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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Les secrets qui devraient rester oubliés > Chapitre 2C: Les fantômes de Leilon


écrit par: Ana N' Si Mardi 20 Novembre 2018 à 14h28
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Talan avait été surpris de voir arriver les trois aventuriers qui avaient été invités à rejoindre l'expédition du Comte. Cela faisait quelques heures qu'il supervisait le travail des marins tout en s'assurant que rien de ce qui pouvait être vital ne manquait.

Il accueillit Corvo avec un sourire en lui disant qu'il allait avoir l'occasion de voir ce que la boîte qu'il lui avait livrée contenait. Il sortit du coffret un morceau de toile clairement trop grand pour avoir pu rentrer dedans qu'il alla fixer, avec l'aide de plusieurs autres marins et d'une grande quantité de cordes en de poulies, au grand mât au centre du bateau. Instantanément, les voiles se trouvèrent gonflées par le vent même si le cogue, ou
La Grenouille comme l'appelait Talan, ne bougea pas d'un pas.

La majeure partie des autres membres de l'expédition arriva quelques heures plus tard, Bylgja étant la dernière. Ceux qui le choisirent passèrent la nuit à bord et les autres furent invités à revenir avant l'aube. Quand tout le monde fut prêt, avant que le soleil ne commence à poindre au-dessus de l'horizon, à la lumière de lanternes et guidée par une paire de barques,
La Grenouille prit la mer. Les marins, suivant une routine bien huilée et au milieu de chants accompagnés d'un orchestre de tambours et d'instruments à cordes, oeuvrèrent pendant quelques heures sans prêter grande attention aux aventuriers.

Pendant cinq jours,
La Grenouille se dirigea vers le sud tout en restant en vue des falaises qui formaient la côte. Peu de temps après le départ, Bylgja rassembla tous les aventuriers pour leur expliquer quel était leur plan. Outre Metzli, Karmeth et Corvo, l'équipe était constituée d'un couple d'elfes et de quatres humains, majoritairement des habitués des étendues sauvages si les histoires qu'ils échangeaient étaient vraies. L'objectif était de rejoindre Leilon où une connaissance du Comte affirmait avoir découvert le site de ruines liées au Roi Ammagamir dans le Marais des Morts. Le marais était dangereux en lui-même et il semblait plus que probable que les ruines ne soient pas vides et qu'elles soient probablement piégées.

Quelques heures après le lever du soleil, les falaises de la côte commencèrent à diminuer annonçant l'approche de leur destination. Cela semblait être une bonne nouvelle, plusieurs des membres de l'expédition étant heureux de retrouver la terre ferme même si le voyage avait été assez court, mais la vigie et ceux qui avaient les yeux les plus aiguisés réalisèrent presque immédiatement qu'il y avait une sorte de nuage qui s'élevait de la position de Leilon. Cela devint rapidement évident à tous les passagers et le fait que la colonne de fumée ne semble pas vouloir s'estomper sembla rendre cette nouvelle encore plus négative. Lorsque
La Grenouille fut suffisamment proche pour que des chaloupes puissent être larguées, il devint certain que Leilon avait connu un sévère problème: l'ensemble du village était pris dans la brume et les docks où Talan avait prévu d'accoster avaient disparu.

Bylgja
-Nous allons prendre trois barques pour rejoindre Leilon. Je suis la seule à savoir où se trouve, ou se trouvait, la demeure de notre contact donc mon groupe se dirigera dans cette direction. Je propose que les deux autres groupes explorent la ville pour s'assurer qu'il n'y a pas de danger et pour porter secours à la population autant que faire se peut. Est-ce que cela vous convient?





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Bien que de petite taille, Bylgja a l’air prête à affronter un dragon en face à face. Et avec suffisamment d’assurance pour faire douter le grand ver.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 21 Novembre 2018 à 09h59
Le Comte avait été ravi des progrès engrangés par les trois aventuriers et Metzli avait accepté avec plaisir de trinquer avec lui à leur succès. Elle était ensuite rentrée à l'auberge afin de préparer leur prochain départ en expédition. La jeune femme bouillonnait d'impatience à cette idée, elle avait envie de se rendre utile en tirant au clair cette sombre histoire de reliques et d'assassins, l'enthousiasme était donc de mise même s'il était mâtiné d'une certaine inquiétude quant aux menaces qu'ils devraient affronter.

Le lendemain, l'embarquement sur la "Grenouille" s'était bien déroulé et elle avait reçu l'autorisation d'embarquer Jubel et Janisson à bord, ce qui la soulagea : si l'expédition devait durer un certain temps, elle ne se voyait pas transporter son matériel sur son dos tout en abandonnant ses compagnons équidés. Elle avait également été rassurée de retrouver des visages familiers. En plus de Corvo et Karmeth, qui ne s'étaient pas défilés, elle fut heureuse de constater que Bylgja était parmi eux : elle ne serait pas de trop pour les éclairer sur la situation de la région et de ses occupants. Il y avait là aussi deux aventuriers elfes et quatre humains qui semblaient déjà se connaître. Metzli s'était promis d'essayer de faire leur connaissance, lorsque les circonstances le permettraient.

Le navire avait vogué, plusieurs jours durant, vers Leilon. Le trajet s'était déroulé sans encombres et avait été plutôt plaisant : l'ensorceleuse n'avait pas spécialement le pied marin mais voyager en mer ne l'avait jamais dérangé et elle appréciait l'air marin. Elle avait mis son temps libre à profit pour discuter de choses et d'autres avec Karmeth et Corvo, afin de faire plus amplement connaissance avec eux. Le reste du temps, quand elle ne regardait pas le vaste océan, elle parcourait le manuel de "draconien" qu'elle s'était récemment procuré : la jeune femme n'avait jamais été particulièrement portée sur les études, préférant faire confiance à son instinct et apprendre par l'expérience, mais ses récentes aventures à Eauprofonde lui avaient donné l'envie d'apprendre la langue des dragons, si intimement liée à la magie.

Finalement, le navire s'était approché de Leilon et de ses ruines peut-être liées au Roi Ammagamir. Mais la brume qui recouvrait la localité et l'absence de tout signe de vie avaient quelque chose d'inquiétant. Metzli se sentit frissonner, d'autant plus que Bylgja confirma bien vite ses craintes : quelque chose d'anormal se passait. Tzotzil, ressentant la pression ambiante, s'agitait et la jeune amnienne le caressa pour l'apaiser tout en cherchant à se calmer elle-même : ce n'était pas la première fois qu'elle affrontait le danger mais cela n'empêchait pas son cœur de battre la chamade.

Elle prit néanmoins son courage à deux mains et fut la première à répondre à la proposition de Bylgja :


- Ce plan me convient. Si nous le mettons en oeuvre, je souhaiterais faire équipe avec Karmeth et Corvo : nous avons déjà travaillé ensemble et nous serons plus efficaces. Avant de débarquer, y a-t-il quelque chose que nous devrions savoir sur Leilon, sa communauté et sa topographie ?

écrit par: Karmeth Mardi 27 Novembre 2018 à 00h49
Karmeth avait savouré les friandises du Comte, mais comme elles étaient loin à présent.

Il n'avait jamais vraiment pris le bateau, et il n'aimait à priori pas ça.
Bien sûr il y avait toutes ces amusantes rumeurs sur les relations tendues entre les nains et l'eau.
Mais surtout il y avait la relation évidente entre plusieurs kilos d'acier sur le dos et baignade déconseillée.

Pour le reste son espèce était doté d'une grande stabilité, et il était heureux de constater que ça valait aussi bien pour le bois d'un bateau que pour un honnête sol de terre battue.
Néanmoins il était toujours heureux de pouvoir tromper ses appréhension sur leur nouveau moyen de transport en discutant avec leur nouveau petit groupe.

Il n'avait jamais été bien bavard, aussi se contentait-il souvent d'écouter les récits de Metzli et Corvo. Il était assez timide également et ne chercha pas particulièrement à nouer d'autres relations, mis à part avec Bylgja qu'il avait été très heureux de voir rejoindre l'expédition.
Pour autant, l'âge commençant à se faire sentir, il se surpris à avoir d'avantage envie de s'ouvrir à ses compagnons, à parler de ses aventures passées.


¤Est-ce la sagesse du grand âge ou la décrépitude de l'esprit ? Seul le temps le dira j'imagine.¤

Un autre point de stress était la taille limitée du bateau. Habitué aux grands espaces, ou aux espaces très étroits, le fils de la pierre était également mal à l'aise devant l'étendue bleue du ciel et de la mer qui le confinait à un petit espace isolé en bois.
Il avait pris l'habitude de faire ses séances de musculation et d'entrainement sur le pont, et sans armure ce qui était aussi une nouveauté pour lui, mais bien éloigné du bastingage pour ne pas prendre de risques.
Les exercices qui requerrait le port de son armure, il les faisait dans sa cabine.

Malgré tout cinq jours c'était long pour la bougeotte du nain, et il fut ravis d'apprendre que leur destination approchait.
Il s'était harnaché et équipé puis posté prêt du mat centrale, bien décidé à descendre dès que possible mais pas trop loin d'un solide point d'ancrage au cas où.
Cependant la brume qui les accueillit lui fit oublier sa peur de la noyade et s'approcher de la proue.

Voilà qui n'était pas ordinaire.

Il hocha rapidement la tête en réponse aux décisions et propositions de Bylgja et Metzli.


-Je vais me joindre à l'un des groupes chargé du secours à la population. La protection des menacés fait partie de mes attributions et il vaut mieux ne pas concentrer toute notre force de frappe au même endroit. De plus, je peux lancer un sort nommé Rapport sur trois personnes, afin de savoir à tout moment où elles se trouvent et dans quelles conditions. Je peux le lancer sur un membre de chaque groupe, donc Metzli, Corvo, si vous désirez vous joindre à Bylgja n'hésitez pas. Bien sûr je serais ravi de continuer notre trio mais je ne veux pas vous forcer à me joindre dans l'opération de secours moins vitale à notre mission.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 28 Novembre 2018 à 18h09
Si Corvo célébra le lancement officiel de l’expédition avec la même liesse que son commanditaire et ses compagnons d’aventure, il regretta son choix bien rapidement… A dire vrai, la perspective d’un voyage en mer ne l’avait pas effleuré un seul instant tant sa phobie des fonds marins prenait le pas sur sa raison. En ajoutant à cela une méconnaissance de la géographie des contrées du nord de la Côte des Epée, le jeune homme était persuadé que le groupe allait voyager à cheval…

Seul Mask, pouvait expliquer pourquoi le roublard n’avait pas pris la poudre d’escampette plutôt que de se rendre au point de rendez-vous… Pourtant, il avait bel et bien embarqué sur « La Grenouille » avec toute la douleur psychique que cela lui coutait…

Les premiers jours de voyage, le roublard n’avait presque pas pipé mot, demeurant prostré dans sa cabine la plupart du temps… Seuls Metzli et Karmeth parvinrent à le sortir de son mutisme. Ses deux nouveaux compagnons avaient en effet été enclins à partager un peu de leurs histoires respectives. Au bout de plusieurs conversations, Corvo s’ouvrit également... Comme un baume bienfaisant, il se surprit même à se sentir un peu mieux après leur avoir raconté l’origine de son traumatisme lié aux fonds marins - lorsque gamins, pour « jouer », ses copains d’alors s’amusaient à le bâillonner puis à le jeter encore attaché dans les canaux putrides de Marsembre…

Pour autant, le stress du voyage ne disparaissait pas et les nombreux tocs de Corvo se firent plus fréquents que d’habitude… L’une des seules activités du jeune homme fut de faire les cent pas… Que ce soit sur le pont ou dans sa cabine, quiconque le regardait pouvait voir sa démarche étrange… Tantôt de grands pas, tantôt de tous petit avec parfois quelques bonds… Tous les moyens étaient bons pour ne pas poser les pieds sur la jonction des lattes du plancher du navire…

Ironiquement, le moment le plus agréable pour Corvo fut celui où l’agitation était à son comble… Le navire était arrivé à destination, tandis que des membres de l’équipage mettaient les chaloupes à la mer et que certains, Bylgja en tête s’alarmaient de cette brume étrange qui plongeait la cité dans une torpeur fantomatique… Mais pour Corvo, la brume pouvait bien être mortelle. Elle pouvait dissimuler des dizaines d’ennemis, qu’importe, Leilon c’était la terre ferme !

Cramponné au bastingage du navire, les yeux fixés sur la brume, le jeune homme failli ne pas entendre les interventions de ses compagnons… Bylgja donna ses ordres, Metzli et Karmeth réagirent promptement… Il était temps pour Corvo de sortir de sa torpeur :


-Bien Karmeth, si c’est ton choix ! Grâce à ton sort on pourra rendre compte de la progression des trois groupes de manière plus efficace, ça nous sera utile. A moins que Bylgja souhaite nous affecter chacun à un groupe, je reste avec Metzli, notre priorité reste de trouver le contact.

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 29 Novembre 2018 à 17h34
La jeune ensorceleuse approuva le plan de ses compagnons :

- Eh bien, il semblerait que nous ayons un plan. Bylgja, Corvo et moi nous vous suivons!

Elle sourit à Karmeth :

- Oui, ton idée est judicieuse, ce sort nous aidera beaucoup si nous nous séparons. Nous permettra-t-il aussi de communiquer discrètement? Si tel n'est pas le cas, je peux, moi aussi, jeter un sort qui nous sera utile puisqu'il nous permettra de communiquer par la pensée, ce qui peut être utile dans une situation dangereuse comme celle-ci!

Metzli rassembla son paquetage afin d'être prête à débarquer.


hrp.gif Le cas échéant, Metzli lance "message" en désignant ses deux compagnons, Bylgja et le chef du troisième groupe. hrp.gif

écrit par: Ana N' Si Jeudi 20 Décembre 2018 à 00h22
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


PARCHEMIN
Corvo peut apercevoir quelque chose: 1(Dé) + 10 contre DD 17 = Echec
Metzli peut apercevoir quelque chose: 10(Dé) + 0 contre DD 17 = Echec

Karmeth essaye de ramer: 1(Dé) + 2


Bylgja commença par répondre avec le peu d'informations dont elle disposait aux questions de Metzli.

Bylgja
-Je ne suis, hélas, jamais venu à Leilon. Tout ce que je sais est qu'il s'agit d'une relativement petite ville, comparée à Padhiver, dont la principale industrie est l'exploitation de mines de métaux précieux.


--------------------
Bien que de petite taille, Bylgja a l’air prête à affronter un dragon en face à face. Et avec suffisamment d’assurance pour faire douter le grand ver.


Une fois que Karmeth eut confirmé les doutes de Metzli quant aux capacités du sort qu'il souhaitait lancer, l'Amnienne usa de sa propre magie pour accroitre leurs capacités de communication. Le chef du troisième groupe, un humain répondant au doux nom d'Adebard qui avait perdu son oreille gauche lors d'un combat contre un troll, essaya de communiquer directement avec les autres et, constatant la réussite, fit signe à ses deux compagnons de monter dans leur barque et de se diriger vers la côte.

Metzli et Corvo:

Le quatrième humain, Azela, une jeune fille de moins de vingt printemps qui avait passé l'essentiel du voyage soit assise dans les voilures, soit à jouer aux cartes avec les marins au repos au point que les trois aventuriers avaient crus pendant la première moitié du périple qu'elle faisait partie de l'équipage, se dirigea vers Corvo avec la rame pour leur barque. Quand elle le vit devenir vert, Bylgja saisit l'occasion, et la rame. Le roublard descendit avec beaucoup de précautions l'échelle de corde qui semblait danser avec les vagues et se plaça, autant qu'il le pouvait, au centre de la barque. Metzli le suivit avec plus de grâce, et moins d'appréhension et Bylgja et Azela fermèrent la marche.

Leur esquif s'était élancé après celui des trois humains mais, sous les harangues d'Azela, Bylgja et elle ramèrent suffisamment vigoureusement pour arriver les premiers le long de ce qui restait des docks de Leilon. Corvo avait gardé les yeux fermés pendant la majorité du voyage, la course faisant que la barque tanguait plus que nécessaire et, en tout cas selon lui, raisonnable mais Metzli put observer que leur destination n'était pas la structure qu'ils avaient aperçu légèrement en-dehors de la brume. Celle-ci se trouvait sur une sorte d'îlot en forme de demi-lune qui protégeait une rade peu profonde. En-dessous de la barque, malgré l'eau trouble et grisâtre, elle aperçut plusieurs fois des structures qu'elle estima être des barges qui avaient coulé.

Enfin arrivés sur la plage de galets, le groupe débarqua. Bylgja ouvrit la marche et les trois autres suivirent en silence. La brume n'était pas irrespirable mais elle était désagréable. Elle piquait le nez comme les yeux et rendait la progression plus lente entre les bâtiments qui semblaient tous vides. La plupart avaient perdu leur toits et une partie de leurs murs. Après quelques minutes de marche, Corvo, qui se trouvait en queue de peloton, vit Azela tourner la tête vers sa droite, et un bâtiment dont le second étage avait complètement disparu, et s'élancer dans cette direction.


-Je crois que j'ai vu quelqu'un.

Karmeth:

Pendant ce temps, Karmeth s'était retrouvé avec pour deux compagnons le couple d'elfes. Aucun des deux ne semblait fort enclin à se saisir des rames et ils étaient engagés dans une discussion, assez passionnée, sur les herbes qu'ils allaient devoir brûler pour cacher l'odeur désagréable de la brume et pour soulager les muqueuses qu'elle risquait d'endommager.

Ramer n'était pas la spécialité du Kaxanar et après quelques minutes d'intense activité, il s'aperçut qu'une bonne partie de l'équipage se trouvait maintenant à babord de
La Grenouille et le regardait serpenter sans vraiment progresser vers le bord. Le contre-maître finit par prendre pitié du pauvre nain, plongea et nagea vers la barque. Il se hissa, avec l'aide des passagers, à bord de la barque et se saisit des rames.

Ils passèrent rapidement l'île en demi-lune et arrivèrent sur la plage au moment où le groupe précédent, celui d'Adebard, disparaissait dans la brume. Le marin resta dans la barque, indiquant aux trois aventuriers qu'il allait garder les embarcations jusqu'à leur retour, tandis que les deux elfes se tournèrent vers Karmeth, un encensoir chacun dans la main, attendant ses consignes.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 21 Décembre 2018 à 12h29
La traversée s'était déroulée sans encombre mais le débarquement confirma les sombres pressentiments des passagers de la barque. Leilon offrait un spectacle aussi inquiétant que déprimant : bâtiments dévastés, brume mystérieuse et peu de traces de vie. Quelque chose de très grave s'était passé dans la localité.

¤ Mais qu'a-t-il bien pu se passer ? Phénomène magique ou attaque d'une terrible créature? Espérons qu'une partie des habitants ait pu se mettre à l'abri que nous n'ayons pas à tous les enterrer... ¤

Metzli frissonna à cette pensée. C'est alors qu'Azela leur indiqua avoir aperçu quelqu'un et s'élancer à sa poursuite.

¤ Une trace de vie, enfin... Mais amie ou ennemie ? ¤

La jeune femme fut tentée de la suivre mais elle se ravisa : il lui fallait comprendre ce qui s'était passé et ce qui les attendait. Utilisant son sort de message, elle communiqua silencieusement avec Bylgja et Corvo.

¤ Il ne faut pas la laisser seule, on ne sait pas ce qui l'attend là-bas. Je vais essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer et je vous rejoins dans un instant. Soyez prudents! ¤

La jolie ensorceleuse observa attentivement son environnement puis se mit accomplir une gestuelle assez simple en prononçant quelques mots aux consonances étranges.

Metzli lance détection de la magie pour déterminer si la brume a une origine magique et s'il y a d'autres auras magiques dans le secteur.

Si la brume a une origine magique, elle utilise art de la magie (+12) et/ou connaissance des mystères (+12) pour tenter de comprendre sa nature précise de la brume (cause, effets).


écrit par: Corvo Stern Mardi 01 Janvier 2019 à 14h19
Le soulagement que lui procurait le fait de poser les pieds sur la terre ferme ne pouvait pas se traduire par des mots. Malgré la brume qui piquait ses poumons, malgré l'air lugubre de la ville dévasté et sans vie, Corvo se sentait bien pour la première fois depuis dès jours.

La progression dans Leilon, ou plutôt ce qu'il en restait, commençait. Le roublard restait aux aguets, comme pour se protéger du brouillard, il avait recouvert sa tête de sa capuche et avait remonté son foulard sur son nez ne laissant que ses yeux au contact de l'air.

C'est alors qu'Azela s'élança en direction d'une prétendue personne à secourir. Le voleur poussa à son tour un profond soupire avant de s'adresser à Bylgja et à Metzli qui s’apprêtait à lancer un sort.


- Je la rattrape mais on doit rester groupés !

Corvo s'élança alors à la suite de la jeune fille et la rattrapa par le bras avant de s'adresser à elle à voix basse.

- Pas de précipitation Azela ! On ne sait pas si ce que tu as vu est hostile ou non. Prudence donc. On progresse lentement et si besoin je rentre dans le bâtiment en premier. Tu couvre la gauche et je couvre la droite.

Par habitude, le roublard se plia en deux de manière à réduire au maximum sa silhouette puis porta machinalement la main sur le pommeau de son épée sans pour autant la dégainer.

¤ Metzli, préviens mois lorsque si tu en sais plus sur le brouillard. On vous rejoint quand on en a terminé là-bas. ¤

hrp.gif
Perception (+10)
Furtivité (+15)

écrit par: Karmeth Lundi 07 Janvier 2019 à 21h03
Karmeth était toujours en sueur par l'effort qu'il avait déployé pour apprendre qu'on ne s'improvisait pas rameur. Et la brume commençait à refroidir les parties humides, et humidifier les parties sèches de son corps.
La mission de sauvetage ne commençait pas sous les meilleurs hospices, mais au moins ils étaient de retour sur la terre ferme.


-Est-ce que vous pourriez m'aider à enfiler mon barda ? demanda-t-il un peu gêné aux deux elfes. Je serais beaucoup plus efficace avec tout ça sur le dos.

Une fois sa "seconde peau" enfilée, le nain se sentait déjà beaucoup mieux. Il vérifia que son sort de rapport marchait bien et qu'aucun de ses camarades ne s'était noyé, et proposa :

-Avançons vers le centre-ville, nous aurons plus de chance d'y trouver des signes d'activités.

Il n'y avait déjà pas de cadavres en vue, et c'était un point positif. Mais l'absence de signes de vie dans le coin n'était pas rassurante.

écrit par: Ana N' Si Mercredi 23 Janvier 2019 à 20h40
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


PARCHEMIN
Metzli essaye d'identifier la source du brouillard: 1(Dé) + 12 contre DD 25 = Echec
Metzli a une chance d'apercevoir quelqu'un: 19 (Dé) + 2(Sort) contre DD 15 = Réussite

Corvo essaye de passer inaperçu: 11 (Dé) + 15 = Qui sait
Corvo essaye de voir qui Azela poursuivait: 4 (Dé) + 10 contre DD 15 =Echec

Karmeth teste ses connaissances: 8 (Dé) +2 contre DD 10 = Réussite



Metzli:

Pendant que le reste de son groupe se dirigeait en courant vers ce qu'Azela avait aperçu à travers les brumes verdâtres qui les entouraient, Metzli avait choisi de prendre le temps d'examiner prudemment les environs et d'essayer de déterminer ce qui avait pu causer la situation présente de Leilon.

Le sort commençant à faire effet, Metzli constata qu'il y avait quelques sources magiques à proximité mais, sa vision devenant de plus en plus précise, elle réalisa rapidement que la plus puissante n'était pas si puissante que cela et que, si ses estimations des mouvements de ses équipiers étaient correctes, ils étaient probablement la source de ces auras. Le brouillard lui-même ne semblait pas avoir une aura particulièrement magique. Mais cela ne voulait pas dire que son origine n'était pas un objet magique situé trop loin, ou derrière un mur, pour qu'elle puisse en capter l'aura. Elle essaya de fouiller sa mémoire pour y trouver une explication possible mais sans succès.

Un léger flash coloré sur sa gauche, dans la direction dans laquelle se dirigeait le groupe avant que l'attention d'Azela ne soit accaparée par le mouvement qu'elle avait vu. Un léger mouvement de la tête lui permit de confirmer qu'au moins une aura se trouvait dans cette direction. Mais elle réalisa aussi, avant d'avoir eu le temps d'identifier son école, sa puissance ou même si elle était seule, que l'aura venait vers elle fort rapidement. A travers le brouillard, elle ne pouvait être certaine que ce qu'elle voyait n'était pas seulement un bout de nuage un peu plus dense que ce qui l'entourait mais elle avait l'impression qu'il s'agissait d'une forme d'un peu moins d'un mètre cinquante de haut.


Corvo:

Rattraper Azela s'était avéré plus facile à dire qu'à faire. Sans chercher à l'attendre, elle s'était dirigée vers l'un des bâtiments pas encore complètement ruinés et était passée, sans ralentir, à travers ce qui restait d'une porte qui avait visiblement été détruite. Corvo ne prit pas le temps de l'inspecter plus qu'Azela ne l'avait fait, pas plus que Bylgja qui était sur ses talons.

La pièce dans laquelle il était entré était, apparemment, la salle principale d'un tailleur à en croire les restes de tissu qui jonchaient une partie non négligeable du sol et qui pendaient encore de rouleaux tombés d'étagères ruinées. Azela était en train de franchir, en se laissant glisser dessous, une sorte de table longue qui devait servir à présenter les étoffes et séparait la partie où les marchandises se trouvaient de celle où les clients attendaient. Elle poussa une autre porte qui se trouvait au fond de l'échoppe, et qui semblait moins endommagée et disparu derrière. La porte menait directement à un escalier conduisant à l'étage. Alors qu'il grimpait les marches, Corvo remarqua que l'air était ici un peu moins épais mais cela ne dura pas. Le plafond du premier étage avait disparu et il était de retour à l'air pas si libre.

Azela était agenouillée le long du mur près d'une ouverture qui avait du contenir une porte jusqu'à il y a peu. Elle écouta d'une oreille ce que le Cormyréen lui dit et elle lui fit signe de prendre l'autre côté de la porte. Bylgja se dirigea dans la direction opposée et disparut rapidement de leur vue. Le couloir s'étendait dans les deux directions sur au moins une douzaine de mètres mais Corvo avait l'impression qu'il y avait une sorte de muret après quelques mètres qui devait être ce qui restait du mur qui séparait le bâtiment de ses voisins aux meilleurs jours de Leilon.

