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La Taverne des Royaumes Oubliés > Luskan > Douce Fortune


écrit par: Jebeddo Dimanche 14 Février 2010 à 11h18
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: fin matinée


Viennent d'ici



Tous

Les aventuriers étaient maintenant tous entré dans la ville. Chacun dans son coin en quelque sorte, mais aucun d'entre eux ne connaissait suffisamment la ville pour s'y repérer. L'attitude froide et distante des habitant envers les étranger n'aidant pas, et les caravaniers, si sympathique sur les routes, semblant fuir terrorisé toute les personnes qu'ils ne connaissaient par, ils eurent chacun l'impression d'être laissé à eux même. Sur la place à main gauche se trouvait le palais du gouverneur plein de clinquant et pour autant à l'air à moitié en ruine.

Sur cette petite place trois rue majeure s'enfonçait dans la ville. L'une longeant les murailles a l'ouest, beaucoup de mendiant y séjournaient, et une très petite parties des caravanier et voyageur s'y aventuraient. Une autre allant de biais vers le nord-est, De nombreux étals s'y trouvaient haranguant les voyageur et habitant qui s'y rendaient. Tandis que l'axe le plus grand et emprunté par la majorité caravanier allait droit devant vers une sorte de grande place, derrière de haut remparts.

De nombreuses ruelles s'étendaient entre les maison, certaines loin d'être entretenue, d'autre joliment pavées. Semblaient vouloir revendiquer le statue des rues plus larges. Mais les maison hautes et l'étroitesse des rues les rendaient ténébreusement inquiétante.



écrit par: Phélès Jeudi 18 Février 2010 à 12h31
Kipepeo toujours sur ses épaules, Phélès avançait dans les rues de Luskan, les mains posées sur les cuisses de sa partenaire, afin de s’assurer de son équilibre à elle. Il s’arrêta un instant sur la petite place dans laquelle ils avaient débouché. Avec un rictus ironique, il repensa au passé. Il était arrivé à Luskan six mois plus tôt, puis il était allé à Padhiver, ensuite à Arrabar avant de se diriger vers la citadelle de Felbarr et dans l’outreterre. Il s’était ensuite retrouvé de nouveau dans sa ville natale, Darromar, alors que quelques instant plus tôt il était dans les profondeurs de Toril, transporté magiquement par il ne savait quelle magie. Il était retourné à Arrabar, puis l’amasstarte lui avait ordonné d’aller vers Lunargent non sans lui avoir fait gouter au plaisir du mitard. Une fois là-bas, il s’était hâtivement dirigé vers Everlund et voilà qu’aujourd’hui il était revenu à son point de départ. Que de voyages en six mois ! Et Beshaba ne semblait pas s’en lasser.

C’était au cours du trajet entre Luskan et Padhiver qu’il avait rencontré Dobun l’inventeur gnome, un change-forme dont seule la fin du nom lui revenait en mémoire, Blablabladae ou quelque chose du genre. Celui-là, il aurait aimé l’occire si l’occasion c’était présentée. Une dague dans la gorge et cette maudite créature ne lui aurait plus posé de problèmes. Il avait aussi fait la connaissance de cet étrange triangle amoureux qui était composé de son pire ennemi, un calishite portant en son nom le mal, un genasi d’eau dont les sentiments étaient aussi insondables que les plus profondes abysses – ce qui d’ailleurs constituait le pseudonyme avec le quel il s’était présenté – et enfin une elfe à la beauté sauvage mais aux mœurs trop légères. Loana peut-être ? Non, ce n’était pas là son véritable nom. Il le chercha pendant quelques secondes, mais en vain. Il fallait dire qu’il conservait dans sa mémoire défaillante uniquement ceux des personnes qu’il estimait.

Sortant de sa rêverie il regarda avec attention les trois grandes rues qui partait de la place dans laquelle ils se trouvaient. Il porta machinalement la main vers la fiole au liquide noirâtre qu’il portait autour du coup, sous ses vêtements. Geste qui s’accompagnait toujours d’un air soucieux, chose qui n’avait pas échappée à Kipepeo lorsqu’ils s’étaient dirigé vers la cité des navigateurs, au vu des histoires drôle qu’elle s’était mise à raconter par intermittences. Laquelle de ses trois directions le guiderait jusqu’au temple de Talona ? Il l’ignorait mais se rappelant vaguement du chemin de l’auberge dans laquelle il avait dormi six mois plutôt, il décida donc de s’y diriger.


- Je suis déjà venu, ici et je crois me souvenir de la façon d’aller à la taverne dans laquelle j’ai séjourné. Donc si ça ne te dérange pas, nous allons là bas. Il rigola avant d’ajouter tout en mettant une petite claque sur la cuisse gauche de son acolyte : "De toute façon, c’est moi qui conduis !" Phélès préférait éviter d’avoir à aborder le sujet du temple de la mère des maladies avec sa partenaire. Il doutait de sa réaction et c’était une histoire qui ne concernait que lui. Il trouverait bien quelqu’un pour le renseigner plus tard car après tout Talona n’était pas adoré que par des fous qui s’amusaient à lancer des épidémies. Les malades et leurs familles venaient souvent implorer sa pitié, donc demander la direction du lieu de culte à un autochtone ne devrait pas lui attirer d’ennuis.

écrit par: Arsia Jeudi 18 Février 2010 à 17h55
Arsia avait sur-estimé l'intelligence du garde, c'était vraiment un sot, spécimen d'une certaine rareté mais dont l'étude était futile et inintéressante.
Partagé entre amusement et effarement la jeune humaine préféra laisser ces abrutis dans l'erreur et continua sa route.


Arsia s'arrêta un instant sur la place afin de contempler le spectacle citadin qui s'offrait à elle, Corile son familier, une belette, finit par se blottir autour de son cou comme elle avait coutume de faire.

D'un ton froid la jeune humaine s'adressa à son familier.

"Et bien Corile que penses tu de cette ville, accueillante et chaleureuse n'est ce pas? Comme je les aimes..."

¤La peur de l'étranger, de l'inconnu voila un sentiment bien primaire, ce sentiment je l'ai déjà observer, mais la il prend des propensions exagérées, je pense qu'il y'a peu de risque d'ennui par ici.¤

Logiquement, Arsia pris le chemin allant vers la grande place donc droit devant elle. D'ici pensât'elle, il sera plus aisé de se repérer. Arsia aimait son autonomie, elle détestait dépendre d'autrui pour satisfaire ses besoins, dans le cas présent trouver une auberge convenable était sa priorité. Ne connaissant pas la ville, demander conseil à l'autochtone local était inévitable.

Les conditions n'étaient pas idéales, il y'avait un faible taux de réussite, l'opération devait tout de même être tenté. Sur la place, contenant son ton glacial, Arsia s'adressera à un homme de préférence.

"Bonjour excusez-moi de vous importunez, pourriez vous m'indiquer une auberge convenable s'il vous pait."

écrit par: Kipepeo Lundi 01 Mars 2010 à 12h11
La joie enfantine de Kipepeo qui se retrouva perché sur les épaules de son compagnon de voyage, se lisait sur son visage. L'accueil, enfin pour être exact le désaccueil des gardes n'avait pas encore refroidit son enthousiasme. Mais là peu à peu une sorte de crainte admirative fit place à cette insouciance chaotique qui l'avait animé quelques temps plus tôt. Son regard se perchait partout où il put aller. De la haut elle se sentait presque sentinelle d'un navire qui les composaient, Pheles la tenant solidement pour empêcher toute chute, et elle par dessus, tanguant dans les vagues des passants, une houle loin d'être joyeuse. Les murs exsudaient la méfiance, les fenêtres sombre le mépris, partout où ses yeux se posaient il semblait y avoir quelque perversion ou malédiction. La petite halfeline se sentait tout à coup bien étrangère dans cette Luskan. Mais très vite son naturel reprit le dessus. Pheles semblait savoir où il allait, aussi était-elle débarrassée du souci de trouver son chemin. Bavarde selon son habitude, elle mentionna à l'adresse de sa monture les choses qui lui passaient par la tête :

Tu sais, l'oncle de ma mère adoptive, me disait toujours que si tu voulais cacher quelque chose il te fallait être voyant, bien en vue de tous, exhibitionniste et rapide... Je ne sais pas pourquoi je dis ça, mais bon, voilà... Cette ville me semble bien triste et sombre, des gens comme nous se révèle nécessaire hein ! Oui, mettre un peu joie ici, à défaut de bonne humeur, la joie est un antidote parfait aux douleurs et aux maux, le savais-tu ? Chez nous les malades on les faisaient rire, cela leur donnait l'envie de vivre, et avec l'envie de vivre, l'envie de guérir... C'est une magie simple, peu chère aussi ...

Kipepeo arrêta de pérorer un instant, puis aux vues des ruelles sombres qui incitaient le malaise, qui prévenait de menaces de vol, crimes et d'autres choses qu'elle ne pouvait même pas imaginer, elle reprit, comme pour se rassurer

- Les villes ont des dangers tout comme les sombres forêts... La différence souvent c'est que les dangers urbains sont principalement de la main de créatures humanoïdes, bien plus dangereuses et fourbes que les créatures de la forêts, qui eux ne font que leur boulot de créatures de la forêt. Leur neutralité a quelque chose de rassurant en fait. Tu connais bien cette ville ? Moi je n'y suis jamais venue, et tu sais je suis bien contente que tu sois là pour me guider. Sans toi je me serais surement perdue ou retrouvée dans des endroits mal-famés. Ca me fait pas peur... Enfin si, ça me fait très peur, mais faut pas aller le répéter tout ça.

Kipepeo pendant qu'elle parlait n'oubliait pas sa mission de vigile. Perchée là-haut elle montait la garde, sa tête tournant dans tout les sens, son regard plongeant inquisiteur dans toutes choses nouvelles ou tout détails incongru

écrit par: Arianne Lundi 01 Mars 2010 à 19h24
Luskan... Elle méritait bien sa réputation, quoiqu'on en dise. Sombre, morne, terne... Son gris se mariait bien à l'humeur présente d'Arianne, l'amertume caractéristique qu'elle connaissait maintenant par coeur... Pourquoi était-elle venue ici déjà? Ah, oui, pour échapper à ses poursuivants... Poursuivants qui semblaient l'avoir retrouvée facilement... Une telle lutte était-elle vaine? Shar était-elle un chat qui jouait avec sa proie avant de la tuer froidement?

- Si elle avait voulu te tuer elle l'eut fait plutôt que de déposer ce symbole à tes pieds, ne crois-tu pas? chuchota une voix rauque à son oreille.

Sursautant, Arianne tourna sa tête et tomba nez-à nez avec Minuit, perché sur son épaule. Elle comprit avec soulagement que c'était son familier qui venait de lui parler.

*Il a raison*, pensa t'elle. *Cesse de t'en faire. Trouve toi plutôt un endroit où passer la nuit et un moyen de te faire quelques argentés.* C’était peut-être une bonne idée l'histoire des tours de passe-passe. Elle avait déclaré cela car c'avait été la première chose qui lui était venu à l'esprit, mais l'idée n'était pas mauvaise. Surtout qu'elle serait constamment en pleine foule, où on ne pourrait attenter à sa vie sans alerter la garde. Elle avait beau être corrompue, elle restait la garde et elle interviendrait très probablement pour l'aider. *Bon, trouve toi une endroit où coucher plutôt que de remuer ces pensées.*

- Minuit, surveille du ciel s,il te plait. Ta présence peu m'être nuisible face à ce peuple superstitieux et méfiant.

- Dit donc que je suis nuisible tant qu'à y être, maugréa le narcissique corbeau, qui obtempéra tout de même.

Marchant encore un peu l'illusionniste se dirigea vers un citadin, un de ceux qui avait l'air le plus engageant, elle ne voulait en aucun cas se faire refuser des informations sous prétexte qu'elle était une étrangère, et lui adressa ces quelques mots :

- Bonjour à vous, hum, j'aimerais bien si vous pouviez m'indiquer l'auberge la plus proche s'il vous plait.

écrit par: Télim Osonsaar Mardi 02 Mars 2010 à 11h24
Jusqu'à maintenant, Télim jouissait d'une chance insolente car il en était convaincu, quelque chose ou quelqu'un jouait avec ses nerfs, faisant peser sur sa destinée comme un arrière-goût d'une vengeance commanditée par un ou plusieurs individu et à chaque pas qu'il faisait, il avait l'impression de risquer son existence. Etrange sensation qu'il ressentait là, pourtant le naufragé aurait-dû être heureux de se trouver dans une cité portuaire telle que Luskan malgré sa réputation. Ce n'était pas vraiment le cas, surtout pas avec cette oppression.

Tout en marchant, seul, son esprit retourna vers une terre qu'il connaissait et aimait. Calimport, la magnifique. si sa mémoire lui jouait des tours, tout n'était pas perdu définitivement. En particulier quelques épisodes qui avaient émaillés son enfance lors de séjour dans cette immense cité. Le visage des adultes demeuraient encore flous mais les images de la ville étaient bien nettes. Il se souvenait de ses marchés bigarrés, de ses grandes avenues, d'odeurs exotiques qui excitaient les papilles et les étranges mélopées qui envellopaient passants et explorateurs en tout genre venant des quatres coins des Royaumes. Oui Calimport était une cité magnifique pour Télim, beaucoup plus vaste que la Cité des Splendeurs et surtout plus accueillante que Luskan la méfiante. Une boule se noua au creux de son estomac, oui, il lui fallait quitter rapidement la ville, embarquer et prendre le large.

Restant aux aguets, Télim demanda à l'un des riverain la direction du port...

écrit par: Jebeddo Jeudi 04 Mars 2010 à 10h38
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: fin matinée



Arsia

Diplomate, Arsia se rendit bien vite compte qu'elle n'était pas la bienvenue en ces lieux. Entre les riches qui l'ignoraient royalement, ceux qui la fuyaient, les classes moins aisées qui semblaient la mépriser et les classes les plus pauvres au sourire malicieux qui semblaient n'en vouloir qu'à son argent. Difficile dans ces conditions de trouver une auberge. C'est en usant de tout son savoir faire diplomatique qu'elle appris l'existence de deux auberge. L'une riche et coûteuse, « perle des flots » au centre de la ville. L'autre, « le coutelas » au abord du port, relativement mal famé, et apparemment plus approprié aux « étranger » comme elle. Même si elle trouvait étrange qu'il puisse y avoir des auberge pour les résidents d'une ville.

Toutefois, le choix lui restait encore, elle avait réussi à force de raisonnement judicieux, à soutirer des informations à ce que l'on pourrait appeler une foule peu loquace. Peut être pourrait-elle se faire hébergée dans une auberge qui n'ouvre pas aux « étranger ».



Arianne

Un vague geste en guise de réponse lui indiqua la direction du coutelas. Pour toute réponses par la suite elle n'obtenue que des bref « par là » et d'aussi bref signe de main. Mais bondissant d'indication en indication elle rattrapa finalement rapidement les deux personnes qu'elle avait croisée en bord de route à son réveil douloureux. Ils semblaient se rendre au même endroit qu'elle, aussi finit-elle par les suivres lorsqu'ils tournèrent dans une ruelle


Phélès, Kipepeo


L'humain peinait plus qu'il ne voulait l'admettre à porter l'halfeline. Aussi pris-t-il un peu de retard sur son trajet, sans compter une ou deux hésitations. Mais la hin sur ses épaules se révéla être un sérieux avantage par moment, quand la foule se faisait compacte. En vérité, il y avait peu de monde dans les rues. Mais la proximité du port, et au vu de l'heure de la marée, tout un équipage pouvait parfois remonter en chahutant la rue en direction des commerce. Se hâtant d'aller vendre des objets.

Ce que la Hin comme le barde trouvèrent étrange. Depuis quand un équipage vendait-ils des objets? En général il s'agissait de la responsabilité du commerçant, les marin étant payé au trajet.



Télim

C'est avec de vif sourire et force de détail qu'on lui indiqua la port. Lui qui jusque là avait souffert des affres du voyages, d'une sensation de surveillance, se retrouvait soudain apprécié. La nuance était étrange, très étrange. Sans doute rentrait-il alors dans une catégorie de personne que l'on avait plus à surveiller, ou peut être la ville avait-elle besoin de marins si bien que tout le futur matelots étaient traité avec égards. Il dépassa une hin montée sur un grand homme au teint pâle. Et s'engouffra dans une ruelle.


Tous sauf Arsia


Ils se retrouvèrent rapidement en petit nombre dans la ruelle. Celle-ci était le chemin le plus court vers le port et c'est de là qu'affluaient les équipages cherchant à vendre les objets mal acquis en leur possession.

Télim allait en sortir, quand une succession de détonation retentie. Devant et derrière eux. Des gens prirent la fuite dans la ruelle, les volet claquèrent, si bien qu'en quelque seconde ils ne se retrouvèrent que quatre. Un corbeau dans le ciel croassa, indiquant de son vol des ennemis posé sur les toit, ainsi qu'à l'entrée et la sortie de la ruelle. Mais ceux-ci n'attaquèrent pas tout de suite.

Kipepeo put voir, comme volet au dessus de la brume un étrange bonnet rouge rutilant de préciosité. Juste avant que ne sortit de la fumée noire des explosif un homme immense, portant un manteau rouge et or, sans doute très riche, mais sous lequel on voyait un torse nu et à la pilositée particulièrement dévelopé, ainsi qu'un pantalon blanc de toile grossière s'enfonçant dans des bottes de cuir rapiécée mais soutenue par une écharpe de soie d'un rouge criard jurant avec celui du manteau.
Une large bandoulière de cuir recouvrait le poitrail velu, on y apercevait de nombreuses fioles en tout genre, ainsi que des dagues et autres dards, une rapière élégante ceinte au côté.

Pour combler le portrait il faut ajouter la description de ce qui se tenait entre le col et le bonnet. Une barbe hirsute et ravagée, les quelques morceau de peau la traversant étant balafré. Les cheveux se confondaient en tout point avec la barbes, hisute, dru et mal coiffé. Donnant l'impression que l'homme possédait une sorte de crinière noire. Coiffé d'un bonnet plus que ridicule, le tableau aurait put être comique, voir burlesque. S'il n'y avait eu ces yeux colérique démontrant une certaine forme d'autorité. C'est d'une voix chantante que l'homme pris la parole.


- Cher ami, veuillez avoir l'obligeance de me céder l'intégralité de vos possession où je me verrait fortuitement contraint de lâcher mes hommes.

Un sourire carnassier se révéla sur le visage de ce qui semblait être la caricature d'un petit capitaine de piraterie Luskanienne, sans grande renommée. Bien qu'au bonnet original.

écrit par: Kipepeo Jeudi 11 Mars 2010 à 08h58
C'est qu'elle était bien là-haut sur son perchoir. Elle avait une vue claire de ce qui l'entourait la petite halfeline. Ses pensées étaient tournées vers les hommes d'équipage qui vendaient des objets. C'était étrange en effet. Kipepeo ne connaissait pas grand chose du monde des marins, elle était terrienne, dans le sens les deux pieds sur la terre ferme, avec au dessus de sa tête la rassurante couverture de la forêt, et l'odeur parfois enivrante des humus couvert de rosée. Le sel marin, le vent dans les cheveux, l'immensité d'un ciel qui dansait avec l'énormité de l'océan, non. Définitivement. Pourtant malgré son peu d'érudition en matière de la mer, un équipage qui vendait des objets était du moins surprenant. Un marin vend du poisson, un capitaine mène un équipage, avec à son bord des marchands et des passagers... Voilà la logique des choses. Un vague conte fit surface dans ses pensées, un conte relatant de choses de.... la piraterie ! Un équipage qui vend des objets sont des ....

Kipepeo n'eut pas le temps de mettre un terme exact. Ses pensées fut brutalement et de façon assez choquante interrompue par une série d'explosions. Elle s'accrocha au visage de Pheles un instant, comme si sa monture allait cabrer sous l'impact sonore qui les firent sursauter tout les deux. Elle regarda dans tous les sens rapidement, puis d'un voix pressante tapota la tête de son ami :


Oula Pheles, on a des ennuis ! Pirates là ! Ruelle, encerclés, grand bonhomme tout en poil devant ! Dépose moi ! Viiiite!

Les paroles du grand poilu résonnèrent dans sa tête. Il avait dit cher ami ou chers z'amis ? Kipepeo se demanda si ces paroles étaient adressées à tout le monde ou rien qu'à un seul homme, là devant eux à six mètre du grand poilu. Elle n'eut pas le loisir de l'observer, mais néanmoins leva la tête pour regarder l'envol du corbeau. Se retournant elle aperçut la femme qu'ils avaient rencontré un peu plus tôt. Elle donna un coup de coude à son compagnon tout en indiquant du menton leur précédente rencontre. Les pensées en mode chaotique,Kipepeo réfléchissait à toute vitesse, se demandant si il fallait répondre, attaquer, laisser faire les choses. Peut-être allaient-ils simplement être témoins ? Elle sentait que confusément les choses allaient pas être faciles de toute façon. Aussi décida-t-elle le bluff. Le grand dadais pirateur là avait initié la chose en paroles, il est peut-être encore temps de s'extirper de la situation en bluffant, ou du moins si nulle extirpation ne se révèle possible, au moins donner tu temps à son compagnon de trouver une solution de rechange. La petite hin, toute incongrue dans ce monde de grandes personne croisa ses bras sur la poitrine comme une mère qui s'apprêtait à houspiller ses enfants turbulents. D'une voix claire et ferme elle déclara au grand poilu :

- Dites donc vous là, c'est que je n'ai rien moi ! Je doute fort que vous trouviez quelque chose qui ne vous intéresse dans ma besace ! A moins que vous ayez faim ! J'ai là quelques gâteaux qui pourraient vous plaire. Mais il suffit de me le demander hein ! Pas besoin de déployer bombes et hommes. Je suis de nature généreuse et j'aime partager. Les paroles avaient toujours un effet étrange sur l'halfeline. Lorsqu'elle parlait des émotions s'entremêlaient dans ses mots et soulevait dans son âme l'envie d'aller plus loin, de développer les choses. Là son rôle était celle de donneuse de leçon, elle était l'actrice, elle mettait en scène une femme aux sourcils froncés, incarnant la bonté colérique. Vous êtes des mendiants je parie ! Des mendiants armés qui essayent de faire peur à de braves gens sans ressources, arrachant quelques piécettes de force ! Tsss ! Un grand fort gaillard comme vous doit être capable de bien mieux ! Allons, allons ! Allez plutôt faire votre travail de... De quoi en fait ?

Kipepeo se doutait bien de la réponse, mais espérait que sa bravade avait fait mouche. Soit il se mettrait en colère, soit, fort de sa force il se moquerait d'elle. Elle n'en avait cure, le temps était acheté pour elle et son compagnon, un temps qui pourrait se révéler précieux. Les bras croisés, droite comme une statue de la très sainte Yondalla, elle attendit la réponse du hirsute au ridicule bonnet. ¤ Pas mal en fait ce bonnet pour notre pièce de théatre¤ pensa-t-elle fugacement.

écrit par: Arianne Jeudi 11 Mars 2010 à 14h31
Alors que la rue se couvrait de hurlement de terreur Arianne se força à rester immobile. Elle avait bien vu qu'il y avait aucune cachette, elle vérifiait toujours inconsciemment un tel état de fait, et rester immobile pourrait ultérieurement lui être utile. Puis, en moins de deux, ce fut le calme... Un peu comme le silence après un coup de feu. Un silence oppressant, un silence qui tendait les guerriers les plus courageux, un silence... l'ombre d'un silence... Puis quelques pas qui résonnaient droit devant elle. Un chapeau fort excentrique précédant l'arrivée du chef des pirates. Puis il déclama un texte devant un auditoire probablement terrorisé, texte qui demandait aux étrangers de tout leur remettre ou de mourrir. Le cerveau d'Arianne se mis à bouillir, à la recherche d'une idée pour se sortir de ce mauvais pas. Comment, quoi, qui pourrait bien l'aider à pouvoir se départir d'un tel problème, sans bien entendu avoir à payer le droit de passage. Sa mains fouillant nerveusement dans sa poches accrocha un objet rond, une sorte d'amulette, un... Le symbole de Shar! Et pourquoi Shar ne l'aiderait pas ce coup-ci? Elle ne comptait pas lui demander son avis de toute façon. Elle sorti nochalamment le symbole sacré de la mille fois maudite déesse et se dirigea vers l'hirsute.

- La seule façon d'éviter que vous nous tuez est de vous donner tout ce que je possède? Tout? demanda-t'elle d'un ton un peu appeuré, en s'approchant suffisement pour pouvoir lui donner son matériel ou une violente giffle, dépendemment de l'idée qui lui passait alors par l'esprit.

- Moi par contre je vois une autre solution, murmura t'elle en regardant le chef, suffisement fort pour qu'il entende. Elle avait le symbole de Shar dans la main, et le regardait avec un sourire narquois, sachant que le chef de la bande de pleutre le regardait. En effet, les bandes dans ce genre étaient habituellement constitués de pleutres et de feignants qui au lieu de travailler préfèraient voler aux gens qui avaient l'air vulnérable, comme une femme en robe grisâtre, par exemple. Tout du moins elle devait avoir l'air vulnérable si elle ne caressait pas affectueusement le symbole de la déesse la plus cruelle et redoutée des royaumes.

- Cette solution est plutôt simple, l'ami... Tu me relâches, moi et mes... amis... Et je retiens les ombres autour de toi. Tu sais, hum, Shar est loin d'aimer qu'on s'attaque à ses sujets, lors bon, elle s'est dit qu'elle pourrait faire un exemple avec vous en laissant vos ombres vous dévorer de l'intérieur, ne laissant que votre chair pour pouvoir usurper votre identité et vous voler votre vie. J'imagine qu'un gaillard fort comme toi doit n'avoir aucune peur à tailler dans la chair d'un homme, mais dans quelque chose d'intangible, fortement maléfique, et qui a tes traits? Je crois bien que tu es assez réaliste pour comprendre que tu n'aurais aucune chance. Et ça vaux aussi bien pour tes hommes. Alors bon, tu me laisses passer avec mes amis et je vais calmer vos ombres afin qu'elles cessent de vouloir goûter à ton sang et dévorer ton âme. Qu'en dis-tu? C'est un marché acceptable?

Tout le temps qu'Arianne s'était adressé au pirate sa bouche avait exprimé un léger sourire en coin, le genre de sourire assuré qui, chez un femme, était plutôt déstabilisant. Mais son regard d'azur était rester aussi chaud qu'un glacier. Elle laissait peu à peu son ombre la sortir de ce mauvais pas, imitant les gestes et les manières de cet entité qui était une part d'elle même. Nul besoin de simuler la cruauté ou le ton mielleux, c'était la nature même de son ombre, son opposé le plus noir, le plus cruel. Mais au fond d'elle même elle souriait à l'idée d'utiliser Shar pour se sauver, sans lui jurer allégeance.

écrit par: Télim Osonsaar Lundi 15 Mars 2010 à 18h23
Télim secoua la tête pour chasser le bref instant de confusion engendré par cette brusque apparition. Cela ne dura qu’une ou deux secondes guère plus. Instinctivement, sa main gauche de porta sur la garde ouvragée de sa rapière quand tout s’accéléra. Une agitation fébrile gagna toute la ruelle et ne voilà-t-il pas que des personnes autorisées qui se sentaient particulièrement en veine s’étaient mise en tête de tester le nouveau venu, celui en mal de richesse et cela , avec une évidente assurance. L’ombre d’un sourire se dessina sur ses lèvres. L’homme au bonnet devait être quelque peu surpris devant le comportement particulièrement culotté de ces deux spécimens de la gente féminine qui venaient de prendre la parole tout à tour.

¤ Voyons si vous allez convaincre le grand homme de céder….¤

Le spectacle était agréable et dans d’autre circonstance tout cela aurait été comique. Il ne lui restait donc plus qu’à attendre la réaction du gaillard pour savoir ce qu’il allait faire où être obligé de faire. D’autant qu’avec tout ce bruit, la garde ne devrait pas tarder à intervenir. Cette fois sa main se referma sur la garde de son arme, héritage d’un passé révolu...

¤ Divine Tymora, puisses-tu nous donner un petit coup de pouce sur ce coup là..¤ ne put s'empécher de prier le roublard...

Vaine prière? Télim n'en était pas certain. Sur Faerûn, les dieux avaient tendance parfois à jouer un peu trop avec les destins de leurs ouailles et pouvaient influer sur le destin d'une claquement de doigt.


écrit par: Arsia Mardi 16 Mars 2010 à 19h22
Par définition une auberge est un lieu tenu à but lucratif dont le commerce consistait dans l'accueil et l'hébergement de personnes. Il semblait normal, évident de trouver ce genres d'établissement dans une ville tel que Luskan. Consternation, incompréhension, voila l'état moral ou se trouvait la jeune ensorceleuse. Ses recherches diplomatique des plus ennuyeuses et dégradantes l'avaient mené à un constat déprimant. Primo les habitants de cette ville sont atteint d'une maladie grave appelée xénophobie, secundo Arsia n'a pu recenser l'existence que de deux auberges, pour une ville comme Luskan c'est peu. Arsia ne devait pas se remettre en question, ses talents diplomatique n'étaient pas la cause de ce maigre résultat, disons simplement que le tourisme n'est pas une préoccupation de cette ville. Finalement les deux auberges s'avèrent être deux extrèmes, la première : une auberge miteuse du port, cet établissement semblait être réservé aux "étrangers". La deuxième était une auberge qualifiée de luxueuse, située au centre de la ville.

Fatiguée, Arsia décida de s'asseoir pour prendre un peu de repos, Corile son familier vint lui tenir compagnie et réconfort, elle en avait bien besoin. Arsia accueillit la belette par des caresses, puis la jeune ensorceleuse eu une idée saugrenue, ce qu'il ne lui arrivait que très rarement. Elle présenta à la belette ses deux poings fermé.

-"Et bien Corile choisit, la droite ou la gauche."

La belette se dirigea instinctivement vers la main gauche, Arsia esquissa un sourire puis desserra le poing, à l'intérieur une pièce d'argent.

-"Je vois, intéressant bon choix ma chère, nous irons donc à la perle des flots, ou tout du moins nous essaierons."

Arsia finit par se relever, puis d'un pas décidé elle se dirigea vers sa prochaine destination la perle des flots. Les chances de succès étaient faible, mais elle devait le tenter, après tout la Mulan n'était pas du genre à se contenter d'une auberge mal famée. Ses propos seront claires, sa posture sera noble, sa diction parfaite, voila les facteurs dont elle espère obtenir une chambre ce soir.

écrit par: Phélès Mercredi 17 Mars 2010 à 00h37
Maintenant prit au piège, le barde se maudit mille fois. Comment s’était-il laissé barrer le chemin de la sorte ? Etait-ce le petit bout de femme qu’il portait sur ses épaules qui émoussait sa légendaire paranoïa ? Après tout, il avait eut devant les yeux tous les signes avant-coureurs d’une embuscade. Pourquoi les avait-il donc ignorés ?

De tous, Phélès n’était-il pas le premier des rats à fuir le navire ? Ou plutôt le premier à les suivre car ces rongeurs étaient doté d’un instinct de survie bien supérieur aux humains. Ils décelaient le danger de précieuses minutes avant qu’il ne se produise. Et la fuite effrénée des habitants dans la ruelle de Luskan était, selon lui, du même acabit. Ces gens là étaient habitués à ce genre de pratiques et devaient sentir le changement subtil d’atmosphère avant qu’une telle chose ne se réalise.

Il soupira en songeant qu’il était aujourd’hui identique à tous ceux dont il s’était gaussé alors qu’ils tombaient lamentablement dans les pièges les plus évidents. En voyant le chef de la bande arriver et en entendant ses paroles, l’halfeline qu’il avait sur les épaules n’eut pas à se faire prier pour être posée à terre. Il la descendit rapidement de son perchoir, sans brutalité ni douceur. A l’instar des deux femmes, son esprit à lui aussi carburait, partagé cependant par des émotions contradictoires.

Il songeait à fuir par ses propres moyens, car il savait qu’il en avait la possibilité, mais il ne pouvait se résoudre à laisser sa partenaire ici. Quel dilemme ! Lui d’habitude si prompt à sacrifier père et mère se retrouvait face à l’un des pires casse-tête qui pouvait lui être imposé. Devait-il favoriser sa survie et abandonner l’une des seules personnes au monde qu’il appréciait réellement, ou devait-il se débrouiller pour la sortir de là, elle aussi ? Il avait d’abord songé à tromper ses assaillants par magie, mais le coup d’œil qu’il jeta vers le ciel l’en dissuada. Les conditions étaient loin d’être propice à l’entourloupe qu’il avait en tête, leur faire croire à l'arrivé d'une quelconque créature volante était donc exclus.

Car, bien entendu, donner ses possessions était pour le saltimbanque hors de question. La cape et l’anneau du défunt ne l’intéressaient guère à dire vrai, mais abandonner la fiole qu’il avait autour du cou signifiait tout simplement la mort à cours terme. Quant à donner ses potions de soin, cela reviendrait aussi à une mort certaine, quoi qu’à plus lointaine échéance. Pour lui le choix était donc simple, s’ils n’arrivaient à les dissuader de poursuivre leur entreprise, alors il se battrait car quoi qu’il arrive c’était la mort qu’il attendait s’il échouait. Et l’égocentrique téthyrien ne pouvait concevoir que sa vie ne s’achève sans un bain de sang...

Si la situation n’était pas si grave pour lui, le blafard Phélès n’aurait pas hésité à pouffer après avoir entendu les propos de Kipepeo. Cette femme haute comme trois pommes était vraiment source d’un amusement permanent, mais il doutait qu’elle terrasse l’hirsute pirate par le rire. C’est alors que la femme qu’ils avaient rencontré sur le champ de bataille entra en scène, lâchant des mots qui recélaient un certain potentiel. Jouer sur la peur était sans aucun doute plus efficace que de jouer sur le rire. Aussi décida-t-il d’agir en ce sens.

Le barde se courba légèrement, dans une pause plus prédatrice, se préparant à puiser dans ses ressources. Sans regarder de ses yeux cernés sa partenaire, il glissa à son attention :
"C’est peut-être notre dernière représentation. Regarde-moi bien. Et c’est lorsqu’il fini sa dernière syllabe qu’il disparu. Ce n’est qu’après quelques secondes d’une invisibilité parfaite qu’il réapparu dans un claquement, à quelques mètres derrière celui qui semblait diriger cette embuscade. Le bruit provenait des lanières de son fouet-dague qu’il faisait s’entrechoquer tandis qu’il les tenait entre ses mains. Il inspira profondément avant de lâcher avec un air mauvais.

- Je pense que tu as mal choisi tes cibles aujourd’hui l’ami. Comme mon amie l’a dit, les adeptes de Shar n’aiment pas être traités de la sorte. Et comment dire... De nous deux, c’est elle la plus diplomate tu vois. Alors toi et tes gus, vous nous laissez passer et on en parle plus.

Sa tentative d’intimidation allait être plus que compliqué. Il espérait que le symbole qu’avait Arianne et que son tour de force seraient suffisants car leur plan avait une faille majeure. Depuis quand se ventait-on d’être un fidèle de la dame des secrets non révélés ? S’afficher ouvertement comme l’un de ses suivant n’allait-il pas à l’encontre de ses attributions ? Il fallait donc espérer que le pirate n’y réfléchisse pas à deux fois.

Sans parler du fait que Kipepeo était loin de correspondre à une adepte typique de la sombre déesse et ses propos comiques d’alors ne jouaient pas en sa faveur. Comment justifieraient-ils qu’ils la laissent passer elle aussi ? Chaque chose en son temps songea-t-il avant de poser son regard sur l’homme insignifiant qui était avec eux dans la ruelle.

Devait-il l’offrir aux bandits en guise de cadeau de réconfort ou bien lui laisser le loisir de choisir son camp ? Il leva les yeux au ciel. Le petit bout de femme ne lui pardonnerait surement pas s’il offrait un "innocent" - si tant est que quelqu'un puisse réellement être innocent - en pâture à leurs assaillants. Aussi, il ne ferait rien pour lui nuire, mais rien pour l’aider non plus.

Finalement s'exécutant, le barde avait opté pour un compromis. Il s’était ménagé une porte de sortie au cas où tout ceci tournerait mal. D'autant que dans la position dans la quelle il se trouvait, il s'imaginait être une cible plus compliquée pour les arbalétrier sur les toits, car proche de leur chef. Cependant, si les choses tournaient au vinaigre, il avait du mal à l’admettre mais il finirait par devoir laisser sa partenaire seule, en espérant qu’on ne lui ôte pas la vie. Il s’arrangerait avec sa conscience imparfaite le temps voulu.


Lance Invisibilité Rapide (action rapide), Dégaine + 6m de déplacement (action de mouvement unique grace à la BBA supérieure à 1), 6 mètres de déplacement (action de mouvement), Intimidation (action libre car elle n'a pas pour but de démoraliser au combat, sinon action simple au prochain round). Le pirate étant à 12 mètres de Kipepeo et moi, je me retrouve à trois mètres derriere lui.

écrit par: Jebeddo Mercredi 17 Mars 2010 à 18h55
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: fin matinée



Tous sauf Arsia

L'homme hirsute pris un sourire franc et amusé aux propos de la jeune halfeline. Et s'apprêta à lui répondre de sa voix profonde. Mais ce fut l'instant d'inattention de trop de sa part, qui permit à Arianne de s'avancer sans qu'il ne s'en aperçoive. Son air ahuri aurait pu rendre hilare n'importe quel témoins. Mais la jeune femme garda son sang froid et servit à l'homme un mensonge qui en aurait fait frissonner plus d'un.

Peut être un peu gros tout de même. Mais la présence concrète du symbole laissa le capitaine hésitant. Fixant de ses yeux l'objet qui donnait soudainement une réalité aux propos de la jeune femme.
Mais cette fois-ci il ne se fit pas avoir par une nouvelle distraction. Et au moment même où Phélès disparaissait le pirate, avait déjà le sabre au clair. S'attendant à sa réapparition soudaine, il chercha des yeux l'endroit où l'homme redeviendrais tangible. De toute évidence, il connaissait le sort et le mot ou gestes permettant de l'invoquer.


« Je crains avoir sous-estimé les personnes vous accompagnant chère proie clignotante » La diction était lente et forcée, sans doute amère quelque part, puis soudain elle repris sa tonitruance qui en d'autre lieux aurait été insoutenable. « aussi, je reviendrais! Escampette! »

Une poudre s'échappa de derrière Phélès. Caché par la fumée l'homme qui avait projeté la poudre sembla d'une maigreur à exaspérer un squelette aux yeux du Thétyrien blafard. La poudre répandit des millions de flocons blanc qui émirent tous en même temps une lumière particulièrement vive. Aveuglant ceux qui ne s'y attendaient pas. Dans cette lumière soudaine des pas de courses se firent entendre ainsi que quelques mots prononcés de manière lasse et fatiguée.

« Mon nom c'est Estafette, pas Escampette capitaine. »

La lumière disparue aussi soudainement qu'elle était venue, et avec elle les assaillants s'étaient envolés. Alors qu'il retrouvaient peu à peu leur vue. Arianne fut assailli par ces mots sans voix qui avaient accueilli son éveil. Elle était seule à entendre ou plutôt ressentir cette voix, mais de toute évidence il apparaissait aux personnes présentes que quelque chose se passait.

« Alors, on vole, et on blasphème en se revendiquant d'une divinité que l'on a pourtant reniée? Ce n'est pas une chose très élégante jeune folle. Voici ta sentence pour cette outrecuidance. »

La jeune femme sentit sa gorge être saisie par les ombres, étouffant sa voix et lui brûlant affreusement la gorge.



Arsia

C'est avec détermination qu'elle se dirigea vers le centre ville. Il n'était pas difficile de trouver l'auberge, tant celle-ci s'affichait avec luxe et excès. De nombreux hommes et femme aux allures de mages ou de nobles entraient ou sortaient. Le plus souvent accompagné de garde du corps plus bigarré mais vêtu avec soins. Certains hommes semblaient posséder une véritable garde personnelle, tous aux couleurs de leur possesseur. Et il apparut rapidement à la sagace Mulan que de nombreux jeux d'intimidation avaient lieux entre plusieurs faction avec cet affichage de mercenaire.

Plus elle s'approcha de l'auberge, plus les regards pesèrent sur elle. Certains semblant dénigrer sa toilette, d'autre ses trait et atours, d'autres semblaient amusés de son comportements, et certains surveillaient la mains sur l'arme, les agissements d'une étrangère. Lorsqu'elle arriva devant l'aubergiste, celui-ci l'accueillit d'un agressif
« Vous êtes qui vous? »

écrit par: Kipepeo Vendredi 19 Mars 2010 à 15h31
Kipepeo était au bord de l'apnée. De l'approche de cette femme bizarre à la disparition subite de Pheles, au nuage poudreux faisant apparaître le bien nommé Estafette, suivit d'une envolée subite de tout combat, la petite halfeline avait presque oublié de respirer. Elle laissa enfin couler une longue aspiration dans ses poumons, s'efforçant par la même occasion de calmer les galopades de coeur qui menaçait d'un moment à l'autre de sortir de son corps. Après un "Mince alors" qu'elle a pensé, ou dit ou murmuré, elle ne savait plus très bien, elle passa une main dans ses cheveux qui à un moment donné semblait bien fort hérissés sur sa tête. C'est alors qu'elle reporta son attention sur la jeune femme avec son symbole : tout le royaume connaissait ce symbole, le pirate hirsute au bonnet ridicule de même d'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il avait prit la poudre d'escampette, ou plutôt d'estafette ! Kipepeo n'avait déjà pas aimé leur première rencontre, mais là, elle comprit pourquoi cette femme lui inspirait une telle méfiance qui en cette seconde était augmentée d'un grand dégoût !

La terrible déesse noire, la cruelle ennemie de la lumière. Si il y avait bien une chose qu'elle ne pouvait comprendre, c'était l'étrange perversion des gens pour la malfaisance. Pourquoi diantre vénérait on des puissances maléfiques qui ne pouvaient apporter que chagrin et misère, douleur et peut-être pire encore, des choses que même sa petite tête ne pouvait nullement imaginer. Sa mère lui avait expliqué que pour reconnaître une jolie halfeline, elle devait être entourée par des laiderons. C'était la même chose pour le Bien. Afin de le reconnaître, et l'apprécier et le mettre en valeur, il fallait le Mal...


¤Pourquoi Brandobaris s'entête-t-il à la mettre sur mon chemin celle-là ?¤ Kipepeo se tenait les sourcils froncés de concentration et leva son regard vers l'autre humain là, qui n'avait rien dit ou fait, mais qui était en premières lignes. Elle l'observa un bref moment, se demandant si lui aussi était un de ces adeptes du mal. Sa décision était prise ! Il fallait se tirer de là et vite fait! Mais elle ne trouva plus son ami d'infortune. Il était passé où exactement ? Avait-il été enlevé par Estafette et sa bande ? Il était dangereusement près d'eux !

- Ullrick ? T'es où ? Elle éleva la voix un peu timidement. Inconsciemment, elle avait prit le nom d'emprunt se remémorant de leur rencontre. Elle se sentait fébrile à l'idée de perdre son précieux guide lorsque son regard se posa à nouveau sur la jeune femme immobile dont le visage semblait emprunt de souffrance. ¤Il est vraiment temps de se tirer d'ici, et vite, très vite même, genre maintenant¤ pensa la jeune barde maintenant en proie d'une vraie angoisse

écrit par: Arianne Mercredi 24 Mars 2010 à 02h26
Terreur... Douleur... Larmes... Un léger goût cuivré dans picotant sa langue... Pensées confuses sur un fond de ténèbre... Une abîme de ténèbre s'ouvrait devant Arianne, abîme dans lequel elle menaçait de tomber sans aide, sans une main pour la retenir. Ténèbres qui la consumerait si jamais d'aventure elle s'y abandonnait. Un traître reflet... Qu'advenait-il lorsqu'on ne pouvait plus se fier à personne, même plus à soi-même? Lorsque tout ce qui te défini peut à tout moment causer ta perte? Comment garder sa santé mentale lorsque l'on parvient à voir au plus profond de son coeur? Au plus profond de son âme? Autant de question sans réponse qu'on ne peu que supporter, que ressentir.

Arianne s'enfonçait dans les ténèbres. Nul doute là-dessus. Bientôt Shar aurait son âme... Bientôt, Arianne ne serait plus qu'une marionnette désarticulé cherchant une aide qui ne viendrait jamais... Bientôt... L'Ombretoile et son obscure maîtresse auraient raison des dernière barrière et refermeraient leur sombres griffes glacées sur un coeur qui fut jadis innocent. Si elles ne triomphaient pas maintenant... Car déja elles gagnaient du terrain, et l'ombre d'Arianne était sur le point de triompher. Et Arianne se noyait dans un océan obscur de haine, de peur, de souffrance... Mais alors qu'elle atteignait le fond, une petite voix surgit dans son esprit :

- Arianne!

Minuit! Un fragment de pensée rationnelle parcouru le jeune illusionniste, choc électrique qui eut pour effet de réveiller un instinct de survie certes affaibli, mais encore fonctionnel. Ne sachant pas d'où elle tirait de telles forces, Arianne se propulsa vers le haut, espérant parvenir à crever la surface avant de se noyer...

Et c'est crachant le sang qu'Arianne se retrouva elle-même, la gorge en feu et le visage en larmes. Fermant les yeux, elle parvint tant bien que mal à se relever. Elle devait offrir une vision pitoyable se dit-elle, avec un désintérêt marqué. Reprenant le cours de son existence, elle se sentit envahi d'une rage glacée. Saisissant le symbole sacré qu'elle avait échappé, elle dégaina sa dague d'un mouvement vif et le frappa en plein centre, en plein coeur, espérant porter de cette façon un coup à la déesse noire, aussi minime fut-il. Elle frappa, frappa, frappa... Jusqu'à ce que le symbole fut réduit à quelques copeaux de bois inutiles... puis, rengainant sa dague d'un geste qui se voulait digne, elle ramassa ses choses, et leva le bras, de manière à ce que Minuit puisse s'y installer. Elle regarda pendant un bref moment les yeux inquiets de Minuit, puis se mis en marche. Elle eut un regard attristé lorsqu'elle vit la peur dans les yeux de Kipepeo, mais se garda tout commentaire. Elle savait qu'ils ne voudraient pas d'elle. Elle s'était résigné à cette idée depuis longtemps. La petite avait trop peur, et le barde ne la tenait pas dans son coeur. De plus, mettre en danger de nouveaux innocents ne plaisait pas à Arianne... Elle porterait son fardeau seule... Et mourrait seule...

Une brève pensée traversa l'esprit d'Arianne. S'il pouvait pleuvoir... Elle avait toujours trouvée la pluie réconfortante, comme si elle pleurait à sa place... C'était étrange, mais la pluie, sans la rendre joyeuse, allégeait son coeur trop chargé. Enfin... Elle devrait vivre sans...

écrit par: Phélès Vendredi 26 Mars 2010 à 20h33
Il avait instinctivement tourné la tête et fermé les yeux pour se protéger une nouvelle fois de la lumière, mais la lueur dégagée l’avait malgré tout ébloui. Ainsi de petites taches sombres, qui mirent une trentaine de secondes avant de s’estomper, dansaient devant ses yeux. Ne repérant nulle trace de ses assaillants, les muscles contractés de Phélès se détendirent à l’exception de son muscle pyramidal. Il offrait ainsi à ses camarades d’infortune un froncement de sourcil appuyé, symbole d’une intense réflexion croisée avec un soupçon de contrariété.

¤ Proie clignotante… ¤

Il était dubitatif... Le pirate avait une certaine connaissance de la magie. Pas des moindres d’ailleurs car le sort qu’avait utilisé le saltimbanque des ombres était rare et difficile à identifier avant qu’il ne soit lancé. Une simple syllabe, aucun geste, rien qui puisse trahir quoi que ce soit. Et une fois invisible, même si le fait même de disparaître dévoilait la nature du sort, qu’est ce qu’il lui avait laissé présager qu’il réapparaitrait aussi vite ? Bluff de sa part ou bien réel savoir... Le barde ne pouvait que rester dans l’expectative d’autant que le bandit n’avait pas arrêté là ses déclarations...


¤ Sous-estimer les personnes qui m’accompagnent ? Que voulait-il dire par là ? Ce « cher ami » dont-il réclamait les possessions, c’était moi ? ¤

En effet, nullement le barde ne s’était placé dans ses dires comme la figure d’autorité du groupe. Aussi pourquoi avait-il récolté toute l’attention ? Certes d’habitude être au centre de celle-ci ne le gênait pas le moins du monde. Et pour être franc, il adorait ça, sinon comment expliquer sa tenue cramoisie ? Mais lorsqu’il s’agissait de vols et d’affrontements, le blafard téthyrien préférait être l’un des laissés pour compte.

Il porta la main à son amulette qui le maintenait en vie. Il lui faudrait chercher le temple de Talona au plus vite car avoir la vie suspendue au bout d’une simple cordelette de cuir l’usait plus que de raison. Et, plus il effectuerait de déplacement en ville, plus il aurait l’occasion de se faire mettre la main dessus par ces foutus bâtards. Des personnes qu’il aurait tôt fait de qualifier de Krakens, s’il avait été familier des guildes de piraterie.

C’est le nom étrange d’Ullrick qui le sorti de sa rêverie, prononcé par la voix adorable de sa partenaire qui, comme lui, avait bien du mal à retenir les noms. Il lui fit un grand mouvement de la main pour attirer son regard, affichant un sourire en demi-teinte, preuve que le trouble qui l’habitait n’était pas toujours dissipé. Phélès se sentait bien loin de l’acteur hors pair qu’il était habituellement, signe que les épreuves qu’il avait subies l’avaient émoussé.

Une fois que Kipepeo l’eut rejoint, il déclara sur un ton faussement outré :
"Voyons Horatio ! Me viendrait-il à l’idée d’écorcher votre prénom. Je suis Yorick et non Ullrick !" Il lui fit un clin d’œil avant de tourner les talons et de partir de cette maudite ruelle. Il regarda par dessus son épaule avant de partir regardant la mascarade que jouait Arianne, faisant semblant d’étouffer puis s’acharnant comme une folle sur un simple cercle en bois. Il haussa les épaules en soupirant.

- Hé bien, il y en a qui ont un sens de la scène des plus sordides. Il leva les yeux au ciel pour accompagner ses dires. "Jamais elle ne pourra rejoindre notre troupe, hein ? Elle en fait des tonnes et le dramatique ne passionne pas les foules. C’est moins rentable", ajouta-t-il un sourire en coin.

écrit par: Télim Osonsaar Jeudi 01 Avril 2010 à 04h00
Le spectacle était fini. Tout s'était déoulé rapidement, juste le temps suffisant pour que l'esprit de Télim tourbillonne de mille pensées, toutes aussis floues les unes ques les autres. La vision de l'homme avait déclenché en lui un brusque retour en arrière, cela avit rapport avec son passé, il en était certain. Tout d'abord l'allure générale de l'homme qui lui disait vaguement quelque chose puis le nom qu'il avait capté.

¤ Estafette.....¤

Non, ce ne pouvait pas être coïncidence. Télim inspira profondément et détourna la tête pour regarder ceux qui avait faillis être piégés avec lui. Ils étaient sortis d'affaire, enfin, en ce qui concernait l'embuscade tout du moins car visiblement, pour l'une des femmes, les choses ne s'arrangeaient pas. Son regard glissa vers les deux autres personnages qui l'accompagnaient, à eux de de faire le nécéssaire puisqu'ils semblaient l'accompagner et les lourdeur du manège de certain le blasa. Ce n'était pas ses affaires, le trio était intime, du moins ce connaissaient-ils, cela était une évidence. Il parviendraient à sauver la femme.

C'est ainsi que le roublard fit volte face et s'engagea dans la ruelle pour rejoindre le port. L'image de l'homme au bonnet était gravé dans son esprit, et il restait persuadé que dans le quartier du port, ses questions pourraient trouver des réponses.... Il devait identifier l'homme. Cet homme lié à lui d'une manière ou d'une autre.

écrit par: Arsia Jeudi 01 Avril 2010 à 09h58
Moquerie, condescendance, mépris, regards amusés, Arsia n'en avait que faire, toutes ces données ne méritaient même pas d'être relevées, elle avançait au sein de cette foule hostile, sans montrer le moindre signe de faiblesse. Son regard était droit, fixant son objectif, il ne s'attardait pas sur les misérables détails.

Dans son sac, Arsia ressentait les remous provoqués par Corile, celle-ci était manifestement mal à l'aise, la jeune Mulan finit par la calmer en caressant son familier à travers la toile du sac.

¤Je t'en prie Corile, du calme, nous n'allons pas nous laisser intimider si facilement n'est ce pas?¤

Pour Arsia, la logique était devenu jeu, de toute manière la jeune humaine n'avait pas les moyens à long terme de s'offrir tout ce luxe surtout si l'accès à l'emploi est aussi restrictif que l'accès au logement. C'était juste un défi, Arsia voulait testé ses limites. Ce jeu était aussi un excellent moyen d'observation.L'entrée remarquée d'Arsia lui permit déjà d'amassé quelques infos, le luxe n'est pas la seule motivation des hôtes, beaucoup "d'affaires" doivent se régler ici.Déjà l'une des questions de l'humaine venait de trouver sa réponse, que recherche un habitant de Luskan lorsqu'il vient dans cette auberge ,à part le luxe affichée. Et bien tout simplement un coin confortable, propices aux réunions, ou l'on peut parler politique, alliances, commerces, et actes illégaux en tout genre.Le fait qu'Arsia prit conscience qu'elle pénétrait ce monde ne provoqua aucune réactions de son être. Imperturbable elle avança jusqu'a l'aubergiste. Qui logiquement était impoli, agressif, inquisiteur. Le jeu de l'aubergiste ennuya presque Arsia. Celle-ci prit une posture hautaine, déterminée à aller jusqu'au bout, elle répondit à l'imbécile.

Ton Glacial, un regard supérieur. "Arsia Regret de Mulan, préceptrice je viens ici afin de pourvoir à la réquisition de l'une de vos chambres."

Arsia avait un peu forcé sur sa voix, accentuant l'autorité naturelle de l'ensorceleuse, voyons quelle réaction va adopter notre potentiel hôte.

écrit par: Kipepeo Mardi 06 Avril 2010 à 17h01
Kipepeo fut soulagée de trouver son ami près d'elle. C'est que mine de rien elle s'était attachée à sa présence, malgré parfois ses accès d'humeur sombre dont elle ne devinait pas encore la cause. Yorick ! Diantre, elle s'était drôlement trompée dans son texte. Elle rougit jusqu'aux oreilles à cette gentille remontrance. Faut-il qu'elle soit perturbée pour avoir oublié ça ! Elle jeta un oeil vers la silhouette du grand homme qui s'éloignait, presque subrepticement. Elle s'était demandé si cet homme était visé mais apparemment, il ne se sentait nullement concerné. ¤N'empêche¤ pensa la jeune halfeline en secouant ses boucles blondes ¤Il aurait pu au moins s'enquérir de la santé de cette jeune femme, ou du moins faire un signe comme quoi il était content d'être tiré d'affaire ! C'est quoi ces taiseux qui partent sans faire un bruit ! ¤ Il faut dire qu'il avait belle allure. Kipepeo l'observa un moment puis interpellé par un bruit étrange revint sur la jeune femme occupée à pourfendre le symbole qu'elle avait montré, de son couteau ! Mais c'est le ciel entier qui allaient leur tomber sur la tête ! Kipepeo voulut faire un geste pour l'en empêcher, mais se retint. Instinctivement elle rentra la tête dans ses épaules, prête à déguerpir au moindre signe surnaturel d'une présence colérique divine.

Rapidement elle suivit Pheles qui déjà repartait vers l'auberge. Sa remarque à propos de son acte dramatique était empreinte d'ironie, mais la jeune halfeline devinait un trouble. Toutefois, il était tout à fait possible que ce ne soit pas lié.

Phéles, dis moi ... La déesse là, Shar, elle va se venger non ? Ne va-t-elle pas la punir abominablement ? Pheles, tu as déjà détruit un symbole de dieu ? Dis moi tu as vu cet homme bizarre là ? Le grand qui s'est éloigné tout doucement sans faire de bruit !

Toutes ses questions fusèrent comme des billes d'une fronde halfeline. Kipepeo était inquiète, depuis leur arrivée à Luskan, d'ailleurs. Déjà l'attitude des gardes ne lui plaisait guère. Il y avait surement pleines de choses à découvrir dans ce port, mais à quel prix. Voilà une question que Kipepeo pensa sagement ranger bien profond dans un recoin de sa conscience, ne préférant pour l'heure ne pas trop y penser.

écrit par: Jebeddo Samedi 10 Avril 2010 à 14h58
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: fin matinée



Arsia

Le tenancier commença par hausser un sourcil, trahissant que la force de caractère de la jeune femme ne l'avais pas laissé tout à fait de marbre. Une telle autorité naturelle lui semblait l'apanage des hommes et femmes bien né. Ou des causeur de problèmes. Ne sachant trop vers quoi pencher, une hésitation marqua son intense réflexion. Puis il répondit sur un ton plus courtois.

- Je me vois navré de refuser votre demande. Voyez vous, ici, seul les personnes recommandées par quelqu'un de la ville son acceptée. Ou les personnes connues pour avoir apporter leur aide à la ville ou ce genre de choses. Vous n'entrez dans aucun de ces cas de figures, bien que je devine que vous ayez une certaines valeur. Si quelqu'un d'ici peut m'assurer de votre bonne foi, alors peut être reviendrais-je sur mon opinion.

Bien que polie la réponse demeura ferme, un geste délicat invitant Arsia à se diriger vers la sortie. Au loin midi sonna.


Télim


Midi venait de sonner, et malgré la faim qui le tenaillait, c'est une soif de savoir qui pris le pas sur lui. De long en large il arpenta le port à la recherche d'information sur le capitaine au bonnet et son estafette. Du peut qu'il put récolter, c'est que le capitaine se faisait surnomer le « bonnet rouge ». Qu'il était autrefois assez réputé sur les flots, mais l'abus de boisson lui aurais fait oublier certaines de ses caches et de ses appuis, quelque chose du genre. Aussi depuis, il vadrouille tant bien que mal subissant de nombreuse avarie. Son équipage s'est réduit, et il a du changer de navire. Il reste néanmoins un redoutable pirate de la côte des épées. Où il a put se rendre, quels étaient ses appuis, quel contré a-t-il visité autrefois. Personne ne le sais.

Ces informations précieuse Télim les mémorisa précieusement. Il n'avait cependant put faire que le tour des matelots venant d'arriver en ville et déchargeant les cales. Peut être que d'autres informations étaient détenu par les plus gradé des navires. Moins abordables, et surtout à retrouver dans le port.



Kipepeo et Phélès

Le duo repris sa route en direction de l'auberge. Phélès n'eut aucune difficulté à se rappeler des lieux. L'auberge-taverne du coutelas, fortifiée, et renommée sur toute la côte des épée, bouillonnait d'activité comme lors de cette première fois où il était venu. Et ça et là on voyait les affiches de recrutement, de menace, les primes posé sur un type ou un autre. Parfois même l'on pouvait voir à l'intérieur un type que l'on venait tout juste d'apercevoir sur une prime, buvant bruyamment, ou jouant aux cartes avec d'autres marin.
Dans ce lieux, Phélès le savait, chasseur de prime et criminels recherché se cotoyaient sans s'attaquer. Permettant au chasseur et à la proie de se jauger, de se féliciter réciproquement le temps d'une nuit, ou plus. Car l'auberge était tenue d'une main de maître par Arumn Gardpec. Cependant, le lieux était loin d'être paisible. Des rixes à mains nues, lancé de bouteilles, tentative d'intimidation. Disputes féroce à propos de dames ou de cartes avaient lieux. Le gérant veillait seulement à ce que personne ne s'entretua dans son auberge, a ce que les loi concernant le port d'armes et l'usage de la magie soient strictement respecté. Et enfin, à ce que certains client n'arrêtent pas les autres dans l'auberge.
Pour le reste il laissait libre cours aux mercenaire, escrimeur, aventuriers, pirates, chasseur de primes, membres de guildes obscure, et autre personnes bigarée d'agir comme bon leur semblait. Se réservant cependant de mettre à la porte ceux qui causeraient du grabuge.

A l'entrée, des gardes lièrent les armes de Phélès et Kipepeo. Les fouillèrent promptement, si bien qu'une arme habilement caché aurait put échapper à leur veille. Cependant, à l'intérieur, il devenait vite évident que la moindre tentative de combat à l'arme se solderait par un rejet. Tous, même les plus idiot avaient ici bien conscience que l'équilibre de la taverne tenait surtout au fait que les armes étaient rangée. Si bien que le premier à tirer l'arme au clair risquait de se voir mettre toute la salle à dos, ainsi que les gardes présent, et surtout l'aubergiste au regard foudroyant.

Une table fut laissé au duo, alors que dehors midi sonnait. Une serveuse aguichante, mais capable de se défendre, comme elle le montra en jetant un homme trop entreprenant à terre d'un léger geste de la main, attendant leur commande.




Arianne

La douleur s'estompa rapidement, mais l'impossibilité de parler demeura. Était-elle muette à vie? Combien de temps cela durerait-il, elle n'en avait aucune idée. L'angoisse la saisissait maintenant alors qu'elle se dirigeait, affaiblie vers l'auberge. Dans son esprit, une voix qui lui était étrangère riait d'un rire narquois et méprisant. Puis cessa tout à coup.

C'est titubant encore sous le choc qu'Arianne rejoignit l'auberge fortifié. Le vacarme autour d'elle, les rixes en cours, les injures, menaces qui fusaient d'une table à l'autre sans la concerner avait quelque chose de rassurant pour elle. Au moins ici, il ne lui arriverais rien de pire que quelque coups reçus. Elle sentit en passant la porte une emprise se briser en elle, l'angoisse s'était envolée, comme une ombre noir enserrant son esprit qui aurait brièvement disparue.

Elle demeurait pourtant toujours muette. Au loin, dans la salle, elle aperçut ceux qu'elle avait aidé contre ces pirates, et qui l'avaient lâchement abandonné alors qu'elle criait silencieusement sa douleur dans la rue.

écrit par: Phélès Jeudi 15 Avril 2010 à 21h29
Avant de passer le pas de la porte de l’auberge, Phélès soupira. Non que les questions incessantes que lui posait Kipepeo le gênaient, loin de là, mais ils étaient arrivés saint et sauf à bon port ce qui, de prime abord, ne paraissait pas certain. En marchant dans les rues de Luskan quelques minutes plus tôt, le barde attentif aux signes alentours avait répondu interrogations de la jeune femme et avait haussé l’un de ses sourcils lorsqu’elle lui avait parlé de l’empoté qui n’avait pipé mot lorsqu’ils s’étaient fait attaquer.

- Grand ? Hah, je ne l’avais pas remarqué, non. Le comédien était resté pensif car même si cette personne le dépassait en taille, lorsqu’il l’avait vu dans la ruelle, seul, il l’avait cru plutôt aux abords du mètre soixante-quinze sans toute fois l’atteindre. Force était de constater qu’il s’était trompé. "Enfin de toute façon pour toi, tous semblons géant n’est ce pas ?" Ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie, puis, plus sérieux, il reprit.

- Et non, il ne m’est jamais arrivé de détruire un symbole divin. Je ne pense pas essayer un jour d’ailleurs. Ce n’est pas que je sois superstitieux, non, mais le fait est que la jumelle de Tymora m’a un peu trop à la bonne ces temps ci... Enfin façon de dire que je n’ai simplement pas de chance, car je suis persuadé que nos divinités ne s’encombre pas du commun des mortels ou des petits blasphémateurs. Du moins, ils ne doivent pas intervenir directement et laisser les membres de son clergé s’en charger. Ce serait une perte de temps pour eux, ne crois-tu pas ? Ils ont surement des choses plus intéressantes à faire. Des alliances pour empêcher les uns prendre l’ascendant sur les autres par exemple. Je pense qu’il est très rare, même pour un prêtre de communiquer de vive voix avec son saint patron. Enfin, je ne suis pas un homme d’église donc, je ne fait que supposer. Pour moi, si les dieux communiquent avec nous, c’est en nous envoyant images vives pendant la rêverie, nous laissant la possibilité d’interpréter les signes, sans jamais intervenir directement.

Est-ce que les faits allaient à l’encontre de ce qu’il avait pu dire à son associée ? Lui qui n’était maintenu en vie que par une puissante magie divine, celle de la mère de tous les maux, Talona. Sans cette intervention, il serait mort depuis longtemps dans d’atroces souffrances, payant le prix de sa trahison et de sa quête de liberté. Mais libre, l’était il vraiment ? Asservi par cette mission qu’il devait mener à bien s’il voulait survivre. Son existence même pendait au bout d’une cordelette qu’il avait autour du cou et s’il osait se détourner du chemin qu’on lui avait assigné, alors la mort même serait préférable aux souffrances qu’il endurerait.

Non, en aucun cas il s’était contredit. Avec son égo démesuré, même blessé par les dernieres épreuves qu'il avait traversé, il se savait supérieur au commun des mortels. Il était destiné à de grandes choses sinon jamais les dieux ne lui auraient donné un tel magnétisme et la puissance qui lui permettait de subsister venait corroborer ses conclusions. Ainsi, il deviendrait à n’en pas douter un héros renommé qui finirait par être adulé comme une divinité tel le roi Tchazzar en Chessenta ou, dans un registre moins reluisant, Obould des flèches pour les orques des marches d’argent.

Entrant dans l’auberge du coutelas avec Kipepeo à ses cotés, l’arrête du nez du téthyrien se plissa, agressé qu’il était par les différentes effluves qui régnait en ce lieu. Il regarda alentour d’un œil circonspect. Sa mémoire lui jouait des tours car dans son souvenir la taverne était moins mal famée. Il haussa les épaules, après tout ce n’était pas le seul établissement qu’il avait visité dans la cité des navigateurs, comme le quartier des plaisirs qui avait été sa première destination de l’époque.

Après une progression difficile à travers la foule, ses armes maintenant entravées de différentes manières, il se posa enfin sur une chaise pour son plus grand plaisir. Prenant ses aises, sans toutefois se débarrasser de ses affaires, il commanda d’un air nonchalant un verre de vin. Puis une fois la serveuse éloignée, après qu’elle eut pris la commande de l’halfelin, le barde s’excusa.

- Hum, j’espère que l’endroit ne te déplait pas trop. Je t’avoue que je pense mettre emmêlé les pinceaux. C’est bien l’auberge dans laquelle j’ai passé une nuit, mais ma mémoire étant ce qu’elle étant, c'est-à-dire capricieuse, je ne pensais pas qu’elle était si "bondée". Tandis qu’il parlait, c’est à peine s’il remarqua la mauvaise comédienne entrer. S’adossant sur son siège, le faisant légèrement basculer en arrière, il se fit la remarque qu’il pourrait bien se renseigner sur la position du temple de Talona. Ici, nul ne lui en tiendrait rigueur et il pouvait tout aussi bien se faire passer pour un malade cherchant à se faire guérir de sa terrible maladie, ce qu’il était après tout.

écrit par: Arsia Samedi 17 Avril 2010 à 19h56
Le jeu était sur le point de s’achever, dommage il devenait intéressant. Pourtant le comportement de l’ensorceleuse avait porté ses fruits, subitement l’aubergiste était devenu poli…

¤Que cela est risible, suffit’ il donc d’un geste pour tourner ce monde a sa guise. ¤

Arsia venait de prendre conscience de l’influence qu’elle pouvait exercer, elle n’aimait qu’a moitié cela. Glaciale, exigeante, stricte, logique : voila qu’elle était sa nature. L’humaine ne reprochait rien a l’aubergiste, il ne faisait qu’obéir a quelques conventions. Au final, sa réponse l’avait a demi-satisfaite, allait-elle se résoudre à loger au Coutelas. Après tout un endroit malfamé pourrait être intéressant, Arsia n’était pas du genre à être intimidée par les sots. Mais accepter cette solution si rapidement, ce serait perdre le jeu…

Même si ce cher aubergiste venait de dévoiler ses capacités de savoir-vivre, Arsia ne changeait pas d’attitude pour autant. Seul changement, sa voix, certes toujours neutre, mais moins forte. En effet cela n’était plus utile, désormais l’auditoire savait à quelle femme il avait à faire. Il n’y avait aucune raison pour qu’Arsia insiste a loger dans cette auberge, elle respectera les règles. Sa réponse sera claire, mais pourtant la jeune ensorceleuse ne put s’empêcher de continuer à jouer encore un peu.

« Vous avez malheureusement raison, je n’ai pas eu ce privilège. En conséquence mon dernier recours est de résider au Coutelas. »

Saluant la personne et faisant mine de partir, Arsia ne fit juste qu’un quart de tour, conservant un ton froid elle prononça ces mots.

« Néanmoins, vous conviendrez surement que cet établissement est inadaptée à ma personne, avant de partir, si vous aviez une quelconque adresse à m’indiquer, cela m’aiderait grandement. »

Qu’importe si la réponse venait à être négative, même si cela signifiait perdre le jeu, le Coutelas serait sa prochaine destination. A l’inverse, le jeu pourrait continuer, encore un peu…

écrit par: Kipepeo Jeudi 22 Avril 2010 à 15h45
Kipepeo ne regarda pas trop autour d'elle. Elle écouta son ami fascinée par son savoir à propos des dieux et des déesses. Il confirmait ce qu'elle pensait en fait, mais sans le savoir tout à fait. Les dieux était pour elle une notion diffuse et lointaine, hormis qu'elle se devait vénérer Brandobaris, père et protecteur dans ses voyages. Pourtant elle ne l'avait jamais entendu, vu que ce soit en rêves ou ailleurs. Kipepeo pensait avec une certaine philosophie qu'elle n'était qu'en effet une simple fille du peuple des halfelins et que son seul désir était de réussir du mieux dans la voie choisie, avec ou sans l'aide divine. Il décidait après tout, Il savait... Elle se laissa fouiller non sans une certaine irritation. Si ils allaient être fouillés à chaque entrée d'un endroit public, ça n'allait pas être une mince affaire. Elle se doutait bien que la ville était tumultueuse et aussi dangereuse que les sombres forêts de Yuir, mais là il y avait de quoi devenir paranoïaque. Elle se força au calme : après tout c'étaient là les us et les coutumes, aussi désagréables puissent-elle s'avérer.

Le Coutelas. Drôle de nom pour une auberge.. Elle aurait préféré quelque chose de plus reposant, comme la Lune qui Rit ou encore l'auberge de L'Émeraude Scintillante, mais le Coutelas... Quoique ça s'encadrait dans l'ambiance plutôt agressive de Luskan en général. Elle se faufila suivant de près le jeune homme qui pour l'heure avait une mine un peu plus maussade. Il passait du rire aux larmes en permanence, comme si il avait de besoin de vivre sa vie très vite. Arrivés à une table, elle se hissa sur la chaise un grande, posant son sac sous ses pieds, comme un tabouret. Posant ses deux bras sur la table elle regarda autour d'elle curieuse. Elle imita machinalement sa commande, un verre de vin, avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas trop l'habitude de ce breuvage. Elle voulu rappeler la servante, mais se tut, après tout, il faut s'adapter. Elle se promit de commander en outre une tartine à la confiture de mûres, chose qui l'avait toujours tranquillisée après des émotions fortes.


- Ha ben ce n'est pas grave. Tu sais : tout ce qui brille n'est point de l'or comme dit le proverbe. Mais ça me semble un peu lourd comme ambiance, comme si une guerre allait éclater d'un instant à l'autre. Le fameux sixième sens féminin me dicte qu'on est entrés dans un courant d'eaux troubles... Pendant qu'elle parlait, elle eut vraiment l'occasion de voir de face le visage de son nouvel ami. Ce qu'il avait l'air pâle, mais elle devait en convenir, ça lui donnait une intensité dramatique fort apprécié dans les grands drames de l'art du théâtre. Vaguement, attendant les consommations, elle parti quelques instant dans ses rêves, pensant soudainement avec une certaine nostalgie à l'intime solitude de son coeur.

écrit par: Jebeddo Dimanche 02 Mai 2010 à 21h28
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Télim, Arianne


Télim, affamé, s'en retourna à l'auberge, dont l'animation commençait à déborder de l'auberge. Les gardes en faction aux alentours molestaient quelque poivrot belliqueux qui pour tout crime venaient de pousser leur rixe jusqu'à l'extérieur de l'auberge.

En entrant au coutelas, il tomba nez à nez avec la jeune femme qu'il avait vu dans la ruelle. Celle qui avait sortit un symbole de Shar. La jeune femme, toujours muette avait toute les difficultés du monde à se faire comprendre de la serveuse. Serveuse, elle, avait de son côté assez fort à faire entre les rixes, les commandes, et les types qui essayaient vainement de l'attirer à eux pour palper de ses formes. La salle semblait pleine, bien que quelques rares tables au fond restaient vide. Les bras ballant, le marin ne sut trop s'il devait rejoindre la jeune femme qu'il avait déjà croisé pour l'aider à se faire entendre de la serveuse, lui permettant ainsi de pouvoir commander à son tour. Où s'il pouvait directement se rendre aux tables du fond.



Phélès, Kipepeo


Un serveur vint leur apporter la commande ainsi que la note. Portant sur un même plateau note et verre de vin. Cependant, peu avant d'arriver à leur table il se fit étrangement bousculer par un homme plutôt petit, manquant de renverser son plateau qu'il réussi à maintenir presque miraculeusement. Ce fait aurait pu rester anecdotique si Phélès n'avait pas surpris l'étrange regard que ce type lui jeta. A vrai dire, le barde n'était pas très sur que le regard lui fut adressé sur le moment. Un regard narquois, menaçant, qui cherchait à être intimidant sans l'être tout à fait. Mais ce fut trop fugace pour qu'il put réagir, ou même y réfléchir. De son côté, la Hin ne vit rien de ce qui se trama, trop absorbée par la discussion et la perspective d'une tartine.

Mais cet événement minime pris une toute autre dimension lorsque le serveur posa la note à Phélès, courtoisie oblige. Car au grand désarroi du serveur, il ne s'agissait plus de la note qu'il était sensé apporter, mais d'un étrange symbole que Phélès reconnu immédiatement.
Ainsi, l'Amasstarte l'avait retrouvé, et quelqu'un se trouvait ici pour s'en prendre à lui d'une manière ou d'une autre. S'amusant même à le narguer. Ce qui ne ressemblait pas vraiment aux pratiques de la guilde, mais certains membres aimaient toujours à se rendre original.

La jeune Halfeline constata au visage perplexe du vendeur, et à une légère réaction du visage de Phélès que quelque chose d'inhabituel se tramait. Et que le papier en était la cause. Le serveur posa néanmoins les deux verre de vin avec une excuse discrète, leur offrant le vin à cause de l'évènement.


Arsia

La jeune femme appris qu'il n'y avait que quelques possibilité pour un étranger dans cette ville, soit loger au coutelas, s'il restait quelques temps louer un taudis près des doc. Sinon, il fallait négocier auprès d'autres auberges, quelques-unes se risquaient parfois à accueillir un étranger. De même, dans les quartier résidentielle moins risqué que les abord des docs, peut être trouverait-elle un citoyen plus ouvert acceptant de lui louer une mansarde. Cependant, la situation actuelle très tendue en raison de trouble à Eauprofonde rendait la population très paranoïaque. Et l'aubergiste était très réservé sur le fait que quelqu'un en ville accepte de la loger.
Sinon, elle pouvait aussi chercher à prouver sa fidélité à la ville, ou à l'un de ses membres éminents pour s'attirer sa protection et ses entrées.

écrit par: Phélès Mardi 04 Mai 2010 à 16h17
En voyant le mot ainsi déposé par le serveur, Phélès n’avait plus du tout envi de boire. Des yeux il chercha celui qui le menaçait sans parvenir à le retrouver. Il avait surement profité de l’instant d’inattention qu’avait eut le barde en regardant le morceau de papier. Dommage, murmura-t-il car il aurait aimé répondre à la provocation qu’on lui avait faite par une autre, invitant celui qui se croyait si malin à lui décocher un carreau en pleine tête.

- N’y touche surtout pas, Horatio. J’ai l’impression qu’ici les gens nous veulent du mal. Les pirates et maintenant ça. Il montra le dessin qu’on lui avait remit. "Ceci est ce qui aurait du être notre note et si quelqu’un a réussi à l’échanger alors qu’elle était sur le plateau de notre ami le serveur, il a tout aussi bien pu déverser un quelconque poison dans notre vin." Il se tut, un étrange sourire sur son visage. "Il faut voir le bon coté des choses, au moins nous n’auront pas à payer pour ça." Il leva son et fit remuer le liquide tel un gouteur avant d’y tremper ses lèvres. Il le porta ensuite à son nez humant les arômes et cherchant une quelconque odeur suspecte.

¤ Un souvenir de ce bon vieux Sarawak... ¤

Ce demi-orque, qui avait séduit dame Elina en préparant un poison aussi absurde que puissant et qui avait récolté par la même occasion le poste de maître des poisons, avait surement fourni l’assassin. Après tout c’était encore son boulot quand le barde s’en était allé. Peut-être même que par excès d’orgueil, il avait confié à son subalterne la substance qu’il avait lui-même créée. Enfin soi-disant. Phélès doutait qu’une vulgaire peau verte eut pu concocter une préparation aussi virulente sans une aide extérieure, ce qui allait à l’encontre des règles du concours, pour peu que celles édictées soient réellement destinées à être suivies dans une guilde comme l’Amasstarte.

Ainsi son échec lamentable résidait peut-être dans le semblant de droiture qu’il avait adopté alors qu’il aurait du tricher pour montrer qu’il était prêt à tout pour ce poste là. Le saltimbanque des ombres se rappelait encore comment il s’était sentit idiot avec sa petite drogue inoffensive mais aux effets surprenants. Elle aurait permit à un bon nombre des agents de la maudite guilde de gagner en furtivité une fois la nuit tombée. Mais il en avait été décidé autrement. On avait privilégié le taux de mortalité à l'utilité réelle de la décoction.

Conscient que tous les poisons n’avaient pas d’odeur et en particulier la préparation de Sarawak, le barde avait de toute façon décidé de ne pas boire dans ce gobelet là, ni dans celui de Kipepeo. D’une part, l’empoisonneur ne savait pas quel verre lui serait destiné et que d’autre part trop nombreux étaient ceux qui manquaient de subtilité dans cette maudite organisation. Les sourcils froncés, il soupira, songeant que Luskan n’était vraiment pas accueillante en ces derniers jours de l’année. Il leva les yeux au plafond s’appuyant sur son dossier après avoir reposé son verre sans y avoir touché. Peut-être bien qu’il ne verrait même pas la nouvelle année réalisait-il avec un air maussade.

Il sorti alors son outre d’eau de son sac, seul objet contenant de l’eau qu’il savait potable et la tendit alors à son amie Halfeline.
"Si tu as soif, voila de quoi boire, je sais que cette eau là ne contient rien qui pourrait nous être fatal." Une fois débarrassé, il dégota sa pipe dans son foutoir ainsi qu’un peu d’herbe gnome, celle qu’il avait découvert grâce au génial inventeur Dobun. Une fois préparée, il la carra dans sa bouche sans pour autant l’allumer car il n’avait rien pour le faire. Il croisa alors ses mains derrière sa tête tout en basculant sa chaise. Savourant sans le fumer le peu de tabac et de vie qui lui restait.

écrit par: Kipepeo Vendredi 14 Mai 2010 à 07h27
Kipepeo était distraite un moment se perdant dans des conjonctures sans lendemain. Ses pensées s'entremêlait d'images de l'Assemblée, et de sa liberté retrouvée. Elle se demandait si finalement elle pourrait un jour se présenter à nouveau devant le Maître. La réalité refit brutalement son apparition, lorsqu'elle vit un verre de vin posé devant elle, et le regard de son compagnon. Celui-ci avait pâli tout à coup, fixant un point un peu plus loin comme s'il avait vu quelqu'un de sa connaissance. Elle jeta instinctivement un coup d'oeil à la salle, frôlant les regards et les têtes de cette foule, les uns assis, les autres debout, notamment ceux qui étaient à l'entrée, ou à la sortie, dépendant du point de vue. Elle vit la femme au symbole, et l'autre là, l'homme à la singulière allure.

Kipepeo reporta son attention vers "Yorick" qui étrangement parlait de poison dans le vin. Elle en fut muette d'étonnement.
¤Du poison ? quelle étrange idée ... Mais, pourquoi voudrait-on m'empoisonner moi ?¤ Une vague de soupçons s'insinuait dans l'âme de l'halfeline. Elle dévisageait son compagnon avec des grands yeux, essayant de rassembler quelconque réponse de négation. Pourtant son visage était sérieux, sérieux et probablement honnête pour qu'il veuille à tout prix qu'elle boive de l'eau à la place. Enfin, la parole fit place à la pensée. C'est qu'il allait devoir s'expliquer cet homme là

Je suis là Yorick, et je peut aider aussi, malgré ma taille, malgré mes faibles connaissances, nous sommes deux là. Alors racontes-moi tout, et vite !

- Mais voyons Yorick... Quel poison ? Elle dit quoi cette note et pourquoi diantre en voudrait on à ta vie ? Dis-moi donc ce qui te poursuis. Quels sont les démons que tu caches dans ton coeur et qui éteignent tes espoirs de vie aussi rapidement qu'une flamme soufflée sur une bougie. A nouveau elle jeta un regard dans la salle, cette foule semblait tout à coup d'une grande hostilité. Chaque regard était suspect, chaque rire devenait un sombre ricanement, chaque geste était un pas de plus vers leur destruction. C'était comme si ils s'étaient tous rassemblés en un immense monstre, une créature infernale composée de dizaines d'êtres, et cette créature cherchait non seulement à occire son ami, mais à l'entrainer elle aussi vers sa mort

écrit par: Télim Osonsaar Mardi 18 Mai 2010 à 16h51
Télim n'était pas encore à l'article à la mort mais il n'était pas faux de constater que son estomac réclamait avec insistance qu'on s'occupe de lui. Il faut dire que le voyage avait un peu creusé son appétit et encore plus ses tours et détours d'autant que ses recherches étaient couronnées d'un saisissant échec et qu'il n'avait plus qu'à se rabattre sur le coutelas. S'il avait écouté le marchand à leur entrée dans la Cité de la Voile, il aurait certainement gagné un temps précieux. Se détournant du remue-menage alentours, il pénétra dans le Coutelas et il comprit à ce moment là que certaines coincidences étaient franchement suspectes, il ne fallait pas parler des rencontres opportunes. Levant les yeux aux ciel, le roublard se fraya un chemin jusqu'à elle, elle avait l'air aussi perdue que l'oiseau qui venait de tomber de son nid.....

- C'est pas comme cela que vous allez arriver à vous mettre un truc sous la dent! dit-il en souriant, venez, il y a de la place au fond et au moins nous serons assis et vous aurezune petite chance de pouvoir vous restaurer...

Sans en dire plus, il se dirigea vers une des tables au fond et prit place à une chaise, avant de lever une main pour rameuter une serveuse.

- Hey! Deux bières et deux plats du jours! furent les mots qu'il tenta de faire parvenir à la serveuse, avec espoir, tout en profitant pour jeter un coup d'oeil circulaire, histoire de voir ce que son regard pouvait accrocher....

écrit par: Arianne Samedi 22 Mai 2010 à 00h29
Les ténèbres avaient quittés son esprit… Tout du moins pour le moment… Elle ne pouvait certes pas parler, mais, aussi angoissant que ce fut, elle était réconfortée par l’ambiance de la taverne. Elle était familière de ce genre d’auberges où les rixes pimentaient la vie, et surtout, distrayait la garde des discrètes fillettes, ce qui présentait un avantage certain. Et ces derniers temps Arianne avait besoin de la douce chaleur d’un âtre et de la lumière qu’il produisait. Qu’était un voleur sans les ombres, un voleur qui avait peur du noir? Arianne eut trouvé cette ironie très drôle s’il n’avait s’agit d’elle. Normalement, son cœur se serait rebellé et elle aurait cherché réparation auprès des deux lâches qui l’avaient salement abandonnée à son sort. Mais Arianne était épuisée à un tel point que laisser libre cours à la rage qui couvait eut consumé trop d’énergie. Elle se vengerait, nul doute là-dessus. Mais avant, elle devait trouver le moyen de survivre…

Un étranger interrompit le fil de ses pensées. Que lui voulait-il, celui là? Il venait profiter de sa faiblesse? Lui escroquer encore plus que ce qu’elle s’était déjà fait voler? Elle doutait qu’une telle chose soit dans ses cordes. Il était trop humain pour être vraiment maléfique. À moins que…


Ce jeune homme semblait vouloir l’aider… Difficile à croire si on se fiait à la population de Luskan ou des voyageurs du coin… Arianne était trop fatiguée pour lutter, trop fatiguée pour se questionner. Advienne que pourra… Elle allait se fier à cet étranger… Elle le suivit péniblement jusqu’à la table, tentant de lui sourire mais le résultat était peu convaincant. Il était plutôt penaud son sourire, en fait. Elle s’assit à l’endroit que lui avait désigné l’étranger et ferma les yeux quelques instants. Minuit sauta de son épaule pour atterrir sur ses cuisses. Il semblait vraiment soucieux, anxieux à la vue de sa maîtresse si abattue. Lorsque le jeune homme s’assit elle ouvrit les yeux et tenta de bégailler un remerciement, sans grand succès une fois encore. Elle essaya deux, trois, quatre fois… Elle était incapable de parler. Arianne ferma les yeux de dépit, puis les rouvrit, mis sa main sur Minuit et le désigna à son bienfaiteur.

- Je… Je croââââ qu’elle essaie de vous dire merci, formula posément le corbeau, d’un ton bas. Il ne fallait surtout pas que quelqu’un d’autre dans la taverne ne l’entende, cette ville semblait assez superstitieuse. Heureusement, le boucan devrait couvrir la voix du locace volatile. Et qu’elle va payer sa part aussi (Arianne désignait sa bourse à son familier.)

Puis, Minuit parla, mais pour lui-même ce coup-ci :

- Vous allez prendre soin d’elle n’est-ce pas, Monsieur? Elle souffre énormément et commence à avoir de la difficulté à prendre soin d’elle ces temps-ci.

Arianne sentit au creux de son ventre un petite voix exclamer son mécontentement à l’idée d’être désignée comme invalide, un résidu de fierté, mais elle était trop fatigué pour l’écouter. Et la sollicitude de son familier la touchait. Il était tout ce qu’il lui restait…

écrit par: Arsia Samedi 22 Mai 2010 à 10h52
Et bien, le jeu commencer à exaspérer la jeune ensorceleuse, continuer à jouer signifiait encore négocier avec des paranoïaques et des xénophobes. Non cela suffisait, Arsia était épuisée, un long voyage la précédait. L’idée de parcourir de long en large la ville à la recherche d’un logement la terrifiait.

¤Bon, va pour le Coutelas, espérons que cela ne soit que temporaire…¤

Arsia quitta l’auberge de la même manière dont elle avait fait son entrée, il ne fallait surtout pas rompre les apparences. Une fois dehors, elle soupira, sa prochaine destination était le Coutelas. L’idée ne lui plaisait guère mais bon avait-elle vraiment le choix au final. Son regard se porta sur son familier, la belette venait de grimper à l’épaule de la mulan.

« Et bien ma chère Corile, si tu avais au moins choisit la bonne pièce dès le début, tu m’aurais épargné ce jeu ridicule. »

En réponse, la belette n’eut qu’un regard furieux envers Arsia. La jeune ensorceleuse ne put sourire au vue de la réaction de son familier.

« Voyons Corile, tu sais bien que je plaisante, que tu peut être susceptible. »

Étrangement, Arsia semblait de bonne humeur, et c’est d’un pas décidé qu’elle se rendait au Coutelas.

écrit par: Jebeddo Mardi 25 Mai 2010 à 22h50
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Kipepeo, Phélès

Gêné et blessé dans son orgeuil, le serveur repris les verres, pour revenir peut après avec une bouteille de bon cru, quoique loin d'être fameux, dont la cire et le sceau fermait encore le bouchon. Écartant tout risque d'un possible empoisonnement. Il apporta aussi trois verre propre qu'il lava devant eux, et s'engagea à boire la première gorgée s'ils trouvaient cela nécessaire. La boisson était évidement offerte par l'auberge en compensation du tord causé par la mésaventure.

Cet événement eu pour effet de rassurer Kippepéo, tout de suite moins inquiété et notant de ci de là quelque regard plutôt amicaux. Ou n'ayant rien à voir avec la haine. Cependant, quelques regard franchement menaçant leur étaient destiné, et deux trois personnes au regard mesquin semblèrent s'amuser de ses regards craintifs.



Arianne et Télim

Rapidement installé et servit put contenter son estomac, moins bredouille que ses recherches. Écoutant vaguement ce que le corbeau lui croassa. Le fouilli de la taverne nécessitait toute son attention, il avait vaguement cru apercevoir une connaissance. Mais le visage, le noms qui s'y ratachais, et le lieux de la rencontre avaient disparut comme l'écume entre deux vagues. L'animation des lieux rendant de toute façon difficile toute identification.

Néanmoins il s'apperçut rapidement qu'aubergiste et serveur connaissaient bien les habitués, peut être en apprendrait-il plus auprès d'eux?




Arsia

Chemin faisant vers l'auberge, la jeune femme, eu le soulagement d'enfin pouvoir passer relativement inaperçue. Les regards se faisaient moins lourds, et les langues se déliaient.

- T'as entendu ça, il paraît qu'un mage d'eauprofonde a été tué près de la citée, et son cadavre pillé. Sans doute un espions, ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient.

Un peu plus loin, deux gardes parlaient

- Des étrangers se sont encore battu dans la citée, à croire qu'ils ne viennent que pour troubler l'ordre.

Elle constata plus loin des traces de combats dans une ruelles. Bien qu'aucun cadavre ou traces de sang ne lui sauta aux yeux. Alors qu'elle explorait les lieux la garde arriva.

- Hé vous! Encore une de ces voleuse d'étrangère, que faites vous ici? Vous revenez sur les lieux de votre crime?



hrp.gif Xp
PARCHEMIN

Phélès 120 + 240 (2post lvl3+ 3post lvl4) + 45 (xp d'aventure) + 200 (xp de rencontre) = 605
Arsia 85 (5post lvl1) + 40 (xp d'aventure) + 100 (xp de négociation) = 220
Kipepéo 200 (5+1post lvl2) + 60 (xp d'aventure) + 200 (xp de rencontre) = 460
Arianne 76 (4post lvl1) + 36 (xp d'aventure) + 200 (Xp de rencontre) = 312
Télim 160 (4post Lvl2) + 30 (xp d'aventure) + 200 (xp de rencontre) = 390

nombre de post

Télim 9
Arsia 8
Arianne 8
Kipepéo 11
Phélès 11

écrit par: Phélès Samedi 29 Mai 2010 à 15h55
Phélès avait plongé ses yeux sombres dans les yeux de sa partenaire. Son visage était dur tandis qu’il jaugeait l’halfeline qui lui réclamait des explications. Elle avait le droit après tout, il en avait déjà trop dit pour ne pas cracher le morceau. Mais devait-il la faire basculer dans son monde à lui, dominé par les ténèbres et la folie ? Tout lui révéler, faire ce qu’il n’avait jamais osé faire avec son ami Joinon, était-ce réellement envisageable ? L’aurait-il fait dans les mêmes circonstances car après tout lorsqu’il avait côtoyé son pendant nain, il était celui qui empoisonnait et pas celui qui était empoisonné ? Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sorti. Il détourna les yeux.

- Juge par toi-même, se contenta-t-il de dire, en lui tendant le papier griffonné. C’est le symbole d’une organisation qu’il ne vaut mieux pas fâcher. Il soupira, regardant le plafond, haussant les épaules de façon théâtrale. Ce que j’ai fait... Il allait continuer plus son propos quand le serveur revint, une bouteille de vin à la main ce qui ne manqua pas d’étonner le saltimbanque.

Les sourcils levés, il regarda s’exécuter l’homme, affichant une mine agréablement surprise. D’autant que la gratuité de la consommation était toujours de mise, ce qu’il trouvait exceptionnel... Surtout dans une auberge malfamée comme le Coutelas. C’est alors qu’une brève paranoïa lui tarauda l’esprit. Pourquoi donc se pliait-on à ses excentricités dans un endroit comme celui-ci ? Certes, la mort de clients risquerait d’être préjudiciable pour la taverne qui se targuait d’être un lieu ou chasseurs de prime et criminels pouvaient se côtoyer sans dangers. Mais les personnes ingénieuses trouvaient toujours le moyen de tourner les faits de la façon qui les arrangeait. Lui-même l’avait fait suffisamment souvent.

Il voyait déjà plus gros qu’une maison le serveur raconter aux force de l’ordre, appuyé par quelques habitués les bourses plus remplies qu’à l’accoutumée que les deux personnes qu’il avait servi affichaient déjà un air maladif, ce qui était déjà vrai pour l’un d'entre eux. A coup sur que ses étrangers avaient été empoisonné plus tôt dans la journée, scanderait-il. Ce qui serait vite corroboré par les autochtones qui n’ignoraient surement pas qu’une rixe avait vu le jour dans l'une ruelle de la cité.

Il attendit que les préparatifs soient terminés, tapotant de ses doigts la table. Il n’osait toucher mot à Kipepeo à cause de la présence de cet hommes à leurs cotés. Il ne voulait pas que ce qu’il avait à dire tombe dans n’importe quelles oreilles. Et si jamais il apprenait que tout ce qu’il se passait était de la faute du saltimbanque, le serveur déciderait peut-être de leur réclamer le prix de la boisson qu’il leur offrait gracieusement pour le moment.


- Alors, ma petite Horatio, comment pourrions-nous agencer notre prochaine pièce ? lança-t-il sur un ton anodin, conscient qu’un excès de silence les rendrait plus suspects qu’ils ne l’étaient déjà. Il préférait donc coller à l’image qu’on se faisait généralement du saltimbanque, parlant art et théâtre, préparant autour d’un verre la prochaine représentation qui lui permettrait de survivre les quelques semaines à venir.

écrit par: Kipepeo Jeudi 10 Juin 2010 à 14h54
L'ambiance était des plus troublantes pour ne pas dire, lourde. Une dramatisation de ce qui devait être le partage d'un verre, autour d'une conversation agréable et légère. Cependant, Kipepeo commençait à s'y faire. Après tout, le jour où elle quitta la petite vie rangée, dans une petite maisons rangée, dans un village tout ce qu'il y avait de plus rangé, il fallait s'attendre à ne point marcher sur un petit nuage tout les jours. Son observation de la salle lui confirma ses pensées : on était pas là pour rigoler. Toute aussi sérieuse, elle rendit le regard grave de son interlocuteur. Elle jeta un oeil sur le papier qu'il lui montra, cherchant dans sa mémoire si elle l'avait déjà aperçu, ou si elle avait déjà entendu dans les histoires des détails décrivant ce même symbole. Fronçant les sourcils elle s'appliqua à écouter les dires de son compagnon, consciente que l'humour n'était pas la panacée de tout les maux.

Surprise par l'apparition du serveur contrit, elle lui décrocha cependant un ravissant sourire et un "oh merci Monsieur" à la gratuité de la boisson. Ses pensées divaguèrent un peu sur la grande et philosophique question à savoir si les boissons gratuitement obtenues étaient plus délicieuse, mais avec un effort de concentration non négligeable elle replongea ses yeux empreint de douceur dans ceux de son sombre ami.


- D'abord j'ai horreur des pièces qui se terminent par la mort et les bains de sang. Foi de Brandobaris, qui toujours a veillé à m'octroyer un peu de chance dans ma carrière, il nous faut tout faire pour que tout se termine sur une note d'espoir. J'espère que tu es bien d'accord la dessus !

Inconsciemment, elle jouait avec un bracelet qui était à sa main droite dans laquelle était sertie une gemme. Celle-ci était inerte, mais la jeune femme pressentait qu'elle contenait un pouvoir non négligeable. Elle se sentait un peu perdue soudainement, ayant quitté la mission confié par l'Assemblée. Il lui faudrait y retourner un jour...

-Déjà reprit-elle, mon personnage sera l'incarnation de cet espoir. Jamais il ne perdra courage, quoiqu'il passera des grands moments de doute et de remise en question, de désespoir même. Quand à toi, tu auras un personnage qui, trop passionné, sombrera dans le désespoir mais qui grâce à moi sera retenu de commettre l'irréparable... Cela te paraît correct comme base ?

Kipepeo se laissa aller sur le dossier de la chaise, goûtant au breuvage que le serveur leur avait rapporté, les yeux cherchant quelque visage moins fermés, la lueur d'espoir qu'elle avait mentionné plus tôt à son sombre ami

écrit par: Jebeddo Lundi 28 Juin 2010 à 15h24
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Phèlès, Kipepeo

Le serveur se retira après avoir dé-bouchonné la bouteille. Mais l'évènement avait attiré de nombreux regard sur leur table. Certains allèrent des affiches où étaient indiqué les primes vers leurs table. Heureusement pour eux deux, leur têtes ne figuraient sur aucune affiche, il leur serait plus aisé de quitter l'établissement.

Cependant, l'affaire ne s'arrêta pas là. A peine le serveur était-il partit, qu'un jeune homme élancé, l'air flegmatique et blasé s'approcha de leur table, saisit une chaise, et mettant le dossier devant lui s'y accouda comme si tout cela était d'un mortel ennui. Puis adressant un sourire malicieux à Kipepeo.


- Dîtes moi, vous êtes nouveau par ici non?

Son regard amical se dirigea vers Phélès. Mais le barde était trop rusé pour ne pas reconnaître la manœuvre, ce type semblait vouloir deviner qui il était. Pour une raison ou une autre.

- En tout cas, vous êtes de sacré veinard, c'est pas courant que le serveur offre la boisson.

L'homme se saisit de la bouteille et observa l'étiquette en expert.

- Un vin de Lantan? Hum, dommage que ce soit un jeune, les vieux ont plus de corps.

Il reposa avec précaution la bouteille sur la table. Puis, il s'affala de nouveau sur le dossier de sa chaise, et regardant à droite et à gauche fit soudain apparaître un verre entre ses doigts.

- Vous m'offrez un verre et je vous rencarde?

Conclut l'humain, l'air amusé de son tour, et posant le verre sur la table.

écrit par: Arsia Lundi 28 Juin 2010 à 21h37
La jeune ensorceleuse arpentait Luskan, les précédentes investigations l’avaient épuisées. Arsia avait décidément fait le bon choix en se rendant au Coutelas, elle aurait surement perdu toute capacité de raisonnement à continuer d’enquêter ainsi. Son programme était très clair, éviter tout contact avec la clientèle, manger, éviter tout contact avec la clientèle et puis dormir un peu tout en évitant le contact avec la clientèle.

Après tout, comme Arsia se le répétait mentalement tout au long du trajet.

¤Ceci n’est que temporaire, le temps de chercher du travail et un autre lieu d’hébergement. Il faut vraiment que je pense à m’adapter sérieusement aux mœurs locales.¤

Tout en faisant route vers le Coutelas, Arsia pensa aux divers événements de la matinée. Ce détail n’empêcha pas les oreilles du professeur Arsia d’écouter quelques bribes de conversations aux contenus intéressants. Un mage d’Eauprofonde retrouvé mort aux abords de la ville, et une bagarre entre étrangers. Par hasard, l’ensorceleuse finit par devoir traverser le lieu de ladite bagarre. Corile perchée sur les épaules de son maître jeta un regard curieux sur l’endroit. La curiosité d’Arsia fut vite estompée.

C’est donc logiquement que la Mulan commença à repartir, enfin c’est ce qu’elle voulait faire. En effet un garde impertinent lui adressa sauvagement la parole. Sans lui adresser le moindre signe de politesse, le soldat soupçonneux sans aucuns motifs l’accusa d’être une voleuse, et d’avoir participé à cette bagarre.

Arsia resta un moment de marbre, puis commença à se retourner progressivement pour être face au garde. Elle était silencieuse, son regard était froid. Toujours sur les épaules d’Arsia, Corile frissonna, sa maîtresse était en colère et elle le savait, étant apeurée la belette se réfugia dans le sac, attendant le retour au calme. Les traits de son visage n’étaient point marqué par la colère mais sa voix était glaciale, ses paroles étaient des lames qui transperçaient l’être.

« Vous… comment osez-vous ? Vous auriez bien besoin de quelques leçons en savoir vivre ! Pour information je me nomme Arsia Regret de Mulan et de mon état je suis préceptrice. Et pour ce qui est de la raison de ma présence ici, cet endroit se situait sur mon chemin tout simplement . Je n’aime pas perdre ainsi mon temps, si vous n’avez pas d’autres interrogations, je vais me retirer. »

La jeune humaine n’aimait pas se mettre en colère, surtout contre des gardes de Luskan à vrai dire. Néanmoins le garde devrait se sentir chanceux, Arsia à contenu sa colère, ce qu’elle ne fait pas pour ses élèves.

écrit par: Phélès Mercredi 14 Juillet 2010 à 17h23
Le téthyrien ne put s’empêcher de sourire aux propos du petit bout de femme. Mais ses yeux, eux, n’exprimaient que tristesse, comme s’il s’était déjà résigné à son destin funeste. Il passa ses doigts graciles dans ses cheveux raides qu’il ébouriffa avant de lisser les quelques mèches qui lui retombaient devant le visage. L’espace d’un instant il avait songé à partir de cette maudite ville mais le souvenir passé de terribles crampes d’estomac l’empêcha de rêver plus longtemps.

- Si seulement Brandobaris s’était occupé un peu de moi, les choses seraient bien différentes...

Ce fut les seuls mots qu’il eut le temps de prononcer avant qu’un individu s’invite à leur table. Mais bien loin de trouver sa venue désagréable, le saltimbanque appréciait la présence nouvelle d’un cobaye à leur table. La lueur de détresse de ses yeux s’était muée en quelque chose de plus sombre, révélant à l'halfeline une part des ténèbres tapies dans son âme tourmenté.

L’esprit malade et paranoïaque de Phélès, malgré toutes les précautions qu’avait prit le serveur en leur offrant le vin, imaginait bien de bien des façons dont la bouteille avait pu être empoisonnée. Il s’était imaginé un gros cylindre avec une pointe de métal creuse permettant d’y déverser un liquide. La cire couvrant le bouchon aurait été chauffée avant qu’un cachet y soit de nouveau apposé. Après tout, connaissait-il ce vin de nom ? Le sceau qui le fermait était-il réellement unique ? Une contrefaçon peut-être ?

Certes, l’assassin ne se serait pas risqué d’empoisonner chacune des bouteilles et si le serveur était de mèche avec son ancienne guilde, alors il aurait pu souiller leur bouteille pendant qu’il était parti la chercher dans la cave. Combien de temps avait-il mit pour revenir déjà ? Le barde des ombres ne s’était pas intéressé à cet homme dont les agissements pouvaient tout aussi bien être suspects sous couvert de cette attention particulière. Après tout, pourquoi voulait-il absolument leur servir à boire ? Et il n'avait même pas tenue sa promesse de gouter le breuvage, il s'en était allé sans demander son reste ! Mais l’inconnu qui s’était invité à leur table lui permettait de ne plus avoir à se méfier. Un gouteur et, qui plus, un informateur !


- Nous sommes démasqués ! Fit-il avec le sourire. Nous sommes nouveaux ici, des artistes itinérant préparant leur spectacle. Nous serions ravis de partager notre vin avec vous, dit-il, sincère. Il prit la bouteille et servit une lampée du liquide cramoisi dans le verre qu'il avait fait apparaitre. Cependant, avant que son interlocuteur puisse le lever à ses lèvres, il posa sa main dessus et ne l’enlèverait qu’une fois sa question répondue.

- Nous partagerons ce breuvage seulement après que vous nous ayez révélés quelques petites choses, rassurez vous, je ne vous laisserais pas mourir de soif. Doucement l’homme dont le nom rappelait sans équivoque le seigneur de Cania, la huitième strate des neufs enfers, se prépara à poser ses questions. Sauriez-vous ou se trouve le temple de Talona ? J’aimerais y aller, un proche ¤ moi ¤ semble en proie à une terrible maladie. J’aimerais aller dans le temple implorer la pitié de la mère de tous les maux...

D’autres questions lui brulaient les lèvres, mais chaque chose en son temps. Pourquoi diable avaient-ils été attaqués par des pirates ? Etait-ce même un phénomène récurrent ? Ou avaient-ils une cible particulière, comme ils l’avaient laissé entendre ? Ces interrogations, aussi importantes soient-elles, attendraient malgré tout. Au pire, si l’informateur venait à mourir, il se disait qu’il arriverait à les esquiver une fois de plus. Il se jugeait trop intelligent pour tomber deux fois dans le même piège.

écrit par: Kipepeo Mercredi 14 Juillet 2010 à 18h23
Toute à sa dégustation d'un vin qui lui semblait assez bon en fait, Kipepeo sursauta violemment à la voix qui se fit entendre à côté d'elle, renversant un peu de vin sur son menton qui alla s'égoutter sur sa robe. Elle n'avait pas le temps pour l'heure de faire part de son irritation d'une robe tâchée de vin, quoique celle-ci était déjà bien tâchée et usées par les aventures qu'elle avait vécu jusqu'ici. Par contre, elle leva vivement les yeux vers l'inconnu qui s'adressait familièrement à eux, la bouche cherchant à gober une mouche probablement. Elle aimait son sourire malicieux. Les halfelines trouvent ça charmant, c'est ainsi depuis des temps immémoriaux. Elle ne put s'empêcher, la surprise passée de lui rendre un sourire radieux, puis se força au sérieux.

Elle hocha vigoureusement la tête aux explications de son compagnon, répétant fidèlement, oui artistes... chose qui passa bien entendu tout à fait inaperçu aux oreilles des deux hommes qui se jaugeaient mutuellement. Elle gardait les yeux fixés sur le verre qui était apparu dans les mains de l'homme, se posant la question quand à sa vraie consistance, si ce n'est une illusion, quelle sorte de magie a t il donc employé ? Elle chercha fébrilement dans sa mémoire les choses qu'elle avait entendue à l'Assemblée, se remémorant de la voix du nain patiemment expliquant quelques mystères et histoires, à la recherche du fil qui pourrait lui donner un aperçu de réponse. Mais son attention fut déroutée par la question de son compagnon


¤Talona ?¤ pensa-t-elle d'une voix perplexe.¤terrible maladie ?¤ Elle repensa au teint pâle de son compagnon et chercha à comprendre le sens caché de ses paroles lancées brusquement, mais voulu en toute bonne curieuse avoir quelques réponses aussi. Elle s'adressa vive et lumineuse, le sourire aux lèvres avec sa verve coutumière

- Messire, vous voilà bien gaillard d'ainsi nous accoster ainsi avec un sourire malicieux et un tour de magie fort joli d'ailleurs, j'en conviens. Il faudrait me l'apprendre, si bien sûr nous... Enfin soit... Il est vrai que nous sommes d'accord de partager la bouteille. D'abord j'ai bien peur que le vin ne me monte à la tête... Je deviens assez infernale paraît-il... Mais si vous nous disiez en outre qui vous êtes, pour que nous puissions trinquer en toute quiétude... Et puis aussi, pourquoi la ville est si sombre et pourquoi je me sens menacée alors que je suis là tout à fait par hasard, en tant qu'artiste au même titre que mon ami...

Kipepeo pensa qu'il était peut-être temps de se taire. L'honnêteté n'était pas permise dans ce monde, ou dans les autres mondes probablement. Elle ne faisait que ouvrir la porte à ceux qui veulent transpercer les coeurs ou briser tout espoirs... Sagement, elle mit ses mains sur ses genoux, observant avec attention le nouveau personnage.

écrit par: Jebeddo Vendredi 16 Juillet 2010 à 11h26
Arsia


L’un des gardes pointa la jeune femme.
- T’as vu comment qu’elle nous cause cette sous femme d’étrangère ? venez, on va la foutre au mitard ça lui apprendra les bonne manières à la donzelle.

Un regard mauvais passa sur les yeux du capitaine qui commença à exécuter la proposition de son subalterne. Menotte dans une main, gourdin dans l’autre il commença à s’adresser à la mulan.

- Vous êtes en état d’arrestation pour trouble à l’ordre publique, et rebellions, si vous avez de la chance, on ne fera que vous couper la langue et vous jeter nue a l’extérieur de la ville.

Aux yeux de la jeune femme, il ne semblait ni plaisanter, ni chercher à la menacer. C’était pour le soldat presque une partie de plaisir qui s’annonçait. Le sang de la Mula se glaça, lorsque soudains une aide providentielle se manifesta. Une jeune femme surgit soudain d’un angle de la rue un large sourire niais sur le visage, comme si elle exultait. Son armure de cuir particulièrement moulante mettait en avant ses formes féminines, avec une extrême vulgarité, elle passa entre les gardes en se frottant discrètement à eux comme une promesse de tendresse avant de s’écarte en direction de la jeune femme.

- ça alors, ma cruche de cousine est finalement venue ! » Le ton était modulé, et de légère expiration trainante lors de certains voyelle accompagnant des gestes que la chaste Arsia jugeait proprement scandaleux. Rond de jambes, mains placée sur la joue du capitaine des gardes. Et autres provocation de ce genre. S’adressant au garde elle lui murmurait presque à l’oreille.

- Elle s’est perdue, elle devait me rejoindre au centre. » prenant un air parfaitement idiot et d’une niaiserie sans pareille elle ajouta. L’index posé le long de ses lèvres. « je n’ai peut être pas été assez précise, mais quelle idée de trainer dans de sis horrible quartiers. Allez, viens avec moi, et ce coup ci , ne prétend pas que je ne suis pas de ta famille, on a le même teint pâle, ça ne trompera personne. En plus ça m’avait rendu vraiment très triste que tu puisse d’aussi mauvaise choses la dernière fois. » Quelques larmes effleurèrent le bord de ses yeux. « je n’ai jamais compris pourquoi ma famille me rejetait ainsi. »
Durant tout ce dialogue, les gardes étaient resté bouche bée, le capitaine, les joue rouge et enflammée à la fois d’indignation et sans aucun doute de désir, pris la parole bégayant.

- Su… Sully la Fée, c’est bien p… p..parce que tu as rendu service à, à , à la ville que… que c’est la dernière fois… que j’accepte de croire à ton baratin.
De toute évidence, ça n’était pas la première fois qu’il disais de telles anneries.
« Oh, capitaine, vous êtes vraiment un ange incarné sur terre pour plaire aux jeune fille comme moi. Quelle tristesse que je ne puisse m’étendre dans vos bras. Mais peut être un jour, je dois y aller. »

Et sans attendre elle tira d’une main de fer Arsia vers un dédalle de ruelle. Ne lui laissant pas le temps de protester ou autre propos. Elle la fit passer par la porte d’une bâtisse, puis se plaça au milieu d’une cour vide, ou elle plaqua la jeune femme violement contre une fontaine.

« Maintenant que j’ai sauvé tes petites fesses de cet idiot de lieutenant Ballaï, tu va gentiment me rendre service ou je te livre à eux en prétextant que tu as profité de nos liens familiaux pour espionner Luskan au profit de Padhivers. C’est compris ma jeune première ? »
Le ton de voix était resté d’une douceur extrême, d’une suavité sans pareille, un léger sourire en coin esquissé d’un côté du visage, et ses grand yeux dévisageant la jeune femme.

Phélès, Kipepéo

Ignorant tout d’abord royalement les propos de Phélès et se replongeant avec dépit et un épuisement feint sur son siège devant la main posée sur son verre. Il regarda de manière intense la jeune Halfeline. D’un geste rapide il retourna sa chaise et s’appuyant sur le dossier la fit légèrement basculer.

-On me nomme l’oiseau, ou le piaf, je suis moi aussi une sorte d’artiste ambulant. » Et en un rien de temps il fit apparaitre entre ses doigts pipe, tabac et feu. « Mais vous semblez être des débutants, vous n’avez jamais entendu parlé de Luskan la paranoïaque ? Chaque personne ici est filée de près par les mages de la tour des arcannes, et les habitants sont tellement suspicieux que pour un oui ou un non on vous pend ou vous bazarde à l’extérieur de la ville. Chose tout à fait paradoxale, car c’est aussi un port de pirates renommé. Où les pire criminels font escales presque certains d’être à l’abris tant qu’on ne les soupçonne pas de comploter contre la ville. »

Avec assurance le jeune homme tira une bouchée de sa pipe en bois. Puis, regardant Phélès avec assurance. Lui adressant un clin d’œil.
- Quand au temple pour les petites indispositions, c’est sur l’autre rive. Je ne sais plus où exactement, mais ça ne devrait pas être difficile à trouver. Je crois qu’un temple de Sunie s’est installé pas trop loin.

Sans plus attendre il s’empara du verre malgré la main de Phélès et le porta à ses lèvres, buvant de manière distinguée et tout aussi flegmatique. Puis, regardant malicieusement, et avec un sourire plus qu’aimable la jeune Halfeline, il repris la parole.

-Vous êtes arrivé aujourd’hui pas vrai ? Oh, et n’ayez pas peur de boire avec moi j’ai la tête plus dure que la brique, vous ne risquez pas de m’assommer.

écrit par: Arsia Mardi 27 Juillet 2010 à 16h25
Malheur, comment Arsia en était arrivé à ce point. La jeune ensorceleuse était adossée à une fontaine, devant-elle se tenait sa soi-disante cousine Sully la Fée. La Mulan avait toujours été respectueuse des règles, l’idée d’avoir échappée à une arrestation arbitraire fut difficile à avaler.

Cependant, Arsia savait garder la tête froide, la situation aurait pu être bien pire, grâce il faut le reconnaitre à cette chère cousine. Sully la Fée représentait exactement le genre de personne dont il fallait se méfier. Évidemment l’aide providentielle de cette cousine n’était pas gratuite, elle était intéressée.

¤Un petit service, rien que cela, je pense que je n’ai pas le choix…¤

Avant de répondre, Arsia prit un peu de temps afin de reprendre son souffle. Ce temps fut aussi employé à un peu de réflexion. La jeune ensorceleuse ne savait pas s’il fallait remercier et accepter sans attendre les conditions de Sully la Fée, ou alors la giflé et en subir toutes les conséquences. Finalement Arsia esquissa un sourire la réponse était trouvée.

« Rendre service, pourquoi pas, mais tout dépend de la nature de ce service. J’accepte vos conditions, seulement je me garde la garantie de refuser de vous rendre ce service. Dite moi ce que vous voulez de moi, et je verrai… »

La réponse n'était surement pas totalement satisfaisante pour Sully, mais Arsia n'était pas du genre à accepter quoi que ce soit sans connaitre tous les détails.

écrit par: Kipepeo Mercredi 28 Juillet 2010 à 11h25

Kipepeo s'intéressait prodigieusement à cet oiseau, un oiseau rare sans nul doute, oiseau issu des profondeurs de Luskan dites par lui-même la paranoïaque. Fascinée elle regardait le jeu de ses longues mains, faisant apparaitre le tabac et la pipe. Elle rendit le regard appuyé du jeune homme tout en jouant avec une mèche de ses cheveux blonds. C'était là le signe d'une intense réflexion et une concentration studieuse sur les réflexion du perroquet.
¤ Tiens ! ¤ se surprit-elle à penser ¤ Pourquoi diantre il me fait penser à un perroquet ? ¤ A la mention des mages, Kipepeo eut la brève vision de l'Assemblée avec ses hauts murs austères, ses longs couloirs et sa bibliothèque. Les mages là bas ne semblaient nullement avoir le temps de surveiller tout un chacun, non point comme ceux de Luskan d'après ce qu'il disait. Elle observa un instant le visage de leur nouvel interlocuteur puis répondit :

- Luskan la paranoïaque ? Quelle idée de vivre ainsi ! J'ai du mal à comprendre cet état de choses, si ce n'est, il est vrai qu'un port accueillant des pirates peut-être dangereux pour ses habitants. Mais ce travail devrait appartenir aux forces armées, aux gardes plutôt qu'à des mages. La jeune halfeline au visage expressif s'arrêta un instant et après avoir retrempé ses lèvres dans le vin continua les yeux brillants, la moue d'un enfant curieux, ressentant cette frustrante naïveté face à quelqu'un qui semblait en savoir beaucoup plus qu'elle D'un autre côté Maitre Piaf, là où il y a paranoïa il y a secrets, et là où il y a secrets, il y a surveillants et surveillés ! Des pirates il y en a sans nul doute, nous en avons déjà rencontrés ! Mais ce ne sont que des voleurs des mers, tout comme nous avons à terre des voleurs de grand chemins. Pourquoi diantre comploteraient-ils à l'encontre d'un port qui les accueillent. En voilà une chose étrange. Mais dites moi cette tour des arcanes, c'est là leur seule fonctions ? Surveiller et s'assurer de la sécurité de la ville ? En tout cas merci pour votre conseil. Heureusement nous ne sommes que des artistes, tout autre chose aurait pu déjà être fatal à notre longévité !

La jeune femme était lancée. Le silence de ses compagnons ne faisaient qu'encourager sa mauvaise habitude de parler de tout et n'importe quoi, mêlant réflexions à bonne humeur de trouver un auditoire silencieux. Puis elle saisit la bouteille et versa une autre rasade dans le verre du Piaf tout en souriant malicieuse :
Hé ben Maitre l'oiseau, si nous ne pouvons vous assommer, peut-être pourrions-nous vous faire chanter ? Elle parti d'un éclat de rire perlé, incongru dans ce lieu, mais diantre si il fallait y mourir, autant le faire avec bravade... ou pas

écrit par: Jebeddo Vendredi 30 Juillet 2010 à 12h22
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi


Moira, Norim

Quoi de mieux pour se faire un nom que d’arrêter un bandit réputé ? C’est en partant de cette réflexion qu’une humaine et un nain établirent une collaboration qui serait amenée à durer ou non. Seulement, trouver des primes n’est pas une chose si aisée. La plupart des personnes traquées ayant déjà de nombreuses personnes sur le dos, certaines plus informées, d’autres moins. Cependant, trois primes avaient retenus leur attention.

La première, la plus facile sans doute, concernait un certains Capitaine Booney le rouge, facilement reconnaissable, apparemment débonnaire, avec de nombreuse tentatives de vol à mains armée à son actif récent, dont un quart seulement avaient aboutie. Paradoxalement, il ne fut encore jamais arrêté, et son passé semblait bien plus glorieux, puisque ses fait de piraterie allèrent jusqu’au vol d’un navire de guerre d’Amn. La prime pour sa capture vif montait à milles pièces d’or. On l’aurait vu à la taverne du coutelas récemment.

La seconde prime, proposée par la ville même de Luskan, était plus intéressante. Un meurtrier multirécidiviste, terroriste, et espion de Padhiver. Gnome illusioniste au nez crochu et dont l’allure sur les affiches semblait plus qu’inquiétante. Cependant aucun nom n’était donné. Et le portrait était donné d’après les rares descriptions données par les témoins des meurtres. Parmi les victimes de ce gnome, on trouve de nombreux mage de la tour des arcanes, mais aussi des femmes et des enfants de Luskan. La somme offerte pour sa capture montait à huit milles pièces d’or vif, et seulement milles pour son cadavre.

Enfin la dernière prime concernait un jeune homme d’Eauprofonde, dont l’affiliation avec une sombre guilde d’assassin avait été mise au grand jour. Le jeune homme nommé Dan de Bena aurait été aperçut sur la route entre Padhiver et Luskan, sa tête ne vaut guère que cinq cents pièces d’or mort ou vif. Cependant la rumeur affirme qu’il connaitrait l’identité du mystérieux et maléfique mage gnome.

Ces trois primes avaient en commun de pouvoir être menée dans la même ville, Luskan, diminuant ainsi fortement le nombre de chasseur susceptible de se mettre sur l’affaire. La ville ayant une très mauvaise réputation. En outre, avec les bons contacts, il était aisé de pouvoir surveiller les points de fuites potentiels des criminels. A savoir le port, et les portes de la ville. Enfin, dans cette ville une seule auberge accueillant les personnes louches et étrangers, il serait plus aisé de pouvoir les apercevoir, et cela même s’il était impossible de les arrêter dans l’auberge même.
Nos deux compagnons, fraichement arrivé en ville mangeait leur premier repas à l’auberge du coutelas. L’atmosphère suspicieuse de la ville leur pesant déjà lourdement à l’esprit puisque rien que pour entrer en ville, ils avaient dû subir quatre ou cinq fouille, montrer les laisser passer et justifier les raisons de leur venues, ainsi que la preuve qu’ils ne mentaient pas sur leur identité. Tout ça pour avoir l’autorisation d’entrer en ville accompagné d’un.

« Vous êtes des menteurs, mais j’ai rien pour le prouver, vous pouvez entrer, mais on vous garde à l’œil, on vous aura au premier faux pas. »


A la table d’à côté, Phélès et kipepéo, arrivé à Luskan la même matinée mais ayant put entrer plus facilement en ville étaient en pleine discussion avec leur pique assiette. Ils avaient tout deux attiré l’attention de l’humaine et du nain suite à la tentative d’empoisonnement qu’ils avaient essuyé dès leur arrivée à l'auberge du coutelas.

Phélès, Kipepéo

Le piaf pris la parole avant que Phélès n’ai eu le temps de prendre la parole. Manquant de s’étouffer de rire lorsque kipepéo mentionna les mages de la tour des arcannes comme protecteurs de Luskan.
- Oh, ceux là, ce sont plus des tyrans qu’autre choses. Et n’allez pas le dire à haute voix en dehors d’ici, vous seriez mis au fer, ou exécuté en un rien de temps. Ils protègent surtout leurs intérêts. Quand aux gardes de la villes, ils dépendent chacun de bandes rivales des hauts capitaines de Luskan. La ville est en effet dirigée par des corsaires. Du coup, les jeunes gardes font du zèles, pour plaire à la tour et à leur capitaine, n’hésitant pas à confisquer des biens sans raison aux caravanes, ou à arrêter des gens pour le plaisir de les jeter complètement dépouillé aux portes de la villes, et de se partager leurs biens. Cependant, ils ne font ça qu’aux étrangers. Ça a dû déteindre sur les habitants.
Puis avec un sourire malicieux il ajouta en regardant profondément dans les yeux de la jeune halfeline.
- Vous ne trouvez pas que je chante déjà beaucoup ? Mais à mon tour d’entendre votre douce voix. Vous semblez être arrivé ce matin. Et j’attendais une caravane d’un ami qui venait d’eauprofonde. Hélas, il n’est toujours pas arrivé, et les gardes ne veulent rien me dire. Je dois avouer que je suis très inquiet. Vous auriez des informations ? Y-a-t-il eu des attaques sur la route récemment ?
Se redressant, il ratifia du visage l’halfeline autant que le barde blafard. L’invitant a répondre s’il savait quelque chose lui aussi. Aux yeux du tandem, il semblait parfaitement honnête.

Arsia

Un sourire mesquin se dessina sur le visage de sully. Puis soudainement elle se retourna, faisant mine de partir. L’air affreusement peinée, comme si la réponse d’Arsia lui avait porté un réel coup au cœur et que la pauvre Sully ne s’en remettrait jamais.
- Bon, et bien, si tu refuse de coopérer il me suffit d’aller revoir le garde en pleurant que tu es mauvaise, et sans doute une traitresse, que tu m’as faussé compagnie pour faire je ne sais quel méfait qui me traversera l’esprit. Et tu auras toute la garde aux fesses. Et moi aussi, car il te mettrons une primes sur le dos, et que j’ai besoin d’argent.
Puis se retournant brusquement. Un sourire tendre sur le visage
- Mais tu es une gentille cousine n’est-ce pas ?
Puis s’approchant, le visage presque collé à celui de la mulan.
- Je t’ai vu arriver par la porte ce matin, ce que je veux, ce sont des informations, et peut être un coup de pouce. Vois-tu, je cherche un jeune et fringuant mage qui a fuit sa ville natale pour se réfugier ici. Selon mes informateurs, il aurait dû arriver dans la nuit, mais personne ne l’a vu. Comme on ne peut pas entrer et sortir de Luskan aisément, j’ai besoin de savoir ce que tu as vu à l’extérieur.
La jeune femme sortit un portrait d’un jeune homme la mention d’une prime de cinq cents pièces sous l’image. Portrait qui ne disait absolument rien à Arsia.
- Si tu l’as vu, dis moi où et nous serons presque quitte.
Un sourire amical sur le visage, la jeune femme attendit sa réponse.

écrit par: Moira Vendredi 30 Juillet 2010 à 15h12
Moira observa son reflet au fond de son verre. Arrivée depuis moins d'une journée, elle avait déjà envie de repartir. Défiance. Chauvinisme. Corruption. Incurie. Luskan concentrait ce qu'elle trouvait de plus haïssable chez ses congénères humains, et c'était un miracle que cet endroit ne se soit pas déjà effondré sous le poids de sa propre médiocrité. Même la Mère Nature semblait ne pas aimer cette ville, gratifiant régulièrement la région d'un climat exécrable. Au moins il ne pleuvait pas aujourd'hui.

La grande guerrière aux yeux de glace reposa le verre à côté de l'assiette vide et échangea un regard navré avec son camarade d'infortune. Norim, le solide nain au caractère bien trempé, partageait avec elle l'espoir d'un lendemain meilleur. Un espoir qui, pour l'instant, prenait la forme de trois primes juteuses offerte pour trois criminels notoires. Un ancien pirate, un mage renégat, et un membre de la pègre en exil. Mais les choses étaient loin d'être aussi simple. Pour commencer, Moira n'avait jamais fait ce genre de travail, et n'avait aucune idée de comment s'y prendre pour retrouver un fugitif, surtout dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Ensuite, difficulté supplémentaire, les cibles étaient voulues vivantes la plupart du temps, quand bien même elles encouraient la peine de mort de toute façon. Ils fallait donc les retrouver, mais aussi les obliger à se rendre d'une manière ou d'une autre. Tout cela ne s'annonçait pas sous les meilleures auspices.

Elle passa les mains derrière la nuque, balayant ses mèches noires, et s'étira quelque peu sur sa chaise tout en réfléchissant. En traînant par ici, ils pouvaient espérer mettre la main sur Booney le Rouge. Mille pièces d'or, c'est beaucoup pour un seul homme. Mais qui dit capitaine dit équipage, et il allait probablement falloir passer sur le corps des associés de ce triste sire pour l'atteindre. Le mage fou était à exclure pour elle. Le fait qu'il se soit attaqué à la Tour des Arcanes et soit encore vivant en disait long sur la dangerosité de bonhomme, fût-il un gnome. Quand à l'aigrefin nommé Dan quelque chose, est-ce que les cinq cents pièce d'or valaient le dérangement? Un homme habitué à se cacher des autorités serait sûrement très difficile à dénicher. Et puis il y avait la concurrence. Un peu de temps passé dans ce bouge avait suffit à repérer d'autres soudards avec leur propre copie des avis. Dans ce milieu et encore plus à Luskan, tout les coups sont permis pour arriver le premier.


¤ Ce n'est peut-être pas une si bonne idée de se lancer là-dedans, après tout... ¤

Personnellement, Moira ce cherchait pas particulièrement à devenir riche. Il lui fallait juste manger tout les jours. A une table voisine, deux personnages haut en couleur évoquèrent une affaire de poison dans leur vin à cause d'une « organisation » qu'ils auraient mécontenté. Une journée luskanienne typique en quelque sorte.

Elle gardait poliment le silence, comme à son habitude, attendant tranquillement que le nain finisse de manger. Il leur faudrait prendre une décision, mais ils n'étaient pas à la minute près.

écrit par: Norim Vendredi 30 Juillet 2010 à 17h12
Le nain se restaurait tranquillement dans l’auberge du coutelas de Luskan tout en se plaignant entre chaque bouchée sur ce qui s’était passé à l’humaine nommée Moira à qui il s’était temporairement, du moins pour l’instant, associé pour obtenir des primes. Se plaignant à voix plus ou moins basse des manières des déplorables manières que possédait les humains de cette ville.

Dans le même temps, il songeait à chacune des primes que les deux combattants pouvaient espérer décrocher. Le premier, affilié à la guilde des assassins, valait déjà une belle somme, même une fois celle-ci divisée en deux, mais il n’était guère glorieux d’attraper un sous-fifre et de s’attirer les foudres de ses supérieurs, surtout lorsque ceux-ci sont des assassins réputés. Le nain n’était pas trouillard, loin de là, mais il voulait mourir de manière honorable, non dans un lit quelconque d’une auberge quelconque dans une ville de mal élevés, et élimina donc cet homme des cibles prioritaires.
La seconde cible était un magicien, et cela seul rebutait grandement Norim, car tout fou qu’il était, il n’aimait guère les arcanes et ceux qui les maniait, et il préférait les laisser s’occuper de leurs affaires entre eux. Malgré tout, huit mille pièces d’or représentaient une somme colossale, à faire rêver bien des nains, et arrêter ce gnome permettrait au FièreHache de regagner un peu de son honneur perdu. Malheureusement, le trouver puis l’attraper vivant serait des plus difficiles.
Néanmoins la troisième et dernière prime paraissait être la plus intéressante du lot, du moins pour le moment : l’homme quelle concernait ne semblait pas manier la magie ni être spécialement intelligent, sans quoi il réussirait bien plus souvent ses coups et se serait fait bien plus discret. L’attraper vif serait compliqué, mais moins que le gnome de l’autre annonce, car il est plus simple d’embarquer de force un combattant désarmé qu’un arcaniste. De plus, son nom était connu et on pouvait facilement supposer des endroits où il se trouvait.

Laissant son assiette à présent vide et ses réflexions de coté, il fit part de ces dernières à son associée :


- Je ne sais guère ce que vous en pensez ma chère, mais il me semble que ce Booney soit des trois la meilleure cible.

écrit par: Moira Vendredi 30 Juillet 2010 à 20h00
Moira haussa un sourcil en interrompant son vagabondage mental. Il semblerait que de son côté, Norim soit arrivé aux même conclusions. Plutôt une bonne chose, qui laissait présager d'une collaboration efficace. Et malgré sa tendance à rouspéter à tout bout de champ, il était de fort bonne compagnie.

-Alors nous pensons à la même chose, cher ami, répondit-elle d'une voix profonde de contre alto. Elle se redressa lentement sur son siège et posa l'avant-bras sur la table, continuant sur sa lancée : "Néanmoins, mille, c'est beaucoup pour un seul homme. Il doit avoir de la ressource, et un certain nombre de complices qu'il nous faudra sûrement abattre."

La guerrière ponctua sa phrase d'un haussement de ses vastes épaules et d'un regard entendu : ce ne serait un problème pour aucun des deux à priori. C'était même peut-être la partie la plus simple du travail, simple dans le sens où il n'y aurait plus de questions à se poser. Seulement agir plus vite et plus fort que ceux d'en face.

-La question est : par où commencer? On nous a vendu cet endroit comme étant un de ses repères, mais il serait bien fou de s'y rendre. Nous ne sommes pas les seuls à l'y attendre...

Elle fit un petit geste discret de la main pour désigner le voisinage immédiat. La plupart des gens en armes n'avaient pas fait mystère de leurs activités en consultant leurs parchemins chaque fois qu'une tête inconnue se présentait à la porte. Pour damer le pion à des gens plus expérimentés en matière de chasse à l'homme, il allait leur falloir de l'intuition, et de la bonne. Moira réfléchit de nouveau. Se sachant recherché, le truand devait avoir monté une base d'opération discrète, qui devait forcément se trouver dans un endroit où personne n'allait jamais. Une zone à l'abandon, un vieil entrepôt, une section d'égout peut-être? C'était là que le manque de connaissance de la ville jouait contre eux.

-On peut tenter de le débusquer à domicile. Il doit bien y avoir un coin décrépit et déserté dans cette ville pourrie...

Car attendre qu'il se montre les mèneraient sûrement nulle part. Sauf s'ils parvenaient à circonscrire son rayon d'action. En connaissant les derniers lieux de ses crimes, ça leur donnerait une idée d'où essayer de le surprendre.

écrit par: Arsia Samedi 31 Juillet 2010 à 08h43
Le comportement de Sully la Fée commençait à devenir grotesque, et son petit manège n'avait maintenant plus d'effets sur Arsia. Mis à part cela, l'ensorceleuse fut satisfaite, le service qui lui était demandé n'était pas excessif, en gage de gratitude Arsia décida qu'elle pouvait lui donner satisfaction. Malheureusement l'homme sur l'image était inconnue de la mémoire d'Arsia. L'ensorceleuse s'apprêtait à répondre quand une secousse se fit sentir dans son sac...

C'était sa belette, et Corile était agitée, que se passe t'il? Pourquoi son maître est-il malmenée, un mauvais élève surement venant réclamé une meilleure note? C'était intolérable, Corile s'était trop longtemps cachée dans le sac, il fallait désormais agir pour sa maîtresse. Celle-ci bondit hors du sac et grimpa le longs du corps d'Arsia. Embusquée dans les cheveux de l'ensorceleuse, elle pouvait attaquée à tout moment, s'attendant à une attaque ennemie, tout ce qu'elle reçue c'est une caresse de sa maîtresse.

¤Toujours en retard comme d'habitude, calme toi Corile, laisse moi faire ce ne sera pas long.¤

L'épisode de l'opération commando de Corile passée, toute l'attention de l'ensorceleuse fut reportée sur sa chère cousine. Encore une fois, sa réponse n'allait peut-être pas lui plaire.

"Désolé, mais je n'ai jamais vu cet homme j'en suis convaincue. Par contre je peut vous donner quelques informations qui pourront certainement vous aidée, je le ferait disons en gage de gratitude comme cela nous serons quitte. Je suis effectivement arrivé ce matin à Luskan par le convoi qui est parti ce matin, votre ami est parti par un autre convoi voyageant de nuit malgré le danger. Tout ce que je sais, c'est que le convoi fut attaquée pendant la traversée, je ne sais pas par qui ni pourquoi..."

Une ombre passa le visage de la mulan, un souvenir venait de lui revenir à l'esprit

"J'ai aussi appris autre chose par de simples commérages. Un mage d'Eauprofonde aurait été retrouvé mort et pillé aux abords de la ville, peut-être avait-il un rapport avec le convoi. Dans les deux cas j'ai bien peur que l'homme que vous recherchiez soit mort... je suis désolé."


écrit par: Norim Samedi 31 Juillet 2010 à 08h53
Norim acquiesça, le lieu, s’il avait été l’antre de malfrat un jour, ne devait plus l’être depuis bien longtemps, les rumeurs sur des personnes capturées devaient aller très vite dans le monde souterrain, sans quoi aucun d’entre eux ne tiendrait longtemps. Rester ici était donc une mauvaise idée, surtout que la concurrence serait très rude si une personne recherchée entrait.

- Vous avez raison, mille pièces font une belle somme, surtout pour un seul homme, mais vous savez comment est ce milieu, une fois le chef disparu, les sous-fifres s’entre-tuent pour sa place, le faire tomber, c’est faire tomber tout son groupe.
Comme vous le dites, cet endroit n’est pas l’idéal pour l’y attendre, car il ne viendra peut-être jamais, et même alors la concurrence serait rude pour l’attraper, mieux vaut trouver sa planque.

Baissant d’un ton et rapprochant sa tête de son interlocutrice pour que les autres chasseurs de primes ne puissent pas l’entendre, le nain continua :

- A sa place, je ne me cacherais pas dans un coin décrépi, mais plutôt dans un bateau, idéalement, un bateau qui paraît en réparation pour des avaries mineures, il aurait ainsi une base mobile, avec laquelle il pourrait transporter son butin dans d’autres villes pour le revendre, évitant ainsi un transport où il pourrait se faire prendre, mais également avec laquelle il pourrait fuir. Même si je me trompe, il ne nous coûte rien, sinon un peu de temps, d’aller voir sur le port s’il s’y trouve.

Même dans le cas où le nain se trompait, Booney devait bien écouler ses marchandises, et cela risquait d’être dur dans la ville elle-même, auquel cas un bateau paraissait être le moyen le plus facile de les transporter ailleurs, en interrogeant les marins, ils trouveraient peut-être quelque chose même si l’homme n’était pas au port.

écrit par: Moira Samedi 31 Juillet 2010 à 14h03
Moira croisa les bras et pencha la tête sur le côté en signe d'assentiment.

-Pourquoi pas. Il faudra juste veiller à ne pas trop se faire remarquer.

Elle chassa négligemment un insecte d'une pichenette. Même si Booney était décrit comme étant une gloire déchue de la piraterie, le fait qu'il soit toujours libre avec une aussi grosse prime sur sa tête signifiait qu'il n'était pas seulement doué à cache-cache, mais aussi qu'il devait être capable de se débarrasser physiquement des limiers lancé à sa recherche. Et bien se rappeler de ne pas sous-estimer le gaillard quand il sera en face d'eux.

-En parlant de sous-fifres, il serait bon de savoir également combien ils sont.

Qui pouvait les renseigner? Gardpeck, l'homme massif qui tenait le Coutelas, avait réputation de savoir tout sur tout le monde. Mais s'adresser à lui reviendrait presque à crier dans la rue qu'ils cherchaient Booney le Rouge. Et vu la xénophobie endémique à Luskan, faire parler les locaux ne serait pas aisé non plus. Il leur faudra donc une bonne dose de patience et compter sur un bon sens de l'observation.

Elle jeta encore quelques coups d'oeil attentif autour d'eux. Il ne fallait pas qu'ils laissent entendre où ils comptaient aller. Booney n'était pas là, mais un de ses hommes y était peut-être, justement pour se renseigner sur qui se lançait à ses trousses. Ce serait assez malin de sa part, et expliquerait comment il avait pu tenir si longtemps.

Elle hésita à demander à Norim s'il voulait partir tout de suite. Etait-ce vraiment important de se presser? Il y avait peut-être des choses auxquelles elle n'avait pas pensé.

écrit par: Jebeddo Dimanche 08 Août 2010 à 12h50
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Norim, Moïra.

Tout autour d'eux n'était qu'yeux et oreilles. Si quelqu'un les avait épié, il aurait sans doute put entendre des brides de leur conversation, et put lire sur leurs lèvres. Cependant la taverne était particulièrement animée, et il était possible qu'on ne les ait entendu. Il faut dire qu'ici, les chasseurs de primes peuvent côtoyer ceux qu'ils recherchent sans pouvoir les arrêter. L'auberge offre un havre et un abris à quiconque s'y réfugie. Le seul soucis, et qu'il faut toujours finir par en sortir. Surtout lorsque l'on a des fonds limités. Cependant, l'aubergiste ne pouvant rien faire contre les rixes à mains nues ou les insultes, il arrivait régulièrement qu'une bagarre éclate. Ou que les rixes verbales fusent d'une table à l'autre. Le plus souvent le fait de deux équipages concurrents sur un même commerce, ou une même prise.

D'un bref coup d'oeil Moira nota tout de même que le dénommé « le piaf » de la table d'à côté l'avait regardé elle et Norim d'un oeil moqueur.


Arsia

A la mention du possible décès de l'homme qu'elle cherchait, la jeune dame éclata en sanglot.

-Oh, il serait mort? Je ne peux y croire. Vous avez vu sa dépouille? Lui qui était un mage si doué.

Puis, les larmes disparaissant subitement du visage, comme si elle n'avait été qu'un masque dont on avait assez joué. Les yeux encore loin d'être rougis, elle repris la parole avec un regard taquin.

- Mais puisque tu ne sais rien, tu n'es pas encore quitte. Tu connais sans doutes des personnes plus aventureuse que toi qui sont venue ce matin. Présente moi à eux.

Après un bref silence, la jeune dame se rappela soudainement son rôle, et reprenant un air meurtrit elle et s'appuyant contre Arsia.

- Je vous en prie, j'ai absolument besoin de savoir s'il est en vie ou non. Cette personne est très importante pour moi, et je ne peut croire qu'elle ai été si aisément défaite.

Et sans attendre de réponse, Sully Saisit Arsia au bras, et l'entraina vers le sabre d'abordage.

- Je sais où doivent être vos amis. Je vous y accompagne, tachez de bien me présenter cousine!

Escarboucle


Luskan, le meilleurs endroit pour chercher des soucis, des aventures, et par conséquence de la richesse. Le jeune roublard s'y était rendu depuis un peu moins d'une lune. Mais il avait vite fini par comprendre qu'il valait mieux se faire passer pour une personne du cru. Cela évitait tout un tas de désagrément comme les tarifs exorbitants fait aux étrangers, la suspicions ambiante, ou pire, les attaques régulière de la garde qui ne semblait avoir que pour seul mission de rejeter à la porte n'importe quel « étranger » qui contreviendrais à une loi inventée sur l'instant. Néanmoins, être étranger quand bon lui semblait lui permettait d'éviter tout soucis avec les milices des hauts capitaines qui rançonnaient la plupart des habitants « pour leur sécurité ». Mais aujourd'hui, une information juteuse l'avait amené à se faire passer pour un marin au coutelas. Venu tôt pour pouvoir différencier habitué et nouveau venu, il regretta de ne pas avoir eu suffisamment d'informations pour pouvoir repérer ce qu'il cherchait du premier coup d'oeil. Mais, laissant trainer ses oreilles, il avait surpris plusieurs discussion intéressante.

écrit par: Escarboucle Mardi 10 Août 2010 à 16h47
Escarboucle sentait le découragement le gagner.
Comme elles étaient loin les premières journées de marche où il était heureux d’être libre, sans maître pour lui établir un harassant emploi du temps !
Rejetant le levant au souvenir de la Horde Sauvage dont il avait entendu parler, il avait pris la route de l’ouest et, tandis qu’il dévalait les pentes de la Corne de Tempêtes, l’impression, la certitude même, de courir vers la gloire et la fortune donnait une vigueur extraordinaire à ses jarets.
Dans l’excitation de ces premiers jours, il avait même carrément choisi EauProfonde comme destination, faisant fi de la distance pourtant colossale qui l’en séparait. N’était-il pas porté par le vent de la liberté ? Selon lui, plus une ville était importante, plus les richesses l’étaient aussi.
En outre, d’après ses calculs, il arriverait à la belle saison
Malheureusement, rapidement, les conditions du voyage s’étaient durcies et il avait dû cheminer au gré des caravanes afin de bénéficier de leur protection. Il s’y faisait embaucher d’ordinaire pour de menus travaux.
La suspicion permanente des marchands redoutant toujours une embuscade, les cicatrices des gardes chevronnés qui en avaient déjà subi et surtout leurs récits avaient fait forte impression sur notre Cormyrien. Petit à petit son allégresse initiale s’était étiolée. Les paysages nouveaux qu’il avait fort goûté les premiers jours lui semblaient désormais recéler à chaque recoin des sites d’embuscades ou des tanières de monstre.
Il avait pris du retard et, lors des escales, les personnages qu’il avait fréquentés, loin d’être les héros aux bras vigoureux qui trouveraient la fortune avec lui, étaient essentiellement de vulgaires cordonniers ressemeleurs de bottes.
L’automne comme son moral était déjà bien entamé tandis qu’il attînt enfin la Perle du Nord. Toutefois, la chance sembla lui sourire à nouveau et il regagna un peu d’enthousiasme en apprenant de Luskan.
La bourgade était à une portée de fronde pour qui venait de couvrir des centaines de lieues et les perspectives de s’y engraisser n’étaient pas moindres qu’à EauProfonde si on n’était pas trop regardant sur la provenance et la façon de faire tomber les lions d’or dans son escarcelle.

Il avait mis à profit son regain d’énergie pour ruser son entrée et travailler seul à son immersion.
Depuis lors il vivotait tâchant d’apprendre à vitesse accélérée les manières et l’accent du coin. Bien qu’il eut passé la majeure partie de son existence dans une sombre tour de mage, il n’avait pu manquer de glaner sur les quais de Marsembre deux trois expressions, quelques attitudes universelles de marin qui avaient facilité sa tâche au point qu’il entreprenait ce matin d’en camper un au « Coutelas».
Le moment était venu de s’acoq… de s’associer avec des personnes dignes de confiance. Parmi la foule bruyante qui garnissait maintenant l’établissement, si beaucoup paraissaient des marins en escale, d’autres avaient plutôt l’attitude de chasseurs de primes d’ailleurs plusieurs ne faisaient pas mystère qus c’était là leur gagne-pain.
D’instinct, il rejeta ces gaillards trop expansifs et il tourna son regard vers un étrange équipage. Un nain et une matrone, une humaine ! Les Vigoureux étaient rares comme les jours sans peine à Marsembre mais ils étaient unanimement connus pour leur sens aigu de la loyauté.
La fiabilité était une qualité que prisait l’Escarboucle encore davantage quand elle habitait un corps puissant. La Damoiselle aussi n’avait pas l’air d’une danseuse légère calishite mais bien plutôt d’une robuste aventurière.
Malheureusement ce couple, pour achever de le séduire sans doute, déployait des trésors de discrétion se détournant un peu avant de causer, parlant à mi-voix, voire dans sa barbe pour celui à la pilosité la plus exacerbée.
Néanmoins quelques regards inquiets lancés à des chasseurs de primes comme à des concurrents indésirables, leurs intonations qui n’avaient rien de Luskaniennes et, pour tout dire, leur aspect de marin d’eau douce, révélaient assez bien la raison de leur présence ici.

Il décida donc de s’en approcher et des les aborder par le travers mais assez directement : Il soupçonnait la nature naine d’être rétive aux louvoyages.
Quelque contrat qu’ils aient choisis de poursuivre d’abord, il lui conviendrait. En effet, il lui permettrait de les mieux connaître et peut-être de s’en faire apprécier pourvu qu’il ne dure pas trop longtemps.


-La bonne rencontre mes jolis, si, comme je le crois, il est question de s’enrichir. Faisons équipe voulez-vous ? Vous m’avez l’air à la fois déterminés et, sauf votre respect, légèrement déplacés parmi ces requins. Sans prétendre m’abaisser à être des leurs, Je suis un homme. Je veux dire un humain et un mâle, et je ressemble donc plus au tout-venant auquel les soudards locaux sont habitués. Je suis persuadé qu'un gaillard tel que moi, sera plus discret qu'aucun de vous deux. Et être discret, c'est ça qui me rend remarquable.

Il avait parlé à voix basse et rapidement, respectant la discrétion dont avait fait preuve les deux tourtereaux jusqu'alors.

écrit par: Moira Mercredi 11 Août 2010 à 10h03
C'était tellement ennuyeux que Moira en venait à espérer qu'une bagarre éclate. Cela ferait un peu de spectacle, en plus de l'occasion de refaire la décoration de ce bouge minable. Et surtout ça détournerait un peu les regards d'eux. Sans être paranoïaque, ils feraient mieux de ne pas trop parler de leurs futurs plans ici, ça pourrait se retourner contre eux. A la table voisine, un type un peu louche qui s'était invité auprès des deux acteurs itinérants les regardait avec l'air de bien s'amuser. Moira lui répondit avec une franche hostilité au fond des yeux.

¤ Qu'est-ce que tu regarde, crétin? Bon allez, ça suffit, on se tire... ¤

Elle allait se tourner vers Norim, quand un escogriffe un peu maigrichon jaillit soudainement de la foule pour venir droit sur eux. Instinctivement, la guerrière referma une main gantée de fer sur la garde de son épée. On aurait dit un renard, ou un autre animal du même acabit, avec cette petite moustache soignée et cet air futé mais un peu fébrile de celui qui est sur le point d'atteindre son but. En revanche il était un peu difficile de comprendre où il voulait en venir. Il venait là leur vendre ses services, sans même demander de quoi il était question, ce qui était plutôt étrange. De plus, sa tête était vaguement familière. Il ne serait pas recherché lui aussi?

La fin de son baratin fût accueillie par un blanc glacé. Puis Moira se pencha légèrement en avant en le fixant du regard.


-Mes "jolis" ?

Sa voix était assez froide pour geler le fond de bière dans le bock de Norim. Elle n'appréciait pas trop ce genre de légèreté, même si, contrairement aux apparences, elle n'en prenait pas tant ombrage que ça. Juste pour lui signifier qu'il se montrait un peu cavalier avec des inconnus. Elle laissa ensuite place à un nouveau silence de quelques longues secondes, pour laisser le temps à Goupil de bien comprendre le message.

-Sacré discrétion en effet. Traverser la pièce pour venir vous penchez vers nous avec cet air conspirateur, personne ne vous aura remarqué. Elle haussa les épaules. « Asseyez-vous, et dites nous plutôt ce que vous croyez avoir compris de la conversation. »

Sarcasme mis à part, ils étaient déjà suffisamment repérés comme étrangers depuis leur arrivée, alors autant l'écouter jusqu'au bout. Quitte à l'envoyer balader après s'il n'avait finalement rien d'intéressant à dire.

écrit par: Norim Mercredi 11 Août 2010 à 13h18
Norim acquiesça de la tête lorsque sa collaboratrice émit le souhait de rester discret, il serait bien malheureux que leur cible apprenne leur plan, du moins quand ils en auraient un qui serait définitif, pour en profiter pour leur tendre un piège, ou plus simplement disparaître dans la nature, les laissant se débrouiller avec le rien qu’ils trouveraient alors.

Et alors qu’elle continuait sur les choses que les deux compères ne connaissaient pas, en l’occurrence le nombre d’adversaire qui se dresserait entre eux et leur cible, un énergumène vint les voir à leur table. Cette chose, à la pilosité défaillance mais pas inexistante, eux le culot de les nommer ‘‘mes jolis’’, et autant cela pouvait sembler un bon compliment pour la guerrière en face de lui, autant le FièreHache le prit très mal. Grommelant dans sa langue, le nain répondit au nouveau venu, sans s’attendre à ce que celui-ci, ou la jeune femme, en comprenne un mot :




Et alors que Moira lui proposait de s’assoir, le nain décida de se lever et proposa à la jeune femme :

- Et si nous y allions, je pense que nous n’avons plus rien à faire ici.

¤ Surtout que pour rester discret maintenant, c’est raté ¤

écrit par: Moira Mercredi 11 Août 2010 à 15h27
La guerrière haussa un sourcil. Décidément, le nain avait le chic pour penser la même chose qu'elle au même moment. Elle tapota de l'index sur la table avec un hochement de tête affirmatif.

-Excellente idée. C'est de toutes manières le genre de choses dont il vaut mieux parler ailleurs que dans ce... *hum* établissement.

Moira avait faillit dire "trou à rats" mais l'idée était là. Ils avaient déjà réglé leurs consommations, plus rien ne les retenait ici, surtout pas la charmante ambiance. Elle ramassa donc son sac à dos par terre et l'épousseta, délogeant au passage quelques cafards opportunistes, et se leva enfin, deployant sa grande carcasse avec quelques cliquetis de métal. Se tournant vers Goupil, elle lui lança à voix basse :

-Un spécialiste de la discrétion tel que vous ne peut qu'en convenir, n'est-ce pas?

D'un geste d'invite, elle lui fit comprendre que ce n'était pas une plaisanterie, elle avait vraiment l'intention d'écouter ce qu'il avait à dire. Mais ailleurs. Sortir! Enfin. Même si ça sentait fort la marée. Avec une certaine forme d'habitude, elle scruta consciencieusement les alentours avant de franchir le palier. Ils n'avaient plus qu'à se trouver rapidement un coin de rue tranquille et sans oreilles indiscrètes. Dans ces conditions, si quelqu'un s'intéressait de trop près à leurs activités, ils pourraient le voir venir. Décidément, un séjour au "Sabre" avait le don de rendre paranoïaque le plus insouciant des voyageurs. Et Moira était déjà tout sauf insouciante.

¤ Bon sang, je hais cette ville. ¤

écrit par: Escarboucle Mercredi 11 Août 2010 à 16h00
Pour un observateur extérieur, la scène avait de quoi surprendre. Visiblement les deux mastars étaient à deux doigts de fendre le crâne du freluquet qui venait de les rejoindre, et... celui-ci paraissait au comble du ravissement !
Goguenard, le filiforme personnage, balançait un regard amusé alternativement à l'un et à l'autre de ses puissants voisins.
Imaginons qu'en outre notre spectateur soit doué de "Clairaudience", tout s'éclairerait pourtant bien vite.


- Exactement comme je l'avais pu l'avais prévu...
Ma Dame, Messire Nain, vous êtes à Luskan. Chaque autochtone aura comme plaisir délicat de vous contrarier, de vous mettre en rogne, de vous pousser à bout n'attendant que vous regimbiez pour vous jeter au cachot ou, à tout le moins, vous accabler d'amendes. Ce sont les façons locales, vous savez comme je dis la vérité après avoir été soumis aux formalités d'entrée, j'imagine.
Or, ainsi qu'une rapide observation et petite faculté d'analyse me l'avaient laissé supposer, vous êtes peu capables de faire taire votre fierté...

