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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Tapis Volant le Magnifique > Masulk régale


écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 19 Janvier 2021 à 11h42
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.


Masulk régale - sa tombe est ouverte
Matinée du 2 Kythorn (VI) de l'année 1373 CV, Anauroch
Impliquant Ashura, Ghaz Arghur Gro-gzor, Metzli Arnesen, Sabetha et Virgile
Après une fouille approfondie de l'oasis, quelques fruits, puis l'invocation d'un gardinal, les compagnons finirent par découvrir, dégager, puis ouvrir la porte de la tombe, non sans avoir déjoué une glyphe de garde, et résolu une énigme à base des quatre éléments.



La porte s’était ouverte vers l’intérieur, et avait totalement disparu dans le mur une fois entièrement ouverte, sans autre aspérité ou mécanisme qui expliqua son fonctionnement. La gravure tout comme l'illusion étaient encore visibles.

Les compagnons voyaient un couloir, long de cinq enjambées et large d'une. Le sol était plat, lisse, et semblait-il taillé dans la pierre - bien que la région ne comporta probablement pas de ce type de roche. Les murs et plafond étaient de la même construction.

Un vent frais et humide sortit de la tombe et les envoûta immédiatement, doublé d'un mugissement ou geignement lointain, qui disparut rapidement. Virgile ne put se retenir de penser au chant rauque du vieux moine du temple perdu de Chult - si ce chant les avaient laissés lui et ses compagnons d'alors dans un état de sérénité béate, ici, c’était tout le contraire.

Après la fin du couloir, le plafond, le sol et les murs disparaissait. Un piédestal sculpté, comme un pupitre de marbre blanc à la face supérieure évasée, marquait la limite entre le couloir et la suite. De l'eau en débordait et se déversait sans que les compagnons ne puissent voir où.

Le sol du couloir était marqué, comme si un écoulement avait, fut un temps, pris cette direction pour sortir de la tombe. Il était sec à présent.

écrit par: Virgile Mardi 19 Janvier 2021 à 17h31
Virgile eu le plaisir de constater à son retour près du groupe que les essais des magiciennes avaient fonctionnés. Une embrasure de porte ornait désormais la paroi, et permettait l’accès à l’intérieur.
Aucun doute n’était permis, le couloir n’avait pas été construit avec la même technique que celle qui avait creusé les marches jusqu’à l’autel des offrandes. De là à espérer qu’il s’agisse du tombeau du désiré Masulk, il n’y avait qu’un pas.

La première partie de leur périple était terminée, ils avaient trouvé et ouvert le tombeau. Le moine imaginait que, tout comme lui, tous étaient pressé de voir si leur pénible traversée du désert en valait la peine. Mais, optimiste par nature, Virgile s’imaginait déjà sortir vivant des pièges qui les attendait. Et il anticipa leur sortie :


- De ce que j’ai pu voir près de l’autel, les offrandes sont renouvelées quotidiennement. Si la porte reste ouverte, il est presque certain qu’elle sera découverte à la nuit tombée par les autochtones. Est-ce qu’on s’aventure à l’intérieur en partant du principe qu’on sera reparti, avec ce que l’on cherche, avant la nuit tombée ? Si non, que fait-on ?
On peut s’astreindre à repartir quoi qu’il arrive avant la tombée de la nuit, et essayer à ce moment là de refermer l’entrée.
On peut également essayer de s'enfermer à l’intérieur, même si cela me semble imprudent, si tant est qu’on arrive à trouver comment actionner la porte.

Le moine laissa quelques instants aux autres pour qu’ils réfléchissent aux différentes manières d’aborder le problème, avant de rajouter :

- Je me suis demandé comment les autochtones verraient l’apparition de l’ouverture, et de ce qu’elle représenterai pour eux. Peut être pourrions nous disposer quelques offrandes ou artefacts à un endroit digne de dévotion, pour qu’ils voient d’un bon œil cette apparition. Tout du moins, qu’ils craignent de l’explorer. Le risque, c’est également de les offenser..

Virgile fouilla dans son sac, et en sortie sa torche éternelle, signifiant ainsi qu’il avait fini de parler et qu’il était prêt à y aller si son idée de préparer leur sortie ne faisant pas consensus.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 19 Janvier 2021 à 23h15
Contre toute attente, la tentative de Sabetha avait réussi et le tombeau semblait s'être ouvert. L'ensorceleuse n'aurait jamais pensé à user d'un procédé aussi simple, peut-être parce qu'elle agissait trop souvent précipitamment ou parce qu'elle se sentait obligée de prouver quelque chose en usant de sorts spectaculaires. Elle-même aurait été incapable de le dire, mais elle admirait de plus en plus les capacités de sa compagne.

¤ Bravo, Sabetha, ça a marché ! Tu as réussi ! ¤ lui dit-elle mentalement, folle d'enthousiasme.

Elle fit de grands gestes en direction de ses autres compagnons, mais elle constata bien vite qu'ils ne l'avaient pas attendue pour cheminer dans leur direction.

Metzli, impatiente et impulsive, avait envie de rentrer le plus rapidement possible au sein du mausolée. La voix et les paroles du sage Virgile l'incitèrent à réfléchir quelque peu. La précipitation était souvent l'ennemi du bien et la justesse des propos du moine toucha l'ensorceleuse qui approuva d'un murmure :


- Je pense en effet qu'il faut entrer et espérer que nous serons repartis avant que la nuit ne tombe… Nous devrons malheureusement aviser en fonction de ce que nous découvrirons à l'intérieur. Ressortir pour la nuit me semble être une bonne idée, mais ce sera peut-être difficile à estimer quand nous serons là-dessous… Pour éviter toute mauvaise surprise, on pourrait utiliser notre sort d'alarme : Ashura nous avait précisément conseillé de l'emporter à cet effet, une bien sage décision…

La compétence et la prévoyance de la jeune femme s'avéreraient probablement décisives pour la suite de l'entreprise et Metzli se dit qu'elle était décidément bien entourée.

Elle ajouta à l'intention de l'ensemble du groupe :


- Pour ce qui est des autels, je ne sais pas… Nous en savons trop peu sur ce culte et ses dévots, le mieux est peut-être de ne rien faire pour ne rien brusquer. Par contre, je ne refermerais pas l'ouverture derrière nous, quand bien même nous serions capables d'actionner convenablement un mécanisme : l'air doit être vicié depuis plusieurs siècles à l'intérieur, un courant d'air devrait nous permettre d'avancer plus sereinement… sans compter l'importance de pouvoir disposer d'une sortie aisément accessible et d'air frais si certains pièges actionnaient des gaz nocifs ou tentaient de nous noyer…

Tout en parlant, l'ensorceleuse énuméraient mentalement tous les dangers auxquels ils pourraient être confrontés. L'espace d'un instant, elle ressentit une inquiétude inhabituelle, avant de retrouver sa bonne humeur… et son envie d'aller de l'avant.

écrit par: Ashura Mercredi 20 Janvier 2021 à 14h14
Légèrement en retrait, Ashura laissa retomber ses bras alors qu’un raclement se faisait entendre, un son grumeleux qui provenait de la structure. La porte était bel et bien en train de s’ouvrir. Elle permettait l’accès au premier niveau du donjon, et il ne restait plus aux aventuriers qu’à périr par ses pièges ou se faire éventrer par ses créatures. La bretteuse était subjuguée devant l’obscurité du hall d’entrée, le souffle court. Elle eut un sourire et fit une révérence théâtrale en direction de la magicienne :

- Ah ! Tu peux être fière de toi, ‘Beth.

Ramassant son sac, sifflotant un air joyeux, elle se rapprocha en direction de l’ouverture béante. Elle écoutait chacun des membres du groupe, chacun disposait d’atouts et de défauts permettant de jouer de complémentarité. La bretteuse jeta un regard vers Virgile avec un scepticisme affichée puis hocha la tête pour appuyer l’analyse de Metzli. A son tour, elle fit deux pas vers le groupe et proclama :

- La porte peut se refermer à n’importe quel moment. Je serais plutôt d’avis de solidifier l’entrée, de la bloquer à renfort de poutres, plutôt que de la refermer… (elle se tapota le menton du bout du doigt et se tourna vers les deux érudites) Il faudrait peut-être que l’une d’entre vous s’occupe de faire un plan de la structure. Prendre des notes à mesure de l’exploration. La seconde gardera la baguette pour dévoiler les passages-secrets à portée de main ?

Elle marqua une pause, fit à nouveau quelques pas, tout en ajustant la sangle de son sac, désirant se faire la moins bruyante possible durant l’expédition à venir. Ce type d’environnement amplifiait les sons. Les années à Sundabar lui avaient au moins appris cela.

- Concernant les Asabis, il y a une chance pour qu’ils se retrouvent dans une situation similaire à la nôtre, et que dans le doute, ils décident de patienter, d’observer. Sortir de nuit, ou à l’approche de la nuit, c’est aussi le risque de tomber sur eux. Avec un peu de chance, nous n’aurons pas à nous justifier d’avoir vidé leur réservoir…

Elle se racla la gorge, prit une profonde inspiration et continua :

- Le reste n’est que supposition tant que nous n’aurons pas défini la prochaine porte. Procédons par étapes. Nous pouvons rencontrer tout et n’importe quoi dans cet environnement. Peu importe les conseils ou la préparation que nous avons reçus. Traçons une carte, même si cela s’avère inutile, certains de ces labyrinthes ont des murs amovibles. Je pense que nous devrions dès à présent définir un chef, une voix que nous devrons suivre sans ménagement. A l’intérieur, il sera facile de perdre la tête dès que quelque chose de trop surprenant nous bloquera la route.

Ashura parlait sans assurance particulière, comme on dépose un bagage que l’on traîne depuis longtemps. Elle attendait que ses coéquipiers prennent pleinement conscience de ces dernières notions. Elle avait pensé que, par miracle, ses réponses étaient les bonnes, mais à présent, elle craignait d’avancer vers un piège dont elle ignorait la nature et le moyen d’en sortir.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Jeudi 21 Janvier 2021 à 04h57
Le métis se figea, droit comme un chêne, observant sans enthousiasme l’ouverture du tombeau. Il émit un grognement approbatif puis se convint de rejoindre le groupe, l’envie de remuer se faisant impérieuse.

Tandis que la belle équipe était aussitôt repartie dans l’énumération d’une série de théories, ayant chacun trouvé de quoi alimenter l’âtre de son imagination, Ghaz Arghur garda ses distances avec eux et décida de plonger son regard au fond des ténèbres. Le barbare avait l’habitude de traiter avec l’inconnu, et jusqu’à ce jour, les obstacles de son passé l’avaient toujours mené à la victoire.

Il hésita un instant à prendre l’initiative en s’engouffrant sans plus attendre. Il était courageux, comme pouvaient le témoigner les ossements qui jonchaient nombre de champs de bataille, mais l’idée de mourir dans un mausolée, comme un mouton porté à l’autel, impuissant et sans avoir l’occasion de se défendre, glaça le sang dans ses veines. Une onde de colère et d’orgueil submergea rapidement sa peur.


hrp.gif Perception (vision dans le noir)

écrit par: Virgile Vendredi 22 Janvier 2021 à 10h59
Le moine avait pressenti que ses compagnons n’adhéreraient pas à ses propositions, c’est pourquoi il avait déjà pris position à l’entrée, muni de sa torche.

Il avait très souvent rencontré ce genre de situations où, placé devant des choix dont ils ne pouvaient pas déterminer l’issue, le commun des mortels préférait ne rien faire et s’en remettre au hasard sous prétexte d’ignorance. Il était probablement plus facile pour eux d’assumer un mauvais choix dans la mesure où ils avaient l’impression de n’avoir pas influencé les évènements.
Si Virgile se permettait d’anticiper et d’imaginer quelques coups à l’avance la suite des évènements, il était pourtant lui aussi incapable de déterminer si pasticher un autel les aiderai ou leur nuirait. Tout comme il n’était pas capable de savoir s’ils ressortiraient avant la nuit, ou si un groupe concurrent n’allait pas s’engouffrer à leur suite dès la mi-journée. Pour autant, il était parfaitement conscient que ne rien faire était un choix dont ils allaient subir les conséquences, et pas moins hasardeux qu’essayer de refermer la porte.

C’est pourquoi le vieil homme pouvait paraître joueur parfois. Il n’en était rien. Mais entre deux avenirs éventuels tout aussi imprévisibles dangereux, il préférait choisir choisir celui qui lui était le moins commun afin d’accroître son expérience. Et il n’avait jamais tenté de lancer un nouveau culte..
Mais l’exploration ne faisait que commencer, il aurait d’autres occasions de s’essayer à la sérendipité.


Après les vastes étendues de sable et de roches à perte de vue , le couloir qui courrait sous terre paraissait bien étroit. Et l’artefact qui avait permis à Virgile d’aiguiser sa vue ne lui semblait plus aussi utile. Par contre, la magie de l’objet pouvait aider les talents de roublarde d’Ashura à détecter les pièges. Il prit donc soin d’ôter les cristaux, et les remis à la jeune femme après les avoir rincé à l’eau claire et séchés. Désormais, il comptait sur son ouïe pour le prévenir des dangers.


Le temps que chacun prenne ses dispositions, et s’équipe d’une baguette ou d’un crayon, le moine chercha une craie dans son sac. Si le temps leur manquait, un marquage simple des parois remplacerait efficacement la carte..

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 22 Janvier 2021 à 12h10
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Les aventuriers tergiversaient, ce qui n’était en vrai pas très surprenant vu la situation. Les derniers préparatifs se faisaient, et le temps passait. Il était plutôt rassurant que rien ne leur soit encore tombé dessus.

Ghaz le premier, fit un pas dans l’entrée pour inspecter le fond du couloir. Une telle configuration, au bout d'un long couloir, revenait à observer par un trou de serrure. S'il pouvait s'attendre à ne pas voir grand chose, il fut surpris : il ne vit rien du tout.
Du moins, il ne vit aucun détail sinon une surface - sans doute un plafond, probablement incliné - irradiant une lumière pale et uniforme.
Il se baissa, et vit un peu plus de ce plafond lumineux.
Vu la courbe du plafond, que le demi pouvait à peine discerner, c’était derrière la fontaine, vers le bas, que la pièce semblait s’étendre ; une grande pièce qui plus est. En réalité, cela aurait été beaucoup plus étonnant de voir un escalier montant, étant donnée la position de l’entrée sur la colline.

Tout un chacun pouvait maintenant percevoir cette lumière diffuse, comme leurs yeux s’étaient habitués à la pénombre.

Le moine, aidée de sa torche éternelle, ne fit pas mieux que le demi-orque.

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 23 Janvier 2021 à 22h04
L'entrée de la grotte ne leur avait rien révélé de particulier, si ce n'était une fontaine et une étrange lumière diffuse. Metzli était impatiente de rentrer : elle était mue tant par sa curiosité que par la crainte de voir arriver trop rapidement d'autres acteurs sur le terrain.

Comme à son habitude, Ashura avait fait preuve d'un bon sens de l'organisation et ses suggestions pratiques semblaient pertinentes à l'ensorceleuse.


- Si cela convient à Sabetha, je me chargerai de la baguette... Mon sens de l'orientation et mes qualités de dessinatrice étant ce qu'elles sont, je pense qu'il vaut mieux lui confier la confection du plan.

Restait à trancher la suggestion de se choisir un chef. Metzli aurait pu revendiquer cette place : si lors de ses premières péripéties elle avait suivi presque aveuglément les conseils d'aventuriers expérimentés tels que Joinon, Télim ou Arzhaelig, elle était désormais devenue l'une d'entre eux. Quelques mois auparavant, elle avait d'ailleurs été contrainte de prendre la tête d'un groupe imposant à Leilon et elle ne s'en était pas trop mal tirée…

Elle n'en restait pas moins la plus jeune du groupe et pas forcément la plus compétente pour assurer cette fonction : son impulsivité et ses réactions émotionnelles lui avaient déjà joué de mauvais tours. Qui d'autre ? Elle cernait trop mal les taciturnes Ghaz et Virgile pour leur confier la direction des opérations. Restaient Sabetha et Ashura : chacune d'elle avait ses qualités propres et les compétences requises. Elle finit par proposer :


- En ce qui concerne le choix d'un chef, je tiens à conserver mon indépendance d'esprit et de décision. Nous ne sommes pas à l'armée et personne ne m'obligera à faire quelque chose que je trouverais inacceptable. Néanmoins, une sorte de coordinateur, de chef capable de nous rendre plus efficace dans notre progression, pourrait en effet nous être utile. Ashura, tu me sembles tout indiquée pour assurer cette fonction, si les autres n'y voient pas d'inconvénients…

Sabetha avait pour seul désavantage de devoir être occupée à établir la carte du mausolée, si elle acceptait la tâche. Ashura bénéficierait d'une meilleure vue d'ensemble de leur situation.

Restait à déterminer leur ordre de progression. La jeune ensorceleuses suggéra :


- Nous pourrions progresser dans le tombeau dans cet ordre : Ashura ; Ghaz ; moi-même ; Sabetha ; Virgile. Ashura devra ouvrir la voie, s'assurer que tout danger est écarté et donner d'éventuelles instructions à la colonne. Ghaz sera rapidement disponible pour l'aider en cas de problème. Je ne serai pas trop éloignée en cas de détection d'un passage dissimulé. Sabetha pourra prendre ses notes en sécurité. Virgile pourra scruter nos arrières

écrit par: Virgile Dimanche 24 Janvier 2021 à 16h07
Le moine fut surpris par la proposition de Metzli . Lui qui avait était éclaireur tout au long du voyage, et qui possédait sans doute la meilleure perception du groupe, trouvait étrange de se positionner en arrière du groupe.

¤ Qu’Ashura soit en premier me semble indispensable. Mais pourquoi le demi-orc en second ? Cela ne manque-t-il pas de discrétion ? Quant à des ennemis qui viendraient de l’arrière, sauf si on laisse des salles inexploré sur notre passage, cela me semble improbable. ¤

Virgile hésitait à proposer un autre ordre pour le groupe, mais se ravisa finalement. Ainsi positionné en queue du groupe, il pourrait se laisser distancer un peu afin de s’isoler du bruit et identifier des dangers à l’oreille. Au pire, il en profiterai pour dessiner sur les murs des indices pour leur retour.


- Cet ordre peut convenir, annonça le moine. Mais il ne faudra pas hésiter à me demander de passer à l’avant. Je porte les bottes d’elfes, cela ne protège pas des pièges, mais cela me permettrait d’explorer une zone sans alerter les ennemis qui peuvent s’y trouver. A moins qu’Ashura veuille les équiper ? Prenant déjà acte de son nouveau rôle dans l’équipe, Virgile fit un pas de côté pour dégager l’entrée et laisser passer les autres. Pour ce qui est du commandement provisoire, puisque nous ne savons pas ce qui nous attend, je trouve pertinent que ce soit la personne qui ouvre la marche qui donne les ordres en cas d’urgence. Là encore, selon la configuration du tombeau et des salles que nous allons explorer, il sera toujours temps de répartir les missions différemment.

Ce n’était pas tout d’avoir emporté des potions et des outils, il fallait être capable de les utiliser au bon moment. Le temps que les autres prennent leur décision et pénètrent dans le couloir, le vieil homme repassa mentalement l’inventaire de ce contenait son sac.

¤ Chausse-trappes ; Piège à loup ; Boule-Flash … ¤

écrit par: Ashura Lundi 25 Janvier 2021 à 22h51
La réaction de Metzli lui fit prendre conscience que l’expédition, après trois jours de périple, s’était très bien passé d’un quelconque système hiérarchique. L’idée avait été émise sans conséquence, par pure réflexe professionnel. En réponse, la caravanière des Marches d’Argent sourit faiblement, hocha du front et se sentie obligée de préciser sa pensée :

- Rien de militaire, rien susceptible de vous brider. Non, voyez plus cela comme une habitude de voyageur. (elle fit un geste désinvolte et poursuivit sur un ton égal) Chez les pisteurs, il est fréquent de laisser une voix obtenir le dernier mot, généralement un ainé. Sinon, les convois de caravaniers accuseraient d’énormes retards à cause des fréquents débats pour savoir quel itinéraire est le meilleur…

Elle remercia Virgile, lui demandant conseil pour utiliser les artefacts, puis reprit rapidement la conversation tout en arrangeant son équipement, des vérifications d’usage, les dernières commodités : une outre pleine, l’accessibilité des outils et qu’il n’y avait pas de caillou au fond de la botte.

- Les qualités d’un chef d’expédition – selon moi – doivent principalement mener à gérer les situations de panique. Rester vigilant, ne pas faire de bruit, à ne pas déclencher de piège, c’est usant. Mais une bonne planification passe par une gestion des risques accrue. Il faut sans cesse remettre en cause ses acquis. Il faut garder son sang-froid en adoptant une approche proactive, rigoureuse et flexible. L’intelligence, l’instinct et l’esprit d’analyse seront notre plus grande aide afin de nous maintenir en sécurité.

Elle recoiffa une mèche rebelle derrière son oreille, puis ses lèvres se plissèrent en un sourire confiant tout en enveloppant inconsciemment la garde de sa rapière.

- Quoi qu’il en soit, je ne sais s’il est de convenance d’envoyer son chef droit dans un mystérieux mausolée, en première ligne. Mais j’accepte la responsabilité, l’essentiel étant que vous gardiez toutes ces informations en tête avant de progresser. (elle émit une pause en balayant les aventuriers d’un regard) Bon sort ou mauvais sort, reprit-elle d’un air solennelle. Je promets de faire mon possible pour mener cette expédition à terme, de conserver l’intégrité de chacun de ses membres. Plusieurs petits groupes seront toujours plus faibles qu’un seul, coordonné et capable de travailler ensemble. Protégez toujours les membres les plus vulnérables.

En concluant, ses yeux dérivèrent sur le guerrier visiblement déjà prêt à descendre. Il était une source d’inquiétude. Difficile à cerner, avare de mots et peut-être de sentiments. La bretteuse avait déjà traité avec de telles énergumènes, il fallait rester polis, mais ferme. Celui-ci était un mur qui n’offrait que des prises hasardeuses. Par moment, on le sentait à l’écoute, deux minutes plus tard, il était fermé comme un coffre de plomb. Quelque chose de sauvage et d’indompté qui le rendait effrayant et incertain, surtout aux vus des exigences qu’Ashura entretenait au sujet de la discipline de groupe. Elle pensa qu’il devait apparaître terrifiant sur un champ de bataille, mais fort heureusement, le belliciste avait concédé à effectuer des tours de garde et s’était avéré un habile chasseur.

Elle lui adressa un regard appuyé, tous deux réunis autour de l'entrée. Elle essaya d'y puiser quelque chose de rassurant.

Résignée, elle prit le chemin qui lui était destiné. Ashura se rapprocha du seuil, le cœur battant avec excitation et nervosité. Elle hésita un instant, impressionnée, admirant la maçonnerie qui s’enfonçait dans les ténèbres. L’ensemble exhalait une odeur de moisissure et de poussière. Une perspective qui incitait plutôt à prendre le large. Elle était concentrée et elle aurait aimée ne pas avoir peur. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressentie ça. Elle s’était habituée à s’inquiéter, pour les caravanes marchandes, pour Sabetha et, plus récemment, pour trois autres aventuriers rencontrés au détour d’un repas, mais pas pour elle-même.


hrp.gif Bottes, lentilles + torche dans la main gauche. C'est parti !

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mardi 26 Janvier 2021 à 00h05
Le mercenaire ne disait rien, observant de ses yeux brulants, le visage sévère et indéchiffrable. Quand la caravanière s’arrêta de piailler, elle s’approcha de l’entrée et du guerrier au sang-mêlé. Elle portait une épée de ville, le genre de lame dotée d’une garde élégante visant à impressionner en soirée. Il doutait qu’elle se soit déjà fait charger par un colosse furax et déterminé. Mais la vie était une succession de nouvelles expériences.

Ghaz Arghur se planta devant elle, la hampe de sa lance posée sur le sol, et sourit cruellement :


- T’causes beaucoup… dit-il en faisant racler l’extrémité de sa lance sur le sol de pierre. Gloire et Honneur à celui qui prend les risques. J’te couvre, cheffe…

Le guerrier eut pu lui aussi formuler de nombreuses remarques, mais il se gardait d’en rien faire. Pourquoi livrer ses opinions à des gens dont l’existence lui était indifférent ? Leurs problèmes et leurs exigences, qu’il voulait ignorer, n’étaient pas les siens, et l’époque dans laquelle le hasard d’une copulation l’avait fait naître, ne lui plaisait guère. Il avait choisi de tenir sa langue, même si pareille indépendance d’esprit et de comportement pouvait paraitre condamnable aux yeux de certains.

écrit par: Sabetha Jeudi 28 Janvier 2021 à 21h43
La magicienne était restée silencieuse. Elle s'était contentée de sourire aux compliments de Metzli et Ashura. Des années plus tôt elle aurait rougie furieusement. Mais le temps passant, elle avait appris a considérer ses propres réussites mais surtout, a les prendre comme, généralement, le fruit d'un travail collectif. Comme le disait souvent son maître d'enchantement : les sortilèges, eux, ne sont pas apparus dans vos grimoires par magie.

Elle avait observé toute aussi mutique le ballet argumentaire. Elle ne s'étonnait pas, c'était habituel. Virgile avait l'expérience, Ashura la formation, Metzli l'impétuosité savante. Chacun d'une certaine manière, voulait apporter son ingrédient a la recette. Et la catastrophique cuisinière qu'elle était savait que trop était bien souvent l'ennemi du mieux. Aussi en bonne alchimiste se retint t'elle d'ajouter un réactif supplémentaire, quand bien même avait elle un autre avis. Avec un hochement de tête, elle saisi la mission qu'on lui donnait. Après avoir fermement sanglée sa torche éternelle a la bretelle gauche de son sac, elle sortit du parchemin qu'elle plia plusieurs fois pour le rigidifier suffisamment, puis sa plume de voyage, avant d'ôter le couvercle cuivré de son encrier (de voyage lui aussi) et d'y tremper la plume avant de le refermer. Laissant le débat se terminer, elle traça les premiers reliefs tout en notant l'essence bien peu locale de la pierre. Sa caligraphie pointue et serrée, héritée d'une vie a tracer plus de rune draconique que de thorass, serait probablement difficile à déchiffrer a la première lecture.

Quant était venue la question de la chefferie, elle avait été soulagée de ne même pas être une possibilité. Elle savait pertinemment que le commandement dans ce type de groupe était souvent un objectif vain. Les égos étant ce qu'ils étaient, a moins d'un charisme hors du commun, imposer sa vision sur un groupe neuf et hétéroclite - plus encore aventureux - était peine perdue. A moins qu'un obstacle ne demande une expertise particulière, ou que le danger ne les mettent tous immédiatement d'accord, la solution sera généralement plus donnée par la bénédiction de Tymora ou la puissance du coffre. A moins qu'elle ne fasse consensus, ce qui restait souvent de l'ordre de l'improbable.

Alors qu'ils avançaient un peu, elle se retrouva a l'arrière et Ghaz, faisant prêt de deux fois sa taille, elle ne réussit à voir qu'une partie de ce qui se trouvait devant eux. Mais autant le piédestal que l'eau, sans parler de la luminescence de la roche la fit sortir de son silence :


- Les arcanistes ont la fâcheuse tendance d'apprécier la narration et la continuité logique. Je vais supposer que le sceau élémentaire faisait introduction. Si ce piédestal n'a pas d'utilité explicite nous devrions considérer l'éventualité que chaque signe de l'un des éléments pourrait être ésotérique , elle nota l'emplacement du piédestal comme ses caractéristiques, quoique je n'ai pour le moment aucune idée de ce que cela pourrait raconter.

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 29 Janvier 2021 à 11h45
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Les compagnons s'avancèrent dans le couloir. L'air était étrangement frais, non pas frais en température, mais frais de fraicheur ! L'on s'attendrait à de l'air millénaire vicié, mais de toute évidence ce n'était pas le cas du tout. Pire, l'humidité et les senteurs florales qui ne paraissaient être qu'une tromperie sur le seuil de la tombe, se renforçaient, tout comme la luminosité ambiante.

Après moult précautions, les aventuriers arrivèrent vers la fontaine, et débouchèrent sur une petite terrasse de pierre.

Grandiose.

Devant eux, à leurs pieds, se trouvaient des jardins suspendus, illuminé par le plafond luminescent de la caverne.

Le tout formait un amphitéatre en demi cercle de près de trente mètre de diamètre pour dix mètre de hauteur. Les arbres, arbustes, bosquets et fleurs étaient cultivés - et de toute évidence maintenus à la perfection - sur la pente de l'amphitéatre, formée d'escaliers, terrases, et pergolas.

Les compagnons se trouvaient en haut des jardins, et au centre de l'arc de cercle. A côté d'eux se trouvait la fontaine qui se déversait dans un bassin quasi vide, lui même alimentant un système d'irrigation en canaux. Deux chemins de terre battue déscendaient en lacets jusqu'en bas de l'amphitéatre, ou une terrasse et bancs sous pergola invitait à la paresse. De là partait un couloir large dans la pierre.

Tout aurait été idyllique si aucune odeur de bois brulé n'avait attiré les regards du groupe vers deux tas de bois carbonisé, l'un sur le chemin à droite proche du bassin, et l'autre en bas proche de l'ouverture du large couloir.

écrit par: Ashura Lundi 01 Février 2021 à 14h04
Ashura passa la porte la première et, derrière ses lentilles en cristal, son regard s’écarquilla au point qu’elles menacèrent de s’échapper. A la lueur de sa torche, ils découvrirent un ensemble de cultures éparpillées, une ferme troglodyte éclairée par d’étranges pierres luminescentes. Rien n’avait préparé les explorateurs à cette découverte. On était loin de l’ambiance poussiéreuse et lugubre tant attendue. Elle s’immobilisa un instant, attendant que chacun se réunisse et prenne conscience de la situation. Où étaient l’air vicié, la poussière de roche et les toiles d’araignées, les preuves que personne n’était rentré depuis un très long moment ?

- Mille furies, murmura-t-elle entre ses dents. J’aurais été plus rassurée de rencontrer des sarcophages et des outils d’embaumement.

La bretteuse hocha de la tête, l’émerveillement s’était dissipé rapidement, car il y avait des questions plus pressantes à gérer. Les perspectives paraissaient infinies, mais le danger qui les menaçait la ramena vite à la réalité.

- Il n’y a personne mais restez vigilants. Essayez de marcher dans mes pas et vérifiez toujours trois fois avant de toucher quelque chose…

Elle parlait à voix faible, à qui voulait bien l’entendre. Les recommandations avaient cet avantage qu’ils étaient gratuits.

La nordienne dirigea le faisceau de sa torche vers la droite et l’effigie calcinée, puis vers le chemin qui serpentaient jusqu’en contrebas et vers le centre de la salle. Elle afficha une moue dubitative, et retourna son regard vers le sol, sur le pied des plantations et les canaux d’irrigation. Au fil de sa prudente progression, elle examinait attentivement le sol et les murs à la recherche de toutes empreintes ou de tous types déclencheurs, de passages piégés ou de plaques de pression.


hrp.gif Connaissances, Détection, Survie.

