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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : L'appel des embruns > L'appel des embruns : 3-Arbrelfique


écrit par: Isórion Lundi 19 Mai 2014 à 09h02
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Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
(18 nuiteuse 1372)

Lieu : A bord de l’Asemptua
Temps : Froid, vent froid,
Moment : fin de journée.


MJ
Narration: Tous

user posted image’Asemptua fendait les flots, laissant derrière lui un sillon d’écume. Sous un ciel plombé, un vent généreux les voiles triangulaires tandis que sur le pont les voix de l’équipage fusaient de ci, de là. Appuyés au bastingage, Yvhhann et Aerys se perdaient en contemplation en regardant l’eau défiler à toute vitesse alors que la proue se tenait une Ylinya qui scrutait l’immensité marine qui s’offrait à son regard. Dans l’eau, des dauphins rivalisaient d’ardeur dans une course poursuite dont ils auraient aucun mal à sortir vainqueur, bondissant littéralement hors de l’eau par intervalle régulier. Elle s’envivrait par l’air marin et ne vit pas le temps passer et à plusieurs reprises dut maîtriser Ernst qui quand il n'aboyait pas comme un fou furieux contre les mammifères marins ou encore tentait d'attraper une mouette qui avait l'imprudence de se poser sur un tonneau ou un rouleau de cordage avait tendant à chiper toute nourriture qui passait à hauteur de sa gueule, la dernière en date, un morceau de miche de pain d'un matelot nain dès plus susceptibles.

Emporté par des vents favorables, le navire avalait les milles marins, Aël’Telàwërith se cantonnait lui aussi à un rôle d'observateur avisé, leur hôte leur avait demandé de rester à l'écart des manoeuvres de l'équipa et de profiter du voyage qui serait relativement court. Chacun son métier avait-il dit sur un ton pas si badin que ça.

C'est en fin de journée que le capitaine Lygënn décida de jeter l'ancre dans un mouillage isolé, proche des côtes déchiquetées. Au bout d'une petite demi-heure, deux ancres filèrent à l'eau appuyées par un ligne de mouillage assez solide pour atteindre le fond et assurer une certaine sérénité à l'ensemble. alors que Ylinya, Yvhann et Aerys rejoignirent l'armathor à l'arrière, ils virent le capitaine plonger les main dans une cage en osier pour libérer un pigeon au plumage bleutée qui prit immédiatement la direction des terres. Visiblement satisfait l'officier rejoignit les compagnons à l'arrière tout en ordonnant de mettre une chaloupe à l'eau.


- Nous sommes à quelques encablures de votre destination, je me suis permit d'envoyer une missive à un contact que je connais bien. Je vous propose de quitter mon bord mais je vous accompagne sur la terre ferme, une manière de solder notre court mais intéressant voyage. Si tout se passe comme je le prévois, on devrait venir vous accueillir pour vous guide bon port.

Depuis leur repas de la veille au soir, Lygënn se montrait d'une discrétion absolue sur la nature du voyage des Gardiens Sylvestres, aucune curiosité malsaine, il se contenta d'évoquer quelques souvenirs de marins, la situation géographique de la Mer de Lune et quelques-une de ses spécificités sans jamais à chercher ce que faisait le petit groupe d'aventurier.

écrit par: Yvhann Mardi 20 Mai 2014 à 12h46
Le grugach avait entendu parlé mainte fois de l'euphorie que produisait le fait de naviguer en mer ainsi que de la magnificence grandiose de ne pas voir la terre, seulement la mer, vague et firmament. Maintenant il pouvait gouter à cette délicieuse sensation qui l'enivrais au dessus de toute pensées. Il comprenait maintenant, beaucoup mieux le sentiment que pouvait ressentir Ylinya. Jamais il avait été aussi prêt d'un élément, à part bien sur l'air dans lequel il vivait constamment et la terre qu'il foulait à chaque jour, il était depuis toujours fort attiré par le feu mais là d'être entouré d'eau le portait au dessus de toute attente. Les éléments pour le Ly'aegesir étaient important, ils faisaient partit et étaient au centre de la magie, sans elles, rien ne pouvait être transformé, créée, ni même exister, ils étaient matières immuables qui faisait tourner la grande roue d'argent qui ne cessait de tourner.

Perdu dans ses pensées et sa piété des éléments le druide en lui tentait de visionner l'importance de l'élément eau dans toute l'existence. Cette étude lui permit de mettre en lien les émotions qui lui faisait depuis toujours défaut. Si l'air était un domaine qui se reliait à l'intelligence, le souffle divin, le vent, les Sylphes, l'Est; le feu au domaine de la force, la protection, le soleil, les Salamandres, le Sud; la terre étant relié au domaine de la mort, la nature, lieux ou réside la force masculine, les gnomes, le Nord; l'eau était, elle le domaine incontesté des sentiments, la mer, la lune, la force féminine, l'Ouest et les Ondines.

Il constatait que depuis le début de sont existence qu'il avait arpenté les chemins de l'air à ses début, celui de la terre lors de son baptême avec Sylvanus, le feu depuis qu'il était devenu un gardiens sylvestre et que le domaine de l'eau était resté sans exploration de sa part. Il n'avait jamais pensé aux femmes, ne c'était jamais arrêté sur leur grandeur intérieur ni même à leur sensualité et encore moins aux sentiments nobles qu'elle pouvaient dégager sans parler de ses propres sentiments qu'il n'avait jamais laisser transparaître ni même tenté de les explorer. Pourquoi bon, se disait-il, les sentiments son du domaine féminin et non masculin mais sur l'instant sa pensée se bousculait violemment. Il lui manquait cruellement de sentiment. Il entrevoyait ses relations passé avec ceux qui l'avait côtoyer et réalisait qu'il devait être dur de vivre auprès de lui. Il était fermé, portait un masque impénétrable, était si dur avec lui même qu'il en exigeait pareil pour les autres; il se trouvait détestable, amorphe, et défaitiste. Il manquait réellement d'émotion et ce manque le ralentissait incontestablement dans son évolution.

La réalité présente le ramenait à lui et il s'aperçut qui c'était passé presque une journée sans qu'il puisse parler ou interagir avec qui que se soit. Presque troublé par la force pur de l'eau il constatait qu'il n'avait pas non plus été vigilant de leur sécurité de groupe et en avait omis de s'informer auprès du demi-orque au propos de leur capitaine.

* Maudites émotions, elles m'ont égarées de mon devoir.*

Se dit-il offusqué et déçu de lui même. Il était maintenant trop tard, ils devaient bientôt quitter le navire pour ce rendre sur la terre ferme. Il regretterait volontiers l'absence des fruits de mer qui fut pour lui une révélation culinaire inoubliable.

Il allait se changer et laisser les vêtements confortables mais pas pratiques qu'avait eut l'honneur de leur prêter le capitaine. Sifflant Floyr pour une vigilance nouvelle, les traits faciaux du rustre sauvageons qui c'étaient fait plus doux durant le trajet redevinrent plus dur que le marbre et plus équarrit qu'un bois rêche.

écrit par: Ylinya Samedi 24 Mai 2014 à 00h38
Le plaisir que prenait la jeune femme était évident, il suffisait de voir le sourire ravi qu'affichait son visage alors qu'elle se tenait fièrement à la proue, profitant au maximum des embruns. La présence des dauphins aurait pu être la cerise sur le gâteau si elle avait pu nager librement avec eux. En attendant elle se contentait du navire pour faire la course avec eux, consciente que le devoir devait passer avant le plaisir. Sauter à l'eau pour nager avec eux allait surtout leur faire perdre un temps précieux... Et la jeune femme était à peu près certaine que la distraction serait mal accueillie, surtout par l'équipage qui faisait déjà preuve d'une patience angélique à son encontre et, surtout, son chien.

Ernst devait sentir l'excitation et le bonheur de sa maîtresse et se montrait donc particulièrement excité. Un peu trop même puisqu'il se comportait comme un jeune chiot. Un jeune chiot de la taille d'un veau... Ce qui pouvait vite devenir gênant. Ylinya fit de son mieux pour essayer de le contenir, ne disposant que peu de possibilités pour lui faire dépenser ce surplus d'énergie, et réparer les dommages qu'il provoquait. Sur un plan positif, la druidesse avait ainsi tout loisir de travailler sa diplomatie, surtout quand elle se retrouva face à face avec un nain affamé et mal luné...

Dans l'ensemble la jeune femme trouvait qu'ils s'en sortaient plutôt bien et ne put s'empêcher d'adresser une prière à Sashalas, pleine de gratitude. Le Capitaine devait bien se douter de la cause de leur précipitation et avait agit en conséquence sans pour autant leur poser de questions. Très professionnel de sa part... Pour l'instant elle n'avait pas encore eu vraiment l'occasion de parler longuement avec lui comme Aël l'avait demandé mais elle ne désespérait pas que ses compagnons aient réussi là où elle avait échoué. Du peu qu'elle avait pu apprendre, et comprendre, Lygënn était un bon Capitaine, à recommander... Elle avait aussi profité de leur court temps de navigation pour réfléchir à la proposition du Haut-elfe... Ils avaient pu parler de l'île et la druidesse y avait rapidement trouvé un réel intérêt. La jeune femme ne doutait pas que les deux partis sortiraient gagnants d'une telle association et c'était aussi une belle opportunité d'aider une communauté à fleurir de nouveau... Elle allait juste avoir besoin des lumières d'Aël pour ne commettre aucun impair qui compromettrait la Confrérie ou l'île.

La druidesse acquiesça avec le sourire en entendant les propos du Capitaine. Court mais intéressant, cela résumait effectivement très bien leur traversée... La jeune femme réalisa que le navire, et la possibilité de naviguer, allait déjà lui manquer dès qu'elle aurait mis pied à terre. Et peut-être serait-ce aussi le cas d'autres personnes ? Elle avait cru sentir son Ly'Aegisir plus... détendu peut-être. Ce n'était certainement pas la première fois qu'elle devait revenir sur terre ainsi aussi savait-elle que les premiers temps étaient toujours les plus durs... Elle se prépara donc mentalement, profitant au maximum de ces derniers instants à bord de l'Asemptua...

Elle avait voulu parler avec Yvhann, le seul à sembler commencer à apprécier la mer autant qu'elle, mais elle n'en avait pas vraiment eu l'occasion finalement. Et maintenant... L'elfe semblait plus dur que jamais et certainement pas enclin à parler. Avec elle tout du moins. La jeune femme lui jeta un dernier regard avant de se tourner vers Aël, s'assurant qu'ils ne seraient pas non plus entendus par le Capitaine.


-[Elfique]Je suis désolée de ne pas avoir pu mieux me renseigner... 

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 26 Mai 2014 à 08h58
La mer était un élément nouveau pour le Mah-Faersuoress. Certes il en avait déjà entendu parler et lu plusieurs petites choses dans les bibliothèques d’Evereska, mais en fait rien ne remplaçait de se faire sa propre expérience. Et cette dernière était plaisante, cette sensation d’immensité avec un horizon était assez nouveau. A la Maison Fortifiée, il n’y avait guère d’horizon, à moins de se rendre tout en haut de l’un des douze monts qui entouraient la cité. Et dans la forêt, que ce soit, Cormanthor ou la Haute-Forêt c’était la même chose, exception faite, lorsque l’on se trouvait à l’Aire des Aigles ou à la taverne de l’Arbre-esprit. Là, c’était à perte de vue, rien n’entravait la vision. Et ca donnait une sensation de liberté qui était des plus agréables. Sentir la force du vent dans les voiles qui poussait toujours plus avant l’Asemptua était nouveau aussi et tant qu’il n’y avait de manœuvre, le calme qui régnait à bord était propice à la méditation au cœur des éléments naturels.

Aël’Telàwërith pensait régulièrement à Mythdaë, il avait une responsabilité morale vis-à-vis de l’Île et l’installation ou plutôt la réinstallation après des siècles d’abandon n’avait rien d’une sinécure. Il y avait tant de problèmes qui demandaient à trouver des solutions rapides avant que les drows ne cherchent à se venger. Il était bien loin de la Cité Blanche et pourtant elle occupait une grande partie de son esprit. Il fallait dire que pour lui, la réussite de l’entreprise avait une résonnance personnelle particulière. Outre le fait, que se faisant il œuvrait à son niveau pour la reconquête du Comranthor, la sauvegarde de la nature et de l’habitat elfique. Il s’agissait aussi de sa propre rédemption. Vis-à-vis de sa famille et notamment de sa tante, mais aussi vis-à-vis d’Evereska dont il lui restait un sentiment de culpabilité enfoui au plus profond de son être. Réussir, serait un moyen de pouvoir retourner un jour à la Maison Fortifiée la tête haute sans avoir à rougir de la honte de n’avoir point été présent lors de l’assaut cataclysmique des Phaerimms.

Le voyage passa vite, à la vue d’un elfe se fut même un simple clignement de cils. Déjà, ils allaient débarquer sans avoir eu le temps d’évaluer correctement la nature et la fiabilité du Capitaine Lygënn. S’il avait apprit une chose depuis qu’il avait quitté les siens, c’était que Corellon Larethian veillait sur lui, et il n’était pas le seul. Probablement que toute la Seldarine regardait la naissance de Mythdaë et veillerait à ce qu’elle puisse être un secours appréciable pour la nation Tel’Quessir. S’il n’avait pas pu entrer en relation plus étroite avec le capitaine, c’était que les choses devaient être ainsi. Peut-être n’était-il pas celui que le Ar’Tel’Quess avait espéré, ou alors le moment n’était tout simplement pas encore venu. Aussi lorsque Ylinya s’excusa de n’avoir pas pu obtenir les renseignements espérés Aël’Telàwërith lui adressa un sourire entendu.


[elfique] - Les voies de le Seldarine sont impénétrables. Peut-être est-ce mieux ainsi ? Qui sait peut-être nos routes se croiseront-elles à nouveau, ou alors Lygënn n’est peut-être pas celui que nous attendons. Ne te tracasse pas avec cela, ma Sœur. Restons concentré sur la mission et prenons les problèmes les uns après les autres. L’important se trouve devant nous, inutile d’avoir des regrets sur ce qui fut.

C’était facile à dire, mais bien souvent beaucoup plus difficile à mettre en pratique. Lui-même avait des regrets sur un passé pas si lointain. Il vivait avec et tentait de se concentrer sur l’avenir pour garder une vision positive. Il avait besoin que Ylinya se projette également vers demain, elle avait un rôle essentiel dans la réussite de la mission et elle en aurait un également pour Mythdaë.

L’Armathor de Thüldae retourna vers le Capitaine Lygënn. Il y avait pas mal de mystère qui entourait ce demi-elfe et Aël’Telàwërith n’avait pas encore pu se décider à savoir si c’était plutôt bien, ou pas. Après ce que lui et ses camarades venaient de traverser, il gardait constamment une part de méfiance bien que jusqu’à présent il n’eut rien à reprocher à leur hôte.


[elfique]- Vous avez un fier navire et vous nous avez fait gagner un temps précieux, Capitaine. L'Asemptua et vous à son bord serait... comment dire ça... oui, en d'autres lieux et d'autres circonstances, vous pourriez être bien plus qu'un simple moyen d'échapper à un funeste destin pour devenir un sérieux atout sur la destinée. Bien, vous aurez votre dû comme convenu dès que nous serons à terre. J'aurai pourtant une question ou plus exactement deux questions à vous poser. Vous ne demandez rien quand au prix de ce guide dont vous venez de parler. Puis-je savoir pourquoi, vous faite preuve d’une telle largesse à notre encontre ? Et qui est ce fameux guide que vous nous proposez si… aimablement ?

Il allait y avoir du mouvement et pas mal d’inconnus qui entreraient en jeu d’ici quelques minutes. Il était temps que tous redevienne des Gardiens Sylvestres sur qui vive et affutent à nouveau leurs sens qui seraient leur meilleur chance de survie. Aël’Telàwërith doutait qu’avec Yvhann et Aeris dans ses rangs, ils aient réellement besoin d’un guide. Pour autant, c’était sans doute un bon moyen d’obtenir du renseignement utile. Un rapide coup d’œil à Yvhann avec petit hochement de tête serait amplement suffisant pour que le grugash fusse en alerte. Un regard vers le ciel, et Yvhann saurait quoi faire avec son fidèle ami ailé.

hrp.gif Aël'Telàwërith utilise la compétence psychologie pour savoir quelque chose de louche se prépare.

écrit par: Isórion Vendredi 13 Juin 2014 à 15h12
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Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
(18 nuiteuse 1372)

Lieu : A bord de l’Asemptua
Temps : Froid, vent froid,
Moment : fin de journée.


MJ
Narration: Tous

--Resize_Images_Alt_Text--enez m'en dire plus dans deux décade messire Aël’Telàwërith, il se pourrait fort bien que je puisse répondre favorablement à votre demande. Car si mon sang n'est pas aussi pur que le votre, sachez que je reste un fidèle serviteur de la Reine Triste...qu'il ne vous en déplaise, à vous et à ceux qui pensent être les plus à même de défendre leurs idéaux et leur appartenance au Beau Peuple.

Chacun entendit les paroles du capitaine, il n'avait pas hésité le moindre instant en les prononçant, presque mystérieux toutefois tout en défiant du regard l'evereskan. Ce dernier ne pouvait se tromper, tout respirait en lui la franchise et la sincérité. Et adoptant un ton un peu plus trivial.



Un quart de chandelle plus tard, le petit groupe mettait pied à terre sur une plage de galets. assise sur un rochet noir ou pendait des tresses d'algues noires; une jeune elfe à la la chevelure flamboyante attendait le groupe qui débarquait. Une elfe de la lune sans aucun doute mais avec des traits qui n'était pas sans rappeler ceux d'un elfe solaire. Un visage aux yeux vert d'eau, profond, piqueté d'or. Fluette, la femme elfe arrivait à la taille de ylinya. En voyant les compagnons débarquer, elle quitta son promontoire en sautant. Le capitaine fit un signe de la main tandis que la femme avançait vers eux d'une démarche féline. Une lame battait son flanc, et si elle portait un long manteau à capuche qui ne parvenait pas à dissimuler les mailles qu'elle portait, des maille squi épousaient parfaitement chaque partie de son corps.

- Triskell ma chère comme je suis heureux de te revoir !annonça d'emblée le capitaine ouvrant grand ses bras pour accueillir l'inconnue. Cette dernière l'évita volontairement pour aller se planter devant le prélat de Corellon, le grugash et Ylinya. Le capitaine du navire ne perdit pas contenance." chers amis voici Triskell, votre guide et une amie de longue date, vous pouvez lui faire confiance, soyez en certain.

Confiance? Les Gardiens Sylvestres ne donnaient pas leurs confiances sur un claquement de doigt. Comme si l'elfe l'avait deviné, elle plongea la main dans son manteau pour extirper un pendantif que seuls Ylinya et Aël’Telàwërith reconnurent sur l'instant à défaut d'Yvhann. Il représentait une lune argentée et une harpe d'argent...elle parla, en commun

- Lygënn est un beau parleur mais je mettrais ma vie entre ses mains, soyez en certaons Mon nom est Triskell Ilphukiir, je cous souhaite la bienvenue en ces terres Gardiens sylvestres.

Comme si le scénario était déjà joué, la femme elfe se planta devant Ylinya.

- Est-ce toi celle qui doit parler à Aashor?

La question fut brute. Ni plus, ni moins. Lygënn donna un coup de coude à Yvhann et fit un clin d'oeil

- N'est-elle pas merveilleuse? Et si tu savais Yvhann de quelle prouesse elle est capable...

hrp.gif Prochain post la semaine prochaine les amis.

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 15 Juin 2014 à 13h13
Le regard insistant et plein de défiance du A’Tel’Quess aurait il y avait encore peu fait entrer l’elfe doré dans une sombre colère et il n’aurait pas hésité à remettre le Capitaine à sa place. Mais ça, c’était avant. Depuis, il avait coulé de l’eau sur les berges de Mythdaë, et le passage d’Aël’Telawërith chez les Gardiens Sylvestres, la nécessité d’Evereska d’avoir recours à d’autres peuples que les elfes pour assurer sa survie, et les efforts pour mettre sur pied une nouvelle base pour les Gardiens Sylvestres avaient achevé le processus de réflexion du haut elfe. Il avait toujours la conviction que ceux de son sang étaient supérieurs aux autres races, mais qu’ils se devaient d’en être les guides et montrer la voie. Aussi le prêtre-mage s’abstint de toutes représailles. En outre, le regard n’était pas tant un regard de défit, qu’une façon d’affirmer sa conviction d’appartenir de plein droit au Tel’Quessir. Aël Telàwërith ne partageait pas cette idée. Mais il préférait les demi-elfes qui choisissaient de revendiquer leur coté elfique aux autres.

Ainsi donc, le capitaine de Asemptua avait des convictions qui allaient au-delà de l’appât du gain. Et il les affirmait haut et forts. Il ne faisait aucun doute qu’il venait de marquer des points, et que le Seigneur de Mythdaë n’était pas insensible à cette déclaration.


- Le chemin tracé par Corellon Larethian ne met pas connu. Vous avez fait notre connaissance dans des circonstances bien particulières et pour tout dire peu glorieuses. Et pourtant, sans le savoir vous avez œuvré pour celle à qui va votre loyauté. En cela vous pouvez vous réjouir. En nous…. offrant, hum en acceptant de nous aider, vous en avez aidez bien plus de monde que vous ne pouvez imaginer. La Confrérie des Gardiens Sylvestres et je pense que la Reine Fleure de lune, vous en sont reconnaissants. Nous sommes en mission, je ne sais pas si je pourrai honorer votre rendez-vous. D’autres que nous s’y sont déjà essayés avec un funeste résultat. Puisse la Seldarine les accueillir en Arvandor. Mais, si nous survivons à cela, je serai là. Et nous pourrons alors en reparler. Peut-être bien que nous pourrons faire affaire, c’est possible oui. Et vous entreriez alors dans un dessin bien plus grand que celui de la simple réalisation personnelle. Oui bien plus grand que cela, vous pouvez me croire.

L’arrivée sur la plage de galet et la présentation de l’étriel qui suivi la déclaration de Lygënn comme quoi, ils pouvaient lui faire confiance fut une source d’inquiétude pour le Mah-Faersuoress. Une inquiétude qui se dissipa en partie lorsque la dénommé Triskell Ilphukiir se présenta et qu’elle dégaina le symbole des Ménestrels. En partie seulement, car qui pouvait se targuer de connaître le fond des manigances de cette organisation secrète. Une organisation qui n’était pas inconnu aux elfes, et surtout pas de la bibliothèque d’Evereska. Si la broche arborée par l’elfe lunaire s’avérait être une vraie, alors la confiance pourrait s’installer. Mais ça n’expliquait pas pourquoi et comment les Ménestrels avaient eu vent de la présence des Gardiens Sylvestres si loin de la Haute-Forêt, ni pourquoi et comment ils avaient visiblement connaissance de la nature de la mission, alors que cette dernière devait être secrète. Une chose était cependant sure, Triskell devait avoir une confiance absolue en Lygënn pour lui avoir montré la broche en même temps qu’aux Gardiens Sylvestres. Encore un bon point pour le marin. Aël’Telàwërith le regarda sous un nouveau jour. Il espérait réellement être au rendez-vous, pour voir ce que la Seldarine et l’Hexade sacrée avaient en tête pour leur futur.

S’il y avait bien une chose que Triskell semblait ne pas savoir garder pour elle, s’était les secrets. Car les premiers mots qu’elle prononça à l’adresse d’Ylinya firent s’hérisser les cheveux sur la nuque du prélat du Seigneur de la Seldarine.


¤ Par le Luth de Corellon, un peu de discrétion que diable. Lygënn devient de plus en plus intéressant. Mais je n’en suis pas encore à lui confier des secrets qui vont au-delà de Mythdaë et encore… ¤

Comment pouvait-elle être si bien renseignée, alors que la mission se voulait être secrète ? Aël’Telàwërith l’ignorait et il n’avait nullement de résoudrece mystère ici et maintenant. Pas tant que les oreilles à demie pointues de Lygënn pouvaient entendre des choses qui étaient sensées être secrètes. L’Armathor de Thüldae avait prit bien soin de ne point évoquer directement les tenants et encore moins les aboutissants de ce qu’ils étaient venus faire en cette partie de Faerûn. Voilà que la Ménestrel mettait les pieds dans le plat. Peut-être était-elle complètement insouciante, ou alors avait-elle l’habitude de manipuler des secrets bien plus importants. Le prêtre-mage ne pouvait laisser les choses aller plus loin. Il mit un frein à l’effusion de renseignements. S’interposant entre la Ménestrel et Ylinya.

[elfique]- Alae Triskell Ilphukiir, favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, nous portons la paix dans nos mains et c'est la lumière qui nous guide. Je suis Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aeryndra de Cormanthyr. Vous me semblez être des mieux renseignée, alors que nous sommes dans la brume depuis notre départ. Ce n’est pas forcément étonnant venant de gens comme vous. Mais vous nous excuserez, nous ne pouvons pas réellement vous apporter de plus amples informations… pour le moment. Nous avons prit un retard considérable suite à une petite mésaventure dont votre ami Lygënn nous a permis de nous tirer sans trop de bobo. Alors, si nous pouvions en parler en nous mettant en route ? Je suppose que vous savez également où, l’on doit se rendre ? Quand à Aashor, disons que c’est possible, tout dépend de qui il s’agit, exactement ?

Le Ar’Tel’Quess avait choisi de s'exprimer en espuar, d'abord parce que tous ici le comprenait, et ça lui permettait de faire ressortir ses émotions dans les intonations qu'il employait. Il se retourna vers le Capitaine Lygënn et Yvhann, alors qu’il réajustait son sac sur ses épaules et rejeté ses longs cheveux blond vers l’arrière d’un mouvement de tête.

- Capitaine, je vous dis donc à dans deux décades sur cette plage. Nous vous remercions pour votre qui nous d’un grand secours. Yvhann, mon frère, si tu veux bien te donner la peine de nous éclairer le chemin ?

Ainsi, et au-delà de la simple présentation d’une broche dont le prêtre-mage allait maintenant pouvoir évaluer en partie l’authenticité, Tryskell savait que la confiance réclamer allait devoir se gagner. Car, l’Armathor n’allait pas baisser sa garde. Et c’était bien parce qu’il comptait plus sur les capacités d’Yvhann et d’Aerys, que sur la simple bonne foi d’une inconnue, qu’il leur avaient demandé de bien vouloir veiller sur la sécurité du groupe, alors que lui et Ylinya allaient pouvoir discuter plus avant sur la suite des évènements et demander de plus amples explication sur le comment elle était au courant des affaires d’Eternelle-Rencontre et de celles de la Confrérie des Gardiens.

hrp.gif Aël'Telàwërith lance détection de la magie sur Triskell principalement pour voir si la broche réagit.

écrit par: Yvhann Dimanche 15 Juin 2014 à 22h16
Le Ly'Aegisir des gardiens errants avait écouté avec attention chaque mots prononcé par le capitaine et du noble, étudiant du mieux de ses compétences les conversation pour en capter les subtilités de la diplomatie. Il se savait ignorant de cette manie de parler avec grâce, ponctuation et savoir vivre, préférant le silence ou bien certains signes qui ne mentaient jamais. Sa curiosité nouvelle du verbe lui donnait espoir qu'un jours il serait peut être moins repoussant pour ses proches, bien sur il n'avait pas que le verbe à travailler mais au moins l'intention de s'améliorer était présente.

Nouvellement redevenu ce qu'il était en touchant terre; un être renfermé, suspicieux et vigilant, le forestier observait le vol révélateur de Floyr qui sur l'instant, semblait ne pas réagir à un danger quelconque. La svelte Triskell fut prompte et distante envers le capitaine ce qui le fit sourire intérieurement puis d'une démarche qui ne laissait pas indifférent l'esprit observateur du rustre sauvageons il trouvait sa démarche élégante et assuré. La naïveté de son approche auprès des gardiens sylvestre ainsi que son soudain mouvement de sa main qui allait chercher quelque chose dans le pan de son manteau le fit se déplacer légèrement de coté à son approche, laissant place à sa dague coup poing de pouvoir l'atteindre si besoin était. Le mot confiance prononcé auparavant par le capitaine n'avait aucun poids pour le grugach et c'est seulement en voyant un médaillon qui ne représentait aucun danger que la tension baissait d'un cran. La présentation faite le regard d'Yvhann suivit la démarche de la jeune fille au devant de Ylinya étudiant ainsi ses possibles faiblesse, la seule qui pouvait être certain c'était qu'elle était sur d'elle, trop peut être.

Ses oreilles se dressèrent et son corps se raidit quand il l'entendit prononcer le nom de Aashor. un rapide coup d'oeil à Aël’Telàwërith lui permit de constaté que ce dernier semblait tout aussi surprit de s'apercevoir qu'elle connaissait le but de leurs présence et d'en faire ouvertement connaissance au capitaine.

A peine revenait-il à Triskell que le capitaine le fit presque sursauté de sa réplique sans vergogne et déplacé. Un seul regard soutenu dans celui du capitaine en disait long sur l'acceptation de son humour. Étrangement, une sensation nouvelle lui donnait un malaise suivit d'une chaleur au visage à peine perceptible et ceci lui confirmait que Lygënn n'avait pas tord.

La présentation du noble fut pour le grugach, salutaire, tellement son inconfort lui pesait sur le corps. Sa posture reprit du service en étant de nouveau alerte au présent et son attention divergeas légèrement encore une fois sur les paroles de l’Armathor. Ensuite le mouvement de ce dernier donnait le coup d'envois, Yvhann commençait à reconnaitre certaine manie du noble et avant même qu'il puisse prononcer son invitation, le dernier des Yössmar sifflait Floyr pour un départ en vigilance.

Un léger acquiescement des yeux fut sa seul réponse à Aël’Telàwërith et il entreprit de suite son pistage, étudiant les pistes laissé par Triskell, les forces de la natures en présence, le vol de Floyr et de sa vigilance habituel. Un regard rapide dans celui d'Aerys pour qu'il surveille de près leur nouveau guide puis commençait sa progression vers l'intérieur des terres.



Pistage, connaissance de la nature, vigilance.

écrit par: Ylinya Jeudi 19 Juin 2014 à 11h32
L'Armathor avait toujours des paroles pleines de sagesse... La jeune femme lui offrit donc un sourire, rassurée qu'il ne prenne pas mal ce manque de résultat avant de s'éloigner un peu pour profiter au maximum des derniers instants sur le navire. Difficile de prévoir ce qui les attendait une fois sur la terre ferme... Elle espérait juste que l'expérience serait moins difficile que leur court passage par Montéloy. Elle regrettait encore la mort des égoutiers et l'impression que la situation lui échappait mais la druidesse savait que ses compagnons avaient fait ce qu'ils avaient à faire. La jeune femme resterait à jamais une éternelle optimiste qui ne rechigne jamais à offrir le bénéfice du doute...

Cela en allait de même pour le Capitaine de ce vaisseau. Jusqu'à maintenant, hormis une tentative de hausser les prix de façon exorbitante, il n'avait rien fait qui puisse appeler la suspicion. Même si elle ne savait rien de ce fameux guide qui devait les attendre sur la terre ferme... Cela pouvait certes être une occasion d'embuscade quelconque mais elle estimait que s'il avait dû se retourner contre elle, il aurait été préférable pour lui de le faire en mer. Loin de toute oreille indiscrète et là où il était facile de se débarrasser des corps... Ainsi, même si elle resterait sur ses gardes, elle ne voyait pas pourquoi le vent ne continuerait pas à souffler de façon favorable pour eux...

Sa façon d'assumer pleinement sa part d'héritage elfique était aussi tout à fait admirable, surtout face à Aël. Les demi-elfes comme Lygënn et elle avaient parfois quelques « soucis » d'intégration d'un côté comme de l'autre. Jusqu'à maintenant elle n'avait pas eu de réels problèmes avec ses frères et sœurs Gardiens Sylvestres mais elle savait que certains elfes ne les voyaient pas comme tels... L'affirmation identitaire du Capitaine était tout à fait courageuse et ne faisait que renforcer sa valeur à ses yeux.

Toucher terre provoqua un petit pincement au cœur chez la jeune femme mais elle était heureuse d'avoir pu retrouver ainsi la mer. Ernst vint se poster tout contre elle, observant la nouvelle venue avec une certaine forme de méfiance. Leur guide semblait être quelqu'un de bien décidé, directe et énergique. Si l'accueil qu'elle réserva au Capitaine la fit sourire discrètement, son entrée en matière la désarçonna un peu. Pour autant, elle essaya de ne rien laisser paraître... Si elle avait effectivement reconnu le symbole des ménestrels, elle ne savait pas non plus les tenants et les aboutissants de leur implication dans leur mission actuelle.

Aël vint à son secours en prenant la discussion adroitement en main. Comme toujours, il sut user des bons mots... Elle admira d'ailleurs sa maîtrise de soit, n'étant pas sûre que sa propre réaction en étant ainsi abordée. Non pas parce que c'était un peu cavalier mais parce qu'elle semblait énoncer des affaires nécessitant grande discrétion en guise de préambule. D'un autre côté, la question qu'elle avait posé ne signifiait pas forcément qu'elle savait tout de ce qu'ils étaient censés faire ici... Il suffisait de savoir qui était Aashor pour s'orienter naturellement vers elle comme potentielle émissaire. La teinte bleutée de sa peau ainsi que ses cheveux revenaient probablement à la désigner aussi sûrement que si elle portait une insigne quelconque.


-[elfique] Alae à vous Triskell Ilphukiir, je suis Ylinya et voici Ernst. Heureuse rencontre.

La druidesse ponctua sa présentation d'un mouvement de la tête respectueux alors que sa main reposait sur le collet de son ami canin. Elle se contenta d'un simple sourire poli, ne cherchant ni à nier ni à confirmer sa supposition. Le Haut Elfe n'avait certainement pas besoin qu'elle mette elle-même les pieds dans le plat. Une personne à la fois... La jeune femme gratta une dernière fois la tête d'Ernst avant de le laisser découvrir les environs, s'assurant ainsi qu'il n'y ait pas d'indiscrets dans les environs. Yvhann semblait déjà ouvrir la route, toujours aussi vigilant... La druidesse salua une dernière fois le Capitaine, espérant avoir le plaisir de le recroiser à l'occasion, avant d'emboîter le pas à leur guide et Aël...

-[elfique] Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un de votre ordre....

Ylinya haussa un sourcil en posant un regard interrogatif sur leur énergique guide...

écrit par: Gostegotti Mercredi 15 Octobre 2014 à 01h51
--Resize_Images_Alt_Text--Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : A terre, l’Asemptua est encore ancrée
Temps : Froid, vent froid,
Moment : fin de journée


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

--Resize_Images_Alt_Text-- e Capitaine s’était effacé un instant pour laisser la jeune elfe de lune prétendument représentante des Ménestrels se présenter et prendre le monopole de la parole avec une aise déconcertante. Elle resta presque impassible aux longues et belles salutations d’Aël’Telàwërith et se contenta d’acquiescer d’un geste de la tête et de quelques mots sans détours en guise de réponse. Une chose était certaine, elle devait être de ceux qui apprécient l’efficacité tout aussi bien des paroles et des actes.

- Oui mettons nous en route, nous parlerons en chemin.

Avant de prendre le temps de répondre aux questions posées par l’elfe du soleil, Triskell se retourna vers le Capitaine Lygënn pour lui adresser quelques mots de remerciements, les traits de son visage sereins, sans même camoufler ce petit sourire qui accompagna son regard complice. En guise de réponse le demi-elfe leva fièrement sa main droite tenant encore la bourse qu’ Aël’Telàwërith venait à peine de renflouer, pied à terre, avant de laisser filer ces quelques mots entre ses lèvres suffisamment tendues d’allégresse pour révéler ses fines incisives usées par le temps.

- Oh, tu me connais, ne t’en fais pas ! Puis reprenant d’un ton bien plus sérieux. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps,au plaisir de vous revoir bientôt, je l’espère !

La réponse du Capitaine était sans équivoque et assez évocatrice pour les oreilles attentives des Gardiens Sylvestres. Il suffisait d’épier la réaction de la jeune Ménestrel pour comprendre qu’il ne s’agissait pas seulement ici d’une simple relation d’amitié ou de confiance réciproque, au point d’en être dérangeant. Le capitaine s’accorda juste quelques instants pour saluer cordialement ses passagers et, sans trainer, rejoignit la chaloupe accostée pour remonter sur son navire.

Triskell quant à elle ne resta pas immobile bien longtemps et invita du regard, puis de son frêle bras, les Gardiens Sylvestres à prendre route sans attendre. Tout en marchant, elle prit enfin le temps de se mettre à répondre aux nombreuses questions et interrogations restées silencieuses de ses deux interlocuteurs. D’un air intéressé, son regard se posa plusieurs fois sur Yvhann, quand il n’était pas en train d’épier les alentours ou les yeux d’Ylinya et d’Aël’Telàwërith, à la moindre de leurs paroles.


- Être bien renseigné… si ce n’est pas déjà le cas, vous comprendrez très vite à quel point c’est primordial, de plus en plus... sans poursuivre sa phrase elle reprit d’un ton moins sinistre cette fois et plus particulièrement à l’attention d’Ylinya. Peu de gens peuvent s'attendre à ce genre de rencontre, ni au moment où elles surviennent. Je vais vous aider. Je sais effectivement où vous pourrez trouver Aashor… ce nom ne vous est pas familier ?

Cette fois son regard quitta celui de l’elfe aux reflets bleutés pour fuser vers les yeux du prêtre de Corellon Larethian. Ce regard en disait long sur ses intentions de ne laisser aucun subterfuge l’éloigner de la vérité. Ylinya ne put percevoir cette sensation, mais ce fut très net pour Aël’Telàwërith : il sera difficile de remodeler la véracité des faits tout en soutenant ce regard, ayant pourtant vécu moins de printemps que le prêtre.

De leur côté, Yvhann tout comme son fidèle Floyr ne trouvèrent rien d'alarmant aux alentours, du moins pouvant suspecter un embuscade ou un danger naturel imminent. La crique formée par la plage de galets s'étendait sur cinq bons pieds de dragons, ce qui laissait un large champ pour apercevoir un éventuel danger en approche. Désormais tous en route vers la végétation plus forestière en amont et s'éloignant des flots tranquilles, tous savaient, ou du moins le ressentaient, que la croisière était terminée. Même si cette Ménestrel semblait savoir tant de choses et connaître le chemin à suivre, les yeux experts des Gardiens ne seraient pas de trop pour tous ensemble se prémunir des multiples dangers tapis sous la voûte verdoyante du Cormanthor.

Mais pour l'instant, les certes nombreux arbres qui habillaient la plaine s'étendant sous leurs yeux n'avaient pas de quoi intimider quelques bûcherons amateurs mal équipés. C'était indéniablement un endroit idéal pour appareiller un navire, offrant à la fois un abri contre les courants forts, loin de toute menace embusquée potentielle provenant des terres et tout l'espace, et le bois, dont un marin en mal de terre ferme pouvait rêver.



écrit par: Ylinya Jeudi 16 Octobre 2014 à 18h26
Inutile de le cacher, Ylinya commençait à vraiment être nerveuse... Peu habituée à être sur le devant de la scène, et ne possédant certainement pas les qualités d'orateur d'Aël ni la force tranquille d'Yvhann, la jeune femme se sentait un peu dépassée par les événements maintenant qu'ils se rapprochaient de leur but. Elle avait vraiment envie que tout se passe bien et qu'ils parviennent à dépasser les espérances d'Isorion... Mais si elle ne parvenait pas à parler normalement? Et si elle les offensait sans le vouloir? Et si elle ne trouvait pas les bons mots? Et si le fait qu'elle ne soit qu'une demi-elfe aquatique offense le reste de la communauté...? Et si, et si, et si... Ernst dût sentir que sa maîtresse commençait à légèrement se crisper puisqu'il vint se plaquer brusquement contre sa hanche. La bleutée manqua tomber au sol mais la nécessité de retrouver son équilibre détourna son attention de ses pensées pessimistes. Suffisamment pour qu'elle se reprenne un minimum en main et ne prenne une grande bouffée d'air iodé ce qui eut le mérite d'éclaircir ses idées. La grattouille qu'elle offrit à son compagnon canin était chargé de gratitude alors qu'elle se focalisait à nouveau sur ce qui l'entourait...

Pour l'instant, malgré le dramatique incident à Montéloy, les choses se passaient bien. Les relations qu'ils avaient noué avec le Capitaine étaient même un bon signe. Ils auraient juste à s'assurer que plus personne ne réapparaisse dans ces égouts... Il fallait donc que cela continu sur une note positive. Le fait que le nom d'Aashor ne lui dise pas grand chose ne devait pas les empêcher d'avancer. La présence d'une ménestrelle ici était une relative bonne chose. Relative car bien que cet ordre soit reconnu pour sa lutte contre le mal, ils avaient aussi parfois une certaine réputation de manipulateurs. Ils avaient tendance à se mêler de tout... La disparition de deux des leurs alors qu'ils étaient là à des fins diplomatiques pouvait fort bien avoir éveillé leur intérêt. En attendant, Triskell semblait bien plus renseignée qu'ils ne l'étaient. Et bien décidée à obtenir la vérité. La bleutée jeta un rapide regard à Aël, essayant de jauger qu'elle était la meilleure marche à suivre. Cela ne faisait que renforcer sa certitude qu'elle n'était pas faite pour ce genre de jeux de pouvoir...


-Je soupçonne que nous nous référons à cette personne sous un autre nom...?

La druide eut un rapide sourire d'excuse à l'intention du haut elfe, espérant sincèrement qu'elle ne s'était pas trop avancée en disant cela. Après tout Aël ne s'était lui même pas étendu sur les raisons de leur retard et elle ne connaissait pas non plus le contenu exact du message qu'avait transmis le Capitaine. C'était peut-être vers une toute autre personne qu'ils étaient dirigés, quelqu'un de peut-être plus sûr lorsque l'on pensait aux récentes disparitions... Bien qu'elle soit curieuse d'entendre la réponse de Triskell, elle ne put s'empêcher de jeter un dernier regard vers la mer. Elle savait qu'elle finirait par la revoir d'ici peu, puisqu'ils étaient destinés à aller parler avec la part aquatique de son héritage, mais l'éloignement était toujours difficile au début. Après, ce ne serait qu'une gêne lancinante et continuellement présente...

-Vous avez peut-être des informations intéressantes sur ce qu'ils s'est récemment passé dans la région...?

écrit par: Yvhann Vendredi 17 Octobre 2014 à 00h37
Le grugach avait déjà mit la petite escapade en navire de coté et reprenait du gallon en s'approchant toujours un peu plus de la nature dense et sauvage, comme il l'aimait. Il comprenait maintenant beaucoup plus les malaises de Ylinya par apport à son éloignement de la mer car présentement à la vu de la forêt, son pouls se calmait tranquillement, comme si il entrait à la maison et qu'un bon feu de foyer l'attendait.

Le Cormanthor lui avait manqué, cela ne faisait pas si longtemps qu'il en avait quitté le sol mais intérieurement cette forêt l'appelait beaucoup plus qu'il en aurait crut. Il humait les effluves de mousses, feuillages diverses et humidité qu'elle dégageait puis tout son corps reprenait de dessus, tel un baume sur une blessure, son être se sentait de mieux en mieux. Il aurait sans doute sourit si son inéluctable caractère sauvage pouvait lui permettre une telle chose mais rien ne parut, sauve qu'en son fort intérieur la joie était présente; à l'extérieur, un visage sévère avec les plis frontaux qui le défigurait en lui donnant un air condescendant et renfermé.

Le membres souples, prêt à bondir sur n'importe quels danger lui donnait une posture et une démarche féline et sauvage. Il était simple comme personnage et tellement prévoyant quand on le connaissait un brin de plus que son extérieur, c'était comme cela que la nature l'avait fait, sculpté, peaufiné, à son visage chaotique et ses manières rustres. Sa rusticité prenait un peu d'élargissement depuis peu, ce qui lui donnait des airs un peu niais, comme dans les dernières journées ou il avait été dans une sorte d'obligeance auprès de ses pairs, mais là, à l'approche de la forêt du Cormanthor sa nature profonde reprenait de plein droit sa place, celle qui lui était si cher et qu'il chérissait profondément, celui d'un chasseur vigilant, guettant les proies potentiels qui cherchaient à les dérouter, gare à ceux qui ne faisait pas parti du petit cercle fermé des gardiens sylvestres, ils ne verraient rien arrivé à part, peut être, les dernière images d'un sauvageons qui bondit tel un fauve.

Il se foutait bien si Triskell connaissait bien le chemin qu'elle avait emprunté ou pas, lui il pistait prenant le plus d'information qu'il lui était possible, ne prenant pas trop d'avance sur le groupe il gardait toujours une oreille bien attentive sur les dires qui pouvaient bien s'échangé derrière lui, car si il donnait l'apparence d'une bête nouvellement sorti de son joug il s'offrait toujours la possibilité de savoir sur ce qui se tramait derrière lui. Les paroles de Triskell lui donnait l'impression d'une confiance tout en se gardant une réserve fortement armé, celle-ci l'intriguait et elle n'avait pas fini d'avoir l'attention du forestier.

Une fois avoir quitté les galets de la plage paisible les premier pas dans les herbacées lui ravit tout l'intérieur, il s'acclimatait au lieu, laissant la mer, le village et le passé derrière, l'inconnu était devant eux, la vie se pressait de les éprouver et était là la véritable avantage du rustre sauvageons, il était nature, elle coulait en lui, la symbiose s'opérait doucement et son entourage commençait déjà son chant qui le guidait.


Don vigilance. Comp; connaissance de la nature, discrétion.

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 18 Octobre 2014 à 23h07
Lançant un dernier regard vers l’arrière, les yeux lavande du prélat de Corellon Larethian put voir la petite chaloupe se diriger lentement vers l’Asemptua. Ce navire a vraiment fier allure, et les derniers échanges entre le Capitaine et l’Ar’Tel’Quess était de bon augure. Aël’Telàwërith adressa une prière silencieuse au Premier de la Seldarine pour qu’il lui accorde le privilège d’être présent sur même plage dans deux décades. Le Mah-Faersuoress plaçait de grands espoirs dans ce demi-elfe.

Il revint à ce qui se passait autour de lui. Et il ne put s’empêcher de ressentir une certaine joie à regarder Yvhann reprendre vie. Il était l’animal sauvage qui retrouvait son milieu naturel. Avec un tel éclaireur, il pouvait avancer tranquillement sous les voutes végétales de la forêt de Cormanthor. L’elfe doré était pleinement en confiance ce qui lui permettrait de pouvoir se concentrer totalement sur toutes les problématiques actuelles. Et la première d’entre-elle était de savoir à qui les Gardiens Sylvestres avaient à faire et par-dessus tout : pouvaient-ils faire confiance à la Ménestrel ?

Car, il fallait bien avouer la Teu’Tel’Quess n’avait pas vraiment marqué de bons points en prenant de haut un Ar’Tel’Quess de noble lignée. Son dédaignèrent aux salutations en bonne et due forme, ce regard de défiance et cette façon de se défiler aux interrogations légitimes de l’Armathor. La Ménestrel devait les prendre pour des novices, ou des idiots congénitaux. Aël’Telàwërith allait remettre les choses à leur juste place. Et pas plus tard que tout de suite, il y avait suffisamment de distance entre la plage et le groupe et plus aucune oreilles indiscrètes. Les choses qui devaient être dites, le pourraient sans risque de trahir un secret.

D’un geste de la main, il indiqua à Aerys que la progression stoppait ici, et qu’il fallait se tenir sur ses gardes. Yvhann ne mettrait que quelques secondes avant de réagir. Le prêtre-mage le connaissait suffisamment pour en être certain, sans avoir besoin de l’avertir. La vigilance du Ly’Aegisir des Gardiens Errants était à toute épreuve. Le prélat de la Couronne d’Arvandor tourna son regard vers Triskell. Il se tenait droit comme « I » et instinctivement son port de tête avait retrouvé toute sa rectitude seigneuriale.




Du coin de l’œil, Aël’Telàwërith regarda en direction du Grugash pour s’assurer qu’il était prêt. Ce qui était plus un réflexe qu’une réelle nécessité. Il put reporter toute son attention sur la Teu’Tel’Quess.

[elfique]- Nous avons devant nous deux options, soit vous daigniez vous expliquer, soit nous allons nous passer de vos services. Et je ne vous conseil pas de tenter de nous suivre. Vous avez l’air de connaître les Gardiens Sylvestres, alors vous savez qu’une fois dans la forêt, nous disposons de suffisamment de ressources pour le savoir. Je vous ai demandé si vous saviez où, nous devons nous rendre. Vous avez éludé la question. Je vous ai demandé qui était Aashor, là aussi, vous avez éludé la question. Maintenant que nous sommes entre nous… ménestrel. Vous aller également nous expliquer, comment les ménestrels ont eu connaissance de notre présence en ces lieux ? Et pourquoi, ils auraient décidé de nous prêter assistance ? Car vous avez l’air d’en connaître beaucoup, alors que tout ceci est censé n’être connu que de très de monde. Je sais que votre organisation a tendance de mêler de beaucoup de chose. Et je me demande ce qui peut bien motiver votre intérêt par rapport à nous. Vous comprendrez que les renseignements que je requière de votre part, sont pour nous… primordial, comme vous dites.

Si Triskell avait pensé pouvoir impressionner le noble Evereskan d’un simple regard, elle en était pour ses frais. Aël’Telàwërith avait des responsabilités sur ses épaules, de nombreuses responsabilités et ce depuis sa plus tendre enfance. Il était le dernier descendant de sa famille et du clan Aëryndra. Une famille qui en son temps avait été liée à la plus haute noblesse de Cormanthyr. Sa tante Alystraë, la guetnorn de Mythdaë lui avait confié la tâche de retrouver le Selu’Tel’Kiira de sa famille. Là était bien sa plus grande responsabilité. Mais depuis peu, il avait également pris les responsabilités d’Armathor, et à ce titre, il se devait de veiller sur ceux qui l’accompagnaient dans cette mission, d’où cette légitime méfiance. Sans parler de la Cité Blanche, qui se reconstruisait lentement.

Aël’Telàwërith n’allait pas baisser les yeux le premier, il ne pouvait tout simplement pas ce le permettre. Toute tentative de l’intimider, comme l’avait fait l’elfe lunaire ne ferait que renforcer sa détermination. L’heure des explications avait maintenant sonnée.

écrit par: Yvhann Lundi 20 Octobre 2014 à 17h59
Dans l'écoute de ses arrières, le grugach entendit le noble s'adresser à leurs nouvelle guide suite à l'arrêt soudain d'Aerys. Il se tramait quelque chose qui se devait d'avoir son attention. N'étant pas assez loin d'eux et ayant les oreilles aussi fine que la nature le sauvageons profita de sa discrétion pour sortir son arc et de l'armé d'une flèche. Dissimulé comme il le croyait et Triskell de dos à parler au noble, sa mire se fixait entre les deux omoplates de la guide.

Yvhann avait toute confiance en Aël et si celui-ci lui avait jeté un oeil comme il l'avait fait, c'était donc qu'il y avait une raison valable. Le rustre en n'était pas à sa première élimination et si il fallait se débarrasser de Tryskel même si il lui trouvait une attirance profonde, alors il ferait le nécessaire pour qu'elle ait une mort rapide sans souffrance. Son esprit était présentement fermé à tout sentiments, comme la plupart du temps d'ailleurs quoi que dernièrement il c'était permit quelques égard à ses pratique sauvage.

Sur le bateau il s'était remémorer les images gracieuse de Ylinya quand elle nageait avant leurs départ, il avait eut un sentiment honorable envers elle et s'était posé quelques questions au propos de son avenir et d'une possible descendance, lui qui était le dernier des Yössmar commençait à prévoir une suite. Idée qu'il avait trouvé farfelu mais que l'élément eau lui avait laisser une empreinte sur les sentiments. Depuis ce sentiment était présent et le grugach tentait de le freiner, il ne faudrait pas qu'il transgresse ses idéaux pour une histoire de sentiment.

Le visage aux traits sévères gardait sa mire et impassible il attendait le moindre signe de l'Armathor. Sa mains ne tremblait, son pouls était régulier et sa respiration lente et profonde, tout était en place pour qu'il puisse bien viser.

écrit par: Gostegotti Dimanche 26 Octobre 2014 à 22h31
--Resize_Images_Alt_Text--Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : A terre, l’Asemptua s'éloigne.
Temps : Froid, vent froid,
Moment : fin de journée


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys

--Resize_Images_Alt_Text-- a Ménestrel n’avait certes peut-être pas respecté toutes les mesures de courtoisie digne des représentants du Beau Peuple, mais les insinuation du noble frisaient la limite de ce que pouvait accepter l’être qui était venu leur prêter assistance. Néanmoins, elle sembla conserver son allégresse et son sourire bienveillant et accorda à l’elfe doré la courtoisie d’être poliment écouté malgré la nature précoce de ses remarques saillantes emplies de doute et de suspicion, sans oublier le petit coup d’œil précautionneux à l’attention d’Yvhann qui n’était pas passé inaperçu.

Alors que les questions concises de la bleutée et les tirades à rallonge de l’Armathor venaient de faire place aux douces et calmes rumeurs lointaines des vagues glissant sous les galets légèrement chahutés, l’elfe de lune recula lentement de deux petits pas sur le côté, puis sans le moindre geste brusque, pivota légèrement sur sa gauche pour pouvoir de nouveau faire face à l’ensemble des émissaires de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Aerys n’avait pas hésité non plus à prendre modèle sur le Ly’aegisir des Gardiens Errants et à encocher une flèche, prêt à abattre son trait sur la menace potentielle désignée. Etrangement, cette scène n’ébranla en rien le visage serein de la Ménestrel et n’eut pour seul effet de souligner l’improbabilité qu’une seconde flèche puisse être tirée des carquois d’Yvhann ou d’Aerys en cette frileuse soirée annonçant l’arrivée imminente du Solstice Brumal.

Non sans vouloir silencieusement souligner l’apparente inutilité d’une telle menace si outrageusement revendiquée, Triskell rompit finalement le silence avant qu’il ne commence à peser lourdement sur l’assemblée et les nerfs des Gardiens Sylvestres, toujours en alerte.


[elfique]- J’apprécie votre manière simple et sincère d’aborder la situaiton. Commença-t-elle à l’attention d’Ylinya.

[elfique]- C’est en revanche bien moins le cas pour vous trois. Continua-t-elle en glissant son regard tendre sur les deux silhouettes armées avant de le diriger de nouveau dans la direction du noble qui visiblement dirigeait le groupe d’une main ferme et assurée.

[elfique]- Néanmoins, je comprends votre prudence excessive après un tel passage forcé par Montéloy et je ne vous en tiendrai pas rigueur car vous n’êtes pas les premiers à avoir expérimenté ces mésaventures.

Percevant l’agitation mentale qui anima le noble elfe de soleil à l’annonce du nom de la ville qu’ils venaient malheureusement de visiter contre leur volonté, la Ménestrel leva sa main droite, encore arborant le symbole argenté glissé entre son index et son majeur, pour empêcher toutes paroles trop précipitées de prendre forme dans la bouche de son interlocuteur. Alliant gestes et paroles, elle continua cette fois en prenant le soin de s’adresser à l’ensemble des Gardiens Sylvestres et non seulement à ceux qui avaient pris l’initiative de lui poser les premières questions.

[elfique]- Vos questions sont légitimes et soyez assurés que j’y répondrai si vous m’en laissez le temps et l’opportunité. Déjà, dans un premier temps, vous devez savoir que j’ai pris moi-même l’initiative de venir vous rencontrer en personne, chose que beaucoup de mes semblables se refusent de faire et je comprends maintenant pourquoi. Ce symbole, si je vous l’ai montré, c’est qu’il suffit à lui-même pour vous prouver que nous avons bien plus d’intérêts communs, que divergents, mais passons.

Sur ces derniers mots elle rangea son symbole de Ménestrel et repris une grande respiration, prête à poursuivre ses explications.

[elfique]- Une des tâches d’importance qui m’incombent est, à l’image de mes pairs, de veiller sur l’équilibre des forces qui régissent le Cormanthor. Le retour de nos semblables exilés ne se fera pas sans peine car beaucoup trop d’êtres aux intentions moins louables ont su profiter impunément des terres laissées à leur entière disposition. Voyez-vous, lorsque la Retraite eut sonné, j’ai jugé préférable rester ici pour tenter tant bien que mal de préserver l’équilibre de cette région avec mes pairs. Soyez certains que sa majesté la reine Amlaruil Fleur-de-Lune finira pas apprécier tous nos efforts d'avoir continué de nous mêler de beaucoup de choses, pendant tout ce temps, bien qu’il m’apparaisse nécessaire de vous préciser que nous n’attendons absolument aucune reconnaissance, ni rien en retour.

Emoustillée par le ton impétueux de l’Armathor, elle avait jugé nécessaire d’éclaircir les choses, mais voyant pertinemment qu’elle abordait un sujet à coup sûr sensible pour un Ar-Tel’Quessir, elle pris une nouvelle respiration et reprit la parole sans laisser la moindre occasion d’être interrompue.

[elfique]- Bref, venons-en aux faits. Nous avons remarqué depuis peu que certains portails de la région se sont mis à dysfonctionner sans raison apparente, parmi tant d’autres éléments troublants. Nous ne sommes pas encore parvenus à trouver la source de ce déséquilibre mais les coïncidences n’existent que rarement. J’ignore quel était votre point de destination, mais sachez que vous n’êtes pas les premiers à avoir involontairement atterri de la sorte à Montéloy. Estimez-vous chanceux de vous tenir ici présent, car je peux deviner que d’autres victimes de ce malheureux dysfonctionnement ne s’en sont pas sorti, et ne s’en sortiront probablement pas aussi bien que vous.

Triskell fit une brève pause et sembla réfléchir un instant avant de continuer, ce qui permit entres autres de pouvoir laisser ses paroles infuser dans les esprits des quatre Gardiens Sylvestres présents.

[elfique]- Je suis navrée d’apprendre que des êtres qui vous étaient chers sont tombés ou restent sans nouvelles… si ces personnes ont pu avoir accès à un portail à destination du Cormanthor, après ce que vous venez de vivre, vous comprendrez aisément pour quelles raisons ils ne répondent malheureusement plus à vos appels. Nombre d’évènements récents dépassent notre entendement, pour vous comme pour moi, et si comme je peux le comprendre vous ne savez pas qui est Aashor, qui pourtant attend votre venue, alors vous pouvez d’ores et déjà bénir ma présence ici et maintenant.

De nouveau elle reprit son souffle et continua sans attendre, sachant pertinemment qu’elle serait assaillie de questions précoces et inutiles si elle laissait le silence s’installer.

[elfique]- Inquiet de n’avoir aucune nouvelle de votre part, c’est lui qui est venu quérir mon aide et de ce fait a cité le nom des Gardiens Sylvestres, leur morale, tout comme la manière de les reconnaître grâce votre broche argentée en forme de tête de loup. Dès l’instant où vous avez adressé la parole à Lygënn dans cette Taverne crasseuse, ce n’était qu’une question de temps avant que j’apprenne votre existence et votre venue ici même. Vous voyez, les Ménestrels que vous semblez redouter pour je ne sais quelle raison n’ont pas grand-chose à voir dans cette histoire. Soyez juste assurés que si vos desseins s’avèrent néfastes pour l’équilibre et l’avenir du Cormanthor, alors je vous poursuivrai cette fois pour mettre fin à vos agissements de la manière qui me semblera la plus appropriée, par là je veux dire sans risques pour moi et sans échappatoire pour vous.

Ceci dit, elle rajouta une dernière phrase avant de faire enfin silence, toujours sereinement plantée sur place, mais son sourire avait dramatiquement disparu :

[elfique]- Si vous avez des questions maintenant, je vous écoute, mais n’insinuez plus, je vous en prie, que je puisse vous prendre pour des idiots ou que sais-je encore... et gardez vos sorts pour quand vous en aurez le plus besoin.

hrp.gif J'ai omis de préciser dans mon message précédent le résultat de la détention de la magie d'Aël’Telàwërith :
Art de la magie : 1d20(18) + 12 = 30 (DD ?? | réussite) -> puissante aura d'abjuration

écrit par: Ylinya Lundi 27 Octobre 2014 à 18h43
Les derniers jours, si l'on faisait abstraction de leur escapade navale, avaient été éprouvant pour les Gardiens Sylvestres... Et c'était sans compter les responsabilités qui pesaient sur leurs épaules, maintenant bien plus lourdes qu'auparavant, ainsi que la méfiance naturelle ou forcée de ses compagnons. Il était normal que les échanges avec Triskell soient quelque peu tendus. Après avoir eu la "merveilleuse" surprise d’atterrir dans un endroit particulièrement hostile, il était naturel d'anticiper que toutes les autres surprises seraient tout aussi agréables... Même s'ils possédaient certaines informations regardant leur mission et ses objectifs, il y avait encore bien trop de zones d'ombres. Surtout si l'on considérait la disparition inquiétante de leurs prédécesseurs. Il était légitime de se demander si eux aussi n'étaient pas tombés sur des personnes cherchant à les "aider". 

Peut-être que sa nature plus douce, et confiante, pour ne pas dire un poil naïve parfois, jouait en sa faveur cette fois-ci mais Ylinya comprenait la réaction de ses confrères. Même si elle ne serait probablement jamais allée jusqu'à encocher une flèche, ce qui était ouvertement menaçant et potentiellement très vexant. La jeune femme fut toutefois soulagée que la ménestrel se montre aussi calme et raisonnée... Bien qu'elle ne prenne pas forcément la démonstration très bien, elle sut garder son sang froid, permettant ainsi d'éviter une escalade malheureuse. Jusqu'à preuve du contraire, ils devaient estimer qu'elle était de bonne foi. Ce n'était pas comme s'ils avaient énormément le choix suite à la tournure des événements. Elle jeta un rapide coup d'oeil en direction du haut elfe, se demandant quelle serait sa réaction... Elle l'estimait suffisamment sage, avisé, et surtout expérimenté, pour ne pas plus envenimer la situation. Même si tout cela n'avait probablement rien de bien protocolaire... 

Elle eut un sourire fugace à l'intention de Triskell, par rapport à sa remarque concernant sa façon de faire avant de légèrement se diriger vers Aël. Bizarrement, elle avait la même sensation que lorsqu'ils avaient été guidés dans les égouts de Montéloy... Une certaine tension et la crainte que les choses leur échappe complètement comme là-bas, à cause d'un simple détail ou d'un mauvais coup du sort. Si il pouvait ne pas y avoir d'effusion de sang cette fois-ci, elle en serait éternellement reconnaissante à qui de droit. La druide espérait vraiment que les égos ne seraient pas trop sévèrement froissés et que les autres lui donneraient le bénéfice du doute. En attendant, elle se focalisa sur les informations que la ménestrel leur fournissait ainsi librement. Elle attendit donc poliment que la jeune femme en ait finit avant de prendre la parole, même si elle n'aurait probablement pas grand chose à apporter...


-[elfique] Depuis quand avez-vous conscience de ces dysfonctionnements...? Ils s'étendent jusqu'où?

Elle ne doutait pas que leur organisation avait mis des personnes compétentes sur ce "dossier"... Mais elle rejoignait Triskell sur ce sujet, il y existait rarement des telles coïncidences. S'attaquer ainsi aux portails était un bon moyen d'isoler une zone... Peut-être pas forcément de complètement contrôler la diffusion de l'information mais c'était déjà un bon début. Si ces perturbations étaient bel et bien l'oeuvre de quelqu'un. Cela pouvait aussi être la conséquence de quelque chose d'autre? Quelque chose qui perturberait leur magie dans la région...? Ylinya aurait voulu questionner la ménestrel un peu plus afin de déterminer exactement ce qu'elle et les siens étaient parvenus à apprendre jusqu'à maintenant mais elle avait peur que cela fasse trop... "interrogatoire" après leurs débuts difficiles.

-[elfique] N'y a-t-il pas un moyen de les signaler plus ouvertement...?

Il s'agissait là d'une question bien innocente, plus posée à elle-même qu'à une personne en particulier... La localisation des portails défaillants était une information stratégique à ne pas à mettre entre toutes les mains... Tout le monde ne savait pas où tous ces portails se trouvaient. Parfaitement fonctionnels, leurs emplacements devaient être jalousement gardés... En attendant, même si elle laissait Aël décider des informations exactes qui'il fournirait à Triskell, rien ne l'empêchait de se livrer à un élément de base de ce genre de situations...

-[elfique] Merci à vous d'être venue à notre rencontre en ce cas... 

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 28 Octobre 2014 à 11h18
La tension était palpable, et cela était voulu. Si Trikell pensait avoir à faire à des débutants naïfs, elle savait maintenant qu’il n’en était rien. En outre, et au-delà des réponses fournies, il y avait des choses qui s’éclairciraient d’elles mêmes. La Menestrel n’avait pas de soutient caché dans l’ombre, sinon après une telle mise en danger, ses forces se seraient normalement manifestés. Hors, il n’en était rien. En parti rassuré, Aël’Telàwërith décida de faire baisser la pression d’un cran. Il leva le bras, la main ouverte et l’abaissa lentement. Le message était clair, le Faersuoress-Mah demandait à ses frères de baisser les armes.

Après cela, il pu se concentrer sur les révélations de Triskell qui n’avaient pas manqué de piquer au vif l’intérêt du Théurge mystique. Ainsi donc, le disfonctionnement du portail ne concernait pas uniquement celui de Mythdaë. C’était à la fois, un certain soulagement, mais aussi une source d’inquiétude plus importante encore. Car si le portail de la Haute-Forêt les avait conduits à Montéloy, il était également possible qu’un autre portail ne puisse conduire un visiteur indésirable dans les sous-sols de la Cité Blanche. Un visiteur qui serait probablement accueilli encore plus durement qu’eux-mêmes ne l’avaient été.

Triskell semblait vouloir jeur franc jeu, en outre sa broche était bien ce qu’elle semblait être. Aël’Telàwërith devenait peut-être quelque peu paranoïaque, mais Thüldae était aux prises avec des imitateurs capables de prendre l’apparence de n’importe qui, imitant même les broches de la Confrérie. Mais celle-ci était bien véritable, la magie puissante qui en émanait tendait à la prouver.


[elfique]- Bien, madame veuillez excuser ses manières un peu brutale, mais comme vous l’avez bien compris, il y a beaucoup de chose en jeu et la disparition de nos alliés nous oblige à prendre des précautions nécessaires. Ce que vous nous apprenez là est des plus inquiétants pour nous. Alors nous allons jouer franc jeu, sans quoi rien n’avancera. Si notre contact à Arbrelfique vous a fait confiance, je pense que nous pouvons également en faire de même. Mais nous pouvons maintenant en discuter tout en marchant.

L’elfe doré invita la Menestrel à le prendre son pas pour se rapprocher de leur destinations sans perdre de temps. Il leva un pouce un l’air en direction d’Yvhann. Le grugach pouvait reprendre son rôle d’éclaireur et assurer les avants du petit groupe. Un signe de tête à Aerys, lui indiquait qu’il pouvait lui-aussi reprendre sa protection des arrières. Il prit un petit moment, d’une part pour faire le clair dans ses idées, mais aussi pour laisser le temps à Triskell de quitter son état d’alerte induit par la pression exercée par les Gardiens Sylvestres.

Le prêtre-mage posa son regard bienveillant sur Ylinya. La bleuté n’appréciait pas les démonstrations de forces, le Ar’Tel’Quess le savait maintenant, mais ces dernières pouvaient s’avérer nécessaires et bénéfiques. Ce qui avait été probablement le cas présentement. Il posa sa main sur l’épaule de sa sœur il lui souri.


- La question est pertinente Ylinya. Il aurait été possible que nos amis aient disparu suite au dysfonctionnement des portails. Mais il n’en est rien. Avez-vous entendu parler de ces noms : Aredhel Lhemion et Lalaith Ilmarë ? Nous savons qu’ils sont arrivés au hameau d’Arbrelfique, de cela nous pouvons en être certains. Donc oui, comme vous ne le déclarez, il y a dysfonctionnement des portails de la région. Il est d’ailleurs possible que nous puissions vous aider à notre tour. Ceux que nous devons rencontrer pourront peut-être nous aider à comprendre ce qui se passe. Il est certain que nous avons des intérêts communs. Et nous ferons de notre mieux pour vous prêter assistance dans la mesure de nos possibilités.

Il y avait encore pas mal de choses qui devaient être mise au claire. Mais l’important était déjà de savoir si les Menestrel avaient connaissance de ce qui se tramait dans l’ombre. Soit les Menestrels n’avaient pas entendu parler des émissaires d’Eternelle-Rencontre, et dans ce cas ce n’était pas aux Gardiens Sylvestres de révéler les intérêts de l’Île Verte. Dans le cas contraire, il se serait intéressant de savoir ce qui avait bien pu leur arriver. Si les Menestrels n’en savaient rien, alors il y avait bel et bien des choses qui se tramaient et dont Elanil Elassidil et les Menstrels n’avaient pas conscience. La perspective de pouvoir bénéficier du réseau d’informateur de cette organisation accélèrerait sans doute la recherche du renseignement. Aël’Telàwërith jouait franc jeu, mais il voulait d’abord savoir ce que les Menestrels savaient ou pas. Ceci pouvait avoir de réelles conséquences sur les rapports « diplomatiques » à venir.

écrit par: Yvhann Mercredi 29 Octobre 2014 à 18h01
Un visage fermé aux traits sévère apparut du moment que la ménestrel confirma qu'elle l'avait vu, le gardien était pourtant certain qu'il avait prit un soins particulier pour ne pas être vu. Il maugréait contre lui même se torturant de son manque de compétence. Le dernier des Yössmar était extrêmement sévère envers lui et ses performances et à chaque échec il devenait de mauvaise humeur et tentait fortement de ne pas le laisser voir mais malheureusement était là l'une des compétence qui n'avait jamais travaillé. Sa frustration lui fit étirer un peut plus la corde de son arc, comme si ce fait pouvait en lui même réparer son incompétence mais en fait cela ne faisait que soulager son humeur lui donnant un sentiment de contrôle, sans plus. Sans lâcher sa mire même suite aux premières interventions de Krystell, le Ly’aegisir des Gardiens Errants observait maintenant d'une manière toute détaché faisant le vide de sentiment.

Les oreilles bien ouverte le grugach ne manquait en rien l'ensemble des dires de Krystell, celle-ci lui parut très habile et en contrôle ce qui lui donnait un peu plus d'importance à ses yeux. Si il se laissant bercer par sa voix il ne faillit pas dans sa garde restant aux aguets sur leurs entourage respectif. Le moment vint ou un signe du noble lui autorisa un repos. Tranquillement, il baissa sa mire mais garderait la flèche encoché.

Les questions de Ylinya était pertinente comme l'avait dit l'Armathor et pour le sauvageons il était certain que tout ceci était le fruit des machinations des maudits Dhaerow, il n'y avait aucun doute que les seuls responsables étaient ces engeances. De façon non chaland il mit sa main droite sur le scalp de drow à sa ceinture et intérieurement eut une pensé pour Narvarth.

Les choses étaient beaucoup plus grave qu'il ne l'aurait crut et la situation de réussite devenait encore plus importante. L'avenir serait lourdement charger de mission et le forestier en fut soulagé. Depuis sa dernière mission, Yvhann avait changé, à la recherche de sa famille, de ses racines il c'était aperçut qu'il lui faudrait probablement toute sa vie pour réussir à regagner les lettres de noblesse que ses ancêtres avaient perdu et que probablement, vu les circonstances, qu'il n'y arriverait pas. Une chose importante il y avait à peine une douzaine de lune devenait maintenant futile. Il soupira reprenant sa nature profonde.

Un regard vers Floyr, un siffle de vigilance puis ses pas reprirent la route plus profondément dans cette nature qui doucement l'enivrait de plus en plus. Il reprit une respiration lente et une marche chaotique se mettant en tête d'être le plus discret et silencieux possible. Toujours son arc armé en mains il avançait tel un fauve se promettant bien de ne plus faillir. Il maudissait les Dhaerow et la faiblesse, leurs mettant toutes les fautes sur leurs compte puis doucement son tatouage de dragon semblait bouger sur lui et il lui semblait avoir une main sur l'épaule, l'odeur de sa charmante mère passa dans sa mémoire et une image diaphane lui apparut subitement puis un calme se déposa en son être lui donnant ainsi toute ses capacités; il était nature.



Connaissance de la nature, Détection, discrétion. Don vigilance.

écrit par: Gostegotti Dimanche 09 Novembre 2014 à 22h31
--Resize_Images_Alt_Text--Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée, crépuscule approchant


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

--Resize_Images_Alt_Text--riskell accueillit les actes et paroles pacifiques des Gardiens Sylvestres avec un sourire trahissant à la fois sa bienveillance et sa sincérité. Ayant elle-même suggéré de prendre la route sans plus attendre, elle n’eut pas à se faire prier pour emboîter le pas à l’Armathor et ainsi sonner ensemble l’heure du départ. Il restait encore de nombreux points à aborder et éclaircir pour les émissaires de Thüldae et d’Eternelle-Rencontre. Une chance pour eux d’être ainsi tombés sur une Ménestrel qui semblait pouvoir leur en apprendre un peu plus sur tous ces mystères. L’elfe de lune se contenta dans un premier temps d’écouter les questions de chacun, avant de finalement prendre la parole, essentiellement à l’attention d’Aël’Telàwërith et d’Ylinya qui marchaient à sa hauteur. Sans perdre de sa sérénité déconcertante, les Gardiens purent s’apercevoir que l’elfe négocia quelques coups d’œil furtifs aux alentours avant de continuer cette fois d’un ton bien plus bas, au point que cela nécessite presque toute l’attention de ses deux interlocuteurs pour ne par risquer de perdre un mot ou une syllabe.

[Elfique] - Ce problème est relativement nouveau. Le premier incident que nous avons pu recenser remonte à la lune précédente. Nous ne savons pas encore s’il est lié aux autres d’une quelconque manière ou s’il peut nous guider vers l’origine de ce mystère. Néanmoins, ce que nous savons c’est que ces dysfonctionnements ne sont réellement apparus de manière répétée et symptomatique que depuis le début de cette deuxième chevauchée de Nuiteuse et concernent à priori seulement les portails qui ont le Cormanthor comme point de destination. Aussi, certains portails s’avèrent toujours parfaitement fiables, alors que d’autres ne semblent que partiellement atteints, mais là, vous comprendrez que je ne peux pas vous en dire plus. Néanmoins, nous avons rapidement pu mettre au point un procédé assez efficace pour limiter les effets indésirables de ces relocalisations aléatoires, sans pour autant être parvenus à trouver l’origine de ce problème. Nous manquons encore de données pour trouver une quelconque corrélation exploitable et suffisamment fiable. Nos hypothèses se sont naturellement orientées vers une machination de ces Dhaerow qui pullulent si proche de la surface, s’ils ne s’aventurent pas ouvertement sous la voute étoilée... si cette piste s'avère être la bonne, soyez assurés que votre aide sera des plus appréciée.

Alors qu’ils marchaient déjà, elle fit une pause dans ses réponses pour écouter le bruit du vent balayant la plaine et arrachant aux arbres immuables leurs dernières feuilles vigoureuses, les laissant presque dénudés pour bientôt affronter la rigueur du froid hivernal qui s’installait dans la région. Leur champ de vision était large et bien dégagé. Ils n’avaient encore rencontré personne qui vive, à part quelques oiseaux lointains dans le ciel, plusieurs petits insectes s’esquivant sous leurs pas et autres mammifères rongeurs égarés en dehors de la forêt maraudant leurs dernières victuailles automnales. Elle porta plusieurs fois son regard vers Aerys, puis vers Yvhann qui ouvraient et fermaient efficacement la marche, sans laisser place à la moindre parole. Vigilants et concentrés sans relâche sur la surveillance des environs, ils ne remarquèrent cependant aucune étrangeté nécessitant de stopper leur avancée et d'adopter une formation défensive. Un sentiment emplit alors le cœur du druide de Sylvanus. Dès qu'il portait son regard au loin, droit devant en direction du sud, son instinct naturel pouvait comme sentir l'immense masse forestière du Cormanthor l'appeler. Il ne pouvait pas encore apercevoir l'orée de la forêt à l'horizon, mais la végétation solide et assez abondante des plaines qu'ils étaient en train de parcourir sans entrave et à vive allure trahissait la présence d'une grande étendue verdoyante non loin.

Après une dernier regard perdu vers sa droite, là où le soleil commençait dangereusement à s’approcher de l’horizon, la Ménestrel reprit la parole cette fois à l’attention de l’elfe de soleil.


[elfique] – Ces noms ne me sont pas familiers. Peut-être qu’Aashor pourra vous en dire plus. Je ne suis pas dans la confidence des raisons qui l’ont poussé à venir quérir mon aide, ni-même celles qui expliquent votre présence ici d’ailleurs. Mais je sais néanmoins qu’à cette allure nous n’arriverons pas à Arbrelfique avant la nuit noire et croyez-moi, ce n’est pas préférable avec tous ces nuisibles qui sortent bien trop souvent de leurs sombres repaires ces derniers temps...

A peine avait-elle laissé sa phrase en suspends que sa main gauche glissa à l’intérieur de son long manteau pour en ressortir sans attendre avec un fin cylindre argenté glissé entre ses doigts. Si de loin on pouvait facilement croire qu’elle venait de saisir une baguette magique, Aël’Telàwërith et Ylinya purent assez facilement et rapidement constater qu’il s’agissait seulement d’une petite flûte en métal mat.

- Ceci nous permettra d’arriver à bon port avant la nuit sans trop s'exténuer. Dites à vos amis de venir par ici s’ils veulent aussi en profiter.

Fit-elle alors qu’elle saisit et guida la flûte de ses deux mains jusqu’au niveau de sa bouche tout en prenant une bonne respiration. Quand son souffle commença à glisser doucement à travers le tube de métal, ses doigts semblèrent se mettre à danser joyeusement sur le rythme de la douce mélopée qui s’en échappait. Le tempo rapide et l’air trépidant de la mélodie était si entrainant et envoutant que les deux Gardiens à ses côtés pouvaient sentir leurs jambes s'émoustiller, avoir envie de suivre la cadence, plus vite, encore plus vite, pour enchainer et suivre le pas bondissant de l’instrumentiste qui semblait s’agrandir et accélérer au rythme de la musique. Cet entrain, cette vigueur étrange à l'écoute de cette musique, ni Yvhann, ni Aerys ne purent toutefois les ressentir. Pour eux deux, la musique qu'ils pouvaient entendre était rythmée et mélodieuse, mais rien de plus.

écrit par: Ylinya Samedi 15 Novembre 2014 à 19h42
La druidesse fut rassurée de constater qu'elle n'avait pas complètement mal réagi si elle se basait sur le regard que lui lança Aël. Ses questions, bien que probablement naïves dans leur forme, n'étaient pas dénuées de bon sens. Elle écouta donc avec attention les réponses que leur fournit Triskell. Ils avaient effectivement eu beaucoup de chance de tomber sur la ménestrel, cette dernière se montrant serviable, patiente et surtout prête à échanger certaines informations avec eux. Rien ne l'empêchait de les laisser plus dans le noir après tout... La jeune femme fronça le nez en entendant la possible mise en cause des Dhaerow. Ce n'était vraiment pas le genre d'ennemis auxquels elle avait envie de se frotter et tenaient une place particulière de croque-mitaine dans son jeune esprit. Jusqu'à maintenant elle avait eu la chance de n'en croiser aucun, même si elle avait entendu toutes sortes d'histoires inquiétantes à leur sujet. Ombres menaçantes mais peu concrètes pour elle. Et elle avait conscience de sa chance dans ce domaine, espérant vainement que cela perdure...

-[Elfique] Quel procédé au juste? Si je puis me permettre...

Le moindre élément était susceptible de les aider sur le long terme... L'extrême vigilance de ses compagnons commençaient à se sentir chez la demi-elfe, habituellement plus oublieuse. Elle se rapprocha d'Ernst, son poids contre sa hanche se faisant rassurant, alors qu'elle jetait un coup d'oeil autour d'elle. La demoiselle n'avait certainement pas les talents d'Yvhann, Aerys ou encore Triskell aussi leur faisait-elle pleinement confiance si quelque chose, ou quelqu'un, de mal intentionné cherchait à venir à leur rencontre. Elle savait aussi que son malaise était partiellement dû à son éloignement grandissant de l'eau... Il lui fallait juste le temps de se réajuster, s'habituer à nouveau à la terre ferme. Elle l'avait fait durant des mois d'affilé, elle pouvait bien y arriver à nouveau.

La druidesse eut un frisson en entendant parler la ménestrel. Visiblement les bois n'étaient pas forcément très bien fréquentés une fois la nuit tombée et ils allaient devoir presser le pas s'ils ne voulaient pas en faire les frais. Il serait fâcheux qu'ils ne parviennent même pas à Arbrelfique à cause des aléas de la "faune" locale alors que leur mission était importante... Elle observa la flute avec une curiosité non masquée, se demandant ce qu'elle comptait faire exactement avec, avant de se faire la réflexion que "ménestrel" était aussi un terme désignant les bardes. Or ces derniers avaient un usage bien particulier de la musique. Triskell portait peut-être le titre de ménestrel pour plusieurs raisons...?

La bleutée aurait voulu savoir quels étaient les effets exacts de la musique avant d'appeler Yvhann et Aerys... Si l'effet physique était saisissant, et vivifiant, elle ne voulait pas que courir le risque que tout leur groupe ait leur esprit étrangement affecté au point de ne plus être suffisamment attentifs à leur environnement. Il semblait bien qu'ils puissent faire confiance à la ménestrel et qu'elle sache ce qu'elle faisait mais quelques réassurances ne seraient peut-être pas superflues. Accessoirement, elle savait ses compagnons d'une nature bien plus méfiante qu'elle. Ils ne viendraient peut-être pas d'eux-mêmes profiter des effets de la musique s'ils ne connaissaient pas exactement leur nature?

Elle se rapprocha donc d'Aël pour serrer rapidement son bras afin de l'interroger du regard. De tous, il était le plus aguerri en terme de magie et si elle essayait tout de même de s'assurer des effets sous lesquels ils étaient, elle faisait plus confiance en son expertise... Et elle ne voulait pas non plus qu'ils se perdent complètement dans cette étrange musique...


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Art de la magie

écrit par: Yvhann Dimanche 16 Novembre 2014 à 13h29
Tout allait bien ou presque. La petite conversation derrière lui était intéressante mais se prolongeait beaucoup trop à son goût. Pour ceux qui le côtoyait régulièrement ils connaissaient le mutisme légendaire du grugach et sa réaction dans de tel cas mais cette fois, il fit rien puis continuait d'avancer vers la magnificence qui se tenait là, non loin d'eux, la fabuleuse forêt du Cormanthor.

Naturellement et professionnellement il avait pressé le pas, ils avaient perdu un précieux temps, il fallait entrer dans la forêt avant l'arrivé de la nuit et arriver au village avant aussi. Floyr qui de son vol de reconnaissance silencieux planait entre la forêt et eux n'avait de yeux que pour les dangers potentiels. Tout semblait être propice pour une bonne et rapide avancée. En jetant un oeil derrière lui régulièrement il constatait que la marche prenait du ralentit mais que la situation de tension semblait avoir prit une pente plus douce. Il ne doutait pas des compétences aiguisé du noble pour maintenir une ambiance harmonieuse au sein du groupe, il le connaissait très loquace en temps normal et savait qu'avec cette nouvelle rencontre, il en aurait pour longtemps.

Prenant son mal en patience il continuait son avancé prudemment prenant un soins particulier à ne pas laisser de trace ni de bruit, écoutant la magnifique musique que lui offrait la nature. À quoi bon pensait-il, sachant que les suivants laisserait une route en bonne et dû forme.

Le grugach avait une presque ignorance des ménestrels, le peu qu'il connaissait d'eux était qu'ils était des conteurs d'histoires aux jolies verbes avec des facultés à la main légère pour aller valser dans les bourses, quelques uns faisait aussi dans la musique. Pour le rustre sauvageons ils étaient bon en rien quoique certain d'entre eux au Saule se débrouillait mieux que d'autres pour divertir la galerie en temps de fête. En fait ce qui énervait le sylvestre c'est qu'ils avaient du charisme ce que lui ne possédait pas mais ça aussi il l'ignorait. Peut être à cause du fait qu'il était présentement ignorant des atouts de Tryskell qu'il tourna prestement des talons lorsqu'il entendu une flute criarde qui venait fausser dans la magnifique harmonie chaotique de la nature qu'il s'énerva un point solide. Il était certain que le noble connaissait, lui, l'air et la démarche du gardien errant.

* Non mais espèce de #%#?&&* à quoi tu pense de faire de la zizique quand moi je tente de faire dans le discret pour vous sécurisé!? Tu vas voir ta fluette flûte va aller valser dans le fond de ta gorge, il te refera juste à danser après pour l'extraire espèce de ...*

C'était beaucoup plus long et ténébreux ce que pensait Yvhann, en fait il ne s'arrêtait en aucun point tout au long de sa route qui le séparait de Tryskell.

D'un pas décidé arborant un visage de colère, ce qui ne lui donnait encore moins de charisme, avançait vers Tryskell dans l'intention de lui couper le sifflet cour. Par chance il n'avait pas encore décoché une flèche pour boucher cette orifice au son aiguë qui venait tout foutre en l'air. Si sa démarche était rapide et certaine il faisait pratiquement aucun bruit, bien sur par la magnificence et des bon soins musical de la ménestrel. Dans son avancé son regard de braise croisa celui de Aël Telawerith lui implorant qu'il fasse cesser cette ignoble affront que cette Tryskell faisait à la nature mais surtout dans sa concentration qu'il mettait au bien être de la réussite d'une avancé rapide, silencieuse et sécuritaire. Il en était impératif car lui ne répondait plus de la beauté dentaire que cette Krystell ménestrel si elle continuait son solo.

Le prêtre-mage put s'apercevoir rapidement de part la démarche du sauvageons que discrètement, Yvhann se préparait à frapper la belle Tryskell pour la faire taire. Non pas que le grugach n'était pas subtile dans son approche mais les nombreux jours passé ensemble donnait une légère indication à l'Armathor.


écrit par: Aël’Telàwërith Mercredi 19 Novembre 2014 à 11h23
Le prélat de Corellon Larethian écouta avec attention les réponses données par la Ménestrel. Et il fallait bien l’avouer, cette dernière semblait vouloir collaborer. C’était une bonne chose, et peut-être bien que cette entre aide pouvait se révéler bénéfique pour les deux partis, et au-delà bénéfique pour le Cormanthor et les elfes de l’Île Verte. Il ne fallait pas se voiler la face, ce problème de portail allait bien au-delà des petits soucis que la Confrérie pouvait rencontrer avec son portail qui reliait Thüldae à la Cité blanche. Si les forces d’Eternelle Rencontre comptaient sur les portails pour faire une arrivée aussi discrète que massive dans sur les antiques terre esti, ces disfonctionnement allaient générer de grosses complications.