Laissant ses interlocuteurs méditer sur la pertinence de tels propos, il commanda prestement 3 chopines d'une âle bon marché ne voulant pas faire un étalage ostentatoire de richesses dont, accessoirement, il était totalement dépourvu.

- Je continue mon raisonnement, ce sera un peu long, je vous prie de m'excuser mais peut-être apprendrez vous quelque chose sur moi et sur justement ma faculté à réfléchir, qui vous plaira ?
Or donc, je vois deux personnes, sauf votre respect assez mal assorties, n'ayant pas l'air, loin s'en faut, de marins et tenant conciliabule tout en jetant de temps à autre un regard inquiet à des groupes de chasseurs de primes.
J'en déduis que vous en êtes aussi.
J'imagine que comme tout le monde ou presque vous partez avec peu d'éléments, c'est d'ailleurs la raisons de votre présence ici et pas sur le terrain.
Je relie maintenant mes deux déductions et arrive à un syllogisme évident, carré, comme un lingot :
Tous les chasseurs de primes ont besoin de mener enquête pour arriver à leurs fins; Or, parmi ceux-ci et à Luskan, les étrangers fiers et ombrageux sont bien mal embarqués, donc vous avez besoin de moi.

Satisfait, avec la conscience très nette que ce ne sont pas ceux qui ont les plus gros bras qui assomment le mieux, le Cormyrien trempa ses lèvres fines dans sa mousse.

écrit par: Arsia Mercredi 11 Août 2010 à 22h01
Les informations fournies par Arsia n’était pas satisfaisante, cela l’humaine le concevait très bien. Le fait est qu’elle n’était pas encore quitte cela aussi Arsia le concevait. Par contre l’attitude de Sully commençait réellement à l’exaspérer. Ses changements d’humeur, sa comédie, rien que de la poudre aux yeux abjectes. Si sa cousine voulait continuer ainsi avec Arsia mieux vaudrait qu’elle oublie se jeu ridicule. Pour ce qui est des vrais intentions de Sully, Arsia ne les connaissait pas, en fait tous ce que l’humaine souhaitait c’est que cesse enfin cette mascarade qui ne faisait rire personne.

En plus d’être tenue par cette vulgaire personne, cette cousine osait la trainer de force dans des endroits sordides. De plus cela ne mènerait à rien, et cela Arsia avait pour objectif de bien lui faire comprendre. Son entreprise était dénuée de sens et absurde. Qu’a-t-elle donc à l’esprit pour espérer quelconque résultat de cette confrontation.

Tout d’abord avoir les mains libres étaient nécessaires pour commencer une conversation non ? Alors que les deux femmes empruntaient un couloir de rue peu animé, Arsia en profita pour se défaire de l’étreinte de Sully comme cela, elle pourrait enfin se prononcer sur l’affaire.
Un brin d’exaspération dans sa voix, la mulan attaquât la discussion le plus rapidement.


« Ecoutez moi cousine, je pense qu’il serait utile de régler certains points entre nous, vous ne croyez pas ? Tout d’abord primo ne jouez plus votre jeu avec moi, ça marche avec les autres pas avec moi, je préfère la vérité bien cruelle, vous saisissez ? Inutile de me resservir le plat de la femme larmoyante sur le destin de ce mage. Je pressens nettement qu’il y’a une histoire plus qu’intéressée la dessous mais passons, après tout ce ne sont pas mes affaires… »

Continuant sur le même ton mais de plus en plus glacial.

« Secundo cousine, je n’ai pas d’amis c’est clair ! Et à mon habitude je ne me lie jamais avec les gens que je croise, ce n’est que pure futilité. Surtout s’il s’agit de caravaniers, peut-être sauront-ils me reconnaitre, quant à moi j’oubli très vite ce genre de détails. Cela revient à ce que je vous reproche, votre entreprise est ridicule, comment pourrais-je vous présenter à des amis que je ne connais pas. Mais ce n’est pas le pire ma chère, le plus inconséquent c’est que parmi les caravaniers qui m’accompagnaient ce matin, pas un seul n’a tenté de se rendre sur les lieux de l’attaque, tout cela ne mène à rien donc. Tout le monde qui aura entendu ces rumeurs vous dira la même chose. La meilleure solution pour vous ce serait de demander à la garde directement, apparemment vous avez plutôt de bons rapports non ? »

Arsia commençait à faire peur, Corile reconnaissait très bien le visage de l’institutrice en furie que pouvait devenir sa maîtresse, apeurée ne voulant savoir la suite la belette plongea dans le sac.

« Enfin tertio, j’ai décidé de vous suivre. Libre à vous d’espérer l’impossible. Vous avez raison je n’ai pas rempli ma dette. C’est pour ça que parler à des amis que je ne connais pas, et leur demander une chose qu’ils ne connaissent pas cela ne me dérange pas du tout. Oh et pour le futur je m’appel Arsia et je déteste qu’on me tienne la main ! »

Tout élève qui aurait eut le malheur d’avoir à supporté cela aurait été traumatisé. Ce ne serait surement pas la réaction de Sully, Arsia le savait. Tout ce que souhaitait l’humaine c’est que sa cousine soit au courant de son point de vue et de son caractère. Pour la mulan tout était clair, sa cousine pouvait débattre avec Arsia ou les deux femmes pouvaient continuer leurs chemins. Arsia était prête à reprendre la route en tout cas, sans entraves…

écrit par: Phélès Jeudi 12 Août 2010 à 16h40
La paranoïa qui l’habitait avaient fini par le consumer totalement. Il fallait se rendre à l’évidence, il n’était plus que l’ombre de lui-même. Lui, le grand, le magnifique, l’ingénieux, le talentueux et tellement d’autres choses encore qui auraient valu la peine d’être listées s’il n’était pas si humble, témoignage là encore de l’une de ses innombrables qualités. Ainsi, tellement obnubilé par la possibilité que son vin ait pu être empoisonné, il en avait négligé le monde qui l’entourait.

Alors qu’il continuait de faire tourner sans cesse le liquide pourpré dans son verre, reniflant ses effluves à la recherche de la moindre trace d’odeur suspecte, sa jeune complice l’avait gouté sans une once de crainte. A quoi avait servit ses précautions alors que depuis longtemps la possibilité de toute intoxication avait été écartée ? Il passait tout simplement pour le plus parfait des imbéciles. Mais au moins, même dans l’idiotie il atteignait la perfection se rassura-t-il.

Phélès ou l’art de se voiler la face en trois leçons.

Il soupira en se laissant aller contre son dossier tout en portant son verre à ses lèvres. Il fit rouler son contenu tant redouté sur sa langue, empreignant ses papilles des saveurs exotiques des distilleries Lantannaises. Cette petite nation recelant de trésors d’alchimie et d’ingénierie devait surement fournir des alcools étonnants à l’image du tabac que lui avait fait gouter ce cher Dobun. D’ailleurs, trouverait-il un jour quelqu’un pour lui allumé sa pipe ? Il toisa le Piaf qui en avait une carrée entre les lèvres, fumante alors que dans sa main gauche à lui gisait la sienne, éteinte.

Quelque chose ne lui revenait pas dans cet être étrange, moitié censeur, moitié sincère. Qu’est ce que c’était que le piaf ? Une nouvelle race ? Non surement pas. Ce que le saltimbanque lui reprochait c’est qu’ils étaient trop proches, trop semblables, voilà tout. Il n’avait jamais apprécié les gens qui lui ressemblaient, ou qui tentaient de lui ressembler car personne n’avait et jamais pu atteindre – et n’atteindrait jamais – son degré de sophistication.

Reposant son verre, il lui adressa un sourire creux en guise de réponse à sa boutade concernant une éventuelle constipation.
"Luskan, la paranoïaque ? Elle porte bien son nom et on dirait même que la maladie qui l’infecte se propage à une vitesse folle. Moi, étranger, j’y ais déjà succombé. Regardez-moi, un vrai bouquet de nerfs, seule ma petite Horatio semble y être immunisé." La grimace qu’affichait son visage se changea en rire franc.

- Donnant, donnant comme on dit. Vos piaillements ont ravis nos oreilles, à moi de ravir les vôtres, cependant j’ai peur que l’air que j’ai a chanté soit funeste. Changeant son expression en une mine plus sombre. "En venant par ici, sur la route reliant Eauprofonde à Luskan, j’ai eut le malheur de voir des éclairs dans un ciel sans nuages avant de tomber sur un convoi décimé. Des corps calcinés, partout. Mis à part une survivante. Par contre je suis incapable de vous dire si c’est votre ami qui a été attaqué ou un autre. Avait-il des signes distinctifs ?"

Il se laissa aller de nouveau contre le dossier de son siège, écoutant les conversations alentours. Rien ne venait éveiller son intérêt, ni les discutions sur les conquêtes amoureuses de tel homme, ni celles d’un groupe hétéroclite mêlant une humaine, un nain et un moustachu qui préférait murmurer, lancer des regards suspicieux et afficher une mine secrète alors tout le monde braillait. Les lèvres pleines de Phélès s’élargirent en un sourire moqueur. Certains ignoraient que la discrétion signifiait parfois s’afficher aux yeux de tous, de se mêler à la foule plutôt que de se cacher dans les coins sombres voire de s’affirmer plutôt que de s’effacer. Lui, n’était pas fait pour ça, il préférait être vu, être admiré. Passer inaperçu malgré lui l’aurait surement rendu malade.

Cependant, lorsqu’ils s’éclipsèrent, le barde songea à se lever lui aussi. Se déplacer dans la ville à leur cotés lui aurait surement permis de voyager sans être inquiété par l’assassin qui l’attendait surement dehors ou par le pirate à la barbe bleu, rousse, mauve ou noire. Il haussa les épaules. Rien ne lui garantissait la sécurité s’il partait avec eux. Ils ne seraient surement pas prêt à se sacrifier pour lui, pas si tôt.


- Vous n’auriez pas quelque chose pour allumer ma pipe ? Demanda-t-il au piaf tout en se faisant la réflexion que la prochaine fois, il réclamerait la position du temple sunite plutôt que celui de Talona. Premièrement, il aurait plus de réponses et deuxièmement, un homme comme lui avait toutes les raisons pour chercher un lieu de culte élevé à la gloire de la déesse de la beauté et des arts. Pour lui, en somme, même s'il n'était qu'un homme.

écrit par: Kipepeo Lundi 16 Août 2010 à 08h59
Kipepeo ne put que hocher la tête vigoureusement aux dire de son ami Pheles. Les souvenirs de cette funeste scène se ravivèrent dans sa mémoire, colorés d'une touche de son imagination qui entre-temps avait rajouté vite fait des détails plus scabreux et plus dramatiques encore afin de bien marquer la noirceur du moment. Son joli visage se rembrunit un instant, et d'un geste grave, marquant le moment avec tout le sérieux et la commisération qu'il fallait, elle vida son verre d'un geste brusque comme pour boire à la perte de santé subite des victimes. Ce faisant elle remarqua le raclement de chaises à la table voisine et vit un couple fort étrange, la mine contrite, l'air presque conspirateur qui la dérangèrent dans son salut aux morts. ¤ Paranoïaque je n'aurais pas longtemps à le devenir à mon tour ¤ pensa-t-elle avec regret, notant au passage qu'instinctivement elle avait eu l'âme tressaillant au bruit proche et à la vue de leur stature méfiante, les yeux roulant partout comme si ils cherchaient déjà une future victime ou quelques noises à développer. Ils semblaient se méfier particulièrement de leur nouvel ami qui pourtant leur avait sourit... Elle secoua ses boucles blondes, écartant en un souffle vers le haut une mèche qui chatouillait son sourcil droit. ¤ Ha non ! je me refuse d'entrer dans ce jeu ! Les créatures vivantes ne sont que gris, disait le Bossu, seuls les démons ne peuvent qu'être le mal pur et les célestes d'un Bon inaltérable. ¤

Mais l'heure n'était pas aux pensées pseudo philosophiques que la jeune barde affectionnait à développer. Elle regarda la salle une nouvelle fois offrant un sourire à tous ceux qui lui rendaient son regard, puis se tourna vers le piaf, le visage curieux :
- Ha c'était une bien triste vision maitre Piaf que cette chose là. c'est en effet des éclairs qui attisèrent ma curiosité et me conduisirent à cet endroit funeste. C'est vrai une jeune femme était là, et elle est à Luskan, nous l'y avons revue, mais vous dite un ami... J'espère que votre ami était de ceux qui ont pu en réchapper, quoiqu'il me semble nous n'avons point vu de survivant sur le lieu de bataille. Nous ne pourrons qu'espérer qu'il soit peut-être prisonnier. Pensez-vous la chose possible ? Kipepeo posa une petite main sur le bras de l'homme en un geste consolateur et d'une voix douce, le visage empreint d'un chagrin partagé elle lui demanda à son tour Était-ce un ami proche ?

écrit par: Norim Lundi 16 Août 2010 à 12h52
Le nain grogna lorsque Moira invita leur ‘nouvel ami’ à venir avec eux, lui faisant ainsi comprendre qu’elle n’avait pas de tout compris pourquoi le nain voulait partir de cette auberge. De plus, celui-ci ne semblait pas avoir remarqué qu’ils s’en allaient, car il commanda une chope pour chacun des trois en commençant à parler, chope, si elle arrivait, que Norim, malgré son amour pour la boisson, décida de ne pas toucher : pas question de devoir quelque chose à ce type, sans quoi Moira et lui risquaient de l’avoir un moment derrière eux, or c’était précisément ce que le nain voulait éviter.

Le nain n’avait pas envie de l’écouter, et le montra clairement sur son visage. Malgré tout, il auditionna malgré lui le raisonnement de l’humain, incomplet et plein de failles, du moins de son point de vue, en attrapant son sac sous sa chaise et se préparant à partir.


¤ Tu es peut-être capable d’additionner un et un, mais tu en conclus malheureusement que deux est indispensable pour compter. Retourne donc à tes comptes et laisse nous tranquille. ¤

Partant à la suite de sa collègue, le nain se demanda ce que l’humain comptait faire, lui qui n’avait même pas eu la politesse de se présenter lorsqu’il avait débarqué, même si une telle chose était, dans un bouge comme celui-ci, peut-être compréhensible.

écrit par: Escarboucle Lundi 16 Août 2010 à 16h12
L’immixtion un tantinet brusque d’Escarboucle dans la conversation du charmant couple eut l’effet inverse de celui escompté primitivement : Tout le monde partit outragé sans l’écouter.
Il entendit vaguement que la jeune femme désirait continuer cette conversation dehors, tandis que le nain bougonnait de sombres imprécations lui faisant sentir tout à la fois son mépris et ses difficultés digestives.

Il aurait sans doute suivi la jeune femme dans la venelle.
Pragmatique, Escarboucle n’était pas homme à laisser son amour-propre interférer entre lui et de l’argent, même sale.
Bien sûr, son idée d’ébaucher au moins les contours d’une collaboration éventuelle assis avec du monde autour pour, par exemple dissuader tout mouvement impulsif, était plus sécurisante pour lui et donc meilleure ; La réaction épidermique du Vigoureux en attestait. En outre, la jeune femme se trompait si elle pensait être plus en sûreté autre part que dans la Taverne, pas à Luskan. – Cette méconnaissance des lieux et des coutumes était d’ailleurs une illustration de la nécessité du couple de s’entourer d’une personne plus à son aise, exactement comme il l’avait exposé.
Quant à sa théorie sur la discrétion, elle lui arracha un sourire attendri. Visiblement, la donzelle était profane en la matière.
On était bien plus discrets mélangés parmi la foule piaillarde de qui nous ressemblait qu’à tenir des conciliabules en pleine voie publique exposés à toutes les inquisitions des patrouilles du guet !

Tout en levant ses fines mains comme quand il protestait de son innocence lors d’un larcin, pour s’excuser auprès du Vigoureux de l’avoir offensé -mais un nain qui n’était pas horripilé par un non-nain était mort ou endormi- il constata que la femme depuis le perron dardait un dernier regard inquiet sur le peuple du Sabre d’abordage avant de sortir définitivement.
Le Cormyrien fit une ultime tentative pour interpeler son bon sens.

- Les chopes sont commandées, accordons nous seulement le temps de les vider.

Une chope ce serait peut-être suffisant pour évacuer la mauvaise impression initiale et dans le cas contraire, ça ne l’augmenterait pas beaucoup.
Il ne prêtait plus attention au barbu, jugeant que les chances de parvenir à une entente étaient meilleures avec la Damoiselle.
Toujours assis, il observait du coin de l’œil sa réaction. Ce faisant, il commença pourtant à son tour à promener un regard sur le reste des occupants de la salle.
Ce couple paraissait vraiment les personnes à qui il était le plus susceptible d’apporter. La nature à la fois impulsive et irascible du Nain le disqualifiait d’emblée pour les négociations avec les locaux retors ; la gêne évidente de celle qui semblait une guerrière dans les bas-fonds -et Luskan n’était que bas-fonds- tout ceci établissait chaque minute un peu plus la nécessité pour eux de s’adjoindre une personne plus souple, plus diplomate moins déstabilisée par le milieu ambiant.
S’ils n’étaient pas capables de s’en apercevoir, c’est que leur idiotie ou leur fierté étaient trop grandes et qu’elle les conduirait de toute façon dans un cachot Luskanien auquel cas il valait mieux ne pas insister auprès d’eux et trouver d’autres gaillards plus ouverts.

écrit par: Moira Mardi 17 Août 2010 à 10h25
Goupil parlait beaucoup, avec une attitude très maniérée, mais surtout pour leur rappeler des évidences. Oui, le ramassis de bandits qui se faisait appeler la garde était pourris de toutes les manières possible, oui tout les luskaniens sont des délateurs en puissance. Comme si c'était quelque chose qu'on pouvait ignorer. Et de terminer son discours par un magnifique « vous avez besoin de moi ». L'homme qui tombe à pic. Le génie venu éclairer la situation. Alors certes, il était peut-être doué dans son domaine d'expertise, mais il était aussi visiblement d'une grande arrogance.

-Et on aurait besoin de vous pour quoi exactement, votre incroyable sens du tact et de la diplomatie?

Moira était quelqu'un qui ne s'énervait jamais, ou presque, même quand la situation lui déplaisait, et s'expliquait toujours avec calme. Sa voix lente aux inflexions indéfinissables ne convoyait guère d'émotion.

-Vous faites beaucoup de suppositions, mais au final, vous ne savez rien de nous. Ce qui ne vous empêche pas de venir nous traiter d'idiots sous couvert de jolis mots et nous expliquer ce qu'on devrait faire. Et nous ne devrions pas le prendre mal? Nous sommes peut-être fiers et ombrageux, mais ce n'est pas pire défaut qu'être prétentieux et suffisant.

Elle haussa les épaules. Son intention n'était pas de se lancer dans une joute oratoire. Elle avait de toute façon ce genre de chose en horreur. Si Goupil continuait de se comporter en cuistre elle le laisserait là sans regrets et sans un mot de plus. D'ailleurs, si elle n'était pas capable de faire taire sa fierté comme il le disait si bien, elle lui aurait déjà mis son poing dans la figure. Mais quelque chose lui disait que Norim n'aurait pas forcément la même patience.

-Admettez plutôt que vous avez autant besoin de nous que nous avons besoin de vous. Ce sera plus clair et plus sincère.

Sinon il ne serait pas là à démarcher les deux seul étrangers de la taverne, les deux seuls qui pouvaient éventuellement lui faire confiance et ne pas le trahir dans une affaire de gros sous. Les deux seuls qui n'avaient pas d'atouts contre lui dans cette ville. Bien sûr, ils avaient à gagner, d'avoir avec eux quelqu'un qui connaissait les milieux criminels, ce serait bête de lui fermer la porte tout de suite. Mais ce serait aussi dangereux de s'embarquer avec quelqu'un d'ingérable et de trop confiant en ses capacités.

écrit par: Norim Mardi 17 Août 2010 à 13h39
Le nain répondit pour la première fois à l’humain lorsque celui-ci leur proposa de rester alors que Moira et lui sortaient :

- Ma foi, vous n’avez qu’à les vider seul.

Malheureusement, sa compagne prit tout de même le temps de lui répondre, arrachant un petit rire au nain, car il était vrai que le sens du tact de l’humain était incroyable, mais par son inexistence, peu de gens était capable d’être aussi direct dans des discutions aussi sensibles et des lieux comme celui-ci. Il démontrait également son manque de maîtrise de lui, qu’il reprochait aux autres, en ne pouvant s’empêcher de les insulter et de les reprendre, voulant tout diriger alors qu’il n’était qu’un inconnu. Aussi le FièreHache ne put s’empêcher d’appuyer sa camarade :

- Et surtout, la prochaine fois, pensez à vous présenter, à moins que vous ne vouliez qu’on ne vous fasse point confiance.

Tournant le dos à l’humain, Norim fit signe à Moira :

- Tu viens ? On a plus rien à faire ici de toute manière

écrit par: Escarboucle Mardi 17 Août 2010 à 14h37
Escarboucle entendit les nombreux reproches que lui faisait la jeune femme. Il lui sembla qu'elle était un peu excessive ici ou là, mais il ne s'en formalisa pas.
La route qui le mènerait à la fortune était semée d'embûches. Il pourrait s'agir de pièges, de gardes, de malchance (il se recommanda à Tymora à cette sombre évocation) peut-être, ou pire … de procureurs. Réussir à échanger deux minutes avec ces gens sans tomber dans l'invective ou la provocation était la moindre.
La dernière phrase de la combattante était un peu plus positive et ouverte, il choisit de se concentrer sur celle-ci et le Cormyrien concéda volontiers le côté grossier de son approche.


- J'ai sans doute été maladroit, je vous prie de m'excuser. Le but était de vous retenir quitte à vous provoquer alors qu'il me semblait que vous vous leviez pour partir.

Il voulut laisser à ses interlocuteurs le loisir d'apprécier ces explications et peut-être d'infléchir leur mauvaise disposition à son encontre, mais le nain se leva, lui tourna ostensiblement le dos non sans paraître lui faire également un grief qu'il ne comprit pas cette fois.
¤Que peut-il vouloir dire avec ses histoires de présentation ? Comme si le nom de quelqu'un pouvait avoir à faire avec la confiance ! La confiance c'est la collusion d'intérêts. Tant qu'une personne a davantage d'espérance à œuvrer avec quelqu'un qu'à le trahir, on peut s'y fier, pour le reste chacun est dans l'attente de blouser l'autre et qu'il s'appelle Pierre, Paul ou Jacques n'y fait rien.¤

Il ne savait rien ou presque de la culture naine et avait donc peu retenu à part qu'ils attachaient beaucoup de prix aux gemmes et aux métaux précieux. Il ne mesurait pas l'importance de sa faute.

Le regard interloqué qu'il tourna vers la jeune femme n'était donc absolument pas feint.



écrit par: Moira Mardi 17 Août 2010 à 15h41
Moira le regarda sans rien dire. C'était une sorte de tic en fait ; elle ne répondait jamais tout de suite dans une conversation, laissant toujours un silence, comme si elle réfléchissait mûrement à ce qu'elle allait dire. Ce qui était souvent le cas d'ailleurs. Comme maintenant.

¤ Bon il reconnaît avoir été cavalier, c'est toujours ça. ¤

Certains individus dans ce milieu sont incapable de s'excuser sans que ça leur arrache la gueule. Au moins Goupil ne faisait pas partie de ceux-là. Elle nota également que la franche hostilité de Norim à son égard semblait le décontenancer. Les nains pouvaient parfois se montrer très à cheval sur les bonnes manières, et un faux pas à ce moment là valait souvent la disgrâce à leurs yeux. De plus, ils aimaient savoir à qui ils avait affaire, ce que Moira comprenait parfaitement. Mais Goupil avait malheureusement l'air d'ignorer cet usage de base. La guerrière souffla à voix basse à son camarade barbu :

-Est-ce qu'on lui laisse une chance de se rattraper? Rien ne presse après tout. Et il ne nous coûte rien de l'écouter. On ne sait jamais...

Elle appuya son regard bleu marine, sous-entendant qu'elle se rangerait à son avis s'il refusait, mais elle pensait quand même que ce serait laisser passer une opportunité. Simplement à cause d'une mauvaise première impression, ce serait regrettable. Malgré son manque de correction initial, Goupil pouvait avoir une information, une piste ou du moins quelque chose qui le rendait si sûr de lui.

écrit par: Norim Mardi 17 Août 2010 à 19h33
Le nain n’en revint pas lorsque le bougre d’homme présenta des excuses, il pensait qu’il était bien trop orgueilleux pour cela. et voilà qu’en plus, Moira lui demandait de trancher, faisant entendre qu’elle se rallierait à son avis, quel qu’il soit, mais ses précédentes interventions, et le fait même qu’elle propose de lui donner une autre chance donnait clairement son avis, que le FièreHache ne pouvait pas se permettre d’ignorer, aussi le nain décida de ne pas trancher totalement lui-même en répondant :

- On sort, si jamais il veut nous suivre, il peut toujours le faire, peut-être s’avèrera-t-il qu’il peut nous être utile.

A dire vrai, le nain espérait surtout que l’autre n’aurait pas le courage de les suivre dehors, vu comme il était réticent auparavant à le faire, le tout alors que Moira et lui allait enfin attaquer les choses sérieuses, sans être en concurrence avec de nombreux autres chasseurs de primes dans un endroit où les primes devaient se faire très rares et où les espions devaient être légions. D'ailleurs, Norim n'avait toujours pas exclu l'idée que l'homme qui les avait abordé, Moira et lui, fasse parti de cette dernière catégorie.

écrit par: Escarboucle Mercredi 18 Août 2010 à 09h32
Tout en sirotant la bière lentement, ce qu’il appréciait le plus dans ce breuvage c’était son prix modique, le cormyrien réfléchissait à une vitesse inversement proportionnelle.
Le couple allait quitter la salle de façon imminente avec ou sans lui.
En l'autorisant à les suivre provisoirement, le Vigoureux était probablement allé au maximum des concessions qu’il pouvait faire et si la jeune femme paraissait plus intéressée, si tant est qu’on puisse être plus intéressé qu’un nain, elle ne l’était bien sûr pas assez pour altérer ses relations avec le barbu.
Résigné, il se leva. Le Coutelas restait l’endroit idéal pour au moins amorcer la discussion. Mais les combattants étaient dans le rapport de force, le seul dans lequel ils aient des repères. Ils ne pouvaient céder, pour eux c’était perdre. Moins rigide, Escarboucle n’avait pas ce genre de problème.
Il restait inquiet du sort que pouvait lui réserver le vigoureux, mais pas tant que ça : Son ultime intervention paraissait presque apaisée par rapport aux précédentes.
Il songea un moment à interpeler derechef la serveuse pour lui faire porter les bières que le couple n’avait pas touché à des jeunes marins qui s’enivraient en consommant à un rythme effréné. Ainsi, il les auraient payées, mais il craignit que cette économie ne détruise le peu de crédit dont il disposait encore.

¤Comme quoi les crédits et l’économie ne feraient pas forcément bon ménage¤, songea t-il amer.

Il ne dit rien en traversant la pièce de plus en plus bruyante et tapageuse à mesure que l’alcool s’accumulait dans certains organismes, mais s’arrêta sur le perron sitôt la porte franchie.
L’intervention qu’il allait faire était décisive mais il restait turlupiné par quelque chose sans pouvoir définir quoi exactement.
Tant pis, la traversée de la salle ne lui avait pas fait déceler de groupe aussi prometteur que celui-ci, il fallait se lancer.
Le mieux était certes de cheminer ensemble, c'était plus naturel que de deviser sur le pas de l'établissement, mais quelques phrases préalables devaient en décider.

- Je cherche fortune et il m’a semblé que vous aussi. Un groupe de nouveaux arrivants part avec un fort handicap par rapport à des équipes luskaniennes ou des habitués de la cité.
Travailler en groupe le réduit partiellement, mais surtout je suis là depuis deux ou trois chevauchées déjà et j’ai essayé de mettre à profit ce laps de temps pour m'imprégner autant que possible des faits et gestes locaux, m’immerger. Je ne prétends bien évidemment pas pouvoir soutenir la comparaison avec de vrais natifs de la cité, mais réduire le désavantage de nouveaux sur la place.
Par ailleurs j’ai un physique plus passe-partout que le votre, s’il faut tendre l’oreille sur un marché, un port, une taverne, on se souviendra immanquablement de vous, pas forcément de moi.

Il était inutile d’en dire plus, pour l’instant, arrêtés sur le perron du Coutelas. Si c’était suffisant pour intéresser les combattants, ils préciseraient tout ça en marchant.
Le cormyrien se souvint alors de l’élément qui le perturbait depuis un moment. C’était la réflexion du nain, sur la présentation. Pour une fois ce n’était pas à proprement parler une menace mais plutôt le pointage d’une erreur grossière. Il n’avait pas compris et ne comprenait toujours pas mais hésitant, regardant pour la première fois le Vigoureux, il fixait d’ordinaire la femme, il reprit guettant les réactions du visage fermé sous les poils et s’attendant à tout moment à être interrompu par une bourrade "Mais je n’en rien à faire de ton nom, j’disais ça pour t’emmerder!"

- Je viens du Cormyr… de Marsembre, c’est un port et pas trop bien fâmé si vous voyez une correspondance… On m’appelle l’Escarboucle. C’est un sobriquet bien sûr mais je n’ai pas connu mes parents ni le nom qu’ils m’auraient donné… Je travaillais chez un mage local.
Feu un mage local pourrait-on dire.

écrit par: Jebeddo Jeudi 19 Août 2010 à 09h59
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi




Arsia

Après un mouvement de recul exagéré, comme a son habitude, Sully continua sur un ton espiègle. S'approchant très près d'Arsia.

- Wouh! Ma cousine joue la reine des glaces. Alors comme ça tu n'aimes pas qu'on te tienne la main, que je m'approche sensiblement de toi comme cela? » Elle s'approcha de manière à ce que leur deux corps se touchent presque, mais sans que ce ne soit le cas. « Imagine, si des gens nous surprennent, que vont-ils penser de deux étrangère qui font des choses louche dans un recoin de rue. J'en suis toute émoustillée. »

Puis après un grand mouvement de recul, soulageant Arsia de la présence pesante de Sully. Toujours l'air espiègle.

- Mais puisque tu n'as pas d'ami, tu ne m'intéresse pas, vu que ton utilité viens de se réduire à néant. Ce qui réduit ton espérance de vie, ou tout du moins d'insertion par ici, si je puis me permettre un conseil.

Sully commença à s'écarter en direction du coutelas qui n'était se trouvait de l'autre côté de l'étroite place sur laquelle la ruelle donnait.

- Autre chose « Arsia » Et elle insista sur la prononciation du noms, détachant chaque syllabe avec un ton emplis de mépris compatissant. Son regard se fit hautain et froid. « Tu veux qu'on te prenne comme tu es, et qu'on agisse à ta façon, mais vois tu, j'exige de toi la même chose, même si je ne suis pas ce que je suis, je ne tolèrerais que tu ne saisisse rien d'autre que mon masque. Mais ça... » Et soudain un délicat sourire malicieux émergea de son visage. « c'est seulement si ma cousine accepte de me suivre le temps que je trouve à quoi elle pourrait m'être utile, en échange de quelques conseil cela va sans dire. »

Et elle entra dans le coutelas, buttant presque sur trois personnes qui sortaient de l'auberge à ce moment là.



Escarboucle, Moira, Norim

- Oh! excusez moi messire nain, quelle ravissante barbe! Elle aurait mérité que je vous remarque avant! Qu'ai-je donc été aveugle pour vous bousculer ainsi! » La jeune femme aux allure provocante et en armure de cuir mettant en avant ses forme se pencha pour avoir son visage à hauteur de celui du nain. Puis, elle se redressa ondulant légèrement du bassin, et cela sous les yeux du nain qui avaient celle-ci juste sous son nez. Puis elle se glissa gracieusement dans l'auberge avec un regard narquois envers le groupe.

Les trois compère, maintenant disposé sur la place, emplie de fenêtre avec des gens à celle-ci, de nombreux clochard faisant la manche devant l'auberge, quelques filles de mauvaise vie hélant les marins tout juste arrivé au port, des marchants, ambulant ou fixe vendant leur camelotte à un prix défiant toute concurrence, des hommes armés guettant les entrée et sortie de la taverne d'un regard mauvais, d'autre surgissant subitement d'une ruelle et pénétrant tout aussi vite dans l'auberge, ralentissant seulement leur pas une fois arrivé a l'intérieur de celle-ci, et pour certains, jettant un regard plein de défis aux hommes attendant à l'entrée.



Phélès, Kipepéo

sortant machinalement d'une mains un allume feu tenu entre l'index et l'annuaire, et qu'il frotta avec dextérité sur un tissu de cuir granulé qu'il avait habilement disposé sur sa paume avec ses petit doigts et qu'il maintenant avec son pouce. Puis, il alluma sans regarder la pipe de Phélès et souffla pour éteindre l'allume feu. Son autre main frottait son menton et il semblait en pleine réflexion.

- Ce n'était pas vraiment un ami, mais disons que j'avais une affaire avec lui en quelque sorte. » Il se pencha pour sortir un parchemin enroulé. Il la déroula sous les yeux de Phélès et de Kipepéo. « Un portrait robot, ça vous va comme signe distinctif? » Sous la tête de l'individu on pouvait clairement voir une prime « Cinq cent pièce d'or mort ou vif prime à réclamer à Eauprofonde. »

- Vous l'avez vu parmi les corps?

Et effectivement, l'individu était parmi les mort, c'était à vrai dire le cadavre sur lequel les combat semblaient s'être acharné. Celui que Phélès avait pillé. Il apparaissait clair que l'homme recherché avait été tué, mais pas par un chasseur de prime.


Au loin dans l'auberge, une femme en tenue de cuir entra, il y eu quelque sifflement, claquement de langue. Puis une voix clair et riante pris la parole.
« Si vous n'avez pas de primes sur votre tête vous ne m'intéressez pas. » La formulette sonnait comme une ritournelle longtemps répétée, et toujours enjouée. Le piaf esquissa un sourire, mais ne détourna pas son regard sérieux, calme et profond de Phélès et Kipepéo.


Swan


Elle était débarquée. Non pas que sa conduite à bord ai été intolérable, ni même qu'elle n'ai été une mousse de piètre qualité. Mais voilà, le capitaine fermait boutique, le navire ne pourrait être réparé de ses dernière avarie. Elle avait pris la mer pensant rejoindre un navire plus aventureux, mais peine perdu, son premier choix ne fut qu'ennui et morne plat. Et voilà qu'en prime on la débarquait à Luskan, parce que le capitaine, vieux et pingre avait décidé de mettre fin à sa carrière.

C'est dans cet esprit, mi-amer, mi-enjoué, mais surtout déçu que Swan fit son entrée par le port de Luskan. Elle se fit rapidement abordée a terre, les vendeurs de camelotte tentant de récupérer la toute fraiche paye des marins avant qu'un concurrent ne s'en charge. Mais Swan avait autre chose en tête, et elle se dirigea d'un pas déterminé vers l'auberge du coutelas.

écrit par: Moira Jeudi 19 Août 2010 à 13h11
Norim se montrait inflexible, dommage pour Goupil! A vrai dire, le nain semblait de toute manière peu disposé à s'attarder plus longtemps. Il brûlait de passer à l'action, même sans but précis pour le moment. Moira le suivit sans un mot, ils avaient convenu de commencer par le port, autant voir tout de suite l'ampleur de leur tâche. A sa surprise, Goupil n'abandonna pas la partie. Laissant tomber le sourire d'aigrefin qu'il arborait tantôt, il revint à la charge avec des arguments cette fois plus convaincants. Il était bien un habitué de la rue et du monde criminel comme elle le pensait, et il fallait effectivement reconnaître qu'il ne jurait pas dans ce genre de décor. Et il avait également besoin d'aide pour arriver à ses fins. Il disait être là depuis suffisamment longtemps pour connaître un peu la ville, ce qui ne serait pas un mal.

Moira envisageait une réponse, quand une virago aux attributs outrageusement moulés manqua de leur rentrer dedans, avant de s'écarter finalement d'un coup de hanche qui témoignait d'une grande habitude à balancer ses petites fesses en rythme. Elle n'avait toutefois pas l'attirail d'une courtisane, ce qui signifiait qu'elle devait vivre d'un autre type de péché.


-Vérifiez que votre bourse est toujours là, on ne sait jamais, lança nonchalamment Moira à son ami.

Les alentours immédiats de la taverne étaient peuplés de traînards se regardant en chien de faïence. Etrange endroit, constata t-elle, où on a le droit de se battre, mais pas trop. Quelle était l'origine de cette loi tacite de neutralité en ces lieux, que même des primes surélevées ne justifiait de briser? Le propriétaire possédait-il une influence quelconque sur la pègre locale? Elle devait être sacrément puissante alors. Et ce n'était guère rassurant.

Mieux valait ne pas s'arrêter ici. Encore trop de monde dans les parages. Et en marchant, ils auraient moins l'air de fomenter quelque chose. Elle fit un geste de la main.


-Et bien, l'Escarboucle, voilà qui est tout de suite plus intéressant.

Peut-être que cette franchise suffirait à défroisser Norim. En attendant, elle rendit la politesse au cormyrien.

-Appelez-moi Moira, dit-elle simplement, presque dans un souffle.

Elle n'avait rien qu'un prénom, c'était plus qu'un sobriquet, mais à peine. Même si elle s'était inventé le nom qui lui manquait, elle ne s'en servait jamais.

écrit par: Swan Jeudi 19 Août 2010 à 16h24
Luskan, voilà bien un endroit que Swan aurait aimé éviter. De ce qu’elle en avait entendu, cette ville était peuplée de gens complètement paranoïaques, ce qui n’allait pas pour arranger ses affaires. Cette mise en garde lui évita toutes fois de s’offusquer sous les regards inquisiteurs dont elle était assaillit sur le chemin du Coutelas.

* Entre ses escrocs bien trop agaçants pour que l’on s’intéresse à leurs marchandises, et la manière dont les habitants me regardent, je sens que je ne vais pas supporter d’être ici bien longtemps… *

Mais avant de chercher à repartir, elle devait remplir sa bourse. Non pas que celle-ci tarisse, mais qu’une bourse n’est jamais assez pleine, du moins, d’après la Chondatienne. Et pour se faire, on lui avait conseillé de commencer par cette auberge …

Levant les yeux elle regarda un instant l’enseigne

* Le coutelas, c’est donc…, poussant la porte, ça …*

La rouquine marqua un arrêt une fois la porte refermée. L’air était meilleur ici, elle se permit donc d’ouvrir un peu plus son vêtement chaud, laissant paraitre un peu plus ses formes. Elle laissa son regard se balader un instant sur l’étendue de la salle, comme si elle cherchait quelque chose, ou quelqu’un, prenant soins de ne dévisager personne en particulier, c’était bien trop risqué dans cette ville de fous. Ses yeux se posèrent sur une table inoccupée, un rictus aux lèvres elle alla s’asseoir. Placée de façon à garder l’assistance sous surveillance, sans doute par méfiance. Elle interpela l’homme qui semblait être le serveur, et commanda poliment, et de façon maniérée, tout en jouant de ses charmes.


- Jeune homme, pourriez vous m’apporter, s’il vous plait, une cervoise chaude. Avec le froid qu’il fait cela me fera le plus grand bien !

Attendant sa commande, elle sortit sa flute, et entonna un air entrainant, et si quelqu’un voulait lui donner la pièce, elle ne l’a refuserait pas. Elle avait compris que si elle voulait être discrète, il lui faudrait, paradoxalement, se montrer à la vue de tous, sans exception. Après tout, quelqu’un qui ne se cache pas, est quelqu’un qui n’a rien à se reprocher …


écrit par: Arsia Jeudi 19 Août 2010 à 20h44
Arsia en était convaincu désormais, Luskan était un piège à loup dont les crocs venaient de s’abattre sur l’humaine. Cette constatation faite, Arsia resta un moment interloquée devant le Coutelas, le monde qu’elle appréciait venait tout juste de basculer. Un enfer l’attendait, malheureusement ce n’était pas un mauvais rêve. Continuer sur ce chemin et ce serait la ruine. Les paroles de Sully résonnaient encore dans son esprit. Arsia devait changer d’attitude, à Luskan les règles ont changés, l’ensorceleuse se plierait donc devant ces règles.

Sully a raison, la mulan avait besoin d’elle dans cette ville. L’avouer était éprouvant, néanmoins c’était se conforter aux nouvelles règles. Il fallait faire abstraction du dégout oublier la colère, devenir celle qui survit. Arsia resta un moment pensive dans le froid, ses cheveux étaient bercés par le vent, son visage était glacé, le regard déterminé. Amorçant un retour à la réalité, Arsia s’engouffra dans le Coutelas, pour les trois personnes se tenant à l’entrée ce n’était pas une femme qu’ils croisèrent mais un vent glacé.

Entrée au Coutelas, l’ensorceleuse ne mit que très peu de temps à repérer sa cousine, elle épatait la galerie cela ne l’étonnait guère. Doucement Arsia s’approcha de Sully puis délicatement elle lui saisit le bras. Il était temps désormais de survivre, changer les règles.


Étonnamment le visage glacé disparue, une mine joviale le remplaça, un léger sourire illuminait même son visage. D’une voix qu’Arsia tenta de rendre le plus aimable possible, l’humaine s’adressa en ces termes à sa cousine bien aimée.

« Et bien cousine, tu ne m’attends pas ! Je viens d’arriver en ville et tu me laisses déjà toute seule, tu es vraiment cruelle. Ah papa m’a dit de te dire ce que tu voulais savoir. »

Sans que personne ne puisse entendre les mots d’Arsia, celle-ci s’approcha d’une oreille de sa cousine. Le ton employé était redevenu glacé et cinglant.

« Règle numéro un je t’utilise et tu m’utilises. »

Relevant la tête, Arsia reprit le masque de la cousine bête et aimable. Enfin Arsia essayait d’être bête et aimable, le style était plutôt maladroit.

« Voila tu sais maintenant, allez je te laisse, tu as surement des personnes à rencontrer. Rejoint moi vite. »

Avant de partir, Arsia joua son rôle jusqu’au bout et embrassa tendrement la joue de sa cousine. L’humaine ressentit un léger malaise à ce geste, cela passera pensât-elle. Ici, il était primordial de faire abstraction des sentiments.

L’ensorceleuse finit par s’asseoir, qu’importe si la table était occupée. Arsia était bien trop anéantie moralement pour réfléchir à ce détail. Elle avait juste besoin de boire… D’ailleurs cela tombait bien, la femme qui était à sa table commanda une cervoise chaude. D’un ton froid et autoritaire, Arsia interpella également le serveur.


« Et vous, la même chose s’il vous plait. »

Arsia était d’une humeur massacrante, une véritable reine des glaces. C’était une journée affreuse, et cela continuait. En effet la femme voisine de table, eut la mauvaise initiative de jouer de la flûte. Arsia était stoïque, imperturbable, froide, calme, passive. Mais son esprit commençait à craquer.

¤Pourquoi tant de haine, pourquoi moi ! C’est une journée exécrable et ça continu, je déteste le son de la flûte!¤

écrit par: Swan Jeudi 19 Août 2010 à 21h49
Tout en continuant son morceau, la jeune femme ne pu que s’étonner de l’attitude de la nouvelle venue à sa table. Mais plutôt que de se vexer, de faire un scandale inutile et déplacé, elle comptait bien se servir de cette couverture inopinée. Quoi de plus anodin dans une taverne que deux jeunes femmes discutant ensemble ? Du moment que cette dernière ne masquait pas la vue.

Swan pris le temps de terminer son air, elle posa délicatement sa flute sur la table, sortit une baguette, longue et fine, ainsi qu’un petit mouchoir. Fixant un instant l’étrangère, comme si elle voulait préparer la phrase parfaite, elle lui lança un sourire et tenta d’engager la conversation.


- On peut dire que vous êtes bien tombée ! Elle prit une seconde, pour enroulé correctement le tissu autour du bois, un de ses lourdauds aurait très bien pu trouver ça insultant de vous asseoir ainsi, sans préalable quelconque. Mais je ne suis pas du genre à faire des manières, surtout qu’un peu de compagnie dans cette ville étrange ne me fera pas de mal.

La Chondatienne enfilait à présent l’ensemble dans la flute, faisant des vas et viens.


« C’est pour enlever les postillons, ça peut sembler sale, mais ça l’est moins que de les laisser. »

Parler pour ne rien dire, tenir un discours ennuyant, tout était anticipé, fait dans un but précis : passer pour banal. Mais ce n’est pas pour autant que Swan oubliait ses priorités, elle balaya la salle d’un regard bovin, voir comment la situation évoluait, puis fini par se présenter.


« Suis-je sotte ! Je parle, je parle et je ne vais même pas à l’essentiel ! On me nomme Pépi ! ce qui en soi n’était ni totalement faux, ni totalement vrai. Après tout, on ne l’avait pas appelé autrement depuis qu’elle était partie de chez elle, et n’a jamais prétendu s’appeler ainsi, jonglant avec les on m’appelle et les on me nomme. « J’ai été débarqué d’un navire nouvellement arrivé à port, faute de fond pour le réparer. Et vous ? Acceptez-vous de m’en dire quelques mots ? Voulez vous que je vous joue un air particulier ?

La rouquine figea une seconde un sourire presque niais, histoire de mettre à l’aise la jeune femme. Elle avait enfin fini son nettoyage, et à vrai dire, elle espérait ne pas avoir de suite à la dernière question, par flemme de recommencer cinq minutes plus tard …



écrit par: Norim Vendredi 20 Août 2010 à 17h16
¤ Ainsi il va nous suivre, soit, c’était à prévoir ¤ Songeait le nain lorsque l’humain les suivit, en profitant pour rectifier son erreur initiale et se présenter, en profitant pour remarquer qu’il était plus discret dans une foule, mais le nain ne put s’empêcher de penser que, pour les humains, tous les nains se ressemble et donc qu’il serait au final aussi discret qu’un autre, toutefois, mieux valait éviter de le reprendre à chaque détail si jamais ils devaient rester ensemble quelques temps.

Norim allait se présenter à son tour lorsque quelqu’un le percuta à la sortie du Coutelas, personne suffisamment grossière pour paraître à son aise dans ce bouge de l’avis du nain. Il songea que percuter quelqu’un était une technique habituelle de certain voleur lorsque Moira lui fit une remarque du genre, aussi suivit-il le conseil à la fois de la jeune femme et de son esprit en portant la main à sa bourse avant de sortir définitivement de l’auberge.

Une fois sur la place, il se présenta rapidement au nouveau venu :


- Ma foi, je suis Norim, affublé de suffisamment de surnom pour ne pas vous les donné. L’endroit d’où je viens, ma foi, n’est plus chez moi, même si j’aspire à y retourner une fois certains détails réglé.

Il était toujours méfiant envers celui qui utilisait ostensiblement un pseudonyme, soi disant sans connaître son vrai nom, aussi n’en dit-il pas plus, de toute manière, l’autre n’en avait pas besoin.

écrit par: Escarboucle Samedi 21 Août 2010 à 17h22
L’Escarboucle vit, ainsi qu’il le craignait, la moitié du quart nord est de Féerûne pénétrer au Coutelas tandis qu’ils le quittaient. L’autre moitié étant ventilée à parts sensiblement égales entre mendiants qui les épiaient, marchands qui les couvaient de l’œil en leur vrillant les oreilles à force de bonimenter, Habitants inquisiteurs derrière leurs fenêtres, et gardes suspicieux au coin de la rue.
A cette heure, Eauprofonde était probablement vide puisque tout le monde gravitait autour du Coutelas.

Il prêtait attention à la réponse de Moira tandis qu’une jeune rousse d’abord passa. Une furie canaille la suivit peu après et le cormyrien sourit en voyant la réaction apeurée des combattants pour leur bourse. Il avait quant à lui confectionné une bourse de secours de médiocre tissu qu’il avait garni d’une poignée de pièces de cuivres et d’une ou deux pièces d’argent. Celle-ci était d'un accès plus facile que l'autre, mieux dotée, qu'il gardait contre son sein grâce à une poche intérieure.
Enfin une jeune femme a l’air contrarié voire consterné s’enfila dans l’établissement sur les talons de la deuxième arrivée.

Cependant, le trio se mettait en marche gagnant lentement le milieu de la rue tandis que le nain lui confiait du bout des lèvres son patronyme.
Il semblait qu’on descendait, peut-être prenait-on la direction du port ?

Un Instant le Cormyrien fut tenté de glisser la pièce à un des mendiants pour en apprendre un peu davantage. Mais plusieurs éléments le retinrent.
Certains de ces gueux pouvaient être payés, salariés réguliers presque, de chasseurs de primes professionnels pour donner de fausses indications, ou au contraire donner à tout le monde avec la même bonne volonté de renseignements qui ne seraient dès lors pas décisifs, mais surtout l’Escarboucle laissait de manière fort urbaine ses compagnons dessiner les contours de leur collaboration et exposer leurs premières décisions si tant est qu’ils aient déjà un plan d’action.

écrit par: Moira Dimanche 22 Août 2010 à 21h17
Un silence un peu gêné s'installa quand ils s'aperçurent qu'aucun des trois ne pris la parole, que ce soit pour poser des questions ou donner des réponses. Moira n'aimait pas trop parler, mais se résolu à expliquer la situation alors qu'ils progressaient vers les quais.

-Nous cherchons un bandit appelé Boney le rouge. Mille pièces d'or. Responsable d'une bonne dizaine d'attaques en ville ces derniers temps.

Elle regardait de temps à autres aux alentours, sans vraiment savoir ce qu'elle cherchait.

-C'est une ancienne gloire de la piraterie. Sur le déclin, réduit à commettre ses rapines à terre, mais toujours dangereux. Norim pense qu'il dispose toujours d'un navire, peut-être plus en état de prendre le large, mais qui lui servirait d'abris.

Ce qui serait assez logique. Privé d'un navire en état de naviguer, le pirate en était réduit à redevenir bandit de grands chemins. Ce qui ne signifiait pas que ce serait facile à trouver. Si l'hypothèse était juste, ils pouvaient toutefois tenter leur chance à la capitainerie, et vérifier au registre les navire qui n'étaient plus sorti depuis fort longtemps. En graissant la patte à qui de droit, cela devait être possible d'obtenir cette information. Mais la guerrière n'aimerait pas que cette opération finisse par lui coûter plus d'argent qu'autre chose.

-Vous avez déjà entendu parlé de ce triste sire depuis que vous êtes arrivés ici?

écrit par: Escarboucle Lundi 23 Août 2010 à 14h51
L'Escarboucle partit du principe que le nain était taciturne par nature et sans doute toujours circonspect quant au fait qu'il les accompagne. Aussi répondit-il sans tarder à la jeune femme s'assurant simplement d'un regard qu'il ne risquait pas de couper le Vigoureux.

-Non rien de bien spécial sur Boney. J'avais juste également cru comprendre que ses heures de gloires étaient derrière lui.

Il se tut songeur. En fait, quand d'autres rumeurs lui étaient tombées dans l'oreille, il était justement en train de spéculer sur ce pirate. Le gaillard semblait sur le déclin, et le Cormyrien s'étonnait qu'il en soit réduit aux attaques terrestres. Les gens de mer n'ont en général que mépris pour ceux du plancher des vaches et on pouvait peut-être penser qu'un type capable de capturer un navire de guerre d'Amn avait eu à un moment de sa vie de quoi mettre de côté pour ses vieux jours.
Sinon c'est qu'il avait mené grand train, et il n'en aurait que davantage laissé une trace...
Mais il était aussi lui très impressionné par le côté manipulateur des luskaniens et il le prenait en compte à chaque occasion maintenant.

¤ Et s'il était plus tentant pour lui désormais d'attirer des aventuriers dans un traquenard que de réparer un bateau et mettre sur pied un équipage ? Les aventuriers s'équipent le mieux possible et sont généralement plus riches que les personnes du commun...
Le genre de type susceptible de mettre sa propre tête à prix, peut-être.¤

Ces conjectures étaient vaines pour le moment. Il fallait trouver le début de quelque chose et dérouler ensuite. Et les docks étaient probablement le meilleur endroit pour ça.

- En tout cas c'est certainement la meilleure chose à faire que de commencer au port. Par nature, ce quartier est le plus ouvert et on peut même espérer que l'oppressante surveillance des locaux se relâche un peu là-bas ne serait-ce que pour ne pas gêner le commerce.

Il lui fallait assister du mieux de ses capacités le couple. En définitive, il n'était qu'un homme inexpérimenté alors que, si le nain demeurait totalement indéchiffrable pour lui, la Jeune Femme laissait apparaître un édifiant mélange de détermination et de prudence.
Tandis qu'il lui répondait, il se tournait à certains moments exagérément vers elle et d'un coup d'œil en coin en profitait pour s'assurer de leurs arrières.


écrit par: Arsia Mercredi 25 Août 2010 à 14h15
Arsia ne se sentait vraiment pas à sa place, le regard vide elle observait les lieux. Tout était déplaisant, son regard s’attarda sur Sully et ses frasques. Il n’ya avait plus de colère sur son visage, mais une profonde lassitude. Le son d’une voix féminine extirpa l’ensorceleuse de sa rêverie.

La flutiste avait enfin arrêté de jouer. Alors que rien ne l’obligeait, elle essaya même d’engager la conversation. Arsia avait peut-être exagérée, son état le lui avait fait commettre des impolitesses. Cette femme ne réclamait point réclamations pour son préjudice, elle avait l’air à première vue agréable néanmoins trop bavarde. Mais voulant se racheter pour son insolence, Arsia écouta les propos de cette femme jusqu’au bout.

Les mouvements de va et vient qu’effectuait la flutiste pour nettoyer son instrument lui inspirait le sommeil. Heureusement sa voix était beaucoup trop sonore pour seulement fermer les yeux. Et puis l’endroit n’était pas très adapté à la sieste.

Alors que cette femme se présentait, et essayait maladroitement d’engager une conversation, Corile finit par sortir de son sac. Le familier belette de l’ensorceleuse escalada jusqu’au sommet de la table. Regard intrigué envers l’interlocutrice d’Arsia, celle-ci par se blottir au creux des caresses de sa maitresse. Pendant ce temps, la mulan enregistrait touts les mots de cette femme nommée Pépi. A l’écoute de ce nom Arsia ne put s’empêcher de hausser un sourcil.


¤Encore un surnom, décidément beaucoup de gens aiment porter des masques et cacher leurs identités par ici.¤

Mais sans expressions notables, Arsia continua de caresser son familier. Intérieurement l’ensorceleuse ne put que se méfier devant ce flot de questions. Elle avait déjà son quota de problèmes pour la journée, inutile d’en rajouter. Il ne fallait surtout pas oublier que désormais l’ensorceleuse avait un rôle à jouer.

Détournant enfin son regard sur Pépi, Arsia répondit avec un sourire. Mettre ce masque souriant était très éprouvant pour Arsia, pourtant elle était très douée. Le ton de sa voix était paisible sans une note de froideur. La aussi la mulan fit un grand effort.


« Enchanté, je me nomme Arsia. Je suis arrivé à cette ville par caravane ce matin même, je suis ici pour rendre visite à de la famille. »

Croyant que cela suffirait, Arsia détourna nonchalamment la tête puis brusquement s’adressa de nouveau à Pépi.

« Oh euh non, l’air de la flûte ne me dit rien ce soir. Je vous en prie de vous donnez pas cette peine. »

écrit par: Norim Jeudi 26 Août 2010 à 09h11
Le nain grinça encore un peu des dents lorsque Moira entama directement le sujet de la recherche de Boney le Rouge avec l’Escarboucle, mais il était vrai que si l’homme devait les accompagner, il se devait de savoir qui il cherchait. Bien évidemment, l’autre n’était au courant de rien, mais c’était à prévoir, après tout, le pirate était recherché et devait donc se terrer et tenter de se faire oublier, du moins avant son prochain coup.

Mais au moins reconnaissait-il l’intérêt d’aller sur le port, même s’il semblait septique sur les hypothèses qu’ils avaient pour l’instant. Dans tous les cas, que ce soit pour trouver le navire de Boney le rouge, enfin si celui-ci existait, ou pour interroger les marins, il fallait se diriger vers le port, aussi le nain fit-il la remarque à ses deux camarades en commençant à marcher :


- Venez-vous ? Car ce n’est pas en restant ici que nous trouverons ce que nous cherchons, à moins que notre cher ‘‘ami’’ est la bonté de venir nous dire bonjour, auquel cas il nous trouvera aussi facilement là-bas.

écrit par: Kipepeo Jeudi 26 Août 2010 à 15h05
Avant de se pencher sur le parchemin montré par leur Piaf, la jeune halfeline redressa la tête au son d'une flûte qui s'était élevée dans le brouhaha de la pièce. Son oreille exercée nota les quelques petites fautes de tempo mais il est vrai que c'était assez agréable à entendre. Elle se leva presque à demi pour voir au-delà de la marée des têtes humaines, puis ne résista pas à l'envie de monter sur sa chaise. C'est qu'ils étaient tous assez grands par ici... Tel une sentinelle faisant le guet, elle fit le tour de la pièce, la main sur les sourcils, comme pour s'abriter d'un soleil inexistant, mais qui en fait était un geste issu d'un naturel profond. Enfin elle aperçu le musicien qui se révéla être une femme d'une drôle d'allure. Elle nota à ses côtés une jeune dame au profil plus aristocratique. Une autre femme plus loin le verbe haut se clamait être une chasseuse de primes. Kipepeo détailla un instant son accoutrement fait de cuir puis, heureuse d'avoir satisfait sa curiosité, elle se rassied dans un envol de jupons, souriant d'un air enjoué en ses deux compagnons de table

- Je n'ai jamais vu une auberge aussi mouvementée : des personnes entrent, d'autres sortent, c'est à se donner le tournis. Une véritable plaque tournante en fait, on dirait que tout Luskan se retrouve ici, puis dans un élan de dégoût de peur ou de je ne sais pas quoi, s'éloigne vite fait s'éparpillant dans les rues à le recherche de je ne sais quoi... S'arrêtant un instant, elle rendit le sourire au Piaf, notant sa réaction lorsque la femme avait parlé de primes et se penchant d'un air plus concentré sur la feuille qu'il tendait... Étonnée elle suivit de son petit doigt le tracé du visage puis leva la tête brusquement, les yeux agrandis, les boucles blonds rejetés brusquement en arrière

Yorick ! Regarde c'est l'homme qu'on a vu mort ! C'est bien lui, enfin j'ai pas trop regarder, j'aime pas trop regarder les morts longtemps, je préfères sauver ce qu'il reste de la vie... On avait même vérifié voir si il ne lui restait encore un souffle, chose qu'il n'y avait pas d'ailleurs. Il était mort de chez mort si vous voyez ce que je veux dire ! Mais... poursuivit-elle rapidement comme si une évidence venait de la frapper de plein fouet vous aussi vous êtes chasseur de primes, comme cette femme là ? Au fait c'est quoi ce métier ?

Aussitôt Kipepeo tourna la tête cherchant à observer cette créature avec plus d'attention. C'était pas marqué sur le front certes, mais peut-être quelques détails supplémentaires pourraient lui fournir l'occasion de reconnaitre dans le futur tout chasseur de primes qui se présenterait à elle

écrit par: Phélès Dimanche 29 Août 2010 à 11h59
Le téthyrien tira trois grands coups sur sa pipe alors que le piaf tentait de la lui allumer. Une fois le tabac embrasé, il se laissa aller dans son siège en essayant de profiter de cet instant privilégié. Cependant la faune du Coutelas ne l’entendait pas de cette façon. A travers le brouhaha déjà dissonant aux oreilles sensibles du barde, un son haut perché et détestable se rajouta au tout. Au grand dam du comédien, les voix et les clameurs diverses ne parvenaient en rien à étouffer les notes aiguës qu’il entendait. Aussi, il se redressa, l’air furibond, cherchant alentour sa provenance et ne tarda pas à l’identifier. Une flutiste qui semblait déjà ranger son instrument pour le plus grand plaisir du blafard Phélès.

Peut-être avait-elle compris qu’elle gênait. Que de pousser la chansonnette alors que personne n’était prêt à écouter était d’une idiotie infinie... Il exhala la fumée qu’il avait dans les poumons, évitant soigneusement de tout cracher au visage de ses voisins de table car même l’homme qui s’était incrusté ici ne méritait pas un tel affront, pas pour le moment du moins. Et il avait allumé sa pipe après tout... Il lui devait bien ça... Enfin la mélodie cessa et le saltimbanque des ombres put enfin se détendre, ou essayer de le faire, sachant que sa vie n’était reliée que par une fine cordelette de cuir qu’il avait autour du cou.

La pipe toujours dans la bouche, se massant doucement le targus – ce petit bout de cartilage proche du conduit auditif de l’oreille – comme si faire de la sorte soulagerait ses tympans endoloris, il se pencha vers le feuillet que lui montrait le piaf. Ses sourcils se froncèrent pour afficher un air circonspect et allait ouvrir la bouche quand l’halfeline prit les devant. Les explications du petit bout de femme à ses cotés, balancées de but en blanc d’une façon des plus comique, étirèrent les lèvres du téthyrien en un irrépressible sourire. Kipepeo était pleine de surprises, imprévisible à souhait. Phélès s’était attendu à un visage peiné, des condoléances, une remarque sur la jeunesse de l’homme qui avait été fauché en pleine fleur de l’âge.

Mais rien de rien ! Et c’était tant mieux à vrai dire. La candeur pouvait se révéler remarquablement cruelle par moment. Peut-être qu’il pourrait alors se montrer sous son vrai jour sans attirer les foudres de ce petit être chaotique à souhait. Il faudrait simplement masquer ses réelles intentions et les faire passer pour ce qu’elles n’étaient pas, alors que le résultat, lui, serait strictement le même. Il prit une nouvelle bouffée de tabac avant d’ôter la pipe de sa bouche pour apporter quelques précisions au discours du pied-léger. Divulguer des informations gratuitement n’était surement pas le meilleur choix économique, mais le saltimbanque n’était pas particulièrement intéressé par la chasse d’êtres humains contre de l’argent. C’était bien trop risqué à son goût.


- En effet, Horatio. Il savait que le nom qu’il employait pour sa compagne était totalement tiré par les cheveux et s’en fichait totalement. C’est bien lui, par contre celui qui s’est occupé de lui ne semblait pas intéressé par la récompense. Un règlement de compte peut-être ? Car si j’en crois mes yeux, même mort ce jeune homme rapportait une certaine... somme... Il resta un moment dubitatif, s’il avait eut vent de cette prime, alors peut être l’aurait-il ramené en ville... Après un bref instant, il se ravisa. Il s’était fait attaqué sans crier gare alors qu’il n’avait rien. Etranger et avec un sac de chair valant cinq milles pièces d’or dans les bras, il n’aurait jamais réussi à atteindre le coutelas en vie...

- Je n’ai rien vu de l’affrontement, mais il a du être impressionnant. J’étais à plusieurs lieues de là, mais j’ai quand même aperçu des éclairs dans un ciel sans nuage... Le résultat ? Des corps calcinés presque partout. Cet homme était étalé raide mort sur le sol bien que son corps, lui semblait intact... Je me demande ce que cela cache. Pourquoi était-il recherché ? fit Phélès, alors qu’il ramenait son havresac entre ses jambes, soudain anxieux. ¤ Va pas falloir que je traine bien longtemps avec ses affaires dans mon sac ! On risque de me prendre pour lui... L’argent aveugle les hommes et même mon faciès divin risquerait d’être confondu avec celui de ce pauvre hère. ¤

écrit par: Jebeddo Dimanche 29 Août 2010 à 15h24
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Escarboucle, Norim, Moira

Après une brève mais soucieuse vérification, le nain constata avec ravissement que sa bourse n'avait été ni dérobée, ni vidée, ni remplacée par une autre emplie de cailloux. Soulagé de cette absence de vol, le trio pris la route du port. Malgré toute sa bonne volonté, Escarboucle ne put savoir si le groupe était suivit ou non. Trop de monde et de mouvements.

Le groupe n'était pas très loin du port, quelques mètres à travers une ruelle chargée d'immondices et suffisamment animée pour qu'il ne soit pas toujours possible d'éviter de marcher dans les flaques d'allure douteuse. Puis, la vue s'ouvrait sur la mer, et l'embrun chassait les odeurs néfastes de la ville et de ses imondices, en apportant d'autre pas forcément plus agréable de poissons mis à sécher, l'odeur rances des enduits pour les bateau, ainsi que celle du goudron servant à calfater les interstice dans les coques des navires. A tout cela se mêlait l'odeur d'iode et de sel marin. Et cet appel du large, les immensité attrayante de l'océan, l'envie de s'élancer dans cette immense étendue d'eau. Seul Norim y fut insensible, toute cette eau vous comprenez.

Le port étant exactement tel qu'on pouvait le soupçonner. Un port où marchand et pirates font escales en bon entendement approximatif. De nombreux navire, une activité effreinées, des gardes par ci par là devant chaque quai et sur chaque navire. Des vols, des courses poursuite, des provocations en duel, des bagarres à mains nues, des cargaisons de partout, des cris de joie de retrouver des personnes laissé à terre ou partie en mer, des cris de détresse en apprenant la disparition de quelqu'un. Des cris pour affaires, les cris des vendeurs et des filles de joie, ceux des ivrognes répondant à celui des mouettes. Les harangues de manoeuvres, les jurons des charetiers et des commerçant ou capitaines concurrents. Ce n'était guère l'endroit où chercher du calmes, et encore moins celui où cuver une cuite. Mais fort heureusement, notre trio cherchait ici autre chose. Restait maintenant à trouver un interlocuteur.



Arsia, Swan

Sully n'eu pas l'air surpris du revirement de sa « cousine » et ajouta même un regard narquois et moqueur à la remarque d'Arsia. Mais elle ne lui répondit qu'une brève formule de politesse adapté aux circonstances. Puis elle se détourna tout à fait d'elle et se mit à minauder, et galvauder avec quelques marins. Dont certains semblaient presque vouloir la fuir, ou l'éviter, mais une fois pris au filets, ne lui échappaient guère sans avoir répondu à ce qu'elle demandait.

Plongé dans la plus profonde détresse, les manière de Pépi ne soulagèrent guère Arsia de ses envies de appesantir. De son côté, Swan nota que son intermède musical ne fut pas du goût de tout le monde, quelques regard en coins, un ou deux sourire amical, et principalement une ignorance totale de sa performance qu'elle n'avait pas jugée si mauvaise pourtant. Le serveur, en apportant les deux cervoise chaudes se permit de prendre la parole.


- Si je puis me permettre, on n'autorise les itinérant à ne jouer que durant la soirée où lors d'occasion spéciales. Mais il y a un espace en ville où vous pouvez jouer tout votre saoul, ainsi qu'au port si cela vous chante. Mais évitez de le faire dans l'auberge ainsi sans prévenir. Certains n'apprécient guère. Dans tout les cas, demandez l'autorisation à l'aubergiste, s'il vous reprend à jouer sans son accord, vous serez priée de quitter les lieux.

Le ton était morne et méthodique, comme si ces propos étaient coutumiers et réguliers. Tout en parlant, il désigna l'aubergiste situé au bar, et prenant en note dans son registre les personnes demandant ou quittant leurs chambres.

Phélès, Kipepéo

Le piaf esquissa un délicieux sourire à Kipepéo. Puis après avoir écouté Phélès conclure, il repris la parole. S'accoudant toujours sur le rebord de sa chaise sa pipe fumante à la bouche. Un regard songeur et pensif.

« C'est bien dommage qu'il soit mort... Il ne valait pas grand chose, cinq cent pièce d'or à peine. Cependant, selon des sources officieuse, il possédait des informations sur un autre criminel beaucoup plus recherché, mais introuvable. Cette histoire est étrange, très étrange, pour être franc, si vous n'aviez été des étrangers tant à la ville qu'à mes réseaux d'informations, je ne vous aurais pas cru. Le plus étrange étant que la garde n'ai encore rien annoncé. »

Le piaf regarda un instant le plafond, l'air pris dans ses pensée, puis soudainement, revint a la discussion avec Phélès et Kipepéo.

« Le métier de chasseur de prime est très simple, il y a une prime. » Il désigna le parchemin avec le portrait et l'annonce en dessous. « Et on doit la retrouver pour encaisser l'argent auprès du demandeur. Le tout est de chercher les bonnes primes et d'être le premier à mettre la main dessus en respectant les conditions. En général, les personnes sont à rechercher vives. Parfois il s'agit même de jeunes fugueur qu'il faut en outre ménager et escorter. » Puis regardant la prime. «  Quand à celui là, maintenant qu'il est mort je veux bien consentir à vous dire ce que je sais. Apparemment c'était un membre d'une guilde obscure d'Eauprofonde qui aurait pris la fuite. Sauf que c'est ce que dis la prime ici, et elle est à encaisser ici. Et non à Eauprofonde, où d'ailleurs il n'y a aucune prime sur lui. La chose étrange étant qu'il venait effectivement d'Eauprofonde et allait mettre les pieds pour la première fois de sa vie à Luskan. Cet homme devait aimer les mystères, c'est tout ce que je puis dire. » Il haussa les épaules, jetta un bref regard à quelqu'un dans la salle, puis tira quelques lampée de sa pipe. Au même moment Sully rejoignit leur table.

« Alors tes jeunes premiers l'ont vu? » Et elle jeta un regard carnassier aux deux bardes.
« Oui, mort, et laissé tel quel en pleine nature. » Il roula le parchemin et le rangea dans un compartiment contenant un bon paquet de rouleau semblable. Un air de dépit profond s'afficha sur le visage de sully. Qui lâcha un juron de charretier, bien qu'avec une voix exquise. Elle regarda un moment le sol. Phélès aurait parié qu'elle regardait justement ses pieds entre lesquels il venait de glisser son sac.

« Case départ donc. Pff, c'est à se demander si ce gnome démoniaque existe vraiment. Reste a espérer que Chet ai eu plus de chance » Elle haussa des épaules. Puis regardant Phélès avec un ravissant sourire. « Accepteriez vous qu'une jeune demoiselle férue des hommes aux allures Théthyrienne s'installe a votre table un instant? »

écrit par: Swan Dimanche 29 Août 2010 à 22h30
* Parfait ! *

Son interlocutrice semblait rentrer dans son jeu, peut être pour les mêmes raisons qu’elle, mais après tout, tant que cela servait ses intérêts, elle n’allait pas s’en plaindre. Elle devait continuer à feindre son gout pour la conversation, ce qui n’allait pas pouvoir continuer longtemps. Ce montrer chaleureuse et aussi enthousiasme à partager avec une inconnue, voilà bien quelque chose qui l’agaçait, mais elle n’avait pas le chois.

- De la famille ? Oui , j’ai cru comprendre, puis pointant, d'un signe de tête, dans la direction de la femme qui était arrivée avec elle : « j’ai cru entendre que c’était votre cousine ? Vous semblez avoir à faire, peut être qu’elle, pourrait me montrer la ville et les endroits à éviter, à moins que ces camarades de table n’accepte ma compagnie. » et d’une moue pas rassurée pour un sous. « c’est que cela m’embêterais de me retrouver seule au mauvais endroit au mauvais moment »

Elle faisait tous les efforts du monde, mais être aimable n’étais vraiment pas son fort. Surtout avec un animal sur la table. Si cette belette avait un coup de folie, elle serait assez rapide pour aller griffer son joli visage. La réponse serait radicale, mais le mal serait fait. Et créer des histoires à cause d’une belette n’étais pas le but. Surtout si elle voulait tirer partie de cette nouvelle relation.

L’arrivée de sa cervoise la refroidit plus qu’autre chose. Visiblement l’art étais à la limite du crime en ces lieux, la musique n’avais pas plus à tout le monde et on le lui faisait bien comprendre. Elle s’arma de son plus beau, et plus faux, sourire et s’expliqua calmement:


« Vous m’en voyez désolée, dites à votre patron que j’irais m’excuser au près de lui en payant pour ma table. » Elle espérait s’attirer les faveurs de sa nouvelle amie en lui faisant comprendre que sa consommation était offerte et ne pas s’attirer les disgrâces du tenancier en allant pas le voir expressément. Mais la réponse qu’elle attendait aller pouvoir changer bien des choses …

écrit par: Phélès Mercredi 01 Septembre 2010 à 14h07
Quelle étrangeté, ce piaf. Alors que Phélès l’avait prit pour le premier énergumène venu, il se révélait être bien plus qu’un simple amateur de vin. Ainsi, il disposait d’un réseau d’informateurs disséminés aux quatre coins de la ville et même au-delà, puisqu’il leur servait des nouvelles d’Eauprofonde l’air de rien. De plus il semblait être accompagné de quelques autres gens de son espèce. Un certain Chet et la donzelle à l’allure singulière - à la fois chasseuse de prime, catin et charretière - qui semblait désireuse de se joindre à eux. Rien d’étonnant en somme pour l’éphèbe et son joli minois téthyrien.

Il l’invita à prendre place d’un geste dédaigneux à leur table qui, après tout, était déjà squattée par son associé. Une personne de plus ou de moins, rien n’y changerait. Il ôta sa pipe de sa bouche et caressa son visage lisse de sa main restée libre. Un léger froncement de sourcils venait compléter son expression pensive. Comment avait-elle deviné son origine par un simple coup d’œil ? Lui, dont la pâleur n’avait rien à envier aux illuskiens et ses cheveux bruns dont la couleur rappelait ceux des condathiens.

La région du Téthyr était un vaste melting-pot où toutes les ethnies faeruniennes avaient du se rencontrer au moins une fois. Aussi identifier clairement un individu de cette contrée se révélait compliqué puisqu’il arborait des traits plus ou moins dominants en fonction de sa généalogie. Il soupira avant de reprendre une bouffée de tabac. Par ces simples paroles en l’air, elle lui avait prouvé son savoir faire en tant que chasseur de prime. Et si lui n’était pas particulièrement physiologiste, préférant de loin son reflet dans un miroir, rien n’empêchait les autres de l’être...


- Etrange que rien n’ait été annoncé en effet. D’autant que des soldats, ou ce qui y ressemblait de loin, s’approchait bien vite du lieu de l’affrontement. Par contre, savoir s’ils venaient de Padhiver, de Luskan ou de plus loin, impossible de m’avancer. Nous ne nous sommes pas attardés. J’ai comme qui dirait le don de me trouver au mauvais moment au mauvais endroit, aussi quand je vois des forces de l’ordre rappliquer, je trace ma route. Je ne voulais pas me retrouver en cabane pour un meurtre que je n’ai pas commis...

Il reprit, pensif. Tout de même, cinq cent pièces d’or pour un cadavre, c’est bien cher payé. Même si ce n’est rien comparé à ce qu’il valait vif. Comme quoi un corps sans vie peut se révéler source d’informations précieuses malgré tout... Il fit une pause. Cette histoire est vraiment bizarre... Un jeune homme au service d’un gnome démoniaque, on y mêle Eauprofonde, mais rien ne vient corroborer ces dires. Ne pensez-vous pas qu’il ne s’agit que d’un bouc émissaire, désigné comme tel car ses idées gêneraient le gouvernement en place ? Ce qui expliquerait aussi l’absence d’informations au sujet de la mort du jeune mage...

Il arrêta là son discours, exhalant la fumée qu’il avait avalé. A quoi bon après tout ? Justice et chasseurs de primes n’allaient pas de paire. Ils n’en avaient strictement rien à carrer, et lui non plus d’ailleurs. Juste ou non, ce qui les intéressait s’était l’argent promis. Et bien que l’histoire d’un gnome démoniaque titillait sa curiosité morbide, le comédien faisait la conversation par pure courtoisie. Tout ce dont il avait envi à l’instant présent c’était de s’en aller, de trouver le temple de Talona et de recommencer une vie sans attaches...

écrit par: Moira Jeudi 02 Septembre 2010 à 10h37

Moira contempla le large en silence. Bien qu'étant indiscutablement une fille de la montagne jusqu'au fond des os, elle trouvait le mystère de l'océan envoûtant. Que pouvait-il bien se trouver là-bas, au-delà de l'horizon? Des terres inconnues et exotiques, ou rien que l'infinité des flots? La brise marine dérangea les mèches noires de la guerrière pensive, chassant temporairement les effluves malodorantes de la ruelle derrière eux. Elle se retourna, ses lourdes bottes métalliques claquant sans ménagement dans les flaques saumâtres qui parsemaient les quais.

Il y avait encore beaucoup de monde à cette heure-ci, mais au moins leur apparence disparate se fondrait un peu plus dans le décors ici. Bon nombre de prospecteurs et d'aventuriers étaient en transit vers les Dix-Cités, allant tenter leur chance dans le grand nord. Le nord. Voilà quelque chose qui lui conviendrait. Le Valbise, l'Epine Dorsale du Monde, les terres reculées et loin... loin des villes puantes et du genre humain décevant. La simplicité tranquille des grands espaces lui manquait. Elle ne concevrait jamais de vivre entassé les uns sur les autres comme les luskaniens le font. Cela ne pouvait amener qu'au pourrissement de l'âme. Et en ce qui concernait les gens d'ici, c'était bien entamé.


¤ Allons, encore une crise de misanthropie... voyons, nous sommes au port, ça y est. Et on cherche quoi, maintenant ? ¤


Elle secoua calmement la tête. Sur le moment, cela avait paru être une bonne idée, mais à présent, il ne restait qu'à admettre qu'ils ne savaient malheureusement pas trop où aller. Marcher au hasard, comme cela avait été plus ou moins implicitement suggéré? De toute façon, il n'y avait plus que ça à faire. Mais secrètement, elle se prit à espérer que cela ne donne rien, et que finalement ils s'essayent à un autre type d'activité. Qui, de préférence, les emmènerait hors d'ici. Alors que pourtant, elle n'était pas du genre à abandonner facilement la partie.

Ses propres contradictions faillirent lui arracher un sourire.


écrit par: Escarboucle Vendredi 03 Septembre 2010 à 23h23
Ainsi que le perspicace Escarboucle l'avait supposé, une fois parvenus sur le port, le pas de ses acolytes se fit plus hésitant.

Le départ impérieux du Coutelas, relevait moins du plan bien établi que du désir de bouger, même pour simplement s'agiter.

Ces créatures étaient entièrement vouées à l'action. L'attente, la réflexion, l'élaboration minutieuse d'une stratégie leur faisaient davantage horreur qu'un nécrophage attablé. Quoi qu'elles fussent en dehors des batailles, elles étaient presque gênées de le montrer.

Le cormyrien eut une pensée pleine de commisération pour le nain et l'humaine. quoi qu'il lui en coutât, il se promit à cet instant de leur laisser la part belle s'il devait y avoir du grabuge.

Depuis le début il s'était senti attiré car ils lui rappelaient quelqu'un sans qu'il puisse déterminer qui exactement.
Ça y est ! ça lui revenait : Basse-Besogne le serviteur demi-orque presque stupide du magicien pour qui tous les travaux hormis ceux de force pure étaient indignes et devaient être bâclés comme des corvées.

Chassant ces vaines pensées et lissant ses fines moustaches pour favoriser la réflexion, Escarboucle embrassa l'activité du port d'un regard circonspect.
Certes Tymora pouvait faire un clin d'œil à ceux qui cherchent sans savoir quoi, mais il valait mieux essayer de se débrouiller par soi-même.

La cible idéale lui sembla t-il, pouvait être un étranger mais habitué à Luskan. Un capitaine en fin de carrière, quelqu'un qui tout à la fois vienne ici depuis longtemps, mais ne soit pas forcément au fait des dernières rumeurs.

Une telle personne serait susceptible d'avoir eu par le passé maille à partir avec Boney le Rouge ou au moins d'avoir entendu parler de lui. Elle pourrait donc connaître le nom de son bateau.

Le Cormyrien se mit en devoir d'examiner depuis les quais les pavillons cherchant un capitaine qui eut à la fois l'air étranger et plus marchand que pirate.


¤sinon il faudra aller voir du côté de la cale sèche... voire des entrepôts s'il en est de désaffectés...¤

écrit par: Norim Lundi 06 Septembre 2010 à 16h04
Le nain n’était pas un spécialiste de tout ce qui touchait à l’eau, il en avait d’ailleurs une peur bleue depuis son premier voyage sur un navire qu’il avait passé à vomir tripes et boyaux pendant que les marins faisaient leur possible pour éviter que le bateau ne chavire, même si aujourd’hui, le temps semblait plus clément et il lui serait surement possible de s’en sortir sans trop de mal s’ils devaient véritablement embarqué, encore qu’il restait à trouver cet hypothétique navire, mais au moins Norim savait que les humains aimaient bien tout mettre par écrit, il leur suffisait donc de trouver où cela était fait ou stocké pour trouver ce qu’ils voulaient. A moins bien sur qu’il n’y en est pas besoin, surtout que cela annoncerait à tout le monde, surtout dans cette ville où une personne sur deux recevaient des pots de vin, que l’autre versait certainement d’ailleurs, qu’ils cherchaient Booney le rouge. S’arrêtant un instant pour faire face aux deux humains, il leur dit :

- Des registres doivent sûrement être tenus pour marquer quelques sont les navires à quai, mais cela est certainement le meilleur des moyens pour se faire remarquer, aussi pourrions-nous commencer par voir quels sont les navires présents et voir lesquels ont le plus de chances de contenir ce que nous cherchons. Nous pourrons toujours voir les registres plus tard si nous n’y arrivons pas.

écrit par: Kipepeo Vendredi 10 Septembre 2010 à 08h13
Avec toute l'application qu'elle était capable, Kipepeo laissa parler la grande personne de son métier. C'était d'ailleurs fort aimable de sa part de lui fournir des explications aussi détaillées. Les premières réactions de l'halfeline à l'énumération n'étaient pas des plus positives. Certes, débarrasser les rues de voleurs, meurtriers ou même psychopathes n'étaient pas malvenu, mais elle perçut, malgré son ignorance en matière de gouvernement et justice, les nombreuses malversations que ce genre de système pouvait engendre. Avec un frisson d'horreur, chatouillant désagréablement sa colonne vertébrale, elle essaya de s'imaginer en portrait sur un de ces parchemins, glissé dans un coffret de chasseur de prime, qui dès lors serait constamment à sa poursuite. Non pas pour mettre justice en oeuvre, ou pour une grande cause, ou un défi personnel, mais pour engranger au prix d'une vie qu'il jette dans les affres d'un destin d'esclave ou pire encore dans les griffes acérées de la Mort elle-même, une somme d'argent. Kipepeo, mal à l'aise subitement, bougea sur sa chaise, comme si elle hésitait entre se lever et tancer vertement cet homme qui avait du tuer ou faire emprisonner un nombre certains de gens, ou partir en courant droit devant, quitter cette ville, sans plus jamais regarder en arrière.

La jeune halfeline avait la langue bien pendue, métier exige, une langue impulsive, prompte à la colère, rapide au rire : mais là, elle se tint tranquille, réfléchissant profondément à ce qu'elle avait entendu. Ses yeux perdus dans le vague, elle formulait déjà une remarque pour faire sentir à son interlocuteur toute la peine qu'elle éprouvait pour ceux qu'il attrapait. C'est alors que vint s'assoir à sa table, sur l'invitation de son compagnon, une espèce de grande bringue aux allures des plus louche, prenant ses aises. Kipepeo se rembrunit davantage. Elle dévisageait la nouvelle venue "férue des hommes" avec une méfiance instinctive, jetant un regard à son compagnon afin de vérifier son expression. Tout cela commençait à faire beaucoup pour une ville : un pirate avec son poudre d'escampette, une auberge bruyante, un homme qui se faisait payer en échange d'un prisonnier et là une humaine qui apparemment vivait du même métier et qui devait user et abuser de ses charmes pour attraper tout imbécile qui y succombait. Ce fut peut-être le mot "jeune-premiers" qui tomba mal, comme une bouchée de trop qui rendrait atroce une digestion déjà pénible. Totalement hors-sujet, d'une voix froide et contenue, les yeux soudainement de couleur colère, d'un or fondu, Kipepeo ne put s'empêcher de laisser entendre son désaccord :


-Non mais dites donc! Nous ne sommes peut-être pas familier avec la ville ni avec votre métier de esclavagistes et de bourreau, mais faudrait pas nous prendre pour des demeurés non plus ! Vous courez et rattraper des gens que vous livrez sans même savoir si ils ont une vie, si ils sont innocents, si ils ne sont pas victimes de machination morbide d'un pouvoir que vous déclarez vous même corrompu ou même au profit d'une espèce de gnome aux intentions les plus suspectes. N'avez-vous donc pas d'âmes ?

S'agitant sur sa chaise qui au vu de sa taille la faisait ressembler à une gamine faisant un caprice devant ses parents, Kipepeo ne put s'empêcher de laisser transparaître son dégoût pour le métier de chasseur de prime. Toute curiosité avait disparu, elle se tourna vers la femme, indifférente à son air moqueur et suffisant, se sentant déjà mieux à ses éparpillements inutiles d'émotions :

- La nature indéniable d'une femme est de créer et protéger la vie, non point de la détruire ou de la jeter en pâture au Mal.

Kipepeo se tut soudainement mortifiée. Elle baissa ses yeux sur son verre. Elle ne se fit aucune illusion quand à la réaction des grandes personnes. Quolibets, moqueries, ou réponses cinglantes sans doute. Serrant les dents, dans l'attente d'une belle claque, elle pensa bêtement qu'au fait elle aurait peut-être à changer de carrière : paladine lui conviendrait mieux...

écrit par: Arsia Vendredi 10 Septembre 2010 à 11h22
En temps normal, Arsia n’aurait pas refusé un minimum de chaleur humaine mais dans son état mieux ne valait pas réveiller une nouvelle fois sa colère. Cependant son humeur s’améliorait progressivement, son visage se détendait et n’affichait plus la dureté d’une reine des glaces. Elle ne devait pas cet apaisement à son interlocutrice un peu trop bavarde à son gout, mais plutôt à la présence du seul être qu’elle tolérait, sa belette Corile. Son regard attendrissant, et ses tentatives désespérées pour l’amuser finirent par adoucir le cœur glacé d’Arsia. Elle était maintenant calme, disposée à la discussion. De ce point de vue, elle aura fort affaire avec Pépi qui ne voulait pas en rester la manifestement.

Cela ne l’étonna guère, la femme s’intéressait à sa cousine. Qui passerait à coté de cette greluche ? La seule vision de cette imbécile rendait malade Arsia. Elle haïssait cette femme mais paradoxalement elle se sentait proche de sa cousine, elle ne savait pour quelle raison mais elle aurait aimé être à ses cotés. La voir parlementer avec un groupe d’inconnu devant ses yeux était insupportable. La présence de Pépi était devenu un poids. Néanmoins, ce n’était pas à cause de la femme, le responsable c’était le caprice d’humeur de la mulan.

Plus elle regardait sa cousine, plus elle se sentait attirer vers cet être c’était étrange et cela ne ressemblait pas à l’ensorceleuse. Les premiers instants elle se contenta de la fixer, n’oubliant pas les bonnes manière elle écoutait attentivement les propos de son interlocutrice. Cette situation devenait progressivement insoutenable. C’est au moment du service des cervoises, que Arsia décida d’agir une fois pour toute. La réflexion ne guidait pas ses pas ou presque. Restait ici à se morfondre et écouter les dires en silence de cette femme ne servait à rien. Elle se devait d’agir, prendre les devants et écouter ce qu’avait à dire sa chère cousine à ce groupe d’inconnu. Dans l’éventualité ou elle serait débouté de sa demande, au moins elle aurait fait les démarches nécessaires.

Prenant la cervoise d’une main, attendant que Corile grimpe sur son épaule. Arsia se leva avec toute la grâce d’une demoiselle de son éducation. Puis elle s’adressa finalement à Pépi, comme le recommandait les bonnes manières.

« Je ne peut vous répondre assurément concernant l’engagement de ma cousine. Elle a surement les qualités requises pour ce que vous recherchez. Mais de la à vous garantir son acceptation, le mieux est de lui parler personnellement vous ne croyez pas. A ce propos je vous quitte un instant, j’aimerai passer un plus de temps avec ma cousine. Si le cœur vous en dit venez donc. Je vous remercie pour votre geste Pépi c’est aimable de votre part. »

C’était incroyable Arsia portait à merveille ce nouveau masque, sa voix était changée son attitude également. Constatant cela l’ensorceleuse éprouva des frissons. Espérons que cela ne soit que temporaire, Arsia avait peur d’y prendre goût.

Arsia se dirigea d’un pas assuré vers la table ou siégeait sa cousine. Apparemment elle arrivait à un mauvais moment, l’ambiance était refroidit, une jeune halfeline venait de faire une remarque qui contrastait énormément avec l’endroit. Arsia ne se formalisa point de ce changement d’humeur et continua vers cette table. Ne voulant imposer sa présence elle se stoppa derrière sa cousine. Amusé par la situation ou se trouvait Sully elle décida de répondre directement à la jeune halfeline.


« Voila de bien belles paroles mademoiselle, néanmoins entaché d’une certaine naïveté qui ne convient pas à cette place j’en ai peur. »

Les mots d’Arsia étaient doux et avait le mérite de vouloir détendre cette atmosphère. Mettant une main sur l’épaule de sa chère cousine. Elle continua léger sourire aux lèvres son discoure.

« Malgré vos bons mots je ne pense que c’est le genre de discoure qui peut affecter ma chère cousine. Veuillez excuser mon intrusion si soudaine. Je commençait légèrement à m’ennuyer et l’envie de revoir ma chère cousine était si forte. Cependant je peut concevoir que ma présence puisse paraitre non désirée… »

Bien sur que non, elle ne voulait pas en rester la elle souhaitait s’incruster dans les affaire de Sully. Jouer encore un peu avec elle. Maintenant qu’elle était lié d’une certaine manière à ce diable, aucune avance ne devait être concédée. Toute les informations étaient bonnes à prendre.

écrit par: Swan Vendredi 10 Septembre 2010 à 19h56
Swan prenait soin de boire sa cervoise à petites gorgées, lentement, comme le ferait une femme de bonne famille, et non en trinquant, renversant, et en coulant sa pinte d’une traite comme avec les marins. Pour le coup, celle-ci eu vraiment l’effet escompté. La jeune femme jouait la comédie en passant sa commande, mais le breuvage commençait déjà à la réchauffer, ou alors était ce l’alcool en lui-même ?

La proposition d’Arsia était satisfaisante, de toutes manières elle n’aurait pu en espérer plus d’une personne autre que celles concernées.


- Très bien ! J’accepte votre invitation ! La rouquine se leva, et emboita le pas jusqu’à la table, sans oublier sa bière sur la sienne. Le filet se resserrait petit à petit, il ne restait plus qu’a espérer que cela fonctionne jusqu’au bout. Elle essayait de masquer son anxiété, mais si une once d’incertitude, de peur, ou autre, se faisait sentir dans sa voie elle savait déjà comment l’expliquer. Après tout, il n’est pas commun pour une femme de bonne éducation de faire irruption à une table, et cela suffirait amplement à expliquer sa gêne.

Arrivée à la table, elle choisit la carte de la timidité. Ce n’est pas parce qu’elle c’était montrer très ouverte avec une femme qui prenait place à sa table, qu’elle oserait s’asseoir à celles des autres et prendre la parole. Du moins c’est le jeu qu’elle voulait mener. Elle décida donc de rester derrière Arsia, légèrement sur le coté, de façon à être visible sans être invasive. Faisant le pied de grue, elle attendait qu’on veuille bien lui prêter attention, et si les choses n’allaient pas dans son sens, elle se lancerait, timidement.

* Ça passe ou ça casse, en tout cas si ça ne marche pas comme ça, je ne vois vraiment pas comment je pourrais m’y prendre * Il est vrai que si ces deux là ne voulait pas d’elle, elle aurait du mal à mener à bien ses petites affaires. Mais la roublarde est débrouillarde, elle finira bien par trouver une solution, même bancale…

écrit par: Moira Dimanche 12 Septembre 2010 à 13h25
Sans laisser transparaître de réel enthousiasme, Moira se contenta de hausser les épaules. L'idée de Norim était un peu ce à quoi elle pensait. Les registres étaient sûrement bourrés de faux noms, mais peut-être que les dates étaient les bonnes, car il y avait moins de raisons de les contrefaire. S'ils gardaient l'idée que la planque du pirate était un vieux rafiot à quai depuis une éternité, cela pourrait réduire leurs recherches. De son côté, Escarboucle ne disait plus rien, et ce n'était pas forcément plus mal. La guerrière n'était pas encore vraiment convaincue de sa capacité à faire des approches subtiles comme il s'en targuait, elle le croierait quand elle le verrait en action. Au pire, Norim serait sûrement ravis de se défouler sur quelqu'un.

Se tournant vers le nain, elle lui dit :


-Sha na atan ibeth nakum, tod un ed'en?

Elle venait de déclarer ça le plus naturellement du monde, avec une espèce d'inspiration assez sinistre toutefois. Quand elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas, un petit soupçon de malaise perça pour la première fois sur son visage impassible.

-Mmh, je veux dire, c'est une bonne idée. On commence par ceux mis au radoub?

Serrant un peu les dents, elle espéra qu'ils choisissent de faire comme s'il ne s'était rien passé, faute de comprendre vraiment ce qu'il venait de se passer. Elle serait de toute façon bien en peine d'expliquer quoi que ce soit, à part promettre que ce n'était pas un genre d'incantation maléfique.

¤ Bon sang, ça ne peut pas prévenir quand je vais faire ça? ¤


écrit par: Escarboucle Mardi 14 Septembre 2010 à 10h10
L'idée selon laquelle Booney habitait sur son rafiot qui serait toujours amarré ou en réparation à Luskan, n'était qu'une hypothèse. De prime abord, elle n'était pas dénuée d'une certaine cohérence et même vraisemblance, mais son principal avantage était de permettre aux enquêteurs d'avancer un peu sans se dévoiler.
Escarboucle opina donc du chef relativement distraitement car il continuait à réfléchir.
Tout ce qu'on pourrait faire sans évoquer directement Booney serait préférable, même si planquer au Coutelas, où on avait aperçut récemment le ruffian en question, aurait sans doute été l'attitude la plus sage.

Le risque avec les registres, outre de révéler l'objet de leurs recherches, étaient qu'ils pouvaient être aisément falsifiés. Car enfin ce Booney avait une dualité extraordinaire. Foirant lamentablement trois sur quatre de ses forfaits, il n'était jamais pris !
Il devait bien avoir un talent quelque part, si ce n'était celui d'attaquer, c'était celui de ne pas laisser de traces…
Et c'est cela qui chiffonnait le moustachu. Sa planque risquait bien d'être plus élaborée que son propre navire immobilisé au su de tout le monde.
Sa planque et peut-être même sa personnalité. Le bandit si maladroit dans ses attaques, si habile dans sa dissimulation… tout ça n'était peut-être qu'une façade.

Néanmoins à Luskan, rien ne semblait impossible. Il fallait en avoir le cœur net de cette histoire de navire au radoub, et le plus tôt serait le mieux.

La Jeune femme se mit alors à soliloquer dans un langage inconnu. Escarboucle pensa qu'il s'agissait d'un aparté avec le nain dans un idiome qu'ils pratiquaient tous les deux, la langue des fils de la pierre peut-être ?
Mais comme elle parut légèrement confuse, ça ne devait pas être ça.

N'attachant pas d'importance excessive à l'incident, il répondit laconiquement:


-D'accord.

Il tâcha de garder l'œil et les oreilles ouvertes tandis qu'ils arpentaient le port en direction des cales sèches.


écrit par: Norim Vendredi 17 Septembre 2010 à 14h37
Surpris lorsque sa camarade lança une phrase dans un dialecte qui lui était totalement inconnu, si celui-ci existait, le nain décida de se taire pour ne pas risquer de passer pour un béta ou mettre sa camarade dans une situation délicate envers cet Escarboucle dont ils savaient fort peu de choses.
Heureusement l’acquiescement des deux autres lui donna de quoi faire sans remarquer les choses bizarres que prononçait l’humaine. Humaine qui, d’ailleurs, semblait bien plus au courant de l’univers des ports que le nain, parlant d’un endroit en particulier dont Norim ignorait jusqu’au nom et à l’existence. Toutefois, il était trop fier pour l’avouer devant d’autres que lui-même ou sa famille proche, si jamais il revoyait celle-ci un jour, une fois son blason personnel redoré. Le FièreHache, faisant travailler sa tête, décida de faire passer cela pour une simple marque de courtoisie, aussi ralentit-il et, en faisant un grand signe sans équivoque voulant à ce que Moira le précède, il déclara :


- Honneur aux dames. Nous vous suivons dans cette recherche, ma chère.

écrit par: Jebeddo Jeudi 23 Septembre 2010 à 21h40
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Phélès, kipepeo, Swan, Arsia

Sully la fée, après avoir jeté un regard concerné aux propos de Phélès s'apprêtait à répondre, quand elle fut interrompue par ce petit bout de femme qu'elle avait jusque là à peine remarquée. Lorsque celle-ci parla, un regard dubitatif s'afficha sur son visage. Mais l'air perplexe se changea rapidement en une froide distance qui pris la forme d'un sourire condescendant, celui que l'on adresses aux enfants trop jeunes qui ne comprennent rien et à qui on a pas envie d'expliquer longuement les choses. Puis son regard revint a Phélès, sans réponse ni mots à la jeune Halfeline.

De son côté le piaf avait pris un air plus affecté aux propos de l'halfeline. Mais malgré un bref sourire amical, il ne répondit pas beaucoup plus. De toute façon, sully ne lui en aurait pas laissé l'occasion car elle prit rapidement la parole.


« Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes. Il est évident qu'il n'avait de prime sur lui qu'uniquement pour attirer les gens comme nous. Il devait avoir quelque chose de précieux sur lui, information ou objets, qu'il fallait détruire ou voler. Cependant, s'il se trouvait là, c'est qu'il savait sans doute quelques chose sur une autre affaire qui nous intéresse bien plus. Mais là, ne comptez pas sur nous pour vous en dire plus, toutes.... »

Soudainement une nouvelle venue fit irruption autour de la table, suivit de prêt par une autre jeune femme. Un instant phélès eu put croire que c'était pour son charme que tout ces dames venait. Mais l'une se présentant comme la cousine improbable de Sully, les deux femmes n'ayant aucun point commun apparent. Quand à la seconde, elle ne fit que suivre discrètement, attendant manifestement qu'on lui adresse la parole. Sully pris la parole.

-Bien sur ma cousine adorée que tu peux venir, tu devrais bien t'entendre avec la petite dame. Vous referez le monde ensemble. » Le ton était presque moqueur. De son côté le piaf semblait absorbé dans ses pensée, son regard posé fixement sur un point de la table qui semblait contenir tout
son monde intérieur. Il tira une longue et goulée de sa pipe, puis, se penchant en arrière et regardant le plafond recracha la fumée, avant de se redresser calmement.


- Bon, je crois que je n'ai plus rien à faire ici. Vous êtes ma foi bien sympathique. On se reverra sur la route. » Il appuya cette dernière préposition d'un geste d'un clin d'oeil adressé à Kipepéo, accompagné d'un geste de la main. Puis, nonchalamment, il sortit du coutelas.

De son côté sully ne salua son associé que d'un bref soupire agacé. Elle pris gracieusement place sur la chaise qu'il laissait libre. Elle daigna alors seulement observer swan. Mais après lui avoir adressé un bref sourire provocateur, l'invitant à venir lui adresser la parole si elle l'osait, sully se détourna vers ses hôtes du moment.


- Quand à moi, je vais rester ici vous m'avez invité après tout.

il sembla cependant à kipepéo que ce n'était pas exactement là leur propos. Une certaine méfiance se manifesta d'ailleurs quand elle fit en outre soudainement appel aux garçon pour commander un plat du jour et qu'elle se servit d'un verre du vin offert par l'aubergiste aux deux bardes.



Moira, Norim, Escarboucle

L'humaine ouvrit la marche, guidant le groupe vers les cales sèches et les navires en réparation. Cependant, Luskan semblait avoir pour particularité d'avoir une quantité non négligeable de rafiot amarré pour réparation. Sur quelques navires, des réparations étaient en cours, mais d'autre navire, en cales sèche ou simplement amarré dans les chantiers, attendaient, parfois vainement, que des réparation leurs soient apportée. De manière évidente, la plupart des navire présent ici avaient subit des combats, mats manquant, trace de feu, de coups de hache, bastinage arraché par le bec d'un corbeau, ces passerelle qu'usent parfois les galères calimshite pour l'abordage. Sabords, voies d'eau, cordes manquante ou tranchées, voiles en piteux états. Le plus impressionnant était sans aucun doute celui d'un navire où les mats semblaient avoir été arraché de leur place laissant des trou béant. Ils notèrent discrètement les noms des navires quand ceux-ci étaient lisibles ou existant. Ils en virent certains mal maquillés portant deux noms. Impossible donc de trouver le bon navire sans poser de questions.

Quand à la faune locale, Escarboucle constata au départ avec ravissement, mais rapidement avec dépits, que la foule était composée principalement de matelots étrangers, dont une partie en fin de carrière, dont beaucoup semblaient être des habitués.

Malheureusement, pas un seul capitaine. Mais peut être un membre d'équipage plus humble pourrait faire l'affaire? L'un d'entre eux allait justement passer sous leur nez dans quelques pas.

écrit par: Swan Vendredi 24 Septembre 2010 à 15h44
Swan profita de ce moment de silence pour tenter de prendre la parole. Si elle ne le faisait pas maintenant, ce serait sans doute mal vu de le faire plus tard, lorsque les autres parleraient entre eux, s’ils l’ignorent. Sur un ton timide et humble, elle tenta donc sa chance, en s’adressant dans un premier temps à la cousine de sa voisine de table.

* Vous me voyez désolé de jouer l’incruste à votre table, je suis nouvelle en ville, et je ne connais pas bien l’endroit. Votre cousine semble penser que vous seriez tout à fait en mesure de m’indiquer les bons coins, tout comme ceux qu’il vaut mieux éviter. * S’armant d’un sourire et d’un regard sensé lui attirer compassion et sympathie, elle continua son discours tout en tournant en direction du seul mâle de la table. * Si toutes fois vous étiez trop occupée, peut être que ce charmant jeune homme et son amie accepteraient ma compagnie. Non pas que je ne sache pas me défendre, mais il est toujours plus facile de s’en sortir à trois que seule.* dit elle en relevant légèrement sa cape au dessus de sa rapière, sans pour autant prendre un air agressif ou menaçant, bien au contraire. Levant les yeux, elle surenchéri, tentant encore de s’attirer leurs bonnes grâces.

-
De plus, côtoyer des gens civiliser ne me ferais pas de mal, cela me changerais des marins avec qui j’étais.

La jeune femme misait gros sur ce coup là, s’il venait à échouer, elle se retrouverait seule, et dans la quasi impossibilité d’accomplir la tache qui lui était demandée. Son cœur commençait à s’emballer, mais elle ne devait rien en montrer. Restant impassible, elle aurait pu compter les secondes qui lui semblaient durer des heures avant que l’un d’entre eux ne veuille bien lui répondre.


écrit par: Escarboucle Lundi 27 Septembre 2010 à 17h50
Escarboucle rebroussait chemin avec ses acolytes espérant au moins donner l'impression à d'éventuels observateurs pas trop concentrés, de passagers retenus qui prenaient un peu d'exercice sur le port.

Des bateaux en réparation, il y en avait. Même trop pour qu'ils puissent confier à la seule chance, l'opportunité de découvrir l'éventuelle embarcation de Booney.

Restait à se rabattre sur la proposition du nain et à aller fouiller dans d'hypothétiques registres pour trouver un nom qui, du point de vue du cormyrien, était soit de notoriété publique, soit maquillé.

Avisant un matelot visiblement étranger à en juger par son hâle de bon aloi, Escarboucle décida de tenter le diable. Qui ne risquait n'avait rien après tout et qui avançait trop lentement pouvait se faire doubler par d'autres chasseurs de prime.

- Excusez-moi mon Brave. Je vois en vous un marin d'expérience.
Il laissa quelques instants afin que cette formulation élégante et proche du compliment, pénètre l'esprit de l'interpelé et ajouta.
-Je cherche le nom d'un navire. Celui d'un pirate autrefois fameux, Booney le Rouge... Le connaîtriez-vous ?

écrit par: Phélès Mardi 28 Septembre 2010 à 21h13
Où était le Phélès sociable, souriant, à l’aise avec le monde ? Y en avait-il déjà eut un d’ailleurs ? Lui ne s’embarrassait avec des sourires et des faux semblants qu’avec les personnes avec lesquelles il travaillait, à défaut de les apprécier. Or les indésirables qui s’étaient joint à eux, à leur table, chassant le curieux volatile qu’était le Piaf, ne l’étaient en rien. Rien ne semblait les lier et rien ne les lieraient jamais. Sully, elle-même, avait cessée d’être la bienvenue au moment ou elle avait osé comparer le saltimbanque à un idiot.

Qui plus est, Kipepeo ne semblait pas l’apprécier non plus, alors pourquoi s’embarrasser de ces personnes souhaitant simplement profiter du vin gratuit et les comparer à de vulgaires navets ? Le seul petit réconfort auquel il aurait pu se raccrocher était la prépondérance de visages féminins, plutôt agréables ) regarder d’ailleurs, mais en chacune d’elles quelque chose clochait. Une fausse sincérité, une envie de pouvoir, cette soif de domination... Seule son associée était authentique, digne d’intérêt.

Déjà Phélès sentait le mécanisme illogique de son amitié se mettre en marche. Qu’est ce qui avait fait qu’il s’était senti proche du gnome Dobun, du nain Joinon, de cette hafeline et dans une moindre mesure du genasi d’eau qu’était Abysse ? Il réalisa soudain qu’aucun d’entre eux n’était humain... Pourquoi détestait-il tant ceux de sa race ? La jalousie qu’il lisait dans leurs yeux peut-être ? Leur perfidie ? Les personnes qu’il avait les plus abhorrées avait toujours eut ce point commun. Qu’ils soient calishites, pour Malig, ou autres pour Hérudae...

L’esprit volatile du barde s’égara sans crier gare. Il repensa au temple de Talona qui avait élu domicile juste à coté de celui de Sunie selon le Piaf. Comment ces deux clergés avait-il fait pour s’entendre ? Ces déesses avaient pourtant tout pour se détester. L’une vieille et enlaidie par la maladie alors qu’elle était jadis une magnifique femme. L’autre toujours aussi désirable craignait surement l’image de la vieillesse que la maitresse des maladies incarnait, tout en renvoyant à cette dernière l’image d’une vie qu’elle n’aurait jamais plus...


- Des Informations ou des objets vous dites ? Il regarda Kipepeo avec un air étonné, tout en ignorant superbement la nouvelle arrivée. "Mais le corps que nous avions trouvé, n’était-il pas le seul, la survivante exceptée, qui n’était pas carbonisé ? Je me souviens que certains de ses habits ne portaient pas la moindre trace de combustion... Peut-être était-ce là ce que vous cherchiez... La milice qui est tombée déçu à déjà du les récupérer... Dommage pour vous, fit-il pensif, un léger sourire sur le visage. Saviez-vous qui recherchait cet homme ? A part tous les chasseurs de primes de la ville j’entends bien..."

Bluff

écrit par: Kipepeo Jeudi 07 Octobre 2010 à 07h23
Il était déjà assez difficile pour une halfeline de se trouver dans un milieu qui l'obligeait à lever la tête sans cesse pour apercevoir les visages des interlocuteurs, de devoir grimper sur des chaises trop hautes, de se perdre non pas dans une marée de visages mais dans une marée de torses, mais si de plus tout les torses autour d'elle portaient une paire de seins, la coupe était prête à déborder ! Kipepeo ne savait pas trop si elle allait d'ailleurs se fatiguer à adresser la paroles à ces péronnelles qui se pressaient autour de sa table. C'était avec grand regret qu'elle vit partir le seul étranger qu'elle jugea intéressant, et il était fort probable qui si Pheles n'avait pas été là, elle aurait sans hésité suivit le monsieur Oiseau si ce n'est pour en apprendre plus sur ces gens qu'il pourchassait sans relâche. Elle aimait bien cet étranger, il avait quelque chose de bien plus humain que la femme avec qui il travaillait, du moins apparemment. De plus, tout le monde semblait en vouloir taxer leur bouteille de vin qui commençait à dangereusement se vider. Kipepeo ne fit pas de mystère, elle la prit et la garda près d'elle, affichant une mine farouche d'un nain assis sur son tas de gemmes.

Pendant que Pheles parlait à la sans gêne qui pensait lui faire une leçon de vie, Kipepeo attarda son regard sur les deux autres femmes, surtout la femme qui avait joué de la flûte et qui avait une allure de guerrière. Elle ignora l'autre une bécasse pincée cousine de la sans-gêne commandant en outre un repas. Malgré la bravade de ses paroles, la petite barde sentait confusément que cette femme silencieuse qui se tenait un peu en retrait, était perdue. Qui dit "perdue" à Kipepeo, aura la réponse "faut que je l'aide". Aussi l'observa-t-elle soigneusement, puis lui sourit avenante. Le fait qu'elle se déclarait "nouvelle en ville" la rendait plus fragile et ses mots cachaient une envie de compagnie. Kipepeo pouvait parfaitement comprendre, la solitude est une chose détestable déjà et dans cette ville de Luskan non seulement détestable mais dangereuse. C'est donc vers elle que se tourna l'halfeline, laissant le soin à Pheles de régler les choses avec les cousines. S'assurant qu'il y avait encore un fond de vin dans la bouteille, en la levant à la hauteur de ses yeux, Kipepeo l'offrit en geste gracieux, le sourire aux lèvres, la curiosité allumée dans son regard tout en l'invitant à s'assoir à côté d'elle :

- Prenez une chaise et trinquons entre "nouvelles en ville". Vous venez de loin ? On se tutoie ? C'est quoi ton nom ? Ca fait longtemps que tu joues à la flûte ?

C'était bon signe : l'halfeline avait manifestement rallumé sa curiosité et accablait sa nouvelle victime d'une déferlante de questions chaotiques. Après tout la grande aventure est avant tout une découverte des êtres qui peuplent les Royaumes Oubliés.

écrit par: Swan Jeudi 07 Octobre 2010 à 12h30
L’indifférence du jeune homme à son égard était assez troublante. Même s’il n’était pas intéressé, comment pouvait-il ne pas, au minimum, s’attarder sur les charmes de Swan. Elle semblait invisible à ses yeux, et son égo en pris un sacré coup. * Comment !? Pourquoi ? Moi, qui joue tout le temps de mon corps, que ce soit pour de l’argent ou parvenir à mes fins, je n’attire même pas son œil ? C’est impossible ! *

Heureusement, l’intervention de l’halfeline la tira de ses râlements mentaux. Elle ne s’attendait pas du tout à ce que soit cette personne qui s’intéresse à elle, mais qu’à cela ne tienne, cela lui convenait tout autant. Ce qui était par contre assez dérangeant, c’était cette série de questions dans laquelle se lançait sa nouvelle interlocutrice. Mais si elle ne pouvait pas jouer de ses charmes, elle devrait bien satisfaire la curiosité de cette petite créature, puisque c’était là ce qui semblait le meilleur moyen de l’apprivoiser. La Chondatienne hésitait à se dévoiler ainsi, devant tant d’inconnus, mais elle ne semblait pas avoir le choix, et mentir à des questions assez futiles aurait été une prise de risque inutile, surtout maintenant.

La jeune femme attrapa donc une chaise libre où elle pouvait et s’assis au côté de la petite curieuse.


- Je te remercie pour l’invitation, par contre, loin de moi l’envie de t’offusquer, mais je préfère finir ma cervoise temps qu’elle est chaude. Elle prit une bonne gorgée, et laissa échapper un soupir de satisfaction. "Et bien, par ou commencer … Déjà, tu auras pu comprendre que je n’ai rien contre le tutoiement, ensuite, tu peux m’appeler Pépi. Je suis d’Eauprofonde, donc au final, de pas si loin que ça. Et oui, cela fait un moment que je joue de la flûte, hélas, je n’ai pas toujours le temps de m’entrainer. Et toi ? Comment t’appelles-tu ? Et que fais tu donc dans cette ville de Luskan ? Pour ma part, je n’ai pas choisis d’y faire escale, j’ai été débarquée car le navire n’était plus en état de prendre le large, alors je m’en accommode."

Swan espérait captiver l’halfeline, et que celle-ci voudrait bien de sa compagnie. Cela semblait bien partie, elle rentrait dans son jeu, répondant à ses questions et en tentant d’obtenir à son tour des réponses.


écrit par: Norim Dimanche 10 Octobre 2010 à 15h45
Le nain songea que, malheureusement, ils allaient devoir en passer par les registres du port s’ils ne voulaient pas trop attirer l’attention de Booney le rouge. Il ne restait qu’à espérer que ces registres n’est pas été trop falsifiés, il n’était pas dupe au point de penser qu’ils ne l’étaient pas du tout, surtout en voyant certains des bateaux visiblement maquillés, même si cela était parfois mal fait.
A son plus grand désarroi, il fallait croire que l’humain qui venait de les rejoindre n’avait pas du tout la même idée de la discrétion que lui, alors pourtant qu’il se vantait de pouvoir passer inaperçu, car celui-ci prit un marin au hasard pour lui poser des questions. S’ils avaient de la chance, celui-ci saurait quelque chose, mais dans tous les cas, il y aurait fort à parier qu’un espion se trouvait dans les parages, surtout qu’ils avaient dû être remarqués à la taverne.
Mais il fallait toujours savoir user des erreurs des autres, et si un espion se trouvait dans les parages, peut-être se trahirait-il, et ils auraient ainsi une source d’informations s’ils arrivaient à l’attraper. Il y avait toutefois beaucoup de variables, mais cela valait le coup d’essayer, aussi Norim, se désintéressant totalement du marin que l’Escarboucle interrogeait, observa la foule pour voir si quelqu’un réagissait au nom de Booney.

écrit par: Moira Lundi 11 Octobre 2010 à 09h43

Elle conserva le silence comme à son habitude et fit mine de s'intéresser à autre chose, promenant son regard aux alentours. L'Escarboucle était passé à l'action, il était temps de voir si le sens du contact dont il se targuait était surestimé ou non. Pour le moment, il fallait avouer que c'était un peu décevant ; arrêter un type au hasard dans la rue et lui demander tout de go où s'il connaissait Booney, elle aurait pu en faire autant. Moira s'était imaginé que l'espion allait engager la conversation en demandant un renseignement sur un sujet anodin, l'amener à parler de la criminalité, et voir si l'homme allait spontanément évoquer le bandit... Du moins ce serait ainsi qu'elle s'y serait prise. Mais bon, l'Escarboucle devait avoir ses raisons de procéder de cette manière, alors mieux valait ne pas être trop prompt à juger.


¤ Impressionne nous... ¤

Moira était du genre patiente. Même si cette ville lui donnait envie d'être ailleurs. Norim lui, semblait ne guère avoir envie de faire du sur-place. Mais pour qu'un nain se montre pressé, c'est qu'il devait y avoir beaucoup en jeu. Pas seulement de l'or, mais quelque chose de plus personnel. Peut-être un compte à régler, pour ce que la guerrière pouvait intuitivement supposer. Il sera toujours temps d'en parler, plus tard. Peut-être. Elle n'était pas très à cheval sur les motivations de ses camarades du moment, même si c'était toujours intéressant à entendre.

écrit par: Arsia Mardi 12 Octobre 2010 à 15h34
Qu’avait-elle cherché en arrivant ici ? Arsia ne se souvenait pas. Sa vision plongea dans son verre, le reflet de l’ensorceleuse lui apparut. C’était un visage assez abattu et maussade, on pouvait lire de la nostalgie. Une détresse ? Sa fierté lui empêchait de montrer ce genre de sentiments. Par des gestes nonchalant, la mulan continuait de s’abreuver en légères gorgées. Son état pouvait parfaitement s’apparenter à de l’apathie. Ce masque était trop lourd à porter, l’ensorceleuse commençait à éprouver de la fatigue. La remarque moqueuse de sa cousine ne provoqua en elle aucune réaction. Que faisait-elle ici ? Dans quel lieux avait-elle échoué ? Le rêve finira bien par se finir, ce n’est qu’une mauvaise farce.

¤Un peu de réalisme, il ne faut pas sombrer dans le chaos…¤

Emergeant de cette brume passagère, Arsia observa l’assaut de question de l’halfeline pour Pépi.

¤Elle arrivera surement à ses objectifs avec cette attitude… Mais moi suis-je condamné à demeurer avec Sully ? Est-ce mon intérêt ? ¤

Ecrasée par les doutes, Arsia apposa sa main froide sur sa tête. Lassée, elle se contenta de suivre le fil de la conversation et d’observer les réactions. Accompagnée en apparence mais finalement seule sur cette table, Corile sentant la détresse de sa maîtresse vint se blottir aux creux de ses bras. Tout désormais lui paraissait lointain.

écrit par: Jebeddo Mercredi 13 Octobre 2010 à 14h17
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi




Phélès, Kipepéo, Arsia, Swan

Tandis que d'un côté Swan et Kipepéo se lançaient dans une discussion de rencontre, et qu'Arsia sombrait en plein doute. Sully, tout en mangeant férocement, et presque sans grande grâce, son plat du jour. Ecouta attentivement les paroles de Phélès. Puis après un bref regard d'hésitation, comme si elle sentait une fausse note dans le discours du Théthyrien, elle se ravisa, et bu avec lenteur et en le savourant le seul verre de vin qu'elle avait put emprunter à ses hôtes. Et si elle avait bien noté l'air farouche de l'halfeline qui serrait la bouteille contre elle. Sully pris un malin plaisir à bien montrer qu'elle buvait de leur vin.

- Très savoureux. Quand à vos question jeune homme. Hé bien, pour ma part, je ne cherchais que le corps, de préférence en vie. Ou plus exactement la prime qui va avec et qui nécessite de présenter le corps. Pour le reste, ce sont les affaires des autorités locales. En général, mieux vaut ne pas trop s'en mêler si on ne veux pas se retrouver avec une prime sur le dos. Encore que, Luskan étant ce qu'elle est, même, et surtout, en étant honnête on peut se retrouver vite avec un avis de recherche à son nom.

Et la femme jeta un regard empli de moquerie à la jeune Halfeline, avant de se tourner vers Phélès. À qui elle jeta un regard plein de fausse promesse et d'amabilité théâtrale. Sachant très bien que ni lui ni elle n'étaient dupe.

- Quand aux restes de vos question tendre ami. Officiellement, la ville de Luskan était à la recherche de cet homme. Sinon il n'aurais jamais eu de chasseur de prime sur le dos. Par contre, pour vous dire qui de la garde, parmi les cinq haut capitaine, ou de la tour des arcanes a lancé cet avis... Je pencherais pour la dernière, étant donné que la garde de la ville ne prend que très exceptionnellement d'initiative, que les hauts capitaines ont leurs propres réseaux, et que la confrérie émet régulièrement des avis. Mais je suppose ne pas répondre à votre question. Vous cherchez à savoir qui a bien put doubler tout le monde. Pour le coup, je dirais n'importe qui de suffisamment informée à Luskan. Quelqu'un qui saurait pourquoi ce type était réellement recherché. Ou quelqu'un travaillant avec la garde la laissant découvrir ce que l'homme possédait, et évitant qu'il ne parle trop. Ou quelqu'un d'embarrassé par ce qu'il pouvait révélé. Peut être le fameux gnome, bien que la mort de ce type ne ressemble pas à ce à quoi il nous a accoutumé.

Un instant, Kipepéo, Phélès, Swan et Arsia purent voir Sully la fée frémir malgré elle.


Moira, Norim, Escarboucle

Le marin, tout sourire écoutât avec attention ce qu'Escarboucle avait à lui dire. Puis faisant mine de réfléchir un instant, il se décida à parler. Prenant des allures d'intrigant.

- Ah ça! Mais vous ne connaissez pas l'histoire de c'fameux corniaud de barbu de poissard de pirate! J'm'en vais vous dire. C'qu'il a eu plusieurs navire, mais le plus connu, a vrai dire le seul que j'connais, c'est l'os qu'est un peu sur les rotules, c'qui fait bien rire les gens. Vous pouvez voir l'épave à l'abandon dans l'port. C't'une ancienne galère de marchand d'esclave, l'captain Boonney le rouge l'a capturé et a libéré tout les esclave, et recruté les membres de l'équipage qui voulaient le rejoindre, les autres et les soldats, il les a passé à la planche en leur accrochant les menottes des esclaves. L'capitaine du navire, qui s'ap'lais alors l'orchidée, on lui ont mit toute les chaine qui restait, soit quarante pour chaque membres. D'puis, l'captaine Bonnet est r'cherché. Surtout qu'il en a pillé des navire d'esclave et de commerce! Pis ben, il a dû s'faire trahir, et il a failli s'retrouver coincer. Y s'en est sortit, mais avec un épave, et pas un rond pour la r'mettre à l'eau. D'puis, il essaye de s'refaire en brigandant, mais ça l'réussi pas.

Le regard du marin pétillait de joie, et il indiqua rapidement une longue épave, dont le bois ancien, percé de toute part, le cordage pourris ou manquant, et l'un des bord défoncé par un coup d'éperon. Devant l'épave, le marin eu l'air pensif et nostalgique.

-V'là, un beau navire que c'était. Et de sacré coup qu'il a fait l'Booney. Par ici, tout l'monde l'connais. L'est toujours traqué aussi. J'espère qu'il l'auront pas.

D'un regard, norim put constater qu'en effet, beaucoup de gens ici connaissaient le capitaine Booney. Que ce soit la mention du noms qui ai attiré de nombreux regards, l'air affligé, amusé, ou songeur de personnes près du navire qui entendaient l'histoire, regardant eux aussi l'épave. Une chose était sure. N'importe qui pouvait prévenir le capitaine que des gens cherchaient à connaître le nom de son navire. Néanmoins, le nain nota aussi rapidement que seul des marins où personnes habitant le port avaient réagis. Les rares Luskanien de la ville semblaient quand à eux jauger avec mépris le marin qui contait l'histoire. Mais à vrai dire, ils semblaient tout jauger avec mépris et méfiance.



écrit par: Moira Jeudi 14 Octobre 2010 à 09h24
La guerrière écouta, impassible. L'explication avait de quoi intéresser. D'une part, le revers de fortune du capitaine pirate, trahi par l'un des siens semble t-il. D'autre part, le fait qu'il jouissait de l'estime du petit peuple pour s'être attaqué aux esclavagistes. Un type de commerce pour lequel Luskan était réputée ne pas être regardante. Elle glissa discrètement à Norim :

-Voilà qui complique la tâche. Notre homme est un héro populaire. Pas étonnant qu'il se cache si bien, il ne doit pas manquer d'appuis.

Cela se voyait à l'admiration que le marin portait au capitaine. Mais il devait y avoir plus que ça. Certes, briser des chaînes était un moyen facile de recruter des gens reconnaissants et de se faire un nom, mais la mise en scène spectaculaire de l'exécution du capitaine de l'ex Orchidée tendait à démontrer une certaine dent contre les marchands de chair humaine. Pas sûr pour autant que cela fasse de Booney le Rouge un brave type. Il restait tout de même un pirate, qui avait dû se rendre coupable de quelques pillages en règle.

Moira attendait la suite. Il y avait plusieurs questions qui lui venait, et elle espérait que l'Escarboucle les poserait à sa manière au marin. Peut-être pourrait-il parler de l'équipage de Booney, car faute de le trouver directement lui, les aventuriers pourraient commencer par un de ses hommes. Ainsi que détailler ses faits d'armes et sa personnalité, pour déterminer de quoi le bonhomme était capable. Mais avant tout ça, elle espérait également que l'Escarboucle avait réfléchit à un mensonge crédible justifiant pourquoi trois étrangers en armes cherchait le célèbre pirate, si ce n'était pas pour la prime sur sa tête.

écrit par: Norim Dimanche 17 Octobre 2010 à 19h44
Le nain écoutait d’une oreille le discours du marin interrogé et se dit en son for intérieur que ce bandit aurait pu faire pire comme acte de piraterie, car même si attaquer un bateau quelconque était mal, le trafic d’être intelligent l’était également, mais que cela ne devait pas être son seul acte de piraterie, sans quoi il n’aurait pas survécu très longtemps et ses marins ne l’auraient pas suivit, comme le disait l’autre, il avait également pillé des navires de commerce.
De plus il étai étonnant qu’il se soit mis au brigandage alors qu’il avait encore un navire, même si celui-ci n’était plus en état. Rien ne l’empêchait de se servir de celui-ci pour en prendre un autre, quelque chose avait dû arriver. Mais cela ne concernait pas le nain, l’important, c’était de mettre la main sur cet homme, quel que soit le métier malhonnête qu’il exerce.
Se demandant laquelle des épaves ce bateau était, il revint sur son idée première, à savoir qu’il pouvait servir de base. Il pouvait être retapé petit à petit, suffisamment pour pouvoir prendre la mer sans grand danger tout en restant extérieurement en mauvais état. Il devait y avoir des limites à ce qui pouvait se faire, mais si ce Booney était intelligent, et il devait l’être s’il avait réussi aussi longtemps à échapper à ses poursuivants, même s’il n’en montrait guère lors de ses actes de brigandages et qu’il avait la population, en partie du moins, avec lui.
Il ne restait plus à l’Escarboucle qu’à se débarrasser du marin, mais Norim espérait qu’il le ferait d’une meilleur manière qu’il ne l’avait abordé, manière qui avait déjà dû alerté toutes les personnes aux alentours, et si l’on considérait leur tenue, il était peu probable que personne n’est deviné leurs intentions.

écrit par: Escarboucle Mercredi 20 Octobre 2010 à 16h08
Escarboucle se pencha un tantinet vers l'homme ne pinçant même pas ses narines, un peu comme quand deux vieux amis se racontent une histoire à ne pas mettre entre toutes les oreilles.
Il accentua son intérêt et s'esclaffa bruyamment en se tenant les côtes à la plaisanterie de "l'os qui était sur les rotules". Il n'eut pourtant pas à se forcer outre mesure car le marin était plutôt sympathique de prime abord et que lui était de charmante humeur.
En effet, il sentait dans son dos la sourde animosité du nain, et cela l'amusait.
Celui qui pensait que fouiller dans les registres serait plus discret que de demander quelque chose à un marin passant -Comme si quelqu'un assez organisé pour faire surveiller le port et se faire rapporter toutes les conversations un peu étranges qui s'y tiendraient ne serait pas à même de maquiller les livres pour ne rien dire ou pire, orienter sur une fausse piste- fulminait comme un dragon qui aurait égaré sa gemme-fétiche.

Pour l'instant, l'hostilité continuelle, peu constructive et pour tout dire stupide du Vigoureux, alors qu'ils étaient exposés dans une ville dangereuse, ne lui pesait pas trop.
Mais il n'était pas écrit qu'il la supporterait bien longtemps encore. Il comptait sur la femme qui semblait plus juste, plus pragmatique et en tout cas plus sincère dans sa démarche pour huiler un peu le drôle d'équipage qu'ils formaient.


Le fin moustachu, en faisant mine de toujours s'intéresser à l'exposé de son interlocuteur, ne se priva pas d'étudier autant que possible la carcasse du bateau. Il vérifia s'il y avait une passerelle ou des cordages qui permettaient un accès, quels étaient leur état d'entretien, s'ils semblaient avoir servi récemment et également tout ce qui aurait pu être intrigant dans ce navire.

Pour finir, Escarboucle remercia l'homme et se proposa de lui offrir une chopine en témoignage de sa gratitude. Ce petit stratagème, au-delà de marquer l'excellence des manières du cormyrien, permettrait de démasquer un éventuel espion qui après les avoir écouté d'un peu trop près sur les quais, les filerait dans l'estaminet. C'est pourquoi, tandis qu'il s'éloignait du navire ravagé, il lorgna un peu sur tous ceux qui le dévisageaient un peu trop.

De toute façon, plus le marsembrien en apprenait sur Booney, plus il le trouvait sympathique et moins il avait envie de lui tomber dessus. Voilà qui lui donnerait un peu de temps pour remettre de l'ordre dans ses idées. D'autant qu'il commençait à soupçonner quelque chose de plus vaste, un destin où même le prestigieux Booney ne serait qu'un fil...






hrp.gif Bluff pour feindre un intérêt sincère au récit du marin
Jet de détection sur l'épave et au tour
détection encore sur les curieux qui écoutent notre conversation

écrit par: Kipepeo Lundi 01 Novembre 2010 à 15h24
Kipepeo trouvait quelque chose de touchant à cette femme qui jouait de la flute. Un mélange de fragilité et de force, surtout lorsqu'elle s'exprimait de manière presque maladroite, comme si c'était important pour elle de se faire une alliée. Comme toujours dans ces cas là, la fibre essentiellement féminine et maternelle de la petite halfeline vibra et la conduisit droit vers une envie de bien faire. Elle lui sourit gentiment, non sans écouter les paroles de l'espèce de traqueuse d'âmes à condamner. Elle semblait montrer une certaine appréhension et quelque part Kipepeo n'était pas fâchée de voir s'altérer cette belle arrogance qu'elle affichait jusqu'à présent. Malgré le fait qu'elle écoutait la conversation, elle tourna résolument la tête vers Pepi. Elle hésitait de donner son vrai nom, coulant un regard vers Pheles qui semblait lui aussi un peu au dessus de tout ce vacarme, comme si son esprit voguait vers d'autres cieux :

- Je suis Papillon sortit elle sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être le fait que Pepi lui avait fait penser à un papillon et ça lui allait bien. Moi je suis éternelle voyageuse, je n'ai pas de souvenir vraiment tenace d'une maison ou alors dans mon enfance. J'adore la musique, et j'aime beaucoup chanter, peut-être qu'on pourrait s'entrainer ensemble. A voir comment les choses évoluent bien sûr...

Kipepeo leva les yeux vers l'autre femme se tenant silencieuse comme en retrait. La cousine de l'arrogante ne faisait pas grand bruit et pourtant semblait intéressée par la conversation. Elle fronça un instant les sourcils, puis continua à l'adresse de Pepi :

- Moi aussi je suis nouvelle ici et déjà on a rencontré un drôle de pirate là qui voulait quelque chose... Je n'ai pas trop compris quoi en fait... D'une voix conspiratrice elle approcha ses lèvres de l'oreille de sa nouvelle amie puis dit d'un ton très sérieux : je me demande si c'est pas lié à ce que la tour des mages cherche avec tant d'empressement, un objet maudit peut-être, ou ce gnome mort mais peut-être pas.... Relevant la tête elle continua à voix plus haute : franchement, y a vraiment pas longtemps que je suis là, mais entre nous ... Ça craint grave !

Après cette assertion, secouant ses boucles blondes pour bien marquer son point, Kipepeo observa les différents visages de près afin d'y déceler quelconque réaction, non sans lever un menton têtu vers l'arrogante qui sans doute allait encore sortir une de ses petites remarques assassines et moqueuse. Mais elle n'en avait cure, elle était partie sur le sentier dont le panneau indicateur mentionnait : "je veux savoir ce qui se passe ici". Un sentier périlleux, mais ho combien intéressant à sa nature de curieuse. Jouer les innocents avait parfois quelque mérite et surtout grand résultats

écrit par: Swan Dimanche 07 Novembre 2010 à 16h44
Pépi ne prêtait guère attention aux autres acteurs de la scène, trop concentrer dans le rôle qu’elle devait jouer au près de sa « nouvelle amie ». Elle ne pu retenir un sourire en coin à l’écoute du nom de son interlocutrice.

* Papillon, mais voyons... Bonjour je suis grenouille verte !... Enfin bon … * Qu’importe, pour Swan ce n’était pas le vrai nom de l’halfeline qui l’intéressait, loin de là.

- Bien sûr ! Je serais ravie de t’accompagner à la flûte ! Cela me changera d’avoir une partenaire avec qui rêvasser au travers de l’art ! [i]Et pour le coup, cela était plutôt vrai. Jouer seul pour se changer les idées c’est bien, mais tout musicien aime à jouer avec des compagnons, entremêlant les sons de leurs différents instruments.

La suite du discours du petit être vint perturber la rouquine. Elle n’était pas vraiment au fait du fonctionnement de la ville, alors la tour des mages ne lui parlait pas vraiment, encore moins ces histoires de gnome, et fit donc mine de s’y intéresser. A voix basse, et prenant un air sérieux, elle relança « papillon ».

- Tout ça est pour moi bien étranger, mais je compte sur vous pour me conter plus de détails sur cette tour des mages et ce gnome. Cela semble assez vous intéresser en fait. Vous les aidez ? Vous courrez après ce gnome ? La voix de son mentor vint alors raisonner dans sa tête * n’oublies pas, plus tu en sais, mieux c’est ! * Avoir le plus d’information possible était cruciale pour survivre, du moins d’après son ancienne troupe. Et cela se trouvait bien vrai dans sa situation…

écrit par: Jebeddo Jeudi 11 Novembre 2010 à 21h50
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Phélès, Kipepeo, Arsia, Swan

Phélès encore absorbé dans ses pensées suite à la vague importante d'information donnée par Sully, tandis que Swan et Kipepéo bavardaient de leur côté. Arsia semblait perdue, absorbée dans ses pensées. Observant ses comparses tour à tour. Tandis que Sully, maintenant servie se goinfrait du plat dans un manque de raffinement et un excès d'enthousiasme tel qu'on aurait put la prendre pour une affamée n'ayant pas mangé depuis trois jours.

C'était peut être d'ailleurs le cas, nul n'aurait put le dire. Toujours est-il qu'une fois son plat engloutit, un soupir d'aise et de satisfaction laché, le tout conclu pas un regard souriant vers l'assemblé autour d'elle, la jeune femme repris son jacassement.


- Bien les amis, je vous remercie de l'invitation, c'est que vous voyez, j'ai encore fort à faire, il reste deux primes. Et je n'ai pas envie de laisser mes coéquipier me doubler. A la revoyure!

Elle s'apprêtait à repartir, lorsque soudain un regard l'arrêta. Sa « cousine » partir en la laissant en plan risquait de griller leur temporaire mais appréciable couverture. Et puis, qui sait elle aurait peut être encore besoin d'elle. Cependant, le regard las de la jeune fille dû émouvoir ou toucher la pétillante chasseuse d'homme. Si bien qu'après un regard la détaillant elle continua.

- Ah, cousine, tu n'es pas obligé de me suivre, je part bosser tu vois. Cet auberge est un endroit enrichissant pour peu que tu prenne garde à ta bourse. Aussi, à toi de voir, soit tu me suit. Soit tu reste ici avec mes nouveaux amis. Prend une chambre en ces lieux, contrairement à la salle commune elles sont sure et bon marché.

Sully la Fée demeura un instant a deux pas de la table. Attendant la réponse de sa « cousine » ses pieds déjà prêt à décamper en cas de réclamation sur le payement du repas de la part de kipepéo ou de Phélès. Mais le regard encore dirigé vers Arsia.



Escarboucle, Moira, Norim

Le marin fut ravi de se voir inviter, et les mena à la seule auberge des environs: le sabre d'abordage, ou coutelas, tout dépend de la manière de traduire le commun en sa langue natale, de toute façon cela désigne le même objet.
Retour a la case départ donc pour cette fine équipée, et sans beaucoup plus d'indices, car malgré toute l'attention portée, rien ne laissait présager que l'épave puisse servir. Echouée, impossible qu'elle puisse être remise à l'eau. Quand à servir de cache, c'était plausible du moment que l'on ne craignait ni le froid ni l'humidité, et encore moins de marcher soudainement sur une planche pourrie pour chuter douloureusement dans l'eau froide de l'océan. Rien de mortel donc, mais une planque à terre serais sans doute plus confortable.
Quand à savoir s'ils étaient suivit, ou observé... A vrai dire, Escarboucle eu l'étrange sensation qu'au moins la moitié de Luskan les surveillait, et parmi cette moitié, au moins un bon quart donnait l'impression de les surveiller assidûment. Mais ça s'appliquait aussi au marin. Luskan devait être l'endroit rêvé pour effectuer une filature. Avec le nombre de personnes aux aguets, il devait être aisé de suivre quelqu'un sans se faire remarquer, ni paraître louche. Quoique le filateur serais sans doute lui même filé et ainsi de suite au point d'en devenir absurdement comique.

Le groupe se sépara, Norim et Moira restèrent sur les quai, tandis qu'Escarboucle accompagna l'homme au coutelas. Ils arrivèrent rapidement à l'auberge, en quelque sorte bredouille. Mais cette fois-ci ils avaient un invité, loquace en outre! Et qui semblait connaître quelques gens parmi les marins. Car il en salua deux trois aux passage. Poli de surcroît car il ne demanda qu'une bière de moindre coût, à moins qu'il n'ai jamais connu que cet alcool là.


-Alors, vous êtes d'où vous? Vous avez l'air, toi et tes deux amis, de ces aventuriers de tout bord qui vadrouillent et ça et là. Vous devez en avoir de ces truc à raconter. A moins que vous ne soyez des moussaillons de Timora! Le marin conclu ses mots d'un rire tonitruant.


De leur côté, Moira et Norim continuaient à parcours les quai à la recherche d'information. Le nain se fit soudainement apostropher par un homme dont il reconnu la discrète chevalière. Celui-ci lui transmit un parchemin cacheté auquel le nain jeta un bref coup d'oeil. Norim fut un instant étonné. Il attendait certes qu'on le contacte. On l'avait envoyé à Luskan sans lui en préciser la raison en raison de la garde tatillonne, et lui demandant de s'intéresser aux primes locales. Ce qui l'avait amené à collaborer avec Moira. La missive reçu, l'homme repartit, non sans avoir salué les différents membres de la tablée.

Parmi les maigres indices que les aventurier récoltèrent, ils apprirent que la plupart, voir la totalité des "étranger" à Luskan étaient suivit par un membre de la tour des arcanes, et que malheureusement le seul endroit où être tranquille à se sujet, pour les petits commerces, complots, ou même duels, il fallait se rendre dans les égoûts, ou les vestiges de l'ancienne cité situé sous Luskan.

écrit par: Arsia Samedi 13 Novembre 2010 à 15h32
La conversation échappait de plus en plus à Arsia, entre les propos de sa cousine et les bons sentiments découlant de la conversation de l'halfeline et Peppy. L'ensorceleuse se savait plus ou se placer, que faisait-elle à cette place? Il était évident que la conversation parlait de primes, cependant Arsia était de loin une chasseuse de prime. La vénalité et la recherche de fortune ne faisait pas partie de ses dogmes encore moins de ses fréquentations. En temps normal, Arsia aurait déjà quitter cette conversation fort ennuyeuse et unilatérale. Néanmoins la raison lui commandait de rester aux cotés de Sully, malgré son odeur et ses habitudes l'ensorceleuse devait faire un effort.

La situation n'étais pas aussi noire, dans l'esprit d'Arsia germait un certain plaisir de cette situation. Malgré la fatigue et l'énervement, le fait de se retrouver lier à cette femme peu fréquentable nuançait la vie plutôt terne de l'ensorceleuse. Le changement était minime mais présent, au fond Arsia appréciait cela. Sans pour autant tirer un trait sur ses principes et ses lois. La rigueur et la raison devaient toujours guider ses pas, il ne restait qu'à bien interpréter les événements pour suivre un minimum le cour de ses désirs. En l'espèce, rester aux cotés de sa cousine demeurait sa préoccupation. Si elle tolérait sa présence, c'était surement du au fait qu'elle comptait se servir d'elle. Cela semblait logique et ne dérangeait en rien l'ensorceleuse, car après tout elle aussi se servait d'elle. Luskan était une ville dangereuse, à ses cotés elle minimisait les risques.Du moins c'est ce qu'Arsia pensait,à vrai dire ce raisonnement était bancal, rester aux cotés d'une chasseuse de prime ne constituait absolument pas un gage de sureté.Consciente de cela, c'était un risque à prendre. Décidément trop de risques avaient été prit.

Plongé dans ses pensées, Arsia observa Sully engloutir son repas. Le manque de manière était flagrante. Bizarrement cela ne choque guère Arsia,c'était un comportement à prévoir au vue du personnage.

¤Elle aurait bien besoin de quelques règles de savoir vivre.¤

D'un mouvement assez brusque, Sully finit par se lever et annoncer son départ. Le fait devait être prévu mais fit sortir Arsia de son état apathique. La suivre dans son départ serait précipité, surtout si cela était indésiré. Heureusement la proposition fut émise de Sully elle-même. Il n'y-avait pas lieu à de vaines d'hésitation, la décision avait été déjà prise. Avec Corile sur ses épaules, la mulan se leva avec distinction de sa table. Sourire léger aux lèvres, elle annonçât son départ à ses voisins de table.Puis se retournant vers Sully, son mouvement engagé vers elle était une acceptation tacite de la suivre. Néanmoins, Arsia préféra mettre au clair ce point.

"Je vais te suivre un moment cousine. Si tu as besoin d'un coup de main pour ton boulot?"

Évidemment encore une fois, la mulan avait usé de ce masque déplaisant de la cousine stupide.Ce rôle était épuisant et dégradant, la mulan avait hâte d'enlever ce masque.

écrit par: Moira Dimanche 21 Novembre 2010 à 17h17
Moira regarda s'éloigner l'intriguant goupil et son pigeon du moment. Qui sait, peut-être apprendrait-il quelque chose d'intéressant au détour d'une conversation. De façon beaucoup plus surprenante, Norim reçu un pli de la part d'un inconnu, en pleine rue. Pas tant qu'il eût le privilège de se faire porter personnellement le courrier, mais plutôt que le messager su exactement où le trouver. La guerrière ne sachant si elle devait s'en mêler, se contenta d'un seul commentaire à ce sujet.

-Des bonnes nouvelles, j'espère...

Après quoi, si Norim voulait lui confier l'objet de ce message, elle lui prêterait une oreille attentive.

En l'absence temporaire d'Escarboucle, il leurs fallait à tout deux occuper intelligemment leur temps. Le port était peut-être l'endroit où on trouvait le plus d'étranger, donc là où deux étrangers ne se feraient pas particulièrement remarquer, n'en déplaisait au voleur moustachu. Moira suggéra donc à Norim d'aller à la rencontre des marchands et des itinérants du secteur. Après tout, c'était eux qui avaient le plus de chance d'être ciblés par l'ex-pirate devenu simple bandit. Rencontrer des gens qui avaient déjà été dévalisés par le gredin leur apprendrait des choses concrètes sur ses moyens d'actions, ses tactiques, ses terrains favoris, et ses hommes de mains. En bref, son "modus operandi" pour utiliser les mots savants.

Les deux guerriers établirent une excuse simple et crédible pour les curieux qui leur poseraient la question. Ils se présenteraient comme simples mercenaires, (ce qui, déjà, était vrai!) offrant leurs services de protections, et demandant au marchand interrogé s'il avait déjà eu des problèmes avec la criminalité locale. Si le nom de Booney ne venait pas tout de suite sur le tapis, ils ne leur restait plus qu'à dire qu'ils avaient entendu parlé d'un certain chef de bande audacieux et flamboyant, et observer les réactions...

Ce sondage présentait un deuxième intérêt pour Moira. Si la recherche d'information se révélait être un échec, peut-être obtiendrait-elle deux ou trois contact de marchands effectivement prêt à embaucher une protection supplémentaire dans le jours à venir, et donc susceptibles de l'emmener loin de Luskan.

écrit par: Phélès Mardi 23 Novembre 2010 à 15h06
Plus gros qu’une maison. Plus gros même que le palais qu’un prince aurait battit sur une ile lointaine, plus encore qu’Eternelle-Rencontre, ce royaume elfique sur lequel il n’avait jamais posé pied. Sully, cette petite peste, voulait tirer sur la corde jusqu’à ce qu’elle casse, profiter d’eux d’une façon bien moins courtoise que le piaf qui n’avait fait que de profiter d’un vin gratuit en échange d’information. Il la savait vive et preste comme l’oiseau, prête à fuir au moindre geste hostile... Pourtant qu’est ce qu’il aurait aimé lui rendre la monnaie de sa pièce en lui laissant entrevoir les abysses... Mais dans cette ville où le moindre pet de travers entrainait peine de prison, dans cette auberge où le pacte de non agression entrainerait l’exécution sommaire du premier à essayer d’y déroger, il avait les mains liées. Impossible de détacher son fouet de sa ceinture où de remuer ses doigts comme il l’entendait...

Alors qu’il pestait intérieurement contre cette sans-gêne qui semblait décidé à ne pas payer son dû, un visage avenant lui revint en mémoire. Joinon, ce nain aussi joufflu que jovial... Il ne le connaissait pas tant que ça, mais il était persuadé que ce dernier aurait sans mal désamorcé la situation dans laquelle lui et Kipepeo se trouvaient. Il emprunta alors son légendaire sourire qui aurait rendu jaloux Moradin même et se redressa doucement, l’adressant à la chasseuse de prime. Il approcha sa main doucement sa main de la sienne et lui demanda de lui accorder une danse, clairement encré dans le jeu de la séduction.
"Mademoiselle, serait-ce trop cavalier de ma part pour vous demander de danser ? N’entendez-vous pas la douce mélodie qui accompagne vos gestes ?" déclara-t-il d’une voix suave alors qu’il songeait que si la flutiste décidait de remettre ça, il fallait qu’elle le fasse maintenant. Le moment deviendrait plus qu’une simple tentative de bluff mais un instant magique, même pour lui.

Il la ferait virevolter entre les tables, qu’importaient les regards des autres clients. Ce n’est qu’après quelques entrechats qu’il l’aurait bloqué contre la table à laquelle ils étaient attablés, lui ôtant toute possibilité de sortie. Alors enfin, il aurait pu susurrer à son oreille qu’elle n’avait pas régler ce qu’elle devait à l’aubergiste... Pourtant Phélès ne courrait pas après l’argent. Il n’était pas de ces vaniteux roublards ne lorgnant que sur l’or des autres, refusant de dépenser le sien. Pourquoi se donner tant de mal pour quelques misérables piécettes ? Il n’aurait pas hésité à lui offrir le repas pour peut qu’elle porte un nom de fleur et que sa compagnie se soit révélée exquise. Mais elle l’avait comparée à un idiot et elle tentait maintenant de l’arnaquer. Arrogante petite peste. Il ne pouvait la laisser lui cracher au visage une fois de plus. Mais peut-être était-il aussi frustré de s’être fait doublé par cette agaçante jeune femme alors qu’il s’apprêtait à faire la même chose...

écrit par: Kipepeo Jeudi 25 Novembre 2010 à 08h34
Abasourdie! Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire l'état dans lequel la jeune halfeline se trouvait lorsqu'elle remarqua que l'emmerdeuse laissait la note à payer à l'aubergiste. Malgré sa conversation naissante avec Pepi, elle était prête à sauter à la gorge de cette péronnelle. Mais elle n'en fit rien lorsqu'elle vit son ami se lever soudainement le sourire enjôleur, le geste doux. L'instant de surprise passée, Kiepepo sourit intérieurement. Peut-être qu'il allait lui jouer un tour, ou du moins prendre ce problème à bras le corps et le résoudre pour elle. Balançant ses pieds sous sa chaise, un petit sourire naquit sur les lèvres pleines de la barde. Son attention délaissa celles qui voulaient partir et son regard replongea une fois de plus dans celui de sa camarade de conversation.

En fait elle s'amusait beaucoup de toutes ces scènes jouées par des acteurs de la vie. Chacun avait son histoire, ses craintes et ses désirs. Chacun posait un pas hésitant vers un futur si incertain, empli d'écueils et d'embûches, poussant son avantage pour soutirer quelques grammes de satisfaction, une once de fortune et le plus important mais souvent le plus ignoré, une reconnaissance, un sentiment de tendresse, un moment précieux où enfin on savais pourquoi les dieux avaient choisis de nous faire arpenter cette voie. Kipepeo se calma peu à peu : pourquoi ne pas le lui payer son foutu repas. Un acte de générosité gratuite, même si perçu par ses pairs différemment. "Trop bonne, trop conne..." Kipepeo avait toujours retenu cette leçon, cherchant dans son esprit pourquoi un geste aussi simple d'offrande à autrui était sans cesse interprété comme faiblesse. C'est facile d'être bête et méchant, diantrement plus difficile de donner et d'essayer de trouver la bonne voie. Secouant sa tête blonde, elle reprit sa conversation avec Pépi, laissant les différents acteurs se dépêtrer de leur sentiments.


- Ha ma chère Pépi, je ne connais pas du tout. Comme je te disais, je viens d'arriver et je suis tombé sur ces gens bizarres, comme un poisson tomberait dans une soupe de poulets braisés. Mais c'est vachement mystérieux et intéressant. Ça donnerait presque envie de se brûler les ailes pour satisfaire sa curiosité. La seule chose c'est qu'avant d'arriver on est passé par une scène où il y a eu bataille. Tout le monde était mort... Le visage de la douce Kipepeo s'altéra un instant, au souvenir de cette morbide scène . M'est d'avis que nous avons là une affaire de magiciens car le ciel était illuminé de pouvoirs qui sont sûrement issu de la Toile. C'est là que je l'ai rencontré en fait ... continua-t-elle en désignant Pheles qui était maintenant collé à l'espèce de Sully. Un vague sentiment de jalousie habitait soudainement la jeune halfeline, sentiment qu'elle s'efforça de chasser. Pourtant un vent glacé lui soufflait dans le coeur, un vent qui lui murmura que bientôt, cet homme allait partir sur son chemin, la laissant se dépêtrer dans une ville où le nombres de tombes devaient largement excéder le nombre d'habitants...

écrit par: Norim Mardi 30 Novembre 2010 à 21h22
Le nain jeta un coup d’œil rapide à la lettre dès qu’il la reçut, vérifiant par là son origine et sa teneur principale. Il répondit alors franchement à son équipière :

- Ma foi, cela ne parait pas trop mauvais.

Il écouta alors ce qu’elle lui proposait, acquiesçant à l’idée de rester sur les docks, même si lui aurait préféré aller jeter de plus près un coup d’œil à ce satané bateau, même s’il ne servait pas de quartier général, ce qui n’était pas un fait acquis, il avait dû en être ainsi un jour et pouvait donc de ce fait receler des informations des plus utiles.
Il aurait également aimé aller dans un endroit calme, où il aurait pu lire sa missive au calme et dans le détail, mais il se contenta de la relire pendant que Moira posait des questions aux passants, vérifiant tout de même qu’on ne cherchait pas à lire par-dessus son épaule, où si par hasard il pouvait apercevoir ce fameux quelqu’un de la tour des arcanes.
Grand bien lui en prit, car à voir ce qu’on lui demandait, il valait mieux éviter que quelqu’un d’autre que lui ne lise cela. Il faudrait qu’il trouve un moyen rapide, efficace et discret de détruire cette missive, dans un endroit où on ne le suivrait pas, par exemple, même si cela ne le gênait pas que Moira le voit faire cela, jusqu’à preuve du contraire, il avait confiance en elle.

Pour faire tout cela, le plus simple était d’aller dans les égouts ou dans l’ancienne cité, qui était tous deux des endroits où il était probable que Booney se cache, aussi un éventuel suiveur ne s’inquièterait pas de les voir prendre cette direction.
Préférant éviter l’odeur des égouts, il favoriserait dans un premier temps l’xploration de la vieille ville, et il fit signe à Moira qu’il voulait lui parler, pour lui faire part de sa décision, et également savoir ce qu’elle avait découvert.

écrit par: Jebeddo Jeudi 02 Décembre 2010 à 13h29
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Moira, Norim

La plupart des marchands semblait enthousiaste d'embaucher une escorte... Mais seulement en mer. Sur terre, il n'y avait pas vraiment de soucis, les brigands n'étaient vraiment menaçant que de nuit en raison de la géographie des côtes, et ceux qui attaquaient le jour n'étaient que des bandes malhabile repoussées à la première volée de flèches, souvent le nom de Booney le rouge apparaissait à ce moment là, un ton moqueur dans la voix des marchand.

Par contre, depuis la disparition d'une guilde puissante de pirates que tous à l'époque avaient redouté, et que tous regrettait maintenant. Ces pirates honorable, évitaient les bains de sang et pillages de navires. Maintenant, chaque navire abordé voyait son équipage massacré, à tel point que beaucoup de marchand avaient repris leur trajets par route, mettant plus de temps. Prendre le risque de naviguer par la côte devenait très rentable... Si du moins on survivait à la rencontre d'un navire pirates. Seul les esclavagistes avait ce risque autrefois, maintenant, plus aucun passager ne se risquait à bord des navires marchand, que ceux-ci transportent du bois de basse qualité, ou des cargaison monumentale d'or.

Autrefois, en mer, on craignait pour ses richesses, maintenant pour sa vie, voilà ce qui ressortait des discussions. Concernant Booney le rouge rien de plus qu'il n'en savait. Ancien pirates de cette guilde plutôt honnête en apparence, il était maintenant brigand malhabile sur terre, dont personne ne se souciait vraiment.

