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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Les Aventures de la Caravane Caracolante [Ouest des Monts du Couchant] > Chapitre I : Sous les Landes


écrit par: Phineas Mardi 21 Avril 2020 à 21h57
Année des Dragons Renégats, 1373
7 de Mirtul
Au sud du Trielta
Contrées du Mitan Occidentales



Ehl-Yaut

Le demi-orque n'était parti du secteur réduit dans lequel il avait toujours vécu que depuis quelque mois. Et il avait vite compris que ce n'était peut-être pas le moment le moins dangereux pour partir à l'aventure. Depuis le début de cette année, on entendait les récits de voyageurs, de soldats et de marchands, terrifiés, qui racontait les affrontements titanesques entre dragons au dessus des plaines, mais aussi et surtout la dévastation que ces grands lézards produisaient sur le chemin. Ehl-Yaut n'y comprenais pas grand chose. Bien sûr, il savait comme tous le monde que les dragons étaient dangereux, probablement parmi les créatures les plus dangereuse du monde. Mais pour lui, dans un monde qui lui serait toujours hostile à la seule cause de ses crocs, le quotidien était pour le moment peu chamboulé.

Mieux, rapidement après avoir quitté les abords de Sécombre, le demi-orque eut la jugeote de profiter du moment. Les routes étaient plus dangereuses, et par conséquent les caravanes cherchaient à se protéger plus efficacement. Ce n'était pas un problème pour les marchands les plus fortunés, ou ceux qui avaient la possibilité de s'agglomérer à un convoi bien sûr. Mais pour les indépendants, ceux qui empruntaient des routes étonnantes ou qui ne pouvaient pas, pour une raison ou une autre, s'intégrer, c'était une autre histoire. Avec peu de fortune, il fallait réussir à s'attirer les services de quelques gros bras.

Et c'était exactement ce qui était arrivé au fils de Pietr.

Après quelques jours de marche, il avait rencontré, aux frontières des Hautes Landes, la caravane de Heya et Goli Boldor, un couple de gnomes au tempérament aussi jovial que bondissant. Ehl avait aidé à réparé l'essieu de l'un des chariots, brisé par un rocher un peu trop hardi, et il avait eut le plaisir de découvrir cette quinzaine de caravaniers hétéroclite. Il y avait là quelques nains, un elfe, des humains, et bien sûr les deux gnomes et leur toute jeune fille Heli. Si ce groupe ne comptait pas de monstre, tous étaient des saltimbanques et des marchands un peu excentriques, et certains dont Horal, un vieux nain amputé d'un bras, étaient de sacrés éclopés. Pour la première fois le demi-orque n'eut pas à affronter les mauvais regards à cause de son origine monstrueuse. C'était un petit groupe aventureux, et en échange du gîte et du couvert, le demi-orque put se dire que c'était une bonne façon de découvrir un peu la vie en société. La petite troupe s’appelait elle même la "Caravane Caracolante".


Cela faisait maintenant deux semaines donc qu'il marchait avec eux, et il semblait déjà un membre de la petite troupe qui changeait de temps en temps. Lorsqu'ils étaient passés à Soubar, quatre d'entre eux étaient restés dans la ville le temps d'une saison, et le jeune aventurier compris qu'ils rattraperaient les itinérants des mois plus tard. Cela étant, cela inquiétait la dizaine de caravanier restant puisqu'ils arrivaient dans une zone réputé dangereuse. Vers l'ouest, vers les Monts du Couchant et le Cormyr, se trouvait les traces de sombres batailles et les rumeurs disaient que rien ne valaient par là. Néanmoins, c'était bien là bas qu'ils devaient se rendre, ayant une importante livraison à faire avant de descendre vers Iriaebor. A Triel, un nouveau voyageur se joint à eux, ou plutôt une voyageuse, au ton de sa voix. Entièrement dissimulée par une cape d'un bleu profond, dont la capuche semblait constamment jouer avec les ombres personne n'avait vu son visage, et seule sa morphologie fine et humanoïde était à peu prêt certaine. Ainsi probablement qu'une certaine fortune, puisque le grand hongre bai qu'elle montait était harnaché d'une selle simple, mais dont le demi-orque remarqua l'excellente facture, comme la qualité des fontes desquelles dépassaient ce qu'il pensait être un arc et une épée. Pourtant, malgré tout ces mystères, elle dégageait une aura de confiance qui avait instantanément convaincu toute la troupe, quoique Heya, Goli et Horal semblaient eux avoir d'autres raison de croire en sa bienveillance. Elle n'avait rien demandé, informant simplement la caravane qu'elle les accompagnerait.

Un jour plus tard, dans une nuit particulièrement sombre, ils étaient tous réunis autour du feu nocturne, s'étant réfugié du vent du nord encore mordant à cette époque en se collant aux hautes collines du Trielta. Seule la dernière arrivée s'était éloignée, campant un peu plus loin, sans feu. Goli racontait des histoires sur ces collines. Elles abritaient des gnomes et des halflings sympathiques quoique discrets, malheureusement il semblait que certains d'entre eux soient de lointains cousins qu'il a malencontreusement un peu trop énervé. Ils en resterait donc aux contreforts.

écrit par: Ehl-Yaut Mercredi 22 Avril 2020 à 13h54
Cela fait deux semaines qu' Ehl-YAut partage le voyage de la caravane Caracolante prêtant ses muscles aux divers besoins des caravaniers et assurant la garde une partie de la nuit.
Il a appris à apprécier la compagnie de cette bande hétéroclite. Les histoires au coin du feu de Goli ou de Horal ou encore la farceuse petite Heli qui l’inonde régulièrement de questions.


L’arrivée de la nouvelle voyageuse a un peu perturbé le quotidien du jeune barbare. Non pas à cause d’un mauvais pressentiment, l’attitude de celle-ci est plutôt amicale mais plus par curiosité sur les mystères qui entourent cette personne aux atours de qualité. D’habitude plutôt réservé et indifférent aux autres, Ehl-Yaut ne cesse de l’observer, essayant d’en découvrir toujours un peu plus.

Comme chaque soir, Ehl-Yaut fait le tour de la caravane surveillant les alentours pendant que les membres sont autour du feu. Il rejoint ensuite le groupe pour écouter les histoires tout en restant sur ces gardes.


¤ Ces collines sont-elles sur ? ¤ se demande-t-il.

Malgré sa volonté d’être sur ses gardes, ces yeux reviennent chaque fois vers cette étrange silhouette qui s’est mise à l’écart du groupe.
Est-ce l’impatience et la fougue de la jeunesse ou le manque d’éducation du à ses origines, Ehl-Yaut se lève, prend deux gobelets de thé chaud et se dirige vers la nouvelle venue.


¤Je vais peut-être le regretter mais je dois en savoir plus ¤

- Bonsoir, veux-tu partager un thé chaud ? propose-t-il en s’approchant.

écrit par: Phineas Mercredi 22 Avril 2020 à 18h56
PARCHEMIN
Essaie plutôt de décrire à l'imparfait, sinon tu risques d'avoir un problème lorsque, effectivement, tu donne les actions immédiates de ton personnage smile.gif

Par ailleurs, ça c'est pas très grave, mais je te laisse imaginer le prix d'un ballot de thé dans l'univers (à peu prêt le même montant qu'en France au moyen âge). Autant dire que ce serait une sacrée tisane de luxe ! biggrin.gif


De ce qu'en racontait le patriarche gnome, les collines étaient sûrs, ou au moins n'était elle pas pleine de bandits. C'est avec l'esprit un peu plus tranquille peut-être, que le demi-orques alla tenter sa chance avec leur mystérieuse compagne.

L'héritage d'Ehl lui permettait au moins de voir surprenamment bien dans le noir, ce qui lui conférait bien souvent d'ailleurs un avantage tactique. En s'approchant il compris qu'elle aussi. En effet, à l'exception des braises qui flamboyaient de temps à autre dans le fourneau de la pipe qui dépassaient entre les plis de sa capuche, elle n'avait aucune lumière sous la main. Et ce alors même qu'elle était penché sur ce qui semblait être un livre. Le hongre broutait un peu plus loin, libéré de ses attaches qui servait désormais à sa cavalière de dossier. La garde d'une épée qui dépassait en dessous de la selle assura le barbare de ce dont il se doutait : l'étrangère maniait au moins une épée d'une taille considérable. Un point important puisqu'elle même ne semblait ni particulièrement grande, ni musclée, quoique les vêtements amples qu'elle portait puisse laisser planer le doute.

Alors qu'il approchait, c'est encore en réfléchissant à ces constatations importantes pour le chasseur qu'il était qu'il finit par attirer l'attention de la dame. Du moins, l'attention, c'était beaucoup dire. Elle se contenta de poser son livre à côté d'elle. Ce n'est que lorsqu'il tendit la tasse qu'elle s'agita un peu plus. Elle tourna la tête vers lui et il pût jeter un œil un peu plus long sur l'intérieur de sa capuche. Elle s'ouvrait bien sur le haut de son visage... mais les ombres jouaient des tours à quiconque semblait la regarder. Malgré toute son insistance il n'était capable de dissimuler que deux yeux bleus brillants dans la nuit dont les pupilles fendues étaient semblables à celle des chats - ou des reptiles ? - et une mèche de cheveux pâle. Une voix claire sortie de derrière le tissu azuré :


Mystérieuse voyageuse
- Ce n'était pas la peine de me faire une offrande mon gars, elle saisit tout de même la tasse sans toutefois la porter à ses lèvres. C'eut été difficile. Je sais bien que je dois éveiller quelques questions. Se cacher le corps sans se cacher tout court est probablement une très mauvaise technique de camouflage. Mais c'est plus une question de société que de tactique...

Tu as des questions ?







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écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 23 Avril 2020 à 15h43
Plus Ehl-Yaut approchait, plus les détails autour de la dame nourrissaient le mystère.
Une épée trop grande pour la silhouette qu’il pouvait essayer de deviner ou encore des yeux bien particuliers dont il avait eu du mal à se détacher. Des pupilles fendues, il avait déjà entendu parler de femme chat. Ses premieres pensées étaient que cette femme fuyait quelque chose ou quelqu’un et il s’était inquiété de voir la sécurité de la caravane mise en danger. Mais se pourrait-il qu’elle cache simplement son apparence. Sang mêlés de la race Orc, il pouvait le comprendre. De plus le discours de la voyageuse allait dans ce sens. Le barbare pouvait se détendre un peu.

A l’invitation de la dame, Ehl s’était accroupi pour lui répondre.

- Parfois je devrai peut-être faire la même chose que toi , ça m’éviterai tous ces regards malveillants. Je m’appelle Ehl-Yaut et je viens des Hautes Landes. Je suis pas très causant d’ordinaire mais ton attitude est un peu mystérieuse .
Loin de moi l’envie de te mettre dans l’embarrât avec mes questions. J'aimerai connaitre ton nom et savoir si tu comptes voyager longtemps avec nous. Je craignais que quelqu’un te recherche et que cela attire des ennuis à la caravane. J’aurais surement du d’abord questionner Goli mais voilà, je suis quelqu’un de direct.
Ai-je des raisons de craindre pour la protection de la caravane ?

Ehl-Yaut ne cherche pas à déranger la dame très longtemps mais si celle-ci est plus loquace que lui, il essayera de connaitre un peu mieux cette nouvelle partenaire et lui racontera succinctement son histoire. Sinon ou ensuite, il rejoindra le groupe.





écrit par: Phineas Jeudi 23 Avril 2020 à 21h58
Malgré que sa bouche soit cachée, la légère inclinaison des paupières de la dame montra qu'elle souriait :

- La raison pour laquelle je me cache n'est pas exactement la même que celle pour laquelle tu pourrais te cacher... Ah, les orques ne sont certes pas ce qui de fait de plus civilisé sur ce plan mais pour ce qui est des demis, bah, ils sont tous, au minimum, de sacrés compagnons de beuverie. Ce qui n'est pas vraiment le cas de tout les humains. Et puis, les elfes, les nains et les humains ont fait plus de morts que les fils de Gruumsh après tout...

Elle hocha la tête et passa le tube de sa pipe entre les plis du tissu. Pendant quelques instants elle fit rougeoyer la braise dans un silence uniquement troublé par les rires du reste de la compagnie un peu plus loin :

- Je m'appelle Serana, Ehl-Yaut des Hautes-Landes, elle ferma le livre de sa main, dévoilant un gant de cuir dont le bout des doigts était bardé d'acier. Des bardes de doigts en forme de griffes. Je vais rester avec vous au moins jusqu'à Bulborp.

Elle tourna la tête vers son cheval qui s'ébrouait.

- La gnome et le nain... Heya et Horal ? Elle doit être plutôt capable à la fronde, et lui semble savoir se servir d'une hache. Il y a peut-être un ou deux autres talents cachés. Mais c'est toi la dissuasion dans cette caravane. T'en es conscient ? Et... je doute qu'ils soient bien éclairés, mais cette route pourrait bien être une sale aventure en ce moment. Ce coin est un empilement de merdier, et la Rage pourrait bien l'avoir rendue encore plus dangereux. Alors oui, tu ferais bien de rester sur tes gardes, mais pas à cause de moi. Moi... moi j'ai à faire dans les environs et j'ai une bonne raison de me soucier de la protection des caravanes.

Demain soir, on devrait être à Borcolline. Là bas, je devrais pouvoir en savoir plus.

Elle vida les cendres de la pipe avant de saisir la bourse d'herbe et de la bourrer à nouveau.

- Puisque tu me poses des questions, j'en ai quelques unes pour toi. Qu'est ce que tu sais faire ?

écrit par: Ehl-Yaut Vendredi 24 Avril 2020 à 18h15
L’attitude plutôt cordiale de Serana avait permis au jeune barbare de se relâcher un peu.
Il avait bien conscience que les membres de la caravanes comptaient sur lui pour la surveillance et la défense du groupe. Pendant les quelques jours passés avec les caravaniers, il n’avait pas vraiment remarqué de prédispositions guerrières chez eux. Ne connaissant pas la région, il pensait que Goli savait où il allait et ne les entrainait pas dans des contrées trop dangereuses.
Les avertissements de Serana venaient de lui mettre un sérieux doute. Il faudrait peut-être qu’il discute de l’attitude à tenir en cas d’attaque avec le groupe. Une chose est sûre, il ne relâcherait pas sa garde.


- Qu’est ce que tu sais faire ? venait de lui demander la dame.

Ehl-yaut avait pris quelques instants de réflexion tout en la regardant finir de bourrer sa pipe.
Il avait jeté un œil aux alentours et aux groupes qui était toujours aussi joyeux. D’un seul coup, il les avait trouvé bien insouciant.


- J’ai été élevé dans les Hautes-Landes depuis que je suis tout petit par mon père. Très jeune, il m’a appris à manier les armes et à chasser. Très tôt, je l’ai accompagné à la recherche de peaux ou d’ingrédients rares ou encore dans ses raids contre les Orcs ou autres créatures quand elles commençaient à s’approcher trop près des villages. Je pense être un bon chasseur et cette vie m’a appris à me tenir sur mes gardes. Je sais monter à cheval.
Voilà tu sais à peu près tout de moi ce qui est d’ailleurs bizarre car d’habitude je ne cause pas autant.
Ha oui aussi, effectivement, je peux être le compagnon idéal si tu veux te mettre à vider quelques godets.

Il avait dis cette derniere phrase en esquissant un sourire qui malheureusement pouvez vite être pris pour une grimace à cause de ces crocs.

- Et sinon, tu manies vraiment cette épée ?

écrit par: Phineas Lundi 27 Avril 2020 à 15h03
Ehl-Yaut

Elle inspira et posa les yeux sur le demi-orque encore debout. Elle resta quelque instants pensive. Un moment qui pourrait être assez désagréable pour quiconque était particulièrement sociable ou, au contraire, particulièrement peu. Le demi-orque avait sans aucun doute l'habitude de ce genre d'observation, celui d'un prédateur qui en fixait un autre, jaugeant où il se trouvait dans l'échelle de la chasse. Ce regard était cependant quelque peu différents. Entre parce que Serana n'avait probablement pas pour objectif de dévorer le jeune homme. Reportant son attention sur l'horizon elle répondit :

- Il peut y avoir bien des raisons de porter des épées.

Cette réponse bien lacunaire devrait pour le moment suffire au demi. Elle continua cependant :

- Tu dois te demander si ils sont au courant de tout cela n'est ce pas. Au moins en partie, c'est certain, je ne suis pas sûre par contre qu'ils aient conscience de tout ce qui aggrave l'état du terrain en ce moment.

Elle croisa les mains.

- Notre rôle n'est pas de leur en vouloir, où de leur intimer plus de sérieux. C'est pour que la majorité du monde puisse continuer à vivre dans l'insouciance que les gens comme moi - comme toi peut-être - parcourent les routes. On a beau parfois s'attirer la gloire et la richesse dans le même temps, on devrait surtout se battre pour ça. Qu'ils nous respectent pour la paix qu'on peut leur amener, plutôt que pour notre habilité à tuer leurs ennemis. Si ils étaient tous aussi soucieux que nous, il n'y aurait plus de bardes pour nous divertir dans les tavernes et de gamins à courir dans les rues. On aurait plus grand chose à protéger.

Elle semblait bien plus se parler à elle même désormais.


Frobre

Comment avait elle finie par se retrouver dans les Hautes Terres, seule, et en pleine nuit ? Aurile avait dû lui faire une blague pour s'être estimée digne d'être une thermomancienne acceptable. Quelques semaines plus tôt, le Collège l'avait convoquée. Recommandée par son maître et avec l'appui inquiet de son père, elle s'était vue confier une mission de longue haleine. Maintenant qu'elle était magicienne faite, et bien qu'elle ne soit pas membre du Collège officiellement, elle avait profité de ses installations. Et en cette année troublée, personne ne pouvait être laissée inoccupée dans la Cité des Lunes. Elle avait entendu parler que quelques autres magiciens plus puissants qu'elle, dont une alchimiste bien en vue en ville, avaient été envoyé enquêter sur les dragons fous.

Heureusement pour elle, on ne l'envoyait pas sur l'un de ces lieux de carnages. C'était une mission peut-être difficile qui l'attendait, mais moins dangereuse sans doute que d'autres. Elle devait se rendre à Borcolline où elle rencontrerait un contact du Conclave, qui ne pouvait pas être contacté par magie. Là, elle devait prendre ses informations et éventuellement se tenir prêt à l'aider dans la limite de ses moyens.

Le problème étant que la caravane avec laquelle elle avait voyagé jusqu'à Triel avait dévié. La laissant donc seule pour aller jusqu'à Borcolline. Sûre qu'elle ne mettrait pas plus d'une journée à faire le chemin jusqu'à sa destination, elle repartie guillerette ce matin là, le vent frais de cette fin d'hiver lui caressant agréablement les joues. Le problème c'est qu'elle n'était pas caravanière. Ayant mal calculé son voyage, elle se retrouvait en pleine nuit seule au milieu d'un sentier non éclairé, avec encore la moitié du chemin à faire...



Ehl-Yaut

Soudain, Serana leva les yeux vers la nuit.

- Attends...

Elle lança son bras vers son sac et en sortie une longue vue. D'un coup sec, elle déroula les tubes de cuivre télescopés et la vissa sur son œil. Le demi tourna la tête dans la direction et aperçu en effet au loin une silhouette blanche à une quart de lieue d'eux environ. En se forçant il la distinguait, la vision de son interlocutrice devait être pour le moins excellente pour l'avoir remarquée. Mais il remarqua aussi, dans la forêt qui bordait le sentier, des mouvements d'ombres qui n'avaient rien à voir avec ceux d'animaux sauvages. Bien trop linéaires et trop peu discrets.

- Et merde, dit Serana en bondissant sur ses pieds. Occupe toi de la caravane. Avec les trois chariots il devrait y avoir moyen de faire une formation défensive.

Elle émit un claquement de bouche et le hongre vint près d'elle. Alors qu'elle finissait de sangler la selle elle rajouta :

- Ne fonce pas dans le tas. J'espère être trop méfiante, mais si jamais il y a du grabuge... Gagne du temps.

Elle sauta en selle et partit au galop dans la nuit, en prenant soin de ne galoper que sur l'herbe pour produire le moins de bruit possible.


Et encore Frobre !

La chouette blanche qui voletait au dessus d'elle lui envoya un sentiment d'alerte. Elle tourna les yeux vers la droite, derrière elle. Elle vit des ombres dans les bois malgré la nuit, et des bruissements étranges. Mais peut-être était ce son imagination ? Non... Plusieurs créature se déplaçaient en groupe non loin d'elle !

écrit par: Ehl-Yaut Mardi 28 Avril 2020 à 17h14
Au vu de la réaction soudaine de Serana, Ehl-Yaut avait observé dans la même direction et distingué une silhouette blanche. Ses sens tout de suite en alerte, il remarquait aussi des ombres dans le bois prêt de la route. Ce ne pouvait être des animaux.

Pendant que Serana partait au galop vers la silhouette blanche, le jeune barbare courrait vers le feu de camp tout en gardant les ombres dans son champs de vision.


- Compagnons !, des créatures arrivent par le bois !, je ne sais pas encore si elles sont hostiles, mais vu leur manière d’approcher, Goli, je te conseille de mettre la caravane en demi-cercle face à eux pour se protéger. Vaut mieux se préparer.

Ehl-yaut aida dans les préparatifs et prépara son arc et ses flèches.Sa hache n'était pas trés loin.

- Si quelqu’un sait utiliser un arc ou une fronde, préparez-vous !.

Pendant qu’Ehl-Yaut suivait les préparatifs, il jeta un œil dans la direction de Serana pour être sûr qu’elle arrivait vers la silhouette.
Tellement accaparer par le groupe d’ombres approchant et la defense de la caravane, il n’avait même pas imaginer que la silhouette blanche puisse être une menace. Sérana était sur le coup et il verrait cela dans un second temps.
Il repris ensuite son observation des ombres essayant de découvrir le type , le nombre de créatures qui approchaient et si elles cherchaient à se séparer.
Ca fait un bon moment que l’adrénaline du chasseur n’avait pas envahis ses veines, le demi-Orcs était prêt même si il gardait en mémoire la phrase de Sérana : "Ne fonce pas dans le tas !". Sinon il aurait déjà contourner les visiteurs par la forêt pour en faire ses proies. Il devait rester et protéger ses compagnons.


écrit par: Frobre Mercredi 29 Avril 2020 à 00h55
Frobre avait fait la route de Lunargent à Triel. C’était pour elle la première fois qu’elle quittait la Cité et encore plus les marches d’argent… Il s’agissait d’un voyage plus important qu’elle avait pensé pour sa première sortie. Elle avait dit à son père et à Selwin son maître… « je vais essayer… pourquoi pas… ce sera une belle expérience ». Le voyage avait été agréable jusqu’à Triel malgré le fait qu’il avait dévié et donc n’avait pas arrêté à Borcolline. Frobre avait décidé, avec ses connaissances en géographie, que de se rendre à Borcolline aurait été quand même assez facile. Cependant ce ne fut pas le cas. Les détours, et ses souvenirs des cartes qu’elle avaient étudié à la bibliothèque n’était peut-être pas tout à fait juste. Frobre était en train de se rendre compte que la théorie et la pratique n’était pas exactement pareille. Une chance qu’elle avait Frima avec elle. La présence de la Chouette arctique auprès d’elle la rassurait un peu.

La noirceur était maintenant tombée et la jeune magicienne était un peu moins certaine d’être capable de se rendre à Borcolline dans la noirceur. Malgré le fait qu’elle soit nyctalope, la demi-elfe n’était jamais venu dans ce coin de pays. Elle était en train de chercher un endroit où elle pourrait s’installer pour passer la nuit lorsque son intuition aidée par les alertes de Frima lui dit qu’elle n’était peut-être pas en sécurité… quelque chose ou une bestiole bougeait non loin d’elle.


¤ Oh St-glaçon-de-toutes-les grottes-divines des bestioles!!!!!!!!!!¤

Frobre n’était clairement pas au bon endroit présentement. Elle regarda autour d’elle rapidement. Il fallait absolument qu’elle se cache. Malgré l’entraînement qu’elle avait eu, elle ne pouvait et ne voulait pas affronter un groupe de bestiole toute seule. Surtout qu’elle ne savait pas de quels types de créature il s’agissait. Elle scruta rapidement autour d’elle et étant sur les abords de la forêt, elle se glissa en arrière du plus gros arbre opposé au bruit des créatures et se prépara un de ses sort pour se défendre… il était clair qu’elle n’allait pas se faire tuer à sa première sortie de chez elle. Frima s’installa quant à elle sur la deuxième branche au-dessus de la demi-elfe, elle guettait les alentours pour voir l’approche des bestioles et voir si d’autre chose pourrait les surprendre autour d’eux.