¤ Si seulement je pouvais entrer en relation avec Athiel, qu’il mette Lëvaartha, Nùmil et peut-être même la Guetnorn sur le coup. Si ça trouve, la solution se trouve dans les sous-sols de Mythdaë. ¤

Il y a avait quand même une bonne nouvelle. Triskell et les siens semblaient avoir trouvé une solution partielle. Si Mythdaë pouvait en profiter, ça éviterait que d’autres Gardiens Sylvestres subissent les mésaventures qu’eux même avaient connues. Sinon, le fait que les Ménestrels soupçonnent les Ssri’Tel’Quessir d’être les responsables, n’était pas réellement une surprise. Mais à qui d’autres pouvait bien profiter le crime ? Ils devaient être nombreux ceux qui pouvaient avoir un intérêt à maîtriser les portails de téléportation.

Bien que Triskell semblait avoir de bonnes dispositions vis-à-vis du groupe des Gardiens Sylvestres, Aël’Telàwërith se tendit lorsqu’elle plongea sa main dans son manteau et qu’elle en ressortie un petit objet long et fin que le Mah-Faernsuoress prit d’abord pour une baguette, avant de voir les petits trous le long du tube. Dès que la Teu’Tel’Quess commença à souffler dedans, l’Armathor de Thüdae senti la magie à l’œuvre.

Bientôt il senti les effets de l’instrument, et s’il ne voulait pas que le groupe se retrouve séparé, peu importait où la jeune elfe lunaire voulait les envoyer, il fallait regrouper les forces. Le Théurge Mystique lança un regard vers Yvhann, pour voir le grugash arriver à marche forcée vers eux. Son regard ne quittait pas la Ménestrel et le Ar’Tel’Quess connaissait suffisamment le Ly’aegisir des Gardiens Errants pour savoir qu’il n’appréciait pas du tout cet excès de sons dans la nature sauvage.

Le Seigneur de Mythdaë sentit le contact d’Ylinya sur son bras. Son premier réflexe, car il s’agissait bien là d’un réflexe fut de braquer sur la demie-elfe un regard de braise. Son geste allait au-delà de toutes les convenances chez les elfes dorés. Pour les petites gens, il était déjà impensable de regarder un noble droit dans les yeux, alors lui imposer un contact physique… Mais cela ne dura qu’un instant. Ylinya était maintenant une sœur de la Confrérie, il adouci alors son regard qui se voulu bienveillant. Un simple hochement de tête en la direction de la demie-elfe aquatique et il revint à la furie sauvage qui approchait encore arc en main.

L’Armathor leva un bras avec une main dressée en direction d’Yvhann, car il n’y avait plus de doute maintenant que sans une intervention de sa part, Tryskell risquait de devoir avaler son pipeau magique avant de terminer son incantation musicale. Puis d’un geste de la main, il invita son compagnon à se rapprocher rapidement d’eux. Certain que la musique n’avait pas échappé non plus à Aeris, le prêtre-mage adressa le même geste au rôdeur.

Aël’Telàwërith espérait maintenant que le groupe aurait le temps de se réunir avant que l’incantation ne se termine. Il se concentra maintenant sur cette puissante magie qui était à l’œuvre. Il ne pouvait probablement plus faire chose excepté de faire stopper l’incantation, mais tant qu'il n'était pas certain de savoir à quoi il avait à faire, il préféra ne pas parler pour ne pas déconcentrer la Ménestrel. Un tel sortilège demandait une grande concentration, et la Tryskell toute aussi puissante fut-elle, n'allait probablement pas pouvoir lancer un tel sort à volonté. Alors, il tenta d’identifier la source magique et sa nature. Il s’attendait déjà au résultat qui avait été annoncé par la Ménestrel. S’il avait bien saisi dont il s’agissait. Tryskell s’était lancé dans une téléportation de groupe. Il fallait bien le reconnaître, si elle réussissait son sort, elle disposait de de pouvoir bien supérieur à ceux nu noble Evereskan.



hrp.gif Aël’Telàwërith appel Yvhann et Aeris pour qu’ils rejoignent le groupe.
Aël’Telàwërith utilise art de la magie

écrit par: Gostegotti Jeudi 25 Décembre 2014 à 16h27
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée, crépuscule approchant


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

user posted imagea charge furieuse du Ly’aegisir des Gardiens Errants eut l’effet escompté, au dejà même de ses espérances. Ses pas inaudibles ne purent atteindre les oreilles de la musicienne, mais le terrain trop dégagé ne lui permit pas de camoufler efficacement sa silhouetter à travers la végétation qui s’était déjà presque intégralement défaussé de son feuillage automnal. Alors qu’elle l’aperçut presque au dernier moment, la Ménestrel sursauta et stoppa net sa mélopée douce et harmonieuse. Mais pour le plus grand malheur des oreilles du druide, elle reprit de plus belle, sans même reprendre son souffle, cette fois un arpège d’une rapidité et d’une virtuosité foudroyantes. De quoi émoustiller encore plus sa colère primale.

Les commandements donnés par le prêtre-mage furent perçus et entendus de tous. Yvhann ne broncha pas et dût se faire violence pour endurer l’arpège aigu et perçant joué par l’elfe de lune à seulement quelques enjambées de ses oreilles sylvestres. Il aurait sûrement apprécié plus que tout mettre personnellement un terme à cet agacement sonore. Néanmoins, sa surprise fut de taille quand il voulut de nouveau l’assassiner du regard. A peine eut-il le temps d’entrevoir ses beaux yeux elfiques, que la silhouette de la jeune femme disparut tout d’un coup de son champs de vision, comme par enchantement. Seules ses oreilles purent le réconforter, car la musique criarde cessa au moment même où la Ménestrel disparut.

La surprise fut générale parmi les Gardiens présents car l’elfe ne s’éclipsa pas seulement à la vue d’Yvhann. Elle avait bel et bien disparu aux yeux de tous en à peine un instant, sans même laisser le temps aux Gardiens de réagir ou de l’interrompre. Pour Aël’Telàwërith et Ylinya qui furent attentifs aux moindres de ses petits gestes, il ne faisait aucun doute qu’elle venait de lancer un sortilège sur la défensive. Le théurge mystique resta néanmoins relativement surpris, voire incrédule, devant ce qui venait de se passer. Il était pourtant persuadé que la musicienne avait entamé une longue incantation de téléportation, le temps que les Gardiens se rassemblent autour d’elle. Cette rupture de rythme si imprévisible et soudaine dans l’incantation le laissa sans moyens : la Ménestrel était-elle encore présente parmi eux, ou s’était-elle téléportée sans eux ? Il pouvait toujours faire confiance en son instinct et en son intellect, mais à son grand désarroi et malgré son grand savoir magique, le théurge mystique se retrouva incapable de dire à quel type de sortilège ils pouvaient bien avoir affaire. Si son ouïe n’avait pas été assez fine pour entendre des pas légers s’éloigner devant lui, il se serait retrouvé bien démuni.

Contre toute attente, ce fut dans l’esprit concentré d’Ylinya que la magie s’opéra : c’est une illusion ! Elle s’est rendue invisible ! Ylinya tenta tant bien que mal d’arpenter l’horizon et d’ajuster son ouïe attentive, rien ne semblait trahir la présence de Triskell. Pourtant la bleutée en était convaincue, l’elfe de lune avait juste dissimulé sa présence ! Cette nouvelle composante musicale magique aux allures d’arpèges était à l’origine de cet effet magique et à en juger par la rapidité de son incantation, ainsi sur la défensive, cette disparition serait extrêmement éphémère et essentiellement à but défensif. En effet, Ylinya savait qu'au moindre assaut de la part de la Ménestrel, l’illusion tomberait. Un peu rassurée, elle constata alors qu’Yvhann, fidèle à lui-même, n’avait pas donné son dernier mot.

A chacun sa manière, à chacun ses talents. Il en fallait plus qu’une simple disparition magique pour duper Yvhann. A défaut de pouvoir reconnaître quelle magie était à l’œuvre, aussi rapides que celles d’un chat aux aguets, les oreilles enfin soulagées du druide repérèrent instantanément des bruits de pas juste devant lui. C’était très subtil et digne d’un déplacement très maîtrisé, mais ce n'était pas suffisant pour espérer pouvoir s’esquiver à l’insu du rôdeur. Déjà il arpentait le sol de sa vue perçante pour repérer des traces de pas au sol. Il parvint de justesse à repérer les empruntes qu’il recherchait. Il devait avouer que cette satanée flûtiste savait jongler des pieds pour rendre ses déplacements tout aussi invisibles que sa silhouette. S’il avait entendu que les pas légers semblaient s’éloigner, le rôdeur avait pour l’instant trop peu d’indices pour savoir précisément où se tenait la Ménestrel. Un pistage conventionnel restait une possibilité, mais il faudrait s’y atteler sérieusement et au plus vite pour espérer dévoiler rapidement où elle pouvait bien se cacher.

Qu'il s'agisse d'une alliée ou d'une ennemie, une chose était certaine, les Gardiens Sylvestres n’étaient pas du genre à se laisser duper si facilement. Au moins, pourront-ils ainsi prouver à leur nouvelle compagne de route qu’ils étaient dignes de leur réputation et tout à fait capables de jouer dans la cour des grands, tout particulièrement en ces temps difficiles.


Initiatives libres : le premier qui poste joue en premier (Triskell à déjà joué pour ce round).

PARCHEMIN
Tests de compétences :
Aël’Telàwërith : Art de la magie : 9(d20) + 12 – 5(école interdite) = 16 [échec]

Ylinya : Art de la magie : 13(d20) + 5 = 18 [réussite]
Ylinya reconnaît les effets du sort. (cf : MP)
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Aël’Telàwërith : Détection : 8(d20) + 5 = 13 [échec]
Aël’Telàwërith : Perception auditive : 17(d20) + 5 = 22 [réussite]
Aël’Telàwërith ne voit rien mais entend des pas légers s'éloigner.

Ylinya : Détection : 3(d20) + 7 = 10 [échec]
Ylinya : Perception auditive : 11(d20) + 6 = 17 [échec]
Ylinya ne perçoit rien.

Yvhann : Détection : 11(d20) + 12 = 23 [échec]
Yvhann : Perception auditive : 9(d20) + 11 = 20 [réussite]
Yvhann : Survie (trouver des traces) : 6(d20) + 14 = 20 [réussite]
Yvhann ne voit rien mais entend des pas légers s'éloigner.
Il repère des traces de pas qu'il peut essayer de suivre.


écrit par: Yvhann Lundi 29 Décembre 2014 à 16h35
En voyant la mains de l'Armathor se lever, le grugach stoppa net son avancé vers Tryskell mais son regard en disait long sur la détermination qu'il avait en tête. Il connaissait le noble et savait que si il levait ainsi la main c'est qu'il n'y avait pas de danger pour eux et sa connaissance des arts magique devait lui avoir donné quelques informations. Voilà l'incompétence d'un sauvage, ne pas avoir une connaissance général sur les meurs. Pour lui les ménestrels colportaient les informations et agrémentaient la galerie en temps de fête en faisant quelques passes passes mais en voyant disparaître Tryskell suite à un changement de son de sa flute il comprit qu'elle pouvait avoir certaine force avec celle-ci ou bien c'était autres machination qu'elle tramait pour eux.

Le visage rustre du sauvageons devint mauvais en la voyant disparaître, il était évident d'après son comportement qu'elle voulait se jouer d'eux pourquoi disparaître ainsi alors!?

* Maudite soit-tu de nous berner de la sorte… Nous aurions dût avancer seuls, sans aide, trop nombreux, trop de chance de se faire repérer...*

Maugréait-il intérieurement et rageusement.

La flutiste croyait à tord de fausser compagnie aux gardiens sylvestres en disparaissant de leurs vues mais pour eux, la présence était bien réel et même si Tryskell n'avait pas d'apparence et aussi gracieuse soit-elle dans son déplacement , les oreilles aiguisés du sauvage restait encore alerte et ses yeux ne démentait pas; son poids laissait des trace qu'il pouvait suivre.

S'empoignant rapidement d'une poignée de sable du sol herbeux d'un bord de mer, il poursuivit la piste laisser par la furtive flutiste dans l'intention d'en projeter le contenu au devant des derniers pas laissé au sol. Yvhann savait pour l'avoir déjà utilisé que le fait de disparaître magiquement laisse la matière solide et les grains de sable projeter donnerait une idée véritable de sa position et risquait de se déposer sur elle dans les creux de son habillement.

Durant ce temps, une question fusait en lui… * Était-ce à cause de mon arrivé subite qu'elle disparut!?*

Même si il n'eut pas la réponse, le seul fait de se poser cette question lui fit baisser son tempérament sauvage, allant même jusqu'à se sentir un brin coupable d'avoir transgressé la bienséance du moment. Était là le grand changement qui s'opérait en lui depuis peu; il se civilisait tranquillement, vraiment tranquillement.

Le plus navrant était qu'ils se retardaient dans leurs avancer et il en serait le seul responsable si la ménestrel était de bonne foi, ce qu'il doutait bien sur mais auparavant fallait-il en avoir le coeur net et la saisir avant qu'il commette l'irréparable à cause de son ignorance des us et coutumes des ménestrels.


Survit: Pistage. Perception auditive. "Attaque" avec poignée de sable pour connaitre sa position et sa posture ( si elle est positionné en attaque ou autre).

écrit par: Ylinya Lundi 29 Décembre 2014 à 17h04
A la grande surprise de la bleutée, les choses semblèrent brusquement sombrer dans le chaos. La relative sérénité qu'ils avaient éprouvé durant leur traversée avait fondu comme neige au soleil, ne laissant que méfiance et nerfs à fleur de peau... C'était toutefois compréhensible lorsque l'on songeait à l'importance de leur mission et aux mauvaises surprises auxquelles ils avaient du faire face. Sans compter l'arrivée de personne dont ils ne connaissaient rien... Jusqu'à maintenant ils étaient parvenus à maintenir un certain équilibre mais la musique de Triskell sembla la faire voler en éclat, tout comme le calme des lieux. La druide avait voulu attirer l'attention du Haut Elfe sans pour autant interrompre la mélodie en s'exprimant à voix haute et l'avait donc touché, bévue involontaire dont elle n'eut pas le temps de prendre conscience puisqu'elle fut surprise par la charge de son Ly'aegisir...

Ce fut aussi visiblement le cas de la ménestrel puisque sa mélodie changea brusquement... La druidesse sentit que les effets de la musique ne leur étaient plus directement destinés, en quelque sorte, puisque la sensation énergisante qu'elle avait ressenti peu avant disparu aussi soudainement. Il n'y avait pas besoin de beaucoup de réflexion pour comprendre que le nouveau sort lancé était destiné à sa protection. Elle-même, chargée ainsi par Yvhann à l'air sombre et un peu meurtrier, aurait tout autant cherché à se protéger... L'instant d'après les Gardiens Sylvestres se retrouvaient, semblait-il, seuls au milieu de la clairière... Ylinya cligna des yeux quelques instants, allant même jusqu'à se les frotter, surprise par ce revirement de situation qui n'allait certainement pas apaiser leurs nerfs déjà passablement malmenés. La réponse au mystère de la disparition de la ménestrel lui parut avec une certaine évidence, probablement la chance du débutant ou une ligne de pensée terriblement proche, et la bleutée comprit que le nouvel air avait permis à la demoiselle de se rendre parfaitement invisible.

Pour autant, la conscience que cette invisibilité n'était qu'un tour destiné à tromper sa vue ne lui permit pas de mieux localiser leur guide. Elle eut beau chercher de quelconques traces de pas ou tendre l'oreille et rester à l'affût, rien ne trahit la présence de Triskell... Instinctivement la jeune femme s'accroupit aux cotés d'Ernst, lui grattant une oreille avant de lui souffler l'ordre de chercher... Si ses autres sens ne se montraient pas à la hauteur, ceux de son ami canin pouvaient peut-être bien se révéler plus efficaces. En tous cas tout le monde n'était pas aussi désarmé qu'elle. La druidesse ne mit pas longtemps à remarquer qu'Yvhann semblait bien attentif à une zone précise... La jeune femme ne put s'empêcher de le comparer à un prédateur à l'affût, aussi concentré que dangereux... C'était une vision tout à fait splendide mais qui pouvait potentiellement devenir létale. Surtout pour Triskell... Or elle n'était pas certaine que la ménestrel ait cherché à véritablement retourner sa veste. Il lui semblait plutôt que la réaction avait été instinctive suite à l'approche un peu "brutale" du Ly'aegisir.


-Triskell...? Si vous êtes encore là je suis certaine qu'il s'agit d'un malentendu... Nous ne sommes pas accoutumés aux effets que peuvent avoir certains airs de... "musique"...

Ce qui n'était pas un mensonge en soit et pouvait expliquer la réaction soudaine de son compagnon Gardien Errant... La druidesse lança un regard appuyé à Yvhann avant de le tourner vers Aël, bien meilleur diplomate qu'elle, dans l'espoir qu'il serait à même de calmer tout le monde malgré la situation précaire. L'élément le plus instable et qui semblait avoir provoqué l'incident, à ses jeunes yeux, était Yvhann... Et elle n'était vraiment pas sûre d'avoir la moindre chance de se faire entendre de lui, encore moins de l'empêcher d'attaquer la ménestrel s'il le désirait... Or il lui semblait bien qu'il était plus enclin à écouter le Haut Elfe que n'importe qui d'autre... Le fait qu'elle pense que tout cela ne soit qu'un immense quiproquo ne l'empêchait pas de se montrer tout de même un minimum prudente. Se fiant à Ernst, et Yvhann, là où elle ne pouvait se fier à ses sens, la jeune femme était prête à se défendre si Triskell se révélait effectivement animée de mauvaises intentions à leur égard. Et comme elle était sous l'impression qu'il suffisait que tout le monde se calme et s'exprime de façon civilisée et posée, elle chercherait probablement à lancer un enchevêtrement. Une façon inconsciente de forcer tout le monde à prendre quelques minutes pour retrouver un semblant de sang froid... Aerys était aussi une donnée qu'elle ne pouvait quantifier mais, jusqu'à maintenant, il s'était montré réfléchi. Elle ne pouvait que compter sur cet aspect de sa personnalité pour ne pas ajouter d'huile sur le feu. Il devait lui aussi se tenir aux aguets, prêt à se défendre au besoin...

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Ordre à Ernst: cherche la dame
Jet de diplomatie pour faire souffler un vent de paix et sérénité?
Si jamais ça devient trop sanguin, elle cherchera à lancer un enchevêtrement

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 29 Décembre 2014 à 22h03
Si la magie de la musique était inconnue pour théurge mystique, mais il savait que certains bardes étaient capables d’autant de prouesses que les magiciens. Il avait tenté d’identifier le sortilège que s’apprêtait à lancer la Ménestrelle. Il ne put y parvenir, tout d’abord, il avait tenté de stopper Yvhann, puis il y avait eu un changement très net dans le rythme de la musique, et cette sensation d’avoir les jambes qui ne demandaient qu’à s’agiter d’elles-mêmes avait subitement disparue.

Lorsque la barde disparue, l’elfe doré resta coi pendant un moment. Mais chez les magiciens, il était de notoriété publique que certains pratiquant de l’Art pouvaient réaliser ce prodige. L’espace d’un instant, il se dit qu’il devrait également apprendre à maîtriser un sortilège similaire qui pouvait s’avérer dès plus pratique. Mais il pensa également qu’il serait tout aussi intéressant de pouvoir annuler se sort.

Force était de constater que d’une part, il était incapable de le faire, et que d’autre part, il y avait plus urgent. Yvhann était parti en chasse, et le sauvageon ne cesserait pas tant qu’il n’aurait pas eu sa proie. Ce qui pouvait se traduire par plusieurs hypothèses auxquels le Seigneur de Mythdaë préférait ne pas penser. Il ya avait également Ernst qui s’était lui aussi mis à la recherche de la Ménestrel. Si Tryskell avait pensé pouvoir disparaître entièrement, elle s’était trompée. L’union était la force des Gardiens Sylvestres et là en était une formidable démonstration.

Si nul ne pouvait la voir, tous étaient tournés vers elle. La trouver n’était qu’une question de temps, d’autant que ce sort comme beaucoup d’autre serait fatalement limité dans le temps. Il restait cependant une question qui restait en suspend.

¤ Pourquoi ? ¤

Avait-elle eut peur d’Yvhann ? Voulait-elle faire une démonstration de force ? S’était-elle jouée d’eux ? Aël’Telàwërith n’avait pas de réponse, mais il avait pourtant une certaine confiance dans le capitaine qui les avait mis en relation avec elle. Alors que faire ?

Vouloir stopper Yvhann dans une chasse était dangereux, le sauvageon laissait parler toute son instinctivité dans ces moments là, et il valait mieux le considérer comme un animal sauvage, que comme un elfe. Même si AËl’Telàwërith n’aimait pas cette image, le Ly’Aegisir n’était pas un animal, il était rustre et sauvage oui, mais pas un animal. Quant à Ernst, il ne le connaissait pas assez pour savoir de quoi le compagnon animal de la druidesse était capable.


- Dame Tryskell, j’avoue que vous êtes étonnante de surprise et que vous n’êtes pas dénuée de puissance magique. Pour autant, comme vous le voyez, la magie ne résout pas tout. Nous avions pourtant une discussion intéressante et il nous faut gagner Arbrelfique au plus vite. Même si je suis intrigué par ce petit jeu, nous n’avons malheureusement pas le temps de jouer. Les enjeux sont trop importants pour cela… et vous savez fort bien. Je ne sais ce qui vous motive, mais si vous nous attaquez nous nous défendrons. Sans cela, il ne sera fait aucun mal sans motif valable. Je suis un serviteur du Seigneur de la Seldarine, et ma foi envers Corellon Larethian m’interdit de nuire aux Tel’Quessir sans raison valable. Jusque là, vous ne nous en avez pas fourni. Vous n’avez donc rien à craindre. Sachez qu’en agissant de la sorte, je prends cela comme une menace envers nous. Et si vous nous menacez, je me dois de nous protéger. Alors si vous persistez, je ne réponds pas de nos chasseurs. Comme le dit sagement ma sœur, il doit certainement s’agir d’un mal entendu… n’est-il pas ? Ty’athalae (La paix est atteinte à travers l'absolue beauté de la nature, et l'harmonie de ce qui nous entoure.)

La balle était dans le camp de la Ménestrel, il n’y avait plus qu’à attendre et de savoir ce qu’elle déciderait. Mais l’elfe doré ne resterait pas sans bouger, si elle décidait de passer à l’offensive.

écrit par: Gostegotti Mercredi 31 Décembre 2014 à 23h32
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée, crépuscule approchant


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

user posted imagealgré cette subite disparition, les Gardiens Sylvestres ne laissèrent aucun répit à celle qui déclarait pouvoir leur prêter main forte. A l'unisson face à cet imprévu, chacun déploya ses talents avec une célérité presque déconcertante. La poignée de terre sableuse que le sauvageon put dégotter s'envola en l'air, mais à la grande déception du druide, sa trainée se contenta de retomber au loin, portée par un courant d'air. Pourtant, les traces au sol ne faisaient aucun doute, aurait-il pu se tromper ? La truffe du compagnon canin d'Ylinya prouvait pourtant le contraire, pointée dans cette même direction. Les talents combinés des deux pisteurs pourraient très vite venir à bout de l'illusion magique qui avait fait disparaître la Ménestrel. Alors qu'une chasse semblait se mettre en place, l'Armathor ne resta pas les bras croisés. Venues renforcer celles entreprises par la demi-elfe, ses paroles sages et pacifistes emplirent le vide sonore laissé par la disparition de la flutiste.

Ils n'eurent néanmoins pas le temps de se poser trop de questions, ni de reprendre position, car la silhouette svelte de l'elfe réapparut à peine quelques enjambées plus loin. Elle tenait encore sa flute entre les doigts de sa main droite, reposant calmement le long de son corps. Quant à sa main gauche, posée naturellement sur le pommeau de son épée, elle vint lentement s'ancrer dans le creux de sa hanche. Le regard décontracté et inquisiteur de l'elfe s'était posé sur le sauvageon, au plus près d'elle, et ne semblait plus vouloir le quitter. Ses lèvres laissèrent alors échapper une tendre et douche mélodie qui semblait se déposer délicatement dans le creux de leurs oreilles sylvestres.


Vous n'aimez pas mon air, ai-je si mal joué ?
Bien fine est votre oreille, comment la contenter ?
Vous pourrez vous y faire, n'êtes-vous intrigué ?
Cela ne vous égaille, qui ne pourrait changer ?


La barde s'imposa une brève pause pour cette fois accorder plus d'attention au reste du groupe déjà rassemblé qui lui faisait face. Ses paroles finement articulées devinrent de moins en moins chantées, pour prendre petit à petit l'allure d'un conte fredonné.

Après cette frayeur, me voilà rassurée.
Mais je vous en conjure, pour notre bien commun,
Calmez cette fureur et laissez moi chanter,
Ou bien votre futur, filera loin du mien.


Sa flute se fraya un chemin jusqu'à un pli de son manteau et, tiré d'une autre poche, un petit objet d'une teinte argentée apparut dans la main de Triskell. Pour prouver sa bonne foi, elle prit bien le soin de montrer visiblement de quel objet étrange il s'agissait.


Soyez bien attentifs, ceci vous guidera.
Car c'est par les ténèbres, que je vais vous conduire.
Si vous êtes craintifs, surtout ne fuyez pas !
Ce serait bien funèbre, dans les ombres... partir...


Alors qu'elle en chantonnait ces paroles énigmatiques, ils purent se rendre compte qu'il s'agissait d'une sorte de pelote de ficelle. Tout en chantant, la Ménestrel s'approcha des Gardiens Sylvestres pour leur présenter, tour à tour, un bout de cette ficelle qu'elle déroulait au fur et à mesure. Alors que tout le monde avait pu obtenir sa portion, la chanteuse revint à sa place avec ce qui restait de la bobine. Son air reprit de plus belle et comme pour donner plus de splendeur et de dramaturgie à sa chanson, tout son corps et ses membres s'élevèrent au rythme de ses paroles, le tout dans une divine danse ondulatoire.

L'obscurité arrive, et voile ciel et terre.
Cessez de regardez, et écoutez ma voix.
Nous quittons cette rive, rassemblez vos affaires.
Très vite vous pourrez, apercevoir la voie


hrp.gif Je suis parti du principe que vous vous laissiez guider par Triskell (essentiellement pour faire avancer la narration) mais dites-moi si je me suis trop avancé et si, par exemple, vous souhaitez tenter de résister à un éventuel effet magique. EDIT : voir HRP

PARCHEMIN
Tests de compétences :
Yvhann : Survie (suivre des traces) : 15(d20) + 14 - 5(pistage rapide) = 24 [réussite]
Yvhann devine où se trouve Triskell.
Yvhann : Probabilité d'échec du jet d'attaque (camouflage total) : 47(d100) [échec]
Le jet de terre/sable ne révèle rien
Ylinya : Diplomatie : 10(d20) + 7 - 10(tentative précipitée) = 7 [échec]
Sans effets...
Ylinya : Dressage : 9(d20) + 7 + 4 (compagnon animal) = 20 [réussite]
Ernst repère l'odeur de Triskell et s'oriente dans sa direction.

écrit par: Ylinya Samedi 03 Janvier 2015 à 08h14
Ylinya sentit Ernst se tourner dans une direction bien précise et comprit qu'elle avait eu raison de faire confiance en ses sens. Là où elle échouait lamentablement à détecter la moindre trace de Triskell, son chien ne semblait pas avoir grand mal à sentir la ménestrel. Même si elle ne pouvait pas la localiser avec précision, savoir qu'elle n'était pas complètement vulnérable dans cette situation la soulagea quelque peu. Si la jeune femme se rapprochait d'elle, elle savait que son ami canin ne manquerait pas de la prévenir. Elle se sentait un peu moins à sa merci... Yvhann avait aussi eu un bon réflexe, même s'il ne s'était pas avéré aussi payant. Ce qui n'était peut-être pas plus mal puisqu'il fut forcé de s'arrêter, ce qui devrait être suffisant pour qu'il retrouve son sang-froid...

Aël se montra, comme elle savait qu'il le serait, bien plus éloquent qu'elle pour communiquer le malentendu qui venait de se produire. La ménestrel finit enfin par reparaître sous leurs yeux. La tension était encore un peu présente mais, pour l'instant, le tour de passe-passe que venait d’exécuter Triskell avait suffit à désamorcer une situation potentiellement dangereuse. La druidesse garda tout de même un oeil ouvert sur ses compagnons ainsi que sur la jeune femme, peu désireuse de devoir subir une nouvelle confrontation explosive née de nerfs trop malmenés. Elle fut surprise en entendant la façon dont elle s'exprima, même si elle aurait pu s'y attendre, et à nouveau elle choisit de garder le silence, craignant de perturber l'air ainsi déroulé. Ce qui pouvait peut-être avoir des conséquences fâcheuses sur l'enchantement qu'elle n'avait aucune envie de connaître.

Sur la pointe des pieds, Ylinya s'étira de toute sa, courte, hauteur pour mieux voir ce que leur présentait la ménestrel... L'objet lui parut sans danger, bien qu'incongru, et la druide ne put s'empêcher de se poser de nouvelles questions. Il semblait que Triskell venait de décider de changer de course d'action, préférant le chant à la musique de sa flûte pour lancer son tour. Ses paroles n'étaient pas vraiment très rassurantes à ses oreilles mais elle avait décidé de lui faire confiance, bon gré mal gré. Elle prendrait donc sur elle et ferait avec. La bleutée remercia la barde d'un sourire lorsqu'elle lui offrit la ficelle qu'elle prit fermement en main, non sans l'observer avec curiosité. Etait-ce un fil d'ariane d'une quelconque nature? La druidesse jeta un regard à la dérobée à ses autres compagnons, cherchant à voir s'ils étaient en territoire connu, contrairement à elle...

Lorsqu'elle entendit les dernières paroles, elle s’accroupit aux cotés d'Ernst, posant même un genou à terre, avant d'enlacer le chien au niveau de son cou. Elle enfouit presque son visage dans son pelage afin de pouvoir lui parler doucement directement dans le creux de l'oreille, même si l’échange fut court. Il avait déjà survécu au passage d'un portail... Si Triskell essayait quelque chose d'autre, nécessitant qu'ils la suivent tous dans le noir avec pour seule ancre cette ficelle argentée, elle ne savait pas trop comment son compagnon allait réagir. Il n'apprécierait probablement pas la perte de ses repères. Et si jamais il paniquait à ce moment-là, cela pourrait avoir des conséquences probablement plus que néfastes pour eux. La druidesse entreprit donc de le calmer le plus possible, en restant tactile pour ne pas perdre le fil de la chanson de la ménestrel. C'était aussi pour cela qu'elle préférait rester dans cette position pour l'instant... Il sentirait ainsi sa présence même s'il ne pouvait plus la voir et ils formeraient un bloc soudé si déplacement magique il y avait...

D'un autre coté il s'agissait là d'une position assez statique. Ne connaissant absolument pas ce sort et ne sachant donc pas à quoi s'attendre exactement, elle empoigna fermement le collier d'Ernst de la main qui ne tenait pas déjà la ficelle. Ainsi, si jamais elle sentait une tension sur cette dernière, indiquant ainsi qu'il fallait avancer dans une direction, elle n'aurait qu'à se relever pour agir ainsi, cramponnant fermement le collier pour que son compagnon puisse lui aussi pleinement bénéficier des effets... Car même si elle lui avait donné l'ordre de la suivre coûte que coûte, cela ne voulait pas forcément dire qu'il y arriverait sans un peu d'assistance...


hrp.gif
Art de la magie parce qu'elle se demande ce que Triskell fait exactement avec sa pelote...
Ordre pour Ernst: Au pied! (pour qu'il me suive quoi qu'il arrive même si je ferai TOUT pour ne jamais lâcher son collier si on se retrouve téléportés ou à traverser un univers dans les ténèbres). Et elle essaye de le maintenir calme au besoin.

écrit par: Yvhann Samedi 03 Janvier 2015 à 15h39
Les actions allaient bon train quand soudain la flutiste apparut suite aux bon soins verbaux censés apporté par Ylinya et Aël. Une autre leçon que le sauvageon retiendrait sur les derniers moments, comme quoi parler de temps à autre pouvait être une solution; il grogna en lui même.

Accompagné de son caractère acariâtre, le grugach ne lâchait pas le regard de Trykell qui lui était inquisiteur. Le regard perdurait et plus celui-ci s'intensifiait plus les ardeurs revêches du rustre baissaient. Était-ce ses yeux dans lesquelles il se perdait, sa voix beaucoup moins criarde que la flute, le fait qu'ils étaient parti du mauvais pieds tout les deux ou le par simple fait qu'elle lui plaisait!? Il tentait d'effacer la dernière alternative car il semblait bien que ce soit celle-ci qui était la vérité et à cause de se fait il avait manqué de courtoisie en fonçant droit vers elle au lieux de simplement demander le pourquoi. Il lui faudrait travailler sa diligence la prochaine fois, si il y avait prochaine fois.

Le regard de la ménestrel ne le quitta pas, appuyé des paroles qu'elle laissa entendre, le forestier écoutait avec attention allant même à croire qu'elle chantait que pour lui. Il ne savait pas l'aboutissant de tout ceci mais il devait sans doute avoir une raison valable et autre que pour s'expliquer de sa disparition. Il eut un malaise quand elle mentionna que son futur pourrait être loin du sien, il rougit de façon niais.

Se fut la suite qui commençait à inquiéter le sauvageons et il lui fallut un regard rapide vers le noble et Ylinya pour se ressaisir, ils avaient l'air tout deux fort décontracté et semblait saisir l'ensemble de ce qui se tramait. À ce moment il faillit intervenir mais se retint de force puis à un moment ou la chanteuse demandait de rassembler leurs affaires et voyant sa compatriote saisir son canin, il siffla Floyr pour qu'il vienne prestement se déposer sur son épaule.

À l'arrivé du volatile, tendrement la main d'Yvhann vint frôler le plumage de son volatile, ceci l'apaisa grandement et baissa sa vigilance d'un brin, juste assez pour ne pas être tendu. Laissant la suite se tramer en saisissant le bout de ficelle tendu et le Ly’aegisir commença donc à tenter de comprendre ce qu'elle leur réservait. Il savait maintenant qu'ils seraient tous transporté par les ténèbres, une forme de passage magique comme il ne les aimait pas mais différent de ce qu'il avait déjà connu au Saule.

Comme elle l'avait mentionné il cessait toute tentative de compréhension et d'agression puis écouta sa voix, si douce, se laissant guider vers la voie.


écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 03 Janvier 2015 à 18h50
La réapparition de la Ménestrel, incita l’elfe doré à lui faire d’avantage confiance. S’il était particulièrement bercé dans les Arts profanes et divins au point de les confondre et d’augmenter la puissance de ses sortilèges en communiant ces deux sources de puissances magiques. Il savait bien que cette réapparition volontaire ne pouvait être autre chose qu’un gage de bonne volonté. Tryskell semblait suffisamment bercé dans l’Art des bardes pour en faire voir des vertes et des pas mures aux Gardiens Sylvestres. Il fallait certainement compter Tryskell au rang de ses amis plutôt que dans celui de ses ennemis.

Le mieux à faire était encore de lui faire confiance. Aël Telàwërith n’aimait pas réellement cette situation où il devait faire confiance à un inconnu. Mais il n’avait pas réellement le choix.

Le portail de Mythdaë dysfonctionnait, et avec lui la plupart de ceux du Cormanthor. Plus vite il pourrait rentrer à la Cité Blanche pour avertir les Gardiens Sylvestres, moins ils y en auraient qui risquerait de se retrouver dans une situation telle que celle qu’ils avaient connaître à Montéloy. En outre, il semblait bien que les Ménestrel avaient une solution alternative pour permettre au portail de Mythdaë de fonctionner correctement. Une chose qui était indispensable aux Gardiens, mais qui pouvait également avoir son utilité pour les représentant de l’Île Verte si besoin était.

Ainsi donc, lorsqu’Yvhann posa son regard sur le noble Evereskan, il hocha légèrement la tête signifiant son approbation. Yvhann n’avait guère l’habitude d’être particulièrement avenant envers les inconnus. Mais il n’avait que très rarement fait preuve d’une telle résistance envers quelqu’un qui n’était pas un ennemi déclaré. Si le sauvageon restait habituellement sur la réserve, il ne faisait par montre d’autant d’agressivité. Peut-être avait-il senti quelque chose qui dépassait les sens de l’Armathor ? Une discussion devrait sans doute avoir lieu avec son frère de la confrérie pour éclaircir ce point.

Pour l’heure, il était important que le groupe reste uni. L’heure des explications n’était pas venue. Ylinya en compagnie de Ernst tenait déjà la ficelle argenté, Yvhann qui venait de récupérer sa fidèle chouette s’y accrocha également. Aël’Telàwërith ne laisserait partir sans lui. Alors il se saisit également de la cordelette. Le Seigneur de Mythdaë appela également le second rôdeur afin qu’il se pressa de prendre à son tour le lien qui allait les garder ensemble.


- Aerys, vite prend cette corde… nous partons.

Le Théurge mystique savait qu’il n’avait que très peu de chance de pouvoir identifier le sortilège que préparait Tryskell. Sa façon d’incanter était tellement différente de sa propre façon de faire, qu’il n’avait que peu de chance de trouver. Pour autant, l’exercice était intéressant.


hrp.gif Aël’Telàwërith utilise art de la magie

écrit par: Gostegotti Dimanche 18 Janvier 2015 à 18h44
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée, crépuscule approchant


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

user posted imageevant cette étrange incantation chantée et dansée, Aël’Telàwërith et Ylinya durent se surprendre eux-mêmes car sans doute grâce aux indications verbales de l’elfe barde, tous deux surent à l’avance ce qui allait se passer dans ces plaines boisées. Mais pour Yvhann et Aerys, contre toute attente, une obscurité surnaturelle engloutit d'un coup les Gardiens Sylvestres et ne laissa pour seule source lumineuse, que cette fameuse ficelle argentée animée par les gestes lents de la Ménestrel. Tel un sarment lumineux grimpant de main en main, on pouvait facilement deviner la position de ceux qui la tenaient. Comme pour souligner que tout était normal, qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, la conteuse poursuivit sa mélodie d'une voix plus franche et assurée :

Acceptez cette offrande, imposée par mes soins.
Ce qu'il nous reste à faire, ensemble dans le noir,
C'est vite de nous rendre, vers cet endroit non loin,
Résoudre votre affaire, puis nous dire au revoir.


A peine eut-elle terminé ces derniers vers qu'un silence de plomb s'empara des lieux. Seuls quelques souffles de vent battant leurs flancs et leurs tympans pouvaient attester qu'ils foulaient encore cette terre. Aussi impossible que cela puisse paraître, les ténèbres semblèrent s'intensifier davantage. L'éclat vif du sarment argenté devint une grisâtre voie lactée défigurée, semblant lutter pour ne pas se disperser dans ce ciel sans étioles. C’est alors que la mélodie s’arrêta pour laisser seulement entendre trois simples mots, finement articulés.

- Suivez-moi, lentement !

C’est alors que l’extrémité du serpent grisonnant tenue par Triskell se mit à se mouvoir en ligne droite, poursuivant sa course dans cette même direction qu’ils avaient empruntée depuis leur débarquement de l'Asemptua. Le groupe commença alors à se mouvoir, chacun à son tour, pour prendre la suite de Triskell en prenant bien soin de ne pas former de nœuds maladroits avec l'étrange fil vraisemblablement teinté de magique luminescente.

Pour l’instant, les compagnons animaux des druides semblaient obéir au doigt et à l’œil, toujours postés aux côtés de leur deuxième moitié. Ylinya pouvait sentir son fidèle chien tourner de la tête à droite à gauche pour essayer en vain de voir dans quelle étrange situation il pouvait bien avoir mis les pattes. Fort heureusement, son flair et les gestes attentionnés de sa maîtresse étaient là pour contenir cette surprise de taille. Quant à Yvhann, il put sentir le poids et la pression des serres du volatile vaciller sur son épaule, de même qu'un léger coup d'aile qui effleura sa joue. Sûrement qu’il cherchait aussi à savoir d’où pouvait bien provenir cette subite obscurité contre-nature.

A en juger par forme bombée qu'avait prit lentement le ruban lumineux, la Ménestrel venait de ralentir puis de stopper sa course. Quelques secondes plus tard, sa douce voix rompit de nouveau le silence.


- Bon, la voie semble libre. Allons-y sans plus attendre.

PARCHEMIN
Art de la magie (incantation - DD15+?)
Aël’Telàwërith : 16(d20) + 12 = 28 [réussite]
Ylinya : : 13(d20) + 5 = 18 [réussite]
Aël’Telàwërith et Ylinya reconnaissent le premier sort à l'incantation. (cf : MP)

Art de la magie (effet - DD 20+?)
Aël’Telàwërith : 15(d20) + 12 (-5 école interdite) = 22 [échec]
Ylinya : 6(d20) + 5 = 11 [échec]
Aël’Telàwërith et Ylinya ne reconnaissent pas les effets du deuxième sort.

Dressage (diriger un animal - DD10)
Ylinya : 13(d20) + 7 + 4 (compagnon animal) = 24 [réussite]
Yvhann : 20(d20) + 1 + 4 (compagnon animal) = 25 [réussite]

écrit par: Ylinya Jeudi 22 Janvier 2015 à 08h39
Etait-ce parce qu'elle avait particulièrement prêté attention aux rimes de Triskell? A moins que ce ne soit les réminiscences de certaines choses qu'elle avait pu déjà étudié? En tous cas la jeune femme sembla à même d'identifier une partie de l'enchantement qui était en train d'être tissé, voir chanté plutôt, autour d'eux. Conservant son calme, elle s'accrocha à Ernst ainsi qu'à la cordelette argentée, résolue à ne lâcher ni l'un ni l'autre. Bien que sachant à quoi s'attendre, la soudaine obscurité ne fut pas beaucoup plus agréable pour elle ou pour son ami canidé. Gardant la main sur son collier en un geste rassurant, et prudent, la druidesse se redressa lentement, espérant que son équilibre ne serait pas trop mis à mal par cet absence de repère.

Se déplacer ainsi dans le noir le plus complet était perturbant et elle sentait bien qu'Ernst cherchait lui aussi ses repères. Pour autant, avançant d'un pas prudent et mesuré, la jeune femme ne sembla rencontrer aucun obstacle, pas même sous ses pieds qu'elle évitait de traîner. Bizarrement cela sembla aussi agir sur sa notion du temps et elle fut bien incapable de dire combien de temps ils avancèrent ainsi, sans vraiment savoir où ils allaient... Le seul élément constant était ce fil d’Ariane argenté, élément plus que vital dans leur cas. L'annonce de la fin de leur voyage fut accueillit avec un certain soulagement de sa part. Bien qu'elle ait constaté que son compagnon conservait son calme, elle n'était pas certaine que cela durerait si l'expérience se poursuivait plus longtemps.

Ne pouvant encore lâcher le collier, et encore moins la ficelle, la druidesse ne pouvait pas vraiment se préparer à ce qui allait les attendre à leur arrivée. Même si Triskell annonçait que la voie était dégagée, cela ne l'empêchait pas de montrer une certaine réserve... Jusqu'à maintenant ils n'avaient pas été privés de très mauvaises surprises quand il était question des déplacements... Faute de pouvoir porter une main à son arme, la demi-elfe préféra ressortir à ses connaissances magiques.


hrp.gif
Ylinya se prépare à lancer Enchevêtrement si une mauvaise surprise les attend à l'arrivée...

écrit par: Gostegotti Dimanche 25 Janvier 2015 à 12h08
MJ - Message intermédiaire
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir


user posted imageuivant lentement la Ménestrel dans son avancée précautionneuse, les aventuriers, purent rapidement avoir le soulagement de retrouver l’usage de leur vue. S’ils s’attendaient à se retrouver nez à nez face à un village elfique verdoyant prêt à les accueillir pour la nuit, ils devraient alors mitiger leurs espérances. Le paysage qui s’offrit devant eux n’avait rien de connu et dépassait l’entendement et les connaissances de chacun des Gardiens présents. Tout était fait de noir, de gris et que trop rarement on pouvait apercevoir des reliefs tirant vers le blanc apporter du contraste à cette étrangeté visuelle. Un œil attentif aux détails pouvait rapidement remarquer que les couleurs avaient tout simplement disparu, laissant apparaître à leur place un panachage étrange de gris délimiter les contours du paysage, tout comme de Triskell et des Gardiens Sylvestres eux-mêmes. Fait encore plus étrange, la broche du Loup Argenté des émissaires de la Confrérie avait perdu de son éclat si singulier, comme si son ton gris clair semblait vouloir lutter pour ne pas se confondre et disparaître dans cet univers grisâtre. Seul le fameux fil tenu par chacun des voyageurs, auparavant éclatant de brillance, semblait pouvoir conserver un infime soupçon de sa substance luminescente et de son éclat argenté.

Néanmoins, le paysage incolore qui s’étendait sous leurs yeux était de ce qui est de plus normal et semblait presque identique à la plaine verdoyante et boisée qu’ils venaient de quitter. Quelques arbres pouvaient bien avoir changé de place ou de forme si on regardait attentivement, mais tout laissait penser qu’ils se trouvaient encore plus ou moins au même endroit, non loin de la berge bleutée qu’ils venaient de quitter. Alors que Triskell continuait d’avancer à une allure tranquille et surveillait régulièrement les alentours, seul Yvhann parvint à mettre en lumière un détail qui en disait long sur l’étrangeté des lieux : le ciel était resté totalement noir, ne laissant apparaître plus aucune étoile ou clarté lunaire. Seuls les éléments visibles qui les entouraient contrastaient avec cette voûte d’une noirceur surnaturelle qui les surplombait en guise de ciel. Dans ce paysage défiant toute réalité et pourtant si authentique, aucune âme qui vive à part eux-même n'avait encore trahit sa présence.

PARCHEMIN
Connaissances (multiples - DD ?)
Aël’Telàwërith : [échec]
Ylinya : [échec]
Yvhann : [réussite]
Informations communiqués en MP pour Yvhann

écrit par: Yvhann Lundi 26 Janvier 2015 à 18h56
Chemin faisant l'humeur du grugach se détériorait encore plus rapidement qu'il l'aurait souhaité. Il n'aimait pas ce type de transport. Il avait eut l'occasion d'emprunter des raccourcis magique ou naturel mais jamais comme celui dans lequel il c'était laissé embarqué comme un jouvenceau. Maugréant sa nouvelle civilité du moment son air devenait de plus en plus équarrit.Se refermant sur lui même il espérait ainsi ne pas à avoir à s'en prendre à Tryskell de nouveau.

Rien de ce qu'il voyait lui paraissait vrai. La nature semblait morte et il mit toute les chances de son coté pour en définir la raison. Il utilisa tout ses sens pour être plus certains mais même si il sentait quelque choses de différent la vision horrible de ce qui l'entourait lui donnait la colère.

* Comment dénaturer la nature à se point pour simplement avancer!?*

Se posait-il la question dans un élan de colère.

Respirant profondément mais surtout en récitant le crédo des gardiens errant, la fougue colérique du sauvageons se tempéra doucement pour en avoir d'avantage l'esprit clair et dénudé de tout soupçons. Plus calme, le forestier tentait de se placer, comme à son accoutumé, au centre du coeur de ce qui l'entourait; faisant parti intégrale de la nature environnante, respirant en elle dans son entier.

*La mort n'est pas présente mais la vie semble suspendu, inerte, absente... La lumière n'est plus!! Comment ce peut-il?*

Pensait-il fouetté par la réalité qui l'obligeait à se calmer. Pendant que son pouls baissait drastiquement pour se mettre en symbiose avec son environnement, la bête sauvage qui dormait en lui prit le dessus, comme traqué et acculé il lui fallait survivre en ce lieu inconnu et inhospitalier. Floyr semblait se fondre en lui et tout deux, à l'unisson, devinrent uns dans ce tout sans lumière.

Suivant docilement cette maudite cordelette qui elle seul brillait d'un éclat malsain dans cette grisaille morbide ou toute lumière avait disparut, le forestier tentait de résisté à ses appels sauvages pour se fondre dans cette espace qu'il n'avait jamais encore connu et ce n'était pas parce qu'il ne connaissait pas ce lieu qu'il n'existait pas, ils étaient tous en un endroit précis et il se devait de savoir où pour la protection de tous.

Un combat en lui s'opérait et pour la première fois nul action se tramait pour la suite, seul son instinct semblait lui ouvrir une solution. Il sentit son tatouage battre des ailes et prendre son envol.



Survie.

écrit par: Ylinya Mercredi 28 Janvier 2015 à 19h28
La bleutée s'était attendue à arriver à quelques mètres de leur but. Ou en ville. Ou ailleurs à ce stade. En tous cas n'importe où sauf dans cet étrange reflet de leur monde. La jeune femme sentit la chaire de poule remonter le long de ses bras lorsqu'elle laissa son regard parcourir l'étrange paysage qui s'offrait à elle. Non, vraiment, elle ne savait pas du tout où elle était mais elle avait vraiment hâte de retrouver son monde, ou son plan d'existence, à elle. Ces lieux étaient trop étranges et déstabilisant à son goût. Et elle ne semblait pas être la seule à penser ainsi si elle se basait sur la réaction d'Yvhann...

Pour autant, elle ne pouvait pas vraiment se permettre de faire la fine bouche. Aussi désagréable que soit l'expérience pour elle, pour l'instant, elle n'allait pas se plaindre ni empêcher leur groupe de continuer à avancer. Au moins étaient-ils au sec, seuls et au grand air. Elle lança un regard vers Ernst, observant sa réaction... Ses sens étaient largement limités par rapport à ceux du canidé, tout comme son instinct. Elle n'hésitait donc pas à se reposer sur lui dans ces moments-là... La druidesse en profita pour le caresser derrière les oreilles, récompensant son calme par ce geste affectueux. A moins qu'elle ne cherche à se rassurer au passage...

Ce faisant elle fit l'étrange découverte qu'elle aussi n'était plus que teintes de gris... Pour une rare fois elle semblait se "fondre dans la masse", la couleur de sa peau et de ses cheveux n'étant plus autant ostentatoires par rapport à ses compagnons. Sa prise sur le fil argenté se resserra, n'ayant aucune envie de se perdre dans ce monde étrange. La druidesse garda fermement son compagnon à ses cotés, ne voulant pas qu'il aille batifoler dans ces étranges buissons. Pour l'instant ils semblaient seuls et les lieux, bien qu'étranges, ne donnaient pas l'impression d'être dangereux en soient. Mais cela pouvait fort bien ne pas durer.

Avant d’emboîter le pas à Triskell et Yvhann, Ylinya observa autour d'elle, s'assurant que tout les autres étaient là et qu'ils n'avaient laissé personne derrière. Si la ménestrel semblait estimer que passer par ce monde leur permettrait de gagner du temps, du moins était-ce ainsi qu'elle l'interprétait, autant lui faire confiance encore un peu... Elle demanderait des précisions quand ils seraient à nouveau dans un monde plein de couleurs. Pour l'instant, elle n'était pas vraiment encline à faire le moindre bruit... Main serrée sur la cordelette et sur le collier d'Ernst, la jeune femme emboîta donc le pas aux autres, restant attentive à son environnement...


hrp.gif
Perception auditive et détection je suppose?
Ylinya cherche aussi à savoir si ce "monde" est soumis aux mêmes règles que le sien (genre si on entend les bruits habituels de ce genre de lieux, si il y a une brise quelconque, des odeurs, etc)

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 01 Février 2015 à 11h45
Pour l’elfe solaire ce fut un grand saut dans l’inconnu. Et s’il tentait de n’en rien laisser paraitre, l’Armathor n’en était pas pour autant serein. Il devait déjà faire confiance à Triskell qu’il connaissait à peine et qui plus est, pour la laisser user de magie sur tout le groupe. Mais le Théurge mystique n’avait guère le choix. Le temps courait contre eux, et plus il faudrait de temps pour remettre en place le portail de Mythdaë, plus il aurait de gardien à risquer leur vie. Cette simple pensée galvanisait le seigneur le Cité Blanche.

Gardant la main bien serré sur le lien magique, Aël’Telàwërith avait la désagréable certitude de plus rien contrôler. L’elfe du soleil avait rarement été placé dans ce genre de situation, et il espérait bien que cela n’allait pas durer. Pour autant, l’expérience qu’il était entrain de vivre restait des plus intéressantes. Tout ceci serait probablement riche d’enseignement, lorsqu’il aurait le temps pour tenter d’analyser.

Le chant léger et mélodieux continuait de résonner aux oreilles du Ar’T’el’Quess. Cette forme de magie n’avait rien à voir avec qu’il connaissait. Parti comme il l’était le théurge mystique n’avait de toute façon guère d’autre choix que de suivre les instructions de la Ménestrel. Il l’a suivit donc. Qui pouvait savoir ce qui se passerait s’il lâchait le lien magique ? Reviendrait-il au point de départ ? Ou serait-il aspiré dans le vide de l’univers perdant toute réalité avec le monde matériel et condamnant par la-même son âme à errer sans espoir de trouver le repos en Arvandor. Là était la pires des perspective qui pouvait être envisagée par un Tel’Quessir. Car il s’agissait ni plus n’y moins de disparaître complètement du monde. L’elfe doré frissonna et raffermi sa prise sur la petite cordelette lumineuse.

Lorsque la course s’arrêta, et que le ruban lumineux stoppa. Aël’Telàwërith à l’instar de ses frères et sœurs de la Confrérie prit conscience de son environnement. Etaient-ils dans les landes grises, ce qui impliquait qu’ils seraient tous mort sans même s’en rendre compte ? Le prêtre mage en doutait car Triskell était bel et bien avec eux. En outre, elle avait l’air de savoir parfaitement où ils se trouvaient.
Balayant la scène du regard, de dernier descendant de la famille Aëryndra était un peu perdu. Tout ressemblait à ce qu’ils venaient de quitter, mais il y avait des détails qui ne collaient pas. La première pensée du Ar’Tel’Quess pensa que la Ménestrel les avaient fait basculer dans un autre plan d’existence. Le prêtre mage avait quelques connaissance à ce sujet, mais l’elfe n’était pas certain que cela puisse suffire.

En outre, Aël’Telàwërith avait une désagréable sensation, c’était un peu comme s’il avait été coupé de la toile que les Tel’Quessir appelait tapisserie. Elle n’avait pas complètement disparue, mais c’était bizarre, étrange et perturbante sensation. Pour la première fois de son existence depuis qu’il avait prit contact avec la puissante source originelle de la magie, Aël’Telàwërith s’en sentait comme coupé, privé de sa source… ou tout du moins d’une partie.

Naturellement, et presque plus par instinct de survie, le théurge mystique mélangea ses connaissances pour tenter de trouver une explication à tout ceci. Mais dans le même temps, il se doutait que la réponse viendrait de Triskell.





hrp.gif Aël’Telàwërith utilise connaissance des mystères et connaissance des plans pour savoir où il se trouve et à quoi il a à faire.

écrit par: Gostegotti Mercredi 18 Février 2015 à 14h28
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

user posted imageans leur avancée lente et furtive il fallut attendre les question simples et légitimes de l'Armathor pour venir rompre la marche silencieuse qui s'était imposée. On aurait pu facilement croire que la Ménestrel se jouait des Gardiens Sylvestres à les laisser ainsi dans une étrange situation sans plus d'explications. Néanmoins, loin des vers évocateurs et des paroles chantées qu'elle avait entonnées juste avant de faire ce grand bon dans l'obscurité, une réponse minimaliste, en à peine quelques mots, vint répondre abruptement cette fois aux interrogations de tous, sans pour autant impressionner le noble elfe qui avait déjà pu se faire à l'idée :

- Le plan de l'Ombre. La demeure de Shar d'autres diront.

Ce fut la première fois que par ces chuchotement appuyés, les fines cordes vocales de la Ménestrel ne résonnèrent pas pour emplir les lieux de paroles mélodiques. Elle se passa d'imposer le silence par le biais de gestes ou d'onomatopées mais son intention de se faire discrète et de je pas attirer l'attention sur eux était clairement palpable. Avec la confirmation qu'ils venaient d'avoir, tout s'expliquait quant à l'étrangeté des lieux et à l'allure illusoire de ce paysage grisâtre. Sans s'étaler davantage dans les explications la Ménestrel continua de marcher à allure tranquille et plus silencieuse qu'un chat. Elle rompit cependant de nouveau le silence après une bonne vingtaine d'enjambées, visiblement dans l'intention de rassurer ou du moins d'informer davantage les Gardiens Sylvestres, toujours en chuchotant assez fortement pour être entendue de tous.

- Rien ne sert de se presser quand nous empruntons ce chemin. Au contraire mieux vaux rester le plus discret possible pour éviter de s’attirer de mauvaises rencontres.

Après un temps difficilement perceptible, immergés dans cet univers inconnu, mais vraisemblablement ne dépassant pas la demi-heure, Triskell laissa échapper un "regardez, nous arrivons bientôt" en levant la main droit devant elle. Des arbres bien plus denses s'étaient dessinés dans l'obscurité grisâtre droit devant eux. Une forêt étrangement feuillue malgré la saison semblait leur tendre les bras pour les accueillir en son sein. Ce fut le petit élément de trop pour définitivement convaincre Yvhann qu'ils ne foulaient décidément plus cette terre qu'il connaissait si bien, conformément aux dires de leur guide. Même en faisant abstractions des couleurs qui manquaient tristement à l'appel, les plus vigoureux arbres du Cormanthor n'auraient pas pu se dresser aussi touffus devant eux, défiant à la fois le cours des choses et le temps qui passe.

Toujours avançant à allure régulière, Ylinya ne regretta pas d'avoir pris le soin de tenir fermement le collier d'Ernst car elle sentit son bras se tendre subitement puis son épaule accuser le coup, la faisant presque vaciller en arrière. Pour une raison à la fois obscure et compréhensible, l'imposant chien venait d'exécuter un bref recul vigilant pour ancrer ses quatre pattes dans le sol, prêt à bondir au moindre danger et tous ses sens en alerte. Les talents de dresseuse de la druidesse, tout comme le lien qui la liait si intimement à son ami canin ne faillirent pas. Ernst pouvait être rassuré d'avoir sa maîtresse bleutée à ses côtés plongés ensemble dans cet endroit défiant les lois de la nature.

C'est alors que la marche lente de la Ménestrel sembla hésiter un instant au point de se retrouver presque à l'arrêt. Tous purent voir une luminescence gris poussière filtrer à travers le feuillage et les troncs massifs des arbres de l'orée de cette forêt d'Ombre. Ils continuèrent néanmoins d'avancer à la suite de Triskell, à pas de loup. Si ce n'était que cet étrange phénomène, les Gardiens auraient certainement pu obtenir des réponses de la part de l'elfe de lune. Mais alors qu'ils s'approchaient furtivement, un fait plus inquiétant encore se profila à cet endroit, à environ deux pieds de dragons d'eux dans ce jeu de lumières étrange en contre-jour. Une silhouette humanoïde obscure à priori agenouillée se releva lentement sur ses jambes et vint de toute sa grandeur contraster avec cette clarté gris clair, telle une ombre projetée sur une toile de papier blanchi.


PARCHEMIN
Survie (DD20)
Yvhann : 20(d20) + 14 = 34 [réussite]
Yvhann comprend qu'ils ne se trouvent plus dans un plan "normal".
Ylinya : 10(d20) + 9 = 19 [échec partiel]
Ylinya sait que ses cinq sens sont toujours parfaitement opérationnels et fiables mais ne repère aucun élément dissonant.

Dressage (pousser un animal - DD15)
Yvhann : 13(d20) + 1 + 4 (compagnon animal) = 18 [réussite]
Ylinya : 2(d20) + 7 + 4 (compagnon animal) = 13 [échec]
Ylinya deuxième tentative : 11(d20) + 7 + 4 (compagnon animal) = 22 [réussite]
Ernst commence à s'agiter nerveusement mais Ylinya pourra parvenir à le contrôler/rassurer en persévérant un peu (à ta guise en RP).

Connaissances
Aël’Telàwërith (mystères) : 3(d20) + 11 = 14 [échec partiel]
Aël’Telàwërith (plans) : 16(d20) + 4 = 20 [réussite]
Aël’Telàwërith comprend qu'ils se trouvent en transit dans le plan de l'Ombre + cf : MP).


écrit par: Aël’Telàwërith Vendredi 20 Février 2015 à 19h03
Les sensations ressenties étaient des plus étranges et pour tout dire, elles étaient extrêmement perturbantes pour l’elfe du soleil. Par nature les elfes étaient très lié au monde dans lequel ils vivaient. Là, même les images rappelaient le plan matériel de Faerûn, tout y était différents à commencer par la lumière source de la vie, les sons, les odeurs jusqu’à la quasi absence de la Tapisserie. Ce réseau d’énergie pure que les N’Tel’Quess appelaient couramment la Toile. Pour Aël’Telàwerith, c’était un peu comme si on le privait en partie d’un de ses sens. Comme si on lui avait bouché les oreilles, ou mit un masque gênant sa vision. Il ne ressentait que faiblement cette source d’énergie qui le baignait depuis qu’il s’y ouvert complètement. Et pour tout dire s’était très désagréable.

Le théurge mystique non seulement était en partie coupé de la magie, mais il était également éloigné de son dieu. Le premier de la Seldarine n’était pas absent, mais c’était comme si il était devenu à peine visible. Si l’Armathor de Thüldae connaissait deux ou trois petites choses sur le plan des Ombres, les vivres étaient nettement plus déroutants que tout ce qu’il s’était imaginé. En son fort intérieur, le Ar’Tel’Quess n’avait qu’une envie, rejoindre au plus vite son monde et quitter celui de la déesse Sombre.

Triskell était pleine de ressource et son art devait dépasser assez largement celui de l’elfe doré. Mais la belle elfe aurait pu les prévenir de ce qu’elle s’apprêtait à leur faire traverser comme épreuve. En tous les cas, si elle voulait prendre l’ascendant sur les gardiens sylvestres pour les soumettre, elle ne s’y serait pas prise autrement. Dans le monde de Shar, si elle maîtrisait la magie d’ombre, ils n’avaient quasiment aucune chance. En outre une adepte des ombres n’aurait pas manœuvré autrement en leur faisant croire qu’elle allait les mener plus vite à Arbrelfique, pour les mener dans un endroit où leurs capacités seraient extrêmement diminuées.

Le Seigneur de Mythdaë aurait dû être en colère de s’être fait berné de la sorte et frustré de ne pas pouvoir lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais bizarrement, ce n’était pas réellement le cas, oui ces sentiments étaient présents, mais pas à la hauteur à laquelle il devrait être ressenti.


¤ Le plan de l’Ombre ! Il se joue de nous. ¤

Pour autant les paroles de Triskell n’étaient en adéquation avec les sombres pensées d’Aël’Telàwërith. Au contraire, elle donnait des conseils pour ne pas se faire remarquer. Ca ne prouvait rien, et là encore le Ar’Tel’Quess perçu le côté sombre de ses pensées. Il ne put s’empêcher de penser que la Ménestrel allait les mener docilement jusqu’à leur destination final… droit dans la gueule du loup. Il dû faire un effort, pour tenter de redevenir plus positif. Un effort qui trouva ses limites avec l’apparition des lueurs grises poussières qui émanaient à l’arrière de la sombre forêt d’un être humanoïde dont il était difficile de définir sa véritable matérialité. En chuchotant, Aël’Telàwërith souffla quelques mots à l’oreille de la Teu’Tel’Quess sur un ton quelque peu accusateur. L'Ombre continuait de lui imposer des visions les plus sombres.

- Quelle est cette nouvelle perfidie Triskell ?

Puis le théurge mystique s’adressa au reste des gardiens sylvestres sans quitter des yeux la silhouette qui se dessinait en contre jour.

- Ne lâcher pas le lien lumineux, ou vous vous retrouverez dans une nuit noire. Si ça vous arrive appelez que l’on récupère. Soyez près, ne nous montrons pas agressif.


hrp.gif Aël’Telàwërith utilise connaissance des mystères pour identifier à quoi ils ont à faire.

écrit par: Ylinya Vendredi 20 Février 2015 à 20h04
Sans l'aide de Triskell, la jeune femme aurait été bien en mal de dire par où ce raccourci les faisait passer. Elle savait juste que c'était un endroit où elle n'était jamais allée, et elle comptait bien conserver le caractère "unique" de cette expérience... Il semblait être régi par les mêmes lois que le monde qu'elle connaissait, du moins était-ce l'impression qu'elle en avait. Un frisson lui parcourut l'échine quand la barde leur avoua enfin le fin mot de l'histoire dans un murmure tout juste audible pour leur petit groupe. Shar... Ce n'était pas vraiment le genre de déesse réputée pour sa chaleur et sa bonté. Pendant un instant la druidesse eut l'impression qu'ils étaient une bande de souries essayant de se faufiler dans une maison envahie de chats affamés. Affamés et potentiellement vicieux...

Pour autant elle savait qu'elle devait conserver son calme et ne rien laisser paraître de sa nervosité. Ernst devait lui aussi sentir que cet univers était étrange et il sentirait à coup sûr que sa maîtresse était mal à l'aise, ce qui ne l'aiderait en rien à rester discret et silencieux. Ylinya ravala donc tout rond son mal-être et entreprit de se faire aussi discrète et petite que possible, ce qui n'était pas forcément très dur étant donné son gabarit. Le calme s'en fit presque oppressant tant ce monde était étrange et inconnu... S'il ne fallait pas qu'ils ne se fassent remarquer, elle aurait aimé savoir qui ou quoi, justement, était susceptible de les voir... Y'avait-il des animaux ici aussi? S'agissait-il des ombres de ce qu'il existait dans leur monde habituel? Ou devaient-ils s'attendre à quelque chose de complètement différent...?

Bientôt ils arrivèrent à une foret au rendu encore plus étrange que ce qu'ils avaient pu croiser jusqu'à maintenant. C'était... peu naturel... La jeune femme fronça le nez, prenant sur elle pour continuer à avancer. Du moins était-ce son intention jusqu'à ce qu'elle fut brusquement stoppée dans son élan par un Ernst tout aussi motivé à traverser cette foret étrangement feuillue. Si elle avait avancée plus vite, sa prise sur son collier aurait probablement glissé mais fort heureusement pour eux deux, elle parvint à garder les doigts repliés au denier moment, évitant tant bien que mal que son ami canin ne prenne la fuite. La druide essaya bien de le faire avancer à nouveau, tirant légèrement sur son collier mais le chien resta obstinément planté sur place, manquant presque de se faire étrangler si la jeune femme avait persisté dans son action.

Au lieu de tirer comme une brute épaisse, Ylinya prit quelques instants pour poser genoux à terre aux cotés de son ami, l'enlaçant dans une étreinte qu'elle voulait rassurante, même si le mouvement était rendu difficile par la ficelle argentée qu'elle tenait toujours fermement dans son autre main. Elle put ainsi se positionner de telle manière qu'elle put lui gratter l'arrière des oreilles tout en lui murmurant des paroles douces et encourageantes. Prenant soin que lui seul puisse entendre, elle lui rappela qu'il était un bon chien, courageux, et que ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Elle attendit de sentir qu'Ernst se détendait suffisamment pour le libérer de son étreinte et de se relever, reprenant sa prise sur son collier. Elle l'incita alors à nouveau à avancer, lentement, petit à petit, tout en lui flattant la tête... Elle fut soulagée de constater qu'elle était parvenue à le rassurer suffisamment pour qu'il la suive à nouveau au bout d'un moment. Cette fois-ci, toutefois, elle resta bien au même niveau que lui, vérifiant régulièrement si tout allait bien, le rassurant...

Mais peut-être aurait-elle du plus se méfier et ne pas simplement associer le malaise d'Ernst au sien car, bien trop tôt, leur petit groupe se vit contraint de s'arrêter. Un humanoïde inconnu se tenait à quelques mètres d'eux, dangereusement proche, leur tournant encore le dos. Mais pour combien de temps...? La druidesse ne savait pas du tout comment la magie, que ce soit celle d'Aël ou la sienne bien plus basée sur la nature, pouvait se comporter dans un environnement aussi bizarre... Mais, instinctivement, elle sentait qu'ils avaient tout intérêt à ce que cet "inconnu" ne les remarque pas...

Elle n'avait rien pour les défendre à cette distance et son regard chercha rapidement Yvhann et Aeris pour s'assurer qu'elle n'était pas dans leur ligne de tir avant de voir si les arbres proches étaient assez épais pour pouvoir la dissimuler avec Ernst... Car il serait probablement plus prudent de jouer la carte de la discrétion plutôt qu'une attaque de front. Et c'était sans compter la fameuse ficelle argentée... Pouvaient-ils se permettre de la lâcher le temps d'un combat ou d'un replis expéditif?

Elle obtint sa réponse de la bouche d'Aël, réalisant ainsi qu'elle ne serait pas d'une grande aide à ses compagnons si les choses dégénéraient... Avec les mains prises comme elle les avait... Et cela compliquait grandement l'utilisation d'une quelconque arme à distance. La demi-elfe acquiesça donc aux propos d'Aël, préférant limiter le bruit qu'ils produisaient déjà...


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De base je reste avec le "Au Pied!" que suit Ernst mais je le renforce pour pas qu'il ne s'enfuit ou se jette sur l'inconnu. Avec une intimation au silence.
Et je cherche le meilleur chemin pour contourner l'humanoïde sans qu'on ne se fasse remarquer... (du coup Discrétion et Déplacement silencieux?)

écrit par: Yvhann Dimanche 22 Février 2015 à 18h56
Le rictus mauvais qu'affichait le visage du grugach n'augurait rien de bon. Dans sa façon à lui de savoir où ils se trouvaient, son coeur était resté calme , son esprit était aux aguets et son âme fusait en lui comme un prisonnier tentant de sortir par tout points. La nature qu'il voyait n'était pas celle qu'il aimait, elle n'était pas vivante ou du moins n'avait pas l'essence primordial à la vie tel qu'il la connaissait en son monde. Son paternel lui avait quelque fois parlé des plans différents de celui qu'ils vivaient et c'est dans ses souvenir et dans son instinct sauvage qu'il sut en gros qu'ils n'étaient plus sur leurs plan d'origine.

Quand la ménestrel ouvrit la bouche pour leurs signaler l'endroit où ils se trouvaient il était moins une pour elle car la dague coup de poing que le rustre sauvage avait d'attaché au bracelet gauche faillit ouvrir ce jolie cou pour en terminer rapidement mais encore une fois sa légendaire sagesse le retint.

* Elle nous à apporté dans le monde de Shar, le plans des ombres!?*

S'interrogeait-il en se surprenant lui même de ne pas la tuer sur cet instant, si cela ne tenait pas du maudit fil qu'ils tenaient tous, Triskel aurait été rejoindre un monde de douceur et de plénitude. Ils c'étaient fait avoir comme de véritable jouvenceaux par une parfaite inconnu. Le forestier maudissait sa faiblesse quand la guide apporta un autre point. Avait-elle entendu les pensées négatives de celui qui allait peut être commettre l'irréparable.

Il sera le poing gauche puis se fut Floyr qui de ses serres coupante vint presque faire couler le sang sur l'épaule de son maitre. Non par peur mais par prudence, le jeune elfe vint apposer sa main gauche sur les pattes de Floyr pour qu'il reste bien en place. Son volatile n'avait pas sifflé comme à son habitude mais avait simplement serré des serres pour avertir son maitre de la présence ombrageuse peut être menaçante.

Il n'avait pas à redire, Triskell se déplaçait félinement ce qui ne le laissait pas indifférent, la trouvant même intéressante. L'ambivalence du moment le mit encore plus en colère contre lui même et quand il aperçut cette ombre se relever non loin d'eux. De suite sa main gauche qui tenait se maudit fil vint s'apposer sur son arc et sa gauche avait déjà deux flèches entre les doigts mais il garda son arc en place pour ne pas faire de mouvements trop brusque attendant patiemment si leurs couverture du moment leurs étaient profitable ou bien ils venaient de se faire repérer. Ce moment le mit encore plus en colère car il s'apercevait qu'il ne pourrait pas se servir de son arc sans lâcher sa prise sur le fil. Le noble venant de plus, de leur en faire la missive.

De sous sa cape son regard se voulait meurtrier et doucement sans mouvement brusque il lâcha sa prise sur les flèches et se préparait à en appeler à une aide élémentaire. Une question fusait à ce moment en lui.

* Est-ce que Sylvanus est présent en ce monde sans lumière et sans vie... normal!?*

Cela n'aida pas son mécontentement mais eut pour bienfait de le faire réfléchir sur un moyens simple et ce fut de se faire invisible et inaudible le plus possible. Tous autour de lui semblait vraisemblablement avoir comprit la même chose; fallait simplement continuer d'être le plus discret possible espérant que cette ombre ne les aperçoivent pas.

* Beau raccourcit Triskel! *

Se dit-il pour se prouver qu'ils n'avaient pas besoin d'elle pour avancer en toute discrétion. Puis intérieurement il senti un malaise soudain, un malaise qui lui rappelait celui qu'il avait lorsque son père méprisait ses décisions. Suspicieux de se fait l'humeur terrassante du grugach baissa d'un cran. Dans le silence du moment il se délectait de l'inconnu qu'il vivait. Cette Triskel l'enrageait car quelque part elle l'intriguait. Il n'aimait pas se nouveau sentiment, il s'affaiblissait et en même temps son coeur battait un tempo différent et doux, une chaleur réconfortante le couvrait lui donnant le présage d'un renouveau non lointain.

écrit par: Gostegotti Mercredi 18 Mars 2015 à 13h35
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée, crépuscule approchant


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

user posted imagea silhouette qui s'animait de temps à autre ne rompit pas la monotonie de ses mouvements et ne sembla pas adopter une attitude particulière à l'approche des Gardiens Sylvestres et de leur nouvelle acolyte de voyage planaire. Sûrement pouvait-on estimer que la présence des voyageurs n'avait pas encore été repérée par l'individu encore difficilement identifiable. Le groupe était encore à l'arrêt, en position furtive, Triskell en avant. Alors que l'Armathor esquissa ses quelques paroles, l'elfe de lune recula de quelques pas pour se mettre à leur hauteur. D'une voix la plus discrète possible elle ne manqua pas de répondre aux accusations.

- Ne croyez pas que je suis à mon aise ici et que je m'emploie à m'y rendre aussi souvent. Quels que soient les moyens employés, que vous pouvez qualifier de perfides j'en conviens, je pense que vous pourrez rapidement me remercier s'il s'avère que la silhouette en face est un drow. Je ne sais pas ce qu'ils pourraient manigancer mais je les suspectais d'avoir recours d'une quelconque manière au plan des Ombres.

Triskell fit une brève pause puis enchaîna sans trop laisser le temps aux Gardiens de réagir et répondre face à ces suppositions.

- La luminescence qu'on voit apparaître derrière la silhouette pourrait très bien être un passage menant au plan Matériel. Une simple torche n'éclairerait pas et un sort de lumière devrait nous permettre d'y voir beaucoup plus clair que ça... Vu notre avancée, nous somme à moins d'une demi-lieue d'Arbrelfique... Je ne peux pas vous imposer une confrontation. Seule, je me serais faite bien petite pour revenir en force et poursuivre l'enquête, mais dans ces conditions... ?

Sa phrase resta en suspends d'une manière implicite mais tout aussi explicite à la fois. Les quatre Gardiens assistés de leur guide Ménestrel avaient au moins l'avantage du nombre s'ils faisaient bien face à un seul ennemi. Les conditions de combat n'étaient pas optimales et s'ils avaient affaire à un adversaire capable de voir dans l'Ombre, autant dire que ce ne sera pas une mince affaire. Quoi qu'il en soit, il fallait se décider assez rapidement car plus les Gardiens resteraient ainsi immobiles, plus ils courraient le risque d'attirer l'attention d'un éventuel prédateur, ou de voir leur gibier s'échapper...

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 21 Mars 2015 à 12h33
Dans cette pénombre silencieuse et grisâtes, l’elfe du soleil n’était pas du tout à son aise. Il avait beau tenter de faire abstraction, mais la diminution de la présence de la Toile lui était très désagréable, pour ne pas dire plus. Triskell lui laissait un choix cornélien, passer en catimini ou prendre l’offensive. Jusqu’à présent, ils s’étaient efforcés de rester discret, car effectivement qui savait ce qui pouvait rôder dans les parages outre une colonie de drow dont le seul visible pourrait être une sentinelle ?

Ici, ils étaient dans le plan des Ombres, en d’autre mot rien de ce qui se passait n’avait à faire avec le Plan primaire dont les Gardiens Sylvestres avaient juré de protéger l’équilibre de la nature. Il était bien possible que comme eux, ce drow se serve de ce plan pour voyager plus vite qu’en Outreterre et plus discrètement qu’à la surface pour aller exécuter quelque forfaiture plus loin. Peut-être vivait-il simplement dans ce Plan échappant à une quelconque vendetta d’une quelconque matrone de la Reine Araignée ? Il y avait peut-être toute une armée qui s’apprêtait à sauter sur Arbrelfique. Cette dernière hypothèse était la seule qui selon Aël’Telàwërith méritait réellement que l’on s’expose pour cette vermine. Il aurait fallut s’en assurer et en temps normal, l’Armathor aurait demandé à Yvhann d’envoyer sa fidèle compagne pour jeter un œil. Mais dans ses conditions là, voir un oiseau même nocturne voler dans ce ciel gris n’aurait absolument rien de naturel. Le théurge mystique pouvait déjà deviner la tension qui régnait dans les muscles puissants de son frère. Il tourna la tête pour croiser son regard.

Le Seigneur de Mythdaë avait son esprit qui bouillonnait d’une multitude de possibilités qui s’avéraient toutes plus ou moins dangereuse. Il ne s’agissait pas de couardise, mais la mission donnée par Eternelle-Rencontre via la Confrérie ne mentionnait pas de partir en guerre ouverte contre les Daehrow. Ces derniers ne perdraient rien pour attendre lorsque les forces armées de l’Île Verte débarqueraient en Cormanthor. Non, cette bataille n’était pas la leur, du moins elle ne l’était maintenant, si le groupe des Gardiens échouaient dans sa mission, ce serait autant de temps perdu pour que les Tel’Quess ne reprennent possession des terres ancestrales et autant de temps donner aux forces maléfiques des Ssri’Tel’Quess.


- Par la bénédiction de Corellon Larethian, nous ne sommes pas ici pour cela. La Couronne d’Arvandor a banni les elfes noirs dans les profondeurs d’Outreterre pour qu’ils ne foulent plus la surface. S’il avait voulu tous les exterminer, il n’aurait eut qu’à claquer des doigts. Nous sommes des voyageurs dans ce Plan, et notre mission est trop importante pour s’en détourner et prendre le risque de la faire échouer. Si vous pouvez nous faire passer sans encombre, nous pourrons toujours prévenir les autorités d’Arbrelfique et surtout nous aurons une chance supplémentaire de remplir notre quête. Si ce n’est pas possible alors, et que nous n’avons guère d’autre choix, le Seigneur de la Seldarine nous bénisse et nous nous battrons pour passer.

Aël’Telàwërith devinait déjà la désapprobation possible d’Yvhann. L’Ar’Tel’Quess le connaissait maintenant suffisamment pour se douter que le Grugach ne demandait certainement qu’à mettre un terme à la vermine drow. Mais il fallait remettre ça à plus tard. C’était bien plus sage, et l’elfe doré se doutait bien que ce n’était que partie remise. Maintenant en Cormanthor, cette confrontation avec les Ssri’Tel’Quess viendrait, ici où à Mythdaë ou ailleurs. Mais elle viendrait.

L’Armathor posa un index sur ses fines lèvres pour demander le silence. Et il indiqua à Triskell de reprendre la progression. Il était inutile de prévenir les autres de se tenir prêt au cas où.



hrp.gif Aël’TelàwËrith déplacement silencieux

écrit par: Yvhann Mardi 24 Mars 2015 à 13h10
Tous, dans leur position tribal, sans mouvement et en pleine observation, le grugach trouva la scène belle; des loups qui se préparaient à une attaque avant que chacun puisse accomplir son acte.

À sa stupéfaction Triskell fit un pas pour se mettre à la hauteur du noble et s'expliqué et quelle ne fut pas la surprise qui tétanisa de bonheur le sauvageons sur le coup. Il n'y avait pas à redire, Triskell marquait des points et des très bon en plus; elle leurs offrait du drow avant le déjeuné.

Sans attendre, le forestier décidait de bien saisir la cordelette sur l'annulaire de sa main gauche à l'aide d'une petite corde de cuir qui pendouillait sur son pantalon. Il couvrit presque sur tout son ensemble la luminescente cordelette puis d'un air carnassier prit doucement et furtivement son arc et prit trois flèches de guerre dans son carquois puis en apposa une sur sa corde tendu.

Le regard noir qu'il jeta à son compatriote Aerys en disait long sur ce qu'il devait faire lui aussi. Ensuite il disposa son bâton près à être dégainé. Il pourrait se rapprocher en faisant un détour et prendre ce traitre en étaux mais attendait la décision de l'ensemble. Même si son coeur battait la charade de l'élimination, il ne parviendrait pas seul à un résultat parfait, il fallait coordonner leurs actions pour que cette opération soit une total réussite, ne fallait surtout pas que cette engance puisse fuir. En remettant sa mains sur l'empannage de la flèche encoché il avait au passage, caressé le scalp de Rylac avec affection.

La position de grugach était celle d'un fauve et ses yeux ne lâchèrent plus la forme ombrageuse qui était devenue sa cible.

Ses oreilles écoutait avec attention les dires de Triskell et attendait le signal de l'élimination mais surprise de sagesse, Aël’Telàwërith venait d'en décider autrement. Le regard à peine surprit du sauvageons le fixait un temps puis intérieurement sa sagesse lui ordonnait la même décision du noble mais son fort intérieur bataillait de ne pas laisser une tache dans l'ombre et seul, ce maudit devait être une sentinelle… Il le comprenait, il connaissait même ses intentions si tel était le cas et pourtant l'intention d'en finir avec lui était si grande qu'il devait se faire remontrance pour ne pas passer à l'action.

* En laisser un maintenant en surface en fera venir des milliers plus tard.*

Se disait-il convaincu.

Il fit un signe de confirmation à peine perceptible que seul Aël put vraiment défricher tellement son faciès avait les trait mauvais et vengeur. Il était certain que cela en coutait à Yvhann, laisser passer l'occasion de débarrasser la surface d'un Draerow et qu'un seul lui minait le moral; ils étaient 73 dans son clan et 72 était outrepasser, un seul survivant qui vouait une parti de son existence à la vengeance.

Quelque part en lui un sentiment noble lui dictait de ne pas lâcher cette ombre au tableau, ils continueraient d'avancer avec prudence et vigilance mais le grugach laisserai sa flèche encoché et les autres près à partir, son regard resterait meurtrier pour un certain temps. Il ajouta dans un presque silence…

-Il est peut être celui qui est à la base des disparitions, l'informateur, la sentinelle. Il est sage de ne pas s'éloigner de notre mission mère mais qui nous dit que cette engeance n'est pas le bâton dans la roue!?-
Le doute, il venait de semer le doute et depuis fort longtemps la sagesse légendaire du forestier venait de manquer, il s'en aurait mordu la lèvre inférieur si il regrettait mais se ne fut pas le cas.

Il laissa passer l'ensemble de la troupe et il ferma la marche.

* Pas question que je quitte des yeux cette ordure… Aller fait un mouvement traitre fait ton oeuvre et tente de nous assassiner, aller!!!*



Vigilance. Discrétion et déplacement silencieux.

écrit par: Ylinya Vendredi 27 Mars 2015 à 16h17
Ce récent revirement de situation n'aidait en rien la maigre confiance que Triskell était parvenue à gagner auprès de certains d'entre eux. Dans tous les cas, ils n'avaient pas vraiment le temps de revenir sur ce sujet. Ils ne pouvaient pas se permettre de rester plus longtemps à cet endroit, chaque seconde passant augmentait leurs chances d'êtres découverts. Que ce soit par cet inconnu que par un occupant de ce plan. Dans un cas comme dans l'autre, la jeune femme se doutait que ce ne serait pas positif pour leur petite équipée...

-Vous pensez qu'il garde cette sortie?

Accompagnée d'Ernst, elle aussi s'était rapprochée de ses compagnons pour ne pas avoir à hausser la voix. Aël semblait penser comme elle, agissant avec prudence et sagesse afin de mettre leur mission au premier plan mais l'expression du visage d'Yvhann fit frissonner la bleutée. Elle ne doutait pas de ses actions s'il avait été seul et sans responsabilités sur ses épaules... Car s'il s'agissait bien d'un drow, sa présence était inquiétante. Il ne semblait rien faire de particulier ce qui lui faisait supposer qu'il n'était là que pour garder le passage qui illuminait la scène... Même si elle ne portait pas leurs membres dans son coeur, comme beaucoup d'elfes vivant à la surface, elle se demandait s'il estimait peu raisonnable de l'attaquer... Ils n'avaient aucun moyen de savoir ce qu'il faisait là exactement, ce qui lui paraissait un sujet plus pertinent que son exécution imminente, ni en quoi il était lié au plan Matériel... Et c'était sans compter le fait que bien que plus nombreux que lui, de prime abord, ils n'étaient pas forcément en position de force. Ne connaissant rien du Plan des Ombres, elle partait de la base qu'aucun d'eux ne pouvait se permettre de faire appel à une quelconque forme de magie... Leur force brute n'était pas non plus exceptionnelle face à un potentiel guerrier, pire, quelqu'un qui avait probablement l'habitude d'évoluer dans ce Plan et de mettre tous ses avantages de son coté... Et pour finir ils devaient porter une attention particulière au lien argenté qui leur servait de fil d’Ariane. Comment gérer une telle contrainte en plein combat...?

Elle fut soulagée de constater que le grugach écoutait Aël... Il n'était vraiment pas difficile de sentir à quel point il avait envie d'éliminer le drow et pendant un instant elle eut peur qu'il ne passe outre cette décision. Mais il était bien plus sage que cela. Flattant le col d'Ernst afin qu'il conserve son calme et reste bien à ses cotés, elle reprit elle aussi sa route, prenant soin de se faire aussi discrète et silencieuse que possible. Ce n'était pas vraiment quelque chose qui lui venait naturellement mais elle était terriblement motivée. Si elle pouvait se faire oublier avec son compagnon canin... Une fois retournés dans leur plan originel, ils auraient l'occasion de revenir sur cette étrange rencontre et ses ramifications. Ils préviendraient probablement qui de droit de la proximité de ce drow, probablement annonciateur de nouveaux ennuis...