On leur indiqua facilement les ruines s'ils demandaient la direction. Il n'y avait qu'à suivre la rive. Les ruines seraient sur leur droite, entre la rive et les remparts, tout prêt du premier pont menant à la tour des arcanes sur leur gauche.




Phélès, Kipepéo, Arsia, Escarboucle, Swann


Sully allait répondre à Arsia quand Phélès surgit pour la mener danser. Il n'y avait pas de musique, mais rapidement, les marins se mirent à taper des mains sur les tables jouant un air rythmé de gigues, qui manquait cependant de talents. Sully, qui au départ sembla vouloir résister, se laissa mener, ou plutôt, mena la danse. Quel que furent les talent de Phélès, il ne pouvait qu'en convenir, Sully était vraiment une excellente danseuse. Les marins étaient enjoué, acclamait les deux danseurs qui devaient jouer d'habileté pour ne pas cogner contre table et chaise dans un espace restraint et loin d'être prévu pour la danse. Les vivat et bravo accompagnèrent la danse jusqu'à la fin. L'humain lut aisément que Sully pensait l'avoir pris au piège de sa séduction, et quand, à la fin de la danse, il la coinça pour le demander de payer, cette dernière fut si surprise qu'elle en resta bouche bée, outrée et grimaçante, avant de partir d'un fou rire, alors que les applaudissement tonnaient encore. Laissant de quoi payer son repas sur la table, elle jeta un fugace regard pour une fois réellement appréciateur à Phélès, rien de faux, rien de plus qu'une émotion sincère. Mais qu'elle remplaça rapidement par un regard glacial et colérique de circonstance. qui ne manqua pas de surprendre la foule de badauds, et provoqua une certaine hilarité chez d'autres.

Puis apercevant Arsia, et se rappelant les propos de cette dernière, Sully ajouta.


« Oui, suis moi, laissons ces barbares rustre et sans galanterie qui font payer une jeune dame. Je m'en voudrais de laisser une jeune fille charmante tel que toi aux mains de ces paysans. Je vais te présenter à Chet, vu qu'une mission vient de nous échapper, on aura ptet autre chose à se mettre sous la dents. Suis moi. »


Arsia

Les deux femmes sortirent rapidement et prenant la direction des quais, Sully la mena directement à un vieux rafiot aménagé, réparé plus ou moins bien, mais qui avait la vertu de flotter et d'avoir un pont couvert.

A peine firent-ils quelques pas sur l'embarcadère, qu'un jeune Halfelin, encore enfant à première vue, fit apparaître sa tête de derrière une voile. L'enfant était acrobatiquement suspendu par les jambes, et matériel de couture à la main, il entreprenait de recoudre la voile.


- Sully ramène une donzelle-le. » Entonna l'enfant avec un air de ritournelle. Ce qui ne manqua pas d'agacer Sully qui ne manqua pas de lancer habilement une bille de fronde sur le genou du gamin qui tomba au sol et décampa en riant.

- Ne t'avise pas de me recroiser, jsuis de mauvais poil!! Lui hurla sully. Cri qui fit venir un nain, plutôt grand pour sa race, et dont la barbe courte pour le coup était soignée et surtout... propre.

- Tu nous ramène quoi? » Dis la voix rocailleuse « Je te prévient, on est déjà limite niveau finance, on a pas de quoi entretenir une personne de plus! »

Sully ignora royalement la remarque du nain, qui semblait cependant dire vrai. Et prenant la parole lança la discussion sur un autre sujet.

« Le piaf t'as dit, une prime de moins. »
« Oui, il est partit voir s'il y avait d'autre primes, mais c'est mal partit, on le trouvera jamais ce gnome. »
« Si vous aviez pas tant de principe, on aurait au moins mit la main sur Booney. »
« Il est pas rentable celui-là, puis c'est un vieux compagnons, essaye même pas d'y toucher. Le piaf te bazarderais à l'eau. »
« Du moment qu'elle est plus chaude que celle de ta chaudière. »
« Et voilà, encore une fois tu me relance là dessus, est-ce que c'est de ma faute si tu as joué et perdu l'argent qui était sensé permettre de la réparer? »
« C'était MON argent, je te rappel qu'on avait décidé de partager, tu n'avais qu'a utiliser le tiens! »
« Le miens, il sert déjà à nous payer de quoi manger, et celui du piaf, il sert à réparer les dégât qu'il cause. »
Sully pour toute réponse fit un vague geste de la main. Au loin, sur le pont, l'enfant se mit à chanter une chanson satirique et grossière.
«  Et toi? Des info? » Repris Sully
« Oui, il semblerait que le gnome aille à nouveau frapper. Mais où et qui, je l'ignore, on est trop connu et pas assez par ici. Je sais juste qu'il a négocié un contrat. »

L'humaine sembla réfléchir un instant. Puis se tournant vers Arsia.
« Tu va peut être pouvoir nous aider si ça te tente. Si tu trouve avant ce soir qui doit tuer le gnome diabolique, Si tu trouve, on t'évitera les frais d'auberge en t'acceuillant ici. Faudra juste que tu participe à la nourriture. »

Le nain retourna en pestant vers le pont couvert. Mais avant de s'y enfoncer, il se retourna, l'air brusquement inquiet.
« Au fait t'as rien vu de bizarre au coutelas? »
« Non rien. »
« Fred dis qu'un grand pouvoir magique est entré en ville ce matin et se trouve en ce moment au coutelas. C'est étrange. Apparemment bien plus grand que ce qui sort de la tour des arcannes. Fait attention. »
« Ouais ouais ouais, retourne à ta coque toi, qu'on puisse se barrer d'ici chercher des primes plus alléchante ailleurs, et dans un endroit où il fait chaud de préférence! »

L'humaine se tourna vers Arsia, attendant une réponse de cette dernière.

« Alors, partante pour aller chercher des info sur ce gnome mystérieux, impalpable et indétectable? »

hrp.gif musique pour aller avec la danse de phélès

écrit par: Moira Jeudi 02 Décembre 2010 à 14h36
L'investigation apporta des résultats mitigés. A force de sonder les marchands du cru, l'image de Booney changeait de plus en plus pour confirmer celle d'un perdant. Il représentait un danger tellement mineur que personne de s'en souciait. Mais poutant, mille pièces d'or, bon sang, comment ce faisait-il que personne n'avait encore fait tomber la tête de ce type? Ils en apprirent plus également sur le passé du forban. Il n'était pas seulement capitaine, il faisait également partie d'une sorte de guilde de pirate qui avait récemment été dissoute. Des "pirates honorables" leur avait-on dit, cela sonnait tout de même comme un oxymore. Leurs membres dispersés, une faune dangereuse qu'ils contribuaient autrefois à modérer les avaient remplacés. L'ancien siège de cette étrange association se trouvait d'ailleurs à Luskan même. Y avait-il quelque chose à voir? Moira en doutait, mais faute de mieux... Si Booney se servait toujours de l'endroit, comment ce faisait-il que personne n'avait encore pensé à aller l'y chercher?

C'était là le seul élément tangible. Mais attaquer le loup dans sa tanière, s'il s'avérait que c'était le cas, n'était pas forcément la plus sage des décisions. Un homme qui se sait traqué ne laisserait pas ainsi ses arrières à découvert. Et sur combien d'anciens co-équipiers pouvait-il encore compter? Peut-être Escarboucle reviendrait-il de son côté avec quelque chose de plus à ce sujet.

Ce faisant, Moira remarqua une certaine distraction chez Norim. Le nain semblait très concerné par le message qu'il venait de recevoir, ça en devenait intriguant. A la faveur d'un coin tranquille, il se décida à lui faire signe, comme s'il lui en coûtait.


-Oui l'ami, qui y a t-il?

Ne pas vouloir se mêler des affaires d'autrui ne signifiait pas faire abstraction de toute curiosité pour autant. Et la guerrière souhaitait bien entendre ce que son camarade avait à dire. Qui sait, les choses prendraient peut-être un tour plus intéressant?

écrit par: Swan Mardi 07 Décembre 2010 à 23h06
Les manières de Sully ne choquaient en rien la rouquine, il faut dire qu’elle avait vu pire dans les égouts, tant à la façon de manger qu’au contenu de l’auge. Ce qui la sortit de sa conversation avec l’halfeline serait plutôt la danse dans laquelle Phélès entraina Sully. C’étais bien fait, cela lui donnait fortement envie de sortir sa flûte pour les accompagner mais elle n’en fit point.

* Pas la peine de se faire encore remarquer, c’est un coup à ce qu’on me jette dehors ! *

Elle n’en resta pas moins captivé jusqu’à la fin, oubliant presque sa première interlocutrice. Lorsque les danseurs s’arrêtèrent, elle esquissa un sourire, d’abord d’admiration, puis, au vue de la tournure que prenait la scène, de moquerie. Elle reprit ses esprits, et se tourna de nouveau vers Kipepeo.


- Désolé, ils ont réussis à m’entrainer avec eux. Et bien, c’est dommage, je découvrirais cela par moi-même, enfin si l’occasion m’en ai donnée. Pensez bien que je ne vais pas en faire ma priorité. Ne serait il pas temps de régler nous aussi, et d’aller « visiter » la ville ? A moins que vous n’ayez encore à faire ici ? Déjà que vous acceptez ma compagnie, je ne voudrais pas non plus guider vos pas. J’ai pourtant bien hâte de reprendre la mer, voir de nouveaux ports, de nouveaux gens, des choses plus intéressantes que ce trou. Mais maintenant que j’y suis, autant y faire un tour …

Swan forçait presque la main à « papillon », mais cela était fait si poliment qu’elle ne devrait pas s’en choquer, voir à peine le remarquer. Sereine, car pour l’instant tout allait dans son sens, elle ne savait pourtant pas quoi faire par la suite. Cette mission, sans pour autant sembler infaisable, paraissait tout du moins étrange, et compliquer, plus par son côté vague que par la difficulté, mais elle s’y tiendrait. Du moins si elle le pouvait.

Si l’halfeline allait en son sens, elle l’accompagnerait pour régler les deux cervoises, et présenter ses excuses au patron.


écrit par: Norim Vendredi 17 Décembre 2010 à 16h55
Se renseigner auprès des autochtones, ou même des marins étrangers, ne les aidait vraiment pas, les rares à pouvoir les aider supportaient le pirate, si bien qu’ils ne coopéreraient jamais avec eux pour arrêter celui-ci, car même si la missive de la Compagnie des Marches D’Argent pouvait mettre le doute sur les véritables intentions des autorités de Luskan vis-à-vis de Booney, il restait un pirate et cela seul suffisait à vouloir l’arrêter et le faire pendre, malgré le fait que le nain partageait son avis sur les esclavagistes. Il était inutile de continuer à rechercher des informations de la sorte, mieux valait tenter se chance dans les endroits où la logique voulait que le rouge s’installe.
Il fit signe à Moira de s’arrêter au détour d’un chemin, d’un signe discret qu’elle remarqua toutefois, pour lui parler de ses idées, et de ce que la Compagnie lui avait transmis, ce qu’elle avait besoin de savoir, même s’il n’avait rien contre lui en dire plus, cela aurait été inutile, aussi cela n’arriverait pas :


- Il y a fort à parier pour que les locaux, qu’ils le soient vraiment ou qu’ils ne soient qu’habitués comme les marins, ne nous aide guère dans notre recherche, je pense qu’il serait bon d’aller voir dans les égouts, et dans les ruines de l’ancienne ville, si par hasard notre ami ne s’y trouverait pas.

L’ami en question était évidement le rouge, mais dans une ville acquise à sa cause, du moins pour ce qu’il en avait entendu de la part de la population, il valait mieux être prudent. Il ajouta, à voix basse :


- Il est également probable que nous soyons suivit, ces lieux nous permettrons de lâcher nos poursuivants, car il est dit qu’ils ne s’y aventurent pas.

Il ne voulait pas trop entrer dans les détails, au cas où les poursuivants en question seraient vraiment proche, il prendrait par contre peut-être le temps d’expliquer à l’humaine de quoi il en retourner quand ils seraient seuls.


écrit par: Jebeddo Samedi 18 Décembre 2010 à 23h46
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Moira, Norim

Rapidement d'accord, les deux comparse se dirigèrent droit vers l'ancienne citée. Malgré les barricades, et quelques obstacles, l'entrée leur fut aisée. En plein jour les mort vivants qui hantent les lieux ne sortent pas trop. Et le passage régulier d'aventurier depuis des générations avait pour le moins réduit considérablement leur effectif, ainsi que le nombre conséquent de pièges dans les premières salles.
Il y faisait à peine plus chaud qu'à l’extérieure, et en parcourant les ruines, ils avaient manqué plus d'une fois de glisser sur une plaque de verglas. Parfois, au détour d'une salle on pouvait entendre d'étrange cri ou murmure, la voix des être entre vie et mort ne s'éteignant jamais. Mais il en fallait bien plus pour effrayer le nain et l'humaine. Et sans trop hésiter ils continuèrent leur route, une légère inquiétude au ventre cependant.

Rapidement, les deux compagnons de routes trouvèrent une salle suffisamment éloignée du noyaux des ruines pour ne pas risquer la venue impromptue d'un fantôme hostile. Mais assez loin des égouts pour éviter leur effluves nauséabonde. Il leur était maintenant possible de discuter loin des oreilles indiscrète de la suite des évènements. L'endroit était particulièrement silencieux, on n'y entendait plus le ressac maritime, ni les cris des mort vivant, et pas encore les goutes suintante chutant dans la fange glacée des égoûts.

La pièce, plongée dans les ténèbres qu'éclairaient une torche tenue en main par Moira, suintait d'humidité de toutes parts. La glace formée en de multiples endroit reflétant légèrement la lumière vacillante de la torche. Et la fumée teintait de noir le plafond, tout en faisant fondre la fine couche de glace. Moira pouvait sentir la chaleur du feu qu'elle tenait dans sa main, et le contraste que cette chaleur créait avec le froid du reste de la pièce tout aussi finement qu'elle distinguait ce qui était éclairé par la torche des zones encore à l'ombre.

Norim relus rapidement la missive qu'il avait reçu, restait maintenant à savoir ce qu'ils allaient faire tout deux.



Swan, Kipepéo, Phélès

Kipepéo accepta joyeusement la proposition de Swan, et c'est toutes deux qu'elles se rendirent payer. Le patron accepta étonné les excuses de la musicienne, lui indiquant qu'il n'y avait pas de soucis, la pratique était courante il le savait, mais ne voulais pas de cela dans son auberge, la seule à peu près ouverte aux étranger. Et donc aux nombreux bardes itinérants, si tous s'y mettaient sans autorisation, ce serait un joyeux bazar. Nonchalament, Phélès les suivit jusqu'à l'extérieur. Il lui restait une grave chose à faire, et il ne savait par quel bout le mener. Quelque part sur l'autre rive avait dit le piaf. Restait à trouver un pont, et à errer à la recherche du bâtiment adéquat.

Avec subtilité, il mena les deux jeunes femmes jusqu'à la proximité, puis discrètement, les laissa en plan, pour se diriger vers son objectif. Le temple de Talona. Restait cependant encore à le trouver.



Swan, Kipepéo

Ne sachant vraiment où se rendre, les deux femmes furent très surprise de constater la disparition soudaine de Phélès. Ni l'une ni l'autre ne s'attendait à cela, et Kipepéo se sentit un instant prise de vertige, un appui venait pour elle de se retirer. Mais les deux femmes n'étaient pas aux bout de leurs surprise. Un jeune homme passa en courant, les bousculant rustrement toute deux. Sans que personne dans la rue ne réagisse à cet affront. Décidément, Luskan n'était pas la plus agréable des villes.


Phélès


Trouver un temple était chose facile, surtout quand il est aussi populaire que celui de Sunie. Et malgré la méfiance des habitants, peu d'entre eux hésitaient à lui répondre. Et le jeune barde vit même les joues d'une jeune fille rougir un instant à sa demande. Mais elle s'éclipsa avant qu'il ne puisse continuer la conversation.

Encore songeur, un cri le ramena dans la ruelle qu'il franchissait en direction du temple.


« Le voilà, c'est lui, choppez le! »Un homme derrière lui le pointait du doigts, quatre ou cinq autres le suivaient armés, pour certains de simple matraque, pour d'autre d'armes plus intimidante, tel des fléaux, des cimeterre à deux mains, des bolas tournoyant. Les hommes courraient, le doigt pointait sa direction, et les intentions étaient vraisemblablement hostile.

En d'autre termes, beshaba veillait.

écrit par: Moira Dimanche 19 Décembre 2010 à 13h23
Au moment même où ils avaient mit le pied dans dans l'ancienne cité, la grande guerrière avait ressenti un frisson dans son bas-ventre. Ce n'était ni la peur, ni l'excitation face au danger, non, c'était plutôt comme un sentiment d'harmonie, que l'on pourrait ressentir en revenant dans un endroit familier. Ces soupirs, ces murmures, Moira les avaient déjà entendu, sans pour autant pouvoir dire où et quand. Ils l'appelaient, comme s'ils reconnaissaient l'une des leurs, avec admiration et envie. Touchant du doigt le médaillon de Kelemvor, elle prononça à voix basse :

-Edun na noc dara...

Mais elle devait rester concentré. L'exploration se poursuivit. Ils avaient l'impression de ne plus être à Luskan, ce qui n'était pas pour lui déplaire. En revanche, pour ce qui était de dénicher leur proie, ce n'était pas une bonne pioche. L'endroit était une véritable glacière, personne n'y mettrait les pieds sans bonne raison, et n'y resterait plus que nécessaire. Ajouté à cela des "voisins" peu commodes, et les effluves nauséabondes des égouts, c'était vraiment le dernier endroit pour établir une planque. Peu probable que l'ancien pirate ne soit venu ici, même temporairement.

Moira promena la torche aux alentours, révélant la désolation qui les entourait. Rien, même pas un rat ne vivait ici. Le comportement du nain l'inquiétait quelque peu depuis qu'il avait reçu cette lettre. Un peu comme s'il avait été contaminé par cette détestable ambiance de suspicion.


-Et bien, pour être vide, c'est vide, si j'ose dire. Cet endroit n'est pas pour les vivants, de toute façon.

Elle se retourna vers lui. La lueur de la torche découpait les traits sculpturaux de son visage de marbre.

-Quels genre de poursuivants pourriez vous craindre? Nous ne sommes que de modestes soldats de fortune parmi des centaines d'autres, et non des sorciers ou des visiteurs de marque.

Quelque chose le tracassait visiblement. Et pour le moment, elle ne voyait pas ce que ça pouvait être.

écrit par: Swan Lundi 20 Décembre 2010 à 20h58
Swan était enfin sortie du Coutelas, espérant pouvoir mener à bien ses petites affaires. Chemin faisant elle laissait son visage être bercé par une légère et fraiche brise. L’espace d’une seconde, le temps sembla s’arrêter. Cette douce sensation était pareille à celle ressentit sur le pont di navire, et elle espérait pouvoir reprendre la mer assez vite. Mais elle devait toujours gagner sa croute dans ce coin avant de pouvoir se payer un trajet ne demandant que peu d’effort. Revenant à elle, elle fit faire un aller retour, de gauche à droite, puis de droite à gauche, à sa petite tête rousse avant de se rendre compte de l’absence de Phélès.

Comme si les choses ne suffisaient pas, elle sentit quelqu’un la heurter, sans outre mesure, avant de continuer sa course, sa fuite. Elle vérifia, presque aussitôt, si ses affaires étaient toujours à la place, et lançant un regard à sa camarade toute récente elle donna ce conseil :


« Fais en autant, s’il n’est pas trop loin on peut peut être le retrouver. Enfin, je parle de Phélès biensûr, car s’il nous manque quelque chose, j’ai bien peur qu’il soit déjà trop tard pour le récupérer, mais au moins nous ne seront pas étonnées. » Après une rapide vérification de son équipement et sa bourse, à tâtons, les mains glissantes sur ses affaires. Elle essaya de voir au loin et toute en s’exerçant elle s’adressa à « papillon ».

« C’est un peu la pagaille, peut être sait eu ou il aurait put aller ? Un lieu, un ami ? Faudra t il que je te porte sur mes épaules pour que, à nous deux, nous puissions voir quelque chose ? »

C’était bien sa veine. Tout ce qu’il fallait pour lui compliquer l’affaire, comme si celle-ci ne l’était pas assez. Comment pouvait elle réussir dans cette situation…


écrit par: Arsia Mercredi 29 Décembre 2010 à 23h32
Pour une fois il fallait enfin le dire tout se passait comme dans les bonnes prévisions d'Arsia. Ses calculs étaient exactes, la jeune ensorceleuse pensait que les quartiers de sa cousine étaient comment dire peu enviable. En l'espèce loger dans un rafiot en compagnie d'une bande assez hétéroclite, cela pouvait être à juste titre être perçu comme inconfortable. Néanmoins ceci n'avait pas d'importance, l'ensorceleuse n'avait pas envie de moisir ici. Ce passage devait servir de tremplin à la fuite de cette ville, après tout un autre de ses calcul était juste. Des chasseurs de prime, une bande de chasseur de prime voila à qui avait à faire la jeune Mulan. Les aider dans leurs desseins pourraient rajouter un plus financier non négligeable. Ce n'était que l'histoire d'une prime, Arsia pouvait très bien se charger de l'investigation. La sale besogne de la capture devant être délégué aux autres.

La encore ce fut exactement pour ce genre de travail que Sully voulut l'employer. Toute la bande se retrouvait maintenant pendue aux lèvres d'Arsia guettant sa réponse. Comprenant également Corile son familier qui pour l'occasion avait sortie sa tête hors du sac voulant a tout pris connaitre la réponse de sa maitresse. Le résultat ne fut pas longtemps attendu. Comme d'habitude Arsia n'aimait pas trop les réponses trop tranchées. Les réponses avec un "mais" étaient plus de son style. Le conditionnel n'était jamais utilisé pour l'aspect pécunier toujours pour l'aspect informatif. Comme ce fut le cas pour cette réponse.

Depuis le début de cette rencontre assez étrange avec cette bande, Arsia était restée détachée proche de Sully. Porter le masque ici devant cet auditoire était inutile. Arsia répondit a son habitude, le ton était glacé chaque syllabe aurait put être la dernière, appuyant chaque mot, elle ne faisait que renforcer l'attention de son auditoire. Cela commençât par un "Évidemment", comme si tout étais déjà acquis.


-Évidemment Sully que je vais le faire, je ne me vois guère me tourner les pouces ici. Même si les prestations de mes enseignements pourraient être bénéfiques. L'investigation ne me dérange pas, s'il s'agit seulement de cela.

Petit sourire en coin, le conditionnel était imminent.

-Cependant, j'ai remarqué à mes dépends qu'a mon front était écrit étrangère. Cela je pourrait je pense facilement surmonter le problème. Il suffira de bien choisir le sexe de mon interlocuteur et de lui parler avec je pense une certaine courtoisie. Je pense que ce genre de faiblesse touche pas mal de monde dans le coin, à mon plus grand regret.

Cette fois ce ne fut plus un sourire, les choses devenant un peu plus sérieuse le ton se glaça crescendo pour ce nouveau conditionnel.

-Mais au final, je ne connais pas grand chose a votre affaire. Pour enquêter il me faudrait savoir davantage d'éléments. J'aimerai en connaitre davantage sur sa personne, ses crimes, son mode opératoire, ses motivations si elles sont connus.Je voudrai savoir à quelles genres de personne il ait put négocier ce genre de contrat. Bref en somme le commencement nécessaire à toute enquête. J'aimerai aussi savoir par curiosité ce que vous comptez faire de cette information. Concernant cette victime pensez vous l'avertir ou vous en servir comme appât?

écrit par: Kipepeo Mardi 04 Janvier 2011 à 09h13
Kipepeo ne fut pas fâchée de quitter les sombres humeurs du "Coutelas" pour se retrouver à l'air libre déambulant dans les rues de Luskan en compagnie de Phéles et de sa nouvelle amie Pépi. Celle-ci semblait un peu maladroite dans ses propos, chose que la petite halfeline avait remarqué lorsqu'elle présenta ses excuses à l'aubergiste. Mais rien n'était plus rassurant que cette timidité maladroite qui ne pouvait cacher qu'une âme tendant vers le bien. Du moins, c'est ainsi que Kipepeo voulait la considérer. Rompant le silence des grands autour d'elle elle babillait comme à son habitude, racontant à force de détails et de gestes amples sa rencontre avec une sorte de tas de boue bizarre, qui malgré son offre de gâteau, avait failli la tuer. L'aventure qui l'avait marquée à l'époque était aujourd'hui transformée en un récit burlesque, chose que l'ont pouvait toujours faire lorsqu'on avait échappé de près à une mort certaine. le héros qui était venu la sauvé était dépeint de manière tellement magnifique et grandiose qu'elle induisait l'envie de le rencontrer. Soudainement Kipepeo regarda autour d'elle. La première réaction qu'elle eut était un peu infantile et levant la tête vers son amie, le regard éperdu elle s'enquit
- Mais où est Horatio ? Il n'a pas écouté la fin de mon histoire...L'important n'était pas là, mais Kipepeo essaya de chasser ce vide qui venait de faire apparition dans son âme pour la remplacer pour un sentiment d'émotion outrée. Peine perdue, elle se sentait triste quand même : abandonnée... C'est bête je m'étais attachée à lui... enfin nous le verrons peut-être plus tard. Il se devait sans doute faire une chose qu'il ne veut pas que je sache... Pourtant il pouvait me faire confiance ! Aie !

La bousculade fut rude pour la petite halfeline qui peina à rester debout. Elle suivit d'un regard noir le jeune homme qui courait dans la rue, faisant claquer sa langue furieusement et frottant ses habits. Elle remarqua que sa compagne semblait chercher quelque chose en furetant dans ses affaires, puis du coup compris sa manoeuvre ¤ Mince ! Mince ! Manquerait plus qu'on m'ait volé quelque chose ! ¤ A l'instar de Pépi, elle vérifia son équipement, sa bourse, tout en se frottant la côté douloureuse et répondant à la question
- Il m'avait semblé être prodigieusement intéressé par la piaf, qui lui parlait d'un temple de ... Latona ? Natola ? Enfin je ne sais plus, un temple genre... Il a peut-être voulu allez voir par là. Kipepeo distraite continua à vérifier le contenu de son sac puis reprit de plus belle
- Je ne suis pas transparente pourtant ! Petite oui, et beaucoup ont la de la peine d'apercevoir ma présence, quoique je fais tout pour que cela soit le contraire... Je parle un peu trop peut-être ? Elle offrit un grand sourire ingénu à Pépi puis sans savoir pourquoi exactement se mit à rire. Elle se sentait bien finalement, vivante, en pleine aventure, cherchant le fil ténu d'un destin encore caché, mais qui sans nul doute serait exaltant



écrit par: Jebeddo Mercredi 05 Janvier 2011 à 13h45
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Moïra, Norim


Le nain relus pensivement sa nota, puis la mit à bruler. Avant de se tourner vers sa compagne d'aventure.

- Je crains de t'avoir mit dans un sacré pétrin sans le vouloir. J'appartient à une guilde de protecteur du nord. Apparament, les sombres mages de la tour des arcannes de Luskan s'en sont pris à des marchand loins au nord. Ce qui est pour le moins inhabituel. On m'a demandé d'enquêter sur l'affaire. Mais la surveillance des mages est semble-t-il très serrée. Apparament, nous sommes très certainement suivit par un apprentit mage depuis notre entrée en ville. Ou par scrutation magique ou je ne sais quoi. L'enquête que nous devons mener risque d'être coton, mais rien ne nous empêche d'encaisser la prime par la même occasion. Et qui sait les deux affaire sont peut-être... tu as entendu?"

Qui aurait pu ne pas entendre? Apparament quelqu'un en armure venait tout juste de choir bruyament sur le sol. Le tout suivit de cri, notament de victoire. Cela semblait tout proche, mais les nombreux echos qui se répétaient encore dans les couloirs vides des antiques ruines. Des bruits de pas approchèrent. Le nain déguaina son arme. Une idée qui s'avéra finalement peu judicieuse.

- Là! Deux autres!" Le cri se répercutat a nouveau, la chasse était lancée, et contre eux de toute évidence. La salle comportait trois entrée. Et rapidement, Norim en barricadat une, hurlant.

- Chacun sa porte! Ils ne passerons pas par ma barbe!"

Avec bravoure, les deux combattant résistèrent bloquant portes les portes sans qu'un seul de leur ennemis ne put les franchir. Hélas pour eux, ces dernier connaissaient les lieux. Notament une trape qu'ils ouvrirent silencieusement, et par laquelle afflua une forte quantité d'adversaire. Débordé, ils furent rapidement contenus et assomés.


Moïra

Elle ne se réveilla que bien plus tard, en cellule, son équipement entreposé de l'autre côté des barreaux. Une dizaine de prisonniers étaient aussi présents. D’un coup d’œil circulaire elle ne put remarquer Norim ni personne d’autre qu’elle ne connut. Une morne journée se passa, de ce qu'elle put saisir, le groupe d’humain l’ayant capturé s’apprêtait à les remettre à des Yuan-ti. Une marchandise, voilà ce qu’elle était devenu. Et bientôt elle serait une esclave, ou pire, une corrompue. Avant le crépuscule, elle se trouverait à Port-Crâne, et instantanément après, elle atteindrait le Sespech. Les Yuan-ti faisaient couramment usage de portails, reliant ainsi l’ensemble de leurs antennes avec leur région d’origine du bief de Vilhon. Au moment de la « livraison de la marchandise », les groupes humains et Yuan-ti ne purent apparemment trouver un accord, ce qui ne tarda pas à dégénérer. Les humains acceptèrent rapidement leur défaite, mais Moira n’eut pas le loisir de le voir. Attachés deux par deux, plusieurs groupes de captifs sautèrent sur l’occasion. Moira et son compagnon d’infortune empoignèrent tant bien que mal leurs affaires qui avaient été amenées jusqu’ici et avant même que les Yuan-ti ne puissent réagir, franchirent le portail déjà activé. S’ensuivit une course poursuite, mais une fois avoir coupé le lien de cuir qui la retenait à l'autre prisonnier, l’endurance exceptionnelle de l’humaine eut raison de ses poursuivants. Il lui fallait maintenant quitter Ormpetarr au plus vite. Prenant la direction de la côte, elle proposa en chemin ses services à une caravane qui faisait route vers Arrabar. Elle encaissa au terme de son voyage vingt pièces d'or. Et pouvait maintenant poursuivre sa route selon son gré.

perdu, rations, bourses en cuir, outre d'eau, tout l'argent. Gagné 20 PO. Possibilité de racheter l'équipement volé. Tu peux voguer vers d'autres aventures, en prenant en compte la date du jour plus trois décades au moins.


Norim

Quand il rouvrit les yeux, Norim fut surpris de comprendre qu'il ne rencontrerait pas de si tôt sa divinité tutellaire et qu'il n'avait finalement pas succombé aux coups qui endolorissait tout son corps juste avant qu'il ne perde conscience.

Il était allongé, nu, sur une couche recouverte d'un couverture rèche et recouvert d'un drap blanc. Ses habits, réduits en lambeaux, étaient placés en boule à son côté. Une étroite fenêtre fixe, une porte sur le mur opposé, et un baquet d'eau posé sur un guéridon complètait le tableau de la pièce.

Ses plaies avaient été soignées avec soin, et visiblement à grand renfort de magie puisqu'il ne portait plus que quelques marques de ce qui avait du être des plaies sanguinolantes.

Des bruits de pas résonnaient non loin, dans sa direction.





Arsia


Seule Sully était restée aux côté d'Arsia, les autres étant retourné à leurs occupations, à savoir la réparation du navire. Haut perché, le jeune halfelin chantait maintenant à tue tête des grossiereté plus grosse que lui, ce qui a vrais dire ne devait pas être bien difficile.
Sully sourit à la réponse d'Arsia. Un sourire amusé.


- Rassure toi, je vais te donner les informations que nous avons receuilli sur ce gnome." Elle pris une pause dramatiquement accentuée.
- Pour commencer, on ne connait pas sa réelle identité. Absolument rien de ses motivations si ça n'est qu'il s'agit a priori d'un assassin engageable à qui peut y mettre le prix. Mais il ne se déplace jamais en personne pour encaisser ou chercher des contrats. Et les personnes envoyée pour ce faire ne savent en général pas grand chose sur la cachette de ce dernier. Et ceux qui se sont risqué à usurper l'identité de l'un de ces intermédiaire ou de l'utiliser en appât, sont mort. Apparament, il faut pouvoir dénouer sa bourse pour l'engager, et que cette dernière soit très bien remplie. Donc l'embaucher implique d'être riche et d'avoir ennemis ou obstacle. Et un minimum de renoms.

Puis elle pris un regard malicieux, autant qu'inquiétant.

- Passons au plus intéressant, le mode opératoire. Hé bien, on ne sait rien si ça n'est que l'on retrouve systématiquement des cadavres soit déjà à l'état de squelette, soit en état de décomposition avancée, une quantité importante d'insecte sur le cadavre. Enfin, si nous avons peut, très peu de témoignage, c'est qu'apparament, il n'apparaitrait qu'en présence de forte, très forte brume, ou brouillard, y compris dans un batiment. A tel point qu'on n'y vois pas plus qu'à un ou deux mètres. Ah! Et certains informateurs nous ont fait part de très nombreux cliquetis et de cris inhumains de douleurs et d'horreur quand une victime et ses gardes passaient de vie à trépas. En général, quand on arrive sur les lieux, le sol a été remué à peu près partout sur, disons environ cent à deux cents mètres. Effaçant toute traces.

Pendant un long instant de silence, Sully observa le regard d'Arsia, sans doute perplexe ou appeuré. Puis, elle conclus avec un sourire.

- Et encore, nous sommes les mieux renseigné, la seule chose qu'on a vu de lui, c'est son ombre dans la brume, petite, marchant à pas vif et au nez grotesque, déformé par la brume. Ce qui a fait conclure plus d'un que la personne recherché était un gnome. Sans doute avec des sortilèges d'illusions de haut niveau. Apparament, quelqu'un l'aurait engagé, on va tenter d'intervenir quand il s'en prendra a la victime. Et peut être sauver cette dernière, ou peut être pas. On verra.

Sully détourna le regard. Et observa songeuse l'horrizon en direction de l'océan.

- Qu'est-ce qu'il fait froid par ici! Chet, hâte toi de finir de réparer ce rafiot, je veux me casser d'ici fissa." Des profondeur du navire une voix rocailleuse et tonitruante retentit.

- Dans ce cas dépêche toi de choper ce fichu gnome! Comme ça en comptant ta part j'aurais ptet de quoi acheter les matériaux nécessaire pour la reconstruction du navire, payer un hangar de réparation approprié, la mise à sec pour une journée, les outils, la mains d'oeuvre, et des vivres! Maintenant, si tu veux bien laisser tranquille le seul qui bosse par ici."
S'en suivit une succession de juron en nain que le MD se refuse de retranscrire ici.



Kipepéo, Swan


Fort heureusement, l'impoli qui les avait bousculé ne leur avait rien volé à première vue, cependant. Si ça n'est peut être un peu de fierté, mais si tel était le cas, c'est que cette dernière était mal placée. Les deux amies cherchèrent des yeux la moindre trace de leur ami Horacio, mais rien n'indiquait sa présence, ou même la possibilité de celle-ci. A main gauche dans leur sens de marche originel se trouvait de nombreuse ruelle. Tandis qu'à mains droites, elles avaient dépassé un pont. Restait à savoir laquelle des deux destination l'humain avait bien put prendre.

écrit par: Norim Mercredi 12 Janvier 2011 à 18h55
Le nain se réveilla d’une humeur massacrante, comme il fallait s’y attendre après s’être fait avoir de la sorte. Il avait été soigné, preuve que ceux qui étaient responsable de ce carnage ne lui voulait finalement pas de mal, à moins que ce ne soit des personnes qui les aient attaqué pendant que lui était inconscient et qui l’avaient repris à ses ravisseurs.
Il lui restait à savoir ce qu’il en était vraiment, et ce que lui voulait ceux qui le détenait. Il était inutile d’espérer pouvoir leur tenir tête, sans arme ni armure, et sans même un vêtement décent à se mettre, la violence était donc hors de question. Il ne lui restait plus qu’à attendre que quelqu’un rentre, et à questionner cette personne.

Il fallait maintenant espérer qu’il n’aurait pas trop à attendre, car la patience n’avait jamais été son fort, surtout quand il avait faim. Avec un peu de chance, le propriétaire des pas qui résonnaient s’arrêterait dans cette chambre.

écrit par: Jebeddo Jeudi 20 Janvier 2011 à 12h06
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Les bruits de pas s’arrêtèrent devant la porte coupant court aux réflexions de Norim sur ce qu’il prenait pour un échec et ce qui l’avait mené à le considérer comme tel. Le bruit d’un trousseau de clé, le crissement d’une d’elle dans la serrure, la poignée s’inclinant sans bruit, le tout accompagné d’un air siffloté que Norim ne connaissait pas. La porte s’ouvrit. Faisant rentré à flot une lumière jaunâtre venant du couloir.
Dans l’entrebâillement se tenait un homme malingre, d’age moyen, habillé d’une tunique de riche tissus mais dénuée de la moindre broderie ou autre élément permettant d’en préciser le porteur, derrière laquelle devait pendre un médaillon circulaire. Son regard gris inexpressif ne changea pas quand il croisa celui du nain, il ne pouvait deviner quoi que ce soit dans son attitude.

A son côté se tenait quelqu’un d’autre dont il ne pouvait voir qu’un bras nu, large comme un tronc, devant appartenir à un humain plus grand encore et sensiblement plus musclé que lui.


- Réveillé? Tant mieux. » Lui lança le malingre en guise de bonjour.
Il avança dans la pièce, suivi de près par l’autre, une véritable montagne de muscles, torse nu, portant bracelets, colliers et boucles d’oreilles d’or, un fouet à la ceinture et un tatouage étrange sur chacune des épaules.

- Qui es-tu étranger et que faisais-tu dans les catacombes? » Lui demanda-t-il d’une voix atone en observant les rares traces de blessures sur le corps. « On t'as soigné malgré que t'ai achevé trois d'entre nous, il serait juste que tu nous dise la vérité. »

Le colosse ne faisait quant à lui aucun effort pour cacher ses sentiments, tout dans son attitude montrait le mépris avec lequel il jugeait Norim et une impatience difficilement contenue.

écrit par: Kipepeo Jeudi 20 Janvier 2011 à 12h45
Kipepeo se sentit légèrement désorientée, cependant le destin avait été clément avec elle, au moins, elle n'était pas seule. Poussant un soupir de soulagement de trouver à première vue tout en place, elle leva son regard clair sur les différents chemins qu'elles pouvaient emprunter toutes les deux. Aller se perdre dans les nombreuses ruelles ne disaient rien que vaille à la jeune femme. Il était notoire qu'un étranger totalement ignorant d'une ville, pouvait très rapidement se trouver dans des venelles sombres, étriquées, repaires de voleurs et d'assassins de tout poil, ou encore rencontrer des soupiraux exsudant des vapeurs nocives et si on voulait vraiment être paranoïa tomber dans les griffes de sombres cultes cherchant à dévorer corps et esprits. L'imagination galopante de l'halfeline bâtissait déjà des scènes de mutilations et tortures diverses, la faisant délicieusement frissonner d'effroi.

-Je pense que le piaf avait parlé d'un temple de l'autre côté de la rivière déclara-t-elle à sa compagne d'infortune le sourire renaissant un peu d'espoir et puis ces ruelles ne me disent rien que vaille. J'ai l'impression qu'on pourrait y disparaître comme un bateau disparaît dans les profondeurs de l'Océan, corps et biens, sans aucun espoir de retour.. Si on empruntait plutôt le pont, à la rigueur nous pourrons peut-être trouver des endroits un peu moins glauques... J'ai envie aussi de jardins, tu sais ces jardins publics qui rappellent au citadins les délices et les merveilles des campagnes... On va par là ?

Kipepeo espérait un assentiment de son amie, la pensée subite de jardins publics remplaçant toutes ses pierres sales et ses hordes de gens sombres, envahissant son esprit induisant tel un papillon ayant soif de nectar, un subit désir de trouver un endroit où le vent jouait avec les feuilles des arbres. Attendant la réponse de son amie, Kipepeo observa les fenêtres et les gens qui passaient par là, peut-être dans l'espoir d'y trouver une figure connue

écrit par: Swan Jeudi 20 Janvier 2011 à 13h04
Swan tentait d’apercevoir Phélès dans l’amas de foule, mais c’était certainement peine perdu. Elle commençait à perdre espoir, pour une fois qu’il y avait un peut de piquant depuis son retour à terre, il fallait que tout aille de travers. Mais c’état sans compter sur Kipepeo, elle semblait avoir quelques informations, un peu vague certes, mais c’était un bon début.

Ce qui étonna encore plus la rouquine, c’est la faculté de l’halfeline à s’égarer dans ses pensées. * Son prétendu ami vient tout juste de lui faire faux bond, et elle a déjà en tête de trouver des fleurs et des arbres. Soit elle est bien étrange, soit toute ça race est comme elle …

- C’est une bonne idée, surtout vu que c’est notre seule information, et ensuite nous irons si tu le veux toujours, chercher un de ces jardins, en admettant qu’il y en ait dans cette ville.

Swan se retourna et interpela le premier passant à portée.

-
Dites moi l’ami, savez vous ce que l’on peut trouver comme temple de l’autre côté du pont ? Elle espérait que l’un ou les noms rappelleraient quelque chose à sa comparse d’infortune, puis jetant un coup d'oeil dans sa direction, elle renchérie : « Et vous ne sauriez pas si Luskan dispose de jardins publiques par tout hasard ? »

Swan se moquait un peu de la présence de ses jardins, mais si cela pouvait remonter un peu le morale de Kipepo, elle n’en saurait que plus utile qu’un petit être déprimé.

écrit par: Norim Lundi 31 Janvier 2011 à 18h08
Le nain fut heureux de savoir qu’il s’était bien défendu, même contre un ennemi largement supérieur en nombre, mais beaucoup moins de savoir qu’il était maintenant aux mains de cet ennemi dont il ignorait tout, sinon qu’il semblait puissant et suffisamment riche pour soigner ses prisonniers par magie. Il espérait qu’ils avaient fait de même avec sa collègue Moira.
Il pensait qu’il valait mieux ne pas leur mentir, car ils ne valaient déjà pas qu’il perde plus encore de son honneur, et que de plus cela pourrait lui permettre de leur demander certaines choses, comme où se trouvait l’humaine qui était avec lui un peu plus tôt, enfin, il n’était pas dur de deviner que le rôle de la montagne était de le faire parler au cas où il voudrait se taire, aussi autant lui éviter cette peine et les douleurs que cela pouvait lui amener. Toutefois, tant qu’il ne savait pas de qui il s’agissait, il ne pouvait leur dire toute la vérité, comme par exemple qu’il préférait éviter les autorités de Luskan, surtout s’il était entre les mains de celles-ci.
Il répondit donc à l’homme en ces termes, essayant de paraître assez faible :

« - Qui je suis ? Un simple nain, renié par sa famille, tout simplement. Quant à ce que je faisais dans les catacombes, je cherchais quelque chose quand vous m’êtes tombé dessus, j’osais espérer que ma collègue et moi le trouverions avant de rencontrer quelqu’un d’autre.
D’ailleurs, en parlant de ma collègue, sauriez-vous où elle se trouve ? »

Il était fou de penser que l’homme mince en face de lui allait lui répondre mais cela ne coûtait rien pour lui d’essayer. Il aurait également aimé savoir qui était en face de lui, mais c’était un sujet plus compliqué à amener facilement.

écrit par: Arsia Dimanche 06 Février 2011 à 20h19
Les éléments donnés par Sully étaient disons plutôt léger voir lacunaire. Comment déterminer la prochaine cible d’un tueur en série avec aussi un si maigre début d’investigation. Le gnome choisit uniquement ses cibles en fonction du gain qu’il peut percevoir. Ce n’est qu’un tueur à gages, son prix élevé, il est efficace sachant cela le prix de ses services est élevé. Qui peut-avoir accès à ce genre de service ? Des fortunés certes, mais pour quelle cible ? Ennemis politique, héritage, conflit d’influence… Les possibilités ne manquent pas, cependant Arsia était sure au moins de quelque-chose la cible serait une personne influente ; riche, marchand, politique, officier et autres.

Malheureusement c’était pour le moment la seule certitude d’Arsia, pour ce qui est de son mode opératoire il ne faisait aucun doute que le gnome maitrisait parfaitement l’illusionnisme voir même davantage. Il y’avait peu de conclusion a faire sur ce point, le gnome ne laissait aucunes chances a ses victimes, s’occuper d’un tel adversaire sans préparation semblait impossible. Pourtant c’est bien après les bottes de cette vermine que l’ensorceleuse était accrochée. Faire ce genre d’enquête n’était pas du gout de la Mulan, mais l’univers de Luskan était vraiment impitoyable.

Il ne fallut qu’un bref geste de la main et d’un dernier regard vers Sully pour qu’Arsia se décide à commencer son investigation. Les débuts de son enquête se dérouleront classiquement dans un établissement disons prestigieux. La Mulan se préparait a prendre le masque d’une bourgeoise en quête de bonne compagnie. C’était un rôle qui semblait ludique enfin jusqu'à un certain point. Arsia devait seulement se contenter d’écouter et de notifier les éventuel conflit d’intérêt en ville. C’était pour l’instant les seules possibilités qu’entrevoyaient la jeune ensorceleuse.

Réfléchissant en chemin, Arsia se décida à rejoindre l’auberge visité peu avant midi, après tout elle avait déjà fait forte impression auprès du réceptionniste. Elle aurait ainsi aucun problème a se faire accepter juste pour une soirée en compagnie du gotta de Luskan.


¤Un gotta, disons plutôt une gueule du loup, voyant comment se comporte le bas peuple je n’imagine même pas les coutumes des puissants. Cette ville est pourrie de la base au sommet.¤

Il commençait a se faire tard, seule dans les méandres des rues de Luskan Arsia se dirige d’un pas assuré vers la Perle des flots.


écrit par: Jebeddo Jeudi 10 Février 2011 à 23h41
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

L'homme esquissa un sourire disgracieux et mauvais. Tandis que derrière, le colosse restait impassible dans son mépris. Tout au plus lacha-t-il un grognement.

- Tu n’aurais pas du le soigner ce n'est qu'une loque… » Il fut aussitôt interrompu par l’autre d’un simple geste de la main : - Détrompe toi, ce nain sait juste montrer le respect qu'il doit à qui il faut. N'oublie pas qu'il a abattus trois des nôtres, et pas des moindres. Ça pourrait en intéresser beaucoup. »

Il inclina la tête sur le côté, sondant le guerrier de ses yeux gris perle. Il poursuivit, un léger sourire sans joie aux lèvres :
- Ta collègue a trouvé un moyen de payer les frais de ses soins. Enfin, on lui en a trouvé un pour elle. Tu ne la reverra pas de si tôt, mais si ça t'inquiète, elle est encore en vie. Quand à toi... »

Le colosse assura sa position. Il servait à n’en pas douter de garde du corps à ce qui devait être un guérisseur, prêtre sans doute, et était prêt à réagir au moindre geste de Norim. L’expérience lui dictait la prudence, habitué à l’ingratitude d’avoir l’insigne honneur de travailler pour eux.
- Un combat en arène. Pour juger ta valeur et combler nos frais. Et sans doutes quelques autres comme remboursement avec intérêt pour les pertes que tu nous as causée. Tu seras nourris, et logé ici même. Bien évidement il ne te sera pas permis de jouer les filles de l'air à la surface. Mais pour un fils de la terre tel que toi ce serait bien un comble. » Après une courtes pause emplie par un sourire froid et plein de morgue. « Ah, j'oubliais, tâche de bien combattre, car tu nous dois aussi la pension complète. Aussi plus vite tu nous assurera des gains, plus tu pourras espérer sortir d'ici rapidement. Cela te convient-il? »

Pour appuyer la question, le colosse fit craquer ses os et jeta un regard emplis de jubilation sadique quand à une possible mauvaise réponse. ça n’avait rien d’une innocente proposition…



Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Arsia

Arsia n'eut aucune difficulté pour retourner à l'établissement. Pour la seconde fois, elle perçut les regard mauvais et hautain dans sa direction, elle était l'étrangère, et beaucoup s'arrangeaient pour le lui faire sentir. En particulier les autres femmes qui ne se gênait pas pour faire des commentaire à haute voix sur la pauvreté de sa toilette, ou la gaucherie de ses gestes. Ni une ni deux, le serveur qu'elle avait rencontré aux alentour de midi se manifestant, surgissant soudainement devant elle.

Nul doute que sa précédent venue avait laissé des traces. Il semblait plus hésitant, moins emplis de ce sentiment de supériorité qu'elle lisait dans les autres regards. Cependant, il ne pouvait faire autrement que débiter le discours attendu.


- Madame, je croyais avoir pourtant été clair, vous ne pouvez loger en cet établissement.
Il restait maintenant à Arsia de jouer avec suffisamment de finesse et de subtilité pour pouvoir montrer patte blanche et pénétrer dans le monde riche et bourgeois de la ville.

Swan, Kipepeo

Il ne fut pas facile de trouver à qui demander des renseignements, beaucoup se contentait de les ignorer, certains les fuyaient, en changeant plus ou moins subtilement de rue, de direction, voir tentant carrément de se dissimuler. Heureusement pour elles, une natives les pris en pitié, et après un bref clin d'oeil, elle se tourna vers son mari qui l'accompagnait.

-Réponds leur! Ou tu attireras le mauvais oeil sur nous. Ce sont peut être des sorcière protégée par de puissant esprits. »
L'homme frémissait d'avance de subir une telle malédiction, et il s'empressa de leur répondre à moitié en balbutiant, à moitié dans un débit digne d'un Halfelin bavard et empressé.
- De... de l'autre-côté-du-pont-il-y-a-quelques temple, l'-l-l'un dédié à sunie, l'autre en face, à Tallona. Renseignez-vous-là-bas-si-ce-ne-sont-pas-ceux-que-vous-cherchez.
Il allait s'empresser de partir, quand sa femme, avec une voix en apparence craintive, mais dans laquelle les deux bardes décelèrent un peu d'amusement.
- Quand aux parcs, hé bien, il n'y en a pas. Heu, ne vous fâchez pas, pas que nous n'aimons pas la nature, au contraire! Mais voyez vous, ici, les beau lieux où ressourcer nos coeur vers la douceur de la nature sont à chercher du côté de la mer. Nous avons de belles plages.
Et après une rapide courbette dans laquelle elle glissa une bref signe leur souhaitant bon courage, elle partit avec son mari, qui se pressait comme si la pire peste était à ses trousses.

Les deux femmes traversèrent donc le pont cherchant des yeux tout édifice ressemblant à un temple. Quand soudain Kipepeo aperçut des remous dans une ruelle. Des hommes s'y poursuivaient. Elle vit quelque chose tomber, puis se fut le calme plat.

écrit par: Norim Vendredi 11 Février 2011 à 18h52
Le nain se rassura, Moira était en vie, même s’il y avait fort à parier que son honneur avait été souillé, et plus d’une fois, même si elle avait due se défendre. Mais il ne pouvait rien faire pour la venger pour l’instant, sa propre condition était assez précaire.
Fort heureusement, l’autre semblait disposer à discuter, et lui proposa quelque chose dans ses cordes, même s’il n’était pas sur de survivre à de longs combat à répétition, il pouvait au moins en gagner un, surtout si c’était contre les mêmes hommes que ceux du groupe où il en avait descendu trois, en infériorité numérique et pris par surprise. Il devait pouvoir s’en tirer, du moins, s’il possédait ses armes et son armure, sans, les choses seraient beaucoup plus compliqués. Mais, ce n’est pas comme s’il avait le choix.

Se levant, il leur annonça :

« - Si pour sortir, je n’ai qu’à combattre, je le ferais, mais dans ce cas, je veux l’équipement que j’avais sur moi quand vous m’avez attaqué. Après tout, ça ne vous coûte rien, et si je meurs, vous pourrez toujours le récupérer. »

Restait à savoir si le combat serait équitable, mais le nain n’y comptait pas trop, leur assaut en était la preuve. Fort heureusement, il avait déjà brûlé la note de la confrérie, et même s’il possédait encore l’anneau de la phalange de la licorne, il ne l’aurait abandonné pour rien au monde, et celle-ci ne donnait compte en rien de sa mission, et ce détail pouvait s’avérer d’une importance capitale si jamais les deux hommes en face de lui s’avérait à la solde des la confrérie des Arcanes, ou pire encore, y appartenaient eux-mêmes.

écrit par: Jebeddo Mercredi 02 Mars 2011 à 23h50
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu



Norim

L'homme malingre eu un sourire narquois tandis que le molosse derrière éclata d'un rire gras. Un court instant, sa masse fit disparaître la lumière du couloir. Un nuage orageux lourd de menace. Mais d'un geste le prêtre le retint.

« Et tu crois quoi? Qu'on va te fournir de quoi nous causer des pertes inutiles. Non, pas d'arme ni d'armure ici. Mais tu pourra les trouver au sol dans l'arène. Et tu peux toujours nous emprunter de quoi racheter tout ton équipement. Je te fais un prix. On te rend ton équipement à la sortie si tu le rachète cinq cent pièce d'or. Comme tu n'as pas d'argent, tu nous l'emprunte évidement. Comme tu nous dois déjà milles pièces pour les soins, et cinq cents autres pour les gars que t'as massacré. Ça fais deux milles tout rond. Une sinécure pour un nain brave comme toi. Prend juste garde à ne pas trop prendre de coup, les soins ne sont pas gratuit non plus après chaque combats. Et je ne soigne plus ceux qui sont trop endetté. »

Le colosse avait repris sa pose de garde, bras croisé, regard fixe et sévère, quoiqu'il était difficile maintenant de savoir ce qu'il exprimait, apparaissant à contre jour, la torche du couloir derrière lui. Quoique, ça n'était pas le manque de lumière qui gênerais un nain.
Puis soudains il se sentit empoigné par le colosse. D'un ton amusé, le prêtre repris.


« Le marché étant conclus, tu commence tout de suite. »

Encadré par les deux homme, le malingre à l'avant, et le colosse derrière lui, lui bloquant les mains dans le dos pour l'empêcher de fuir. Il fut guider à travers des couloirs mal éclairés, dont émanaient une odeur tenace et agressive de pisse, de sang et de sueur. Le nain n'était vêtu que d'un vague pantalon de toile trop serré et trop long en lambeau, ayant sans doute déjà servit. Aussi, ses pied nu s'écorchaient douloureusement sur les pierre froide et dure. Parfois recouverte de texture visqueuse dont le nain ne pouvait ni ne voulait en connaître la nature.
Il compta en tout une vingtaine de porte similaire à la sienne entre sa cellule, toute située à sa droite, et la pièce, a laquelle on accédait par la seule porte existante sur la gauche, où il fut projeté par le colosse. De légers bruits, râles, murmures, s’échappaient de chaque porte. D’autres gladiateurs ? Ou d’autres prisonniers moins chanceux, ne pouvant prétendre acheter leur liberté par un combat ?
Il fut soudainement poussé dans une sorte de sas, la voix du prêtre l’interpella, le faisant sursauter :

- « Je parierai sur toi, ne me déçois pas. »

Un bruit sourd et mat de loquet qu'on ferme retentit. Le nain en profita pour détailler la pièce devant lui. Il s'agissait d'un large couloir, de longs bancs de bois longeaient tout le mur à sa droite.
De pauvres ères, tous plus déconfits et en moins bon état que Norim y étaient assis. Minces malgré leur musculature certaine, le prêtre et le colosse autres devaient jouer sur la privation pour les motiver à se surpasser. Des six, pas un n’était dénué de cicatrices ou hématomes, le plus proche du nain portait en plus les traces caractéristiques du fouet sur les côtés, autant de marques indiquant la difficulté que les deux tortionnaires avaient du rencontrer avant de lui faire entendre raison. Aucun ne semblaient de la région mais c’était tout ce que Norim pouvait déduire des corps seulement couvert d'un pantalon de toile.

De la porte du fond surgit en même temps un nain à la longue barbe tressée d’un noir corbeau. Son teint grisâtre, son crâne aussi lisse que celui du moine et les yeux plissés comme si l’éclairage de la seule torche du couloir lui blessait les yeux le désignaient clairement comme un Duergar … sinistre et cruel nain des profondeurs …


- Tiens, un crevard d'écu. Pitoyable comme tout ceux de son clan. » Le ton était chargé de mépris, de haine, et hautain. Car le Duegar portait armes et armures sur lui, un fouet à la main, une arme lourde à la ceinture. « J'ai hâte de te voir pleurer, brisé comme de la pierre friable par un pet de gobelin. Hahaha, tu sera le prochain à passer quand l'arène sera propre. » Sans laisser le temps à Norim de répondre, il repartit d'où il était venu. Au travers de la porte filtrait une voix forte mais tout à fait incompréhensible. Sans doute la présentation des prochains combattants.

écrit par: Norim Mercredi 09 Mars 2011 à 20h16
Le nain était horrifié, et conforté dans ses soupçons sur les hommes qui l’avaient capturé. Il aurait été d’accord pour rembourser ses dettes contractées par ses soins, mais les sommes nommées par ces pirates étaient inaccessibles, et en plus ils voulaient lui faire payer son propre matériel, qu’il avait acquis à force de dur labeur, il avait amassé pièce après pièce pour avoir cette armure et ces armes, il n’allait pas repayer, et plus cher que la première fois, pour ces objets. Et il allait devoir en plus combattre sans celui-ci pour ce premier combat, c’était trop ! Car il savait qu’il serait impossible de mettre son armure tout en combattant contre une de ces horreurs de Duergar, mais au moins pourrait-il peut-être récupérer une arme et son bouclier en combattant.
Ce premier combat serait son remboursement de la dette contractée par les soins, mais il ne leur devait rien d’autre. Il leur demanderait son équipement et trouverait un moyen de fuir. Il voulait aussi retrouver son carnet, mais avec un peu de chance, il serait avec son équipement, sans quoi il lui faudrait juste passer plus de temps dans le bastion de ses ennemis avant de s’en aller. Il n’avait pas de toute sur le fait qu’il puisse vaincre en un contre un n’importe lequel de ces petits minables, après tout, il en avait tué trois alors que ceux-ci étaient en très, très large supériorité numérique.

écrit par: Arsia Mercredi 09 Mars 2011 à 21h53
A l’évidence l’homme n’avait pas oublié la visite antérieure d’Arsia. Le contraire aurait été gênant, actuellement commencer sur cette base était confortable. Cependant le plus dur n’était pas encore réalisé. C’était l’heure ou tout pouvait commencer ou s’achever. Aucune erreur ne devait être commise. Ni l’endroit ni les critiques ne dérangeaient la jeune ensorceleuse après tout depuis la matinée elle avait commencer par se faire aux mœurs locales. Le point dérangeant était surtout de jouer un rôle dont elle n’avait guère envie de revêtir le masque ce soir. Aborder une couche de la société déjà hostile a son être était déplaisant surtout si pour cela des compromis étaient nécessaires.
Premièrement même si l’ensorceleuse n’était pas à son meilleur avantage niveau apparence, elle se devait d’apparaitre le plus convenable possible. Une posture haute et fière, une démarche lente et rythmée, une allure en un seul mot, élégante. Un éclaircissement de la voix et du visage, et pour finir un soupçon d’amabilité pour nuancer avec la froideur de sa beauté. Corile s’était bien évidemment cachée pendant l’entrevue ne voulant pas gêner sa maitresse. Arsia après avoir jeté un bref regard répondit avec courtoisie à l’homme, sa voix était état mesurée, douce mais calculée.

« Bonsoir, en effet vous avez été très clair à ce sujet, n’ayez crainte je viens ici pour une tout autre raison. »

Le regard d’Arsia dériva lentement vers les tables ou étaient assis les influents de cette ville. Voir à ce qu’ils ressemblent et les observer un certain temps semblait intéressant. Après tout si son plan marcherait elle allait devoir s'adapter au climat de la table. Revenant doucement du regard vers le serveur avec un sourire a peine dissimulée, Arsia continua sa plaidoirie.


« Voyez-vous j’ai rencontré quelques problèmes d’accoutumance à l’auberge ou j’ai dut par nécessité échouer. La fréquentation est des plus malsaine, je ne peut me permettre de rester une soirée en compagnie de si sombres personnages. J’aimerai si vous me le permettez de rester une soirée ici, en la compagnie d’honnêtes personnes.»

Une note plus bas, et un regard plus attendrissant à la limite de la séduction sans vouloir pour autant franchir la limite, Arsia prit une voix plus douce, une voix disons plus chaude et subjective.

« Je vous en prie, comprenez mon problème monsieur, je ne demande qu’une soirée ici. Je repartirai dès que vous en jugerez nécessaire. Votre assistance me sera dès plus précieuse.»

écrit par: Kipepeo Vendredi 11 Mars 2011 à 12h53
Une fois de plus la petite halfeline de l'Assemblée était surprise de constater qu'il y avait cette méfiance toute innée à la ville. Elle se renfrogna légèrement. Il y avait de quoi être scandalisée ! Elle ! Sorcière et mauvais esprits. Pourtant elle ne dit rien, il était peut-être temps de trouver ce qui faisait si peur à tout ces gens, une frayeur telle qu'une ville entière était dans la brume de sa propre terreur, oubliant de ce fait de vivre et d'être heureux. Pourrait-elle de son enthousiasme effacer ces rides qui barraient les fronts, étirer les lèvres en un sourire tout doux et amener à ces yeux aveugles la lumière nécessaire pour qu'ils puissent enfin voir le cadeau de leur vie ? Elle en doutait, mais cela n'allait pas l'empêcher d'essayer. Se heurter de plein fouet aux murs, puis ensuite essayer de pousser de toutes ses maigres forces, butée, têtue tel une ânesse qui tire sur la longe jusqu'à ce qu'elle cède. Elle prit s'accrocha soudain souriante au bras de son amie, se rapprochant de cet être silencieux et peut-être timide. Elle avait peut-être des secrets ou même des intentions malveillantes. Ce n'était pas grave, de par son geste de confiance, sa façon de s'ouvrir tout naturellement à son amitié, engendrerait au moins quelque chose en bien ou en mal, l'importance ne se tenait pas là.

- Des sorcières vénérant des mauvais esprits... Non mais tu trouves qu'on à une tête à ce genre de pratiques ? Des plages... J'ai jamais vu des plages et l'océan non plus tiens ... Il n'y a pas d'arbres sur les plages... dit-elle s'éloignant. Tout à coup elle s'arrêta, se retourna et tira la langue vers ces étrangers, une petite langue toute rose de défi et de moqueries, puis se mit à rire. Voilà de la part de la sorcière tiens. Allons, viens mon amie, allons danser sur ce pont ! L'entrainant avec enthousiasme, elle virevolta, laissant sa robe rouge s'enrouler et se dérouler sur ses jambes, plongeant son regard sur les eaux qui coulaient dessous. C'était merveilleux un pont en fait. Peu de personnes y pensaient en empruntant ce chemin qui reliait deux rives, qui donnait l'impression que l'on marchait sur l'eau, qui faisait fi aux cassures géographique. Après avoir dignement fêté cet édifice qui à y regarder de près était sombres, elle retomba dans la contemplation des choses qui se dévoilaient peu à peu à son regard.

Elle s'arrêta net lorsqu'elle vit deux formes qui semblaient jouer au jeux du chasseur chassant un chassé. Ses yeux vifs détaillèrent la scène et ne manquèrent nullement la chose qui était tombée. Instinctivement, elle y courut ouvrant la bouche pour les appeler, mais se ravisa, ils ne l'entendraient surement pas, et puis ils étaient déjà parti. Curieuse elle se pencha sur ce qui venait de tomber, prête à le ramasser.


écrit par: Swan Vendredi 11 Mars 2011 à 16h54
La manière dont la femme pris le temps de répondre conforta Swan dans ses idéaux: il est tellement simple pour une femme de manipuler un homme, et ainsi d'arriver au pouvoir. Elle les écouta avec attention, puis les salua et pris la direction du pont.

- Enfin voyons! tu ne comprend donc pas? Elle mentait bien entendu, pour intimider son homme afin qu'il daigne nous répondre, contrairement à tout ses autres rustres qui font mine de pas nous voir. Elle se serait bien énerver un peu plus, mais cela la fit plutôt sourire. Après tout, c'est bien ce qu'elle voulait, être invisible et pouvoir agir tranquillement.

Plus Kipépéo s’exprimait, oralement ou gestuellement, plus Swan avait l’impression d’être en charge d’un enfant. Elle était lunatique à souhait, une vrai girouette, passant d’un sujet à l’autre sans accorder plus d’importance à ce qui l’est. Elles n’avaient vraiment pas le temps de danser ! La roublarde était en mission et n’avait pas de temps à perdre. Cependant elle n’eu même pas le temps de rappeler son acolyte à l’ordre, cette dernière c’était arrêtée et commençait à courir.

« Mais ou vas-tu ? » s’écria la rouquine en lui emboitant le pas. Elle espérait que la course ne fut pas trop longue, suivre une halfelin qui court entre les jambes de la foule va vite s’avérer difficile.

écrit par: Jebeddo Mercredi 16 Mars 2011 à 00h59
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Arsia

L'aubergiste sembla hésitant, de toute part, venaient des regards hautain et dépréciateur à l'encontre de la jeune Mulan. Dans les yeux de l'aubergiste se lisait clairement la crainte de perdre des clients. Mais à la surprise de tous, ce fut la sympathie qu'il éprouvait pour la Mulan qui l'emporta.

- Heu... humm... hé bien, je suppose que vous pourriez rester une soirée. Peut être quelqu'un ici vous accordera sa confiance après tout. Vous n'avez pas l'air d'être de Padhiver ou Lunargent,et vos manière ne sont pas discourtoise. Vous pouvez rester, mais au moindre esclandre, je vous met dehors.

Cette décision se fit au grand dépit d'un groupe de dame de « bonne famille », qui pour montrer leur mécontentement quittèrent l'auberge. Le tenancier ne semblait pour autant , et très étrangement, pas très affecté par ce départ d'une source conséquente d'argent potentiel.

Il guida Arsia vers l'arrière salle. Cette dernière put constater que la foule des consommateur était plus bigarée qu'à première vue. Si tout était clinquant et riche. Certaines personnes semblaient cependant avoir des origine ou des activité plus sombre. Un cache oeil en soie ici, un visage couturé de cicatrice dans un costume dernier cris par là. Quelque jeune femmes aux manière et vêtement plus proche de celle de courtisanes riches que de femme de haute naissance.

L'aubergiste mena la jeune femme à une table où se tenait un homme aux cheveux poivre et sel, à la moustache fine, et à la tenue classique, bien que soignée et dans des tissu de qualité. Ce dernier conversait avec un autre homme, un peu plus jeune, cheveux châtain, tunique de cuir sur un gilet blanc aux manche gonflante et rayée de pourpre. Avec eux, une jeune femme à l'air ennuyée, et à la mise simple, mais là encore élégante et de qualité.

L'aubergiste se tint à côté, attendant que l'un de ces messieurs ne daigne le remarquer. La jeune femme pendant ce temps ne quitta pas des yeux la Mulan, la scrutant comme si elle cherchait à lire en elle. Puis, le vieil homme tourna négligemment la tête vers l'aubergiste, un regard interrogateur. Ce dernier toussota, puis parla avec solennellité, accompagné d'un léger embarras.


- Monseigneur, je me permet de vous interrompre. Cette jeune femme nous vient d'une lointaine contrée. Pour son grand malheur, malgré ses manière distingué, elle se voit contrainte de loger au... au coutelas, dont elle n'apprécie guère l'écologie. Je me permet de l'introduire à votre table car je sais que vous êtes à la recherche d'une quatrième personne pour jouer aux cartes.

L'homme aux cheveux poivre-sel interrogea du regard sa jeune voisine, qui se pencha pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. L'homme esquissa un sourire, puis se tournant vers Arsia pris la parole d'une belle voix de basse.

- A la bonne heure ! Prenez place dame. Je me permet de m'introduire, je suis Cyron Lieutenant du navire marchand « le périple ». Voici mon camarade Dunfeld Bosco à bord du même navire, et la charmante Silicia, une amie de longue date. Vous vous y connaissez en jeu de cartes ? Nous souhaitions faire une partie d'Ushcite un jeu du Calimshan. Ou peut être du shaar. Joignez vous à nous si vous êtes partante.


Kipepeo, Swan

Devant Kipepeo, il y avait là une cape et un sac. Elle ne reconnaissait pas la cape, mais le sac lui disait vaguement quelque chose. Or intuitivement elle sentit que les seuls objets qu'elle pouvait reconnaître au hasard par ici ne pouvaient être que ceux de Phélès ou de la jeune femme rencontrée sur la route avant d'entrer à Luskan.

La cape semblait être sortie du sac, comme si on avait voulu la jeter mais qu'on avait finalement abandonné l'ensemble dans la précipitation. Peut être le sac était-il trop lourd ? Ou bien quelqu'un s'y était agrippé ?

De son côté Swan s’aperçut rapidement que quelqu'un les suivait, les observait, puis soudain, elle remarqua que peu à peu, des gens jetaient des regard intrigué vers la ruelle. L'air de rien, comme surpris par la présence des deux femmes alors qu'ils s’apprêtaient à faire un larcin facile. Arrivant hâtivement, puis étant soudainement saisi d'admiration pour l'eau s'écoulant sous le pont, ou la façade délabrée d'une maison, ou, pour les moins inspiré, le ciel. Une tension montait lentement, mais personne ne semblait vraiment en savoir précisément l'objet.




Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Quelques minutes s’écoulèrent, qui lui parurent des heures, dans ce couloir plus que pièce d’où transpirait le désespoir le plus complet. Les yeux des autre captifs ne reflétaient qu'une seule chose. La résignation. Cette résignation lasse, épuisée, trahissant une âme à moitié morte, évincée de tout désir, de tout principe de vie.

La torche lançait des ombres tout autour, accentuant les traits de visages, cicatrices et muscles dessinés. Les bruits indistincts et le silence des hommes assis, crispés à ses côtés, apportaient leur part à l’ambiance.

Puis la porte s’ouvrit grand, et un flot de lumière vive pénétra dans le couloir. Quelque sort devait être à l’œuvre car c’était comme si, soudain, cette porte menait au dehors, sous un soleil au zénith.
L’homme le plus proche de celle-ci se leva sans un bruit et sans se retourner vers les autres.
Deux fois plus grand que le nain, il devait avoir participé à nombre de ses combats à la vue des hématomes qui lui couvraient le corps et qu’aucune magie n’avait visiblement soigné.

Quand Norim pénétra à sa suite dans l’arène, l’éblouissement passé, il découvrit une salle de pierre lisse, d’une dizaine de mètres de côtés et de plus de cinq mètres de haut, entourée de gradins à mi-hauteur, habités d’ombres parmi les ombres, individus méconnaissables dans l’obscurité des renfoncements par contraste avec la puissante lueur qui éclairait la pièce.

Le nain jeta un coup d'oeil au alentour, tout les pourtour de l'arène étaient emplie d'arme et d'armure, à moitiés rouillée, entassée en vrac comme si elles avaient été jetée là. Dans tout ce tas, il devait très certainement se trouver son équipement qui l'aiderais à venir à bout du duegar.

Puis cherchant des yeux son adversaire, il ne vit que l'homme qui était entré avant lui. Tête basse, dans une position de défense, son adversaire l’attendait. Le nain compris alors qu'il devait se battre non contre des combattants extérieur, mais bien contre les autres captifs. Aucun signal ne lancerait les hostilités, elles avaient commencé.

écrit par: Swan Mercredi 16 Mars 2011 à 20h17
Swan était bien contente d’avoir fais cette petite course. C’était une aubaine pour elle d’être arrivée avant tout ses vautours, prêts eux aussi à ce jeter sur ce sac abandonné. Elle donna une légère tape sur l’épaule de kipepeo, avant d’y laisser sa main, comme pour la félicité.

-Et bien mon amie, c’est une bien belle trouvaille que voilà! Ce sac me semble un peu lourd, aussi je te propose de le porter, même s’il risque, moi aussi, de m’encombrer. Après tout, s’il est abandonné là en pleine rue c’est surement que son propriétaire n’est plus, ou quittera ce monde bientôt, et si nous ne le prenons pas nous, ces chacals s’en chargeront. Dit elle en montrant la foule d’un signe de tête.

« On partagera ce petit butin après avoir retrouver ton ami, si on parvient à le trouver. » C’était peut être un point de vue un peu pragmatique pour cette halfeline persuadée que tout le monde est beau et gentil. Mais c’était là la seule possibilité, d’après Swan en tout cas. Elle n’allait quand même pas courir après le vent, risquant de s’attirer la foudre des coupables si elle enquêtait sur eux.

écrit par: Norim Vendredi 18 Mars 2011 à 20h47
Le nain avait attendu ce qui pour lui avait été un long moment, seul avec ses pensées, si l’on exceptait les autres prisonniers qui restaient muets comme des carpes. Quand la porte s’ouvrit enfin, il rentra à la suite d’un humain couturé de cicatrices, qui visiblement était encore blessé, pendant dans un premier temps qu’il s’agirait d’un allié contre le Duergar, qu’il y est un minimum d’équité dans ce combat, ce qui expliquerait également pourquoi l’autre aurait parier sur lui, ou plutôt sur eux.
Mais une fois arrivé dans l’arène, il n’y avait personne d’autre que cet humain, et le nain compris donc que c’était lui son adversaire, un homme deux fois plus grand que lui, mais qui ne devait pas être plus fort que lui, de plus, les désavantages que le nain voyait à l’avoir en temps qu’allié étaient maintenant des avantages, comme les blessures de l’homme. Et surtout, l’homme était aussi nu et désarmé que lui. Il y avait fort à parier que la clef de ce combat serait l’équipement que chacun trouverait.

Détournant un instant son attention de son adversaire, il jeta un coup d’œil au tas d’équipement, oubliant dès l’origine les armures, qu’il n’aurait pas le temps d’enfiler, et préférant concentrer sa recherche sur les boucliers et les armes, de préférences une hache comme il avait l’habitude. Il voulait savoir où il allait foncer quand il le ferait, et préférait se concentrer sur son adversaire en attendant de voir comment celui-ci allait réagir, car il y avait toujours la possibilité que celui-ci l’attaque alors même qu’il était encore désarmé.
Il y avait également une dernière possibilité, même si c’était presque impossible que l’autre accepte sa proposition, il la formula tout de même :


« - Abandonnez, vous n’avez aucune chance. Vous êtes blessé, et il est possible que vous ne surviviez pas à un affrontement armé face à moi. »

écrit par: Arsia Dimanche 20 Mars 2011 à 22h30
A la réponse positive la jeune préceptrice put souffler mentalement. Sa demande avait reçut satisfaction il faut le confesser à la demi-surprise d'Arsia.Sa présence seule suffisait à faire partie une source non négligeable de cet établissement. La jeune Mulan ne put s'empêcher à la fuite de ces nantis d'adresser un regard teinté de fausse compassion. Évidemment en toute innocence et discrétion, comme le veut les règles de l'hypocrisie bourgeoise. Après tout il fallait bien s'acclimater aux règles locales.

Heureusement certaine personne semblait encore sous l'empire des règles morales, comme cet aubergiste. Enfin... la confiance ne devait surtout pas être absolue, une naïveté exacerbée serait une mauvaise stratégie. Ce soir Arsia devait se contenter de se fondre parmi la foule des privilégiés de la perle des flots, ensuite apprendre et débusquer toutes informations susceptible de l'aider, enfin passer une bonne soirée si cela est possible.

Le charmant aubergiste amena Arsia vers une arrière-salle, il y régnait une ambiance qui tranchait visiblement avec la respectabilité affichée de l'auberge. C'était un milieu qui convenait parfaitement aux recherches de l'ensorceleuse. L'idée d'une partie de carte était aussi parfaite, par chance Arsia connaissait parfaitement les règles de ce jeu. Resté au départ un peu en retrait derrière l'aubergiste. Arsia se contenta au départ de sourire avec distinction envers le lieutenant Cyron, forme de remerciement passive. Le regard de Silicia fixé sur Arsia ne gêna en rien l'ensorceleuse qui s'en accommoda fort bien. Au contraire le paroles prononcés à l'oreille de Cyron par l'aubergiste éveillèrent les soupçons d'Arsia. Comme elle aurait aimé entendre ces quelques mots.

Finalement Arsia était invité à une partie de Ushcite,la Mulan prit place auprès de ses trois futur partenaire de jeu. Mais en prenant place, Arsia prit enfin la parole. Elle avait le don de parole, mieux valait dans ce cas ne pas souffrir de timidité et abattre une carte illusoire. L'illusion d'être dans un domaine parfaitement maitrisé, ce qui était à vrai dire partiellement le cas.

Tout en prenant place, la jeune Mulan parla d'une voix a demi-glacée, dénoté avec une douceur apaisante. Une voix symbolisant son éducation mais aussi sa nature d'âme. Nature qui est pourtant si camouflée, à vrai dire pour Arsia il s'agissait plus d'un jeu.


"Je vous remercie pleinement pour votre sollicitude, c'est pour moi un véritable plaisir de vous accompagner pour cette partie. J'en oublie les formalités, je me nomme Arsia Regret préceptrice de mon état je me suis retrouvée bien dépourvue lorsque j'ai appris les mœurs de cette cité. L'humeur du Coutelas est plutôt bruyante, avec tous ces chasseurs de prime et leurs jeux de chasse."

Après avoir pris suffisamment ses aises, évidemment tout en conservant une posture digne d'une véritable noble, la Mulan ajouta en conclusion.

"Excusez-moi, je vous ennui certainement avec le récit de mes péripéties. Je suis à votre entière disposition pour cette partie."

écrit par: Kipepeo Samedi 02 Avril 2011 à 14h33
Kipepeo s'était penchée sur le sac. Écartant de ses doigts fins la cape, elle contemplait les quelques objets qu'elle y vit. Si le nom de son ami disparu lui trotta dans la tête c'était pas un hasard. Des pensées confuses et des images de Pheles volé par quelconque manant lui traversèrent la tête. Elle espéra de tout coeur qu'il n'avait pas rencontré un destin funeste, quoique dans cette ville rien n'était moins sûr. Un malaise profond l'avait saisi, mais elle était incapable de vraiment savoir pourquoi. Poussant la cape de côté, elle ouvrit le sac supposé de Phelès et se permit un coup d'oeil. Elle était distraite par toutes ces pensées qui effleuraient son esprit. La petite halfeline eut du mal à revenir à la réalité lorsque Pépi lui tapota l'épaule. Accroupie, elle hocha son assentiment mais resta assez perplexe. Elle aurait peut-être du suivre en courant l'ombre qui s'éloignait rapidement, au lieu de se pencher ici à perdre son temps. Mais était-ce un simple vol ou pouvait-on penser qu'il y avait bien plus que ça. A nouveau ses yeux effleurèrent les objets, dans une vaine tentative de dégoter ce qui aurait pu avoir de la valeur, puis, elle se reprit, consciente de l'impatience de son amie mais autre chose aussi.

Quelque chose la troublait dans ses paroles : était ce "la belle trouvaille" ? Ou le ton un peu trop satisfait d'avoir trouvé quelque chose qui lui serait profitable ? A moins que ce ne fusse la mention de presque mort ou mort ou même le mot chacal. Kipepeo s'efforça d'ordonner ses pensées. Ce n'est point le moment de devenir paranoïaque. Elle entreprit de fourrer dans son propre sac, la cape qu'elle y jeta en boule et se prépara à prendre un ou deux objets qui pourraient partager le poids. En général c'était des livres ou des grimoires qui pesaient un peu. Si elle en trouvait un elle le prendrait aussi, laissant le reste à la charge de Pépi qui était bien plus grande qu'elle et surement d'une force supérieure.


- Tu as raison. Nul besoin de traîner ici finit-elle par dire Tiens j'ai pris une ou deux petites choses pour répartir le poids, mais bon tu aura encore le plus encombrant. Mais tu semble bien plus forte que moi. Harnachant ses affaires, Kipepeo jeta un coup d'oeil autour d'elle, afin de se repérer. Elle laissa son regard s'attarder sur les détails, comme à la recherche d'un indice, observant avec soin les visages des passants. Un nouveau malaise lui enserra le coeur et tout ce qu'elle put penser c'était qu'en cet instant, elle devenait une cible, un lapin traqué par tout les chasseurs de la ville...

écrit par: Jebeddo Samedi 02 Avril 2011 à 18h20
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Malkan

Il aimait passer ses journées à errer prêt du temple de sunie. À s'exalter devant la beauté des lieux, dans une ville aussi sombre et lugubre que pouvait l'être Luskan la paranoiaque. Surtout en plein hivers, lorsque le froid saisi jusqu'à la fange des ruelles. Lui rendant sa viscosité et son odeur repoussante lorsque par miracle un rayon de soleil daigne émergé des nuages d'hiver. Un mois qu'il était là, le temps de se refaire pour voyager. Et puis, il avait su si facilement se faire passer pour un des locaux, quelques précaution, un peu d'accents, une assurance et des manière à prendre, ça n'était pas si difficile. C'eût été idiot de manquer cette chance de visiter Luskan sans mage des arcanes derrière le dos, sans les milliers de regards suspicieux de la foules, et d'en pénétrer les lieux secrets, les demeures gardées.

Mais inlassablement et toujours, il revenait au temple, et au charmes de ses gardiennes. L'une d'elle notamment lui ouvrait parfois les portes de son séjour dans le temple. C'est elle qui l'avait aidé à se fondre dans Luskan, et lui avait appris les expressions locales, et les manières de faire ou de dire les choses. Une fille intelligente et rusée, mais encore novice dans son clergé. Elle approchait une grâce merveilleuse, quand, après d'étranges et sensuelles danses, elle entrait dans une forme de méditation à mi chemin entre le sommeil de fatigue et la transe, puis restait longuement assise face à un bassin qui projetait leurs deux reflets. Parfois quelque mots s'échappaient de ses visions. Elle en savait toujours plus qu'elle ne daignait en dire, et pour cause, comme toute personnes ayant tâté de la divination, elle savait au combien un mot de trop ou de moins pouvait peser dans la balance des destins. Mais ce jour là, après avoir longuement contemplé le reflet de Malkan dans le bassin elle parla sans réserve à son invité, un sourire amusé sur les lèvres.


- Aujourd'hui, tu vas te retrouver embarqué dans une bien folle affaire. Tu as entendu cette histoire à propos de l'artefact qui remue tant Luskan ? Ne dis pas non, c'est moi qui t'ai instruite à ce sujet. Hé bien, tu croisera sa route, mais pour cela, il te faudra approcher deux autres femmes, l'une petite et enjouée, l'autre habile et rusée. Je ne t'en dis pas plus, tu les reconnaitras. Vas-y, et dépêche toi un peu, tu vas les rater !

Sur quoi elle le mit promptement, mais délicatement, et ardemment à la porte. Le jeune homme erra un peu dans le temple, espérant taquiner ainsi les prédiction de la prêtresse. Puis sortit, pour assister à un étrange spectacle.

Un homme élégant, emplit d'une grâce précieuse et rafiné, au teint cependant blafard se précipitait, la main sur un pendentif. Au début, Malkan songea que l'humain voulait se rendre au temple de Sunie, mais l'homme, se dirigea en face. Dans le temple de Talona. Malkan avait toujours trouvé saugrenue cette disposition des temples, qui faisaient rager nombre de Sunite, tous persuadé qu'il s'agissait là d'une ignominieuse provocation. Nombre d'habitant avaient cependant repris le discours des prêtre de Talona, selon lequel la disposition était bien pratique. Après les ébats dans le temple de la beauté, on allait prier pour être préservé des « maladie honteuse ». Pure diffamation.

Avant que l'homme n'ai put rentrer dans le temple, une troupe d'homme des bas fond,surgit de la ruelle d'où était sortit l'homme blafard. Ils étaient à ses trousses, et une bille de fronde fut même envoyée. Heureusement pour l'homme il put rentrer dans le temple, ce qui stoppa le groupe de brigand, écœuré et effrayé par l'idée même d'approcher le temple de Talona. Ils se regroupèrent pour discuter un peu à l'écart. Mais guettant ceux qui auraient l'idée de les surveiller. Aussi, Malkan pris la direction des ponts pour rejoindre l'autre rive. Prenant une rue parallèle à celle d'où étaient venu les malfrats. Il comptait la remonter par la suite discrètement pour essayer de connaître les raison de cette course poursuite. Mais, au moment de changer de rue et de faire demi-tour, il apperçut une Halfeline et une jeune femme ramassant quelque chose au sol. Quelques-un des malfrats avaient déjà fait demi tour, et semblaient eux aussi surveiller les charmantes demoiselles.
Il sut tout de suite que la prédiction de la prêtresse parlait d'elles. De ces deux femmes là. La tentation de ne pas suivre la vision de la prêtresse était forte, histoire de la taquiner un peu. Mais celle de se plonger dans l'inattendu l'emporta finalement. Et sans prendre de précaution qui n'auraient fait que tarder l'échéance, il se dirigea vers elle.




Kipepeo, Swan

Le sac ne contenait finalement pas grand chose. En dehors de la cape, ne s'y trouvaient qu'un carnet de bord avec quelque morceau de fusain, que Kipepeo embarqua rapidement, un jeu de talis, que l'Halfeline conserva après une hésitation, une pipe en bois accompagné d'une blague à tabac d'une douce odeur épicée, de quoi faire du feu. On y trouvait aussi le strict minimum nécessaire pour qui vadrouille de ville en ville, torche, outre d'eau, et boussole. Il faut cependant noter que la moitié du sac était occupée par divers objet appartenant bien plus au monde du théâtre. Des élément de costumes capable de faire habilement impression, une trousse de maquillage complète, plus complète que celle de Kipepéo et Swan réunie par ailleurs, de quoi faire de faux cheveux ou de fausse barbes et moustaches, des teintures pour cheveux, faux sourcils, etc. De quoi se grimer aisément en n'importe qui.

Le partage fut rapidement fait, quand levant les yeux, les deux jeunes femmes aperçurent un jeune homme à la mise originale autant qu'élégante, le sourire aimable et un sourire à la fois amusé, cachant sans doute une bonne répartie prête à bondir, mais à la fois serein et amical. L'homme se dirigeait de toute évidence vers elles. Malgré leurs méfiance, il apparaissait comme digne de confiance.




Arsia


Au mot de préceptrice le marin prit un air amusé, assortit d'un clin d'oeil au bosco. Les deux partirent d'un rire gras, rapidement sanctionné par un regard lourd de menace lancée par Silicia.

- pardonnez. »repris le Lieutenant. «  mais Dunfeld et moi avant eu en d'autre temps la même préceptrice. Et, hum... disons qu'elle a certainement été bien soulagée d'être débarrassée de nous. Enfin, c'était un autre temps. »

Jusque là, Silicia ne s'était guère exprimée, et tandis que Cyron distribuait les cartes, elle jeta plusieurs regards curieux à la jeune Mulan. Comme si elle cherchait à percer un masque, à lire au fond de son esprit.

Après quelque politesse et échanges banals, une rapide mise au point sur les règles, la partie se lança. Un jeu de plis comme nombre de cartes. Un jeu où il fallait à la fois amasser le plus de point, mais en outre éviter certains point négatif. Le tout complété par un système d'annonce lorsqu'on estimait être celui qui allait l'emporter. Devant l'habileté d'Arsia, les deux hommes en vinrent vite à se comporter comme avec un camarade de jeu habituel, n'évitant plus les coup en traitres, et se permettant même quelques piques assassines lorsque Arsia avait le malheurs de faire une erreur tactique. Seule Silicia restait silencieuse, tout a son observation, sans pour autant perdre au jeu.

De temps à autre, un sujet semblait revenir dans les discussions. Cela concernait quelque chose apparemment très recherché dans Luskan, notamment par au moins un des hauts capitaines et même la tour des mages. Régulièrement, les deux hommes se demandaient si réellement « cela » avait bel et bien été récupéré par la tour à l'extérieur de la ville, ou si ça n'était pas plutôt des brigand qui l'avait récupéré. La garde, soudoyé ou non par les mages, aurait put aussi faire courir un faux bruit histoire d'être les seul à récupérer l'objet à la douane ou avant. Ces discussions étaient à mot couvert, voir sous entendue. Seule la garde était clairement mentionnée le mot même était chargé d'un mépris moqueur. Elle devina que le « nous » et « le chef » désignait l'un des haut capitaines et ses subordonnés, que le « eux » lancé avec discrétion, presque hésitation, et remplacé providentiellement par « la tour » lors d'un échange, ne pouvait concerner que les mages de la tour des arcanes.

La partie devint rapidement tendue. Arsia, Dunfeld et Silicia étaient à peu de point d'écart, et il ne restait plus que trois cartes en mains à chacun. Parmi ces cartes, trois (sur les douze) rapporteraient nombres de points. Mais une ferait perdre la partie à qui aurait le malheur de l'emporter. Dunfeld joua avec dépit l'une des cartes valant beaucoup de point, mais de valeur faible, ce qui ne lui permettrait sans doute pas de l'emporter. C'était maintenant à Arsia de jouer. Devait-elle laisser la main ? Ou prendre le pli ? C'est à ce moment crucial que Silicia pris soudainement la parole.

La jeune femme avait une voie grave et envoutante, pleine de suavité. Cependant, la tonalité de ses mots sonnait comme une menace, une lame de glace dans un vent tiède.


- Je me demandais, quand êtes vous donc arrivée aujourd'hui, car vous êtes arrivée aujourd'hui n'est-ce pas ? J'ai eu vent d’échauffourée ce matin parmi les nouveau venu en ville, j'espère que vous n'avez pas eu la malchance de vous retrouver au milieu d'eux.

Il y avait un piège quelque part dans la question. Mais était-ce pour la déstabiliser et reprendre la main sur la partie, ou était-ce autre chose ? Arsia n'aurait put le dire.





Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu



Norim


Un éclat de rire suivit d'un grognement circula derrière les lumières. Des ombres s'agitaient, criant, huant, encourageant, humiliant les gladiateurs.
- Encore cette loque ? Quand va-t-il mourir celui là ? » « Allez le nain, pas de chichi, massacre le ! » « c'est quoi ce nain, un trouillard, qui en voudrait ? » « battez vous ! Mais battez vous ! ».

L'humain en face, semblait impassible, attendant l'approche du nain. Il ne jeta pas un seul regard vers les armes. Son regard ne semblait même pas vraiment observer, emplis de lassitude, il n'attendait qu'un chose, les mouvement du nain pour adapter les siens et peut être placer une riposte. Il répondit cependant au nain.

- on a pas le choix, finissons en. »

D'un coup d'oeil, le nain repèrera rapidement son équipement. Il était situé juste à côté d'une porte close et barrée de métal, légèrement sur la droite, derrière son adversaire. Norim repéra aussi une hache bien plus proche, sur sa gauche, un peu en retrait. Cependant, l'humain avait de plus longue jambe, il était possible que l'humain le rattrape lorsqu'il saisirait la hache. Restait à savoir ce que son adversaire avait l'intention de faire de son côté.


Initiatives :
Norim : 22
Adversaire : 17

Plan de l'arène
Légende:
Rouge: adversaire
Gris clair: Norim
Maron: armes et objets en vrac
Jaune: Haches
Gris Foncé: portes closes (celle du bas est l'entrée par laquelle tu es arrivé)

écrit par: Malkan Kraenor Mardi 05 Avril 2011 à 10h28
Il hésita longuement sur la conduite à tenir une fois que la prêtresse lui eu pratiquement fermé la porte sur le nez. Fixant le bois, sa fierté ne pouvait se résoudre à venir quémander quelques affections même si la douceur de la peau, la caresse des lèvres, la ...

¤Ne commence pas à penser à toute ces choses, tu ne pourras pas tenir.¤

Puis alors qu'il repense à celle qui viens de l'éconduire, il revoit le visage de celle-ci, faisant résonner l'écho de ses dernières paroles.

¤De toute façon, elle avait l'air bien trop sérieuse. Si j'allais faire un tour plutôt, après tout je n'ai PAS de rendez-vous.¤

Un sourire mutin au coin des lèvres, Malkan commença à arpenter les couloirs du temple, s'amusant à sauter de pierre en pierre, évitant ainsi d'interrompre les lignes, se glissant dans les ombres comme à l'affût de quelques secret avant de se lasser petit à petit, se mettant à marcher sans vraiment savoir où aller.
Invariablement ses pas finirent par l'amener dans des endroits familier, ravivant de trop nombreux souvenirs.
C'est dans ce coin qu'ils échangèrent leurs premiers baiser, c'est là-bas qu'elle lui fit des propositions qui le firent presque rougir et là qu'ils se cachèrent quand ils voulaient croire qu'ils étaient deux amants en fuite.
Chaque pas le ramenais à un souvenir de plus en plus précis, chaque pas le fit douter de plus en plus. Se mettant presque à sentir le parfum musqué de sa compagne, il n'y tint plus et se dirigea vivement vers la sortie.


¤De l'air, j'ai besoin d'air....Ah ca va mieux!¤

Sortant enfin du temple, il prit une grande inspiration presque aussitôt interrompue par un spectacle des plus étranges. Il vit un homme, évoquant un spectre en furie, se diriger en courant vers lui, du moins c'est ce qu'il crut jusqu'à ce que le chemin de celui-ci l'amène vers le Temple de Talona. Le roublard n'y aurait pas prêter attention si quelques instants après, une bande à l'aspect peu recommandable ne sortait du même endroit que le fuyard, car visiblement ils en avaient après lui, le tir de fronde ne laissant que peu de doute à ce sujet.

¤C'est la première fois que je vois une meute de chien chasser le fantôme. Quoiqu'il en soit, quand il y a chasse, il y a proie. On va voir si je me sent d'humeur charognarde ce soir.¤

Peu désireux d'attirer l'attention sur lui mais très curieux de découvrir ce qu'il pouvait bien se tramer, Malkan se dirigea vers une rue parallèle afin de contourner le groupe pour pouvoir l'espionner à a sa guise.
Hélas, mille hélas, les dieux se rappelèrent à lui. A peine avait-il fait quelques pas qu'il tomba sur deux jeunes femme visiblement occupé avec un paquet.
Comme si il avait reçu un coup en pleine poitrine, il en eut le souffle coupé et alors qu'une nouvelle fois les paroles de la prêtresse lui revenais en mémoire, il sut sans l'ombre d'un doute que c'était d'elles qu'elle parlait.


¤Détourne-toi, il est encore temps. Ne laisse pas un autre décider de ton chemin, pas même un dieu... Je sais il y a l'artefact, puis regarde celle-là, elle est plutôt jolie non ? Et depuis quand on se dérobe face à l'inconnu?¤

Bien qu'hésitant encore dans ses pensées, son corps avait déjà fait son choix. Sans vraiment sans rendre compte il s'était avancé vers les deux jeunes femmes et c'est donc plus pour la forme qu'il accorda sa pensé à son geste, se convaincant qu'il avait décidé d'agir de son propre chef. C'est donc l'esprit et le pas vif qu'il avança.

¤Certains des hommes semblent surveiller le coin, il va falloir faire attention. Ils me semblent peu enclin à la discussion.¤

Adoptant un pas rapide, il prit un air contrarié et, relevant la tête pour se donner un air hautain, se mit à parler d'une voix forte et un peu nasillarde.

-Mesdames allons allons, on ne traîne pas ! Tapant dans ses mains, il fit des petits gestes frivoles pour les inviter à bouger. La fête va bientôt commencer et si on a coutume de dire qu'on ne sait jamais quand elle va s'arrêter on sait toujours quand ca commence.

Il laisse échapper un faux rire un peu porcin tandis qu'il fini de s'approcher. Essayant de capter leur regard , ses yeux font de grand signe en direction des malfrats.

-Allez, allez on se dépêche je vous prie.

Adoptant une posture agacé, il commence à se recoiffer, profitant de faire des grand geste pour murmurer à l'attention des deux femmes devant lui.

-Nous avons peu de temps, j'ai peur que si l'on reste trop longtemps ici nous soyons en danger. Il faut faire vite.

Conscient qu'il doit paraître des plus louches, il ne peut hélas en faire plus. Attendant, il guette du coin de l'oeil le moindre mouvements des hommes qui les surveillent.

écrit par: Swan Mercredi 13 Avril 2011 à 15h39
Hélas pour Swan, le sac ne contenait pas vraiment d’objet de valeur. Toutefois, certains accessoires pouvaient se montrer utile, elle était surtout intéressée par cette belle trousse de maquillage, ainsi que les teintures pour cheveux. Il va sans dire qu’elle ne les convoitait pas dans un souci d’esthétiques, mais plutôt pour changer d’apparence, au cas où.

Une fois la répartition effectuée, elle tenta, avec certes quelques difficultés, de prendre le sac sur son dos, tout en ayant son havresac en bandoulière. Elle était obligée de se courber un peu pour supporter le poids total, et savait pertinemment que cela allait la ralentir, qu’elle devrait l’abandonner en cas de danger. Mais pour l’instant elle était en ville et devait bien pouvoir gérer cette surcharge.


« Et bien ma chère, voilà qui va nous ralentir, espérons au moins pouvoir en tirer quelques pièces. Si tu le veux bien, nous pouvons reprendre la recherche de ton ami » C’est alors que la rouquine vit arriver un jeu homme, qui se dirigeait visiblement vers elle, elle rajouta donc à voix basse, en plaçant sa main sous sa cape, sur la garde de son cimeterre : « du moins quand nous saurons ce que nous veut cet homme… »

Swan eu un léger sursaut en entendant les paroles de cet inconnu. Il se permettait quelques familiarités bien déplaisantes pour la demoiselle. Et même si on ne tranche pas une gorge pour si peu, il pourrait se passer des choses, à la longue.
* Quelle impolitesse ! Et qu’elle extravagance ! S’il veut attirer l’attention sur nous c’est réussit, déjà que je me sens épier par tous ces paranoïaques *

Mais la roublarde ravala sa colère lorsque l’étranger lui confirma ses craintes, il utilisait visiblement les mêmes méthodes qu’elle, à savoir se montrer au grand jour pour mieux passer inaperçu, ce qui peut être difficile à comprendre pour certains. Elle fit donc mine de rien, lâchant la garde de son arme elle posa la main sur l’épaule de l’halfeline.

« Et bien mon amie, je pense que ce gentille homme à raison, nous devrions l’accompagner, qu’en dis tu ? » elle parlait à voix haute, du moins de manière intelligible, sans crier non plus et espérait qu’un sourire et un clin d’œil suffirait pour que cette halfeline un peu lunatique ne pose pas trop de questions.

écrit par: Norim Vendredi 15 Avril 2011 à 18h22
Jetant un coup d’œil à l'homme, puis à la hache qui semblait l'attendre sur le bord du terrain. Jugeant la distance, il se dirigea directement vers l'arme, faisant bouger son quintal à la plus grande des vitesses qui lui permettait de rester un tant soit peu concentrer sur son environnement, espérant prendre son adversaire par surprise et se retrouver armé avant celui-ci. Il pourrait ainsi paraître plus dangereux pour l'autre qui y réfléchirait à deux fois avant de venir lui chercher des noises, et le forcer à réfléchir. Il pourrait ainsi également prendre le temps d'attraper un bouclier dans ce tas d'objets pour ne pas risquer de se blesser, et ainsi de se mettre en danger pour son évasion prochaine, car il serait plus surveillé s'il était en train de se faire soigner et il serait plus vulnérable s'il n'était pas soigné du tout, il lui fallait donc sortir de ce combat sans être blessé, c'était sa meilleure chance de s'en tirer. C'était d'ailleurs sa seule chance de s'en tirer, mais il ne voulait pas faire trop de mal à son adversaire non plus.


Double déplacement vers la hache, du coté du bouclier le plus proche.

écrit par: Kipepeo Lundi 25 Avril 2011 à 14h03

Kipepeo avait vu s'avancer cet homme aux allures bizarres. Elle resta la bouche ouverte, lorsqu'il leur adressa la parole, le visage levé, les bras portant le sac dans lequel elle avait mis les affaires trouvées, qu'elle tenait fort près d'elle comme si elle pensait qu'on allait les lui arracher ce qui aurait pu être le cas. Lentement elle le dévisagea de haut en bas, cherchant à comprendre si il était sérieux ou si il leur mentait en prétextant le danger. Etait-il vraiment là pour les aider ? Quoiqu'il en soit, son amie elle, ne semblait pas avoir perdu le nord et semblait en outre tout à fait prête à suivre cet inconnu. Son clin d'oeil la laissa perplexe. L'homme les avertissait d'un potentiel danger, les pressant à quitter les yeux illico et elle faisait un clin d'oeil... Kipepeo la trouvait bien fort hâtive d'accorder sa confiance aussi rapidement à une personne qui pouvait tout aussi bien les entraîner dans une ruelle où attendait les copains. Voilà la fête que cet étranger proposait ! L'hésitation se lisait sur le visage de la jeune barde :

¤ Il est vrai que je ressens un profond malaise ici, et je me sens traquée ¤ pensa la jeune femme dont le regard alla de l'un à l'autre ¤ Je n'ai pas beaucoup de choix en fait. Il me faut faire confiance mais néanmoins rester sur mes gardes... Une fête pffff.... Dans cette ville glauque et froide, c'est vraiment l'argument le plus nul qu'il ait trouvé pour jouer un jeu de rôle. ¤ Il n'empêche que sa dernière pensée la fit rire et elle n'eut aucun mal à retrouver son optimisme. Brandobaris veillerait sur ses pas, elle devait s'en remettre à lui et peut-être aux deux humains qui semblaient désireux de la prendre avec eux. Jouant le jeux, elle mit son sac en bandoulière et puis tapa des mains, tout en sautillant légèrement sur place :

- Une fête ? Ha oui ! Je vais pouvoir danser, jouer de la lyre et chanter aussi ! Tu m'accompagnera avec ta flûte. On va faire un tabac, une représentation qu'on oubliera pas de sitôt. Elle est où encore cette fête ? finit la jeune halfeline décidée à les suivre. Décidée peut-être mais elle avait dans la tête toutes les alertes sur le rouge. Elle était en danger de mort, elle le sentait. Un danger très proche d'elle, et un redoublement d'attention était des plus urgent

hrp.gif Jet de Psychologie sur Malkan pour déterminer si il a des intentions honnêtes ou malhonnêtes vis à vis d'elle.

écrit par: Jebeddo Lundi 25 Avril 2011 à 22h01
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)



Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Le nain n'eut aucun mal à saisir les armes sans que son adversaire ne réagisse assez tôt pour l'en empêcher. A vrai dire, lorsque le nain se retourna, il réalisa qu'il avait pris de cours l'humain. Ce dernier restait encore stupéfait et tremblant de le voir armé. Ce n'était sans doute pas dans les habitudes.

La foule au dessus d'eux, hurlait de joie et de fureur, d'appel à la haine, de cri d'exaltation d'excitation, mais aussi insulte et huée. Adressé on ne sait à qui, on ne savais par qui.


«  Déchiquette le ! Tue tue tue ! Ouais du sang ! du sang ! Fait lui vomir ses tripes à cette lavette ! Mais bouge toi femmelette ! Quel lâche ! Un massacre, un massacre ! A mort ! À Mort ! »

Quelque crachat volèrent vers l'arène, en direction de l'humain et parfois du nain. S'ils avaient put, quelques uns auraient très certainement jeté des pavés. Qui sait, peut être de telle mise à mort avaient lieux lorsqu'un combattant devenait trop faible pour être rentable. La présence d'armes et de sang sur le sable indiquait en tout cas que le nain n'était certainement pas le premier à se saisir de ce qu'il avait sous la main.

L'humain ne resta cependant pas les bras ballant, après une brève hésitation, il se précipita maladroitement sur les première armes qui lui tombèrent sous la main, le nain vit l'homme saisir un large bouclier, tandis que son autre main tâtait toujours à la recherche d'une poignée d'armes.

Restait à savoir si Norim lui laisserait le temps de s'armer.


hrp.gif Plan de l'arène rp.gif


Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Malkan, Kipepeo, Swan

Le plan de l'humain fonctionna mieux qu'il ne l'espérait, les deux femmes le suivirent avec entrain et jouant merveilleusement son jeu. Seul l'halfeline jeta un regard suspicieux qui aurait put trahir le coup de bluff qu'il tentait, et que Swan avait brillamment appuyé. Qu'elle rattrapa vite fait un entrain que l'humain jugea presque trop sincère. Croyait-elle réellement qu'il les amenait à une fête ?

En tout cas, une chose était certaine, le groupe de malfrat et de petite frappe avait été dérouté par le coup de bluff, pas certain qu'ils y aient cru, mais au moins, une bonne partie avait un bref instant hésité. Bref instant qui permit à Malkan de repérer trois d'entre eux, il n'y avait peut être que ces trois là, ou peut être plus, il ne savait le dire. Il en était certain maintenant, il s'agissait du groupe de poursuivant du mystérieux individu vers les temples. L'un venait de la même rue que lui, tandis que les deux autres venaient face, revenant sur leurs pas.
Restait maintenant à mener tout ce groupe en lieu sur. Mais où ?

Kipepeo avait elle aussi noté le regard surpris des trois personne dans la foule. Elle était donc bel et bien suivie. Et l'humain n'était pas avec les poursuivants. Voilà qui était a priori rassurant, même s'il pouvait toujours y avoir plusieurs bandes concurrente. Mais pourquoi elles ?
Une chose cependant la rassurait, l'humain n'avait pas l'air plus à l'aise qu'elle d'être suivit, et d'être en pleine improvisation. Improvisation qui excluait un plan préparé, pas de piège donc. Et puis, le côté improvisation chaotique lui plaisait.



écrit par: Arsia Mercredi 27 Avril 2011 à 15h52
La jeune Mulan était absorbé par le jeu mais aussi par l’intrigante Silicia. Elle ne parlait guère et son comportement ne laissait rien entrevoir de ses intentions. Quelle pouvait être la cause de ce silence gardé ? La volonté de remporter le jeu ou autre chose. Arsia aurait souhaité que la première hypothèse soit la bonne mais tant de retenu trahissait un but supérieur. Il aurait été maladroit d’aborder ce point si promptement. La manière cavalière était peu habile, Arsia était convaincu que Silicia romprait ce silence d’elle-même.

Le jeu commença à la tablée de la mulan. Connaissant parfaitement ce genre de jeu l’ensorceleuse mit toutes ses chances de son coté. La partie semblait se dérouler à son avantage, mais pas uniquement. Ce fut avec un sourire a peine dissimulé qu’Arsia accueillit les assauts de ses compagnons de jeu, on ne la ménageait pas, cela était parfait. La mulan avait fait des erreurs mais heureusement elle demeurait en course. Le jeu était prenant, néanmoins il avait le don de délier les langues, les deux hommes apparemment étaient au courant d’un certaine chose qui aurait été récupérée. Un moment Arsia se demanda si cela avait un rapport avec la mort du mage d’Eauprofonde. Malheureusement poser des questions directe sur le sujet semblait assez maladroit, elle devait encore attendre.

Les regards de Silicia pendant le jeu devenaient de plus en plus suspect. Arsia en était désormais convaincu, cette femme préparait quelque chose de louche. Ce genre de regard ont certes le don de déstabilisé l’adversaire, mais en l’espèce ils n’avaient pas cette vocation. L’observation était une spécialité d’Arsia, elle savait reconnaitre ce genre de passion chez les autres. Silicia observait chacun des mouvements, chacune des paroles d’Arsia qui pourrait la trahir. La curiosité de la mulan à l’égard de cette femme monta en flèche. Quelle pouvait être son intention à mon égard ?

La fin de partie s’annonçait, malheureusement Arsia n’avait pas réussit à sauvegarder assez de points pour s’assurer une victoire sure. En main l’ensorceleuse avait des cartes lui assurant de prendre le pli si elle le désirait. Malheureusement et la mulan le savait, il y’avait encore des cartes qui pouvait encore changer la donne et ruiner son entreprise. Cela revenait donc a du hasard, si Arsia prenait le pli sans objection de ses adversaires elle gagnait la partie. Sinon la fin sonnerait en défaite, il ne restait plus que Silicia à jouer. Avait-elle cette carte qui la mènerait à la défaite ? Il existait une grande probabilité pour que ce genre de cartes se trouvent dans les mains des deux hommes. Cependant le risque était bien présent.

Arsia finalement opta pour la prise de risque. Après tout cela était un jeu, il fallait bien trouver une issus à cette confrontation. Néanmoins avant que l’ensorceleuse n’abatte sa carte, Silicia s’adressa à la mulan. Drôle de moment pour enfin s’adresser à elle, surtout pour évoquer ce sujet. Arsia dut réfléchir au quart de tour, il ne fallait laisser aucune traces d’hésitation ni aucun temps morts ou l’on penserait à un calcul de sa part. Donc Arsia répondit non sans un petit sourire au coin de la bouche. Son style était celle d’une femme du monde. Elle s’adressa à Silicia avec aisance ne brisant en aucune façon le rythme du jeu.

« Je vois que vous êtes plutôt bien informée, en effet je ne saurai le nier je suis arrivée ce matin. Concernant l’échauffourée j’ai eu vent moi aussi de cette information. Je ne pense pas que cela puisse dénoter d’une certaine importance, à moins que je ne me trompe… En tout vous permettez je prends le pli… à moins d’une objection. »

Arsia ne savait pas encore les intentions exactes de Silicia, elle allait enfin le découvrir.

écrit par: Swan Mercredi 04 Mai 2011 à 00h27
Même si Swan se sentait observée, et pas seulement par des habitants méfiants, elle ne distinguait toujours pas ces quelques petites fouines. Mais leur nouveau compagnon avait l’air d’en savoir un peu plus, il leur fallait trouver un endroit sûr et tranquille pour pouvoir discuter de tout ça sans craintes.

Il était évident pour elle qu’on n’en voulait pas à sa bourse, rien que le fait d’être armée devrait suffire à faire changer d’avis les voleurs, il y avait bien d’autres cibles plus faciles pour eux. Etait ce à cause du sac qu’elle venait de trouver ? Il y avait il un rapport avec la soudaine disparition de l’humain ? Ou était ce clairement après elle qu’on en avait ? Voilà bien des questions auxquelles la ravissante rousse aurait aimé avoir des réponses, et pour en parler, elle ne voyait que deux endroit possible, et a proximité, qui de surcroit correspondaient à la piste qu’elle suivait pour trouver son ‘ compagnon ‘.

Toujours de manière enjouée, voir niaise, elle s’adressa au nouvel arrivant :
« Toutes fois, mon amie et moi avions comme projet de passer aux temples. Si cela ne vous gène pas de faire un léger détour, vous êtes le bienvenue ! »

Elle pensait l’homme assez malin pour comprendre que c’était surtout un abri qu’elle cherchait, au risque de voir plus de personnes les attendre à la sortie, mais pour le moment c’était bien la seule échappatoire, du moins à ses yeux. Pour ce qui est de Kipepeo, elle espérait seulement qu’elle suive même si elle ne comprenait pas pourquoi.


écrit par: Norim Mercredi 04 Mai 2011 à 17h46
Voyant l'homme partir à l'opposé, Norim savait qu'il ne pourrait pas rattraper celui-ci avant qu'il ne se soit armé, si bien qu'il pris son temps pour lui aussi attraper un bouclier et de l'accrocher à son bras avant de revenir vers le milieu de l'arène. Il n'était pas là pour le public, qu'il méprisait totalement, ils ne méritaient pas le moins du monde son attention s'ils avaient du temps à perdre dans des arènes de paris vraisemblablement illégaux, mais vu qu'il devait faire avec les mœurs du cru, autant leur donner ce qu'ils voulaient si jamais son adversaire venait le rejoindre ici, c'était aussi la manière la plus rapide de rejoindre son adversaire, et qui savait, si jamais celui-ci était trop long à trouver une arme, le prendre par surprise.
Mais cela était peu probable, et le nain ne devait certainement pas compter là dessus, aussi son adversaire n'était pas directement dans la direction prise par le nain, qui visait légèrement plus haut, entre celui-ci et la porte de sortie, là où se trouvait son équipement personnel, si jamais il arrivait à atteindre celui-ci et que l'homme n'était pas encore tombé, il pourrait goûter à ce qu'était l'affutage nain dans toute sa splendeur, même si la lame avait due légèrement s'émousser avec son dernier carnage et le peu de soin qu'elle avait due recevoir après cela.




Attrape le bouclier et le met, avance de 6m en diagonale (haut-gauche)

écrit par: Malkan Kraenor Mardi 10 Mai 2011 à 16h02
Pendant un court instant, il repéra trois homme dont il fut sûr qu'ils représentent une menace. Malheureusement rien ne lui permis de savoir si ils n'y avaient que ces trois individus à l'aspect des plus suspicieux ou si les autres comparses étaient plus doués dans l'art de la dissimulation.

¤Trois c'est à la fois peu et beaucoup. En plus je ne sais rien sur mes deux charmantes compagnes...non il faut continuer et trouver un abri.¤

A peine le temps de formuler la pensée que voilà déjà l'une des deux jeunes femmes, celle qu'il juge la plus vive d'esprit, qui exprime les mêmes craintes que lui et leurs fournit une excellente excuse. Décidément, et même si il l'avoue à contre cœur, il se sent de plus en plus enjoué par toute cette histoire.

-Bien sûr que nous allons faire un léger détour, d'ailleurs même si nous n'avions rien à faire nous l'aurions fait. Il est très important pour des gens de notre élégance d'arriver en retard. Se serait faire déshonneur à notre hôte que d'être dans les temps.

Soudain il se tape le front de la main.

-Que je suis sot ! Heureusement que vous êtes là. Je viens juste de faire une offrande au temple de Sunie mais je dois bien avouer que je n'ai pas songé à aller....prenant un air hésitant, à la fois conspirant et honteux, il se dandine légèrement d'un pied sur l'autre....enfin vous savez....je ne suis pas aller à l'autre temple...au moment où il prononce l'autre, sa voix se fait un peu plus insistante...on a beau dire ou médire mais quand même....une petite prière à Talona ne fait jamais de mal ; au contraire.

Après une courte pause et un regard appuyer à Swan, il rajoute de façon anodine.

-D'ailleurs en venant j'ai vu un homme s'y précipiter. A mon avais vu son empressement, il était déjà trop tard pour lui.

Sa phrase fini, il se remet à rire comme il y a peu avant de prendre un air essoufflé comme s'il avait du mal à s'arrêter.
Finalement, une fois calmé il pousse un soupir, se saisit de sa flûte et, alors qu'il lève la tête au ciel comme pour réfléchir, il plaque son instrument contre son torse et se tapote la poitrine d'un air absorbé. Étrangement, il n'y a que trois de ses doigts qui tapote. Sans doute la manie d'un excentrique.


-Non, pas celle-ci...celle là non plus...bah peu importe, nous improviserons en chemin. Si mes dames veulent bien se donner la peine, je les suis.

Après une légère courbette, il porte l'instrument à ses lèvres et, bien qu'il soit prêt à réagir à tout instant, il se met à jouer un air entraînant et guilleret, appuyant ainsi sa couverture mais exhibant également ses deux mains afin d'atténuer dans les esprits, l'apparence menaçante qu'il pourrait avoir.

écrit par: Kipepeo Dimanche 29 Mai 2011 à 09h02
¤ Mince, les choses se précisent... Brando, mon tit dieu favori à moi, va falloir que tu regardes de mon côté, ça craint là...¤ La petite halfeline avait les pensées en ébullition, ce qui la rendait dangereusement imprévisible. Mais elle s'efforçait de rester logique dans ses propos et ses attitudes face au monde qui l'entourait. Elle voyait maintenant clairement qu'elle n'avait pas le choix. Son regard avait effleuré trois formes des plus louches et des plus menaçantes et elle se doutait qu'elle n'était pas la seule à l'avoir observé, vu les propos tout à fait désordonnés de temples et d'envie de prières soudaines de leur nouveau compagnon. Elle mit un certain temps à comprendre d'ailleurs où les humains voulaient en venir. De Sunie sauter à Talona, y avait un grand univers de différence, tout un alignement même, à vrai dire aucune logique soit il dans le chaotisme le plus effréné. Fort heureusement les choses se mirent soudainement en place dans ses pensées, et elle eut tout le mal du monde à ne pas ouvrir des yeux tout ronds d'étonnement. Serait-ce son ami perdu que Malkan avait vu se précipiter ainsi ? La chose serait d'une incroyable coïncidence, quoique il y a de ces coïncidences incroyables qui n'ont pour origine que les signes divins.

Il est difficile de décrire l'enchevêtrement d'émotions qui assaillirent la jeune barde, et son envie de se précipiter sur lui pour lui demander séance tenante une description claire de cet homme qu'il avait vu se précipiter vers le Temple de Talona. Mais bon, c'était ni le lieu, ni le moment. Il leur fallait partir de suite, et peut-être jouer un petit tour au moment venu vis à vis des personnes qui essayeraient de les suivre. Kipepeo se mit donc en route, à l'arrière de Swan et Malkan et observa avec soin les alentours. Elle chercha un endroit idéal où utiliser le sort de graisse de manière discrète afin que leurs poursuivants se retrouvent soudainement en perte d'équilibre et puissent s'étaler assez durement sur le pavé. Souriant déjà à l'avance à sa farce, toute confiance retrouvée en Brandobaris qui l'avait bénie d'un peu de chance, la petite halfeline riait déjà doucement, son visage animé d'une gaieté que peu comprenait pour l'heure. Déjà elle se prépara rassemblant sa concentration et affinant son observation pour le meilleur endroit possible où poser son petit piège...

écrit par: Jebeddo Mercredi 01 Juin 2011 à 16h58
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Arsia

Alors qu'Arsia abattait sa carte tout en parlant, un sourire venimeux se dessina sur les trait de Silicia. Mais contre toute attente, ce fut le seigneur Cyron qui pris la parole.

- Ah, c'était fort mal joué, permettez moi de me libérer de ce poids manifeste, mais de plomber votre score. Et voilà, moins cinquante points pour vous. J'ai peut-être perdu la partie, mais j'aurais au moins envoyé quelqu'un me rejoindre dans les bas fond des mauvais scores. » L'homme posa avec ravissement la carte sur la table. Silicia de son côté ajouta une carte de faible valeur, et de peu de points. Arsia devina rapidement son erreur, elle avait complètement oubliée que Cyron jouait après elle, et sans doute aussi confondu valeur des cartes, et leur force pour la prise sur les plis.

Silicia s'adossant, s'adressa à Dunfeld, sans pour autant quitter des yeux la jeune Mulan.


- Il ne me reste plus qu'à vous dépouiller mon bon Dunfeld, je ne verrais décidément jamais de joueur à ma mesure à cette table. Vous êtes trop prévisible. Quoique cette demoiselle ai ajouté un peu de piquant en début de partie. Mais elle se trompe évidement en tout sur cette partie, et peut être pas seulement dans ce domaine.

La partie fut en effet vite conclue, sur les deux derniers plis, Silicia était maître, Arsia ayant déjà jouée sa meilleure carte, et le pauvre Dunfeld ayant maladroitement conservé ses points en fin de partie sans rien pour pouvoir reprendre la main. Avec ses points en négatif, Arsia se retrouvait avant dernière, tandis que de son côté Silicia avait largement pris la tête.

Les discussions se lancèrent sur la partie, et de nouveau Silicia semblait se murer dans le silence, observant encore Arsia, mais non comme avant, avec un intérêt et une curiosité menaçante, c'était maintenant un mépris ouvert et narquois qu'esquissait le regard de la jeune femme.


- Bien, cette partie n'était qu'un échauffement, jouons pour de vrai maintenant, avec des gages et enjeux. Je porte la première mises à dix sous d'or. Cela convient à tout le monde? C'est une petite mise, mais je compte jouer plus élevé ce soir, quand il y aura plus de joueur et que nous pourrons tourner entre les tables.

Dunfeld surenchérissait de même, et Silicia, avec un regard mesquin et vorace regarda de manière manifeste et faussement interrogative Arsia. Son avis ferait sans doute pencher la balance. Jouerait-elle encore, maintenant qu'il y avait des enjeux? Ou cesserait-elle pour ne pas perdre une somme qui à ses yeux, était loin de représenter une bagatelle?


Norim

L'humain trouva enfin de quoi s'armer, une longue et lourde masse de fer, ayant sans doute appartenu à un combattant. Le nain, l'avait laissé faire tout en s'approchant. Par fiertée guerrière autant que par tactique, l'avantage d'un bouclier était loin d'être négligeable, et frapper un adversaire désarmé et de dos une manœuvre loin d'être approuvée par un combattant digne de ce nom.

L'homme se retourna, sa main tremblait, il avait l'air épuisé, et à bout moralement. Tout autant qu’effrayé à l'idée de mourir ici. En toute logique, sa posture était plus défensive qu'efficace pour l'attaque. Il ne fit pas un pas en direction du nain. Au-dessus, les cris de la foule se déchaînaient, maintenant que le combat semblait imminent.



Malkan, Kipepéo, Swann

C'est avec habileté que le groupe su détourner l'attention de ses poursuivant. Devant l'échange, et les attitudes des deux humains, quelques poursuivants haussèrent un sourcil, mais la plupart furent pris au bluff. Il faut dire que Malkan comme Swann savaient donner à leur voix et attitude la forme nécessaire pour accompagner le mensonge, même le plus gros, de façon à le rendre crédible.

De son côté Kipepéo ne fut pas en reste, a l'angle de la rue, l'halfeline lança un sort, qui eu pour effet de retarder les quelques poursuivant, et au son de métal qui s'adjoint à celui de la chute de corps et des jurons, ils devinèrent tout trois qu'ils avaient par ce même biais évité une attaque.

Tout trois entrèrent sans être vu dans le temple de Talona, ils pouvaient maintenant s'expliquer plus clairement. Néanmoins, la brume verdâtre, l'obscurité presque palpable du temple, accompagné d'une moiteur suintant de mur couvert de moisissure, et les fidèles recouvert de pustules, s'annonçant avec des quintes de toux grasses et peu tranquilisante sur l'état de santé du fidèle. Tout cela était à des lieux de rassurer l'halfeline, et encore moins la fringante barde.

Nulle trace de leur prédécesseur mystérieux, bien qu'une étrange activité régnait à l'arrière du temple. Nombre de prêtre courant d'une cellule à l'autre.

Alors qu'ils observaient tout trois cette agitation inattendue, un novice, surgissant de nulle part vint à eux. Il avait le visage pâle, vert en vérité en raison de la lumière émanant du temple. Ses yeux bleux semblaient presque effacé et absent, presque aveugle, et ses cheveux blonds, qui un jour avaient dû être beau ne donnait à ce jeune homme qu'un teint plus pâle encore, et une allure flirtant avec celle d'un cadavre.


- Qu'est-ce que la Mère de toutes les Pestes et ses serviteurs peuvent faire pour vous?

Un sourire sadique et Jubilatoire s'afficha sur le visage du prêtre.

écrit par: Norim Samedi 04 Juin 2011 à 11h51
Son adversaire était maintenant lui aussi armé, le nain allait donc devoir faire attention maintenant, s'il ne voulait pas être raccourci, ou plutôt écrasé, par l'arme de son adversaire.
Continuant à avancer, il se prépara à recevoir son adversaire, le manche de la hache bien en main, le bouclier en avant, prêt à frapper et à recevoir un coup. Il allait se débarrasser de son adversaire, même si celui-ci n'avait rien fait, ici, c'était tuer ou être tué, et il n'avait pas envie de mourir ici, alors que l'autre ne semblait pas en état de survivre très longtemps, même s'il le laissait gagner.


¤ Puisse le Morndinsamman me protéger, durant ce combat et mon évasion à suivre. Qu'il fasse que je m'en tire et que mes ennemis soient punis, que ces traîtres d'humains aient ce qu'ils méritent. ¤

Le nain poussa un cri de défi à son adversaire, un cri de bête pour forcer l'autre à l'attaquer, et faire croire au public qu'il voulait rester ici, qu'il s'y plaisait.



Avance de 6m dans la continuité de mon déplacement précédent, se prépare à attaquer l'humain s'il arrive au corps à corps.

écrit par: Malkan Kraenor Mardi 07 Juin 2011 à 16h09
Alors que les deux femmes semblent avoir compris la ruse, jouant celle-ci à merveille malgré la difficulté d'une improvisation aussi impromptu, ils se mettent tous trois en route vers les Temple de Sunie et Talona.

¤ Si je devais douter de l'existence des dieux, le miracle qui viens de s'accomplir m'aurait tout de suite remis sur le droit chemin. Heureusement que ...¤

Soudain, les pensées de Malkan sont interrompues par un bruit de casseroles percutant le sol.

¤Non c'est un son plus léger...plus … plus comme une épée. Mais qui?¤

Sans interrompre sa marche, il tourne légèrement la tête afin de poser un regard interrogateur sur ses deux compagnes. Finalement, ne pouvant librement s'exprimer, il leurs sourit et continue son avancer, inclinant le trajet de plus en plus vers le temple qui l’intéresse, ou plutôt, qui les intéressent si il a bien deviné.

Quelques pas plus tard et les voilà qui pénètrent dans l'antre mystérieuse. L’atmosphère étouffante, rendu oppressante par les nombreux malade, et cette étrange brume verdâtre semble confirmer le fait et l'envie qu'il ne faut venir ici qu'en cas d’extrême nécessité. C'est après un léger frisson qu'il n'a pu réprimer que Malkan s'adresse à ses deux compagnes sur le ton de la confidence.


-Désolé pour cette manœuvre un peu tiré par les cheveux mais en sortant du temple de Sunie il y a peu, j'ai vu un homme qui était poursuivi par ceux qui sembl...

Sentant une présence toute proche, il s'interrompt aussi sec pour se retrouver devant un prêtre qui ressemble plus à une apparition qu'à un être vivant. Remontant son écharpe afin de couvrir sa bouche et son nez, il recule derrière les deux femmes avec qui il est entrer.

-Allez-y, moi je ne peu pas.

¤Sunie qu'il est laid ! Comment peut-on choisir ce genre de vocation?¤

Se mettant en retrait, il en profite pour surveiller les alentours, en espérant très fortement qu'il n'aura pas à intervenir directement avec ce semblant d'être humain ou à rester trop longtemps en ces lieux.

écrit par: Swan Mardi 07 Juin 2011 à 18h09
L’arrivée au temple aurait du être rassurante pour la rouquine, et c’était tout le contraire. Les quelques ennemis de l’extérieur, elle aurait pu les combattre avec ses « alliés » et peut être même les vaincre. Si elle était frappée par une des maladies qui imprègnent l’atmosphère cela serait sûrement plus difficile. Pourquoi les avoir conduites ici ? Était ce un piège ? Le temple de Sunie aurait été bien plus chaleureux.

Son nouveau compagnon allait s’expliquer mais l’intervention d’un gros pustule l’en empêcha.


* Mais c’est quoi cette endroit !? Ce sont des fanatiques ma parole, pas de simple fidèles! *

Elle décida de tenter une approche des plus banales, cela marcherait peut être et sinon… et sinon tant pis elle pourrait respirer l’air pur et se faire égorger décemment, c’était toujours mieux qu’être ici.


- Un de mes amis est soufrant, il a de la fièvre et des furoncles, nous ne sommes pas riches et espérons que quelques prières en son sein et en son nom suffiront à lui éviter la mort… Mais dites moi, que ce passe t il ? Pourquoi le temple est il si agité ?

Swan espérait que ce mensonge glisserait tout seul, après tout, il était censé et fortement crédible, pourquoi en douterai t on ? Elle attendait la réponse avec la plus grande attention, surtout pour être assez preste et éviter le moindre postillon.


écrit par: Kipepeo Lundi 13 Juin 2011 à 20h18
L'halfeline vit leur nouveau guide se retourner vers elles lorsqu'ils entendirent ce bruit de chute. Elle lui décrocha un grand sourire faussement innocent, et souffla sur deux doigts comme pour signifier qu'elle avait se devait rafraîchir un mécanismes brûlant qui venait d'avoir été actionné. Elle était heureuse de voir que son plan avait fonctionné. Le coeur si léger qu'elle avait envie de chanter, ne fut pas long à rester en place. Subitement il sombra, lorsqu'il pénétrèrent le temple qui présentait un visage des plus horrifiant. Sa première réaction aurait été de fuir très vite et très loin, de mettre quelque morceau de tissu sur la bouche, le nez et les oreilles et peut être aussi les pieds, les mains, le visage entier, ce qui équivaudrait sans doute à faire disparaitre sont corps en entier. Ses yeux allèrent vers ses disciples rongés par la maladie, alors qu'elle s'arrêta net. ¤ Bon, première chose, surtout ne toucher à rien ni a personne... Peut être arrêter de respirer mais ça va pas être facile ça ...¤ pensa-t-elle frissonnante d'angoisse.

Kipepeo n'en menait pas large. L'apparition du pustuleux, lui donnait envie de vomir tout ce qu'elle avait ingurgité à l'auberge, dont le nom rappelant le couteau semblait déjà de mauvaise augure. Décidément, cette ville lui plaisait de moins en moins, même si elle commençait à apprécier la compagnie de l'humaine qui elle avait au moins une répartie bien plus vive qu'elle, demandant déjà des renseignements. Elle profita d'ailleurs du fait que le pustuleux était en conversation avec elle, pour sortir sa couverture de laine qui était dans son sac afin de s'en recouvrir, préparant déjà une réponse si on s'enquit du pourquoi. Après tout, dans cet endroit il semblerait normal qu'elle eut froid, du moins soit sujette à un refroidissement. S'enveloppant dans sa couverture, qu'elle posa sur ses cheveux, elle fit remonter le tissu jusqu'à ses narines, bien maigre protection pour les malédictions qui semblaient se multiplier en cet endroit. Les yeux dardaient tout côté et elle observa les autres un peu plus loin qui semblait agités, osant même quelques pas dans leur direction et tendit sa fine oreille d'halfeline afin de saisir quelques bribes de conversations ou de cris, ou même de jurons si cela se trouve...

Elle aurait bien adressé une autre prière à Brandobaris, mais jugea qu'elle l'avait déjà sollicité, et donc décida de réserver sa demande lorsque les choses se préciseront vraiment. Après quelques instants d'écoute et d'observation, elle s'approcha de Malkan et lui tira le bas de la chemise et lui chuchota au travers de son voile de laine :


- Dites, m'sieur Malkan, dès que l'autre pustuleux là aura donné sa réponse, on se tire pas vrai ? ...

écrit par: Jebeddo Jeudi 16 Juin 2011 à 10h31
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim


Le cri eu l'effet escompté. D'une part il terrorisa l'adversaire du nain, mais de plus, cette peur le poussa à attaquer. Après un tremblement de la main, l'homme se rua sur le nain en un assaut désespéré. Son adversaire ne devais pas particulièrement être un bon combattant, en plus de cela, il était épuisé, terrorisé, affaiblis. Si bien que la charge maladroite manqua dans une très large mesure le nain. L'homme n'avais aucun équilibre, et le coup de Norim, qui aurait put l'achever, le fit trébucher, laissant l'homme exsangue et larmoyant à terre.

Dans un murmure, entre deux toux chargée de sang, l'homme implorait la pitié du nain. Des larmes ruisselaient sur son visage, et son corps tremblait de douleurs, de frayeur, et en raison de l'anémie du à la perte importante de sang.

Le nain avait frappé avec précision et habitude, un simple coup en direction de la hanche, pas particulièrement efficace, mais c'était là une riposte très classique face à un humain qui charge. Sans soins, le pauvre homme, s'il survivait, ne marcherais plus jamais. Le sang commença à teinter le sable, tandis que la foule hurlait de liesse. Certains encourageant le nain à achever l'homme à terre.

Norim nota cependant un peu d'animation derrière les portes de fer. Un nouvel adversaire peut être, à moins que le Duergar ne vienne annoncer le prochain combat ou féliciter le vainqueur ?






Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Malkan, Swann, Kipepeo

Un sourire empli de dent carié s'esquissa sur le visage du novice. Et une pustule sur le bord intérieur de la lèvre se fit trop manifeste par sa couleur de pus, pour pouvoir rapidement sortir de l'esprit de ses interlocuteurs.

- Oui, nous accueillons aujourd'hui un nouvel adepte. Chose rare, et à l'origine de maint festivité. D'autant plus que l'homme nous a fait un précieux présent.

Puis, revenant à ses devoir, l'homme pris soudainement un air sérieux, presque ennuyé et méprisant.

- êtes vous certains de vouloir guérir votre proche? Vous savez la mort est une chose entièrement naturelle, il faut parfois savoir laisser le monde suivre son cours. Peut être votre amis s'est-il alliéné les dieux, peut être son âme a-t-elle souhaité ardemment cette maladie car elle en reconnais la véritable beauté. C'est chose malsaine que de vouloir rejeter les petite vicissitude de la vie. Si toutefois vous tenez absolument à le soigner, à lui éviter la juste et salvatrice souffrance, à jeter son âme en pâture aux illusions de la vie, et à la souffrance du coeur. Nous pourrons faire quelque chose. Mais comprenez que l'on on n'interrompt pas sans contrepartie un voeux divin, surtout s'il est de la reine des fléaux. Vous n'êtes pas riches ? Je suppose que ça n'est donc pas par l'argent que vous assisterez notre clergé. Mais peut être pourriez vous faire quelque chose pour nous?

écrit par: Swan Jeudi 16 Juin 2011 à 23h51
Swan, qui avait enfin pu décrocher son regard de cette monstruosité purulente au coin de la bouche de son interlocuteur, apeurée par le fait qu’une telle chose pourrait bien céder à la parole de son maitre et lui exploser au visage, était un peu dans le flou après une telle réponse. A se demander si sa tromperie n’avait pas un peu trop bien fonctionnée, jusqu’à l’enfoncer un peu plus qu’un simple constat comme « nous cherchons refuge car nous sommes poursuivit ».

¤ Bien ! C’est moi qui nous y est mis, c’est donc à moi de nous en sortir je suppose, si je venais à vexer un tel aliéné nous pourrions bien nous retrouver à la porte du temple avec toutes les malédictions au monde sur le dos ¤

Elle jeta tout de même un œil accusateur à son nouveau compagnon de route, même si elle avait pris la parole c’était bien lui qui les avait menés jusqu’ici, et il aurait été bon qu’il lui donne un peu d’aide.

Hésitant une seconde de plus, elle se remémora ces mots avec exactitude.

- Guérir ? Qui à parler de guérir quelqu’un ? Que la grande déesse s’amuse comme bon lui semble, mon ami simple mortel est fier d’accueillir ses germes ! Ce que nous demandons, c’est qu’il reste en vie, rien de plus. Et a quoi bon servirait un mort ? plus de contagion possible une fois le corps mis en terre ou incinéré…

Heureusement, que le Dieu de tout les voleurs ne risquait pas de s’offusquer de pareilles paroles, au contraire cela devait lui plaire qu’on puisse manipuler si aisément le fidèle d’un autre dieu par d’odieux mensonges. Elle évita de relancer l’homme sur la façon de monnayer ce faux service, elle n’allait quand même pas payer pour un besoin inexistant. Se tournant vers ses compagnons, les yeux emplis de désarrois, et tenta d’en apprendre un peu sur leurs nouvelles intentions.

- Voulez vous vous recueillir de suite ? Ou bien, si cela nous est permis, souhaitez vous assister à l’adhésion du nouveau membre ?

En vérité, c’était plus le cadeau si précieux qui intéressait la roublarde, une telle cérémonie devait mobiliser tout le temple, ce qui lui laisserais peut être l’occasion de se faire discrète et de s’enrichir. Mais pas questions de se mettre en danger non plus, avoir un temple sur le dos ne serait pas chose aisée. Mais ses envies lui reprenait, elle n’avait rien fait depuis son arrivée, si ce n’est jouer un rôle.


écrit par: Norim Vendredi 17 Juin 2011 à 18h20
Le nain avait vaincu son adversaire sans aucune difficulté, mais il n'avait aucun mérite, il était un guerrier chevronné, et l'autre un simple passant qui avait eu la malchance de se retrouver ici.
Laissant l'autre à ses affaires, c'est à dire mourir en paix, sauf s'il avait de la chance, le nain se dirigea au plus vite vers ses affaires personnelles.
En effet, il ne se sentait pas à l'aise sans une hache de bonne taille, et il savait également à quoi s'attendre quand il utilisait ces objets, il était sur d'avoir affaire à de la qualité. Par contre, il savait qu'il lui serait pour l'instant impossible de mettre son armure, a fortiori si de nouveaux combattants arrivaient par la porte d'entrée, mais cela dépendrait du temps que mettrait ses ennemis à ouvrir la porte, mais doutant qu'il soit suffisant.



Court vers ses affaires, estime le temps nécessaire à l'ouverture de la porte

écrit par: Malkan Kraenor Lundi 27 Juin 2011 à 09h14
Sentant qu'on lui tire la manche, il se retourne avant de se rendre compte qu'il s'agit d'une de ses nouvelles compagnes, nouvelle et petite. Se penchant légèrement, il prête l'oreille aux propos de la Halfling avant de lui répondre sur le même ton de confident.

-Tu ne peu imaginer comme j'aimerais que ce soit le cas mais j'ai peur que les dieux ce joue de nous.

Après un instant de réflexion, il reprend.

-As-tu déjà perdu quelque chose ? Tu as déjà du remarquer que souvent il se trouve dans le dernier endroit où tu va fouiller. Eh bien dès fois il est aussi dans l'endroit que tu as le moins envie de fouiller. Vu notre....mmmh..... « attrait » pour ce lieu, l'objet que l'on va retrouver doit être extraordinaire, tu ne pense pas ?

Après un clin d'oeil, il se redresse pour essayer de suivre l'échange qui se déroule devant lui.

¤Un précieux présent ? Comme c'est étrange...¤

L'information presque anodine arrive pourtant à lui faire oublier le dégoût qu'il peu ressentir et c'est d'une oreille distraite qu'il écoute le reste de la conversation, n'y faisant attention qu'au moment où Swan s'adresse à eux, leurs offrant à nouveau une magnifique occasion de faire preuve de leur talent.

¤Splendide!¤

Se glissant dans un nouveau rôle il s'avance d'un pas décidé vers le prêtre et bien que cela lui aurait coûté en temps normal, il passe son bras autour des épaules de celui-ci, le prenant comme témoin.

-Mesdame, n'avez-vous donc point écouté ? Il s'agit là d'un événement rare ! Je pense que la réponse est toute trouvé, bien sûr que nous allons rester. Nous ne voudrions pas vexer notre ami ou la déité qu'il sert. Puis, qui c'est quand une telle occasion se représentera ?

Alors qu'il parle, il commence à lui faire faire demi-tour avant d'avancer vers le lieu de l'agitation, sans cesser de parler, noyant le jeune homme sous un flot de parole, faisant comme si tout cela venait de lui, ne lui laissant ni le temps de réfléchir, ni de répondre.

-Les dieux sont bon avec nous pour nous avoir conduit en ce jour si particulier sur votre chemin. Vous aussi vous êtes bon, une telle offre est si généreuse, si altruiste. Ce qu'on attend souvent d'un bon prêtre mais, hélas, qu'on ne voit que si rarement. Rendez-vous compte, un nouvel adepte ! Vous avez raison, l'évènement est malheureusement bien trop peu fréquent pour qu'on le néglige, aucune raison ne peut se justifier à une telle dérobade. J'avoue que c'est la première fois que j'assiste à un tel événement. Vous avez dit qu'il y aurait maint festivité ? Comment cela va-t-il se passer ? Cela va-t-il durer quelques heures ou plusieurs jours ? Oh mais j'y pense, nous n'avons rien prévu, j'espère que cela ne pose pas de problème. Remarquez je suis un peu musicien et une fête sans musique n'est pas une vrai fête, je pourrais peut-être jouer en l'honneur de notre nouvelle recrue. J'insiste c'est la moindre des choses que je peu faire pour vous remercier. Vous ne pouvez pas savoir comme je suis tout excité, rendez-vous compte un événement si rare. En plus vous savez qu'il nous a fait un généreux présent ? Non vraiment c'est un jour béni que nous avons là, n'êtes vous pas d'accord ? Et il reste tant de chose à préparer, ca explique toute cette agitation. J'espère que ca ne dérange pas les autres croyants. En même temps je ne suis pas sûr qu'ils mesurent la chance qu'ils ont d'être là aujourd'hui, à ce moment précis. Les festivités vont être grandiose, c'est un événement si rare et si précieux. Vous pensez qu'on devrait exposer le présent durant les réjouissances, après tout c'est un événement tout aussi marquant que l'intronisation. Je suis d'accord avec vous, je ne pense pas qu'on reverra une telle chose durant notre vie, il faut en profiter au maximum et faire en sorte qu'il marque les mémoires à jamais pour que la grandeur du temple rayonne jusqu'aux confins du monde. J'exagère peut-être un peu là non ? Oh et puis non, après tout on le mérite vous ne pensez pas ? J'ai hâte que tout soit prêt, pas vous ?

Tout en continuant à le guider, Malkan guette les réactions du jeune prêtre à certains mots clé, notamment quand il fait référence au précieux présent.


écrit par: Kipepeo Samedi 16 Juillet 2011 à 15h17
Le "peut-être pourrez vous faire quelque chose pour nous" n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Elle pourrait peut-être passer tout le temple à l'eau et au savon avec une petit dose d'eau bénite pour la bonne mesure, mais à part ça elle ne se voyait pas trop travailler pour le temple d'une divinité aussi maléfique. Elle repensa brièvement à Maitre Enil Aroc de l'Assemblée qui aurait surement pris son air des plus sévère si il l'attrapait en train de faire des affaires avec ces gens là... Quoique, à la réflexion, il s'y prendrait surement mieux qu'elle.

Avant qu'elle ne put répondre ses deux acolytes se targuait déjà de leur présenter un nouveau membre, un nouvel adepte, de la musique pour leur cérémonie et exprimait une grande joie d'assister à un rituel... D'abord Kipepeo se demandait comment ils allaient faire pour présenter un homme à moitié mort rongé par une maladie si le pire venait au meilleur. Brièvement elle espérait qu'elle n'était pas la"chèvre" supposée, ou l'agneau du sacrifice, ou encore, (et bien pire) le dindon de leur farce, vis à vis de ce purulent et abominable personnage qui devait prendre des bains que bien rarement dans sa vie de prêtre :


-Vous prenez des bains ? La voix claire de l'halfeline fusa dans la conversation, telle une enfant qui ne comprenait rien à tout ce monde d'adulte. Dès qu'elle eut posé la question, elle rougit, espérant que l'abomination devant elle ne s'en offusquerait pas, mais la pensée traversa son esprit, elle se devait de poser la question. Pourtant elle n'attendit pas vraiment la réponse, prudemment, laissant les grandes gens soliloquer entre elles, elle s'écartait un peu, observant plafond et sol, tout en visant les possibles issues, se promenant lentement comme un acheteur potentiel déambule dans un magasin, dirigeant ses pas presque en rond penchant plus en direction du remue-ménage. Après tout si elle ne pouvait pas y jeter un oeil futif on l'arrêterait bien.

écrit par: Jebeddo Samedi 16 Juillet 2011 à 21h23
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Le nain fut soudain étourdis dans sa course, une vague de fatigue l'assaillit subitement. Il résista cependant une première fois, mettant la main sur sa hache, avant de s'écrouler. Son esprit s'était subitement embrouillé, mais avant que le sommeil ne le gagne, il entendit la voix rocailleuse et fielleuse du Duegar incanter. Les portes n'étaient pas encore ouverte, juste assez pour que le mage puisse le voir.

Un choc froid et humide le réveilla. On lui déversait un seau d'eau sur la figure. Il était à nouveau dans sa cellule, le gringalet et sa grosse brute étaient là de nouveau.


- Bien joué, les gains du pari ont payé une partie des frais. Par contre tu nous as estropié définitivement l'un de tes confrères. On a dût l'achever. C'est dommage, plusieurs personnes étaient tenté de racheter sa dette en échange de ses services à vie. Il va falloir que tu nous rembourse. J'ajoute donc sa somme à la tienne. Heureusement, on a déjà eu des propositions, insuffisante pour l'heure, de rachat de ta dette. Apparemment, ton habilité aux armes plaît tout de même. Mais les gros acheteurs t'ont jugés trop dangereux et indépendant pour être acquis. C'est qu'ils préfèrent acquérir des esprits plus serviles.

Un sourire sadique s'esquissa sur le visage de l'homme malingre, tandis que Norim digérait les informations, encore affaiblit par le sort du Duegar. Le colosse avait perdu son regard méprisant, pour un autre d'indifférence totale. Le plus chétif poursuivit.

- Oh j'oubliais, ton repas d'aujourd'hui t'es gracieusement offert, prend cela comme un cadeau de bienvenue. Autrement, c'est dix pièces d'or par repas mangé. A la demande bien sur.

Le repas, de toute évidence, ne valait pas le prix annoncé, un vague quignon de pain un peu rassit accompagnant une soupe épaisse et poisseuse, accompagnée d'un pichet d'eau mal lavé.

- La prochaine fois, on te fera enchaîner plus de combat, mais nous avions un programme un peu serré pour aujourd'hui. Les ventes, ça prend du temps, et tu n'étais pas concerné.

Les deux hommes l'abandonnèrent, Norim, même s'il l'avait voulu, n'aurait put placer un mot, sa langue était encore pâteuse et son esprit embrouillé. Il sombra rapidement dans le sommeil, avant de s'éveiller à nouveau. La soupe était maintenant figée et froide, et le quignon de pain grignoté par un rat peu scrupuleux. Les couloirs étaient obscurs, mais pas silencieux.

Des voix s'élevaient de toute part. Les geôles en l'absence des geôliers semblaient prendre vie. Des conversations animées avaient lieux.


- Les salauds ils ont tué le jeune Duna! Ils l'ont saigné dans l'arène et fait bouffé par les fauves encore agonisant, sous les rires et quolibet de la foule. Annonça une voix caverneuse, à l'accent des peuple de Damarie, sur la droite du nain.
- Il paraît qu'ils ont fait ça parce que le nouveau a pas put s'empêcher de le frapper. Quel fumier ce type, frapper avec une arme un type affaiblit comme Duna, en voilà un qui peut s'enorgueillir d'un putain de geste glorieux. Fumier! Surtout qu'il paraît que le coup était habile, une frappe de guerrier, je croyais qu'ils avaient de l'honneur. Je sens que ce fils de démon va en envoyer plus d'un se faire égorger dans l'arène. La voix était colérique, emprunte de rage et de tristesse, elle provenait de la cellule juste à gauche de Norim.





Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Malkan, Swan, Kipepéo

Sans doute la joie du prêtre fit qu'il accepta facilement le mensonge des deux humains. Nombre à sa place auraient sourcillé devant ce revirement soudain d'opinion, mais l'euphorie, et la coalition des propos firent du prêtre un homme dupe.

- Vous pouvez bien évidement aller prier tout de suite, je ne vois que cela pour votre ami. Donnez moi son nom, et nous l'adjoindrons à nos prières pour la déesse en ce jour de faste et de gloire.


Il se tourna alors vers Malkan. Résistant à sa pression en direction de l'animation, cessant même de marcher. Le prêtre ne sembla pas particulièrement réagir aux propos attendu par l'humain, un vague regard de regret tout au plus, ou de déception.

- Point de festivité au sens commun, le novice subira quelques épreuves, s'en suivra une cérémonie d'intronition à huis clos. Suivit d'une orgie spirituelle où nous accomplirons un rituel secret qui nous rapproche de la toute puissance de notre divinité. Quant au don reçu par notre église, navré, mais vous n'en saurez mot. Cela ne concerne que le clergé. Vous allez donc devoir réfréner votre désir. A moins que vous ne souhaitiez-vous aussi embrasser notre foi et vous faire prêtre. Je vous sens déjà bien acquis à notre cause. Nous sommes hélas assez peu, et quelque religieux de plus ne sont jamais à négliger.

Ni Malkan ni Swan ne purent rien voir de l'animation qui s'écoulait dans l'arrière salle. Mais Kipepéo avait échappé brièvement à la surveillance du prêtre, aussi aperçut-elle que le novice, encapuchonné, tendait devant lui une étrange fiole fixée à une chaîne. Son pas trahissait une hésitation Puis, le novice et les prêtres accomplis disparurent dans une salle plus loin. Une porte se fermant derrière eux.

La jeune halfelin nota rapidement les trois sorties vers l'extérieur, deux sur la façade principale, d'où ils venaient, et une troisième vers une ruelle ou un cloître à leur gauche.

écrit par: Swan Mardi 26 Juillet 2011 à 22h25
La rouquine s’attendait à ce refus, mais il ne lui en avait rien couté de demander. Hélas, ce n’était donc pas aujourd’hui qu’elle remplirait ses poches, sauf coup de chance. Quoi qu’il en soit, elle devait trouver un nom, au hasard, qui lui donnerais au moins accès à la prière, là ils pourraient discuter à voix basse sans éveiller les soupçons d’autres membres du clergé.

- Mon ami se nomme Wellam, et je vous remercie de vos intentions. Puisque notre présence n’est pas souhaitée à la cérémonie, je vais vous laisser à vos affaires et me tourner vers la prière, en ce beau jour pour votre Eglise, j’espère que la déesse saura m’entendre.

Elle se tourna alors vers le nouveau, pour faire quelques manières : « Si vous avez d’autres questions, et que monsieur accepte de vous répondre, je vous laisse me rejoindre là bas, elle fit un signe de tête pour montrer l’autel, j’aimerais, personnellement, prier au plus vite. »

Elle salua le prêtre puis abandonna le petit groupe pour se rendre à l’autel.

* Mais qu’elle idée ! Pourquoi ici ? Nous aurions dû aller au temple de Sunie ! et qui sait, j’aurais peut être pu y vendre mes charmes au moins ! Hors de question de batifoler avec quelqu’un d’ici, répugnantes créatures qu’ils sont *

En avançant, elle prit soin d’étudier la pièce plus en détails, son œil serait surement attiré par des objets de valeurs, mais voler dans un temple éteint un peu trop dangereux à son gout. C’était surtout par réflexe, elle cherchait sans même savoir quoi.

écrit par: Norim Mardi 16 Août 2011 à 10h37
¤ Les scélérats, ¤ songea Norim lorsqu'on lui annonça que, non seulement le combat n'avait pas épongé sa dette, mais qu'il l'avait augmenté. ¤ Ces hommes n'ont aucun honneur, il va donc bien falloir que je m'arrange pour m'échapper. ¤

Et surtout, il devait le faire vite, sans quoi il n'aurait plus la force de combattre les gens qui se mettrait invariablement sur sa route, car ce n'était pas ce genre de quignon de pain, que les tortionnaires faisaient payer une fortune, qui lui redonneraient des forces. Par contre, il était possible qu'il ne s'échappe pas seul, si les autres voulaient eux aussi partir, il les sortirait, s'il le pouvait, de leur cages, mais ils devraient gagner par eux-même leur liberté, le nain ne pouvant pas tout faire tout seul.

Prêtant attention aux voix qui s'élevait dans la geôle, le nain comprit que les prisonniers, certainement ici depuis un bout de temps, se connaissaient probablement tous très bien, et qu'à chaque fois qu'il allait se battre dans l'arène, il risquait de tuer l'un de leur ami, sinon plusieurs. Toutefois, il allait falloir leur parler pour voir s'ils voulaient s'échapper, mais pas tout de suite, il était également possible qu'il s'agisse d'espions à la solde des trafiquants, aussi prit-il sa propre défense en parlant de lui-même à la troisième personne :


- C'est vrai qu'il n'est point honorable de frapper un homme affaibli, mais d'après ce que je sais de ce combat, Duna fonçait sur le guerrier l'arme à la main, et celui-ci n'a fait que défendre sa vie. En plus, ce n'est pas lui qui a tué ton ami, pense bien que tous les prisonniers doivent se serrer les coudes, des luttes intestines sont la pire chose qui puisse nous arriver.

écrit par: Kipepeo Lundi 22 Août 2011 à 07h49
Un choix draconien s'imposa à la petite hin qui pour l'heure n'en menait pas large. Ce qu'elle avait aperçu dans l'arrière salle lui faisait froid dans le dos. Un futur adepte qui s'enfonçait apparemment dans les méandres d'une malédiction qui rongerait son corps et qui le laisserait proie à une lente agonie, portant ces germes de maladie au travers le monde, infectant tout être vivant touché. Non, Kipepeo n'était pas encore assez forte pour combattre ce genre de chose. Il y avait des moments où il fallait abandonner, lâcher la poursuite, et laisser les dieux s'occuper du destin de leur ouailles. Murmurant une demande de pardon envers celui qu'elle cherchait depuis quelques heures, pressentant qu'elle était très proche de lui, peut-être même qu'elle l'avait aperçu, elle décida de laisser les fils de leur rencontre se délier, espérant que le hasard le remettrait un jour sur sa route.

