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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Les ombres d'Ecamane > Chapitre I


écrit par: Phineas Jeudi 12 Janvier 2017 à 20h18
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Les Marches d'Argent, Lunargent
Seizième jour de la Marée Estival, année 1372
Mi-course du zénith
Temps doux, soleil éclatant


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Les officiers les avaient laissés se concerter seuls pendant qu'eux retournaient à leurs occupations. Deux jeunes garçons qui ne devaient pas avoir dépasser les quatorze ans attendait à l’extérieur, passant un d'un pied sur l'autre, un peu tendu. Lorsque Sirine sortie, l'un des deux, roux, bardé de tâches de rousseurs il se présenta comme Rilan, aide de la caserne, et lui demanda où elle désirait aller. Ayant entendu sa réponse, Rilan pris les devants, ouvrant la route. Il prenait son rôle très à cœur, écartant d'éventuels obstacles sur le chemin. Un peu trop même, puis qu'il finit par se faire rappeler à l'ordre par un sous-officier alors qu'ils passaient dans le hall et que l'aide venait de demander à un marchand en pleine livraison de se dépêcher.

Avec un Rilan un peu piteux, ils finirent tout de même par arriver jusqu'à l'infirmerie. La salle se situait dans l'aile nord du bâtiment, elle disposait, comme le bureau d'une large fenêtre qui diffusait à l'intérieur les rayons d'un soleil désormais clair et puissant, réchauffant la pièce. Sur les deux cotés de la pièce, des lits confortables s'alignaient. Tous étaient pour l'instant vides à une exception. Le lit de droite, sous la fenêtre accueillait la jeune fille.

Rilan se mit à coté de la porte et attendit là, attendant de pouvoir accompagner la Goualeuse à sa prochaine destination.

Un jeune homme, qui lui avait bien dépassé la majorité depuis quelques années tout de même, était penché sur la jeune fille. Trois piles de livres étaient entassés autour de lui et il était plongé dans un épais livre dont la couverture était faite de cuir d'un jaune qui avait depuis longtemps pâli. Il murmurait pour lui même, et quelques paroles arrivèrent aux oreilles de "Sirine".


- ... c'est pas possible, comment... non... rah !

Puis il leva le nez et se dressa sur ses pieds, laissant tomber le livre par terre. Il épousseta ses vêtements que les anciens manuscrits avaient couverts de poussières et la regarda. Il rougit légèrement.

- Oh ! Bonjour Madame, je suis Fabian, l'assistant guérisseur. Mon maître est absent, mais peut-être puis je vous aider ?, il jeta un regard à Rilan qui lui fit un signe de la tête.


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Une fois que les trois futurs compagnons se furent enfin mit d'accord, ils purent sortir de la salle eux aussi, après que Sirine ai pris sa décision d'elle-même. Dehors attendait un jeune garçon, les cheveux noirs, le nez cassé. Il se présenta comme Ari, l'un des pages de la caserne. Une fois que les trois lui eurent demandé, il les guida vers les cachots, non sans jeter un regard effrayé au drow. Le garçon était extrêmement respectueux de ses supérieurs, et s'arrêtait un instant pour saluer à chaque fois qu'il croisait un officier.

Après avoir traversé le hall, ils descendirent un court escalier et arrivèrent dans les sous-sols du bâtiment. Des caisses, des tonneaux et du bric-à-brac étaient entassés dans un ordre relatif à l'intérieur d'une grande salle que l'on pouvait apercevoir par une double porte sur leur droite. Mais ils continuèrent et prirent la première porte à gauche.

Les cachots étaient construits tout en long. Ils comptaient six cellules qui ne devaient guère excéder les quatre mètres carrés, tapissés de paille et comportant une couche. Ce n'était pas confortable, mais le tout semblait propre et chaque cellule comportait même un pot de commodités vide. La prison était assez claire, puisque chaque geôle comportait une petite fenêtre barrée en hauteur qui donnait à l'extérieur, au niveau du sol.

Lorsqu'ils entrèrent, ils purent voir un bureau sur la gauche, pour l'instant vide. Mais ce qui attira immédiatement leur attention fut la troisième cellule. Un homme était dedans et parlait violemment à son occupant. C'était l'orque qu'ils avaient vu plus tôt. Il était assis au sol, en tailleur, les mains croisées sur ses jambes, toujours silencieux.


- Tu vas parler espèce de fils de garce ! Je sais que tu l'as fait ! Ton engeance ne sait faire que ça, tuer, tuer, tuer ! Je ne sais même pas pourquoi les gardes de la porte ne t'ont pas tué à vue... Tu es surement rentré comme un rat ! PARLE !

L'orque se contentait de fixer l'homme avec sérénité. Maintenant qu'ils avaient le temps de l'observer, ils purent voir ses yeux étranges, sans pupilles, d'un vert émeraude. De vieilles peintures de guerre coloraient la peau de son visage ridé et sa longue barbe blanche lui donnait un air étrangement sage.

L'homme leva soudain la trique qu'il tenait dans sa main et balança son bras vers l'orque. Si il avait atteint le visage de n'importe quel humain, l'arme aurait sans doute brisé sa pommette et laissé une indélébile cicatrice sur son visage. Mais avec une étonnante vitesse pour un être de son gabarit, il leva le bras. La trique atteint son avant bras avec puissance, et un sinistre craquement se fit entendre. On crut un instant que le membre était brisé mais c'était en fait l'arme qui venait de se fracasser sur l'os, ne restant plus intègre que par quelques fibres de bois. Sans un mot l'orque baissa le bras, pendant que l'homme criait plus fort en l'insultant de tout les noms. La fureur semblait tant le prendre qu'il n'avait toujours pas remarqué les quatre nouveaux arrivants.

écrit par: La Goualeuse Jeudi 12 Janvier 2017 à 22h26
Lorsque le drow avait bondi sur la porte pour lui barrer le passage, La Goualeuse avait poussé un petit cri de surprise, se recroquevillant et levant ses bras en une parade dérisoire. Quelle frayeur ! Son cœur avait fait un terrible bond. C'était au moment où elle se croyait enfin tirée d'affaire qu'il avait évidemment frappé. Se remettant peu à peu de son émotion, elle avait reculé lentement afin de rétablir une distance entre eux : la bienséance, autant que la prudence, l'exigeait.
A la fin de son discours, elle se saisit délicatement de la petite fiole, puis leva ses grands yeux bleus sur le visage tatoué de l'elfe noir : une colère froide, triste, douloureuse y languissait. Silencieuse, elle le dévisagea pendant plusieurs secondes, redoublant de force d'âme pour ne pas détourner le regard.


- Cela va soi... lâcha-t-elle, cinglante, avant de quitter la pièce.

***


La jeune fille retrouva les murs de l'infirmerie avec un pincement au cœur. Quelques jours plus tôt, c'était elle qu'on soignait...

- Merci, Rilan, chuchota-t-elle à son zélé serviteur, le gratifiant d'un sourire enjôleur.

Elle traversa la pièce en direction du lit dans lequel se reposait la fillette, apparemment endormie. Les murmures du jeune homme à son chevet et la muraille de livres dont il s'était entouré n'auguraient rien de bon...


- Bonjour Fabian, répondit-elle d'une voix douce, un attendrissement amusé se peignant sur son visage. Je suis Sirine, je viens prendre des nouvelles de votre petite pensionnaire.

La courtisane avait retrouvé toute la légèreté et la fraîcheur d'une jolie rose. Elle s'accroupit lestement pour ramasser le livre qu'il avait fait tomber, jetant un bref coup d’œil à son titre avant de le tendre à son propriétaire.

- Alors, comment va-t-elle ?

écrit par: Ashura Vendredi 13 Janvier 2017 à 02h18
Darith Delane, Xarss et Ashura prirent le chemin des geôles afin d’interroger l’orc qu’ils avaient aperçus plus tôt dans la journée. Ce dernier était impliqué dans une sordide affaire et ils leur incombaient désormais de prouver son hypothétique innocence. Toutes informations susceptibles de les aiguiller vers le criminel fugitif seraient bonnes à prendre. Un jeune apprenti écuyer se chargea de les guider à travers la caserne. Sur le chemin, la guerrière se remémora les anecdotes que lui contait son ancien maitre d’arme en Sundabar. Adepte de Heaum, ce dernier avait servi le seigneur de l’hiver, c’était pour lui une source de fierté infinie. Il aimait narrer ses exploits lors des purges destinées à déloger les orques de leurs tanières et vouait à ces créatures une haine sans bornes. Ashura tenta de faire le vide dans son esprit, avant cet entretien, il faudrait être objectif. Ces aprioris sur la barbarie des orques ne devraient pas nuire à son discernement.

Le jeune homme entraina les trois enquêteurs dans la garnison. Ils arrivèrent enfin dans un long couloir parsemé de cellules. L’aspect lugubre de ces oubliettes déplut grandement à la jeune épéiste, soucieuse du respect des lois, elle n’avait pas l’habitude de fréquenter ce genre d’endroit. Des cris et des injures émergèrent de la troisième cellule, un homme s’y trouvait ainsi que le sujet de leur visite. Malgré la virulence de son tortionnaire, l’orque semblait toujours aussi impassible que lors de leur première rencontre. Les préjugés d’Ashura s’effondraient peu à peu devant la sérénité du captif, elle fit un signe discret à ses compagnons de ne pas réagir. Le drow était toujours imperturbable comme à son habitude, mais la magicienne paraissait éprouver autant de désarroi qu’elle-même.


-Ari ? Merci de vos services, je pense que vous pouvez retourner à vos taches. Je ne manquerais pas de parler de vous en bien à vos supérieurs. Vous avez notre gratitude. Déclara-t-elle sur d’une voix douce. Presque silencieuse pour ne pas perturber la scène qui se déroulait devant leurs yeux.

La guerrière attendit quelques instants que le jeune homme prenne le chemin en sens inverse. Puis elle s’approcha discrètement et frappa du poing sur la paroi de la cellule afin de surprendre le geôlier en action.

-Messire Leto ?! Demanda-t-elle sur un ton inquisiteur et perceptible de tous.

-Je me nomme Ashura et sur ordre du commandant Beiran et des capitaines Lorik et Ellana, nous venons prendre le relai. Nous avons reçu l’ordre d’interroger le condamné. Merci de cesser vos activités, je pense que vous en avez assez fait pour aujourd’hui. Vous êtes attendu afin d'effectuer votre rapport à vos supérieur.

Son commandement se voulait assuré et absolu. Son regard froid et austère fixait le geôlier avec insistance. Le tortionnaire encore sous le coup de l’adrénaline devait redescendre d'un cran, dans ce cachot il était incontestablement maitre, mais cela devait cesser dés maintenant. Sa présence aurait de forte probabilité de nuire à l’entretien que le groupe s’apprêtait à avoir. C’est pour ce fait qu’Ashura tenta d’éloigner l’homme qui se trouvait devant elle.

écrit par: Xarss Vendredi 13 Janvier 2017 à 03h48
Chemin faisant en direction des geôles Xarss se repassait les derniers moments avec Sirine, cette dernière laissait sur lui une impression qu’il ne pouvait trouver la provenance, une forme d’énigme qu’il ne pouvait encore résoudre, le temps était doux et offrait des possibilités immense. Elle avait eut ce qu’elle voulait, sans magie, sans artifice, sans force, juste avec son comportement juste avec ce qu’elle contrôlait, un secret doux et surement épineux.

Il sorti de ses pensés quand ils arrivèrent à la cellule de l’orque, en fait, avant dû aux élucubrations corporels et verbales que le dit Leto tentait envers l’orque. La démonstration de ce dernier ne restait pas sans surprendre le jeune ténébreux. Ils n’aurait pas affaire à un vert avec celui-la. * Il a la couenne dur ce phénomène.* Se dit-il plein de respect. Il observait ensuite la démonstration de maitrise d’Ashura. Il n’y avait pas à redire, elle prenait les commandes. Ce qui aurait put l’agacer il n’y avait pas 12 lunes que présentement il assumait.

Le pauvre homme Leto ne se rendait même pas compte qu’il venait de passer à un doigt de la mort, lui qui l’avait côtoyé à chaque fois qu’il rencontrait sa cadette de soeur, connaissait quand la mort rodait. Après ce qu’il venait de voir des prouesses de l’orque il était persuadé que ce dernier se contrôlait parfaitement et si il aurait voulut, le Leto serait en bouillit présentement. Il gloussait de se dernier en se mettant littéralement sur sa route quand il vint pour partir, le regardant droit dans les yeux sans broncher avec son air impassible. Si Leto voulait passer il devrait faire le tour du drow.

L’ensorceleur se tint dans le corridor, face à l’entré du cachot laissant libre court aux dames d’entré, lui s’était placé juste à l’endroit ou il pourrait sans peine refermer la porte du cachot si d’éventuel revirement s’effectuait mais son intuition lui disait que l’orque coopérait. Il le regardait et il y voyait un être tellement discipliné qu’il ne pouvait faire mal à ses dames. Soit il jouait un rôle parfaitement orchestré, soit il était réellement innocent, la suite parlerait.

Sans prendre de chance il se laissait la mains gauche bien libre de mouvement par le dessous de son pifwafwi pour aller puiser la force forte de toute chose si besoin était et de sa droite il prit soins de dégager dans un mouvement fluide et discret, un poignard de maître. De sa position décontracté, ses vêtement cachait parfaitement sa pose prêt à bondir tel un félin. Vorn toujours sur le dessus de son havresac c’était simplement assis, lui aussi prêt à agir si il le fallait. Il avait perçu les mouvements de son maître et instinctivement il reconnaissait quand ce dernier se préparait à quelques acrobatie. L'endroit était exigu et là était la force du drow, si il fallait danser la danse serait serré.

Rien dans son attitude ne laissait transparaitre son état, son impassibilité était celle de l’orque. Il baissait doucement la tête en voulant dire quelque chose mais il se retint, laissant les dames faire le travail d’interrogation, lui il se concentrait sur les réactions de l’accusé.

écrit par: Darith Delane Vendredi 13 Janvier 2017 à 09h10
Darith, marchant d'un pas leste et sur dans les couloirs des geoles, etait en train de réfléchir, Reafan sur l'épaule, croassant doucement. Il fallait dire que l'animal n'aimait pas les lieux exigus et renfermés, principalement parce que cela le mettait dans une impression d'être prisonnier ou en cage.
Pourtant, longeant le couloir avec les autres, elle ne pus s'empêcher de se demander si ces cachots comportaient quelques passages secrets, un vieux réflexe qui lui remit en tête son manque de préparation.

Ce fut les cris du geolier qui la sortit de ses élucubrations, l'homme criait et elle entendit le son d'une cravache ou d'un nerf de boeuf que l'on frappait.
De suite, son premier réflexe fut de plisser les yeux de mépris. Pourquoi avait elle esperé un autre traitement pour l'Orque? Peut être parce qu'elle avait esperé justement que LuneArgent ne serait pas tombé dans ce travers, celui de croire que la souffrance et la douleur apportaient des réponses, alors que bien souvent, ils n'apportaient que mort ou ce que voulaient entendre le bourreau.

Ce qui etonnait la magicienne, c'etait a quel point l'orque n'avait rien fait. Il etait assis en tailleur, avait simplement levé le bras et bloqué le coups, brisant par cela, l'arme de son bourreau, avant de reprendre sa position initiale.
Elle afficha un certain sourire hautain quand le geolier sortit alors qu'Ashura lui disait qu'ils prenaient la suite. Elle aurait voulu avoir dans ses sorts Ventriloquie ou deguisement, juste pour affubler l'homme d'une tare bien visible ou entendante, afin de l'humilier. Mais elle doutait que cela aurait servit a quelque chose. Elle remarqua que le Drow s'etait ingénié a se mettre sur la route du geolier, et d'un certain point de vue, lui fut reconnaissant, malgré qu'elle ne l'appreciait que peu en raison de son histoire et de sa façon d'être.

Darith se rapprocha d'Ashura, tandis que le drow semblait rester en arrière.

- Dame Ashura, si vous permettez, je vais entrer en premier, si vous permettez.

Ce qu'elle fit, ouvrant la cage sans demander, Reafan toujours sur son épaule, qui vint voler vers le sol pour s'y poser doucement, et y picorer la paille moisie ou grouillait quelques vermines probablement.
La Magicienne, s'approcha de l'orque et fouilla son sac, puis lui tendit un bandage.
Elle inspira et demandât en Orque, faisant du mieux qu'elle pouvait avec ce qu'elle savait de leur langue:

- ?arsôv agr sora graum'q ,hsirwa, D sora mon noM .acnagroiv agrgras anum' sibum'or zaywa, orum'ov aum'q aégrooréd orium'or aJ ,?grwa, m orum'ov zavwa,

Elle s'assit sur le sol de la geole, prenant place façe a l'Orque, croisant les jambes du mieux qu'elle pus

Diplomatie
- 1 Bandage

écrit par: Phineas Vendredi 13 Janvier 2017 à 11h34
PARCHEMIN
Ashura, intimidation (+6) vs. Leto = 10 vs. 15 (Échec)
Darith, diplomatie (+2) = 3 (Pas de changement d'attitude)


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Fabian se frotta les mains, apparemment un peu tendu. Sans doute n'était il pas habitué à se retrouver face à une dame aussi bien mise, surtout dans une caserne. Mais il sembla retrouver rapidement sa sérénité grâce au ton empli de gentillesse et de courtoisie de l'ancienne courtisane. Il soupira et se rassit, prenant la petite main de l'elfe et semblant compter quelque chose mentalement.

- Et bien... extérieurement... tout va bien. Il lui reste quelques ridules qui prouvent qu'elle vient d'être soignée par magie, sur le ventre, il souleva le bas de la tunique de la jeune elfe, en restant pudique, pour lui montrer les infimes rides qui formant une ligne droite. Elles se résorbaient à vu d’œil. Mais elle ne se réveille pas. Mon maître Leor - je crois que vous le connaissez, c'est lui qui vous a pris en charge - ne comprend pas non plus. Il dit qu'il a déjà vu des états de sommeil prolongé, ou de stase, mais là, il ne vient pas d'où ça vient. Et pourtant, il a été oghmite !

Il remit la tunique et la couverture, soupirant, et posa sa main sur le front de la fillette pour prendre sa température. Dans un soupir, il confirma qu'elle était légèrement chaude, mais rien d'inquiétant. La lumière passa par la grande fenêtre de l'infirmerie, tombant sur le visage de la jeune elfe. Elle semblait paisible, mais, de temps à autre, sa respiration saccadait légèrement et une goutte de sueur tombait de sa tempe.

- On ne sait toujours pas qui sont ses parents, c'est éton..., il se redressa soudain et salua. Lieutenant Taëlyne ?

Taëlyne
Bonjour Fabian, bonjour Sirine. Je peux répondre à une de tes questions... Elle s'appelle Seygwine Landruel. C'est... ma nièce.
Je viens de revenir de patrouille, je ne savais pas... Le commandant m'a interdit d'aller voir l'orque, dit elle en s'étranglant.

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.


Taëlyne s’accroupit à coté de la petite elfe, et la regarda, murmurant des paroles de réconfort en elfique. Le sourire et le dynamisme qu'avait connu la Goualeuse de sa part semblaient avoir disparus.


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Leto se retourna et regarda celle qui avait oser lui donner un ordre sans avoir un quelconque grade. Il la regarda, furieux, et cracha à ses pieds.

- Ne te prends pas pour ce que tu n'es pas, gamine ! Estime toi heureuse que j'ai déjà eu mes ordres !

Il sorti de la cellule en percutant l'épaule d'Ashura. Il s'arrêta devant le drow et lui lança un regard haineux, et, c'était plus rare ce matin, terrorisé. Il sorti des geôles en suivant Ari.

L'orque leva la tête vers eux et suivi Darith pendant qu'elle approchait. Si il était aveugle, il avait d'autres façon de voir. Ou alors, il n'était tout simplement pas aveugle.
Il écouta ce que lui dit Darith, et hocha de la tête, apparemment heureux de rencontrer quelqu'un maîtrisant plus des rudiments de sa langue, et ce sans afficher de mépris évident. Mais la magicienne ne réussit pas à le dérider plus que ça. Il refusa le bandage d'un signe des doigts, puis il soupira. Dans la main gauche, celle du bras qu'il n'avait pas levé, il faisait tourner quelque chose, un petit morceau de pierre jaune. Puis il parla :


- Je... Je su.. suis... Je..., l'orque soupira.

Il s'écarta de Darith et passa un coup sur le sol, écarta la paille et la poussière et révélant le sol fait de dalles si anciennes et le joint avait disparu. Il pris la petite pierre dans ses doigts. Il se pencha sur le sol et écrit perpendiculairement, afin que Darith puisse lire facilement.
Il commença à écrire grâce à la pierre qui laissait une trace d'un jaune tirant sur l'orange sur le sol. Sa calligraphie était élégante. La magicienne, polyglotte qu'elle était, lut du thorass, mais les pointes et les jambages avait quelque chose de raides, comme les runes. Et peut-être un héritage d'un troisième alphabet encore. L'orque avait beau avoir des problèmes de diction, il était un écrivain plus que compétent. La magicienne lut ainsi :


Lor'kar
Je suis Lor'kar Trog Beorg, son nom était écrit en orque. Vous pouvez m'appeler Lork. Les mots se bloquent depuis toujours dans ma gorge, alors je préfère écrire.
Je ne sais pas ce que vous venez faire, Darith, mais savez vous comment va la petite ? Elle n'a pas dû se réveiller encore...


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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.

écrit par: Darith Delane Vendredi 13 Janvier 2017 à 12h01
La magicienne ne releva pas la pique envers Ashura, elle etait assez grande pour cela, et sincèrement, elle préférait qu'il s'en aille.
Elle rangea le bandage voyant le refus de l'Orque, puis comprenant sa difficulté, eu une idée, elle pris un de ses parchemins et son materiel d'ecriture, et le lui tendit.

Elle se tourna cependant vers Ashura et le Drow et leurs demandit:

- Il demande des nouvelles de l'enfant, il semble esperer qu'elle se réveille.
Il sait très bien ecrire mais a du mal a parler. d'Ailleurs son ecriture semble emprunter un idiome qui m'est inconnu, il est visiblement lettré en tout cas.

Puis revenant a l'orque, elle esquissa un sourire compatissant et continua:
- ?ici énam wa, orum'ov no-gr aum'q orium'pad sirrum'on no-s orwa, orum'ov ?miwa, f orum'ov zavwa, ,orrum'agrgriwa, -D .ésirév wa, gr aum'q ornohcrahc an orum'on ,orniomés sioor na-m grum'kwa, dnum'wa, hor ,orwa, p oriwa, ragum'j orum'ov an aj ,siwa, f ad ,riovwa, na snaiwa, rrum'op orarsum'wa, -d ammoc orarsov oragr rum'or iroirpwa, ’d orwa, p iwa, -n aJ

?aum'qwa, sswa, -gr ad siordna-gr wa, ravum'orsar orum'ov rum'op zaioriwa, f orum'ov aum'q ac sa ,éororwa, p sora-or ium'q ac arid orum'on ,airp orum'ov aj ,orum'ov zairrum'oP .acnadivé-gr wa, drwa, s pors oriwa, m ,snamadipwa, r orum'grp agr orum'rum'occwa, ornovwa, orum'on ,irc agr um'dnasna ornovwa, orum'on aum'qorrogr oriwa, m ,asèrcoridni orium'or aj ior zannodrwa, P


écrit par: Xarss Vendredi 13 Janvier 2017 à 18h43
Stupéfait il était. Son étonnement ne paraissait pas bien sur mais intérieurement le jeune drow était très étonné de voir un orque écrire. * Il m'aurai apporté gros celui-là fut un temps.* Se disait-il un peu répugné de cette pensé puis en continuant d'observer avec attention chaque mouvements de ce dernier. Malheureusement le fait qu'il ne parlait pas sa détection ne pouvait guère fonctionné mais il tentait, lui habituer au langage des signes, de percevoir une fourberie de sa part. L'intrigue première vint que lorsque Dame Darith leur mentionnait que ce dernier se préoccupait qu'elle se réveille. *Pourquoi s'enquérir d'une tel prévoyance quand l'on veut du mal à quelqu'un* * et comment sait-il qu'elle est encore endormi quand moi même ne le sait?*
S'interrogeait-il prestement.

Dame Darith continuait de converser avec lui puis le ténébreux, sans faire de mouvements il demandait à la suite sur une teinte presque étouffé...


-Comment sait-il que la fillette est endormi, est-ce qu'il aurait vu un poison quelconque lors de l'attaque? Connaissait-il celui qui à blessé le jeune fille?-

Se refusant d'aller trop vite et trop loin dans l'interrogatoire il demeurait ...sur place, mais son envie pressante était d'aller constater l'état de la jeune elfe. Il était encore trop tôt, même si l'orque lui semblait non coupable il avait encore des information à retirer et il n'était pas certain de laisser les dames seul avec ce qu'il venait de voir, la démonstration de justesse et de force que ce dernier avait fait n'augurait rien de bien bon si ce dernier décidait de ne plus obtempérer. Il ajoutait par la suite <a l'intention des dames...


- J'irai voir si la petite est réveillé quand il aura répondu, si bien sur vous vous sentez aise de cela, mes dames.-

Il attendait la réponse de l'orque pour encore une fois tenter de repérer une information sur ce dernier et attendait aussi la confirmation des dames.




Psychologie.

écrit par: Darith Delane Vendredi 13 Janvier 2017 à 19h04
Se tournant vers le Drow a sa question, Darith répondit prestement:
- Au vu de ses blessures, il présume qu'elle n'avait pas du encore s’éveiller.
Mais je vais lui demander, messire Drow.


Darith se tourna de nouveau vers l'Orque, ne sachant si il comprenait le commun, et lui demandit:
- "imwa, " noM, dit elle en appuyant sur le mot, ?aswa, grrwa, ca asorav wa, gr wa, ammoh-gr rum'or sioor ac aum'q ioum'q orum'ov zavwa, or .aéum'qwa, sswa, orwa, -gr gri dnwa, um'q srwa, p wa, or ad aum'qnocgraum'q nooriop num' um'v zairum'wa, orum'ov ior sa ,assagrgrif wa, gr éum'qwa, sswa, wa, ium'q annoorrap wa, gr um'v zavwa, orum'ov ior adnwa, mad

Elle regarda l'Orque avec bienveillance, essayant de se montrer chaleureuse.

écrit par: La Goualeuse Vendredi 13 Janvier 2017 à 22h01
Anxieuse, Sirine s'était approchée du lit de la convalescente. Maître Leor était parvenu à refermer la plaie, dont il ne subsistait qu'une mince cicatrice ; la petite n'était cependant pas tirée d'affaire... Un mal inconnu tenait en échec le savant guérisseur, qui à en juger par l'impressionnante quantité de livres qu'il avait consultés, n'avait pourtant pas ménagé ses efforts.

- Un état de stase ? interrogea-t-elle, pas tout à fait sûr de bien comprendre. Le jargon médical lui était étranger... Elle désigna de la main le livre que consultait Fabian. De la magie, vous voulez dire ?

Le soleil baignait de ses tièdes rayons le visage fiévreux de l'enfant, qu'elle contemplait avec pitié.[I]

- Souffre-t-elle ? [i]demanda-t-elle, inquiète en constatant qu'elle peinait tout à coup à respirer.

Taëlyne fit alors irruption dans l'infirmerie, rejoignant à pas précipités celle qui se révélait être sa nièce. Ce lien de parenté inattendu ne lui rendait la blessée que plus chère.


- Je... Vous pouvez compter sur mon amitié, Taëlyne, déclara-t-elle un peu maladroitement, mais avec son cœur, en posant une main secourable sur l'épaule de l'elfe agenouillée.

Pour l'heure, il ne valait mieux pas évoquer davantage l'orque... ou le drow ! Le commandant, à n'en pas douter, avait voulu éviter une confrontation explosive.
La jeune fille encouragea son amie d'un sourire, puis reporta son regard sur Fabian.


- Maître Leor sera bien de retour, n'est-ce pas ?

écrit par: Ashura Vendredi 13 Janvier 2017 à 23h54
Dans les sous-sols de la caserne, les enquêteurs avaient enfin retrouvés l’orque incriminé. Le geôlier avait très mal prit le ton autoritaire d’Ashura. Mais malgré sa susceptibilité sans doute légitime, il était désormais sorti, laissant ainsi libre court aux investigateurs. La guerrière ne lui lança aucun regard quand l’homme la bouscula avant de prendre congé. Xarss se tenait près de la cellule, attentif comme à son habitude. C’est Darith Delane qui s’avança la première, la salle était illuminée d’un mince filet de clarté émanant de l’embrasure à barreaux. L’orque refusa le bandage que celle-ci lui tendit généreusement. D’après sa réaction pleine de retenue, le détenu apprécia d’avoir un interlocuteur parlant sa langue natale.