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Ernst reste "Au Pied", déplacement silencieux et discrétion pour tous les deux

écrit par: Gostegotti Mercredi 22 Avril 2015 à 14h30
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En chemin pour Arbrelfique
Temps : Froid, vent froid,
Moment : Fin de journée


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir

user posted imagea sagesse du noble Armathor fut entendue de tous, même Yvhann et son scalp balançant sur son flan finirent par prendre la décision de contourner cette menace alléchante. La perspicace elfe de lune qui avait suggéré l'assaut ne perdit pas le temps de négocier davantage avec les Gardiens. Tout en gardant le silence elle tourna les talons et commença à les guider pour s'éloigner lentement puis contourner la menace à bonne distance. Yvhann put alors rassurer ses frères sylvestres car tout au long de leur retraite puis de leur avancée, la silhouette se contenta de poursuivre ses affaires sans remarquer la présence de visiteurs étrangers à ce Plan. Petit à petit, la silhouette rapetissa au fur et à mesure qu'ils avançaient pour ne devenir qu'une tache grisâtre imperceptible derrière eux.

Quelques minutes de marche tranquille suffirent pour que la compagnie se retrouve finalement entourée d'arbres feuillus denses et méconnaissables. Quand ils se retournèrent pour vérifier s'ils n'étaient pas poursuivis, aucun chemin semblait pouvoir leur permettre de revenir sur leurs pas sans encombre, comme si des arbres animés sortis de l'ombre étaient venus s'enraciner dans leur sillage, là même où ils venaient de poser les pieds une vingtaine d'enjambées plus tôt. La luminescence s'était éclipsée derrière les imposants troncs opaques qui étaient venus encercler les Gardiens. Presque noyés dans cet océan forestier sans fin, les représentants d'Eternelle-Rencontre auraient du être dans leur élément mais un inconfort irrationnel s'emparait de chacun d'entre eux. Plus la végétation incolore et difforme s'épaississait, plus ce sentiment de malaise s'intensifiait. C'est alors que Triskell esquissa ces quelques paroles tant attendues :


- Nous sommes arrivés.

Devant eux, un serpent d'ombre se mis à onduler devant les arbres illusoires leur faisant face pour prendre rapidement la forme d'un chemin obscur sinuant à travers la forêt sur ce qui semblait ne pas dépasser un pied de dragon. Quand le chemin se figea devant eux, ils purent tous voir apparaître tout d'un coup une ellipse gris clair se dessiner très nettement au bout du chemin : leur porte de sortie.

- Ne lâchez pas le fil et ne traînez pas ! Arbrelfique devrait être à quelques minutes de marche mais restez vigilants, les dangers de la région égalent bien ceux du plan de l'Ombre quand seul l'éclat des étoiles nous éclaire.

Ceci dit, Triskell reprit la marche d'une allure plus soutenue le long du chemin et ne marqua qu'un bref ralentissement pour dégainant sa finelame juste avant de franchir le portail. De plus près, les Gardiens purent remarquer que le disque n'était pas d'un gris unis. Ils pouvaient en fait apercevoir ce qui les attendait de l'autre côté : une forêt bien plus familière que celle qu'ils s’apprêtaient à quitter, à l’exception près que les formes qui auraient du être claires étaient sombres, et inversement. La silhouette de la Ménestrel qui était déjà de l'autre côté se fondit alors aux couleurs totalement inversées. Son épée et ses mailles semblait d'un métal bien foncé, alors que son sombre manteau avait pris une teinte si claire… Du reste elle s'était déjà retournée, avait rengainé son arme et semblait faire signe aux Gardiens Sylvestre de vite la rejoindre.


écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 25 Avril 2015 à 12h13
Depuis qu’ils avaient pénétré le territoire des ombres, c’était comme si le temps s’était arrêté. Il était finalement difficile de déterminer depuis combien temps le groupe progressait dans les nimbes grisâtres du plan des ombres. Aël’Telärith avait du mal à savoir si la rencontre avec Tryskell était une bénédiction, ou une malédiction. Les effets du plan se faisait encore sentir sur l’état d’esprit dans lequel se trouvait l’Armathor de Thüldae. La méfiance était certes de mise, mais il sentait bien qu’en dessous s’éveillait d’autres sentiments moins nobles.

Pour autant, la Ménestrel avait obtempéré et avec efficacité, elle leur avait fait contourner ce qui aurait pu être une rencontre piège susceptible de mettre un terme prématuré à cette mission d’importance. Si le drow avait eu conscience de leur présence, il l’avait bien caché. Leur départ n’avait amené aucune réaction du Dhaerow. Tant et si bien, qu’il devenait évident que ce dernier n’avait jamais eu conscience de leur présence en ces lieux insolites. Il fallait bien avouer, qu’il ne devait pas avoir beaucoup de Tel’Quessir arpentant ce plan.

Le manque de contact avec la mère nature, la Tapisserie mais aussi avec la présence avec la Seldarine était très déstabilisant. Pour un Théurge Mystique aussi près de la source de la magie que de la présence presque palpable de son dieu, c’était comme si on le privait de ses sens. Aussi quand l’issue de sortie se dessina sous la forme d’un disque plus clair au travers duquel, le prêtre-mage put voir la forêt de Cormanthor et le retour vers le plan primaire, son état d’esprit s’améliora déjà, et il voyait Tryskell sous un jour moins sombre.

Lorsque la Ménestrel dégaina sa finelame elfique, Aël’Telàwërith se tendit instinctivement. Son premier réflexe fut d’en appeler à la magie en cas de problème, mais il se trouvait toujours dans le plan d’Ombre et il lui fut difficile de ressentir les vibrations de la puissante source de la Toile qu’il fallait modeler pour lancer un sort. Sans un mot, il se rabattit sur sa Arkerym qui lui semblait être plus sûre qu’un sortilège qui aurait nettement moins de puissance qu’habituellement. Il était surtout très délicat pour lui de savoir dans quelle proportion cette baisse d’intensité pouvait s’exprimer.

La tension ne dura que quelques battements de cils, et la barde rangea son arme. Sans attendre d’avantage, dès qu’elle fit signe, le Ar’Tel’Quess ne demanda pas son reste et franchi de bon cœur ce passage qui le ramenait vers son propre plan d’existence. Le retour dans le plan primaire fut comme une renaissance. En l’espace d’un instant, l’elfe doré retrouva toutes ses sensations, la présence de la source magique avait retrouvé toute son intensité, et il retrouva également le lien particulier qu’il entretenait avec Corellon Larethian. Il retrouva également le contact privilégié que les elfes entretenaient avec la nature. Et même si la nuit commençait à poindre, il faisait bien plus jour ici. Ici, le temps repris sa course naturelle, et à en juger par la luminosité restante, il n’avait pas dû se passer bien longtemps entre leur entrée dans le plan de l’ombre et leur sortie. Alors, si comme le déclarait l’elfe lunaire le déclarait, ils étaient à quelques minutes de marches d’Arbrelfique. Triskell leur avait réellement fait gagner un temps précieux. Pour autant, la Ménestrel avait raison, la nuit tombait et avec elle les dangers de la nuit s’éveillaient.

S’il les drows utilisaient réellement le plan de l’ombre pour voyager aussi vite aussi loin, il fallait s’attendre à pouvoir les voir surgir de n’importe où. Mais le Seigneur de Mythdaë avait suffisamment arpenté le Cormanthor avec Yvhann pour trouver la Cité Blanche et libérer les enfants pour savoir que les elfes noirs n’étaient pas le seul danger caché sous les frondaisons des arbres séculaires de l’antique forêt eflique. Pour autant, le théurge mystique préférait mille fois combattre sur ce plan d’existence que dans celui des ombres. L’elfe doré avait repris confiance en lui, et il retrouvait naturellement de sa superbe.

L’Armathor se retourna pour s’assurer que toute sa fratrie avait bel et bien franchir le portail pour revenir chez eux. L’Ana-Sic-Silistri trouva le regard d’Yvhann et celui d’Ylinya avec un certain soulagement, il regarda également Aerys pour leur offrir un sourire. Le genre de sourire que l’on avait lorsque l’on venait de frôler un grand danger et que l’on s’en sortait indemne.


- Bien Dame Tryskell, si nous sommes si proches de notre objectif, alors allons-y. Je dois bien avouer que je n’ai guère apprécié votre « raccourci » mais force est de constater que vous nous avez fait gagner un temps précieux. Pour autant, vous avez raison. Nous sommes bien conscients des dangers qui courent les bois du Cormanthor, ou du moins une bonne partie d’entre eux. Alors ne traînons pas, dite nous la direction à suivre, que mon frère Yvhann puisse ouvrir notre route jusqu’à Arbrelfique.

L’elfe doré n’avait pas besoin d’en ajouter d’avantage, le dernier des Yössmar savait pertinemment ce qu’il avait faire et l’Armathor avait une totale confiance en lui. Marcher sous la protection d’Yvhann en tête et d’Aerys en serre-file allait permettre au théurge-mystique de reprendre sa discussion avec Tryskell.

- Aerys vous couvrez nos arrières ! Vous nous ave dit que nous étions attendu à Arbrelfique. Est-ce que vous pourriez nous en apprendre un peu plus sur le dénommé Aashor. Nous sommes partis sur un mauvais pied, mais maintenant, je peux vous le dire. Vous êtes la première personne à avoir évoqué ce nom en notre présence. Vous comprendrez probablement ma curiosité, qui, je le pense, est légitime.

D’un geste de la main, Aël’Telàwërith invita Ylinya a avancer avec eux et par voie de conséquence à se mêler de la présente conversation. Nul ne savait ce qui pourrait advenir, aussi ne fallait-il pas que les renseignements obtenus ne disparaissent avec la disparition d’une personne. En outre, tous les membres du groupe étaient des Gardiens Sylvestres et ils méritaient tous de savoir où ils allaient poser les pieds.

écrit par: Ylinya Lundi 04 Mai 2015 à 13h03
La jeune femme dut se faire violence pour rester relativement détendue lorsqu'ils passèrent le drow... Sans cela elle aurait probablement retenu sa respiration tout du long et son anxiété aurait finit par les trahir. Mais, malgré sa main crispée sur le collier d'Ernst, son compagnon et elle parvinrent à ne pas se couvrir de ridicule en trébuchant, par exemple, et en attirant l'attention sur leur petit groupe. Elle n'eut malheureusement pas l'occasion de ressentir un véritable soulagement lorsqu'il laissèrent l'elfe noir derrière eux tant la foret d'ombres était oppressante... La sensation lui rappelait un peu celle qu'elle vivait au quotidien lorsqu'elle restait trop longtemps éloignée de la mer, à ceci près qu'elle était terriblement amplifiée et distordue...

Et c'était sans compter le sentiment d'oppression qui naissait dans le coeur de tous plus ils restaient au contact de cette étrange foret. La jeune femme préféra ne pas trop s'attarder sur la disparition du chemin, même vague, qu'ils avaient empruntés et l'étrange sensation que les arbres se déplaçaient d'eux mêmes pour se rapprocher. Cela rendait n'importe qui claustrophobe même si cela avait aussi le mérite de les masquer aux yeux de n'importe quelle personne qui chercherait à les voir derrière eux. Comme le drow par exemple... Mais Ylinya ne dit rien de son malaise, rassurant Ernst silencieusement. Elle n'était pas sure que ce sentiment n'était pas lui-même amplifié par ses racines et le fait qu'elle n'était déjà plus à proximité de la mer. Leur situation était déjà suffisamment complexe pour qu'elle en rajoute en se plaignant à voix haute...

L'apparition du portail vers Abrelfique avait tout de la lueur au bout du tunnel. Elle était tellement soulagée de pouvoir enfin s'échapper de ce plan qu'elle ne remarqua pas la tension sous-jacente lorsque Triskell dégaina son arme. La demi-elfe aquatique était pressée de retourner dans son monde, même si cela revenait à affronter une armée déchainée. Ce serait toujours mieux que ce monde d'ombre où elle était coupée de tout et où leur survie tenait à un simple fil argenté... La jeune femme était reconnaissante pour ce raccourci mais c'était une expérience qu'elle n'était vraiment pas pressée de reproduire... Dès que le feu vert fut donné, elle s'empressa de passer le portail, se retenant tout juste d'embrasser le sol une fois arrivée à bon port... Elle se contenta de prendre une grande bouffée d'air avant de vigoureusement gratter Ernst pour le féliciter. Après tout, il le méritait bien puisqu'il avait su garder son calme et écouter ses ordres tout le long de leur "randonnée"...


-Sashalas soit béni !! Je ne suis pas mécontente de retrouver notre plan ! Même si votre raccourci était efficace Dame Tryskell...

Elle accompagna sa remarque d'un sourire plein de gratitude à l'intention de la ménestrel. Un rapide coup d'oeil autour d'elle lui permis de constater que tout le monde était arrivé à bon port et en un seul morceau... Aël semblait en avoir fait de même et si elle en jugeait à son regard qu'elle croisa, il était tout aussi soulagé qu'elle d'être à nouveau dans un plan dont il connaissait les règles. Offrant une dernière grattouille à Ernst, elle le libéra enfin et relâcha la cordelette avec un certain plaisir pour pouvoir s'emparer de son épieu... Même s'il était agréable d'être à nouveau dans leur plan et à proximité de leur destination, il ne valait mieux pas baisser leur garde. Avec la nuit tombée il risquait de faire une mauvaise rencontre, ce dont elle se passerait avec plaisir... S'ils pouvaient enfin arriver à Arbrelfique sans être trop malmenés, cela faciliterait aussi leur rencontre avec le fameux Aashor...

La demi-elfe accepta l'invitation silencieuse du haut elfe, se rapprochant de la ménestrel et lui afin de pouvoir mieux entendre ce qu'elle avait à dire. Pour l'instant elle n'avait pas vraiment d'autres questions à poser, elle attendait surtout de voir comment Tryskell allait répondre. Cela ne servirait à rien de la bombarder de questions si elle n'était pas désireuse de partager ses informations dès le début... Ylinya laissa son compagnon canin évoluer librement autour du route, gardant tout de même un oeil sur lui. Elle lui faisait aussi confiance pour réagir si un danger venait à les approcher sans qu'ils ne s'en rendent compte... Même si elle se doutait qu'Yvhann ou Aerys sauraient le repérer bien avant elle...

Il fallait aussi qu'ils gardent en tête leur étrange rencontre dans le plan de l'Ombre. C'était le genre d'information qu'il ne fallait pas conserver pour eux et si ce Aashor surveillait un peu la région, en étant en relation avec les ménestrels, il serait probablement intéressant. S'il n'en savait pas plus à ce sujet. C'était une nouvelle source d'inquiétudes...

écrit par: Yvhann Samedi 09 Mai 2015 à 19h59
Ils avaient fait une grosse erreur en laissant un Dhaerow vivre, il le savait, ne fallait jamais laisser une chance à ces vils êtres, il se souvenait que trop bien ce que Rylack avait fait comme lot de morts auprès d'eux. Le faciès déformé par la rage du grugach lui faisait comme un gant, l'avait on vu plus heureux? Quelques rarissimes fois.

A la disparition visuel de son attention malsaine le sauvageons avait continué quand même à avancer de reculons pour surveiller leurs arrières, s'attendant à une attaque surprise de leurs contraire.

Son état était dû autant par le fait qu'il n'avait pas tué le drow et aussi par le fait qu'il était ambivalent envers Triskell, elle qui l'avait énervé et par la suite lui avait offert un bonbon qu'il n'avait put se délecter. Boudeur et de mauvaise humeur le rustre elfe n'avait vraiment pas le goût de discuter mais bien de faire payer sa frustration à quelqu'un et ce fut à ce moment ou ils sortirent de ce plan d'ombre.

Comme un baume à ses blessures, le tempérament d'Yvhann changeât aussi rapidement qu'un battement de cils; il venait de revenir dans son monde, dans cette magnifique nature sauvage qu'était le Cormanthor. Les sons, les odeurs vinrent prestement le remettre en place et emplissant ses poumons de cette air bienfaitrice il humait la multitude d'essence vivante que lui offrait la généreuse forêt. D'un simple imperceptible mouvement de son épaule gauche, Floyr comprit de suite sa mission qui s'engageait à l'instant. Quelques coup d'ailes lui permit de se rendre à la cime des plus hauts arbres environnant et veiller à ce qu'aucune menace vienne transgresser l'avancer du groupe.

Comme un fauve traqueur, la silhouette dynamique du forestier se fondu dans le décor en prenant les devants dans un presque silence car c'est en passant auprès de Triskell qu'il laissa échappé dans un souffle diaphane un merci étouffé accompagnée d'un regard d'admiration qui rapidement disparut en même temps que son corps parmi les feuillages local. Il ne faudrait quand même pas qu'elle s'aperçoive de sa rougeur qui se dégageait dû à son émotion nouvelle.

Têtu, un brin orgueilleux et sauvage sa réaction n'avait d'égal que lui même, par chance que le noble le connaissait car sa réaction pouvait laisser croire qu'il préparait un sale coup ou un revirement mais la sagesse du dernier des Yössmar ne laisserait pas mettre en péril la mission d'importance qu'ils avaient à conclurent.

Là, il était à sa place, seul, ouvrant le chemin dans une vigilance légendaire. Le réconfort qu'il percevait face au danger que pouvait receler le Cormanthor lui donnait des ailes, pour d'autres ils auraient été éprit d'effrois, lui il devenait calme serein en plein contrôle de lui, de son corps et de son esprit, il faisait uns avec sa source, il coulait en elle comme l'eau d'une rivière parmi les méandres.

Il remercia l'endroit d'une prière de gratitude et psalmodia le credo des gardiens errants en l'accompagnant d'une vieille mélodie silencieuse que lui offrait la présence du vent dans les feuillages. Ses gestes étaient calculé sans s'en rendre compte, sa démarche féline et chaotique le laissait silencieux et invisible; un fantôme veillait à la sécurité.


Don VIgilance, discret. Connaissance de la nature, discrétion, déplacement silencieux, détection, perception auditive.

écrit par: Isandre Danathaë Dimanche 30 Août 2015 à 06h19
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Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de journée, proche du crépuscule
Météo et températures : Froid (-2°C), vents moyens avec rafales atténuées par la végétation (-5 à -8°C ressentis)


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir


user posted imagee retournant sur propres ses pas à seulement deux foulées de leur guide restée immobile, Aël’Telàwërith contempla d’un œil encore inquiet la sortie de ses trois compagnons du vortex obscur qui achevait de les vomir dans un souffle. Comme lui, ils arboraient sur leurs visages le saisissement vivifiant que leur procurait ce retour en leur univers d’origine. L’échange de regards ne dura qu’une seconde, mais cela suffit aux Gardiens pour partager le soulagement que constituait cette évasion d’un plan aussi peu compréhensible qu’hospitalier. C’est alors seulement que tous prêtèrent attention aux vents qui secouaient la forêt en produisant un bruit de fond permanent.

- Sashalas soit béni !! Je ne suis pas mécontente de retrouver notre plan ! Même si votre raccourci était efficace Dame Triskell... Ne put s’empêcher de lâcher Ylinya en retrouvant ses couleurs.

Le volatile perché sur l’épaule du grugach s’élança aussitôt dans les airs, enfin libre, puis Yvhann lui-même s’ébranla avec vivacité, dépassant Triskell sans un bruit malgré la couche de neige recouvrant le sol. Il disparut rapidement entre des fourrés voisins. Si cette dernière perçut le remerciement fugace qu’exprima le sauvageon, elle n’en montra rien. Ernst laissa de même libre cours à sa liberté recouvrée en commençant à humer avec force reniflements les abords du chemin sur lequel ils venaient d’arriver, avant d’y relâcher un long jet d’urine. Quoi qu’il ait pu détecter de sa truffe, rien ne semblait avoir déclenché de réaction de peur ou de méfiance. Juste une bonne grosse envie de se soulager après s’être retenu trop longtemps…


PARCHEMIN

Connaissance de la Nature - Yvhann : 14(d20) + 11 = 25 [réussite]
Yvhann reconnaît la végétation typique du Cormanthor et est certain d’être dans la bonne région. Rien d'anormal n'est perceptible
Discrétion - Yvhann : 12(d20) + 19 = 31 [réussite]
Yvhann se fond dans la végétation et ses propres compagnons ne le détectent plus.
Survie - Yvhann : 7(d20) + 13 = 20 [réussite] - Ylinya : 15(d20) + 9 = 24 [réussite]
Ylinya et Yvhann pressentent l’arrivée d’une tempête pour le milieu de la nuit.


Yvhann s’immobilisa quelques pas plus loin, invisible aux yeux de tous parmi les taillis, et prit le temps de contempler la nature qui les environnait : aux odeurs, au toucher et à l’aspect perçus, le dernier des Yössmar reconnut aussitôt la végétation les entourant comme commune à la région du Cormanthor. Ce seul détail avait un côté puissamment rassurant après le périple pourtant sauf qu’ils venaient de connaitre sur le plan des ombres.
Les vents s’amplifiaient progressivement, secouant les ramures les plus fines et suscitant divers craquements dans la forêt. Son instinct disait au grugach que ce n’était qu’un début et qu’il ne faudrait pas être encore dehors sans une bonne protection passée la minuit. Non loin de là, Ylinya ressentait la même impression.
Pendant ce temps, bien plus préoccupé par la poursuite de ses interactions avec la Ménestrel, le prêtre de Corellon se retournait vers la barde qui lui renvoya un visage neutre.


- Bien Dame Triskell, lui lança t-il. Si nous sommes si proches de notre objectif, alors allons-y. Je dois bien avouer que je n’ai guère apprécié votre « raccourci » mais force est de constater que vous nous avez fait gagner un temps précieux. Pour autant, vous avez raison. Nous sommes bien conscients des dangers qui courent les bois du Cormanthor, ou du moins une bonne partie d’entre eux. Alors ne traînons pas, dite nous la direction à suivre, que mon frère Yvhann puisse ouvrir notre route jusqu’à Arbrelfique.

L'intéressée lui désigna alors le chemin qui se poursuivait face à eux entre de hauts arbres dont une bonne partie avait perdu son feuillage des beaux jours. Quelques traces à demi effacées semblaient indiquer qu’un ou deux chariots pesants avaient emprunté cette voie durant les heures de la journée.

- Arbrelfique est par là, prélat, répondit Triskell. Nous avons la chance d’être vraiment proche de la destination voulue, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque l’on voyage par la voie des ombres. Mais nous n’avions pas d’autre choix… Aashor avait été catégorique sur le fait que je devais vous amener à lui avant l’aube de demain.

- Aerys vous couvrez nos arrières ! Lança le prêtre-mage à l’adresse du rôdeur Teu’Tel’Quess. Puis, reprenant pour la ménestrel : Vous nous avez dit que nous étions attendu à Arbrelfique. Est-ce que vous pourriez nous en apprendre un peu plus sur le dénommé Aashor. Nous sommes partis sur un mauvais pied, mais maintenant, je peux vous le dire. Vous êtes la première personne à avoir évoqué ce nom en notre présence. Vous comprendrez probablement ma curiosité, qui, je le pense, est légitime.

- Suivez-moi pendant que je vous en dis plus, répondit Triskell en reprenant leur avancée. Inutile que nous restions statiques.

Les sens en alerte et la démarche féline, Yvhann se remit en mouvement en demeurant parallèle au chemin que, manifestement, ils allaient suivre pour parvenir à leur objectif. Au-dessus de lui, Floyr lâcha un léger cri, très bref, que le grugach reconnaissait comme l’indication d’une absence de danger.
Le quator se mit donc à poursuivre sa marche sur le chemin forestier, devancé par Yvhann, tandis que leur environnement s’animait des bruits d’un mauvais temps s’amplifiant. Pas de précipitations encore, fort heureusement, seulement de la neige soulevée du sol ou décrochée des arbres par les bourrasques.
D’une voix un peu plus forte pour être entendue malgré le vent, Triskell poursuivit pour une Ylinya et un Aël’Telàwërith obligés de rester proches pour bien entendre, Ernst sur les talons :


- Aashor est un serviteur du Père de la Forêt. Ou un supplicié, selon d’autres points de vue. Je dirais que c’est un… mystique. Difficile de le décrire sans le voir. Il nous aide depuis plusieurs années à résoudre certains… problèmes, qui semblaient insolubles jusque-là. Parfois même dont nous ignorions l’existence… C’est lui-même qui m’a parlé de votre venue et de la nécessité qu’il y avait à vous trouver et vous amener à lui… Sans parler du but que vous poursuiviez. Je ne savais rien de tout cela avant de le voir il y a seulement deux nuits. C’est lui qui m’a fait mander et qui m’a confié la tâche que je suis sur le point d’achever. Après toute l’aide qu’il a apporté aux Ménestrels, je ne pouvais pas refuser de lui rendre ce service… Et puis j’y voyais l’opportunité d’un échange de bons procédés…

Aerys les suivait à quelques pas, l’arc prêt à tirer et l’œil partout à la fois.

PARCHEMIN

Déplacement silencieux - Yvhann : 17(d20) + 16 - 2 (sol avec débris) = 31 [réussite]
Yvhann avance en restant parfaitement silencieux.
Discrétion - Yvhann : 11(d20) + 19 + 5 (couvert végétal partiel) = 35 [réussite]
Yvhann n’est pas détecté.
Détection - Yvhann : 19(d20) + 14 = 33 [réussite]
Yvhann détecte une sentinelle immobile, quelques pas plus loin.


De son côté, ayant pris de l’avance, Yvhann s’immobilisa brusquement. A quelques pas de lui et légèrement enfoncée dans la végétation bordant le sentier, une sentinelle figée se tenait appuyée contre le tronc d’un noyer. Un elfe ou un demi-elfe, à priori. Drapé dans un large manteau aux couleurs des bois et ne bougeant aucunement, le grugach était certain que ses compagnons ne décèleraient pas le garde en passant à proximité. La sentinelle n’avait aucunement réagi et semblait ignorer qu’elle était épiée, aucune arme ne paraissant apprêtée. Plus haut, sur une branche, Floyr s’était posé, ayant perçu la présence en même temps que son maitre et attendant un ordre éventuel. Sang des Yössmar n’avait pas failli ! Il appartenait maintenant au Sy’Tel’Quess de décider s’il était préférable de surprendre la sentinelle ou de guetter sa réaction.
Au loin, il commença à déceler ce qui devait être la voix de Triskell couverte par le vent. Inintelligible mais se rapprochant, le garde ne tarderait pas à la discerner lui aussi, si ce n’était pas déjà fait…

écrit par: Yvhann Samedi 05 Septembre 2015 à 17h21
Le moment était doux pour le sauvageons. La période dans le domaine des ombres lui avait laissé un goût amer qui l'avait porté entre deux sentiments; celui d'y retourner pour abattre du Drow et celui de ne plus jamais y remettre les pieds. Peu importait maintenant car les deux pieds dans la neige faisait de lui un être heureux dans sa rage du moment.

Ils devaient impérativement continuer pour atteindre leurs but car si le vent continuait de souffler ainsi ils auraient une tempête d'importance dans la nuit et vu la température il pourrait aisément tomber beaucoup de neige et ralentir leurs avancé.

Il n'était pas aisé d'évoluer sans le moindre bruit sur cette neige qui cachait les fines branches prêtes à craquer si l'on y posait pieds. Son évolution était lente et contrôlé mais à certaine occasion il s'entendait lui même marcher ce qui lui fouettait l'orgueil mal placé. Le jeune forestier optait pour une avancé à quatre membres, tantôt se tenant par la main sur un tronc en même temps qu'il transférait son poids sur un pieds qu'il déposait sur une racine et ainsi de suite, ayant toujours deux points d'appuis dans sa marche féline.

Le résultat fut profitable car à un certain moment une silhouette apparut devant lui à quelques pas seulement. Une sentinelle sans aucun doute, donc ils devaient être au porte de leurs destination. Ne prenant comme à son habitude, aucune chance, il armait soigneusement son arc en y déposant une flèche et en tenait deux autre entre ses doigts puis mirait la nuque de la Sentinelle. À priori le guetteur ne semblait pas l'avoir entendu ni même vu et de cela le grugach en fut heureux.

Il laissait Floyr dans sa vigilance laissant tout loisir au groupe de continuer leur avancé et ainsi pouvoir observer la réaction de la sentinelle et ainsi déterminer si celle-ci était une menace ou pas, si tel en était le cas, le groupe servirait d'appât et lui exécuterait la menace. Il se surprit à agir de la sorte, en d'autre temps pas si lointain il aurait simplement éliminé le doute et l'aurait caché mais présentement sa nature changeait puis il en ressentait le bien fait. Il prenait du gallon en devenant plus adapté aux situations.

Restant bien caché en gardant une mire sur la sentinelle il entendit la voix à peine perceptible de Triskell qui allait dans très peu de temps avertir la sentinelle. La voix était douce même si le sauvageons la trouva trop criarde à son goût. Le druide-rôdeur était ambivalent sur elle, ne sachant pas sur quel pieds danser, d'un coté il la trouvait trop bavarde et de l'autre elle avait sur lui une attraction qu'il ne pouvait saisir. Pestant contre ses pensées inutiles et non créatrice pour le bien être de la mission il se préparait à décocher au moindre faux pas de la sentinelle. Intérieurement il voulait lâcher la tension de la corde d'arc, ceci l'aurait apaisé de sa rage du moment mais sa sagesse qui était pour lui une damnation, lui ordonnait d'apprendre sur le moment qui allait suivre. Il prit une grande inspiration silencieuse attendant la suite qui ne tarderait pas à venir.


Discrétion. Yvhann reste caché en armant son arc et se prépare à tirer si besoin est.

écrit par: Ylinya Samedi 05 Septembre 2015 à 17h52
La druidesse était indéniablement plus à l'aise maintenant qu'ils étaient à nouveau dans « leur » monde. Le fait de pouvoir relâcher Ernst et le laisser vivre sa vie sans craindre qu'il ne se perde à jamais dans un plan dont elle ne connaissait rien était un plus certain. Son ami canin communiqua d'ailleurs fort bien sa propre joie face à sa liberté retrouvée. La bleutée eut un léger sourire en coin en voyant avec simplicité le chien reprenait pied, ou patte, dans cette réalité, ne semblant pas s’attarder sur cette expérience dérangeante. Ylinya attendit que son compagnon ne revienne vers elle pour lui gratter affectueusement la tête avant de lui signaler de rester auprès d’elle. Même si elle le laissait relativement libre, elle n’avait aucune envie de lui courir après s’il se mettait à poursuivre l’odeur d’un quelconque animal ayant titillait ses instincts de chasseur…

Même l'approche d'une possible tempête n'assombrit en rien le soulagement qu’elle ressentait maintenant, la jeune femme appréciant en fait le vent qui gagnait en force et l’humidité qui se faisait de plus en plus présente dans le fond de l’air. Malgré leur récent passage en mer, la demi-elfe était toujours la première à apprécier lorsque le temps tournait à la pluie ou l’orage, souvent l’un des rares moments où elle pouvait véritablement se rapprocher de son élément de prédilection. La jeune femme inhala profondément, goûtant presque la tempête à venir, appréciant le vent tourbillonnant autour d’elle malgré sa violence grandissante.


-J’ai peur qu’il ne soit préférable de presser un peu le pas… Le temps est en train de tourner à notre désavantage…

Même si Ylinya appréciait ce genre de météo, elle pouvait parfaitement comprendre que ce n’était pas forcément le cas de ses compagnons, pour ne pas dire pas du tout… Et elle avait aussi suffisamment de bon sens pour savoir qu’il était certainement plus prudent de s’abriter rapidement avant que le gros de la tempête ne les touche. Bien qu’elle garde un œil sur ce qui se trouvait autour d’elle, son attention se focalisa plus sur les explications de la ménestrelle, d’autant plus qu’elle savait qu’elle pouvait avoir une totale confiance en Yvhann, Aerys, ainsi qu’Ernst, si jamais quelque chose les approchait…

Entendre Triskell commençait à être difficile à cause du vent, les forçant à se tenir proches d’elle mais ils commençaient lentement bien que sûrement à y voir plus clair… Supplicié n’était pas vraiment un terme qu’elle associait avec leur confrérie ou ses idéaux et cela l’intrigua que la ménestrelle qualifie Aashor de tel. Cela dit il était difficile de savoir comment ce mystique avait eu vent de leur venue et de la nécessité de les mener jusqu’à lui. Une vision quelconque ou un informateur particulièrement doué?


-J’imagine qu’il ne vous a pas dit comment il savait tout cela… ?

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 12 Septembre 2015 à 18h44
La gifle de froid poussée par une bourrasque d’un vent d’hiver chargé de l’humidité de la neige recouvrant la forêt de Cormathor fut une véritable bénédiction pour le prélat de Corellon. Se faisant, ce ne fut pas seulement le froid hivernal qui fouetta le Ar’Tel’Quess, la puissance de la Tapisserie rattrapa le théurge mystique qui ressenti avec une véritable délectation toute la force brute de la magie de Faerûn. Pour Aël’Telàwërith s’était la traduction simple qu’il venait de recouvrer toute sa puissance et ses pleines capacités.

La chevelure d’or flottant au rythme sauvage du vent, l’Armathor de Thüldae ferma un instant les yeux pour profiter pleinement de cette divine sensation. Il était de retour chez lui et c’était toute simplement très bon. Puis, il nota la présence de la neige. Si elle n’avait rien de surprenant dans la Haute-Forêt ou à Evereska à cette saison de l’année. Il lui semblait bien se rappeler qu’elle était plutôt rare dans la Forêt magique de Cormanthor qui bénéficiait d’un climat plus tempéré qu’ailleurs à cause, ou grâce, aux bons soins de l’Hexade. L’Ana-Sic-Silistri se rappelait avoir lu dans la bibliothèque d’Evereska, lorsqu’il préparait son premier voyage dans le Cormanthor, que la magie qui émanait de Myth-Drannor pouvait y être pour quelque chose. Cela n’avait jamais été réellement prouvé, à sa connaissance, mais cette notion semblait persister. Une chose était certaine, c’était qu’il était rare d’avoir de la neige plus de deux ou trois chevauchée par an. Se baissant, il prit un peu de cette neige dans sa main et la fit passer entre ses doigts. L’elfe solaire ne remarqua rien d’anormal et il passa à autre chose.

Cette autre chose fut la reprise de la progression à la nuit tombante. Les ordres de marche étaient connus et chacun retrouva naturellement sa place. Du regard Aël’Telàwërith suivit Yvhann qui ne tarda pas à disparaître. Alors son attention se reporta sur Triskell et sur les révélations qu’elle consentie à porter à leur connaissance. Ainsi Aashor restait une énigme et il le resterait certainement, jusqu’à ce qu’ils le rencontre. Il fallait bien avouer que cela commençait à tarder au Seigneur de Mythdaë de faire la rencontre de cet être et d’en apprendre d’avantage sur ce qu’il savait, comment il le savait ? Là-dessus, le Ar’Tel’Quess avait une petite idée. Il imaginait que ceux d’Eternelle-Rencontre ne devaient pas être totalement étrangers à tout ceci. Restait à savoir en quoi les Gardiens Sylvestres pourraient bien aider Aashor, à moins que ce ne soit lui qui leur apporterait son soutien. L’Armathor n’oubliait pas non plus qu’il devait surtout rencontre Elanil Elassidil qui faisait, à priori, office de chef du village d’Arbrelfique. Il y avait encore beaucoup trop d’inconnus dans cette équations, mais la patience n’était pas la moindre des qualités esti. Aussi, tout viendrait à point à qui savait attendre. Et le simple d’atteindre bientôt le village d’Arbrelfique était déjà une première victoire. Visiblement les autres envoyés de l’Île-Verte n’avaient pas eu tous cette opportunité.

La question légitime d’Ylianya n’aurait certainement pas de réponse, aussi l’elfe doré passa-t-il à autre chose.


- Je ne peux qu’abonder en ce sens ma sœur. Je ne serai pas mécontent de parvenir à notre destination. Puis, se retournant vers la Ménestrel tout en remettant la capuche de sa Alassëa sur sa tête, l’Armathor posa un regard songeur sur la jeune demie-elfe. Un… mystique ? Je dois bien avouer, Madame, que depuis que nous nous sommes rencontrés, vous n’avez de cesse d’aiguillonner ma curiosité. Tâchons déjà d’arriver jusqu’à Arbrelfique sains et saufs, et si possible avant que cette promesse de tempête n’arrive sur nous pour compliquer les choses. Alors Aashor aura toute notre attention. En attendant, quelles sont les dernières nouvelles de cette cité ? On dit que c’est ici que l’on trouve les plus beaux Tressym de tout Faerûn. Est-ce vrai ?

Puisqu’il serait difficile d’en apprendre d’avantage sur des choses que Tryskell disaient ignorées. Autant tenter d’apprendre un peu plus sur l’endroit qu’ils tentaient d’atteindre. Aël’Telàwërith avait entendu parler de ces fameux chat-ailés qui faisait le bonheur de certains mages. Mais il n’en avait jamais rencontré et il espérait bien pouvoir profiter de ce passage à Arbrelfique pour remédier à cet état de chose.


écrit par: Isandre Danathaë Samedi 03 Octobre 2015 à 12h11
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Dix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de journée, proche du crépuscule
Météo et températures : Froid (-2°C), vents moyens avec rafales atténuées par la végétation (-5 à -8°C ressentis)


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann, Aerys Tombesoir


user posted imagee Grugash était posément installé dans son attente vigilante, flèche encochée. La forêt animée par la tempête qui approchait constituait une furie désordonnée autour de lui, mais sa posture ne cillait pas. Face à lui, l’elfe sentinelle tardait à réagir, mais il est vrai que le bruissement omniprésent des frondaisons n’aidait pas à la chose. Il se passerait encore quelques instants avant que les compagnons d’Yvhann ne parviennent à leur hauteur commune. Ce dernier eut le temps de dévisager sa cible qui lui parut être un elfe des bois, probablement jeune.

Pendant ce temps, la barde acquiesçait silencieusement à la proposition d’Ylinya de se hâter vers leur destination, sans commenter davantage le sujet. Mais Aël’Telàwërith pressa immédiatement le propos en s’enquérant de l’actualité des lieux.


Les Tressym ? Répondit finalement Tryskell après un instant de réflexion. Ils sont plutôt courants du côté de Soirétoile, dans le Cormyr, si je ne m’abuse. Ils restent peu visibles par ici. Mais si vous rêviez d’en voir un, vous avez de la chance car le mage Ordinal bénéficie d'un tel familier… Et pour ce qui est des évènements récents entourant Arbrelfique, je dirais simplement qu’un certain inconfort règne dans les esprits. Entre les soubresauts de Montéloy la folle et les rumeurs trop nombreuses parlant d’Elfes Noirs entraperçus dans les méandres des forêts du Cormanthor, les cœurs demeurent voilés de sombres inquiétudes. Et ce mauvais temps qui n’est pas commun ajoute à l’ombre qui s’étend alentour…

Alors que la Ménestrelle répondait au prélat de Corellon, le bruit de leur conversation parvint enfin aux oreilles de la sentinelle discrète qu’Yvhann avait percée à jour. Le veilleur commença à très lentement relever un arc court que dissimulait son manteau lorsqu’un papillon aux couleurs éclatantes vint voleter juste devant son visage, ignorant les vents. Cela arrêta net le garde qui reprit sa posture d’origine et ne bougea plus.


écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 04 Octobre 2015 à 17h09
Le petit groupe continuait sa progression sous la frondaison nue des branches qui formaient une grande toile d’araignée dans le ciel crépusculaire. S’agitant et crépitant sous les assauts du vent tempétueux, elles faisaient siffler l’air passant dans les ramures. Ces moments là, avant la vraie tempête avait quelque chose de magique pour Aël’Telàwërith. C’était la toute puissance de la nature qui s’exprimait de façon visible. Le fond de l’air était électrique et le tout donnait une ambiance très particulière où ceux qui croyaient détenir la toute puissance sur la nature étaient remis à leur place de petits êtres insignifiants soumis au caprice de Mère nature.

L’elfe du soleil avait commis un impair en se fourvoyant sur l’endroit où l’on pouvait observer des tressyms à l’état sauvage. Pour autant, cette méprise lui avait donné une information que l’Armathor garderait dans un coin de son esprit. Il y avait donc au moins un mage à arbrelfique. Ce n’était pas réellement étonnant au vu de la communauté Esti qui vivait là. Et avec un peu de chance, le Ar’Tel’Quess pourrait faire quelques emplettes avant de poursuivre plus avant cette mission.

Pour le reste, il fallait s’attendre à un accueil plutôt froid de la part des habitants de ce village. Avec autant d’inquiétude, il ne fallait pas espérer que des étrangers soient vraiment les bienvenus. Ca ne dérangeait pas le théurge mystique plus que ça, mais ça n’allait certainement pas les aider pour obtenir des renseignements. Les gens d’ici ne seraient probablement pas trop enclins à parler de leurs problèmes. Restait toujours les rumeurs de taverne, où l’on apprenait souvent plus de choses en tendant l’oreille qu’en posant des questions. Visiblement, les Dhaerow restaient le problème premier du secteur. En Cormanthor ce n’était pas vraiment étonnant, mais ça démontrait l’ampleur de la tâche à laquelle Mythdaë se devait de s’allier pour assurer l'équilibre de la nature et permettre le retour des elfes sur leurs terres ancestrales.

L’Ana-Sic-Silistri se tourna vers la Ménestrel pour lui répondre.


- Oui ça serait intérêt que je ferai la connaissance du mage Ordinal. Outre ma curiosité envers son familier, j’aurai quelques petites choses à voir avec lui. D’ailleurs, peut-être qu’Arbrelfique à un temple dédié au Seigneur de la Seldarine ?

Il remit en place la capuche de sa Alassëa qui venait de subir une rafale de vent. Aël’Telàwërith tira sur les cordons qui allaient resserrer un peu l’ouverture de la capuche pour lui permettre de rester en place.

- Hé bien, je suppose que la nouvelle que nous allons leur donnée ne leur apportera beaucoup de réconfort. Ce drow, dans le plan de l’Ombre n’a rien de bien rassurant. Je ne sais pas ce qu’il pouvait faire là, mais s’ils sont nombreux à pouvoir voyager de la sorte, on peut s’attendre au pire. D’ailleurs à ce sujet, vous qui connaissez bien ce plan. Serait-il possible de s’affranchir d’une rivière dans notre plan en passant par le plan de l’ombre ?

Cette question taraudait l’esprit du théurge mystique. Mythdaë mettait en place des défenses qui devait mettre la Cité Blanche à l’abri. Mais l’elfe doré n’avait jusqu’à présent jamais pensé à la possibilité de passer l’obstacle des eaux baignant l’archipel du crépuscule. Mais tel était le cas, alors outre le problème du portail, il faudrait se pencher sur cette question pour savoir comment on pouvait prévenir une attaque par se biais. En fonction de la réponse de Tryskell, tous deux auraient probablement une longue conversation à ce sujet là.

écrit par: Ylinya Samedi 10 Octobre 2015 à 11h04
Ylinya se doutait bien qu’elle n’aurait pas une réponse de la part de Tryskell. A ce stade, elle ne pouvait pas vraiment mal le prendre, elle savait qu’ils n’en sauraient véritablement plus qu’une fois qu’ils seraient face à face avec ce mystérieux mystique… La jeune femme s’y était résignée et préférait se concentrer sur des sujets plus pressants pour l’instant. Comme la tempête qui semblait se renforcer de minute en minute. Si la Bleutée appréciait toujours lorsque la nature s’exprimait pleinement et librement, lui permettant aussi de se rapprocher de son élément naturel, cela ne l’empêchait pas de s’inquiéter des répercutions de tels épisodes. Et c’était sans compter sans la remarque relativement inquiétante de leur guide…

La jeune femme avait un lien particulier avec la nature, peut-être moins “forestier” que ses compères mais tout aussi marqué… Il y avait des choses avec lesquelles il ne fallait surtout pas jouer et la nature en faisait bien partie. Tout était question d’équilibre et, souvent, d’humilité. Deux éléments qui avaient parfois tendance à échapper à certains. Certains qui avaient tendance à chercher à maîtriser ce qu’ils n’avaient aucun droit de contrôler, quand ce n’était pas tout simplement les conséquences de choix malheureux. Une météo inhabituelle et particulièrement “agressive” pouvait donc être le reflet d’une activité malveillante. Non que la région ne semblât pas déjà assez pourvue en la matière si on se basait sur la seule présence de drows…


-Vous savez depuis combien de temps la météo est “anormale”?

La jeune femme ressentit donc le besoin de se regrouper quelque peu. Elle rattacha du mieux qu’elle put ses cheveux avant de rabattre sa capuche, essayant de limiter la gêne occasionnée par le vent de plus en plus violent. Quelques mèches rebelles persistaient à vouloir obscurcir sa vue mais rien qui ne pourrait devenir potentiellement handicapant… Un court sifflement signifia à Ernst qu’il devait se rapprocher d’elle et rester à portée. Solide gaillard, le chien ne semblait pas vraiment dérangé par le changement de météo. Elle soupçonnait d’ailleurs qu’il serait probablement plus gêné par un climat chaud et sec que celui du nord… Le canidé semblait plutôt profiter de l’occasion que le vent lui offrait en charriant toutes sortes d’odeurs.

Quant à elle, même si elle n’avait pas la truffe au vent comme son compagnon, elle essaya de mieux reporter son attention sur cette tempête imminente. Etait-ce seulement la nature qui décidait de rappeler à tout un chacun qu’elle prévalait sur tous ou quelque chose d’autre était-il à l’oeuvre derrière tout cela?


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Survie ou Connaissances de la nature pour en savoir plus sur ce qui va nous tomber sur le coin du nez?

écrit par: Yvhann Samedi 10 Octobre 2015 à 13h31
L’attente était délicieuse pour le grugach mais surtout l’apprentissage de la situation présente. Il aimait étudier les comportements des autres sentinelles, appréciant surtout sa position actuel, étant le chasseur qui avait bien en mire sa proie qui ne l’avait pas encore aperçut ni même entendu. Intérieurement il ronronnait de satisfaction ayant même la malice d’esprit de s’approcher d’avantage pour surprendre encore plus sa proie lorsque sa sagesse le retint dans son élan fauve.

Il regrettait la position d’infériorité du lunaire et en même temps la démangeaison de lui laisser savoir sa présence le mettait mal à l’aise. Pourquoi se moquer d’un jeunot? Juste pour lui offrir la leçon gratuite de sa vie qu’il à manqué de vigilance et que de ceci, un sale draerow l’aurait occis avec plaisir.

Il allait décocher une flèche pour lui couper une mèche de cheveux qu’il pourrait garder en souvenir mais une voix douce entremêlé dans le vent lui susurrait une sagesse lointaine et antique. Il sourit intérieurement de cette maudite sagesse puis laissait sa nature sauvage prendre le dessus. Étirant légèrement plus sa corde d’arc pour une meilleur mire il ajustait son oeil visant le coté gauche de la nuque du lunaire pour lui couper une mèche qu’il regretterait.

Le vent se chargeait alors d’une leçon d’humilité, le guetteur néophyte se mit à vouloir relever un arc, il devait surement avoir entendu le groupe approché et il se préparait à faire se qu’il ferait lui même, les tuer. Sa mire changeait automatiquement pour la nuque. Ses doigts glissèrent légèrement pour laisser aller la flèche faire son oeuvre au noir quand une sublime action imprévue se présentait aussi subitement que merveilleusement. Un papillon aux couleurs éclatantes vint changer le reste de vie qui restait au lunaire. Émerveillé par le phénomène judicieux qui décontenançait le sauvageons, la réalité du moment donnait raison à la sagesse pour la leçon.

Le faciès stoïque, le druide- rôdeur optait volontiers, lorsque la sentinelle reprit sa position initiale, d’un jeu d’épaule assuré du dernier des Yössmar pour faire craquer la corde tendu de son arc, avertissant ainsi l’imprudent guetteur que son existence tenait qu’à un fil.

La position dissimulé que lui offrait la végétation locale lui permettait de rester bien absent visuellement mais il décidait de laisser voir sa personne que lorsque le groupe se fit présent sur l’étroit sentier. Il baissait alors son arme en sifflant Floyr pour la suite de la route qui leurs restaient à poursuivre. Il n’étaient pas encore arrivé et la présence de draerow proche lui laissait un amer goût de vengeance dans l’esprit, valait mieux se presser d’arriver avant la tomber de la nuit.

écrit par: Nirannor Mercredi 12 Octobre 2016 à 05h45
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de journée, proche du crépuscule
Météo et températures : Froid (-1°C), vents très faibles avec chute de neige


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann



PARCHEMIN

Connaissance de la Nature - Ylinya : 8(d20) + 9 = 17 [réussite]
Ylinya pressent des chutes de neige pour la nuit à venir.


user posted imagealgré les pressentiments du gardien errant, le vent diminua fortement obligeant les branches des arbres à des positions plus figées. Le guetteur Sy'Tel'Quess les imita et maintenait la corde de son arc tendue, prêt à libérer le trait assassin sur le Grugach. Des flocons de neige tombèrent de la voûte céleste, traversèrent le rideau vert pour venir s'échouer sur le sol tel une myriade d'étoiles dans un ciel d'été. La nuiteuse s'installait doucement sur les terres du Cormanthor et ses environs.

Soudain des bruits se firent entendre à l'arrière du petit groupe. D'instinct les aventuriers détournèrent la tête et aperçurent quelques pieds plus hauts, perché sur la branche d'un gros chêne, un elfe à la musculature imposante et au visage tatoué comme certaines tribus du Nord. Une coutille à la main, un cimeterre à sa ceinture, l'elfe vert lança à la barde des paroles empreintes d'ironie, trois autres de ses congénères, progressant d'arbre en arbre, arrivèrent rapidement et silencieusement derrière lui.


Ra’quenhir


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Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village.


La barde, croisa les bras devant elle, prit un air renfrogné et répondit sans se démonter.

Tryskell Ilphukiir


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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


Puis Tryskell présenta l'inconnu aux gardiens sylvestres, pendant que ce dernier et ses acolytes descendirent de leur perchoir pour venir près du groupe.

Tryskell Ilphukiir
- Je vous présente, Ra'quenhir, capitaine de la garde d'Arbrelfique et occasionnellement mon amant. Professionnel mais manque parfois d'endurance pour certaines choses de la vie.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


Le militaire fit fi de la dernière remarque et préféra faire un signe de la main au guetteur devant eux. Ce dernier libéra la tension dans son bras, relâcha son arc et se positionna sur le chemin, non loin de la Sentinelle. Accompagnés de cette garde rapprochée, ils avancèrent rapidement dans le dédale de cette forêt tout en suivant un ru, la ménestrel en profita pour répondre aux questions des uns et des autres, enfin tenta d'apporter à chacun des réponses satisfaisantes. Elle commença par la seule dame de ses hôtes, celle dont une partie du sang venait de la Grande Mer et termina par l'Armathor de Thüldae, adorateur du créateur des Tel'Quess.

Tryskell Ilphukiir
- Il arrive parfois que la météo devienne étrange depuis quelques temps, personne ne peut dire si cela provient des dérèglements liés aux portails ou tout simplement par caprice de Mère Nature. Même les plus sages du village n'ont encore résolu ce problème.
Le village d'Arbrelfique a des lieux de prières et vous en trouverez un dédié au seigneur de la Seldarine. Quant à savoir si le passage dans le plan des ténèbres permettait de franchir une étendue d'eau, je ne le pense pas. D'après l'expérience que j'en ai, il permet un voyage rapide entre deux points mais garde le terrain du plan matériel. Mais cela mériterait une expérimentation pour valider mes dires.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


Les derniers mots de l'Ar'Tel'Quess venaient d'échouer dans les oreilles pointues des visiteurs quand apparues au détour d'un lacet du petit ruban liquide, les premières habitations d'Arbrelfique. Nichées aux creux d'arbres millénaires ou dans des habitats troglodytes, leurs ouvertures laissaient échapper des lumières bleutées. Quelques elfes armés virent à leur rencontre mais s'en retournèrent à leurs occupations dès qu'ils aperçurent le capitaine Ra'quenhir. Tryskell emmena directement les gardiens sylvestres vers la seule auberge du village, la taverne de l'esprit des arbres et laissa son amant et ses hommes à leurs occupations militaires.

La barde entra la première dans l'établissement, lança un bonsoir à la cantonade et se dirigea vers une table libre. Si les clients attablés ne s'attardaient pas sur elle, il en fut autrement lorsque les gardiens sylvestres passèrent le pas de la porte. Les messes basses et les regards inquisiteurs augmentèrent à la vitesse d'un destrier noir en plein vol et se propagèrent de table en table au fur et à mesure de la progression des visiteurs étrangers. Une fois installés, Tryskell héla la serveuse et commanda de quoi restaurer la petite troupe.

Dehors, la neige redoublait d’intensité et des feulements sourds se faisaient entendre.


écrit par: Aël’Telàwërith Vendredi 14 Octobre 2016 à 22h07
Dehors par la fenêtre les lourds flocons de neige tombaient drus au fur et à mesures que le ciel s’obscurcissait. Profitant de la température ambiante et pas mécontent d’être arrivé avant la tempête de neige qui semblait vouloir s’annoncer. Le théurge mystique repassait en mémoire les derniers moments de cet épique voyage qui les avait finalement menés à destination. Finalement, les gardiens sylvestres n’avaient pas démérité, après tout les émissaires choisis par les autorités d’Eternelle-Rencontre n’avaient pas tous connu le succès d’arriver jusqu’à Arbrelfique. Mais eux étaient là, et finalement la mission ne faisait que commencer, même si les épreuves déjà passées n’étaient qu’un préambule à ce qui allait venir.

Ra’quenhir le capitaine de la garde d’Arbrelfique était maintenant prévenu que les drows rôdaient dans les dédales du plan de l’ombre et qu’ils pouvaient leur permettre de surgir n’importe quand et n’importe où. Le Seigneur de Mythdaë pensa qu’à n’en pas douter, ils y auraient plus d’un garde qui allaient les maudire de cette nouvelle qui les obligeraient à passer une bonne partie de la nuit dans le froid et sous la neige.

Dans la petite taverne, le noble Evereskan n’avait pas manqué de remarquer les regards suspicieux et les messes basses qui s’échangeaient entre les clients. Il n’y avait rien de très surprenant là-dedans. Après tout le village semblait vivre des heures difficiles où des forces sombres agissaient sous le couvert des ombres. Preuve s’il en fallait, la disparition des émissaires de l’Île-Verte. Aël’Telàwërith préféra faire profile bas et ne pas relever les manquements que les culs-terreux d’Arbrelfique faisaient montre en présence d’un noble Ar’Tel’Quess.


¤ Mon bon Aël, tu te ramollis… Que la Couronne d’Arvandor les gardes. ¤

Puis revenant, à Tryskell, le théurge mystique prit la parole.

- Votre aide nous a permis de gagner un temps précieux. Que le Seigneur de la Seldarine vous bénisse. Pour autant, je souhaiterai profiter de ce temps gagner et ne pas traîner plus que nécessaire. Vous savez avec qui nous devons nous entretenir. A la vue des regards qui nous couvent, notre présence en ces lieux ne tardera pas à faire le tour d’Arbelfique. Les autres pourraient bien vouloir répéter ce qu’ils ont déjà fais à nos amis. Je suppose qu’ils voudront le faire avant que nous puissions voir notre amie. Vous comprendrez dans ces conditions que goûter à l’hospitalité d’Arbrelfique ne soit pas notre priorité. Quand pourrons-nous rencontrer notre « amie » ?

L’Armathor de Thüldae avait soigneusement évité de donner des noms et trop de détail. Aël'Telàwërith ne savait pas quelles oreilles pouvaient entendre ses propos. Si les habitants d’Arbelfique avaient des raisons d’être suspicieux, lui en avait tout autant. Visiblement le village n’était pas des plus ouvert sur l’extérieur, et la simple arrivée de quartes voyageur semblait ne pas passer inaperçue. A moins que ce ne soit sa présence à lui, qui ne passait pas inaperçu. Il se pouvait aussi très bien, qu’au fond du Cormanthor, on ne rencontra pas si souvent des elfes dorés. Il lui faudrait peut-être remédier à cela. Toujours était-il, qu’il leur faudrait rester des plus vigilants jusqu’à ce qu’ils aient pu entrer en contact avec Elanil Elassidil.

écrit par: Ylinya Samedi 15 Octobre 2016 à 11h17
Le fond de l'air avait ce petit coté piquant et humide qui caractérisait l'arrivée de la neige. C'était une sensation qu'elle avait appris à rapidement reconnaître et secrètement apprécier au fil des années. Après tout peu de gens aimaient ce qui était la plupart du temps qualifié de « mauvais temps »... Faisant partie d'une certaine minorité, la Bleutée appréciait toujours une bonne pluie et la neige avait toujours eu le pouvoir de la fasciner, et le garderait probablement longtemps. La Nature changeait radicalement sous un manteau de poudreuse et un silence surréel avait tendance à s'installer. A ses yeux, il y avait toujours quelque chose de magique dans une chute de neige...

Cela dit, la jeune femme n'était pas complètement naïve et ignorante, elle savait son appréciation biaisée. Toutes les chutes de neige ne méritaient pas forcément leur lot de poésie et les blizzards et autres tempêtes pouvaient rapidement ternir toute approche romantique du phénomène météorologique. Aussi, bien que l'idée de voir à nouveau tomber la neige l'enchantait, elle se préparait surtout à affronter une tempête digne de la région. Une tempête qu'elle espérait naturelle et non résultant d'un quelconque sort...

Absorbée par l'arrivée de la neige, la druide n'avait pas été suffisamment attentive à son environnement, se reposant aussi probablement un peu trop sur ses compagnons, et fut tout aussi surprise qu'eux en découvrant qu'ils n'étaient pas si seuls que cela dans les bois. Elle accueillit donc la remarque de Ra'quenhir comme l'élève accepte la remontrance d'un professeur dur mais juste... Il faudrait qu'elle travaille sur cela et qu'elle ne se laisse plus aussi facilement distraire... Ernst, quant à lui, vécut un peu moins bien cette rencontre surprise et, le poil hérissé, chercha plutôt à se placer entre les nouveaux venus et son amie.

La phrase de bienvenue que s’apprêtait à énoncer la Bleutée mourut sur ses lèvres lorsque le sens des paroles de Tryskell s'imposa brusquement à elle. Ses joues prirent une teinte étrangement violette alors qu'elle muait ses salutations en un salut un peu plus formel et un peu raide, probablement dû à sa gêne naturelle. Pendant un court instant elle se demanda si cette façon de présenter le Capitaine était la preuve du sens de l'humour de la Ménestrel ou une façon plus ou moins délicate de faire passer un potentiel message...

Malheureusement Tryskell ne fut pas en mesure de lui en apprendre beaucoup plus sur les changements météorologiques de la région... Visiblement elle n'était pas la seule à se poser la question mais personne, jusque-là, n'était en mesure d'infirmer définitivement cette possibilité. Elle ne savait pas si elle était à même d'aider là où plus sages et expérimentés qu'elle avaient échoué mais elle se promit de rester attentive à toute information concernant le climat...

Arbrelfique avait vraiment son charme propre et la druide regretta qu'ils aient à la découvrir alors qu'ils étaient en mission et que la situation était pressante. Il faudrait qu'elle prenne le temps de revenir par la suite pour mieux visiter les lieux... Sa politesse naturelle la poussa à saluer les gens présents dans la taverne mais ce n'était rien en comparaison de l'entrée de Tryskell car tout juste un filet de voix s’échappât-il de sous sa capuche. Le poids suspicieux des regards et murmures des clients se firent lourdement sentir sur ses épaules, lui rappelant des souvenirs qu'elle aurait préféré garder profondément enfouis.

Ce n'était malheureusement pas des réactions auxquelles elle était étrangère, ayant plus d'une fois déclenché la suspicion, allant même jusqu'à la violence, de par son allure peu « conventionnelle ». Cela voulait aussi dire qu'elle y était habituée, voir qu'elle s'y était résignée... Rentrant un peu la tête dans les épaules, elle laissa donc les regards et propos suspicieux glisser sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard, préférant se concentrer sur la chance qu'ils avaient de pouvoir enfin s'installer dans un endroit où ils étaient, officiellement, en sécurité. Cela ne l'empêcha pas de rester très attentive aux clients autour d'eux, sachant combien une situation pouvait rapidement se détériorer quand l'ambiance était aussi tendue. Sans compter qu’ils allaient enfin rencontrer qui de droit. Normalement...


écrit par: Yvhann Mercredi 26 Octobre 2016 à 14h01
La sagesse légendaire du grugach venait, pour une rare fois, d’échouer et la leçon d’humilité qu’il vivait, l’enrageait à un point presque sauvage. Si de l’extérieur rien ni paraissait dû à son impassibilité, l’intérieur était comme un volcan en éruption.

* Le chasseur chassé.*

Se dit-il avec méprit de lui même et une déception presque maladive, il venait de faire honte aux gardiens sylvestres, il c’était lui même ridiculisé face au Sy’Tel’Quess en plus de mettre la vie de ses compagnons en danger. Les souvenir pénibles refaisaient surface pour le hanter une fois de plus et sa déception marquerait aussi au burin, l’esprit du sauvageons. Il avait faillit une fois de plus et ceci n’était pas acceptable, il ne pouvait se permettre des erreurs aussi naïves qu’immatures. Le druide-rôdeur c’était fait avoir comme un bleu; il n’osait même pas imaginé si cela aurait été un sale Drow à la place du comité d’accueil. Méritait-il son rang? Songeait-il enragé de son innaptitude.

En remettant son arc et ses flèches à leur endroit respectif il choisi se moment pour se faire une incision à la joue droite de son poignard qu’il avait d’attaché au poignet. Cette marque comme les trois autre qui l’accompagnait lui rappelait la mort mais surtout son inefficacité, ses erreurs punissables qu’il porterait comme la honte de sa famille. Son être se fermait et devenait de marbre.

Il sifflait Floyr pour qu’il continue de veiller même si lui aussi avait faillit à les avertir de la présences du comité d’accueil. Par la suite le mutisme du dernier des Yössmar faisait oeuvre, après avoir laisser le cortège passer il se positionnait a la suite de leur groupe jusqu’a Arbrelfique puis restait tout aussi de marbre et ce, même à l’auberge. Restant debout il luttait pour ne pas ressortir, il avait besoin de solitude et il savait que les parlementaires débuterait et ceci lui donnait presque la nausée. Comme la nature dans son chaos intarissable était pleine de surprise, un feulement sourds se fit entendre puis cela ne pouvait pas mieux tomber pour fouetter l’esprit tourmenté du grugach. Calme, il tournait des talons sans mots dire puis sorti profiter de cette merveilleuse température qui saurait le remettre en état. Dans sa marche solitaire il récitait silencieusement le credo des gardiens errants en prenant un soins excessif à la prononciation.

écrit par: Nirannor Vendredi 28 Octobre 2016 à 14h40
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de journée, crépuscule
Météo et températures : Froid (-1°C), vents très faibles avec chute de neige


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya
user posted imagea serveuse, une Sy'Tel'Quess vêtue d'une robe verte et d'un tablier usé par le temps, ses cheveux attachés en deux longues nattes descendant jusqu'à sa taille, apporta à la tablée un large plateau en bois d'hêtre. Dessus, quatre assiettes fumantes et autant de pintes remplies d'un breuvage couleur tourbe. Elle les positionna devant chaque convive, enfin presque car Le grugach n'eut le courage de traverser entièrement la grande salle sous les regards appuyés des clients, puis elle s'essuya machinalement les mains sur ses vêtements et souhaita aux aventuriers un bon appétit. Tryskell la remercia d'un signe de tête et lui fit comprendre de mettre l'addition sur son compte. La serveuse acquiesça silencieusement et rejoignit le zinc de la taverne.

Malgré des regards toujours dirigés vers leur table, l'elfe de la lune aux yeux verts apporta au premier Armathor de Thüldae quelques éléments de réponse même si ces derniers, énigmatiques, allaient sûrement être insuffisants à l'empressement de son invité.


Tryskell Ilphukiir
- Merci pour vos compliments, je n'ai fait que mon travail si je puis m'exprimer ainsi mais mangeons, il est inutile de se rendre près de notre amie le ventre vide. D'ailleurs elle me le reprocherait. Permettez-moi de vous trouver pour un fils du Créateur, bien pressé, presque autant que les humains.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


La ménestrel offrit un large sourire à sa boutade laissant entrevoir la blancheur de ses dents puis, elle piqua avec son couteau un morceau de légume, le dégusta religieusement et ne fit aucun commentaire sur l'absence du gardien errant, supposant que ses raisons l'emportaient sur la bienséance. D'ailleurs elle ne releva pas non plus le silence monastique de la bleutée, mettant cela sur le compte de la chaleur du feu de la cheminée ou de la fatigue du voyage.
Après avoir bu une gorgée de la boisson que certains auraient pu prendre pour du jus de terre, elle interrogea ses deux hôtes sans détour.


Tryskell Ilphukiir
- Sans vouloir m'immiscer dans vos affaires, pourquoi voulez-vous voir la responsable d'Arbrelfique ? Vous comprendrez aisément que vos réponses détermineront le bien fondé pour une rencontre avec notre guide.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


Dehors la neige tombait de plus en plus dru.



Narration: Yvhann

Une goute de sang coula le long de sa joue puis vint s'écraser sur le manteau blanc laissant sur l'immaculée, la trace d'une erreur indigne de son rang. Le druide rôdeur accompagné de son compagnon ailé, s'était échappé d'un lieu bien trop peuplé et trop bruyant à son goût, préférant goûté à la rudesse du climat, même si ce dernier avait diminué d'un cran depuis l'intensification de la chute de neige. Malgré la légèreté de ses pas, ses empreintes se faisaient plus profondes, aucun doute que n'importe lequel de ses ennemis auraient pu le suivre sans mal. Mais au milieu du village d'Arbrelfique, il ne craignait pas grand chose. Il savait qu'à sa périphérie, des elfes gardiens dont le professionnalisme n'était plus à démontrer, en protégeaient l'accès.

Le dernier des Yössmar marcha de longues minutes sans croiser un quidam, allant d'habitations en habitations guidé par les lumières bleutées qui les illuminaient. Les feulements lointains à ce qu'il pouvait en juger, rythmaient ses pas dans le noir ambiant. Si ces cris pouvaient en effrayer plus d'un, Yvhann se sentait presque attiré par eux. Une force indescriptible dans son bas ventre le poussait à en savoir plus sur ce qui se cachait derrière. Mais pourrait-il garder la tête froide et ne pas faire courir de risque à cette délicate mission dont il avait la charge avec ses deux compagnons gardiens sylvestres, pour une curiosité peut-être mal placée ?

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 05 Novembre 2016 à 19h22
Les victuailles venaient d’être posées sur la table, et si l’Armathor de Thüldae gardait sa mission en priorité, il devait bien admettre qu’il avait faim. Il leva sa main droite pour se saisir de son couvert, lorsque la pique de l’elfe lunaire lui parvint. L’elfe doré darda un regard sévère sur Tryskell. L’insulte était par trop grossière et le théurge mystique dû presque se mordre la langue pour ne pas remettre la Menestrel à sa place. Il se détendit lorsqu’il vit le large sourire de la Teu’Tel’Quess. Il était évident que la réplique relevait plus d’un humour que l’elfe du soleil ne goutait guère, qu’une pique lancée à son encontre. Préférant ne pas se froisser avec la seule personne qui pouvait le mener à Elanil rapidement. Il laissa glisser la boutade comme l’eau sur les plumes d’un cigne.

Il reprit donc la progression de son geste un instant suspendu pour gouter lui aussi aux légumes qui tapissaient le fond de son assiette. Et, ce n’était pas mauvais du tout. La première bouchée allait en appeler d’autres afin de reconstituer ses forces pour la suite.

Aël’Telàwërith regarda au-dessus de l’épaule de Tryskell à la recherche d’une silhouette bien connus, mais il ne vit aucune trace du sauvageon.


¤ Par le luth de Corellon, Yvhann qu’est-ce que tu fais ? ¤

L’absence du Ly’Aegisir des Gardiens des Feuilles était une source d’inquiétude pour le prêtre-mage. Les deux premiers émissaires de l’Île-Verte n’avaient pas pu trouver le chemin jusqu’à Elanil. Et faute de preuve du contraire, ils étaient même considérés comme mort. Savoir Yvhann seul dehors n’avait rien d’apaisant. Certes le druide-rôdeur n’était pas un novice, loin de là. Mais visiblement, la garde d’Arbrelfique avait quelques personnels qui l’étaient tout autant. Décidemment, rien ne se passait comme le noble l’espérait. Voilà que leur groupe venait de se séparer. Ce n’était pas de bon augure. D’un autre côté, vu l’humeur massacrante d’Yvhann, il valait mieux qu’il se détende les nerfs avant d’entrer dans cette taverne crépit d’yeux inquisiteurs. Toutefois, Aël’Telàwërith n’était pas tranquille.

C’est alors que leur hôte posa une question qui ne manqua d’entraîner un soulèvement d’un sourcil de l’elfe doré. Son visage se referma quelque peu, et le sourcil tant surpris qu’interrogateur resta en l’air un moment. La mission diplomatique pour laquelle ils avaient été engagés restait sensible. Le Mah-Faersuoress restait fidèle à la cause des Gardiens Sylvestres, évidemment. Mais il avait également un devoir vis-à-vis de tous les enfants de la Couronne d’Arvandor. Allez crier sur tous les toits que la reine Amlaruil Fleur-de-Lune cherchait des appuis pour préparer le retour des Tel’Quessir dans le Cormanthor n’était pas une bonne idée. Surtout si cela impliquait que les Menestrels s’en mêlent. Aël’Telàwërith avait déjà entendu parler de cette organisation. Elle n’était pas mauvaise, mais à priori ils avaient la faculté de s’occuper de tout. Si Tryskell était une elfe et qu’elle pouvait être, elle aussi, fidèle à la Reine d’Eternelle-Rencontre. Mais sa loyauté pouvait aussi aller d’avantage à son organisation. Il était donc pas possible pour l’Armathor de lui divulguer ce genre de renseignement.


- Tient donc, il faut maintenant une raison particulière pour rencontrer votre guide ? Y’aurait-il quelque chose que vous ne n’auriez pas dit sur la situation ici ? S’il vous faut une raison, ou plutôt montrer patte blanche, alors je pense que le fait que le Seigneur Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, héritier la maison Aëryndra et prélat du Seigneur de la Seldarine demandant une audience devrait suffire, non ?

Tryskell était une elfe de Cormathor, barde qui plus est. Il y avait donc des chances pour qu’elle connaisse suffisamment l’histoire de la cour elfique pour faire le rapprochement. Il fallait remonter loin dans le temps, très loin pour trouver les origines de la maison Aëryndra. Alystaë, qui était depuis devenu la guetnorn veillant sur la bibliothèque secrète de Mythdae et qu’Aël’Telàwërith appelait affectueusement « sa tante » n’était autre que la nièce de Tannivh Irithyl, le cinquième Coronal de la Cour Elfique. C’était sous son rysar que la Tour Biscornue avait été prise aux Drows mettant fin à des siècles de conflit. La mère d’Alystaë s’était mariée avec un fil de la famille Dahast et avait prit son nom. Autant dire que le rang de noblesse hérité du Seigneur de la Cité Blanche avait de quoi imposer une simple entrevue avec la guide d’Arbrelfique. Si la barde avait la moindre connaissance historique des elfes du Cormathor, elle n’aurait pas vraiment d’autres solutions que d’accéder à demande du théurge mystique.

[elfique]- Si tel n’était pas le cas, nous désirons entre autre avoir des renseignements sur une tribu d’Alu’Tel’Quess qui devrait vivre non loin de vos côtes. Il n’y a rien de bien exceptionnel là-dedans. Du moins rien qui ne concerne vraiment votre organisation. Sans vouloir vous manquer de respect.

L'avantage de l'espuar, c'était qu'il permettait également de laisser passer des émotions entre les mots. Et Aël'Telàwërith ne s'était pas gêné pour faire ressentir à Tryskell que le fait qu'elle puisse s'offusquer était bien le dernier des cadets des soucis du théurge mystique. Les enjeux étaient en réalités bien plus important que l’égo d’une Ménestrel. Et elle n'en saurait rien de plus. Il était clair que le petit groupe des Gardiens Sylvestres ne voulait aucun mal à Elanil, et s'était bien suffisant pour le prêtre-mage.

écrit par: Ylinya Dimanche 06 Novembre 2016 à 12h13
La jeune femme remercia la serveuse d'une voix discrète lorsque cette dernière posa assiette et pinte devant elle. Elle jeta un regard inquiet vers la porte que venait de prendre Yvhann... Elle se doutait que l'ambiance même de la taverne pouvait être un peu trop étouffante pour quelqu'un comme lui mais après ce qu'ils avaient vécu, elle rechignait à perdre de vue l'un de ses compagnons. Même si elle estimait qu'il ne risquerait probablement pas grand chose dans les rues d'Arbrélfique, d'un parce que la cité était bien gardée, de deux parce qu'il savait se défendre... Pour l'instant ils en savaient trop peu sur ce qu'il s'était passé avec les autres émissaires mais elle se doutait que la prudence naturelle d'Yvhann jouerait en sa faveur... La jeune femme ravala donc son inquiétude, peu désireuse de devoir expliquer à haute-voix pourquoi la soudaine absence de leur compagnon la mettait dans tous ses états...

Si elle comprenait qu'il valait mieux généralement ne pas chercher à se précipiter, dans d'autres car le temps était une denrée dont ils ne disposaient pas à foison... Pour le coup, Tryskell ne semblait pas vraiment saisir l'urgence de la situation. D'un autre coté, ce n'était pas elle qui s'était retrouvée dans les égouts d'une cité largement reconnue pour le traitement qu'elle faisait subir aux extérieurs... Ils avaient déjà perdu un temps précieux à chercher à s'en sortir vivant et la Bleutée n'avait pas vraiment envie que d'autres subissent le même mauvais coup du sort. Et c'était sans compter les questions qui restaient encore sans réponses et qui concernaient des personnes disparues.


-Le temps est malheureusement une denrée rare pour certains...

La druide offrit un sourire en coin discret à Tryskell comme si elle n'osait pas renchérir sur sa pointe d'humour... Après tout, ne souffrait-elle pas plus que d'autres du temps qui s'écoulait, elle qui n'était pas une elfe « pure »... ? Malheureusement la suite de leur mission dépendait désormais de son bon vouloir et ils ne pouvaient pas vraiment se permettre de se la mettre à dos.

Elle s'empara de sa pinte mais resta interdite devant son contenu, se demandant ce que c'était exactement. La barde semblait boire l'étrange boisson comme s'il s'agissait d'eau mais Ylinya reposa prudemment son verre pour plutôt reporter son attention sur le contenu de son assiette. Déguster le plat encore fumant que l'on venait de leur servir lui offrit aussi le temps de la réflexion...

Ylinya ne savait pas trop jusqu'à quel point ils pouvaient se permettre de parler avec Tryskell. Son appartenance aux Ménestrels avait tendance à jouer en sa faveur mais ils étaient dans un lieu ouvert dont les occupants avaient l'ouïe fine. Or les dernières personnes à avoir occupé leur place avaient disparus sans laisser de traces, ce qui laissait à penser que quelqu'un n'avait pas spécialement envie que des pour-parler entre Arbrélfique et Eternelle-Rencontre puissent avoir lieu. Elle se voyait donc mal afficher aussi publiquement leur mission.

Pour autant, il y a bien des choses qu'ils pouvaient dire sans trop de risques et se rapprochant suffisamment de la vérité pour pouvoir apaiser la curiosité de Tryskell. C'était le genre de jeu auquel elle n'était pas habituée mais elle soupçonnait Aël’Telàwërith d'en connaître toutes les règles et les finesses. Ce qu'il confirma promptement en répondant habilement à la barde. Elle espérait juste ne mettre personne dans l’embarras...


-Il y a effectivement une communauté d'Alu-Tel-Quessir avec lesquels nous voudrions nous entretenir et nous espérions obtenir un peu d'aide de la part de la responsable d'Arbrélfique...

Qu'une demi-elfe à la peau bleue cherche à parler à la partie aquatique de ses origines n'avait rien de vraiment choquant en soit. Et s'ils avaient une raison officielle, la jeune femme comptait aussi se renseigner, si elle en avait l'occasion, sur son père. Si ses compagnons ne désiraient pas entrer dans les détails, elle pourrait très bien jouer la carte des raisons personnelles sans mentir pour autant. Son attitude réservée, presque timide, pouvait d'ailleurs appuyer cette interprétation de leur requête...

écrit par: Yvhann Mardi 08 Novembre 2016 à 14h01
La promenade ainsi que credo des gardiens errants lui étaient salvateur. Ses réflexions devenaient plus éclairé et sa respiration devint normalement accentué au rythme de ses pas qui devenaient eux, plus saccadé au vu de sa progression qui se faisait plus discrète. Le sauvageon progressait toujours vers les feulements. Il trouvait d’ailleurs étrange qu’il fut le seul à être intrigué par ce qui pouvait sans aucun doute être une menace pour les villageois quoi qu’il ait eu une belle démonstration de la sécurité local, celle-là même d’ailleurs qu’il l’avait mis hors de lui.
Il était curieux mais surtout, beaucoup plus intrigué par son attirement vers se son animal qui lui semblait une détresse. Floyr fut mis à contribution pour une meilleur vigilance et ne point faillir comme la dernière fois, surtout qu’il pouvait y avoir du drow dans les alentours proches.
Sa sagesse lui ordonnait de ne pas dépasser une limite du village, ils étaient en mission et il ne fallait pas faire avorter celle-ci en aucun point. La nature des lieux lui insufflait une nouvelle voie, une sorte de brise rieuse qui lui chatouillait l’esprit d’un renouveau proche. Une force invisible se jouait de lui, une puissance naturelle faisait œuvre au clair le portant au-devant d’une avenue encore inexploré. Son dragon jaune tatoué semblait prendre un nouvel envol qui le porterait, plus ancré encore, dans les racines des forêts, à la source de toutes choses.
Il savait maintenant que cette promenade n’était pas anodine ni même égoïste, n’en restait pas moins qu’il devait être d’une extrême prudence au vu et savoir des dernier évènements locaux.
Le dernier des Yössmar vivait présentement un grand changement, son être voulait une chose et son âme lui insufflait une toute autre chose et pourtant en son for intérieur il n’avait aucun choix à faire, il lui semblait que son sentier se traçait tel qu’il se devait. Il fallait, sans hésiter, suivre l’instinct naturel de son esprit qui le forçait à se fondre dans cette nature chaotique et enivrante. La suite de son existence ne lui appartenait plus, il avait commis sa dernière erreur plus jamais il ne perdrait, à l’avenir il gagnerait ou il apprendrait.
L’ensemble de ses sens étaient au diapason et le maelström incessant de l’existence semblait faire un avec lui. Le druide-rôdeur ressentait une forme d’empathie général auprès de la flore et de la faune, jamais de son existence il avait connu un tel sentiment d’euphorie qui sonnait, présentement, une alarme qui le remit rapidement en état de vigilance.




Vigilance, perception auditive, discrétion, déplacement silencieux, connaissance de la nature, survie.

écrit par: Nirannor Lundi 14 Novembre 2016 à 12h39
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de journée, proche du crépuscule
Météo et températures : Froid (-1°C), vents très faibles avec chute de neige


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya


user posted imagea question de Tryskell eut l'effet escompté auprès du noble d'Evereskan. Ce dernier s'empressa pour un elfe, de dévoiler son rang social, estimant qu'un entretien avec la responsable d'Arbrelfique était justifié de part ses origines. Elanil Elassidil ne s'était point trompée et avait naturellement prévenu la barde ménestrel de ce comportement. La teul'Tel'Quess souriait intérieurement et trouvait à ce seigneur de Mythdaë, un petit côté touchant, surtout lorsqu'il utilisa sa langue natale. L'elfe aux yeux vert mâchouilla longuement une bouchée de légumes attendant la réaction de la bleutée avant de leur répondre. Dans ce jeu du chat et de la souris, la fille spirituelle d'Alford cherchait la neutralité et préférait s'aventurer sur un terrain moins dangereux où elle pouvait se justifier plus facilement. Bien sûr, qui pouvait ne pas accorder crédit à une personne souhaitant rencontrer une communauté dont elle faisait partit ? Tryskell suivait à la lettre les recommandations données par Elanil, certaine qu'elles étaient un gage à la sécurité d'Arbrelfique. Elle répondit donc aux questionnements de ses interlocuteurs après avoir croisé le regard d'un vieil elfe assis dans la pénombre, au fond de la salle.
Tryskell Ilphukiir
- Une fois ce repas avalé, je pourrai vous mener devant notre guide. Si je vous ai fait patienter au delà du raisonnable, ce n'est pas pour vous embêter, croyez-le bien. Nous vivons dans une région peu sûre et nous nous méfions de tous visiteurs, même des plus nobles. Certaines confirmations sont nécessaires et elles demandent un peu de temps. Par contre, il nous faudra retrouver votre ami avant de rejoindre la demeure d'Elanil.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.

Le dîner terminé, l'elfe de la lune se leva, ses hôtes l'imitèrent derechef, puis elle les invita à poursuivre. Ils quittèrent l'établissement toujours sous les regards des clients, dehors la neige tombait de plus en plus dru. Tryskell regarda autour d'elle, espérant trouver le troisième représentant des gardiens sylvestres mais ne le voyait point. Elle se tourna donc vers le seigneur de Mythdaë et le questionna du regard puis de la voix. Au loin des rugissements se faisaient entendre.
Tryskell Ilphukiir
- Avez-vous une idée sur ce que pourrait bien faire votre ami ? J'espère qu'il n'a pas eu l'idée de rebrousser chemin ou de poursuivre seul le pourquoi de votre présence en ces lieux.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


Narration: Yvhann
PARCHEMIN

perception auditive - Yvhann : 12(d20) + 14 = 26
discrétion - Yvhann : 14(d20) + 19 = 33
déplacement silencieux - Yvhann : 17(d20) + 16 = 33
Connaissance de la nature - Yvhann : 14(d20) + 11 = 25
Survie - Yvhann : 7(d20) + 13 = 20


Le sang ne coulait plus de sa joue et ses cheveux se couvrirent petit à petit d'une fine pellicule de neige. Son faucon s'envola dans l'obscurité et se plaça à une vingtaine de mètres pour avoir une vision circulaire autour de son maître assez vaste pour l'alerter du moindre danger. Le grugach marchait toujours mais sa direction l'éloignait inexorablement de la taverne de l'esprit des arbres, l'emmenant vers une destinée dont nul ne pouvait prédire le bienfondé dans cette délicate mission.

Les feulements de l'animal s'entendaient toujours . Guidé par leurs sons, le gardien sylvestre eut tôt de se retrouver dans un état second, oubliant toute raison. Progressant sur le manteau neigeux telle une ombre, Yvhann dépassa rapidement les limites du village sans qu'aucun garde ne le remarqua. Derrière lui, la neige recouvraient presque aussitôt ses empreintes de pas tandis que les branches des arbres lui indiquaient une direction, celle du Nord, celle d'où semblaient venir les grognements. Le Sy'Tel'Quess reconnaissait maintenant l'animal et fut même surpris qu'un tigre puisse vivre dans ces forêts si septentrionales. Il marcha encore, obnubilé par le ton plaintif émis par l'animal. Peut-être ressentait-il au plus profond de son âme, toute sa détresse et peut-être souhaitait-il en connaître l'origine ?

écrit par: Aël’Telàwërith Mercredi 16 Novembre 2016 à 18h32
L’Anac-sil-silistri fut satisfait de la réponse de la Menestrel, il put dès lors se concentrer sur son repas, mais ce garda bien de toucher à cette mixture peut ragoutante qu’on lui avait servi. L’estomac un peu plus rempli, les trois gardiens suivirent leur guide au dehors où la neige redoublait et recouvrait maintenant d’un beau manteau immaculé.

La question de Tryskell laissa le noble evereskan perplexe. En effet, où pouvait bien se trouver Yvhann ? Et le rugissement ne manqua pas d’interloquer l’elfe doré. C’était bien la première fois qu’il entendait ce genre de son. Et il renvoya son interrogation à celle qui vivait en ces lieux habituellement.


- Mais qu’est-ce donc ? Je ne sais pas ce que peux bien faire mon frère. Et j’avoue que j’ai les mêmes espérances que vous. Mais ces rugissements ? Savez-vous ce qui peut bien les pousser ? Ca ne me dit rien de bon et connaissant Yvhann, c’est bien possible qu’il soit allé voir. Mais ce qui m’étonne c’est qu’il y serait allé seul. Enfin si les circonstances étaient différentes, cela n’aurait rien d’étonnant, mais là…

Aël’Telàwërith leva les yeux vers le ciel. La neige tombant drue l’obligeant à les plisser. A la recherche du fidèle compagnon animal du druide, il dû rapidement se rendre à l’évidence. Floyr n’était pas non plus dans les parages. Le grugach savait se défendre seul, et l’Armathor de Thüldae l’avait maintenant suffisamment pratiqué pour savoir qu’il maitrisait parfaitement la forêt et sa faune. Mais il se doutait également que les conseillers de la Reine Amlaruil n’avaient probablement pas envoyé des débutants pour accomplir cette mission. Pour tant, les deux émissaires étaient à priori morts à l’heure qu’il était. Et ça n’était pas pour rassurer le théurge mystique.

Regardant autour de lui, le Ar’Tel’Quess tenta de repérer une touffe d’herbe ou de brindilles. Mais avec cette neige, il n’y avait plus trace de végétation. Tant pis, il fouilla dans son sac et récupéra le nécessaire. Il lui faudrait penser à faire le plein, mais cela devrait suffire. Il confectionna rapidement un petit un petit mannequin qui prit grossièrement la forme d’une d’araignée. Aël’Telàwërith répugnait à utiliser autrement que sous la forme d’un oiseau, mais compte tenu de la météo, il aurait été difficile à suivre, alors que l’araignée pourrait l’être plus aisément.

Une fois la confection terminée, l’elfe du soleil le rapprocha de sa broche du loup argenté. Puis il souffla quelques mots :


- Yvhann, par le luth de Corellon ! Où es-tu mon frère ? Nous avons rendez-vous maintenant. Allez va et trouve Yvhann.