Tournant la tête envers les deux inconscients qu'elle avait accompagné jusqu'ici qui semblaient s'amuser à s'enfoncer dans cet endroit empli d'horreur et de désespoir, une sorte de masochisme conscient. Elle vit sa compagne se diriger vers l'autel pour sans doute y offrir une prière, jouant ainsi avec les fibres de son âme, l'abandonnant à une déesse cruelle et sans merci. Un autre frisson d'angoisse parcouru la jeune barde qui n'eut pour l'heure plus qu'une seule pensée lancinante : sortir d'ici rapidement, discrètement et sans attendre. Elle resterait le témoin vivant de ce qui pourrait arriver à ce Malkan et Pépi, chose en quelque sorte qui était son métier de barde, rassembler des renseignements sur ce qu'elle pouvait rapporter par la suite. Ressentant intensément la lâcheté qui l'habitait, malgré toutes les excuses construites mentalement pour donner à son acte de fuite un semblant de raisons valables, sans un mot, sans un regard en arrière, Kipepeo sortit du temple empruntant la ruelle à gauche, comme si elle n'avait fait que traverser le hall d'accueil.


¤ Il me faut trouver une fontaine, un bassin d'eau propre pour me laver mains, cheveux et figure ¤ pensa-t-elle. Elle ne voulait pas être vecteur inconscient d'une maladie dans les ruelles de Luskan...
La petite forme solitaire, s'éclipsa de la vue de ses camarades ne laissant que le souvenir d'une robe rouge et de longs cheveux blonds

écrit par: Jebeddo Lundi 22 Août 2011 à 16h54
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu



Norim

Un silence accueilli la réponse de Norim. Puis soudain une voix aigre et amère lui répondit, il la localisa juste à sa gauche.

- Hé bien tu diras à ce guerrier qui n'a même pas l'audace de parler en son nom qu'on a vu le combat qu'on sait qui a ramassé une arme en premier. Et que si le guerrier avait vraiment été habile et non un couard, il aura combattu à main nu comme tout le monde. Le son d'un crachat empli de mépris et d'un juron étouffé parvint au nain. Mais avant qu'il ne puisse réagir d'une façon ou d'une autre, une voix se fit entendre sur la droite.
- Paix Fark, je sais que Duna était de ton village et que vous avez été capturé ensemble. Mais ne laisse pas le chagrin altérer ton jugement. Comme l'as dit le nouveau, faut qu'on se serre les coudes. Même s'il aurait put montrer toute sa fraternité lors de son premier combat en se battant sans armes. Mais tu sais comme moi que l'arrivée ici ça nous les vrilles. Maintenant qu'il a un peu mieux compris comment ça se passe ici...
- Tais toi! » Repris Fark. « Parce que tu vas lui pardonner ? A un poltron qui n'ose même pas assumer ses actes ? Qui se planque derrière son arme face à un type au bout du rouleau ? Pff qu'il crève fasse aux trolls, c'est tout ce que je lui souhaite. »
- Fark, apaise toi, c'est pas à lui que t'en veux. Je sais que tu te remets toujours pas d'avoir dû démolir ton ami. Mais calme toi, ça n'est ni de ta faute, ni celle du nain. C'est ptet un couard pouilleux, mais maintenant, il a compris où il était, laissons lui une seconde chance. »
Pour toute réponse, il n'y eu qu'un sanglot étouffé. La voix à l'accent de Damarie qui avait parlé en premier une fois les geôliers sortit pris à nouveau la parole.

- Respecte son deuil. Quant à toi Fark, dis toi que tu vengeras bien mieux notre ami en partant d'ici et en cassant la gueule à ce Duergar qu'en t'en prenant au nouveau. Salim, t'avais une idée. On a pas put l'entendre la dernière fois car ils ont déboulé. Explique nous.

La voix à droite répondit, elle avait un accent Calim.

-Il ne s'agit pas vraiment d'une idée. Mais je m'y connais un peu en magie et rituel tu vois. Et le Duergars utilise une magie maléfique pour nous contrôler. Quand j'ai été pris, j'avais un pendentif contre cette magie sur moi. S'ils ne l'ont pas vendu ou mit de côté, ça pourrait toujours être utile. C'est un cristal de sel avec un cordon de cuir et une rune gravée dessus.

- C'est le ptit teigneux qui l'a. » répondit une voix loin à gauche. « Enfin, si je ne me plante pas. Salim, tu pourrais le reprendre ? Tu nous as dis que t'étais habitué pour... tu sais, le vol à la tire et tout ça. »
- Ils s'en apercevrait trop vite. Ou alors faudra pas traîner... Reste à savoir que faire pour sortir d'ici.

Un lourd silence se fit dans la salle. Personne ne semblait avoir la moindre idée.


Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Malkan, Swan, Kipepéo

Malkan étant perdu dans ses pensée, la jeune hin ayant fuit, et swan s'étant dirigé vers l'autel, le novice n'avait plus grand chose à attendre du petit groupe, aussi continua-t-il a veiller sur le temple. Et à accueillir les très rares visiteurs. Swan ne vit rien de très précieux dans le temple. A part les objets rituels de bonne qualité, mais pas très élégant et portant toujours quelque part une marque de Talona qui rendrait difficile la vente de tels objets.

Malkan était resté sur place, l'air pensif, non pas qu'il songeait à entrer dans les ordres de Talona, peut être cherchait-il à savoir si c'était là un jeu qui en valait la chandelle. De son côté Swan constata vite l'absence de la jeune Hin qui avait pris la poudre d'escampette. Et puis, une autre absence aussi. Elle ne l'avait pas noté jusque là, mais une pression magique venait de se dissiper. La barde n'était pas naturellement sensible à la magie, aussi pour qu'elle ressente une telle chose, il fallait que l'aura soit puissante. Elle songea tout d'abord qu'il devait s'agir du cadeau à Talona. Puis se rappela soudainement la demande de Booney le Rouge, et la missions qui lui avait été confiée. Se pouvait-il qu'il y ai un lien avec cette aura magique ? Et qui en était à l'origine, le mystérieux nouveau prêtre ? Ou la petite barde qui venait de disparaître ? Dans un cas comme dans l'autre, il lui fallait agir au plus vite.



Kipepéo

L'air libre donna rapidement un coup de fouet salutaire à la jeune barde. Moins oppressé, la respiration plus libre car moins craintive. Tout cela apaisa l'esprit de Kipepéo, qui batifola à la recherche d'une fontaine.

A vrai dire elle se trouvait au bon endroit pour cela. Qui dit quartier des temples, dis quartier riche et décoré, et donc plein de fontaine. Et justement, le temple d'en face possédait de chaque côté de son parvis une petite fontaine décorée et à l'eau vive. Kipepéo y fit des ablutions, lorsque soudain elle sentit un poids léger sur la tête. D'un bond elle se retourna, furieuse, apeurée, une femme âgée mais très avenante pour son âge venait de lui poser quelque chose sur la tête. Et riait maintenant à gorge déployée.


- Ma petite élue est bien farouche. Prend ce présent comme il t'es venu. Sunie voulait que tu le porte pour faire chatoyer la beauté de ton coeur au milieu de ta beauté chétive. Te voici maintenant subtilement parée par la gaieté. Une récompense pour l'engouement que tu as porté ici et ailleurs.

Sans attendre de réponse, la femme partit chantonnant d'une voix mélodieuse. Et laissant une halfeline emplie de stupeur béate qui pouvait maintenant se voir sur son diadème.

Mais le monde concret revient vite au galop passer devant celui des pensée. En l'ocurence, le petit papillon se sentit bien vite seule, repris conscience qu'elle avait toute une horde de voleur aux trousses, qu'elle avait abandonné ses seuls alliés dans un temple horrible, et par dessus tout, qu'elle n'avait pas d'endroit où se réfugier.


Kipepéo récupère le serre tête du concours d'écriture de 2010
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Au soleil, ce serre-tête de nacre brille d'une lumière surnaturelle et envoutante. Ses pouvoirs ne sont pas bien connus, mais il semble que ses couleurs fluctuent faiblement selon les humeurs de son porteur, qui doit obligatoirement être une Halfeline.


PARCHEMIN
Décompte Xp

-Arsia 4 post (80+40+100) total 22 post → 220
-Kip 7 post (420+70+300+300) total (25post) 4 post → 1090
-Norim 10 post (180+90+300+100) total (25post) 0post → 570
-Swan 7 post (140+70+300) total 18 post → 510
-Malkan 4 post (80+40+300) total 4 post → 420

Un post supplémentaire a été pris en compte pour Norim

écrit par: Norim Samedi 27 Août 2011 à 17h00
Le nain n'aimait pas les gens qui se moquait de lui. Si l'autre voulait l'attaquer en face, en sachant qui il était et à cause de ce qui s'était passé dans l'après midi, il ne lui en aurait pas voulu de l'avoir fait, que ce soit avec des mots ou avec une arme, mais utiliser ce genre de masque l'énervait, et ne faisait que rabaisser l'estime qu'il aurait pu avoir pour cet homme, ou au moins cet être, qui arrivait à se préoccuper des autres alors qu'il était lui-même dans une très mauvaise situation.

Une fois la discution lancée, elle continua de bon train entre les autres occupants, le nain écoutant et les laissant développer les idées, et apprenant ainsi les capacités de chacun. Ainsi, l'un était doué pour le vol, une chose nocive en soit, mais qui pourrait être utile dans la situation présente. Entendant que les idées retombaient, le nain se jeta à l'eau et proposa la sienne :


- Sans leur magie, ce ne sont plus que des combattants comme les autres, et pas forcément bien entraîné, mais en meilleur état que la plupart d'entre nous. Cependant, dans un couloir, si nous sommes armé, nous pouvons tenir un moment et avancer. Et nous savons tous où trouver des armes. Se tailler un chemin jusqu'à la liberté n'est pas impossible, si nous nous y mettons tous ensemble, nous devrions y arriver, et potentiellement en passant une hache à travers ce duergar.

Il espérait que ce ne soit pas un test de la part des tortionnaires, sans quoi il l'aurait raté haut la main, mais il ne pouvait pas laisser une occasion de s'enfuir quand elle se présentait.

écrit par: Swan Dimanche 28 Août 2011 à 19h20
Les choses s’embrouillaient dans la petite tête rousse, elle ne savait à quoi donner priorité, ni quoi penser. Si l’objet qu’elle recherchait se trouvait avec le nouvel arrivant, c’est qu’il n’était autre que l’ami de l’halfelin. Si c’était elle qui avait cet objet, alors ça ne pouvait être que la cape, rien de ce qu’elle avait récupérer du sac ne lui paraissait potentiellement magique, ou est ce que la cape ne servait qu’a envelopper un objet plus précieux, celui que le nouvel arrivant venais d’offrir ?

* Allons au plus simple et au moins risqué, m’aventurer dans les couloirs de ce temple seule me couterais sans doute la vie, si je dois y aller ce sera au moins déguisée *

Elle se tourna en direction de la sortie, et à sa grande surprise Kipepeo avait disparu, elle pressa le pas, tout en examinant les tenues et allures des prêtres, notant des petits détails qu’elle pourrait réutiliser, attrapant le nouveau par la main.


« Viens avec moi ! Nous avons encore plus urgent ! » Si l’hin avait l’objet, elle risquait sa vie dehors. La sauver n’étais pas vraiment sa priorité, mais malgré ses penchants, Swan n’étais pas non plus un monstre a laisser une si faible créature se faire massacrer, toutes fois le plus important pour l’instant, était surtout d’empêcher quelqu’un de s’emparer de son bien.

*C’est donc après ça que tout le monde en a, est ce que Bonney aurait mit plusieurs personne sur le coup ?*

Dehors, elle voulu crier, mais resta bouche bée, elle ne connaissait pas le nom de l’halfelin, elle se sentait ridicule d’avance et ne pu que chercher en criant…
« Papillon ! Papillon où est tu !? » Elle chercha du regard aux alentours, et prêta une oreille fine à une potentielle réponse…

écrit par: Kipepeo Jeudi 01 Septembre 2011 à 11h28
Ahurie était peut-être un mot plutôt faible pour décrire l'émoi qui s'était emparée de la petite halfeline soudainement parée d'un cadeau d'un déesse dont elle ne connaissait que le nom mille et une fois chantée dans les belles ballades où l'on vantait sa beauté ainsi que ses mœurs un peu volages si ce n'est carrément sulfureux. Elle toucha du bout de ses doigts fins la chose que la dame avait posée sur sa tête. Telle la fontaine d'eau claire où elle venait de baigner son visage, dans son coeur jaillit un mélange de tendresse, de reconnaissance et joie pure, illuminant son visage d'un grand sourire de ravissement. Elle était tellement bouleversée qu'elle en oublia de dire merci, de crier sa reconnaissance envers la silhouette qui s'éloigna rapidement. C'était ridicule d'être aussi fière, mais elle ne put s'empêcher de penser à Maitre Enil de l'Assemblée, bâtissant déjà la scène de lorsque elle lui raconterait cette étrange cadeau et cette rencontre tout à fait imprévue.

Elle s'assied un instant sur le bord de la fontaine regardant autour d'elle. Il est vrai que depuis son arrivée à Luskan, sa vie avait des tournures et des allures d'extrêmes et là, ce n'était pas prêt à s'arrêter. En fait malgré cet instant merveilleux, elle était dans une merde noire. Elle observa un instant son environnement laissant son esprit s'imprégner du lieu, plongeant son regard dans les petits coins et tourna la tête d'où elle était venue. Puis regarda le temple en face, réalisant soudain que le temple qui abritait l'extrême laideur du prêtre souffreteux abritant avec amour la maladie était juste en face du temple dédiée à l'extrême beauté et à la célébration de la vie.
¤ Etrange ville, mais d'un chaotique qui me plait bien. J'irais bien me ressourcer en face tiens, aller remercier en personne la déesse qui m'a fait ce cadeau. Je n pense que que Brandobaris en sera jaloux, peut-être même qu'il sera content de ma décision.¤

Reprenant son paquetage, Kipepeo poursuivit ses pensées, se demandant si en ces lieux elle pourrait trouver quelqu'un qui lui donnerait conseils pour aller extirper ses amis, surtout Pépi, qui semblait tellement soucieuse de lui plaire il y a peu. Après tout, elle ne pourrait pas l'abandonner dans cet endroit qui ne portait que les stigmate du malheur, de la souffrance et de la laideur. La petite halfeline se dirigea dont vers le temple de Sunie, le diadème posée sur ses cheveux indisciplinés, bombant un peu fièrement la poitrine à se voir ainsi parée si joliment

écrit par: Jebeddo Vendredi 09 Septembre 2011 à 21h39
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu



Norim

Le silence se fit dans les cellules, il se prolongea, palpable, mépris, surprise ou peut être les deux. Quelqu'un pris sa respiration, à gauche, sans doute Fark, prêt à hurler, à insulter. Une forte inspiration rapidement interrompue par un ton calme et plus posée. Le Damarien.

- Paix Fark. Quant à toi. Qui que tu sois, t'as quand même bien du culot, tu tue un type qui était l'un des notre, et tu tente de t'incruster comme si de rien n'était. Enfin passons, les états d'âmes et la politesse ne nous seront pas très utiles ici. Donc, figure toi qu'on a tous en tête ce que tu dis nain. Mais le hic vois-tu, c'est qu'il n'y a qu'une seule amulette, un seul d'entre nous sera protégé et on n'est pas vraiment des guerriers ici. A part un ou deux. Mais ça fait plus d'un mois qu'on moisit ici, on est pas vraiment en forme pour la plupart. Pas de soin, quasiment rien à manger, peu d'espace, on perd vite ses forces. L'autre hic, c'est qu'on a pas les clefs pour aller chercher les armes.

Le Calimshite, Salim, pris à son tour la parole, il semblait réfléchir tout en parlant.

- Le soucis aussi, c'est que le Duergar est méfiant et sournois. En général, il lance son sort de derrière une porte close, et n'ouvre que si son sort a réussi.
Fark, pris soudainement la parole, de manière inattendue, une voix sèche, amère, mais qui semblait déchargé d'une partie de sa haine. Seul restait la détresse de celui qui a perdu un ami proche, et ne se trouve pas lui-même dans une situation plus enviable.

- Parfois il entre quand même, enfin, il ouvre la porte et reste derrière.

Le silence se fit. Mais cette fois-ci Norim se sentit un peu plus invité à parler, comme les autres, ils n'attendaient d'ailleurs pas spécialement quelque chose de lui.




Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Kipepeo

Alors qu'elle se dirigeait joyeusement vers le temple de Sunie, lorsqu'au loin un écho se fit entendre. Quelqu'un criait de manière répétée « elle est là » se retournant elle se vit pointé du doigt par ceux là même qui l'avait poursuivit précédemment, et qui devaient sans doute avoir l'arrière train douloureux et une rage vindicative suite à la chute inopinée que la jeune Hin leur avait réservé.

Toujours est-il que des quatre coins de la rue, des hommes aux intentions belliqueuses accouraient vers elle, et que la maigre foule présente laissait passer en faisant mine de ne rien voir plutôt que de tenter d'agir, ou même, à tout hasard, chercher à alerter la garde.

En face d'elle, de l'autre côté de la cours, elle entendit une autre voix, plus amicale, et reconnue, qui cherchait un certain papillon. La place se trouvait entre les deux femmes. Chacune sur le parvis d'un temple aux coutumes radicalement opposées. La Hin savait qu'elle ne pouvait s'attarder. Le temple, mais aussi une ruelle étaient à portée de jambe pour prendre la fuite.


Swan, Malkan


Il n'y avait pas grand monde dans le quartier du temple, mais repérer une Halfeline n'était pas chose facile. Encore moins quand on attire soi-même l'attention en sortant d'un temple que tout le monde évite et en cherchant quelqu'un du regard, ou en criant. Comme un fait exprès, une réponse se matérialisa en écho à son appel.

- Elle est là! Elle est là!

Swan, ne put dire qui de Beshaba ou de Tymora avait soufflé ainsi une telle réponse à sa question. Le groupe d'homme était armé et accourait en gesticulant vers celle qu'ils pointaient du doigt. L'esprit agile de la femme ne mit pas longtemps à reconnaître leurs poursuivant, et son amie dans la jeune Halfeline s'apprêtant à se réfugier dans le temple de Sunie. Les regards des deux femmes se croisèrent. Il ne fallait plus tarder à agir.



écrit par: Norim Samedi 10 Septembre 2011 à 18h19
Serrant les dents, le nain savait que l'autre avait raison, il avait tué un homme innocent plus tôt, et il essayait de bien s'entendre avec ses amis maintenant. Mais même si ceux-là ne lui faisait pas confiance, ou même le dénonçait, ce qui ne se passerait certainement pas, lui-même en sachant autant sur leur tentative d'évasion à venir, et surtout, ils avaient l'air sincère quand il s'agissait de partir. Et cela faisait d'eux des compagnons, car Norim voulait partir aussi, seul s'il le fallait, récupérant au passage son journal et mettant une hache en travers du crâne de ce maudit duergar. Et si les autres venaient, tant mieux pour eux.
Mais il restait à régler le problème d'une amulette pour plusieurs personnes reprenant leur liberté. Il faisait, de son point de vue, un parfait champion à affronter à leur ennemi, guerrier confirmé, même s'il n'avait que peu de grande victoire à son actif, il avait tout de même un bon nombre d'escarmouche à son actif, il était le plus fraîchement arrivé ici, et donc celui en meilleur forme physique, il n'avait aucunement peur du duergar, surtout si celui-ci ne pouvait pas user de magie, et même s'il était un peu peu fou pour cela, il y voyait un avantage, et enfin il avait un motif personnel de l'affronter. Mais il savait parfaitement qu'il ne l'aurait pas, et qu'il ne servait donc à rien de se proposer, sinon à s'attirer les foudres de ses plus ou moins alliés, et donc empirer la situation. Il leur répondit donc :


- Si on arrive à passer par l'arène, on aura plus besoin de clefs, il y en a de très bonne qualité là-bas, même si la majorité est dans un sale état, et si jamais quelqu'un s'interpose, on sera suffisamment nombreux pour le mettre hors d'état de nuire, et récupérer ses armes. Une fois armé, une porte ne sera qu'un détail, je n'en connais aucune qui résiste indéfiniment à une hache bien afutée. Pour ce qui est de l'amulette, c'est la votre alors gardez-là si vous le désirez, mais celui qui la portera doit savoir qu'il se devra d'être en première ligne, car il ne servira à rien s'il n'est pas la cible du duergar, en plus, ça dévoileras celui-ci, qui une fois mort, ne sera plus un problème.

Le nain n'aimait pas parler ainsi, ce qu'il voulait, c'était qu'un plan soit vite mis au point, même si'l avait des failles, et qu'on en vienne au fait, au soulèvement, et à improviser sur le tas, puisque de toute manière, aucun plan de résiste au premier sang.

écrit par: Kipepeo Mercredi 21 Septembre 2011 à 08h57
Kipepeo se trouva bien mal tout à coup à voir débouler ce groupes de manants. Ils avaient vraiment l'air de lui en vouloir. Brièvement elle se demanda si c'était le tour qu'elle leur avait joué. Il n'était pas si méchant que ça au fond, rien qu'un peu de graisse pour leur ôter l'envie de chaparder le maigre équipement qu'elle avait réussi à amasser tout au long de sa petite vie de barde. Il était difficile pour la jeune halfelin de croire que ces gens cherchaient autre chose. Rapidement ses pensées allèrent vers les évènements récents cherchant réponses quant aux raisons que ces gens qu'elle ne connaissait pas à la poursuivre ainsi. Cela la laissa dans une perplexité intense, mais brève, elle avait comme l'impression qu'elle devait se prendre une action rapide, voire urgente au vu des expressions sur leur visage... ¤ Mais qu'est ce qu'ils veulent? Nom d'un chien galeux des enfers de baator, j'ai rien fait moi ! Ou alors pas exprès, ou alors ils se trompe sur la personne ou alors c'est coutume de chercher noises aux nouveaux venus. Je n'ai même pas fait de représentations, aucun chant, rien du tout.. ¤

Mais l'heure n'était pas à la recherche aux réponses des questions un peu imbéciles qu'elle se posait. Kipepeo regarda rapidement autour d'elle afin de prendre la voie qui lui semblait la plus sûre. Le temple du contagieux, elle n'y avait aucune envie d'y retourner, pourtant il y avait Pépi par là, elle entendait sa voix qui cherchait un papillon. Le temple de Sunie l'endroit où elle s'apprêtait à aller remercier la déesse du cadeau, elle n'était pas si sûre que ça. Les adeptes là préfèreraient ne pas se mouiller pour ne pas salir leur belle robes ou risquer une petite plaie au visage, la ruelle qui s'ouvrait par là risquerait d'être un cul-de-sac, elle ne connaissait pas assez bien la ville pour s'y risquer. Prenant une inspiration soudaine, Kipepeo ouvrit la bouche, levant les bras, comme si elle s'apprêtait à incanter un sort terrible, hurlant des mots incompréhensibles même à elle-même.

Abracadabra Youplabouma Sortillègia Mauditassa PEPIIIIIIII ! ICIIIII !!!

Elle fit un visage horrible, grimaçant comme si elle venait d'invoquer Méphistophélès en personne, pointant le doigt vers eux, regardant un peu au delà comme si un monstre sans pareil allait surgir derrière eux. Vont-ils avoir une certaine crainte sachant qu'elle était lanceuse de sorts et réfléchir avant de se jeter sur elle ? Rien n'était moins sûr, mais au moins Pépi l'aurait entendue, arrêterait sa chasse au Papillon et viendrait voir ce qui lui arrivait, enfin c'était le plan qu'elle avait échafaudé. Puis ne demandant plus son reste elle parcouru l'espace qu'il y avait entre elle et le temple de Sunie. Courageuse ? Seulement à certaines heures et sous conditions bien particulières. Après tout elle n'était pas guerrière la Kipepeo !

hrp.gif Kipepeo tente Intimidation en utilisant sa compétence d'artiste (Représentation) afin de s'acheter le temps nécessaire de courir vers le temple de Sunie et donner l'occasion à Pépi de la rejoindre... Oui c'est assez mince mais bon.

écrit par: Swan Lundi 03 Octobre 2011 à 15h20
Voilà qui devenait bien compliquer. Un disparu, un évasif, et une petite créature qui n’en faisait qu’à sa tête. Elle n’avait pas même le temps de se demander si le poids magique était de retour ou non. La situation était bien trop dangereuse pour y prêter attention. Ses cris avaient du rameuter cette bande sans doute armée et dangereuse, ils ne voulaient sûrement pas juste lui posée quelques question autour d’une bière.

* Quoi ? Encore les mêmes ? Ils doivent chercher la même chose que moi…. * Les questions s’entrechoquaient dans la tête de la roublarde, comme si ces événements était tous lié, plus intimement encore qu’il n’y parait. * Et si c’était elle qui l’avait récupéré ? Si le sac trouvé était celui de son acolyte ? Que la chose s’y trouvait, un objet à l’aspect tellement banal que je le lui aurais laissé ? Je dois absolument la retrouver, et refaire l’inventaire du sac*

Heureusement, la voix de l’halfeline se fit entendre, les seules solutions qui s’offrait à présent à Swan était la fuite, par la rue, en espérant courir plus vite qu’eux ; retourner au temple, ou rejoindre Kipepeo et se réfugier chez Sunie. Dans les deux dernières idées, rien n’empêchait ses poursuivants d’attendre sagement à la sortie, après tout à moins de rentrer dans les ordres elles finiraient bien par sortir d’ici un jour. Si seulement elle avait pensé à acheter un bâton fumigène…

Elle rangea cette dernière remarque dans un coin de sa tête, pour plus tard, pour le moment elle n’avait pas le choix, elle devait juste courir. Elle devait rejoindre le temple de Sunie au plus vite, son « amie » en ferait surement de même.

écrit par: Jebeddo Mercredi 12 Octobre 2011 à 17h43
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

- Le seul soucis, c'est comment sortir de nos geôle. Et les armes sont, comme tu le dis, dans l'arène. Si on avait pu accéder aux armes, crois moi, y'aurait personne ici et nous tous à l'air libre.

Le silence se fit un instant, un long instant qui sembla se prolonger avant qu'à gauche, quelqu'un ne prenne finalement la parole, une parole encore un peu rageuse, mais pleine d'une nouvelle fièvre, celle de l'espoir.

- Cela dis, si l'un d'entre nous arrive à sortir, comme tout les gongs sont à l'extérieur, il pourrait facilement nous libérer tous, et après, ne resterais que l'arène à ouvrir. Des portes en métal dans une armature de pierre. Mais ça reste des portes. Et à nous tous, on devrait ptet pouvoir faire quelque chose.

Divers son approbateur se firent entendre, certains commençaient même à se déplacer dans leurs cellule, sans doute à la recherche d'un moyen d'ouvrir. Mais ce brouhaha soudain fut couvert par la voix du Calimshite.

- Plusieurs méthode pour sortir sans doute. Il n'y a jamais un seul chemin, pour ma part, j'aurais plutôt tenté l'évasion pendant le spectacle. Je vole le pendentif, on s'arrange moi et le nouveau tout frais pour simuler une petite dispute, ils nous bazardent en premiers combattants, on simule un combat, notre bon ptit Duergar vient faire son petit numéro qui marche pas sur moi pour m’envoûter, je fais mine que le sort fonctionne, il ouvre les portes, et là, on lui fonce dessus à deux. Quoique sans protection magique il pourrait retourner le nain contre moi...

Une nouvelle voix se fit entendre.

- Diable, t'es un tordu toi. Ça peut ptet marcher, mais je crois qu'une fois dans l'arène, faudra improviser. Les autres pourraient aussi vous donner un ptit coup de pouce. Si on lui tombe tous dessus en même temps.

- Essayons aussi le plan de Fark, ça peut marcher aussi. On a rien à perdre à essayer plusieurs trucs de toute façon. Pourquoi pas réfléchir au plan de Salim tout en tentant chacun de son côté de sortir de notre geôle ?

Norim ne restait pas inactif, d'un coup d'oeil, il observait sa cellule. Une porte aux gongs situé à l'extérieur, avec un judas grillagé, ni serrure ni poignée de son côté, on ne pouvait donc s'enfermer de l'intérieur. Une fenêtre trop étroite pour le laisser passer même s'il parvenait à en retirer le grillage. En objet mobile, il y avait un baquet d'eau en étain sur un guéridon frêle, une couverture rêche, et un drap blanc souillé de sang. Quant à sa couche, il s'agissait d'une planche massive et solide, mais dont les deux extrémités étaient fiché dans la pierre. On avait, il y a longtemps, cimenté l'une des extrémités pour interdire tout mouvement. S'il pouvait dégager la planche, elle aurait put faire un bon bélier, ou un levier robuste. Tout en observant la cellule, le nain n'oublia pas de réfléchir à la proposition de Salim.



Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Kipepéo, Swan

Chanter un truc qui ressemblerait à un sortilège ne fut pas des plus efficaces. Mais sa grimace fit quelques secondes illusions. Les malfrats regardèrent où était pointé le doigt, se demandant bien, sans le craindre, ce qui pourrait bien arriver là. Diversion à peine suffisante pour récupérer le temps nécessaire à sa réalisation. Cependant, Kipepéo avait de l'avance, et put rentrer au temple à temps.

Cependant, « pépi » fut bien plus embarrassé, entre elle et le temple se trouvaient les malfrats, et ces derniers voyant qu'ils avaient manqué l'Halfeline commençaient à la chercher des yeux. Le pas de course qu'elle avait choisit attira immédiatement l'attention sur elle, et elle sut qu'elle avait été reconnue par les malfrats. Qui maintenant se dirigeait vers elle. Il lui faudrait la jouer finement.

Heureusement, Malkan choisit ce moment là pour se réveiller, et subitement, il passa devant elle pour bousculer ou empoigner l'un ou l'autre des poursuivants. Ce n'était pas assez pour dégager le terrain à Swann, et le pauvre homme aurait bien du mal à se dépêtrer du groupe d'assaillant. Mais c'était là la seule occasion pour l'humaine de rejoindre la jeune Halfeline.

Entre elle et la porte du temple se dressait cependant encore un homme. Qu'allait-elle faire? Demi-tour? Porter secours à Malkan? Tenter d'esquiver son adversaire. Elle avait peu de temps pour réfléchir, et pas beaucoup plus pour agir. Mais c'était maintenant à elle de jouer.



Kipepéo

Le temple était magnifique, à l'image de sa déesse. Propre, emplis d'odeur suaves, de rires et de joie, ici où là on pouvait voir une prêtresse danser sensuellement, au son d'une délicate musique qu'une jeune harpiste exécutait devant une statue aux cheveux d'or et de cuivre représentant la déesse. Une oreille avertie et attentive pouvait surprendre par delà la musique, les rires, et le bavardage incessant des moniales, de doux bourdonnement composé de gémissement de plaisir.
Les vitraux colorés projetaient de fabuleuses lumières sur une pièce somptueusement décorée de mosaïques aux tons pastels, et de mobilier tous plus beaux les uns que les autres. Il n'y avait là que des pièces uniques, et pourtant toute semblaient cohabiter dans une harmonie sans pareille.

écrit par: Swan Mercredi 12 Octobre 2011 à 20h35
Swan était dans de beaux draps, elle ne pensait pas vraiment que les choses se passeraient ainsi. Sans l’intervention du petit nouveau elle se serait sans aucun doute faite attrapée par le groupe d’homme qui en avait après elle. Le seul point positif était qu’elle ne se ferait certainement pas tuer en pleine rue. Le sort de Malkan lui importait peu, toutes fois, elle chercherait à lui envoyer de l’aide si elle parvenait jusqu’au temple, un homme près à se sacrifier est bon à garder près de soi.

Mais pour l’instant le problème était tout autre, à chacun de ses pas son ennemi était plus proche d’elle encore.


* Mais pourquoi ? Ce n’est pas possible d’avoir autant la poisse ! *

C’est vrai que la journée était placée entre les mains de Beshaba. Elle avait d’abord perdu sa proie, avait fuis dans un temple répugnant et dangereux, et maintenant la voila dans une horrible situation.

Trop peu de solution s’offrait à elle. Et, têtue, elle voulait absolument gagner le temple de Sunie. Elle qui avait échappé à la garde devrait bien pouvoir se sortir de se pétrin, mais comment ?

La seule idée qui traversa sa petite tête relevait de l’impossible.

* Je n’ai pas le choix. Ca passe ou ça casse. *

Tout en ralentissant sa course, elle voulu appeler à l’aide, attirant peut être des personnes bonnes et naïves prêtes à intervenir, un fanatique défenseur de la veuve et de l’orphelin par exemple, la garde au mieux. Mais dans cette ville paranoïaque, elle risquait fortement de n’avoir aucune réponse et préféra ne pas faire plus de bruit qu’elle n’en avait déjà fait.

Arrivant à hauteur de son adversaire elle voulu le déconcentrer, elle arracha son décolleté, espérant que la vue de sa poitrine saurait détourner son attention le temps de tenter le tout pour le tout. Puis, dans un dernier espoir la rouquine tenta d’esquiver son adversaire avec agilité, plutôt que miser sur la force et le combat, elle détourna légèrement sa trajectoire, pour éviter une potentielle attaque, et tenta un roulé boulé avant de continuer vers le temple, où elle devrait être bien accueillie au vue de sa tenue …

Si elle y parvenait, elle demanderait de l’aide, mentionnant un charmant jeune homme en mauvaise posture, qui c’est sacrifié pour retenir les hommes qui en avaient après elle…

écrit par: Norim Lundi 17 Octobre 2011 à 08h04
A écouter l'autre, Norim les prenait pour des imbéciles, et à écouter d'une certaine manière ce qu'il avait dit, c'était peut-être vrai, alors que ces gars avaient pu eux aussi tomber dans une embuscade, tout comme lui, mais s'ils avaient tous le niveau de l'homme qu'il avait battu dans l'arène, même bien nourris, ils ne devaient être que de piètres combattants, et avaient eu de la chance que les types n'en veulent pas directement à leur vie.
Écoutant les différentes voix proposées pour sortir, Norim songea qu'aucune d'entre elles ne lui plaisait vraiment, la seconde en particulier, puisqu'elle nécessitait un vol, non pas que le geste en lui-même le rebute, l'homme ne faisant que reprendre son bien à des esclavagistes, mais que celui-ci ne serait pas forcément couronné de succès, et aussi qu'il lui faudrait faire confiance à un étranger, entre autre pour faire semblant de prendre quelques coups.
La première solution lui plaisait plus, sans être parfaite, elle permettrait tout de même de prendre par surprise de nombreuses personnes, mais à l'évidence, aucun des autres n'était un spécialiste en serrure, sans quoi il serait déjà sortit depuis longtemps. Il restait donc la solution de faire sauter la porte en force.
Les autres l'avaient certainement essayés, mais il était possible que son entraînement martial l'aide là où ils avaient échoué.
Faisant le tour de sa cellule, il essaya de voir si quelque chose pourrait lui servir de bélier, ou d'arme improvisée lors de la fuite à venir. Il n'y avait rien de tout cela, l'étain ne ferait que se déformer au moindre choc, et le lit comme la grille étaient scellé. Peut-être pourrait-il briser la planche à l'aide de son poids, mais il n'en était pas sur, et un lit casser attirerait l'oeil sur lui pour la journée suivante et gaspillerait le peu de confort qu'il avait, de le cas où il réussirait à le briser mais pas à ouvrir la porte.
Il restait donc la technique la plus simple, qu'il commença à mettre rapidement en pratique. Il se mit à frapper la porte du talon, prenant le temps à chaque coup de toujours viser le même point et d'utiliser toute sa force, au lieu de perdre ses forces à enchaîner de rapides coups peu puissants et totalement dispersés sans pouvoir en attendre de résultat. Il espérait que ce serait suffisant pour faire un trou de la porte, qu'il pourrait agrandir en fonçant dessus, chargeant l'épaule en avant, poussant de ses pieds sur le mur d'en face pour arriver à pleine vitesse dans l'objet en bois.

écrit par: Kipepeo Dimanche 23 Octobre 2011 à 14h10
Kipepeo n'avait décidément pas trop le temps de contempler les merveilles du temple dont elle venait de franchir les portes. En fait elle avait entendu du grabuge derrière elle,sur la place et devinait que sa copine avait fait surface, elle avait entendu son nom et elle était sans doute arrivée. Kipepeo pâlit. Elle l'avait laissée dans des emmerdes grave. ¤ Espérons que ce Malkan genre soit venu avec elle, sinon j'aurais commis une gaffe de taille gigantesque ! ¤ pensa la jeune halfeline. En une pirouette digne des grandes danseuses, faisant virevolter sa robe rouge, elle se tourna vers l'entrée pour voir ce qui s'y passait, prenant ainsi la pleine mesure de ses actes. Ses premières pensées portèrent vers s'armer jusqu'aux dents, et refaire le chemin inverse. Mais la jeune barde devait en fait se rendre à l'évidence, elle était totalement nulle en combat. Elle serait bien mieux dans le temple, protégée par la déesse de la Beauté et de l'amour. Ce furent peut-être les notes de musiques qu'elle entendit au loin qui lui donnèrent cette mince idée, mais pour l'heure ça ne pourrait qu'aider, un peu d'espoir et de vaillance montre toujours un chemin.

Prenant sa harpe, elle l'accorda laissant monter les notes vers les voûtes du temple
Belle déesse commença Kipepeo d'une voix chuchotée, qui s'affermissait à fur et à mesure des mots Je n'ai point la beauté de vos adeptes ni la perfection d'âme qui puisse vous plaire, mais bon coeur qui porte l'amour pour cette terre et j'ose... Oui j'ose et je me tourne vers vous en votre lieu sacré pour une prière toute humble : donnez moi les forces nécessaires pour ne point faillir dans mon chant d'espoir... C'était le moment, bon ou mauvais, il lui fallait chanter de tout son âme portant sa voix au secours de la seule amie qui lui restait dans cette ville : Pépi

La foi, se réveillant, comme un doux souvenir,
Jette un rayon d'espoir sur ton pâle avenir,
Sous l'ombre de la mort te ranime et t'enflamme,
Et rend à tes jours en péril la jeunesse de l'âme.
Remonte aux lueurs de ce flambeau divin,
Du couchant de ta vie à son riant matin.
Embrasse d'un regard la destinée humaine ;
A tes yeux satisfaits tout s'ordonne et s'enchaîne;
Lis dans l'avenir la raison du présent ;
L'espoir ferme après toi les portes du néant,
Et rouvrant l'horizon à ton âme ravie,
Explique leur par la mort l'énigme de la vie.
Kipepeo chante ces mots de vaillance pour toi Pépi
Sous le couvert du temple de la très belle Sunie.


Claire comme le cristal la voix de la jeune barde flotta au milieu de la bataille l'espoir et la vaillance à celle qui dans un geste de désespoir sans doute avait arraché sa chemise. Kipepeo toute concentrée dans son chant, ne pouvait voir si les adeptes de Sunie étaient venus voir ce qui se passait. Peut-être que l'un d'entre eux pourrait s'en mêler... Quoique, la jeune femme en doutait. Une seule pensée restait ancrée têtue : il fallait qu'elle aide son amie à trouver force, courage et refuge. Déjà elle réfléchit à la suite, prête à se saisir de son arme et plonger dans la mêlée si le pire venait au pire du pire qui soit...


écrit par: Jebeddo Mercredi 26 Octobre 2011 à 21h22
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Douleur, c'est tout ce que réussi à récolter le nain. Il avait beau frapper et frapper, il lui fallait se faire une raison, cette dernière était bien épaisse. Cependant, ses coups répété avaient réussi à la fausser un peu, laissant un tout petit peu plus de jeu sous la porte, mais il n'aurait pu obtenir mieux. L'enfoncer ne servirait clairement à rien, mais peut être existait-il d'autres solutions.

De même, le nain constata que même un expert en serrure n'aurait put ouvrir la porte. Aucun accès aux mécanismes n'existait de leur côté de la porte. Pas de point faible, ni d'endroit où introduire un quelconque crochet. Et puis, à main nue...

Chacun réfléchissait de son côté. Aucun d'entre eux n'avait tenté de coup sur la porte, mais il était plus que certain qu'ils avaient déjà tous essayé sans succès.



hrp.gif Norim perd 2pv non létal. hrp.gif



Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Swan, Kipepeo


Tous les membres du clergé ainsi que quelque fidèle se tournèrent pour écouter la prière de la jeune halfeline, qui surpris les yeux amusés et le regard approbateur d'une vieille dame qu'elle avait déjà rencontrée.
Aussi rapidement que soudainement, les chanteuse et musicien de la salle se mirent à accompagner le chant de la jeune Halfeline, qui s'en sentie transportée d'exaltation. Un instant, elle eu même la vision que tout irait pour le mieux, pour elle, comme pour pépi, pour cet homme qui les avait un instant aidé et rejoint. Elle eue la certitude que les sachant toutes deux à l’abri, il avait su s'échapper des combats pour se mettre hors de dangers. Kipepeo savait cela avec certitude, mais elle en savait moins sur Pépi avant de finir son chant.


Les seins nus de Swann n'eurent pas tout à fait l'effet escompté. L'homme en fasse fut plus surpris qu'attiré par ces derniers. Et la surprise tenait bien plus de la sidération qu'une quelconque complaisance. Cependant, la surprise outrée, bien que brève, le déconcentra suffisamment pour que l'humaine puisse éviter sa prise.
Elle courra donc vers le temple, les seins à l'air, sous le regard de toute une foule. Évidement, cela fit jaser, on entendait des insultes vulgaires mentionnant un certain métier, des marmonnements d'indignation, des rires gras, un début de rumeur aux propos aussi varié que contestataire. Et par-dessus tout cela, on la poursuivait toujours.

En approchant du temple, elle entendit l'écho d'une voix qui chantait, ou priait pour elle, et elle pénétra le temple a l'instant de la dernière phrase. Et l'humaine se sentit soudainement grotesque devant un chant si beau, d'arriver ainsi débraillée. On chuchotait d'ailleurs déjà sur sa tenue dans le temple. Mais nul n'aurais su dire si les avis étaient positif ou critiques. Une chose est certaine, cette histoire allait faire jaser tout Luskan.

écrit par: Norim Vendredi 28 Octobre 2011 à 10h51
- Aïe, lâcha le nain en se cognant à la porte. ¤C'est qu'ils construisent du solide, ces salauds, même pour leurs prisonniers¤
Il lui restait une autre solution, mais la mettre en pratique avant la tentative groupée risquait de mettre tout le monde en danger, il attendrait donc le soir du lendemain, au cas où leur tentative échouerait sans qu'il ne soit tué.
Dans le même temps, il perdit espoir que l'un des autres puisse trouver une manière plus fine d'ouvrir la porte de l’intérieur, la seule solution était que quelqu'un arrive à faire un trou dans un mur, pour se trouver dans une salle non verrouillée et inoccupée. C'était presque impossible, si bien que le nain décida d'aller se reposer, il aurait besoin d'être en forme pour la libération qui s'annonçait pour le lendemain, avec un enchaînement des combats, d'abord le faux, en espérant que l'autre tiendrait sa parole, puis celui contre le duergar. Viendrait aussi des combats contre les gardes, lorsqu'ils tenteraient de sortir ou avant, lorsqu'il irait chercher son journal. La journée allait donc être riche, le repos ne serait certainement pas de trop, même s'il risquait d'en trouver un éternel bientôt.

écrit par: Swan Samedi 29 Octobre 2011 à 15h50
Une fois à l’abri dans le temple, Swan s’empressa de se cacher dans sa cape de laine. Les jurons sur son chemin ne l’affectait pas plus que ça, car ce sont des choses quelles avaient déjà du pratiquer et qui ne la dérangeait pas. Elle prit la peine de se retourner, pour voir si ses assaillants oseraient la poursuivre ici, voir s’ils se dispersaient, et retenir d’autres visages que celui du dernier homme.

Elle posa sa main sur la tête de l’halfelin, et ébouriffa ces cheveux, comme on félicite un enfant.


- Merci, merci d’avoir prier pour moi. Elle sourit à Kipepeo, un sourire sincère, qu’elle ravala rapidement. * Hors de question ! Je ne lierais des liens d’amitié avec personne ! C’en est fini de ses histoires ! * Elle était entrain de se lier d’amitié pour une petite créature qui essayait de lui venir en aide, alors qu’elle, elle ne cherchait qu’à accomplir sa mission. On pouvait l’accusé de tout les crimes, elle n’en était pas moins humaine, avec un cœur. Elle le voudrait imperméable, mais de la même manière qu’elle ne saurait faire de mal à un enfant, elle peut encore être atteinte par des attentions sincères. Ces situations étaient dangereuses, Swan y perdait en attention, en concentration.

Elle mit un genou à terre, prit ‘’ papillon ‘’ dans ses bras, comme pour une embrassade amicale, et en profita pour chuchoter à son oreille.
« Il nous faut un endroit discret, on doit discuter de la situation ».

Swan essaya de savoir si le poids magique était de nouveau ici, mais elle n’espérait pas grand-chose, elle concentra ses sens dessus quelques secondes, cherchant les même sensations que la première fois. Et même si elle sentait quelque chose, comment savoir si c’était bien la même source ?


écrit par: Kipepeo Lundi 07 Novembre 2011 à 08h01
Il y a de ces moments uniques où l'émotion englobe toute réalité et transporte l'âme bien au-delà du corps, flottante et exaltée que même le temps ne semble plus avoir d'emprise, car ce moment là on touche du doigt un morceau d'éternité. Transportée par les voix du temple et les musicien qui s'alliaient à sa lyre, Kipepeo avait l'impression de faire un avec le bâtiment entier. Sa joie fut immense lorsqu'elle vit arriver Pépi et qu'elle lut sur son visage une émotion peut-être mitigée mais emplie d'une douceur que la jeune barde n'avait pas encore vu. Lorsque l'humaine l'entoura de ses bras, elle eut un grand éclat de rire joyeux, serrant la jeune femme dans ses petits bras, rire interrompu par son chuchotement, des paroles sérieuses et apparemment de grande importance. Elle ne put que hocher la tête en assentiment, un hochement bref, plongeant ses yeux dans les siens, graves et emplis de questionnements stupéfaits.

Mais Kipepeo était trop heureuse de la retrouver et s'arrachant à ses bras fit quelques pas de danse toute sautillante et emplie d'une joie intense, chose qu'elle n'avait pas ressentie depuis bien longtemps. Elle cria à la ronde ses remerciements, et apercevant la vieille femme s'arrêta brusquement en une révérence. Quelque chose lui disait instinctivement qu'elle était une des grandes personnalités de ce lieu. Prenant la main de son amie, elle jeta un coup d'oeil dehors afin de s'assurer que la voie serait libre. A nouveau elle leva le regard vers Pépi posant la question qui la taraudait depuis quelque temps :

Dis moi Pépi, pourquoi qu'on nous suit ainsi ? Je n'ai rien fait qui puisse justifier une telle poursuite et une évidente envie de me tuer. C'est à cause de toi ? La question ne portait aucun jugement, Kipepeo pouvait comprendre les actes désespérés, métier de barde oblige, métier où elle contait les grandes désillusions et les actes les plus sombres au nom d'un amour interdit ou d'une déception qui arrachait des morceaux d'âmes.
A moins que ce ne soit à cause de mon ami disparu... Elle se força à la logique empêchant sa fébrile imagination de partir dans des raisonnements des plus hasardeux et des plus chaotiques. Puis finalement demanda, rejetant ses cheveux en arrière, mettant ses mains sur ses hanches, et soufflant sur une mèche qui chatouillait son front : Bon on va où alors ?

écrit par: Jebeddo Mardi 08 Novembre 2011 à 16h51
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Le nain capitula à son entreprise d'enfoncer la porte. Et vraisemblablement tous avaient cessé de parler dans les geôles. Quelques coups retentissaient de ci de là. Puis finalement, après un soupir.
- Salim, on compte sur toi demain.
- Je ferais tout pour nous sortir de là.
- Foutu marchand qui nous a vendu. J'ai hâte de lui faire rendre ses tripes une fois sortit d'ici.
Puis vint le silence, puis vint le repos.
L'aube. Tout du moins, le nain le supposait par l'arrivée de ses geôlier. Qui avec leur petit air narquois, les propos narquois du maigrichon qui laissait espérer un bien maigre espoir de sortie, et la brusquerie du colosse.
On lui attacha les mains, la porte suivante était celle de Salim, tandis que les Geôlier tournait le dos au nain pour sortir l'humain de sa léthargie, des propos n’échappèrent pas au fils de Moradin.

- Je vous dois encore combien avant de pouvoir sortir?
- Oh, la bagatelle de 200 pièce d'or. » Le maigrichon tyranique semblait presque rageur à prononcer cela. « Mais les gens parierons sur toi, ça m'étonnerais que ton combat te rapporte assez. Toujours pas de soin pour ta blessure aux côtes? Ça ne fera que rallonger de 500 pièce d'or ce que tu nous dois. Ou un petit déjeuner, tu n'as rien mangé depuis deux jours. »
- Je ne désire rien de votre main. Qui sait quel poison s'y cachent pour ceux comme moi qui sont à deux doigts d'être libre. » Le bruit mat d'un coup se fit entendre.
- Je n'ai pas besoin de poison pour te faire perdre. »
Et Salim rejoignit la file de captifs. Sa respiration semblait courte, sans doute avait-il pris un coup aux côtes. Mais le nain commençait à s'interroger. Et si le voleur prévoyait de les trahir pour sa propre libération? Après tout, il était prévu que celui qui l'affronterait le laisse gagner, contre toute attente malgré son état amoché. Il gagnerait sans doute ainsi de quoi rembourser sa dette et acheter sa liberté. Fallait-il lui faire confiance?
Ils furent tous mené dans l'antichambre de l'arène. Le duergar était là à les scruter de son air mauvais. Soudain, Salim abrégea les pensée du nain en lui crachant au visage. D'un air belliqueux.

- Tu as tué notre ami hier, je vais te saigner pour que tu te fasses humilier dans l'arène, viens donc montrer ce dont t'es capable sans armes." Et il décocha un coup, faible en vérité, a Norim. Le duergar incanta, et le voleur eu l'air soudainement calme et docile, et se mit à genou. Au vu du regard rageur mais sadique du duergar, si Norim se montrait à son tour agressif face au voleur, il les ferait sans doute se combattre tout deux dans l'arène. Mais pour cela, Norim ne devrait pas trop amocher son futur adversaire, tout en restant crédible. S'il n'agissait pas, il faudra s'en remettre au hasard quand au contenu du futur combat.



Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Swan, Kipepeo


Le regard vers l'extérieur ne fut pas aussi positif qu'espéré. Si intervention divine il y avait-eu, celle-ci était restée limité. Les gredins attendaient parmi la foule qui restait sur place emplie de curiosité quant à la suite des événements. Seule la crainte de se fâcher avec le clergé de Sunie, et la perte de leurs faveurs, semblait retarder les assaillants. Le divin procurait un asile efficace dans cette ville mal famée.
Le désespoir allait s'afficher sur le visage de la jeune Halfeline. Aucun espoir de sortie. Au moins, elle avait put voir un homme fuir par une ruelle pour se réfugier dans une maison quelque part. Mais elles étaient maintenant prises toute deux au piège dans le temple. Que leur fallait-il faire ?

Soudain, une jeune novice s'avança vers elles.


- Oh, quel dommage que votre ardent chevalier n'ai put vous rejoindre. J'aurais aimé le remercier comme il se doit pour avoir entrepris le destin que je lui avait tissé. » Puis, les regardant d'un charmant sourire, elle ajouta. « Au moins je vous ai vous. Pour une offrande, les portes de la crypte vous sont ouvertes. Vous éviterez ainsi la surveillance de la tour des arcanes, qui vous épie toute deux depuis votre arrivée comme tout à chacun ici, et celle de ces malappris. Qu'en dites-vous ? Et peut être aussi pourrez-vous vous reposer un instant ici, le temple propose de nombreux service, vous n'avez qu'à demander et y mettre le prix. L'âme chaleureuse de Sunie réchauffera vos coeur transit, et sa passion vous insufflera de quoi voguer vers vos nouvelles prouesses.

Elle s'assit sur les marches devant elles, prenant une pose sensuelle, mais sans vulgarité. Allongée sur les marches, la tête appuyée sur un rebord un peu plus élevé.

- Alors, que demandez vous? Je vous préviens, je n'offre rien de plus que ce qui est souhaité, quand bien même je dispose de ressource qui vous aurait sauvée. Tel est la voie des Augures.

écrit par: Norim Vendredi 11 Novembre 2011 à 09h44
Le nain doutait un peu de celui qui se disait son allié, mais il décida de lui faire confiance, après tout, il avait des amis ici, alors même s'il devait relativement peu d'argent à ses bourreaux, il voudrait certainement les libérer aussi, de plus, il ne semblait pas suffisamment bête pour penser que les êtres ignobles qui les retenaient le lâcherait aussi facilement. Il avait tout intérêt à faire confiance au nain qui, s'il avait tué l'un de ses précieux amis, avait montré qu'il avait des talents de guerrier assez développé pour les sortir de là, avec un peu de chance peut-être, Norim ne se faisait guère d'illusion, s'il avait été seul, il n'aurait eu aucune chance contre tous ses ennemis à la fois.
Il décida donc de répondre à la pique qu'il lui avait lancé :


- Si tu le prends comme ça, alors j'arrive tout de suite ! Et je peux même le faire de mon mauvais bras !

Le nain se jeta sur son adversaire et le visa du poing, faisant attention à viser un endroit qu'il ne frapperait jamais en temps normal, car celui-ci ne serait que des plus inutiles : le bras faible de son adversaire, lui-même frappant de son propre bras faible, soit-disant pour montrer sa très grande supériorité, mais en pratique pour minimiser l'impact de son acte.

écrit par: Swan Mardi 15 Novembre 2011 à 22h42
Après l’intervention de la femme qui se tenait à présent devant elle, Swan aurait souhaité éclaircir quelques points. Encore secouée de sa petite mésaventure, elle bafouilla quelques mots incompréhensibles avant de reprendre son calme, une grande respiration et se décida à ne pas tout de suite assaillir son interlocutrice de ce qui lui passait par la tête. Elle préféra faire quelques manières, pour faire meilleure impression dans son refuge que lors de son entrée.

- Bonjour, et merci de nous proposer vos services. Si vous le permettez, j’aimerais d’abord avoir quelques réponses à mes questions, à savoir : où mènent les cryptes et qu’attendez-vous comme offrande ? Que risque-t-on d’y rencontrer ? J’aimerais aussi en savoir plus sur ce que vous appelez la tour des arcanes, sur le destin de notre « héro » et sur ce que vous entendez par nous avoir nous. Elle allait peut être en apprendre plus sur ce qu’elle cherchait, les choses semblait cependant de plus en plus flou : une traque inexpliquée, sa recherche qui devenait presque impossible, une arrivée qui semblait prévue. « Ensuite, pour en revenir à votre offre, si l’une d’entre vous sait coudre, je veux bien qu’elle pare à mon souci vestimentaire. Et je pense que nous sommes d’accord pour un peu de repos. Je ne prends pas votre magnifique temple pour une auberge, mais si vous aviez quelque chose comme une chambre, ou nous serions tranquilles. N’est ce pas mon amie ? Je pourrais moi-même répondre à tes questions, du moins si j’ai les réponses» Elle lança un grand sourire à Kipepeo, espérant qu’elle suive le mouvement et quelle ne parte pas dans une quelconque requête farfelue.

écrit par: Kipepeo Vendredi 18 Novembre 2011 à 10h35
Kipepeo regarda la nouvelle venue avec un étonnement ravi. Elle avait oublié à quel point les adeptes de Sunie pouvait revêtir une apparence des plus ravissantes et des plus sereine. C'était un contraste étonnant d'ailleurs avec la noirceur de la ville en dehors. Pourtant quelque chose la tenaillait là dans son petit âme qui se sentit diantrement attiré par cette offre de sérénité, de services dont elle ne connaissait pas vraiment la teneur. Une vague histoire de guerriers marins amarrant dans une île enchantée où mille plaisirs les avaient enchantés et entrainés dans une prison dorée lui revint vaguement à l'esprit.
Déjà Pépi s'y engouffrait demandant une chambre pour elles deux. Elle vit bien à son air insistant qu'elle désirait que la petite barde n'intervienne pas.


¤Purée, elle en pose un nombre de questions¤ Se dit Kipepeo emplie d'admiration pour l'esprit concis de sa compagne. Kipepeo se contenta de hocher la tête même si au fond elle n'était pas sûre que ce soit une bonne idée. Elle se demandait en outre si elle devait ressentir de la paranoïa à la pensée d'être surveillée par une tour, si elle avait envie d'aller crapahuter dans une sombre crypte ou même si elle se devait accepter l'hospitalité payante de cette femme qui semblait tellement fatiguée qu'elle s'était allongée sur les marches...

- Moi je n'ai pas beaucoup de sous... fit-elle à l'adresse de Pépi qui demandait déjà de quoi coudre son vêtement, une chambre et des renseignements. Ca allait coûter ses dernières pièces, elle le sentait arriver. Pour entretenir un temple et un clergé dans ce luxe, on ne parle sûrement pas de pièces de cuivre. Néanmoins elle rajouta promptement pour ne pas fâcher son amie mais je veux bien partager ce que j'ai ... Elle sourit gentiment à la dame, se demandant si elle devait proposer de l'aider à se relever pour la mener vers un endroit plus confortable où elle pourrait se reposer à son aise.


hrp.gif Kipepeo tente savoir bardique pour déterminer ce que fabrique le clergé de Sunie dans leur temple, en regard des services qu'ils offrent et de leur histoire, leur dogme et tout le tintouin.
Kipepeo fait aussi un jet de psychologie lorsque la dame répondra afin de déterminer si elle cache des choses importantes.

écrit par: Jebeddo Vendredi 18 Novembre 2011 à 14h28
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

L'altercation eut l'effet escompté, rapidement, le Duergar vint s'interposer d'un coup de fouet bien sentit sur l'échine de Norim. Et sans un mot, les propulsa dans l'arène. Salim, bousculé par le Duergar, s'affala à proximité des armes. La porte se referma derrière eux tandis que la foule hurlait de plaisir à voir les nouveau combattant prêt à s'entretuer pour eux. Avant que Norim n'ai put réagir, Salim se redressait déjà. Une épée longue et rouillée à la main. Les yeux emplis de fureur.

- Ah! Tu prétends toujours pouvoir me battre avec ton mauvais bras? Approche toi un peu si tu l'ose, je te saigne. Traite! Assassins! Tu ne vaux pas même le gibet pour te pendre pourceau.

Norim avait jusque là décidé de lui faire confiance. Cette confiance allait maintenant devoir être mise à l'épreuve. C'était maintenant à Norim d'agir d'une façon ou d'une autre. Et de toute évidence, Salim ne lui laisserais pas trop le temps de la réflexion. Son bras armé, la fureur de son regard. Tout indiquait qu'il allait charger dans peu de temps.

hrp.gif Salim a l'initiative. Vous êtes distant de six mètre environs. Tu es à proximité des armes. Le round a déjà commencé, à toi.


Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Swan, Kipepeo


La jeune prêtresse pris note de toutes les questions de Swan, un sourire d'assentiment et de sympathie se dessinait sur son visage. Et c'est sans hésitation, sans ciller qu'elle répondit rapidement à l'humaine. Répondant à des questions essentielles, et peut être grave avec un ton de badinerie que beaucoup auraient pu juger déplacé.

- Les cryptes mènent aux égouts. La partie libre de la ville, celle en dehors de la surveillance de la tour des arcanes. Vous y rencontrerez des gens comme vous, peu à l'aise avec cette surveillance. Pour des raisons diverses, allant du crime réel, à celui supposé, en passant par tout ce qui est marché noir, économie souterraine, et ainsi de suite. Je puis vous en dire plus, ou plutôt, vous donner quelques indications plus précises. Mais il vous faudra débourser, en bien or ou services. Je suis augure comme je vous l'ai dit. Même si mes dont sont limité, ils étaient suffisamment perceptifs pour avoir anticipé, et quelque peu participé à votre venue ici. Votre chevalier, Malkan de son vrai nom, a été envoyé par moi auprès de vous. Rassurez-vous pour lui, je n'ai vu dans les auspices que de petit soucis pour lui, et rien de dramatique. Votre avenir est cependant bien plus incertains, et bien plus intéressant. Vous glissez d'une trame à l'autre sans en reconnaître les fils. Et vous allez sans doute continuer un temps ainsi.
A cet instant, elle regarda avec malignité Kipepéo.
- Sachez cependant une chose. En tant qu'Augure, je ne peux que vous donner des pistes sur votre avenir, et non vous le décrire tel que je le perçois. Certains éléments doivent vous être caché, car sinon le destin ne saurais vous mettre à l'épreuve. D'autant que votre avenir n'est pas tout tracé. J'en connais quelques fin possibles, victoires comme défaites. »
Ces dernières phrases répondaient étrangement aux questions que se posaient la jeune halfeline, à ce moment là, et surtout à sa certitude que la jeune femme dissimulait nombre d'information. Mais Kipepeo réalisa aussi que l'Augure intervenait déjà beaucoup par rapport à ce que la coutume de cette profession autorise.
Les Augures ne sont pas spécifiques à un clergé, et en trouver dans un temple de Sunie était sans doute plutôt chose rare. La déesse n'aimant pas vraiment les lignes toutes faîtes et toutes tracées. A part cela, Kipepéo ne put deviner que, comme dans tout temple, les services étaient principalement composé de soin, sort divin, parfois la vente de quelques potions. Services spirituels divers, cérémonies en tout genre. Mais la barde du rapidement admettre qu'elle s'y connaissait très peu concernant le clergé de Sunie, son antipathie vis à vis de la déesse ne l'ayant jamais vraiment aidé à s'intéresser à elle. Comme tout temple, il offrait aussi le droit d'asile si le demandeur obtenais l'accord du gérant du temple. La rumeur parlait du caractère volage des prêtres et prêtresses, mais cela ne s’apparentait pas vraiment à ce que l'on aurait put désigner comme un service. Au delà de ça, elle ne savait rien de plus.

La prêtresse se redressa, et commença à se diriger, après les avoir invité à la suivre, vers les salles à l'arrière du temple.


- Nous vous offrons gracieusement le repos. Ou plus exactement, en échange de l'offrande que cette jeune dame a réalisée lors de son souhait. Ce chant était une belle offrande à la déesse et mérite bien une contrepartie. Pour la couture, nous avons de bon artisan par ici. Mais il faudra quelque chose en échange là encore. Quelque chose de même valeurs sous la forme que vous le désirez. Sauf peut être la musique, car vous risqueriez de voir votre performance sous estimée après celle de votre amie. La tour des arcanes, c'est une guilde de mage qui dirige officieusement la ville. Paranoïaque, corrompu, fier et anxieux de pouvoir. Voilà comment l'ont pourrait qualifier leurs mages. Tout étranger représente pour eux une menace ou un espion. Ils tyrannisent la ville avec leurs sort, font planer nombre de menace par leurs inconséquences, et ne supporte que peu les affronts. Ils sont aussi très puissants et leur influence autant que leur réputation maléfique s'étend au delà de la ville.

Elle s'arrêta devant une porte de bois, donnant sur une chambre sobrement, mais joliment meublée. Le bois des meubles s'accordant parfaitement avec la pierre ocre des murs, les vitraux de la fenêtre répandant une lumière colorée dans la pièce, qu'un feu de cheminé rendait chaleureuse. Deux lits étaient disposés de part et d'autre du foyer. Les nombreux coussins indiquaient que l'on pouvait aussi s'en servir comme d'un canapé.

- Voilà votre chambre de repos. Pas d'autre souhait?

écrit par: Norim Dimanche 20 Novembre 2011 à 15h18
- C'est ce qu'on va voir, Scélérat !

Tournant le dos à son adversaire, le nain chercha des yeux un bouclier dans le tas d'armes en se dirigeant vers celui-ci, car un bouclier, tout comme les armes, lui serait des plus utiles s'ils venaient à s'échapper.
En apercevant un près de lui, il se dirigea vers celui-ci et l'accrocha à son bras, et annonça à son adversaire, haut et clair, prenant en même temps une hache se trouvant tout près :


- Nous allons bien voir si tu est capable de toucher autre chose que ce bouclier, quand tu te le seras pris dans le nez. Cette hache ne servira qu'à t'ouvrir les entrailles une fois mort !

Dans la pratique, le bouclier avait un autre avantage certain : il pourrait lui permettre de couvrir ses blessures, ainsi, il pourrait faire passer une écorchure pour une très grave blessure qui le ferait tomber, en espérant que son adversaire s'en tiendrait au plan, sans quoi il serait dans une position des plus fâcheuses, mais il fallait tenter le coup, sans quoi il ne sortirait jamais de cet endroit. Il fallait tout de même dire que l'autre jouait merveilleusement son rôle, mais le nain ne frapperait pas le premier cette fois, ainsi, les autres prisonnier n'aurait rien à lui reprocher, il suivrait même le plan tant qu'il le pourrait, en faisant semblant de tomber au premier coup, en espérant que cela suffise et que Salim ne s'en prenne pas à un adversaire au sol. Pour continuer à jouer son rôle, il rajouta à voix haute, hurlant le dernier mot :

- Viens donc me prouver que tu vaux mieux, à moins que tu ne sois qu'un TROUILLARD !

En tout cas, cette comédie ne plaisait pas au nain le moins du monde.


hrp.gif Va chercher un bouclier et l'installe, se prépare à tomber au sol au premier coup reçu (en cachant la blessure du bouclier)

écrit par: Kipepeo Mercredi 23 Novembre 2011 à 08h09
Kipepeo écouta l'Augure avec une attention particulière. Elle n'était, pour l'heure pas trop inquiète à propos des cryptes et de la vie souterraine qui s'était développée loin de la surveillance et de l'omniprésence de ces gens là postés dans leur tour des arcanes. Elle paniquerait le moment venu, et puis elle n'était pas seule non plus. Pour l'heure, Kipepeo dévisageait cette femme au métier si complexe qui devait parfois se révéler terrifiant tant les différentes facettes d'un avenir probable pouvaient sans doute offrir la certitude qu'un être cher allait bientôt arpenter les voie de l'au-delà. La petite halfeline essayait d'imaginer ce que cela fait de devoir guider de temps en temps le destin des aveugles en la matière. Ainsi Malkan était envoyé par elle, au moment opportun sans doute, offrant juste assez du temps de sa vie pour que Pépi et elle trouve un abri temporaire et puisse plonger hors de la vue de ceux qui tentaient leur faire du mal.

- La vie est souvent des plus étranges et souvent complexe pour nous, apportant à nos pas hésitants et aveugles bien des difficultés dont nous ne comprenons ni l'importance ni la richesse d'enseignements qu'elle procure. J'envie votre grande lucidité Dame des Augures mais je suppose que parfois vous percevez des choses qui doivent vous torturer le coeur.
Kipepeo parlait d'une voix douce, comme pour elle-même, impressionnée en fin de compte de se trouver devant tel miracle d'un pouvoir divin. Même si elle en connaissait l'existence Nous sommes honorés que vous ayez tourné votre attention sur nous et prit le temps de guider subtilement nos pas hésitants ainsi que ceux de Malkan qui était sans nul doute là au bon moment.Instinctivement, la petite barde prit la main de celle qui les dirigeait vers le temple, un geste que Kipepeo avait souvent avec les personnes en qui elle reconnaissait non seulement la bonté mais aussi l'importance de leur rencontre. Si j'osais belle Dame, j'ai brièvement croisé la route d'un ami perdu ici à Luskan. Je ne sais pas ce qu'il est devenu mais il a du être mêlé intimement à notre histoire. J'aimerais tant que vous lui prêtiez un peu d'attention afin de le guider tel que vous l'avez fait pour nous. Il semblait arpenter une voie des plus difficile et des plus sombres, voire s'enfoncer consciemment dans une torture de son âme.

Kipepeo leva son visage altéré par un peu d'inquiétude vers l'Augure, cherchant son assentiment, puis typique à sa nature des plus chaotique revint vers un autre aspect de leur aventure, chose qui venait de naître dans son esprit Mais pourquoi la tour des arcanes me juge-t-elle menace ? Je ne suis rien, je ne porte nulle intention de leur nuire... Je ne les connais même pas nom d'un bouc sans cornes ! Tout en parlant, Kipepeo se rendit compte que c'était simplement et bêtement ses différentes rencontres qui pouvaient être la source de ses ennuis. Celle avec Pheles, celle avec les gens du Coutelas et peut-être même Pépi, qui voulait tant lui parler en secret et en privé. A contrecœur Kipepeo dut se forcer à l'évidence, elle devait se méfier, même de ceux à qui elle apportait fidélité et amitié profonde. Pourrait-elle se méfier de Pépi ? L'halfeline n'en avait aucune envie : une amitié profonde ne pouvait être entaché de ce genre de sentiment. L'amour et la méfiance étaient incompatible !

Jetant un coup d’œil dans la chambre, et en réponse à la demande de leur jolie guide, Kipepeo termina par un sourire des plus enjôleurs
Y a moyen de prendre un bain ? Je suis sûre que ça nous ferait du bien à toute les deux Pépi, ça nous délasserait et nous pourrons ainsi nous reposer bien plus efficacement et puis sans vouloir profiter de votre générosité... un petit repas léger avec un tarte aux mûres pour terminer serait pour moi la première marche d'un paradis et puis ...Jetant ses bras autour de l'Augure elle termina Merci, merci vraiment pour tout, je n'oublierais jamais ce merveilleux endroit et votre infinie bonté...

écrit par: Swan Jeudi 24 Novembre 2011 à 21h28
Swan écoutait avec la plus grande attention les explications de l’augure. Le flot d’information aurait pu très vite l’embrouillé en temps normal, mais étant toutes capitales et plus qu’intéressantes, chacune allait se ranger dans un petit coin dans l’esprit de la rouquine. Le seul problème c’est qu’à chaque réponse arrivait une nouvelle question. Sachant à présent qui la surveille, et qui l’a menée jusqu’ici, elle se demandait si tout n’était pas lié à ses petites affaires. Cet objet était il si important que toute la ville s’en préoccupe ? Ou est ce que tout cet enchainement n’était qu’une suite de coïncidences ? La jeune femme était perplexe, intriguée.

Cependant, elle avait au moins trouvé une issue, ces cryptes étaient moins terrifiantes que ce qu’elle s’imaginait. Pas de cadavre animé en vue, et c’était une bonne chose, mais peut être que la racaille qui y logeait serait elle un souci. De plus il lui fallait trouver un moyen de payer, l’halfeline ne semblait pas bien riche, et elle ne l’était pas spécialement non plus.

La façon dont Kipepeo pouvait changer d’air, de ton, si naturellement, sans même jouer la comédie étonnait encore la chondatienne. Elle perçut le massage des ses premières phrases… Si elle-même avait pu voir la mort de son mentor dans une de ses possibilités d’avenir, elle aurait sans doute eu du mal à vivre avec le fait de ne pouvoir intervenir. Sur ces paroles la jeune femme garda la tête basse, tentant de priver les autres de son expression à l’instant où elle se remémorait cet homme. Puis, revint la petite halfeline jouasse, qui alla jusqu’à commander le dessert.
* En voilà une petite culotée, elle n’avait vraiment pas froid aux yeux, se jeter sur une augure, demander une tarte … * Tout cela fit bien sourire Swan.

- Malheureusement nous ne sommes pas bien riche, et si nous voulons nous offrir une échappatoire peut être devrions nous nous contenter de nos rations. Se tournant vers l’augure elle renchérit : « Combien nous demandez vous, ou quel service une jeune femme démunie pourrait procurer au temple de Sunie en retour d’un droit de passage, d’un peu de couture, un bain et un repas ? » Swan jouait bien sûr de ses charmes, armée d’un petit sourire et de grands yeux aguicheurs, espérant que cela pourrait suffire à payer un droit de passage et la couture, la nourriture n’étant pas vraiment sa priorité. Elle n’aurait pourtant pas dit non à un vrai repas et un bon bain. Si le prix lui était annoncé au détail elle pourrait sélectionner ce qu'elle peut vraiment s'offrir « Et dites moi, pourquoi avoir participé à notre venue ? Qu’attendez-vous réellement de nous ? » Elle n’y était certes pas allez avec des pincettes, mais si elle visait juste l’augure n’en tiendrait pas rigueur d’avoir tapé dans le mille, sinon, elle risquait bien de payer le prix fort pour sortir en sécurité…

écrit par: Jebeddo Dimanche 27 Novembre 2011 à 20h54
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconnu


Norim

La foule hurlait d'allégresse, les paris allaient bon train, les vivats et les hués se faisaient sauvages... Et beaucoup semblaient miser sur le nain. A vrai dire, il était vrai qu'il était en meilleure forme, entraîné, son adversaire l'avait laissé s’équiper. Et par-dessus tout, Norim avait conscience qu'en versant le sang dans son précédent combat, il avait accomplit là ce qui n'était pas la norme.

Son confrère ne lui laissa pas le temps de réfléchir, il chargea, fit mine de rater son coup, laissant à Norim l'occasion de faire quelques fausses passes d'armes, les coups de l'humain étaient malhabile et la faiblesse de son bras fit prendre conscience à Norim qu'il pourrait très facilement prendre le dessus sur un tel adversaire. Puis tout à coup, il porta un coup aux allures puissantes, mais que le nain reconnu comme particulièrement bien placé. Il l'avait légèrement entaillé juste sous l'épaule gauche. Un endroit qui saigne aisément, mais surtout, un endroit où une lame habilement maniée pouvait atteindre le coeur, et Norim sût que s'il l'avait voulu, Salim l'aurait pu. Le nain tomba lourdement, sans chercher à imiter une quelconque agonie, masquant la blessure, le sable autour de lui devint rapidement rouge. Et la foule hurla de dépits, à l'exception d'un ou deux hommes qui à les entendre, venaient de toucher un sacré paquet d'argent.

Salim s'approcha de la porte, mais se mit dans l'angle mort du judas. Hors d'atteinte du sort du Duergar. Des jurons se firent entendre, des menaces, et la porte s'ouvrit, le duergar, en armure, sortit, fit quelque pas. Et incanta en direction de Salim, dos tournés à Norim, à quelques six mètres du nain. Salim de son côté, faisait mine de vouloir résister, avec l'air résigné de celui qui ne peut rien.



Norim perd 4pv temporaire. Et saigne fortement, perte d'un pv temporaire par round tant qu'il n'appose pas un bandage.




Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


La jeune augure adressa un mystérieux mais profond regard à la jeune halfeline. Sans donner de réponse au sujet des visions douloureuses qu'elle pouvait avoir. C'était un sourire un peu triste, un peu enjoué, comme pour dire « oui, mais je puis aussi en savourer les joies passées et à venir »

- Je ne puis pas grand chose pour votre ami. Il a choisis de lui-même une voie bien sombre où je ne puis ni l'aider ni le suivre. Mais sachez que comme pour tous ceux qui comme lui s'en remettent avec joie au hasard, Beshaba et Tymora se disputent ces morceaux d'avenir. Hélas, il ne s'est que trop détourné de la voie de Sunie pour lui adresser une prière. Mais peut être pourrez-vous le faire pour lui.

C'est avec un fou rire qu'elle acceuilli les propos de Kipepeo sur la tourne des arcanes. Fou rire dont elle mit quelque temps à se remettre. Et c'est en reprenant sa respiration qu'elle répondit.

- On voit que vous n'êtes pas de Luskan. La tour des arcanes ne se soucies pas de raison. Vous n'êtes pas de Luskan, vous êtes donc une espionne, une terroriste, ou une empêcheuse de tourner en rond, à votre guise, potentielle. S'ils vous considéraient véritablement comme une menace, vous seriez déjà morte, expulsée de la ville, ou sujettes à des expériences innommables au nom de l'Art profane.

Elle écouta avec attention les doléances et demandes de l'une et de l'autre, souriant aux désirs de la jeune halfeline, mais hochant consciencieusement aux remarques de l'humaine. Dont la dernière question la fit immédiatement réagir. Sa voix se fit plus grave, soudainement emplie d'une anxiété, d'espoir, mais aussi de détresse.

- Vous posez là une intéressante question, et je me dois de vous répondre avec franchise. Ce n'est pas pour vous ni pour vos beaux yeux que je vous ai aidé ainsi. Je ne peux vous en dire beaucoup, car je fausserais votre destin. Mais vous serez amené à faire une rencontre, une rencontre dont la fin n'a pas encore été décidée. Une rencontre où vos âmes seront pesée. Vous y reconnaîtrez sans doute la trace du destin à ce moment là, j'espère que vous comprendrez le choix qui se pose à vous. Je ne sais pas au-delà, trop de chemin possible, dont beaucoup ne vous sont pas agréable. Vous aurez l'occasion de libérer quelqu'un. Et vous êtes les seules dont autant d'avenir possible débouchent de cette rencontre. Je ne peux vous en dire plus, si ça n'est que je ne puis agir moi-même, et que Sunie aidée de Tymora a eu la bonté de répondre à mes prières en vous menant par ici.

Puis un sourire amusé, revint paraître sur le visage de l'augure. Un sourire qui sous-entendait milles facéties.

- Et puis... Je crois que vous saurez apprécier le fin mot de vos péripéties. La rencontre que j'ai vu ne sera pour vous que l'une des péripéties, ce ne sera pas la seule d'ailleurs, mais les autres ne me sont pas aussi importantes. Après tout, la vie est plus riche lorsqu'elle se remplie d'aventures. Et en parlant de cela, pour votre repos. Oui, une donation peut être appréciée, ou peut être accomplir quelque chose en hommage à Sunie, pour son temple, ou pour ses serviteurs. Si vous avez un quelconque talent créateur, ce peut être appréciable, nous avons des ateliers consacrés dans ce temple. Une chose seulement, je suis navré de vous décevoir, mais il n'y aura pas de tarte aux mûres, car nous n'en avons pas, il y en a cependant aux prunes et aux pommes et noix. Mais si vous avez quelques talent cuisinier, vous pourriez par exemple aider aux cuisine en échange de ce que vous demandez. A défaut, cela fera cinq pièce d'or pour vous deux. C'est certes cher, mais vous avez bénéficié de mes talents d'augure, et il faut bien faire vivre le temple.

La femme resta un instant pensive, en attendant la réponse, lorsque soudain elle réagit brusquement, comme se rappelant d'une chose.

- ah, et votre destin ne peut être en aucune façon une manière de payer pour les services de ce temple. Ce n'est pas parce que j'attends de vous quelque chose que vous allez être amené à faire que vous pouvez considérer ce quelque chose comme un paiement. Quant à ce qui peut être utile au temple, hé bien, nous sommes toujours à la recherche d'objet ou d'artefact d'excellente qualité. Si par exemple vous pouviez retrouver pour nous un objet qu'un artisan devait nous livrer, un gobelet d'argent finement ciselé avec un poinçon de cuivre, représentant Sunie et ses cheveux de feu. Amener quelqu'un à se convertir, obtenir la libération d'un de nos prêtre retenu par la garde de Luskan parce qu'il s'est ouvertement rebellé contre un procès injuste... hélas, cela nécessiterait la mise en place d'un sort coercitif de quête. Vous pourriez aussi donner des courts de chant d'instrument ou tout autre art aux personnes le demandant aujourd'hui.

écrit par: Norim Dimanche 11 Décembre 2011 à 15h09
Le nain vit le coup venir, trop tard, mais ne sentit pas le coup mortel arriver, seulement un coup qui le fit saigner, sans gravement l'atteindre. Il s’écroula tout de même, espérant que le reste de l'arène le croirait mort, ou au moins gravement blessé.
Apparemment, ce fut suffisant pour tout le monde. Le pseudo-vainqueur se cacha, forçant le duergar à sortir. C'était le moment, il allait falloir être chanceux, mais s'il n'était pas en armure, il avait un bouclier et une arme, et cela devrait suffire.
Se relevant rapidement, il espéra que le public aurait son attention accaparé par autre chose pour faire attention à lui, ou que le duergar ne réagirait pas à temps.
Il fonça sur traitre nain, décidé à lui faire sauter la tête d'un coup de hache bien senti, pour ensuite partir avec les autres prisonniers, en s'arrangeant pour faire un détour pour récupérer son journal, qu'il pourrait ainsi continuer à remplir de ce qui s'était passé ici, y compris l'acte honteux qu'il avait accompli d'attaquer un humain malade et non combattant, mais qui l'avait tout de même attaqué le premier. Il serait soulager de mettre tous les évènements sur papier.



hrp.gif Charge sur le duergar

écrit par: Swan Mercredi 28 Décembre 2011 à 19h50
Toutes ces histoires de destin avaient plutôt tendance à embrouiller Swan qu’à lui apporter des réponses. Certaines choses se jouent à une seconde près, certains choix dépendent de l’humeur du moment, la jeune femme préférais croire au hasard qu’à un parcours tout tracé, aussi elle préféra ne pas s’attarder sur les multiples possibilités d’avenir qu’avait pu entrevoir l’augure. De toutes manières il semblait évident que cette dernière n’en dirait pas plus à ce sujet, ce qui lui convenait très bien.

Les informations sur la tour des arcanes étaient bonnes à savoir, mais ne faisait pas avancer les choses. Elle était fichée ennemi de la cité car elle était étrangère, soit. Cela pouvait aussi expliquer l’attitude des habitants de Luskan.

Pour ce qui était du payement, sa journée avait était assez mouvementée, elle ne se voyait pas aller donner des cours de musique. De plus, elle savait jouer, mais n’était pas une grande artiste, pour peu qu’elle tombe sur quelque de meilleur qu’elle elle ne serait d’aucune utilité. Elle se tata un instant, puis ce décida à sortir une pièce de platine. La tenant fermement entre sont pouce et son index, elle se demanda ce qu’elle pourrait s’offrir avec. C’était là une certaine somme pour elle, l’équivalent de 10 pièces d’or.

- J’ai peine à croire que cela suffise, mais dans le doute, pensez vous pouvoir m’assurer nos repas, ainsi qu’un bain, la couture et un passage vers les souterrains ? Elle se tourna vers l’halfelin. Si cela ne suffit pas, il faudra aussi mettre la main à la poche mon amie. Non Swan ne faisait pas preuve de générosité, mais si la petite femme lui était redevable cela pouvait tourner à son avantage.

écrit par: Kipepeo Jeudi 29 Décembre 2011 à 14h58
Kipepeo était déjà presque ailleurs. Malgré sa déception à propos de la tarte aux mûres, les explications de l'augure lui semblèrent bien technique et pareille à elle-même elle avait presque décroché ne retenant que l'essentiel de ce qui l'intéressait fortement. Cela comportait entre autre en une rencontre où les âmes seraient pesées. Même si cela faisait furieusement penser à la mort elle-même, là où Kelemvor jugeait du contenu de son âme, Kipepeo se dit que l'augure avait prédit la fin de tous, mais la façon dont elle le dit laissa présager que c'était bien de son vivant qu'elle rencontrerait cette mystérieuse chose. Pour le reste la jeune barde savait très bien qu'elle n'avait pas sur elle de quoi satisfaire la jeune femme, quoique, elle réfléchit aux choses qu'elle avait vue dans son aventure jusqu'au sein de ce temple. Pas de traces de gobelet en or...

Enfin pour l'heure ces détails lui échappaient complètement alors que Pépi venait de sortir de sa bourse une pièce en platine. Les yeux de l'halfeline s'agrandirent sous le choc. C'était pour elle chose rare à contempler. Cela devait se remarquer d'ailleurs, nouvellement consciente de ce fait elle cacha son embarras montant, trifouillant dans sa bourse. Elle n'avait pas les cinq pièces d'or demandée et presque malheureuse elle l'avoua à Pépi :


- Mais tu vas te ruiner là ! Tant pis, on restera pas ici, on va emprunter le souterrain et on se reposera là dans un petit coin. Ne va pas dépenser ton argent à tout ça, ne t'inquiètes pas, on va trouver. Brandobaris est le dieu de la chance, et je l'aime et je pense qu'il m'aime aussi d'ailleurs... Il est vrai que trouver un endroit tranquille dans le genre d'endroit que venait de décrire l'Augure relèverait du miracle, Kipepeo le savait et se doutait bien que son amie le savait aussi. Aussi laissa-t-elle son amie prendre la décision qui s'imposerait. Soudainement malheureuse Kipepeo pensa à l'Assemblée, à la face joviale de son ami Joinon et à l'austère Enil. Savaient-ils seulement où elle était ? Elle se sentit soudainement bien frêle plongée dans un monde de brutes. Un frisson la parcouru, elle se sentit fatiguée et avait froid aussi. Elle prit dans son sac la cape trouvée, celle qui avait du appartenir à son compagnon disparu lui aussi, et s'en entoura les épaules.

écrit par: Jebeddo Vendredi 30 Décembre 2011 à 22h47
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconnu


Norim

Le nain chargea, la foule hurla, et le pauvre Duergar fut prit entre le marteau et l'enclume. Avant qu'il n'ai eu le temps d'agir, Norim était sur lui, lui assénant un coup de hache que son harnois pourtant de grande qualité, ne put arrêter. La hache trancha net métal tissus et chairs. Et alors que le métal crissait horriblement lorsque Norim retira la hache de l'épaule où elle était enfoncée, un second coup vint par l'arrière, laissant le regard du nain gris ébahit de stupeur tandis que Salim lui susurrait à l'oreille.

- Il semblerait que tu ai été trahit par ton dieu mille fois maudit. Ton âme va se faire une joie d'errer et de maudire celui qu'elle a tant vénérée.

On sentit la détresse et le doute dans le regard du Duergar, l'instant d'après, il s'écroulait. Son attention enfin libre et détachés du combat, Norim remarqua les hurlements de panique de la foule et la cohue sonore qui régnait au delà des lueurs trop vives pour voir a travers. Baissant les yeux vers l'arène, il vit que les renforts n'auraient pas tardé, et cela même si le Duergar avait survécu au premier assaut. Les gladiateurs, faible, fatigué, éreintée et amochés par tant de lutte pour le plaisir des autres, se trouvaient ragaillardit par la saine fureur de lutter pour leur vie. Tous affluèrent, les un saisissant les armes les plus proches, d'autre cherchant leurs équipements dans les tas d'armes.

Salim et Fark semblaient tout deux soucieux, et encourageaient chacun à se hâter et à ne pas chercher à absolument tout récupérer. Leur geôlier réagiraient sans doute rapidement.

Norim traversa l'arène, se remémorant l'endroit où il avait vu son équipement la dernière fois. Il aperçut aisément son arme et sa hache targe, mais, alors qu'il se penchait pour récupérer ses premières affaire, le bruit de bottes lourdes et ferrée, accompagné du cric des arbalète que l'on recharge se fit entendre. Une voix froide, machinale beugla un ordre.


- Achevez ceux qui défendent la porte! Et envoyez des troupes fermer les portes, on lachera les trolls sur ceux qui restent.

Norim était presque à l'opposé de la porte, il devait parcourir la trentaine de mètre qui l'en séparait, alors que les carreaux fuseraient. Et en espérant que les gardes ne ferment pas la porte avant cela. Car il faudrait alors lutter contre les trolls, sans feu ni acide.

Tu as le droit, gratuitement en terme d'action, de saisir un « lot » parmi ton équipement: Hache et bouclier, arc et carquois, armure et ceintures à munitions, la sacoche de ceinture. Tu peux aussi tenter ta chance, et prendre un équipement autre à portée (du type que tu souhaite: Armes de corps à corps, sacoche, armure, armes à distance.) Je déterminerais alors au hasard le contenu du « lot ». Tu peux aussi mettre autant d'action que tu le souhaite à récupérer d'autres « lots » (une action de mouvement à chaque fois). Tu peux aussi décrire tes actions sur plusieurs rounds (mais les archers agirons d'autant).
Pour info, toi et Salim avez réalisé un coup critique confirmé, bande de veinard...



Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



La jeune augure marqua une légère surprise à la vue de la pièce de platine. Sans doute n'avait-elle pas songé que ses invités choisiraient cette voie là. Mais elle n'en perdit cependant pas le moins du monde sa maîtrise, ni même les intérêts de son temple.

- Cette pièce serait en effet une très généreuse donation, elle est en outre largement suffisante pour couvrir les frais de tout ce que vous avez demandé toute deux.

Lorsque Kipepéo vêtit la cape, elle sentit soudain la présence d'une aura magique dans les environs. Et cela, sans qu'elle n'ai lancée de sort. Pour autant, ni la devineresse, ni Swan ne semblaient la ressentir. Peut être que la cape augmentait l’acuité en ce qui concernait les auras magiques ? Une chose cependant était certaine, c'était une cape de qualité, soyeuse et confortable.

La prêtresse pris la pièce de platine, à moins que Swan ne s'y oppose, et fit donner les ordres pour qu'un repas copieux fut servit, et un bain chaud préparé. Elle laissa ensuite les deux femmes seule et se retira dans ses propres appartements, quelques portes plus loin, les invitants à passer si l'envie leur prenait de parler avec elle, ou lorsqu'elles désireraient se rendre aux égouts sous Luskan. Dans tout les cas, elle passerait les voir à la nuit tombante.

Les deux femmes étaient maintenant seules et au calmes pour un nombre d'heures assez conséquent, avec la garantie de n'être ni épiée, ni poursuivie, ni même menacée. Une perle rare dans Luskan, même si elles l'avaient payée au prix fort. Au bout de quelques nombreuses minutes, une prêtresse du temple entrera après avoir frappé à la porte, baignoire de bois, et baquets d'eau chaude à la main. Un bain aux aromates délicats, délicieusement odorant. L'ensemble fut disposé derrière un paravent, à proximité de la cheminée, où des baquets d'eau supplémentaire pouvaient êtres mis à chauffer. On emprunta à Swan sa tenue amochée afin de la recoudre.

Après s'être ainsi relaxée, les deux femmes restèrent une heure ou deux à pouvoir discuter, quand à nouveau une jeune novice vint frapper à la porte. Un repas copieux, accompagné de tartes en dessert leur fut apporté. Le cuisinier devait être un maître de son art, car chaque plat était véritablement succulent. Le velouté de pois cassé était épicés avec goût et savoir, tandis que le plat de poires et gésier cuit au feu, accompagné d'une confiture aux pétales de roses, était un véritable délice. Même le pain qui accompagnait les plats était digne d'un seigneur opulent. La tarte aux pommes pochée noix et miel sut faire oublier à Kipepeo son désir, pourtant frustré de mûres. Avec le repas, la novice apporta aussi la chemise de Swann, reprisée à merveille en tout endroits, lavée, et reteintée là où elle était délavée. Comme neuve en quelque sorte.

Bien souvent en tête à tête, les deux femmes avaient put discuter de choses et d'autres.


Vos prochain post peuvent être considéré comme un flashback de ce que vous faites durant tout ce temps libre (à peut prêt 4h entre le départ de l'Augure et le début du repas, autant que vous voulez après le maximum étant de 4h). Si vous souhaitez avoir plusieurs échanges n'hésitez pas à enchaîner vos post sans attendre ma réponse.

écrit par: Swan Lundi 02 Janvier 2012 à 02h19
Une fois l’augure partis, Swan alla simplement s’affaler. Profiter un peu du confort. Elle s’allongea de manière à pourvoir regarder le feu danser, perdu dans ses pensées elle retraçait les événements de sa journée. Tout ceci n’étais qu’un amas de choses confuses, sans queue ni tête et pourtant liées. La disparition du troisième, la pseudo fuite jusqu’au temple et leur étrange accueil, le saut d’un temple à l’autre, son exhibition, et cette aura magique que même elle avait senti. C’est cette dernière pensée qui la sorti de ses rêveries, elle voulu aborder le sujet avec Kipepeo, mais le bain arrivait déjà. Elle se redressa, remercia la prêtresse et comme elle était déjà à moitié nue, elle prit place dans le bain.

- Tu ne m’en voudras pas de sauter dedans la première j’espère, mais comme je n’ai déjà plus mon haut, et que j’ai hâte d’enlever la crasse et les microbes de ses fous d’en face … Mais rien ne t’empêche de m’y rejoindre plutôt que t’attendre ton tour. Le bain était parfait, et plus que le bienvenue. La rouquine retint son souffle et s’y laissa glisser entièrement, avant de ressortir juste la tête. « Tu sais, demain matin, nous devrions nous déguiser. J’ai quelques accessoires, et il y en avait encore d’autre dans le sac que l’on a trouvé. D’ailleurs, dans les affaires que tu as récupéré, tu n’as rien trouvé d’étrange ? » Une fois posée, la question semblait si stupide, comme si une réponse miracle allait tomber du ciel * « si si regardes ça là c’est bien ce que tu cherches non ? tiens je te le donnes », bah voyons, pourquoi pas, on est dans un temple, on peut toujours espérer un miracle…*

écrit par: Kipepeo Lundi 02 Janvier 2012 à 12h02
Kipepeo avait le souffle coupé de tant de bonnes et belles choses. Elle hésita un instant, car sa vie avait été tellement trépidante, qu'elle hésitait à lâcher tout, se laisser aller enfin dans le grand luxe d'une soirée sans soucis et sans peurs. Elle regarda son amie plonger délicieusement dans ce bain et le sourire de Kipepeo se fit joyeux, presque enfantin. ¤ Profitons en, je ne risque rien avec Pépi, elle est mon amie et nous avons encore mille aventures à vivre ensemble ¤ En un clin d'oeil elle se débarrassa de ses vêtements et telle un pixie sauta presque dans le bain, le rire heureux, éclaboussant tout au passage, Pépi par la même occasion. L'heure était à la joie, à oublier toutes ses amertumes, ses angoisses. Elle ressortit la tête de l'eau faisant face à Pépi, les boucles mouillées frisant, les yeux brillants.

- Se déguiser ? Quelle bonne idée ! Ca me plairait beaucoup. On a une trousse de maquillage de toute façon hein ? Se frottant énergiquement, elle continua sa pensée Mais en quoi veux tu que je me déguise ? Déjà vu ma taille, ça ne va pas être facile... Quoique, je pourrais peut-être passer pour un enfant humain ! Et puis toi tu serais ma maman et puis après on passera pour des fuyards et on trouverait peut-être plein d'aide... Son imagination débordante ne s'arrêta plus Un garçon ? Tu penses que je peux me faire passer pour un jeune garçon ?

Le repas arriva et Kipepeo bondit hors du bain, prenant une serviette au passage, et se jeta sur la nourriture, tout en laissant son amie se prélasser dans l'eau chaude. La cheminée diffusait une douce chaleur, qui séchait ses cheveux au fil du temps. Plus calme, Kipepeo regarda soudainement Pépi, se rappelant de sa dernière question

- Étrange ? Elle s'arrêta un instant, le geste suspendu, le morceau de tarte menaçant de se briser pendant qu'elle cherchait la réponse au plafond Ben non j'ai trouvé quoi au juste ? La cape là qui est super douce, super chaude, ça c'est vraiment quelque chose qui sera utile je pense dans les souterrains, au moins je n'aurais pas froid, puis il y avait la boite de maquillage que tu as vue non ? A part ça heu... Kipepeo ne s'en souvenait pas trop, ce ne sont pas des détails qui accroche sa mémoire, mais son amie avait l'air vachement sérieuse sur ce sujet... Tu m'avais dit que tu voulais me parler continua-t-elle oubliant déjà le sujet de l'inventaire de leurs possessions De quoi au juste ? Tu as des ennuis ? On a des ennuis c'est sûr, mais quelque chose te chiffonne ? Kipepeo attendit la réponse, l'oreille soudainement attentive...

hrp.gif Je te laisse faire les tests de bluff psychologie et tout cher meujeu.

écrit par: Swan Mercredi 04 Janvier 2012 à 20h28
Toujours dans le bain alors que le repas venait d’arrivé, Swan regardait la petite halfeline se gaver de tout ces mets, elle resta bloquée un instant, une chose qui n’avait strictement rien avoir avec toute cette cohue venait de frapper son esprit. Mais préférant ne pas perdre le fil des choses elle préféra garder ça pour un peu plus loin dans leur conversation.

Elle avait du mal à imaginer Kipepeo en petit garçon, mais une petite fille pourquoi pas. Si elle devait jouer sa fille, ces traits légèrement différents pour s’expliquer par un père elfe ou demi-elfe… Swan imaginait tout les détails, puis sorti du bain, enroulée dans une serviette elle prit le temps de sécher près du feu.


- Très bien, tu seras ma fille. Nous serons brunes, qu’en dis tu ? Il faudra aussi foncir un peu notre teint, histoire d’être plus méconnaissable encore. Si on te demande, ton père était un demi elfe, c’est bien un demi elfe non ? ça expliquera nos quelque différences. Mais j’ai peur de ne pas arriver à lisser tes cheveux, il faudrait essayer maintenant, pendant qu’ils sont humides. Ou alors tu les retremperas dans le bain après manger, et j’essayerai de te les brosser. Swan rejoint finalement sa camarade, se servit à manger et à boire. Alternant bouchées de ses plats délicieux et petite gorgée elle continua son discours, mais jamais la bouche pleine. « Il nous faudra aussi des faux noms tu sais, et surtout, enchérit elle en pinçant amicalement la joue de son interlocutrice, il faudrait maintenant me dire comment t’appeler quand nous sommes entre nous… Papillon … C’est ce qui avait tracassé la rouquine, elle n’avait pas même un faux nom pour l’hin, crier papillon en pleine rue avait été d’un réel ridicule.


La petite rousse repris un air plus sérieux

- Ce dont je voulais te parler en privé, c’est de ce qui aurait pu être étrange. J’ai ressenti une magie disparaitre quand tu es sorti du temple, ne me demande pas comment, je n’en sais rien moi-même ! Mais si ça avait été dans le sac que l’on a trouvé, cela aurait pu avoir un lien avec nos poursuivants. * et cela m’intéresse au plus au point comme objet … * Peut être que trouver cet objet et s’en débarrasser nous sortirais d’affaire. Quand Swan propose de s’en débarrasser, il s’agit bien évidement de le vendre ou de le donner à la bonne personne, mais bon, à quoi bon tout expliquer à quelqu’un qui n’a pas les mêmes priorités qu’elle…

écrit par: Kipepeo Jeudi 05 Janvier 2012 à 08h33
Kipepeo eut presque le hoquet tant la déclaration de Pépi la prit par surprise. Elle la regarda un instant comme pour s'assurer qu'elle ne la taquinait pas. Elle ne comprit pas trop ce que la jeune femme voulut lui dire. elle regarda le sac contenant son équipement comme si en un bref instant un petit diable allait en sortir grimaçant horriblement, puis reporta son attention sur Pépi. Celle-ci semblait fort sérieuse et désireuse de lui parler d'une chose d'une grande importance pour elle :

- Voyons Pépi, explique toi un peu mieux, je pourrais d'autant plus t'aider. Tu me dis que tu as vu que j'avais une chose magique sur moi ou en moi qui as disparu quand je suis sortie du temple. Mais de quel temple parles-tu ? Celui où il y avait l'horrible souffreteux couvert de pustules ? Rien que d'y penser, Kipepeo frissonna. Elle n'était pas prête à retourner dans le temple de Talona, ne fut-ce pour aller chercher une calèche remplie d'or... quoique ... Secouant ses boucles blondes, Kipepeo s'efforça de revenir sur le sujet de leur conversation Donc en fait, si je comprends bien dit-elle son visage s'illuminant brusquement comme si elle avait eu une inspiration Tu veux dire que quelque chose s'est mis à être magique au temple, et que quand j'en suis ressortie, elle s'est éteinte ?

Kipepeo baissa la tête, saisissant du bout des doigts un morceau de croûte de la tarte, ses réflexions portant sur les différentes magies qu'elle avait pu découvrir le long de sa vie de barde. Lentement une idée se forma dans son esprit, il y avait plusieurs choses qui pouvait à l'approche d'un évènement se mettre soudainement en éveil. Mais justement il y en avait plusieurs : la présence du mal, une situation de péril, l'approche d'une rune dédiée... c'était vaste en somme. Bon dis-moi ce que ça pourrait être. Tu veux qu'on examine ensemble le contenu de mon sac ?



écrit par: Norim Samedi 07 Janvier 2012 à 13h09
Le nain allait vite se retrouver sous les traits des archers ennemis, et il risquait de ne pas avoir le temps de tout prendre. Pourtant, tout était important, ses armes pour sortir d’ici en vie, son armure et son bouclier pour la même raison. Sa sacoche, elle, était également très importante, puisqu’elle contenait son journal, du moins il l’espérait, ainsi qu’une petite panoplie d’objets qui pourraient être des plus utiles suivant l’endroit où ils sortiraient, même si Norim se doutait que ce serait dans les ruines de l’ancienne ville, il y avait des chances pour qu’il n’en soit rien.
Prenant son élan, il sauta par-dessus le tas d'objets pour atterrir derrière celui-ci, un genou au sol, son bouclier en avant pour le protéger de ce qui pourrait le blesser.
De là, il récupéra toutes ses affaires, puis il hésita un instant, devait-il prendre son temps pour rejoindre la porte, en passant par un chemin protéger, ou bien devait-il se ruer vers celle-ci, en s'exposant aux flèches. Il choisit finalement la seconde solution, car la porte n'allait pas rester indéfiniment ouverte, mais avec une petite variante : Jetant la hache qui avait occis le duergar un peu plus loin dans le tas d'objet, il espéra que cela permettrait d'attirer l'attention ailleurs, après quoi il sortit, se ruant vers la porte, le bouclier en avant, espérant qu'il survivrait à se passage à découvert.



hrp.gif Saute par-dessus puis s'accroupit derrière le tas d'objet, puis récupère ses affaires.

écrit par: Swan Dimanche 08 Janvier 2012 à 20h57
Swan était légèrement déconcerté, comment être plus clair, mais visiblement la faculté de compréhension d’un hin était proportionnelle à sa taille.

- Je n’ai jamais dis que j’avais vu quelque chose de magique sur toi. Je dis qu’une aura magique c’est éteinte en même temps que ta sortie du temple. C’est peut être juste une coïncidence ! Ou peut être est ce quelque chose que l’on a trouvé, que l’aura n’était plus assez proche pour que je la sente, même si je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour la ressentir. D’un autre coté, la magie ce n’est pas vraiment mon domaine. Je dis juste que l’on devrait vérifier, c’est toujours mieux que de se faire trancher la gorge à un coin de rue ! Tu n’as pas ces compétences toi par hasard ? On pourrait aussi voir avec l’augure, mais j’ai peur que cela ne nous coute encore, ou que d’autres ennuis nous tombe sur le sommet du crane si ce qu’elle trouve l’intéresse. Mais tu as raison, pour l’instant, examinons un peu mieux chaque objet. Peut être même faudrait il les essayer, cela peut être dangereux, mais au point ou nous en sommes…

La rouquine déballa sur le lit tout ce qui était dans le sac qu’elle avait trouvé. Examinant chaque objet, ainsi que ceux que Kipepeo avait gardé, si toutes fois elle les sort, cherchant le moindre détail, un indice, un semblant de rune magique, quelque chose qui pouvait porter à croire que l’aura pouvait provenir d’ici.

Il y avait peut être quelqu’un d’autre qui pouvait l’aider à identifier l’objet. Celui qui le cherchait, si toutes fois il était bien dans ce sac. Là encore il faudra convaincre l’hin de lui céder, pas question pour Swan de partager. A moins que la récompense ne soit pas matérielle, il faudrait alors que les deux soient récompensées. Encore une fois, les choses n’allaient concernant cette affaire ne s’arrangeait pas. Au pire, si les catacombes sont un refuge, son contact y serait surement, et tout les objets présents dans le sac aussi…


écrit par: Jebeddo Lundi 09 Janvier 2012 à 20h21
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconnu



Kaj Waorrs

Il ne savait plus vraiment ce qu'il était venu faire à Luskan, une chose était certaine, il regrettait d'avoir eu cette idée. Il ne s'était pas vraiment alarmé face à l'hostilité des gardes de la ville, ni même de ses habitants. Après tout, c'était là chose courante. Mais à peine avait-il parcouru deux ruelles qu'une vingtaine d'homme en armes lui étaient tombé dessus et l'avait capturé. Oh, il avait quand même eu le temps d'en envoyer deux ou trois à la mort. Mais un filet avait eu raison de lui. On le désarma, le dénuda, fouilla son équipement, et il fut mené rondement et prestement sous terre.

Là, il fut conduit par des chemins vraisemblablement secrets, vers une pièce antique et glaciale où lui et nombre d'autre captifs étaient mis en vente. Lorsque le premier client intéressé par lui vint tenter de le tâter, il ne put retenir une envie soudaine de l'envoyer valsé malgré les nombreuses entraves à ses pieds, et mains. Un coup de tête bien sentit servit s’expédiant.

Tandis qu'on lui attachait le coup afin d'éviter toute récidive. Deux geôliers vinrent le voir. Un colosse, aux ordres d'un vermisseau.


« Tu m'as l'air d'être une forte tête. Si je puis me permettre. » Dis un homme à l'air aussi vicieux qu'il était gringalet. « Peut être pourrais-tu racheter ta propre liberté en combattant pour nous dans l'arène? Qu'en dis tu? Et peut être d'autre te rachèterons malgré toute cette fougue inconsciente de la jeunesse. Le combat va bientôt commencer. Je vais t'envoyer là bas pour voir ce que tu donne. Tu me diras quel est ton choix après. » Visiblement ses geôliers étaient pressé. Aussi n'attendirent-ils pas sa réponse, et il fut mené manu militari, les yeux bandés, à travers force de couloirs et de portes fermées juste dans son dos. On lui ôta le bandeau dans une petite cellule où patientaient d'autres hommes en compagnie d'un Nain gris. Deux captifs entraient dans l'arène, un nain et un humain à la peau bronzée. On l'avait attaché dans le fond, il s'étonna qu'aucun des captifs, pourtant pieds et poings libres, ne tente de s'en prendre au nain.

Puis soudain, le nain gris juras en s'approchant de la porte, qu'il ouvrit pour se glisser dans l'arène. Tout s'anima subitement. Deux autres captifs vinrent le détacher. Un doigt sur les lèvres pour l'enjoindre à garder le silence.

Il y eu des cris de stupeur, tout les captifs entrèrent dans l'arène, se jetant sur les armes aux pourtours. L'un deux cria à Kaj.


« Tu as de la chance l'ami, tu arrive le jour où l'on se fait la malle. Arme toi, on va s'enfuir. »

Par une chance inouïe, le semi Orc aperçu son équipement à quelques pas sur sa droite, aussi s'y dirigea-t-il. Le nain gris gisait dans l'arène, un nain avait courrait à l'autre bout récupérer ses armes.

Kaj venait de saisir sa hache d'arme et son kukri lorsqu'un bruit de bottes lourdes et ferrée, accompagné du cric des arbalète que l'on recharge se fit entendre. Une voix froide, machinale beugla un ordre.


- Achevez ceux qui défendent la porte! Et envoyez des troupes fermer les portes, on lachera les trolls sur ceux qui restent.

Norim était presque à l'opposé de la porte, il devait parcourir la trentaine de mètre qui l'en séparait, alors que les carreaux fuseraient. Et en espérant que les gardes ne ferment pas la porte avant cela. Car il faudrait alors lutter contre les trolls, sans feu ni acide.

Tu as le droit, gratuitement en terme d'action, de saisir un « lot » parmi ton équipement: arc et carquois, armure et vêtement, ou ton sac à dos. Tu peux aussi tenter ta chance, et prendre un équipement autre à portée (du type que tu souhaite: Armes de corps à corps, sacoche, armure, armes à distance.) Je déterminerais alors au hasard le contenu du « lot ». Tu peux aussi mettre autant d'action que tu le souhaite à récupérer d'autres « lots » (une action de mouvement à chaque fois). Tu peux aussi décrire tes actions sur plusieurs rounds (mais les archers agirons d'autant).

Norim et Kaj Waorrs

Une première volée de carreau s’abattit dans l'arène. Deux hommes tombèrent devant la porte. Les archers ne s'était pas encore intéressé à ceux qui fouillaient dans les équipements. Et à vrai dire, tous n'avaient pas tiré. Norim reconnue là la redoutable tactique du feu nourris avec les arbalètes. Tandis qu'un groupe tirait la première salve, l'autre rechargeait, et ainsi de suite. De plus, à la vu des tirs, il en déduisit rapidement que les arbalétriers n'étaient pas des débutants. Un seul tir manqué.

La majorité des captifs s'étaient contenté de se jeter sur les premières armes familière et efficace dans un couloir à portée de main. Armes d'hast et épées courtes, ainsi que quelques boucliers constituait là leur préférence. Tous maintenant courraient vers l'entrée en invitant les retardataires à se presser de se mettre à l'abri.


écrit par: Kipepeo Lundi 09 Janvier 2012 à 21h18
Kipepeo restait perplexe. Certes si quelqu'un connaissait bien la magie, ce devrait être elle, mais pourtant, déjà rougissante à ce qu'elle s'apprêtait d'avouer à son amie, elle ne savait même pas lancer le sort de détection de la magie. Elle n'avait jamais cru que ce sort serait utile, ou bien elle l'a zappé lors de ses rudiments d'études, ou était distraite regardant le vol des hirondelles migrant vers le sud. Mais si leur vie étaient en danger, il fallait qu'elle essaie de faire un effort de réflexion de ce qu'ils avaient trouvés. Ce qu'elle ne comprenait pas c'était sa phrase "une aura magique s'est éteinte lorsque tu es sortie du temple". Elle fut tentée de creuser cette question, et se demanda ce que ça voulait dire en réalité

- Bon Pépi, faut que tu saches que je n'ai pas non plus le pouvoir de discerner les auras, je ne pourrais pas aider sur ce coup ! Mais je te promets, la prochaine fois que j'ai l'occasion, j'apprendrais. Mais là faudra se débrouiller sans. Alors voyons ce qu'on a trouvé dans ce sac tombé là... D'ailleurs toi tu en as une partie aussi...

Tout en déballant son sac, Kipepeo étala toutes ses maigres possessions au regard de la jeune humaine, et attendit que celle-ci fasse de même, afin qu'ensemble elles puissent au moins deviner quel objet aurait provoqué cet événement inattendu. A côté de ses affaires à elle qui, elle en était persuadé n'avait rien de magique, il restait celles qu'elles avaient trouvés toutes les deux.

- Mais si ça s'est éteint, c'est possible qu'on ne verra rien du tout, plus rien du tout, puisque il n'y en a plus d'aura ... Et si en plus je ne l'avait pas nécessairement sur moi..

Kipepeo était totalement perdue. Puisant dans son savoir, elle essaya de déterminer à quelle occasion une aura peut s'éteindre ou même comment une magie soit tout à coup à l'oeuvre sans que personne ou rien ne soit intervenu


hrp.gif utilise savoir bardique et art de la magie pour déterminer quel genre d'école peut engendrer ce genre de sort, si c'est profane ou devin, si ça vient d'ailleurs et de l'au-delà genre si un sort peut être lancé comme ça sans rien ni personne autour

écrit par: Kaj Waorrs Mardi 10 Janvier 2012 à 18h59
Tout s'était passé tellement vite que Kaj avait du mal à bien comprendre ce qu'il lui arrivait. A peine arrivé à Luskan, que déjà les ennuis commençaient. Et ennuis est un doux euphémisme !! Le jeune demi-orque prit une fraction de seconde pour fermer les yeux et tenter de se rassembler:

¤ Bon récapitulons ! Je suis arrivé et bien que je n'ai fait de mal à personne, on m'a capturé puis vendu au marché aux esclaves comme un vulgaire animal au marché aux bêtes. A présent je me retrouve à poil dans une arène de combat avec tous ces types qui ont envisagé une grande évasion. Mais on cherche à nous enfermer dans l'arène et on nous tire dessus depuis les hauteurs.¤

Le bref instant passé, Kaj rouvrit les yeux. Il savait ce qu'il lui restait à faire. Il se jeta sur la droite afin de se mettre à couvert des carreaux d'arbalètes et afin d'atteindre ses affaires posés sur le sol non loin de lui.
Le choix dans l'équipement d'urgence n'était guerre aisé. Dans sa sélection rapide, Kaj décida d'emporter son sac sur le dos pour un soucis d'ergonomie et conserver son armure et sa hache dans les mains jusqu'à ce qu'il puisse l'enfiler en toute tranquillité. Dommage pour son arc mais le jeune hybride se devait de faire un choix.

En ramassant ses effets, Kaj jeta un regard vers la porte de sortie. D'ici quelques instants, l'arène grouillera d'ennemis et il se devait de décider, dès à présent, son plan d'évasion.


¤ Il faut que je puisse garder cette porte ouverte pour permettre aux autres d'accéder à la sortie. Si j'ai besoin de mes mains, je jetterai mon armure de l'autre côté afin de ne pas m'encombrer lors de cette tâche. Je verrai par la suite, si j'ai le temps de m'arnacher. Je sais que les tireurs me prendront pour cible principale mais il n'y a pas d'autres alternatives.¤

La bravoure et l'altruisme n'étaient pourtant pas des traits caractéristiques du jeune barbare. Cette décision avait réellement deux raisons: tout d'abord, il avait plus de probabilité de s'en sortir s'il était accompagné et de plus, il se devait de rétablir une justice absente en cette situation. Espérant que le Dieu Juste l'accompagnait en ces instants difficiles Kaj s'apprêtât à passer à l'action, bien déterminé !

écrit par: Jebeddo Mardi 17 Janvier 2012 à 21h18
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)



Norim, Kaj

Lieu : Luskan
Climat : Arène
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



La seconde volée ne s'attarda pas sur nos deux héros qui récupéraient leur effet. En effet, en adéquation aux ordres reçu, les arbalétriers prirent en joue ceux qui s'attardaient aux environs de la porte. Il y eu un cris, un homme blessé, mais ce coup ci pas de mort. Car deux tirs firent résonner les portes de fer d'un bruit plein de menace et aux tonalités crissantes et métalliques.

Kaj et Norim étaient maintenant les seuls dans l'arène. Et les portes commencèrent à se fermer, le mécanisme se trouvait au-dessus d'eux, et des gardes s'y étaient précipité pour l'activer

Le semi orc eut l'intelligence de prendre les jambes à son coup le plus vite possible, évitant de justesse le carreau qui lui était destiné et qui envoya valser le tas d'objet où il s'était trouvé un instant plus tôt. En atteignant la porte, il se mit à l'abri derrière celle ci. D'où il pouvait la retenir, bien qu'avec difficulté, celle-ci se ferma de quelques centimètres. L'autre battant lui, était déjà à moitié fermé.

De son côté Norim avait saisit ses derniers effets, et choisi finalement de laisser tomber la hache plutôt que de la lancer, ce qui ne lui laissait que quelque maigre espoir de les leurrer. Un carreaux vint se ficher en plein dans sa targe qu'il avait heureusement récupérée. Quand à l'autre tir, on entendit le bruit d'une corde qui claquait sous la tension. Coup de chance pour le nain, car ce tir ci lui aurait peut-être valut une vilaine blessure.

Il lui restait encore toute l'arène à traverser, et il était maintenant le seul sur le sable, courant de son mieux pour éviter les tirs de la dernière salve. Il aurait juste le temps de franchir la porte avant que ceux qui venaient de tirer n'ai rechargé, mais il entendis le déclic de trois cric, on devait sans aucun doute commencer à le prendre en joue.

Kaj ajusta sa position pour utiliser au mieux ses muscles. Tandis que le second battant se retrouvait maintenant complètement fermé et qu'un bruit de verrou se fit entendre, Kaj lui, réussis à repousser la porte en arrière, la maintenant complètement ouverte.

Norim courrait, un carreau fila loin de lui sur sa droite pour s'écraser dans le tas d'objet. Puis vint la douleur. Un carreau venait de se ficher au niveau de la hanche, une blessure assez grave, et qui aurait dû le ralentir. Mais Norim était un nain fier et brave, et continua de courir sans perdre de vitesse. Un second carreau l'atteignit au bras gauche alors qu'il approchait de la porte. Le carreau ne resta pas fiché et poursuivit sa course, un petit bout de chair accroché à sa pointe, pour finir par heurter avec une traînée rouge le dallage de l'antichambre de l'arène. Norim était arrivé, plus personne ne se trouvait dans l'arène, Kaj lâcha la porte qui d'un coup se referma dans le dos du nain. Ils n'étaient plus que neuf à tenter l'évasion, dont deux blessés et là plupart épuisé par de longs mois de privation et de combat acharnés. Nul doute qu'une troupe d'homme d'arme allait rappliquer d'un instant à l'autre dans les couloirs. Et il fallait encore trouver la sortie.
Devant eux, une porte, et au-delà, le couloir en courbe qui menaient aux cellules. De nombreuse portes closes se trouvaient de part et d'autre. Personne ne savait ce qu'il se trouvait à l'autre bout. Peut être l'une des portes latérales menait-elle vers la sortie. Une chose cependant était certaine. Ils avaient peu de temps. Tout le monde était armé, mais sans armure. Norim et Kaj ont cependant les mains encombrée par leurs armures, il sera difficile de se battre avec, à moins de les enfiler, ce qui peut faire courir le risque que des hommes d'armes arrivent.


Norim perd 8+3 PV = 11, il est à 13point de vie, moins 4pv temporaire.

Je vous fait le plan sous peu. Mais en gros, il y a rapidement une porte sur votre droite, à l'écart des portes suivantes, ainsi qu'une sur votre gauche de même. Les deux portes sont face à face. Vous ne voyez pas le bout du couloir. Personne ne sais ce qui est où, puisque le trajet est habituellement effectué les yeux bandés.





Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: Soir



Les deux femmes passèrent un moment à observer les objets qu'elles avaient trouvé dans le sac. À savoir, une trousse de déguisement, un morceau de fusain une blague à tabac, une bourse en cuir, une outre pleine de ce qui semble être de l'eau, une boussole, une pipe en bois de facture gnome, avec du tabac de Lantan, un jeu de Talis, et une torche. Ainsi que la cape que Kipepéo porte sur elle.

Ne trouvant rien de particulier, en l'absence de sort efficace, elles rangèrent tout, avant de se préparer à se maquiller en s'entraidant. Le résultat était à s'y méprendre. Swan se permit même d'ajouter quelque petit détail pour faire « trait de famille » comme le contour des yeux. Kipepéo ressemblait réellement à une jeune enfant humaine, elles avaient finalement décidé de ne pas la travestir à cause de ses longs cheveux qu'il aurait fallut couper.

C'est au moment où elles finissaient de ranger le matériel que la prêtresse entra. Elle eût un moment de surprise, puis sourit d'un air malicieux et amusé.


- Vous pourrez vous vanter d'avoir surpris une augure. Pendant un moment je me suis demandé si je ne m'était pas trompée de portes. Alors? tes-vous prête à vous rendre dans les sous sols de Luskan?

Si elles avaient encore une demande, c'était le moment de la poser.

Swan et kipepéo sont reposée, elles récupèrent tout le sort, et gagnent un bonus de moral de +1 à tout leur jets pendant 2h

écrit par: Swan Jeudi 19 Janvier 2012 à 19h51
Rien, elle n’avait strictement rien trouvé. Mais peut être était ce là quand même, après tout elle ne disposait pas des pouvoirs nécessaires à la recherche d’aura, elle était plutôt spécialisée dans la recherche d’argent. Il restait juste à espérer que Kipepeo ne lui ait pas menti, même si cela ne gênerait surement pas une fois devant la bonne personne.

* J’espère que tu ne feras pas de grabuge petite hin, à ce moment là, je ne pourrait rien pour toi… *

L’arrivée de l’augure ce fit dans les temps, et surtout pas trop tôt. Il aurait été embêtant de se faire surprendre à examiner une liste d’objet. Sa réaction fut des plus satisfaisante pour Swan, si même elle qui savait que les deux femmes se trouvaient dans cette chambre à eu une hésitation, c’est que leurs déguisements étaient des plus réussis.

- Je pense que nous sommes prêtes oui, dit elle en souriant, et pour ma part, il n’y aura pas d’autres requêtes. Son regard porta sur l’hin, rien de plus qu’un réflexe pour savoir ce qu’il en était pour elle.

écrit par: Kaj Waorrs Vendredi 20 Janvier 2012 à 23h39
La porte de l'arène claqua dans un bruit sourd et le demi-orque prit quelques secondes pour reprendre son souffle après cet effort. Il en profita pour jeter un oeil aux personnes qui l'accompagnait dans cette évasion et plus particulièrement au nain qui venait de passer la porte dans un sale état. Ses blessure semblaient douloureuses et ce petit homme eut beaucoup de chance d'être encore en vie malgré les nombreux tirs des arbalétriers. Mais ce n'était pas le moment de se reposer. La situation à laquelle ils devaient tous faire face était encore très dangereuse.

Kaj s'avança vers son armure qui se trouvait non loin du nain. Se penchant pour la ramasser, il jeta un regard à son compagnon d'infortune avant de lui adresser quelques mots:


- Nous ne pouvons pas prendre le temps de soigner tes blessures l'ami. Il va falloir que tu supportes la douleur pendant un moment. Mais comme il va falloir se battre, je te conseille que nous nous équipions de nos armures. Elles seront certainement très utiles vu ce qui nous attend derrière ces portes, et surtout nous ne pouvons pas nous encombrer de les porter à la main. Qu'en pense-tu l'ami ?

Sans attendre la réponse du guerrier barbu, Kaj commença à enfiler son armure. Il savait très bien que s'il prenait trop de temps, il risquait de subir une attaque. Bien que le combat ne semblait pas effrayer le demi-orque, un nombre d'ennemis trop important pourrait ralentir, voir même, contrarier son évasion.
Tout en s'équipant, Kaj observa le groupe de fugitifs qui l'accompagnait.


¤Il faudra que je reste groupé avec les autres. Mes chances de survies seront plus importantes si on parvient à s'entraider sur cette épreuve. Les blessures du nain risquent de nous ralentir mais on va avoir besoin de ses talents de guerrier. On n'en sortira pas tous vivant; mais si je dois y rester, je ne partirai pas sans défendre chèrement ma peau d'orque ! ¤

Kaj enfile son armure et n'oublie pas de remettre son sac sur le dos, son kukri à la ceinture et de ramasser sa hache.

écrit par: Norim Mardi 24 Janvier 2012 à 11h24
Le nain avait encaissé plusieurs carreaux, mais il était en vie, et ce n'était pas le cas de tous ceux qui avait voulu les suivre dans l'aventure. Celui qui semblait avoir retenu la porte assez longtemps était un demi-orque, ce qui aurait fait grincer les dents de Norim, mais dans une situation désespérée comme celle-ci, il prenait tout aide qui se présentait, et même s'il détestait les orques, eux ne faisaient que tuer leurs adversaires, ils ne s'en amusaient pas, et ils avaient, si on y regardait de plus près, un certain sens de l'honneur. Et lui aussi devait avoir l'intention de partir, si bien qu'il n'y avait pas de raison pour qu'il le trahisse maintenant, par contre, il lui faudrait faire attention à lui plus qu'aux autres, mais moins qu'à leurs ennemis, et puis, il semblait avoir compris qu'il avait besoin des autres, s'il n'était pas naturellement gentil, même si le nain avait tendance à ne pas considérer cette option, considérant ses antécédent avec cette race.
En tout cas, il fallait faire au plus vite, car leurs bourreaux allaient réagir, comme ils avaient réagit pour fermer la porte, mais le nain se sentait nu presque sans armure, mais il n'avait pas le temps de l'ajuster comme il le fallait. Il se dépêcha donc, commençant par le casque et les jambières, qu'il attacha grossièrement, et fit de même avec la partie principale, le tout en répondant à l'orque qu'il allait bien, et qu'il savait parfaitement que le temps était compté.
Reprenant le gros bouclier au bras, et non sa simple targe, il vérifia que son journal était toujours dans sa sacoche et s'écria en levant son énorme hache :


- Allons retrouver notre liberté !

écrit par: Kipepeo Samedi 04 Février 2012 à 13h58
L'halfeline s'amusa prodigieusement à se travestir, l'histoire de l'objet magique étant déjà relégué dans ses vagues souvenirs. Kipepeo n'était pas de celle à s'attarder sur un sujet. Elles avaient toutes deux fait l'inventaire soigneux de ce qu'elles avaient, et n'avaient rien trouvé de bien probant, du moins pour l'instant. Reposée, la mine d'une enfant toute prête à faire mille et une bêtises elle éclata de rire devant la mine déconfite de l'augure, tout en sautillant dans la pièce, faisant tournoyer sa robe.

- Vous avez vu comme on a bien fait les choses ? Nous sommes trop fortes hein Pépi... non je devrais m'habituer à dire maman ou tantine, qu'est ce que tu préfères ? Sans attendre la réponse elle prit la main de l'augure dans les siennes Merci beaucoup jolie dame pour ce bain, ce repas et cette nuit toute merveilleuse. Je me sens prête à affronter un dragon... Enfin peut-être pas un dragon ... Puis plus sérieusement elle rajouta à l'augure Si jamais vous avez l'occasion de voyager, il vous faut absolument passer par Everlund à l'Assemblée. Je suis sûre que vous seriez reçu avec autant d'égards et de gentillesse qu'ici, même si certain sont d'un abord un peu sombre dit-elle pensant au visage sévère d'Enil Aroc Et si d'aventure je suis là, je vous préparerais moi-même une belle tarte aux mûres !

Puis sautant du coq à l'âne, elle termina par une question qui la turlupinait depuis quelque temps, depuis qu'elle était entré dans la ville en somme Vous qui voyez beaucoup de choses, et qui nous a si gentiment mis en garde et prévoyez une rencontre importante, j'en ai déduis que je suis à Luskan pour accomplir une mission ou du moins un chose importante dans mon destin. Je ne pensais que visiter la ville, y trouver des expériences nouvelles pour enrichir mes connaissances. Cependant, il semble qu'il y a bien plus que ça, mais je ne sais pas vers où je me dirige, ce que je dois faire, si il y a quelque chose ou quelqu'un que je devrais sauver ou trouver ou même protéger... La petite barde était sérieuse cette fois-ci, le regard brillant accroché à celui de l'augure, le visage empreint d'une volonté de comprendre elle termina Belle augure, quelle est la mission que je dois accomplir ?

écrit par: Jebeddo Samedi 04 Février 2012 à 15h30
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : Arène
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



Leurs compagnons s'impatientaient en angoissant tandis qu'ils revêtaient tout deux leurs armures. Certains protestaient, mais sur la proposition de Salim, les deux en armure passeraient devant une fois équipé. Ils résisteraient mieux aux assauts qui ne tarderaient pas à se manifester. La peur alors s’apaisa quelque peu. Non pas qu'ils fussent couards, mais ils s'étaient hâté en ne prenant que le strict nécessaire, et s'en retrouvaient bien moins équipé. On pouvait voir dans leurs yeux que beaucoup auraient aimé avoir le temps de récupérer leurs effets, peut être chargé de sentimental. Mais qu'ils n'en avait guère eu l'occasion.

Et d'ailleurs, cela ne tarda pas. Alors que les armures n'étaient pas encore tout à fait revêtue, il y eu des bruit de botte ferrée dans les couloirs. Personne n'avait eu la présence d'esprit de clôturer la porte menant vers le couloir. Heureusement pour Norim et Kaj, empêtré dans leurs armures, leurs compagnons réagirent à temps pour bloquer la porte en la claquant au nez des soldats. Ils eurent tout juste le temps de terminer d'enfiler leurs armures et de saisir une arme avant que la porte ne fut enfoncée. Aucun des deux ne put agencer ses affaires comme ils le souhaitaient. Les sacs traînaient à terre, risquant de faire tomber celui qui mettrait le pied dessus. Le kukri de Kaj traînait au sol, de même que la hache targe du Norim qui avait tout de même eu le temps de se saisir de son bouclier et sa hache.

La porte fut tracassée, et immédiatement après, deux hommes d'armes entrèrent dans la pièce, armée de masse d'armes pratiques dans les couloirs, et d'écu rond ainsi que d'une chemise de maille. Moins armés, certains n'avait qu'une arme parfois avec un bouclier, et de faible santé, la plupart des gladiateurs reculèrent à l'arrivée de garde pour se disposer aux alentour, prêt à frapper. Salim lui, s'était dissimulé derrière un lambeau de porte, attendant sans doute le bon moment pour frapper à l'aide d'une dague et d'une épée courte qu'il avait ramassé.

Derrière la porte, on pouvait apercevoir un troisième soldat qui pour l'heure n'avait put franchir la porte. Les deux gardes semblaient bien plus déterminé à empêcher quiconque de franchir la dite porte plutôt qu'à mener l'assaut. Au loin, parvenait l'écho amoindri de cri d'alerte et de pas de courses.



Norim, Kaj, vous avez l'initiative. Si vous tardez trop à faire avancer le groupe, il y aura peu à peu plus en plus de garde. Et ceux ci seront de plus en plus fort. Vous êtes prévenus.



Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit


L'Augure les escorta dans le temple, les menant vers les sous-sols de celui-ci. Contre toute attente, la crypte était particulièrement lumineuse, non pas seulement en raison des torches placée et ça et là, mais surtout en raison des nombreux vitraux de part et d'autre de l'allée. Ils donnaient d'un côté sur une pièce souterraine vivement éclairée, et de l'autre, de courte fenêtre faisait entrer air frais et lueur lunaire. Le plafond était d'un superbe bleu, parcellé de dalle de verre épais, qui laissaient entrer une faible lumière du hall situé au-dessus. Sans doute les décorations de ce hall comportait discrètement disséminée et dissimulée ces même dalle de verre. L'effet donnait l'impression d'un ciel de pierre emplie d'étoile de même composition.

Tout en marchant, l'augure répondit à Kipepéo.


- Je prends note de votre proposition. L'assemblée vous dîtes. Souhaitez-vous que je leur fasse parvenir un message de votre part? Quand à votre mission, vous m'avez mal comprise. Il ne s'agit pas de mission, il s'agit de destin. En d'autre terme, vous n'avez rien d'autre à faire que vivre. Comme vous dites vous-même vous ne faite « que visiter la ville, pour y trouver des expériences nouvelles pour enrichir vos connaissances. » Et comme vous le remarquez très bien, c'est aussi plus que cela. Sans le vouloir, vous avez été mêlée à une étrange histoire. Par votre ami qui a fuit dans l'autre temple, et par ce qu'il a trouvé parmi les cendres du carnage où vous vous êtes rencontré. Et qui est maintenant en votre possession. Vous voulez un indice? Vous avez déjà payé assez cher, je pense pouvoir me permettre de vous le donner. Tentez de faire identifier cette cape par un marchand. Mais c'est un mauvais conseil, car cela vous fera aussi courir des risques. »

Après un instant d'hésitation, elle se résigna à conclure sur un point. Sans doute avait-elle pesé le pour et le contre dans ce qu'elle pourrait leur dire.

- A vrai dire, je ne sais pas grand chose à propos de la cape, juste qu'elle est importante.

Puis, elle ouvrit délicatement une porte aux reflets d'or et d'agent, mais de simple fer de l'autre côté. La clef d'allure simple nécessitait cependant que l'on lance un sort de signature magique dessus pour pouvoir ouvrir la porte.

L'odeur fétide du renfermé sauta à la gorge des trois femmes.


- Je suis navré de vous envoyer là dedans, mais il n'y a pas d'autre chemin. Continuez tout droit dans les cryptes, et évitez de vous aventurer dans les caveaux alentour. Vous arriverez à un escalier qui descend, très humide. Il passe sous le fleuve. Vous aurez de l'eau jusqu'au genou petite dame si vous marchez au milieu, restez donc bien sur les côté du chemin. Une fois de l'autre côté, vous tomberez sur le marché noir de Luskan. Un endroit aussi intéressant que dangereux. De là bas, je vous laisse poursuivre votre aventure à votre gré. Je n'ai pas de conseils à vous donner là dessus. Au plaisir de vous revoir en d'autre lieux et d'autres temps »

écrit par: Norim Lundi 06 Février 2012 à 14h49
Un poil engoncé dans son armure, qui se retrouvait fort mal mise sur ses épaules, mais quoi au moins pourrait le protéger un minimum, le nain, préférant pour l'instant avoir un écu et être bien protégé qu'une arme de rechange, sa hache dans l'autre main, se porta au contact des deux personnes entrées et montra sa détermination d'un bon grand coup de hache. Il cria, pour donner du courage à ses compagnons et faire peur à leurs ennemis :

- Vers la liberté ! Allons-y !

Le seul regret du nain, c'était d'être certain que, s'il mourrait sur place ou en fuyant, malgré ses actes et ses efforts, jamais son journal ne finirait entre les mains d'un nain, et encore moins entre les mains d'un nain de sa famille, qui ignorerait tout de ce qu'il était vraiment, et le prendrait pour quelque chose qu'il était loin d'être. Aussi, il devait tout faire pour rester en vie, et pour amener avec lui un maximum des gens ici présent, ils étaient tous dans la même situation que lui, qu'il s'agisse d'humains ou d'orques, ils n'avaient pas demandé à être esclaves, et aucun être (pseudo-)intelligent ne méritait cela.

écrit par: Swan Lundi 06 Février 2012 à 16h30
Les mots de l’oracle faisaient revenir des images à l’esprit de Swan, qui admirait l’effet produit en ce lieu. Ces images retraçaient par fragment son arrivée jusque là, les situations qu’elle n’avait pas désirée et qui c’était pourtant présentées à elle. Mais jusque là rien ne pouvait lui faire parler de destin, rien de plus qu’un jeu entre les déesses de la fortune.

Puis ce fut la révélation, l’objet si particulier qui devait être recherché par tout le monde n’était autre que cette cape. L’hin aurait elle tenté de la berner ? Ou était-ce un simple oubli dont elle était tout à fait capable ? Quoiqu’il en soit, elle savait ce que tout le monde convoitait, et cela lui donner enfin un avantage. Qui sait, elle pourrait peut être même doubler son commanditaire.
* Si l’augure voit cette cape comme un objet d’importance et non comme un simple objet magique, la récompense à intérêt d’être des plus intéressantes. Après tout, il pourrait bien ne récupérer que le sac et son contenu, c’est bien ce qu’on m’a demandé. * La petite rouquine ne comptait pas se laisser avoir. Elle espérait toute fois que le jeu en vaille la chandelle car si l’offre était alléchante elle n’aurait pas besoin de récupérer l’objet elle-même sur sa « fille ».

Il était temps pour elles deux de s’engouffrer dans les cryptes. Elle jeta un œil, voir si le parcours était éclairé. Si ce n’était pas le cas elle se permettrait de décrocher une torche au mur, à moins que l’augure ne l’en empêche.


- Je vous remercie pour vos services de qualités, et espère rester en vie assez longtemps pour votre plaisir de nous revoir, dit elle en souriant, elle se tourna vers Kipepeo et lui tendis la main : « tu viens ma « chérie » ? la route nous attends … »

écrit par: Kaj Waorrs Lundi 06 Février 2012 à 21h18
Le jeune barbare enfila rapidement mais correctement son armure sous les yeux légèrement jaloux des autres esclaves. Leurs regards en disaient long sur leurs craintes de ne pas sortir vivant de cet endroit. Kaj se redressa, fixa la dernière sangle de son armure quand les bruits de pas se firent entendre. Le combat semblait inévitable.
Les portes se refermèrent devant les assaillants, cela donna au barbare le temps de s'équiper de sa hache mais il n'eût pas le temps de récupérer le reste de ses biens. La porte vola en éclats lorsque les soldats l'enfoncèrent. Deux hommes tentaient de leur barrer la route et d'empêcher toutes évasions.


¤ Dommage, je vais devoir abandonner mon sac et mon kukri ¤ pensa le demi-orque ¤ Je m'étais pourtant donné du mal à le sortir de cette arène ¤

Tout en se relevant avec sa hache à la main, Kaj vit le compagnon nain passer à l'attaque en criant. Il se devait de prêter main forte au petit homme et passer à l'attaque à son tour. Le barbare se précipita vers le second adversaire, celui qui n'était pas face à Norim et le peu d'expérience du combat incita Kaj à un placement stratégique. Il fit face à son adversaire tout en étant hors de portée du second.
Tout en portant son premier coup de hache et suivant l'exemple de son compagnon d'infortune, Kaj poussa un rugissement digne des plus puissants guerriers de sa lignée orque.



Kaj se place devant le garde libre (et à l'opposé de l'autre garde) et l'attaque avec sa grande hache.

écrit par: Kipepeo Vendredi 24 Février 2012 à 09h12
Kipepeo avait enfin compris pourquoi sa visite de Luskan était aussi périlleuse. Elle avait toujours eu cette singulière lacune dans sa profession : un manque flagrant d'analyse critique des différents événements qui s'entrecroisaient pour faire l'Histoire qu'elle vivait. Son esprit se rattachait plutôt à des moments ici et là et elle oubliait souvent que tout était en fait lié. C'était un grand défaut, elle le savait bien, ou une qualité qui lui permettait de survivre peut-être. Tout a débuté avec sa rencontre sur le champs parsemés de cadavres... Kipepeo coula un regard vers Pépi, espérant que son étourderie ne serait pas trop mal perçue par sa copine. ¤ Pas magique, mais importante, voilà qui est diablement singulier ¤ pensa la petite hin ¤ Une cape revêtant un symbole important de pouvoir ? Kipepeo se voyait déjà mettre la cape devant une assemblée, un grand soupir s'en réchapperait, une exclamation de surprise et de stupéfaction totale, toute l'assemblée s'agenouillant devant celle qui venait de se revêtir de cet illustre cape... La réalité serait bien différente, elle serait peut-être abattue sans sommation. Cela lui semblait être une fichue habitude dans cette ville...

La question à propos de l'Assemblée la prit un peu au dépourvu. Comment allait-elle expliquer en un petit message à Maître Enil qu'elle avait misérablement échoué dans la mission qu'il lui avait confiée. Pourrait-il comprendre qu'elle n'était pas assez forte pour faire face à des démons, et qu'elle était partie en courant l'horreur saisissant les tripes, l'épouvante la faisant vomir, la terreur ayant eu raison de sa fidélité envers sa guilde ? Elle n'en savait rien, mais si il fallait faire preuve de courage, c'était peut-être le moment

Belle Dame, si vous pouvez envoyer un message à Maitre Enil Aroc, ce serait peut-être la meilleure chose que je puisse faire pour me faire pardonner. Voyez vous il ne sait pas où je suis exactement, du moins je le pense. Je me suis enfuie du chemin qu'il m'avait assigné, la raison pour laquelle d'ailleurs je suis ici. Un message tout simple : "Pardon. Je vous reviendrais lorsque j'aurais payé ma dette. Kipepeo." Il saura ainsi que je suis en vie et l'endroit où je me trouve.

Quelques larmes s'étaient glissées entre ses paupières, et la barde clignait des yeux comme un hibou pour les faire disparaitre rapidement. C'était pas le moment de faiblir, Pépi comptait sur elle, et elle ferait tout pour prouver qu'elle pouvait aller jusqu'au bout des choses. Déjà elle avait grandi, elle se sentait plus forte. Elle déglutit puis relevant la tête, elle sourit prit la main de Pépi, redressant sa stature
Allons-y Pépi ! Toi et moi, on va les faire baver, on va se dresser contre ces hommes qui pensent que le pouvoir est synonyme de bonheur. On défendra la cape, on se la gardera pour en trouver le secret, on biaisera subtilement, on se faufilera hors de leur atteinte et lorsqu'on aura trouvé ce qu'elle représente on verra ce qu'on pourrait en faire. Nous avons en notre possession quelque chose d'important, cela nous sauvera peut-être la vie ... ou pas... Tu sais dans toutes ces histoires, au mal s'oppose toujours le bien ! Nous trouverons des amis qui nous aiderons, foi de petite barde chaotique !

Elle éclata de rire, serra dans ses petits bras l'Augure qui lui avait donné la voie, une cause à défendre, quelque chose à combattre. Elle savait ce qu'elle allait faire, et espérait que Pépi verrait les choses comme elle.
Que Sunie vous bénisse belle Augure, et que vos visions puissent encore longtemps guider les petits de ce monde...
Accompagnée de "sa maman", bravement, elle passa la porte pour s'enfoncer dans la noirceur des tréfonds de Luskan


écrit par: Jebeddo Vendredi 24 Février 2012 à 12h05
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Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : Arène
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



Le coup de hache du nain, bien déterminé fut légèrement dévié par l'armure, le nain s'étonna lui même de son imprécision au moment de la frappe. Fort heureusement la force qu'il avait mit dans cette même frappe lui permit tout de même d'esquinter sérieusement le bras du garde qui, à la vue de son sang, et de l'entaille sérieuse qu'il avait reçu tomba immédiatement dans les pommes. De son côté, Kaj d'un coup habile fit passer la tête de sa hache par dessus l'écu de son adversaire, et l'atteignit a l'épaule droite, l'envoyant rejoindre ses ancêtres. Le troisième homme chargea Norrim, mais fut intercepté juste à temps, avant qu'il n'abatte sa masse sur le tempes du nain par un coup de dague qui fut enfilé sous l'aisselle pour ressortir au niveau de la glotte. Salim avait frappé.

Le combat avait été bref, très bref, mais il apparaissait à tous évident qu'il s'agissait des gardes chiournes, qui devaient de tout temps s'être trouvé dans le couloir, et n'étaient sans doute habitué qu'au combat contre des êtres désarmés et fatigués. Les vrai gardes des lieux prenaient sans doute le temps de se préparer et de s'armer plus habilement. Sans doute un guet apens était prévu contre les évadés quelques part.

Rapidement, les trois boucliers furent mit à profit. Et dans la cohue, quelque homme reconnaissant saisirent les effets que le nain et le semi orc avaient laissé derrière eux. D'un geste ils leurs indiquaient qu'ils les avaient en mains et leur remettrait une fois sortit... ou si nécessaire. Salim du reste ne laissa le temps à personne pour une congratulation ou un pillage plus en règle des corps. Et pressa le groupe à la recherche de la sortie.

Le groupe s'engouffra dans le couloir. Salim, Kaj, et Norim en tête. Une porte se trouvait immédiatement sur leur droite, et une autre sur leur gauche en vis à vis. Plus loin, on pouvait observer la présence de nombreuse porte à droite, impossible de savoir s'il s'en trouvaient en face en raison de la courbure du couloir. Quelqu'un fit à juste titre remarquer que les portes du fond étaient sans doute les cellules.

Des échos de pas de course de bottes chaussée de fer se faisaient entendre. Mais il était impossible de définir l'endroit d'où elles provenaient. Une chose restait certaine, elles se rapprochaient



Décompte seconde vague, estimée à partir d'un jet de perception auditive (autrement ce peut être erroné) : environs 30 secondes estimées. Origine indéterminée.





Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



La devineresse sourit en ressentant à quel point ses deux invitées s'étaient égarée dans ses propos, interprétant chacune d'une façon différentes les propos qu'elle avait émit, et s'intéressant en pensée à des perspectives qui n'avaient au final plus grand choses à voir avec la réalité. Elle n'était pas étonnée, c'était là chose courante dans le monde de la divination, prévenez quelqu'un d'un malheur, et il fera tout pour le précipiter en croyant être prévenant.
Elle savait cependant où le destin les mènerait, ou plutôt à quel moment elle le rencontrerait. Et c'est cela qu'elle attendait. Pour le reste, elles avaient l'air assez fortes pour se prendre en main. Elle leur adressa tout de même la bénédiction de Sunie, on ne sait jamais. Elle assura aussi Kipepéo qu'Enil recevrait le message en main propre, et sous scellé. Après un dernier salut, elle s'en retourna, non sans avoir verrouillé la porte derrière elle.

Les deux femmes s'aventurèrent dans la crypte. Et il fallait avouer que pour l'une comme pour l'autre, c'était là chose assez différente de ce à quoi elles s'étaient attendue. Tout n'était pas décrépit, ni même en ruine. La crypte semblait bien préservée sous le temple, les corps embaumé disposé dans les alcôves ne se levaient pas, et à vrai dire, ils étaient tous emmaillotés et recouvert de linceul à l'odeur forte. Sans doute cette odeur écartait la vermine, et seule la poussière avait pris ses droits en ces lieux. Ainsi que quelques araignées sur les plafond et trou à rat près du sol. Pour une ville de pirate, il était aussi notable que peu d'alcôves avaient été fouillé. Mais sans doute la coutume ne consistait pas à laisser des choses et autres aux morts. Une chose cependant restait désagréable, l'odeur, une odeur fétide mêlant celle du renfermé, celle des cages de petits animaux, et cette odeur entêtante, et désagréablement épicée des linceuls. Tout cela ne rendait les lieux que plus étouffant. Et le pire restait quand elles passaient devant ce que la prêtresse avait appelé « les caveaux » et que les bâtons éclairant qu'elle leur avait offert éclairaient sur leur côté. De là provenaient des courant d'air chaud emportant avec eux une odeur de charnier. Et parfois, on pouvait surprendre un bruit de mastication, ou de sucion au loin, très loin, dans les ténèbres.

Elles marchèrent tout droit, jusqu'à tomber sur le fameux escalier humide. Sans doute le seul pour traverser le fleuve par les catacombes, et très certainement une œuvre d'amateur. Nombre de trace de pas y venait ou en partait, dont certaines assez fraîches. L'escalier n'était pourtant guère engageant, l'entrée était creusée dans les murs, le plafond était consolidé du mieux possible par un réseau de bois, et sans doute de toile huilée et de goudron pour le rendre partiellement étanche, cela n'empêchait pas l'eau de couler. Il était évident que cela finirait par s'ébouler un jour, et les deux femmes espérèrent que ce jour ne sera pas aujourd'hui. Qui plus est, le goudron et l'huile prenaient facilement feu, et les traces de fumée au plafond montrait qu'il y avait eu ici plus d'un imprudent. Par endroit on pouvait même entrevoir des indices de calcination. L'humidité avait sans doute freiné l’incendie à temps, mais ce ne serait pas toujours le cas.

La descente fut pénible, et le murmure du fleuve se fit de plus en plus menaçant, rapidement le sol se changea en boue, et les rondins disposé à droite ou à gauche pour consolider les parois se révélèrent bien vite salvatrice. Le sol était véritablement inondé, et les deux femmes durent à de nombreuse reprise marcher dans une eau boueuse et glace, s'enfonçant jusqu'à la cheville malgré les rondins sur élevé. La pauvre Swan devait en outre se courber le plus souvent, et elle en attrapa rapidement un mal de dos. Loin devant elles, elles apercevaient de temps à autre la lueur dansante d'une lanterne sourde. Tout cela aurait été bien confortable s'il n'y avait en outre eux ces nombreux et irrégulier grincement et craquements du au bois, accompagné du grondement du fleuve, qui laissait toujours croire que le tunnel était effectivement écroulé. L'atmosphère était emplie de l'angoisse de finir noyée, gelée et ensevelie dans un tunnel sous un fleuve, et les deux femmes durent faire montre autant de courage que de prudence pour se dépêcher de sortir.

La délivrance se manifesta sous la forme d'un escalier boueux, en pente raide, et particulièrement glissant, mais c'est avec soulagement qu'elle s'empressèrent de le grimper. Un brouhaha plein de vie se faisait entendre à la sortie du tunnel.

Elles débouchèrent en effet sur une place de marcher sous-terrain, particulièrement bien éclairée par de nombreux sort, on trouvait des étals vendant de toute choses, armes, bijoux, nourritures, objets d'art, vêtements, armures, parchemins, potions, objets magiques, spectacles, et bien qu'on fut en pleine nuit, le marché semblait battre son plein.



PARCHEMIN
Xp mis à jours:
Swan 7(130+60)+5(level2)(200+50)+100(DDimportant)+200(25post)=750 5/25
Kip 12(710+120)+100 (DDimportant) = 830 16/25
Norim 10 (400+100)+500(combat) =1000 10/25
kaj 3(60+30)+300(combat)=390 3/25

Voilà pour les Xp, tout ça est très bon, je vous félicite!

écrit par: Norim Dimanche 26 Février 2012 à 22h57
Regardant un prisonnier prendre ses affaires, le nain lui fit un signe de tête en guise de remerciement, car il n'aurait jamais laissé son sac ici même, pas même contre la promesse d'être libre, si cela ne concernait pas également les autres, du moins. Le seul problème, c'était qu'il était impossible pour lui de vérifier la présence de son journal, son bien le plus précieux peut-être, à l'intérieur de la sacoche. Il ne lui restait qu'à espérer que les esclavagistes s'était contenté de jeter le sac avec les autres affaires, sans faire de fouille en règle, même si, au vu des traitements infligés pour mettre certaines armes dans leurs états respectifs, il y avait peu d'espoir que les fioles soit encore entières, et un risque que le liquide est abîmée les pages, mais il fallait garder espoir, sans quoi il tenterait, une fois les autres à l'abri, de revenir et retrouver ce bien, tout en mettant un terme définitif à l'action de ses ex-tortionnaires.
Avançant dans les hommes de tête dans le couloir, des bruits se firent entendre, des bruits d'arrivée d'autres gardes, certainement plus résistants et mieux préparés que les précédents, et eux n'avaient aucune idée de l'endroit où se trouvait la sortie. Le problème de ne pas connaître le nombre de leurs opposants était des plus importants, même si dans un étroit couloir, un avantage numérique conséquent n'était pas aussi important que dans un champ de bataille classique, mais l'endroit d'arrivée des gardes serait certainement une importante indication de l'emplacement de la sortie, encore fallait-il réussir à le déterminer, et pouvoir passer à la contre offensive, qui ne serait certainement pas ce à quoi s'attendrait leurs ennemis. Et la surprise était toujours un élément déterminant dans un combat, même si Norim savait que c'était ce genre de plan qui lui avait valu son surnom de fou parmi les siens, c'était peut-être à tenter, aussi en fit-il part aux autres sommairement :


- Nous n'avons pas le temps de tout fouiller, et les gardes viennent certainement de l'extérieur, fonçons-leur dans le lard et taillons-nous un chemin vers la liberté !

écrit par: Kaj Waorrs Mardi 28 Février 2012 à 01h41
Ça faisait un moment que le jeune demi-orque n'avait pas brandi sa hache. Il prit quelques instants pour observer sa victime et contempler l'outil du meurtre. Les goutes de sang perlaient doucement le long de la lame, tombant sur le sol pour se mêler à l'hémoglobine répandue qui s'échappait des corps sans vie. Kaj eu un frisson qui lui remonta le long de l'échine lorsqu'il se surprit à sourire au cadavre en l'observant d'un regard noir et pourtant empli d'une passion morbide.

¤Mais qu'est ce que je fais ? Quelle horreur ce sentiment de bien être et de toute puissance qui vient de m'échauffer le sang !¤

A la vue du liquide rouge, ses gènes d'orques se réveillèrent pour refouler sa compassion et ses émotions humaines. Kaj détestait cette impression qui lui rappelait à chaque fois son passé de meurtrier, son exil et sa condition de créature rejetée et diabolisée. Le flash du souvenir de sa première victime traversa son esprit si vite qu'il revint à la réalité avec le cœur serré, empli de remords.

¤Les gens ont-ils raison ? Ne suis-je qu'une bête finalement ? Une bête dont les pulsions n'amènent que le sang ? Ou ne serait-ce que la fatalité qui conduit cette barbarie sur ma route … et sur mes mains?¤

En reprenant ses esprits, Kaj vit un prisonnier s'emparant de ses effets. D'un léger inclinement de la tête, il le remercia humblement. Observant son kukri que l'homme tenait entre les mains, il l'encouragea à s'en servir par ces simple mots prononcés de sa voix grave et puissante:

- Fais en bon usage mon gars !!

Mais sitôt les mots prononcés que le groupe commençait à parcourir le couloir. Avançant en tête de groupe avec Salim et le nain à ses côtés, Kaj ne pouvait savoir où ses pas le menaient. Une erreur d'orientation équivalait à une plus grande probabilité d'une rencontre hostile et dangereuse. Le couloir déviant vers la gauche, la logique du semi-orque voulait qu'il emprunte la porte de droite; celle qui permettait de sortir de la courbure du couloir et probablement de l'enceinte de ce maudit établissement..Néanmoins, devant lui, le couloir menait aux cellules et l'idée de libérer d'autres malheureux traversa l'esprit du jeune barbare. Augmenter le nombre de fugitifs, augmentera certainement les chances de succès. Lorsque soudain le nain pris la parole. Kaj voulut faire de même afin de mobiliser ses compagnons d'infortune mais surtout de faire appel au courage de chacun.

- Si nous nous battons pour la liberté, faisons-en profiter tous les esclaves. Allons aux cellules et libérons ces malheureux qui nous prêteront main forte dans notre périlleuse aventure. En avant !!

Afin de souligner ses paroles, Kaj les ponctua d'un rugissement orque; véritable cris de ralliement, impressionnant et bestiale.

écrit par: Swan Mardi 06 Mars 2012 à 19h49
Le parcours jusqu’ici n’avait pas été des plus agréables. Bizarrement, c’est le passage par la crypte qui inquiétait le plus la jeune femme, et c’est celui qui c’est avérer le plus simple.