écrit par: Phineas Mercredi 29 Avril 2020 à 14h56
Ehl-Yaut

L'annonce du demi-orque provoqua plus de peur que de réel stratégie. Pas vraiment des tacticiens nés, ni habitués à faire face aux dangers, les saltimbanques mirent quelques minutes à se mettre en branle. La présence de Ehl, quoique plus intimidante - ils s'y étaient habitués - ne les guida pas vraiment sur la route d'une productivité accrue pour autant. Il fallut plus de temps que nécessaire pour que les chariots s'alignent sous les ordres de leurs meneurs. Goli organisa le repli, derrière les chariot, et alla avec les plus fragiles dans les collines. Ne resta en fait que Heya, une arbalète en main et sachant clairement s'en servir. Jil et Jol, deux jumeaux acrobates avaient sorti de fine dagues, et Hoyal sorti de l'un des chariots une hache de guerre qui n'avait pas vu la lumière depuis longtemps. A entendre ses grognement, il aurait préféré la laisser là où elle était. C'est lui qui vint se place à côté du demi-orque :

- T'es sûr de toi garçon ? On est pas incapables mais on est tous un peu rouillés. Et moi je peux plus porter de bouclier en plus.

Ehl, en effet, était désormais de plus en plus sûr de lui. Pendant les quelques minutes d'organisation il n'avait eu de cesse de fixer les bois. A travers la noirceur de la nuit il était désormais certain que quelque chose venait vers eux. Et son instinct autant que sa logique de chasse lui disait qu'il ne s'agissait pas de loups ou de sangliers que le feu de camp aurait eu tôt fait d'éloigner.

Sans qu'il n'entende clairement, le chasseur entendait des pas de bipèdes. Suffisamment pour que cela fasse un bruit non-négligeables à des dizaines de mètres de distance et à travers les bois.



Frobre

Il fallait être très honnête. La prestation de Frobre concernant la discrétion avait été une catastrophe. En sortant du large sentier qui ne méritait pas de s’appeler une route, elle avait manqué de trébucher sur la butte qui formait la zone plus sauvage. Et quand elle se cacha derrière cet orme trop large pour son propre bien, elle soufflait tellement de terreur qu'elle se demandait si elle n'avait pas averti la moitié des prédateurs de la région. Elle resta comme ça plusieurs minutes. Et apparemment, malgré son manque absolu de discrétion, ceux qui l'avait effrayé furent encore moins attentifs. Elle resta encore là, la chouette toujours casée, passive sur sa branche.

Soudain, elle entendit venir de la direction vers laquelle elle se dirigeait un cheval au galop dont les sabots ferrés claquaient sur le peu de pierre que contenait la route. Qui que soit ce cavalier, il ne cherchait pas, lui la discrétion. Le cheval la dépassa et elle l'entendit s'éloigner sans oser tourner la tête pour regarder. Quelques instants plus tard, la chouette hulula et avant d'être surprise, elle tourna la tête. Une silhouette complètement encapuchonnée, d'une dizaine de centimètres plus haute qu'elle la regardait dans l'ombre du tissu. Elle n'apercevait que deux yeux bleu aux pupilles félines (ou reptiliennes ?) et une mèche de cheveux argenté dans l'ombre.


Serana
Se balader toute seule en pleine nuit n'est pas une idée transcendante, dit une voix féminine assez claire, qui rappelait parfois le tintement du métal, je ne peux pas vous laisser toute seule, mais je dois aller protéger ma caravane. Vous venez ?

Elle cliqueta de la bouche pour rappeler le cheval qui après avoir galopé suffisamment loin revenait vers sa maîtresse plus discrètement.

J'espère que vous n'avez rien contre une brève promiscuité. Je m'appelle Serana.







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écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 30 Avril 2020 à 07h46
Les créatures approchaient et la compagnie prenait du temps à s’organiser. Ehl-Yaut, qui avait l’habitude d’agir seul ou en binôme, n’avait ni la technique ni l’étoffe pour s’imposer et diriger la manœuvre.
Enfin, ils alignèrent les chariots et une poignée de compagnons restèrent avec lui.
Vu l’organisation, Ehl comprenait maintenant pourquoi il n’avait eu aucune peine à être embauché.


¤ Dépêche-toi Sérana ¤ pensa-t-il, même si il ne la connaissait pas tant que ça, il était sûr qu’elle serait d’une grande aide. Après tout l’épée n’était surement pas là pour la décoration.

- Oui ! Hoyal, j’entends leurs pas, je n’arrive pas encore à les dénombrer. Soit ils sont nombreux, soit ils sont assez imposant. Quoi qu’il arrive, reste derrière les chariots pour protéger les autres. Vérifie que rien n’arrive par l’arrière ou essaie de nous contourner.

La lenteur d’organisation l’avait déstabilisé et un peu énervé. Ne sachant pas trop comment réagir face à ses compagnons, il émis un grognement pour marquer sa volonté de prendre le commandement.
Puis il enchaina pour le groupe.


- Préparez vous et attendez mon signal !.

Le barbare avait besoin d’action mais la patience du chasseur repris le dessus.
Il posa sa hache à côtés de lui, prépara ses flèches puis il repris sa surveillance du groupe d’ombre qui approchait.


écrit par: Frobre Jeudi 30 Avril 2020 à 19h28
¤ Que je suis maladroite…¤

Frobre avait fait une mini crise d’anxiété. C’est sûrement pour cela qu’elle s’était emmêlée les pieds dans le button de terre qui était à côté. Elle n’était pas fière d’elle puisqu’elle aurait pu se faire remarquer facilement. Cependant, elle reprit ses esprits assez vite. Elle pensa à son acrobatie qu’elle venait de faire pour se rendre derrière l’arbre… et elle se disait qu’une chance que personne n’avait vu cela car ils auraient sûrement bien ri d’elle. En pensant cela, et vu le cheval passé et la dame apparaître. Elle était prête à lancer son sort, mais la dame à la voix métallique lui parla.

-St-Glaçon-de-toutes-les-grottes-divines, vous m’avez fait faire le saut. Vous dites que vous êtes Serana et que vous devez protéger votre caravane, que vous voulez que je vienne avec vous sur ce cheval…

Frobre était une peu sous le choc… s'était quand même une présentation assez surprenante et expéditive. Elle hésita une micro seconde… et dit d’un air surpris et comme s’il s’agissait d’un réflexe

-Euhhhhhhhhhhh oui pourquoi pas…

Elle était tellement surprise qu’elle ne prit pas le temps de se présenter et tendit la main à la cavalière afin qu’elle puisse l’aider à monter sur la monture.

écrit par: Phineas Jeudi 30 Avril 2020 à 23h54
PARCHEMIN
Je précise que vous n'êtes pas obligés de vous dépêcher à répondre. Je suis rapide en ce moment, confinement oblige, mais le rythme risque de baisser un peu après ^^


Ehl-Yaut

Le demi-orque observait la forêt. Derrière lui, cachés derrières les chariots, ses quelques compagnons armés attendaient. Et puis le calme de la nuit se brisa enfin. Des bois sortirent une quinzaine d'humanoïdes. Il venaient vers eux.

Le chasseur, par habitude, analysa très vite ce groupe de potentiels ennemis. Il remarqua d'abord quelque chose d'absolument évident : dans leur très grande majorité, ils ne portaient pas des armes de guerre. En fait, la plupart d'entre eux ne portaient même pas d'armes au sens courant du terme. Fourches, fléaux à blés ou serpes, l'arsenal de ce groupe ressemblait plus à une réserve de récoltant qu'au stock d'un armurier.
Il en remarqua cependant trois qui eux portaient des épées et une lance, ainsi que des armures de cuir, face aux autres qui avaient tentés de se faire des protections à l'aide de renfort de tissu, qui étoufferait mal un simple coup de poing.

Alors qu'ils avançaient, il pût noter quelques autres petite chose. D'abord, les moins bien équipés, la plupart donc, était dans une gamme d'âge variable, de très jeune, moins de quinze ans peut-être, au vieil homme dont il ne restait plus rien de coloré dans des cheveux par ailleurs clairsemé. Et que tous ceux là ne semblaient pas vraiment sûrs d'eux. Du reste, les seuls qui semblaient vraiment parler étaient les trois mieux équipés. C'est d'ailleurs l'un d'eux, un grand humain un peu ventru à la barbe parfaitement entretenu, l'épée à la taille, qui parla :


- Ah ! Un demi-moche ! Ça f'sait longtemps. Bon, tu vas faire c'que t'es sensé faire et t'écraser. J'sais que tu crois être costaud, mais franch'ment, même tes débiles d'ancêtres comprendraient qu'ils sont mal branlés là ! Et tu peux pas être plus cons qu'eux garçon, hein ! En plus, franch'ment, t'as quoi à protéger là ?

Ses deux complices ricanèrent. Quand ils se rendirent compte que personne d'autre ne riaient, l'un d'eux se retourna, et les autres rires légèrement.


Frobre

Serana passa une main gantée sous l'aisselle de la magicienne et la souleva d'un bras comme si elle avait été à peine plus lourde que sa chouette. Et elle se retrouva assise devant son étrange compagne du moment qui pris les rennes, repartant au galop d'où elle venait. Bientôt, elle fit ralentir le cheval, et rentrer dans la forêt. C'est plus silencieusement qu'ils continuèrent leur route.
Frobre eut le temps d'observer un peu ce qu'elle voyait. La selle sur laquelle elle était assise était conçue pour accueillir temporairement un passager. Elle se trouvait sur la partie principale et Serana, derrière, était posée sur une extension qui, habituellement, ne servait pas. Ce n'était probablement pas très confortable, et c'est pour ça qu'elle en conclue que c'était temporaire. La sellerie était cela dit de bonne facture, et servait sans aucun doute à partir de longues distance sans développer des cors douloureux au postérieur.

De sa compagne elle ne pouvait voir que les bras. Ses mains étaient ganté d'un cuir épais, ferré aux phalanges et dont le bout des doigts se terminé de forme d'acier semblables à des griffes. Quant à sa cape, dont le toucher était agréable, une sorte de soie épaisse d'un bleu sombre, elle distinguait indubitablement de la magie qui en émanait, sans pouvoir en savoir plus pour le moment. C'était certainement ce qui lui permettait de camoufler aussi bien son visage par ailleurs.

Peut-être était ce un peu risqué que de l'avoir accompagnée...

Serana pris la parole :


- Tu as l'accent du nord, commença t'elle, badinant probablement pour la rassurer, et vue ce que tu portes, tu as vu des hivers froids, hum... Mirabar ? Luskan ? Fellbar ? Lunargent peut-être ?

Elle disait clairement ça par automatisme et la jeune femme sentait qu'elle regardait au dessus son épaule droit devant elle, vers la lueur d'un feu qui filtrait plus loin.

- J'accompagne une caravane, je pense qu'elle va se faire attaquer, et j'ai craint que tu sois leur coup d'essai. Apparemment ils n'étaient pas très attentif... Je suis désolée de te mettre la dedans, mais si ils se débandent, tu seras probablement mieux avec nous que sur la route de fuyard.

Elle s'interrompit et fit ralentir le cheval pour contourner un arbre particulièrement massif.

- , murmura t'elle sans doute pour elle même, avec un soupir de résignation. Tu sais faire quelque chose ? Si possible j'aimerais essayer de régler tout ça sans effusion de sang.

Cette dernière affirmation sonnait étrangement alors que Frobre pouvait clairement voir la garde d'une grande épée et deux carquois claquer le long des fontes du cheval.

écrit par: Ehl-Yaut Dimanche 03 Mai 2020 à 17h26
Enfin ils arrivaient, une quinzaine d’humains, de pauvres paysans miteux à priori dirigés par 3 brigands mieux armés.
Ehl-Yaut se redressa pour mettre en valeur sa carrure qui n’était pas si commune que ça même pour un demi-Orc et s’adressa au chef.


- Tu as raison, il n’y rien à protéger dans cette caravane qui mérite que vous mourriez aujourd’hui, retournez auprès de vos familles et tout se passera bien. Je n’ai pas affronté les hordes des Hautes-Landes pour reculer devant une bande de vauriens.

Le barbare haussa un peu le ton en regardant plus spécifiquement les gueux qui le suivaient avec une grimace qu’il voulait intimidante.

- La moitié d’entre vous seront mort avant d’atteindre la caravane et pour les autres, je leur ouvrirai le bide et mangerai leur foie. Je le repete une derniere fois, rentrez chez vous !

Ehl reporta son attention sur le trio mieux armés. Il voulait leur montrer qu’il ne les craignait pas espérant les faire douter et gagner un peu de temps. Néanmoins, il ne les laisserai pas approcher trop près.
Son arc était prêt, il se prépara à donner l'ordre de tirer.

écrit par: Frobre Mardi 05 Mai 2020 à 00h52
Heureusement que Frobre n’avait pas été assis derrière. Malgré le fait que la selle était d’excellente qualité, elle n’était clairement pas la meilleure écuyère. Il aurait fallu qu’elle s’accroche très solidement à la dame si elle avait été en arrière. Étant petite, elle trouvait que le cheval de Serana était gros… elle préférait les petits chevaux. Cependant, elle n’allait pas se plaindre ce n’était pas son genre du tout.

- Je viens des marches d’argent… oui de Lunargent plus précisément. Je me rends présentement à Borcolline… mais je crois que je me suis un peu égarée.

Frobre avait vraiment la sensation que la dame était spéciale… la magie émanait d’elle. Cependant, l’épée qui pendait à côté d’elle lui disait qu’elle n’était sûrement pas une magicienne.

-Votre caravane… Espérons que nous n’arrivions pas trop tard. Je suis désolé de vous causer du trouble comme cela.

Ils contournèrent l’énorme arbre. Frobre leva le sourcil en entendant la dame parler en Dragonien… Puis elle trouva sa question vraiment bizarre… Elle lui demandait si elle était capable de faire quelque chose.

-Oui je suis capable de faire quelque chose… ça ne parait peut-être pas

¤ surtout que je me suis plantée sur un buton de terre et que j’ai failli me faire attaquer comme une débutante…quoique je suis débutante… ¤

-Mais je suis une magicienne… qui est Tamara?

Cela avait été plus fort qu’elle. Frobre était peut-être trop curieuse… mais elle voulait savoir… elle voulait connaître… et une Tamara à écaille était quelque chose d’intéressant. Cependant se rendant compte que ce n’était peut-être pas le moment de se faire raconter une histoire épique et elle ne voulait pas non plus se faire dire que ce n’était pas de ses affaires… elle enchaîna avant même que Serana puisse répondre à sa question saugrenue.

-Comment voulez-vous que nous fonctionnions?

écrit par: Phineas Mardi 05 Mai 2020 à 01h32
Frobre

La demi-elfe sentit le regard de sa guide sur elle.

- Ceci explique cela, presque personne ne parle le draconique dans ce monde... sauf tous les mages, dit elle, amusée. Tamara, la déesse draconique de la vie, de la lumière et du pardon.

Elle fit s'arrêter le cheval et descendit de selle, aider la jeune femme à faire de même. Ses yeux brillants semblaient voir comme en plein jour. A une dizaine de mètres de là, une troupe d'hommes s'étaient arrêtés prêts du camp. Elles étaient invisibles, pour l'instant cachés par la densité de cette forêt hybride de conifères et de fagacées. Frobre distingua au dernier rang un homme qui tenait une fourche à la main.

- Ce ne sont pas des mercenaires..., dit Serana en réflechissant, ils ont dû être poussés au banditisme par quelque chose. La faim ou la peur ?

Elle se rapprocha des fontes de son cheval qui, malgré la tension régnante restait un modèle de sérénité.

- Bon. Il faut espérer que le gamin en face ne fasse pas n'importe quoi. Est ce que tu aurais quelque chose pour les divertir, ou pour leur faire peur. Si je ne me trompe pas, on peut tabler qu'au moins une partie d'entre eux n'ont jamais vu un semblant de magie. Un truc un peu spectaculaire pourrait bien leur faire remonter les bourses dans la gorge. Et je vais m'occuper des autres.

Elle s'avança un peu pour voir la scène en faisant jouer ses doigts et ses bras.


Ehl-Yaut

Le ventru éclata de rire, suivi par son comparse à la lance. Le troisième semblait plus intimidé par le demi, comme deux ou trois des paysans. Mais globalement, sa menace n'avait pas vraiment fait mouche. Pire, certains semblaient presque plus sereins maintenant.

- Roh, le p'tit gars veut faire son paladin. T'sais où ils finissent les paladins ? Au fond d'un ravin. A force de vouloir sauver tout et n'importe quoi, on fini n'importe où.

Les blagues du chef assumé ne semblait faire rire que ses collègues, mais certains paysans, que le ridicule de la situation - un contre quinze - semblaient amuser, souriaient tout de même. Que ceux ci soient foncièrement mauvais ou non, on ne pouvait leur empêcher ce plaisir de se retrouver en situation de supériorité.

- Cette caravane n'a p't'être pas grand chose, mais elle a suffisamment pour nous payer un coup les gars !, quelques uns des paysans soutinrent légèrement l'idée de passer une bonne soirée. Et puis les marchands et les bardillons... leurs filles et leurs sœurs ont souvent des caractères fantasques; hein ! Ptet ben même qu'il y aura une ptite elfe tiens...

Ces dernières assertions firent moins rires, à l'exception de ses deux congénères. En fait, Ehl-Yaut fût même à peu prêt certain de lire de la colère dans le regard des plus vieux.

- Allez allez, je te laisse une chance. Non, deux tiens ! Tu peux t'en aller tout de suite, et on te laisse tranquille. Ou tu peux nous rejoindre tiens !

écrit par: Ehl-Yaut Mardi 05 Mai 2020 à 17h37
¤ Ehl, Tu es un idiot. Tu croyais vraiment que montrer tes muscles et te faire passer pour un monstre qui mange les enfants allaient leur faire peur. Ils sont 15 et tu es seul. Idiot. Si Pietr était là, tu aurais pris un gros taquet derrière les oreilles. Que vas-tu faire maintenant ?, il faut encore gagner du temps. Mais ou es-tu, Sérana !. ¤

Ehl-Yaut était désemparé, il avait été trop sur de lui. Non seulement le groupe n’avait pas fait demi-tour mais en plus il se moquait de lui.
Les moqueries et la frustration de ne pas être à la hauteur des attentes de ses compagnons, l’approche du combat qui paraissait maintenant inévitable, commençaient à réveiller la bête en lui. A chaque combat, il devait la contrôler pour ne pas lâcher prise et devenir un sauvage sanguinaire. Il n’aimait pas laisser libre cour à cette rage meurtrière mais il ne les laisserai pas prendre la caravane et violenter son équipage.


¤ Arrête de babiller, fais ce que tu sais faire, ce pourquoi tu as été entrainé. ¤ se dit-il.

Un éclair de détermination passa dans son regard.

- Bien, Arrêtons de jacasser. Approchez !, déclara-t-il.

Le barbare banda son arc.

- Lequel d’entre vous sera le premier à mourir. Toi !, dit-il en regardant un vieillard, Ou Toi le chef, Tu es gras comme un cochon, ça ne sera pas difficile de te percer le lard. Ma hache a soif de sang. Je vous attends !

hrp.gif Je ne me dépêche pas de répondre mais ça fait un moment que je n’avais pas foulé les royaumes oubliées alors j’ai un peu faim d’aventure. J’ai bien conscience que le rythme va baisser mais là, j’avoue, j’en profite biggrin.gif.
Merci à vous de suivre ce rythme pour l'instant smile.gif .






écrit par: Frobre Mercredi 06 Mai 2020 à 01h41
La dame lui expliqua que la fameuse Tamara était la déesse draconique de la vie, de la lumière et du pardon… Les yeux de Frobre avaient eu des étoiles de curiosité aussitôt. Elle voulait en savoir plus sur la fameuse Tamara… Elle allait lui poser d’autre question, mais elle se retient puisque ce n’était clairement pas le bon moment. Elle sentait un certain danger. Malgré le fait que Serana essayait de la mettre en confiance en lui disant qu’ils n’étaient pas des mercenaires, il était certain que ceux-ci n’étaient pas présent pour faire de la danse en ligne. Ils étaient quand même armés.

-Divertir!!!, Faire peur!!!, Spectaculaire!!!, Qui fait remonter les bourses… pourquoi pas ceci!!! dit-elle pour elle-même en faisant un mini sourire.

¤ Pour faire remonter les bourses de ses messieurs elles vont remonter… elles vont même vouloir se cacher à l’intérieure. ¤

Elle visa donc en restant caché le plus possible l’homme qui était à droite de l’homme ventru. Elle murmura des paroles presque inaudibles et lança le sort « Chambre froide de Darsson »

Frima quant à elle, avait suivi en volant les deux femmes silencieusement. Elle scrutait toujours les alentours... elle surveillait aussi la dame qui accompagnait Frobre... l'oiseau veillait sur sa maîtresse, sur son amie.


hrp.gif Frobre lance : Chambre froide de Darsson

Tant que je serai capable de vous suivre ... je suivrai... aussi-non je vais vous faire signe... je suis souvent sur le site mais quand j'y vais avec mon Cell... je n'écris pas... llolll

Comme Ehl dit, je vais en profité pendant que ça passe smile.gif
hrp.gif

écrit par: Phineas Mercredi 06 Mai 2020 à 15h12
Cette fois, le demi-orque était prêt à agir. Bandant son arc, les deux pieds scellé au sol, il s'apprêtait à empaler le premier qui oserait bouger.

De l'autre côté, la magicienne se décida, elle avança de quelques pas pour être à portée. Un sort résolument rare que la chambre froide, plus utilitaire qu'autre chose à première vu, son potentiel de destruction n'était pas à négliger pour autant. Le draconique s'accrocha à la Toile et la magie se déploya autour d'un paysan derrière les autres, au centre de la dernière rangée. L'humidité autour de l'homme commença à refroidir, puis les minuscules cristaux de glaces formèrent une brume localisée à mesure que la température chutait. L'homme saisi ses doigts et commença à les frotter avant de pousser un juron :


- Crédié, qu'est cé ce ?!

Le sort était un sort de garde, aussi son application prenait t'elle du temps. Si l'homme y restait longtemps, il mourrait probablement d'hypothermie vu sa constitution. Mais pour le moment, il ne s'agissait que d’engelure. Et d'une brume quasiment spectrale qui venait d'apparaître de nul part. Les autres paysans autour de lui le regardèrent.

- Dieux-garde Prosper, qu'est ce qu't'arrive ?

- P'pa !

Le jeune homme à côté de la victime, dont la musculature témoignait du travail des champs, s'approcha de son père sans oser traverser la brume. Deux paysans grognèrent et s'enfuirent sans prendre leur reste, mais le vieux Prosper, dans sa zone glacée pris la parole :

- On peut pas pa'tir gamin, ils ont menacé tes soe...

A côté de Frobre, Serana serra les dents.

- Et bien, on peut dire que ça marche, dit elle avant de se ruer à travers les arbres.

Si ils observèrent la scène de point de vue opposés, Frobre comme Ehl-Yaut purent voir la suite. La cavalière surgit des arbres et saisi le vieil homme avant de le jeter hors de la zone de froid. Il saisi le jeune par le col et avec une force décidèrent insoupçonnée lui bloqua le bras avant de prendre la parole et lui parla rapidement à voix basse avant de le pousser. Alors que quatre autres paysans, dont le jeune homme prenait la tangente, elle se frotta les poings et s'adressa aux mercenaires :


- Et bien les trous du cul, j'ai l'impression qu'on est passé à... deux contre huit ? Croyez le ou pas mais les jeux sont en ma faveur.

La magicienne ne pouvait pas le voir, mais le barbare lui avait bien vu la sauvagerie s'éveiller dans les yeux de la mystérieuse encapuchonnée.


Tour 1

Le veillard parti, restait au demi-orque le chef. Sa flèche partie et transperça l'épaule du guerrier avec un bruit malsain. Le chef, désormais beaucoup moins sûr de lui grogna de douleur. Brandissant son épée, il se jeta sur Ehl-Yaut. Mais le demi-orque, reprenant confiance en lui, esquiva sans grand mal. L'épée passa à deux bons pouces de sa cuirasse. Encore sonné par la situation l'autre épéiste ne bougea pas. Les paysans qui restaient par contre, agirent, tous ensemble il se ruèrent sur Serana. De toute évidence, ils étaient désemparés et ne savaient pas vraiment quoi faire, et suivait donc ceux qui leur avaient donné des ordres jusque là.

Mais la cavalière semblait ne pas vraiment avoir cure de leurs armes. Fourche, fléau ou simple coup de poing, elle esquiva tout les coups avec brio, sa sombre cape virevoltant au dessus d'elle. Si il avait eu le temps d'observer plus que ça Ehl se serait rendu compte qu'ils n'étaient de toute façon pas bien rôdé au combat. A un moment, elle se retourna et décocha un direct ravageur à son dernier assaillant qui s'affala au sol, sonné par un coup qui avait provoqué un funeste bruit de craquement. Lorsque Frobre vit l'homme à la lance s'approcher et projeter son arme vers sa compagne du moment, elle aurait pu réprimer un cri. Mais la pointe de la lance se ficha dans l'épaule de la combattante et s'arrêta net, probablement retenue par une quelconque armure.