Il jeta un coup d'œil vers l'intérieur de la pièce mais il n'y voyait pas grand chose. Il avait l'impression qu'il y avait quelques formes vagues mais elles pouvaient aussi bien être deux personnes, dont l'une était à genoux, que deux meubles ou le fruit de son imagination.


Karmeth:

Si les deux elfes essayèrent de cacher qu'ils trouvaient la situation hilarante, ils ne furent pas très efficaces. Pour être honnête, ils ne semblaient pas être des experts en armure en général et ils avaient grand besoin des explications du Kaxanar pour réussir à trouver quelle lanière de cuir devait passer dans quelle boucle pour que l'armure soit fermement accrochée et donc un peu moins handicapante. Mais ils finirent par y arriver.

Les deux reprirent leurs encensoirs quand Karmeth commença à se diriger vers la ville. L'odeur de l'encens était initialement une source de distraction pour le nain. Quelles que soient les herbes qu'ils utilisaient, elles avaient une odeur plus fruitée et doucereuse que l'encens auquel il était habitué mais il finit par s'y faire. Et la fumée ne rendait pas le brouillard plus opaque.

Leilon avait clairement connu de meilleurs jours. Tous les bâtiments avaient subi les ravages d'une attaque mais Karmeth n'était pas exactement certain de ce qui avait pu attaquer Leilon. L'architecture était simple mais solide, du genre que des nains auraient pu construire, et la roche utilisée n'était pas la même que celle des graviers. Au lieu des roches calcaires qui formaient les falaises de la côte, il s'agissait d'une sorte de granite autrement plus lourde et solide.

Le nain en était là de ses observations quand il entendit un cri perçant venant de plus loin le long de la route. Il n'en voyait pas la source mais le brouillard semblait plus efficace à bloquer la lumière que le son. Les deux elfes échangèrent un regard avant de se tourner vers Karmeth pour recevoir ses ordres.


écrit par: Metzli Arnesen Lundi 28 Janvier 2019 à 10h23
Les efforts de Metzli s'étaient avérés presque vains et son étude du brouillard n'avait livré que peu de résultats concluants. Mais elle avait fait au moins une trouvaille aussi intéressante qu'inquiétante : au moins une aura qui s'avançait vite dans sa direction, sans qu'elle ait la moindre idée de sa puissance ou de sa nature.

La jeune femme prit peur : elle était seule et avait peut-être commis une imprudence en se séparant du reste du groupe, même si Corvo, Bylgja et Azela n'étaient pas encore loin. Elle eut envie de prendre ses jambes à son cou et de détaler rejoindre ses compagnons... Mais elle ne pouvait exclure que l'aura soit celle d'un habitant de la localité, en quête d'aide ou de soins.

Après un bref moment d'hésitation, elle communiqua mentalement à tous ceux qui pouvaient l'entendre.


¤ Ici, quelque chose s'approche de moi... Je ne sais pas ce que c'est mais ça se déplace rapidement! ¤

L'ensorceleuse lança rapidement un sort en psalmodiant quelques mots à voix basse, dégaina l'épée magique que son père lui avait confiée et se tint prête à se défendre ou à jeter un sort si la situation l'exigeait. D'une voix qu'elle essaya tant bien que mal de rendre puissante et sûr, elle cria :

- Qui va là?


Metzli lance image-miroir.

Le cas échéant, utilise esquive vis-à-vis de la forme la plus proche.

écrit par: Ana N' Si Jeudi 28 Février 2019 à 21h20
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


PARCHEMIN
Metzli utilise Image-miroir. Elle crée plusieurs copies d'elle-même: 4(Dé) + 2 (niv/3) = 6

Le premier nain choisit sa cible: 6

Le nain attaque sa cible: 18(Dé) + ? contre CA: 12 = Réussite



Metzli:

Metzli réagit avec promptitude à la possibilité d'un danger avant d'être précipitait vers elle. Mais il ne fallut pas longtemps pour qu'elle réalise que cela n'avait pas été une mauvaise idée.

Un nain dont la barbe était suffisamment longue pour qu'il prenne le risque de marcher dessus presque à chaque pas apparu au milieu du brouillard. L'Amnienne avait eu juste le temps d'utiliser un sort et elle était maintenant entourée par plusieurs copies, identiques mais illusoires. Le nain ne ralentit pas et choisit sa cible avant de bondir les deux poings en avant et de plaquer au sol sa cible. Par chance, il ne s'agissait pas de la véritable Metzli mais de l'illusion directement sur sa droite. Dès que les mains du nain entrèrent en contact avec la copie, qui essaya de se protéger du mieux qu'elle pouvait avec ses propres bras, l'illusion disparut et le nain s'écrasa sur le sol.

Deux autres nains, un homme et une femme, suivaient le premier. Tout comme celui qui était maintenant étendu sur le sol, que l'ensorceleuse pouvait maintenant observer plus attentivement, les deux nouveaux arrivants semblaient avoir passé leur primeure plusieurs siècles dans le passé. La naine fit un pas en avant et donna un coup de sa câne sur l'arrière du crâne du nain applati aux pieds de l'Amnienne qui avait commencé à se relever.


-Veuillez excuser Vildsvin. Sa vue n'est plus ce qu'elle était dans sa jeunesse et il vous a visiblement prise pour un dragon. Le nain au sol commença à maugréer dans sa barbe mais Metzli ne comprit pas ce qu'il dit. Je suis Piltrëd. Le second nain s'inclina en prononçant son nom. Et je suis Poppel. La naine reprit pendant que Poppel aidait Vildsvin a se relever. Vous êtes la première survivante que nous avons croisé. Y en a-t-il d'autres? Qu'est-ce qui s'est passé? Nous savons que la Mort Noire est impliquée mais même lui ne peux causer de tels dommages aussi rapidement.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 03 Mars 2019 à 09h43
Tandis qu'il poursuivait Azela tant bien que mal, le roublard maugréa son mécontentement tout en se rappelant pourquoi il préférait - la plupart de temps - travailler seul. Ce n'était pas la prise d'initiative de la jeune fille qui le dérangeait au contraire. Ce n'était pas non plus le fait qu'elle laisse en plan le groupe sans le moindre soucis. Ça Corvo s'en accommodait largement. Là où en revanche ça ne passait pas, c'est qu'en compagnie d'une telle personne, il avait conscience qu'il en oubliait ses fondamentaux. A se concentrer sur la jeune femme, le Corbeau comme l'appelait son associé en mentor, n'avait pas respecté les règles élémentaires de prudence qu'il appliquait lors de ce genre de situation. Pire, Corvo n'avait même pas adressé une prière à Tymora, sa protectrice bien aimée, son dernier bouclier lorsqu'il fonçait tête baissée.

¤ Et Bylgja qui nous emboite le pas... Je n'aurais pas du laisser Metzli seule ! ¤

Le Cormyrien en place de l'autre coté de la porte adressa un signe de la tête à Azela. Convaincu que toute cette histoire débutait mal, il soupira profondément puis s'engouffra par l'embrasure de la porte non sans faire attention où il mettait les pieds au passage. L'heure n'était pas à la discrétion, l'irruption peu précautionneuse d'Azela s'était chargée de leur faire perdre l'avantage de la surprise.

Alors qu'il pénétrait dans la pièce, le jeune homme abaissa son foulard pour dévoiler son visage et rabattit sa capuche sur ses épaules de manière à paraître un peu moins menaçant. Il n'en laissa pas moins sa main sur la garde de l'épée qui barrait son dos.

- Il y-a quelqu'un ? Nous ne vous voulons aucun mal ! On arrive de Padhiver avec de l'aide !

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 04 Mars 2019 à 15h02
Metzli avait senti temporairement la tension se relâcher lorsqu'elle avait aperçu des nains surgir de la brume et s'était félicitée de sa prudence lorsque l'un d'entre eux, trop pressé d'en découdre, s'était effondré dans la poussière : le sortilège qu'elle avait lancé avait parfaitement rempli son office et permis à chacun de retrouver ses esprits. Les nains n'étaient pas mus par de mauvaises intentions et avaient rapidement reconnu leur méprise.

¤ Plus de peur que de mal, heureusement! ¤

Oubliant temporairement ses compagnons partis à la recherche de la mystérieuse silhouette, l'ensorceleuse concentra toute son attention sur ses interlocuteurs qui la prenaient visiblement pour une habitante du cru. Elle crut bon de les détromper immédiatement :

- Je m'appelle Metzli et je suis au regret de vous annoncer que je n'en sais pas plus que vous. Je viens d'arriver de Padhiver, notre vaisseau devait faire escale ici mais nous avons découvert ce paysage de désolation...

La jeune femme, plus prudente qu'à son habitude, choisit de rester vague quant aux raisons de leur venue à Leilon.

- ... et nous avons décidé de voir ce qui avait bien pu recouvrir le village de cette brume. Mes compagnons parcourent la ville en quêtes d'indices ou de survivants. La Mort noire, dites-vous, qu'est-ce donc? Et que faites-vous ici?

Elle avait prononcé ces dernières paroles par pure curiosité, sans une once d'animosité dans la voix. Ce faisant, elle essaya de se remémorer si elle avait déjà entendu parler de cette "mort noire".

Si c'est pertinent, Metzli utilise sa compétence de connaissance (des mystères +12 ; gégoraphie + 4)

écrit par: Karmeth Samedi 09 Mars 2019 à 02h06
La gêne du début passée, le plaisir de se retrouver de nouveau en armure et sur la terre ferme fit le plus grand bien au nain.
Le brouillard en aurait presque paru sympathique, mais la vision des bâtiments dévastés eu tôt fait de rappeler au Kaxanar la situation.

Ils étaient en mission de sauvetage pour une ville en mauvais état. Il essayait d'imaginer comment s'organiser dans cette purée de pois pour réussir à quadriller le coin efficacement à la recherche de survivants, quand un cri pris les devants.

Il y avait peut-être encore quelqu'un à sauver !


-On est partit ! se contenta-t-il de dire aux deux elfes qui le regardait tandis qu'il se précipitait vers l'origine du bruit. Suivez mes pas !

C'était assez comique de sa part de dire ça à des personnes qui courraient certainement plus vite que lui.
Sa première raison pour ce faire était qu'en invoquant la puissance draconique pour renforcer ses sens, lui serait moins gêné par le manque de visibilité dans sa course.
Sa deuxième raison était que ses deux nouveaux compagnons n'avaient pas l'air d'être des guerriers, et il valait mieux que ce soit le nain en armure qui ouvre la voie.
Sa troisième raison était qu'au final, ils ne courraient pas -beaucoup- plus vite que lui, surtout si Haela leur donnait des ailes !


-

Le sort presque instantané décupla la vitesse des petites jambes de Karmeth, tout en renforçant celle de ses alliés également. La durée de la magie était très courte, mais elle permettait de gagner de précieuses secondes.

¤Haela fasse que nous arrivions à temps...¤

Active son iris pour bénéficier de Vision draconique (action libre), lance Marche rapide (action rapide), et se précipite vers le cri.

écrit par: Ana N' Si Lundi 08 Avril 2019 à 23h07
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Abrulion:

Si Abrulion avait l'habitude de voyager, il devait avouer qu'il ne pensait pas qu'accepter de servir de guide à Perula le mènerait aussi loin de son petit coin famillier. Après quelques jours, ils avaient quitté la région qu'il considérait connaitre comme sa poche, puis la région qu'il connaissait, puis la région dont il avait entendu parler et il se trouvait maintenant bien au-delà de tout endroit où il pouvait réellement servir de guide.

Non pas que sa compagne semble vraiment avoir d'un guide. Elle suivait les routes, tant qu'elles allaient dans la direction qui l'intéressait. Quand ce n'était pas le cas, elle allait droit comme une flèche ignorant les constructions comme le terrain. Plus d'une fois, Abrulion fut forcé de négocier pour ne pas avoir à franchir un cours d'eau à la nage ou sauter du haut d'une falaise. Ce voyage était presque plus fatiguant mentalement que physiquement. Et ce n'était pas peu dire.

Dans l'ensemble, le voyage se faisait en silence. Perula ne semblait pas décidée à parler pendant qu'elle marchait et elle ne cessait de marcher que pour dormir, en général dans un fossé sous sa cape et seulement quand la nuit était au plus sombre. Maintenant que le printemps était bien installé, le repos était un peu plus court chaque nuit. Cela étant dit, il y avait un progrès notable. Initialement, l'halfeline avait ignoré la plupart de ses questions et ce n'était plus le cas. Ses réponses étaient encore laconique, et parfois tranchantes, mais Abrulion y percevait plus de la camaraderie que de l'agression. Cela lui avait permis de comprendre qu'ils se dirigeait vers la Côte des Epées à la recherche d'un artefact datant des premiers jours de Luiren qui avait été perdu lors de la diaspora et qui était nécessaire pour empêcher un cataclysme sensé submerger la Luiren. La prédiction n'indiquait pas clairement quand cela devait arriver mais plusieurs des signes avant-coureurs avaient déjà eu lieu et ce n'était pas bon signe. Il appris aussi que Perula était guidée par une sorte de pierre, qui pendait au bout d'une lanière de cuir autour de son cou, mais il n'était pas certain de comment elle comprenait quelle direction la pierre indiquait.


Moreta Aliora:

Contre toute attente, y compris la sienne, Moreta était ressortie de son entrevue avec Keikary avec une mission, une promesse d'information et de l'argent, en quelques sortes. L'érudit lui appris qu'il avait identifié la localisation d'une ruine elfique datant de l'époque des grands empires qui se trouvait plus au sud. Il n'avait pas visité la ruine lui-même mais un inventaire des livres contenus dans la bibliothèque du palais central lui était parvenu et l'un des livres, ou parchemins, portait le titre "De la génèse de la Dracorage" ou quelque chose de similaire, une fois traduit dans un dialecte elfique plus contemporain.

Le principal problème semblait être que cette ruine n'était pas vraiment inhabitée. Elle se trouvait dans ce qui était maintenant le Marais des Morts, une région connue pour ses hommes-lézards, ses dragons noirs et autres créatures adeptes des lieux les plus nauséabonds. Plus surprenant, la ruine en question, selon les informations de Keikary, avait récemment été investie par un groupe d'étrangers venus du lointain sud qui, d'après le tatouage de l'un d'entre eux qu'un informateur de l'humain avait rencontré, appartenaient au culte de la Reine-Dragon. La mission de Moreta, qu'elle avait accepté, était de mettre la main sur cet ouvrage tout en évitant les dangers du marais, de ses habitants et de nouveaux envahisseurs.

Evidemment, une récompense avait été négociée et Keikarym, qui apparemment n'était pas trop inquiet pour ses fonds, lui avait donné une lettre de cachet pour un certain Sire Karajian, habitant à Leilon, ville la plus proche des Marais. Moreta était libre de dépenser autant d'argent qu'elle le voulait à Leilon pour la réussite de sa mission et l'érudit payerait la note. Il lui avait, cependant, dit que Leilon n'était pas une très grande ville et que si elle avait besoin de quelque chose de rare, elle ferait mieux de chercher à Padhiver avant de partir. Mais il était implicite que le coffre sans fond ne s'étendait pas au Joyau du Nord et que s'il était prêt à lui donner un peu d'argent avant de partir, elle devait faire preuve de mesure.


Abrulion, Moreta et Karmeth:

S'élançant grâce à la magie de son iris, Karmeth couvrit la distance qui le séparait de la position approximative du cri. Leur débarquement avait eu lieu plus au nord que les deux autres groupes et c'est aux confins de ce qui avait été Leilon que le Kaxanar arriva. Ses deux compagnons le suivaient, claquant le rythme de leur course sur le sien, en partie parce qu'ils avaient décidé de suivre ses ordres mais surtout parce qu'ils n'avaient pas envie de courir aussi vite sans savoir s'il y avait un obstacle à éviter. Le trio arriva après une vingtaine de seconde près de ce qui restait d'un puit, c'est à dire un trou. Une forme humanoïde était visible dans le brouillard qui avait une couleur sensiblement moins étrange et était moins désagréable ici. Il y avait un bruit vers le fond du puit comme si quelqu'un essayait de ne pas sombrer avec visiblement peu de succès.

Cela faisait quelques heures que Moreta avait repris la route après avoir dû faire une pause dans une ferme la nuit précédente. Elle n'était visiblement pas occupée, dans la mesure où personne n'était venu la déranger, mais elle y avait trouvé de la nourriture ce qui lui avait permis de ne pas avoir à puiser dans ses resources. Il n'y avait rien de valeur dans toute la ferme, à moins qu'elle ne se décide à se lancer dans l'élevage d'oies et de chèvres. Lentement, un brouillard était descendu sur la matinée et il était difficile de voir à plus d'une demi-douzaine de mètres devant elle mais elle s'attendait à arriver à Leilon avant que le soleil n'atteigne son zénith.

Soudain, elle aperçut une forme recroquevillée, un enfant ou un membre d'une race de petite taille, à quelques mètres devant elle mais, avant qu'elle puisse faire quoi que ce soit, la forme se tourna vers elle et commença à courir. Quelques secondes plus tard, elle entendit un cri et le bruit de quelque chose entrant en contact avec de l'eau. Elle aperçut aussi de qui semblait être une palissade de bois haute de cinq mètres. Il y avait une ouverture pour laisser passer la route mais la porte était sur le sol en morceaux. Un trio d'humanoïdes dont un trop court et épais pour être autre chose qu'un nain, arriva en courant au moment où Moreta entrait dans Leilon.

Cela faisait quelques jours que Perula semblait décidée à suivre la route même quand elle n'était pas en ligne droite. Il n'avait aussi pas plu depuis près d'une dizaine. Abrulion savourait les petites victoires. Par contre, ils étaient au milieu d'un brouillard bien dense ce matin. L'avant-veille, la hin lui avait révélé que leur prochaine étape était Leilon, une ville dont Abrulion n'avait jamais entendu parler. Il n'était pas certain que c'était l'endroit où se trouvait l'artefact qu'ils cherchaient mais Perula ne lui en dit pas plus et il n'était pas en mesure de découvrir si elle ne savait pas non plus ou si elle avait juste décidé de ne pas révéler cette information.

Cela faisait environ dix minutes qu'ils marchaient le long d'une haute palissade de bois qui avait vu de bien meilleurs jours quand un cri retentit. Sans lui demander son avis, Perula se mit à courir et Abrulion se retrouva sans autre choix que de la suivre. Après une vingtaine de secondes ainsi, Perula trouva une entrée et, sans prêter aucune attention à l'elfe qui se trouvait là, elle entra dans Leilon. A la vue du nain et des deux autres elfes, et pendant qu'Abrulion reprenait son souffle, elle fut la première à parler.


-Qu'est-ce qui se passe ici?

Metzli:

Metzli avait beau chercher dans sa mémoire, la Mort Noire ne lui évoquait rien qui aie un rapport avec cette région. Heureusement, Piltrëd ne tarda pas à lui donner quelques réponses.

-La Mort Noire est le surnom d'un dragon noir qui hante le Marais des Morts et ses environs. C'est la première fois qu'il attaque Leilon et, vu les dégâts, il n'était pas seul mais nombre de familles ont été plongées dans le deuil à cause de lui. C'est notre cas, par exemple. Il y a de cela ... plusieurs années, il a attaqué notre clan et anéanti presque tout le monde. La majorité du village a choisi de trouver un abri plus loin de ses déprédations mais nos parents étaient les gardiens du village et notre devoir est de laver le nom de notre clan dans son sang. Nous avons essayé de l'affronter plusieurs fois, sans succès. Il n'est pas du genre à choisir un face-à-face s'il peut l'éviter. Nous sommes donc à la recherche de ses serviteurs qui continuent de piller ces ruines dans l'espoir qu'ils pourront nous mener à son antre. Mais cela peut attendre que nous ayons mis en sécurité les survivants de cette attaque.

Corvo:

PARCHEMIN
Le serpent attaque Corvo: 5 (Dé) + 4 contre CA (pris au dépourvu) 12 = Echec
Le premier homme-lézard tire à l'arbalète: 13 (Dé) + 1 contre CA 12 = Réussite
Dégâts: 7
Le second homme-lézard charge au gourdin: 6 (Dé) + 4 contre CA 12 = Echec


Les yeux d'Azela s'éсarquillèrent quand Corvo entra dans la pièce mais elle n'eut pas le temps de le retenir. Elle se releva et commença donc à le suivre mais il était trop tard pour éviter le piège dans lequel il s'était jeté.

Il n'avait pas fini sa première phrase qu'il sentit quelque chose heurter sa jambe gauche. Il réalisa rapidement qu'il s'agissait d'un serpent dont la morsure, heureusement, avait été stoppée par le tissu de son pantalon. Mais il n'eut pas le temps de lui prêter trop attention. Au même instant, l'une des deux formes dirigea une arbalète vers lui et l'autre le chargea. Eviter les deux n'était pas simple et il réussi à attendre le bon moment pour éviter le gourdin qui se dirigeait droit vers son visage. Mais cela ne fut pas suffisant pour éviter le carreau qui l'atteignit au niveau de la hanche. Cette blessure ne semblait pas trop grave mais il valait mieux éviter d'en subir une autre et retourner les attaques. Heureusement, Azela derrière lui semblait prête à en découdre.


écrit par: Metzli Arnesen Mardi 09 Avril 2019 à 12h54
Metzli tressaillit en entendant Piltrëd évoquer une attaque de dragon. Elle avait eu, à deux reprises déjà, à croiser ces terribles créatures. D'abord à Tilverton, lorsqu'elle avait contribué à libérer les esclaves capturés par un dracoliche... Elle se souviendrait longtemps du regard interloqué et amusé que lui avaient lancé ses compagnons d'alors lorsqu'elle avait évoqué l'idée d'affronter la créature : ils s'étaient finalement contentés de prendre la poudre d'escampette sans demander leur reste, une fois leur mission accomplie. Ensuite, près d'Eauprofonde, lorsqu'elle avait été la spectatrice involontaire d'un affrontement entre deux de ces formidables créatures.

¤ On dirait bien que les dragons se font plus actifs en ce moment... et qu'ils dirigent leur colère contre tout ce qui se trouve sur leur passage, en particulier nos communautés... ¤

La pensée n'avait rien de réjouissant mais la jolie ensorceleuse n'eut guère l'occasion de s'y consacrer davantage. La situation exigeait d'elle qu'elle se presse : après tout, Corvo et Azela étaient peut-être en danger... à moins qu'ils n'aient trouvé l'un de ces survivants que tous espéraient découvrir en ces lieux dévastés. D'un air grave, elle répondit aux nains :

- Voilà de bien terribles nouvelles... Bien, il semble que nos objectifs se rejoignent pour le moment, nous pourrions partir ensemble à la recherche de survivants éventuels. Mes compagnons avaient d'ailleurs aperçu un mouvement par là-bas, sans savoir de quoi il s'agissait. Allons les rejoindre!

La jeune femme prit la direction vers laquelle Corvo et Azela s'étaient dirigés quelques instants plus tôt. Ce faisant, elle essaya d'entre en contact avec le roublard à l'aide du sortilège qu'elle avait lancé à cet effet.

¤ Ici, tout va bien. Je suis avec d'autres combattants en quête de survivants. Qu'en est-il pour vous? Où puis-je vous retrouver? ¤

Metzli poursuivit sa progression, tout en espérant recevoir rapidement une réponse rassurante. Cet endroit lui donnait la chair de poule.

écrit par: Moreta Aliora Mardi 23 Avril 2019 à 10h07
Si Moreta avait espoir de sortir de son entretien avec quelques informations, il s’agissait plus d’un fou espoir que d’autre chose, ce n’était qu’un homme, après tout. Et pourtant, il fallait croire qu’il savait des choses, ou plutôt où les trouver, et mieux encore, était prêt à payer pour récupérer ces informations, en plus de la laisser les consulter une fois ces dernières récupérées. Peut-être tous les humains n’étaient-ils donc pas perdus, seulement la plupart. Bien évidemment, ce ne serait pas une promenade de santé, et une approche discrète risquait de très mal se terminer, surtout avec les servants de Tiamat qui venait de prendre possession de la zone. Il lui faudrait donc trouver des compagnons pour pouvoir se charger de cette mission, ainsi qu’un peu de matériel, grâce à la lettre de change de Keikary. Elle avait déjà sur elle la majorité de ce qui pouvait lui être utile, et la ville de Leilon ne semblait sur les cartes n’être qu’un gros bourg, ce qui limitait ce qu’on pourrait trouver sur place, un lieu pareil devait avoir beaucoup plus de mal à écouler un sac comme le sien qu’une grande ville comme Padhiver, impossible donc d’en faire un commerce là-bas. Si ses fonds propres lui suffisaient pour vivre correctement, à l’aide de son art, malgré ses goûts relativement luxueux, et non de la pingrerie locale que l’on trouvait partout, contrairement à ce qu’il plaisait à l’elfe de croire, les fonds que lui confia l’homme, qu’il appelait peu de chose tout en étant plus que conséquents, lui permirent de s’acheter avec assez de facilité du matériel de qualité dont elle aurait besoin plus tard, du moins selon les informations qu’elle avait, et ce qu’elle pouvait s’attendre à trouver. Aussi, après une après-midi de shopping, en n’oubliant pas de quoi se nourrir pour le trajet, vérifia ses composants pour lancer ses sorts, et après une dernière nuit à l’auberge en ville, l’elfe prit la route.
Le trajet dura une bonne demi-chevauchée, et fut relativement tranquille, même si la musicienne s’était étonné de ne trouver personne dans la ferme la veille, sans que cela ne l’empêche de se servir dans le cellier pour autant, ainsi qu’une oie qui avait fini troussée et au fond du sac après le petit-déjeuner. L’avancée était morne en cette dernière journée de voyage, avec un brouillard à couper au couteau qui semblait être infini, mais selon la carte, le trajet n’était plus très long.
Passant peu loin de se faire renverser, l’elfe fit faire un écart à sa monture du chemin de la personne qui courait vers elle, puis se mis en route dans la même direction, celle des cris et du bruit, curieuse elle aussi de ce qui se passait, mais sur ses gardes, cela ne présageait rien de bon, surtout qu’avec une telle porte au sol, se réfugier dans un bâtiment en cas de problème ne semblait pas être une solution viable, en plus de ne pas coller avec le son entendu quelques instants plus tôt, qui lui avait fait penser à une chute accidentelle dans une rivière locale. Les sens aux aguets, Moreta se demanda ce qui s’était passé, mais la présence d’un nain la rassurait sur un point, si jamais les choses devaient finir en fuite générale, elle ne serait pas la plus lente, facile lorsqu’on est à cheval.