écrit par: Virgile Lundi 01 Février 2021 à 22h32
Virgile compris qu’un spectacle inattendu s’étalait devant ses compagnons en les voyant s’arrêter près de la fontaine. A leur suite, il découvrit le jardin inouï qui s’était révélé à eux.
Au moment de pénétrer dans le tombeau, le moine s’était demandé s’il n’allait pas être confronté aux mêmes obstacles et mornes tunnels qu’il avait exploré dans une mine en Chult. Mais cette pièce de verdure était inédite, et il ne regrettait pas d’avoir accepté la requête de Ravio.

¤ Quel spectacle, quelle débauche de travail..
Et pour quoi ? Nul visiteur en un millier d’années. Qui œuvre dans ce jardin ? ¤

Nul danger n’émanait du lieu, qui invitait même à la contemplation et à la méditation. Mais il ne fallut pas longtemps pour que la tension qui avait accompagné le groupe lors de l’exploration de l’oasis ne les rattrape. A leur tête, Ashura se remit en mouvement en direction du premier tas de bois calciné.
Vigile ne leur emboîta pas immédiatement le pas. Sa torche étant pour l’instant inutile, il la rangea. Il ne se pressa pas non plus, il aurait tôt fait de revenir à leur hauteur en cas de danger, et il trouvait inutile de se grouper de trop au risque de se faire prendre au même piège qu’eux.
Il s’autorisa donc un instant pour s’approcher du second chemin qui descendait lui aussi vers le bas de l’hémicycle. Rapidement, il traça à la craie un symbole abscons au départ du sentier avant de se diriger vers le chemin emprunté par les autres. Avant de s’y engager aussi, il traça un deuxième symbole au sol.

A son tour, il suivi le tracé en terre battue, scrutant les fourrés baignés de pénombre, et tentant de distinguer les empreintes de ceux qui travaillaient là de celles de ces compagnons.

PARCHEMIN
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écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mardi 02 Février 2021 à 17h32
Il poussa un grognement entremêlé d’un juron indistinct. Les yeux du barbare se rétrécirent en découvrant un sol couvert de verdure. Il reconnut une exploitation agricole soigneusement entretenue. Une perspective surprenante bien qu’il n’était pas du genre à s’encombrer des détails et de la logique. Doué d’un instinct animal, mais aussi plus fin et lucide que l’homme commun, Ghaz Arghur vivait d’incertitude, apprenant la fatalité à l’académie d’une menace constante. Peu importait la méthode, seul comptait l’objectif : permettre l’éclosion de son puissant caractère, d’une âme forte et attentive, résolue et inflexible.

A cela s’ajoutait que la position surélevée permettant d’observer l’ensemble de la salle et toute cette couverture uniforme de végétation. Il n’avait aperçu personne alors que l’expédition pénétrait l’édifice. Secouant la tête avec impatience, il se tourna brièvement vers la fontaine pour en examiner le contenant et la constitution. Puis, la voix d’Ashura le fit sortir de son hébétude, il emboita le pas en direction des amas noirâtres. Le guerrier observait avec le calme et la vigilance d’un loup, mais un pressentiment lui murmurait que la menace surgirait sans doute au-delà des jardins.

écrit par: Sabetha Mardi 02 Février 2021 à 20h33
- Ooooh...

Sabetha n'avait pas pu s'empêcher d’émettre ce son lorsqu'elle avait découvert le jardin souterrain. Malgré toutes les interrogations et les inquiétudes que soulevait son existence, elle ne pouvait s'empêcher de se dire que le danger ressemblait parfois fortement au paradis.

Les possibilités étaient nombreuses. Des serviteurs, visibles ou non, homoncules ou constructions pseudo-matérielles, esclaves - quoiqu'elle l'estimait peu probable - ou encore dévots. Des nombreuses créatures pouvaient entretenir ce jardin, et c'était sans compter sur des enchantement, tout simplement, qui pourraient réguler. Et encore même, les plantes elles-même avaient pu être sélectionnées pour leur longévité et leur adaptabilité.

Elle avait suffisamment vu de composants naturels, dits alchimiques, dangereux par nature. Souvent il n'y avait aucune sorte de chance de devenir à priori de la dangerosité de ce genre de chose.


- Je rejoint Ashura, murmura t'elle, les épines des roses sont loin d'être ce qu'une belle plante peut receler de plus dangereux. Méfiez vous.

Elle nota un instant trop tard le fond grivois que pouvait receler sa phrase mais elle passa outre. Elle avança lorsque son tour arriva, continuant à noter ci et là. Ce genre de jardin ne lui était pas étranger. Chez elle, à Lunargent, autour de la verrière, son potager était du même acabit, entretenu et rangé. Elle le savait entre de bonnes mains, autant qu'elle savait que, certaines des plantes qu'elle entretenait étaient plus utilisées pour leurs propriétés meurtrières ou handicapantes que thérapeutiques. L'aventure était l'aventure et surtout, son jardin était aussi celui de Silys...

Toujours était il qu'il y avait certainement une logique dans les alignements de plante, et ce peu importe qu'il soit utilitaire ou esthétique, et plus probablement les deux. Alors qu'elle descendait, elle utilisa toutes ses connaissances en herboristeries et en alchimie pour essayer de trouver la logique de ceux qui l'entretenaient, repérer des essences particulière ou encore des épines particulièrement dangereuses. Elle avait bien remarqué le bûcher mais, certaine que les autres s'en occuperaient, elle préférait tourner la tête dans l'autre sens.


Connaissances (Nature) et peut-être Métier (Alchimiste) pour découvrir quoique ce soit du jardin


écrit par: Metzli Arnesen Mardi 02 Février 2021 à 22h54
C'était partagée entre l'impatience et l'inquiétude que Metzli avait pénétré dans le mausolée, suivant Ghaz et précédant Sabetha. Elle tenait fermement la baguette entre ses mains et s'efforçait de rester concentrée pour ne pas commettre d'impair.

Le spectacle qui s'offrit soudainement à sa vue la stupéfia… Comment un tel jardin aurait-il pu survivre et être entretenu pendant des siècles, voire un millénaire, sans jardiniers ni lumière naturelle ? Le panorama était incroyable à plus d'un titre : incroyablement beau et incroyablement incongru. L'ensorceleuse énuméra mentalement les différentes explications qui lui venaient à l'esprit, mais aucune ne la satisfit.

Elle finit par emboîter le pas à Ashura, marchant prudemment et s'efforçant de respecter au mieux les consignes qu'on lui avait prodiguées. Tout en cheminant, elle observait l'environnement impensable auquel elle était confrontée. Elle n'était pas experte en botanique ou en art des jardins, mais ses connaissances magiques pourraient peut-être servir.

La jeune femme murmura :


- Quel endroit incroyable ! Pensez-vous que quelqu'un ait entretenu ces jardins pendant tout ce temps... ou bien qu'il s'agit d'une nouvelle illusion ?

Personne n'avait émis l'hypothèse, mais celle-ci ne pouvait être écartée à ce stade.

Perception. Si de la magie semble l'oeuvre, Art de la magie / Connaissance des mystères.

écrit par: Abrulion Bascollier Jeudi 04 Février 2021 à 11h03
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Les compagnons avancèrent sur le chemin de droite. Le lieu était silencieux hormis le très subtil glouglou de la fontaine - aucun vent ne venait faire grincer les branches ou bruisser les feuilles. En revanche, Ashura comme Virgile purent entendre quelques bourdonnements infimes autour d'eux, et finirent par en voir la source : des insectes. Des fourmis, quelques abeilles, des moucherons. Peu, mais bien présents. Avaient-ils été accidentellement introduits à l’établissement du tombeau - Ravio avait précisé que le désert laissait autrefois place à la forêt -, ou faisaient-ils partie intégrante de l'écosystème recréé ici ?

La fontaine que regarda Ghaz était un bel élément en pierre sculpté. De couleur crème et mouchetée de gris, un bas relief aux formes ondulées marquait le pourtour de la vasque. Cette vasque avait cependant de quoi étonner. L'eau semblait s'y matérialiser plutôt que de sortir d'un tuyau, comme les fontaines habituelles. Le débit était faible : le bec verseur de la fontaine ne laissait couler à peine plus qu'un liseré d'eau. Remplir une corne à boire nécessiterait plusieurs dizaines de respirations. Le bassin en dessous de la fontaine était quasi vide, et les canaux d'irrigation, secs. Quelque chose avait vidé le bassin récemment, semblait-il, pas plus de quelques jours vu le volume d'eau qui s'y trouvait encore.

Virgile traça les runes de sa craie, tandis que Metzli et Sabetha découvrir la teneur de la statue calcinée : un golem de bois. Rares et moins résistant que leur confrères de pierre ou fer, elles savaient néanmoins qu'ils bénéficiaient du même type de résistance aux effets magiques - sauf pour ce qui était du feu, magique ou non, de toute évidence. Etonnant pour des créatures de cette masse, ce golem possédait une pair d'ailes. Composées - sans doute - de bois plus fin, à la manière de plumes, il n'en restait rien sinon la structure principale du bord d'attaque.
La végétation sur à proximité du golem avait souffert du feu sur une zone d'une enjambée de côté.

La végétation, de ce côté en tout cas était composée de fleurs, plantes grasses, et arbustes mélangés les uns aux autres dans un pseudo-fouillis pourtant bien entretenu. Aucun plant ne semblait produire des fruits ou feuilles comestibles. Mais, chose surprenante - ou attendue - si Sabetha fut capable de déterminer la famille des plantes alentours, leurs genres était plus ardu, tandis que leurs espèces parfaitement impénétrable pour la plupart.

Les chemins de terre avaient été empruntés abondamment au fil des ans. Virgile ne discerna aucune trace au sol, sinon celles de golems, très typiques en raison de leur forme de pied et leur masse imposante.


hrp.gif Sans être parfaite, cette image illustre le type de jardin. Fourni, sauvage mais entretenu, ornemental, coloré
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écrit par: Virgile Vendredi 05 Février 2021 à 20h42
Malgré le temps pris pour tracer les signes au sol, Virgile rattrapa la petite troupe qui bouchait désormais le chemin et examinait les restes de bois.
Bien que le lieux soit enchanteur, et sûrement enchanté, il devinait une tension parmi ses compagnons. Et il se demandait qui craquerai le premier : du barbare qui devait se contenir, encore ; de la jeune stressée a qui venait d’échoir le statut de chef ; ou encore des deux magiciennes qui devaient redouter les combats à venir tout en craignant que le vieux qui leur collait à l’arrière se montre trop grivois.
Il décida donc de détente l’atmosphère avec une blague entendue tantôt :


- On dit que les roublards marchent lentement.
C’est faux !
Pour preuve, ils sont toujours en premier quand ça bouchonne..

Le moine ne s’attendait pas à de commentaires mais espérait que chacun, après avoir cherché un sens profond à son trait trait d’humour, puisse aborder la suite de l’aventure un peu plus sereinement.

Comme dans tout jardin, il y avait un sentier à suivre et des passages moins empruntés. Le moine espérait pouvoir se frayer un chemin dans la végétation sans pour autant abîmer le massif, ou se piquer à des plantes vénéneuses. Prudemment, il s’écarta un peu du groupe. En cours de route, il s’arrêta une ou deux fois pour ramasser des cailloux et les ranger dans sa poche. Il s’arrêta de progresser une fois dans l’axe du couloir d’entrée, et porta son regard autour de lui. D’abord sur le sol et la végétation à proximité, puis vers le bas et enfin vers la fontaine .
Une fois persuadé qu’il n’avait plus rien a voir, il pris une longue inspiration avant de cesser de respirer. Fermant les yeux, il confia à ses oreilles le soin de découvrir si ses yeux avaient raté des informations utiles.

hrp.gif Virgile se positionne à peu près sur la 3ème case à droite de la fontaine.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 05 Février 2021 à 23h56
Metzli allait de surprise en surprise : la voilà qui se trouvait en présence de golems de bois, des créatures dont elle avait déjà entendu parler mais qu'elle découvrait pour la première fois… ou du moins dont elle découvrait les restes calcinés pour la première fois. Elle ne s'expliquait pas leur présence en ces lieux et leur subite et récente destruction.

¤ Que faisaient-ils là? Comment ont-ils pu subsister si longtemps? Etaient-ce eux qui entretenaient ce jardin? Ont-ils été détruits par notre arrivée dans le tombeau ou par quelque chose d'autre? ¤

Elle ne pouvait s'empêcher que tout ceci n'était peut-être qu'une nouvelle illusion, mais ses démarches pour essayer de le prouver n'avaient pas abouti : tout semblait bel et bien réel, incroyable mais réel.

L'ensorceleuse constata que Virgile s'éloignait du groupe. Elle ne trouvait pas cette attitude très prudente, mais elle savait que le moine était épris d'indépendance et que le sermonner à ce sujet serait inutile et ne lui attirerait que l'un de ses étranges regards.

L'impatience commençait à monter : elle avait envie de comprendre ce qui se passait ici, de trouver quelque chose ou quelqu'un qui le lui expliquerait. Tzotzil aussi semblait agité. Elle murmura à l'attention de ceux qui étaient restés à proximité :


- Cette pièce est emplie de mystères que plusieurs jours de travail ne permettraient sans doute pas de comprendre dans leur totalité… Aussi beau et intrigant que soit ce spectacle, je pense que nous devrions continuer notre progression sans trop tarder…

Elle marqua une courte pause avant d'ajouter :

- … après avoir posé notre alarme, néanmoins. Je pense que l'entrée de la pièce serait un lieu idéal…

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Samedi 06 Février 2021 à 06h51
Belliciste silencieux et immobile, penché sur la hampe de son arme. Ghaz Arghur veillait sur les membres de l’expédition tout en observant l’environnement d’un œil sombre. Il n’avait pas grand-chose à exprimer sur le moment. Les trois Sharlobs étaient occupées à observer un tas de cendre, un homme de bois, une créature druidique. D’une oreille distraite, son esprit était plongé dans l’interprétation de la conversation. Les esprits fertiles transformèrent rapidement l’arbre en forêt. La bonne volonté perdait de la rationalité à mesure que l’on se focalisait sur un élément particulier.

Loin de maitriser les subtilités, le barbare comprit qu’il venait de mettre les pieds dans un bourbier. Rien ne collait avec les perspectives annoncées. Instinctivement, il bomba le torse sous sa cuirasse, raffermi l’emprise sur sa lance et son pas se fit plus pesant. Mort ou vivant, quelque chose avait survécu dans ce domaine et ce quelque chose n’allait pas tarder à subir son implacable rage.


écrit par: Ashura Lundi 08 Février 2021 à 14h22
La bretteuse avança parmi les exaltations de parfums fleuris, chaque pas offrant plus de questions que de réponses. Loin de l’incrédulité des hommes voyant avec les opinions du siècle passé, elle tentait de faire preuve de sens critique, capable d’affronter le mysticisme et d’autres types d’illusions.

- L’herboristerie de Masulk, des gardiens en bois. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Elle eut l’intuition qu’un danger imminent les menaçait. En effet, si cette pièce était l’herboristerie de Masulk où l’on gardait précieusement, tel un trésor, les herbes rares, alors les deux golems de bois étaient des gardiens – sans doute aussi des horticulteurs – restait encore à élucider leur état de détérioration. L’amplitude de la déflagration lui faisait plus penser à un coup de sang de Sabetha qu’à l’application d’une simple torche. Ce qui, selon elle, rendait peu probable la thèse selon laquelle les Asabis avaient pénétrés l’édifice par une galerie souterraine, alors en ce cas, quelqu’un avait peut-être devancé l’expédition ?

A l’instar de la subtile confession de l’ensorceleuse, Ashura n’avait pour l’instant à offrir que des réponses embarrassées, des explications indécises, erronées par la prudence. La bretteuse tourna brièvement son attention sur les deux érudites, puis retint une suggestion, s’imaginant que si l’une d’elle possédait un sort capable de faire évoluer la situation, elles l’auraient de suite appliquée. Elle prit une profonde respiration et reprit sa marche, suivant prudemment le chemin qui menait à la suite de l’édifice, devant le prochain monticule de bois noirci.


hrp.gif Perception, détection, discrétion

écrit par: Sabetha Mardi 09 Février 2021 à 21h03
Sabetha pouvait dire qu'elle n'était pas la moins cultivée concernant la taxonomie végétale sans faire preuve d'arrogance. Aussi fût elle des plus désarçonnée en constatant qu'elle ne reconnaissait rien de ce qui se trouvait ici. Les caractéristiques générales témoignaient d'une appartenance au règne commun des plantes, pourtant rien d'autre ne lui parlait.

C'est avec cette énigme en tête qu'elle se tourna vers ce qui semblait être des golems calcinés. Si l'utilisation de golems de bois, quoique pas optimale, n'était pas si étonnante, c'est plutôt l'apparente chute enflammée qu'il l'étonnait. La construction devait être d'une densité considérable, et réussir à l'enflammer alors qu'il était en vol devait demander une capacité de combustion non négligeable. D'autant plus que la circularité de la zone de cendre indiquait plus une colonne de flamme que le résultat de la chute du dit golem. Elle en venait presque à espérer que ce soit la magie présente en lui qui avait dégénérée car quiconque était capable d'une telle pyrotechnie était un adversaire considérable.


- Ce serait probablement avisé en effet, confirma t'elle à Metzli, je préparerais un sort d'alarme demain pour borner notre avancée.

Elle se retourna vers les autres et livra ses conclusions :

- J'imagine qu'une déflagration dirigée est venue d'en haut, à carbonisé le golem - qui a chuté - avant d'incendier le sol. Une colonne, ou une sphère tombante peut-être. Les golems de bois sont très sensibles au feu, comme on s'en doute, je pense qu'il s'agit d'un sort assez basique de mains brûlantes, elle nota quelque chose sur la carte. Ce sort ne permet pas des dégâts aussi massifs, en temps normal, mais répété suffisamment de fois... Je tablerais donc plutôt sur un clerc que sur un mage ou un ensorceleur. Méfions nous, c'est trop récent pour que quiconque l'ait lancé soit très loin.
Par ailleurs, je ne reconnais pas les essences des plantes. Non pas qu'elles soient hors-normes, mais elles semblent assez unique, je recommanderais d'y faire attention et de ne pas y toucher. Il est possible aussi que ce soient des espèces qui, a la surface auraient évoluées autrement, ou qui on été conservées à un stade ancien par ces golems.

Malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher de penser à la mission confiée par le Conclave qui tenait toujours. Les ravages du feu, surtout lorsqu'ils venaient d'en haut, ne pouvait que lui faire penser à la folie d'un dragon rouge ou doré. Heureusement, cette théorie lui semblait encore bien trop absurde pour prendre la peine d'en informer ses camarades.

Prise d'une illumination, elle s'approcha du golem et l'examina de plus prêt, curieuse de savoir si elle il avait encaissé d'autres dégâts que les flammes.


hrp.gif Fouille, Connaissances (Mystères), Art de la Magie, Premiers secours (éventuellement pour reconnaître des traces d'armes ?)

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 12 Février 2021 à 11h46
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Alors que Metzli mettait en place l'alarme, Virgile sautait dans les fourrés, Ashura et Sabetha inspectaient le golem, et Ghaz fulminait.

Les érudites trouvèrent pour seule trace de combat, une trace circulaire d'arme perforante de la taille d'un carreau d’arbalète. Le carreau, ou du moins ce qui avait produit cette marque, avait disparu.

Tous convergèrent vers le bas de l'amphithéâtre, sauf Virgile qui semblait s’être endormi entre deux fleurs.
Et ce qu'il entendit ne présageait rien de bon.

Comme un cri du fin fond d'une caverne, rebondissant contre les murs jusqu’à créer un écho indissociable, un babil plaintif lui arriva aux oreilles, hypnotisant. Il eut un doute un instant - était-ce le vent ? Il eut tout juste le temps de crier pour avertir les compagnons.

Les trois formes qui sortirent du couloir en bas de l'amphithéâtre, et des murs adjacent ne laissèrent que peu de doute sur la nature de ces choses. Elles avaient l'allure laiteuse, comme de la fumée noire, mais ne se dissipaient pas. Elles allaient en ligne droite, flottant dans l'air, telles des résidus spectraux sans visage.

Elles allaient toutes trois vers le groupe des quatre aventuriers.

écrit par: Sabetha Vendredi 12 Février 2021 à 22h16
- Des allips...

La peau déjà pâle de la magicienne avait brutalement blêmie. Depuis longtemps, les démons ne l'effrayaient plus. Mais les spectres avaient toujours quelque chose d'angoissant pour elle sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi. Et ceux-là plus que d'autres.

Bien que loin d'être prête à agir, elle informa ses compagnons.


- Des fantômes fous de vivants poussés au suicide. Inutile d'essayer de les raisonner. Ghaz, Ashura, Virgile ne vous laissez pas toucher. Metzli, ne tente pas de sort télépathiques.

Elle inspira pour contrôler son anxiété. Au fond elle savait, prendre des dangers étaient une chose, mais toute sa vie elle avait craint que ses proches ne reviennent pas. C'était sans doute la raison de sa peur face aux fantômes.

Malgré ce qu'elle venait de dire, elle ne put s'empêcher d'essayer, levant la tête vers les spectre elle se contenta de dire :


- Nous ne sommes pas vos bourreaux, avec neutralité, même si elle était presque sûre que cela n'aurait aucun impact.

écrit par: Virgile Samedi 13 Février 2021 à 15h41
Entouré des plantes du jardin, le moine se ressourça un moment. Ils avaient redouté que des pièges soient posés, ou qu’une créature belliqueuse garde les lieux. L’idée que les plantes puissent être vénéneuses lui avait également effleuré l’esprit.
Mais positionné au milieu du bosquet, Virgile ne détecta rien de dangereux émanant des lieux. Il ferma un instant les yeux pour essayer de percevoir avec ses autres sens ce qui pouvait être caché à sa vue. Et seule la senteur des plantes, et les bruits des insectes s’affairant lui parvinrent.
Le moine commença à penser, comme d’innombrables aventuriers avant lui, que si un endroit est calme et n’oppose aucun danger alors ils n’allaient pas longtemps profiter du lieu. Et en effet il entendait déjà ses compagnons se remettre en route, marchant vers prochain obstacle qui les forcerait à s’arrêter plus longtemps.

Il allait lui aussi les rejoindre quand il fut surpris par un son étrange et inquiétant. Semblant venir du bas de l’hémicycle, le bruit ne ressemblait à rien de connu et ne présageait rien de bon. A peine eut-il le temps de prévenir ses compagnons que quelque chose approchait, que trois entités firent leur apparition.

¤ C’est pas eux qui ont brûlé les golems..
Mais mieux vaut rester à distance. ¤

Se félicitant d’avoir ramassé des pierres pour alimenter sa fronde, le vieil homme plongea sa main dans sa sacoche de potions pour en sortir une huile. Il n’avait jamais rencontré de telles créatures, mais lui et ses compagnons avaient tellement discuté au moment de choisir l’équipement à emporter, qu'il comprit qu’il ne leur ferai aucun mal à main nue. Le moine n’était pas certain non plus de l’efficacité de l’huile, mais il l’avait en double dans son stock. Et il ne comptait pas demander l’avis de ses compagnons car il espérait encore ne pas avoir été repéré par les créatures malgré son cri.
Se faufilant à travers les buissons, il se rapprocha du second chemin, et se positionna de manière à avoir une des créatures à porté de lancer.

Sans trop y croire, Virgile avait entendu Sabetha s’adresser à elle pour les rassurer. Il ne tenait pas à lancer les hostilités, mais s’y préparait.



hrp.gif - Virgile se dirige vers n/12 (si c'est suffisant pour être à porté de fronde, en tenant compte de la hauteur de l'allips rouge). Virgile soit savoir ^^.
- Eventuellement, enduit 3 pierres avec l'huile "Pierre magique".
- Essaye d'être discret.

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 13 Février 2021 à 23h47
Lorsque les créatures étaient apparues, Metzli avait soudainement ressenti un froid et une détresse intenses. Elle avait eu envie de crier et de fuir loin de ces âmes maudites et effrayantes. Mais elle n'avait rien fait de tout cela et était parvenue à conserver son calme et ses esprits. L'expérience, parfois acquise dans la douleur, n'était probablement étrangère à cette maîtrise d'elle-même et à cette bravoure de façade.

En plissant les yeux, elle avait vaguement reconnu des créatures intangibles, aspirant l'énergie vitale de leurs victimes, mais incapables de les blesser physiquement. Leur nom lui échappait, mais elle se souvenait qu'une boule de feu ne leur ferait que peu de dégâts.

Une fois encore, Sabetha avait fait montre de sa vivacité d'esprit et de sa mémoire prodigieuse. L'ensorceleuse avait mentalement pris bonne note des précieuses informations que la magicienne avait fournies au groupe.

La jolie amnienne évalua rapidement les possibilités qui s'offraient à elles. Elles étaient variées : sorts offensifs, sorts défensifs, invisibilité et invocation étaient autant d’options possibles, mais peu d'entre elles étaient vraiment efficaces sans hypothéquer la réussite de la suite de l'expédition.

Sans trop réfléchir, Metzli se fia à son instinct et se mit à incanter un sort destiné à convoquer un nouvel allié sur le champ de bataille, espérant ainsi soulager quelque peu ses alliés notamment Ashura et Ghaz qui étaient aux premières loges...


Lance convocation de monstres 3 (bison céleste) en U13

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Lundi 15 Février 2021 à 17h32
L’air se mit à retentir au loin de hurlements funèbres et de geignements incompréhensibles. Tout redoublait dans ce lieu de silence, le couloir se mit à vomir trois spectres ceints de fumée à l’instant même où l’on entendit la voix du vieux moine caché dans les fourrés. Les femelles se mirent à s’agiter quand les créatures flamboyantes de noirceur s’offrirent à leur regard.

Les yeux du barbare des monts d’Akanûl se mirent à luire, son visage se tordit dans un sourire haineux et sa lance faiblement luminescente fit tourner son arme entre ses épaisses mains. C’était un tueur expérimenté, habitué aux assauts imprévisibles du surnaturel. Selon lui, les morts ne méritaient pas la vie, et personne jusqu’à aujourd’hui ne l’avait fait reculer.

Les veines du guerrier charrièrent instinctivement une fureur assassine. Cela balaya toute frayeur. Il grinça des dents, banda les muscles, laissa tomber le sac-sans-fond sur le sol, puis il fit un pas en avant, dressé sur son équilibre, prenant son destin entre ses mains, bien décidé à s’interposer.

Il poussa la bretteuse derrière sa grande stature en lui aboyant quelques mots :


- Bouge ! ‘ttrape la dague dans l’sac !

hrp.gif Laisse tomber le sac, pas de placement [T14] et prépare une action : Attaque sur la défensive.

écrit par: Ashura Lundi 15 Février 2021 à 18h01
Des formes brumeuses, sombres et floues, une série de silhouettes terrifiantes apparurent soudainement.

Ashura s’immobilisa et chaque muscle de son corps se tendit, comme en réponse aux lamentations sinistres qui se perdaient dans les couloirs de l’édifice. Ses bras se couvrirent de chair de poule et sa mâchoire se serra.


- Mille furies, murmura-t-elle d’une voix froide. Que sont ces choses…

La bretteuse ignorait s’ils ne s’étaient pas jetés dans la gueule du loup, ces mauvais êtres n’avaient pas perdus de temps pour apparaitre devant les intrus. Des âmes en peine, des macchabés en attentent d'une rémission que ne venait pas.

Sabetha, pleine de sang-froid, laissa s’échapper quelques explications, un début de réponse. Aussitôt, le métis orque bondit en avant et positionné pour faire front de son corps contre la menace spectrale. Elle lui adressa un regard où la peur disputait sa sauvagerie.

Elle cligna des yeux, plusieurs fois, ne sachant trop que faire devant ces apparitions. Elle expira et s’anima soudainement, d’un mouvement en arrière, elle se courba pour saisir la dague capable de bannir les morts-vivants. D’un geste leste, elle se redressa pour soutenir le guerrier et protéger les deux arcanistes.


hrp.gif Récupère la dague et Défense Totale.

écrit par: Sabetha Lundi 15 Février 2021 à 19h15
Reprenant sa contenance, la magicienne se décida à passer à l'action. Malgré la relative nouveauté de leur camaraderie, la tactique semblait se mettre en place, même si les élans stratégiques de Ghaz étaient un peu brutaux. Ce qui n'était guère étonnant.

Lui et Ashura faisait barrage. Heureusement, ses pouvoirs n'étaient pas affaiblis par des questions d'itinéraires. Le feu pouvait apparaître là où il voulait. Elle invoqua silencieusement la magie, se préparant bientôt à faire pleuvoir le feu sur leurs adversaires. Les chances de toucher ses alliés n'étaient pas nulles bien entendu, mais elles étaient extrêmement faibles. Tant même qu'elles en étaient négligeables.

Elle ne s'attendait pas à une réponse mais néanmoins, décida de leur laisser un très court temps de réponse, en profitant pour invoquer son égide.


-

Le sortilège optimisé qu'on lui avait enseigné au Collège était moins élégant que les litanies de certains, mais tout aussi efficace. Le dernier sceau tracé dans l'air, elle sentit l'habituel et rassurant manteau de force invisible l'entourer.

hrp.gif Sabetha lance Armure de Mage sur elle même.

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 16 Février 2021 à 10h39
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

La première salve avait plutôt bien touché son but. Chez les compagnons comme chez les formes intangibles. Ghaz ouvrit les hostilités avec une attaque implacable, que son adversaire lui rendit bien. Un second fondit sur lui, mais il ne se fit pas surprendre une deuxième fois par ces êtres faits de fumée, dont les extensions étaient fluctuantes et difficiles à cerner pour le novice.
Le moine avait maintenant en sa possession trois pierres magiques aux propriétés similaires à la dague de Ravio.

Metzli commença une invocation complexe, qui par chance ne fut pas perturbée par la troisième des formes, qui préféra sans doute la chevelure rousse de Sabetha. L'une de ses volutes embrassa la magicienne, lui arrachant un tiers de son discernement par la même. Ce même être frappa de nouveau lorsque Ashura ramassa la dague dans le sac laissé par Ghaz, mais habile, la bretteuse esquiva ; elle avait maintenant l'arme de Ravio en main. Elle en profita pour attaquer, usant de la même stratégie défensive que Ghaz.

Sabetha, enfin, s'arma de magie, tandis que le bison céleste fit son apparition, remarquée étant donnée sa taille. Il renifla une fois bruyamment, beugla, et sembla s'assoupir.


PARCHEMIN
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PARCHEMIN
Virgile
Ghaz (défensif)
Forme verte
Forme jaune
Metzli
Forme rouge
Ashura (défensif)
Sabetha
Bison céleste (hypnose)


hrp.gif J'ai oublié le -4 sur l'attaque de Ghaz du fait de l'attaque sur la défensive, mais il touche malgré tout. Son jet de 50% pour toucher l'intangible est attaché à son précédent post.
Il devait y avoir un +3(alt) au lieu de +1(alt) sur le jet de Ashura, mais ça ne change rien

écrit par: Virgile Mardi 16 Février 2021 à 16h44
- Fichtre ! marmonna le moine.

Le combat avait commencé sans lui et ce n’était pas dans ses habitudes.
Certes, les adversaires méritaient un minimum de préparation, mais il avait espéré être le premier à dégainer. De plus, même si une partie de l’action lui avait échappé, il était évident que certains compagnons avaient été touché.