Alors que le combat se poursuivait, Heya surgit sur le toit de l'une des roulotte, arbalète au point, et la gnome cria :


- Sus aux abrutis !

Le nain manchot, hache au clair, se rua sur les ennemis suivi des deux jumeaux.

Ce qui eu pour effet de faire fuir les quelques paysans restant...

Le deuxième épéiste lâcha sa lame et leva les mains, se rendant, mais Ehl était encore dans son combat contre un homme décidé à en découdre. Mais quand un carreau de l'arbalète de la gnome vint voler à côté de sa tête et lui arracha une oreille, il tomba au sol en se tenant la tête de douleur.

Le combat s'était terminé aussi vite qu'il avait commencé, et le dernier restant, le lancier, qui tentait de s'échapper fût saisi au col par Serana qui le lança à côté de ses deux comparses. Elle siffla deux coups et, à côté de la magicienne encore camouflée, le hongre passa entre les arbres pour venir rejoindra sa maîtresse qui ne semblait même pas avoir versé une goutte de sueur.

écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 07 Mai 2020 à 16h46
Le dénouement avait été très rapide, une des paysans s’était mis à givrer sans qu’Ehl-YAut n’en sache la cause, puis Sérana était sorti de la forêt pour le libérer de ce brouillard.
Ehl avait tiré et touché le chef à l’épaule et Sérana s’était occupé du reste.
Le jeune barbare avait été épaté par la vitesse et la force de la dame lors de son intervention.
Il avait aussi été surpris par la sauvagerie qu’il avait capté dans son regard.


¤ Comment pouvait-elle avoir cette force ?
Devait-elle comme lui, contrôler sa rage lors des combats ? ¤ se demandait-il.
Il décida qu’il lui demanderait plus tard. Ca et des infos sur cette ombre blanche.


Les paysans avaient fui.
Il ne restait que les 3 brigands et un pauvre bougre devant le barbare.
Ehl-Yaut les fouilla avec précaution, il n’avait pas envie de voir apparaitre une dague.
Il rassembla leurs possessions, les donna au nain et se mis en retrait. Il repris la surveillance des alentours, juste au cas où des acolytes de ces 3 vauriens se montreraient.
La caravane n’était plus en danger donc il laisserai le groupe s’occuper du sort des bandits.


écrit par: Frobre Samedi 09 Mai 2020 à 00h20
La magicienne avait envoyé sont sort. L’entraînement portait fruit… elle était assez fière de sa chambre froide… Serana allait être contente de la diversion qu’elle était en train de faire.

-Regar……

Serana n’était plus là, elle se battait ainsi que quelques autres personnes. Il fallait qu’elle aide… elle allait lancer un autre sort tout en restant à l’abris… c’est ça quand on est petite et pas très forte physiquement … Elle commença à se concentrer et … C’était fini. Serana et les autres avaient mis en déroute tous les opposants…

¤ Merveilleux ils ont réussi à faire tout cela en un éclair… ils sont vraiment puissant. Ils se débrouillent vraiment bien… ¤

Le cheval de Serana décida d’aller rejoindre sa maîtresse suite à l’appel de celle-ci. Frima quant à elle vint se poser sur le bras de Frobre. Celle-ci lui gratta la tête. Frobre parla donc sa chouette

-Ce fut court, mais ce fut intense n’est-ce pas Frima? Maintenant que la caravane de Serena semble en sécurité, je crois que nous devrions poursuivre notre chemin… Tu sais Frima, je crois sincèrement que madame Serana aurait été capable de s’en tirer facilement sans notre aide… elle a été gentille de nous faire sentir importante pendant un instant.

Frobre essaya donc de sortir de l’endroit où elle était cachée pour reprendre tranquillement sa route vers Borcolline malgré la nuit. Frima quant à elle s’envola. La demi-elfe fit donc un pas pour sortir de sa cachette, mais elle s’enfargea dans une racine de l’arbre. La demoiselle se ramassa ainsi la figure dans une flaque de boue et étendue de tout son long … devant tout le monde.

-AILLE!!!!! St-Glaçon-de-toutes-les-grottes-divines!!!

écrit par: Phineas Samedi 09 Mai 2020 à 11h37
Les yeux de l’encapuchonnée s’étrécirent : elle fronçait les sourcils. Mais la chute de la jeune magicienne amusa tout le monde. C'est une main puissante et ridée (et unique) celle du nain manchot, qui apparu devant son visage boueux pour l'aider à se relever avant de lui donner un mouchoir pour s'essuyer.
Le sourire chaleureux du fils de la pierre était communicatif, et il semblait évident que c'était moins Frobre que la situation qui amusait la compagnie.


- Merci de ton aide, dit Serana à la magicienne, sans un peu de magie, ils auraient été moins à fuir, et plus à être blessés.

- Ah !, rajouta la gnome, la brume de froid c'était la ptite ? Bien joué gamine ! Viens donc te réchauffer, fait pas chaud cette nuit !

La plupart des caravaniers retournèrent vers le feu de camp pendant que Serana indiquait au nain d'emporter le paysan blessé prêt d'une roulotte, lui affirmant qu'il se réveillerait bientôt malgré la bosse conséquente qui gonflait sur son front. Elle mit une claque à l'un des bandits qui tentait de se relever pour s'enfuir avant d'attacher les deux conscients l'un à l'autre avec une corde et moult nœuds.

- Reste avec ces deux là, demanda t'elle au demi-orque, ils vont bientôt commencer à parler. Et si ils ne parlent pas assez, je suis sûr que tu réussiras à changer la donne. Et je sais déjà que vous avez menacé leurs familles pour les forcer à vous suivre, ajouta t'elle à l'endroit des deux autres bandits.

Elle saisi le chef par le col, qui, inconscient du fait de la douleur, était pris de soubresaut et le trainant derrière elle comme un poids mort, disparu rapidement dans la forêt.


○ ○ ○



La veillée repris son cours autour du feu comme si il ne s'était rien passé. A l'exception des deux bandits sur le côté et du paysan un peu plus loin, la quinzaine de caravanier étaient revenu et l'un d'eux ayant sorti un luth, ils commençaient à entonner des chansons de voyage. Au début, les deux bandits ne parlèrent pas. Ils restaient muets, malgré la surveillance.

Jusqu'à ce que venant de la forêt, un cri de douleur ne transperce la nuit. Le silence tomba sur le groupe et surtout sur les deux prisonniers. Ils se regardèrent et semblèrent immédiatement beaucoup moins sûr de sortir de là en vie.

Surtout quand le deuxième cri, au combien plus terrifiant, s'accompagna d'une volée d'oiseaux de nuits hors de la forêt.


- Je vous dis tout bordel !, hurla l'un des prisonniers, la laissez juste pas s'approcher de moi !

- Ouais pareil !, ajouta le second.

- On sait pas grand chose... On est que des hommes d'armes nous...

- Ouais, ouais !

- Ta gueule Reg ! On a été engagé par un type pour foutre le bordel dans les environs... On vous aurait même pas tué sérieux !

Alors qu'un troisième cri retentissait, Ehl était persuadé qu'ils ne disaient pas tout. Quant aux autres membres de la compagnie, certain semblaient être entrain de se demander si leur mystérieuse garde-caravane n'étaient pas au demeurant plus dangereuse que les bandits.

hrp.gif Frobre, je laisse en suspends, si tu décides de reprendre la route toute seule, je changerais le post ^^ Mais j'ai tablée que ta magicienne préférerait la sécurité du nombre smile.gif

écrit par: Ehl-Yaut Dimanche 10 Mai 2020 à 16h14
Ehl-Yaut s’était amusé de l’arrivée de la jeune femme. Son sourire s’était effacé lorsqu’il avait entendu le mot ‘Magie’. Pietr l’avait averti de ce méfier de la magie.
Avant de partir avec le chef de la bande, Sérana lui avait demandé de surveiller les deux bandits restant et essayer de les faire parler. Il hésita, il avait encore en mémoire son échec dans sa tentative de faire fuir la bande de mécréants. Il accepta finalement, pris sa hache et porta son attention sur les 2 compères.
Il resta un moment impassible devant eux.

¤ Bon, comment leur délier la langue ?, les amadouer ?, la violence ? ¤

EHl fut sorti de ses pensées par les cris venant de la forêt. Cris qui eurent le mérite de commencer à faire parler les brigands. Il se tourna vers la jeune femme nouvellement arrivé.

- Approche et voyons ce qu’ils ont à nous raconter.

Lui demandait de s’approcher, permettait à Ehl-Yaut de l’avoir dans sa zone de surveillance. Il ne savait rien de cette jeune personne si ce n’est qu’elle utilisait la magie. Franchement pas de quoi lui faire confiance pour l’instant.
Il se tourna vers les deux mercenaires

- Dites-moi tout !, qui vous a engagé et quel était ce contrat ? Pourquoi mettre le bordel dans cette région ?, Etes-vous les seul à avoir été engagé ?.
Mon amie va revenir dans quelques instants et si je ne peux lui dire ce qu‘elle attend, elle partira avec l’un d’entre vous dans la forêt. L’autre restera avec moi. Je suis fatigué et plus très patient. Parler ou je vous promets de la souffrance.

Le barbare attendit quelques instants les réponses.

écrit par: Frobre Lundi 11 Mai 2020 à 01h54
Le visage plein de boue, elle entendait les autres rire. Encore à quatre pattes, elle se mit à rire aux éclats…

¤ pour la discrétion on repassera… c’est tout moi. ¤

Une main surgit devant elle. Un nain gentlemen l’aida à se lever et lui avait même donner un mouchoir.

-Merci beaucoup monsieur vous être vraiment très gentil. Vous avez un très joli sourire vous savez. Vous avez l’air d’être très sympathique.

Elle lui fit un grand sourire et s’essuya le visage avec le mouchoir… du moins le mieux qu’elle pue. Serana la remercia, ce qui la surpris mais elle reçu le geste avec plaisir. Puis on l’invita à se réchauffer.

-Merci c’est vraiment très gentil je vais accepter avec plaisir… Je dois avouer que je suis un peu épuisé de la route que j’ai faite aujourd’hui.

Frobre suivie le Nain, et alla s’installer autour du feu avec les autres. Serana partie dans la forêt avec un des méchants monsieurs et elle demanda à un homme bizarre de surveiller les deux autres méchants.

Frobre était en train de discuter, de faire connaissance avec les gens de la caravane quand il y a eu les cris au loin. La demi-elfe fit le saut… et elle sursauta encore lorsque l’homme bizarre lui adressa la parole. Il était le seul qui ne lui avait pas encore adresser la parole. Il avait en plus une parlure assez cassante. Frobre se demandait s’il était fâché. Elle se leva et alla voir avec plaisir l’homme bizarre et marabout. Avec les hurlements les personnes immobilisées se mirent à paniquer et le marabout était en train de perdre patience.

-Mais calmez-vous tout le monde. Pourquoi vous hurlez tous? Ça ne mène à rien! Bon premièrement messieurs je crois que ce que le monsieur à côté de moi essaye de vous expliquer, c’est que puisque nous ne connaissons pas beaucoup la madame qui est partit tout à l’heure… Je crois que vous devriez, nous dévoiler toutes les informations que vous connaissez avant que celle-ci revienne. Je crois que le monsieur à côté de moi pense que vous savez autre chose.

La douceur, la franchise et la paisibilité de Frobre avait été presque palpable tout au long de son discours.

écrit par: Phineas Mardi 12 Mai 2020 à 19h07
La timide maladresse de Frobre semblait lui avoir immédiatement construit une place dans la petite troupe. Et le support qu'elle apporta au laïus intimidant du demi-orque eut un effet étonnant : sa personnalité faisant contrecoup, la menace fût d'autant plus efficace.
"Reg" la ferma définitivement, pendant que le plus causant des deux, après un instant de doute effrayé, repris :


- J'sais vraiment pas grand chose ! J'vous jure ! C'est la Flèche qui nous a engagé à Bulborp... Bon... Tout le monde sait très bien que c'pas lui le grand patron... J'crois que c'est pour ça qu'il s'appelle comme ça d'ailleurs... Il a toujours pas compris que tous le monde se foutait de sa gueule.

Il avait repris un peu de contenance pendant quelques secondes, le temps de se moquer de "la Flèche" mais la perdit à nouveau instantanément quand ses yeux se posèrent sur le demi.

- Ouais, ouais... Hum... Alors... On sait que c'est pas lui le grand chef, mais on sait jamais qui c'est... Il est complètement con, mais il sait fermer sa gueule, c'est comme ça qu'il a gravit les échelons... Bref, il a recruté des bandits, on a détourné quelques caravanes pour que ces pécors aient pas le choix d’obéir... On aurait ptet pas dû menacer leurs filles, z'auraient ptet été plus loyaux...

Il s'arrêta pour regarder son compagnon qui ne semblait pas loin ne mouiller ses chausses et lui mettre un coup d'épaule.

- Eeeeh... Nan on étaient une bonne quinzaine, il doit y avoir trois ou quatre autre bande de bâtards qui trainent... Et on sait jamais pourquoi, nous on cherche pas à savoir, on veut juste la paie v'savez...

Il se tût enfin et semblait avoir livré absolument tout ce qu'il savait. La suite le leur prouva. Serana sortit de la forêt en trainant le bandit derrière lui qui pleurait comme si il avait été dans les jupes de sa mère. Le projetant prêt de ses camarades de banditisme, ils découvrirent que leur chef - qui n'allait certainement plus l'être - se tenait un poignet dont les os avaient clairement été déplacé au mauvais endroits et deux doigts dont chaque phalange suivait un angle tout sauf naturel.

Cette fois, Reg s'inonda effectivement à en juger par l'odeur et l'autre eu un mouvement de recul immédiatement arrêté par le fait qu'il était collé à son compagnon.


- J'vous jure on sait rien d'autre m'dame ! J'VOUS JURE ! Ah si ! La Flèche est à Borcolline j'crois ! C'tout !

- Ouais ! Oauains... , soutint Reg en commençant à pleurer.

La cavalière les regarda encore quelques instants avant de se détourner. Elle posa un regard sur Ehl avant d'aller dé-sangler la selle du hongre en silence, de la poser avec les fontes sur son épaule et d'aller enfin récupérer un peu de la viande qui cuisait sur le feu de camp sous les regards de ses protégés et d'aller s'assoir un peu plus loin à l'écart du cercle de convives.

écrit par: Ehl-Yaut Mercredi 13 Mai 2020 à 15h56
Ehl-Yaut était surpris. Surpris de voir les trois comparses se mettre à table aussi facilement, surpris par le calme et l’apparente bienveillance de la jeune fille nouvellement arrivé et enfin surpris de voir des hommes pleurer et se faire dessus de peur. Ce n’était pas pensable au vu de son éducation.
Il se tourna d’abord vers les brigands. Il s’occupa de leurs liens et fit en sorte qu’ils ne puissent s’échapper.

- Restez tranquille !, j’en ai pas fini avec vous !!. A quoi ressemble votre camarade La Fleche ?. Et où peut-on le trouver à Borcolline ?.

Il porta ensuite son attention à la nouvelle venue et essaya de lui sourire.

- Désolé pour cet accueil mais la sécurité de la caravane était menacée. Je m’appelle EHL-YAUT. Je viens des Hautes-Landes.

Elle pouvait maintenant voir en Ehl-YAut, un demi Orc assez grand et exceptionnellement fort. Ce qui n’avait pourtant pas l’air de freiner son agilité. Il avait la peau grise, un regard sombre et des crocs assez gros pour être bien visible et au vu des évènements ne quittait pas sa grande hache.

- Content de te connaitre. Laissons les ruminer et allons manger un morceau.

Le jeune barbare avait vu le regard de Sérana dans sa direction.

¤ Voulait-elle lui parler ?, peut-être n’était-elle pas contente de sa façon de gérer la situation. ¤

Ehl décida d’aller vers le groupe avec la jeune femme si elle était d’accord et de rejoindre Sérana un peu plus tard quand ce serait un peu plus calme pour lui faire un rapport de ce qu’il avait appris. Il continua néanmoins de surveiller les 3 brigands et les alentours.

écrit par: Frobre Mercredi 13 Mai 2020 à 21h49
Bon! Enfin! Les petits messieurs parlaient… ce n’était pas trop tôt. Frobre écoutait attentivement. Un certain Laflèche, qui est un genre de petit boss, les engageait pour mettre le fouillis un peu partout dans la région et de propager des menaces. En plus, à ce qu’elle avait compris… d’autres gangs étaient sous ses ordres. Ce qu’elle ne comprenait pas … c’est pourquoi il faisait cela. Elle allait poser sa question lorsque Sérana arriva avec l’homme au poignet cassé.

La dernière déclaration du briguant qui semblait prit d’une crise de panique, avec raison soit dit en passant, la laissa coi. Le certain Laflèche était à Borcolline… exactement où elle devait se rendre. Est-ce qu’il y avait un lien avec la « mission » qu’elle devait obtenir là-bas… elle allait en savoir un peu plus… mais plus tard… ils étaient beaucoup trop apeurés présentement…

Il fallait faire quelque chose pour le briguant qui avait le poignet cassé. Donc pendant qu’Elh-Yaut était en train de l’attacher avec les autres, Frobre prit un bandage et stabilisa le bras afin que celui-ci ait moins de douleur… Elle n’était pas soignante, mais elle allait faire de son mieux.
Frobre était vraiment très intéressé par la réponse aux deux dernières questions que le demi-orc avait posé. Elle espérait avoir une réponse intéressante.

Le marabout se présenta…


-Ehl-Yaut… c’est un joli nom… et moi c’est Frobre et je viens des Marches d’argent…

La petite et chétive demi-elfe avait les cheveux d’un blanc pur coupé court, les yeux bleu cristallin, la peau pâle, elle avait une cicatrice en ligne verticale qui partait d’au-dessus de l’œil gauche jusqu’au milieu de sa pommette. Une chaine était à son cou et on pouvait voir la pointe d’un médaillon dissimulé sous ses habits. Frobre n’était vraiment pas impressionné par la carrure ni l’apparence du demi-orc… Il était comme il était, que voulez-vous ? Avec l’invitation d’Ehl-Yaut, la demi-elfe alla se servir une petite portion de nourriture. Elle alla ensuite s’assoir à côté du Nain qui l’avait aidé à se relever. Il y avait encore de la place à ses côtés si le marabout voulait s’assoir. Elle lui adressa donc la parole

-Enchanté moi aussi… assis toi….

Puis elle parla à tout le monde…


-Où votre caravane se dirige-t-elle? D’où venez-vous? Vous avez l’air sympathique!

Elle avait remarqué que Sérana s’était mise à l’écart… elle voulait sûrement relaxer seule… surtout avec ce qui venait de se passer.

écrit par: Phineas Mercredi 13 Mai 2020 à 22h59
- Il est... généralement il porte des haches de jet, il est chauve comme une bille et à une cicatrice au visage... bref, ça va pas vous avancer beaucoup... et je sais pas où il est...

Termina le bandit en fixant un œil terrifié autant sur Serana désormais loin, que sur le poignet déformé de son camarade. Se concentrant sur la reconstruction de leur contenance, les trois bandits se turent ensuite. Lorsque le paysan se réveilla, il passa par plusieurs phase : l'incompréhension, la peur puis, la fuite, lorsqu'il se rendit compte que personne ne lui portait réellement d’intérêt.

Les deux demis se joignirent au groupe et furent vite intégrer à la discussion. La petite troupe était sympathique et Frobre se senti vite à sa place. Elle compris vite que certains d'entre eux étaient des arcanistes mineurs, se servant probablement de leurs pouvoirs pour animer leurs spectacles. Ils échangèrent des banalités, apprirent que les Caracolants se rendaient à Borcolline pour une résidence d'au moins une semaine à l'invitation d'un entrepreneur de spectacle local et que ça composition fort diverse : un nain, des gnomes, des elfes, des humains et des halfelins, de tout âges, avaient un peu été rassemblée par le hasard et la destiné. Lorsque la fille de Goli, le gnome un peu patriarche de la troupe, à peine aussi grosse que le poing de Ehl leva ses grands yeux globuleux sur les nouveaux venu, elle leur adressa un sourire de sa main minuscule avant de réclamer les genoux de sa mère et de se rendormir sur ceux ci. L'un des autres enfants, humain celui ci, de la troupe osa s'aventurer vers Serana et après un instant de doute, s’assit devant elle et une conversation sembla s'engager avec la cavalière qui baissa son livre pour répondre à l'enfant. Horal - le nain manchot - finit à un moment par expliquer à l'un des convives le pourquoi de leurs confiance en Serana :


- C'est caché sous sa cape, mais elle nous à montré son symbole divin. C'est une servante de Shaundakul, le Dieu Vagabond. Je n'en ai pas vu plus de deux dans ma vie mais... et bien, ils ont juré de défendre les voyageurs au péril de leur vie. Il y a peu de garde en qui on pourrait faire plus confiance.

Ehl n'avait jamais entendu parlé de ce dieu. Quant à Frobre, si son nom lui disait quelque chose, c'était si flou qu'elle fût bien incapable de se remémorer la moindre précision. Ça expliquait cela dit peut-être pourquoi elle avait juré par un autre dieu tout aussi mystérieux plus tôt. Après tout, tous les faeruniens étaient polythéistes, même les dévots. Y compris celles qui ne ressemblaient pas franchement à l'image qu'on se faisait d'une dévote.

Plus tard, quand la ronde commença à se disperser pour aller prendre du repos, les deux désormais compagnons du moment purent aller rendre compte à leur troisième larron. Une fois les informations partagées - elle n'avait rien à redire à Ehl, elle voulait seulement, par ce regard, l'inviter à venir faire le dit rapport - elle resta un long moment à les fixer, la pipe entre les les lèvres, avant de reprendre la parole.


- J'irais voir quand nous arriverons à Borcolline. Je sais que c'est impromptu, d'autant plus pour toi - Frobre, c'est ça ? - mais m'apporterez vous un peu d'aide le cas échéant ? La troupe stationnera au moins une semaine dans la ville, autant la mettre à profit. Vous n'êtes pas obligés de me répondre maintenant, prenez la nuit, je prend la garde. A moins que vous n'ayez autre chose à me demander ?

écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 14 Mai 2020 à 16h32
En fin de soirée, Frobre et Ehl avaient rejoint Sérana pour un petit debrief de ce qu’ils avaient appris.
Ehl-Yaut était plutôt content, non seulement Sérana n’avait aucun reproche à son égard mais, de plus, elle lui demandait un peu d’aide si elle devait en avoir besoin. Il prenait cette demande comme une marque de confiance et il n’en avait pas reçu beaucoup au cours de sa courte vie.

- Bien sur que tu peux compter sur moi. Ces bandes terrorise les habitations alentours et attaques les caravanes. Faut les stopper. Je pense qu’arrivé à Borcolline, la caravane n’aura pas beaucoup besoin de moi, peut-être même pas du tout. Donc, j’aurai du temps libre en attendant qu’elle reparte. Et je n’ai pas encore décidé si je repartais avec eux.

La journée avait été longue et mouvementé. Tous le monde était fatigué. Il pensait aller se reposer. Sérana avait proposé de prendre la garde. Le barbare allait se lever pour rejoindre son matelas quand il posa les yeux sur les trois brigands.

- Et ces 3 fripouilles, on en fait quoi ?.
On ne va pas les laisser repartir, il pourrait arriver à la ville avant nous. Et on ne va pas les laisser la, enfin pas comme ça quoi !.

Ehl hésita un peu avant de continuer pensant que les jolies oreilles pointues de Frobre n'allait pas aimer ce qu'il s'apprêtait à dire.

- Je n’ai pas l’habitude de laisser de potentiels ennemis vivant derrière moi. Voila ce que j’en pense. Pour le reste, on verra plus tard, j’avoue qu’un peu de repos serait bienvenu.

écrit par: Frobre Vendredi 15 Mai 2020 à 21h38
Les discussions avec les gens de la caravane étaient vraiment captivantes et enrichissante. Les sorts qu’ils utilisaient semblaient vraiment sympathique et si Frobre avait eu du temps, elle aurait certainement demandé aux gens de lui montrer. Il était clair qu’elle allait essayer de trouver ces sorts dans les livres de la bibliothèque du collège lorsqu’elle allait revenir à Lunargent. Les étoiles brillaient dans ses yeux avec tout le savoir et toutes les connaissances que chacun avait … malgré l’instruction différente de chacun d’eux… Frobre n’avait pas eu ce partage avec son ancienne caravane… qui avait été très muette. De plus, la petite goglue de Goli était tellement attachante et le jeune Shnipow était tellement agréable à voir allé… les enfants étaient vraiment des êtres purs. Chaque vie méritait d’être protégé et aimé… Elle aurait voulu que les discussions ne finissent pas mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Les gens allèrent tranquillement se coucher et Sérana les invita, Ehl-Yaut et elle-même, à faire leur rapport. Puis un silence s’installa…. Un silence de réflexion ou de malaise, Frobre ne le savait pas. On entendait les grenouilles faire leur chant nocturne. La femme métal coupa le silence et leur demanda de l’aide.