Mais le trajet c’était finalement bien passé, pas de squelette animé, ni de chute dramatique. Plus que quelques marches sur ce vieil escalier, et sa peine sera finie.

Sur la place du marché, Swan ne pu résister à jeter un œil à tout ce qui trainait sur les étalages. Mais si ce sous terrain regroupe tout les hors la loi de la ville, il valait peut être mieux pour elle qu’elle évite de voler, et s’atèle à surveiller sa propre bourse, ce qu’elle s’attela de faire. Toutes fois, si quelque chose lui semblait intéressant ou utile, comme un bâton fumigène, elle sortirait surement une pièce.

Elle guettait aussi à gauche à droite, voir si elle reconnaissait son commanditaire, ou un de ses contacts, dressant l’oreille espérant entendre parler de lui, de sa cache. Elle aurait bien aimé clore se passage, se débarrasser de cette maudite cape, si toutes fois la récompense était intéressante. Aux dire de l’augure, elle était importante, par conséquent la prime devrait l’être aussi. Du moins c’était son intention, peut être qu’on ne lui laisserait pas le choix.


« Aller viens ma chérie, tu peux regarder, mais tu ne touche pas ! Je n’ai pas les moyens de payer si tu casses quelque chose. » En fait, Swan ne savait pas trop ou aller, ni ou chercher. Elle débarquait ici sans vraiment d’information, encore un peu déboussolée de la veille, sans même savoir si elle était vraiment à l’abri ici …

écrit par: Jebeddo Dimanche 25 Mars 2012 à 15h19
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : Arène
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



La proposition du semi-Orc fut accueillie avec des vivat et des hourras. Et le groupe s'engagea dans le couloir, brisant les portes des cellules qu'ils croisaient. Toute n'étaient pas occupées, et sur beaucoup se trouvaient des hommes grièvement blessés, épuisés, ou ce qui semblait être de tout récents captifs. Cinq personnes rejoignirent leurs rangs, l'un, un jeune humain couvert d'ecchimose et inconscient, fut pris en brancard par deux hommes, l'autre un homme d'une cinquantaine d'année boitait sévèrement d'une jambe, mais semblait être prêt à hâter le pas malgré la douleur si cela lui permettait d'être libre, le colosse lui avait brisé la jambe et bâillonné alors qu'il avait tenté de s'enfuir de l'étal où il devait être vendu. Il avait ensuite été mené ici, et de ce qu'il savait, il devait être livré au troll dans la journée.
Ils trouvèrent aussi un elfe qui grimaça à la vue de Kaj, mais affamés, et n'ayant visiblement pas dormis depuis plusieurs nuits, il rejoignit le groupe avec empressement, il ne dis cependant d'autre mot que « je vous suis ». Un jeune gnome couvert de brûlures et incapable de parler, mais dont le regard semblait emplit d'une détermination farouche les rejoignit, des larmes de joies ou de colères semblaient perler au bord de ses yeux. Enfin ils trouvèrent un dernier humain musclé et au teint bronzé indiquant sa toute récente captivité, lui et Salim semblèrent se reconnaître et sautèrent dans les bras l'un de l'autre. Il fut présenté comme étant Jill un membre du même équipage que Salim partit à sa recherche quand il avait disparut. Le couloir cependant finissait en cul de sac. Rapidement, le groupe maintenant considérablement augmenté fit demi tour.

Mais les geôliers semblaient eux aussi avoir eu le temps de se préparer. Selon toute vraisemblance, ils étaient en train de bloquer du mieux possible la porte maintenant à leur gauche et que Kaj avait préalablement hésité à prendre. Aucun son ne venait de la porte maintenant à leur droite. Le groupe semblait s'être mit à suivre le nain et le semi orc. Et tous attendirent une réaction de l'un ou de l'autre devant les deux portes qui se tenaient face à face. Derrière la porte gauche, quatre ou cinq hommes étaient actifs, au bruit de pas, Kaj put déterminer qu'ils étaient lourdement vêtus, et bien mieux organisé que ceux qu'ils avaient combattu peu avant. Un homme les commandait, immobile, et un peu en retrait face à la porte. Cette dernière n'était pas assez large pour que deux hommes puissent la franchir de front. Et leurs adversaires semblaient vraisemblablement vouloir mettre cet avantage à profit. Le siège des captifs se mettait en place.



Temps pour ouvrir les cellules, estimé à 3min. La première vague a pris place.




Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



Les étals étaient tous prodigieusement remplis de choses en tout genre. Nourriture, armes, objets magiques, potions, parchemins, instrument de musique, de torture, outils d'artisan, cartes aux trésors, objets volés, objet antique pillé dans des tombes, marchandise en toc, vrai diamants, un véritable bric à brac de choses utiles, d'arnaques en règles, de produit de marchés noirs ou simplement de vie quotidienne. Kipepéo qui suivait swan sans mot dire en était intimidée, et elle ne pipa mot pendant un moment.

Swan cherchait des yeux quelqu'un qui lui rappellerais son commanditaire. Mais rien ne semblait lui en indiquer la présence. Mais a la réflexion, il ne faisait aucun doute qu'il devait se tenir dans le marché ou ses environs. Toute la vie officieuse de Luskan se déroulait ici, et son commanditaire, au vu de la demande, ne devait pas être un officiel.

Les deux femmes notairent cependant un fait étrange. Régulièrement, un marchand, ou un aventurier se retournait pour les regarder avec un air perplexe et intrigué. Et, moins rassurant, certains les regardaient avec un regard qui dénotait clairement l'ambition de s'en prendre à elle, tout du moins à leurs possessions. Parmi ces nombreuses allés et venue, Swan nota aussi qu'à trois ou quatre reprises, des personnes, après les avoir observées, s'étaient discrètement esquivé dans les couloirs obscurs des anciennes cryptes ou des égouts.

Kipepéo quand à elle, reconnue immédiatement le piaf, qui semblait en contemplation devant un article, manifestement de pacotille, que le marchand s'évertuait à présenter comme une authentique œuvre d'art, faite de pierre précieuses et valant de toute évidence un prix exorbitant au vu de la qualité, non manifeste, de sa conceptions. Au grand damne du marchand, le piaf s'en saisit et commença à manipuler l'objet dans tous les sens, le tordant, le frictionnant en tachant de prendre un air expert. Ce qui n'eut que pour effet de déloger l'une des « perles de Maztika » qui s'avéra n'être qu'en réalité du verre blanc opaque et polis lorsqu'elle se brisa sur le sol. Le piaf pris un air faussement embarrassé, et reposa l'objet à sa place, puis, nonchalamment, et sans sembler remarquer les poursuites assidues du vendeur et ses remontrances ou menaces, il retourna se perdre dans la foule.

Un autre incident alerta les deux femmes. Une enfant, richement vêtue, et à l'air sage, trop sage pour son age, se tourna vers elles, les regardant avec curiosité tandis qu'un homme, peut être son père, s'était penché vers elle pour lui murmurer quelque chose.

écrit par: Norim Mardi 27 Mars 2012 à 12h16
Regardant la troupe qu'ils étaient maintenant, le nain réfléchit quelques instants.

- Non d'un gobelin borgne unijambiste, j'avais oublié ! S'écria soudain le boiteux. Je les avais oubliés !

En effet, l'un des problèmes majeure de leur groupe était le manque d'armes, et lui, qui avait bien pris le temps de récupérer la totalité de ses affaires, en transportait comme à son habitude un nombre assez important, et avec un second bouclier par dessus le marché, mais dont à son avis personne ne savait se servir. Autant que ceux-ci servent entre les mains de prisonniers plutôt que de ne servir à rien dans son dos ou sur sa ceinture à munitions.
De plus, si son sac contenait toujours la totalité de ses affaires, alors il se trouvait à l'intérieur de quoi leur faire gagner du temps sur des poursuivants, et de la nourriture, ce dont certains semblait avoir plus que besoin. Au moins pouvait-il proposer à celui qui avait son sac de regarder à l'intérieur en marchant, ils n'y perdraient pas grand temps, et pourrait y gagner beaucoup.

Il restait à savoir ce qu'ils allait faire, mais pour l'instant, il était sur que la grande majeur partie d'entre eux, lui inclut, avec les deux flèches qu'il l'avait frappé, n'était pas dans leur meilleur forme pour se battre. Mais leurs anciens geôliers devait les éloigner de la sortie, voir même de les envoyer sur les bêtes. Ils allaient certainement devoir forcer le passage.

Reprenant la parole, il s'adressa à tout le monde en sortant les haches de lancer de sa ceinture :


- Que ceux qui ne sont pas armé en prennent une au plus vite, mais que ceux qui ne savent pas s'en servir préfèrent ne pas frapper sans nécessité, ils auront l'air plus dangereux et ne blesseront pas leurs camarades. Quant a toi, continua-t-il en montrant le porteur de son sac, regarde dans mon sac, il y aura peut-être de la nourriture qui leur aura échappé, ainsi que de l'huile et de quoi l'enflammer, je n'aime pas cette manière de se battre, mais ces infâmes lâches auront déjà plus que ce qu'il mérite avec une mort rapide.

Le nain n'était pas un grand orateur, mais il espérait que ses paroles remonterait le morale des anciens prisonniers. Il allait maintenant falloir forcer le passage, mais mieux valait demander l'avis des autres, en particulier de Salim et du demi-orque en armure à leurs cotés.

- Prêt à y aller, nous allons devoir passer en force à coup sur, mais fuir par les couloirs qu'ils nous laissent veux dire finir piéger dans l'endroit de leur choix, certainement avec de grosses bêtes qui dans le meilleur des cas, pour nous, nous affaiblirons. Vous êtes prêt ?

écrit par: Kaj Waorrs Mardi 27 Mars 2012 à 13h51
Après avoir libéré les prisonniers, Kaj salua Jill par une inclinaison de la tête dans sa direction. Il écouta ensuite attentivement les paroles de Norim et décida de suivre son plan.

¤ Il a raison ! songea le semi-orque. Vu la courbure du couloir, il y a de fortes chances que la porte de droite, qui n'a pas l'air gardée, nous ramène vers l'arène. Et si nous la franchissons, une pluie de flèche s'abattra encore une fois sur nous. Si ce n'est pire ...¤

Se tournant vers le groupe, le jeune barbare pris alors la parole pour appuyer celle du maître nain.

- Par les baloches de Bahgtru, le petit homme a raison ! Les gardes cherchent forcement à nous pousser dans leur piège. Il faut nous préparer, nous devons leur forcer le passage. Prenez le matériel que vous pouvez et toi avec mon Kukri, en désignant l'homme en question, fais en bon usage ! Si d'autres ont besoin de nourriture, vous pouvez également vous servir dans mon sac !
Maître Nain, as tu un plan ? Les gardes risquent de nous tendre une embuscade avec une volée de carreaux. Pour forcer le passage que dis tu d'un bouclier humain en se servant des cadavres des gardes que nous avons déjà réduits au silence ? Ce n'est peut être pas ta façon de procéder mais c'est efficace ! Avec ce « bouclier », nous pourrions tenter une charge vu qu'ils ont l'air d'être en ligne. Qu'en pense-tu ? Sinon quel est ton plan avec l'huile et le feu ?

Kaj n'était pas un chef dans l'âme. Savoir que la vie d'autres gens dépendaient des décisions prisent dans la hâte ne le rassurait guère. Mais le nain semblait savoir quoi faire. Il avait probablement l'habitude de ce genre de situations périlleuses. Le demi-orque décida donc de faire confiance à son compagnon d'infortune et de le soutenir en motivant le groupe à suivre les directives.

écrit par: Norim Mercredi 28 Mars 2012 à 17h04
Le nain réfléchit quelques instants avant de répondre au semi-orque, qui ne faisait pas preuve de ce que Norim aurait appelé les "attitudes typiques de sa race", il s'exprimait bien, et s'il se montrait désireux de combattre, c'était le cas de tous ici, pour retrouver leur liberté, et lui comme tous les autres, ne dirigeait pas plus que lui-même cette rage vers les autres prisonniers, un individu atypique, pour tout le moins. Et il posait des questions judicieuses, en particulier au niveau de potentiels arbalétriers. Toutefois, Norim ne croyait pas à la présence de tels personnes, non pas au niveau de leur existence, mais au niveau de leur utilité, aussi répondit-il à l'autre :

- Des arbalètes ne leur seraient pas utiles, dans de petits couloirs, nous serions sur eux avant qu'ils aient tiré deux fois, et avec une arbalète, face à une hache ou une épée, ils n'auraient pas l'ombre d'une chance, même s'ils avait plusieurs arbalètes chargées à portée de mains. De plus, dès l'instant où nous aurions vaincu le premier groupe, nous mettrions la main sur leurs armes et pourrions nous en servir contre eux. Et avec des objets simples sous la main, comme un bouclier, voir un peu plus grand à la rigueur, nous mettrions la totalité de leur plan à l'eau.
Ils ont l'avantage de savoir où nous devons aller, mais nous pouvons être sur qu'ils préfèreront rester en vie que nous garder ici. Je suis presque certains que la seule chose que regrette la plupart des gens de l'arène, notre groupe exclu, regrette juste que notre rébellion n'est pas lieu dans l'arène.
Par contre, il est vrai que si nous leur laissons le temps de se retrancher, là ils auront tout le loisir de nous tirer comme des couards gobelins dans les mines.
En plus, ce n'est pas parce qu'ils sont sans honneur que nous devons nous abaisser à leur niveau, surtout que ces gardes n'ont peut-être rien demandé, nous n'en savons rien, de ce coté là, ils sont peut-être là uniquement à cause de menaces.
Enfin, pour ce qui est de l'huile et du feu, cela nous sera en particulier utile s'ils se sont barricadé, à coup sur derrière des objets inflammables, et cela les forcera à sortir, ou au moins de les faire sortir ou de s'éloigner pour quelques temps.

écrit par: Kaj Waorrs Mercredi 28 Mars 2012 à 22h54
¤ Ce petit homme a l'air bien sûr de lui !! Comme nous devons rester solidaire lors de cette évasion, je dois lui faire confiance et inciter les autres à faire de même. Après tout, il est dans la même situation et il risque autant que moi.¤

Le demi-orque regretta que son idée de charger en se couvrant derrière le cadavre d'un des leurs n'ai pas été retenue. Il envisagea même que l'effet de surprise, provoqué par la charge d'un compagnon avec la trachée ouverte ou avec la tête en moins, aurait pu déstabiliser les défenses adverses qui barraient la sortie. A cette pensée, le jeune barbare esquissa un sourire, qu'il dissimula rapidement en revenant à la réalité de la situation.

- Entendu petit homme ! Nous suivrons donc ton plan. Mais prend garde lorsque tu joues avec le feu. Dans un couloir tu risque également de nous couper le chemin de notre évasion. Les flammes peuvent nous avantager mais également nous desservir.

Empoignant sa grande hache à deux mains, Kaj se prépara au combat. Par un léger signe de tête, il montra au nain qu'il était prêt à le suivre, peu importe ce qui se trouvait derrière cette porte.

écrit par: Kipepeo Jeudi 29 Mars 2012 à 08h19
Kipepeo s'était murée dans un silence qui trahissait un grand malaise. Elle n'avait que très rarement pénétré dans les profondeurs de la terre, laissant là-haut le bleu du ciel, la chaleur d'un soleil lumineux, le vent qui dansait dans ses cheveux et l'odeur des vertes campagnes. Elle se retrouvait dans un milieu tellement différent qu'elle en restait sans voix. Jetant de temps en temps un coup d'oeil au visage rassurant de son amie, elle continua cependant, faisant grands efforts de concentration pour ne point poser les pieds dans n'importe quoi, attentive aux bruits et aux odeurs, se mouvant avec prudence.

Quand elles débouchèrent dans ce marché au mille couleurs et peuplé de gens qui paraissaient presque normaux, la petite halfeline se rassura, même si cet endroit étrange et probablement mal fréquenté pouvait présenter un grand danger pour elles. C'était sans doute le fait qu'il y avait des personnes qui vivaient ici. Kipepeo était toujours d'un sentiment optimiste lorsqu'il s'agissait de nature humaine, convaincue que dans tout être il y avait une raison et dans toute raison un moyen de s'entendre. L'idée lui jouait des tours bien sûr, mais n’entachait en rien l'optimisme de la jeune femme.

Quoiqu'il en soit, elle ouvrit grand les yeux, dévorant les détails des étalages, et découvrant le monde des marchands sous terre. Au vu de certains regards, elle ramena son sac contre elle, resserrant sa cape des deux mains afin de protéger ses affaires, mine de rien, lorsque ses yeux s'arrêtèrent sur une forme connue. Elle ouvrit grand la bouche, muette d'une surprise, tirant sur la main de Swan et la fit se pencher pour qu'elle puisse lui murmurer :


- Hé regarde Pépi on le connait celui-là, tu sais il était à l'auberge le Couteau là ou Coutelas, enfin je ne me souviens plus du nom. Je lui ai déjà parlé, c'est un chasseur de primes... Il doit bien connaître les lieux, vite, suivons le je suis sûre qu'il pourra nous aider à nous y retrouver... C'est pas un ange, mais je pense qu'il n'est pas si mauvais que ça, tu sais ?

L'hafline au passage remarqua la fillette dont les habits riches ne mettaient en rien en valeur sa jeunesse. Elle observa rapidement son père, cherchant quelques informations supplémentaires, se fustigeant de ne pas avoir appris à lire sur les lèvres, afin de comprendre ce qu'il lui chuchotait. Quelque part, Kipepeo se voyait examinée comme un jouet potentiel, par cette gamine sans doute gâtée par son paternel. Une idée qui pouvait s'avérer comme étant complètement faux bien sûr. Elle continua cependant à tirer le bras de Pépi avec insistance, mimant une petite fille qui avait vu une chose qui lui plaisait et qui la voulait absolument, prête à crier si il le fallait :

Allez s'il te plait on y va ?

écrit par: Swan Lundi 02 Avril 2012 à 15h00
Toutes ces merveilles enchantait la jeune femme, elle en aurait bien récupéré une ou deux aux passages, mais les gens d’ici devait être bien trop habitué et bien trop dangereux pour elle. Elle se ravisa et garda les mains dans ses poches.

Swan était déçu de ne pas voir qui que ce soit qui pouvait la mener à « lui », du moins qu’elle aurait pu reconnaitre, d’un autre côté il est évidant qu’un personnage comme lui doit rester caché. Les gens eux semblait beaucoup trop s’intéresser à elles, et cela ne lui plaisait en rien. Etait ce simplement l’arrivée de deux nouvelles proies potentielles, facilement abordable, du moins d’après les apparences, ou est ce que cela allait plus loin, une suite possible aux évènements de la surface ?

L’intervention de l’hin la sortie de ses pensées, mais elle était intruigué en particulier par la petite riche, non seulement car elle les observait, mais surtout car elle se demandait ce qu’une personne comme elle pouvait bien faire ici ?

Pour sa part sawn se souvenait vaguement d’avoir aperçu l’homme désigné par Kipepeo, de la à dire qu’il était un allié ici bas c’était autre chose. Surtout qu’un chasseur de prime, aux côtés de deux fuyardes déguisées, pour chercher un autre hors la loi, cela n’était certainement pas une bonne idée. Mais à quoi bon, l’hin insistait, et Swan n’eu d’autre choix que de se laisser trainer jusqu’à lui, mettant à jour sa couverture, et s’éloignant de la jeune fille qui les regardait avec insistance, lui donnant un dernier regard en partant.


- J’espère que tu sais ce que tu fais, que tu ne nous emmènes pas vers de nouvelles mésaventures…

écrit par: Jebeddo Vendredi 06 Avril 2012 à 18h23
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : Arène
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



L'homme qui avait le sac de Norim s'empressa de le fouiller à la recherche de nourriture, hélas, son temps de recherche et son air dépité en dis long sur le résultat.

- Ils vous ont volé. Ils n'ont laissé que la paperasse et l'encre, l'huile et les trucs pour le feu.Y'a aussi quelques flèches, une pipe et son tabac. Et dans le barda de l'orc, y'a que la paillasse, une corde, et de quoi faire du feu. Je sais pas ce que vous aviez d'autres, mais ça n'y est plus. »

Norim se rappela qu'il devait s'y trouver aussi deux potions de soin qui auraient été fort utiles dans ces circonstances. Il était même possible que les soins dont il avait bénéficié ai consisté à l'usage de ses propres potions. Qu'ils comptaient lui faire payer le prix fort! Après tout, ce n'était pas impossible.

Tandis qu'il était dans ses réflexions, Kaj, lui se fit moins attendre. Prenant de l'élan, il courrut vers la porte qu'il enfonça d'un coup d'épaule, ce qui en soit relevait de l'exploit, au vu de l'épaisseur de la porte et des poutres qui avaient été disposée derrière pour empêcher un tel acte. Son épaule en fut néanmoins endorlodie pour un moment, et un bel hématome ferait sans doute son apparition d'ici peu.

S'il survivait.

En effet, s'il avait réussi par son coup brutal et inattendu à prendre au dépourvu les gardes qui installaient les poutres et qui se retrouvèrent renversés de part et d'autre de l'ouverture. Les deux Arbalétrier en retrait dans la salle qui suivaient étaient eux parfaitement préparé à toute intrusion, et lâchèrent leurs carreaux. Le premier alla se ficher contre le montant de la porte, mais le second atteignit le torse du barbare, l'armure retint une bonne partie du coup, mais le sang du semi-orc se mit à couler, tandis qu'une gêne se faisait sentir sur tout le côté gauche.

Salim pénétra dans la pièce dans la foulée du semi-Orc, et porta un coup fatal à l'un des deux hommes à terre, sans qu'il n'ai le temps d'agir et de se remettre sur pieds.

Dans la pièce, outre les deux arbalétriers à l'abri derrière des tables renversée, et l'homme en armure d'écaille tombé au sol, se tenait un troisième armé d'une épée longue et d'un écu, lui aussi en armure d'écaille. Plus massif et musclé que ses hommes de main, il semblait aussi plus rusée, et commandait à ses hommes. Il se tenait à proximité des deux arbalétriers, prêt à les défendre et sur la défensive.


Initiative:

Arbalétrier : 22 (action préparée)
Salim : 22 (action préparée)
Kaj : 22 (initiative max, car initie l'action) → encore une action de mouvement possible
Meneur de troupe : 19
Norim : 17
Gardes : 14 (à terre, pris au dépourvu)
Esclaves : 12

CARTE
Légende :
Vert : Kaj le vert
Orange : Norim le barbu
Bleu : vos alliés
Rouge : Vos Ennemis
Brun : portes et tables renversée.



Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



Les deux femmes suivirent donc le Piaf, qui disparaissait régulièrement à leurs yeux parmi la foule. Fort heureusement, il finissait toujours par réapparaître à leurs yeux, à chaque fois trop loin pour qu'elles puissent l'appeler à haute voix, et assez proche pour espérer le rattraper.
De son air nonchalant, il se rendait d'un étal à l'autre semblant chercher quelque chose, même si les étals qu'il visitait n'avait vraisemblablement aucune cohérence. Un coup c'était les armes, où par mégarde il fit tomber un lourd marteau sur les pieds du vendeur, la fois suivante il se tenait devant une boutique d'herbe à pipe où il mélangea dans sa pipe deux herbes n'allant pas du tout ensemble et manqua de s'étouffer. Plus loin, il compara la qualité de différente casserole et effectua un test de solidité, visiblement peu apprécié par le vendeur (notamment si l'on prenait en compte le résultat), et d'autres différentes péripéties de la sorte. Assez paradoxalement, il ne parlait pas, à chaque fois il se contentait d'effectuer ses bêtises nonchalamment, de dédommager parfois. Et toujours, un air insouciant au visage continuait à se rendre d'un étal à l'autre.

Vers la fin, il prit ce pendant la direction d'une allée latérale peu fréquentée. Il devait sans doute être possible de le suivre et de l'interpeller. Les deux compagnes empruntèrent la même allée, et se retrouvèrent bien vite dans ce qui était semble-t-il les ruines d'une ancienne citée. On passait de cave antique à cave antique par des galeries creusée récemment, ici l'ont pouvait observer un escalier détruit menant vers un étage maintenant inexistant, là comme une allée couverte se trouvait ce qui avait sans doute servit de système d’égout ou d'irrigation il y a longtemps. Un peu plus loin les galeries étaient plus récentes.

Les deux femmes tachèrent de rattraper le piaf, mais celui-ci semblait prendre un malin plaisir à disparaître au tournant d'une allée juste quand elle y entrait. Et malheureusement pour les deux jeunes femmes, elles le perdirent assez vite de vue. Au détour d'un angle il n'était plus là. Et plusieurs chemins s'offraient à elles.

Des bruits de pas résonnèrent dans les ruines enfouie.

Un petit groupe marchait dans leur direction, les avait-on suivit ? Aucune d'entre elle n'avait vraiment fait attention et c'est seulement car elle s'était arrêtée, faisant disparaître leur propre bruit de pas qu'elles avaient put entendre celui des personnes derrières elles.

Une chose était certaine, le bruit de pas approchait, dans quelques instants, le groupe serait à l'angle et pourrait les voirs.

écrit par: Kaj Waorrs Lundi 09 Avril 2012 à 15h52
La porte, pourtant solide et renforcée par les barricades érigées de l'autre côté, ne présenta pas une grande résistance face à la force du semi-orque. Avec un peu d'élan et par un coup puissant de l'épaule, il défonça le bois qui vola en éclat. Plus que ça, les barricades cédèrent et les deux gardes postés de l'autre côté furent projetés au sol. Alors que Salim réduisait le nombre d'adversaires dans cette salle, une volée de carreaux accueillit l'entrée du jeune barbare. Un des projectiles se ficha même dans sa poitrine mais la blessure ne l'arrêta pas pour autant. Le combat pour la liberté ne faisais que commencer.

- En avant compagnons, il est temps de mériter notre liberté. dit-il en cassant la flèche plantée dans son armure afin de ne pas être gêné Prenez les armes et montrez leur de quoi nous sommes capables. Salim reste sur tes gardes en affrontant ce colosse. Norim t'apportera surement son aide dans cet affrontement.

Kaj, sa hache à la main, se mit en position de défense afin de protéger certains points vitaux d'une autre salve de carreaux. Toutefois il prépara son attaque. Si le garde couché à côté de lui tentait de se relever ou de sen prendre à lui, le demi-orque lui porterait le coup fatal à l'aide de sa hache.

¤Un bon coup au niveau de la gorge ou de l'entrejambe, ça lui calmera l'envie de se relever. Ensuite je verrais bien. Si Salim et Norim s'en sorte avec ce grand garde, j'aurais quelques mots à échanger avec cet arbalétriers qui m'a tiré dessus.¤

Se postant de profil et s'accroupissant légèrement, le semi-orque tenta également de se protéger en montant sa hache devant son visage. Non loin du garde gisant au sol, il se prépara à asséner un coup de son arme afin d'en finir avec lui s'il tentait de se relever.

écrit par: Kipepeo Lundi 16 Avril 2012 à 22h11
Kipepeo n'en pouvait plus de courir derrière cet homme qui semblait l'ignorer. Sûrement un mercenaire de son genre devait surveiller ses arrières... Ou peut-être ne l'avait-il pas reconnue, chose qui pouvait être tout à fait possible, ce qui prouvait bien qu'elle s'était déguisée avec adresse. Pourtant il aurait du se demander ce qu'une femme et sa supposée fille lui voulaient... Tant de questions qu'elle se posait alors qu'elles avancèrent sur la trace du chasseur de primes. Après toute cette cavalcade, la jeune barde se rendit compte qu'elle avait perdu le nord, et que même si elle voulait le retrouver ce serait impossible au manque d'étoiles polaires ou même de douce lune au firmament pour les aider.

Néanmoins, elle jeta un coup d'oeil intéressé au nouveau visage des labyrinthes où l'homme les avait menées. Elle avait toujours eu un intérêt certain pour les endroits secrets et mystérieux, mais l'heure n'était pas à la balade archéologique, mais plutôt à sauver leurs petits corps de cet endroit des plus sombres. D'ailleurs elle fut pétrifiée de stupeur lorsqu'elles perdirent sa trace. Stupeur qui se muait rapidement en une belle forme de crainte vis à vis de Pépi qui ne tarderait sûrement pas à lui hurler dessus. Elle les avait menée là où il ne fallait pas être, dans les ennuis... Et il y avait pire... Elles n'étaient pas seules dans cet endroit supposé quasi désert, des pas se rapprochaient d'elles. Que faire ? aller se cacher ? Prendre un des chemins sans vraiment savoir dans quoi ou pire sur quoi elles allaient arriver ? Kipepeo ne put pendant ce millième seconde de panique qu'adresser une prière à Brandobaris, qui sans nul doute l'avait déjà maintes fois aidée à se sortir de ce mauvais pas


¤Brandobaris, je suis une nouvelle fois dans la mouize la plus totale... ¤ C'est qu'il ne devait plus en rire le Brandobaris, un de ces quatre il allait la laisser choir pour du bon. Elle eut envie de rajouter que ce serait la dernière fois mais elle savait qu'elle ne serait pas honnête.

Désespérée elle tenta trouver une idée qui les sauverait. Attendre d'un air faussement dégagé, tout en avouant lorsqu'ils arrivaient qu'elles s'étaient misérablement perdue ? Risqué. Prétendre qu'elle était venue ici pour l'acoustique de l'endroit afin de répéter une chanson qu'elle avait composé récemment ? Tentant, cela lui fournirait l'occasion de mourir en chantant au moins, sa mort pas très banale, ce serait déjà ça. Ou s'enfoncer dans un des chemins qui s'offraient à elles quitte à tomber sur pire encore, genre un fossé sans fond, une salamandre endormie ou un nécromancien tapi à l'attente de jeunes victimes. Serrant la main de sa compagne la question dans les yeux de l'halfeline était sans équivoque.
¤On fait quoi ? T'a pas une idée lumineuse ? ¤

écrit par: Norim Mercredi 18 Avril 2012 à 10h29
Voyant le demi-orque défoncer d'un seul et unique coup la porte pourtant bloquée, le nain se dit que c'était une bonne chose de l'avoir parmi eux, tout comme il était bon d'avoir Salim qui venait d'éliminer l'un de leurs ennemis. Se dirigeant vers celui qui semblait être le leader, Norim frappa d'un coup de son énorme hache, sacrifiant une partie de sa précision pour plus de puissance dans le coup, et proposa par principe à leurs ennemis, même s'il se doutait de la réponse qui lui serait offert, au moins par le dirigeant du petit groupe, mais qui pourrait facilement changer si celui-ci était à terre et que les arbalétriers se retrouver pris dans un combat de mêlée :

- Rendez-vous si vous voulez vivre, vous n'avez aucune chance !

En tant que premiers défenseurs, c'était exact, les quatre hommes encore en vie ne servaient qu'à les ralentir pour mettre en place de plus grandes barricades plus loin, et Norim était persuadé qu'il ne s'agissait que de bas sous-fifres qui ne faisaient qu'obéir aux ordres, et même si cela était peut-être une erreur quand on voyait ce qui se passait ici, le nain d'écu comprenait et respectait l'obéissance à la loi et aux supérieurs, même s'il jugeait qu'il fallait parfois savoir leur dire quand ils se trompaient.


hrp.gif Déplacement entre les deux tables, attaque en puissance (-1) sur le chef.

écrit par: Swan Mercredi 18 Avril 2012 à 18h19
Cette poursuite les avait emmenées là où elle s’y attendait, là où il y a des ennuis. Egarées dans les ruines, elles avaient perdu la trace de leur proie, et était visiblement à leur tour chassées. C’est en tout cas ce que pensa Swan en entendant les bruits de pas, après tout les regards qu’elles avaient eu droit, on les avait sûrement suivit.

La rouquine aurait bien sermonné la petite hin, mais le temps ne s’y prêtait pas, elle donnerait une correction à sa fille plus tard. Les choix qui s’offraient à elle n’étaient pas nombreux, et Kipepeo semblait tout miser sur elle, sans doute pour ne pas endosser toute la responsabilité en cas d’échec. Elles pouvaient soient se mettre à courir au hasard des allées, se perdre un peu plus ou par chance retomber dans un bain de foule, soit se cacher, arme en main prêtes au combat mais espérant l’éviter. Une fois leurs hypothétiques poursuivant devant, elles pourraient à leur tour les prendre en filature, ou rebrousser chemin, cela dépendra aussi de leur apparence, des fois que, par chance encore, elle y reconnaisse quelqu’un.

Swan sortie son cimeterre, dans tout les cas ce serait déjà ça de fait. Scrutant les alentours pour trouver une bonne cachette, debout si possible, si un combat devait débuter elle serait désavantagée au sol, et perdrait du temps pour suivre le groupe, dans le meilleur des cas.
Si aucune cachette ne s’offrait à elles deux, elle prendrait la fuite, empruntant un chemin de manière totalement aléatoire, tentant petit à petit de se rapprocher du bruit que peu faire une place de marcher, par exemple.

Un cour instant elle pensa à abandonné l’hin, ses petites jambes la ralentissaient, elle irait bien plus vite sans elle, mais impossible, c’est elle qui avait la cape, objet de tant de convoitises…


écrit par: Jebeddo Jeudi 19 Avril 2012 à 13h12
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : Arène
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



Norim passa en trombe entre le garde et Kaj, pour s'en prendre au meneur du groupe. Malheureusement déséquilibré par ce passage dans un espace occupé par un allié, le nain manqua de peu son coup, qui fut aisément paré par le champion. Ce dernier avait justement attendu que l'on porte le premier coup pour quitter sa posture de défense et contre attaquer. Fort heureusement pour le nain, revenir d'une posture défensive rend l'attaque plus lente, si bien que Norim put dévier le coup de justesse. Coup qui aurait put être mortel au nain, et celui-ci en avait bien conscience.

Le garde à terre, voyant le terrible guerrier demi-orc pointer son arme sur lui, recula prestement dans le coin de la pièce, la peur au ventre et dans les yeux. Une fois à l'abri des armes du semi-orc, il se redressa prudemment... pour se prendre un coup de massue que Fark, grand homme au cheveux blonds que Norim reconnu au cri de guerre qu'il cria et qui ressemblait tant aux jurons qu'il l'avait entendu proférer à son encontre la veille dans les geôles. Le coup rageur fit mouche sans toutefois abattre l'homme. Les autres ne purent entrer dans la pièce exiguë, mais leur cri d'encouragement et de fureur renforcèrent l'ardeur au combat de ceux qui avaient déjà put pénétrer dans la salle.

Vint la seconde volée.

Salim fut jeté à terre, un carreau fiché dans l'aine et un cri de douleur dans la gorge. S'il n'était pas mort, il était évident qu'il se trouvait dorénavant hors de combat. Le second tir pris en joue le semi orc, qui d'un coup de hache qui accueillit les viva des rebelles, et rendit hésitant les gardes survivants dévia le carreau en l'envoyant se ficher dans le plafond.

C'était à leur tour d'agir.


Initiative:

Arbalétrier : 22
Salim : 22 (hors de combat)
Kaj : 22
Norim : 17
Meneur de troupe : 17 (action retardée)
Gardes : 14
Esclaves : 12

Rappel des Pv :
Norim : 13pv – 4 temporaires = 9
Kaj : 11pv

CARTE
Légende :
Vert : Kaj le vert
Noir : Norim
Bleu : vos alliés
Rouge : Vos Ennemis
Brun : portes et tables renversée.



Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



Des cachettes, il y en avait nombre dans ces couloirs obscures. Mais trouver des cachettes où pouvoir se tenir debout était une autre affaire. Il n'y en avait pas dans la grande allée où ils se trouvaient. Du moins, pas pour Swan. Aussi, les deux femmes commencèrent à prendre leurs jambes à leur cou. C'est alors qu'elles entendirent une voix gutturale crier.

- Ils s'enfuient! Rattrapez les! »

Ce qui confirmait leur pire craintes, mais aussi l'habileté de leur déguisement. Coup de chance, après le premier tournant, vers le milieu du couloir elles virent une cachette accessible et où elles pourraient toute deux se tenir debout, une faille dans un mur plutôt discrète. Les bruits de pas se rapprochaient, mais elle n'avaient pas beaucoup de temps pour se décider. Le risque de cette cachette, était qu'elles ne pouvaient combattre tout en restant dedans, il leur faudrait sortir pour pouvoir combattre. Un peu plus loin sur leur gauche, on pouvait aussi voir des décombres de caisses, il serait facile de s'y dissimuler, mais ce coup-ci en se mettant accroupie pour Swan tout du moins, et avec bien plus de chance de s'y faire repérer.

Elles pouvaient encore courir espérer plus de chance ailleurs...
Le plus troublant dans cet affaire, restait à leurs yeux la disparition totale et complète du piaf. Elles ne l'avaient pas entendu courir, ni ne l'avaient rattrapé. Et comme elles n'avaient put trouver de cachettes...

écrit par: Kaj Waorrs Samedi 21 Avril 2012 à 13h09
La seconde salve de flèche fut mieux anticipée que la première. En faisant dévier le carreaux, Kaj eut droit à l'acclamation de ses compagnons. Toutefois, cela avait permis au garde étendu sur le sol de s'extirper du coup de hache qui devait l'émasculer. Ce répit fut de courte durée car un coup de massue accueillit sa retraite.

¤Dommage celui là m'échappe. Mais j'ai un compte à régler avec ce couard planqué derrière sa table ! Si je veux que les autres puissent entrer sans craintes dans la pièce, il faut que je fasse taire son arbalète une bonne fois pour toutes¤

Empoignant sa hache à deux mains, le semi-orque se précipita vers l'arbalétrier le plus proche. La table semblait lourde et tenter de la repousser aurait pu être difficile, même pour la force surprenante dont le barbare pouvait faire preuve. De plus, déplacer ce meuble pouvait être lent et ne pas déclencher l'effet de surprise voulut.

¤Le meilleur effet de surprise serait d'agir comme ils ne l'attendent pas. Ces planqués m'ont vu défoncer la porte et il vont probablement penser que quelqu'un de ma race tentera de défoncer la table également. L'agilité n'est pas mon fort mais la meilleure idée serait une attaque par voie aérienne.¤

Avec quelques pas d'élan et motivé par un rugissement typique des peaux vertes, Kaj sauta par dessus la cloison et tenta d'abattre sa hache sur le crâne de son adversaire. Le coup était risqué mais il avait l'avantage de la surprise.
Ça pouvait marcher !
Ça devait marcher !


Kaj saute au dessus de la table la plus proche (celle en bas de la carte) et attaque l'arbalétrier avec sa hache à deux mains

écrit par: Norim Dimanche 22 Avril 2012 à 12h26
L'homme avait l'air de rester sur la défensive, certainement pour permettre à ses camarades arbalétriers d'infliger de lourdes pertes aux insurgés sans les mettre en danger. En tout cas, ils n'avait même pas pris la peine de répondre à sa demande, mais avait entendu un cri lorsque de nouveaux carreaux étaient partis, alors que lui-même et celui qui semblait être le chef se neutralisaient mutuellement. Fort heureusement, le demi-orque semblait être en forme et loin d'être un imbécile, au moins pour ce qui était du combat, et s'engageait déjà au contact avec l'un des tireurs, restait à lui de faire de même avec l'autre, et pour cela, il avait une technique.
Avançant, il tenta de renverser son adversaire, bien décidé à le mettre à terre, dans une situation des plus délicates, tout en prenant une position stratégique entre lui et le dernier de ceux qu'il défendait. Ils réfléchiraient peut-être une seconde fois à sa proposition, leur position ayant changé du tout au tout.

Jetant un coup d'oeil en arrière, il put voir Salim à terre et cria donc :


- Occupez-vous des blessés, prenons-les en surnombre ! Tous avec moi !


hrp.gif Renversement sur le garde, se place entre lui et le second arbalétrier si la tentative réussi

écrit par: Jebeddo Mercredi 02 Mai 2012 à 20h18
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



Kaj y alla peut être avec un peu trop d'enthousiasme, franchir d'un bon la table ne devait pas être si difficile pour lui en temps normal. Mais la situation du combat, l'envie d'en découdre, ou peut-être la malchance lui firent manquer son pied d'appel, de justesse, et plus par habileté qu'autre chose le barbare attrapa le bord de la table qui tangua manquant de le faire tomber lourdement aux pieds de l’arbalétrier. Tant bien que mal, il franchit l'obstacle. Mais, le tout avait été long et laborieux, son adversaire avait eu le temps de réagir, et de changer d'arme, il ne pourrait frapper ce coup-ci, mais au moins avait-il réussi à ce que son adversaire lâche son arbalète.

Dans le même temps, Norim fonça sur son adversaire, par chance, celui-ci avait choisi une posture qui lui aurait permit de tirer profit de son allonge, l'approche soudaine du nain rendit inefficace cette posture, un coup trop mou pour entamer l'armure et causer le moindre dégât atteignit le nain au moment où il baissait sa garde. Dès lors, le tour était joué, sans aucune difficulté Norim renversa son adversaire sans aucune difficulté, l'envoyant valser alors qu'un juron de surprise s'échappait des lèvres du chef d'escouade. Norim se plaça sans difficulté comme il l'entendait. L'arbalétrier fut cependant suffisamment malin pour changer d'arme à temps.

Les esclaves, ou tout du moins, ceux qui luttaient pour ne plus l'être pénétrèrent sans hésitation ni heurt dans la pièce, achevant avant qu'il ne puisse se défendre efficacement le pauvre garde resté dans son coin. Ce dernier avait vainement tenté de porter un coup au premier venu. Mais sans doute la peur avait-elle freiné, car l'attaque fut inefficace, et, sous le nombre, le garde s'écroula.

Les deux arbalétriers ne cherchèrent pas à attaquer, entraîné à se défendre, ils reculèrent sans laisser de faille dans leur garde pour se regrouper autour de leur capitaine encore au sol. Ce dernier se redressa en tentant de se défendre au mieux, mais le coup de hache du nain ne le manqua pas, le blessant grièvement.

Tout aurait été au plus mal pour les défenseurs... Si des bruits de pas provenant de la porte à droite n'avaient pas retentit. Un autre groupe semblait venir les rejoindre en courant. Ils seraient là d'un moment à l'autre.


Le détail des résultats viendra plus tard

écrit par: Kipepeo Mercredi 16 Mai 2012 à 07h34
Tout en courant de toutes les forces de ses jambes, Kipepeo s'interrogeait. Des vagues pensées lui traversaient l'esprit, encombrées déjà par la concentration de ne pas tomber pendant cette course désespérée. Elle se demandait comment ils les avaient retrouvées et surtout reconnues. Elle qui était si fière de son déguisement, elle avait l'impression d'être une cible ambulante, cible impossible à soustraire à un regard qui passait au travers des airs, des murs et même des souterrains. Cela sert-il à quelque chose de se cacher, alors que leur poursuivants les retrouvaient toujours. Pourtant l'augure leur avait affirmé que les magiciens de cette sombre tour ne pouvaient pas surveiller les souterrains, qui dès lors constituaient le chemin des plus sûrs pour se soustraire à leur convoitise.

Il n'y avait peut-être qu'une possibilité de connaitre la vérité, c'était de se séparer. Elle partirait d'un côté, Swan d'un autre, cela donnera, à l'une ou à l'autre la chance de s'en sortir et l'occasion de vérifier la théorie encore à l'état de brouillon dans sa petite tête de barde. Le problème restait entier, comment allaient-elle faire pour se retrouver par la suite, fixer un rendez-vous ici peut-être, dans cette faille dans le mur ou derrière les caisses là-bas dans le coin. La jeune femme leva brièvement les yeux vers le visage de Swan, des yeux inquiets et interrogateurs. Des suspicions envahirent son esprit où les brumes de la paranoïa s'installaient graduellement, les énigmes n'ayant trouvé aucune réponse et la peur insidieuse accomplissant son oeuvre de doutes amenuisant la confiance que l'halfeline avait envers cette grande personne. Elle secoua sa tête en négation, s'affirmant que Pépi l'avait toujours aidée et l'avait défendue. Mais l'heure était aux actes :


Pépi dit-elle dans un souffle, séparons-nous ! C'est moi qu'ils veulent, ils me suivront et tu auras la vie sauve et l'occasion de venir m'aider. Tu es la seule Pépi qui saches, il faut absolument que tu restes en vie. Nous nous retrouveront là dans cette faille et si tu ne me vois pas arriver, trouves moi ! Kipepeo mit toute la force de sa conviction dans ses paroles, cherchant à ne lui laisser aucune occasion de refuser. ¤ De toute façon ¤ pensa-t-elle ¤ Si ils me coincent, je déchire la cape sous leurs yeux ! ¤

Une sombre détermination envahit la petite barde. Elle était gardienne d'un artéfact magique, et avec l'aide de Brandobaris, elle restera la seule envers et contre tous.


hrp.gif Kipepeo cherche dans son savoir comment on peut suivre quelqu'un à la trace à distance et au travers tout.
Continue à courir et cherche un endroit où se hisser et se cacher en hauteur.

écrit par: Kaj Waorrs Dimanche 20 Mai 2012 à 19h10
La tentative d'acrobatie pour passer de l'autre côté de la table ne s'était pas déroulée comme l'espérait le semi-orque. S'il ne s'était pas rattrapé au dernier moment, il serait tombé aux pieds de son adversaire; lui offrant de cette façon la possibilité de lui infliger de lourds dommages. Toutefois le voilà de l'autre côté de l'obstacle, prêt à régler les comptes avec l'arbalétrier qui avait osé lui tirer dessus. Sa piteuse démonstration prit beaucoup de temps et l'humain eut le temps de changer d'arme et de se préparer au combat.

- Souris si tu veux l'ami annonça Kaj à l'homme qui lui faisait face à présentmais ce sera la dernière chose que tu feras avant que ma hache t'élargisse ton sourire jusqu'aux oreilles.

Voyant que l'homme reculait pour se regrouper vers son capitaine, Kaj assura ses prises sur sa grande hache et se prépara à porter son premier coup; bien décidé à en finir en une seule fois. La liberté est toujours l'enjeu de ces combats et d'après les sons qui se font entendre, ce n'était pas le moment de douter

¤Heureusement que mon compagnon s'en tire mieux.¤ pensa le peau-verte en jetant un regard à Norim

écrit par: Norim Mardi 22 Mai 2012 à 16h43
Le nain était passé, mais son adversaire avait lâchement fuit, pas comme celui à terre, qui venait à peine de se relever, pour se prendre deux coups de haches coup sur coup, le sien et celui de l'imposante arme que portait le demi-orque. Malgré tout cela, il tenait encore debout, bien que gravement blessé. C'était dommage pour lui qu'il est tenu jusqu'au bout à suivre des ordres qui allaient valoir sa mort, mais le nain n'était pas en mesure, ni dans l'état ou la condition mentale, de faire des quartiers face à quelqu'un qui ne se rendait pas. Il arma donc une nouvelle fois sa hache et frappa, profitant de l'arrivée d'un second adversaire qui le frappait lui aussi pour tenter de se jouer une nouvelle fois de la défense du pauvre homme.
Regardant comment s'en tirait les autres prisonniers, Norim se demanda combien d'entre eux survivraient jusqu'à la surface, et combien seraient repris par les esclavagistes, même s'il se doutait que beaucoup préfèrerait mourir que de rester ici après s'être rebellé, car il y avait fort à parier que les sous-hommes qui se trouvaient en ces murs feraient un spectacle affreux de la mort de tous ceux qu'ils attraperaient vivant, aussi le nain porta son regard sur Salim, voir s'il se remettait de sa blessure.


hrp.gif attaque normale sur l'homme.

écrit par: Jebeddo Lundi 11 Juin 2012 à 22h34
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



Le combat faisait rage, Maintenant à porté de l'arbalétrier, Kaj frappe juste et fort. Hélas pour lui, son adversaire n'était pas un combattant de bas étage, n'ayant put parer le coup, ce dernier en atténua cependant la puissance et la dangerosité en déviant la lame vers les parties les plus robustes de son armure.
Il n'en reste pas moins que le coup porta. Et la force du demi-orc blessa grièvement l'arbalétrier. Sans l'achever. Celui-ci gémit, il était salement amoché, mais la fureur qui se glissa dans son regard indiquait qu'il n'était pas prêt à se laisser abattre si facilement. Il riposta, profitant de l'instant si court où Kaj devait armer son bras pour être près à se défendre, ou frapper encore. Un laps de temps ténu, mais suffisant pour placer une attaque avec la pointe de sa lame. Le semi-orc sentit le coup heurter son armure. Heureusement pour le semi-orc, l'homme n'avait pas put mettre toute sa force dans cette frappe, la lame perça l'armure, mais n'entama que très peu les chairs du barbare.

De son côté Norim plaça un coup de hache fatal au capitaine ennemi. Ce dernier n'avait pas eu le temps de revoir sa garde correctement après s'être redressé, le nain ficha sa hache dans l'aine du guerrier qui succomba d'abord à la douleur, puis à la mort. Le second garde n'attendit pas, d'un geste assuré, il asséna au nain un coup vengeur, qui, s'il avait été mieux placé, aurait put envoyer le nain rejoindre ses ancêtres. Fort heureusement pour ce dernier, le coup bien que furieux, ne fut pas très habile, épargnant le nain d'une blessure supplémentaire. Sans doute la posture défensive du soldat ne l'avait pas aidé dans cette frappe.

Prenant actes des ordres du nain, la foule des esclaves chargèrent les deux soldats restant, ces derniers tentèrent tant bien que mal de répliquer, il y eût des cris, de la fureur et des lames brillante. L'un des esclavagistes tombat, non sans que l'un d'entre eux ai put porter un coup à l'un des esclaves qui accompagnait Norim et Kaj. A l'arrière, les plus mal en point arrachèrent les dossiers des chaises pour en faire un brancard où ils disposèrent Salim. Et les dernier qui n'étaient pas armé se saisir des armes de leurs bourreau. Tandis que le dernier des gardes tentait vainement de gagner la porte de droite. Mais fut rapidement encerclé, grièvement blessé, un peu de vie lui restait encore, mais son regard se faisait hésitant tandis qu'il se voyait harasser de toute part.

Les assaillant avaient pris le dessus sur la salle. Juste à temps.

Car déjà les pas d'une troupe plus conséquente ralentissaient à l'approche de la porte. Des ordres étaient lancés, six hommes au moins se trouvaient derrière la porte de droite, encore close.







Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



Il existait maintes possibilités pour pouvoir suivre quelqu'un à distance, malgré un déguisement la scrutation, une bonne partie des sorts de divinations. Pourvu que quelqu'un possède un objet magique suffisamment puissant, un simple sort de localisation d'objet pouvait suffire. Plus simple, mais moins certains, un réseau d'espion, un bon pisteur, et des sorts de détection de la magie lancé par de simple néophytes en des endroits clés pouvait suffire pour peut que l'objet magique émette une puissante aura.

Pépi, obtempéra, et alla se dissimuler directement dans la faille. Seule, l'abri avait tout les avantages, elle pouvait facilement s'y défendre même face à une horde. Et même tenter de prendre la fuite.

De son côté, Kipepéo poursuivit sa course dans le long couloir, ses adversaires venaient de pénétrer à l'autre bout du tunnel. Elle avait une bonne trentaine de mètres d'avance sur eux, bien qu'un des gredin n'ai commencé un sprint et commençait à la rattraper.


-Y'a plus que le mioche! Maette, coince le! On cherchera la garce après.

Une voix enfantine entonna une incantation, de long filament poisseux s'étendirent autour de Kipepéo, qui immanquablement fini par se retrouver collée à l'un d'entre eux. Les jambes complètement immobilisée.

Le silence tomba dans le couloir, tandis que la troupe s'approchait. Lorsque Kipepéo jeta un oeil, elle constata que « pépi » devait avoir eu le temps de se cacher quelque part. Car elle ne l’apercevait plus. A la lumière des torches elle eu le temps de s'attarder sur la scène. Il y avait un homme empêtrée comme elle dans l'immense toile tendue. La lanceuse de sort devait être puissante, pour ce sort au moins, au moins un talent métamagique était à l'oeuvre. La toile devait bien faire ses douze ou quinze mètres de long, et Kipepéo se trouvait dans les quatre derniers mètres. Tout près de s'enfuir, l'homme était à l'autre bout. Dans les tous premiers mètres. S'approchant à pas lent, venait un couple étrange en pleine conversation, accompagné de six hommes en armes. Un homme aux allures de brigand et une jeune fille a la tenue luxueuse. Cette dernière parlait, et semblait extrêmement mal à l'aise.


- Dis, tu es sur que ce sont des méchants. Tu m'as dis que souvent les méchants faisaient du mal aux enfants, mais c'est un enfant, si on lui fait du mal, ça sera nous les méchants, tu es sur qu'on dois le tuer? »

L'homme se tourna vers elle, et se mit accroupit à sa hauteur, il parlait avec assurance, et d'une belle voix calme et élégante.

- Ce n'est pas un enfant, un démon a pris le corps d'un enfant, voilà ce que c'est. Et puis, tu sais combien je suis fort pour trouver qui est méchant et qui ne l'est pas hein? Rappelle toi, personne ne savait qu'il était mauvais, et c'est moi qui l'ai deviné. Mais je ne suis pas aussi fort que toi pour chasser les méchants, c'est pour ça que tu dois m'aider. »

La jeune fille fit la moue. Elle semblait réfléchir à un nouvel argument sans toutefois y parvenir. Pendant ce temps, l'adulte se tourna vers l'un de ses hommes qui hocha la tête, et marmonna quelque chose.

Il y eu un moment de flottement. Kipepéo surpris un son au-dessus d'elle, comme un chuchotement avorté. Mais elle ne vit rien qui puisse lui indiquer quel pouvait être sa provenance. Par une simple observation, le mutisme de la jeune fille semblait retarder la reprise des choses. Bien qu'elle surpris un mouvement d'impatience chez le truand.

écrit par: Kaj Waorrs Dimanche 17 Juin 2012 à 23h07
Kaj commençait à en avoir assez de cette situation. L'évasion prenait trop de temps et la difficulté risquait de monter d'un cran amenant avec elle son lot de dangers. Les combats livrés dans cette salle prenait une tournure réjouissante pour les fuyards. Le capitaine venait de tomber sous les coups ravageurs du nain et un des arbalétrier venait de rendre son dernier souffle. Il ne restait alors plus qu'un seul adversaire pour en finir.

Écartez vous ! cria le jeune barbare d'une voix rauque en direction de ses compagnons d'évasion Je vais en finir avec lui !

Kaj n'attendit pas qu'un chemin lui soit tracé au milieu de cette foule. Il souleva sa hache au dessus de sa tête et se fraya tranquillement un chemin en bousculant quelques peu ceux qui n'eurent pas le vivacité d'esprit de s'écarter. Arrivé à la hauteur de sa cible, la lourde arme du semi-orque s'abattit sur l'esclavagiste qui osait encore résister.

Ça suffit maintenant ! hurla Kaj en portant son coup


L'attaque n'était pas très puissant, mais elle avait l'avantage d'être précis pour que l'humain tombe et ne se relève plus. Le barbare voulait en finir. D'autres personnes, comme Salim, pouvaient avoir besoin d'aide rapidement et, plus inquiétant encore, les cliquetis d'armure qui se faisaient entendre de l'autre côté de la porte ne laissaient envisager rien de bon

Kaj avance sans se précipiter vers le dernier adversaire et tente de lui porter le coup fatal

écrit par: Kipepeo Jeudi 21 Juin 2012 à 10h08
Arrêtée net dans sa course éperdue, Kipepeo eut ce moment de flottement d'un esprit qui essayait de reprendre ses repères. Ses pieds ne bougeaient plus, même si ses mains restèrent libres et là plus loin un autre homme était également pris dans cette gigantesque toile qui apparemment avait été crée par ce petit bout d'enfant aux allures innocentes. Kipepeo inspira lentement tentant de calmer la panique qui montait en elle, taisant ces voix qui étreignaient son coeur de panique grandissante.

Elle s'entendit être traitée de démon par cet homme aux allures de malfrat tenant sous sa coupe une jeune lanceuse de sort d'une puissance non négligeable. Mille questions tourmentaient la jeune barde, l'une d'elle concernant cette facilité avec laquelle on la retrouvait sans cesse. Elle avait l'impression d'être une lumière aveuglante dans les ténèbres une cible aisée à retrouver malgré tout ses efforts à rester cachés. Qu'avait-elle donc cette cape pour que tout Luskan se tourne contre elle et même veuille sa mort! Était-elle maudite ? Elle se refusait de la croire. Si cette cape avait quelconque maléfices, jamais elle n'aurait bénéficié de l'hospitalité des prêtres de Sunie. Lorsqu'elle s'était déguisée elle l'avait mise pour bénéficier de sa chaleur, pensant à ces froids souterrains d'abord, mais aussi appliquant ainsi le célèbre adage qui voulait que pour cacher quelque chose il fallait bien le mettre en vue, elle avait pensé qu'en cas de coup dur, elle n'hésiterait pas à enclencher le pouvoir qu'elle contenait, même si elle n'avait aucune idée de ce que cet objet supposé magique pouvait faire.

Mais peut-être n'était ce pas la cape. Elle repensait à cette bague qu'elle avait hérité des affaires de Pheles. Elle l'avait rapidement regardée avant de la jeter dans le fond de son sac, une sorte d'anneau en fer avec l'image d'un trône dessus. Elle n'était même pas jolie cette bague. Puis elle avait le bracelet de l'Assemblée, ça c'était chargé d'énergie magique... Elle était partie trop vite et elle avait été trop dissipée pour vraiment penser à s'en servir, quoique le moment était peut-être venu, un petit message à la ronde, une bouteille à la mer demandant de l'aide même si aux alentours ce serait fort peu probable que l'Assemblée y ait quelque membres en train de surveiller ses fesses... prises dans une toile d'araignée en fait. D'ailleurs il fallait s'acheter du temps. C'était pour l'heure peut-être la meilleure chose à faire, afin de pouvoir se trouver une porte de sortie et à terme faire cesser l'enchantement de la toile.


- Où est ma maman Pépi ? chuchota-t-elle d'une voix dramatique regardant paniqué autour d'elle dans le silence du labyrinthe. Sa voix d'enfant terrifiée n'était difficile à faire, elle se sentait véritablement perdue sans Pépi et totalement terrifiée. Usant de son pouvoir de fascination, Kipepeo espérait enfoncer le clou des doutes de l'enfant et faire d'elle une amie. Elle était l'instrument, il fallait le casser d'abord pour espérer survivre un peu plus longtemps. Continuant sa prestation Kipepeo accrocha le regard de la jeune enfant, ourlant ses paupières de larmes. Modulant sa voix, donnant une représentation à ces personnes qui s'apprêtaient à la tuer elle continua Je ne suis pas méchante, je n'ai rien fait je le promets, enfin peut-être si... j'ai causé des ennuis à maman Pépi en prenant une bague par terre ! Maman Pépi m'avait dit de ne rien garder mais je la trouvais drôle, je l'ai cachée dans mon sac, j'aurais peut-être pas du... Consciencieusement, elle s'enfonça dans le rôle de l'enfant, tissant son enchantement tout en touchant sa cape de ses mains, puis appariement inconsciente de ses pouvoirs continua à l'adresse de la petite fille :
Si tu veux je te la donne et puis on deviendra copines et on pourra jouer ensemble. Et puis c'est pas drôle ici avec tout ces grands qui ne font que nous faire travailler pour eux... Elle prit une mine légèrement boudeuse, fixant de son regard clair l'homme et d'un geste discret lança le sort d'hébètement, puis continua mine de rien : tu veux bien jouer avec moi ? J'ai peur moi d'être attachée comme ça... je n'ai rien fait de mal... La voix de Kipepeo s'éteignit en un murmure désespéré... Elle renifla bruyamment tout en jetant un oeil au plafond. Elle venait de comprendre que quelque chose essayait de joindre son esprit. Jetant un coup d’œil au bracelet qu'elle portait de l'assemblée. Pouvait-elle espérer de l'aide ? Qui tentait de lui dire quelque chose ? L'homme là enchevêtré un peu plus loin ?

Kipepeo se demandait si elle avait été bien prudente d'user de la magie devant eux. La petite avait surement le pouvoir de reconnaitre un lanceur de sort, à moins qu'elle n'avait pas suivit des cours d'art de la magie... Certes elle pourrait penser qu'elles étaient pareillement douées pour la magie au pire... C'était surtout l'homme qui était avec elle qu'elle visait, il fallait qu'elle détruise la confiance que la petite semblait lui accorder.





hrp.gif Outre tes jets de représentation, bluff utilisation de fascinatio ou ce que tu veux, pourrais-tu ajouter détection voir si quelqu'un se cache plus haut, ainsi que l'homme enchevêtré voir si je le reconnais et du monsieur à coté de la petite fille augmentée de connaissance bardique pour deviner si c'est un prêtre ou tout autre chose... Enfin toute la panoplie pour analyser convenablement la situation genre.

écrit par: Norim Dimanche 24 Juin 2012 à 11h33
Le nain vit le demi-orque se jeter sur le dernier de leurs adversaire, et le pauvre homme n'avait aucune chance :

- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!! S'écria-t-il, trop tard.

Il aurait mieux valu que ce dernier homme reste en vie, lui au moins savait où se trouvait la sortie, et si le nain n'aimait pas du tout l'idée de profaner des cadavres, faire des prisonniers et s'en servir ne le gênait nullement, et cela faisait également plus forte impression et faisait hésiter plus de gens de tirer sur des camarades en vie que sur leurs cadavres. Mais il n'avait pas le pouvoir de ressusciter les morts, et il n'allait certainement pas le faire pour un esclavagiste. Il ne faudrait tout de même pas que les choses se répète indéfiniment, aussi prit-il le temps d'expliquer aux autres :

- Prenez les armes, les arbalètes, surtout, et préparez-vous à vous en servir une fois de plus. Mais cette fois, faite votre possible pour en laisser en vie, nous pourrons ainsi faire courir les prisonniers devant, et surtout les forcer à nous amener vers la sortie.

écrit par: Jebeddo Dimanche 24 Juin 2012 à 14h17
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu


Les hommes s'écartèrent tandis que Kaj s'approchait du dernier garde vivant, celui-ci, paniqué, assaillit de toute part tenta de se défendre, mais sa parade fut trop faible face au coup que porta le semi-orc, et bientôt, la mort l’accueilli dans ses bras.

Tous hochèrent la tête aux propos de Norim quand à ce qu'ils allaient faire face aux prochains assaillants. Certains commencèrent à s'emparer des tables pour les disposer tandis que les derniers à être désarmé s'emparait de ce qu'ils pouvaient sur les cadavres.

Mais le temps leurs manqua, à peine certain s'étaient équipé, que la porte derrière laquelle la troupe attendait s'ouvrit, et une volée de carreau emporta trois hommes avant que quiconque n'ai put réagir. Ni même se préparer au combat. Les trois arbalétriers qui venaient de lâcher leurs traits mortels reculèrent, laissant la place à deux fantassins armé d'épée et de bouclier, derrière lesquels deux piquiers armés de lances à grande allonge se tenaient. Derrière, un homme semblait incanter.

Personne dans la salle n'avait eu le temps de récupérer. Et Norim commença à sentir la fatigue peser sur ses bras. Il n'avait put bien se reposer, et depuis l'arène, il avait enchaîné courses et combat sans prendre un instant de repos, et ses blessures n'aidaient en rien. De son côté, Kaj était bien plus frais, sans doute son sang orc n'y était pas pour rien. Et alors même qu'ils étaient à bout, il leur fallait agir au plus vite.

Sur son brancard, placé dans un coin de la salle, à l'abris, Salim, luttait contre la douleur pour retirer un pendentif qu'il portait autour du coup et attirer l'attention. Un pendentif qui les avait déjà beaucoup aidés...


- Vite...


Initiatives
- Troupes
- Kaj
- Norim
- Esclaves



Kipepeo, Swan

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



Fort heureusement, la pénombre des tunnels permit à Kipepéo de sauver la face sur un point, elle était déguisée en jeune garçon, et agissait comme une fille, cela aurait put troubler l'enfant. Mais son bluff avait réussi, la petite fille sembla douter, et regarda l'homme à ses côté avec inquiétude. Juste assez longtemps pour qu'elle ne voie pas le sort que lançait Kipepéo, Cette dernière avait habilement dissimulé la formule incantatoire dans son babillage, et réussi à faire échapper à la vue les gestes nécessaires au lancement du sort.

Hélas, la cible étaient plus résistante que prévue, ou trop loin, ou quoique ce soit d'autre, en tout cas, le sort n'eue aucun effet particulier chez l'homme. Qui grommelant répondit à l'enfant.


- Tu pose trop de question, hâte toi de finir le travail, sinon, elle va s'échapper. En plus, elle te ment, elle a aussi pris la cape, tu sais bien que sinon, on ne l'aurais pas retrouvé. Elle n'est pas si innocente qu'elle le dit, sinon elle ne te l'aurait pas caché. C'est une menteuse, et une menteuse qui sait trop de chose qui pourrait faire tomber les gentilles personnes qui nous aident, elle pourrait détruire tout leur plan pour faire régner le bien. »

- Moi il ne m'ont pas l'air si gentils. Ils nous demandent toujours de tuer tuer et tuer. Tu sais que je n'aime pas, et elles non plus, elles ne veulent pas. Pourquoi je dois toujours leur demander de faire ça, pourquoi ils ne nous demandent pas de faire les autres choses pour le bien? Je ne les aimes pas... »

A ces mots, l'homme captif dans la toile réagit en se débattant furieusement. Hurlant de terreur, et pleurant bruyamment. Une lueur d'espoir dans la voix, il espérait sans doute que la faille que venait de montrer la jeune fille.

- Non! Pitié! épargnez moi! Je suis avec vous, ne me tuez pas mourir, pas comme ça, pitié. »

Un léger soulagement sembla apparaître sur le visage de la jeune fille qui adressa un sourire lointain à Kipepéo.

- Lui, il est avec nous non? Je ne vais pas le tuer, c'est pas...

Elle fut coupée par le ton sec de celui à qui elle s'adressait, qui, la regardant de haut, poursuivit.

- Silence, c'était sans doute un traître, et s'il est vraiment avec nous tes amies l'épargnerons non? Dépêche toi, d'appeler tes amies tu ne voudrais pas que je sois déçu. Je suis la seule personne en qui tu peux avoir confiance, si tu me trahis, tu seras toute seule. »

Ces mots firent frémir la jeune fille jusqu'à l'âme, elle semblait terrorisée à cette idée. Néanmoins, Kipepéo nota qu'elle lui jeta à elle un regard de détresse. Cherchant de l'aide dans son regard, elles étaient loin l'une de l'autre, mais l'halfeline compris tout de suite quel dilem frappait la jeune enfant. Pour une raison que Kipepéo ignorait, elle avait beaucoup d'estime, beaucoup de respect pour l'homme qui l'accompagnait. De ce qu'elle avait vu, il ne s'agissait pas d'un prêtre, a priori tout du moins, il ne lançait pas de sort. Il ne faisait par contre aucun doute qu'il effectuait un chantage affectif sur la jeune enfant, et qu'il avait suffisament d'aval sur elle pour la contraindre de cette façon à faire ce qu'elle ne voulait pas faire.

Néanmoins, l'hésitation manifeste de la jeune fille permettait à Kipepéo de gagner du temps. Beaucoup de temps, si bien qu'elle put observer les environs à loisir. Si elle ne remarqua rien de particulier au-dessus d'elle. Elle nota que les personnes qui accompagnaient l'homme le craignait, autant qu'ils craignaient la jeune fille. Elle surprit même un regard écoeuré que l'un d'entre eux jeta dans sa direction. Sans doute aussi, l'homme captif était un des leurs, mais ils n'osaient pas agir contre leur chef.

Elle ne reconnaissait aucun d'entre eux, ce n'étaient pas le groupe de malfrat qui l'avait assaillie. En ville à l'une ou l'autre occasion. Ceux là étaient clairement d'un autre genre. A bien y regarder, le chef et la fille étaient un duo à part. Leurs vêtements indiquaient une vie riche, et nombres de voyages, mais aussi une vie souterraine, car ils ne seraient pas dans les égouts sans cela. L'homme portait quelque dague par ci par là, ainsi qu'une arbalète légère qu'il tenait à la main. La jeune fille, elle possédait des vêtements luxueux. Dont elle ne semblait pas avoir l'habitude. Elle y portait manifestement soin à sa façon.

Tandis que Kipepéo la détaillait, elle s’aperçut tout à coup que la jeune fille pleurait, et que, les larmes aux yeux, faisait peut à peu apparaître une brume blanche et laiteuse. La toile se chargea soudainement d'humidité moite. A la façon d'incanter, Kipepéo reconnu là le talent naturel d'une ensorceleuse. Les enfants si prodiges étaient chose rare, avec une formation adéquate, la jeune fille pourrait devenir une Arcaniste accomplie et renommée. Mais personne auprès d'elle ne semblait capable de la guider vers autre chose que la vie des bas fond, où elle acquerrerait sans doute une autre forme de renommée.

Devant, l'homme prisonnier de la toile se débattait de plus belle, poussant des hurlements de terreur panique, kipepéo sentait ses mouvements au travers de la toile, car bientôt elle ne vit plus que l'opacité d'une brume souterraine.
Mais si la vue était bloquée, les sons parvenait toujours. La jeune fille n'incantait pas, Kipepéo savait intuitivement qu'elle sanglotait et tâchait de le dissimuler. Contrairement aux propos naïfs qu'elle tenait, elle savait sans doute que ce qu'elle accomplissait était mal, mais la peur d'être seule avait sans doute plus de poids pour elle que celle de la morale, et petit à petit, son âme finissait par se corrompre.
Il y avait sans doute une faille à exploiter quelque part.


- y'a pas besoin de cette brume, pourquoi ne pas juste envoyer tes insectes ! »

Mais le silence seul, fut la réponse.

De son côté, Pépi était à proximité de la toile, toujours dissimulée. Sortir maintenant risquait de l'exposer, seule, face à six hommes, c'était particulièrement risqué. Mais peut être le moment d'agir était-il venu?


PARCHEMIN

Nono iiiiiii 2020+ 7x40 +70 = 350 + 700 = 3070 (17/25)
kajou iiiiiii 390+ 7x20 +70 = 210 + 700 = 1300 (10/25)
kip iiii 5420+ 4x60 +40 = 280 + 100 = 5800 (20/25)
swan iii 1560+ 3x40 +30 = 150 + 100 = 1810 (8/25)

Je vous ai mit le max tout le monde, encore bravo!
(Kip et swan, la rencontre n'étant pas finie vous n'avez pas encore les xp de quête pour cette partie de l'aventure, les 100 xp viennent de la détection au marché, de la filature+début de fuite)

écrit par: Kaj Waorrs Lundi 02 Juillet 2012 à 18h56
¤Et un de moins ! Il était temps !¤

Kaj Waorrs venait d'ôter la vie au dernier garde qui tentait tant bien que mal de la conserver. L'appel de Norim, de le garder en vie afin de lui soutirer des informations n'avait pas été entendu; ou du moins pas écouté. Pris dans sa volonté d'en finir, le barbare porta le coup de grâce.

Le combat avait cessé et les fuyards tentaient de s'organiser pour faire face aux prochains obstacle mais le temps manqua cruellement. La porte s'ouvrit sur un déluge de carreau qui réduisit encore le nombre de cette petite équipe d'infortune. Toutefois, Kaj eut de la chance sur ce coup ! Relevant sa hache plantée dans son précédent adversaire, il avait fait, sans s'en rendre compte, quelques petits pas sur le côté. Cela le plaça derrière la porte lorsqu'elle s'ouvrit. Bien que surpris par la violence de l'ouverture, celle-ci ne le heurta pas et visiblement, il était bien posté pour tendre une embuscade aux quatre esclavagistes qui venaient de surgir. Deux fantassins armés suivis par deux lanciers entrèrent dans la pièce visiblement décidés à stopper cette évasion


¤ Y a des coups de hache dans le derrière qui ne seront pas perdus pour tout le monde finalement ! Mais il faut que je frappe fort dès le début. Je n'ai pas le droit d'échouer, les autres ont l'air mal en point et ils ne pourront pas forcement supporter encore ce combat ¤

Tentant d'aller chercher ses émotions les plus refoulées, le jeune semi-orque tenta de faire appel à ses pulsions les plus meurtrières: à sa rage ! Il ferma les yeux une fraction de seconde pour atteindre ses instincts primaires et violents, cadeau génétique de sa lignée barbare.

¤ C'est bon !¤ pensa-t-il en rouvrant les yeux. Ceux ci avaient pris une couleur jaune vif. Ses dents sortaient davantage de sa mâchoire qui ne parvenait plus à contenir toute sa salive. Seul trait encore humain de son visage, un sourire se dessinait signifiant le départ d'un carnage sanglant et certain. Les autres expressions ne traçaient alors plus que bestialité et sauvagerie.

Laissant passer ses ennemis pour qu'ils soient complètement entrés, Kaj se glissa discrètement derrière eux en poussant la porte devant les arbalétriers qui attendaient de l'autre côté. Il leva sa hache pour porter un coup fatal dans le dos du premier lancier à sa portée.


Kaj se met en mode rage et tente d'attaquer le lancier à sa portée dans le dos avec sa hache. Peut être un jet de discrétion pour pouvoir se glisser dans le dos ?

écrit par: Kipepeo Jeudi 12 Juillet 2012 à 11h07
Kipepeo se rembrunit. Son sort n'avait manifestement aucunement fonctionné et la fillette restait entièrement sous la coupe de l'espèce de démon qui continuait à l'encourager de la tuer. Une dernière fois elle tenta de convaincre la jeune fille, avant que les brumes ne l'engloutissent totalement. L'ennui était de trouver les mots justes, ceux qui pourraient au dernier moment l'empêcher d'appeler ses amies. Une pensée s'imposa à l'esprit fébrile de la jeune barde : elle avait initié un sort de brumes... Était-ce pour ne pas voir le résultat de ses actions ou était une porte de sortie pour Kipepeo ? Peut-être que... Prenant une grande inspiration, bien caché par les brumes, elle se lança :

- Moi je dis que les grands ce sont des menteurs ! Il profite de toi et te fais faire des choses que tu n'a pas envie ! Tu ne seras jamais seule, tu es bien trop jolie... je te défendrais moi, je suis fort et je .... HAAAAAAA

Poussant un cri perçant, d'un effroi non feint au vu de la situation effroyable où elle se trouvait, Kipepeo espérait qu'elle jouais peut-être le jeu de la jeune enfant. Elle ne pouvait rien faire de plus, si ce n'est attraper de quoi couper les liens qui l'entravaient. Elle espérait que ça marcherait, tout en coupant et tentant de se dégager de ces fils gluants, elle regarda autour d'elle espérant de pas voir apparaitre les amies de la petite blonde mais plutôt un beau chevalier qui viendrait la sauver, ou encore une Pépi qui doit pas se trouver si loin que ça au vu de tout le raffut qu'elle faisait.

Cette toile d'araignée lui rappelait une histoire d'ailleurs, mais là l'aventurier avait reçu des mains de la belle dame elfique de quoi faire une grande lumière, une fiole contenant l'essence même d'une étoile...
¤ Ca c'est pas mon histoire madame, ho que non ! Je n'ai rien, pas de cadeaux de grand dame elfe, pas de bague d'invisibilité, rien qu'une cape qui m'entraine dans les pires ennuis... Même que je ne sais pas encore ce qu'elle fait. Faut-il être gourde ! ¤ fulminait-elle rapidement tout en essayant de se dégager le plus rapidement possible. Dès qu'elle serait libre, elle irait délivrer l'autre malheureux là, traître ou non, au moins elle aura accomplit un peu de bien dans la noirceur des profondeurs de la cité de Luskan

écrit par: Norim Mardi 24 Juillet 2012 à 21h13
A peine avait-ils fini que d'autres arrivaient déjà. Plus nombreux, mieux armé, et avec un magicien cette fois. Les choses allaient au plus mal. Il n'avait pas le temps de récupérer le charme, et ce dernier ne protègerait qu'une seule personne. Il allait pourtant falloir le faire, aussi traversa-t-il la salle pour attraper l'objet dans la même main que son bouclier, et se prépara à faire face à la magie. Il ne pouvait rien faire pour l'instant pour les autres, et n'avait qu'à espérer être la seule cible du sort. Pour cela, il lui fallait attirer la haine et surtout l'attention de celui des adversaires qui se cachait. Pour cela, il lui cria :

- Lâche, cesse de te cacher derrière tes sbires et viens m'affronter face à face. Ou alors tu es trop lâche pour affronter même un nain libre et affaibli qui aurait une chance de ce défendre ?

Il profita du fait que l'attention devait se concentrer sur lui-même pour poser une question aux hommes qui barraient la route :

- Et vous devant lui, pensez-vous avoir une chance face à notre nombre, tout affaibli que nous soyons ? Vous ne servez que de chair à canon pour vos maîtres ! Oui, vos maîtres ! Et non vos employeurs, car vous n'êtes pas plus que des esclaves pour eux, encore moins que ce que nous étions nous-même il y a peu, car vous l'ignoriez et étiez heureux de cette situation. Rebellez-vous vous aussi, c'est votre seule manière de survivre à cette journée !

écrit par: Jebeddo Samedi 28 Juillet 2012 à 23h08
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu


Le barbare s'était attendu à ce que ses adversaires s'avancent, au moins un peu, dans la sale. Malheureusement ces derniers jouaient les couards, ou les hommes discipliné selon qu'on se plaçait dans un camp ou l'autre, ils ne franchirent pas d'un pieds la porte. Dépité et surpris, le semi orc ne put alors mettre son plan à exécution, il lui faudrait sans doute trouver un autre angle d'approche pour atteindre leurs ennemis.

De son côté, Norim eu tout juste le temps de se saisir du pendentif, avant de se retourner et d'invectiver ses ennemis. Si sa tentative pour ranger les gardes à son côté se révéla vaine, sa provocation fit mouche.


- Crève nain décérébré, va jouer au brave avec tes dieux de pacotilles, et laisses les hommes de raisons vivre pour se gausser de ton cadavre. »

Et le mage dirigea son sort contre le nain. Les projectiles de feu se dirigèrent à toute vitesse vers le nain, qui malgré le pendentif, ne put retenir une sensation de frayeur, et sentir sa barbe roussir.

Pourtant, rien ne se passa, et le sort n'atteint jamais le nain, comme un mirage qui disparaît à mesure qu'il approche, la magie fut dissipée a mesure qu'elle approchait du nain pour disparaître totalement avant d'avoir put faire le moindre dégât.
Une conséquence qui sema le trouble dans le rang des esclavagistes, et fit pousser des cri de victoires parmi les captifs. Les gardes en armures hésitèrent faces aux hommes vêtu de loques et d'armes amassées à la va vite. Une hésitation qui fut mise à profit par ceux qui avaient put récupérer les arbalètes et les charger. Deux traits fusèrent, l'un mal ajusté se contenta de heurter le plafond, l'autre, lui se ficha dans l’omoplate d'un des lanciers, apeuré, celui-ci recula, laissant une faille dans la défense. Tandis que les captifs, soucieux de se préserver des coups, harcelaient les gardes sous une avalanche de pierre, et de bois jeté, blessant l'un ou l'autre. Le cric d'arbalète rechargée sonnait, il y aurait une deuxième salve, et les esclavagistes étaient, en quelques instants, passé de sur d'eux, à une inquiétude hésitante.

Le mage incanta de nouveau, sa voix était chevrotante.



Initiatives
- Troupes
- Kaj
- Norim
- Esclaves




Kipepeo, Swan, Darvin

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit


Cela faisait des jours que Darvin cherchait ce fameux groupe d'assassin, celui qui ne laissait que des os propres et lisses derrières lui. Celui dont on entendait les cris de terreur et d'agonie, mais qui ne laissait aucune trace. Les plus fameux assassin de la côtes des épées ces derniers temps, on ne parlait que d'eux. Il était possible que ces assassins soient ceux de sa famille, aussi, Darvin fit tout pour pister leur trace, allant jusqu'à suivre les moins discrets chasseurs de primes. Et il y en avait un bon paquet, tous après ces mêmes tueurs, les plus grosses primes de toute la côte.

Il avait suivit un groupe en particulier qui lui semblait prometteur. Malheureusement, ces derniers l'avaient repéré... et égaré dans les égouts. Soudain, des bruits de courses se firent entendre à proximité, connaissant les dangers des lieux, Darvin eu tout juste le temps de se rendre invisible, que devant lui apparurent un jeune garçon, un enfant, accompagné d'une femme. Celle-ci se dissimula dans une faille, tandis que l'enfant continuait de courir, rapidement rattrapé par une troupe. Puis soudain, il entendit une voix fluette incanter, et puis... il fut pris dans la toile.

Personne ne l'avait remarqué, et il assista à la rencontre, réalisant avec difficulté qu'il allait peut être mourir, et surtout que l'assassin tant recherché par tous, le gnome maléfique chef d'une bande malfaisante... était en réalité une toute jeune fille aux pouvoir puissant, (Lui qui avait toujours été considéré comme un prodige devait bien admettre que cette jeune enfant le battait à plate couture pour ce qui est de la maîtrise de la toile).

Son sort allait bientôt se dissiper, heureusement il était toujours dissimulé par la brume... mais si la jeune fille appelait sa nuée grouillante, il y passerait sans doute comme les autres. Et il crut son heure venue lorsque la jeune fille répondit au petit garçon.


- Mais je ne veux pas que l'on me protège! Et je m'en moque d'être jolie. »

Un bruit chitineux se fit entendre, et des murs et du sol sortirent des milliers et des milliers d'insectes. Mais ceux-ci n'attaquaient pas encore. Ils restaient simplement là, quelque part sur la toile, à attendre. La voix de l'homme gronda. Il semblait à bout de nerfs, sans doute était-ce la première fois que la jeune fille lui tenait tête si longtemps.

- Mais dépêche toi, dis leurs d'attaquer ! »

Mais rien ne se passait, tout au plus une réponse murmurée, les insectes ne bougeait pas, et tout se fit un instant silencieux.
De son côté, Kipepéo, que Darvin comme la petite fille voyait comme un petit garçon, se démenait pour empêcher la jeune fille de les tuer. Elle avait trouvé la faille, restait maintenant à l'exploiter... avant que la mort ne frappe. Elle fit tant et tant pour sortir de la toile, mais rien ne marchait. Jusqu'à ce que...
Flop, un paquet tomba silencieusement dans la brume, juste à côté d'elle. Il était empaqueté pour ne pas faire de bruit, et pour seule explication, il portait le mot « chut » écris en lettre blanche, et donc bien visible dans le noir, et malgré la brume. À l'intérieur se trouvait une simple dague, du moins, en apparence. Avec cette dague, Kipepéo put facilement découper la toile. Mais chaque coup ébréchait la lame. Elle pouvait se sauver, ou bien, faire ce qu'elle avait pensée tout d'abord, libérer l'homme qui pourtant l'avait poursuivi. Une chose était certaine, elle ne pouvait pas faire les deux. Et il y avait plus de monde qu'elle ne l'avait pensée dans ce tunnel, et si elle n'avait pas de dame elfique, elle avait par contre dans sa détresse une sacrée veine!




écrit par: Darvin Dimanche 29 Juillet 2012 à 21h08
Cela faisait des mois que Darvin attendait cela. Enfin ! Il avait trouvé une piste sérieuse, enfin il allait peut-être en savoir plus sur le meurtre de ses parents, ses multiples investigations infructueuses allait peut-être prendre fin dans la nordique cité de Luskan. Seulement, il n'avait pas prévu la tournure qu'allait prendre les évènements...

Quelle idée il avait eu de faire confiance à ces chasseurs de primes ? C'était évident qu'ils allaient le trahir, après tout, les chasseurs de primes, ce sont comme les roublards : DES TRAÎTRES !
A présent, Darvin était perdu dans les tréfonds de Luskan sans être sûr d'avoir suivi la bonne piste.

Et là, tout s’accéléra.
Darvin entendit soudain plusieurs bruits de pas. Comme si une cohorte de roublards se lançait à sa poursuite dans une course effrénée. Par crainte de se retrouver submergé par des ennemis trop nombreux, il eut juste le temps d'utiliser son parchemin d'invisibilité, l'un des cadeaux de voyage de son maître, avant que plusieurs personnes n'apparaissent dans le couloir. Il y avait là une femme (qui rapidement disparut dans un interstice du couloir) accompagnée d'un petit garçon poursuivis par une troupe d'homme armés accompagnés d'une jeune fille.

Au même instant, Darvin se rendit compte qu'il était totalement immobilisé, pris dans une espèce de toile d'araignée géante, tandis qu'une brume épaisse envahit les égouts. Il se sentit alors honteux.


¤ Raaah ! Pris au piège ! Comme un débutant ! Comment je vais faire maintenant ? Je ne peux rien faire, ni m'enfuir, ni lancer le moindre sort ! Bon...Restons calme, je suis invisible pour le moment, tant que je ne bouge pas tout va bien. Voyons comment évolue la situation... ¤

Darvin tenta tant bien que mal à discerner les silhouettes de ses agresseurs à travers la brume et écouta attentivement la conversation qui s'engagea alors. Il comprit rapidement que les différents sorts lancés (la toile d'araignée et la brume de dissimulation) étaient l'oeuvre de la jeune fille. Celle-ci semblait obéir aux hommes en armes mais visiblement à contre-coeur, tandis que le jeune garçon tentait de la raisonner.

¤ Alors c'est elle la lanceuse de sorts ? Mais...c'est impossible, j'ai mis 8 ans à apprendre les bases du maniement de la Toile, et elle, âgée d'à peine une dizaine d'années, elle est quasiment aussi forte que Maître Lenyawic ! Ce n'est pas possible, cette gamine n'est pas humaine, il doit forcement y avoir une explication.... Et puis, c'est qui ces types armés ? Ce sont eux les assassins ? Il n'en avait point l'air en tous cas... Bon, apparemment, le gamin à l'air d'avoir trouvé une faille chez cette fillette, c'est peut-être ma chance. Mieux vaut attendre pour le moment, au pire si mon sort d'Invisibilité se dissipe, il me reste cette brume. ¤


J'effectue des tests d'Art de la magie pour déterminer la nature des sorts lancés par la gamine (toile, brume et nuée grouillante), ensuite j'effectue un test de Connaissances approprié (mystère si je ne m'abuse), pour chercher à savoir comment ou par quel moyen cette jeune fille peut-elle être une lanceuse de sorts aussi douée

écrit par: Kipepeo Mardi 04 Septembre 2012 à 21h41
Kipepeo sursauta lorsque le paquet tomba d'on ne sait où. Instinctivement elle mit la main sur sa bouche pour s'empêcher de parler. L'ordre était bref, clair et quelque part très osé de demander à une petite halfeline barde de ne plus rien dire. Fébrilement elle se saisit du couteau. Coupant avec soin elle se rendit compte que la lame s'ébréchait. Elle suspendit son geste, jetant un coup d'oeil à l'homme emprisonné un peu plus loin. Son coeur s'assombrit, alors qu'elle comprit qu'elle n'allait pas pouvoir les libérer tout les deux avec cette lame de pauvre facture. Elle s'efforça de ne pas faire de bruits, et de ne pas faire bouger la toile, des fois que les bestioles là à l'orée ne se précipitent instinctivement sur elle. En même temps elle réfléchit à ce qu'elle pourrait bien faire pour cet homme.

Libérée, Kipepeo se redressa silencieusement. Elle maudit son manque de pouvoirs. Son imagination fabriqua l'image de cet pauvre malheureux jeté en pâture aux abominables créatures qui attendaient à l'orée de la toile. Rien que d'y penser elle en eut des nausées. Elle ne pouvait pas laisser faire ça même si ce dernier n'était sûrement pas un saint. C'est son âme, elle serait bien trop chargée, ce poids de remords serait bien trop lourd fardeau à porter, toute sa vie elle se demanderait si elle n'aurait pas pu faire mieux. Elle savait qu'elle allait se couper toute issue. La seule sortie serait droit dans les bras de ses ennemis, ennemis parmi lesquels se trouve peut-être une future amie, une fillette de dix ans, où les deux hommes semblaient si écœurés par le comportement de celui qui tenait la fillette en son pouvoir.

¤Une chose à la fois¤ pensa-t-elle ¤ D'abord libéré le grand nigaud aux yeux effarés, puis je trouverais bien l'inspiration. Que les dieux nous accordent un regard... ¤

Elle s'approcha de l'homme effaré, portant un doigt sur ses lèvres pour lui imposer un silence. Dès qu'elle l'eut libéré, elle recula un peu, espérant que celui-ci allait s'allier à elle. C'est maintenant qu'elle allait devoir jouer vraiment serré. Elle lança sur elle le sort chant serein, afin de briller dans toute cette noirceur. Elle prit la main de l'homme libéré, et l'entraina avec elle, entonnant un chant d'espoir, d'une voix claire, inspirée par tout l'amour qu'elle pouvait porter aux beautés du monde et à la pureté d'une seule et unique arme librement offerte : le don de soi. S'auréolant de cette puissance retrouvée, elle fit face à ses ennemis, profitant de leur surprise, et s'avançant vers la fillette.

Regarde ma lumière et prends ma main
Pas de solitude pour les enfants du bien
Le chant le plus pur est celui de l'amour
Une douceur qui emplit tout tes jours
De joie, de partage et de rires enjoués.
Viens ces bienfaits qui nous sont donnés
Par le mal et la noirceur ne pourront être altérés.

La regardant droit dans les yeux, elle lui sourit, ignorant les hommes autour, tentant d'offrir à la fillette la flamme de l'espoir retrouvé

hrp.gif Sort de chant serein, et pouvoir de barde d'espoir. Profite de la surprise pour tendre la main à la fillette afin de partir avec elle.

écrit par: Jebeddo Mercredi 05 Septembre 2012 à 16h39
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kipepeo, Swan, Darvin

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



Il n'y avait pas une quantité infinie d'explication à ce phénomène, il était évident que la jeune femme était une ensorceleuse, et que sans doute elle bénéficiait d'un quelconque ascendant féerique, ou tout du moins lié à la magie. Les ensorceleurs précoces étaient toutefois chose rare, et encore plus lâché ainsi en pleine nature. Le plus souvent, cela traduisait une confrontation forte aux difficultés de ce monde, une enfance difficile qui poussaient l'enfant vers une maturité cognitive. Même si, le pouvoir de cette jeune fille semblait très nettement amputé par un manque de contrôle d'un côté, et une sorte d'écoute presque mystique de l'autre, les insectes semblaient l'écouter et pas seulement apparaître comme cela. Peut être un don d'une entité protectrice d'un autre plan qui aurait pris en peine le malheureux destin de la pauvre enfant?

En tout les cas, c'était chose possible, mais rare, et surtout, très instable. Puis soudain, la folie sembla surgir de la brume.

Il y eu tout d'abord un cri de joie, un cri d'espoir, et soudain, un homme sortit en courant de la brume, créant un élan de perplexité parmi les assaillants. Et le plus troublé semblait bel et bien être le meneur du groupe, qui resta coi, tandis que la jeune enfant vit un sourire se dessiner sur son visage. Elle regarda avec assurance son tuteur, et commença à commenter.


« Tu vois que j'avais raison, le petit garçon a libéré notre allié. Et je sais que John n'est pas... »

La fureur s'empara des yeux du tuteur, et sans doute un peu de frayeur aussi. Moins naif que la jeune fille, ou plutôt, plus au fait des conséquences possibles d'un échec dans cette mission, paniqué, angoissé, et furieux, il se tourna avec un regard mauvais vers la jeune fille, regard qu'elle ne connaissait que trop bien, mais pas sur ce visage. Elle fit un pas en arrière quand la musique commença.

C'était un chant doux et calme, très éloigné de l'environnement glauque, de la brume obscure et noire qui emplissait le tunnel cette toile, de la perspective horrible d'être dévorée vivant par une nuée d'insectes. Un chant comme une comptine, et pourtant un chant qui parlait au coeur. Enfin, peut être était-il un peu naif... Les insectes semblèrent retourner dans leur demeure, et la toile soudain disparue tandis que lentement la brume commençait à se dissiper.

Car le temps que Kipepéo sorte de la brume, rayonnante de musique, certains avaient repris leurs esprits... et tout ne se passa pas pour le mieux. Un cri dissonant se fit entendre en même temps que la musique. Et un coup faillit être porté. La suite fut quelque peu confuse. La jeune fille recula contre la parois des égouts, son tuteur qui allait la frapper pour la rappeler à l'ordre reçut un carreau venu d'on ne sait où dans le bras, ce qui fit hurler la jeune fille, et rameuta à nouveau une quantité monstrueuse d'insecte, qui pourtant ne prirent pas part au combats. Les hommes de main, devant le chaos prirent la fuite avec leur comparse qui n'avait attendu ni chant, ni début de réaction pour prendre la poudre d'escampette. Un Darvin pris de panique apparut soudainement aux yeux de tous, prêt à s'enfuir et sans rien pour le retenir à part la perspective de perdre la piste des assassins de ses parents. Ainsi qu'un jeune homme que Kipepéo reconnu tout de suite comme étant le piaf et qui surgit soudainement d'un point situé au plafond pour s'interposer entre l'homme et la jeune fille.

Kipepéo chantait toujours son chant, et avançait, plus trop sûre de ce qu'elle devait faire maintenant. Elle n'était plus très loin de la jeune fille cela dit.

écrit par: Norim Vendredi 07 Septembre 2012 à 16h19
Le nain avait réussi à attirer les foudres du magicien ennemi, et il y avait maintenant un trou dans la défense adversaire, c'était le moment ou jamais de mériter sa réputation, il n'était pas "le fou" pour rien, son plan était risqué, mais rester ici l'était tout autant, autant pour lui que pour les autres. Et dans le pire des cas, s'il y passait, personne ne pourrait dire que c'était sans honneur ou en fuyant. Il serait mort pour les autres, et il tiendrait bon pour cette raison.
Passant le pendentif autour de son poignet, le nain réajusta sa prise sur sa hache, et fonça dans le tas, bien décidé à renverser ses adversaires pour atteindre au plus vite son véritable objectif : l'arcaniste.
Lors de sa charge, il prit le temps de crier, espérant faire fuir au moins l'un des gardes, qui serait ainsi un danger de moins pour lui et pour les autres, ou au moins les faire douter le temps qu'il passe, et toujours s'attirer les foudres du magicien, qui n'avait certainement pas du voir, avec toutes ces personnes, l'absence de résultats de son sort :


- Si la magie est inefficace sur moi, penser-vous que de si faible armes auront raisons de moi ? Ou alors vous vous laissez diriger par un incapable ! Fuyez, pauvres fous ! Si vous voulez survivre !


hrp.gif Charge et renversement sur l'adversaire le plus proche qui bloque la porte

écrit par: Darvin Vendredi 07 Septembre 2012 à 18h11
Le sort d'invisibilité que Darvin avait lancé venait de se terminer, en même temps que la brume et la toile, cependant la nuée d'insectes était toujours bien là. Le chaos provoqué par la libération de l'homme piégé, le chant du petit garçon, et le fait que Darvin soit redevenu visible aux yeux de tous fit paniquer l'ensorceleur.

¤ Oh non ! Je suis repéré. Je dois fuir, à tout prix, sinon cette nuée d'insectes ne fera qu'une bouchée de moi... Non attends Darvin, calme toi ! Les insectes n'attaquent pas, ils ont l'air d'obéir à la fillette. La pauvre...Elle est terrorisée... C'est cet homme qui lui fait peur...Mais tiens donc ! Il est seul maintenant, ses hommes ont fui ! Et lui c'est qui...? Ah ! Mais, je le reconnais, c'est un des chasseurs de primes que j'ai suivi, lui aussi il recherche le chef des assassins ! Hum... ça ne se présente pas si mal finalement. ¤

Darvin comprit alors qu'il pourrait avoir l'avantage, et qu'il pourrait maîtriser le bandit afin de le questionner et voir si celui-ci était responsable de la mort de la famille Ambrecouronne. Cependant, pour cela, il aura besoin de l'aide du chasseur de prime. Mais, il restait la fillette, Darvin ne pourrait faire le poids face à elle si celle-ci décidait, par accès de panique, d'envoyer sa nuée d'insectes à l'attaque. Il fallait alors jouer serré, l'ensorceleur allait avoir aussi besoin du petit garçon pour amener la fillette à l'écart.

L'ensorceleur s'approcha des enfants, et s'adressa au petit garçon :


- Petit, tu devrais partir, amène la jeune fille avec toi et quittez ces égouts, ce n'est pas un endroit sur pour les enfants. S'il vous plaît, je ne souhaite pas voir des enfants tomber aux mains de ces bandits.

Puis, Darvin tourna la tête en direction de la fillette :

-N'aie crainte, jeune ensorceleuse, cet homme ne te fera plus de mal. Je vais m'occuper de son cas.

Ceci étant dit, Darvin se retourna, en direction du chasseur de primes et du bandit. Il paraissait maintenant clair pour l'aquafondien que cet homme était le chef des assassins (ou tout du moins, l'un de ses lieutenants). La perspective de pouvoir interroger cet homme et de peut-être en savoir plus sur la mort de ses parents redonnait de l'assurance à Darvin. Il s'adressa ainsi au chasseur de primes, tout en se tenant prêt à ce que la situation dégénère :

- Hé vous ! Le chasseur de primes ! Je peux vous aider à maîtriser cet homme, mais il me faut me promettre que je pourrais lui poser quelques questions, une fois la situation sous contrôle. C'est très important pour moi. Après vous pourrez en faire ce que vous voulez

écrit par: Kaj Waorrs Jeudi 13 Septembre 2012 à 14h10
Le plan du semi-orque n’eut pas le résultat escompté. De plus, tendre un piège derrière une porte est assurément un plan très simple ; peu être même trop simple au point que les ennemis ne tombent pas dedans. Cette attente en vain frustra beaucoup le jeune barbare qui envisageait déjà une victoire rapide et sans risque. L’hésitation des gardes à pénétrer dans la pièce laissait Kaj perplexe quand à leur motivation à en découdre.

¤Cette situation ne peut plus durer. Il est temps d’y aller !¤

C’est alors que le nain, à qui Kaj ne prêtait plus attention pour se concentrer sur l’exécution de sa stratégie, surgit et se précipita dans l’embrasure de la porte pour affronter seul les nombreux adversaires.

¤Voilà une situation pas banale. Un petit homme qui va combattre seul une ribambelle d’ennemis pendant qu’un demi-orque se cache derrière une porte. C’est le monde à l’envers !¤

Kaj souleva sa lourde hache et contourna la porte pour prêter main forte à son compagnon barbu. Etant caché depuis un moment, les ennemis ne s’attendaient probablement pas à affronter un descendant des tribus orques. Avec un rugissement puissant, le « peau verte » tenta d’ajouter un peu de frayeur à la surprise de son apparition soudaine.

- Au premier de ces messieurs … dit il d’une voix grave et gutturale.

Peut être une tentative d’intimidation sur le groupe ? (je ne sais pas exactement comment cela fonctionne) + attaque sur le premier adversaire qui tombe à sa portée (peut être celui renversé par Norim)

écrit par: Jebeddo Dimanche 30 Septembre 2012 à 20h22
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu


Le nain chargea, et nombreux sont ceux qui crièrent (mentalement) là au suicide. Les piquiers en position, prêt à planter le nain de leurs lance, les épéistes n'attendaient qu'un adversaire pour le prendre au corps à corps. Mais le valeureux nain eu la chance de son côté, cette dernière sous la forme d'un charme. Un charme résistant à la magie... et à quoi d'autre? Nul ne le savait, et surtout pas les gardes qui devant la charge inconsidérée du nain prirent peur. Et il n'en fallait pas plus pour Norim.

S'il ne put éviter un coup de lance, tout du moins esquiva-t-il deux coups d'épée. Le premier, malhabile et tremblant fut bloqué par l'étroitesse du couloir. Le second rencontra son bouclier. Quant à la seconde lance, le coup ne fut tout bonnement pas porté, et le garde qui la tenait fit un pas en arrière. Faisant fi de ses ennemis et des dangers qu'ils représentaient, le nain enfonça la formation. Il ne put cependant aller très loin, l'homme qu'il poussa rencontra le corps du garde le plus discipliné derrière lui. Trébuchant à ses pieds, et empêtrant la lance du pourtant seul soldat qui avait su garder la tête froide. Derrière, les arbalétriers rechargeaient, mais il était évident qu'ils allaient être bien en peine de tirer sans atteindre leurs propres alliés.

Néanmoins, la situation tendait à se renverser. Le coup de lance avait affaiblis Norim, et les soldats étaient ragaillardis par la vue du sang. Cerné comme il l'était, incapable d'avancer, et ne pouvant reculer sans risquer d'offrir son flanc à une attaque, il ne donnait de lui-même pas cher de sa peau. C'est sur ces entrefaites que surgit un second belligérant. Le semi-orc, ayant calmement attendu son tour parut en causant une certaine surprise à tout ceux sur place. Et avant même qu'ils n'aient eu le temps de réaliser, le Semi-orc asséna un tel coup sur le garde le plus proche qu'il lui défonça le crane de sa hache.

Il n'en fallait pas plus pour faire fuir le mage... qui alla répandre l'alerte à tout va, tandis que les gardes frémissaient de se voir ainsi abandonné à deux fous furieux aux allures plus martiales qu'ils ne l'avaient escomptées. Malgré tout, ils contre-attaquèrent. Les premiers à réagir furent les arbalétriers qui se placèrent de façon à pouvoir lâcher leurs trait sur le premier des deux ennemis qui n'aurait plus, de quelque façon que ce soit, d'esclavagiste entre eux et les arbalètes.

Le lancier qui avait reculé tenta, tout en s'avançant, un coup d'estoc contre Kaj, ce dernier l'esquiva sans peine, mais la pointe de la lance avait déjà repris sa position menaçante. Avancer vers le piquier ne serait pas chose facile. Et il était pour l'heure hors de porté de la, trop courte, hache de Kaj.

Norim lui avait fort à faire. Si l'homme qu'il avait renversé était acculé et incapable dans sa position de manier son arme, le piquier face à lui était de toute évidence une autre paire de manche. Et il ne s'en fallut que de peu pour que le fer de lance ne vienne à nouveau tâter de la chair naine.

Derrière eux, les Esclaves s'affairaient à barricader la porte dans leur dos, sous les directives de Salim. D'autres se préparaient à barricader la porte du côté de Norim et de Kaj si ces derniers optaient pour la retraite.




Norim : 9 -4pv temporaires = 5pv
Kaj : 11pV
Initiatives
- Troupes
- Kaj
- Norim
- Esclaves




Kipepeo, Swan, Darvin

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit



- Ne lui faites pas de mal!! »

Cria de plus belle la jeune fille aux propos de Darvin, qui reconnu là une occasion de se taire. Non seulement tous le regardèrent avec un air de surprise hébété, personne ne s'attendait à la présence d'une tierce personne, encore moins à l'implication de celle-ci. Mais en plus les insectes se firent plus menaçant et plus irrésolus. Leur nombre grossis, et ils s'approchèrent de tous, sans distinction. Prêt à agir au moindre ordre de la jeune enfant qui avait sur ces derniers une emprise plus que redoutable.

Seules deux personnes semblaient épargnée par la menace, la petite fille, et Kipepéo encore rayonnante de son chant que malgré tout, elle perpétuait, s'avançant lentement et résolument vers la petite fille. Non, décidément, cette dernière n'avait pas besoin qu'on la protège. Du moins, pas au sens conventionnel du terme.

L'hésitation fut d'ailleurs perçue par tout le monde, et le brigand, reprenant du poil de la bête en voyant que la jeune fille était prête à le défendre, s’apprêta à parler. Mais il n'eut pas le temps d'articuler un seul son qu'un très discret coup à l'estomac lui coupa le souffle, lui interdisant tout cri de douleur. Dans la foulé, d'un geste le piaf le remis droit, comme on l'aurait fait d'une poupée désarticulée. Et affichant un sourrire charmeur il se tourna vers la jeune fille, et se contenta de répondre un vague.
« promis » espiègle. Le fait qu'il n'ai aucune arme en main fut plus qu'un atout pour apaiser la jeune fille.

Swan, toujours dissimulée, fit signe à Kipepéo, elle resterait cachée. Si une nouvelle personne surgissait comme ça tout à coup, cela ferait sans doute trop. Et tous sauf le brigand avaient intérêt à apaiser la jeune fille. Maintenant présent à l'esprit de tous, Darvin songea qu'il pouvait sans doute tacher de le tenter lui aussi de se reprendre. Cela l'aiderait à avoir les faveurs des autres combattants, ce qui lui permettrait un bref entretient avec le brigand. Mais aussi, et accessoirement de survivre. Il avait cependant conscience que, comme tous ici, il marchait sur des oeufs, et que le moindre faux pas pouvait mener à une ignoble mort faite de milles et unes piqûres, de venin douloureux, et de minuscule créature le dévorant vivant.

écrit par: Kipepeo Mercredi 03 Octobre 2012 à 16h37
Si elle avait pu, Kipepeo se serait assise là la tête en les mains en demandant grâce à n'importe lequel des dieux qui l'entendait, pour arrêter cette migraine qui menaçait d'envahir son cerveau. Pourtant elle n'en fit rien (elle le ferait tout à l'heure, pour sûr). Elle se contenta de résumer un peu les choses, afin de bien mettre de l'ordre dans sa tête douloureuse. Kipepeo avait délivré un mec qui est parti, elle était sorti de la brume droit devant vers ses ennemis, pour faire copine avec l'enfant prodige : chose presque réussie, enfin si rien ne venait troubler les choses. De là, un homme est apparu de nulle part derrière elle menaçant d'occire la brute, le piaf avait fait son entrée toujours aussi flamboyante et Swan lui faisait des signes que même un rôdeur assermenté aurait du mal à reconnaitre, quoique la petite hin avait une vague idée qu'elle ne devait pas compter sur elle. On ne va pas oublier la cerise sur le gâteau : la multitude de petits insectes qui restaient à cliqueter, un son qui ressemblait presque à la mastication de mandibules tout excité d'avoir un repas... La petite barde prit une grande inspiration, laissant flotter son chant serein, la main toujours tendue vers la jeune enfant, et d'une voix ferme mais douce lança :

On ne fera du mal à personne ! Car ce temps là est révolu. En me permettant de sortir de la brume, et en retenant tes amies, tu as prouvé que tu ne voulais pas qu'il y ait de morts ni de blessés. Moi je l'ai bien compris, et moi je suis d'accord avec toi. Seuls ceux qui tenteront de faire du mal seront dorénavant les méchants, et ceux qui restent en paix seront les gentils...

Kipepeo offrit à la jeune enfant un grand sourire et se tourna vers les hommes, les sourcils froncés mettant les mains sur les hanches et lançant un Comprit vous autres ? On en a marre, on veut être tranquille là !
Kipepeo lança un long regard à chacun, tentant de détecter la moindre menace de la part du nouveau et du "parrain" de la petite puis se présenta à la jeune fille : Je suis Kipo, j'aime chanter et rire et puis aussi le ciel bleu et les arbres dans lesquels on peut monter et puis les belles comptines et les jeux de courses... et toussa... termina-t-elle en balayant de sa mains les multitudes de choses qu'elle aimait faire

hrp.gif Bon là c'est vraiment genre tentative de calmer tout le monde, de pousser peut-être l'autre con là à la faute, si il devient violent la petite fille l'achèvera peut-être elle-même et surtout faire comprendre à ceux qui arrivent là dans le tas que l'heure est à baisser doucement les armes, sans pour autant les lâcher bien sûr.

écrit par: Darvin Mercredi 03 Octobre 2012 à 18h04
Suite aux cris de la fillette, Darvin se retourna vers elle. La nuée d'insectes se faisait encore plus pressante qu'auparavant car la jeune ensorceleuse était décidément bien difficile à calmer.
Darvin comprit que son apparition aussi brusque que soudaine n'avait pas eu l'effet escompté. En effet, l'aquafondien pensait avoir mis les divers combattants de son côté alors que c'était manifestement loin d'être la cas


¤ Fichtre, ça ne fonctionne pas. Je dois absolument calmer cette fillette sinon je vais périr sous les dards de ces insectes. Bon...tant pis pour le bandit, la priorité c'est la fillette et cette nuée grouillante, je vais devoir me montrer diplomate... ¤

Darvin s'adressa alors à la fillette, d'un ton plus paisible et en levant les bras pour montrer qu'il n'était pas armé

- D'accord, promis, je ne lui ferais pas de mal, j'aimerais juste qu'il réponde à mes questions. Il ne se passera rien de fâcheux. D'ailleurs regarde, mon ami le chasseur de prime ne lui fait pas de mal, et puis comment pourrait-il ? Tu vois bien qu'il n'est pas armé.
Quant à moi, je m'excuse pour mon entrée en scène un peu soudaine, ça a dû te surprendre. Mon nom est Darvin Ambrecouronne, je suis un voyageur aquafondien et j'ai une importante mission à accomplir. Cela m'a conduit jusque dans ces égouts lorsque je fut pris au piège, invisible, dans une toile ; voilà pourquoi j'ai apparut si brusquement.
Quoiqu'il en soit, il est très important pour moi que je pose certaines questions à cet homme. Cependant, pour te prouver que je ne lui ferai rien, je vais rester ici, sans bouger, et je vais seulement le questionner à distance, tandis que mon ami le chasseur de primes le tiendra pour éviter qu'il ne nous attaque en retour. Est-ce que ça te vas comme ça ?

Sur ce, Darvin resta immobile, le bras levés, espérant que son discours aurait apaisé la jeune fille. Resterait ensuite à s'occuper du bandit, et parvenir à le faire parler...


hrp.gif Bon ben test de Diplomatie sur la fillette, je crois que c'est évident ^^

écrit par: Norim Samedi 13 Octobre 2012 à 22h31
Le nain était maintenant au coeur du combat, mais déjà sérieusement blessé, il n'allait pas pouvoir tenir ainsi très longtemps. Il allait falloir que les autres prennent également les devants s'ils voulaient un jour voir la liberté. Il n'y avait plus qu'une personne entre Norim et les arbalétriers, et le magicien avait déjà fuit à vitesse grand V. Aussi le nain comptait bien garder cet ennemi comme bouclier au moins temporaire, surtout que son énorme arme l'empêchait de le frapper dans le couloir étroit.
A la place, il frappa dans le dos l'un de ceux qu'il avait déjà dépassé. Ces hommes avaient choisis leur camp, et ils avaient refusé de se rendre, qui plus est ils étaient en train de tuer des gens qui n'avaient rien demandé, ils auront donc mérité leur sort, Norim n'avait aucun état d'âme à mettre définitivement hors d'état de nuire des esclavagistes, comme il n'avait pas hésité à tuer l'homme qui s'était jeté sur lui avec une hache à la main, même s'il était affaibli, il l'avait attaqué, et ce même si après coup, Norim regrettait de ne pas avoir faire les choses autrement.



hrp.gif Attaque l'homme le plus proche qui ne le protège pas des arbalétriers.

écrit par: Jebeddo Mardi 16 Octobre 2012 à 17h51
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu



Le combat faisait rage, et Norim se rendit vite compte que les autres esclaves ne pouvaient les aider. Lui et Kaj bloquaient tout le couloir, c'était un avantage pour eux, mais aussi un avantage pour leurs ennemis.

Mais le temps n'était pas à la réflexion, et Norim frappa le piquier qui menaçait le semi-orc. Le coup était puissant, adroit, et le garde de côté avec sa longue pique ne put rien faire contre l'attaque précise du nain, qui glissa sa hache au niveau du coup, entre le casque et l'armure. Un garde de plus s'écroula.

C'était ce que les arbalétriers attendaient, ils profitèrent de la faille soudainement ouverte pour atteindre le Kaj. Fort heureusement, ce dernier avait anticipé le coup, et, attendant que le nain frappe, esquiva de justesse les traits, l'un se ficha dans le mur, et les deux autres allèrent se perdre dans la salle derrière eux. Les arbalétriers, voyant qu'il ne restait entre eux et les haches de leurs ennemis qu'un simple piquier, ordonnèrent à ce dernier la retraite. Et sans attendre de voir s'il pouvait agir selon les ordres, commencèrent à reculer pour attendre leurs poursuivant dans un autre endroit du complexe, où certainement ils auraient l'avantage.

Le piquier toutefois, n'était pas au bout de ses ressources, voyant que les arbalétriers n'avaient eu le temps de courir bien loin, il en profita pour montrer au nain qu'il avait fait une erreur en le dédaignant. La lance, bien que longue, est une arme d'estoc, idéale dans un couloir, et sans gène aucune il frappa en direction du nain. Le coup était habile, précis, mais pas assez puissant pour percer l'armure du nain, qui sentit le choc lorsque la pointe de la lance rebondissant sur son épaulière dévia pour passer très près de sa tête. Après ce coup avorté, le piquier recula, se plaçant au milieu du couloir, afin de rester menaçant envers l'un ou l'autre des assaillants qui tenterait de passer au travers de sa garde.

L'attention des deux combattants fut rapidement détournée par l'homme resté à terre. Ce dernier, pas encore blessé, mais sans possibilité de se relever ou même de bouger sans prendre un coup du nain essaya discrètement de s'éclipser. Mais il ne put pas même ramper sur plus d'un demi pas avant que le Norim ne le remarque, et il s’immobilisa immédiatement plutôt que de se prendre un coup fatal. La frayeur se lisait dans ses yeux.



Carte

Rouge : ennemis en vie
Bleu : alliés en vie
Vert: Kaj
Noir: Norim

même initiatives, sauf Kaj qui dorénavant joue après Norim. Pas de perte de PV.


Kipepeo, Swan, Darvin

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide
Température: environs 5°C
Moment: nuit


Kipepéo avait visé juste, et sa proposition imprévue en surpris plus d'un. Le piaf, sourire aux lèvres fit mine de desserrer les poings. Ce qui pour un oeil expérimenté ne le rendais pas moins menaçant. La proposition de Darvin abondant dans le sens de la Hin acheva de calmer le jeu, et la menace des insectes sembla tout à fait disparaître.

Mais c'était sans compter le tuteur de la jeune fille. Tout d'abord, il tenta de s'échapper, car contrairement à ce que supposait Darvin, le piaf n'avait pas eu l'occasion de l'immobiliser ou de l'agripper de quelque façon que ce soit. Sa tentative s'acheva dans la fange de l'égout. Nul ne sut trop dire comment il avait bien put chuter, mais le regard mauvais en direction du piaf qui prit un air innocent en disait long sur ce qui avait put se passer.


« Chasseur de prime hein! » Le tuteur cracha en direction de ce dernier. « Tu promet ne pas me faire de mal, mais tu cherche à nous envoyer en prisons, elle et moi. Et tu sais très bien ce qui va se passer. Avec le nombre de personne qu'on a tué, c'est la pendaison, le billot, ou pire, le feu qui nous attends. Ne pas nous faire de mal? Peuh, non non, tu n'en fera rien, la fillette et moi-même on vaut plus si tu nous livre en vie. Ne les crois pas Maette! Tue les! Tue les tous! Sinon, ils vont nous livrer et nous serons mis à mort! »

L'enfant sembla hésiter, elle ne voulait pas les tuer, c'était visible, mais dans le même temps, la seule personne qu'elle connaissait vraiment ici, et en qui elle pensait pouvoir faire confiance était cet homme dans la boue. Le piaf hésita à dire quelque chose, mais se repris. Il faudrait être très adroit pour faire pencher la balance dans un sens où l'autre, et toute tentative de la raisonner pouvait être perçue par l'enfant aidée de son tuteur comme une façon de la détourner, de la trahir, et de faire du mal à ses proches.

Mais c'est finalement d'elle-même, au plus profond de ce qu'elle était qu'elle trouva seule, la solution. Sans doute le chant de Kipepéo l'avait aidé, sans doute aussi la résolution du piaf et de Darvin l'avaient touché, en tout cas, se tournant vers l'homme, elle parla avec une toute petite voix réservée, et timide.


- Je ne veux plus tuer. Je n'aime pas ça. »

Le brigand était furieux, et affolé, sans réfléchir il chercha pour la seconde fois à se jeter sur l'enfant, un regard empli de haine, de peur et de frénésie. Il se savait mort quoiqu'il advienne, il n'avait plus de masque, plus de rôle à tenir. Pour la seconde fois sa véritable nature apparue. La gamine était terrorisé, et des larmes perlèrent à ses yeux. Elle ne bougea pas, et seule la réaction in extremis du Piaf qui agrippa le brigand la sauva de la fureur. Mais cela relança le combat, dont l'enfant ce coup-ci s'était exclue. Contre tout attente, nuls insectes, nulle brume, nul sort ne vint se mêler à l'affrontement.

Et pourtant ce dernier était violent, avec l'énergie du désespoir le brigand s'était engagé dans la lutte, sortant un couteau, il tentait de larder le piaf de coup. Ce dernier était cependant un habile lutteur, et sans chercher à blesser l'homme il essayait tout à la fois de le désarmer et de le contenir. Il reçut un coup de dague au bras gauche, ne broncha pas, et d'une clef de bras le maintint au seul.

L'enfant pleurait de plus belle, à la fois résolue et perdu, désespérée et soulagée, brisée, et solide. Elle aurait sans doute beaucoup de chemin à faire, mais maintenant, elle pouvait se construire sur des bases saines, celles de ses choix. Le piaf ne semblait cependant pas très à l'aise, après le discours du brigand. Il ne relâchât toutefois pas sa prise sur ce dernier. Il ne chercha pas non plus à se justifier auprès de l'enfant, il était bien un chasseur de prime, et il allait bien livrer l'homme à des juges quelque part sur la côte des épées. Néanmoins, son attitude envers cette dernière semblait vouloir dire « oui, il a raison. Je n'ai pas à le cacher ».

Un silence de plomb tomba dans les égouts de Luskan, la bataille était conclue, restait l'amertume de la confrontation, et le devenir en suspens.

écrit par: Darvin Jeudi 25 Octobre 2012 à 17h09
Le calme semblait être revenu, mais Darvin sentait que la situation restait néanmoins tendue, et pouvait encore dégénérer. La fillette était maintenant complètement déboussolée, c'était sans doute le moment de définitivement se mettre la jeune fille de son côté.

Darvin s'adressa donc à elle, d'une voix la plus douce possible :


- Tu as été très courageuse jeune ensorceleuse. Maette, c'est ça ? Cet homme ne cherchait qu'à utiliser ta magie pour commettre ses méfaits, mais il y a du bon en toi, c'est pour cela que tu n'aimes pas tuer. Crois-moi, même si je ne suis qu'un inconnu pour toi, je peux te garantir que plus jamais on ne t'obligeras à tuer qui que ce soit.

Sur ce, Darvin se dirigea maintenant en direction du bandit et du chasseur de primes, tout en restant sur ses gardes. En effet, bien que ce dernier l'ai aidé à maîtriser le parrain de la fillette, Darvin se méfiait du chasseur de primes. A priori, son travail consistait juste à capturer le bandit vivant pour empocher la récompense mise sur sa tête, mais qui pouvait dire pour qui il travaillait ? Peut-être était-il lui aussi un assassin travaillant pour un guilde rivale ? Dans ce cas, tout pouvait encore arriver...
Mais pour Darvin, le plus important restait à venir, c'était en effet le moment où jamais de questionner le bandit, maintenant que la menace de la fillette avait disparu :


- Vous ! Vous venez d'avouer avoir tué de nombreuses personnes, j'imagine que nombre d'entre elles devaient être de gens innocents. Dans ce cas j'ai un question à vous poser : est-ce que Dalos et Rowana Ambrecouronne font partie de cette liste macabre ? Je suppose que vu votre situation actuelle, vous n'êtes pas disposé à me répondre mais réfléchissez bien, mon ami le chasseur de primes vous tient, il va vous livrer aux autorités et vous finirez au fond d'un cachot, mais peut-être se montrera-t-on clément envers vous si vous parlez et avouez vos méfaits ?


Ayant fini son monologue, Darvin fixa le bandit, dans l'espoir d'une réponse, puis le chasseur de primes, prêt à toute éventualité...


hrp.gif Alors dans l'ordre : nouveau test de Diplomatie sur la fillette, puis test de Bluff (ou Diplomatie sur le bandit)

écrit par: Kipepeo Mardi 06 Novembre 2012 à 00h04
Kipepeo sentit une grande joie inonder son esprit, une sorte de sérénité mêlée de bonheur, non pas ressenti par le fait d'avoir évité in extremis une mort des plus horribles, mais surtout car elle avait réussi par un miracle qui ne pouvait qu'être grâces et assistance divine, de défendre les principes du Bien sans à avoir verser dans un combat sanglant. Elle y aurait laissé la vie de toute façon, elle en était convaincue, et si elle aurait du parier sur l'issue d'un éventuel combat, elle n'aurait surement pas misé sur sa propre tête. C'était un moment rare et précieux qu'elle tenait d'emmagasiner dans ses souvenirs. Se précipitant pour protéger la petite, mission qu'elle s'était octroyée dès à présent, elle se retint de la brusquer, elle était déjà tellement effrayée, tout en lui prenant doucement la main pour la consoler de ses larmes. Elle fourragea dans son sac pour lui remettre le joli serre-tête entre les doigts, un cadeau malhabile peut-être mais qui pour une petite fille ne pouvait que faire plaisir. Elle lui présenta, afin qu'elle puisse le regarder, cherchant à détourner ses yeux de la violence des hommes. Dans le doux miroitement de ce serre-tête, elle trouverait peut-être un léger répit :

- Ceci était un cadeau d'une veille dame, qui me l'a donné alors que je me tenais juste devant le temple de Sunie, une belle et gentille déesse. Le temple est super beau et contient plein de jolies choses aussi jolies que le coeur des gens qui y habitent. J'ai bien aimé me reposer là-bas, personne ne m'embêtait ou me demandait de faire des trucs et je pouvais rester là-bas aussi longtemps que je voulais. J'aimerais y retourner un peu, je suis fatiguée et j'ai envie de revoir un petit bout de ciel bleu et vivre un moment de calme et de beauté...

Kipepeo savait qu'en ressortant maintenant du labyrinthe, même si c'était dans le temple de Sunie, elle mettrait immédiatement sa vie en danger, et peut-être aussi celle des belles et langoureuses prêtresses de Sunie. Elle espérait seulement que ces dernières pourraient accueillir sa jeune protégée, et sauraient prendre les armes aux besoin pour la défendre. Elle pensait l'envoyer à terme à l'Assemblée, mais pour l'heure le voyage était trop dangereux et la petite barde n'avait pas assez d'expérience et de forces pour se sentir capable de l'amener jusqu'à maitre Enil Aroc.

Kipepeo détourna un instant son attention cependant pour observer l'homme maintenu par le piaf et connaitre les raisons du questionnement du nouveau venu. Elle chercha dans sa mémoire si elle connaissait ces Ambrecouronne par ailleurs. Avait-elle déjà entendu ce nom ?

écrit par: Norim Mardi 06 Novembre 2012 à 16h08
Les ennemis s'éloignaient, prenant leur distance et leur temps pour établir de plus grosses défenses, mais en contrepartie, les prisonniers s'armaient petit à petit, et finalement peu d'entre eux tombaient, vu que le demi-orque et lui semblaient attirer les coups, et qu'ils les évitaient pour la plupart, par leur adresse ou leurs défenses, ou n'avaient pas de grosse blessure lorsqu'ils étaient touchait.
Il ne restait très près d'eux plus que l'homme qu'il avait renversé, et qu'il allait falloir désarmé avant de le faire parler, même si cela n'était pas sa spécialité, mais il pouvait faire peur, tout comme les nombreux prisonniers qui étaient acculés, rien n'était plus dangereux qu'un animal acculé, à l'exception d'un être intelligent acculé.
Trouvant la méthode la plus simple pour désarmer son adversaire, le nain arma sa hache, et frappa un grand coup, mais du plat de la lame, après quoi il dit à l'autre esclavagiste qui avait prit ses distances :


- Penses-tu vraiment être en sécurité ? J'ai un arc tu sais, et derrière moi ils ont des arbalètes.

Songeant à ce moment d'ailleurs qu'il devrait peut-être laisser le champ libre aux tireurs, le nain se baissa, de telle sorte à ce que les traits puissent passer par dessus lui, sans non plus laisser des cibles évidentes pour ses adversaires, après tout, il était déjà bien plus petits que les tireurs ne l'étaient.


hrp.gif frappe en non-létal (à la hache) l'homme à terre.

écrit par: Jebeddo Vendredi 16 Novembre 2012 à 21h10
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)


Kipepeo, Swan, Darvin

Lieu : Luskan
Climat : Crypte humide, puis rue déserte
Température: environs 5°C, puis environs -3°C
Moment: nuit noire


L'enfant était manifestement trop secouée pour réagir. Elle ne sembla pas vraiment entendre les propos de Darvin, et si elle prit bien en mains le cadeau de Kipepéo, elle ne réagit pour autant pas immédiatement. Il fallut qu'elle fassent quelques pas pour que tout à coup, un mouvement de panique s'affiche sur le regard de la fillette. Mais un simple regard de la hin, et la sensation du diadème dans la main la calmèrent. Elle avait fait un choix, et sa résolution à s'y tenir fut toute retrouvée. Elle savait en elle ce qu'elle voulait, mais elle était encore trop attaché à son passé. Il n'était pas difficile de comprendre que la pauvre enfant était complètement perdue tant extérieurement qu'intérieurement. Pour chance, ses nouvelles bases étaient solides. Elle voulu parler, mais se ravisa pour simplement sourire alors que des larmes perlaient. Elle aussi, elle avait hâte de voir un petit bout de ciel bleu.

C'est à ce moment que notre Kipepéo travestie se tourna pour voir ce qu'il se passait du côté des hommes. Tout d'abords, Swan était discrètement sortie, et le piaf avait sourit en lui adressant un clin d'oeil. La fille maintenant partie, son parrain se démenait pour tenter de se libérer de la poigne du piaf (et pourtant, niveau carrure, s'il y avait eu des paris le piaf n'en aurais pas mené large niveau quotes). Ce dernier lui ficelait d'ailleurs tranquillement les mains et les jambes tandis que Darvin posait ses questions.

Le malfrat cessa de gigoter lorsque Darvin eu fini de parler. Le mensonge était trop gros pour fonctionner, même si habilement tourné il aurait dupé plus d'un, ce n'était pas assez pour avoir le bandit.


- Et tu crois que je vais parler gringalet? » Il lui cracha au visage. « Tu sauras jamais qui j'ai tué, ni comment, ni pourquoi. J'en ai rien à carrer de tes désirs de justice ou de vengeance. Mais une chose est sure, si je sort, tu sera sur ma liste. Je te promets une longue et lente mort... »

Il regarda alors Darvin droit dans les yeux, et avec un air plein de défis, un léger sourire aux lèvres, il ajouta. « Ptet ben la même mort que ceux que tu cherches... ptet ben... »

Il se remit à se débattre. Le piaf, ignorant totalement le bandit sifflotait, et l'air impassible il s'adressa à Darvin. [i] « Juste un point de détail au fait. C'est ma prise, et c'est moi qui choisi de ce que j'en fais, et compte pas sur moi pour le relâcher même s'il répond. »

Puis, après avoir bâillonné rapidement le captif avant qu'il ne pousse un cri qui aurait sans nul doute torturé la résolution de la gamine, il poursuivit.


« Mais j'ai ptet des infos qui pourraient t'intéresser. Retrouve-nous au coutelas. Et dis au gamin-halfeline qui accompagne Maette de venir aussi. Je lui dois un verre à elle et à son ami Blafard. Pour info, y'a une sortie pas trop loin, tout droit en laissant deux couloirs à main droite, puis vous tournez main gauche, et vous prenez la troisième échelle à gauche. Vous devriez arriver tout prêt du pont. Moi, je dois accompagner ce monsieur à son rendez-vous galant avec la justice. »

Et sans plus de manière, il emporta son captif rétif. En direction du couloir opposé. Tout juste adressa-t-il un vague geste du bras en guise de salut, et sifflotant, il s'éloigna.

Pendant ce temps, Swan avait rallumée une torche, et avait finit par rejoindre Kipepéo et la jeune fille. Elle ne dis pas un mot, trop consciente du dangers qu'elles avaient courue, et qu'elle devait sa vie à l'astuce et à la bonté de sa compagne de voyage. Ce qui n'était pas sans la mettre mal à l'aise. Aussi murmura-t-elle quelques mots à l'oreille de l'halfeline.


- Moi aussi, je crois que j'ai des choses à te dire. Mais allons déjà au temple. »

La sortie ne fut pas difficile à trouver, les indications du Piaf étaient plus que fiables. Et ils se retrouvèrent rapidement tout quatre à l'air libre et glacial de cette nuit d'hivers. Leurs bas crottés et humides leurs gelait les pieds. Mais les rues totalement désertes leurs assuraient de pouvoir se déplacer sans encombre partout en ville. De toute évidences, il faisait trop froid pour que les gardes patrouillent efficacement, les volets étaient trop clots pour que les montes en l'air se risquent à commettre quelques méfaits. Seul le ports abritait encore un peu d'activité, car la marée était haute. Et les navires embarquaient ou débarquaient marchandises, matelots et passagers.


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu


Des carreaux fusèrent en direction du piquier qui pris la fuite, tandis que Norim s'occuper du derniers vestige de cet âpres combat.

Le nain frappa assez fort pour affaiblir son adversaire, mais pas assez non plus pour l'assommer tout à fait. Néanmoins, le mouvement de réflexe du garde le fit lâcher ses armes. Il n'en fallut pas plus pour que le semi-orc ne les dégage lui de lui.
A deux, ils ramenèrent un captif bien passif, et terrorisé. Les plus si esclaves fermèrent rapidement la porte qu'ils bloquèrent avec les tables et banc de la pièce.

L'homme était terrorisé, aussi ne fut-il pas long à crier, regardant partout autour de lui dans l'espoir d'un échappatoire.


- Qu'est-ce que vous me voulez? Pitié, ne me tuez pas! Je ferais tout ce que vous me demandez! »

Norim allait parler, mais il fut devancé par Salim, qui malgré son état grave pris la parole d'une voix ferme et assurée.

- Donne nous le chemin le plus sur vers la sortie, et on te laisse en paix une fois dehors. »

Nombre d'esclave manifestaient leurs désirs de revanche sur les esclavagistes en s'en prenant au captif pour le faire parler. Aussi, ce dernier ne fut pas long pour livrer les indications attendues.

- Il faut que vous preniez la porte opposée à celle par où nous sommes arrivés. Elle mène aux bureaux de l'intendant et du geôlier qui possèdent leurs propres accès. Le soucis c'est qu'ils s'y trouveront peut être, et l'intendant est un prêtre de Baine, quant au geôlier, c'est un colosse... S'ils sont là bas, vous aurez du mal à passer. Mais de l'autre côté, il y a la salle des gardes. Et après, les arènes, avec une entrée qui mène à la taverne. Il y a encore dix gardes de factions dans la salle de gardes. Et aussi quelques brutes du service d'ordre au niveau du marché et de l'arène. »

Salim apparut soudainement hésitant, sans doute estimait-il les deux menaces comme équivalentes. Ou peut être ne croyait-il pas en ce que disais le prisonnier. Il regarda Kaj, qui haussa les épaules, puis son regard se posa sur Norim. Le choix lui revenait, à moins que le semi-orc n'ai subitement quelque chose à ajouter.

Les couloirs se firent silencieux. Fuyards comme geôliers étaient dans l'attente, une chose était cependant certaine, le temps jouait contre les captifs.

écrit par: Norim Vendredi 23 Novembre 2012 à 15h45
Réfléchissant rapidement aux dires du prisonnier, le nain le remit debout de sa mauvaise main, et lui indiqua en le poussant vers la porte qui n'était pas barricadé :

- Tu vas nous montrer le chemin, et comme nous ne sommes ni des esclavagistes ni des meurtriers, nous te laisserons partir en vie, même si à ta place, je ferais attention à ne pas recroisé l'un d'entre nous par la suite. Etsi tu veux fuir ou appeler à l'aide, pense à quelques détails, tu seras devant nous pour tes amis arbalétriers, et nous serons derrière toi avec des armes dont des arcs et des arbalètes, alors ne fait pas de bêtises si tu tiens à ta vie, enfin, c'est ce que je ferais à ta place.

Si le nain arrivait à faire peur à l'homme, au moins ne leur ferait-il peut-être pas faux bond à la première difficulté. Du moins, tel était le raisonnement du nain. Il continua pour lui indiquer le chemin à suivre :

- Fais-nous passer par les bureaux, indiqua-t-il au prisonnier avant d'ajouter pour les autres, au moins là-bas y a-t-il une chance que personne n'y soit.

Et dans sa tête le nain songeait qu'on pouvait ajouter que si un ennemi s'y trouvait, mieux valait pour le bien général du monde mettre à terre un prêtre d'un dieu aussi maléfique que Baine que de simples gardes qui ne faisaient que leur métier, même s'ils auraient pus mieux choisir ce dernier.

écrit par: Darvin Samedi 24 Novembre 2012 à 11h54
Lorsque Darvin sortit des égoûts et sentit la brise glacée des rues de Luskan effleurer ses joues, il poussa un long soupir de soulagement. Enfin ! Il était sortit indemne de ces souterrains, échappant de justesse à une mort horrible, et il devait cela à cet étrange gamin qui accompagnait Maette.
Désormais, de nouvelles perspectives s'offrait à lui. Certes, il n'avait rien pu obtenir du bandit mais cela, Darvin s'y attendait. En revanche, tout ne serait pas perdu s'il allait retrouver le chasseur de primes au rendez-vous qu'il lui a donné.

Mais il lui restait encore un peu de temps devant lui avant d'aller "au Coutelas", et le plus urgent restait de placer Maette en lieu sûr. Mais où ? Darvin ne connaissait guère Luskan. Peut-être que les deux personnes qui l'accompagnait avait une idée de lieu ? Aussi Darvin s'empressa de leur demander :


- Je tiens à vous remercier pour tout à l'heure, sans vous, j'étais perdu. Permettez moi de me présenter à nouveau, mon nom est Darvin Ambrecouronne, voyageur aquafondien. J'ai une petite enquête à mener ici Luskan, mais pour l'instant, elle attendra. La priorité étant d'emmener la jeune Maette en lieu sûr. Or je connais peu la cité, aussi je vous demande si vous auriez une idée de refuge pour cette jeune fille ?

Darvin ne savait pas trop s'il pouvait faire confiance à ces personnes, même si l'étrange gamin l'avait sauvé en quelque sorte. Ils avaient l'air de bien connaître le chasseur de primes, ce qui ne plaisait guère à l'ensorceleur. Mais dans les circonstances actuelles, Darvin allait tout de même avoir besoin de leur aide, dans l’intérêt de la fillette...

écrit par: Kipepeo Vendredi 14 Décembre 2012 à 20h35
Kipepeo fut ravie que la petite ait enfin résolu à prendre son propre destin dans ses mains. Elle était encore jeune certes, mais quand on se retrouve seuls au monde, la meilleure chose était de décider que faire avec la vie qu'une femme, lui avait donné. La barde pensait que pour le moment, il était bon de se taire. Elle hocha son assentiment au piaf, pour le verre, et lança un regard intrigué à Swan qui semblait définitivement avoir bien des secrets. Parfois, lorsque un potentiel ennemi montrait sa grimace d'horreur, il était souvent de bon aloi de le transformer en sourire. Ca ne fonctionnait pas toujours, mais lorsque c'était le cas, la récompense était encore plus belle.

La petite halfeline avait le coeur en fête, son sourire ornait sa face, un sourire qu'elle pensait pour l'heure ne plus jamais quitter. Intérieurement, elle remercia Brandobaris, c'est qu'il l'avait sûrement bénie pour s'en être sortie indemne. Sa prière était plus fervente que d'habitude, consciente que si quelque chose avait sauvé ses fesses d'halfeline, ça ne pouvait qu'être lui. Pour la bonne mesure, elle y rajouta une pincée de promesses, qu'elle s'efforcerait de tenir, notamment penser à faire une prière à sa gloire, au premier temple des enfants de Yondalla qu'elle pourrait trouver. Après tout, on ne sait jamais, son intervention divine pourrait dans un futur incertain encore être sollicité par l'âme de la petite barde. Lorsqu'ils se retrouvèrent dehors, elle se pencha vers Maette, inquiète comme une mère poule, consciente d'avoir forcé un peu le destin de sa nouvelle amie.


Ca va Maette ? Tu n'as pas trop froid ? Tu sais, moi je te conduirais où tu veux aller, c'est à toi de décider. Je pensais en premier lieu t'accompagner chez les prêtresse de Sunie. Elles sont tellement jolies et gentilles, puis leur temple est trop beau ! Rien ne vaut la beauté pour consoler un coeur déprimé... Elle s'arrêta un instant pour écouter le discours de ce qui devait être leur nouvelle recrue et répondit

Enchanté Darvin ! Assurément, ton enquête sembles trouver rapidement réponse si j'ai bien compris. Mon surnom est Papillon... s'arrêtant soudainement, elle rit soudainement à une pensée Espérons que Papillon ne sera pas mangé par le Piaf ! Enfin bref, comme j'ai proposé à Maette, le temple de Sunie serait une bonne idée. Puis là je demanderais aux prêtresses si elle veulent bien accompagner Maette à l'Assemblée, auprès de Joinon et Maitre Enil Aroc. Elle se tourna vers Maette pour lui fournir des explications quand à son idée L'Assemblée c'est une école de magie, où il y a plein de gens qui ont ton talent. Tu ne serais pas seule, et en plus tu pourras apprendre plein de trucs en plus. Personne ne viendra te déranger là-bas, tu penses bien, les sortilèges de protections sont bien trop puissants pour laisser approcher quoi que ce soit qui puisse te faire du mal ! Kipepeo réfréna son enthousiasme et une fois de plus quémanda l'avis de la petite

Bien sûr si tu as une préférence, tu nous le dis, je ne veux surement pas t'obliger à quoi que ce soit ! Elle offrit à sa protégée un sourire éblouissant d'optimisme et de gaieté, et tourna vers Swan son regard pétillant de malice joueur, tout en lui tapotant le bras Je suis vachement heureuse de t'avoir tout près là, tu pourras encore tenter de m'empêcher à commettre l'irréparable hein ? Je dis bien "tenter" !

Le rire de Kipepeo se perdit dans le silence des rues gelées, ranimant une flamme d'une chaleur bien différente, celle du pur amour, celui qui n'exige rien de plus qu'une offrande de soi.

écrit par: Jebeddo Vendredi 14 Décembre 2012 à 23h27
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Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: Inconnu


C'est avec engouement que le groupe suivit le garde prisonnier. Ils suivirent toute une série de salle, fermant, et parfois bloquant, les portes derrière eux sur les conseils de Salim, cela retarderais l'avancé de leurs potentiels poursuivants. Il devint vite évident aux fugitifs que seuls, ils auraient perdu beaucoup de temps à chercher la sortie parmi toutes ces portes. Toutefois, de certaines filtrait une odeur violente et horrible de charogne et d'humus. Sans doute la cellule des trolls. Un coup soudain contre la porte les fit d'ailleurs sursauter, mais fort heureusement, cette dernière était renforcée de plaque de fer, et de gond d'acier.

D'une façon assurée le garde les mena par les couloirs, droit à une porte massive, devant laquelle, il s'arrêta tétanisé, tremblant. Il était plus que visible qu'il regrettait soudain d'avoir aidé les fugitifs, ou tout du moins, qu'il craignait ce qui se trouvait derrière la porte plus que le groupe lui-même. Il hésita, derrière la porte, on pouvait entendre un homme marmonner, peut être un sort, peut être autre chose.

Un silence pesant se fit sur le groupe. Il était inévitable que la personne derrière la porte les avait entendu. Et sans doute le temps n'était pas à l'hésitation, le prêtre n'en aurait que plus de temps pour se préparer, tandis qu'au loin, l'on entendait les premiers coups de béliers contre une porte. Il faudrait encore du temps aux gardes pour les surprendre par l'arrière. Mais cela voulait aussi dire qu'ils n'avaient pas l'éternité devant eux.

Norim portait toujours sur lui le pendentif protecteur, et de son côté, le garde refusait de franchir la porte. Il n'avait pas souhaité mourir de la main des esclaves, et il semblait encore moins vouloir mourir de la main du prêtre. Il faudrait bien réfléchir à la façon dont ils allaient pénétrer dans cette pièce.




Kipepéo, Swan, Darvin

Lieu : Luskan, Auberge du Coutelas
Climat : divers, pour conclure dans une taverne chaleureuse
Moment: nuit noire


Swan sourit à son amie. Quelque part embarrassée, ou peut être agacée, par l'enthousiasme de cette dernière. Rien n'est plus difficile à quelqu'un en plein dileme que de se trouver à proximité de quelqu'un qui semble parfaitement insouciant.

Mais cet entrain convenait à Maette. Si la jeune fille ne pipa un seul mot de tout le trajet, elle esquissa un bref instant un sourire sincère au groupe. Elle semblait un peu méfiante en ce qui concernait la proposition de Kipepéo. Lorsqu'elle entendit que l'on s'occuperait d'elle, qu'elle serait choyée, que les gens seraient jolie et gentille. Tout cela lui rappelait très certainement trop de mensonge. Aussi sembla-t-elle un instant plus distante. Néanmoins, elle semblait vouloir faire confiance à ses nouveaux alliés, c'était là son dernier appui.

Lentement mais sûrement, le quatuor arriva au temple. La place était presque déserte, hormis quelques gardes qui firent mine de vouloir s'intéresser à eux. Fort heureusement, ils étaient à l'autre bout de la place, et incapable aussi bien qu'empressé de les rejoindre avant qu'ils n'atteignent le temple, ces derniers reprirent vite leur ronde comme si de rien n'était. Il faut dire que dans une ville de pirate, les rendez-vous nocturnes, armés le plus souvent, les vols, et autres activités de ce genre étaient monnaie courante, et la garde sans doute plus qu'habituée à fermer les yeux, si possible contre monnaie sonnante.

La porte du temple s'ouvrit, avant même que Swan ne put saisir le heurtoir, et l'Augure les fit entrer silencieusement, un doux sourire au visage.


- Je suis si heureuse de ne pas m'être trompée ! Mes visions ne sont pas toujours assurées, et à vrai dire, l'issue de cette rencontre était loin d'être certaine, mais c'était la seule que je voyais pour sortir cette pauvre petite de là. »

Sans dire un mot, elle tendit la main à Maette, et la coiffa du magnifique serre tête qui avait été offert à Kipepéo. Maette saisi cette main sans mot dire. D'un geste, l'Augure indiqua une jeune novice, et mit la petite main de Maette dans celle de la nouvelle venue. Toute deux partir, sans mot dire, au dernier moment, Maette tourna toutefois son regard vers ceux qui l'avaient sauvé, et les gratifia d'un sourire emplis de gratitude. Puis, elle disparut derrière une porte où sans doute l'on prendrais soin d'elle.

- C'est bien la première fois que je vois quelqu'un offrir un cadeau divin à autrui. Mais le geste, comme l'objet, est beau. Sunie n'en prendra pas ombrage. Je crois voir que vous avez des idées pour l'enfant. Je vais en prendre les détails si ça ne vous dérange pas, je pourrais ainsi lui en toucher mot, bien que je sache déjà qu'elle acceptera. J'accompagnerais personnellement la petite là où vous le désirez, les visions sont un peu trop floue pour cela. Cependant, nous ne partirons pas tout de suite, le temps qu'elle reprenne pieds dans ce monde. Aussi, vous pourrez toujours passer la voir avant qu'elle ne parte si le coeur vous en dis. »

Se tournant tout à coup vers Darvin, elle sembla à moitié étonné, et à moitié amusée de sa présence.

- Vous m'intriguez jeune homme, figurez-vous que vous n'apparaissiez dans aucune de mes visions, et je ne vois pas d'avantage de chose en ce qui concerne votre passé ou votre futur. Votre destin doit être bien singulier pour échapper ainsi à l'oeil de la prescience. A moins qu'une quelconque force ne vous protège. Enfin, enfin, je me permet de vous offrir un rafraîchissement et un peu de repos, et puis... Il vous faudra retourner aux égoûts je le crains. Les personnes que vous cherchez ne seront pas trop difficile à rejoindre cependant. »

Une légère, mais revigorante collation leur fut servie. Leur fatigue s'envola soudainement. Après ce repos bien mérité, et quelques précisions quant aux idées concernant l'avenir de la petite Maette furent échangés. La jeune enfant dormais déjà, ou faisait mine de dormir. Encore une fois, la prêtresse les mena à la grille souterraine, et encore une fois, elles durent traverser la crypte. Traverser ce long corridor suintant, pour aboutir à nouveau sur le marché. De là, selon les indications de la prêtresse, le trio pris un tunnel à droite. Ils débouchèrent rapidement sur les docks. Face au Coutelas.

Malgré l'heure tardive, la soirée battait son plein, chanson à boire, paillarde parfois aussi, coups de poings, chaises volantes, insulte, bagarres, vacarme divers et varié. Par endroit, on pouvait aussi voir quelque marins s'exercer à la gigue, ou se lancer des défit d'adresses au cours de cette même danse. Un peu plus loin, un vieux briscard, le visage à moitié ravagé par les vestiges de diverses maladie, le torse couverts de balafre qu'il exhibait, tout en racontant à son public comment il avait acquis chacune d'entre elles. Dans un recoin, au fond, qui formait à vrai dire presque une pièce séparée, Le trio aperçut Piaf qui leur fit un bref signe de la main. Avec lui se trouvait à sa table Sully la fée qui semblait d'humeur boudeuse, ainsi qu'un nain, plutôt grand pour sa race, à la barbe courte et propre. Ce dernier faisait vraisemblablement la morale à Sully. De son côté, le Piaf prenait l'air de celui qui s'ennuie d'écouter une telle conversation.


- … Et je te rappelle que si tu consommais pas tant d'eau pour tes douches à répétition, je n'aurais pas à les réparer si souvent, et puis tu ne participes jamais à aucun frais. On est un groupe, et puis mince, c'est ptet un rafiot mais c'est le mien, donc si tu payes pas, je te débarque. J'en ai marre de me saigner aux quatre veines pour des insouciants de votre genre, même pas fichus d'amasser assez pour subvenir à leur besoin qu'il leur faut parasiter d'autre personnes. Vous êtes des bernacles, et...

Interrompant le nain comme si ce dernier n'était pas en train de parler le piaf pris la parole.

- On a de la visite Chet. »

Grognant d'être ainsi interrompu, et peut être aussi de ne pas s'être montré sous son meilleur jour face à des inconnus.

- Heum, hum... bonsoir. On vous attendais. »

Et il leur indiqua quatre sièges qu'ils avaient réservés. Le piaf, d'un air circonspect regarda le groupe.

- Votre ami qui se fait surnommer Yorick n'est pas là? »


PARCHEMIN
Xp :
hrp.gif Bon, j'ai la flemme, donc j'ai pas mis le détail.

Norim (22/25) 310+600 = 910
kaj (12/25) 100+300 = 400
kip (25/25) 390+400+900 = 1690
Darvin (5/25) 120+ 400 = 520

écrit par: Kipepeo Vendredi 21 Décembre 2012 à 08h30
Après s'être assurée que l'Augure eut tout les détails pour bien s'occuper de la petite, Kipepeo reparti le coeur allégé d'un fardeau. Elle dansait de bien-être, les rafraîchissement et le repos ayant été bénéfiques à tous. Sur le chemin qui la replongea dans les égouts, elle se demanda brièvement ce qui taraudait Swan. La jeune femme avait été silencieuse et semblait avoir oublié sa promesse de lui parler de son secret. Mais tout vient à qui sait attendre, Kipepeo n'en prit aucun ombrage, se disant que cette dernière viendrait le lui dire lorsqu'elle serait prête. D'ailleurs il y a de ces choses pour lesquelles il valait mieux ne pas vraiment savoir. Certains secrets étaient mortels, et bien que le petite barde était de nature curieuse, elle savait que certaines choses étaient mieux non dites finalement.

Elle se concentra plutôt sur Darvin qui semblait s'être attaché à ses pas et donc allait dans un futur proche être quelqu'un sur qui elle devrait s'appuyer si le besoin s'en faisait ressentir. Il semblait un peu inexpérimenté, mais avait de l'étoffe, et pourrait à la longue devenir un compagnon de choix. Donc elle l'observa, et lui posa toutes les questions en ordre toute à fait désordonnée, telle son habitude. Les réponses seront rangées plus tard, le puzzle assemblé dans le temps pour qu'elle puisse se faire son image à elle du gaillard. Du pourquoi au où et comment, Kipepeo cherchait des réponses, jusqu'à demander si il aimait les tartes aux mûres...

Quoiqu'il en soit, ils retrouvèrent le piaf, qui aux yeux de Kipepeo s'était presque transformé en héros personnel. La femme là, Sully ne lui plaisait pas trop, même si jusqu'à présent elle ne lui avait pas vraiment témoigné de la méchanceté... Tout juste un degré de sarcasme qui pourrait bien être issu de la jalousie... Quoi d'autre ?


Yorick fit la jeune halfeline en réponse à la question du Piaf a disparu. Je l'ai vainement cherché, jusqu'à ce que je ne soit obligée d'aller me cacher dans les égouts où vous m'avez trouvée. Je ne comprends pas trop à qui les poursuivants en veulent vraiment, ni pourquoi, mais dès sa disparition j'ai eu des tas d'ennuis, mais alors des gros ! Peut-être pensaient-ils que je savais où il était... La jeune halfeline se hissa sur la chaise qu'on lui montrait, sans pour autant oublier de regarder autour d'elle, peut-être pour apercevoir un visage qui lui inspirerait de la crainte. Mais je ne sais pas où il est ... conclut-elle en levant un regard attristé vers le héros du jour. Puis elle observa le nain. Un nain qui semblait avoir des soucis de salle d'eau, et propre sur lui, voilà qui était nullement commun Heureuse rencontre Chet... En quoi vouliez-vous nous parler ? Vous aimez les tartes aux mûres ?

Question importante assurément, qui ne pouvait que déterminer le caractère de celui qui semblait vouloir lui parler




écrit par: Darvin Vendredi 21 Décembre 2012 à 10h55
Rassuré que Maette soit désormais en sécurité au temple de Sunie, Darvin n'en restait pas moins soucieux par les propos de l'Augure à son sujet. Un destin singulier ? Une force qui le protège ? Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ? Était-ce Waukyne qui veillait sur lui ? Ou bien une autre force magique qui oeuvrait dans un but inconnu ? L'aquafondien n'en avait aucune idée, les quelques rudiments de divination que lui avait enseigné son maître ne lui était d'aucune aide pour essayer de comprendre le sens des propos du devin...

Mais pour l'heure, Darvin avait autre chose à penser : le rendez-vous avec le piaf au Coutelas. C'est par cette étape que sa quête allait certainement connaître une nouvelle avancée (et puis après tout, l'Augure ne lui a-t-il pas dit que les personnes qu'il recherchait se seraient pas difficile à rejoindre ?).

Le jeune ensorceleur repris donc de l'assurance tandis qu'il répondait aux étranges questions de l'halfeline sur une certaine spécialité pâtissière aux fruits...

Arrivé au Coutelas, Darvin reconnut le piaf mais il vit qu'il était accompagné d'une femme et d'un nain dont les visages lui étaient inconnus. Que pouvaient-ils bien vouloir ? S'en suivit une discussion entre le piaf et Papillon dont Darvin ne compris pas grand chose si ce n'est qu'il était question d'un certain Yorick disparu... Encore un nom qui lui était inconnu... Quoiqu'il en soit, l'ensorceleur préféra attendre avant de questionner le piaf, d'autant plus que Chet le nain semblait avoir quelque chose d'important à leur faire part....

écrit par: Norim Dimanche 23 Décembre 2012 à 17h17
Voyant que le prisonnier ne voulait pas avancer, Norim songea qu'il valait mieux ne pas le forcer, il était mieux de le garder en vie pour les guider dans la suite du dédale qu'était ce souterrain.
En attendant, ils avaient un problème plus urgent en la personne du prêtre qui devait attendre de l'autre coté de la porte, et un autre qui arrivait de l'autre coté, mais eux n'étaient pas un danger immédiat.

Réfléchissant rapidement, le nain annonça à voix basse aux autres un plan certainement un peu foireux sur les bords, de ceux qui pouvait contribuer à sa réputation de fou :


- Voilà ce qu'on va faire : déjà, au moins deux personnes avec des haches, ou d'autres armes, mais bon, restent auprès de prisonnier, derrière tout le monde, pour le mettre entre nous et nos poursuivants, si jamais ceux-ci arrivent avant que ne soit réglé l'autre problème.
Pour celui-ci d'ailleurs, que toutes les arbalètes soient chargés. Je vais ouvrir la porte, et à ce moment la volée partira sur la première chose que chacun verra, avec un peu de chance un carreau partira au bon endroit. Je foncerais alors pour attirer les problèmes de type magique qu'il pourrait lancer, ceux qui savent se battre et qui veulent me suivre, ne vous gênez pas, les autres, rechargez les arbalètes, je peux aussi vous prêter mon arc si quelqu'un sait s'en servir, cela fera toujours une tir de plus et ce sera plus menaçant si jamais les autres arrivent par l'arrière. Les tireurs doivent se souvenir d'une chose, ne tirez que si vous êtes sur de deux choses : ne pas toucher un allié et ne pas attirer plus l'attention que les autres.
Dernière chose, une personne sera chargée de fermer la porte en cas de problème, si jamais un sort de destruction de masse devait arriver, il serait mieux qu'il trouve une porte fermée plutôt que la totalité du groupe.