Le petit manequin prit vit grâce à la magie contenu dans la broche. Il n’y avait plus qu’à suivre l’araignée qui allait les mener sans faillir jusqu’à celui à qui était destiné le message. Du moins, tant qu’il serait porteur de sa broche.

- Nous n’avons plus qu’à suivre notre amie. Elle va nous mener à Yvhann. Aerys, tu passes devant et ne la perd des yeux.

écrit par: Ylinya Mercredi 16 Novembre 2016 à 18h57
Ylinya accueillit les excuses de la ménestrelle avec un sourire réassurant. Si eux-mêmes se montraient déjà prudents à l'extrême suite aux récents événements, il était naturel que les membres d'Arbrelfique en fassent de même, surtout en ce qui concernait leur dirigeante. La situation aurait été inversée, Tryskell demandant à s'entretenir avec Isorion, nuls doutes que les Gardiens présents se seraient montrés aussi protecteurs à travers leurs questions.

-C'est normal que vous vous montriez prudents. Il est juste regrettable que les circonstances soient ce qu'elles sont...

Visiter Arbrelfique aurait dû être une magnifique expérience, pas seulement une mission aux conséquences aussi importantes, pour ne pas dire angoissantes pour la jeune femme. Finissant rapidement son repas, sans pour autant remarquer la communication silencieuse entre leur guide et le vieil elfe, Ylinya emboîta le pas à Tryskell lorsque cette dernière les ramena dans le froid. Malgré les températures glaciales, la druide ne put s'empêcher de se sentir immédiatement mieux au milieu des rafales de neige, prenant une grande inspiration, ses épaules se dénouant visiblement.

Mais bien qu'elle appréciât la météo hivernale, les rugissements qui se faisaient entendre entre deux rafales étaient relativement inquiétantes. La jeune femme porta instinctivement la main au collier d'Ernst, ne voulant pas que son ami canin ne s'élance à la recherche de la source de ces cris. Essayant de déterminer si elle pouvait reconnaître l'animal qui produisaient un tel bruit, elle espérait vivement que leur camarade absent n'en soit pas la cause, ou la conséquence. Elle jeta un regard inquiet à Aël, se demandant s'il partageait ses inquiétudes avant de regarder autour d'elle dans l'espoir de pouvoir déterminer dans quelle direction était parti Yvhann... Cela dit, elle n'avait pas grand espoir n'étant pas une rôdeuse expérimentée et constatant que la neige tombait suffisamment drue pour masquer rapidement toute trace de pas...

Cela dit peut-être qu'Ernst serait en mesure de les aider à retrouver leur compagnon... ? Elle n'était pas sûre que l'odorat du chien soit très efficace dans un tel environnement mais toute chance serait bonne à prendre...


*Nos broches seraient-elles en mesure de lui porter un message...*

Visiblement tous deux avaient eu la même idée sauf qu'Aël la mit directement en pratique. Ils avaient le moyen d'utiliser leurs broches afin de communiquer entre eux mais avec le temps qu'il faisait, elle n'était pas sûre de son efficacité... Et c'était sans compter qu'elle ne savait pas dans quelle situation se trouvait Yvhann. Elle n'était pas sûre que l'elfe appréciât vraiment la soudaine intrusion d'un messager s'il était en train de suivre discrètement une piste... Ou s'il se cachait d'une créature au rugissement inquiétant.

Il n'était pas impossible que le Gardien Sylvestre ait cherché à se renseigner sur ces rugissements. Malheureusement elle n'était pas vraiment suffisamment proche de lui pour pouvoir prédire ses réactions. Aël, quant à lui, semblait l'avoir côtoyé plus longtemps et plus récemment...


-Ce n'est pas impossible qu'il ait cherché à savoir pourquoi de tels rugissements étaient poussés. Et peut-être que quelqu'un de la garde est venu avec lui...?

Elle interrogea du regard Tryskell pour voir si c'était une solution envisageable...



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Connaissance de la nature pour identifier le rugissement

écrit par: Yvhann Dimanche 20 Novembre 2016 à 16h46
Sa progression dans cette formidable forêt et ce temps idyllique lui ravivait l’esprit et agrémentait le profond de son âme sylvestre, Sylvanus se jouait de lui l’égarant du chemin premier de sa mission, par contre le tout s’assemblait pour le parfaire encore une fois.

La route semblait lui être ouverte jusqu’au moment ou son coeur faillit arrêté d’émerveillement. Il avait là, devant lui, la magnificence du règne animal. Cette sculpture animal le faisait vibré jusqu’au tréfonds de son vouloir. Il avait déjà rencontré cette formidable force de la nature dans un passé lointain puis à cette époque trop jeune il avait dû user de toute ses connaissance pour ne pas être repéré. Présentement l’inverse se jouait, il était tellement attiré que sa raison faisait presque défaut. Était-ce la plainte dans son feulement ou bien l’attirance physique de la beauté de la bête qui l’attirait ainsi, il ne savait sur l’instant. Une chose certaine, il ressentait intérieurement une force puissante qui venait de l’ensemble de la nature environnante, comme si la faune et le flore local lui susurrait un mystique secret antique.

Un immense frisson le parcourut qui le fit devenir uns. Ainsi à l’unisson avec le tout, le dernier des Yössmar pénétrait un monde chaotique et véritable, celui-la même qui donnait vie et offrait la mort en laissant place à toute possibilité. Sa respiration devint lente et calme, son souffle s’entremêlait avec Sylvanus qui l’entourait, l’amour profond pour cette terre créait ainsi un phénomène extraordinaire; Yvhann se senti pour la première fois, en harmonie avec le tout, il n’était plus le centre de se monde mais bien au centre du monde. La fleur de son coeur se fécondait lui apportant une nouvelle céleste qui le changerait pour le reste de son existence. Toute les blessures anciennes se refermaient inexorablement pour le purifier mentalement de toute impureté.

Le credos des gardiens errants il ne le récitait pas, il se chantait de par lui même dans le vent et cette neige purificatrice comme une eau bénite voulant le recouvrir pour cette renaissance, tel un manteau magique, la neige faisait office à son dieu de nature, de cette évènement majeur dans la vie rocailleuse du sauvageons.

Un lien se créait entre le tigre, le tout et lui. Cette toile diaphane invisible et intangible se tissait autour d’eux pour créer un cocon de sens, d’émotion, d’amour et de forces communes. Une empathie naturel faisait son oeuvre, entre les regard du fauve et celui du druide-rôdeur un langage inexistant prenait forme dans leurs esprits respectifs les liant d’un commun accord, d’une entraide et d’une félicité proche.

Le temps n’était plus présent, le lieux avait disparut, le cercle était tracé, les tours ouvertes, les élément présents, l’ensemble officiait donnant au sylvestre une vision surnaturel du moment. Si le corps avait les deux pieds dans la neige qui ne cessait de tomber et de les couvrir, sa vison lui donnait une scène directement opposé à la réalité du moment. Ils étaient au chaud dans une nature luxuriante et purement odorante des 777 parfums célestes qui les créait des milles feux divin.

Le sublime moment ne pouvait être plus délectable, restait que les feulements plaintif avaient une source et cette source de problème devait être résolut avant la fin de cette union mystique. Le réel puis le tangible refaisait surface et l’intuition du dirigent des gardiens errants était d’une nouvelle faction, une sérénité c’était enveloppé autour d’eux, l’uns chantait une kabbale en prenant la forme d’un papillon bleu qui lui, beaucoup plus loin, épiait ce mariage en guise de témoin; il riait paisiblement d’un battement d’ailes laissant l’oeuvre se parfaire.


Empathie sauvage.

écrit par: Nirannor Dimanche 27 Novembre 2016 à 09h59
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Nuit
Météo et températures : Froid (-5°C), vents faibles


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys


user posted imagea neige cessa brutalement de tomber et la température descendit de quelques degrés. La ménestrel releva son col, plus par réflexe car cela n'empêcha pas le froid de mordre son visage. Elle se frotta machinalement pour activer son sang et répondit au seigneur de Mythdaë alors que les rugissements se faisaient toujours entendre, résonnant sur les arbres et se répercutant sur des lieues à la ronde.

Tryskell Ilphukiir
- Oui, cela fait quelques jours déjà que nous les entendons. Nos gardes, pourtant affûtés ont bien tenté d'en trouver l'origine mais sont revenus bredouilles de leur recherche. Bien sûr, ce mystère n'est pas la priorité du village, si nous devions engager toutes nos forces au moindre bruit, nous ne serions pas assez. Les plus sages pensent à un animal et suggèrent de le laisser tranquille, tant qu'il ne s'approche pas trop près d'Arbreelfique.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


Quand le gardien sylvestre s'attela à fabriquer une petite araignée avec quelques ustensiles trouvés dans son sac, Tryskell resta bouche bée et se demandait bien l'utilité d'une telle œuvre. Mais quand le mannequin se mit en mouvement sous les paroles de son créateur, la Teul'Tel'Quess comprit sa destinée. Mais avant que ses hôtes ne prennent la piste à la recherche de leur ami, la barde répondit à la bleutée.

Tryskell Ilphukiir
- Je doute fort qu'un de nos gardiens accompagne votre ami. Ils n'ont pas ordre de suivre les étrangers même si vous êtes les bienvenus. Il va falloir que vous le retrouviez par vos propres moyens je le crains fort. Quant à moi, je vais aller voir notre responsable Elanil pour l'avertir de votre retard. Si dans une heure, vous n'êtes pas de retour, j'alerterai mon ami gardien.

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Barde, fait partit de la guilde des Ménestrels. Elfe de la lune aux yeux vert. Armé d'une lame et porte une cottes de mailles.


La ménestrel laissa donc partir les représentants des gardiens sylvestres, les observa quelques instants avant qu'ils ne disparaissent dans la nuit. Guidé par le mannequin araignée, le trio marcha à faible allure. La neige fraîche n'aidait en rien leur progression et l'araignée, malgré sa rapidité et ses huit pattes, ne pouvait rivaliser avec les enjambées de ses suiveurs.
Ils sortirent rapidement des limites du village et s'engouffraient dans la forêt en direction du Nord. Aucune trace de leur ami et toujours les grognements.


Narration: Yvhann
PARCHEMIN

Empathie sauvage - Yvhann : 16(d20) + 9 (niv) -1 (cha) = 24


Ses pas l'emmenèrent encore un peu plus profond dans cette forêt. A quelle distance se trouvait-il maintenant d'Arbrelfique ? Il n'en avait aucune idée, bercé par ces feulements dans cet environnement si féérique et si sauvage à la fois. Le vent se leva, chassa les lourds nuages de neige et laissa place à une magnifique lune entourée de mille et une étoile. Soudain, près d'un chêne plusieurs fois centenaire, il perçut l'entrée d'une grotte et ressentit au fond de son cœur, une force irrésistible le guider vers elle. Il laissa Floyr à l'extérieur et pénétra dans l'antre.

Il commença à marcher prudemment puis prit un peu plus d'assurance une fois accoutumé à la noirceur des lieux, aidé en cela par la faible luminosité lunaire qui arrivait à entrer par l'ouverture. Les grognements se faisaient plus forts, plus pénétrants et après une vingtaine de pas, il s'arrêta. Devant lui, un tigre ou peut-être une tigresse. A sa vue, la bête montra les crocs, rabattit ses oreilles en arrière, montrant à son visiteur inattendu toute sa détermination si celui-ci avançait un peu plus. Le Grugach fasciné par l'imposante créature, l'observa et la contempla en silence. Puis leurs yeux se croisèrent et pendant plusieurs minutes qui semblaient être une éternité, les deux êtres restèrent immobiles telle des statues de pierre. Petit à petit le tigre se détendit, ses oreilles se redressèrent et ses babines recouvrirent ses longues canines. Toute la tension de l'animal s'envola et la Sentinelle comprit qu'il ne lui ferait aucun mal.

écrit par: Ylinya Lundi 28 Novembre 2016 à 16h58
Suivre la petite araignée n'allait pas vraiment être chose aisée avec une telle météo... Aussi, lorsque la neige cessa de tomber, la Bleutée ne put se résoudre à être totalement déçue, leur tâche en étant singulièrement simplifiée. Etrangement plus Tryskell expliquait la situation, plus elle trouvait probable qu'Yvhann ait cherché à savoir d'où provenaient ces bruits... Après tout ils étaient loin d'avoir les mêmes priorités que les gardes de la cité... Ce qui était normal en soit.

-C'est tout à fait compréhensible... Nous allons faire en sorte de revenir au plus vite avec notre compagnon. Nous sommes désolés de la gêne que nous occasionnons...

Après tout ils avaient tenu à rencontrer Elanil le plus vite possible et, maintenant, la ménestrel devait annoncer qu'ils auraient du retard. La jeune femme n'était pas sûre que cela allait les présenter sous leur meilleur jour, même si leurs intentions étaient bonnes et qu'ils n'étaient que les simples victimes des circonstances. Car elle ne doutait pas un seul instant qu'Yvhann n'avait fait qu'écouter son instinct. S'il avait ressenti le besoin d'aller découvrir ce qu'il en retournait concernant ces cris, alors c'était ce qu'il avait à faire. La Nature avait ses propres priorités et une logique particulière contre lesquelles il était inutile de se battre.

Ylinya salua Tryskell avant d'emboîter le pas à Aël, suivant avec attention l'araignée de bois. Resserrant sa cape autour d'elle, la druide essaya de ne pas se laisser distancer mais la progression de l'araignée était suffisamment ralentie par la neige pour qu'elle n'ait pas vraiment à s'en inquiéter. Par contre, si leurs traces étaient actuellement parfaitement visibles, elles ne le resteraient pas bien longtemps si la neige se décidait à tomber à nouveau. N'étant pas coutumière de la région, elle enleva donc un gant et passa régulièrement sa main sur les troncs des arbres qu'ils croisaient afin de laisser une « trace » qu'Ernst pourrait plus facilement suivre s'ils devaient faire demi-tour...


-As-tu une idée de ce à quoi nous devons nous attendre ?

La jeune femme ne savait pas trop jusqu'à quel point ils pouvaient se permettre de différer leur rencontre avec Elani... Et elle ne savait pas trop ce qu'ils allaient découvrir. Elle espérait juste que la situation allait rapidement se résoudre et qu'Yvhann accepterait de les suivre rapidement...

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 29 Novembre 2016 à 17h38
La petite araignée commença son avancé à la recherche d’Yvhann, mais à la vitesse à laquelle elle se déplaçait ça allait prendre un certain temps. Dans l’absolue ce n’était pas un problème, mais là il y avait deux facteurs qui jouaient contre eux. D’abord le rendez-vous qui était l’objet même de la mission allait être reporté, et la seconde c’était que si Aël’Telàwërith acceptait de différer ce rendez-vous c’était parce qu’il pensait que son ami avait peut-être été au devant de gros problèmes. Et le théurge mystique n’avait aucune envie d’arriver trop tard, là-bas.

L’Armathor de Thüldae pestait dans sa barbe qu’il n’avait pas. Lorsque la neige s’arrêta de tomber. Il était peut-être temps de changer de mode de mannequin pour gagner un temps précieux. Il était certain qu’un oiseau irait bien plus vite. Pour autant, il fallait être certain de pouvoir le suivre. Ce qui serait une gageur avec toute cette neige fraiche. La magie avait réponse à bien des questions, et elle avait déjà sortie le groupe de l’embarras à plusieurs reprises lors de leur mésaventure à Monteloy. Mais ici, comment faire en sorte d’être aidé au mieux. L’araignée répondrait en partie à la situation, mais ce n’était pas satisfaisant aux yeux du mage-prêtre. Pour autant, cette fois-ci, il ne voyait aucun moyen d’accélérer les choses. Il n’avait plus qu’à s’en remettre au Seigneur de la Seldarine et prier pour que tout ce passe bien pour Yvhann.

Il ne fallait pas s’y tromper. Aël’Telàwërith voyait bien toute l’importance de la mission qui leur avait été confiée. Il savait pertinemment que la Confrérie serait en partie jugée par les autorités d’Eternelle-Rencontre en fonction de la réussite ou de l’échec. Il savait aussi que l’avenir de Mythdaë et de son implication dans ce qui allait se jouer dans un avenir proche dépendait en partie de cela aussi. Mais, il était un serviteur du Père de tous les elfes. Il avait des responsabilités envers son peuple et son avenir. Il savait également qu’il n’était pas irremplaçable et que si les Gardiens échouaient, d’autres prendraient le relai. Alors s’il voulait pouvoir se targuer de protéger et veiller sur le Beau Peuple, et sur la population de la cité qu’il avait revendiqué, il devait déjà commencer par ces amis. Comment pouvait-il se résoudre à laisser Yvhann seul face à sa destiné s’il était en mesure de pouvoir veiller sur lui, ou sur chacun des elfes qui constituait son groupe. Il était un Armathor, et le Seigneur de la Cité Blanche, en acceptant ses responsabilités, il en acceptait aussi les devoirs. Alors coute que coute, il retrouverait le sauvageon et ferait tout ce qu’il était possible pour le retrouver en vie.


- Ce à quoi nous devons attendre ? Non, je n’en ai aucune idée, je n’ai jamais entendu ce genre de cris. Mais il serait plus sage s’attendre au pire et prendre les précautions qui s’imposent pour ne pas être surpris. Elanil peut attendre un peu, bien au chaud et l’abri. Notre compagnon à la tête dure… c’est moins sûr.

Dieu, qu’il s’était passé des choses dans l’esprit étriqué du prêtre-mage qui avait quitté Evereska avec toute ses certitudes et son méprit sur les familles elfiques inférieures. Les Ar’Tel’Quess étaient bénis de la Seldarine et Corellon Larethian les avait bénis entre tous. Mais s’il était parti avec une assurance condescendante de supériorité arrogante, il était maintenant surtout conscient de la responsabilité que cela impliquait. Il devait montrer la voix, servir d’exemple. Mais c’était encore un jeune elfe et au final, même s’il avait évolué suffisamment pour reconnaître qu’un Grugash pouvait valloir le coup pour faire attendre une mission importante. Il ne se sentait pas encore avoir la sagesse de sa Tante Alystraë, la Guetnorn qui veillait sur sa famille. Il avait pourtant déjà fait du chemin, car il n’y avait encore pas si longtemps, il n’aurait jamais consenti à perdre du temps ni mettre en péril une mission pour Eternelle-Rencontre pour se lancer à rescousse d’un elfe sauvage primitif, imprévisible et buté. Mais ça c’était avant.

Aël’Telàwërith posa à nouveau son regard sur Ylinya et Ernst. Dire qu’il avait pensé que la bestiole serait un problème pour eux. Voilà maintenant qu’il la considérait, maintenant, comme la seule solution envisageable pour accélérer les choses.


- Dis-moi, penses-tu qu’Ernst pourrait tenter de remonter la piste d’Yvhann malgré la neige ? S’il part dans le sens de l’araignée, ça pourrait nous faire gagner un temps précieux. Aeris, ne perd pas cette araignée de vu. On va voir si le compagnon de notre gardienne errante peut trouver une piste. Vu la vitesse du mannequin on te rejoint tout de suite.

Il n’y avait plus qu’à espérer que la neige n’aurait pas totalement effacé la piste olfactive d’Yvhann. Dans le cas contraire, il faudrait peut-être tenter l’oiseau ou prendre son mal en patience et suivre la piste de l’araignée.

écrit par: Yvhann Samedi 03 Décembre 2016 à 23h31
Une fois la magnificence du moment consumé le félin et le dernier des Yössmar prirent un instant délicieux pour tout deux, s'épier, s'acclimater puis se contempler. Le Druide-rôdeur se mit à rechercher une blessure quelconque sur l'animal. A chaque mouvement du félin, le sauvageons l'admire, une force et une souplesse brute de la nature défilait ainsi devant lui pour son plus grand plaisir. Restait toujours le doute d'une blessure de l'animal pour le forestier et de se fait il fit quelques pas sécurisant auprès de ce dernier.

Les questions fusaient de toutes parts, il voyait bien que l'animal n'était pas prisonnier mais cherchait encore plus si il n'était pas prit dans un piège ou tout simplement attaché. Avait-il faim, était il malade? Aucun doute dans la tête de l'observateur, cette beauté de la nature était égaré et comment pouvait-elle être dans cette région, avait-elle été chassé, poursuivit, était-elle en lien avec un autre druide ou rôdeur?

Pendant les questions multiple, son coeur s'apaisait de plus en plus, sa concentration se fixait sur l'état remarquable du fauve. Il en avait grandement oublié les parlementaires qui devait se tramer en même temps, le forestier était maintenant à des lieux et des lieux de se qu'il devait accomplir avec ses compagnons. Pour lui, a chacun son lot de force, qualité et faiblesse; ses forces il ne les connaissaient pas vraiment mes ses faiblesses, il en avaient encore trop, encore très jeune il avait beaucoup à apprendre et heureusement sa sagesse l'avait sauvé plus d'une fois.

Il profitait de son état pour tenter de calmer l'animal en adoptant un comportement apaisant et ce, avec une attention particulière sur les mouvements de ce dernier.




Dressage. Premier secours (Pour voir une blessure quelconque, un malaise, ou même une grossesse si c'est une tigresse)

écrit par: Nirannor Vendredi 09 Décembre 2016 à 14h43
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Nuit
Météo et températures : Froid (-5°C), vents faibles


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys


user posted imagea progression se faisait à un train de sénateur quand le premier Armathor de Thüldae demandait à la bleutée d'envoyer son irish Wolfhound en éclaireur. Il espérait ainsi gagner du temps et rejoindre son ami Grugach le plus rapidement possible. Laissant Aerys avec le mannequin araignée, Aël'Telàwërith et Ylinya prirent la suite du chien de selle. Ce dernier dépassa le guide de brindilles et s'enfonça un peu plus dans cette forêt, la truffe au sol. La neige s'accumula rapidement sur les poils des pattes du chien et au bout d'une demi-lieue, la druidesse dû arrêter son compagnon animal pour lui enlever les quatre morceaux de glace ainsi formés. Ernst trouva une piste, il redoubla de vitesse en remuant davantage sa queue, distançant ses deux suiveurs bipèdes.

Autour d'eux, les arbres défeuillés à cette saison ressemblaient à des géants au mille doigts. Des hululements résonnaient au loin entrecoupés par les rugissements du monstre et le crissement de leurs pas dans la poudreuse. Le trio de tête avait beau progresser, les bruits ne semblaient se rapprocher, pire, Ylinya trouvait qu'ils s'éloignaient légèrement. Les gardiens sylvestres avaient toujours Ernst en point de mire lorsque le théurge d'Evereska remarqua une odeur étrange. Très faible, elle n'avait rien de très agréable. ..


Narration: Yvhann
PARCHEMIN

Dressage - Yvhann : 5(d20) + 7 (niv) = 12
Premiers secours - Yvhann : 3(d20) + 8 (niv) = 11


user posted imagees plaintes de la tigresse résonnaient encore dans l'antre, Yvhann l'observait patiemment , sans brusquer ses gestes. Petit à petit, il s'était avancé de quelques pas afin d'avoir une meilleur vision de l'animal. Séparés maintenant de trois pas, elle paraissait encore plus forte, plus belle aux yeux du Grugach. Sa robe rayée variait du blanc au orange foncé en passant par du jaune clair. De longues vibrisses s'érigeaient de ses joues, tandis que de belles canines dépassaient de ses babines de plus de dix centimètres. Nul doute qu'avec de telles armes, le gibier ne devait pas traîner devant le carnassier. Mais la beauté brute du félin n'aidait pas à percer le mystères de ses rugissements ?

Aucune trace de blessure, son pelage était aussi propre qu'un tapis d'Orient. S'intéressant à ses formes, le Sy'Tel'Quess ne remarquait aucune boursoufflure anormale, son ventre plat, révélait même ses côtes, preuve que l'animal ne devait pas avoir mangé récemment. Soudain la tigresse s'écarta légèrement laissant percevoir sur le sol, deux petits tas de chair à la couleur jaunâtre. Yvhann s'avança pour mieux les appréhender et décela rapidement deux tigrons morts. Des carreaux d'arbalète plantés dans le cuir laissaient présager un ou des ennemis à l'intelligence supérieure, enfin non animal. La tigresse regarda droit dans les yeux son visiteur, une grande tristesse l'habitait et elle paraissait presque soulagée qu'un être puisse la partager avec elle.

écrit par: Yvhann Samedi 10 Décembre 2016 à 17h34
Plus on apprend à connaître l’homme, plus on apprend à estimer le monde animal.

Lorsque la vision du grugach lui montra le spectacle le plus atroce qu’il avait eut droit de percevoir, son coeur se serrait puis ses deux genoux vinrent se frapper au sol, ses épaules retombèrent et un rictus de tristesse barrait le visage du druide en peine. C’était comme si on avait tué ses propres enfants et celui ou ceux qui avaient commis se crime payeraient chèrement leur actes de leurs propre vie, il se le jurait.

En regardant la tigresse dans les yeux, il comprit sa grande détresse, il remarquait aussi qu’elle possédait la beauté sans la vanité, la force sans l’insolence, le courage sans la férocité et sans doute, toutes les vertus de l’homme sans ses vices.

Il comprit intérieurement toute la déroute de cette tigresse en ressentant aussi que la vie lui permettait de récupérer la mort des petits. Son paternel lui avait déjà parlé que la nature dans son chaos immuable, offrait une multitude de possibilité lors de la disparition d’un animal, car la mort n’était qu’un stade ou un passage pour d’autre monde, ainsi les deux tigrons était récupérable. Leurs corps étaient mort, seul la peaux, les dents, les griffes et leurs os pourraient être récupérer dans ce monde dense, par contre leurs âmes eux étaient là dans un état latent et il lui fallait sans attende les récupérer pour le bien être de leur mère.

Tout s’enchainait rapidement, pour commencer Yvhann entonnait doucement un rare chant antique que son père lui avait apprit et à l’extérieur, Floyr entendit ce chant qui l’avait conquis lui aussi, il y avait de cela, déjà plusieurs années. Le volatile comprit aussi que le temps avait passé rapidement. Déjà presque 20 ans qu’il évoluait avec le sauvageons, le début avait été un délice mais les dernières années avaient été plus rude. Le temps du repos et de la liberté était arrivé.

Le rituel continuait, pendant le chant, les différents colifichets furent placé en cercle autour d’eux et le processus de lien fut enclenché. Les tigrons furent préparer pour l’offrande ainsi que pour la récupération des prochains colifichets, les carreaux récupérés pour la suite de l’investigation et le temps disparut pour laisser place à cette magie druidique et antique.

Sylvanus, présent, officiait ce lien accompagné des esprits des tours qui avait été ouvertes, les éléments en place dansaient uniformément à l’unisson permettant à cette magie naturel d’équilibrer et d’unir les forces en présences.

L’emplacement installé restait maintenant au fauve en lui à s’installé, ceci calmerait encore plus la tigresse et lui permettrait de partager sa peine et d’espérer une suite pour elle et son avenir. Le druide commençait son change forme pour prendre l’apparence de la magnificence qui était à ses coté.



Forme animal (tigre).

écrit par: Ylinya Lundi 19 Décembre 2016 à 15h17
Aël avait eu la même idée qu'elle quant à l'odorat d'Ernst, du moins jusqu'à un certain point. Si la jeune femme avait envisagé la chose pour le retour et avait préparé le terrain en ce sens en prenant soin d'appliquer au mieux son odeur, le haut elfe semblait penser que son ami canin serait à même retrouver Yvhann plus rapidement que son araignée de brindilles. La jeune femme ne doutait pas de son chien mais elle aurait préféré avoir quelque chose ayant appartenu à l'elfe avant de le lancer sur sa piste.

-Allez cherche mon beau, cherche Yvhann...

Avec la neige qui venait tout juste de s'arrêter, suivre une piste n'allait certainement pas être facile pour lui... Pour autant, elle lui emboîta le pas, continuant à laisser sa propre piste olfactive pour quand ils auraient à rentrer. La situation n'avait rien de vraiment rassurant mais la druide n'allait certainement pas faire demi-tour pour se cacher derrière le premier garde venu. Elle aviserait une fois qu'ils seraient certains qu'Yvhann allait bien. Par contre si le Grugach avait seulement besoin de solitude, ils pourraient toujours la lui donner une fois qu'ils auraient réglé leurs petits problèmes diplomatiques...

L'épreuve était assez difficile pour Ernst qui devait rester la truffe près du sol, souffrant ainsi du froid et de l'humidité. Il était peut-être taillé pour survivre à un climat rude, à un ours ou une meute de loups, mais devoir gérer un pelage gorgé de glace et d'eau ne faisait pas vraiment partie des plaisirs de la vie. La druide n'hésita donc pas à s'arrêter quelques instants pour lui faciliter la tâche, le débarrassant délicatement de ces obstacles naturels tout en lui soufflant des mots d'encouragement.

Ylinya avait l'impression qu'ils s'éloignaient légèrement de la source des rugissements... Cela dit, cela ne voulait pas forcément dire qu'Ernst suivait la mauvaise piste. Ils ne savaient pas où été parti Yvhann et rien ne disait avec certitude qu'il était effectivement allé vers les rugissements... La jeune femme décida d'octroyer encore quelques minutes d'avancement avant d'exprimer ses questions à voix haute...


-On s'éloigne des rugissements... Non ?

Bien que le chemin qu'ils aient décidé de prendre en suivant Ernst n'avait rien de véritablement praticable, ils avaient avancé plus rapidement que le messager enchanté de la Confrérie... Jetant un regard derrière elle, la Bleutée ne put voir que les traces qu'ils avaient laissé dans la neige mais pas de signes de l'araignée ou d'Aerys... Peut-être auraient-ils dû associer l'araignée et Ernst... En l'attachant sur son dos par exemple... Elle ne savait pas comment fonctionnait exactement l'enchantement mais elle supposait que si son chien avait pris une mauvaise direction à ce moment-là, la créature de brindilles aurait cherché à se dégager... ?

En cas de doute elle pouvait encore invoquer le sien et voir dans quelle direction il partait. Quitte à en faire un oiseau et lui mettre un fil à la patte pour ne pas le perdre... Le blizzard s'était peut-être arrêté mais rien ne disait encore pour combien de temps... Inquiète de constater que leur groupe initial se disloquait de plus en plus, la jeune femme essaya de voir si elle pouvait glaner quelque chose de leur environnement avant de calmer un peu l'enthousiasme de son ami canin...


-Ernst ! Attends !

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Survie / Connaissance de la nature (Ylinya essaye de glaner des infos sur où ils sont) Détection/Perception auditive (par rapport aux rugissements et si elle arrive à voir Aerys ou Yvhann ou qu(o)i que ce soit)

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 19 Décembre 2016 à 16h26
Le chemin le plus court était la ligne droite, mais en forêt le Ar’Tel’Quess avait eu mainte fois l’occasion de constater qu’il n’était pas forcément le plus rapide. Aussi, le fait de s’éloigner des rugissements n’était pas forcément signe qu’ils faisaient fausse route. D’autant que le druide avait pu volontairement dévier de sa trajectoire initiale pour se placer dans les meilleures conditions. Et, tout comme Ylinya le pensait, rien n’assurait que c’était là son objectif.

Aussi, à la question de la bleuté, le théurge mystique répondit par un simple hochement de tête pour signifier son assentiment à cette réflexion.

Mais il y avait autre chose, quelque chose de plus inquiétant pour lui. Cette légère odeur qui lui dérangeait les délicates narines. Il l’avait perçu, mais il n’arrivait pas encore à déterminer de quoi il était question. Une bête sauvage, une des monstruosités dont le Cormanthor avait le secret, ou … celle de la mort elle-même. Il fallait qu’il ne s’en assure avant d’aller plus et pour cela, il devait se fier à la druidesse bien plus efficace que lui dans la connaissance de la forêt. Aussi il lui adressa la parole à voix basse et par instinct, il s’accroupit à côté d’elle révisant mentalement les sortilèges qu’il avait à sa disposition.




Scrutant un horizon plus que réduit, l’Armathor de Thüldae ferma un instant les yeux pour se concentrer sur son odorat. Récitant mentalement une prière à la Couronne d’Arvandor, il dégaina sa Arkérym.

hrp.gif Aël’Telàwërith utilise Perception et connaissance des mystères pour identifier l’odeur et savoir où elle se trouve par rapport à eux.

écrit par: Nirannor Vendredi 23 Décembre 2016 à 12h23
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Nuit
Météo et températures : Froid (-5°C), vents faibles


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys

PARCHEMIN

Survie - Ylinya: 10(d20) + 9 (niv) = 19
Connaissance de la nature - Ylinya: 15(d20) + 9 (niv) = 24
Détection - Ylinya: 7(d20) + 7 (niv) = 14
Perception auditive - Ylinya: 16(d20) + 6 (niv) = 22
Détection - Aël’Telàwërith: 13(d20) + 2 (niv) = 15
connaissance des mystères- Aël’Telàwërith: 7(d20) + 11 (niv) = 18


user posted imagee chien de la bleutée s'arrêta, obéissant à sa maîtresse. Il releva la tête et huma l'air, lui aussi sentait cette étrange odeur. Ylinya s'approcha de son compagnon à quatre pattes, lui tapota légèrement sur le flanc pour le récompenser de son travail et tenta d'appréhender la situation. Malgré l'odeur entêtante, la fille spirituelle d'Alford se concentra et se remémora le parcours effectué depuis le village, pas à pas. Ce dernier devait se situer au Sud de leur position, a à peu près deux lieues. Quant aux rugissements, ils venaient d'un peu plus à l'Ouest et semblaient s'écarter de la direction prise par Ernst. Elle regarda derrière elle mais ne perçut aucun signe de la présence du novice et du mannequin à huit pattes, seul le seigneur de Mythdaë, nez au vent et yeux fermés, donnait à ce paysage fantomatique, quelques touches de couleur.

Lorsque l'Ar'Tel'Quess sortit son épée de son fourreau, Ylinya eut un moment de recul. Le premier Armathor de Thüldae avait-il perçu un danger ? Elle regarda son chien d'un rapide coup d'œil et ne le voyant pas s'activer, se rassura quelque peu. La gardienne demanda à son Irish de continuer. L'animal se dirigea derechef vers un petit bosquet à une centaine de pas, les deux elfes sur ses talons. Une fois tout près, le chien hurla à la mort.
Lame au-dessus de sa tête, Aël s'engouffra dans l'épaisse végétation immaculée, l'odeur devenait presque insupportable. Il n'avait pas fait deux pas que son pied heurta quelque chose. Il écarta les branchages et perçut sur le sol une forme allongée recouverte de neige. Deux empennages de carreaux d'arbalètes pointaient vers le ciel. Il se pencha et d'une main chassa le plus gros de la couverture blanchâtre recouvrant une partie de cette forme. Le gardien sylvestre ne tarda pas à découvrir le visage tout desséché d'un elfe...


Narration: Yvhann
user posted imagea tigresse se coucha quand elle entendit les premières paroles chantées par son visiteur. Elle posa sa lourde tête sur une de ses pattes avant, redressa ses courtes oreilles arrondies, et observa chaque geste du grugach. Comprenait-elle ce qu'il faisait ?Avait-elle conscience du rituel qu'officiait l'enfant de Sylvanus ? Bien des choses paraissent évidentes pour les races dites intelligentes mais pour ces êtres dont l'existence est la survie dans ce bas monde, qu'en est-il ?

Au fil du temps qui s'égrainait dans le Grand Sablier, les esprits de la féline et du druide se rejoignirent. Ils s'unirent dans une orgie de bien être sous le regard bienfaiteur du Paternel, fusionnèrent en une seule entité, retrouvant l'ivresse des premiers jours de la création et se dévoilèrent l'un et l'autre leurs amitiés respectives. L'enveloppe terrestre du gardien sylvestre se transforma petit à petit pour ressembler à celle de cette féline aux courbes parfaites, à la robe saillante. Une fois tigre, il s'approcha de la tigresse, frotta sa tête contre la sienne et vint de coucher à ses côtés. Tous deux regardèrent ensuite les âmes des deux petits tigrons s'envolées vers l'Autre Monde, soulagés du poids d'un être cher disparu. Le deuil fait, la tigresse pourra bientôt retrouver une nouvelle vie, pleine de sérénité.

écrit par: Ylinya Samedi 24 Décembre 2016 à 20h10
La Bleutée n'était pas spécialement rassurée. Même si elle était à peu près en mesure de dire avec certitude où ils se trouvaient par rapport au village et aux rugissements, l'odeur entêtante et le calme des lieux titillaient dangereusement ses nerfs. Un peu comme si quelqu'un avait fait passer lentement ses ongles sur un tableau noir. Ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait désigner précisément mais plus un sentiment de malaise qui l'envahissait peu à peu.

La solide présence d'Ernst et Aël à ses cotés lui permettait pourtant de garder la tête froide et de ne pas se laisser complètement aller à ses émotions. Elle n'allait pas ignorer son instinct mais ne se laisserait pas aveuglément diriger par lui... La jeune femme adoptant la même attitude que son comparse acquiesça. Le fait qu'il ait sorti son arme l'inquiétait mais le calme apparent de son ami à quatre pattes tendait à lui souffler que s'il y avait une menace présente, elle n'était pas dans les environs immédiats...


-

Ce n'était pas une odeur qui lui était inconnue mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Probablement parce qu'elle ne s'était pas attendue à la croiser ici... Avec quelques mots doux elle poussa Ernst à reprendre sa traque... Elle regrettait de ne pas avoir décelé traces de l'araignée d'Aël ni d'Aerys car elle n'avait pas envie de creuser encore plus l'écart entre les différentes parties de leur groupe mais ils ne pouvaient pas rester ainsi ignorant. Maintenant qu'ils étaient là, autant découvrir ce qu'il en retournait...

Ils n'eurent pas à marcher bien longtemps avant que son chien ne marque l'arrêt, hurlant à la mort. La druide se figea, palissant légèrement en entendant ce sinistre son qui confirmait ce que son instinct avait cherché à lui souffler. C'était bien une odeur de mort qui flottait ici et elle avait la désagréable impression qu'ils n'allaient pas découvrir les restes d'une quelconque activité naturelle... La jeune femme s'accroupit pour enlacer Ernst, essayant de le calmer...


-C'est bien mon chien, tu as bien travaillé. C'est bon maintenant. Calme toi mon beau. Shh...

Elle continua ainsi à lui souffler des mots apaisants sur un ton égal et posé afin qu'il se calme, laissant Aël avancer afin de mieux voir ce qui gisait à une poignée de mètres d'eux. Etant donnée la réaction de son chien, elle pensait qu'il n'y avait pas de danger immédiat mais elle ne voulait pas l'abandonner là tant qu'il n'était pas à nouveau calme... Etant ainsi accroupie, elle dut légèrement se pencher sur le coté afin de pouvoir ce qui se cachait derrière les branchages. Elle ne pouvait pas voir de quoi il s'agissait, juste que c'était une forme dont dépassaient, brandis vers le ciel, deux empennages appartenant à des carreaux d'arbalète.

- 

Sa remarque aurait pu paraître irrespectueuse, voir déplacée, mais le léger tremblement discernable en-dessous laissait plutôt supposer que la jeune femme essayait de se protéger à l'aide du sarcasme... Etant donné où ils étaient, elle se serait plutôt attendue à voir des empennages de projectiles d'un arc et non d'une arbalète... Une fois Ernst calme et qu'elle lui ait dit de rester là, la druide se redressa pour rejoindre Aël, sachant que son ami veillerait sur eux le temps qu'ils en apprennent plus... Elle ne put masquer la grimace qui se dessina sur ses traits lorsqu'elle réalisa qu'il s'agissait du corps d'un elfe qui gisait à leurs pieds. Outre le fait qu'elle ressentait toujours ces morts inutiles et peu naturelles, le fait que le corps ait été abandonné là ne lui disait rien de bon... Elle adressa une prière silencieuse pour le malheureux, espérant qu'au moins son âme ait trouvé le repos...

- 

Il y avait peu de chances qu'ils connaissent la victime mais la jeune femme avait la désagréable suspicion qu'elle n'apprécierait pas la réponse. S'il s'agissait d'un des disparus... Ylinya, une nouvelle pointe d'inquiétude pour Yvhann se manifestant, entreprit d'observer les alentours pour essayer de voir s'il y avait autre chose à voir, laissant la fouille du corps à Aël s'il le voulait bien. Etant donnée l'odeur, cela faisait un moment que le corps était là mais il pouvait peut-être subsister des traces de lutte ou quelques indices. Ils pouvaient déjà essayer de voir si quelqu'un avait délibérément traîné le corps dans ce bosquet pour le dissimuler aux regards...

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Survie / Fouille pour chercher des traces ou d'autres éléments qui auraient pu survivre au temps et à la météo

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 25 Décembre 2016 à 12h40
En découvrant la dépouille de l’elfe qui gisait là criblé de deux carreaux d’abalète, le cœur d’Aël’Telàwërith se serra tout comme le poing qui tenait Thal’Baeli’Ath’L’nu son épée longue. L’elfe doré mit un genou à terre faisant abstraction de l’odeur. Le serviteur de Corellon Larethian baissa la tête et murmura la prière adéquate.

- Regarde vers le Couchant, je vois mes camarades, mes amours, mes amis d'enfance, ceux qui sont partis avant moi et ceux qui viendront me rejoindre. Je les vois à l'ombre des grands chênes, ou perchés sur leurs branches, le visage baigné de soleil... Ils m'appellent vers le Couchant, là où je vais. Repose en paix Aillesel Seldarie.

Puis, il commença à examiner les empennages et le corps du pauvre défunt à la recherche de traces ou d’indices permettant de savoir ce qui avait bien pu se passer. L’odeur pestilentielle et la couche de neige recouvrant le corps tendait à prouver que tout cela c’était passé il y avait un certain temps. Toutes traces devaient maintenant sommeiller sur la neige immaculée, il fallait donc se concentrer sur le corps. Mais dans l’esprit du théurge mystique, il y avait fort à parier que les drows étaient derrière cette tragédie. L’arbalète n’était pas vraiment l’arme de prédilection des Tel’Quessir, mais l’arbalète était souvent celle des Daehrow. Le théurge mystique arracha un des carreau, prenant bien soin de ne pas toucher la pointe, puis il le mit dans son carquois. La voix de la bleuté vint chatouiller ses longues oreilles. A la question posée, l’Amathor de Thüldae n’avait qu’une seule réponse valable.



Puis l’elfe doré chercha quelque chose qui permettrait une éventuelle identification par les autorités d’Arbrelfique. Un colifichet, un bracelet, un pendentif quelque chose de personnel en tous les cas. La rencontre avec Elanil risquait de pâtir de cette « trouvaille ». Mais pour le prêtre de la Couronne d’Avandor qu’il était, on ne pouvait clairement pas laisser la dépouille là. Le pauvre hère avait droit à des funérailles dignes et sa famille avait le droit d’être informée pour faire son deuil.

Sous-jacent à ces pensées, il y avait Yvhann seul on ne savait où. Subitement, les rugissements n’étaient plus tout à fait aussi inquiétants. L’ombre qui chassait des elfes et le drow rencontré dans le plan de l’ombre prenait l’avantage. Il ne demeurait pas moins que l’elfe doré était maintenant perplexe sur la suite à donner et la conduite à tenir. Son inspection achevée, Aël’Telàwërith se releva pour faire face à Ylinya.


- Tout cela ne présage rien de bon M’Etari. Est-ce que tu penses qu’Ernst peut retrouver Yvhann ? Et maintenant, nous avons aussi Aeris dans la nature seul avec le mannequin. Ecoute, je ne suis pas certain d’avoir prit la décision la plus sage. Si tu peux être certaine que ton compagnon peut retrouver Yvhann, alors je serai d’avis de poursuivre. Sinon, je pense que nous devrions rebrousser chemin, et suivre les traces d’Aerys. L’araignée à du avancer un peu maintenant, et elle se rendra à coup sûr à la rencontre de notre ami. Même si ça doit prendre un peu plus de temps. Yvhann n’était pas sans ressource, ce qui n’est pas le cas du jeune rôdeur.

Le choix était cornélien et le Seigneur de Mythdae ne savait plus trop à quel dieu se vouer. Cela faisait parti des rares moments de doute que connaissait le noble elfe. Lui qui était toujours certain de lui était en plein doute. Et cet état de fait lui faisait bouillir le sang et les traits de son visage exprimaient clairement son état d’esprit. Il finit par se résoudre à poser la question qui prouverait son doute.

- Qu’est-ce que tu en penses ?

Pour l’Ana-Sic-Silistri s’était une preuve de faiblesse et cela lui coutait d’en faire étalage. D’autres pourraient penser qu’il s’agissait là, plutôt d’une preuve de sagesse que de demander conseil. Lui qui se destinait à prendre en main la destinée de la Cité Blanche devait apprendre que tout bon Seigneur devait prendre les avis de ce ses conseillers pour décider avec tous les tenants et les aboutissants afin de rendre une décision la meilleure qu’il soit. Et cette fois-ci, sa meilleure conseillère serait Ylinya.

hrp.gif Aël'TelàwËrith utilise perception pour trouver un objet personnel sur le défunt.
Aël'TelàwËrith utilise connaissance des mystères pour identifier la nature des carreaux (drow ?)

écrit par: Yvhann Samedi 31 Décembre 2016 à 01h33
Dans le non lieu et non temps ou ils étaient, le couple félin regardaient danser les âmes des tigrons vers la grande source immuable. Leurs corps avaient trépassé dans une horrible souffrance mais leurs mémoires serait bientôt en lieu sur et resplendissant la lumière de l'éternité.

C'était une première pour le sauvageons, une transformation animal comme il venait d'accomplir, il en avait rêvé il y avait peu. Ses méditations l'avait porté vers une possibilité et un soir brumeux il avait entrevu Sylvanus se transformer, passant d'un arbre a un homme pour ensuite passer sous la forme d'un saumon. De cette apprentissage druidique il en avait gardé un sentiment noble et avait entrevu une possibilité pour lui et pour la cause de l'équilibre.

Son coeur battait la charade en duo avec celui de la tigresse. Une émotion nouvelle s'emparait de lui, le laissant presque perplexe sur la situation tout en lui donnant une vigueur et un élan propre a la situation. Son regard semblait troublé de sa nouvelle vision, ses sens avait décuplé, son odorat lui permettait d'avoir un vision olfactive ce qui le déroutait sur le moment puis en même temps l'enchantait.

Il sentait en lui toute la puissance et la force de l'animal, sa respiration c'était acclimaté et prenait le même rythme que la tigresse qui l'accompagnait. Se laissant aller dans le malstrom il vivait chaque respire se sachant plus si le temps c'était arrêté ou simplement qu'il n'existait plus. Leurs paisible situation dans cette grotte donnait l'envie au grugach de tout laisser tomber et de maintenant vivre de cette plénitude qui le berçait tel une mère avec son nourrisson puis germait en lui, dans un recoin de son nouveau corps, la réalité de sa mission. Il ne devrait pas tarder à rejoindre le groupe, groupe qui se rendit comme soudainement, qu'il n'avait même pas averti avant de partir.

La réalité s'estompait, se n'était pas le temps au regret mais bien a celui d'une longue transe d'union qui perdurerait pour plusieurs années. De cette fusion il y avait encore Floyr qui survolait l'endroit et son âme. Le druide-rôdeur savait que l'union avec le volatile ne serait jamais brisé, ils c'étaient lié ensemble jusqu'à la mort et même, jusqu'au delà de celle-ci, juste que Floyr serait maintenant libre de choisir d'aider son ami ou pas.

L'air était fraiche et douce et les odeurs des différentes herbes qui brulait sur le moment apportaient une ambiance mystique qui encensait la grotte et les deux corps presque enlacés. la force de la nature faisait oeuvre et cette oeuvre se porterait bientôt au clair.

écrit par: Nirannor Vendredi 06 Janvier 2017 à 15h10
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Nuit
Météo et températures : Froid (-8°C), vents faibles


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

PARCHEMIN

Survie - Ylinya: 4(d20) + 9 (niv) = 13
Fouille - Ylinya: 17(d20) + 3 (niv) = 20
Fouille - Aël’Telàwërith: 14(d20) + 5 (niv) = 19
connaissance des mystères- Aël’Telàwërith: 16(d20) + 11 (niv) = 27

user posted imagees deux représentants de Thüldae, après leur macabre découverte, fouillèrent les lieux pour trouver un indice leur permettant d'en savoir plus sur la victime. En examinant plus en détails l'un des carreaux, le premier Armathor comprit rapidement son origine. Pas de doute, les adorateurs de la Reine-Araignée avaient foulé ses terres et étaient peut-être encore présents. Un craquement se fit entendre au même moment de la déduction d'Aël, ce dernier se détourna, Thal’Baeli’Ath’L’nu à pleine main et s'apprêtait déjà à combattre. La bleutée se releva et son compagnon à quatre pattes se mit à aboyer plus par réflexe que par peur. Leurs regards balayèrent les environs à la recherche d'un ennemi ou tout autre danger mais le trio remarqua rapidement la chute d'une branche morte à cause de l'accumulation de la neige, à quelques pas de leur position.

Les deux elfes soufflèrent, se regardèrent et estimèrent qu'il ne fallait pas rester trop longtemps en ce lieu mais continuèrent une poignée de minutes à chercher, espérant avoir des réponses à leur question. En écartant l'encolure de la veste du mort, l'Ar'Tel'Quess aperçut un pendentif. D'un geste il l'arracha et observa le bijou. Voyant l'éclat bleuté entre les mains de son compagnon, la fille spirituelle d'Alford s'approcha et elle aussi, l'examina avec attention. Tout deux se rendirent compte que la sculpture représentait un cheval lunaire et connaissant les liens entre ces animaux et les elfes d'Eternelle-Rencontre, firent le rapprochement avec les deux émissaires envoyés à Arbrelfique.

Si une des énigmes se résolvait, il restait encore beaucoup à trouver et en premier lieu le Grugach. Ylinya n'avait pas encore répondu à la dernière question de son ami, peut-être attendait-elle aussi que quelqu'un la guide dans ce flots d'incertitude où chaque pas, chaque décision pouvaient peser sur l'avenir de centaines d'êtres vivants. L'adorateur de Corellon sentit une nouvelle fois le poids des responsabilité sur ses épaules et il ne pouvait décemment le transmettre à la druidesse. Mettant ses doutes de côté, il recouvrit le corps de neige et décidait de poursuivre. Ernst reprit la piste, le froid se faisait plus dur et les rugissements s'éteignirent d'un coup.

Rapidement, le trio rejoignait Aerys et le mannequin araignée cheminant toujours à faible allure. Aël résuma au gardien sylvestre leur découverte. Ils marchèrent encore de longues minutes avant que les yeux du pisteur elfe ne perçoivent Floyr, le faucon de leur ami, perché sur une grosse branche d'un chêne centenaire, non loin de l'entrée d'une grotte. Présumant qu'Yvhann ne devait pas être loin de son compagnon volatile, ils pénétrèrent prudemment dans l'antre. Après quelques pas hésitants, leurs yeux s'habituèrent à l'obscurité du lieu quand devant eux ils aperçurent deux tigres allongés l'un à côté de l'autre. L'un d'eux se releva brusquement puis commença à grogner...

écrit par: Ylinya Lundi 09 Janvier 2017 à 11h10
Si la jeune femme n'avait pas forcément les mots adéquats pour la situation, cela ne semblait pas être le cas d'Aël. La demi-elfe fut soulagée de savoir que quelqu'un de bien plus doué qu'elle pouvait ainsi guider l'âme du défunt vers des rivages plus paisibles... En temps normal, ils auraient d'ailleurs probablement pris plus de temps pour se recueillir mais la situation était exceptionnelle... Non seulement ils ne connaissaient pas l'identité exacte de la malheureuse victime mais, en plus, sa mort était dangereusement suspecte… La tension était d’ailleurs palpable, la moindre variation dans leur environnement jouant avec leurs nerfs. Ylinya en vint presque à rire nerveusement lorsqu’elle réalisa que ce qui les avait mis sur le qui-vive n’était que le résultat du poids de la neige sur une branche faiblarde.

Ce fut d’un commun accord qu’ils accélèrent leurs investigation et la découverte du pendentif sur le corps de l’elfe provoqua un nouveau pincement au coeur de la jeune femme. Ce qu’elle craignait venait de se confirmer de sinistre manière et elle ne put s’empêcher de chercher un peu de réconfort en enfouissant sa main dans l’encolure d’Ernst. La druide ne s'attendait pas vraiment à une telle admission de la part de son confrère lorsqu’il lui demanda son avis... Cela rendait sa démarche d'autant plus importante à ses yeux et la jeune femme prit donc soin de soigneusement peser ses mots. La situation appelait sérieux, sang-froid et bon sens. Elle espérait juste qu'elle aiderait et qu'elle n'empirerait pas la situation...


-En temps normal Ernst n'aurait pas de difficultés à suivre sa piste... Mais avec la neige et sans lui présenter l'odeur d'Yvhann en premier lieu, cela va se révéler beaucoup plus difficile. Je ne suis pas sûre que nous soyons très loin d'Aerys et je préfère que nous le rejoignons d'abord. Nous pourrons ainsi le tenir informé de la situation... De là nous pourrons peut-être un peu mieux nous organiser. La sécurité, toute relative soit-elle, sera probablement dans le nombre...

Même si cela faisait probablement un bon moment que le malheureux avait été abandonné là, la druide était assez opposée à l'idée de le laisser ainsi encore plus longtemps. Maintenant que ce corps avait été découvert, elle avait l’impression que l’abandonner à nouveau revenait à bafouer encore plus sa mémoire… Malheureusement, ils n’avaient pas le luxe d’une autre possibilité. Au moins était-elle à peu près sûre qu’ils parviendraient à revenir sur leurs pas une fois qu’ils se seraient tous regroupés. D’autres pourraient ainsi tirer plus d’informations de la scène et ils pourraient retourner le corps à sa famille...

-Nous allons devoir prévenir les autorités d'Abrélfique...

Le ton sinistre qu'elle employait en disait long sur le fond de sa pensée. Obtenir une entrevue avec sa chef avait déjà été délicat, avoir du retard à cause de l'un de leurs membres n'arrangeait rien mais se présenter porteur d'une telle nouvelle... ? Une présence drow confirmée et l’assassinat de deux émissaires… Ils allaient se retrouver dans une position diplomatique encore plus délicate…

Retrouver Aerys en un seul morceau fut un soulagement en soit. Non pas qu’elle ait des doutes sur ses capacités à agir seul en pleine nature, loin s’en fallait, mais avec ce qu’ils venaient de découvrir, la jeune femme avait tendance à vouloir avoir tout le monde à portée de regard ne serait-ce que pour s’assurer que tout le monde allait bien… Ne restait qu’Yvhann à trouver en espérant qu’il ne lui était rien arrivé de grave. L’araignée de brindilles finit tout de même par les mener jusqu’à une grotte. Floyr ne semblait pas plus décontenancé que d’habitude aussi la druide supposa-t-elle que si son ami se trouvait bel et bien dans l’antre, il n’était en aucun cas en détresse. Cela ne l’empêcha pas de jouer de prudence…

Et à raison car ils furent accueillis par deux volumineux, et potentiellement fort dangereux, félins. Du genre qu’il ne valait mieux pas acculer en temps normal… Le premier instinct de la demi-elfe aquatique fut de stopper toute progression, une main sur le col d’Ernst, l’autre sur le bras d’Aël, sachant qu’Aerys réagirait probablement de la même façon qu’elle.


-Doucement...

Si elle se fiait à son oiseau, Yvhann aurait du être là... Mais elle n'en voyait pas trace... Juste deux tigres. Pour en avoir elle-même la capacité, elle savait que l'un des félins pouvait potentiellement être le druide mais dans l'instant, elle n'avait aucun moyen de le savoir complètement. Elle opta donc pour la solution la plus prudente pour tous en se focalisant sur le félin qui pouvait être le plus problématique... La jeune femme adopta un langage corporel qui ne se voulait pas menaçant, tout en incitant ses compagnons à reculer sans leur tourner le dos...

-Nous étions juste à la recherche de notre compagnon...

La druide parlait d'une voix douce et mesurée, principalement destinée à calmer le tigre afin qu'ils puissent reculer sans risques et qu'ils ne se sentent pas acculés. Le tout était de délicatement balancer son langage corporel pour ne pas être menaçant sans pour autant donner l'impression d'être une proie facile. Une fois la situation plus sécurisée, elle essaierait d'en savoir plus...


hrp.gif
Dressage pour ce que je cherche à faire (je crois). Survie pour voir s'il y a un tigre plus "tigresque" que l'autre ?

écrit par: Yvhann Vendredi 13 Janvier 2017 à 02h26
Le temps c'était arrêté totalement, le paisible moment était délectable dans se nouveau corps. Le druide-rôdeur expérimentait ses nouveaux sens qui le retenait dans un autre monde. Une expérience extraordinaire et qui plus est se passait en pleine symbiose, il savourait chaque respiration chaque battement de cils, les arômes lui faisait découvrir un monde complètement différent, chaque mouvement d'air lui apportait des renseignements puis la sensation de la liaison était totalement différente qu'avec Floyr. Intérieurement il sentait se fondre les deux esprit en un, il ressentait un monde encore inexploré un monde plein de félicité.

Il ne savait pas si il c'était endormie ou c'était cette nouvelle sensation d'un nouveau corps qui le retenait mais il lui parut une éternité avant qu'un changement dans l'air s'opère. Bien avant que le groupe entre dans la caverne il avait senti leurs odeurs, surtout celle du chien puis vint le déplacement d'air qui vint déplacer ses moustaches et les poils de son corps, son ouïs semblait presque la même puis quand il ouvrit la gueule il pouvait sentir les goût sur sa langue comme si il sentait par elle. Il savait pertinemment qui c'était sans avoir à regarder, ils s'approchaient tranquillement, il sentait leurs hésitation, leurs prudence et un soupçons de nervausité mêlé de légère peur qui ne saisissait pas encore très bien puis un affront surprenant venant du canidé de Ylinya.

C'était tout simplement merveilleux de percevoir toute cette nouveauté en si peu de temps et le dernier des Yössmar sut de suite qu'il aurait une suite grandissante de cette expérience, il avait peine à croire toute les formes et expérience qu'il pourrait étudier pour en comprendre encore mieux le règne animal et les aider dans leurs développement pour ainsi rendre à l'équilibre une meilleur constat.

Quand la tigresse se mit à grogner, sans parler Yvhann se relevait puis la regardait dans les yeux pour la calmer, il comprenait ses traits faciès, il commençait à apprendre le langage des animaux une forme tout nouvelle de communiquer, tout se passait dans des subtiles mouvement de cils, paupière, lèvres, oreille un véritable langage corporel. Il lui envoyait sans le savoir comment une paix intérieur, une sécurité toute parental puis se tournait vers Ylinya pour la regarder droit dans les yeux. Il savait qu'elle comprendrait du moins elle ne serait pas dans l'ignorance d'une possibilité qu'elle reconnaisse dans le tigre qu'elle voyait devant elle, celui qu'il était. Il allait auprès des carreaux d'arbalète les ramassaient par l'empennage et les déposait devant le noble, a ses pied puis vint se frotter instinctivement sur la cuisse de Ylinya, passait auprès d'Aerys puis comme si ils les invitaient il retournait auprès de la tigresse après lui avoir lécher tout aussi instinctivement l'arrière des oreilles puis s'étendit auprès d'elle.

La nuit était déjà bien avancé, il le sentait, comme si il voyait à l'extérieur, il savait que la séluné était encore haute et que du repos ils avaient tous besoin. L'endroit était idéal, si ils voulaient ils pourraient même faire un feu et se prélasser félinnement.

Yvhann avait comprit les mots de Ylinya quand elle c'était adressé à la tigresse et il avait comprit à ce moment que lui ne pouvait parler mais qu'il pouvait comprendre. La tête sur ses pattes avant croisé son regard se posait dans ceux des présent les uns après les autres. Il n'avait jamais été aussi bien de toute son existence, il comprit que les fautes de sa famille n'avaient maintenant plus d'importance pour lui, il comprenait qu'il avait trouvé, maintenant, comment s'affranchir. Il chantait intérieurement une ode à la création.

écrit par: Aël’Telàwërith Vendredi 13 Janvier 2017 à 19h43
En cette partie du monde, et par les temps qui couraient entrer dans une caverne n’avait rien d’anodin pour le prélat de Corellon. Qui savait sur quoi cela bien déboucher et à se qu’il en savait les sortie d’Ombreterre pouvaient tout à fait ressembler à ce qu’il avait devant lui. Du premier coup d’œil la druidesse avait repéré le compagnon d’Yvhann et s’il ne les avait pas accueilli s’était probablement parce qu’il avait dû s’enfoncer dans cet antre sombre. Si Ylinya n’avait pas tardé à entrer, l’elfe doré marqua un temps d’hésitation. Mais il ne pouvait décemment rester en arrière. Si Yvhann avait des problèmes, il ne resterait pas en arrière comme un lâche.

Avançant à pas de velours, tous ses sens aux aguets, le théurge mystique remarqua une odeur assez forte d’animal… ou de monstre. Mais quelque chose d’assez musqué pour chatouiller désagréablement son petit nez délicat. Il allait le dire à la Bleuté, lorsqu’il sentit sa main se poser sur son avant-bras en de manière assez ferme et assez raide pour qu’il comprenne immédiatement qu’il fallait stopper là la progression. En temps normal un tel contact non sollicité aurait valu à la demi-elfe aquatique au minimum un regard des plus réprobateurs de la part de l’Ana-Sic-Silistri, mais pas cette fois. Et pour cause, devant eux se tenait deux magnifiques, mais non moins imposants félins au pelage rayer.

Le cœur du noble failli s’arrêter sous l’effet de la surprise. Son premier réflexe fut d’invoquer la magie pour faire face à la menace. Mais il s’agissait là, de simples animaux, il n’y avait point d’elfe noirs ou de monstruosités. Juste des tigres qui avaient trouvé refuge dans cette poche qui les protégeait du froid et de la neige. Au moins, cette fois l’Armathor de Thüldae savait ce qui poussait ces rugissements. C’était la première fois qu’il voyait ce genre de prédateurs et il fallait bien l’avouer, malgré le danger potentiel qu’ils représentaient, ils étaient tout simplement magnifiques. Au moins, ils auraient une mort qui sous un certain point de vue serait belle. Mais voilà, il y avait bien de trop en jeu pour l’elfe doré accepte la mort, fut-elle venue d’aussi majestueux animaux. Il avait juré de servir la protection de la nature, mais aussi le peuple elfe dans son ensemble, et il avait des responsabilités à Mythdaë. Non, ce n’était pas ce soir qu’il servirait de diner et déjà il pensait à un sortilège pouvant les sortir de ce guêpier sans pour autant faire de mal aux tigres. Plusieurs choix s’offraient à lui et l’instant de réflexion nécessaire lui fut salutaire.

C’était Ylnya qui prit les devants, en experte de la nature et du règne animal elle le guida pour les sortir d’ici sans encombre. Et visiblement les choses se présentaient plutôt bien, puisqu’aucun des deux félins ne s’étaient pas encore jeté sur eux et il n’y avait aucune trace du corps d’Yvhann. La bonne chose s’était qu’il ne s’était pas fait croquer. La mauvaise, une fois sorti d’ici, il faudrait poursuivre les recherches avec potentiellement des drows qui trainaient et maintenant deux tigres qui pourraient changer d’avis pour se mettre en chasse de gardiens sylvestres. Autant dire que l’humeur du noble evereskan devenait de plus en plus mauvaise, même si pour l’heure il était bien de trop occuper avec les tigres pour y penser réellement.

Ils avaient commencé à reculer, lorsque l’un deux se mit à grogner, l’elfe du soleil ne savait pas si c’était le terme exact, mais c’était comme ça qu’il l’interprétait. Dans un coin de son esprit, le Haut-Elfe senti leur chance entrain de tourner. Finalement, il faudrait peut-être quand même défendre sa vie. Et se fut le second tigre qui s’interposa pour calmer le premier. Aël’Telàwërith ouvrit de grand yeux devant cette scène insolite. Tout bas, il souffla à peine :


- Yvhann ?

Il avait entendu dire que certains druide lorsqu’ils avaient atteint assez d’expérience pouvait prendre une forme animale. Il savait fort bien que ce n’était pas des légendes et que c’était vrai. Pour autant, à aucun moment jusqu’à présent il n’y avait songé. Il posa un bref instant son regard sur Ylinya pour savoir si elle pensait la même chose que lui, mais il n’était pas certain qu’il eut suffisamment de souffle pour qu’elle ait pu entendre, et d’autre part, quitter les félins des yeux n’était probablement pas la chose à faire. La suite fut encore plus saissante pour le Seigneur de Mythdaë. Ce même tigre prit des carreaux d’arbalète dans sa gueule pour se diriger droit sur le théurge mystique, mais dans un calme qui enleva tout réflexe malheureux de la part du Ar’Tel’Quess. Le tigre les déposa à ses pieds puis, il alla se frotter sur la jambe de la druidesse.

Cette fois, le doute était encore plus présent et comme pour lever le voile de mystère. Aël’Telàwërith répéta le nom de son frère d’arme, mais plus fort cette fois. C’était un peu comme une interrogation qui s’adressait à la fois au tigre et à la druidesse, mais aussi une pieuse prière qui lui permettrait de se détendre un peu. La scène n’avait sans doute pas durée bien longtemps, mais nerveusement c’était une éternité.

Lentement, excessivement lentement, le théurge mystique se baissa pour prendre les carreaux dans ses mains et les examiner de manière très sommaire. Difficile dans ces conditions d’être complètement détendu pour pousser plus avant une étude approfondie. Il verrait cela lorsque la situation se serait décantée. Pour l’heure, il s’en remettait à l’expertise d’Ylinya pour les sortir de là sans violence.


hrp.gif Aël'Telàwërith prépare un sort (décharge électrique) si l'un des tigres attaque.

écrit par: Ylinya Lundi 16 Janvier 2017 à 19h51
Pendant un instant, lorsque le second tigre se leva, la jeune femme commença à s’inquiéter. Bien qu’elle ait confiance en leurs capacités, elle n’avait aucune envie qu’ils aient à affronter ces deux félins dans un espace aussi restreint. Les Gardiens, comme les animaux, n’avaient aucune réelle raison de recourir à la violence et elle ferait tout pour éviter cela. Elle se força donc à se détendre, ravalant son inquiétude et essayant de dégager autant de calme que possible. La druide sentait qu’Aël était lui aussi tendu et elle se demandait ce qu’il aurait fait si elle n’avait pas agi en premier lieu… Même s’il faisait partie de la Confrérie, et qu’il était de naissance elfique, il n’était pas forcément aussi lié à la nature qu’elle. Il n’était pas impossible qu’il considère les félins avant tout comme une menace alors que la jeune femme comprenait que leur groupe était simplement perçu comme des envahisseurs… Un simple malentendu dont la résolution pouvait tout à fait être pacifique…

Le comportement du second tigre l’interpella et elle resta quelques secondes interdite lorsqu’il plongea son regard dans le sien. Puis un sourire étira les lèvres de la bleutée lorsqu’elle constata qu’il s’agissait là d’un regard trop connaisseur pour un simple félin, un regard bien familier. Ainsi ce qu’elle avait soupçonné se révélait exact, à son plus grand plaisir d’ailleurs. Yvhann, car il s’agissait bien là de son confrère, semblait tout à fait à l’aise dans cette nouvelle peau, communiquant sans la moindre peine avec son alter-ego. C’était d’ailleurs merveilleux à voir…


-Yvhann...

C’était à la fois une salutation et la réponse à la question que venait de poser le noble. La posture de la druidesse se détendit complètement et elle libéra Aël, bien qu’elle garda une main sur le col d’Ernst. Son ami canin était encore bien jeune et elle ne pouvait être encore certaine de ses réactions face à la tigresse. Tout se passait bien pour l’instant et elle comptait bien à ce que cela continue comme cela. Elle ne chercha d'ailleurs pas à avancer d'avantage, du moins pas sans l'accord de la tigresse...

-Salutations à ta nouvelle amie et toutes nos excuses pour avoir ainsi envahi son territoire mais nous étions quelque peu pressés de te retrouver…

Au moins avaient-ils découvert la propriétaire des grognements, feulements, qu’ils avaient entendu plus tôt. La jeune femme échangea un rapide coup d’oeil avec le noble. D’un coté, elle ne voulait pas déranger l’étrange sérénité qui pouvait régner dans la grotte, mais d’un autre, ce qu’ils avaient découverts était dangereusement important. Pire, ils étaient attendus à Arbrélfique et, sans donner de nouvelles, ils risquaient de déranger encore plus les lieux. Et la druide doutait sérieusement que la tigresse accepte avec autant de grâce l’arrivée impromptue de toute une troupe d’elfes…

-Nous avons retrouvé le corps de l’un des émissaires lorsque nous te cherchions… Et Tryskell nous avait donné un délais d’une heure avant d’alerter son « ami » gardien.

Au ton de sa voix, on sentait bien que la Bleutée était sincèrement navrée d'être porteuse de mauvaises nouvelles... Ayant perdu un peu la notion du temps, elle ne savait pas trop de quoi il en retournait, si certains étaient déjà en train de les chercher ou non. Mais si c’était le cas, il ne serait peut-être pas très bon de laisser un groupe d’étranger envahir la grotte...

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 21 Janvier 2017 à 10h23
Les nerfs tendus comme une corde d’arbalète, Aël Telàwërith souffla longuement se rendant compte qu’il avait presque retenu sa respiration pendant tout le temps de cette rencontre surprenante. C’était comme si l’on venait de lui retirer un poids de la cage thoracique. Et son cœur mit encore un peu plus de temps pour remettre à battre à un rythme plus régulier. Mais c’était un double soulagement. Yvhann allait bien et même mieux que cela d’une part et d’autre part, il ne finirait pas comme casse-croute à tigre.

Rassuré sur son frère d’arme, il était maintenant grand temps de reprendre le cours de la mission. On les attendait et plus ils passaient de temps ici, plus ils augmentaient la possibilité de connaître le sort funestre de l’émissaire de l’Île Verte croisé un peu plus tôt. Tant qu’il était sous sa forme animale, Yvhann risquait moins les coups des drows qui semblaient pulluler dans le secteur. On ne pouvait pas vraiment blâmer les forces d’Arbrelfique, les Daeherow se cachant de le plan de l’ombre avant de passer à l’offensive. Le théurge mystique pensa un instant à Mythdaë. Il faudrait absolument prendre en compte cette possibilité pour assurer la défense de l’avant-poste de la Confrérie, sans quoi une attaque surprise pourrait bien sonner le glas de la nouvelle Cité Blanche. Ca donnait encore plus d’importance à leur mission qui en cas de réussite mettrait un coup sérieux aux organisations elfe noir lorsque Eternelle-Rencontre passerait à la reconquête du Cormanthor.


- Oui Ylinya, tu as raison. Il nous faut maintenant retourner au plus vite pour rencontrer Elanil. D’abord par correction, on ne faisait pas attendre plus que de raison la dirigeante d’une communauté qui sans aucun doute était sous pression extérieur avec cette menace cachée dans l’ombre. En outre, il faut mieux qu’elle soit sous les meilleures dispositions possibles pour obtenir un résultat positif aux différentes requêtes qu’elles viennent de la Reine ou de Thüldae. Allons-y, Yvhann si tu me comprends rejoint nous dès que tu le pourras M’Ethar.

Restant face aux tigres, et notamment à la tigresse, le Seigneur de Mythdaë recula lentement sans geste brusque pour ne pas faire dégénérer la situation inutilement. Une fois dehors, il demanderait à Aeris de les guider jusqu’au village pour retrouver Tryskell et se faire introduire auprès d’Elanil. A partir de là, il pourrait réellement se détendre un peu pour laisser place à la diplomatie.

écrit par: Yvhann Dimanche 22 Janvier 2017 à 02h48
Le tigre druide-rôdeur levait les yeux lorsque le noble prononçait son nom pour confirmer les doutes de l'armathor puis se fut au tour de Ylinya ou tout comme précédemment il levait les yeux sur elle.

Par la suite la druide expliquait ce qu'ils avaient rencontré et les procédures pour le retrouver. Le dernier des Yössmar aurait put se sentir coupable de ne pas être rester avec eux mais persuadé du contraire son humeur le pointillait quelque peu de se maudit temps, toujours le temps et les comptes rendus. L'avantage de sa forme actuel faisait en sorte que son humeur noir ne pouvait se voir.

La suite lui fit un plaisir certain, Aël’Telàwërith confirmait qu'ils devaient partir le plus prestement possible, question bien sur, pour le sauvageons de diplomatie, mais ce dernier respectait le moment qu'Yvhann vivait auprès de sa nouvelle compagne animal. Pour le grugach était là, la plus touchante des formes de respect que Aël’Telawërith Eowëlathaèldir serviteur de la couronne d’Avandor, et descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr avait eut à son égard. Il y en avaient d'autres bien sur mais en ce moment présent le sylvestre en était profondément redevant.

Le tigre devant eux s'assit laissant place à sa prestance et sa majestueuse silhouette au pelage rare puis d'un léger abaissement de la tête confirmait les dernière paroles de son gardien. Il attendit qu'ils quitte la grotte pour reprendre place après de celle avec qui il était en symbiose pour continuer le rituel qui les liaient.

Ses pensées fusèrent avec la tigresse, laissant l'ensemble de son parcours se mettre en images puis partageait avec cette dernière ces moments qui avait fait de lui ce qu'il était présentement. Les images de Floyr lui était des plus ravivantes laissant savoir a sa nouvelle compagne qu'il faisait partie de la famille. Sa famille proche venait d'être présenté et elle devrait les respecter, les protéger et évoluer avec eux.

Le temps disparût encore laissant place à une multitude de sentiments les plus étranges pour le druide-rôdeur, une vie qu'il ne connaissait pas lui défilait dans l'esprit lui laissant voir et ressentir la vie antérieur de la tigresse, le mariage se complétait naturellement puis un grand respect l'un envers l'autre s'établissait. Une douceur impeccable s'emparait du dernier des Yössmar, une légèreté nouvelle et réparatrice laissait un poids de plusieurs millénaire s'évanouir; la honte avait disparut, bientôt il pourrait reprendre de plein droit le nom familial et le porter sans ombre sur celui-ci.

écrit par: Nirannor Vendredi 27 Janvier 2017 à 11h03
user posted imageDix-huitième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
18 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Nuit
Météo et températures : Froid (-5°C), Tempête de neige, vents très violents


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

Avec toute l’expérience de leurs longues vies, les intrus ne brusquèrent aucunement les deux félins. Si Ylinya comprenait rapidement qu’un d’eux pouvait être leur compagnon, le haut-elfe dû attendre qu’un tigre dépose des carreaux d’arbalète pour venir à la même conclusion. Ces moments d’observations resteraient à tout jamais dans leurs esprits, côtoyer de si près des animaux de plus de deux cents kilogrammes et aux mâchoires puissantes peut s’avérer extrêmement dangereux. Les deux gardiens sylvestres décidèrent de rebrousser chemin et de laisser leur ami avec sa nouvelle compagne, espérant le revoir très vite à leurs côtés.
A première vue, Aël'Telàwërith remarqua que les empennages des carreaux ramassés, ressemblaient étrangement à ceux trouver dans le corps de l’émissaire de l’île verte. Et tout laissait à penser que des elfes noirs traînaient dans les environs, preuve de l’instabilité de la région. Mais l’heure n’était point à la réflexion, regagner le village d’Arbrelfique au plus vite devenait maintenant la priorité. La bleutée et le seigneur de Mythdaë ressortaient donc de l’antre des félins pour retrouver leur guide sylvestre. Au moment où le trio accompagné de l’Irsih Wolfhound reprenaient le chemin du retour, le vent se leva d’un coup, face à eux. Ils se cachèrent aussitôt le vissage comme ils le pouvaient pour échapper au souffle glacial de l’hiver. Mais au fur et à mesure de leur très lente progression, la neige vint à tomber dru et le vent fouettait les arbres défeuillés à faire hurler les centenaires de cette forêt. Déjà, ils s’enfonçaient dans la poudreuse jusqu’au genou et continuer devenait suicidaire. D’un commun accord et dans un silence monacal, ils rebroussèrent chemin pour venir se réfugier dans l’antre des tigres.

De son côté, le druide-animal était en osmose avec sa compagne tigresse. Le lien était créé, restait à l’affiner au fil des années à venir. L’un et l’autre pouvaient lire dans leurs pensées respectives et agir en conséquence. Quand les gardiens sylvestres ressurgirent dans l’antre, la tigresse n’émit aucun signe d’agressivité, comprenant les relations entre eux et le druide. Les trois se secouèrent, évacuant la neige de leurs vêtements et décidèrent d’installer un campement de fortune afin d’attendre le jour. Dehors, le vent se transforma en tempête, arrachant de-ci de-là des arbres dans un fracas étourdissant et balayant la neige pour créer des congères de plus de trois mètres de haut. Nul doute qu’aucun d’eux n’auraient survécu à ce déluge.


écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 30 Janvier 2017 à 19h50
Quand ça ne voulait pas, ça ne voulait pas. Et par toute la Seldarine, il était écrit que la rencontre cruciale entre les représentants de la Confrérie et les autorités d’Arbelfique n’aurait probablement pas lieu ce soir. Pris dans le flot tumultueux des flocons de neige propulsés par un vent tempétueux, il avait vite fallu se rendre à l’évidence. Poursuivre la route aurait été une bravade à la face de Dame Nature. Et ça, c’était une chose que l’Armathor de Thüldae ne voulait pas. Il était maintenant un gardien sylvestre et se devait donc de respecter les choix de la nature. Et ce soir, elle avait décidé que le théurge mystique et son petit groupe devraient passer une soirée dans le froid plutôt qu’au chaud dans l’auberge qu’on leur avait réservée. C’était ainsi et il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et avec la nature capricieuse, comme une elfe de haute noblesse, on pouvait s’attendre à tout, y compris à ce que cette tempête de neige cesse aussi vite qu’elle n’avait commencée.

Pour l’heure, l’elfe du soleil était submergé par la frustration de ne pas pouvoir mener à bien sa mission diplomatique. Il avait fait des pieds et des mains pour rencontrer au plus vite Elanil et maintenant, il allait la faire attendre jusqu’à la fin de cette tempête de neige. Sans compter qu’aux dernières constations, il y avait des elfes noirs qui se promenaient dans le secteur, ce qui impliquait que plus le groupe passait du temps en dehors d’Arbrelfique, plus il prenait le risque de subir la même destinée tragique que les émissaires d’Eternelle-Rencontre. Tout ces paramètres pris en compte et obligé de rebrousser chemin, l’humeur du Ar’Tel’Quess était massacrante. Qui plus est, ils n’avaient pas beaucoup d’autres choix que de regagner l’abri d’Yvhann et de sa tigresse. Non seulement, ils allaient très certainement les déranger, mais passer la nuit avec un félin sauvage dans sa tanière et sans y avoir été invité… ce n’était pas le meilleur moyen de détendre ses nerfs misent à rude épreuve.

Il entra donc le dernier dans la petite caverne et secoua sa Allasëa pour en retirer le plus gros de la neige qui l’avait recouverte. Voyant les deux tigres relever leur grosse tête vers le Seigneur de Mythdaë, il savait qu’il devait déranger Yvhann. Il savait que les mages pouvaient appeler des familiers pour se lier à eux. Il faudrait qu’il pense un jour sérieusement à cette option. Une telle liaison prenait pas moins de 24 heures, et encore, il s’agissait là de magie. Alors se lier avec un animal sauvage devait prendre bien plus de temps que cela.


- Ne vous installez pas trop, on ne va peut-être pas rester là très longtemps. Je pense que notre frère a besoin d’un peu d’intimité. Quand à moi, il va quand même falloir que je m’habitue à la présence d’un tel prédateur et là, j’ai besoin de pouvoir me concentrer et trouver un peu de repos. Laissez-moi un peu de temps, je vais tenter quelque chose qui devrait satisfaire tout le monde.

Plongeant sa main dans son sac, il en ressorti son grimoire. L’elfe du soleil regarda autour de lui pour repérer une petite pierre. Faisant appel à la magie, il lança un sort assez simple qui illumina la pierre. Aël’Telàwërith la ramassa et s’assied posant son grimoire sur ses genoux et s’éclaira avec la pierre qui était maintenant devenue une source de lumière suffisante pour pouvoir lire. Cela faisait déjà quelques jours qu’il travaillait sur un nouveau sortilège qui devait pouvoir aider ses compagnons et lui-même à rendre leurs voyages un peu plus confortable. Si cela fonctionnait, ils seraient au chaud et à l’abri. Mais ça serait tout de même mieux que dans cette caverne qui sentait vraiment l’animal sauvage, sans oublier l’odeur des cadavres des deux tigrons.

Après quelques minutes qui lui permirent de réviser une dernière fois, le théurge mystique rangea son grimoire. Il remit sa Allasëa et se prépara à ressortir.


- Allez, venez avec moi. On ne sort pas longtemps et si tout ce passe bien, on sera mieux qu’ici.

Le prêtre-mage adressa une rapide prière à Corellon pour qu’il lui donne un petit coup de pouce pour la réussite de son entreprise. Aël’TelàwËrith regarda autour de lui et repéra rapidement un endroit qui pourrait faire l’affaire. Puis, il se mit dos au vent et lança son incantation.

La magie fit son œuvre et en l’espace d’un instant, le vent cessa brutalement, il n’y avait plus de neige à tomber et rapidement une douce chaleur les réchauffa doucement. Tous se trouvaient maintenant isolés des éléments extérieurs qui continuaient à se déchainer, mais eux étaient épargnés. Le théurge mystique venait de créer une sphère magique qui leur servirait d’abris. La neige commençait déjà à s’accumuler autour des parois de la demi-sphère de six mètres de diamètre. A l’intérieur il ferait bientôt une vingtaine de degré et la neige fondrait pour révéler le sol. Ca serait un peu humide, mais le sol sécherait avec le temps.


- Bienvenue chez vous. Ca va être un peu humide au départ, mais on sera au chaud. Alors risquons-nous à faire un peu de lumière.

Et le simple effort mental pour y penser, la lumière remplie l’intérieur d’un globe assez large pour accueillir tout ses compagnons de route. C’était pas la panacée, mais attendant d’être assez puissant pour faire quelque chose de plus confortable, ce sort leur permettrait maintenant de pouvoir être confortable. C’en était fini des nuits sous la pluie, la neige, le froid ou le chaud. Ca n’était peut-être pas grand-chose, mais ils devraient maintenant tous pouvoir récupérer plus facilement.

- Bien, moi je suis coincé ici. Mais vous pouvez sortir ou rentrer comme bon vous semble. Prenez bien un point de repère si vous sortez. A l’extérieur, notre abri devrait être aussi blanc que la neige. Il risque d’être difficile de le retrouver, si vous le perdez. Et notre lumière ne se verra pas de l’extérieur.

Aël’Telàwërith fouilla dans son sac et en sortit sa paillasse. Il l’installa, posa son sac pour s’en servir de dossier et récupéra son grimoire. L’étude lui permettrait sans doute de libérer son esprit de la tension due aux contrariétés de cette fin de journée.

hrp.gif Aël'TelàwËrith lance lumière sur le caillou
Aël'TelàwËrith lance abri de léomund

écrit par: Ylinya Mercredi 01 Février 2017 à 19h44
Ylinya avait beau aimer la neige, il y avait tout de même un moment où elle devait se rendre à l’évidence et reconnaître que le bon sens recommandait qu’ils s’arrêtent. Même s’ils devaient rencontrer la dirigeante d’Arbrelfique, même si Triskell allait certainement s’inquiéter, même si cela augmentait potentiellement leurs chances de faire une mauvaise rencontre, ils allaient devoir rebrousser chemin et s’abriter dans la « Grotte aux Tigres ». Même si elle avait fait en sorte que son odeur puisse aider Ernst à les guider sur le chemin du retour, les conditions étaient telles qu’ils n’avaient aucune chance. Le moindre pas était une lutte de tous les instants contre les éléments et la druide savait quand il était plus sage de s’avouer vaincue…

C’était visiblement aussi le cas des autres puisqu’il suffit d’un rapide échange de regards pour que tous rebroussent prudemment chemin en quête de l’abri que leur apporterait la grotte. La demi-elfe espérait sincèrement qu’aucun groupe n’était parti du village à leur recherche… Elle s’en voudrait terriblement si elle venait à apprendre que d’autres s’étaient retrouvés coincés en pleine tempête par leur faute… Même s’ils n’y étaient pas pour grand-chose et que les habitants d’Arbrelfique étaient probablement plus habitués à cette météo qu’eux…

L’humeur était plutôt morose lorsqu’ils atteignirent leur abris mais la jeune femme préférait se focaliser sur l’aspect positif des récents événements. Ils avaient retrouvé l’un des émissaires et pourraient ainsi lui accorder une sépulture décente ainsi qu’un peu de justice, s’ils avaient suffisamment de chance, et Yvhann s’était trouvé un nouveau compagnon. Il valait mieux se focaliser sur cela plutôt que sur leur rencontre manquée avec Elanil et Dame Nature qui semblait bien décidée à les empêcher d’avancer.

Ylinya acquiesça aux propos du noble, comprenant parfaitement sa frustration et sa gêne. Elle savait qu’Yvhann, encore plus sous cette forme, avait pleinement conscience des conditions extérieures et qu’il comprenait certainement les raisons de leur retour. Inutile de s’étendre à ce sujet et de le déranger plus que cela encore. Elle se contenta d’offrir un sourire d’excuse à son camarade sous forme de félin avant de voir comment ils pourraient tous s’installer tout en minimisant leur invasion des lieux…

Bien qu’elle fut surprise par la requête d’Aël, elle lui faisait pleinement confiance, aussi lui emboîta-t-elle le pas sans autre forme de procès. Le froid vint à nouveau la mordre mais elle dut surtout lutter avec la capuche de sa allasëa pour ne pas être complètement aveuglée… Même avec les cheveux soigneusement attachés, le vent ne pardonnait pas. Avec sa fragile stature, Ylinya était bien contente de sentir la solide présence d’Ernst à ses coté, une ancre plus fiable que jamais.

Le soudain calme qui s’abattit sur le petit groupe coupa presque le souffle à la druide, tant par sa soudaineté que par son efficacité. Observer la neige tomber autour d’un dôme invisible et intangible avait quelque chose de surréel mais non dénué de poésie. Aël avait trouvé la solution idéale pour cette nuit, permettant ainsi à Yvhann de continuer à se lier à la tigresse tout en restant à proximité de la sécurité de la grotte en cas de coup dur.


-C’est parfait ! Merci !