¤ Quelle genre de blessures infligent ces créatures ? ¤

Nulle brûlure n’était apparut sur la magicienne et le demi-orc, mais il était certain qu’ils avaient pâti de l’attaque. Virgile n’était pour l’instant pas trop inquiet, mais songeait déjà à changer de stratégie. S’il devait aller contact, il faudrait prendre cette décision avant que la situation ne soit critique, car enduire ses mains d’huile bénite avant de les secourir lui prendrait du temps.
Pour l’heure, le bas de l’hémicycle était encombré d’un bison et faute d'arme utile il ne pourrait pas faire grand-chose en s’approchant davantage. De sa position le moine vit une opportunité de contre-attaque. Il descendit le long du chemin jusqu’à avoir deux des entités en ligne de mire. Il n’était pas sûr que cela fonctionne mais ainsi placé il espérait que ses projectiles touchent le premier, ou à défaut, le deuxième ennemi.

Le vieux sage plaça une pierre magique dans sa fronde et après l’avoir fait tournoyé quelques fois, il l’expulsa en direction de l’allip qui avait raté le barbare. Il suivit la trajectoire, comme s'il pouvait l'influencer de son regard...



hrp.gif Se déplace discrètement en R11, et vise l'allip Jaune. Espérant que si ça passe au travers, ça puisse toucher le vert.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mercredi 17 Février 2021 à 00h15
Des êtres geignards hantant les tombeaux, sales, intangibles et malfaisants qui flottaient autour de lui. L’instant d’après, il se battait pour sa vie. Il secoua la tête pour s’éclaircir les idées, il tenta de comprendre ce qui venait de se passer. Des Maléfices, pressenti le barbare, et son esprit pessimiste conclut aussitôt à une menace surnaturelle. Il était cependant tout à fait confiant en ses capacités à affronter n’importe quel ennemi, armé de son courage inébranlable et persuadé de la puissance de son bras. Une détermination impitoyable s’affichait sur son visage comme si ses traits avaient été taillés dans la pierre.

Quand il fut certain d’avoir conservé l’intégrité de son corps, il assura sa prise sur sa lance d’albâtre à pointe luminescente. Le sifflement des spectres avait emplit la caverne, prouvant dans le même temps que ses attaques pouvaient les meurtrir. Le guerrier émit un grognement en retour, puis plongeant à nouveau sur son adversaire, il libéra une violente impulsion pour perforer le corps brumeux des horribles créatures qui l’enveloppaient.


hrp.gif Attaque sur la défensive [l'Allip vert]

écrit par: Abrulion Bascollier Mercredi 17 Février 2021 à 11h27
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Virgile, en premier, fit mouche. L'allip touché s’écarta de Ghaz pour fondre sur le moine, déterminé sans doute à prendre sa revanche. Le babil insupportable redoubla alors que les créatures de fumée subissait le courroux des envahisseurs de tombe.
Ghaz n'eut pas la même chance que le moine et le spectre sembla disparaître juste avant qu'il ne frappe l'air.
Heureusement pour nos héros, les allip ne purent ajuster leur volutes pour toucher.

Le bison quant à lui s’éloigna un peu pour goûter à quelques pétales de cette variété de rose qui lui faisait de l’œil depuis qu'il été arrivé ici.


PARCHEMIN
Idem, sauf Virgile en R11 et la forme jaune en S12


PARCHEMIN
Virgile
Ghaz (défensif)
Forme verte
Forme jaune
-----------
Metzli
Forme rouge
Ashura (défensif)
Sabetha
Bison céleste (hypnose)

écrit par: Ashura Mercredi 17 Février 2021 à 16h52
Les yeux grands ouverts sur l’Allip, les oreilles immergées par une plainte spectrale. Ashura avait poussé un cri en voyant cet être incorporel plonger sur la magicienne.

- Beth !

Dans un effort vif, sans même comprendre si la magicienne avait subi des blessures, la bretteuse avait empoigné la dague enchantée pour répliquer d’un coup d’estoc Un spasme parcouru l’organisme aux traits cauchemardesques qui flottait devant les profanatrices de tombeaux.

Elle plissa les yeux en court instant, essayant de comprendre la situation. Cette dague résultant du tissage mystique était parvenu à crever la brume. L’impact d’un dard perçant un voile sombre.

Sur cet élan de bravoure, elle inspira profondément, chassa les doutes et poursuivit son geste en redoublant d’ardeur. La bretteuse bougeait avec une agressivité maitrisée, une économie de mouvement qui la faisait sembler à une automate. Stable, dextre et concentrée, en appuie sur son genou gauche, elle bascula les épaules pour déclencher une nouvelle attaque.


hrp.gif Esquive et attaque sur allip rouge

écrit par: Sabetha Mercredi 17 Février 2021 à 20h42
Elle avait sentie le drain. Sa vue s'était troublée un instant. Un acouphène avait commencé à vriller son crâne au loin. Mais elle se reprit immédiatement. Elle se doutait de ce qui venait de lui arriver, mais elle n'avait pas le temps de s'en soucier.

Elle vit Ashura se décaler vers elle. Babillant un instant, elle finit par réussir à parler :


- Si Ghaz perd son sang-froid... ce sera pire pour nous Ash...

Ses doigts s'agitaient tout seul mais l'attaque du fantôme avait eu un impact sur son instinct d'arcaniste. Elle dû se concentrer à nouveau pour réussir à invoquer les flammes. Le feu finit par obéir à sa commande, mais c'était un peu plus difficile qu'à l'accoutumée. Le crépitement se fit entendre au bout de ses doigts alors que l'étincelle pyromantique apparaissait exactement à l'emplacement de l'allip qui l'attaquait.

Elle savait qu'il était en mesure d'éviter le coup, mais il n'était pas encore temps de mettre tout ce qu'elle pouvait dans la bataille... elle craignait ce qui les attendait ensuite.


hrp.gif Sabetha lance une explosion de feu sur la case de l'allip rouge

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 17 Février 2021 à 22h11
Le visage de Metzli avait affiché une moue déçue : le bison qu'elle avait invoqué avec succès avait visiblement refusé de leur venir en aide. Une perte de temps et une magie usée inutilement, voilà qui était frustrant.

Mais l'ensorceleuse n'eut guère le temps de se lamenter : les allips étaient constamment en mouvement et attaquaient sans relâche Ghaz, Virgile et Sabetha. Si elle ne s'inquiétait pas trop pour les deux premiers en combattants expérimentés qu'ils étaient, elle craignait pour la magicienne qui avait déjà été touchée.

Elle se mit à incanter un nouveau sort, bien décidée à abréger le combat. La jeune femme comptait déchaîner sa puissance destructrice sur l'ennemi aux prises avec sa compagne mais, au dernier moment, elle entendit les mots de cette dernière.


¤ Si Ghaz perdait son sang-froid... ¤

Mezli préférait ne même pas songer aux conséquences. Elle redirigea l'ensemble de ses projectiles magiques vers l'allip ayant engagé le demi-orc.

Lance 4 projectiles magiques sur l'allip vert

écrit par: Abrulion Bascollier Jeudi 18 Février 2021 à 08h55
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Passé l'effet de surprise, les compagnons avaient sérieusement repris du poil de la bête. Non seulement les allips ne touchaient plus, mais les lanceuses de sorts étaient rentrées dans la danse.

La confrontation se déroulait, comme l'un de ces combats de gladiateurs où l'un des combattants est un champion, et l'autre une nouvelle recrue, fougueuse mais inexpérimenté ; le spectacle est grandiose, mais la seule question, vraiment, est de quand la recrue abandonnera.
Metzli continua d'entamer un allip. S'il n’était pas sur que ces créatures ressentent la douleur, son babil augmenta subitement de volume et d’intensité, comme si le spectre éprouva un mélange de crainte et d'impatiente d'en finir avec la non-vie.
Ashura acheva avec précision l'allip qui lui collait aux trousses depuis le début, ses volutes disparurent sans un bruit, alors que la magicienne rousse pulvérisa le restant d'allip touché par l'ensorceleuse.

Le combat était pour ainsi dire plié.


Mais c’était sans compter sur un détail, qui se planta dans le rein droit de Sabetha, lui arrachant un cri.


Ce qui avait été jusque là invisible, se dévoila.

Le corps, si l'on pouvait appeler cela ainsi, était conique, surmontée d'une tête ovoïde plate. La bouche béante aux allures innocentes de fleur de tournesol était cependant bardée de crocs, et était entourée de non pas deux, mais quatre bras fins aux extrémités griffues. Le cône corporel sinueux aussi long que le demi-orque et aux couleurs gris-vertes se resserrait pour finir par un dard, d’où perlait une goutte.
Inutile de préciser que la créature lévitait, à hauteur d’épaule, et n'avait pas spécialement l'air amical.

Le détail ne fit qu'un tour dans la tête de la magicienne, qui avait inspecté les cadavres de golem : la trace de combat de type perforant avait toutes les chances d’être le même dard qui venait de la frapper.

Le bison pouffa vigoureusement, reniflant et grattant le sol de ses pattes avant.

Tous entendirent distinctement, dans leurs têtes :


¤ Mourreezz morteeels ¤

PARCHEMIN
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PARCHEMIN
Virgile
Ghaz (défensif)
Forme jaune
Metzli
Phaerimm
Ashura
Sabetha
Bison céleste (hypnose)

écrit par: Virgile Jeudi 18 Février 2021 à 20h34
Virgile n’était pas habitué aux combats à distance. Il n’avait aucune arme dédié à ce type de combat et il lui arrivait d’improviser en projetant ce qu’il avait à la main, avec plus ou moins de réussite. Ce n’était pas la dextérité qui lui faisait défaut, mais plutôt la technique.
Heureusement pour ses compagnons, cette fois il fit mouche. L’allip sembla perdre en épaisseur lorsque la pierre magique le et la créature fonça sur le moine en représailles, sans parvenir à le blesser.
Une a une, les autres entités furent misent hors d’état de nuire par les membres de l’équipe. Maintenant que presque tout danger semblait écarté, le vieil homme était en train de réfléchir à la façon dont se débarrasser du dernier adversaire en prenant le moins de risque.

C’est alors qu’une monstruosité invisible jusqu’alors apparut, et s’en prit à la magicienne rousse. Le moine n’avait jamais rien vu de tel. S’il avait été surpris par les allips et leur corps diaphane , il fut interloqué un instant par la bouche hérissée de dents qui voltigeait au dessus de ses compagnons.

¤ Est-ce bien prudent d’aller mettre mes poings sur cette gueule.. ? ¤

Mais après une rapide réflexion il sembla décider que, prudent ou pas, c’était la meilleure chose à faire. Il lui faudrait certes traverser les fourrés pour s’approcher au contact de la maléfique créature, et s’exposer également à une attaque de l’allip qui l’avait rejoint, mais il en s’en sentait capable.
Et si aucune branche ne venait entraver son parcours, Virgile espérait alors pouvoir attaquer ce qu’il supposait être un phaerimm. Le doute était permis quand à l’efficacité d’une attaque étourdissante, mais l’occasion ne se représenterait peut être pas.

Après avoir lâché son sac, le moine contourna le monstre pour le coincer entre lui et ses compagnons, et il profita de la légère pente en sa faveur pour l’attaquer. A la suite d’un grand rond de bras, le tranchant de la main du moine s’abattit sur l’ennemi.
Impatient comme rarement, le vieil homme attendait de voir si des signes d’étourdissement allaient apparaître sur sa cible..


hrp.gif Virigle se déplace en P17 (en passant par O15 et O16).
Puis, attaque le Phaerimm (et tente un coup étourdissant).

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Jeudi 18 Février 2021 à 21h02
Quoi de plus frustrant qu’un adversaire que l’on ne peut éviscérer et démembrer ? Un craquement de vertèbre, un claquement de tendon, un éclatement d’os. Un cri de pitié. Voilà ce qui composait la musique de Ghaz Arghur. Les Allips et lui ne parlaient tout simplement pas le même langage.

La frustration dictait à présent sa fureur. Toujours au pied de cette pente abrupte, en posture défensive, Ghaz Arghur projetait son arme d’hast à travers une brume noirâtre, le fer créant un point de fuite d’un blanc laiteux dans ces formes imprécises et geignardes. Un éclat de brume matinale dans les ténèbres soudain illuminé par une nuée de flammes magiques. La cracheuse de sorts rousse avait subitement dissipé son adversaire.


¤ Foutus Magus ¤

Pas surpris, mais peu adepte des effets pyrotechniques, le barbare jura entre ses crocs en plissant des yeux, le regard prédateur déjà porté sur sa prochaine proie. Il grogna à nouveau en voyant s’éloigner le second spectre attiré par le vieux singe dans les buissons. Le barbare se tendit, prêt à bondir…

Puis, une voix résonna au fond de son crâne, la sensation désagréable d’être épié. Un regard furtif par-dessus l’épaule lui révéla cette silhouette inhumaine qui flottait dans les airs, très haut avec le dénivelé. Une horreur au-dessus des arbustes immobiles qui semblait les jauger de toute sa hauteur. Les événements s’enchainaient brusquement et la magicienne était à présent pourfendue d’un fin aiguillon.

Les deux mains fermement ancrés sur la hampe, Ghaz Arghur cracha au sol. Il s’efforçait de rester calme. Il revint au moine qui semblait en train de fuir et de se débattre tout en jetant des pierres. Soudain, un renâclement de bovin attira son attention. La créature fraichement invoquée semblait avoir retrouvée de la contenance. Elle s’était enhardie brusquement. Le bœuf majestueux frémissait, tourna sur place en dressant la tête. S’apprêtait-il à charger en remontant la pente ? La perspective était charmante.

Le guerrier s’activa de suite pour suivre le rythme de Virgile. Il se rua pour prendre le spectre de vitesse en se substituant à la place du moine. Hors de portée du bovidé. A cor et à cri, il hurla de fureur. D’un pas supplémentaire, il plongea sa lance en un reflet pâle et argenté.


- Ayïsh !!!

hrp.gif Déplacement en [R11], Attaque en Puissance [4] sur Allip

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 18 Février 2021 à 21h54
Metzli avait envoyé pas moins de quatre projectiles magiques sur l'allip qui avait disparu. Elle avait contemplé le fruit de ses efforts avec satisfaction, contente d'avoir dégagé Ghaz' et d'écourter ainsi le combat.

Le temps des réjouissances fut cependant de courte durée. Une voix sinistre se fit entendre dans son esprit et une créature extrêmement répugnante fit son apparition sur le champ de bataille. Metzli se contint une nouvelle fois difficilement, tandis que Tzotzil couinait comme un fou, visiblement effrayé.

L'ensorceleuse identifia un phaerimm, une puissante créature capable de détecter l'invisibilité, de paralyser et d'empoisonner ses victimes.

Elle voulait prendre le temps de réfléchir au plan le plus adapté, tout en n'ayant pas à subir de blessure de cette monstruosité. Dégoutée, elle se mit à incanter un sort défensif et fit un mouvement en arrière pour se fondre avec ses doubles.


"Image-miroir" et action de mouvement pour se mélanger avec les répliques.

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 19 Février 2021 à 12h33
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Virgile se déplaça avec l'aisance de la chèvre poursuivit par le loup à travers la végétation, pour se retrouver au contact de l'aberration. Etait-ce l'haleine de la bête, la peur, ou les plaques et pointes de chitines ? Reste que son attaque, un peu molle, n’inquiéta pas le phaerimm, qui esquiva d'un simple mouvement.

¤ Tu es trop faiiible pour être de mes esclaaves ¤

Ghaz déversa sa fougue sur l'allip, qui comme l'autre, redoubla d’intensité dans sa plainte alors que la lance finissait son chemin dans son corps de fumée.
Pendant ce temps, Metzli se dupliquait, plus se déplaça pour mélanger ses répliques visuelles à elle-même.


¤ Je te voiiis ¤

Sans un mouvement ni un son, le Phaerimm fit émerger un éclair de son bras le plus bas, qui fusa sur Sabetha puis sur Ghaz. Si la magicienne vit le coup venir pour ne brûler qu’à moitié par l'électricité, le demi-orque n'eut pas cette chance.
Tous entendirent une nouvelle fois cette voix aux sonorités métalliques s’immiscer dans leur conscience.


¤ Aaaaaaaah, humez cette odeeeur de chaaaair ¤

A peine avait-il remarqué l'attaque du moine tellement il prenait plaisir à user de sa magie.
Le bison quant à lui continuait se gratter frénétiquement le sol, le nez au rase-motte, soulevant la poussière à chaque expiration bruyante.


PARCHEMIN
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PARCHEMIN
Virgile
Ghaz
Forme jaune
Metzli
Phaerimm
---
Ashura
Sabetha
Bison céleste (hypnose vis a vis de l'allip)

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 21 Février 2021 à 21h13
Lévitant, le phaerimm semblait bel et bien hors de portée de la plupart de ses compagnons. Metzli n'avait rien à leur proposer pour les aider et elle espérait qu'ils finiraient par trouver chacun une solution pour terrasser ce redoutable ennemi.

Son sort défensif avait été parfaitement exécuté, mais la voix de l'ennemi s'était faite entendre dans son esprit. Bluffait-il ou était-il vraiment capable de la distinguer de ses doubles ? L'ensorceleuse n'en savait rien, mais elle préférait penser qu'il essayait de la troubler.

Elle se décida à user une nouvelle fois de sa magie offensive. Elle se mit à incanter le même sort que quelques instants plus tôt, bien décidée à éprouver les défenses de son adversaire.

Rageuse, elle murmura :


- Moi aussi, je te vois !

Lance projectiles magiques :

- si l'allip jaune est toujours dans le combat: 2 sur lui et 2 sur le phaerimm.
- si l'allip est détruit : 4 sur le phaerimm.

écrit par: Ashura Lundi 22 Février 2021 à 13h45
La bretteuse venait de dissiper l’hideuse forme spectrale d’un coup d’estoc, mais ils n’eurent aucun temps pour célébrer cette victoire car l’air fut soudain chargé d’une tension extrême lorsqu’émergea de l’invisible, une puissante créature qui lévitait au-dessus des cultures. L’un des fléaux de l’Anauroch venait de planter son aiguillon dans le corps de la magicienne. Ashura le reconnu au premier coup d’œil. Quatre bras, une bouche béante, comme une corolle à l’aube, et bardée de dents. Ces créatures vivaient dans les profondeurs du monde dévasté qu’ils avaient créé, utilisant les peuples de la surface comme des esclaves ou de la nourriture.

La suite des événements se passa précipitamment. Sabetha réchappa de peu aux blessures et au poison. Virgile avait bondi pour tenter d’atteindre le Phaerimm en plein vol. Metzli avait aussitôt incantée un sortilège d’illusion défensive. Et le guerrier demi-orque continuait de se débattre contre le dernier spectre.

Une onde de colère submergea la peur. Malgré ses recommandations, le chaos s’était rapidement insinué au sein du groupe, chacun semblait en faire à sa tête et désormais, il ne lui restait plus qu’à agir au mieux. Elle inspira, tourna les talons pour libérer le guerrier. Le groupe avait besoin de sa force destructrice pour affronter un péril plus grand.

Ashura leva une dernière fois la tête vers l’odieux Phaerimm, puis d’un bond de côté, s’élança d’une enjambée sur l’Allip, en lui portant une estocade par la pointe enchantée de sa dague.


hrp.gif Esquive sur Phaerimm, déplacement en S13, attaque l’Allip

écrit par: Sabetha Lundi 22 Février 2021 à 15h20
- Sark !

Le juron du Mitan sorti aussi naturellement qu'il était possible de la bouche de la magicienne. Issue de la noblesse ou non, on perdait vite son verbe policé lorsqu'on s'éloignait de la cour.

Le sang coulait à flot de son flanc et elle avait immédiatement plaqué sa main sur la blessure. Comme à l'accoutumé, un pragmatisme tactique avait remplacé la peur une fois l'intensité du combat avait elle augmenté. Les pensées se bousculaient dans sa tête mais elles étaient vite filtrées et les priorités apparaissaient plus vite encore.

Elle ne survivrait probablement pas à un autre coup du genre.

Tout en commençant à signer de sa main libre, elle lança à Ashura qui se jetait sur le dernier allip.


- Il faut que je soigne ça ! Une fois le dernier spectre vaincu, je peux te faire voler, toi ou Ghaz, pour atteindre cette saloperie !

Ceci dit, elle avisa ce qui lui semblait être un bon couvert : dans les fourrés, derrière Metzli et ses ombres.

-

La douleur la faisait marcher, elle remonta quelque peu la pente. Le sang maculait de plus en plus ses vêtements. La routine de soin des prêtres du de Celui qui Endure, apprise des années plus tôt lorsqu'elle se cachait dans l'un de ses temples, focalisée par les syllabes du glav draconien continua :

-

Le flot d'énergie positive que lui accordait, probablement un peu sans le savoir, le dieu des souffrants, arriva dans sa main.

-

Le voile entre les plans faibli un instant quand l'énergie positive suinta dans sa main. Pénétrant dans son corps, la douleur s'interrompit immédiatement alors que ses plaies se refermait aussi vite qu'elle s'étaient ouvertes. Rendu à côté de Metzli, elle la regarda, la main encore pleine de sang malgré tout.

- Je ne m'attendais pas réellement à un phaerimm... Il va peut-être falloir demander une augmentation à Ravio...

Dit elle finalement avant de se préparer à repartir à l'assaut.

hrp.gif Sabetha utilise Soins importants sur elle même (me suis permis de lancer le dé). Je ne sais pas exactement comment tu comptes avec la pente et les fourrés, mais elle se déplace quelque part entre P12 et Q13

écrit par: Virgile Lundi 22 Février 2021 à 15h31
Avec l’agilité d’un singe, le vieil homme avait réussi à rejoindre sa cible au travers des buissons sans se faire toucher par l’allip. Et même si son attaque avait échouée, le moine avait su saisir l’occasion de frapper son adversaire lorsque le phaerimm se détourna de lui pour s’en prendre à Sabetha et Ghaz.

Si les actions de Virgile avaient dans l’ensemble réussie jusqu’ici, la situation n’en était pas pour autant favorable aux aventuriers. Les dégâts de l’éclair étaient très importants et cumulés avec ceux des attaques précédentes, certains compagnons devaient maintenant être protégés. Mais avec une horreur volante hors de sa portée, difficile pour le moine de s’interposer.


¤ Contrairement à toi, y a longtemps que je ne suis plus esclaves de mes désirs. Mais n’ai crainte, je vais te libérer. ¤

Virgile n’avait pas souvent eu l’occasion d’utiliser une potion d’agrandissement. Il ne s’en servait qu’en cas d’extrême nécessité, car il perdait une partie de son agilité si caractéristique. Mais s’il ne voulait pas que cette tombe soit la leur, il lui semblait indispensable de se hisser à la hauteur de son ennemi.

Tout en fouillant dans sa sacoche de ceinture, il se dirigea presque à l’aplomb du phaerimm. Se saisissant du breuvage magique, il le but d’un trait. Il sentit immédiatement les effets de la puissante magie dans ses muscles qui se modifiaient, et sa vue se troubla alors qu’il voyait le sol s’éloigner. Lorsqu’il rouvrit les yeux, le phaerim ne paraissait plus si inatteignable.



hrp.gif Virgile se déplace en PQ16-17. Et boit une potion d’agrandissement.
S’il a l’occasion de placer une AO, il le fait, avec tentative de coup étourdissant.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mardi 23 Février 2021 à 01h00
Au cours de son combat avec le dernier spectre, le tonnerre avait claqué et le guerrier au sang-mêlé recevait, de la part du Phaerimm, un déferlement de magie dans le dos. La main qui tenait la lance fut saisie d’un spasme et s’immobilisa. Ghaz Arghur encaissa le choc, crépitant de vifs éclairs malveillants. L’atmosphère fut emplie de l’odeur insoutenable des chars cramés.

Il plissa les yeux, l’empire de ses sens atrophiés par une forme d’adrénaline tétanique. C’est à cet instant que la bretteuse blonde surgit pour dissiper le dernier Allip, avant de se faire malmener par le bison céleste. Ashura, aussi vicieuse et agile qu’une guêpe, et certainement bien plus dangereuse. Le guerrier lui décrivit un bref rictus. Elle n’avait jusque-là pas manqué une cible. Un détail subtil qu’un belliciste de carrière pouvait aisément reconnaitre et apprécier.

Il fit rapidement abstraction pour se concentrer sur la dernière menace. Il ne disait rien, observant de ses yeux brulants, le visage sévère et indéchiffrable. Plongé dans ses rêves de massacre et de destruction. La créature avait eu la couardise de l’attaquer dans le dos. Il fallait payer l’affront.

Le guerrier jeta un bref regard sur les deux jeteuses de sorts, à présent chacune se terrant à sa manière. Tandis que l’une refermait ses chairs meurtries, l’autre s’était dédoublée pour insinuer le doute chez leur agresseur. Ghaz Arghur pesta intérieurement en revenant au Phaerimm. Les magiciens étaient tous faits du même bois, semblables aux vipères qui simulent leur mort à la moindre menace.


- Blogob Olog ! On s’réveille les Magus ! (il articula ses mots sans un regard vers elles) Faites le descendre, ou m’nez moi jusqu’à lui, que j’lui brise les os !

Ghaz Arghur se mit à s’avancer, d’un pas pesant, marqué de coup de hampe vigoureux sur le sol. Le torse droit, les muscles de ses jambes prêts à encaisser une nouvelle décharge électrique. Le corps tendu comme celui d’un tigre.

hrp.gif Déplacement en R13, défense totale

écrit par: Abrulion Bascollier Mercredi 24 Février 2021 à 13h13
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

La roublarde se débarrassa du dernier Allip, la rousse se soigna, le bison chargea, le demi-orque se défendit, le moine s'agrandit, l'ensorceleuse fit crépiter ses projectiles.

Tout laissait penser à croire que le combat se terminerait dans la prochaine respiration.

Et puis, les choses allèrent moins facile, moins bien, moins vite, moins fort. Le bison blessa Ashura dans sa charge folle puis sauta trop timidement, les projectiles se mouillèrent et disparurent sans que le Phaerimm ne s'en plaigne, le bison clignota puis s'en retourna vaquer dans son propre plan où se gaverait de pétales de rose la journée durant, le moine reprit sa taille normale, la mage sentit que son armure ne grésillait plus, et cerise sur le gateau, la lumière du lieu vacilla.

Le phaerimm lançait ses sorts de manière innée et sans aucune composante verbale ou gestuelle - à quoi bon avoir quatre bras - aussi, les lanceuses de sorts n'eurent aucun préavis du raz de marée qui se passa.
Elles n'eurent cependant aucun doute sur la nature dissipatoire qui avait laminé la magie de la zone.


¤ Vôôtre magiie est faaaiible ! ¤

La lumière avait résisté à la dissipation juste au dessus du groupe - en bas de l'amphitéatre. La périphérie du lieu émettait toujours une lueur aussi, ce qui marquait remarquablement la zone où la magie avait été annulée.

hrp.gif Vous voyez toujours normalement du fait de la lumière

PARCHEMIN
En construction
Ghaz, Ashura, Sabetha, Virgile se sont déplacés sans soucis jusqu'au positions voulues
Le phaerimm s'est élevé encore un peu pour éviter une AO, il est contre le plafond


PARCHEMIN
Virgile
Ghaz
Metzli
Phaerimm
---
Ashura
Sabetha

écrit par: Ashura Jeudi 25 Février 2021 à 16h52
Pourfendeuse d’Allips, puis vigoureusement piétinée par un bison magique, la bretteuse se releva poussiéreuse, mais néanmoins victorieuse. Autour d’elle, Légèrement en retrait, l’agitation se poursuivait autour du Phaerimm. Ashura lança des regards vers chacun de ses compagnons en évaluant rapidement la situation.

Trois des expéditionnaires excellaient au combat martial. Rencontrer une créature volante s’avérait un sérieux désavantage. Un facteur impossible à anticiper dans un tel environnement. L’exploration de l’édifice avait à peine commencé, les maléfices et les secrets de Masulk ne tardant pas à se révéler, les événements semblaient avoir entamés sérieusement leurs ressources. Il fallait agir rapidement pour ne pas perdre plus de temps et d’énergie.

Comme résignée, la bretteuse s’avança vers le sac-sans-fond pour en soustraire une corde, et, un genou à terre, toujours aux aguets, elle se mit à croiser le fil et à enchaîner les boucles pour former un nœud coulant. Dans le grand Nord, certaines tribus domestiquaient des bestiaux semi-sauvages. Ceux-ci avaient appris à craindre le lasso.

écrit par: Sabetha Jeudi 25 Février 2021 à 17h23
¤ Évidemment, il peut nullifier les sorts... ¤

C'est avec ceci en tête que la magicienne commença à nouveau à incanter en se rapprochant rapidement du demi-orque.

- Ghaz, oublie que tu es collé au sol. Si tu décides de voler, tu voles. Et c'est le moment de lui envoyer tes meilleures mandales.

Elle ne lançait que très rarement le sort sur quelqu'un d'autre qu'elle même. Cela ne changeait strictement rien, et la magie faisait en sorte que les nouvelles possibilités de mouvement soient très naturelles pour le bénéficiaire. Pourtant elle craignait un peu de ce qu'il pourrait se passer chez un individu aussi rétif à la magie et donc, probablement, à tout ce qui sortait de sa relative normalité. Cela étant, ses paroles était mâtinée d'un pragmatisme tactique qui ne devrait pas déplaire au chessent :

- Ah, et apparemment il peut dissiper les sorts, du coup évite de monter trop haut.

Son sort fusa de ses lèvres, maintenant qu'elle l'avait préparé. Le draconique emplie très certainement les oreilles du demi-orque, qui d'une certaine manière, devait avoir des accointances avec sa langue natale.

La petite main de la magicienne - relativement au gabarit du barbare - se posa sur son épaulière alors que la Toile bouclait autour de son corps.

Une rareté si il en était, le Tombeau de Masulk s'apprêtait à voir un orc volant.


hrp.gif Sabetha se déplace derrière Ghaz et lui lance Vol.

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 25 Février 2021 à 21h32
Le visage de Metzli afficha une moue crispée. Malgré ses efforts, ses projectiles n'avaient fait aucun dégât au phaerimm, chose extrêmement inhabituelle.

Tout en reculant d'un pas ou deux pour se remélanger avec ses doubles, elle songea que la créature devait être dotée d'une résistance à la magie. La jeune femme s'était spécialement entraînée à faire face à ce genre de situation, mais ses efforts n'avaient visiblement pas porté leurs fruits… A moins qu'un sort ne protège la créature…

A vrai dire, tout était possible tant celle-ci semblait maîtriser l'Art. En un clin d'œil, elle avait dissipé la plupart de leurs propres enchantements, seules ses images-miroir paraissaient avoir réussi à se maintenir.

L'ensorceleuse était perplexe. Son esprit fonctionnait à toute vitesse, alors que son cœur battait la chamade.


¤ Et quoi à présent ? Retenter les projectiles ? Une boule de feu au risque de blesser les autres ? Sortir l'arbalète ? Ou renforcer Ghaz ou Virgile ? ¤

Elle finit par opter pour la boule de feu. L'ensorceleuse finirait-elle par parvenir à percer ses défenses magiques ?

¤ Tymora, aide-nous! Je t'en supplie, viens-nous en aide! ¤

Lance boule de feu sur le phaerimm.

écrit par: Virgile Samedi 27 Février 2021 à 15h46
Sous l’effet conjugué de l’agrandissement et de son annulation soudaine, de la transpiration coulait dans le dos de Virgile.

¤ Saleté !
Notre magie est faible, mais pas assez pour être ignorée visiblement. ¤

Le vieil homme refoula sa frustration. Comme cela arrivait trop souvent à son goût, son adversaire était hors de sa portée. Inversement, l’ennemi avait peu de chance de lui nuire. Mais le moine n’était pas seul dans le jardin désormais transformé en champs de bataille.