Ashura les contempla s’entretenir, elle fut fort étonnée devant sa maitrise de ce dialecte. La magicienne affirma que l’orque était inquiet de l’état de santé de la jeune fille. Il tenta de se présenter en retour, mais les mots s’étouffèrent avant de parvenir aux oreilles de la guerrière. Il s’exprima donc par écrit, rédigeant quelques symboles sur le sol pierreux du cachot. Le drow questionna à son tour l’orque à la barbe blanche et aussitôt la magicienne prit la peine de traduire ses propos d’une voix chaleureuse. Lor’kar était d’une passivité si étonnante, elle se demanda ce que son maitre d’arme aurait-eu à déclarer. La perspective que lui offrait son périple loin de sa terre natale l’a ravie, il y avait encore tant à découvrir. Elle se sentit jeune et naïve devant la situation. L’apprentie épéiste était pensive, les bras croisés en étudiant la scène placidement.
L’elfe noir proposa d’aller rejoindre Sirine afin de se renseigner sur l’état de santé de la jeune fille. À cela, Ashura lui répondit sur un ton neutre et calme, dénué de toute animosité.


- À voir les réactions que vous suscitez, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je vais y aller à votre place. Vous devriez continuer de surveiller l’entretien, vous comprenez que personne ne doit perturber cet entretien.

La guerrière continua d’examiner la scène un instant dans l’espoir de recevoir un semblant d’élément de réponse. Elle désirait hardiment dissiper le mystère, désormais totalement impliquée dans cette sordide affaire.



Psychologie

écrit par: Phineas Samedi 14 Janvier 2017 à 01h47
PARCHEMIN
Xarss, test de psychologie (+2) : 9
Ashura, test de psychologie (+6) : 8


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- Je crois que son corps lutte contre quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Du moins, c'est généralement ce qu'on déduit de la fièvre... Maître Leor est parti au Collège chercher des conseils. En fait, nous n'avons rien fait d'autre. Cette blessure avait déjà été guéri lorsqu'on nous l'a apportée, mais elle ne se réveille pas.

Le jeune guérisseur semblait perdu. Il avait sans doute plus l'habitude des membres tranchés et des infections évidentes que de ce genre de chose.

- Une stase, oui, on dirait que son organisme à été... arrêté, a l'exception de ses fonctions élémentaires. Je serais incapable de vous dire si elle souffre, je suis désolé Lieutenant...

Taëlyne releva la tête et hocha du chef, indiquant qu'elle comprenait qu'il ne puisse rien faire. Elle remercia la Goualeuse de son empathie en lui adressant un léger sourire.

Taëlyne
Mon frère est parti à Everlund, mais je ne comprends pas où est rendu sa mère... C'est étrange. Elle doit forcément savoir ce qui est arrivé.

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.



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L'orque saisi le parchemin que lui proposait Darith. Et plutôt que de prendre une plume, il saisi le menu pinceau que l'on utilisait pour encrer les forme les plus larges. Il le trempa dans l'encre et commença à écrire. Avec cet outils, sa graphie changea légèrement, elle était plus souple.

Lor'kar
Je passais par là, je revenait de la forge d'Ëluë. J'ai entendit la petite crier, alors je suis venu. Un homme venait de la poignarder, je l'ai fait déguerpir et j'ai soigné la gamine. Mais, la lame était empoisonné, et je n'avais rien pour expier le poison à ce moment là. Alors j'ai invoqué un esprit pour qu'il fasse barrage au poison.
C'est la raison pour laquelle elle ne se réveille pas, l'esprit la garde endormi pour qu'elle ne souffre pas pendant qu'il lutte contre l'infection. Mais il lui faut un remède rapidement, ça ne durera pas éternellement.


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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.


Il s'arrêta d'écrire et regarda l'air tournant longtemps la tête et souriant, comme si il était capable de voir quelque chose qu'ils étaient incapables de percevoir. Puis il tourna la tête et regarda le drow.

Lor'kar
Il y a longtemps qu'une humaine n'avait pas prétendue être mon amie, petite. Mais, tu vas avec un elfe du dessous, donc je t'imagines ouverte. Dit à tes compagnons que je comprends leur langue, et qu'ils peuvent me parler directement.

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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.


Ashura comme Xarss observaient l'orque, mais l'un comme l'autre furent bien incapable de discerner quoique ce soit dans son attitude qui afficha une action maligne ou le contraire.

écrit par: Darith Delane Samedi 14 Janvier 2017 à 07h56
Darith eu le regard qui s'assombrit, elle comprenait maintenant le sang sur la main de l'Orque. Comme elle, sa magie demandait surement certains pré-requis, de fait, toucher l'enfant avait dû être pour certains témoins, signe de culpabilité.
Mais ils avaient eu raisons: il etait innocent, enfin, il allait falloir maintenant expliquer tout cela aux autres mais surtout aux soigneurs de l'enfant.

Elle se tourna vers ses comparses rapidement et expliqua:

- Il est innocent, comme nous, il a entendu le cri, et semble etre arrivé le premier, il a essayé d'aider l'enfant par la magie, et comme vous le pensiez, messire krys..., elle eu du mal a prononcer le nom puis se repris, messire Drow, la lame qui a touché l'enfant etait empoisonnée, l'Orque n'ayant rien pour retirer le poison, il a fait appel a un esprit, c'est pour cela qu'elle ne se reveillera pas: l'esprit qu'il a demandé, fait barrage du poison, et aide a ce qu'elle n'en souffre pas. Mais on a un problème: elle a besoin d'un remède rapidement, car l'esprit ne pourra pas contenir le poison éternellement.

Et une dernière chose: il comprend le commun, donc cela devrait être plus simple.
Elle revint a l'Orque et demandit en commun:

- Vous dites qu'il y avait du poison, savez vous quel type? Et pourriez vous nous en dire plus sur son attaquant? Je n'ai fait que l’apercevoir, et de fait, je n'ai pas pus detailler plus que sa veste rouge.

écrit par: Ashura Samedi 14 Janvier 2017 à 13h24
Ashura écouta attentivement la magicienne lire le témoignage de l’orque. Les yeux toujours rivés sur le captif, elle fut décontenancée par ses révélations. Selon lui, un poison rongeait la victime et seule l’administration d’un charme la maintenait encore en vie. Comme la guerrière l’avait envisagée, c’est sa présence qui força l’homme au pourpoint rouge à prendre la fuite. Il fallait agir rapidement, les prochaines heures seraient peut être vitales pour la jeune elfe. Ashura s’adressa à ses compagnons ainsi qu’à l’orque à la pale toison.

-Seul la présence d’une grande autorité pourra faire avancer la situation en notre faveur. Il faut que je m’entretienne avec le commandant au plus vite. J’irais le voir juste après être passé par l’infirmerie. Notre priorité est la vie de cette enfant.

Elle se focalisa sur le prisonnier, détaillant un bref instant sa musculature bariolée de tatouages tribaux et sachant ce dernier capable de comprendre la langue commune, elle lui déclara:

-Je n’ai aucune envie de vous laisser croupir dans ce cachot, la simple idée de vous laisser aux mains de ce belliqueux tortionnaire m’exacerbe au plus haut point. Veuillez continuer de détailler votre histoire. Les raisons de votre présence en ville, votre emploi du temps. N’omettez aucune information susceptible de nous aider à défendre votre cas. Si l’enfant venait à périr…

La jeune épéiste n’osa pas terminer sa phrase, laissant à chacun le loisir d’imaginer les conséquences de cette situation ainsi que le soin à Darith Delane de poursuivre son entretien. Elle pivota en direction de la sortie et se permit de glisser en passant quelques mots discrets à l’intention du Drow.

-Je reviens d’ici peu de temps. Ceci n’est évidemment pas une injonction, mais Je compte sur vous Kryssyyor. Personne ne doit s’en prendre à notre témoin et celui-ci doit rester aussi calme qu’il l’est actuellement. À tout de suite. Le ton de sa réflexion se voulait serein et familier. La situation, selon elle, ne présentait aucun danger apparent, mais mieux valait sécuriser les lieux.

Puis Ashura prit le chemin vers le grand hall, elle demanda à un jeune soldat de lui indiquer l’emplacement de l’infirmerie. Suivant ses indications elle se dirigea d’un pas leste vers l’aile nord de l’édifice. Elle contempla un bref instant, à travers la fenêtre d’une pièce entrouverte, le soleil qui avait enfin fait son apparition au-dessus de la cité des arts et des sciences. Une fois arrivée devant la porte du dispensaire, l’épéiste tapota légèrement sur l’encadrement puis entra sans attendre de réponse. Elle salua courtoisement l’officier assis près du lit ainsi que l’apprenti guérisseur. La jeune épéiste aperçue partiellement la jeune patiente allongée et assoupi.

-J’espère que je ne vous dérange pas, Je suis chargée par le commandant d’enquêter sur le crime survenu dans la matinée. Je reviens tout juste des geôles. Dit-elle d’une voix faible et bienveillante, comme pour ne pas troubler le repos de la victime.

Quand elle termina de prononcer ces mots, elle aperçut dans les yeux du lieutenant Taëlyne un profond sentiment d’émoi. Elle ne sut dire s’il s’agissait de rage, de frustration ou d’inquiétude. Avant que l’elfe n’ait le temps de réagir verbalement, elle s’adressa à l’intention de Fabian. Celui-ci ne portant aucun uniforme militaire, elle déduisit qu’il s’agissait sans doute du guérisseur en fonction.

-Puis-je m’entretenir avec vous mon brave? C’est très important.

Elle s’éloigna de quelques pas en dehors de la pièce afin de garder discret les informations qu’elle s’apprêtait à révéler. Le jeune homme s’approcha timidement et quand il fut assez près, elle lui murmura quelques informations.

-Ecoutez, aussi étrange que cela puisse paraître. L’accusé affirme avoir temporairement entravé l’effet d’un poison à l’aide d’un charme. Il parle d’esprit empêchant la jeune fille de souffrir pendant que son corps lutte contre l’infection. Malgré mes aprioris, j’ai toutes les raisons de croire en la véracité de ses propos. L’orque écrit avec une belle calligraphie, possède une certaine érudition et ne montre aucun signe d’hostilité. Il faut agir rapidement, le temps presse, vous devez agir !

écrit par: Xarss Samedi 14 Janvier 2017 à 15h45
Le faussement appelé Kryssyyor Daurgothoth eut un moment de détente lorsqu'il apprit que la jeune fille fut empoisonné, grâce à sa potion celle-ci serait guéri et hors de danger en plus qu'elle avait eu des soins par la bienveillance de celui qu'ils avaient accusé à tord. * Quelle belle leçon d'humilité.* Pensait-il. Puis réfléchissait à son ombreterre, lieux ou le poison était plus présent que l'eau elle même. * Nos fiole de soins guérissent les poison mais ici en surface?* Se questionnait-il moins encouragé.

A priori l'orque ne lui semblait pas une menace, tout au contraire, il était un atout. Il avait rencontré lors de sa sorti, un gobelin arpenteur des esprits... Un chaman se disait-il et de plus il parlait le draconien ce qui avait fortement surprit le ténébreux sur le moment. Bref revenons sur les lieux intéressant.

Ashura le sorti de ses pensés inintéressantes puis d'un simple signe de tête confirmait. Sa réflexion était ailleurs et des brides de compréhension de l'ensemble de l'énigme prenait place. Après les propos de Dame Darith il remit tout aussi sournoisement qu'il l'avait prit, son poignard de maitre dans son fourreau de sa ceinture à munition mais gardait à porté des doigts, la possibilité de faire appel à la force forte de toute chose puis d'un pas calculé et étudié il approchait de l'orque. Dans son inspection du criminel il n'avait pas vu de couteau, en avait-il un de caché quelque part, ou simplement en avait-il pas, ce qui faisait de lui un non coupable et s'en était fini avec lui, fallait pour sa sécurité le laisser ici le temps qu'il finissent l'enquête et passer à autre chose. Quoique restait des questions légitimes pour en savoir juste un peu plus sur lui et sa véritable intention, car tout le monde avait une véritable intention en lui.

Alors de son approche la plus silencieuse qu'il pouvait il approchait de l'orque puis il déposait sa mains droite sur son épaule en laissant aller sur une teinte douce...


- Tu est un avantage à ce que l'on te connaissent l'ancêtre, tu est pour moi un exemple de voie à suivre. Tout comme toi je tente d'avoir de l'amabilité avec le peuple de la surface mais... Tu sait, nos races respectives ont fait des choses atroces au yeux des surfacins et ils nous en tiennent rigueur mais cela ne nous empêche pas de continuer et de persévérer.-

Il prit une légère pause puis continuait tout aussi calmement...


-Je sais aussi que tes yeux semble te faire défaut mais tu as sut développer un troisième oeil plus sensible que les deux qui ne te servent, je n'ai pas se sens et mes yeux ne me montre pas que tu ait un couteau sur toi. Si je pause la question est simple, car si tu n'as pas de couteau sur toi, cela ne t'incrimine pas, ceci est la preuve que tu n'as pas put la poignarder et ici en surface c'est tout ce qu'il leur faut, si tu en as un, voudrait tu me le remettre s.v.p. Ne t'inquiet je te le remettrez une fois que les autorités en auront fini de toi. Personnellement je conseillerai que tu puisse rester ici et bien traiter d'ici que l'on trouve le véritable coupable. Je pousse les probabilités mais si les autorité nous le permettrait, aimerait tu nous aider a trouver le coupable, je suis persuadé que même sans tes yeux, tu saurait savoir si se mécréant est à disponibilité.-

Il prenait des initiative qu'il ne savait pas les possibilité mais quelque part il ne perdait rien à laisser savoir sa sympathie avec l'orque, il pourrai dévoilé des informations intéressante suite à ceci. C'était un coup que Xarss tentait, ne savait-on jamais.

écrit par: La Goualeuse Lundi 16 Janvier 2017 à 21h15
*Déjà guérie ? Se pourrait-il que... l'orque ?*

La jeune fille était pour le moins dubitative. Ne connaissant les orques qu'à travers leur sinistre réputation, elle ne se doutait pas que cette race qu'elle jugeait primitive, et même bestiale, pût maîtriser les sciences magiques. Il fallait pourtant se résoudre à l'évidence : seul le colosse aux yeux voilés avait pu soigner l'enfant.
Elle se souvint soudain de la petite fiole que lui avait confiée Kryssyyor.


- Dites-moi, Fabian, ce qu'on appelle une potion de soin pourrait-il délivrer l'enfant de son mal ?

Elle hésita un instant, puis sortit de sa poche ladite potion, qu'elle présenta au jeune guérisseur.

- L'un de mes... collègues m'a remis ceci, en se disant que ce pourrait être utile. Cependant... Elle marqua une courte pause, il n'était pas trop tard pour reculer. Je ne sais si ce remède fera effet sur un organisme en stase ?

Il s'en était fallu de peu pour qu'elle ne révélât l'identité problématique du bienfaiteur, et ses craintes à propos du breuvage. Après tout, les drows n'étaient-ils pas réputés être aussi venimeux que leur sombre déesse ? La crainte de la réaction de Taëlyne, in extremis, l'en avait dissuadée. Elle rougissait de cette petite trahison, qu'elle espérait sans grièveté.

Ashura fit alors irruption dans la salle, pour s'éclipser aussitôt avec Fabian. Elle n'avait pas eu un mot pour elle, c'était à peine si elle l'avait regardée. Pourquoi la tenir à l'écart ? Lui cacher des informations ? N'était-elle pas chargée, au même titre que chacun, de mener l'enquête ? Le sort de la nièce de Taëlyne lui importait d'ailleurs plus qu'à eux autres !
Sa vanité fut piquée d'un tel manque de considération ; habituée au devant de la scène, elle n'appréciait pas d'être reléguée à la coulisse.

Elle profita d'être seule avec l'elfe pour s'entretenir avec elle.


- Maître Léor va revenir avec un remède, n'ayez crainte. Vous avez dû apprendre que la caserne m'avait engagée pour mener l'enquête ? Vous parlez d'une recrue ! lâcha-t-elle encore incrédule, dans un bref éclat de rire. Elle porta son regard sur la jeune Seygwine, son visage redevint grave. Mais je vais faire de mon mieux, chère Taëlyne. Vous disiez que la mère de cette enfant s'était absentée ?

écrit par: Phineas Lundi 16 Janvier 2017 à 23h07
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Taëlyne
Non, mon frère, Laelor, s'est absenté. Myal'sa... Je suis passé chez eux avant de venir, et elle n'y étais pas, je pensais qu'elle serais auprès de sa fille... Elle ne la laisserait pas seule... Je ne comprends pas.

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.


L'elfe retenait visiblement des larmes pour garder sa dignité, trop humain, sans doute. Pendant ce temps, à quelques pas de là, Fabian s'était laissé entrainé et avait écouté Ashura. Alors qu'elle parlait, il avait fait des yeux de plus en plus rond. Puis il avait murmuré pour lui même avant de s'exclamer.

- De la magie spirituelle ! Je n'en ai... jamais vu, il se rapprocha de la jeune elfe. Des dévots ont déjà soignés nos hommes mais, un esprit... Je ne suis pas sûr que Leor soit capable de s'en sortir ! Le Seigneur Lamecorne en serait il capable ?.. Si vous dites la vérité, Madame, il faut que cet... orque vienne ici !

Cette seule phrase sembla produire une réaction en chaine dans l'infirmerie. Taëlyne se leva d'un bon en regardant avec horreur le jeune guérisseur qui osait supposer qu'un orque était le seul espoir de sa nièce. Fabian sembla effrayé un très cours instant, mais l'idée seule de découvrir de nouvelles techniques de guérison semblait l'exalter, et il balbutia des explications.
C'est à cet instant précis qu'un homme rentra dans la pièce, Sirine reconnu immédiatement Tom. Il se dirigea rapidement vers Taëlyne et amorça un geste pour poser une main réconfortante sur son épaule. Mais l'elfe s'en détourna et sortie à grande enjambées de l'infirmerie, en s'exclamant qu'elle allait en référer au commandant. Dans un long soupir, Tom tout en observant la jeune victime, demanda à Fabian le pourquoi de cette furie.

Et, alors que le guérisseur saisissait la fiole que lui tendait la Goualeuse et la humait, répondant qu'il doutait de son efficacité, tout en tentant de récapituler les évènements de ces dernières minutes pour Tom, Khelrod entra dans la salle de soin.



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Les yeux étranges de l'orque fixèrent Xarss, et un sourire amusé naquis sur son visage.

Lor'kar
Même les humains prennent les armes de leurs prisonniers avant de les enfermer mon garçon, écrivit l'orque à l'attention de Xarss.Mais non, je n'avais guère qu'un petit couteau à dépecer.

Il revint ensuite vers Darith.

Je n'en suis pas certain, mais les soins magiques ne marcheront pas... Du moins pas directement. Je ne sais quel alchimiste à réussit à créer ce poison, mais il voulait éviter que les victimes puissent être soignées avant d'avoir fait effet. Voilà pourquoi j'ai dû mettre la petite en stase. Pour un autre poison, j'aurais pu le faire simplement disparaître de son corps.

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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.


Il soupira, l'horreur de ce genre de poison semblait l'attrister plus que le remplir d'horreur. Il s'arrêta un instant pour écouter le chant d'un oiseau, qui, par la fenêtre, venait de l'extérieur. Il observait le vide autour de lui, et sembla emmagasiner des réflexions pour lui même, avant de se rappeler de la présence des deux autres.


Lor'kar
Même les humains prennent les armes de leurs prisonniers avant de les enfermer mon garçon, écrivit l'orque à l'attention de Xarss.Mais non, je n'avais guère qu'un petit couteau à dépecer.

Il revint ensuite vers Darith.

Quant à l'agresseur... Je ne sais pas. Je n'ai eu qu'à le menacer pour qu'il se mette à courir. Ce n'était pas un membre des petits peuples, ni un nain, mais humain, elfe, orque ou autre, je ne saurais dire.

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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.

écrit par: Xarss Mardi 17 Janvier 2017 à 02h56
Un sourire franc apparut sur le visage du jeune ténébreux après avoir lu le message de l'orque. Son incrimination ne tenait plus, l'orque était innocent; pas de couteau pas de tord. La suite quand il lu le reste qui s'adressait à Darith il comprit que l'interrogatoire était terminé pour lui. Ce qui le chagrinait était que sa fiole ne servirait pas pour la jeune fille, lui qui pensait aider, en fait il voulait démontrer qu'il voulait aider, là était sa véritable raison mais ça c'était autre chose.

La surface était bien différente, dans sa ville natal il n'y avait pas de crime si l'on ne se faisait pas prendre, en surface tu était accusé, devenait criminel puis fallait que tu te défende et que tu prouve ton innocence. * Quel gâchis de temps et d'énergie. * Songeant au pourquoi d'un tel poison. Entre chez lui et ici il y'avait des différence mais dans le monde des poisons il n'y à pas autant de différence car chaque poison à son rôle et d'après les mots de l'orque.

" mais il voulait éviter que les victimes puissent être soignées avant d'avoir fait effet"

Le drow en lui s'ordonnait de trouver le pourquoi d'un tel poison, il n'y avait pas grand choix en fait pour lui un seul était viable, le chantage... * Maintenant pourquoi et pour qui est le message.* S'interrogeait-il en se demandant où était situé la blessure de la petite, car celle-ci donnerait un autre indice sur le bon vouloir de l'attaquant. L'ilythiiri était fin prêt pour la suite, l'orque avait été franc, du moins se qu'il pouvait en savoir, de plus cet individu était fort intéressant, même, attachant. Là le dhaeraow eut un doute et devenait suspicieux mais ne le laissait en rien savoir. Soit l'orque jouait bien la comédie soit il était... Bon. Un rire intérieur le prit puis se tournant vers le chaman orque il fit une détection approfondi du for intérieur de ce dernier et en même temps de dame Darith.

Vorn ne cessait d'avoir estomac pour le corbeau de dame Darith, cela ne le chagrinait pas mais agaçait quelque peu son maître qui d'un regard simple baissait les ardeurs vorace de son félidé zébré puis ceci lui fit pensé que l'orque ne lui avait pas répondu sur une question et en fit mine de rien pour poursuivre...


-Dame Darith, pour moi je n'ai plus de questions si vous voulez poursuivre je vous attend, sinon nous pourrions aller voir la petite ou bien préférez vous rester ici et attendre qu'Ashura revienne? Le chaman est pour moi innocent, pas de couteau pas coupable. Merci Lor'Kar.-

Le faussement appelé Kryssyyor faisait tout en son possible pour faire des signes faciaux pour qu'elle le suivre plus loin mais se rendit vite compte qu'elle ne connaissait surement pas son langage de signe drow, il prit simplement une position qui semblait dire, nous partons sans y mettre trop d'importance.


investigation. Détection du bien.

écrit par: Ashura Mardi 17 Janvier 2017 à 04h34
Dans la salle de soin de la caserne. Ashura avait instantanément ressenti la pression ambiante en rentrant dans la pièce. Cette Elfe en uniforme, assise près du lit de la jeune convalescente, l’épéiste avait facilement pu transcrire l’abattement dont elle était victime. A la simple évocation des geôles, elle avait aperçu ses arcades sourcilières se froisser. La situation dans l’office médicale dégénéra ensuite très rapidement. Lorsque Ashura eut terminée de transmettre le diagnostic de l’orc accusé, l’apprenti guérisseur fut aussitôt stupéfait. Emporté dans son enthousiasme, le ton de sa voix monta crescendo. Admiratif à l’idée de rencontrer un maitre des arcanes spirituels, il révéla les détails que la guerrière avait tenté de garder silencieux. Quand la soldate elfe intercepta les propos du guérisseur, sa réaction fut instantanée. Sans aucun doute repoussée par l’horreur, que lui suscitait l’idée, de confronter sa parente à son bourreau.

° Ce médecin n’est-il qu’un sot ?! Alburostre !°

Toujours près du seuil de la porte, la jeune épéiste à la rapière, contempla le guérisseur s’évertuer maladroitement à sauver la situation. Il tenta en vain de justifier ses propos quand un homme fit irruption dans la pièce. Ashura se fit surprendre par l’entrée du soldat brun. Celui-ci traversa directement la pièce sans prêter attention aux autres personnes. Une fois planté devant la patrouilleuse Lunargentines, il esquissa délicatement un geste de réconfort qui eut immédiatement l’effet inverse. La fureur de l’elfe s’enflamma comme un fétu de paille. Indignée, telle une furie, elle sortit de la pièce en hâte, invoquant d’une forte voix l’autorité du commandant. Laissant les personnes présentes dans la confusion la plus totale. Fabian tenta une nouvelle fois d’expliquer la situation au soldat récemment arrivé. La jeune guerrière fut étonnée de voir le guérisseur examiner la fiole de l’elfe noir tout en continuant de narrer la situation. Sirine avait donc pris le risque de proposer l’élixir du drow ? Un nouvel intervenant fit son irruption dans la salle. Un nain roux vêtu d’un manteau verdâtre. Ashura sentait qu’elle perdait le fil de la situation. Elle croisa les bras et attendit un instant que les circonstances se calment. La chambre d’infirmerie où reposait la jeune victime était désormais remplie.

°ça ne sert à rien d’encombrer la salle et de perturber le repos de la petite. °

Son attention se posa particulièrement sur les deux nouveaux arrivants.

- Je me nomme Ashura, Heureuse rencontre, je suis chargée, avec dame Sirine ici présente, d’enquêter sur l’affaire…qui probablement nous réunit tous en ces lieux,...malheureusement.
Je vous propose de rejoindre votre camarade patrouilleuse. De tirer cette affaire au clair auprès de votre commandant, de notre commanditaire. Le seul décisionnaire dans cette histoire.

Elle porta son regard sur le guérisseur, qui d’après ses propos, n’était pas le maitre opérant en ces lieux. Avant de faire volte face en direction du bureau des dirigeants, imaginant que l’érudit se devait de rester dans la salle de soin près de sa patiente. L'apprentie épéiste lui posa une dernière question.

-En quoi la présence de l’orque est-elle une nécessité ? La priorité, comme je vous l’ai dit et le traitement de l’infection qui ronge cette fille. Ne vous focalisez que sur le fait de drainer cet hypothétique poison, comment procéderiez-vous ?

Voyant les mines déconfites de ses autres interlocuteurs pas encore aux faits des révélations précédentes. Elle précisa rapidement ses propos afin de se concentrer sur les réponses du guérisseur.

-Apres avoir assistés à l’interpellation et à l’interrogation de l’orque incriminé plus tôt dans la matinée.
Nous pensons que ce dernier a, en réalité, tenté de porter secours à la jeune fille.

Ashura s’adressa comme par confidence à Sirine, tout en étant audible de tous. Sans prêter attention à savoir si les autres confidents étaient dubitatifs ou non à la nouvelle.

-L’orque est toujours aussi passif et docile que ce matin. Plus étonnant encore, il semble éprouver une certaine empathie pour la victime. Il aurait fait fuir le fugitif que nous avons aperçus et usé de ses sortilèges pour endiguer le poison dont la lame était nimbée. En temps normal j’aurais refusé de croire ces faits. Mais l’attitude de la créature, son érudition et ses capacités calligraphiques me poussent à croire en sa version des faits. Il semble soucieux de son sort, frustré de ne pas avoir pu soigner la pauvre enfant sur place.

La guerrière reprit sa respiration après cette tirade, et tourna à nouveau la tête vers l’apprenti médecin.

-Je disais donc. Ce poison ? Avec quelle méthodologie procéderiez-vous?

écrit par: Khelrod Mardi 17 Janvier 2017 à 23h27
Effectivement, un nain était entré peu après Tom. Manifestement le fils de la pierre venait d'arriver en ville et n'avait pas pris le temps de se vêtir de façon convenable... En effet, il avait en ce moment tous les atours du voyageur prêt à combattre, vêtu de bottes et de gants en cuir clouté, d'une cotte de mailles, portant un sac à dos à priori bien rempli, un havresac, un ceinturon sur lequel pendait une cervelière en métal, une bourse de cuir, une sacoche de ceinture, un cor d'alarme et même une corne à boire... Il tenait par ailleurs toujours au bras gauche son bouclier sur lequel était fixé un fourreau portant ce qui devait être une hache de guerre naine et sur le torse une bandoulière à laquelle étaient accrochés trois marteaux légers. Autour de son cou pendait une amulette faite de bois sur laquelle étaient gravées deux haches entrecroisées. Preuve qu'il n'avait pas pris le temps de se poser avant d'arriver à l'infirmerie, quelques épis venaient jurer avec la perfection de sa coiffure dans le style nain le plus traditionnel, tout en nattes et tresses.

Khelrod, puisque c'est bien de lui qu'il s'agissait, avait pris le temps d'écouter tout un chacun, qu'il s'agisse de Fabian alors qu'il faisait un résumé à l'attention de Tom, où d'Ashura qui se présenta et qui donna quelques précisions, tout autant qu'elle questionna l'apprenti guérisseur. Ce n'est qu'après qu'elle eût terminé que Khelrod se présenta.


- Ravi de vous rencontrer Ashura. Je suis Khelrod de l'Epine dorsale du Monde. De ce que j'entends, vous faites partie du groupe qui vient d'être engagé par la garde de la ville pour mener l'enquête sur l'agression de la jeune elfe. Je me suis porté volontaire à mon arrivée en ces lieux pour vous prêter main forte et ai obtenu l'accord du Capitaine pour ce faire.

Il lui sourit franchement tout en avançant dans la pièce, provoquant un léger bruit métallique. Sa démarche ne semblait absolument pas affectée par la charge et l'encombrement liés au matériel qu'il transportait. Alors qu'il croisa le regard de La Goualeuse, il lui sourit également, inclinant légèrement la tête en signe de respect. Après tout, Ashura l'avait appelée "Dame".