¤ Elle nous demande de l’aide ??? Elle la super puissante … la méga ninja… Je me demande si c’est flatteur, ou c’est parce qu’elle n’a que nous… quoique si je peux aider… pourquoi pas? ¤

Elle allait accepter lorsque Ehl-Yaut parla. Frobre tourna sec la tête vers le demi-orc et le fusilla du regard. Elle se mordit les lèvres pendant un instant. Elle ne voulait pas exploser devant eux… Elle n’avait rien contre le fait qu’il tuait ces ennemis… ce qu’elle ne supportait pas c’est le mensonge. Ils avaient demandé des informations aux hommes en leur disant que rien ne leur serait fait s’ils parlaient et là il voulait les tuer… c’était un mensonge épouvantable pour elle, surtout quand on parle de la vie de quelqu’un. Elle ne connaissait pas assez Sérana et Ehl-Yaut pour dire ce qu’elle pensait de la situation. De plus, elle ne voulait pas se les mettre à dos puisqu’elle voulait arriver à Borcolline en un morceau. Cependant il n’était pas question qu’elle cautionne cet acte sans dire la vérité aux briguant. Elle se leva sec, regarda Sérana

-Je te réponds demain !!!!!!!

Elle leur tourna le dos et se dirigea vers sa couchette… Une chouette blanche passa rapidement et alla s’installer dans un arbre au-dessus de l’endroit où jeune magicienne alla se coucher.


écrit par: Phineas Samedi 16 Mai 2020 à 13h37
Chacun de son côté, dans un environnement assez agréable finalement puisque les roulottes d'un côté, les collines de l'autre, le vent leur passait au dessus et les gardaient dans une fraîcheur printanière.

Alors qu'il s'endormait progressivement (le reste de la caravane ronflant déjà) Ehl et Frobre entendirent la voix de Serana au loin, sans doute prêt des brigands. Les chariots et la distance entre elle et eux les empêchèrent de comprendre de quoi il en retournait mais ils purent comprendre au son de la voix des brigands qu'il n'était pas question d'amnistie pour le moment...


○ ○ ○


Le matin vint vite, d'autant plus après une journée aussi rude. Ils se levèrent les premiers, probablement leur esprit se demandant ce qu'il était arrivé aux prisonniers, plus ou moins malgré eux.

Ils trouvèrent Serana assis à côté du feu. Un bouillon odorant, qu'ils identifièrent comme une tisane de menthe et probablement de verveine, chauffait sur un côté du feu et un lièvre de taille plutôt acceptable, fraîchement chassé et dépecé à en juger par la peau pliée un peu plus loin, rôtissait au dessus.

Quant aux prisonniers, ils étaient toujours vivants. Murmurant entre eux tout, ils mangeaient chacun un bout de pain sec avec difficulté, et pour cause : de longs empans de corde de soie constituaient de solides menottes autour de leur main, relié à l'autre bout de la corde à un anneau planté sur un piquet. Et à la façon dont ils bougeait, la main brisé du chef semblait avoir été réparée.

En s'approchant de l'encapuchonnée, ils se rendirent compte qu'il avaient tout de même été précédé par un autre membre de la troupe. Shnipow qui se frottaient encore les yeux des mains, était assis à côté d'elle, régulièrement il vacillait et poussait une sieste-éclair en s'appuyant sur Serana. Celle-ci ne l'en empêchait pas, quoique sans montrer la moindre affection pour autant.

Lorsque Frobre entra dans le cercle autour du feu, Serana leva les yeux vers elle :


- Tu ferais bien de te méfier, gamine. Si celui là avait eut des pouvoirs, il aurait bien pu retourner ton sort dans la tête.

Quoique pas sûre que ce soit la vérité, la magicienne fût certaine que Serana savait ce qu'elle avait fait. Sans vraiment être capable de définir ce qu'elle en pensait cependant. Pour répondre aux questionnement des deux, elle ajouta :

- Bandit ou pas, je n'ai pas l'autorité suffisante pour les exécuter aussi prêt d'une ville. D'autant plus que je suis à peu prêt certaine que Reg et Orvald n'ont jamais tué personne, dit elle en jetant un œil sur les bandits. Les deux que vous avez gardés.

Elle leur servit une tasse de tisane, et rapidement le reste de la troupe vint les rejoindre. Et bientôt, il fut temps de reprendre la route.

○ ○ ○


Le piquet déterré, l'anneau de métal qui tenait la corde-menottes des bandits vint s'accrocher à la selle du grand hongre. Une fois les chariots alignés (Frobre et Ehl pouvaient s'installer sur le bord d'un chariot ouvert, ou sur une roulote), ils partirent en destination de Borcolline. Serana et ses prisonniers étaient derrière. La lenteur relative du convoi ne les épuiseraient pas suffisamment pour les tuer, mais ils seraient très certainement à bout de ressource une fois le voyage terminé, aussi court soit il.

De temps à autre, la cavalière et ses prisonniers prenait un peu de retard, mais elle les rattrapait rapidement. Elle n'avait pas invectivé les prisonniers, se contentant de forcer sa monture pour les forcer à avancer malgré leur peureuses protestation.

Les heures passèrent. La route était agréable, comme la compagnie. Le soleil montant vers le zénith réchauffa l'atmosphère. Si les nuits étaient encore fraiches les jours étaient déjà printaniers avec un ciel qui ne se barraient que de corolles de nuages éparses. Ils croisèrent quelques marchands en sens inverse sur le sentier, qui saluèrent avec une politesse vagabonde avant de continuer leur chemin. Ci et là, les musiciens de la bande, souvent assis sur les toits des roulottes grattaient des cordes ou jouaient de la flute. Ce fût le moment parfait pour le demi-orque et la demie-elfe d'apprendre à se connaître, mais aussi pour parler de façon plus banal à Serana qui remontait régulièrement le long de la caravane avec son ridicule fardeau derrière elle.

Une fois, Orvald se plaignit, ce à quoi la cavalière se contenta de répondre qu'il n'avait qu'à changé de métier si il ne voulait pas que ça se reproduise. Et qu'il pouvait remercier les dieux de ne pas être mort.

Enfin, alors que le soleil commençait à quitter son apogée ils arrivèrent en vue de Borcolline.

Ils traversèrent le pont de pierre qui enjambait la douce rivière Accessible. Borcolline était une ville marchande moyenne, sans muraille, qui, à en jugé par la taille de l'extérieur ne devait pas abriter plus d'une dizaine de miliers d'habitants permanent. Cependant la route qui la traversait, celle la même qu'il avait emprunté et continuait vers l'Est était toujours pleine de trafic. Les marchandises de l'Amn et du Calimshan qui transitaient vers le Cormyr, la Sembie et les Vaux empruntaient souvent celle-ci. Aussi, la ville regorgeaient t'elle de tavernes et d'auberges. Serana s'arrêta à leur hauteur avant de passer les portes :


- Je vais livrer ces trois là à la milice du coin. La troupe va trouver un coin dans le secteur des caravanes pour laisser le convoi en sûreté et commencer à parcourir la ville, le demi-orque put confirmer que c'est ce que Goli lui avait dit le jour précédent, moi je vais prendre une chambre à la Wyverne. Et je ferais probablement un tour à la Trompette Terni en fin d'après-midi, vous ne pourrez pas le rater, c'est en face de la tour. Si vous voulez m'y retrouver, à plus tard. Sinon, ce fût un plaisir.

Elle hocha la tête et parti en direction d'un groupe de garde avec qui elle commença à parlementer.

Rater la tour aurait effectivement été difficile puisque cette haute tour de guet était plantée en plein milieu de la ville. Les deux demis avaient maintenant une demie journée pour explorer la ville ou faire ce qu'il souhaitaient avant de rejoindre Serana... ou pas ?

écrit par: Ehl-Yaut Lundi 18 Mai 2020 à 17h52
Grâce au danger écarté, à la garde prise en charge par Sérana, à une nuit fraiche et un superbe décor, Ehl-Yaut avait passé une très bonne nuit. Au réveil, Sérana était déjà prés du feu et les trois brignads était là. Le chef avait même été soigné. Le jeune barbare n’y préta pas plus d’attention. La dame voilée avait fait ses choix et il les respectait. Après un rapide déjeuner, il aida la troupe à préparer la caravane pour le départ. Pour faire la route, il s’installa confortablement dans un chariot ouvert pour pouvoir profiter du bon temps qui arrivait.
Il profita de ce voyage pour parler un peu avec Frobre. Il lui conta un peu de son histoire et posa quelques questions sur la pratique de la magie : est ce un don ? est ce que tout le monde peux faire de la magie ? est ce dangereux ?. La magie est un domaine dont il a trés peu de connaissance.
Son rôle pour la protection de la caravane n’était pas fini. Aussi continua-t-il à être sur ces gardes et surveiller les alentours.
Arrivée à Borcolline, la caravane s’enfonça dans la ville, Ehl promis au groupe de passer les voir. Sérana leur donna rendez-vous en fin d’après-midi à la taverne de la Trompette Terni et les laissa seul, Frobre et lui.
Le jeune barbare se crispa et porta son attention sur les alentours et les gens qui le croisait. Il était loin d'être à l'aise dans le milieu citadin.
Il se tourna vers sa coéquipière du moment :


- He bien douce dame, serais-tu d’accord pour d’abord trouver où se loger et prendre un bon repas, je t’invite. Et ensuite faire une balade dans la ville en attendant le rendez-vous de Sérana ?. Mais je comprendrai aussi que tu ne veuilles être accompagnée d’un compagnon comme moi. ajouta-t-il soudain moins sur de lui.

Même si la ville le rendait nerveux, il était curieux d'en découvrir un peu plus.
De plus, il gardait en mémoire la description du dit 'La Fleche' et son attention resterait en éveil au cas où il le croiserait par chance. Il attendit la réaction de Frobre tout en regardant les alentours à la recherche d’une auberge qui l’inspirait.


écrit par: Frobre Mercredi 20 Mai 2020 à 22h20
Frobre avait eu sûrement une nuit un peu plus difficile que les autres puisqu’elle avait pensé à la mort des brigands. Elle avait été surprise au matin de les voir en vie encore. Malgré le reproche ou l’avertissement que Serana lui fit, elle lui remercia d’avoir respecter la promesse qu’ils avaient fait aux hommes attachés.

La caravane se mit en marche et Frobre était installée dans le même chariot qu’Ehl-Yaut. La magicienne était assise en arrière du chariot les pieds balans dans le vide. Elle observait les paysages qui défilait, les humais les odeurs… c’était agréable. Elle fit aussi plus connaissance avec M. marabout. Elle l’avait surnommé comme cela pour elle, puisqu’il semblait toujours un peu de mauvaise humeur… Il n’était sûrement pas en permanence de mauvaise humeur, mais son apparence lui donnait cette impression. cependant elle ne le jugeait pas du tout... ce n'était que de la perception.

Elle apprit donc qu’Ehl-Yaut était un demi-orc, qu’il avait été adopté et que son père adoptif avait péri il y avait peu de temps. Frobre avait donnée ses sympathies parce qu’elle serait bien peinée elle si ses parents disparaissaient tragiquement … Elle fut surprise ensuite de savoir qu’Ehl n’avait pas vraiment de notion ou de connaissance magique. Frobre lui expliqua qu’elle étudiait depuis plusieurs années pour apprendre, comprendre et développer la magie, qu’elle avait eu un maître, Selwin. Elle lui expliqua aussi qu’à Lunargent, il y avait une énorme bibliothèque qui était d’une richesse merveilleuse de texte et de parchemin… qu’elle adorait passer du temps dans ce lieu de savoir. Elle était presque un peu gênée de lui parler de son « bonheur » d’avoir encore ses parents et qu’une troisième personne qui s’occupait d’elle, de la bibliothèque quand lui n’avait plus ni ses vrais parents ni son père adoptif… Elle commençait à comprendre pourquoi Ehl-Yaut avait une face de marabout… il est clair qu’elle n’allait pas lui dire cela.

Enfin arriva Borcolline. Durant tout le « brouhaha » de l’arrivé, Frobre prit le bout de parchemin où il était écrit ses informations pour trouver la personne qu’elle devait retrouver et qui devait lui donner des indications. Tous allèrent à leur occupation et elle resta donc avec Ehl-Yaut. Il n’était vraisemblablement pas à l’aise… pourquoi il n’avait pas l’air confortable elle ne le savait pas …
Elle fit le saut lorsqu’Ehl-Yaut l’appela « douce dame » elle sourit puisque ces paroles faisaient vraiment bizarre dans sa bouche.


-Si gentiment demandé, Monsieur Ehl-Yaut je suis prête à vous accompagner. Vous êtes très galant de m’inviter. Pendant la balade, si nous sommes capables de trouver des informations afin que je puisse trouver cette personne avant de rejoindre Serana, je serais très contente.

La demi-elfe montra le bout de parchemin à son compagnon du moment. Frobre trouvait vraiment l’idée d’être avec Ehl-Yaut très intéressante puisqu’avec la charpente et le physique du demi-orc, elle avait une protection qu’elle n’aurait pas eu si elle avait été seule.

hrp.gif Je n'ai pas trouvé le nom ou l'endroit où les ordres la menait à Borcolline donc j'y ai été comme je le pensais hrp.gif

écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 21 Mai 2020 à 10h59
hrp.gif Je me permet un petit post avant l’intervention de Maitre Phinéas pour compléter la conversation entre les 2 aventuriers. Ehl-Yaut apportant son aide à Frobre.

Quand Frobre lui tendit le parchemin, Ehl le repoussa calmement :

- Désolé, je ne sais pas lire. Si tu me décris la personne que tu cherches ou ce que tu en sais, je veux bien t’aider à la trouver. Mais d’abord, allons manger, j’ai les crocs qui poussent !.

Le barbare se mit à rire, amusé par sa propre blague demi-orcs.

écrit par: Phineas Lundi 25 Mai 2020 à 18h11
Pendant que Frobre lui décrivait ce qu'elle savait, et ce qu'elle voulait dire, le duo commença à avancer dans la ville. Pour la demie-elfe qui n'avait pas vraiment vu d'autre ville que Lunargent, c'était le jour et la nuit. Il y avait bien cinq fois plus de monde dans la Cité des Marches, alors que, pourtant, sa ville natale n'était pas gigantesque en terme de superficie. En résultait une absence globale d'impression oppressive même sur la route principale pleine de marchands. Pour Ehl-Yaut, c'était différent. Il avait vu quelques villes, mais il n'était pas d'Eauprofonde ou de Suzail, et Borcolline était probablement l'une des villes les plus agitées qu'il avait vu, même si, comme lui, une bonne partie de ses habitants du moment étaient temporaires.

Mais c'était loin d'être la seule différence. Les armes, d'abord. Dans de nombreuses grandes villes plus civilisées, on avait le droit de porter une arme, mais la sortir au clair sans bonne raison était mal vu, ou délictueux. Ici les quelques gardes qu'ils aperçurent ne semblaient pas avoir grand chose à faire des quelques mercenaires qui jonglaient avec des couteau ou faisaient des blagues louches à leur voisin en les caressant de leur masse. L'urbanisme ensuite. Les villes plus importantes prenaient soin de leurs bâtiments et de leurs grandes voies. Si un personnage important, à l'arrivée fortuite ou non, arrive en ville, elles ne peuvent pas se permettre de montrer un laid visage. Sans être dans un état déplorable, Borcolline ne brillait pas. Les murs n'étaient pas élégants comme l'architecture tri-ethnique de Lunargent. Les pavés n'étaient pas droits comme ceux de Mirabar. Les armures de la milice ne brillaient pas comme les lourds harnois des Dragons Pourpres.

Borcolline était une ville de passage, cela se voyait, cela s'entendait. Cela se sentait.

Le seul point de repère réellement notable le long de la grande route était en fait une tour qui pointait au dessus de la ville et qui, vue les flux de badauds, était le centre névralgique de la ville.

Et puis il y avait la position même de la ville dans les Royaumes. Ehl connaissait les Landes, juste au Sud, et savait qu'elles étaient loin d'être une terre emplie uniquement de gens honnêtes.

Frobre n'en savait pas beaucoup sur les environs, mais elle s'était tout de même renseignée avant de venir. Les Contrées du Mitan, où se trouvait Borcolline était une zone très particulière situé au croisement de nations puissantes : l'Amn au Sud, connu autant pour ses richesses marchandes que pour sa terrible guilde criminelle, le Cormyr à l'Est monarchie militariste dont la puissance n'est plus à prouver. La Côte des Épées à l'Ouest avec Eauprofonde la Cité des Splendeurs, Château-Suif, le centre prophétique du monde et la Porte de Baldur dont les évènements récents étaient connus de tous. Et l'Anauroch au Nord qui, la magicienne le savait, avait vu arriver récemment les descendants des anciens mages néthérisses, disparus des millénaires plus tôt.
En conséquence les Contré du Mitan étaient le théâtre d'intrigues entre puissants, un lieu de passage commercial et évidemment, une terre scarifiée par d'anciennes batailles et catastrophes.

Leur périple pourrait être aussi fascinant que dangereux.


Mais pour le moment, ils étaient encore sur la grande route, marchant le long des bâtiments et se mêlant sans difficulté à la population. Comme presque partout, les humains étaient majoritaires ici. Les demis-elfes n'étaient pas rares non plus. Quant aux demis-orques ils étaient aussi présents, dans une ville de caravanes, cela n'avait rien d'étonnant. Plus étonnant, il y avait aussi un certain nombre d'halfelins et de gnomes. Elfes et nains par contre étaient des plus rares.

Autour d'eux les marchands criaient. Borcolline étaient aussi un comptoir et un lieu où les taxes intéressantes permettaient de faire de juteuses affaires avant de rejoindre sa réelles destinations. Les voyageurs harassées étaient aussi un bon public si bien que, ci et là, des baladins et autres artistes de rues se produisaient. Des stands de nourritures et de boissons temporaires étaient ci et là. Le tout formait une sorte de foire bigarrée, traversées par un flux constant de caravanes, entourées de bâtiments en dur telles des forges, des maisons de changes, des prêteurs sur gages et évidemment des compagnies de mercenaires. Ils virent vite la Trompette alors qu'ils approchaient de la tour, puisqu'elle était pile en face de celle ci. Ils ne virent pas en cette première partie de leur visite, la wyverne par contre. Non loin de là ils virent les tours fortifiées de ce qu'ils apprirent comme étant un temple de Lliira, la déesse de la joie, patronne des festival.

Ainsi pour le centre de Borcolline, restait à savoir où ils se dirigeraient désormais.

écrit par: Frobre Mercredi 27 Mai 2020 à 02h43
Frobre leva les yeux lorsque Ehl-Yaut lui avoua qu’il ne savait pas lire.

¤ Quelle tristesse! Il doit trouver cela difficile! ¤ Pensa-t-elle.

Elle savait très bien qu’il y avait plusieurs personnes qui ne savaient ni lire ni écrire. C’était donc un peu « normal » qu’il ne sache pas grand-chose de la magie. La transmission orale était existante, mais la transmission écrite de la magie était beaucoup plus courante.


-Vous savez M. Ehl-Yaut, je pourrais essayer de vous enseigner les rudiments de la lecture. C’est vraiment quelque chose que j’aime beaucoup.

Frobre sourit à la « similie » blague du demi-orque. Elle se mit ainsi à marcher et chercha pour commencer un endroit pour manger et boire. Tout en marchant, Frobre discutait avec Ehl tout en restant quand même discret. Malgré le brouhaha de la cité, l’endroit était loin de Lunargent et les gens semblaient beaucoup plus libertins et bizarres. Elle regarda le bout de parchemin qu’elle avait encore entre les mains.

-J’ai été envoyé par le collège de Lunargent afin d’aider un contact du nom de Baelgar. À quoi ressemble-t-il… c’est une bonne question puisque je n’ai pas de description physique de la personne. Je sais cependant selon les écrits ici que lui et son chien habiteraient près de la rivière dans les quartiers pauvres de la Ville. Quoique la Ville ne semble pas vraiment très riche non plus. Je ne sais pas non plus ce dont cette personne a besoin comme aide, mais je me dis que si le collège m’envoie le consulter c’est qu’il doit y avoir quelque chose d’important.

En marchant dans la Ville, Frobre observait beaucoup la cité. Elle en conclut rapidement que la Ville de Borcolline était loin de Lunargent, cette cité la décevait. Malgré le point stratégique de celle-ci dans le monde de Fearun, la Ville faisait presque pitié. On aurait dit que les gens n’avaient pas de fierté d’habiter ou de commercer dans cet endroit. Elle comprenait aussi, pourquoi les gens semblaient-ils si détachés de l’endroit ?

Après un certain temps, Frobre se dit que de parler à quelqu’un allait sûrement les enligner plus rapidement sur l’endroit où ils pourraient manger quelque chose. Elle alla voir un marchand.


-Bonjour, Monsieur, je m’excuse de vous déranger, je cherche un endroit en Ville pour pouvoir manger. Est-ce que vous connaissez un endroit? De plus, est-ce que vous connaissez un certain Baelgar?

Frobre scruta en même temps ce que le marchand avait à vendre… peut-être que quelque chose pourrait l’intéresser. Elle leva aussi un œil sur Ehl-Yaut pour voir comment il se débrouillerait elle se doutait que le demi-orque n’était pas très à l’aise.

écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 28 Mai 2020 à 21h04
- Appelle moi Ehl-Yaut ou Ehl mais pas Monsieur, c’est trop bizarre. répondit Ehl-Yaut.

Le barbare commençait à apprécier le petit bout d’elfe qui l’accompagnait. Celle-ci cherchait un certain Baelgar. Ils avaient encore pas mal de temps avant le rendez-vous de Sérana. Alors qu’ils marchaient en ville en discutant et essayant de ce décider un endroit où manger. Il fut surpris de voir Frobre s’approcher d’un marchand et discuter avec lui.

¤ Elle pose des questions sur son gars, ça a quand même l’air important. bon ben mon vieux, tu vas pas casser la croute de suite.¤

Il se mis un peu en retrait et regarda autour de lui à la recherche d’un gamin des rues.
Ehl-yaut connaissait la faculté de ses gamins à connaitre la ville et ce qui s’y passe.
Plus jeune, il trainait un peu avec les enfants de Sécombe pendant que Pietr traité ses affaires.
Dans cette ville inconnu, il se sentait plus à l’aise de traiter avec un jeune plutôt qu’avec les adultes.


Dès qu’il en eut repéré un, Ehl l’interpella, et lui proposa une pièce d’argent si il les emmenait dans les quartiers proches de la rivière et 2 pieces d’argent si il les aidait à trouver un certain Baelgar qui vivait dans ce coin-là. Avec la présence du gamin, Ehl augmenta sa vigilance concernant ces effets personnels et ceux de Frobre.


écrit par: Phineas Vendredi 29 Mai 2020 à 12h41
L'humain grand mais bedonnant qui, vu sa complexion, devait certainement avoir un peu de sang bestial quelque part, posa un œil sur la petite demie-elfe. Il vendait des objets en cuir et en toile. Vu qu'il ne puait pas la saumure de tannage, il était certainement un revendeur, pas lui même artisan. Et il semblait relativement bon pour l'activité, en vivant sans faire fortune, de toute évidence. Il termina de vendre un harnais neuf à un caravanier avant de répondre :

- Ouvre les yeux la proprette, il balaya la place des mains, des stands de nourriture de rues étaient ci et là, l'odeur de la viande grillée et des champignons ne mentant pas. Mais notre bouffe est ptet trop subtile pour ton palais. Va à la Trompette ou dans une autre taverne. Quant à ton type, est ce que j'ai une tronche de barde ? Maintenant, à part si t'as besoin de cuir, casse toi.

Sans plus de mondanités, il passa à son prochain vrai client. C'est à peu prêt à ce moment là que la jeune femme senti une main fouiller prêt de sa taille. Elle se retourna aussitôt pour constater qu'un petit garçon qui ne devait guère excéder les six ans tentait de lui piquer sa bourse. Le vendeur qu'il l'avait certainement vu n'avait d'ailleurs rien fait pour l'arrêter. Elle remarqua en même temps la jeune fille, adolescente elle, qui tentait de voler celle du demi-orque, qui ne l'avait pas remarquer. Par son expression de surprise, ce fût chose faite.

Frobre n'eut pas la vélocité d'attraper la main du petit voleur, qui détala, les mains vides cela dit. Son aînée n'eut pas la même chance. L'énorme main du demi orque attrapa son poignet. Avant que la seconde ne viennent bloquer toute tentative d'échappatoire en faisant faire un demi tour à l'adolescente puis de bloquer son bras dans une position suffisamment douloureuse pour faire passer le message, mais pas suffisamment pour éveiller un cri de douleur :


- Lâche moi sale porc !, hurla la jeune fille, aidez moi !, cria t'elle aux alentours.

