, il avait la peau sombre et étrangement grisâtre, couverte de poils sales et emmêlés. Ses oreilles pointues, son front bas et incliné, ses arcades sourcilières renflées et sa mâchoire allongée sur l'avant, d'où ressortaient de longues et menaçantes canines, lui évoquaient une bête féroce. Et ses yeux rouges comme des braises, par Sunie, était-ce là un homme ?

Quoi qu'il fut, l'accusé, en dépit de sa physionomie brutale et bestiale, demeurait étrangement placide alors qu'on lui passait des menottes. En suivant son regard, La Goualeuse découvrit le corps d'une fillette, baignée de sang ! Elle ferma aussitôt les yeux, éprouvant un dégoût supérieur encore à celui que lui avait inspiré la vision précédente. La petite était-elle vivante ? Personne n'appelait au secours, était-il trop tard ?
Rassemblant ses esprits, elle observa plus attentivement le colosse, coupable tout désigné. Les adorateurs de Sunie, la courtisane mieux qu'aucun autre, savaient que les apparences pouvaient être trompeuses... Du sang maculait l'une de ses mains, mais il ne semblait pas avoir été armé. Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis que la plainte avait retenti dans la brume : s'il avait été coupable, il aurait eu le temps de fuir et ne serait de toute façon pas resté au chevet de sa victime. Et puis il y avait cet homme qu'elle avait aperçu, l'ombre d'un instant, s'éloigner à toutes jambes des environs de l'auberge...

Les deux femmes qu'elle avait vu s'élancer aux trousses du fuyard n'hésitèrent pas à s'avancer pour prendre la parole, ne lui laissant pas le temps de décider si elle se mêlerait ou non à cette sordide affaire en apportant son témoignage.


*Une potion d'invisibilité ? Un orc ! UN ORC !*

C'était donc à cela que ressemblaient ces monstres assoiffés de sang et de destruction, sans foi ni lui, qui se tapissaient sous la surface de la terre et dans l'ombre des forêts nordiques les plus incultes ! Elle ne les connaissait qu'à travers de terribles rumeurs... La Goualeuse leva à nouveau ses grands yeux sur le monstre, qu'elle tenta de percer à jour avec une crainte féroce. La plus froide impassibilité se lisait sur sa gueule, son sort semblait l'indifférer au plus haut point. Que faire !?

*La beauté n'est pas que superficielle, elle vient du coeur des choses.*

D'une bonté instinctive, comme la Déesse aux cheveux de feu, la jeune fille surmonta sa répulsion pour accréditer la parole des deux inconnues.

- Elles disent vrai, déclara-t-elle en s'avançant, d'une voix malgré tout peu assurée. J'ai vu cet homme moi aussi, courir puis disparaître.

Se trouvant penaude de n'avoir rien à ajouter, elle conclut sa déclaration d'un sourire d'une désarmante ingénuité.


écrit par: Xarss Vendredi 06 Janvier 2017 à 03h05
Sa course fini promptement suite à un compliment mal placé suivit d’un plongeon dans La Rauvin du fuyard après qu’il est perdu l’un de ses dards puis sa proie. Lorsqu’il avait vu les lueurs s’élancer en plongeon, le faussement appelé Kryssyyor allait faire de même puis une voix dans sa tête lui fit savoir de ne même pas y penser; Vorn tout poils hérissés crachait son mécontentement. Dubitatif, les deux pieds au rebord du maudit pont qui lui avait injustement fait un éclat lumineux juste avant de tirer, il était.

Il se mit à rire soudainement. Ses pensées allaient dans un ordre qui dépassait son entendement, son humeur était fragile présentement mais le constat du moment le faisait rire. L’lythiiri se rendit bien compte que sa meilleur idée qu’il avait eut avait belle et bien été celle de quitté l’ombreterre, il n’avait définitivement pas la trempe de ses semblables. Présentement, il le savait, serait mort ou pire, encore vivant pour les cent prochaine année à se faire découper tranquillement centimètre par centimètre par sa cadette de soeur. * Bien fait pour toi salope, je suis trop loin.* Se dit-il heureux et mécontent de sa situation.

Lui qui avait dans ses compétences la chasse avait perdu sa proie, outrageusement il ne le poursuivait pas, il se rappelait aussi que lorsqu’il chassait l’humain dans son ancienne vie comme esclavagiste, il ne le faisait pas seul et cela tenait plus de la battue que de la chasse. De plus la nage n’était pas son bienfait et Vorn n’aimait carrément pas, fallait bien compatissez avec ce dernier sinon pourquoi donc continuerait-il sur la voie qu’il c’était autorisé à emprunter. Restait qu’il pouvait sans trop de peine poursuivre le fuyard en suivant la berge, l’invisible redeviendrait visible mais le serait-il du bon coté de la berge? Le seul atout qui lui restait était qu’il c’était fait voir du fuyard.

* Retourne dans ta caverne, Démon!* Pensait-il. * Et si au moins j’en était un, tu ne m’aurait pas échappé.* Se dit-il silencieusement et que Vorn comprit en laissant un son distinctif et rieur s’insinuer dans sa tête.

Il regardait le courant et comptait la vitesse de celui-ci en trouvant qu’il n’aurait put, sans nul doute, suivre ce dernier en courant sur la berge accidenté. S’en était fait, il avalait de travers son échec en se disant qu’il était en surface, encore en vie et ce, sans souffrir, c’était quand même assez bien pour lui puis qui le saurait à part le fuyard ainsi que sa guilde. Il grimaçait de honte en espérant que c’était un vert tout comme lui et que le fuyard était seul dans la vie. Moins satisfait qu’avant cette dernière pensé, il restait une autre solution; le drow tournait des talons pour aller recueillir sa chaine clouté qu’il mit au fond de son havresac pour continuer son chemin vers le centre d’attraction qu’avait possiblement fait lorsque le cri survint.

Maugréant jurons par dessus jurons sa mine devint plus sombre, il lui faudrait trouver un autre dard car il avait maintenant un espace libre sur sa ceinture à munitions. * Bha que du matériel après tout.* se disait-il en se replacent un faciès plus adéquat au prochaines rencontre. Il sentait dans son esprit, celui que Vorm aimait torturer à ses loisirs, une crainte de son félidé de compagnie. Gars savait pourquoi, il allait se jette dans les tentacule du flagelleur mental. Pourquoi donc poursuivait-il son chemin? Il ne le savait pas, son intelligence lui ordonnait de rester dans l’ombre, sa sagesse lui dictait de revenir à la main des mystères mais son intuition le poussait plus en avant, donc sans réfléchir et de façon téméraire il s’avançait vers l’attroupement qui se faisait plus disparate. Il suivait la direction inverse des badauds qui semblaient retourner à leurs occupation. Vint, après avoir tourné a gauche, gauche, droite et il ne s’en souvenait plus à un petit groupe ou se tenait gardes de tout acabits, orque menotté et trois jolie rivvin femelle qui semblaient discuter avec un garde supérieur en hiérarchie.

Tout flegmatique et suite à la dernière phrase de l’une des rivvin, il dit timidement de derrière la troupe en regardant le garde en chef…


- Certes un mâle invisible mais non inaudible. Il ne pouvait cacher le son de ses pas rapides sur le pont de lune. Grâce à mes lueurs féériques il est réapparut mais malheureusement ceci lui à permis de réaliser ma présence pour ensuite me calomnier injustement; un raciste, soit, mais qui à réussi à plonger dans les eaux froide de La Rauvin pour poursuivre sa fuite avec le courant. Si vous fouillez les berges assez tôt vous trouverez sans doute une piste fraiche; les rôdeurs compétents ne doivent pas êtres rares ici.-

Il se mordit la lèvres inférieur à sa dernière phrase qui aurait put être évité, il avait utilisé toute sa diplomatie qui elle était loin d'être légendaire pour avoir un semblant de crédibilité. * Encore une autre bourde.* Se déplaisait-il à reconnaitre. Le dhaeraow qu'il était ne pouvait quand même pas disparaître aussi rapidement que facilement.

Il regardait l’orque impassible puis intérieurement compatissait avec sa situation mais bien sur, ne le laissait aucunement transparaitre. Assez de faiblesse aujourd’hui allait-il pensé quand il ne laissait pas place à cette divagation qui n’avait pas sa place en ce moment. Patient, il attendit que le garde en chef poursuit, soit pour l’arrêter ou l’interroger.



Diplomatie.

écrit par: Phineas Vendredi 06 Janvier 2017 à 19h47
PARCHEMIN
Xarss, diplomatie (+4) = 19


user posted image

- Vous allez pas laissez cet orque en vie alors qu'il vient de massacrer une gamine !, commença un nain, évidemment que c'est le coupable !

- Nos enfants sont trop rares, officier, la sanction doit être exemplaire, continua un elfe.

Malgré l'injonction de l'officier à la dispersion, quelques uns restaient encore. Las, l'homme ne les écoutait déjà plus et se concentrait sur les trois femmes. Il les écouta attentivement, et attendit qu'un lancier poussent les derniers retardataires au départ avant de répondre.

Officier humain
Vous seriez étonner du nombre de coupable qui se laisse prendre, et du nombre d'innocents qui courent madame. Même la plus honnête des justices peine à condamner les hautes-naissances, et envoie trop souvent le peuple en prison...

Bref. Vous me dîtes toutes trois que vous avez vu un fuyard qui partait dans la direction opposée ? Et portant un vêtement écarlate, avec une potion magique en plus ?.. Hum...

Tout en enlevant son casque, révelant un crâne chauve, il se frotta la barbe.

Je ne suis que patrouilleur, l'enquête, ce n'est pas mon rayon, mais c'est en effet suspect.

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C'est à ce moment que Xarss apparu. Lorsqu'il fut en vue, la tension grimpa soudain d'un cran. Sur les toits, l'un des archers elfes tendit son arc. L'officier le regarda arriver, se demandant que faire, puis, il donna l'ordre de baisser les armes. Plus méfiants qu'avec les humaines, il écouta cependant le drow et fronça les sourcils à l'évocation des rôdeurs qui sonnait quelque peu comme une pique.


Officier humain
Ah... On a beau être à Lunargent, les fantômes ça ne coure pas les rues, j'imagine que celui que ces dames on vu, et le votre... messire, est le même. Et oui, Lunargent à des rôdeur très compétent. Seulement, la Rauvin va l'emmener à l'extérieur de la ville, le temps de trouver une trace, il aura bien pu disparaître je ne sais où.

Il leva la tête.

Arsin, Tom, allez voir sur les berges si vous trouvez quelque chose. Riala, la petite tiendra jusqu'à la caserne ? Oui, alors prend Rem avec toi et allez y, vite.

Il revint vers eux.

J'aimerais que vous veniez avec moi à la caserne, pour voir avec mes supérieurs ce qu'on peut tirer de vos informations, peut-être peut on ensemble trouver des détails qui vous paraîtrait insignifiant.

Puis, il se retourna vers l'orque. Et le regarda un instant.

Allez, on y va.

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L'officier ouvrit la marche et se dirigea vers l'ouest. L'orque était encadré par quatre soldats, mais on se demandait si ce serait suffisant au cas où il retrouverait sa nature sauvage. A moins que ce soit pour le protéger lui, des citadins ?
Les deux archers disparurent en sautant habilement de toit en toit, pendant que la garde qui était accroupie auprès de l'enfant ainsi qu'un autre prirent la petite et s'éloignèrent rapidement.

écrit par: Darith Delane Vendredi 06 Janvier 2017 à 21h27
Devant la morgue des citadins encore présent, La magicienne eu une moue de dégoût et se tourna vers celui qui sembla être le chef de la milice présente:
- Certes, la Justice est souvent plus qu'injuste a de nombreux egards, cependant, je considère que la vérité est importante, et je refuse de laisser tuer un être innocent, si il s'avère qu'il l'est bien tout du moins.

Elle lanca un regard vers l'Orc, encadré plus que de raisons par la milice.

- Bon et bien, suivons ces messieurs, nous vous aiderons du mieux que nous le pourront. Fit Darith avec son plus beau sourire a Ashura et aux deux autres qui etaient arrivés sur ces entrefaits.

La jeune femme pris les devant et resta a distance, regardant de dos l'Orc, le detaillant, cherchant a voir ce qui pouvait clocher.
Elle préférait suivre, ne sachant ou se trouvait cette dites Caserne, cependant, si l'homme fuyait a l'exterieur, elle priait interieurement Shaundakul que la vérité ne reste pas masquée par la fuite d'un coupable et la mort d'un innocent réel.

Cependant, elle esperait que Reaffan continuait, lui de suivre le fuyard, ce qu'elle comptait tenter de savoir dès qu'ils seraient a la Caserne, en utilisant son sifflet pour appeler son Famillier a elle.

Elle esperait sincèrement qu'il aurait de bonne nouvelle a lui annoncer.

écrit par: Ashura Samedi 07 Janvier 2017 à 03h54
Dans les rues de la cité des arts et des sciences, la brume persistait à voiler le décor. Malgré les quelques complaintes persistantes, les patrouilleurs réussirent à rétablir l’ordre, ils avaient imposés leurs autorités sans heurte. Ashura fut surprise quand une jeune femme émergea de la foule pour soutenir leurs témoignages. La délicate fleure poudrée de maquillage, à la silhouette gracile, confirma avoir vu l’homme vêtu de rouge prendre la fuite puis disparaitre. Sa voix était fluette et douce, elle semblait manquer d’assurance, mais sa sincérité paraissait néanmoins évidente. Le soldat gradé écouta patiemment les informations données, répétant chaque déclaration comme pour analyser la situation. Il semblait pris au dépourvu par les évènements révélant sans aucuns scrupules ses aprioris à mener une quelconque enquête.

C’est la manifestation d’un drow qui perturba le plus l’assistance. Rehaussant un bref instant la tension environnante, l’elfe noir aux traits apathiques affirma avoir rencontré le fugitif. Il étaya précisément sa description, il s’agissait d’un homme. Ce dernier avait pris la fuite en plongeant dans la rivière de la Rauvin. La guerrière eut un frisson à cette idée. Ashura fut surprise de cette rencontre, fascinée par l’étranger qui se présenta à eux. Les drows étaient les antagonistes de plusieurs contes locaux, enfant, elle avait entendu parler de ces êtres comme de viles et terribles créatures. Elle se demandait comment des dieux avaient pu sceller le destin de tout un peuple, les condamnant à subir la haine tout au long de leurs vies. Réputés pour leurs pratiques de l’esclavagisme intensif et leurs cruautés sans bornes, elle ne put s’empêcher de ressentir un soupçon de méfiance. La réputation voulait aussi, qu’un drow tenait toujours le manche du fouet, combien de chance y avait-il pour que celui-ci fasse exception ? Les paroles d’Aslhan, son père, lui revint en mémoire.


