Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Se souvenir n'est pas un délit, Notre histoire reste notre histoire
écrit le : Lundi 02 Novembre 2009 à 17h44 par Belgos Dalaèl
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Maître de la Confrérie
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ientôt, dans chaque commune de France, les commémorations célébrants la fin de la Première Guerre Mondiale se dérouleront devant les monuments aux morts.

Après plus de quatre années de combats et plus de huit millions de morts, dont la plus grande part en Allemagne,
en Russie, en France et en Autriche-Hongrie, le lundi 11 novembre 1918 à 5 heures du matin l'armistice qui mettait un terme à la Grande Guerre était signé et les canons et les fusils se taisaient six heures plus tard, à 11 heures exactement. Sur les champs de bataille sanglants de l'Europe trompettes et clairons annonçaient le cessez-le-feu aux soldats épuisés.

Oui, 65 millions d’hommes mobilisés. 8 millions et demi de morts. 21 millions de blessés, 4 millions de veuves, 8 millions d’orphelins. Voilà ce que fut le bilan de cette guerre.

Aujourd’hui, nous parlons de Devoir de Mémoire, un crédo qui sonne comme une injonction morale aux générations actuelles et futures. Ce n'est pas le cas.

Alors que les derniers témoins de cette époque dès deux côté du Rhin ne sont plus. Lazare Ponticelli s’en est allé, tout comme Erich Kästner, tentons de ne pas oublier Et à la veille de ce 11 novembre alors que 91 ans plus tôt,

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Et à la veille de ce 11 novembre alors que 91 ans plus tôt, Lazare PONTICELLI, né italien, doyen des Légionnaires, il se souvenait de ce jour alors que son « bataillon se préparait à monter à l’attaque, on a appris la signature de l’armistice. Fallait voir ça ! C’était incroyable ! On s’est embrassés, Italiens et Autrichiens ensemble. Nous étions fous de joie ! »

A chaque fois que la question lui était posée, il s’y revoyait et souriait en silence.


Le soldat Werner Beumelburg rend compte de la fin des combats du côté allemand

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"Dans la matinée, l'ordre arrive aux troupes de suspendre les hostilités sur tout le front à partir de midi.
Les mitrailleuses crépitent encore ça et là. Des obus passent en sifflant, dans les deux sens et éclatent en dégageant de petits nuages ronds de fumée grise. Des maisons brûlent. Les explosions d'obus de gros calibre montent des parcs et des jardins, droites comme des cierges. Des aviateurs tiennent l'air. Les fils blancs et ténus de leurs balles traçantes se croisent.

Vers midi le combat diminue visiblement d'intensité.Il faiblit lentement et avec hésitation. Par moments il s'arrête déjà entièrement pour quelques secondes. La guerre râle et respire difficilement. Puis des crépitements aux tons grêles éclatent à nouveau. Peut-être est-ce une mitrailleuse qui tire sa dernière bande dans le bleu du ciel.

Encore un obus.

Deux avions se suivent. Le petit Spad monoplace pique vers ses lignes en décrivant une courbe rapide. Le Fokker se cabre, monte presque verticalement, se retourne sur la queue et repart vers l'arrière.

Tout à coup c'est un silence de mort.

Lentement les fantassins sortent de leurs trous. En face d'eux, à cent mètres, les sentinelles ennemies sont debout, baïonnette au canon. Les casques plats des Anglais et les casques ronds des Français sont nettement reconnaissables. On se voit pour la première fois depuis quatre ans sans se tirer les uns sur les autres.
Le silence persiste
.
Cinq minutes, dix minutes, une demi-heure.

Les compagnies, poignées d'hommes, se rassemblent et se dirigent vers les cantonnements qui leur ont été assignés.
Des sentinelles restent en arrière. C'est vrai - ce n'est pas un rêve - ce n'est pas un cauchemar - tout est passé. La guerre est finie. On ne tire plus. Il n'y a plus de balle, ni d'éclat d'obus. Les listes de pertes sont closes.

On reverra ses foyers.

Au plus profond des coeurs jaillit une émotion sourde, une hésitation violente entre l'allégresse et la douleur atroce.
Ô terre natale ! Ô patrie !"


C’EST SUR LE PASSÉ QUE L’AVENIR SE CONSTRUIT....



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Lundi 09 Novembre 2009 à 20h58 par Kebur
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Frère-Aigle
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'est la main sur le coeur face au drapeau flottant aujourd'hui dans le vent de la paix que je salue ces morts et leur rend hommage.

Souvenons-nous, ne les oublions pas : ces hommes sont morts dans notre passé pour nous permettre de vivre ce futur d'alors qu'est notre présent. Sans ces courageux pour servir leur patrie, il est probable que rien de ce que nous connaissons aujourd'hui n'existât.

Ils furent là pour nous. Soyons là pour eux.



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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