La jeune femme avait encore la possibilité de s’émerveiller comme une enfant et son exclamation avait tout de la sincérité. Donnant ordre à Ernst de rester auprès d’elle, elle aussi prépara son petit bout de campement, étalant sa paillasse pour s’isoler un peu du sol. Si Aël ne dormirait pas, pas vraiment, Aerys et elle devraient grappiller quelques heures de sommeil tout de même. Fort heureusement pour eux, ils avaient pu correctement se sustenter quelques heures auparavant à la taverne. Cela ne l’empêcha pas de proposer son outre à ceux qui en voulaient...

-Avec ce que nous avons découvert je pense que nous devrions tout de même nous méfier… Je prendrai le premier tour de garde si vous voulez, sauf si vous avez d’autres préférences ?

Ernst l’épaulerait pour monter la garde. De ce qu’elle avait compris, ils ne devaient pas vraiment être visibles de loin, du moins ne seraient-ils pas trahis par leur source de lumière… Mais cela n’empêchait pas que tant que l’accumulation de neige ne les camouflerait pas complètement, ils seraient potentiellement vulnérables. Et tant que la tempête faisait rage, il serait inutile de sortir de l’abri magique que le noble venait de leur fournir… Il y avait peu de chances que quelqu’un soit assez fou ou téméraire pour braver ainsi les éléments mais elle n’était sûre de rien, surtout lorsqu’il était question de leurs cousins à la peau noire, que ce soit leur bon sens que leurs capacités. La grotte représentant un refuge dans la tourmente, elle pouvait potentiellement attirer d'autres personnes ou créatures...

écrit par: Yvhann Jeudi 02 Février 2017 à 04h27
L'ensemble des connaissances du druide-rôdeur semblait présentement n'être qu'un ramassis infime à comparer à la transcendance qu'il vivait en ce moment exaltant. Sylvanus était palpable, visible dans la trame diaphane qui entourait le couple, l'air avait une légèreté incomparable et apportait des félicités inattendu en transformant l'esprit même d'Yvhann. Ce dernier savait depuis toujours que le règne animal avait une force incroyable mais jamais il n'aurait cru être aussi au paroxysme de son être, il sentait en lui la totalité du règne animal, comme si ils étaient tous unies en une source unique... Tous en uns, un soleil avec ses rayons et au bout de chacun d'eux un être.

Comme à la première entré du groupe, cette fois-ci fut plus formidable encore, il ressentait leurs nervosités, leurs fatigues, leurs mécontentements, l'échec d'une tentative était palpable mais pour le grugach présentement, cela lui imposait une nouvelle façon de vivre ceci. En d'autre temps et d'autre forme, se connaissant, il aurait été fort impatient il aurait fait vivre sa mauvaise humeur à ses compagnons, ses frères et soeurs de la confrérie, maintenant il avait envie de les réconforter, de les comprendre, de les supporter. Il se demandait, profitant de la symbiose présente, si une fois revenu a sa forme originel, si cela continuerait.

Il jetait un oeil au groupe puis remit sa tête sur ses pattes avants se laissant maintenant évanescent. À l'extérieur il sentait la nature chanter faisant danser sa flore et dormir sa faune. Doucement une rêverie nouvelle commençait, elle débutait il y avait longtemps au temps ou le Cormantor fleurissait et au temps où de vils dhaeraow vinrent pour faire faner cette forêt, au temps que sont clan vivait heureux et au temps que d'horrible être sombre de l'outreterre vinrent l'éliminer, au temps ou il errait et à celui ou il trouvait le Saule, lamentablement dépeuplé mais qui le reçu comme l'un de ses enfants puis Héru Starym... Starym.

Les ilythiiris payeraient de leurs sang, jamais qu'Yvhann ne baisserait la garde, la chasse sera rude mais salvatrice. La tigresse semblait ressentir les même émotions que son compagnons sylvestre, l'union c'était réalisé et de sa rêverie, le Ly'Aegisir en fit profiter Ozalee car ils devraient faire uns pour plusieurs année encore.

écrit par: Nirannor Vendredi 10 Février 2017 à 14h03
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen


MJ

Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

Protégés dans leur abri arcanique, les trois gardiens sylvestres passèrent une nuit relativement calme. Chacun leur tour, ils montèrent la garde, écoutant le vent siffler dans les arbres environnants, devinant la neige tomber et recouvrir le sol de cette forêt. Ils ne perçurent aucun mouvement suspect, aucun danger imminent. A l'extérieur de leur bulle, le tapis blanc grandissait à vue d'œil. Il était maintenant haut de près d'un mètre et progresser dessus sans équipement adapté, s'avérerait délicat. Au fil des heures le vent se fit moins violent, moins tempétueux, de là à dire que la tempête était passée aurait été abusé.

A quelques pas de là dans leur antre, les deux tigres continuaient leur fusion temporelle. Leurs âmes se liaient pour toujours tissant entre elles un cordon presque ombilical. De cette union voulue resterait un sentiment d'appartenance ou plutôt d'adhésion. Chacun d' eux veillerait sur l'autre dans un esprit de totale confiance et de liberté car cette union sacrée n'altérait en rien leur vie individuelle.

La nuit s'étirait sur sa fin, bientôt elle laisserait place aux rayons de l'astre solaire. Mais en cette période de l'année, le maître de la Lumière feignantait et apparaissait bien tardivement sur ces terres. Le Seigneur de Mythdaë montait la dernière garde, non loin de lui, allongée sur sa paillasse, la bleutée errait dans ses rêves, sur ses pieds, son chien Ernst dormait lui aussi. A quelques pas, le gardien Tombesoir ronflait à faire vibrer l'enveloppe de leur abri. Soudain, l'Ar'Tel'Quess perçut des mouvement à une dizaine de mètres, puis des bruits de pas dans la neige. Il s'écarquilla les yeux pour voir un peu mieux dans la pénombre du matin et découvrit l'origine de tout cela.

D'abord, il n'aperçut que des formes, puis au fil des secondes qui s'égrenaient, leurs contours se firent plus distincts même si une d'entre elle, plus imposante, restait encore floue. Il arriva très vite à la conclusion qu'elles appartenaient à ses cousins très éloignés vivant maintenant dans les tréfonds de la terre et devait agir rapidement avant qu'elles ne perçoivent sa présence. Devant ses yeux ébahis, un groupe d'elfes noirs entourant un drider se dirigeait vers l'antre des félins. A leurs pieds, ils avaient attachés des planches de bois pour éviter de s'enfoncer dans la poudreuse. Ils marchaient dos au vent et avaient la ferme intention de se réfugier dans la grotte pour éviter les rayons mordants de l'astre solaire.

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 21 Février 2017 à 03h21
Qu’il fut doux de retourner à Evereska, revivre sa première rencontre avec sa tante Alystraë Aëryndra de Cormanthyr et renouer avec les raisons profondes qui l’avaient poussé à s’engager dans la voie qu’il suivait actuellement. La rêverie des elfes, de ce côté-là, était une réelle bénédiction de Corellon. Dans les périodes sombres, de doute, il était toujours bon de revivre les sentiments et les raisons qui parfois faisaient défaut ou s’estompaient après un moment. Lorsqu’Aël Telàwërith sorti de sa rêverie pour prendre le dernier tour de garde, il était spirituellement revigoré. Exit les sombres sentiments de la veille, de plus sa magie avait fait merveille et tous avaient pu profiter d’un moment de repos bien mérité au chaud et abrité des éléments qui s’étaient déchainés pendant toute la nuit. Il n’y avait qu’à voir la hauteur de neige qui recouvrait en parti le dôme magique pour ce rendre compte que la tempête de neige n’avez due cesser que tardivement. Dehors, le paysage était magnifique. L’épais tapis de neige recouvrait d’un manteau blanc immaculé toute la nature qui semblait comme endormie.

Comme tous les matins, le théurge mystique commença par mémoriser les sortilèges et adressa une longue prière à la Couronne d’Arvandor pour que son dieu lui accorde ses pouvoirs de prêtre. Il y avait des drows qui trainaient dans le secteur, c’était une évidence et même si une fois le jour levé, il y avait peu de chance d’encroiser, il orienta le choix de sortilèges afin de se prémunir au mieux d’une mauvaise rencontre. Puis, il commença sa garde.
Ses compagnons étaient encore pleine rêverie. Le rôdeur ronflait comme l’aurait fait un humain ce qui finissait par être désagréable, irritant et pour le moins dangereux, compte tenu du silence qui régnait à l’extérieur de l’abri. Dehors l’astre lunaire sur le tapis neige éclairait comme en plein jour ou presque et le noble evereskan se ravissait du spectacle. C’est alors qu’il entendit des bruits qui attirèrent son attention. S’orientant vers la source sonore qui troublait le silence, Aël’Telàwërith eu une surprise de taille qui correspondait en tout point à ses craintes. Il y avait là-bas, un détachement de drows accompagné, très probablement, d’un dridder ou d’un lézard si commun chez ses sombres cousins. Pour l’heure ils bénéficiaient tous d’un abri total qui les cachaient aux yeux des Ssri’Tel’Quessir. Pour eux, il ne devait s’agir que d’une bosse de plus dans le paysage recouvert par la neige. Aël’Telàwërith avait prit soin de recourir à la couleur blanche lorsqu’il avait créé l’abri de Léomund ce qui devait le dissimuler parfaitement.

Rapidement, il fut évident que les drows devaient être en fin de campagne. Ils cherchaient probablement un abri pour passer la journée, voir regagner l’outreterre. Car avec toute cette neige, la lumière du jour serait des plus éblouissante pour eux et donc d’autant plus gênante. D’une part, il était inconcevable de laisser ses Daehrow se balader à leur guise dans les environs d’Arbrelfique. A la connaissance du théurge mystique le seul abri qui éventuellement pouvait donner un accès sur des boyaux sous-terrain, c’était la caverne où séjournait Yvhann et sa compagne. Nul n’avait prit le soin d’explorer plus avant cette antre là, et il n’était pas impossible que la cavité donna sur un passage pour les sombres profondeurs. En outre, et pour finir, il serait des plus intéressant de pouvoir en capturer un vivant et de le conduire devant Elanil. Avec un peu de chance et de magie, il serait peut-être possible de le faire parler et d’en apprendre d’avantage sur les sombres dessins des elfes noirs. Mais il fallait agir vite et prévenir tout le monde sans se faire repérer.

Il n’y avait pas mieux que la magie pour cela. Aël’TelàwËrith incanta un sortilège simple mais efficace. Il n’y avait plus qu’à espérer que cela réveillerait les bénéficiaires. Le plus incertain, était d’atteindre Yvhann, le principal intéressé et le plus en danger actuellement. Murmurant le message en pointant du doigt chacun de ses compagnons y compris l’endroit où se trouvait Yvhann le Théurge mystique prononça ses mots.


- Gardiens Sylvestres, on se réveille. Debout, nous avons de la visite. Silence, il n’y a pas moins de huit drows qui s’approchent. Ils vont certainement aller dans la caverne. Réveiller vous, en silence, et préparez vos armes en silence. Pas de quartier, pour autant, tentons d’en garder un en vie pour le faire prisonnier. Restez dans l’abri pour le moment. Yvhann, mon frère attend que le tonnerre frappe. Debout gardiens ! Que nos ennemis tremblent devant le courroux de la Forêt ! Chuchotez et je vous entendrais. Ailesel Seldarie !

Après ce message, Aël’Telàwërith devait agir vite pour que le groupe soit le plus prêt possible à l’affrontement. Il enchaîna les incantations à une vitesse impressionnante. Usant pêle-mêle de magie profane et de magie divine sans qu’il n’existe réellement de différence pour lui, l’une amplifiant la puissance de l’autre. Tout d’abord, il commença par lancer sur chacun des présents dans l’abri de léomund un sort qui leur permettrait de pouvoir marcher sur la neige sans encombre pour une grande partie de la journée. Puis, il se prépara au combat en invoquant un bouclier magique qui le protègerait et il créa une barrière d’énergie positive qui le protègerait du mal. Puis il en appela à la puissance de Corellon pour renforcer les capacités des Gardiens Sylvestres qui se trouvaient avec lui. Yliana et Aegis pourrait bénéficier temporairement de l’exaltation du Seigneur de la Seldarine contre ses ennemis impies qu’il avait banni dans les tréfonds de la terre.

Il était prêt, il n’y avait plus qu’à lancer les hostilités avant que le groupe ne puisse se mettre à l’abri et s’échapper dans l’outreterre, si tentait qu’Yvhann et sa nouvelle compagne ne les laissa passer, ce qui était bien plus qu’improbable à la vue des scalpes qui trônaient à la ceinture du Grugach. Et surtout utiliser un sortilège puissant qui ferait suffisamment de bruit pour sortir les tigres de leur torpeur, si cela n’était pas déjà fait. Le Seigneur de Mythdaë avait prit un peu de puissance depuis qu’il avait affronté les elfes noires qui profanaient les sols sacrés de Mythdaë. L’effet de surprise serait total et son sort le plus puissant devrait frapper en déchaînant les enfers sur ses ennemis. Tout était prêt, Yliana avait eu le temps de se préparer et le rôdeur était déjà arc en main. Il n’y avait plus qu’à ouvrir le bal.


(A la grâce de Corellon !!)

Puis, il incanta à voix basse, ses mains dessinaient des arabesques mystique dans les airs. De petits crépitements bleutés suivaient cette danse aérienne. Devant l’Armathor de Thüldae, il y avait une belle brochette d’au-moins 3 drows qui allaient se trouver sur le passage du déchainement d’énergie qui allait suivre. Terminant son incantation, Aël’Telàwërith tendit son bras droit en direction de ses cibles et de sa main les doigts ouverts jailli un éclaire éblouissant d’énergie électrique traversa la distance qui séparait le théurge mystique des drows en un claquement de doigt.

hrp.gif Aël’Telàwërith lance message (sort niveau 0)
Aël’Telàwërith lance raquettes sur Yliana, Aegis et lui-même (8 heures)
Aël’ Aël’Telàwërith lance bouclier sur lui-même (+4 à la CA et absorbe les projectiles magiques – 8 minutes)
Aël’Telàwërith lance protection contre le mal sur lui-même (+2 à la CA et d’un bonus de résistance de +2 aux jets de sauvegarde et blocage des attaques mentales – 8 minutes)
Aël’Telàwërith lance exaltation sur Yliana et Aegis. (+2 en Force et en Dextérité, et leur vitesse de déplacement augmente de 1,50 mètre – 8 rounds)
Aël’Telàwërith lance éclaire (8d6 sur H-13 / G-15/F-16)

écrit par: Yvhann Samedi 04 Mars 2017 à 16h43
La fusion s’opérait dans un délice profond comme jamais encore cela n’était arrivé au druide-rôdeur, cela tenait sans doute du fait de sa forme animal qui lui décuplait les sens. Au moment ou il allait se dégourdir et s’étirer il ressenti une forme d’intuition nouvelle comme si l’existence l’avertissait d’un danger proche puis une voix s’éminçait en lui, le noble avertissait l’arrivé d’une bande de huit drows qui allaient bientôt pénétrer dans la caverne. Décidément Sylvanus avait entendu ses prières durant la nuit pour lui offrir un tel présent avant même la levé de l’astre de lumière. Il se demandait si le plus étonnant était celui du fait de l’arrivé des drows ou bien le fait que Aël’Telàwërith dise « mon frère ». Il connaissait ce dernier depuis peu et il reconnaissait que ce moment resterait gravé en lui et ce aussi fortement que le 1 er Flammerice 1372, moment ou Kanabhendrill dans la tour de Fabian était mort par un méphithe poussiéreux en aidant la fraternité; il en avait payé de sa vie, lui humain et ce, pour un groupe qu’il connaissait à peine. Le forestier s’était débarrassé du corps d’une façon qui en avait froissé plus d’un mais pour l’équarrit personnage qu’il est ceci n’avait été qu’une formalité utile sur l’instant. Il ne voulut pas chasser cette pensée, elle devait l’aider à ne pas faillir. Un sourire carnassier se dessinait en son for intérieur en avertissant sa nouvelle compagne de se préparer à un affrontement, ils allaient remettre de l’équilibre dans la balance, ses deux petit ne reviendraient pas mais Ozalee pourrait faire payer sa peine. Il réalisait aussi que la peine, les remords, les hantises, les faibles, tout ce qui n’était pas supérieur, une fois unis, devenait les meilleurs serviteurs de la cause.

Il n’était pas question qu’il affronte ses ennemies jurés sous forme animal, il devait se tenir droit et fier pour se qui allait suivre. De suite après sa transformation en bipèdes il se mit à enchainer l’aide de Sylvanus pour se qui allait suivre, son assistance était de mise puis Yvhann aurait besoin de son bâton pour du corps à corps comme le moment le demandait, il envelopperait ce dernier d’une robustesse et d’une altération fortifié en s’aidant lui même d’une protection qui rendrait sa peau dure comme l’écorce et pour agrémenter l’ensemble sa force devait être plus grande pour un meilleur nettoyage de ses engeances qui polluait la surface et les lieux pures de cette forêt magnifique.
Il gardait prêt à l’emplois un sort de lumière et une illumination prochaine pour les malheureux qui viendraient chercher un point stratégique de repli.

Pour le grugach il était certain que les drows cherchait un abri pour passer la journée et peut être même que cette grotte donnait sur un passage en Outreterre ou autre, car comment Ozalee aurait-elle put se retrouver ici, aussi loin de sa contré natal!? Une chose certaine, aucun d’eux ne réussirait à passer la journée ici, il avait bien entendu la prémisse d’Aël et il ferait tout en son possible pour que cette requête soit et il veillerait lui même au traitement de survie du pauvre drow qui survivrait…

Il fit positionner Ozalee de l’autre coté de l’entrée de la grotte pour lui se positionner face à elle de l’autre coté. Ils prendraient en tenaille les premier entré. Le moment était sublime et en même temps l’euphorie était palpable, il ne pensait pas à la mort, il pensait à l’acte de nettoyage qu’ils allait accomplir, ensemble, encore une fois, la fraternité des gardiens sylvestres allait rétablir l’équilibre primordial.

L’attente du tonnerre tardait puis sur le moment il sentait Saïrys, sont dragon protecteur qui veillait, tout comme Floyr qui devait être à l’extérieur sur sa vigilance. * FLoyr. Mon fidèle volatile, puisse-tu être encore là ami, nous avons tant de fois progresser ensemble, tu a vu notre clan se faire anéantir par les drows et les lycans, tu m’a aidé à trouver le Saule, tu as vécus tout les combats avec brio, je te réserve la liberté ami.*

Disait-il dans l’attente, son coeur savait que son volatile ne partirait pas mais se préparait à l’éventualité cauchemardesque d’une telle éventualité. Il ajustait son armure pour la suite puis un crépitement vint fendre le silence qui perdurait, le moment de passer à l’acte était venu. Son regard se posait dans celui d’Ozalee et une immense émotion l’envahit, ensemble ils combattraient l’ennemie juré de son enfance. Ozalee prendrait part au combat avec les gardiens sylvestres, elle entrait dans la famille, elle se forgerait à l’ensemble devenant l’uns.



Sort: Assistance divine, gourdin magique, peau d'écorce, force du taureau., Don Attaque réflexe.

écrit par: Ylinya Mardi 07 Mars 2017 à 17h06
La druide avait passé une nuit relativement calme puisque son tour de garde s'était paisiblement passé. Peut-être s'était-elle montrée un peu trop paranoïaque mais aucun de ses compagnons ne s'était plaint, trouvant probablement ses inquiétudes naturelles. La demi-elfe aquatique eut même la possibilité de prier et de se ressourcer en toute tranquillité, même si l'éloignement de la mer se faisait douloureusement sentir pour elle. Le reste de la nuit lui avait permis de trouver un peu de repos, Ernst une présence rassurante, et réchauffante, à ses cotés. Elle n'avait pas une connaissance étendue de la magie profane mais le tour qu'avait réalisé Aël en leur confectionnant cet abris avait lieu de petit miracle à ses yeux...

Malheureusement tout ne pouvait pas continuer sur cette pointe positive. Le petit matin les trouva peut-être reposés mais apporta son lot de soucis. Le réveil que leur prodigua Aël et sa mauvaise nouvelle n'avait rien de véritablement agréable et si son dôme leur offrait quelques instants pour se préparer, et profiter de l'effet de surprise, ils allaient devoir trouver un moyen d'arrêter leurs cousins à la peau noire tout en prévenant Yvhann et sa nouvelle amie...

La jeune femme posa la main sur le collier d'Ernst, le gardant à ses cotés, peu désireuse qu'il ne gâche leur effet de surprise par une attaque anticipée malheureuse. Elle fut soulagée de constater qu'Yvhann n'aurait pas la mauvaise surprise d'être réveillé par leurs cousins à la peau noire, Aël usant de ses pouvoirs pour le prévenir en toute discrétion...

Profitant elle aussi de ce court répit avant qu'ils n'aient à prendre des mesures drastiques contre ces cousins maléfiques, la druide elle aussi se prépara. Un genou au sol, elle prit la tête de son chien entre ses mains et le gratta vigoureusement, tant pour se rassurer que pour garder un dernier moment de calme en mémoire si les choses tournaient mal...


-Il faudra faire attention à toi mon beau. Ils sont vicieux et très dangereux.

Puis elle mit son épieu au sol à portée de main, prêt à être empoigné, ainsi que son bouclier. Une fois qu'elle en aurait finit, elle n'aurait qu'à glisser ses mains vers le sol pour s'équiper... La druide s'efforça alors de se renforcer en premier lieu, améliorant notamment ses protections ainsi que celles d'Ernst qui serait dangereusement proche du danger lui aussi... Ensuite, la druide fit appel à la nature l'entourant pour se préparer à l'offensive. La qualité de l'air, son humidité, lui fournit la solution. Elle puisa dans la légère électricité statique qu'elle sentait, ne faisant que l'amplifier afin qu'une simple chiquenaude ne devienne un arc électrique.

S'aidant de la charge générée par Aël, la demi-elfe usa elle aussi de l'électricité ambiante afin d'attirer la foudre là où elle le voulait. Si le noble désirait gardait au moins un drow vivant afin de l’interroger, elle n'allait pas pour autant se montrer trop précautionneuse. Ils devaient avant tout survivre à cette rencontre... Et c'est pour cela qu'elle focalisa son attention sur l'élément le plus volumineux. Dès que l'éclair du noble fusa vers ses cibles, Ylinya guida la foudre sur la sienne, la grosse chose au milieu du groupe...

Le sort en étant jeté, elle baissa les bras et s'arma ainsi de son épieu ainsi que de son bouclier, prête à passer à l'attaque et à se défendre surtout... Il n'était plus temps de se laisser ronger par l'inquiétude, elle devait faire front avec ses frères. Elle ne les décevrait pas...


hrp.gif
Dans l'ordre :
Sur elle : Assistance divine (+1 sur un jet d’attaque, jet de sauvegarde ou test de compétence)
Sur elle : Peau d'Ecorce (bonus d’altération de +2 à son bonus d’armure naturelle +1 tous les 3 niv pendant 10min*niv → +4 pendant 70 min)
Sur Ernst: Peau d'Ecorce (bonus d’altération de +2 à son bonus d’armure naturelle +1 tous les 3 niv pendant 10min*niv → +4 pendant 70 min)
Sur le groupe de drows : Appel de la foudre (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs disponibles = 7) --> 1° éclair sur le drider

PARCHEMIN

Ylinya
Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 8 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Nirannor Samedi 18 Mars 2017 à 10h41
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

user posted image algré la légèreté de leurs pas, ils ne pouvaient empêcher le crissement de la neige sous leurs pieds. Leurs piwafwis en lambeaux, déchirés par les quelques rayons du soleil entraperçus au cours de leur présence à la surface de cette terre, virevoltaient comme l'oriflamme au bout d'une lance. Ils marchaient sous une neige éparse, vers le refuge flairé par l'un des leurs, espérant trouver en ce lieu le réconfort nécessaire après leur raid. Ce dernier n'avait pas été des plus convaincant mais peu importe, la Reigne-Araignée serait fière de sa progéniture car sur le champ de bataille une dizaine de cousins éloignés ne reverraient pas le prochain soleil. La vaste entreprise menée par les plus hauts dignitaires d'Outreterre pour les faveurs de Lloth ne se ferrait pas en quelques jours ou semaines, voire années et cette guerre d'usure durera encore plusieurs générations.

Ils marchaient donc vers un repos bien mérité et étaient à mille lieux de penser que des yeux ennemis les observaient. Dans un silence de mort, le seigneur de Mythdaë ainsi que la bleutée et son chien se préparèrent à recevoir comme il le fallait leurs hôtes maléfiques. Usant de la Toile, l'Ar'Tel'Quess tenta de renouer le dialogue avec le grugach. Le fils de Sylvanus serait-il en état de combattre après cette longue nuit de transe ? En tout cas, il reçu le message de son confrère et se prépara lui aussi à entrer dans une danse mortuaire. Se positionnant à l'entrée de la grotte il fermait l'issue de repli de ses adversaires si tenté qu'ils veuillent l'emprunter.

PARCHEMIN

Test NLS contre RM (éclair)
Drider : 1d20+8 = 27 contre RM?? -> réussite -> JS(Ref) : 1d20+?? = 5 contre DD 16 -> échec -> dégâts : 8d6 = 3+1+5+2+2+1+1+6 = 21
DrowH11 : 1d20+8 = 9 contre RM?? -> échec
DrowF12 : 1d20+8 = 14 contre RM?? -> échec

Test NLS contre RM (appel à la foudre)
Drider : 24 contre ?? -> réussite -> JS(Ref) : 1d20+?? = 10 contre DD 20 -> échec -> dégâts : 3d6 = 2+1+1 = 4


Les hostilités furent lancées par l'Evereskaen suivi de très près par la fille spirituelle d'Alford. Un éclair jaillit des mains du gardien sylvestre et se dirigea droit vers les drows, emportant tout sur son chemin, seuls les plus prompts purent échapper au châtiment électrique. Ylinya ne fut pas en reste car son appel déclencha un coup de foudre non moins spectaculaire. Il zébra le ciel avant de se diriger vers la créature mi-homme, mi-araignée. Si les drows évitèrent grâce à des réflexes étonnants les attaques des deux protecteurs de la Nature, le drider ne put vu peut-être sa taille, y échapper. Du sang verdâtre coula abondamment de son abdomen et vint tâcher le sol immaculé.

Les adorateurs de la Reine-Araignée se préparèrent aussitôt au combat, bien décidé à faire taire à jamais ces empêcheurs de tourner en rond. Certains avaient déjà des fléaux en main, d'autres commençaient des incantations. Au loin naissaient les premiers rayons du soleil...

écrit par: Aël’Telàwërith Mercredi 22 Mars 2017 à 10h42
La foudre venait de frapper l’ennemi dans un flash lumineux qui zébra la pénombre de l’aube. Dans la caverne, nul doute que Grugash savait ce qu’il en était. Pour autant le théurge mystique fit une grimace. Il avait espéré que les sortilèges lancés auraient fait plus de dégât. C’était sans compter cette maudite résistance naturelle des drows à la magie. Seul le drider avait été salement touché, mais il était encore loin d’être hors de combat. Les choses ne s’annonçaient pas sous les meilleurs hospices, et le duel séculaire de la Reine Araignée face à la Couronne d’Arvandor n’était pas joué… loin de là.

Il fallait maintenant enchaîner rapidement avant que le groupe d’elfes noirs ne réagisse. Déjà les guerriers avaient dégainé leur fléau d’arme. Ils n’allaient pas rester planté là, sans réagir à la merci des sorts des gardiens sylvestres. Aël’Telàwërith remarqua surtout ceux qui ne sortirent aucune armes et tenta d’en évaluer le nombre. Il n’était pas de son rôle de se lancer dans la bataille arme au poing, il avait encore de la réserve magique et comptait bien l’utiliser, tout en restant à l’abri dans la sphère magique qui le cachait à la vue des Daehrows. La première passe d’arme avait été au profit des elfes noirs qui était passé outre la magie évocatrice du Seigneur de Thüldae. Il fallait poursuivre et peut-être que cette fois-ci la chance tournerait.

Aël’Tlàwërith était trop bien placé pour savoir chaque sortilège que lancerait les jeteurs de sort ennemi ferait pencher un peu plus la balance en leur faveur. Il fallait donc concentrer le feu contre eux. Il en repéra donc un et lança un nouveau sort contre lui. Incantant à toute vitesse, il pria Corellon Larethian pour qu’il lui permette d’utiliser un peu des pouvoirs qu’il lui octroyait quotidiennement.

Cette fois, l’attaque utiliserait l’une des plus grandes vulnérabilités des elfes noirs : la lumière. Si ce sortilège ne passait pas la résistance magique de sa cible, c’était tout le groupe qui allait se retrouver en bien mauvaise posture. Il fallait absolument se débarrasser au plus vite des prêtres et magiciens. Sans leur soutient, les guerriers seraient moins problématique, sans que pour autant cela ne devienne facile. Non, ça serait juste moins… difficile.

Sa prière se terminant, le théurge mystique tendit sa main ouverte, sa paume en direction de la cible et un rayon de vive lumière brûlante vola en direction de l’elfe noir occupé la lancer son sort. Le reste était à la grâce du Père de tous les elfes.


hrp.gif Aël’Telàwërith lance lumière brûlante contre un lanceur de sort.


écrit par: Yvhann Dimanche 26 Mars 2017 à 18h16
Tel un fauve tapis dans l'ombre, le sylvestre avait entendu la décharge électrique et se faisait déjà une image de la scène et il s'attendait à l'entré directe des drows. Rien n'entrait, ses yeux se plissèrent de suspicions et il se demandait si il ne fallait pas mieux les affronter directement à l'extérieur. Ses pensée se bousculèrent rapidement et sa sagesse lui ordonnait de prendre patience, était la meilleur vengeance; la surprise, la tenaille et la course éreintante vers la mort et vers la vie.

Ses mains craquèrent sur le bois dur de son bâton qu'il avait hâte de manier au corps a corps avec les engeances qui tardaient à entrer dans la caverne. Le temps lui paressait vraiment trop long et il savait que contre des drows, il fallait être rapide, expéditif, sans merci et surtout sans erreur. Venait-il de commettre une erreur en allant pas de suite secourir ses frères et soeur à l'extérieur, allait-il perdre des frères d'armes!?

Ses questionnements lui rendit un faciès des plus mauvais, sa rage montait en lui comme la lave d'un volcan, il puisait dans cette colère une force sauvage qui le rendait fauve et sans merci. Les minutes qui allaient suivre étaient déterminante. Lui le répurgateur des forêt devait à tout prit tenir debout contre ces vils et immondes créatures, cette plèbes qui polluait la surface.

Ozalee semblait calme et sereine mais intérieurement le druide ressentit une haine sauvage, comme un appétit rustre, une forme de sentiment qu'il n'avait jamais connu auparavant, très bestial et encore plus sauvage qu'il n'aurait pu l'imaginer. Il en était fier et en même temps inquiet. Leur premier combat ensemble, et Yvhann eu un sentiment de protection mêlé a celui de la peur. Le grugach avait jamais ressentit une émotion semblable jusqu'à lors.

À l'affut du moindre mouvement, il était prêt a en découdre, mais le temps se faisait long et juste le fait de ne pas voir ni de savoir ce qui se passait à l'extérieur le rendait presque malade. Si dans le iota de temps qui suivrait l'attaque personne n'entrait, il n'aurait d'autre choix, il sortirait avec la tigresse pour en finir.

écrit par: Ylinya Dimanche 26 Mars 2017 à 19h27
Au moins avaient-ils clairement bénéficié de l'effet de surprise. Elle ne doutait pas que le message était parvenu à Yvhann et que ce dernier se tenait prêt à cueillir tout drow cherchant refuge dans sa grotte. Et si ce n'était pas le cas, ils avaient fait bien assez de bruits pour le sortir de sa transe et l'alerter du danger... La bulle qu'Aël avait initialement invoquée pour la nuit tenait ses promesses pour l'instant, les cachant encore un peu aux regards rouges des drows... Cela dit ils étaient déjà en train de se remettre de leur surprise et elle ne doutait pas qu'ils finiraient pas les trouver.

La jeune femme profita de la couverture nuageuse qui s'était ainsi accumulée à son appel et chercha une nouvelle fois à diriger la foudre. Si, naturellement, elle n'était pas sensée tomber deux fois au même endroit, la druide espérait bien démentir les probabilités. Le drider fut à nouveau sa cible, c'était la menace la plus flagrante à ses yeux et il valait mieux qu'ils s'en débarrassent au plus vite, surtout temps qu'ils pouvaient encore le viser.

Cela ne voulait pas forcément dire que ses petits camarades étaient inoffensifs, loin s'en fallait... Elle se doutait bien que dans le lot qui s'était aventuré à la surface devait se trouver des prêtresses. La Bleutée espérait juste qu'elles n'étaient pas nombreuses et qu'ils pourraient rapidement en venir à bout. C'était elles les plus dangereuses et, malheureusement, les mieux informées. Si Aël voulait en apprendre plus sur leurs raids dans les alentours c'était l'une d'elles qu'il faudrait épargner. Si possible...

En attendant, le principal objectif était surtout de survivre, et elle comptait bien y parvenir... Constatant que le noble usait principalement de la magie, elle se porta à ses cotés afin de l'épauler. Le tout était qu'il puisse lancer ses sorts sans avoir de mauvaise surprise, tout en évitant de le gêner, ou Aerys. Et si l'un de leur adversaire partait vers la grotte, elle le laisserait faire... Elle ne doutait pas qu'il aurait une drôle de surprise !



hrp.gif
Dans l'ordre :
Appel de la foudre (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs disponibles = 6) → A nouveau sur le drider
Défend Aël (donc ça me fait attaquer un des 3 "K" s'ils viennent au contact)


PARCHEMIN

Ylinya

Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 7 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Nirannor Samedi 01 Avril 2017 à 08h24
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen


MJ
hrp.gif Erreur sur mon dernier post. Les guerriers drows ont, en main, des rapières et des épées courtes et non des fléaux.
Ne pouvant accéder à la fiche d'Aerys, (erreur à l'ouverture du fichier word), j'ai estimé ses caractéristiques. Vu son état, à vous de voir si vous souhaitez le garder en pnj.

PARCHEMIN

Round 1
Drow3-H11 :
Dissipation de la magie : 1d20 +?? = 26 contre 18 -> réussite
Ernst :
Attaque Drow5-K7 : 1d20+6=16 contre ?? -> Echec
Drow5-K7
Attaque Aël : 1d20+ ?? = 29 contre 23 -> réussite -> 1d6+? = 7
Attaque Aël : 1d20+?? = 10 contre 23 -> échec
Aël
lumière dansante sur Drow4-K11 (attaque de contact) : 1d20+7 = 14 contre ?? -> échec
Drow4-K11
Hébètement sur Aerys -> réussite
Ylinya
foudre sur le Drider : RM 1d20+7 = 23 contre ?? -> échec -> JS (Ref) : 1d20+ ?? = 9 contre DD20 -> échec -> dégâts 3d6 =6
Yvhann
Se prépare
Drow7-I12
Se déplace en M9
attaque Aël : 1d20 + ?? = 34 contre 23 -> réussite -> 1d6+? = 9
attaque Aël : 1d20 + ?? = 13 contre 23 -> échec
Drider
lance bouclier : CA+4
Drow1 - I8
Se déplace en LK9
blessure grave sur Aerys : 3d8+ ??= 23
Drow2 - K12
Se déplace en L10
attaque Aerys réussie -> 1d6+?= 8 -> Aerys mourant
Drow6 - F12
coure et se positionne en N8


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

user posted image omme une pièce dramatique jouée dans les faubourgs de Portcalim ou d'Eauprofonde, tous les acteurs semblaient être en place. D'un côté dans le rôle des gentils, les représentants des gardiens sylvestres, fervents défenseurs de Dame Nature, de l'autre les méchants, une poignée d'elfes noirs, adorateurs de l'une des plus cruelle déesse que connaissait ce monde. Le premier coup de semonce fut envoyé par les Thüdaens, profitant de l'effet de surprise. Mais l'effet escompté ne fut pas proportionnel à leur attente, seul un de leurs ennemis, la créature mi-elfe, mi-araignée subissait les effets d'un coup de foudre venu du ciel encore sombre.

Les drows, pas nés de la dernier pluie dans un monde où le ciel paraît bien illusoire, détectèrent rapidement la source de leur agression. Le plus prompt d'entre eux activa très rapidement ses mains en psalmodiant des mots incompréhensibles et en moins de temps qu'il ne faut pour la pomme de tomber de son arbre, l'abri opaque vola en éclats, libérant à la vue de tous, ses occupants.

Ernst, le compagnon à quatre pattes de la bleutée, se retrouva aux côtés d'un des guerriers noirs. Il ne s'attarda pas et tenta de le mordre aux mollets. Malheureusement, son adversaire dans un réflexe étonnant, échappa à la mâchoire de l'Irish Wolfhound. Il se permit même de contre-attaquer, non pas l'animal qu'il considérait comme peu de chose mais le seigneur de Mythdaë. Ne se souciant pas du titre de son adversaire, son épée courte fit quelques arabesques avant de s'abattre sur le noble d'Evereskan. Ce dernier ne put parer la première attaque, trop rapide, déjà du sang coulait le long de son bras gauche. Quant au second assaut, il passa à côté de sa cible. Aël'Telàwërith Eowëlathaèldir n'était pas à son premier combat contre les forces du Mal et savait que le premier sang ne déterminait pas automatiquement le vainqueur. Pourtant et peut-être malgré lui, cette blessure influença sa concentration au point de le faire échouer dans sa tentative d'appeler Corellon Larethian à sa rescousse. La lumière tant attendue ne vint pas laissant le noble à sa réflexion.

Un des manipulateurs noirs de la toile s'empressa de faire taire à jamais l'éclaireur novice. Le jeune archer sombra rapidement dans un état d'assoupissement. Pratiquement au même moment, un nouveau roulement de tambour se fit entendre dans le ciel et la foudre s'abattait une nouvelle fois sur le drider, lui arrachant un peu de vie. La fille spirituelle d'Alford pouvait remercier l'amoureux des sirènes, il semblait être décidé à l'accompagner dans ce combat. Non loin de là, à quelque pas de l'entrée de la grotte, le grugach et une tigresse rongeaient leur frein. Quand allaient-ils sortir de leur antre pour prêter main forte à leur compagnon ? Le druide tentait de mesurer le moment le plus propice, le plus apte à faire pencher la balance de leurs côtés mais trop attendre risquait de compromettre leur chance de victoire.

Le drider, cible de toutes les attaques de ses adversaires, appela la Toile et s'entoura d'un champ protecteur, déterminé à monter ensuite tous ses talents de combattant et ainsi briller aux yeux de la Reine-Araignée. Un de ses compagnons ne s'encombra de ses préjugés, il profita plutôt de la position d'un de ses congénères pour se placer derrière l'elfe du soleil et lui asséna deux coups perforants. Le premier fit mouche et blessa un peu plus son adversaire, mais le second déchira seulement son alassëa. Non loin de lui, deux guerriers drows s'occupèrent définitivement du cas de l'éclaireur. De larges sourires fendirent leurs visages quand le novice s'échoua dans la poudreuse rougit par son propre sang.

Quant au plus lointain des drows, il décida de prendre à revers tout ce petit monde et dans une foulée freinée par la neige se positionna près de la bleutée...


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écrit par: Yvhann Dimanche 02 Avril 2017 à 01h59
Une autre détonation venait de ce faire entendre et rien n'entrait. L'esprit du grugach devint sombre puis sa sagesse faiblissant lui fit faire une bêtise; il laissait tomber sa position de surprise pour aller près de l’entré juste pour voir sans être vu, il ne pouvait laisser le combat s'avancer plus longuement. Prestement Yvhann pointait de sa mains droite l'engeance auprès de Ylinya à Ozalee et mentalement l'ordre était simple et clair; tue. Le sentiment que le sauvageons avait présentement était la vengeance pure et simple et la tigresse en ressentait les même. De suite il fit appel à Sylvanus encore une fois pour avoir une aide non négligeable en cet instant critique, il en appelait au règne animal et celui du loup, ce qui donnerait du moral a la troupe. A la fin de son appel du loup sanguinaire il le fit apparaitre en arrière des deux drows auprès du drider.

Pire de ce qu'il avait pu imaginé mais le temps n'était pas au reproche ni à l'inspection, ni même au stratégie, il fallait en finir au plus vite.

Pour lui, c'était de faire de la place et le drow qui ne devait pas l'avoir vu, ce dernier se verrait prit en tenaille entre lui et le noble. Il maudissait le moment d’inaction qu’il avait prit mais l’expérience lui prouvait qu’il n’avait pas de mauvaise décision que des conséquence et il redoutait de cette conséquence. Comble du malheur ses yeux détectaient la tombé d’Aerys, son faciès changeait, son coeur devint de fer, son corps en furie, et sa rage de vengeance prit l’assau.

La bâton tenu à deux mains, le grugach se lançait au combat, coute que coute il survivrait ou il mourait, l’important était de purifier les lieux de cette engeance qui polluait la forêt, leurs places n’était pas ici et ils leurs ferraient payer cher cette affront.




Fait attaquer Ozalee le drow en N8 et si possible en tenaille avec Ylinya.
Convocation d'allier naturel (Loup sanguinaire) échange contre morsure magique suprême. et apparait en G11
Attaque réflexe sur le drow en K7 en tenaille avec Ael, si à la fin du round il est encore la sinon le plus près et en tenaille.
Sort en action: Assistance divine, gourdin magique, peau d'écorce, force du taureau., Don Attaque réflexe.

écrit par: Ylinya Mercredi 05 Avril 2017 à 08h28
Ylinya avait apprit, à la dur et sur le tas, à se défendre. Toute pacifique qu'elle soit, le monde s'était chargé de lui apprendre que cela ne suffirait pas pour survivre… Elle n'aimait pas le gâchis de vies, elle n'aimait pas la violence gratuite, elle n'aimait pas cette soif de sang qu'elle pouvait parfois déceler chez certaines personnes, elle n'aimait pas ces poussées d'adrénaline qui donnaient au monde un aspect surréaliste, manipulant le temps comme s'il n'était pas une force de la nature…

Comme lorsque l'on voyait tomber un allié sur le champ de bataille par exemple. La jeune femme ne comprit pas immédiatement la chute d'Aerys tant celle-ci se fit dans le silence et une trop grande facilité. Son cerveau se refusa à comprendre les implications des gerbes cramoisies qui tâchaient le blanc immaculé de la neige…

Malheureusement aucun d'eux n'était en mesure de s'occuper proprement de lui… Presque prise en tenaille, la druide pouvait difficilement se porter à son secours, non sans se mettre dans une position telle qu'elle ne ferait que le rejoindre au sol… Et un coup de foudre risquait de faire autant de mal que de bien… La jeune femme en vint donc à la brutalité élémentaire, essayant d'abattre l'un de leurs ennemis. Malheureusement, elle n'était pas positionnée de telle sorte qu'elle puisse voir Ozalee charger l'un de ses adversaires et se focalisa donc sur la menace la plus directe pour Aël et Aerys...




hrp.gif
Dans l'ordre :
Appel de la foudre (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs disponibles = 5) → Non utilisé
Attaque Drow7 en M9 avec son épieu

PARCHEMIN

Ylinya
Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 6 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 15 Avril 2017 à 11h54
L'acier drow qui venait de frapper l'elfe doré lui avait arraché un premier cri étouffé de douleur. Les lames des elfes noirs étaient toujours aussi tranchantes et cuisantes. Le noble serrait les dents, il ne vit pas arriver une seconde attaque qui lui arracha un nouveau cri. Mais cette fois, ce n'était une plainte douloureuse, mais une rage vengeresse de frustration. Autant par réflexe que par vengeance, le noble Everskan en appela à la toile pour le venger. Une explosion électrique était dirigée contre celui qui venait juste de la frapper dans le dos.

L'Amathor fit un pas de placement pour se sortir d'une tenaille mortelle. Aël'Telàwërith restait surpris par la résistance qu'offrait les elfes noirs. L'effet de surprise passé, ils avaient réagit à la vitesse d'un projectile magique. Ils faisaient preuve d'une organisation et de compétences martiales hors du commun. Il n'était pas étonnant qu'ils avaient été choisi pour mener des raides à la surface. Si les émissaires étaient tombés seul sur eux, ou un autre groupe du même acabit, il n'avait eu aucune chance de s'en sortir. Fort heureusement, les gardiens sylvestres étaient ensemble. Et le pouvoir de la broche faisait agir la fraternité sylvestre. Malgré ça, l'issue du combat restait plus qu'incertaine.

La magie du théurge mystique restait sans effet et c'était 'une part très frustrant, et d'autre déstabilisant pour le lanceur de sort. Il avait beau faire, les elfes noirs faisaient preuve d'une résistance à la magie tant divine que profane étonnante. Les sorts du Seigneur de Mythdaë s’enchaînaient sans aucun résultat probant. Si Corellon ne lui venait pas en aide, il y avait peu de chance que les défenseurs de la nature puisse vaincre les engeances de la Reine Araignée. Il fallait persévérer en espérant que la chance ne finisse par tourner. Déjà Aerys gisait au sol, privant la fraternité sylvestre de sa présence et sa broche allait maintenant s'éteindre à jamais. Aël en rageait, mais il ne pouvait venir en aide à l'enfant de la Couronne d'Arvandor pour le moment. Il avait déjà fort à faire pour tenter de rester en vie.

Sans plus attendre, le noble Evereskan restait maintenant sur la défensive, il lança un nouveau sort sur le drow le plus proche et le plus menaçant. Il fallait le mettre hors d'état de nuire, d'une part pour réduire l'avantage des drow et d'autre part, il fallait qu'Aël'Telàwërith réussisse à s'écarter un peu du combat et d'Yliana pour pouvoir un nouveau sort qui le protégerait un peu, mais qui risquait fort de blesser son alliée. Avant ça, il fallait faire mordre la neige au elfe d'ébène. Par chance Yvhann entrait dans la danse mortelle et son faciès sauvage et bestial ne laissait aucun doute sur sa motivation.


hrp.gif Round -1 : Aël'Telàwërith utilise vengeance électrique sur drow en M9

Aël'Telàwërith fait un pas de placement en L7
Aël'Telàwërith lance un sort sur la défensive
Aël'Lance décharge électrique sur drow en K7

écrit par: Nirannor Vendredi 28 Avril 2017 à 14h19
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen


MJ
hrp.gif J'ai rajouté une barre au-dessus de chaque personnage indiquant ses pv restants
Les nuées de criquets sont bien sur les personnages Aël, Ylinya et Ernst mais pour une meilleur vision des combattants, je les ai positionnés à côté.
PARCHEMIN

Round 2
Aël
Vengeance électrique sur Drow7-M9
RM 1d20+8=27 contre ?? -> sort réussi
dégâts = 2d8+8 = 18

Drow3-H11 :
Guérison (??) sur le drider

Ernst :
Attaque Drow5-K7 : 1d20+6+2 (tenaille) = 19 contre ?? -> Echec

Drow5-K7
Attaque Aël : 1d20+ ?? = 21 contre 23 -> Echec
Attaque Aël : 1d20+?? = 19 contre 23 -> Echec

Aël
test de concentration : 1d20+17 contre DD16 -> réussi
décharge électrique sur Drow5-K7
RM 1d20+8=26 contre ?? -> sort réussi
dégâts : 5d6+3 = 23

Drow4-K11
Soins modérés sur le drider -> ?? pv

Ylinya
foudre sur le Drider : RM 1d20+7 = 23 contre ?? -> échec -> JS (Ref) : 1d20+ ?? = 5 contre DD20 -> échec -> dégâts 3d6 = 10 -> (pas de dégâts)
Attaque Drow7-M9
1d20+9 = 28 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+2 = 5

Ozalee
Attaque drow6-N8
1d20+11+2 = 22 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+6 = 12

Loup sanguinaire
Attaque drow3-H11
1d20+11= 16 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+10 = 18

Yvhann
Attaque drow5-K7
1d20+8(bba)+2(for)+2(force du taureau)+1(assistance divine)+1(gourdin magique)+2(tenaille) = 36 contre ?? -> réussi avec critique
critique : 19 contre ?? -> échec
1d20+4(bba)+2(for)+2(force du taureau)+1(assistance divine)+1(gourdin magique)+2(tenaille) = 22 contre ?? -> réussi
dégâts : 2d6+2(for)+2(force du taureau)+1(gourdin)+4(ennemi juré)=15
dégâts : 2d6+2(for)+2(force du taureau)+1(gourdin)+4(ennemi juré)=16
--> drow5 mort

Drow7-M9
Pas de placement en L8
attaque Aël : 1d20 + ?? = 30 contre 23 -> réussite -> 1d6+? = 7
attaque Aël : 1d20 + ?? = 20 contre 23 -> échec

Drider
lévitation

Drow1 - K9
convoque nuées de criquets

nuées de criquets
convoque nuées de criquets
dégâts Aël 2d6 = 7
dégâts Ernst 2d6 =7
dégâts Ylinya 2d6 = 4


Drow2 - K12-L10
Se déplace en N10
attaque Ozalee
1d20+??= 29 contre 15 réussi -> 1d6+?= 7
1d20+??= 22 contre 15 réussi -> 1d6+?= 11

Drow6 - F12-N8
pas de placement en O7
attaque Ozalee
1d20+??= 35 contre 15 réussie -> 1d6+?= 6
1d20+??= 26 contre 15 réussie -> 1d6+?= 6



Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

user posted image ette bataille n’allait sûrement pas changer la face du monde des Royaumes Oubliés, elle permettra tout juste de ralentir ou d’accélérer un processus enclenché voilà plusieurs centaines, voire milliers d’années, entre les forces du Mal et celles du Bien. En tout cas, tous les protagonistes ne songeaient qu’à sauver leur peau en anéantissant leurs adversaires, et chacun s’employait à appliquer les leçons apprises pendant des apprentissages dans différentes écoles ou guildes. Les elfes noirs s’empressaient de terminer au plus vite, ne souhaitant croiser les dards des rayons solaires, synonyme d’handicap à leur nyctalopie. Quant aux représentants des Gardiens Sylvestres, ils œuvraient de concert, s’appuyant sur Dame Nature pour bouter dans le monde des Morts cette vermine venue des tréfonds d’Outreterre.

Le froid n'empêcha pas le seigneur de Mythdaë de lancer sur son adversaire direct, une décharge électrique d'une forte intensité. Le drow ne put parer l'énergie sortit d'on ne sait où et comprit qu'il n'avait pas face à lui un combattant ordinaire. Un de ses compagnon profita pour soigner le monstre mi-araignée, mi-homme comme si ce dernier devait être un combattant hors pair. Personne ne remarqua l'étrangeté de cette puissance curative. Le compagnon à quatre pattes de la bleutée se jeta une nouvelle fois sur l'un de ces elfes noirs mais sa mâchoire claqua une nouvelle fois dans le vide. D'ailleurs ce combattant aux reflexes étonnants œuvra de nouveau et chercha avec son épée courte la faille dans la défense du premier Armathor. Malheureusement pour lui, il ne trouva point sa cible et comprit que la Reine-Araignée lui ferait subir rapidement ce manque de réussite. D'un geste rapide, Aël Telàwërith envoya de nouveau une décharge électrique sur un autre combattant des profondeurs, le blessant lourdement à l'abdomen. Mais le drow ne sombra pas, il tenait encore debout et d'un regard lourd, fit comprendre à l'Ar'Tel'Quess, qu'il n'en resterait pas là. Mais en attendant, des soins furent une nouvelle fois prodigués sur la créature arachnéenne. La protégée de Sashalas fit appel aux forces de Dame Nature et un nouvel éclair frappa la carapace du monstre mais l'effet escompté semblait contraire à toute logique et le drider paraissait requinqué après ce coup de semonce. Ylinya devait réfléchir à ce loupé mais cela ne l'empêcha pas d'user de son épieu pour faire comprendre au plus proche des drows, qu'elle savait aussi manier une arme.

Ne voyant pas arriver l'ennemi, le grugach décidait de sortir de son abri, accompagné de son nouveau compagnon animal. Floyr, surplombant le combat, émit un sifflement aigüe à la vision de son maître, comme pour lui indiquer qu'il était toujours là. Cela ne perturba pas Ozalee, la tigresse, qui d'un bond se plaça près d'un ennemi, puis d'un coup de patte puissant arracha un morceau de chair de l'avant bras de sa cible. De l'autre côté de l'arène blanche, surgit un loup aux proportions gigantesques, obéissant à des ordres intimes du druide-rôdeur. Poils hérissés sur le dos, les dents pointues du canidé plongèrent dans la jambe du drow magicien, lui soustrayant un cri lugubre à faire pâlir un jeune loup hurlant à la mort. Le gardien sylvestre ne resta pas les bras croisé, muni de son bâton, il asséna deux méchants coups sur l'adversaire blessé par son ami, l'envoyant aussitôt au sol dans une mare de sang. Allongé, vomissant son propre sang, le drow regardait le ciel une dernière fois, bientôt il rejoindrait ses ancêtres lointains.

De chaque côté, un homme était tombé mais le combat restait à jamais indécis. Un elfe noir s'approcha de son cousin solaire et de sa rapière perça sa défense, lui ôtant un peu de vie. Un large sourire défigura le visage du noir, satisfaisait d'avoir œuvrer pour sa déesse cruelle. A quelques pas, le drider marmonnait des mots incompréhensibles pour un novice avant de s'élever de près de six bons mètres. Ses huit pattes flottaient telles des roseaux et son abdomen gonflé paraissait être un ballon de baudruche. Le monstre fut rejoint rapidement dans les airs par trois nuées de criquets invoqués par un des mages noirs. Les trois essaims se positionnèrent au-dessus des têtes d'Aël, d'Ylinya et de son irish wolfhound, infligeant au passage de légères blessures. Quant aux deux derniers des visiteurs d'Outreterre, ils se ruèrent sur le félin et leurs lames eurent tôt fait de faire couler son sang.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 01 Mai 2017 à 11h20
Au cœur de cette guerre ancestrale que les drows menaient contre les elfes de la surface, l’engeance maléfique condamnée par le Seigneur de la Seldarine a vivre dans les profondeurs sombres des entrailles de la terre tentait par tous les moyens de reprendre leur place à la surface pour y faire régner leur perfide méchanceté. Le dévot de Corellon était à sa place, au cœur de la mêlée souffrant pour protéger le Beau-Peuple.

Cerné de toute part, le théurge mystique n’était pas au mieux pour faire parler toute la puissance de son art. Visiblement ses ennemis l’avaient ciblé comme étant l’elfe à abattre. Recevant blessure sur blessure, le noble Evereskan ne tiendrait plus très longtemps s’il ne parvenait à trouver un peu de répit pour se prodiguer quelques soins. Mais pour l’heure, une telle action signerait probablement son arrêt de mort. Il lui fallait serrer les dents et tenter de rester lucide malgré la douleur insoutenable et son sang qui s’échappait de son corps pour arroser la neige qui se maculait peu à peu d’une petite tâche sombre dans la pénombre. Une petite tâche qui au fur et à mesure qu’elle grandissait retirait peu à peu la vie du serviteur de Corellon Larethian.

Malgré tout l’elfe solaire eu une mince satisfaction. Sa magie avait enfin percée les défenses naturelles des drows. Si la Couronne d’Arvandor continuait à lui être souriante, alors il y avait peut-être une chance pour que tout cela ne se termine pas tragiquement pour lui. Quelle satisfaction de voir la surprise de l’elfe noir qui venait de la frapper subir la vengeance du Ar’Tel’Quess. Et comme une victoire en entraînait une autre, la décharge électrique suivante perçait elle aussi les défenses du second drow, qui reçu le châtiment suprême par un grugach qui ressemblait plus à une bête sauvage qu’à un elfe. Dans ces moment là, Aël’Telàwêrith trouvait une certaine beauté au côté primitif de son frère. Yvhann avait le visage comme déformé par la haine qu’il vouait aux elfes noires. Et la puissance physique qu’il était capable de développer dans les moments était tout simplement stupéfiante.

Voyant le premier elfe tomber à terre, le visage du Ar’Tel’Quess s’éclaira d’un fugace sourire de circonstance adressé à l’elfe sauvage qui n’avait que rarement porté aussi bien cette définition. Ragaillardie par cette petite réussite qui ne suffirait certes pas à faire pencher l’issue de ce combat incertain en leur faveur, l’Ana-Sic-Silistri lança l’antique cri de guerre des Tel’Quessir :


- Elegard Aquilar !

La rapière menaçante du drow qui lui ferait encore du tord, c’était certain. Mais l’essaim de bourdonnant de criquet au dessus de la tête de l’Armathor semblait encore plus apte à les blesser gravement. Il fallait tenter de s’en débarrasser au plus vite. Pour autant, il était impossible de faire griller ces nuages de vermine. Non pas que le prêtre-mage n’en avait pas les moyens, mais ce faisant, il blesserait également ces amis et il y avait bien assez d’elfe noir qui s’en occupaient déjà. Dès lors, le meilleur moyen était de faire tomber le mage qui venait de convoquer cette invocation. Encore fallait-il pouvoir l’atteindre et là il était hors de porté. Mais il ne perdait rien pour attendre, et bientôt la colère de Corellon Larethian allié au courroux de la forêt leur donnerait une victoire qui ne pouvait leur échapper. Aël’Telàwërith avait la foie et il ne doutait pas que son dieu allait protéger ses enfants face à une déesse maléfique qui n’avait que faire de la vie de quelques drows.

L’Ar’Tel’Quess devait absolument se libérer au plus vite du dernier drow au contact avec lui pour pouvoir faire parler sa magie. L’Armathor se concentra donc sur son ennemi direct. Toujours sur la défensive, il incanta à nouveau espérant poursuivre sur la lancée de sa dernière réussite. Tendant le bras vers le drow, il lança deux rayons ardents espérant que cela suffirait pour réduire un peu plus l’opposition et faire pencher la balance un peu plus de leur côté. Il n’y avait plus qu’à espérer que la résistance naturelle des drows face à la magie ne résiste pas à celle du théurge mystique.

Aël’Telàwërith faisait confiance en sa sœur pour le soutenir et augmenter sensiblement les chances de faire mordre la neige au plus vite à ce combattant qui leur causait bien du tord. La A’Alu’Tel’Quess pour l’occasion s’était également transcender. Où était passé la fragile demie-elfe aquatique ? Dans la fureur du fracas des armes et des sorts qui partaient de toute part Ylinya était devenue une terrible guerrière défenseuse de la nature, fléau du Mal menaçant l’équilibre de Mère nature.


hrp.gif Aël’Telàwërith reste sur la défensive et lance Rayon ardent sur drow 7 L-8
Effet : un ou plusieurs rayons, Jet de sauvegarde : aucun, Résistance à la magie : oui : Il faut effectuer une attaque de contact à distance pour chaque rayon. Chacun inflige 4d6 points de dégâts de feu. Aël’Telàwërith peut lancer 2 rayons On les tire simultanément sur une ou plusieurs cibles, mais tous doivent viser des sujets situés à 9 mètres ou moins les uns des autres.

écrit par: Ylinya Mardi 02 Mai 2017 à 18h12
Bien que l'un de leurs ennemis soit enfin tombé, la jeune femme ne parvenait pas vraiment à savoir si elle pouvait se permettre d'être optimiste… Ils étaient encore bien trop nombreux, et en bonne santé, pour que les Gardiens puissent se permettre de se relâcher. Le drider reprenait dangereusement du poil de la bête, Aël était devenu la cible à abattre et elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi la créature souterraine avait réagi ainsi alors qu'elle venait d'être frappée par la foudre…

Pour autant, elle ne pouvait pas non plus trop s'attarder sur ce mystère. D'autres ennemis, plus proches et donc plus dangereux sur l'instant, accaparaient toute son attention. Résistant l'envie de gesticuler inutilement pour se débarrasser de l'essaim de criquets, ce qui l'aurait mise en danger en ouvrant sa garde, elle préféra se focaliser sur l'auteur de cette nuisance. La foudre se redirigea donc d'un petit mètre vers l'avant, visant le magicien. Même si elle ne parvenait pas à ses fins, elle espérait au moins déranger sa concentration et l'empêcher de lancer un nouveau sort…

Quant au drow qui semblait bien décidé à embrocher Aël, elle l'attaque à nouveau à l'aide de son épieu, cherchant désespérément à protéger le mage. Si son premier coup avait porté contre lui, elle parviendrait peut-être à le blesser à nouveau ? Peut-être parviendrait-elle même à reporter les attaques de l'elfe noir sur elle… Elle n'était pas sûre de pouvoir beaucoup plus résister que le noble mais cela lui offrirait un court répit. Avec un peu de chance…

Elle adressa une prière silencieuse à son dieu, espérant qu'ils verraient tous la prochaine aube sur la mer… Focalisée sur le combat, elle essaya aussi de ravaler son inquiétude pour Ernst qu'elle ne parvenait pas à voir dans la mêlée...




hrp.gif
Dans l'ordre :
Appel de la foudre (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs disponibles = 4) → sur Drow1 en K9 si aucun de ses alliés au contact
Attaque Drow7 en L8 avec son épieu

PARCHEMIN

Ylinya
Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 5 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Yvhann Samedi 06 Mai 2017 à 15h40
Tout était lent, chaotique, l’instant semblait figé dans un lieux qui seul les visiteur s’acharnaient à éliminer la vie de l’un et de l’autre. La vengeance, pour le grugach, faisait son oeuvre et au fond de lui même, il savait pertinemment que sa soif resterait inassouvie; seul l’acte de répurgation comptait réellement.

Son entrée dans le combat à mort avait été que trop retardé, il n’avait pas sut à quel moment précis qu’il aurait dû entré et de cela, il s’en voulait au plus profond de son être. Sa sauvagerie contrôlé menait le bal à la mort et il était certain qu’il offrirait sa vie pour la survit du noble et de Ylinya, ils avaient un rôle important à jouer, lui n’était là que pour sécuriser leurs mission et il avait faillit en ne prenant pas la bonne décision au bon moment. Le résultat était dramatique, un frère sylvestre avait tombé par sa faute, il était coupable et ne méritait pas de reprendre le nom de famille tant souhaité, celui de Starym.

Les engeances qui polluaient cette terre si chéri, le démangeais, il n’avait pas de sentiment aussi affreux que celui qu’il vivait présentement. Seul la vu de la bruine de sang qui maculait la pureté de la neige le tenait en action, juste à savoir que leurs sangs se mêleraient donnait encore plus de sauvagerie au Ly’Aegisir des gardiens errants, un tel affront méritait la honte et la honte il la portait depuis trop longtemps. Le sylvestre comprit que ce combat scellerait son avenir; il mourait au combat, se donnerait lui même la mort si il fallait qu’ils ne s’ent sorte pas, pour ne pas donner la joie aux drows de le tuer ou il gagnerait le droit de reprendre le nom de famille après avoir essuyé son erreur devant le conseil de Thüldae.

Comme si le noble et Floyr lisait ses pensées, ce dernier criait l’antique cri de guerre des Tel’Quessir et sifflait à son fidèle ami faucon un siffle tant entendu, celui d'une charge en plongé dans le visage du dridder…

-Elegard Aquilar!-

Tel avait-il fait à un moment ou le sauvageons allait faillir en volonté. Ce cri donnait un coup de fouet au dernier des Yössmar et sur son visage buriné affichant une grimace sauvage, un sourire carnassier apparut et la mort s’affichait dans le creux des ses yeux pers, la mise à mort qui s’ensuivrait serait une offrande à la terre, le sang versé nourrirait comme toujours, cette terre d’accueil.

Son corps n’existait plus, seul le but survivait à cet vengeance et proche de lui, Sylvanus observait l’instant, attendant une demande qui ne tarderait pas. Plus loin, des yeux critiques observait en silence le développement du dernier des Yössmar, l’indigne descendant scellerait-il la famille dans la honte ou sauverait-il le nom pour l’avenir incertain du Cormanthor. Le dragon jaune que Maëll avait tatoué sur son corps dansait une danse, serait-elle final ou ferait-elle l’ouverture de sa véritable voie.

Yvann était sur le fil du poignard, ce combat était décisif, si lui en avait une mince idée, le maelström incessant de la trame avait, elle, déjà dessiné son nouveau sentier et ce dernier resterait dans le secrets jusqu’à la dernière goute de sangs versé. Une antique chanson de son père fusait dans son esprit, lui donnant elle aussi un refrain de volonté, de vigueur, d’ardeur et d’Amour.

Suite à l’affaissement du premier drow, ses efforts furent pour se rendre auprès d’Aël’Telàwérith Fusant dans les forces naturels du père des arbres, Un feu purificateur l’envahi de toute part et durant cette symbiose avec Sylvanus le grugach projetait les flammes à trois adversaires dignes, coriaces, même si il vouait une haine indescriptible pour ces êtres ignobles il en était pas insatisfait de se mesurer à eux . Un conte à rebours s'effectuait silencieusement, le un venait de tomber le sept était encore loin.






-Tire à outrance. Sort Flamme. 1d6+5, 10 rd, moins une min. par flammes= reste 7 min. sur Drow K-9, K-11 et driver.
-Dressage sur Floyr pour une charge en plongé sur Dridder. Dressage +7. (attaque charge plongeante, 2 serres, (+8 corps à corps, 1d4-1 ) 9m ou moins +1d6, 9m a 27m +2d6, 27m et plus +3d6). A la discrétion du MJ pour la hauteur. Sinon 27m et plus.

Pas de placement en K-8

écrit par: Nirannor Jeudi 25 Mai 2017 à 06h21
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen


MJ
PARCHEMIN

hrp.gif Les nuées de criquets sont bien sur les personnages Aël, Ylinya et Yvhann mais pour une meilleur vision des combattants, je les ai positionnés à côté.

Round 3
Drow3-H11-I11
pas de placement I11
colonne de feu sur loup
JS réflexes 24 contre ?? -> réussi
dégâts : 10d6 = 43/2 = 21

Ernst
attaque opportunité round précédent sur nuée
1d20+6 = 8 contre ?? -> raté
Js vigueur : 25 contre ?? -> réussi
se déplace en N6 pour éviter la nuée
attaque opportunité de la nuée
1d20+4 = 5 contre 25 -> raté
Attaque Drow6-O7 : 1d20+6+2 (tenaille) = 22 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+4 = 9

Aël
Js vigueur : 18 contre ?? -> réussi
test de concentration : 1d20+17 contre DD17 -> réussi
attaque de contact drow7 : 1d20+5 +3 (fraternité)= 25 contre ?? -> réussi
dégâts : 4d6 = 10
attaque de contact drow7 : 1d20+5 +3 (fraternité)= 16 contre ?? -> réussi
dégâts : 4d6 = 17
Js vigueur (round 4) : 24 contre ?? -> réussi

Drow4-K11-K8
déplacement en K8
Soins modérés sur drow7 -> ?? pv

Ylinya
Js vigueur : 24 contre ?? -> réussi
foudre sur drow1 : RM 1d20+7 = 22 contre ?? -> raté -> JS (Ref) : 1d20+ ?? = 23 contre DD20 -> réussi -> dégâts 3d6 = 7/2 = 3
Attaque Drow7
1d20+9+3 = 29 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+2 = 7
Js vigueur (round 4): 25 contre ?? -> réussi

Ozalee
Attaque à outrance drow6
griffe : 1d20+11+2 = 32 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+6 = 11
morsure : 1d20+4+2 = 23 contre ?? ->
dégâts : 2d6+3 = 7

Loup sanguinaire
pas de placement
Attaque drow3
1d20+11= 23 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+10 = 17

Yvhann
attaque drow1-K9
RM = 1d20+5 = 21 contre RM ?? -> réussi
attaque de contact à distance
1d20+10+3 = 15 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+5=8

attaque drow4-K8
RM = 1d20+5 = 23 contre RM ?? -> réussi
attaque de contact à distance
1d20+10+3 = 18 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+5=10

attaque drider
RM = 1d20+5 = 9 contre RM ?? -> raté

attaque opportunité contre nuée
attaque de contact à distance
1d20+10+3 = 29 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+5= 6
Js vigueur (round 4) : 25 contre ?? -> réussi

Floyr
test dressage 1d20+7= 13 contre DD 10 -> réussi
attaque drider 1d20+8 = 24 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d4-1 + ?? = 11

Drow7-M9
attaque Aël : 1d20 + ?? = 20 contre 23 -> raté
attaque Aël : 1d20 + ?? = 24 contre 23 -> réussi -> 1d6+? = 10

Drider
sort éclair sur loup sanguinaire
JS reflexes : 1d20+9 = 16 contre ?? -> raté
dégâts : 6d6=25

Drow1 - K9
soins sur drow7

nuées de criquets
dégâts Aël 2d6 = 10
dégâts Yvhann 2d6 =12
dégâts Ylinya 2d6 = 9

Drow2 - K12-L10-N10
attaque Ozalee
1d20+??= 29 contre 15 réussi -> 1d6+?= 8
1d20+??= 19 contre 15 réussi -> 1d6+?= 7

Drow6 - F12-N8
attaque Ozalee
1d20+??= 30 contre 15 réussie -> 1d6+?= 5
1d20+??= 14 contre 15 raté


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

user posted image algré la détermination de chaque camp, bien malin celui qui pouvait faire un pronostique sur l'issue de ce combat. Avec autant de courage et de pugnacité, les uns et les autres s'évertuaient à envoyer ses adversaires dans le Monde des Morts ou autres revenants, dont paraît-il, il était très difficile d'en revenir. Les enfants de la Reine-Araignée paraissaient avoir un léger avantage à ce moment des hostilités mais c'était sans compter sur les gardiens sylvestres dont les convictions envers Dame Nature, poussaient leur courage aux limites du raisonnable. Autour d'eux, les arbres plusieurs fois centenaires aux côtés d'arbrisseaux de la nouvelle année, les regardaient s'affronter en agitant au rythme d'Eole, leurs branches décharnées en ce milieu de Nuiteuse. Quelques rapaces fatigués revenaient vers les nids après avoir chassés toute le nuit, espérant que le bruits des fers cesseraient rapidement afin de profiter d'un sommeil bien mérité. Mais les acteurs de cet acte unique n'allaient pas de sitôt baisser les bras...

Un mage noir, profitant de sa connaissance de la Toile, incendia le loup appelé par le Grugach. La bête hurla à la mort, le pelage tout roussi, déjà les plus proches pouvaient sentir une odeur de cochon brûlé, un comble pour une telle créature sanguinaire. Mais le canidé resta planté sur ses quatre pattes et était bien décidé à faire taire son agresseur. De l'autre côté du champ de bataille, Ernst se défit des insectes envahisseurs avec grâce et fonça vers un drow pour lui planter ses crocs dans la jambe. Il arracha un morceau de chair gros comme le poing, laissant un large filet de sang couler sur la neige. Son adversaire n'osa même pas émettre un son de douleur de peur de froisser sa déesse cruelle...

A quelques pas, Aël fit appel aux Arcanes malgré la distraction des criquets au-dessus de sa tête, Il n'invoqua pas le feu mais un autre élément aussi néfaste. Son adversaire direct ressenti de violents convulsions, ébranlé par un courant électrique à faire tomber un bœuf mais il résista non sans mal. Un de ses compagnons d'armes le voyant en piteux état, réagit derechef pour lui procurer quelques soins et le maintenir assez droit pour qu'il continue à se battre. La bleutée profita de la relative faiblesse de ce dernier et lui asséna un coup de fer dans le ventre pour le faire tomber définitivement. L'attaque trop molle ne parvint à ses fins et le quidam s'en sortit malgré une légère blessure. Au même moment, un énième coup de foudre ébranla un nouvel adversaire d'Outreterre...

Ozalee tentait de se défaire de cet adversaire au teint sombre. Elle usa une seconde fois de ses armes naturelles, labourant et plantant ses crocs dans sa chair. Déjà elle ressentait le goût du sang dans sa gueule, l'enivrant dans ce combat mortel. Et plus loin, tombait un autre drow sous l'attaque du loup dont le pelage aurait bien du mal à revenir aussi soyeux qu'avant. L'animal, souvent présent dans les cauchemars des enfants, tenait sa revanche. Là devant sa gueule, gisait son agresseur dans une mare de sang. Yvhann pouvait être fier de ses compagnons animaux, sans eux qu'en serait-il de ce combat ? Il ne se posa sans doute pas la question et préféra lui aussi faire appel à la Toile pour contenir ses adversaires. De ses mains jaillirent des flammes sans que cela ne les lui brûle. Puis dans des mouvements rapides, en envoya sur trois de ses ennemis. Deux d'entres elles firent l'effet escompté mais celle destinée à la créature mi-homme mi-araignée, fut évité par l'intéressé. Que cela ne tienne, son faucon plongea sur ce monstre issu sans aucun doute d'un désir de Lloth et de ses serres il laboura son dos creusant de véritables sillons qui se remplir aussitôt d'un sang visqueux couleur verdâtre...

Face au seigneur de Mythdaë, l'Outreterrien vexé de s'être fait électrocuté, tenait là sa revanche. Malgré son sale état, il fit couler le sang du gardien sylvestre d'un coup de lame bien placé, un large sourire dévoilant ses dents d'une blancheur remarquable, à mois que ce ne soit la différence de teinte entre ses chicots et la couleur de sa peau. Soudain, un énorme éclair jaillit du ciel, foudroyant le loup sanguinaire et ne laissant sur place qu'un amas de poils grillés. A quelques mètres de haut, le drider pouvait être fier de lui, il marquait des points pour la plus grande satisfaction de sa Reine. A ses côtés, un autre mage noirs œuvrait pour donner d'autres soins à l'adversaire du premier Armathor de Thüldae. Les nuées de criquets attaquaient à leur tour les trois représentants de Dame Nature et sans ménagement leur infligèrent des blessures. Seul le grugach tenta de les freiner, faisant griller quelques uns au passage mais leur grand nombre leur permettait d'être encore dangereux. Quant aux deux derniers drows, entourant le félin rayé, ils entamèrent une danse bien huilée pour toucher leur adversaire carnassier. La tigresse feula de douleur mais retsait encore sur ses pattes, bien décidé à faire taire à jamais ses visiteurs aux visages sombres.

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 27 Mai 2017 à 20h44
Le choc électrique avait pourtant été puissant, mais pas assez pour vaincre le drow qui montrait une résistance exceptionnelle. Jamais l’elfe doré n’avait sous-estimé son ennemi. Il avait déjà eu l’occasion de les combattre on compagnie d’Yvhann. Et malgré cette haine ancestrale de ses sombres cousins, il fallait bien l’admettre, ils forçaient le respect du Seigneur de Thüldae. On lui avait parlé de l’individualisme exacerbé de cette race honnis. Que ces derniers étaient près à aider leur adversaire de la manière la plus sournoise, juste pour balayer un concurrent dans la hiérarchie sociale chaotique des elfes noirs. Mais là, il n’en était rien. Non seulement, ils ne voulaient pas mourir, mais en plus ils se venaient en aide les uns les autres, ce qui augmentait d’autant la difficulté à les vaincre.

Pour tant, le Ar’Tel’Quess y mettait tout son cœur, toute sa fraternité envers ces frères et sœurs de la Confrérie. Mais la première ligne n’était pas pour lui. Pourtant protégé par son armure et sa magie, les coups de ses ennemis pleuvaient ouvrant de multiples plaies béantes qui laissait s’échapper un flot de sang sapant les forces vitales de l’elfe du soleil. La neige sous lui avait changée de couleur se teignant inexorablement d’un rouge carmin. Aël’Telàwërith le sentait, il le ressentait maintenant. Le théurge mystique n’allait pas tenir très longtemps, les coups de ses ennemis ne cessant de se concentrer contre lui. Encore une ou deux attaques vicieuses et il y irait rejoindre Aeris gisant sur cette neige.

Il fallait prendre une décision et le plus vite possible. Le noble Evereskan en souffrirait certainement pendant un moment. Mais sa sagesse fut la plus forte. Continuer ainsi en première ligne, c’était mourir assurément. Il fallait maintenant faire taire cette fierté pour se rendre à l’évidence. Il était temps de laisser la place à ses compagnons d’arme.

Evitant de s’exposer, Aël’Telàwërith, la mort dans l’âme, fit un pas en arrière. Puis un second et un troisième pour se retirer précautionneusement de l’acier ennemi. L’elfe doré n’était pas très fier de la manœuvre, mais il fallait agir et reconnaître que l’ennemi avec qui il croisait le fer était plus fort que lui à ce petit jeu. Il avait l’impression d’agir comme un pleutre, mais il savait aussi que s’il voulait pouvoir aider au mieux Yvhann et Ylinya, il n’avait pas vraiment le choix.



Et ce fut ainsi, que le Seigneur de Mythdae, rompit l’assaut pour un moment. Laissant la première ligne aux druides et leurs compagnons animaux, il alla se mettre à l’abri derrière un monticule recouvert de neige. Heureusement que son sortilège de raquette, lui permettait de se déplacer aussi aisément que s’il n’y avait pas de neige. Une fois à l’abri, il fallait se soigner et réévaluer une stratégie plus efficace et plus adaptée à ses compétences.


hrp.gif Aël’Telàwërith fait une retraite jusqu’en P-3 en contournant le monticule en O-4 par le nord, donc en ne passant pas à côté du drow en O-7.

écrit par: Yvhann Samedi 27 Mai 2017 à 22h14
La haine dévorante que ressentait le grugach lui apportait fougue, volonté, et fureur mais pas la précieuse stratégie tant nécessaire en de tel situation. Sa rage en était que plus élevé et voyant les dernières attaque de leurs ennemis qui venait de terrasser le loup sanguinaire qu'il venait à peine d'appeler, les blessures multiples que son noble compagnons venait d'essuyer et d'Ozalee qui s'en prenait sans repos.

Il se sentait inutile auprès de sa tigresse, du noble et de Ylinya, comme il l'avait été pour Aérys qui avait déjà tombé. Il avait bien vu que deux des ombres venait de tomber mais cela n'était pas suffisant pour le satisfaire de la situation de faiblesse qu'ils vivaient. L'urgence de soigner Aël’Telàwërith et Ozalee prenait le dessus et comme il allait prendre le risque d'offrir les soins à son voisin ce dernier pris la sagesse de se retirer du combat, ce qui donnait encore plus de vigueur au sauvageons qui comprenait que trop bien ce que ce dernier devait ressentir sur l'instant. Il n'avait pas manqué le courage de sa compatriote des gardiens errants, il en était fière et trouvait que son molosse en décousait amplement aussi; cette vision lui plut.

Floyr, fidèle ami et éternellement complice venait lui aussi de faire une splendide attaque courageuse se qui augmentait encore une fois la fougue du forestier. Il osait encore une fois demander l'aide de son volatile pour une autre attaque en le sifflant comme il l'avait fait auparavant.

Un cri sauvage sorti de lui tel le tonnerre à la suite de l'éclair à la suite du siffle pour attirer l'intérêt sur lui et donner un iota de chance à leurs protecteur la chance de pouvoir avoir une retraite sécurisé. Le cri fut suivit d'une attaque à outrance sur celui qui se dressait devant son ami puis celui devant lui. De son bâton il donnait un coup de pointe suivit d'un autre en revers pour aller abattre l'autre bout dans celui qui l'affrontait de face.

Le temps semblait avoir arrêté tellement la symbiose avec la nature lui procurait une certaine harmonie avec cette dernière pouvant ainsi mesurer ses coups pour qu'ils soient plus meurtrier. Il sentait sur lui les regards des membres de sa famille, le moment était crucial sur tout les aspects ce qui donnait aucune chance à l'erreur pour l'instant. Yvhann en avait déjà assez commis jusqu'ici mais le moment n'était pas à l'introspection mais plutôt au nettoyage des scories malveillant qu'ils avaient devant eux.



Dressage sur FLoyr pour attaque charge plongeante, 2 serres, (+8 corps à corps, 1d4-1 ) 9m ou moins +1d6, 9m a 27m +2d6, 27m et plus +3d6). A la discrétion du MJ pour la hauteur. Sinon 27m et plus sur Dridder. Hauteur à la discrétion du MJ. Attaque à outrance sur les drows donc 2 sur L-8 et une sur K-8.

écrit par: Ylinya Mardi 30 Mai 2017 à 21h30
La situation n'avait rien de bien brillant… Bien au contraire. Le bourdonnement incessant de la nuée de criquets qui semblait bien décidée à se loger dans ses cheveux ne facilitait pas non plus la concentration. La jeune femme avait beau essayer de s'accrocher à son sang-froid, la chute de leur frère rôdeur, les attaques continues contre le noble et les feulements de douleur du nouveau compagnon du grugach… Elle-même serrait les dents, se concentrant sur le combat et essayant d'ignorer les endroits où leurs sinistres cousins étaient parvenus à l'atteindre, indirectement ou non.

Pour l'instant le cas le plus inquiétant était celui du noble. Ylinya se refusait à perdre un nouveau frère, elle ne voulait pas le voir s'effondrer dans la neige aux côtés d'Aerys. La jeune femme s'apprêtait à puiser dans les énergies naturelles pour essayer de le soigner lorsqu'Aël fit preuve de sagesse, se retirant du combat. Elle pouvait difficilement lui en vouloir tant son choix était raisonné. Il venait déjà de beaucoup donner de sa personne, il n'y avait aucune raison de le traiter de couard.

Le tout était maintenant de tenir. Tenir le temps que leur frère puisse se remettre suffisamment pour les aider ou aller chercher de l'aide. Tenir le temps que l'astre solaire ne vienne leur prêter main forte. La foudre chercha à nouveau à s'abattre sur le même drow, la jeune femme espérant que la nature continuerait à l'épauler efficacement.

Son attention se focalisa ensuite sur le drow face à elle, sentant Yvhann le prendre aussi pour cible. Peut-être qu'à eux deux parviendraient-ils à le mettre hors d'état de nuire ? En tous cas, elle espérait lui enlever toute velléité de suivre le noble durant sa retraite. Ernt et Ozalee semblaient occuper les deux autres drows susceptibles de le suivre mais l'état de la tigresse commençait à sérieusement l'inquiéter aussi...


-


hrp.gif

Dans l'ordre :

Appel de la foudre (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs disponibles = 3) → sur K9
Attaque Drow7 en L8 avec son épieu (en tenaille avec Yvhann du coup il me semble)



PARCHEMIN


Ylinya

Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 4 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Nirannor Jeudi 01 Juin 2017 à 06h59
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen

MJ
PARCHEMIN

hrp.gif Les nuées de criquets sont bien sur les personnages Ernst, Ylinya et Yvhann mais pour une meilleur vision des combattants, je les ai positionnés à côté.
Round 4
Ernst
Attaque Drow6-O7 : 1d20+6+2 (tenaille) = 28 contre ?? -> réussi
critique : 1d20+6+2 = 17 contre ?? -> raté
dégâts : 1d6+4 = 7

Aël
retraite en P-3

Drow4-K11-K8[/b ]
test de concentration 1d20+?? = ?? -> raté

[b]Ylinya

foudre sur drow1 : RM 1d20+7 = 26 contre ?? -> raté -> JS (Ref) : 1d20+ ?? = 21 contre DD20 -> réussi -> dégâts 3d6 = 15/2 = 7
Attaque Drow7
1d20+9+3+2 = 30 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+2 = 3
Js vigueur (round 4): 24 contre ?? -> réussi

Ozalee
Attaque à outrance drow6 puis drow 2
griffe : 1d20+11+2 = 30 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+6 = 12
morsure : 1d20+4+2 = 26 contre ?? -> réussi
critique : 1d20+4+2 =24 contre ?? -> réussi
dégâts : 2d6+3 = 15
dégâts : 2d6+3 = 11

Yvhann
attaque drow7-L8
RM = 1d20+5 = 16 contre RM ?? -> raté

attaque drow7-L8
RM = 1d20+5 = 24 contre RM ?? -> réussi
attaque de contact à distance
1d20+10+3+2 = 28 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+5=9

attaque drow4-K8
RM = 1d20+5 = 23 contre RM ?? -> réussi
attaque de contact à distance
1d20+10+3 = 23 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d6+5=7

Js vigueur (round 4) : 21 contre ?? -> réussi

Floyr
test dressage 1d20+7= 26 contre DD 10 -> réussi
attaque drider 1d20+8 = 26 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d4-1 + ?? = 8

Drow7-M9
attaque Ylinya : 1d20 + ?? = échec critique
laisse échapper sa rapière

Drider
projectile magique sur Ozalee
dégâts : xd4+1 = 16

Drow1 - K9
soins sur drow7

nuées de criquets
dégâts Ernst 2d6 = 5
dégâts Yvhann 2d6 =8
dégâts Ylinya 2d6 = 8

Drow2 - K12-L10-N10
attaque Ozalee
1d20+??= 28 contre 15 réussi -> 1d6+?= 6 -> ozalee mourante
1d20+??= 11 contre 15 raté


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

user posted image e combat continuait dans cette forêt enneigée avec une violence inouïe. Le sol au départ immaculé, s'empourprait du sang des victimes et quelques corbeaux par l'odeur des cadavres, affluaient d'on ne sait où, se perchaient sur les branches des arbres les plus proches et attendaient leur heure. Les visages concentrés, les traits tirés, chaque combattant œuvrait pour la victoire de son camp. Les représentants du monde souterrain prenaient un léger avantage malgré quelques pertes. Leur nombre jouait en leur faveur et ils étaient bien décidés à faire taire à jamais les représentants des gardiens sylvestres pour le plus grand plaisir de la Reine-Araignée. De leur côté, les défenseur de Dame Nature n'abdiquèrent pas et si la mort de leurs adversaires n'étaient pas une offrande à leurs dieux respectifs, elle resterait néanmoins une satisfaction du devoir accompli...

...Ernst, le compagnon animal de la bleuté, trouvait une nouvelle fois la faille dans la défense de son adversaire directe. Attaquant une nouvelle fois ses jambes, il enleva un peu plus de vie et sa gueule rougi par le sang du drow, lui donnait une allure ragoûtante. Le seigneur de Mythdaë, sentant sa fin proche s'il restait planté devant son ennemi, se décida à s'éloigner. Non pas pour fuir comme aurait pu l'imaginer un spectateur de cette bataille, mais bien pour y revenir en de meilleur disposition. Usant d'une vitesse remarquable, il s'extirpa du guêpier où il était, sans provoquer une réaction ennemie...

...Un des mages noirs, conscient de la faiblesse d'un de siens, tenta de lui prodiguer des soins. Malheureusement pour lui, la présence rapprochée de ses ennemis le déconcentra et lui fit perdre le fil de ses actes. Tout au contraire, l'adoratrice de Sashalas perfora avec son épieu l'abdomen d'un enfant de Lolth, mais pas suffisamment pour pouvoir le mettre hors d'état de nuire. Au même moment, un énième éclair frappa une autre cible. Cette dernière dans son réflexe étonnant, s'en tirait à bon compte avec quelques blessures superficielles. La semi réussite de la bleutée galvanisa la tigresse non loin d'elle. L'animal ou peut-être bien le monstre tant cette bataille l'avait transformée, se déchaîna. De ses griffes, elle tua un drow et abîma copieusement un autre avec ses crocs. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter...