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 26 Avril 2019 à 12h05
Abrulion se retrouvait dans la situation où donner la main lui arrachait tout le bras. Bien souvent, le hin avait senti l'arnaque et avait promptement retiré la main tendue avant que le piège ne se referme sur son poignet. Parfois, il n'avait pas eu cette clairvoyance, ou n'avait tout simplement pas voulu se désengager de la situation qui avait tout d'une escalade.
Cette fois-ci était du deuxième type.

Une rencontre à l'ombre du dolmen, d'une hin perdue, mais dont la puissance valait probablement celle de son mentor, peut-être même plus. Même si le but de son voyage semblait clair, la destination autant que le chemin avait tout d'un amateurisme borné à faire hurler de rire - ou de désespoir - n'importe quel pisteur.

Plusieurs fois, avait-il pensé la laisser aller, seule. Probablement n'aurait-elle d'ailleurs même pas remarqué la désertion d'Abrulion avant plusieurs jours. Ainsi, dans les mauvais moment, le prêtre se demandait ce qu'il pouvait encore bien faire ici. Dans les bons moments, il pensait à la Luiren qu'il pouvait contribuer à sauver, à en croire la hin. Mais la plupart du temps, et après trois chevauchées ou presque de voyage dans des conditions lamentables, tout ce qui attirait encore réellement Abrulion n'était rien de plus que l’appât de ce que la hin aurait à lui apprendre.


Leilon, îlot de civilisation tant attendu dans leur chevauchée folle, n'arrivait pas à la hauteur de ses espérances. Il devrait probablement s'en contenter.

Le Hin resta d'abord en retrait de Perula, à scruter à travers le brouillard pour tenter de distinguer quoi que ce soit des autres arrivants. Quatre. Etonnant.
Elle prenait la parole ? Très bien. En restant sur ses gardes, il s'approcha du puits d'où émanait des bruits d'éclaboussure. La marelle était en miette, et pendait piteusement une corde d'une longueur d'un coude. La corde avait été de toute évidence plus longue avant. Comment avait-elle été coupée ?

Il s'attacha à regarder ce qui pouvait bien se passer au fond, plissant des yeux, essayant d'estimer la profondeur. Si la lumière manquait, il lancerait alors un sort de Lumière sur le premier petit objet flottant qu'il aurait sous la main - tissu, bois ou autre ferait l'affaire - et le laisserait tomber dans le puits en comptant les secondes de chute.


hrp.gif Détection sur le fond du puits pour voir ce qui s'y passe, tente d'estimer la profondeur, et inspecte le bout de corde et la marelle pour comprendre ce qui est arrivé au puits. Au besoin, lance Lumière sur un petit objet flottant qu'il laisse tomber dans le puits pour voir ce qu'il y a au fond.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 05 Mai 2019 à 13h55
La douleur était vive et un feu intérieur commençait à dévorer la hanche de Corvo. Serrant les dents sans pour autant s'émouvoir de sa blessure qu'il jugeait relativement légère, ce dernier concevra son calme et ne céda pas à la panique. Il lui fallait cependant prendre rapidement l'initiative sur les deux humanoïdes.

La position du jeune homme n'était pas à son avantage. L'homme lézard au gourdin et ce satané serpent qui lui titillait les chevilles étaient un peu trop proches à son goût. Quand au tireur au fond de la pièce, il ne fallait pas lui laisser le temps de recharger son arme.

Il ne fallu qu'une fraction de seconde au voleur pour établir une stratégie. Premièrement, se désengager du corps à corps en contournant le premier type par la droite et ainsi laisser le champ libre à Azela pour l'engager si elle le souhaitait Deuxièmement, fondre sur l'arbalétrier avant qu'il n'ai le temps de dégainer une arme ou de recharger. Troisièmement abattre rapidement celui-ci. Quatrièmement, improviser constamment car il était tout à fait inutile d'essayer de voir sur le plus long terme dans ce genre de situation extrême où tout pouvait arriver...

Le jeune Cormyrien s'élança en dégainant son épée au moment même où il capta le message mental de Metzli. Dans le feu de l'action il ne pu répondre que brièvement...


¤ Ici c'est la merde ! Attaqué par deux lézards ! ¤

Trop habitué à ne pouvoir compter que sur lui même, Corvo n'avait pas daigné prendre le temps de s'adresser à Azela pour s'assurer de son soutien.

hrp.gif
Combat sur la défensive avec expertise du combat : Bonus à la CA +3 / Malus à l'attaque -3
Dégaine son épée et se déplace jusqu'à l'arbalétrier (action de mouvement)
Attaque l'arbalétrier (action simple)

écrit par: Karmeth Dimanche 05 Mai 2019 à 22h09
Si le nain s'attendait à tout, il fut quand même surpris de tomber sur plusieurs individus qui semblaient tous aussi peu au courant que lui sur la situation locale.

¤Est-ce un bluff ? Font-ils semblant de ne rien savoir pour nous tendre une embuscade ?¤

La situation semblait s'y prêter, un puis sans margelle, du bruit au fond. Le nouveau venu s'approche, on le pousse dedans et hop, plus qu'à repêcher les cadavres un peu plus tard.

Pour autant, il avait fait vœu d'aider les autres et s'il y avait une chance que quelqu'un se noie réellement, il fallait prendre le risque de s'en assurer.

Il en était là de ses réflexions, commençait à s'approcher du puits et cherchait à formuler une réponse à la personne qui lui avait posé une question quand un Hin vint scruter le trou.

Le manque complet d'urgence dans ses actions finit de réveiller Karmeth qui s'exclama :


-Une corde bon sang ! Qui à une corde ? On a peut-être quelqu'un qui se noie là-dedans !

Il n'avait qu'un nécessaire d'escalade dans son sac, et il n'avait pas particulièrement envie de sauter dans le puit pour essayer difficilement de remonter après, surtout que...

-Et on ne jette pas d'objets dedans ! s'écria-t-il en voyant le Hin lorgner sur un bout de bois. S'il vous plait, finit-il par ajouter un peu gêné. Nous venons d'arriver par bateau et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il s'est passé. S'il y a bien quelqu'un dans ce puits il sera peut-être en mesure de nous éclairer... si on le remonte à temps !

écrit par: Abrulion Bascollier Lundi 06 Mai 2019 à 08h10
- Voila un expert en natation ! sourit Abrulion à l'approche chevaleresque du nain, aussi large que haut et équipé d'une couche impressionnante de métal sur la peau, sans compter l'épée démesurée qu'il trimballait. "Avec tout votre respect, maître Nain, une personne ne peut pas se noyer dans un tel vacarme d’éclaboussures. Au mieux pouvons-nous dire qu'elle surnage de manière peu efficace."

Il fit une pause, non peu satisfait de sa boutade.

- M'est avis, vu l’état du puits et de cette corde, que, soit le futur noyé espérait échapper au cataclysme ainsi plongé dans le puits et en se tenant à la corde - qui elle n'y a pas échappé, de toute évidence pointa-t-il la corde coupée à un coude de longueur. "Clairement y avait-il un défaut de stratégie... Soit, c'est l'auteur du cataclysme qui barbote joyeusement, ce que je vous laisse vérifier en premier si vous y tenez."

A la remarque du Nain, il haussa les épaules

- L'avantage du bois, voyez-vous, c'est qu'il flotte, et permettra à notre future victime de s'y agripper et d'attendre que l'on tisse une corde pour le sortir du trou. Le tout est d’éviter la tête lorsqu'on le lui lance. Il fit une pause une nouvelle fois, pour cette fois prendre un ton un peu plus constructif "Je n'ai pas de corde mais au demeurant, je dispose d'une couverture que l'on pourrait débiter et nouer, si vraiment il le fallait."

écrit par: Ana N' Si Mardi 21 Mai 2019 à 20h09
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Corvo:

PARCHEMIN
Round 1:
Le serpent attaque Corvo: 5 (Dé) + 4 contre CA: 16 + 3 = Echec
L'homme-lézard attaque Corvo: 6 (Dé) + 2 contre CA: 16 + 3 = Echec
Corvo attaque l'homme-lézard: 18 (Dé) + 1 contre CA: 15 = Réussite
Dégâts: 5
Azela attaque l'homme-lézard: 20 (Dé)
18 (Dé) + 5 contre CA: 15 = Réussite critique
Dégâts: 13
L'homme-lézard est mort.
Le serpent attaque Azela: 7 (Dé) + 4 contre CA: 15 = Echec
L'homme-lézard attaque Corvo: 3 (Dé) + 2 contre CA: 16 + 3 = Echec

Round 2:
Corvo attaque l'homme-lézard: 7 (Dé) + 4 contre CA: 15 = Echec
Azela attaque le serpent: 1 (Dé)
10 (Dé) + 5 contre CA: 17 = Echec
L'homme-lézard attaque Corvo: 19 (Dé) + 2 contre CA: 16 = Réussite
Dégâts: 3
Le serpent attaque Azela: 6 (Dé) + 4 contre CA: 15 = Echec


Corvo n'eut pas de grande difficulté à identifier la menace principale comme étant l'homme-lézard resté en retrait. Le fait qu'il avait réussi à le blesser ne faisant que confirmer cette conclusion. Le principal problème était que pour accéder à sa cible, le Cormyréen devait éviter les deux autres adversaires qui ne semblaient pas vouloir le laisser faire. Mais Corvo utilisa toute son expérience pour parer le coup, fort maladroit, de l'homme-lézard tandis qu'il gardait un oeil sur le serpent dont la morsure manqua sa jambe de plusieurs centimètres. Les deux tournèrent rapidement leur attention vers Azela et Corvo fut libre de faire gouter le sang de l'arbalétrier à son épée.

Ce dernier essaya d'éviter l'attaque mais il ne parvint qu'à tomber dans la feinte du Cormyréen. Sa lame s'enfonça sous le sternum de sa cible mais, soit que le coup manqua de force, soit que l'homme-lézard fut suffisamment chanceux pour que tous ces organes vitaux évitassent d'être perforés, cela ne fut pas suffisant pour l'achever. Sous le coup de la douleur, il laissa tomber son arbalète mais, avec sa cible maintenant à portée, il dégaina son gourdin et essaya de frapper Corvo. L'humain n'eut qu'à se baisser et le bout de bois passa à quelques centimètres au-dessus de sa tête sans qu'il ait trop à s'en inquiéter.

Pendant ce temps, Azela avait choisi de régler leurs comptes aux deux adversaires que Corvo avait décidé d'ignorer. L'homme-lézard fut sa première victime et, avant qu'il n'ait eu le temps de réaliser ce qui se passait, la lame de la rapière d'Azela avait traversé son visage de part en part. Il s'écroula sans avoir même eu le temps de pousser un dernier soupir. Le serpent essaya de profiter du fait qu'il n'avait pas encore eu à subir le moindre assaut mais Azela se contenta d'un pas de côté pour éviter sa morsure. L'attaque suivante d'Azela ne fut pas aussi efficcace. Sa rapière, au lieu d'embrocher le serpent, alla se planter dans le plancher à quelques millimètres de la tête de l'ophidien et elle ne parvint pas à l'en déloger. Elle décida, juste à temps, qu'il valait mieux abandonner cet effort pour éviter la morusre du serpent qui avait choisi d'attaquer sa main.

De son côté, Corvo avait décidé de continuer son assaut mais son adversaire, malgré sa blessure, s'avérait plus tenace que prévu. Et rancunier, par-dessus le marché. Son second coup d'estoc manqua sa cible plutôt largement et l'homme-lézard en profita. L'attaque du reptilien n'avait rien de subtil mais Corvo n'avait nul part où bouger pour l'éviter et aucun moyen de se protéger maintenant qu'il avait opuvert sa défense avec son attaque ratée. Par chance, son enemi avait cru qu'il allait essayer de reculer et le gourdin ne causa pas trop de dommages quand il entra en collision avec sa hanche gauche. Il allait avoir un bleu mais la douleur n'était pas insurmontable.


Metzli:

Quand Metzli leur donna l'ordre de la suivre, les trois nains se regardèrent l'un l'autre pendant quelques secondes avant de hausser les épaules et de commencer à la suivre en silence.

Metzli avait une idée assez précise de la direction dans laquelle Azela et Corvo s'étaient dirigés mais le brouillard était toujours assez dense pour qu'elle ne puisse pas être complètement certaine de quel bâtiment ils avaient choisi d'explorer. La rue offrait de nombreux choix mais plusieurs avaient subi suffisamment de dommages pour qu'elle ait la certitude qu'il ne s'agissait pas de l'un d'entre eux. Elle se décida assez rapidement pour l'une des bâtisses qui avait encore plus d'un étage et qui semblait relativement solide malgré la perte de quelques murs.

La pièce principale, au rez-de-chaussée, sembalit avoir été une sorte d'échoppe mais les étagères comme les pots qui devaient s'y trouver en temps normaux étaient fracassés sur le sol poussiéreux. La porte au fond de la pièce était entrouverte et un escalier menait à l'étage. Il y avait du bruit venant de l'étage supérieur mais il était difficile d'en identifier la source et, s'il s'agissait de personnes, elles ne parlaient pas.

L'Amnienne continua sa progression, toujours suivie par les vieux nains, et arriva dans un couloirs. Cette fois-ci, le choix de la direction était évident: Azela était encore vaguement en travers de la porte, la main droite en train de saisir la garde d'une dague à sa ceinture tandis qu'un serpent, enroulé autour d'une rapière plantée dans le sol, essayait de la mordre. Metzli la rejoignit et aperçut à l'autre bout de la pièce Corvo en train de livrer un duel avec un homme-lézard qui était sensiblement plus large et haut que lui. Les nains derrière elle n'avait pas encore eu l'occasion de voir le Cormyréen mais ils étaient prêt à en découdre avec le serpent.


Les autres:

PARCHEMIN
Abrulion inspecte les environs du puits: 15 (Dé) + 6
Karmeth essaye d'attraper la corde: 19 (Dé) + 4 contre DD 15 = Réussite


Un nombre significatif de personnes étaient maintenant rassemblées autour du puit et leurs réactions étaient aussi diverses que leurs origines. Moreta observait la situation, pour l'instant, sans vraiment y participer. La plupart des autres ne semblaient pas lui préter plus attention que cela. Les deux elfes qui accompagnaient Karmeth n'étaient pas nécessairement plus actifs mais ils s'étaient séparés et légèrement éloigné du puit pour scruter les environs et éviter d'être surpris par une attaque. Karmeth avait, au moins intialement, approché la situation avec autant de circonspection que les elfes mais il avait changé de vitesse avec l'arrivée d'Abrulion et Perula et avait commencé à argumenter pour l'utilisation d'une corde. Le prêtre de Brandobaris en fit autant mais il continua à observer le puit et ses alentours. Le puit était suffisamment profond pour qu;'il ne puisse pas voir la surface de l'eau. La margelle avait été détruite par un choc violent mais la corde semblait avoir cédé à l'usure ou, peut-être, sous l'effet de quelque substance corrosive. Cela étant dit, pas mal des débris portaient des signes de violence plus locales comme des coups de marteaux ou de haches. Pendant qu'il donnait une leçon à Karmeth sur la propension des noyés à ne pas émettre beaucoup de bruits, et sur celle du bois à ne pas couler, il remarqua que les bruits venant du puits avaient sensiblement diminué et presque disparus. Perula n'était pas restée inactive pendant ce temps, le Kaxanar s'en aperçut quand, du coin de l'oeil, il vit un rouleau de corde se diriger vers son visage. Ses réflexes furent suffisants pour, non seulement éviter de le recevoir dans le nez, mais pour l'attraper comme si il s'était attendu à son arrivée. A l'autre bout se trouvait l'halfeline qui avait profité des échanges philosophiques sur les propriétés ligneuses pour retirer son armure et attacher la corde autour de sa ceinture.

-Si cela ne vous dérange pas, je préfèrerais que vous ne me laissiez pas tomber.

En passant près d'Abrulion, elle saisit le bout de bois qu'il avait juste eu le temps d'enchanter, avec un rapide "Merci!" avant de commencer à laisser pendre ses jambes dans le puit. Karmeth était maintenant en position pour la faire descendre dans le puit.

écrit par: Karmeth Mercredi 22 Mai 2019 à 19h54
Karmeth ouvrit de grands yeux et répondit à Abrulion sur un ton qui mélangeait très mal précipitation et amour de la précision :

-Oh désolé ! vous n'êtes pas familier avec le Commun ? L'emploi du présent "il se noie" ici pouvait se comprendre par... "en train" de se noyer, "noyer" étant l'action et "noyé" le résultat, ou peut-être plus adéquatement "il va" se noyer, une sorte de futur proche qui...

La corde qui filait vers sa tête vint fort à propos rappeler au nain que le futur proche était très proche et que le manque d'urgence dans l'attitude du halfelin ne venait probablement pas d'un problème linguistique.
Après avoir vérifié brièvement la solidité de la corde, le nain s'empressa de l'enrouler autour de son bras et recula de quelques pas en laissant glisser la corde. Lui avait toujours son armure et il devait bien peser l'équivalent de deux humains adultes, il était peu probable qu'il soit entraîné par le poids.
Restait à espérer que le surnageur ne soit pas trop lourd.


-Allons-y ! Un ordre ou une pression sur la corde je stoppe, un cri ou trois pressions et je vous remonte !

Les nains n'aimaient pas l'eau. C'était un peu une idée reçue et un peu un fait avéré. Bien sûr l'amour du métal et l'amour de la natation n'avait jamais fait bon ménage. Mais il y avait aussi les inondations des cavernes, plonger dans un tunnel rempli d'eau sans savoir si une poche d'air se trouvera sur le chemin...

Le fils de la pierre n'avait vécu que quelques dizaines d'années chez les siens, mais les histoires enseignées sur le sujet le hanterai jusqu'à la fin de ses jours.

Pour l'heure il laissait filer la corde en se contentant de ralentir la chute de la hin.


¤Il faudra lui demander son nom quand elle remontera. C'était courageux de sa part.¤

-Et sinon vous pensez vraiment que l'auteur d'un tel cataclysme se retrouverai à barboter au fond d'un puit comme ça ? Vous avez une idée de ce qui s'est passé ? demanda-t-il malgré tout au halfelin, incapable de contenir sa curiosité. En attendant la réponse, il vérifia du coin de l’œil que les deux elfes ne s'éloignaient pas trop.

¤Encore des noms que j'aurais dû penser à demander avant...¤

-Au fait, Karmeth, enchanté, se présenta-t-il gauchement à son interlocuteur pour commencer à rattraper son retard.

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 23 Mai 2019 à 12h38
Metzli n'avait pas été surprise que les nains acceptent de la suivre sans poser de questions : la timide jeune fille qu'elle était s'était transformée, au fil de ses périples, en une aventurière charismatique et, si les circonstances l'exigeaient, particulièrement déterminée et persuasive.

Elle s'était ensuite lancée à la recherche de Corvo et d'Azela. N'ayant pas suivi ses compagnons, l'ensorceleuse avait essayé de déduire l'endroit où ils pouvaient se trouver en observant la topographie. Elle comptait aussi sur l'aide de sa divinité tutélaire qu'elle ne manqua pas de remercier lorsqu'elle entendit des bruits suspects.


¤ Merci, Dame Tymora, de m'avoir une fois de plus accordé ta bénédiction!¤

La jeune femme croyait fermement en sa bonne étoile et au fait que la déité lui accordait ses faveurs.

Le combat sur lequel elle tomba quelques instants plus tard semblait confus, ses compagnons étant aux prises avec au moins un serpent et un homme-lézard. Impossible de faire usage d'une boule de feu dans un espace aussi clos et tout aussi impossible de savoir qu'elle serait l'issue du combat. Metzli fit parler son instinct et ne réfléchit pas particulièrement, mettant en place presque automatiquement une routine acquise au fur et à mesure des combats qu'elle avait eu à mener. Elle déclara laconiquement aux nains :


- Ce sont bien mes compagnons, ils semblent en danger!

Sans plus attendre, la jolie amnienne se mit à effectuer une gestuelle complexe tout en psalmodiant des mots incompréhensibles pour le commun des mortels. Elle termina son rituel en pointant du doigt, d'abord l'homme-lézard qui était aux prises avec Corvo, et, ensuite, le serpent qui lui barrait la route. Toztzil s'agitait à ses côtés, bien conscient qu'un combat venait de s'engager...

Metzli lance "projectiles magiques" :
- 2 projectiles en direction de l'homme-lézard ;
- 1 projectile en direction du serpent.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 30 Mai 2019 à 08h28
Le plan s'était à peu prêt déroulé comme prévu à ce détail prêt que l’arbalétrier refusait de mourir même après un coup d'estoc en pleine poitrine. Un détail que Corvo entendait bien régler rapidement et ce malgré le nouveau coup qu'il venait d'encaisser.

Alors qu'il armait son bras pour porter un coup de taille à l'homme lézard, le roublard capta la voix de la belle Amnienne dans son dos. Metzli arrivait en renfort et incantait déjà pour lancer un sort.


Rend toi et tu vivra ! lança Corvo en langue commune.

Le roublard décida de retenir son coup pendant une fraction de seconde de manière à voir si l'attitude hostile de l'humanoïde s'était adoucie.

Le rapport de force avait changé et la situation du lézard devenait clairement précaire. Si celui-ci était doté d'un minimum d'intelligence, devait être entrain de comprendre que sa situation était désespérée. L'occasion était trop belle et le groupe ne devait pas laisser passer cette chance de faire un prisonnier, probablement source de quelques informations utiles...

Bien entendu, Corvo n'avait aucunement conscience de la nature du sort lancé par Metzli et de son caractère inéluctable...


hrp.gif Corvo retarde son action pour voir si l'ennemi souhaite se rendre. Si il est toujours hostile Corvo attaque le lézard (Action Simple).

écrit par: Moreta Aliora Mercredi 12 Juin 2019 à 09h45
Finalement, la ville n’était pas si déserte que cela, puisqu’une bonne demi-douzaine de personnes se rassembla au bruit qui l’avait attiré, qui semblait juste être la résultante d’un idiot qui s’était mis dans le pétrin tout seul en tombant dans un puit, probablement un humain, ils étaient spécialiste pour se fourer tout seul dans des situations aberrantes. Les idiots n’étant pas son domaine, sauf quand il s’agissait de leur soutirer de l’argent ou des renseignements qu’elle désirait, et vu que celui-ci avait la chance d’avoir déjà deux personnes pour le sauver, il n’y avait guère de chances qu’elle puisse le racketter pour le sortir de là.

Toutefois, la ville était un peu trop calme, il n’y avait malgré ce petit monde ici personne ou presque d’autre, ce qui était étrange. Dirigeant sa monture vers l’un des autres observateurs, elle se posa à côté comme pour regarder le nain et ses compagnons travailler, et un peu aussi pour voir la tête de l’être qui s’était ainsi ridiculisé, et entama la discussion avec l’un des elfes :


- Etrange ville n’est-ce ? Trop calme, je dirais, pas assez de monde.

écrit par: Abrulion Bascollier Dimanche 23 Juin 2019 à 00h42
Abrulion écoutait le nain lui faire une leçon de grammaire commune, qui fut malheureusement interrompue on ne peut plus abruptement par sa chère et tendre Perula, compagnon et guide de voyage de l’espèce la plus exaspérante.

Il laissa glisser le bout de bois de ses doigts lorsque Perula s'en saisit avec toute la délicatesse que supposait l'urgence du moment, et fit quelques pas vers le restant de puits. Il prit bien évidemment garde de laisser une distance de sécurité aussi bien avec le bord du puits qu'avec le nain Karmeth.


- Enchanté, maître nain. Abrulion.

Ce après quoi il resta à dévisager le nain de haut en bas sans mot dire. Il finit par tourner la tête vers le cavalier lorsqu'il prit la parole.

- Vous devriez venir par ici, il y a de l'action ! Lança-t-il dans un ton mi-amusé mi-ironique.[i] "Et peut-être même une surprise quand maître nain tirera le paquet hors du puits."

Après un moment à observer la situation, et devant l’état de fatigue de ses jambes du fait de la course infernale imposée par Perula au cours de ces dernières semaines : il s'assit, à même le sol s'il le fallait, ou sur l'une des pierres éparpillées de la marelle. Il profita de ce semblant de repos physique pour faire fonctionner son mental, et faire état de la situation tout en observant les alentours. Il garda son étoile du matin à proximité de main, de même que son arbalète, qu'il chargea et reposa au sol pour éviter tout incident diplomatique.

Pour stimuler ses sens, il arracha une herbe et la posa à la commissure de ses lèvres.


- Quelle est votre histoire de votre présence ici, si cela ne dérange pas que je demande ?


hrp.gif Perception sur les alentours pour repérer un danger, ou toute chose d’intérêt et à éventuellement inspecter pour mieux comprendre le bazar ambiant

écrit par: Ana N' Si Lundi 01 Juillet 2019 à 21h13
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Corvo et Metzli:

PARCHEMIN
Round 3:
Metzli lance Projectiles magiques:
Homme-lézard: 1+4(Dés) + 2 = 7
Serpent: 3(Dé) + 1 = 4


Lorsque l'homme-lézard écarquilla les yeux soudainement, Corvo eut une fraction de secon de pour se demander si c'était sa proposition de se rendre ou l'arrivée de Metzli qui avait sa réaction. Quand deux sphères d'énergie lui frollèrent les oreilles, créant une sensation inattendue mais non désagréable que le Cormyréen avait du mal à décrire, et vinrent frapper son adversaire en pleine poitrine, il eut l'assurance que ce n'était pas lui qui avait causé le changement de stratégie de l'homme-lézard.

Dans son dos, un troisième projectile de pure énergie s'était abattu sur le serpent qui n'avait pas même réalisé l'arrivée de nouvelles menaces. Azela et les trois nains qui suivaient l'Amnienne ne cherchèrent pas à savoir si l'ophidien était toujours en vie et lui assénèrent quelques coups supplémentaires au cas où.

L'homme-lèzard ne semblait pas mortellement blessé mais il était prostré et avait visiblement renoncé, au moins pour l'instant, à mourir en martyr. Il n'était pas simple de lire ses expressions à cause de sa physiognomie atypique mais Metzli et Corvo avait la diostincte impression qu'il avait accepté sa défaite et ne faisait qu'attendre le coup qui lui serait fatal maintenant qu'il était défait. Quand le coup de grâce ne vint pas, il releva les yeux vers les deux humains et prononça quelques mots:


-

Les autres:

PARCHEMIN
Abrulion inspecte les environs du puits: 20 (Dé) + 6 = Réussite


Retenir la corde pendant que Perula descendait en rappel, presque aussi vite que si elle s'était seulement laissée tomber, ne demandait pas beaucoup d'effort au Kaxanar et le laissait donc libre d'argumenter avec les nouveaux arrivants. Et de se présenter. Les deux elfes qui avait été désignés pour lui servir de compagnie, après un bref salut, avaient commencé à vérifier les environs immédiats du puit pour s'assurer qu'aucune menace n'allait leur tomber dessus par surprise pendant qu'ils échangeaient des salutations. Non pas qu'ils aient choisi de réagir aux affirmations et questions de Moreta et Abrulion.