Quelques uns des badauds, et le marchand de cuir, se retournèrent. Un silence localisé se fit sentir, avant qu'un halfelin ricanant réponde.


- Tu t'es fait chopper comme une débutante Gabrielle, tu perds déjà la main...

Puis tous repartir sans se soucier plus de Gabrielle, donc. Sa comédie ayant échouée, la jeune voleuse se rabattit sur une méthode plus diplomatique.

- Putain... D'accord, d'accord... J'ai pas réussi à t'avoir, tu peux me lâcher maintenant. Promis, je réessayerais pas.

Elle ne cacha pas sa surprise quand le demi-orque qui, pas si idiot, avait compris qu'il avait certainement trouvé une excellente informatrice, montra deux pièces d'argent devant son visage, certainement plus qu'elle n'en avait vu depuis longtemps. Frobre pensait par ailleurs que la jeune fille devait avoir reçu un semblant d'éducation, sa locution étant plus claire que ce qu'elle entendait jusqu'ici dans la ville. Lorsqu'il posa la question sur Baelgar, elle essayait d'attraper les pièces avec sa bouche. Malgré son physique malingre caché sous de quasis haillons qui avaient dû appartenir à un compagnon bien plus grand, elle ne manquait pas de vivacité. Elle s'arrêta lorsqu'elle entendit le nom :

- Baelgar ? Pourquoi vous cherchez cet insupportable bonhomme ?, dit elle, sur la défensive, soudain apparemment pas si certaine que l'information valait seulement deux pièces.

écrit par: Ehl-Yaut Samedi 30 Mai 2020 à 15h57
Le regard surpris de Frobre avait alerté Ehl-Yaut. Il avait réagis très rapidement, par instinct. Il avait saisi le bras de la jeune fille et l’avait immobilisé.
Il reconnut en elle, ces enfants qui traine dans la rue à l’affut d’une bourse ou d’un renseignement qu’ils pourraient monnayer plus tard. La tentative de vol de Gabrielle ne le mettait pas du tout en colère. Il comprenait qu’elle essayait de survivre. Il se sentait plus proche de cette fille que de ce marchand odieux.
Quand il montra les pièces à Gabrielle, elle gesticula pour essayer de les attraper.
Ehl-Yaut resserra un peu sa prise sur le bras de la jeune fille. Vu sa réaction quand elle entendit son nom, elle connaissait Baelgar.


- Arrêtes de bouger comme ça, tu vas finir par te casser l’épaule. Mon amie et moi avons un marché à te proposer. Je te donnerai ces 2 pièces et mon amie en fera autant si tu nous aides à trouver Baelgar. Sers nous de guide jusqu’à lui.

Il enchaina en relâchant légèrement sa prise.

- Je vais te lâcher, tu pourras partir si tu le veux mais tu perdras l’occasion de gagner ces quelques pièces assez facilement.

Avant de la lâcher, Ehl se tourna vers Frobre pour connaitre son avis et avoir son accord sur cette proposition.

écrit par: Frobre Mardi 02 Juin 2020 à 21h37
Frobre avait fait un peu le saut face à la rudesse du marchant… surtout que l’odeur des grillades et des champignons comme le marchand disait, était mêlée avec les odeurs de cuirs, de métaux, de mixtures de toute sorte, de bouses d’animaux, etc. Disons que pour la bonne odeur de cuisson on repassera.

¤ St-glaçon de toutes les grottes profondes… Même si j’avais besoin de quelque chose de son étalage, je n’achèterais pas ici… Je suis certaine que cela doit faire longtemps que sa femme ne lui a pas donné de cadeau dans sa chambre… ¤

Elle garda toutefois le sourire et son calme habituel que le monde connaissait de la demi-elfe et en se tournant elle lui dit:

-Merci beaucoup pour vos informations précieuses.

C’est à ce moment que tout se déroula rapidement le jeune et l’ado qui essaya de les détrousser. Il était clair que les deux compagnons de voyage détonaient beaucoup du paysage, deux belles poires.

Elle regarda Gabrielle se débattre avec Ehl-Yaut… et écouta attentivement l’offre et la discussion. Frobre regarda les yeux d’Ehl-Yaut… elle était bien d’accord avec l’offre que le demi-orque disait… mais elle avait peur que celui-ci mente à la jeune voleuse. La franchise était très importante pour la demi-elfe. Et si la demoiselle ne faisait pas sa part de marcher… Frobre n’accepterait pas… surtout que de prime abord, Gabrielle connaissait Baelgar. Tout en douceur… comme à son habitude, Frobre s’expliqua.


-Mademoiselle Gabrielle, je dois tout simplement le rencontrer. Le pourquoi, je te le dis franchement, ce n’est pas quelque chose que tu as à savoir. Le caractère de cette personne ne m’importe peu… chacun de nous est insupportable pour quelqu’un. Tu dois même te dire que nous sommes désagréables. Ce n’est pas le sujet… est-ce que tu veux ou non nous aider à retrouver M. Baelgar? Et oui si je suis satisfaite et que tu nous aides à le trouver il y aura 2 pièces de plus pour toi.

écrit par: Phineas Vendredi 05 Juin 2020 à 14h35
Les boucles châtaines de la jeune voleuse, qui n'avaient pas dû voir de savoir depuis une éternité, s'agitait dans le vent levant. Quelques yeux curieux les fixaient désormais, intrigués par ce duo qui venait de proposer à une gamine qui venait de tenter de les voler, suffisamment d'argent pour manger à sa faim pendant deux mois. Frobre avait été éduqué dans un environnement trop aimable pour avoir l'intuition que Ehl, lui, avait eut. Sans la crasse, l'adolescente aurait été agréable aux yeux, la raison de sa saleté, c'était qu'elle était sa sécurité personnelle. Grabrielle aurait gagné plus dans un bordel, et l'instinct du demi-orque lui disait qu'elle restait volontairement une crasseuse, pour éviter de s'y retrouver. Une forme d'intelligence de survivante. Il pouvait certainement respecter ça.

Les deux tarans amniens que tendait le demi-orque et les deux écus marchéens de la demie-elfe semblait clairement faire hésiter Gabrielle. Puis faire flancher une éventuelle détermination. Elle passa outre la douleur de son épaule qui passa prêt de la luxation pour attraper les pièces avec sa bouche mais échoua lamentablement lorsque son front percuta la grosse main du barbare.

Elle grogna, puis repris la parole :


- D'accord... Je vais vous emmener chez lui... Mais il est pas toujours là...

Elle se tendit comme une anguille lorsque le demi la lâcha. Sa dignité lui commandait sans doute de faire comme si elle s'était libérée toute seule... même si personne n'avait l'air d'y croire parmi les badauds qui observaient.

La tire-laine ne leur fila pas entre les doigts. Apparemment, elle était prête à respecter sa promesse. D'un mouvement de tête, elle leur indiqua de la suivre et commença à s'enfoncer dans les ruelles.



Sans leur jeune guide... ils s'en seraient certainement sortis. Ruelles ou non, retrouver la grande route n'était pas très difficile. Les bâtiments n'étaient pas très haut et il suffisait de suivre la tour. Se perdre n'était pas envisageable, mais ils ne savaient pas où il devaient aller, ils continuèrent donc à suivre Gabrielle. Peu à peu, alors qu'ils allaient au nord-ouest, vers le fleuve la pierre étaient progressivement remplacée par le bois, un bois de moins en moins bonne qualité. Les pavés se changeaient en chantier de terre boueuses. Jusqu'à ce que, à un moment, le sol colle sous leur pas alors qu'ils se rapprochaient de la zone la plus pauvre de la ville.

Ils avaient remarquer autre chose, l'un et l'autre, de plus discret, pendant qu'ils marchaient. Ils n'étaient pas tout à fait surs de l'utilité, mais Gabrielle laissait clairement des signes... Ce qu'ils prenaient au début pour des petits réflexes, formait de tout évidence un langage. A qui ? A quoi ? Ils ne surent, mais il y avait quelque chose, et avec un regard, ils se préparèrent tous deux à réagir à quoique ce soit.

Bientôt, dans les boueux taudis de la basse ville, ils sentirent des regards sur eux. Un peu partout, de tout âges, de pauvres gens tentaient de garder une certaine dignité en produisant de quoi nourri leur famille. Il y avait beaucoup d'enfants, les parents étant probablement partis aux champs la majorité de l'année. Les plus vieux agitaient leurs mains cagneuses sur des paniers en osiers ou des outils en bois, qu'ils iraient vendre pour améliorer leur difficile quotidien. La façade sombre du mercantilisme, ils étaient en plein dedans.

Ils s'arrêtèrent devant une maison. Elle était toute proche du fleuve, au point que l'on entendait le flux de l'eau. Quant à la demeure... et bien, on se demandait comment elle tenait debout. Contrairement aux demeures alentours, celle-ci avait dû avoir une gloire passée. De puissants madriers de chaines formaient le cœur de la charpente et de grosse dalle de granit aplanissait le sol. Mais le torchis et l'argile qui avait servi à camoufler les douleurs du temps rendait le taudis encore plus triste que les autres. Et lorsqu'ils s'arrêtèrent devant la porte, qui miraculeusement n'était pas branlante, ils entendirent de joyeux aboiement alors qu'un chien court sur pattes au pelage doré venait faire la faite à la voleuse. Frobre, surprise, reconnut la race du chien, c'était un Mukteff, originaire des glaciers à l'est des Marches d'Argent, qu'on croisait donc régulièrement dans sa région natale.

Et c'est à ce moment que le duo se retourna pour découvrir une bande de gamins, armés de bâtons et d'autre armes improvisés, assemblés derrière eux. Heureusement, ils avaient vu le coup venir, et n'était pas pris par surprise. En fait, ils avaient même tout deux repérés un chemin sûr si jamais ils devaient s'échapper, dans lequel les courtes jambes des gamins peineraient à les rattraper.

En attendant, le plus vieux de la bande, peut-être un an de plus que la voleuse, un adolescent aux mêmes cheveux châtains que Gabrielle, que la vie avait déjà salement amoché vu sa mâchoire tordue qui n'avait pas du être bien soignée, prit la parole. Il portait une matraque.


- T'as pas été assez discrète Gab', ils nous ont vu venir. Bon, qu'est ce que vous lui voulez au Prof' ?, demanda le chef des gamins.

écrit par: Ehl-Yaut Samedi 06 Juin 2020 à 01h08
La jeune fille avait accepté le marché. Ehl savait que cette proposition ne se refusait pas, 4 pièces d’argent, c’était quand meme une belle somme. Frobre et le jeune barbare suivaient Gabrielle vers les bas-fonds de la ville, au bord de la rivière. Ils avaient tous deux remarqué les marques laissé par la jeune voleuse. Elle devait avertir sa bande du marché qui avait été passé. Il profita du trajet pour prendre des reperes dans les rues et trouver différentes issues au cas où cette escapade tournerait mal. Ehl-Yaut ne fut pas surpris de voir arriver le groupe de gamins. Il était plutôt surpris que cela ne soit pas arrivé plus tôt.

¤ Il a appelé Baelgar : Le prof, bizarre, dans quoi je me suis encore fourré ?
Qui peut bien etre cet homme ? un chef de guilde !
Pourquoi Frobre doit-elle le rencontrer et l’aider ? ¤ se demanda Ehl alors que le petit chef de cette bande s’adressait à eux.

Il fit un pas en arrière et se mit sur la défensive tout en essayant de garder une posture plutôt amical. Ehl n’avait rien contre ces jeunes. Et ils restaient des gamins. Il ne voulait pas les combattre.
Mais comme à son habitude, il surveilla les mouvements du groupe et resta vigilant.
Beaucoup de questions lui brulaient les lèvres et même si il aurait surement été plus à l’aise pour entamer la discussion avec eux, il décida d’attendre et de laisser sa coéquipière répondre à l’adolescent. Il ne voulait pas trop intervenir dans sa quête au risque de faire une bourde.
Il regarda Gabrielle avec un air de reproche, il voulait lui faire comprendre qu’il n’approuvait pas l’intervention de ses amis. Néanmoins elle avait respecté le contrat, aussi sans un mot, il lui donna les 2 pièces d’argent. Ensuite il jeta un oeil rapide dans la maison pour vérifier si il y avait quelqu'un.

écrit par: Frobre Samedi 06 Juin 2020 à 20h47
Frobre ne s’attendait pas à ce que Gabrielle accepte aussi facilement le pacte. Elle s’attendait à plus de réticence de sa part… mais… merveilleux, elle leur servait de guide. Bon, elle semait des traces pour que des personnes la retrace… mais Frobre s’était dit qu’elle aurait fait sûrement la même chose. Le lien de confiance était très mince.

Frobre observait et étudiait l’environnement où ils étaient. Oui la pauvreté l’état délabré de l’endroit était vraiment très choquant. Il fallait faire abstraction cependant. La demi-elfe était loin d’être forte et le fait qu’Ehl-Yaut était avec elle la sécurisait un peu. Le pan de mur qu’était Ehl-Yaut était comme un bouclier pour elle … disons qu’elle commençait vraiment à apprécier la présence de monsieur marabout.

Arrivé devant ladite maison, un chien, un Muketeff qui avait l’air vraiment très sympathique alla directement vers Gabrielle.


¤ Wowwwwwww!!! quel beau spécimen… ce chien est vraiment splendide ¤

-Quelle belle bête!!! Ce chien t’appartient?

En disant cela elle se retourna et vu le résultat des indices laissé par Gabrielle… Le jeune homme prit la parole en désignant la personne qu’ils voulaient voir comme étant un professeur. Elle s’était donc dit que le Prof dont il parlait était M. Baelgar

-Le Prof!!! Qu’est ce que M. Baelgar vous enseigne? Je suis venu ici au nom du Collège de Lunargent le rencontrer. On m’a signalé qu’il aurait peut-être quelque chose pour moi ou que je pourrais peut-être même l’aider. Je suis avec un ami…. Et j’adore ce chien… il est vraiment superbe.

L’endroit était peut-être désolant mais la joie de vivre du chien lui faisait oublier le délabrement et la pauvreté de l’endroit. Frobre leva les yeux sur Ehl-Yaut lorsque celui-ci donna les 2 pièces d’argent à Gabrielle. Frobre n’était pas encore convaincu… puisque M. Baelgar n’était pas encore devant eux… elle voulait voir la personne en question avant de donner les pièces promises. Tout en observant la réaction des jeunes. Elle s’adressa encore au jeune homme qui semblait être le « chef » de la bande.

-Est-ce que M. Baelgar est présent, j’aimerais lui parler SVP?

Frima se posa sur une poutre du toit et observa la scène, l’endroit et les alentours.

écrit par: Phineas Lundi 08 Juin 2020 à 10h46
Le jeune chef fronça les sourcils alors qu'autour de lui les plus jeunes s'agitaient, faisaient mines de gonfler leurs petits muscles. Certains pourtant avaient déjà compris que si il s'agissait de se battre avec la montagne de muscle qu'était Ehl-Yaut, ils risquaient fort de ne pas s'en sortir indemnes et, lentement, ils se cachaient derrière les autre.

Lorsque Frobre se tendit vers le chien, cependant, elle eut la mauvaise surprise de ne pas être très bien accueilli. Chiens de meutes, les mukteff défendaient ceux qu'ils estimaient en faire partie... Si bien que quand elle s'approcha, le chien considérant qu'elle menaçait Gabrielle, il se cabra, se dressa sur ses pattes et grogna, menaçant.

Le fait que le demi-orque ait tenu sa promesse, donner son salaire à la voleuse, avait de toute évidence fait son effet cependant. Ces enfants des rues n'avaient certainement pas l'habitude que des personnes capables de se séparer de pièces d'argents tiennent leurs promesses. Lorsque le chien grogna, la jeune fille lui tapota le dessus de la gueule, ce qui eut pour effet de le faire japper d'amusement et de le changer à nouveau en ce quadrupède excité et joyeux. Gabrielle se releva et, prouvant que l'adolescent n'était pas le seul shériff en ville, pris la parole :


- Baelgar nous a toujours dit de nous méfier des aventuriers. Et vous n'avez qu'à moitié tenu votre promesse jusqu'ici, dit elle en pointant Frobre, je vous ai promis de vous amener jusqu'à chez lui, ce qui est chose faite. Et comme je vous l'avais dit, il n'est pas, chez lui. Si vous voulez autre chose, il va d'abord falloir ouvrir votre bourse, madame.

Il était définitivement assez peu étonnant que la jeune fille puisse parler avec autant d'aisance. Ils avaient vite compris qu'elle était du rang des rusées, et certainement la plus rusée de cette bande de gamins.

Pendant qu'elle attendait leur réponse, elle fit venir deux gamins à elle et leur donna les pièces déjà reçu, leur demandant d'aller acheter autant de pain que possible.

L'adolescent, visiblement vexé d'avoir été pris de cours par Gabrielle, repris la parole :


- Il nous a appris à nous battre, l'prof ! Alors faites pas les malins... Pourquoi vous le cherchez, vraiment ?! Hein ?

écrit par: Ehl-Yaut Lundi 08 Juin 2020 à 14h31
La moindre pièce que ces enfants gagnaient, servait à leur survie.
Ehl-Yaut jeta un regard assez sombre vers Frobre.

Il s'adressa au jeune chef, comme pour ne pas le laisser en reste et lui rendre son importance.


- Dis moi mon gars, c’est un bien belle bande de canailles que tu diriges la !. Je m’appelle Ehl-Yaut. Je vois bien à vos postures que votre prof vous a bien enseigné les bases de la baston. Alors on va tous rester calme. Mon dernier boulot m’a laissé quelques pièces mais aussi quelques bleus et j’ai pas envie d’en avoir d’autres.

Avec ses paroles, le barbare cherchait à désamorcer la situation. Les enfants n’avaient vraiment pas l’air de guerrier mais ils apprécieraient d’être un peu valorisés.
Il jeta quelques pièces d’argent (4) au chef et s’adressa à lui sur un ton un peu plus ferme :


- Dis à un de tes gars d’aller nous chercher de la tourte chaude pour tout le monde,de la bière et du lait pour les plus jeune, j’ai faim.
On va rentrer et discuter affaires. C’est pas obligatoire que toute la rue nous écoute. Vous allez nous parler de votre prof et je suis, moi aussi, à la recherche d’un homme. Il y aura une récompense et comme tu le vois, je tiens mes paroles.

Puis il se tourna vers Gabrielle,

- Ma coéquipière va te payer ou je le ferai. Personnellement, je ne sais pas qui est votre prof, et j’en ai que faire. Mais j’ai quand même un pressentiment bizarre. Tu as dit de suite qu’il était absent, pourquoi ?
Est-il parti depuis longtemps ?, Savez-vous quand il va revenir ?.

écrit par: Frobre Jeudi 11 Juin 2020 à 01h36
Le chien était bien fidèle… il avait fait ce qu’elle pensait. Oui c’est normal qu’un animal s’attache à ses maîtres ou aux personnes qui prenait soins de lui… Elle sourit donc lorsque le chien gronda après elle… un bon toutou. Puis elle leva le sourcil face à la demoiselle… oui elle était bien rusée… elle était en train de clairement essayer de lier Ehl-Yaut contre la demi-elfe et d’avoir tout son argent en jouant avec les mots. Elle avait été vraiment une bonne élève de voleur et elle avait plus d’un truc en réserve.

Oui Frobre se souvenait très bien du « deal » qu’elle avait passé avec la demoiselle… Gabrielle devait les aider à RETROUVER Baelgar et non pas seulement lui montrer sa maison… et les amener dans une embuscade. Bon, Ehl-Yaut ne devait pas s’en souvenir puisqu’à la place il lançait son argent par les fenêtres et essayait de fraterniser… et il pensait encore à son ventre.


¤ Quel drôle de personne ce Ehl-Yaut ¤ pensa-t-elle

Avec toute la gentillesse la bonté et la franchise de Frobre, celle-ci expliqua à Gabrielle :


-J’ai dit que j’allais payer…. Je vais payer, mais comme l’entente était que vous m’aidiez à le retrouver, afin que je puisse y parler, je me demande juste si M. Bealgar… votre prof, est l’un d’entre vous puisque tu m’as dit que tu allais m’aider à le retrouver. Donc présentes-moi le et avec grand plaisir je te donnerai des pièces.

Une entente était une entente… elle regarda donc les jeunes qui étaient autour d’eux

-Est-ce toi… ou encore toi… ou toi… Gabrielle, aide-moi je ne sais pas c’est lequel?

Le demi-Orque avait proposer d’entrer afin de discuter et de donner deux autres pièces à Gabrielle pour remplacer les siennes. Frobre enligna Ehl-Yaut lui dit directement

-Merci mon ami!!! mais je suis très bien capable de respecter mes engagements quand ceux-ci sont résolus. Je ne suis pas une menteuse… moi.

Elle prit une inspiration et se tourna vers le jeune homme

- Nous ne faisons pas les malins, inquiétez-vous pas... Comme je vous ai dit je suis envoyé par le Collège de Lunargent. Et si nous voulons respecter nos engagement, mon collègue et moi, devons tout simplement retrouver les gens que nous avons à retrouver.

Frobre fut surpris d'apprendre qu'Ehl-Yaut cherchait quelqu'un... il ne lui en avait pas encore parlé.

hrp.gif Jet de perception pour voir la réaction des jeunes lorsqu'elle pointe les jeunes

écrit par: Phineas Jeudi 11 Juin 2020 à 11h40
D'abord le comportement d'Ehl-Yaut désarma clairement les jeunes gens. L'argent c'était déjà une chose, mais il était prêt à offrir plus et... et tous deux comprirent qu'il y avait autre chose. Frobre se rappelait de ce ressenti lorsque son père ou son maître posaient des yeux fier mais silencieux sur elle, Ehl la chaleur en haut de son torse lorsqu'il donnait un simple coup de main pour lever un chariot brisé. Il n'y avait pas de pécule à gagner derrière juste ce sentiment d'évoluer, et de servir à quelque chose. D'être autre chose que rien.

C'était ce même regard qu'ils voyaient à ce moment chez ces enfants perdus. Gabrielle comme le presque-chef de la bande bombaient le torse. Mais les deux comparses inattendus voyaient qu'au delà de ce salaire vite dépensé pour nourrir tout le monde, ils les avaient eu, inconsciemment sans doute, en reconnaissant l'utilité de tous et d'une certaine manière, l'intelligence de l'une.

Cette constatation n'empêcha pas la suite. Frobre tenta de défendre le bout de gras qu'Ehl-Yaut, probablement plus compréhensif de par sa propre extraction sociale, avait déjà gagné. Mais lorsqu'elle demanda qui était Baelgar, dans la bande, ce fût la cerise.

Un ange passa.

Tous les enfants fixèrent la demie-elfe avec des yeux ronds.

Et la troupe éclata de rire. Les plus jeunes se tenaient le ventre en exagérant un peu pendant que les plus vieux contenait leur fou rire en pouffant dans leur main, ce qui n'était guère efficace. En même temps, le chien sautait et jappait, rajoutant à la joyeuse cacophonie, comprenant bien le sens de ces bruits qui exsudaient des humains, sans saisir le pourquoi.


- Nous... Il..., tenta de dire Gabrielle, dans ses soubresauts amusés.

- Elle à dit..., tenta de suivre l'autre sans plus de succès.

Frobre et Ehl-Yaut, probablement confus de la situation n'eurent d'autres choix que d'attendre que le fou rire passent. Même si ils tentaient de l'arrêter en avance, les enfants ne les écoutaient pas le moins du monde et ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'ils commencèrent à se calmer. Ce fut l'un des autres adolescent qui commença :


- L'prof, rire, l'est aussi haut qu'deux gros tonneaux !, probablement deux mètres ou non loin.

- L'fait la nique au plus t'gneux des grognards..., probablement les gardes.

- Et il peut mettre d'claques q'cassent les murs !, termina une petite fille.

Le rire avait passé et un sourire s'affichaient désormais sur les visages, des petites fiertés s'éveillaient chez les enfants, dont Baelgar semblait non seulement le professeur, mais surtout et d'abord, le protecteur.

- C'pas cuila qu'aurait ce genre de qualité, rajouta un garçon à peine adolescent au sourire sarcastique, pointant son pouce sur le chef, et qui reçu une tape derrière la tête en retour, déclenchant un nouveau rire général.

Si les enfants de mentaient pas, et il y avait peu de doutes à avoir, à moins qu'ils ne soient en plus des acteurs exceptionnels, Baelgar ne se trouvait donc décidément pas parmi eux.


- J'pense qu'on peut leur faire confiance Jean, dit Gabrielle en regardant le chef, Jean donc.

- Mouais..., il se gratta la tête, j'suis pas sûr, mais ma sœur est pas idiote, alors on va dire qu'ça va.