écrit par: Jebeddo Dimanche 06 Janvier 2013 à 22h10
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Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: soir ou matin


Rapidement, son plan fut mis à éxécution. Un homme à l'oeil agile pris l'arc de Norim, tout le monde pris place, Kaj à proximité du nain. Prêt à en découdre avec ce qui se trouverais de l'autre côté de la porte. Le silence se fit profond tout d'abord. Nul n'osait parler, et aucun sort d'arcane ne semblait être lancé. Certains des esclaves s'attendaient à voir la porte s'ouvrir d'elle même d'un moment à l'autre par la magie. Mais il n'en fut rien. Et Norim dût de lui même ouvrir la porte. Par chance, il devait la pousser, ce qui lui conférait un avantage sur son adversaire.
Par chance aussi, elle n'était pas verrouillée, et ce malgré la présence d'un loquet. La personne derrière la porte devait être sacrément confiante en ses capacités...

Norim ouvrit brusquement la porte, et avant qu'il n'ait le temps de réagir, les cordes vibrèrent derrière lui. Un pluie de flèches et de carreaux s’abattit dans la salle. La plupart finissant contre le mut ou le mobilier des lieux. L'une percuta un sac emplis de pièces d'or, qui volèrent en une lumineuse explosion à proximité d'une fenêtre.

La lumière blafarde d'un crépuscule d'hiver perçait les carreaux opaque de la pièces. Sur le mur de droite, derrière un large bureaux recouvert de papiers, de bourses, de coffrets, et d'objets en tout genre, un feu brûlait. Le mur en face de la porte ouverte par Norim comportait porte et fenêtre. Il donnait sans doute sur la rue, ou peut être un escalier menant à la rue. En tout cas vers l'extérieur. Le mur gauche était emplis de placard et de riche mobilier. Une bibliothèque emplie de grimoires et de livres divers, un autre de potions, et de flasques.

Au milieu de la pièce, l'air plein de suffisance, se tenait le prêtre de Baine, celui-là même qui avait visité les cellules accompagné de son colosse. Un carreau l'avait atteint, mais il ne semblait pas en souffrir plus que de raison.

À vrai dire, Norim n'eut pas vraiment le temps d'observer tout ça. A peine avait-il ouvert la porte, les flèches atteint leur but, qu'un souffle de feu se répandis dans la pièce. Heureusement pour tous, le pendentif du nain absorba la totalité du sort... Avant d'imploser dans un son sourd et mat.


« Tiens dont... Ainsi, c'est entre vos mains que se trouvait ma perle Volesort. Dommage pour vous, il semble que ses charges soient épuisées. »

Il aurait certainement continué à parlé si Kaj n'avait pas lui même chargé au travers de la pièce à l'encontre du prêtre. Le coup qu'il porta n'atteignit cependant pas son but. La lame de sa hache fut ralentie à l'approche de l'armure par une puissance magique. Nul doute que leur ultime ennemis s'était préparé pour l'affrontement...





Darvin, Kipepéo, Swann

Lieu : Luskan, Auberge du Coutelas
Climat : une taverne chaleureuse
Moment: nuit noire


Le piaf fut soudainement pensif lorsqu'il apprit la disparition de Yorick. Un air pensif qui s'effaça rapidement sous un sourire chaleureux. Mais ni Kipepéo, ni Darvin n'eurent le temps de le regarder plus longuement, car Chet pris rapidement la parole.

- La tarte au mure, vous savez, pour moi c'est un met tellement rare, car cher, qu'en goûter a la saveur du paradis. Mais bref, passons aux choses sérieuses. Tout d'abord, on vous remercie et on s'excuse un peu. C'est grâce à vous que nous avons pu arrêter ce tueur à gage, ou plutôt ce tortionnaire qui poussait une jeune fille à assassiner des gens pour son compte. A vrai dire... » Il sembla hésiter, Sully esquissa un sourire, mais déchanta rapidement lorsque Chet repris la parole. «  A vrai dire, la seule chose qu'on savait, c'est que l'assassin, quel que fut son identité en avait après la personne détentrice d'un artefact très très puissant que vous avez sur vous. » Sully soupira, agacée. « Comme personne ne connaissait l'identité de l'individu, mais que nous vous avions rapidement identifié comme la cible... On a décidé de vous suivre discrètement. De fait, comme nous avons risqué vos vie, et qu'en outre vous êtes en grande part responsable de l'issue positive du combat, nous devions. En principe, vous fournir une part conséquente de la prime. Assez élevée soit dis en passant. »

Il sortit alors le portrait robot d'un gnome en ombre chinoise avec de la brume autour de lui, et des insectes. En dessous était indiqué qu'il s'agissait d'un meurtrier multirécidiviste, terroriste, et espion de Padhiver. Cependant aucun nom n’était donné. Parmi les victimes de ce gnome, on trouve mentionnés de nombreux mage de la tour des arcanes, mais aussi des femmes et des enfants de Luskan. La somme offerte pour sa capture montait à huit milles pièces d’or vif, et seulement milles pour son cadavre. Laissant la prime bien en vue de tous, Chet poursuivit.

- Seul soucis, cette annonce là, pour Luskan, est à mon avis bidon. Pour sur on sera payé, si on peut prouver que c'est lui. Mais je devine qu'ils vont le relâcher. La prime, c'était plus un moyen d'effacer les traces de le contraindre à respecter le contrat et à faire profil bas en ville. Il y a une autre prime sur le même homme à Eauprofonde et Padhiver. La somme proposée est de neufs milles écus d'or. Avec le change, on peut même se faire cinq cents pièces d'or de plus en la jouant fine. Mais surtout, là bas, il sera jugé pour ses crimes et pour ce qu'il a fait... Si on arrive à prouver qu'il s'agit bien de lui... »

Chet scruta maintenant leurs regards, hésitant. Sully semblait au comble de la rage, tandis que de son côté le piaf semblait s'enfoncer dans un ennui profond. De toute évidence, les comptes, ce n'était pas son truc.

- Donc, hum, on se demandait ce que vous préféreriez. Etant donné qu'on vous dois un petit quelque chose. Soit, on le livre à Luskan, dans ce cas vous toucheriez six cent pièces d'or chacun. Soit, on le livre à Eauprofonde... et comme on ne peut hélas pas vous avancer l'argent, on vous fera bénéficier de nos contact auprès d'un vendeur de Luskan pour qu'il vous fasse une remise ou je ne sais quoi d'un montant qu'on réussira à négocier... »

écrit par: Darvin Mardi 08 Janvier 2013 à 22h14
Darvin écouta attentivement le récit de Chet, cette fois-ci il comprit parfaitement de quoi il en retournait et l'attention du jeune ensorceleur se porta tout particulièrement sur le passage où il était question d'Eauprofonde et de Padhiver. Ainsi, ce bourreau d'enfants était aussi connu pour ses méfaits à la Cité des Splendeurs ? Peut-être était-ce lui, le véritable assassin des Ambrecouronne ? A la proposition du nain, Darvin s'avança et pris la parole :

- Si je puis me permettre, maître nain, je viens moi-même d'Eauprofonde. Si ce que vous dites est vrai, à savoir que la tête de cet homme est également mise à prix dans ma cité, alors je souhaite personnellement que vous le livriez à Eauprofonde, pour qu'il soit jugé et condamné pour ces crimes dans cette cité. Des gens qui me sont cher ont mystérieusement été assassinés il y a quelques années. Cet homme est peut-être le coupable, mais même s'il ne l'est pas, ça ne change rien, trop de sang a déjà été versé à cause de lui, il doit payer pour cela. La voix de Darvin se perdit alors dans un murmure. "Il doit payer pour cela"

L'aquafondien se tourna alors vers Kipepeo :

- Bien sûr, si tu souhaites le livrer à Luskan, on peux en discuter, je ne veux pas non plus t'imposer à tout prix mes décisions.

écrit par: Kipepeo Mercredi 09 Janvier 2013 à 09h46
¤Mince !¤ Était la seule chose que la petite barde pensait alors qu'elle écoutait les explication de celui qu'on appelait Chet. Elle était bien loin de se douter qu'elle avait affaire à un véritable tueur en série. Quelque part elle devait s'avouer se sentir vachement fière d'avoir participé, à son insu certes, à la capture de cet individu qui méritait de voir ses journées à l'ombre d'une prison de pierres avec comme seule lumière celle que les barreau laisseront passer. Elle se souvint aussi qu'il y a pas si longtemps que ça, elle fustigeaient les chasseurs de primes, les considérant presque comme de la racaille. Seulement voilà, elle était devenue sans le savoir une aspirante chasseuse de primes ! Ses pensées s'envolèrent brièvement vers l'Assemblée, là où elle avait fait brève connaissance avec un maitre dans l'art de voler des sorts. A l'époque, la petite hin s'était fait des serments de dingues, que jamais de sa vie elle utiliserait sa magie pour voler celle d'autrui. ¤ Me revoilà face à mes grand principes à la con ! ¤ se dit-elle ¤ Ces hommes se font payer pour capturer des malfrats, et rendent service aux gens de bien...¤

Il y avait bien des choses à remettre en question et Kipepeo se devait d'être moins hâtives sur ses jugements parfois ho combien trop péremptoires, et tous issus d'un manque de discernement et de connaissances. Elle observa le piaf à la dérobée, puis porta son attention sur le nain. Bizarrement elle leur faisait confiance : après tout ils n'étaient pas obligés de leur faire part de la prime à partager avec eux. Ils auraient pu l’empocher sans rien dire. Cela démontrait une code de conduite et un honneur que bien des gens dit "respectables" ne suivaient pas
Maitre nain, dit-elle tout sourire voilà qui est fort équitable de votre part. Pour moi cet homme vous en faites ce que bon vous semble : si vous pensez qu'il sera jugé pour ses crimes à Eauprofonde et qu'il ne vous faudra pas à nouveau courir après lui dans quelques années, allez-y, menez le là-bas, d'autant plus que cela fera plaisir à mon ami Darvin... Pour être franche, un peu d'or est toujours le bienvenu, mais je n'ai pour l'heure pas encore un besoin vital. Je considèrerais cela comme un investissement pour le futur... Par contre continua-t-elle doucement je vous en laisserais bien une partie en échange d'un service... Kipepeo rougit soudainement, sans trop savoir pourquoi. Elle cherchait ses mots, des mots qui changeraient le cours de tout ce qu'elle avait connu jusqu'à présent, une nouvelle voie à suivre et à découvrir

- Au cours de ces quelques jours à Luskan, je me suis rendu compte à quel point j'avais besoin d'enseignements pour me défendre... Elle leva un regard clair vers le Piaf et que sans votre intervention, je ne serais pas ici. Je veux apprendre à me mouvoir en silence, à suivre des traces, à fondre sur un ennemi sans qu'il ne s'en rende compte, le combat et les pièges à éviter, enfin bref tout ce que vous pourrez dispenser comme enseignement dans votre branche... Kipepeo baissa les yeux, attendant que l'on se moque d'elle, ou qu'on la réprimande sévèrement, ou pire que la femme ne laisse exploser sa colère, colère dont elle ignorait l'origine, mais qu'elle devinait être histoire d'argent...

écrit par: Norim Vendredi 11 Janvier 2013 à 22h25
Une fois de plus, l'objet avait absorbé la magie qui avait ciblé le nain, protégeant ainsi ce dernier et ceux qui se trouvaient derrière lui, une très bonne chose pour tous, donc.
Il était ainsi maintenant face au lanceur de sorts, avec le demi-orque qui prenait les devants et fonçait comme un grand malade. Leur adversaire pris tout de même le temps de lui annonçait que le talisman serait maintenant inefficace, et l'implosion qui l'avait frappé avait malheureusement tendance à lui donner raison, même si un miracle pouvait toujours se produire pour la suite.
Mais quel que soit l'état du talisman, si l'homme n'arrivait plus à lancer de sorts, il n'y aurait même pas à tester la véracité des propos adverses. Et pour ce faire, le plus simple était de gêner les mouvements de l'homme, qu'il essaye d'attaquer ou de se défendre, par magie ou par des moyens conventionnels, pendant que les autres combattants de près, le demi-orque, dans ce cas, se charge de le mettre hors d'état de nuire. Il préféra aussi répéter aux anciens prisonniers derrière lui :


- Que quelqu'un se charge de la porte, le prochain sort risque de fonctionner à pleine puissance.



hrp.gif Charge le sorcier dès qu'il fait une action hostile (attaque ou sortilège, quel qu'il soit)

écrit par: Jebeddo Mardi 15 Janvier 2013 à 23h50
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Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: soir ou matin


Le Prêtre ne se laissa pas submerger si facilement. D'autres anciens esclaves pénétrèrent dans la pièce tandis que les arbalètes étaient rechargées. L'archer ne put lâcher sa flèche car trop de monde était entré dans la pièce. Le prêtre, songeant sans doute à tord qu'il avait perturbé Norim, commença à incanter.
Le nain bondit, droit sur lui au moment ou le sort allait être lâché, le coup portat, malgré l'armure épaisse, et les sorts de protection du prêtre. Un coup puissant qui ne manqua pas de déséquilibrer le prêtre. Qui cependant, imperturbable, lança son sort. Immédiatement, la quasi totalité des esclaves pris la fuite. Norim lui même sentit son esprit vaciller face à une sourde frayeur venu du plus profond de son être. Un coup de chance, une pensée fugace de son honneur de nain, de sa quête personnelle lui permit de ne pas fuir à l'instar de la quasi totalités des autres esclaves. Même Kaj, le vaillant semi orc semblait avoir cédé à la peur, et reculait. Le Prêtre eût un sourire victorieux. Face à lui ne se tenait plus que deux adversaires. Un bien armé, l'autre ne possédant qu'un maigre bouclier et l'une des épées prises sur le corps des soldats. La pièce étroite empêchait en outre les fuyard de partir bien loin, si bien qu'il bouchèrent rapidement le passage derrière la porte, tandis que d'autre tentait frénétiquement d'ouvrir la porte située en face, à côté de la fenêtre.

La situation avait soudainement pris un autre cours. Le mage semblait maintenant bien moins submergé, et bien plus maître de la situation que ne l'était ses adversaires. Mais, la blessure que lui avait infligé Norim saignait abondament, peut être après tout avaient-ils encore une chance?






Darvin, Kipepéo, Swann

Lieu : Luskan, Auberge du Coutelas
Climat : une taverne chaleureuse
Moment: nuit noire


Sully se fit tout à coup souriante, comme soulagé d'un fardeau trop énorme pour ces petites épaules. Et sans attendre la suite, ni rien, elle se leva d'un bond. Dansant presque sur place. Si elle avait semblé regretter l'absence de Yorick au début, elle semblait s'être vite remise lorsqu'elle entendit Kipepéo et Darvin affirmer qu'ils préféraient prendre un avantage plutôt qu'une part du butin.

- Je vous laisse! »

Et elle disparut. De leur côté, Chet et le Piaf étaient tout sourires, soulagés de la disparition de cette femme qui était pourtant leur coéquipière. Chet se tournant vers Kipepéo allait parlé, l'air soudainement embarassé, lorsque tout à coup, un jeune Halfelin, sans doute un adolescent, surgit à la place de Sully. Le nain s'emporta, se dressant tout à coup (surprenant au passage Kipepéo et Darvin, car il était grand pour un nain, et avec sa barbe courte taillée comme des favoris, on aurait presque put le prendre pour un humain de très petite taille, particulièrement poilus et musculeux).

« Non mais, qu'est-ce que tu fais là toi! C'est pas un endroit pour toi ici! Fred! »
« Hihi »Répondit le jeune Halfelin, avec un air mi-malicieux, mi faussement embarrassé. Chet allait s'embarquer dans une longue diatribe lorsque le Piaf l'interrompit en plaçant sa main entre les deux protagonistes. Il s'adressa cependant directement à Kipepéo et Darvin.

« On est navré, mais on ne prend personne à bord, on est déjà assez tassé. Et c'est pas ce nain Bougeons qui dira le contraire. Par contre... on a quelque contact en ville. Si frayer avec des gens recherche vous ennuie pas trop, je vous mettrait en contact. Ainsi qu'avec un excellent marchand qui vous fera des prix plus qu'intéressant, et chez qui on a un acompte, vous pouvez taper dedans. »

« Sur le compte de Sully! » S'exclama Fred amusé, ni le Piaf ni Chet n'y trouvèrent à redire. Chet repris la parole.

« Heum, oui, donc, mis à part cela, j'ai cru comprendre que vous cherchiez des infos. La petite donzelle à propos de vos poursuivant, et le monsieur à propos de soucis de famille. Heum... je vais commencer par la donzelle, parce qu'on sait ce que c'est déjà. »

Il prit une courte pause à laquelle il donna un air dramatique. Il était surprenant combien ce personnage pouvait soudainement passer du nain à gros bras, à quelque chose de plus sophistiqué. Sans doute était-il plus cultivé qu'il ne le laissait paraître.

- Bon, on sait à vrai dire pas trop les tenant et aboutissant du truc, mais vous avez apparament récupéré un objet puissant, plus puissant que vous n'en avez l'air. Aussi tout le monde en a soudainement après vous pour récupérer l'objet. »

Comme sortant soudain de sa boîte, Fred, qui ne tenait pas en place sur sa chaise, mit le pied sur la table, et avec une posture et une voix tout aussi énergique, s'écriat.

- On vous repère à des kilomètres! Soit c'est un artefact, soit c'est un sort puissant, mais y'a des sorts qui servent à rien, et là, c'est trop fort pour pouvoir dire quoique ce soit! Na na na! » L'adolescent regagna sa place en chantonnant. Et à vrai dire, kipepéo se demanda s'il ne s'agissait pas en fait d'une jeune fille très habilement déguisée en garçon. Ou peut être pas, certains jeunes garçons ont une voie très féminine avant leur mue. Chet grimaça devant la pétulance du garnement, mais n'en dis rien.

- Oui, donc, on ne saurait que trop vous conseiller de vous débarrasser de la cape, de la vendre, ou autre. Sachant que vu la puissance, c'est peut-être un artefact ancien. Toujours est-il que les mages de la Tour des arcanes ont payé l'assassin que vous avez rencontrer pour tuer le porteur de l'objet, et ramener la cape. »

Se tournant vers Darvin, il pris un air quelque peu aimable. Et posant ses deux bras sur la table. Il commença son enquête.

- A vous maintenant. En quoi puis-je vous être utile. Je connais toute l'histoire des assassins en bordure de la mer des épée, et même du Calimshan. Vous enquêtez sur un meurtre si j'ai bien compris. »

Tout le temps que la discussion avait durée, le piaf s'était perdu dans la contemplation du plafond. De son côté, swan glissa un court billet dans la main de Kipepéo lorsque l'attention se porta sur Darvin.

écrit par: Norim Jeudi 17 Janvier 2013 à 12h11
Le combat avait à peine commencé, et déjà la majorité des alliés partaient dans tous les sens, même l'énorme demi-orque, qui pourtant ne semblait pas quelqu'un qui avait peur facilement, parti en courant, fuyant un ennemi pourtant déjà bien blessé, si on en jugeait pas le coup de hache que le nain lui avait fait subir.
Ils n'étaient plus que deux à vraiment se battre, plus éventuellement les arbalétriers qui n'étaient pour l'instant pas en état de tirer, cachés derrière des alliés. Le nain espérait que l'autre n'hésiterait pas à attaquer, pendant que lui continuait à distraire le sorcier, même si cela ne semblait pas avoir été efficace, il avait des doutes quand à la capacité d'un être à rester en permanence insensible à la morsure d'une hache pour une tache aussi complexe qu'une incantation ou aussi précise qu'une attaque armée sur une personne qui l'était elle aussi.
Regardant ceux qui s'échinait à ouvrir la porte fermée, le nain se dit qu'avec un peu de chance, même dans leur délire de peur absolu, ces gens auraient l'intelligence de se servir de leur arme pour ouvrir la porte, ce qui leur ferait certainement gagner un temps précieux pour la suite, même s'il aurait été préférable de l'ouvrir grâce à une clef, leur permettant ainsi de la refermer derrière eux et de ce fait de ralentir à moindre frais leurs poursuivants.




hrp.gif attaque (en puissance, à fond) le sorcier dès qu'il fait une action hostile (attaque ou sortilège, quel qu'il soit), de préférence en prenant en tenaille si possible

écrit par: Darvin Mercredi 23 Janvier 2013 à 22h23
¤ Ma foi, voilà de bien curieuses personnes, une femme à l'humeur étrangement lunatique, un nain de "grande" taille et maintenant un halfelin pré-pubère, qu'est-ce que ces énergumènes vont bien pouvoir m'apprendre sur l'assassinat de mes parents ? ¤

En effet, Darvin fut de plus en plus en surpris par ces chasseurs de primes, notamment depuis que Fred l'halfelin avait fait irruption, seul le piaf semblait à peu près normal à ses yeux. Mais le jeune ensorceleur ne s'en inquiéta pas outre mesure, après tout il n'avait jamais eu à côtoyer de telles personnes par le passé, il était donc normal qu'il soit un peu décontenancé. Cependant, il n'était nullement question de leur manquer de respect. Le groupe de Chet avait déjà accepté de livrer le bandit aux autorités d'Eauprofonde à la demande de Darvin (décision à laquelle sa camarade halfeline ne s'était pas opposé, au grand soulagement de l'aquafondien) et sans doute allait-il bientôt l'aider dans sa quête de vérité...

Mais pour l'heure, le nain était en train de converser avec Kipepeo à propos d'une certaine cape magique, un objet puissant paraîtrait-il... Darvin se souvint que son maître lui avait une fois dit qu'il existait certainement dans Faerûn plusieurs artefacs anciens demeurant dans des sanctuaires cachés afin de protéger le monde de leur puissance destructrice.

¤ Eh bien, sans doute ai-je sous-estimé mon compagnon de route, elle doit-être ou très forte ou extrêmement ingénieuse si elle a réellement réussi à dégoter un objet assez puissant pour toutes les guildes de mages de la Côte des Épées soient à ses trousses ! ¤

Puis ce fut au tour de Darvin d'expliquer à Chet en quoi consistait son enquête. Enfin ! Depuis le temps qu'il attendait de rencontrer quelqu'un susceptible de l'aiguiller vers une piste sérieuse ! Pourtant, au moment de commencer à exposer son récit, le jeune ensorceleur hésita. Et s'il était en train de se faire rouler ? Peut-être que ces gens vont l'aiguiller vers une fausse et dangereuse piste ? Mais Darvin se repris :

¤ Allons Darvin, ce ne sont pas des voleurs, mêmes s'ils y ressemblent fortement, ce sont des chasseurs de primes, eux aussi recherchent les criminels, certes pour de l'argent, mais au final nous avons le même but. ¤

L'aquafondien répondit donc au nain, en se remémorant ces durs souvenirs :

- Et bien... Oui, j'enquêtes effectivement sur un meurtre, je dirai même un assassinat, celui de mes parents Dalos et Rowana Ambrecouronne. Cela a eu lieu il y quelques mois à Eauprofonde, dans le quartier marchand. Après avoir passé la nuit chez mon maître à étudier j'ai découvert le lendemain mes parents, égorgés, dans leur boutique de matériel d'aventure. Ceux qui ont fait ça ont également tout pris dans l'échoppe, à l'exception de ceci...

Darvin s'interrompit alors pour sortir son nunchaku de son sac et le montrer à Chet, puis poursuivit :

- C'est pourquoi j'ai immédiatement pensé à une guilde de voleurs, mais laquelle ? Je vous en prie, si vous savez quelque chose, même une maigre piste, dites le moi, cette enquête est très importante pour moi, je souhaites vraiment découvrir qui a fait ça à mes parents, et pourquoi.

écrit par: Kipepeo Samedi 02 Février 2013 à 12h57
Il était difficile de dire les raisons exactes, ou même les émotions entremêlées, ou peut-être la fatigue nerveuse de ce qu'elle avait vécu jusqu'ici, ou finalement le billet de celle qu'elle avait adoptée comme étant son amie, mais c'était un peu tout ça finalement, qui fit que les joues de la douce barde s'empourprèrent, les yeux étincelèrent, le chaos se fit dans sa tête, et son sang de femme ne fit qu'un tour : elle explosa d'une rage dangereuse, celle qui n'avait aucun fondement, aucune explication logique. Elle se leva brusquement de sa chaise trop grande, regardant chacun des attablé à son tour. Il n'y avait plus devant elle qu'un seul corps comme un monstre informe dégoulinant de perversions de toute sorte. D'une voix tremblante d'une sainte colère elle murmura comme pour contenir ce flot qui risquerait de briser bien des choses :

- Non mais c'est fini oui ? Un objet magique ? Mais qu'est ce que j'en ai à foutre d'un objet magique. Personne ne l'aura ! Vous m'entendez ? Personne ne l'aura ! Si les dieux ont jugés bon de le mettre en MA garde, c'est à MA garde qu'elle restera. Vous cherchez tous à me la dérober ou me la faire vendre. Vous ne savez même pas ce qui en couterait à des milliers d'innocents si elle tombe dans de mauvaises mains. Vous êtes pitoyables d'égocentrisme. Toi le piaf je te demande un service et tu m'envoie balader ailleurs entre les mains de gens que tu ne sais même pas ce qu'ils vont faire de moi. Toi Swan en qui je faisais confiance tu n'a même pas réfléchi un instant de ce que ça pouvait avoir comme conséquence si je le ramenait au pirate. Toi là le nain, même si je peux aller me servir sur ton compte, tu ne penses qu'à ton précieux magot, quand à toi le petit morveux reste tranquille et garde tes mains bien en vue !

Kipepeo se sentait prête à étrangler le premier qui oserait la contredire. La rage formait dans ses yeux une mare étincelante de larmes prêts à déborder. La frustration qu'elle éprouvait pour l'heure la basculait dans une folie meurtrière où elle se sentait prête à mourir plutôt que de céder à toute solution de facilité

- Si vous étiez vraiment des gens responsables, vous m'aideriez moi à trouver le pourquoi et le comment mettre cette chose à l'abri et hors de la portée de ceux qui pourrissent la vie à des tas de gens. Non au lieu de ça vous vous terrez comme des lapins et passez la main. Regardez ailleurs va ! Et si un jour votre lâcheté cause la perte d'innocents, vous aurez peut-être et je dis peut-être, un fugace sentiment de culpabilité vite oublié par un "je n'y pouvait rien moi !"

Kipepeo fit le tour de la table, juste un instant, prête à prendre une décision qui allait sans doute lui coûter la vie : quitter cet endroit, cette ville entière, et s'en retourner vers le seul endroit où elle trouverait réponse et refuge : l'Assemblée

écrit par: Jebeddo Mardi 05 Février 2013 à 23h21
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Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: soir ou matin



Un simple pas sur le côté changea toute la donne du combat. Le nain avait frémit un instant de voir ses comparses s'égayer aux quatre coins de la pièces, mais sans perdre de son sang froid, il avait pris position, prenant en tenaille le prêtre. Ce fourbe de Tyran, malgré le puissant coup qu'il avait déjà reçus avait réussi à lancer son sort. Mais Norim était paré à ce que cela ne se reproduise plus. Le prêtre se repris à incanter, se protégeant toujours efficacement en restant sur la défensive malgré les symboles cabalistiques qu'il traçait en l'air.

Il en fallait toutefois bien plus pour se défendre contre l'attaque d'un guerrier chevronné comme l'était Norim. Contournant la défense adversaire, plus par expertise que par chance ce coup ci, le nain frappa le prêtre aux aisselles en remontant la lame de sa hache au moment où son ennemi pensait esquiver une coupe.

Autant dire que le prêtre sentit le coup passer. Un coup violent, qui du fait de l'armure lui déboitat seulement le bras, plutôt que de voir ce dernier tranché net. Le prêtre lacha un cris de douleur qu'il avait voulu contenir, ce qui fit échouer son sort au moment même où il allait prononcer le mot final de l'incantation.
Le sort mourut sur ses lèvres. Un regard de haine s’afficha sur les yeux du prêtre, un regard destiné au nain, un regard qui se changea en un sourire morbide, sadique.

Quoique le prêtre eu à l'esprit, ce ne devait pas être là une bonne nouvelle pour Norim.
Le comparse du nain fut moins chanceux dans son coup. Le prêtre le dévia sans difficulté avec sa masse d'arme. Alors même qu'il tournait le dos à ce dernier. Le prêtre regardait toujours le nain droit dans les yeux.


- Par Baine, je t'emporterais servir mon dieu pour l'éternité ! »


Darvin, Kipepéo, Swann

Lieu : Luskan, Auberge du Coutelas
Climat : une taverne chaleureuse
Moment: nuit noire



Un silence surpris pris place sur la table alors que Kipepeo s'échauffait tout à coup. Enfin, silence. Il aurait fallut oublier le jeune Halfelin qui s'écria très rapidement, pointant Papillon du doigt.

- La petite dame monte sur ses grands chevaux! C'est partit pour un tour de rodéo! »

Il (ou elle) esquiva avec une souplesse incroyable une taloche du nain, et s'en fut sous la table en riant pour reparaître de l'autre côté toujours aussi enjoué et souriant. Soupiran, Chet se tourna alors vers Kipepéo.

- Je n'ai fait que vous donner un conseil, je vous impose rien. »

Puis il se tourna vers Darvin, apparemment agacé par la tournure qu'avait prise les événements. Le piaf de son côté pencha sa tête en arrière tout en se curant l'oreille. Une esquisse de sourire sur le visage, mais l'air quelque peu pensif. Sans doute réfléchissait-il. Swan, de son côté se tourna vers Kipepéo. Deux discussions eurent alors lieux en même temps. Chet s'adressant à Darvin, et Swan à Kipépeo. Voici ce que le nain dit au jeune homme.

- J'ai entendu parler de cette histoire, c'est très étrange qu'ils ne se soient pas emparé de l'arme par ailleurs. Tout comme les enquêteurs, ils ont du vous en parler, trop de petit détail laissent penser que l'objectif n'était pas le cambriolage, ou pas uniquement. Mais dans ce cas, j'attire votre attention sur un point. L'assassin n'a pas laissé sa touche personnelle, sa petite marque de fabrique. Ce qu'ils font souvent pour bien signifier que le contrat a été réalisé, que c'est par eux, et surtout ça permet a de potentiels embaucheur de savoir qui ils veulent employer. Un peu leur carte de visite si vous voulez. De même rien n'indique qu'il s'agit d'un cartel aurait eu une dent contre vos parents et aurait voulu faire une sanction voyante. Ici, il n'y a pas de trace, le ou les tueurs font donc partit d'une organisation qui possède ses propres tueurs, assez équipés et puissant pour s'en prendre à vos parents, et qui n'a aucun intérêt à ce que l'on découvre que c'est elle qui est à l'oeuvre. Sur Eauprofonde même, ça restreint le choix au trône de fer, un nouveau venu très actif, et aux voleurs de l'ombre, quoi que ces derniers préfèrent les procédés plus discret, ou plus mystérieux. On peut exclure l'Oeil et autre groupe cultistes qui eux, aiment à laisser leur marque. On peut aussi écarter une vengeance contre un groupe extérieur. À part le trône de fer, il peut aussi s'agir d'un politicien verreux avec un assassin à sa solde, donnée plus que confidentielle, mais qui reste une possibilité. Dans tout les cas, cela implique une entité qui a intérêt à être discrète, et qui possède ses propres assassins. Et je serais prêt à parier qu'il s'agit d'une affaire récente que vos parents ont dût découvrir ou refuser ou autre. Mais quelque chose à étouffer rapidement. En ce qui me... »

- Ton arme, elle est de bonne facture mais mal entretenue depuis longtemps. Suffit de changer la chaîne, et elle sera bien plus efficace. C'est très certainement une vraie de Kara Tur. Le cuir est par contre trop usé pour dire de quel clan elle appartient. »

Le piaf avait soudainement redressé la tête, et interrompu le flot de parole de Chet qui risquait de s'éterniser en considération et théories criminologiques. Sans attendre de réponse, il se tourna vers Kipepéo et Swan, cette dernière avait vainement tenter de justifier son choix sans vraiment y parvenir. Le piaf se tourna vers Kipépeo, l'air blasé, avec cependant un très léger sourire qui filtra malgré lui.

- L'ami vers qui je t'envoie est ptet moins doué, mais plus motivé, plus disponible, et moins en rade que nous. Il nous en dois une, et c'est une personne de confiance. »

Kipepéo jugea d'ailleurs qu'à la réflexion, puisque l'individu était recherché, mais que le trio, pourtant en rade, ne l'avait pas arrêté et rendu à la justice, c'est qu'il devait y avoir une raison. Quelle qu'elle soit.



PARCHEMIN
Derniers XP selon l'ancien système, vous gagnez aussi un petit bonus au prorata du nombre de post. Si vous avez des questions vis à vis du nouveau système d'Xp, demandez moi dans le HRP.

Norim 150+30+300 (300*25/25)=470
Darvin 58+30+32 (100*8/25) = 120
Kipepéo 240+30+48 (400*3/25) = 318

écrit par: Darvin Samedi 09 Février 2013 à 12h05
Darvin fut à la fois surpris et effrayé lorsque Papillon haussa le ton. Surpris car il ne s'attendait nullement à ce que cette frêle halfeline soit capable de sortir de ses gonds; et effrayé car il craignait que cela ne mette à leur tour les chasseurs de primes en colère...
Heureusement, il n'en fut rien, et le jeune ensorceleur put donc apprendre de Chet des choses fort intéressantes.

Darvin avait en effet eu vent de ce "Trône de fer", une nouvelle organisation spécialisée dans le commerce des métaux qui manifestement avait bien des choses à cacher. Sans doute l'aquafondien n'aurait-il jamais fait le lien entre cette guilde et la mort de ses parents. Ces renseignements que lui donna Chet lui furent donc d'une aide très précieuse.


- Merci infiniment maître Chet pour ces précieuses informations, je sais maintenant vers où chercher.

Puis, Darvin se tourna vers le piaf :

- Merci à vous aussi mon brave, je tâcherais de prendre bien soin de cette arme, et qui sait, peut-être me sauvera-t-elle un jour la vie...

En effet, Darvin, qui jusqu'à présent ne s'était que peu soucié de ce nunchaku, se demanda si, un jour, il saurait apprendre à le manier. Après tout, cette arme était une pièce rare et le dernier lien avec ses parents que l'aquafondien possédait, celle-ci méritait donc meilleur usage. Darvin se promit d'y réfléchir. En attendant, il fallait réparer son nunchaku et sans doute que le revendeur vers qui Chet et les autres les dirigeaient pourrait l'aider. Il se tourna donc vers Kipepeo :

- Bien, que faisons-nous maintenant ? Pour ma part, j'ai obtenu ce que je voulais et j'irai bien maintenant chez ce revendeur dont ils parlent. Qu'en dis-tu ?

écrit par: Norim Lundi 11 Février 2013 à 15h30
Petit à petit, le nain affaiblissait son adversaire, et si pour l'instant ils n'étaient que deux à ne pas être sous l'effet d'un sort, cela pouvait rapidement revenir à un nombre plus élevé dès lors que le premier sortilège pouvait cesser à tout instant, surtout si l'autre n'arrivait plus à lancer de sort, ce qui semblait être le cas pour le moment.
Continuant à attendre le bon moment pour frapper, le nain pris la peine de répondre au prêtre avant de lancer une pique à Kaj, espérant que ce dernier, à travers son état, l'entendrait et s'énerverait, brisant l'emprise qu'avait l'autre sur lui, car le semi-orque, malgré sa race, restait un bon combattant et, pour l'instant, un allié efficace :


- Même mort, je ne le servirais jamais, et c'est bien pour ça que je vaux bien plus que toi.
Kaj ! Ne me dit pas que tu as peur de cette femmelette, il est incapable de frapper, alors revient ici lui montrer de quel bois tu te chauffe, sinon je vais tout faire tout seul.


hrp.gif attaque (en puissance, à fond) le sorcier dès qu'il fait une action hostile (attaque ou sortilège, quel qu'il soit), de préférence en prenant en tenaille si possible

écrit par: Jebeddo Jeudi 07 Mars 2013 à 22h15
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Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)


Kaj, Norim

Lieu : Luskan
Climat : couloirs souterrains
Température: environs 10°C
Moment: soir ou matin


Le prêtre attaqua. Et l'attaque était loin d'être malhabile. Seul le coup habile de l'autre esclave sauva le nain. Il en eut bien conscience. Et encore, ce fut de justesse, il n'avait lui même pas été assez rapide à réagir. L'arme de l'ennemi crépitait encore de magie lorsqu'elle tomba au sol, en même temps que la flaque de sang qui s'échappait de l'armure du prêtre. Baine venait de perdre un serviteur. Moradin avait faillit perdre un de ses fils.

La peur s'effaça des traits des esclaves. La liberté était proche. Tous entrèrent dans la pièce, et barricadèrent la lourde porte derrière eux. Cela leur laisserais pas mal de temps. Ils pourraient se permettre de fouiller la pièce.

Certains ne furent d'ailleurs pas long à reconnaître des objets familier dans ces lots. Ici un grimoire, là bas une babiole magique. Et du coin de l'oeil, Norim reconnu sa sacoche à potions. Qui lui serait grandement utiles maintenant.
Il y avait aussi un coffre, emplis de pièces sonnantes et trébuchante. Et des papiers, des montagnes de papiers. Des comptes, des avis de propriété... au sujet de personnes humaines, des plans, des projets, des lettres, des accords, y compris avec d'autres plans, ou des contrées particulièrement éloignées.

Salim, alité, y jetait un oeil. Et son regard s'emplit de fureur.


- La peste soit des esclavagistes. Pillez ce lieu mes amis. Ruinons les. Bien que je doute que le seul contenu de cette pièces ne représente une grosse somme pour eux. Ils brassent des millions de pièces d'ors! »

En vrac, fut disposé au milieu de la pièce tout ce qui n'appartenait à personne du groupe. Il y eu à ce sujet sans doute un peu de triche, mais personne ne s'en soucia. Et on organisa le partage. Salim pris l'ensemble de la paperasse, des potions de soin, dont une qu'il asborba rapidement, et les grimoires. Les autres se partagèrent les biens. On rendit à Kaj et à Norim leur équipement. Il fut cependant décidé que comme ils avaient put récupérer leur matériel, ils auraient un peu moins que les autres. On offrit cependant à Norim de quoi se soigner, et le tonnelet de bière naine pour le féliciter de son rôle dans les combats.

La plupart des objets étaient des potions non identifiées, ainsi que quelques amulettes. On estima chaque potion à cinquante pièces d'Or pour le partage, et le même prix pour les amulettes. En tout, Norim et Kaj avaient droit à cinq cent pièces d'or, en pièce, ou en objets. Les autres recevraient six cent de la même façon.





Lieu : Luskan, Auberge du Coutelas
Climat : une taverne chaleureuse
Moment: nuit noire


Agacée, la petite Halfeline ne dis rien. Ou peut être réfléchissait-elle, ou peut être était-elle simplement partie dans ses pensées, loin de cette taverne bruyante et animée. Nul ne sut, et en vérité, peut s'en soucièrent finalement.
Le groupe allait se séparer, mais Chet les retint, leur offrant une bière, ou tout autre boisson, et un bon plat si désiré.
Le piaf se montra aimable et un peu plus actif, sans doute en raison de Fred qui l'agaçait par ses grimaces, et son agitation incessante. À bien y regarder, entre Chet, Fred, le piaf, et Sully, c'était à se demander comment ce groupe pouvait se maintenir tant les caractères étaient différents.

Dans les discussions qui suivirent, le piaf suggérât d'ailleurs à Kipepéo qu'elle pouvait toujours tenter de faire identifier la cape par le marchand. Mais qu'au vu de la puissance, il était possible qu'une telle identification ne soit réalisable que par un devin expérimenté.






écrit par: Norim Vendredi 08 Mars 2013 à 11h34
Le nain put voir l'arme magiquement renforcée se diriger vers lui, le nain put voir sa fin. Adressant une dernière prière à son créateur, Norim se prépara à mourir. Il n'aurait pas à avoir honte de sa mort, en libérant des esclaves, contre un esclavagiste dangereux qui plus est serviteur d'un des pires dieux de Faerun. Il regretterait simplement que ses actes ne soient jamais connus, et de ne pas avoir pu continuer jusqu'au bout pour sauver les autres, en espérant qu'ils s'en sortent sans lui.
Mais Moradin sembla entendre sa prière et lui accorder un sursis. Le prêtre s'écroula, frapper dans le dos par un des anciens esclaves. Il s'écroula, et par principe, le nain l'acheva, mieux valait ne laisser aucune chance à un tel être.

Le sort qui terrifiait tous ses alliés ou presque s'arrêta et tous ceux qui attendaient dans la salle précédente entrèrent en barricadèrent la porte, avant de commencer à fouiller la pièce dans le détail.
Voyant qu'ils en auraient pour un peu de temps, à fouiller puis distribuer le butin, Norim interpella l'un des hommes et lui demanda de l'aider à placer correctement son armure, lui indiquant qu'ainsi il serait plus efficace encore.
Une fois cela fait, le nain d'écu put s'intéresser à ce que les autres avaient trouvé. De l'or, qui leur serait utile à tous, aussi bien une fois sorti qu'avant, pour éventuellement corrompre les gardes restants. Un tonnelet de bière naine, qu'il se promit de partager une fois qu'ils seraient sortis, ainsi que des potions, dont son matériel qu'il retrouvait enfin. On lui donna de quoi se soigner, ce dont il remercia les autres, avant de continuer à regarder. Des amulettes, dont Norim essaya de prendre l'une d'entre elles pour la mettre, cela pouvait être bénéfique, comme le dernier charme, et surtout, des grimoires. Pris d'une lueur d'espoir, le nain vérifia si son journal n'avait pas atterri ici, pour son plus grand bonheur, pour ainsi le récupérer, même s'il devait y laisser une partie de sa part du butin.




hrp.gif Achève le prêtre (coup de grâce), remet bien son armure avec de l'aide, essaye de voir si son journal n'est pas dans le tas de grimoire, essaye d'avoir dans son tas personnel une amulette qu'il met tout de suite

écrit par: Darvin Mardi 12 Mars 2013 à 21h51
Devant le silence de son compagnon, Darvin fronça des sourcils. Il semblait que cette histoire de cape souciait davantage Kipepeo que ce qu'il avait pu imaginer. Cet objet devait vraiment être redoutable.... Et puissant. Ce que les propos du piaf tendaient à confirmer...

Le jeune ensorceleur s'apprêtait à quitter le coutelas quand Chet lui proposa, ainsi qu'à Swan et Kipepeo, de rester afin de profiter d'un verre et d'un bon repas, ce auquel l'aquafondien ne pouvait refuser tant cela lui semblait une éternité qu'il n'avait pas eu l'occasion de se remplir l'estomac.


-Hé bien, maître Chet, c'est avec joie que j'accepte votre invitation. Ces dernières épreuves m'ont complètement vidé, j'ai grand besoin d'un repas et d'un bon verre de vin pour me redonner des forces et j'imagine qu'il en va de même pour mes deux compagnons, n'est-ce pas ?

Darvin termina sa phrase en se tournant vers son amie hin

écrit par: Kipepeo Jeudi 14 Mars 2013 à 15h28
La colère de la jeune barde était retombée aussi rapidement qu'elle n'était apparue. Epuisée nerveusement la barde s'emmura dans un silence où dignité n'avait plus sa place. Piteusement elle se rendit compte que ces gens essayaient à leur façon qu'elle pensait encore égocentrique de l'aider tout de même. Elle avait baissé son regard sur les genoux, écoutant distraitement le reste de la conversation. A vrai dire, elle était un peu perdue et blessée peut-être par le manque de confiance de sa compagne. Une chose était sûre, elle se devait devenir plus guerrière, chercher et s'exercer à la protection de ce qui lui était tombé dans les mains, et ce n'était pas ses petites histoires et sa maigre magie qui allait l'y aider. Après un long moment de réflexion elle releva les yeux pour rencontrer ceux du piaf :

La décision est difficile tu sais ... commença-t-elle Je dois avouer être totalement perdue pour le moment, et seul la chance octroyée par les dieux me sont pour le moment venu en aide. J'agis trop par instinct, et là, avec ma nouvelle charge, je me rends compte que je ne peux plus faire n'importe quoi.
Je vais faire confiance à cet ami que tu me proposes le piaf, et puis essayer de trouver pourquoi et comment cette cape est arrivée en ma possession. J'aimerais aussi trouver un moyen pour cacher son aura magique loin des yeux scrutateurs, donc il me faut les services d'un magicien capable. J'espère pouvoir le payer. Je suppose que ton ami as assez de connaissances pour me mener à quelqu'un de confiance...

Kipepeo regarda autour d'elle, la décision prise l'ayant libéré de ses anxiétés. Au moins elle ne laisserait pas tomber, il fallait qu'elle aille au bout de cette histoire, il fallait qu'elle sache exactement que faire avec ce don qu'il soit maudit ou pas.

Si tu veux Darvin on peut combiner nos deux recherches. On est toujours plus fort en groupe que seul. Mais comme tu as pu le constater, je suis une cible ambulante, donc tant que je n'aurais pas réussit à cacher l'aura de cette cape de manière fiable, on risque des gros gros gros ennuis ... Kipepeo tapa du plat de sa main et d'un air gourmand acheva : bon d'abord bien manger ! Merci Chet, j'apprécie l'offre. C'est quoi le dessert ?

écrit par: Jebeddo Vendredi 15 Mars 2013 à 21h02
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Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : nuit étoilée
Température: glacial, environ -5°C
Moment: nuit noire


puis

Lieu : Luskan, Auberge du Coutelas
Climat : une taverne chaleureuse
Moment: nuit noire


Norim

Il n'y avait plus grand chose à achever lorsque le nain frappa le prêtre. Ce dernier, avait déjà perdu trop de sang pour espérer toute forme de survie. Les deux blessures du nain n'y étaient pas pour rien. Toutefois, ceux qui avaient été effrayé par le sort apprécièrent ce geste.
Le prêtre n'avait rien de particulier sur lui, à part son armure, maintenant trop amochée pour être utilisable, quelques pièces et potions, et sa masse d'arme que l'un des esclaves en fuite saisit pour lui même.

Le partage des biens se fit sans trop de soucis. Il n'y avait que six ou sept amulettes, mais peu de monde étais intéressé. Norim put se servir dans les premiers, et pris la belle amulette de jaspe sur monture d'or. N'ayant pas de talent particulier, il ne pouvait dire si l'une ou l'autre des amulettes était magique. Mais au moins, même si ce n'était pas le cas, il pourrait revendre cette dernière un bon prix. Il se la passa autour du coup... espérant qu'elle n'était pas maudite. Rien de particulier ne se passa, et, sans doute un peu déçu, Norim songea qu'elle n'était peut-être pas enchantée.

On trouva plus loin des manteaux de fourrure, et quelques vêtements de soie. Ceux qui ne portaient pas d'armure en furent vêtus.

Salim, pendant ce temps. Semblait absorbé dans ses papiers. Lorsque le bruit d'une grosse troupe se fit entendre dans le couloir qu'ils avaient emprunté. La porte était bien barricadée, aussi, même si leur ennemis usaient de sort, ils pourraient tenir un moment.

Toutefois, peu souhaitaient rester pour affronter la troupe venue les combattre. Et ce d'autant plus quand Kaj revint de l'escalier en colimaçon.


- Nous sommes libres! Cette porte mène vers la rue, et il n'y a personne aux alentours, en plus on a la clef. Il fait nuit, donc pas de citadins, ou de risque de tomber sur une garde corrompue. Sortons d'ici. »

Il était plus que visible que Salim aurais souhaité confronter leurs geôliers. Mais il sembla se résigner après un bref regard sur les papiers qu'il s'empressa de regrouper dans un sac improvisé.

- Profitons de cette occasion. Cette sortie, si j'en crois le plan des lieux, est loin des autres. Ils ont sans doute envoyé une seconde troupe nous bloquer le passage. Profitons du chaos pour sortir. Et filons au sabre d'abordage! Là bas, nous serons à l'abri de ceux qui croyaient se divertir de nous. Et ceux qui le voudrons pourrons rentrer chez eux. Suivez moi! »

Il ne laissa pas de place aux discussions. Et marchant de nouveau par ses propres moyens. Il prit la tête du groupe.
L'air froid, glacial ne put rien contre ces hommes trop longtemps privé de l'air libre. Même le danger encore bien trop présent ne put les empêcher de lancer des cris de joie à la vue du ciel. Toutefois, si les potions de soin les avaient revivifiés, beaucoup étaient encore faible en raison de la malnutrition et du manque de sommeil. Aussi, la prudence se rappela d'elle même.


- Quand on sera à l'auberge, dîtes que vous êtes des naufragés. Et qu'on est arrivé après un périple plus long que prévu. Notre navire est La Fibule, et j'en suis le second. Si on vous pose des questions, refusez de parler sans donner de raison. Il y a assez de pirate dans ce bouge pour que ça passe. Même si certains serons certainement intrigué par ce navire dont ils ne connaissent pas le nom. »

Ils ne rencontrèrent aucun incident durant leur trajet jusqu'au sabre d'abordage. Salim semblait bien connaître la ville, et profitant de la moindre ombre, il fit passer le groupe sur le bord de mer. Un endroit plein d'activité, où en se dispersant un petit peu ils passèrent facilement inaperçus. Norim reconnu facilement les lieux. C'était là où un, ou peut être deux jours plus tôt il était partit en quête d'une prime facile. Avant de se retrouver captif.

C'est par petit groupes qu'ils entrèrent dans l'auberge. Salim se dirigea tout de suite vers l'aubergiste pour réserver des chambres à l'ensemble du groupe. Mais Norim nota qu'il lui adressa un rapide geste de la main, aussitôt après, l'aubergiste et Salim s'éclipsèrent brièvement dans la cuisine. Le tavernier en ressortit l'air grave. Et peu après, Salim, l'air soucieux semblait chercher quelqu'un du regard dans la foule. Il s'arrêta lorsqu'il vit Norim, et se dirigea vers lui.


- J'aurais à te parler, demain. Profite de ta soirée autant que tu peux. Repose toi, mais demain, vers le milieux de matinée, ou plus tôt si tu le peux, je t'attendrais dans la petite salle là-bas. »Il pointa une table, quand soudain quelque chose interrompit son geste. Et un sourire apparut sur ses lèvres.

- J'aimerais te présenter à quelques amis sur place demain. Et te proposer quelque chose. Mais je ne peux en dire plus pour l'heure. Trop de monde, et Luskan n'est pas une ville qui manque d'oreilles. Sur ce. Je te laisse. »

Et il se dirigea vers la table qu'il avait montré. Et où actuellement siégeaient une femme, deux bambins (à moins qu'il ne s'agisse de semi-homme), un nain, et un humain.
De leurs côté, les autres rescapés des geôles formaient maintenant un groupe bruyant, joyeux, et hagard sur une grande table un peu plus loin. Un repas chaud semblait sur le point d'être servit. Le semi-orc qui siégeait à un bout de la table fit signe au nain de les rejoindres.



Kipepéo, Swan, Darvin

Le repas était succulent. Bien que difficile à décrire, c'était un genre de soupe à la crème, dans laquelle baignait de nombreux légume et la chair blanche d'un succulent poisson. On pouvait sentir quelques épices orientales, et lointaine. Et le pain plat au cumin des plaines d'un sud lointain rappelait à Kipepéo ses voyages. A sa demande, une part de dessert du jour lui fut apportée. Elle allait la déguster, tandis que Chet expliquait à Darvin toute les qualités de ce nouveau courant de musique des bas fond Aquafondiens. Qui usait de cuivre, et de percussions en s'inspirant des musiques calimshite, tout en ajoutant la maîtrise de la métrique des terres du nord.

Un homme Calimshite vint comme à propos les interrompre. Il semblait faible, particulièrement maigre, les yeux si cernés qu'on aurait dit un maquillage. Sous un rutilent et superbe manteau de soie et de fourrures, l'homme portait des vêtements crasseux, élimés, déchirés par endroits, et qui empestaient la pisse, le fer et la paille humide. A de multiples endroit, on pouvait voir de sombres taches rouges virant au noir. Papillons surpris même un frétillement et un regard appuyé vers sa part de tarte alors qu'il s'approchait.
L'homme semblait pourtant particulièrement maître de lui même, et un doux sourire était affiché sur son visage lorsqu'il s'adressa au piaf.


- Belle rencontre l'ami ! Que fêtez vous par ici? Je sais que mon allure va vous faire croire à de sombres heures, mais c'est le coeur en joie que je viens à votre table. »

Chet, et le piaf mirent un certain temps à réagir, détaillant la physionomie de l'homme, lorsque tout à coup le piaf se mit à sourire, et Chet s'écriat.

- Milles Talos, Salim! Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Le piaf le coupa immédiatement.
- Tu tombes à pique, nos amis ici présent auront sans doute besoin de ton aide pour rencontrer ton bon capitaine. Si tu es toujours sous sa voile. Mais je t'en prie, assied toi, et sert toi. »
L'homme pris place dignement. On sentait en lui un homme soigné et maniéré. Et prenant l'un des pains qui était resté sur la table. Il fit une petite entorse à la politesse en prenant immédiatement une bouchée, ses yeux s'humidifièrent, mais il n'en laissa rien paraître. Une fois qu'il eu engloutit cette première bouchée, il reprit.
- De voile hélas, nous n'en n'avons plus guère, ainsi que la mémoire, elles s'en sont allées. Mais je compte bien remettre tout ce beau monde à flot. Et j'aurais besoin d'aide pour ce faire. »
- De quel genre ? » Interrompit Chet.
- De tout genre. Soyez ici même demain matin. Et vos amis aussi. »Il se tourna alors vers Darvin, Swann et Kipepéo. « Si je dois les mener au capitaine, ils ne pourront pas couper à ce qui ce prépare. »
Il prit une autre bouchée, qu'il mâcha lentement. Avant de reprendre une fois avalée.
- Je vous dis tout ça demain. Ce soir, il va me falloir en rester là. Je crains trop de ne pas avoir les idées claires, et, comme je vous l'ai dis, mon coeur est à la fête. Pour ce soir du moins. Tâchez d'être là demain. Pour l'heure, je m'en vais rejoindre les autres naufragés. »
Et dignement, il se redressa, non sans emporter le morceau de pain. Les salua avant de rejoindre la table emplie d'êtres à l'allure presque aussi insolite que lui.


Voilà, je vous laisse décrire comment vous occuperez ce qui reste de la soirée, ainsi que le matin en attendant le rendez-vous fixé par Salim, si vous vous y rendez.

écrit par: Norim Dimanche 17 Mars 2013 à 19h42
Cela faisait du bien d'être de nouveau libre, à l'air libre, même s'il était frais. Et encore lui-même avait de quoi se vêtir, ce qui n'était pas le cas de tout le monde dans leur groupe, il serait vraiment désolant que certains d'entre eux, après avoir survécu aux affres de la captivité, décèdent d'engelures ou d'autres maladies dues au froid.
Heureusement, Salim semblait connaitre la cité, car ce n'était pas le cas du nain, qui n'y avait passé que fort peu de temps avant de se retrouver sous terre. Ils purent ainsi finir la nuit dans une auberge, avec une histoire à raconter au cas où on les interrogerait sur leur provenance, même si Norim préférait ce taire que de raconter ce tissu de mensonges, chose à laquelle il n'était d'ailleurs pas très doué, ce qui n'était pas un problème pour lui.

Ainsi, ils étaient au chaud, avec de la monnaie à dépenser, que le nain comptait bien utiliser au moins en partie pour se saouler, et peut-être aider un peu les autres à faire de même. Toutefois, il prit soin avant cela de récupérer autant que possible les haches et autre arc qu'il avait distribué parmi les prisonniers, car il s'agissait de matériel de valeur, qui lui avait coûté une rondelette somme, et il préférait que ces armes ne soient pas entre n'importe quelles mains lorsque l'alcool commençait à couler.

Après une bonne soirée, passé à boire, à chanter, pas forcément très bien ni toujours des choses très correctes, le nain finit par aller se coucher, Salim lui ayant donner rendez-vous le lendemain matin, et il avait l'intention d'être à l'heure.
A son réveil, le nain descendit manger de nouveau, et prendre un petit remède contre la gueule de bois, qu'on guérissait par le même mal. Il se posa directement dans le petit salon pour manger, après quoi il sortit son journal retrouvé de son sac et commença à y écrire en runes les évènements passés depuis sa dernière mise à jour, dans une prose militaire, comme il en avait l'habitude, sans fioritures ni mensonge, n'excluant pas plus sa faute à avoir tuer un prisonnier que son rôle dans la libération.
Tout en écrivant, son esprit divaguait sur deux sujets, que faire de l'argent qu'il possédait maintenant, et que pouvait lui vouloir Salim, qui était ses amis, et à quel point étaient-ils dignes de confiance ?

écrit par: Darvin Mercredi 20 Mars 2013 à 18h21
Tandis que Darvin dégustait cet étrange, et pourtant très nourrissant, repas, il sentit ses forces revenir peu à peu, bien qu'une bonne nuit de sommeil demeurait toutefois nécessaire pour retrouver l'intégralité de ses capacités physiques et mentales.

Cependant, alors que le repas touchait à sa fin, un inconnu, manifestement en piteux état, vient accoster le groupe, un homme que l'aquafondien reconnu comme étant un calishite. Celui-ci semblait bien connaître le groupe de Chet.


¤ Qui est donc cet homme ? On croirait un bagnard évadé. C'est étrange... Pourtant il a l'air de dire que c'est un marin ayant fait naufrage ou quelque chose comme ça, mais j'ai l'impression qu'il cache quelque chose, mais quoi ? Et puis, qui est ce capitaine dont ils parlent ? Et que nous veut-il à Papillon, Swan et moi ? Raaah, toutes ces questions me donnent une de ces migraines... ¤

Pourtant, le jeune ensorceleur aurait bien voulu poser toutes ces questions à Chet tandis que le calishite s'en retournait à sa table, mais c'était sans compter sur la tendance du nain à monologuer sur des sujets des plus inintéressants, en l’occurrence ici un nouveau courant musical faisant fureur dans les bas-fonds de Luskan...
Mais qu'importe, Darvin n'aura qu'à le lui demander lorsque celui-ci aura fini sa logorrhée, si tant est que cela finisse un jour...

Par la suite, Darvin montera dans sa chambre et comme chaque soir avant de se coucher, il comptera chacune des pièces de sa bourse afin de vérifier s'il n'en a point perdu, ou pire, s'il n'a point été volé...

Le lendemain, en se levant, l'aquafondien ira commander son petit déjeuner auprès du tavernier avant de s'asseoir à une table et attendre Kipepeo et Swan. Darvin préférera en effet se concerter d'abord avec ses deux compagnons avant d'aller au rendez-vous fixer par ce mystérieux Salim...

écrit par: Kipepeo Jeudi 04 Avril 2013 à 18h32
Muette, le morceau de pain trempé dans la sauce entre assiette et bouche ouverte, Kipepeo regarda l'homme qui venait d'être invité à leur table par le piaf. C'était une surprise compatissante pour un estomac qui semblait avide de quelque chose de consistant, chose à laquelle tout halfelin est fort sensible, voire émotif, suivit d'une saine curiosité quand à ses problèmes, lesquels étaient fort vaguement décrits. Un capitaine qu'elle se devait rencontrer, des problèmes de voiles et de capitaine qui cherchait à naviguer sur l'eau. ¤ Pas très clair tout ça ¤ pensa la jeune femme finissant son assiette pour aussitôt la remplir d'une belle part de tarte. Il n'y a pas à dire, mais l'halfeline était toujours de bonne humeur lorsqu'elle mangeait. Même la mention du capitaine ne la fit pas sourciller...

De saines couleurs revenaient aux joues de la jeune fille alors qu'elle regarda ses compagnons de route et demanda la bouche remplie de dessert
On dors ichi alors ? On a une chambre ? L'idée de s'étendre un peu lui semblait être diantrement, quoique cet endroit ne devait pas être des plus calmes. Mais bon il est vrai que pour passer inaperçu autant faire comme la population locale, quitte à se retrouver avec une prime sur la tête. Kipepeo regarda attentivement la table que le Salim là avait rejoint. Elle observa ces gens, se demandant de quelle plan ils étaient tombés pour être dans cet état. C'était peut-être une des grandes peurs de la petite halfeline : se retrouver à devoir dormir dans la rue en plein milieu d'une ville comme Luskan et il y avait bien pire, tellement pire que Kipepéo ne voulait même pas y penser - ne pas avoir de dessert après le dîner par exemple...

Il lui fallait cacher l'aura de la cape si elle voulait dormir tranquille... Mais la jeune femme n'avait pas assez d'or pour se payer les services d'un magicien ou même acheter une de ces poches magiques pour éviter la scrutation de la part de ceux qui la cherchaient.


Fred, t'es vraiment un garçon ? demanda Kipepéo à brûle-pourpoint plus pour meubler le silence qu'autre chose


écrit par: Jebeddo Mardi 09 Avril 2013 à 15h22
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -5°C
Moment: Matin




Darvin, Kipepéo

La seule réponse qu'obtint Kipepéo fut un sourire amusé de Fred, et un haussement de sourcil de Chet, surpris. Il ne s'était sans doute jamais posé la question. Sans vraiment que quelqu'un chercha à changer de sujet, il n'y eu pas plus de réponse. Fred ne semblait pas y donner de l'importance, quant à Chet, il révéla sa nature pudique quant aux mystères de chacun, malgré sa soudaine perplexité.

La soirée ne s'étira pas longuement. On papota de tout et de rien, de musique, de cuisine, de villes et de coutumes lointaines. Puis la fatigue rappela le groupe à l'ordre.



Tous

L'aube les tiras du lit. La plupart d'entre eux avaient oublié de tirer les rideaux des fenêtres, et les volets clos laissaient passer trop de jour. Les deux premiers à descendre dans la grande salle, commandant leurs repas, furent Darvin et Norim. L'un trop occupé à écrire, l'autre à l'attente de ses comparse pour songer à discuter. Sans compter qu'ils ne se connaissaient pas. Bien que tout deux aient deviner que l'autre était une connaissance de ce mystérieux Salim. Ils étaient de toute façon trop préoccupés par leurs pensées. Darvin songeait à ce qu'il avait appris concernant la disparition de ses parents. Et de son côté, Norim réalisait, en recoupant certaines informations, que certains des esclaves avaient été au service du marchand agressé par un membre de la tour des arcanes. Certains des rescapés avaient maudit le nom du marchand.

Soudain, Salim descendit, et d'un geste, il invita Norim et Darvin à le rejoindre. Peut après on vit Kaj, un Demi-orc à la large musculature les rejoindre, pour s'installer dans un coin de la salle. Puis se fut le tour de Swan et de Kipepéo. Cette dernière s'était rendormie, et sans Swan venue la réveiller, elle aurait de toute évidence manqué le rendez-vous. Deux autres ancien captif étaient eux aussi présent, Norim reconnu Fark et le Damarien dont il ignorait toujours le nom. Chet était déjà là, grommelant contre la fainéantise des membres de son équipe. Et à vrai dire, Salim le coupa, constatant que bon nombre d'entre eux étaient là, il mit fin à toute forme d'attente et de discussion en entrant dans le vif du sujet.


J'ai réunis la plupart d'entre vous ici pour aborder un sujet déjà en partie familier pour certains. Hier, Fark, Ludjib, moi même, Ce vaillant nain et ce demi orc dont, ils me pardonnerons j'espère, j'ai omis les noms, nous nous sommes échappés des griffes des esclavagistes. »Il désigna successivement les différentes personnes concernés. « Avec nous, tout un groupe d'hommes, condamné à se battre comme gladiateur dans des sous sols sordides. Mais nous ne sommes que la pointe d'une tour ensablée. En nous échappant, je suis tombé sur ces documents. »Il posa sur la table différents feuillets, des comptes, des lettres, des accords signés. « Voici la preuve qu'il existe un large réseau d'esclavagiste sur toute la côte des épées. Et plus particulièrement ici, à Luskan. Ils ont signé un accord avec les mages de la confrérie des arcanes. La vente d'un puissant artefact dois conclure l'échange. J'ignore s'il a eu lieu. »Kipepéo et Darvin virent clairement la surprise sur le visage de Chet, suivit d'un regard appuyé qu'il adressa à Kipepéo. « Une chose est sure, chaque jours, des centaines d'âmes transitent en ces lieux. Certains sont vendus aux Yuan-ti, on devine pour quelles horreurs. D'autres envoyés à Calimport, ou à Thay. Parfois aussi pour servir dans les bas fond de citée comme Eauprofonde. Comment brassent-ils autant de monde par ici sans que cela soient notable? Tout simplement en s'en prenant aux étranger à la ville. Des caravanes entières sont vendue par le marchand qui les guides, d'autres sont capturé dans les rues même de la ville. Et parfois, ils sont saisit directement dans les geôles de la citée. La garde ferme déjà les yeux contres quelques pots de vins, et la tour des arcanes se contente apparemment d'exiger un tribus en objets magiques. »

Le Calimshite marqua une pause dans cette description froide d'une horreur qui ne le laissait pas indemne. Les plus avisés devinaient sans doute qu'il connaissait de près, peut être intimement, ce qu'était la condition d'esclave.

- Il y avait jadis une confrérie oublié qui luttait contre ce fléau. Comme beaucoup, j'ai oublié son nom, son existence, son réseau. Mais leurs exploits demeures. Je sais qu'en cette ville se trouve un capitaine pirate, qui, dis-t-on s'est emparé de deux navires esclavagistes il y a quelques années. Il se trouve que je le connais. Avec leur aide, et la votre, j'escompte mettre fin à ce commerce, ici à Luskan, en décapitant la tête de ce réseau, et en brûlant ses ramifications. Chet ici présent accepte de mettre à notre disposition son réseau de connaissance en ville. En particulier le commerce, et la promesse que la garde et les capitaines pirates fermerons les yeux. » Chet hocha dignement la tête.

- Reste à savoir si vous souhaitez nous rejoindre. Dans cette lutte? »


écrit par: Norim Mercredi 10 Avril 2013 à 15h35
Le nain écouta en détail ce que Salim avait à dire. Il avait l'air d'en savoir beaucoup sur ce qui leur arrivait. Bien plus que le nain, qui était tombé là dessus un peu par hasard. Il était bon de savoir de quoi il s'agissait réellement, et il ne pensait pas être tombé sur une si grosse affaire.
Cela pouvait expliquer pourquoi la confrérie des arcanes prenait la grosse tête et commençait à s'étendre, ou du moins le semblait. Les quelques informations qu'il avait eu de la Compagnie ne lui serait guère utile, mais peut-être pouvait-il leur faire remonter cela. Peut-être d'ailleurs était-ce de celle-là que parlait Salim, mais c'était peu probable, la compagnie des Marches, comme son nom l'indiquait, restait dans les Marches. Toutefois, s'il existait véritablement une organisation de ce genre ici, si elle avait survécu en se cachant et été relégué au rang de légende, s'y allier ne pourrait pas faire de mal. En tout cas, cela gênait bien plus le nain de s'allier à un pirate, fut-il anti-esclavagisme, qui restait un hors la loi. Mais c'était un problème trop important pour le laisser de coté, les alliés fussent-ils douteux.
En attendant, le nain allait se contenter d'écouter, car il n'avait rien à ajouter. Il était nouveau en ville, et en savait moins sur leurs bourreaux que Salim, autant donc le laisser parler.

écrit par: Darvin Jeudi 25 Avril 2013 à 12h33
Le récit de Salim surpris le jeune ensorceleur. En effet Darvin n'ignorait pas que dans certaines contrées lointaines de Faerûn, l'esclavage persistait, mais il fut étonné d'apprendre qu'un puissant réseau d'esclavagiste semblait sévir ici à Luskan, et voire même sur l'ensemble de la Côte des Épées. Décidément, l'aquafondien avait encore beaucoup de choses à apprendre sur les réseaux obscurs des grandes cités faeruniennes.

Darvin réfléchit à l'offre du calishite. Certes, sa quête était juste puisqu'elle visait à démanteler le réseau esclavagiste, mais pour autant elle impliquait l'aide d'un pirate, hors-la-loi par excellence, et Darvin ne se sentait pas de pactiser avec des hors-la-loi. De plus, il avait à faire à Eauprofonde, maintenant qu'il avait obtenu de plus amples informations sur la mort de ses parents, il pourrait continuer son enquête dans la Cité des Splendeurs à la recherche de ce mystérieux trône de fer...

Pourtant, il avait dès maintenant une occasion de partir dans une aventure, qui de surcroît, pourrait permettre de libérer des esclaves. Sans doute est-ce ce que son aventurier de père aurait voulu, plutôt que de voir son fils aller s'empêtrer dans une quête personnelle sans fin.
Et puis, rien ne presse, le jeune ensorceleur aura par la suite tout le temps pour retourner à Eauprofonde. Il pourrait même, par le fruit du hasard, trouver d'autres indices s'il s'engage avec Salim, qui sait ?

Darvin avait besoin de réfléchir à tout cela, et il le fit savoir au calishite :


- Votre quête est noble, mon brave Salim, et j'aimerais beaucoup vous aider car moi aussi je ne porte pas particulièrement les esclavagistes dans mon cœur. Pour autant, certains problèmes personnels m'obligeraient à partir pour Eauprofonde aussi rapidement que possible. J'aimerais donc prendre le temps de réfléchir à votre offre, peser le pour et le contre et voir s'il est possible de laisser mes problèmes personnels de côté pour venir vous aider.

écrit par: Jebeddo Dimanche 05 Mai 2013 à 22h49
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Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -5°C
Moment: Matin



Le calimshite hocha du chef a la requête de Darvin. Il ne répondit pas tout de suite, laissant à tous le temps de répondre. Mais personne n'osant prendre la parole, il se tourna alors vers l'Aquafondien afin de lui répondre.

- Nous ne vous forcerons en aucun cas la main. Sachez simplement que ce que je propose dois être proposé rapidement, avant que les esclavagistes aient eu le temps de tout à fait se remettre de l'évasion et de la perte d'un certains nombre de ses hommes. En outre, notre ami avec lequel je souhaite mettre en contacte notre petite équipe est... recherché. En conséquence, il se dissimule, et nous serons assez rapidement contraint de nous occuper d'autre chose que d'attendre le bon vouloir de chacun pour organiser de nouvelles présentations. »

Chet se permis de l'interrompre en marmonnant un « il n'est pas si prudent... » Entre ses dents, mais il s'interrompit d'un simple geste de Salim. Se contentant de croiser les bras. Il attrapa cependant l'un des papiers sur la table, et se mit en devoir de l'examiner avec attention.

- Néanmoins, vous disposerez de toute la matinée pour y réfléchir, et vous pourrez toujours vous rétracter après avoir rencontré le capitaine Booney. Retrouvez moi ici à midi, entre temps, je vous invite à nous suivre auprès d'un autre ami, un marchand, qui vous fera un prix sur ses équipements. » Ce nom ne fut pas absent de tout échos parmi les protagonistes, Norim se rappellait très clairement qu'il s'agissait du capitaine que lui et sa compère Moira avaient cherché avant d'être capturé. Cet homme valait milles pièces d'or vif. Il avait encore en tête le portrait du pirate débonnaire et tout en poils. Kipepéo de son côté se remémora le billet que Swan lui avait confié. Décidément, Luskan était une bien petite ville songea-t-elle.

Elle n'allait pas d'ailleurs au bout de ses surprises, Darvin non plus. Chet attira soudainement l'attention de Darvin en lui montrant un point sur la feuille.


- Juste comme ça, ça peut ptet vous intéresser, mais... Voyez là, le trône de fer semble être directement lié à ce trafique d'esclave, comme l'un des principaux organismes qui soutient, nourrit, et se fait de l'argent avec. Ce sont aussi eux qui ont payé le tueur que l'on a capturé hier, il avait sur lui un sceau et le contrat. Tout cela me semble bien louche et bien étrange... Surtout quand on sait que cet assassin s'en est déjà pris à des mages rouges, et que le trône de fer est apparemment la guilde qui a fournis l'artefact et le type pour l'apporter... tout ça n'a pas de sens! »

Norim songea qu'il devrait peut être lui aussi songer à jeter un oeil à ses papiers. Il était lui aussi en mission, et peut être son marchand des marches du nord avait été agressé par un mage rouge au sujet de ce trafique d'esclaves.



PARCHEMIN
XP Maj :
Norim : +1330 Très bonne fréquence, bon rp, mais prend bien garde à ce qui se passe dans les descriptions, tu as sans doute manqué quelques petits détails d'importance. Je ne t'ai pas trop pénalisé cependant, car ça colle quand même à ton PJ.

Darvin : + 550 Et level Up pour notre petit Darvin! Très bonne fréquence, et Rp oscillant entre le très bon et celui un peu moins. Attention à ne pas faire que penser, et tâche d'étoffer un peu tes posts qui sont parfois très court alors qu'il y avait matière à faire plus.

Kipepéo : +640 Bon tu as été très pénalisé pour ta fréquence. Tu n'as posté depuis février que 2 fois dans les temps (et pas du tout la plupart du temps)! Et pas toujours avec une excuse. Le Rp est comme toujours très bon, sauf une fois où pressée, tu as un peu répondu à côté de la plaque et pas dans le sens qui était demandé (le chaos tout ça), rien de dramatique.

écrit par: Norim Lundi 06 Mai 2013 à 16h35
Norim réfléchit quelques temps, mais en fait, le choix était clair, de deux maux, il fallait choisir le moindre, et on lui donnait le choix entre une pandémie mortelle d'un coté et une simple écorchure de l'autre. Cela ne lui plaisait guère, mais entre ce que la Compagnie lui avait fait passé, même s'il n'avait plus le papier, détruit pour ne laissé aucune trace, il se souvenait dans les grandes lignes de ce qu'il disait, et ses convictions personnelles, le système en place était contraire aux intérêts du plus grand nombre. Il répondit donc à Salim :

- L'idée de fricoter avec un pirate ne me plait pas le moins du monde, mais lorsque le gouvernement est corrompu, tous les braves gens finissent hors la loi, qu'ils aient ou non fait du mal. Sache toutefois que je ne laisserais pas tomber mes convictions, et que s'il le faut, j'appliquerais la justice là partout où je serais. Est-ce bien clair ?

Il voulait dire par là qu'il ne tolérerait pas des massacres ou de tortures d'innocents, de prisonniers désarmés, du trafic de drogues ou d'autres choses de ce genre, même s'il devait se retrouver seul face à des centaines d'adversaires, il trouverait un moyen. Des choses moins graves, comme de la contrebande, surtout avec une telle censure, il pouvait comprendre, mais ça, jamais, quel que puisse être la raison.
La seule bonne chose, si les souvenirs du nain était bon, concernant ce capitaine, c'était qu'il n'était recherché que pour vol, et qu'on le voulait vif. Le genre de chose qu'on pouvait facilement mettre sur la tête d'un homme honnête, pour peu qu'on en est la volonté et les moyens.

écrit par: Darvin Mardi 07 Mai 2013 à 12h00
En réponse à Salim, Darvin acquiesça d'un signe de la main. Certes, l'ensorceleur n'avait que peu de temps pour réfléchir, mais cela lui suffisait. Nul besoin de réfléchir trop longtemps, car cela entraîne l'hésitation et le doute et conduit à faire le mauvais choix, tels étaient les mots que son père lui répétait souvent étant jeune.
Cependant, le petit aparté que l'aquafondien partagea avec Chet allait considérablement accélérer sa prise de décision.


- Si ce que vous dites est vrai, maître nain, je ne vois alors plus aucune raison valable de refuser l'offre de Salim. Si ce Trône de fer est lié à la fois au trafic d'esclave découvert par le calishite et à l'assassin d'hier, coïncidence troublante s'il en est, alors je me dois d'intervenir et aider notre ami commun. La seule chose qui pourrait me pousser à refuser est l'idée de devoir faire équipe avec ce pirate, ce capitaine Booney; mais, si j'ai bien compris, il s'agit de l'une de vos connaissances, aussi je vous fait confiance qu'il ne nous jouera aucun mauvais tour.

Dans tous les cas, la rencontre avec le pirate n'allait pas se produire dans l'heure, Darvin aurait tous le temps de se préparer mentalement à cette rencontre. Pour l'instant, le jeune ensorceleur n'avait qu'une idée en tête : aller voir ce fameux marchand dont tout le monde parle. En effet, l'idée de pouvoir faire des achats à bas prix enchantait l'avare qui sommeillait en lui.

écrit par: Jebeddo Lundi 03 Juin 2013 à 22h16
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -5°C
Moment: Matin



Salim adressa un léger sourire, un peu embarrassé à Norim. Laissant l'impression qu'il allait faire un commentaire. Puis il se ravisa. Se contentant d'un hochement de tête. Oui, c'était bien clair annonçait-il, annonçant du même coup la confiance que Salim accordait à la morale de Norim, et à son sens de la justice. Et c'était sans doute là quelque chose de plus simple et de moins ambivalent que ce que tout les discours pouvaient dire.

Beaucoup avaient hoché de la tête aux propos du nain. Il était clair que nombre d'entre eux étaient des marchands, ou tout du moins des habitués des transports de marchandise. À leurs yeux, pirates, bandits, brigands, et autres, c'étaient surtout des menaces, des dangers, qui pouvaient les laisser pour morts, ou au mieux, faire s'écrouler leur entreprise, leurs commerces, et dans les deux cas, faire connaître à eux, et leur famille, les douleurs de la misère.


- Booney est une personne fiable du moment qu'il vous reconnais de ses amis. Il ne vous jouera pas de tour du moment que vous ne lui en jouez pas. Mais passons, vous jugerez sur pièce lorsque vous le rencontrerez. Je vais de ce pas le prévenir de ce qui se trame par ici, et convenir d'un endroit où le rencontrer. En attendant, je vous confie à Chet, il va vous mener chez le marchand pour que vous puissiez vous équiper un peu plus proprement. »

Et sans attendre il se retira non sans s'être incliné pour saluer. Chet à vrai dire ne lui laissât pas trop de temps libre pour que quiconque puisse s'embarrasser d'un départ précipité. Se levant (ce qui à vrai dire ne changeait pas vraiment sa taille), il indiqua d'un geste la sortie.

- Par ici les rescapés. Papillon, Swan, et Darvin, n'oubliez pas qu'on vous offre un léger acompte chez le marchand, donc n'hésitez pas! »

Tous se levèrent de table, et par une belle, mais glaciale, journée ensoleillée, ils prirent la direction du Dragon des mers.

Placé à la proximité directe du port, ce commerce n'était vraisemblablement pas situé dans le quartier le plus engageant de Luskan. Mais maintenant qu'ils commençaient à comprendre la ville, il leur était évident que c'était sans doute un coin les plus à l'écart de la garde et de l'influence de la tour des arcanes. Et cela, en raison même de la population bigarrée et agitée du port. Ivrognes, marin faisant relâche, ou au contraire en pleine activité de déchargement des navires, certains étaient sans doute pirate, corsaires, ou pas loin en tout cas. Le magasin était situé au bout d'un axe plus large menant directement au plus actif des débarcadères. Et une quantité impressionnante de marchandise transitait chaque jour du commerce aux navires, et des navires au commerce. Un vent emplis d'embrun pénétrant, laissant l'impression au promeneur d'être lavé de la souillure des ruelles. La rue était bondée, Capitaine comme jeune mousses passaient par cette rue, et les vendeurs de bibelot, autant que les tires lainent étaient attiré comme des mouches vers cette rue populeuse. Même les locaux semblaient apprécier la proximité du commerce, pourvoyeur en embauche bien payée. Il fallait toujours des mains pour déplacer les marchandises. Et chaque jours ouvrés étaient grassement payé d'une pièce d'argent.

Le bâtiment se mêle à première vue à la couleur locale, mais il s'en dissocie sur de nombreux points. Un coup d'oeil malhabile ne le distinguerait pas de l'architecture ambiante, le crépit posé sur la façade imitant avec brio l'aspect du torchis, impression renforcée par de faux colombages. Mais l'aspect massif de la demeure et l'épaisseur des murs ne trompe pas l'oeil habitué a l'observation de l'architecture. Car il faut bien le dire, qui a déjà vu un mur en torchis épais d'un bon mètre? En outre une demeure en torchis ne pourrait posséder une entrée aussi vaste et accueillante. Une grande arche, sert en effet d'entrée principale, suffisamment haute pour faire entrer un ogre, et suffisamment large pour que six ou sept nains puissent entrer de front sans se gêner.
C'est en entrant dans le bâtiment que l'on prend la pleine mesure du nom donné au magasin. L'endroit ressemble bel et bien à ce que l'on pourrait imaginer être la cache d'un dragon maritime. Un amas formidable d'objets en tout genre, la plupart ayant attrait au monde maritime, s'y trouve entassé dans une confusion apparente. Au centre, on trouve une somptueuse sculpture de dragon de bronze, taillée dans une pierre aux reflets cristallins. Dans une posture serpentine, le dragon s'enroule autour d'un comptoir de bois, les ailes repliée, et le visage menaçant tourné vers l'entrée. Ses yeux semblaient vous suivre, quelque soit l'endroit où vous vous teniez.

L'endroit était astucieusement éclairé par un réseau de miroir, répandant la lumière naturelle dans la pièce, le tout sans multiplier les ouvertures qui sont autant de danger pour un tel entrepôt.


- hey! Vieux briscard, je t'apporte une flopée de client » s’écria Chet en s'adressant a la personne au comptoir, à peine avaient-ils fait un pas dans le commerce. « ah, et accessoirement, je dois une avance à trois d'entre eux. Ils m'ont comme qui dirait sauvé la mise en risquant leur vie. Donc si tu pouvais nous faire une ptite avance le temps qu'on touche la prime afin de les payer pour les remercier. »

Le jeune homme, grand, musculeux, aux yeux d'un froid glacial et dont l'aura renvoyait une sensation de force incroyable poussa un profond soupir.

- Vous n'avez toujours pas payé la note de Sully la fée. Et le piaf nous dois toujours les réparations pour les dégâts qu'il a causé la dernière fois. Je sais que toi tu es à jour, mais tu pourrais dire à tes comparses d'être un peu plus réguliers. »

Le nain fronça les sourcils, un sourire embarrassé au visage. Apparemment il était persuadé que ses comparses avaient réglé leur ardoise. Mais avant qu'il n'eût put dire un mot l'homme au comptoir repris la parole.

Passe pour cette fois. Mais dis à Faye et au piaf que je ne leur fait plus crédit. Et la prochaine fois qu'ils passent, je prendrais d'abord leur dût, puis ensuite nous verrons s'ils auront assez pour payer quoi que ce soit. »
dans ce cas, mieux vaut que je me taise. Au moins ainsi, tu seras certains de revoir la couleur de leur argent... Ah, au passage, toute cette troupe va temporairement bosser pour Salim. Une sombre histoire, ils se sont échappé des sous-sols de la ville, trafique d'esclave. Si tu pouvais leur faire un prix... »

Il n'y eut qu'un hochement de tête en guise de réponse. Mais à vrai dire, nombre des personnes présente voyaient déjà leur esprit papillonner parmi les étals de marchandises. On y trouvait de tout, ici, un meuble en bois rare de Maztica, là une étoffe enchantée d'Athktala, plus loin une épée des anciens royaumes elfiques, dans un coin trônait une armure en carapace de crabe géant qui devait à elle seule valoir une fortune. Il y avait aussi des bibelots notoires, des perles de tout genre et toutes couleurs, amulettes, filets de pêche, tonneau de vin ou de bière de qualités diverses, monnaies étrangères, simples vêtements pour pays chaud ou froids,... le tout ranger en un fatra d'élément, sans aucun ordonnancement d'aucun genre, du moins, en apparence.

Voilà, de toute évidence, il va falloir me dire ce que vous cherché (ici et dans le HRP) Si vous trouverez l'objet de votre recherche, ça par contre, ça reste à dire tongue.gif

écrit par: Kipepeo Jeudi 06 Juin 2013 à 16h49
Kipepeo semblait presque éteinte. Un lourd fardeau pesait sur ses petites épaules, fardeau dont elle s'était volontairement chargé. C'est ainsi qu'on pouvait la traîner un peu partout, toute silencieuse et discrète qu'elle était. Cela faisait des vacances pour pas mal de ses compagnons. Son visage neutre avait suivit Chet dans les emplettes promises, visage qui changea de couleur lorsqu'ils pénétrèrent dans l'antre des trésors.

Il est vrai que dans son fort intérieur elle avait décidé de poursuivre cette aventure qui l'entraînait dans des méandres obscurs qu'elle ne comprenait pas vraiment. La mission proposée paraissait honnête, et il était évident que couper les mains aux voleurs qui revendaient les gens comme esclaves, était affaire où elle devait mettre son joli nez, et y mettre son grain de sel aux propriétés chaotiques... Du moins pour l'heure.

La jeune femme soupira, poursuivant le fil de ses pensées. Elle sortira complètement différente des portes de cette ville, du moins si elle s'en sort bien évidemment. Déjà le matin même alors qu'ils suivirent le nain, elle eut comme l'impression d'avoir la capacité d'emmagasiner des effluves magiques. Elle avait imaginé qu'elles étaient presque tangibles, et qu'elles résonnèrent à son âme comme une légère brise qui fait trembler les feuilles des arbres. Il lui suffisait de tendre la main pour s'en accaparer. La petite barde avait mis cela sur le compte de son imagination qu'elle savait être fertile. N'empêche qu'entrant dans cet endroit merveilleux et magique, elle y repensa très brièvement.

Elle n'avait jamais vu un endroit pareil. On était bien loin des minables échoppes des petites villes où il fallait prendre le peu qu'il y avait. L'halfeline courrait de tas en tas, dévorant des yeux toutes ces merveilles. Elle n'était pas très bijoux mais s'arrêta devant chaque petite dague sculptée ou anciennes, les grimoires qui semblaient l’appeler à ouvrir ses pages, s'attardant devant les potions de tout genre, des outils permettant d'ouvrir les portes et les fenêtres, les robes, les capes... ha non pas les capes ! L'halfeline jeta un coup d’œil autour d'elle, resserrant son sac contre elle, comme si une main invisible était prête à le saisir... Pourvu qu'ils n'aient pas d'ennuis ici...


écrit par: Darvin Dimanche 09 Juin 2013 à 11h30
En entrant dans le "Dragon des mers", la première pensée qui vint à l'esprit de Darvin fut : ¤ Diantre ! Je vais devoir passer des heures pour fouiller tout ce bazar et peut-être dénicher quelque chose d'intéressant... ¤

En effet, le jeune ensorceleur fut surpris par la quantité et par l'agencement des biens que proposait cette boutique. Cependant, et ce fut sans doute son expérience de fils de marchand qui parla, il finit par trouver une certaine logique dans l'agencement des marchandises, ce qui allait sans doute lui faciliter grandement la tâche de sa quête de parchemins magiques.

¤ Bien. Alors voyons voir ce que nous propose ce Dragon des mers... J'espère que celui-ci possède quelques parchemins de sorts et, si c'est le cas, à prix abordable, je ne voudrais pas vider entièrement ma bourse... Ah ! Et il y a ça aussi... ¤

Darvin sortit alors son nunchaku de son sac et l'observa longuement

¤ Cette arme orientale... Le piaf m'a conseillé de la faire réparer. Il est vrai que ce serait du gâchis de laisser une arme aussi rare en décrépitude, et puis, il paraît que c'est l'arme préférée de Waukyne... Hum... Il faudrait que j'aille voir si ce marchand ne connaîtrait pas un habile artisan capable de rendre à ce nunchaku toute sa splendeur d'antan. Mais chaque chose en son temps, d'abord, les parchemins... ¤

Sur ce, Darvin se remis à fouiller avec frénésie les étals de la boutique à la recherche de ces précieux écrits magiques.

écrit par: Norim Mardi 11 Juin 2013 à 08h51
Suivant le mouvement, mais attendant de voir avant de faire confiance à un pirate, Norim se traina de son pas étrange vers l'immense magasin, un grand bazar en réalité, sans une nuance d'ordre dans l'organisation des marchandises. le nain n'était pas un spécialiste, ayant été entraîné depuis son plus jeune age pour combattre, et non pour les affaires, mais ranger le tout ferait certainement gagner au propriétaire de la place, où il pourrait donc entreposer plus de marchandise, et du temps, donc de l'argent. Après, ranger une telle zone avait de quoi en décourager plus d'un, sans parler de la somme qu'il faudrait débourser à l'avance, même si elle serait vite rentabilisée.
Laissant les autres à leurs affaires pour l'instant, le boiteux commença par parer au plus pressé, des vêtements. il avait perdu une belle tenue, ou au moins une qui pouvait encore durer longtemps, lorsqu'il avait été capturé, et devait donc en trouver une autre, et à petit prix, en refourguant au passage ce qu'il avait sur le dos et dont il n'aurait plus besoin par la suite, sinon peut-être en tant que chiffon pour huiler ses armes et son armure.
En parlant d'armes, il regardait également, cherchant du regarde une hache comme la sienne, ce qui était déjà rare chez les humains, mais possédant les caractéristiques du travail d'un maître forgeron, lesquels étaient souvent des détails simples, mais qui rendaient l'arme bien plus jolie, et également bien plus efficace. De plus, et sans ce soucier des détails cette fois, il regardait pour une autre arme, plus grande, et de préférence une hache, mais à défaut une épée, pour les moments où l'offensive se devait d'être prise.
Il regarda aussi pour d'autres objets, principalement pour remplacer la majeure partie de ce qui avait disparu dans son sac, et pour d'autres détails qui pouvaient être utiles. De même, il demanda pour connaitre la valeur, et éventuellement, si elle s'avérait magique, les pouvoirs que pouvait contenir l'amulette qu'il avait obtenu dans leur fuite. S'il trouvait ce qu'il cherchait, il aurait certainement des affaires dont il pourrait se séparer, comme son arme actuelle, qui avait beaucoup servi et vu le sang de nombreux scélérats, mais justement, l'age aidant, elle pouvait maintenant casser plus facilement, et même si le nain possédait de nombreuses armes de réserve, il était plus à l'aise avec ce type-ci.

écrit par: Jebeddo Samedi 29 Juin 2013 à 17h11
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -5°C
Moment: Matin



Le magasin ne manquait pas de parchemin, et Darvin nota qu'il pouvait aisément trouver aisément à peu près tous les sorts de premier ou second cercle qu'il souhaitait. Sans doute devait-il en manquer quelques-uns, mais cela il ne le saurait qu'avec une idée plus précise en tête. Il y avait aussi quelque sort de plus haut niveau, mais trop complexe pour lui, et tout simplement hors de prix. Pour le reste les parchemins étaient tout à fait abordables.

De son côté, Norim devina rapidement qu'il ne pourrait refourguer les bouts de tissus qu'il portait sur le dos. Néanmoins, en fait de petit prix sur les tenues vestimentaires, il trouva ce qu'il souhaitait. Du seconde main, mais les vêtements avaient été proprement recousus et nettoyés. A un autre prix s'en trouvait quelques uns enchantés. Mais ce n'étais pour l'heure pas dans les projets d'achat du nain. Il s'y trouvait aussi un seul et unique chandail en soie de terre à deux cents pièces d'or. Un peu trop large pour Norim, mais difficilement ajustable. Il n'était pas déchiré, et donc promettait au nain une bonne protection. Néanmoins, acquérir cet objet signifiait aussi devoir se restreindre sur d'autres achats.

Car en effet, son regard s'était porté sur la dizaine d'haches de facture naine, dont il reconnaissait même les forges d'origine, l'une venait d'ailleurs de la grande faille, du royaume nain enfouis en dessous. Quelques-une de sa propre région natale. Certaines étaient enchantées (dont celle de la grande faille) et d'autre, hélas pour lui hors de ses maigres moyens, étaient des haches réputés dans la région des marches, renforcée magiquement pour lutter contres trolls et gobelins. Il y avait même sous verre, et avec mentions mettant en garde, une hache maudite, qui rendait assoiffé de sang quiconque s'en saisissait. Norim connaissait la légende, elle avait été forgée un jour où dans l'Outreterre, les elfes noirs, ou les Duergars, ou toute autre espèce infâme, avait détruit et massacré toute une ville naine. Le forgeron n'avait pas cessé son œuvre, y mettant toute sa rage. Il mourut, la malédiction sur les lèvres, mortellement poignardé, au moment où la hache était finie et sortait de son dernier trempage. L'acier avait absorbé ces derniers mots autant que le savoir-faire de l’artisan. Norim hésita, allait-il s'embarrasser d'une seconde variété de hache, ou dépenser son argent pour acquérir une arme de qualité supérieure à celle escomptée ?

Il en vint donc à reporter ce choix en fonction de ce qu'il tirerait des différentes revente qu'il pourrait réaliser. Il rejoignit donc le vendeur, qui informé par Chet était tout disposé à revoir ses prix un peu à la baisse. Et en premier geste, il identifia gracieusement l'amulette, service qui lui aurait normalement coûté une bonne poignée de pièce de platine. C'était une amulette de chance du Calim, selon la légende, chaque jour, il pouvait demander à l'esprit de l'amulette de l'assister dans ses gestes, ou de le protéger, à chaque fois, un motif s’effacerait parmi les entrelacs qui entouraient la jaspe, lorsque le dernier motif disparaîtra, l'amulette n'aurait plus de magie. Il était difficile par ailleurs de déterminer le nombre total de motif sur l'objet, mis à part qu'il en manquait un ou deux.
Il s'avéra qu'il pouvait aussi échanger sa hache contre un vêtement simple, les flasques d'huiles, la lampe, le cor d'alarme, le bélier, la corde, le grappin, la nourriture et l'eau. Une bonne affaire si l'on exceptait l'aspect sentimental.

De son côté Kipepeo papillonnais de merveille en merveille, tout en évitant les capes. L'avance obtenue par Chet était conséquente, six cents pièces d'or à dépenser ce n'était pas rien. De ses premier désir, elle pouvait largement tout se permettre! À l'exception de la dague de fer ardent, ou du sac sans fond (il n'y avait aucun sac sans fond dans ce commerce nota-t-elle. Sans doute les conservaient-ils pour eux-même). Il y avait de quoi faire tourner la tête à la pauvre Halfeline, qu'allait-elle prendre ? Et puis, une chose lui déplaisait quand même dans ce magasin. Deux en fait, la sculpture de dragon semblait constamment la regarder, où qu'elle se trouve, et même le magasinier semblait de temps à autre lui adresser un regard emplis de curiosité.

Tout ceux qui avaient promis d'aider Salim, eurent la même surprise en arrivant au comptoir de se voir offrir un petit acompte de deux cents pièces d'or par personne qui serait prélevé sur le butin potentiel qui serait obtenu lors de la libération des esclaves. Ou a rembourser par eux même s'il le dépensaient et ne prenaient finalement pas part à l'expédition.

D'une façon générale, entre les prix cassés, les acomptes, et les réductions possible à obtenir par le troc, il était évident que le commerçant perdait un peu d'argent, et surtout des objets de qualités, dans l'affaire. Néanmoins, sans doute était-ce là une manière de donner un coup de pouce à ceux qui allaient donner l'assaut et libérer tant d'âme de leur chaînes.





Détails du magasin en vrac, a la vue de vos demande :
Parchemin niveau 1 : 20 PO
Parchemin niveau 2 : 100 PO
Arme de maître : 200 PO + prix de l'arme
Arme de maître de grande qualité (+1 dégât, ou +1 contre gobelinoïde) : 300 PO + prix de l'arme
Arme +1 : 500 + prix de l'arme
Armure de maître : 100 PO + prix de l'armure (ou du bouclier)
Armure enchantée (+1) : 500+prix de l'armure
Amulette de chance : 1 fois par jour, permet de bénéficier d'un bonus de +1 à n'importe quel type de jet pendant 1h ou d'un bonus de +10 pour un jet unique (à utiliser avant le jet de dés, si utilisé pour un jet d'attaque, n'est pas utilisé pour la confirmation du critique) (inutilisable dans la fosse bien sur tongue.gif). Cet objet possède une vingtaine de charge, tu n'en sais pas plus. Tu te doutes aussi qu'il y a moyen de la troquer pour un bon prix.

Chaque fois que vous upgradez un objet, on ne vous fait payer que la qualité supplémentaire.

écrit par: Norim Dimanche 30 Juin 2013 à 08h30
Conservant ses loques, elles pourraient au moins lui servir de chiffons pour graisser ses armes et son armure, ce serait toujours une chose d'utile. Il choisit toutefois une tenue simple et propre, à sa taille, et non enchanté, pour pouvoir se balader dans les rues sans attirer l'attention en étant à demi nu, et pour son confort personnel également, mais préféra ignorer les vêtements enchantés, bien au delà de ce que sa bourse pouvait se permettre.
Par contre, il s'arrêta sur les haches magiques, et se décida à prendre celle de la grande faille, laissant tomber le chandail et la seconde hache, s'il voulait être plus offensif, il se battrais sans bouclier, maniant la nouvelle hache à deux mains. Apprenant par la suite l'utilité de son amulette, le nain préféra la revendre, ainsi que la cuirasse qui l'avait accompagné depuis la garde de cette petite ville perdu, et ses haines raciales, pour prendre là encore une version magique, en espérant qu'il y aurait assez.
S'il lui restait encore un peu d'argent, ou d'équivalent, l'amulette devant valoir une certaine belle somme, le guerrier retournerait du coté des boucliers. Il lui semblait avoir vu une énorme pièce de bois d'un genre qu'il avait vu durant sa formation. C'était le genre de chose parfaite pour des couloirs, prenant la totalité de la place, et permettant au nain, et à des compagnons d'avancer caché derrière et d'éviter les flèches et autres carreaux et projectiles, un atout qui risquait d'être indispensable. Enfin, s'il en avait les moyens, il prendrait un bon nombre de petites potions soignants les blessures, ainsi qu'un coffret où les ranger.

écrit par: Kipepeo Lundi 15 Juillet 2013 à 09h35
Malgré toutes ces merveilles la jeune halfeline se sentait mal à l'aise d'être observée ainsi et elle se doutait bien le pourquoi de la chose. Il lui fallait avoir le coeur net. Un homme possédant autant de choses, étant passé maître en l'art de trouver des objets inédit devait en savoir long sur les objets magiques, notamment sa cape.

Tout en tournant dans le magasin elle s'arrêta devant une épée courte qui semblait être faite pour elle. La lame brillait d'une étrange lueur et sur la garde le symbole d'un petit papillon. Elle sut que si elle devait faire une folie, ce serait bien celle-là... A côté une armure légère en cuir attira son oeil par ces même motifs, probablement fabriqué par le même forgeron. La petite halfeline baissa les yeux sur son armure usagé par ses périples et sut qu'elle voulait se parer d'une neuve. Elle avait une targe aussi dont elle ne s'était jamais servie, qu'elle proposerait à la revente. Décision prise la petite barde alla voir le magasinier :


Monsieur, fit-elle d'une petite voix levant ses grands yeux vers lui, j'aimerais me défaire de mon armure et de ma targe et j'ai aussi jeté mon dévolu sur cette épée courte là avec le motif de papillon... De plus ... Kipepeo sentait qu'elle faisait une bêtise, mais son entêtement à vouloir comprendre la mènerait bien plus loin encore, peut-être jusqu'à la grande catastrophe. Elle baissa la voix et se mit sur la pointe de pieds pour s'approcher plus près de son oreille J'aimerais si c'est possible bien sûr, avoir un petit entretien privé pour une affaire qui me tient à coeur, au sujet d'un objet magique pour lequel j'aimerais votre opinion d'expert...

Voilà, c'était fait, c'était trop tard. Anxieuse elle attendit la réponse du magasinier.


hrp.gif Alors j'aimerais donc une épée courte de maitre en fer ardant qui octroie 1d6 dégâts de feu, ainsi qu'une armure de cuir de maitre. Si je peux une trousse de cambrioleur aussi si cela se trouve dans les affaires du magasin.

écrit par: Darvin Mardi 16 Juillet 2013 à 10h51
Les prospections de Darvin portèrent leurs fruits puisqu'il trouva, retranscrits sur parchemins, à peu près tous les sorts qu'il connaissait, voire même plus, et le tout pour un prix abordable, pourtant, rien n'est jamais trop abordable pour un avare, et en tant que fils de marchand, il aurait pu tenter de négocier avec le tenancier pour faire baisser encore les prix, mais visiblement, celui-ci consentait déjà à beaucoup d'efforts pour vendre ça marchandise à des prix aussi bas. Autrement dit, tenter de négocier serait très mal venu...

Cependant, l'aquafondien n'oubliait pas qu'il devait gérer son pécule avec parcimonie. Il lui fallait notamment mettre de côté plusieurs piécettes pour réparer son nunchaku. Et puis, garder une petite centaine de pièces d'or dans sa bourse personnelle flatterait son côté avare après tout...

Le jeune ensorceleur se résolut donc à dépenser deux cents pièces d'or en parchemins, mettre de côté cinq cents pièces pour la réparation de son arme et garder les cent dernières. Il choisit donc dix parchemins parmi ceux disponibles puis s'approcha du comptoir au dragon derrière lequel se trouvait le marchand :


- Bien le bonjour mon brave, je compte acheter ces parchemins que voilà.

Darvin en profita pour poser ces derniers sur le comptoir

- J'ai aussi, en ma possession, cette arme orientale un peu abîmée.Il lui tendit alors le nunchaku. J'aimerais donc votre avis, à savoir si cette arme est réparable, à quel prix, si vous pouvez vous en occuper, ou dans le as contraire, si vous pouvez m'indiquer une personne cmpétente capable de s'en charger ?



hrp.gif Donc, j'aimerais les parchemins profanes suivants : Armure de mage (x2), Brume de dissimulation, Feuille morte et Rayon affaiblissant
Ainsi que les parchemins divins suivants : Soins légers (x2), Bouclier de la foi, Faveur divine et Retardement des maladies
Ce sont tous des sorts de 1er niveau normalement
Enfin, j'aimerais savoir ce qu'il me propose concernant mon nunchaku, s'il peut m''en faire un arme de qualité supérieure, un arme de maître, voire même une arme magique ?

écrit par: Jebeddo Dimanche 28 Juillet 2013 à 12h20
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -5°C
Moment: Matin



Norim trouva tout ce qu'il cherchait, mais l'amulette valait bien moins que prévu. Seules les réductions et le troc lui permirent de tout de même d'obtenir ce qui l'intéressait. Au final, la tenue non magique ne lui coûta presque rien, bien que les vêtements furent de qualités, ça restait du seconde main. C'est principalement la hache magique de la grande faille qui grèva son budget, ainsi que sa nouvelle armure enchantée. Il lui restait tout juste assez pour les quatre potions leur coffret et le pavois. Néanmoins, Norim était maintenant complètement à sec en espèce sonnante, à l'exception de quelques pièces d'argent ou de cuivre, le tout en bénéficiant de la ristourne accordée par le vendeur.

De son côté, Darvin obtint exactement tout ce qu'il avait calculé. Les cents pièces d'or dans sa bourse le rassuraient, même si au moment de payer il ressentit un petit pincement au coeur devant tout cet or qui filait loin de lui. Mais à bien y regarder, même son avarice cédait devant la qualité des affaires qu'il réalisait. S'il possédait maintenant moins d'or, son capital matériel était lui considérablement augmenté.
Et cela bien plus qu'il ne l'espérait, car après un bref coup d'oeil, le commerçant ouvrit grand les yeux face à l'arme exotique que lui apportait l'humain. Le vendeur pris immédiatement la parole, d'une voix hésitante.


- Nous avons bien quelques artisans, mais aucun ne seraient capable de redonner à cette arme tout son potentiel. Par chance pour vous, il en est un, ici, aujourd'hui, qui serait sans doute capable d'améliorer cette arme sans en briser l'essence. Il vous faudra cependant laisser en ces lieux l'arme toute une journée. Je ne sais pas où vous avez trouvé cet objet, mais si un jour vous êtes en mesure de lui rendre tout son potentiel, vous aurez entre vos mains un véritable artefact, pas des plus puissant sans doute, et j'avoue ignorer tout à fait l'histoire ou les pouvoir potentiels de cet objet. Enfin, tout ça, seulement sous réserve qu'une réparation complète soit possible. »

A vrai dire, malgré tout ces mots, il était possible de sentir la fierté du commerçant, celle de l'homme capable d'identifier un objet rare d'un seul coup d'oeil, d'en mesurer la portée, et surtout, d'être en mesure d'apporter une petite aide à son détenteur. D'un geste, il fit signe à un commis, jusque là tapis dans l'ombre.

- Vas dire à Cornebois que j'ai du travail pour lui. Ah, et par la même occasion, appelle le gérant, je crois que nous allons avoir besoin de lui. »

En effet, la demande de Kipepéo n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Si cette dernière avait été très déçue en apprenant que l'épée courte qu'elle désirait tant n'était pas l'épée ardente de ses rêves (sans doute trop chère pour ses maigres moyens de toute façon), l'arme n'en était pas de mauvaise qualité, cela restait une arme enchantée. Elle avait aussi put trouver une trousse avec tout le nécessaire pour cambrioleur. Quant à l'armure, elle n'avait en réalité que l'embarras du choix, et toute liberté pour choisir le modèle qui lui siérait le mieux. Mais tout deux savaient que là n'était pas le plus important. Le plus important venait à peine d'être évoqué, le plus important n'avait fait que passer d'un sac à un autre, un seul et bref moment sortit de sa cachette pour recouvrir les épaules de la jeune Hin. Et c'était très certainement pour cette cape que le gérant de la boutique venait.

Il ne se fit pas attendre longuement d'ailleurs. Un marchand bien en chair et tout sourire rappliqua accompagné d'un nain au casque décoré d'andouillers. Un certain charisme émanait de ces deux nouveaux personnages. Le nain possédait l'assurance de ces maîtres artisans capables de merveilles, mais aussi la dignité toute martiale du soldat vétéran, deux qualités qui semblaient disparaître derrière un sourire jovial et ouvert. Le marchand de son côté, malgré son allure grasse, possédait un certain charme et semblait tout à fait capable de gestes précis et serein. S'il avait fallut qualifier son allure générale, elle se serait résumée en quelques mots à peine : riche, maître de lui, et bon-homme, tant dans le sens bon vivant qu'ouvert d'esprit. A vrai dire, seuls ses yeux vifs et rusés laissaient paraître, pour qui avait l'oeil exercé, toute la mesure de l'intelligence de ce marchand.

Il ne dit d'ailleurs pas un mot lorsqu'il invita d'un geste tout courtois, mais néanmoins impérieux, Kipepéo à le suivre dans l'arrière salle. Il laissait cependant toute marge à cette dernière quant à sa volonté de laisser des personnes de son groupe la suivre ou non. De son côté, Cornebois, après avoir salué le commerçant, jeta un oeil intrigué à l'arme que Darvin lui présentait. Chose surprenante, après avoir eu l'arme en main, son premier geste fut de dévisager Darvin, de scruter au fond de lui. Puis, reportant son attention sur l'arme, un sourire appréciateur s'esquissa au coin de sa bouche.


- Puisque tu aides la fraternité, je te filerais ce petit coup de pouce à prix d'amis. Et puis, je dois bien ça à ton rapiat de père, il était dur en affaire celui-là. Je me rappelle très bien du jour où invité à sa table, nous avions passé toute une journée à nous becqueter autour du prix de l'orge que je devais livrer. On se battait pour 5 pièces de cuivre de différence la livre! Finalement, on a suivit le conseil de ta mère, elle était encore mieux informée sur le marché local que nous deux. Ça m'avait semblé démesuré, mais à deux contre un, je n'ai pas eu mon mot à dire. Pire, il s'est avéré qu'ils avaient raison. Tu ne leurs ressemble pas trop, mais vous avez le même regard vous trois. Je te dis ça, parce que si tu n'avais pas été de la famille, jamais je ne t'aurais retourné l'arme maintenant que je l'ai dans les mains. J'étais pas vraiment un ami de la famille, mais j'avais beaucoup de respect pour eux, c'est moche ce qui est arrivé. Bref... Pour cinq cent pièce je te fais les réparations de base, je ne pourrais faire beaucoup plus, je n'ai ni le matériel, ni le local, ni les ressources adéquates ici. Et quand bien même, je n'ai sans doute pas toutes les compétences nécessaires. »

De son côté, Kipepéo, qu'elle ait invité d'autres à la rejoindre ou non (Elle nota toutefois que Salim était intéressé, mais si elle ne lui faisait signe de venir, il ne la suivrait pas). Suivit le marchand dans l'arrière salle. Cette dernière n'était en apparence pas aussi somptueusement remplie que la première. En fait, il n'y avais que des caisses bien rangée et avait l'air bien ordonné. L'air seulement, car Kipepéo ne trouva aucune logique d'ensemble au classement, mais sans doute en était-il ainsi pour décourager les voleurs. Difficile en effet de savoir à l'avance quel coffre contenait quoi. Le marchand s'était assis derrière un bureau plus utilitaire que décoratif, et toute cette différence entre les deux pièces laissait à penser que dans la première, tout ce désordre était calculé, calculé pour que les personnes qui comme Kipepéo papillonnaient dans les magasins, tout le monde, malgré le désordre, puisse toujours trouver non seulement ce qu'il cherchait, mais aussi ce qu’inconsciemment il désirait. D'un geste, le marchand l'invita à s'asseoir et à parler. La petite Halfeline nota que sur le bureau se trouvait un bol remplis de sablé citron framboise à l'alcool épicé. Cela faisait une paie qu'elle n'en avait pas goûté.

écrit par: Darvin Jeudi 08 Août 2013 à 23h54
Bien qu'il eût peur de ressentir un quelconque regret à se séparer de son or, Darvin fut finalement satisfait de ses achats. Dix parchemins de sorts, ce n'était pas rien, et cela lui servirait, il le pressentait, dans les jours à venir.

Mais une satisfaction plus grande encore était à venir, s'il en croyait les dires du marchand...
Manifestement, le nunchaku de l'aquafondien avait quelque chose de spécial, non seulement il fut le seul objet ayant survécu à la mise à sac de l'échoppe de ses parents, mais voici que maintenant cette arme serait un artefact rare. Bien sûr, le marchand avait sans doute un poil exagéré afin d’appâter le chaland, Darvin connaissait bien toutes ces techniques, mais au fond de lui, il avait le pressentiment que ces dires n'étaient pas loin de la vérité. Après tout, il avait toujours pensé que cette arme était un signe de la bénédiction de Waukyne.

Pour autant, ce Cornebois, dont le jeune ensorceleur se souvint parfaitement, ne pouvait accomplir de miracles, mais cela lui suffisait. Rendre ce nunchaku utilisable en combat était une de ses priorités depuis qu'il l'avait récupéré sur la dépouille de ses parents...


-Et bien cher Cornebois, je me souviens vous avoir vu à la boutique familiale, c'était il y a quelques années déjà. J'ignorais que vous sachiez réparer des armes. Père disait toujours que l'orge que vous nous livriez était le meilleur de toute la Côté des Épées. Suite aux conseils d'un ancien compagnon d'aventure nain, il s'était confectionné un distillerie miniature dans l'arrière-boutique afin de confectionner une bière qu'il revendait parfois à prix d'or aux amis de la famille. Mais malheureusement même sa distillerie miniature a été prise la nuit où ils ont été...tués... Bref, dans tous les cas, je vous remercie pour votre aide, j'accepte de vous laisser cette arme une journée afin que vous puissiez la réparer du mieux possible, je pense que j'aurais pas besoin de quitter la ville d'ici demain. Cinq cents pièces d'or me semble un prix correct, et je suis certain que mes parents seraient d'accord sur ce point.

Cela fit du bien à Darvin de parler à un visage familier, cela était certes quelque chose de simple, mais pour lui ce fut une satisfaction de plus en cette matinée glacée et l'aquafondien espéra bien vivre à nouveau des matinées comme celle-ci.

écrit par: Norim Samedi 10 Août 2013 à 00h41
Le nain ayant trouvé de quoi faire ses affaires, certes, pas aussi bien qu'il ne l'avait espéré, l'amulette ne valant finalement pas grand chose, ou du moins pas autant que le prix auquel il l'avait estimé, mais si l'on cumulait ce "faible" prix avec les tarifs très attractifs proposés par l'endroit, le nain n'était certainement pas perdant au change, même s'il avait du donner tout son or, même en comptant l'avance offerte, et n'avait presque plus rien pour se nourrir, mais cela serait certainement très vite compensé par ce qu'il trouverait pas la suite, et dans le pire des cas, il pourrait toujours trouver facilement un travail d'escorte pour un marchand ou un autre par la suite.

Une fois ces achats effectués et réglés, à l'exception de l'armure qu'il portait encore sur lui pour le moment, le nain partit se changer, entre autre pour pouvoir donner la cuirasse à son nouveau propriétaire, mais également pour pouvoir enfiler la nouvelle et être prêt pour ce qu'ils n'allaient pas tarder à faire.
Cela fait, le nain n'avait plus qu'à attendre les autres, qui semblaient avoir d'autres choix à faire, aussi commença-t-il à inspecter son nouveau bouclier, et à faire quelques moulinets de sa nouvelle arme avec ce dernier, histoire de se réhabituer au poids que ce dernier imposait. Il lui serait certainement beaucoup plus dur de frapper précisément avec une telle protection accrochée sur son bras gauche, et c'était bien là que l'écu récupéré chez les esclavagistes et sa hache-bouclier lui seraient utile, même si ces deux boucliers étaient moins efficaces. Car en effet, c'était bien là le plus gros intérêt de ce bouclier, l'efficacité. Assez grand pour que le nain se cache entièrement derrière lui, il n'aurait plus jamais de problème avec des archers, arbalétriers et autres lanceurs de projectiles en tout genre, du moins tant qu'ils se trouvaient tous de l'autre coté de ce mastodonte en bois.


écrit par: Kipepeo Mardi 13 Août 2013 à 11h51
Kipepeo observait avec intérêt le marchand et son acolyte nain, essayant de prendre la mesure de ce qui l'attendait. Elle était toute seule, cela lui plaisait pas trop, après tout un témoin local ferait peut-être l'affaire. Captant le regard intéressé de Salim, elle lui fit signe de venir avec elle. Ses connaissances étaient sans doute bien plus étendus que les siennes, et ainsi il saurait tout de la petite halfeline, de sa présence, de ses ennuis et de ses doutes.

Elle jeta un oeil vers les petits sablés, mais ce n'était pas le moment de faire preuve de gourmandise. S'asseyant bien en face du gros monsieur, elle commença de sa voix douce et chantante :
Je vous remercie de me recevoir cher Monsieur, et je vais aller au plus court pour ne pas prendre trop de votre précieux temps... Sur ma route vers Luskan j'ai rencontré un homme étrange et malade d'ailleurs même si il ne me l'a jamais vraiment confirmé. Suite à des circonstances ... hm... fâcheuses diront nous, nous avons été séparés. J'ai en ma possession ses affaires, dont une cape, qui m'a valu tous les ennuis du monde. Ces deux jours, j'ai été la cible d'attaques répétées et il m'a fallu tout un moment pour me rendre compte que c'était cet objet qui était convoité...

Elle observa un instant le visage de Salim, comme pour chercher confirmation qu'elle ne dévoilait pas trop à la fois. Un peu nerveuse elle se leva, fit quelques pas avant de se hisser à nouveau face à ses interlocuteurs


Me voici donc devant vous avec une double question : pourriez-vous me dire ce que cet objet a de si précieux, pour être tant convoité par je ne sais pas trop qui en final. Peut-être est-ce sa valeur ? Ou encore ses propriétés magiques ? Pourriez-vous me l'estimer ?

Marquant une pause pensant distraitement qu'elle avait en fait posé trois questions, elle se leva doucement et d'un geste presque dramatique, étala solennellement la cape sur le bureau du marchand, guettant sa réaction ainsi que celle des deux autres hommes


Quoiqu'il en soit, termina-t-elle plus doucement comme si elle laissait échapper une pensée j'aimerais la cacher. Comme disait mon oncle : si tu veux vraiment cacher une plume, autant la placer sur l'aile d'un oiseau ...

écrit par: Jebeddo Mardi 13 Août 2013 à 21h19
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -6°C
Moment: Milieu de matinée


Kipepéo

Kipepéo fut quelque peu surprise du silence total que maintenait Salim, elle avait espéré que ce dernier la rassurerais ou tout de moins lui donnerais quelques indications sur la marche à suivre. Mais il semblait que ce dernier se mettait plutôt du côté du marchand que du siens. Et à la réflexion, c'était logique se dit-elle. Salim connaissant sans doute bien plus le marchand qu'il ne la connaissait elle. Mais enfin... c'était elle qui l'avait invité! Néanmoins, cela la rassurait sur un point. Le marchand était quelqu'un de confiance.

Ce dernier sourit à la dernière phrase de la jeune halfeline.


- Je crois qu'il n'y a pas meilleur dicton. C'est ainsi que je dissimule mes plus précieuses réserve. Parmi le fatras d'objet moins intéressant. Mon magasin émet une telle aura magique qu'il est impossible pour un quelconque devin d'y identifier précisément le moindre objet. Bon, au départ j'ai tout de même eu quelques soucis d'instabilité magique. Mais maintenant je maîtrise le problème. »

Sans attendre, et sans s'inquiéter de Kipepéo, il se saisit... d'un sablé. D'aucun l'aurait jugé impolis de ne pas en proposer. Mais après tout il était chez lui. Heureusement, Salim vint lui sauver la mise. En se saisissant lui-même à son tour d'un sablé, puis en tendant le bol en direction de Kipepéo. Cela ne semblait pas déranger le marchand le moins du monde. Par son absence de réaction il semblait vouloir dire « si les sablés sont là, c'est pour être manger. » Toujours est-il qu'il prit la parole pour dire autre chose. Tout en fixant la cape.

- A vrai dire, comme tous les marchands de la ville, j'espérais bien voir cet objet arriver chez moi. Il fait partit de tout un mystère et toute une intrigue, dont je crois personne à Luskan n'en connaît le fin mot, ce qui accroît d'autant plus la valeur de l'objet, qui en lui-même est déjà nimbé de mystère, mais maintenant l'est encore plus. Sans parler du risque qui intéresse les fortes têtes et autre rêveur. »

Et il reprit un sablé, qu'il savoura avec un sourire et une grande distinction, avant de continuer son discours.

- Je ne souhaite pas me vanter, mais, mis à part les personnes directement liée à l'affaire, je fais sans doute partit de ceux qui en savent plus à ce sujet en ville. Laissez-moi vous raconter un peu l'histoire de l'objet avant de l'identifier. Cet objet est l'objet d'une transaction entre une guilde récemment installée sur la côte des épées. Le trône de fer. En vérité, elle n'est pas si récente, mais elle avait quasiment disparue suite à la mort de son premier chef, il y a plusieurs décennies de cela. Cette guilde officiellement est en charge du commerce de différentes mines et produit du fer. Mais elle trempe surtout dans les affaires louches. Vol, corruption, meurtre, mercenariat, assassinat, esclavagisme, brigandage, chantage, et ça, c'est seulement pour ce que j'en sais. Il y a eu des remous chez les Aquafondiens récemment, et ils ont pris le dessus des différentes pègres. »

Ici le marchand fit une pause, on aurait put croire qu'il reprendrait un sablé, mais non, contre toute attente, il posa un regard profond et sincère en direction de la petite halfeline.

- Bref, ils sont venu s'installer sur Luskan, et semblent maîtriser les règles de cette ville, ils ont montrés pattes blanches à la tour des arcanes, et contre un puissant objet magique, ont obtenu un accord sur un commerce dont Salim ici présent m'a informé. Commerce d'âme, puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins d'esclavagisme. Ils capturent toutes personnes étrangères à la ville, orphelin, personnes seules, même les vieillards, ou familles sans protections, criminels, etc... Et ils utilisent tout ce monde à des fins diverses, arènes de combats, échange avec l'Outreterre et parfois même d'autre plan, sacrifice pour rituels,... La tour des arcanes a accepté de fermer les yeux sur ce qui correspond plus à leurs yeux à une concurrence de pouvoir qu'à la plaie réelle que représente ce marché pour la citée. L'échange scellant l'accord devait être un objet magique. Personne n'aurait dû être au courant. »

A cet instant, il fit une pause, accentuant le suspens, mais aussi et surtout la valeur de ses informations. Néanmoins, il continua.

- On ne sait pas trop ce qui a bien put se passer, mais avant même la conclusion de la livraison, toute la ville, et vous avez eu un aperçu de Luskan, fut très vite au courant qu'un puissant artefact allait transiter par ici. À vrai dire, peu de gens ne savait trop pourquoi, la seule information importante pour eux était que l'objet était puissant, donc cher. Tous les bandits, pirates, voleurs, et gens de peu de scrupule du coin se sont donc mit à guetter l'objet. Au sein de la tour des arcanes, certains se sont aussi soudain sentie l'envie de doubler le conseil supérieur, et d'acquérir l'objet, et donc sa puissance, pour leur propre compte. Pour ce faire, certains ont impliqué la garde, qui de toute façon est déjà impliquée dans le trafic d'esclave du trône de fer. Ton ami est rentré avec cette cape. Je ne sais pas trop en quoi il est lié au reste, étant donné qu'il y a eu un mort juste au matin de la livraison avant l'entrée de ton ami. Mais, la magie de cette cape est très forte, un simple sort de détection de la magie lancé assez près rend la chose très claire. Et crois moi, beaucoup de mages se sont postés à peu près partout en ville. Tous lié à un groupe ou un autre. Et tous ont dû avoir ta description et celle de ton amis. »

Le commerçant fit encore une brève pause.

- Ce qui me semble très étrange dans toute cette histoire, c'est que la tour des arcanes ne s'est pas manifestée une seule fois. Elle doit savoir quelque chose que tout le monde ignore. Le contrat semble avoir été accepté, et elle n'a toujours pas l'objet. Il y a quelque chose de louche derrière tout ça. Et j'ignore quoi. Maintenant, cet objet devrait permettre d'en savoir plus sur cet affaire. Vous me demandez de l'identifier. Normalement, cela vous coûterais cent pièces d'or. Mais voilà, connaître le fin mot de l'histoire m'intéresse aussi. Je vous le ferais donc pour rien. Si vous êtes d'accord. »


Darvin

Cornebois acquiesça aux propos de Darvin, mais ce dernier put lire un regard d'interrogation, un vague soupçon dans le regard du nain. Une vague inquiétude. Néanmoins le nain s'en débarrassa vivement.

- Dis moi petit, j'ai comme un doute là... savais-tu que tes parents pratiquaient un peu la contrebande? Ne le prend pas mal, ça passait par moi, mais ils étaient liées indirectement, mais en toute conscience, avec un groupuscule, disparut et étrangement oublié, dont je faisais partit. Je te parle de piraterie, avec un peu de principe, mais piraterie tout de même. Ils nous aidaient à écouler certains objets volés à des compagnies peut scrupuleuses et aux méthodes douteuses, on les planquait dans l'orge justement... Bon ils aimaient pas trop être mêlé à ça, mais ce sont eux qui nous ont proposé de nous aider lors d'une cargaison. Alors bien sur j'ai continué à livrer de l'orge sans rien dedans pour brouiller les pistes pendant quelques temps. Mais... »

Le nain surveillait les traits de Darvin, et à n'en pas douter, ce dernier ne savait sans doute rien de toute cette histoire. C'était terriblement gênant de révéler ainsi un secret de famille, surtout au regard du drame qui avait précédé cette rencontre. Néanmoins, Cornebois estimait en son fort intérieur qu'il valait mieux que Darvin soit avertit. Après tout, c'était aussi une piste.

- Si ça te tracasse, je peux t'affirmer une chose. Impossible que ceux pour qui j'ai travaillé aient décidé de tuer tes parents pour effacer les traces de cet échange. D'une part c'était pas la mentalité de la maison, et d'autre part... On ne sait pas trop ce qui s'est passé, mais on a tous une sacré amnésie concernant plein d'élément de cette organisation. On a perdu certains contacts, impossible pour qui que ce soit de la côte des épées et peut être de tout Faerûn de retrouver le nom même de l'organisation. Et je crois que personne ne sait ce qui a bien put se passer pour que tout soit comme ça... Enfin bref, comme tu te doutes, tes parents, je dois bien être le dernier de ce groupe à me rappeler de notre affaire avec eux, vu que je suis le seul à les avoir rencontré. »


Norim

Alors qu'il s’entraînait à manier la hache avec son nouveau bouclier, il fut invité par d'autre rescapé des geôles esclavagiste à se placer devant la porte, prêt, à partir, en attendant les retardataires et Salim. Il rejoignait tout juste les autres, quand il surprit une conversation.

- Si je retrouve ce foutu marchand des marches qui nous a vendu, je vous jure, je lui tanne moi même la peau! »

Le nain se rappela alors différents morceaux de discussion qu'il avait surpris dans les geôles concernant ce même événement. Cela le rappela sa propre enquête. Car, malgré tout, il devait toujours enquêter sur cette mystérieuse agression d'un marchand par un mage de la tour des arcanes. Certains ici semblaient avoir été convoyeur entre les marches et Luskan, peut-être auraient-ils des informations l'intéressant.

Une chose était sure, maintenant reposé, nourris, soignés, équipés, ceux à qui il n'aurait pas laissé la moindre chance de survie sur un champ de bataille semblaient maintenant être de vrai vétérans épuisés par une longue route, mais prêt à en découdre. Certains avaient sans doute déjà escorté bon nombre de caravane, d'autre avoir participé à quelques batailles. Bien sur, quelques-un des esclaves libérés n'étaient pas venu. Sans doute échaudé par leur précédent combat, encore trop mal en point, ou trop envieux de leur liberté nouvellement retrouvée pour la risquer à nouveau. Tout cela, Norim pouvait le comprendre. Mais sa sympathie allait plus naturellement vers ces braves, ces soldats qui pour laver leur honneur avaient repris les armes, sans s'attarder sur les risques, sans êtres pleinement remis, prêt à laver leur brève disgrâce, réduire l'injustice et sauvegarder le droit et le faible par le fer et le sang.

Et les regards que ces derniers lui rendaient allaient dans le même sens. Tous avaient conscience que c'était la venue de Norim qui leur permettait cette revanche, et tous partagèrent avec lui un regard de franche fraternité de franche reconnaissance.

écrit par: Darvin Lundi 19 Août 2013 à 13h45
Darvin put difficilement retenir sa stupeur et son étonnement aux mots de Cornebois. Ses parents ? Des contrebandiers ? Cela ne se pouvait, il l'aurait forcément su... Et puis comment ce marchand d'orge pouvait être au courant des prétendues malversations de ses parents alors que leur propre fils l'ignorait ?
Cependant, l'aquafondien garda son calme et se retint de déverser sa bile sur le nain jusqu'à ce que celui-ci aborda le passage de la fameuse organisation dont on avait mystérieusement perdu la trace. Ce fut la goûte de bière qui fit déborder la pinte.


- Comment osez-vous dire ça ? Vous traitez mes parents de voleurs, vous vous vantez d'avoir été leur complice, puis vous essayez de m'embrouiller avec cette histoire rocambolesque d'organisation disparue et dont personne ne se souvient ?
Je vais vous dire ce que je pense. Je pense que cette organisation existe toujours et que c'est bien elle la responsable du massacre de mes parents, et que vous, vous tenter de minimiser la chose en faisant passer mes parents pour des hors-la-loi !

Après cela, Darvin détourna son regard de Cornebois, mais bientôt l'évidence lui réapparut. Le nain était sans doute sincère. D'une part, s'il avait réellement trempé dans l'assassinat de ses parents, pourquoi lui aurait-il parlé de tout ça ? N'aurait-il pas plutôt esquivé le sujet ? D'autre part, son père avait bien prouvé qu'il pouvait être autre chose qu'un marchand honnête en fabriquant clandestinement de la bière dans son arrière-boutique, alors pourquoi ne pas s'être adonné au recel d'équipement volé ? Après tout, Dalos était un ancien aventurier et on se situe bien souvent aux limites de la loi lorsque l'on part à l'aventure, le jeune ensorceleur commençait à en savoir quelque chose

-Veuillez m'excuser Cornebois, j'ai dit ça sur le coup de la colère et de la surprise. Moi qui croyais bien connaître mes parents, il faut croire que je me suis fait une bien trop haute opinion à leur égard, cela voudrait dire que l'on m'a dupé pendant toutes ces années, et j'ai du mal l'avaler. Je m'excuse donc d'avoir douté de vous. Cependant, je peine toujours à vous croire lorsque vous me dites que cette organisation s'est "évaporée" et que nul ne s'en souvient. S'il vous plait, dites m'en plus sur cette organisation. A-t-elle un rapport avec le "Trône de fer" ?

C'était là la seule piste dont possédait Darvin, le "Trône de fer", cette mystérieuse organisation dont lui avait parlé Chet, peut-être était-ce là la clé de toute cette histoire...

Pourtant Darvin restait perturbé par les révélations de Cornebois. Ses parents auraient ainsi trahi le dogme de Waukyne en revendant de la marchandise volée ? Eux qui n'ont cessé de lui en inculquer le culte et le respect ? Peut-être était-ce pour cela qu'ils avaient été assassinés, par punition divine de l'Amie des Marchands. Après tout, le jeune ensorceleur se demandait parfois, au vu de la dimension mystérieuse de l'affaire, si cela n'avait pas été l'oeuvre des dieux...

écrit par: Norim Mercredi 21 Août 2013 à 14h59
Rejoignant les autres, Norim était prêt, et en entendant l'un des anciens esclaves affirmer qu'il tuerait le marchand responsable de son ancienne situation, le nain pouvait facilement le comprendre et lui apporta son soutien :

- Si tu veux de l'aide, ce ne sera pas de refus, même si j'apprécierais certainement de pouvoir lui poser quelques questions avant qu'il ne rende l'âme. S'il est un peu abîmé ce n'est pas grave, tant qu'il peut parler, et dès que j'en aurais fini, il sera tout à toi. Si nous avons le temps, j'aurais aussi des question à vous poser le concernant.

Il ne restait plus qu'à attendre les quelques uns qui cherchaient encore des emplettes à faire, laissant largement le temps au nain de voir qui était resté. La plupart de ceux-là avait l'air rompu au combat, et c'était une bonne chose, sans quoi ils ne seraient restés que pour mourir de manière certaine.
Cette illusion à la mort dans l'esprit du nain, ainsi qu'à ceux qui n'étaient pas là, firent culpabiliser le boiteux concernant l'homme qu'il avait tué dans l'arène.

écrit par: Kipepeo Mercredi 21 Août 2013 à 16h38
Kipepeo avait déjà entendu une bonne partie des informations de la bouche de Salim. Elle lui lança un regard entendu pensant qu'au fond, c'était pas plus mal d'avoir une confirmation des dires de cet homme qu'elle connaissait à peine de la veille. Elle reprit les différents points et les classa dans ses pensées. Elle compris comment elle était devenu la cible (bien qu'elle s'en douta fortement) d'une bande organisée, de mages en quête de pouvoir et même de gardes à l'entrée. Elle a du illuminer toute la ville avec sa cape. Elle eut une moue désabusée, mais bon, quand les pots sont brisés, suffit d'une bonne colle et de beaucoup d'espoir :

Ce n'est peut-être nullement important, mais parfois les détails peuvent faire toute une différence commença Kipepeo doucement. Laissez-moi vous raconter comment nous sommes arrivés à mettre la main sur la cape, une main bien innocente croyez-moi ... Kipepeo se mit à raconter ce qui s'était passé juste avant son arrivée à Luskan, à commencer par les éclairs, par Yorick qui sans doute avait reconnu les propriétés magiques de l'étoffe jusqu'à leur arrivée en ville, l'auberge et l’apparition du pirate. D'une voix mélodieuse, se forçant à être calme et posée, elle raconta tout aux hommes présents.

J'en arrive à me demander si cela fut une bien belle mise en scène ce carnage, afin justement d'attirer des innocents comme nous, inconnus dans la ville pour faire arriver la cape jusqu'à Luskan. Je pense qu'ils n'avaient pas compté sur le grain de sable que j'ai involontairement glissé dans leurs plans par des agissements nullement raisonnables ... Kipepeo sourit innocemment quoique se sentant plus agneau et victime que grain de sable, et termina

Il est hors de question que ces gens mettent la main sur cet artéfact. La Tour des Arcanes n'a peut-être nullement réagit car elle n'est pas sensée connaître ou reconnaitre les termes de cet accord. Se mêler de ça l'aurait trop mis en avant. Mais j'aimerais me joindre à vous Salim pour combattre ces vendeurs d'innocents (Kipepeo avait frissonné à la pensée des rituels et sacrifices et à la mention des terribles elfes noirs) avec toute l'énergie dont je suis capable. Je vous en prie, veuillez identifier les pouvoirs afin que nous soyons fixés, mais je pense vous demander, si Salim est d'accord, de la dissimuler parmi vos objets magiques, du moins en attente d'une solution.

Kipepeo fixa d'un regard avec une anxiété farouche dans ses grands yeux assombris par les atrocités qui à chaque fois faisaient déborder son imagination en images de cauchemars.

écrit par: Jebeddo Jeudi 05 Septembre 2013 à 14h03
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -6°C
Moment: Milieu de matinée


Kipepéo

Salim comme le marchand semblaient plongé dans une profonde réflexion, le récit donné par la Hin ne les laissait pas être autre chose que perplexe. S'il y eu quelques hochements de têtes aux suppositions de Kipepéo, rien ne semblait pour autant totalement convaincre ses auditeurs. Un point souleva même une précision de la part du marchand.

- Croyez-moi, la guilde des arcanes est maître et loi par ici. Ils ne se soucient pas du tout, mais alors pas du tout de ce que les habitants peuvent savoir de leurs alliances ou non. Les seules choses qu'ils cachent, parfois, ce sont leurs expériences les plus monstrueuses, et leurs conflits internes, tout du moins, on sait qu'ils existent, mais comme ils se cachent entre eux leurs plans, les habitants en savent encore moins. Ils ne craignent pas grand monde par ici. Aussi, s'ils n'ont pas agis, c'est qu'ils n'en avaient pas besoins, c'est là tout l'os de l'affaire. »

Fort heureusement, les questions pratiques amenèrent rapidement à d'autre idées plus réjouissante, et surtout à une perspective d'action.

- Je vous remercie de m'accorder votre confiance, et comme vous le dîtes, rien de mieux pour cacher une plume que les ailes d'un oiseaux. Cette cape sera en sécurité ici, le temps nécessaire pour moi de l'identifier. Et... bon, ça se voit que vous n'êtes pas de Luskan, mais je préfère tout de même vous donner la garantie suivante ».

Il sortit d'un geste rapide une de ces feuilles faîtes de matière végétale qui tendais à remplacer le vélin et autre parchemin. Il commença à écrire dessus. Son écriture était propre, soignée, mais surtout incroyablement rapide au vu de la qualité finale. Lorsqu'il eu terminé, il apposa son sceau sur la lettre, un sceau mêlant inscription d'une finesse remarquable et surtout magie. Le rendant très difficile à imiter.

- Voici une garantie de dépôt. Au cas où je m'enfuirais avec la cape, le magasin s'engage à vous verser la somme de milles écus d'or, ou l'équivalent en objet si j'ai fermé boutique d'ici là. Le délais est pour demain, il nécessite votre présence, donc personne ne pourra venir à votre place, pas même un membre de votre famille avec procuration, tâchez donc de ne pas mourir. Si à partir de demain vous passez ici, et que je suis incapable de vous remettre la cape, alors vous bénéficierez de la somme indiquée. »

De son côté Salim souriait à la jeune Halfeline, sans aucun doute ravi de la voir se joindre à eux.

Ne traînons pas plus, allons rejoindre les autres et préparer notre petite expédition. Avant toute chose, je dois vous mener à mon ami, Booney le rouge. »


Darvin

Cornebois fut quelque peut surpris de la réaction de Darvin, à vrai dire, il ignorait tout de la foi de son ancien comparse et de l'éducation du jeune homme. Il était tout aussi visible qu'il était trop peu habile pour ce qui était de la gestion des états d'âmes, autre que ce qui concernait directement le commerce. Cependant, le Nain n'était pas non plus un rustre, loin s'en faut, et c'est avec une franchise toujours aussi net qu'il poursuivit.

- Je ne crois pas que Waukine aurait eu a reprocher quelque chose à tes parents. Il me semble qu'elle est contre le commerce des âmes. Du moins, je l'espère, et la cargaison qu'on a écoulé avec l'aide de tes parents venait des navires d'une compagnie qui œuvrai dans ce trafique. Bien entendu, ils ne vendaient pas des esclaves, on les libérait, mais comme tu dois le savoir, les navires ne transportent jamais qu'un seul type de marchandise, et bon, il fallait bien qu'on écoule tout le reste. C'est là que tes parents intervenaient. Dans le même temps, ils négociaient des contrats d'exclusivité pour couler tout à fait les compagnies esclavagistes. Ton père était très doué pour ça, il a un jour sût obliger un très riche comptoir à cesser son commerce d'esclave, sous peine que lui cesserais de l'approvisionner en toile enchantée si je me rappelle bien. Ça a fait bien du bruit à l'époque, même si personne n'a jamais su qui était le marchand qui avait fait un tel coup. Ça pourrait être une autre piste pour toi d'ailleurs, l'une des ligues qu'il nous a bien aidée à couler comme ça c'était les Krakens ou un nom de ce genre. Ça m'étonnerait pas d'eux qu'ils aient attendus plus de vingts ans avant de se venger. Le temps pour eux de trouver qui a fait le coup. Mais ça colle pas à leurs procédés habituels. D'autre marchands esclavagistes auraient pu lui en vouloir d'ailleurs. Il leur fallait juste trouver que c'était tes parents qui avaient réussis le coup. Surtout que c'est vraiment une vieille histoire. »

Cornebois marqua une petite pause. La dernière question plongea son esprit dans une sorte de mélancolie, teinté de beau souvenir, et de regret.

- Cette guilde n'avait rien à faire avec le trône de fer. Mais à vrai dire, beaucoup de chose son floue. Un sort a été jetée sur cette organisation, plus personne ne se rappelle de tout, beaucoup d'élément ont disparue dans le néant. C'était une guilde de pirate, mais pas seulement, il me semble qu'il y avait la volonté de fonder une nation, une histoire d'île magique qui formait notre ville et port principal. On luttait contre l'esclavagisme, mais il y avait autre chose, qui était presque sur la fin devenu notre activité principale, sauf que je ne sais plus quoi, et plus personne d'ailleurs ne le sait. On avait un chef que je suppose charismatique, mais là encore, plus de souvenir. Par contre, je me rappelle d'un soir, sur le pont d'un navire sans pareil, cette atmosphère de fraternité, de lien profond et fort, et quelques visages, dont le marchand d'ici. Le sort a voulu effacer ça, mais n'y a pas réussi. De même, je me rappelle de tes parents, parce que je les connaissais d'avant mon entrée dans la guilde. Je me rappelle d'une réunion d'importance, et de nombreux visages qui s'y trouvaient. D'un idéal, d'un souffle de liberté qui soufflait dans nos voile et sur nos coeur. Le reste ne contient que de l'ombre ou presque. Quelque petit moment fort par ci par là. Un combat notamment, ou des départs en expédition dont je ne me rappelle plus le but, ou un capitaine pirate libérant un navire d'esclave pendant que nous l'empêchions depuis la terre ferme d'accoster pour fuir avec les pauvres âmes captives. Mais bref, une chose est sure, si on a un jour traité avec ses fumiers du trône de fer, vu leur commerce actuel, c'était pour leur mettre une rouste. Mais à mon sens, ils sont trop récent sur le marché. »


Leur discussion fut interrompue par l'entrée de Salim et de Kipepéo, D'un geste, le premier fit signe à Darvin de les suivre. Cornebois les salua avec une amitié sincère.

- Bonne route à vous! Puisse les dieux affûter vos armes et émousser celle de vos ennemis! Quel dommage que je doive partir dès demain. J'aurais bien tâté quelques côtes d'esclavagiste avec mon marteau. »


Norim


Norim obtint plus d'un sourire amical à sa remarque, bien qu'il lut un peu de surprise dans le regard de quelques-un. Mais peu osèrent poser de question. Il en était souvent ainsi dans les bonnes compagnies de mercenaires. Point n'est besoin de tout confier à ses camarades, chacun conservait ses secrets, ses missions, ses blessures à l'âme. Seule le combat, la confiance réciproque, et l'entraide était partagée.

Et les encouragements aussi. Si bien que l'échange repris de plus belle.


- Si t'as besoin de nous pour le faire parler, ça sera un petit plaisir de lui faire retrouver la mémoire. Quoiqu'il t'ai fait, on te compte parmi ceux qui ont des trucs à lui faire cracher. Et à défaut de dents ça sera des informations pour toi. »

A la voix, Norim n'eut aucun mal à reconnaître ce prisonnier qui lui avait fait de nombreux reproche dans les geôles. Pour la mort de son ami entre autre. L'inimitié né entre eux par la captivité, la fatigue, et sans doute aussi la rage de ne pouvoir se venger avait disparue. Maintenant que l'occasion de se venger sur les vrais responsables de la mort de son, ou ses, ami apparaissait, un entrain furieux, mais commun, et un pardon sincère avait pris place dans ses considération pour le nains.

Sur ces entre-fait, Salim apparut avec à ses côtés Kipepéo et Darvin. L'équipe était maintenant au complet et bien équipée.



Tous


Il n'y eu pas vraiment de discours, il n'y en avait pas besoin, d'une traite la petite troupe pris la suite de Salim. Il les engagea dans une ruelle, fit de nombreux détour, pour finalement, au détour d'un chemin, les mener tous dans les sous-terrain de la ville, loin des regards de la tour des arcanes.

Si les premiers tunnels des égouts qu'ils traversèrent étaient peuplé, à la grande surprise de beaucoup, assez rapidement, Salim les mena vers ce qui semblait être des ruines d'une ancienne et première Luskan. Il y eut là aussi de nombreux tour et détour, et finalement ils aboutirent sur une ancienne place, où la fontaine, toujours en activité, placée au centre ouvrait sur de nombreux corridor qui autrefois s'étaient trouvée être des rues.

Salim, l'air étrangement enjoué, s'approcha de la fontaine, pris un caillou, et en boucha l'orifice. Assez rapidement on entendit au loin un grognement, ou plutôt une série d'insulte étouffée venant de sous leurs pieds. Une trappe s'ouvrit un peu plus loin. Puis une autre, puis une autre. Au total une vingtaine les entourant. Puis soudain, sortant de l'une des maisons de la place, un être hirsute, entièrement revêtu d'une tenue clinquante et rouge fit son apparition. Norim le reconnu immédiatement comme l'homme qu'il avait cherché en arrivant à Luskan, celui avec une prime intéressante. Kipepéo, elle, reconnu celui qui les avait attaqué à peine ils avaient mit les pieds dans la ville. Il semblait à ce moment là particulièrement intéressé envers les possessions de ce barde pâle avec qui elle s'était brièvement lié d'amitié.


- Par les cornes qu'Umberlie à plantée sur la tête de Talos, quel est la sagouin qui inonde ma chambre!! Qu'il se montre que je le rosse, ou bien je vous passe tous à la planche! »

Immédiatement, Salim se plaça sur la fontaine, un peu en hauteur, et croisant les bras, toisa le pirate d'un air mi amusé, mi hautain.

- Ah oui? Et tu nous fera plonger depuis quel navire? »

La face couverte de barbe noire et de cheveux en tout genre, barée par une balafre qui aveuglait d'un des oeils du pirate se mit à rougir. Et on vit clairement la bouche hésiter entre un sourire de joie, et une rage sanguinaire.

- Ventre de Kraken! Je vais te faire avaler tes mots vieu compère. Continue dans cette lancée et je vous noie, toi, et ton air goguenard. Je te croyais mort! On m'en avait assuré! »

Sans changer d'attitude le Calimshite continuait de toiser le pirate, peu soucieux du fait que si ce dernier décidait de s'en prendre à eux, il avait deux fois plus d'homme que la petite troupe bigarée assemblée par Salim.

- Oh, pour sur, on a dût te l'assurer. Par ailleurs, je dois t'annoncer que si je suis ici c'est pour te retirer ton grade et te mettre au fer, à la cale. Pour association avec des esclavagistes. »

Si la situation n'avait pas été aussi critique, sans doute beaucoup se seraient amusé du fait que le pirate avait pris la couleur rouge écarlate de son costume. Cela aurait put prêter à rire même. Si l'on exceptait la cicatrice barrant l'oeil, qui elle demeurait d'une blancheur ideuse, et rendait le tout absolument terrifiant.

- Ne m'insulte pas! Jamais je ne traiterais avec de telle personne. Prouve ce que tu insinue, ou en dépit de notre amitié, je te rosse, t'écharpe, t'écorche et te tanne pour en faire une offrande au dieu le plus inutile de tout les panthéons réunis. »

Salim descendit alors de la fontaine. Poussant un soupir de lassitude.

- Ah, Le Rouge, mon vieil ami. Un si bon capitaine peut-il faire un si mauvais brigand. Parfois, je m'en étonne moi même. Et c'est quoi la promesse qui te lie à eux pour que tu les crois de la sorte? »

- Bien plus qu'on ne m'a jamais offert, le titre de gouverneur de Luskan, une flotille, plein de navire! Ah, sentir la houle, ne plus voir la terre, faire trembler ces prudes qui ne quittent pas les côtes...Le pirate allait partir dans une tirade que tous devinaient longue et mélancolique s'interrompit soudain, pointant Kipepéo parmi le lot de combattant. Un air soulagé au visage. « Ah! J'ai compris! Tu m'as bien eu, en fait, tu m'amène la donzelle sur laquelle mes employeurs ont mit une prime! Par le fessier lumineux de Séluné, je vais enfin l'avoir cette flotille! Ils me l'ont promis! » Le Pirate, commença à approcher en esquissant des pas de gigue tant il était empli de joie. Mais Salim s'interposa.

Tu fais erreur! Déjà, concernant le ptit bout de femme, c'est le piaf qui l'envoie, il a une dette envers elle, et toi envers lui.»

Le visage de Booney se décomposa. Et un long silence se fit, à peine interrompu par un murmure de dépit prononcé par le même pirate qui peu avant, parlait d'une voix si sonore qu'on en sentait le sol vibrer. Il était presque surprenant d'imaginer qu'un aussi massif gaillard soit capable de parler d'une aussi petite voix.

- Pas de navire alors? » Mais aussi sec il repris de sa bonne grosse voix, accentuée d'un ton colérique. « hep, deux minutes, depuis quand je dois t'obéir toi? Déjà je te rappelle que je suis même pas sur qu'on ai été amis, d'abord tu meurt, puis tu revient, tu m'insulte, et tu me dis que je dois t'écouter et que je n'aurais pas de navire. Et qu'est-ce qui m'oblige à t'obéir? Ces brumes de souvenir? Qu'est-ce qui me dis qu'on m'a pas maudit, ou qu'un esprit maléfique occupe une partie de mon esprit? » à ces mots Booney eu la peau de son visage aussi pâle que celle de sa cicatrice. « Hum? Qu'est-ce qui me dis que t'es le vrai toi aussi? Quoique non, les Doppelganger ont tendance à être obséquieux, toi t'es arrogant comme un marsouin. » Et sans laisser de pose, il hurla.

- Escampette!!! » Un homme malingre, portant lunette, livre, mais aux longues jambes agile et au regard affutté s'approcha a pas vif en marmonant. « C'est Estafette capitaine. »
- Qu'importe » Répondit ce dernier. « J'ai une dette envers le piaf moi? » L'homme malingre répondit rapidement et sans hésiter. « Oui mon capitaine, plusieurs mon capitaine. Quelques tonneau de rhum, deux ou trois fois la vie sauve, deux évasions de prisons, cinq ou six services non payés... »

Salim se mit à rire. Ce qui n'était pas pour calmer la tension. Mais contre toute attente, le pirate ne tenta à rien, à part mugir de rage.

- Bien sur que si il y aura un navire! En fait, on aurait aussi besoin de ton aide, pour des choses et d'autre, notamment, fuir d'ici. »

L'air suspicieux le pirate regarda Salim. Puis, posa un regard intéressé sur Kipepéo. Et enfin, répondit.

- Bon, venez chez moi, on va s'expliquer autour d'une table bien garnie. Et gare à l'entourloupe, j'embroche le premier qui fait un pas de travers. »

écrit par: Kipepeo Vendredi 06 Septembre 2013 à 22h27
Ce n'était pas joie au coeur que Kipepeo suivit le groupe dans les tréfonds de Luskan où récemment elle crut laisser sa maigre enveloppe charnelle. Mais dans la vie on ne choisit pas comme disait ce proverbe tout à fait erronés aux yeux de la petite halfeline, mais qui, pour l'occasion s'appliquait parfaitement. Elle eut le temps de réfléchir aux dires du marchand qui lui avait laissé une garantie de dépôt. Le risque restait élevé surtout pour le marchand jugea la jeune femme, car si des yeux l'avaient vu rentrer avec son aura éblouissante de magie, ils l'ont tout aussi vu ressortir sans. Fallait pas être fin stratège pour comprendre. Elle n'hésita d'ailleurs pas à en faire part à Salim qu'elle trouvait de plus en plus sympathique soi dit en passant :
- Le marchand prend des gros risques en gardant ma cape lui déclara-t-elle, j'espère qu'il ne lui arrivera rien. Penses-tu que notre progression vers son magasin a été suivie ?

L'occasion se présentait aussi pour observer ses nouveaux compagnons. Déjà Darvin semblait contrarié par quelque chose. N'ayant pas participé aux discussion, la petite halfeline eut du mal à comprendre. Elle lui offrit un timide sourire, avec dans ses yeux une pointe d'interrogation. Quand à Norim, elle se demandait quel était le destin qui l'avait ainsi sorti des geôles. Du moins c'est ce qu'elle comprit aux bribes de conversation qu'elle put capter. Elle haussa mentalement des épaules, pour elle le passé n'était pas important, seuls les actes comptaient.

Il faut dire que poser les yeux sur cet affreux capitaine et son aide qui apparait et disparait à volonté fut pour Kipepeo un choc. Elle se glissa d'ailleurs prestement derrière Salim jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'ils semblait bien amis tout les deux, enfin si la chose se révélait possible. *Fessier Lumineux ?* articula la jeune barde sans son. Elle leva un regard médusé vers Salim. Il faut bien comprendre le choc que Kipepeo eut en apprenant que sa tête était mise à prix avant même qu'elle ne mette les pieds dans cette ville. Son sang halfelin ne fit qu'un tour elle croisa les bras sur sa poitrine qu'elle aurait voulu plus imposante (enfin ça c'est une autre histoire) et déclara d'un ton péremptoire :
Et bien moi je ne sais pas si je veux m'assoir à la table d'un homme qui prétend avoir vu les fesses de Sélune !

Ce n'était pas exactement ce qu'elle voulait dire, mais comprenne qui pourra

écrit par: Norim Samedi 07 Septembre 2013 à 15h05
Norim apprécia que les autres lui laissent son tour avec le marchand, et quand il serait encore en vie. Un complice des esclavagistes aurait beaucoup de choses à dire sur ses amis, assez peut-être pour que le nain découvre ce qui la Compagnie voulait de lui.
Sur le chemin, il essaya de se renseigner auprès de ses compagnons de voyage sur ce marchand, sans toutefois trop insister s'ils ne voulaient pas parler, le boiteux ne voulait guère se faire des ennemis de personnes avec lesquels il allait devoir se battre par la suite. Cela le gênait, la récolte d'information n'avait jamais été sa spécialité, et il n'y était guère doué. A quoi avait pensé la Compagnie en lui confiant cette mission, il n'était pas un Tigre, et encore moins un Rat !
Le chemin se termina sur une place de l'ancienne ville, et grâce à l'astuce, ou plutôt la connaissance de l'endroit, de Salim, ils se retrouvèrent bien vite encerclés. Par habitude dans ce genre de situation, le nain, son bouclier court à la main gauche, posa la main sur sa hache de guerre, sans toutefois la dégainer tant que la menace n'était pas explicite, car cela pourrait déclencher les hostilités.
Sur ces entre-faits arriva le fameux capitaine, ce qui montrait que, ce qui semblait des siècles auparavant, Moira et Norim avaient bien fait de le chercher dans l'ancienne ville, même s'ils ne l'auraient jamais trouvé vu comment il s'était terré. Il avait l'air d'une humeur massacrante, et aussi malin que ses pieds, semblant oublier qu'il avait lui-même une prime sur le dos, les dettes qu'il avait, et qui étaient importante, ou même le surnom de ses propres hommes, sans compter qu'il n'était pas franchement amical. A cause de cela, il es demandait s'il faisait bien de s'accoquiner avec un tel homme. Malgré tout, certains des hommes de son équipage pouvaient être utile, et il avait décidé de faire confiance à Salim pour le moment, mais il se tenait prêt, les choses pouvant risquer de dégénérer à tout moment, surtout avec cette halfeline qui ajoutait de l'huile sur un feu qui semblait s'être pourtant calmé.

