Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> 17 de Kythorn 1383, Port [Feihong & Zacsiah]
écrit le : Mercredi 09 Octobre 2019 à 18h10 par Phineas
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Oeil de l'Ombre
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Skäppin

Ingrid seule semblait encore agir parmi les non-militaires qui l'entouraient. Du reste, quelle équipée. Des Pourpres, des orques en arrière-garde et une bretteuse qui semblait mettre le devoir en tant que prime intérêt.

Comme depuis le début la situation ici était bloquée. La phalange des Pourpres, soutenue en force par les puissants marins orientaux était une muraille inexpugnable de deux mètres de large. Parfois quelques coups passaient mais globalement chaque pas laissé à l'ennemi était immédiatement reconquis, quoique l'endurance semblait commencer à leur manquer.

Lysandra elle, semblait encore fraîche, et n'aurait certainement pas eu à pâlir lors d'un duel contre l'ami capitaine de la changeline. Du moins c'est ce qu'elle pensa au début. Elle opérait cependant des tactiques plus traditionnelles, plus militaires, moins chaotiques peut-être que le marin. Mais en personne habituée aux manoeuvres dextres, Skäppin constata vite des failles dans sa pratique. Des gestes trop rapides quand ils auraient du être plus lent - une erreur commune -, des gestes trop prévisibles, des feintes qui ne se coulaient pas suffisamment dans l'ensemble pour être absolument imprévisible. Le devoir guidait Lysandra et semblait la rendre forte... Mais elle manquait d'entrainement. C'était certain.

Et ses constatations fut assurer lorsque la bretteuse se pris un coup de matraque de l'un des pantins de bois, qui l'obligea à reculer, du sang coulant abondement de son arcade et l'aveuglant partiellement... Si la changeline souhaitait agir, c'était le moment.



Tous

Quoiqu'il se passait là bas, enfin, les forces du Cormyr, enfin, semblait décidés à les régler.

Tout les lanceurs de sorts profanes en présence ressentir une perturbation, quelque part dans la ville, comme si une masse de magie conséquente venait de tomber en poussière et l'instant d'après une dizaine de mages en robes renforcées pourpre et noire apparurent sur le port dans un éclat que chacun pouvait interpréter comme les effets lumineux d'un sort de téléportation. A leur tête une mage portant une robe orné d'or fixait le navire. Le groupe étant apparu à côté du noble jusqu'ici en charge, ceux qui était suffisamment proche entendirent.


- Officier, au rapport.

Rapidement Chardon expliqua la situation, alors que la magicienne se contentait d'un hochement de tête. L'officier commença à demander ce qui avait pris autant de temps alors qu'un second groupe de mage apparaissait derrière la foule.

Avec une efficacité terrifiante, ils déployèrent une vague de sortilèges d'envoûtements qui, pendant quelques instants fit agir les citoyens comme des automates, ceux ci se rangeant, enfin, correctement sur les côté de la rue, laissant passer les Dragons.

Ces derniers, enfin libérés de la foule se ruèrent en formation vers leurs camarades tout en abattant les quelques pantins qui, de l'eau, avaient réussis à prendre pas sur le quai.

Les ordres fusèrent et les échanges entre les commandants furent efficaces et rapides, fruits d'une longue coopération entre les arcanistes et l'armée de lame. Comme les autres sur le pontons, Ingrid fut écartés par les Pourpres.

La magicienne en chef incanta...

Et un instant plus tard elle avait disparu alors que des explosions soniques localisées à l'intérieur même des rangs des pantins adverses les réduisaient en sciure. La mage réapparut à l'entrée du navire. S'était elle téléportée, ou autre chose ?


- Commandant, j'ai besoin d'une troupe de choc.

Malgré sa capacité de destruction qui semblait illimitée, elle demanda aux Pourpres de charger. Et ils s’exécutèrent. Cette fois frais et dispos, équipées des armes appropriés, renforcées de façon adéquates par les mages, l'infanterie lourde du Cormyr fondit comme une lance à l'intérieur du navire. Pendant quelques minutes on entendant que le bruit sourd de bois que l'on fait éclater. Puis les mages entrèrent, et une nouvelle vague de chocs se fit entendre avant que la magie qui régnait dans la cale, et qui vibrait au bord des sens de chaque pratiquant de l'Art et du Pouvoir dans les environs ne s'éteigne, définitivement.