Alors que le combattant envisageait de chercher un terrain plus favorable où attirer l’ennemi, comme le couloir d’entrée de l’hémicycle, il aperçu Ashura nouer une corde. La situation était pénible mais pas désastreuse, et les aventuriers avaient encore le temps de tenter quelques actions avant d’envisager un replis.
Esseulé devant le phaerimm, Virgile envisageait d’imiter la jeune guerrière. Mais pour l’instant, son sac était loin et il ne disposait que de sa fronde pour nuire au monstre.


-On ne peut marcher en regardant les étoiles quand on a une pierre dans un soulier, déclama le vieux sage.

Il doutait de mettre son adversaire à terre de la sorte, mais il sourit en imaginant qu’il ne comprendrait rien à cet adage. Après quoi, il coupa à travers le jardin pour rejoindre son sac posé au sol.


hrp.gif - Lance une pierre sur le Phaerimm
- Se déplace jusqu'en R11 (et ramasse son sac, mais je crois que ça fait trop d'actions).

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Samedi 27 Février 2021 à 16h35
Le guerrier senti une aura bizarre lui recouvrir le corps. D’un air méditatif, il venait de comprendre ou de saisir que l’action que venait de lui offrir la magicienne allait lui permettre d’atteindre leur adversaire commun. La seule manière pour lui de savoir s’il pouvait voler, était donc de le penser et automatiquement, malgré sa lourde stature capable d’éreinter les plus robustes montures, Ghaz Arghur se mit à flotter. Il eut un sourire déplaisant, sans desserrer les dents. Quelques secondes furent nécessaires pour maitriser ce nouvel état.

Au-dessus de lui, le Phaerimm flottait comme une parodie sinistre d’ange, grotesque et inatteignable, à contrejour, sa silhouette sombre découpée par la projection des grandes plaques luminescentes. Le guerrier des monts d’Akanûl savait tuer, et à présent, voler. Doté d’un instinct sauvage, élevé par le chant de l’acier. Ghaz Arghur se révélait merveilleusement à l’aise, en toutes circonstances, dès qu’il fallait faire couler le sang et répandre la souffrance.

Il prit une grande bouffée d’oxygène pour apaiser la furie en ébullition qui montait en lui. Le temps d’hurler sa colère, le guerrier redressa sa lance, se tendit et s’éleva, à une vitesse incroyable, pour porter un violent coup d’estoc à deux mains. Il ne s’arrêterait que lorsque la pointe aurait touché le plafond en passant par cette énorme limace à la gueule béante :


- Aïyiiish !!!

hrp.gif Préparer une action (boule de feu de Metzli), puis Vol et Charge sur Phaerimm : +13

écrit par: Abrulion Bascollier Lundi 01 Mars 2021 à 10h11
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

La boule de feu de Metzli éclata dans un crépitement somme toute discret étant donné son envergure, brûlant quasiment aucune végétation vue la hauteur du Phaerimm. L’éclair de lumière passé, celui-ci émergea semblait-il sans souffrance. Sa protection magique était efficace, ou peut-être que l'ensorceleuse précipitait ses incantations ?
Une nouvelle fois, la voix métallique s'invita dans sa tête.


¤ Le feeuuuu ! Rhaaa ! Encooooore, filleeette ! ¤

Avec l'aide des pouvoirs de Sabetha, Ghaz chargea par les airs. Même si la vitesse de montée était relativement peu impressionnante du fait de l'armure encombrante du demi-orc, avoir un tel bestiau enragé volant, accroché derrière sa lance, était du plus bel effet.


La foreuse Chessentienne
Matinée du 2 Kythorn (VI) de l'année 1373 CV, Anauroch
Impliquant Ghaz Arghur Gro-gzor et Sabetha
Imbu de la magie de Sabetha, le demi-orque s'envola, fendant l'air de sa lance, et tel un éclair, perça le flan du Phaerimm adolescent, sans doute décontenancé par la situation.
Les bardes ne jugèrent pas utile de préciser ce qu'il advint du demi-orque après sa prouesse en voltige.




L’égratignure de la pierre magique du moine passa presque inaperçue après la boule de feu et le spectacle du demi-orque, mais tout-un-chacun savait que le diable était dans les détails, et même une égratignure, à ce stade, pouvait faire la différence.

Le moine rejoint ensuite son sac sans encombre, et Ashura finit le nœud coulant à sa corde juste à temps pour la suite.

Le Phaerimm usa de l'une de ses mains pour se saisir d'une bille noire qu'il jeta sur Ghaz, qui ne put l'éviter. Une substance liquide verte s’étala sur sa cuirasse et pénétra par toutes les ouvertures, lui brûlant le cuir un peu plus. Pire, de sa cuirasse, des fils gros comme ses doigts se répandirent du sol au plafond sur une zone d'au moins quatre enjambées de rayon, ciblant Ashura au passage. La roublarde esquiva de justesse, mais ce ne fut pas le cas du guerrier.

Tout le monde pouvait admirer la beauté géométrique de la toile d’araignée fraîchement tissée.



PARCHEMIN
user posted image


PARCHEMIN
Virgile
Metzli
Ghaz (enchevêtré)
Phaerimm
---
Ashura (non enchevêtré)
Sabetha

écrit par: Ashura Mercredi 03 Mars 2021 à 19h13
Il ne restait plus que le fléau de l’Anauroch qui lévitait en narguant les explorateurs. Le Phaerimm venait de tisser un énorme mur, du sol terreux au plafond pentu, une formation faite de toiles enchevêtrées de filaments fins mais extrêmement serrés ressemblant assez à la sécrétion des vers à soie. La bretteuse hésita après cette attaque inhabituelle. L’implacable barbare était désormais bloqué, et dans son élan d’incompréhension, la bretteuse se retrouva aussi coincée, comme ligotée.

« Pas le temps de tergiverser », se dit-elle, furieuse contre elle-même, tout en se débattant. Cependant, quoi qu’ils fussent en train de faire derrière le mur de toile, elle était déterminée à aller jusqu’au bout.

- Il nous faut de l’aide !!

Quelques secondes furent nécessaires pour se dépêtrer. Ashura maintenait sa vigilance sur la créature volante. Le lasso toujours entre ses doigts. Il faudrait attendre de s’être dégagée de là pour espérer atteindre le Phaerimm.

hrp.gif Défense totale

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 03 Mars 2021 à 19h40
Malgré les supplications de Metzli, Dame Tymora semblait capricieuse et peu pressée de soutenir les efforts de sa fidèle dévote. Une fois de plus, les efforts de l'ensorceleuse s'avérèrent vains.

Metzli serrait les dents. Jamais elle n'avait été confrontée à un tel adversaire : elle avait repris espoir en contemplant la formidable charge de Ghaz et les efforts conjugués de ses compagnons... mais une fois de plus, le phaerimm avait fait montre de sa toute puissance en déployant une sorte de toile d'araignée, prenant ainsi dans ses rets plusieurs membres de l'équipe.

La jeune femme hésita une fois encore. Les possibilités s'amenuisaient. Tirer à l'arbalète ou continuer à l'aide de sorts, telles étaient les deux options qui s'offraient à elle. Aider ses compagnons semblait illusoire tant sa faiblesse physique leur serait inutile.

Envers et contre tout, elle opta pour la magie. Malgré ses échecs répétés, malgré l'inefficacité constatée à plusieurs reprises...


¤ Mais tu vas bien vouloir crever, sale bête ! ¤

Elle sentit la colère monter en elle. Son instinct lui disait de la laisser prendre le dessus, peut-être était-ce la solution au problème. Sa rage intérieure grandissait et elle la faisait grandir tout en incantant son nouveau sortilège. En l'espace d'une poignée de secondes, des images mentales se bousculèrent dans son esprit, mêlant le phaerimm à l'odieux Aédos qui l'avait trompée, à Malakias et ses nécromanciens, aux esclavagistes sans scrupules qu'elle avait contribué à vaincre près d'Eauprofonde.

C'est pleine de colère et de dégoût qu'elle pointa du doigt l'ennemi. Mais juste avant que ne s'envolent quatre nouveaux projectiles magiques, Metzli constata que Sabetha l'avait précédée et que son sortilège avait percé les défense du phaerimm en le mettant hors de combat. Elle interrompit juste à temps son sort, afin de ne pas dépenser inutilement d'énergie.

Soulagée, l'ensorceleuse contempla la fin de ce terrible adversaire. Elle étudia la créature pour voir s'ils pouvaient en tirer rapidement quelque chose d'utile.



écrit par: Sabetha Mercredi 03 Mars 2021 à 21h50
La première chose qui avait traversé l'esprit de la magicienne, c'était la possibilité de reproduire cette boule probablement alchimique. Ce n'est qu'une fraction de seconde plus tard qu'elle revint à l'instant présent et réfléchit à la meilleure manière d'agir.

La toile était verticale, mais en largeur, elle avait une sacrée faille. Pendant que les autres faisaient ce qu'ils avaient à faire, elle descendit la pente pour passer derrière celle-ci.

Elle avisait le meilleur endroit ou déclencher une explosion pour ésperer toucher le phaerimm en réduisant les possibilités de crâmer les poils de Ghaz. Enfin, elle sembla trouver l'emplacement désiré, et tout en invoquant à le feu, elle lança au demi-orque :


- Si jamais la Toile prend feu, ce sera pour augmenter la beauté du combat !

Et elle claqua des doigts.

hrp.gif Sabetha se déplace en T13 et lance une explosion sur T17 ou T18

écrit par: Virgile Jeudi 04 Mars 2021 à 15h55
Voir la créature chuter eut un effet cathartique sur le moine. Il glissa sobrement sa dernière pierre et sa fronde dans sa sacoche de ceinture, ajusta son sac sur son dos, et expira un grand coup.

Voyant que le demi-orc avait réussi à se dégager de la toile, il se dirigea vers l’ouverture en bas de l’hémicycle. Une nouvelle surprise risquait d’être la surprise de trop, aussi Virgile se posta dans le passage et aidé se sa torche il guetta si rien de nouveau n’arrivait.


- Si cette chose ne sais pas passer à travers les murs, alors elle est venue de par là, se risqua Virgile en désignant l’ouverture. J’ai quelques potions de soins dans mon sac si besoin. Pensez vous être en état pour qu’on poursuivre l’exploration d’ici peu ?

D’après ses estimations, seul le barbare avait besoin de soins, et le vieil homme doutait qu’il soit du genre à rebrousser chemin. Mais la question méritait d’être posée à voix haute, afin que chacun prenne part à la décision et s’implique dans la suite de l’exploration plutôt que de suivre le groupe et avoir le sentiment de subir leur choix.


Bien que tournant le dos à ses compagnons pour scruter le couloir, Virgile n’était pas pressé de partir. Il ne doutait pas que les magiciennes auraient à cœur d’étudier la créature utilisant avec tant de facilité la magie. Le moine assumait simplement sa fonction de sentinelle. Et il n’excluait pas d’aller inspecter le corps et d’y laisser un dessin à la craie une fois que les autres seraient prêt à se remettre en route.

écrit par: Sabetha Vendredi 05 Mars 2021 à 06h02
C'est avec un sourire légèrement malsain que la magicienne observa le phaerimm chuter avec un dernier sifflement télépathique de douleur. La masse abberante s'écrasa avec toute la mollesse dûe à sa capacité naturelle de lévitation. Observant le trou dans la laine de sa robe, elle soupira, avant de s'avancer vers la toile.

Posant sa main sur le côté de son menton, elle le caressa en réfléchissant. Elle partagea ses réflexions a ceux qui voudrait l'écouter :


- C'est pas prêt de se désintégrer. Le sortilège a l'air solide, cette saloperie était bien préparée, heureusement qu'elle était déjà bien amochée, elle leva la tête, je ne peux pas la brûler, sinon tu vas griller avec.

Elle ramassa un morceau de bois mort et testa la capacité adhésive de la toile.

- Tu voles toujours Ghaz, continua t'elle, si je lève le sort la gravité aidera, mais tu vas retomber dans la toile. Le mieux serait peut être que tu essayes de t'en arracher en te propulsant en avant. Mieux vaudrait que tu lâches ta lance pour être certain qu'elle ne reste pas bloqué la haut. Cette toile ne disparaîtra pas avant une heure je pense... Je crois qu'Ash et Virgile ont une idée pour t'aider.

Gardant pour elle même d'autres réflexions, notamment concernant les sortilèges sur le Phaerimm avait utilisé, elle s'approcha du cadavre et après avoir vérifié que du poison ne suintait pas de la créature, commença a chercher tout indice ou chose intéressante qu'elle pourrait y trouver. Une créature de ce genre pourrait bien dissimuler de puissants trésors. Ou juste d'immondes déchets. Elle se demandait si elle n'allait pas essayer d'oter la poche a poison de la créature tout en l'examinant. Mais avant toute chose, degainant sa dague, elle s'asssura qu'il était définitivement mort.

hrp.gif Fouille sur le Phaerimm (elle l'achève par ailleurs si jamais il n'est pas tout a fait mort)

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 05 Mars 2021 à 11h13
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Sabetha lança une boule de feu, et cette fois, le Phaerimm ne put compter contre ses défenses contre la magie. En dépit de deux moustiques pris dans la toile, il s’était trouvé acculé contre le plafond du fait de l'agrandissement de Virgile, et du vol de Ghaz.
Peut-être aurait-il du lancer ses toiles d’araignée plus tôt ?
Peut-être aurait-il du moins sous-estimer ses ennemis ?
Peut-être aurait-il du déguerpir un fois son affaire faite, alors qu'il était encore invisible ?

Les moins bêtes apprenaient de leurs erreurs, si celles-ci ne les tuaient pas avant.


Ashura ne put sortir de la toile collante qu'au prix de plusieurs tentatives, alors que le demi-orque usa du surplus d’adrénaline que de s’être retrouvé en proie lui avait procuré. Il volerait encore pendant une grosse trentaine de respirations.

La caverne était étrangement épargnée par les combats, qui avaient eu lieu en l'air pour leur grande majorité. Quelques plantes piétinées ici et la, en particulier par le bison.

Une fois proprement achevé, le Phaerimm ne poserait définitivement plus de soucis. Dans une bourse se trouvait une belle somme en pièces de platine, ainsi qu'une poignée de gemmes de qualité variable.

Les lanceurs de sort reconnurent immédiatement une broche de défense, et le demi-orque eut le plaisir de reconnaître une bille identique à celle qui l'avait touché l'instant auparavant.

Plus intrigant cependant, dans un sac se trouvait un objet en forme d'œuf. Gros comme un melon, ovale, noir comme le charbon et parfaitement lisse ; il avait l'aspect de pierre vitrifiée, comme fait de verre. Il n’était cependant pas lourd, et aurait presque pu flotter. Autre fait intéressant, il n’était pas froid au toucher, comme l'est bien souvent la pierre polie.

Virgile remarqua alors un levier dans l'embrasure du passage qu'il gardait. Ce passage n’était pas long - une dizaine d’enjambées - aussi la torche l’éclairait intégralement. Deux ouvertures se trouvait de part et d'autre du milieu du tunnel, alors qu'en face du moine et au bout du passage se trouvait une entrée vers une chambre contenant ce qui semblait être un sarcophage, ou du moins un autel.

Le silence était revenu.



PARCHEMIN
1 broche de défense
1 bille d’araignée
240 pp
1 œuf
gemmes :
3 à l'allure commune (moins de 50 po)
3 à belle allure (100 - 1000 po)
1 exceptionnelle (1000+ po)

écrit par: Ashura Vendredi 05 Mars 2021 à 11h59
Le calme était retombé dans le souterrain et les aventuriers se rapprochèrent envisageant la suite de l’exploration. Chacun laissait retomber la pression à sa manière. Ashura fit de son mieux pour démêler la toile et sortir de ces entraves. Elle rabattit sa manche sur la main et balaya les toiles collantes d’un geste ample. Une fois fait, elle défit le nœud coulant, enroulant la corde entre le coude et la main, puis elle extirpa le sac-sans-fond pour l’y ranger. En contemplant le corps inerte du Phaerimm, elle ferma les yeux de dégoût et de soulagement. Quelques secondes de répit supplémentaire, la jeune bretteuse se rapprocha en captant leur regard.

- Faisons une pause, proposa-t-elle.

Elle écouta les réflexions de Virgile, puis de Sabetha. Le moment était venu de relativiser, ou du moins, de parler stratégie et d’expliquer ce qui venait de se produire.

- Les Phaerimms, déclara Ashura avant de croiser les bras, visiblement prêt à délivre ses connaissances. Sont des mages maléfiques qui auraient créés le désert qui nous entoure. J’ai déjà entendu plusieurs histoires qui faisaient état d’apparition semblable. On raconte que le paysage était autrefois très différent et qu’ils auraient drainés toute forme de vitalité et ainsi provoqués le départ des Nétherils. Tout ce que je sais de l’Histoire, c’est qu’une troisième entité serait intervenu pour les enfermer en Outreterre, directement sous l’Anauroch. Les Sharns auraient formés une barrière faite de magie. Visiblement pas sans failles. Les rumeurs des voyageurs du désert étaient finalement fondées.

Elle regarda tour à tour l’ensorceleuse, le guerrier, la magicienne et le moine qui s’éloignait.

- Certains auraient pu s’échapper du mur des Sharns. Mais, effectivement, je ne pense pas qu’ils puissent traverser les murs… physiques, affirma-t-elle, soutenant le regard de Metzli. Simple coïncidence ? interrogea-t-elle ensuite Sabetha, les traits crispés en une expression songeuse. Non, je pense qu’il voulait s’échapper. Ce qui me fait douter, c’est qu’il aurait pu profiter de son invisibilité pour fuir. Mais celui-ci – particulièrement jeune, à mon avis – aura préféré… jouer avec nous.

Cette question n’offrirait que des théories en restant sur place, elle fit signe d’oublier ce qu’elle venait de dire avant de reprendre :

- Peut-être que c’est une partie de l’explication. Ce n’est pas tant que je m’y connaisse en limace télépathe… Et cela n’enlève pas deux présences qui n’avaient rien à voir avec le Phaerimm. Les spectres et les deux Golems de bois.

hrp.gif Répartition du butin et Connaissances sur "l'oeuf".

écrit par: Virgile Vendredi 05 Mars 2021 à 22h37
La lueur de sa torche permis au moine de scruter le couloir. Alors que ses compagnons se remettaient doucement du combat, il essaya de déterminer ce qui les attendait dans les prochaines salles.

¤ Nulle trace de passage n’indique que les salles aient pu servir aux golems. A priori la sépulture se trouve en face, les autres pièces renferment-elles les possessions que Ravio nous a envoyé chercher ?
L’une d’entre elle contient-elle un accès qui aurait permis au phaerimm de venir ici ? ¤

Faute de pouvoir prédire l’avenir, Virgile se contenta de résumer aux autres ce qu’il voyait. Chacun pourrait alors y aller de son hypothèse et de sa proposition quand à la manière d’aborder les deux ouvertures se faisant face.

- Vu l’absence d’usure, je ne pense pas que le levier serve à actionner la fontaine. Je penche plutôt pour l’entrée du tombeau, mais j’imagine que nous ne vérifierons que si la situation l’exige, annonça-t-il toujours sans quitter son poste. Quoi que, si tel est le cas, nous serions plus en sécurité avec la porte fermée, rajouta-t-il pour donner son avis.

Du coin de l’oeil, il voyait la magicienne rousse et la bretteuse s’affairer près du monstrueux cadavre. Visiblement la dépouille méritait le détour, mais le vieil homme n’irai qu’une fois tous les compagnons prêt à reprendre l’exploration.


hrp.gif J’ai mis la charrue avant les bœufs, et j’ai déjà raté le jet nécessaire à extraire le venin de glande du Phaerimm. Mais sauf si ça gène quelqu’un, je ne le « jouerai » qu’une fois tout le monde prêt à s’engager dans le couloir.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 07 Mars 2021 à 22h04
Après avoir constaté que tout le monde allait bien, puis avoir fouillé la dépouille du phaerimm, Metzli avait contemplé le butin obtenu. Elle avait accompagné Ashura dans son étude de l'œuf mystérieux, avant de passer à la broche. Elle avait conclu ses observations en marmonnant :

- Mettons le reste dans le sac commun, on fera le partage à la sortie...

Même si elle était bien consciente qu'ils devaient prendre un peu de temps pour récupérer et s'avancer prudemment pour éviter toute mauvaise surprise supplémentaire, elle brûlait d'impatience de poursuivre. Elle était à présent curieuse d'en apprendre plus sur ce Masulk et son jardin millénaire, tout comme elle craignait qu'une avancée trop lente ne les expose à des poursuivants.

Virgile leur avait fait part de ses observations et l'ensorceleuse l'avait remercié. Complétant les réflexions du moine et d'Ashura, elle déclara d'une voix douce :


- A vrai dire, il n'y a que trois possibilités expliquant la présence de ces créatures. Elles ont emprunté le même passage que nous et réussi à refermer le mécanisme, ou elles ont trouvé une autre entrée, ou encore elles ont réussi à subsister ici pendant des millénaires. Les golems et les allips ont pu "vivre" ici pendant longtemps, ce n'est pas à exclure. Pour le phaerimm, c'est plus mystérieux. Peut-être est-il entré en même temps que nous, pour nous dépasser alors que nous progressions lentement dans le couloir ? Possible mais peu probable… Une autre entrée est peut-être à envisager, bien que je doute que les architectes aient souhaité multiplier les accès à un tel mausolée…

Elle médita un instant sur ces idées.

- Quoi qu'il en soit, c'est en continuant notre exploration que nous en saurons davantage...

Metzli se sentait prête à poursuivre. Ses compagnons avaient tous prouvé leur valeur au combat et elle se sentait plus confiante en leur compagnie… presque plus confiante en eux qu'en elle-même. Ses échecs répétés contre le phaerimm l'avaient éprouvée. La Dame Tymora l'avait-elle abandonnée ou bien était-ce elle-même qui avait manqué de discernement ?

La jeune femme avait jusqu'alors compté sur ses talents naturels et sur la bénédiction de sa divinité tutélaire pour franchir les obstacles qui se présentaient à elle. Elle commençait à se rendre compte qu'elle devrait sans doute commencer à travailler plus sérieusement si elle voulait évoluer "dans la cour des grands".


Connaissance sur l'œuf et sur la broche.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Lundi 08 Mars 2021 à 19h25
Le barbare s’arrachait aux monticules de toiles arachnides d’un geste brusque, en poussant un grognement féroce. Il redescendit au sol, la pesanteur s’inversant lentement, le dos toujours droit et le regard sombre. La pointe de sa lance avait perdu sa teinte laiteuse au profit d’une sombre lueur vermeille. En lévitant, Ghaz Arghur regardait autour de lui, pas totalement satisfait de la tournure des événements. Il essaya d’ôter un filet de soie qui recouvrait son plastron. Il évacua sa frustration d’un râle. Un instant plus tard, il retrouvait le sol terreux et pentu de l’exploitation agricole.

Pour le moment, tout danger était écarté. Le souffle saccadé, le guerrier prit une profonde inspiration qui le fit trembler et constata l’étendue des dégâts. Quelques tiraillements et autres picotements. Avec un grognement fatigué, des douleurs éparses le rappelaient à la réalité. La preuve familière que le belliciste était encore en vie. Il portait de vilaines blessures, dût aux éclairs et à l’acide. Son regard était légèrement moins distinct aussi.

Ne prêtant que peu d’attention aux échanges des femelles, son regard se riva sur le sac. Il se rapprocha et s’inclina pour y extraire une des flasques, la déboucha et but le liquide qu’elle contenait. La potion de guérison fit effet presque instantanément et endormit en parti la douleur.

La magicienne à la chevelure flamboyante se rapprocha pour compléter les soins. Il poussa un grognement hostile qui se transforma en un sifflement pénible. Le barbare semblait rechigner, l’éclat de ses yeux révélant que son humeur n’était pas docile. Il obéissait à contrecœur, peu rassuré après avoir vu Sabetha jeter des sortilèges enflammés. Elle agita les mains, prononça quelques paroles obscures et les blessures semblèrent se résorber dans une agréable onde de chaleur curative. Elle utilisait son Art pour le soigner.

Le visage toujours barré de scepticisme, il opina du chef, eut un rictus approbateur et plissa les yeux sur la magicienne.


- Pas mal, grogna-t-il.

hrp.gif Utilise une Potion de Soins légers dans le sac

écrit par: Sabetha Mercredi 10 Mars 2021 à 21h57
Aussitôt "l'oeuf" vu, une image était revenu dans la tête de la magicienne. Des années plus tôt, alors encore au Collège, travaillant sur un exercice particulièrement difficile portant sur l'invocation d'entité extra-planaire dans un milieu à entropie augmentée, elle était tombée sur un tome, presque un fascicule, sur la magie du feu. Si fascinant qu'elle s'était longtemps demandé si son attrait pour la pyromancie ne venait pas de la lecture de cet ouvrage.

L'ouvrage parlait de nombreuses choses, mais était surtout un précis sur les caractéristiques du plan élémentaire du feu. Pourtant, c'était du mince bestiaire qu'il contenait qu'elle tirait un souvenir flou à ce moment : un œuf, qui correspondait à celui-ci, existant dans une sorte de cratère météoritique. Mais les détails lui échappait, peut-être le combat avec les allips et le phaerimm l'avait elle plus secoué qu'elle ne le croyait. La chose tournant dans sa tête, elle avisa en connaissance de cause - elle avait fait suffisamment de potions dans sa vie - que celle que buvait le demi-orque ne suffirait pas. C'est perdue dans ses pensées qu'elle incanta mécaniquement la magie de soin, sans vraiment se soucier du mépris initial du guerrier, et referma une partie de ses blessures. Au remerciement peu amène du barbare, elle ne répondu que par un :


- Hum.

Puis elle retourna vers l’œuf. La recherche de la vérité l'obsédant, elle indiqua qu'elle allait gardait la chose avec elle et commença à l'examiner sous toutes ses coutures. Elle arrêta cependant son examen un instant et, se saisissant après l'accord de Metzli de la broche, pris un moment pour l'ajuster parfaitement à sa robe et ce avec une application presque coquette qu'on ne lui avait pas vu jusqu'ici, même si Ashura elle, en avait déjà été témoin. Cela dit, c'était toujours ses recherches mentales qui continuait à l'obnubiler pendant qu'elle écoutant l'exposé de la bretteuse. Elle n'en savait pas plus que plus tôt sur les phaerimms. Mais puisqu'on lui posait la question, elle sortit de sa savante catatonie :

- Les pratiquants de la magie ont une sale tendance à vouloir montrer leurs dons tu sais, dit elle avec un rictus d'auto-critique, pour les golems, je pense qu'il faut se réduire au plus simple : il fallait effectivement des jardiniers.

Quant au phaerimm, je ne sais pas trop. Toutes les barrières, fussent elles puissantes, ont leur failles. Au cours des millénaires, quelques uns ont du en profiter pour s'échapper oui, certainement les plus jeunes d'ailleurs, puisque perdre un ainé dans l'entreprise serait trop couteux j'imagine. Concernant les allips... je n'en sais rien, mais c'est bien la tendance des morts-vivants que de venir hanter les lieux de leur vie. En règle générale, l'intangibilité a ses limites, ça ne permet pas de traverser des murs aussi épais. Les allips pourraient bien être là depuis la construction du tombeau.

Ceci dit, elle s'en alla vers Virgile, les yeux toujours a moitié fixés sur l’œuf qu'elle rangea bientôt dans son sac. Elle avisa le levier et mit un instant pour se sortir de ses pensées.

- Même si les leviers sont certainement fait pour être actionnés, mieux vaut attendre le moment idoine. Explorons encore ce qu'on peut explorer, et n'envisageons celui-ci que si nous sommes devant une impasse.

hrp.gif Après tout une série de jet avec Abrulion, Sabetha subit un malus de distraction d'une heure de -5 en Concentration/Perception (comptez encore moins sur elle pour remarquer des trucs biggrin.gif )

écrit par: Ashura Vendredi 12 Mars 2021 à 12h04
La bretteuse Illuskienne eut un sourire discret tandis qu’elles étudiaient sérieusement les hypothèses concernant l’étrange objet ovoïde. Sabetha était loin de correspondre aux stéréotypes des magiciens qui voulaient qu’ils soient tous mus d’une certaine arrogance intellectuelle, tantôt bienfaiteur ou fourbes irrévérencieux sans foi ni loi. Cette accessibilité et son authenticité n’avait fait que de conforter l’estime de la jeune femme au fil du temps. A ses côtés, elle n’avait pas peur de poser les questions les plus anodines, sachant que l’on ne lui reprocherait pas sa naïveté et son manque de discernement.

- Bien que j’ignore le temps d’incubation de cette… chose. C’est étrange que cet "œuf" n’ait pas déjà éclos. Depuis le temps que ce tombeau est fermé. Cela me conforte dans l’idée que le Phaerimm n’était pas là depuis longtemps.

Voyant que la magicienne embarquait l’objet avec elle, Ashura rajouta :

- Prends garde tout de même.

Aussitôt, après un rapide coup d’œil aux membres de l’équipe, insistant plus longuement sur le demi-orque qui était, de loin, celui qui avait le plus subi durant l’affrontement, la bretteuse décida qu’il était temps de repartir. Elle ajusta rapidement son équipement et les lentilles de cristal, remettant la dague spectrale à sa ceinture, puis balança ses cheveux derrière ses épaules. Elle progressait précautionneusement, torche dans la main gauche, en s’efforçant de percer du regard les éventuels signes de danger. La mort rôdait peut-être encore derrière l’une des vieilles pierres de l’antichambre.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 12 Mars 2021 à 23h24
Metzli renchérit aux propos d'Ashura :

- Oui, prenons tous garde… Cet œuf, ce levier : tout est potentiellement dangereux par ici. On est dans un endroit vraiment hors du commun et tout y est possible…

Imitant plus ou moins consciemment la bretteuse, elle passa plusieurs fois ses mains dans ses cheveux pour se recoiffer. Elle s'accroupit ensuite pour caresser Totzil, tout en réfléchissant à leur situation.

Son étude de l'oeuf lui avait permis d'éliminer certaines hypothèses, mais pas de proposer la moindre théorie valable. Il était destiné à demeurer mystérieux jusqu'à ce qu'un spécialiste puisse l'étudier, à moins bien sûr que Sabetha n'ait une illumination. L'ensorceleuse s'en était, pour l'heure, désintéressée. Son examen de la broche s'était avéré plus fructueux et lui avait permis de déterminer le nombre de charges restantes.


¤ Voilà qui ne manquera pas d'aider Sabetha. ¤

Les trois femmes semblaient à présent disposées à reprendre leur exploration du mausolée et Ghaz ne s'était pas opposé au projet. Virgile semblait fasciné par le levier, mais probablement se rangerait-il à l'opinion de la majorité. Mais par où commencer ? Après avoir réfléchi à cette question, elle proposa :

- Si cette structure abrite la dépouille de Masulk, le tombeau n'est pas gigantesque. Avant de l'étudier, je pense que nous devrions jeter un œil dans les couloirs latéraux, histoire de vérifier qu'aucune mauvaise surprise ne nous y attend… ou qu'aucune autre entrée n'est ouverte à proximité…

La présence du phaerimm l'interpellait toujours...

écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 13 Mars 2021 à 12h58
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Le moine inspecta le levier sous toutes ses coutures, en observant la distance de sécurité de rigueur dans ce genre de situation. Il était de bois, et plongeait dans le mur sans possibilité de voir ce qu'il actionnait, poulie, engrenage, roue, ou rien. Il n'y avait aucune marque d'usure ; il pouvait discerner avec précision chacune des entailles faite par l'outil qui avait débité la branche.
Plus utile, en revanche, était un dessin, gravé discrètement dans la pierre à côté. Ses courbes rappelaient sans appel la rune de la porte d’entrée. Le levier était en position haute, et la gravure était positionnée au dessus de la fente dans le mur ; autrement dit, le levier était du côté de la gravure.

Il n'y avait en outre aucun bruit, sinon les quelques bourdonnements et glouglou de l'eau.

Le groupe avança dans le hall - qui était deux fois plus large que le couloir d’entrée. L'ouverture à droite donnait sur un passage d'une enjambée de large et long débouchant sur une pièce carrée de cinq enjambée de côté. De la lumière s'en échappait issue d'un globe attaché au plafond - sans doute le même type de lumière que dans la serre. Les tapis au sol, les riches coussins, la table basse et autres tasses laissaient penser que cette pièce n’était autre qu'un salon de thé, voire salle à manger. Les tasses étaient posées sur leurs soucoupes argentées, il semblait aussi y avoir des paniers et corbeilles de fruits et autres pâtisseries orientales.
L'ambiance aussi bien que les aliments rappelèrent aux aventuriers la tente de Ravio.

La salle sur la gauche était identique dans sa forme à celle de droite. Elle était garnie d’étagères aux murs, sur lesquelles l'on voyait une quantité impressionnante de bocaux de grès opaques, étiquetés. L'alphabet rappelait celui du commun, mais la langue était obscure. Les inscriptions n’excédaient cependant jamais trois mots, dont beaucoup se répétaient.
A mieux y regarder, il semblait y avoir une certaine organisation basée sur ces mots.

La salle du bout du couloir faisait elle aussi cinq enjambées de côté, et comprenait en son centre un sarcophage de deux enjambées de long sur une de large. Hormis quelques inscriptions sur le sarcophage dans un alphabet identique à l’étiquetage des jarres, rien d'autre n’était visible dans cette pièce.
Le couvercle avait était poussé pour permettre un accès au contenu.

écrit par: Virgile Samedi 13 Mars 2021 à 14h59
Ses compagnons étant fin prêt à aller de l’avant, Virgile s’écarta de l’entrée pour reprendre sa place en queue de la procession.
Au vu du faible éloignement des pièces à explorer, il ne risquait pas d’être distancé. Alors il profita d’être enfin seul avec le Phaerimm pour tenter de le disséquer car il avait noté l’intérêt porté par Sabetha au venin du monstre.

Avant toute chose, le moine examina la blessure qu’il lui avait infligé. Il était instructif de voir quels dégâts il avait causé à une créature au corps si particulier. Puis, il fouilla à son tour le cadavre. Ses compagnons et lui n’avaient pas le même goût pour les trésors, aussi passa-t-il en revu les différentes caches possible.
Enfin, à l’aide d’une dague il tenta d’écaler le dard pour repérer le sac à venin. Mais visiblement les armes manufacturées n’était pas son point fort, si bien que le combattant fit éclater la poche et que le poison coula entre ses mains avant de se perdre dans le sol. Il se raidit un instant, redoutant d’en subir les effets. Fort heureusement, le vieil homme avait du se forger une certaine immunité au cours de sa vie, et il ne ressentit même pas un engourdissement.
Penaud, il s’écarta de la dépouille. Et même si les prochains visiteurs du jardins ne manqueraient pas de noter les traces de la bataille, il cru bon de rajouter un nouveau symbole à la craie à côté du Phaerimm.

Il rattrapa aisément ses compagnons qui avançaient avec prudence.


- Vu le dessin qui l’accompagne, je dirai que le levier actionne l’entrée du tombeau, chuchota Virgile. Je suis toujours d’avis de l’actionner, même si je trouve étonnant car il semble en position « fermée ». Et lorsque le choix s’offrit au compagnons de choisir une pièce a explorer, il rajouta.
Je n’ai pas d’avis concernant la pièce par la quelle commencer, par contre, je n'ai pas encore envie de goûter, dit-il en référence aux pâtisseries qui lui semblaient douteuses en ces lieux. Je vais rester au croisement pendant que vous allez explorer, au cas où quelque chose vienne des autres pièces. N’oubliez pas de chercher des passages secrets..

Il s’abstint de leur dire d’appeler en cas de problème. Nul doute qu’il serait alerté par les bruits d’un combat ou d’un piège qui se déclenche.


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PARCHEMIN
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écrit par: Sabetha Dimanche 14 Mars 2021 à 00h55
La magicienne se sortit de ses réflexions en posant les yeux sur les bocaux. Elle avisa les mêmes inscriptions sur le sarcophage, qu'elle nota comme étant ouvert, avant de tourner a nouveau la tête vers les pots. On ne refaisait pas une alchimiste.

Elle regarda les coupes de vivres et haussa les sourcils :


- Je... ne m'attendait pas à ça, dit elle, étonnée, tant qu'on aura pas un moyen de vérifier qu'ils sont sains, je ne toucherais pas à ces fruits. Et ce même si on peut les reconnaître.

Réfléchissant, elle essaya d'associer les fruits à ce qu'elle connaissait, mais aussi aux plantes qu'ils avaient vu dans le jardin. Dans le même temps, elle cherchait l'incantation de divination qui lui permettrait de lire la langue dans sa mémoire.

- Le plus perturbant, outre le sarcophage ouvert, et donc potentiellement un hôte mort-vivant dans les environs, ce qui était étonnant était peut-être que ça, ne l'étonnait pas, c'est qu'il semble qu'on ait été attendu avec tout ce qu'il faut de bonnes manières. Ou du moins, que les arrivants soient accueillis, nous, ou d'autre. Pour le tombeau d'un homme mort il y a plus d'un millénaire c'est... attentionné.

Prudente de ce qui pourrait se trouver sur les paroi des pots, elle enfila ses gants de cuir pour pouvoir les toucher. Et c'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas cru utile de le réviser ce matin là.

- Aith... , elle interrompit le juron draconique par habitude maternelle avant de se tourner vers Metzli, Metzli, je te laisse traduire ça. Je te conseillerais de ne pas toucher directement les parois, dans le doute.

Gardant ses gants, qui pouvait toujours servir, elle précisa.

- Des fruits calishites. J'imagine qu'on peut être certain du propriétaire au moins. Ils ont l'air frais mais au risque de me répéter, je n'irais pas les goûter.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 16 Mars 2021 à 10h08
Chacun avait fait preuve de prudence et leurs investigations avaient permis un premier examen des trois salles qui leur faisaient face. Aucune trace d'une quelconque autre entrée, le mystère de la présence du phaerimm dans le mausolée restait donc entier. De même que l'absence de Masulk de son tombeau, à moins que celui qui se trouve devant leurs yeux ne soit qu'un simulacre destiné à détourner leur attention.

Virgile poursuivait son étude du levier et restait volontairement en retrait pour disposer d'une vue d'ensemble des lieux. Ce n'était sans doute pas la position la plus héroïque, mais Metzli approuva tacitement ce choix qui pourrait s'avérer décisif si les choses venaient à mal tourner.

Prudente et sensée Sabetha les avait mis en garde contre un piège éventuel, avant d'étudier les pots. L'ensorceleuse apprécia ses recommandations, même si elle n'en avait pas vraiment besoin : elle ne se souvenait que trop bien des ruses mises en place par la liche Silax afin de protéger son phylactère, lors d'une aventure précédente. Ils avaient échappé de peu à la catastrophe et l'ennemi était moins redoutable que ceux qu'elle avait affrontés aujourd'hui.

Observant à son tour les pots, elle ne put déchiffrer la langue mystérieuse dont ils étaient ornés. Visiblement, ce n'était pas la même écriture que celle des messages disposés à l'entrée de la tombe, ce qui n'excluait pas que la langue soit identique. Elle répondit à la magicienne :


- Je vais m'occuper de ces textes, mais je veux d'abord m'assurer qu'il n'y pas d'auras magiques trop puissantes dans les alentours… D'autant plus que je n'ai pas de gants et que je suis censée toucher les objets concernés… Je vais prendre le temps d'inspecter chacune des pièces.

La jeune amnienne se tourna vers Ashura :

- Voudrais-tu bien m'accompagner pour que je ne tombe pas dans un chausse-trappe que je n'aurais pas vu ?

Metzli débuta ensuite son examen des lieux. Prudente, elle ne toucha à rien de ce qui se trouvait dans les salles, se contentant d'user de sa magie et se déplaçant le moins possible.

Lance détection de la magie et prend le temps d'inspecter chacune des trois pièces.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mercredi 17 Mars 2021 à 01h55
Le barbare eut un grognement sceptique, il jeta un coup d’œil en arrière. Il tenait sa lance d’albâtre à la pointe vermeille. Droit et épais comme un chêne. Son plastron maculé d’une étrange toile collante. Il braquait ses yeux brulant sur les jeunes femmes, l’air vaguement intrigué. De savantes érudites toujours avides de savoir, toujours enclines aux piaillements.

Il passa une main sur son visage, sans rien dire. Il veillait sur l’antichambre de sa haute stature. Il plongeait son regard dans les ténèbres de la salle du tombeau. Il avait toujours un gout cuivré dans la bouche. Son corps lui faisait mal, légèrement étourdi par les spectres. Mais les maléfices ne suffiraient pas à le chasser. Ghaz Arghur était courageux, comme pouvaient en témoigner les ossements qui jonchaient nombre de champs de bataille.

Pour le guerrier des monts d’Akanûl, chacun suivait la ligne de son destin. Que l’on vive ou que l’on meurt. Ce sont les dieux qui décidaient et savaient déjà si nous dinerons ce soir à leurs tables.


hrp.gif Focus sur la salle du sarcophage.

écrit par: Ashura Mercredi 17 Mars 2021 à 06h50
Les explorateurs retenaient leur souffle dans l’antichambre du tombeau de Masulk. On était très loin du lieu d’obscurité et de claustrophobie, de poussière de roche qu’ils auraient dû trouver. Atmosphère étrange propice à la peur qui constitue un nid pour les pires menaces du point de vue de l’imagination.

Non, les vestiges s’avéraient au contraire bien accueillants. Comme s’ils étaient attendus.

En tant que protectrice, son besoin de vigilance s’intensifia en découvrant deux salles éclairées et entretenues de manière surprenante. Puis, en découvrant un sarcophage entrouvert dans la pièce devant eux, Ashura eut un frémissement d’anxiété. Après toutes ces mésaventures, il n’était pas encore indiqué de baisser sa garde. Sabetha, Metzli et Virgile laissèrent parler leur curiosité, et la nordienne gardait le silence. Imitant la posture figée du guerrier. Par expérience, elle savait se rendre transparente. Surtout quand sa curiosité était en éveil.

Après quelques secondes de réflexion, la jeune bretteuse répondit aussitôt à l’appel de l’ensorceleuse. La laissant appliquer son sortilège avant de glisser prudemment dans les deux salles annexes.

Elle ajusta ses gants. Des lentilles de cristal toujours fixés devant les orbites, Ashura explora les lieux à la recherche de runes protectrices, de fausse dalle ou de fil tendu. Un piège à travers l’illusion de l’oasis.

écrit par: Abrulion Bascollier Jeudi 18 Mars 2021 à 11h46
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Les aventuriers se baladaient dans le hall et les couloirs. Après mille et unes précautions et un grognement du demi - le seul qui voyait réellement le contenu des chambres, ils allumèrent une torche. Si la salle à manger était éclairée d'une lueur vive, les deux autres baignaient dans le noir absolu.

La salle des bocaux refermait une ribambelle d'auras, toutes identiques : transmutation de faible puissance. Elles étaient localisées sur une douzaine de petites jarres en terre cuite, d'environ un quart d'outre de contenance, grosses comme le poing. Aucune étiquette n’était visible sur celles-ci, contrairement aux bocaux. Eux, en revanche, étaient tout ce qu'il y a de plus classique. Le sort sur les jarres ne lui était pas réellement familier, mais elle en avait déjà entendu parler : purification de nourriture et d'eau.
Ashura put déterminer que plusieurs avaient été déplacés récemment du fait des marques sur les étagères. Ils semblaient aussi relativement fréquemment utilisés : plusieurs étaient ébréchés, et un était cassé. Il avait été poussé sans grand soin sous les étagères, son contenu avec : des bulbes desséchés.
S'y trouvaient aussi quelques outils de jardinage et une bouteille de verre au contenu ambré.

Le tombeau ne présentait aucune aura. Le sarcophage était de pierre, et la structure extérieure contenait un autre sarcophage, plus petit, à l’intérieur. La paroi extérieure étaient assez haute, jusqu'au coudes, ce qui empêchait d'en voir le contenu sinon à y jeter un œil spécifiquement. Il y avait de vagues dessins et formes sur les murs, qui rappelaient les courbes de la runes de l’entrée, ou celles sur la fontaine inspectée par Ghaz. Rien de bien mirobolant cependant, à comparé du travail qui avait du être mis en œuvre pour former les jardins suspendus.

Metzli reconnut facilement le sort de flamme éternelle recouvrant le globe au plafond de la salle à manger. Un sort classique et perenne, implémenté cette fois d'une manière inhabituelle, un peu à la manière des plaques lumineuses au plafond. Si le sort qu'elle avait mainte fois rencontré faisait naître des flammes, celui-ci semblait tout simplement rendre une surface lumineuse, sans aucune flamme.

L'ensorceleuse repéra plusieurs autres objets émanant des auras. Deux saladiers tout d'abord, contenant les fruits, baignaient dans une transmutation faible. C’était aussi le cas de la théière, posée sur la table à proximité directe des saladiers. Dans ces trois cas, c’était aussi le sort de purification de nourriture et d'eau qui était à l’œuvre.


PARCHEMIN
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hrp.gif Sabetha, reste 45 min de distraction

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 19 Mars 2021 à 08h57
Les résultats de l'inspection magique de Metzli étaient plutôt rassurants : pas de malédictions, de sorts d'évocation ou d'autres pièges malfaisants. Mais la magie qui était à l'œuvre était pour le moins inhabituelle : elle n'avait jamais encore croisé autant d'objets, d'apparence anodine, dotés d'auras de faible puissance.

Au terme de son inspection, l'ensorceleuse s'arrêta à proximité d'Ashura et de Sabetha, puis chemina avec elles en direction du jardin. Elle déclara :


- Je peux encore inspecter quelques petites choses à l'aide de mon sort. J'aimerais jeter rapidement un œil à ce levier qui intrigue tant Virgile.

Tout en se dirigeant vers le levier, elle apprit à ses deux compagnes, et à ses deux compagnons s'ils décidaient de les rejoindre, le fruit de ses investigations :

- A priori, il n'y a rien de dangereux dans les trois salles. Aucune aura ne se dégage du sarcophage. Par contre, pratiquement toutes les pièces de vaisselle ont été enchantées : elles purifient l'eau ou la nourriture, en fonction de leur contenant. Dans la salle à manger, on a utilisé un sort de flamme éternelle classique. Rien de bien méchant, du moins en apparence…

Prudente, elle s'approcha du levier et l'étudia, tout en faisant part de ses prochains projets.

- S'il s'avère qu'il n'y a vraiment pas de danger, on pourra passer à l'examen des inscriptions et des dessins.

Metzli étudie le levier.

Si rien d'incroyable et aucune objection de ses compagnons, elle se rend dans la pièces des bocaux, les observe une nouvelle fois avant de lancer "compréhension des langages" et de se risquer à toucher l'un des bocaux.

écrit par: Virgile Dimanche 21 Mars 2021 à 16h23
En retrait, Virgile regardait s’affairer ceux qui en avaient les capacités. Et plus les investigations avançaient, moins il semblait utile qu’il reste au croisement des trois salles. En attendant que tout danger concernant un sortilège ou piège soit écarté, il retourna sur le seuil qui menait à l’hémicycle.

¤ Ce jardin a-t-il été fait pour ravir l’œil des visiteurs, ou pour accueillir Masulk à son réveil ? ¤

Le moine contempla l’ensemble du jardin pour la première fois depuis le bas de la salle, et malgré les traces de combat, essaya de déterminer la logique qui s’en dégageait.
Etait-il purement esthétique ? Pouvait-il avoir une autre fonction ?

Après quelques minutes d’attente supplémentaire, le vieil homme vit Meltzi revenir et leur signifier qu’il n’y avait aucune mauvaise magie à l’œuvre.


- Tant mieux, souffla Virgile. Je n’y crois guère, mais il ne reste plus qu’a chercher des passages secrets. Et s’il n’y en a pas, nous pourrons nous concentrer sur le tombeau. En attendant, je fais un rapide aller-retour à l’entrée annonça-t-il.

Il déposa son sac à terre après y avoir pris le sifflet à la main, puis après deux rapides flexion des jambes le moine partit en sprintant vers l’entrée. Rares avaient été les occasions de s’adonner à la courses ces derniers temps. Sa position d’éclaireur l’obligeait même souvent à marcher avec prudence. Mais une fois lancé, le sportif retrouva toutes les sensations de la course. L’air lui soufflant dans les oreilles, quelques branches qui le fouettent au passage, et le formidable rythme du cœur. Et ce fut même presque trop rapidement qu’il vit s’approcher l’ouverture baignée de soleil.

Ralentissant le pas, Virgile s’approcha avec prudence de l’encadrement. Avant de jeter un œil à l’extérieur, il tendit l’oreille afin d’entendre si les bruits provenant de l’oasis avaient changés. Puis, s’étant habitué à la lumière du jour, il passa la tête.
Du seuil, il scruta le sol et les environs. Quelqu’un, ou quoi que ce soit, s’était-il approché depuis qu’ils étaient entrés ?


hrp.gif - Essaye de voir si le jardin est « autre chose » qu’un jardin.
- Cours jusqu’a l’entrée.
- Perception auditive avant de passer le seuil.
- Perception visuelle après.
- Survie ? pour voir s’il y a d’autres traces de pas que les leurs.

écrit par: Sabetha Dimanche 21 Mars 2021 à 21h14
Après les quelques informations de Metzli, la magicienne s'approcha de la vaisselle. Un instant, l'énigme de l’œuf quitta son esprit après un gros effort pour revenir à la réalité, et elle saisi l'un des bocks de terre cuite dans ses mains. La connaissance de l'Art était en premier lieu une pure discipline scolastique. Néanmoins, elle n'était possible que grâce à une compétence indicible dont était capable n'importe quel lanceur de sort, la toute première méthode que l'on apprenait : ouvrir une étincelle de magie pour en ressentir les aspérités lorsqu'elle entrait en contact avec les arcanes qui l'entourait.

Elle restait perplexe. A l'heure actuelle, les sortilèges de purification était courant, mais difficile à rendre permanent. Malgré l'apparente simplicité de la vaisselle, il s'agissait d'un sortilège pour le moins élégant que s'arracherait ceux qui ont des raisons de craindre pour leur santé.

Masulk était il de ceux là ? Un vizar avait certes des ennemis, mais de là à enchanter ce qui ornait son tombeau... A moins qu'il n'attende des visiteurs. Ou lui même ?

Elle tourna le bock dans ses mains gantés avant de passer à la théière, pensive.


- Une heure.

Elle avait lâché le temps sans préciser le contexte et il fallu encore quelques instants avant de rajouter des détails.

- Il faut une heure avant que le sort ne purifie son contenu. Étant donné que nous ne savons pas quand ils ont été remplis, ni pourquoi d'ailleurs, la prudence nous indique d'attendre au moins ce temps avant d'éventuellement manger ce qu'il y a à l'intérieur.

Elle reposa le bock et plissant les lèvres, réfléchi :

- Il y en a certainement pour plus de trois cents dragons. Quoique, en trouvant les bons clients, on pourrait peut-être doubler la somme, le tempérament marchand transparaissait d'une femme qui, après tout, devait aussi vendre ses potions. Mais, je serais d'avis de laisser cela ici pour le moment.

Reposant la petite jarre, elle s'attarda avec Metzli.

- Si tu sais lire ça, je ne cracherais pas sur une traduction. Je n'ai pas reconnu les plantes dans le jardin et j'ai un certain appétit pour les éxpèriences botaniques, dit elle en souriant.

Elle se dirigea vers la pièce du sarcophage, mais attendit Ashura. La bretteuse était plus douée pour repérer les pièges qu'elle même.

écrit par: Ashura Dimanche 21 Mars 2021 à 23h13
Le site, qui n’avait connu de vandalisme au cours de ce siècle, était entretenu en permanence, avec beaucoup d’attention, au point de prétendre offrir accueil aux visiteurs. Les richesses accumulées n’étaient rien devant le savoir vivre. La bretteuse Illuskienne se remémora que chez certaines peuplades, l’autel domestique permettait de partager un repas montrant ainsi l’affinité ressentie entre vivants et défunts. Les morts et les hôtes, comme les autres, recevaient leur lot de rites d’accueil et de bon retour. En dehors des spectres babillards et du monstrueux Phaerimm, c’était un lieu paisible et agréable. Il restait encore à prouver que cet accueil était véritablement cordial et sincère.

- Un débarras, un cellier, une remise de jardinier. Le bureau d’un serviteur. Aucune étiquette sur les jarres, mais elles ont été souvent utilisées. Des marques prouvent qu’elles ont été déplacées.

La nordienne essuya sur sa cape, la couche de poussière qu’elle avait accumulée sur son index. Elle jeta un regard interrogatif sur Metzli et Sabetha, écoutant les remarques qu’elles pouvaient apporter pour décrypter cette nouvelle énigme. Ashura laissa encore planer quelques secondes, laissant soin à l’ensorceleuse d’explorer les éléments à l’aide de sa magie. Il ne fallait omettre aucun détail.

- Finalement, ce n’est peut-être pas un tombeau. Un refuge ? Un abri ?

L’idée même que quelqu’un ou quelque chose pouvait les attendre avait de quoi faire frémir. La bretteuse jeta un dernier œil vers ses coéquipiers, réajustant ses gants et s’avança au seuil de la salle du sarcophage.

écrit par: Virgile Lundi 22 Mars 2021 à 07h20
Alors qu’il arrivait en pleine course vers le couloir qui les avait mené jusqu’au jardin, Virgile ralentit le pas. Quelque chose n’allait pas. Dans son souvenir, le couloir n’était pas assez long pour ne pas en voir le bout. Pourtant, aucune lumière ne lui parvenait de l’autre extrémité.

¤ Ah.. je trouvait étonnant qu’un architecte qui construise un tel mécanisme se trompe dans le sens du levier.
Quelqu’un l’a donc activé depuis notre entrée.. ¤

A l’évidence, la porte était fermée. Lorsqu’ils étaient à l’extérieur, celle-ci semblait quasiment hermétique. Aussi le vieil homme ne se donna même pas la peine d’aller jusqu’à elle. Il fit demi-tour, et retourna rapidement prévenir ses compagnons.

¤ J’espère que personne n’a touché au levier, j’aimerai voir s’il y a des empreintes de Phaerimm dessus.. ¤

Une quinzaine de souffles s’étaient écoulés depuis son départ, et seul Meltzi sans doute avait noté sa disparition.


- J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle,commença-t-il à dire. La bonne nouvelle, c’est que nous ne devrions pas être dérangé par des créatures extérieures au tombeau.. La mauvaise nouvelle, c’est que la porte d’entrée est refermée.
Sans doute y a-t-il un compte à rebour, ou alors quelque-chose à actionné le levier après notre entrée.. Je vais à nouveau l’examiner pour voir s’il y a une trace d’utilisation très récente.

Il ramassa son sac et éclaira l’objet suspect avec sa torche éternelle. Content d’avoir examiné le phaerimm un peu plus tôt, il essaya de déceler une marque sur le manche qui pourrait correspondre à une des mains de la créature. Puis il s’attacha à examiner une trace d’utilisation récente, tel l’absence de poussière, ou encore une partie récemment mise à nue par un frottement.

hrp.gif Inspecte minutieusement le levier.

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 22 Mars 2021 à 09h33
Metzli avait commencé à étudier les bocaux, tout en écoutant distraitement les propos d'Ashura et de Sabetha. Il ne s'agissait visiblement que de vulgaires graines, sans doute destinées à l'entretien du magnifique jardin qu'ils avaient traversé.

Puis, soudain, quelque chose résonna dans son esprit. Même si elle n'avait jeté ce sort auparavant, l'ensorceleuse ne douta pas un instant de ce qui était en train de se passer : l'alarme avait été déclenchée. De petites gouttes de sueur commencèrent à perler le long de son front.


- L'alarme... dit-elle d'une voix blanche.

Elle cria beaucoup plus fort pour chaque membre de l'expédition entende ses propos :


- L'alarme s'est déclenchée ! Quelque chose est entré dans le tombeau !

A moins que Virgile n'ait actionné le sort par inadvertance, ils devaient se préparer à une nouvelle rencontre. En espérant qu'il ne s'agisse pas d'un second phaerimm, car celui-ci serait en pleine possession de ses moyens…

écrit par: Abrulion Bascollier Jeudi 25 Mars 2021 à 10h57
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Le monial galopa comme un dératé. Le chemin à parcourir était court, mais la pente était raide pour un tel effort - heureusement que le vieil n'avait pas eu à aller jusqu’à la porte d’entrée. Et pour cause, elle était fermée !
Rechercher les traces de passage dans la pénombre n’était pas chose aisée, mais comme il reconnut celle de ses compagnons sans en voir d'autres, il put s'estimer satisfait de son inspection.

Alors que Sabetha reposa la jarre, le couverte sursauta et une odeur discrète mais reconnaissable entre mille s’en échappa : cannelle.

Metzli pendant ce temps, passait au crible les étiquettes des bocaux, aidée de sa nouvelle compréhension de la langue. A vrai dire, si elle pouvait comprendre et prononcer les noms, la compréhension du langage sans la maîtrise de la botanique ne laissait qu'à moitié satisfait.

Gordonia lasianthus, Lapagérie rose, Aster grimpant, Philotheca blanc parfumé, Fausse vigne vierge à fruits bleus, ... Il y en avait tellement, que son sort prendrait sans doute fin avant d'en avoir fait le tour, si elle n’était pas morte d'ennui d'ici là.

Le moine revint et s'attarda sur le levier. Sans en avoir la parfaite certitude, il lui sembla on ne peut plus vierge d'utilisation. Peut-être était-il si aisé à manipuler que son maniement n'y laissait aucune trace ? Il n'y avait qu'un moyen de le découvrir.


hrp.gif Sabetha, reste 40 min de distraction

écrit par: Virgile Samedi 27 Mars 2021 à 22h04
Alors qu’il revenait de son excursion, Virgile fut accueillit par les cris de Meltzi. Le temps d’un battement de cœur, il imagina avoir croisé un ennemi sans le voir. Puis, il réalisa qu’il était probablement à l’origine de l’alerte.

- Milles excuses ! Je ne suis pas familier avec ce sortilège, et il n’est pas impossible que j’ai déclenché l’alarme par mégarde. Je reviens de la fontaine et je n’ai rien croisé d’hostile, annonça le moine. Mais je ne vois pas l’invisible.. rajouta-t-il pour ne pas éluder totalement la présence d’un ennemi

Confus, il examina le levier avec attention pour se donner une contenance. Mais rien ne se révéla à son œil inquisiteur. Désappointé par la situation, le vieil homme se tourna vers les autres.


- Je ne trouve aucune trace d’utilisation, récente ou ancienne. Personne se semble être jamais sorti de ce tombeau.. Et même s’il reste à inspecter minutieusement les différentes pièces, je ne m’explique pas comment le phaerimm à pénétré les lieux.

La bretteuse s’apprêtait à explorer la salle au sarcophage. Ses compagnons semblaient craindre ce qui pouvait s’y trouvait. La prudence était de mise, mais dans la mesure ou le sarcophage était ouvert, Virgile doutait qu’une créature s’y tapisse attendant qu’un aventurier s’approche pour en surgir.
La salle des bocaux était déjà occupée, il se dirigea donc vers la salle de réception. Contrairement aux deux autres pièces, cette salle était clairement destinée à accueillir.
La question était de savoir qui..
En se gardant de toucher à toute nourriture ou boisson, le moine commença à inspecter la pièce.
D’autres qu’eux s’étaient-il attablé ? Cette pièce a-t-elle régulièrement servi au cours du dernier millénaire ? Y avait-il des choses cachées.. ?


hrp.gif Virgile commence à fouiller la pièce.
Il cherche des reliefs de repas, des trace de passage sur les tapis, et à défaut fouille la pièce.

écrit par: Ashura Mardi 30 Mars 2021 à 15h57
A tant de pagaille, Ashura ne répliqua que par un soupir de lassitude. Cette situation ressemblait à une mauvaise farce, de ce Gnome rencontré au détour d’un sentier à ce joli service de thé enchanté. Une salle funéraire. L’air sain, les plafonds bas, l’absence d’humidité, la capacité à préserver. Le « Magnifique » avait mis à l’œuvre des techniques de construction surprenante. L’ensemble dénotait un certain goût.

Le corps expéditionnaire butait désormais sur une nouvelle énigme. Chacun tournait en rond en échangeant des regards dubitatifs. Pour les plus téméraires, il restait à jeter un œil au fond de l’autel de pierre. Elle ne versait habituellement pas dans l’occulte et la superstition, mais elle preferait garder cet élément pour plus tard. Elle avait, en quelques sortes, déjà son soul d’horreurs pour la journée.

La bretteuse Illuskienne retourna tout de même examiner chambre. Vérifiant l’état du sol dallé, les décorations. Elle rasa les murs avec sa torche, à la recherche d’inscriptions. Dans le silence qui régnait à l’intérieur, son oreille se focalisa sur le bourdonnement de l’eau. Elle en rechercha la source à proximité. A ce stade de l’exploration, le système d’irrigation de Masulk restait toujours un mystère.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 30 Mars 2021 à 20h57
L'inquiétude de Metzli fut partiellement dissipée par la réponse de Virgile : le déclenchement de l'alarme ne serait donc dû qu'à la distraction du moine ! C'était un soulagement, bien qu'on ne puisse exclure une intrusion concomitante. Beaucoup plus inquiétante était sa révélation sur la fermeture de l'entrée...

- Nous voici donc piégés ici… Espérons que cela ne dure pas trop longtemps, cet endroit donne un peu la chair de poule…

L'ensorceleuse ajouta :

- Quant au phaerimm, cela reste très mystérieux en effet. De même que cet œuf que nous avons trouvé sur lui… Pour l'heure, il nous faut poursuivre notre enquête.

Ashura s'était déjà mise au travail, inspectant la chambre principale. Avant de poursuivre ses propres investigations, Metzli précisa à l'intention de Sabetha :

- Ces pots contiennent toutes sortes d'essences à propos desquelles je ne connais presque rien : Gordonia lasianthus, Lapagérie rose, Aster grimpant, Philotheca blanc parfumé, etc. Visiblement des plantes de jardin. Donc, rien d'incroyable, a priori, mais peut-être que cela éveillera un souvenir chez toi.

Elle accompagna ensuite Ashura dans la salle du sarcophage et se mit, à son tour, à étudier attentivement les dessins qui ornaient les murs de la salle. Si son examen ne donnait rien, elle essaierait probablement de détecter un passage secret en compagnie de la bretteuse.