L'halfelin avait profité de ne pas être trop nécessaire à la manoueuvre dans le puit pour s'asseoir et souffler un peu. Et essayer d'en apprendre un peu plus sur la situation étrange dans laquelle il se trouvait maintenant. Le sol ne manquait pas de débris qui s'offrissent à lui pour lui servir de siège et, après un peu d'époussetage, il s'assit sur un étai de bois qui devait servir jusqu'à il y a peu de charpente pour l'un des bâtiments voisins. Moreta s'étant approchée sur son destrier avait maintenant une vue plutôt correcte de l'intérieur du puit. Mais le spectacle n'avait rien de bien intéressant: juste une hin flottant au milieu d'un trou conteant de l'eau sale. La plongeuse, qui avait rencontré la surface de l'eau pendant que le hin nettoyait celle de son trône, se fit alors entendre.


-Il y a quelqu'un au fond, je plonge.

Au même instant où la voix de Perula se fit entendre depuis les entrailles du puit, Abrulion aperçut quelque chose qui lui sembla étrange. Dans l'ensemble, la ville, et cela devenait de plus en plus vrai au fur et à mesure que l'on s'approchait de son centre, était baignée dans un brouillard verdâtre peu ragoutant. Mais, si la source exacte de cette brume était difficile à placer, il avait l'impression qu'une fumée d'une couleur plus usuelle, c'est à dire gris-noire, provenait d'un lieu qu'il ne pouvait pas vraiment voir étant donné qu'il se trouvait derrière quelques bâtiments de pierre qui avaient soit subi un assaut moins violent, soit avaient été construits de manière plus solide. Le temps qu'il parvienne au terme de cette pensée, Abrulion entendit de nouveau la voix de Perula.

-J'ai repêché une fillette. Tirez sur la corde.

Remonter la petite fille, une humaine qui ne devait pas avoir plus de trois ou quatres printemps, ne fut pas difficile pour Karmeth, le plus dur étant d'éviter qu'elle ne se heurte contre les parois du puit, et Perula suivi peu de temps après. Les deux elfes étaient revenus de leur courte expédition et, d'un haussement des épaules informèrent les présents qu'ils n'avaient rien trouvé de significatif.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 03 Juillet 2019 à 12h30
Les projectiles magiques avaient frappé de plein fouet le serpent et l'homme-lézard qui étaient aux prises avec Corvo et Azela. L'ensorceleuse fut satisfaite de constater que ses sortilèges étaient toujours aussi efficaces et qu'ils avaient permis de se défaire de la menace.

Sans attendre, elle s'approcha de Corvo et de l'homme-lézard. Constatant que son compagnon était blessé, elle l'interpella:


- Tout va bien? Rien de grave?

Puis, portant son attention sur l'homme-lézard blessé, elle réfléchit quant à la marche à suivre à son sujet. Elle détestait la cruauté et l'idée d'exécuter gratuitement un ennemi, surtout s'il pouvait fournir des informations utiles sur ce qui s'était passé dans la localité.

Il y avait cependant un problème de taille : Metzli ne parlait pas la langue de son adversaire. En effet, même si elle comprenait l'un ou l'autre mot de draconien à force de les prononcer lorsqu'elle incantait un sort, elle n'avait pas une véritable maîtrise de cette langue. La jolie jeune femme se tourna donc vers ses compagnons et leur demanda d'un air interrogateur :


- L'un d'entre vous comprend-il ce qu'il dit? Et serait-il capable de lui parler, s'il ne comprend le commun?

écrit par: Moreta Aliora Mercredi 14 Août 2019 à 14h23
Si le mutisme des autres elfes n’étonna pas vraiment Moreta, son peuple étant assez calme et si nombre d’entre eux finissaient en ermites, ce n’était pas sans raison inhérente à leur nature de base, même si elle-même n’était pas de ce genre là, leur absence de politesse basique envers leur semblable l’étonna un peu plus. Après, dans toutes les civilisations, certains n’avaient pas les bases de la politesse, même s’il ne s’agissait généralement que d’une minorité, ces deux-là devaient en faire partie. Alors que les alentours laissaient entendre que quelque chose de violent s’était déroulé peu de temps auparavant, sans quoi les traces auraient été réparées par les survivants, ou au moins lissées par le temps, et pourtant cela n’empêchait pas certains de se jeter dans le puit pour tenter de voir ce qui y était tombé, sans penser une seconde que la chose en question pouvait être dangereuse, ou même responsable de ce qui se passait ici. Il s’avéra qu’ils ne retrouvèrent qu’une humaine, un peu plus jeune que la moyenne, non pas que cela changeait grand chose à son inutilité, mais acheva de déterminer pour Moreta qu’il ne valait pas la peine de s’attarder dans le coin.
Même si les deux autres revinrent annoncer qu’ils n’avaient rien trouver, l’égoïste elfe s’en alla vérifier par elle-même, à la fois parce que faute de preuve du contraire, elle les prendrait pour aussi compétent que poli, mais également parce qu’une ville sans habitants visibles promettaient beaucoup de choses pour une cambrioleuse, une occasion unique dans une vie humaine, et rare même pour une elfe. Dangereux peut-être, mais avoir la garde au trousse l’était tout autant sinon plus dans certains endroits. De plus, elle avait été engagée pour quelque chose, et si elle pouvait trouver des informations monnayables en supplément, elle ne se gênerait pas.


écrit par: Ana N' Si Vendredi 16 Août 2019 à 21h33
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Corvo et Metzli:


La pièce dans laquelle Corvo et Metzli se trouvaient avit dû être une sorte de chambre à coucher. Avant d'être éventrée. Quoiqu'il en soit, elle n'était pas vraiment assez grande pour accueillir trois nains, trois humains et deux homme-lézards, dont un étendu sur le sol, sans qu'ils ne risquent de se marcher sur les pieds. Et c'était avant qu'une bonne partie du mobilier et du plafond n'ait été transformée en gravat qui occupait une part significative du sol.

Cela ne laissait pas beaucoup de place aux compagnons de Metzli pour détourner le regard quand elle essaya de trouver queqlu'un capable de communiquer dans la langue de leur prisonnier. Azela, contrairement aux nains, ne chercha pas à cacher son ignorance et répondit rapidement.


-J'ai attrapé quelques mots de tous les idiomes parlés le long de la Côte des Epées mais on ne fait pas vraiment de commerce avec les écaillés alors je ne vais pas pouvoir t'aider vraiment. Je vais vérifier qu'il a pas d'autres amis planqués dans un coin qui attendent juste de nous tendre un piège.

Vildsvin et Poppel se massait la barbe mais ne semblaient pas avoir beaucoup à contribuer au débat. Metzli put, malgré tout, entendre Vildsvin maugréer qu'un bon coup de hache dans la face de l'homme-lézard était tout ce qu'il avait besoin pour communiquer. Poppel semblait être en proie à une intense rélexion mais son résultat n'était pas clair. Après avoir laissé quelques secondes à ses deux compagnons de s'exprimer, Piltrëd fit un pas en avant et sourit à Metzli.

-Je ne parle pas vraiment leur langue mais je connais quelques mots. Je peux essayer de voir s'il me comprend.

Elle commença alors à prononcer lentement et avec précaution une série de sons entrecoupés de silences pendant qu'elle essayait de trouver le mot suivant. Metzli ne reconnu aucun des mots mais elle devait admettre que la naine avait un léger accent en commun et que cela ne pouvait pas aider. Quoiqu'il en soit, l'homme-lézard se tourna vers Piltrëd quand elle commença à lui parler mais il resta impassible jusqu'à ce qu'elle s'arrête et qu'elle se tourne vers Metzli en haussant les bras.

Moreta:

PARCHEMIN
Moreta explore les environs: 1 (Dé) + 12 contre DD 20 = Echec


Moreta n'étant pas intéressée par ce qui se passait dans le puit, elle commença à tourner son attention vers le reste de la ville. Ou ce qu'il en restait. La grande majorité des bâtiments semblaient abandonnés, récement, mais avaient subi de lourds dommages. Ils offraient des douzaines de coins et de recoins où un ennemi pouvait se trouver en embuscade et les frapper par surprise pendant que toute leur attention était tournée vers l'humaine qui avait été assez stupide pour tomber dans le puits.

Pendant qu'elle se dirigeait vers la région que les deux autres elfes avaient décidé comme libre de tous danger, elle les vit se diriger toujours silencieusement et à l'unisson, vers un autre coin. La Lunargentine n'était pas du genre à leur demander des comptes, en particulier quand son attention était plus tournée vers la découverte d'objets dignes d'accroitre ses richesses que vers les agissements de ses compagnons de fortune.

La plupart des bâtiments avaient principalement subi leurs dommages dans les étages supérieurs, et Moreta n'avait pas besoin d'y connaitre grand chose en charpenterie pour savoir que presque aucune toiture n'allait rester en place encore bien longtemps, mais cela voulait dire qu'en avançant simplement dans la rue, elle n'avait pas une très bonne vue du contenu des maisons. Certaines avaient vu leurs portes ou leurs fenêtres détruites, et comme personne ne la regardait, Moreta avait eu l'occasion de jeter un coup d'oeil ici et là sans que personne ne s'en aperçoive mais il s'agissait d'une bien maigre récolte. La plupart des habitants semblaient ne pas être très riches et les rares choses potentielles de valeurs qu'elle avait entrevues étaient des outils et autres objets mondains qui semblaient être de bonne qualité. Il y avait aussi, ça et là, sur le sol dans la rue même quelques armes rudimentaires, souvent à proximité de flaques de sang, mais la plupart étaient en bien mauvais et ne devaient donc pas valoir leur poids en métal.

écrit par: Abrulion Bascollier Lundi 19 Août 2019 à 10h37
Abrulion se remit sur pattes à regret. Vu ce que sa charmante guide lui avait fait enduré ces derniers chevauchées, il éprouvait un certain plaisir assez malsain à être assis sur ce bout de charpente alors qu'elle barbotait dans l'eau croupie.
Quels sorts avait-il obtenu de Brandobaris ce matin déjà ? Il se retint d'utiliser son sort de Purification de nourriture et d’eau sur la hin, malgré la bonne farce que cela pouvait constituer.

Voir la petite humaine ainsi inconsciente et sans respiration l’enfonça un peu plus dans sa lassitude. L'unique - en tout cas jusqu’à présent - source d'information nécessiterait traitements et attention, probablement pendant plusieurs heures sinon jours, avant d’être de la moindre utilité. Sans compter le cas de conscience quand viendrait le moment de repartir et de laisser derrière un petit être traumatisé, traumatisé physiquement après cette petite complication aquatique, et certainement aussi mentalement étant donnée l’état du village.

Il sortit à contrecœur la couverture épaisse de son sac pour couvrir la petite, et se prépara à prodiguer les premiers soins à la gamine pour relancer sa respiration, ou à défaut, assister toute personne plus qualifiée que lui dans ces choses là.
Il n'avait à vrai dire jamais accordé une grande importante aux soins, préférant de loin fuir, ou faire fuir, tout danger afin d’éviter les complications.

Il remarqua alors que l'elfe cavalier prenait le large. Avait-elle vu la même fumée que lui ?



hrp.gif Premiers secours +4, ou aide toute autre personne qui serait plus calé

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 20 Août 2019 à 09h57
Corvo avait eu la bonne idée d'épargner le prisonnier mais celui-ci devenait plus un fardeau qu'autre chose : refusant de coopérer, il ne leur était d'aucune utilité et l'ensorceleuse n'était pas sotte au point de vouloir le relâcher. Mais sa nature compatissante l'empêchait d'ordonner la torture ou l'exécution pure et simple d'un prisonnier. Le problème était bien là : que faire de lui à présent?

Elle adressa un sourire à Piltrëd, sans cacher sa légère déception. La naine avait fait de son mieux. Il restait à présent à se décider le plus rapidement possible. Elle s'adressa à Corvo et Azela :


- Qu'allons-nous faire de lui? On ne peut pas le laisser partir mais je répugne à l'éliminer... Pourrions-nous le ficeler et le renvoyer sur le navire pour un interrogatoire plus poussé?

L'option semblait peu réalisable et engendrerait une perte de temps importante mais Metzli souhaitait sonder les intentions de Corvo et surtout d'Azela. Elle ajouta :

- Quoi que nous décidions, je propose que nous le fassions sans tarder. Voici Piltrëd, Vildsvin et Poppel. Ils m'ont appris qu'un dragon du nom de "La Mort Noire" trempait dans ce désastre et que ces hommes-lézards sont probablement ses serviteurs. Il faut se hâter de trouver les éventuels survivants avant qu'il ne soit trop tard... et informer les deux autres groupes des dangers qu'ils courent...

écrit par: Karmeth Dimanche 25 Août 2019 à 21h32
Après avoir remonté la fillette, le nain se hâta de repêcher également la halfeline tout en constatant avec soulagement que malgré une certaine indifférence affichée, le dénommé Abrulion commençait à porter assistance à l'infortunée surnageuse.

Une fois l’héroïque halfeline sortie du puits, le prêtre se hâta tout de fois de se joindre à lui et à eux deux ils arrivèrent à stabiliser la fillette. A priori sans lui avoir défoncé de côtes.

Poussant un grand soupir de soulagement, et voyant ses deux compagnons elfes repartirent explorer les alentours, Karmeth estima que l'occasion se prêtait à un échange d'informations bienvenu. Tout en proposant sa propre couverture à la plongeuse pour se sécher, il reprit donc :


-L'urgence étant passée, il serait peut-être bon de refaire les présentations plus proprement : Karmeth, enchanté. Je fais partie d'une expédition partie de Padhiver. Nous sommes arrivés par bateau il y a quelques instants, et nous découvrons la ville. L'état alarmant des lieux nous a amené à créer plusieurs équipes, moi et mes deux compagnons elfes faisons partie de celle chargée de trouver et protéger ce qui reste des habitants pendant que mes collègues recherchent nos contacts dans cette ville. Nous avons entendu du bruit et avons découvert ce puits à peu près à l'instant où vous êtes arrivés.

C'était un peu rapide mais il n'y avait aucune garantie que la pause durerait longtemps, aussi valait-il mieux aller à l'essentiel.

-Et vous ?

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 27 Août 2019 à 11h05
Abrulion observait les gestes du nain sauveteur, circonspect devant les techniques utilisées pour extraire l'eau des poumons de la jeune fille. Il se fit la remarque que, une fois réveillée, elle sentirait probablement ses côtes pendant un bon moment. Par chance, elle était inconsciente pendant la manœuvre.
Il se garda de tout commentaire, constatant avec une pointe de satisfaction que la respiration avait repris.


- Abrulion. Il se rassit. "Vous êtes-vous jamais engagée dans une entreprise douteuse, dont l'inconfort croit chaque jour à un rythme suffisamment faible pour ne pas vous faire renoncer, et qui lorsque l'inconfort atteint les sommets, l'effort déjà investi et l'espoir d'une fin prochaine vous interdit de revenir en arrière ?" Il fit une pause pour permettre à ses interlocuteurs, le nain en particulier qui avait plutôt l'air d'un combattant, de ruminer un instant sa tirade mûrement réfléchie. "Et bien vous savez tout de mes deux dernières chevauchées de voyage depuis les Contrées du Mitan."

Il ne jeta qu'un demi-œil à Perula, la sachant parfaitement insensible et indifférente à toute plainte, critique ou même idée pouvant rendre ce périple moins désagréable.

- En attendant, je doute que vous ayez manqué la brume verte. Par contre j'ai perçu l'espace d'un instant, une fumée d'une couleur plus usuelle, gris-noire, s’élever de derrière les bâtiments de pierre. Si vous recherchez des habitants, cela pourrait être un point de départ.

Ce disant, il pointa du nez dans le vague un endroit du village, avant d'ajouter de manière laconique.

- On ne va pas la laisser là, après tant d'efforts pour la sortir. Fait-on une civière pour madame avec ma couverture ? Le petit bois ne manque pas par ici.

écrit par: Moreta Aliora Dimanche 01 Septembre 2019 à 20h58
Visitant rapidement la ville, l’elfe n’ayant cure d’une gamine inconsciente, l’elfe ne put que constater les faibles dégâts qui se trouvaient dans la ville, concentrés sur le haut de la ville, sans toucher les rues ni les rez-de-chaussées, semblait-il, ou très peu. Pas le genre de chose qui vous tuait une ville, mais le genre qui pouvait vous la vider rapidement. Les quelques intérieurs qu’elle put regarder semblait confirmer cela, ne valant même pas de laisser son cheval quelques instants pour s’aventurer à l’intérieur tellement il n’y avait rien. Elle était peut-être tombé sur des gens particulièrement pauvres, mais Moreta pensait plutôt à des gens qui étaient partis avec tous leurs biens. Il y avait bien quelques outils qu’un artisan aurait pris en partant, mais systématiquement une tâche de sang indiquait le destin funeste. Mais il avait bien fallu quelqu’un pour enlever les corps, même un animal. Une chose semblait certaine, quelque chose de louche s’était passé dans cette ville, et peut-être cela avait-il un lien avec ce qui se passait à Padhiver. Mais pour savoir cela, et où était passé son contact, la seule chose qui l’intéressait vraiment, Moreta se dit qu’il valait certainement mieux faire équipe avec d’autres, ne serait-ce que pour avoir quelqu’un a semé si jamais les choses tournaient mal. Et vu leur réaction face à la chose dans le puit, il n’y avait pas à douter qu’ils voudraient aider les locaux. Au moins, ils étaient prévisibles, ce qui était une bonne chose, restait à voir s’ils seraient utiles.
Sur ces réflexions, Moreta se décida à retourner vers le groupe qu’elle avait quitté quelques minutes plus tôt, prenant un autre chemin qu’à l’aller, peut-être trouverait-elle quelque chose d’intéressant, un indice sur ce qui s’était passé ici, ou mieux encore, des biens précieux qui lui rentabiliserait son voyage malgré l’impossibilité d’accomplire sa mission, que la perte de temps ne soit pas totale.


écrit par: Ana N' Si Samedi 21 Septembre 2019 à 12h53
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Corvo et Metzli:

PARCHEMIN
Metzli a une chance de percevoir quelque chose: 11(Dé) contre DD 15 = Echec
Corvo a une chance de percevoir quelque chose: 15 (Dé) + 10 contre DD 15 = Réussite


Si Metzli avait pensé que le reste de ses compagnons n'étaient pas d'une grande aide pour l'interrogatoire, ce n'était rien comparé à leur manque d'idée concernant le destin du prisonnier. Pour être plus précis, certain estimaient clairement que sa seule raison de survie avait disparue une fois qu'il était devenu clair qu'il ne pouvait pas leur fournir d'informations mais ils se gardaient de prononcer cet avis trop haut, conscients que l'Amnienne considérait la mort d'un ennemi sans défenses comme une sorte de meurtre.

Azela, au moins, pouvait se rendre utile en lui liant les mains dans le dos. Poppel, à défaut d'un proposition, avait accepté d'offrir l'une des cordes qu'il transportait pour s'assurer que leur prisonnier, au moins, n'allait pas avoir une chance de s'offrir une revanche dès qu'ils avaient le dos tourné. Avec une autre corde, plus courte, Azela s'assura aussi que l'homme-lézard avait assez de latitude pour marcher, doucement, mais pas suffisamment pour prendre ses jambes à son cou.

Comme aucun autre plan n'avait été proposé, il fut décidé de se diriger vers le port et de se délester du prisonnier en le transférant vers le navire. Les nains fermaient la marche et s'assuraient qu'aucune attaquant n'allait les prendre à revers. Que leurs efforts aient été fructueux ou que leur chemin ait été libre de tout assaillants, ils arrivèrent au bord de l'eau assez rapidement. Mais les bonnes nouvelles s'arrêtèrent là. Quelqu'un avait trouvé leur barque en leur absence et avait décidé de la déruire.

Dans les faits, la majorité de la barque était intacte mais les sièges, les rames et quelques planches avaient été retirées, visiblement à coup de haches et visiblement par quelqu'un qui n'avait pas trop d'expérience dans le domaine de la construction navale. Azela n'eut pas besoin d'observer le résultat longtemps pour décider que la barque n'était plus en état de naviguer.

Corvo interrompit les pensées de Metzli, et les jurons d'Azela, en signalant à l'Amnienne ce qui ressemblait à un mince filet de fumée moins verdâtre que le brouillqrd ambiant. Il se trouvait dans la direction dans laquelle elle regardait mais elle ne l'avait pas vu jusqu'à ce que son compagnon ne le lui indique. Le mince filet semblait s'échapper d'une sort d'entrepôt qui semblait avoir plutôt bien résisté à ce qui avait détruit la majeure partie de la ville en cela que seul des morceaux de la toitures étaient manquants.


Moreta:

Dans l'espoir de, finalement, trouver une partie de la cité légèrement plus aisée, Moreta avait choisi de suivre un chemin différent pour le retour. Cela n'avait pas été réellement fructueux et la Lunargentine commençait à avoir la certitude que Leilon était généralement plutôt pauvre. Mais le manque de richesse ne semblait pas être la seule raison pour laquelle elle n'avait rien trouvé de valeur.

Ses pas l'avait conduite sur une place légèrement plus large que celle à l'entrée de la cité où se trouvaient le puits et les seuls autres êtres vivants qu'elle avait croisé. En tout cas jusqu'à cet instant. La place était probablement le parvis de certains des bâtiments les plus importants de la petite communauté. Deux bâtisses se faisaient face: l'une assez clairement un temple qui se voulait ostentatoire, une partie des vitraux et des feuilles d'or couvrant la façade subsistaient, et l'autre, s'il fallait en croire les mots gravés au-dessus de sa porte, le siège des guildes marchandes et ouvrières de Leilon. Les portes des deux bâtiments avaient été défoncées et, cette fois-ci, Moreta n'avait pas de doutes sur qui l'avait fait.

Au centre de la place se trouvaient deux groupes d'humains, et une poignée d'halfelins, de gnomes et un nain. Il y avait aussi deux elfes, les deux que Moreta avait vu précédemment en compagnie des autres aventuriers. Ils étaient séparés, un par groupe, mais aucun des deux ne semblait être conscient. Il s'agissait d'un état commun à tous les membres du premier groupe et, vue la quantité de sang autour de ce groupe et les positions peu naturelles des membres de certains de ses membres, tous ou presque avait rejoints leurs ancêtres.

Le second groupe était légèrement plus vivant. Une majorité de ses membres tenaient debout mais ils ne semblaient pas très pugnaces. Ils étaient rassemblé autour d'un chariot qui contenait les autres membres de ce groupe, pour la plupart inconscients ou blessés. Entre les deux groupes, et parfois parmi eux, se trouvaient au moins une vingtaine d'homme-lézards qui déplaçaient les objets qu'ils trouvaient des bâtiments vers d'autres chariots et, parfois, ajoutaient quelques survivants à l'un des deux groupes ou transféraient quelqu'un du second groupe vers le premier. Une patrouille d'homme-lézards arriva sur la place d'une autre rue et se dirigea vers le temple.

Les objets dans les chariots étaient entassés pêle-mêle et, en général, ne semblaient pas beaucoup plus précieux que ceux qu'elle avait aperçut dans les autres constructions jusque-là. Au moins deux chariots contenaient presque exclusivement de la nourriture. Cela étant dit, les chariots les plus proches du temple semblaient moins chargés mais contenir des objets autrement plus précieux.


Les autres:

Pendant que Karmeth et Abrulion s'occupaient de la jeune fille maintenant sortie du puits, Perula essayait de se séchr un peu et rassemblait de quoi fabriquer un travois. Elle semblait aussi relativement satisfaite de laisser à Abrulion le soin de faire les présentations. Cela étant dit, elle ne tarda pas à rejoindre ses compagnons avec plusieurs morceaux de bois dans divers états dans les bras.

-J'ai plus de talents pour le transport du bois que pour la fabrication de quoi que ce soit avec.

Elle laissa tomber son chargement sur le sol et commença à regarder dans la direction qu'Abrulion avait indiqué comme étant l'origine de la fumée de couleur plus naturelle. Une fois qu'il eut la certitude qu'il ne pouvait pas faire grand chose de plus pour réanimer la pauvre fillette, Karmeth en fit autant. La fumée n'était pas évidente mais, maintenant que le hin la leur avait indiquée, le Kaxanar pouvait la distinguer assez clairement.

Une fois son équipement de nouveau sur le dos, Perula regarda les deux autres aventuriers et leur fit un signe de la tête avant de se diriger, sans vraiment attendre leurs réponses dans la direction de la fumée.


-Je vais aller voir si je trouve des survivants. Vous semblez avoir la situation en main ici.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 01 Octobre 2019 à 16h21
La destruction des barques était une très mauvaise nouvelle : elle coupait les aventuriers de tout contact avec le navire... et de tout espoir de retraite en cas de problème. Le visage de Metzli afficha une moue contrariée : cette expédition prenait une bien mauvaise tournure.

La jeune femme jeta un regard intrigué vers le mince filet de fumée que Corvo avait distingué au sein du brouillard ambiant. Elle hocha la tête pour signifier à son compagnon qu'elle avait aperçu, elle aussi, la fumée qui s'élevait dans le ciel.


¤ Survivants? Hommes-lézards? Ou nouveaux arrivants comme nos amis nains? ¤

L'ensorceleuse était perplexe, d'autant plus que tous ces contretemps les avaient détournés de leur mission première : retrouver le contact de Bylgja. Elle se tourna vers cette dernière :

- La maison de notre contact se trouvait-elle dans cette direction ou cela nous oblige-t-il à faire un nouveau détour?

S'adressant au reste du groupe, elle déclara simplement en désignant les embarcations sabotées :

- Voilà qui va nous obliger à nous coltiner encore notre prisonnier. Je vais tenter de prendre contact avec les autres groupes pour les prévenir.

Tout en espérant que son sortilège soit toujours actif et que ses compagnons soient à sa portée, Metzli essaya de communiquer mentalement avec eux.