- Dame Sirine. C'est un honneur.

Malgré la sincérité du sourire et des mots, il ne poussa pas plus loin les mondanités. Il se dirigea d'un pas assuré vers le lit sur lequel était allongée la victime de l'agression. Il observa un instant l'apprenti guérisseur.

¤ C'est lui le guérisseur ? Non. Impossible. Il est trop jeune. Il doit être l'apprenti ou le second. ¤

Après deux petites secondes d'observation, il s'adressa à Fabian, sur un ton courtois, tout en enlevant ses gants et posant son bouclier au pied du lit.

- Le guérisseur a-t-il été en mesure de déterminer à quel poison nous avons à faire ?

Sans laisser le temps au jeune homme de répondre, il posa ses gants à côté du bouclier et commença à observer la jeune elfe. Il toucha alors de sa main droite le front de celle-ci, ses avant-bras, il observa la couleur de sa peau, de ses lèvres, la forme et la couleur de la plaie... Les gestes étaient sûrs et mesurés. Ce faisant, il questionna Dame Sirine et Ashura, leur demandant de bien vouloir lui donner toutes les informations qu'elles avaient recueilli jusqu'à présent, à partir du moment ou elles avaient vu la scène de l'agression, jusqu'à son arrivée à lui dans l'infirmerie. Ainsi, expliqua-t-il, il serait en bien meilleure position pour les aider. Après qu'il eut terminé de faire ce qui pouvait ressembler à une auscultation ou une tentative de diagnostiquer le poison, il s'adressa de nouveau au jeune guérisseur.

- Je dois bien avouer que mes maigres connaissances dans le domaine des poisons sont bien loin d'être suffisantes pour nous permettre de trouver de quel poison il s'agit. Toutefois, les symptômes me rappellent quelque chose que j'ai lu il y a bien longtemps. Il semblait forcer sa mémoire à retrouver des informations capitales. Je crois que c'était dans un grimoire antique traitant de créatures vivant au Nord de l'Epine dorsale du Monde. Il semblait vraiment faire des efforts incommensurables pour ramener à la surface la moindre information enfouie au plus profond de sa mémoire. Comme si se rappeler du sujet du livre, lui permettrait de retrouver les informations sur le poison. Des créatures dont il me semble qu'elles étaient extrêmement résistante à la magie. Malheureusement, toutes les informations à ce sujet sont perdues dans les méandres de ma mémoire. Je ne peux vous dire qu'une chose : nous avons affaire à un poison très ancien, d'une puissance dévastatrice sur les êtres qu'il souille. Heureusement que sa progression est stoppée.

¤ Stupide nain. Au lieu de te laisser aller à tes penchants égoïstes ou de céder sans cesse à l'appel du combat, tu aurais dû de te plonger plus dans les livres. Tu aurais peut-être pu épargner bien des souffrances à cette petite. En plus, tu n'es même pas capable de te souvenir d'où et quand tu as consulté ce grimoire. Tu as intérêt de lui sauver la vie...¤

Encore une fois, il s'adressa à Fabian, comme en écho à la dernière demande d'Ashura, mais le regard furtif qu'il porta à cette dernière, indiquait que les paroles à venir étaient également pour elle.

- En tout état de cause, je ne suis pas certain qu'il faille tenter d'extraire ce poison pour le moment, tant qu'il n'a pas été identifié. D'autant plus que l'état de notre victime est stable. Il nous faut donc agir rapidement.

Il s'adressa alors aux deux humaines engagées par la garde, sur le ton d'une confidence. Malgré ce ton, on pouvait sentir une légère gêne dans sa façon de parler. Il était très certainement honteux de ne pas être en mesure de pouvoir en dire plus sur le poison.

- Je pense que tant que nous n'en saurons pas plus sur le poison, notre présence ici ne sera pas très utile. Il nous faut questionner la tante de la jeune elfe, afin de savoir si elle sait si quelqu'un aurait pu en vouloir à sa nièce. Je voudrais également demander à l'orque comment il a su trouver la façon de contenir le poison. Peut-être qu'avec ses révélations et mes maigres souvenirs, nous serons en mesure de nous rapprocher de la connaissance du poison utilisé.

¤ Je vais aller demander à un orque comment sauver une elfe d'un poison ancien... Par la hache de Clangeddin, je ne pensais pas vivre ça un jour ! Un orque innocent et protecteur... ¤

Il avait bien dit "nous" lorsqu'il avait évoqué la suite des événements. A priori, il considérait déjà qu'il faisait partie intégrante du groupe missionné par le commandement de la garde de Lunargent.

écrit par: Darith Delane Mercredi 18 Janvier 2017 à 08h45
Darith avait les yeux rivés sur le parchemin, lisant les propos de l'Orc. Comme eux, il n'avait pus determiner réellement l'assaillant, mais si ce qu'il disait sur le poison etait vrai, comme elle le pensait, les guerisseurs allaient au devant de complications, a moins de trouver une souche du poison.

- Je vous remercie, Je suis desolée de ne pouvoir faire plus, et au vu de ce que vous dites, les guerisseurs risquent d'avoir du mal a sauver la petite. repondit elle a l'Orc, prenant le parchemin sur lequel il avait ecrit jusqu'a maintenant pour le lire puis le lui rendre doucement. Puis je poser une dernière question, cela complètera, je pense votre déposition, ce qui, je l'espere, vous innocentera: Pourquoi êtes vous venu a LuneArgent? Et combien de temps la petite possède t'elle encore a vivre, si rien n'est fait?

Puis elle se tourna vers le Drow:
- Il va falloir, je pense, finir par poursuivre l'assaillant, on a pas le choix, l'autre possibilité serait de chercher l'alchimiste, responsable, de cette horreur.
Je présume qu'un tel poison ne doit pas être inconnu auprès d'une certaine frange de population, donc, on a quelques pistes, mais l'assaillant a maintenant plusieurs heures d'avance sur nous, et d'après l'orc, les soins magiques ne fonctionneront probablement pas.
Donc, on a pas le choix, plus on reste ici, moins on a de chance de sauver l'enfant...Je hais l'idée de laisser cet orc aux mains de ses geoliers, mais j'espere qu'Ashura aura reussi a faire comprendre qu'ils n'ont pas le bon coupable, mais un innocent, auquel cas, on devra agir vite pour sauver deux vies.

écrit par: Xarss Mercredi 18 Janvier 2017 à 16h27
Avec patience et sagesse bien ordonné, le ténébreux attendait continuant de tenter de mettre en place un tableau logique de ce qu'il venait d'apprendre puis de se qu'il savait déjà et de ce qu'il pourrait trouver plus tard.

Dame Darith le sorti de ses pensé avec ses questions, stoïque et pensif le jeune drow tournait a peine la tête prit un moment puis dit sur une teinte a peine étouffé...


- Je suis tout oui avec vous Dame Darith, il presse de retrouver l'alchimiste ou un alchimiste qui connaitrait le dit poison et en même temps l'assaillant. Pour les premier il ne devrait pas être si difficile de trouver un alchimiste dans Lunargent par contre le responsable de l'attaque sera moins aisé.-

Il prit une pose digne de Vorn puis continuait...


- Je connaît beaucoup plus le pourquoi des poisons et leurs avantages que les poisons eux même et je mettrais ma mains dans la gueule de Loth que ceci est du chantage, l'on tente ici de faire chanter quelqu'un qui est en rapport avec la petite; pourquoi? Cela reste à découvrir encore.-

Une autre pause fut plus courte et enchainait avec ...


-Pour Lor'Kar je ne vois pas d'inconvénient qu'il vienne avec nous si il le veut bien, je suis persuadé que son aide nous serais bénéfique puis les autorité nous ont donné accès à ce dernier alors servons nous adéquatement de nos atouts. Le temps nous est compté, la survit de la fillette en dépend autant que notre dû.-

La dernière phrase était pleine de sarcasme typiquement drow, une autre tars que Xarss devrait travailler beaucoup pour son intégration à la surface mais ceci eut comme effet de la faire sourire personnellement et intérieurement. Il allait ajouter une autre remarque qui n'avait pas sa place puis sa sagesse lui rappelait que ceci n'était pas le moment. Il laissait le silence faire son œuvre dans l'attente que Lor'Kar finisse son écrit.

écrit par: La Goualeuse Mercredi 18 Janvier 2017 à 22h26
La jeune fille s’efforça de mémoriser les nouveaux prénoms ; elle avait la tête bien faite, mais les informations s’entassaient plus vite qu’à l’accoutumée ce matin... Elle n’aurait pas refusé un crayon pour prendre quelques notes. Taëlyne, bouleversée, ne s’expliquait pas clairement : Myal’sa n’était pas chez elle, qu’est-ce que cela signifiait ? Était-elle entrée pour s’en assurer ? La présence solitaire de l’enfant dans la rue, à une heure si matinale, s’expliquerait soudain s’il était arrivé quelque chose à sa mère...

Il était trop tard pour en savoir davantage. Les événements s’étaient enchaîné à une vitesse folle, et désormais, Taëlyne était loin de l’infirmerie. La courtisane jeta un regard réprobateur à Ashura, dont le manque de discernement avait attisé la colère et le dépit de son amie, seule capable de les renseigner sur la petite Seygwine. La guerrière aurait dû s’adresser directement à elle : les gens, c’était son affaire ! Elle les comprenait, les devinait, savait les manier ! Un tel scandale aurait été évité... Puis ses yeux froids et sévères glissèrent sur Fabian, dont la balourdise leur coûtait tout aussi cher. Elle récupéra la petite fiole, muette.


*Lui saurait peut-être nous conduire là-bas...* pensa-t-elle en saluant Tom d’un sourire où l'amitié se mêlait à un peu d'embarras.

Il s’avérait que l’enfant avait été empoisonnée, et que l’orque lui avait effectivement porté secours : un sortilège, à ce qu’elle croyait comprendre, avait permis d’arrêter la progression du poison en plongeant la blessée dans un état de stase. Mais pour combien de temps ? Et que pouvait-il faire de plus ?

La Goualeuse, dubitative, rendit son salut au courtois Khelrod, dont l’accoutrement martial ne détonnait pas dans la caserne. Tous s’évertuaient à la traiter avec une considération qu’elle ne devait pas mériter ! Elle observa le nain ausculter la blessée, s’assurant qu’aucun de ces gestes n’étaient déplacés, redoublant de vigilance lorsqu’il se pencha sur le ventre nu de la fillette, et répondit de bonne grâce à ses questions. Ses phrases étaient courtes, allaient à l’essentiel.
Une fois le diagnostic posé, elle prit plus longuement la parole :


- Votre dévouement vous honore, Khelrod, et votre savoir est précieux. Peut-être que ces livres pourraient vous rafraîchir la mémoire ? Elle désigna les ouvrages empilés çà et là autour du lit. Fabian, n’y a-t-il pas un volume consacré aux poisons ? Où se trouve la bibliothèque de votre maître ?

Elle poursuivit après s’être tourné vers Tom :

- Interroger tout de suite Taëlyne ne me semble pas être une bonne idée... Peut-être vaudrait-il mieux attendre un peu ? Vous qui la connaissez, Tom, qu’en pensez-vous ? Vous pourriez nous conduire chez son frère à sa place, vous savez où il habite, n’est-ce-pas ? La mère de cette enfant est peut-être rentrée...

écrit par: Phineas Mercredi 18 Janvier 2017 à 23h57
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Tom resta muet pendant un moment. De toute évidence, lorsqu'il avait passé les portes de Lunargent ce matin là, il ne pensait pas qu'une telle affaire lui tomberait en travers de la tronche. Il se gratta la tête pendant que Fabian lui expliquait ce qu'il savait, y compris la raison de la présence de trois inconnus dans une caserne généralement réservés aux soldats. Il écouta ensuite Ashura, Khelrod et Sirine tout en observant pensivement la jeune elfe.

Il semblait chercher à répondre au mieux, et finit par parler, répondant partiellement à la place du guérisseur.


Tom
Leor garde ses livres dans le dépôt, en bas. Mais il n'en a guère plus que ce que vous voyez là, Fabian confirma de la tête. Quand il lui manque une information, il va généralement au Hall pour y consulter les archives oghmites, ou rend visite à un mage au Collège. Le capitaine lui a dit cent fois de transformer le dépôt en bibliothèque, mais il refuse, pour nous ne savons quelle raison...
Pour ce qui est de Taëlyne... Elle à beau avoir dépassé le siècle, lorsque quelque chose la touche, elle n'est guère plus sage qu'un jeune humain. Telle que je la connais, une fois qu'elle aura parler au commandant, elle est capable de prendre une permission pour retourner toute la ville à la recherche des coupables. Si vous avez prévu d'être discret, je vous conseillerais de lui parler - je vous soutiendrais - avant de faire quoique ce soit d'autre.

Il se gratta le menton.

Oui, j'imagine que je peux vous conduire chez eux... Laelor va me détester un peu plus, mais cette fois ci, il s'agit de sa fille.

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Il se tourna vers Fabian en lui indiquant qu'il devrait continuer, la suite était plus de son expertise. Celui ci cherchait dans les ouvrages un tome correspondant peu ou prou à la description de Khelrod mais n'y trouva rien.

- Non, pas de vieux traité concernant le nord de la Dorsale... Concernant le poison, il est probablement trop tard pour l'extraire... Non, je crains qu'il faille trouver un antidote avant que cet esprit - si ce que dit l'orque est vrai - ne puisse plus la défendre contre l'infection.

Je rejoins votre position Maître Nain, il nous faut agir rapidement. A moins que l'orque soit un arcaniste de très haut niveau - bien qu'il doive déjà se défendre en magie pour faire ce genre de chose - les stases sont rarement éternelles.


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PARCHEMIN
Xarss, test d'investigation (+2) = 8 (Ne trouve rien de particulier)
Détection du Bien : Lork'ar est d'alignement bon


Pendant que le drow découvrait non sans une certaine surprise que l'orque dégageait autant, si ce n'est plus de bonté que certains paladins qu'il avait rencontré, Lork'ar s'appuya sur ses mains et se leva. Si il était repoussant sous certains angles assis, il était surtout impressionnant une fois debout. L'orque devait mesurer plus de deux mètres dix, et il toisait désormais les deux enquêteurs. Il se retourna, puis s'approcha de la fenêtre et regarda à l'extérieur. Puis parla, c'était une étonnante psalmodie, raque, mais loin d'être désagréable, qui sortie de sa gorge.



Quelques secondes plus tard, un chat tigré se faufila entre les barreaux de la fenêtre et vient miauler aux pieds de l'orque en lui faisant des yeux interrogateurs. L'orque pris alors un morceau de parchemin restant, le déchira et écrit ainsi dessus.

Ëluë, je pense que des enquêteurs de la caserne vont venir te poser des questions à mon propos, dit leur tout ce que tu sais.


Il roula le parchemin en un petit rouleau qu'il accrocha avec un petit bout de paille souple, et le donna au chat, qui le prit dans sa gueule avec délicatesse.



Le chat s'en alla par où il était arrivé, et l'orque se rassit, repris le pinceau et écrivit la réponse à la question de Darith.

Lor'kar
Je vis au bord de la Rauvin, nous loin de la porte est depuis quelques années maintenant. Je fais ce que je peux pour rester discret et ne pas m'attirer d'ennui... Mais j'imagine que ce n'est que grâce à la faveur des esprits et à la bonté d'Eldath que personne ne m'avait encore mit un crime sur le dos. Ce matin, j'étais à la forge d'Ëluë, en haut dans la grande rue.

Quant à la petite, je ne sais pas exactement quelle mal l'habite, mais sans rien pour l'éloigner définitivement, quand Tsirif - l'esprit - devra se retirer, je doute qu'elle ne survive plus de quelques heures. Quand je l'ai soigné, la peau autour de la blessure commençait déjà à mourir...


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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.

écrit par: Darith Delane Jeudi 19 Janvier 2017 à 11h43
Darith vis l'orque se lever, ne bougeant pas elle même, elle pus voir sa carrure impressionnante.
En comparaison, La magicienne faisait frêle brindille face a un enorme chêne.
La Jeune femme d'âge mur vit qu'il se rapprocha de la fenêtre et remarqua le matou qui vint proche, auquel l'orque lui donna un morceau de parchemin.
Elle ne tenta rien pour l'en empêcher, et regarda la scène, avant que l'Orque ne revienne et ne lui réponde comme auparavant.

Lisant, elle se leva cette fois, et se tourna derechef vers le Drow:

- Bien, reprenant le parchemin pour le lire rapidement, je pense que nous avons tout, mais il faudrait savoir où en sont Ashura et la jeune fille, Sirine, je crois, de leurs propres cotés. Si l'esprit quitte le corps de la fillette, elle n'aura que quelques heures a vivre avant de mourir, d'après l'Orque, sa peau commencait deja a subir les effets du poison quand il l'as aidée.

Il y a cependant une dernière chose qui me taraude, se retournant vers l'orque, d'où vous provient ce savoir? cette sagesse? Et quel est cet esprit, ce Tsirif?

Je suis desolée de poser autant de question, mais ne sachant si la garde va vous relâcher, je préfère savoir le plus possible.


Elle se tourna de nouveau vers le Drow et demandit expressement:
- Pourriez vous aller voir ce que fait Ashura et où elle en est? il nous faudrait également savoir ce que leurs rodeurs ou pisteurs avaient pus trouver proche de l'endroit ou vous aviez perdu notre cible de vue.

écrit par: Ashura Jeudi 19 Janvier 2017 à 16h53
La jeune guerrière patienta un moment, adossée sur l’encadrement de la porte d’entrée, attentive au conseil improvisé dans la salle de soin. Elle étudia Kheldor faire rapidement preuve de la pertinence de son analyse. Impliqué dans l’enquête, il semblait avoir les connaissances médicales qui faisaient défauts à l’épéiste. Ashura était habitué à ce genre de situation, Sundabar, sa ville d’origine, reposait essentiellement sur l’érudition du peuple nain.

Le patrouilleur de la caserne, Tom, confia ses impressions sur l’affaire en cours. La guerrière tenta de déterminer l’heure tout en observant l’avancée du soleil à travers une fenêtre, puis elle posa à nouveau les yeux sur la jeune elfe alitée. Sa respiration était courte mais constante.

° Chaque minute qui défile nous éloigne de l’agresseur. Il faudrait trouver ce Leor, un antidote…°

-Je vais prendre congé si cela vous sied. Je vais retourner voir où en sont nos deux camarades aux geôles, peut être devrions nous faire un rapport au commandant par la suite.

Elle posa son attention sur le nain roux et lui déclara.

-Peut être désirez-vous m’accompagner, afin d’étayer vos questionnements directement avec l’orque incriminé ? Il me semble que le dépôt mentionné se trouve sur le chemin. Juste en face pour être précise.

Ashura fit un signe interrogateur vers le patrouilleur et la courtisane, sans imaginer que cette dernière pourrait oser s’aventurer dans les sous-sols de la caserne. Elle emboita le pas dans les couloirs pierreux de la garnison, tentant de se remémorer le chemin adéquat.

écrit par: Khelrod Jeudi 19 Janvier 2017 à 23h07
Khelrod avait adressé un signe de tête à La Goualeuse, en guise de remerciement pour les réponses et également pour ses mots sympathiques au regard de ce que lui considérait comme un échec personnel.

Alors que Tom jetait un coup d'oeil rapide aux livres, le nain remit ses gants et reprit son bouclier, en main gauche. Il semblait de ce fait être d'accord avec les propos d'Ashura qui estimait qu'ils n'avaient, pour l'heure, plus aucune raison de rester à l'infirmerie. Ce qu'il confirma à voix haute.


- Vous avez raison Ashura. Nous ne sommes plus utiles ici. Il faut désormais laisser faire les guérisseurs. Et les dieux...

Il ne semblait pas forcément étonné lorsque Tom leur révéla qu'il n'y avait aucun ouvrage correspondant à celui qu'il avait décrit. Il fit deux pas vers la sortie puis s'arrêta. Il posa un regard empli de compassion sur Tom, comme s'il souhaitait lui exprimer sa compréhension de ce que le soldat pouvait ressentir en ce moment.

¤ Courage Tom, les choses vont s'arranger. La volonté est une force que beaucoup sous-estiment... ¤

Après une petite seconde pendant laquelle il ne quitta pas l'humain des yeux, il finit par s'adresser à lui, d'un ton neutre, ne voulant pas donner l'air d'être trop compatissant. Le regard devait amplement suffire, inutile d'y ajouter la voix.

- Je pense qu'Ashura a raison, il nous faut recouper les informations avec les membres du groupe encore présents auprès de l'orque. Toutefois, je pense, contrairement à Dame Sirine, il adressa à cette dernière un regard sympathique avec un sourire poli, signe qu'il ne cherchait pas à offenser La Goualeuse, qu'il nous faudrait interroger ton amie. Pourrais-tu te rendre auprès d'elle et du commandant, et essayer de la retenir jusqu'à ce que nous venions faire notre rapport après avoir parlé à l'orque ?

Il continua alors jusqu'à la porte en répondant à l'épéiste blonde.

- Je vous accompagne volontiers. Il semblerait que vous connaissiez mieux cette caserne que moi.

Une fois sur le pas de la porte, il s'arrêta de nouveau et se retourna vers la courtisane. Avec un regard plein d'assurance et un ton protecteur qui se voulait des plus rassurants, il lui proposa de venir avec eux.

- Dame Sirine, vous joindrez-vous à nous pour la suite ? Si oui, je vous escorterais, si vous le permettez.

Et il emboîta le pas à Ashura, lentement, comme pour signifier à La Goualeuse qu'elle était attendue à leurs côtés. Il adressa un signe de tête à Fabian, en guise d'au-revoir, et un sourire bienveillant au jeune Rilan qui devait encore être en train d'attendre près de la porte, prêt à ouvrir la voie devant La Goualeuse. Quoi qu'il en fût, ses pensées étaient déjà à la suite du programme, à l'après caserne.

¤ Il nous faudra certainement trouver Leor, pour savoir ce qu'il a appris. Et également un apothicaire compétent, qui puisse nous dire ou l'on pourrait se procurer un poison de ce genre à Lunargent, ou dans ses environs, histoire que nous puissions commencer à rechercher le coupable, si tant est que l'orque soit bien innocent. ¤

écrit par: Xarss Vendredi 20 Janvier 2017 à 02h50
Le dhaeraow restait quelque peu surprit et en même temps il s'attendait au résultat qu'il avait entreprit d'avoir au propos du for intérieur de Lor'Kar, ce dernier était bel et bien un bon orque. * Une première!* S'exclamait-il en riant intérieurement s'imaginant dire cela à sa cadette de soeur, elle aurait eut le loisir de le torturer encore plus profondément pour une tel ineptie.

Son corps devint fauve au moment que Lor'Kar se levait, sa mains gauche vint pour dessiner une magie puis le voyant se rendre à la fenêtre se détendit pour réajuster son piwafwi qui c'était légèrement entrouvert. un ronronnement familier lui chatouillait l'oreille droite quand Vorn, voyant un autre félidé prendre aise dans la geôle. Presqu'amusé le jeune drow observait la scène avec attention puis restait sur place légèrement plus près de Dame Darith qu'auparavant, il avait négligé un aspect de masse semblait-il.

Après avoir écouté les propos de sa coéquipière de fortune il comprit âprement que la fillette tenait qu'à un fils, mince, très mince puis elle en remit une couche avec d'autres question qui résonnait sans valeur au oreilles pointu du fugitif mais reconnu qu'il n'y avait pas de mauvaise question et que dame Darith en avait tout les droits.

Stoïque en se remettant dans le labyrinthe de ses pensées actuels il allait prendre une initiative peu commune quand un ton qui lui rappelait celui de sa plus jeune soeur aussi détestable que sa cadette, le ramenait douloureusement dans le passé lui imprimant un rictus faciès des plus mauvais qu'il avait arboré depuis bien longtemps. Un juron silencieux qui n'avait pas la meilleur augure, sortie tout aussi prestement que l'ordre ou le commandement qu'il venait de recevoir de sa coéquipière.

Il serait difficile à la femme mur de ne pas s'apercevoir que le drow ne semblait vraiment pas apprécier le ton qu'elle avait employé. Si Xarss avait subit pendant plus de cent ans les humiliations les plus abjectes venant de sa génitrice et de ses garces de soeurs il ne tolèrerait jamais de continuer cette comédie en surface. Il voyait déjà la scène horriblement maculé du sang de Darith peignant l'ensemble des geôles et sentait présentement le coeur de celle-ci palpiter dans sa mains gauche. Vorn, sans bougé interceptait la mauvaise humeur de son maître pour adoucir la scène en envoyant à son protecteur d'autres images encore plus ignobles et décadentes qu'il n'aurait pu l'imaginé. Les yeux sans pupilles au éclat rouge sombre en appelait à l'une des étages des abysses quand, comme un coup de fouet dans ses anciennes plaies, le tétanisait soudain.

Était-ce Lor'Kar ou simplement sa présence, l'ilythiiri ne le sut sur l'instant mais une chose certaine ceci venait peut être de lui sauver la peau et celle de Dame Darith. Un moment qui lui parut trop long beaucoup trop long pour son orgueil puis instantanément son visage reprit un semblant de vérité puis calmement répondit sur une teinte contrôlé avec peine...


-Vous vous sentez a l'aise de rester seul Dame Darith? Alors je reviens le plus tôt possible.-

Un, deux pas, puis il se lovait dans les ombres présente disparaissant de la vue du duo pour se rendre au lieu qu'il ne connaissait pas et qu'il trouverait sans doute avec un peu d'aide. Un rire carnassier se dessinait sur ses lèvres minces et se promit d'avoir une petite discussion avec Dame Darith au plus tôt. * Non mais, m'appeler Messire, ça va pas durer ça! * Marmonnait-il maugréant l'instant pendant qu'il roulait habillement l'un de ses poignards entre ses doigts.

écrit par: La Goualeuse Vendredi 20 Janvier 2017 à 20h20
Alors que ses collègues quittaient l’infirmerie, la courtisane contemplait pensivement la petite Seygwine. La frêle enfant offrait l’image même de l’innocence. Son cœur se serra à la pensée qu’elle la voyait peut-être pour la dernière fois.

*Ô Sunie, permettez à ce bouton de rose de s’ouvrir !* implora-t-elle en caressant la joue brûlante de la fillette, avant de prendre à son tour le chemin de la sortie.

- A bientôt, Fabian. Faites-nous chercher si votre maître était de retour, ou si... (elle s’interrompit, se refusant à formuler le pire) la petite se réveillait.

Ashura avait déjà disparu, mais Khelrod semblait l’attendre. En d’autres circonstances, le dévouement presque chevaleresque du nain l’aurait amusée, mais cette fois, son visage demeura aussi froid et inflexible que celui d’une poupée de cire.

- Sans façon, répondit-elle avec une surprenante fermeté. Je vais plutôt retrouver Taëlyne, la réconforter, et la raisonner si nécessaire. Je trouverai les mots : elle n’entravera pas notre enquête.

Elle lança un regard connivent à Tom, avant de s’engager dans le couloir.

écrit par: Phineas Dimanche 22 Janvier 2017 à 16h07
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L'orque regarda le drow partir en hochant la tête de gauche à droite, avant de soupirer. Il repris le parchemin, et écrivit quelques lignes.

Lor'kar
Méfiez-vous de lui petite. Je ne sais pas si il est mauvais, mais les elfes ne sont souvent rien d'autre que des gamins butés coincés dans des corps presque immortels. Et ce genre de paradoxe ne fait pas bon ménage.

Vous raconter mon histoire demanderais plusieurs heures, alors, je vais faire court. Je faisait parti du clan des Yeux-de-Givres. Les miens produisaient plus de chamans que beaucoup de tribu orques. J'ai dû prouver que j'en était capable, et j'ai eu de la chance de ne pas être abandonné au milieu de la toundra quand le chef de clan s'est rendu compte que j'avais de la peine a parler.

Ma chance ne dura pas très longtemps, et mon clan fut anéanti par un clan adverse. J'ai été capturé, et pour se moquer de mon mal, les chefs adverses me brûlèrent les yeux et me jetèrent dans les déserts de glace. C'est là que j'ai rencontré Tsirif. C'est un esprit de la terre. Il m'a guidé à travers les glaces, et des semaines plus tard, et a ma grande surprise, j’émergeait au Kara-Tur. Au bord de la mort, j'ai été sauvé par Shui'Leng. Je restais dix ans dans son monastère où tout en continuant à découvrir les esprits, je quittait la philosophie de mon peuple et apprenait l'équilibre des shugenjas.

J'ai finis par repartir vers l'ouest, et suis arrivé au même moment que les tuigans en Thesk. J'ai défendus les theskans, et y suit resté longtemps. Et puis, arrivant sur ma vieillesse, je suis venu ici, et me suit installé non loin de Lunargent. Les gardes ne comprenaient pas comment je passais leurs Sentinelles, mais j'imagine qu'ils ont tant confiance en leur magie qu'ils m'ont laissé tranquille.


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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.


L'orque sembla alors se plonger dans ses souvenirs, de toute évidence, il était temps pour la magicienne de laisser le vieux sage tranquille.