Le commandant en chef des Pourpres prit alors la parole, sa voix lourde et puissante s'adressant à l'ensemble des forces en présence.


- Maintenant, quelqu'un va devoir répondre de cet assaut. J'interdis à l'ensemble des témoins de disparaître. Lieutenants, soyez aimables, mais veillez à garder l'ensemble de l'équipage sous surveillance.

La bataille était terminée... Quelle conséquence aurait elle ?


 
 
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écrit le : Samedi 12 Octobre 2019 à 20h46 par Virgile
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Pour quelle raison Skäppin voulait-elle éliminer Lysandra ? Elle l'avait probablement déjà oublié. Ce n'était certainement pas la vague promesse de Léonid d'un récompense si Nova réussissait à dénouer l'alliance entre son père et la Marquise.
Peut être était-ce tout simplement la frustration de se rendre compte qu'a Suzail, contrairement aux petites ville qu'elle avait pour habitude de manipuler, elle n'était personne.
Léonid, La Pie, et même Sylcraes à sa manière, aucun d'entre eux n'avait pris la mesure de la changeline, de ses ambitions, et de la haute idée qu'elle se faisait d'elle-même. Elle rongeait son frein depuis son arrivée, et quelqu'un allait payer.

Alors que Lysandra faisait jeu égal avec les ennemis, Ingrid souhaitait presque la voir gagner du terrain. Il lui parraissait plus aisé d'agir à l'interrieur du navire, pour la piéger dans une pièce infesté d'ennemis ou la poignarder dans un moment de faiblesse.
Mais, au fil des passes d'armes, la roublarde du se résigner : Ils ne franchiraient jamais le pont. C'est pourquoi elle du retenir un cri de joie quand sa proie subit un assaut particulièrement violent d'un patin. Interrieurement, Skappin jubilait. Elle aurait voulu, à ce moment là, être en tête à tête avec Lysandra. Pour pouvoir l'achever elle-même, lui soutirer quelques informations aussi, mais surtout lui cracher sa haine irraisonnée au visage.

Mais, vu de l'exterrieur, Ingrid resta impassible, comme sidérée par l'avalanche d'actions qui se déroulaient autour d'elle. Ce n'est qu'une fois que la protégée de la marquise fut à terre qu'elle sembla reprendre ses esprit.
Profitant d'un vague relâchement des troupes ennemies, elle s'approcha du corps et le tira vers elle comme pour l'éloigner d'autres coups à venir. Il était trop tard pour l'aider en quoi que ce soit, mais Skappin fit mine de lui prodiguer quelques soins, en réalité pour s'assurer qu'elle était bel et bien morte.


¤ Parfait. Mais pour l'usurper.. il faut faire disparaître le corps ¤

La situation était tendue. Les pantins pouvaient encore gagner du terrain et s'en prendre à Ingrid.
Il n'était pas question ramener le corps sur le quai. Il ne restait qu'une issue : la mettre à l'eau. Alors que l'idée venait de germer dans l'esprit de la roublarde, les mages tant attendus arrivèrent enfin. Profitant des bousculades et des mouvements de va et vient qui suivirent, feignant la chute, elle se jeta à l'eau avec le cadavre.


Quelques secondes plus tard, elle réapparut, seule. Sans ce soucier davantage du corps, elle nagea en direction du bord, et remonta tant bien que mal sur le quai. La différence d'ambiance avec le quart d'heure qui avait précédé était flagrante. La situation paraissait apaisée. Les mages avaient été plus qu'efficace, et le chaos était presque maîtrisé, tout comme la source de magie à l'intérieur du navire.