¤ « La liberté n’est qu’une opportunité de s’améliorer » Elle se demanda alors Peut-on être jugé pour les actes commis par nos ancêtres ? La haine est-il un sentiment héréditaire ? Il ne semble pourtant pas si maléfique cet elfe, peut-être est-ce un ancien esclave. ¤

L’elfe sombre semblait crispé, tendu comme la corde d’un arc, sans cesse à détailler les alentours de son œil méfiant. Il y avait de quoi l’être, les deux soldats surplombants la scène avaient hostilement bandés leurs armes. Ashura se surprit à dévisager le drow, quand leurs regards se croisèrent, elle détourna légèrement les yeux. La quiétude de l’officier semblait un peu plus troublée par le nouvel arrivant, après un bref échange, il ordonna à deux soldats de transférer la victime pour des soins. Les autres patrouilleurs encerclèrent le sauvage colosse pour le conduire jusqu’à leur caserne. Les témoins furent invités à rapporter les faits à son supérieur hiérarchique. Le cortège prit ainsi un chemin montant vers l’ouest toujours sous le couvert du brouillard. Un œil fixé sur l’orc par sécurité, Ashura se rapprocha de Darith Delane afin de converser.

-Vous qui recherchiez de mystérieuses aventures. La guerrière eut un sourire amical.

-Au sujet de cette potion. Je ne connais pas précisément vos aptitudes, mais savez-vous de quoi s’agit-il exactement ? Je veux dire, avez-vous quelconques notions alchimiques ? Je pense qu’une telle potion ne doit pas être si banale. Les vendeurs de fioles, les vendeurs d’ingrédients, la boutique que nous avons aperçue pour être précise…c’est par là que je commencerais si je devais mener une enquête. Demanda-t-elle d’un ton calme et effacé.

écrit par: Darith Delane Samedi 07 Janvier 2017 à 04h25
Marchant aux cotés de la guerrière, d'un pas leste et sur, elle entendit la jeune femme lui parler d'un ton amical:

-Vous qui recherchiez de mystérieuses aventures. La guerrière eut un sourire amical.

-Au sujet de cette potion. Je ne connais pas précisément vos aptitudes, mais savez-vous de quoi s’agit-il exactement ? Je veux dire, avez-vous quelconques notions alchimiques ? Je pense qu’une telle potion ne doit pas être si banale. Les vendeurs de fioles, les vendeurs d’ingrédients, la boutique que nous avons aperçue pour être précise…c’est par là que je commencerais si je devais mener une enquête. Demanda-t-elle d’un ton calme et effacé.

La magicienne fronça les sourcils et reflechit un instant avant de répondre. Sa famille etaient des alchimistes, et elle-même avait quelques compétences en ce domaine.


- Et bien, vous n'avez pas tort, mais j'avoue agir plus parce que je n'aime pas la justice expeditive et l'idée d'innocents mis aux piloris. J'ai trop souvent vu cela a Luskan, j'esperais que les habitants de LuneArgent n'auraient pas cette même tare. Mais la Colère est souvent mauvaise conseillère.
Mais en termes d'enquêtes, disons que ma première question serait: pourquoi as t'on voulu tuer cette pauvre enfant?. Il est possible que cela ai lien avec sa famille.


Elle marqua une légère pause puis continua, son regard se posant sur l'elfe noir qui les avaient rejoins ainsi que sur la jeune fille avant de revenir a l'orc.
Elle ne savait pas qui ils etaient, et si l'humaine ne lui disait rien, elle aurait voulu que Reafan soit là pour garder un oeil sur l'elfe.
Pas qu'elle ne fasse confiance, mais, en fait si, elle n'avait pas du tout confiance. Elle avait deja entendu des histoires sur les Elfes noirs, et beaucoups parlaient de trahisons, de morts et de mensonges.
Ce qui n'avait rien pour lui plaire, elle qui aimait ce qui etait vrai.
Quoi qu'il en soit, elle fini par répondre:


- Une telle potion a un cout, a peu près de 300 pieces d'or, si j'ai bon souvenirs. Peut etre plus, peut etre moins, cela dépend des apothicaires et de leurs revendeurs.
Elle demande un haut niveau de maitrise de l'Alchimiste, ce ne sont donc pas les apothicaires a la petite semaine qui peuvent se permettrent d'en creer, de fait, un maitre apothicaire serait plus avisé.
Elle se trouve sous deux formes: soit de l'huile, soit un liquide a boire, dans ce cas précis, on a affaire a la seconde version, la première devant enduire la personne.
En tant que sort, il me semble que cela demande un cil dans de la gomme arabique, mais en tant que potion, j'avoue ne plus trop me souvenirs, l'alchimie chez moi est d'un niveau bien moindre.
Quoi qu'il en soit, l'invisibilité d'une telle potion dépend de sa qualité, et des ingredients la composant, du moins c'est ce que mon paternel disait autrefois.

Connaissances (Mystères) sur l'alchimie.

écrit par: Ashura Samedi 07 Janvier 2017 à 05h29
Pour le moment, l’orc se comportait sereinement, mais la férocité de cette créature pouvait éclater à n’importe quel moment. Tout en poursuivant leurs progressions dans les artères de la ville, la cohorte tentait d’accélérer le pas. En effet, mieux valait ne pas traîner dans les parages au risque d’affronter à nouveau l’hostilité des citoyens. La menace d’insurrection de la population était-elle réelle? Ashura écouta sa camarade Illuskienne attentivement, impressionnée par son degré d’érudition bien au-delà de ses propres capacités.

-Dans ce cas, deux questions me viennent à l’esprit, qui serait prêt à dépenser une telle somme pour suriner librement à l’aube en pleine cité ? Et surtout, comme vous l'avez suggérée, qui était cette jeune elfe étendue au sol ?

L’apprentie épéiste continua à se questionner intérieurement, la mine songeuse, elle tapota sur le manche de sa rapière avec nervosité. Plus elle tentait de comprendre la situation, plus le mystère lui semblait aussi épais que la brume environnante. Les autorités locales auraient sans doute plus d’informations pour élucider ces intrigues. La curiosité était un défaut qu'Ashura s’évertuait à entretenir.

écrit par: La Goualeuse Samedi 07 Janvier 2017 à 16h20
Compatissante, La Goualeuse observait d'un air profondément navré l'elfe que les gardes boutaient hors de la ruelle. Avait-elle pris la bonne décision ? Elle ne connaissait rien de ces créatures sauvages, après tout...
L'orc, toujours aussi impassible, n'avait manifesté ni soulagement, ni reconnaissance à l'issue de leurs témoignages. Était-il seulement capable d'éprouver des émotions ? Et savait-il leur langage ?

Alors que l'officier leur répondait, elle surveillait du coin de l’œil le prisonnier. Il les écoutait, de toute évidence, et autant qu'elle pouvait en juger à l'astuce qui animait son regard, les comprenait. Pourquoi, alors, demeurait-il silencieux ?

Une vive agitation s'éleva alors dans la ruelle. Quelques gardes, autour d'elle, avaient levé leurs armes ; toutes les mines s'étaient assombris. Se retournant, la jeune fille découvrit un elfe aux yeux ternes et à la peau aussi sombre que la nuit. La vive émotion qu'elle ressentit ne pouvait la tromper...


*Par tous les dieux !*

Avec lenteur, elle recula de quelques pas pour se réfugier derrière l'officier. La méfiance et la terreur déformaient le si beau visage de la courtisane, qui n'avait jamais entendu d'histoires aussi monstrueuses qu'à propos de cette race maudite. Port-au-crâne alimentait les craintes les plus profondes et les plus fantasmatiques des aquafondiens. Les drows, bien qu'elle n'en eut jamais vu, avaient peuplé de nombreux cauchemars dans son enfance : d'une cruauté et d'une fourberie proverbiales, ces émissaires de la mort avaient donné un visage à la menace invisible tapie sous ses pieds. Cette journée lui promettait-elle donc des rencontres toujours plus funestes ?

Le drow, désarmé, ne semblait pas hostile. Lui aussi prétendait avoir vu le fuyard, qui aurait fui en se jetant à l'eau. A la plus grande stupéfaction de la jeune fille, personne ne semblait plus s'inquiéter de sa présence ; on lui donnait même du "messire" ! Ne les tuait-on pas à vue, à Eauprofonde ? Comment ces soldats pouvaient-ils à la fois se fier au drow et se montrer si méfiant envers l'orc ?

Alors que tous prenaient le chemin de la caserne, La Goualeuse n'avait qu'une seule envie, disparaître. Il ne pouvait résulter rien de bon de cette affaire...


*Mais comment ? Mon absence ne serait-elle pas suspecte...*

Cherchant une échappatoire, elle promena un regard inquiet sur les uns et les autres, évitant soigneusement Xarss, s'attardant en revanche sur Ashura, que son jeune âge lui rendait plus sympathique que son amie ; mais cette dernière avait déjà emboîté le pas de Darith. Toutes deux s'éloignaient, conversant à demi-voix, sans plus d'égard pour elle.

De peur de se retrouver seule avec le drow, elle se mit en route, se blottissant dans son épais manteau de fourrure comme pour y chercher du réconfort. Elle doutait de pouvoir aider en quoi que ce fût à la caserne : après tout, n'avait-elle pas dit tout ce qu'elle savait...

écrit par: Xarss Samedi 07 Janvier 2017 à 22h56
Un chat échaudé craint l'eau froide. Crut-il entendre quand il arrivait auprès de la troupe et que l'ensemble des gardes le mit en mire. Grand et recouvert de sa cape noir jais qui cachait ses deux mains qui elles tenait ses deux poignard de maître, son regard affuté qui s'agençait bien avec son crâne rasé qui arborait au centre de son front, un dragon jaune stylisé, le jeune drow ne laissait en rien transparaitre sa méfiance. Habile dans le langage faciès des drow il gardant son impassibilité suite à la réponse du garde en chef, observant d'un oeil avisé l'ensemble des présents. Vorn, son chat des profondeur tigré d'un noir jais et anthracite se tenait nonchalant sur le dessus du havresac de cuir noir.

Il avait manqué la jeune elfe saignante à souhait au sol. Il la regardait presque avec dégoût, il croyait quand surface que l'on prendrait toute les possibilités pour la sauver de ses blessures. En Ombreterre elle serait déjà morte, abrégeant rapidement sa souffrance d'un coup de poignard à la gorge au lieux de dépenser temps et or pour la soigner. Il était perplexe sur les procédure mais fallait quand même qu'il apprenne toujours plus la vie en surface. Le drow avait faillit sortir une potion de soins pour la jeune elfe pour en savoir d'avantage et rapidement sur ce qui c'était passé. Étant donné qu'il semblait présentement être, l'être à craindre il n'osait intervenir de suite. Tout comme l'orque, le silence était une autre façon de parler.

Il laissait le bon soins diplomatique et des politesse agir, le dhaeraow laissait passer les gentes dames devant lui pour fermer la marche bien accompagné des dernier gardes sur leurs guet. Ses oreille bien affuté aux renseignements se délectait d'en apprendre beaucoup plus sur les dames en places. La première qu'il remarquait était celle qui avait parlé en premier en prenant l’initiative et ordonnait de suivre les gardes et ce, avec un sourire. * Une mégère, elle mène et gère.* Se dit-il intérieurement sans approfondir. Cette dernière ressemblait quelque peu aux matronnes détestables qu’il avait que trop connu, son air sec et sévère se fondait avec sa coiffure tout aussi strict. Celle-ci parlait ensuite à l’autre qui lui semblait familière. D’une ossature plus robuste et à la démarche qui confirmait une bretteuse en formation, plus libre dans son entretient corporel que la première elle lui plut de suite. La suite fut plaisante car elle dévoilait que la première avait quelque notion de magie et le propos censé de la blonde au long cheveux non entretenu ne lui déplu pas non plus. * Elle doit savoir se débrouiller avec sa rapière celle-là en plus d’avoir une bonne tête sur les épaules.* Sourit-il profondément et silencieusement.

La première intervint aux questionnements judicieux de la seconde et là Xarss était tout ouïs et la vit d’un tout autre oeil, beaucoup plus avisé. Il aimait son raisonnement qui allait droit dans le sentier qu’il c’était offert. * Décidément avec de l’intelligence en plus, dois-je la redouter.* Gloussait-il laissant presque paraître son humeur présent. Lui même aurait mit tout son talent à en savoir d’avantage sur la petit elfe avant même d’aller joindre les gardes pour l’interrogatoire. La blessé était sans nul doute la clé de ce mystérieux évènement. Quand la première démontrait son savoir des Arts magiques, le faussement appelé Kryssyyor eut un réel sourire qui vint élargir ses lèvres minces. Le néophyte de la mains des mystères tenait son premier lien avec ce qu’il cherchait, ce n’était peut être pas là suffisant pour l’instant mais il sentait en lui une chaleur dénonciatrice d’avoir trouvé une piste ou simplement qu’il était sur la bonne voix.

L’exaltation suivit après que la seconde eut répond à la première. Elles étaient toute deux fort intéressante dans leurs démarche et le déserteur se plaisait à les écouter tenter de résoudre l’énigme qui c’était placé et instauré dans leurs vies.

Il terminait son étude de cas sur la troisième, celle qui avait eut un recul quand il était arrivé. Rapidement et fort possiblement injustement dû à sa grande marche vers son nouveau sentier, Xarss en avait vu plusieurs comme elle dans les tavernes et auberges de bourgs de la surface. Blême comme la mort à la beauté charmeuse qui détroussait le premier et le dernier venu. * Une rose, comme ses joues carmin cachant habilement les épines sournoise de sa volonté.* Le jeune drow était ambivalent sur elle ce qui ne manquait pas de laisser un mystère qu’il jugeait trop présent. Elle avait, pour lui, une affiche qui disait «  ATTENTION ». Les yeux de l’ilytiiri se plissèrent de méfiance bien gardé; il en avait que trop connu de ses charmeuses dangereuse, elle apportait souvent le malheur dans leurs entourages et en même temps quelques doux plaisirs. Ses pensées fuyaient soudainement dans d’autre avenu plus épicé et il dû combattre de volonté pieuse pour rester concentré sur le présent, regardant ailleurs que la démarche de cette dernière car instinctivement quelque chose en lui semblait vouloir faiblir. Se fouettant l’esprit comme il avait apprit très tôt il regardait l’orque encore une fois, il tentait de déterminer si ce dernier, si bien sur, il s’en sortait, deviendrait un allié pour plus tard, car il était certain qu’il devait savoir quelque chose sur les dernier évènements. Quelques tortures lui vint en pensé, surtout les dernière que sa cadette avait minutieusement élaboré lors de ses dernier ébats sur lui; il eut soudain un envie de vomir.