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Xarss sorti, et la colère qu'on pouvait lire sur son visage ne manqua pas d'éveiller le dégoût de Leto, qui revenait dans le couloir. Le geôlier le fixa avec dédain, de toute évidence, il n'avait pas obtenu gain de cause. Lorsqu'il surgit dans le Hall, celui-ci était bien plus agité que lorsqu'il était descendu dans les sous-sols.

Tout l'effectif de la caserne était maintenant arrivé, et quelques civils passaient aussi par là. Un coursier était entrain de livrer une cargaison d'arcs pendant que des sous-officiers tenaient un conciliabule agité dans leur bureau, dont la porte était ouverte. Les regards le fixaient, il le savait, mais les soldats avaient sans doute reçu comme ordre de le laisser tranquille.

Alors qu'il trouvait son chemin vers l'infirmerie, il se retrouva nez à nez avec Khelrod et Ashura qui venaient de sortir.


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Alors que la Goualeuse déclinait l'invitation à les suivre, Ashura et Khelrod sortir de l'infirmerie. Alors qu'ils allaient passer la porte pour se retrouver dans le Hall, ils tombèrent sur Xarss qui remontait.


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[i]Tom hocha la tête et suivi la Goualeuse. Ils n'empruntèrent pas le même chemin que les deux autres, mais prirent une porte dérobée dans l'infirmerie (probablement une relique d'une ancienne porte), qui les mena dans le bureau des sous-officiers. La route leur évita de faire tout le tour par le hall et en sortant du bureau, il tombèrent sur l'escalier qui montait à l'étage. Gravissant les degrés, ils arrivèrent dans le couloir qui permettaient d'arriver aux bureaux.

Ils se dirigèrent vers le bureau situé derrière la salle de réunion, et n'eurent même pas à frapper. Taëlyne en revenait sans, apparemment y être rentrée. S'arrêtant, elle les regarda tout les deux en leur disant que Beiran n'était pas là, elle allait chercher son propre supérieur direct, Lorik. Tom soupira et la saisit par le bras, l'elfe lui jeta un regard de défi mêlé de colère, mais il ne se démonta pas.


Tom
Arrête Lyne. Ton emportement confines au ridicule. J'entends que tu soit en colère mais tu sais pertinemment que cela ne résoudra rien.
Le commandant ne résoudra pas les choses par magie. Je sais que tu détestes les orques, mais rappelle toi qui tu es. Tu ne laisses pas les apparences te camoufler la vérité d'habitude...

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Le plaidoyer du jeune garde sembla fissurer légèrement la carapace de l'elfe, mais c'était loin d'être suffisant.

écrit par: Ashura Dimanche 22 Janvier 2017 à 19h20
Ashura ne cessa de se remémorer les descriptions de la cité qui lui furent faites depuis son enfance.
Sous la « Bénédiction d’Alustriel », les Chevaliers d’Argent et les nombreux magiciens et ensorceleurs de la cité s’évertuaient à défendre les remparts de Lunargent. Les propos de Xarss, concernant l’existence d’une organisation clandestine versée dans les arts magiques, l’a perturbait grandement. Comment une telle machination pouvait être passée inaperçue? Les motifs qui justifiaient l’ignominie dont elle avait été témoin lui échappaient totalement pour l’instant.


Tandis que la goualeuse disparaissait en compagnie du patrouilleur par une ouverture qui menait sans doute à la chambre des officiers. La guerrière s’engagea dans les couloirs de la caserne et profita de cet instant pour glisser quelques mots au paladin.

- C’est la providence qui vous envoie, nous ne serons pas de trop sur cette enquête. Ah ! Et ne soyez pas surpris, l’orque communique par écrit, il semble avoir quelques difficultés à user de sa voix. C’est un prisonnier bien étonnant.

En ouvrant le passage dans les dédales du bâtiment. Alors qu’elle s’apprêtait à questionner son nouveau comparse, elle fut surprise de tomber nez à nez avec le drow. Sa furtive silhouette émergea de l’ombre sans un bruit. Par réflexe, elle fit un pas en arrière et d’une voix quelque peu rassurée de le reconnaître, elle lui demanda :
- Kryssyyor? …Tout va pour le mieux ?

Ashura tenta, sans succès, d’apercevoir la magicienne à ses côtés.

-Vous avez laissé Dame Delane dans les oubliettes ? Lui déclara-t-elle d’un ton malicieux et sans se douter des faits.

Sans attendre de réponse précise, elle se remémora la présence du nouvel investigateur.

-Ah ! Je manque à tous mes devoirs. Voici messire Khelrod, qui a généreusement proposé ses services pour nous soutenir dans notre enquête.

Tout en se retournant vers le nain roux, elle acheva sa triviale présentation.

-Voici Kryssyyor, l’avant dernier enquêteur de notre groupe. La quatrième étant sans doute encore avec l’orque incriminé.

écrit par: La Goualeuse Dimanche 22 Janvier 2017 à 20h22
La jeune fille s’engagea dans le couloir dérobé, satisfaite que le nain balafré n’insistât pas davantage. Elle n’avait pas la moindre envie de retrouver le perfide Kryssyyor, sa parole empoisonnée et ses œillades indécentes ! Aux côtés de Tom, elle se sentait en sécurité

- Un instant, Tom, dit-elle en interrompant sa marche. Je n’ai pas osé assommer Taëlyne d’une volée de questions tout à l’heure, oubliant l’enquête qui m’était confiée pour lui apporter le réconfort d’une amie. Vous savez combien je lui suis redevable, ainsi qu’à vous...

Elle baissa furtivement les yeux, comme par honte, ou par douleur, avant de chasser ce funeste souvenir d’un sourire aussi doux et tendre que l’aube.

- Autant ne pas lui causer plus de dépit et vous poser ces questions à vous. Vous devez connaître le métier des parents de Seygwine, n’est-ce pas ? Pourrait-il expliquer qu’on s’en soit pris à leur enfant ? Car je ne peux croire qu’on la visait elle en particulier. Ou alors... (réfléchissait-elle à voix haute) la petite a vu quelque chose... Sa mère est introuvable... Son agresseur peut-être ?

Elle poursuivit intérieurement sa réflexion, afin de laisser le soldat lui répondre. Si l’on avait voulu se débarrasser d'un témoin gênant en supprimant la fillette, cela signifiait peut-être qu’elle connaissait le coupable.
Une fois la réponse de Tom obtenue, ils reprirent leur chemin et ne tardèrent pas à rencontrer la fougueuse Taëlyne. Sans l'aveu que venait de lui faire le garde, la familiarité avec laquelle il s’adressa au lieutenant l'aurait confortée dans l’idée que ces deux-là, plus que frère et sœur d’armes, étaient intimes. En dépit de la tension ambiante, elle sourit : comme Sunie, elle avait une prédilection pour les amants.


- Chère Taëlyne, de grâce, apaisez-vous, la pria-t-elle avec douceur. L’orque ne sortira pas de sa cellule sans la permission de vos supérieurs, qui autant que j’ai pu en juger, ne sont pas gens à prendre une décision à la légère... Combien de siècles ont vécu les commandants Lorik et Beiran ? Risqueraient-ils aveuglément la vie de votre nièce, comme on parie au dé ? Je les sais bien plus sages.

La Goualeuse marqua une courte pause, invitant Taëlyne à la réflexion. Elle avait parlé le langage du bon sens, et misé sur le respect que la soldate devait avoir pour ses supérieurs hiérarchiques.

- Je commence à peine à vous connaître, mais je devine que vous n’êtes pas femme à attendre au chevet de la petite Seygwine. Votre colère s’éteindra dans l’action, n’est-ce pas ? Alors trouvons ensemble comment vous pouvez nous aider dans cette enquête.

Jet de diplomatie, si nécessaire. PS : mes compétences de classe ne sont pas configurées.

écrit par: Darith Delane Dimanche 22 Janvier 2017 à 23h59
Finissant sa lecture du parchemin, la Magicienne fut fascinée par la vie qu'il avait du mener, un instant, elle aurait voulu probablement etre compagnon de cet orque par le passé.
Elle le regarda et s'inclina respectueusement tout en disant:

- Je vous remercie de nouveau, cela eclairera possiblement ceux qui vous ont emprisonnés que vous n'etes nullement une menace.
Pardonnez moi d'avoir posé tant de questions, je pense vous laisser en pair maintenant, j'espere pouvoir vous faire sortir, si possible. Auquel cas, je tacherais de faire tout mon possible pour que vous soyez innocenté et libre.

Je vais remonter, Bien a vous et que Shaundakul veille sur vous, mon ami.

Et... je vous remercie de votre conseil, inclinant la tête.


La Magicienne repris le parchemin sur lequel il avait ecrit toute son histoire et le roula, le mettant a l'abri dans son étui a parchemins puis se détourna de l'orc non sans un dernier regard compatissant puis se dirigea pour rebrousser chemin vers la sortie des cellules.

écrit par: Xarss Lundi 23 Janvier 2017 à 02h00
Toujours à tourner habilement l'un de ses poignards de maître entre ses doigts de la mains droite et l'esprit noyé dans les anciens méandres qui l'avait fait échoué plus d'une fois, le fugitif tout sourire carnassier, avançait tel un fauve des ses pas furtifs quand soudain une ombre vint le sortir de sa faiblesse. Le sot gardien Leto qui semblait encore plus frustré qu'à sa sortir. Les yeux rouge sombres du ténébreux le suivit de tout son passage mettant un soin particulier pour lui lancer un sourire des plus moqueurs. * Délectable bassesse.* Se moquait-il de lui même sachant très bien qu'il s'éloignait de sa voie mais eut-il moquerie que cela annulait l'acte furibond.

Par la suite devant lui à quelques pas d'égorger se tenait là Ashura accompagné d'un bas du cul roux . Du recul d'Ashura, le sombre personnage en fit heureux puis rapidement suite à la question de cette dernière il répondit en continuant de tournoyer son poignard en gardant son regard rouge plus rubis cette fois, dans celui qui l'accompagnait puist, sur une teinte pointé de sarcasme...


-Je crains que non et puis j'en ai fini proprement.-

Il s'esclaffait intérieurement tout en gardant son faciès d'auparavant puis répondit à la seconde question toujours emplit de vilenies délicieuse mais cette fois avec un léger ton moins rassurant...


-L'orque l'occupe parfaitement et il est fort équiper pour la maintenir très occupé.-

Son regard n'avait pas encore lâché celui du bas du cul quand l'étiquette retenu par la bretteuse retint un brin plus l'attention de ses oreilles pointu et soucieuse de tout renseignements. Son sourire se fit plus convenable à une nouvelle rencontre et osait se signer d'un léger abaissement de la tête du coté gauche et d'un relèvement du sourcil droit et ajoutait poliment...


- Maitre mètre.-

En même temps sa mains armé disparut discrètement sous son piwafwi mais gardait bien en mains son poignard prêt à servir tandis que les doigts de la mains gauche se préparait à danser de l'Art et il ajoutait sur un ton neutre pointé de suspicion...


-Il y à une bonne et une mauvaise nouvelle et beaucoup de stupéfactions.-

La pause verbale était tout calculé puis il continuait...


- La mauvaise va avec la stupéfaction, l'orque est un chaman et son for intérieur est bon, je puis vous le confirmé pour l'avoir précausieusement sondé, ce qui ne fera pas l'affaire des haut gradé de la garde; la bonne est que la fillette n'à pratiquement pas de chance de s'en sortir si l'on ne trouve pas l'antidote rapidement et au vu du temps qui défile contre nous, la question sera vite réglé et nous pourrons rapidement passer à autre chose.-

Il faillit rire d'un bon souffle mais contenait sa frénésie du moment en gardant son air douteux au ton ténébreux. Le dhaeraow ne laissait pas le temps au duo d'enclencher quelque chose qu'il poursuivit sèchement...


- Mon sombre passé avec les déjectures, souschiures et sale crevures de l'outreterre me fait suspecter que nous avons affaire à du chantage et ce, au sein même des haut placé de la garde de la ville. Comme un avertissement avec menace en prime puis...- Il allait lancé que pour lui le fait que les hautes instances en présence qui les avaient choisi pour enquêter ne portaient pas tous le chapeau blanc de l'innocence, car pourquoi faisait-on faire le travail par des subalternes de second ordre au lieu d'enquêter eux même? Comme chez son ancien chez lui, une matronne n'éliminait pas elle même une autre matronne, elle passait par les mâle sans vergogne qui appartenait à une autre maison que la sienne et qui plus est une maison adverse. Mais pouvait-il leurs parler de cela, l'écouteraient-il, peut importe il tue ses pensées sur l'instant et continuait simplement avec...

- Et vous, avez vous ma fiole de soins qui semble, ne pourra aider la fillette? Des développements vous nous apportez?-

Précisait-il avec une légère courbure les invitants à partager leurs savoir. Vorn non chaland n'osait même pas bouger laissant simplement sa mâchoire inférieur passer proche de se décrocher lors d'un baille digne des félins des ombres, ses yeux jaune n'avait pas lâché non plus les moindres mouvements du nain pour en avertir judicieusement son maitre si besoin était.

écrit par: Khelrod Lundi 23 Janvier 2017 à 10h54
Heureuse rencontre ? Pas toujours malheureusement... Khelrod allait répondre à la guerrière au sujet de leur enquête alors qu'ils sortaient tout juste de l'infirmerie et c'est à ce moment précis qu'ils croisèrent la route d'un drow. Des siècles de lutte et de haine réciproque entre les elfes noirs et les nains étaient ancrés dans les gènes de Khelrod, dont la réaction fut instinctive à l'instant même ou il aperçut Xarss. La main du paladin se porta immédiatement à sa hache, figée dans le fourreau attaché à son bouclier.

Fort heureusement pour tout le monde, c'était Ashura qui se trouvait en tête du duo, et qui par conséquent empêchait tout mouvement simple et direct de Khelrod. Alors qu'il allait la sommer de s'écarter, celle-ci s'adressa au drow, juste après avoir repris contenance suite à la surprise de cette rencontre. Le fait qu'elle s'adresse au rejeton de l'outreterre sur un ton cordial, eut pour effet immédiat de calmer le nain qui desserra l'emprise de sa main droite sur sa hache.

Lorsque l'humaine les présenta, le paladin était à deux doigts de consentir à incliner la tête en guise de salut, mais le fait de se faire appeler "Maître mètre" le ravisa. Il ne céderait pas à la politesse face à cet engeance maléfique.


¤ Maître mètre... Prends garde que ta langue perfide ne se retrouve pas détachée du reste de ton corps, être malfaisant. ¤

Il laissa toutefois à Kryssyor l'initiative de la parole, le fixant d'un regard pesant et profond, grimaçant à chaque fois que l'elfe noir crachait son venin dans des sarcasmes qu'il ne cherchait même pas à dissimuler. Au fur et à mesure que le drow avançait dans son récit, Khelrod se demandait comment il était possible qu'un tel être puisse être engagé par la garde pour mener l'enquête sur l'agression de la jeune elfe, alors même que ce fameux Kryssyor semblait n'en avoir rien à faire. Il le laissa donc terminer, sa main quittant sa hache et serrant le symbole sacré qui pendait à son cou, décrivant avec celui-ci quelques mouvements, assez particuliers. Il murmura alors quelques mots dans la langue de ses ancêtres.



Avec un regard encore plus insistant sur le drow, Khelrod laissa passer quelques secondes à l'observer. Il sembla alors légèrement perplexe, mais soulagé, lâchant son amulette en bois gravée des deux haches entrecroisées.

¤ Un orque bon. Un drow qui ne suit pas la voie du mal... Les temps ont vraiment changé. ¤

Alors, sur un ton détendu, presque rieur, il s'adressa à Xarss, avec un sourire presque courtois.

- Bien Kryssyor. Nous allons mettre les choses au point, maintenant que j'ai la certitude que tu n'es pas un être fondamentalement mauvais... Sache qu'il est inutile de chercher à avoir l'air malfaisant lorsque tu es avec nous. Cela évitera bien des problèmes, si tu veux mon avis.

Et oui. Pour le drow il ne prenait pas la peine d'utiliser le vouvoiement. Certains préjugés raciaux et certaines blessures semblaient avoir la vie dure... Le sourire s'effaça alors du visage du nain et le ton détendu se fit plus dur, plus sec.

- Laisse les sarcasmes au fond de ton esprit torturé et ne manque pas de respect à la jeune elfe qui lutte courageusement contre le poison qui cherche à lui ôter la vie. Si tu n'as que faire de son sort, sache que moi, je me sens concerné et que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider et retrouver son agresseur, car telle est la mission qui m'a été confiée. L'échec n'est pas une option car il signifierait la mort de cette petite. S'il faut pour lui sauver la vie, travailler de concert avec toi, alors je le ferais, les dieux m'en sont témoins. Sache seulement que si tu décidais de céder aux penchants maléfiques qui caractérisent les tiens, je me tiendrais en travers de ton chemin, et ton cou aurait tôt fait de rencontrer ma hache, après que tes genoux aient fait sa connaissance...

Étrangement, le ton n'était pas menaçant. Il semblait être purement informatif. Comme si le nain se contentait d'énoncer les faits d'un hypothétique avenir. Puis, sur un ton parfaitement neutre il reprit sur le sujet qui les occupait tous, l'enquête, et fit un rapide résumé à l'elfe noir de ce qu'ils avaient appris sur le poison et du fait que La Goualeuse était partie avec Tom pour interroger Taëlyne. Il finit par expliquer au drow ce qu'Ashura et lui-même étaient sur le point de faire.

- Avant d'aller faire notre rapport au commandant, il nous reste deux tâches à accomplir. Nous souhaitons aller au dépôt qui se trouve au sous-sol et qui sert de bibliothèque au guérisseur de la caserne, et je souhaite aller interroger l'orque au sujet du poison. Ce faisant, nous pourrons récupérer le dernier membre de l'équipe et ensuite rejoindre Dame Sirine.

D'un geste du bras vers le couloir, dans la direction opposée à l'escalier qui montait vers l'étage, Khelrod invita Ashura et Xarss à le précéder. Effectivement, il ne savait pas trop où aller, étant donné qu'il n'était pas encore descendu. Il en profita pour préciser.

- Ashura, je vous laisserais le soin de chercher dans la bibliothèque du guérisseur, pendant que Kryssyor et moi irons aux geôles, si cela vous sied, à tous deux.

¤ Ainsi, je pourrais avoir le drow à l’œil et m'assurer qu'il ne fasse rien de mal ni rien qui puisse compromettre nos chances de retrouver l'agresseur et de sauver la petite. ¤

Il emboitera le pas d'Ashura, dès lors que celle-ci se dirigera vers le sous-sol de la caserne.

écrit par: Phineas Lundi 23 Janvier 2017 à 11h24
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PARCHEMIN
La Goualeuse, test de diplomation (+7) = 13
J'ai mis a jour tes compétences.


La colère continua a brûler dans les yeux de l'elfe pendant un certain temps. La tentative des deux compères de la calmer avait elle échoué ? Et puis, la connaissances aiguisée de l'ancienne courtisane du comportement humain lui permit de voir qu'elle passait de la colère au désarroi, puis du désarroi à la tristesse. Alors qu'une larme encore retenue perlait au coin de œil, elle échappa au bras de Tom pour aller appuyer son front sur son torse.

Elle ne pleurait pas, mais c'était probablement là la retenue d'une elfe et d'un soldat. Le jeune homme sembla en être des plus étonné, et écarquilla les yeux avant de poser, assez timidement, une main sur les cheveux de l'elfe.

Pour la Goualeuse, le spectacle aurait pu être amusant : ces deux là ressemblaient plus à deux adolescents se cherchant qu'à une elfe centenaire et un soldat aguerri. Leurs races et statuts les obligeaient sans doute à essayer de se trouver sans vraiment avoir de solution. Mais en l’occurrence, il était plus clairement triste.

Quelques instants se passèrent ainsi, où même un démon n'oserait interrompre le moment, puis Taëlyne se redressa, la détermination ayant a nouveau pris le pas sur son visage. Elle adressa un léger sourire à Tom, dont la signification semblait mystérieuse pour tout le monde, puis s'éclaircit la gorge et répondit.


Taëlyne
Merci Sirine... Vous avez raison, j'imagine que ce n'est pas très productif. A vrai dire, je ne saurais pas comment vous pourriez aider, c'est probablement plutôt à vous de me le dire, après tout, vous êtes en charge de l'enquête. Pour ce qui me concerne je commencerais par aller trouver Léor. Il est doué, mais il est capable de converser des heures avec les savants en oubliant complètement le but de sa visite...

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.

écrit par: Ashura Lundi 23 Janvier 2017 à 16h58
Ashura était habituée aux remarques graveleuses, aux injures méphitiques et aux provocations malsaines.
Le manque de tact des rustres qu’elle avait pu fréquenter avait sans doute forgé son humilité. Mais ce qui était réellement dérangeant aujourd’hui, c’est que le manque d’expression faciale du drow ne permettait pas à ses interlocuteurs de définir la nature de ces remarques. Ses intentions étaient difficiles à décrire sous le masque figé qu’il s’évertuait à présenter. Plus troublant encore, il semblait parfois maladroitement exprimer des intentions dissonantes de la nature même de ses mots. La jeune épéiste tenta de rester impassible devant les traits d’humours de l’elfe sombre. Elle passa outre sa mauvaise foi apparente et ses propos injurieux, pour se concentrer sur les informations qu’il annonça. De son entretien dans les geôles de la caserne, il confirma l’innocence de l’orque érudit. Mais ce sont ses mots concertants le poison qui angoissa la guerrière. La nécessité de définir l’origine du poison, de trouver son antidote, se faisait de plus en plus vitale.

Ces quelques minutes parurent durer une éternité. La guerrière venait d’assister à une scène d’une tension palpable, un néophyte aurait sans doute prit la fuite devant ces deux félins se jaugeant, mais elle resta au centre, comme pour tempérer les deux investigateurs. Personne n’avait d’intérêt à se confronter dans une rixe au cœur de la caserne. Khelrod résuma brièvement la situation, tentant de rectifier au passage, la courtoisie de l’elfe noir. Selon Ashura, c’était une tentative vouée à l’échec, le drow resterait fidèle à son âme félonne certainement encore de nombreux siècles.
Les remarques de ce dernier concernant la présence d’un complot à grandes échelles l’a préoccupa, comme si l’elfe noir avait pu lire le sujet de ses réflexions. Mais il était trop tard, l’ancien esclavagiste avait habillement semé la graine du doute et les perspectives envisagées par la guerrière ne présageaient rien de bon.


¤ Il insiste le bougre. « Les hauts placés » ? « Chantage » ? Cela signifierait que l’on cherche à intimider des gens de pouvoirs. Quel lien cette jeune fille peut-elle entretenir avec les puissants de la cité ? Aurait-elle subit l’attaque sous prétexte de son sang elfique ou de sa noble parenté ?
Espérons que son raisonnement soit faux. ¤

-L’ennui dans votre discours, c’est que vous semblez toujours en savoir plus que vous n’en dites. Les propos du chaman orque semblent effectivement concorder avec l’état de stase de la fillette. Vous semblez oublier que le témoignage de la jeune fille est la principale piste dans cette enquête. Je ne pensais pas que vous abandonneriez aussi rapidement.

¤ Peut être que si l’empathie est morte chez ce scélérat, son orgueil et son intérêt subsistent encore.¤

Quand le paladin suggéra de poursuivre jusqu’aux geôles, la jeune épéiste acquiesça brièvement puis répondit à l’interrogation du drow.
-La fiole ? Celle que vous avez confiée à Sirine ? Il me semble qu’elle doit encore l’avoir sur elle.

Tout en prenant le chemin du hall, elle s’adressa au nain qui naturellement prenait l'initiative dans cette enquête. La jeune épéiste apprécia de reprendre un rôle plus discret.


Elle esquissa un discret sourire en apercevant la surprise de son interlocuteur et enchaîna dans la langue commune.
-J’ai peur de ne pas être la plus à même d’effectuer des recherches dans la dite bibliothèque. Je ferais de mon mieux malgré cela.

Ils s’engagèrent dans l’escalier pierreux jusqu’au sous-sol et rencontrèrent la magicienne qui semblait remonter dans le sens inverse. Non pas qu'elle y ait sincèrement prêtée attention, mais Ashura fut heureuse que les propos de l’elfe noir se révèlent n’être que de l’humour malsain. Elle introduisit le paladin à l’adepte de Shaundakul aussi familièrement que précédemment. Apres quelques présentations formelles et des explications complémentaires sur la situation. Tout en progressant dans les fondations de la caserne, la guerrière reprit la parole.
-Le guérisseur qui dirige l’infirmerie de la caserne, entrepose ses ouvrages ici, le dépôt près des cellules. Peut-être voudriez-vous m’aider à effectuer quelques recherches dame Delane?

écrit par: Xarss Lundi 23 Janvier 2017 à 21h06
Sans sang versé nul ne peut admettre d'avancer. Beaucoup était tombé au bout de la lame du drow et pour beaucoup moins que ce qui venait de se passer. Vorn au premier dire du bas du cul roux, se relavait sur ses quatre pattes se préparant à des actions rapides de son maître puis à la seconde tirade se dernier crachait montrant sa dentition affuté en direction de l'imprudent ignorant, prenant une position d'attaque, sachant que l'action ne tarderait et ne durerait pas bien longuement non plus. Un ordre lui vint mentalement puis le félidé remit ses dents et ses griffes à l'ombre.

Xarss, avec toute sa sagesse possible résistait à commettre un meurtre sur place, il lui fallut toute sa piété envers lui même pour ne pas s'affliger l'irréparable. Il avait accepté d'aider dans cette affaire et non ce faire sermonné par un fanatique nain de surcroit.

Revenant à son air impassible il avançait d'un pas au devant du Khelrod en question, si il était à porté d'égorger auparavant, là il était à porter d'étouffer. Sa respiration était lente, maitrisé et ses doigts de la mains gauche lui chatouillait la sensibilité d'utiliser l'Art. Calme il répondit de façon acéré...


- Effectivement mettons les choses au clair Khelrod, je ne crois pas vous avoir offensé, nous appelons couramment le Duegars de chez nous les bas du cul et ce, sans se signer, là avec vous je me suis poliment signé en vous donnant le titre de maître mètre ce qui est chez moi un signe de respect. Je ne crois pas que nous ayons élevé les porc ensemble alors pour les ordres, commandements et vos jugements vous pouvez vous les garder. Si vous n'aimé pas mon air malfaisant, je ne changerai pas pour vous, soyez en certain. Nous pouvons sortir de la noirceur mais la noirceur reste au dedans, tant qu'elle est maitrisé il n'y à pas de quoi alarmer. -

Trois respiration calme s'imposait pour garder sa mains droite sous son pifwafwi et continuait sur la même lancé...


-C'est votre profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique j'imagine?. Prenez garde Khelrod car vous n'aurez pas deux chance; on ne me menace pas si l'on ne passe pas à l'action, vous ne savez pas à qui vous avez affaire qui fait de vous un ignorant par contre je sais que vous êtes un fanatique de je ne sais quel dieux bon mais une chose certaine est que vous ne seriez rien sans lui. Vos jugements erronés suent la vengeance ce qui n'est pas une ligne directrice de votre dieu bon je crois et sachez que j'ai offert, à mes frais, une potion de soins pour la petite alors gardez votre moral douteuse de votre dieu bon pour vous même, maître nain. Ce qui à trait à mon esprit m'appartient et je lutte sans cesse pour évoluer sur une voie que je me suis moi même dicté, elle n'est peut être pas aussi éclairé que la votre, je dois l'avoué mais j'y travail par ma propre volonté et non celle d'une croyance.-

Il allait en sortir encore pour au moins un sablier entier qu'il laissait le silence parler pour ensuite rester au même endroit et en direction d'Ashura et sur une teinte qu'elle reconnu...


-Je n'en dit pas plus que je sais, je dit se que je pense savoir, je n'ai pas, comme certain croit avoir, la science infuse, puis on invente qu'avec les souvenirs. Je me fit à mon passé pour tenter de trouver une piste. Il n'y a pas d'abandon de mon coté juste des faits, il est malheureux pour la petite mais si nous perdons du temps à vouloir la sauver nous ne trouverons pas le temps pour enquêter, notre mission première est de trouver le ou les coupables et non de jouer aux guérisseur. Cette ville doit certainement avoir des guérisseurs chevronné, si je me trompe éclairez moi.-

Le fugitif mit une pause puis ...


-Merci Dame Ashura, je verrai avec Sirrine plus tard alors.-

Il se tournait vers le bas du cul puis sur un ton sec...


-Je n'ai que faire des geôles mais si vous croyez que ceci peut être utile au lieux que j'aille me procurer du poison pour mon poignard, bon vous semble, maître nain.-

Depuis sa sorti il n'avait pas rencontré être aussi méprisant envers lui de plus si il ne se trompait pas il devait être ce que l'on appelait en surface un paladin. Ce nain aurait dû être un exemple pour lui mais il trouvait en Lor'Kar beaucoup plus qu'il ne trouverait en ce bas du cul.
* Xarss, ce n'est pas là ce que tu te trace comme sentier, ne tombe pas dans le piège crétin, ressaisit toi.* Entendit-il sournoisement dans son esprit, la voix il la reconnaissait, celle de Félicia, la jeune humaine.