¤ Et il reste à inspecter de plus près ce sarcophage ! ¤

A cette pensée, la jolie amnienne éprouva une curiosité teintée de craintes.

Inspecte la salle (en particulier les murs) avec Ashura pour étudier les dessins, repérer d'éventuels indices comme des inscriptions.

Si rien n'est probant, alors utilisation de la baguette. Ashura peut l'utiliser à la place de Metzli si elle le souhaite.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Jeudi 01 Avril 2021 à 00h07
D’après son estimation approximative, il leur restait du temps avant de voir débarquer les autochtones Sauriens. Jusqu’à preuve du contraire, la menace directe était pacifiée, laissant tout loisir aux érudites d’approfondir leurs explorations des lieux.

Le guerrier restait là, dans l’antichambre, stoïque, occupé à observer l’environnement d’un œil sombre, semblant ne pas avoir conscience des autres. Il laissait chuter l’adrénaline des récents combats. La cracheuse de sorts rousse était occupée à examiner les poteries et le moine à fureter dans la salle opposée. La roublarde et l’ensorceleuse retournèrent au cœur du tombeau en prenant bien soin d’éviter le sarcophage. Le sang-mêlé gardait ses humeurs pour lui. Parfois son attention se dissipait, il ne voyait alors plus que leurs mâchoires descendre et monter, des silhouettes fugitives.

Il tenait fermement la hampe de sa lance, jouant avec le bruit de ses gants sur le métal. Un jardin suspendu et un repas de bienvenu étaient loin d’être le butin escompté. Le guerrier fronça ses épaisses arcades sourcilières, plongé dans une intense réflexion. Il se remémora les mots du Gnome qui leur avait fourni le renseignement. Il visualisa leur quêteur, vidé de son sang, une arme d’hast plantée dans son larynx sournois et trompeur.

écrit par: Sabetha Samedi 03 Avril 2021 à 20h28
Alors qu'elle était retournée dans ses réflexions concernant l'oeuf, perdu dans les centaines d'ouvrages qu'elle avait feuilletée au cours des gens, la magicienne écouta les informations fournies par sa collègue ensorceleuse. Les noms lui évoquaient des plantes connus. Certains taxons étaient originaux, mais, les herboristes et autres jardiniers royaux avaient élevés l'art du croisement au rang d'art, tout en en étant aussi friand que si il s'agissait d'un loisir. Ce genre de chose ne l'interpellait guère. Toujours était il que, au moins, elle n'avait rien déceler de particulièrement létal dans cet étalage.

Suivant Ashura et Metzli, elle fit de son mieux pour leur apporter soutien. Cela étant, elle savait la bretteuse plus douée de ses sens, et Metzli bien plus capable en linguistique pour le moment. Aussi, se retournant, elle sorti de la salle du sarcophage. Si on avait besoin de ses connaissances, il suffirait de l'appeler. Et puisqu'elle avait elle aussi besoin d'un peu de sérénité pour continuer son cheminement mental, elle alla se poster à côté de Ghaz.

Elle croisa ses mains derrière elle et posa son regard sur le jardin, et le cadavre du phaerimm. Il n'y avait pas une once de pitié en elle concernant le monstre. Dès leur première année, les étudiants du Collège étaient mis en garde contre ces horreurs, et d'autres. Pour nombre de mages, ils faisaient parti de ce contre quoi les utilisateurs de la Toile, liés à Mystra donc, devaient lutter. La charité n'avait pas sa place ici.

Mais, derrière les ruminations de bestiaire qui animait son cerveau venait une autre réflexion, qu'elle partagea à leur guerrier, après tout leur première ligne :


- Il n'est pas complètement improbable que ce tombeau n'en soit que partiellement un. Laisser des offrandes aux morts est une chose, mais se débrouiller pour que ces offrandes soient des aliments frais, en est une autre. Heureusement que cette lance peut transpercer du fantôme.

écrit par: Abrulion Bascollier Dimanche 04 Avril 2021 à 16h45
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Chacun ou presque vaquait à ses fouilles.

Virgile le premier remarqua l'absence de passage dans le salon, en tout cas sur les tapis. Aucune trace du Phaerimm non plus, bien que le fait qu'il lévite ne rendait la chose facile.
Les mûrs étaient parfaitement lisses et homogènes, au point de se demander quel tailleur de pierre pouvait obtenir un rendu aussi parfait - à moins que le mûr n'ait été platré pour cacher les imperfections ? Cela ne semblait en tout cas pas le cas, la roche dure affleurait - en tout cas plus dure que ses ongles ne purent gratter.
Des motifs pâles, peu évident à voir, avaient aussi été peints sur tout le pourtour. Ils représentaient des courbes et circonvolutions arbitraires en une frise à hauteur de hanches et semblaient purement cosmétiques.

Ashura ne put entendre le gargouilli de l'eau d'où elle était. Pour l'instant, la seule eau était celle de la fontaine de l'entrée, coulant dans le bassin quasi vide, en haut des jardins. Les canaux d'irrigation étaient à sec - le niveau du bassin étant trop bas pour les abreuver. En descendant l'hémicycle, ils avaient cependant bien remarqué quelques bassins intermédiaires de petites tailles reliés aux canaux, qui eux n'étaient pas sec. Cela renforçait l'idée que le défaut d'irrigation - et donc le faible niveau du bassin principal en haut - était récemment survenu. Périodique ou extraordinaire, rien ne permettait de trancher.

A la lueur de sa compréhension des langages et de sa torche, Metzli lu les inscriptions gravées sur le sarcophage : "Masulk le Magnifique, 146-183, VIe age, Vizar de Memnon".

Les mûrs ne laissèrent voir aucune inscription sinon les motifs de volutes communs dans ce lieux, similaires à ceux que Virgile voyait dans le salon.

Metzli retourna au seuil de la chambre pour voir la pièce dans son intégralité. La baguette de détection des passages secrets n'indiqua aucune aura.

écrit par: Virgile Mardi 06 Avril 2021 à 14h10
Les tapis de la pièce semblaient être vierges de tout passage. Le moine et ses compagnons étaient-ils les premiers depuis un millénaire à pénétrer le tombeau ?

¤ Il n’y a rien d’étonnant, le mausolée semblait caché, et Masulk y a été emmené sur un tapis volant. Mais d’un autre côté, la porte principale du tombeau n’est pas particulièrement ardue à ouvrir, et les visiteurs sont même bien accueillis.. Au vu du glyphe de l’entrée des mages utilisant les éléments étaient attendu, tôt ou tard. Mais dans quel but ? ¤

Quelque chose leur échappait. Quelle était l’intention du Vizir lorsqu’il avait envisagé son après-mort ? Cette intention s’était-elle concrétisée ?

Le moine retourna au croisement des salles. Le jardin qui les avait accueillit en premier était peut être la chose la plus intriguante dans ces lieux. Davantage inhabituel qu'un sarcophage ou une salle d'apparât. Pressés par l’enjeu, puis emportés par le combat, ils ne lui avaient peut être pas accordé toute l’attention qu’il méritait.

Mais avant de pouvoir assembler le puzzle que représentait ce tombeau, il fallait en avoir toutes les pièces en main. Et pour l’instant une grande inconnue était le fait que le sarcophage soit ouvert.
L’était-il depuis longtemps ? Avait-il été forcé de l’extérieur ou de l’intérieur  ? Les trésors vanté par Ravio y étaient-ils cachés ?

Pour répondre à ces questions Virgile repoussa à plus tard l’exploration complète du jardin et se dirigea vers la salle opposée. Il posa son sac à l’entrée et muni de sa torche il se risqua à examiner le tombeau. L’extérieur tout d’abord, puis après en avoir fait le tour pour relever d’éventuelles traces, il regarda à l’intérieur. Prudemment, il se plaça du côté où l’ouverture était la moins grande et se pencha pour découvrir son contenu.


hrp.gif - Examine les alentours du tombeau pour voir s'il y a des traces au sol (autre que les leurs), et des marques sur le sarcophage (ou le couvercle) indiquant qu'on a ouvert avec un outil depuis l'extérieur.
-Essaye d'estimer depuis combien de temps il est ouvert (poussière ou autre sur les rebord, "oxydation" différente entre les côté et les rebords, etc..)
- Regarde à l'intérieur.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 06 Avril 2021 à 21h41
L'examen du tombeau et de ses environs immédiat n'avait guère fournit davantage d'informations au sujet des lieux. L'inscription était le seul élément neuf et ne leur apprenait rien, si ce n'est qu'ils se trouvaient au bon endroit. Metzli fit part à ses compagnons de sa modeste découverte :

- L'inscription confirme que c'est bien le sarcophage de Masulk. Pour être parfaitement précise, voici ce qu'elle indique : "Masulk le Magnifique, 146-183, VIe age, Vizar de Memnon". On sait au moins qu'il n'était pas particulièrement modeste…

Elle réfléchit, avant d'ajouter :

- "146-183", je suppose que ce sont des dates, ce que la mention de l'âge confirme. Mais s'il s'agit de dates de naissance et de décès, notre pauvre Masulk n'a pas vécu très longtemps… A moins qu'il ne s'agisse de sa période d'activité en tant que Vizar…

Tout cela la laissait songeuse. Qui était finalement Masulk et où se trouvait-il à présent ? Ils n'avaient finalement obtenu que très peu d'éléments de réponse à ce sujet.

L'ensorceleuse constata que Virgile était passé à l'action et commencé son examen du sarcophage. Elle en était venue à la même conclusion que lui : c'était la dernière pièce du puzzle qu'ils pouvaient utiliser, dans l'état actuel de leurs connaissances. Autant le faire…

La jeune amnienne se tint prête à intervenir, parée à toute éventualité.

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 06 Avril 2021 à 22h27
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Le moine inspecta les environs du sarcophage, tout comme la pierre elle-même.

Il n'y avait aucune trace de pas autour du tombeau, la poussière, somme toute peu présente pour une tombe d'un millénaire, était uniformément déposée au sol. On n'y voyait que les pas de l'ensorceleuse et de la bretteuse.

Il regarda à l’intérieur, pour voir une scène plutôt désolante. Une momie embaumée y était allongée, mais tout portait à croire cependant que la sépulture avait été profanée : la momie était repoussée sur le bord intérieur du tombeau, un bras était détaché, des bandelettes avait été arrachées, la tête formait un angle peu recommandable avec le reste du corps.

Il n'y avait aucun autre objet, sinon une perle transparente sans grand intérêt apparent tenue par la main du bras arraché.


Le moine continua sa fouille des deux sarcophages imbriqués. Le sarcophage extérieur avait une épaisseur d'une main tendue, et c'est lui que le couverte devait recouvrir. Le sarcophage intérieur, qui contenait la momie, était presque aussi haut et épais que l’extérieur, et n'avait pas de couvercle. Environ deux doigts d'air séparaient les deux sarcophages.

Ne rien détecter n’était pas une situation appréciable pour des aventuriers, en cela qu'ils pouvaient toujours douter de leur capacité à avoir pu détecter.
Ce n’était cependant pas le cas du moine, fort d’années d’expérience et d'une application certaine à la tache. Il pouvait dire avec une certaine assurance, qu'il n'avait rien pu détecter puisqu'il n'y avait rien à détecter : aucune trace d'oxydation, outil, ou poussière, qui puisse indiquer quoi que ce soit sur le moyen ou la date d'ouverture du couvercle.

Il remarqua malgré tout une trace sur le bord du sarcophage intérieur, au niveau de la partie où le couvercle entrouvert laissait le plus d'espace. Il reconnu immédiatement sa provenance : le Phaerimm s'y était griffé et y avait laissé une minuscule raclure de l'une des cornes qui entouraient son corps.

écrit par: Ashura Dimanche 11 Avril 2021 à 14h49
Elle repoussait l’obscurité plus loin en jouant de sa torche. Ces salles, sur lesquelles personne n’avait posé les yeux depuis des siècles, n’avaient besoin d’aucun travail de restauration. Facile alors de se concentrer sur ce qu’ils avaient à faire. Malheureusement, Masulk semblait avoir bien caché ses secrets. Aucun papier de l’époque de cet homme. Aucun témoignage ostentatoire d’une vie faste et glorieuse.

¤ Tous les trésors ne sont pas d’or…¤

Mais cette perspective ne semblait pas enchanter Ashura quand, alors qu’elle poursuivait l’exploration dans la salle du tombeau, la présence du moine se fit sentir autour du sarcophage. L’homme s’appliquait avec de tels soins que l’on aurait cru voir l’œuvre d’un embaumeur de profession. Ne souffrant d’aucun scrupule, les révélations ne tardèrent pas à tomber.

¤ Je sais que tu nous caches encore quelque chose, Masulk ¤

Mal à l’aise, Ashura se remémora d’anciennes légendes mais étant dotée d’un solide esprit pratique, elle adressa une prière, à Heaum pour sa protection, et à l’esprit du corps décharné pour recevoir son pardon, elle le rejoignit autour du sarcophage. Machinalement, elle vérifia du regard les affirmations de Virgile, tout en se livrant à de nombreuses spéculations sur la nature et le prix que pourrait rapporter l’objet tenu entre les doigts du défunt.

hrp.gif Fouille sur le tombeau

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 11 Avril 2021 à 22h42
Anxieuse, Metzli avait écouté Virgile leur faire le rapport de ses découvertes. Elles posaient de nombreuses questions et n'apportaient aucune réponse. Elle s'était hissée à son tour pour contempler le cadavre.

¤ Pourquoi ce bras arraché ? Avait-il une fonction spéciale ? Cachait-il quelque chose ou quelque chose y était-il accroché ? Ou était-ce simplement une manifestation de colère du phaerimm qui n'a pas trouvé ce qu'il souhaitait ? Et cette momie est-elle bien celle de Masulk... ou bien encore est-ce tout simplement un leurre ? ¤

La question avait toute son importance. S'il s'agissait du corps de Masulk et que rien d'autre ne se trouvait dans le mausolée, ils avaient terminé leur mission et devaient constater que Ravio s'était trompé. Si le corps ou une partie du tombeau était destiné à leurrer les intrus, alors leurs recherches ne faisaient sans doute que commencer…

Ces pensées la conduisirent à se rappeler des propos du commanditaire de l'expédition.


- Je ne suis pas sûr que le corps de ce malheureux soit celui de Masulk. Rappelez-vous les propos de Ravio qui affirmait qu'il était impossible de prédire la forme actuelle de sa dépouille. Soit que le corps de Masulk se soit transformé en autre chose, soit que son corps soit devenu incontrôlable…

Tandis qu'Ashura commençait à fouiller, l'ensorceleuse amnienne redescendit et s'écarta de quelques pas. Elle n'était pas mécontente que d'autres qu'elle se chargent d'étudier le corps de près : de telles tâches la mettaient franchement mal à l'aise.

- Sois prudente avec la perle et avec le corps... conseilla-t-elle à la caravanière. Si Masulk s'est transformé en liche, ce qui n'est qu'une hypothèse, ce pourrait bien être son phylactère. J'en ai vu un, dans une sorte de bijou, par le passé : cette perle pourrait très bien faire l'affaire...

La jeune femme frissonna au souvenir de cette mésaventure. Ils avaient frôlé le pire, cette fois là. Elle s'approcha de Sabetha, tout en poursuivant ses réflexions.

- Si Masulk a changé de forme comme le pense Ravio, quelle pourrait donc être celle qu'il aurait pu prendre ? Et s'il a perdu le contrôle de son corps, à quoi tout ceci peut-il rimer ?

Elle eut une idée saugrenue et interrogea Virgile et Ashura.

- Les "dégâts" infligés au corps semblent-ils récents ? Liés au phaerimm ?

écrit par: Sabetha Mardi 13 Avril 2021 à 16h27
Même si les épiphanies scolastiques ne devaient pas vraiment être le quotidien du demi-orque, Ghaz dût certainement remarquer le brutal changement de posture de la magicienne. Soudain ses yeux s'illuminèrent, elle s'immobilisa, avant que sa main ne plonge dans son sac, qu'elle en ressorte l’œuf et ne laisse échapper un très audible :

- Ah !

Elle ne se rendit probablement compte que quelques instants plus tard, alors que l'écho de sa voix se dissipait dans les profondeurs de la caverne, du volume de l'interjection.

Elle regarda son voisin barbare, amusée, avant de se retourner.


- C'est un œuf de phoera, ou de phoerlach. On les appellent parfois les phénixiens.

Elle leva l’œuf à hauteur d'yeux en parlant à désormais à tous le monde.

- L'aura de nécromancie que tu as détectée Metzli est probablement un sort de préservation des morts. Les phoerlach - la partie humanoïde de cette créature - laissent un œuf comme celui ci lorsqu'ils meurent. Une journée plus tard, un oiseau de feu semblable à un petit phénix en sort, le phoera, en ayant perdu tout souvenir de son existence précédente... hum..., elle passa sa main sur son menton, les phoera se régénèrent ensuite de la même façon. Mais il y a une chance que cet œuf ait été préservé pour permettre la résurrection du phoerlach initial. Auquel cas ces souvenirs pourraient être importants. Ou pas du tout. Toujours est il qu'il reste étrange qu'un phaerimm n'est pas simplement détruit une telle créature alors même qu'elle pourrait lui être un ennemi mortel.

Plissant les lèvres, la magicienne rangea à nouveau l’œuf avant de se concentrer sur des problématiques plus urgentes.

- Tu détecterais sans doute une aura sur un phylactère, dit elle à Metzli. Maintenant que la question de l’œuf était sortie de son esprit, elle retrouvait toutes ses capacités intellectuelles. Mais on peut bien sûr imaginer que l'aura du phylactère soit dissimulée. Hum... Maintenant si la théorie de Ravio quant à la maladie s'avère vraie, je rajouterais que tu devrais peut-être toi, indiquant Metzli, éviter de toucher le corps. Ton sang est certainement le plus proche de celui de Masulk. Ashura, tu ferais probablement mieux de mettre des gants, dans le doute. Cela étant...

Elle regarda de loin le sarcophage.

- Le sarcophage est massif, même pour Ghaz, probablement. Les phaerimms ne sont pas connus pour leur grande force, et sauf erreur, celui ci n'avait pas de pouvoirs télékinétiques suffisant pour l'ouvrir par magie. Je me demande si quelqu'un d'autre ne l'a pas ouvert. Un autre pilleur. Avant le phaerimm. Un pilleur qui aurait bien pu prendre ce que nous cherchons ? Un hobgobelin mâtiné de sang de dragon par exemple, aurait certainement assez de force... Tu, dit elle en se retournant vers Ghaz, pourrait peut-être essayer de déplacer le couvercle. Je doute que la pierre soit d'un danger quelconque, mais ça réduirait le nombre de possibilités.

Elle s'approcha de la salle du sarcophage, voyant qu'Ashura fouillait à nouveau.

- Hum... Il y a quelques métaux et pierres capables d'arrêter les émanations de magie. Le plomb entre autre, ce qui alourdirait beaucoup le coffre, elle s'approcha du sarcophage. Après avoir laissé Ghaz tenter de pousser le couvercle. Je porte un anneau de protection, tu dois pouvoir détecter son aura Metzli. Dit moi ce que tu détectes si je pose ma main..., elle plongea le bras dans le coffre et plaqua sa main contre le fond de celui-ci, ici ?

Si sa théorie était bonne quelque chose barrait les aura. Et si telle était le cas, la détection devrait détecter cette brutale coupure dans l'aura. Si Metzli acceptait de détecter a nouveau la magie, elles pourraient tester indirectement la zone, en utilisant cette méthode.

Mais quand sa main toucha le fond du sarcophage, elle releva la tête et il n'y eut probablement qu'Ashura qui put remarquer la presque imperceptible étincelle mutine dans ses yeux. Les autres ne la connaissaient pas assez. Sans rien faire part, elle détacha la sangle de son bâton et, avec délicatesse, commença à triturer le fond de la tombe. Elle n'avait pas senti de fond. Comment avait ils pût ne pas penser qu'un arcaniste aussi mystérieux ne puisse pas être... un illusionniste ?

Si les sensations transmises par le bâton confirmait la non-existence de la pierre, elle demanderait sans doute avec une certaine sournoiserie à Virgile de sauter dans la tombe.

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 16 Avril 2021 à 11h09
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Dur d'estimer une perle sans la tenir dans les mains ni sans lumière vive. La roublard ne nota aucune valeur particulière à la pierre... et pour cause !

Sabetha avait découvert le pot aux roses : une illusion. Le bâton qu'elle agita en lieu et place de la momie n'offrit aucune résistance, et progressivement, non sans un effort mental, l'illusion s'estompa pour ne laisser qu'une image translucide en surimpression.

Le sarcophage était de pierre, et épais ; plus qu'il n'en fallait pour occulter les auras magiques ou de passages secrets.

Les aventuriers, aidés de leur torche, pouvaient voir le sol d'une pièce. Il était similaire, sinon identique, au sol du faux tombeau et son plancher se situait environ deux enjambées plus bas que le sol de la chambre où ils se trouvaient.

Il n'y avait aucune lumière dans la pièce en bas sinon celle de la torche, et rien, ni odeur, ni vent, ne s'en dégageait.

écrit par: Virgile Vendredi 16 Avril 2021 à 20h08
Peu pressé de profaner la dépouille, Virgile était sur le point de retourner dans le jardin pour étudier les canaux quand Sabetha creva l’illusion. Le moine était stupéfait. Il avait tourné autour du sarcophage et avait lorgné longuement sur la momie sans se rendre compte de la supercherie.
Mais maintenant que le passage était révélé, la trace d’épine du phaerim prenait tout son sens.


- C’est mieux ainsi. Nous n’avons pas réponse à tout, mais il est encore possible d’en trouver, confessa-t-il.

Le moine saisi son sac et en ressorti la corde en soie et le grappin. Il confia à la roublarde le soin d’attacher le tout ainsi que de faire quelques boucles sur deux enjambées de longueur pour faciliter leur remontée.

Durant ce temps il retourna dans le couloir muni de sa craie. Sur le mur allant vers la salle de réception, il dessina le même symbole que celui qu’il avait inscrit sur le chemin de gauche dans le jardin. Tandis qu’au sol devant le passage menant vers la réserve des jardiniers, il traça le symbole déjà utilisé pour le phaerim.
Enfin en revenant vers la salle du tombeau il traça sur le seuil un symbole représentant schématiquement le glyphe à l’entrée du tombeau, avec les 4 éléments.

¤ Voilà qui devrait occuper d’éventuels suivants.. S’il n’y a pas un grappin qui pend dans le sarcophage.. ¤

Afin de protéger la pierre des griffes de métal, il disposa son manteau en fourrure à cheval sur le bord du sarcophage. Et pour qu’il tombe dans la salle du dessous en cas de décrochage il mit davantage de longueur vers l’intérieur. Une fois les préparatifs fait il disposa les crochets du grappin sur le bord du sarcophage, sangla fermement son sac, et se saisi de sa torche éternelle.

Prudemment, le vieil homme enjamba la double paroi et glissa son pied dans la première boucle. Pour se rassurer, il fixa un instant la trace qu’avait laissé le phaerimm passant en sens inverse. Si des pièges l’attendait, la créature avait su les déjouer ou les avait déjà déclenchés.
Au détail prêt que Virgile ne savait pas voler.

C’est pourquoi avant de poser le pied à terre, le moine étudia avec attention la pièce. Puis lorsqu’il fut persuadé qu’aucune mauvaise surprise ne l’attendait il posa délicatement au sol un pied, pour commencer. Attentif à ce que son poids ne mette en action aucun mécanisme il posa ensuite le second tout en se tenant à la corde de sa main libre.
Après quelques instant, il finit par se lâcher complètement et promena son regard autour de lui à la lueur de la torche.


hrp.gif
- Perception auditive et visuelle alors que Virgile est à mi-hauteur.
Pose un pied au sol.
- Perception sensorielle (?) pour estimer si le sol à "bougé".
- Re-perception auditive et visuelle une fois totalement au sol.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Vendredi 16 Avril 2021 à 21h24
Sous l’impulsion de la magicienne, Ghaz Arghûr était parvenu à pousser le couvercle du sarcophage, de justesse, usant de toute sa masse musculaire en poussant comme un baudet. L’intérieur était totalement inerte, ne présentant rien à signaler et inintéressant en apparence outre les dégradations du temps. Essuyant la sueur de son front, le barbare poussa un grognement dubitatif. Il feignit l’innocence et se tut, espérant que son expression ne le trahirait pas. Il récupéra sa lance et s’écarta d’un pas en arrière pour les observer inspecter les vestiges.

Sabetha parla d’aura et de camouflage, et sa logique implacable ne tarda pas à mettre à jour le subterfuge de Masulk. L’intérieur du sarcophage était une illusion trompant les sens. Le vizir était aussi de la race de ses cracheurs de sortilèges.

Très rapidement, les acrobates s’organisèrent pour descendre dans la pièce suivante. Cet accès était une mauvaise nouvelle pour l’excavation et en cas de repli précipité. Ghaz Arghûr bougonna quelques mots inarticulés, pendu à son arme d’hast en attendant d’en savoir plus sur la situation.


écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 16 Avril 2021 à 22h17
Metzli avait écarquillé les yeux lorsque Sabetha avait découvert le pot-aux-roses : une simple illusion protégée par un épais sarcophage qui avait rendu sa magie inopérante. Elle avait incontestablement observé trop rapidement les lieux et s'était montrée trop craintive vis-à-vis de la momie.

La jeune femme était contrariée… envers elle-même. C'était déjà la deuxième fois qu'elle était abusée par les petits tours des concepteurs du mausolée, la deuxième fois également que Sabetha lui donnait une leçon de réalisme et d'intelligence : l'ensorceleuse se rendait de plus en plus compte qu'elle avait du mal à concevoir les choses au-delà de la magie et des effets de ses propres pouvoirs. Elle n'avait pas suffisamment pris en compte leurs limites et avait été abusée, préférant échafauder des hypothèses complexes plutôt que de relever les faits tels qu'ils se présentaient… Tout comme elle avait failli user inutilement ses sorts pour ouvrir l'entrée du tombeau.

Une fois de plus, elle jeta un regard admiratif en direction de Sabetha. Celle-ci était son aînée et cela se ressentait. Metzli se dit qu'elle avait encore beaucoup à apprendre et se demanda si la magicienne l'aiderait à progresser, à devenir une meilleure version d'elle-même, comme Arzhaelig l'avait fait par le passé.

Virgile s'était déjà mis en action, prêt à s'engager dans la voie nouvellement ouverte. Il ne manquait pas de courage et, malgré son attitude distante, son courage forçait le respect.

Metzli s'approcha de Ghaz qui avait émis quelques grognements sonores. Si elle n'appréciait que modérément la compagnie du métis, elle préférait être à ses côtés si quelque chose tournait mal. Lui non plus ne manquait pas de bravoure…

Silencieuse, elle observa de son mieux la progression du moine et tendait l'oreille afin de déceler le moindre bruit inhabituel.

écrit par: Ashura Vendredi 16 Avril 2021 à 23h32
Bouche bée, Ashura regarda la magicienne révéler l’illusion du sarcophage. Sabetha était jeune mais sa puissance magique n’avait pour le moment aucune limite. Rien ne semblait impossible à ses côtés. Après tout, elle était la principale raison pour justifier sa présence au sein de cette expédition.

Répondant aux sollicitations de Virgile, la Nordienne opina du chef et alla défaire le rouleau de corde, qu’elle doubla pour plus de sécurité. Elle la fit passer deux fois à travers le nœud d’assurage, semblable à ceux utilisés pour une descente en rappel, afin de fournir un frottement supplémentaire. Appliquant deux nœuds supplémentaires comme lui avait réclamé le moine, elle alla ensuite fixer solidement l’extrémité du grappin sur une paroi aux alentours du sarcophage.

Puis, le moment crucial arriva dès que Virgile se suspendit à la corde. Que cela soit du courage ou de l’inconscience, l’initiative avait le mérite de faire avancer la situation. Il s’agissait de descendre lentement jusqu’au sol afin d’effectuer une exploration méthodique. Déjà la bretteuse ajustait ses sangles en se suggérant qu’elle serait la seconde à descendre dans le tombeau.

Chacun retenait son souffle en attendant le premier rapport d’exploration.


écrit par: Sabetha Samedi 17 Avril 2021 à 21h00
Après avoir retiré le bâton, et demandé à Virgile de descendre, la magicienne s'était retirée, un pas en arrière, se postant de l'autre côté de Ghaz. Les mains derrière le dos, elle observait. Elle formait probablement un îlot paisible dans une atmosphère tendue. Malgré la tension, elle arborait un léger sourire. Un observateur trop rapide pourrait le confondre avec un rictus de satisfaction, mais il s'agissait bien plus de ce sourire de circonstance que les parents savaient arborer lorsque la tension montait à la maison, et qu'il s'agissait d'éviter les bagarres.

Elle happa le regard de l'ensorceleuse et hocha la tête sans commenter. Elle ne pensait pas qu'il s'agissait d'une victoire individuelle, d'autant plus que sa théorie initiale n'était pas bonne, quoique proche de la solution. Mais pour arriver au bout du raisonnement, elle s'était basée sur toutes les informations révélée par ses compagnons, des talents linguistiques de Metzli, à la brute expérimentation de Ghaz, en passant par l'enquête minutieuse d'Ashura et Virgile. Tout d'une victoire collective, et rien de l'éclair de génie en somme.


- Nous avons été idiots de nous concentrer sur les allips. Masulk était un mage, il est polyvalent.

Ce fût la seule phrase qu'elle sortit pendant que le moine descendait dans le gouffre. Si la nouvelle théorie, qui consistait à dire que le phaerimm serait sorti de là, et pas l'inverse, le souterrain pourrait être très dangereux. Il pourrait y avoir quelque part la dedans une fissure dans le mur de Sharn.

Entendant les grognements du guerrier, elle se tourna vers lui et chuchota, en se doutant de ses questionnements :


- Les goulets, c'est pas fameux. Mais imagine le premier ennemi à sauter la dedans et à s'empaler directement sur ta lance, dit elle avec un sourire malin, haussant un sourcil pour notifier l'à peine subtile vulgarité de la blague.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Lundi 19 Avril 2021 à 01h38
Le guerrier était toujours en colère à cause des blessures, celle qu’il avait reçue contre le Phaerimm. De l’acide et des éclairs. Les arcs électriques avait frappés son plastron de métal en taillant un chemin jusqu’à son cœur. Les billes d’acide avaient légèrement déformé l’acier de son armure et provoqué quelques cloques sur a peau de son épaule. Le frottement était désagréable.

Alors que l’équipe scrutait attentivement l’avancée du moine dans le souterrain, la magicienne brisa le silence en lui chuchotant quelques remarques étranges. Le guerrier dévisagea en réponse la rouquine aux accents nobles. Le genre de femelle qui savait manipuler d’un signe de tête ou d’un sourire sensuel. Et s’il avait compris sans difficulté les allusions un peu grivoises de son interlocutrice, il ne parvenait pas exactement à comprendre où elle voulait en venir.

Ghaz Arghûr resta silencieux un instant avant de sourire.


- Attends-toi à ce qu’il y a de mieux et prépare toi au pire, fut sa seule réponse.

Puis, il hocha la tête en direction du trou béant et se détourna rapidement de la cracheuse de sorts.

Il avait toujours du mal – et peu d’intérêt –à décrypter les propos souvent émaillés d’allusions de ses coéquipiers. Des paroles faites de gestes, d’attitudes, de mimiques aux jeux de mains et de soupirs. Fréquemment, il ravalait une réflexion, une remarque, une réponse, une question, mais il n’y avait toujours aucun son pour franchir ses lèvres. Il envisageait de parler, mais les personnalités bigarrées, éloquentes et cultivés le restreignait à sa position d’observateur.