Coupant le calme présent il se laissait aller à un questionnement en pleine rue, sachant très bien que les murs avaient des oreilles il lançait calmement sur une teinte douce et interrogative…


-Il est certain qu’un tel coût d’opération pour simplement blesser une jeune darthiir est louche, à moins qu’elle possédait une fortune sur elle ou mieux, un objets qui aurait une grande valeur pour un tiers qui n’y voyait pas la dépense. Un objet sans nul doute magique ou mieux encore, rare et recherché.-

Il mit une pause calculé puis enchainait avec une pointe…


- En d’autre lieux, cette darthiir ne serait déjà plus vivante, elle est la clé du mystère et ici nous l’avons laissé aller en d’autre lieux. Elle est la pièce maitresse qui en sait beaucoup plus que tous ici, le tiers qui à orchestré cette mise en scène ne devrait pas tarder à la faire éliminer au plus tôt.-

Il avait lancé le jeux et mit toute son attention sur les réactions qui en suivraient. Bien sur, Xarss pensait encore comme dans sa très répugnante ville de Menzoberranzan ou les fourberies et machination de tout acabits fusaient tel le venin infecte de cette maudite Lloth mais ici en surface cela lui avait été bénéfique. Il avait encore cette vilenie en lui, il était trempé du mal mais grâce à un vieux moine de l'Ordre du Corbeau qu'il avait rencontré et qui lui avait dit " L'Amour est au coeur du mal." depuis, il n'avait jamais réussi à sortir cette phrase de son esprit. Il avait quitté sa répugnante ville pour sortir et rester en surface et vivre avec le méandre que le moine avait instauré en lui, Xarss Symryvvin était mort échoué sur son propre fiel à ce moment, plus tard une fois à la surface, Kryssyyor Daurgothoth prit naissance, en ce nouveau coeur, une graine de lumière avait fait éclat, elle se fécondait tranquillement pour devenir Rose.




Psychologie, renseignement ( pour la réaction des présents).

écrit par: Ashura Dimanche 08 Janvier 2017 à 07h30
Les trois femmes et le drow suivaient toujours le cortège à travers les rues pavées de luneArgent. Une légère brise se leva et fit frémir l’épéiste, puis s’intensifia en un vent glacial qui s’engouffra dans la ruelle. Quelques feuilles voltigèrent dans un sifflement, l’une d’elle termina sa course dans sa chevelure dorée. Tandis qu’elle continuait de débattre avec la magicienne, une voix douce et calme vint perturber leurs réflexions. L’elfe noir s’insinua dans la conversation comme s’il en avait toujours fait partie. Il consolida leurs argumentations, confirmant ainsi la rareté de produits alchimiques tels que la présumée potion d’invisibilité. Les termes qu’il employa révélèrent naturellement ses origines exotiques. Ashura ne pouvait les traduire, mais le contexte leurs donnèrent un sens certain. C’est le second argument avancé par l’elfe qui perturba le plus la guerrière. Selon lui, la principale erreur qu’ils avaient commise, était d’avoir laissés filer la jeune victime hors de leurs portées. Cette idée décontenança légèrement l’épéiste, elle se sentie naïve de ne pas avoir imaginée cette possibilité.

-Heureuse rencontre, je me nomme Ashura. Lui dit-elle. Soutenant cette fois ci, sans crainte, son regard.

-Vous avez plausiblement raison. Je dois avouer être nouvelle arrivante en LuneArgent. C’est par ailleurs la première fois que je mets les pieds en ces lieux. J’ignore qu’elles sont vos motivations dans cette histoire mais le fait est, que les autorités locales ont pris soin d’escorter la malheureuse en lieu sûr. Tout du moins, je l’espère. Et je dois dire, que je me voyais mal imposer ma volonté d’ausculter, de fouiller et de questionner la victime. Les tensions ambiantes on peut être précipités la situation.
Ashura fit une courte pause afin de réfléchir. D’un ton serein elle poursuivit calmement son raisonnement.

-Pour ce qui est des tenants et aboutissants de l’éventuelle orchestration de cette mise en scène. Ma seule motivation dans cette affaire est la légitimité du châtiment infligé. D’un mouvement de tête, elle désigna l’orc enchainé. Je pense que j’aurais agi de la même manière pour un humain…ou un drow. Elle ne put s’empêcher de laisser s’échapper un léger rictus.

-Si une quelconque organisation se cache derrière ce forfait, je ne vois pas qu’elle pourrait être mon implication pour être honnête.

écrit par: Darith Delane Dimanche 08 Janvier 2017 à 11h10
Marchant derrière le cortège de gardes, la jeune femme leva les yeux vers le ciel, preparant son sifflet pour quand ils arriveraient en vue de la caserne. Elle comptait demander compte a Reafan, et surtout elle voulait eviter que son ami ne soit bléssés. Elle le savait sage mais elle esperait qu'il ne ferait pas de bêtises.
Ce fut alors, perdue dans ses pensées pour son familier, qu'elle entendit l'elfe a la peau sombre qui les accompagnait.

Darith marqua une pause dans sa marche et se retourna vers le Drow, son air sévère reprenant le dessus, car malgré son sourire, ses yeux restèrent froid.
Est ce qu'il osait dire que cette fillette aurait dû mourir? Elle esperait que non, mais le ton, lui donnait une impression d'une légère condescendance qu'elle appréciait peu. Pensait il vraiment qu'elles étaient stupide?


- En d'autres lieux certes, mais elle était encore vivante, et il fallait la soigner. Au pire, si vraiment cela vous turlupine, tout comme a moi, vous n'aurez qu'as m'accompagner quand la milice nous aura libéré de nos obligations de témoins, du moins, si la garde nous permet d'enquêter sur la chose. Je n'aime pas cette histoire, tout comme vous, et bien des choses peuvent expliquer la violence qu'elle a subie, surtout qu'il a manqué sa cible, a moins que ce ne soit une mise en guarde.
Cependant, elle a besoin de soins et de repos, et cet Orc pourra peut être aussi nous donner, esperons le, quelques éléments de réponses.

Ashura sembla perplexe autant que decontenancée, cependant elle confirma a l'elfe qu'elle etait nouvelle en ville, ce que Darith confirma également pour elle même.

- Tout comme mon amie ici présent, je suis également nouvelle en cette cité, et j'avoue que je ne prévoyais pas un tel remue-menage dès ma seconde journée.
D'ailleurs cela me fait penser....

Darith pris le sifflet et souffla dedans. Un son fin, légèrement etouffé se fit entendre, un peu fort sans être strident.
Elle regarda le ciel une nouvelle fois, esperant que Reafan l'aurait entendu et attendit un peu avant de continuer sa marche, un peu en arrière d'Ashura, regardant la jeune fille qui semblait ne pas se sentir a l'aise.
La magicienne lui sourit et tendit une main.

- Et vous, damoiselle, qu'en pensez vous?

écrit par: La Goualeuse Dimanche 08 Janvier 2017 à 15h27
Quelques mètres derrière les deux femmes, La Goualeuse tendait l’oreille. Le vent ne lui portait leurs paroles que par bribes, mais elle comprit qu’elles parlaient de la fameuse potion d’invisibilité mentionnée plus tôt dans leur témoignage. Elle se souvint alors qu’en effet, le fuyard avait porté quelque chose à sa bouche.
La voix de Darith lui parvenait surtout, assurée, presque pontifiante.

*Cette dame semble très savante... On dirait un livre...*

Le drow, qui marchait à l’écart, se rapprocha du duo pour se mêler abruptement à la conversation. Cette figure mielleuse affectait une douceur hypocrite, mais la courtisane, en experte, ne s’y trompait pas. L’écoutant sans le regarder, elle restait en raison de ses préjugés injustement suspicieuse et critique envers lui.

*Jeune dar-thi-ir ? La petite fille, sans doute...* Elle répéta silencieusement le mot étranger, afin de le mémoriser. *Un objet magique, rare et recherché ? Pourquoi une gamine aurait-elle de tels trésors ? Non... Quelle sinistre imagination ! Elle est en sécurité à la caserne, avec tous ces gardes.*

La Goualeuse fronça les sourcils. L’une comme l’autre faisaient bon accueil au drow, auquel elles avaient répondu comme à n’importe lequel de leurs pairs. Bien qu’étrangères dans la cité, elles manifestaient leur envie d’élucider cette mystérieuse affaire, de participer à l’enquête et même d’interroger l’orc prisonnier. Pourquoi donc ? N’était-ce pas là le rôle de la milice ? Ces femmes étaient bien entreprenantes !

La petite troupe s’était arrêtée pour mieux deviser. Hésitant quelques secondes, la jeune fille poursuivit sa marche afin de les dépasser, prenant soin de conserver une distance respectable avec le drow.
À son passage, la plus grande des deux femmes l’apostropha. Le sourire dont s’était soudain fendu ce visage sévère lui sembla un peu contraint, mais elle n’en montra rien et saisit la main que lui tendait l'inconnue.


- Moi ? répondit-elle en souriant à son tour, timide et étonnée. Mais... à quel sujet, madame ?

écrit par: Darith Delane Dimanche 08 Janvier 2017 à 17h32
Darith se montra amicale devant la question de la jeune femme, et répondit plus doucement.
- Et bien l'affaire ici présente. Mais je crois avoir oublié de me presenter, pardonnez moi. Je me nomme Darith Delane, Magicienne et Alchimiste itinérante. Mon art n'en est qu'a ses balbutiements, mais c'est pour cela que j'ai pris la route.

La magicienne fit fondre son sourire pour un visage plus amical et réel de ce qu'elle etait. Ses traits durs s'adoucissant quelques peu, tout comme son regard. La jeune femme devant elle semblait timide, de fait elle s'accorda de ne pas la brusquer.

écrit par: Phineas Dimanche 08 Janvier 2017 à 20h57
PARCHEMIN
Xarss, test de psychologie vs. intimidation : 15 vs 30 [Xarss à peur, genre, bien] (et oui, j'ai vraiment fait 30)


Le soleil se levait, et Lunargent commençait à s'agiter. Alors que le groupe hétéroclite surgissait dans la rue adjacente les portes commençaient à s'ouvrir et les citadins allaient pour vaquer à leurs occupations. La cité retrouvait son bruit habituel paisiblement, des gardes effectuaient leurs rotations, des acrobates commençaient à sauter ci et là, des mères accompagnaient leurs enfants, des étudiants en retard couraient. Pourtant, malgré l'agitation naissante, tous s'arrêtaient plus ou moins longtemps pour observer le cortège. Certains regardaient l'orque, d'autres le drow. Mais il n'était pas nécessaire de posséder des oreilles particulièrement entrainées pour entendre les murmures médisants. Pour l'instant sans conséquences.

La brume disparaissait, découvrant la ville. Maintenant sur une large rue, les bâtiments étaient plus impressionnants encore. Pur produit hybride de trois races presque aux antipodes, l'architecture donnait à la ville un air à la fois chaotique et harmonieux. Il y avait fort à parier que du regard d'un oiseau, elle ressemblait plus à un îlot forestier qu'à une ville minérale comme on en connaissait dans l'ouest.

Le cortège se dirigeait rapidement vers sa destination, de toute évidence, l'officier en charge voulait éviter de rester trop longtemps sur les grands axes. A peine eurent ils le temps de terminer leur conversation qu'ils étaient rendus devant un grand bâtiment, différent des autres. Celui ci était plus humain, et plus nain plus... pierreux. Le problème des arbres, du bois, même les elfes l'admettait, c'était que ça brûlait et se fracassait facilement. Frontalement, les forteresses naines et les citadelles humaines pouvaient tenir plus de sièges que les cités sylvestres. Alors, même à Lunargent, les casernes et postes de gardes étaient des bâtiments de granit. Elle faisait une dizaine de mètres de large et, aux bruits que l'on entendait de la rue, il devait y avoir une cours à l'arrière où s'entrainaient déjà des soldats. La façade était dénuée de fenêtre au rez de chaussée, mais à l'étage, une grande fenêtre dotée d'épais barreaux laissait passer la lumière et la fraicheur matinale. Sur les murs le symbole de la ville était peint en blanc, d'une teinte relativement défraichie.

Tous entrèrent et pendant que l'orque était accompagné - toujours aussi silencieux - dans les cachots on leur demanda d'attendre dans ce hall d'entrée. Même pour Ashura, qui connaissait les bâtiments militaires, l'environnement était quelque peu inhabituel. Le bâtiment était construit pour accueillir des gardes dont la taille variait généralement entre un mètre vingt et deux mètres, si bien que le mobilier était adapté. Les présentoirs des armes d'urgences avaient deux paliers de hauteur et contenaient des armes allant de la morgenstern à l'arc long. Les représentations des dieux guerriers des trois panthéons étaient réduits au minimum pour éviter tout problèmes de prosélytisme et les officiers semblaient issus des trois races dominantes de la ville.

La caserne était agitée les allées et venues allait bon train, trop même. Ils saisirent vite que la raison en était l'arrivée de l'orque et de la fillette, la situation semblait plus problématique que ce qu'ils auraient pu le croire, comme l'avait sous-entendu Xarss.

Et puis, un nain en armure lourde dévala l'escalier comme si il était encore un jeune fils de la pierre des plus fringants et vint vers eux. Il haussa un sourcil en voyant la Goualeuse, puis sourit et pris la parole.


Capitaine Lorik
Et bien Sirine, la caserne te manquait ma petite ?, commença le nain avec un ton quelque peu paternel avant d'en revenir aux autres. Il les regarda, restant un peu plus longtemps sur le drow.