écrit par: Khelrod Mardi 24 Janvier 2017 à 09h50
A la remarque d'Ashura, le paladin sourit, à la fois de surprise et d'approbation. Il posa sur elle un regard intéressé. C'est, bien entendu, en Detekh qu'il lui répondit.



Étrangement, la réponse de Xarss, plutôt qu'énerver le nain, sembla lui plaire. Pas tant dans les propos en eux-même, mais plutôt dans la forme et le point d'honneur que s'était fait le drow à changer par rapport aux siens. Il semblait y avoir énormément de travail pour que le rejeton de l'outreterre devienne quelqu'un de fréquentable, selon les critères du paladin, mais comme le lui aurait dit son mentor, il faut laisser sa chance à chacun de prouver qu'il peut changer et s'améliorer. Khelrod en était d'ailleurs la preuve vivante...

Le vouvoiement employé par le drow rappela clairement au nain roux qu'il s'était laissé emporté par ses préjugés, comme c'était souvent le cas, et le rappela à l'ordre quant à l'étiquette. Après tout, ici à la surface et dans les conditions actuelles, ce drow n'était pas un drow, mais un enquêteur. Certes bien différent de Khelrod, mais un enquêteur tout de même.

Alors qu'ils avançaient en direction des geôles, et bien que Xarss ait fait savoir que selon lui cela n'était pas très utile, Khelrod lui répondit, sur un ton tout à fait neutre et en utilisant, cette fois-ci, le vouvoiement.


- Voyez-vous Kryssyor, selon moi il existe une seule vraie façon de juger les gens : par leurs actes. Malheureusement, lorsque l'on ne peut être témoin des actes d'une personne, la seule façon que l'on a de se faire une idée d'elle, c'est en écoutant et en analysant ses propos. Je pense que vous ne pourrez pas me reprocher la mauvaise impression que vous me faites, alors même que vous dites que le trépas à venir d'une jeune elfe innocente est une bonne nouvelle pour notre enquête...

Il marque une courte pause et reprend.

- Vous parlez de mon ignorance de votre personne et dans le même temps avancez des affirmations sur moi, ma personnalité et ma foi, alors même que vous ne me connaissez pas plus que je ne vous connais... En cela, vous faites exactement ce que vous me reprochez. Quant à la menace, sachez que je ne vous ai jamais menacé. Je vous ai donné une information, en toute bonne foi, vous expliquant que si vous cédiez au mal, vous me trouveriez en travers de votre route. Je sais avec certitude que votre nature n'est plus mauvaise, et en vous écoutant je décèle la vérité dans vos propos, lorsque vous évoquez votre volonté de changer et la voie difficile que vous vous efforcez de suivre. Néanmoins, contenir la noirceur n'est pas chose aisée, vous le dites vous même, aussi je ne saurais vous faire confiance aveuglément.

En y mettant les formes, peut-être que la franchise dont faisait preuve le nain passerait mieux auprès du drow. Quoi qu'il en fut, il avait dit ce qu'il avait à dire, sans détour. Il ajouta, tout de même, comme une sorte de conclusion.

- Lorsque je serais témoin de vos actes, et si ceux-ci sont en accord avec vos propos, alors je vous présenterais des excuses, je vous en donne ma parole.

¤ Mais en attendant, drow, je surveillerais chacun de tes faits et gestes. ¤

Cela ressemblait fortement à un défi. On aurait dit que le nain cherchait à mettre le drow au défi d'agir à l'encontre des manières des siens. De prouver qu'il avait et qu'il voulait changer en bien. Xarss déciderait-il de relever le défi ? De saisir la perche tendue par Khelrod ? Quoi qu'il en fut, le fils de la pierre continua sur l'enquête, en s'adressant à la fois à Ashura et à Xarss.

- Il n'est pas inutile de retourner voir l'orque voyez-vous. Avec les maigres informations que nous avons sur le poison, il est possible que nous puissions avec lui recouper certains éléments. Je souhaite savoir s'il a utilisé cet esprit pour une raison particulière liée à ce poison, et surtout s'il est en mesure de communiquer avec l'esprit qui, dans ce cas, pourrait peut-être nous donner des renseignements très utiles. Car voyez-vous, et là c'était surtout au drow qu'il s'adressait, nous pouvons et devons à la fois retrouver le coupable et sauver la fillette. Je pense que l'un ne va pas sans l'autre. Savoir à quel poison nous avons affaire nous permettra d'avancer dans la recherche de l'agresseur, et trouver l'agresseur nous permettra certainement de trouver l'antidote. Je ne suis pas un spécialiste en manipulation de poisons, mais il me semble qu'une personne manipulant un poison à ce point destructeur doit avoir sur elle l'antidote, pour parer à toute éventualité.

Le drow ayant parlé d'enduire sa lame de poison, Khelrod posa sur lui un regard inquisiteur, comme pour lui demander, sans le formuler, si sa réflexion sur l'antidote était correcte.

- C'est pourquoi je pense effectivement qu'il est plus utile d'aller interroger l'orque plutôt que d'aller acheter du poison pour votre lame, ne vous déplaise.

Et alors qu'ils firent la rencontre de Darith, le paladin la salua comme il l'avait fait avec La Goualeuse, puis il répondit à Ashura.

- Je vous remercie Ashura. Peut-être effectivement qu'avec l'aide de Dame Delane, vous parviendrez à trouver quelque chose.

Puis s'adressant de nouveau à Xarss.

- Kryssyor, m'accompagnerez-vous pour questionner l'orque ?

Quelle que fut la réponse du drow, Khelrod se dirigea vers les geôles, d'un pas légèrement ralenti, invitant ainsi l'elfe noir à le suivre.

écrit par: Xarss Mardi 24 Janvier 2017 à 18h36
Se tromper est être, pardonner est divin. * Songeait-il pendant que son esprit était encore avec Félicia. * Pourquoi me torture tu ainsi Félicia, à part t’avoir libérer des chaines pour que tu devienne mienne, avec les nuits passer ensemble, à s’apprécier… Pourquoi?* La seule réponse fut le silence puis doucement la voix du nain qui prenait le dessus, il sorti doucement de ce passage temporel pour revenir au présent. La froideur apprécié des geôles, la lumière absorbé par les pierres revint autour de lui et d’une oreille plus présente tentait de contenir sa colère qui d’ailleurs, venait de son passé.
Soudain le nain avait bougé avec Ashura, dame Darith était là, Vorn toujours en position d’attaque, mais le faussement appelé Kryssyyor avait perdu un moment. Une faiblesse impardonnable, la vie lui offrait une chance; une première pour lui qui faillit lui être fatal il avait baissé la garde se laissant distraire par Félicia en un moment crucial. Le nain l’aurait occis qu,il ne s’en serait même pas aperçut. Il maudit ce qui se passait et réalisait qu’il venait d’avoir un sentiment, lui, Xarss avait, croyait-il sur le moment, d’avoir du sentiment pour une humaine morte il y avait de cela presque une décennie.
Il revint au moment ou le nain le sermonnait encore mais il donnait par la suite sa parole d’excuse. * Faiblesse.* N’osant écouter ce qu’il se disait. La suite du monologue de l’être mètre concernait le poison qui semblait l’intéresser du moins en connaître plus que ce qu’il aurait pu croire.
À la question poser du paladin le drow eut un moment avant de répondre puis sur un ton neutre lançait…


-Faite, sait-on jamais, le temps ne fait que passer.-

Voyant le nain tourner les talons pour lui faire dos, un sourire carnassier apparut sur son visage sombre, les doigts de sa main droite vinrent serrer la poigne de cuir de son poignard de maitre et visuellement, vint trancher finement la gorge du nain laissant qu’un tronc secoué par les spasmes nerveux s’affaler sur le sol froid et humide des geôles. Quand son poignard fut mit dans son fourreaux respectif, ils arrivèrent devant Lor’Kar. Comme auparavant le ténébreux s’appuyait contre les barreaux de la geôle d’en face attendant les questions du paladin.
Vorn c’était remit en position de grâce allongeant tout son corps sur le dessus du havresac dorsale. Les souvenirs des paroles du nain lui revint tranquillement en mémoire et machinalement il décidait de s’en faire un compte rendu et le constat l’émerveillait et le rendis quelque peu plus en colère mais cette fois c’était contre lui-même. * Décidément, j’ai du travail à accomplir et quand bien même passent les temps, les vents et les marées, les souvenir éternellement nous ramènent au rivage.* S’autorisait-il à constater avec un peu de mécontentement.
Une légère brise venant de la fenêtre lui fit lever les yeux sur le duo qu’il avait devant lui, il avait là deux spécimens de la droiture, une source presque inépuisable d’exemple à suivre et il avait en lui un bouclier qui l’empêchait de s’en saisir. * Voilà la garde qu’il te faut baiser Xarss et n’oublie pas, l’Amour est au centre du mal… Perce les noirceurs et va puiser. * Se remémorait-il avec une pensée pour le Thiefelin moine de l’ordre du corbeau .




écrit par: Phineas Mardi 24 Janvier 2017 à 20h04
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L'orque était toujours assis en tailleur au milieu de la cellule. Mais quelque chose avait changé, deux choses, l'une était décelable autant par l'un que l'autre. La deuxième moins.

La première était que les yeux de l'orque, grands ouverts, dégageaient désormais d'une légère lueur pendant que des murmures s'échappaient de sa bouche. Khelrod sut que ce n'était pas de l'orque, connaissant l’idiome du nord-ouest, il savait que tout les dialectes s'en rapprochait. Mais il ne sut pas de quel langue il s'agissait.

La seconde chose, ce fut surtout le paladin qui le ressenti. Un léger frémissement dans la trame de la réalité, le même genre de vibrations qu'il ressentait lorsque lui même invoquait le pouvoir du seigneur des Haches Jumelles.

Et puis, l'orque ferma les paupières quelques secondes, comme si il s'était rendu compte de leur présence, et les regarda. Il plissa les sourcils, hocha la tête pour le drow qu'il avait déjà vu, puis, avec une diction apparemment difficile, il dit :


Lor'kar
-

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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.

écrit par: La Goualeuse Mardi 24 Janvier 2017 à 21h14
La Goualeuse avait pudiquement détourné le regard, laissant au couple son intimité. Attendrie, et même émue, elle patientait en silence. Elle se demandait ce que cela faisait, l’amour... Parce qu’il lui semblait bien là reconnaître ce mystérieux lien entre les êtres que tissait Sunie. Combien elle aurait voulu avoir des bras entre lesquels se réfugier, un torse contre lequel se blottir, et un cœur qui batte rien que pour le sien ! La tristesse la gagnait peu à peu... Tout cela n’était pas pour elle.

Lever les yeux lui aurait certes révélé que le spectacle n’était pas aussi réjouissant qu’elle l’imaginait, mais ne l’aurait en rien consolée. Au contraire.

*Que ces amants vous soient toujours chers, ô Sunie* souhaita la jeune fille dans une muette prière, avant que Taëlyne n’eut brisé le silence.

- Je comptais justement aller trouver Léor, répondit-elle. Peut-être pourriez-vous m’accompagner jusqu’au Collège ? Mais avant cela, je crains d’avoir à vous poser quelques questions... Vous comprenez qu’en raison de votre... position, vous êtes la mieux placée pour répondre.

La courtisane attendit un quelconque signe d’assentiment pour poursuivre, se glissant dans son rôle d'enquêteur avec une habileté surprenante.

- Ma première question est indélicate, Taëlyne, je suis désolée. Pour quelles raisons s’en prendrait-on à la famille de votre frère ? Laelor est marchand, je crois, que vend-il ? Je ne pense pas que votre nièce, Seygwine, était directement visée. Elle a dû voir quelque chose, ou quelqu’un... Ce qui me conduit à une deuxième question : vous m’avez dit être passée chez Myal’sa, avant de vous rendre à la caserne, mais êtes-vous entrée chez elle ?

Qu’il soit arrivé malheur à Myal’sa et à sa fille en l’absence de Laelor ne pouvait être une simple coïncidence : on avait attendu son départ pour frapper... Du moins c’est ce que supposait La Goualeuse, qui s’efforçait de cacher son inquiétude pour la disparue.


écrit par: Darith Delane Mercredi 25 Janvier 2017 à 13h45
Reafan a ses cotés, virevoltant par petit bonds derrière elle, Darith remontée des geoles ou elle avait vu le tortionnaire redescendre avec une mine a faire peur.

Darith ecouta l'equipée s'entretenir avec elle, et lui expliquer les tenants et aboutissants qui s'étaient produits alors qu'elle etait en bas avec l'orque.
Elle fut légèrement étonnée de la reaction du Drow, que s'etait il donc passé au dessus? Elle avait remarqué qu'il avait semblé mal comprendre sa demande courtoise, peut être etait-ce une spécificité chez eux d'agir d'une quelconque autre manière, cependant elle n'oublia le conseil de l'orque: Se mefier de lui.
Le plus surprenant cependant fut la présence du nain, auparavant absent, Etait il un garde? un milicien? cependant, elle le salua avec Courtoisie avant de demander le chemin pour aller voir l'une des têtes pensantes des lieux.

- J'ai posé toute les questions qui me venait en tête a l'Orque, possible que vous en aurez d'autres au vu de ce que vous m'avez dit, dans tout les cas, il semble qu'il ai prévenu quelqu'un de notre arrivée, probablement l'homme chez qui il est allés avant de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, elle relu le nom sur la note parcheminée; un certain ëlue, un forgeron si j'ai bien compris, mais je puis me tromper.

Elle pris cependant le parchemin et le tendis au nain d'armes, qui semblait vouloir descendre.
- Je pense qu'il a tout dit, de fait, J'aimerais voir le Commandant, non seulement pour l'Orque que je pense totalement innocent, mais également pour demander les rapports de ses archers ou rôdeurs qu'il a pus lancer sur les bords de la Rivière, là où on a perdu la traçe de notre cible. J'aimerais savoir si véritablement rien n'as été trouvés, j'aimerais aller sur les lieux, si possible, de la dernière fois où l'on a vus l'homme a la veste ecarlate...il n'as pas pus disparaitre sans laisser de traçes.

Ensuite, est ce que Dame Sirine est toujours a l'infirmerie?, demanda t'elle courtoisement.

Elle fit remonter Reafan sur son epaule et pris le chemin de la Caserne pour voir Le Commandant, non sans se retourner avant.
- Et pour la bibliothèque, je vous accompagnerais, ne vous en faites point.

écrit par: Phineas Mercredi 25 Janvier 2017 à 20h52
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Il aurait été un peu anticonstructif de remonter voir le commandant pour redescendre ensuite visiter le dépôt. Laissant les deux antipodes s'éloigner vers les géôles, Ashura et Darith purent entrer dans le dépôt. Dire que cette salle était un capharnaüm aurait été une offense pour ledit capharnaüm.
Certes, la première moitié de la salle était assez bien rangée, s'y alignaient au milieu de la salle et sur les murs des râteliers d'armes. Les armes semblaient assez bien entretenues et même relativement neuves, ce qui prouvaient que leur usage n'était pas si courant.

La seconde partie par contre, avait dû être une bibliothèque, des décennies plus tôt. Une table de bois massif carré semblait être présente sous une montagne de parchemins. Tellement noyée d'ailleurs que d'autres petites collines étaient entassées au pied du meuble. Des étagères entouraient la table, plaquées contre les murs.

Étonnamment, le tout n'était pas si poussiéreux. Il y avait de fortes chances que Léor réussissent lui à s'y retrouver. Mais le classement était énigmatique et il faudrait probablement au moins une heure pour trouver quoique ce soit de précis. Par contre, quiconque avait construit la bibliothèque craignait - à raison - les ravages du feu. Darith n’eut aucun mal à reconnaître la flamme trop blanche des lanternes de verre qui pendaient du plafond : des flammes éternelles. Elles ne dégageaient pas de chaleur, et évitaient ainsi tout incendie.

Restait à savoir si ce genre de recherche valait le temps perdu.



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Taëlyne regarda alternativement Tom, puis la Goualeuse. Elle semblait se demander quelle réponse demander. Et puis, elle soupira, haussa les épaules et indiqua à ses deux compagnons de la suivre. Elle pénétra dans le bureau qui faisait face à l'escalier. Le petit bureau comprenait de nombreuses cartes, une bibliothèque au fond, et une longue table de réunion bordée de chaises. L'elfe referma la porte. Puis, elle hocha la tête et avec une certaine tristesse demanda à Tom de sortir. Celui ci sembla sur le point de protester, mais il abandonna et sortit.

Taëlyne
Ce que je vais vous dire doit rester confidentiel. Sirine, c'est seulement pour sauver ma nièce que je t'en fait part. Laelor n'est pas marchand. Il est l'un des quelques diplomates non répertoriés de la ville. Ceux par exemple qui sont allés négocier avec Obould avant que ça ne devienne officiel, qui susurrent dans l'ombre aux mafias de Luskan... Ce sont nos... services diplomatiques secrets. Je ne le sais que parce que Laelor est mon frère, et encore, je l'ai appris par hasard. Si cette information se répand, il, et tout ses collègues serait en danger, et moi, je risque peut-être ma tête... Tu as une équipe, mais s'il te plait, essayez de camoufler au maximum ce que je viens de te dire. Depuis que j'ai appris l'agression, je me dis que c'est peut-être... sans doute la raison de celle-ci...

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.


L'elfe se détourna et saisie le dossier du chaises, semblant douter de la décision et de la révélation qu'elle venait de faire.

Taëlyne
Quant à My... Je suis rentrée dans leur demeure, et il n'y avait pas de traces de combats, je ne me suis pas attardée. Mais elle est loin d'être une prise facile, si elle s'est fait prendre, croyez bien qu'elle se serait défendue.

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.

écrit par: Ashura Jeudi 26 Janvier 2017 à 03h37
La tension entre l’elfe noir et le nain était palpable, la guerrière n’avait pas osée intervenir dans leurs explications, préférant laisser leur fausse courtoisie clore les débats. La soudaine présence de la magicienne fut accueillie comme un soulagement. Elles laissèrent donc les deux antagonistes pénétrer dans les geôles afin de questionner à nouveau l’orque à la barbe blanche. Ashura ouvrit la porte de gauche menant au dépôt de la caserne.
À son passage, elle prit quelques instants pour inspecter les armes entreposées près de l’entrée. Hallebardes, épées et autres haches présentaient une griffe nordique plutôt commune dans la région. Elle nota que le polissage semblait parfait. Affilées et affutées, les armes n’avaient aucun défaut apparent. La jeune épéiste se demanda même si elles avaient déjà pu servir au combat.


° Si les sentinelles de la cité sont aussi efficaces que le prétendent les rumeurs, peu de chance que les gardes eurent à user de ces armes… °

Illuminée par la lueur des lanternes suspendues, Ashura progressa jusqu’à une table recouverte de paperasse. Elle fit le tour du meuble, jetant un œil aux différentes étagères parsemant les murs. La quantité de parchemin décontenança la guerrière et devant le manque d’organisation apparent, la perspective de trouver une réponse s’amenuisa. Elle jeta un regard empli de dépit vers sa camarade et son corbeau.

-Les hommes et leur sens de l’organisation…

Elle ponctua sa raillerie d’un menu rictus puis continua sa brève inspection de la bibliothèque souterraine. Ashura passa un doigt sur la tranche d’un ouvrage afin d’en retirer la fine pellicule de poussière. Elle mit un instant à décrypter le titre inscrit sur la reliure de cuire : « Ver cucurbitin ».
La guerrière tenta de parcourir rapidement le manuel médical aux pages légèrement moisies. Quand elle comprit qu’il s’agissait d’une étude portant sur la génération de vers d’intestin, une désagréable nausée se fit sentir du tréfonds de son œsophage. Elle le referma violemment, le remit à sa place et s'efforça d’oublier les esquisses qu’elle venait d’entrevoir. Puis l’air de rien, elle continua son exploration.


-Lorsqu’il a examiné le corps de la jeune elfe, notre nouveau compagnon a évoqué un puissant poison archaïque. Il a aussi parlé de créatures originaires du nord de l'Epine dorsale du Monde, spécifiant que ces dernières possédaient une résistance importante à la magie. L’état de stase dans lequel est plongé l’enfant, l’empêche de souffrir. Mais sa fièvre prouve qu’elle lutte actuellement contre un mal intérieur.

Ashura tentait de se remémorer chacun des éléments qui avaient été évoqués un peu plus tôt. En dressant un canevas d’indices, elle espérait que l’érudition de sa comparse lui permettrait de voir ce qui lui était imperceptible pour le moment. Quand elle pensa avoir fait le tour du sujet, elle s’accouda sur le dossier d’une chaise et interrogea la magicienne d’un air toujours aussi dépité.

-Pensez-vous vraiment que nous avons une chance de trouver quoi que ce soit ici?
Peut-être devrions-nous directement rechercher le responsable de ce désordre ?

hrp.gif Test Connaissance (nature) pour les créatures évoquées par Khelrod

écrit par: Darith Delane Jeudi 26 Janvier 2017 à 12h12
Suivant Ashura qui semblait bien mieux connaître la Caserne, la magicienne eu un sourcil levé quand elle vit la "bibliothèque" ou ce qui s'en rapprochait.

*Il faudra que je pose des questions a celui qui s'occupe du rangement de ce lieux, a mon avis, il ferait surement avancer quelques theories sur le chaos de ce monde*

Elle s'avança dans ce capharnaum, tout en souriant a la boutade qu'avait lancé la guerrière. Elle n'avait pas tort, et pourtant avait connu l'un des hommes les plus maniaques qu'elle puisse connaître, et elle avait reçu nombres de coups de bâton sur les doigts pour un parchemin ou un grimoire mal remis a sa place.
Voir un tel desordre lui donnait le vertige et a la fois l'amusait, cependant, cela allait compliquer leurs tâches.

Ashura lui parla du poison, d'après ce que le maitre nain en disait, cela semblait être un poison ancien, elle parla également de l'etat de l'enfant, ce qui fit fronçer les sourcils de l'arcaniste.

- Une creature resistante a la magie vivant sur l'epine dorsale...sans le nom cela va être compliqué, même une idée vague de la creature aurait permis de savoir, car il existe nombres de creatures dont on peut utiliser leurs effets dans des potions.

Quand a l'etat de l'enfant, d'après l'orque, cela est normal, même plongée dans la stase, il semble que l'esprit l'aide a combattre le poison sans qu'elle ne souffre, mais cela ne durera pas indéfiniment.


Elle plongea dans les parchemins, cherchant un semblant d'ordres dans ce defi a la poussière, et continua quand elle entendit la jeune femme lui demander avis sur leurs chances.

- Il y a deux problématiques: la première c'est que si nous nous mettons sur la piste de notre "assassin", le problème c'est que nous remonterons une piste froide, et sans savoir d'ailleurs si nous ne la perdrons pas a un moment donnés.
Personnellement, j'aimerais savoir si justement notre fuyard n'aurait pas laissé quelques indices près de la rivière, l'invisibilité ne permet pas de cacher, je crois, ou d'effacer empreintes ou odeurs sur son passage. Si nous nous mettions en route, il nous faudrait un pisteur ou un chien pisteur, en espérant que ses traces soient encore exploitable.

Ensuite, si notre homme a fuit, quelqu'un a peut être pus le voir, il a bien dû trainer en ville et suivre sa cible ou la surveiller d'une façon ou d'une autre.
De plus, si ce poison est ancien, ou issus de ces creatures.... ce n'est pas donné, ni même crée facilement, donc l'alchimiste qui a crée ce poison, doit être sacrément doué.
Je pense que dans une certaine frange de population, plus que douteuse sur leurs affaires, il serait possible que quelqu'un ai remarqué quelque chose.
L'Orque a prévenu son ami forgeron, si jamais nous venions a lui poser des questions. C'est là qu'il s'etait rendu avant qu'il ne tombe sur notre homme et l'enfant.

Elle ouvrit un ouvrage, parcourut rapidement du doigt une page parcheminée, puis le referma d'un geste sec, avec un tressaillement. Dieu qu'elle detestait le sang et tout ce qui se rapportait au corps. Pour elle c'etait plus que dégoutant. Elle pris un parchemin et fit de même, avant de le mettre de cotés.
Non, vraiment, elle etait heureuse que sa famille ne travaille pas comme guerisseur, elle en aurait été malade a vie, de voir ces corps fletri, brisé...


- Quand a nos chances...actuellement elles sont minces. si ce poison est si ancien cependant, soit il a été oublié, soit il doit être extrêmement rare, mais il doit probablement exister des ecrits racontant ce qu'il en etait autrefois. Même un simple conte peut en dire beaucoup, car les histoires ont toujours un fond de vérité. Ne serait ce que cela pourrait déjà nous donner un indice quelconque.

Mais puis je vous demander ce qui se passait quand je suis remontée? J'ai eu l'impression que notre "ami" Drow semble s'être pris le bec avec le maitre nain.
Je me pose des questions a son sujet, car l'orque m'as dit de me mefier de lui, et j'ai eu l'impression de l'avoir froissé, sans trop comprendre comment.

La magicienne commença a se focaliser sur la recherche, passant d'un livre a un autre, cherchant dans les livres qui semblait les plus anciens, et les parchemins les plus moisis, faisant attention a leurs ouvertures pour ne pas les abîmer plus qu'ils ne l'etaient déjà.

- Detection de la magie (on ne sais jamais)
- Connaissance (Mystère)

écrit par: Ashura Jeudi 26 Janvier 2017 à 15h58
Dans le dépôt de la caserne, les deux Illuskiennes s’évertuaient à rechercher des informations. Quand Ashura comprit que sa comparse n’était pas découragée par la quantité d’archive à traiter, elle posa son sac en cuir au sol, enleva ses gants et s’installa pour l’assister. D’après elle, la moindre fable, légende ou anecdote serait susceptible de contenir des indices, il fallait être méticuleux dans ces recherches. Malgré son manque d’expérience dans les domaines médicinaux, la guerrière fit de son mieux pour soutenir sa camarade.

-Le drow ? Hum…Lors de leur rencontre, le nain a plongé naïvement dans les provocations habituelles de Kryssyyor. Rien de très surprenant en soi. Je serais étonnée que ces deux-là ne s’étripent pas avant la fin de la journée. Restons prudentes.

Elle passa en revu quelques parchemins négligemment griffonnés, s’efforçant de déchiffrer la désagréable calligraphie, ils se révélèrent sans intérêt.

-Je dois vous avouer qu’outre ses irritantes facéties, l’ancien esclavagiste énonce des théories bien surprenantes…

Ashura jeta un regard discret vers la porte d’entrée, comme pour s’assurer que personne ne pourrait prêter attention à ce qu’elle s’apprêtait à dire.

-Ce ne sont là que des suppositions immanentes d’un être décadent. Mais selon lui, les raisons de cette affaire seraient le fruit d’un chantage destiné à certains dignitaires. Je dois avouer ne pas réussir à me sortir cette idée de la tête. Les motifs qui poussent le commandant à faire appel à de parfaits inconnus me dérangent grandement. Ainsi que le fait de devoir enquêter sous prétexte que la victime est une elfe.

Elle fit une courte pause dans son développement, rangea soigneusement un manuscrit et entama l’étude du suivant. L’épéiste vérifia à nouveau que personne ne puisse surprendre leur conversation puis reprit naturellement la suite de sa réflexion.

-Je crains que l’on nous cache des informations. Que l’on n’ait aucun scrupule à nous impliquer dans une affaire bien plus importante que ce qu’elle semble être de prime abord. Peut-être que je me fais des idées et que les mots de l’elfe noir me travaillent plus qu’ils ne devraient.

écrit par: Darith Delane Jeudi 26 Janvier 2017 à 18h41
Darith souffla sur un grimoire poussiéreux et en lu le titre mentalement, bien entendu, ce n'etait point ce qu'elle cherchait, et elle le reposa derechef là ou elle l'avait pris, de peur de déranger le desordre ordonné ambiant.
Ashura lui formula l'hypothèse du Drow, non sans que la magicienne ne fronce de plus en plus les sourcils au fur et a mesure, son esprit réfléchissant tout autant qu'elle se concentrait sur les recherches.


- Notre ami Drow n'est pas idiot, cependant tuer l'enfant ne ferait que provoquer l'ire de sa parentèle, a moins d'un possible chantage dont on ne nous dirais rien. La mort de l'enfant apporterait souffrance, mais en aucun cas un maitre chanteur n'agirait ainsi, ce serait un echec que de croire qu'un parent céderait si son enfant mourrait.
L'Orque a bien dit que l'action du poison, quand il a agit, commençait deja a noircir les chairs, Que si l'esprit la quittait, elle n'en aurait que pour quelques heures, donc, cela signifie que ce n'est pas un poison a action lente.

Il n'as peut être pas tort, mais il est possible que cela ai a voir avec sa parentèle, cependant, si chantage, et si on nous demande d'enquêter, pourquoi ne nous aurions nous pas prévenu?
Ce serait cacher un indice fort interressant. De fait, je doute que cela concerne ce que Messire Kryssyyor theorise.
Si j'etait maitre-chanteur, je n'utiliserais pas un poison de ce type, sauf si le chantage n'est pas mon but ultime, mais plutot detruire emotionnellement quelqu'un voire plus. Si j'ai compris, les elfes n'ont que peu d'enfants, imaginez donc ce que cela peut être donc pour ses parents et sa famille, une perte énorme, irréparable.