¤ Karmeth, Adbard... M'entendez-vous? Nos barques ont été sabotées et nous avons désormais un prisonnier et de nouveaux alliés nains. Tout ceci pourrait être lié à l'action d'un dragon. Avez-vous découvert quelque chose de votre côté? ¤

écrit par: Karmeth Mardi 22 Octobre 2019 à 10h17
Le récit d'Abrulion avait laissé le nain songeur. Il s'était retrouvé dans moult situations douteuses, mais ça avait toujours été source de joie et rarement d'inconfort.
Il repensa alors à sa vie de jeune adulte, il était alors forgeron de village et chaque jour qui passait lui faisait ressentir un léger manque grandissant, sans qu'il n'arrive à mettre le doigt sur ce qui clochait exactement.


-Il est possible que mon ancienne vie aie été quelque peu similaire, ne serait-ce pas quelque part le concept de "routine" ?

Le retour de la halfeline lui présenta une autre source de réflexion. Il n'était pas très doué avec ses mains pour tout ce qui ne touchait ni à la pierre ni au métal, mais il avait quelques connaissances théoriques.
En jetant un regard qui criait au secours à son compagnon de corvée, il entreprit de choisir deux morceaux plus longs que les autres, pour les relier entre eux avec la couverture mise à disposition. Il n'était pas non plus très doué en nœud, il comptait bien compenser en serrant bien fort mais espérait ne pas abîmer la toile.
Il fallait relier les bâtons deux fois, une en haut, assez rapproché, et une en bas avec un écart plus large. En l'absence d'avis contraire il nouerait simplement la couverture autour des deux bâtons en haut, et ferait deux nœuds basiques entre les extrémités du bas.
Il suffirait ensuite de placer le haut sur ses épaules et de laisser le bas traîner par terre, en ajustant un peu la tension de la couverture pour éviter que la fillette placée sur le résultat ne touche terre également.
En prévision, le nain retira son épée à deux main de son fourreau dorsal, tant pour rester prêt à protéger son précieux chargement que pour éviter que le massif morceau de métal gêne ou endommage la structure.

Bien qu'un peu ralenti par le dispositif, Karmeth espérait bien réussir à garder en vue la halfeline qui ne perdait pas son temps.


-Ne traînons pas, marmonna-t-il pour s'encourager, d'autres auront peut-être besoin de notre aide.

écrit par: Abrulion Bascollier Lundi 04 Novembre 2019 à 10h19
Le Hin regarda Perula s’éloigner, se moquant éperdument de la petite qui venait d’être sauvée ou de ce que les autres pourraient bien faire avec le bois qu'elle avait largué à leurs pieds.
Le Hin pensa la tester un instant, en lui lançant un quelconque "On voit ton apodesme à travers ta chemise mouillée" ou autre "Courrez, un dragon en approche !". Il se retint de justesse, la laissant à ses caprices. A vrai dire, Abrulion avait un sérieux doute sur son audition : qu'elle soit partiellement sourde aurait expliqué beaucoup de choses sur leurs dernières décades de voyage.

Il se tourna vers Karmeth, le regard aussi dépité que désolé :


- Quand je vous disais... Passons. La routine vous dites... Je dirais que la routine c'est faire l'effort de toujours rester bien au milieu de sa zone de confort. C'est différent de se faire pousser en limite de cette zone de confort, de manière répétée, jusqu’à se retrouver très loin de sa zone de confort initiale, si loin que tout retour est jugé trop inconfortable. Il fit une pause en se grattant la barbe d'un air penseur avant de continuer d'un air professoral : "La routine c'est d'éviter son destin, ce dont je parlais est de se faire submerger par son destin."

Etonnament bavard, le Hin avait été parfaitement inutile à la confection du brancard. Le nain travaillait vite et bien. La fillette étant à peu près de la taille d'Abrulion, il ne serait de fait pas bien plus utile pour la transporter.

- Joli brancard que voilà. Je vous laisse faire le travail de force, je m'occupe de celui d'esprit. Lança-t-il dans une pointe d'humour, jouant sur les a priori nanesques et leur légendaire second degré.

hrp.gif Avance sur le même chemin que Perula s'il est praticable par le brancard, sinon trouve le chemin aisé le plus proche, en essayant de ne pas la perdre de vue. Garde quelque mètres d'avance sur Karmeth, charge son arbalète
Détection visuelle/auditive sur les alentours pour repérer les dangers (escarmouche dans les ruines) ou d'autres corps/survivants

écrit par: Ana N' Si Lundi 04 Novembre 2019 à 15h24
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Corvo et Metzli:


Lorsqu'elle se retourna pour lui parler, Merzli réalisa que Bylgja n'était pas sur ses talons comme elle le pensait. Un rapide regard vers Corvo, auquel il répondit d'un hochement des épaules, lui indiqua qu'il n'était pas beaucoup mieux informé. Dans les faits, la dernière fois que l'Amnienne l'avait vue elle s'élançait derrière Corvo et Azela. Elle ne se souvenait pas de l'avoir vu dans le bâtiment avant ou après l'affrontement avec les serpents et hommes-lézards ou la capture de leur prisonnier. Azela qui n'avait visiblement pas non plus pensé à Bylgja jusqu'alors, décida de lui dire ce qu'elle savait.

-Bylgja s'est éloignée de nous avant que nous entrions dans la pièce où tu nous a trouvés. Elle devait s'assurer que le reste du bâtiment ne contenait pas d'autre menace. Mais je pensais qu'elle se replierait vers notre position attirée par les bruits de combat.

Comme elle avait prévu de contacter les deux autres groupes, Metzli profita de son sort de Message pour essayer de retrouver Bylgja. Elle attendit pendant une poignée de seconde avant de devoir se faire une raison: personne n'essayait de lui répondre. Ce n'était pas forcément le signe qu'il leur était arrivé quelque chose, après tout la portée du sort était limitée et il y avait une multitude d'obstacles qui pouvaient interférer avec. Sans parler du brouillard surnaturel dont elle ignorait tout des propriétés. Pendant ce temps, les nains, Azela, Corvo et, peut-être, le prisonnier la regardaient, incertains de la marche à suivre.


Karmeth et Abrulion:

PARCHEMIN
Karmeth considère la construction d'un travois: 9(Dé) + 9 contre DD 10 = Réussite
Karmeth essaye de construire le pavois: 16(Dé) + 4 contre DD 12 = Réussite

Abrulion observe les alentours à la recherche d'ennemis ou d'une embuscade: 9(Dé) + 6


Voyant Perula, et quelques instants plus tard, Abrulion s'éloigner, le Kaxanar décida de ne pas perdre de temps dans son entreprise de construction de quelque chose pour transporter l'enfant inconsciente. Il n'était pas vraiment un expert dans ce domaine mais il avait vu plusieurs instruments de ce genre et avait une bonne idée de comment procéder. Après une ou deux minutes de travail intense, il se releva, plutôt satisfait de son oeuvre. Il enfila la petite fille dans le sac qu'il avait attaché, en y faisant des trous, au travois et passa les bras dans le harnais qu'il s'était fabriqué. Ce n'était pas parfait, il réalisait maintenant qu'il était plus large d'épaule qu'il ne le pensait, mais cela fonctionnerait pour le proche futur, il en était certain.

Abrulion avait eu le temps de se déplacer un peu, l'arbalète au poing, mais il ne se déplaçait pas avec la même vitess que Perula qui semblait ignorer la situation et se diriger vers la fumée comme si elle se trouvait au centre d'un village hin durant un festival estival. Plus d'une fois, le doigt d'Abrulion faillit appuyer sur la gâchette et libérer un carreau sur une ombre qui avait soudainement bougé. Mais il ne vit pas la moindre réelle menace alors qu'il continuait d'avancer. Se déplaçant ainsi prudemment, il allait vaguement à la même vitess que Karmeth qui ne sentait pas vraiment la différence de poids et pour lequel la différence d'encombrement n'était pas vraiment un problème. En tout cas pour l'instant qu'il n'avait pas vraiment besoin de faire de mouvements très amples.

La fumée provenait d'un bâtiment qui avait mieux résisté aux événements qui avaient secoué Leilon que les autres. Il ne faisait qu'un étage mais il n'avait probablement jamais fait plus et la fumée sortait par un espace dans la charpente entre le sommet du mur et le toit. Il n'y avait pas de porte de ce côté-ci. Une palissade de bois reliait le bâtiment à son voisin de droite et Perula était en train de l'escalader. A l'autre bout se trouvait une sorte de ruelle, sans doute plus facile à négocier pour Karmeth et son chargement. Au moment où le nain parvenait là où Abrulion s'était arrêté, il entendit la voix chuchotée de Metzli mais il arrivait visiblement au milieu d'une phrase.


¤...prisonnier et de nouveaux alliés nains. Tout ceci pourrait être lié à l'action d'un dragon. Avez-vous découvert quelque chose de votre côté? ¤

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 05 Novembre 2019 à 18h48
Sentant que les regards de ses acolytes se braquaient sur elle, Metzli éprouva une étrange sensation : jusqu'à présent, elle s'était toujours reposée sur l'expérience d'un compagnon de route, qu'il s'agisse de Télim, Arzhaelig ou Leyn, mais il semblait que c'était désormais à elle d'assumer ces responsabilités. Elle ne se sentait pas complètement prête à endosser ce rôle, elle qui n'avait pas encore atteint sa vingtième année...

L'ensorceleuse s'efforça néanmoins de faire bonne contenance, sachant bien que, si elle faisait montre de faiblesse, le moral de leur groupe risquait bien de s'effondrer : la perte de Bylgja couplée à celle des barques et à cet environnement sinistre n'annonçait rien de bon.

Restait à déterminer ce qu'il fallait faire à présent. Plusieurs options traversèrent l'esprit de la jeune femme : partir à la recherche de Bylgja, aller enquêter sur cette fumée ou tenter de rallier les équipages des deux autres embarcations.

Poussant soupir, elle finit par déclarer :


- Pas de réponse de nos compagnons, ils doivent être trop loin... Faisons le tour du pâté de maisons pour voir si nous trouvons trace de Bylgja, je n'aime pas la savoir seule en ces lieux. Puis, allons voir l'origine de ce filet de fumée... en espérant retrouver nos amis en chemin...

C'était un plan des plus basiques mais il avait le mérite d'exister. Elle ajouta :

- Soyons prudents... et veillez bien sur le prisonnier, qu'il ne nous joue pas de mauvais tours...

L'ensorceleuse se tint prête à se mettre en route.

écrit par: Moreta Aliora Mercredi 06 Novembre 2019 à 14h31
La présence des hommes lézard expliquait bien des choses, de l’absence des habitants réduit à l’esclavage au pillage des maisons. Les autres étaient à presque un demi kilomètre, et ils ne pourraient pas venir à temps pour faire quelque chose, surtout que si elle criait pour les prévenir, l’elfe risquait surtout de prévenir les lézards de sa présence.
Elle pouvait retourner chercher les autres, et vu ce qu’ils avaient fait dans le puit, il n’y avait guère de doute sur le fait qu’ils viendraient sauver ces gens-ci, et avec un peu de bol, l’elfe pourrait piller les bons chariots avant les autres, alors que la chose semblait compliquée pour le moment. Comme les agresseurs ne semblaient pas l’avoir remarqué, elle pouvait peut-être les surprendre et en faire tomber quelques-uns avant que les autres ne réagissent, et étant à pieds, ils ne la rattrapperaient pas avant qu’elle ne soit avec l’autre groupe. Ce qui serait aussi une manière de leur forcer la main, quand des lézards armés vous foncent dessus, vous avez généralement tendance à vous défendre et à poser des questions après.
Sortant et bandant son arc, l’elfe fit s’approcher son cheval au plus près sans se faire repérer, lâcha quelques flèches sur les lézards armés les plus proches puis partit au grand galop vers le puit où tout le monde était, à sa connaissance, regroupé


PARCHEMIN
Si possible, dans l'ordre :
1) Sort son arc long composite
2) S'approche à cheval des lézards
3) Tir à l'arc (si possible sournoise) jusqu'à ce que les lézards se mettent en route vers elle
4) Se casse à cheval vers le puit

écrit par: Karmeth Dimanche 10 Novembre 2019 à 02h37
-Avec plaisir, laissez-moi m'occuper des muscles ! répondit le Kaxanar avec enthousiasme, réjouit par la perspective d'avoir moins besoin d'ouvrir la bouche.

Après avoir vérifié que les deux elfes qui l'accompagnaient n'étaient plus dans les alentours, Karmeth avait tracé du pied une flèche grossière dans la poussière en direction de leur supposée destination avant d'embrayer le pas aux deux halfelins.
C'était assez original de séparer si vite leur petit groupe, mais après tout s'ils étaient là pour trouver de potentielles victimes ils seraient plus efficaces en se séparant. D'autant que les deux elfes avaient l'air assez capable.

Après quelques mètres, constatant avec soulagement et un brin de fierté que le brancard de fortune qu'il avait réalisé tenait la route, le prêtre pu reporter son attention sur les alentours. Rien de bien nouveau et rien de bien vivant. Le bâtiment qu'ils découvraient à présent était lui plus original et le nain se demandait quelle fonction il pouvait bien remplir en temps normal.
Il allait commencer à en faire le tour quand il entendit une voix qu'il connaissait bien.


-Metzli ? demanda-t-il tout haut en regardant autour de lui.

Il se rappela alors de leurs préparatifs lors du départ.


¤Elle ne doit pas être bien loin. Prisonniers ? Alliés ? Dragon ! Voilà qui est intéressant.¤

Se rappelant des consignes de la jeune ensorceleuse, il répondit en chuchotant :

-Nous avons croisés d'autres voyageurs : une cavalière et deux halfelins, et sauvé une petite de la noyade.

Il s'arrêta là, ne sachant que rajouter et se demandant si le sort avait marché. Le fils de la pierre était un peu inquiet par cette notion de "prisonnier" et regrettait de ne pas avoir entendu le début de la phrase. La voix de Metzli ne semblait toutefois pas affolée, il tâchait donc de voir les choses avec optimisme.

¤Mais ne trainons pas ! S'il y a un dragon dans les parages il vaut mieux ne pas rester isolé comme ça.¤

Il se dirigea alors tout droit vers la palissade que la plongeuse était en train d'escalader. Arrivé devant il retira avec précaution le brancard de ses épaules, l'enroula autour de la gamine,et fourra le précieux paquetage sous son bras armé.

-Sir Abrulion, je prend un raccourci, si vous désirez m'accompagnez il vous faudra vous accrocher à mes épaules, si le coeur vous en dit n'hésitez pas !

Ce disant il sortit un petit moulin à vent d'une bourse attachée à sa ceinture puis, ayant laissé à son camarade d'infortune le temps de faire son choix, il enchaîna quelques mouvements et mots rapides avant qu'une colonne d'air brun-gris n'apparaisse sous ses pieds et les propulsent, lui et sa charge, à une trentaine de mètre dans les airs.

¤Voyons si j'ai le temps d'apercevoir quelqu'un...¤ s'impatienta-t-il alors qu'ils retombaient déjà lentement vers l'autre côté de la barrière.

Utilise courant d'air ascendant.

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 15 Novembre 2019 à 07h50
Abrulion était aussi tendu que son arbalète, mais il eut au final la semi-surprise de constater que tout s’était bien passé. Au pris de quelques détours, ils avaient atteint le bâtiment qui fumait.

Karmeth se mit soudainement à parler tout seul, les yeux dans le vague. Le hin eut un doute, l'espace d'un instant, sur la santé mentale de son nouveau compagnon d'infortune. S'il n'y avait que peu de doutes sur le bien-fondé de son action, Abrulion avait déjà croisé certains de ces illuminés de paladins. Si le nain s’avérait à moitié gaga, il ne manquerait plus que le destrier.

L'autre possibilité, bien plus du goût du hin, était une communication à distance. Les cousins sagespectres étaient doués de télépathie innées après tout.


¤ S'il a des amis à proximité, espéreront qu'aucun n'ait de destrier. ¤

Il pensa alors a l'elfe cavalière qui avait disparu aussi vite qu'elle s’était jointe au groupe.

- Je me ferait un plaisir de ne pas escalader ce mur Lança-t-il en regardant Perula étaler ses membres et ses compétences. "Si vous parlez d'un raccourcis par les airs, tachez si vous le pouvez de ne pas montrer trop haut pour éviter de servir de balise à tous les brigands alentours... et tant qu'à faire, de ne pas redescendre trop vite."

Sur ce, il accrocha ses maigres seize kilo au sac du nain.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 15 Novembre 2019 à 23h13
Tandis qu'elle enjoignait le petit groupe que constituaient ses compagnons à se mettre en route pour récolter des indices quant à Bylgja, Metzli entendit, de manière totalement inattendue, une voix résonner dans sa tête. Elle reconnut immédiatement celle de Karmeth et en fut profondément soulagée.

Même si elle savait que le sort pouvait ne pas fonctionner en raison d'obstacles ou d'une distance trop grande, elle était tout de même inquiète de ne pas avoir reçu de réponse à son appel : au vu de ce qu'ils avaient découvert dans la ville dévastée, on pouvait s'attendre au pire...

Les nouvelles semblaient plutôt rassurantes puisqu'il semblait que le nain ait lui aussi rencontré de nouveaux alliés, qui ne pouvaient qu'être utiles au vue de la situation dans laquelle ils se trouvaient. L'ensorceleuse s'arrêta quelques secondes pour réfléchir, puis, tout en passant machinalement sa main dans la fourrure de Tzotzil, elle se concentra pour envoyer une réponse à Karmeth.


¤ Ah, Karmeth, heureuse de te savoir à proximité et en bonne santé! De notre côté, nous cherchons Bylgja qui a disparu mais qui n'est probablement pas loin. Tu as raison, je pense qu'il serait plus prudent de nous regrouper... On devrait fixer un point de rendez-vous où nous retrouver...¤

L'ensorceleuse jeta un regard aux alentours, loin de se douter que son compagnon s'apprêtait à prendre de la hauteur.

écrit par: Ana N' Si Lundi 13 Janvier 2020 à 10h36
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Corvo et Metzli:

Personne n'avait d'autre plan que celui que venait de proposer l'Amnienne et personne n'avait d'objection à offrir. Les aventuriers commencèrent à se mettre en place pour repartir et essayer de retrouver Bylgja. Leur prisonnier n'était visiblement pas satisfait de devoir recommencer à marcher et essaya de résister aux efforts d'Azela pour le remettre debout mais un rapide, et léger, coup de botte dans l'arrière-train de la part de Poppel le propulsa sur ses jambes. Il semblait outré, et un peu surpris, par un tel manque de respect mais il était difficile de lire des émotions sur son visage écaillé donc peut-être n'était-ce qu'une impression.

Corvo offrit d'ouvrir la voie. Il était probablement le plus à même de détecter un piège avant qu'il ne se ferme sur eux. Ainsi que d'y échapper si ses sens s'avéraient un peu trop lents. Les nains et Azela offrirent de prendre les flancs tandis que le prisonnier se retrouvait au centre afin que ses options pour s'échapper soient aussi réduites que possible. Maintenant qu'il était de nouveau debout, il ne semblait plus aussi opposé à un peu de randonnée. Peut-être venait-il aussi de réaliser qu'ils allaient tous se diriger vers ses alliés ce qui allait probablement lui offrir une chance d'être libéré. Cela laissait l'arrière à Metzli ce qui convenait à tous: l'ensorceleuse avait clairement prouvé qu'elle était le cerveau de cette opération et tous préféraient recevoir quelques bleus et coupures mineurs plutôt que de voir cette responsabilité leur tomber sur les épaules.

Corvo avait commencé à se mettre en route quand ses sens aiguisés lui indiquèrent que Metzli s'était arrêtée. Il ne savait pas trop ce qui se passait mais comme elle se mit en marche quelques secondes plus tard l'air un peu plus optimiste, il en déduit que ce ne devait pas être mauvais signe. Une fois qu'ils se retrouvèrent dans la rue qu'ils avaient déjà empruntée à l'aller comme au retour, il jeta un rapide regard vers l'Amnienne pour lui demander s'ils devaient continuer tout droit ou essayer une des relativement nombreuses ruelles, sans compter les chemins parmis les décombres, qui 'ouvraient de chaque côtés.


Moreta:

PARCHEMIN
Moreta essaye de s'approcher discrètement à cheval des homme-lézards:
Perception (homme-lézards): 10(Dé) + 2
Moreta (Furtivité): 20(Dé) + 11 contre DD 12 = Réussite
Moreta (Equitation): 9(Dé) + 0 contre DD 15 = Echec
Cheval (Furtivité): 6(Dé) + 1 contre DD 12 = Echec

Moreta attaque l'homme-lézard le plus proche:
17(Dé) + 11 contre CA 15 = Réussite
Dégâts: 1(Dé) + 3


Moreta avait pris le temps de réfléchir à un plan qui minimisait les risques et maximisait les gains. Mais, comme dit le proverbe, "Les mortels font des plans et Beshaba rit.". La Lunargentine n'avait aucun doute qu'elle pouvait s'approcher des homme-lézards sans faire le moindre bruit, d'autant plus que, malgré leur nombre, ils étaient tous concentrés sur d'autres affaires. Mais la même chose n'était pas vraie de sa monture. L'elfe de la lune n'avait visiblement pas le talents de certains de ses compatriotes avec les animaux et le cheval ne comprit pas qu'il devait essayer de se montrer discret et donna un coup de sabot dans un pavé mal ajusté qui l'envoya percuter un mur encore bien debout. Cela ne fit pas énormément de bruit mais suffisamment pour attirer l'attention de l'homme-lézard le plus proche. Et lui fit assez de bruit pour attirer l'attention de tout le reste de la place.

Il était trop tard pour être furtive et Moreta dut donc passer à la seconde phase de son plan. L'homme-lézard le plus proche se trouvait à environ un lancer de javeline d'elle et avait commencé à se saisir de l'une de celles qui se trouvaient dans son dos quand la flèche s'envola de l'arc de l'elfe. La frustration de ne pas avoir le temps de s'appliquer plus causa sa précision d'en pâtire et la cible fut atteinte dans le haut de la cuisse. Une blessure visiblement douloureuse mais loin d'être mortelle.

Ce qui voulait dire qu'il était maintenant temps de passer à la troisième phase de son plan. Forcer sa monture à faire demi-tour rapidement s'avéra plus long que prévu et le plus prompt des homme-lézards s'apprêtait à lancer sa javeline quand Moreta réussit finalement à lancer son cheval au galop. Un rapide coup d'oeil en arrière quelques secondes plus tard lui permit de s'assurer qu'un groupe d'homme-lézards, au moins une demi-douzaine, la poursuivait sans être capable de suivre le rythme de sa monture. Elle ne tarda pas à arriver sur la place où elle avait laissée les autres aventuriers pour y trouver un autre obstacle à son plan presque parfait: les aventuriers n'avaient pas choisi de l'attendre et il n'y avait aucun indice évident de la direction qu'ils avaient prise. Moreta avait probablement moins de trente secondes avant que les pilleurs ne soient de nouveau suffisamment près pour représenter un danger.


Karmeth et Abrulion:

PARCHEMIN
Abrulion examine les alentours:
9(Dé) + 6 = 15

Karmeth examine les alentours:
18(Dé)


Le message retour de Metzli atteint Karmeth alors qu'il se trouvait à plusieurs mètres au-dessus du sol, un halfelin accroché à ses épaules et une enfant sous le bras. Cela faisait sans doute un spectacle intéressant pour quiconque daignait tourner les yeux vers les cieux. Il n'y avait personne du genre, autant que les deux aventuriers des cieux pouvaient en juger. Une bonne partie de la ville était dans les brumes et il éait difficile d'y discerner quoique ce soit mais le nain ne pouvait pas manquer la lagune à sa gauche. Il aurait été plus facile de ne pas voir le groupe sept personnes, trois d'entre elles (Corvo, Azela et Metzli) qu'il connaissait en train de se diriger le long de l'une des artères principales de la ville vers le centre du nuage.

Abrulion de son coté avait aussi vu le petit groupe d'inconnus mais son regard était plutôt fixé sur Perula qui, après avoir atteint le sommet de la palissade était tombée la tête la première vers le sol sabloneux qui se trouvait de l'autre côté. Il n'eut pas le temps de craindre qu'elle ne se rompe le cou avant que sa chute ne se transforme en roulade et qu'elle ne se relève comme si de rien était. Elle n'avait visiblement pas observé que le reste de son groupe avait pris son envol. Elle se dirigea immédiatement vers une porte entrebaillée du bâtiment d'où sortait le mince filet de fumée et disparut du champ de vision du hin.

Le Kaxanar de son côté avait gardé le regard tourné vers le coeur de la ville mais il n'avait rien réussi à voir de particulier. Jusqu'au moment où, du coin de l'oeil, il lui sembla apercevoir une forme sombre au sud de la ville, presque dans son dos. Il n'eut pas le temps de tourner son regard complètement dans cette direction qu'un bâtiment encore debout s'interposa. Quelques secondes plus tard, ses pieds se posérent délicatement sur le sol tandis que le petit moulin qu'il tenait dans la main pour pouvoir lancer le sort se désagrégeait dans le vent.

Ils se trouvaient maintenant de l'autre côté de la palissade sur le sol sablonneux où Perula avait fait sa gymnastique. Devant eux, le port s'ouvrait mais il n'y avait aucune activité. La porte par laquelle l'halfeline s'était faufilée était toujours entrouverte mais Perula n'était pas visible. Plusieurs autres bâtiments similaires à celui à côté du quel ils se trouvaient se dressaient aux alentours, les larges portes coulissantes faisant face au front de mer les identifisant assez clairement comme des hangars d'une sorte ou d'une autre. Celui dans lequel Perula était entré allait jusqu'au bord de l'eau.

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 13 Janvier 2020 à 22h05
Les circonstances avaient définitivement promu Metzli au rang de chef de leur petit groupe. L'ensorceleuse ne se sentait pas pleinement à l'aise pour assumer ce rôle mais elle avait conscience d'être le ciment qui permettait aux aventuriers de continuer à progresser.

En parlant de progression, la leur n'avait rien donné : seules des rues désertes s'offraient à leur vue. Toujours aucune trace de Bylgja...

Metzli fit signe au petit groupe de s'arrêter un bref instant. Elle tendit l'oreille, tentant d'entendre le moindre bruit qui pourrait lui indiquer où se trouvait leur compagne de route. Elle tenta également de communiquer mentalement avec elle, en espérant que les alentours un peu plus dégagés lui permettent d'établir un contact.


¤ Bylgja, m'entends-tu ? Où es-tu ? Nous te cherchons partout ! ¤

Tendue, elle attendit une réponse avec fébrilité. Elle avait un mauvais pressentiment. Après s'être approchée de Corvo, elle lui glissa :

- J'essaie à nouveau de la contacter. Si elle ne donne pas signe de vie, nous continuerons à nous rapprocher de la fumée... Je compte sur toi pour déterminer quelles sont les artères présentant le moins de danger...