Rangeant sa précieuse matraque dans sa ceinture de corde avant de continuer. Le plus jeune de la bande, qui devait guère excéder les cinq ans, tira ses chausses et arriva bientôt sur son dos où il s’endormit derechef, la tête sur l'épaule de Jean.

- L'prof il est pas là. 'fin, on pense pas, ça fait ptet deux dixjours qu'on l'a pas vu... C'bizzare... D'habitude la porte est t'jours ouverte, mais là on dirait qu'y a un truc derrière. Pis il laisse jamais Toros d'habitude., dit il en pointant le chien.

L'inquiétude avait donc remplacée la méfiance. Sans le dire, Jean admettait désormais qu'il ne savait pas quoi faire, et à en juger par ses yeux et son silence, Gabrielle non plus. Comprenant que l'atmosphère avait changée, Toros se coucha aux pieds de la voleuse en poussant un léger hurlement de détresse.

écrit par: Frobre Vendredi 12 Juin 2020 à 00h22
Lorsque les enfants se mirent à rire de bon cœur… plié en deux…, Frobre ne pu qu’éclater elle aussi. Elle riait aussi comme les enfants… ils avaient ce qu’on appel un rire contagieux… Elle se doutait très bien que Baelger n’était pas l’un d’entre eux…. Quoi que cela aurait pu arriver. Cependant elle ne s’attendait pas à voir le théâtre qu’elle voyait et qui la faisait rire elle aussi.

Au bout de quelques minutes, elle avait mal à la mâchoire tellement qu’elle avait rie, elle réussi à savoir que le Professeur comme il l’appelait avait quitté ou du moins n’avait pas été aperçu depuis plusieurs jour. De plus la maison de Baelgar était fermée… et barré ou du moins bloqué.


Frobre trouvait bizarre la situation.

-Bon visiblement il y a un bout de temps que vous n’avez pas vu M. Baelgar. De plus vous nous dites qu’il ne quitte que très rarement sans Toros. Finalement la porte de sa maison est toujours ouverte habituellement et là c’est fermé. C’est vraiment bizarre ce que vous me dites. Avez-vous essayé d’entrer par une autre entrée? Est-ce que vous avez demandé à Toros d’essayer de le retrouver?

Frobre réfléchissait, il y avait quelque chose qu’elle n’aimait pas vraiment dans la situation.

-Est-ce que vous nous permettez d’essayer d’ouvrir la porte pour inspecter. Nous ne voulons pas manquer de respect.

Elle regarda Ehl du coin de l’œil… elle se doutait qu’une porte d’une maison délabrée, en plus, puisse résister longtemps au demi-orque. À moins que quelque chose de magique empêche la porte d’ouvrir. Il fallait vérifier de toute façon… Selwin son maître lui avait toujours dit d’être prudente… vaut mieux prévenir que guérir.

-Si vous me permettez, je voudrais vérifier quelque chose avec cette porte avant d’essayer de l’ouvrir.

hrp.gif Jet de détection de magie en direction de la porte close

écrit par: Ehl-Yaut Vendredi 12 Juin 2020 à 09h39
Ehl-Yaut avait bien pressenti que quelque chose cloché. L’absence de Baelgar , le fait que Lunargent envoie Frobre pour l’aider, il y avait quelque chose de plus important qui se tramait dans le coin.
Peut-être faudrait-il informer la milice de la ville.
Des que possible, il en ferait par à Sérana, elle serait de bon conseil. Il surveillait d’ailleurs la hauteur du soleil pour ne pas louper leur rendez-vous.

Pendant que sa coéquipière marmonnait des trucs et fixait la porte,
Ehl posa un derniere question au groupe.


- Votre derniere rencontre avec le prof avait-elle quelque chose de diffèrent par rapport à l’habitude ?

Une fois l’aval de Frobre, Le barbare se dirigea vers la porte, il regarda par les interstices qu’il y avait dans cette maison délabrée et tenta d’apercevoir si quelque chose bloquait la porte.
Il essaya ensuite d’ouvrir la porte avec des coups d’épaule tout en faisant attention de ne pas recevoir la maison sur la tête.


écrit par: Phineas Samedi 13 Juin 2020 à 00h23
Jean se gratta le côté du nez, et plissa des lèvres.

- Bah... On s'est dit qu'il devait y'avoir une raison si il avait fermé la porte. Ça fait trois ans qu'l'est arrivé et il à toujours fait ce qu'il fallait... J'veux dire, personne s'est jamais occupé de nous comme ça.

Il se tut, les enfants semblaient clairement s'inquiéter pour ce qui ressemblait décidément à leur gardien, au moins. C'est sa sœur qui pris la suite.

- Il était un peu en retrait depuis le début de l'année... On le voyait moins, et puis, comment il disait déjà ?

- "Y'a un truc qui pue dans l'âme du ciel.", dit, très sérieusement, un jeune garçon qui semblait très fier de s'en être souvenu.

- Ouais, c'est ça, on à jamais sut ce que ça voulait dire. On à crut qu'il était malade, il fait froid cette année sauf que, ben... il tombe jamais malade.

Pendant qu'ils répondaient, le duo s'apprêtait à essayer d'entrer dans la maison. Personne ne tenta de les interrompre, sauf Toros, tentant de défendre la maison de son maître mais retenu par Gabrielle.

Prudente, Frobre lança un sort de détection de la magie. Elle savait que sans voir à l'intérieur, elle ne pourrait pas être très précise peut importait qu'elle détecte des auras. Ce fut le cas : à l'intérieur, elle détectait une aura de magie, à quelques mètres d'eux, mais il y avait une porte entre elle et l'aura. Heureusement, elle était capable de tenir son sortilège pendant une minute. Restait à savoir si le demi-orque allait réussir à défoncer la porte.

La maison était vieille, mais la porte, elle, avait dû être entretenu pour protéger l'intérieur de l'humidité. Les lattes étaient serrées, la cire d'abeille et l'huile qui la patinait avait comblé les derniers interstices. Il poussa deux ou trois fois dessus et ne senti qu'un léger jeu. Ce n'était probablement pas une barre qui empêchait la porte de bouger, mais probablement autre chose. Il remarqua par ailleurs que, de fait, il n'y avait pas de serrure. Il ne s'agissait donc pas d'enfoncer la porte mais bien de dégager ce qui la retenait. Ce qui demanda peut-être bien plus de force encore. Mettant un premier coup d'épaule et voyant la poussière qui lui tomba un peu dessus, il douta un instant. La maison allait elle lui tomber sur la tête ? Et bien, on verrait. Armant son épaule, il bourra. Une fois, deux fois. Des morceaux de torchis tombèrent bien mais, comme remarqué plus tôt, la structure de la maison elle même était plus solide que les réparations. Charpente comme murs de bougèrent pas d'un pouce. Alors qu'il reprenait son souffle au bout du deuxième coup, il sentit un vacillement derrière la porte. Il enfonça un troisième coup et...

Avec des réflexes de survivant il leva la jambe alors qu'il passait à travers de l'ouverture, son regard captant au dernier moment l'armoire qui bloquait jusqu'alors la porte et qu'il venait de renverser. Ses réflexes lui permirent de faire un saut contrôler au dessus du meuble plutôt que de s'écraser lamentablement sur le dos de celui-ci.


- WOUOUH !, dehors, les plus jeunes, impressionnés par la force physique du demi sautillaient et applaudissaient.

Frobre suivi, et put se diriger directement vers l'aura qu'elle détectait. La maison était grande, et comportait un étage. Pourtant cette première salle, qui comportait une cheminée, était déjà plutôt vide. Pas de décoration hormis quelques fleurs ci et là, très peu de meuble, un carquois contre un mur et plusieurs bancs ainsi qu'une grosse ardoise montée sur pied qui devait servir de tableau. Quelques dates récentes étaient notées dessus mais la magicienne se douta qu'elle devait surtout servir de décor à un cours d'arithmétique. Du reste, la maison semblait plutôt dépouillée. Et cet aura, donc ?

Dans un tas de tissu qui s'avéra être une chemise de lin, elle trouva un pendentif. La chaine de bronze soutenait un un petit symbole du même matériau. C'était un beau bijou, un grimoire ouvert, stylisé, contenant des symbole en draconique figurant un petit poème, pensait la magicienne. En tout cas ce n'était pas une incantation. L'aura quant à elle était négligeable, l'objet ne faisait rien de particulier, il s'agissait plutôt d'un résidu, d'une sorte de magie symbolique, mais elle nota que c'était une aura de magie divine. La magicienne eut une illumination. Elle savait, elle était sûre et certaine que cet objet concernait les dragons, que ce n'était pas simplement un objet de magicien, où l'on aurait aussi très bien put également voir du draconique. Elle réfléchit, réfléchit et... non. Il y avait quelque chose, mais malgré toute ses tentatives, le sujet lui échappait. Cela concernait les dragons, c'était sûr, mais elle n'arrivait pas à en savoir plus. Cela étant, trouver un objet magique concernant les grands wyrms en plein milieu d'une dracorage, c'était peut-être déjà inquiétant ...

écrit par: Ehl-Yaut Lundi 15 Juin 2020 à 14h11
Les 2 compagnons étaient entrés dans la maison, la premiere pièce paraissait vide, mais Frobre attiré, Ehl ne savait comment, trouva de suite un médaillon. Était-il magique ?

¤ peu importe pour l’instant ¤ se dit Ehl-Yaut.

- Jean, est ce que tu connais d’autres accès à cette maison ?
dis aux enfants de rester dehors pour l'instant. lui ordonna-t-il.

La porte avait été bloqué de l’intérieur par une armoire.
Donc la personne qui avait fait ça devait encore être à l’intérieur. Ou alors il y avait une sortie caché, accès sur les toits de l’étage ou en sous-sol dans la cave. Sur ses gardes, il se mit à explorer la maison attentivement à la recherche d’indice sur la disparition du prof et d’un accès exterieur.




écrit par: Frobre Mardi 16 Juin 2020 à 00h06
Le sort de détection de magie de Frobre lui avait permis de découvrir un médaillon en forme de livre avec des inscriptions en Draconien. Elle avait beau chercher dans sa tête, elle savait jusque que ce n’était pas très bon de trouver un médaillon lié aux dragons dans un endroit… Elle se dit cependant

¤ Je me demande si Serana serait capable de m’en dire plus sur ce médaillon. Si je me souviens bien, lors de notre première rencontre elle avait parlé le draconien… et puisqu’elle semble avoir beaucoup plus d’expérience que moi, et qu’Ehl-Yaut… j’y pense je ne lui ai pas demandé… Peut-être que le médaillon va lui dire quelque chose. ¤

La demi-elfe se tourna pour s’apercevoir que son marabout de partenaire n’était plus là.

¤ Où est-il…. Oh!!! Il doit être partie manger… depuis tout à l’heure qui ne cesse de me dire qu’il a faim… il doit être en train de chercher la cuisine…¤

D’une bonne voix pour être certaine que le demi-Orque l’entende

-Eeeehllllllllllllll!!!!!, tu es où?

Elle fit quelques pas vers la sortie de la pièce…. Et oh! Il était juste à côté… il faut dire qu’elle n’avait pas chercher très loin.

-Ehl-Yaut, que fais-tu? est-ce que tu as vu le pendentif que j’ai trouvé?... Est-ce que ça te dit quelque chose… oh! Et toi jeune homme est-ce que tu as déjà vu le prof avec ce médaillon… Tu sais Ehl… si y s’est passé quelque chose ici peut-être que ce médaillon a rapport à cela… regarde l’écriture il s’agit du Draconien… oh oui … j’oubliais…je m’excuse tu ne peux pas savoir … je suis désolé… mais tu sais peut-être que Serana pourrait nous aider elle m’a semblé en connaître un peu plus sur les dragons… il y a quelque chose de magique dans l’aura de ce bijou.

Le désir d’en savoir plus de vouloir en connaître plus était intense … Frobre était un peu excité… une carte géographique et des choses mystérieuses comme cela la rendait vraiment très enthousiastes.

-Oh j’y pense… merci Ehl-Yaut… merci d’avoir « ouvert » la porte… c’est un peu bizarre que quelqu’un ait mis une armoire devant la porte. Pourquoi penses-tu.

Elle se tourna vers Jean…

-Est-ce que vous me permettez de prendre ce médaillon? Je crois que celui-ci va m’aider à retracer Baelgar.

écrit par: Phineas Mardi 16 Juin 2020 à 18h16
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Ehl, bien entendu, n'en savait pas plus que Frobre sur le médaillon. D'éventuelles informations supplémentaires ne pouvaient se trouver que chez les enfants. Jean avait suivi avec circonspection, apparemment un peu tendu à l'idée d'entrer dans la maison de cette façon, mais semblant content de retrouver ce qui était certainement une salle de classe improvisée. Il resta circonspect quelque minutes avant de répondre à Frobre et Ehl :

- Euh... Non. Y'a ptet moyen là haut, nos toits sont pas souvent sans trous dans l'coin, mais on à pas l'droit d'y monter. Et... Euh... J'pense vous pouvez l'prendre. Faudra l'rapporter par contre, mais si ça peut aider, l'dira rien j'pense.

Le jeune homme semblait un peu nager dans des réflexions un peu trop compliquées pour son quotidien. En tous les cas, Ehl (et Frobre, si elle décidait de suivre), puis continuer son exploration.

Il n'y avait à priori pas grand chose d'autre au rez-de-chaussée. Aussi le barbare grimpa t'il l'escalier. Le bois grinçait. Lui aussi était vieux, des lattes de chêne épaisses qui avaient traversées le temps constituer les marches. De la rambarde par contre, il ne restait qu'une verticale qui branlait au milieu . Une raison presque suffisante en elle même pour interdire l'accès aux enfants. L'étage était... un grenier. La sous pente du toit était haute et laissait de la place, mais c'était une salle particulièrement humide, d'autant plus que le conduit de la cheminée ne devait pas suffire du tout à chauffer la pièce qui, sans cloison représentait un volume considérable. Mais il y avait une cloison, et donc une pièce moins humide elle, de toute évidence la chambre du résident. Une commode faite de bric et de broc abritaient des vêtements, et le demi-orque nota d'ailleurs qu'elle contenait également quelques vêtements d'une taille différente et dont les tissus étaient distendues de telle façon qu'on pouvait s'imaginer qu'ils appartenait à une femme (ou à une créature avec des pectoraux particulièrement massifs), sous-entendant que Baelgar ne devait pas toujours être seul à dormir ici. A côté, le lit, immense il fallait l'admettre, confirmait la description des enfants d'un être particulièrement grand et massif, quoique pas excessivement. Peut-être un peu plus d'une tête de plus qu'Ehl-Yaut. On pouvait noter que malgré la pauvreté apparente, cette chambre de fortune était parfaitement ordonnée. Les vêtements pliés, des billes de cires odorantes placées entre chaque pile pour chasser les mites. D'épais tapis couvraient le sol pour rendre la marche pied-nus plus agréable. Autour de la zone, une cloison de fortune, en vérité une palissade faite d'écorces de bouleau croisées et recroisées et goudronnée barrait partiellement le vent et l'humidité. Le toit avait été réparé uniquement dans cette zone avec de longue planche de diverses épaisseur et des chutes de coton chinées ci et là. Ce qu'il restait d'espace était relié par des toiles colorées. Le tout dénotait finalement d'une pauvreté certes, mais d'un talent manuel et d'une ingéniosité indiscutable. Si Frobre avait suivi, elle remarquait par ailleurs que cette agencement de toiles au plafond donnait une décoration qui s'inspirait sans doute des demeures méridionales de l'Amn et du Calimshan.

Mais c'est lorsque, poussant les cloisons, Ehl arriva sur la partie non agencée qu'Ehl eut sa réponse... qui ne résolu rien. Là, le toit avait été réparée de manière beaucoup plus légère, probablement à cause du manque de matériaux. Là, il n'y avait que des toiles goudronnées cloutées aussi efficacement possible dans la charpente et tendue sur les tuiles. Il ne serait pas bien difficile de sortir par là, et de replacer la toile d'un coup de marteau derrière soit... cela étant, puisqu'il s'agissait de réparation, rien ne prouvait non plus absolument que ce soit le cas. Du reste, cette autre partie du grenier était complètement ville hormis quelques bouts de planche et de corde ci et là.

écrit par: Ehl-Yaut Mercredi 17 Juin 2020 à 10h32
Ehl-Yaut avait fouillé la maison sans rien trouver de très intéressant pour leur recherche.
Il avait bien vu la réparation dans la toiture mais il doutait que cela fasse un accès si l’on voulait enlever quelqu’un. Si quelqu'un l'avait enlevé ou agressé, les gredins n'auraient pas bloqué la porte avec une armoire. Pas de trace de lutte, pas de sang, tout portait à croire que Baelgar était parti, Ehl ne savait comment, mais de son propre chef. Surement un affaire urgente à régler.
Quant au médaillon, il n’avait aucune idée de ce que c’était et si il était magique.
Il était de moins en moins à l’aise dans cette affaire, ça sentait trop la magie. Il y a encore quelques semaines, il vivait dans une cabane au milieu de la plaine sans vraiment avoir de contact avec la magie.

Il redescendit dans la salle commune.
Il regarda la bande de gamins tout en réfléchissant.


- Frobre , si tu n’y vois pas d’objection, nous allons rejoindre Sérana à La Trompette Terni.
Mais on devrait s’installer ici le temps du retour de Baelgar, qu'en penses-tu ?

Il s’adressa ensuite à Jean :

- Avez-vous déjà vu le Prof avec une femme ? Il y a des habits féminins la haut. Peut-être sait-elle quelque chose ?
Peux-tu envoyer un groupe à la recherche de cette femme ?
Il faudrait que quelqu’un reste là pour surveiller la maison ou tout au moins la garder maintenant que la porte est ouverte.
Nous devons rejoindre une amie qui pourra probablement nous aider à la recherche de renseignements sur votre prof.
Ne vous inquiétez pas, nous allons le retrouver, je pense qu'il s'est juste absenté.
Peut-être que Gabrielle pourrait nous accompagner, elle connait bien la ville.
Une derniere question avant de partir, Je recherche un certain La Fleche, il est chauve et à une cicatrice au visage. On m’a dit qu’il était dans cette ville. Ses hommes ont attaqué notre caravane et ont menacé des villageois. J’aimerai le rencontrer pour lui expliquer ce que j’en pense.

Ses dernières paroles furent prononcé par le barbare sur un ton et avec un regard sans équivoque sur ses intentions.

écrit par: Frobre Jeudi 18 Juin 2020 à 02h51
Frobre avait suivi Ehl-Yaut. Bien-sûr elle regardait et observait partout les détails… elle observa aussi dans la maison s’il n’y avait pas quelques livres et ou parchemins qui pourraient parler de dragons, de choses spéciales qui auraient pu attirer son attention.

Lorsqu’Ehl-Yaut commença à monter l’escalier qui craquait… Frobre eu un petit retient…


¤ Bon si lui passe… je passe ¤

Frobre resta un peu surprise de la grandeur « supposé » de Baelgar… Cela expliquait encore plus le fou rire des enfants plus tôt. Elle allait ressembler à une naine à côté de Baelgar… Frobre scruta l’endroit avec précision… oui elle s’était dit qu’elle n’avait jamais été dans les régions du sud du royaume mais le couple s’il y avait couple, devait venir de la région du sud Amn. Il s’agissait quand même d’une région mouvementée. Que pouvait faire des gens de cette région à Borcolline?

Frobre descendit avec le demi-orque, elle était pensive encore sur la décoration sudiste de la chambre. C’est Ehl-Yaut qui la sorti de ses pensés


-Oui c’est une bonne idée d’aller voir Serana….

Pour ce qui est de rester dormir dans l’endroit où ils étaient… elle n’était pas très partante mais bon… elle ne pouvait pas gagner sur tous les points.

-Pour ce qui est de rester ici et d’attendre Baelgar… je ne sais pas … Je crois que Gabrielle ou Jean pourrait être notre vigile… en fait je crois que Serana pourrait peut-être nous suggérer quelque chose… en passant tu ne voulais pas manger toi…

La question de la femme d’Ehl-Yaut était excellente… la description de la femme s’il y a lieu allait sûrement aider … Pour ce qui est de Laflèche, il était clair qu’il fallait élucider cette autre problème… mais Frobre s’était dit soudainement qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Peut-être que la disparition de Baelgar et le dit Laflèche sont liés… Elle ne savait pas pourquoi… mais elle avait une impression.

Elle alla voir Gabrielle et lui donna les fameuses deux pièces d’argent. Avec un sourire de satisfaction…


-Merci Mademoiselle je vais essayer de le retrouver….. Ehl… retournons voir Serana.

écrit par: Phineas Jeudi 18 Juin 2020 à 13h01
Lorsque que Ehl évoqua une éventuelle compagne à Baelgar, une partie des enfants se ruèrent vers eux, difficilement retenu par Jean et Grabrielle :

- L'prof il a une femme ?

- Naaaa ! C'pas vrai ?

- V'saviez vous, hein, heein ?

La réaction des enfants leurs dit tout avant que Jean ne puisse répondre. Le petit groupe n'avait jamais entendu parler d'une femme au mystérieux professeur, ce qui expliquait peut-être plus encore l'interdiction de grimper à l'étage. D'une façon ou d'une autre, pour une raison inconnue, la discrétion avait été de mise. Jean confirma qu'ils n'avaient jamais entendu parler d'une telle personne, et que par conséquent, ils auraient bien du mal à la retrouver, si elle existe belle et bien.

Mais Gabrielle pris la parole :


- Ptet que Toros pourra aider. Si elle existe, lui doit la connaître. Si on arrive à le mettre sur la piste... Par contre, je préférerais pas que vous vous installiez ici, c'est quand même pas chez vous.

- Ouais, continua Jean, on va rester nous. Merci d'nous aider, mais, on vous connait pas, quand même. Quant à l'aut qu'vous chercher, la Flèche là, j'sais pas. Mais y'a toujours des salopards de ce genre dans les trous à vins de la ville.

Gabrielle ne cracha pas sur les pièces, cela dit. Et Ehl pourrait toujours s'opposer, vu la taille de ses muscles. Mais pour le moment, la maison deviendrait le pied-a-terre des enfants perdus, semblant déterminé à la défendre comme un palais prestigieux. Avant qu'ils ne partent, la jeune fille leur répondit.

- Je vais rester ici pour l'instant, dit la voleuse, si vous avez vraiment besoin de moi, venez me chercher.

Mais ils comprirent que son devoir envers ses petits frères et sœurs de fortune passeraient tout de même en premier.

○ ○ ○


Puisqu'ils étaient d'accord sur ce point, et que le fort était bien tenu, le duo put se mettre en marche vers la Trompette. Mettaient t'ils trop d'espoir sur l'aide de la dame à capuche ? Peut-être, ou pas, l'avenir leur dira.

En retournant vers le centre, ils croisèrent les quelques enfants lancés aux courses, qui revenaient vers les autre les bras chargées de miches de pains et de pots de pommes cuites. Ils les dépassèrent sans faire attention à eux, trop intéressés par leur ventre gargouillant bientôt plein de sucre.

Mais une autre surprise les attendait avant de continuer leur chemin. Arrivant sur une rue suffisamment large pour les chariots, mais pas assez pour être considérée comme une ruelle principale, ils tombèrent sur un attroupement. Vingt, peut-être trente badauds, le nombre augmentant, étaient serrés autour d'un chariot. La masse d'Ehl leur permit de passer à travers la foule sans mal, qui les empêchaient de toute façon d'atteindre leur but, mais leur permit de voir la raison de l'attroupement. Entourer par une dizaine de milicien en armes qui barraient le passage à la foule, se déroulait une scène étrange, au minimum.
Celui qui était clairement désigné par l'officier par une broche d'argent sous son col, avait trois personnes à ses pieds. Une femme et deux hommes qui baissaient la tête, cachant pour certain leur peur, d'autres leur colère. L'officier les regardaient, méprisant. Mais la scène, glaçante, était soutenu par les râles de douleur d'un autre homme, derrière. Un chariot se trouvait contre un mur, l'une des roues brisée. Une chose qui arrivait régulièrement. Ce qui était plus rare c'était l'homme, coincé dessous, et dont la jambe était coincée entre le sol et le châssis du chariot. Quant ils arrivaient, l'officier semblait venir de s'interrompre, pour reprendre :


- Vous bloquez ma route les débiles. Je crois que perdre une jambe apprendra à votre charretier à prendre soin de son matériel, vous croyez pas ? Allez allez, quoi ? Qu'est ce que ça peut faire qu'il soit cul-de-jatte, y'a pas besoin de jambes pour être cocher. De toute façon vous vendez quoi ? Des navets. Baaah, c'est dégueulasse les navets.

Un rire terrifiant parcouru une partie des miliciens. La foule restait silencieuse. Si une partie condamnait surement le sadisme de la situation, la présence des hommes en armes effrayait. Eux avaient des épées, et savait s'en servir.