Skappin hésitait sur la suite à donner à cet événement. Devait-elle revenir à la charge, se montrer, gesticuler dans le but de se faire remarquer, et peut être gagner une entrée quelque part ? Ou au contraire faire profil bas, et en profiter pour aller fouiner du côté de chez Lysandra avant que la nouvelle de sa mort ne se répande..

Une petite poche de chaos restait cependant active, et traversait le quai.


Ingrid Sanvala
- Saloperie. Qu'est-ce que ça pèse quand c'est mouillé ! pesta Ingrid en essorant ses manches mouillées.
..Pas possible...Passé l'age de ces conneries..

..Manquerai plus que j’attrape la crève.

Laissant une traînée d'eau derrière elle, elle s'arrêtait régulièrement pour tenter d'essorer diverses partie de ses habits, tout en grommelant. Peu a son avantage avec ses cheveux et vêtements plaqués, la mauvaise humeur en bandoulière, Ingrid n'invitait pas à la sympathie.
Le dénommé Chardon eu le malheur de regarder dans sa direction, elle lui jeta un regard noir. Visiblement, elle le tenait responsable de sa situation.


- De rien, lança-t-elle tout en poursuivant son chemin.


--------------------
Ingrid ne semblait pas aimable, ni avenante. Mais peu importe, elle ne comptait pas sur ces atouts pour se faire respecter.


hrp.gif Ingrid se dirige vers l'endroit où elle à caché son sac.
Elle répondra si on la sollicite, mais je cherche pas à faire la conversarion.



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écrit le : Samedi 16 Novembre 2019 à 16h56 par Phineas
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Dans le chaos ambiant, civils observateurs ou participants se dispersèrent sans bruit. Feihong réapparu bientôt et fut congratulé par ses pairs natifs, sûr désormais d'avoir la reconnaissance de ceux ci. Comme d'ailleurs de Chardon, qui quoique le laissant vite de côté pour rendre un compte-difficile à sa supérieur hiérarchique, ne manqua de le remercier pour son aide.

Ingrid s'en allait, dans une sorte d'attitude altruiste et gratuite. Cela étant, la changeline put manquer de constater qu'elle avait été repérée : alors qu'elle s'éloignait, elle capta le regard de ce qui était sans doute un sous-officier des Dragons sur elle, qui ensuite dit quelque chose à l'oreille de son supérieur. Nul doute que cette occurrence de la métamorphe en avait marqué quelques uns.

Zaxiah se retrouvait encore une fois dans une situation étrange. Après avoir haranguée une foule au chaos, sans vraiment le vouloir peut-être, ce que n'avait pas manqué de repérer les officiers, elle n'avait guère été plus qu'une observatrice. Eut égard pour son rang, bien entendu, elle ne ferait pas l'objet d'un questionnement plus avant. D'autant plus qu'elle entendit une discussion entre deux chevaliers un peu plus loin. Le rôle de la jeune Grimaldius dans l'arrestation d'un meurtrier pyromane était connu de quelques Pourpres, et le quadruple assassinat dans sa demeure, elle le compris plus tard dans la journée, commençait à tourner en sa faveur : les militaires pouvaient être suspicieux, la foule elle commençait à la voir comme une héroïne romantique et harcelée par la destinée.

Mi'im quant à lui avait eu la chance de tout voir des hauteurs ce qui lui avait permis de mettre en lumière des symboles et des personnes potentiellement intéressantes. Quoique n'étant pas assez proche pour entendre la teneur des conversations qui suivirent, il ne manqua pas de noter les visages importants, mais aussi la présence du draconien vu plutôt, la concorde disciplinée des mages et des chevaliers pourpres, ainsi que la capacité de la milice civile à faire revenir l'ordre en ville une fois l'évènement passé.



Plus tard...