Des hommes-lézards pouvaient fort bien leur tendre une embuscade dans ces ruines qu'ils connaissaient mal et cette pensée inquiétait beaucoup la jeune amnienne...


Metzli écoute attentivement et scrute les alentours. Elle tente à nouveau d'entrer en contact avec Bylgja via son sort de message. Si aucune trace de celle-ci ne se manifeste, la progression se poursuit en direction de la fumée, par l'accès qui semble le plus sûr.

écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 25 Janvier 2020 à 11h28
Avec amusement, le hin se laissa emporté dans les airs, assez curieux de ce pouvoir magique. La vue était pour ainsi dire, bouchée.

Une fois redescendu, il vérifia rapidement l’état de la petite, avant de sortir ce qu'il avait sur le cœur.


- Et bien, maître nain, j'oserais demander de quelle nature était ce pouvoir qui nous a fait léviter ? J'avais connaissance que des mages instruits pouvaient voler ou léviter, mais celui-ci semblait d'une autre mouture. Vous a-t-il fallu une étude poussée pour le maîtriser ?

Ce disant, il inspectait ses habits et ses avants-bras, plus par automatisme que crainte, pour s'assurer que cette escapade aérienne l'avait laissé indemne.

- J'ai vu un groupe de trois se diriger vers le centre de la brume, et Perula entrer dans ce bâtiment, il fit un mouvement de menton. "d’où sort la fumée. M'est avis d'y jeter un œil, tant que nous sommes ici. Je suis relativement peu pressé de rejoindre la brume verdâtre."

Il fit quelques pas sur le sable. C’était la première fois qu'il marchait sur cette surface, et ça lui était a vrai dire assez amusant - plus tard seulement découvrirait-il le déplaisir de sentir ces minuscules grain se faufiler partout entre les orteils.

écrit par: Moreta Aliora Mercredi 29 Janvier 2020 à 17h02
Usuellement plus discret, son canasson lui avait jouer un mauvais tour, et si sa flèche avait trouvé sa cible malgré tout, cette dernière s’en tirait bien car aucun de ses organes ne semblait avoir été percé. Du moins, c’est ce qu’avait cru voir Moreta avant de se mettre en route à toutes berzingues vers son point de départ et les autres personnes présentes en ville… du moins au dernières nouvelles, mais ces dernières avaient bougé, et la demi-douzaine de lézards qui suivaient Moreta n’avait pas d’autres cibles pour le moment, ce qui était gênant.
Se tournant sur sa selle pour tirer quelques traits sur ses poursuivants, son grand arc lui donnant un avantage certain de portée quand sa monture lui donnait celui de la vitesse, Moreta cherchait où avaient pu passer les autres. Pourtant, elle n’était pas partie depuis bien longtemps, et la gamine trempée ne pouvait pas avancer rapidement, ils devaient donc être dans le coin. Au pire, elle pouvait deviner où étaient partis les autres sur ce qu’elle les avait vu faire : s’ils étaient prêt à se jeter dans un puit pour sauver une inconnue, il y avait fort à parier qu’ils n’étaient pas sortis de la ville et devait chercher des indices dans le coin sur ce qui c’était passé.


écrit par: Ana N' Si Mardi 25 Février 2020 à 17h35
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Moreta:

PARCHEMIN
Moreta tire sur les homme-lézards:
2(Dé) + 11 contre DD 15 = Echec
19(Dé) + 6 contre DD 15 = Réussite
Dégâts: 7
13(Dé) + 11 contre DD 15 = Réussite
2(Dé) + 6 contre DD 15 = Echec
Dégâts: 5
6(Dé) + 11 contre DD 15 = Réussite
20(Dé) + 6 contre DD 15 = Potentiel critique
18(Dé) + 6 contre DD 15 = Critique
Dégâts: 8/21


Sa monture donnait un avantage de mobilité sensible à Moreta et, quand elle se retourna après être revenue sur la place où se trouvait le puit, le plus proche des homme-lézards se trouvaient légèrement en-dehors de la portée de son arc. Ce qui voulait dire qu'elle avait tout le temps de tirer sur la masse qui fonçait vers elle.

En l'espace d'une vingtaine de secondes, elle décocha six flèches qui filèrent vers les monstres. Dans le chaos de leurs courses, certaines de ses cibles se montrèrent chanceuse et parvinrent à bloquer le chemin de ses traits avec leur gourdin dans le mouvement erratique de leur élan. Mais quatres de ses flèches atteignirent leur cible. Ses trois premières flèches avait atteintes des cibles différente avec une force suffisante pour en dissuader les victimes de continuer leur charge. Les autres se montrèrent plus téméraire, ou stupide, et l'un d'entre eux, qui avait commencé à vociférer gagna le droit d'être la cible de la dernière attaque de la Lunargentine avant qu'elle ne recommence à prendre ses distances. Du coin de l'oeil, elle vit sa flèche traverser la gorge de l'obstiné mettant un terme à sa course et sa vie.

Malgré le mort et les deux dont la volonté de continuer l'assaut avait été refroidie, il restait plus d'une douzaine d'homme-lézards. Comme Moreta ne souhaitait pas leur donner une chance de se battre réellement, elle prit la direction que les autres aventuriers avaient presque certainement prise. En tout cas, il y avait de claires traces que quelque chose avait été tracté dans cette direction dont elle ne se souvenait pas. Sa monture lui donnant un avantage considérable sur les autres, elle n'avait pas de doute qu'elle allait les rattraper rapidement. Elle fut obligée de ralentir son cheval assez rapidement alors que le brouillard devenait plus dense et que le risque de rencontrer un obstacle s'accroissait. Mais son espoir ne semblait pas de voir être déçu: après une trentaine de secondes, elle commença à discerner devant elle un petit groupe.


Corvo et Metzli:

Lorsque Metzli fit signe au groupe de s'arrêter, ils commencèrent à former un cercle autour d'elle pour s'assurer qu'aucun danger ne puisse venir d'aucune direction. La présence du brouillard n'aidait pas cette mission et tous savaient que si un danger s'approchait suffisamment vite, ils avaient peu de chance de pouvoir le voir avant qu'il ne soit trop tard. Cela étant dit, la visibilité n'était probablement pas meilleure pour un assaillant.

Le sort de Metzli ne prenait pas longtemps à activer mais elle avait l'espoir qu'en attendant un peu, les chances que Bylgja réponde s'accroissaient. Mais, après au moins dix secondes, et l'Amnienne pensait probablement beaucoup plus, elle n'avait toujours pas reçu de message retour ce qui voulait dire que Bylgja n'était soit pas assez proche pour pouvoir répondre, soit pas en état de le faire.

Au moment où elle allait faire signe au groupe de repartir, une apparition émergea du brouillard quelques mètres en avant du groupe. Corvo était tourné vers ce côté et sursauta avant de faire signe à ses compagnons. L'espace d'un instant, il avait cru qu'il s'agissait du Seigneur des Morts, ou même du Faucheur, venu réclamer son dû mais il réalisa, une fois que la forme se fut approchée un peu plus emportée par l'élan de sa course, qu'il s'agissait d'une elfe montée.


Karmeth et Abrulion:

PARCHEMIN
Abrulion peut voir la fumée:
3 (Dé) + 6 contre DD 15 = Echec
Karmeth peut voir la fumée:
19 (Dé) + 0 contre DD 15 = Réussite


La question d'Abrulion sur la nature de la magie dont venait de faire une démonstration Karmeth fut accueillie par un hochement d'épaule. Le Kaxanar, conscient que ce n'était pas suffisant, ajouta quelques mots:

-Demoiselle Chance est l'origine de mes pouvoirs et je dois plus à ma dévotion à son service qu'à des études scholastiques. Mais, je pense que vous serez d'accord avec moi que le moment n'est pas à la théologie. Je me ferai un plaisir d'élaborer plus avant quand la situation sera plus propice.

Il ponctua sa déclaration d'un sourire avant de se diriger vers le bâtiment dans lequel s'était engouffrée Perula, suivant le conseil d'Abrulion. Une seule vaste pièce s'ouvrait devant eux mais elle était loin d'être vide. De nombreuses chariots étaient alignés le long des murs. Une majorité était couverte d'éormes couvertures grossières, sales et rapiécées mais certaines étaient découvertes. Karmeth, outre le sens inné de ses pères, avait l'habitude de travailler le métal et cela lui demanda beaucoup de contrôle de lui de décider de ne pas s'approcher plus. Chaque chariot contenait du minerai non purifié mais les veines de métal étaient clairement visibles et, il en était presque certain, plusieurs des échantillons appartenaient à des métaux précieux.

Le mur qui se trouvait sur la droite des deux aventuriers et de leur charge comprenait une longue porte de bois qui pouvait glisser le long du mur. La porte était bloquée par une lourde chaîne maintenue par un énorme cadenas. La chaîne était suffisamment longue pour qu'il soit possible, en tout pas pour Abrulion, de se faufiler entre la porte et le mur. Un rapide coup d'oeil derrière lui permit au hin de distinguer sur le sol un cadenas sensiblement plus petit sur le sol qui avait probablement servi à fermer la porte qu'ils venaient de franchir. Il y avait une autre porte semblable de l'autre côté de la pièce et, vu qu'elle était en train de se refermer doucement, Abrulion conclut qu'il s'agissait de la direction que Perula avait suivie. Par une ouverture vers le sommet du mur opposé, l'halfelin pouvait distinguer le filet de fumée.

Dans le même temps, Karmeth lui tapota l'épaule. La fumée visible à l'extérieure n'était pas la seule. Un filet bien plus mince semblait provenir de sous le chariot le plus proche de l'autre mur. Abrulion ne l'avait pas vu mais, en essayant d'en déterminer l'origine, il déouvrit ce qui ressemblait à une sorte de trappe sous ce chariot. Il pouvait probablement ramper jusqu'à la trappe et la soulever assez pour se faufiler dans le trou, si la trappe n'était pas bloquée, mais Karmeth ne pouvait probablement pas en dire autant.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 26 Février 2020 à 14h02
Leur progression n'avait rien révélé de neuf et Bylgja semblait s'être volatilisée. Metzli commençait à redouter sérieusement qu'elle n'ait été tuée, après avoir été piégée par des hommes-lézards... ou par toute autre créature hantant ces lieux. A moins que sa disparition ne soit volontaire, mais elle semblait bénéficier de toute la confiance du Comte et voyager seule dans une tel endroit semblait contraire aux normes de prudence les plus élémentaires. Une mauvaise rencontre était malheureusement l'hypothèse la plus probable : si tel était le cas, les chances de retrouver leur compagne s'amenuisaient à chaque instant.

C'était alors qu'une apparition fantomatique avait émergé des brumes. L'ensorceleuse avait immédiatement pris au sérieux l'avertissement de Corvo et crié au groupe :


- Soyez tous prêts à combattre! Vildsvin, veille sur notre prisonnier!

Crier n'était peut-être pas raisonnable dans une localité où les ennemis étaient encore nombreux mais la jeune femme avait emportée par l'émotion. Elle dégaina son épée en criant en direction de la cavalière elfe:

- Halte, qui va là?

Tzotzil courait dans tous les sens, excité à l'idée de l'animation qui n'allait pas manquer de se produire. Metzli, quant à elle, scrutait la cavalière... et surtout ce qui ne manquerait pas de la suivre. Elle était prête à user de magie pour arrêter la progression de toute créature hostile à son groupe...

¤ Une elfe, elle ne fait sans doute pas partie de cette bande d'hommes-lézards... mais que fait-elle ici et surtout que peut-elle bien fuir ? ¤

L'ensorceleuse frissonna en pensant aux dangers qui pouvaient surgir à tout moment du brouillard.

écrit par: Moreta Aliora Vendredi 06 Mars 2020 à 11h27
Bien contente de voir ses flèches atteindre leur cible pour la plupart, l'elfe n'attendit guère de voir le groupe se débander pour repartir là où elle espérait trouver des renforts.
Assez vite, son avantage de vitesse fut considérablement affaibli, du brouillard partout et pas moyen de voir correctement si un mur ne se dressait pas sur sa route, mais au moins, dans ce brouillard, il serait plus dur de se faire retrouver, en cas de besoin, alors que le groupe de lézard était assez bruyant pour garder une oreille dessus sans trop d'effort.
Et la chance, ou plutôt, le talent inné de la grande et merveilleuse aventurière qu'était Moreta, lui offrit ce qu'elle cherchait, même si elle ne semblait pas tout avoir, c'était déjà pas mal. Avec un groupe pareil, les lézards ne tiendraient pas, ou alors, elle aurait le temps de fuir avant que ce ne soit la débâcle complète.
Naturellement, dans cette ville fantôme, ils étaient méfiants, mais l'elfe espérait les convaincre rapidement qu'elle n'était pas une menace :


- Elle a raison, il faut se préparer, mais pas pour moi. J'étais présente quand vous avez sorti la gamine du puits. Je suis allé voir un peu plus loin ce qui se passait, mais je vous raconterai plus tard, en tout cas, ça implique la douzaine de lézards qui ne devrait pas tarder à arriver.

Sans attendre de réponse, Moreta mit son cheval à l'abri, puis l'elfe en descendit pour se préparer à un corps à corps sanglant, ses deux lames bien en main, prête à couper le premier lézard un peu trop entreprenant qui viendrait jusqu'à elle en sortant de la brume.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 08 Mars 2020 à 22h00
L'elfe confirmait les craintes de Metzli : elle était poursuivie par des hommes-lézards hantant ces ruines brumeuses. Ceux-ci constituaient la menace la plus immédiate puis seulement viendrait le temps de questionner la nouvelle venue : que faisait-elle seule dans un endroit pareil? Et que voulait-elle dire à propos de ce puits? Était-ce la cavalière que Karmeth avait évoqué? Les questions attendraient.

L'ensorceleuse s'adressa à ses compagnons. Elle avait cessé de crié et parlait de manière à ce qu'ils l'entendent distinctement, tout en espérant que leurs adversaires étaient encore loin :


- Tenez-vous prêts à défendre la position en restant à portée de vue les uns des autres. Ne vous avancez pas, je vais essayer de les accueillir avec une boule de feu...

La jeune femme scrutait le brouillard environnant. Malgré son expérience en situation de combat, elle tremblait de peur et d'excitation, déterminée à se battre pour sa vie et pour celle de ses compagnons. Elle était prête à incanter son sort dès que la moindre menace poindrait à l'horizon.

hrp.gif Metzli lance boule de feu dès qu'un homme-lézard est visible. Si la visibilité est trop mauvaise et qu'elle l'empêche de le faire sans blesser ses alliés, elle lance une volée de projectiles magiques sur le premier ennemi visible. hrp.gif

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 13 Mars 2020 à 12h35
Le prêtre était devant une situation compliquée.
D'un côté, Perula fonçait tête baissée, comme à son habitude. D'un autre côté, une porte cadenassée lui laissant la place de passer - mais probablement pas le nain - et pour couronner le tout, il y avait une troisième alternative, une trappe sous un charriot que lui uniquement pourrait passer.

La conclusion de ce dilemme était sans aucun doute que le nain devrait perdre du poids.

Il regarda l'enfant, se disant qu'ils devaient avoir sensiblement la même carrure - elle serait un éclaireur efficace. Etait-elle toujours inconsciente, ou simplement endormie ? Après son sauvetage, elle leur devrait bien cela.

Il refréna son geste pour la réveiller, pensant à juste titre que si elle devait se réveiller maintenant, c'est sans aucun doute une braillarde qu'ils auraient sur les bras, au lieu d'un éclaireur. Tant qu'elle dormait, au moins, elle n'aurait pas d'impact négatif sur les événements, ce qui devait immanquablement rester une priorité vu la proximité possible de ce qui avait causé l’état de délabrement du village.

Les chariots étaient chargés de cailloux, prêts à être emportés quelque part, peut-être chargés sur un bateau. Une trappe à cet endroit ne pourrait pas aller bien profond vu la proximité de la mer, à moins que les fondations soient de pierre.
Il regarda le sol sans grande inspiration.


- Pendant que je jette un œil à la trappe, sauriez-vous me dire ce que vous voyez derrière cette porte ? Demanda-t-il au nain en pointant le gros cadenas du menton.

[i]Il se résolu alors à s'allonger au sol pour inspecter la trappe. Si elle ne présentait aucun signe suspect, et montrait des marques d'usure habituelles sur ses gonds, alors il l'ouvrirait pour regarder ce qu'il y avait derrière.
Sentir la fumée lui permettrait peut-être d'en découvrir l'origine ?


¤ Il n'y a pas de fumée sans feu. ¤

hrp.gif Detection sur la trappe et pour sentir la fumée et deviner sa provenance

écrit par: Karmeth Jeudi 19 Mars 2020 à 18h54
Que c'était encombré par ici, les architectes du coin ne pensaient certainement pas aux dimensions d'un nain en armure lourde quand ils conçurent l'endroit.
Essayant tant bien que mal de ne pas cogner son précieux chargement, le prêtre participait tant bien que mal à l'exploration de ce qui semblait être... un dock de chargement ?

Les deux halfelins étaient bien moins dérangés par le manque d'espace et il allait devenir difficile pour le fils de la pierre de les suivre l'un comme l'autre. C'est pourquoi il s'empressa d'obtempérer quand Abrulion lui demanda d'aller jeter un oeil à une des portes. Autant se rendre utile autant que possible.


-Je vais voir ça et je vous dis de suite !

Il était difficile de ne pas penser aux filons de minéraux rares qui remplissaient certains chariots. Mais ces chariots ne lui appartenaient pas et seraient sans doute essentiels à la reconstruction de la ville, dusse-t-elle survivre à cette catastrophe.

¤Et puis je ne vois pas où je pourrais fourrer tout ça...¤

Il avait son épée à la main, se préparant à devoir faire sauter la chaine si le besoin s'en faisait sentir, mais craignait plus de devoir sortir du bâtiment en urgence s'il s'avérait qu'un feu avait commencé à attaquer les fondations.

-Soyez prudent surtout... marmonna-t-il autant à Abrulion qu'à lui-même.

écrit par: Ana N' Si Mardi 24 Mars 2020 à 17h07
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Metzli et Moreta:

PARCHEMIN
Metzli regarde le prisonnier:
19(Dé) contre DD 15 = Réussite
Moreta regarde le prisonnier:
20(Dé) + 8 contre DD 15 = Réussite


Il n'avait pas fallu logtemps à Moreta pour décider que le groupe hétéroclite qui se trouvait devant elle avait plus de chance de pouvoir être utile qu'hostile, en particulier quand les homme-lézards qui la poursuivaient étaient l'autre option.

Une fois que l'elfe fut passée derrière le groupe, ces derniers se mirent en formation pour recevoir la charge imminente. Pendant que Vildsvin éloignait le prisonnier de la première ligne, les deux autres nains posèrent un genou à terre et préparèrent leurs armes. Il était évident qu'il s'agissait d'une manoeuvre qu'ils avaient répétée de nombreuses fois; il était aussi évident, vu la position de leurs bras et mains, qu'il s'agissait d'une manoeuvre qu'ils étaient censés réaliser avec un bouclier dans l'autre main mais qui leur manquaient.

Les humains formaient la ligne suivante. Corvo et Azela étaient sur les flancs et avaient chacun une arbalète dirigée vers le brouillard. Au centre, Metzli se préparait à incanter, le choix de son sort dépendant de la configuration des ennemis. Moreta était derrière cette ligne, son arc bandé.

Le groupe attendit ainsi pendant ce qui sembla être une éternité. Moreta était certaine que sa monture n'avait pas été assez rapide pour lui donner beaucoup plus de trente secondes d'avance. Une minute, au grand maximum. Pourtant, même en tenant compte de l'effet du stress, elle était sure qu'au moins le double s'était écoulé sans le moindre signe des ennemis. La voix de Vilisdin vint ponctuer cette attente.


-Le prisonnier. Il a pas l'air bien.

Azela, Corvo et les deux autres nains restèrent dans leur position mais Moreta pouvait regarder dans la direction du nain sans perdre de vue le reste de la situation et Metzli était clairement la personne à qui le commentaire s'addressait.

En effet, le prisonnier ne semblait pas en grande forme. Pour être plus précis, il était dans une position foetale et ses muscles étaient si tendus qu'on aurait dit qu'ils allaient percer à travers sa peau écailleuse. Il semblait incapable de bouger mais il n'était pas inconscient. Metzli et Moreta pouvait voir dans ses yeux qu'il était encore dans son corps prisonnier. Et absolument terrorisé.


Karmeth et Abrulion:

PARCHEMIN
Abrulion inspecte la trappe:
8 (Dé) + 6 contre DD 10 = Réussite


Pendant qu'Abrulion commençait à ramper sous le chariot pour examiner la trappe, Karmeth déposa l'enfant qu'il transportait contre un autre des chariots, délicatement. Elle était toujours inconsciente mais il allait probablement avoir besoin d'être plus libre de ses mouvement.

Karmeth se dirigea vers l'énorme porte coulissante. La chaîne l'empêchait d'aggrandir l'ouverture suffisamment pour qu'il puisse sortir et elle semblait suffisamment solide pour qu'il ait besoin de la marteler un moment avant qu'elle ne cède. Le cadenas ne semblait pas beaucoup plus fragile. A travers l'ouverture, le Kaxanar pouvait apercevoir une sorte de place pavée et globalement vide. Il ne pouvait pas vraiment voir d'autre bâtiment mais il était évident que la place était le long de la lagune. Une barque se trouvait à la limite de son champ de vision, similaire à celle qu'il avait utilisé pour rejoindre la côte.

Pendant ce temps, Abrulion était parvenu à la trappe. Le sol était légèrement poussiéreux mais cela lui permit de voir qu'une trace similaire venant d'une autre direction menait aussi à la trappe. Elle n'était pas complètement close mais l'espace entre le sol et la planche était de l'ordre de l'épaisseur de son petit doigt. Mais, maintenant qu'il se trouvait aussi près, il réalisa que c'était suffisant pour ce qu'il aperçut: le léger éclat métallique de la pointe d'un carreau dirigé droit vers lui. Après une seconde de terreur, le hin n'avait pas encore reçu le carreau dans l'oeil et arriva à la conclusion qu'il n'avait pas été vu encore. S'il voulait ouvrir la trappe il allait devoir le faire de manière à ne pas causer la personne de l'autre côté de l'arbalète de lui tirer dessus sous l'effet de la surprise.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 24 Mars 2020 à 22h01
La tension était à son comble et... rien n'arrivait. Aucun ennemi, aucun bruit, seulement la brume et leurs craintes. Metzli se demanda si l'elfe n'avait pas cherché à les tromper mais sa fuite ne semblait pas être feinte, pas plus que son attitude : comme eux, elle était visiblement prête à se battre pour sa vie.

Vilisdin l'avait interpellée au sujet du prisonnier. La jeune femme s'attendait à ce qu'il cherche à s'enfuir dans la confusion ou à prévenir ses congénères de leur présence en ces lieux, mais sûrement pas à ce qu'ils soit la victime d'un malaise soudain. C'était anormal et inquiétant.


¤ Bon sang, quel lieu maudit! Comte, où donc nous avez-vous envoyés ? ¤

Une fois de plus, tous semblaient attendre qu'elle fasse quelque chose. Tous les espoirs de ce petit groupe hétéroclite reposaient-il donc sur les épaules d'une toute jeune fille? La nature ordinairement enjouée de Metzli commençait à s'estomper, suite aux responsabilités qu'on lui avait attribuées et à l'ambiance pesante qui caractérisait les ruines de Leilon.

L'ensorceleuse poussa un petit soupir, avant de lâcher :


- Tenez vos positions pour l'instant, je vais voir ce qu'il lui faut.

Elle se détourna et s'approcha à un mètre et demi du prisonnier. Ne sachant communiquer avec lui, elle l'observa de son mieux en tentant d'user des connaissances qu'elle avait acquises au cours de sa vie d'aventurière... ou en écoutant distraitement les leçons de son père à Athkatla.

La jolie amnienne ne se risqua finalement qu'à un triste :


- Que t'arrive-t-il? Que pouvons-nous faire pour toi?

Même s'il s'agissait d'un ennemi qui n'aurait probablement pas hésité à l'étriper, elle éprouvait de la pitié à son égard et détestait voir les autres souffrir inutilement. Elle jeta un regard vers son épée, en se demandant s'il fallait ou non abréger les souffrances de l'homme-lézard.

Utilise "connaissance des mystères" ou toute autre compétence permettant de comprendre éventuellement la nature du mal qui frappe le prisonnier.

écrit par: Moreta Aliora Samedi 28 Mars 2020 à 22h49
Se préparant au combat, Moreta ne s’attendait pas à devoir attendre aussi longtemps, ses poursuivants n’étaient pas si loin, pourtant. Au moins, cela lui permit d’observer le groupe qu’elle avait rejoint par la force des choses, et ce qu’elle put voir ne lui plut guère pour plusieurs raisons. La première, c’était la discipline qui régnait dans ce groupe, si c’était une bonne chose pour se battre, ce n’était pas nécessaire face à des créatures comme celles qui la poursuivaient, et indiquait généralement une rigidité d’esprit que l’elfe associait souvent avec les idiots. La seconde, c’était que cette rigidité d’esprit était couplée à un manque d’équipement et pourtant, aucun ajustement ne se faisait pour palier à ce dernier. Heureusement donc qu’il n’y avait que quelques lézards… mais ces derniers tardaient vraiment, à se demande s’ils n’avaient pas décider de faire demi-tour. On ne les entendaient même plus, ce qui ne serait pas le cas s’ils n’avaient que ralentis, et puis, il y avait ce prisonnier, qui indiquait au moins clairement qu’elle avait raison de se dire que les lézards et les hommes de ce groupe ne faisaient pas équipe, mais qui n’avait pas l’air d’apprécier le brouillard, alors même que ni elle ni aucune des autres personnes présentes ne semblaient être affecté par le même phénomène, plus le moment du moins. Moreta n’avait pas envie d’être la prochaine affecté, aussi resta-t-elle loin du prisonnier, mais cela pouvait venir de l’environnement, toutefois, sortir, c’était s’exposer aux lézards qu’elle avait à sa suite et ailleurs en ville. Peut-être que seuls les reptiles étaient affectés, mais rien n’était sûr, et alors que celle qui semblait être la cheffe de ce petit groupe allait au chevet du malade, ce qui était souvent une très mauvaise idée, la roublarde fouillait dans sa mémoire pour essayer de reconnaître les symptômes de la maladie, de la relier à quelque chose de connu, de rassurant pour elle-même.

PARCHEMIN
Reste en place, mais si le savoir bardique peut m'en apprendre plus.