Vous êtes Kryssyyor j'imagine ? Ne soyez pas étonné, vous êtes le seul elfe noir admis entre les murs en ce moment, Zeoman nous a prévenu que vous ne posiez pas de problèmes, mais j'aime autant vous prévenir que personne ici n'accorde facilement sa confiance aux vôtres. Mais tant que vous ne faites rien d'illégal, plus encore si vous nous aidez, ma garde ne tiendra pas rigueur de votre... ascendance. Pour ce qui me concerne, peu m'importe votre passé, mais je sais pertinemment que les vôtres n'ont que deux raisons de sortir seuls de l'Outreterre : en éclaireur ou pour quitter leur ancienne vie. Si c'est la première raison qui vous conduit ici, soyez conscient que vous ne serez pas le premier à finir au bout de ma masse, Tel'Quessir.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


Il adressa un regard appuyé au drow. Pour ce dernier, traiter avec les nains était éminemment différents que de traiter avec les humains. Les fils et filles de la pierre pouvait avoir vécu tout aussi longtemps que lui, et ce dernier était probablement né bien avant que le Ssri'Tel'Quessir n'ai vu le jour. Il avait devant lui un ainé, et certainement pas un être d'une ou deux décennies. Un nain qui avait peut-être participé à la libération du Hall de Mithral, ou effectué des descentes dans l'Outreterre pour purger les galeries des attaques de Menzoberranzan. Pour chaque esclave que sa sœur avait fouetté, ce soldat et ses camarades avait sans doute fait payer les bannis de Corellon au décuple. La menace n'était pas vaine, mais le ton était éminemment rationnel et le nain semblait fondamentalement honnête. Il était probablement le premier surfacien à l’appeler simplement Tel'Quessir. La menace en était peut-être encore plus grande.

Capitaine Lorik
Bien, je suis le Capitaine Lorik, en charge de la troisième patrouille et commandant en second de la garde ouest. Ce que vous avez vu risque d'être utile dans une affaire plus grave que ce que vous pourriez penser. Si vous voulez bien me suivre, nous avons des questions et une proposition à vous faire.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


Le nain les guida à l'étage, et ils débarquèrent dans un grand bureau au milieu duquel trônait une longue table de réunion noyée sous la paperasse. Un elfe dont la tenue le qualifiait comme un haut gradé et une humaine portant les même insignes que Lorik étaient déjà installés sur deux des chaises et discutaient rapidement. Un lynx au pelage doré dormait paisiblement sur le rebord épais de la fenêtre que sécurisait les barreaux d'aciers. Lorsqu'ils entrèrent, leur discussion s'arrêta, l'elfe leva les sourcils et adressa un regard assez plein de dégoût et de haine à Xarss, sans pour autant commenter son entrée. Il fit un sourire au trois autres et de la main, les pria tous de s'asseoir. Lorik alla se poster devant la fenêtre, jetant un œil distrait à ce qui se passait à l'extérieur, tout en grattant la tête du lynx qui répondit en grondait de contentement. L'elfe ne semblait pas dater d'hier non plus, en témoignait ses rides rares pour ceux de sa race. Mais la guerre vieillissait tout le monde. La femme humaine elle n’excédait sans doute pas les trente ans, mais son regard dur comme l'adamantine ainsi que les cicatrices sur ses mains et son visage disaient qu'elle avait fait ses preuves.

Commandant Beiran
Alae, Mesdames et... vous.
Je suis le Commandant Beiran Landruel, voici la capitaine Ellanna du Val et vous connaissez déjà le Capitaine Lorik. Je vous ai fait venir pour vous parler de ce que vous avez vu. Cela pourrait être un fait divers macabre, mais ça ne l'est pas. Le meurtre d'un enfant est déjà une horrible chose, mais la disparition d'une jeune elfe l'est plus encore.
L'humaine confirma du chef, malgré la distinction raciale qu'il venait de faire.
Mon peuple met malheureusement trop de temps pour procréer. Heureusement, la jeune fille semble encore avoir une chance.

Mais le vrai problème n'est pas là. Si ce que vous avez dit est vrai, et que l'orque n'est pas en cause, nous nous devons de rétablir la vérité, et vite. Comprenez que cela pose un problème politique et éthique : Lunargent doit être capable de différencier le bien du mal, la culpabilité de l'innocence, et peu importe si un orque fait le meurtrier parfait. Or, la nouvelle va vite se répandre que la garde a trouvé un orque penché sur le corps d'une jeune tel'quessir. Et la cité demandera sa peau, sans chercher à savoir le fin mot de l'histoire. Parce que le peuple aura besoin d'un bouc émissaire, et que dans les Marches, celui ci a souvent une tête d'orque.

La garde ne peut pas enquêter directement, on nous accusera de défendre l'indéfendable. Mais vous, vous pourriez. Vous devez être les quatre seules personnes ce matin à croire en son innocence, accepteriez vous de rendre ce service à Lunargent ?

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Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

écrit par: Xarss Dimanche 08 Janvier 2017 à 21h31
L’ardillon de ses propos avait fait son office d’accrocher et les réactions fusèrent. Un sourire apparut sur ses lèvre mince lui donnant un air complaisant. Quelque chose se tramait et il sentait qu’il pouvait que trop facilement passer dans la moulinette. Il écoutait avec une attention particulière les propos de la bretteuse puis quand elle eut terminé d’un geste lent et calculé il vint enlever la feuille qui s’était prit dans les mèches entremêlé de ses long cheveux blond, feuille qu’il gardait entre son index et le majeur de sa main gauche pour ensuite disparaitre sous son pifwafwi et répondit amicalement sur une teinte toute aussi douce…

- Heureuse rencontre Ashura, Kryssyyor Daurgothoth se tient devant vous.-

De suite il savait qu’il venait de trahir sa situation, une autre bourde à son actif en si peu de temps; il espérait juste que personne en présence s’en apercevraient. Pour remédier à sa situation dernière il ajoutait rapidement …

-Tout comme vous j’y suis à ma première venu en cette ville que l’on m’avait dit plus tolérante que les autres de la surface et j’en suis très heureux. Malheureusement, ma race me fait pas honneur partout et je remercie Lunargent de m’avoir accueillit, pour cela je me doit d’aider du mieux de mes connaissance.-

Il ajoutait un léger sourire en poursuivant…


- Vous me voyez ravit de votre gratitude et peut comprendre votre dégoût pour ce que je représente. Je serai aise de vous confirmer que mon implication dans cette cause est purement dû à la curiosité et aussi que les mystères me sont un délectable passe temps.-

Une légère pause s’obligeait puis il continuait tout aussi doucement que poliment…

- Sans le savoir, vous êtes déjà impliqué dans cette histoire, sinon pourquoi avoir donné votre témoignage?-

Il dit cela beaucoup plus pour lui qu’une question qu’il posait tout en se signant d’une courbure légère.

L’approche risqué de la matronne rivvil vers lui n’augurait rien de bon pour la suite, sa main droite vint faire craquer le cuir du pommeau de l’un de ses poignard de maître et d’un pas méticuleusement bien placé vint se positionné pour un avantage futur. Ses yeux se plissèrent sauvagement en écoutant soigneusement les propos de la furie devant lui qu’il regardait droit dans les yeux et ce, vers le haut.

Il fallait qu’il s’avoue que l’audace qu’elle démontrait avait du panache. * Soit elle est stupide et non connaissante des drow ou bien la peur l’a quitté.* Gloussait-il intérieurement. La tension sur le pommeau se fit moindre ainsi que ses yeux reprirent un regard moins violent au fur et à mesure qu’elle s’exprimait. Décidément cette femme avait de la répartie et une logique qu’il appréciait.

Il allait lui répondre qu’elle coupait sec son monologue pour sortir une abomination auditif. Il eut presqu’un sursaut de cette détestable manière d’appeler il ne savait quoi. Appelait-elle à l’aide, les gardes il ne savait quoi penser sur l’instant et resta stoïque sur le coup épiant plus attentivement les alentours.

Son regard se posait ensuite sur celle que la furie interpellait attendant le dénouement qui ne vint pas, par contre il venait de connaitre le nom de la furie. * Dame Darith Delane, une magicienne alchimiste, voilà donc!* Se dit-il plus connaissant.

La route le fit réfléchir, il se devait de garder sa nouvelle voix au mieux de ses capacité, il avait choisi un sentier qui ne lui serrait vraiment pas le plus facile à tenir. Une fois arrivé à la caserne l’ensemble se déroulait très rapidement.

Pour sur que le renégat était drow mais encore très jeune et vert et n’avait pas du tout la trempe de ses détestable pair et les avertissement du capitaine Lorik était très clair comme une eau de roche. Raide et en position militaire Xarss ne répondit pas qu’un seul et infiniment petit signe de son arcade sourcilière gauche conclut l’acceptation des dires du capitaine. Une fois à l’étage il senti la corde se serrer autour de son cou. * Mais qu’est ce que je fais ici moi.* Par contre la situation changeas très rapidement et il en fut des premier surprit et c’est le pourquoi que prestement il répondit sur un ton militaire…

-Commandant Beiran, capitane Lorik, vous me voyez honoré à cette demande et c’est avec grand plaisir et désintéressement que j’accepte d’aider Lunargent dans cette enquête.-

Il se signait d’un subtil mouvement de son arcade sourcilière gauche et d’un imperceptible mouvement de sa tête vers la droite puis fit un pas arrière pour laisser place aux dames présente.
Il venait de faire mouche et fut fort heureux d'avoir réussi à s'intégrer au sein de Lunargent, resterait maintenant à y mettre tout les efforts que cela demanderait.

écrit par: Ashura Lundi 09 Janvier 2017 à 02h31
Les bannières d’azures ornées d’un croissant de lune claquaient au vent. Les témoins continuaient à débattre tout en progressant dans la ville à l’architecture si hétéroclite. La brume matinale se dissipa enfin, laissant les rayons du soleil réchauffer l’épiderme de la guerrière. Répondant aux propos de la jeune épéiste, les paroles du Drow suggérèrent qu’il n’était qu’un expatrier nouvellement arrivé, décidé à rendre service à la cité qui avait bien voulue l’accepter malgré sa condition. Ashura lui laissa le bénéfice du doute sans chercher à approfondir ses propos. L’elfe se montrait courtois pour le moment, loin de toutes les idées que l’on pouvait se faire. Humblement, il clama pouvoir comprendre le dégout qu’il pouvait inspirer et que son implication n’était que le fruit de sa propre curiosité. Cette idée interloqua la guerrière, avec la magicienne Illuskienne, ils étaient donc trois à agir poussés par les circonstances mystérieuses qui se présentèrent à eux. Tous envoutés par le gout de l’intrigue. Ses yeux se fixèrent un court instant sur la dernière spectatrice, engoncée dans son épais manteau de fourrure, la délicate fleure poudrée s’entretenait timidement avec Darith Delane. La guerrière se demanda qu’elles pouvaient être ses motivations.

L’escorte s’arrêta face à un grand bâtiment. Il était constitué principalement de pierre, l’infrastructure paraissait semblable à celles bâties en Sundabar. Au-delà de celle-ci, l’on pouvait percevoir le bruit du fracas des armes s’entrechoquant, les soldats s’entrainaient non loin. La peinture écaillée des armoiries de la cité joyau était l’unique décoration de la caserne. Les patrouilleurs poussèrent l’orc plus loin encore tandis que les témoins furent invités à patienter dans le hall d’entrée. L’encadrement des hautes portes, les râteliers de tailles diverses ainsi que l’ameublement témoignaient de la pluralité raciale en ces lieux. Ces détails frappèrent Ashura qui avait l’habitude de fréquenter ce type d’édifice. C’est un vieil officier nain qui vint interrompre sa contemplation, les cliquetis de son armure préméditèrent son apparition. Le vétéran semblait déjà connaitre la goualeuse, révélant au passage son nom. Il rompit sa familiarité pour dévisager l’elfe noir, des menaces se firent entendre et ceci malgré la tolérance locale suggérée par le drow quelques minutes plus tôt. Le capitaine de la garde les invita à l’étage afin de faire leurs rapports.


C’est dans un bureau sobrement décoré, illuminé par une large fenêtre, que les témoins rencontrèrent la haute hiérarchie militaire de la cité. Assis à l’extrémité d’une grande table, un elfe vêtu d’un noble costume, le regard glacial et maussade, pria les invités de prendre place. À ses côtés, une jeune femme dont les empreintes d’anciennes blessures trahissaient sa nature martiale. Ashura écouta attentivement la requête du commandant Beiran, ce dernier voulait qu’ils enquêtent sur le crime dont ils avaient été témoins. Tout en profitant de leur neutralité providentielle pour n’éveiller aucun soupçon.

¤ Ce sont donc des critères raciaux et élitistes qui angoissent le responsable de la garde de Lunargent...La cité cosmopolite…¤

C’est le drow qui intervint le premier malgré l’hostile et méprisant regard que lui avait lancé l’officier elfe à son entrée. « Honoré », « Grand plaisir » et « Désintéressement », ces mots résonnèrent dans la conscience de la jeune épéiste. Sans un regard à ses camarades, elle se déclara intérieurement.

¤ Voici le pas de trop qui te fait sortir de l’ombre et révèle ta vraie nature petit elfe. La sournoiserie te colle à la peau ou es-tu réellement aussi pieu et charitable qu’un paladin ? Personne n’agit sans intérêt. ¤

Cette pensée lui fit se remémorer les avertissements de son père sur la nature des hommes de son village. C’est dans un silence complet, qu’Ashura décida d’attendre la réponse de ses comparses. Ses motivations premières divergeaient, outre son besoin viscéral de défendre la justice, elle eue un instant l’impression de s’écarter des motifs qui l’avaient poussés à rejoindre la capitale. Son intérêt à elle méritait d’être défendu, peut être que son mutisme éventuel lui permettrait d’en savoir plus sur les inquiétudes du commandant elfe.

écrit par: Darith Delane Lundi 09 Janvier 2017 à 21h50
Marchand aux cotés des autres, Darith remarqua le batiment de pierre d'où provenait des bruits d'armes au loin. Elle suivi l'escorte jusqu'a l'intérieur où un nain, un certain Capitaine Lokir, s'adressa, non sans une certaine méfiance, selon son point de vue, envers le drow, puis il les escorta jusqu'a un bureau spartiate où deux autres gradés semblaient en discution tandis qu'un magnifique felin dormait près de la fenêtre illuminant les lieux.

L'un etait un elfe qui se présenta sous le nom du Commandant Beiran Landruel, l'autre une humaine dont les cicatrices montraient les batailles auquels elle avait du prendre son compte de part.