Quand a pourquoi nous enquêtons? Elle emit un leger rire, puis repris son air serieux. La raison en est simple, du moins c'est la plus logique qui me vient a l'esprit: Si vous étiez en lien avec le meurtre d'une fillette elfe, même indirectement, vous parleriez plus facilement a qui? a la milice ou bien a quelques aventuriers de passage? Notre avantage est que nous sommes inconnus en cette cité, ce ne doit probablement pas être le cas d'une partie des miliciens qui doivent quadriller la ville, et être connus des habitants.

Maintenant, restons méfiant, comme vous le dites, rien ne dit que l'affaire n'est en effet point plus importante qu'elle n'en a l'air. Surtout avec les éléments que nous avons et que je trouve plus qu'étrange également.


Sa main bougea une serie de parchemins sous lesquels elle remarqua un grimoire mangé par les mites. Ouvrant ce dernier, elle remarqua que c'etait un traité de zoologie magique. Son visage s'eclaira d'un sourire et prononça pour elle même un:
- Gagné ! Je crois qu'on a trouvé quelques choses.

Elle passa un doigt a l'ongle long sur les pages parcheminées, et commença a lire. Certes, la connaissance des creatures même magique n'était pas sa specialité, cependant, d'après Dame Ashura, Le nain avait dit que le poison etait ancien et possiblement en relation avec des creatures du nord de l'epine dorsale.

Elle commenca a enoncer les creatures: géants de glace, remorhaz, salamandres ou dragons de cristal...


* Bien,Pensa t'elle, certaines de ces créatures sont plus ou moins résistantes à la magie d'après ce traité, mais elles sont aussi extrêmement dangereuses... Qui pourrait bien risquer sa vie pour tuer une gamine, surtout en utilisant de tels ingrédients ? Et pourquoi?*

Son regard se posa sur Ashura et elle repensa aux théories du Drow. D'une main ferme, elle referma le traité et le pris, le mettant dans sa besace.
- Je doute que l'ont nous disent quoi que ce soit si j'emprunte cet ouvrage, nous devrions aller voir notre nouvel ami nain, il pourrait peut être recouvrer sa mémoire si nous lui présentons ce traité, du moins, certaines créatures. Si nous avions le nom de ce qu'il essayait de se souvenir, peut être pourrions nous determiner le ou les éléments primaires du poison?

A partir de là, nous pourrions déterminer quel sont les prix des réactifs issus de ces créatures et leurs raretés auprès des maitres alchimistes de la ville, et surtout, savoir auprès d'eux, quels éléments peuvent contrer ou composer ce poison... il doit bien exister quelqu'un pour savoir ce qu'est ce poison, ici ou ailleurs. Je doute que quelqu'un dans la cité ne sache rien de cela et de cette affaire...

écrit par: Khelrod Jeudi 26 Janvier 2017 à 23h29
Khelrod avait accepté les parchemins de Darith, heureux de pouvoir lire ce qui s'y trouvait. Il acquiesça aux propositions de l'humaine, lui signifiant qu'il était en accord avec elle sur les actions à mener par la suite. Pas forcément dans l'ordre qu'elle avait évoqué, mais il serait temps d'en parler un peu plus tard.

Il marcha lentement vers les geôles, commençant à lire le contenu des parchemins. Il resta deux minutes sur le pas de la porte, le temps de terminer sa lecture, après quoi il roula les parchemins et les rangea dans son havresac tout en entrant dans les geôles.

Le nain ne manqua pas de remarquer les deux changements qui étaient apparus sur l'orque. Pour lui, il ne s'agissait pas forcément de changements, puisqu'il ne l'avait pas rencontré auparavant, mais il remarqua tout de même la lueur des yeux du chamane et les murmures dans une langue qu'il ne connaissait pas ainsi que le frémissement dans la trame de la réalité. Manifestement intéressé, il posa ses yeux sur le sage avec un regard intense. Lorsque Lor'kar le salua, le nain lui répondit d'abord par un hochement de tête.


¤ Ne te laisse pas emporter par tes préjugés. Il semblerait que cet orque soit bon et innocent de ce crime de surcroît. ¤

Il recommença alors les mêmes gestes et les mêmes paroles qu'il avait prononcé en rencontrant Xarss, sondant ainsi la nature profonde de l'orque et constatant par lui-même que ce dernier n'était pas du côté du mal.

¤ Il n'est pas mauvais, c'est certain. ¤

C'est alors qu'il se décida enfin à saluer l'orque. Comme pour lui rendre la pareille, il s'adressa à ce dernier dans sa langue. Malgré toute la bonne volonté qu'il semblait y mettre, son accent et sa diction étaient emprunts de la haine qui caractérisait les relations habituelles entre les orques et les nains. Khelrod semblait lutter contre cela, mais les mots, bien que courtois semblaient tout de même crachés, comme si l'utilisation de cette langue le dégoûtait d'ordinaire.

.adnom um'd agrwa, orrod anipé-gr ad corgrasrwa, M nwa, grc um'd ,dorgrahK orium'or aJ .rwa, k-rogr orum'ov à rum'ojnoB

Il grimaça légèrement, et reprit en langage commun, histoire que l'elfe noir puisse suivre la conversation.

- Veuillez pardonner la prononciation. D'ordinaire j'utilise cette langue pour insulter mes ennemis, et non pour une conversation civilisée.

Il sourit, certainement amusé par ses propos.

- Je me suis joint au groupe d'aventuriers enquêtant sur l'agression dans laquelle vous êtes suspecté. Malgré toutes les questions que vous a déjà posées Dame Delane, j'ai moi-même quelques autres questions à vous poser, notamment sur le poison, car nous avons quelques informations supplémentaires.

Il marqua une courte pause, semblant chercher comment formuler les mots.

- J'aurais donc des questions sur le poison et des questions qui vous concernent.

Il enchaîna alors directement sur les questions qui concernaient le poison, voulant visiblement aborder ce sujet crucial sans délai.

- Concernant le poison, j'aurais aimé savoir si vous avez choisi un esprit en particulier en fonction du poison, ou pour une autre raison. Je vous avoue que je n'ai que peu de connaissances en ce qui concerne les esprits, aussi cette question peut vous paraître étrange. J'aimerais également savoir si vous avez la possibilité de communiquer avec l'esprit qui protège la jeune elfe, pour savoir s'il peut nous renseigner sur le poison. Nous avons appris grâce aux symptômes de la fillette que le poison était un poison très ancien, évoqué dans un ouvrage traitant de créatures vivant au nord de l'épine dorsale du monde et très résistantes à la magie. Peut-être que vous-même ou cet esprit serez en mesure de combler nos lacunes.

Il sortit alors de son havresac l'un des parchemins que lui avait laissé Darith et le tendit à l'orque, l'observant avec une attention toute particulière.

écrit par: Xarss Vendredi 27 Janvier 2017 à 18h51
L'ensorceleur Ssri'Tel'Quessir repassait soigneusement les informations qu’il avait reçu tentant au mieux de ses capacités à faire un tri dans celle-ci. Le temps, inexorablement, continuait de verser ses pulsations mortels lui laissant l’espérance… * Tient, l’espérance, si trompeuse qu’elle est, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable.* Se disait-il surprit d’une telle réflexion en un moment comme celui-ci. Songeur il prit un temps pour repasser cette réflexion en boucle puis se remit à ce que il était payez pour faire, enquêter. Il eut un sourire intérieur gloussant presque aux paroles du nain qui en même temps, sonnait ridicule aux oreilles du fugitif. Comment peut-il se croire avec de telle ineptie contraire à sa croyance. * D’ordinaire j’utilise cette langue pour insulter mes ennemis, et non pour conversation civilisée.* Pourquoi lui, avec sa justesse du bien fallait-il qu’il insulte ses ennemis au lieu de tenter des comprendre, des aider sur une voie meilleur; n’était-il pas là la véritable voie des êtres qui œuvre pour le bien, celle d’aider à entrer et d’utiliser le sentier de la lumière? Si il me faudrait agir ainsi en surface eux qui sont tous mes ennemis ma rédemption serait infini.

* Je crois que nous allons avoir de bonne conversation maître mètre.* Pensait-il heureux de s’offrir cette possibilité nouvelle et puis cela ferait changement du fait de tuer, torturer ou faire disparaître ceux qui n’avait pas été d’accords avec lui les temps précédent.

*Pffffffffff…* Entendit-il moqueur intérieurement et il reconnut encore une fois Félicia. Son odeur lui vint aux narines et doucement se laissait bercé par les effluves douces, épicés et florales, il allait partir en rêverie puis par chance, Vorn veillait, d’un léger déplacement de celui-ci, le fugitif revint au moment présent cherchant à garder le contact avec les déroulements.

La question du bas du… Du nain, qui semblait au premier abord, dénué d’intérêt apportait une autre question à poser à Lor’Kar au propos du fuyard en fait, du lieu qu’il aurait pu aller se cacher. L’orque avait bien écrit qu’il habitait depuis un certain temps à l’extérieur de la ville et de ce fait il devait sans doute connaitre les lieux mieux qu’eux qui venaient, semblait-il, tout juste de mettre les pieds à Lunargent. Pour Xarss, une guilde se devait d’avoir un pied en sol de Lunargent et non à l’extérieur de celle-ci ou à l’extérieur s’il y avait un passage qui reliait l’extérieur à la ville mais sachant que la ville avait de très bonne protection magique il en devenait plus difficile d’opérer hors des portes de la ville. Alors il devait presque assurément avoir un lieu précis à l’intérieur. Les tréfonds de la ville devaient avoir des secrets et des lieux parfaits pour une organisation et par chance la troupe possédait un nain et un drow. Un rire profond faillit sortir de sa gorge à l’image qu’il entrevoyait lui et le nain seul à fouiller les glauques de Lunargent. Il entrevoyait avec cela, la charge immense de travail qui les attendait, par chance le ténébreux pouvait être hors service que deux petite heure par jours, se serait ici d’une grande aide.

Restant aussi silencieux que la mort et fluide, le drow se déplaçait sournoisement auprès de Khelrod qu’il répugnait encore. Sa façon d’être trop sûr de lui peut être mais surtout que ce dernier avait atteint un certain niveau de compréhension de la droiture qui faisait affreusement défaut au traite qu’il était. Balayant sa pensée qui l’agaçait il ajoutait pendant que le parchemin destiné à Lor’Kar faisait son apparition …


-Lor’Kar, toi qui voit tout en étant aveugle, chose que je ne m’explique pas encore d'ailleurs et que j'aimerais être moins ignorant sur ce, auriez connaissance d’un lieu aux abords de la ville qui ressemblerait à une grotte, un passage qui relierait Lunargent à l’extérieur?-

Stoïque il attendait les écrits.

écrit par: Phineas Vendredi 27 Janvier 2017 à 20h12
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L'orque leva le bras et invita ses deux visiteurs à s'assoir sur la paille si ils le souhaitaient. Puis il se lissa la barbe, avant de saisir ce qu'on lui donnait pour écrire. Il réfléchit quelques instants.

Lor'kar
Ne vous excusez pas de la violence de mes pairs Khelrod, ils ont cherchés cette haine. Même si les nains ne devraient pas oublier également qu'ils empêchent les orques de profiter des régions plus hospitalières. Plus d'un deviendrait violent pour moins que ça. La haine est rarement issue d'un seul camp... même si Gruumsh ne nous a pas fait facile à la cohabitation, et encore moins au pardon.

Il hocha la tête, pensif, puis se mit à écrire les réponses, semblant chercher comment écrire cela simplement.

Tsirif est un esprit de la terre. Ils sont les plus à même d'empêcher la progression du poison... Un fils de la pierre sait que les montagnes n'abandonnent jamais. Je ne sais pas vraiment quel poison c'est, et Tsirif est incapable de m'en dire plus... L'intelligence des esprits ne se fondent pas sur les connaissances c'est... ardu à comprendre pour un non-spiritiste. Mais il est capable de lutter, un certain temps. Je peux communiquer partiellement avec lui, mais toute son énergie passe dans sa mission.

Cela étant, même si il y a des décennies que j'ai quitté le nord, je ne vois pas beaucoup de créatures capable de produire un produit aussi résistant à la magie tout en étant aussi virulent. Un réactif au moins doit être du sang de dragon, ou de remhoraz. Peut être des spores de champignons de glace.

Les grottes, c'est une bonne question. Oui, bien sûr, il y a quelques souterrains qui pourraient passer sous les murailles. Ceci étant, je doute que les Sentinelles ne les traversent pas. Donc le vice ne pourrait les emprunter pour entrer dans la ville.

Si je pouvais sortir d'ici, je pourrais peut-être aider à concocter un antidote. D'ailleurs, si les officiers qui me gardent ici refusent de me laisser sortir aux dépends de la vie de la petite, prévenez les que je ne reste ici que par ma propre volonté.


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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.

écrit par: Khelrod Vendredi 27 Janvier 2017 à 22h56
Lorsque Xarss s'était approché pour questionner l'orque à son tour, le nain avait fait un pas de côté, afin de "partager" l'espace. Il avait écouté l'elfe noir, puis il avait décliné l'invitation à s'asseoir, avec un sourire légèrement forcé, mais poli. Effectivement, avec tout le matériel qu'il trimbalait, il lui aurait fallu un peu trop de temps à son goût pour se défaire du matériel, s'asseoir, puis s'en équiper à nouveau en partant...

Il prit le temps de lire ce qu'écrivait Lor'Kar, admirant au passage l'écriture, bien plus séduisante que les caractère qu'il était lui-même capable de produire. Maintenant qu'il y réfléchissait, il se rendait compte qu'il n'avait jamais vraiment pris le temps de s'appliquer et de soigner son écriture. Il balaya rapidement cette digression pour en revenir au sujet qui les occupait. Au passage concernant les nains qui empêchaient les orques de jouir de régions hospitalières, il grimaça.


¤ Si les miens lisaient ça... Reste calme Khelrod, c'est la jeune elfe qui compte... Et puis, cet orque est différent. ¤

La grimace disparut rapidement de son visage alors qu'il terminait de lire ce que l'orque avait écrit.

- Merci pour vos réponses. Effectivement, mes connaissances en ce qui concerne les esprits sont inexistantes, aussi vous faites bien de simplifier au maximum. Ainsi je comprend qu'il serait dangereux pour la fillette de vous demander de communiquer avec Tsirif. Je ne vous le demanderais donc pas.

Il inclina la tête, forçant un peu la réflexion. Il donnait ainsi l'impression d'être en train de penser aux prochaines questions, alors même qu'ils n'avaient pas encore fini de parler du poison.

- Vos connaissances concernant les poisons, et notamment les réactifs possibles que vous évoquez, pourraient en effet être d'une grande aide dans l'élaboration d'un antidote. Votre aide serait très certainement précieuse.

Le fils de la pierre secoua la tête de gauche à droite, en signe de désapprobation, précisant immédiatement la raison de ce geste.

- En revanche, s'il est tout à votre honneur que vous restiez ici alors que vous pensez être capable de sortir, je vous conseille vivement de tout de même rester jusqu'à ce que vous ayez l'autorisation de quitter les lieux. Cela évitera bien des problèmes. Etant donné que les éléments dont nous disposons pour l'heure tendent à confirmer votre innocence, il est possible que nous puissions vous faire libérer, d'autant plus si vous êtes en mesure d'apporter votre aide. Mais, en toute sincérité, étant donné les conditions actuelles, et étant donné le fait que vous êtes un orque, je pense que vous êtes plus en sécurité ici... Pour le moment. Mais si vous le souhaitez, nous pourrions essayer d'intercéder en votre faveur auprès des autorités, sans toutefois pouvoir vous garantir le moindre résultat.

Il marqua une courte pause avant de reprendre, sur les questions qu'il avait à poser concernant l'orque.

- Je dois bien vous avouer qu'une question que vous a posée Kryssyor me taraude également. Pourriez-vous nous expliquer comment, malgré votre handicap, vous êtes en mesure de voir ? En effet, vous avez affirmé avoir vu l'agresseur, alors même que vous expliquez également être aveugle. J'avoue, sans vouloir vous offenser, que cela m'interpelle. Si vous pouviez nous l'expliquer, cela apporterait encore plus de crédit à vos déclarations, auprès des autorités. Je souhaiterais également que vous me disiez qui vous avez prévenu de notre potentielle arrivée et pour quelle raison. Mais plus important encore, j'aimerais savoir si, à votre connaissance, il est possible que cette agression ait été commise pour vous nuire. Se pourrait-il que quelqu'un vous en veuille suffisamment pour vous tendre un piège de ce genre ? J'aurais donc besoin de savoir qui pourrait vous en vouloir, réellement, au point de s'en prendre à une jeune elfe innocente.

Il semblait alors qu'il n'avait plus rien à dire. Toutefois, au bout d'une seconde, il reprit la parole pour un court instant.

- Et si cela ne vous dérange pas, je souhaiterais également que vous me disiez ce que vous étiez en train de faire lorsque nous sommes entrés. Cela n'a certainement rien à voir avec notre affaire, mais tous les détails peuvent avoir leur importance, qu'il s'agisse de sauver la fillette, de confondre son agresseur ou de vous aider à sortir d'ici...

Le fils de la pierre attendit alors que l'orque réponde aux nombreuses questions qu'il venait de lui poser.



écrit par: La Goualeuse Samedi 28 Janvier 2017 à 11h52
La Goualeuse dissimulait sous une expression grave une perplexité croissante, qui culmina lorsque Tom fut sommé de quitter la pièce.

*Ces deux-là ont encore un long chemin à parcourir...* ne put-elle s'empêcher de penser, alors que la résignation se peignait sur le visage de l'amoureux éconduit.

La courtisane avait écouté avec une attention religieuse. Tous l'ignoraient, mais elle était particulièrement bien placée pour comprendre la valeur du secret qui lui était confié... et le péril qu'il y avait à le partager, comme à le posséder. Sur le coup, elle trouva sa nouvelle amie bien imprudente ; mais nécessité avait fait loi, il en allait de la survie de la petite Seygwine.


*Kryssyyor... Il vaut mieux ne rien dire...* conclut-elle en observant la mine anxieuse de Taëlyne, qui semblait déjà avoir des remords. *Pourvu que ça ne me coûte pas son amitié !*

- Ton secret ne sera pas éventé, tu peux compter sur ma discrétion, dit-elle d’un ton ferme, passant au tutoiement comme son interlocutrice. Cette information peut se révéler importante, tu as pris la bonne décision. Le commandant Landruel ne nous en avait pas informé, évidemment... *à cause de Kryssyyor, sans doute...*, il n’a pas jugé utile, non plus, de préciser les liens qui vous unissent l’un et l’autre à Seygwine, d’ailleurs... Un détail qui peut lui aussi avoir son importance, n’est-ce pas ?

Cela lui était revenu à l’instant, alors qu’elle prononçait le nom de famille que partageaient la fillette et son aïeul.

- Quant à Myal’sa, son absence est décidemment bien étrange... Elle n'a pas pu abandonner sa fille ! Le lieu de l’agression est-il éloigné de sa demeure ? Tu pourrais peut-être m’y conduire, si c’est sur le chemin du Collège ?

écrit par: Xarss Samedi 28 Janvier 2017 à 14h54
Le jeune Symryvvin lisait les propos de Lor’Kar et ne fut pas étonné du premier paragraphe et osait même donner un léger coup de coude au nain pour lui montrer le passage que la haine est rarement du même camp, bien certainement appuyé d’un sourire en coin presque provocant. Le passage sur le sang de dragon le fit réfléchir lui faisant plisser les yeux puis continuait de lire le bout des passages et retint le dernier paragraphe.

Il allait demander une question que Khelrod prit les devants, Xarss écoutait et à plusieurs endroit cela l’érritait mais n’en fit mine et resta toujours stoïque attendant la fin des discours. Une fois terminé sur une teinte posé et interrogatrice il lançait …


-Lor’Kar, vous venez d’écrire du sang de dragon, vous me trouverez ignorant bien sur mais j’ai en moi du sang de dragon, est-ce que cela pourrait aider à un antidote? Et sachez que si cela serait que de moi je vous inviterait à nous suivre à l’extérieur, si vous êtes utile pour aider la petite pourquoi pas puis de toute façon nous sommes les enquêteurs et je vous considère innocent du crime que l’on vous colle.-

Agacé quelque peu de toute ces questions il s’imaginait être à l’endroit de l’orque, faisait longtemps que le drow aurait tenté une évasion mais il semblerait que Lor’Kar soit un puit de sagesse et cela était tout en son honneur, l’ilythiiri n’avait jamais rencontrer d’être aussi remarquable de toute sa sorti. Intérieurement un souhait bien pieux se formatait, Lor’Kar avait impression forte sur le jeune Symryvvin, l’orque s’imprimait dans sa mémoire, il était réellement un exemple pour lui, une voie à suivre. Il espérait qu’il aurait plus ample moment avec cet être formidable.

Vorn sautait en bas de son havresac pour aller dans la geôle de l’entrer faire sa vidange naturelle et revint en laissant sournoisement son territoire sur l’arrière des chausses du nain puis remontait habilement sur le dessus du havresac et se remettre en position lasse. Mentalement le dhaeraow remerciait son félidé d’avoir fait ce geste immonde tout en discrétion sur le hargluk et lui promit une félicité bien tôt, du moment ou ils retourneraient à l’extérieur. La récompense promise fit sortir un ronronnement distinctif d’appréciation.




Discrétion (Vorn) +14.

écrit par: Phineas Dimanche 29 Janvier 2017 à 03h52
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PARCHEMIN
Vorn, test de discrétion vs Khelrod : 24 vs 13 (Réussite)


Le familier eut tout le loisir d'uriner sur la botte renforcée du paladin. Celui ci était tellement absorbé dans son interrogatoire, et sa botte était fait de cuir et de métal si épais qu'il aurait bien eut du mal à percevoir l'insulte. Lork'ar quant à lui soupira. Malgré son calme, quelque chose semblait commencer à lui taper sur les nerfs. Il posa son regard sur l'amulette sacrée que portait le nain. Il repris la plume et écrivit, un peu plus rapidement.

Lor'kar
Ne vous y trompez pas, Khelrod. Vous êtes un serviteur du Père de la Bataille. Vous connaissez l'honneur. Mon honneur, c'est de préférer la survie d'une jeune âme, quelle qu'elle soit, à la preuve de mon innocence. Et ces murs n'ont pas grande consistance pour moi, sachez le.

Concernant mes yeux...
, son esprit sembla voleter quelques instants, les esprits m'ont permis de récupérer la vue. Ou la Toile peut-être. Ou Eldath encore... Je ne vois pas tout à fait le même monde que vous, mais j'en vois tout autant.

Il jeta un oeil sur le chat et fronça les sourcils. Il agita les doigts dans une danse élégante en prononçant un unique mot avant de s'adresser, apparemment au félin.

Ne t'a... t'avises plus de p... pisser da... dans mon lit, p... petit. Les p... pouvoirs de ton maître ne do... doivent pas t'ex... exe... exempter de respect.

Très étonnamment, le chat sembla comprendre l'orque et darda un regard de défi, puis de déférence sur le vieil orque. Il repris avec l'écrit, parler semblait le fatiguer.

Je communiais quand vous êtes arrivés. Mes yeux étant un cadeau, ils réagissent lorsque je le fais.

Kryssyor, à propos de votre sang... J'ai rencontré des fils de dragons. Les orques sang-gelés qu'à du rencontrer Khelrod portent écailles et pupilles félines parce qu'ils les ont chassés depuis des éons. Les grands vers sont si puissants qu'ils laissent des traces, même chez leurs ennemis. Vous ne devez pas avoir plus de quelques gouttes de leur sang si vous dites vrai, ne vous en frustrez pas, ce n'est pas une mauvaise chose. Mais je doute que ce soit suffisant.

Et vous savez, la moitié de cette ville doit me haïr, et l'un des deux quarts restants ne bougerais pas un doigt si je me faisais lapider devant ses yeux.


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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.



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Taëlyne soupira. Elle baissa les yeux quand la jeune aquafondienne évoqua ses liens de parentés et pris quelques instants avant de répondre.

Taëlyne
Mon père est un homme compliqué, secret et très fermé. Il ne nous a jamais fait de cadeaux et refuse que je sois traitée différemment sous prétexte que je suis sa fille. De nombreuses façons, Lorik a souvent été une figure plus paternelle que lui... Mais il n'en est pas moins un être honorable et exceptionnel. Je ne vois pas pourquoi ça changerait quoique ce soit. Je doute qu'il soit ciblé. Mais je peux me tromper.

Laelor et My habitent de l'autre coté du fleuve, ce n'est pas très dur a trouver, je peux te l'indiquer sur une carte, et non, elle n'aurait pas laissée sa fille seule, c'est bien ce qui m'inquiète.

Elle se tourna vers la courtisane, le regard a la fois triste et implorant.

Sauve les Sirine... Je supporterais difficilement leur perte, mais je n'ose même pas imaginer la réaction de mon père si Seygwine ne se réveillait pas...

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Pas encore marquée par la guerre, Taëlyne a présentement perdu son sourire.

écrit par: Khelrod Dimanche 29 Janvier 2017 à 20h14
Aux différentes réponses du vieil orque, le paladin resta figé bouche bée l'espace d'une seconde qui lui parut une éternité.

¤ En quelques lignes il a fait montre d'une sagesse très largement supérieure à la tienne, nain stupide. Tu l’assommes de questions plus ennuyeuses les unes que les autres alors que son seul but est la survie de la jeune elfe... ¤

C'est après cette réflexion toute personnelle que le regard de Khelrod sur Lor'Kar changea. Une note de respect, réellement perceptible, vint animer les yeux du nain lorsqu'il les posait sur le sage enfermé. A n'en pas douter, son mentor humain lui aurait fait de nombreuses remarques au sujet de la sagesse et de l'altruisme du vieil orque... Etant donné que Lor'Kar avait répondu à toutes les questions et avait fait preuve d'une grande sagesse, mais également d'un réel désintéressement, le fils de la pierre ne voyait plus aucune raison de continuer l'interrogatoire.

- Je... Je vous remercie pour toutes vos réponses. Je ne vous ferais pas perdre plus de temps Lor'Kar. Je vais de suite faire mon possible auprès des autorités pour obtenir votre libération immédiate. J'ai le sentiment que vous serez bien plus à même d'aider la fillette que nombre des gens que nous avons croisé jusqu'à présent. Vous lui serez même bien plus utile que moi.

Malgré le respect qu'avait su lui imposer l'orque, et malgré le fait que les paroles que venait de prononcer Khelrod étaient parfaitement sincères, il semblait en proie à une lutte intérieure intense. Comme si la sagesse et la bonté de l'orque venaient bousculer cinquante années d'endoctrinement d'un clan de nain combattant au quotidien des orques plus vils les uns que les autres.

Bien entendu, il n'avait rien remarqué du marquage de territoire de Vorn, le félin étant tellement discret que les faibles facultés de perception du paladin lui avaient été bien inutiles. Il s'adressa de nouveau à l'orque, le respect présent dans son regard s'étendant à sa voix.


- Je ne tolérerais pas plus longtemps qu'un être honorable et désintéressé croupisse dans ces geôles immondes. Cela est...

Il semblait chercher le mot adéquat. Il semblait le chercher profondément, dans son esprit, mais également dans son cœur. Ses préjugés retenaient le mot, mais sa conscience du bien et de la morale étaient à cet instant bien plus fortes, et le mot finit par sortir, prononcé avec une très légère pointe d'étonnement, comme si le nain n'en revenait pas de dire cela au sujet d'un orque.

- ... injuste.

En cet instant il se sentait un peu comme un enfant crédule à qui l'on venait de faire miroiter monts et merveille. Mais il ne pouvait s'empêcher de repenser à cette phrase écrite par l'orque qui à elle seule lui prouvait la bonne foi, la bonté et le sens de l'honneur de Lor'Kar : mon honneur, c'est de préférer la survie d'une jeune âme, quelle qu'elle soit, à la preuve de mon innocence.

¤ Cet orque, malgré la haine que tous lui vouent en ces lieux, sacrifierait tout ce qui peut l'innocenter si cela lui permettait de sauver la jeune elfe. ¤

Se remettant peu à peu de ses émotions, il reprit contenance, posant un regard sincèrement compatissant sur l'orque qui croupissait dans cette cage avec une dignité dont peu d'êtres pouvaient se vanter. Il lui adressa encore une fois la parole.

- A présent je vais vous laisser. J'espère vous retrouver très rapidement dans d'autres circonstances et en un autre lieu. Merci. Sincèrement.

Et il tendit à nouveau le parchemin à l'orque au cas où ce dernier voudrait ajouter quelque chose. Que Lor'kar ajoute ou non quoi que ce soit, le nain quittera la geôles en reprenant le parchemin et en invitant Xarss à le précéder d'un signe de la main, un sourire béat sur le visage.