écrit par: Darvin Mercredi 18 Septembre 2013 à 16h43
Ainsi Darvin quitta Cornebois avec plus de nouvelles questions que de réponses. Déjà, bien qu'il ne put en nier la véracité, les révélations sur ses parents le tourmentait, notamment le fait qu'il n'ai jamais rien découvert et qu'ils ne lui en aient jamais parlé. Mais ce qui le rendait encore plus soucieux, c'était cette mystérieuse guilde à laquelle les Ambrecouronne semblaient liés. Pourquoi aurait-elle tué ses parents ? D'après les souvenirs de Cornebois, elle œuvrait contre l'esclavagisme, pour une noble cause en somme, alors pourquoi en serait-elle venue à l'assassinat, acte si cruel et barbare ?
Et puis, pourquoi tous ses anciens membres ne se souvenait plus des détails cruciaux (qui dirigeait la guilde, quels en étaient les desseins...), Cornebois feignait-il l'amnésie ou était-il sincère ? Tout cela était définitivement très louche...
Enfin, il restait le piste du Trône de fer, qui semblait toutefois se refroidir...

Cependant, Darvin n'eut pas le loisir de cogiter davantage que déjà Salim les conduisaient dans les tréfonds de Luskan, tréfonds où le jeune ensorceleur faillit périr la veille. Mais cela ne l’impressionna guère, car cette fois-ci, il était bien entouré, aucun risque de périr dévorer par une nuée grouillante d'insectes !

L'aquafondien fut en revanche plus impressionné lorsqu'apparut le fameux capitaine Booney dont on ne faisait que parler depuis hier. Darvin ne put alors s'empêcher de penser :


¤ Alors, c'est lui le fameux capitaine Booney ? Cette racaille ivre et miteuse ? ¤

Certes, le calishite le connaissait, mais cela ne rassurait pas totalement Darvin, d'autant plus que le pirate ne décolérait pas et semblait à tout moment prêt à s'emporter.
Lorsqu'enfin Booney leur proposa de se joindre à sa table, Darvin ne put s'empêcher d'aller glisser un mot à l'oreille de Salim :


- J'espère que vous savez ce que vous faites, car cet homme ne m'inspire guère confiance, êtes-vous sûr qu'il fera ce qu'on lui demande ?

écrit par: Jebeddo Jeudi 19 Septembre 2013 à 22h23
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : ensoleillé
Température: glacial, environ -6°C
Moment: Milieu de matinée




La remarque effrontée de l'Halfeline laissa un court blanc. Elle vit nombre de regards braqués vers elles. Plus ou moins hostiles. Mais un rire tonitruant se fit entendre, et il ne faisait pas grand doute d'où ce rire provenait.

- Tu m'as ramené un bon paquet de garnement Salim. Elle veux pas s'asseoir avec quelqu'un qui aurait vu les fesse de Sélunée? Oh, bah, elle dois pas souvent sortir de nuit la mioche, la permission parentale sans doute. Suffit de lever la tête et on les voit bien... Ha! Ces terriens. Aucun sens poétique du juron. Hé bien mamzelle la policée, vous resterez debout. Je suis pas certains de consentir à voir s'asseoir quelqu'un qui se permet de faire des leçons de morale chez son hôte. Puis bon, faudrais pas que tu te blesse avec le balais que t'as dans le fessier. »

Le commentaire provoqua un rire dans au moins une bonne moitié de l'assemblée. Seul Estafette sembla lancer un regard compatissant envers la jeune Halfeline. L'avantage de tout ce bruit, fut que Salim put glisser discrètement et poliment sa réponse à Darvin.

- Oh, non, il ne fera pas ce qu'on lui demande de faire, c'est certains. Par contre, il fera ce qui lui semble juste. Et malgré ses allures et son ton grossier, ces airs de tyran qu'il se donne, ça reste un type au grand coeur. Mais il est vrai que la terre ne lui réussit pas. Ça fait à peine quelques mois qu'il est coincé sans navire, et il s'acoquine déjà avec le mauvais camp. »


Le pirate les entraîna donc dans son sous sol... Et l'ont put aisément voir qu'en effet, il ne s'agissait pas d'un homme habitué à vivre sur terre et encore moins dans un souterrain. Hamac, plancher, décoration maritime, aucun sens de l’aération, peu de feu, et tous un peu excessivement protégé et... oui, il y avait bien ces espèces de cage, d'invention gnomique, servant à attirer la foudre autre part que sur les mats... et elles n'étaient pas placé là pour décorée.

Pour le reste, la table était bien servie et approvisionnée. Bon vin, bonne bière, bonne viande, et même, cela en aurait surpris plus d'un, une bonne quantité de fruits et légumes de qualité, et bien cuisinés. Et les pirates ne semblaient pas rechigner à prendre leurs portions.

Une fois tous installé autour de la table (assis ou non). Booney jeta un regard soupçonneux à Salim.


- Alors... comme ça tu as un navire à m'offrir? Lequel? Je ne prend rien à moins d'une galère ou d'un navire bien meilleurs! »

Le calimshite ne se laissa pas démonter, et d'un ton très engageant répondit du tac au tac (et qui aurait laissé croire à qui n'y connaissait rien de la marine que sa proposition entrait parfaitement dans les conditions fixée par le capitaine) .

- un cotre! »

Le Rouge manqua de s'étouffer., il lui fallut un peu de temps d'ailleurs pour commencer à répondre d'un ton circonspect.

- Un cotre? »

Salim restait imperturbable, agissant comme si ça proposition était toujours particulièrement intéressante.

- Oui, un cotre. »
La masse hirsute du pirate se pencha en avant en direction de Salim. Il était clair que ce dernier était plus que sidéré par l'offre.

- Tu te fou de moi là? »

Salim, toujours égal à lui-même continua sur un ton tout à fait sérieux.

- Oui, et il se trouve déjà à quai, vivre compris. Tu as l'équipage, les soldats qu'il faut. Ainsi que leur armement. Te voici donc prêt à reprendre la mer. »

Soudainement le pirate frappa furieusement sur la table. Le son résonna dans les galeries.

- Non mais dis donc, t'es ptet un amis, mais ça te donne pas le droit de te moquer de moi. Tout ce que tu me propose c'est un foutu cotre à la place de toute une Armada. T'as pas l'impression que je me fait avoir là? »

Salim toujours aussi imperturbable continua sur le même ton serein, posé, et implacable.

- Ce que je te propose est effectivement un foutu cotre à la place d'une Armada chimérique en effet. »

Il était évident que le pirate allait fulminer et s'épendre en vocifération, mais il fut soudainement interrompu par une petite voix. C'était Estafette.

- Si je peux me permettre capitaine, je crois que les hommes et moi on serait très content d'aller sur ce cotre. »

Il y eut un vague remous d'assentiment parmi les hommes tandis que le Rouge les scrutait de son oeil. D'un ton tout aussi bas que celui de son second, le capitaine demanda, presque frêlement.

- Vous voulez pas d'une Armada plutôt? »

Il y eu comme un murmure de réprobation. Murmure auquel le capitaine répondit par un soupir. Il repris alors une grosse voix.

- Et je peux savoir pourquoi ? »
- On veux reprendre la mer! » S'épencha l'un.
- On veux plus bosser pour la tour! » Ajouta l'autre.
- Il vont jamais nous payer! » Dit un troisième.
- Je veux plus être un brigand! Je suis un pirate! »
- Ah, sentir la houle. »
- Sentir le vent. »
- Parcourir les mers lointaines!

Puis soudain, les complaintes se firent chant.

- Qu’il était beau, mon Navire,
Lorsqu’il voguait dans le vent !
Il avait, au soleil levant,
Toutes les couleurs du cuivre ;
Ses voiles luisaient le matin
Comme des ballons de satin ;
Sa quille mince, longue et plate,
Portait deux bandes d’écarlate ;
- Qu’il était beau, mon Navire,
Lorsqu’il voguait dans le vent !

Tous semblaient désespéré après ce chant au point d'en être comiques. Même le capitaine y alla de sa petite larme (pour autant, l'experte en art qu'était kipepéo ne trouva rien de spécialement bon, que ce soit dans le texte, ou même la performance du chant, peut être était-ce l'idée de ce cri du coeur à l'unisson?).

Toujours est-il qu'on entendis tout de même un faible murmure.


- Mais mon armada...

Puis soudain le capitaine se tourna, un air scrutateur vers Salim. S'installant un peu mieux, il prit un air renfrogné.

- Va pour le cotre, pour le moment je peux toujours l'avoir lui et l'Armada. Je vais devoir faire quoi? »

Salim esquissa un sourire. Et continua à répondre sur le même ton négligé.

- Pour le pourquoi, si je te dis que je libère des esclave, je sais que tu ne peux qu'adhérer. Quand à l'aide, il va falloir nous aider à fuir. On va prendre d'assaut une base esclavagiste, après ça, on va filer rejoindre ton navire, ensuite, on s'échappe tous ensemble de Luskan, et on met les voiles vers une autre ville. »

Le pirate ne semblait pas vraiment convaincu.

- Je suis toujours partant pour mettre un sale coup aux vendeur d'âme et autre esclavagiste, ça y'a pas de soucis. Mon aide t'es acquise. Mais, bon, déjà, faudra que tu m'explique comment je vais mettre tout le monde dans le cotre, ça dépendra de la quantité de gars que tu vas libérer, mais un cotre, c'est au mieux quarante personnes entassées, et moi et mes hommes on est déjà un peu plus d'une vingtaine, toi et ton groupe, ça nous fait déjà presque le chiffre. Ensuite, pourquoi moi, y'a d'autre type qui seront tout à fait prêt à te faire sortir en douce, et avec des navires plus grands. »

Le calimshite agrandit son sourire.

- Qui a dit qu'on s'enfuirait sur le cotre? » Le pirate parut un instant perplexe. « Non, le plan c'est, on file libérer les esclaves, toi avec ton cotre, en même temps, tu nous prépares la sortie. A savoir, tu libères le port de ses chaînes, tu voles le navire amiral de la tour des arcanes, et tu nous embarque. »

Le pirate toussota.

- Si c'était si facile, crois moi, je serais pas resté aussi longtemps moisir ici. »

Ce a quoi Salim répondit, toujours du tac au tac.

- Oui, mais tu n'avais pas de cotre, maintenant oui. N'aurais-je pas entendu dire que tu avais pris ton premier navire avec seulement un Yole? »

L'humilité n'était sans doute pas la première des vertues du capitaine Booney le Rouge. Car a la mention de son ancien exploit, il redressa son manteau, et tapota de façon affectée la garde de son sabre. Et plein de hauteur, il ajouta.

- J'ai fait mieux depuis. »

- Oh oui, et tu vas faire encore mieux, puisque tu va prendre le vaisseau amiral de Luskan. Mais avant que tu ne t'emballe, toute cette affaire va nécessiter un peu de préparation. Si je t'ai amené tout le monde ici, c'est parce que j'ai besoin que tu enseignes deux trois truc à certains, que ton équipe nous aide, vu que tu connais bien les ruines, à espionner un peu nos ennemis, et surtout à planifier minutieusement ces deux expéditions. Nul doute que si l'une ou l'autre des deux équipes est trop en retard ou en avance, le plan sera voué à l'échec, et tout le monde y passera. Marché conclus? »

Le pirate jeta un oeil sur ses hommes. Ces derniers semblaient déjà avoir le regard brillant à l'idée de reprendre la mer.

- T'aurais put me dire tout de suite que tu m'offrais le navire Amiral, on aurait moins tergiversé. Tope là, monsieur l'armateur, on va mettre un peu de bazard dans cette ville, histoire de brasser de l'air. Mais t'as intérêt à ce que le cotre soit tangible, sinon, je retourne à mon Armada. »

Les deux hommes se serrèrent les mains. Le reste de la soirée se passa en ripaille et célébration. Salim saisit tout de même l'occasion de réunir son petit groupe, en compagnie d'Estafette. Il leur annonça alors qu'il n'avait par contre aucun plan pour libérer les esclaves. Mais qu'il comptait sur eux tous pour trouver des informations et aider à la préparation de cette expédition par tout les moyens qu'ils pouvaient imaginer. Il se donnait une à deux semaines avant le lancement de l'expédition. Leur quartier général était maintenant celui des pirates, cela leur évitait d'être suivit ou espionné par la tour des arcanes. Et surtout, cela fournissait, avec l'aide du capitaine Le Rouge, un accès discret vers à peu près toute les rue de Luskan.



PARCHEMIN
XP:

Kipepeo : pour 4 mois : 1500
Norim : pour 4 mois (gain de niveau pris en compte) : 1400
Darvin : pou 4 mois : 800

écrit par: Norim Mardi 24 Septembre 2013 à 17h49
Le nain avait écouté le plan mis au point par les têtes pensantes, et il ne pouvait s'empêcher de remarquer plusieurs problèmes. Tout d'abord, ils étaient totalement dépendant de cet étrange pirate, qu'ils connaissaient à peine, et à qui Norim, de part son éducation et ce qu'il en avait vu jusqu'à présent, ne faisait pas du tout confiance.
Le second problème était qu'il supposait que tout se passerait bien, ce qui est rarement le cas dès lors que des êtres intelligents sont dans l'autre camp. Si jamais le plan était éventé, il était fou de croire que des gens aussi puissants n'avaient pas d'espions dans les parages ni les moyens de soudoyer l'une des personnes présentes, le navire amiral serait surprotégé et ils y passeraient tous.
Le dernier problème, et non des moindres, c'était que le plan n'était pas finalisé. Heureusement, Norim n'était peut-être pas un expert, et il était peut-être un peu rouillé dès lors qu'il s'agissait de grands affrontements, qu'il n'avait jamais planifié qu'en exercice, mais une partie de sa formation de guerrier était de la stratégie militaire. Il serait, sous certaines conditions, capable de mettre au point un plan.
Et la première et plus importante de ces conditions, c'était de savoir ce qu'ils allaient attaquer, avec, presque obligatoirement, un plan du lieu, et dans l'idéal même une idée de ses défenses, que ce soit en termes d'hommes, de magie et de pièges. Ces derniers, bien qu'utile, pouvaient se deviner si l'on affrontait un dirigeant moyen, voir bon, ce qui avait toutes les chances d'être le cas. Norim alla donc voir Salim pour lui en parler, sans ces cartes, ils avanceraient en aveugle, autant dire qu'il était impossible de prévoir ce qui allait se passer et donc d'y réagir à l'avance. Toutefois, puisque l'humain avait déjà planifié une partie de la chose, il y avait fort à parier qu'il en avait. Sinon, il faudrait se contenter de la localisation de la cible, et d'envoyer des gens en reconnaissance pour obtenir ces plans.
Ce qui l'amenait à la seconde chose dont il avait besoin, et qui serait beaucoup plus longue à obtenir que les cartes, si tout se passait bien. Il s'agissait des qualités de chacun, en particulier celles qu'ils cachaient jusqu'à présent. C'est pourquoi, en plus des cartes, il demanda à Salim de l'encre, une plume et des parchemins, avant de partir à la recherche de tout le monde pour leur demander ce qu'ils savaient faire, leur indiquant que de leur honnêteté dépendrait la réussite de la mission, pour le coucher sur le papier avec le nom de chacun.

écrit par: Kipepeo Dimanche 29 Septembre 2013 à 16h07
Et elle resta debout au coin de la pièce, muette, les bras croisés, genre "même pas mal". Elle ne sait pas trop pourquoi elle ne prit pas le large, loin de cette ville, loin de ce trou puant et de ce capitaine qui lui incarnait ce qu'elle détestait le plus : il lui faisait de l'ombre. Que voulez-vous, on est barde ou pas. Au début, bouderie oblige, elle pensait ne rien écouter, mais il fallait se rendre à l'évidence, c'était diantrement intéressant. Estafette semblait être, outre Salim et les autres qu'elle connaissait déjà, un des hommes les plus sympathique de l'équipage. Elle ne manqua pas de rendre son regard avec un léger haussement d'épaules comme pour le rassurer. A vrai dire, elle en avait vu d'autres.

Elle admira la tactique de Salim, tout en apprenant comment aborder ce petit con à la forte voix et au geste trop large (qui soit dit en passant ferait un excellent bouffon au cours de quelque nobliau). Elle riait intérieurement à la façon dont son nouvel ami le tournait autour de son petit doigts pour finalement acquérir l'enthousiasme de l'équipage (à qui elle se ferait un plaisir d'apprendre quelques notes et qui sait en faire un chœur d'homme...) et de son capitaine (qui serait, bien entendu exclut de la chorale !).

Salim les réunit enfin avouant qu'il n'avait aucun plan pour libérer les esclaves. Un silence se fit dans le groupe. Kipepeo leva le regard sur Estafette, puis sur Salim, un peu bouche bée. Mais bon, s'il fallait commencer au début, commençons :
D'abord à mon petit avis de celle qui n'a jamais fait un tel boulot commença-t-elle à voix mesurée pour ne pas attirer l'attention de la bande de joyeux drilles Faisons l'état de ce qu'on sait déjà. Si vous me trouvez du parchemin et une plume je peux déjà commencer à noter proposa-t-elle Cela nous donnera une idée de ce qu'on doit savoir, c'est à dire qui surveiller, quels sont les lieux qu'il nous faut explorer afin de dresser des cartes, quels sont les moyens d'entrer et surtout de sortir, comment obtenir toutes ces informations. Mes talents de théâtre seront peut-être utile sur le coup, ainsi que ma petite taille, je peux facilement passer inaperçue, ou par défaut ne présenter aucune menace aux yeux de nos ennemis. En attendant de quoi noter et l'avis de ses camarades, elle posa son regard sur l'anneau que Maitre Enil lui avait passé au doigt, celui qui faisait d'elle un membre du groupe des Chuchoteurs d’Âmes. Tristement elle sourit à cette évocation, déjà les traits du dragon d'ombre s'effaçaient dans sa mémoire.

écrit par: Darvin Dimanche 29 Septembre 2013 à 17h48
Déjà anxieux, Darvin n'en fut pas plus rassuré par la réponse de Salim. En effet, difficile de croire que ce Booney pouvait avoir un "grand cœur", lui qui visiblement ne jurait que par son hypothétique armada...

Une fois dans le repaire des pirates, le jeune ensorceleur resta silencieux et observa religieusement la discussion entre le calishite et le capitaine. Il en ressortit qu'une fois de plus Salim impressionna Darvin par son calme et sa maîtrise des débats. Réussir à convaincre ce pirate de retourner sa veste pour suivre leur cause, voilà une tâche que Darvin aurait pensé impossible au premier abord.
De plus, la perspective de libérer des esclaves des mains de leurs négriers emballa l'aquafondien, lui qui exécrait la vente d'êtres humains, notamment car cela constituait un blasphème pour l'adorateur de Waukyne qu'il était.
En revanche, là où le bât blessait, c'est que Salim, à défaut de prévoir un plan de sortie, n'avait pas prévu un plan d'entrée.

Ainsi, déjà Norim et Kipepeo s'affairaient aux préparatifs de ce fameux plan manquant. L'halfeline semblait vouloir, entre autres, les capacités de chacun des membres de l'équipe et les noter sur un parchemin, tandis que le nain était en quête d'une carte de la base esclavagiste en question. Deux choix ingénieux que le jeune ensorceleur approuva.


- Je suis un peu plus d'accord avec mes deux compagnons, il nous faut des informations sur notre ennemi mais aussi sur nous-mêmes.
Pour le premier point, une carte des lieux, ou à défaut, une description des lieux et le nombre d'esclavagistes présents là-bas sont deux éléments capitaux qu'il nous faut absolument avant de s'engager dans cette expédition. Mais peut-être avez-vous déjà ces éléments avez-vous Salim ? Ou bien vous Estafette ?

Darvin tourna alors successivement la tête vers le calishite puis le marin avant de reprendre.

- Concernant le deuxième point, il nous faudrait déjà une idée du nombre d'hommes dont nous disposons et quelles sont leur capacités martiales.
Pour ma part, je crains de ne pas être un combattant très aguerri, en revanche je connais une panoplie de sorts plutôt importante, allant de sorts que je qualifierais de "dangereux" à d'autres beaucoup plus utiles tels que des sorts de guérisons permettant de soigner les blessures. Voilà à peu prêt tout ce que je suis susceptible de faire d'utile une fois que nous serons face aux esclavagistes, car je ne pense pas que mes talents de marchand ne nous servent dans ce cas de figure...

L'aquafondien se tourna alors vers Kipepeo

- Voilà, je pense qu'il y a assez de matière pour que tu puisse noter mes capacités sur ton parchemin, n'est-ce pas ?

écrit par: Norim Dimanche 29 Septembre 2013 à 18h55
Se renseignant sur les autres, et notant les informations recueilli, le nain n'avait dans un premier temps pas songé que d'autres aussi pouvaient préparer un plan, et donc avoir besoin de ses capacités. C'était pourtant la meilleure chose à faire, puisque avoir plusieurs plan voulait dire avoir plusieurs choix pour prendre le meilleur avant de partir, et pouvoir se rabattre sur l'un des autres plan si jamais les choses se compliquaient ou n'avançaient pas comme prévu.
Aussi, après que la petite chose eu expliqué ses dons, et un homme gringalet, quoi que bien utile, s'il savait soigner magiquement les blessures, après elle, Norim expliqua ce qu'il savait faire, tout en demandant des détails aux autres :


- Ma spécialité est de me battre, comme vous avez dû le deviner. Le combat, sous toutes ses formes, dont la stratégie et la planification, c'est ce à quoi ma famille nous entraîne depuis des générations. Je ne suis par contre pas doué pour les relations sociales, sauf parfois lorsqu'il s'agit d'agiter une hache sous le nez d'un ennemi pour obtenir des renseignements.
J'aurais également des questions, si je puis me permettre. Mademoiselle, commença-t-il avec la plus petite et la première à avoir parlé, je suis désolé, mais je ne connais pas votre nom, je m'appelle Norim FièreHache, surnommé le boiteux, je pense que vous avez déjà compris pourquoi, pour votre information, loin de moi l'idée de vous soupçonner de quoi que ce soit, mais je sais qu'il arrive que les gens discrets et cachant bien leur jeu soient parfois doué avec les serrures, serait-ce votre cas, ou celui de n'importe qui d'autre ici ? Il y a en effet fort à parier que les futurs ex-esclaves soient retenus par des éléments de ce genre, et il pourrait être plus rapide d'en venir habillement à bout plutôt qu'en force.
Quant à vous Messire, je ne connais point votre nom non plus, pouvez-vous m'en dire plus sur la magie que vous utilisez ? Sans entrer dans le détail non plus, je n'y connais pas grand chose dans ce domaine. Mais vous parlez par exemple de guérison magique, des capacités forts intéressantes dans une entreprise comme la notre, s'agit-il de soigner des égratignures ou bien, comme dans les légendes, de faire repousser des membres, ce genre de chose.

écrit par: Darvin Dimanche 29 Septembre 2013 à 21h49
Après que Darvin eut exposé l'étendue de ses talents au combat, ce fut au tour de Norim de se décrire. Il s'agissait visiblement d'un combattant aguerri et spécialisé dans le combat rapproché. Voilà donc un point qui rassura quelque peu le jeune ensorceleur puisque ni lui ni Kipepeo n'étaient des fins bretteurs; or, assaillir une base esclavagiste allait sans aucun doute entraîner des combats endiablés contre les négriers donc la présence d'un guerrier dans l'équipe était déjà ça de gagné.
De plus, Norim sembla s'intéresser aux capacités magiques du jeune ensorceleur, ce dernier lui permit donc satisfaire sa curiosité :


- Milles excuses maître nain si je ne me suis point encore présenté. Mon nom est Darvin Ambrecouronne, je suis un ensorceleur aquafondien arrivé il y a quelques jours à Luskan sur la piste d'une bande de voleurs, et de fil en aiguille me voilà embarqué dans cette aventure.
Vous semblez vous intéresser à mes sorts de soins, je crains malheureusement qu'ils ne puissent faire repousser un membre perdu, mais ils soigneront toutes blessures légères infligées, ce qui n'est déjà pas mal.
Ensuite je possède quelques sorts...disons... offensifs. Celui dont je suis le plus fier me fut enseigné par mon maître Lenyawic, il consiste en un rayon de feu dévastateur capable de brûler profondément n'importe qui ! Mon maître m'a toujours dit que j'étais un surdoué pour avoir appris à manier ce sort aussi rapidement... Hum... Excusez-moi je m'emporte.
Vous aurez peut-être remarqué également que lors de notre petit détour chez le marchand j'ai acheté une certaine quantité de parchemins magiques en prévision d'un éventuel combat à venir. Ces parchemins me permettront, entres autres de lancer des sorts de soins, mais également des sorts pouvant améliorer votre défense par exemple. Malheureusement, mon nombre de parchemins étant limité, je ne pourrais en utiliser les sorts à volonté, aussi devrais-je les utiliser avec parcimonie.

écrit par: Jebeddo Lundi 07 Octobre 2013 à 09h16
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Neuvième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (9 nuiteuse 1372)


Lieu : Souterrain de Luskan
Climat : caverne humide
Température: froid, environ 6°C
Moment: Milieu de matinée



Les différentes personnes parmi les recrues de Salim remplirent chacun leur tour la fiche. Il y avait beaucoup de mercenaire parmi eux. Ayant l'expérience de l'escorte de caravane et du banditisme de grand chemin. L'un d'entre eux avait aussi eu une brève expérience de comédien, et s'y connaissait un peu en maquillage et costumes. Estafette, passait de temps à autre voir ce qui ce décidait de ce côté ci. Tandis que Booney le rouge envoyait déjà certains de ses hommes espionner et recueillir les informations nécessaire à son expédition. A point nommé, Estafette leur suggéra qu'il pourrait leur prêter un peu de toile et l'aide de ceux qui savaient coudre sur leur navire pour constituer des costumes. Et qu'enfin, s'ils souhaitaient, ils avaient un espace d’entraînement, où tous pourraient se former au combat de groupe en espace étroit si nécessaire.

Enfin, Salim réalisa que quelques précisions étaient nécessaire.


- Pour précision, envers nos deux nouvelles recrues Darvin et Papillon si je me souvient bien. Notre expédition a pour but d'infiltrer une base de marchand d'esclave, d'en libérer tout les captifs, et de s'arranger pour qu'ils ne remettent pas un tel trafic sur pied de si tôt. Excepté vous deux, nous sommes tous des captifs qui nous sommes récemment libéré, un peu sur un coup de chance. Norim, le nain ici présent, nous a bien aidé en cela, étant la personne la plus "fraiche" puisque récemment capturé. Nous avons donc déjà eu un premier aperçut des lieux lors de notre échappée. Mais a vrai dire, cela ne représente pas grand chose, nous avons pris les chemins un peu au hasard des portes, et sommes tombé sur une sortie providentiel, à l'aide des informations qu'un garde capturé a bien voulu nous donner. Ce dernier s'est échappé lorsque nous sommes sortit. Et nombre de soldat nous ont vu durant notre captivité. Autant dire qu'il va nous être difficile de nous infiltrer sans être reconnus. C'est pour cette raison d'ailleurs que j'ai choisi de rejoindre avec vous le campement du Rouge, je le sais à l'abri du moindre espion. Et bien qu'il n'en ai pas l'air, il s'agit d'un allié fiable, qui aime bouder et faire des caprices certes, mais fiable, loyal envers ses alliés. Tant que ceux-ci ne le trahissent pas et respectent un minimum ses valeurs."


Puis, Salim présenta lui même ses compétences, pour le moins intéressante. Il avait une longue expertise dans tout ce qui concernait... le vol d'information et la contrebande de ces dernière. Il s'y connaissait un petit peu en combat, du moins, dès lors que ça concernait les attaques furtives et rapides. Et enfin, les serrures n'avaient globalement pas de secret pour lui.

Par contre pour le second point...


- Nous ne possédons absolument aucune cartes des lieux, je vous rappelle que je sort tout juste des geôles tout comme vous. Et je doute qu'Estafette n'ai rien de plus, puisqu'il ne connaissait qu'à peine l'existence de ce trafique. Tout pousse à considérer que je dois être celui qui va chercher ces informations, de part mon expertise mais... Je me suis déjà fait avoir une fois, je me suis fait capturé alors que j'enquêtais sur eux, ils connaissent mes manières et mon visage et ma blessure est pour l'heure trop jeune pour que je me risque à une course poursuite s'ils me surprennent malgré mon déguisement. Il va falloir que certains d'entre vous obtiennent la carte d'une façon ou d'une autre. Soit en explorant de vous même les lieux, soit en trouvant quelqu'un qui aurait eu une carte. Malheureusement, nous n'en avons pas trouvé dans la pièce à la sortie du complexe. Mais... »

Et il révéla sur la table une partie des documents « empruntés » là bas.

- Nous possédons d'autres éléments intéressant, les noms des personnes avec qui ils négocient en ville, leurs contact à la guilde des Arcanes, leurs navires, les points de la ville où ils placent leurs pièges, les gardes qu'ils ont soudoyé, et encore mieux, combien ils les ont payés. Les heures de patrouille en ville, leurs comptes exact, la quantité de nourriture qu'ils achètent, heures d'ouvertures, date d’événement à venir, les noms des clients régulier d'un côté, occasionnels de l'autre. Le nombre exacte de Trolls qu'ils possèdent, à savoir deux femelles Trolls, qu'ils espèrent reproduire s'ils obtiennent un mâle. Et, dernier, mais sans doute non pas le moindre. La fiche de paye des cadres principaux embauché! Il nous manque malheureusement celle des gardes, j'ai du la manquer, mais de toute façon, depuis notre échappée, ils vont sans doute recruter quelques nouveaux soldats. »

Il fit une seconde pause et lut la fiche de paye des cadres.

- Alors, concernant ces derniers, il y en a sept au total, moins un que nous avons tué, mais qui sera sans doute lui même remplacé. Un chef geôlier, deux chefs des gardes, l'un la milices, l'autre leur troupe d'élite, les arbalétrier sans doute. Le garde Troll, le tenancier pour l’accueil, et surtout le contrôle de l'entrée des clients, un homme responsable de l'ordre dans la salle des ventes, et enfin, le responsable des ventes et finances. Ce dernier, à mon sens, ne représente pas une menace que nous auront à combattre directement, mais notre principal antagoniste pour la préparation de l'assaut. Il saura peut être quels papiers nous avons volé, va recruter, et peut être soudoyer les différents contact que nous avons. Changer les habilitations, etc etc... Il faut espérer qu'ils aient perdu beaucoup d'argent et n'en regagnent pas trop, cela les limiteras dans leurs préparations. »

Cela ouvrait par ailleurs de nombreuses autres perspectives, restait à savoir si eux aussi seraient assez nombreux.

- Ah, dernière chose, s'il y a des employés, il y a un ou des employeurs, et là par contre, on ne sait absolument rien d'eux... Sont-ils sur place? Dans une autre ville? C'est le mystère le plus délicat que nous avons face à nous, car ils seront sans doute mieux formés aux techniques de la pègre, et peuvent bénéficier d'une aide rapide de leur organisation venant d'autres villes... »


Il était évident qu'ils allaient avoir beaucoup à faire pour bien se préparer. Une semaine parut tout à coup un temps bien trop court pour n'accomplir ne serai-ce que le minimum nécessaire.


Voilà, je souhaite savoir ce que vous allez faire, non pas dans l'instant, ni les questions que vous allez poser, mais globalement dans la semaine. Et comment vous vous y prenez. Je ferais une réponse de conclusion concernant toute les actions que vous aurez entrepris (qui peuvent vous octroyez non seulement diverses informations, mais aussi divers bonus, ou mieux encore, des désavantage pour vos adversaires). Booney vous prêteras sans soucis certains de ses hommes si nécessaires, de même, Kipepéo, considère qu'Estafette viendra te voir à un moment où un autre, et rappelle toi que l'on t'as promis une formation auprès d'eux! Estafette sera ton professeur (pour les bases) à moins que tu ne tienne à le jouer RP.

Plus vous détaillerez vos actions, plus vous aurez de chance d'obtenir de bonus/avantage/etc... Vous avez absolument toute liberté d'action. Salim de son côté mènera aussi quelques enquête si vous manquez un détail important (je suis sympa hein) mais il vous a donné la responsabilité des cartes, donc ça, il ne s'en chargera pas, même si vous même ne le faites pas!

écrit par: Norim Dimanche 13 Octobre 2013 à 11h51
Peu heureux d'avoir à faire avec de nombreux brigands et pirates, Norim grinçait des dents, mais au moins ces gens avaient en tête quelque chose qui allait bien au delà de leurs magouilles habituelles, et dans le but de sauver des gens. Aussi, pour un temps, Norim pouvait supporter leur passé, mais il ne pouvait certainement pas l'accepter.
Puis la chose tomba, pas de cartes pour le moment, pour le moment du moins, mais au moins savait-il maintenant qu'il s'agissait du complexe dont ils venaient de s'échapper. Aussitôt, il prit une feuille de papier et une plume, et essaya de dessiner le trajet qu'ils avaient fait durant leur évasion, en essayant de garder les proportions, les angles, et tous les petits détails qu'il avait pu glaner alors qu'il était là-bas. Et pour parfaire la carte, il fit le tour des anciens esclaves, chacun pouvant se souvenir d'un détail supplémentaire utile, en particulier ceux qui étaient resté sur place pendant longtemps, ils avaient pou être détenus dans plusieurs endroits, ce qui agrandirait la carte. Cela ne serait pas suffisant, mais ce serait déjà une base de travail, surtout avec ce qu'avait daigné donner Salim comme informations.
Le nain avait une petite idée pour améliorer la carte ainsi obtenue, mais la menace et le kidnapping d'esclavagiste attirerait plus encore l'attention que leur fuite ne l'avait fait, aussi s'agissait-il d'un dernier recours, et qu'il était préférable d'attendre non pas le dernier jour, il faudrait un certain temps de planification, mais presque, pour ce genre d'action, et uniquement si elle était nécessaire, il n'avait guère envie de se retrouver face à deux fois plus d'ennemis que prévu, autant donc ne pas leur laisser le temps de se mettre en place. Toutefois, cela ne l'empêcha pas de demander à des pirates s'il pouvait surveiller les entrées dont ils connaissaient l'existence et de suivre les gens qui en sortiraient, il serait plus pratique d'aller les voir chez eux que dans la rue, et s'ils étaient pris par le temps à la fin de la semaine, tout ce qu'ils auraient pu gagner avant leur serait précieux. De plus, et même si le nain n'était pas friand de ces techniques peu honorables, contre des esclavagistes supérieurs en nombre, il n'avait plus aucun scrupule, s'ils connaissaient l'endroit où logeaient des gardes, au moins certains d'entre eux, ou même le remplaçant des deux demi-serviteur de Baine qu'il avait laissé dans le bureau, ou le colosse, rien ne pourrait les empêcher de s'en occuper à l'avance, mais suffisamment tard pour qu'ils ne puissent être remplacés, potentiellement sans les passer par les armes, en plus de leur soutirer des informations.
D'ici là, lui-même ne pouvait guère sortir, il y avait bien des chances qu'on le remarque un peu trop, reconnaissable même parmi les nains comme il était, et attirer l'attention était bien tout ce qu'il ne voulait pas. Bloqué dans le repaire de Booney, sans carte précise pour monter un plan, chose qui viendrait peut-être sous peu, le boiteux se lança dans ce qu'il avait toujours fait lorsqu'il avait du temps, il s'entraîna, emportant avec lui tous ceux qui n'avait pas mieux à faire, pour ainsi juger de leurs capacités, car il est bien beau de dire que l'on sait se battre, mais il s'agissait tout de même pour la plupart de brigands ou de gardes de marchand, le genre d'homme qui fonctionnent plus grâce à l'intimidation, la peur qu'aura l'ennemi s'il doit combattre, que sur les capacités réelles, mieux valait donc juger dès maintenant, et en profiter pour s'habituer à son matériel neuf, que d'être surpris une fois sur place, ce qui pourrait entraîner des morts. Et en cas de bonne surprise, il était toujours bon d'avoir de bons adversaires à l'entrainement, cela apprenait toujours de nouvelles choses, le genre de choses qui permettent de survivre plus longtemps.


écrit par: Jebeddo Dimanche 03 Novembre 2013 à 16h55
La faute à ses coéquipiés, trop occupés dans leurs planification obscures, oubliant d'en faire rapport, Norim ne sut jamais trop quels plans, ni quels résultats ses derniers avaient obtenus.

Toujours est-il qu'il gagna rapidement l'estime et des esclaves libérés, appréciant ses leçon de combats, et les pirates, appréciant son esprit d'initiatives et ses idées. Le nain put par ailleurs voir que les pirates étaient bien occupés de leurs côté, laissant hélas trop peu d'homme pour surveiller tout les esclavagistes. Mais du moins, ils purent en surveiller quelques-uns.

Mais déjà, la carte, elle pris rapidement forme... même si peu se rappelait réellement l'étage par lequel il avait quitté, si rapidement, cet enfer. Beaucoup se rappelaient par contre de la porte en question. Et il fut facile d'y poster quelqu'un pour surveiller discrètement la porte.

Toutefois, cette carte n'apprenaient pas grand choses aux groupe. Excepté les lieux qu'ils avaient encore à explorer. Même ceux qui étaient resté longtemps, n'avaient guère aperçut plus que l'arène. De toute évidence, les esclaves combattant étaient parqués là... et les autres placés ailleurs. Un seul annonça avoir été emmené sur la place du marché, mais drogué, yeux bandé et... porté et attaché sur une planche. Il se rappelait seulement avoir entendu d'autre voix alors qu'on l'emmenait, d'abord étouffées, comme des geôles, ensuite joyeuse, sans doute la salle des gardes. Il y avait eu un escalier. Puis à un moment, tout était devenu très bruyant. On l'avait laissé la se reposer, dans une petite cellule avec beaucoup d'autre. Globalement un peu plus confortable que les leurs. Mais pas de beaucoup. Puis il avait été amené dans une sorte de place en forme d'amphithéâtre, dont l'une des partie donnait sans doute sur l'arène au vu des cris. Il y avait beaucoup d'entrée, un côté pour les visiteurs, et l'autre pour différents type d'esclaves. La plupart des bâtiments n'avaient pas plus de deux étages. Son acquéreur avait finalement refusé de l'acheter. Et donc il avait été assommé, et ramené en bas.

Concernant l'entraînement, le nain constata rapidement qu'une fois bien nourris, ses compagnons avaient clairement de bonne capacité individuelles... Mais pas du tout pour le combat groupé. Certains avaient imité son choix en achetant des pavois. Montrant déjà par là qu'ils en saisissaient l'avantage tactique. Certains s'étaient armés de piques, constant l'avantage que pouvait avoir ces armes dans des couloirs étroits, en plus de leurs armes de combat plus usuelles. Principalement armes à une mains, que ce soit les épées, les haches ou les masses. Enfin, certains s'étaient emparé d'arbalète, et de quelques carreaux.

Et meilleurs nouvelle parmi toute, l'intendant des pirates (le dénommé Estafette) avait quelques poudre et autre objet à impact qu'il pouvait leur passer si nécessaire. Principalement pour gêner la visibilité, faire tousser, ou brûler les yeux.

Restait donc les hommes de mains des esclavagistes. Et hélas pour Norim, un point majeur gênait son plan d'origine. Tous semblaient loger dans les lieux même. Vu de l'extérieur, l'endroit semblait fonctionner comme une forteresse. Le « seigneur » des lieux envoyant capturer quelques non-Luskanien dans les alentours avec régularité par quelques gardes de sa garnisons. C'était du reste sans doute un bon moyen de diminuer celle-ci.

De même, si les différents membre résidaient dans le complexe, beaucoup sortaient tout de même assez régulièrement dans les différents bar alentours. Il restait donc tout à fait possible d'essayer d'en neutraliser l'un ou l'autre discrètement. Mais c'était bien plus hasardeux.


la carte


écrit par: Norim Mardi 05 Novembre 2013 à 18h48
Comme on pouvait s'y attendre, la carte qu'ils avaient n'était pas la plus fournie qu'on pouvait avoir, mais c'était déjà un point de départ pour ceux qui n'étaient jamais entré dans le bâtiment, car c'était certainement par là qu'ils rentreraient le moment venu.
Ce qui gênait toutefois Norim, c'était l'absence de la mer sur cette carte, car après tout, leur plan tenait par une échappée en bateau, et s'ils devaient traverser la ville avec les ex-esclaves en fuite, la chose allait devenir beaucoup plus compliquée. Mais cela, ils le verraient le moment venu, maintenant que les filatures commençaient à faire effet, ils allaient pouvoir rendre visite à l'un d'entre eux.
Norim, comme tout nain qui se respectait, n'était pas du tout pour ce qu'il allait faire, mais l'enlèvement d'un esclavagiste, ou associé, pour sauver de nombreux esclaves innocents se justifiait facilement: c'était la guerre, ou presque, ils n'étaient pas les agresseurs, et ils avaient besoin de renseignements. Bien sur, il fallait laisser en place les surveillance, histoire d'identifier les têtes pensantes remplaçant entre autre ceux que Salim et lui avaient proprement tués.
Comme la chose n'était pas possible à leur logement, les attaquer tous d'un coup était un trop grand risque, et ne ferait que renforcer les défenses du complexe, s'ils ne bougeaient carrément pas vers un lieu plus discret, même si cela voulait dire qu'ils mangeaient certainement tous la même chose et donc que les affaiblir via leur nourriture serait plus simple, une fois encore, c'était la guerre, et il n'y a pas d'honneur dans une guerre contre des esclavagistes, des scélérats, des orques et des gobelins, juste des résultats, car eux n'en auront pas, il restait la solution des bars. Attendre que l'un d'entre eux rejoigne seul un bar, le faire boire jusqu'à ce qu'il se roule sur la table, une chose aisée si l'on considérait l'endurance du nain à la boisson par rapport aux hommes, même habitués, il suffirait donc de lui proposer un concours de boisson, et enfin proposer de le ramener chez lui en faisant un petit crochet par leur repaire, d'où il ne sortirait pas avant que les choses ne se soient tassées. Il suffisait de quelques hommes présents dans l'établissement au cas où les choses tourneraient mal, et le tour serait joué. Le seul problème serait les fonds, lui-même n'avait presque plus rien, et certainement pas de quoi mener la chose à bien, mais il allait certainement trouver quelqu'un qui, voyant l'intérêt du plan, lui permettrait de s'émécher jusqu'à plus soif le soir même ou le lendemain à ses frais pour ramener quelqu'un qui savait comment les choses se passent à l'intérieur, et qui connaîtrait le plan des lieux, sans savoir ce qu'ils connaissaient du coin pour pouvoir comparer à leur propre carte et savoir si l'homme était honnête, ce qui serait certainement son meilleur choix.

écrit par: Kipepeo Lundi 18 Novembre 2013 à 09h20
Kipepeo était entrainée dans une dimension qu'elle ne connaissait pas et se sentait un peu perdue face à ce travail en amont. Elle était tout à fait du genre à se laisser porter par les évènements et les rencontres, réagir immédiatement au mieux et chercher avec ces nouveaux éléments des voies possibles. Il fallait ici qu'elle planifie, qu'elle réfléchisse à chaque pas qu'elle allait entreprendre, qu'elle songe aux possibles conséquences, bref apprendre à être organisée. Voilà qui la rendait terriblement discrète tout à coup.

Elle aimait bien cet Estafette, son humour assez caustique. Aussi s'arrangea-t-elle pour le prendre à part et lui exposer son plan si cela pouvait s'avérer possible. Il était tout à fait possible que les esclavagistes ne la connaissent pas, et que qu'elle avait des qualités d'artiste qui lui feraient explorer le côté théâtral de son art. Le tout était de savoir quel rôle elle pourrait jouer afin de pénétrer dans leur antre et glaner des informations utiles. Le plus sérieusement du monde, hésitant ici et là, elle fit fonctionner son imagination.

Le plan qu'elle exposait à Estafette était de jouer le rôle d'une personne qui se cherchait quelques esclaves à acheter. Kipepeo membre du personnel d'une maison riche de Luskan, se voit confier la délicate mission de trouver quelques esclaves pour mettre aux rames d'un navire qui prendrait la mer dans quelques jours. Il était évident que cette famille ne souhaitait nullement se faire connaitre et pour cela avait envoyé leur plus fidèle et compétente servante. Afin de s'assurer que les esclaves proposés étaient entreposés dans des conditions qui ne ramèneraient nulle maladie au sein de cet espace confiné, Kipepeo venait s'assurer de leur conditions de détention, du nombre d'esclave proposés, de leurs état de santé, des conditions d'embarquement, des lieux d'embarquement ainsi que de leur prix pour un lot groupé. Dans ce lot une femme ou deux seraient probablement rajoutées afin de maintenir à bord un calme que seuls la présence de femelles pouvaient combler.

Elle rajoutait qu'elle aimerait n'être accompagné que d'Estafette qui jouerait le rôle de garde du corps pour cette halfeline, garde du corps et bien sûr témoin de son travail sérieux sans qu'il n'y ait quelque dessous de table qui lui aille directement dans la poche.

Une fois son plan exposé elle leva vers lui des yeux timides afin d'y lire une approbation et de recevoir en retour toutes les aspérités que contenaient son idée, pour ensuite l'exposer à ses compagnons guérilleros ...



écrit par: Jebeddo Lundi 25 Novembre 2013 à 15h06
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube



Tous deux menèrent leur plan à bien, la seule petite contrariétée qu'endura Kipepéo fut qu'Estafette ait déjà trop de repérage à effectuer de son côté, sans compter ses hommes à mener, et un plan à établir conjointement avec Booney le rouge. Néanmoins, il envoya avec elle un homme tout à fait capable et de plus excellent comédien. La mission fut un succès, et si Kipepéo ne rapporta pas un plan complet des lieux, elle ramena tout du moins assez d'éléments pour pouvoir commencer à constituer un plan d'action.

Estafette consacra toutefois un peu de son temps pour à prendre à Kipepéo quelques ficelle magique qu'il connaissait, il avait bien retenu la demande de Kipepéo de perfectionner sa magie. Le piaf l'avait envoyé vers eux, aussi Estafette montra à papillon tant la théorie que la pratique pour tout ce qui avait trait au vol et à l'interruption des sorts. Matière qui intéressa beaucoup la jeune Hin.

Lors de sa visite, en traçant les plans, elle fut surprise par la richesse des lieux, pavage de marbre dans les couloirs des batiments, colonnade en veux tu en voilà, amphithéâtre particulièrement sublime, surtout s'ils avaient put jouer une autre pièce que simplement la présentation d'esclaves... Juste au dessus, une taverne-restaurant où à peu de frais l'on pouvait manger délicieusement, et où les vendeurs venaient vous accoster pour savoir quel esclave vous a intéressés pour l'achat. C'est à ce moment là que Kipepéo entra en scène.

Elle et son "garde" jouèrent si bien leur rôle que malgré les réticence des vendeurs un tour complet des lieux leur fut proposés. Ou du moins, la partie comprenant les chambres d'esclaves... et pas uniquement des galériens. On les mena tout d'abord vers l'entrée d'où il virent un long couloir plein de chambres. Celles des gardes leur annonça-t-on. Et Kipepéo se souvint que c'était l'une des rares ailes avec des fenêtre uniquement au premier étage. Puis elle grimpa l'escalier. Ici, toute les chambres étaient celles d'esclaves. Aucune n'avait de fenêtre plus grande que quelques trous dans un mur. Mais pour le reste, les chambres étaient certes bien verouillée, mais relativement confortable. Lits propres, chambres individuelles et relativement spacieuses. Seuls les enfants étaient mal lotis, ils étaient quatre dans une chambre pour les plus jeunes, et les adolescents (au nombre de trois) avaient de petites chambres individuelles. Le plus cruel fut sans doute l'infirmerie. Non pas en raison des soins, mais parce qu'il s'y trouvait une pouponnière, il n'y avait que deux enfant en très bas âge... mais cela restait horrible aux yeux de Kipepéo. Au total, dans cette aile, on comptait dix neufs chambres, si l'on retirait les enfants et adolescent, cela faisait quinze adultes, trois femmes, et douze hommes. Cela semblait peut, mais le vendeur lui assuras que c'était parce que les esclaves restaient assez peu de temps ici.

On lui fit cependant visiter une autre aile. Les lits étaient ici luxueux, et les deux étages consacrés aux esclaves. Encore une fois sans fenêtre plus larges que des trous. Pourquoi des lits luxueux? hé bien, rien qu'à la vue du batiment on le devinait, il fallait passer sous une première arche couverte, pour tomber sur une petite cours éclairée de lanterne rouges, dont les colonnes décorée étaient aussi sculptée de façon suggestives. Le vendeurs ne put s'empêcher de préciser que certains acheteurs préféraient tester la marchandise. Seize chambres, quinze femmes et un homme. Là encore les condition de détention semblait plutôt bonne.

Enfin, alors qu'elle demandait ce qu'ils faisaient des malades et autre, on la mena à l'arène. Des combats à morts s'y tenaient, et les combattants semblaient pour certains souffreteux, pour d'autre d'ancien combattant qu'on destinait à une vie de gladiateurs, et considéré comme trop dangereux pour être lâché comme ça. Kipepéo demanda bien à visiter les chambres de ces derniers, mais cela lui fut refusé pour raison de sécurité. On lui assura cependant que le modèle de chambre était rigoureusement le même que celui aux étages supérieurs.



De son côté Norim mit en place son kidnapping, et il fut surpris de voir qu'allouer de l'argent à un plan pareil n'était pas du tout un soucis pour le groupe de pirate... au contraire! Il eu même à trier les volontaire, et engager seulement les moins portés sur la boissons. De plus, ils avaient trouvé la proie, le lieu, et le moment idéal. Ce ne serait que quelques heures avant leur plan d'action. Sur les conseils d'Estafette et de Salim, le moment idéal était le matin. Ils captureraient leur garde tard dans la nuit, et les esclavagistes semblaient veiller tard, et donc pour la plupart se lever tout autant. Aussi, vers quatre ou cinq heure du matin ils pouvaient compter sur le fait que les gardes endormis ne soient pas très réactif même si une alarme était donnée. Quand au poison, le risque était d'empoisonner les esclaves avec. Aussi il fut suggérer par Salim d'attendre le dernier moment pour placer un peu somnifère dans quelques ingrédient très spécifiques (en l’occurrence la bière). En espérant qu'ils seraient consommés dans la foulée. Pas assez pour endormir toute une troupe, mais suffisamment pour qu'un homme endormis ne se réveille pas facilement.

L'homme qu'ils capturèrent ne désaoula hélas pas assez vite avant l'expédition. Suffisamment pour avoir des informations fiable. Mais pas assez pour le voir dessiner un plan. Il leur donna les horaires précises des tours de gardes. Les postes principaux, à savoir deux gardes dans l'entrée, deux dans la cours, deux par couloirs. Le seul espace non surveillé était l'amphithéâtre. Mais ce dernier était verrouillé de partout durant la nuit. Norim appris aussi que la porte par laquelle ils s'étaient échappé avait été condamnée le temps de changer la serrure. Il appris aussi que ce qui était appelé "l'aile basse" était l'aile où on maquillait les esclaves, et que dans un coin se trouvait un portail où un commerce avec des hommes serpents s'effectuait. Il y avait toujours au moins une personne dans la cuisine et quelques gardes de repos jouant dans leur espace dédié. A vrai dire, certains y dormaient parfois par manque de place. Norim appris aussi que dans les sous-terrains se trouvait non seulement les combattants de l'arène, mais aussi la salle des gardes de base, dormant dans des hamacs. et plein de pièce où s'entassaient les esclaves de peu d'intérêt. Ceux qu'on destinait aux mines, aux champs, aux sacrifices rituels ou au commerce avec les hommes serpents, les malades étaient parqués là aussi. On les entassait selon l'arrivage, parfois à trois par chambre pour un seul lit. On les affamait aussi histoire qu'ils se tiennent calmes. Parfois après ce traitement, on leur trouvait un intérêt, et ils passaient à l'étage au dessus, mais ça n'arrivait pas souvent.

Outre cela, il y avait des fosse où l'on jetait les cadavre, de nombreuses salles où l'on stockait les objets capturé et encore à vendre. Salle qui pouvait aussi servir de salle de torture pour les trop fortes tête. La majorité des puit d'eau s'y trouvait. Enfin, à l'est de l'arène se trouvait la chambre des trolls. Deux trolls que tout le monde craignait depuis qu'ils avaient une fois défoncé la porte les emprisonnant. Depuis toute les portes menant à leur antre ont été renforcée, et les mécanismes pour les ouvrir se trouve dans un couloir entre l'arène et l'antre des trolls. Deux porte renforcée séparaient cet espace du passage menant les trolls de leur antre à l'arène.

Près des chambres des gladiateurs, séparé par plusieurs portes et murs se trouvait l'accès aux égouts. à l'origine, on pouvait y accéder directement depuis les chambres, mais il y avait déjà eu une échappée d'esclave par ce biais. Du coup, le mur entre l'escalier et les chambre d'esclave avait été muré.

Un autre accès aux égouts se trouvait vers les salles de maquillages, mais le garde ne s'y était jamais rendu lui même.

Leur principal soucis était la façon d'entrer. Il n'y avait que peu de porte vers le complexe. L'une très gardée par les égouts, une autre était celle privative du prêtre qu'ils avaient tué... et la porte serait forcément gardée en raison de cela. Et enfin, la dernière entrée était la porte principale.

Il restait aussi les fenêtres, il y en avait très peu, et la plupart possédaient des barreaux. Ou encore les toits, si quelqu'un trouvait le moyen de pouvoir y accéder. Une fois le plan d'action déterminée, il ne leur resterait plus qu'à mener l'attaque.




EDIT:
Les cartes :
1er étage (par Kip)
rez-de-chaussée (par kip)
Sous-sol (par norim)

écrit par: Norim Lundi 16 Décembre 2013 à 11h31
Les plans de tous le monde s'étaient bien déroulé, et au moins avaient-ils pu obtenir un plan complet, ou presque, des lieux, avec les emplacements des esclaves, avant de partir, une chose appréciable, notamment par le fait qu'ils n'auraient pas besoin de fouiller toutes les pièces.
Il restait à mettre au point le plan de l'assaut à proprement parler. Norim, pour sa part, avait vu deux principales possibilités. La première, et probablement la plus sage, était d'arriver par les toits au premier étage, en se servant d'échelles, à la fois pour monter et, à l'horizontal, pour traverser les gouffres sans danger. De là, il pourrait être fcile d'atteindre la salle des gardes, et une fois ceux-ci défaits, de retenir les renforts dans les escaliers pendant que d'autres se chargeait de la libération à proprement parlé des esclaves. Le plus gros problème de se plan était la libération des esclaves du rez de chaussée, mais quelques personnes discrètes pouvaient certainement s'en charger pendant que les plus brutaux, Norim en tête, faisaient diversion et s'occupaient des garde.
Le second plan était beaucoup plus insensé, et pourtant le préféré du nain, qui n'était pas surnommé le fou pour rien. Il s'agissait alors d'un assaut frontal, roulant sur les renforts avant qu'ils ne soient prêt à se battre pour ensuite revenir se charger des gardes qui descendraient. Ce plan reposait sur un concept un peu étrange, mais qui pourtant s'avérait généralement juste : plus un point est bien protégé, la porte d'entrée principale en l'occurrence, moins ceux qui sont chargé de sa surveillance y font attention, certain que personne n'attaquera par là. L'effet de surprise aidant, il y avait donc moyen de faire quelque chose en passant par là, mais seul avec ce plan, Norim n'aurait aucune chance, c'est pour cela qu'il suivrait le groupe si ce dernier choisissait le plan "raisonnable".

écrit par: Kipepeo Mercredi 18 Décembre 2013 à 22h24
Penchée sur les différents plans, Kipepeo transpirait à grosses gouttes. La barde n'avait aucune idée de stratégie. Elle écoutait le plan de Norim avec intérêt, pensant que peut-être il n'avait pas tort de vouloir entrer par la porte d'entrée. Pourtant la petite barde, halfeline jusqu'au bout des orteils pensait qu'une issue plus discrète devait exister. N'y avait-il pas des couloirs de replis pour si jamais quelqu'un venait à interférer avec le cours des affaires. La question lui semblait idiote dès qu'elle la posa : bien sûr que non, vu que ces transactions étaient pratiquement licite dans une ville comme Luskan.

Sans cesse son esprit se tourna vers les environs immédiats des bâtiments qu'ils souhaitaient investir et sur la sécurité des esclaves une fois libérés. Comment allaient-il en sortir vivants ? Faisant confiance à celui qui semblait pratiquement sûr de son coup, elle tenta quand même un dernier recours : celui d'aller au moins observer ce qui entourait les bâtiments, notamment voir si une porte "d'artiste" peut-être dérobée existait du côté de la scène.

Enjoignant Norim à la patience, elle se déguisa une fois de plus en jeune garçon et s'en fut avec un "papa" d'emprunt afin d'aller explorer les ruelles les plus proches et éventuellement trouver des portes dérobées. Elle pensa de même de faire un recensement des plaques d'égouts éventuels, si une cache d'urgence s'avérait nécessaire. Après tout son séjour dans les dessous de Luskan lui avait peut-être appris une leçon : regarder sous terre ...

écrit par: Jebeddo Samedi 21 Décembre 2013 à 10h41
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube


Kipepéo se fit vite rappeler à l'ordre. Ils n'avaient plus le temps pour de nouvelles investigations. C'était à l'aube ou jamais. Aussi, bougonnant peut être un peu, elle rentra dans le rang, pas très à l'aise, et l'angoisse au ventre à cette perspective d'assaut guerrier imminent.

Pour le reste, le premier plan de Norim fut largement accepté, tandis que le second n’accueillit qu'un froid toussotement. Beaucoup semblaient le trouver un peu trop risquer, mais personne n'osa se moquer du nain. Durant ces quelques jours, il avait acquis le respect des combattants.

L'équipe se fit confier les échelles et un peu d'équipement, tandis que les pirates semblaient à leur tour en plein préparatifs. Des tonneaux de cette poudre gnomique qu'on appelle poudre noire passait dangereusement sous des rangée de torches, des chansons de marin volaient dans l'air, et une seule chose pouvait être ressentie. L'empressement, la hâte de prendre le large, mettre les voiles. Quitter cette condition de brigand pour celle de... pas vraiment différente aux yeux des honnêtes gens... de pirate.

Ils avaient toutefois compté qu'ils leur faudrait attendre que les libérateurs d'esclave pour mettre leur plan éclair à exécution.


C'est dans la nuit noire qu'ils firent les dernières préparations. Sur les conseils de Salim ils avaient tous passé du noir sur leurs lames ainsi que leurs visages. Le groupe avançait dans le silence avec un bruit sinistre de métal et de bois entrechoqué. Ils se placèrent en rang face au mur portant le moins de fenêtre, et le plus à l'abris des regards. Il y eu un moment d'arrêt, de silence, d'immobilité. Puis les échelles commencèrent à être placées. On avait placé un peu de tissus pour amortir le choc au moment où le bois heurterait la pierre, si bien que tout se fit sans un bruit. Ils grimpèrent tous les échelles, il était maintenant l'heure de mettre leur plan à exécution.

Mais déjà ils avaient des éléments à prendre en compte. En contrebas, deux équipes de deux gardes effectuaient leurs ronde. Deux dans la grande cours, et deux devant la bâtisse des esclaves contraints de se prostituer.



Vous êtes en a/b 56. il y a deux gardes en h et j 36, et deux en y 46 et 47 de la carte 1er étage

écrit par: Norim Lundi 23 Décembre 2013 à 11h57
Suivant le mouvement, Norim prit même l'initiative de se placer assez rapidement en tête de groupe, faisant parti de ceux qui pouvaient voir sans difficulté dans la nuit, sans avoir non plus besoin d'allumer de torches, autant dire de signaux pour être repéré par ceux chez qui ils allaient.
Sans vraiment étonner le nain, c'était le premier des deux plans qu'il avait proposé qui fut choisi, alors même que c'était pour cette raison que le second était parfait, tellement fou que personne ne le choisirait, donc qu'il n'y avait pas besoin de se défendre contre lui, si bien qu'il en devenait beaucoup plus simple, puisque sans résistance ou en surprenant totalement le peu qui pouvait exister, mais il doutait de pouvoir faire changer d'avis un si grand nombre, il n'était pas un aussi bon meneur d'hommes.

Sur place avec les échelles, ils purent monter sans difficulté, et Norim insista pour en placer une à l'horizontale pour éviter une chute malencontreuse qui les révèlerait à tous un peu trop tôt. Le but était d'ainsi traverser facilement pour atteindre l'infirmerie, en traversant lorsque les gardes étaient au plus loin, et de les tenir en joue, pour les abattre s'ils les remarquaient, quand ils étaient près. Dès que certains, Norim inclut, auraient atteint l'infirmerie et ce serait introduit à l'intérieur, ils pourraient se séparer en deux groupes, l'un, discret, libérant l'aile occupée sur deux étages, pendant que les autres, bien moins discret, se chargerait de l'autre aile en attirant l'attention sur eux et en retenant les gardes dans les escaliers.

écrit par: Kipepeo Samedi 28 Décembre 2013 à 11h44
Les yeux agrandis par l'effort, cherchant à calmer les battements de son petit coeur, la petite barde s'efforçait de suivre les grands, s'agrippant à l'échelle, avec sous les pieds un vide des plus alarmants. Kipepeo s'efforçait de ne pas regarder en bas, et de suivre fidèlement Norim, qui s'était révélé assez bon stratège dans la préparation des plans. Elle n'avouera jamais d'ailleurs la fierté arrogante qu'elle ressentit lorsqu'elle leur apporta les plans détaillés de l'antre qu'ils allaient dès à présent investir. Se raccrochant, yeux, pieds dont les orteils recourbé agrippaient la mince barre en bois et mains aux doigts tellement serrés que mille démons n'auraient pas la force de détacher, ma mine brave mais le coeur fébrile, la jeune femme escaladait cette échelle, fixant des yeux le pantalon de celui qui précédait.

La jeune femme avait décidé d'y aller au plus léger, allant même jusqu'à se déchausser, pour avoir une prise ferme sur toutes surfaces qu'ils allaient bientôt devoir dompter. Elle n'aimait toujours pas cette idée de Norim d'attirer les gardes en une bataille d'un côté pendant que de l'autre on délivrerait les prisonniers, pensant que les hommes là-dedans n'étaient pas fous et qu'ils rencontreraient bien des problèmes à réveiller tout le monde. Elle avait plaidé auprès du nain à savoir de tuer les gardes certes, mais de manière la plus discrète possible, aussi longtemps qu'il put le faire. De toute façon pour tous, le but était de commencer par l'infirmerie.

Passer par les toits avait le bénéfice de la vue en hauteur et déjà deux patrouilles étaient visibles. Kipepeo vérifia son paquetage et se rassura que son arbalète était bien placée, ses carreaux bien rangée, dague à la ceinture, les outils de cambrioleur (une récente acquisition)...
¤ Bon allez, ça va le faire, suis pas toute seule non plus... ¤ Elle avait d'ores et déjà décidé de prendre la tête du second groupe, celui qui allait aller délivrer les pauvres esclaves. La vue d'un petit bout de femme ne pouvaient que les rassurer, et les inciter à la suivre.

écrit par: Jebeddo Mercredi 01 Janvier 2014 à 15h20
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube



Le plan du nain semblait bon. Même si une rapide frayeur s'empara de tout le groupe tandis qu'ils s'avançaient sur le toit au su des gardes, rampant le plus discrètement du monde. Il y avait en effet deux écueils, le premier, il allaient devoir passer sur la crète d'un toit situé tout juste entre les deux zones de patrouilles. Et c'était là une affaire bien risquée...

l'autre écueil, qui n'en était que la moitié d'un.. excepté l'amphithéâtre, et par chance l'infirmerie, toute les fenêtres du bâtiment n'étaient en réalité que de maigre petit trou pas plus large qu'un livre. Heureusement, l'infirmerie possédait, elle, de vrais fenêtre de ce côté ci. Sans doute afin d'aérer la chambre des malades pour éviter miasmes et contagions. Toutefois, aucune des fenêtres ne donnait directement sur les toits, elles étaient légèrement décalées, sans doute pour éviter les fuites trop aisées d'esclaves récalcitrant. Il fallait toutefois noter que les volets étaient clos, imposant un obstacle supplémentaire, mais pas nécessairement insurmontable. Par contre, ils n'avaient pas de voie de secours s'ils se manquaient sur l'un ou l'autre point.

Toutefois, cela suffit pour légèrement retarder la mise en place du plan. Et profitant d'un moment d'attente, afin que les gardes de la grande cours s'éloignent un peu, les lébérateurs tinrent conseils à voix basses.


- Dîtes, quelqu'un sait comment nous ouvrirons ces foutus volets? Le plan de Norim me semble bon ce point là excepté. On n'aura aucun mal à abattre silencieusement les deux gardes de la petite cours, et les deux gêneur de la grande lorsqu'ils s'approcheront. Il y a pas mal de bon points d'où manier l'arbalète discrètement et sans êtres vus. Par contre... entrer ne me semble pas si facile. L'amphithéâtre me semble plus facile d'accès. Mais eux aussi doivent le savoir, puisqu'ils semblent avoir prévu de potentielles fuite, ou assaut par les toits. On suit quel plan? »

les bons point pour atteindre les gardes se situent en b-c 40 environs, car la pente du toit (rectangle) permet de vous y cacher plus ou moins discrètement. Il faudra juste éviter de manquer les tirs. Par contre, passer sur toute la ligne 43/44 sans êtres vu est clairement impossible sauf gardes aveugles. De même, le toit entre m et J 38/40 ne vous offre aucune cachette face aux gardes situés dans la cour.

Carte

écrit par: Norim Samedi 04 Janvier 2014 à 10h36
A dire vrai, Norim espérait bien tomber sur des fenêtre plus facile d'accès, avec une telle disposition, ils risquaient de ne jamais pouvoir atteindre des fenêtres, ou au moins certains d'entre eux, lui le premier.
Dans tous les cas, vu qu'il allait falloir descendre les gardes qui se baladaient dans les cours, il allait falloir descendre pour cacher, au moins grossièrement, les corps, et de ce fait, ils pourraient tout aussi bien entrer par le rez de chaussée, ce qui serait aussi simple pour tout le monde.
Faisant part de ses conclusions au reste du groupe, il fit aussi remarquer que, dans le calme de la nuit, les tirs feraient du bruit. Pas forcément assez pour réveiller les endormis, mais assez pour que d'une cour à l'autre, les gardes entendent. Aussi, il allait falloir se séparer et abbatre les quatre gardes en une seule salve, coordonnée par quelqu'un qui ne tirait pas, comme par exemple la petite halfeline, celle qui était venue pieds nus avec eux, une folie du point de vue de Norim.

écrit par: Kipepeo Samedi 11 Janvier 2014 à 12h17
Kipepeo coula un regard interrogateur vers Norim. Il semblerait qu'ils étaient plus ou moins coincés par ces gardes. Il dut s'en apercevoir aussi, même si ils cherchaient une solution alternative, aucune ne s'offraient à eux à part tout recommencer du début, c'est à dire chercher une autre issue. La tête relevée au milieu des grands, se trouvant presque au centre, la petite halfeline écouta les nouvelles stratégies murmurées par la bande de conspirateur.

¤Ho hé, pensa-t-elle un peu rageuse, ¤ Me prend pour une blonde celui-là... Hum c'est vrai que je suis blonde ... Attends voir petit bonhomme, dès que j'en aurais l'occasion, tu va en être espoustanflée ¤

La fierté meurtrie de Kipepeo méritait bien un nouveau mot dans la langue du Commun. Ravalant sa frustration, Kipepeo agréa au plan proposé. Si elle avait bien compris, deux groupes, visant chacun une patrouille ; elle au centre des deux, eux les yeux fixés sur sa blondeur (sic...) Elle attendit donc que tous ait pris leur place, tout en pensant qu'en fait elle ne devait pas râler : tous avait leur attention centrée sur sa petite personne, elle aimait assez ça. Elle n'oublia pas d'armer son arbalète, peut-être qu'un carreau supplémentaire pouvait faire la différence puis se mit en position.

¤Bon ! ¤ pensa la petite suivant des yeux les patrouilles ¤tout repose sur moi en fait, faut pas que je me loupe, ce sera peut-être le geste le plus important de ma vie, ou bien le dernier ... ¤ Lentement elle leva le bras, celui qui tenait l'arbalète, afin de s'agrandir un tantinet, regarda d'un air insistant et sérieux les uns puis les autres, pour être sûre que tout le monde était bien concentré, puis après quelques instants, puis le coeur battant soudainement un peu plus vite, elle abaissa le bras. ¤ Je viens d'ordonner la mort de quatre êtres vivants ...¤ Elle ne sut pas bien pourquoi, cela lui fit un choc

écrit par: Jebeddo Samedi 11 Janvier 2014 à 13h13
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages, lune claire (croissant ascendant)
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube



Un instant après que le bras de Kipepéo fut baisser, le bruit des cordes lachée retentit dans le silence. C'était un bruit sec, mat, suivit d'un autre du même type, accompagné cette fois-ci de léger cris et bruissement de gorge, puis de quatre chutes lourdes et métalliques. Puis ce fut à nouveau le silence, la voie était libre.

Quatre hommes venaient de passer de vie à trépas, sans s'être douté de rien, sans avoir vu venir les tirs. Kipépeo resta un instant heurté par ce qui venait de se passer, c'était elle qui avait donné l'ordre, fait le geste d'abattre son bras, déclenchant le tir et la mort des quatre gardes. C'est là qu'elle réalisa la portée de leur mission. Libérer les esclaves signifiait tuer leurs geôliers, sournoisement sans leur laisser la possibilité de se défendre ou de répliquer (du moins, si possible). C'était une mission de soldat, loin des images de ces héros pourfendant « proprement » un ennemi toujours si vil, si perfide, si mauvais qu'ils en paraissaient inexistant, lointain. Une main discrètement posée sur son épaule la fit se ressaisir. C'était l'un des esclaves libéré, dans l'obscurité, elle ne put dire de qui il pouvait s'agir, mais l'essentiel passa. Elle ne retint que son regard, celui d'un soutient, et de compréhension. Oui, c'était horrible, mais ils n'avaient pas le choix. Et surtout, leur propres vie, leur liberté courrait un risque tout aussi grand que celui des gardes.

Il faut dire que le groupe de Norim et Kipepéo avait maintenant tout d'un petit commando. Norim avait put s'en rendre compte, leur petit entraînement n'avait pas été inutile. Tous étaient synchronisé, tant pour les déplacement que pour les tirs. Et à vrai dire, il constata qu'il était sans doute le plus bruyant du groupe, car ses compagnons de combats s'étaient avérés bien plus discrets que lui dans leurs armures légères. L'échelle fut rapidement posée, et tous descendirent dans la cours. Dissimulant les corps dans les coin d'ombre, ou derrière les piliers. Une fois en bas, il constatèrent deux choses.

D'une, tout le monde ne dormait pas, ils entendaient du bruit et des rires au loin dans l'une des pièces. L'autre point concernait les portes, celles menant vers l'arène ou l'amphithéâtre étaient lourdement fermée (et sans doute de même autant à l'intérieur qu'à l'extérieur), tandis qu'à l'opposé, celle qui menait vers le hall d'entrée (K46), l'aile des « esclaves sexuels » (ijk 35), ou encore, celle menant vers une aile inexplorée (h43) ne semblaient pas verrouillées.

Selon le plan de Norim, deux groupes commençaient à se former, l'un, composée d'une dizaine de personne, Norim inclus, irait s'en prendre aux gardes de l'aile principale. L'autre, composée de trois personnes, et qui semblait proposer à Kipepéo de les rejoindre, allait s'occuper de libérer l'aile des esclaves sexuels.

Tous cependant attendaient l'avis du nain, qui semblait être soudainement investit du leadership de la mission.

écrit par: Norim Samedi 18 Janvier 2014 à 11h27
La salve eu l'effet escompté, même si Norim ne put s'empêcher, honte suprème, qu'il faisait parti de ceux qui avait raté leur coup à cet occasion, même si la chose passa inaperçu parmi ses camarades.
Descendant avec les autres pour cacher les corps, Norim se sentait un peu honteux, il avait tout de même mis au point un plan pour abattre sans leur laisser une chance de se défendre. Si cela n'avait pas été des esclavagistes, jamais il n'aurait autorisé de participer à un plan aussi lâche, mais ces gens étaient pire que des gobelins, qui souvent ne faisaient que chercher de quoi se nourrir.
Les corps cachés plus ou moins bien, le nain sortit sa hache et son écu alors que les groupes se constituaient. Vérifiant que son groupe était prêt au combat, il prit la direction de la salle des gardes, prêt à y rentrer en force dès que tout le groupe serait prêt, espérant ainsi à la fois surprendre les gardes avant qu'ils ne soient prêt à se battre, mais aussi attirer l'attention de ceux qui était prêt, évitant ainsi au second groupe, qui prenait le plus de risques, de devoir trop se battre alors qu'il se devait de prendre la majorité des combattants avec lui, pour éviter d'avoir des pertes en faisant les choses au plus vite, même si cette répartition pourrait changer une fois que la salle de garde serait sécurisée.

écrit par: Kipepeo Lundi 27 Janvier 2014 à 11h30
Kipepeo était bien contente que le plan du nain avait fonctionné. Elle n'était pas peu fière en fait, elle avait parfaitement coordonné le tout et ils avaient pu descendre pour investir les lieux. C'était là une des choses qui la tourmentaient le plus, entrer. Bon l'autre serait de sortir, et là il y avait encore pas mal de boulot. Elle fit signe aux hommes de cacher les cadavres tout frais et de les fouiller. Avec un peu de chance, ils trouveraient des clés ouvrant les cellules ou tout autre chose qui pouvait se révéler utile. Puis fallait effacer les traces le mieux possible. Cela leur achèterait du temps.

Elle s'approcha de Norim et lui chuchota à l'oreille :

- Essaie de rester discret le plus longtemps possible hein. Il nous faut du temps pour libérer tout ce petit monde, et j'espère que la plupart d'entre eux sauront se laisser convaincre. Elle pensait que certains feraient des difficultés non pas par envie, mais surtout par crainte, la peur panique de se faire reprendre et de subir la punition de leur tentative d'évasion. Elle n'osait penser aux possible punitions que ces pauvres gens pourraient subir. Après s'être assuré que tout le monde était prêt, le coeur battant, elle laissa partir Norim et s'occupa de sa propre mission.

Kipepeo, tendant l'oreille s'apprêta à rejoindre l'aile des esclaves sexuels. Elle n'aimait pas trop l'idée des rires étouffés et du bruit qui se faisait entendre. Il y avait peut-être des innocents dans cette histoire... Elle prit à parti les hommes avec elle et leur murmura
: attention : si il y a des clients, et si c'est possible, assommez-les, attachez-les et mettez leur un bâillon. Je n'aimerais pas nous faire passer pour des assassins. Je préfèrerais passer pour une héroine ... soupira-t-elle pensant que ce serait bien difficile. D'un pas mesuré elle se dirigea vers l'aile afin de libérer les esclaves. Avant d'entrer dans le couloir, elle jeta un coup d'oeil pour s'assurer que personne n'y était. Elle ferait la même chose à chaque porte, avant d'y entrer...¤ J'espère ne pas trop tomber en plein milieu d'ébats qui requièrent l'intimité ¤ pensa-t-elle brusquement ¤ Je ne peux pas fermer les yeux genre ... si ? Que Brandobaris me vienne en aide ...¤

écrit par: Jebeddo Lundi 27 Janvier 2014 à 13h06
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages, lune claire (croissant ascendant)
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube


Le groupe se sépara en deux. Norim se rendit directement en direction du hall d'entré et des salles de repos des gardes. Là où la petite équipe de Kipepéo investit l'aile des « plaisirs » comme elle devait sans doute être nommé par les odieux commerçants.

En tout cas, elle fit bien de jeter un oeil. Un garde se tenait dans le couloir, effectuant sa ronde. Pour le moment, et par chance, il leur tournait le dos. Mais arrivé au bout du cours couloir, il allait soit tourner prendre un escalier lourdement décoré. Soit, il reviendrais vers eux... Il fallait le neutraliser.

Coup de chance toutefois se dis Kipepéo, les lieux étaient silencieux. S'il y avait eu des ébats ou des soupirs. Cela avait dû finir il y a un moment, investir la place à l'aube avait cet avantage que même dans ce cadre là, la plupart des gens devaient soit dormir, soit être passé aux confidences sur l'oreiller. Les lieux étaient globalement silencieux, mis à part les pas du garde, le bruit du vent à l'extérieur, et celui des ronflements plus ou moins sonore. Les rires avaient lieux dans un autre bâtiment semblait-il.



De son côté, Norim avec le gros des troupes se tenait maintenant devant la porte menant au hall principal, et surtout à l'aile de repos des gardes. Il ne faisait aucun doute que derrière la porte, en temps normal, plusieurs gardes attentifs seraient de faction. Et a priori une entrée discrète semblait impossible, à moins d'avoir un plan.

Mais peut être justement lancer un début de chaos et de cris d'alerte faisait partie du plan? Norim savait qu'il se tenait face à un choix crucial, qu'il avait déjà anticipé, et peut être planifié, mais toujours la demi seconde avant la prise d'un tel choix était délicate. Le genre de situation qui peut vous faire capoter toute une mission.



N'oubliez pas vos point d'action

écrit par: Norim Samedi 01 Février 2014 à 22h55
Aidant à cacher les corps, Norim regarda rapidement si la planque pourrait résister à une fouille visuelle rapide, avec des conditions visuelles qui s'approcherait de ce qu'il y avait actuellement.
Satisfait, surtout vu ce qui allait suivre, Norim rangea son arc, il n'allait plus en avoir besoin, car en intérieur, mieux valait compter sur sa hache. Sortant cette dernière, ainsi que le plus gros des boucliers qu'il avait acheté peu de temps auparavant, il indiqua, à voix basse, aux autres qui l'avaient suivi :


- Les choses se corsent, il va falloir se battre. Voilà comment on va faire. J'ouvre la porte, le bouclier en avant pour accueillir d’éventuels projectiles. Et vous derrière, vous leur tirez dessus autant que possible, en vous cachant derrière moi. Et vite, on avance, vous lâchez les arbalètes et vous passez sur les armes blanches.
Deux d'entre vous passent au plus vite à travers la salle, attention à ne pas se faire tuer tout de même ! Préférez être plus lent et arriver en vie. De là, vous allez tomber sur le couloir vers les chambres des gardes, chargez-vous en tant qu'ils ne sont pas prêt.

La morale du nain l'obligea à ajouter :

- Mais contentez-vous de vous assommer s'ils ne sont pas armé, nous valons mieux qu'eux et nous n'avons pas de raison de leur en vouloir, ils ne font que leur travail, ce sont leurs patrons que nous voulons avec la tête au bout d'une pique, comme tout justice digne de ce nom la leur mettrais au terme d'un procès juste et équitable, mais nous n'avons pas le temps de le leur organiser.

Il se plaça puis demanda :

- Prêt ? Allons-y.

Dès que tout le monde lui fit signe qu'il était prêt, le nain ouvrit la porte.

écrit par: Kipepeo Mercredi 05 Février 2014 à 18h47
Furtive comme seule une halfeline pieds-nus pouvait l'être, la petite barde réfléchit un instant que faire à propos de cette sentinelle qui arpentait le couloir. Deux solutions s'offraient à elle : soit elle attendait que celui-ci monte l'escalier et lui laisse le temps de mettre un homme au bout qui attendrait qu'il revienne pour l'empêcher de donner l'alerte ; soit il revenait vers elle et l'attaquerait dès qu'il fut assez près d'eux. De deux choses l'une pensa la petite barde ... ¤ Mince y en a une troisième : le bougre reste au milieu. Mince de chez mince, je déteste les couloirs ainsi... A moins que la première porte ? Passer de porte en porte ? ¤ Kipepeo chercha vainement une solution lorsqu'une idée lui traversa l'esprit. Elle confia un instant son arbalète à un voisin et entreprit à tisser un sort à voix basse. Une fois prête elle rejeta un oeil pour voir où se trouvait le larron.

Attention fit-elle en murmurant son plan à ses compagnons je vais lancer un sort qui rendra glissant une partie du couloir, puis me montrer. Dès qu'il sera à terre le bonhomme vous en profiterez pour le faire taire. Et je ne veux pas savoir comment. Laissez le là où sa glisse hein, ainsi on pourra passer par dessus et éviter de tomber à notre tour. Il fera office de pont.

Kipepeo n'en menait pas large. Elle voulait sauvegarder le plus possible les gens autour d'elle, les esclaves et même les gardes. Après tout étaient payés pour ça les pauvres. Avant de se lancer dans son action de sournoise elle leva une prière au Père des Halfelins ¤ Brandobaris, je sais que je te sollicite souvent pour le moment, mais pourrais-tu veillez sur ces gens qui m'accompagnent et qui me font confiance, et puis donner la force aussi aux esclaves que j'aimerais libérer. Merci Papa Brandobaris, j'espère que t'es pas trop occupé ...¤ Elle ouvrit la porte et mit son plan en action. Après avoir lancé le sort elle ouvrit la porte à la volée et héla le garde :

- Hé Monsieur ! Tu viens t'amuser un peu ? L'air ingénue, les pieds nus, les bras croisée dans son dos, elle le regarda avec un grand sourire malicieux. Toi tu seras le gros vilain chat et moi la petite souris !

écrit par: Jebeddo Mardi 18 Février 2014 à 11h56
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages, lune claire (croissant ascendant)
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube



Le plan de la Hin pris de court les membres de son équipe, et à dire vrai, il s'en fallut de très peu pour que cela tourne au massacre dans leur propre camp. Lorsqu'elle commença à incanter... hé bien, le garde l'entendis, et se retourna alors que le sort faisait effet. Du coup, lorsque Kipepeo apparut devant lui, elle le vit déjà le cor d'alarme a la bouche pour alerter les environs.

Mais la chance était décidément du côté de la Hin, l'homme surpris, ne sut maintenir son équilibre, alors même qu'il n'avait que peu bougé. Ce dérapage le fit tomber à terre dans un fracas métalique et son cor rebondit au loin.
Ni une ni deux, les différents membre du groupes se jetèrent sur le garde pour l’immobiliser avant qu'il ne songe à crier plus fort. La tache ne fut pas aisée avec toute cette graisse, et deux autres personne se retrouvèrent à terre. Pas tous heureusement. Et d'un coup de pommeau, le garde fut assommé.

S'il y avait des gardes au dessus, ils avaient déjà entendu le bruit. Mais au moins, ceux des autres parties du bâtiment n'entendraient rien. Déjà, on entendais des bruits de pas vers les portes. Sans doute certains esclave plus vif, ou plus récemment captif que les autres s'étaient approché de leur portes, intrigués.


De l'autre côté du bâtiment, les choses se passèrent bien plus comme prévu. La porte ouverte à la volée, et avant que le garde ne réagissent, certains avaient déjà un carreau planté dans le dos, le bras ou la gorge. Des trois gardes, deux s'écroulèrent, et le dernier se trouva vite encercler. Tandis que quatre (et non deux, mais au vu des circonstances c'était là un esprit d'initiative plus qu'adéquat), se précipitèrent vers les chambres des gardes.

Le garde encerclé, cherchant sans doute à sauver sa vie, jeta son arme et son cor au loin. Et d'une voix pas trop forte ajouta et s'adressant au Nain.


- Ola du calme... Bon, il semblerais que ce soit mon salaire dû par mon patron, ou ma vie. Et j'estime ma vie plus que quelques centaine de pièce d'or le mois. Je suis mercenaire. Je me rend. Mais si vous le souhaitez, et contre bon salaire. Je peux gonfler vos rang. En plus je connais les lieux. Ça vous dis?

Dans les couloirs derrières, on entendais déjà les premiers sursaut de surprise. Les coup mat des pommeau s’abattant sur les crânes, ou celui, plus rude aux oreilles du nains, du fer perçant la chair, du gargouillis de sang dans la gorge ou les poumons. Certains avaient suivit ses directives. D'autre se révélaient déjà avide de sang, ou peut être de vengeance.

écrit par: Norim Mercredi 26 Février 2014 à 08h34
Voyant le mercenaire se rendre, Norim se dirigea vers son arme pour être certain qu'il ne s'en servirait pas, et indiqua aux autres restés avec lui :

- Attachez celui-ci et les autres qui se rendent, désarmez tout le monde, y compris les morts, on pourra équiper les prisonniers avec ça pour la suite du plan, et on est certain qu'ils ne les ramasseront pas pour se battre en changeant d'avis. Je n'ai pas assez confiance en quelqu'un qui vient de se battre contre moi pour m'en faire un allié. Toutefois, nous les libèrerons avant de partir, sans quoi il finiront à la place de ceux que nous allons sortir des geôles pour leur échec.

Sans attendre plus longtemps et partant du principe que ses directives seraient suivies, le boiteux se dirigea vers le couloir pour arrêter les fous sanguinaires, leur rappelant pourquoi ils étaient là, c'est à dire pour libérer les prisonniers, et non pour massacrer des gardes désarmés qui, s'ils n'étaient pas totalement innocents, n'étaient pas responsable de cet état de fait. Si jamais ils tombaient sur de plus grands pontes de l'organisation, Norim lui-même n'était pas certain de se contenir, surtout que la chose serait certainement bénéfique pour les étrangers des environs, au moins le temps que les survivants se battent pour les places laissées vacantes, décimant ainsi leurs propres rangs sans que personne n'ait à les traquer.

écrit par: Kipepeo Dimanche 02 Mars 2014 à 19h06
Kipepeo remercia vite fait Brandobaris qui avait choisit de semer quelques graines de bonne fortune et de chance sur sa petite et chaotique fidèle. Elle donna rapidement les ordres. Elle connaissait les lieux et même l'agencement des chambres pour avoir visité certaines d'entre elles. Elle avait aussi repéré la clé que le garde utilisait pour les ouvrir. Elle délesta le garde assommé, bâillonné et ligoté pour aller ouvrir l'une d'entre elle, un esclave d'une belle prestance et dont les muscles ne seraient pas trop inutiles.

Elle se souvint que celui-ci lui avait fait forte impression et devait d'ailleurs faire forte impression à pas mal de coeur féminin. Taillé comme ces statues dans le temple de Sunie, il avait en outre des dents parfaites (on le lui avait montré) et des cheveux de couleur de soleil. Mais trêve de rêveries puériles, il ne sera jamais son esclave ... La porte ouverte elle se para d'un charmant sourire (on ne sait jamais) et rapidement le calma, le repoussant dans la chambre. Les hommes y tirèrent le garde, s'engouffrèrent avec elle et refermèrent la porte pour laisser un couloir désert, sans aucune trace si ce n'est un petit carré plus luisant que les autres, là où la graisse que Kipepeo avait fabriqué avec sa magie attendait les pas des autres soldats.

Priant avec ferveur que ceux-ci tombe dans le piège, au pire pensa-t-elle ils ne feront que passer aller voir plus loin quoique qu'elle put imaginer pire encore mais tant pis, c'est pas le moment. Elle attendit près de la porte, l'oreille aux aguets, prête à en découdre. Cherchant le regard des hommes avec elle, elle espérait qu'ils étaient jusqu'à présent satisfait de sa roublardise.

¤ J'espère que je ne vais pas virer mauvaise moi. Dans cette cité ça craint vache. Un faut pas et on se retrouve à adorer Loviatar sans même le faire exprès ¤

hrp.gif Là j'investis mes points pour connaissance ultérieure de l'endroit et observation rapprochée et des chambres et de la clé et du bel esclave mode Spartacus *_*

écrit par: Jebeddo Lundi 10 Mars 2014 à 14h18
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages, lune claire (croissant ascendant)
Température: froid, environ -10°C
Moment: un peu avant l'aube



Norim

Le nain vit le visage dépité du mercenaire. Celui-ci avait semble-t-il réellement espérer rejoindre le camp des vainqueurs. Le nain surpris une expression de haine quand le guerrier se fit passer les menottes et le baillons. Ce qui certifia au nain qu'on ne pouvait lui faire confiance. Puis soudain, juste au moment où on lui passait le bayon, il poussa un hurlement tonitruant qui rompit le calme de la nuit, avant de se faire assommer par l'un des hommes de Norim.

Tout s'accéléra. Au bout d'un couloir, on entendit des bruit d'homme surpris suivit de pas de course. Un des anciens esclave libéré qui était partit de son propre chef en éclaireur revint en vitesse.


- Il y avait des sentinelles derrière ce qui semble être la cuisine. Il est partit en courant s'engoufrer dans un escalier. Nul doute qu'il y a là bas une seconde salle de garde. Que fait-on? »

C'était maintenant qu'il fallait tenir. Le nain savait cependant qu'au dessus d'eux se trouvaient les chambres des esclaves. Avec sans doute un ou deux gardes patrouillant dans les environs. Toutes les chambres du rez de chaussé avaient été neutralisés. D'après les armes rapportées, Norim reconnus les arbalétrier d'élites contre lesquels ils avaient eu affaire lorsqu'ils s'étaient échappés.

- Ils vont sans doute tenter de nous prendre en tenaille en passant par la cuisine, et par la cours. On aurait dû bloquer les portes du grand hall, et des différents lieux. Ils se seraient retrouvé coincé et nous n'aurions eu qu'un front. Enfin, le temps qu'ils ouvrent tout et fassent le tour, on aura un peu de marge. A vrai dire, je crains plus pour l'autre groupe... »

Tous attendaient les ordres de Norim. Mais peut être ce dernier avait-il plus d'un tour dans son sac?



Kipepéo


Tout alla comme sur des roulettes. Ou du moins presque, le bel éphèbe fut surpris, mais ne poussa pas un cris. A vrai dire, il se contenta de s'évanouir à la vu du garde assommé. Le beau sourire n'avait sans doute pas suffit.
Mais bon... quand même, songea la barde, il aurait put tenir sur ses jambes, même elle était capable de tenir sur ses jambes...

Heureusement, il revint vite à lui, surpris, un peu effrayé, et heureux, heureux de se savoir bientôt libre. Dans le couloir à peut près au même moment, il y eu un appel, quelque pas, un jurons, et puis un fracas de métal. Le second garde était tombé dans le piège. Ni une, ni deux, toute la troupe vint lui faire son affaire. Non sans mal pour certains qui se retrouvèrent eux aussi au sol. Puis, ce fut le silence.

Il n'y avait visiblement que deux gardes dans cette partie ci du complexe. La voie était-elle libre?

Il y eu un cris au loin. Sans doute du côté de Norim.

Et tout proche, des murmures, ceux des esclaves, à l'instar de l'éphèbes tous exprimaient les même sentiments, peur, espoir, surprise, étourdissement de quelque chose trop longtemps souhaité pour être réellement espérés. En parlant de ça, le bel éphèbe était toujours aussi surpris, et à vrai dire, personne n'avait pris le temps de lui expliquer ce qui se tramait. De fait, il pris rapidement l'initiative... en chuchottant.


- Par Waukyne, vous venez nous sortir de là? Vous êtes qui? Que nous voulez vous? »

Une chance peut être pour Kipepéo, ou peut être un très bon déguisement à l'époque, mais le bel éphèbe ne la reconnaissait pas.

Kipepéo 2 points de missions consommés : la clef était sur le garde, et c'était bien l'esclave que tu as vu.

Carte du rez de chaussé
1er étage
Sous-sol connus

Pour le rez de chaussé, en bleu, c'est vous. La tache brune, c'est le sort de graisse. Kip, l'escalier en g12 ne va qu'à l'étage. Norim l'escalier en V38 ne va qu'à l'étage, tandis que celui en C10 ne va qu'au sous-sol. De même que celui en R48.

écrit par: Norim Lundi 10 Mars 2014 à 20h51
Entre le regard et le cri du mercenaire, Norim fut plus que content de sa décision, car si l'homme avait sonné, plus ou moins, l'alarme, il n'avait pas pu leur faire grand mal, en se retournant contre eux lorsque les ennemis leur faisaient face par exemple. Et il était aussi certain de ne pas regretter sa décision après ce genre d'action, dommage pour lui.
Prenant le temps de donner quelques ordres avant de monter pour commencer la libération d'esclaves de son coté, Norim indiqua que toutes les portes, ou presque, devaient être bliquées, par exemple à l'aide des literits des gardes. Deux exceptions s'imposaient toutefois : la première, c'était leur voie de sortie, la porte principale, qui devait être fermée, mais devait pouvoir être ouverte à tout moment pour leur permettre de se disperser dans la ville et ses souterrains. La seconde, elle, devait rester ouverte, mais bien gardée. C'était celle qui permettrait à l'autre groupe de les rejoindre le moment venu. Enfin, quelqu'un devrait rester à surveiller tant qu'ils n'étaient pas parti, la porte au fond du couloir, même si elle était bloquée, pour donner l'alerte si on tentait de la forcer.
Les ordres donnés, Norim prit la direction de l'étage, avec quelques autres combattants et ceux qui savait y faire avec les portes verrouillées, talent indispensable tant qu'ils n'auraient pas les clefs. En haut, ils se séparèrent en deux groupes, une minorité, deux tout au plus, se dirigeant vers l'infirmerie, le reste prenant d'assaut le couloir, Norim en tête et les libérateurs en sécurité derrière.

écrit par: Kipepeo Mardi 01 Avril 2014 à 06h49
La satisfaction de Kipepeo s'amoindrit un peu lorsqu'elle se rendit compte que le bel esclave dont elle se souvenait n'avait pour elle pas la réciproque. Elle se consola un peu, pensant qu'en fait elle avait si bien joué son rôle que personne ne la reconnaîtrait de toute façon. Puis elle était accompagnée de pirates certes, mais des pirates au grand coeur. Une première partie était faite, reste à terminer la seconde partie.

Le danger était toujours aussi grand, si pas accentué par le fait que progressivement leurs hôtes involontaires allaient être au courant que quelque chose ne tournait pas rond dans leur demeure. De plus va falloir trouver la porte de sortie. Si tout allait bien du côté du nain Norim, ils ne devrait pas avoir trop de mal à la trouver, même si il faudrait forcer un peu.

Elle prit néanmoins le temps d'expliquer et répondre aux questions : qui sait, ces esclaves auraient peut-être des informations supplémentaires à donner, ou même une envie de se battre pour leur propre liberté. D'une voix douce et mesurée afin de ne pas trop répercuter sa voix dans les couloirs elle répondit à cet homme qui semblait presque étourdi par ce qui lui arrivait :


- Nous somme venus pour rendre la liberté aux hommes et aux femmes qui sont esclaves céans ... Du moins pensa-t-elle c'est ça qu'elle avait compris. Une vague suspicion habita son coeur qu'elle chassa aussitôt, reléguant un sentiment de paranoïa au loin. Elle sourit doucement à l'homme à la carrure bien sculptée Rien ne vous empêche de nous aider. Si vous le souhaitez et le pouvez, prenez les armes et combattez donc à nos côtés. Savez-vous si il y a beaucoup de gardes là-haut ? continua-t-elle s'avançant prudemment vers l'escalier. Elle jeta un coup d'oeil vers le haut, et tendit l'oreille aussi avant de s'y engager le plus discrètement possible. ¤ C'est la partie où l'on peut tomber sur n'importe qui ou n'importe quoi ¤ pensa-t-elle ¤ Allons un peu de cran ma fille, on va y arriver ! ¤

hrp.gif Perception sur son environnement. Monte les escaliers pour aller à l'étage supérieur en finesse et en discrétion. Tentes de grossir les rangs des combattants en rameutant tout esclave qui a envie de se battre pour sa liberté.

écrit par: Jebeddo Dimanche 06 Avril 2014 à 22h16
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Kipepeo

Juste avant de monter, l'Halfeline fut rassurée. Il y avait peu de garde de ce côté ci, les esclaves sexuels n'étaient apparemment pas vraiment considéré comme une menace, elle apprit tout de même qu'il en restait un troisième à l'étage, qu'il leur faudrait déloger. Pourtant, songea-t-elle, ils avaient sans doute plus facilement l'occasion de se libérer... Mais elle n'avait pas le temps de se poser la question songeait-elle, après tout, peut être étaient-ils plus brisée que les autres ? Mais cela lui semblait faible comme explication, il devait y avoir quelque chose...

Elle monta discrètement l'escalier. Le silence était plus que pesant, l'étage entier semblait retenir son souffle, tandis que l'étage intérieur était plein de remous, de bruit, de soupir de soulagement, il s'en fallait de peu pour qu'un cri d'espoir ne fut lâcher. Cela lui soulageait le coeur. Mais une fois à l'étage, elle eu aussi un autre aspect de ce que pouvait représenter la promesse d'une libération. Quelle elle arriva sur le palier, il n'y avait d'autre garde qu'un cadavre étranglé par un simple drap à travers les barreaux. Le garde avait dû se cacher là et se faire surprendre par le ou la captive.

Lorsque la Hin se redressa et se permit de faire un peu plus de bruit, la personne, une femme, derrière les barreaux se mit à taper fort contre la porte « sortez moi de là! » c'était un cri de rage, de fureur contenu qui s'échappait, et qui lui rappela d'autres regards qu'elle avait surpris en bas, lorsqu'elle avait libéré quelques esclaves, mais qu’inconsciemment elle avait choisie d'ignorer. Il n'y avait pas que de la joie parmi eux, mais aussi parfois de la fureur, mal canalisée, parfois des regards dur même envers les libérateurs. Et puis il y avait aussi ceux qui semblait ne pas comprendre, qui semblait presque craintif, et ne voulaient pas sortir.


Enfin, une chose était sure l'aile était complètement libérée, les quelques autres libérateur de son groupe ouvraient déjà les portes, et là encore il y eu se concert varié de regard.

Mais tout s'emballa tout à coup, une femme lui sauta dessus.


- Mon enfant! Libérez mon enfant! Ils le gardent en bas! Je ne sais pas ce qu'ils leurs font. Depuis un mois je n'ai plus de nouvelle, il a à peine dix ans! Libérez-le! » Après cela il y eu d'autre cris, « libérez ma femme » « mon mari » « ma fille » « mon frère ». Et la litanie continuait. Tous n'en avaient pas nécessairement, et parmi ceux qui avaient des proches « en bas » certains accusaient déjà les libérateurs de la mort de ces dernier. Tout cela commençait à tourner au plus mal, et n'alla qu'en empirant lorsqu'un des libérateur survint le regard anxieu et lui murmura à l'oreille.

- Il y a des gardes dans la cours... »


Norim


Son plan se déroulait à merveille. Il entendit quelques garde se heurter à la porte bloquée, sans réussir à l'enfoncer tandis qu'il montait libérer les esclaves de l'étage. La poignée de garde encore en vie qui y restait n'opposa pas vraiment résistance et furent rapidement exécuté ou ligoté. Les portes fut ouverte par endroit au crochetage, à d'autre en enfonçant les portes, et pour certaine à l'aide des clef trouvée sur les soldats. En un instant, l'étage complet fut libre.

Ne restait plus qu'à partir songeait-il.

Seulement voilà, avant de descendre, l'un de ses hommes en faction dans la pouponnière vint discrètement le rejoindre.


« Des hommes entrent dans la cours depuis les portes sous les arches ici. Et j'ai cru voir la porte en face de nous bouger. On pourrait filer pour notre part, mais les autres... Je ne crois pas que ce soit une option envisageable. »

Norim jeta discrètement un œil à la situation. Les hommes dans la cours n'étaient pas très nombreux. Mais il n'y avait aucun moyen de savoir si d'autres hommes étaient dissimulés sous les arches ou ailleurs, tandis que les quelques hommes dans la cours ne servaient que d'appât.

La situation se compliquait réellement.




Carte du rez de chaussé
1er étage
Sous-sol connus

En rouge, les ennemis que vous voyez. Mais il peut y en avoir sous les arches ou dans les bâtiments.

écrit par: Norim Mercredi 09 Avril 2014 à 09h46
Tombant sur les quelques gardes restant, il n'y en eu que pour quelques instants à les persuader de se rendre, ou à les mettre hors d'état de nuire lorsque certains refusèrent. Les autres, toujours en vie, furent attachés et baillonés, histoire de ne plus être des problèmes par la suite, et de pouvoir leur servir de monnaie d'échange, d'otages, si les choses tournaient mal. Norim n'aimait pas le concept d'otages en soit, mais il le préférait à une exécution sommaire des prisonniers, même si cela voulait dire qu'ils pouvaient retourner grossir les rangs adverses, l'honneur voulait que l'on traite bien ses adversaires qui s'étaient rendu, mais sans non plus mettre sa propre vie avant la leur ou celle de ses camarades. Au moins ainsi, ils ne gênaient plus.
Les coups à la porte, heureusement bloquée, indiquaient qu'ils étaient repérés. Le temps n'était plus à la discrétion, bien au contraire, qui n'avait jamais été le fort de Norim. Il ne restait plus qu'à trouver un moyen de fuir, avec l'autre groupe.
Foncer dans le tas aurait pu être une solution, mais sans connaitre le nombre exact de leur adversaire, cela aurait été dangeureux pour eux, sans certitude concernant la survie de l'autre groupe. Pour le moment, ils devaient surtout garder la porte, leur moyen de sortie.
C'est alors que Norim eut une idée : la porte n'avait pas toujours été le moyen de sortie qu'ils avaient envisagé, bien au contraire, la plupart la pensant trop bien gardée, certains avaient émi l'idée qu'au cas où ils se trouveraient enfermé et encerclé, ils pourraient sortir en creusant eux-même leur sortie, ce qui voulait dire qu'ils pouvaient aussi creuser une entrée ! Cela serait bruyant à souhaits, ils seraient des cibles potentiels pour les archers et autres arbalétriers sur les toits, encore que, en choisissant bien sa place, et non l'infirmerie comme il y avait songé au départ, la chose devait pouvoir marcher. Sans attendre, il indiqua à la sentinelle :


- Va me chercher ceux qui voulaient démolir le mur pour sortir, j'ai du boulot pour eux. Qu'ils ramènent leurs masses et me rejoignent à l'étage. Les autres, soyez prêt à tirer sur les ennemis que vous voyez, au moins pour les déconcentrer, pendant qu'on évacu l'autre batiment. On a des ressources, on va s'en servir !

Sans attendre, le nain retourna à l'étage criant qu'il fallait ouvrir la dernière cellule en priorité, pour rentrer à l'intérieur avec ses démolisseurs.

- Frappez ici jusqu'à ce que le mur s'écroule, leur ordonna-t-il, et faite pareil avec celui qui se trouve de l'autre coté, on va rejoindre les autres, qu'ils puissent sortir avec nous sans se faire tailler le gras.

Une fois de l'autre coté, entre les masses pour la pierre et les armes pour les adversaires plus en chairs, il ne devrait pas y avoir de problèmes pour rejoindre la petite halfeline et ses camarades.



hrp.gif Norim utilise un point de mission (équipement) pour que le groupe est pris quelques masses de démolition. C'est possible d'avoir un rappel de combien de points il reste ?
Se sert des masses (et des hommes) pour ouvrir le mur en N-O 8/9 et M/N 9-10 de l'étage.

écrit par: Kipepeo Mercredi 30 Avril 2014 à 08h34
Tout s'était bien passé jusqu'à présent. La discrétion dont ils avaient fait preuve était digne des grands elfes des forêts profondes, leur dextérité à éliminer les gardes ferait pâlir d'envie ne guilde entière d'assassin émérite, et la libération des esclaves se passait comme prévu. Jusqu'à présent du moins. La petite halfeline perdit un instant sa concentration lorsqu'elle fut pris à parti par ces gens qui à l'encontre de toute forme de prudence se mettait à parler fort, à tel point que la petite barde en avait l'impression que les murs tremblaient. ¤ Surtout ne pas perdre son calme ¤ se dit-elle alors qu'elle rougissait sous le coup de la colère. Tout allait si bien, il ne fallait qu'une personne pour foutre le bordel. D'un signe elle demanda à ce grand esclave tout en muscle de la porter sur son épaule afin qu'elle puisse dominer la marée humaine et endiguer les flots de paroles qui menaçaient de noyer tout leurs plan. Une fois juchée sur son épaule elle leva la main pour réclamer le silence.

- Nous sommes ici pour libérer tout le monde ! dit-elle d'une voix aussi calme mais volontaire qu'elle put. Elle fixa du regard tout et chacun, tentant de transmettre son assurance et sa volonté Votre enfant, votre frère ou soeur, on est là pour ça. Si il faut aller en bas, même si il y a des soldats on trouvera un moyen. Pour cela il faut que l'on reste efficace et soudés comme les doigts de ma main. Elle leva sa main pour mieux montrer ce qu'elle voulait dire Cela fait une entité qui peut ouvrir, déplacer, sauver, caresser... Ensemble nous irons tous les libérer. Que ceux qui veulent nous aider viennent avec nous, mais en silence et vous faites exactement ce qu'on vous dit. Elle attendit un moment pour être sûre que tout le monde avait bien compris puis se pencha vers celui qui avait parlé à propos de gardes Vous connaissez les lieux là "en bas" ? Les gardes dans la tour on pourrait essayer de les attirer vers un endroit où les enfermer ?

La décision était prise. Ils iront en bas avec ceux qui voulaient se joindre à eux, prenant au passage toutes armes possibles. Elle pesta de ne pas savoir exactement où était le nain et son escouade. Peut-être qu'il les avait déjà libérés ... Dans le doute fallait aller vérifier et peut-être pourraient-ils joindre leurs force pour une dernière ligne droite.

Souriante elle indiqua à celui qui la portait sur son épaule, qu'elle en avait fini et qu'elle pouvait désormais marcher...

écrit par: Jebeddo Samedi 03 Mai 2014 à 22h21
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Aube



Norim

Une chance qu'ils aient pensé aux maillets. À la fois utile comme arme et pour les travaux de démolition. Une chance aussi qu'ils ne soient pas sortit directement dans la cours. Un coup d'oeil plus approfondis, et un peu de patience leurs montra qu'une embuscade leur avait été préparée. Ne les voyant pas venir, les hommes dissimulés sous l'arche se rapprochèrent de la porte, tentant de l'ouvrir... sans succès.

Heureusement pour Norim et ses hommes, les soldats dans la cours se mirent à faire suffisamment de raffut pour masquer leur coups de maillets au moment opportun. Le seul soucis, était que ce boucan venait d'un bélier portatif que l'on avait transporté, et des ordres donnés pour se défendre contre une potentielle volée. Puis des coups porté à la porte. Qui ne tiendrais pas longuement, et leur couperais toute retraite vers la rue...

Contre toute attente, les mur cédèrent facilement. Il faut dire, d'une part, ils étaient vers l'intérieur du bâtis, fait de brique (alors que côté rue, les mur étaient fait de pierre bien plus solide), et de l'autre l'un des esclaves était architecte, et avec quelques conseils bien avisé avait accélérer la manœuvre sans provoquer d'éboulement. C'était aussi l'un des rares esclaves à ne pas être trop intimidé par Norim et son groupe armé. L'homme avait un certains esprit d'initiative malgré son grand âge.

Pour les autres, on ne leur laissa pas vraiment de temps pour la discussion. Il leur fût donné des armes ou des maillets, ou des postes d'observation à tenir.

Enfin, le second mur céda. Et un homme fut envoyé prévenir Kipepéo et ses compères que la voie était maintenant ouverte.



Kipepéo

Lorsqu'elle avait grimpé sur l'épaule du bel homme, la jeune Halfeline avait eu la peur au ventre. Et si c'était trop tard pour les bruits? Et si elle ne parvenait pas à les calmer? Elle n'aurait rien eu contre une assistance divine à ce moment précis. Elle n'avait pas vraiment les talents de diplomate nécessaires... Et d'ailleurs, elle sentie que si elle réussit à calmer un peu le jeu, ce ne fut pas suffisant pour calmer les esprits. Tout au plus, cela les poussa à parler moins fort. Mais chez certains, la peur risquait à tout moment de reprendre la mains sur la raison. Cela risquait de les pousser à des comportement irréfléchis et désastreux... La jeune Hin marchait sur un fil de rasoir...

Heureusement pour elle, il y eu un maigre espoir auquel se rattacher. Un des hommes connaissait suffisamment les lieux sous terrain pour compléter leur carte. Il expliqua que comme tous, on lui avait bandé les yeux, et désorienté à plusieurs reprises durant le trajet. Mais, il ne se désorientait pas facilement, et avait un très bon sens de l'espace. Et pour cause, il avait longtemps travaillé dans des mines au nord (et non, il n'y a pas que les nains qui creusent dans les montagnes songea la Hin). Parfois sans lumière.
Il ne connaissait cependant pas tout le complexe, et pas assez bien pour pouvoir dire où coincer suffisamment longtemps les gardes...

Il y eu un coup de masse sur le mur à l'étage. Un vent de panique se répendit dans le groupe. Certains étaient près à crier... Un second coup... Quelqu'un eu l'idée de barricader la porte d'entrée. Personne ne sut qui, mais la providence sans doute y fût pour quelque chose. Car lorsqu'un bruit de pierre qui s'écroule se fit entendre, il y eu des cris de paniques, certains se précipitèrent vers les portes, et pris de paniques et de rages le voyant bloquée, allaient s'en prendre à Kipepéo et ses hommes, lorsqu'un homme apparut dans le couloir.

Un allié qui vint avec un signe de paix. Un soulagement. Norim leur proposait de les rejoindre à l'étage avant de prendre la poudre d'escampette. Au même moment, quelqu'un tentait de forcer la porte d'entrée. Puis il y eu des cris à l'extérieur, des ordres donnés, dont ils ne purent saisir la nature. On renforça la barricade de la porte, puis tout le monde s'en fut vers les toits.



Kipepéo, Norim

Norim vit une véritable marée de femmes et d'hommes jeunes et d'allures saine, mais en bonne partie paniquée... Du moins autant que ceux qu'il avait libéré, il s'en rendait compte maintenant. Beaucoup semblaient perdu, d'autre fou d'une rage froide contre leurs ancien oppresseur, d'autre semblaient comme hébété, suivant le groupe sans trop comprendre la chance qui leur tombait dessus. Et enfin, quelques cas très rare, qui, les pieds sur terre s'étaient mit à agir de concert avec eux. Donnant conseils avisés, et aide loins d'être superflue.

Heureusement, songeat-il, il ne restait plus qu'à fuir... Du moins le pensait-il lorsque Kipepéo, sortant la dernière, lui raconta pour les esclaves encore coincés au sous-sol.

Au même moment, alors que Kipepéo venait tout juste de conter au nain ce dernier soucis. Un de leurs homme apparut.


- On nous as coupé la retraite. Ils viennent d'envahir le hall d'entré, on a seulement put fermer l'aile de justesse avant qu'ils entre. On l'a barricadé avec plusieurs lits. Ils semblent qu'ils aient emportés le bélier de l'autre côté pour s'en prendre à l'autre groupe... La cours est remplie d'archer, passer par les toits me semble plus que risqué. Que fait-on?

Au loin, le soleil commençait à poindre.

Carte sous-sol Mis à jour
Rez-de-chaussée
Toits


Concernant les points de missions :

Kip: 2 points de missions personnels sur 3 utilisés.
Norim : 1 points de missions sur 3 personnels utilisés. (je me suis permis de vous accorder un coup de veine en me servant sur vos points tongue.gif. Oui, ça peut aussi marcher comme ça)

Vous avez aussi une clef du garde que vous avez capturé (vous ignorez cependant ce qu'elle ouvre).

Vous avez aussi utilisé 1 point sur 2 concernant l'équipement.

et il vous reste les deux points du pot commun.

écrit par: Norim Samedi 10 Mai 2014 à 11h10
- Merde ! lacha Norim en apprenant la perte de la porte principale, l'unique sortie directe qu'ils connaissaient.
A n'en pas douter, la porte serait bien garder pour tout le temps qu'ils seraient ici, et même si ça voulait dire que les effectifs seraient réduits par ailleurs, ce n'était pas une bonne nouvelle.
En attendant, il lui fallait plus de choses pour avoir une idée de ce qu'ils pouvaient faire :


- Une idée du nombre de ceux qui gardent l'entrée ? Parce que si la cour est pleine d'archers, venir de l'autre aile sera aussi dangeureux que de se balader sur les toits, alors que le problème ne se posera pas à l'intérieur du hall.
D'ici là, monter ici les prisonniers, qu'ils nous servent de monnaie d'échange, et que les étages seront facile à tenir, en plaçant un ou deux lits dans les escaliers, ce serait plus un siège qu'autre chose, mais je doute que nous obtenions des renforts avant longtemps.
Il y a bien les sous-sols, mais je doute qu'ils aient négligé cette possibilité, et il faudrait dégager la porte, ce qui ne leur laisserait que plus de temps pour se préparer.
Vous ! fit-il en désignant ceux qui avaient encore les masses en main. Essayez de voir si vous pouvez ouvrir une brèche dans le mur extérieur, au niveau des couloirs ou des cellules, même si nous sommes au premier étage, la chute ne tuera personne, et les masses ont été prises pour ça après tout.

écrit par: Kipepeo Mardi 27 Mai 2014 à 15h49
Kipepeo tenta de ne pas sombrer dans une réaction chaotique lorsqu'elle entendit le nain parler de "monnaie d'échange". Elle était venue pour libérer tout le monde. Pourtant Norim faisait ce qu'il y avait peut-être de mieux, sauver la grande majorité. Même si le bon sens était ce qu'il était, l'halfeline était tout sauf pleine de bon sens. Au milieu de ce brouhaha, elle tentait de réfléchir au mieux. Il est vrai qu'à force de faire des trous, déjà à la base, prit comme tel, ça fera vachement chier les propriétaires des lieux. Bêtement cela la fit sourire. Mais la question restait entière. Comment descendre dans les sous-sols sans passer par une marrée de gardes maintenant tout à fait avertis de leur présence. Cela ne servait vraiment plus à rien de tenter d'avancer avec discrétion.

Seul le courage et les tripes seront désormais notre flambeau vers la liberté commença-t-elle cherchant à insuffler la vaillance dans les coeurs de ceux qui étaient autour d'elle et surtout de calmer la panique. A situation désespérée, rien n'est encore perdu. Courage mes amis, les dieux sourient à ceux qui ont la foi. Nous nous en sortirons tous !

A propos de s'en sortir tous dit la barde à voix plus basse à Norim Je propose qu'une fois le mur troué nous descendions au sous-sol par des moyens que l'on trouvera bien Kipepeo avait la foi et était gonflée à bloc J'aimerais vraiment libérer les enfants ... Sa voix se perdit dans la pensée de ce que les hommes pouvaient faire des enfants, des objets à utiliser à leur guise et surtout à modeler à envie. Elle se tourna vers ceux qui connaissait cet endroit. Dites-moi quels sont les différents passages pour aller vers le sous-sol d'ici en tout cas ... Nous avons une clé là, quelqu'un sait ce que cela ouvre ? La portant vers le haut, elle espérait que tout le monde serait en mesure de la voir et peut-être que cela rappellera un souvenir à quelqu'un. Kipepeo ne savait pas si elle allait en sortir vivante et son sacrifice ne servirait sans doute pas à grand chose dans ce monde où tout était à vendre et à acheter...

hrp.gif Tente de remonter le moral à tout le monde avec inspiration vaillante

écrit par: Norim Mardi 10 Juin 2014 à 17h58
Les informations que la petite halfeline donna changea instantanément les plans de Norim qui s'écria à celui qu'il avait envoyé abandonner le rez-de-chaussée :

- Un instant ! S'il y a des enfants en sauver, il va falloir le faire. Et même si j'ignore comment c'est là dessous, sans quoi ils seraient déjà libres, je mènerais la fronde.
La majorité du groupe restera sur le même plan, échappez-vous tant que c'est possible. Un groupe de petite taille passera plus facilement inaperçu dans le tumulte actuel, surtout si la majorité s'enfuit, ils n'auront pas de raison de croire que certains sont rester, surtout si la porte a bien été verrouillé derrière nous. Nous trouverons une autre voie“ pour partir, comme celle de notre première évasion.

Il demanda rapidement pour savoir s'il avait des volontaires, se limitant à 5 en plus de la chipie et de lui-même, et d'éventuellement un esclave qui connaîtrait les lieux, même s'il n'était pas certain de pouvoir en trouver un. Et dès que le groupe serait formé, il faudrait partir au plus vite, avant de perdre le contrôle du rez de chaussée, sans quoi il faudrait creuser un trou dans le sol, ce qui serait tout de même beaucoup moins discret, non pas que cela soit la spécialité du nain.

écrit par: Jebeddo Lundi 30 Juin 2014 à 15h13
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


Le propos de Kipepéo étaient tombé à point, là où certains commençaient à céder à la panique. Si ce ne fut pas suffisant pour tout le monde, l'effet contamina peu à peu les troupes, pour les rassurer peu à peu.


Deux groupes furent rapidement formés. En espérant que la formation de deux groupe ne les fasse advenir ni trop tôt, ni trop tard. D'ailleurs, maintenant qu'ils étaient repéré, l'alerte allait sans doute être donnée? Peut être la garde viendrait-elle renforcer les troupes des esclavagistes? Tous l'ignoraient. Et la tension était à son comble. Les décisions de Norim ayant jusque là été bénéfiques, l'avis général se porta toutefois dans sa direction. Et quelques hommes de mains de Norim furent envoyés avec eux pour rejoindre le point de rendez-vous avec les pirates.

Six hommes restèrent avec Norim et Kipepeo, il fût difficile de faire comprendre à certains esclaves tout juste libéré qu'ils ne pouvaient venir en aide à leur famille, mais devaient fuir dans l'espoir de les retrouver. Concernant la clef, personne ne savait à quoi elle servait pour l'heure... c'était une clef, et voilà tout.

Le plan du nain fonctionna bien. La fuite soudaine de la majorité des esclaves détourna suffisamment l'attention des gardes de l'accès au sous sol. La plupart s’engouffrèrent dans la cours, puis sortirent dans la rue.

Enfin, presque suffisamment... Un homme avait été laissé de faction sur place, dans l'escalier... Et ce dernier eu le temps de crier avant d'être abattu. Personne ne savait s'il avait été entendu, mais il leur faudrait maintenant tenir compte que l'alerte avait été donnée.

Sans un mot, ils s'enfoncèrent à sept dans les sous sol de l'arène esclavagiste. Rappelant à Norim et ses hommes de mauvais souvenirs.

Au bas des escaliers se trouvait la sale de repos des gardes du commun, on y trouvait encore quelques armes et objets, une table où traînaient quelques broc de bière, et derrière de petite séparation en bois, des lits étagés avec des coffres à leurs pieds. Une porte menait vers les couloirs silencieux mais bien éclairés. Au premier embranchement, deux portes se faisaient face.



Carte sous-sol Mis à jour
Rez-de-chaussée
Toits

écrit par: Kipepeo Dimanche 20 Juillet 2014 à 12h05
Le coeur battant, l'oreille aux aguets, les pieds discrets, la petite dame fière de son courage inhabituel s'enfonça en compagnie de la troupe de choc dans les entrailles d'un monde qu'elle n'avait pas encore vu. Aux dires de son compagnon Norim, elle savait que lui serait plus à même à les guider dans ces couloirs, vu qu'il avait déjà visité ces endroits sous forme de prisonnier.

¤ Maintenant qu'ils savent qu'on est là on a intérêt à être rapides ¤ pensa-t-elle descendant prestement les escaliers. ¤ Je gage qu'on sera assez vite repérés. Pourvu qu'on ne ne se perde pas trop, sinon on sera coincé de chez pas moyen de sortir ... ¤

D'un air curieux elle examina la salle de garde, reniflant le breuvage laissé, ouvrant vite fait les coffres et fouinant dans les recoins. Ce n'était pas son habitude de s'approprier de choses qui n'étaient pas à elle, mais l'heure était à la guérilla, et peut-être dénicherait-elle quelque chose qui puisse l'aider à délivrer les malheureux enfants prisonniers. Elle se demandait d'ailleurs pourquoi on les avait enfermé ci-bas. Serait-ce pour leur faire peur ? Leur faire subir les cachots pour les ressortir plus dociles et soumis, insufflant la sainte trouille d'y être à nouveau enfermé ? Tout était possible dans l'esprit de ces esclavagistes qui avaient intérêt de posséder un cheptel bien dressé, peut-être même aux compétences de futurs gladiateurs... Devant les deux portes elle s'arrêta consultant son ami Norim du regard. Chuchotant elle proposa de rapidement explorer la porte de droite, pendant que lui explorerait la porte de gauche....

- Tu laisseras une marque à la pointe de ta dague sur le mur à côté de la porte que tu empruntes afin que je puisse te suivre une fois que j'aurais fini avec ce qui se trouve derrière la porte. Ainsi je pourrais facilement te retrouver. Et mets une croix sur les portes des pièces explorées que je ne perde pas mon temps à les ouvrir. D'accord ?

écrit par: Norim Mercredi 23 Juillet 2014 à 15h25
- À vos ordre mon général ! répondit Norim, un peu ironique, continuant tout de même en si dirigeant vers les portes les plus proches : sauf que je n'ai pas de dague, mais une hache fera tout aussi bien l'affaire.

Habitué aux chaînes de commandement clairement établies, et se considérait dans ce groupe, en particulier dans ce petit détachement, comme celui en charge, de part son expérience militaire, le fait que le reste ne soit qu'un ramassis de renégats et de pirates, voleurs et autres contrebandiers n'aidait pas, puisqu'il ne leur faisait pas assez confiance pour recevoir des ordres de leur part, mais ce que disait la demi-portion était juste, surtout si on ajoutait que l'incapacité évidente de la halfeline à se battre la mettait hors du cercle militaire auquel il était habitué.

Il dirigea le reste du groupe de huit de la manière suivante : deux personnes restaient en arrière pour les avertir si du grabuge arrivait par l'arrière, en profitant pour prendre les armes qui traînaient : toute arme qu'ils prenaient avec eux n'était pas utilisé contre eux, et pouvait servir à armer les gens libéré, même s'il s'agirait principalement d'enfants ici. Deux autres ferait de même plus loin, au bout du couloir, prêt de la salle de garde qu'ils avaient déjà occupé une fois, quelques temps plus tôt, se préparant à recevoir un assaut de ce lieu et écoutant pour déterminer s'il était occupé. Les quatre personnes restantes, incluant Kipépéo et lui-même, fouilleraient les lieux, nettoyant les lieux des occupants hostiles et libérant les esclaves, en finesse pour la seule fille du groupe, en force pour les autres. Dès lors qu'ils auraient fini, ils pourraient lancer l'assaut sur l'autre salle de garde si elle était occupé, éventuellement même avant que les portes résistantes aux haches n'aient été ouverte par leur serrurière de service, vu qu'elle leur serait inutile pour affronter l'acier qui risquait de les attendre.

écrit par: Jebeddo Samedi 26 Juillet 2014 à 16h52
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin





Kipepéo ne trouva pas grand chose dans les coffres. Des vêtements, de la graisse, de l'huile pour les lampes. Quelques babioles qui devaient surtout avoir un intérêt émotionnels pour le garde qui le possédait. De temps à autre une ou deux piécette, un carreau d'arbalète, des torches, des capes, des draps, des couverts, des broc à bière, de petit miroir d'acier, des dagues de facture moyenne, des nécessaire de rasage,... bref, tout ce qu'on peut s'attendre à trouver dans le coffre d'un garde, rien de mirobolant, mais peut être des choses utiles.

Les hommes de Norim piquèrent rapidement les armes sur les rateliers. Et le plan de l'halfeline se mit en place. Et le hasard fit bien les choses.

De son côté Kipepéo tomba sur une petite salle vide, avec deux portes closes de chaque côté, chacune avec un judas qu'elle ne pouvait atteindre. Mais à l'odeur, il devait y avoir des êtres vivants (et sans doute humanoïdes) derrière ces portes.

De leur côté, Norim et ses hommes eux tombèrent sur des gardes jouant au dés... très surpris de se voir tout à coup envahit. Sans doute avaient-ils entendu l'alarme, mais ils étaient loin de se douter que la sources de tout ce branle bas de combat leur tomberait dessus.

Près des deux hommes... une fontaine. Sans doute directement prélevée au fleuve de la ville. Proche d'eux, au sud, trois portes mal agencée, c'était comme si l'on avait ajouté de la maçonnerie récente dans une grande salle. Mal agencé, mais exploitant le moindre espace possible. Le porte comportaient une petite fenêtre grillagée par laquelle on devait pouvoir voir ce qui se trouvait à l'intérieur.

Mais il fallait d'abord faire quelque chose des deux hommes, et agir vite.

écrit par: Norim Mercredi 13 Août 2014 à 07h14
Tombant sur les deux hommes, Norim ne prit que le temps de remercier les dieux de la chance que ce soit lui et non la petite dame qui soit tombé sur ce duo avant de foncer dans le tas. En effet, malheureusement pour ses adversaires, il n'allait pas pouvoir leur laisser la possibilité de se rendre, à moins qu'ils n'y pensent d'eux-mêmes, car cela voudrait aussi dire leur donner le temps de donner l'alarme s'ils le voulaient, que ce soit avant ou après s'être rendu, comme avait failli le faire l'homme à l'étage supérieur après avoir été capturé. Mais c'était l'ordre des choses, ceux qui s’entraînent à se battre et font ce métier savent qu'il existe un risque qu'un jour, ils tombent sur plus fort qu'eux et décèdent dans le pire des cas, comme cela avait failli arrivé une fois à Norim et où seul la chance l'avait sauvé, celle-là même qui l'avait déshonoré aux yeux des siens, de ceux qui savaient qu'il avait survécu en pensaient que c'était uniquement parce qu'il avait fuit le combat, et non parce qu'il était tombé inconscient des suites de ses blessures avant de tomber sur une bonne âme qui l'avait sauvé, même si certaines traces restaient encore, dans sa manière de marcher, et de courir, principalement.
Norim fonçait donc sur les deux hommes, la hache levée, bien décidé à faire tomber le premier, agonisant, à terre avant même qu'ils n'aient pu réagir, et si tout se passait parfaitement à faire tomber le second dans la foulée, avant en tout cas qu'il n'est eu l'idée de sonner l'alarme.


hrp.gif Norim charge l'ennemi le plus proche

écrit par: Kipepeo Dimanche 17 Août 2014 à 18h11
Kipepeo sourit de toute ses dents lorsque Norim la traita de Général. En fait c'est vrai, elle était un peu dirigiste, d'ailleurs cela ne la servait pas toujours, l'entrainant parfois dans des méandres compliqués et complexes au vue de sa petite taille. Mais comme disait le vieux proverbe halfelin (qu'elle venait d'inventer afin de se rassurer) : "Quand on est petit faut avoir une grande gueule". Un proverbe plein de bon sens en fait, n'était-ce point les plus petits chiens qui donnaient de la voix en jappements aigus d'une intensité assez énervante. Sauf qu'elle n'avait pas envie d'être énervante. Aussi fit-elle un clin d’œil à Norim et sans se répartir de sa bonhomie habituelle lui répondit : Je dirais plus ma générale, mon bon Norim. Mais bon il est évident que tu as bien plus de galons que moi, ce qui te fait commandeur de toutes les armées ! Bonne chance !

Elle le regarda un instant comme pour insuffler cette bonne chance alors qu'il donna bon ordre sur la façon dont ils allaient se répartir, puis se dirigea avec son groupe vers la porte qu'elle avait arbitrairement choisie. Retenant son souffle comme si cela éviterait à la porte de grincer, la petite halfeline passa d'abord la moitié de son visage ne jetant qu'un oeil, offrant le moins de surface possible à tout éventuel assaillant. Bon d'accord en matière de courage on avait vu bien mieux, mais Dame vaillance reviendra lorsqu'elle se glissera dans une de ses colères ou coup de tête habituels.

Peste soit toutes ces hauteurs ! jura-t-elle tout bas Entre les tables trop hautes, les chaises que je dois pratiquement escalader, les bars trois fois mon hauteurs sans parler des lits pareils à des gigantesques plaines où je me réveille à l'envers, me voici devant un judas que je ne peux pas atteindre !

Elle avait deux solutions : soit elle demandait qu'on la porte afin qu'elle puisse voir par elle-même ce que contenait ces cellules dont l'odeur lui chatouillait les narines, soit elle demandait à l'un des hommes l'accompagnant de regarder à sa place ... Elle opta très vite pour la première solution, un visage de femme était plus agréable qu'une face de pirate en fait et effraierait bien moins les résidents de ces cellules. Elle approcha celui qui semblait le plus neutre et d'une petite voix, usant de son sourire charmeur, battant à peine les cils elle lui demanda d'une petite voix de la hausser à la hauteur du judas.

écrit par: Jebeddo Jeudi 21 Août 2014 à 23h14
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


Norim

Tout se passa très vite. La charge du Nain de laissa même pas à son adversaire le temps de sortir son arme. Si le coup ne fut pas fatal, l'homme en resta abasourdis, et blessé, tomba à terre, criant qu'il se rendait.

Le second ne fit pas meilleure figure. Il tenta bien de riposter. Mais avant même d'avoir put dégainer il avait déjà reçu un coup de masse, un coup de lance l'amocha plus encore. Il porta bien un coup, mais l'armure de Norim en déporta la plus grande partie. Tout au plus sentit-il la force du coup. Il s'en sortirait sans doute avec un hématome. Puis, les dagues achevèrent le travail, et le garde passa de vie à trépas.

Les hommes de Norim investirent la salle, et sans question ni tracas, commencèrent à enfoncer les portes de ce qui s'avéra être des prisons. De nombreuses personnes en sortir. Trop nombreuses pour un espace si réduit, Norim commença même à se dire que en comparaison, lui et les autres gladiateurs avaient été très bien traités. La plupart d'entre eux étaient rachitiques et étourdis par leur libertés soudaine. Quelques-uns, sans doute capturés récement, étaient encore frais et alertes, ravis d'être libéré... mais pas vraiment assez fort pour pouvoir se battre. Trop maigre, trop vieux, trop jeune, trop malade...


Kipepéo

[i]De son côté, l'Halfeline jeta un oeil dans l'une des salles. Et le spectacle qu'elle vit la remua jusqu'au plus profond d'elle même. Elle bouillait de rage. Là, entassés se trouvaient des personnes faibles, peut être malade, sous alimentées, et en surnombre. Tous avaient l'air effrayés, blessé, sans doute battu. Il y avait aussi des nombreux enfants à l'air si sombre et surtout... seuls, malgré la masse, sans doute séparé de leur famille. Tout à coup, quelqu'un se précipita à la grille, faisant sursauter Kipepéo.


- Qui que vous soyez ! Sortez nous de là par pitié ! »

Après ce cri, il y eu du remu ménage à toute les portes. Des visages apparurent au différent grillage. Généralement les personnes les plus récemment arrivée, en meilleure santé, et qui n'avaient pas encore ce regard « éteint ». Parmis eux, il y avait des malades, enfermés dans l'une des cellules un peu à part.

écrit par: Norim Dimanche 31 Août 2014 à 13h14
- Ferme là ! Tout de suite, menaça Norim de l'homme qui criait au sol, sans quoi je te fait taire de force, définitivement.

Norim ne bluffait pas, la mission se devait d'être discrète, sans quoi les renforts ennemis allaient leur tomber dessus sans plus de cérémonie, si bien qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir quelqu'un qui criaient à tout va, même si cela voulait dire les réduite définitivement au silence.

Une fois ce problème réglé, d'une manière ou d'une autre, à la préférence du premier concerné, les cellules proches furent ouvertes, montrant toutes les personnes incapables de se battre qui s'y entassaient au delà de ce qui aurait dû être possible, sans même parler de respectueux, comment autant de personnes arrivaient à tenir en aussi peu d'espace ? Incapables de se battre, ils allaient avoir besoin de protection, mais c'était bien pour cela que Norim et les autres étaient venu. Malgré tout, il leur indiqua les armes des gardes ainsi que celles qu'ils avaient récupéré plus tôt :


- Prenez-les, même si vous ne savez pas ou en servir, vous en aurez peut-être besoin, car je ne pense pas qu'ils prennent la peine de vous reprendre en vie lors de cette évasion groupée.

Ainsi, ils seraient plus intimidant en cas de besoin, et si jamais des ennemis passaient leur rideaux défensif (ou plutôt offensif, ces derniers temps), ils seraient en mesure de se défendre, ou au moins de le tenter.
Ces détails réglés, Norim passa aux salles suivantes, laissant Kipépéo se débrouiller là où elle était, puisqu'elle n'avait pas l'air d'avoir besoin d'aide, si bien qu'il valait mieux libérer tous les autres le plus rapidement possible, puis prendre une nouvelle fois la route qui les avait emmené à la surface lors de sa première visite, contre son gré, ici.

écrit par: Kipepeo Vendredi 12 Septembre 2014 à 15h42
Que Bradobaris m'en soit témoin ! Je m'en vais étriper ces saleté de saloperies de fils de putes de bas étage ! Le regard flamboyant de rage, la petite halfeline dépêcha les hommes à ouvrir à ces pauvres gens. Elle arpentait de long en large la pièce, battant des bras comme si elle se battait à l'encontre d'une armée de spectres. Ouvrez-moi tout ça ! Et si ça résiste enfoncez le tout nom d'un chien ! Son ton souvent si rieur, sa voix douce s'était chargée d'une tempête que seul le grand dieu des halfelin, Brandobaris lui même saurait calmer.

Ses pensées étaient bouillonnantes rêvant à devenir de ces grandes guerrières paladines qui pouvaient pourfendre d'un coup d'épée de feu tout le mal qui se dressait à leur encontre. Graduellement, à bout de souffle et de colère la petite femme essaya de rassurer les pauvres prisonniers qui sortirent un à un, offrant un sourire à l'un, une caresse sur la joue d'un enfant, prenant les mains des autres, comme pour leur insuffler de la force. Elle organisa le groupe, car c'était bien de libérer maintenant il fallait les sortir. Elle dépêcha un de ses hommes à la recherche de Norim avec le message qu'elle les avait trouvé et qu'il y avait un gros paquet à faire sortir. Elle insista sur le terme gros paquet pour bien montrer l'urgence de la situation. Norim ne devait pas être très loin et elle espérait que le messager reviendrait vite avec des renforts.

Dans l'attente de son retour, elle fit le tour de chacun demandant si ils pouvaient marcher ou se battre, cherchant à rassurer les plus faibles
On ne vous laissera pas ici, n'ayez crainte, tout le monde sortira usant de toutes ses capacités de douceur et de charme pour rassurer tout le monde. Inquiète elle se pencha sur ceux qui étaient les plus faibles ou ceux qui refusaient presque de bouger. Un peu de vaillance leur ferait du bien décida-t-elle. Doucement, usant de la magie naturelle qui l'enveloppa lorsqu'elle chantait, elle leur offrit une petite chanson de son cru pour les ragaillardir et rallumer la flamme de l'espoir

Montez, montez, oiseaux, à la fange rebelles,
Du poids fatal les seuls vainqueurs !
A vous le jour sans ombre et l'air, à vous les ailes
Qui font planer les yeux aussi haut que les cœurs !

Des plus parfaits vivants qu'ait formés la nature,
Lequel plus aisément plane sur les forêts,
Voit mieux se dérouler leurs vagues de verdure,
Suit mieux des quatre vents la céleste aventure,
Et regarde sans peur le soleil d'aussi près ?

Fuyez, fuyez, oiseaux, à la fange rebelles,
Du poids fatal les seuls vainqueurs !
A vous le jour, à vous l'espace ! à vous les ailes
Qui promènent les yeux aussi loin que les cœurs !

Les pâles exilés, quand vos bandes lointaines
Se perdent dans l'azur comme les jours heureux,
Sentent moins l'aiguillon de leurs superbes haines ;
Et les durs criminels chargés de justes chaînes
Peuvent encore aimer, quand vous chantez pour eux.

Chantez, chantez, oiseaux, à la fange rebelles,
Du poids fatal les seuls vainqueurs !
A vous la liberté, le ciel ! à vous les ailes
Qui font vibrer les voix aussi haut que les coeurs


¤ Bon alors il arrive Norim ¤ se dit-elle soudainement, finissant son poème

écrit par: Jebeddo Mardi 16 Septembre 2014 à 11h24
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


Norim

La salle d'après était vide de gardes, mais contenait six cellules. Deux d'entres elles étaient vide, l'une contenait exclusivement des enfants d'entre cinq et douze ans, les deux cellules d'après n'avaient que trois femmes chacunes, pour de grand espaces. Toutes les six étaient enceintes, et bénéficiaient apperament d'un traitement spécial. Ce fait parut quelque peut étrange au nain.

La dernière cellules contenait différents esclaves... ayant apparemment subis des tortures il y a peu, et dont les corps étaient couverts de blessures et de cataplasmes. Il y avait cinq personnes en tout. C'est à ce moment là qu'un des hommes qu'ils avaient embarqué pour cette mission entra dans la pièce, et allant droit à Norim lui fit son rapport.


- Kippepeo me fait te dire qu'on a trouvé plein d'esclave... Au moins une vingtaine dans une cellule dont des enfants. Elle te demande de venir, ou de me renvoyer l'avertir de la prochaine étape. »

Soit à peut près le même nombre que ce qu'ils avaient trouvé dans la première salle. Au total, ils se retrouvaient avec une soixantaine d'homme et de femmes et d'enfant faible et en mauvaise santé, six femmes à un stade avancé de grossesse, et cinq personnes dans un état grave... Tout ça à protéger à huit... Et à faire sortir d'ici en vie. La tache se complexifiait, alors qu'ils étaient si près de la fin.


Kipepéo

Son chant calma une bonne partie des esprits, et elle vit certains yeux retrouver de la vie, des esprit revenir à la conscience de soi. Mais pas chez tous, les plus abattus restaient dans cet ailleurs abrutissant les sens, les empêchant de trop souffrir leur situation, mais aussi, pour cette libération, d'en savourer la joie. Chez d'autre, la souffrance restait première et le chant ne pouvait rien pour eux.

La seconde porte fut ouverte... et si l'odeur était la même, le contraste avec la précédente pièce était foudroyant. La pièce était petite, étroite, et se rétrécissait en formant un triangle dont l'un des bord était arrondit. Au fond de la pièce, une seule personne, enchaîné de toute part et plus effrayant encore, une bouche couverte de sang formant un sourire sadique. L'homme s'empressa d'ailleurs de parler à ceux qui venaient de lui ouvrir la porte.


- Bienvenue à mes libérateurs, oui je vous appel ainsi car j'ose espérer que vous voudrez bien de moi ? Ah, j'espère que vous avez la clef pour me... comment dit-on en commun, ah oui, me dévêtir de tout ce métal. J'ai les poignets douloureux, et j'aimerais me rincer la bouche et laver mon visage si vous avez de quoi. »

La situation était plus qu'étrange, quelque chose de malsain semblait émerger de l'homme. Dans tout les cas il fallait qu'elle prenne une décision, et en tout cas, qu'elle lui retire ses chaînes.


écrit par: Kipepeo Mercredi 17 Septembre 2014 à 18h33
Kipepeo était toute en efferversence. Elle faisait ce pour quoi elle était née : aider des pauvres gens. ¤ J'aurais du être paladine ¤ pensa-t-elle, alors qu'elle se faufilait dans les rangs pour rassurer tout le monde. Mais voilà, elle avait beau avoir le coeur sur la main, le sourire doux et le mot gentil, elle fut toute interdite de voir au fond de ce trou puant cet humain qui avait un air tout à fait taillé sur mesure pour apparaître tel un vilain méchant dans toute sa splendeur. Même n'étant pas paladine elle pouvait distinguer cette aura malsaine qui exsudait de sa personne.

La petite hin lui fit face, les mains sur les hanches, se donnant l'air assuré, celui qu'elle avait déjà espionné sur la face des grandes dames. Bon ce n'était pas facile avec ses pieds nus, ses cheveux tout ébouriffés de ses dernières heures, un pantalon sali par ses galipettes sur le toit, la chemise portant les traces de sueurs de ses exercices, mais que cela ne tienne. Les mains encore toujours sur les hanches pour augmenter sa taille en largeur à défaut de l'augmenter en hauteur, le petit bout de barde fronça les sourcils, et fit la moue distinguée, avançant la lippe comme qu'il fallait :

- Monsieur ? Un cachot privé pour vous tout seul... Elle s'arrêta un instant sans se départir de cet air hautain ¤bah oui idiote que je suis, privé c'est tout seul ! Je suis en train de perdre mes moyens tiens ¤ pensa-t-elle nerveusement. Se reprenant elle continua :

Voilà qui est tout confort ... Elle consulta du regard ses compagnons. Après tout ils étaient Luskaniens, ils en avait peut-être déjà entendu parler. Puis-je vous demander votre petit nom avant de prendre une décision. Vous comprenez bien que je n'aimerais pas me retrouver avec ma jolie personne écrasée en bouillie dès que je vous aurais libéré de ces chaines ...

Kipepeo savait qu'il pouvait mentir, aussi l'observa-t-elle de près, cherchant dans son visage et sur son corps des indices et des signes qui pourraient la renseigner davantage sur cette drôle de pourriture qui habite un cachot en triangle ??
¤ Je parie que c'est un nécromant ¤ se dit elle ¤ peut-être même pire ... ¤

écrit par: Norim Jeudi 25 Septembre 2014 à 16h11
Libérant les femmes enceintes, Norim était ronchon, car il n'avait guère de doutes que ce n'était pas de leur pleine volonté que les dames s'étaient retrouvées ainsi. Certes, cela leur valait pour le moment quelques faveurs, mais il y avait tout à parier que c'était pour leur arracher leur enfant à la naissance, pour en faire soit des esclaves obéissant dès leur plus jeune âge, soit les vendre comme des enfants d'adoption pour les couples riches et sans scrupules qui ne voulaient ou ne pouvaient avoir d'enfants eux-mêmes, si les-dits couples ne comportaient pas le géniteur de l'enfant, ce qui n'était pas impossible quand on considérait la noirceur des trafiquants, et de leur clients qui non seulement autorisaient, mais également encourageaient cela. Néanmoins, les dames n'y étaient pour rien, bien au contraire, elles étaient des victimes dans l'affaire, aussi Norim indiqua aux autres de faire attention à elles, comme aux autres d'ailleurs, avant de se diriger vers Kipépéo en l'indiquant au messager :

- J'y vais, occupe toi bien de ces gens en attendant mon retour. Et pense que les apparences sont importantes, alors que toutes les armes soient en main même si ces dernières ne peuvent s'en servir. Même vos armes de secours et celles récupérées sur les gardes. Cela pourrait faire fuir quelques opposants, et Moradin sait que nous en auront besoin.

Le nain ne tarda pas à retrouver Kipépéo, les esclaves qu'elle avait libéré, à qui il indiqua la direction des autres pour tous les regrouper en un lieu, où il serait plus facile de les protéger, mais également celui qui était seul dans sa cellule. Et cela au moment où la demoiselle indiquait qu'il bénéficiait d'une cellule personnelle.
Ce simple fait était étrange, puisque même les femmes enceintes ne bénéficiaient pas de ce traitement. Cela voulait dire qu'il n'en était que plus précieux, et plus dangereux, à en juger par les chaînes qui le retenait malgré la porte maintenant déverrouillée. Heureusement, ils n'auraient pas qu'à se fier à la parole de l'homme sur ce qu'il était, grâce à l'atout qu'ils avaient dans leur manche.
Bien sur, cela ne voulait pas dire que Norim se posait la question de le libérer ou non. Les esclaves étaient une chose contre laquelle il se battrait de toutes ses forces, aussi même s'il trouvait un orque ou un gobelin enchaîné de la sorte pour être vendu en esclavage, il le libérerait. Par contre, la question qui se posait était celle de le laisser ou non en vie.
Se signalant à la halfeline, il lui indiqua :


- Tu m'as demandé ? C'est quelqu'un d'étrange que tu nous a trouvé là. Tu sais pourquoi il est dans cet état ? Enfin, on peut toujours demander au gardien, on a réussi à en capturer un.

écrit par: Jebeddo Samedi 04 Octobre 2014 à 10h49
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


L'homme pris un air dépité, comme déçu. Mais ne sembla pas perdre un brin de son assurance. Il dévisagea le nain qui venait d'arriver à son tour, ainsi que les nombreux regarde tourné vers lui. Il semblait apprécier cela, être le centre d'intérêt et l'idée que l'on ferait venir un garde spécialement pour l'interroger à son sujet le fit plus largement sourire.

- Allons allons, je pensais que vous étiez de preux et vaillant chevalier venus sauver de pauvres hères réduit à l'esclavage et voilà que pour un homme honteusement recouvert de chaîne on joue les timorée. Vous allez même faire plus confiance à un garde de mes geôlier que vous venez de combattre plutôt qu'à moi. Je suis si mortifié, mais je vous pardonne mes bons amis. Et je serais bien ingrat ma petite dame si je vous réduisait immédiatement ». Il sembla à Kipepéo qu'il avait prononcé ce mot de façon étrange. « à l'état de bouillie infâme juste après que vous m'ayez libérée... »

S'en suivit une très mauvaise imitation d'un pleur de dépit.

- Vous me demandez mon nom, mais vous me laissez, pauvre Baltimore que je suis, réduit à cet état. Partout où que j'aille j'attire toujours de honteuses supposition. Ah, triste triste monde. Même le bien en est réduit à la plus infâme méfiance. »

Sur ces entrefait, le garde arriva. Pressé de toute part, et à deux doigts de se faire lincher par la foule d'esclave armée. Il fallut même le protéger à un moment, ce qui vallut quelques protestation de la part des esclaves. On lui posa enfin la question. Le garde hébété, effrayé, parut l'être plus encore à la simple vue de l'homme.

- Ce... ce type est un fou ! Il s'en est pris aux gardes... il... avait commencé à manger l'un d'entre eux quand on est arrivé. C'est un mage très puissant. »

Baltimore, qui avait à l'origine, dès l'arrivée du garde un large sourire, fit soudainement la moue, comme un prince particulièrement déçu devant la performance d'un acteur. Et laissant un léger temps de silence, particulièrement glacial, répondit deux simples mots d'un ton qui sonnait comme une sentence de mort.

- Il ment. »

Au même instant, un grand bruit se fit entendre par la salle d'où ils étaient entrée dans les sous sols. Comme si l'on avait basculé un poids important sur la trappe de bois. Plus loins, un autre bruit plus étouffé se fit entendre. Difficile à déterminer à cette distance d'ailleurs. Baltimore semblant soudain tourner l'oreille à ces bruit, et les identifiants sans doute plus rapidement que le reste de la troupe.

- oh, il semble que votre expédition vienne de rencontrer un tournant fâcheux. Dépêchez vous de décider mon sort si vous ne souhaitez pas me rejoindre. »

Juste après ces propos, la panique et l'inquiétude semblat gagner la foule des esclaves.

écrit par: Norim Mardi 07 Octobre 2014 à 17h15
Les informations contradictoires n'aidaient pas Norim, mais il fallait prendre une décision rapidement. Finalement, la logique et la haine des esclavagistes prirent le pas sur la raison, peut-être, mais il fallait bien choisir, et aucun des choix ne paraissait bon à long terme. Il indiqua donc à Kipépéo avant de partir voir ce qui se passait à coté, la hache à la main :

- Libère-le, il a tout intérêt à nous aider s'il veut sortir d'ici, et on va avoir besoin de toute l'aide possible.

Bien sur, il allait falloir garder l'oeil sur lui, car il était évident qu'il était quelqu'un de puissant, pour être gardé ainsi, et qu'il avait quelque chose à cacher, sans quoi il leur aurait d'hors et déjà donné son nom complet et ce qu'il était capable de faire, au lieu de se contentait de se dire que le garde mentait, ce dont Norim ne pouvait ni valider ni infirmer. Mais s'il disait la vérité, avoir un puissant magicien dans leur rang serait un atout, tant qu'il ne se tournait pas contre eux.

Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il ne faisait pas une erreur, et que si des dissensions éclataient, ce ne serait qu'une fois tout le monde à l'abri, et qu'il leur suffirait de se séparer pour les régler, du moins jusqu'à la prochaine rencontre. S'il se trompait, ils étaient bons pour avoir un ennemi de plus, et un puissant. Pour éviter cela, le nain ne pouvait que prier le Morndinsamman et les dieux de la chance.

écrit par: Kipepeo Mercredi 22 Octobre 2014 à 15h51
¤Ca .. ni .. bale ? ¤ Sans qu'aucun son ne sortit de sa bouche, la petite halfeline avait résumé le "commençait à manger un garde " proféré par le garde. Elle entendait bien que cet homme pourrait faire d'elle qu'une petite bouchée au petit déjeuner en plus, mais elle le pensait plus métaphoriquement que matériellement. Elle réfléchit rapidement, le temps pressait. Un peu bêtement elle répondit machinalement : il avait peut-être faim. Après tout vos prisonniers sont bien mal nourris par ici ...

Notez Messire Baltimore dit-elle en tournant son regard d'ambre vers lui, que vous ne faites absolument rien pour que l'on vous considère sous un angle un peu plus comment dire, abordable. Manger les gardes nous serait agréable pour l'heure, vous l'avez bien compris. Mais il faut vous ranger à ce fait : vous faites peur, et je le dis honnêtement, vous me faites peur.

Kipepeo regarda Norim un dernière fois pour s'assurer que c'était bien son intention de libérer cet homme, puis soupira ¤ On a bien des pirates qui libèrent des esclaves, alors pourquoi pas un mage nécromant cannibale et surement très puissant désireux d'aider à s'échapper de sa prison tout en nous aidant nous ? Brandobaris ! Dans quelle galère m'as-tu conduit ! Bon d'accord, je m'y suis fourrée toute seule ! ¤

- Je décide de vous libérer, rien que parce que même si vous êtes un être mauvais, aucun être humain mérite un tel traitement. Et puis on pourrait encore venir dire que c'est de votre faute que tout les esclaves sont libérés...

Elle s'approcha de l'homme et entrepris à le libérer, lentement, sentant la proximité de sa puissance magique. Instinctivement elle chercha sur ses mains la présence possible d'une aura magique. Il avait peut-être préparé un sort, quoiqu'il n'avait pas de grimoire. Mais certains lanceurs de sorts n'en avaient pas besoin. Tout en s'affairant pour le libérer la petite tête de l'halefine travaillait à toute vitesse. Elle se rendit compte en fait qu'elle avait une capacité un peu étrange qui naissait en elle ... Elle voyait la magie ... et sans lancer de sort particulier ... ¤ Nom d'un nain sans poil ! ¤ pensa-t-elle mi-effarée mi-ravie

hrp.gif Utilisation de son tout nouveau pouvoir de classe ... Détection de la magie

écrit par: Jebeddo Samedi 01 Novembre 2014 à 20h46
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


L'homme laissa échapper un soupir d'affliction tandis que Kipepéo retirait les chaînes de ce dernier. Il semblait vraiment avoir mal pris les propos de l'Halfeline. Une fois libéré, il ne put s'empêcher de s'adresser à cette dernière

- Toutes ces remarques désobligeantes et ce temps perdu pour de malheureuses chaînes. J'espère au moins que grâce à cela vous vous sentez un peu plus héroïque et dans le camps du bien que précédement. Histoire que cela ai été utile. »

Ce qui dérangea plus Kipepéo ce n'était pas vraiment les propos grinçant de ce dernier, surtout que contre toute attente, elle ne détectait rien de particulièrement magique chez lui, du moins, rien de très puissant, elle sentait bien que c'était un jeteur de sort, mais il n'avait sans doute pas put lancer le moindre sort depuis un moment. C'était un brin agaçant et déconcertant après toute ces chaînes, ces propos du garde effrayé.

Non, ce qu'elle trouva plus effrayant encore, c'était l'espèce de rire gras qu'elle entendais venant d'au dessus. Elle ne savait trop d'où ça venait, avec l'écho, cela rebondissait un peu partout. Le garde captif paraissait terrorisé, et suppliait qu'on le laissa ici, enchaîné s'il préféraient, mais avec les portes closes. Surtout les portes closes.

Au même moment, un des hommes de Norim revint de la salle par où ils étaient entré, où de son propre chef il avait été prospecter.


- Ils ont verrouillé la porte derrière nous. Enfin verrouillée… ils ont mit quelque chose de très lourd dessus je pense. Ça a l'air de les faire rire. »

Ne laissant pas même le temps a Norim de répondre, ou à qui que ce soit d'autre d'ailleurs, Baltimore se permis un commentaire.