Quoi qu'il en soit, Darith ecouta attentivement l'elfe, et elle dû avouer que son discour lui plû d'une certaine manière.
Comme elle, l'homme pensait que l'orque n'etait possiblement pas coupable et comme elle, il en etait aussi venu a la conclusion que la population chercherait un coupable facile.
Et quand il demanda leurs services, elle ne pus s'empêcher de dire:


- J'accepterais volontier d'aider votre milice et la vérité a être rétablie, non pas seulement parce que je suis convaincue de l'innocence de l'Orque, mais également parce que je considère comme vous que cette vérité prime sur une justice expeditive.
Maintenant, je ne sais si mes comparses seront d'accord, notre venue etant une affaire de circonstance, je ne parlerais de fait, qu'en mon propre nom.

Elle comprenait en sous-main les peurs que pouvait avoir le Commandant, mais d'un autre cotés, voir un innocent accusé par une populace, qui n'iraient même pas chercher le vrai coupable. Cette pensée l'enervait, encore plus que le cotés très racial que semblait prendre en compte le Commandant et le Capitaine Lokir peut avant.

écrit par: La Goualeuse Lundi 09 Janvier 2017 à 22h02
*Darith Delane, magicienne et alchimiste* répéta-t-elle muettement, un respect tout superstitieux se reflétant dans ses grands yeux bleus.

- Je me... commença-t-elle pour aussitôt s’interrompre, sentant le regard du drow s’appesantir sur elle. Les traits de son visage se raidirent, ses lèvres se pincèrent brièvement ; elle était de toute évidence nerveuse. Certes, elle aurait pu donner le change – ne savait-elle pas feindre ? – mais comment leur signifier autrement que sa présence lui était désagréable, et même insupportable ? Je ne connais rien à ces choses, madame... et j’ai dit tout ce que je savais. La petite a de la chance d’être en vie, les Dieux doivent veiller sur elle. Quant à l’orque, poursuivit-elle avec froideur, qu’il soit ou non coupable, sa présence dans la cité représente un danger.

La Goualeuse doutait de la culpabilité du prisonnier, mais l’occasion était trop belle de rappeler ses consœurs à la plus élémentaire prudence. Avait-elle conscience du double sens de ses paroles ? Rien, dans l’expression de son visage, ou dans l’éclat de ses yeux, ne permettaient de le deviner... Elle reprit sa marche, déterminée à en finir au plus tôt. Malik et Mili s’inquiétaient sûrement de son absence ; le soleil était désormais levé depuis longtemps.

Lorsqu’elle arriva dans la caserne, l’orque et la fillette avaient déjà disparu. Se plaçant de façon à ne gêner personne, elle balaya la cour du regard, à la recherche d’un visage familier. Tom et Taëlyne servaient dans ce bâtiment, mais ce fut le sémillant capitaine Lorik qui se présenta le premier à sa vue. La courtisane répondit à sa boutade d’un sourire malicieux :


- La troisième patrouille seulement, capitaine.

La jeune fille affecta une mine grave en écoutant l’avertissement que le vénérable nain donna à l’elfe noir, mais se réjouissait intérieurement. Enfin quelqu’un semblait prendre toute la mesure de la menace ! Elle n’avait pas réussi à mémoriser son prénom, qui lui avait évoqué le sifflement d’un serpent.

*Pourvu que les autres en prennent de la graine !*

Arrivée dans le bureau, elle salua d’un signe de tête poli les dirigeants de la caserne, et prit place sur la chaise la plus éloignée du fauve. Les jambes élégamment croisées, elle goûtait un instant de repos bien mérité.

*C’est donc ça, la politique...* pensa-t-elle alors que l’elfe achevait son éloquent discours. *Comment peuvent-ils croire que je sois bonne à quelque chose dans cette affaire ? S'ils savaient...*

Elle adressa une moue dubitative au capitaine Lorik, avant de prendre conscience de combien elle lui était redevable. Lui et ses hommes l’avaient sauvée, puis soignée ; les citoyens de Lunargent l’avaient recueillie, lui avait offert un foyer. Peu s’étaient montrés aussi bienveillants envers elle, au cours de sa jeune vie... Ou pour mieux dire, personne. S’il n’y avait rien à gagner en apparence, il y avait cependant bien trop à perdre. Elle attendit que le drow à la voix si mielleuse en finît avec ses simagrées, puis prit la parole :

- Quant à moi, capitaines, je sens que vous rendre service à mon tour serait la moindre des choses... mais... Elle les regarda tour à tour, confuse, puis se leva tout à coup en ajoutant presque indignée. Enfin, vous m’avez bien regardée !?

écrit par: Phineas Mardi 10 Janvier 2017 à 09h14
Le commandant haussa un sourcil, plus regarda le nain, qui semblait passablement amusé. Mais ce fut l'humaine qui continua. Elle se leva et fit le tour de la table, s'arrêtant en face de la courtisane en posant ses deux mains sur la table.

Capitaine Ellanna
Oui, et justement. Vous avez tout sauf la tête d'un garde, et c'est excellent. Cette gamine n'était pas une fille d'aristocrate, ni de riche marchand... Si c'était le cas, l'enquête serait simple, la bonne solution étant généralement la plus évidente.
Nous ne comprenons pas pourquoi elle a été attaquée, ni pourquoi elle était là, de fait. Et avoir des tronches, ou des habitudes de gardes n'aidera pas pour dénouer ce mystère, j'en suis certaine.

Elle les regarda tous.

Je sais que vous n'avez pas forcément de raison de nous rendre ce service, bien que la majorité d'entre vous se soient spontanément proposés, mais vous vous doutez bien que nous ne vous demanderons pas de faire ça gracieusement. A service spécial, prime exceptionnelle.

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Cette soldate semble aussi robuste que le laisse présager son poste.


Alors qu'elle parlait, un corbeau se posa sur le rebord de la fenêtre, entre le lynx et le nain. La situation était assez comique : le nain le regarda en haussant un sourcil, et si le volatile avait eu un sourcil, celui ci aurait probablement eu le même geste en regardant le félin. Félin, qui, lui, se contenta de bailler avant de jeter un œil à l'elfe qui lui fit un signe de la main, et le lynx de se rendormir.

Le corbin sauta sur la table et avança d'une démarche amusante qui prouvait bien qu'il n'était pas fait pour la terre ferme. Il s'arrêta devant Darith et claqua du bec avant de sautiller, d'ouvrir ses ailes et d'aller se percher sur l'épaule de sa maîtresse.

Une esquisse de sourire illumina un court instant le visage de l'elfe, qui repris.


Commandant Beiran
La capitaine a raison, ce que vous prenez pour un défaut, un manquement, pourrait bien être votre plus grand atout.
Évidemment, nous pourrons vous donner quelque aide, mais autant que faire se peut, nous voudrions rester discrets, au moins au début. Une fois que vous aurez trouvés les coupables, nous pourrons intervenir plus frontalement si vous l'estimez nécessaire. Toute notre expertise sera également à votre disposition, et si jamais vous devez - j'insiste, si vous le DEVEZ - franchir des limites légales, nous serons en mesure de l'expliquer, à posteriori.

Mais avant même de commencer à parler détails, j'aimerais avoir plus d'informations sur vous.

Il se tourna vers Xarss.

Banni Kryssyyor, sachez qu'il me coûte, dit il avec une pointe de colère, de vous accorder une quelconque espèce de confiance, mais j'espère qu'elle sera récompensée. Et... et bien, peut-être avez vous quelque chose à dire sur vous.

Vous êtes, Sirine, je crois, Taëlyne m'a parlé de vous, peut-être voudriez vous vous présentez de vous même, continua il avec la Goualeuse.

Quant à vous, Mesdames, j'imagine sans mal avoir à faire à une arcaniste - il n'est pas difficile de reconnaître un familier d'un être sauvage -, et une guerrière sans aucun doute. Pourrions nous en savoir plus ?

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Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

écrit par: Ashura Mardi 10 Janvier 2017 à 14h11
La magicienne et le Drow avaient aussitôt acceptés la requête des autorités locales. Seule la jolie Sirine semblait dubitative au sujet de son implication dans cette affaire. C’est la capitaine de la garde, qui sur un ton autocratique vint apaiser les inquiétudes de la jeune fille. Quand Raefan revint enfin rejoindre sa maitresse, Ashura le reconnu de suite. Son entrée brisa un instant l’atmosphère pontifiante qui régnait dans la salle, sa démarche distrayante y était pour beaucoup. Peu à peu, le corps de l’apprentie épéiste commençait enfin à se réchauffer dans l’enceinte de la caserne. Elle avait soigneusement posée sa rapière et son bagage près d’elle. Tout en écoutant son entourage, elle enleva ses épais gants de cuir qu’elle posa sur la table. Les mains jointes en signe de réflexion, quand le commandant en charge leur demanda de se présenter, la guerrière prit l’initiative de répondre. Elle se leva pour que sa voix soit audible de tous et déclara d’un ton paisible.

-Je suis honoré de la confiance que vous nous attribuez, je me nomme Ashura, citoyenne des marches d’argent.
Jadis au service de l’éminente famille Rabonar, je suis née dans la circonscription de Sundabar dans laquelle j’ai œuvré plusieurs années.

La guerrière prenait le temps de regarder chacun de ses interlocuteurs, elle émit une brève pause dans son discours. Il y avait peu de chance que les personnes présentes connaissent maitre Rabonar, sa qualité de notaire n’étant connue que des marchands et autres aristocrates du pays.

-Comme vous l’avez deviné, je suis épéiste. Je loue mon savoir-faire au service de protection rapprochée.
J’ai rejoint la capitale afin de m’entretenir avec l’agence de la compagnie des marches, dans l’objectif d’intégrer leurs rangs. Ces derniers m'ont envoyés vers la capitale, probablement en vu de m'éprouver.
Comme cela le suggère, il est déjà de mon devoir de dénoncer le vice et de le combattre.

Elle posa les yeux sur le commandant elfe, puis reprit d’une voix plus implacable.

-Vous comprendrez qu’afin que nos intérêts convergent, j’ose espérer votre recommandation afin d’appuyer ma candidature.

Elle attendit un instant un éventuel signe de réponse de la part de l’officier supérieur mais avant même d’avoir reçu en retour le moindre écho, un élément lui vint en tête. Elle enchaina alors sur un ton moins solennel.

-Ah ! Et évidemment, sans connaitre l’ensemble de vos structures, étant nouvelle arrivante en Lunargent, le gite et le couvert seraient le bienvenu. Sans vouloir abuser de la situation messire. Peut-être en dehors de la caserne pour éviter tous soupçons. Enfin ce n'est là qu'une suggestion.

Ashura reprit sa place délicatement, joignant à nouveau les mains sur la table.

-Je pense avoir terminé pour ce qui est de présenter ma personne. À moins que vous ayez d’autres questions, je suis prête à commencer l’investigation quand bon vous plaira.

La guerrière commençait à cogiter, son esprit tentant de répertorier soigneusement l’ensemble des interrogations qui fusaient déjà. Si ses plans avaient changés, elle s’adapterait et s’éverturait à remplir sa mission. La jeune épéiste ne regrettait pas d’avoir pris la route de la cité joyau.

écrit par: Darith Delane Mardi 10 Janvier 2017 à 19h19
Pendant un instant, Darith eu peur que la Capitaine Ellanna prenne a partie Sinne, la jeune courtisane qui les accompagnait, de fait, elle se tendit quelque peu, son dos bien droit, et son air sévère s'accentuant quelque peu un instant.
Cependant, elle avait proposé comme elle même ses services, et quand la Capitaine parla d'argent, Darith eu envie de soupirer.

*Pourquoi donc l'or devait il récompenser spécifiquement ce qui devait aller de soi? Ah oui, c'est vrai, il faudra bien payer certains services si nous devons agir a la place de la milice dans cette enquête, mais ils se montrent bien généreux, je trouve, d'autres l'auraient possiblement moins été.*

Pensive et perdue un instant dans ses pensées, un bruissement d'ailes vint la sortir de ses idées. Reafan venait de revenir et visiblement, il se donnait encore en spectacle. A croire que si il n'avait été un oiseau, elle l'aurait bien vu dans un cirque a faire le pitre. Le plus drôle étant la réaction du félin mais plus encore du Nain.
Darith réprima un léger pouffement de rire, et laissa Reafan venir a elle.


- Bien, Reafan, j’espère que tout a été bien. Fit elle en lui donnant un morceau de pain qu'elle tira de sa sacoche.
Le Corbeau pris la becquée mais ne répondit tandis que sa maitresse écoutait le Commandant. Ce dernier sembla vouloir en savoir plus, voila ce qu'elle craignait: devoir expliquer sa présence en la cité. Si certes son objectif premier etait de trouver légendes et secrets, sa venue secondaire etait avant tout utilitaire: elle voulait mettre le plus de distance et de sécurité entre elle et son ancien Maitre: Jarlaxx Eram.
Elle ne savait ce qu'il etait advenu de lui en ces années sur les routes, mais elle pensait bien qu'il avait dû monter en grade dans la hierarchie de la Guilde des Mages de Luskan. Et sa désobeissance devait être pour lui, une echarde dans son flanc et sa fierté.


- Je me nomme Darith Delane, je suis originaire de Luskan où ma famille vit depuis des générations. Disons que ma situation est plus compliquée, elle marqua une pause et regarda Ashura, que ce que j'aurait pus expliquer a certains de mes comparses. Etant adepte de Shaundakul, je suis venue a LuneArgent pour rechercher récits, légendes et histoires, car je suis convaincue que toutes choses a un fond de vérité. Cependant, ce n'est point là, ma seule raison a ma présence en la cité.

Elle inspira et se tendit quelque peu avant de continuer.

- Comme vous avez deviné également, je suis en effet une arcaniste, et malheureusement, j'ai un leger problème avec mon ancien maitre qui n'as pas trop appréciés que je lui fasse défaut. De fait, il s'ingénie à vouloir me ramener a Luskan, chose que je refuse et une des raisons pour lesquelles, je vis une vie nomade depuis quelques ans.
Ma venue est en partie pour demander conseil auprès de la guilde des arcanistes de LuneArgent, afin de savoir comment me préparer et éviter un sort que je ne désire point.

Etant comme mes comparses, nouvelle en la cité, j'aurais besoin d'aides pour que l'on accède a ma demande, si ce n'est point trop demander. Pour le reste, j'ai tendance a me débrouiller seule, si besoin est.