Il se remémora un instant le tintement des épées et l’écho caverneux se répercutant dans les boyaux de roche. Dos à dos. Couvrant chacun une direction opposée. Ghaz Arghûr avait connu les combats lors d’une campagne contre les tunneliers Nains. Il n’était pas certain que ce soit le cas de la magicienne. Peut-être était-ce alors un moyen pour elle de faire retomber la pression.

Mais plus surprenant encore, il trouvait étrange que le moine et la magicienne s’inquiètent autant de l’intervention de bédouins trop curieux – et potentiellement aussi magiciens pour résoudre l’énigme de la porte – car après tout ce qu’ils venaient de vivre : des âmes torturées et un Phaerimm maléfique. L’expédition avait d’autres sources de préoccupations que des pillards de tombes. Les lézards et les Hobgoblins, il en faisait son affaire.

écrit par: Abrulion Bascollier Lundi 19 Avril 2021 à 13h13
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Le moine installa son grappin, la corde, et son manteau puis glissa le long de la corde vers l’étage inférieur.

L'air avant tout, n'avait quasiment rien de différent par rapport à avant ; la même humidité, la même odeur fraîche à laquelle les aventuriers s’étaient maintenant habitués, mais aussi une légère odeur de fumée. Les sons, inexistants, donnaient l'impression d'une petite chambre absorbants les légers bruissements des habits du moine.

La pièce était carrée, de la même dimension que la pièce supérieure, cinq enjambées de côté, bien que décalée vers l'est. Le sol, le plafond et les mûrs étaient dans la même roche à la taille parfaite que le reste des trois chambres. A l'est, le mûr avait été troué et donnait sur un tunnel poussiéreux creusé dans la pierre, d'une enjambée de diamètre.

Du fait du décalage des la structure des chambres, le centre du faux tombeau où était le sarcophage et d’où le moine descendait, arrivait sur le bord ouest de la pièce inférieure.

Virigle toucha terre sans encombre.
Au centre de cette pièce se trouvait un autel, d'où était tombée une urne, brisée, contenant de la cendre grise. De la cendre noire se trouvait aussi sur l'autel, dans une forme qui pouvait rappeler un livre. Outre cela, seul un petit coffre sertit, gros comme le poing se trouvait sur l'autel. Un coussin était à terre, ainsi qu'un cimeterre d'une facture remarquable.

écrit par: Ashura Mardi 20 Avril 2021 à 20h03
La caravanière des marches d’argent ne se laissa pas distraire par les échanges entre la magicienne et le barbare. Toute son attention était concentrée à remarquer ce qu’elle voyait au sol. Elle écoutait les échos de l’éclaireur se dissoudre dans le silence en jetant un regard dubitatif dans l’obscurité.

Soudain, elle s’immobilisa en captant un signe de Virgile depuis les tréfonds du tombeau. La caravanière s’activa aussitôt, vérifiant à nouveau le cordage, puis sans un mot, elle se hissa sur le rebord de l’édifice et se laissa choir à travers l’illusion macabre, suspendue pour pénétrer à l’intérieur du passage. Une occasion de ressentir toute l’appréhension de rentrer à l’intérieur d’une enceinte interdite.

En descendant, elle prit des notes mentales pour lui indiquer l’épaisseur de la roche supérieure et potentiellement, le nombre de niveau qu’avait le sol inférieur de la caverne.

La bretteuse acheva progressivement sa descente, aussi souple que possible. Elle prenait la peine de marcher dans les pas du moine. Anxieuse en laissant son regard dériver sur la collection d’objets, les tas poussiéreux et les décorations, mais aussi fortement intriguée à l’idée de découvrir les trésors enfouis de Masulk le Magnifique.


hrp.gif Détection des Pièges

écrit par: Virgile Mercredi 21 Avril 2021 à 13h32
Au premier abord cette salle cachée ne contenait pas ce qu’ils étaient venu chercher. Mais l’inspection ne faisait que commencer et le tunnel percé dans la paroi laissait envisager une exploration à venir, si la première pièce ne tenait pas ses promesses.

En attendant que la roublarde et les magiciennes examinent les auras de magie, les passages secrets et éventuellement un piège sur le coffre, Virgile commença à faire le tour de la pièce.

¤ Les salles du dessus contenaient peu de poussière malgré leur âge. Qu’en est-il pour celle-ci ? ¤

Soupçonnant une nouvelle supercherie visant à leur faire de nouveau croire que des pillards étaient déjà passé, le moine étudia le sol autour du tombeau et devant l’ouverture du mur. Il profita également que tous ses compagnons ne soient pas encore descendu pour tendre l’oreille aux sons qui proviendraient du tunnel.

Enfin, il s’attarda sur les différents objets présent.
Tout d’abord sur l’urne brisée. Semblait-elle être tombée, ou avoir été jeté à bas ? La cendre grise semblait-elle avoir été touchée après s’être retrouvée au sol ?
Ensuite le vieil homme s’intéressa à l’autel. La pierre gardait-elle des trace de créatures s’y étant appuyés ? Il y avait-il des reliefs pouvant cacher un mécanisme ? La cendre était-elle bien celle d’un livre, et pouvait-on encore espérer en tirer quelque chose ?
Puis laissant le coffret de côté, il s’intéressa au coussin et à l’arme. Le coussin avait-il accueillit un objet durant un millénaire et en gardait-il l'empreinte ? Le cimeterre avait-il déjà servi, et sa poigne avait elle une marque récente ?

Virgile étudia avec minutie les différents éléments pour faire un état des lieux et pour essayer de déterminer si le phaerimm était responsable de l’état de la pièce, ne s’arrêtant que pour tenir le bas de la corde et faciliter la descente de ses compagnons.


hrp.gif Sans toucher :
- Inspecte des traces devant l'ouverture.
- Ecoute les sons provenant de l'ouverture.
- Inspecte la cendre grise.
- Inspecte l'autel.
- Inspecte les cendres du livre.
- Inspecte le coussin et le cimeterre.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 21 Avril 2021 à 21h01
Metzli avait haussé les sourcils de surprise en entendant l'étrange discussion qu'avaient entamée Sabetha et Ghaz'. Elle ne s'attendait guère à voir ces deux-là converser autour de sujets grivois.

Mais bien vite, l'ensorceleuse s'était à nouveau concentrée, tentant de percevoir le moindre bruit suspect. Ses efforts n'avaient pas été couronnés de succès, ce qui avait engendré en elle des sentiments mitigés.


¤ Rien entendu parce qu'il n'y a rien à entendre ? Ou bien parce que mon ouïe n'est pas assez fine et que l'environnement étouffe les sons ? ¤

Alors que Virgile avait mis pied à terre, Ashura s'était engagée à son tour et faisait mine d'observer attentivement la pièce qui se trouvait en contrebas. Metzli caressa Tzotzil en contemplant la bretteuse qui menait ses investigations, puis se décida à rejoindre ses deux compagnons.

La descente le long de la corde ne fut pas si aisé que cela pour la frêle musculature de la jeune femme... mais remonter serait sans doute pire encore. Elle arriva finalement dans la pièce qu'elle détailla pendant quelques instants.

Metzli constata que ses compagnons faisaient preuve d'une grande prudence, ce dont elle se réjouit. Restant dans un premier temps à proximité immédiate de la corde, elle décida de contribuer à son tour à l'effort collectif et se mit à incanter une nouvelle fois l'un de ses sortilèges les plus basiques.


Descend et lance une nouvelle détection de la magie.

écrit par: Abrulion Bascollier Jeudi 22 Avril 2021 à 11h29
Tombe de Masulk : jour 4, 6-9h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

La roublarde commença sa ronde dans la pièce, à la recherche des pièges. Comme les pièges à déclencheur d'espace ou de proximité ne s’étaient pas encore déclenché, cela voulait sans doute dire qu'il n'y en avait pas de la sorte, ce qui simplifiait son inspection.
Le contenu de la pièce était relativement simple, aussi le tour fut vite fait... jusqu'à ce qu'elle regarde le minuscule coffre de plus près.

Il y avait un piège, magique et subtil, qu'elle aurait certainement laissé passer si les lentilles magiques ne lui avaient donné ce petit extra d’acuité. C’était la première fois qu'elle voyait une telle chose - et pour cause - mais il n'y avait pas de doute à avoir : les minuscules pierres translucides qui ornaient le coffre avaient une disposition suspecte, et un éclat qui rappelait les pierres iouns. Tout contact avec le coffre serait sans doute... surprenant.

C'est Metzli qui annonça la couleur en détectant la magie, car le coffre brillait d'une aura modérée de nécromancie.

En fait, il n'y avait rien qui n'était magique.

Le coussin irradiait d'une aura modérée de nécromancie lui aussi. Tout comme le reste (à l'exception du minuscule coffre), il semblait avoir été dérangé et jeté à bas de l'autel. La face qu'il présentait ne montrait aucune marque ou tassement ; il semblait fait de soie, aux motifs ondulées rouges et jaunes.

L'urne brillait de la même aura. Elle avait laissé échappé son contenu dans sa chute et s’était brisée. Le contenu semblait être une poudre cendrée fine, résidu de combustion sans doute, homogène.

Les parchemins carbonisés, eux, irradiaient différemment. Il semblait que plusieurs auras se superposaient, mais l'ensorceleuse ne put en discerner le détail. Le moine remarqua que si le dessus du supposé livre avait disparu, les flammes ne semblaient avoir mangé que la partie supérieure. La couverture arrière et peut-être quelques pages pouvaient encore être en état.

Le sabre, finalement, irradiait d'une aura atypique que jamais l'ensorceleuse n'avait côtoyé, et dont elle ne comprenait pas la logique.
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L'aura, sans école particulière, était sans aucun doute possible, faible. Mais elle inondait la pièce bien plus que les autres auras que Metzli venait de découvrir, comme si une magie puissante mais éteinte était à l’œuvre.

Metli s'attarda sur cette lame. Le design de la lame suggérait que son créateur venait de l'une de ces grandes villes des déserts du sud, dans ces métropoles mythiques où tout citoyen maîtrise une magie puissante, et où les génies marchent parmi les mortels. Là où les communautés sont présidées par de puissants califes et émirs qui dirigent d'une main de fer, dans un gant de velours, usant de courtoisie et sournoiserie. Ce cimeterre fut certainement créé pour un tel noble, car aucun simple soldat ne pouvait s'offrir la finesse de cette lame. Cependant, le fait que l'arme semblait fonctionnelle, aiguisée, sans compromis sur son esthétique indiquait que son propriétaire était un guerrier aguerrit, pas un qui portait une lame pour l'apparat. Le double thème du feu et de l'air que l'on retrouvait dans les joyaux incrustés et les fils d'or supposaient une origine surnaturelle, peut-être reliée aux génies vivant dans ces villes du désert.

Virgile quant à lui, s'attarda devant le tunnel. Le mûr était fait de grès de couleur sable, et du fait du trou, l'on remarquait que son épaisseur était de plusieurs doigts. Fait intéressant, l’épaisseur du mûr de la tombe semblait inégale, comme si la tombe avait été creusée d'abord, puis qu'un mortier, ou plâtre, avait était appliqué sur le mûr ensuite pour donner une belle finition.
La pierre au delà était de couleur grise. Le tunnel était une ligne droite parfaite, les traces de taille étaient là aussi absentes, et il descendait en pente raide aussi loin que la torche pouvait porter, dans le silence le plus absolu.
Le moine remarque un tas de poussière sur le sol du tombeau, contre le mûr, à la verticale de l'embouchure du trou.


Personne ne sût jamais ce que Ghaz et Sabetha firent, en haut, seuls, pendant tout ce temps, mais Metli avait entendu la remarque de la rousse avant de rejoindre le sous-sol.

écrit par: Virgile Vendredi 23 Avril 2021 à 20h28
Depuis qu’ils étaient entrés dans le tombeau, les sons habituels du grand air n’accompagnaient plus les aventuriers. Mais plus encore depuis qu’ils avaient plongé plus profondément sous la roche. Ni le vent, ni le bruit des insectes ne venait titiller les oreilles du moine. Seul le bruit de leurs respirations et de leurs pas feutrés résonnaient désormais dans l’air.

Conscient des dangers que représentait le coffret piégé et le cimeterre magique, Virgile laissa le soin aux personnes compétentes de les étudier. Mais même si Metzli les avait prévenu que tous les objets émettaient une aura, il se risqua à retourner le coussin. Si ce dernier ne gardait pas la trace d’un œuf, alors il était fort probablement que leur exploration ne s’arrête pas à cette pièce. Par prudence il ne toucha pas directement l’étoffe, mais utilisa sa dague pour le faire.


- Il faudra également tester s’il y a un passage secret sous l’autel, déclara Virgile en chuchotant. Il n’est pas scellé au sol. Je doute qu’il n’ai jamais été déplacé sinon il y aurai une trace, mais sait-on jamais.

Ayant maintenant un indice sur la manière donc l’aspect parfait des murs pourtant creusés dans la roche avait été obtenu, il trouva curieux que le socle n’ai pas été lui aussi enduit jusqu’au sol. Il s’attarda donc à faire le tour de la jointure, tout en cherchant des indices montrant si le bloc avait déjà été déplacé.

Enfin, à la manière d’un locataire visitant un logement potentiel, le vieil homme étudia l’embouchure du tunnel en cherchant l’origine du tas de poussière au sol. Le plafond commençait-il à s’effriter ? Ou bien le phaerimm avait il encore laisser frotter un de ses pics ?


hrp.gif - Retourne sans le toucher le coussin à l'aide d'une dague.
- Fouille/détection sur le sol et la base de l'autel.
- Cherche l'origine du tas de poussière.

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 24 Avril 2021 à 21h52
Les efforts de Metzli avaient porté leurs fruits. Que de découvertes ! Des auras de nécromancie dans tous les coins, puis ces parchemins et surtout ce sabre dont elle n'avait pu percer le mystère. Elle fit immédiatement part de ses découvertes à ses compagnons, tandis que Sabetha les rejoignait :

- Cet endroit est rempli d'auras magiques ! C'est surtout la nécromancie qui est à l'œuvre ici : il y en a des traces sur le coussin, l'urne et le coffre… Soyez prudents… Les parchemins aussi irradient de magie, mais cela dépasse mes capacités : une aura inhabituelle ou complexe…

L'ensorceleuse s'approcha du sabre. C'était la pièce qui l'intriguait le plus. Même si elle ne faisait pas partie de ces guerriers capables de disserter pendant des heures devant une lame bien aiguisée, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer l'arme qui était un véritable chef-d'œuvre, une antiquité aussi mystérieuse qu'élégante.

- Le sabre aussi est magique. Mais je n'ai jamais rien rencontré de semblable. Magie étrangère ou nouveau piège tendu aux aventuriers trop curieux, je ne suis pas en mesure de le déterminer : une chose est sûre, il n'est pas normal… Le dessin me fait penser aux génies et au Calimshan, à une époque reculée…

La jeune femme s'approcha et étudia le cimeterre de plus près. Etait-il possible qu'une magie maztèque soit à l'œuvre ? Sa mère maîtrisait celle des plumas, mais elle était morte alors que Metzli n'était pas encore en mesure de comprendre quoi que ce soit en matière de magie. Son père lui avait parlé de la magie utilisée de l'autre côté de l'océan, mais ses descriptions étaient relativement vagues, étant donné qu'il ne maîtrisait pas lui-même cette matière. Une magie ancestrale inconnue pouvait également être à l'œuvre… à moins, bien sûr, qu'il ne s'agisse d'une nouvelle illusion.

Etudie plus attentivement le sabre.

Mobilise toute connaissance qui ne l'aurait pas été (Art de la magie, connaissance histoire, connaissance mystères, connaissance noblesse et royautés) pour essayer d'en apprendre plus sur le sabre et ses liens potentiels avec l'Anauroch, le Calimshan et Maztica, ainsi qu'avec les magies qui y ont été pratiquées.

Observe également les détails afin de tenter de déceler une potentielle illusion.

écrit par: Sabetha Lundi 26 Avril 2021 à 13h36
Faisant tourner sa bague autour de son annulaire, Sabetha écoutait Metzli, tout en regardant les objets. La présence d'auras n'avait rien de particulièrement étonnant, vu à qui été destiné le tombeau.

Elle écouta Metzli et réfléchit. Les possibilités étaient nombreuses et, échangeant rapidement avec l'ensorceleuse, elle demanda des détails qui ne seraient compréhensible que par des arcanistes. Même en ne voyant pas les auras, elle pouvait imaginer ce qu'il pourrait être en œuvre.


- L'aura du sabre est puissante, c'est ça ?

Elle attendit l'acquiescement de Metzli avant de hocher la tête :

- Faites attention tout de même, précisa t'elle à Virgile et Ashura, les auras puissantes peuvent en cacher des plus minimes. Mais minimes ne veut pas dire bénignes.

Deux choses intéressaient vraiment la magicienne en priorité : le sabre, et ce qui ressemblait fort à un grimoire qui avait vu de meilleurs jours. Tout en réfléchissant, elle détacha sa dague, fourreau compris, et se rapprocha du livre brûlé.

- Étrangère, ou complexe ?, reprit elle tout en regardant le livre, on sait le lien qu'entretient le Calimshan avec les génies. Un artefact avec plusieurs sources de magie élémentaire produirait probablement une forme de magie bien exceptionnelle...

hrp.gif Avec délicatesse, Sabetha essaye de palper le livre avec la dague pour voir si des pages peuvent être récupérées

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 27 Avril 2021 à 11h17
L'examen de Metzli avait porté quelques fruits. En étudiant l'objet de plus près, tout en prenant garde à ne pas le toucher, elle se remémora une discussion quelle avait entretenue quelques années auparavant avec un mage calishite. Ce dernier lui avait fait part de l'existence d'objets magiques véritablement étonnants et il semblait que celui-ci soit l'un d'entre eux.

L'ensorceleuse rompit le silence qui s'était installé et confirma les intuitions de sa comparse :


- Tu as sans doute raison, Sabetha. Certains contes évoquent l'existence, à une époque reculée, de forgerons effrits capables de créer armes et armures avec de l'acier du plan élémentaire de la terre et une forge qui brûlait du plan élémentaire du feu. Cela pourrait expliquer cet aura particulièrement troublante...

La jeune amnienne crut bon d'ajouter :

- Evidemment, si ces traditions s'avèrent exactes, il s'agit là d'une création légendaire dont la valeur est inestimable. Aujourd'hui comme autrefois, cette arme est un chef-d'œuvre.

Se détournant temporairement de la lame, elle décida d'aider Ashura et Virgile dans leur inspection en utilisant à nouveau la baguette, de manière à pouvoir détecter un éventuel passage secret.

Utilise la baguette.

écrit par: Ashura Mardi 27 Avril 2021 à 15h22
D’étranges reflets apparaissaient à travers les lentilles de cristal. On avait de tout temps trouvé de méchants grip sous, avares et sournois, qui s’employaient, même morts à rendre leurs possessions inaccessibles. La bretteuse détourna enfin son attention du coffret qui trônait sur l’autel.

- Ce coffret est piégé, déclara-t-elle à mi-voix. C’est complexe et imprégné de magie, je ne prendrais pas le risque de désamorcer cela sans précautions supplémentaires.

Elle n’avait jamais été très portée sur les objets magiques, néanmoins, celui-ci lui semblait indispensable. Les trésors marquaient l’étape finale et l’objectif central, comme chacun le savait.

- Surprenant, rétorqua-t-elle à voix égale. Je propose d’emporter l’ensemble, chacun dans un linge, et de soumettre à l’avis de Ravio avant toute utilisation.

Elle tourna les yeux et aperçu que la magicienne avait cédée à la curiosité en descendant le long de la corde. Elle afficha une moue désapprobatrice, jetant un œil vers le puits et la corde, songeant que le demi-orque était maintenant seul à l’étage. En réponse à la suggestion du moine, Ashura tendit la baguette magique à Metzli pour qu’elle s’emploie à révéler les passages secrets.

- Ne soyons pas présomptueux. Nous ne trouverons pas toutes les réponses à nos questions.

Aussitôt, elle se détourna pour aller inspecter le couloir annexe. Des années de service à Sundabar pouvaient apporter quelques réponses quant à la nature de cette étrange formation géologique aux parois lisses. Il était évident que cet accès dénotait du reste de l’architecture, que le Phaerimm avait dû l’emprunter en espérant regagner la surface.

hrp.gif Connaissances pour déterminer l'origine et la date du conduit de roche

écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 01 Mai 2021 à 08h45
Tombe de Masulk : jour 4, 9-12h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Le moine retourna le coussin sans encombre apparente, coussin qui oscilla mollement sur le sol avant de se stabiliser. L'autre côté avait bien un tassement circulaire d'une main ouverte de large, cohérent avec la taille de l’œuf que couvait Sabetha.

Virgile comprit que l'autel avait une porte, ou que du moins, un pan entier semblait pouvoir s'ouvrir. Oui, mais comment ?

Le tas de poussière quant à lui n'en était pas vraiment un. Le matériau semblait être le même que la couverture des murs du caveau, mais broyé, ou desséché. En fait, à bien y regarder cette poussière ressemblait ni plus ni moins à la poudre de mortier avant que l'on ne la mélange à l'eau. Le fait qu'elle se trouve sur le sol à la verticale du trou indiquait que ce qui avait creusé le trou n'avait pas pris la peine de nettoyer derrière.

A ce propos, Ashura eut une illumination basée sur quelques récits d'aventures et de disparitions qui peuplaient ses années passées à barouder dans le nord. Si l'origine du tunnel lui apparaissait clairement, la date lui resta impossible à déterminer. A peine pouvait-elle dire que le tunnel ne datait pas d'hier.
Regardant la lame, elle arrva aux mêmes conclusions que l'ensorceleuse : il y avait du feu, de l'air, du noble et du précieux dans son allure.

Metzli eut elle aussi sa part de révélations sur l'origine de la lame, puis s'occupa à inspecter les lieux de la baguette de détection des passages secrets. Elle confirma l'intuition de Virgile sur l'autel. Le pan opposé au trou brilla, ainsi que le coffre, qui était - ou plutôt contenait - le mécanisme d'ouverture.

Sabetha finalement repoussa les cendres et charbons éteints du livre, et vit qu'une vingtaine de pages au moins semblaient avoir été épargnées par le feu. La première page qui n’était pas partie avec les cendres était très noircie, mais la magicienne remarqua immédiatement des signes ésotériques rappelant ceux de grimoires et parchemins magiques.

La magicienne enfin fouilla sa mémoire sur les sépultures. Si les nobles du sud d'il y a mille ans n'était pas sa spécialité, l'illusion du tombeau maintenant révélée, l'on pouvait douter que cette construction fut réellement un lieu de repos éternel.
Au contraire, il semblait que des efforts avaient été faits pour le faire croire en premier lieu.
Etait-ce en fait un lieu de protection ? De pélerinage ?

écrit par: Ashura Samedi 01 Mai 2021 à 14h41
Les pièces du puzzle s’imbriquaient à mesure qu’elle examinait le tombeau. Les observations des uns mêlées à ses silencieuses suppositions. Elle fit le tour vers le tunnel rocheux qui perçait jusqu’à la salle. Sa main droite fixée au pommeau de son arme, une torche dans l’autre. Sa respiration rendue difficile par le parfum étouffant de la poussière qui flottait dans l’air. Un lieu d’obscurité claustrophobie. Toute cette ambiance ne donnait pas grande envie de s’attarder ici.

Les rouages de son esprit tournèrent à vive allure, et après quelques secondes, elle se figea, dos au groupe. Elle sentie toutes les fibres de son corps frémir en comprenant ce qui avait formé ce tunnel. Les yeux plongés dans les ténèbres, elle grimaça et essaya de capter un grondement, une vibration…

Après une nouvelle poignée de secondes, elle ravala son anxiété. Ashura claqua de la langue et leva une main avant de s’éclaircir la gorge, reculant de quelques pas, elle se tourna vers le groupe.


- Ce tunnel est l’œuvre d’une créature magique très dangereuse. Ce labyrinthe est peut-être son repaire. (…) Mais, son nom m’échappe pour l’instant… Zaromer ?

Brièvement, elle baissa les yeux et se frotta le menton à la recherche du nom de cette horreur.

Elle poursuivit son développement et expliqua patiemment que ce « ver des glaces » - de six mètres de long et ressemblant à un mille-pattes - était adepte des embuscades et qu’il pouvait faire fondre la glace, la roche et le métal. Les histoires des Marches d’Argent racontaient que les armes se liquéfiaient à son contact. Ce type de créature proliférait habituellement plus au Nord, dans sa région natale mais Ashura semblait très sure d’elle, persuadée de ses affirmations. La bretteuse exprima son entière appréhension quant à l’idée d’une telle rencontre. Selon elle, le groupe ne s’en remettrait tout simplement pas.


- Je suppose que cet « insecte magique », lors de ses excavations, aura senti la partie caverneuse, ou la source d’eau, pour rejoindre le tombeau. Le Phaerimm aura ensuite profité de l’occasion pour s’échapper des profondeurs ? Tout comme il aurait dû le faire à notre arrivée...

écrit par: Virgile Samedi 01 Mai 2021 à 21h06
Hormis le demi-orc, tout le monde s’activait comprendre le rôle, l’origine ou le fonctionnement de la pièce et des différents éléments qui y étaient déposés. Chacun avait avancé dans ses réflexions quand la jeune Ashura les troubla dans leurs réflexions en annonçant l’origine du tunnel.

- Je comprends mieux pourquoi rien n’a été touché dans la pièce jusqu’à la venue du phaerimm alors que le passage semble avoir été creusé bien avant sa venue, chuchota Virgile. Le temps de s’assurer que ces pages brûlées sont bien ce qu’on était venu chercher, essayons-nous d’ouvrir le passage sous l’autel ? Je peux me charger de surveiller l’entrée du tunnel en attendant, proposa-t-il à l’attention de la roublarde.

S’approchant du boyau, le moine essaya de déterminer l’usage que faisait la créature de ce passage. Avait-elle creusé ce tunnel puis l’avait abandonné faute d’intérêt, ou faisait-il partie intégrante de son réseau d’habitat ? Il s’essaya aussi à estimer le régime alimentaire et les habitudes d’une telle créature. Si elle comptait sur les pillards de tombeau pour la nourrir, elle était peut être déjà morte de faim..

Faisant mentalement l’inventaire de son sac, le vieil homme songea à deux choses qui pouvaient être utile dans cette situation. Posant son sac à terre près de l’entrée, il commença à s’affairer. Son havresac contenait bien des objets dont un piège à loup. Si la créature ne manquerai pas de voir les mâchoires d’aciers posées à même la pierre, il espérait que la configuration des lieux et l’anatomie de la créature l’obligerai à passer dessus et la ralentirait un peu. Après avoir ouvert le mécanisme sur le sol de la pièce il déposa précautionneusement le piège devant l'ouverture, prêt à le faire glisser le long de la pente le moment venu.

Une fois le dispositif en place il se posta à l'entrée et prit une potion dans sa ceinture qu'il garda à la main, prêt à la boire. Dès lors, il se tint alors debout devant l’ouverture épiant inlassablement les ténèbres, attentif au moindre écho annonçant l’arrivée d’un monstre..
.

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Connaissance mystère sur la créature.
Pose le piège à loup à à l'entrée du tunnel.
Prend une potion de sanctuaire dans la main.
Perception sur le tunnel pour voir si quelque chose arrive.

écrit par: Ashura Lundi 03 Mai 2021 à 14h09
En écoutant les remarques de ses compagnons après ses dernières révélations, Ashura retourna vers le promontoire du tombeau. Elle hocha de la tête pour acquiescer à la suggestion de Virgile. La bretteuse courba l’échine, examina patiemment l’édifice. La tâche était différente après la révélation d’un passage secret par l’ensorceleuse et le moine. Après un instant, elle reprit la parole à voix basse :

- Je pense pouvoir déverrouiller l’accès sous l’autel, affirma-t-elle calmement.

Elle se mit à tourner prudemment autour de l’autel. A vérifier les inscriptions sur le contour.


- En supposant que tous ces objets ont été malmenés au passage du Phaerimm, le coffret n’a pas bougé de son emplacement initial, pile au centre, bien aligné. Je pense qu’il est soudé à l’autel, relié par un mécanisme qui verrouille un panneau pivotant. Ou quelque chose dans ce gout là…

Elle se figea, releva la tête :

- Cette salle contient peut-être encore notre défi le plus redoutable. Dois-je ouvrir ?

Avant d’obtenir réponse à sa rhétorique, Ashura s’éloigna de quelques pas et désigna l’ouvrage calciné et le sabre enchanté.

- Peut-être pas si précipitamment. Virgile dit vrai. Occupons-nous d’abord de sécuriser ces artefacts. Nous aviserons de la suite dès que nous serons tous prêts.

écrit par: Sabetha Mardi 04 Mai 2021 à 12h43
La magicienne plongea sa main dans son sac et en sorti son écharpe, avant de remettre des gants. Les grimoires n'étaient pas ce qui se faisait de plus sur à transporter, mais celui-ci avait visiblement pris un gros coup dans la reliure, et les éventuelles protections pouvait, avec un peu de chances, être dissipées.

A l'aide de la dague, toujours au fourreau, et avec le plus de délicatesse possible, elle autant tout ce qui était visiblement inutile et carbonisé, avant de récupérer les pages indemnes. Si elle n'avait pas explosé, elle enroulait l'écharpe autour de la pile de feuille avant de la mettre dans son sac. A l'abri a côté de l’œuf, la besace devait commencer à représenter une certaine somme, songea t'elle.

D'une oreille distraite, elle écoutait ce qui se disait, mais ce n'est qu'après avoir fini son oeuvre, qu'elle continua.


- Un zaromer ? Alors on devrait en terminer rapidement et s'en aller. Si il nous tombe dessus ici, il sera largement à l'avantage. D'autant plus si quelque chose arrive de l'autre côté. Même avec un piège à loup sur l'une de ses centaines de pattes...

Son instinct lui disait qu'ils n'avaient pas tout vu du tombeau, mais peut-être se trompait elle. Et, de toute façon, le pragmatisme lui disait que c'était leur survie qu'il fallait prioriser. Elle se tourna vers Ashura.

- C'est à toi de voir. Si il y a un piège, il est sûrement au moins en partie magique, et de tout ce qu'on a vu jusqu'ici, le piège risque d'être costaud. Tu es notre experte ès pièges, c'est à toi de décider. On a pas trouvé le tapis, mais le cimeterre devrait déjà ravir Ravio.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mardi 04 Mai 2021 à 16h33
A l’extérieur, le soleil devait se rapprocher de son zénith. Des mots venus du sous-sol résonnaient jusqu’à ses oreilles à intervalles réguliers, échos caverneux faisant part de leurs découvertes, mais pour le moment, Ghaz Arghûr ne voyait rien d’autre que de la pierre et de la poussière. Persuadé que l’expédition touchait à son dénouement, le guerrier patientait dans la salle du faux tombeau.

Cloitré dans une longue attente, le temps passait lentement mais cela ne le déconcertait pas. Car tant qu’il n’entendait pas de cris et de sanglots, l’affaire devait bien se dérouler. Le ton était de passer au crible chacune de ces pierres, et si une méticuleuse inspection, une fouille sévère, permettait de mettre à jour les derniers secrets de Masulk. Le barbare pouvait bien patienter un instant.