écrit par: Xarss Lundi 30 Janvier 2017 à 00h00
Les informations aux propos de son sang de dragon confirmait les dires de son paternel, il lui avait confirmé qu'il y avait une infime partie de sang de dragon en eux et c'était de là que venait leurs possibilité de manipuler la toile sans à avoir, comme les mage de sorcere, à différente potion, colifichets, et autre artifice pour manipuler l'Art. Que ceci ne soit pas assez pour aider la petite ne le laissait pas indifférent au contraire il ressentait une forme légère de sympathie. Était-ce encore une fois dû à la promiscuité de Lor'Kar ou un commencement de changement qui s'opérait au sein du sombre drow? Il restait toujours aussi stoïque lorsque l'orque prit la parole avec Vorn puis réalisait l'ampleur des pouvoirs du chaman et décidait de ne pas intervenir sur le comportement de son félidé.

Le nain semblait troublé ou bien subjuguer, venait-il de rencontré plus élevé que lui et ce, d'un ennemie? La satisfaction simpliste du jeune ténébreux ne durait pas bien longtemps et l'ensemble du moment commençait à l'ennuyer, lasse il lut le parchemin puis dans un recul calculé se retrouvait accompagné du silence qui le suivait pour se retrouver une fois de plus dans le couloir des geôles puis attendant le venu du Khelrod il ajoutait vers Lor'Kar...


-Décidément Lor'Kar vous me faite penser au tiefelin moine de l'ordre du corbeau de l'outreterre que j'ai rencontré, c'est un peu à cause de lui que j'ai préférer prendre la surface et une fois en surface je vous rencontre.- Il mit une pause pleine d'humilité et continuait... Il ma dit avant que l'on se quitte... "Il faudrait parvenir à cette sagesse élémentaire de considérer les ténèbres où nous allons sans plus d'angoisse que les ténèbres d'où nous venons. Ainsi, la vie prend son vrai sens : un moment de lumière." Ces mots ont été buriné sur mon coeur de pierre et depuis ce moment je réalise qu'il s'opère une transformation et le véritable de ceci est quand je me retrouve en votre présence, Lor'Kar, vous confirmez une vérité en moi, cela me donne de l'espérance.-

Il allait disparaitre dans l'ombre du couloir et il ajoutait...


-Nous ferons tout en notre pouvoir pour vous libérer d'ici pour que l'on vous laisse aider la petite.-

Son passage dans les ombres signait sa salutation à l'orque puis continuait sa sorti des geôles en ayant en tête le visage ridicule du nain face à Lor'Kar puis réalisait que tout deux venait de vivre un moment que l'on pouvait considérer d'illumination. Un rire profond et silencieux le stimulait de nouveau, il prenait plaisir d'imaginer le visage de sa sale cadette de soeur dans un moment pareil. * Voilà détestable garce, tes tortures sur moi n'aura pas eut l'effet escompté que tu désirait, toi qui croyait m'avilir plus profondément, si tu savait le véritable effet qu'ils ont eut, tu mourait de honte salope.* De l'ombre un son distinctif d'un cracha au sol s'entendit juste avant qu'il ressorte pour laisser voir sa silhouette en contre jours des effluves diaphanes de lumière que laissait voir l'entré de escalier qui allait vers la sortie.

écrit par: La Goualeuse Lundi 30 Janvier 2017 à 17h20
La jeune fille, prenant sur elle, imprima aux traits de son visage tout le calme et la douceur de la confiance.

- Je te promets de faire tout mon possible, Taëlyne, déclara-t-elle avec toute la sincérité de son bon cœur, même si ses paroles sonnaient pour elle comme un vœu pieux.

Ses talents d'actrice étaient mis à rude épreuve, tant l'abandon de la lieutenant elfe la troublait : sans être effusive, cette dernière témoignait en effet d'une fragilité que La Goualeuse n'avait jamais observée de la part d'un membre de cette race si fière. Qu'elle fut une guerrière aguerrie ne faisait qu'aggraver le sentiment d'imposture que la courtisane éprouvait, et pour tout dire, l'idée que la survie de l'enfant reposât sur elle lui donnait le vertige... mais il n'en devait rien paraître.

Portant son regard vers les cartes massées autour d'elles, elle demanda à son amie de lui indiquer la demeure de Laelor, et de lui donner quelques indications concrètes pour la bien reconnaître parmi les autres ; au passage, elle glissa une question sur le métier de Myal'sa, Tom étant resté assez vague...
Elle conclut ce huis-clos en l'assurant de son amitié et en l'engageant à garder espoir.

écrit par: Phineas Dimanche 05 Février 2017 à 23h54
Chacun pensait avoir tirer la substantifique moëlle des indices présents sur la caserne, et il fut donc temps de se retrouver pour décider de la marche à suivre. Après s'être fait confirmer par Taëlyne que la commandant était absent (il était apparemment parti à une réunion avec la Garde d'Argent), elle redescendit, pendant que les quatre autres remontaient eux des sous-sols. Par un coup de chance, ils se retrouvèrent dans le hall exactement au même moment.

Trouver Lorik ne fut pas excessivement difficile. Le capitaine supervisait l'entrainement dans la cours à l'endroit même ou Khelrod l'avait trouvé plus tôt.

Le nain était entrain de sermonner assez bruyamment deux recrues, une demie-elfe et un humain. La bleusaille, comme l'appela l'officier, semblait incapable de placer correctement leurs pieds pour offrir le moins de possibilité à l'adversaire. Apparemment partisan de l'apprentissage par l'exemple, il ordonna aux deux bleus de l'attaquer, avec deux autres soldats plus expérimentés histoire de leur "laisser une infime chance de victoire".
Et il fallait admettre que le nain maniait l'épée avec brio. Malgré le fait que son arme faisait presque sa taille, elle volait devant lui comme une aiguille à coudre. Pour n'importe quel individu un minimum versé dans les arts martiaux, l'avantage de la surprise était évident. Tout le monde s'attendait a voir une hache ou un marteau dans les mains des enfants de Moradin, pas une épée.

D'un puissant coup du plat de sa lame, il envoya valser à terre l'un des bleu pendant qu'un hallebardier tentait de lui faire un croc-en-jambe qu'il évita en sautant, avant de placer un violent coup de coude ferré dans le ventre de cuir de son adversaire. Lorsque les deux derniers attaquèrent ensemble pour une dernière passe, il laissa les armes percuter ses jambières avant de coincer les lances du talon de son soleret et de finir le combat d'un coup de pommeau suivi d'une bonne mandale. Amusé, il aida le dernier à se relever et envoya les gardes prendre du repos avant d'enjoindre les recrues de retourner s'entrainer. Il avisa ensuite le groupe qui l'attendait sur le pas de la porte et vint vers eux, l'épée posée sur l'épaule.


Capitaine Lorik
Vous vouliez quelque chose ? Nous pouvons monter là dans le bureau si vous avez des rapports à faire.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


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hrp.gif Vous pouvez considérer que vous montez dans le bureau.

écrit par: Khelrod Lundi 06 Février 2017 à 10h57
Le paladin avait bien entendu remercié Taëlyne pour les informations qu'elle leur avait apporté concernant l'absence du Commandant, ainsi que pour le reste. Alors qu'ils remontèrent au RdC et trouvèrent Lorik en plein enseignement, Khelrod sembla apprécier la leçon qui s'annonçait. Pendant toute la passe d'armes il était resté parfaitement stoïque. Si ce n'était le rythme de sa respiration imprimant un mouvement régulier à son torse, on eût pu croire à une statue.

Une fois la leçon terminée, le plus jeune des deux nains adressa un signe de tête respectueux à son aîné alors qu'il le suivait, pour le moment, sans mot dire. Une fois dans les escaliers, alors qu'ils montaient vers le bureau du capitaine, Khelrod prit la parole.


- Vos talents martiaux et votre expérience du combat sont indéniables. Je comprends pourquoi vous êtes capitaine et instructeur. Ces soldats ont beaucoup de chance de vous avoir comme mentor...

Il continua vers le bureau de Lorik sans rien ajouter. Une fois entré dans le bureau des officiers, il passa immédiatement aux choses sérieuses, concernant le poison. Le ton qu'il employait était des plus graves, afin de bien insister sur l'urgence de la situation.

- Capitaine. Nous avons déterminé que le type de poison utilisé sur la fillette est un poison ancien et extrêmement puissant, conçu pour empêcher que sa victime puisse être soignée avant qu'il ait pu faire effet. Nous ne parvenons pas à savoir ce qu'il est exactement, par défaut de mémoire, mais nous nous souvenons avoir lu quelque chose à ce sujet dans un ouvrage ancien traitant de créatures magiques vivant au Nord de l'Epine Dorsale du Monde et étant dotée d'une très grande résistance à la magie. Nous sommes arrivés à la conclusion qu'un réactif au moins doit être du sang de dragon, ou de remhoraz. Peut être des spores de champignons de glace. Afin de savoir avec certitude de quel poison il s'agit, nous allons devoir nous renseigner auprès des apothicaires et alchimistes de la cité. Il nous faudra également retrouver le guérisseur Léor, afin de savoir s'il a pu en apprendre plus. Si vous savez ou nous pouvons le trouver, cette information nous serait des plus utiles. De même, si vous avez connaissance d'alchimistes ou apothicaires particulièrement doués, nous souhaiterions pouvoir les rencontrer. Déterminer le type précis de poison nous permettra de trouver l'antidote et de sauver la jeune elfe. Cela nous permettra également de trouver quelques indices supplémentaires sur l'agresseur, afin qu'il puisse être amené devant la justice et qu'il puisse ainsi répondre de ses actes.

Durant toute cette première partie, le fils de la pierre avait bien systématiquement dit nous. Il n'avait jamais employé le mot "Je". Il semblait, malgré son altercation avec le drow, qu'il considérait l'entité formée par leur groupe comme unique. Cela devait également tenir du fait qu'il était complètement désintéressé dans cette quête, comme le sont très souvent les paladins.

Après cette première partie sur le poison, il enchaîna sur l'état de la petite Seygwine.


- A l'heure qu'il est, la fillette est dans une stase dont le détail va au-delà de nos compétences. Sachez simplement qu'elle doit sa survie à l'orque qui croupit dans vos geôles. Il a appelé un esprit protecteur qui la maintient endormie pour lui éviter de souffrir et qui dans le même temps empêche le poison de se répandre dans son corps. Toutefois, il nous a informé que cet esprit ne pourrait pas lutter éternellement, et que dès lors qu'il devrait se retirer, la petite n'aurait plus que quelques heures à vivre. En effet, lorsqu'il a tenté de la soigner, la chair autour de la blessure pourrissait déjà, ce qu'un examen que nous avons fait de la jeune elfe confirme effectivement. L'heure est donc particulièrement grave et il faut agir promptement pour trouver un remède à son mal.

Étrangement, ou stratégiquement, il ne dit rien de plus au sujet de l'orque et de sa volonté de le faire libérer. Il souhaitait certainement avancer dans le reste des éléments de l'enquête, apportant ainsi d'autres preuves de la bonne foi de l'orque avant de finir par demander sa libération, comme une évidence. Il poursuivit alors son rapport, en parlant des éléments récoltés en ce qui concernait l'agresseur.

- Nous avons également quelques éléments, malheureusement trop peu, concernant l'agresseur. L'orque enfermé dans vos geôles est arrivé juste après que ce dernier ait porté son coup à la jeune elfe. Il a pu le faire fuir et nous a donc indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un membre du petit peuple, ni d'un fils de la pierre. L'individu étant encapuchonné, il ne saurait dire à quelle race il appartient, mais sa stature pourrait le classer parmi les elfes, demi-elfes, humains ou demi-orques. Nous savons également qu'il s'agit d'un individu de sexe masculin, rapide et agile et qu'il a à priori utilisé une potion d'invisibilité, en plus du poison. Enfin, nous savons qu'il a utilisé une dague enduite de poison pour agresser la jeune elfe. Ce ne sont certes que de faibles indices, mais avec la découverte du poison utilisé et les bonnes questions auprès des riverains, nous augmenterons considérablement nos chances de le retrouver. Par ailleurs, si nous pouvions avoir accès aux notes de vos patrouilles, qui n'ont certainement pas manqué de se lancer à sa recherche, nous avancerions également de ce côté.

Il inclina légèrement la tête en signe de respect, comme pour augmenter ses chances d'obtenir les informations demandées. Puis sur un ton légèrement différent, auquel vint s'ajouter une note de compassion mais également de fermeté, il en vint au sujet de l'orque enfermé injustement.

- Et avant que nous ne poursuivions, j'ai une requête à vous faire. Je vous demande de libérer l'orque dénommé Lor'Kar Trog Beorg, innocent du crime pour lequel il est enfermé. Suite aux propos de Kryssyor qui affirmait que l'orque était bon, j'ai sondé sa nature profonde, grâce aux pouvoirs que m'accorde le Père de la Bataille, et si je ne puis vous affirmer que cet orque est bon, je peux en revanche vous certifier qu'il ne suit pas le penchant maléfique de ses pairs. Il a quitté la voie du mal. Vous trouverez son histoire contée sur les parchemins que nous avons avec nous, si cela vous intéresse, mais sachez qu'il n'a qu'une seule chose à cœur pour l'heure : sauver la vie de la jeune elfe, au mépris même de sa propre sécurité ou du fait que les habitants de Lunargent puissent le considérer comme coupable alors même qu'il est innocent. De plus, c'est à lui que nous devons la majorité des informations que nous avons sur le poison, ainsi que la moitié des informations que nous avons sur l'agresseur. Enfin, de tous les êtres présents en ce lieu actuellement, il semble être le seul en mesure de confectionner un antidote pour sauver la fillette, ce qu'il s'est généreusement proposé de faire, dès lors qu'il en aurait la possibilité, c'est à dire dès lors qu'il ne serait plus retenu dans ces geôles. Qui plus est, vous avez en plus de son témoignage, quatre autres témoins qui affirment avoir vu l'agresseur s'enfuir et qui peuvent corroborer les dire de Lor'Kar. Enfin, il semblerait qu'un certain Eluë possédant une forge en ville puisse confirmer que l'orque n'est pas du genre agressif et qu'il se trouvait avec lui, très peu de temps avant l'agression.

Il planta alors son regard dans celui du capitaine avec une détermination ne laissant aucun doute quant au fait qu'il ferait tout ce qu'il pourrait pour que l'orque soit libéré. C'est alors qu'il ajouta.

- Pour le bien de l'enquête, mais surtout pour la survie de la fillette ainsi que pour la justice, je vous demande de bien vouloir le libérer sans délai, capitaine.

Il ajouta ensuite, en Detekh.



La détermination n'avait pas quitté le regard du fils de la pierre alors qu'il reprenait, en langage commun.

- N'ayant pas été présent dès le départ de l'enquête, je laisserais le soin à mes compagnons de compléter les éléments qui pourraient être manquants au rapport que je viens de vous faire Capitaine.

écrit par: Ashura Lundi 06 Février 2017 à 15h57
Ashura écouta attentivement la mage développer son analyse. Moins d’une journée après son arrivée dans la capitale, elle avait déjà le sentiment d’avoir trouvée un compagnon d’estime. Le souvenir de sa défunte tutrice vint inconsciemment se mêler aux paroles de l’adepte de shaundakul. Il y avait une similarité familière dans l’expression de leurs esprits savants. Soudain, tout en feuilletant un énième manuscrit, la magicienne s’esclaffa, elle semblait enfin avoir trouvée un élément de réponse. L’érudite énuméra de nombreuses créatures nordiques à l’évocation farfelue. Puis discrètement, plaça le document dans son havresac, non sans se justifier du fait de soustraire cet ouvrage à la conséquente collection. Ashura inclina la tête en réponse pour appuyer son choix et la soulager de quelconques remords. La fatigue de son voyage avec les caravaniers se faisait ressentir. Selon elle, le soleil serait bientôt à son zénith mais l’image de la jeune elfe souffrante lui fit rapidement oublier son état pour poursuivre ses recherches. Quelques peu frustrée de sa condition, elle se reprocha mentalement de ne pas être déjà sur le terrain à poursuivre le coupable.

***


Après une démonstration martiale de l’officier nain, les enquêteurs purent s’entretenir avec le surprenant épéiste. La troupe d’apprentis investigateurs se retrouva dans l’un des bureaux situés à l’étage de la caserne en compagnie du capitaine Lorik. Silencieusement Ashura entra dans la pièce et prit place sur l’une des chaises en bois qui s’y situaient. Les bras croisés, la mine pensive, elle tenta de réunir les indices qu’elle avait pu rencontrer, toujours insatisfaite de ne pouvoir en décrypter les évidences et d’en déduire des preuves.
Elle laissa consciemment le paladin s’exprimer. Ses expertises et son implication, soutenue par l’un des capitaines comme il l’avait signalé lors de son arrivée, le rendaient désormais tout à fait légitime aux yeux de la guerrière. L’adepte de Clangeddin Barbedargent développa intelligiblement son enquête qu’il ponctua en usant de l’antique langage. La jeune bretteuse connaissait beaucoup de la ferveur du peuple de la roche, mais les propos de son nouvel associé avaient tous de ceux d’un prêtre. Elle se demanda par la suite qu’elle pouvait être la nature des rapports entre le capitaine et le pieu rouquin qui s’exprimait. Quand ce dernier invita les participants à confirmer ses propos, Ashura se leva de sa chaise et se mit à parler d'un ton sec, commun au milieu militaire.


-Je ne peux que soutenir les propos de maitre Khelrod. Depuis les premières minutes où nous avons été témoins de ce forfait, chaque éléments nous poussent à penser que l’orque n’ai en rien coupable. Plus encore, je tiens à souligner qu’en l’absence de votre guérisseur, l'expertise de l'orque incriminé dans le domaine médical est peut être votre seule solution pour sauver la fillette.

Elle jeta un œil sur son comparse à la toison rousse et se remit à discourir à l’intention de tous.

-Ayant aussi assistée à la démonstration d’hostilité de la part du peuple de Lunargent. J’ajouterais seulement, que d’ici à ce que de solides preuves puissent être apportées aux citoyens, il serait de son intérêt de rester dans l’enceinte de la caserne.

Ashura souleva doucement sa cape et sa rapière pour se rassoir sans heurte. Les bras de nouveaux croisés, elle jeta un œil par une lucarne et se demanda ce que pouvait faire ce fameux guérisseur. L’empoisonneur à la cape rouge s’éloignait toujours plus loin et cette idée contraria l’épéiste. Tant que la victime serait souffrante, toutes les préoccupations du groupe convergeraient vers son rétablissement.

écrit par: Xarss Lundi 06 Février 2017 à 19h00
Toujours dans ses pensées moribondes avec sa cadette de sœur détestable, le jeune drow ruminait cette vomissure de souvenir quand ils se retrouvaient à l'extérieur devant une scènes d'apprentissage. Bien sur pour le traite qu'il était, il avait toujours trouvé que les bas du cul sa battait d'une façon équarrit, lourde, non gracieuse et chaotique dans leurs mouvements mais n'en restait pas moins que leurs vigueur leurs donnait un avantage certain. Xarss restait tout aussi stoique qu'auparavant trouvant que la scène restait, pour lui aussi, un apprentissage. Son oncle Pharum aurait sans nul doute trouvé que le nain se défendait quand même assez bien, même si il manquait de grâce et de fluidité. Le danseur bataille en lui avait remarqué deux, trois ouvertures dans sa défense mais se gardait bien d'en divulguer le secret.

Une fois dans la salle se ne fut guère long avant que le paladin prennent la place d'un long rapport efficace. Durant ce temps le jeune Symryvvin c'était aperçut de l'absence du commandant et les mots que ce dernier lui avait dit suite à sa présentation '' Peut-être doit on plus croire dans la rédemption des malins que dans ceux qui prétendent faire le bien sans avoir jamais senti le fiel dans leurs âmes... Je l’espère.'' ,suspicieux le ténébreux continuait à chercher ce qui clochait avec lui, se repassant en boucle cette phrase ainsi que les dernier évènements.

Quand le nain terminait de ses recommandations, la parole fut prise par la bretteuse qui vint appuyer les propos de Khelrod. Un temps de silence adéquat lui suffit pour faire un pas en avant et s'exprimer sur un ton suspicieux et lent...


-Pour ma part, outre les faits annoncé par votre protégé, je suis persuadé que le type de poison utilisé est pour persuader un membre influant des autorité de Lunargent, une forme de menace, un avertissement, un chantage. Ma première impression n'étant qu'un aspect de l'éternelle tendance des surfacins à détester, craindre et repousser ce qui est radicalement différent, j'ose croire que vous nous avez caché certaines informations pertinentes.-

Ne laissant pas place à répondre il ajoutait avec neutralité...


-Ne serait-il pas judicieux de se la jouer honnête capitaine, ou bien voulez vous de nous que l'on vous servent de distraction pour brouiller les pistes?-

Il prit l'initiative de se déplacer d'un coté et de l'autre de la salle cherchant à comprendre et attendait soit la réponse de Lorik ou une suite des deux dames qui n'avaient pas prit la paroles encore puis dans ses aller et venu il arrêtait droit devant Sirine, s'accroupit à sa hauteur de regard sortant sa main droite du dessous de son pifwafwi, la laissant ouvert attendant de recevoir une fiole. Son regard se faisait amusé, se qui changeait de son allure stoïque habituel.

écrit par: La Goualeuse Lundi 06 Février 2017 à 21h51
Blottie dans son épais manteau de fourrure, la Goualeuse avait assisté à la démonstration de force du commandant Lorik en silence, sans manifester le moindre signe d'enthousiasme ou d'admiration. Les traits de son visage s'étaient durcis aussitôt que s'était présentée à sa vue la mine goguenarde de Kryssyor, et ne semblaient pas près de s'adoucir.

Une fois dans le bureau des officiers, elle prit garde de ne pas s'asseoir à côté du drow, puis écouta patiemment le long, très long, terriblement long rapport de Khelrod. Et dire que les minutes étaient peut-être comptées... Les nains qu'elle avait jusqu'alors rencontrés étaient peu loquaces, d'un caractère souvent taciturne : l'intarissable faconde du paladin rachetait bien tout leur mutisme.

Rien, cependant, ne trahit l'impatience de la courtisane.
Lorsque Ashura prit la parole, elle appuya d'un ostensible hochement de tête la demande de permission pour l'orque de guérir la petite Seygwine. Nécessité faisait loi : il n'avait pas de meilleure carte à jouer...

La voix de Kryssyor, inéluctablement, devait s'élever à son tour ; elle était plus insinuante et soupçonneuse que jamais. Le drow accusait le commandant de mensonge, avec une désinvolture des plus tranquilles ! Comment le vétéran allait-il répondre à l'outrage que l'impudent avait osé renouveler avec la même effronterie, en prétendant qu'ils étaient manipulés ?
La Goualeuse, réprimant la vague angoisse qui l'assaillait, porta un regard interrogateur et quelque peu inquiet sur Lorik, dont l'indulgence était mise à rude épreuve.

écrit par: Phineas Jeudi 09 Février 2017 à 16h56
Le vieux nain s'était tourné vers la fenêtre, et fixait l’extérieur, les mains derrière le dos. Il avait posé son arme en entrant et il semblait maintenant plus sage et plus ancien. On avait pu lire différents sentiments pendant qu'il écoutait les rapports. Pendant celui de Khelrod et d'Ashura, l'intérêt prévalait, lorsque le drow parla il fronça les sourcils mais en le laissant aller jusqu'au bout. C'est seulement ensuite qu'il passa dans ce mutisme songeur. Enfin, il se retourna et pour les regarder tout les cinq.

Capitaine Lorik
J'avoue que je ne pensais que vous seriez aussi efficace. Pour ne rien vous cacher, j'avais des doutes. Non pas que je n'apprécie pas l'aide des indépendants, mais votre enrôlement me semblait trop rapide, même si la décision en revenait à Beiran.

Il se lissa la barbe, un geste si typique qu'on aurait pu le croire sorti d'un conte nain.

Ce que vous savez sur le poison renforce cela dit l'idée que cette affaire est plus grave que nous ne l'avions prévu. Toutes les armes résistantes à la magie sont hors de prix.
Maintenant, à propos de l'orque, et bien... Vu ce que m'a raconté Leto, il semble effectivement être bien plus pacifique que tout ceux que j'ai rencontré dans ma vie. Je vais aller le voir et évaluer les choses par moi-même. Si il peut aider Leor à trouver un remède, pourquoi pas... Concernant notre guérisseur, j'ai reçu un message. Il s'est attardé au temple et reviendra sous peu avec un prêtre.

Il posa une main sur l'angle de la chaise devant lui avant de reprendre d'une voix neutre.

Kryssyor, je sais pour avoir passé un certain temps en Outreterre que la vie n'y est pas facile, que la cruauté est de mise en permanence et la méfiance une question de survie. Mais vous n'y êtes plus. Si je savais quelque chose, je vous le dirait. Mais la sécurité de Lunargent tient aussi sur des mystères et des secrets, vous découvrirez éventuellement certaines choses que seuls les initiés connaissent. Auquel cas, il est possible que vous ne puissiez rien m'en dire. Du reste, ce qu'Ashura vient de dire à propos de l'hostilité des lunargentais vaut aussi pour vous, alors je ne saurais que vous conseillez de faire preuve d'un peu plus de bienveillance.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


écrit par: La Goualeuse Samedi 11 Février 2017 à 15h35
Lorik, observant la cour depuis la fenêtre, demeurait curieusement silencieux : le calme avant la tempête ? D’autres avaient renversé des tables et tiré des couteaux pour bien moins que ça...

La Goualeuse profita de cette accalmie pour se remémorer les confidences de Taëlyne. L’elfe, en proie à ses émotions, acculée aux extrémités par le caractère désespéré de la situation, avait imprudemment révélé un dangereux secret. Tom lui-même devait ignorer la véritable activité de Laelor. L’amitié exigeait le silence, la sécurité de la ville peut-être plus encore.

Soudain, la face brunâtre de Kryssyor, étirée d’un sourire goguenard, s’imposa à sa vue. La courtisane se raidit, plaquant son dos contre le dossier de la chaise dans un mouvement de répulsion. Une étrange malice dansait dans les yeux du drow, alors qu’il tendait la main, paume ouverte, à la manière d'un maquereau exigeant la recette de la journée. Quelques secondes passèrent, pendant lesquelles elle demeura interdite, ne comprenant la raison de ce nouveau tourment.


*Ah... ce ne peut être que ça... Mais comment sait-il que la potion n’a pas été utilisée ?*

Le vieux nain s’était retourné, il n’était plus temps de s’interroger sur la mystérieuse clairvoyance de Kryssyor... La jeune fille retira de la poche de son manteau la fiole, qu’elle déposa sans le moindre mot, les lèvres pincées, dans la main de son propriétaire. Puis elle détourna le regard, priant muettement Sunie que ce rejeton des profondeurs s’éloignât.

Plusieurs éléments, dans le discours de Khelrod, avait échappé à la compréhension de La Goualeuse. Il en alla de même pour les paroles de Lorik... Pourquoi évoquer des armes résistantes à la magie ? Et qui était Léto ? Quoi qu’il en fût, ses derniers propos sur les mystères et les secrets de Lunargent la confortèrent dans la décision de ne pas révéler tout ce qu’elle avait appris.


- Quant à moi, lança la jeune fille d’un ton résolu, j’en ai appris un peu plus sur l’identité de la fillette. Elle se nomme Seygwine Landruel, nièce du lieutenant Taëlyne Landruel, et petite-fille du commandant Beiran Landruel. Ces liens familiaux pourraient expliquer l’agression... comme n’être qu’une pure coïncidence. La mère de l’enfant est une combattante expérimentée, un éclaireur qui veille sur les environs de la ville ; Laelor Landruel, son époux, est un puissant négociant, que ses affaires ont amené à nouer des relations avec toutes sortes de clients... plus ou moins recommandables.

La jeune fille avait laissé courir son regard de l’un à l’autre de ses associés, terminant par Lorik. L'exercice lui était étranger : concentrée, elle s'appliquait de toute évidence à bien faire.

- Il s’est toujours montré très secret sur ses activités... et d’après ce que j’ai compris, travaille surtout dans les régions voisines. D’où ses fréquents voyages : en ce moment, il se trouve à Everlund. Comme vous pouvez l’imaginer, personne ne saurait dire dans quels réseaux ses activités ont pu l’engager, et quelles alliances il a pu nouer... Elle marqua une courte pause, durant laquelle une imagination romanesque sembla prendre son envol, puis reprit d’une voix ferme. Mais tout ceci peut attendre ! Trouver un antidote doit être notre priorité, qui sait combien de temps il reste avant... qu’il ne soit trop tard. Après, il faudra chercher sa mère, qui est peut-être en danger elle aussi.

D’une nature profondément sensible et bonne, La Goualeuse se préoccupait moins de l’enquête proprement dite que de la survie des victimes, pour lesquelles elle manifestait une transparente empathie. Comme plus tôt dans la journée lorsqu'elle avait fait face à Beiran, chacun put être frappé par le contraste entre sa si frêle apparence et la force de sa résolution.

écrit par: Xarss Samedi 11 Février 2017 à 18h12
Lorik semblait comprendre la situation adéquatement jusqu’au moment ou cela tournait vers sa personne. Sa compréhension de l’Outreterre le touchait, hé oui, le drow avait du sentiment puis ce dernier s’offrit le loisir de revoir Narbondel qui de sa lumière pulsait dans son va et vient durant que son regard était encore porté dans celui de Sirine; il savourait le moment presque indécemment.