...Yvhann pouvait apprécier à juste valeur les qualités de son nouveau compagnon animal. D'ailleurs Floyr, son faucon, avait dû s'en apercevoir et peut-être par jalousie, montra lui aussi toute ses capacités à combattre. Dans un plongeon dont seuls les oiseaux de sa race ont le secret, piqua droit sur la créature arachnoïde et le blessa une nouvel fois. Le grugach joua alors avec les flammes, peut-être pour ajouter une touche personnelle à ses réussites. Il les envoya tour à tour vers ses ennemis les plus proches et deux entre elles firent mouche, brûlant les noirs à des endroits sensibles...

...Le drow que venait de percer Ylinya tentait de se venger avec force et détermination. Mais cette vengeance trop précipitée se retourna contre lui. Sa lame glissa de sa main et chuta dans la poudreuse, déjà dans son regard, la bleutée pouvait y déceler toute l'incompréhension et le désespoir de cette mésaventure. Cela n'empêcha pas le drider de balancer plusieurs projectiles sur celle qui paraissait être la plus dangereuse pour ses amis, même si la chute de certains lui donnait quelques plaisirs non dissimulés. La tigresse reçu de plein fouet toute l'énergie dégagée par cette attaque mais la rayée ne flangea pas et resta encore debout malgré de graves blessures. L'autre mage drow profita de cette réussite pour soigner son congénère...

...Pour les gardiens sylvestres, le danger ne venait pas que de cette magie ou de ces lames. Au-dessus de leurs têtes, les criquets invoqués, se déchainaient. Tour à tour, les vermines ailées attaquaient implacablement leurs proies, arrachant petit à petit l'essence de leurs vies. Malgré les blessures, les représentants de Dame Nature ne se laissaient point distraire et restaient concentrés sur leurs besognes. C'est alors que survint un tournant important dans cette bataille. Un guerrier noir s'acharna sur Ozalee. De sa lame, il lui perfora le ventre, la bête chuta lourdement avant de sombrer dans le coma. Sans soins, ses heures étaient comptées...

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 13 Juin 2017 à 11h49
La prudence avait été de mise et le Seigneur de Thüldae s’étonnait encore de n’avoir pas mangé un mauvais coup lorsqu’il avait rompu le combat. Il avait prit les précautions pour ça, mais dans ce chaos tout était possible. Caché à la vue de l’ennemi derrière un monticule de neige, il était à l’abri pour l’instant. Mais il ne pouvait plus non plus voir ce qui se passait sur le champ de bataille. Il savait une chose, c’était qu’il avait laissé ses amis seuls face à ces terribles elfes noirs. De fait, il lui fallait agir sans perdre plus de temps que nécessaire.

Les sortilèges du théurge mystique étaient chers et sa réserve commençait sérieusement à s’épuiser. Instinctivement, il chercha da sa poche une potion de soin, mais il fallait bien se rendre à l’évidence. Sa magie serait bien plus puissante que n’importe quelle potion qu’il avait en sa possession. Il fit donc le choix de lancer spontanément le pouvoir divin le plus puissant à sa disposition. Plus sa magie curative ferait effet, et mieux il pourrait aider à nouveau ses compagnons. Invoquant le Couronne d’Arvandor, il lança donc un sort de soin important. Corellon Larethian répondit à l’appel de son serviteur dévoué et déjà les biens faits de la magie salvatrice se faisaient ressentir. Il fallait maintenant penser à la suite à donner pour tenter de renverser la tendance et finir par remporter ce terrible combat dont l’issue était des plus incertaines.

Dégainant sa Arkérym, il observa son environnement. Toute action irréfléchie pouvait avoir de graves conséquences, il fallait donc échafauder rapidement un plan d’action stratégique pour venir en aide du mieux possible à Yvhann et Ylinya et leurs compagnons respectifs. Le Mah-Faernsuoress ignorait que Onzalee était déjà tombée et que la même, la situation devenait encore peu plus critique. Ce qui au final n’était sans doute pas plus mal. Car s’il l’avait su, qui pouvait ce qu’il aurait fait. Toutes actions faites dans la confusion due à la situation pouvait se révéler être la dernière. Aussi le Ar’Tel’Quess prit le temps d’analyser et de commencer à visualiser ses prochaines actions.

Un peu plus loin à l’est, il y avait un autre monticule de neige qui le maintiendrait à l’abri encore une fois. Mais avant ça, il y avait encore un sortilège à lancer. Ensuite, il pourrait se déplacer jusqu’au prochain abri, avant de rentrer à nouveau dans la danse. De là, il serait moins sous pression et il espérait que ces sorts pourraient alors passer les défenses ennemis et s’appliquer pour tomber le mage en priorité. Avec lui, cette nuée de vermine disparaitrait comme elle était venue. Aël’Telàwërith le savait, ça s’était dans un monde idéal, mais il ne vivait pas dans un monde idéal. Car si un tel monde existait, il ne serait pas peuplé de drows.



hrp.gif Aël’Telàwërith transforme Création de nourriture et d’eau en soins importants
Aël’Telàwërith dégaine son épée longue

écrit par: Ylinya Mardi 13 Juin 2017 à 12h24
Serrant les dents contre la douleur lancinante qui commençait à s'installer chez elle et les attaques incessantes des criquets, la druide essayait de trouver une solution à leur problème... Leurs ennemis leur étaient supérieurs en nombre et bien que les Gardiens aient bénéficié de l'effet de surprise au début, ils semblaient bien mieux organisés qu'eux... Ses amis et elle s'étaient retrouvés bien trop rapidement acculés et amputés d'un des leurs... Alors même qu'elle brûlait d'aider les siens, sa position l'en empêchait alors que les drows, eux, faisaient preuve d'une cohésion et d'une entre-aide exceptionnelles par rapport à ce qui se disait sur eux...

Si elle prit conscience de la chute d'Ozalee, ce ne devait être rien en comparaison d'Yvhann... Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre un nouveau membre de leur petit groupe. Si elle avait craint que ce ne soit le cas d'Aël, ce dernier était parvenu à prendre suffisamment de distance pour pouvoir se soigner. Du moins l'espérait-elle... Comme elle espérait qu'il trouverait un moyen de prévenir Arbrelfique. Qu'ils tombent tous, ou non, la cité devait savoir ce qu'il s'était passé pour pouvoir prendre les mesures nécessaires.

Si elle n'avait pas eu le temps d'intervenir concernant la santé du noble, elle ne voulait pas qu'Yvhann ait à subir la perte de sa compagne alors qu'il venait tout juste de la trouver. Face à elle, son adversaire se retrouvait temporairement désarmé… Cela pouvait être une chance si elle voulait l'achever, si toutefois elle parvenait à atteindre cette vile anguille, mais cela pouvait aussi lui donner l’opportunité de se désengager en risquant un tout petit peu moins de finir avec une lame dans le dos. Et ainsi d'atteindre Ozalee…

Ylinya ne tergiversa pas en longues réflexions, envoyant juste une rapide prière à son aquatique dieu pour qu'elle parvienne à ses fins… Alors même qu'elle se déplaçait, en évitant les drows les plus proches, elle fut soulagée de voir qu'Ernst semblait relativement indemne. Malheureusement, même si son instinct primaire était de chercher à le protéger lui aussi, elle se retrouvait obligée de lui demander son aide de façon un peu plus active...


-

Elle espérait juste qu'elle ne l'envoyait pas à la mort… Elle avait seulement besoin qu'il lui offre l'opportunité de pouvoir s'occuper d'Ozalee, juste une poignée de secondes où elle n'aurait pas à s'inquiéter de son environnement. Elle savait qu'elle aurait à poser un genou à terre pour pouvoir toucher la tigresse alors qu'elle ferait appel aux forces naturelles pour pouvoir lui insuffler suffisamment d'énergie pour qu'elle puisse passer outre le temps normal nécessaire aux premiers stades de guérison...



hrp.gif
Dans l'ordre :
Se déplace par l'ouest en Q7 (si possible sinon au contact d'Ozalee mais pas devant son adversaire)
Dressage sur Ernst
Lance Soins Modérés sur Ozalee (rend 2D8 PV +1/niv = 2D8 +7)

PARCHEMIN

Ylinya
Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340 (mis à jour pour le sort utilisé)

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 3 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10
Appel de la foudre en cours (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs encore disponibles = 2)


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Yvhann Samedi 17 Juin 2017 à 14h36
Suite à son cri de rage dû à l'obligation de la retraite du noble, le sauvageons avait attaqué avec ferveur, ce qui avait possiblement donné la chance à leurs protecteur de ne pas être attaqué. La scène mortelle allait si vite et il y avait tant à faire que le grugach en perdit presque la suite des évènements.

Quand il entrevit une lueur de projectiles magique passé au dessus de lui pour aller s'abattre sur Ozalee, sont coeur se serrait tellement que sa rage se compressait dans sa cage thoracique lui empêchant tout son. * Trop de mage ici.* Se dit-il intérieurement en préparant sa seconde attaque. Pour la stratégie il avait passé à coté, trop impulsif, enragé et n'ayant que la vengeance au ventre le forestier en avait perdu tout sens logique; il se battait de façon chaotique se qui pourrait nuire fortement à la réussite de leur mission et pire attenter à leurs vie.

Le combat avait commencé de façon inégal et continuait d'égrainer la vie des deux cotés mais le leurs subissait de lourde perte, un frère avait tombé, un autre devait faire une retraite et là Ozalee, celle qu'il venait d'entrer en communion avec lui venait de tomber sous la lame d'un perfide drow. Contrairement à son attente, sa sagesse prit le dessus. Il entendait le chant de sa mère qui de son timbre doux et maternelle lui chantait une vieille chanson antique qu'il ne connaissait pas la source mais qui lui donnait un apaisement non négligeable dans son chaos présent.

Apercevant le sombre auprès de lui qui ferraillait avec Ylinya perdre sa lame, l'ouverture pour lui se présentait et celle-ci se devait d'être mortelle. Il avait comprit qu'avec les drows, l'erreur n'était pas permise et qu'il devait en profiter. C'est donc sur lui qu'il décidait de s'acharner pour commencer pour ensuite aller vers l'autre qu'il avait déjà blessé.

Dans un tourbillons de son bâton il s'acharnait sur celui de gauche, qui avait échappé son arme puis fini son attaques sur son voisin. L'impassibilité du visage d'Yvhann contrastait énormément avec son dernier faciès de rage qu'il avait juste auparavant. Le calme le soutenait l'empêchant d'agir de façon téméraire. Si il s'était écouté, il aurait sans attendre, accouru auprès d'Ozalee, il se serait laisser emporter par ses sentiments et en aurait fortement payé le prix.

La symbiose des gardiens sylvestre était tellement forte que sa compatriote des gardiens errants, voyant l'opportunité sautait sur l'occasion pour aller porter secours à la tigresse. Intérieurement tout l'être du grugach se renforçait d'une force encore jamais connu, si son dragon protecteur jaune qui lui dansait sur le corps oeuvrait mentalement, le geste de Ylinya lui faisait décupler ses forces enfouis à l'intérieur de son esprit en lui donnant le temps d'étudier la scène au mieux de ses capacité pour une meilleurs force de frappe.

Yvhann servirait de cible pour le reste des drows vivants, il devait attirer l'attention sur lui pour donner une chance au noble ainsi qu'Ylinya et Ozalee qu'il ne voulait pas voir et savoir morte. Un autre siffle distinct vint avertir Floyr qui comme jamais auparavant, combattait merveilleusement bien mais qui n'attaquait pas au bon endroit, Yvhann avait le même siffle que la fois ou son volatile avait attaqué les yeux du lanceur de sort qu'il avait combattu en Cormanthor, souhaitant de tout coeur que ce dernier puisse se rendre compte que le dridder en était un et que ce dernier était l'être à abattre.

Le L'y Aegisir n'avait jamais crut en la chance, il mettait tout ses efforts à savoir que seul la détermination, la volonté ainsi que la force mental pouvait venir à bout de l'impossible, la certitude de vaincre donnait des ailes et avait la force de faire tenir debout les plus faible, de cela il en avait foi. Les drows n'avait pas leurs place en surface et ii était primordial aux gardiens sylvestres de leurs faire savoir, ce n'était pas aujourd'hui que les êtres de la profondeur gagneraient dans se merveilleux bois, la nature en interdisait toute possibilité. Ils devaient éliminer la menace jusqu'au dernier et si la loi de la nature le voulait, il devait en garder un vivant. * Pauvre lui.* Se disait-il se voyant déjà l'interroger.



Dressage sur FLoyr pour attaque charge plongeante, 2 serres, (+8 corps à corps, 1d4-1 ) 9m ou moins +1d6, 9m a 27m +2d6, 27m et plus +3d6). A la discrétion du MJ pour la hauteur. Sinon 27m et plus sur Dridder.
Attaque à outrance sur drow 7 ( 2 att.) et drow 4 (1 att.)
Si drow 7 tombe, prend la place de se dernier.

écrit par: Nirannor Jeudi 22 Juin 2017 à 05h19
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée (entre chien et loup)
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen

MJ

PARCHEMIN


Round 5

Ernst
Js vigueur (round 5) : 26 contre ?? -> réussi

se déplace en N9
attaque opportunité de la nuée
1d20+4 = 7 contre 25 -> raté
Attaque Drow2 : 1d20+6 = 23 contre ?? -> raté

Aël
soins importants : 3d8+8 =25

Drow4-K11-K8
test de concentration 1d20+?? = ?? -> raté

Ylinya
Js vigueur (round 5) : 16 contre ?? -> réussi

se déplace en Q7
attaque opportunité de la nuée
1d20+4 = 17 contre 21 -> raté
attaque opportunité du drow7
1d20+?= 20 contre 21 -> raté
soins modérés sur Ozalee
2d8+7 = 16

Ozalee
Js vigueur (round 5) : 13 contre ?? -> réussi

Attaque à outrance drow 2
griffe : 1d20+11 = 26 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+6 = 10
morsure : 1d20+4 = 23 contre ?? -> raté

Yvhann
attaque drow7-L8 : 1d20+14= 26 contre ?? -> réussi
dégâts : 2d6+9 = 16

attaque drow7-L8 : 1d20+14=33 contre ?? -> réussi
dégâts : 2d6+9 = 14

attaque drow4-L8 : 1d20+10=30 contre ?? -> réussi
critique : 1d20+10 = 15 contre ?? -> raté
dégâts : 2d6+9 = 12 -> drow4 mort

Floyr
test dressage 1d20+7= 17 contre DD 10 -> réussi
attaque drider 1d20+8 = 11 contre ?? -> raté

Drow7-M9
ramasse son arme
attaque opportunité d'Yvhann : 1d20+14 = 27 contre ??-> réussi
dégâts : 2d6+9 = 13 -> drow7 mort

Drider
arrête sa lévitation, se déplace
attaque Yvhann (morsure) : 1d20+6 = 10 contre 21+?? -> raté

Drow1 - K9
pas de placement en K8 pour lacer un sort de contact sur Yvhann
attaque d'opportunité d'Yvhann : 1d20+14 = 26 contre ?? -> réussi
dégâts : 2d6+9 = 17 -> drow1 mort

Drow2 - K12-L10-N10
attaque Ozalee et Ernst
1d20+??= 18 contre 15 réussi -> 1d6+?= 9
1d20+??= 25 contre 25 réussi -> 1d6+?= 7


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann

user posted image ette bataille entre les défenseurs de Dame Nature et les noirs de l'Outreterre attiraient peut-être le regard de quelques dieux bienveillants, à moins que ce ne soit les fruits du hasard. Car dans cette lutte à mort entre des combattants expérimentés, les moindres détails prennent des proportions gigantesques. Une mauvaise parade, un regard plus distrait, un pied mal positionné, un manque de concentration, autant de comportements qui influent sur les résultats finaux. Combattre n'est pas donné à tous, et malgré des heures et des heures d'entraînement, un être ne peut se tarer d'être le meilleur. Chacun s'appliquaient donc à reproduire les gestes appris mais la fatigue aidant allait à ce moment faire basculer le combat...

L'irish wolfhound de la bleutée s'extirpait avec aisance de la nuée de criquets tournant au-dessus de sa tête et fonça en direction du drow. Celui-là même qui avait de sa rapière, laissé la tigresse dans un état proche de la mort. Les quelques mots de sa maîtresse lui indiquèrent ce qu'il devait faire et il le fit avec confiance. Malgré toute sa conviction, ses crocs ne purent traverser la cuirasse de son ennemi, ce dernier le regardant ensuite de haut, avec un sourire narquois et une lueur de vengeance dans ses yeux rougeâtres...

... A l'abri de tout regard, l'Ar'Tel'Quess se soignait. Cette fuite du combat fut sans doute dans son esprit une douloureuse décision mais l'elfe du soleil connaissait une des règles principales d'une telle rencontre : Vivre pour aider son prochain. Requinqué, il pourrait de nouveau entrer dans la danse et œuvrer pour envoyer ces ennemis rejoindre leur déesse maléfique, en espérant que ce ne soit pas trop tard pour ses amis...

...L'un des mages noirs tenta une nouvelle fois de faire appel à la toile. Mais était-ce la vue de ses ennemis ou la peur de voir les rais de l'astre solaire qui l'empêchait de créer le lien tant espérer ? Ses mains n'eurent la vitesse et la précision demandées et l'adorateur de Lloth fut contraint de constater son échec. De son côté, la druidesse avec grâce et agilité, s'échappa de l'emprise de ses ennemis pour se placer aux côtés de l'animal au pelage roux rayé de noir. S'occupant de lui comme de son propre enfant, elle s'appliqua à le sortir de sa léthargie mortelle. Aussitôt ragaillardi, la tigresse se rua sur le drow le plus proche. De ses griffes, elle lui laboura le bas ventre mais ne put assouvir complètement sa vengeance, le noir restait encore debout avec encore plus de haine dans son regard...

...Galvanisé par l'aversion de ces êtres sortis des entrailles de la terre, le grugach allait à lui seul changer le cours de ce combat. Il s'acharna sur l'un d'eux le laissant aux portes de la mort. Le sang de ce dernier coula à flot laissant sur la neige une énorme tâche rouge. Puis il termina son attaque d'une telle force sur le second noir à ses côtés, qu'il le décapita. La tête roula et se couvrit de blanc, laissant un corps sans vie, chancelant quelques secondes avant de sombrer à terre. Le premier au bord de l'inconscience, tenta dans un dernier réflexe de survie, de ramasser son arme tombée précédemment. Le noir commit là une grave erreur, le bâton de l'enfant de Sylvanus revint une nouvelle fois pour finir le travail commencé...

... Dans les airs, le faucon piquait une nouvelle fois sur son adversaire arachnide mais ce dernier évita les griffes du rapace en ramassant son corps sur lui-même. Floyr dû remonter un peu déconcerté par la technique adoptée. La créature mi-homme, mi-araignée ne s'arrêta pas à cette simple démonstration défensive, il souhaitait maintenant faire payer à Yvhann, les morts de ses compagnons d'armes, aidé pour cela par le dernier mage noir. Le drider se posa au sol et attaqua derechef le druide-rôdeur, pendant que le lanceur de sorts s'approcha du gardien sylvestre. Le noir ne prit aucune précaution, persuadé de la réussite du monstre mais c'était sans compter sur la furie et la détermination du grugach. Le Sy'Tel'Quess commença par esquiver l'attaque de l'arachnide, puis dans l'élan, arma son bras et balança une frappe de son bâton sur l'ennemi qui tentait de lui lancer un sortilège. Ce dernier tomba raide mort et avant même que son corps ne touche le sol, les trois nuées de criquets s'évaporèrent...

...Voyant ses camarades drows tombés un à un et ayant toujours cet esprit revanchard face aux deux animaux qui le cernaient, le guerrier noir s'appliqua et arracha un peu de vie à ses adversaire, annihilant en partie les soins apportés par la bleutée...

écrit par: Yvhann Vendredi 30 Juin 2017 à 20h23
La méthodologie, l'acte précis d'un répurgateur est d'éliminer la menace, peut importe comment, il faut que le travail soit fait et vite fait. Les comptes se déroulaient paisiblement, le un était venu, le deux, trois, quatre s'enfilait machinalement puis le cinq tentait de le mordre. Un sourire carnassier qui donnerait le haut le coeur à n'importe qui se dessinait sur le faciès du sauvageons. Peu de temps auparavant, il aurait en prétentieux qu'il était autrefois, jeté son bâton au sol pour en finir à la sauvage mais ici et maintenant, le temps n'était pas à la démonstration, c'était du nettoyage en règle.

La menace perdurait et il ne soupesait pas son adversaire, au contraire, il apprenait, ce maudit drow à l'image de sa maudite déesse lui donnait l'occasion d'en apprendre d'avantage sur leurs façon de combattre. Ce combat leurs avaient couté cher, Aérys était tombé et ils n'avaient pas eut le temps nécessaire à l'aider pour le sauver, la tigresse était tombé et pire encore, le noble avait dû retraiter le combat. De son savoir celui derrière lui n'était pas tombé et la créature devant lui ne donnerais pas sa mort facilement, rien n'était encore gagné.

Gardant sa position le grugach tenterait d'empêcher l'engeance d'aller plus loin et ne lésinerait pas sur les attaques, voyant que le monstre avait voulut le mordre, il ne lui laisserait pas la chance de recommencer. Sifflant encore une fois Floyr pour une dernière attaque, lui et son bâton qui tournoyait rapidement au devant irait tenter d'aller frapper aux endroit les plus mortels. Yvhann enchainait ses trois attaques les unes après les autres. Sa préoccupation première était de donner du répit à ses deux compagnons d'armes et sa tigresse.

Le chant de sa mère continuait de faire son office de soutient moral, son dragon protecteur qu'elle avait tatoué sur son corps continuait de danser sur la mélodie maternelle en le protégeant et tout son esprit était en symbiose avec son paternelle, il se savait observé, du moins il aimait le croire, il démontrait sur la présente que sa famille avait mal choisi leurs avenir mais que lui, bâtissait le sien pour les gardiens sylvestres, pour la protection de la nature et le retour de son peuple trop longtemps absent de ces terres du Cormanthor. Rien de ce qu'il réalisait n'était pour lui, il était au service et mourait en service tant que son coeur battrait.


Dressage sur FLoyr pour attaque charge plongeante, 2 serres, (+8 corps à corps, 1d4-1 ) 9m ou moins +1d6, 9m a 27m +2d6, 27m et plus +3d6). A la discrétion du MJ pour la hauteur. Sinon 27m et plus sur Dridder.
Attaque à outrance sur Dridder avec bâton. +17\+17/+13.


P.S.La dernière attaque nous avions oublié la fraternité. +3 à l'attaque.

écrit par: Ylinya Mercredi 05 Juillet 2017 à 15h24
Il n'était jamais aisé de prédire l'issue d'un combat et la jeune femme estimait que ses connaissances martiales ne seraient jamais suffisantes pour se lancer dans de tels prognostiques. La seule chose qu'elle réalisa c'était que la situation venait tout juste de se retourner à leur avantage. Du moins partiellement… Elle chercherait à comprendre exactement plus tard, au calme. Elle savait juste qu'ils devaient beaucoup à Yvhann sans qui les événements auraient probablement été bien plus négatifs.

Là où elle avait senti le désespoir peu à peu l'envahir, elle voyait désormais une once d'espoir, suffisamment pour ne pas encore baisser les bras et redoubler de vigueur. Et effectivement, que d'éléments pour alimenter cette nouvelle volonté! La druide était parvenue à atteindre Ozalee sans envenimer encore la situation. La nuée de criquets avait enfin disparu, laissant derrière elle une étrange sensation de calme et sérénité en plein coeur de la bataille. Mieux encore… Elle était parvenue à atteindre la tigresse et à lui insuffler suffisamment d'énergie pour qu'elle puisse se remettre sur ses pattes.

Malheureusement, la jeune druide aurait préféré qu'elle reste à ses côtés pour lui donner le temps de s'assurer qu'elle allait vraiment s'en sortir plutôt que de se jeter à nouveau en plein coeur de la bataille mais Ozalee n'était pas sienne… Et quand bien même elle n'était pas certaine que la voix de la raison aurait su se frayer un passage jusqu'à son esprit… Maintenant qu'elle était à nouveau au combat, elle ne pouvait plus vraiment s'occuper d'elle comme elle le voudrait. Chercher à entrer en contact avec Ozalee alors qu'elle était dorénavant focalisée sur le combat risquait surtout de la mettre dans une situation où elle serait à nouveau blessée…

Ernst ne pouvait pas seul s'occuper de leur adversaire et si elle ne faisait rien, la tigresse risquait une nouvelle fois de tomber et Ylinya ne savait pas si elle parviendrait à l'aider une nouvelle fois. Elle espérait juste qu'Yvhann parviendrait à tenir tête au drider, au moins le temps qu'ils puissent se regrouper contre lui. Elle ne doutait pas qu'Aël ne les abandonnerait pas… En attendant, elle laissa la magie naturelle porter son appel à l'aide jusqu'au moindre recoin de la foret...




hrp.gif
Dans l'ordre :
Transforme un sort de niveau 2 (nappe de brouillard) en convocation d'allié naturel de niveau 2 en se concentrant sur une chauve-souris sanguinaire en N10

PARCHEMIN

Ylinya
Valeurs de base : https://www.royaumesoublies.com/chroniques/...60&#entry205340

Valeurs avec : Peau d'écorce + Exaltation

pour 2 rounds :
For = 12 + 2 = 14 (+2)
Dex = 14 + 2 = 16 (+3)

Initiative = 3

Epieu de maître :
Attaque = 1d20 + 9
Dégâts = 1d6 + 2
Critique = x2

CA :
Avec bouclier = 21
Sans bouclier = 20
Contact = 13
Dépourvu = 18

Réflexes = 5
Vigueur = 5
Volonté = 8

Concentration = 10
Appel de la foudre en cours (1 fois par round, appel à un éclair vertical de 1,50 m de large sur 9 m de long de 3d6 de dégâts d'électricité. Durée = 7 minutes. Eclairs encore disponibles = 2)


PARCHEMIN

Ernst

Valeurs avec : Peau d'écorce

Initiative = +3

PV = 37

Morsure :
Attaque = 1d20 + 6
Dégâts = 1d6 + 4

CA :
Normale = 25
Contact = 17
Au dépourvu = 22

Réflexes = 6
Vigueur = 6
Volonté = 2

écrit par: Aël’Telàwërith Jeudi 06 Juillet 2017 à 21h55
Bien à l’abri derrière son monticule de neige, la magie curative procurée par le Seigneur de la Seldarine avait été des plus bénéfiques pour le Seigneur de Mythdae. Ses blessures s’étaient refermées et le flot carmin ininterrompu qui sapait ses forces vitales s’était tari. Il aurait pu rester encore un peu pour se refaire pleinement une santé. Mais cela n’aurait nullement été digne d’un protecteur des elfes qui se voulait maintenant à la tête d’un avant-poste dédié à la protection de la nature certes, mais surtout à la fraternité de la Confrérie. En outre, il avait un devoir divin envers tous les elfes. Et là, il y avait les deux êtres les plus valeureux qu’il connu qui poursuivait un combat bien mal engagé. Lui avait faibli, mais eux… non. Et le fracas des armes en témoignait. Il était plus que grand temps le noble Evereskan fasse son retour dans cette danse mortelle.

Sortant de son couvert, il avança jusqu’au prochain. Requinqué, et sorti de la menace imminente de prendre des coups, la scène semblait se dérouler au ralenti. Ce qu’il découvrit alors, lui amena un large sourire carnassier sur se fines lèvres rosées. Non seulement les deux Gardiens Sylvestres étaient des êtres valeureux, mais en sus ils étaient d’une redoutable efficacité. Il y avait à peine quelques secondes encore, les drows étaient en supériorité numérique. Et maintenant, le combat tournait sensiblement à l’avantage des défenseurs de la nature. Mais la bataille n’était pas terminée et tant qu’il y aurait au moins l’un d’entre eux capable de se battre, rien n’était gagné. Le mage avait dû mordre la neige, car le sortilège de convocation des criquets avait cessé. Et c’était tant mieux, car face à cette menace là. Sa propre magie s’était révélée bien inefficace.

Maintenant sorti de la fureur directe du combat, le Théurge Mystique se rappela l’une des priorités. Garder un drow en vie et le livrer à la questionnette. Et, il avait dans ses manches un pouvoir qui devrait faire l’affaire, du moins s’il parvenait à percer la résistance naturelle des elfes noirs à la magie.
Toue la difficulté serait alors de stopper ses amis avant qu’ils ne transforment en drow mort. Mais il ne pouvait pas lancer son appel avant d’être certain des effets de son sort, sans quoi il risquait surtout de semer le doute dans l’esprit des combattants qui se retrouveraient alors exposés. S’il était aisé de s’adresser à Ylinya, il en serait tout autrement concernant la tigresse d’Yvhann. Ce dernier devant totalement rester concentré sur le dridder.

Non ce plan n’avait que peu de chance de fonctionner. Trop de variables non maitrisées étaient à l’œuvre. Il fallait donc opter pour une autre approche et se concentrer à éliminer le dridder. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’au moins un drow n’aurait pas rejoint complètement les bras de sa déesse maudite.

L’elfe doré se dégagea une ligne d’attaque et lança un nouveau sortilège en direction du dridder. Invoquant la magie, le Théurge Mystique psalmodia une rapide incantation et termina en tendant son bras en avant. Un rayon de lumière incandescente jailli de sa main gauche pour filer droit vers la créature mi-drow mi-araignée. Un sort qui aurait le double effet de lui faire mal et de l’aveugler temporairement. Un temps qu’il faudrait à profit le plus efficacement possible. le dridder n’aurait plus qu’à bien se tenir. Débarrassé de la menace des lames, il restait encore à Aël’Telàwërith quelques sortilèges assez puissant pour inquiéter le monstre.


hrp.gif Aël’Telàwërith se déplace en N - 6
Aël’Telàwërith lance éclaire solaire sur dridder

écrit par: Nirannor Mardi 18 Juillet 2017 à 05h51
user posted imageDix-neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée
Météo et températures : Froid (-6°C), neige, vents moyen

MJ

PARCHEMIN

Round 6
Ernst
Attaque Drow2 : 1d20+6 = 19 contre ?? -> raté

Aël
Attaque Drider avec éclair solaire
RM drider : 1d20+8 = 26 contre ?? -> réussi
attaque à distance : 1d20+5=21 contre ??-> réussi
JS réflexe 1d20+?? = 7 contre 16 -> raté
dégâts : 2d6 x2 = 16 + aveuglé 1 round

Ylinya
convoque chauve-souris sanguinaire

Chauve-souris sanguinaire
attaque drow2
1d20+5 = 14 contre ?? -> raté

Ozalee
Attaque à outrance drow 2
griffe : 1d20+11 = 26 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d8+6 = 13
morsure : 1d20+4 = 22 contre ?? -> raté

Yvhann
attaque drider : 1d20+17= 25 contre ?? -> réussi
-> drider mort

Floyr
test dressage 1d20+7= 15 contre DD 10 -> réussi
attaque drider 1d20+8 = 16 contre ?? -> réussi
dégâts : 1d4-1 + ?? = 8



Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann
user posted image a fin de cette échauffourée arrivait, était-ce une volonté des dieux ou tout simplement le fruit d'un combat acharné entre les visages noirs et les représentants de la terre du haut. Les sangs des blessés et des morts se mélangeaient sur le sol enneigé et bien malin celui qui pouvait déterminer de quel côté il provenait tellement ils se ressemblaient. Les hommes qui se battaient aujourd'hui dans cette forêt étaient cousins, leurs dieux différaient, leurs cultures s'étaient éloignées l'une de l'autre, leurs habitations se conformaient aux lieux où ils habitaient mais ces êtres provenaient d'un même sang. Comment avaient-ils pu en arriver là ? Mais cette question resterait en suspend encore beaucoup d'années voire de siècles, pour l'heure, les gardiens sylvestres tentaient d'exterminer ces drows venus d'Outreterre...

Le chien d'Ylinya tentait une nouvelle fois de percer la défense de son adversaire direct mais ce dernier évitait avec grâce, malgré ses nombreuses blessures, la mâchoire de l'irish wolfhound. Le sourire narquois du drow s'était estompé et malgré cette défense remarquable, dans ses yeux naissait petit à petit le goût amer de la défaite. Non loin d'eux, un éclair soudain ébranla le ciel et secoua violemment la créature mi-homme, mi-araignée. Le monstre resta encore debout mais déjà son abdomen percé par le rai de lumière laissait couler beaucoup de sang . Le seigneur de Mythdaë revenait dans la danse et de quelle manière ! La bleutée en profita pour faire appel à Dame Nature et dans le ciel, une chauve-souris d'une taille respectable apparaissait comme par miracle. Cette dernière aux dents acérées tenta d'atteindre le cou du guerrier noir. Comme contre le chien, il évita la morsure du chiroptère mais il se rendit compte très vite qu'il ne pouvait rien face à l'attaque de la tigresse, pourtant bien mal en point. Les crocs du félin pénétrèrent profondément dans sa chair lui arrachant malgré lui, un cri de douleur. Malgré cela, il se tenait encore fièrement debout et repoussait vaillamment la seconde attaque du félin pour le plaisir de sa déesse...

...Dans les airs, le faucon du druide fonçait droit sur sa cible encore aveuglée du rai de lumière qu'elle venait d'encaisser. Les serres de l'oiseau tailladèrent sa chair laissant au druide le soin de finir ce monstre, engeance maléfique venu du monde souterrain. Les gardiens sylvestres n'avaient plus qu'un adversaire à éliminer, la victoire semblait leur tendre les bras. Le guerrier noir, déterminé à jouer les prolongations, rechignait encore à rejoindre le monde des morts et s'encourageait intérieurement pour contrecarrer les plans de ses adversaires. Il souleva en l'air sa rapière en direction de la tigresse et savait qu'elle ne résisterait pas à cet ultime assaut. Leurs regards se croisèrent et le temps resta suspendu entre les deux protagonistes. Dans les yeux du félin, la résignation d'un être condamné, attendant le coup de grâce. Mais la lame ne parvint à toucher l'animal, elle resta en l'air et dans le regard du drow figé dans sa position, Ozalee pouvait apercevoir le premier rayon du soleil.

Trois flèches venues de nul part se figèrent dans le cou du drow. Il resta debout quelques secondes, avant de s'écrouler dans la poudreuse rougit par son propre sang. Les gardiens sylvestres encore l'esprit dans ce combat, balayèrent les alentours rapidement, ne sachant si ces traits venaient d'ennemis ou d'amis. Ils perçurent quatre silhouettes, comprirent à leurs habits dans quel camps ils appartenaient et purent ainsi baisser leurs armes. Le capitaine Ra'quenhir et ses compagnons parcoururent la distance les séparant, du sang tâchait sa cuirasse au niveau du ventre et l'elfe boitait légèrement de la jambe gauche. Ses compagnons n'étaient pas dans un meilleur état. Leur chef prit la parole avant qu'un des étrangers au village d'Arbrelfique n'ait pu intervenir, découvrant au fur et à mesure les corps des drows étalés sur le sol. Un sentiment de vengeance mêlé à de la tristesse résonnait dans sa voix.


Ra’quenhir


--------------------
Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village.


Il marqua une légère pause, un rai éclaira un peu mieux son visage et les gardiens sylvestres purent observer l'humidité de ses yeux.

Ra’quenhir


--------------------
Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village.


Sa voix se perdit dans un reniflement de chagrin et un de ses hommes se permit de prendre la parole, laissant son supérieur reprendre le contrôle de ses sentiments et observant du coin de l'œil la tigresse.


écrit par: Ylinya Mardi 18 Juillet 2017 à 17h44
le soudain éclair manqua presque de l'aveugler en plus de la surprendre. Seul le fait qu'il était ostensiblement dirigé vers le drider lui permit de comprendre qu'il s'agissait là de l'intervention inespérée d'Aël… Cela voulait probablement dire qu'il était parvenu à se soigner suffisamment pour pouvoir à nouveau piocher dans ses connaissances arcaniques pour les aider. Ce retour inopiné était une bonne nouvelle qui lui redonna une bouffée d'énergie et d'espoir. Il ne leur restait que deux adversaires et même si l'un d'eux était particulièrement dangereux, ils ne les laisseraient pas s'en sortir !

La jeune femme fut soulagée de voir que son appel n'était pas resté vain. Certes, la chauve-souris ne parvint pas à blesser leur adversaire mais ce serait toujours une force de frappe de plus, une potentielle distraction lorsqu'il chercherait à passer à l'attaque. Le tout était qu'il ne se focalise pas sur Ozalee, la tigresse n'étant pas en état d'essuyer un nouvel assaut. Elle aurait voulu l'attirer loin des combats pour proprement la remettre sur pieds mais, dans le feu de l'action et n'étant pas sa maîtresse, elle risquait de faire plus de mal que de bien…

Elle aurait aussi voulu voir comment s'en sortait Yvhann mais elle ne pouvait pas vraiment se permettre de diviser son attention. Du moins pas sans courir à la catastrophe. Elle espérait juste que le Gardien s'en sortait. Avec la récente attaque du noble, il y avait fort à parier qu'il ne restait plus qu'à achever la créature contre nature. De leur côté, le drow semblait encore un peu trop énergique à son goût. D'où sa surprise lorsqu'il s'effondra brusquement au sol…

Son esprit encore focalisé sur le combat et ceux qu'elle voulait protéger, elle mit un peu plus de temps que de normal pour comprendre ce que cela impliqué mais une fois le rapprochement fait, la druide tituba presque de soulagement. Elle ne savait pas comment ils auraient pu tenir si des troupes fraîches étaient venues épauler leurs derniers adversaires. Voir les troupes d'Arbrelfique arriver fut une réelle bouffée d'oxygène. Bouffée d'oxygène qui ne dura malheureusement pas bien longtemps… Combien de vie ces cousins maléfiques avaient-ils fauchés ? Certaines plus précieuses que d'autres selon qui on était… Et elle ne doutait pas que Tryskell s'était aussi courageusement battue qu'Aerys...


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Résistant à l'envie de s'effondrer au sol et à se laisser aller à la vague de chagrin qui venait de la submerger alors que l'adrénaline fuyait son sang, la druide préféra se focaliser sur les survivants de cette attaque. Elle ne pouvait pas encore se permettre de se relâcher, il lui restait encore suffisamment d'énergie pour pouvoir aider ceux qui en avaient besoin avant qu'ils ne puissent rejoindre la sécurité relative d'Arbrelfique... Elle se sentait partiellement choquée, son corps et son esprit encore bouillonnants à cause du combat alors que son coeur se lamentait sur ces vies perdues. La Bleutée savait qu'elle aurait besoin d'un temps pour elle une fois que le calme serait vraiment revenu. Là elle pourrait se permettre de pleurer ceux qu'ils avaient perdu...

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Elle ne pouvait certainement plus rien faire pour Aerys mais elle pouvait peut-être aider ses autres compagnons. Ozalee, notamment, allait avoir besoin de soins, mais qu'en était-il des autres ? Evitant soigneusement de regarder trop longtemps la forme du corps de leur ami, elle se focalisa d'abord sur le plus pressant, voir qui avait besoin de soins en priorité et à quel point. Pour l'instant, elle tenait encore plutôt pas trop mal sur ses jambes, elle se mit donc naturellement en queue de liste.

Ylinya se dirigea donc vers ses compagnons pour vérifier comment ils allaient, quoi qu'ils puissent dire. Et elle comptait bien à ce qu'Yvhann ne l'aide à traiter Ozalee. Elle n'était pas certaine que la tigresse se laisse faire après tout ce qu'il venait de se passer. La proximité de son nouvel ami devrait l'apaiser suffisamment pour qu'on puisse la soigner...



hrp.gif

Si possible, j'essaye de faire un triage et d'aider comme je peux via premiers secours sur les Gardiens et leurs compagnons (mien inclus). Le tout c'est de savoir qui a besoin d'un sort ou d'un simple bandage ou d'une claque derrière la tête parce qu'il n'est pas franc sur son état de santé etc...

écrit par: Yvhann Vendredi 21 Juillet 2017 à 06h14
Le calme de son esprit contrastait avec ce qu'il se passait. Les combats continuaient quand soudain un éclair de soleil bienfaiteur vint frapper l'engeance d'Outreterre qui combattait avec lui. À ne pas douter que cela venait du noble qui revenait dans la danse mortelle et à voir l'entaille ouverte de son ennemi, le grugach eut un sourire carnassier et se préparait à en terminer quand il vit Floyr, son fidèle ami, plonger pour lacérer les chairs de l'immonde créature, se fut là, que le sauvageons en terminait avec lui.

Sans attendre il tournait des talons pour aller porter secours à Ylinya et Ozalee quand il vit la scène qui faillit lui arrêter le coeur: Le dernier drow allait donner le coup de grâce à la tigresse, sa main gauche allait lâcher des flammes en sa direction puis le corps se raidit. Le sylvain avait reconnu se type de secousse, c'était celle de la mort à la suite de recevoir une flèche mortelle. En arrière il vit le capitaine rencontré la veille, l'amant de celle pour qui il avait eut un certain sentiment. Ambivalent entre la rage et la joie, le L'y Aegysir saisi sur place et ensuite le calme véritable prit place; le vent, le froid, les odeurs de fer mélangé avec celle de l'aurore qui pointait non loin.

Les mots du capitaine lui résonnèrent dans l'esprit, la première phrase l'enragea au point ou il faillit pester contre lui. Ils ne faisaient pas un boulot, ils oeuvraient à l'équilibre. Yvhann allait le dire de façon peu poli, comme à son habitude quand la suite vint le frapper. * Tryskell!* Se mémmorait-il. Son sentiment de vengeance venait de prendre encore plus de sens et d'ampleur.

Cette mauvaise nouvelle passé, l'urgence éminente était de sauver Aerys. Le druide-rôdeur mit genou au sol pour prodiguer de suite les premier secours sur son compagnons tombé durant la bataille. Dans son for intérieur il priait Sylvanus puis récitait le credo des gardiens errants en boucle. Si il fallait qu'Aerys ne revienne pas l'humeur ténébreuse du sauvageons serait difficile à maitriser dans l'avenir proche. Le dernier des Yössmar se voyait responsable dût à son manque de réaction première et de cela il y aurait conséquence.

Il sifflait Floyr et Ozalee pour qu'ils puissent se rendre auprès de lui, c'était sa façon de vaincre la tristesse présente, la proximité des deux animaux lui donnèrent espoir et soutient, comme si leurs présences pouvaient changer de quoi pour la suite d'Aerys. En même temps il pourrait les soigner si besoin était pour Floyr et bien certainement, pour Ozalee.

Il regardait ses provisions de bandages et d'onguents qui diminuait mais il en aurait assez pour Ylinya et Aël. Ce dernier devait avoir subit de lourdes blessures pour qu'il quitte ainsi la bataille et de suite, Yvhann décidait qu'il devait lui apporter des soins privilégier.

Encore sur l'adrénaline du combat il ne dégageait pas les forces demandé, les gardant au cas où une autre attaque se présenterait de nouveau car avec ses maudit drow ils pouvaient y avoir des surprises. Il y avait tant à faire en si peu de temps. Une fois la vie de ses amies restauré il faudrait regarder pour être capable d'avoir un drow vivant encore mais c'était sincèrement le dernier de ses soucis en ce moment même si cela leurs serait d'une grande aide pour l'interroger. Ensuite se serait le prise de trophées de chasse, quatre scalps viendrait accompagné celui de Rylack.

Il ne doutait pas que certaine chose sur les perfides pouvait leurs servir mais il était hors de question que le dernier fils de Maëlle utilise quoi que ce soit d'eux, par contre si ils avaient utilisé du poison sur leurs lame ils serait pressant de trouver leurs contre poison et fit persuadé que le dridder devait avoir des glandes de poison, ce dernier avait voulut le mordre plus tôt. Le druide en lui se devait d'ausculter ce monstre pour en savoir plus sur sa physionomie; plus ils en sauraient sur ces monstre mieux serait les prochains combats contre eux.



Premier secours sur Aerys, Ozalee, Ylinya, Aël.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 24 Juillet 2017 à 17h18
Enfin, la magie du théurge mystique faisait une différence dans ce combat contre les engeances du Mal. L’éclaire solaire avait pourfendu l’abdomen du dridder dans un éclat de lumière ce qui, pour une créature de l’ombre, était doublement handicapant. La suite fut que la brèche ouverte permis à Yvhann et Floyr d’achever aisément le monstre. Cette fois, la bataille était largement à la portée des Gardiens Sylvestres. Il n’y avait plus qu’un seul drow encore debout et toute l’attention du Mah-Faernsuor put se tourner sur lui. Il avait déjà son prochain sortilège sur le bout des lèvres.

Attaqué de toute part, l’elfe noir faisait montre d’une belle résistance. Evitant tour à tour les attaques combinées d’une créature visiblement appelée par la druidesse et de son chien, il avait l’envie de vivre chevillé au corps. Et il n’avait pas encore rendu les armes, mais le temps lui était maintenant compté. Sa dernière attaque était dirigée vers la tigresse, cela n’avait rien d’étonnant. Au mieux, elle tomberait sous le coup du guerrier et cela lui ferait un adversaire de moins pour la suite. Au pire, il partirait avec la satisfaction de ne pas partir seul.

C’est alors que la surprise de l’elfe doré fut totale. Trois traits mortels embrochèrent le Ssri’Tel’Quess, avant même qu’il ne put accomplir son offensive. Terrassé, il tomba dans la neige ce qui marqua la fin du combat. La bataille était gagnée, certes. Mais le combat ne faisait que commencer… ou pour être plus juste, il ne faisait que ce poursuivre.

Aël’Telàwërith resta un moment immobile en voyant les troupes d’Arbrelfique sortirent du couvert de la végétation. D’aucun aurait pu dire que leur intervention arrivait à point nommé. Mais ce n’était pas du tout la pensée du Seigneur de Mythdaë. La mort du dernier drow faisait probablement s’évanouir toute chance de pouvoir procéder à un interrogatoire en règle. Décidemment tout était parti à volo depuis qu’ils étaient arrivés dans la cité elfique du Cormanthor. Un enchaînement d’erreurs qui avaient, pour le moins, des conséquences dramatiques.

Le prêtre-mage commença par adresser une rapide prière à Corellon Larethian pour le remercier de leur avoir octroyé son soutient et de leur avoir offert la victoire. Une victoire qui avait un goût bien amère. Aerys gisait au sol depuis trop longtemps maintenant. Les chances qu’il soit encore en vie étaient très minces, même si elles n’étaient pas encore complètement nulles. Le dévot de la Couronne d’Arvandor s’en voulait de n’avoir rien pu faire pour lui. Il était un serviteur du Père de tous les elfes, et il devait protéger les Tel’Quessir, les guider et leur ouvrir la voie vers les plus nobles destinées pour redonner à son peuple sa gloire d’antan. Là, il avait manifestement échoué avec le rôdeur. Un elfe était mort, qui plus est un Gardien Sylvestre. Une mort noble tant la cause qu’il défendait était juste. Mais la mort d’un enfant de Corellon restait une tragédie en soit.
Alors imaginez ce qui était entrain de se passer dans l’esprit de l’ana-sic-silistri, après qu’il eut entendu les dires du capitaine. Au moins une dizaine d’elfes victimes de l’offensive drow, dont leur guide. Tryskell était sensée être celle qui allait introduire la délégation de la Confrérie auprès d’Elanil Elassidil. Son décès était donc, une double mauvaise nouvelle.

Il y avait quelque chose de sombre qui prenait naissance dans l’esprit du Ar’Tel’Quess. Quelque chose comme de la culpabilité et un amer regret. Et si tout ça… avait pu être évité. Son regard passa de Ra’quenhir à Yvhann.

Il n’était pas encore temps de s’apitoyer sur le sort de quelques’uns, alors que la destinée de plusieurs était encore en jeu. Et les paroles du Capitaine de la garde d’Arbelfique en étaient la cruelle confirmation. Que s’était-il passé pour que l’on en arrive à une telle débandade ?

Le Capitaine Ra’quenhir semblait trop affecté pour pouvoir prendre des décisions cohérentes. Submergé par un trop grand chagrin, même s’il était bien légitime. Pour autant, il y avait tellement à faire ici et maintenant. Il fallait agir et agir vite. Le noble Evreskan était maintenant devenu un elfe responsable d’une communauté qui ne cessait de grandir et qui devait prendre sa place dans le Cormanthor. Les Gardiens Sylvestres étaient des nouveaux venus et ils devaient faire leurs preuves s’ils voulaient pouvoir peser dans la balance et se trouver des alliés pour la reconquête du Cormanthor par les forces d’Eternelle-Rencontre et de l’ensemble du peuple elfique. Ca passait d’abord par la défense de cette nature précieuse, berceau de la vie elfique, d’où l’action des Gardiens Sylvestres. A ce moment là, Aël’Telàwërith devait faire en sorte d’être un chef dans le sens le plus noble du terme. Naturellement éduqué dans ce sens depuis sa plus tendre enfance, il était un elfe du soleil bénit de Corellon et le plus haut représentant de la hiérarchie elfique ici présente. Son visage se ferma et d’un pas assuré, il avança pour se poser devant le capitaine. Le port de tête haut, le noble prenait naturellement la posture du Seigneur qu’il était devenu.


Nous pleurerons ceux qui sont partis, mais pas maintenant. Il n’est pas encore temps. Je comprends votre soif de vengeance, mais votre intervention risque fort de ruiner toute chance d’obtenir des informations sur les agissements des drows et ce à quoi nous devons nous attendre pour le futur. Par la grâce de Corellon !

Yvhann était occupé avec Ozalee et Floyr. Quant à Ylinya, elle semblait encore sous le choc de ce terrible combat. Il fallait parer au plus pressé et il y avait beaucoup de choses à faire. Sans un poil d’organisation, tous les objectifs ne seraient pas atteints. L’intervention de la garde d’Arbelfique les avaient déjà fortement compromis.

- Ylinya ! Aeris est ta priorité. Capitaine, vous et vos hommes devez absolument nous trouver un drow qui respire encore et vite. Celui que je comptais pouvoir interroger, à rejoint sa déesse maudite grâce à vous. Par Corellon, je comprends votre ressentiment, mais il nous faut des informations. J’en veux un en vie. Manifestez-vous dès que vous en trouvez un.

Le reproche était à peine voilé, mais l’heure n’était pas à la prise de pincettes. Et l’humeur du Seigneur de Mythdaë n’avait rien d’aimable pour l’heure. Il s’en voulait. Il avait en quelque sorte échoué dans sa mission.

Attendant que les elfes trouvent un drow pouvant encore être sauvé, pour son plus grand malheur. Aël’Telàwërith refaisait le chemin dans sa tête, celui qui les avaient amené à cette situation tragique.

Avec Tryskell, ils avaient traversé le plan de l’ombre pour arriver plus vite à Arbrelfique. Se faisant, ils avaient pu voir qu’ils n’étaient pas les seuls à emprunter ce plan. Il y avait aussi des elfes noirs et ces derniers se trouvaient à proximité d’Arelfique. Aël’Telàwërith avait gardé cette information pour la transmettre à Elanil et faire bonne mesure lors de l’entretient qu’ils auraient dû avoir.
Ensuite, Yvhann avait mal pris sa première rencontre avec la garde d’Arbrelfique. Il avait eu besoin de se retrouver seul pour digérer la chose. C’était compréhensible, surtout lorsque l’on connaissait un peu le grugach.

Cet alors que la raison même de ce voyage était sur le point de se faire : avoir un entretient particulier avec la dirigeante d’Arbrelfique. Que l’on se rendi compte de la disparition d’Yvhann.

L’entretient qui s’annonçait était des plus capital et il représentait à lui seul la réussite de la mission. Il fallait avertir Enalil pour les drows dans le plan de l’ombre, optenir des informations sur les émissaires d’Eternelle-Rencontre, et le plus important, savoir si la communauté elfique d’Arbelfique était prête à s’allier avec les forces de la Reine Amlaruil de l’Île-Verte. Pour finir, il fallait obtenir des informations sur la communauté des elfes aquatiques qui devaient vivre non loin afin de pouvoir les rencontrer. Si tout allait pour le mieux, Eternelle-Rencontre pourrait compter sur des alliés de taille, et elle ne serait peut-être pas la seule. La Confrérie avait aussi les mêmes besoins sur cette partie du Cormanthor.

La disparition d’Yvhann remettait tout en cause. Il n’avait pas été enlevé, ni contraint de disparaître. Il l’avait fait par convenance personnelles. Aël’Telàwërith était un prêtre de Corellon et à ce titre, il connaissait et respectait le besoin de libre arbitre des elfes, et à plus forte raison de celle des elfes sauvages. Sans doute, leur côté primitif les poussaient à cela. Mais Yvhann était en mission, qui plus est il était un Ly’Aegisir de Thüldae et l’un des plus influent. Il était de son devoir de faire passer les besoins de la Confrérie avant ses besoins personnel. Là, il avait pris une initiative malheureuse lourde de conséquences.

Non pas qu’il eût à rendre compte de tous ses faits et gestes à l’Armathor de Thüldae, mais pour les choses importantes, Aël’Telàwërith en attendait d’avantage de la part du guide des druides de Thüldae. Yvhann, en agissant de la sorte, avait fait une grosse erreur. Obligeant les Gardiens Sylvestres à partir à sa recherche, alors qu’ils devaient tous se rendre auprès d’ Elanil. Yvhann savait parfaitement ce qui était arrivé aux émissaires de l’Île-Verte. Il devait bien se douter que la fraternité qui unissait les Gardiens Sylvestres ne leur permettait pas de l’abandonner à son sort. Et grand bien leur en avait pris, car seul contre cette escouade, tout aussi puissant qu’il l’était, Yvhann n’avait pas une chance. Tout comme les émissaires mort avant d’avoir rempli leur mission pour leur Reine.

De fait, Aël’Telàwërith n’avait pas eu d’autres choix que de partir à la recherche du Sy’Tel’Quess. Il avait donc dû remettre à plus tard l’entrevu urgent avec la dirigeante d’Arbelfique. Il n’avait pas pu délivrer l’information concernant la présence de drows tapis dans le plan de l’ombre. Et il était fort probable, que si l’attaque des elfes noirs avait été une telle surprise, c’était parce que les drows avaient dû surgir de l’Ombre. Combien de vie aurait pût être sauvées si Elanil avait eu ce renseignement stratégique ? Tryskell avait aussi ce renseignement, mais quelque chose disait que la Ménestrelle était trop bien informée au sujet de la Confrérie pour que cela ne soit un hasard. Il était très possible que l’ordre secret vit d’un bon œil le rapprochement entre la Confrérie et les communautés elfiques du Cormathor. Si tel était le cas, elle avait peut-être tue volontairement l’information pour laisser l’avantage à la Confrérie. Un secret qui l’avait peut-être tuée ? Si le groupe des Gardiens Sylvestres avaient été présent lors de l’attaque du village, y aurait-il eu autant de mort ? Aeris serait-il quand même tombé ?

Yvhann avait été, bien malgré lui, un facteur important de ce qui venait de se passer. Mais ce n’était ni l’heure, ni le moment de régler ça en présence de la garde d’Arbelfique. Avoir une information capitale, et ne pas l’avoir livrée aux principaux intéressés, n’était probablement pas la meilleure introduction pour se faire des alliés. Aël’Telàwërith allait être maintenant obligé de mentir par omission pour assurer les intérêts supérieurs de la Confrérie. Cela ne lui plaisait pas du tout. Même s’il avait parfaitement conscience que dans l’art de la diplomatie, c’était un sport assez courant. Se faisant, il risquait fort de voir se répéter une attaque tout aussi meurtrière. Si les intérêts de la Confrérie étaient importants, les intérêts des Tel’Quessir étaient son devoir divin. Non, il ne dirait rien ici, mais Enalil serait informée de la chose dans les meilleurs délais. S’il devait y avoir une seconde attaque, Aël’Telàwërith ne pourrait plus jamais se regarder en face.

Le Seigneur de Mythdaë posa un nouveau regard dur sur son frère de la Confrérie. La discussion qui s’annonçait n’allait pas être tendre, mais elle était indispensable. Elle n’aurait rien à voir avec un prétendu retard de la part du Ly’Aegisir à entrer dans le combat, mais il avait une lourde responsabilité dans ce qui venait de se passer. Dès lors, le théurge mystique s’y préparerait, car il ne s’attendait à un moment facile. Cela le serait d’autant moins qu’Yvhann était ce qui se rapprochait le plus d’un ami pour le noble Evereskan.


hrp.gif Aël’Telàwërith se prépare à utiliser sa baguette de soin sur le premier drow encore en vie… s’il y en a un. Ou sur Aeris,
s'il respire encore.

écrit par: Nirannor Samedi 02 Septembre 2017 à 08h16
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Début de matinée
Météo et températures : Froid (-5°C), vent faible

MJ

PARCHEMIN

Aël

Ylinya
soins légers sur Yvhann : 1d8+5=13
soins légers sur Aël : 1d8+5=10
soins modérés sur Ernst : 1d8+7=20
soins importants sur Ozalee : 1d8+7=23

Yvhann
soins légers sur Ylinya : 1d8+5=12
soins légers sur Aël : 1d8+5=7
soins modérés sur Ozalee : 1d8+5=11

PV après soins :
Yvhann : 51/67
Ylinya : 37/46
Aël : 52/60
Ernst : 37/37
Ozalee : 37/68


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann
user posted image e vent diminua en ce petit matin frais et la neige cessa de tomber. Quelques oiseaux sortirent de leur nid douillet en quête de vers ou d'insectes, un renard surpris par la présence des êtres sur deux jambes rentrait dans son terrier, la queue d'un souriceau pendait de sa gueule. Sur le champ de bataille ensanglanté, le trio des gardiens sylvestres, malgré leurs blessures, s'agglutinèrent autour de leur camarade archer, rameutés par les ordres péremptoires du premier Armathor. La bleutée se pencha la première sur le corps, tenta de prendre le pouls mais devant sa mine déconfite, Aël et le Grugach comprirent qu'il n'y avait pas grand chose à espérer, la grande faucheuse était passé par là. Mais chacun d'eux ne voulait accepter cette mort, sans doute injuste à leurs yeux. L'elfe sauvage s'agenouilla, posa ses mains l'une sur l'autre sur le cœur de son ami et commença un massage cardiaque, aussitôt aidé par Ylinya. Quant au seigneur de Mythdaë, il sortit de son sac, une baguette d'environ un pied de long, à priori taillée dans du buis et s'apprêtait à l'utiliser dès que les premiers battements se feraient sentir. Malgré l'application des deux soigneurs, rien ne vint, aucun signe d'une moindre vie restante. L'âme d'Aerys devait déjà naviguer vers le monde des Ténèbres. Le capitaine de la garde d'Arbrelfique, oubliant déjà le ton employé par Aël, et devant la détresse de ses cousins, se permit d'intervenir.

Ra’quenhir


Après une courte pause, il reprit, les yeux remplis de larmes pensant au futur choix qui devrait être fait.




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Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village.


Ra'quenhir laissa les gardiens sylvestres à leur réflexion et ordonna à ses guerriers de fabriquer deux civières. Aussitôt, ils s'exécutèrent, allant derechef couper des branches assez solides pour réaliser ce qui serviraient au transport des corps.

L'adoratrice de Sashalas, résignée de constater la mort de leur ami, ausculta alors ses compagnons blessés, usant des arcanes et de bandages pour refermer les plus grosses plaies. Arrivée à hauteur du félin allongé, elle se pencha doucement vers son corps. La robe de la tigresse souillée par son propre sang laissait présager le pire. Oreilles rabattues, Ozalee feulaient de douleur et quand la main de la bleutée arriva à une cinquantaine de centimètres d'une de ses multiples blessures, elle retroussa ses babines en montrant ses longs crocs. La bleutée hésita quelques secondes mais surpassa sa peur devant l'état de l'animal. Elle sortit donc de son sac une aiguille et du fil, et précautionneusement, sutura les déchirures. A chaque pique de l'aiguille, Ozalee tressaillait de douleur mais mû par une intelligence peu ordinaire pour un animal, comprit la nécessité de ce mal.

De son côté, Le gardien errant après lui aussi s'être mis au service de ses camarades en prodiguant des soins et constater qu'aucun de leurs ennemis n'avaient survécu, se pencha sur le corps massif de la créature mi-homme, mi araignée. Il prit sa dague et commença à ouvrir l'abdomen du monstre. Une odeur acre s'en dégagea obligeant le Grugach à reculer d'un bon pas pendant quelques instants avant de reprendre son autopsie. Le corps de cette créature ressemblait étrangement à celui d'une araignée, le cœur prenait une large place tout près de l'intestin. En remontant vers le buste, il trouva un énorme estomac. Puis examinant la partie humaine du monstre, il constata qu'il possédait un second cœur relié par d'innombrables vaisseaux au premier, puis des poumons d'une taille respectable. Progressant dans son observation vers la tête, il fut surpris de la taille du cerveau et surtout de sa couleur verdâtre. Enfin, juste au dessus du palais, une longue poche se prolongeant dans les dents, nul doute qu'il était tombé sur la poche à venin.

Non loin du médecin légiste improvisé par Yvhann, le seigneur de Mythdaë rongeait son frein. Sur son visage, les traits des mauvais jours. L'elfe avait dû mal à accepter la suite des évènements de ces dernières douzes heures dont l'origine, la disparition d'Yvahnn, avait contrecarré la bonne marche de leur mission et par ricochet avait entraîné la mort d'un des gardiens sylvestres. Mais que ce serait-il passé si le petit groupe était resté au village d'Arbrelfique ? L'Ar'Tel'Quess ne pouvait revenir en arrière mais la recherche d'Yvhann n'avait-elle pas permit de découvrir le corps d'un des émissaires, n'avait-elle pas occasionné la rencontre de cette tigresse ? Le chemin de la vie emprunte de nombreuses voies et chacune ne peuvent être considérées comme mauvaises ou bonnes.

Les hommes de Ra'quenhir finissaient la confection des civières, ne restaient plus qu'à mettre les corps dessus. Le capitaine se rapprocha du noble d'Evereska.


Ra’quenhir




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Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 04 Septembre 2017 à 12h07
Le champ de bataille n’était plus qu’un vaste charnier ou s’entassait les morts. C’était ce qui ressortait des investigations menées conjointement par les habitants d’Arbrelfique et des Gardiens Sylvestres. Exception faite de ceux qui étaient encore debout, il n’y avait plus aucun vivant parmi les combattants qui étaient au sol. Aël’Telàwërith gardait un regard sombre. Sa mine renfrognée ne laissait planer aucun doute sur son état d’esprit du moment. Et il n’était pas bon. La victoire n’était finalement pas une fin en soi, ni une satisfaction suffisante. Ce combat n’avait pas été inutile puisqu’il avait permis de mettre hors d’état de nuire une bande de maraudeurs drows qui venaient de faire un carnage à Arbrelfique. Mais il n’avait pas été aussi productif que ce que l’avait espéré le Ar’Tel’Quess.

¤ Par le luth de Corellon… quel gâchis ! Tout cela pour rien ¤

Le théurge mystique n’avait pas recherché l’affrontement contre les forces elfes noirs. Ce n’était pas sa mission. Mais par ce carnage, il avait espéré pouvoir prendre un des drow vivant pour lui soutirer des informations pouvant se révélées capitales pour l’équilibre de la région. Ils étaient presque parvenus au résultat escompté. C’était sans compter sur l’intervention des forces d’Arbrelfique qui avait en l’espace d’une seconde anéanti tout espoir.

Aeris était mort pour quoi ? Certes, il s’était battu pour ses frères et sœurs de la Confrérie dans le cadre de la défense de la nature et en mission diplomatique au nom de la reine de l’Île-Verte. En cela sa mort était noble. Mais il n’en ressortait rien de réellement positif pour le moment. Le noble Evereskan secoua légèrement la tête et rangea sa baguette de soin. Il laissa de bonne grâce ses compagnons s’occuper même s’il ne put s’empêcher d’adresser un regard appuyé à Yvhann, mais il n’était pas temps de se lancer dans une discussion qui promettait d’être longue et probablement houleuse. Surtout pas ici au milieu des hommes d’Arbelfique. Il fallait montrer une unité sans faille et se n’était le feindre. Car si le Seigneur de Mythdaë aurait une conversation avec le Ly’Aegisir, il le gardait en très grande estime. Yvhann était un être extraordinaire à bien des égards.

Il manqua de peu de sortir de ses gonds lorsque Ra’quenhir évoqua la possibilité de faire revenir Aeris à la vie. Ce genre de propos fit naitre un froid glacial qui remonta tout le long de sa colonne vertébrale et le secoua, malgré lui, d’un violent frisson qui secoua ses épaules. L’elfe doré planta ses yeux lavande dans ceux du Capitaine de la Garde d’Arbrelfique. Il resta un moment silencieux soutenant le regard de son interlocuteur.

Qu’est-ce que c’était que ça ? Aël’Telàwërith était originaire d’Evereska, il y était né et avait grandi pendant plus d’un siècle. Là-bas dans sa cité natale, on vouait un réel respect pour les morts qui étaient mis en sépulture sous la Colline de Gris Manteau. Il y avait même un ordre militaire spécial qui veillait sur eux. Son propre père, un guerrier de renom, était lié aux Gardiens funéraires d’Evereska. Aël'Ar Eowëlathaèldir, le père du prêtre-mage lui avait longuement expliqué les dangers liés aux morts et surtout à ceux qi convoitaient l’esprit des défunts ou les pilleurs de sépultures. Nombres d’individus malintentionnés recherchaient à prendre possession des âmes et des corps des défunts pour de multiples raisons et rarement de bonnes. Plus tard, alors qu’il avait entrepris sa formation de prêtre, il avait appris avec Tinilmalas Xiloscient tout ce qu’il fallait savoir au sujet de la mort des elfes. Les evereskan avaient un véritable culte de la mort et veillaient sur eux avec une grande application. A un point qu’en son temps Aël’Telàwërith avait souhaité embrasser une acrrière de chasseur de non-mort. Les Tel’Quessir craignaient peu de choses en ce monde, mais le fait d’être coupé de la nature les angoissait au plus haut point. Le pire étant de voir son esprit être aspiré dans le vide et de se retrouver ainsi privé de tout lien avec la nature. Il y avait plusieurs rites funéraires possibles parmi toutes les communautés elfiques de Faerûn. Mais on ne jouait nulle part avec le destin des morts. Il fallait respecter le cycle naturel de la vie et l’accepter. Les dieux seuls savaient pourquoi ils décidaient de rappeler certains plus tôt que d’autres. Et ce que proposait le Capitaine était tout à fait contre nature et contre la volonté des dieux. Aël’Telàwërith prit soin de ne parler que pour être entendu du Capitaine. Ce qu’il avait à lui dire ne concernait pas ses hommes, ni les autres Gardiens Sylvestres.


- Capitaine Ra’quenhir d’Arbrelfique, oubliez-vous à qui vous vous adressez ? Je suis un prêtre de la Couronne d’Arvandor. Je ne connais pas les pratiques d’Arbelfique, mais il est tout à fait hors de question de jouer avec les lois de la nature. Nous avons tenté de prendre en vie l’un des drows que nous avons combattu. Ils sont maintenant tous morts, et c’est bien regrettable. Notre frère Aeris, lui aussi, est tombé dans ce combat contre le Mal. Il s’est bien battu et il est tombé au champ d’honneur en défendant ses convictions et une cause qui est juste. A présent, son âme doit être en route pour l’Arvanaith. Qui sommes nous pour le priver de son droit de courir les vertes forêts divines d’Arvandor ? Nous sommes des Gardiens Sylvestres, des défenseur de la Nature. Le cycle de la vie est ainsi fait et il doit perdurer. Nous naissons, nous vivons et nous finissons par mourir sur cette terre pour continuer à vivre près des dieux ou revenir sous d’autres formes. Je sais très bien que la magie peut altérer le cours des choses. Il faut pourtant un grand pouvoir pour faire revenir ceux qui ont passé le voile des vivants. De grands pouvoirs impliquent aussi une grande responsabilité et même si j’étais assez puissant pour faire ce genre de chose, je ne le ferai qu’en d’exceptionnelles occasions vraiment particulières. Votre prêtresse sert quel dieu ? Je ne pense pas que la Seldarine voit d’un bon œil que l’on contrecarre ses plans pour nous. Elle peut le faire revenir parmi les vivants, mais cela était-il souhaitable ? Cela est-il absolument nécessaire ? J’en doute fortement. Ma tante, Dame Alystraë de la maison Aëryndra de Cormanthyr est revenue d’entre les morts. Mais elle l’a choisi, elle a choisi de servir ma famille par delà la mort pour devenir une Guetnorn. Aeris n’a rien demandé, et il n’a rien choisi. Qui sommes-nous pour en décider autrement.

Le prélat du Seigneur de la Seldarine prit le temps de souffler pour ne pas se laisser emporter. Ce que le Capitaine venait de proposer s’apparentait à la nécromancie une école habituellement honnis par les elfes, exception faite de ceux qui s’y intéressait pour pouvoir lutter plus efficacement contre les non-morts et ceux qui les faisaient naitre. Il était hors de question que lui soit mêlé à ce genre de chose. Et s’il s’agissait de pratique courante à Arbrelfique, alors il avait un rôle à jouer pour les amener à cesser de jouer avec les fines barrières qui les séparait du Mal. Aël’Telàwërith reprit la parole en s’adressant à haute voix maintenant.

- Oui Capitaine, je vous en prie, vous pouvez chargez Aeris dans cette civière. Mais cela sera pour que l’on puisse honorer son âme comme il se doit et le prémunir de quiconque cherchant à le faire revenir sous une forme ou sous une autre. Pour les drows, qu’on les fouille, qu’on les entasse et qu’on les fasse brûler ou qu’on les décapite. Inutile de fatiguer vos hommes pour ramener un corps à Arbrelfique. Ce qui s’applique pour les Tel’Quessir reste valable pour les autres races inférieures. Personne ne reviendra d’entre les morts aujourd’hui, pas tant que je serai là. Dès que vous serez prêt Capitaine nous pourrons rentrer. Il faut que je m’entretienne avec Elanil dans les meilleurs délais. Nous avons beaucoup à nous dire. En outre, concervez la seconde civière, nous avons un léger détour à faire pour aller chercher un second corps dans les bois. Cette civière ne sera donc pas inutile.

Le rôdeur Aeris n’était plus là pour les guider dans les bois. Mais Ylinya n’était pas dépourvue de talent dans ce domaine. L’Armathor de Thüldae se dirigea donc vers elle et son surprenant chien. La bleuté semblait secoué par ce qui venait de se produire et il n’y avait rien d’étonnant là-dedans.

- Ylinya ! Est-ce que tu peux guider la garde jusqu’au corps que nous avons découvert hier soir ? Il nous faut le ramener et lui offrir des funérailles dignes.

Aël’Telàwërith récupéra ses effets personnels et se prépara au départ.

écrit par: Yvhann Lundi 04 Septembre 2017 à 14h47
Lorsque leurs tentatives de sauver Aerys échouèrent, le grugach se refermait sur lui même et toute son attention fût prise pour ne pas verser dans une rage terrible. Sa sagesse lui inculquait un comportement digne du Ly'Aegisir qu'il était.

Terminant les soins sur les autres, il ne put manquer le regard soutenu d'Aël'Telàwërith quand il arrivait auprès de lui. Suite aux soins, le grugach le regardait intensément directement dans les yeux puis levait son poignard double et se creusait une entaille sur la joue gauche auprès des deux autres qui y avait. L'Ar’Tel’Quess se souvint qu'Yvhann avait agit de la sorte lorsqu'il avait laissé tombé le corps mort de Kanabhendrill dans des escaliers piégés, le 1er flammerige 1372, l'humain qui avait avec eux, traversé multiples danger dans la tour de Fabian et qui c'était fait tuer par un méphite poussiéreux. La première entaille avait été creusé lorsqu'il avait dû quitter son clan au prise avec les drows, le plongeons qui l'avait sauvé, avait été pour lui une lâcheté qu'il trainerait tout au long de son existence, il avait quitté le combat pour se sauver; la seconde pour l'humain qu'il avait laissé tomber sans lui donner la chance d'avoir des obsèques en règle; la troisième pour être responsable de ce qui venait d'arriver. Il avait encore une fois, écouté son coeur et sa raison au lieux de se fier à la mission et un frère était mort ainsi que plusieurs habitants d'Arbrelfique.

L'héritier des Starym avait un lot de bévues, tout comme sa famille, la honte semblait faire parti d'eux et de cela il devrait la porter. La douleur était intense lorsqu'il s'entaillait la joue car son mouvement était lent mais son faciès restait de marbre par-contre son intérieur pleurait amèrement. Saïrys, son dragon protecteur, dû laisser cette acte se produire et tout près, Maëlle, l'embrassait doucement sur le front.

Il ne dit mot en tournant des talons pour aller ouvrager le corps du dridder pour en apprendre plus mais le Seigneur de la Seldarine comprit le geste que le grugach venait de faire: Il savait qu'il savait et qu'il y aurait suite. Le dernier des Yössmar devait des comptes.

Son inspections du dridder fût concluante et instructif et décidait avec l'une de ses fioles de soins
vide de prendre du poison en appuyant l'orifice de la fiole sur l'une des dents laissant ainsi le poison couler dans la fiole, il c'était bien sur, munie d'un morceau de cuir de l'une des armures des perfides pour ne pas se verser maladroitement du poison sur les mains. Ce n'était pas la quantité qui importait, un échantillons servirait à une étude pour contrer plus tard le dit poison. La suite fut rapide, il ne fouillait pas les corps mais les scalpaient. Le sauvageons prit le scalp des quatre drows qu'il avait combattu et tué puis prit celui du dridder. Ce dernier, il en ferait une offrande à leurs gardien en temps et lieux.

Écoutant les paroles du noble Evereskan, le grugach répondit sur un ton autoritaire...


-Je porterai seul, le corps d'Aerys.-

Il s'approchait du corps qu'il installait sur la civière improvisé et ne manquait pas d'y déposer les armes pour ensuite bien fixer le tout. Ensuite il aidait à faire un tas des corps drows qu'il décapitait les un après les autres pour les déposé sur les branchages de surplus qu'avait demander la confection des civières. Le tout fut exécuté dans un mutisme total. Quand la besogne fut terminé, il prit un coté de la civière d'Aerys et s'installait pour la trainer. Il attendait que le groupe prenne la route pour retourner a Arbrelfique.



Dextérité pour prendre le poison. Utilisation de corde pour le corps d'Aerys et ses armes sur la civière. [/I]

écrit par: Ylinya Lundi 04 Septembre 2017 à 20h11
la druidesse sentait bien que la vie avait déserté leur ami… Mais une partie d'elle, encore trop tendre pour la triste réalité de cette situation, semblait se refuser à accepter cet état de fait. Et elle n'était pas la seule à vouloir s'accrocher à un dernier espoir, à refuser d'abandonner leur ami. Pourtant, leur acharnement ne mena à rien, Aerys restant désespérément immobile et sans vie sous leurs mains… Et Ylinya dut prendre sur elle pour ne pas se laisser aller à pleurer sa perte. Elle ne le pourrait que plus tard, une fois qu'ils seraient tous en sécurité, que plus personne ne risquait de rejoindre l'Archer auprès de leur créateur. Et qu'il n'y avait plus personne pour en être témoin… Elle sentait bien que les autres cherchaient à présenter un front fort et uni face à une partie extérieure à leur communauté.

Pourtant, les propos de Ra'quenhir ne furent pas ignorés. Si elle se focalisait maintenant sur ses compagnons afin de déterminer la gravité des blessures de chacun, une partie d'elle était en train de réfléchir à ce qui venait d'être proposé… Si Elanil en avait effectivement les capacités, devaient-ils vraiment lui demander de ramener Aerys ou l'un des drows afin de pouvoir lui soutirer des informations ? Aussi douloureuse sa perte soit-elle, devaient-ils se substituer à la nature et forcer ainsi son retour ? Le concept avait du mal à s'accorder avec ce qu'elle cherchait à défendre et préserver en étant Gardienne. Certes, elle pouvait parfaitement comprendre le désir d'arracher un être cher à la mort mais c'était une décision égoïste aux terribles conséquences. Et quand bien même une telle décision était prise, comment choisir qui ramener entre leur ami et Tryskell ? Voir l'une des pertes que ce dernier raid avait engendré ? Qui étaient-ils pour se positionner en juge et évaluer la valeur d'une vie par rapport à une autre ?

Quant à raviver un de leurs noirs cousins… La jeune femme savait qu'ils avaient besoin d'informations mais, elle se voyait mal renier ses vœux et ses croyances pour l'un d'eux. Surtout que rien n'assurerait sa coopération, bien au contraire… Elle voyait mal l'un des drows révéler tous ses secrets. Et quant à le faire parler, elle savait qu'elle ne serait pas en mesure de le forcer, ce n'était certainement pas dans sa nature. En tous cas ce n'était pas une décision qui lui revenait, du moins pas unilatéralement. Ils auraient à en parler avant et si la tension qui émanait par vague d'Aël était d'une quelconque indication, il devait éprouver les mêmes réserves qu'elle.

Soigner ses camarades, et Ernst, ne se révéla pas trop difficile, bien qu'elle se soit préparée à devoir nettement plus forcer la main à son Ly'Aegisir. Elle prit soin de ne pas toucher aux récentes entailles qu'il venait de se faire sur la joue... Elle comprenait qu'elles devaient avoir une signification particulières pour lui, même si ce n'était pas forcément un geste qu'elle approuvait. D'ailleurs, elle ne pouvait nier la soudaine pointe d'anxiété qu'elle avait éprouvé quand il s'était emparé de sa dague...

La partie la plus risquée restait les soins prodigués à Ozalee qui en avait désespérément besoin mais n'était pas encore habituée à leur présence autour d'elle. Si Yvhann était clairement un ami à ses yeux, les autres Gardiens avaient encore leurs preuves à faire. Et dans un environnement stressant, blessée, la tigresse pouvait naturellement avoir une très mauvaise réaction à ses tentatives de soins. Elle dut déployer tous ses talents pour pouvoir la traiter, essayant d’exsuder le calme et la confiance nécessaires. Elle ne cessa pas une seule fois de lui parler doucement, murmurant des mots d'encouragement et lui expliquant ce qu'elle faisait… Ozalee ne comprenait probablement pas ce qu'elle lui disait mais elle espérait que le ton et le rythme de sa voix aidaient à l'apaiser un peu… Elle espérait vivement que la tigresse ne l'associerait pas définitivement avec la notion de douleur…

Une fois tout cela terminé, une fatigue teintée de lassitude s'étant logée dans ses os même, la jeune femme se redressa enfin pour se rapprocher du noble... Elle n'avait pas spécialement envie de se rapprocher du cadavre du drider. Elle ne doutait pas que son étude soit intéressante mais l'odeur qui s'en dégageait et ce qu'ils venaient de traverser ne l'incitaient pas vraiment à rester plus longtemps que nécessaire à proximité. De plus la tension qui émanait d'Aël l'inquiétait quelque peu. Elle ne savait pas trop ce qui avait pu être échangé avec le Capitaine, mais elle n'avait pas envie que les choses dégénèrent. Ils étaient tous épuisés et blessés, tant physiquement que psychologiquement… La situation pouvait rapidement devenir inutilement compliquée. Elle avait pleinement confiance en Aël et en ses immenses talents de diplomate mais lui aussi avait le droit d'être fatigué et de faire un écart. Il avait énormément de responsabilités et un poids certain sur les épaules après tout. Malheureusement elle ne savait jamais vraiment comment aider, elle pouvait juste se montre présente pour soutenir ses frères Gardiens…

La druide acquiesça, mettant une main sur l'encolure d'Ernst. Elle s'apprêtait elle aussi à aborder le sujet du corps qu'ils avaient retrouvé, voulant savoir comment il comptait s'organiser pour qu'ils puissent le récupérer.


-Ernst et moi devrions y arriver je pense. Et nous sommes tous désormais à même de pouvoir nous déplacer…

Ils allaient tous avoir besoin de repos et de soins plus poussés une fois rentrés à Arbrelfique mais, pour l'instant, rien ne devrait empêcher que chacun puisse rentrer sur ses deux pieds. Du moins pour presque tous, la jeune femme repoussant la moindre pensée concernant ceux qui allaient occuper les civières au plus profond de son esprit. Ylinya lança un regard au noble… La façon dont il avait exprimé sa requête lui donnait l'impression qu'il voulait qu'elle y aille seule avec les gardes de la ville. Non qu'elle ne leur fasse pas confiance mais avec ce qui venait de se passer, elle rechignait un peu à perdre de vue les deux membres survivants de leur petit groupe.

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 05 Septembre 2017 à 10h43
Il n’avait pas bougé lorsqu’Yvhann avait dégainé sa dague. Vu le regard qu’il avait porté sur l’elfe doré, on aurait pu craindre le pire lorsqu’il s’était saisi de son arme. Mais le théurge mystique n’avait esquissé le moindre geste. La raison en était simple, il avait une confiance absolue envers le Sy’Tel’Quess. Le dernier des Yössmar était un sauvage, ça c’était indéniable. Il n’y avait qu’à regarder les scalpes qui commençaient à s’accumuler à sa ceinture. Cette pratique barbare, le noble Ar’Tel’Quess avait toujours du mal à s’y faire. Mais il était ce qu’il y avait de plus noble dans la nature sauvage. Il y avait une pureté d’âme chez ce grugach qui valait bien plus cher aux yeux d’Aël’Telàwwërith que bien des alliances de nobles perfides avides de pouvoir. Yvhann était franc, sans calcul ou manipulation. Il était la force brutale de la forêt qui se défend. Impulsif, bestial, il était toute la noblesse de forêt. Au regard que lui avait adressé le Gardien Errant, Aël’Telàwërith su.
Le Seigneur de Mythdae se redressa pour adopter cette posture de la noblesse d’Everska. Il ne fit aucun commentaire lorsqu’Yvhann se scarifia la joue. Le prêtre de Corellon n’approuvait pas vraiment l’automutilasion, mais il respectait les croyances et les coutumes des elfes verts. Il se contenta d’inclina légèrement la tête à l’adresse du Ly’Aegisir pour lui adresser tout son respect. Yvhann avait bien conscience de sa responsabilité dans ce qui s’était passé, il n’y avait plus aucun doute maintenant. Ca ne faisait que rendre encore plus difficile la discussion qu’ils devraient avoir tous les deux.

Alors qu’ils étaient sur le départ, Ylinya déclara qu’elle pouvait guider le groupe vers le corps de l’émissaire d’Eternelle-Rencontre. Alors que le reste de la troupe se mettait en ordre de marche, le regard insistant de la Bleuté ne passa pas inaperçu. Le Seigneur de Mythdae se doutait qu’il y avait quelque chose qui chagrinait la druidesse, mais il ne parvenait pas à savoir de quoi il en retournait. Il ne s’était pas rendu compte que ses paroles n’avaient pas été très explicite et qu’il planait légitimement un doute dans l’esprit de la demie-elfe aquatique.

Le Seigneur de la Cité Blanche se tourna alors vers Yvhann qui se tenait à quelques pas de lui. Le grugach tenait déjà un côté de la civière où reposait le corps d’Aerys. Il se dirigea droit vers Yvhann et attrapa l’autre côté de la civière.


- Capitaine Ar’quenhir ! Ylinya va ouvrir la route. Elle sait où se trouve le corps que nous allons chercher. J’ai l’honneur de m’en remettre à vous et à vos troupes pour assurer notre sécurité. Je ne peux vous en dire d’avantage pour le moment. Mais croyez-moi, il est très important que nous puissions retrouver celui que nous allons chercher. Il ne s’agit pas d’un caprice. Je n’oserai jamais vous demander de faire prendre des risques à vos hommes, si cela n’était pas important. Je ne sais pas si ce genre de chose reste courant à Arbrelfique. Mais il semblerait que des choses bougent chez l’ennemi. Croyez-moi, il s’est passé ce qui c’est passé, il se passe ce qui se passe. Mais en ce qui concerne ce qui se passera, il se pourrait bien que cela commence maintenant. Puissions-nous œuvrer ensemble pour que l’avenir nous soit favorable. Vous pouvez compter sur les forces des Gardiens Sylvestres pour vous appuyer de notre mieux.

La main du noble fouilla dans sa allasëa et en tira un médaillon en forme de croissant de lune. Il posa un regard beaucoup moins sombre à son frère d’arme et esquissa même un léger sourire à l’adresse d’Yvhann. Maintenant qu’ils en étaient là, il fallait tenter de faire pencher la balance du bon côté et contrecarrer le sort. En retrouvant le corps de l’émissaire de l’Île-Verte, Aël’Telàwërith aurait un point d’attache pour appuyer la véracité de ce qu’il aurait à négocier avec Elanil. Et, en tant que prêtre, il ne pouvait pas se résoudre à laisser le corps d’un Tel’Quessir à la porté du premier nécromancien venu. Et pour ça, il ne pouvait pas partir avec un soupçon de rancœur entre lui et Yvhann.

Tendant doucement la main vers Ozalee, le théurge mystique en appela au pouvoir de son dieu pour apporter son lot de soins à la belle tigresse. Une aura bleuté émana de la main du prêtre pour se diffuser dans tout le corps du fauve. Puis, le prêtre-mage déclama à haute et forte une prière à Corellon pour souder les troupes et leur montrer qu’ils étaient tous dans le même camp.


- Aillesel Corollon !! Que la Couronne d’Arvandor vous bénisse. Ô Seigneur de la Seldarine guide nos pas et protège-nous du Mal.

Puis à voix plus basse, destiné à druide-rôdeur.

- Mon frère, la journée n’est pas terminée. Nous avons encore fort à faire. Laissons le reste pour plus tard et concentrons-nous sur ce qui vient. Allez Yvhann ramenons les nôtres à bon port.

Avec le sortilège de raquette encore actif qui permettait aux Gardiens Sylvestres de pouvoir marcher sur la neige fraiche sans s’y enfoncer, ces derniers auraient un avantage certain sur les autres. Il sera aussi moins fatiguant de tirer les civières dans ces conditions là.