écrit par: Ana N' Si Vendredi 03 Avril 2020 à 19h09
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Metzli et Moreta:

PARCHEMIN
Metzli teste ses connaissances: 11(Dé) + 13 contre DD ??
Moreta puise dans son art: 2(Dé) + 8 contre DD ??

Metzli aperçoit la lumière: 18(Dé) contre DD 10 = Réussite
Moreta voit le signal lumineux: 5(Dé) + 12 contre DD 10 = Réussite



Moreta et Metzli étaient toutes les deux en train de se creuser les méninges pour déterminer si elles étaient capable d'identifier ce qui venait d'arriver à l'homme-lézard. Leurs lignes de réflexions étaient cependant légèrement différentes car l'Amnienne n'avait pas encore considéré que la condition du prisonnier puisse être d'une quelconque manière contagieuse.

La Lunargentine, ne partageant pas les volontés altruistes de la jeune ensorceleuse, essaya de se remémorer toutes les anecdotes qu'elle avait entendu à propos de brouillards et autres phénomènes potentiellement surnaturels qui pouvaient causer une personne, ou un monstre dans le cas présent, de devenir ainsi paralysé. Les seules histoires et informations qui lui venaient à l'esprit concernaient des héros paralysés, généralement temporairement, par la peur mais cela ne semblait pas pouvoir s'appliquer ici. Il y avait aussi la possibilité que l'homme-lézard ait été affecté par un sort mais le choix de la cible aurait été fort étrange.

De son côté, Metzli essayait de puiser dans ses connaissances ésotériques pour déterminer ce qui avait bien pu arriver. Elle exclut rapidement plusieurs théories avant de faire un premier test. Elle était presque certaine que l'esprit de l'homme-lézard habitait encore son corps, ce qui éliminait de nombreuses possibilités. Ses membres, et ce malgré ses muscles tendus, n'étaient pas particulièrement rigides mais ils revenaient dans leur position initiale si elle arrêtait de faire pression. Il était juste incapable de contrôler ses mouvements. Elle avait une intuition mais elle n'était pas exactement capable de mettre le doigt sur ce qui était en train de se passer exactement: c'était comme si quelqu'un d'autre contrôlait le corps de l'homme-lézard mais ne faisait rien. Elle remarqua d'ailleurs, avec une point d'horreur, qu'il n'avait pas l'air de respirer.

Elle en était à ce point de ses réflexions quand une lumière apparut soudainement au-dessus des toits, attirant son attention et celle de Moreta. Le brouillard était un peu moins dense mais affectait légèrement l'intensité lumineuse et les couleurs mais elle était certaine d'avoir déjà vu le symbôle qui brilla dans le ciel pendant quelques secondes. Pas plus tard que ce matin, même. Il s'agissait du blason du Comte. Moreta, elle, ne l'avait jamais rencontré en personne mais ses connaissances héraldiques étaient suffisantes pour savoir qu'il s'agissait du blason de l'un des membres principaux du Conseil de Padhiver. Ce qu'il faisait dans les cieux de Leilon était une toute autre question.

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 06 Avril 2020 à 22h16
Metzli sentit la panique qui montait en elle : elle ne comprenait décidément plus rien à ce qui se passait. D'abord, cette histoire d'artefact et de vieillard mystérieux ; ensuite, cette brume malsaine, cette mort-noire et cette destruction massive ; puis, la disparition soudaine et tout aussi mystérieuse de Bylgja ; et à présent un homme-lézard peut-être possédé et le blason du comte qui émergeait des brumes...

¤ Mais... qu'est-ce que c'est ce foutoir : si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle! Que fait le blason du Comte ici? Pourquoi nous avoir envoyé ici, si c'est pour y avoir aussi mandé d'autres aventuriers.. ou y venir lui-même? A moins qu'on tente de nous abuser? Ou que ce soit Bylgja qui passe enfin à l'action? Rhaaa, je n'y comprends rien! ¤

La situation l'effrayait et la faisait paniquer, elle se sentait idiote. S'il n'y avait eu qu'elle, elle aurait probablement tourné ses talons... mais elle se sentait responsable de ses compagnons. Elle se rappela aussi, opportunément, que leurs barques avaient été sabotées. Tout s'enchaînait de la pire des manières.

Reprenant péniblement la maîtrise d'elle-même, elle dit faiblement :


- Je ne sais pas ce qui arrive à notre prisonnier... Il semble possédé, tout en ne l'étant pas. Mais je sais par contre que ces armoiries sont celles du comte Aksel Tørshavn. Nous devrions nous approcher pour voir ce qu'il en est. C'est peut-être un piège... mais c'est peut-être aussi Bylgja ou d'autres alliés qui ont détourné les hommes-lézards de nous. Je veux savoir de quoi il retourne!

Cette dernière phrase avait été prononcée avec plus d'entrain et de conviction. Sa curiosité prenait le dessus sur son abattement. Elle jeta un regard à l'homme-lézard.

- S'il ne peut nous suivre comme cela, essayez en l’assommant. Son état m'intrigue et mériterait d'être étudié. Si ce n'est pas possible, on l'attachera solidement et on le laissera derrière nous, mais je préférerais le tenir à l’œil...

écrit par: Abrulion Bascollier Dimanche 12 Avril 2020 à 08h27
Le hin fut positivement surpris de voir un peu de vie sous cette trappe dans ce semblant d’entrepôt désert. En revanche, arriver à leur parler tout en évitant de prendre un carreau dans l’œil relèverait du défi.

Il n'avait pas été vu, ce qui était un avantage considérable lui laissant tout le loisir de préparer son initiative. Il prit un bandage de sa sacoche de ceinture, et un carreau de son carquois et entreprit de nouer le tissu de lin à l'extrémité de la baguette de bois : voilà qui ferait un étendard, certes improvisé, mais tout à fait valable pour signifier son intention de discuter avant d'en arriver aux armes.

Il jeta un regard à Karmeth, suffisamment longtemps pour espérer intercepter son attention. Il lui intimerait alors au silence à l'aide de la gestuelle classique du doigt posé sur les lèvres en cul de poule.

Il prit alors un second carreau et, les bras tendus pour maintenir la tête loin de la trappe, l'inséra dans l'interstice de la trappe, espérant faire levier et ainsi la soulever de quelques doigts sans exposer les siens. L'étendard improvisé serait glissé par l’entrebâillement dès que possible, et agité doucement dans l'espoir de susciter la paix, ce à quoi serait ajouté un subtile et discret "Ne tirez pas !".

écrit par: Ana N' Si Mercredi 15 Avril 2020 à 16h34
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Metzli et Moreta:

La décision de Metzli sur la marche à suivre fut accueillie en silence par le reste de son groupe. Elle avait gagné la confiance de la plupart des membres du groupe et ils avaient accepté qu'elle en était la meneuse. Le reste, c'est à dire Moreta, n'avait oas d'illusion quand au fait qu'il y avait plus de chance que l'exploration de Leilon ne se termine pas de manière létale tant qu'elle restait dans le groupe. Sans compter le fait que, sur son cheval, elle était de loin la plus mobile. Et si elle devait laisser le reste du groupe derrière elle pour sauver sa peau, cela ne l'empêcherait pas de dormir.

Svidlin réagit à la dernière partie de ce que l'Amnienne avait dit, cependant. Il était difficile de savoir exactement quels étaient ses sentiments à l'encontre de leur prisonnier mais il y avait une teinte de peine dans sa voix, soit pour l'homme-lézard, soit pour Metzli, c'était difficile à dire.


-Assommer le prisonnier ne servira à rien. Il est dans les Abysses à l'heure actuelle... ou où que ce soit que les âmes des écailleux se rassemblent dans l'autre monde.

Le groupe prit donc la direction du signal lumineux. Ce n'était pas particulièrement aisé car il fallait emprunter des ruelles qui serpentaient mais ils finirent par arriver sur une autre rue plus large, similaire à celle qui reliait l'entrée par laquelle Moreta était arrivée au port où ce qui restait de la barque de Metzli se trouvait. Le brouillard était particulièrement dense maintenant et cela semblait devenir pire à mesure qu'ils avançaient mais, lorsque les bâtiments s'écartèrent pour les laisser sur une sorte de petite place, le premier rang aperçut deux choses notables.

La seconde était Bylgja, accroupie derrière une charette renversée qui avait perdu plus de la moitié de sa substance. Elle ne semblait pas être blessée mais cela était difficile à dire à cause de la brume. Elle leur fit signe de la rejoindre. Mais la première chose que tout le monde vit était un dragon noir, Il était immense, mesurant au moins trois mètres au garrot, mais, pour l'instant, il leur tournait le dos. Il s'agitait, d'une manière qui ne semblait pas très naturelle, sa queue, sa tête, ses ailes et ses pattes ne semblant pas toujours essayer d'aller dans une direction commune. Tous les objets et bâtiments en vue étaient percés de multiples trous et le dragon continuait de cracher son acide dans toutes les directions, de manière apparemment alétoire. A chacun de ses mouvements, la brume autour de lui devenait un peu plus dense, comme s'il en était l'origine.


Abrulion et Karmeth:

PARCHEMIN
Abrulion essaye de rassurer les occupants de l'espace sous la trappe:
1(Dé) + 1 contre DD 15 = Echec
10(Dé) + 1 contre DD 15 = Echec


La tentative d'approche d'Abrulion était pleine de sens. En tout cas dans sa tête. L'exécution n'était pas aussi simple, cela dit. Sa sacoche de ceinture n'était pas très profonde mais, apparemment, la craie et les potions avaient plus envie de trouver sa main que les bandages. Mais il s'agissait de la partie facile. Couper le bandage avec la pointe de son carreau s'avéra ne pas être amusant du tout mais il finit par obtenir une sorte de ruban satisfaisant pour la réalisation de son étendard pacifique.

C'est quand il passa le carreau dans l'ouverture de la trappe, tout en annonçant sa présence, que les choses empirèrent sérieusement. La personne, Abrulion ne tarda pas à réaliser qu'il s'agissait d'un enfant, qui tenait l'arbalète paniqua au son de sa voix et essaya de laisser le carreau voler, non sans avoir bouger l'arbalète quand il vit le carreau-étendard. Il tomba en arrière et la première chose que le hin vit quand il ouvrit la trappe fut la carreau quitter l'arbalète et parcourir moins de six centimètres pour venir se ficher dans la machoire de son porteur.

L'espace sous la trappe était une pièce cubique d'environ trois mètre de côté. Un échelle reliit le sol à la trappe. Sur les cotés se trouvaient des paillasses et quelques objets divers à l'exception du côté le plus proche de l'océan où un petit feu brûlait sous une cheminée à peine plus large que la tête d'Abrulion. La pièce contenait six enfants. Le plus vieux devait avoir huit ans, tout au plus, et était celui qui était éendu sur le sol, un carreau entrant sous son menton et sortant entre ses dents. La chute, ou peut-être la douleur, semblait l'avoir assommé. Les autres enfants étaient en train de pleurer, y compris un garçonnet d'environ trois ans qui beuglait:


"T'as tué Otto!"

Du coin de l'oeil, Abrulion aperçut Karmeth qui s'approchait pour voir ce qui se passait. Ainsi que Perula qui était de retour, son épée prête à trucider l'odieux individu qui osait s'en prendre à des enfants.

écrit par: Karmeth Vendredi 17 Avril 2020 à 14h10
Karmeth était plongé dans son observation du cadenas, quand des cris l'arrachèrent à sa concentration. Il se précipita vers le chariot où il avait laissé le pauvre Abrulion, tentant péniblement de se pencher pour voir ce qui se tramait en dessous.

Une fois arrivé au chariot, il avait pleinement conscience de deux choses : déjà que ses hanches n'avaient pas apprécié l'exercice, et ensuite qu'il ne pourrait rien faire tant que le chariot restait là.
Il jeta d'abord un coup d'oeil inquiet vers l'entrée du bâtiment pour s'assurer que le bruit n'avait pas attiré d'indésirable, puis examina les roues de l'engin pour s'assurer qu'aucun mécanisme de frein n'était en place. Enfin il s'arc-bouta sur le chariot de tout son poids pour essayer de dégager l'ouverture en le faisant rouler.


-Tenez...bon...j'arrive ! ahana-t-il entre deux pressions.

Il constata avec soulagement que Perula était de retour et allait pouvoir prêter main forte à son compatriote de manière beaucoup plus efficace que lui. Et à voir l'air déterminé de la halfeline il ne donnait pas cher de la peau de l'agresseur.

écrit par: Moreta Aliora Samedi 18 Avril 2020 à 15h24
Assez vite, il fut clair que le lézard était mort, au moins, cela lui éviterait de le faire elle-même, non pas qu’elle n’aimait pas se salir les mains, mais les taches de sangs étaient parfois… complexes à dissimuler, et les gens n’appréciaient pas d’en voir sur les autres. De plus, un symbole, que les autres semblèrent reconnaître, apparut dans le ciel, et ils voulèrent se diriger vers lui.
Pensant qu’il valait mieux, dans ce brouillard empli d’hommes-lézards, et seuls les Dieux savaient quoi d’autres, rester auprès des autres, l’elfe remonta à cheval pour les suivre, gardant ses lames en main. Au pire pourraient-ils servir à lui faire gagner du temps si ce dernier passer à “chacun pour soi”, ou distraire les ennemis assez longtemps pour qu’elle tranche tendons et gorges.
Mais Moreta n’avait pas prévu de se retrouver face, ou plutôt dos, à un dragon. Ce dernier, avec ses sens aiguisés, les avaient certainement déjà repéré. Il n’était pas très gros, mais avec les dragons, cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas dangereux, et s’il n’était pas seul, sa parenté avec les grands lézards n’indiquait rien de bon. Même si son corps, et probablement son destrier, lui hurlait de fuir, sa raison lui indiquait que ce serait encore plus dangereux, car il était capable de la rattrapper largement avant qu’elle ne quitte la ville, sans compter les patrouilles reptiliennes. A moins que cette dernière ne soit biaisée par sa curiosité de voir un grand dragon de près, avec toutes les richesses que cela supposait selon les légendes.


écrit par: Metzli Arnesen Samedi 18 Avril 2020 à 21h02
Le prisonnier était mort. Metzli était triste mais, quelque part, soulagée : il ne constituerait plus un fardeau et, surtout, il ne souffrirait plus. C'était sans doute mieux ainsi.

Continuant à diriger tant bien que mal le petit groupe, l'ensorceleuse avait pris la direction du mystérieux signal. Elle avait constaté que la cavalière elfe les suivait et ne s'y était pas opposée : dans la situation qui était la leur, tout allié était bon à prendre et constituait un espoir supplémentaire de survie. Leur progression avait été malaisée, jusqu'à la découverte... de Bylgja et du dragon. Metzli avait senti le pelage de Tzotil se hérisser et elle-même avait esquissé un mouvement de recul.


¤ La Mort noire! ¤

Ce ne pouvait être que le dragon dont ses compagnons nains lui avaient parlé... et il avait plutôt mauvaise réputation. Le spectacle qui s'offrait à ses yeux était véritablement terrifiant : bien qu'elle ait déjà eu l'occasion d'apercevoir des dragons, ils volaient dans le ciel et leur fureur n'était pas déchaînée contre elle. Ce dragon noir était dangereusement proche et son attitude chaotique le rendait particulièrement inquiétant.

Le seul point de réconfort était Bylgja qui semblait étonnement calme, comme si la situation était sous contrôle. Le fait qu'elle leur ait fait signe de s'approcher était rassurant.

N'osant pas crier trop fort, la jolie amnienne indiqua à ses compagnons :


- Courrons la rejoindre, elle semble équipée pour résister à la Mort noire!

Sans attendre, elle se mit à courir vers le chariot renversé, tout en se penchant. Cette posture ne la protégerait certainement pas d'un dragon, mais pouvait peut-être rendre plus difficile la tâche à un tireur embusqué...

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 28 Avril 2020 à 12h31
Quelle plaie.
Se donner tout ce mal pour ce résultat était navrant. Le hin regarda la marmaille piailler et fut tenté de refermer la trappe pour éviter tout boucan et conclure ici cet épisode pathétique. Et puis, si la nature avait fait un être assez stupide pour se tirer un carreau dans le menton, il n'était probablement pas souhaitable d'aller à son encontre.

A l'intervention du nain, qui poussait l'équivalent de trois boeufs adultes à la force de ses hanches, et au bruit de charge de Perula, il se renfrogna. Les bons samaritains allaient encore faire des miracles, et trimballer dans ce village dévasté non plus une gamine estropiée, mais deux gamins comateux et cinq braillards incontrollables. Ses chances de revoir la Luiren s'échappaient de son controle un peu plus à chaque nouvelle respiration.

Il se demandait ou était passé cette elfe étrange et son cheval, et se demanda alors si cela n'aurait pas été un meilleur parti.

Les cris d'enfants, en plus de la situation tendue au village, avait le don de faire une tresse des nerfs d'Abrulion. Il cracha :


- Arrête de brailler, nabot. Il parait que ce nain mange les enfants qui sont pas sages. Ajouta-t-il du ton le plus intimidant possible, en pointant Karmeth. "On est pas là pour vous faire du mal."

Il se tourna alors vers ses deux compagnons.

- Le gamin a paniqué quand j'ai ouvert la trappe, et s'est foutu un carreau dans la machoire avec son arbalète. Ca n'a pas l'air trop méchant, mais il va falloir du soin pour le saignement. Le hin entreprit alors de défaire le noeud du bandage qu'il avait fait autour de son carreau - bander le blesser ou bailloner le morveux, ce bandage allait enfin trouver son utilité. "Karmeth, ça a donné quoi la salle ?"

hrp.gif intimidation

écrit par: Ana N' Si Mardi 28 Avril 2020 à 15h46
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Metzli et Moreta:

L'attention du dragon semblait tournée ailleurs alors que le groupe d'aventuriers s'approchait de la position où Bylgja était dissumulée. C'est à dire que son attention était partout et nulle part à la fois alors qu'il continuait de s'agiter et de cracher de l'acide dans toutes les directions. Par chance, ou parce que Bylgja avait choisi sa cachette sagement, ses actions ne représentaient pas encore une véritable menace pour le petit groupe. Moreta décida, toutefois, de descendre de sa monture quand une pierre projetée par un mouvement de la queue du dragon vint s'écraser dans le mur à quelques centimètres de sa tête, qui dépassait amplement de la couverture offerte par la charette renversée.

Bylgja ne put s'empêcher de sourire à Metzli, Corvo et Azela. Elle était visiblement soulagée de les trouver encore en vie et, en tout cas en apparence, toujours en grande forme. Elle salua d'un geste de la tête les autres membres du groupe qu'elle n'avait pas eu l'occasion de rencontrer encore. Ce modicum de politesse effectué, elle commença à parler pour exposer ses observations et découvertes.


-Je ne pense pas que nous ayons beaucoup de temps avant que cet abri ne soit détruit donc je vais essayer d'être brève. Ce dragon est "La Mort Noire" Les nains aquiescèrent mais ne prononcèrent pas un mot. et ce n'est pas rare qu'il attaque les villages qui environnent le Marais des Morts. Les hommes-lézards sont à son service mais il semble exercer plus de contrôle de leurs actions qu'il n'est usuel. Il est aussi responsable de la brûme, un pouvoir qu'il n'a jamais exhibé par le passé à ma connaissance. Les nains secouèrent la tête pour confirmer qu'eux non plus n'avaient jamais entendu parler de ce pouvoir. Il y a quelques minutes, son comportement est devenu erratique et il a dévoré plusieurs de ses serviteurs avant de commencer à cracher son acide sur tout ce qui bouge ... et ce qui ne bouge pas. Toujours est-il que ce que nous sommes venu chercher se trouve dans une cave sous ses pattes. Je ne m'attendais pas à recevoir des renforts mais, même ainsi, je ne pense pas que nous puissions l'affronter et espérer en sortir vivants. Mon plan est donc d'attirer son attention suffisamment longtemps pour qu'un ou deux d'entre vous puisse pénétrer discrètement dans la cave. Des questions? Objections? Opinions?

Abrulion et Karmeth:

PARCHEMIN
Abrulion essaye de faire les enfants: 13(Dé) + 3 contre DD 10 = Réussite


Il était difficile de dire si c'était l'effet de la situation ou si le chariot était moins lourd qu'il ne s'y était attendu mais Karmeth réussit à le mettre en mouvement avec moins de difficulté qu'il ne l'avait anticipé. Cela n'était pas un effort mineur, loin de là, mais une fois que le chariot commença à se mouvoir, le plus dur était fait et si il maintint son effort inchangé cela fut surtout pour accélérer la tâche.

Pendant ce temps, Abrulion avait résolu de faire taire les enfants par tous les moyens possibles et accroitre encore un peu leur terreur semblait être le chemin de moindre résistance. Cela eut l'effet escompté et le bruit provenant de la trappe fut réduit à un chuintement guère moins désagréable que les vociférations qui l'avaient précédé mais sensiblement moins bruyant. L'autre effet fut le regard noir que Perula lui lança que, par chance, Abrulion ne pouvait pas voir tant que sa moitié supérieure était dissimulée par le chariot.

Lorsqu'il réalisa que le chariot s'éait mis en branle, il se retrouva à devoir choisir entre rester sous les roues, et probablement devenir sensiblement plus plat, ou rouler sur le côté. Comme la deuxième option semblait sensiblement moins douloureuse, il s'éxécuta et put, finalement se relever quand le Kaxanar eut fini de pousser le chariot jusqu'à ce que la trappe soit accessible.

A la vue du nain décrit comme un ogre, les enfants se collèrent contre le mur le plus loin possible de deux nouveux venus à l'exception d'une fillette, si la jupe et les nattes qu'elle portait étaient une indication, qui, avec beaucoup de courage mais fort peu d'équipement, semblait prête à mourir en essayant d'empêcher le nain anthropophage d'approcher du cadavre de son ami. Ni Perula, ni Karmeth n'eurent besoin de beaucoup plus qu'un regard pour voir que l;enfant n'était pas mort mais qu'il perdait beaucoup de sang. La hin essaya l'approche la plus directe, comme elle avait une certaine tendance à faire, et sauta dans la cave à travers la trappe sans demander leur avis aux deux autres mais elle cessa sa progression quand la fillette serra ses minuscules poings. Visiblement, elle était moins prête à s'en prendre physiquement à un enfant qu'Abrulion n'était prêt à le faire mentalement.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 28 Avril 2020 à 20h55
Malgré la présence de la "Mort Noire", le fait de savoir Bylgja en vie avait grandement rasséréné Metzli et provisoirement chassé ses craintes et ses doutes. L'ensorceleuse avait retrouvé toute sa vivacité d'esprit et évaluait rapidement toutes les options qui s'offraient à leur petite compagnie.

Jetant un coup d’œil au dragon, elle parvint à la même conclusion que son interlocutrice : il serait difficile, sinon impossible, de le vaincre. Elle se souviendrait encore longtemps de sa proposition d'affronter une dracoliche à Tilverton, une idée qui avait alors suscité la stupéfaction de ses compagnons qui l'avaient heureusement ramenée à la raison. Même si son pouvoir s'était considérablement accru depuis, il était encore insuffisant pour se mesurer à une telle créature.

L'autre inconnue était ses compagnons. Hormis Corvo et Azela, elle ne savait finalement rien de leurs intentions. Les nains traquaient le dragon, mais qu'allaient-il décider maintenant qu'ils l'avaient trouvé? Quant à la cavalière elfe, Metzli n'avait toujours aucune idée de ce qu'elle était venue faire à Leilon.

La jolie amnienne finit par déclarer :


- Une approche discrète me semble, en effet, préférable à une approche frontale : nous ne sommes pas de taille. Je peux rendre invisibles ceux d'entre nous qui s'aventureront dans la cave... Je peux aussi invoquer une créature pour retarder le dragon, bien que je doute que cela retienne longtemps son attention.

Elle poursuivit :

- Corvo semble être le plus discret d'entre nous, il pourrait se faufiler sans se faire remarquer. Je veux bien l'y accompagner, même si je pourrais peut-être être plus utile ici... Avec l'aide de Tymora, nous pourrions bien réussir...

Metzli ajouta d'un murmure aux nains et à l'elfe :

- Mais, avant d'aller plus loin, il faut que nous sachions quelles sont vos intentions. Vildsvin, Piltrëd et Poppel, que pensez-vous faire maintenant que vous avez trouvé ce que vous cherchiez? Et vous, quelles sont vos intentions?

Elle caressa doucement Tzotzil, tout en scrutant le visage de ses compagnons.

écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 02 Mai 2020 à 04h02
Les enfants avaient fini par mettre une sourdine, ce qui, en plus d’être un peu moins enrageant, était surtout beaucoup plus sûr pour tout le monde. En voyant Perula sauter dans la cave et sa démarche frontale prendre du plomb dans l'aile à la réaction de la fillette, il ricana intérieurement : voir Perula se heurter à un obstacle, qui plus est si menu, était une petite victoire après avoir été trimballé trois semaines à travers champs.

Non, décidément, Abrulion ne se remettait pas de cette épisode de camping sauvage ininterrompu. Il avait en revanche appris une bonne quantité de trucs et astuces qui lui saurait très utiles dans le futur, à n'en pas douter.


- Bien, un peu de silence ne fait pas de mal. Lança-t-il d'un ton laconique à destination des enfants. "Otto n'est pas mort. Mais si on ne le soigne pas rapidement, il va mourir."

Le petit avait peut-être une minute, ou deux, avant de s’être vidé de trop de sang, et n'y avait aucune chance de partir sans avoir sauvé le gamin. Alors quitte à perdre un temps précieux, autant valait-il en perdre le moins possible.

¤ Trêve de plaisanteries ¤

- Laissez passer Perula. Je compte jusqu'à cinq.

Et il compta, doucement, les yeux plantés dans ceux de la fillette, fermant un à un les doigts d'une main initialement grande ouverte. A quatre, il sauterait dans la cave à son tour et entreprendrait de ceinturer la petite qui bouchait le chemin à Perula.

hrp.gif Engage une lutte contre la fillette, mais sans faire de dégâts si possible, si elle n'a toujours pas bougé à 4

écrit par: Karmeth Mercredi 06 Mai 2020 à 15h46
-Mais... je ne mange pas les enfants, protesta le nain d'une petite voix avant de se ressaisir. La salle donne sur la mer et est pleine à craquer de minerais plus ou moins précieux, mais rien d'autres à signaler, répondit-il à Abrulion alors qu'il se rapprochait du bord.