Puis elle sourit, et tourna son regard vers son Famillier occupé a s'houspiller son plumage, en retirant quelques parasites.
- Quand a lui, en effet, il est bien un familier, son nom est Reafan, je l'avais envoyé pour suivre l'homme a la veste ecarlate, si il le pouvait, depuis le ciel. Malheureusement, il semble qu'il lui a échappé, il a suivi une masse d'eau se déplaçant, sans rien pour expliquer ce mouvement, puis plus rien.

écrit par: Xarss Mercredi 11 Janvier 2017 à 03h28
Le jeune Symryvvin respirait mieux, il avait sentit l’étaux se resserrer et cru un instant qu’il reviendrait à la mains sans aucune réponse à leurs fournir, certes il ne fallait pas vendre la peaux de l’humain avant de l’avoir écorché, rien n’était encore gagné. La possibilité qui s’offrait le ravivait, l’avantage que lui offrait les autorités de Lunargent était pour le renégat une chance inouïs qu’il ne devait perdre. Les portes s’ouvraient grande avec une aide en plus. * Délectable se revirement. * Se réjouissait-il secrètement. Ses efforts ne seraient pas laissé sans récompenses puis un large sourire intérieur faisait l’image de sa complaisance.

Le faussement appelé Kryssyyor n’eut d’autre choix que d’avoir des pensés de son ancienne vie dans la citadelle du mur Ouest de la ville des profondeurs puis des dernière nouvelles qu’il avait eut cette dernière aurait sans nul doute des problèmes majeur dans un avenir proche. * Bien fait maudite ville puante que la lumière soit sur vous, Mère et soeur. * S’offrait-il en prenant une grande inspiration de bonheur puis à la fin de cette inspiration il eut un ressentiment; Narbondel lui manquait, ceci était la seul chose qu’il regrettait de ne plus voir de l’ombreterre, il y avait aussi la Bregan d’Aerthe. L’ensorceleur eut un soupire silencieux.

Dame Darith Delane le sorti subitement de sa rêverie présente, la façon qu’elle avait conclut ses dires ne le déconcertait en aucun points et de la décision de la dame, le souvenir de son monologue dans les rues avant d’arrivé, le mit de meilleur humeur. Les possibilités et les différente façon d’opérer fusaient déjà en lui.

C’est la frêle jeune fille Sirine qui retint son attention qu’il devait contenir car cette dernière semblait mal à l’aise en sa présence quoique le sombre ténébreux avait un doute à son propos, c’était la seul qui l’avait laissé perplexe à la première rencontre. L’ancien esclavagiste en lui n’aimait pas les doutes car de toute sa vie, ils apportaient le malheurs de la connaissance et non la sagesse du savoir. Ses manières avait une beauté simple mais travaillé, son regard était timide mais aussi travaillé et chose intrigante elle était redevable aux autorités local, le pourquoi restait une autre énigme. La mise en scène final le fit presque gloussé de plaisir. * Toute bonne chasse doit avoir un appats de choix.* Conclut-il en la regardant debout dans toute sa splendeur. Elle était parfaite pour la suite, pour le metteur en scène qu’il fut présentement, il était improbable qu’elle ne soit pas au courant de ses forces. C’était peut être le fait qu’il connaissait si bien le langage faciès des drow qu’il avait un doute sur elle, son visage pâle exprimait quelque chose et cachait une autre chose. Elle lui plaisait et ceci était dangereux. Sur l’instant il ne pouvait dire si c’était pour elle ou bien pour lui que ceci l’était.

Une ombre apparut subitement devant lui, un corbeau qui aisé vint se percher sur l’épaule de Dame Darith * Le sifflet! * S’exclamait-il puis une autre ombre vint au devant de lui, après avoir eut un topo qui laissait miroiter des avantages intéressant pour l’investigation, le plus intéressant était les limites légales qui donnèrent un frisson qui le réjouissait hautement. Ceci fut de courte duré, Beiran demandait plus de détail sur lui. Le drow dû réfléchir rapidement et laissait les autres répondre puis cherchait durant ce temps à comment dire la vérité tout en gardant l’essentiel muet.

Ashura était elle même, une bretteuse qui avait une tête sur les épaule, il était clair qu’elle irait loin. Les propos de Dame Darth lui plut car comme lui elle avait eut un certain compromis avec son ancien maitre et elle opérait dans l’Art.

Xarss décidait d’y aller sans ménagement, ils voulaient savoir, ils allaient savoir et pas question d'utiliser de la diplomatie.

-Pour commencer je reconnait que je doit vous horripilez et c’est tout à fait normal si l’on considère ce que ma race ont fait puis je vous remercie de votre complaisance en ma personne.-

Il prit un temps puis continuait…


-Je doit dire au capitaine qu’anciennement j’était de sa première raison de sortir de l’ombreterre, j’était éclaireur pour trouver des esclaves de tout acabits en surface, nous chassions les orque, troll, au début puis rapidement nous en sommes venu au enfants humain, nains et elfes qui était la demande de certaines matronnes qui les voulaient pour leurs horrible, sordide et dénaturé déviance… de toute sorte. Les humains étaient pour l’esclavage sexuel, les nains pour des expérience des prêtresses et les elfes … C’est … Je passerai les horreurs que j’ai vu devant ses dames. Bref la seconde raison vint ou il me fallait sortir de ce monde dense, grâce à la Bregan d’Aerthe j’ai put retourner en surface et diversifier mes prises et me faire des contact puis rapidement après avoir goûté à la séluné mon désir était clair, rester en surface. Les troubles d’ombreterre commençaient déjà que l’on m’a offert de rapporter d’autre esclaves de qualité, ce que j’ai accepté mais j’avais déjà rencontré un Tefffelin moine de l’Ordre du Corbeau auprès de l’antre du Glas rampant, d’ailleurs c’est de là que vient mon sang draconien, ce qu’il m’a enseigné fut des plus profitable pour le reste de ma vie, j’ai eut des renseignements pour rejoindre l’Ordre en surface puis suis parti en mission pour la chasse au esclaves. Une fois en surface mon contact de la Bregan d’Aerthe m’a aidé et j’ai disparut, durant plus d’un ans, errant ici et là à marcher le plus possible de nuit pour trouver l’Ordre du Corbeau qui a mon arrivé, avait disparut, en fait elle fut dispersé, j’arrivait trop tard. Mon errance et mes regards à Seluné m’on permis de trouvé ma voie et … Une famille, celle pour qui je dois taire le nom mais qui m’a permis d’entrer à Lunargent pour une mission.-

Il regardait le capitaine puis le commandant,


-Vous devez savoir de qui n’est-ce pas? Ma véritable raison d’être ici est de trouver la source des nouveaux trouble qui danse à Lunargent, n’avez vous pas essuyé quelques attaques sur des réserves d’artéfacts magique? N’y à t’il pas eut un marchant attaqué, sauvé de justesse par un serviteur de Heaum, marchant qui avait sur lui cent grammes d’Aurorum et quelques herbes artisanal? Cette Cabale oeuvre au noir et dans l’Art magique, surement pas pour le bien de tous, si bien que je n’ai pas trouvé aucune piste. Sauf ce matin, quand j’ai entendu ce cri puis les pas sans personne qui les produisait quelque chose me disait que je touchait au but. Ma… Vanité ma fait défaut, après avoir usé de mes lueurs féériques sur le marcheur invisible pour profiter de la situation ce dernier m’a aperçu et échappé en sautant en bas du pont de Lune pour suivre le courant et disparaître.-

Il prit un souffle et mit le temps nécessaire pour continuer.


-Mon égocentrisme voulait que je puisse réussir cette mission seul et secrète mais… Mais Séluné me met à l’épreuve, seul je ne suis … Rien et je ne connait pas assez la surface et les us et coutumes de ses habitants, encore moins celle des guildes de surfacins, il me faut de l’aide si je veut réussir à les infiltrer, du moins c’était ma pensé. Maintenant si les Dames veulent bien de moi et les autorités de la ville aussi je suis persuadé qu’en équipe, il y aurait plus de chance. Ma nouvelle famille vous en serait reconnaissant sans nul doute.-

Une autre pause puis terminait avec…


-Après qu’il est sauté dans La Rauvin froide que nul n’aimerait y plonger, je suis aller voir le lieux du crime, le temps d’une potion d’invisibilité à des limite et si je compte le temps que j’ai prit du pont au lieux puis sa plongé, il aurait dû réapparaître bien avant sa sorti de La Rauvin. Les nouveaux renseignements du corbeau de Dame Darith confirme qu’il ne semble pas avoir sorti des eaux froide, et si vos rôdeurs ne trouve pas de trace, je suis à pensé qu’il pourrait y avoir une grotte souterraine qui mènerait de La Rauvin à leurs repère, ce n’est que supposition bien entendu, il faudrait vérifier.-

De sa pause toute militaire, il se détendit, pensant avoir passé le test assez pour qu’ils accepte. Vorn, tout couché sur le dos de son havresac et au contraire du félin sauvage de l’elfe, avait de yeux et estomac que pour le nouveau volatile qui venait de se déposé sur l’épaule de sa voisine Delane, a son tour l’ensorceleur Ssri’Tel’Quessir intervint mentalement pour qu’il reste sur son appétit.

écrit par: Ashura Mercredi 11 Janvier 2017 à 05h07
La réunion poursuivait dans la grande salle, les témoins continuaient de se présenter tour à tour. La magicienne se dévoila, affinant la présentation qu’elle avait faite à Ashura quelques heures plus tôt dans l’auberge. Elle lança un regard complice à l’épéiste comme pour réclamer son indulgence de ne pas avoir approfondie les lignes de son passé. La guerrière lui répondit d’un signe de tête et d’un léger sourire compatissant. Darith Delane révéla son lourd fardeau, pourchassée par son ancien mentor, elle avait dut se résoudre à prendre la route et épouser la vie de vagabonde. Cette situation expliqua en partie l’affection qu’elle démontrait pour son volatile, seul compagnon dans son existence fugitive.

C’est encore une fois les mots de l’elfe sombre qui plongea la guerrière dans la confusion. Il entama une longue tirade, retraçant sa vie dans les profondeurs de l’Ombreterre jusqu’à sa sortie en Faerun. Il révéla son passé d’esclavagiste et à cette évocation les doigts d’Ashura se crispèrent, sa mâchoire se serra et sans aucun doute, ses yeux trahirent instantanément sa consternation.
Si elle avait fait l’effort de passer plus tôt, outre ses aprioris, elle avait désormais une bonne raison de le mépriser. L’elfe aborda vaguement les motifs de sa fuite et l’attrait qui le poussèrent à quitter sa condition.


¤…Un drow tient toujours le manche du fouet…¤

Mais plus encore, l’elfe noir évoqua des affaires internes à la cité de Lunargent. Des faits que seuls les locaux pouvaient connaitre. Il fit allusion à une mission destinée à déjouer les troubles qui sévissaient en ces lieux, à démasquer ce qu’il nomma cabale. Selon lui, l’évènement qui survint plus tôt était le fait de cette organisation qu’il tentait de mettre à jour. Xarss semblait déjà avoir une longueur d’avance sur l’enquête mais il avoua avoir besoin d’aide dans son périple. Le drow essayait de jouer carte sur table, pour Ashura il ne faisait aucun doute que malgré ces révélations, il gardait certainement encore quelques atouts dans sa manche. La guerrière se retint de réagir avec véhémence, son cœur lui ordonnait de poser la main sur son arme, en vue de retirer les dernières informations que l’elfe omettait probablement de révéler. Mais ce n’était pas à elle d’agir, pour cette raison, elle prit sur elle et figea ses sentiments. Xarss prolongea son discours, exposant ces théories sur la fuite du criminel que chacun recherchait. Une chose était certaine pour la jeune épéiste, l’enquête n’avait pas encore débutée, que le mystère s’épaississait progressivement. Afin de résoudre cette énigme, il faudrait rester alerte, attentive à chaque détail qui se présenterait à elle.

écrit par: Phineas Mercredi 11 Janvier 2017 à 11h36
Beiran n'avait guère bougé pendant les présentations de chacun. Les regardant, il donnait l'impression de les écouter attentivement et hochait du chef lorsqu'une demande demandait réflexion ou approbation. Lorik avait croisé les bras, les écoutant, haussant un sourcil ou ayant un léger bruit de gorge de temps à autre. Ellanna, elle, avait poser les deux mains sur le dos d'une chaise et semblait attentive, presque à l'affût de la première erreur.

Mais l'atmosphère changea brutalement lorsque Xarss, raconta son histoire. Pendant tout le récit, une froideur manifeste se développa sur les visages de chacun. Le commandant plissa les sourcils et des rides de colères apparurent autour de ses yeux, le capitaine nain se tortura la barbe et pianota sur le cadre de la fenêtre. L'officier humaine semblait la seule à prendre ça de manière objective, horrifiée, sans avoir de blessures directes, comme Ashura en somme.

Sans un mot, Beiran se leva à la fin de son discours et vint à la fenêtre. Il se plaça dos à eux. Le lynx, devant lui, gronda d'interrogation mais le tel'quessir le calma en posant un doigt sur l'une de ses oreilles.


- , commença l'elfe en parlant à son collègue nain.

- , répondit le nain en posant une main sur le bras de l'elfe et en le regardant avec un regard mêlant doute, sagesse et défi.

Pendant ce bref échange, Ellanna se figea, elle comprenait de toute évidence au moins l'une des deux langues utilisée. Une vague de doute, et un peu de peur se lut sur son visage quant à ce se disait ses ainés - quand bien même étaient ils aussi ses collègues - qui utilisaient leurs langues pour profiter d'un répertoire plus étendu de mots et d'émotions.

La situation se figea un instant.

Puis, les muscles de l'elfe se détendirent, et on l'entendit émettre un soupir. Il se pencha par dessus la fenêtre et héla deux gardes qui passaient.


- Vous deux !, il attendit que les deux en question se présentent, bien, Lily, Hector, allez voir si la tour de l'ancienne garde est encore en état. Si ce n'est pas le cas, faites le nécessaire.

On entendit la réponse affirmative des deux gardes, puis, l'elfe se retourna, et sans fixer quiconque en particulier dit.

Commandant Beiran
Peut-être doit on plus croire dans la rédemption des malins que dans ceux qui prétendent faire le bien sans avoir jamais senti le fiel dans leurs âmes... Je l’espère. Vous aurez beaucoup à faire pour vous extraire de votre passé, Kryyssyor.