- Je ne sais pas qui est votre capitaine, mais une chose est sûre, il va absolument falloir se mettre en mouvement tout de suite. Je crains que plus nous tergiversons, plus nous risquons de retrouver les chaînes. Puisque la porte des gardes est fermées, nous pourrions toujours en tenter une autre. Même si à vrai dire je ne sais pas vraiment où elles se trouvent. Mais vous êtes une fine équipe de justicier libérateur non ? Vous devriez savoir où se trouvent les dîtes sorties. Avançons avançons… »


écrit par: Norim Vendredi 07 Novembre 2014 à 14h33
Leur retraite était coupée, et il y avait de bonnes chances qu'ils ne tardent pas à bloquer toutes les autres issues. Déjà, cela voulait dire qu'ils savianet qu'ils étaient là. Il fallait faire vite et ne plus se poser de questions. Levant sa hache bien haut, le nain en appela à ceux qu'il avait amené avec lui, et à ceux des prisonniers qui voudrait le suivre :

- Combattant ! En avant !

Et sans attendre de voir si des gens suivaient, il se rua sur vers l'autre porte de sortie, à l'autre bout du couloir, l'épaule en avant et sans même se poser la question de savoir si elle était déjà ouverte ou non. Il pourrait ainsi surgir, ses alliés sur les talons, espérait-il, dans la salle où des gardes pouvaient potentiellement les attendre et les prendre malgré tout par surprise, et peut-être même en faire tomber un ou deux avant même qu'ils ne puissent réagir et que ses alliés ne joignent le combat. Dans le pire des cas, il les ferait au moins avancer un peu et n'aurait plus qu'à continuer de la même manière sur la porte suivante.
Il ne resterait alors plus qu'à conduire les ex-esclaves, l'étrange homme inclus, jusqu'à la sortie par le chemin qu'ils auraient creusé au milieu de leurs adversaires, en espérant que leur force et leur volonté suffiraient pour faire cela sans perte de leur coté.

écrit par: Kipepeo Vendredi 05 Décembre 2014 à 09h34
Kipepeo prit la remarque de l'ex prisonnier assez mal. Une ombre de colère passa dans ses yeux habituellement habités de douceur. Elle regrettait déjà de l'avoir libéré : Vous trouvez ma prudence héroïque ? Je pense que j'aurais été bien plus héroïque de vous passer l'épée dans le corps. Mais je manque le courage de le faire, alors remerciez les dieux que vous adulez messire Baltimore de ma manifeste lâcheté...

Sa diatribe fut interrompue par ce drôle de rire qui résonnait dans la cellule comme si une chose indépendante du prisonnier se manifestait. La première idée de Kipepeo fut qu'il fusse ventriloque, mais quelque part ça ne collait pas. Aussi se tourna-t-elle vers l'hypothèse d'une possession, mais ça c'était aller chercher un peu loin. Elle scruta les coins et les recoins, sachant déjà qu'elle ne verrait sans doute rien du tout. Une vague d'appréhension la saisit, alors que le garde était visiblement terrorisé. Elle chercha dans les bagages de son savoir et de ses arts magiques quel genre de pouvoir pouvait engendrer cette sorte de ventriloquie.

Il est vrai qu'ils perdaient du temps et que si ils voulaient sauver la majorité des esclaves il était grand temps de prendre ses jambes à son cou. Kipepeo laissa le soin de faire passer Baltimore devant, afin qu'elle puisse le surveiller à tout temps : avoir les yeux posés sur un danger ferait peut-être qu'elle le verrait venir. Restant prête à toute éventualité, la jeune halfeline suivit le groupe en courant. Spontanément elle laissa éclater toute sa volonté dans un chant de guerre, afin de donner à tous le courage de foncer dans le tas et ainsi honorer la grande vaillance de son ami Norim :


Je sais à présent
Pourquoi tes yeux sont si brillants
Je sais aussi maintenant
Pourquoi cela a été réduit à néant
Une étincelle résiste pourtant
Au vent de la morosité balayant
Ne demandant que luire prestement
Et embraser ce feu dès à présent
Trace ton chemin, ouvre les yeux, regarde partout,
Histoire de ne pas tomber dans un trou
Avance sans rien chercher du regard,
Sans essayer de percer le brouillard
Et peut être qu'a la fin du sentier,
De ton trajet tu pourras t'en émerveiller.



hrp.gif Savoir bardounette et Arts de la magie. Inspiration vaillante à plein poumons et surveillance au corps de ce Baltimore

écrit par: Jebeddo Vendredi 05 Décembre 2014 à 11h31
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin




Tandis qu'ils avançaient, la petite Hin inquiète chercha dans tout son savoir d'où pouvait bien provenir ce rire. Elle passa en revu sortilège et effet magique, et la seule explication était un son illusoire bien maîtrisé… du moins si l'on restait dans le domaine de la magie. Car plus ils avançaient, plus les bruits de rire, de cris et de coup porté en rythme sur les bancs se faisait fort. Il lui devint vite évident que les rires étaient porté par l'écho.

Le soldat qui avait reconnu Baltimore était de plus en plus paniqué. Il pria qu'on l'enferme dans une cellule, portes close, puis voyant qu'on le délaissait, s'en alla en courant tambouriner contre l'accès condamné par les gardes.

Le groupe, pendant ce temps, se dirigea à la suite de Norim. Contre toute attente, il n'y avait rien à l'embranchement où lors de leur échappée précédente ils avaient croisé une première résistance des gardes. Tout était vide, c'était inquiétant, d'autant plus que la salle menant aux arène était laissée grande ouverte. Cette fois ci, la provenance des bruits et du tapage fut évidente pour tout le monde, elle provenait de l'arène. Il n'y avait rien de magique là dedans.

Il y avait là quelque chose d'étrange.

Mais le chemin était libre, alors ils continuèrent. C'était assez simple, tout droit pas d'embranchement à prendre, et une fois au cul de sac, la porte.

Seulement voilà. Le cul de sac n'était plus au même endroit. Et les esclaves paniqués commençaient à crier en tout sens. Après en avoir calmés quelques uns, ou conversé avec ceux qui avaient gardé la tête froide, ils apprirent le point suivant : l'accès avait été remblayé et condamné ces dernières semaine par l'un des groupes d'esclaves eux même. Tout le couloir avait été remplis de pierre et un mur fraîchement cimenté placé devant.

La voie était close.

De tout le groupe, un seul homme semblait parfaitement conserver son calme, et son sourire arogant. Baltimore. Kipepéo en avait bien conscience et cela continuait de l'agacer. Elle avait toutefois conscience que son chant était ce qui permettait à beaucoup de ne pas craquer.


La carte actualisée



écrit par: Norim Mardi 09 Décembre 2014 à 17h31
Voyant le chemin fermé, Norim serra les dents :

- Merde ! Lâcha-t-il même sous le coup de la colère. Ils nous ont bien eu sur ce coup-là !

Il allait falloir agir vite et être efficace s'ils voulait survivre, et surtout avoir de la chance. Désignant deux des hommes d'armes et les prisonniers les mieux en point, même s'il doutait que ces derniers puissent être très utiles, Norim leur indiqua :

- Retournez dans la pièce précédente et bloquez toutes les portes possibles avec les tables. Kip, gère les s'il te plait, que toutes soient bien bloquées. Et si tu peux en plus en verrouiller quelques unes, ce sera parfait.
Si des hommes arrivent, fuyez-les, reculez petit à petit, en les canardant si vous le pouvez, mais ne prenez pas de risques. Ils sont en supériorité numériques, placez vous dans un coin où il n'arriveront qu'à un ou deux de front, comme derrière une porte, de préférence de manière à ce qu'ils ne puissant pas vous tirer dessus avec leurs arbalètes.

Il s'arrêta un instant pour respirer et désigna les autres combattants :

- Vous ! Avec moi ! Personne ne me dépasse et tout devrait bien aller. Les autres, suivez-nous à distance raisonnable, vous ne voulez pas être impliqué dans un combat.

Il se dirigea dès lors vers la seule porte ayant une chance de donner sur l'extérieur, celle à l'extérieur de la courbe, et l'ouvrit pour foncer de l'autre coté, prenant juste le temps de vérifier quel bouclier il avait au bras, pour finalement prendre le plus volumineux, même si ça devait le ralentir encore un peu. Ils n'avaient pas le temps de penser à d'éventuels pièges, mais il était aussi bien d'avoir une grande surface pour arrêter des projectiles, et puis, ces couloirs n'avaient pas été construits sans intention derrière, des gens devaient donc bien passer par là, limitant la présence de déclencheurs à activer par erreur.

écrit par: Kipepeo Mercredi 10 Décembre 2014 à 21h03
¤ Brandobaris ... ¤ pria la petite halfeline le coeur serré d’appréhension ¤ Tu vois ta petite préférée dans un sacré tas de merde là. Pourrais-tu m'insuffler une idée de choc pour me sortir de là, quitte à y laisser quelques plumes, mais bon pas trop quand même, déjà j'en ai pas beaucoup... ¤ Ce n'était sans doute pas la prière qu'un dieu voulait entendre, mais Brandobaris devait maintenant en avoir largement l'habitude, du moins si il se penchait sur cette petite Kipepeo qui était tout sauf grande prêtresse habituée à converser en direct avec lui.

- Je t'ai entendu Norim, j'y vais de ce pas cria-t-elle se dépêchant d'aller remplir sa mission. Toi là le grand dadais qui fait peur à tout le monde, va donc aller effrayer les troupes qui pourraient s'opposer à notre sortie. C'est le moment de jouer les grands méchants bouffeurs de gardes ! Mais les gardes seulement hein ! Elle n'avait pas trop envie de le laisser filer hors de sa vue, mais quand le pire venait à l'urgence de plus pire encore, il fallait accommoder les chaussettes et surtout ne pas mâcher les mots.

Faisant demi-tour elle encouragea les hommes à la vitesse d’exécution, telle un garçon qui jouait du tambour pour faire avancer les troupes au combat. Sa voix exhortait au courage et à l'acharnement. Elle s'occupa elle même à saboter ces quelques portes qui avaient du mal à trouver une fermeture convenable, s'aidant des choses que les hommes apportaient pour bien les fermer et prenant en exemple sur les pirates et son maitre de roublardise. Ses pensées défilèrent rapidement tour à tout à chercher à couvrir leur avancée et de même trouver peut-être cette porte secrète qu'ils avaient loupés dans leur courses. Peut-être que cette fois-ci quelque providence les garderaient en vie quelques minutes de plus voire une petite heure de plus ? Toute à son affaire, Kipepeo n'arrêta qu'une fois satisfaite du résultat. Puis elle exhorta tout le monde à filer aux trousses de Norim.

Le coeur battant, les jambes tricotant à toute vitesse, elle y retourna, espérant qu'elle ne tomberait pas sur un monceau de cadavres et un grand dadais occupé à les bouffer
¤ Allons ma fille ¤ pensa-t-elle ¤ Aie la foi et la foi t'aidera ! ... Non c'est pas exactement ça mais ça va le faire tout aussi bien ! ¤


hrp.gif Essaye la compétence sabotage pour empêcher les drôles derrières nous d'entrer. Cherche en même temps voir si un pan de mur ne serait pas du genre branlant en utilisant la fouille vite fait hein. Edit : attend ma nouvelle fiche stplaiiiit

écrit par: Jebeddo Dimanche 21 Décembre 2014 à 23h38
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Norim

La porte fut enfoncée, et le nain s'attendais à subir de nombreux pièges à son encontre, il eu cependant la présence d'esprit (sans doute lié à sa longue espérience des batailles) de conserver les yeux ouverts malgré la possibilité de coup et autres sorts magiques déclenchés par les pièges. Cela l'empêchat de tomber dans le trou. Ou plutôt, la fosse.

Car la salle ne menait nulle part, ce n'était même pas une salle comme les autres de maçonerie, mais creusée à même la roche. Elle empuantissait la mort. Et cela pour une simple et bonne raison.

Cette salle, c'était le charnier, là où l'on entassait les esclaves morts. De simples trou anonymes, démesuré, loin d'être remplis, mais à l'effroi du nain, déjà bien plein, et pour certains cadavres, le corps semblait avoir été à moitié dévoré.

À part les fosses et les cadavres… rien. Il devait y avoir une autre sortie. Du moins, c'est ce que tous espéraient.

Baltimore, qui respectant le souhait de Kipepéo auquel il n'avait répondu que par un simple et maigre haussement d'épaule, et s'était contenté de suivre le groupe armé de loin, ne put empêcher un rire lugubre devant les dépôt de cadavre. Ainsi que d'un commentaire cruels.


- hé bien, mes chers libérateurs, j'espère que ce n'est pas là le type de sortie que vous nous avez prévus. J'aurais tout aussi bien put l'attendre tout seul au fond de ma cellule. »


Kipepéo

Coordonner la masse des esclaves effrayés ne fut pas une mince affaire. Heureusement, avec son chant, elle avait déjà empêché la panique de se répandre, aussi avait-elle surtout affaire à des personnes hébétée de terreur plutôt qu'à des fou atteint de panique. Certains se montrèrent même plein de volonté et efficace. Ils avaient l'occasion de s’échapper, et comptait bien de mettre cette chance à profit.

Saboter les portes fut vite fait. Et Kipepéo lors de son retour, si elle ne trouva pas de porte ou passage secret supplémentaire, nota bien qu'il y avait une porte qu'ils n'avaient toujours pas exploré. Une attaque pourrait survenir de là. Elle était encore devant cette porte lorsqu'elle entendis soudain trois choses.

La première, fut le rire lugubre de Baltimore. Devant elle.
La seconde, comme étouffée loin derrière la porte, des cris d'appel à l'aide, d'agonie et de lugubre grognements.
La dernière, et sans doute la plus terrifiante. Quelque chose de fort avait brièvement mais violemment tenté d'ouvrir l'une des portes qu'ils avaient saboté dans la salle. Elle ne savait pas si cette tentative avait été couronnée de succès, ou si simplement, la personne à l'origine de ce choc était passé à autre chose.


image actualisée

écrit par: Kipepeo Mercredi 24 Décembre 2014 à 11h18
Kipepeo se montra presque satisfaite du résultat. Elle menait sa petite troupe la voix assurée, le regard encourageant, cherchant à montrer de l'aplomb qu'elle savait était important pour la cohésion des actions. Elle s’arrêta net dans sa course, les sourcils froncés, le coeur battant. Elle se tint devant cette porte comme un amoureux hésitant à frapper à la porte de sa belle, un peu timide, ne sachant pas si il serait bienvenu ou pas. C'était la seconde fois qu'elle entendait cette voix, venu de nulle part.

¤ Voyons, j'ai bien vu le bouffeur de gardes s'éloigner avec Norim. Je l'ai laissé derrière moi ! Il ne se peut pas qu'il soit là derrière cette porte. ¤ Le petite halfeline était drôlement en surchauffe de neurones là, à essayer de comprendre quelle était cette magie qui permettait ainsi de se retrouver à deux endroits différents. Baltimore était mage, du moins première vue... Mage ou ensorceleur en fait. Baltimore pouvait avoir un familier qu'ils n'avaient pas vu, que personne n'avait vu en fait. Se concentrant sur les leçons qu'elle avait eu à l'ex Assemblée sous la main experte d'Enil et de Darren expert en familiers, une petite lumière se fit soudainement dans son esprit. ¤Non ! On ne peut pas me faire ça ! Pas à moi ! ¤

Prenez un mage d'une expérience déjà avancée, un lanceur de sort de nature toute sauf bonne, voire de nature mauvaise, flanquez lui un familier tout aussi mauvais mais qui reste loyal quand même, qui a des pouvoirs magiques peu commun, qui est intelligent et qui a le pouvoir d'invisibilité et d'autres choses qui ne sont pas glop du tout ... Kipepeo blêmit : pourtant va falloir maintenant vérifier sa théorie. Elle se tourna brusquement au coup donné à la porte, sachant qu'elle n'aura pas beaucoup de temps. Mais elle ne pouvait pas laisser des gens dans la souffrance, elle était là pour libérer tout le monde. Elle toisa de sa petite stature les hommes avec elle, le visage levé, les mains sur les hanches.

-Bon je m'en vais ouvrir cette porte. Derrière je ne sais pas ce qu'il y a mais ce ne sera pas drôle. Je ne peux pas vous demander de rester, sauf qu'il me faudrait des gens assez courageux pour affronter ça. Pour ceux qui ne veulent pas rester allez rejoindre le nain Norim et dites-lui ce qui se passe.

Kipepeo ne se faisait pas d'illusion : elle serait plus ou moins seule dans cette entreprise. Le coeur battant elle alla à la porte et l'examina, puis chercha à l'ouvrir. ¤ Courage ma petite ! Courage ! Il est peut être l'heure d'essayer ce sort là que tu as appris, si la créature est invisible, elle ne le sera pas très longtemps. J'espère que ce n'est pas celle à laquelle je pense ...

hrp.gif Kipepeo pense que c'est un diablotin. Connaissance Mystères +12 et/ou Art de la magie +14 (+2 bonus assemblée) Elle ouvre la porte avec le trousseau de clé, ou si pas elle crochète (+7) Elle pense aussi utiliser son sort niveau 2 Coeur de Feu si la chose devrait être utile.

écrit par: Norim Dimanche 28 Décembre 2014 à 19h48
- Toi, ta gueule ! Répondit Norim avec une politesse légendaire à l'étrange homme qui prenait la peine de se moquer. Si t'es pas content, plutôt que de nous faire chier, tu peux très bien rester ici à te planquer parmi les cadavres.

C'était en effet une solution viable pour un homme seul pour s'en sortir. Faire le mort le temps que l'alerte passe, puis sortir d'une manière ou d'une autre sans déclencher l'alarme. Malheureusement, pour un groupe comme le leur, la chose était juste impossible.
Et cet homme commençait à lui taper sur les nerfs. Supposément dangereux, mais n'ayant rien fait pour le prouver jusque là, ni envers eux, fort heureusement, ni contre eux, ce qui était beaucoup plus gênant. Il continua toutefois sa tirade envers cette personne plus que désagréable.


Et si tu veux pas, t'as qu'à aider ! Va voir Kip et si jamais des gens débarquent, t'as qu'à leur faire un grand sourire.

Vu la réaction qu'avait eu le garde dans la cellule, cela pourrait calmer plusieurs de leurs ennemis. Et ainsi leur gagner un peu de temps, et les dieux savaient qu'ils en avaient besoin.

- Demi-tour ! cria-t-il à la troupe.

Il allait falloir ouvrir les portes qui n'avaient pas encore été condamné pour voir où elles menaient. Avec de la chance, ils trouveraient une sortie ou de quoi les aider, ne serait-ce qu'un moyen de se rapprocher de la sortie qu'ils connaissaient. S'ils en avaient moins, ils pourraient toujours tomber sur des rations en tout genre, leur permettant de tenir un peu plus de temps, celui nécessaire pour que Salim et ses potes reviennent avec des renforts. Car ce n'était pas de tenir que craignait Norim, mais bien le manque de vivre et d'eau pour un tel groupe, déjà affaiblis pour la plupart, si jamais un siège s'installait, car en soit, tenir la porte serait aisé, même en infériorité numérique.

Aussi le nain se dirigea vers la porte la plus proche, puis entreprit de l'ouvrir pour voir ce qu'il y avait de l'autre coté. S'attendant à tout, depuis le piège mécanique jusqu'à l'escouade d'ennemi, et s'étant préparé en conséquence, en arrivant le pavois en avant.

écrit par: Jebeddo Mercredi 07 Janvier 2015 à 22h47
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Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Lorsqu'il revint sur ses pas Norim croisa Kipepeo qui ouvrait l'une des portes. De façon pas très assurée, et aussi dangereuse s'il y avait eu un ennemi. Il se précipita pour venir à son aide, croyant la voir mourir devant lui.

Mais finalement rien, encore une salle vide, sans âme. De quoi perturber un nain même des plus aguerri.

Ou plutôt chargés d'âme, d'âme vestiges de souffrances. Après la fosse commune où des centaines d'anonyme reposaient, celle du débarras. Lit, meubles brisés, vêtements, coffre de matériel, d'étranges fourches, des outils de torture et des planches ensanglantée. Des outils pour diverses formes d'artisanat. Sans doute le lieu où l'on évaluait les capacités des esclaves. Dans un coins d'ailleurs, il y avait des lits où l'on pouvait attacher bras et jambes, une autre forme de torture… puis, cyniquement, une table avec un nécessaire de soin, potions comprises. Six ou sept qui pourraient toujours leur servir… en espérant qu'aucune ne contienne de poison.

Toutefois, cette salle avait une différence, celle qui sans doute avait poussé la Hin à ouvrir les portes.

Des cris de souffrance et d'agonie y résonnaient, comme étouffé par un mur. Des grognements et des cris monstrueux aussi. Au plafond des ombres dansaient. C'était plus qu'assez pour perturber une Halfeline, quelque part, pas loin, des hommes mourraient.

Face à eux, de toutes petites ouverture que Norim reconnu. C'étaient celles des geôles des gladiateurs. Les cris et les ombres provenaient de là.


cartes mises à jours

En bleu : vous, en gris, les positions approximatives des esclaves et alliés (ils se déplacent, et ils sont bien plus nombreux), en rouge notre cher baltimore.

Les lignes rouges sont les portes que je considère que vous avez condamnée. Corrigez moi si j'en ai manqué une.

écrit par: Norim Vendredi 09 Janvier 2015 à 18h38
Petit à petit, Norim et les autres commençaient à remplir les blancs dans les plans qu'ils avaient de cet base, mais le problème était loin d'être réglé. Plus ils revenaient en arrière, plus ils allaient vite se faire tomber dessus par des individus dotés d'intention des plus agressives à leur égard.
Aussi Norim décida d'ignorer la dernière porte, laissant d'autres fouiller cette pièce qui ne pouvait être une sortie, ou du moins en avait très peu de chance, tout comme il laissa d'autres fouiller la pièce où il venait d'entrer, la hache en avant, et distribuer les potions entre les gens qui pouvaient en avoir besoin. Lui prit la direction de la salle de garde, attrapant Kipépéo au passage, la traînant au besoin pour qu'elle ne s'attarde point, car comme il lui l'indiqua, il allait avoir besoin de son aide pour défaire une partie de son travail. Et c'est pourquoi il prit également avec lui quelques uns des plus gros bras, ignorant comment avait été bloqué la porte qui l'intéressait.
En effet, la voie vers les geôles devait être libérée au plus vite, car c'était là-bas que se trouvait leur seul salut possible. Sans parler du fait que les gladiateurs étaient ceux dans le meilleur état et pourraient les aider, s'ils étaient encore en vie.
Il restait une partie du bâtiment au moins qu'ils ne connaissaient point, sans compter celle qui les forcerait à traverser l'arène, chose que Norim voulait éviter à tout prix, car ils pourraient alors être bloqués à découvert et abattus comme des chiens, à l'arc ou à l'arbalète.


hrp.gif Norim laisse les PNJs se charger de la dernière porte du couloir et emmène des gens débloquer la porte à droite de la pièce précédente (et l'ouvrir une fois qu'elle sera ouvrable)

écrit par: Kipepeo Vendredi 09 Janvier 2015 à 20h51
Kipepeo se retrouva les yeux horrifiés à contempler cette pièce, les bras ballants, promenant son regard sur tous ces outils de pur souffrance. Elle imaginait l'innocence arrachée sous les déchirures répétées du corps, les pensées violées sous l'effet d'intolérables souffrances où cauchemar et réalité étaient à jamais liés , l'âme plongée dans les ténèbres où elle cherche en vain une petite étincelle de vie, couinant dans un petit recoin là où personne ne pourrait la trouver et où elle pourrait garder un semblant de liberté. ¤Dieux, comment pouvez-vous regarder en face, l'arrivée de ces âmes mutilées ?¤ pensa-t-elle se bouchant les oreilles comme pour ne pas entendre la réponse.

Étourdie de chagrin, elle s'avança dans la pièce, jurant de témoigner, de ne pas laisser un seul détail sans témoignage, s'imprégnant avec dégout de toute cette violence, puis se pencha vers les flacons, examinant couleur et consistance. D'un geste vif elle les enfourna dans son sac. Ses pensées s'emmêlaient, construisant des vérités possible.

Les esclaves, la liberté, le droit de se tenir debout. La liberté est un combat, une permanente question quant au bien fondé de l'établi, de la règle, de la loi. La petite hin ne s'en était jamais rendu compte à quel point c'est une lutte permanente, à se heurter à la domination de ceux qui possède cette certitude. Pourtant cette liberté au fond n'existait que dans les pensées de ceux qui cherchent la lumière. Les autres s'en fichent : il n'ont qu'un crédo, suivre ce qu'on leur dit de faire et surtout survivre dans le silence imposé.

Norim passa tel une tornade, l'entrainant avec lui hors de cette pièce maudite, et sans honte elle s'accrocha à lui et à ses pas. Norim le consistant, l'efficace, les pieds fermement ancré sur le sol, il la ramenait un peu étourdie dans la réalité de son moment, laissant dans le passé ce qui appartient au passé. Il avait un idée en tête, et cette idée semblait lui tenir à cœur et il avait besoin d'elle...

écrit par: Jebeddo Dimanche 11 Janvier 2015 à 01h15
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Alors qu'ils s'approchaient de la porte à déverrouiller, Norim ne fut pas surpris d'entrendre alors que d'autres ouvraient que la salle était vide.

Le coup était sciemment calculé. Il n'avaient qu'une porte de sortie parmi les espaces qu'ils connaissaient. Et il ne connaissait pour l'heure qu'une seule façon de s'échapper, l'arène. Il espérait cependant toujours qu'il y ai une autre voie.

Kipepéo s'attela rapidement à défaire ce qu'elle avait fait. A vrai dire, cela ne lui pris pas trop de temps, tant, les cris d'horreur, de douleurs, et parfois d'agonie qu'elle entendais la poussait à se hâter d'ouvrir. On tuait de l'autre côté de cette porte.

Puis soudain, la porte s'ouvrit.

Tous dans la salle eurent un mouvement de recul. Le couloir puait. Une odeur lourde, une odeur pleine de menace, une odeur bestiale.

Au loin, en direction de l'arène on pouvait entendre les cris des soldats qui frappaient sur leurs bancs. Comme un appel, peut être une conscience qu'ils n'étaient que l'unique porte de sortie. Du moins, c'était peut être ce qu'ils voulaient faire croire.

Mais le plus inquiétant venait du couloir sur leur droite. Il y avait encore des appels à l'aide, plus faible, plus désespéré. Mais les cris de douleurs et d'agonie avaient cessé, à la place, et Kipepeo en frissonna, résonnait un bruit de carcasse déchirée, de succion, de mastication bruyante, et des grognement de contentement.

Leurs sens en alertes, aidé par la lumière venu de l'arène ou par leurs capacités naturelles, la hin et le nain scrutèrent les lieux. Le nain les connaissait bien ces couloirs, à droite se trouvaient les cellules dont il s'était échappé. A gauche, l'arène où il avait combattu. La seule nouveauté pour lui était la porte d'en face à la sienne.

Elle avait été enfoncée, enfoncée par quelque chose qui était venu dans leur direction. Pire, au sol, on voyait une trainée de sang, et quelque boyaux, qui sans doute avaient été arraché au cadavre lorsque ce dernier s'était heurté aux débris de la porte. Mais de cette direction ci ne venait nul bruit de succion ni de mastication. La salle, emplie de coffre, disposant d'un point d'eau en son extrémité était silencieuse, menaçante.

écrit par: Kipepeo Mercredi 14 Janvier 2015 à 19h12
A fur et à mesure qu'ils avançaient, Kipepeo sentit ses jambes flageoler. Bon elle n'était pas la plus courageuse face à l'adversité, mais elle avait une certaine vaillance, tenant son dos droit, même si ses yeux qui piquaient de larmes d'effroi. C'était toujours le moment où elle se sermonnait, s'admonestait, se rebellait voire volait en éclats, les moments où son désespoir était des plus profonds. ¤ Allons ma fille ! ¤ pensa-t-elle ¤ Tu ne vas pas faillir si près du but ! Et si tu meurs, bha, tu meurs ... Non pas penser à ça, c'est trop décourageant, mais bon combien de fois a tu pensé mourir hein ? Des milliard de fois, et Brandobaris en est témoin ! Enfin peut-être pas, il a mieux à faire, puis il y a des tas de hins en danger, c'est sûr...¤

Action, réaction, explosion ou peut-être pas explosion, plutôt glissade du moins pour le moment, l'explosion elle le laisserait aux autres aujourd'hui... Tout d'abord, elle montra un doigt sur les lèvres, intimant l'ordre à tous de se taire, et arrêta tout mouvement du bras. Ce n'était pas le moment de se faire remarquer. Puis, elle exposa ses pensées à Norim, chuchotant dans son oreille de peur que le truc qui mâchonne ne soient trop vite au courant de leur présence, et de viande toute fraîche au déjeuner :


- Je propose que l'on reste ici, je placerais une surface bien glissante dans le couloir devant nous. Puis on peut faire tout le bruit qu'on veut, je propose une petite chanson pour nous donner courage et pour la faire venir. Avec un peu de chance, la créature là qui laisse des boyaux partout, glissera sur le sol avec de fortes chances, si c'est un bipède ( ¤ J'espère que c'est un bipède, nom d'un chien ça m'arrangerait grandement ¤). On s'occupera de l'autre pièce après hein ? D'accord ?

Kipepeo jeta un regard à Baltimore, se demandant si ce dernier pouvait aider dans son entreprise. Elle lui fit signe d'approcher afin de lui demander ce qu'il pouvait faire pour les aider.

écrit par: Norim Dimanche 18 Janvier 2015 à 12h33
Même si le nain cherchait un moyen de faire sortir les anciens esclaves libérés, il n'était pas le genre à laisser des gens se faire massacrer près de lui, surtout quand il savait qu'ils étaient eux aussi des esclaves, et qu'une odeur de mort pareil, inquiétante, flottait dans les airs.
Aussi le nain décida d'ignorer la porte dont il ignorait l'issue, et de se diriger vers les geôles des gladiateurs où un carnage avait l'air d'être en train de s'effectuer. Il était de son devoir de les sauver, et il se rua donc, un peu ralenti par son boitement et son bouclier colossal, mais prêt à se mettre entre l'un des bourreaux et l'une de ses victimes, du moins pour le temps qu'il faudrait à sa hache pour trancher les chairs du malotru pour passer au suivant.
Le plus gros problème, c'est qu'il pensait bien qu'avec une telle odeur, les tortionnaires risquaient de ne point être humain. Cela n'effrayait guère Norim, ses collègues humains ne l'avaient pas surnommé le fou totalement sans raison, mais cela voulait souvent dire qu'ils n'étaient pas aussi fragiles que les hommes, sans parler des elfes, ou même que les nains. Il fallait de nombreux coups, et donc du temps, pour les mettre à genoux et les achever, et encore parfois ils arrivaient à refermer ces blessures comme si elles n'étaient rien, mais le pire, c'était que pour bien des gens, ils étaient plus qu'impressionnant et ils hésitaient à les combattre.
En effet le plan de Kipépéo avait un problème, il laissait les gens devant eux se faire massacrer. Il laissait les gens se faire massacrer. Il lui indiqua donc :


- Mieux vaut que tu couvres nos arrières, je ne peux pas laisser les gens se faire tuer en attendant que leurs meurtriers sortent. Je dois y aller pour les sauver.

écrit par: Jebeddo Mardi 20 Janvier 2015 à 14h16
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


Le groupe se sépara donc en deux, Norim filant vers les geôles porter assistance aux derniers reclus, tandis que Kipepéo s'avançait, en tête de quelques braves et du gros des non combattants vers la porte en face d'eux.

Norim

La puanteur se fit de plus en plus prenante, le couloir était entièrement plongé dans les ténèbres, quelqu'un ou quelque chose avait éteint une majorité des torches. Certaines grésillaient d'ailleurs, indiquant qu'on avait usé d'eau ou autre chose pour en venir à bout.

Toutefois, les deux seules torches restantes, l'une au fond du couloir, l'autre sur leur gauche, entre deux portes de geôles, leur laissait voir un spectacle plus qu'horrible. Devant eux, la moitié des portes avaient été enfoncée, un peu au hasard, de façon irrégulière, anarchique. Au sol, des trainées poisseuse de sang, de boyaux, de chairs, d'os rongés, de membres jetés d'origines divers. Parfois un bout de corps semblait plus entier, comme en partie préservé.

Au bruit, des voix s'étaient mise à crier depuis certaines portes non encore enfoncée. Mais de traces des, ou de la créature, aucune. Elle(s) s'étai(en)t soudain faite(s) silencieuse(s). Un mot échappa de l'un des anciens esclaves, celui qui avait détesté Norim au départ, celui qui l'avait accusé d'avoir tué son amis. Le mot en lui même fit frémir même les plus téméraire.


- Troll…


Kipepéo

Elle était rassurée par le fait qu'entre la bête et eux, se trouvait maintenant tout un pelotons de guerrier. Et puis ils évitaient l'arène, et Norim lui avait laissé quelques bon soldats en cas de pépin. Alors pourquoi avait-elle peur ? Ou même de quoi avait-elle peur. La première chose qui lui vint à l'esprit fut « baltimore » mais il n'y avait pas que ça.

D'ailleurs, concernant ce dernier, il lui avait répondu un vague « sans grimoire, je ne suis pas très utile, enfin, le nécessaire pour survivre, c'est tout ». Il n'avait cependant pas précisé quoi…

La salle en face d'eux était plongée dans le noir, à la lueur de la torche Kipepéo distinguait des coffres et des malles ouvertes et bien remplie, au fond un bassin d'eau, en face plus loin, une autre porte, elle aussi enfoncé. Et, oui, elle l'avait sentie, un léger courrant d'air frais.

Une sortie sans doute ! Il y eu un ou deux cri laissant percer l'espoir.

Elle pressa le pas, elle et les soldats en tête, mais quelque chose n'alla pas. Tout d'abord l'odeur, elle était plus forte dans cette salle. Et puis… Il y eu un cris, puis un autre, tout alla si vite. La Hin ne voyait rien, ou pas grand-chose, entourée qu'elle était d'humain plus grande. Mais elle vit un bras vert et ideux s'abattre sur l'homme juste à sa droite, dans l'ombre, le recoint où elle avait pensée se dissimuler avec les esclaves, surgit un amas de pustulle, comme collé à une puissante armature d'os et de muscles. La créature était d'une maigreur à faire frémir, ses yeux jetaient des lueurs mêlant rage et envie. De maigre fil verdâtre pendaient de son crâne en guise de cheveux. Le Troll s'aggripa à l'humain qu'il venait de surprendre, et tentait de le mordre.

Derrière, elle sentit Baltimore qui faisait appelle à la magie, intuitivement, ou peut être étaient-ce les mots de pouvoir utilisé, elle sentit qu'il lançait un sort d'enchantement. Derrière, les esclaves frémissaient d'horreur, certains commencèrent à courir vers la salle précédente, un ou deux prirent la direction de l'arène.




Groupe de Norim : perception auditive : échec

Groupe de Kipepeo Round de surprise initiative :

Troll en lutte contre Garde 1, tout les soldats secoués, tous les esclaves effrayés, Kipepéo et Baltimore résistent à la peur
Baltimore incante
16 Kipepéo

écrit par: Kipepeo Mercredi 21 Janvier 2015 à 17h19
Elle ne se sentait pas très fière la Kipepeo face à ce danger dans lequel elle avait joyeusement et sans se soucier, précipité ses camarades de combat. Elle fut prompte à réagir, c'était l'instinct sans doute, celui qui fait qu'elle se refusait de voir mourir quelqu'un qui s'était combattu à ses côtés.

La petite femme se mit à hurler des ordres, rapides dans l'espoir que tout le monde la comprenne et réagisse comme elle, sans réfléchir, sans penser aux conséquence de cette grosse main qui pouvait broyer un homme sans forcer. L'autre avantage serait que ses cris rameuteraient peut-être Norim et ses hommes, elle en avait grandement besoin :


Les torches ! Utilisez du feu ! De l'huile ! cria-t-elle dans la débandade. Elle espérait que les esclaves qui l'avaient entendue, reprendraient leurs esprits et ramèneraient plus de torches. De même les hommes assez aguerris pourraient tout de suite comprendre que l'utilisation des flasques d'huile et des torches pourraient peut-être leur sauver la peau. Organisant les défenses, arrachant au passage une torche des mains du plus proche, elle fonça sans réfléchir, le troll étant occupé à essayer de manger l'un de ses hommes à elle. Sa nouvelle épée au clair, bien petite certes, pour une masse pareille, elle fonça droit devant cherchant à tailler la main du troll qui resserrait son étreinte sur le pauvre homme.

Lâche-le ! cria-t-elle comme on houspille un enfant en train de maltraiter un chaton. Lâche-le, nom de nom ! Lâche ! répéta la petite barde comme si elle dressait un animale de compagnie. ... et je te donnerais autre chose à manger ! continua-t-elle pensant aux esclavagistes idiots qui détenaient dans leur cellules un animal de cette taille et de cette dangerosité. Ils mériteraient bien de se retrouver devant celui qu'ils ont affamé et détenu pendant pas mal de temps à juger à la maigreur de ce troll. Brièvement d'ailleurs, la question du pourquoi un troll ici passa par sa petite tête. Mais bon, la réponse elle ne la trouverait que bien plus tard. Là pas moyen de réfléchir posément...

hrp.gif Attaque Épée de maitre +5 Charge +2, Dégâts : 1d4-1, +1 dégâts de feu + 1d6 sournoise (en lutte le troll donc perd son bonus à la dex hein)

écrit par: Norim Samedi 24 Janvier 2015 à 13h40
Ne voyant rien de dangereux dans les parages, le nain allait placer un coup sur la serrure qui retenait des gladiateurs lorsqu'il entendit des cris, la voix de la petite fille, qui hurlait des ordres. Et vu la nature des ordres, c'était du sérieux.
Se mettant en route sans plus attendre, il désigna l'un des hommes de son bouclier et beugla des ordres lui aussi :


- Toi, reste derrière et libère tous les esclaves qui sont là, les autres, avec moi !

Et il se rua de toute la puissance de ses courtes jambes, avec son pas asymétrique caractéristique depuis qu'il avait été blessé, lors de l'un de ses premiers véritables combats.
Ce qu'il avait entendu l'inquiétait, car si Kipépéo pensait qu'ils avaient besoin de feu, d'huile et de torches, cela voulait dire que l'ennemi n'était pas humain, loin de là même. Et dans ce qu'il avait appris à combattre, rares étaient les créatures qui avaient ce genre de capacité. De mémoire, il ne pouvait même en citer qu'une seule, et cette perspective ne l'enchantait guère : des trolls !

écrit par: Jebeddo Lundi 26 Janvier 2015 à 16h41
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Norim

À peine avaient-ils tourné le dos, laissant un seul homme ouvrir les portes encore en état pour libérer les derniers prisonnier, qu'un grondement soudains se fit entendre. Lorsqu'il se retourna, L'homme qu'il avait envoyé ouvrir les portes avait disparut, comme happé par l'une des portes enfoncée, de l'espace restreint de ce qui était autrefois une cellule parvenait des bruits de combat, et l'appel à l'aide du combattant qui avait été assaillis.

Un peu plus loin dans le couloir, une ombre sortit silencieusement de l'une des geôles. C'était un très jeune troll, Norim avait du mal à utiliser le mot car cela semblait grotesque pour une telle créature, mais ce devait être un enfant Troll, ou du moins un Troll presque adulte, il était maigre et sans doute affaiblit.

Ainsi, ils n'auraient pas le temps de venir en aide à Kipepéo, ayant déjà devant lui deux de ces créatures, et avec lui seul une poignée d'homme. Ces derniers n'avaient d'ailleurs pas attendus d'ordre, celui qui avait été pris était l'un de leur camarade, un ancien captif des geôles, comme lui, comme ceux qu'ils étaient venus délivrer. Avant qu'il n'ai eu le temps même d'émettre un ordre, Norim vu les combattant prendre posture sur le pas de la porte. Trois étaient entrés pour tenter de libérer leur compagnon. Trois autres se tenaient prêt à affronter le jeune troll. Deux enfin se tenait encore un peu à l'écart, avec Norim, prêt à agir pour contourner le jeune troll, ou porter assistance a ceux qui combattaient dans la cellule.



Kipepéo

C'était la cohue, les quelques hommes avec elle avaient chargés avec elle. Elle se sentait noyée au milieu des hanches des soldats. Qui, trop occupé à éviter les coups redoutables de la créatures, n'appercevaient pas la jeune halfeline au milieu de leur pied.

L'avantage c'est que le troll non plus ne la voyait pas. Et elle put placer un coup habile, là où elle savait que ça faisait mal, là où elle savait que ça pouvait tuer. Elle constata rapidement qu'elle avait bien choisie sont arme. Là où les coups de hache ou d'épée de ceux qui l'accomagnaient laissaient de béantes blessures qui se refermaient presque aussitôt, la sienne, pourtant une « simple » blessure profonde, qui aurait put se refermer en un rien de temps, semblait plus résistante à la guérison du troll. Dans son for intérieur, la Hin savait que cette particularité était dû à la légère odeur de… de troll grillé (car non, ça ne sentait pas la viande, la viande, même quand elle est passée sent encore meilleurs que le troll) que la lame provoquait quand elle infligeait des blessures. Pendant ce temps, le troll essayait d'éventrer, ou de mordre (pour manger plus que pour tuer) la personne qu'il (ou elle?) avait capturé. Heureusement pour ce dernier, il savait se défendre, on lui avait donné une torche qu'il secouait devant la tête du troll, ses blessures toutefois étaient loin d'être légère, et l'étreinte du troll le faisait hoqueter. Les autres combattant tentaient, en vain pour l'heure, de sectionner (temporairement hélas) les mains de la créature. D'autres commençaient à répandre de l'huile sur le monstre.

C'est avec soulagement que kipepéo accueillit aussi la décharge magique qu'elle sentit en provenance de Baltimore.

Du moins au début, car rapidement, elle sentit que l'énergie magique n'allait pas là où il fallait. Peut être un sort d'enchantement pour calmer les esprits des esclaves effrayés ? Puis soudain, elle fut terrifier, huits anciens esclaves accourrèrent les aider, l'âme terrorisée, mais le corps agissant comme seuls. Ils n'essayaient même pas de se défendre contre les coups du troll, au contraire, ils agissaient comme une masse, et pas comme des individus. Et la masse se jetait sur le troll, pour l'immobiliser, sans craindre de perdre quelques-unes de ses troupes. Enfin, sans crainte, plutôt comme s'il n'y avait eu cette saine crainte, celle qui veut la survie.

Lorsqu'elle jeta un coup d'oeil, elle vit le regard tranquille de Baltimore se poser sur le combat, il s'en était écarté, restant bien à l'écart, prêt à contrôler d'autres personnes si jamais le troll taillait en pièce les premiers et se mettait en tête de s'en prendre à lui.



Initiative pour norim : Troll, jeune troll, tes hommes, et puis toi (oui, 1 sur ton Jet d'init, pas de bol hein)


écrit par: Norim Vendredi 30 Janvier 2015 à 16h55
Voyant deux adversaires sur eux, le nain se demanda ce qui avait pu leur arriver pour qu'ils atteignent un tel niveau de dessolement. Mais il n’avait guère le temps de réfléchir à ce qui avait pu arriver à ces monstres, car ils étaient en train de récupérer leurs repas en retard sur ses hommes. Et cela, il ne pouvait l'accepter.
Aussi le nain se mit en route aussi vite qu'il le put pour aider ceux qui étaient dans une cellule, laissant le trio se charger du nabot. Il indiqua également aux deux autres d'aller aider l'autre groupe :


- Foncez aider les autres, sinon nous nous gênerons mutuellement.

Lui-même raffermit sa prise sur sa hache, prêt à prendre la première ligne. Il savait que son arme ne serait pas forcément très efficace, mais elle pouvait ralentir l'ennemi et laisser le temps aux autres de faire ce qui devait être fait.
Heureusement en effet qu'ils avaient prévu le coup, car qui disait arène disait combat. Et il était évident que les gens ne cherchaient pas à tous à voir deux affamés se taper dessus comme des idiots, surtout quand, à force, ils devaient truquer les combats entre eux pour ne pas y passer. Des créatures inhumaines devaient donc se trouver sur place, et prendre de quoi faire une diversion n'était jamais de trop. Chaque combattant avait donc emporté avec lui une réserve de feu alchimique en cas de besoin, et il valait mieux indiquer à tous que maintenant était le moment. Il indiqua donc à tout le monde avant d'entrer dans la cellule :


- Faites attention, seul le feu est efficace contre ces créatures, les armes ne font que les ralentir.

Il s'adressa ensuite plus spécifiquement à ceux avec qui il allait combattre :

- Reculez et aspergez-le de flammes ! Mon peuple suit un entrainement spécial pour contrer les choses comme lui, j'arriverais plus facilement que vous à encaisser ses coups.


hrp.gif Point d'équipement pour que tout le monde est des feux grégeois.

écrit par: Kipepeo Samedi 31 Janvier 2015 à 13h52
Kipepeo était entre le feu du combat qui faisait remonter cette agressivité primale et nécessaire à défendre sa vie et la pitié qu'elle avait pour ce troll affamé. Même si il avait droit à une place dans ce vaste monde, qu'il était prisonnier comme les anciens esclaves, et utilisé pour leur faire peur, il n'y avait pas place pour des regrets. Son intention était de les tuer tous et il n'irait jamais par un autre chemin. Bardant son coeur contre toute émotion, Kipepeo avait frappé, avait donné les directives qu'il fallait pour mettre le feu à cette mortelle créature.

Elle tourna un regard bref vers Baltimore, un regard plein d'étonnement lorsqu'elle se rendit compte qu'il avait en quelque sorte dominé toute une série d'esclave pour leur venir en aide. Cette puissance magique lui était inconnue et pourtant quelque part elle sentait qu'il faisait partie d'un enchantement qu'elle aurait pu connaitre. Elle s'efforçait à écarter tout jugement : il avait la capacité d'utiliser la magie et il l'utilisait au mieux. La situation dans laquelle ils étaient tous plongés écartait toute considération éthique ou morale.

Même efficace, il n'en était pas moins dangereux pour les esclaves qui se jetaient comme un seul homme sur le troll. Elle commença à apercevoir le potentiel d'énormité qui avait valu au lanceur de sort la prison. Il devait être capable du pire. Mais là en occurrence, il utilisait tout ce qu'il pouvait pour sa défense en premier lieu, tout en aidant celle qui lui avait ouvert la porte. Espérons qu'il ne considère pas sa dette payée. Elle avait une furieuse envie de pouvoir attraper cette énergie magique au vol et se l'approprier des effets, mais même si elle ne maitrisait pas encore cette nouvelle puissance en elle, elle se ravisa, pensant qu'en fait elle pourrait devenir cible et donc avoir le même comportement que les esclaves.
¤ Je sens le sort, je peux le toucher je le sais maintenant ¤ pensa-t-elle.

Attention, une fois couverts d'huile nous allons mettre le feu, reculez-vous ! Baltimore, faites les reculer de peur qu'ils ne soient pris dans les flammes. Attention les torches sont prêtes ? Nous allons en jeter deux sur lui ! A TROIS !

UN ! Donnant un dernier coup d'estoc au monstre, Kipepeo s'apprêta à reculer avant que les flammes ne transforme la créature en torche vivante. Il sera d'ailleurs tout aussi dangereux.

DEUX ! Elle recula un peu afin d'avoir le temps de dégager.

TROIS ! LANCEZ LES TORCHE ET RETRAITE !


hrp.gif Art de la magie pour reconnaitre le sort que notre ami Baltimore a jeté. Plan de combat - une fois l'huile aspergée pas de placement vers l'arrière pour reculer et puis retraite genre la vraie poudre d'escampette cherchant l'abri d'un mur de préférence dehors... Une sec Norim nous arrivons pirate.png

écrit par: Jebeddo Dimanche 08 Février 2015 à 18h26
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Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Norim

Plus que de vague créatures, Norim se rappelas soudainement qu'à plusieurs reprise il avait été fait mention des trolls. Ce qui d'ailleurs l'avait sans doute poussé à prendre ces feu grégeois. Cela n'avait d'ailleurs pas été une mince affaire, il avait fallut ponctionner dans la réserve des pirates et s'en procurer par d'autres moyens pour en avoir suffisamment. Ce n'était pas une denrée qui courrait les rues. En tout et pour tout, ils n'en avaient obtenus que dix, presque un par personne, ce qui était déjà pas mal. Ils avaient complété le reste avec des flasques d'huiles, moins onéreuse, bien plus courrante, mais aussi diablement moins efficace.

Une chose que son plan n'avait pas prévu cependant, c'était que le troll se saisirait de l'un de ses hommes avant qu'ils n'aient le temps de rien faire. Ses hommes avaient bien entendu son ordre, mais hésitaient. Ils ne voulaient pas abandonner l'un des leurs à, au choix, se faire dévoré et démembré vivant, soit être brulé vif avec le troll (et sans doute plus rapidement que ce dernier).

Et rien ne semblait distraire le troll, ni les coup, ni les torches enflammé que l'on plongeait sur lui. Son seul objectif semblait de tenter d'ouvrir en deux l'humain qu'il tenait dans ses mains. Heureusement pour ce dernier, il était plutôt agile, ou chanceux, et rien de ce qu'entrepris le troll ne fut couronné de succès. Du moins, c'était pour l'heure le cas, mais le pauvre captif n'avais pas non plus réussi à se sortir des griffes de la bête...



Kipepéo

Elle s'en été doutée, et ses nouveau « sens » l'avaient confirmé. Baltimore était un puissant enchanteur… peut être même un de ces maîtres de l'esprit dont elle avait une fois entendu parlé. Des êtres abjects qui s'amusaient à manipuler les esprits. Ici, il s'agissait d'un simple sort de suggestion, mais gonflé par de multiple ajout métamagique. Un sort qui en devenait de haut niveau. Et auquel le perfide magicien avait ajouté une petite touche personnelle, sa signature magique. L'esprit des personnes qu'il manipulait était toujours à moitié conscient de ce qui se passait. Ils agissaient comme sur leur volonté, mais une part d'eux même restait spectateur… De quoi sans doute les torturer moralement pendant des années après même la fin du sort, incapable de comprendre cette soudaine scission dans leur esprit.

Et soudain, alors qu'elle criait bien fort le mot TROIS, elle réalisait qui était baltimore, et que non, jamais il ne ferait reculer ceux qu'il avait fait avancer.

A vrai dire, le lancé soudain des torches en fit spontanément reculer quelques-uns de ces pauvres hères manipulé, réflexe de survie, sort qui échouait car la peur permettait à l'esprit de reprendre le dessus sur ses propres pensées. Mais deux étaient resté à tenter de le maintenir… et puis elle réalisa tout aussi soudainement qu'elle avait oublié celui que le troll avait capturé… Même si elle réalisa tristement, avant même que les torches tout juste lancées, n'atteignent le troll, que c'était trop tard pour lui. Le troll, elle ne savait quand, l'avait finalement éventré, et s'apprêtait à plonger sa gueule dans les chairs de l'agonisant lorsque les torches l'embrasère, lui, sa victime, et les deux pauvres hères (une femme malade, et un jeune adolescent), qui étaient restés à lutter contre le troll.


Le troll hurla, lacha celui qu'il tenait entre ses mains, et contre toute attente, recula vivement dans un coin de la pièce. Il y avait là un point d'eau, une toute petite bassine où s'écoulait maigrement un fil d'eau qu'une pompe permettait d'accélérer un peu.
Mais sans l'aide de la pompe, c'était trop peu pour aider un troll à se sauver.
Près d'eux, le cadavre continuait à se consumer, tandis que les deux restant essayaient d'éteindre le feu qui les consumaient. La femme avait déjà dû avoir une quelconque expérience ou reçu de bon conseil à ce sujet, car elle se roulait par terre. L'adolescent lui, hurlait, courrait tentait de se dévêtir, rependant ça et là huile et feu. Et poussant un peu plus le groupe derrière eux à la panique.

Lorsqu'elle jeta un œil sur le mage, il semblait impassible, mais kipepéo ne doutait pas qu'intérieurement, il se réjouissait du spectacle.



écrit par: Norim Jeudi 12 Février 2015 à 16h14
Les présence des trolls étaient maintenant plus que confirmé, et le nain comprenait plus qu'aisément qu'il soit complexe pour des gens de tirer alors qu'un allié prendrait également feu sous la pluie de liquide alchimique. Mais il allait bien falloir faire quelque chose, et Norim ne voyaient que trois solutions possibles.
La première était de faire un sacrifice. Considérer l'homme qui était capturé comme mort, et commencer à faire pleuvoir le feu. Il avait deux problèmes majeurs, déjà parce qu'il ne laissait aucune chance de survie à l'homme, ce qui gênait profondément le nain, et ce qui en découlait, à savoir que les autres seraient très réticent à tirer.
La seconde possibilité était d'essayer de lutter contre les facultés hors du commun du troll et de le couper en morceaux à la hache. Ce serait long, et l'homme n'avait là encore aucune chance de s'en tirer.
Il ne restait donc que la troisième et dernière méthode. Le nain leva sa hache pour l'accomplir. Le but était de libérer rapidement le prisonnier pour pouvoir faire pleuvoir le feu sur la créature. Aussi lorsque la hache s’abattit, c'était sur le membre de la bête, qui aurait bien plus de mal à agripper quelqu'un si elle devait tenir son bras droit avec le gauche.



hrp.gif tentative de destruction sur le bras du troll.

écrit par: Kipepeo Samedi 21 Février 2015 à 15h21
La tristesse et la rage enflait dans le cœur de Kipepeo alors qu'elle assistait totalement impuissante au massacre général. Car même si ce Troll les auraient finalement tous attrapé pour s'en repaitre, elle était convaincue qu'il avait été autant maltraité que tous les captifs de cet antre maudit.
Aidez les ! Cria-t-elle aux hommes qui étaient restés là Aidez les à éteindre les flammes. Joignant le geste à la parole elle tenta de venir en aide à l'adolescent, l'aidant à se dévêtir, rageant et pestant, ignorant les brûlures tant son émotion était à son paroxysme. Ils avaient vaincus, mais à quel prix ! Sortant de son sac ses deux onguent de soins, elle ordonna à ceux qui étaient restés là de l'appliquer sur les blessures de brûlés, autant faire que peut, de telle façon à ce qu'il puissent souffrir un peu moins, puis se concentra sur l'adolescent le touchant de sa mains un peu tremblante afin de lui lancer un sort de soin à son tour.

Son esprit ressassait sans cesse les événements passés
¤Il était bon mon plan ¤ rageait-elle intérieurement, ¤Il aurait pu fonctionner si ce connard de première l'avait suivit à la lettre. Monsieur a voulu jouer ? et bien Monsieur va payer ! ¤

Se relevant elle fonça droit sur l'enchanteur et sans crier gare, elle attaqua, jetant dans cette attaque toute la fureur dont elle était capable. Elle ne pouvait pas laisser passer un tel acte de malfaisance sans y laisser son intégrité, l'essence de ce qu'elle était. Elle se passerait de ce genre d'aide ...


hrp.gif Kipepeo attaque l'enchanteur par surprise avec l'arme qu'elle a à la main donc et si l'attaque réussit lui kidnappe le sort qu'il est en train d'utiliser ...

écrit par: Jebeddo Vendredi 27 Février 2015 à 23h34
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan, sous sols
Climat : -
Température: froids, environ 2°C, réchauffé par les flammes.
Moment: Matin



Kipepéo


S'il y a bien une chose à laquelle Baltimore ne c'était pas attendu, c'était de se prendre un coup d'épée en sournois par sa libératrice. Il dû se rendre compte mais un peu tard que son plan pour rester sauf aurais sans doute dû aussi nécessiter de coopérer un minima, il fut d'autant plus surpris qu'il sentit un peu de sa puissance magique s'échapper en même temps que la douleur le touchait.

C'était sans doute la première fois que cela lui arrivait. Et il eu un bref visage marqué par la consternation. Puis rapidement, il n'exprima plus que la fureur. Et ce coup ci, ce fut au tour de Kipepéo de regretter son acte. Le mage était plus qu'effrayant tout à coup, sa rage semblait crépiter autour de son regard. S'il avait été évocateur plutôt qu'enchanteur, nul doute que toute la salle aurait frémie sous la décharge d'éléments.

Il prononça un mot que Kipepéo reconnu comme d'essence magique, et immédiatement après, elle sentit un poids particulièrement puissant contre son esprit. Elle sentit que l'on cherchait à la tirailler, la moindre faille pour pénétrer en elle, et lui faire faire ce qu'elle ne voudrait faire. Elle compris alors l'horreur dans le regard du garde. Ce n'était pas Baltimore qui avait manger d'autres esclaves, non, il avait sans doute forcé l'un d'entre eux, ou pire et plus probable, un garde à agir de la sorte.

Elle arqua toute sa volonté contre celle du mage, elle se sentit prête à vaciller mais. Et lui comme elle en furent sidéré. Le sort échoua. Baltimore considéra un instant la jeune Halfeline, perplexe. Puis, un sourire mauvais s'esquissa sur ses lèvres.


- J'aimerais savoir jeune folle pourquoi tu t'en prend ainsi à un allié désarmé? »

Il désigna sa blessure.

- Déjà que je suis mal en point… pas raison de m'amocher plus que nécessaire tu ne trouve pas ? D'autant que rien ne dis que notre troll brûleras assez longtemps pour mourir…

Et de fait, les flammes commençaient naturellement à s'éteindre peu à peu. Les trolls craignent le feu certes, mais ce ne sont pas pour autant d'excellent combustibles….



Norim

Le coup du nain porta… mais pas sur le bras, le troll bougeait beaucoup trop pour pouvoir cibler aisément une partie du corps. Le coup néanmoins était puissant, et combiné à ceux de ses comparses, cela l'affaibli suffisamment pour que l'humain réussisse à se dégager. Déjà, le nain entendait les mains se poser sur les besaces, prêtes à lancer leurs fioles. Dans leurs dos d'ailleurs, il sentit une soudaine vague de chaleur. Le jeune troll poussa un hurlement d'effroi. Il prenait feu. Le cri inquiéta l'adulte, sans doute la mère, mais une inquiétude passagère. Les trolls étaient très confiant en leurs résistance naturelle. Un peu trop parfois.

écrit par: Norim Samedi 07 Mars 2015 à 14h35
Voyant que son attaque avait atteint son but final, même si le but intermédiaire ne l'était point, car le membre était encore attaché au reste du corps, et pouvait donc servir à verser des entrailles, et particulièrement les siennes, chose que Norim préférait éviter, le nain sourit, car maintenant, ils allaient pouvoir se servir de leurs flammes sans se poser de questions.
Et pour cela, il fallait garder le troll à distance de ses alliés tout en évitant de se prendre les gouttes de produits alchimiques qui ne manqueraient pas de partir de tous les cotés. Aussi le nain se posta entre ses alliés et la créature, la hache toujours en main, mais sans s'en servir pour attaquer. Il préféra se mettre dans une position défensive, son bouclier massif entre lui et son adversaire pour que ce soit ce dernier qui absorbe le liquide.


- C'est maintenant ou jamais ! indiqua-t-il a ses camarades, car s'ils attendaient que le troll lui fonce dessus ou qu'il attrape quelqu'un d'autre, ils auraient perdu une bonne occasion.


hrp.gif Utilise le pavois comme un abri contre le troll (tout en restant entre le troll et les autres combattants)

écrit par: Kipepeo Samedi 07 Mars 2015 à 16h04
Kipepeo prit son temps pour répondre à l'horrible et effrayant personnage qu'elle avait devant elle. Quelque part il la considérait déjà d'un autre oeil, oeil qu'elle allait regretter dans le temps, elle le pressentait. Elle n'en tirait aucune fierté, seulement une immense lassitude de devoir combattre ainsi sans cesse pour que la vie soit plus belle à tous. Etoufant son envie de partir en courant, Kipepeo se tenait fermement devant lui, les poings serrés, l'épée souillée de son sang. Rassemblant ses pensées en quelque chose de cohérent (car en effet elle était folle) elle usa d'une voix volontairement neutre, même si la flamme de passion dans ses yeux pouvait faire entrevoir sa détermination :

Tu as utilisé un sort pour abuser de ces pauvres gens et les précipiter vers leur mort. Cela t'amuse peut-être mais pas moi. Il faudrait peut-être que l'on revoit ensemble le terme Allié. Eux aussi sont tes alliés. Pourquoi n'avoir pas simplement aidé à nous défaire de ce troll en t'attaquant directement à lui ? Ne me dit pas que tu en es incapable... Kipepeo entrevit une autre possibilité bien pire d'utilisation de ce sort, mais préféra ne pas la faire remarquer

Si la toute petite blessure que je t'ai infligé te semble trop démesuré en regard des morts que tu as failli causer, je me permets de te demander de reconsidérer les choses. Que tu sois un homme détestable, tu ne t'en caches pas, mais soit au moins un homme détestable avec une once d'honneur. Elle leva la tête où dans les yeux des vagues d'orage mêlé de chagrin de cette envie de débarrasser la terre de ce Baltimore qui allait continuer à semer la mort partout où il passerait. L'idée était bien simple au fond : retourner cette énergie dont elle s'était chargée sur le Troll et lui suggérer que la seule chose mangeable ici c'était Baltimore. Mais ce faisant elle prendrait le chemin du mal absolu. Il y avait peut-être mieux à faire, une suggestion qui équilibrerait la beauté du monde.

*S'avançant vers le Troll dont les flammes étaient en train de s'éteindre, elle lui lança le sort volé tout en pensant d'une voix douce et sereine :
¤ Tu n'a pas mal, tu n'as pas faim. Tu veux dormir. Dormir fait partir la douleur. Dormir fait partir le mal. Dormir sera bien. L'herbe est douce. Dors ton amie veille sur toi.¤

Kipepeo se tourna vers le mage, lui lançant un long regard puis lui tendit une potion de soin . Allons viens Allié, dit-elle en posant sur le mot Allié un sourire narquois, allons voir si Norim a besoin de nous.

Jamais la petite halfeline ne pourra être une grande guerrière. Elle avait dans le coeur l'innocence de croire que tout ennemi pouvait trouver la voie vers la lumière, que le pardon était la voie vers la sagesse des mondes, et que le respect engendre naturellement un immense pont entre les extrêmes. Un pont nommé "Trêve" ¤ Trêve ¤ pensa-t-elle ¤ suffit d'enlever le T pour en comprendre sa vraie fragilité ¤


hrp.gif *j'ai décrit ici l'utilisation du sort que j'ai piqué à Baltimore, je ne sais pas si je peux, à toi de me dire, je changerais

écrit par: Jebeddo Samedi 07 Mars 2015 à 17h28
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan, sous sols
Climat : -
Température: froids, environ 2°C, réchauffé par les flammes.
Moment: Matin



Kipepeo

Baltimore adressa un sourire glacial et carnassier à Kipepéo. Il semblait avoir fini par retrouver comment la considérer après sa surprise, et s'en amusait quelque peu.

- Oh, mais qui vous dis que mon sort concernait toute les personnes qui ont ainsi chargé. J'ajouterais même que, pour ma part, je n'ai tué personne. Ce que vous ne pouvez pas vous-même vous permettre de vous vanter, puisque, grâce à votre plan ingénieux de jeter huile et feu sur le troll, vous avez tué celui que ce dernier tenait entre ses bras. Si l'on devait compter les scores, cela nous fait un pour vous, et aucun pour moi. Aussi peut être devriez vous éviter de donner des leçons de morale. »

Il ne peut s'empêcher d'avoir un regard amusé lorsque l'halfeline tenta de suggérer des pensée au troll, elle se heurta à un problème de taille. Le sort fonctionna a la perfection, elle put bel et bien pénétrer l'esprit du troll. Mais… celui-ci n'eut pas vraiment l'air de comprendre ce qu'elle avait tenté de lui dire. Il resta un léger moment, comme à réfléchir, tentant de comprendre ce que sa propre tête venait de lui dire, dans une langue en grande partie inconnue pour lui.

Toujours est-il que le troll était maintenant très mal en points, il ne résisterais sans doute pas à un second assaut.

Pourtant, il ne put s'empêcher de repartir à l'assaut. Kipepéo cru sa dernière heure arrivée, mais d'instinct, elle esquiva le coup puissant, qui alla se perdre à côté d'elle, ne brassant que du vide. Derrière elle, elle entendis un rire mesquin du mage, qui sans gêne, buvait la potion de soin qu'elle lui avait passé.


Norim

Trois fioles de feu grégeois volèrent. Deux d’entre elles touchèrent directement le troll, répandant leur liquide poisseux sur la créature, et l’enflammant telle une torche. La troisième fiole se brisa elle au plafond, éclaboussant un peu Norim au passage.

Mais le nain n'eut pas le temps de se soucier de ce point. A peine le troll avait-il pris feu qu'il tenta soudainement de fuir.
Le pavois du nain lui faisait obstacle. Une lutte de force s'engagea alors. Le nain sentit le troll mettre tout son poids et sa force à pousser le bouclier, pour tenter de marcher sur lui. De lui passer sur le corps littéralement.

Peut être était-ce la détermination du nain, ou peut être simplement le troll était-il trop précipité pour exploiter au mieux sa force. Toujours est-il que Norim ne bougea pas d'un pouce, tandis que le troll enflamé tambourinait, soufflait, criait, poussait, ce pavois qui ne bougeait pas d'un pouce.

Norim avait cependant conscience que la moindre autre action de sa part l'empêcherais de résister aussi bien aux assauts du troll. Et que, tant qu'il se tenait ainsi, les autres ne pourraient rien faire pour attaquer le troll.

écrit par: Kipepeo Lundi 09 Mars 2015 à 23h51
Cela ressemblait bien à l'arrogance, celle qui se pensait bien au-dessus de tout voire ceux des dieux eux-mêmes. Kipepeo ne se démonta pas : elle avait raté son sort et puis ? Le sourire mauvais du mage lui laissa même pas l'ombre d'un regret d'avoir essayé. Mais jusqu'où porterait sa détermination ? Jusqu'à quel point garderait-elle l'espoir ? Cette racaille était trop imbu de ses propres pouvoirs, trop centré sur un monde qu'il s'est façonné pour même considérer avoir tort, trop arrogant de penser que quelqu’un pourrait avoir assez de discernement pour percer ses mensonges et ses sournoiseries dans le splendeur d'un plumage fait de vives et flamboyantes couleurs cachant tout le terne de plumes de gris. Mais son pouvoir était bien supérieur au sien, du moins pour l'heure, mais sa faille resterait encore et toujours cette incroyable assurance, cette certitude qu'il se fabriquait, que rien ne pourrait le détrôner.

Ainsi tombent les grands, oubliant que parfois il suffit d'un battement d'aile ou d'un coeur trop gros de pleurs pour changer la face du monde.

Cela ressemble bien à l'incroyable arrogance dont tu fais preuve Baltimore. Je ne suis pas de nature céleste, je ne porte pas les pouvoirs divins. Je le sais. Je fais ce que je peux avec mes faibles moyens et je commets des erreurs mais au moins je les assume. Toi non. Tu vas même plus loin, tu fais payer tes actes par une dénonciation risible aux yeux du monde et de ses dieux. Je n'ai pas peur de mourir, mais toi tu le devrais : tu ne pourras qu'espérer échapper à la mort de ton âme consommé dans les flammes des neufs enfers pour renaitre en pauvre et misérable diablotin, créature de bien petite envergure éternellement au service de ceux qui n'arrêteront pas de te torturer. Au final, tu te noieras dans ta propre souillure. Car les Dieux savent ce que cachent les cœurs.

De l'autre côté, le Troll. Puant, la grossièreté à l'état pur. Kipepeo était certaine que si elle pouvait le comprendre ses mots seraient un offense à ce qui était beau, ses mots écorcheraient les oreilles des roublards de bas étage. Pourtant elle percevait cette souffrance qui le poussait à tant d'agressivité et de laideur. Mais cela excuse-t-il qu'il écrase tout ce qui passait à sa portée, engloutissant tripes et cervelle de ceux qui osaient porter l'amour jusque sous son nez ? Cette haine portée sur le monde lui-même, sur sa propre existence et sa misérable tentative de s'y faire remarquer par ses grands geste maladroits et malodorants. Peut-être que c'était pour ça qu'il était si grand, qu'il poussait de tels hurlements effrayant à l'oreille mais qui ne cachait que ses grandes faiblesses Tu vois, lui, il m'inspire de la pitié. Il n'a pas ton intelligence, il n'a pas ta sournoiserie. Il se complait ouvertement dans sa fange. Il sera jugé avec bien plus d'indulgence que toi... Profite bien de la liberté celle que je t'ai donnée, même la vie que tu reprends avec cette potion de soin. Je n'essaierais même pas de te tuer, ce n'est pas à moi en décider. Mais je peux décider de donner ma vie pour arrêter ce massacre. Tu peux te moquer, je n'y changerais pas grand chose, du moins pas immédiatement et mon nom sera bien vite oublié, je ne prétends même pas qu'on se souvienne. Mais tu es trop obtus pour comprendre de toute façon.

Passant de l'un à l'autre, Kipepeo se rendit compte qu'elle était au milieu de deux extrêmes, s'enfonçant à chaque coup porté. Elle serait sans doute été l'instrument de ce qui allait se passer à présent : sa propre mort. Elle avait donné les armes à l'un à lui arracher les ailes de lumière, et à l'autre pour l'anéantir en un seul coup de sa masse d'injures dénués d'intelligence. Une masse garnie des pointes de frustrations trop longtemps réprimés et qui les vomissaient la souillure dans lequel il était plongé depuis bien longtemps.

Que pouvait faire un papillon plongé au cœur d'un monde froid et sans lumière sinon mourir ? D'une voix d'abord ténue, puis augmentant sa puissance elle se mit à chanter. Un chant d'amour pour Celui pour qui elle s'était toujours battue. Ce chant emplit ses poumons, sa tête, enveloppant tout son être et faisait naître de son profond désespoir de nouvelles couleurs, les couleurs de celle qui jamais ne vaincrait mais qui, la tête haute, les larmes aux yeux, avait le panache de toujours se relever.


hrp.gif Attaque le Troll avec son arme de feu. Qui m'aime me suive (ou pas)
P.S. c'est un peu long mais il y avait des choses à dire, importantes même.

écrit par: Norim Samedi 14 Mars 2015 à 13h47
Le but du nain était de laisser le troll brûler. Malheureusement, il n'était pas certain que les feux grégeois suffiraient. Et ils n'avaient rien d'autre ! Ils risquaient de devoir finir le troll à l'ancienne, avec leurs haches et leurs épées, et s'ils voulaient le faire avec le moins de blessures possible, il ne fallait pas laisser à la bête le temps de récupérer de ses blessures, ce qu'elle faisait à un rythme accéléré.
Il fallait donc la tuer au plus vite, tant que le feu faisait toujours effet et vu l'étroitesse des lieux, cela voulait dire que Norim risquait de devoir le faire seul, car il il était dangereux de reculer suffisamment pour laisser ses collègues passer, à cause des grands bras de son adversaire. Il frappa donc de sa hache et conseilla aux autres :


- Aller aider les autres pendant que je le retiens, ils en ont certainement plus besoin !

hrp.gif Norim attaque le troll à la hache (+9, 1d10+7,x3).

écrit par: Jebeddo Dimanche 22 Mars 2015 à 17h39
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Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Norim

Norim s'était sentit prêt, son plan été bon, cependant, quelque chose ne fonctionna pas comme prévu.
Sa hache rencontra le bois du mur, et son coup resta là, laissant une large ouverture pour le troll qui en profita pour lui asséner un premier coup, puis tenter de se saisir de lui. Il n'eut d'ailleurs aucune difficultés pour cela. Ayant écarté d'un geste le bouclier, il s'empara du nain par le bras protégé, et l'approcha à proximité de sa gueule et de ses chair encore brûlante. Le nain put sentir l'odeur infecte de l'haleine du monstre, tendis qu'il s'apprêter à lui mordre le bras.
Heureusement, la bonne armure du nain empêcha le monstre de trop entamer son pauvre membre. Il s'en tirerais sans doute avec une belle maque de dent, mais pas de chair arracher. Non, par contre il se dis qu'il lui faudrait sans doute désinfecter… S'il survivait, car il était maintenant aggripé par le troll, et il savait très bien que ces dernier avaient la fâcheuse tendance à démembrer ou éventrer ceux qu'ils avaient saisit...

Coup de chance ou non, il vit cependant bien vite déferler les hommes restés en arrière sur l'autre trolls. Sans doute venaient-ils d'en finir avec lui. Mais avaient-ils bien pris la précaution de l'achever ? Norim n'en savait rien, craignant un réveil du second monstre… Qui dans tout les cas devait maintenant être salement amoché.



Kipepéo

à la longue tirade de Kipépeo, le mage se contenta d'un maigre sourire plein de mépris pour l'halfeline. Le même genre de sourire que celui que l'on adresse à un enfant qui, trop jeune pour comprendre, viens de sortir une remarque d'une bêtises tellement grosse que cela en devient drôle.

Mais cela la laissa indifférente, absorbée qu'elle était par son chant. Elle sentit d'ailleurs que ce dernier apportait quelque chose, à l'ambiance, soudainement, la foule d'esclaves, jusque là saisie de frayeurs commençait à se calmer, ceux qui combattaient à ses côtés semblaient comme soutenus par ses paroles, elle même enfin se sentait enivrée de ses propres mot. Et Baltimore avait eu la noblesse de se taire (sans doute inconsciente, mais elle ne voulait pas se retourner pour le savoir).

Cet état d'esprit, ce momentum presque idéal, peut être aussi la rage et la frustration dont elle se déchargeait par le chant rendirent ses gestes fluides, simple, efficaces. Oh, tout ne fut pas si rose, la jeune Hin reçut bien un coup qui l’assomma presque, et lui ferais sans doute mal encore quelques temps, mais, cela lui permit aussi de glisser sous les longs bras du monstres, et d'aller porter un coup qu'elle devina fatal, en plein coeur du monstre. A priori, avec un tel monstre, il ne l'aurait qu'à peine sentit passé. Mais là, grace à sa lame enflammée, Kipepéo savait qu'il ne se remettrait pas de sa blessure. Elle avait à jamais percée le coeur du monstre.

La créature s'écroula presque sur elle, comme stupéfaite que cette blessure ne se résorbe pas.



Et vous me faite la joie et le rire pour l'un de l'échec critique, et pour l'autre du coup critique confirmé. Bon, tout de même, seulement 5PV en moins pour Norim, alors que Kip en perd 10.


écrit par: Norim Mercredi 01 Avril 2015 à 11h44
Ratant complètement son coup, le nain n'était guère content, et pas plus d'être accroché par les grosse pattes du troll un peu trop près de ce dernier. Malgré tout, en un sens, cela avait ses avantages, car il était plus facile d'accéder au troll maintenant que ses mains velues étaient occupés sur quelqu'un, même si c'était lui.

- Rapprochez-vous de lui tant que ses mains sont occupés ! indiqua-t-il à ses camarades avant de voir qu'arrivaient ceux qui s'occupaient de l'autre troll. Et vous, j'espère que vous avez vérifié qu'il était bien mort, coupez-lui la tête si vous avez un doute, je ne veux pas en avoir un second sur le dos.

Mais il n'était pas tout de laisser ses alliés tuer le troll, il était également une bonne idée que de rester en vie, aussi le nain tenta de servir de sa pour une fois relativement petite taille pour échapper à l'étreinte de fer de la créature gigantesque qui le retenait.

écrit par: Kipepeo Mercredi 01 Avril 2015 à 19h29
Près. Trop près de ce monstre. Contes d'enfants au coin du feu. Tellement grand. Trop grand pour elle. L'odeur. La peau brulée, suintante. Les pieds énormes, sales. Les mains ? ¤ Je n'y arriverais jamais !! ¤

L'air des poumons de la petite halfeline s'échappa soudain de ses poumons, comprimant son cœur battant en chamade dans sa poitrine alors que le chant mourut sur ses lèvres. Seul une résonance, comme une vibration continuait à charmer l'âme et redonner courage à son entourage. La petite halfeline constata qu'il y avaient quelques étoiles, comme des étincelles qui s'étaient interposés entre son regard et sa cible, avant de vraiment se rendre compte qu'en fait c'était ce terrible choc qui avait semé la panique dans son cerveau, envoyant des messages d'urgence à toutes les fonctions réparatrices de son corps illuminant derrière ses yeux un feu d'artifice accompagnant les vagues de douleurs.

Avait-elle glissé ? Ou était-ce un appui soudain de Brandobaris qui avait guidé sa main et prêté un peu de sa force pour percer le cœur de la créature ? Kipepeo vit le regard du Troll se vider de son énergie de vie, alors que déjà son âme prenait le chemin qui le conduirait vers ses terres, là où il serait libre et heureux. Alors qu'il s'écroula à ses pieds, la petite femme regarda quelques instants cette chair morte, un peu interdite, pensant d'abord qu'il allait se relever, ivre de rage, l'attrapant de ses grosses mains pour la jeter au loin, où elle s'écraserait sur le mur et où elle retomberait comme une poupée de chiffons... Mais rien n'arriva.


¤ Pourquoi je tremble ainsi ? ¤ Sa main couverte de cette substance visqueuse carmine, le visage ruisselant de sueur et de larmes, la jeune femme leva sa main libre pour repousser ses cheveux blonds, les teignant de la couleur de meurtre qu'elle venait de commettre. Elle n'était pas guerrière, elle n'était pas de celles qui cherche la guerre, pourtant le destin n'arrêtait pas de la pousser au combat et de soulever dans son coeur rose bonbon tout tendre des vagues de colère, de rage et de désespoir. Elle se tourna vers les rescapés et d'une voix qui trahissait ses tremblements elle dit à la foule de visages dont elle ne comprit pas les contours : Pardon ...

Pardon aux victimes alliées
Pardon à celui qu'elle venait de tuer
Pardon à ceux qu'elle tuerait dans l'avenir ...


¤ Dieu ! Cette douleur ! ¤

écrit par: Jebeddo Jeudi 09 Avril 2015 à 17h29
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Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Kipepéo

Après ses mots, un bref silence se fit dans la salle. Qui fut rapidement interrompue par l'arrivée massive des esclaves qui commençaient à s'inquiéter de ce que les guerriers, rester avec Norim n'étaient eux toujours pas revenus.

Baltimore de son côté, restait tranquillement à l'écart du groupe, attendant les directives de Kipepéo. Elle devinait peu à peu la mentalité de ce dément. Il suivait le groupe, se fondait dans la masse. Dans la situation présente, il ne se servait de ses talents que pour être certain de ne pas être en première ligne. Une fois à l'extérieur, il se dissimulerais à nouveau au milieu des foules pour s'y dissimuler du mieux possible… mais pour y faire quoi ? Ça, elle l'ignorait.



Norim

La douleur se fit soudainement sentir. Norim avait bien tenté de se dégager, mais le troll le tenait bien. Et si l'horrible créature échoua encore dans ses tentatives tant pour le mordre que l'éventrer, Norim ne put l'empêcher de mettre toute toute sa force dans la pression qu'il exerçait sur lui. L'une des côtes du nain se brisa.

Puis, soudain, ce fut la chute. Le troll se régénérait encore à moitié, mais il était devenu de plus en plus pâle. Son sang visqueux répandu dans toute la salle. Au bout d'un moment, il finit par s'évanouir, succombant aux coups portés par les personnes accompagnant le nain. Norim leur devait la vie. Mais il n'avait pas le temps de les remercier. A peine s'était-il dégagé du bras du Troll, que ce dernier semblait déjà commencer à reprendre ses esprits…

écrit par: Norim Mardi 14 Avril 2015 à 17h37
Surpassant la douleur, Norim tenta de s'extraire des griffes de la créature, y arrivant à sa surprise plutôt facilement, avant de comprendre que l'explication était plus que simple puisque les coups de ses camarades avait temporairement assommé le géant.
Mais il fallait faire vite, si on lui laissait le temps, la créature s'en remettrait et reviendrait les pourchasser. Il valait mieux de toute manière les exterminer de la surface de la terre. Il montra donc la voie aux autres :


- Décapitons-les, la chose sera complexe, car ces créatures se régénèrent rapidement, mais c'est possible, et une fois la tête en dehors du corps, ils seront enfin vraiment mort.

Cela leur ferait certainement perdre du temps, mais il n'y avait plus de bruit de combat dans les environs, ce qui indiquait que la petite et ses alliés avaient fait du bon boulot, mais il fallait dire que les mages et leurs sorts étaient souvent plus efficaces, car capable de créer facilement de l'acide ou du feu. Et Norim préférait perdre du temps que de laisser des ennemis pareil derrière lui. Après, peut-être prendrait-il le temps de boire un petit coup pour se remettre d'aplomb, mais finalement, si on exceptait sa côte, il allait assez bien.

Le nain commença toutefois à montrer l'exemple, abattant à plusieurs reprises sa hache sur le cou du troll, essayant de le faire plus vite que l'organisme de la bête n'arrivait à rattacher les tissus.

écrit par: Kipepeo Dimanche 26 Avril 2015 à 13h43
Kipepeo avait besoin de reprendre un peu ses esprits. Elle était contente de voir que peu à peu les esclaves rescapés revenaient les rejoindre. Ils ne s'en étaient pas trop mal sortis après tout. Rapidement, elle fouilla la pièce où la terrifiante créature s'était écroulé. Il y avait peut-être des choses à récupérer pour ses protégés et elle-même, ou des renseignements à glaner dans les trouvailles. Une fois satisfaite, elle se redressa regardant le nombre total de ceux dont elle se sentait responsable. Sa blessure la faisait souffrir un peu et elle décida de se soigner avant de reprendre leur long cheminement, ayant déjà un vague effroi. Elle espérait vraiment trouver la sortie avant que d'autres souffrances ne viennent s'ajouter à celles que les esclaves avaient déjà subis.

Il nous faudra continuer déclara-t-elle à tous ceux qui l'entendait. On va rejoindre Norim et les autres guerriers, voir où ils en sont. Soyez attentifs, et silencieux, on ne sait jamais ce que peux receler cet effroyable lieu.

Kipepeo observa un instant le mage, cherchant à savoir ce qu'il manigançait.
¤ Encore de la magie ? ¤ se demanda-t-elle déjà sur la défensive. Elle se faufila pour le rejoindre. Une fois près de lui elle leva vers lui ses yeux sombres. Quelque part ce mage avait une vue différente qu'elle sur la valeur de la vie. Fallait-il lui en vouloir ? Elle avait entendu ses critiques et lentement elle assimilait ce qu'il lui avait si durement fait entendre.. Monsieur Baltimore, venez donc vous mettre à mes côtés. Vos pouvoirs magiques ne peuvent qu'être une garantie de notre sauvegarde à tous, du moins si la dirigez vers nos ennemis et non vers nous-même... termina-t-elle non sans un mince sourire

Kipepeo se tenait prête. Elle avait en lui à la fois un formidable allié ou un terrifiant ennemi. Jouer avec le feu n'était pas chose aisée, du moins sans se brûler. Ensemble ils iraient aider Norim et trouveraient la sortie, du moins si elle existait dans ces sous-sols.


hrp.gif Soins légers sur mon moi-même. Fouille de la pièce. Et Exodus vers Norim...

écrit par: Jebeddo Mardi 28 Avril 2015 à 19h35
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


Norim

Norim devina qu'il avait été trop lent. Il armait encore son coup, qui se serait avéré fatal pour le troll, lorsqu'il surpris un frémissement dans la paupière de se dernier. Tout alla très vite. Le troll ouvris les yeux, et d'un coup réflexe, envoya un bras puissant pour repousser Norim au loin. S'il n'avait pas été affaiblit par le combat, sans doute aurait-il même put réussir. Mais au final, ce n'est qu'un maigre coup qui interrompit le mouvement du nain qui fut donné.

Pas assez fort pour faire chuter Norim, qui ne rata pas son coup de hache courroucé. Qu'il fit suivre d'un autre, qui, cette fois ci, ne laissa pas le temps au troll de se régénérer. Tandis qu'un de ceux qui l'accompagnait coupait d'un coup net la tête du troll.

Le nain c'était attendu au silence qui succède souvent aux combats, mais il n'en fut rien. Au loin, il entendait la clameurs des esclavagistes qui les appelaient dans l'arène. Plus proche, c'était le babillage inquiet des esclaves. Inquiet mais non pas effrayé ni paniqué. Enfin, tout proche était le bruit d'un sanglot bruyant, le sanglot de quelqu'un a bout de nerf.

Lorsqu'il revint dans le couloir, il constata qu'il s'était inquiété pour rien. D'autre que lui dans le groupe savaient comment gérer des trolls. Et Norim se rappela d'ailleurs que la plupart avaient confié être des caravaniers, certains devaient sans doute être d'ancien mercenaires d'escortes. Ce n'était pas pour rien qu'ils avaient été envoyé dans la partie arène des geôles.

Le nain fit quelque pas, déjà qu'il boitait, la douleur des coups qu'il avait reçut le ralentissait encore plus. Dans le couloir, seules deux portes avaient réchappé à la furie des trolls. De l'une d'elle émanaient les pleurs, l'autre était silencieuse, mais on voyait une ombre à la porte, quelqu'un sans doute attendais de voir ce qu'il se passait. Déjà, certains de ses hommes se pressaient pour ouvrir les dernières portes des deux seules âmes qu'ils avaient sauvé. L'un d'entre eux fit signe à Norim pour lui indiquer que, de toutes les portes éventrée, aucune n'avait de survivant.[/i]

Kipepéo

Il n'y avait pas besoins d'être un grand adepte de la fouille pour voir ce qui traînait dans cette salle. Des fioles, de toutes les couleurs, dans tout les sens, bien rangée dans des caisses. Deux avaient été détruite lors des combats ou auparavant par les trolls, et leur contenu se déversait lentement sur le sol, dans un mélange douteux de couleur et d'odeur, parfois en grésillant et en produisant toute sorte de réactions comme de la solidification soudaine, ou à l'inverse, la transformation en gaz. Quand à savoir leur contenu ou si elles étaient rangée, impossible. Il y en avait trop, de toutes sortes, radicalement différentes. A un bout, la fontaine, dans laquelle le troll avait tenté de se sauver de l'eau. Il en avait cassé le bassin, et maintenant l'eau ruisselait sur un sol qui en devenait boueux, avant de se mélanger aux produits des potions.

À part ça, rien d'autre qui soit encore en état. Au bout de la salle se trouvait une porte enfoncée, chargé d'une odeur rance. Pourtant, en jetant un rapide coup d'oeil par l'embrasure, Kipepéo sentit un léger courant d'air froid. Peut être y avait-il une sortie. Elle ne s'attarda cependant pas, de peur de tomber sur une autre de ces créatures.

Concernant Baltimore, il n'ajouta rien d'autre qu'un simple haussement d'épaule. Montrant par là qu'il ne tenterait rien de particulier, mais en même temps, qu'il ne se souciais guère de ce que l'halfeline pourrait avoir à redire.

Lorsqu'elle se dirigea vers l'endroit où se tenait Norim, elle le vit sortir de l'une des cellules, tandis que certains s'attaquaient aux deux seules portes closes encore debout. Eux aussi avaient eu leur part de combat, un troll gisait à terre, carbonisé, et la tête tranchée. Et elle ne doutait pas que Norim en avait occis un de plus.

écrit par: Norim Dimanche 03 Mai 2015 à 15h01
Sentant une fois de plus la blessure de son ennemi héréditaire, le nain ne le rata toutefois pas, et prit la peine de séparer la tête du corps pour éviter que la créature ne puisse revenir à la vie sous peu, du moins sans l'utilisation de puissante magie, si puissante qu'il n'en avait jamais qu'entendu parlé, et de loin.
Il avait mal, il était assez lourdement blessé, mais au moins ils étaient tous vivant, ce qui était une très bonne chose. Autant dire mieux qu'espéré à l'origine, en réalité. Ils devaient beaucoup à l'extrême faiblesse dans laquelle s'étaient trouvés les trolls, due sans aucun doute aux conditions qui régnaient dans les geôles, les leurs ne semblant guère meilleures que celles qu'il avait eu lors de son cours séjour, mais il n'allait pour une fois pas s'en plaindre.
Reprenant son souffle et son contrôle sur lui-même, le nain indiqua à la compagnie :


- Demi-tour, on libère les derniers prisonniers, après avoir vérifié qu'ils étaient intelligent, et on s'en va au plus vite, il va sans dire qu'avec tout ce bordel, on a été repéré.

Il espérait qu'en disant cela, les êtres intelligents se signaleraient d'eux-même, et qu'ils pourraient ainsi aller plus vite. S'arrêtant une seconde, il attrapa l'une de ses potions pour la boire et se remettre des plus graves de ses blessures, puis repartit au plus vite, claudiquant plus qu'à l'habitude, dans la direction du second groupe qui pouvait également avoir de gros problèmes.

écrit par: Kipepeo Mardi 12 Mai 2015 à 08h32
Kipepeo nota le courant d'air frais qu'elle avait perçut et se promit d'en parler à Norim dès qu'elle l'apercevait. Trainant son groupe avec elle la petite femme se dépêcha pour trouver son ami non pas en pleine forme, mais du moins vivant. Son visage s'illumina de joie comme un rayon de soleil après la pluie.
¤ Allons bon, on est pas si mal après tout ¤ pensa-t-elle.
- Norim quelle joie de te voir entier. dit-elle simplement, même si son visage expressif montra qu'elle avait envie de raconter plein de choses. Mais ce n'était ni le moment et surtout pas le lieu. Nous avons pareillement été retardé par la présence d'un Troll, un peu semblable à celui-ci. Il va falloir que j'étudie ces êtres là plus attentivement, si on sort vivant d'ici bien sûr. Tant que j'y suis, une pièce là-bas au fond laisse passer un fil d'air frais, je me demande si il y a une sortie ... ou pas.

Elle attendit son avis, car après tout il avait exploré plus en avant et peut-être que lui avait des informations qui pourraient être bien plus pertinentes que les siennes. Se penchant vers lui elle lui glissa à l'oreille

- Faut surveiller ce Baltimore hein, il est drôlement fort et il domine les gens, c'est pas bon ça.

écrit par: Jebeddo Vendredi 22 Mai 2015 à 10h49
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Lorsqu'ils s'avancèrent dans le couloir en direction du filet d'air, l'espoir les gonfla de joie. Le couloir se poursuivait dans l'obscurité totale et une odeur atroce de troll sur la gauche, une herse levée se dressait au milieu du couloir. Mais à leur droite, une trappe solidement verrouillée barrait une entrée vers un autre sous sol. Dans la tête de Kipepéo, qui avait commencée à raisonner comme un vrai habitant de Luskan, c'étaient sans doute les égouts. Ce réseau très peuplé et dissimulé au regard des mage de la tour, ou du guet de Luskan. Une véritable aubaine pour s'échapper ! En outre, vu que la trappe donnait sur l'antre des trolls, nul doute que la herse était levée chaque nuit, empêchant un importun de se glisser par ici, sans d'habitude, tomber directement sur les trolls. Pas de gardes donc. La fuite était maintenant à portée de bras.

Restait un détail… La trappe était solidement verrouillée, et en métal. A priori, impossible de la forcer par la destruction. Encore moins sans attirer de potentiels autres trolls, ou même la garde qui poussait toujours des cris dans l'arène, espérant sans doute toujours que les esclaves fuyant les trolls s'y précipiteraient pour mourir sous les carreaux d'arbalète et autres projectiles. S'ils constataient que les trolls étaient mort, c'est toute la soldatesque qui se précipiterais par l'arène en direction de l'issue vers les égoûts. Il fallait faire vite et discrètement...


il vous reste des points d'aventures wink.gif

écrit par: Norim Dimanche 31 Mai 2015 à 18h00
Il n'y avait pour l'instant plus de trolls, ce qui en soit est toujours une bonne nouvelle, ce genre de créature pouvant assez facilement descendre plusieurs personnes avant de tomber lui-même, et c'était d'autant plus vrai que les hommes qui étaient ici n'étaient pas particulièrement formé pour affronter ces monstres, et qu'ils étaient pour la plupart, lui inclus, blessés.
Mais pire que leur absence, leur silence pouvait amener les geôliers à envoyer des renforts, bien équipés et entraînés, ils seraient aussi dangereux pour eux qu'un troll, sinon plus, car ils étaient capables de réflexions, et que le nombre jouerait dans ce cas en leur faveur. La seule bonne nouvelle, c'était qu'ils avaient déjà blessés, sinon tués, certains des tortionnaires, il n'était pas dit qu'ils étaient encore assez nombreux pour mener un assaut frontal sans de lourdes pertes, et comme il allait sans dire qu'un sacrifice, les premières personnes à entrer dans la salle, n'allait pas au front le coeur léger, et dans ce cas, ils n'étaient peut-être même pas à l'abri d'une révolte interne, même si Norim ne voulait pas y croire, cela pouvait au moins leur faire gagner un peu de temps, surtout s'ils considéraient qu'ils avaient vaincu les trolls sans savoir qu'ils étaient préparés.
Cela leur laissait du temps devant eux, suffisamment pour forcer la trappe qui les mènerait vers la liberté, surtout que dans le noir complet, le nain aurait l'avantage sur leurs poursuivants, ou sur une éventuelle embuscade, sa race ayant évolué dans un environnement de ce type, l'absence de lumière ne l'empêchait point de voir même s'il n'appréciait pas de ne plus voir les couleurs, cela restait un avantage non négligeable.
Restait la manière de le faire, les masses de démolition étaient inutiles, cela serait trop long, et trop bruyant, que de s'en servir sur du métal ou sur de la pierre, les haches pour leurs part seraient juste inefficaces, même en se concentrant sur la serrure. Et compter sur les outils de la halfeline risquait de prendre beaucoup trop de temps, sans être forcément efficace.
Heureusement, il leur restait une dernière solution, qui à la base avait été prévu pour les cellules, au cas où les spécialistes en serrures, Salim et Kipépéo, aurait eu des problèmes avec ces dernières, ou dans le pire des cas n'aurait pas survécu jusqu'à ce qu'ils atteignent les prisonniers. Il sortit donc son pied de biche et l'introduit dans un point proche de la serrure, faisant signe aux autres qui en avait pris un de faire de même, puis se servit de sa force hors du commun pour tenter de faire sortir la trappe de son logement, avec l'aide de ses camarades pendant que les autres faisaient le guet, au cas où un nouveau troll ou des renforts armées arriveraient.



hrp.gif point d'aventure pour les pieds de biche

écrit par: Kipepeo Vendredi 19 Juin 2015 à 08h46
Kipepeo s'assura que tout le monde était présent. Elle se sentait une bergère, une horde qu'il fallait mener à bon port, évitant les loups et les charognards de tout genre. D'ores et déjà ils avaient fait un bon boulot ensemble, et elle s'en sentait assez fière. Norim était taiseux mais agissait comme il fallait, gardant en ligne de mire les buts qu'ils s'étaient fixés.

Encourageant tout le monde de les suivre, murmurant des paroles réconfortantes ici, examinant une blessure par là, la jeune femme garda néanmoins un oeil suspicieux sur le lanceur de sorts qu'ils avaient libérés. Sa puissance de domination l'inquiétait. Farouche championne de la liberté de tous et d'elle-même d'ailleurs, elle n'avait aucune capacité de comprendre le côté sombre de la magie.

La liberté tant chérie était à portée de main, encore fallait-il s'assurer que dans les égouts il n'y aurait pas de problèmes supplémentaires. Comme elle y était déjà passée, elle se souvenait de rencontres des plus horrifiantes, où elle était passée à un doigt de préparer une rencontre avec Kelemvor, le dieu des morts. L'halfeline sourit au souvenir de la petite qu'elle avait confié au temple. Elle espérait qu'elle allait bien et qu'elle grandirait en beauté, avec les enseignements qui lui permettront d'encadrer ses grands talents.


- Allons murmura-t-elle on y est presque. Restez groupés !

Elle aspirait maintenant à la fraîcheur d'un ciel retrouvé. Qu'adviendrait-il ensuite ? Tous ces visages à présent familiers, tous ces liens tissés au sein d'un combat de survie, toute cette amitié transformé en amour presque maternel s'effilochera dans le temps, alors que chacun prendrait sa voie, sa vie qui les mèneraient loin d'elle. ¤ Peut-être que j'aime être une sorte de lumière chaude autour de laquelle se rassemble le monde. Je n'ai pour but que les autres et leur joie. Quelle galère, je ne trouverais jamais la paix. ¤ Le coeur battant, la fatigue aux membres, Kipepeo observa le nain, prête à l'aider à ouvrir cette trappe et à défendre son troupeau.

écrit par: Jebeddo Jeudi 02 Juillet 2015 à 23h12
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Ouvrir la trappe aux pieds de biches s'avéra délicat, et il s'en fallut de peut pour que les gardes restés à l'étages au dessus ne déboulent dans leur dos. Ce peut se résuma à deux choses. D'une, la force des hommes entrainés par Norim, et de deux, la peur des gardes envers les trolls. D'où ils étaient, tout les esclaves entendirent les nombreuses discussion à l'étage au dessus pour savoir s'il fallait envoyer des hommes ou non.

Puis, il y eu un claquement sonore, celui de la liberté. La trappe vers les égouts céda, certes, cela alerta les gardes qu'il se passait quelque chose, mais le temps qu'ils mettent fin à leur hésitation et descendent dans l'arène, toute la troupe avait fuit.

Guider une centaine de personnes affamées, dont des malades et des blessés par les égouts ne fut pas une mince affaire. Et au grand désespoir de Kipepéo, certains quittèrent le groupe pour tenter leur propre chance ailleurs. Il n'y en eu pas tant, beaucoup étaient trop faible pour réfléchir autrement que de suivre le groupe. Les plus malins aussi suivaient le mouvement, conscient de leur chance.

À son grand désespoir d'ailleurs, Baltimore fût de ceux qui restèrent avec eux, du moins, jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'air libre.

Le sens de l'orientation sous-terrain de Norim s'était avéré plus qu'efficace, en un rien de temps, il avait compris que les égouts s'écoulaient vers la mer, et qu'il suffisait de suivre la pente pour rejoindre les environs du port. Rien ne semblait s'opposer à eux.

Puis, ils sortirent à l'air libre. Et, il faut admettre qu'ils furent quelque peut surpris. Toute la flotte de Luskan brûlait, excepté le navire principal, fleuron jalousement gardé de la ville, bien au centre du port, et bazardant tir de défense en tout sens, et un pavillon inconnu de tous flottant bien haut. A la barre, on pouvait reconnaître aisément le chapeau coiffant le chef de bonnet le rouge.

Restait à savoir comment atteindre le navire, ils étaient bien sur le port, mais il était clair qu'ils avaient trop tardé, on devait approcher des dix heures du matin, et le rendez vous pour le départ était convenu à deux heures plus tôt. De façon assez surprenante, le groupe de pirate s'était révélé très efficace. Et si quelque mages intervenaient bel et bien, la tour des arcanes semblait globalement indifférente aux événements qui remuaient son port, mais pas la garde, ni même quelques hommes des capitaines pirates. Bref, c'était un beau chaos ambiants, et ils avaient tout un groupe à mener a « bon port ».


Par chance, quelqu'un pointa une série d'embarcation située cinq cents mètres plus loin, et bien que dissimulée pour les personnes situées sur les quais, ils étaient assez visible pour les personnes à flot, ou… sortant des égouts de la ville. Seul soucis, deux mages se trouvaient à proximité. Et à en juger par leur tenue, pas vraiment des apprentis.

Ce fut là que Kipepéo remarqua la disparition de Baltimore. Ce dernier avait vraisemblablement décidé de tenter sa chance seul. Et la Hin ne doutais pas qu'il réussirait son coup. Mais jusqu'au bout, cet homme s'était avéré plus inutile et dangereux qu'autre chose. Et maintenant partit, elle ne pouvait plus le tenir à l'oeil.

écrit par: Kipepeo Vendredi 10 Juillet 2015 à 15h21
Le coeur de Kipepeo bondit de joie lorsqu'elle entendit le claquement de la grille qui allait sans nul doute les mener au port. D'un élan elle remercia Brandobaris d'avoir veillé sur elle et d'avoir permis la liberté de ces pauvres gens. S'affairant à n'oublier personne, menant les gens telle une gardienne, la petite halfeline, malgré sa fatigue galopait partout.

Il fallait se rendre à l'évidence, elle ne pouvait empêcher les défections, et elle comprenait bien que ces gens voulaient goûter au plus tôt à la liberté retrouvée, même si ils allaient avoir du mal à survivre dans ces souterrains. Qu'importe, il fallait faire au mieux, parer au plus urgent, et continuer sa route tant bien que mal.

Quelle joie de revoir la lumière du jour, quelle ivresse de ressentir le courant d'air frais marin qui salait ses lèvres. Clignant un peu des yeux la petite barde eut cependant un hoquet de surprise...

- Mince, dit-elle à Norim... C'était prévu ça ? Pointant de son petit doigt la marina, elle découvrit le chaos, qui pour une fois n'était pas vraiment de son cru. Mais pourquoi pensa-t-elle subitement à Baltimore ? Le cherchant du regard, elle ne le trouva plus. Mais quelque chose lui dit qu'elle le reverrait, il y avait des choses encore inexpliquées, c'était une rencontre qui laissait des marques. Le destin se permettrait sans nul doute de le remettre sur son chemin. Et Baltimore qui a filé ... continua-t-elle sur sa lancée pensant tout naturellement que le nain pourrait suivre son fil d'idée...

Un chaos pouvait être profitable pour passer d'un point à l'autre. Il y a tellement de choses incongrues dans le chaos qu'une bande d'esclaves escortée par des pirates, un nain et une halfeline se révèlerait être un détail normal dans tout ce bazar. C'était peut-être le moment de bluffer.
Je propose qu'on avance jusqu'au bateau, tranquille l'air qu'on sait ce qu'on fait ...

Pourtant la vérité était qu'ils ne savaient pas du tout ce qu'ils faisaient, mais bon à défaut de solutions ... Kipépéo leva le regard vers Norim pour y chercher son approbation.

écrit par: Norim Vendredi 10 Juillet 2015 à 15h34
Le nain ne fut pas mécontent de sortir du complexe, car à l'extérieur, s'ils n'avaient pas véritablement d'alliés, ils n'étaient pas forcément reconnus à vue comme des ennemis, ce qui leur permettrait de s'en sortir plus facilement. Le passage dans les égouts fit penser à Norim aux mines de son enfance, en moins propres et plus odorants, mais au moins arrivait-il à dire dans quelle direction ils devaient aller.
Le guerrier fut désolé que certains ne suivent pas les instructions, mais moins ils seraient nombreux, plus ils seraient discrets, et peut-être que ces âmes solitaires arriveraient à s'échapper, même s'il n'avait pas grand espoir pour elles, il ne maniait pas les mots comme sa hache, et se savait incapable de les convaincre de rester, surtout s'il voulait continuer à diriger le groupe principal vers la sortie. Et il réussit son coup, les menant à la mer, pour voir que tout ne s'était pas passé exactement comme prévu.

Booney faisait son fou avec le navire de la flotte, tirant en tous sens, ce qui avait l'avantage d'être une très bonne distraction, mais cela voulait aussi dire qu'il pourrait bien leur tirer dessus sans faire attention, ou s'ils s'approchaient. Car ils étaient très en retard, et s'approcher pourrait passer pour une tentative d'abordage, et le nain doutait que le pirate apprécie.
Malheureusement, ils n'avaient guère le choix, s'ils voulaient pouvoir sortir de la ville, le bateau était leur seul possibilité. L'autre problème était de s'approcher du bateau, la majorité de leur groupe n'était pas capable de nager jusque là, Norim, avec son armure encombrante, n'étant pas parmi les derniers. Quelqu'un résolut le problème en trouvant des bateaux, mais ces derniers étaient gardés.

Jetant un rapide coup d'oeil pour savoir s'ils étaient repéré, Norim fit signe aux autres de se taire et sortit son arc, qu'il tendit au premier qui saurait s'en servir ainsi que son carquois, faisant signe à tout ceux qui avait des armes à projectiles de les préparer, ce qui indiquait clairement qu'il n'était pas pour suivre le plan de Kipépéo. Il leur indiqua alors son plan, pas parfait, loin de là, mais qui diminuerait par deux les problèmes si tout se passait mal, ou bien, cela revenait au même ici, contrairement à l'approche fine qui avait de son point de vue toutes les chances d'échouer :


- Voilà comment on va faire : concentrez tous vos tirs sur le plus éloigné des deux pendant que je les distrais.

Le nain espérait que le sang de ses ancêtres lui permettrait de survivre aux sorts qui pourraient le viser. Il lança une prière rapide à Moradin en équipa son grand bouclier, attrapa sa hache dans l'autre main et, plaçant l'énorme planche de bois devant lui, fonça dans le tas dès que les tireurs furent prêts, attirant ainsi l'attention des magiciens, espérant qu'il pourrait s'approcher assez près pour taillader le premier, ce qui avait, il l'avait remarqué par le passé, pour effet de les empêcher de lancer leurs sortilèges, ou au pire leur faire assez peur pour les faire fuir, car du moment qu'ils récupéraient les bateaux, le reste, même la survie d'une personne en particulier, n'avait que très peu d'importance.

écrit par: Jebeddo Vendredi 17 Juillet 2015 à 10h37
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Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Sang des ancêtres ou pas, une chose est sure, alors qu'il chargeait norim eu la soudaine sensation que les personnes qu'il chargeait étaient en fait amicale. Très amicale, il ne les connaissait pas, mais leur faisait totalement confiance. Après tout, sans doute avaient-ils gardé le bateau pour eux non ? Et puis, ils ne répliquaient pas aux flèches lancées contres eux, qu'ils venaient tout juste d'un geste de dévier vers l'eau. Assurément des personnes de bonne foi, sure d'elle, bref de bon gars avec qui faire du commerce, et sympathiser autour d'une bouteille.

En un mot comme en cent, notre brave nain était sous l'effet du sort charmes personnes lancé avec brio par l'un des trois mages, tandis que les deux autres à l'aide des bourrasques se chargeaient de dévier les tir lancés sur eux. Celui qui venait de le charmer lui cria.


- Maitre Nain, vous me semblez être une personne absolument raisonnable, pourriez vous dire à vos compère de bien vouloir cesser leurs traits mortels qu'ils dardent vers nous ? Nul intention de notre part d'en prendre ombrage, mais cela me semble un jeu fort dangereux. Et on ne voudrais pas être blessés. »

Norim non plus ne voulait pas qu'ils soient blessés.


De son côté Kipepéo était en état de panique. La charge soudaine et… à ses yeux coupable voire inutile, tournais au fiasco. Et comme elle le supposait, du peu qu'elle avait sentie, ils avaient en face d'eux de puissant mages de la tour des arcanes. Bon, pas le haut du gratin non plus, mais… tout de même. Il n'y en aurait eu qu'un seul, peut être aurait-elle put le gérer le temps que les autres soient au contact avec lui. Mais là, trois, c'était trop. Et puis soudain, la charge de Norim c'était ralentie. C'était décidément la journée de sort de charme. Baltimore, puis ces trois là… Quoiqu'à la différence de Baltimore, elle pouvait le sentir dans la toile, l'école de l'enchantement n'était pas non plus leur spécialité. L'un d'entre eux semblait être un évocateur… avec sans doute en réserve de puissant sort de destruction. Quand aux deux autres, elle n'en savait rien.

écrit par: Norim Lundi 03 Août 2015 à 18h22
Menant la charge, Norim finit par se rendre compte de l'identité de ceux qu'il allait agresser, aussi il ralentit nettement et baissa sa hache, la gardant toutefois en main au cas où un ennemi arriverait et se retourna vers ses camarades, l'air désolé ravageant son visage :

- Heu, les gars ? Je crois que j'ai fait une connerie. Ils ne sont pas hostiles en fait, alors on va pouvoir y aller.

Il se retourna vers les autres et leur demanda :

- Désolé de l’accueil, mais on vous a pris pour des ennemis. Alors si ça vous gène pas, on a besoin des barques derrière vous pour partir. Il va falloir embarquer tout le monde au plus vite.

Ce n'était pas dans les habitudes du nain de faire ainsi confiance à des inconnus, bien au contraire, en réalité, mais pour le coup, il était certain que sa confiance était bien placé, peut-être les avait-il vu dans leur planque, dans la semaine. Ce devait être ça, sans quoi il n'y avait aucune explication à cet excès de confiance soudain, et Norim se considérait comme quelqu'un d'assez logique, voir même assez méfiant. Il en était donc maintenant convaincu, il avait dû les voir dans leur planque, et ils gardaient les barques pour éviter qu'elles ne soient coulées ou détournées par les dirigeants esclavagistes de la ville, tout collait.

écrit par: Kipepeo Lundi 10 Août 2015 à 16h37
A vrai dire, la petite halfeline n'y comprenait plus rien. Elle aurait pu gagner le concours de Farce sur la scène prestigieuse d'Eauprofonde tant les mimiques de son visage passaient par plusieurs stades expressifs et drôles. Mais quelque chose lui dit qu'elle n'était pas du tout en présence d'un scénario humoristique, mais plutôt d'une noire comédie dramatique. Après, il était bien connu que la petite femme avait le don de dramatiser pas mal de choses, à commencer par l'absence de confiture de mûres dans une échoppe dédiée à la confiserie. Il est certain qu'elle en sortirait convaincue qu'une terrible malédiction avait frappé tous les muriers de l'univers et au-delà bien sûr !

Ayant une logique propre, elle décida le contraire de ce qui serait raisonnable.
¤ Quand on ne comprends rien allons direct à la source de l'incompréhension au lieu de tergiverser et posons les questions appropriées qui recevront très certainement réponse.¤ Folle la guêpe assurément, mais pas totalement dépourvue d'un minimum de prudence. Avant de mettre son inspiration du moment en place, elle se prépara le sort le plus puissant qu'elle connaissait, même si elle était quasiment sûre qu'il ne fonctionnerait pas. Mais au moins elle ne périrait pas sans panache et tout le monde pourra voir en lumière la présence de ces trois mages... Et puis le nom donné à ce sort était trop beau à ses yeux : coeur de feu ! Assurément c'était là le nom qui lui allait le mieux.

Après cette préparation, elle s'approcha des trois mages en ligne droit, la marche assurée, le visage peut-être un peu crispé par la concentration, mais chose qui est normale. Toute petite personne insignifiante s'approchant de ces terrible maitres de la magie peut avoir un visage un peu crispé. Dans la foulée elle chercha dans sa mémoire où elle avait déjà perçu cette aura d'évocation. Il est certain que son apprentissage des arts de la magie sous la houlette du sévère du dragon d'ombre laissait des traces.


¤Bon¤ se dit-elle alors qu'elle épiait les visages des trois lanceurs de sorts ¤J'ai déjà fait pas mal de conneries, mais je pense que celle-ci est de taille, à vrai dire c'est pratiquement gargantuesque. Mais au moins cela les distrairont peut-être un peu et brisera leur concentration ... Brandobaris, Père des Halfelins, réserve moi une place dans ton royaume !

La petite silhouette se planta face aux mages et se plia dans une jolie révérence respectueuse.

écrit par: Jebeddo Dimanche 06 Septembre 2015 à 22h05
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin



Si l'incompréhension frappa les troupes de Norim et Kipepéo, le soulagement se dessina sur celui des mages. Même si Kipepéo supposait que ces trois là pouvaient les tuer d'un claquement de doigts. Apparemment, ils avaient besoins d'eux, vivant, libre et surtout, coopératifs. Pourquoi ? Ça, Kipepéo l'ignorait encore. Une chose est sure, ils s'étaient contenté d'un simple sort de charme personne sur Norim. C'était la journée des enchanteurs.

Les questions cependant cessèrent temporairement de tournée dans l'esprit de Kipepeo, alors que l'un des mages s'approchait d'elle et de Norim.


- Oh, oui, les bateaux sont tout à vous… Enfin, à une toute petite conditions qui, je n'en doute point, vous conviendra parfaitement. Voyez vous, nous aimerions beaucoup parler avec le capitaine actuel du navire qui il n'y a pas si longtemps était à nous. Seulement, il ne se laisse pas approcher. Nous nous sommes dis qu'avec votre aide providentielle, puisque vous êtes des amis de ce Booney le rouge, nous pourrions peut-être échanger quelques mots avec lui ? Cela vous convient-il ? »

Et les questions volèrent à nouveau dans l'esprit de Kipepeo, tandis que Norim sentait à nouveau une certaine méfiance à l'égard des mages revenir en lui. Bien qu'il les trouva toujours aussi sympathique.

Une chose toute fois vint accélérer un peu la donne. Soudainement, dans les ruelles avoisinante, la garde de Luskan, qui était resté bien au loin pendant la majeure partie des événements se manifesta. De façon plutôt menaçante il faut dire. La garde était nombreuse, assez bien équipée, et prête à charger le groupe d'esclaves fugitifs. Déjà, on pouvait voir les capitaines pointer le groupe du doigts, et diriger leurs hommes par ici. Si un doute persistait, quelques carreaux furent tiré dans leurs direction, bien trop maladroitement pour atteindre qui que ce soit. Mais il était assez clair qu'il fallait fuir. D'autant que, et tous le remarquèrent, des esclavagistes furieux se joignaient au rangs des gardes.

écrit par: Kipepeo Lundi 07 Septembre 2015 à 10h09
C'est un grand honneur de pouvoir rencontrer les Hauts Mages de Luskan, dit Kipepeo d'une voix claire. Dans son fin visage brillait curiosité plutôt que méfiance. Elle était de celle qui s'adaptait à toutes situations. Là pour l'heure ces messieurs semblaient désireux de papoter, plutôt qu'autre chose. C'était dans les cordes de la petite halfeline : si ils voulaient papoter, allons-y. Elle chercha à mettre de l'ordre dans sa tenue : fallait être présentable. Frottant discrètement de sa main ses vêtements qui devaient puer le troll, arrangeant les mèches rebelles de ses cheveux blonds, elle esquissa un charmant sourire, toute ouïe aux demandes de ces hauts fonctionnaires.

Alors qu'elle s'apprêta à répondre, le tohu-bohu l'arrêta dans sa lancée, qui se voulait diplomatique, voire lyrique, enfin bref d'une extrême finesse.
Mais qu'est qu'il nous veulent ceux-là ? finit-elle par dire d'une voix ennuyée, tout discours oublié. Mais elle comprit vite fait le noeud qui arrivait à toute vitesse sur eux. Les geôliers venaient libérer leurs prisonnier de leur emprise... Enfin bref, des messieurs pas content du tout. Des mages d'un côté cherchant à voir son grand ami Pirate, des Esclavagistes de l'autre avec des gardes cherchant à récupérer leur bétail humain ... Va falloir la jouer finaude ...

- Ha oui, disons que nous avons plus ou moins déchargé ces gens là d'une responsabilité assez ardue de gérance d'être humain. Messieurs, si vous possédez un cheval de valeur, vous n'allez pas l'affamer, le laisser dans la boue et la fange, voire le donner à des Trolls pour leur amusement ? Je me suis dis que justement c'est la même chose avec des humains. Et vu les conditions dans lesquelles je les ai trouvé, j'ai pris sur moi de les amener faire une petite balade de santé sous ma direction bien entendu. C'est vraiment scandaleux de traiter sa marchandise avec autant de désinvolture ! ... Kipepeo fit un clin d'oeil, sachant fort bien qu'ils savaient pertinemment ce qui s'était passé. Sinon ils ne seraient pas là. Mais elle offrit déjà la première clé de négociation. Elle conclut donc :

Je serais heureuse de vous présenter à mon ami Booney, même si je sais qu'il peut se montrer parfois fort rustre. Halala ! Mais ils sont pénibles ceux-là ! fit-elle tournant la tête vers les soldats et leurs premières flèches. Messieurs si vous pouviez faire montre d'autorité et éloigner ces gardes là et les bien piètres marchands, nous serions déjà beaucoup plus à notre aise pour discuter calmement, voire nous permettre de nous diriger tous ensemble vers le le bateau du Capitaine ?

D'un air angélique elle leva la tête vers les Mages. Si il y avait bien une chose que Luskan lui avait apprit c'est que tout se monnayait et se négociait

écrit par: Norim Mardi 08 Septembre 2015 à 12h18
Les paroles des mages mis la tête du nain sans dessus-dessous, si le bateau était anciennement à eux, c'est qu'ils était des mages locaux, mais ils étaient ses amis, du moins, il en avait l'impression, le problème, c'est qu'il n'avait pas d'ami parmi les mages locaux. Quelque chose n'allait pas, et le nain n'était pas à l'aise, loin de là, avec ce genre de chose, il n'y connaissait rien en magie, et préférer laisser ces affaires aux spécialistes.
Fort heureusement pour lui, deux choses se passèrent, même si l'une d'entre elles n'étaient pas en soit une bonne nouvelle, elle lui permit de se concentrer sur quelque chose qu'il savait faire, à savoir l'arrivée des gardes et des esclavagistes, il donna donc quelques ordres pour que les quelques personnes capables de se battre entourent le reste des esclaves, évitant ainsi que des retardataires ne se fassent reprendre. L'autre chose qui arriva, c'est que la petite Kipépéo, qui avait été plus qu'utile en ouvrant les portes et en dirigeant les hommes dans le complexe, une vraie graine de héros cette petite, et qui semblait bien plus douée que lui-même lorsqu'il s'agissait de parler aux gens. En effet, il n'était pas une nouveauté que de dire que le nain était un peu un rustre, du moins, il était très direct dans ce qu'il disait, c'était inévitable pour un combattant, élevé au sain d'une discipline stricte comme c'était son cas, car à vouloir arrondir les bords, un cube est une sphère, et avec ce genre d'erreur, on perd la bataille, comme disait l'un de ses instructeurs, loin là-bas dans l'épine dorsale du monde, ce qui semblait être des siècles plus tôt. C'était à cause de l'imprécision, qui s'infiltrait petit à petit dans les rapports, oraux ou écrits, que l'on donne lorsqu'on ne veut pas se fâcher, bien se faire voir. Au moins, en étant direct, on pouvait ne pas aimer l'information, mais le messager ne faisait que son travail, et il le faisait bien.
Toutefois, dans cette situation, ce n'était probablement pas ce qu'il fallait, aussi Norim était content que la halfeline s'en charge, et il lui fit un sourire pour l'encourager sans la gêner.

écrit par: Jebeddo Jeudi 10 Septembre 2015 à 23h12
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Matin


Il devint très vite évident qu'ils n'avaient pas vraiment le temps de se lancer dans des pourparlés. En outre, les mots prononcés par Kipepeo, traitant a priori les esclaves comme de la marchandise, sema le trouble dans le groupe. Trouble qui s'accentua lorsque Norim pris des mesures pour protéger les esclaves qu'ils venaient de libérer. Heureusement, le fait que ces même hommes, équipés de pavois, aient sauvé beaucoup d'esclave d'une volée de flèches et que certains des esclaves ayant compris la manœuvre rassuraient les autres permis de justesse d'éviter la panique.

En outre, le long discours de Kipepéo n'obtint qu'un haussement d'épaule de la part du mage de la tour. Il ne lui laissa pas trop de doute à ce sujet d'ailleurs.


- Nous sommes ici incognito. À vrai dire, je préférerais encore vous tuer, ainsi que tout les témoins, plutôt que de laisser suggérer que les mages de la tour sont impliqué dans cette affaire. Voyez vous, nous avions un accord avec les esclavagistes que vous venez de voler. Et en temps normal, on aurait fait partit de la troupe chargée de vous récupérer. Mais pressons, charger autant de personne prendra du temps. »

Et à peine ces mots prononcés, les mages furent les premiers à embarquer. Un par navire, se contentant par de discret sort de se protéger eux même ainsi que les bateaux.

L'embarquement ce fit à la hâte, sans qu'aucune occasion de poursuivre les négociations n'ai put se profiler. Les personnes libérées avaient trop hâte de mettre à distances leurs tortionnaires. Et la cohue aurait put causer la pertes d'un navire. Heureusement, les hommes de Norim surent quoi faire pour calmer et guider la foule. Si bien qu'au final, de tout l'embarquement, sous les carreaux et une charge, il n'y eu que trois personnes à déplorer.

La première, une femme enceinte, qui pris un carreau à l'omoplate alors qu'elle tentais de monter à bord. Elle tomba dans l'eau, et nul ne la vit refaire surface. Le second était un jeune homme, qui s'interposa devant un de ses compagnons de cellule, prenant le trait fatal à la place de ce dernier.

Le dernier mort enfin, devait rester dans la mémoire de Norim, l'un de ses hommes, un de ceux avec qui il s'était échappé une première fois des geôles et qu'il se rappela être un ancien caravanier trahit par son embaucheur. Cet homme donc, alors que les derniers hommes à embarquer allaient être rattrapé par la charge de la garde, sauta à l'eau, saisit et lança dans le navire les deux dernières personnes. Poussa la barque sans espoir de pouvoir embarquer à son tour. Et se retournant, fit face seul à la garde. Tandis que depuis la barque tout ses compère, Norim compris, tentaient de le couvrir en lançant une volée de flèches et autres projectiles. Au final, l'homme tint quelques minutes seul face à la garde, envoya dans l'autre monde cinq à six hommes à lui seul, avant de préférer s'empaler sur l'une des lances de la garde plutôt que de finir à nouveau dans les geôles.

Pendant ce temps, les barques, emportant mages, esclaves libérés et aventuriers, s'écartaient des embarcadères, pour rejoindre le centre du port.


Le port de Luskan a cela de particulier qu'il constitue une anse à l'embouchure d'un fleuve, et fermé d'un côté par un chapelet d'îles, si bien qu'au pied de la cité se trouve comme un grand lac salé et dont la rumeur prétend qu'au point le plus profond dors une créature gardant les très nombreux trésors tombés en cet endroit. Ce qui est certains, c'est que si créature il y a, cette dernière devait dormir à point fermé. Car au milieu du lac, le navire amiral de la ville. La fierté navale de la tour, pétaradais à tout vas. Depuis le navire, de régulière salve de baliste aux traits enflammés partaient en direction des quelques navires du ports qui tentaient une approche. Tandis que tout autour, de nombreux éclat magiques semblaient comme se briser et disparaître une fois à proximité du bateau.

Kipepéo et Norim commençaient à comprendre ce que les mages de la tour faisaient là… à bord de leurs barques.

écrit par: Norim Jeudi 17 Septembre 2015 à 17h43
L'embarquement se passa mieux qu'on ne pouvait l'espérer dans de telles circonstances, mais cela n'empêcha pas des pertes de survenir. Malgré leur faible nombre, Norim ne pouvait que se sentir responsable de ces pertes, et particulièrement de son homme. Le seul réconfort qu'il trouvait était de savoir que ces personnes étaient mortes libres, ce qui valait peut-être mieux qu'une vie en tant qu'esclave, surtout qu'il n'y avait guère de doutes sur le fait qu'une forte punition aurait été appliqué à toutes les personnes qui auraient été reprises, ne serait-ce que pour décourager d'autres tentatives.

Ils avaient certainement fait le plus dur, car maintenant ils n'avaient plus qu'à rejoindre le navire. Malgré tout, Norim ne savait pas trop ce que comptait faire les magiciens. Ils avaient l'air amicaux, si bien qu'il doutait de leur volonté de prendre le navire par la force, mais ils restaient des mages locaux, dirigeants du lieu peut-être même, s'il avait bien compris ce qu'avait dit la petite halfeline.
Le nain ne serait toutefois pas mécontent une fois monté à bord du bateau, mais il ne pourrait pas monter avec son bouclier au bras et sa hache en main, pas plus qu'il ne pourrait nager comme cela, il préféra donc profiter de ce temps mort pour lui pour ranger ces affaires à leur place, surtout que si quelque chose devait arriver, c'était certainement l'arc qui serait le plus utile, à moins qu'ils ne se fassent aborder bien sur, mais encore le verraient-ils venir à l'avance, en temps normal tout du moins, et dans une situation pareille, avec tout l'équipage attentif, plus encore.

écrit par: Kipepeo Jeudi 24 Septembre 2015 à 07h55
Les mots du Mage de la Tour frappèrent Kipepeo en plein visage. Sa tentative de médiation diplomatique était un colossal échec, et même si elle se cherchait des excuses à savoir qu'elle ne connaissait pas les rouages compliqués de la politique et de la société de Luskan, elle était en train de tout simplement trahir les seuls qui lui avaient montré un peu d'humanité : les pirates. Éperdue elle regarda autour d'elle, regrettant un instant l'absence de Baltimore, bien plus puissant qu'elle en matière de magie. Sa main chercha la garde de son épée, furtivement et ses pensées s'élevèrent vers Brandobaris, cette fois-ci en un appel sérieux, une de ces prières profondes emplie de tristesse et de désespoir. Spontanément elle entonna un chant :

Tout part toujours dans les flots
Au fond des nuits sereines
Ne vois-tu rien venir ?
Les naufragés et leurs peines qui jetaient l'encre ici
Et arrêtaient d'écrire...

Ami, qu'on crève d'une absence
Ou qu'on crève un abcès
C'est le poison qui coule
Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes
A l’intérieur des foules.

Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide
A la mémoire de nos frères
Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide...


Empruntant les paroles à des troubadours célèbres, le chant qu'entonna Kipepeo lui redonna du courage à elle et tout ceux dont elle avait la charge. Attirant volontairement l'attention sur elle, et peut-être celle du Capitaine Booney lui donnant un indice sur ce qui se passait, la jeune femme attendit quelques instant après ses dernières notes, laissant la magie de la beauté opérer dans ces lieux si sombres, laissant le bruit des vagues et des clameurs reprendre le dessus. Puis elle lança un long regard sur Norim, incertaine de ses pensées, pensées qu'il ne pouvait pour l'heure partager avec elle, chose qu'il faisait rarement du reste. Les yeux de Kipepeo avaient perdu leur éclat de lumière optimiste, elle savait que ce qu'elle allait entreprendre pourrait signifier un véritable génocide.

Elle savait que sa magie opérerait quelques instants seulement, à peine une dizaine de minutes, peut-être que cela suffirait. Prenant tout le monde au dépourvu, sans crier gare elle attaque le mage, espérant que son exemple serait suivit par ses amis. Car il y a bien une chose sur laquelle elle comptait, c'était leur incroyable arrogance et assurance que personne n'oseraient ou ne pourraient les toucher.


hrp.gif A situation désespérée, acte désespéré.
Je ne sais pas si on a encore des bonus/joker
Chant de vaillance, qui devrait servir aussi de feinte. Elle attaque ensuite le Mage et si réussi vol du sort qui le protège. Elle continue à l'attaquer après, jusqu'à ce qu'il tombe à la mer de préférence. Norim réveille-toi ! ^^



écrit par: Jebeddo Mercredi 30 Septembre 2015 à 19h48
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages
Température: froid, environ -8°C
Moment: Milieu de matinée



16 Nuiteuse 1372

On peut dire qu'un vent de folie soufflait ce jour là sur la ville de Luskan. Aux petites heures, nombres de bonne gens avaient été éveillé par des cris d'alarmes. Pour tous (sauf peut être pour ceux habitant dans une certaine rue mal famée qui eux avaient dû même entendre quelques bruits de combats plus tôt. Mais sans doute avaient-ils l'habitude, cela ne les alarma pas) la folie vint d'abord en provenance du port, comme toujours dirais-t-on à Luskan. Enfin, ce jour là, c'était particulièrement bruyant. Il y avait eu tout d'abord quelques bruit de combats, des flasques en tout genre jetée de ci de là, quelques morts, un rafiot pris. Puis un léger calme.

Mais lorsque les quelques personnes éveillée avaient vu le navire amiral de la tour des arcanes se faire la voile. Ils surent que ce jour n'était pas habituel. Selon les personnalité de chacun, on allumait la pipe en admirant le spectacle d'une vie pour être sur de pouvoir en raconter les détails. On fonçait vers le lieu de l'action, histoire de voir si on pouvait encore en être part, ou du moins être au première loge. On allait à l'auberge raconter l'histoire et se faire offrir des pintes alors même que l'action avait encore lieu de l'autre côté de la porte. Si l'on manquait d'originalité, on prenait des paris (la cote était de 1 contre 23 que le navire quitte le port sans soucis, et la plus grosse mise était montée à 2000 pièces d'or pour un gain potentiel de 17,000 pièces dans les quartiers huppés). Certains malandrins misèrent même carrément leur vie pour tenter leurs coups les plus fumeux, les grand capitaine de la ville profitaient du chaos pour lancer quelques coups fumeux. Et, enfin, quelques personnes courraient partout affolées criant à la fin de la ville ou à l'attaque de la garde de Padhiver, au milieu des rires et des moqueries des enfants.


En fait, c'était un jour normal à Luskan.


Mais sur le navire, où il était question de vie et de mort, on était loin de percevoir la chose ainsi. Lorsqu'à la fin de son chant, la jeune petite halfeline, déjà bien courageuse, se mit soudainement à poignarder le mage à la poupe de sa barque… hé bien, on peut dire que beaucoup eurent sous leurs yeux une expérience concrète de la nature profonde du chaos.
Le mage avait bien tenté de lancer un sort au premier geste de la Barde, mais il eu la surprise de voir son sort (une flèche acide de Melf qu'il pensais bien suffisant) être dérobé par le premier coup de dague.

Et il n'eut pas trop le temps de revenir à lui, puisqu'avec le second coup de dague vint la mort sous la forme d'une aide de la part de l'un des soldats de Norim, tandis que deux autres agirent, mais trop tard, pour tenter de retenir les deux furieux.



Autant dire qu'après avoir envahit l'esprit de l'halfeline, le chaos s'empara de la barque. Des personnes furent à deux doigts de se jeter à l'eau, ou pire, de renverser toute la barque tant elle tanguait. Mais soudain, un cris à bord, d'une jeune femme exaspérée. Un simple « ça suffit ! » tonitruant (et accessoirement quelqu'un qui se découvrait une vocation de leadership). Calma les esprits, et permis aux personnes avec les rames de reprendre le contrôle de l'embarcation.
Dans la confusion tout de même, Kipepéo avait sentit un sort lui arriver dessus. Coup de chance, un seul, et c'était un sort qui ne la visait qu'elle. L'embarcation aurait put être purement et simplement coulée avec un sort de boule de feu. Quand au mage qui avait lancé le sort, il baignait maintenant dans l'eau. Incapable d'incanter.

Et le troisième mage ?

Et bien, il avait pris la fuite par les airs. Sans doute au départ pensait-il lancer un sort de là haut. Mais il se ravisa pour une raison que tous ignorèrent.


Autant dire par contre, qu'à bord du navire de Kipepéo, la situation était tendue, et ne se calma que quand on retira les armes de la jeune Hin et qu'on la ficela malgré ses blessures (un sort de projectile magique fait quand même assez mal).

La nouvelle capitaine de bord, celle qui dans la panique avait crié. Une jeune femme enceinte, encore robuste, sans doute tout récemment capturée, calma les esprits en expliquant que non, personne ne serait assez stupide pour lancer une expédition aussi désespérée de vol d'esclave comme celle-ci pour les revendre par la suite. Et que oui, ils étaient bien libre. Mais que bon, tant qu'à faire, elle aurait préféré que l'expédition soit un peu mieux organisée, même si elle remerciait chaleureusement ses sauveurs. Une fois les esprits complètement apaisés, on retira la corde qui ficelait Kipepéo (mais on ne lui rendis pas ses armes pour autant).

Un des membres du groupe en expédition fit tourner un peu d'alcool et de vivre tandis que la chaloupe approchait du navire amiral de la tour des arcanes, tout récemment décoré d'un drapeau pirate.

On les fit monter à bord, où certains esclaves eurent la frayeur de voir, en chair en os et en barbe la crinière noire d'un personnage éminent de leur libération. Le capitaine Booney. Et il faut admettre que ce n'étais pas là une vision rassurante. L'homme ayant tout d'un pirate de mauvais genre.

Et à vrai dire, même Norim et Kipepéo eurent du mal à recoller ce personnage, à l'aise, plein d'assurance, et donnant des ordres sensés malgré une attitude un peu débonnaire et rustaude (seul lien avec la version précédente du capitaine), avec le capitaine "corsaire", maladroit, timoré dans ses attaques, soucieux, et terriblement mal à l'aise tels qu'ils l'avaient vu sur la terre fermes et dans les catacombes de la ville.

Tout en maintenant la barre avec sérieux. Il jeta un œil rieur aux aventurier, avant de leur parler.


« vous en avez mis du temps ! Presque un quart entier que je me pavane comme un coq dans ce port sous le regard médusé et sans doute paniqué de la tour. D'ailleurs, c'est quoi le bazard qu'il y a eu sur vos barques ? J'ai pas trop compris l'entourloupe. »

écrit par: Kipepeo Lundi 05 Octobre 2015 à 22h13
Kipepeo s'en sortit meurtrie : dans sa chair et dans son esprit. Elle avait fait au mieux, mais il en ressorti ce qui devait arriver : le pire. Dans son brouillard de douleur physique et mentale, elle eut du mal à se concentrer, et c'est à peine consciente qu'elle se vit confisquer ses armes. Au fond, elle s'en fichait un peu, elle avait toujours ses sorts et des trésors d'imaginations pour s'en servir.

Le projectile l'avait blessée lourdement, laissant un instant entrevoir la grande faucheuse, l'incompréhension de son entourage l'avait meurtrie au plus profond. Dans sa volonté de ne pas se laisser mener par un destin qui la ballottait tel un frêle esquif sans capitaine d'un bord à l'autre, dans sa façon de refuser de trahir celui à qui elle avait donné sa parole, dans ses actes pour sauver le maximum d'innocence, elle avait mis toute ses forces et son sacrifice à s'engager dans une voie non tracée par les dieux eux mêmes : et elle l'avait payé au prix fort. C'était ainsi pour ceux qui cherche toujours en dehors des sentiers normalisés, ils s'en retrouvaient seuls et incompris par ses pairs, et surtout incapable d'expliquer exactement la base sur laquelle cela avait été construit.

Elle leva un regard où les différentes douleurs s'entremêlaient, dans le visage souriant d'un pirate qui, lui aussi, n'avait rien compris. Mais que cela ne tienne, elle avait réussit, ils avaient réussis. Des grosse larmes montèrent dans ses yeux habituellement emplie de rire, et tournant la tête vers Norim, elle s'assura que ce dernier était bien indemne :
On a réussi lui murmura-t-elle,l'ondée inondant son visage fatigué. On a réussi dit-elle un peu plus fort, saisissant sa main comme pour se rassurer d'être encore en vie. D'une voix tremblante elle dit au Capitaine pirate

- Capitaine Booney, les mages voulaient se servir de nous pour reprendre le navire. Nous, enfin j'ai du intervenir de manière assez violente pour éviter ça. Heureusement, Norim était là pour m'aider, heureusement des gens courageux ont terminé ce que je n'aurais pas eu la force d'accomplir. Nous avons donc libéré les esclaves, nous avons déjoué les plans des mages et nous voici, avec un peu de retard. Dieu que je suis mal ... finit-elle faiblement. Sans attendre sa réponse, elle se laissa choir, assise là sur le pont, les genoux ramené à elle pour en arrêter un tremblement incontrôlable.

Une crainte s'immisça en elle... un sentiment de malaise intense ... et si elle avait libéré ces gens pour les remettre en mains propre de pirates esclavagistes ? Sûrement, le destin ne pouvait pas être aussi cruel ?

écrit par: Norim Mercredi 07 Octobre 2015 à 12h13
Alors que Norim fermait les yeux un instant, tentant par cette micro-sieste de récupérer tout le sommeil qu'il n'avait pu avoir durant la nuit, sans grand effet toutefois, la barge fut parcourut par un mouvement de panique. c'était à n'y rien comprendre. Un instant, tout allait bien, celui d'après, il y avait un mort à bord, la halfeline était gravement blessée et les mages des deux autres barques s'étaient enfuit, l'un avec plus de classe que l'autre.
Norim était perdu, mais il était sur d'une chose, ce n'était pas une arme conventionnelle qui avait frappé la mascotte, aussi sortit-il son arc en deux-deux pour viser avec soin le seul magicien en état de se servir des arcanes, prêt à le déconcentrer de la manière la plus fine qui était, à savoir un projectile dans une partie sensible de son anatomie.
Heureusement pour lui, et pour eux aussi très certainement, il préféra partir tranquillement, les laissant arriver à Booney sans autre problème. Malgré tout, Norim n'était pas tranquille, et avait bien envie de savoir ce qui s'était passé, malgré tout, il était déjà honteux d'avoir baissé sa garde au mauvais moment, il n'allait pas en plus le faire remarquer à tout le monde.

Le nain se contenta donc de suivre le mouvement, laissant les autres, particulièrement la femme enceinte, en charge des décisions le temps de monter à bord, où le capitaine posa la même question que celle qui travaillait le guerrier. Il laissa la petite halfeline répondre, ce qui lui permit d'apprendre les dernières nouvelles, mais il n'allait pas pleurer un mage de la tour, loin de là. Lui préféra remonter plus loin pour expliquer ce qui c'était passer, sans avoir le talent oratoire de sa camarade :


- On a du se séparer après avoir libéré le gros des esclaves, car il en restait au sous-sol, et qu'il valait mieux être un peu discret. En plus, ceux qu'on avait récupéré n'allaient pas bien. Ça c'est mal passé, clairement. C'était pas beau, et en plus on s'est fait repéré. Ils nous ont poussé vers les arènes, certainement pour nous y canarder, mais peut-être aussi pour les trolls qu'on a croisé. Heureusement qu'ils en prenaient aussi soin que de leurs autres prisonniers, ou on serait tous mort, on aurait pas été assez nombreux, ni assez bien armé. De là, on est parti par les égouts, c'était crade, ais ça fait le boulot, et on a eu la chance de tomber sur les barques, et leur propriétaires. Je sais pas trop pourquoi, si au début je les ai pris pour des ennemis, après c'était des copains, m'enfin on s'en est bien tiré, grâce à la petite, conclut-il en ébouriffant les cheveux de la chanteuse. Par contre, je pense qu'il lui faut des soins.

écrit par: Jebeddo Dimanche 18 Octobre 2015 à 21h37
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)


Lieu : Luskan
Climat : sec et froid, alternance de nuages, vent moyen
Température: froid, environ -4°C
Moment: Fin de matinée


Tandis qu'ils parlaient, le capitaine ne cessait de beugler des ordres ou des encouragements à ses hommes. Le navire cessait ses cabrioles dans le port de Luskan, et se dirigeait vers l'océan. Ce n'était, à vrais dire, pas vraiment une manœuvre délicate. Il était évident que les forces de la ville avaient capitulée dans l'idée de reprendre le navire. Les mages ne pouvaient rien faire concernant le sort de protection contre la magie. Et les crépitement autour du navire avaient considérablement diminués. Aucun navire ne les prenait en chasse, et la seule difficulté consistait à ne pas s'échouer au niveau du goulet relativement large.

Toujours est-il que la conversation se poursuivit un petit peu.


- Ouais, on a récupéré votre premier groupe tout de suite, à l'heure prévue. Ils nous ont même donné un chouette coup d'pouce quand on a eu quelque ptit abordages des terriens. Enfin abordage, ça m'arrache la gorge. Comment qu'on dis en parlé fleurit d'jà ? Ah oui. » Il toussotta. Et parla avec une voix perchée et enraillée qui tachait d'imiter l'accent de la noblesse. « Une vaine tentative de prise de pont » Soudainement, et dans un même flux de paroles la voix changea en passant dans un registre différent. « On choppe le vent les gars, on choppe le vent, et la voile est toujours pas en place, le premier merdeux qui finasse me fera deux quart de suite ! » et tout aussi subitement il repris avec un ton normal. « fin v'voyez, ils s'battaient comme sur la terre ferme, mais sur un pont ces cons, du coup. Une ptite manœuvre et on as envoyé le bateau par le fond, et tué, ou bazardé à la flotte ceux qu'étaient monté à bord. »

Une personne s'avança pour donner des soins à Kipepéo. A vrai dire, il y avait toute une équipe à bord qui prenait soins des esclaves et des combattants blessés. Les esclaves pour la plupart étaient soient en larmes, soit complètement sidéré, soit osaient des cris de joie et des fou rires nerveux.


- De ce qu'Estafette m'a dis, il pense que les mages essaieraient surtout de récupérer la cargaison du navire. A vrai dire, je leur aurais donné de bonne grâce, ça m'aurait sans doute permis… » Il s'interrompit pour hurler. « Mais qu'on me remonte ce foc, où le marin d'eau douce qui s'en occupe prendra un bain de sel ! »puis il repris d'un ton tour naturel. « Du coup, avec vous comme fin négociant on aurait ptet put se dégotter un accès au port de Luskan par la suite. Du genre négocier un arrêt des hostilité de leur part contre l'arrêt du bouclier avec j'sais pas quoi comme garantie, et le fait qu'on diras pas qu'ils ont trempé dans le trafic d'esclave, ce genre de connerie. Selon Estafette, ce qui les tracasse c'est l'bouclier. Le maintenir actif coûte » à nouveau un cri « Manoeuvre tribord, bouger vos ptit culs de danseuses » Le cris, du moins le début, fut repris en choeur le long du navire. Certains à bord commencèrent à avoir le mal de mer alors que le navire effectuait une légère embardée « coûte une petite fortune, et en fait, j'sais pas trop comment ça pompe dans les réserves de tout ces connerie d'objets magique à bord. D'ici qu'on soit hors de porté, tout ces bidules seront bon à être bazardé à la flotte. Et ça, ça dois bien mettre des épines dans l'tibias d'ces mages d'la tour des arcanes. Ils ont dût dépenser des fortunes dans se matos, et doivent déjà gerber d'voir leurs ptits sous canonné pour des ânneries. J'pense qu'à côté de ça, la perte du bateau dois leur faire hausser les épaules. »

Soudain, alors que le navire terminait de se gondoler, et que suite à un ordre tonitruant le navire reprenait son assiette, il y eu un courrant d'air frais qui sembla chasser l'odeur miasmatique de la ville.
Ils entraient dans la pleine mer, personne devant eux, personne derrière. La mission était belle et bien accomplie. Les marins hurlèrent tous un cri de joie avant que quiconque d'autre n'ait eu le temps de réellement réaliser ce qu'il se passait. Cris de joie qui fut ponctué d'un.


«  Vos gueules mes ptits loupiots, et je compte bien m'assurer que vous la bouclez en bossant par une double rations d'rhum ce soir ! Estafette, va me désactiver ce truc magique et bazarde moi ça à la flotte. J'voudrais pas que ça pompe autre chose une fois que les artefacts de la soute seront vidés. Et jette un œil pour voir s'il reste des choses encore viable dans la soute. On fera un partage de tout ce brol ce soir. »

Contrairement à l'ordre donné, les cris de joie ne cessèrent pas, et bientôt des chants vinrent s'ajouter. Sans doute un jeu entre le capitaine et son équipage. Chaque tâche réussie pendant le chant voyait le nombre de tonneau percés augmenter, chaque erreur voyait ce même nombre diminuer. Là, l'équipage gagnait, mais sans doute le capitaine, de bonne humeur était-il plus à même de les laisser l'emporter.


Voilà, fin de la quête !
Je sais, c'est soudains, mais j'ai revu un peu ce qui était prévu selon ce que vous aviez fait. Et… en fait, vous avez mis trop de temps ou pas assez, tué des gens qu'étaient pas prévu de mourir, fait des choix et autre qui font que… Ben, il ne se passe plus rien maintenant tongue.gif

Vous pouvez encore poster un peu si vous le souhaitez. Les XP arrivent bientôt.

Pour le partage du trésor, vous pouvez prendre un ensemble d'objets magique d'une valeurs maximale de 5000 PO (vous pouvez dépasser un petit peu si vous ne prenez qu'un seul objet et pas d'argent, si vous n'atteignez pas la somme vous récupérez le reste en pièce de platine, qui vous seras versé à l'issue de la vente des objets à Padhiver), ça aurait put être plus, mais y'a eu quelques choix qui se payent maintenant.


écrit par: Kipepeo Lundi 19 Octobre 2015 à 08h40
Elle avait accompli sa mission. Le bateau pirate emmenait la petite hin loin des côtes de Luskan, une ville où non seulement elle apprit que le monde ne tournait pas comme elle le rêvait ou le voulait. Elle aura apprit aussi que les sorts sont une énergie qu'il était possible d'attraper au vol, enfin elle aura durement été mise à l'épreuve à l'encontre du principe de liberté qu'elle chérissait tant, mais qu'elle défendit avec l'énergie du désespoir, jusqu'à presque en mourir.

Les jours suivants, elle se remit de ses blessures, plus forte encore qu'avant, ingérant l'expérience, se sentant presque grande. Elle continua à s'exercer à l'art de la roublardise avec ses nouveaux amis, qui balançaient sur une fine ligne où le mal et le bien n'était plus que des niveaux de gris, du plus foncé au plus clair. Mais le coeur de la jeune femme restait entièrement dévoué aux autres, au combat à l'encontre du mal, gardant la flamme d'innocence voire de naïveté qui faisait d'elle un papillon.

Elle eut l'occasion de remercier Norim pour sa présence efficace à ses côtés, allant même jusqu'à pousser le cuisinier hors de ses quartiers afin de lui confectionner un tarte aux mûres, vidant par la même occasion toute la réserve de confiture de mûres du bateau. Mais ce n'était là que justice, car sans le nain à ses côtés, elle serait aujourd'hui en partance pour le royaume de Kelemvor. Timidement elle lui offrit une petite broche qu'elle avait dans son sac depuis toujours aux formes de papillon. Cette boche lui avait été donné par un autre nain, à l'Assemblée. Joinon lui avait dit qu'elle devait le transmettre à celui qui aura prouvé sa valeur et sa droiture et qu'ainsi, passant de mains en mains, cette broche deviendrait l'espoir et le lien qui les conduira tous vers un futur moins funeste que prophétisé par les grands sages.

Mais déjà l'Ailleurs l'appelait, et elle tourna son visage désormais orné d'un sourire d'espoir vers l'avenir qu'il lui offrait.


hrp.gif Merci Jebeddo pour ces merveilleux moments. Merci Norim, j'espère qu'on se retrouvera au détour d'une aventure.

écrit par: Norim Mercredi 21 Octobre 2015 à 15h08
Ils avaient réussi. Ils s'en étaient sorti, c'était inespéré, presque, de l'avoir fait, avec autant d'esclaves sauvés. Il avait fallu gérer les priorités, mais finalement, ils s'en étaient presque tous sorti, et maintenant, avec panache, et les esclavagistes, eux, comptaient des pertes conséquentes : esclaves bien sur, mais aussi infrastructure, notamment les cage, que lui et ses hommes n'avaient pas ménagé, gardes également, certains étaient morts ou au moins définitivement infirme, excepté à l'aide d'une magie que leur employeur ne seraient probablement pas désireux de payer, les trolls aussi, qui n'avaient pourtant pas dû être facile à trouver, et surtout en réputation, il allait sans dire que ceux qu'ils avaient dépouillé de ce qu'ils osaient appeler des "biens" auraient bien du mal à s'en relever. Aussi, le nain ne regrettait ni les blessures, ni même les morts. C'était fâcheux, il n'allait pas le nier, il aurait préféré qu'ils vivent, surtout ses hommes, qui étaient sa responsabilité, certains auraient certainement pu s'en tirer d'une manière ou d'une autre, même s'il ne souhaitait en rien à ses gens de retourner dans les geôles qu'ils venaient de vider, au moins étaient-ils morts pour quelque chose d'utile. Ce soir, il lèverait son verre en leur honneur.

En attendant la fête qui n'allait pas tarder à commencer, Norim, qui tanguait autant du fait du navire que de fatigue, car la nuit avait été longue, alla se chercher un coin "tranquille" pour s'allonger, même s'il était assez fatigué pour être capable, maintenant que l'adrénaline retombait, de dormir au beau milieu du tumulte, il préférait le faire là où on ne lui marcherait pas dessus.

Bientôt, du moins l'espérait-il, car le nain n'avait pas tant changé au point d'en venir à devenir pirate, surtout qu'il n'appréciait que moyennement l'eau, ils toucheraient terre, et il reprendrait sa route, vers d'autres contrées inconnus, tentant de répondre son nom et son courage sur toutes les terres qu'ils traverseraient, brisant ainsi sa fausse réputation et retrouvant son honneur perdu à tord, pour rentrer chez lui en héros !



hrp.gif Merci à vous deux, à bientôt je l'espère

écrit par: Jebeddo Dimanche 08 Novembre 2015 à 15h24
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dix-huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (18 nuiteuse 1372)


EPILOGUE




La traversée fût courte, il n'y a pas loin entre Luskan et Padhiver, Une journée en navire tout au plus. Mais le capitaine Booney le Rouge avait préféré faire un détour. Le temps que la nouvelle du vol du navire atteigne Padhiver.


A vrai dire, ce trajet fut surtout aussi l'occasion de soigner et nourrir les blessés et anciens esclave. Kipepéo passa tout le trajet alité, soudainement affaiblie par ses blessures. Norim lui. Et bien, s'il s'était vite remis de ses blessures, il n'espérait qu'une chose, atteindre la terre ferme pour en finir avec le mal de mer. Et puis ses instincts, ou plutôt ses habitudes, de nains étaient affolés à l'idée qu'entre lui et la noyade il n'y avait que quelques maigres planche de bois. Il avait beau savoir que c'était du solide, rien ne valait la pierre, le métal, ou encore mieux un sol solide, stable et très épais.


Puis enfin, le port fut en vue (ils n'avaient que très brièvement quitté les côtes de vue). Et le navire fit son entrée de façon majestueuse et… sous les acclamations des badauds. Car les tensions entre Luskan et Padhiver étaient forte ces derniers temps, et la nouvelle du vol avait bien fait rire les habitants de la cité. Qui sans doute espéraient récupérer le navire, ils déchanteraient sans doute rapidement, et le capitaine Booney ne s'attarderait sans doute pas longtemps.

Il avait déjà refait et ou complété son équipage, planifié un court trajet le long de la côte pour lâcher certains esclaves au plus près de chez eux ou des voies d'accès menant à leurs anciennes demeures. Pour la plupart la captivité avait été courtes, un mois et demi ou moins. Seules quelques personnes étaient inquiète de ce qu'elles allaient retrouver, après de très longs mois d'absence ou de disparitions.

Au moment du débarquement à padhiver, l'équipe qui venait de libérer les esclaves fut prise à partie par Booney le rouge, qui leur demanda très « secrètement » d'attendre un peu pour rencontrer quelqu'un de ses amis.

Le soir venu, un gnome vêtu de couleur sombre et portant à sa joue une large balafre sembla soudainement apparaître sur le navire. Il échangea quelque mot avec le capitaine, puis d'un pas vif se dirigea vers les « héros ».


- Bien, je me dois de vous remercier au noms du groupe que je représente, anciennement la fraternité, maintenant une autre organisation dont je tairais le noms. Mais qui, je vous le dis en toute sincérité, n’œuvre dans l'ombre qu'en raison de ses trop grands et nombreux ennemis et non en raison d'objectif obscur et malintentionné. En libérant les esclaves à Luskan, vous avez par ailleurs affaiblit l'un de ces ennemis. Assez pour qu'on puisse se permettre de les frapper à nouveau pour les empêcher de nuire quelques temps. Et mieux que ça, vous nous avez ramenez un capitaine et un navire. Bien qu'indirectement. Vous résumer toute l'affaire serait bien trop long. Aussi, les faits. Pour vous remercier, voici pour chacun d'entre vous une bourse de cinq cent pièce de platine. Je vous invite par ailleurs à passer dans mon échoppe où vous trouverez de quoi convertir cet argents en objets divers si le coeur vous en dis. Je sais que vous avez déjà eu quelque contact avec une de mes succursales, le dragon bleu à Luskan. Le commerce proposé y est le même. On y troc, ou échange de l'aide, de la force de travail contre des objets magiques, enchanté, ou tout simplement essentiels. Sur ce, je me permet de vous libérer, je dois traiter affaire avec le capitaine Booney. »


Et sans attendre de réponse, sans même vraiment s'être présenté, il fit demi tour. Il semblait à la fois ravis, en particulier par le navire même, et à la fois tracassé par quelque chose.

C'est Estafette qui se chargea de remercier au nom de l'équipage chacun des « sauveurs d'esclaves », ce fut lui aussi qui leurs appris que le gnome s'appelait Jebeddo, et où trouver son troc. De dernière poignée de mains furent serrée. Et en ville, le groupe, longtemps soudé, se dispersa au quatre vents. Certains pour ne plus jamais se revoir, partant mener leurs vie à leurs façon. En fondant une famille, en achetant des terres, un commerce, ou en poursuivant leurs aventures. Tous cependant gardèrent une sensation étrange de quelque chose de fort qui s'était fini, d'une camaraderie, et de ces moments de bravoure partagés.