D’un mouvement fluide, lent et controlé il se relevait de devant Sirine pour faire demi tour en faisant face au capitaine. De l’ongle de son pouce de la mains droite qui avait prit la fiole, il traçait une encoche sur le bouchon puis la remit à son endroit respectif. Il regardait le capitaine stoïque durant son rangement de sous son piwafwi. Non pas qu’il fut offusqué des ses dires, au contraire, il y avait dans sa déclaration un certain respect qu’il avait reconnu: Un Duergars adepte déplacé de Rallaster l’avait marqué, fut un temps, d’ailleurs il en portait encore les marques, il avait eut ce respect pointu qui frôlait l’avertissement du barbu devant lui et Xarss y avait vu là, une marque d’appréciation qui autrefois, c’était soldé par une rixe mémorable, douloureuse mais mémorable. Là Lorik qui parlait d’Outreterre et poursuivait de bienveillance lui fit craquer la peau des mains. Par bienveillance, l’ancêtre nain venait de divulguer un renseignement qui avait beaucoup plus d’importance que son égo démesuré et juste pour cela l’Art ne fut pas utilisé et son corps se ressaisit de la pulsion meurtrière qui venait de dansé dans ses veines. Un adepte averti du langage des signes drow aurait pu y entrevoir avec une méticuleuse connaissance, qu’un dérangement subtile venait de perturber le calme non légendaire du sombre fugitif.

* vous découvrirez éventuellement certaines choses que seuls les initiés connaissent.*
Se repassait-il comme pour y percevoir une bride encore plus mystérieuse. La suite il ne sut comment le prendre; * vous conseillez de faire preuve d'un peu plus de bienveillance *. Le laissait perplexe, il songeait interrogatif… * Ai-je été déplacé? * Définitivement l’ilythiiri manquait cruellement de diplomatie et il se trouvait chanceux d’être tomber sur des gens de bien pour lui faire rappeler la bienséance.

l ne pouvait se permettre une bévue en ce temps d’adhésion à la main, il lui fallait retourner avec des renseignements et surtout avec une bonne action à son actif, plus personnel que la première mais non moins importante. Il allait faire une suite verbale au zhanth que soudain comme si un illithid lui avait forcé l’esprit, le dhaeraow senti en lui une présence, une voix étouffé qui laissait entendre des mots sans voyelles aux consonance abjectes qui tentait une indicible manigance félone. Stoïque et sans le mots sur l’instant, il prit des inspirations controlé pour nettoyer sa concentration puis calmement se signait au capitaine d’un léger abaissement de la tête accompagné d’un subtile mouvement du sourcil droit. Il détestait ceci et en même temps comprenait parfaitement le fait qu’il lui fallait se tempérer, comme venait de lui dire Lorik, il n’était plus en Outreterre mais surtout, il avait choisi de plein gré, ce sentier. Machinalement il laissait sortir …


-Bel'la.-

La suite fut aussi délectable que celle qui prononçait les mots. Sirine venait appuyer les soupçons du fugitif, pour lui il y avait là dans son propos la preuve irréfutable que l’on faisait marcher par le bout du nez Laelor et par le fait même le commandant Beiran. Un sourire vint démasquer l’humeur nouvelle du sombre suspicieux qui suite aux propos de la jeune fille au teint pâle fit faire un demi tour vers cette dernière pour lui envoyer un remerciement qui en envoyait un peu plus sur les véritables intentions. Ensuite il tournait le visage vers Lorik en gardant un sourire qui se voulait plus neutre et ajoutait rieur…


-Je crois que nous venons de trouver une piste fortement intéressante, n'est-ce pas!? Et le fait de retrouver la mère me semble une priorité absolue étant donné que Laelor est à l'extérieur de la ville, même si dame Sirine en pense autrement.-

Lui jetant un regard à nouveau suspicieux sur le fait de la source de ses nouveaux renseignements. Le va et vient au travers de la salle reprit de plus belle pour le ténébreux tandis qu'il tentait de voir comment percer le mystère des nouvelles informations. Il n'y avait plus de doute, une organisation fomentait quelque chose de beaucoup plus important qu'il aurait put imaginer et il était fort à parier que c'était la même organisation qu'il cherchait depuis son départ de la mains. Ses efforts semblaient vouloir le récompensé et de ceci il en était que plus heureux.

écrit par: Ashura Dimanche 12 Février 2017 à 23h00
La jeune guerrière observa silencieusement ses comparses débattre. Surprise, mais soulagée que l’elfe noir ait eu l’audace d’avancer ses théories. Malgré les conventions militaires qu’elle connaissait pourtant bien, la révélation du lien qui unissait certains protagonistes accentua ses propres préoccupations. A son plus grand désarroi, les rumeurs de complot de l’elfe renégat s’épaississaient en crédibilité.

¤ Il n’y avait donc pas que des critères raciaux et élitistes derrière cette requête…¤

Concernant l’orientation que devrait prendre l'enquête, elle ne s’attarda pas devant le débat naissant entre la cantatrice et le drow. Elle attendit un instant que le paladin ou la mage réagissent aux propos qui avaient été avancés puis après une seconde d'hésitation. L’épéiste aux cheveux dorés décroisa les bras et entreprit de s’adresser d’une voix calme au capitaine nain.

-Comme beaucoup de citoyen dans le pays, j’ai entendu beaucoup de rumeurs concernant la bénédiction d’Alustriel. Il est dit, que la bienveillance des sentinelles peut tenir éloignés les malins de la cité. Dans quelles mesures cela fonctionne-t-il et comment un empoisonneur aux vils projets à t il put agir malgré cette…sécurité ?

Attentif aux moindres expressions de son interlocuteur, elle profita de ce moment d’attention pour discrètement agrémenter son questionnement d’un second élément.

-Aussi, lors de notre précédente réunion, j’ai entendu le commandant faire une évocation particulière.

Elle plongea ses yeux verts dans ceux de l’officier, curieuse d’y saisir un éventuel changement.

-

Puis elle enchaîna tout en soutenant son regard.

-Je ne voudrais négliger aucun élément comprenez-vous, après la révélation des liens familiaux qui ont été omis. Je tiens à étudier chaque source qui pourrait justifier d’éventuelles représailles.

Ashura ponctua sa phrase dans le langage ancien qu’elle appréciait tant, sa voix s’abaissa comme s’il s’agissait d’une confidence.



Puis elle se replongea dans sa chaise, les bras à nouveau croisés en attendant les réponses de l'officier.

écrit par: Khelrod Mardi 21 Février 2017 à 19h53
Depuis qu'il avait terminé son rapport, Khelrod était resté muet, semblant écouter avec attention chacune des personnes se trouvant dans cette pièce avec lui. Il avait hoché vigoureusement la tête, acquiesçant aux propos d'Ashura lorsqu'elle évoquait la sécurité de l'orque, étant parfaitement d'accord avec elle. En revanche, il avait semblé bien moins d'accord avec Xarss, lorsque ce dernier avait sous-entendu que Lorik leur cachait des choses. Il avait grimacé et fait un signe clairement perceptible de la tête, un signe de dénégation. Tout comme La Goualeuse, il s'était attendu à une réaction bien moins pacifique venant du Capitaine nain. Le paladin avait paru très agréablement surpris par la façon de répondre du nain de Lunargent.

¤ Sa sagesse égale son adresse à l'épée... Ce sont certainement des êtres comme lui qui permettent la cohésion de cette cité. ¤

Il avait alors écouté avec attention les propos de Lorik, puis ceux de La Goualeuse qui leur révélait de nombreuses informations très intéressantes. Il avait été très attentif, notamment en ce qui concernait le lien de parenté de la petite Seygwine avec le Commandant Beiran et la Capitaine Taëlyne. Il acquiesça également aux propos de Sirine en ce qui concernait la recherche de l'antidote, inclinant la tête de façon sympathique en direction de la courtisane. Alors que Xarss s'exprimait, une pensée vint à lui, souvenir des propos prononcés plus tôt par l'elfe noir.

¤ Se pourrait-il que le rejeton de l'Outreterre ait vu juste dès les premiers instants ? Il semblerait en tous cas qu'il soit bien plus habitué à ces situations qu'aucun d'entre nous. S'il désire réellement aider, il saura certainement se rendre utile. ¤

A nouveau, lorsque Ashura s'exprima, il acquiesça à ses propos. Il semblait qu'elle avait une compréhension et une approche de la situation toutes deux très proches de celles de Khelrod, ce qui faciliterait certainement les débats à venir concernant la marche à suivre pour mener à bien la suite de l'enquête et des recherches. Alors que cette dernière croisait les bras, signe qu'elle avait terminé, il se lissa la barbe, comme l'avait Lorik quelques secondes plus tôt, puis, avec un regard d'excuses adressé au Capitaine, il prit la parole à son tour.

- Les révélations de Dame Sirine sont sans aucun doute d'une grande importance. Celles-ci apportent un nouveau degré de compréhension au problème. Nous y verrons très certainement plus clair très rapidement.

Il se tourna alors vers Kryssyor, dans un mouvement savamment mesuré, afin de faire face à l'elfe noir à qui il s'adressait directement à présent. Il semblait clair que les mots qu'il prononçait lui coûtaient, mais il était certain qu'il fallait en passer par là.

- Kryssyor, il semblerait que vos suppositions puissent avoir un fondement. Plus solide que ce que nous aurions pu imaginer au départ. Nous aurons certainement besoin de vos connaissances en matière de chantage et de menaces pour pouvoir avancer dans cette enquête.

Il n'ajouta rien de plus à ce sujet, souhaitant ménager Sirine qui semblait éprouver sinon de la crainte, au minimum de la réticence envers Xarss. C'est à présent à elle qu'il s'adressait, revenant sur les mots qu'elle avait prononcé concernant la recherche de l'antidote.

- Vous avez entièrement raison Dame Sirine. La recherche d'un antidote est une priorité absolue. Pour autant, nous ne pouvons pas laisser refroidir la piste de l'agresseur et nous devons tenter de retrouver la mère de la petite. L'aide que nous pouvons apporter concernant l'antidote est limitée, mais je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il nous faille faire le maximum, et même plus. Si vous le voulez bien, nous évoquerons cela dès que nous en aurons terminé avec le Capitaine Lorik.

Il lui adressa alors un sourire sincère et bienveillant, qui d'ordinaire suffisait à inspirer confiance à ceux à qui il l'adressait. Il tourna la tête vers Ashura, lui adressant le même sourire puis interrogea à son tour le Capitaine.

- Capitaine. Tout comme Ashura, je souhaite que nous ne négligions aucun détail. Si des éléments vous viennent en tête, même s'ils vous paraissent anodins, n'hésitez pas à nous en faire part. Ils nous aideront peut-être un peu plus tard à faire des liens entre certains éléments de façon plus aisée et plus rapide.

Il inclina la tête respectueusement avant de continuer, reprenant au sujet de l'orque que le capitaine avait indiquer aller voir rapidement.

- Et je tiens à vous remercier également d'accorder le bénéfice du doute à Lor'Kar, Capitaine. Je suis persuadé qu'il le mérite et qu'il saura aider la petite Seygwine.

Il jeta alors un coup d’œil rapide à chacun des membres du groupe avant de reprendre à l'attention de Lorik, avec une résolution entière et clairement palpable.

- Capitaine, si nous n'avons plus rien à échanger sur ces sujets, je vous propose que nous nous quittions afin que nous puissions nous organiser pour la suite de l'enquête et nous mettre rapidement en quête de l'antidote et du coupable.

écrit par: Phineas Mardi 21 Février 2017 à 20h41
Lorik inspira puis expira puissamment par le nez, faisant voleter les poilsde sa barbe. Lorsque Ashura évoqua Betchear, il hocha la tête, indiquant qu'il allait répondre. Il reçu avec un certain contentement la tentative de diplomatie rapide du drow, et avait sourit aux révélations de Sirine.

Capitaine Lorik
Je crois que vous avez raison Khelrod, il serait anticonstructif de ne pas profiter de l'expérience de Kryssyor dans la fourberie, il adressa un sourire amusé au drow, indiquant que c'était là une marque de sagesse plus qu'autre chose.

Sirine, vous avez raison, Beiran aurait dû vous en dire plus mais... ses relations avec ses enfants sont compliqués. Cela ne vous regarde pas vraiment, mais si ces liens familiaux ont un rapport avec cette affaire, je vais vous expliquer. Pour que vous ne soyez pas étonnés.

Il se retourna vers la fenêtre, les mains derrières son dos. Le soleil transperçait la vitre et provoquait des raies de lumières dans la salle, en transperçant la poussière ambiante.

Betchear est... était un petit village dans le nord des Marches. En quelque sorte, c'était une petite Lunargent. Le brassage ethnique étant grand alors même qu'il ne comptait qu'une centaine d'âmes. Il était issu de l'association d'un groupe de voyageurs humains et demis-elfes et d'un clan d'homme-lézard du coin. Après de nombreux conflits, ils finirent pas se décider à vivre en paix. Les sauriens apprirent aux nouveaux venus à exploiter les marais et les souterrains environnant, pendant que les hommes et les demis leurs apprenaient à construire des maisons et à travailler en surface. Ce petit hameau original avait mit plus de trente ans à voir le jour, et si la suite ne s'était pas passée, sans doute aurait il grandi.

A l'époque, Beiran et moi faisions parti d'un groupe de mercenaires - même si le terme n'est pas très mélioratif - qui avions comme but de défendre les Marches et ceux qui ne pouvaient pas se réfugier à Lunargent ou dans les forteresses. Notre commandante se nommait Mesalyne. Elle était prêtresse de Séluné, une main de mithril dans un gant de velours, une excellente manieuse de cimeterre et un cœur aussi grand que la lune. Elle était aussi la compagne de Beiran, la mère de Laelor et Taëlyne. Aussi étonnant que ce fut, Beiran était alors de toutes les fêtes, un véritable bout-en-train et ne passait jamais guère plus d'une heure sans faire une boutade.

Nous avions reçu mission de défendre Betchear contre la horde orque à venir. Notre compagnie comptait une trentaine d'hommes et de femmes expérimentés et nous nous savions en mesure de briser la horde. Nous les avons mit en déroute pendant des jours, embuscades sur embuscades, défenses victorieuses et escarmouches éclairs. Pendant des semaines, nous avons tenus, et enfin, la horde à finit par se décider à contourner le village - qui n'était pas une prise facile ni réellement intéressante - plutôt que de perdre plus de soldats. Un grand banquet à été organisé dans le village puis... puis nous avons été trahis. Mysk, un drow qui se disait renégat et qui avait intégré notre compagnie quelques années plus tôt, a fait sortir les siens. Alors que nous avions été drogués, ils brûlèrent, tuèrent et prirent des esclaves, tuèrent certains des notre et... Mesalyne aussi. Elle en emporta quatre dans sa chute, mais mourut.

Beiran devint fou de chagrin et disparut dans la nuit. Je voulus le poursuivre, mais j'étais le plus haut gradé survivant. Le village était partiellement en cendre mais je devais réunir ma compagnie. Nous sommes rentrés aux Halls de Mithral. Le moment le plus difficile fut l'annonce de la mort de leur mère à ses enfants. Laelor avait déjà quelques 80 ans, mais Lyne n'excédait guère la vingtaine... C'est moi, et ma famille qui avons élevés cette dernière, alors que Laelor lui, est parti pour Lunargent en apprentissage chez un marchand. Quelque mois plus tard, je partais à la recherche de Beiran. Je mis trois ans à le retrouver, trois ans que Lyne et Laelor passèrent sans leur père. Je le retrouvais au fin fond de l'Outreterre, il avait chassé les drows pendant toutes ces années. J'avais vu les cadavres sur le chemin et entendu les rumeurs, des dizaines d'elfes noirs étaient descendus par un rôdeur solitaire et enragé, même les repentis. Je mit encore plusieurs mois à le convaincre de revenir, il voulait retrouver Mysk, mais nous ne l'avons jamais retrouvé... Beiran, lui, ne fut plus jamais le même. Il cherchait la mort, devint sombre et distant avec ses enfants. Avec le temps, les choses s'améliorèrent, surtout lorsque Alustriel nous fit mander pour entrer dans l'armée... Mais je crois qu'il à peur qu'une autre horreur se reproduise, ainsi, il garde des distances énormes avec ses enfants, et ses petits enfants...

Voilà ce qu'est Betchear. Et voilà pourquoi, dans une autre situation, Kryssyor, vous seriez probablement déjà sur le billot, la hache dans la main de Beiran.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


Il resta quelques instants, pensif. Puis sembla se souvenirs d'une question.

Capitaine Lorik
Quant aux Sentinelles, Ashura, tout ce qu'on dit, et même plus, est vrai. Elles sont capables de détecter n'importe quel être malfaisant passant les murs de la cité. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionne mais j'avoue que c'est... passablement extraordinaire. Cela étant, on a déjà vu que les Sentinelles pouvaient être déjouées. Du peu que j'en ai vu, la magie est un outil. Et comme n'importe quel outils, elle est faillible.

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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.

écrit par: Ashura Mercredi 22 Février 2017 à 00h02
Installée dans son siège, une jambe repliée et les bras croisés sur sa poitrine, Ashura écouta le paladin s’évertuer à tenir son rôle de médiateur. D’après les propos de ce dernier, il cherchait à apaiser la situation et à recentrer les débats afin d’optimiser cet entretien, fin diplomate, il prenait le temps de s’adresser à chacun par une parole ou un regard.

Quand le capitaine prit le temps de répondre aux questionnements de la bretteuse, elle se demanda un instant si elle n’avait pas franchis le seuil de la bienséance. Comme à son habitude, l’officier nain reprit sa posture implacable, face à la fenêtre, semblant chercher ses mots, son aptitude au combat certainement plus affutées que son éloquence. Il narra son passé commun avec le commandant, l’histoire tragique du village de Betchear et les conséquences qui en découlèrent. De ces confidences naquit un profond respect envers le vénérable elfe, Ashura était partagée entre la compréhension de perdre un être cher et l’admiration qu’elle portait aux capacités martiales qui avait été reportées.


-Pardonnez-moi si je vous ai fait revivre un douloureux moment. Répondit-elle, compatissante envers son interlocuteur.

Le capitaine Lorik acheva au sujet des sentinelles de la cité, sans apporter de plus amples détails.

¤ Donc nous savons désormais que notre fugitif peut se soustraire à la vigilance des sentinelles, disparaitre à l’aide de potions et utilise du poison. Si on m’avait dit plus tôt que je pourchasserais un fantôme venimeux…¤

Elle jeta un regard à ses collègues en s’attardant une nouvelle fois sur l’elfe noir.

¤ Comment a-t-il put être engagé dans ces conditions? Et s’il s’agissait de représailles venants d’Outreterre, pour quel parti prendrait-il position? ¤

Ashura était une combattante, elle connaissait ses propres forces et faiblesses mais elle ne pouvait s’empêcher d’évaluer celles des autres. Elle s’efforça de sortir de ses pensées pour se concentrer sur son enquête.

-Si vous n’avez rien d’autres à ajouter maitre Lorik…déclara-t-elle pour faire écho au paladin roux.

écrit par: Xarss Mercredi 22 Février 2017 à 03h33
En surface, Xarss avait souvent entendu dire qu’il fallait donner un os au chien pour qu’il soit plus docile. Présentement il ressentait ou mieux, reconnaissait cette phrase comme lui étant offerte. Les deux bas du cul avaient eut l’audace de complimenter, à leurs façons effronté digne de leurs race, le néophyte de la surface qu’il était. L’orgueil bien mal placé du sombre qu’il était, fut bien heureusement pour la situation présente, recouverte d’une reconnaissance toute égoïste bien à lui. Intérieurement il se vautrait dans un velours qui suintait la fausse altruisme. Ne laissant rien paraître des bonnes intentions à son égare, simplement qu’il détestait les remerciements, il eut comme réaction, un abaissement machinal de sa tête vers la gauche. Se subtile mouvement presque qu’imperceptible suffisait à se signer.

Puis le sublime arrivait. La musique plaintif aux rythme mélancolique que seul Félicia savait savamment jouer avec sa viol le rendait tout ouïs, cette musique jouait présentement en lui. Il ne manquait que le vin fortifier du capitaine Wyrm du dragon des mers agrémenté d’un cigarillos fraichement rouler sur les entres-cuisses encore humides des filles des iles et d’une lueur d’un foyer mal entretenu. L’émotion le prit assurément et ce, dû à plusieurs raisons. Décidément Lorik avait de l’avenir comme barde ou conteur. Le début trop long à son goût apportait dans son sillage une féroce humeur de rage et de haine au jeune drow. Non pas qu’il y avait eut morts, la mort n’était autre que ne pas être vu et entendu quoique… Et chez eux la mort était délivrance: Bref la rage venait du fait que Beiran avait perdu sa bien aimé, ça il connaissait et pouvait fortement comprendre le vide qui c’était installé dans son coeur, comme dans le sien qui était maintenant devenu de pierre suite au meurtre sordide de Félicia. La haine venait du fait que c’était encore une fois des sales compatriotes de sa race qui avait été les maitres de l’horreur en surface. Jamais il n’accepterait d’être à nouveau des leurs. Il avait choisi une autre voie, une autre avenu pour lui et son avenir, tout ses efforts allaient à l’inverse de ce que présentait les siens.

Le craquement de cuir du pommeau de son poignard de maître se fit entendre du dessous de son pifwafwi au même moment que son faciès qui d’ici là était resté presqu’impassible venait de prendre un rictus des plus mauvais encore jamais vu jusque là par ses compagnons d’infortune. Ils purent croire à tord que cela venait du fait des dernières paroles de Lorik qui d’ailleurs, en d’autres occasions aurait été l’excuse d’une mémorable rixe avec le capitaine mais là, la haine de son peuple était que trop grande. L’animosité qui l’habitait était virulente, presque palpable et dû, au prix de grands efforts pour ne pas faire l’irréparable penser à autre chose. De suite sa mémoire se mit à chercher le souvenir du nom de Mysk, qui devait d’ailleurs être un nom de surface comme tant de drow faisait pour la commodité de l’anonymat mais se nom lui disait quelque chose… À la Bregan d’Aerthe peut être?

Comme un baume à sa haine, Ashura prit de nouveau la parole pour des excuses, ce qu’il eut misère à comprendre mais qui lui permettait de prendre parole une dernière fois. Après quelques inspirations salvatrices il dit sur un ton qui laissait entrevoir son humeur de l’instant accompagné d’un humour totalement drow…


-L'alurl faerbol zhah mrimm d'ssinss. Qui veut dire chez ma détestable race; le meilleur objet magique est une maitresse. -

Il laissait un temps mort accompagné d’un subtile sourire puis ajoutait…

-Mais soyez tous assuré que mon devoir en surface est d’aller à l’encontre des malveillantes intentions de mes anciens pairs, sachez que l’honneur que Lunargent me fait présentement ne restera pas sans reconnaissances. -Une autre courte pause puis…

- Les drows ont une mémoire meurtrière quant aux fait des vendettas, croyez moi, si j’ai habilement glissé d’entre les griffes de matronnes les plus perfides d’Outreterre, ce n’est pas un billot ni une hache qui finira mon existence en surface mais surement du poignard d’un qu’el’velguk.- Pour en finir il ajoutait en lien avec son enplois des lieux…

-Avec les temps troubles de l’Outreterre présentement je doute fortement qu’une bande d’ilythiiri puisse venir à Lunargent pour une vendettas mais le fait qu’une organisation puisse se servir d’eux et de l’histoire que vous venez de nous conter me semble plausible pour brouiller les pistes, ce qui expliquerait bien des choses mais… Je doute encore, nous n’avons pas assez d’information pour l’instant et le temps presse.-

Son regard se portait sans savoir pourquoi, sur Sirine, ce devait être dû à l’histoire de Lorik ou de ses souvenirs avec Félicia, peut importait sur l’instant l’important était de prouver à Lunargent et ses dirigeants que l’Amour était au coeur du mal.



Cherche pour Mysk dans ses souvenirs.

écrit par: La Goualeuse Lundi 27 Février 2017 à 19h10
Personne, à la plus grande satisfaction de la courtisane, ne mettait en doute ses déclarations. Elle avait suffisamment bien tissé la vérité et la fiction pour que ses informations paraissent vraisemblables, du moins à ce stade de l’enquête. En tous les cas ce petit mensonge, bénin, ne les conduisait pas sur une fausse piste. Seul Lorik peut-être, à se fier à son sourire connivent, n’avait pas été dupe... mais il pouvait tout aussi bien exprimer sa bienveillance. Peu importait.

Kryssyor, ne perdant pas une occasion de la tourmenter, avait aussitôt contredit La Goualeuse et témoigné une fois encore de sa profonde indifférence envers la petite Seygwine. Comment pouvait-on offrir sa confiance à un cœur si insensible, qui n’avait jusqu’à présent accordé de valeur aux êtres qu’à mesure de leur utilité dans l’enquête ? Et à suivre sa froide logique, n’était-il pas absolument capital de sauver leur seul témoin oculaire ? Ashura avait évité de prendre parti, tandis que Khelrod, reconnaissant à chacun une part de raison, entérinait le statu quo. Elle rendit son sourire au nain balafré, déçue, toutefois, de ne pas trouver en ce nouveau compagnon un plus solide allié.


*Nous n’aurons qu’à nous séparer...* conclut-elle en fuyant le regard étrangement insistant du drow.

Le récit de Lorik avait affermi, si elles pouvaient l’être encore, les craintes et les préventions de la jeune fille à l’encontre des drows. De la tragique histoire de Betchear, dans laquelle elle reconnaissait un véritable apologue, elle tirait une leçon morale : accorder sa confiance aux enfants de Lolth était fatal. Les hommes-lézards symbolisaient l’altérité monstrueuse, et l’utopie du petit village plaidait pour l’harmonie, en dépit de tout préjugé racial ; les drows, quant à eux, indiquaient la limite, la douloureuse exception, la laideur et le mal nécessaires pour apprécier et distinguer encore la beauté et le bien. Ce n’était pas en vain que les dieux, dans leur immense sagesse, avaient maudit cette terrible engeance ! « Dhaerow », leur nom même, bien qu’il se soit érodé avec les siècles, sonnait comme un avertissement ; Mysk avait trahi, comme il y était appelé par son sang... et comme Kryssyor trahira. Les sentinelles de Lunargent étaient faillibles, il avait pu, après tout, en tromper la vigilance. Comment ne pas voir que l’histoire était en train de se répéter, et que la nouvelle Betchear réchauffait un serpent dans son sein.


*Si Taëlyne savait... Et dire que le commandant Beiran laisse reposer la vie de sa petite-fille entre les mains d’un de ceux qui a tué sa femme...*

La jeune fille risqua, furtivement, un regard vers son collègue. L’effroyable rictus qu’elle découvrit sur sa face sombre la fit tressaillir, achevant de la convaincre de la nature profondément viciée du prétendu repenti. Elle détourna immédiatement les yeux, craignant qu’il ne s’aperçoive qu’elle l’avait surpris un instant sans son masque. Déjà ses lèvres s’étaient détendues, et son visage avait retrouvé l’expression impassible, presque désinvolte, qui lui était coutumière.

- Oui, le temps presse, répondit-elle avec froideur. Il vaudrait mieux nous séparer pour la suite, nous irons plus vite.

écrit par: Khelrod Vendredi 03 Mars 2017 à 23h36
Le paladin avait écouté le récit de Lorik sans dire le moindre mot, sans esquisser le moindre geste. Il semblait plonger dans le récit au fur et à mesure que celui-ci se déroulait devant eux et son regard exprimait à la fois un grand respect et une certaine admiration à l'évocation des prouesses martiales de Beiran. Son attitude montrait une grande compassion envers le Commandant, bien que Khelrod lui-même n'ait jamais eu à subir de moments à ce point sombres durant son petit siècle d'existence. Alors que le Capitaine terminait le récit, le nain roux hocha la tête de façon entendue, comme pour exprimer de façon visible sa compassion. Il écouta également les informations concernant les sentinelles, estimant devoir retenir ce genre de choses, ne serait-ce que pour avoir pleinement conscience de l'endroit dans lequel il se trouvait.

Alors que ses compagnons semblaient préférer le silence respectueux pour répondre au Capitaine suite à cette terrible histoire, Khelrod décida de faire comme eux et de ne pas trop parler. Il souhaitait ne pas briser ce moment de forte émotion et de compassion partagée. Il posa son regard sur La Goualeuse qui avait été la dernière à parler, et c'est à elle qu'il s'adressa en premier lieu.


- Vous avez raison Dame Sirine. Il va nous falloir nous séparer et nous hâter. Je propose que nous nous mettions en route immédiatement. Nous avons fort à faire et en peu de temps.

Il adressa un rapide signe de tête à Ashura et à Xarss, comme pour leur signifier, suite à ses propos, qu'il était temps de partir. Et alors qu'il réajustait son ceinturon, prêt à se remettre en route, c'est à Lorik qu'il s'adressa, sur un ton inquiet dans le dialecte Nain que leurs ancêtres leur permettaient de partager.



Après quoi il inclina simplement la tête, indiquant ainsi au Capitaine qu'il avait terminé et qu'ils étaient prêts à partir. Un sourire sincère éclairait son visage, ne parvenant tout de même pas à masquer une certaine inquiétude qui pouvait se lire dans son regard...