La situation était particulière. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'un combat serait perdant dans tout les cas. Vu l'attitude de l'officier, les miliciens ne feraient pas de quartier si ils étaient attaqués. Mais le duo pouvait il passer son chemin pour autant ?

A eux de décider.

écrit par: Ehl-Yaut Jeudi 18 Juin 2020 à 21h34
Ehl était d’accord avec les jeunes, ils garderaient la maison et s’occuperaient des enfants.
Il avait proposé de s’installer dans la maison le temps du retour de Baelgar.
Frobre et les jeunes n’était pas d’accord ; pas de soucis, le principal était que quelqu’un restait pour la garder.
Personne n’avait entendu parler de la femme et personne ne connaissait La Fleche. Il faudra chercher ailleurs.
Avec Frobre, ils prirent le chemin de la taverne.

En ce rapprochant du centre, ils furent intrigué par un rassemblement de badeaux.
Ehl joua un peu des coudes pour se rapprocher et voir ce qui se passait.
Une roue de chariot avait cassé et un homme était coincé sous le chariot.
Une dizaine de garde s’en prenait aux propriétaires au lieu de secourir le pauvre homme.


¤ Mais on tombe sur la tête, pourquoi il le laisse souffrir . bon comment faire ?.
Si j’interviens et vais lever la charrette, ils vont me tomber dessus et faudra les combattre pendant que l’homme continu à souffrir. Ils ne paient rien pour attendre. Mais je ne peux pas rester la à rien faire. ¤

Leur armes et leur nombre ne faisait pas ( surement à tort ) peur au barbare.

- Douce coéquipière, en cas de problème, reste à l’écart et au pire va quérir l’aide de Sérana.

Il s’approcha plus et héla l’officier :

- Pardon, Messire, m’autorisez vous à soulever le chariot pour dégager cette homme ?
Je bougerai ensuite la charrette et après des excuses de ces gens, vous pourrez reprendre votre patrouille.

Ehl-Yaut resta à l’affut, en cas d’accord, il fallait se dépêcher de libérer le blessé et en cas de refus, la milice allait se tourner vers lui et il pourrait y avoir du grabuge.


écrit par: Frobre Mardi 23 Juin 2020 à 02h18
Frobre était contente de comment c’était déroulé la situation avec les enfants. Il allait surveiller la maison et il était maintenant possible pour eux d’avoir accès à la maison.

Dans la cohue de la ruelle, Frobre n’était pas du tout à l’aise… Non elle n’aimait pas voir les gens souffrir et le marchande navet clairement souffrait. L’accident de charrette n’était pas du tout joli. Le chef des gens armés n’était vraiment pas de bonne humeur et semblait être imbu de lui-même en outre. De plus, les gens armés autour de lui étaient disons, peu amicaux et pas commodes. La situation n’était pas très optimale et pas en leur faveur.

Lorsqu’Ehl-Yaut lui dit de rester de côté, il était clair que le demi-orque allait faire une bêtise ou du moins quelque chose de nono et peut-être même suicidaire. Surtout lui demander en plus d’aller chercher Serana si cela tournait au vinaigre.


-ehhhhh ok… ne fait pas de folie.

En voyant Ehl-Yaut s’avancer vers la charrette, et puisque même s’ils ne voulaient pas… les gens allaient clairement tous se tourner vers lui. Frobre profita de cette distraction pour sortir de la foule et se glisser en arrière de la situation… Elle était prête à courir aller chercher des secours ou courir aller aider l’homme ou….. au pire tirer dans le tas. Sa position était stratégique. De toute façon peu de monde pourrait penser qu'au demi-orque et une demi-elfe étaient alliés

écrit par: Phineas Jeudi 25 Juin 2020 à 18h02
En s'approchant, Ehl-Yaut remarqua que dans les gardes également il avait des êtres de son espèce. Deux ou trois tout au plus, mais eux aussi bien bâtis. A deux, ils réussiraient sans trop de problème à lever le chariot pendant qu'un troisième pourrait retirer le blesser. Et, en vérité, en vidant le chariot de sa cargaison, une personne seule avec de bons bras pourrait suffire.

Frobre, malheureusement, eut une épiphanie sans avoir le temps de prévenir son compagnon. Ses capacités en anatomie n'étaient pas vraiment exhaustives mais elle avait noté quelque chose que lui ne semblait pas avoir saisi, malgré son expérience : sans soins immédiats, le blessé risquait fort de mourir très rapidement de sa blessure, le sang allant s'échapper des que le chariot ne ferait plus pression. Même si le demi-orque pouvait soulever le chariot, si personne ne prenait le relais immédiatement, tout cela risquait de provoquer plus de mal que de bien.

Avant de pouvoir accéder physiquement à l'officier, Ehl devait traverser le cordon de milicien. Cela dit, sa voix, elle, porta. L'officier se retourna et chercha quelques secondes l'origine de cette demande avant de poser les yeux sur le barbare. Ce ne fut pas le seul d'ailleurs, le silence s'était soudainement fait et une grande partie des regards s'étaient tournés vers lui. Il pouvait sentir la tension qui exsudait désormais d'une foule a la fois blasée, surprise et partagée. Non sans un regard mauvais aux trois prostrés, et en ignorant toujours les cris de douleurs du malheureux, l'officier se rapprocha, restant précautionneusement derrière ses hommes cependant. Un jeune homme, guère plus de vingt deux ou vingt cinq ans, avec une armure trop chère, et une épée trop rare pour des miliciens. Dans une garde, hallebarde ou lance était souvent plus utile.


- Tu te prends pour qui mon gars ? Si j'ai décidé qu'ils méritaient leur sort, c'est qu'il le mérite. C'est moi qui commande ici.

Tous le monde avait rencontré ce genre d'homme au moins une fois dans sa vie (bien souvent plus). Des autoritaristes plus que des autoritaires, des gens qui estimaient que leur légitimité était faite, et que l'obéissance des autres leur était dû sans aucun condition. Ehl le savait, tenter de faire appel à une corde sensible ou sociale, ou même raisonnable, n'avait que peu de chance de marcher... D'autant plus que les gardes, pour l'instant, avaient l'air absolument prêts à suivre leur supérieur, peu importe ses ordres. Pour preuve la suite immédiate. L'officier se contenta d'un ordre sec et les deux lanciers qui encadraient l'intervalle ou s'était placé Ehl-Yaut fut barré. Mais pas comme des gardes de château, non, les miliciens inclinèrent leurs armes pour leur faire clairement comprendre qu'ils étaient prêt à s'en servir contre l'importun.

Pendant de ce temps, derrière, Frobre elle, devint soudain invisible. Tous les regards, toutes les oreilles, toutes les attentions étaient désormais tournées vers Ehl-Yaut. Elle remarqua que les murmures étaient partagés, quoique grandiloquent, et compris que si la foule n'était pas prête à se révolter, une partie d'entre elle n'était pas d'accord avec les actions de la milice. En attendant, la magicienne pouvait se permettre de faire ce que bon lui semblait, il était fort probable que personne ne s'en soucie.

écrit par: Frobre Samedi 27 Juin 2020 à 15h45
Frobre n’aimait vraiment pas la tournure de la situation… il y avait quelque chose de très malsain. Les miliciens et leur boss n’était pas du genre sympathique et une parole de trop de Ehl-Yaut pourrait lui causer sa perte. Elle savait très bien qu’il pouvait se battre et qu’il avait des atouts en lui que même la demi-elfe ne pouvait pas savoir, mais se battre contre une vingtaine d’homme, demi-orque et autres était clairement un suicide. Elle avait beau trouver le geste de Ehl-Yaut très noble et très héroïque il ne fallait pas quand même y laisser sa peau surtout que l’homme sous la charrette allait y rester certainement. Il aurait fallu avoir un guérisseur, un prêtre ou un soigneur pour aider l’homme.

Sa situation s’empirait avec les hommes qui maintenant pointaient leur lance en direction de son compagnon de voyage. Il fallait qu’elle fasse quelque chose… mais quoi? Elle ne pouvait pas laisser Ehl-Yaut seul dans cette situation et aller chercher de l’aide en risquant que celui-ci se fasse transpercer et éventrer pendant le temps qu’elle cherche Sérana.


¤ Il faut que je crée une diversion pour laisser le temps à monsieur marabout de se sortir de ce pétrin. Sauf qu’il y a une grande chance que celui-ci n’en profite pas pour se sortir de là et qu’il essaye de sauver l’homme à la place. ¤

Sérana l’avait mise en garde lorsqu’elle utilisait ses pouvoirs qu’elle n’était pas la seule à en faire de la magie et que ses sorts pourraient se retourner contre elle. Frobre eu une idée qui pourrait sûrement les sortir de ce faux pas.

¤ première chose, s’assurer qu’il n’y a pas de magie puissante dans le groupe ¤

Se cachant elle lança le sort de détection de magie… il n’y avait rien d’alarmant dans le groupe.

En se cachant toujours elle envoya un message à Elh-Yaut. Elle commença à marcher en direction opposé à la situation murmura afin que personne ne l’entende.


« Ehl-Yaut c’est Frobre… n’est pas peur… tu m’entends à cause de ma magie, l’homme va mourir qu’on l’aide ou pas… crois-moi… Présentement le plus important c’est que tu sortes de là… je m’en vais chercher Sérana… dans quelque seconde je vais faire une diversion afin que tu puisses te sortir de là… SVP ne fait pas de choses idiotes et rejoint moi à la taverne. À très vite mon ami. »

Après que le message soit envoyé, et avec l’aide de Frima, elle s’assura que personne ne la regarde, elle leva le petit doigt et envoya « un rayon de givre » sur un tonneau afin de le faire éclater… et gelé par le fait même. Elle se dépêcha par la suite de baisser la main et le doigt et se mit à courir comme si elle avait eu peur de l’explosion du tonneau. Elle espérait par le fait même que d'autre se mette à courrir aussi et que les personnes qui étaient à genoux des miliciens aient le temps eux aussi de quitter dans la cohue.

écrit par: Ehl-Yaut Mardi 30 Juin 2020 à 14h35
Le commandant avait mal pris l’intervention de Ehl.
Les hommes avait pointé leurs armes vers lui. Le jeune barbare n’en revenait toujours pas.
Ils étaient prés à se battre avec lui, alors qu'un pauvre bougre était en train de mourir dans la rue. Et les gens regardaient sans intervenir. La fureur commençait à l’envahir. Ses mains commençaient à blanchir en serrant la poignée de sa hache.
Il allait répliquer et surement s’attirer plus d’ennuis quand il entendit la voix de Frobre. Il regarda à cotés de lui mais ne la vit pas.
Il eu un frisson quand il entendit le mot magie.
Sa partenaire lui transmettait un avertissement.
Elle pensait que l’homme sous la charrette allait mourir même avec de l’aide.
Mais c’était de la faute de ces miliciens. Ehl-Yaut lutta intérieurement et décida de faire confiance à Frobre.

Il respira profondément et garda pour lui ce qu’il s’apprêtait à dire.
Il regarda les gardes et leur chef. Il voulait garder les visages en mémoire.


- Excusez-moi, Messire, je voulais juste aider. Dit-il calmement à l’officier.

Sur ces paroles, il tenta de reculer lentement pour rejoindre le gros de la foule tous en baissant la tête. Pietr lui avait expliqué que c’était une marche à suivre devant certains animaux féroces. Peut-être que ça marcherait avec ce genre d’individus. Il tenta de rejoindre la taverne et sa coéquipière.
Néanmoins, Ehl était un guerrier et ne resterait pas inactif si on le provoquait ou l’agressait.

écrit par: Phineas Jeudi 02 Juillet 2020 à 17h40
Le craquement de la solidification accélérée de l'eau surpris l'assemblée. Si le sortilège n'était pas suffisamment puissant pour faire brusquement changer d'état la totalité de l'eau, probablement saumurée par ailleurs, ce fut suffisant pour faire sauter le couvercle. Sans parler de l'éclair de givre qui n'avait pas échappé à tout le monde.

Frobre cependant, réussit à échapper aux regards en se décalant rapidement pour remonter la rue.

Pendant ce temps, Ehl-Yaut adoptant une posture qui ferait honte à Gruumsh, mais probablement la fierté de dieux plus justes, reculait en baissant la tête. Tout en faisant retraite, il eut l'occasion de constater l'étonnement que provoquait la magie chez de nombreux membres de l'assemblée, y compris les gardes.

Le chef des miliciens, éructa un juron en se rapprochant du tonneau :


- Et bien ! Qui veut faire de l'esbrouffe ici ! Vous m'avez l'air bien vaillants aujourd'hui !

Ce fût la dernière chose qu'il entendit avant de rejoindre à pas rapide Frobre sur la route vers la taverne...

○ ○ ○


C'est sans difficulté qu'ils trouvèrent en quelques minutes seulement, la Trompette Ternie. Le bâtiment paraissait outrageux, par rapport à la boue dans laquelle ils marchaient quelques dizaines de minutes plus tôt. Pierre, bois vernis et même verre sur les fenêtre distinguait la taverne comme un établissement prestigieux. L'écurie attenante, ne parlait pas moins, tout comme sa position, exactement en face de la Tour, le bâtiment administratif et militaire principal de la petite ville. Quelque part, le choix de Serana, qui n'avait certainement pas parue à ces deux là issue d'une quelconque aristocratie marchande ou de jure, pourrait étonner. Mais il y avait fort à parier qu'on y mangeait et buvait bien. En tout cas, si Frobre devrait passer sans mal, ce ne serait peut-être pas nécessairement le cas de l'autre moitié du duo.

La porte passée révéla une richesse plus évidente encore. L'établissement témoignait du passé guerrier de la région, et probablement du ou des propriétaires. Des tapisseries de prix partageaient les murs avec des armes de guerres dont certaine avait dû voir bien des batailles. Derrière le comptoir, un homme élégant à la carrure puissante dirigeait le ballet tranquille de serveur et de serveuse. L'heure médiane avait attirée les marchands et les voyageurs qui presque tous partageaient un évident point commun : la pesanteur de leur bourse. Si nombre d'entre eux portaient les habituelles marques des grands voyageurs, une peau qui avait vieillie trop vite, des yeux vigilants et une langue bien pendue, l'ostentation ou la qualité de leurs habits montraient qu'ils ne s'agissaient probablement pas de vulgaires vendeurs de choux.

Si bien que repérer Serana ne fût pas très difficile. A côté des rires tonitruants qui agitaient les tables majoritairement composées d'hommes humains à visage découvert, elle dénotait. Assise en plein milieu de la salle, solitaire à une table qui aurait pu accueillir cinq personnes, ils s'aperçurent vite que le chef de l'établissement posait un œil dubitatif, quoique pas méprisant, sur la voyageuse. Et pour cause, si elle était très certainement au centre de certains chuchotements, notamment du personnel, le considérable plat de viande à moitié consommé qu'elle était entrain de déguster devait instantanément l'avoir changée en une cliente particulièrement rentable. Et c'était sans compter la bouteille de vin presque vide qui attendait à côté de son verre. Mangeant seule, elle avait les yeux rivés sur un tas de parchemin, apparemment fraichement dépliée vu leur forme encore raide et les enveloppes empilées à côté.

Le moins qu'on pouvait dire, c'est que malgré sa cape, elle faisait bien comprendre qu'elle était là.

Alors qu'ils s'approchaient, une serveuse vint vers eux. Mais elle leur laissa vite le champ libre lorsqu'elle compris leur destination. Les voyant arrivé, elle plia ses missives et posa son verre avant de les inviter à s'asseoir.


- Ah, vous voilà, dit elle, d'humeur égale, alors, vous avez trouvé ce que vous vouliez ?

écrit par: Frobre Mercredi 08 Juillet 2020 à 06h43
Frobre était très satisfaite de son idée. Les trois sorts avaient fonctionné et l’objectif de faire diversion pour donner la chance à Ehl-Yaut de se sortir de la situation dans laquelle il s’était mis semblait bien fonctionné. La jeune magicienne était fière d’avoir peut-être même réussi à sauver la vie de son collègue. Elle se rendit avec facilité à la taverne et attendit l’arrivé du demi-orque. Elle fut très soulagée de le voir arriver.

Frobre entra dans la Taverne de la Trompette ternie. Disons que le nom de l’établissement ne reflétait pas vraiment l’endroit. La richesse et la sophistication de l’endroit ne semblait pas du tout terne et plus silencieux qu’une trompette. Frobre était quand même surprise de voir un endroit aussi « class » dans un endroit comme Borcoline. La ville semblait manquer énormément d’amour pendant qu’ici l’endroit avait eu droit à beaucoup d’attention.

Le demi-orque détonnait vraiment … Frobre trouvait cela même un peu drôle puisque celui-ci semblait être comme un dragon dans une boutique de porcelaine. Il n’avait pas l’air d’être à l’aise non plus. Cependant s’ils voulaient retrouver Serana c’est ici qu’ils devaient venir. Tout semblait dispendieux ici…

Serana était seule à sa table en train de manger… Frobre hésita un peu avant d’aller la retrouver… elle semblait quand même être très concentré sur ses documents. Pour éviter la serveuse qui allait sûrement leur demander ce qu’ils voulaient s’ils ne faisaient rien, Frobre se marcha jusqu’à la table de la dame. Celle-ci avait levé les yeux sur eux, mis de côté ce qu’elle faisait et prenait des nouvelles des deux convives. Frobre prit la parole.


-Je n’ai pas trouvé la personne que je cherchais. Je devais retrouver M. Baelgar, mais nous avons seulement trouver l’endroit où il habitait… je dis habitais puisqu’il semble avoir disparu. Les enfants qui sont ses élèves nous ont dit que cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu et qu’ils trouvent cela un peu bizarre qu’il ait laisser son chien seul. De plus, lorsque nous avons réussi à entrer chez lui, nous avons trouvé ce médaillon. Est-ce que tu sais ce que c’est ce médaillon?

Frobre ne s’était pas assise puisqu’elle n’avait pas été invité par Serana à se joindre à elle.

écrit par: Ehl-Yaut Mercredi 08 Juillet 2020 à 06h46
Grace à la manœuvre de Frobre, ( enfin il pensait que c’était elle ), Ehl-Yaut avait pu s’éclipser et retrouver sa coéquipière sur la route de la taverne. A l’approche de La Trompette Ternie, Ehl fut impressionné par la qualité de l’auberge, il était évident qu’avec son accoutrement et son armure de peau plus trés fraiche, il allait faire tache.

¤ Allait-on le laisser entrer ? se demanda-t-il.

Il continua de suivre Frobre qui elle paraissait dans son élément.
L’intérieur de l’établissement était tout aussi impressionnant. Il fit le tour du regard des armes accrochés comme décoration.


¤ jolie collection ¤

Heureusement, ils repérèrent vite Sérana au milieu de la salle.
A son invitation, ils s’assirent à sa table.
Elle voulait savoir comment c’était passé leur recherche.
Ehl-Yaut se posa et tenta de faire disparaitre l’adrénaline qui circulait encore en lui.
Sa colère, elle, n’était pas redescendu.


- Content de te voir, je laisse mon amie te conter notre recherche, ses mots sont plus jolie et il y a de la magie la dedans. Moi, je suis en colère contre des gardes qui laissent mourir les pauvres gens sous une charrette sans intervenir.

Sur ces mots, l’odeur du plat de viande de la dame voilée rappela au barbare qu’il n’avait pas déjeuné. Aussi pendant le récit de Frobre, il commanda les repas et la boisson pour la demi-elfe et lui.

écrit par: Phineas Samedi 11 Juillet 2020 à 21h31
Serana les invita à s’asseoir et à piocher dans le plat, si ils avaient fin. Le lièvre était cuit à la perfection, probablement maturé pendant plusieurs jours dans les aromates pour réduire la puissance du gibier. Le tout était accompagné de panais et de topinambour longuement cuit dans la sauce de la viande. Le lièvre avait été mangé à moitié... et il y avait quelque chose d'assez étonnant, tout de même à voir l'encapée manger autant de viande, vu sa stature assez courte et son tour de taille plutôt réduit. Elle demanda deux verres à une serveuse et leur poussa la bouteille de vin.

Elle écouta ensuite Frobre et pris son médaillon. Les longues griffes d'acier argenté n'avait jamais été aussi proche de la fine peau de la magicienne. Elle examina le pendentif, mais son interlocutrice sût immédiatement qu'elle cherchait un détail, qu'elle savait déjà ce qu'elle avait entre les mains, mais cherchait pourquoi c'était là. Sa prunelle reptilienne hypersensible se dilatait et se contractait au moindre reflet sur le métal patinè. Bientôt, elle soupira.


- Malheureusement, les disparitions ne sont pas un fait rare dans ce monde. Ça... beaucoup plus, elle remit le médaillon dans les mains de la demi-elfe, ce n'est pas un symbole divin au sens magique. Plutôt un talisman. C'est le blason de Hlal, la messagère de Bahamut. Une déesse bienveillante, sans aucun doute, mais étant donné qu'elle fait partie du panthéon draconique, ton affaire vient de devenir ou dangereuse, ou mystérieuse. Plus probablement les deux, elle eut un petit rire, il y a des choses qui ne change pas à Lunargent...

Elle écouta ensuite Ehl et pendant ses quelques phrases, l'acier de ses gants creusa le bois de la table jusqu'à en faire sauter des aiguilles. Sous la cape, ses yeux étaient froncés et la colère brulait au fond de ses pupilles. En silence, elle fit un signe à la serveuse et lui demanda d'empaqueter le reste de la nourriture dans de la toile huilée avant de lui donner une pièce d'or (elle écarquilla les yeux) pour les trous dans la table. Toujours silencieuse elle plongea les mains sous sa cape et en sortit un longue pendentif. Suspendu sur une chaine d'acier brillant, il représentait, taillé dans de l'argent bleu et de l'or, un humain barbu, les cheveux ondulés comme si ils étaient dans le vent. Elle le laissa tombé sur sa poitrine, en évidence. Elle récupéra la nourriture emballée avant de se lever.

- Patron, je récupère mon attirail plus tard.

Le colosse hocha la tête et elle s'en fut vers la sortie en serrant autour d'elle le bouclier de l'épée à deux mains, à la porte, elle se retourna vers eux.

- Venez.

○ ○ ○


Dehors, elle s'arrêta et siffla un grand coup pour attirer le regard de trois gamins des rues. Elle commença par leur donner à manger.

- Partagez ça avant que ça ne refroidisse. Et, elle sortie une pièce d'argent, que l'un de vous aille chercher une prêtresse au temple. Dites qu'il y a une vie à sauver, elle demanda à Ehl d'indiquer la position, la bas. Plus vous irez vite, plus vous serez récompensés.

Alors que les gamins détalaient comme des lapins extatiques, elle se retourna et pris le chemin pour retourner d'où ils venaient.

- Je vois que le Dieu Fou ne chôme pas ici... Il y a quelque chose de pourri ici. La garde ne peut pas faire ça dans une ville marchande et la foule qui ne réagit pas... est ce que Lliira à encore le moindre pouvoir dans ce taudis ?

Elle parlait autant pour elle que pour eux, marchant suffisamment vite, mais pas assez pour être dur à suivre.

Le temps de l'aller-retour, la situation semblait avoir un peu changer. Les gardes avaient probablement dû faire face à d'autres gêneurs et une partie de la foule était désormais menacé par les gardes. Là où le barbare avait été étonnamment subtil, Serana, elle, choisi une autre méthode, elle arriva derrière la foule, l'écarta en poussant sans ménagement ceux qui se trouvaient devant elle et s'arrêta devant les gardes, leurs lance toujours levées. Elle fixa les deux et leur lança sèchement :


- Baissez vos armes tout de suite, et je ne vous les enfoncerait pas dans le cul.

L'arrivée brutale comme la phrase n'eurent pas l'effet direct escompté, les gardes semblant plus dubitatif qu'autre chose. On entendit un grondement sourd s'échapper de la dame, qui ne disait rien qui vaille. Elle se retourna, saisi son symbole divin et le porta haut.

- Y'a t'il encore quelqu'un ici qui se souvient du Dieu des Voyageurs et des Sentiers ? De la Main Secourable ?

Silence.

- Personne, personne pour vous souvenir de Shaundakul ? Vous faites vos prières à Waukyne, mais c'est la déesse de vos patrons. Ce n'est pas Waukyne qui vous sauve la mise quand votre essieu se brise, pas elle qui éloigne les loups dans la nuit et écarte les brigands. N'y a t'il personne pour aider une servante de la Main dans cette ville ? Le Dieu Fou vous à t'il à ce point rendu aveugle que vous laissez vos voisins se faire tuer par des gardes corrompus ?!

La foule était halluciné comme, d'ailleurs, les gardes puis, un vieil homme dit :

- Moi je me souviens, dit il de sa voix cahoteuse alors que les voix se tournait vers lui, quand j'étais gamin, on se réunissait autour des bornes du barbu pour pas être attaqué... On savait pas vraiment pourquoi, mais les vieux et les vieilles disaient qui nous arriverait rien... et il nous arrivait rien.