Tout était prêt, il n’y avait plus qu’à s’en remettre à la volonté du Père de Tous les Elfes.


hrp.gif Aël'Telàwërith lance un sort de soins spontané en changeant "Création de nourriture et d'eau (niv. 3) en soins important sur Ozalee

écrit par: Nirannor Samedi 16 Septembre 2017 à 06h09
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Milieu-fin de matinée
Météo et températures : Froid (-5°C), vent faible

MJ

PARCHEMIN

Yvhann
dextérité : 1d20+5 =24
récolte du poison réussie

Aël
soins importants : 3d8+8=22
Ozalee 59/68


Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann
user posted image e capitaine de la garde d'Arbrelfique écouta sans dire un mot la position du seigneur de Mythdaë. Le tatoué ne souhaitait qu'aider son hôte, et en aucune manière, trahir les idées du noble d'Evereskan au sujet du passage dans l'Autre Monde. Il fit signe alors à ses hommes d'entasser les corps de leurs cousins sombres pour les faire disparaître à jamais. Une fois les cadavres entassés, il s'approcha du tas improvisé et sortit d'une de ses poches un allume-feu. Un panache blanc et de légères flammes ne tardèrent pas à apparaître et bientôt une odeur âcre envahissait les lieux. Alors Ra'quenhir se rapprocha du trio des gardiens sylvestres et signala qu'ils étaient prêts à les suivre.

La bleutée prit donc la tête du groupe, son irish wolfhound à ses côtés. Le trio des gardiens sylvestres, équipé pour marcher dans la neige, distança légèrement les locaux. Mais grâce aux empreintes laissées, ces derniers ne pouvaient pas se perdre. La fille spirituelle d'Alford hésita à quelques reprises sur la direction à prendre, le flair de son compagnon animal la remettant dans le droit chemin à chacune de ses hésitations. Yvhann, mû par une volonté hors du commun, suivait le rythme malgré la charge qu'il tirait et c'est seulement au bout d'une petite heure qu'ils arrivèrent au bosquet où se trouvait le corps gelé de l'émissaire d'Eternelle-Rencontre.

Le corps du malheureux elfe fut chargé sur la seconde civière, traînée par les hommes du capitaine d'Arbrelfique. Une fois fait, le groupe se dirigea vers le village sylvestre silencieusement. Autour d'eux, la nature se réveillait de cette longue nuit tragique. Des âmes, bonnes ou mauvaises, erraient maintenant dans le monde de l'Au-delà. Etaient-elles au même endroit ? Bien avant les jours du Tonnerre, le Père de tous avait façonné cet univers et dans son long labeur, avait-il eu l'esprit de créer deux mondes bien séparés pour accueillir ses enfants aux âmes opposées ? Personne n'y songeait vraiment. Et pourtant, il devait bien avoir une réponse à cette question.

Le soleil dardait ses rayons sur les corps des marcheurs, offrant un peu de chaleur. Floyr les survolait très haut dans le ciel vierge de tout nuage, au sol, le capitaine de la garde s'était positionné en tête. Il marqua l'arrêt comme aurait pu le faire Ernst quand il aperçut les stigmates de la bataille de la veille. Des tâches de sang marquaient l'emplacement des morts, des dizaines de flèches figées dans les arbres montraient à quel point la rencontre avait dû être longue et douloureuse, quelques épées traînaient encore dans la neige, abandonnées par leur propriétaire, plus loin, une cabane perchée dans un grand chêne se consumait lentement, atteinte par un trait enflammé d'un drow. Soudain, sortit de ce triste tableau, arriva vers eux une femme. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée. Elle s'avança d'un pas léger vers le groupe et quand elle fut à une dizaine de pas, s'adressa au tatoué.


Elanil


D'un signe de la main, le capitaine fit signe que leurs ennemis n'étaient plus de ce monde.




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Sa phrase à peine finie, Ra'Quenhir salua de la tête le trio des gardiens sylvestres puis, lui et ses hommes se dispersèrent telle une envolée d'étourneaux. La femme se rapprocha un peu plus et apostropha le trio étranger au village d'Arbrelfique, optant pour un langage compréhensible par ses interlocuteurs.

Elanil





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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.

écrit par: Yvhann Samedi 16 Septembre 2017 à 19h43
Un simple et subtile signe de son arcade sourcilière gauche suffit au grugach pour répondre au noble et le remercier de son attention particulière auprès d’Ozalee. Le sauvageons prit le reste du chemin comme une autre épreuve mais surtout comme un moment de conscience lui permettant de refaire un tour d’horizon dans son esprit. L’adrénaline du combat n’avait pas eut le temps de descendre et suivit du transport du corps d’Aerys jusqu’au village, lui donnait encore beaucoup d’allant.

Tout au long du trajet, il avait revu tout le combat dernier, cherchant les actes qui auraient put être évité et les autres qui auraient dû changer le cour de celui-ci. Des erreurs avaient été commise des deux coté et de grande leçon se laissait étudier dans cette longue marche enneigé. Il ne manquait en rien l’évolution de sa compatriote et de son canin, la beauté du duo lui ravit le moral, la gardienne errante se surpassait depuis leurs départ du Saule et le dirigeant des gardiens errants en était fier. Observant Floyr dans son vols de reconnaissance et Ozalee, nouvelle au sein de la fraternité et du groupuscule, Yvhann fut ravit de l’instant présent.

Lorsqu’ils arrivaient au village, le spectacle laissé du combat lui donnait la triste réalité. * Pourquoi nous avons laissé ce maudit drow en paix dans le plan des ombres?* Se demandait-il pour lui même en maudissant cette race dégénéré puis l’arrivé d’une splendeur devant eux le laissait stoïque. La guide se présentait au groupe et ses propos lui remit rapidement la mission en face. Il faillit soupirer lorsqu’elle parla des futures parlementaires, il devrait assister, même si cela lui était tout un calvaire. Son regard se portait dans celui du noble lui laissant tout le loisir de faire les présentations.

* Quelle arrivé* S’exclamait-il pour lui même en repensant à la première fois qu’il était arrivé au Saule au lendemain de l’attaque du démon et que tout le village était sans dessus dessous, les morts ici et là ainsi que l’horrible désolation qui émanait de l’endroit. Ils avaient réussi à se débarrasser du démon, la victoire était belle et bien admise mais à quel prix; là, devant la guide et la scène qui s’offrait à eux, le grugach eut la même impression. Ne fallait pas laisser tomber, les chutes, c’est pour mieux se relever.

Il gardait les manchons de la civière improvisé en mains ne cherchant pas à savoir où il allait disposer le corps de son frère d’arme, comme si pour lui, il devrait le trainer jusqu’à sa propre mort. Il aurait aimé vouloir verser une larme, pleurer le disparut, mais son intérieur n’était pas tendre, tout l’être du sauvageons n’avait comme seul sentiment la vengeance. Il en tomberait encore beaucoup trop des guerriers et il doutait qu’un jour, cela cesse. La nature avait sa façon bien à elle de se faire apprécier, son chaos engendrait naturellement un combat sans fin et de celui-ci, des morts, des sacrifices, des peines et les joies de voir la balance aller de son coté, à quelques occasions le laissait sans émotion, à part peut être, une tristesse qui lui semblait maintenant si familière.

Un chant lointain vint se pointé dans son esprit, la voix de sa mère Maëlle prenait une place et apaisait ainsi son fils, son unique fils qui avait comme seul héritage, la honte.

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 19 Septembre 2017 à 10h47
Le trajet du retrour vers Abrelfique s’était déroulé sans accroc et c’était plutôt une bonne chose. Il restait quelques sortilèges dans les manches du théurge mystique, mais son capital avait été fortement réduit par cette bataille contre les Ssri’Tel’Quess. Ce fut donc avec un certain soulagement que l’elfe du soleil vit l’arrivée à Arbelfique.

Ylinya avait été splendide dans la recherche du corps de l’émissaire d’Eternelle-Rencontre. Avec son wolfhound, il formait un duo particulièrement efficace. Dire qu’Aël’Telàwërith avait vu d’un mauvais œil la présence d’un animal aussi jeune dans leur rang. Il fallait bien l’avouer, il s’était grandement fourvoyé en jugeant un peu hâtivement le compagnon animal de la Bleutée. Non seulement il était affublé d’un flaire sûr, mais il avait fait preuve d’un grand courage au cœur de la bataille.

Ce qui l’inquiétait plus c’était le mutisme et d’Yvhann et son visage fermé n’indiquait rien de bon. Nul doute que le grugach resterait marqué longtemps par ce qui s’était passé. Une discussion était inévitable, et même elle devenait nécessaire. L’Armathor de Thüldae savait que le détachement des Gardiens Sylvestres devait pouvoir compter sur un Yvhann en pleine possession de ses moyens pour avoir une chance de s’en sortir. Plutôt les deux compagnons pourraient s’entretenir, mieux cela serait. Malheureusement, cela devrait attendre, il y avait bien urgent pour le moment et les paroles de la dirigeante d’Arbelfique confirmait cette priorité.

Elanil était une Tel’Quess d’une grande beauté, malgré la tristesse qui pouvait se lire sur son visage et le poids des responsabilités que le Seigneur de Mythdaë connaissait également. Le décor de cette rencontre sur les lieux d’une bataille, qui avait due être au moins aussi violente que celle qu’ils avaient livrée au levé du petit jour, renforçait le poids de ces responsabilités. La première partie de la mission qui avait été confiée aux Gardiens Sylvestres était maintenant sur le point d’être accomplie. Il allait maintenant falloir la jouer finement pour arriver au résultat escompté. Et vu les responsabilités des Gardiens dans ce qui s’était passé, ça n’allait pas être simple. La diplomatie n’était pas forcément le point fort du prêtre-mage, il était novice en matière. Si les tractions avec Isorion s’étaient bien passées à Thüldae pour arriver à un accord satisfaisant qui liait la Confrérie au destin de Mythdaë, il n’en était pas pour autant un diplomate d’envergure.

Elanil se montrait plutôt avenante, mais le resterait-elle lorsqu’elle saurait la vérité ? C’était une question cruciale et la réponse laissait une pointe d’angoisse dans l’esprit du Ar’Tel’Quess. De sa décision allait dépendre bien plus que l’avenir d’Arbelfique, de ses gens ou de la Confrérie. Un destin bien plus grand était en partie entrain de se jouer et pour le repos, il allait falloir attendre.


Nous sommes les émissaires des Gardiens Sylvestres, une petite commuté qui a cœur de défendre la nature, mais ce n’est pas à ce titre que nous nous présentons à vous. Je suis Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr liée à la famille royale Irithyl et prêtre de la Couronne d’Arvandor. Je crains que le repos ne soit guère de mise et qu’il doive encore attendre. Je vous présente Yvhann de Yössmar, Ly’Aegisir des Gardiens Errants de notre confrérie. Yvhann est un éminent représentant de notre comunauté, et Ylinya Gardienne Errante. Comme vous pouvez le voir Isorion Sil-Amanièl, le Maître de notre Confrérie n’a pas lésiné sur ceux qu’il a détaché pour venir à votre rencontre. Nous avons fait un long voyage depuis la Haute-Forêt pour vous voir. C’est vous dire l’importance que nous mettons à notre entretien.

Aël’Telàwërith désigna tour à tour ses frères et sœurs de la Confrérie. Les présentations faites, il était grand temps d’entrer dans le vif du sujet. Tant de choses allaient dépendre de cet ou des ces entretient, qu’il était plus que temps de les commencer.

- Je vous remercie pour vos condoléances, et je me permets aux noms des miens de vous les présenter à mon tour pour vos gens qui sont tombés. Puisse la Seldarine veillez sur eux, et puissent-ils courir les bois d’Arvanaith en compagnie des dieux. Malheureusement, l’heure n’est pas à honorer ceux qui nous ont quittés, mais à veiller sur les vivants. Il est urgent que nous parlions, beaucoup de choses en dépendent. Pouvez-vous demander à vos gens de préparer un bûcher afin que nous puissions rendre hommage à nos morts, si vous le désirez, je pourrai me charger de la cérémonie funéraire. Mais, dans l’intervalle, nous avons à parler, mais pas ici.

Le théurge mystique s’était bien gardé d’évoquer Eternelle-Rencontre et la mission qu’ils effectuaient au nom de la Rein Amlauril Fleur-de-Lune. Le sort réservé à ses émissaires précédent le poussait à la plus grande circonspection et il n’avait pas l’intention d’échouer si près du but. Peut-être que comme eux, les émissaires étaient simplement tombés sous les coups des Dhaerow, mais peut-être aussi que cela n’était pas dû à simple hasard. Ne sachant à qui il pouvait faire confiance, il gardait cette partie de la mission pour les seules oreilles habilitées à l’entendre.

- Nous vous suivons Dame Elanil Elassidil !

Se faisant, il ne laissait guère le choix à son hôte, le prêtre-mage le savait, mais l’enjeu était par important pour risquer de remettre l’entretien à plus tard au risque de subir une nouvelle attaque représailles de la victoire de ce matin. Et pour s’y préparer, ils n’avaient que la journée. A la nuit tombée, la menace drow serait à nouveau bien présente.

écrit par: Ylinya Mardi 19 Septembre 2017 à 21h18
C’était à la fois gratifiant et particulièrement stressant de se voir ainsi accorder la confiance de ses compagnons. La jeune femme avait parfois du mal à trouver sa place aux côtés de son taciturne Ly’Aegisir et du noble Aël… Tous deux étaient impressionnants et largement expérimentés à ses yeux. Il n’était pas rare qu’elle se sente toute petite à leurs côtés. C’était probablement dû à son âge, jeune en comparaison, ainsi qu’à sa nature de demi-elfe. Même si elle avait su trouver sa place au sein des Gardiens Sylvestres, ses origines particulières avaient parfois tendance à se rappeler douloureusement à elle.

Malheureusement elle aurait aimé que les circonstances soient complètement différentes plutôt que d’avoir à guider leur groupe jusqu’à la dépouille gelée et abandonnée de l’un des leurs alors qu’ils devaient transporter ce qui avait été l’un de leur compagnon quelques heures auparavant. Si elle ne manquait pas d’encourager Ernst et de le féliciter de son travail de pisteur, elle était loin de son naturel habituellement bien plus enthousiaste. Découvrir les traces du récent combat des habitants d’Arbrelfique ne fit rien pour lui remonter le moral… Pour autant, elle ne put s’empêcher de ressentir une sombre satisfaction à l’idée que les derniers membres de ce raid funeste avaient finalement péri sous leurs coups…

Cela ne résoudrait en rien la situation, les pertes resteraient tragiques et le danger n’était certainement pas passé, mais elle espérait que ceux qui étaient tombés cette nuit trouveraient le repos auprès de leurs dieux. Un tel gâchis de vie était juste tragique. La druide essaya de se garder un port droit malgré la fatigue et son coeur serré. Environnés par ces traces de mort, alors qu’ils rapportaient avec eux deux corps sans vie, l’arrivée d’Elanil avait tout de l’apparition et Ylinya ne put s’empêcher d’essayer d’avoir l’air un peu plus présentable et non pas comme si elle sortait juste d’un rude combat… Même si c’était effectivement le cas. Elle ne pouvait qu’admirer le dévouement d’Aël à leur mission ainsi que sa résistance, tout comme celle d’Yvhann. Ils parvenaient, par leur attitude, à faire oublier leurs effets encore tâchés de sang ainsi que les traces certaines de ce par quoi ils venaient de passer.

Pour sa part, la druide gardait soigneusement Ernst à ses côtés, peu désireuse de le voir fureter… Elle salua Elanil avec tout le respect qui lui était dû, tant parce qu’elle était la guide de cette communauté mais aussi à cause de ce qu’ils venaient de subir, au moment où elle fut présentée. Elle ravala sa fatigue et son besoin de pleurer le compagnon qu’ils venaient de perdre pour mieux offrir un front uni avec Aël et Yvhann. Le noble avait malheureusement raison. Ils étaient pressés par le temps et les circonstances…

écrit par: Nirannor Mercredi 27 Septembre 2017 à 05h24
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de matinée
Météo et températures : Froid (-7°C), vent nul


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

user posted image a guide d'Arbrelfique comprit à la réponse du seigneur de Mythdaë l'empressement de ses hôtes. D'un geste, elle leur fit signe de la suivre et commença à suivre une petite sente donnant vers le centre du village. L'air piquait un peu plus, la température avait dû descendre de quelques degrés, heureusement, Eole ne soufflait plus et aucun nuage ne noircissait le ciel bleu azur. Ils arrivèrent rapidement sur la place centrale, une trouée dans cette forêt de chênes, d'hêtres et autre marronniers dont les feuilles aux multiples couleurs passaient du vert jaune au marron orangé. Un œil expert remarquerait sans aucun doute cette anomalie de la nature, car à cette saison, peu d'arbres restaient habillés de leurs habits printaniers. Là Elanil, au milieu d'une agitation nerveuse dû à cette longue nuit meurtrière, interpella un elfe aux cheveux argentés, lui donna quelques ordres dans sa langue natale et repartit empruntant la direction de l'Orient, s'enfonçant assez rapidement au milieu de quelques habitations sylvestres. Ils parcoururent près de deux cents pas avant d'apercevoir au pied d'un feuillus presque millénaire, une femme armée d'un cimeterre faire le pied de grue. Cette dernière posa rapidement sa main sur le pommeau de son arme mais la retira dès que la guide lui eut fait un petit signe de la main, indiquant la nature pacifique du trio qui la suivait, au plutôt de la quinte car non loin d'eux, la tigresse et l'Irish Wolfhound ne quittaient pas leurs maîtres d'une semelle. Seul manquait à l'appel Floyr, perché sans doute dans un arbre plus isolé, se reposant de cette bataille nocturne. Elanil se retourna vers les gardiens sylvestres.

Elanil


Puis elle regarda Ozalee et Ernst.




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Elle n'attendit pas la réponse des gardiens pour atteindre une échelle faite de corde et de bois, suspendue à une plateforme fixée elle-même autour de l'arbre, une dizaine de pas au-dessus d'eux. En une fraction de seconde, l'elfe se trouvait déjà à dix pieds de hauteur, évoluant avec grâce sur ce mobilier instable. Elle s'arrêta, regarda vers le bas et fit signe à ses hôtes de la suivre. Elle reprenait son escalade lorsque le premier Armathor posait son pied sur le premier barreau, suivi de près par la bleutée, et enfin le Grugach. Ils arrivèrent assez aisément à grimper et se retrouvèrent sur une imposante plateforme en planche de hêtre. A cette hauteur, la circonférence de l'arbre devait atteindre plus de cinquante pas, une ouverture d'une hauteur d'homme y était creusée. La Guide se dirigea vers cette dernière et entra. A l'intérieur une vaste salle vide, légèrement éclairée par quelques cristaux bleutée et dans un recoin, un escalier pas très large creusé dans le feuillu. Elle attendit quelques instants habituant ses yeux à cette pénombre puis repris son ascension en empruntant l'escalier. Celui-ci semblait suivre au plus près l'écorce de l'arbre tout en se déployant en colimaçon. Tous les quinze marches, un palier permettait d'accéder à des pièces très souvent fermés par des portes. Elanil laissa passer plusieurs paliers avant de s'arrêter pour s'assurer que tous la suivait, puis repartait toujours dans une cadence régulière. La grimpée ne semblait finir. Ils arrivèrent enfin à un dernier niveau, là une ouverture donnait sur l'extérieur laissant entrer la lumière du soleil pour éclairer une pièce somme toute raisonnable en taille au vue de la hauteur à laquelle ils se trouvaient. La locataire des lieux sortit. Une petite plateforme accrochée à l'arbre permettait d'y faire le tour complet. A cette hauteur, elle surplombait la canopée et on pouvait voir la mer de Lune et même les pics enneigés des montagnes des Galènes. La guide toujours silencieuse, fit donc découvrir à ses hôtes ce merveilleux paysage avant de revenir dans l'ultime pièce de l'arbre.

A l'intérieur, une table entourée d'une demi-douzaine de chaises faites de rondins de bois travaillés et d'un cousin pour atténuer la dureté du matériaux trônaient au beau milieu. Au nord, un petit meuble bas et juste au-dessus, les plus curieux pouvaient remarquer un robinet tel que l'on met sur les barriques. Ce dernier s'enfonçait dans l'écorce de l'arbre et de temps en temps une goutte perlait en son extrémité. A l'opposé dans la pièce, un lit et à son pied, une armoire de belle facture. Elanil invita d'un geste de la main, les gardiens sylvestres à prendre place sur les chaises. Elle ne s'assit pas de suite et se dirigea vers le meuble. Elle l'ouvrit, en sortit quatre gobelets en bois, puis ouvrit le robinet et fit couler le liquide qui en sortait dans chacun d'eux. Enfin elle posa sa main sur l'écorce du feuillu, murmura quelques mots dans une langue étrange comme pour remercier l'être végétal de ce don. Une douce odeur envahissait les lieux quand la guide revint vers ses invités. Elle posa devant chacun d'eux un gobelet avant de s'asseoir et de leur adresser la parole.


Elanil


Se tournant vers celui qui paraissait être le responsable de ce petit groupe.




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 14 Octobre 2017 à 17h48
Arbrelfique était bien différent sous la lumière de l’astre solaire. La petite cité sylvestre ressemblait par certains côtés à la magnifique Thüldae. Si ce n’était l’agitation fiévreuse qui secouait le cours de la vie quotidienne. C’était bien légitime après ce qu’avait vécu les habitants d’Arbrelfique, aussi Aël’Telàwërith ne releva pas les regards suspicieux qui ne manquaient de tourner vers des étrangers. Traversant sans encombre le village, le groupe des Gardiens Sylvestres arriva au pied d’un arbre majestueux. Même à l’échèle de la vie d’un elfe cet arbre devait en avoir vu passé des générations de Tel’Quessir. Par sa simple présence il imposait le respect, même s’il n’avait pas cette magie apaisante qui rendait O’Sutrarri si particulier.

Il n’était pas étonnant que la dirigeante d’Arbrelfique eut choisi cet arbre pour y élire domicile. Ce qui fut le plus troublant pour l’Armathor de Thüldae c’était la demande Elanil. Comment en plein temps de trouble qui pouvait aisément s’apparenté à une guerre ouverte contre les drows, on pouvait demander de se séparer de ses armes ? C’était une nouvelle erreur selon le prêtre de Corellon. Les envoyés de l’Île Verte avaient commis quelques impairs qui avaient coûté cher au peuple d’Arbrelfique. Remettre en question la demande d’Elanil n’était probablement pas la meilleure façon de commencer des tractations diplomatiques qui s’avéraient d’ores et déjà compliquées. Contre mauvaise fortune bon cœur, le Théurge Mystique déposa ses armes, non sans lancer un regard lourd de sous-entendus à ses compagnons. Toutefois le Seigneur de Mythdaë eut lui aussi une requête.


- Dame Elanil, nous allons obtempérer à votre requête. Mais en ces temps de trouble, demandez à vos hommes de garder nos armes à portée de nos mains si besoin était. Que nous puissions vous apporter toute notre aide et aussi défendre nos vies.

Ceci dit, Aël’Telàwërith emboita le pas d’Elanil et commença une longue ascension jusqu’aux appartements de la dirigeante d’Arbelfique. Et la remarque qu’elle fit au sujet des compagnons animaux des druides amena une réflexion mentale au gardien de l’Harmonie. Lui non plus n’était pas habitué à se rendre à telle hauteur. A ce titre, ils auraient pu tout aussi bien faire réunion sur le plancher des vaches.
Quand l’on montait à l’extérieur du tronc d’O’Sutraari, on progressait à l’intérieur de l’arbre à Arbrelfique. Ceci dit, on ressentait également moins les effets d’une vertigineuse ascension. Ce qui ne manqua pas de créer un réel contraste lorsqu’Elanil leur fit admirer le panorama. Les elfes n’étaient de nature sujette au vertige, mais il fallait bien avouer que l’on était très haut dans le ciel. Et malgré tout Aël’Telàwërith eut une sensation d’aspiration vers le vide lorsqu’il s’approcha du bord de la plateforme. L’elfe doré ne dit rien, mais ceux qui le connaissaient purent remarquer de suite le changement de posture du noble Everskan qui se raidit en tentant de garder contenance. Cette première sensation passée, il fallait l’avouer, la vue valait son pesant d’or. Et la mer de lune eut une signification toute particulière pour le serviteur de la Couronne d’Arvandor. L’avenir proche du noble et de ses frères et sœurs de la Confrérie les porterait là-bas, sous les flots de cette mer bleu. Aël’Telàwërith esquissa un sourire lorsqu’il pensa à la signification que cette vue devait avoir pour Ylinya. Il posa sur la druidesse son regard lavande.


- Mythdäe n’est pas si grande, mais l’eau y est partout.

Pour le Mah-Faernsuoress, il y avait peu de doute. La A’Selu’Tel’Quess serait ravie de visiter la cité blanche. Et secrètement, il espérait qu’elle gardait dans un petit coin de son esprit la proposition que lui avait faîte le Seigneur de Mythdaë à bord du navire qui les avait conduits jusqu’ici. Et une ombre passa lorsqu’il repensa à Tryskell. Mais l’heure n’était pas à l’avenir ni au regret du passé pourtant encore très proche. Non l’heure était au présent.

- Dame Elanil, votre cité est magnifique et Arbrelfique est encore plus beau vu d’ici.

Lorsque la Lunaire entra de nouveau dans l’arbre, Aël’Telàwërith la suivit. Il prit place sur l’une des chaises qui entouraient la table. Il remercia son hôte lorsqu’elle posa un gobelet devant lui. L’odeur qui s’en échappait avait quelque chose de sauvage, mais elle n’était guère désagréable. Toutefois, l’elfe doré ni toucha pas. Lorsqu’Elanil finit par s’asseoir et quelle demanda des explications, le Seigneur de Mythdaë se leva lentement pour prendre la parole. Il y avait pensé et repensé, retourner dans son esprit toutes les manières possibles d’aborder les différents sujets, et au final, il ne savait toujours pas ce qu’il allait dire. Il y avait tout de même une ou deux petites choses qu’il fallait mettre au clair. Jusqu’ici, le noble Evereskan avait pris sur et ravalé son orgueil sur bien des manques à l’étiquette. Il s’était même surpris sur cette capacité nouvelle qu’il avait acquis. Mais là, il allait négocier quelque chose qui le dépassait. Depuis qu’il avait fait la rencontre d’Elanil, il lui avait donné du « Dame » alors que très probablement la Teu’Tel’Quess n’était nullement noble. Lui s’était présenté en bonne et due forme pour que finalement la lunaire ne tienne aucun compte de son titre. Il avait même pris sur lui pour attendre qu’on lui donne la parole : une aberration. Il était temps de montrer à Elanil qu’elle ne traitait pas avec n’importe qui.

- Elanil, avant de parler de ce qui nous amène en ces lieux. Je vais vous parler de qui nous sommes. La Confrérie des Gardiens Sylvestres est une modeste guilde rassemblant nombre d’âmes vaillantes ayant à cœur la protection de la nature. Tout d’abord la nature est la mère de toutes vies, et elle est si précieuse qu’elle assure l’avenir du monde. Bien que précieuse, elle est fragile et perd un peu plus de terrain chaque jour où la civilisation prend son essor au détriment même de ce qui lui assure son existence. C’est vrai pour n’importe quelle race vivant sur Faerun, mais peu de race vivent assez longtemps pour entrevoir les ravages qu’elles causent. Les Tel’Quessir font partis de ces races. En outre la forêt est depuis tout temps notre maison. Voilà pourquoi je me bats avec les Gardiens Sylvestres. Je suis un serviteur du Père de tous les elfes, et mon devoir est de veiller sur eux. En protégeant la nature, c’est l’avenir même des Tel’Quessir que je protège. Mais la nature n’appartient pas qu’au elfes, c’est pourquoi la Confrérie des Gardiens Sylvestres est multiculturelle.

L’entrée en matière était un peu loin du but à atteindre, mais l’elfe doré allait y venir. Après tout, cela n’allait certainement pas se régler en un jour, et il fallait mieux qu’Elanil sache de quoi il en retournait avant de prendre une décision.

- Si nous sommes venus vous rencontrer en venant de si loin, ce n’est pas au titre de qui nous sommes, ni même de la cause que nous défendons. Après tout, les Gardiens Sylvestres reste une petite communauté aux capacités limités. Mais nous sommes honnêtes et loyaux envers nos engagements, notre cause et nos alliés. Thüldae est notre cité dans la Haute-Forêt, et depuis peu J’ai repris aux Drows un héritage qui me vient de ma famille. Lyndhfinwë Aërindra grand prêtre du Donneur de Vie a été élu par ses pairs pour succéder à Ilmeasth Orodeth quant à la direction du temple d’Iilor Thro’ess : la place du savoir. Etait-ce pour ces compétences ou parce qu’il était l’époux légitime d’Alystraë de Cormanthyr du clan Aërindra et qu’il s’agissait d’une descendante par alliance de la famille royale Irithyl. Toujours était-il qu’en devenant le Grand-Prêtre d’Iilor Thro’ess les relations entre les autorités de Myth-Drannor et le temple se raffermir et lorsque Darcassan le Devin prédit la chute de Myth-drannor et par la même du Cormanthor, Lyndhfinwë Aërindra fut mis dans la confidence. Alors un portail reliant Cormanthor et Eaerlann fut créé. De fait le temple a joué un rôle important lors de l’évacuation de Myth-drannor face à l’Armée des Ténèbres lors de la Guerre des Lames. Nombre d’habitants de Myth-Drannor ont pu s’échapper d’une mort certaine via ce portail. Quand il fut certain que tout était perdu. Lyndhfinwë rappela sa défunte épouse d’entre les morts pour qu’elle veille sur les trésors du temple. La Guetnorn de ma famille a tenu ce rôle, jusqu’à ce que les elfes noirs envhaissent le domaine pour le pervertir et s’en servir d’une base pour un sombre trafic d’enfants. C’est alors que ma Tante Alystraë de Cormanthyr est venue me chercher. Par la grâce de Corellon qui a mis sur mon chemin les Gardiens Sylvestres par la personne d’Yvhann et d’autres qui ne sont pas ici aujourd’hui, nous avons libéré le temple et aujourd’hui j’en suis le Seigneur légitime.

Le décor était maintenant planté et le prêtre-mage allait pouvoir doucement entrer dans le vif du sujet. Il marqua une courte pause pour prendre son gobelet, le porter à son nez et en humer les essences de bois. Il en but une gorgée et trouva le goût assez sucré suivi d’une pointe d’amertume pas désagréable.

- Ma famille a donc joué un rôle lors de la Retraite des elfes. Qui se sont repliés sur eux-mêmes pour vivre plus en sécurité. Eternelle-Rencontre à longtemps joué ce rôle de havre de paix pour le Beau-Peuple. Evereskan a tablé pendant des siècles sur ce secret en vivant caché, reclus sur eux-mêmes en se coupant du monde même. C’était une erreur. Iilor Thro’ess a été libéré grâce à l’alliance de races et de cultures différentes. Il y avait des elfes certes, mais aussi des humains, des nains et même des halefelins. Leur alliance a permis de libérer le temple que j’ai rebaptisé Mythdaë. Aujourd’hui la Citée Blanche sert la cause des Gardiens Sylvestres. La Maison Fortifiée a bien failli être complètement rasée de la surface de la terre et n’a dû son salut qu’à l’alliance avec d’autres races venus d’autres royaumes. Aujourd’hui, Eternelle-Rencontre a subie de très lourdes pertes et la Reine Amlaruil Fleur-de-lune et le peuple d’Eternelle-Rencontre n’est plus en sécurité.

L’heure était venue de s’entretenir de choses capitales. Tellement importantes et pour le moment secrète, qu’il fallait s’assurer de ne pas être écouté. Les oreilles indiscrètes fussent-elles par magie ne pouvaient entendre ce que les Gardiens Sylvestres avaient à dire. Aussi Aël’Telàwërith devait-il s’en assurer.

- Ecoutez, vous nous avez demandé de laisser nos armes en bas. Nous avons fait ce que vous désiriez. Ce que j’ai à vous dire maintenant ne souffre d’aucune indiscrétion. Aussi, je vous demanderai de faire appeler un mage afin que nulle scrutation magique ne puisse venir percer ces murs. Il est capital que ce que je vais dire reste un secret bien gardé. Nombreux sont ceux qui ont perdu la vie pour que je puisse vous délivrer ce message. Je ne peux me permettre de trahir la confiance qui a été placé en nous et je ne peux trahir la confiance que toute la Confrérie a mis en nous. En attendant votre mage, il faut que je vous dise autre chose.

L’Armathor de Thüldae laissa le temps à Elanil de faire chercher son mage afin qu’il puisse lancer le sortilège qui protègerait la suite de la conversation. Il était maintenant temps d’aborder l’épineuse question des Drows.

- Comme vous le savez certainement, nous avons emprunté le fameux portail qui joint la Haute-Forêt à Mythdaë. Malheureusement force est de constater que ce portail n’est plus fiable, puisqu’au lieu d’arriver à la Cité Blanche, nous sommes sortis du portail dans les égouts de Monteloy. Vous n’êtes pas sans savoir le sort que l’on réserve au non-humain là-bas. Aussi, nous avons dû lutter pour regagner le port. C’est là que nous avons fait la rencontre du Capitaine Lygënn commandant l’Asemptua qui nous a sorti d’un beau guêpier et qui nous a mis en relation avec Tryskell. Sentant la tempête de neige d’hier arrivée, Tryskell nous a fait passer par les sombres voies du plan de l’Ombre. Et nous sommes arrivé ici juste avant la neige. Votre Capitaine, Ra’quenhir nous a fait part de la soudaineté de l’attaque de cette nuit. Ce qui met en relation directe ce que nous avons pu observer alors que nous allions sortir du plan de l’ombre. Les Drows usent de ce plan. Nous avons été obligés de faire un détour pour ne pas les rencontrer au moment où allions sortir. Si votre garde ne les a pas vu venir, c’est qu’ils ont certainement trouvé l’endroit exacte où sortir pour vous prendre par surprise. Je voulais vous prévenir de cela hier soir, mais le cruel destin en a décidé autrement. Il m’a fallu faire un choix entre vous rencontrer et mon frère d’arme qui avait disparu. Je ne sais pas si ce choix était le bon, mais j’ai fait un serment de fraternité avec tous les Gardiens Sylvestres. Je ne pouvais pas laisser Yvhann sans savoir ce qu’il advenait de lui. Et je pensais pouvoir le trouver et rentrer avant le plus fort de la tempête qui nous pris par surprise. Je sais que ce choix a été très lourd de conséquence. J’en ai pleinement conscience et j’endosse toute la responsabilité de ce choix. Je ne peux que compatir à la souffrance d’Arbrelfique suite à la perte de ses enfants. En tant que prêtre de Corellon, je peux vous assurer que je saigne autant que vous de la perte des Tel’Quessir. Et je vous humblement mes condoléances. Pourtant, si ce même choix devait se présenter à nouveau, je ferais le même. Yvhann est capital pour la réussite de la suite de notre entreprise et vous le comprendrez certainement mieux lorsque vous saurez de quoi il en retourne.

Il fallait que les émissaires d’Eternelle-Rencontre soient complètement honnête s’ils voulaient avoir une chance de voir les pourparlers aboutir à une issue positive.

- Pour être tout à fait honnête avec vous, il aurait été dans mon intérêt de taire ce que nous savions et que nous aurions dû vous dire en urgence. Mais Tryskell a jugé bon de nous faire patienter avant de vous rencontrer. C’est dans cet intervalle qu’Yvhann a disparu. Mais, nous ne pouvions décemment passer sous silence ce que nous savions des elfes noirs et de la possibilité qu’ils utilisent le plan de L’ombre pour faire des attaques éclaires. Vous vous laisse juge de plausibilité de cette hypothèse.

Les dés en étaient jetés, il n'y avait plus qu'à attendre pour savoir comment Elanil recevrait tout ça. Aël'Telàwërith regarda tour à tour Ylinya et Yvhann pour les inviter à ajouter quelque chose s'il avait oublié. Mais il espérait bien que nul d'entre-eux n'aborde la raison réelle de leur présence avant l'arrivée du mage et la mise en place du sortilège d'anti scrutation.

écrit par: Ylinya Dimanche 15 Octobre 2017 à 09h36
Visiblement Elanil avait senti l'importance du moment et, bien qu'elle devait elle aussi être fatiguée et qu'il y avait probablement encore fort à faire dans le village suite à l'attaque, elle n'hésita pas à les guider jusqu'à sa demeure pour qu'ils puissent enfin un peu parler en toute liberté. Il n'était pas difficile de sentir la tension qui persistait chez chacun, chose tout à fait normale, et la druide ne fut absolument pas offusquée par la réaction de Mylma'El'Wëlnur. Surtout qu'ils ne devaient plus vraiment présenter comme les diplomates qu'ils étaient sensés être après leur récent combat…

La jeune femme salua la gardienne de la demeure d'Elanil d'un mouvement de tête respectueux accompagné d'un sourire fatigué avant d'obéir à l'ordre indirect de la guide d'Arbrelfique. Avec les récents évènements il lui était difficile de de se dépouiller ainsi et elle se doutait qu’elle n’était pas la seule dans ce cas-là mais le regard appuyé d’Aël en disait long. Il fallait obtempérer malgré tout au nom de leur mission. La diplomatie était un art qui demandait beaucoup à ses pratiquants… Elle abandonna donc sac, épieu et bouclier au pied de l'arbre, là où ils ne dérangeraient personne, avant de s'agenouiller dans la neige à côté d'Ernst. Elle enlaça le chien sans difficulté étant donnée sa taille, enfouissant son visage dans son pelage chaud et rassurant. Puis elle se redressa quelque peu avant de prendre sa tête entre ses mains, lui grattant affectueusement les oreilles pendant qu'elle lui parlait d'une voix calme et rassurante.


-Tu as bien travaillé Ernst, c'est bien. Reste. Repose toi… Je reviens vite...

Elle savait qu'il serait assez robuste pour ne pas trop souffrir du froid en restant ainsi au pied de l'arbre… Et Elanil avait raison, il n'était vraiment pas à même de les suivre jusqu'au sommet. Sans compter que lui aussi avait passé une fin de nuit éprouvante et qu’il avait tout à fait le droit de se reposer maintenant. Avec un peu de chance Ozalee et lui veilleraient mutuellement l'un sur l'autre. Elle ne pouvait présager les réactions de la tigresse, mais elle pensait que Ernst avait dû comprendre que le grand félin était maintenant un membre important de leur petit groupe… Elle jeta un rapide regard à Yvhann, se séparer ainsi d’Ozalee alors qu’il venait juste de la trouver, et qu’il l’avait presque perdue, allait probablement être difficile pour lui.

Après une dernière caresse à l'irish wolfhound, la druide se releva enfin avant de suivre Aël durant leur ascension. Si la montée lui parut presque interminable, la vue était une récompense largement à la hauteur… La Bleutée resta sans voix lorsqu’elle put enfin poser son regard sur la Mer de Lune. Bien que dans le lointain, elle pouvait sentir son appel et seule la tension émanant d’Aël l’encra dans la réalité. Sans cela elle se serait probablement perdue dans sa contemplation, presque à deux doigts de faire cet instinctif premier pas en avant destiné à la mettre sur la route de cet étendue liquide qui ne cessait de l’appeler. La voir lui procurait un réconfort difficile à décrire même si la distance en était parfois presque douloureuse, Ylinya aurait été incapable de traduire cette sensation en de simples mots, aussi belle et élaborée la langue elfique soit-elle. Elle aurait voulu pouvoir sentir l'iode teinter le fond de l'air mais voir les reflets de l'eau était déjà un répit imprévu et bienvenu… La jeune druide échangea un sourire avec Aël, sa proposition lui revenant à l’esprit. Oui, Mythdäe serait certainement magnifique à ses yeux…

Ylinya dût s'arracher à la vue pour rejoindre les autres autour de la table. Ils avaient des responsabilités qui les attendaient et elle ne pouvait pas se permettre de se laisser ainsi aller. Elle ne put s’empêcher de laisser courir sa main le long de l’écorce de l’arbre, le remerciant silencieusement pour tout ce qu’il faisait pour eux, tant en offrant un abris qu’en partageant avec eux son énergie. La jeune femme remercia Elanil d'un sourire mais attendit poliment qu'Aël ouvre le bal pour se permettre quoi que ce soit… Le dos droit, elle essayait de dégager une impression de détermination et de droiture alors que le Noble prenait la parole. Elle n’eut qu’un léger froncement de sourcils lorsqu’il endossa la responsabilité du manque de communication qui avait potentiellement mené à l’attaque drow de la ville. Si Elanil l’envisageait ainsi, elle ne laisserait certainement pas Aël prendre seul le blâme, elle aussi aurait pu chercher à faire passer l’information d’une façon ou d’une autre. Ils étaient venus ensemble et ce serait ensemble qu’ils feraient face aux conséquences de leurs actes. C’est du moins ce qu’elle chercha à lui communiquer lorsqu’ils croisèrent leur regard à la fin de son discours. Pour sa part, la Bleutée n’avait rien à ajouter de particulier, elle n’était certainement pas aussi bonne oratrice que lui et craignait plus d’en dire trop alors que le mage n’était pas encore arrivé…

écrit par: Yvhann Mercredi 18 Octobre 2017 à 00h57
Le chemin qui les menaient ne fut malheureusement pas remarqué par le sauvageons qui dans son mutisme naturel, écoutait les paroles de l’un des chants de sa mère…

« Le mal qu'on m'a fait est écrit dans le sable
et le bien est gravé dans le roc.
Souffle ce vent de haine
ma peau est feuille de chêne.
Je suis si seule parfois
parfois si souvent
souvent toujours. »

Tout son être reniflait des souffles d’apaisements, il se le devait car présentement, le grugach ne trouvait pas le pourquoi de sa présence en ce monde et pourtant, il connaissait tellement le pourquoi mais en avait-il décidé par lui même? Non, il subissait son lot et profondément, le redoutait.

Dans ses pensées Yvhann suivait le groupe sans réellement être là, marchant en se repassant le dernier combat en tête et améliorant ce dernier des choses qu’il aurait dû faire et d’autre non puis un geste vint le sortir de son inspection guerrière. Lorsque la garde mit sa main sur son pommeau ses yeux se rivèrent dans les siens et un léger plissement de ses paupières vint accompagner le mouvement de sa main droite qui allait faire tourner son bâton et de son pied gauche qui plus posé au sol s’apprêtait de servir de pivot mais leur hôte intervint aussitôt ce qui le fit rester en présence. La suite le fit grimacer, leurs demander de se départir de ses armes était un véritable affront, un manque de respect pour ceux qui venait de combattre pour eux et qui venait de perdre un des leurs. Il fut nécessairement le dernier à obtempérer et ce, avec sauvagerie. Il ne déposait pas ses armes, il les jetaient carrément au sol en commençant par son bâton, son arc et flèches, son poignard, son fléau d’arme puis dû défaire son bracelet d’archer auquel était bien ajusté son poignard coup de poing; il accompagnait se dernier geste d’un jurons grugach qui pour les bon entendant n’avait rien d’une politesse. Le dernier des Yössmar se tournait par la suite vers Ozalee lui empoignait les deux joues, approchait son visage du sien et vint appuyer son front contre le sien et lui passait le message de garder.

Le moment vint ou ils devaient grimper à la demeure de leur hôte, ce moment fut pour lui un soulagement et en même temps un souvenir heureux des jours ou il devait faire la sentinelle avec Floyr sur la cime des arbres de son petit village. Des images lui revint et elles ne furent pas des plus agréables.

La demeure ne le laissait pas indifférent, même si il trouvait l’endroit finement bien utilisé il n’en voyait pas l’obligeance d’un tel luxe. Le bol tendu du nectar par-contre lui obligeait à garder un certain temps son regard dans celui d’Elanil en portant le bol à ses lèvres puis ensuite baiser son regard en guise de remerciement. Ce fut depuis bien longtemps la meilleur boisson qu’il avait du boire, il en appréciait chaque contacte avec ses lèvres minces et savourait les moindres effluves.

La suite lui fut d’un pénible naturel mais ne le laissait en rien transparaitre. Seul moment ou son faciès prit des traits sévères et malin furent au moment ou Aël parlait du choix qu’il avait fait dû au fait de sa disparition même si pour le sauvageons il c’était absenté pour ne pas à subir se qu’il subissait présentement. Avec beaucoup de ressentiment, il conclut qu’avec Aël auprès de lui, il ne pourrait jamais se soustraire à des parlementaires ennuyeuses, empreintes de diplomaties étourdissantes semé d’étiquette pompantes.

Il récitait silencieusement le credo des gardiens errants pour garder son calme, il en avait besoin, non pas parce que Aël qui astucieusement remettait en cause ses actions mais surtout dû au fait qu’il se savait coupable de tels gestes. Il comprenait que tout les efforts qu’il avait mit à défendre le Saule et la confrérie des gardiens sylvestres pour éliminer la honte de sa famille, venait d’être remit en question. Lui qui silencieusement, convoitait qu’un jour il puisse protéger Mythdäe, vit ce jour s’éloigner encore.

* Tu n’avait qu’à ne pas convoiter et agir sans désir, cela ne t’aurait pas fait dévier de la route que tu devait entreprendre, celle d’être désintéressé.* Entendit-il en lui comme si Maëlle accompagné de son paternel lui sermonnait son mauvais caractère. L’héritier des Starym avait encore une fois faillit.

* Voilà les effets de vouloir servir contre sa véritable nature. Au fond tu est un Starym qui veut être autre. * Se dit-il songeur.

De la place au sol qu’il avait décidé de prendre en s’appuyant le dos à l’énorme arbre en s’abaissant sur ses deux jambes le sauvageon gardait son regard dans le fond du bol du nectar q’il tenait à deux mains, comme si il avait trouvé au fond de se dernier, un refuge qui ne le jugeait pas. Sa peau encore suante où les gouttes de sang drows perlaient ne semblait pas vouloir sécher, comme si le combat n’était pas fini. La soif de vengeance s’amplifiait et le doux chatouillement des scalps pendant de sa ceinture sur ses cuisses lui donnait encore plus de raison de vouloir continuer. Il ne comprenait juste pas, pourquoi il n’était pas reparti à la chasse, il était évident que les drows se rendait dans la grotte où était Ozalee, il devait même y avoir un passage vers leurs monde et ce passage se devait d’être bouché ou il devait leurs permettre de l’utiliser pour aller les éliminer. Un rictus mauvais ne voulait pas quitter le visage souillé du druide-rôdeur qui semblait ailleurs.

* Et dire qu’il faut encore attendre après un mage.* Maugréait-il intérieurement.

Puis sans ménagement il ajoutait sur un ton presque violent…


-Quand nous y étions dans ce plan des ombres nous aurions dû investiguer et les éliminer, ces engeances en n’ont rien à faire des parlementaires, eut, ils agissent tandis que nous… Nous discutons, il faut les traquer sans arrêts ni ménagement, leur laisser aucun répit, aucun moment pour respirer, il faut avancer en laissant derrière nous que leurs mort, un à un si il le faut… Jusqu’au dernier!-

Sans s’en rendre compte il était debout les poings fermé avec les nerfs lui sortant presque du corps et prêt à bondir puis après un certain temps, paressant revenir de loin, il prit la fiole de poison qu’il avait réussi à soutirer du drider puis vint la déposer sur la table et sur une tinte presque étouffé…


-Si cela peut aider… Du poison de l’un de leurs drider, faudrait l’étudier et en faire des contres poisons, mieux encore, trouver ce qui pourrait leurs nuire.-

Il reprit sa position initiale adossé à l’arbre y déposait sa tête et fermait les yeux dans l’attente de la suite. Il récupérait car il savait que cela ne faisait que commencer. Un sourire rarissime apparut détendant sévèrement se visage qui avait tant pleuré de la honte.

écrit par: Nirannor Dimanche 22 Octobre 2017 à 08h28
user posted imageVDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de matinée
Météo et températures : Froid (-7°C), vent nul


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

user posted image a prêtresse Elanil écouta intéressée son noble hôte. Bien sûr, la guide connaissait certains pans de l'histoire racontée mais les détails rapportés par le représentant des gardiens sylvestres comblaient certaines de ses lacunes historiques. De temps en temps, la Tel'Quessir jetait un regard vers les deux autres convives, silencieux et concentrés sur le discours de l'adorateur de Corellon Larethian. Comme l'aurait fait un barde, le rythme et le choix des mots ne furent hasardeux, Aël'Telàwërith souhaitait sans aucun doute, toucher la corde sensible de l'habitante d'Arbrelfique. Emportée par le flot des mots, Elanil en oubliait de resservir ses invités de cette boisson bien particulière, surtout qu'à ce moment-là, l'Ar'Tel'Quess lui demandait une requête bien singulière. Son visage se crispa légèrement, comment pouvait-il, lui l'invité, émettre des doutes sur la sécurité du lieu où il se trouvait ? De plus, il se permettait de donner un ordre, fusse-t-il des plus légitimes pour la suite de ses confidences. Elle resta silencieuse malgré l'offense , mettant son manque de tact sur la longue nuit sanglante qu'il venait de vivre, le laissant reprendre sa narration sans intervenir. Le seigneur de Mytdaë enchaîna alors sur le chemin tortueux emprunté et les embûches rencontrées pour arriver à Arbrelfique. Elanil toujours muette, commençait à comprendre bien des choses sur la venue des cousins noirs. Elle nota ensuite la droiture de son invité quand celui fit part de ses choix personnels la veille au soir, ne cachant aucunement qu'ils auraient pu être différents et ainsi éviter ce bain de sang et ses morts qu'ils pleuraient maintenant .

Une fois sa plaidoirie finie, la guide allait apporter sa réponse quand le grugach sortit de son mutisme. Le Sy'Tel'Quess avait préféré s'asseoir sur le sol et non à la table, ce qui n'avait pas dérangé outre mesure la guide. Ses paroles furent sans ménagement et elles transpiraient une haine maladive envers ses ennemis venus d'Outreterre. Elles étaient aux antipodes du discours feutré du noble d'Evereskan et Elanil en sentait presque une gêne. D'ailleurs l'elfe sauvage ne put contenir toute la violence de ses mots, se levant d'un coup telle l'attaque d'un serpent, prêt à joindre les gestes à ses paroles. Le visage de la prêtresse se contracta en un vilain rictus et pendant une fraction de seconde, se rassurait d'avoir demander à ses hôtes de laisser leurs armes en bas de l'arbre. Mais très vite, le grugach se ressaisissait et offrait une fiole à son hôte contenant le poison utilisé par leurs ennemis communs. La guide ne se fit pas prier et prit derechef la fiole, comme pour ne pas froisser l'être en colère qui lui faisait face. Ce dernier reprenait ensuite sa place comme si rien ne s'était passé. Elanil n'attendit pas les réactions des autres et prit la parole pour donner son point de vue en occultant ce qui venait de se passer pour ne pas envenimer les choses.


Elanil


Se tournant ver le noble, elle ajouta d'un ton affable.




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


La guide siffla un air mélodieux et quelques secondes plus tard, une pie au plumage noir et blanc, pénétra dans l'arbre et vint de poser sur son épaule. Elle lui murmura quelques mots avant que l'oiseau ne s'envole vers la sortie. Elanil se leva ensuite, prit les gobelets de ses invités et refit le plein du doux breuvage. Puis elle invita les gardiens sylvestres à patienter un peu et joignant ses mains à ses paroles, récita une prière à la mémoire des hommes et des femmes tombés pendant la nuit.
Le mage ne tarda pas à faire son apparition, sans doute avait-il usé de sa magie pour rendre son ascension plus rapide. Après un bref échange avec la guide, il fit appel à la Toile pour scruter la pièce et découvrir si quelques empreintes magiques n'avaient pas été placé à l'encontre du propriétaire des lieux, même si propriétaire était mal approprié dans ce cas, car l'arbre n'appartenait à personne en particulier. Une fois fait, il concluait à la virginité de la pièce et pouvait redescendre reprendre ses activités du jour. Elanil laissa au noble tout loisir de continuer sa conversation.

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 22 Octobre 2017 à 14h33
L’intervention d’Yvhann restait fidèle à ce qu’il était. Sauvage et bestial le Grugach réagissait avec ses tripes et ne s’encombrait pas de faux semblant. Dans les salons de négociation, cela pouvait avérer contreproductif, mais sur le terrain, Yvhann était d’une efficacité rare. Le mage ne savait pas bien d’où pouvait bien venir cette haine morbide qui animait Yvhann face au Drows. Dans la bataille, cette haine pouvait soulever des montagnes et elle rendait le Ly’Aegisir des Gardiens Errants particulièrement redoutable. Toutefois, son intervention avait été des plus révélatrice et ce à plusieurs niveaux. Tout d’abord, cela avait permis au noble Everskan de savourer la réaction d’Elanil face à la brusque intervention du S’y-Tel’Quess. Il n’avait manqué de remarquer le rictus crispé de leur hôte. La confiance n’était visiblement pas encore de mise. Aël’Telàwërith avait pourtant pris le temps de se présenter complètement et de faire un tableau de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Mais, il devait bien se rendre à l’évidence, les mots ne suffiraient pas pour obtenir la confiance d’Arbelfique.

Oui, il y avait eu des actes, le combat du matin avait permis de mettre hors d’état de nuire les elfes noirs responsables du carnage de la nuit. Mais, les Gardiens Sylvestres avaient surtout défendu leur vie. Cela ne devait certainement pas échapper à une guide comme Elanil Elassidil. Il devenait assez évident, que les émissaires devraient faire leur preuve s’ils voulaient instaurer un climat de confiance mutuelle.

Yvhann avait également exprimé le fond de sa pensée, et s’était assez rare pour être important. Le grugach se trompait de combat et il commençait à mélanger les priorités. Certes comment ne pas désirer hardemment se joindre aux forces d’Arbelfique pour leur apporter tout le soutien de la Confrérie dans cette épreuve ? Mais là n’était pas l’important dans la mission actuelle qui revêtait des objectifs bien plus grand que la survie d’Arbelfique ou la vengeance de la disparition de quelques elfes aussi dramatiques soient-elles. Et il était justement temps de rentrer dans cette partie officielle de leur rôle d’émissaire. Tout d’abord, il fallait répondre à Yvhann et à ses inquiétudes primitives.


- Yvhann, M’Ethar, les guerres ne se gagnent pas uniquement sur les champs de bataille. Je peux te l’assurer, nos discutions font partie intégrante du combat. Mais notre combat, ne se limite pas à Arbrelfique. Sauf, votre respect et toute l’importance que je donne à votre communauté Elanil Elassidil. Comme je vous l’expliquais, Myhdaë a été sauvée grâce à l’alliance de plusieurs races, il y a donc eu des intérêts mutuels qui ont amené à une coopération. Notamment avec les forces de Brisétoile qui sont aujourd’hui nos alliés. Sans ces discussions, rien n’aurait été possible. Evereska a été sauvé par les alliances d’autres races et d’autres communautés qui ont discuté, trouvé un intérêt mutuel à la survie de cette cité elfique. Vient maintenant le temps où Eternelle-Rencontre a besoin de ses alliés.

Reportant intégralement son attention sur la lunaire, Aël’Telàwërith se leva à nouveau avant de poursuivre. Il se tenait particulière droit et son port de tête princier tentait d’afficher toute la solennité du moment.

- Dame Elanil Elassidil, il y a maintenant quelques jours de cela. Le treize nuiteuse pour être tout à fait exact, la Confrérie des Gardiens Sylvestres a été convoquée a un entretient qui devait se tenir à Grand-Père Arbre dans la Haute-Forêt. Un entretient de la plus haute importance, puisqu’Isorion lui-même s’est déplacé en personne pour rencontrer notre interlocuteur. C’est là que nous avons rencontré un émissaire de la Reine Amlaruil Fleur-De-Lune, notre Reine d’Eternelle-Rencontre. La grâce de Corellon Larethian soit sur elle. Il s’agissait d’Adwaremond Mistrivvin. Cet envoyé de la Reine, nous a alors confié cette mission diplomatique qui motive notre présence en ces lieux. Ne nous voyez donc pas comme de simples forestiers, mais bien comme les émissaires au service de la Reine. Comme je vous l’ai dit Eternelle-Rencontre, comme bien d’autres cités a basé sa sécurité sur la Retraite pour s’éloigner des affaires de Faerûn. Mais les affaires de Faerûn a rattrapé Eternelle-Rencontre qui a subi de lourdes pertes et a dû son salut à l’intervention de N’Tel’Quess pour s’en sortir. Car les forces de l’ombre ont su s’alliées elles. Sa Majesté la Reine Amlaruil vient de sonner l’heure de la fin de la Retraite. Il est grand temps pour les Tel’Quessir de reprendre pied dans ce monde auquel nous appartenons et duquel nous ne pouvons faire abstraction. Bientôt, les Tel’Quessir reprendront pied en Cormanthor. Bientôt notre royaume d’antan reprendra toute sa place dans ce monde. Mais effectivement, cela ne se fera pas sans mal et sans verser le sang.

Le Seigneur de Mythdaë prit le temps de boire une nouvelle gorgée du breuvage offert par leur hôte. Il passa une main dans ses cheveux d’or encore poisseuse de son propre sang et de celui de ses ennemis. Puis, il croisa ses doigts levant ses deux index qu’il porta à ses fines lèvres, comme s’il cherchait les meilleurs mots à dire.

- Les forces d’Eternelle-Rencontre s’apprêtent à reprendre le Cormanthor. Dans le plus grand secret, les choses bougent et bientôt Myth-Drannor pourrait bien sortir de son sommeil et retrouver son lustre d’antan. Est-ce que vous avez entendu parlé d’Aredhel Lhemion et Lalaith Ilmarë ? Ce sont les deux premiers émissaires que la Reine a envoyé à votre rencontre ? Tous deux sont morts sans avoir pu délivrer leur message, à priori. Simple coïncidence ou complot visant à faire capoter l’entreprise de sa Majesté ? Je me dois de vous prévenir de cet état de fait, il semblerait qu’il soit possible qu’on se donne beaucoup de mal pour vous ne rencontriez pas les émissaires de la Reine. Vous comprenez maintenant, la nécessité d’être absolument certain que nul ne puisse nous écouter. Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai demandé à ce que l’on s sécurise notre entretien. Nous n’avons aucune idée de savoir si la mort de deux émissaires reste dû aux troubles qui secouent Arbelfique, ou s’il y a d’autres enjeux dans l’ombre. Il vous appartiendra de faire la lumière sur les faits. En ce qui nous concerne, La Reine Amlaruil Fleur-de-Lune nous a charger de lui rapporter votre réponse. Lorsque l’heure de la reconquête aura sonné, serez-vous fidèle à votre Reine. Eternelle-Rencontre peut-elle compter sur votre indéfectible loyauté à la cause de notre peuple. La Reine Amlaruil Fleur-de-Lune peut-elle vous compter parmi ses alliés ?

La première partie de la mission était entrain de se jouer maintenant. Le théurge-mystique passa sous silence le fait évident que les intérêts en jeu dépassaient largement la >Confrérie ou même l'avenir d'Arbelfique. On parlait là de la survie même du peuple elfique. Pour autant, le prêtre-mage ne voulait pas mettre inutilement la pression sur l’aboutissement des négociations. Aussi se pressa-t-il d’ajouter.

- Je suis conscient qu’il est possible que vous ne puissiez donner immédiatement une réponse qui engagera fortement votre communauté. Si vous nous le permettez, nous pouvons demeurer quelques jours à Arbelfique en attendant votre réponse. Nous ferons alors ce que nous pourrons pour vous être de la meilleure aide possible face aux difficultés que vous rencontrez. Pour commencer, je peux m’occuper de la cérémonie d’hommage à nos morts, si vous le désirez. Il me semble aussi important de pouvoir identifier les entrées ou sortie du plan de l’ombre qui donnent à proximité d’Arbrelfique. Si les drows attaquent à nouveau, sûr de leur succès dernier, ils repasseront certainement par là. Quoi qu’il en soit, nous sommes vos obligés.

Ce disant, Aël’Telàwërith posa sa main droite sur son cœur et inclina légèrement la tête. Un signe fort qu’un elfe du soleil ne faisait pas à la légère. Il n’était pas de coutume qu’un Ana-Sic-Silistri s’incline de la sorte devant une elfe de la lune de basse extraction. Mais le théurge-mystique était aussi un serviteur de la Couronne d’Arvandor et à ce titre il devait apporter son aide à tous les elfes. Et si Elanil décidait d’être l’alliée fidèle attendue par Eternelle-Rencontre, elle devenait par voie de fait, l’alliée des Gardiens Sylvestres dans cette cause, et peut-être dans d’autres également.

- Si je peux abuser. Notre mission ne s’arrête pas à Arbellfique. Adwaremond Mistrivvin nous également qu’il existait une communauté d’elfe aquatique près d’ici. Nous avons pour ordre de nous porter à leur rencontre. Si vous aviez des informations qui nous permettrait de pouvoir remplir nos obligations, je vous en serai reconnaissant.

Aël’Telàwërith n’avait plus grand-chose d’autre à ajouter. Les dés de la destiné avaient été lancés, et Elanil avait maintenant toutes les cartes en mains pour prendre sa décision.

¤ Hei-Corollon shar-shevelu (A la grâce de corellon) ! ¤

écrit par: Yvhann Mercredi 01 Novembre 2017 à 18h45
Le grugach c’était refermé sur lui-même en sentant les effets relaxant du breuvage boisé, seul ses oreilles et son esprit était resté à l’œuvre. Adossé au tronc intérieur tenant le bol des deux mains, son regard se perdait au fond du liquide précieux.
Lorsque le noble mentionnait son nom suivi de M’Ethar, ses yeux se levèrent dans ceux du noble, une grande inspiration suivit d’une expiration contrôlé vint souligner tout le respect du sauvageon. Mis à part ses compagnons animaux, Yvhann n’avait pas d’amis, seul un pouvait concrétiser le fait, Aël’Telàwërith et ceci ne c’était pas réalisé à la légère, le noble le savait très bien, si ce dernier considérait le forestier comme son ami, cela ne voulait pas dire qu’il en était de même pour le grugach. Il appréciait beaucoup le noble et recevait avec grand honneur son amitié mais il en était encore au stade de pré-acceptation, ce qui se traduisait par j’accepte ton amitié et laisse-moi le temps de me l’autoriser. La sévérité que le sauvageon s’affligeait venait de ses racines; les Starym. Intérieurement il était gangréné par eux et tranquillement il se libérait de cette rigide pensée en guérissant les plaies passé.
Il écoutait les dires avec attention mais pour lui il en était clair, Il y avait qu’une manière d’éliminer les traitres, être devant eux armé avec détermination et courage. Il comprenait où voulait en venir Aël mais se rebutait sur l’instant de l’accepter. Il avait la tête aussi dure que le granit. La suite lui parut une éternité et lorsque la diplomatie et l’instruction fut à sa fin, souligné de la grâce, il but le reste du bol puis se levait prestement. Il restait sur place attendant la fermeture des parlementaires pour continuer leurs routes.

Si pour certain cela paraissait de l’impatience, il en était rien, c’était le devoir qui prônait et la journée n’était pas terminé, encore moins la mission, il restait beaucoup à accomplir. Comme Aël c’était offert pour le rite et pour élucider l’avenue du plan des ombres il savait qu’ils resteraient surement au moins une journée de plus, voire deux, le temps leurs étaient compté.


écrit par: Ylinya Jeudi 09 Novembre 2017 à 17h07
bien qu’elle ait pu côtoyer Yvhann un paire de fois déjà, la jeune femme était toujours surprise par le tempérament sanguin qu’il pouvait parfois démontrer. Cela ne la choquait pas vraiment, elle avait été aux premières loges pour voir à quel point il détestait, et le mot était faible, leurs cousins à la peau sombre... Mais qu’il se permette d’ainsi s’emporter au beau milieu des négociations n’était pas vraiment une bonne idée. La situation restait délicate même si, normalement, ils étaient tous du même côté. Ce qu’avait à annoncer Aël n’était pas simple et anodin et c’était sans compter ce qu’il venait de révéler concernant l’attaque de la communauté.

Le fait qu’ils en aient su suffisamment pour potentiellement empêcher l’attaque pouvait très bien se retourner contre eux durant ces négociations. Même si le noble avait fait preuve de bonne foi et de dignité en endossant pleinement ses responsabilités, rien ne disait qu’Elanil ne prendrait pas mal la chose. Que ce soit d’une façon consciente ou non d’ailleurs… Lorsqu’il retourna s’adosser à l’arbre, un peu en retrait d’eux, elle ne put s’empêcher de guetter ses réactions. Elle avait conscience qu’une attaque directe des drows n’était pas spécialement à l’ordre du jour. Non seulement ils manquaient encore d’informations pour comprendre pourquoi ils s’en prenaient à Arbrelfique, mais ils venaient tout juste de se remettre de ce raid. Et c’était sans compter que ce n’était pas la tâche qu’on leur avait initialement confié.

Son Ly’Aegisir comprendrait-il les priorités qui leur étaient imposées… ? A moins que le destin ait en quelque sorte anticipé la chose ? Peut-être que la présence d’Yvhann, son expérience et la passion qu’il éprouvait envers les drows étaient un atout en soit pour gagner la collaboration des communautés alentours ? Une sorte d’échange stratégique… ? Tout comme le fait que son père soit un elfe aquatique allait être un atout majeur lorsqu’ils entreraient en contact eux… Chacun aurait ainsi son utilité sans même en avoir initialement conscience. Car, il fallait bien le reconnaître, il suffisait d’écouter Aël pour comprendre que c’était lui le diplomate du groupe. Il maniait les mots comme un fin bretteur sa lame et sa légitimité était sans conteste. Elle voyait mal ce qu’elle pouvait rajouter à pareil discours… Et de toute façon, elle n’avait jamais été formée à ce type d’exercice. Elle venait d’un petit village, n’avait jamais côtoyé la noblesse et découvrait encore son héritage elfique.

écrit par: Nirannor Samedi 18 Novembre 2017 à 17h54
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de matinée
Météo et températures : Froid (-7°C), vent nul


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann
user posted image ne fois son travail fait, le mage d'Arbrelfique retourna d'où il venait et laissa la guide et ses invités à leur discussion. Le seigneur de Mythdaë reprit la parole et entra dans le vif du sujet. Il expliqua dans le détails sa mission et mit l'accent sur son commanditaire qui était la reine d'Eternelle-Rencontre en personne. Bien sûr la guide connaissait, comme tous les Tel-Quess de Faerûn, cette noble et savait ce qu'elle représentait pour tous les êtres aux longues oreilles. Il aborda ensuite les différentes questions à résoudre et finissait ses propos d'un signe qui toucha la corde sensible d'Elanil. De leurs côtés, les deux autres émissaires des gardiens sylvestres restaient silencieux, écoutant eux aussi les paroles du théurge.

La guide d'Arbrelfique prit donc la parole pour répondre aux différentes interrogations de ses hôtes. Sur son visage, on pouvait y déceler une certaine gravité dévoilant sa compréhension des évènements passés et du tournant que pouvait avoir ses réponses. Même si Aël'Telàwërith évoqua certains pans à demi-mots, Elanil en devinait l'importance pour tout le peuple Elfique.

Elanil



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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Elle marqua une légère pause avant de continuer sur un ton moins solennel.

Elanil
[


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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Elanil jeta un regard sur le visage de la bleutée à cette évocation des Alu'Tel'Quess puis poursuivi

Elanil



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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Elle se tourna vers le Grugach, le mesura des yeux et finit par conclure.

Elanil



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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


La guide en offrant un cadeau au trio des gardiens sylvestres espérait ainsi conclure un pacte dont chacune des tribus tirerait des bénéfices. elle voyait là une occasion de s'ouvrir vers des cousins oubliés depuis longtemps et pourquoi pas retrouver le sol de ses ancêtres, dans la forêt du Cormanthor.

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 19 Novembre 2017 à 19h03
Les mots prononcés par la dirigeante d'Arbrelfique furent un véritable soulagement pour l'Armathor de Thüldae. La conséquence directe n'était ni plus ni moins, que la confirmation de la réussite de la première partie de leur mission. Il restait encore à rallier les Alu'Tel'Quess à la cause de la Reine des elfes. Le reste serait plus personnel et ne regarderait que la Confrérie. Le Seigneur de Mythdaë ne perdait pas de vue les intérêts de la communauté qui se réunissait petit à petit dans les murs de la Cité Blanche. L'idée était dans un premier temps de tenter de recruter quelques elfes aquatiques pour leur offrir les fonds de l'île afin qu'ils y établissent leurs habitations et profiter dans le même temps d'une surveillance permanente sous la surface des flots entourant l'île de Mythdaë . Dans un second temps, il devait tenter de rallier le Capitaine de l'Assemptua et commencer à constituer une flotte digne de ce nom en capacité de défendre la Cité Blanche et pourquoi pas, commencer à commercer. Ce qui impliquait d'avoir tout fini dans neuf jours maximum maintenant. Mais tout cela restait encore loin et il y avait encore pas mal de pain sur la planche.

Lorsqu'Elanil offrit l'armure à Yvhann, il n'y avait plus de doute. Un pacte venait d'être scellé. Le malheur voulait que les Gardiens Sylvestres n'avaient rien prévu à offrir en compensation. Il y avait pourtant une chose qu'ils pouvaient encore offrir. C'était leur aide. A trois, ils ne feraient peut-être pas pencher vraiment la balance, mais ils pouvaient néanmoins participer avec les moyens qui étaient les leurs.

Le noble Evereskan voyait maintenant Elanil sous un jour nouveau. Fini les faux semblants. L'elfe de la lune avait clairement rejoint le camp des alliés du peuple elfique. Cela faisait chaud au cœur du prêtre de Corellon. Le Père de tous les Elfes pouvait être encore fier de ses enfants. Si toutes les communautés elfiques se rangeaient derrière la Reine Amlaruil Fleur-De-Lune, alors il y avait l'espoir de voir la suprématie des elfes régner à nouveau sur le Cormanthor et pacifier cette terre en proie aux plus sombres dessins, s'il en était. Et ce n'était pas les nouvelles venant de la Sombre Faille qui permettaient de penser autrement. C'était une nouvelle source d'inquiétude pour le Théurge Mystique, qui venait s'ajouter au portail défaillant et la réussite de la mission actuelle. Certes il ne compta pas toutes les problématiques d'une nouvelle petite cité en cours de création. Athiel Eärënatil et Isiel Finunùm étaient des intendants tout à fait capables et Aël'Telàwërith avait toute confiance en eux. En Outre la Guetnorn veillant en ces lieux ne laisserait rien de grave se produir sans réagir.
Mythdaë ne se trouvait pas très loin de ce secteur de la Sombre Faille et leurs alliés de Brisétoile étaient encore plus proche. Il fallait absolument que cette nouvelle parvienne rapidement aux autorités dirigeante de la Cité Blanche. S'il y avait un péril, il fallait enquêter pour en savoir plus. En outre, si les rumeurs se confirmaient à ce sujet, il faudrait envoyer la porte-parole Isandrë Danathaë sans attendre pour avertir les Lames de Valprofond.

Le prêtre de la Couronne d'Arvandor sorti son symbole sacré en forme d'un croissant de lune et il le brandit devant lui vers les cieux.




Il rangea alors son symbole et posa sa main droite sur son cœur en inclinant légèrement la tête en signe de respect pour Elanil. Elle avait eu le cran non pas de s'engager dans cette voie. Mais elle avait engagé tout son peuple dans cette cause. Pour Aël'Telàwërith c'était admirable.

[Ellfique]- Les mots que je viens de prononcer sont ceux qui clôturaient le Code des gens de Myth-Drannor. Puissent-ils nous inspirer pour retrouver un avenir glorieux. Car effectivement les temps sont sombres. Et ce que vous m'apprenez au sujet de la Sombre Faille fait froid dans le dos. Je ne m'y suis jamais rendu personnellement, d'ailleurs à ce qu'il parait nul ne s'y rend. Mais j'ai entendu dire que le Mal qui règne en ces lieux est hors-norme, si tenté qu'il y est une norme en la matière. Ma cité se trouve non loin de là, et je suis preneur de tout autres renseignements à ce sujet en votre possession.
- Le présent que vous faite au Ly'Aegisir des Gardiens Errants est un gage fort de votre engagement. Malheureusement, nous n'avons pas d'équivalent à vous remettre, en gage de notre engagement réciproque. Nous ne pouvons que mettre nos compétences à votre service le temps que nous serons ici. Au nom de Mythdaë, sachez Madame que vous comptez désormais un nouvel allié parmi vos amis. Si la Confrérie des Gardiens Sylvestre de la Cité Blanche peuvent vous être utile pour assurer l'équilibre, sachez que vous pourrez compter notre aide. Et cela commencera dès cet après-midi pour la cérémonie des funérailles.

Il y avait encore une chose qui trottait dans la tête du Ar'Tel'Quess. C'était assez délicat à aborder, mais il venait de s'engager en tant qu'allier avec Arbelfique. Il devait donc parler franchement, mais il fallait tenter de mettre les formes pour que l'on ne puisse pas croire qu'il tentait quelque manœuvre de déstabilisation que ce soit. Il y avait des détails qui commençaient à s'accumuler et il fallait mieux percer l'abcès maintenant.

[Elfique]- Avant que nous ne vous laissions à vos nombreuses occupations, j'aurai une question à vous poser. Si vous me le permettez. Comme je vous l'ai dit, hier peu après notre arrivée, nous avons perdu Yvhann. Nous avons fini par le retrouver, mais nous avons été pris par la tempête de neige et contraint d'établir un bivouac pour la nuit. Tôt ce matin, nous sommes donc tombé sur ce qui, visiblement, était le reste de l'escadron d'elfes noirs qui vous a attaqué lâchement dans la nuit. Bien évidemment, nous avons amorcé le combat. La bataille fut rude et elle coûta la vie à l'un des nôtres. Mais nous avons finalement vaincu l'ensemble des Drows et un dridder. Nous avions même réussi à isolé l'un d'entre-eux pour le faire prisonnier. Notre intention était de vous le livrer afin de tenter d'obtenir des réponses sur leur projet. En outre, cela aurait aussi pu permettre d'avoir des confirmations sur mes suppositions concernant notamment l'utilisation du Plan de l'Ombre. Alors que la bataille était pour ainsi dire terminée. La victoire ne pouvant plus nous échapper, votre détachement mené par Ra'quenhir est intervenu en tuant le dernier elfe noir encore encore en vie.

Sans doute que la dirigeante d'Arbrelfique voyait déjà où voulait en venir l'Ar'Tel'Quess. Il fallait maintenant ne pas se montrer trop brutal. Ce qui allait suivre serait soit une révélation difficile à croire, soit une confirmation de quelque chose de la lunaire devait déjà penser.

[Elfique]- Au début, j'ai cru à une soif de vengeance qui aurait pu être compréhensible. Mais, l'intérêt stratégique de détenir un prisonnier pour obtenir du renseignement ne pouvait être ignoré par un chef de guerre aguerri. Encore une fois, le nombre de corps à nos pieds et la différence numérique à ce moment précis ne pouvait laisser penser que nous étions encore en danger. Ma question est : Alors pourquoi ?

Aël'Telàwërith savait que ce qu'il venait de dire serait difficilement acceptable par Elanil qui semblait avoir toute confiance en Ra'quenhir. Mais les intérêts de ce dernier n'étaient pas très nets pour le Gardien de l'harmonie. Quel pouvait bien être l'intérêt de tuer ce dernier drow, si ce n'était pour l'empêcher de parler ? Avant même de quitter Grand-Père Arbre en Haute-Forêt alors qu'Adwaremond Mistrivvin venait de leur donner la mission, on leur demandait d'en apprendre d'avantage sur les intrigues responsables de la mort de deux émissaires d'Eternelle-Rencontre. Après la forte résistance des elfes noirs du petit matin, on aurait pu aisément croire qu'ils avaient manqué de chance et qu'ils étaient tombés entre leurs mains. Mais pour l'elfe du Soleil, ça ne collait pas. Oui les drows étaient des tueurs, mais ils prenaient encore plus de plaisir à pouvoir asservir et plier à leur volonté ceux qui allaient devenir leurs esclaves. Alors comment imaginé, qu'ils aient choisi, à deux reprises, de tuer un elfe seul doué de capacités certaines, plutôt que d'en faire un esclave ? Eternelle-Rencontre n'avait certainement pas envoyé des débutants pour cette mission diplomatique. Il y avait forcément autre chose... mais quoi ?

[Elfique]- Croyez bien que je ne pose pas cette question de gaîté de cœur. Mais je me considère maintenant comme votre allié, comme je suis celui de ma Reine. Mais admettez que ce qui se passe à Arbrelfique est pour le moins troublant non ? Vous dites que vous allez envoyer Ra'quenhir pour localiser l'entrée d'un possible passage vers le plan de l'Ombre. Je suis assez versé dans les arts occultes et divins pourtant, je serai probablement incapable d'en trouver un. La magie de l'Ombre est bien particulière. Ra'quenhir était bien en couple avec feu Tryskell, n'est-ce pas ? Elle avait des capacités certaine avec ce plan, savez-vous si Ra'quenhir en a aussi ?

La mise en examen du Commandant de la garde d'Arbrelfique était à peine voilé. Mais Aël'Telàwërith se garda bien de demander à Elanil ce qu'elle pensait de lui et qu'elle était l'état de leur relation. Pour le moment, le peu d'élément qui étaient en la possession du théurge mystique tendaient vers un seul sens : l'implication de Ra'quenhir. Les attaques de drow passant probablement par le plan de l'Ombre, l'élimination par son unité d'une source d'information prise directement chez l'ennemi, le fait que tout a été essayé pour que Elanil ne puisse rejoindre la coalition des forces du Peuple Elfe on pouvait attribuer une implication du Commandant de la Garde. Si en plus ce dernier avait des connaissances particulières avec le plan de l'ombre, alors il serait bien plus qu'impliqué... Ra'quenhir deviendrait alors le principal suspect. Restait à trouver un mobile, la première qui venait à l'esprit du noble s'était tout simplement : la bonne veille soif du pouvoir.

Il y avait aussi une autre hypothèse qui commençait à poindre dans l'esprit de l'elfe doré. Si l'attaque de la nuit passée, n'avait été qu'une diversion qui aurait mal tournée avec la mort de Tryskell, mais que la véritable cible soit les nouveaux émissaires de l'Île Verte ? A bien y repenser, le groupe de drow de cette petite matinée ne semblait pas spécialement pressé pour un groupe de fuyards sous la menace de poursuivants implacables.

écrit par: Ylinya Lundi 20 Novembre 2017 à 18h53
la jeune femme relâcha un souffle qu'elle n'avait pas eu conscience de retenir en entendant la réponse de la guide d'Arbrélfique. Elle avait eu du mal à envisager l'elfe comme une potentielle traîtresse, l'attaque semblant l'avoir elle aussi affectée, mais s'entendre confirmer qu'ils ne resteraient pas inactifs était rassurant. Et étant donnés les récents événements, elle était avide de la moindre bonne nouvelle… Pour autant, toutes ne l'étaient malheureusement pas et de nouveaux sujets d'inquiétude pointaient le bout de leur nez…

La mention de l'autre branche de sa famille alluma une lueur dans le regard de la Bleutée, visiblement très intéressée. Il lui était difficile de se tempérer alors qu'elle était si proche d'en apprendre plus sur eux mais elle avait conscience que les circonstances ne lui permettaient pas l'expression de son jeune enthousiasme. Il lui tardait de les rencontrer, de leur parler, de voir si elle allait parvenir à faire le lien entre sa famille de coeur et celle qui ne cessait de la pousser à trouver l'océan…

D'ailleurs elle n'aurait, normalement, pas trop de difficultés à les rejoindre dans leur village sous-marin… Et Isorion s'était assuré que tous aient de quoi faire le voyage jusqu'à eux, même si elle avait conscience que l'offre de matériel d'Elanil était aussi une façon de renforcer leur alliance. La seule chose qui la tracassait vraiment était de devoir laisser Ernst derrière elle, ce qui devait aussi être le cas d'Yvhann et sa nouvelle amie, mais elle savait que son compagnon canin n'était pas vraiment équipé pour ce genre de terrain. Elle jeta d'ailleurs un rapide regard au Grugash avant de se refocaliser sur leur hôte...


-Merci… Il faudra aussi que nous trouvions une solution pour Ozalee et Ernst…

Malheureusement, il y avait visiblement des sujets bien plus pressants et inquiétants à aborder avant. Ylinya ne montra rien de sa surprise en entendant les propos d'Ael… Cela ne l'aiderait en rien si ils présentaient un front non unifié devant Elanil, même si elle était désormais une alliée. Il ne lui était pas venu à l'idée de soupçonner le capitaine… Parce que son chagrin face à la perte de Trsykell lui paraissait réel mais, aussi, parce que ce n'était pas vraiment dans sa nature.

Ce n'était pas des considérations à prendre en compte lorsqu'elle évoluait dans la nature. Les animaux n'avaient pas toute une série de motivations cachées, la flore non plus. Il lui arrivait parfois de penser que plus la créature était encline à communiquer de façon élaborée et alambiquée, plus elle avait tendance s'éloigner de la vérité. Mais elle n'allait pas s'étendre sur le sujet… Elle espérait juste que les craintes du noble n'étaient que le fruit d'un manque de repos et d'une simple fatigue, pour ne pas dire paranoïa. C'était peut-être naïf de sa part, probablement même, mais elle n'avait vraiment pas envie d'apprendre qu'ils devaient aussi composer avec la possible trahison de l'un des leurs.


-La Sombre Faille ? Vous pensez que cela pourrait avoir un lien ?

Ils ne pouvaient pas vraiment s'occuper de tout en même temps mais, effectivement, cela n'augurait rien de bon. Mais ils ne devaient pas trop se disperser. A ses yeux, la priorité était le passage vers le plan des ombres et en apprendre plus sur cette présence drow...

-Il faudrait aussi s'assurer de la destination du groupe que nous avons intercepté. S'ils essayaient de prendre la fuite par la grotte qu'occupait Yvhann il faudra peut-être garder un œil dessus… ?

écrit par: Yvhann Lundi 20 Novembre 2017 à 19h55
Le grugach écoutait les dires porteurs de malheurs de leur hôte puis tendit une oreille attentive lorsqu’elle parlait du peuple sous l’eau. Son regard se portait de suite dans celui d’Ylinya cherchant à y percevoir une réaction. Pourquoi, il ne le savait pas, mais une forme d’interrogation au propos de ce peuple l’avait toujours chicoté et trouvait ce peuple admirable, mystérieux et avait bien hâte de les rencontrer. Il pensait par la suite à leurs compagnons animal respectifs, ils devraient Attendre leurs retours en surface quand ils iraient plonger sous la surface de ce lac. Sa compatriote semblait avoir les mêmes préoccupations.

Pensif, il fut surprit quand Elanil s’approchait de lui en le regardant des pieds à la tête. Ses yeux pénétrait le regard d’Elanil sans honte et soutenait son regard jusqu’à la fin. Pour le sauvage qu’il était, c’était de bon procéder, non pas comme elle l’entendait mais bien du fait qu’il leur avait laissé une fiole de poison et qu’eux en échange lui remettre une armure : La façon de faire chez les grugach était le troc. Il regardait son armure qui en avait vu des blessures et il était vrai qu’elle n’était pas à son meilleur, d’ailleurs il réalisait sur l’instant que tout son être physique était souillure, crasse et lambeau. Une bien piètre allure pour des présentations mais au fond de lui, son allure représentait son être tel qu’il était, sauvage et actif. Il arrachait de sa chevelure un coquillage en se servant de ce dernier pour coupé un dreds qui arborait une brindille avec un gland du majestueux chêne dans lequel il avait jadis été la sentinelle de son clan, une ficelle rouge tressé que sa mère lui avait attaché pour retenir la brindille représentait son rang et la solidité du lien avec les siens. Il regardait sa mèche de cheveux, lui apposait un baisé puis la remit à l’hôte.

Il inclinait légèrement la tête en mettant sa main droite au cœur puis en la fermant une fois sur place. Il venait de sceller un accord et d’accepter l’échange. Il ajoutait simplement…

[LANGAGE=3]-Pour ce faire, j’aimerais donner le nom du guerrier à l’armure, ainsi il continuera à combattre et vous remettrez cette mèche à sa famille, qu’il puisse planter ce gland.-

Fin de la cérémonie pour lui, il tournait des talons et retournait s’adosser au tronc en reprenant une gorgé du délicieux boire en gardant en main le coquillage coupant.
La suite des paroles du noble Evereskan le fit changer d’attitude. Yvhann qui ne connaissait rien des arts de la paroles et des négociations diplomatique en apprenait toujours plus grâce aux bons soins de son protecteur mais avait encore beaucoup de difficulté à saisir les nuances de telles paroles. Il déposait son bol et se préparait à intervenir si besoin était car pour lui, il était clair qu’ Aël’Telàwërith suspectait le capitaine Ra'quenhir de traitrise et c’était très sérieux. À poursuivre intérieurement la logique de son compagnons, le sauvageon en venait au même constat et une certaine rage pointait tranquillement en lui. S’il vénérait un dégoût certain au drow il en était pire pour les traitres et encore plus pour des traitres en lien avec des drows.
Le visage sévère et le corps soudainement tendu qu’affichait le grugach en disait long sur la fragile capacité à se retenir d’aller de suite, quérir Ra'quenhir. Son regard était directement dans celui du prêtre de la Couronne d'Arvandor attendant que ce dernier lui donne l’autorisation d’agir. Rien ne l’empêcherait de sortir si Aël lui faisait un signe d’autorisation et au péril de sa vie, il irait chercher le traitre.
Le caractère brulant et instinctif du dernier des Yössmar, en nature, l’avait toujours gardé en vie et lui avait permis d’avoir souvent une longueur d’avance sur ses ennemies mais présentement il était en terrain d’une diplomatie qu’il ne comprenait que trop maladroitement. Son comportement pourrait certainement passer outre mesure pour leur hôte mais était loyal à ses compagnons et égal à lui-même. La corde était tendue.

Comme un chant soucieux de détendre l’atmosphère, Ylinya vint en questions. Le regard d’Yvhann ne lâchait pas celui d’Aël mais ses oreilles et sa compréhension allaient sur le sens de sa compatriote. Pour lui il était persuadé qui eut un passage dans cette grotte et était surement là, la porte d’entrée des sombres néfastes. * Pourquoi ne pas demander au capitaine de nous y accompagné?* Se demandait-il avec un sourire intérieur carnassier.

écrit par: Nirannor Samedi 25 Novembre 2017 à 09h35
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de matinée
Météo et températures : Froid (-7°C), vent nul


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

user posted image e seigneur de Mythdaë remercia la guide d'Arbrelfique de son engagement auprès de la reine Amlaruil Fleur-De-Lune, clôturant ses paroles par une prière. Mais l'Ar-Tel-Quess n'en resta pas là, il questionna Elanil sur les rumeurs circulant autour de la sombre faille puis l'invita à se questionner sur la droiture de son capitaine de la garde lors de la bataille contre les drows. Si l'elfe de la lune accueillait ses remerciements avec grâce, elle frisa du nez quand les mots accusaient Ra'Quenhir même si son interlocuteur tentait de mettre les formes pour ne pas froisser sa nouvelle alliée.