Voyant la scène, il s'immobilisa. Il aurait bien suivi Perula et simplement écartée la fillette qui n'avait aucune chance contre son gabarit, mais l'endroit était exiguë et déjà rempli d'enfants, il risquait plus d'écraser quelqu'un que d'être d'un réel secours. D'autant qu'il n'était pas certain que l'échelle supporte son poids.

Il avait aussi un sort de soin qu'il pouvait utiliser à distance pour parer au plus pressé, mais refermer une plaie à la mâchoire alors qu'un carreau la traversait encore n'était pas conseillé.

Il ne restait plus qu'à faire confiance aux halfelins pour gérer la situation in situ. Il attendit qu'Abrulion ai fini sa déclaration plus ou moins diplomatique puis enchaîna :


-Perula, si vous retirez le carreau je peux refermer la plaie en même temps, mais ce n'est pas le moment d'hésiter, le temps lui est compté !

C'était assez évident pour eux, mais ça permettait de préparer les enfants à ce qui allait suivre.

Se prépare à lancer Suture.

écrit par: Moreta Aliora Dimanche 10 Mai 2020 à 23h23
Caché derrière la charrette, descendue de sa monture pour mieux se protéger des divers objets volants, Moreta trouvait qu’il y avait quelque chose d’étrange dans leur situation. Ce n’était pas normal, et les informations dont elle avait eu part sur les dragons et sur celui-ci en particulier, en particulier ses pouvoirs spécifiques d’ubiquité, ainsi que ceux qu’ils montraient en ce moment, concernant son souffle et la brume. Heureusement, il existait une potentielle solution à ces étrangetés pour l’elfe : la magie. Si le dragon n’était qu’une illusion, cela pouvait expliquer qu’il ne les ai pas encore repéré, et qu’il puisse se trouver en deux points au même moment, ou qu’aucun d’eux, pas même l’animal, n’est peur tout en étant aussi proche. De là, la présence d’un magicien étant acquise (qu’il s’agisse du véritable dragon ou de celui ayant invoquer le faux), le reste n’était que manifestation de ses pouvoirs, qui devaient être considérables. Bien sur, cette magie était capable d’influencer le monde, il ne s’agissait donc pas de simples illusions, mais la magie des ombres était capables de ce genre de prouesses, et d’une versatilité sans nom, limitant la quantité de magie à utiliser pour obtenir ce genre de résultat. Cette explication avait de nombreux avantages, expliquant les bizarreries locales de manière simple, mais justifiant aussi l’absence des lézards plus tôt à sa suite, ces derniers, au courant pour l’illusion, ayant vu les nains se présenter devant eux et décider de fuir avant de leur rentrer dans le lard. Malgré tout, Moreta n’aurait pas misé sa vie ou sa fortune dessus, surtout que cela n’expliquait pas l’endroit où se cachait le lanceur de sort, ou ce à quoi avait assisté l’éclaireuse, si cela s’était véritablement déroulé.
Attachant le cheval à la charrette pour qu’il ne s’enfuit pas lorsqu’elle ne serait pas là, Moreta expliqua rapidement son raisonnement sans indiquer ce qu’elle comptait faire :


- Il est étrange qu’il ne nous ait pas repéré, soit il est trop concentré sur ce qu’il fait, soit il nous ignore, soit, à mon avis, il ne s’agit que d’une illusion. Un grand chaman lézard aurait ce genre de pouvoir et l’autorité requise sur les reptiles. Tentez donc d’attirer son attention, mais ne vous étonnez pas si le danger vient d’ailleurs, d’un endroit qui ne peut pas nous voir ici pour le moment. Prévenez juste quelques instants avant d’y aller.

Moreta ignorait ce que les autres étaient venu chercher, mais s’ils étaient prêts à affronter un dragon pour l’avoir, c’est que la chose en question devait avoir une certaine valeur, marchande ou affective. Dans les deux cas, elle pourrait l’échanger contre des faveurs, pécunières ou autres, si elle arrivait à mettre la main dessus la première.
Se préparant à disparaitre au premier signe de mouvement de la dame, Moreta saurait tirer son épingle de ces problèmes imprévus qui n’allait pas arranger les affaires qu’elle était venues faire ici.


PARCHEMIN
Se prépare à disparaitre avant que tout le monde ne se lance à l'assaut du dragon (ou plutôt, de sa cave)

écrit par: Ana N' Si Mardi 12 Mai 2020 à 11h25
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Metzli et Moreta:

Quand Moreta proposa que le dragon puisse être une illusion, Bylgja se tourna vers elle, l'air pensive. Elle prit quelques secondes pour réfléchir à ce qu'elle pouvait dire pour convaincre la Lunargentine avant de décider de suivre une direction différente.

-Vous êtes clairement plus érudite que je ne le suis. Et je ne pense pas que je pourrais prouver que ce dragon est bien ce qu'il semble être. Mais je doute que ce soit le cas. Je l'ai observé pendant qu'il donnait ses ordres calmement à ses sbires homme-lézards. Ainsi que pendant et après qu'il ne semble sombrer dans la folie. Il est possible que cela soit une ruse pour nous faire tomber dans un piège mais je ne pense pas que notre présence ici était attendue. Mais il s'agit d'un risque à prendre en compte, je vous l'accorde.

Pendant ce temps, les trois nains se regardaient et échangeaient quelques chuchotements dans la langue de leurs ancêtres. Ils ne leur fallut pas plus de temps que ce que Bylgja parla avant de parvenir à la décision qu'ils étaient plus à même de servir de diversion que de s'infilter dans la cave. Ils avaient aussi l'impression que Bylgja pourrait avoir besoin d'aide. Un avis partagé par Azela qui offrit ses services aussi bien qu'elle n'ait pas vraiment d'idée de comment elle pourrait assister la diversion.

Corvo était, par contre, volontaire pour l'infiltration. Il espérait être capable de s'approcher du dragon, qu'il soit réel ou non, sans être vu. D'autant plus que la brume était à leur avantage si le dragon n'était qu'une illusion conjurée par quelqu'un se trouvant ailleurs. Et qu'il semblait pour le moins distrait s'il était vraiment là. Mais le Cormyréen n'était pas contre un peu d'aide magique.

Le plan final semblait être le suivant: Azela et Bylgja allait essayer de se diriger vers le côté occidental de la place et attaquer le dragon à distance depuis là. Bylgja avait un arc dont elle était certaine que le dragon n'aimerait pas les effets. Azela n'était probablement pas capable de s'en servir mais Bylgja avait aussi une arbalète qui n'aurait probablement pas la même efficacité mais qui devrait pouvoir faire l'affaire. Il semblait probable que le dragon choisisse de répondre à un assaut à distance en utilisant ses propres capacités magiques et son souffle. Pour le forcer à bouger, les nains allaient contourner la place pour attaquer le dragon par derrière, en arrivant de l'est, et charger au contact avant de reculer progressivement, mais probablement assez rapidement s'ils ne voulaient pas être dévorés et/ou ouverts par les griffes du dragon vers les deux humaines. Il semblait probable que le dragon se déplace, ou au moins prenne son envol, ce qui libèrerait un passage pour les autres pour s'infiltrer. Ils n'auraient probablement pas beaucoup de temps et cela allait être dangereux pour tout le monde, mais c'était le mieux qu'ils avaient réussi à proposer en si peu de temps. Une fois les dernières préparations achevées, le moment de vérité allait arriver rapidement.


Abrulion et Karmeth:

PARCHEMIN
Karmeth lance Suture: 3(Dé) + 5 = 8


Toute la confiance de la petite fille s'évanouit quand elle fut confrontée à la possibilité d'avoir à faire non à la hin, qui semblait blessée par juste sa réaction, mais au hin, qui semblait prendre plaisir à voir ces enfants souffrir. Abrulion n'avait pas atteint '2' quand elle perdit tout ce qui lui restait de son courage et alla se réfugier avec le reste des enfants aussi loin des envahisseurs que possible.

Perula s'approcha d'Otto et vérifia rapidement que le carreau au travers de sa mâchoire était sa blessure la plus sérieuse. Pendant ce temps, Karmeth avait convoqué suffisamment d'érgie positive pour redonner un peu de vie au garçonnet. Satisfaite, Perula brisa le carreau un pouce en-dessous de la peau du blessé et retira ce qui restait. Cela accrut le flot de sang mais le Kaxanar était prêt et la plaie se referma presque instantannément quand l'énergie positive entra en contact avec la poitrine d'Otto.

Ce dernier reprit connaissance aussitôt. Il lui fallu quelques secondes pour recommencer à percevoir ce qui se passait autour de lui et, même après cela, il se tenait la mâchoire et il était bien pâle. Mais ce fut la fillette qui prit la parole la première.


-Est-ce que vous avez déjà mangé maman?

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 12 Mai 2020 à 21h06
Metzli avait haussé un sourcil en entendant la théorie de l'elfe. L'idée était intéressante et elle avait scruté d'un œil nouveau le terrible dragon qui se trouvait non loin de là, essayant de comprendre la cause de son étrange attitude.

Toutefois, il était clair qu'ils avaient peu de temps devant eux et qu'il était urgent d'agir. L'ébauche de plan semblait tenir la route, même s'il comportait des risques pour tout le monde. L’ensorceleuse murmura à l'ensemble du groupe :


- Bien, je vais lancer un sort nous permettant de communiquer mentalement : cela facilitera la coordination de nos efforts.

La jolie jeune femme se mit à incanter rapidement l'un de ses sorts les plus simples. Elle s'adressa ensuite à son plus ancien compagnon :

- Corvo, je te rendrai invisible. Pas sûre que ça te protégera du dragon, mais cela te rendra moins facilement repérable des hommes-lézards qui rôdent dans le coin... Je t'accompagnerai, invisible moi aussi...

Elle se mit à psalmodier à voix basse des paroles incompréhensibles pour le commun des mortels, en reproduisant par deux fois un étrange rituel. Elle finit par s'adresser à la cavalière elfe :

- Je ne sais pas si vous tenez à être mêlée à cette affaire... Vous pouvez accompagner l'un des deux groupes, si vous le souhaitez. Je peux également vous rendre invisible, si nécessaire. Ou vous pouvez reprendre votre route, tant que vous n'entravez pas la bonne marche de notre opération...

L'ensorceleuse était prête et attendit que chacun soit en place.

Metzli :

- utilise "art de la magie" (+13) et/ou "connaissance des mystères" (+13) pour tenter d'en savoir plus sur le mal qui frappe le dragon.
- lance "message" sur Bylgja, Azela, Corvo, Moreta et les trois nains.
- lance invisibilité sur Corvo.
- lance invisibilité sur elle-même.

Si l'opération est lancée, elle se déplace discrètement, pour éviter un maximum de faire du bruit (même si je suppose que le dragon doit faire un certain raffut) : furtivité +2.

écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 16 Mai 2020 à 00h10
Le hin haussa les épaules, faire revenir cette fillette à la raison avait été plus facile que prévu, et il n'en était pas mécontent. Il s'agirait maintenant de les faire parler pour tirer des informations utiles sur ce qui avait bien pu se passer dans cette ville - et cela s’avérait plutôt compliqué. La brume verdâtre qu'ils avaient côtoyé en arrivant n'avait rien de bon, restait à trouver son origine, qui ne pouvait pas être une coïncidence avec l’état de destruction du lieu.

Il s'agissait en tout premier lieu de reconnaître les lieux, pour éviter toute autre surprise désagréable.

Abrulion profita que ses deux compagnons prirent le relais pour inspecter la cave ou les enfants se trouvaient. Etait-ce un cul de sac, un entrepôt, ou le début d'un souterrain, voir d'un réseau de tunnels ?

Aussi, il demanda à Perula ce qu'elle avait pu découvrir dans l'autre salle, et laissa au nain le plaisir de répondre à la question de la fillette, vu qu'il en était sans douter le destinataire. Il lui sourit pour le lui signifier, non peu fier de sa boutade et de la situation dans laquelle elle le mettait.

Finalement, il se déplaça vers l’entrée de l’entrepôt, pour vérifier les environs. Avaient-ils été remarqués après cet incident ? Il serait aux aguets de tout bruit ou mouvement, ou changement d'environnement comparé à quand ils étaient entrés.


hrp.gif détection et tout autre jet nécessaire pour inspecter/vérifier/reconnaître

écrit par: Moreta Aliora Dimanche 31 Mai 2020 à 17h12
Il était certain que l’autre avait des arguments, mais la nature suspicieuse de Moreta lui indiquait quelque chose clochait, aussi, elle se contenta d’indiquer : “Pensez ce que vous voulez, je ne peux me baser que ce sur que j’ai vu, mais ne vous étonnez pas s’il n’est pas ce qu’il semble être.”

Il fallait toutefois prendre ces informations en compte, et l’hypothèse mentale de Moreta partait moins pour une magie des ombres, du moins pour le dragon lui-même, le reste restait pour elle dans ce domaine, et plus pour un faux, avec ou sans l’accord du vrai, mais avec une préférence pour le premier choix, se faisant passer pour le vrai et ainsi contrôler les lézards. Ainsi, le dragon se trouverait véritablement présent, via une transmutation ou une illusion, mais derrière se cacherait un puissant mage. Malgré tout, ses pouvoirs impossibles pour un dragon faisait que pour l’elfe, cela ne pouvait point être le vrai, aussi elle lança elle aussi un sort d’invisibilité, comme le faisait l’humaine deux des autres personnes présentes, dont elle-même, après avoir été la cible d’un petit tour de magie. Disparu à la vue de tous, elle se prépara à courir dès que disversion il y aurait, même si elle n’était pas suffisamment cinglée pour se placer devant, du moins pour autant qu’elle le savait, avec deux humanoïdes aussi invisible qu’elle. L’elfe indiqua alors simplement :

- Quand vous voulez.

écrit par: Ana N' Si Jeudi 04 Juin 2020 à 16h09
11ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 Mirtul 1373.
Période de la journée : Fin de Matinée
Climat : Plein soleil
Température : environ 8 degrés.


Metzli et Moreta:

PARCHEMIN

Metzli essaye d'identifier le mal qu frappe le dragon: 1(Dé) + 13 contre DD 30 = Echec
Metzli essaye de ne pas se prendre les pieds dans ses compagnons invisibles: 7(Dé) + 2 contre DD 15 = Echec
Moreta essaye de ne pas se prendre les pieds dans ses compagnons invisibles: 13(Dé) + 4 contre DD 15 = Réussite


Pendant que Metzli et Moreta se préparaient à lancer leurs sorts, et que l'Amnienne continuait de se creuser la cervelle pour essayer de trouver une quelconque information qui pourrait leur être utile, le reste du groupe commença à éxécuter le plan.

Tout ne se passa pas exactement comme prévu. L'attaque initiale de Bylgja et Azela attira l'attention du dragon, comme convenu, mais surtout sa rage et au lieu de minces jets de salive acide, ce fut un véritable geyser qui jaillit de sa gorge et vint frapper, fort heureusement pour les deux humaines, quelques centimètres au-dessus de leurs têtes. Si les deux étaent parvenues, au prix de quelques acrobaties à éviter l'attaque elle-même, il n'était pas aussi simple d'en faire de même de la pluie d'acide et de gravats venant du bâtiment qui avait subi le plein impact du rayon verdâtre. Bylgja se releva, visblement loin d'être hors de combat mais Azela avait disparu derrière le mur de décombres qui bouchait maintenant la voie de fuite qu'elles étaient censées emprunté.

Les nains n'avaient clairement pas réalisé que le plan devait être modifié quand ils chargèrent le dragon. Ce dernier ne les avait visblement pas entendu s'approcher, au milieu des hurlements qu'il poussait, et n'essaya même pas vraiment d'éviter la morsure de leurs armes. Mas sa rage ne fit que croitre quand les lames de deux haches entaillèrent ses pattes arrières. La dernière visait la queue du dragon mais celle-ci s'était dirigée avec une vitesse surnaturelle vers Poppel qui se retrouva projeté au sol. Fort heureusement, sa trajectoire le conduisit vers l'avenue que Bylgja avait choisi comme nouvelle issue et, avec le soutien de Piltrëd, il réussit à se relever et à se diriger dans la bonne direction. Vildsvin essaya de contnuer à frapper, ayant raté la première fois, sans ralentir leur fuite, déjà bien plus lente que la marche, pourtant erratique, du dragon mais ne reçut comme récompense seulement un coup de mâchoire qui avait dû passer bien près de lui couper complètement le bras droit.

Toujours était-il que le dragon s'était mis en marche en, après quelques pas d'élan en vol, et que l'accès au centre de la place était maintenant libre. Les trois aventuriers restants, maintenant complètement invisibles, commencèrent à se diriger vers l'endroit où se trouvait le dragon quelques instants avant. Pendant les premiers mètres, ils essayèrent de ne pas faire plus de bruit que nécessaire mais, quand le dragon disparut littéralement à travers un bâtiment, la rue n'étant clairement pas assez large pour son passage, il devint évdent que cela n'était pas un soucis. Ce qui l'était plus était que les trois étaient dirigés vers le même objectif et incapable de se voir les uns les autres et il y eut donc au moins deux collisions dont l'une projeta Metzli au sol.

Moreta fut, par conséquent, la première à arriver à destination. Il s'agissait assez clairement des vestiges d'une sorte de monument commémoratif, ou peut-être d'une sorte de tombeau. Toujours était-il qu'il y avait une grille qui menait vers un sous-sol. Elle semblait bloquée par les gravats qui avaient, jusqu'à peu, formé le monument et il fallu les pousser pour libérer le passage. Quand Metzli arriva sur place, elle vit donc des morceaux de statues voler dans toutes les directions. Le temps qu'elle se mette elle-même à la tâche, la grille était devenue complètement accessible et fut soulevée par plusieurs mains invisibles.

Il y avait peu de lumière qui filtrait à travers le nuage de brume verdâtre dans le souterrain qu venait de s'ouvrir à eux mais, à peine les trois aventuriers eurent-ils poser pieds sur le sol de marbre au pied du court escalier, de minces veines argentées courant le long des murs commencèrent-elles à s'illuminer. Le couloir menait à une porte qui ne semblait avoir ni serrure, ni poignée mas qui s'ouvrit dès qu'ils s'approchèrent. La pièce derrière ne comptait pas beaucoup d'objets: sur un sarcophage représentant un humain armé d'un sceptre et d'une sorte de sphère, se trouvait une douzaine d'étroits anneaux métalliques d'un diamètre d'environ une main. Et quelques feuilles de parchemin.


Abrulion et Karmeth:

PARCHEMIN
Abrulion observe les alentours: 5(Dé) + 6 contre DD 15 = Echec


Abrulion décida de laisser les experts s'occuper des relations avec les enfants, les experts étant en ce cas principalement Karmeth. Le souterrain ne semblait rien contenir de bien intéressant, si ce n'étaient les objets que quelqu'un pouvait s'attendre à trouver eu milieu d'un groupe d'enfants.

Perula choisit de l'accompagner de l'autre côté de la porte plutôt que de lui faire une description. Il s'agissait d'un sorte de grand hangar, partiellement à ciel ouvert, dont la majorité du sol était occupée par une sorte de gigantesque bassin dans lequel reposait un bateau. Même si Abrulion n'y connaissait pas grand chose en la matière, il était certain que l'absence de plusieurs planches voulait probablement dire que ce navire n'était pas en état de flotter. Le bassin était séparé de l'eau de la lagune par une sorte de porte en bois, pour l'instant close, suivie d'une autre zone plus profonde mais bien moins large elle-même isolée de la lagune par une autre porte en bois. Un escalier au bout de la surface au sommet de cette seconde zone menait à un ponton sur la lagune. Il y avait pas mal d'outils abandonnés dans cette pièce mais rien de bien intéressant n'attira l'attention d'Abrulion.

De retour dans la pièce aux chariots, Karmeth avait visiblement réussi à convaincre les enfants qu'il ne souhaitait pas les manger et était en train de leur raconter une histoire tout en distribuant un peu de nourriture. Abrulion l'ignora et chercha cette pièce aussi mais n'y trouva rien de particulièrement utile. Sans compter que le Kaxanar, et Perula maintenant, lui jetaient des regards noirs qui ne rendaient pas l'atmosphère de cette pièce très accueillante.

Il se dirigea donc vers la place sur laquelle donnait la dernière porte du bâtiment. Celle-ci était aussi déserte que le reste de Leilon qu'il avait vu jusqu'ici mais il aperçut une barque qui se dirigeat vers la côte. Sans doute le vent avait-il commencé à souffler plus intensément mais il lui sembla aussi que l'odeur, il n'avait pas réalisé à quel point elle était insupportable jusqu'à ce qu'elle s'estompe, et la brume verdâtre qui l'avaient entouré depuis son entrée dans la ville commmençaient à disparaitre.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 07 Juin 2020 à 21h33
La progression avait été plus difficile que prévu : c'était la première fois que Metzli se rendait invisible et la première fois qu'elle devait collaborer avec des alliés tout aussi invisibles qu'elle. Cela lui avait valu une mauvaise chute, après avoir probablement heurté Corvo.

Heureusement, le dragon, bien occupé, n'avait pas remarqué leur petit manège. L'ensorceleuse avait pu compter sur le dévouement de ses alliés qui avaient pris la part la plus dangereuse de l'opération : affronter la terrible créature. Sans suivre l'affrontement de près, elle était consciente du fait qu'ils ne seraient sans doute pas en mesure de tenir longtemps et qu'il fallait se hâter.

Par chance, le reste de sa progression n'avait pas été ralenti par d'autres contretemps et elle avait découvert avec curiosité l'intérieur de l'étrange mausolée, si c'était bien de cela qu'il s'agissait.

L'endroit ne lui inspirait pas particulièrement et la jeune amnienne sentit quelques gouttes de sueur perler sur son front tandis qu'elle franchissait le couloir.


¤ Cet endroit sent la magie à plein nez... une magie ancienne... ¤

C'était un pressentiment plus que le fruit d'une observation raisonnée. L'autre raison de son malaise était la cavalière elfe : elle ne savait toujours rien de cette nouvelle compagne de route, si ce n'est qu'elle ne semblait pas être au service du dragon et des hommes-lézards. Qu'était-elle venue faire à Leilon? Ne serait-elle pas au service de l'un des concurrents du Comte, peut-être même de celui qui terrorisait Padhiver? Si tel était le cas, la situation ne tarderait pas à devenir tendue...

La pièce se dévoila alors à son regard. La première impulsion de Metzli fut de foncer pour observer de plus près les différents objets présentés dans la salle. Elle se souvint néanmoins du piège qui avait failli tuer son ami Arzhaelig, l'année précédente, alors qu'il s'avançait imprudemment vers un coffre : seule sa propre prudence avait permis d'éviter le drame.

Elle envoya un message mental à Corvo et à l'elfe :


¤ Pas trop vite, soyons prudents! Si tout ceci est toujours en place, c'est peut-être à cause d'un piège... Corvo, tu veux bien jeter un coup d'oeil aux alentours? ¤

L'ensorceleuse lança un sort basique et s'attela également à la tâche, observant méticuleusement la porte, puis les murs, les anneaux, la sépulture et enfin les feuilles de parchemins. Elle était à l'affût de toute trace de magie, hostile ou non...

Metzli lance "détection de la magie" et utilise au besoin "art de la magie" (+13) ou un sort de lecture de la magie". Elle essaie également de déterminer qui pourrait être enterré ici et/ou à quelle époque remonte la tombe (Connaissance histoire : +4)

écrit par: Moreta Aliora Mercredi 22 Juillet 2020 à 23h51
Pas mécontente d’être invisible, Moreta laissa les nains essuyer l’assaut du dragon, c’était leur boulot, après tout. De même, en s'approchant du dragon, elle s’éloignait des chutes de gravats, ce qui n’était pas une mauvaise chose, du moins, tant que le dragon ne se mettait pas activement à s’en prendre à elle, ce qu’il eu le bon goût de ne pas faire avant d’enfin prendre la route que le plan voulait qu’il suive, à savoir n’importe laquelle, tant qu’il ne restait pas sur place. Dans le vacarme ambulant, personne ne pouvait savoir où elle se trouvait, même si cela voulait dire de même pour les autres invisibles des environs, heureusement ses sens elfiques lui permirent de garder l’équilibre tout en avançant vers l’objectif, laissant les autres dans le vent, ou plutôt le cul par terre. Cela lui laisserait peut-être le temps de trouver le fameux trésor avant les autres, c’était donc plus qu’elle n’en demandait.
Avançant à toute vitesse, l’elfe eut le malheur de tomber sur une grille, pour laquelle elle dut attendre les autres avant de l’ouvrir à plusieurs, dommage, du temps gâché, et surtout, du temps seule gâché. Descendant dans l’emplacement de la grille, Moreta fit avec la faible lumière pour se diriger et trouva le sarcophage et les parchemins, ainsi que ce qui semblait être une représentation du cadavre, si ce n’était pas plus.
Essayant de déterminer si elle connaissait ce personnage certainement illustre, à son époque au moins, l’elfe se mis à vérifier la présence ou non de différents mécanismes conçues pour détecter, et surtout décourager, d’éventuels intrus, comme celui qui leur avait ouvert la porte, mais avec des intentions moins pacifistes. Et si ses oreilles ne la trompait pas dans cet endroit plus calme, l’humaine devait faire de même, incantant des sorts qui complètera sa recherche.


PARCHEMIN
hrp.gif Savoir bardique sur le gisant et détection des pièges


écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 25 Juillet 2020 à 11h01
Le prêtre avait fini son état des lieux : il n'y avait rien qui ne valait bien la peine de rester dans ces hangars. Aussi, il aimait les choses de manière simple : cela signifiait qu'il fallait partir. Il avait accompagné Perula jusqu'ici, c’était pour une raison bien précise : un artefact qui sauverait des vies halfelines. Il était l'heure de voir cet artefact de ses propres yeux, ou de rentrer au bercail.

- Perula. Lança-t-il dans une voix qui ne laissait que peu de place à la négociation. "Cet artefact, ou est-il ?"

- J'ignore votre intention concernant cette troupe de marmots, mais je doute qu'il soit discret de les amener avec nous. A la limite, la grande peut servir de guide, mais les autres devront rester ici jusqu’à ce que vous reveniez les chercher.

Il s’était subtilement exclu du groupe revenant les chercher : il savait Karmeth et Perula être infiniment plus habiles et patients. Aussi sa conscience - ou son instinct - lui dictait de ne pas faire de zèle ; ils seraient entre de bonne mains. Le mieux était l'ennemi du bien, peut-être tout autant que le mal.

Tout en parlant, il retourna a la porte permettant de sortir du hangar et menant vers le centre de la ville, tout en continuant d'inspecter les alentours. La brume semblait se dissiper, c’était une raison de plus de se mettre en mouvement.