Alors qu'un murmure s'étendait dans la foule Serana fut menacé par les gardes alors que leur chef leur gueulait de l'arrêter. La dame regarda Ehl avec un regard qui ne voulait dire qu'une chose : "C'est l'heure de faire un carnage gamin".

Brutalement, utilisant la surprise d'une action qu'ils n'attendaient pas, elle se retourna et son poing vola entre les deux faces de la visière de l'un des deux gardes. Le son des os qui craquent, de la chair qui s'écrase se répercuta autour d'elle alors que l'homme s'écroulait au sol. L'autre ne flancha pas, mais sembla hésiter un instant suffisant pour que la shaundakulite dégaine son épée. L'acier d'un blanc laiteux répandit d'étranges reflets autour d'elle et la garde d'argent et de soie bleu rajoutait au mystère du personnage.


- Allez viens petit, siffla t'elle d'une voix qui ressemblait de plus en plus à un grognement, personne ne touche à mes ouailles.

Elle engageait le garde alors que ses collègues se rapprochaient... et que le chef semblait juste prêt à péter un plomb.

écrit par: Ehl-Yaut Lundi 13 Juillet 2020 à 09h49
Sérana avait confirmé ce que pensait Ehl, l’affaire de Frobre était mystérieuse et dangereuse.
Il avait compris le mot ‘ draconique’ et ça, il ne s’y attendait pas. Même si cela faisait référence à des puissances ou des intrigues que le barbare ne pouvait surement pas évaluer, si la petite avait besoin d’aide, elle pourrait compter sur son nouveau compagnon.
Tout en piochant dans le plat de viande, il fit un signe de tête à la demi-elfe comme pour lui dire qu’il resterait à ses cotés si elle avait besoin.

Il fit ensuite son récit sur la scène de la charrette. Il vit la colère s’emparait de la dame voilée.
Quand celle-ci se leva et leur demanda de la suivre pour lui indiquer le lieu, il ne chercha pas.
La réaction de Sérana lui confirma que tous cela n’était pas normal et ca le rassura.
Son instinct de guerrier commanda ses gestes, il se leva, pris sa hache et suivit la dame.
Elle allait intervenir et il serait à ses côtés.

Quand elle lui siffla de l'accompagner, il se tourna vers sa coéquipière :


- Reste derrière et fais attention. Aides nous si tu peux.

Les gardes avaient tous participé à cette mascarade, ils allaient être sanctionnés. Seul,il n'aurait pas eu le dessus, mais la présence de Sérana changeait la donne. Et la magie de Frobre serait une aide bienvenu.
le barbare avança. La hache prête à s’abattre sur le premier garde à portée.
Il s’écarta un peu de Sérana, la taille de son épée lui imposait d’avoir de la place pour la manier et ainsi le groupe de garde se séparerait.
Ehl laissa sa rage de combat s’emparait de lui et après avoir offert ce combat à Tempus, il chargea les gardes.


écrit par: Frobre Jeudi 16 Juillet 2020 à 01h43
La situation ne semblait pas se tasser… oui Serana avait l’air de dire que le médaillon allait amener son lot de mystère et de danger. Frobre était en train de se demander si cela était normal. Oui on lui avait supposément donné une première quête facile puisqu’elle commençait. Cependant elle était en train de ce demandé si la demande de Lunargent était vraiment pour elle. Elle avait accepté cependant… et quand elle acceptait, elle allait jusqu’au bout… Elle reprit donc le médaillon… son objectif était de le remettre à M. Baelgar lorsqu’elle le retrouverait.

La réaction de Serana en rapport à la situation de la charrette et de l’homme pris en dessous de la surpris pas du tout… quoiqu’un peu dramatique. Frobre et Ehl-Yaut avait suivi la dame métallique jusqu’à ce qu’ils retrouvent les crétins.

Encore une fois madame métal sauta dans le feu de l’action et provoqua les hommes. Les yeux de Ehl-Yaut devint assez froid et Frobre ressentait la rage du guerrier dans le demi-orque. On aurait dit que le demi-orque aimait cela se battre, du moins c’est ce que pensa Frobre. Celui-ci lui dit même de rester derrière et de les aider si elle en était capable. Frobre s’était dit suite à l’ordre d’Ehl-Yaut qu’il n’était pas pensable pour elle d’aller au front. En tant que magicienne de toute façon, elle préférait être en arrière. C’était beaucoup plus logique.

Frobre s’installa de côté et visa le responsable de toute cette situation. Il avait une tête qu’il ne lui revenait pas. Elle ce prépara et au premier signe de combat elle lança le sort de « chambre froide de Darsson » sur l’officier en question.

écrit par: Phineas Lundi 20 Juillet 2020 à 18h07
Alors que le demi-orque s'avançait, la rage lui montant au nez, le garde encore debout attaqua. Sa lance fusa vers Serana, qui l'esquiva sans mal. Tous s'attendait à une réplique brutale et, si elle le fut, ce n'est pas le garde qui pris le coup. La lame d'acier blanc s'écrasa brutalement sur le manche de bois de la lance alors que celle-ci passait le long du flanc de la guerrière. Le bois éclata d'un coup, l'arme se fendant en deux et la pointe de la lance tomba dans la poussière.

- Dégage ! Maintenant !

La fureur de la clerc eut l'effet voulu, même si le garde ne s'enfuie pas vraiment, il lâcha en tremblant son moignon de lance et n'osa même dégainer la dague à son flanc.

Elle se retourna vers les autres gardes qui, reprenant conscience de l'évènement, avançait vers eux et se remit en place, prête à les affronter.

Mais Ehl-Yaut n'était pas en reste et allait avoir fort à faire. Deux gardes, un humain et un demi-orque arrivaient vers lui. Et non, en vérité, un troisième arrivait derrière. Ou peut-être que non. Alors qu'il voyait arriver, un claquement sec retentit alors qu'une vieille femme abattait sa canne sur le crâne du troisième.


- Vous avez pas honte ?!

Alors que la femme risquait le contrecoup, un grand homme roux, une véritable armoire à glace dont les bras devaient déplacer des pierres comme des billes, se plaça devant elle. Le garde hésita, mais Ehl avait en tout cas perdu un opposant pour le moment.

Malheureusement pour la barbare, la charge était impossible vu la configuration du terrain. Mais il accueilli son premier assaillant comme il le fallait. Sa hache levé, il l’abattit rageusement vers le premier adversaire, le demi-orque, qui arrivait sur lui. La cible était facile. La monstrueuse plaie qu'il ouvrit dans le poitrail de son adversaire le fit immédiatement chanceler et alors qu'un flot de sang s'échappait de la plaie, il s’effondra, rendu inconscient par l'agonie. Mais la défait de son adversaire ne sembla pas décontenancer immédiatement le suivant qui se lança sur lui, lance au clair. Malgré la rage, le barbare esquiva le coup d'un pas.

Restait encore sept gardes actifs sans compter le chef et passer la première stupeur, ils s'élancèrent sur leurs assaillants. Cinq chargèrent Serana et deux autres allèrent vers Ehl-Yaut. Heureusement, à cause de la surprise, un certain nombre n'eut pas le temps d'attaquer immédiatement et Serana n'eut à en parer que trois. Le premier qui arriva vit la pointe de sa lance dévié par un coup du plat de l'épée et le troisième n'arriva même pas à toujours la preste encapuchonnée. Mais le second en lice provoqua un son étrange. Il paru toucher lorsque sa lance plongea dans le tibia de la femme et transperça le cuir de ses chausses. Ehl, à moins d'un mètre entendit un bruit inattendu : lorsque le tranchant de la pointe effleura la peau sous le cuir, il crissa comme si il tentait de scinder une pierre.

L'officier lui, se contentait de gueuler des ordres.


- Abattez moi ces connards ! C'est nous les représentants de la loi !

Le bien peu élégant officier était pile dans la ligne de mire de la magicienne, qui pouvait viser entre ses deux alliés. Frobre lança l'un de ses sorts préférés. Mais elle en connaissait le défaut majeur : pour être réellement efficace, les adversaires devaient restés dans la zone gelée, il lui faudrait donc s'arranger pour qu'ils y reste. La zone de froid cubique commença à s'étendre depuis l'officier qui senti certainement quelque chose se passer puisqu'il arrêta de parler avant de claquer des dents.

écrit par: Frobre Mercredi 22 Juillet 2020 à 18h17
¤ St-glaçon-des-grottes-profondes les gens sont devenus complètement fou. Ils disent qu’ils sont la loi et ils veulent détruire les personnes. Le respect n’est plus présent! Cet officier a complètement perdu la raison… il est prêt à faire assassiner des gens sans aucun motif valable ce n’est vraiment pas très sympathique. ¤

Une chose avait surpris la demi-elfe. Les gens de la rue s’étaient mis à affronter les gardes avec Serana et Ehl-Yaut même si ceux-ci, elle pensait surtout à la veille dame, n’avait pas vraiment de chance de l’emporter. Elle était contente de voir que les gens n’étaient pas finalement juste des moutons qui suivent le troupeau. Ils défendaient les gens de leur cité.

Son objectif d’atteindre l’officier avait été atteint et elle savait très bien le défaut de son sort. Elle y avait réfléchi. Il fallait qu’elle l’empêche de marcher, ou du moins qu’ils bougent vraiment moins afin que celui-ci demeure dans la chambre froide le plus longtemps possible. Il fallait qu’il pli les genoux pour ce faire pardonner des atrocités qu’il venait de dire en plus.

Du fait que la Frobre était un peu à l’écart et que personne ne l’avait vraiment remarqué dans le brouhaha de la mêlée, la magicienne se concentra donc et prit un petit peu plus de temps pour bien viser comme elle avait appris avec Selwin son maître, elle lança donc le plus précisément possible un « rayon de givre » dans les jambes de l’officier afin qu’il fléchisse les genoux et reste dans la chambre froide.

Elle espérait que ses collègues s’en sortent bien, et que cette bataille finisse rapidement.


écrit par: Ehl-Yaut Lundi 27 Juillet 2020 à 15h32
Le combat avait commencé,
Ehl avait rapidement défait le premier garde arrivé sur lui. Une blessure assez grave. Un adversaire était encore devant lui et 2 autres arrivaient.
La rage avait pris possession de lui, il n’avait plus vraiment la notion des raisons du combat. Le guerrier avait pris le dessus, une seule chose lui importait, tuer ses ennemis.
Le crissement effectué par une lance sur la jambe de Sérana, lui fit comprendre que ses amies n’étaient pas à l abris d’une blessure. La petite lueur de conscience qui lui restait, venait de s’éteindre. Il fallait en finir au plus vite. Les coups, qu’il recevait, n’avait pas d’importance, il lui fallait terminer ce combat pour protéger les siens. A puissant coups de hache, il chercha à se faire un chemin vers le chef.



hrp.gif désolé pour le temps de réponse. En plus juste pour ce petit paragraphe, sad.gif . je considere qu'Ehl-Yaut est jeune et n a pas forcement la sagesse pour revenir à la raison en plein combat. IL est dans sa rage et n'en sortira que quand ses ennemis seront à terre ou quand sa constitution lachera.

écrit par: Phineas Jeudi 30 Juillet 2020 à 11h22
Mue par une rage autrement plus glaciale et calculée que la colère volcanique du berserker, Serana maniait sa lame comme seuls ceux qui ont été formé à l'art guerrier savent le faire. Les épées à deux mains, loin d'être des masse bardées d'une lame étaient des outils rapides et meurtriers qui demandaient autant de dextérité que de force. Elle ne disait plus un mot mais sa colère n'en était que plus terrifiante. Et lorsqu'elle s'était rendu compte que les gardes, sans que les ordres de leur chef ne les obligent spécifiquement, attaquait les habitants, elle sembla abandonner l'idée de les mettre hors d'état de nuire sans les tuer.

Sa lame tourna dans sa main d'un quart de tour, et vola vers le premier garde venu. Il n'était de tout évidence plus question de frapper du plat. La lame siffla avant de trouver le défaut sous l'aisselle, écartant la maille, traversant le cuir puis le pourpoint avant, enfin, de trancher la chair. Le sang bouillonnant coula à flot de l'artère sectionnée avant que le garde ne tombe au sol, rendu inconscient par la douleur. La lame blanche était désormais couverte de rouge.

Le grand roux, défendant la vieille femme, engagea le garde, bientôt épaulé à gauche et à droite par deux de ses amis du même gabarit. Le garde hésita... avant de reculer.


- PLANTE MOI CES TROIS LA !

Le hurlement quasi fanatique de l'officier donna un coup de fouet au garde, qui se rua sur le grand ouvrier, planta sa lance dans son ventre, celui ci incapable de se défendre sous la surprise. La foule se tût un instant, le silence uniquement troublé par les grognement du barbare.

Puis elle hurla. Les deux amis du blessé se ruèrent sur le garde avant de faire pleuvoir des coups de poing sur lui. Bientôt on entendait le craquement de ses os sous ses hurlements. La même se produit de l'autre côté contre les quatre garde qui se ruaient encore vers Serana alors qu'une dizaine d'habitants se jetaient sur eux pour venger leur camarade.

Ehl-Yaut ne fut pas en reste. Sa rage toujours brûlante il arqua son bras pour frapper le prochain à venir. Le coup fût absolument terrible. La hache remonta de la taille à l'épaule du garde, lui déchirant l'intégralité du buste au passage. Le flot de sang qui en émergea en inondant la lame de la hache éclaboussa les alentours, le barbare en premier lieu.

Alors que de nombreux badauds fuyaient désormais la bataille, ce fût au tour du garde encore survivant de répliquer. Probablement encouragé par le triste sort de son collège, il réussit son attaque. La pointe de la lance se planta profondément dans le bras du demi-orque. L'information de la douleur arriva au cerveau d'Ehl, sans doute. Sans provoquer la moindre réaction, malgré le sang qui coulait désormais le long de son bras.

A leur tour, les deux opposants restant à Serana l'attaquèrent. Dire que l'écart de compétence était en leur défaveur était un euphémisme abyssal. Le premier toucha, certes, mais il ne reçut pour sa victoire qu'un regard courroucé de la dame alors que la pointe de la lance se coinçait apparemment dans de la maille sous son manteau. Quant au second, il passa si loin de sa cible qu'il failli embrocher quelqu'un derrière.

Ce fût autour de Frobre qui lança son sort alors même qu'autour d'elle la foule se dispersait en fuyant. Son camouflage partiel serait bientôt réduit à néant, et ses attaques deviendraient autrement moins discrète. La magicienne tendit son bras et visa. Le rayon glacé était de ses sortilèges qui nécessitait une bonne dose de précision et de dextérité de la part du lanceur. Elle sentit qu'elle était passé de justesse alors que son sort partait au moment où l'officier allait se décaler. Le rayon percuta la main du chef, lui faisait échapper un cri qui était plus de surprise que de douleur. Il chercha alors du regard l'auteur de cet assaut. Sans encore la trouver. Et cela l'immobilisa un peu plus longtemps.


PARCHEMIN
Ehl-Yaut, rage : reste 6 tours
Ehl-Yaut perd 7 PV dont 2 PV temporaire.

NB : j'ai encore oublié les bonus/malus du barbare, mais de toute façon, tout passait ^^. Si jamais je les oublie encore, pas d'inquiétude, un mauvais jet sera relancé, un bon gardé mais le bonus appliqué à posteriori.

écrit par: Frobre Jeudi 06 Août 2020 à 00h43
Tout allait très vite. La situation dégénérait de plus en plus et ses sorts avait les effets escomptés mais pas aussi vite qu’elle aurait voulu. Lorsqu’elle s’entraînait avec Selwin on aurait dit que les sorts qu’elle lançait avaient des effets plus rapides et étaient beaucoup plus puissants. La réalité était loin d’être pareil. Elle se demandait même si présentement elle était vraiment utile pour ses collègue… Ce n’était cependant pas vraiment le temps de penser à cela …. Ehl-Yaut avait l’air complètement fou. Il avait le visage complètement déformer par la rage… Et Frobre s’était même dit qu’il ne devait même pas se rendre compte qu’il était blessé tellement qu’il avait l’air en frénésie. Serana n’était pas en reste en plus. Elle semblait voler et même si elle semblait un peu blessée, on aurait dit qu’elle était complètement à l’aise, ce qui était un peu effrayant.

L’officier avait l’air complètement fou… oui il hurlait des choses qui ne devrait jamais être dit. Vouloir la mort de personnes puisqu’ils sont différents et ou parce qu’ils ne sont pas en accord avec ses idées était vraiment sans génis.

Frobre avait été bien cacher par la foule et cette situation lui avait été profitable. Elle savait très bien que si l’officier la découvrait il ne serait pas très sympathique avec elle. Cependant elle ne pouvait pas laisser les collègues se faire exécuter sans les aider même si ce n’est qu’un peu. Elle prépara premièrement son arbalète au cas où la situation tournerait au vinaigre et elle plaça ensuite son autre la paume de son autre bras, vers le haut et se concentra en récitant des paroles avant de lancer le sort Boule de neige de Snilloc sur l’officier. Puis espérant qu’il ne la repère pas trop vite, elle tira un carreau vers l’officier si possible avant que l’officier ne sorte de la colonne de la chambre froide.


hrp.gifBoule de neige de snilloc sur l'officier puis tire avec l'arbalète légère

écrit par: Phineas Jeudi 27 Août 2020 à 11h39
Frappe, tranche, pointe. La suite se passa dans dans un tourbillon de violence auquel la demie-elfe n'avait certainement jamais assisté. Le garde qui venait de blesser le demie-orque pris un foudroyant coup de hampe dans le plexus et fit un vol plané d'un bon mètre dans la boue pendant que de l'autre côté, Serana se débarrassait de ses derniers opposants.

Les habitants qui semblaient s'être réveillés, rouaient les gardes corrompus de coup mais l'un d'entre eux réussi à s'échapper. Au même moment la boule de neige percuta le commandant, mais cette fois ses yeux, aussi dominateurs que fou la trouvère. Il commença à s'approcher d'elle :


- Petite catin de magicienne ! Tu crois qu'on défis comme ça Maldar Troer !

Son épée au clair, il se dirigea vers elle prêt à la punir, de toute évidence. Mais avant même que l'arme puisse être vraiment menaçante, le commandant s'arrêta net.

Derrière lui, plus petite mais manifestement beaucoup plus forte, Serana avait saisi l'humain par le coup, ses gants griffus se refermant sur sa peau. Elle se pencha vers lui, et lui dit quelque chose que Frobre put entendre :


- Depuis quand Cyric domine ici ?

- Tu peux...

Avant qu'il n'est le temps de terminer sa phrase, elle le saisi derrière son armure et l'envoya voler plus loin avec ses hommes au sol. Frobre croisa le regard furieux de sa protectrice, une lueur mortelle scintillante dans ses yeux étranges. Elle se dirigea vers le pauvre homme encore bloqué sous la charrette.

- VIENS M'AIDER GAMIN !, hurla t'elle au demi-orque, mais devant la constatation qu'il ne réussissait pas encore à sortir de sa rage, elle planta ses main dans le bois et avec un grognement, souleva seule le chariot avant de pousser l'homme, hurlant de douleur, du pied. Elle se jeta sur lui et murmura une incantation au dessus de l’hémorragie, celle ci se refermant suffisamment pour le mettre hors de danger.

Quand elle se releva, tous le monde la regardait elle, et Frobre, et Ehl-Yaut qui, devant la fin du combat, revenait au calme.

La folie qui s'était emparé de la rue n'avait pas encore fait de mort mais les gardes, roués, étaient pour certain au bord du gouffre. Deux groupes arrivèrent ensuite l'un après l'autre. Deux prêtresses, et le gamin que Serana avait envoyé plus tôt arrivèrent, et, horrifiée, commencèrent pourtant à soigner les blessés. L'autre groupe fut une autre escouade de gardes arrivant au bout de la rue en écartant tout le monde sur son passage.


- Rentrez chez vous !, cria Serana, son épée encore dans sa main et le combat qui venait de se terminer lui conférant suffisamment d'autorité pour écarter les passants. Elle se tourna ensuite vers Frobre et Ehl, vous aussi... je suis désolée de vous avoir entrainé. Continuez sans moi.

Elle détacha la broche de son manteau et le jeta sur le demi-orque. Enfin il découvrirent le vrai visage de leur compagne.

Serana
La cape te dissimulera gamin. J'ai trouvé une piste cette... Flèche, serait déjà parti. Mais il n'est qu'un petit morceau de la machine... il y a fort à parier que celui que tu cherches, Frobre, puisse vous en dire plus.

Ne vous en faites pas pour moi, ce n'est pas comme si ils étaient en mesure de m'arrêter.

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Elle se retourna vers les nouveaux gardes qui arrivaient. Ses cheveux opalescents dégageait d'étranges lueurs en volant dans l'air alors qu'elle enlevait ses gants. Ceux ci n'était en vérité... que des gants. Car ses ongles, dessous étaient en vérité de véritable griffes de cristal. Là ou la lance avait trancher le cuir à sa jambe, ils purent voir que sa peau était couverte d'écailles cristallines semblable à un verre partiellement opaque. Lorsqu'elle parlait, on pouvait distinguer ses dents, autrement plus aiguisées que la normale. La cape bleu qui devait habituellement recouvrir son dos n'était plus qu'une charpie de soie. Pourtant, dans l'ensemble, elle paraissait encore digne, plus noble que les nobles. Alors que les gardes approchaient, elle s'adressa aux prêtresse.

- Depuis quand Cyric danse t'il dans cette ville ?

Pour la dragonne, puisque c'est ce à quoi elle ressemblait, une dragonne sous forme humaine, Ehl et Frobre n'était plus là, ayant suivi son conseil de s'en aller.

écrit par: Ehl-Yaut Vendredi 28 Août 2020 à 14h01
Le combat se terminait.
Faute d’adversaire, Ehl-Yaut reprenait le contrôle. Il n’avait que peu de notion sur la durée du combat et la violence dont il avait fait preuve.
La fatigue et la douleur le ramenèrent à la réalité.
Il était blessé au bras, une belle blessure. Ehl appuya sa main pour arreter le saignement et regarda autour de lui.
Sérana venait de libérer le pauvre bougre de la charrette et l’avait à priori soigné.
La troupe de garde était mal en point. Des prêtresses arrivaient pour s’occuper d’eux.
Avant qu’une autre troupe de garde arrive, Sérana lui jeta sa cape en leur demandant à Frobre et lui de quitter les lieux. Ehl-Yaut hésita, il n’avait pas pour habitude de partir en laissant ses compagnons.
Mais avec sa fatigue et sa blessure, il ne serait peut-être pas d’un grand secours à Sérana.
De plus cette fois ci, Frobre serait aussi en première ligne, elle risquait un mauvais coup.
Ehl savait Sérana capable de se débrouiller seule. Il enfila la cape et dissimula le plus possible ses traits tout en admirant la silhouette de la dragonne ainsi que son étranges chevelures.


- Merci, pour ton aide, que le sort te soit bénéfique et à un de ces jours sur les routes des royaumes.

Apres un regard de remerciement vers cette étrange personnage, il se tourna vers Frobre comme pour l’inviter à le suivre.
Et sur le chemin, tout en vérifiant que personne ne les suivait, il lui proposa :


- Quittons rapidement cet endroit. Retournons vers la rivière par les petites rues que nous avions repéré. Reprenons notre enquête auprès des enfants. Il faut retrouver le Prof.

hrp.gif Ehl-Yaut attend de rejoindre le plus discrètement possible la maison de Baelgar, pour soigner et bander sa blessure. Il va interroger le groupe d’enfant sur le moindre indice qui pourrait les aider à retrouver le Prof.


écrit par: Frobre Dimanche 30 Août 2020 à 04h29
Frobre avait eu un peu peur en voyant les yeux meurtriers de l’officier qui avait voulu la trancher de son épée… Cependant ce visage n’avait rien à voir avec celui de Serana qui semblait beaucoup plus effrayant et plus forte en plus.

Elle venait donc d’être sauvé par sa collègue du moment et elle parla d’un certain Cyric … qui était cette personne ??? Elle sauva l’homme que la demi-elfe avait condamné à mort un peu plus tôt en l’abandonnant à son sort. Frobre se sentait mal, elle avait des remords. Elle avait perçu ses gardes trop fort pour Ehl et elle et avait abandonné l’homme. Elle voulait aller s’excuser, cependant les prêtresses et gardes arrivaient. De plus Serana leur demandait de quitter rapidement.

À contre cœur, elle suivi Ehl-Yaut sans dire un mot… avant de quitter, Serana le prodigua quelque conseil et elle parla encore du certain Cyric… Elle allait poser des questions sur le fameux Cyric quand Ehl-Yaut la tira et la pressa de le suivre.

Frobre était encore plus mêlé et commençait à être fatiguée puisque l’adrénaline recommençait à redescendre.