Pour vous répondre, Dame Delane, oui, nous pouvons vous mettre en liaison avec un mage du Collège. A condition qu'il puisse trouver un peu de temps a vous accorder, il sera toujours heureux d'aider une collègue en détresse.

Dame Ashura, Ellanna peut vous rédiger une recommandation pour la Compagnie, je n'en doute pas. Et je pense vous avoir trouvé un lieu habitable pendant la durée de votre enquête.

Quant à vos informations - à tous - elles sont intéressantes. Je n'ai jamais entendu parler d'un quelconque passage sous la Rauvin, d'ailleurs, je vois difficilement comment ce serait envisageable, mais... peut-être. A propos de cette cabale, et bien, je ne sais pas. Jusqu'ici, elle n'avait pas commis explicitement d'agressions sans qu'il y ai de raison autre derrière. Je ne suis pas sûr que le terme cabale soit très approprié, de fait. Mais c'est une piste à suivre en effet.

Dame Sirine, nous ne vous avons pas encore entendue.

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Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

écrit par: La Goualeuse Mercredi 11 Janvier 2017 à 21h03
Lorik semblait amusé, La Goualeuse ne plaisantait pourtant pas. Même si elle s’exagérait probablement les dangers de l’enquête, celle-ci demeurait fort risquée : l’ennemi maîtrisait la magie, et manquait suffisamment de cœur pour frapper une enfant ; elle savait à peine tenir un couteau.
La jeune fille se rassit, ne tenant pas à un face-à-face avec le capitaine Ellanna. Cachant son dépit sous une froide concentration, elle l’écoutait attentivement. Elle dût bien reconnaître qu’elle avait cet avantage certain de ne pas éveiller la suspicion, mais d’ici à admettre qu’elle était taillée pour le rôle...


*A service spécial, prime exceptionnelle...* Voilà qui ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde. Malik et Mili ne pourraient pas l’héberger éternellement, l’occasion se présentait peut-être de s’établir à Lunargent. *Une petite maison, des rosiers sous ma fenêtre, des oiseaux-chanteurs...*

Un volatile, justement, vient mettre un terme à sa rêverie. Ayant toujours vécu en bord de mer, elle avait rarement vu des corbeaux, lesquels préféraient les plaines... et semblaient bien plus malins que les mouettes ! Un sourire amusé étira ses lèvres, creusant deux minuscules fossettes dans ses joues. Le divertissement fut hélas de courte durée, l’austère commandant Beiran reprenant rapidement la parole.

*On me force la main ! La moindre des choses serait de me recommander à la protection des autres ! Eux savent se défendre...*

Comprenant que l’entrevue n’était pas près d’en finir, la courtisane retira ses gants de soie, qu’elle fourra dans une poche de son manteau de fourrure avant de le quitter. Elle était vêtue d’une robe de laine brune et épaisse, à col rond et sans manches, d’une simplicité toute rustique. Une écharpe pourpre, nouée autour de ses hanches, cassait les lignes grossières du vêtement et soulignait élégamment la finesse de sa taille. Retenu par un lacet de cuir passé à son cou, un coquillage à la forme alambiquée et aux reflets carmins pendait au-dessus de sa poitrine. Elle en caressait distraitement la surface lustrée par les flots en écoutant les uns et les autres, profondément absorbée dans leur discours.

L’excessive franchise dont les deux femmes avaient fait preuve, devant de parfaits inconnus, l’étonnaient profondément. La honte lui commandait le silence sur son passé. Darith avait levé le voile sur un épisode de son histoire qu’elle aurait mieux fait de taire ; ne savait-elle pas que ce genre d’informations se monnayaient ? D’ailleurs, la rancune de son maître ne devait-elle pas l’engager à la prudence ? Une telle confidence était décidément bien imprudente...

Mais elle restait bien négligeable en comparaison à l’inconscience du drow, qui avait confessé plus de crimes que n’importe quel homme ne pouvait accomplir en une vie ! Son récit, dont le début avait rouvert des plaies encore mal cicatrisées, avait glacé d’effroi la jeune fille. Une envie irrépressible de pleurer l’avait saisie alors que les douloureux souvenirs d’hier affleuraient à la surface de sa mémoire, aussi âcres et brûlants que la bile dans sa gorge. Était-ce sous la terre qu’ils la conduisaient ? Elle se représentait l’horrible sort qui aurait pu être le sien, les mots aiguisés de l’elfe noir donnant à chaque instant un nouvel aliment à son imagination épouvantée. Pâle comme la mort, elle avait gardé la tête basse et les yeux fermés. Ses mains trituraient fébrilement ses gants. La voix de son bourreau résonnait, confuse, dans la tempête de son esprit, elle l’entendait sans la comprendre.

Puis le silence. Enfin. Aussi pesant qu’il pouvait être pour les autres, il lui apportait peu à peu la paix. Bouleversée, la jeune fille ne comprit pas les paroles qu’échangèrent le nain et l’elfe : si ces langues ne lui étaient pas tout à fait étrangères, elles exigeaient toute son attention.
Elle se redressa lentement. Les traits de son visage avaient la raideur de la mort, son teint en avait la pâleur. Une froide colère couvait dans ses yeux, semblables à un ciel d’orage.

*Kryyssyior...* Ce pénible épisode aura au moins eu la vertu de graver ce nom dans sa mémoire.

- Sirine est suffisant, répondit-elle d’une voix morne, se rappelant avec amertume sa condition. Je chantais pour les soldats et les marins d’Eauprofonde... avant de me retrouver ici.

Elle avait prononcé ces tout derniers mots avec insistance, soutenant le regard du commandant avec une surprenante audace. L’orgueil blessé, la pudeur outragée, la douleur impuissante se lisaient sur sa face blême.

écrit par: Phineas Mercredi 11 Janvier 2017 à 22h13
L'elfe soutint le regard de l'ancienne courtisane pendant quelques instants, plutôt par respect de son audace que par défi semblait il. La Goualeuse connaissait ce regard, elle l'avait déjà vu au fond de vieux guerriers qu'elle avait connu, qui recherchaient souvent une certaine normalité plutôt que les plaisirs particuliers que voulaient d'autres clients. C'était le regard de ceux que la vie avait ravagés et qui se tenaient dangereusement en équilibre sur le dernier fil.

Il hocha la tête puis saisi une feuille vierge sur la table, ainsi qu'un pot d'encre et une plume. Il rédigea une courte note qu'il mit dans un petit tube de métal. Le lynx se réveilla soudain, et d'un bon gracieux, vint s'asseoir devant l'elfe, qui accrocha le tube à sa patte à l'aide d'une petite bande de cuir.


-

Le lynx bondit sur le rebord de la fenêtre, et sauta dans la rue avec une autre puissante extension de ses pattes arrières. C'est à ce moment qu'on frappa à la porte. Beiran se leva en faisant signe à Lorik de prendre la suite pendant qu'il sortait, gardant la main sur la porte entrouverte. On pouvait difficilement entendre la teneur de la conversation sans tendre l'oreille. Le nain reprit.

Capitaine Lorik
Et bien. En ce qui concerne votre demande, Darith, le commandant vient d'envoyer un message à Mérimé. Il est l'un des maîtres du collège, nous vous préviendrons dès qu'il nous aura répondu. Pour ce qui est de l'hébergement, nous avons pour habitude de loger nos invités ou conseillés dans la vieille tour. Elle n'a pas servi depuis longtemps et est peut-être un peu poussiéreuse, mais je pense qu'elle devra faire l'affaire. Elle se trouve au bord de la Rauvin, à quelques minutes de marche de la Lame Brillante.

Enfin, pour ce qui concerne, la prime, Ellanna...

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


L'officier humaine resta pensive un instant, elle semblait calculer dans sa tête.

Capitaine Ellanna
Hum... Nous devrions pouvoir demander deux-cents cinquante platines au Conseil environ, je pense. A condition que la mission soit effectuée, évidemment. Je vous laisse faire le calcul pour chacun d'entre vous. Vous pourrez garder ce qui ne constituera pas une pièce à conviction ou un objet détenu illégalement, par ailleurs.

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Cette soldate semble aussi robuste que le laisse présager son poste.


Lorik hocha la tête et repris, alors que le commandant revenait dans la salle en laissant ses collègues continuer.

Capitaine Lorik
Du reste, j'imagine que vous voudrez interroger le prisonnier, et peut-être voir la jeune fille. A mon avis, Leto à déjà dû l'interroger, Ellanna confirma du chef, il n'est pas le soldat le plus tendre et subtil que nous ayons, je ne sais pas ce que ce qu'il en à résulté. En tout cas, méfiez vous, les orques ont tendances à s'énerver vite, et brutalement.
Pour ce qui est de la petite, allez à l'infirmerie, les guérisseurs doivent être entrain de faire leur possible, des prêtres ont aussi été appelés. Libre à vous de vous organiser comme vous le souhaitez.
L'intendant Hersin, en bas, pourra vous donner les clés de la tour. Nous comptons sur vous pour nous faire connaître les avancées de votre enquête.
Oh, et encore une chose. Soyez rapides. Je doute que la rumeur ne mette plus de trois ou quatre jours à gonfler, et d'ici là... Bonne chance à tous.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.

écrit par: Ashura Jeudi 12 Janvier 2017 à 01h20
“Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles.” Disait un vieux proverbe Illuskan, comme de nombreux adages, celui-ci comportait plus qu’une once de vérité. Le temps allait jouer en leur défaveur, il faudrait agir rapidement et n’omettre aucune piste. Ashura n’était pas une dirigeante naturelle, néanmoins, sa condition l’avait souvent obligée à revêtir l’habit du dirigeant. Elle s’avait se forcer à s’imposer en tant que femme et mercenaire. Sa carrière mais aussi sa propre survie en dépendait régulièrement. Apres avoir attentivement écouté les dernières consignes des deux officiers, elle prit une profonde respiration comme si elle s’apprêtait à accomplir une tâche difficile.

-Bon nous avons un orc innocent et une jeune elfe gravement blessé à interroger. Les patrouilleurs n’ont certainement pas encore eu le temps de revenir de leurs recherches. Il est encore tôt, je propose que nous ne trainions pas plus longtemps.

La guerrière s’adressait directement à ses camarades d’une voix claire et audible. Son regard se voulait empli d’assurance.

-Dame Sirine, vous devriez certainement aller voir la victime. Peut-être que votre gracieuse présence serait susceptible de lui soutirer des informations sans prendre le risque de la heurter.

-Dame Delane, comme nous l’avions suggérés plus tôt. Que diriez-vous de faire valoir vos connaissances alchimiques en recherchant les différentes échoppes susceptibles de vendre des fioles d’invisibilités? Ou ne serait-ce que les ingrédients nécessaires à sa préparation?

-Maitre Kryssyyor, votre théorie sur une éventuelle grotte souterraine n’a pas été totalement réfutée par le commandant. Au vu de ces nombreuses informations que vous semblez détenir, peut-être faudrait-il exploiter cette piste. Si l’idée de de piquer une tête dans la Rauvin ne vous effraie pas évidemment.

C’est en tentant de tirer parti des potentielles qualités de ses nouveaux compagnons qu’elle coordonnât ce plan. Ce n’est ni la gloire, ni la notoriété qui poussait Ashura à parler ainsi. Dorénavant, seul la réussite de cette mission la préoccupait. Elle revêtit ses gants de cuir et tout en se levant de table, la guerrière attacha sa rapière à ses hanches.

-En ce qui me concerne, et veuillez bien me croire, je n’ai aucun plaisir à cela. Je compte aller interroger l’orque et son geôlier. Malgré mon manque de sympathie pour ces barbares, je pense pouvoir le ménager sans froisser ses principes. Voilà, je n’ai aucun ordre à vous donner, je ne suis pas plus qualifié que chacun d’entre vous pour répondre à cette mission. Je suis toute ouïe à d’éventuelles suggestions. Je propose de nous retrouver ici, dans la caserne, dès que nos recherches respectives seront achevées.

Elle jeta un œil aux deux capitaines encore présents dans la salle puis enchaîna quelques pas afin de se rapprocher d’eux.

-Auriez-vous l’obligeance de me montrer la voie jusqu’aux geôles et au dénommé Leto ?

écrit par: Xarss Jeudi 12 Janvier 2017 à 04h01
L’ensorceleur Ssri’Tel’Quessir étudiait le moment. Bien conscient qu’il avait tenu des propos effrénés qui en avait outré certain et d’autre presque horrifier. N’ayant aucun remord il restait impassible, pour lui il avait été franc et avait omit de dire le plus épouvantable, cherchant à donner une idée sommaire de la vie qu’il avait vécu, du chemin qu’il avait parcouru et des efforts, sans cesse, qu’il devait surpasser à chaque jours pour rester sur la voie de son expiation. Beira lui avait tendu une main, du sarcasme, de la sympathie, une pointe d’allocentrisme faisait de ce moment un miel savoureux.

Sirène avait prit la suite avec un excellent discours simple, trop simple, tout comme sa détestable cadette quand elle répondait à sa génitrice perfide. * Une chanteuse et un danseur. * Gloussait-il faillant le laisser voir sur le coup. Juste elle, les intrigue fusaient pour le ténébreux suspicieux qu’il était.

Le capitaine intervint de nouveau avec une offre risible, il voulait les loger dans la tour qui leur servaient pour leurs invité et leurs conseillé. Comment pouvait-il croire que la troupe passerait inaperçu? La prime, il y aurait alors une prime de deux cents cinquante platine pour les quatre plus les autres à coté.

*Les interrogatoires, ils sont la base de l'investigation.*

Ashura prit de l’initiative, ce qui lui plut et dû intervenir avant qu’elle quitte la salle…


-Ashura, quelques petites rectification avant que l’on se lance que trop hâtivement dans cette enquête; vous spécifiez l’orque innocent, Pourquoi? Qui nous dit qu’il n’est pas de la parti? Il n’est pas rare pour des vils personnages d’utiliser un tiers pour faire la diversion de la fuite, alors nous cherchons la-bas ce qui se trouve sous notre nez.-

Prenant un temps calculé il ajoutait…

-Je ne sais pas nager malheureusement, et le fuyard peut avoir sauté que parce qu’il m’a décelé après m'avoir dit de retourner dans ma caverne en me traitant de démon. Une chose certaine, il se dirigeait de l’autre coté du pont, peut être à un point de rencontre, peut être dans son repère et de plus ils savent maintenant qu'un drow est intervenu dans leurs plan, voudront-ils l'éliminer ou le recruter?.