Un observateur extérieur, un simple citadin par exemple, l'assaut sur les quais resterait sans nul doute le paroxysme de la journée. Et il n'aurait certes pas eu tort. Le plus évident fut l'impact de la gestion peu reluisante et les morts qui s'en était suivi. Si les suzailiotes étaient fiers de leur armée et respectaient (autant que craignaient) leurs mages, il ne manqua pas ce jour là de voix plus ou moins avinée pour donner son avis : les mages, malgré tout leurs pouvoirs étaient arrivés trop tard ! Pourquoi la flotte n'avait pas vu venir le danger d'un si gros navire ? Et les Pourpres, incapables de gérer la foule !
Si tout cela n'était pas tout à fait faut, un peu de relativisation, et une meilleur analyse, permettait de jeter un regard considérablement différent sur les choses.

Le vaisseau d'abord ne demandait pas jusqu'ici de grande surveillance. Le
Xiàolóng était le seul et unique bâtiment de ce tonnage naviguant sur la Mer Intérieur, et il suffisait de passer quelques minutes avec un marin expérimenté ce jour là pour savoir qu'il n'avait jamais posé le moindre problème. Si il était sut que l'immense comptoir flottant de manquait pas de guerriers talentueux à son bord, il n'était pas équipé pour la guerre et jusqu'ici n'était que la florissante tête de pont d'un commerce oriental qui s'étendait à l'ouest. Le seul conflit ouvert qu'entretenait son capitaine était avec une frange réduite des pirates, qui refusait, à l'inverse de leurs collègues, le commerce rentable auquel se livrait les shous qui n'étaient pas soumis aux règles des occidentaux. Par ailleurs, le vaisseau étant le seul à battre pavillon impérial de ce côté des steppes, il n'était décidément pas jusqu'ici un navire à craindre. Enfin, si ce n'était pas si fréquent, ce n'était pas la première fois qu'il faisait escale à Suzail, sans autre anicroche.

Concernant la gestion de la foule, il devint vite évident que l'apparente mauvaise gestion de foule n'était qu'une illusion. En vérité, l'état major semblait plus enclin à diriger le chaos dans ces situations, plutôt que de le réprimer rapidement. Et il fallait l'admettre, si les Pourpres et la milice avait gérer la chose avec plus de violence, il y aurait probablement eu plus de mort, alors que de ce côté là il n'y eut ce jour là qu'à déplorer quelques blessés liés à des chutes et aux bousculades.

Pour les mages, cependant, c'était une autre histoire. La lenteur qu'ils avaient mis à agir, alors qu'ils avaient prouvés leur capacités à se téléporter sur place était des plus troublantes. De nombreuses théories commencèrent à s'échafauder, jusqu'à ce qu'une rumeur plus claire que les autres ne parviennent à franchir les murailles du secret. L'Académie et la Tour du Mage, où se trouvaient alors la majorité des forces magiques de la ville, avait été bouclée pendant prêt d'une demie-heure sans que l'on est encore l'explication d'une telle chose. Mais le fait que l'on puisse enfermer, ne serait que pendant ce temps, autant de mage, avait quelque chose de particulièrement inquiétant. D'autant plus que à deux exceptions prêt les membres du Conseil non plus n'avait pas été présent, alors même qu'ils ne se trouvait certainement pas tous, eux, dans les lieux.

Et bien sûr, il restait toute la question du "pourquoi". Si les hommes du bao eux même n'avait apparemment pas été coupables, les automates eux étaient sans guère de doute une merveille de l'enchantement impérial. Et bien que l'on assura vite dans les auberges et taverne que la Cour Céleste assurait de n'être pour rien dans cette affaire, et s'excusait (certains disait même avoir entendu dire que le Fils du Ciel lui même viendrait présenter ses excuses au Roi), cela ne donnait pas le coupable. Qui paierait pour tous ces morts ?

Des morts d'ailleurs qu'il allait falloir récupérer... dès l'après-midi, on déplaça le bao au nord, pour l'amarré dans le port militaire de la Citadelle pourpre. Toute une partie du port cependant était bouclé pendant qu'on nettoyait la baie, cherchait des survivants et remontait les corps des malheureux...

Enfin, il y avait sans nul doute une dernière chose à prendre en compte. Si les suzailiotes connaissaient de nom les lointains shous, ils étaient pour la plupart quasi-légendaires. Et pour certains, de mystique, ils étaient directement passés à menace.


 
 
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