Elle allait répondre sèchement quand la bleutée, puis le grugach apportèrent des conversations plus neutre. Elanil commença donc par l'enfant de Sashalas des Abîmes, peut-être parce qu'elle lisait dans son regard une délicatesse bien féminine et une envie de retrouver ses racines maritimes.


Elanil




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.



Elle ne termina pas sa phrase pour laisser le temps à Ylinya d'imaginer ce qu'était de progresser dans l'élément liquide pour Ernst ou Ozalee et se tourna vers le Grugach.

Elanil




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.



Une fois les remerciements faits, la guide se décidait donc à répondre au noble Evereskan. Elle tenta de peser tous ses mots, ne souhaitant casser une alliance nouvellement acquise et défendre comme il se devait celui qui à ses yeux, ne méritait pas tant de suspicion. Mais elle commença d'abord à parler de la Sombre faille avant d'aborder le sujet épineux.

Elanil





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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée...


Elle fit une courte pause et conclua

Elanil




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.

écrit par: Ylinya Dimanche 26 Novembre 2017 à 16h58
bien que les craintes d’Aël ne soient que l’échos de moments difficiles créant plus de méfiance qu’habituellement, la jeune femme sentit la tension de la pièce monter d’un cran. Yvhann était d’un naturel plus “sanguin” que d’autres et était déjà prêt à traîner le capitaine jusqu’à eux pour le questionner et Elanil faisait preuve d’un grand sang-froid pour ne pas mettre à mal les évolutions diplomatiques qui venaient d’être mises en place. Pour sa part, elle avait tendance à rejoindre l’opinion de la guide d’Arbrelfique… La mort du dernier drow tenait plus de l’accident que d’un acte délibéré destiné à faire taire un potentiel témoin. La petite troupe était arrivée à la fin de la bataille, découvrant un Gardien déjà tombé, les autres et leurs compagnons animaux couverts de sang et c’était sans compter qu’ils étaient en train de traquer ceux qui avaient tué les leurs. La situation aurait été inversée… Yvhann n’aurait-il pas été le premier à se jeter dans la bataille sans pour autant savoir que leurs nouveaux alliés désiraient garder un prisonnier? Elle-même savait qu’elle aurait cherché à protéger les siens avant de raisonner de façon stratégique. Et dans le feu de l’action, il était toujours très difficile d’estimer si le coup porté allait être de trop…

En attendant, la guide parlait avec justesse, et expérience, concernant ce qui les attendait quand ils allaient devoir rencontrer l’autre branche de sa famille. Ce ne serait pas la première fois qu’elle allait nager, et elle avait des prédispositions que ses camarades n’avaient pas, mais ce serait la première fois qu’elle irait aussi profondément. Elle se doutait qu’une partie de son héritage naturel lui faciliterait les choses mais elle ne put s’empêcher de grimacer légèrement en entendant les propos d’Elanil. La Bleutée savait qu’Ernst devrait rester à la surface, tout comme Ozalee, mais cela ne l’empêchait pas de déjà ressentir l’anxiété provoquée par cette séparation… Surtout que la région n’était plus vraiment considérée comme “sûre”.


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Ozalee était un animal sauvage qui venait tout juste de se lier au Gurgash… Dans son cas, la druide ne doutait pas un seul instant que la tigresse saurait très bien se débrouiller seule durant leur absence. Ernst, lui, n’était pas natif de la région et était d’une nature plus sociable. C’était un chien, non un loup… Elle ne se voyait pas lui demander de l’attendre sur la rive, juste comme ça. Elle voulait s’assurer qu’il aurait un endroit sûr où il pourrait aller, pour se reposer, se nourrir et ne pas se sentir trop seul. Et elle n’était pas encore sûre qu’Ozalee tolérerait la présence constante de son ami à ses côtés, c’était peut-être encore trop tôt pour lui demander ce genre de chose…

Quant au reste... Elanil avait parlé avec sagesse, exprimant ce qu’elle ne pouvait se permettre de dire à voix haute si elle ne voulait pas se dissocier de leur groupe. Restait à décider quelle serait la prochaine étape de leur voyage. Rencontrer sa famille ou continuer leurs recherches sur l’attaque drow. La difficulté résidait dans le fait que les deux choix avaient une incidence sur leur mission. Personnellement, elle avait tendance à vouloir continuer sur leur lancée initiale et aller rencontrer les Alu’Tel’Quess mais, légitimement, son objectivité était à remettre en question. De même, elle se doutait qu’Yvhann serait très probablement d’avis de chasser les drows pour s’assurer qu’ils n’attaquent pas de nouveau… Restait à connaître l’avis du Noble, probablement le plus objectif de leur groupe quant à la meilleure façon de s’assurer de la réussite de leur mission initiale…


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Car les dernières paroles de la guide d’Arbrelfique signifiaient qu’ils pourraient vraiment se reposer et parler librement. Mais cela voulait aussi dire qu’Aerys aurait droit à la reconnaissance qu’il méritait après son sacrifice…

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 26 Novembre 2017 à 20h15
Le cadeau d'Yvhann en retour de la belle armure de plumes grises qu'il venait de recevoir en présent piqua le noble Evereskan. Pour le théurge mystique, il ne pouvait imaginer de répondre à un cadeau que par un autre cadeau d'une valeur équivalente. Pour Yvhann, la valeur des choses était bien différente que celle que pouvait avoir le Ar'Tel'Quess. Un gland ! Un simple gland en réponse à la précieuse armure. Et pourtant, toute la symbolique était là. C'était un cadeau personnel qui permettrait à toute une communauté de pouvoir se rappeler. Pendant les siècles de croissance du chêne, la mémoire serait là. Et tous se rappelleraient, non seulement leur camarade tombé au combat, mais aussi le Gardien Sylvestre qui leur avait fait se présent. Aël'Telàwërith s'était engagé à la protection de la nature auprès de la Confrérie. Mais force était de constater qu'à ce niveau là, il avait encore beaucoup à apprendre. Le pire dans tout cela, c'était que le geste du Grugash n'était très certainement pas prémédité. Le geste venait tout simplement du cœur, une qualité que Seigneur de Mythdaë n'était pas certain d'avoir, ni qu'il pourrait l'obtenir un jour.

L'Armathor de Thüldae s'était douté que les paroles qu'il venaient de prononcer était un sacré pari par rapport à la toute fraîche alliance qui venait de se liée entre Arbrelfique, les forces d'Eternelle- Rencontre et par voie de conséquence Mythdaë. Il se doutait également que les insinuations à peines voilées allait avoir une répercussion sur l'elfe sauvage. Aussi, lorsqu'il sentit le regard du Sy'Tel'Quess qui déjà se voyait ramener séance tenante le Capitaine de la Garde d'Arbrelfique par la peau des fesses, il fit juste un petit signe discret d'apaisement de la main. Aël'Telàwërith savait bien qu'il n'y aurait pas de fin de recevoir immédiate et ce n'était nullement le but du reste.

Pour la suite, il faudrait effectivement se préparer à une plongée dans les eux profondes de la mer de lune. Certes le prêtre-mage s'était préparé à aller sous l'eau, mais il ne s'était pas attendu à devoir plonger aussi profond que ce qu'avait l'air d'évoquer Elanil. Visiblement, une telle plongée ne serait pas une partie de plaisir. L'elfe doré savait nagé, et il faisait aussi un peu d'apnée. Pourtant, il ne s'était jamais aventuré à plus de quelques brasses sous la surface. Son regard se porta sur Ylinya. Elle serait le guide, car à n'en pas douter, c'était bien elle qui avait la plus grande expérience dans le domaine aquatique. Il y aurait besoin de préparation pour une telle épopée a commencer par les compagnons animaux des druides qui l’accompagnaient. Aël'Telàwërith savait que les druides étaient particulièrement liés à leur compagnons, mais entre le savoir et le ressentir au plus profond de soi en son être intérieur, il y avait une grosse marche à franchir. Il ne pouvait que se mettre à la place de ses compagnons, mais il ne pourrait jamais ressentir ce qu'ils ressentaient

Enfin, vint la réponse à ce qui pouvait s’apparenter à une provocation de la part du noble. Aël'Telàwërith savait très bien qu'Elanil ne pouvait remettre en cause la loyauté de son Capitaine qui visiblement était également son bras droit. Lui-même ne l'aurait jamais fait devant des étrangers tout fraîchement débarqué. L'objectif n'était là. Il fut soulager de la retenue dont avait fait preuve Elanil. C'était tout à son honneur et sa démontrait toute sa capacité à être une grande chef pleine de sagesse. L'elfe doré ne laissait rien transparaître, mais en son fort intérieur il avait poussé un grand soupir. Il ne releva même pas les paroles qui en d'autres temps et lieux aurait valu, à celui ou celle qui les aurait prononcé, d'être vertement remis à sa place. C'était mérité, et Elanil avait su mettre les formes bien mieux qu'il ne l'aurait su lui-même. Le noble Everskan voyait la lunaire sous un autre jour. Elle n'était peut-être pas née noble, mais il y avait une grande noblesse d'âme qui émanait d'elle. En outre, elle n'était pas dénuée d'une grande beauté. Le fait qu'elle indiqua que Ra'quenhir n'avait à priori aucune connaissance en matière de magie du plan de l'Ombre était suffisant pour lever un peu le doute.


- Vous avez raison Dame Elanil, et je suis fort aise que ma présomption soit erronée. Je me suis ouvert à vous comme un ami à un ami. Je suis soulagé et maintenant rassuré que mes craintes soient infondées. Je n’accepte aucune excuse de votre part sur le comportement de Ra'quenhir, car il n'y a rien à excuser. Votre Capitaine s'est montré à la hauteur de sa tâche et nous n'avons pas eu à nous en plaindre. La guerre n'est jamais simple et si j'avais été à sa place peut-être aurai-je agit de la sorte et sans doute aurait-il eu les mêmes interrogations que moi. N'en parlons plus, si vous le voulez bien ? Pour ce qui est de la Sombre Faille, il est effectivement possible que la recrudescence des mouvement Drow soit lié. Pour autant, il ne sont pas les seuls dangers du Cormanthor, ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre. Si avez de nouvelles rumeurs, auriez-vous l’obligeance de m'en faire part. Il va falloir que j'alerte Mythdaë de cela, aussi plus j'en saurai, mieux je pourrai les informer.

Le noble n'en doutait plus maintenant, Elanil ne devait pas être dupe de la manœuvre du Seigneur de Mythdaë. Lui avait fait son mea-culpa, mais il savait très bien que dès lors Elanil serait malgré elle plus attentive aux petits détails qui pourraient lui permettre de voir une éventuelle perfidie de la part de son Capitaine. Il fallait maintenant attendre et surtout laisser reposer tout ça. Mais lorsqu'il renterait de la tribu des elfes aquatiques, ils faudrait qu'il aborde avec elle à nouveau le sujet. Non pas spécifiquement sur Ra'quenhir, mais plus globalement sur les faits troublants à Arbrelfique. Eternelle-Rencontre avait perdu deux agents de grand talent, et la Reine voulait des réponses à ses questions. Et il fallait mieux un « je ne sais pas » qu'un « je n'ai pas demandé ». Mais pour l'heure, il fallait laisser ce côté là de leur mission pour se concentrer sur le reste.

- Comme je vous l'ai dit, je n'ai aucune connaissance en ce plan de l'ombre et sa magie, je ne serai probablement pas d'un grand secours à Ra'quenhir quant à la recherche d'une entrée ou une sortie communiquant avec ce plan. Et j'ai toute confiance en votre jugement en la matière. Comme je vous l'ai dit, nous sommes à votre disposition si vous avez besoin de notre aide pendant notre séjour chez vous. Et je vous remercie de votre hospitalité. La bataille de ce matin a été éprouvante, et il me faudrait reconstituer ma réserve de sortilèges, si jamais l'ennemi venait à attaquer à nouveau cette nuit. Nous serons bien évidemment à vos côtés pour prier la Seldarine, que nos morts puissent trouver sans encombre leur route vers Arvanaith.

Aël'Telàwërith savait où allait sa priorité, il leur fallait poursuivre leur voyage et aller de l'avant. Mais ça attendrait bien le lendemain. Cette journée de deuil n'était pas de bon augure pour aller plus avant. Ils devaient rendre hommage à Aerys et autres défunts d'Arbrelfique et ils avaient de toutes façons bien mériter un peu de repos. Yvhann devait sans doute avoir à cœur de passer un peu de temps avec Ozalee et Ylinya avait été bien secouée par les dernières tragédies. Un peu de repos serait le bien venu, autant pour les corps que pour les esprits. En outre il devait penser au message à envoyer à Mythdaë et il fallait qu'il termine l'étude du dernier sorts qu'il avait en vu.

écrit par: Yvhann Mercredi 29 Novembre 2017 à 16h52
Le subtile signe de mains que lui rendit l'Armathor de Thüldae devait être respecté, c'est alors que la tension intérieur du grugach s'estompait puis il remit son coquillage dans l'un de ses dreds, reprit le bol en s'adossant au tronc les genoux plié prêt à bondir si besoin était.

Les paroles douce c'Elanil finirent par le détendre légèrement. Le fait qu'elle prenne en considération le bien être de leurs compagnons animal lui fit un plaisir certain. Yvhann était déjà à penser à la forme qu'il prendrait pour la plongé, il économiserait le médaillons de respiration aquatique qu'on lui avait remit et de plus, il pourrait servir à quelqu'un d'autre si le besoin se présentait. Pour lui il était évidant que ce serait une autre passe de diplomatie et de parlementaire donc il n'aurai sans doute pas besoin de prendre la parole. Ses choix allait de poulpe, saumon, esturgeon, dauphin mais il ne savait pas encore la nature des eaux, serait-elle salée, douce saumâtre?

Leur hôte vint sur le sujet de l'échange puis le L'y Aegisir revint sur l'instant écoutant attentivement ses dires. Un léger signe des paupières pour partager son accord et la fin le fit réfléchir plus profondément. *La femme d' Eärrith... Nul doute que vous le retrouverez quand vous passerez la porte de l'Au-delà...*
Il restait stoïque, lui qui ne pensait jamais à la fin de son passage sur cette terre. Les mots entendu le fit prendre conscience qu'il n'avait pas personne pour partager sa vie, en avait-il le temps, les sentiments? Non, le sauvageons avait une vie de service, il ne pouvait pas prendre amoureuse, sa vie changerait totalement si il rencontrait une douce, il ne pourrait plus servir au mieux de ses capacités et puis il avait tant de drow à éliminer avant. Il repensait au capitaine qui venait de perdre sa bien aimé, il savait que cet être ne serait plus jamais le même, même si il ne le connaissait pas, même si les paroles D'Aël dites plus tôt suspectait le dit individu, il comprenait vaguement se qu'il pouvait ressentir. La porte de l'Au-delà! * Non, pas maintenant, le travail n'est pas terminé...* Pensait-il inconscient des réalités.

Ylynya prit la parole et elle était pleine d'attention pour leurs compagnons animal, ce qui le fit réfléchir aussi mais pour le dernier des Yössmar il n'avait pas de doute sur la capacité de leurs hôte pour prendre soins d'eux durant leur absences. Une pensé pour Floyr lui vint et il se devait d'aller voler avec lui pour le remercier de son service assidue durant tant d'année auprès de lui pour la cause de l'équilibre. Ensuite Ozalee aurait sa part, le forestier passerait la nuit auprès d'elle, et ensemble, comme la nuit précédente , ils seraient en communion avec les défunts, pour elle ses deux disparut puis lui Aerys et Eärrith. Il préparerait les peaux et les scalps accompagné des chants funéraires.

Le Seigneur de Mythdaë vint abaisser les tensions avec ses paroles savamment prononcé et le grugach ne pouvait qu'admirer cette force verbal qu'un être peut avoir. Aël avait raison, les paroles peuvent gagner des guerres.

Il se levait comme si la discussion était terminé et attendit la suite. Pour lui il n'avait rien à ajouter mais sa pensée allait à savoir si il irait avec le capitaine dans cette grotte ou pas. Il était fort à parier qu'il resterait avec son groupe, non pas que l'intention d'aller chasser du drow ne l'attirait pas mais il savait qu'Aël avait à lui parler.



écrit par: Nirannor Samedi 02 Décembre 2017 à 07h05
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : Fin de matinée
Météo et températures : Froid (-7°C), vent nul


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

user posted image idi approchait à grand pas, l'estomac d'Elanil réclamait sa pitance après cette longue nuit agitée et la guide estimait devoir donner un peu de tranquillité à ses hôtes avant la cérémonie dédiée aux morts. Elle concluait donc leur conversation en répondant aux dernières questions des gardiens sylvestres avant de les inviter à descendre de l'arbre où ils se trouvaient. Elle commença par rassurer les Tel'Quess soucieux de leur compagnon animal.

Elanil




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Puis termina sur le thème général de leur entretien.

Elanil




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.


Elanil se leva et d'un signe de main, invita la bleutée et le seigneur de Mythdaë à en faire autant. Puis elle précéda le trio afin de les guider dans la descente. Au pied de l'arbre, les gardiens sylvestres récupérèrent leurs bien et retrouvèrent leurs compagnons. Elanil les conduisit ensuite vers une habitation troglodyte.

Elanil




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Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée...


Elle quitta ensuite le trio ou plutôt quintet, les laissant à leur intimité.

écrit par: Ylinya Mardi 05 Décembre 2017 à 19h39
la jeune druide était soulagée de constater que cette première discussion avec Elanil s’était finalement terminée sur une note positive. Plusieurs même… Il semblait bel et bien qu’ils venaient de s’assurer de la coopération d’Arbrélfique, l’assurance que leurs compagnons animaux ne seraient pas complètement livrés à eux-même durant leur absence, la possibilité d’enfin se reposer de façon réelle et, la certitude qu’Aerys aurait la reconnaissance qui lui était due. Cela ne changerait rien au fait qu’il avait péri mais en atténuerait légèrement la douleur. Elle savait qu’elle n’était pas la seule à être ainsi touchée par la mort de leur compagnon mais Aël et Yvhann semblaient mieux le vivre qu’elle. Ils étaient surtout, probablement, plus endurcis par la vie et leurs expériences respectives alors qu’Ylinya était encore trop “tendre”...

Un sourire se dessina sur les lèvres de la Bleutée lorsqu'elle entendit la proposition d'Elanil, un poids s'envolant de ses épaules. Savoir qu'Ernst aurait un endroit où se réfugier en cas de besoin était déjà bien suffisant… D'ailleurs, la possible présence d'enfants ne le dérangerait probablement pas. Contrairement à la tigresse, il était d'un naturel bien plus sociable et partageur. Elle soupçonnait d'ailleurs que la compagnie serait la bienvenue durant son absence et qu'il prendrait à coeur de les défendre si jamais un nouveau raid venait à frapper la communauté. Chose qu'elle ne souhaitait vraiment pas mais il n'était pas en son pouvoir de connaître l'avenir.


-

La jeune femme se leva à son tour, après Elanil et Aël, leur emboîtant docilement le pas lors de la descente. Si elle n'était pas vraiment sujette au mal des hauteurs, elle retrouva tout de même avec gratitude le sol ainsi que son compagnon canin. L'accueil enthousiaste que lui réserva Ernst l'empêcha de récupérer rapidement ses affaires, le chien lui sautant quasiment dans les bras. Pendant un instant, personne ne sut si elle allait tomber à la renverse, ce dernier une fois dressé sur ses pattes arrières avec ses pattes avant sur ses épaules, la dépassant d'une bonne tête. Fort heureusement, hormis une dignité légèrement mise à mal, la jeune femme ne subit pas de dégâts et parvint à rester sur ses deux jambes. Quelques instants après, la jeune druide parvenait à récupérer ses affaires et à retrouver ses compagnons dans l'habitation que la Guide d'Arbrelfique venait de leur attribuer.

Après avoir encore une fois remercié leur hôte pour sa générosité, elle attendit quelques instants avant de pouvoir vraiment se détendre. Le poids des récents événements se logea solidement sur ses épaules et elle lutta contre l'envie de se débarrasser des traces de leur combat. Elle n'était pas sûre que ses compagnons prennent très bien qu'elle se débarrasse de ses vêtements pour faire vigoureusement faire disparaître les traces de sang qui s'étaient accumulées sur elle. La suggestion d'eau chaude pour pouvoir se laver commençait à tenir du fantasme mais elle concevait que le Noble et le Gurgash veuillent décider de la marche à suivre avant...


-Je me doute que mon avis ne paraîtra pas très objectif étant données mes origines mais je suis effectivement d'avis que nous continuions vers notre objectif initial… J'ai peur que nous perdions un temps précieux sinon. Sans compter que je sais que je ne serai pas vraiment très utile dans la lutte contre les drows. Nous pourrions nous séparer mais ce ne serait pas une décision très prudente ni sage si on prend en compte ce qui est arrivé aux autres émissaires… Cela dit je suivrai la décision prise, quelle qu'elle soit. Je sais que je peux avoir confiance en votre expérience et vos connaissances…

Il interrogea du regard Aël et Yvhann, espérant qu'elle n'avait pas pris trop de libertés en prenant ainsi la parole. Et qu'elle ne s'était pas trop couverte de ridicule… D'un autre coté, elle pouvait toujours tout mettre sur le dos de la fatigue et du traumatisme… D'ailleurs, ils allaient devoir informer Thuldae de la perte d'Aerys. Il y avait aussi peut-être des personnes bien particulières à contacter ? L'idée même de rédiger une telle missive lui noua momentanément la gorge... En tous cas, dès qu'elle en aurait la possibilité, elle allait se nettoyer et se reposer. C'est pour cela qu'elle entreprit de réchauffer de l'eau dans le foyer, suffisamment pour qu'au moins tout le monde puisse se débarbouiller succinctement sans geler...

écrit par: Yvhann Jeudi 07 Décembre 2017 à 15h40
Le grugach se détendit légèrement suite aux propos suivants. Il revoyait la scène et dans le feu de l’action, lui-même y donnait pour tuer mais Aël avait apporté un très bon point, le doute et le sauvageon n’allait pas bien ensemble. Leur hôte apportait des éclaircissements et celle-ci ajoutait une phrase qui vint changer l’intégralité du comportement du sylvestre.

*« retrouver le Cormanthor des jours passés. Puisse le soleil briller sur ce long chemin. »*

Fut pour lui un baume à cette journée et des derniers jours. Une multitude de pensées lui vint les unes après les autres, et une importante restait imprimé : Sa vengeance. Cette dernière était un problème réel à l’avenir constructif de la confrérie, non pas du fait qu’éliminer les drows n’était pas une bonne chose en soit mais bien du fait que le grugach s’éloignait du véritable combat. C’était beaucoup trop personnel et il avait cru, depuis les dernières lunes qu’il avait réussi à vaincre cet égoïsme et réalisait présentement que ce n’était pas le cas.

Il ne doutait pas qu’il était au bon endroit avec les bonnes personnes, ni même dans la bonne mission car les supérieurs avaient cru en lui mais lui croyait-il amplement en lui pour mener à bien cette importante et capitale mission. Sans le doute, il en était certain mais il était vrai que ces derniers comportements laissaient à croire l’inverse.

Sa remise en question lui coutait cher en moral, il n’avait pas les forces mental du noble, si contrôlé, ajusté, ordonné, non, il était chaotique dans ses réflexions, sauvage dans son tempérament, rustre dans ses liaisons, équarris dans ses manières; il devenait une brute.

*NON!* S’écriait-il mentalement en s’empressant de réciter le credo des gardiens errants ce qui eut l’effet escompté. Son rythme cardiaque baissait, ses pensées devinrent limpides, son corps se détendit totalement puis son visage laissait place à un air neutre au lieu de mauvais. Il levait la tête vers Elanil et la remerciait d’un léger signe de tête et la suivit.

Il se permit une accolade musclé à Ozalee ce qui lui fit réalisé qu’il avait encore des blessures ouvert et elles lui rappelaient la réalité de ses choix. Quand Ylinya prit la parole, Yvhann la regardait droit dans les yeux, écoutant avec attention ses dires, la jeune fille venait d’activer en lui une suite puis il répondit…


-Ton avis est judicieux Ylinya et ne doute jamais de toi. Notre objectif initial est primordial, des drows, il en aura toujours à éliminer.-

Disait-il en passant sa mains gauche dans la chevelure des scalps fraichement cueillit qu’il devrait d’ailleurs préparer ainsi que les peaux des petit d’Ozalee pour leurs conservation. De voir leurs état lamentable le ramenait dans sa nature. Il disposait son arsenal au sol, ses vêtements pour un nettoyage en règle, il était temps d’enlever la souillure qu’ils avaient sur eux. Une fois fait il avait bien hâte d’aller faire une ronde de guet avec Floyr, il s’imaginait déjà la réaction du volatile quand il le verrait voler à ses coté. Le sourire apparut déridant légèrement le faciès du sauvageon.




Utilise survit pour prépare les scalps et les deux peaux (Enlève le gras de la peau et y appose du sel pour la nuit, ensuite il poncera les peaux sur un bout de bois). Les scalps serons ensuite disposé à sa ceinture et les peaux recouvriront ses bracelets. Il en profitera pour reposer son poignard coup de poing sur son bracelet gauche.

Prodige à ceux qui en ont besoin, un soins modéré, un soins léger et un autre soins léger. (Je crois que Aël en à sérieusement besoin donc le modéré, et un soins léger ou deux à Ylinya).

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 10 Décembre 2017 à 14h44
La réunion arrivait à son terme, et l'elfe doré pouvait donc commencer à se détendre. Il n'était pas un expert dans l'art de la diplomatie, mais il n'était pas mécontent du résultat des tractations. Le Seigneur de Mythdaë avait finalement réussi à atteindre l'ensemble de ses objectifs. Elanil s'était engagé auprès des forces d'Eternelle-Rencontre et répondait à l'appel de la Reine Amlaruil Fleur-de-Lune. La confrérie pouvait maintenant compter sur un nouvel allié dans ce secteur du Cormanthor. Certes il restait très éloigné de la Cité Blanche, mais fallait mieux pouvoir compter sur des appuis que de compter de nouveaux ennemis. Et la dirigeante d'Arbrelfique serait malgré elle vigilante vis-à-vis de ceux qui l’entouraient.

Les dernières paroles de la Teu'Tel'Quess ne laissaient planer aucun doute à ce sujet.


- U’Aestar’Kess  (Un cœur, un esprit, une pensée...) Je vous remercie de votre hospitalité Dame Elanil Elassidil.

Ce fut donc avec l'esprit tranquille que le théurge mystique entama sa descente vers le plancher des rothés. Le prêtre-mage n'en apprécia que mieux toute la beauté de la vue que leur offrait ce point haut. La première partie de la mission qui avait été confiée aux gardiens sylvestre était une réussite. Mais le trio était encore loin d'en avoir fini et de pouvoir envisager un retour chez eux.

Arrivant au niveau sol, Aël'Telàwërith récupéra ses effets personnels et suivi leur hôte en direction de l’endroit qu'on leur avait réservé. En chemin, l'elfe du soleil fit le tour des questions qui restaient à traiter. Que faire du temps de calme qui leur était a parti ? Quelle suite donnée à la mission ? Et comment aborder cette discussion nécessaire avec Yvhann ?

Arrivant dans la l'habitation, ce fut Ylinya qui prit la parole en premier et ces dires étaient confortés par le Grugash. Ce qui ne manqua pas d'amener un regard amusé sur le visage de l'Armathor de Thüldae souligné d'un large sourire.


- Je crois que nous pouvons nous féliciter. La première partie de notre mission est une réussite. Ça n'a pas été sans mal, mais l'ultime sacrifice de notre frère Aerys n'aura pas été vain. Tu as raison Ylinya, et moi aussi j'ai hâte d'éliminer toutes les traces de miasme et du sang impie des drows. Ça fait un petit moment que je rêve aussi d'un bon nettoyage en règle.

Il fallait maintenant répondre à la question que faire pendant ce laps de temps calme qui leur était octroyé.

- Je crois que nous avons bien mérité un peu de repos. Vous êtes donc libre de pouvoir occuper votre temps comme bon vous semble. Toutefois, je ne saurai trop vous conseiller de prendre du repos, il n'est pas dit que la suite de cette aventure soit plus calme que son début. Quoi que vous décidiez de faire, je vous demande simplement de m'en rendre compte. Non pas que je tienne à surveiller vos gestes, mais ce qui s'est passé depuis hier soir tend à prouver que les décisions des uns à forcément des répercussions sur tous les autres. Ça évitera à tout à chacun de s'inquiéter inutilement.

Aël'Telàwërith avait déjà commencer à retirer son armure et déposer ses armes et son barda à ses pieds. Les quelques blessures qui ne s'étaient pas complètement refermées se faisaient maintenant ressentir. Et l'elfe du soleil fit une grimace en retirant sa chemise.

- Ylinya, je te laisse la priorité pour ta toilette. Je passerai après toi. Yvhann, si tu veux bien venir avec moi, il faut que l'on parle M'Etahr.

Aël'Telàwërith s'éloigna un peu et prit place sur une chaise dans un coin de la pièce principale et il en tira une pour Yvhann. Et il attendit que le druide-rôdeur se mit à l'aise en se délestant de son matériel. Lorsque l'elfe sauvage répondit à son appel, il le regarda profondément dans les yeux. Il garda un moment le silence ne sachant trop comment commencer. C'était un moment qu'il redoutait depuis qu'il était évident que ce moment était maintenant venu.

- M'Ethar, je ne suis pas ton Seigneur, car tu n'es pas rattaché à Mythdaë. Pour autant je suis quand même ton Armathor. C'est en tant que tel que je vais te parler franchement maintenant et non comme l'ami que tu es devenu pour moi. Oui, je pèse mes mots en t'appelant M'Ethar.

Le prêtre-mage cru nécessaire de laisser un peu temps avant de poursuivre pour bien marquer le passage du compagnon d'aventure à celui d'un responsable de la Confrérie et de cette mission. Le Ar'Tel'Quess resta assis, car il ne voulait pas marquer une différence de placement. En se levant, il aurait obligé Yvhann à lever les yeux pour le regarder, Aël'Telàwërith ne le voulait pas. Il resta donc au même niveau que le gardien errant. Il commença donc en employant un ton calme et une voix qui ne se voulait pas autoritaire.

- Ly'Aegisir des Gardiens Errants, tu es le dirigeant d'une des branches éminente de la Confrérie. Je pense que tu es donc à même de comprendre ce que je vais te dire. Je respecte le libre arbitre de chacun d'entre vous. Corellon Larethian nous a fait comme ça et il hors de question de je remette en cause la nature profonde de ses enfants. Je sais qu'hier soir tu avais besoin de te trouver seul. Je commence à te connaître Yvhann. Je respecte ça. Mais partir seul dans la forêt avec une tempête de neige menaçante, sachant ce qu'il était advenu des derniers émissaires d'Eternelle-Rencontre, sans tenir compte de la mission et de tes compagnons était irresponsable de la part d'un chef de branche. J'en veux pour preuve les conséquences que tu connais tout aussi bien que moi. Ce qui est fait est fait, et nous ne pourrons plus rien y changer. La destinée à voulu que nous finissions par trouver le corps d'un des émissaires d'Eternelle-Rencontre et à qui nous pourrons offrir des funérailles. Mais à quel prix ?

Le théurge mystique ferma un moment les yeux et poussa un profond soupir avant de reprendre.

- Yvhann de Yössmar, je ne veux pas t'accabler. Je t'estime trop pour cela. Mais par la Seldarine, je te demande de ne pas réitérer ce genre d'action. Comme je l'ai dis, je ne tiens pas à surveiller chacun de tes faits et gestes, ni ceux d'Ylinya. Pour autant, il me semble indispensable qu'au moins l'un d'entre-nous sache ce que fais l'autre. Pour la bonne et simple raison que nos destins sont intimement liés tant que nous serons dans l'accomplissement de notre mission. Je comprends que tu puisses avoir besoin des moments à toi, j'ai les même besoins et Ylinya doit également avoir besoin de ses moments d'intimité. Je te demande juste de me le dire à l'avenir, ou de me le faire comprendre. Je respecterai toujours ça. Mais prendre des risques comme tu l'as fais hier et obliger tes frères et sœurs à en prendre pour te retrouver, ce n'est pas acceptable. Est-ce que tu comprends là où je veux en venir ?

Le regard lavande du Ar'Tel'Quess s’adoucit quelque peu.

- Ta réponse à Ylinya tend à prouver que oui. Je sais que je peux compter sur toi quoi qu'il arrive et tu peux compter sur notre fraternité quoi qu'il arrive. Ta nature sauvage est magnifique Yvhann, mais il faut que tu réussisses à refréner tes instincts dans cette mission. Merci de m'avoir écouter, maintenant c'est à moi de t'écouter.

écrit par: Yvhann Mardi 12 Décembre 2017 à 16h51
Le dernier des Yössmar se fit interpelé par le noble suite à leurs arrivé et ses propos. L’humeur du sauvageon était fixe, il avait réfléchi à ce qui c’était passé et il était évident pour lui, que tous avait fait une grande erreur en n’intervenant pas dans le plan des ombres pour en savoir plus sur le drow qu’ils avaient vu. Le forestier ne regrettait rien en tant que Ly’Aegisir des gardiens errants il avait agis comme un vrai gardien errant, seul et avec conviction mais il reconnaissait qu.’il avait de la difficulté à saisir l’importance de certaine mission en collaboration avec d’autres branche. Pour lui le regret, n’était qu'une forme de civilité qui assurait d'être pardonné, mais au moment de l'action, c’était de la lâcheté. Et ça ne change rien aux faits.
Il prit soins de s’asseoir confortablement et de continuer de désosser avec son poignard, le scalp du dridder pendant l’échange, cela lui permettait de rester calme, non pas que Aël l’intimidait, c’était simplement qu’il connaissait son tempérament bouillant. Leur protecteur avait utilisé trois fois le mot M'Ethar et ce, avec appoint ce qui fit un grand changement pour la suite, car peut être sans le savoir, le noble avait utilisé la bonne méthode vers le rustre Yvhann. Le grugach n’avait jamais eu d’ami, mis à part bien sur ses compagnons animaux qui pour lui était beaucoup plus important que celle que les bipèdes s’autorisait. Peut-être qu’Isorion, lors de leur rencontre et le petit bout de chemin fait ensemble, avait passé proche d’en devenir un mais leur route c’était séparé. Il n’avait pas une très grande estime de soi, s’il en avait une, et cela remontait à très loin, au moment même où ses parents avaient décidé de lui donner un nom humain. Dans sa préadolescence il avait eu son lot de moquerie de la part des autres membres de son clan, raison d’ailleurs du pourquoi il avait décidé de devenir la sentinelle pour être seul et cette solitude il l’avait travaillé, peaufiné, à un tel niveau qu’aujourd’hui il se devait de s’efforcer de rétablir une certaine équilibre de cette tares qui sévissait dans ses relations. Si peu de temps avant, Aël avait utilisé le même mot et il fallait que ce soit là que le sauvageon puisse accepter la réalité, lui aussi, intérieurement, considérait le noble qu’il avait méprisé pendant longuement, il fallut que Rylack tombe pour commencer à accepter le noble.
Le peu de temps passé ensemble avait été dense et surement que ce fait avait solidifié dans le silence, leur amitié. La première phrase l’avait émue et il se la repassait en mémoire. * M'Ethar, je ne suis pas ton Seigneur, car tu n'es pas rattaché à Mythdaë.* Il réalisait et acceptait que la chose la plus bénéfique qu’il puisse lui arriver, serait que l’Ar'Tel'Quess devienne son seigneur. Sur le moment il eut un choc émotionnel, comment cela était-ce possible, lui un atome libre, vouloir une telle chose. Pas un murmure, ni même la voix de sa mère, pas un signe de la nature, rien que son for intérieur qui était en accord avec le fait. Ses yeux s’emplirent de larme sans qu’une puisse couler. Ce qu’il ressentait, il ne l’avait jamais vécu, il se trouvait niais, en même temps heureux et choqué. Tout avait commencé à Mythdaë ce lieux l’avait appelé et depuis qu’il était partie, ses pensées d’y retourner lui revenaient sans cesses.

Le sermon continuait et Yvhann ne cessait de travailler le scalp. Plusieurs fois ses nerfs furent mit à l’épreuve, Aël n’y allait pas avec le dos de la cuillère, il reprochait à un gardien errant de faire ce qu’il avait à faire, sécuriser les alentours, faire des rondes en solo, être la sentinelle qu’il avait toujours été, être utile là où il se devait et non pas dans une parlementaire stérile à ses yeux. L’interminable moment commençait à lui peser sur les épaules, la poigne de son poignard laissait entendre la pression qu’elle subissait, les traits sauvage du grugach se faisait sévère puis comme par magie quand le mot mission revint, un vent de fraicheur adoucit le tempérament bouillant du Ly’Aegisir. Son regard de braise se pondérait, son visage parut plus neutre et il rangeait son poignard après avoir fait une incision dans le cuir du scalp pour en détacher un morceau. Il restait sur place, levait ses yeux pers sur Aël, prit une profonde inspiration et dit posément…



- -


Il avait utilisé le tu, ce qui signifiait beaucoup, ce qui se traduisait comme étant la preuve qu’il acceptait l’amitié d’Aël mais aussi qu’il avait accepté qu’Aël soit son ami. Le grugach continuait de travailler la partie du scalp découpé et suivit sur un ton toujours aussi neutre…




Sa voix avait changé, une colère ancienne venait accentuer les consonances des paroles puis il continuait…




Ses mains exécutaient un travail qui ne lui demandait pas de d’attention particulière, comme si son émotion du moment créait elle-même l’œuvre à en devenir. Il continuait…




Son regard pers dans celui lavande ne cherchait rien, ne tentait pas d’attendrir la décision d’Aël ni même d’avoir une réponse immédiate, non, il regardait simplement avec les yeux du cœur et pour la première fois, le regard d’Yvhann était harmonieux. L’on n’y voyait plus la sauvagerie, l’on voyait un elfe épuré de ses tourments familials, on voyait la grandeur d’âme d’un être qui avait mis de côté sa propre personne sans résilience, on voyait un serviteur simple et dévoué.

Sa main gauche vint se placer sur son cœur et sa droite munit d’un bracelet finement tressé en cheveux de dridder s’approchait sur celui d’Aël'Telàwërith et il dit …


écrit par: Nirannor Lundi 18 Décembre 2017 à 06h29
user posted imageDix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

19 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune
Moment : milieu/fin après-midi
Météo et températures : Froid (-5°C), légère brise


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

PARCHEMIN

Yvhann utilise survie pour préparer les scalps et les peaux 1d20+17 = 12+17 = 29 contre DD?? -> réussite
Yvhann prodige des soins
Ael 52/67 -> soins légers 1d8+5 = 7+5 = 12 -> 64/67
ylinya 37/46 -> soins légers 1d8+5 =5+5= 10 -> 46/46
yvhann 66/91 -> soins modérés 2d8+6 = 14+6 = 20 -> 86/91


user posted image ans le village, les autochtones s'activaient pour la cérémonie d'adieu prévue pour celles et ceux tombés au combat. Un peu à l'écart des habitations dans une trouée de la forêt, quelques hommes montaient des échafaudages en rondins de bois. D'une hauteur de près de trois pas, leur surface recouverte d'une peau de cerf, permettait d'accueillir le corps du défunt. Dessous, du bois fut positionné autour de pierre afin d'avoir au moment venu, un feu nourri et assez fort pour incinérer le tout. Des femmes dans une maison proche, préparaient les corps. D'abord, elles les lavaient avec une eau parfumée, puis elles les enduisaient d'un onguent à base de graisse pour enfin les revêtir de leurs plus beaux habits. Une fois fait, les corps furent posés sur chacun des échafaudages et pour les guerriers, leurs armes furent placées près de chacun d'eux.

Pendant ce temps, les trois gardiens sylvestres prenaient un peu de repos. Yvhann commença par soulager les blessures de ses compagnons, puis des siennes. La bleutée fut ensuite la première à faire sa toilette, retrouvant ce liquide tant désiré. L'eau courait sur son corps nu et insufflait à son esprit des sensations parfois oubliés. La fille de Sashalas ferma les yeux pour mieux ressentir le bien être, pensant déjà à leur prochaine étape dans cette longue mission. Serait-elle à la hauteur ? Car Ylinya devait le ressentir au plus profond de son âme, elle jouerait un rôle important dans la réussite des négociations près du peuple de ses cousins aquatiques.

De leur côté, les deux hommes profitèrent pour discuter des évènements passés. Le premier Armathor de Thüldae, avec des mots bien choisis, fit comprendre à son ami toute la difficulté à écouter son âme et son corps sans pour cela compromettre le projet commun. Il lui demanda non pas de repousser ses pulsions naturelles mais de l'avertir de ses gestes pour garantir la sécurité et la bonne marche de leur mission. Le Grugach semblait assimiler et accepter, avait-il fait un pas vers la rédemption, avait-il trouvé un frère pour le soutenir dans ses moments de doute et de colère ?

Ils se retrouvèrent ensemble une fois tous lavés autour de la table, afin de prendre un encas constitué de quelques morceaux de lard fumé, de confiture de châtaigne sur des galettes, des tubercules aux formes étranges cuites ou plutôt bouillies, le tout accompagnés par un liquide à base d'eau et de sève donnant une saveur douçâtre aux palais les plus délicats. Yvhann sortit pour retrouver son compagnon ailé après en avoir avertit le prêtre théurge. Flyor semblait l'attendre sur une branche d'un chêne situé à quelques pas de là. Ils restèrent ensemble de longues minutes, et de l'extérieur, on ne pouvait savoir ce qu'ils se disaient l'un et l'autre. La sentinelle rejoignait ensuite ses partenaires. Un jeune garçon arriva sous les entrefaites et un peu intimidé par le charisme du trio, leur annonça le début des cérémonies. Il se proposa de les guider vers l'endroit désigné.

C'est donc précédé par le garçonnet que les gardiens sylvestres, suivi de la tigresse et de l'Irish Wolfhound arrivèrent dans la trouée. Tous les villageois étaient là, attendant religieusement le début de la grande messe pour les derniers adieux à leurs pères, leurs frères, leurs conjoints ou autres cousins. Quelques larmes glissaient silencieusement sur certains visages quand des mains s'accrochaient pour affronter la dure épreuve de cette séparation. Elanil prit la parole et dans une longue litanie, énuméra les noms de celles et ceux qui allaient très bientôt se rendre sur le plan de Fugue, attendant le jour où les représentant de leur dieux viendraient chercher leurs âmes pour rejoindre l'Arvanaith. Une fois fait, des hommes avec des torches s'approchèrent de chaque échafaudages afin d'y mettre le feu. Par instinct tous reculèrent quand les flammes prirent de l'ampleur, faisant fondre la neige sur plusieurs pas. Une odeur mentholée s'échappait maintenant des corps grâce au baume appliqué auparavant et petit à petit chaque corps se réduisait en cendre, libérant les âmes vers leurs derniers voyages.

L'incinération dura près de deux heures et déjà le soleil en cette saison froide, disparaissait de la cime des hauts arbres entourant la trouée. La guide d'Arbrelfique rejoignait ses hôtes et leur adressa la parole pendant que les villageois s'éparpillaient par petites grappes vers leurs habitations.


Elanil




--------------------
Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 18 Décembre 2017 à 16h17
Dans cette confortable petite cabane rustique, mais à la douce chaleur le théurge mystique avait affronté son épreuve la plus difficile de la journée. Et s'il avait tenter de mettre les formes pour ne pas froisser le grugash, il avait aussi fait de son mieux pour faire passer son message. Et ce fut l'une des plus grosses surprises de son existence, il ne s'était vraiment pas attendu à la réponse d'Yvhann. Tellement pas, qu'il resta quoi lorsque le Ly'Aegisir des Gardiens Errant demanda le plus officiellement possible son rattachement à Mythdaë.

Aël'Telàwërith accepta dans un mouvement réflexe le colifichet offert par le sauvageon. Les mots lui manquèrent et ce n'était pas rien de l’admettre. Mais, il avait la gorge nouée. Il se leva lentement et posa à son tour sa main droite sur son cœur. Sa main gauche vint se poser sur l'épaule de son ami.




Sur ces mots, le prêtre-mage adressa un franc sourire à Yvhann. Il n'y avait aucun amusement, aucune moquerie, rien de néfaste ou de déplacer dans ce sourire. Il exprimait juste la joie qu'avait fait naître la demande d'Yvhann dans le cœur du noble elfe du soleil. Lui un descendant de haute lignée qui avait toute sa vie durant été élevé dans la certitude qu'il était élu et bénit de Corellon et que ça le plaçait au-dessus des autres. Que ses propres parents étaient dans l'erreur. Que toute la noblesse d'Evereska avait tord. Dans toute sa primaire sauvagerie cet Sy'Tel'Quess là, avait bien plus de noblesse en lui que chez nombre d'Ana-Sic-Silistri juste bien né.

L'espace d'un instant, Aël'Telàwërith revit sa rencontre avec Yvhan auprès de cette tour du mage qui allait les mener tellement loin. Alors qu'il avait rejoint l'endroit où il pourrait se laver et se mit à rire en silence.


¤ Les voies de la Seldarine sont tellement mystérieuse. ¤

Une fois qu'il put goûter au plaisir de la propreté et son armure nettoyée du sang de ses ennemis, il se prépara pour le moment douloureux où il faudrait dire au revoir à Aerys. Yvhann informa le théurge mystique qu'il allait voler un peu avec son ex-compagnon. Il était clair que le message était donc passé. Le Seigneur de Mythdaë ne voulait rien interdire, ni porté atteinte à la liberté du sauvageon ou de quel qu’autres elfes que ce soit. Cette notion était primordiale pour les enfants de Corellon. Et il était clair que chez les Gardiens Errants au-delà d'être un droit, c'était un devoir. Yvhann avait su le rappeler au tout nouveau Armathor de Thüldae. Il était vrai que la Confrérie était encore toute nouvelle pour lui et il avait encore pas mal de choses a apprendre. Savoir qu'il pouvait compter sur Yvhann et sur des être comme Ylinya était un soutien certain.

Sans doute que le druide ne devait pas être très loin, car il revint juste avant que ne commence la cérémonie de funérailles. Les us et coutumes étaient légèrement différentes de celle d'Evereska, mais il y avait un réel respect des défunts et de leur famille. On ne demanda point au prêtre de la Couronne d'Arvandor d'intervenir dans la cérémonie. Aël'Telàwërith ne s'en offusqua pas et assista dignement à l’événement auquel ils avaient été invité. Il ne put retenir une prière silencieuse, lorsque l'on embrasa le corps d'Aerys. Le rôdeur allait maintenant pouvoir courir les bois d'Arvaith, en cela le prêtre-mage n'avait pas de tristesse.

Lorsque Elanil vint se renseigner sur les projets des Gardiens Sylvestres, l'Armathor de Thüldae lui répondit simplement.




Aël'Telàwërith avait encore besoin de travailler sur son dernier sorts en apprentissage, mais il se sentait serrein et le calme de la cabane devrait être salutaire pour qu'il puisse terminée son apprentissage. Si Corellon était avait lui, il devrait pouvoir tenter de le mémoriser définitivement demain matin.

hrp.gif Aël'Telàwërith tente apprentissage du sort : dissipation de la magie

écrit par: Ylinya Jeudi 21 Décembre 2017 à 23h43
ylinya remercia Yvhann des bons soins qu'il lui prodigua, ses blessures ne devenant qu'un simple désagréable souvenir… Elle avait accepté avec gratitude de pouvoir aller se laver en première. Cela dit, elle avait aussi conscience que son absence serait mise à profit par les deux elfes pour pouvoir parler librement. Elle avait bien senti que le Noble voulait s'entretenir en privé avec le Gurgash, probablement à cause des circonstances entourant l'attaque des drows. Certes, c'était en partie de sa faute s'ils s'étaient retrouvés ainsi nez à nez avec les survivants du raid mais il aurait été difficile de rejeter la faute sur lui. Yvhann n'avait fait que répondre à son instinct, à la Nature qu'il servait avec dévotion. Si le résultat était tragique en terme de pertes « humaines », ils avaient aussi pu empêcher que les derniers elfes noirs ne prennent la fuite. Peut-être que la Nature avait cherché à restaurer un certain équilibre en se servant du Gardien pour attirer tout le groupe à cet endroit ? Une question de destin peut-être… ?

La jeune femme prit son temps pour se débarbouiller afin que ses compagnons puissent parler tranquillement mais aussi afin de pouvoir retrouver un minimum de sérénité, même Ernst ayant droit à un bon nettoyage. Se débarrasser du sang d'Aerys qui avait maculé ses mains alors qu'elle s'était assurée qu'il n'y avait plus rien à faire pour lui donna un côté définitif. Enfin isolée, elle put se laisser aller à son deuil et à la douleur de perdre un frère Gardien… Elle savait que toute vie finissait par s'achever et que le rôdeur n'avait pas inutilement donné sa vie mais la druide était encore un peu trop « tendre » pour ce type de situation. Il lui fallait prendre sur elle pour avoir une vision plus raisonnée… La présence réconfortante de l'eau, sans avoir à véritablement se rationner, l'aida grandement à s'apaiser et son esprit ne tarda pas à se tourner vers les jours à venir et les rencontres qu'ils ne manqueraient pas de faire. Un mélange d'excitation et d'appréhension nuait son estomac… Elle avait tellement hâte de renouer pleinement avec cette partie de sa famille ! Mais d'un autre côté elle avait peur de ne pas être à la hauteur… Il y avait tellement en jeu !

Une fois certaine qu'elle ne dérangerait pas Aël et Yvhann, elle leur laissa finalement la place. La fatigue pesait lourdement sur son esprit et ses épaules et c'est avec un certain soulagement qu'elle trouva un endroit adéquat pour pouvoir s'allonger quelques instants et se reposer. Ernst n'attendit pas qu'elle lui fasse signe et vint immédiatement se coucher contre elle, lui apportant ainsi chaleur, protection et, surtout, réconfort. Ainsi allongé de tout son long il faisait presque la taille de la demi-elfe et elle enfouit son visage dans sa fourrure, se coupant effectivement du monde extérieur et des soucis qui le peuplaient. Ce repos, bien que court, lui fit le plus grand bien, tout comme la collation qu'elle partagea avec ses compagnons.

Elle fit en sorte d’être le plus présentable possible avant de suivre leur jeune guide jusqu’au lieu où se déroulait la cérémonie. La vision des bûchers funéraires ne manqua pas de lui serrer le coeur et sa main se crispa sur le médaillon en forme de loup qu’elle arborait. Elle y trouva un peu de réconfort, tout comme dans la prière silencieuse qu’elle adressa pour Aerys mais aussi pour tous les malheureux qui étaient passés par le fil des lames drows… Le chagrin qu’elle éprouvait était partagé par toute une communauté et ce moment de communion et de recueillement l’aida à accepter pleinement la situation pour pouvoir mieux se focaliser sur ce qu’il leur restait encore à accomplir. Ceux qui étaient tombés ne seraient pas oubliés…

Ylinya laissa le noble annoncer leur décision de continuer de l’avant et de poursuivre leur mission telle qu’ils l’avaient initialement envisagé. Bientôt, elle pourrait rencontrer les membres de cette famille qu’elle connaissait si peu.


-

La jeune druide avait encore besoin de repos… Ernst et elle allaient encore une fois profiter du calme du logement qu’on leur avait temporairement attribué. L’Irish Wolfhound viendrait encore une fois se coucher contre son amie pour la protéger et la réconforter dans son sommeil… Mais avant elle prendrait le temps de prier proprement son Dieu plus consciente que jamais qu’elle entrerait bientôt une nouvelle fois dans son domaine…

hrp.gif Prie son dieu comme il se doit avant de se reposer. Et prépare sa liste de sort habituelle (ceux de ma fiche)

écrit par: Yvhann Vendredi 22 Décembre 2017 à 16h48

Le grugach égale à lui-même, eu de la difficulté à laisser ses sentiments apparaître, ce fut avec le temps passé ensemble que le noble réussi à entrevoir une certaine joie dans les yeux du sauvageon. Son sentier se dessinait tranquillement, il n’avait jamais cessé de garder ses limites serré, ajusté, pour ne pas dévier du choix qu’il avait entreprit; celui de regagner les lettres de noblesses de sa famille en servant de façon désintéressé la confrérie des gardiens sylvestres. Yvhann se foutait bien de la noblesse en tant que soit, pour lui, l’essentiel était d’avoir une suite réparatrice. Si ses ancêtres avaient salie leurs lignées que son père en avait cachées les faits et même changées de nom, qu’il avait fait les démarches pour commencer à réparer en s’investissant auprès du Saule et des gardiens Sylvestres, c’était maintenant au dernier des Yössmar de reprendre le nom des Starym. Aël venait de lui confirmer qu’en temps et lieux, il servirait Thüldae et pour le sylvestre ceci serait le moment de reprendre le nom familial ancien ainsi que de son prénom secret que ses parent avait choisi et qu’il n’avait jamais osé prononcer, préférant garder celui qui lui pesait, comme preuve et engagement dans sa quête de vérité. Le moment venu il serait: Ivae Starym. Ce moment, il le vivrait en présence de son seul ami bipède, Aël'Telàwërith, prêtre de la Couronne d'Arvandor et pour lui seul, il se donnerait entièrement, corps, esprit et âme.

Sa toilette fut longue, ceci se déroulait comme un rituel tellement Yvhann prenait à cœur ses victimes devenu offrande. Il regardait l’eau souiller descendre le long de ses membres se dépouillant des scories négatives par le fait même. Une fois réalisé il refit quelque peu sa coiffe, si pour l’ensemble des présents celle-ci n’avait rien d’entretenu, pour le Sy’Tel'Quessir elle représentait toute sa vie vécu. Il prit un soin déterminé pour y tresser et confectionner un dreds pour chaque prise drow. Cinq dreds se voyaient investi de mèche de cheveux Ssri'Tel'Quessir. Le but étant simple, démontrer à son ennemies la place qu’il lui revenait. L’ensemble de son ancienne armure fut nettoyé et laissé sur place, elle servirait à d’autre et sa nouvelle fut aussi nettoyé avant de l’endosser.

Le repas se fit dans un silence d’or pour ensuite aller voler avec Floyr en faisant des rondes de surveillances. C’était la première fois qu’il usait des qualités de sa nouvelle armure Eärrith et se fut un moment précieux pour les deux vieux amis. L’honneur que démontrait le sylvestre auprès de son fidèle volatil en volant auprès de lui était pour lui sans prix. Une faveur divine, tellement la joie s’emparait du sauvageon. Il voulait donner à cette armure une nouvelle énergie et son début avec elle resterait gravé dans sa mémoire indéfiniment. Yvhann aimait d’un amour inconditionnel son compagnon ailé, pour lui sa présence était un privilège. Le moment de retourné pour la cérémonie était arrivé et avec un certain regret qu’il planait jusqu’à leur gîte pour la suite.

La cérémonie était pour le Ly’Aegisir un moment important, il reconnaissait qu’Aerys avait donné sa vie pour les gardiens sylvestres mais qu’il serait sans doute encore là, si lui, n’avait pas agis comme il l’avait fait. Il serait éternellement responsable et redevant à la famille d’Aerys. Si le druide-rôdeur avait déjà perdu des compagnons d’arme en combat, mais c’était la première fois qu’un gardien tombait auprès de lui et il se fit la promesse que c’était la dernière fois. Avant que le feu puisse purifier les morts et leurs ouvrir le chemin, un bracelet presqu’identique à celui qu’il avait offert à Aël fut installé sur le poignet droit d’Aerys, il fut auparavant imbibé du sang de la blessure du grugach qu’il c’était infligé sur la joue, laissant celle-ci démontrer la honte et la maladresse. Yvhann prononçait des mots dans un murmure séculaire et empreint de promesses en ajustant avec rigueur l’armure et les armes du défunt. Il coupait une mèche de cheveux de son compagnon défunt et durant toute la cérémonie, il se l’installait dans sa coiffe. Ozalee auprès de lui pouvait ressentir que son maître avait une peine ineffable. Suite à la cérémonie et de la présence de leur hôte qui leurs demandait la suite, il laissait Aël répondre puis ensuite il revint se blottir auprès de la tigresse dans leur cabane. Leur route reprendrait le lendemain tôt et le repos était de mise, sur tout qu’il gardait en mémoire qu’une autres attaque pouvait survenir à n’importe quelle moment.



Durant son vol il prend note de la géographie local.[/COLOR]

écrit par: Nirannor Jeudi 04 Janvier 2018 à 07h03
user posted imageVingtième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

20 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : fin de matinée
Météo et températures : Froid (-8°C), vent pratiquement nul


MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann
PARCHEMIN

Aël : apprentissage d'un sort (art de la magie) 17D20+16=33 contre DD18 -> réussite
Ylinya : prie son dieu
Floyr : mémorise géographie environnante (intelligence) 14D20+2=16 contre DD15 -> réussite


user posted image es trois représentants des gardiens sylvestres rejoignirent la maison afin d'y se reposer jusqu'au lendemain matin, moment choisi pour partir à la rencontre de leurs cousins aquatiques. Chacun d'eux se réfugia dans un coin de l'habitation. D'un côté, la bleutée pria Sashelas des Profondeurs et profita de ce moment de communion pour emplir son esprit d'ondes arcaniques. Non loin d'elle le seigneur de Mythdaë, très concentré malgré la terrible épreuve des adieux à leur ami, étudiait avec soins un sort. Quant au Grugach, il communiait avec sa tigresse, relation indispensable pour ressentir au plus profond de lui-même, le pouls de Dame Nature. Enfin, ils dinèrent quelques mets donnés par les autochtones, avant de plonger dans leurs couches respectives pour y passer la nuit.

Malgré un sommeil empreint de souvenirs de leur ami et du combat contre les drows, ils se réveillèrent aux premières lueurs de la matinée, leurs corps lavés des dernières blessures. Une fois un léger encas avalé, ils quittèrent la maison. Ils se dirigèrent au centre du village où Elanil les avait convié la veille pour une dernière rencontre avant leur départ. Elle leur expliqua la direction à prendre afin de rejoindre les bords de la mer de Lune. Là ils trouveraient une barque amarrée à un petit ponton en bois qui leur servirait à rejoindre un rocher à quelques miles de la côte. Elle trouva de la neige encore vierge de toute marque et avec un bâton en bois, dessina un plan sommaire pour édifier ses propos. Le dit rocher permettrait d'attacher leur embarcation, un poteau y avait été soigneusement planté à et effet. De là, ils leur faudrait nager pendant près de cent mètres vers l'Ouest avant de plonger dans la noirceur des eaux. Une plongée de près de vingt mètres avant de trouver le refuge sous-marin des Alu'Tel'Quess. Elle leur indiqua que la cité leur serait visible et ne la détailla volontairement pas, afin de leur laisser la surprise des lieux.

Après des remerciements et des adieux, les gardiens sylvestres laissèrent leurs compagnons puis partirent dans la direction indiquée, précédé par Floyr, venu leur guider une dernière fois. Le froid mordant les activa à presser le pas afin de se réchauffer, heureusement, le ciel d'un pâle bleu était vierge de tout nuage, permettant ainsi d'avoir un temps clair et dégagé. Ils traversèrent sans mal la forêt environnante avant de trouver un terrain herbeux légèrement vallonné, recouvert de neige. Quelques traces de lièvres ou autres perdrix se dessinaient sur l'immaculée poudreuse et d'un point plus élevé ils perçurent à l'horizon, l'étendue liquide surmontée au Nord-Est, des monts enneigés des montagnes Galènes. C'est en fin de matinée qu'ils arrivèrent sur les plages de la mer de Lune. Quelques pas plus tard, ils trouvèrent le ponton et la barque munie d'une paire de rame, le peu de brise laissait le lac d'un calme presque morbide...

écrit par: Yvhann Jeudi 04 Janvier 2018 à 15h55
Sa rêverie l’avait porté en des moments forts plaisants. Au jour où ses parents lui avait fait passé son rite de passage pour le clan rouge de leur clan. Yvhann c’était vu dépouillé de tout, nu et sans arme il avait dû passer trois lunes seul. Et la fois qu’il c’était lui-même offert cette même épreuve il y avait de cela une quinzaine d’année, encore trois lunes seul, sans arme et nu. Cette dernière l’avait marqué plus que la première car il avait rencontré un groupe de chasseur humains qui avait pénétrer dans une zone interdite aux humains. Le forestier les avait suivis durant plusieurs jours, épiant chacun de leurs mouvements et éloignant les proies désiré pour qu’ils quittent rapidement la Haute Forêt. Parmi eux se trouvait une femme très jolie mais enchainé et bâillonné, le Sy’Tel'Quessir c’était donné mission de la libérer et d’égarer le reste du groupe. Il avait réussi avec patience et stratège et le pire avait été de libérer la jeune humaine mais une fois fait sa mémoire avait commencé à lui jouer des tours. De vague souvenir floue lui laissait voir l’intérieur d’une grotte où y coulait un mince ruisseau naturel tapissé de mousse et de champignon qui illuminait d’une douce lumière, l’endroit presque féérique. Une nuit c’était passé et Yvhann ressentait dans sa rêverie un sentiment qu’il n’avait jamais encore connu, ainsi qu’un plaisir qui avait perduré plus longuement… Il se souvenait de ses yeux d’émeraude qui passait au saphir étoilé aussi claire et brillante que le soleil en un clignement de cils. Sa rêverie lui rappelait qu’il avait été charmé car c’était bel et bien la première fois qu’il faisait cette rêverie et qu’il se souvenait de ce moment avec la jeune humaine. Il entendait un murmure, une voix aussi douce qu’un ruissellement printanier, elle lui parlait de félicité, d’avenir emplie de bonheur, de joie et de liberté puis après un doux baisé, les yeux fermé de satisfaction il entendit un nom susurré à son oreille; Smylla. Sa rêverie prit fin et ses yeux s’ouvrirent pour apercevoir la petite cabane et Ozalee auprès de lui. Yvhann était hors de lui, lui qui croyait qu’il n’avait jamais eu de relation, qu’il n’avait jamais ressenti d’amour et de sentiment noble, venait de savoir qu’une Smylla l’avait autrefois ensorcelé d’un charme et avait disparu lui laissant sa mémoire défaillante.

De suite, au même moment que l’étoile solaire pointait ses premiers rayons, le druide-rôdeur sortie faire sa piété à Sylvanus accompagné de la tigresse. Le moment de plénitude lui remit un sens à la rêverie qu’il venait de vivre. Un sourire rarissime s’affichait sur le rustre faciès du sauvageon et il se préparait pour le reste de la journée qu’ils allaient accomplir.

La séparation avec Ozalee lui fut pénible et en même temps un réconfort intérieur l’habitait. Floyr avait décidé de les suivre ou plutôt des guider encore une fois tel son habitude et le forestier en était que plus heureux le remerciant de sa gratitude en se laissant volé auprès du volatile avant d’entreprendre la traversé avec la barque. Le L’Y Aegisir avait bien pensé se rendre directement sur la petite île par la voie des airs mais un petit quelque chose en lui, lui ordonnait de redescendre auprès de son ami et sa confrère. Il regardait le paysage des alentours étudiant encore une fois la géographie local avant de de redescendre les deux pieds au sol.
Naturellement, il prit l’initiative de prendre les rames et de s’installer pour ramer. Il attendit que Ylinya s’installe et que Aël prenne place, goûtait l’eau, à savoir si elle était douce ou saumâtre et se dirigeait de bonne tire, vers l’île qui les attendaient. Durant la traversé il fouillait sa mémoire pour savoir en quel poisson il pourrait prendre forme. Il serait plus aisé pour lui et ainsi il pourrait sans doute prendre quelque effet personnel d’Aël pour éviter qu’ils soient trempés. Il se souvenait du moment qu’il avait pris forme de tigre que tout son matériel c’était transformé avec lui. Il avait trouvé très pratique et pouvait en faire profiter son ami. Avec un plaisir non dissimulé il en discutait avec le prêtre pour le préparer à l’éventualité et ainsi en avertir aussi Ylinya. La jeune fille semblait fortement attirée par la fraicheur des eaux et Yvhann se surprit à ressentir une certaine joie intérieure. Du nouveau s’opérait pour le grugach, des sentiments autrefois refoulé refaisait surface doucement, sa transformation avait commencé, un nouveau sentier s’ouvrait à lui et il l’empruntait sur de nouvelle bases.

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 13 Janvier 2018 à 20h48
La quiétude des dernières heures avait regonfler le moral de l'Ar'Tel'Quess, chassant par la même la lassitude due aux derniers jours que ce petit groupe d'émissaires de la Reine Amlaruil Fleur de Lune avaient traversé. Il fallait bien avouer que, jusqu'ici, rien n'avait été simple. Le prêtre de Corellon Larethian en avait lourd sur les épaules, mais un simple regard sur Yvhann et Ylinya suffit pour soulager son fardeau. Avec des être aussi exceptionnels, la Confrérie pouvait soulever des montagnes et l'héritier du clan  Aëryndra de Cormanthyr ne pouvait montrer la moindre faiblesse pour mériter de les côtoyer et encore plus pour assumer son rôle d'Armathor et de Seigneur. Quelle évolution idéologique chez l'elfe doré pour en arriver à cette pensée. Lui qui, il y avait à peine quelques lunes de cela, estimait que toutes les races étaient par définition inférieures à celle bénie de la Couronne d'Arvandor qu'était les elfes du soleil. Quelle erreur c'était ! Comme ses parents se fourvoyaient. Un jour, alors qu'il aurait réussi à redresser Mythdaë et lui donner une place respectable dans la région, il retournerait les voir et aurait une sérieuse discussion avec eux.

Sa rêverie lui avait remémoré tout cela. Il avait revécu ce jour où la Guetnorn de sa famille lui était apparue. Il avait ressenti la force de ses convictions de l'époque. Il savait maintenant pourquoi elle l'avait éloigné d'Evereska afin qu'il puisse suivre sa propre destinée et reprendre le flambeau pour redonner son prestige d'antan à sa famille. Un prestige qui restait encore assez flou pour lui. Il savait fort bien bien d'où il venait grâce aux récits que lui avait fait Alystraë. Mais, il ne percevrait probablement toute l'ampleur de ce qu'il lui restait encore à accomplir, qu'une fois qu'il aurait retrouvé la Tel'Kiira familiale. Tout cela était à nouveau bien frais dans son esprit, et ce nouveau jour était aussi un nouveau départ.

En ce petit matin, il avait fait ses prières et consulté son grimoire pour faire le plein de sortilège. La suite avait été un rapide breefing d' Elanil sur la façon de rejoindre le clan d'elfe aquatique dont il ignorait toujours le nom. Ce fut d'ailleurs l'une des premières questions qu'il posa à la dirigeante d'Arbrelfique. Car pour qu'il puisse remplir au mieux son rôle d'ambassadeur, il lui fallait en apprendre d'avantage sur les us et coutumes de la tribu où il avait l'intention de s'aventurer. En connaître le nom était la première chose, il fallait aussi connaître le nom et si possible la personnalité de ceux avec qui il serait amené à négocier. Qui était le Seigneur de cette tribu et comment était-il ? Etait-il marié, et avec qui ? Serait-elle un atout éventuel, ou un obstacle à contourner ? Qui était son second ? Le capitaine de leur garde qui serait probablement le premier avec qui ils auraient à faire. Bref, il avait énormément de questions pour préparer au mieux ce qui allait suivre et donner le maximum de chance à leur entreprise. Il gardait également en arrière pensée, qu'il lui faudrait tenter de convaincre quelques volontaires éventuels à venir les rejoindre pour la défense de la Cité Blanche. Et ça ne serait pas une mince affaire, même si cela restait secondaire par rapport à l'importance de trouver des alliés à la cause elfique pour la reprise du Cormanthor.
Les elfes d'Arbrelfique vivaient une bataille perpétuelle pour leur survie face aux drows. Les convaincre de l'importance de faire allié avec les forces fidèles à la Reine pour reconquérir la forêt et renvoyer les elfes noirs dans les profondeurs d'Outre-terre avait été relativement simple. Mais pour les Alu'Tel'Quess, il en serait probablement très différemment. Il était peu probable que les Drows aient la même influence sous les eaux que sur terre. Il était donc important pour le théurge mystique de connaître également la situation politico-économico-militaire de cette communauté. S'il y avait quelque chose qu'ils pouvaient faire pour apporter un soutien bienvenu à cette société, il fallait mieux le connaître.

S'il dispensa bien volontiers Yvhann de ces explications, il demanda à la A-Alu'Tel'Quess de rester avec lui. Aël'Telàwërith n'avait pas perdu de vue qu'elle serait, pour l'heure, le seul et unique véritable atout sur lequel il pouvait compter. Il était donc important qu'elle soit, tout autant que lui, au fait de tous ces éclaircissements. Les renseignements acquis, il était grand temps de prendre le large. Non sans avoir au préalable remercié encore fois Elanil et en lui promettant de rapporter la barque et de repasser la voir avant de prendre le chemin du retour.

Arrivée à l’embarcadère, Aël'Telàwërith prit place dans la barque laissant bien volontiers les rames au grugach. Il prit place face à Ylinya, car tous les deux avaient beaucoup à discuter.


- Je crois qu'il est temps d'accorder nos luths pour la suite. Mais avant ça, je voulais savoir si tu avais réfléchi à ce dont nous avions parlé sur l'Assemptua ? Nous allons nous rendre au sein de cette communauté pour tenter de les rallier à la cause elfique et aux projets de reconquête du Cormanthor par les forces elfique sous la bannière de la Reine. Je ne perds pas de vue, qu'il s'agit là de notre mission première. Mais comme je t'en avais parlé, j'espère également pouvoir recruter des volontaires pour Mythdaë. Je ne peux t'en dire d'avantage pour le moment, mais il est capital que ma cité ne tombe pas entre de mauvaises mains. Yvhann et moi l'avons déjà reprise aux Drows et la question n'est pas de savoir s'ils vont tenter de la reprendre, mais quand ? Nous sommes actuellement extrêmement vulnérables. Les défenses de Mythdaë se résument à une poignée d'âmes valeureuses, mais en trop faible nombre. En outre, les fonds marins sont sans défenses. C'est d'ailleurs grâce à ça que nous avons réussi à chasser les elfes noirs. Il est donc indispensable de pouvoir combler ce manque. Si nous parvenions à décider quelques elfes aquatiques de venir y vivre, ils seraient un atout important pour toute la communauté de Mythdaë et donc de la Confrérie, mais pas seulement. C'est également pour cela que je t'ai proposer de devenir celle qui serait le trait d'union entre ces éventuels volontaires et les terriens. Qui d'autre que toi pourrait tenir se rôle ? En outre tu es la seule en qui j'ai une totale confiance pour ce rôle.

Aël'Telàwërith marqua une pause avant de poursuivre. Il tentait de trouver les mots justes, car il ne voulait pas que la demie-elfe croit qu'il voulait se servir d'elle ou qu'il tenait à profiter de quelques manières que ce soit. Il était très important pour lui que si, Ylinya décidait de rejoindre les rangs de Mythdaë, elle le fasse d'une part en toute connaissance de cause et surtout qu'elle le fasse librement. Tout comme Yvhann l'avait fait spontanément. Machinalement il caressa le bracelet en cheveux de drow que Ly'Aegisir des Gardiens errant lui avait offert la veille. Il ne pouvait plus transiger, et il devait la vérité à celui qui avait décidé de le suivre, mais aussi qu'il fasse bien comprendre à Ylinya toute l'importance qu'il y avait à protéger Mythdaë et cela allait bien au-delà d'un intérêt personnel.

- Yvhann, peux-tu arrêter de ramer ? Il faut que je vous dise quelque chose d’extrêmement important. Ylinya, tu dois également savoir, pour que tu puisses prendre ta décision en toute connaissance de cause. J'ai en vous deux une confiance aveugle et quoi qu'il arrive, je suis certain maintenant que vous saurez garder un secret. Un secret du genre qu'il est très important de bien garder.

Le théurge mystique lança un sort qui isolerait la barque du monde extérieur. Nul ne pourrait les entendre, si tenté que quelqu'un essayait par le truchement de la magie. Puis, il se tourna dos à l'eau pour voir à la fois Yvhann et Ylinya.

- Je dois vous parler de Mythdaë. Yvhann tu y a déjà été et tu pourras donc confirmer à Ylinya quelle aura de l'eau à volonté là-bas. Mais là, n'est pas le secret. Alors que tu étais retourné à Thüldae, ma tante Alystraë de la maison Aëryndra de Cormanthyr s'est révélée à moi. Alystraë est la Guetnorn qui veille sur ma famille et sur son héritage. Elle m'a raconté l'histoire de Mythdaë, qui n'a pas toujours portée ce nom. D'ailleurs, nous la connaissions sous le nom de l'Île des soupirs. Elle m'a emmenée dans une partie de la cité que nous n'avions pas découvert. Et qu'elle n'a pas été ma surprise. Il faut savoir que Mythdaë fait en fait partie d'un petit ensemble d'îles que l'on appelle l'Archipel du Crépuscule qui compte cinq petites îles. Il y a très longtemps de cela, puisque ça remonte à l'an 236 selon le calendrier des Vaux, un haut-prêtre de Labelas Enoreth a trouvé, on ne sait comment, l'île sur laquelle a été bâtie Mythdaë. Il s'appelait Ilmeasth Orodet. Ilmeasth a découvert dans les profondeurs de l'île une immense bibliothèque. Il rendit compte de sa découverte aux instances de Myth-Drannor et une équipe fut dépêchée pour tenter de faire l'inventaire des ouvrages trouvés et leur nature. Un travail colossal, il fallu bâtir une chapelle pour abriter les érudits qui travaillaient à cette tâche. Bientôt trop petite, on y bâtie un temple : Iilor Thro'ess – La place du Savoir. Pour vous dire l'importance des ouvrages entreposés dans son sol. Ce lieu continua de s'enrichir, car l'on y importait toujours plus d'ouvrages originaux et des copies. Il y avait suffisamment de place pour cela. Pour expliquer l'importance du secret que vous devrez garder, remontons en 694 CV. Le devin Darcassan prédit la chute de Myth-Drannor. Peu furent mis dans la confidence, mais conscient qu'il fallait protéger le savoir détenu par les elfes du Cormanthor, Ilmeasth Orodet fut de ceux-là. On renforça alors les défenses d'Iilor Thro'ess qui prit la configuration que l'on connaît actuellement. On bâti également un portail reliant Eaerlann avec l'île, celui que l'on connaît et qui nous a jouer des tours. C'est aussi à cette époque que le Haut-Prêtre se lança dans l'étude d'un sombre livre portant sur Moander. Un Mal inconnu le rongea et rien ne put le sauver. Il périt avant la chute de Myth-Drannor. Parmi les prétendant à sa succession, il y avait un dénommé Lyndhfinwë Aërindra. Oui l'époux d'Alystraë. Ce dernier s'était voué corps et âme à la cause après le décès de son épouse. Il était donc devenu le bras droit du Haut-Prêtre et son élection ne fut qu'une formalité.

Conscient que la dose d'information était relativement importante, il posa un regard interrogateur sur Yvhann. Le Ar'Tel'Quess se demandait s'il était toujours avec lui. Mais visiblement, le Grugach l'écoutait toujours. Il lui offrit un franc sourire.

- Ça va Yvhann, pas trop lourd a digérer tout ça ? Où j'en étais ? Ha oui, Lyndhfinwë Aërindra était donc devenu le nouveau Haut-Prêtre d' Iilor Thro'ess. A la fin de l'automne de l'année 711 CV, l'armée des ténèbres lança la Guerre des Larmes qui verrait la fin de Myth-Drannor. Le portail du temple Iilor Thro'ess fut ouvert et nombre de réfugier purent être sauvés en les envoyant vers Eaerlann. Pendant ce temps, les ouvrages les plus précieux furent descendus vers le bibliothèque originelle. Le 30 Utkar 713 CV, il était évident que tout était perdu. Myth-Drannor était assiégée et le flot des rescapés se tarissait. Lyndhfinwë et ceux qui étaient encore restés mirent en place un nombre impressionnant de défenses magiques et non-magique. Certaines n'ont toujours pas été levées à ce jour. A la fête de la Lune, le Haut-Prêtre prit une décision lourde de conséquence. Il rappella sa défunte épouse par-delà les limbes de la mort. Elle revint sous les traits d'une Guetnorn qui resta pour protéger les secrets elfiques enterrés sous Mythdaë. Ce qu'il advint de Lyndhfinwë et des secrets protégés par la Guetnorn s'est finalement perdu dans les méandres de l'histoire. Mais la Guetnorn était toujours là. Elle continuait à veiller sur ce trésor. Elle remonta jusqu'à moi, le dernier descendant de sa lignée et m'appela pour que je puisse assurer mon héritage et protégé à mon tour l'Île Blanche.

Cette fois-ci, les yeux dans le vague, le théurge mystique se tut. Il resta un moment comme absorbé par les eaux, avant de revenir à ces deux amis en s'éclaircissant la voix.

- Voilà, vous êtes maintenant détenteur d'un lourd secret et je sais pouvoir compter sur vous pour le garder précieusement. Imaginez ce qui pourrait advenir si ces connaissances tombaient entre de mauvaises mains. D'autant que comme je vous l'ai dis, Mythdaë ne serait absolument pas capable de résister à une attaque d'envergure si quelqu'un avait vent de ce secret et décidait de s'en emparer. C'est pourquoi Yvhann je suis particulièrement honoré que tu ais décidé de te joindre à nos efforts pour la Confrérie, mais aussi pour toute la nation elfe. Je suis extrêmement bien placé pour savoir de quoi tu es capable lorsque tu t'engages dans une voie, et je peux t'assurer que celle-ci est tout à fait noble. Lorsque je me suis allié aux Gardiens Sylvestres, j'avais deux objectifs. Et grâce à toi, je savais que je pouvais les atteindre avec l'aide de la Confrérie. Le premier était d'assurer la protection des savoirs immémoriaux que la bibliothèque contient. Et avec l'aide de la Confrérie s'assurer que ce savoir ne nuirait jamais à la nature qui est par essence le berceau du peuple elfe. En cela, je te serai éternellement redevable.

Aël'Telàwërith posa sa main droite sur son cœur et inclina légèrement la tête pour marquer toute solennité du moment. Puis, il porta son regard vers Ylinya.

- Ylinya, tu as prouvé ta valeur et ton sens du profond respect de la vie. Ce sont des valeurs nobles et je sais pouvoir te faire confiance. Je ne veux pas que tu puisses croire que je tente de profiter égoïstement de toi en te demandant de faire jouer ton héritage naturel pour tenter de rallier des elfes aquatiques à notre cause. Comme tu peux le voir maintenant, cela va bien au-delà de ma petite personne d'un éventuel désir individualiste ou d'une soif de pouvoir seigneurial égoïste et ridicule. Tu n'es pas obligée de me donner une réponse immédiatement, mais je voulais que tu puisses prendre ta décision en toute connaissance de cause. La bibliothèque est un secret, et nous ne connaîtrons pas les éventuels elfes aquatiques qui seraient potentiellement intéressés pour nous rejoindre. En outre, la Cité Blanche est incapable de se défendre seule face une attaque d'importance et avec ce portail défectueux, nous ne pourrons pas compter sur l'appui de Thüldae. Moins, il y a de gens au courant, moins il y a de risque de fuite ou de vente d'information. Il faudra donc tenter de les intéresser à la cause défendue par la noble Confrérie des Gardiens Sylvestres. Nombres des défenseurs de Mythdaë n'en savent pas plus et la défense de la nature est déjà une fin en soi. Il n'y a que les copistes qui sont partiellement mis dans la confidence et les hautes-autorités de Thüldae et de Mythdaë, bien entendu.

Les dés étaient maintenant jetés et la demie-elfe aquatique savait maintenant de quoi il en retournait. Elle aurait une décision importante à prendre, mais elle n'auraient pas l'impression que le descendant de la famille Aërindra tentait de placer ses billes lors d'une mission diplomatique de tout premier ordre. Elle savait maintenant toute l'importance qu'il y avait a pouvoir convaincre des Alu'Tel'Quess de venir à Mythdaë. Enfin, Aël'Telàwërith répondit à la question du Gardien Errant. Il fouilla dans son barda et en sorti son grimoire et un étui à parchemin.

- Si tu voulais bien me prendre ceci ? C'est ma vie de magicien que je place entre tes mains M'Ethar, mon grimoire et mes parchemins prend en grand soin. Ils pourraient bien nous être encore utile.

Le grimoire d'un mage n'avait pas de prix, si Yvhann le savait alors il savait aussi toute la confiance que lui faisait le Seigneur de Mythdaë.

hrp.gif Aël'Telàwërith lance antidétection

écrit par: Ylinya Jeudi 18 Janvier 2018 à 19h03
Si Ylinya prenait toujours le temps de prier son dieu, ses dévotions du jour avaient peut-être un peu plus de ferveur que d'habitude. Certes la jeune femme savait qu'elle allait pouvoir retrouver le réconfort de l'eau mais elle avait aussi conscience que les prochains jours allaient être important pour la communauté elfique. Beaucoup de choses allaient dépendre du résultat de cette rencontre. C'était une pression qu'elle aurait voulu ne pas avoir sur les épaules… La druide était encore jeune et inexpérimentée aux yeux de certains, ce qu'elle comprenait sans peine, et elle n'avait jamais vraiment eu la possibilité de nouer contact avec cette partie de sa famille. Elle ne savait pas trop comment elle allait être reçue. Bien, elle l'espérait…

La jeune femme renouvela ses remerciements à Elanil pour son hospitalité mais aussi l'aide qu'elle leur apportait. La séparation d'avec Ernst serait un peu adoucie par l'assurance qu'il ne resterait pas seul et que l'on veillerait sur lui. Elle passa d'ailleurs les dernières minutes avant leur départ avec lui, échangeant grattouilles contre léchouilles. La druide lui confia ses derniers ordres, ainsi que certaines affaires, avant qu'ils ne soient réunis… Il devait rester ici, à protéger la communauté, à être un bon chien. Elle enfouie son visage une dernière fois dans son pelage avant de rejoindre les siens et de se mettre en route.

La route ne lui parut pas trop longue. Plus elle se rapprochait de l'eau, plus son pas était léger et le poids constant qui lui alourdissait les épaules dès qu'elle s'en éloignait commença à disparaître. Dès qu'elle monta dans la barque, la druide enleva gants et bottes. Elle savait qu'elle aurait aussi à enlever sa cape mais elle attendrait le dernier moment. Même si elle supportait mieux que d'autres le froid, elle n'avait pas non plus envie d'attraper la mort. La jeune femme était plus que prête à plonger mais attendait patiemment que leur embarcation atteigne leur point de départ… Une main restant dans l'eau, elle put ainsi apporter toute son attention aux propos du Noble… Elle aussi avait voulu profiter de ces derniers moments pour pouvoir s'entretenir avec lui. Car si les Gardiens comptaient sur ses origines pour appuyer leur requête, elle était malheureusement plus humaine qu'elfe dans son éducation et elle ne voulait pas commettre d'impairs durant leurs prochaines négociations…

Toute son attention se porta sur le Noble… Elle savait certaines choses sur Mythdae mais elle ne comprenait que maintenant la part importante d'histoire elfique qu'Yvhann et lui avaient arraché aux griffes de drows. Elle réalisait aussi à quel point leur mission était réellement importante… Si tout ce savoir tombait entre de mauvaises mains, ce serait non seulement une tragédie mais une terrible catastrophe. Aël avait aussi pris de lourdes responsabilités sur ses épaules, il allait avoir besoin de toute l'aide qu'il pourrait trouver, ainsi que de puissants alliés. Qu’il n’hésite pas à leur expliquer ce que cachait la Cité Blanche était une preuve de ce qu’il voyait en eux et la jeune femme ne pouvait qu’en être touchée et honorée. D’autant plus qu’elle avait conscience que l’éducation même du Noble n’était pas forcément un atout quant à son ouverture aux autres, surtout s’ils n’étaient pas de la même lignée que lui… Main portée au coeur, elle ne put qu’incliner la tête avant de parler, la voix chargée d’émotion...


-La confiance que tu places en moi m'honore et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas te décevoir.

Sa main se déplaça sur sa broche de la Confrérie, donnant ainsi à ses propos des allures de serment. Ylinya n’était peut-être ni la plus sage, ni la plus puissante de ses frères et sœurs Gardiens mais elle ne manquait pas de bonne volonté... Ce que leur confiait Aël n'était pas non plus sans conséquences pour son avenir personnel. La jeune femme avait déjà pris le temps de réfléchir à son avenir une fois leur mission terminée. La discussion qu'elle avait eu avec lui durant leur trajet en bateau lui était restée en tête et une fois qu'elle avait pu prendre un peu de repos, elle n'avait fait que s'imposer à son esprit. Un projet était en train de se dessiner et les récentes révélations du Noble ne faisaient que renforcer sa détermination à mettre ce projet en œuvre. Elle ne devait pas être la première à penser à cela mais elle avait peu d'exemples à suivre…

-J’ai effectivement pris le temps de réfléchir à ce dont nous avions parlé… Ce que tu viens de nous révéler ne fait que renforcer mon désir de t’épauler. Ce sera un honneur de pouvoir servir de lien entre la communauté aquatique et la Cité Blanche. Et si tu me le permets, cela me permettra aussi de mettre en place ce que je qualifierai de caern aquatique car la nature aquatique est malheureusement parfois trop négligée par rapport à sa sœur terrestre…

Il y avait effectivement tout un monde, une faune, une flore, un écosystème typiquement aquatique que les druides avaient parfois tendance non pas à véritablement négliger mais à oublier. Rare étaient ceux de sa vocation à avoir un rapport avec l’eau aussi fort qu’elle, et elle ne leur en voulait pas, mais elle se demandait si elle ne se devait pas de changer un peu les choses… Ce que lui proposait Aël était donc une occasion en or sur bien des points…

Mais ils n’y étaient pas encore. Ils devaient encore trouver la communauté d’elfes aquatiques et parvenir à se faire accepter d’eux. Ce qui ne serait pas forcément une mince affaire, leurs préoccupations n’étant pas toujours les mêmes que pour ceux devant résider à la surface. Elle n’avait jamais entendu parler de drows venant envahir les fonds marins mais elle les voyait mal à s’arrêter à un tel détail dans leur soif de domination. Il lui tardait donc d’avancer et de voir ce qui les attendait. Et si Yvhann comptait prendre une forme animale, Ylinya n’en ferait pas de même. Non seulement elle était naturellement adaptée à ce milieu, contrairement à ses camarades, mais elle aimait bien trop nager pour ne pas pleinement en profiter même si cela reviendrait à quelques gênes par rapport à ses affaires...

écrit par: Nirannor Mercredi 24 Janvier 2018 à 06h25
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