Ensuite pour ce qui est que Sirine puisse interroger la petite j’en suis parfaitement d’accord, elle est surement notre meilleur atout pour cette mission ainsi que celle de servir d’appat pour la suite et il serait judicieux qu’avant de s’éparpiller ici et là que l’on puisse tous, écouter les dires de la petite et de l’orque. Nous devons tous être présents lors des interrogatoires, bien sur pour la petite je me ferai discret à souhait pour l’orque je serai, si il le faut, plus présent.

Pour la tour j’hésite fortement de me lier à vous mes dames, j’aime bien l’atout que je représente, le malin, le vil drow. Me voir sortir d’ici avec vous me semble pas la meilleur chose en soit, j’avais même pensé me servir du fait que la milice me retienne ici quelque peu pour ensuite m’enfuir.-

Il regardait le capitaine Lorik comme pour soutenir son attention et continuait…


-Nous avons affaire à des gens vils et il se tiennent généralement ensembles, depuis le début mon but c’est de les infiltrés mais je n’avais pas d’occasion de le faire puis la situation présente est une offre exceptionnelle. Pour ceci par contre cela devrait rester ici, je veut dire que les seuls informé serait les personnes ici présente. Vous comprendrez que je ne fait pas confiance à l’ensemble de vos soldats qui se laisse chanter des romances quand bon leurs semble, toute personne à un prix, vous comprenez?.-

Son regard c’était porté sur Sirine mais poursuivit rapidement…


-Mon contacte local m’a parlé de quelques guildes dans la ville, il y à assez d’oreilles pour passer le mots que je me suis évadé et aussi pour parsemer le mot que je me suis allier à ces dames mais j’hésite sur cette première solution car en plus d’avoir toute la ville à ma recherche j’aurai toute la milices aussi, ce qui me heurte le plus à ce plan c’est le temps, auront nous le temps d’une tel mise en scène?.-

Il laissait la question faire son travail.

écrit par: Ashura Jeudi 12 Janvier 2017 à 12h21
Alors que la jeune guerrière s’apprêtait à partir, attendant les indications des officiers. Mentalement déjà concentrée à rencontrer le colosse de chaire rencontré quelques heures plus tôt. C’est la voix de l’elfe sombre qui vint agrémenter son plan d’action. Sans aucune prétention d’avoir échafaudé un stratagème infaillible, elle dut reconnaitre la perspicacité de l’ancien esclavagiste. Néanmoins, elle prit soin de réfuter certaines paroles.

-Un orque innocent, c'est tout du moins la théorie actuelle. Sachez que pour moi, aucune de ces créatures n’est innocente. C’est avec une grande méfiance que je compte m’entretenir. Vous apprendrez sans doute à ne pas sous-estimer mon discernement.

Sans réelle volonté, Ashura se montrait condescendante envers le drow. Peut-être était-ce dû aux dernières révélations de l’elfe, peut être que plongée dans ses réflexions, l’épéiste perdait ses notions diplomatiques. Quoi qu’il en fût, son ton était sec et plus cassant qu’à l’accoutumé. Une autorité inconsciente émanait de ses propos, elle n’aimait pas tellement cela, mais les affaires obligeaient parfois à outrepasser ses propres limites.

-La perspective d’utiliser la cantatrice comme appât ne me plait guère, j’ignore tous des us et coutumes en vigueurs dans votre monde natale. Mais sachez qu’il est hors de question de sacrifier l’une de mes camarades tant que je serais présente.

Ashura ne lança pas un regard à Sirine, cette réflexion n’avait pas pour but de la rassurer. Cette notion, et peut être avait-elle faux, était simplement une évidence pour elle. Entrainée à l’art de protection, ce risque ne valait pas le coup selon elle.

-Pour ce qui est de votre hypothétique infiltration. Je ne peux que louer votre courage. Si tant est que les autorités ici présentes daignent vous laisser prendre le risque de vous mettre à dos les gardes en faction. Vous et votre « contact » semblaient avoir toutes les cartes pour mettre à bien ce plan. Nous devrions convenir d’un lieu de rendez-vous si vous comptez le réaliser. Je doute qu’une fois mis en place, nous aurons le loisir de nous entretenir sans prendre le risque de corrompre votre couverture.

La jeune épéiste ne revint pas sur les suppositions de corruption de la garde locale, laissant bon soin aux capitaines de juger de cette perspective. Cependant elle n’était pas naïve, elle savait que ce genre de pratique était commune, surtout si une éventuelle organisation avait déjà gangrenée le cœur de la cité.

-Si quelqu’un veut m’accompagner durant mon interrogatoire, j’en serais ravie.
-Loin de moi l’idée de vous éloigner de nous Dame Sirine, mais je pense que moins il y aura d’enquêteurs près de la jeune fille, plus libre sera-t-elle de se livrer. Vous serez parfaitement compétente à cette tâche, je n’ai aucun doute à ce sujet. Si vous acceptez bien évidemment. Votre sort reste entre vos mains.

écrit par: Darith Delane Jeudi 12 Janvier 2017 à 13h04
Darith ecouta légèrement, avant de répondre au Capitaine Lorik d'un ton reconnaissant:
- Je vous remercie chaleureusement.

Puis elle ecouta distraitement Ashura qui proposait deja une séparation du groupe. Aller en ville n'etait pas une mauvaise idée, elle esperait cependant que le guarde qui s'etait occupé de l'Orque ne lui avait fait aucun mal. Elle appreciait peut la torture, sachant qu'elle etait inutile dans bien des cas selon son point de vue. Elle continua cependant vis a vis du Capitaine Lorik:

- Si vous souhaitez, messire, je parle orque, du moins, les bases de leurs languages. Pourra t'on savoir ce qu'il a pus dire concernant sa presence sur les lieux de l'attaque?

Elle se tourna vers Ashura peut après, et caressant le plumage de Reafan, elle lâcha de façon amusée:
- Certes, mais nous ne connaissons que mal la ville, et je suis assez mal preparée, il me faudrait un peu de temps pour relire certains de mes sorts, Elle se tourna de nouveau vers le Capitaine Lorik. Auriez vous une carte de la ville, afin de pouvoir nous diriger plus facilement?

Je suis d'accord pour aller voir les apothicaires et maitre-alchimistes de la cité, j'ai ma petite idée mais il me faut de la preparation avant cela, si possible.
Au besoin, je peut demander a Reafan pour accompagner l'un d'entres vous, si besoin?

Darith regarda le trio, l'elfe noir n'avait pas tort, raison pour laquelle, elle aurait aimé discuter avec lui. Elle le pensait innocent, mais il n'avait pas tort: elles n'avaient pas été là lors de l'attaque, et une de ses mains comportaient du sang, si elle se souvenait bien. Maintenant le Drow semblait un être certes intelligent mais peu de confiance, au vu de la proposition faites concernant la jeune fille qui les accompagnaient, elle et Ashura. Sinne, si elle avait compris son nom?!
Un appat, surtout avec une jeune personne si vulnerable et visiblement timide, aurait elle seulement force de tenir tête au Drow?


* Oui mais le Sang qui aurait pus entacher si il avait tenté de porter secours a l'enfant...et cette idée est vraiment malsaine quoi qu'il en dise* pensa t'elle aussi vivement, non sans avoir un leger doute, mais son esprit pensait toujours que l'homme ecarlate etait coupable, bien plus que l'orque, sinon pourquoi avoir fuit?.

Ashura sembler ne pas apprecier le Drow et elle comprenait parfaitement pourquoi. Cependant, autant se montrer neutre: peut etre avait il réellement changé, ou peut etre les menaient elles en bateau. Seul le temps le dirait !
De fait, la magicienne continua sur sa lançée.

- L'infiltration serait une idée, mais dangereuse en effet. Il faudrait modifier possiblement votre apparence, surtout si on vous a vu avec nous dans la cité, comme cela a été le cas lorsque nous avons accompagnés la milice.

Elle se detourna et se dirigea doucement vers la porte ou se trouvait le Capitaine Lorik.

- Personnellement, je vais prendre une heure pour compulser mon grimoire, Ashura, je partirais ensuite en ville, comme vous l'avez recommandés. Ah moins que vous ne prefereriez que nous allions voir l'Orque, bien sur?
Regardant le Capitaine, elle fit: Pourriez vous me montrer la vieille tour, messire, je vous prie?

écrit par: La Goualeuse Jeudi 12 Janvier 2017 à 17h42
Devinant peut-être qu’elle n’aurait pu approfondir sans s’humilier, le commandant Beiran s’en tint à sa réponse pour le moins évasive. La Goualeuse le remercia d’un demi-sourire, soulagée. Elle se rhabillait tout en écoutant Lorik.

*Une vieille tour, à l’écart de la ville ? Ils peuvent m’attendre... Je reste chez Malik et Mili !* pensa-t-elle en repoussant lentement sa chaise sous la table, impatiente de partir. *Hhmm... deux-cent cinquante... divisés par quatre... cinquante... soixante... et quelques ! La jolie somme !*

C’était plus d’argent qu’elle n’en avait jamais accumulé. La courtisane ignorait le prix d’une maison, mais se figurait avec une candeur enfantine que ce petit trésor était suffisant. Elle regardait cette « mission », comme l’appelait le capitaine Ellanna, comme le prix à payer pour un nouveau départ.

Aussitôt après que le nain eut délivré d’ultimes recommandations, Ashura prit la parole. Sa voix ferme, son esprit logique et discipliné, l’efficacité avec laquelle elle venait de mettre au point un plan, firent penser à la jeune fille qu’elle devait être rompue au commandement. Le rôle qu’elle lui avait confié lui convenait parfaitement ; à vrai dire, elle n’en désirait et n’aurait pu en accomplir aucun autre...


- Sirine est suffisant, répéta-t-elle avec une étrange obstination, mais sans agacement. Si la petite n’est pas inconsciente, elle doit être bien faible... Pauvre enfant... Je vais faire de mon mieux.

Elle semblait plus soucieuse de la santé de la blessée que des réponses qu’elle pourrait leur livrer, mais déterminée.

Le drow répondit à son tour, toujours aussi volubile. Si la courtisane était d’abord parvenu à garder son calme, elle ne put cacher son indignation et sa panique lorsqu’il déclara son intention de la faire « servir d’appât pour la suite » : sa mâchoire s’était soudainement contractée, ses yeux écarquillés. Elle s’était aussitôt tourné vers l’une et l’autre de ses consœurs, comme pour réclamer leur protection. L’impitoyable esclavagiste avait poursuivi d’un ton égal, déclarant vouloir participer aux deux interrogatoires, ne pas se fier à la milice locale, infiltrer une bande de malfaiteurs...


*Quelle imagination perfide !* pensa-t-elle horrifiée, ne parvenant pas à comprendre ce que le rusé avait derrière la tête.

Et que signifiait le regard appuyé qu’il lui avait jeté alors qu’il établissait un lien entre les romances et la corruption des gardes ? Osait-il insinuer... L’avait-il percée à jour ?! Elle frissonna. Si seulement elle avait le courage de répondre à l’odieux elfe noir avec l’aplomb d’Ashura ! Elle enviait la force et la hardiesse de la combattante, diplomate, mais catégorique.


- Je pars de ce pas, répondit-elle à la jeune guerrière, saisissant au vol l’occasion qu’elle lui donnait de s’échapper. Seule, précisa-t-elle à l’adresse du drow, sans oser le regarder pour autant.

S’élançant avec souplesse vers la sortie, elle disparut dans les escaliers, laissant ses associés trancher la complexe question de l'infiltration.

écrit par: Xarss Jeudi 12 Janvier 2017 à 20h27
Toujours tout ouïs aux propos censé qui donnait un semblant de plan à l'ensemble le ténébreux regardait droit dans les yeux la bretteuse lors de son élocution. Il semblerait qu'il l'ait offensé. Décidément le jeune drow aurait beaucoup de travail pour améliorer sa diplomatie et son étiquette de la surface. Le sombre ne voulut répondre plus au devant pour ne pas envenimer la situation, préférant suivre les propos avant d'en discuter.

Dame Darith poursuivit éclairant encore plus la possibilité d'une infiltration, toute deux avaient raison, il y avait là beaucoup trop de risque pour le peu de temps qu'ils leurs étaient allouer. Il vint pour répondre que la Sirine se leva doucement pour répondre au capitaine puis ajoutait un intérêt valable et lucratif pour le drow, ce qui retint son attention. * L'ardillon aurait-il fonctionné? S'amusait-il à penser.

Tournant des talons il s'empressait de faire un pas de placement très distinguer au fluidité qui trahissait une part caché de sa véritable personne pour couper net l'élan de la blême et frêle jeune dame avant qu'elle puisse passer la porte.

Tout son intérieur se remit en place, l'être qu'il devait être apparaissait laissant une pointe percer les flots tumultueux de son existence. D'un geste rapide, méticuleusement fluide et direct il sorti une petite fiole du dessous de son piwafwi et non l'un de ses poignards de maître, chose rare d'ailleurs, qu'il fit sortir entre ses doigts fin et meurtrier en ajoutant sur une teinte douce et aimable en soutenant ou cherchant le regard de celle qui semblait le fuir...


- Dame Sirine, veuillez excuser ma mal adresse pour ce plan incongru de me servir de vous comme appat, je dois me l'avouer qu'ici en surface ceci n'est pas coutume, mais d'où je viens c'est monnaie courante. S.V.P. mes excuses.-

Là il baissait les yeux en respect puis dit sur une teinte plus courante...


Veuillez faire boire cette fiole à la fillette si celle-ci est encore trop blessé et soyez assuré que ce n'est point du poison mais bien une potion de soins, je la gardait pour moi bien sur, étant donné les circonstances présente nous avons besoin de son interrogatoire et plus elle sera bien dans son corps mieux elle répondra, j'en suis persuadé.-

Ce n'est qu'a ce moment qu'il relevait les yeux dans ceux de Sirine pour ajouter sur un ton...


-Il serait préférable que vous n'y alliez pas seul, je propose que Ashura ou bien dame Darith puisse vous accompagnée, à deux l'on retiens mieux les propos. Merci de ne pas dire à la fillette de qui vient cette fiole, elle ne le boirait surement pas.-

Laissant passer la jeune fille, l'ensorceleur revint vers le duo dans l'attente d'une suite pour eux.