Il veillait avec détermination, bien agrippé à la hampe de sa lance. Essayant vaguement de comprendre que ce monument humain s’élevait autour d’un défunt, conçu comme s’il était traité mort comme s’il était vivant ou en attente d’une autre vie. Sa dernière demeure correspondait à l’idée qu’on se faisait de lui. Une tombe éternelle tout éclatante de gloire et qui ne serait jamais par le temps abattu.


écrit par: Metzli Arnesen Mardi 04 Mai 2021 à 22h15
La situation des aventuriers n'était pas rassurante. Les découvertes d'Ashura indiquaient qu'une sorte d'insecte géant extrêmement puissant pouvait arriver à tout moment et les déclarations de Sabetha laissaient présager que la bête était trop puissante pour eux.

Metzli fut déçue. Curieuse de nature, elle voulait désormais tout savoir de Masulk, de sa tombe, de sa destinée, de son lien potentiel avec Maztica. S'ils rebroussaient chemin à présent, bien des questions resteraient sans réponse.

Difficilement, elle s'obligea à être raisonnable. Parfois, l'intelligence et la raison devaient l'emporter sur les impulsions qui la guidaient si souvent. La jeune femme avait frôlé la mort à plusieurs reprises... Elle avait aussi perdu deux compagnons lors d'aventures précédentes.


¤ Gerrwayn, Gabrielle… Je ne vous oublie pas… Pas plus que toi, Ulrik, qui est devenu fou… ¤

L'ensorceleuse ne souhaitait ce sort à aucun des membres de l'expédition et elle se rangea à l'avis de la magicienne.

- Si le risque est trop grand, alors ne risquons pas nos vies en vain. La route du retour nous réserve peut-être de mauvaises surprises, mieux vaut ne pas épuiser toutes nos forces. Prenons ce qui peut l'être et rebroussons chemin…

Elle fut étonnée de s'entendre dire ces mots, mais cela semblait, pour le moment, être la seule solution envisageable. En ce qui concernait le coffret, elle laisserait Ashura agir si elle le souhaitait… mais elle-même se tiendrait le plus loin possible de la manipulation éventuelle. Si on n'avait plus besoin d'elle, elle remontrait rejoindre Ghaz'.

écrit par: Abrulion Bascollier Samedi 08 Mai 2021 à 11h50
Tombe de Masulk : jour 4, 9-12h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Alors que le moine posait son piège à mille-pattes, Ashura et Sabetha s'affairaient. Le grimoire tomba dans la besace sans trop de casse ; la roublarde inspecta le coffre et l'autel pour finalement comprendre le mécanisme qui les liait - ou en tout cas émettre une hypothèse plausible.

Metzli remonta la corde avec une aisance qui la surpris elle-même ; sans doute le regard des autres, ou un instinct de survie.

Virgile la vigie n'entendait aucun bruit dans le tunnel ; aussi, après avoir tergiversé, Ashura se lança.

Le talisman de moucheron était une belle création, qui s’avérait utile pour débloquer des mécanismes récalcitrants. Un clic caractéristique se fit entendre, et le panneau sembla se débloquer. Il suffit de le pousser du pied sur sa base pour qu'il bascule entièrement : la partie haute du battant, proche de la partie horizontale de l'autel, fit un arc de cercle et se retrouva en une fraction de respiration à un doigt du sol, arrêté à temps par une savante conception à base de quadrilatère articulé et de contre-poids.

L'autel était ni plus ni moins qu'un placard, comprenant une étagère unique offrant un volume de stockage confortable de près de deux coudées de haut, large, et profondeur.

Vide.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 09 Mai 2021 à 22h31
Metzli avait pris sa décision et décidé que les risques l'emportaient sur le bénéfice. Elle avait agrippé la corde et s'était étonnée elle-même en parvenant si facilement à remonter auprès de Ghaz.

L'ensorceleuse lui adressa un timide sourire, toujours quelque peu mal à l'aise quand elle était avec lui. Elle ne savait pas très bien si leurs découvertes pouvaient l'intéresser, ni s'il préférait qu'elle parle ou se taise. Après un bref intermède silencieux, elle décida de lui résumer les données importantes.


- Il y a différents trucs magiques là-dessous, dont un très beau cimeterre... Mais visiblement quelqu'un est passé par ici avant nous. Plus grave, il semblerait qu'un zaromer rôde dans le secteur. Une créature magique très dangereuse qui compte des centaines de pattes.

Elle ajouta à tout hasard :

- On ferait mieux de ne pas trop traîner ici...

La jolie amnienne attendit une éventuelle réponse du demi-orc, tout restant à l'affut du moindre bruit, qu'il s'agisse d'un mouvement suspect… ou d'une demande de ses compagnons restés en bas.

écrit par: Sabetha Mercredi 12 Mai 2021 à 15h45
Vu le poids de la chose, et son manque de capacité athlétique, elle redoutait d'avoir du mal à remonter la corde avec l'arme au côté. Et même sans, d'ailleurs. L'un des deux autres devrait s'en charger.

- Je remonte, je serais incapable de remonter avec une arme pareille. Ma curiosité me ferait la prendre, mais... je n'imposerais à personne l'éventuel danger d'une malédiction. Ne pas le toucher directement reste plus sur.

Elle posa une main sur l'épaule d'Ashura, qui visiblement semblait être certaine que l'armoire recelait un mystère.

- J'ai la même intuition, mais si la magie dissimule quelque chose, je ne suis pas en mesure de savoir quoi. Je regrette de ne pas avoir mis la main sur le tapis mais, mieux vaut repartir avec quelque chose, que ne pas repartir du tout. Zaromer... ou remorhaz, ce ne sont pas des bêtes accueillantes. Et puis, si jamais nous rencontrons les autochtones, tout n'est peut être pas perdu. Même sans Sirine, je ne doute pas de notre capacité à nous en faire des alliés.

Son regard bienveillant se posa sur la bretteuse avant de se diriger vers le coussin. La magicienne avait vu que Virgile n'avait rien subi en le touchant. Et comme elle supposait qu'il s'agissait de celui qui avait supporté l’œuf, elle se dit qu'il aimerait retrouver son nid. S'approchant, elle saisi le tissu pour le récupérer avant d'aviser le cimeterre.

Elle avisa la corde et, rééquilibrant son sac désormais plus chargé sur ses épaules, commença à remonter.

écrit par: Ashura Jeudi 13 Mai 2021 à 03h52
La bretteuse Illuskienne acquiesça silencieusement aux recommandations de la magicienne. Elle ne rajouta aucun commentaire, continuant d’explorer la salle du regard en cherchant à élucider les derniers mystères. Sa seule pensée désormais était de rapporter les artefacts auprès de leur commanditaire.

Finalement, elle se rangea à l’avis général, plus pour tout le mal qu’ils s’étaient donnés pour monter cette expédition que par crainte de voir surgir l’un de ces terribles Remorhaz. Les objets qu’ils convoitaient pouvaient être dangereux. Elle soupira de lassitude en regardant le cimeterre plaqué sur le sol avec un regard dubitatif.

Les mains toujours gantées, Ashura dégrafa sa cape et entreprit de la plier pour y envelopper soigneusement le cimeterre enchanté. Tout en prenant bien soin de ne pas rentrer en contact avec le métal, lui revint en mémoire une vague histoire narrant les capacités d’un sabre volant pourvu de vie et capable de répondre aux volontés de son maître. Intérieurement, elle espéra que l’arme ne se réveillerait pas à son contact.

A présent qu’ils étaient tombés d’accord de rebrousser chemin, elle pourrait ensuite rejoindre l’étage supérieur.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Vendredi 14 Mai 2021 à 13h15
Après quelques longues minutes de solitude, la corde tendue au grappin se mit à se tendre, signalant que certains membres de l’expédition remontaient à la surface. Le guerrier posa sa lance sur le côté et agrippa le cordage pour soulever la grimpeuse afin de faciliter les derniers mètres d’ascension. Il n’eut aucune réaction particulière en découvrant son improbable prise.

La jolie cracheuse de sorts brune était remontée en premier et annonçait immédiatement que l’exploration s’achevait ici. Quelques artefacts dans leur besace, ils pourraient enfin quitter ce tombeau pour rejoindre l’air libre. Le demi-Orque, accoudé nonchalamment au rebord du sarcophage lui répondit d’un simple murmure rauque, ne voyant pas quoi rajouter de pertinent.


- Ukhat.

Quelques instants plus tard, c’était au tour de la magicienne rousse, qu’il aidait aussi à reprendre pied à la surface. Les bras tendus, ces érudits aux bras maigres s’essoufflaient bruyamment à la moindre épreuve d’athlétisme. Si l’altruisme du sang-mêlé ne débordait pas d’évidence, ce dernier sentait poindre une irrémédiable envie de sortir de ce tombeau.

écrit par: Virgile Vendredi 14 Mai 2021 à 14h29
Un à un les membres de l’expédition prenaient le chemin du retour. Virgile quand à lui resta un moment seul devant l’entrée du tunnel. Perplexe.

¤ Je ne suis pas certain qu’un mille-pattes sache marcher à reculons. Quand bien même, le phaerimm semble être non seulement le dernier mais aussi le seul à ne jamais avoir exploré cette pièce. Le Zaromer aurait creusé jusqu’ici pour repartir sans même mettre une patte à l’intérieur ? ¤

Le moine n’avait aucune raison particulière d’explorer davantage le tombeau. Mais contrairement à certains de ses compagnons il n’était pas persuadé d’avoir trouvé ce qu’il était venu chercher. Ce n’était ni l’appât du gain, ni la peur de voir un sortilège tomber entre de mauvaises mains qui l’avait poussé à accepter la requête de Ravio. C’était la curiosité. Et la curiosité du vieil homme n’était pas encore étanchée. Mais ne voyant pas d’arguments pour convaincre les autres de rester, il se résolut à son tour de quitter la pièce.

Il hésita un instant à récupérer le piège à loup mais décida de le laisser là, dans l’éventualité où un monstre surgirait avant que les explorateurs n’aient quitté le tombeau. Avant de remonter à la corde, il inspecta à son tour la cachette sous l’autel. Fidèle à sa lubie, il gratifia le fond du placard d’un graffitis à la craie symbolisant une étoile à six branches inscrite dans un cercle.

Puis après avoir récupéré ses affaires et jeté un dernier regard sur la pièce, il remonta enfin à la corde.


- Sous terre, on perd aisément la notion du temps. Vous pensez qu’il est encore trop tôt pour prendre une collation ? lança-t-il d’un ton amusé une fois revenu dans la pièce du sarcophage.

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- Perception auditive sur le tunnel.
- Inspecte le « placard ».

écrit par: Abrulion Bascollier Dimanche 16 Mai 2021 à 12h27
Tombe de Masulk : jour 4, 9-12h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

La remontée fut laborieuse pour la magicienne, sans doute trop occupée à penser à son nouveau coussin pour prendre le temps de poser les pieds au bon endroit. Mais elle arriva à monter jusqu'en haut.

Le tunnel était toujours silencieux, aussi le moine entreprit d'inspecter l’intérieur de l'autel. Il était effectivement vide, ou plutôt avait-il été vidé : le moine remarqua des traces, difficilement perceptible mais bien présentes. Cet autel avait accueillit au moins l'urne, sinon la totalité des objets de la pièce.


Tout le monde était à présent retourné dans la pièce du sarcophage. Il n'y avait toujours aucun bruit autre que leur respiration, et... un écoulement venant des jardins.

Les compagnons repartiraient-ils fissa ? Se reposeraient-ils avant d'attaquer la marche du retour ? Prendraient-ils les jarres et saladiers magiques ? Mangeraient-ils leur contenu ? Profiteraient-ils des jardins ? Prendraient-ils le temps d'en inspecter le contenu ?

Les options étaient multiples !

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 16 Mai 2021 à 21h22
Ils étaient tous à nouveau réunis, mais peut-être pas tous d'accord sur la suite des opérations. Metzli était intérieurement d'avis de rebrousser prudemment chemin, de dissimuler de leur mieux le mausolée et de prendre le chemin du retour le plus rapidement possible.

La jeune femme ne manquait pas de courage, mais elle sentait que le temps pressait et elle savait qu'ils avaient épuisé une partie de leurs forces lors des deux affrontements et de leurs investigations.

L'ensorceleuse répondit à Virgile :


- Je pense qu'il vaudrait mieux remonter le plus vite possible à l'air libre… si toutefois nous parvenons à rouvrir la porte… Je ne me risquerais pas à consommer quoi que ce soit ici.

Elle ajouta :

- Je vais retourner près du levier… et voir d'où provient ce bruissement d'eau…

La jeune femme se demandait bien ce que signifiait cette nouvelle donnée : était-elle le fruit d'un mécanisme automatique ou émanait-elle de l'intervention d'une créature ? Dans les deux cas, il fallait être paré à toute éventualité et elle espérait que la plupart de ses compagnons la suivent.

écrit par: Virgile Lundi 17 Mai 2021 à 10h40
Virgile était remonté sans encombres avec ses compagnons. Il supposa que nul ne comptait redescendre et commença alors à ranger le matériel. Sans défaire les boucles de la corde ni le nœud qui la rattachait au grappin, il l’enroula autour de son bras avant de plonger le tout dans son havresac. Il récupéra également son manteau de fourrure et s’assura qu’il n’avait pas été endommagé par les crocs de métal puis le glissa également dans son sac.

¤ Un piège à loup, quelques potions d’agrandissement, une huile de pierre magique.. ¤

Mentalement, le vieil homme commençait à faire l’inventaire du matériel à renouveler avant une prochaine expédition. Il était convaincu qu’il fallait savoir se passer de tout, mais persuadé qu’on vivait plus longtemps si on ne manquait de rien.

Remarquant le bruit de l’eau désormais abondante dans la fontaine, il déclara à voix basse à ses compagnons :


- Il peut s’agir d’un concours de circonstance, ou peut être avons nous déclenché quelque chose. Et si c’est notre présence qui a mis en action la fontaine, peut être a-t-elle modifié d’autres choses. Je vais inspecter la salle de réception au cas où..

Avec son sac sur l’épaule, Virgile remonta le couloir jusqu’au croisement des salles. Même si le demi-orc était resté à l’étage quelque chose, ou quelqu’un, pouvait être apparut dans la pièce. Après avoir sondé les deux autres directions, il s’avança prudemment vers la troisième, essayant de déterminer si quelque chose avait changé depuis sa dernière visite..

hrp.gif Détection

écrit par: Ashura Mardi 18 Mai 2021 à 12h12
En prenant pied dans l’antichambre du tombeau, la bretteuse s’épousseta pour retirer les particules volatiles de ses manches et de son pantalon. Elle fit signe au guerrier demi-orque de poser le sac à terre afin de réunir les affaires prélevés. A ce point de l’expédition, chacun semblait avoir hâte de rejoindre l’extérieur.

- Ne nous précipitons pas, répondit-elle à l’ensorceleuse. Il n’est pas encore sexte, et nous aurons une longue route. Nous devrons profiter d’un moment de répit avant. La chaleur ne nous épargnera pas.

Le chemin jusqu’à l’Oasis et l’exploration avaient été éprouvant moralement et physiquement. Elle pouvait comprendre l’appréhension de Metzli. Mais en tant que responsable du groupe, elle ne pouvait permettre de partir sans quelques vérifications d’usage. Elle n’avait aucune envie de revenir suite à un oubli.

- Il reste cette histoire de tapis volant. Et nous devrions récupérer les plats enchantées qui permettent de purifier la nourriture. Cela devrait aussi satisfaire notre collectionneur de commanditaire.

En tendant l’oreille, Ashura constata une altération des écoulements d’eau. Elle fit signe au guerrier qu’elle en avait terminé avec le sac, le remercia d’un hochement de tête et entreprit ensuite de suivre l’ensorceleuse pour explorer les salles précédentes et les jardins suspendus. Prudemment, comme à son habitude.

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 18 Mai 2021 à 12h23
Tombe de Masulk : jour 4, 9-12h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

L'ensorceleuse, le moine et la bretteuse s’approchèrent du levier et des jardins pour voir que tout était calme, et silencieux, ou presque.

Les canaux glougloutaient joyeusement.

L'eau de la fontaine avait supposément rempli le bassin en haut des jardins, qui se déversait dans les deux canaux zigzagant dans les jardins. Des bassins intermédiaires de deux coudées de côté permettaient de conserver et diffuser l'eau à différents niveaux des jardins suspendus.

Seul un fin filet d'eau arrivait en bas, dans un ultime bassin qui était encore quasi vide.

Outre cette eau, tout était exactement identique à quand ils avaient quitté les jardins, et les autres pièces.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Mercredi 19 Mai 2021 à 00h37
Le barbare accueillit la requête de la roublarde d’un grognement rauque puis d’un bref silence. Il déposa le sac-sans-fond sur le sol. Aussitôt, il rejoignit la grande salle en dépassant ses coéquipiers qui avançaient avec toujours plus de prudence. Sans se soucier non plus de leurs états-d’âmes, le guerrier ombrageux et colérique détourna son attention, s’éloignant lentement tout en marquant le pas avec la hampe de sa lance.

Froid, facilement irritable. En vérité, il était las, fatigué de lui-même et de leurs pensées bruyantes. Il aspirait à la solitude, au silence, à une certaine forme de méditation. N’avait-il pas défié le danger, supporté les caprices ? Il craignait à présent leurs vaines obsessions et les pièges de la curiosité. Comme mal réveillé de l’engourdissement infligé par les spectres, Ghaz Arghur se sentait plus désemparé qu’aux plus mauvais jours de son existence, qui avait été un enfer. Le temps lui-même paraissait se figer quand les autres en venaient à livrer le fond de leurs pensées. Anxieux et sur les nerfs comme des rongeurs. De la couardise dans les veines.

Circulant entre les plantes, et remontant jusqu’aux hauteurs où se trouvait la fontaine, il défit son armure et marcha d’un pas pesant jusqu’au hall. Il détacha ses sangles, laissa tomber sa cuirasse, ses jambières et son sac. Le temps était venu d’inspecter ses blessures, de se sustenter et de prendre un peu de repos. De là, il pouvait surveiller l'entrée.


hrp.gif Préparation (+1CA)

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 20 Mai 2021 à 11h19
L'inspection des lieux n'avait rien donné : le système d'irrigation semblait s'être actionné de lui-même. Metzli ne savait pas si la nouvelle était bonne ou, au contraire, inquiétante. Pensivement, la jeune femme caressa la fourrure de son familier en réfléchissant à leur situation.

A vrai dire, elle avait surtout envie de retrouver l'air libre : ils n'en savaient toujours pas beaucoup ni sur Masulk, ni sur cette maladie qui l'aurait frappé. Elle aspirait à inspirer une bonne goulée d'air frais, loin des miasmes potentiels que renfermait ce tombeau. S'éloigner leur permettrait peut-être d'avoir l'esprit plus clair quant à la suite des événements : contacter Ravio et achever leur mission ou retourner dans le mausolée avec de nouvelles idées.

A titre personnel, elle avait envie de prendre un peu de repos, afin de récupérer des forces et sa pleine capacité d'utiliser la magie. Grâce à l'anneau qu'elle avait opportunément acheté au Festival, une petite sieste lui suffirait. Au vu de son attitude, Ghaz' semblait aussi avoir besoin de repos.

L'ensorceleuse amnienne se risqua à proposer au groupe :


- Bon, on actionne ce levier pour retourner à l'air libre et réfléchir à la suite ?

écrit par: Ashura Samedi 22 Mai 2021 à 01h13
La bretteuse ne prit aucun ombrage face au comportement du guerrier d’ascendance orque. Son caractère taciturne devenait familier. Hardi mercenaire, brusque et silencieux, qui n’attisait aucune confiance. Ashura le regarda s’éloigner en laissant le sac d’expédition. Il n’y avait aucune raison de l’empêcher de rester seul.

Après un moment, c’est l’ensorceleuse exotique qui manifesta son besoin de sortir précipitamment du tombeau de Masulk.


- Dame Metzli, il me tarde tout autant que vous de rejoindre l’air libre, mais nous devrions préalablement réfléchir plutôt que céder à cette impulsion salvatrice.

Malgré toutes les épreuves, la jeune femme trouva la force de lui adresser un sourire franc et amical.

- Le tombeau semble désormais hors de danger. Et ces dangers se trouvent dorénavant à l’extérieur. Pillards, Asabis, Hobgobelins,… Nous détenons à présent de puissants artefacts et nous ne devrions pas risquer d’attirer les opportuns jusqu’à notre position. Cette décision pourrait impacter notre mission.

Elle reprit sa respiration et acheva de fournir le fond de sa pensée.

- Courage. C’est bientôt terminé. Prenons un temps de repos. Ici même. Affinons notre recherche des auras magiques, histoire de quitter cet endroit, définitivement, sans aucun regret.

La caravanière Illuskienne repoussa une mèche de cheveux qui lui tombait en travers du visage, regarda en direction des différentes salles pour jauger ce qu’il restait à accomplir puis jeta un œil sur le moine et la magicienne. Attendant une réaction.

écrit par: Virgile Samedi 22 Mai 2021 à 20h33
Hormis le débit de la fontaine, rien ne semblait avoir changé pendant leur courte absence.
Virgile resta quelques instant pensif en bas de l’hémicycle, se demandant si le jardin allait survivre à leur visite. Mis a part quelques feuilles brûlées et quelques buissons piétinés, l’ensemble des plantes était intacte. Le cadavre du phaerimm et les deux tas de charbon étaient les traces les plus importantes des évènements récent. Mais l'extinction de certaines plaques lumineuses et l’absence d’entretien allait fortement perturber l’équilibre du jardin.

¤ Si l’occasion se présente, je repasserait dans quelques années.. ¤

L’adrénaline du combat et la motivation de la découverte du trésor étant retombés, les compagnons étaient désormais dans une phase d’hésitation. Confiant en ses capacités d’observation, le vieil homme ne pensait pas découvrir davantage de choses en continuant à chercher. Sauf à toucher à ce qu’ils avait soigneusement évités jusqu’ici, rester n’avait d’intérêt que si l’extérieur du tombeau représentait davantage de danger que l’intérieur. Danger difficile à évaluer pour l’instant.
Virgile n’était ni blessé ni à court de magie et se sentait capable d’explorer un second tombeau dans la foulée si l’occasion se présentait. Mais ce n’était pas le cas de tout ses compagnons d’aventure.


- Je suis d’avis d’essayer de sortir et de contacter Ravio dès que possible. A l’orée de l’oasis si cela est possible. Ainsi s’il a des regrets quand à des aspect de nos recherches, nous seront à même de revenir, annonça-t-il.
Quand vous serez prêt, je suggère que vous vous regroupiez près de la fontaine pendant avant que j’actionne le levier. Une dernière surprise à l’intérieur comme à l’extérieur n’est pas impossible.

Il ne cherchait pas à brusquer les autres, mais pour sa part il était prêt. En attendant l’assentiment des autres il embrassa du regard le jardin, songeant qu’il était probablement un des premier et des dernier à le contempler.

¤Le temps qui passe n'a que plus d'importance pour celui qui a encore tout à accomplir.¤

écrit par: Sabetha Dimanche 23 Mai 2021 à 20h50
La magicienne semblait à nouveau perturbée par quelque chose, elle lançait de temps à autre un regard vers son sac. Cependant, elle n'était pas inattentive, et après quelques secondes de réflexion, consciente que, si le suffrage majoritaire faisait loi, elle était présentement voix suprême, donna son avis.

- Ashura a raison, les ennemis annoncés seront plus à leur avantage dans l'ombre, elle regarda un coin sombre des environs en haussant un sourcil, même si...

Elle plissa les yeux, afficha une mine perplexe, avant de se reprendre et de continuer.

- Rien. Je n'aurais pas le temps de reconstituer suffisamment de puissance en trois heures. Mais si Ashura assure qu'attendre un peu de temps nous permettra de moins nous exposer en danger, je serais inclinée à la croire.

Je comprends ton envie de partir, Metzli, mais quelques heures de repos dans ce jardin pourrait être agréable. D'autant plus qu'il contient certainement des fleurs qui éveilleraient de bon souvenir à une sudienne, dit elle en souriant, et un Ghaz reposé est un bon Ghaz. Quant à moi, en bon rat de bibliothèque, j'en profiterais pour faire un dernier tour pour voir si je réussis à résoudre l'énigme. Je finis par me demander si le tombeau de Masulk est réellement son tombeau.

Une fois les choses convenues, elle hocha la tête et repris un tour des environs. Elle se sentait l'esprit particulièrement clair, au contraire de plus tôt, et quoique quelque peu inquiète de la raison de cette clarté, elle comptait bien l'utiliser.

hrp.gif Si la pause est vpalidée, Sabetha va utiliser ce temps pour passer au peigne fin savant tout ce qu'elle n'a pas eu le temps de repérer auparavant. Géographie/Nature pour le jardin, Mystères/Religion pour tout ce qui est/semble être magique notamment le mobilier qu'on aurait pas examiné dans le salon (genre, les tapis), Histoire/Noblesse et Royauté pour tout indice qui pourrait expliquer l'absence du corps de Masulk ou la façon dont il aurait fini (bas relief, écrits ou autre) ou ce qui pourrait se trouver dans le coffre non ouvert.

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 24 Mai 2021 à 20h40
Metzli n'était pas ravie de devoir rester dans le mausolée. Elle aurait préféré se reposer à l'air libre, plutôt que dans une tombe qu'elle commençait à trouver oppressante. Et si quelque chose sortait de la galerie qu'ils avaient découverte ? Et si, pire encore, un fort parti parvenait à ouvrir la porte et les piégeait à l'intérieur ? Ils devaient tenter de s'aventurer dans la galerie, négocier avec leurs assiégeants ou se résoudre à mourir…

La jeune femme fit la moue, mais décida de se rallier à l'avis de la majorité.


¤ Advienne que pourra… Tymora, protège-nous encore quelques erreurs du mauvais sort, je t'en prie ! ¤

Elle finit par reprendre la parole.

- Très bien, faisons comme cela. Bien que cet endroit ne me rassure pas, malgré ses fleurs et le bruissement de l'eau, je vais essayer de faire une sieste… Histoire d'avoir les idées plus claires et de récupérer la totalité de mes aptitudes magiques.

L'ensorceleuse ajouta :

- Je pensais aller me coucher dans l'herbe, pas trop loin de la fontaine... Mais j'aimerais que l'une ou l'un d'entre vous reste à mes côtés pendant que je dors. Je n'aime pas l'idée de m'abandonner au sommeil dans un tel lieu empli de dangers…

écrit par: Abrulion Bascollier Mercredi 26 Mai 2021 à 13h32
Tombe de Masulk : jour 4, 9-12h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Après un court débat sur leur lieu de repos, un accord fut trouvé. Metzli s'abandonna à ses rêves, s'allongeant dans l'herbe et s'exposant aux insectes et araignées des jardins. Ghaz se soigna et se reposa, réparant son armure avec la vue des jardins.

Virgile et Ashura vaquèrent, tandis que Sabetha repassa en revue le contenu de la tombe.
Une plante du jardin attira son attention. C'était une fougère mature de près de deux mètres de diamètre, et des fleurs roses et blanches s'en échappaient au bout de tiges d'un mètre de longueur. Son odeur était forte et semblable au lila, mais c'est la brise constante ressentie aux alentours des feuilles qui lui mit la puce à l'oreille. Elle avait entendu parler de plantes rares et magiques tirant leur sève des plans élémentaires. Celle-ci pouvait tout à fait être reliée au plan de l'air, mais elle n'en avait pas la certitude.

C'est en observant la plante, après environ une heure d'exploration qu'elle s'évanouit.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour retrouver ses esprits.

Sa peau avait séché, et ressemblait à celle des tortues, dure, procurant même une protection. Ses yeux avaient changé de couleur, l'iris s'était éclaircit au point de ne quasiment plus être visible ; elle était éblouie dans la lumière mais voyait dans le noir. Elle n'éprouvait plus de faim ni soif et ne semblait plus devoir respirer.

Le changement le plus spectaculaire était cependant mental. Son esprit était clair et affuté comme jamais. Un flot de connaissances religieuses, magiques, planaires, historiques innonda son esprit. Elle avait oublié ses sorts, mais disposait maintenant de pouvoirs semblait-il innés, des divinations pour la plupart.

Sa première pensée alla à la tombe : il lui fallait récupérer l'urne et les cendres.

Sa deuxième pensée alla à l'oeuf : était-il sûr dans son sac ? Elle savait que leurs destins étaient dorénavant intimement liés.

écrit par: Sabetha Jeudi 27 Mai 2021 à 09h57
Malgré l'absence de nécessité respiratoire, la magicienne pris une grande respiration pour calmer sa panique en remarquant sa peau et ses nouvelles capacités :

- Kesh.

La connaissance innée de l'intégralité des langues du monde était soudainement apparue dans son esprit, et c'est un juron d'Osse qui sortit de sa bouche. La quantité impressionnante d'informations qui cavalait dans son esprit lui donna le tournis, elle ferma les yeux. Son palais mental, une gigantesque bibliothèque, lui apparut et en quelques instants qui lui parurent une éternité, rangea ces nouvelles connaissances dans les étagères. Elle ne put que remarquer que la magie rendait en l'occurence invisible des informations auquel sa conscience accédait d'habitude sans mal. Dans sa représentation, cela rendait les hautes étagères floues.

Elle rouvrit les yeux.

Son esprit lui disait de protéger à tout pris l’œuf. Malgré la magie qui l'envahissait, son esprit n'avait jamais été aussi clair. Elle savait ce qui lui arrivait, que la magie la missionnait. Aussi, consciente de ses nouveaux pouvoirs, elle commença par toucher l’œuf pour régénérer le pouvoir de préservation qui le sauvegardait d'une renaissance trop précoce. Elle connaissait ces sentiments, ceux d'une mère qui veut défendre sa descendance. Elle ne pouvait qu'y obéir, mais en tant que mère, réellement, elle savait pertinemment qui était ses enfants, et ce n'était pas cet œuf. Les images d'Eliza, Jem et Lyly la gardait ancrée. Elle déclencha la détection de la magie et observa à nouveau le coussin.


- Ah.

Gardant le coussin dans une main, elle examina le grimoire grâce au pouvoir de Lecture, vérifiant qu'il s'agissait bien de ce qu'elle croyait.

Elle ne disposait plus de ses pouvoirs offensifs, aussi allait elle profiter de ceux dont elle disposait autant que possible.

Sa tête se tourna ci et là pour observer ses compagnons. Virgile et Ashura était encore éveillés. Ses yeux s'arrêtèrent sur la bretteuse.


- Ash, récupère la vaisselle, n'hésite pas à prendre des tentures pour les transporter si nécessaire. Nous n'aurons pas à les porter loin.

¤ Je remplirais mon office, mais ce ne sera pas gratuit. ¤

Remarquant les logiques regards de ses deux compagnons elle continua,

- c'est l'oeuf, ou ce qu'il contient. Ou ce qu'il protège. Ça m'a transformée pour être en mesure de le protéger. J'espère juste que c'est temporaire.

Je redescend.

Elle se mit en mouvement, allant d'un pas assuré vers la tombe. Puis elle posa le coussin au sol, et s'assit dessus.

- Hum... Crzulzoptifultozafleuk.

La magie des langues lui permit de prononcer le mot de pouvoir sans la moindre anicroche malgré la difficulté articulatoire de celui-ci. Le coussin se changea en tapis sous son postérieur et, le menant par la pensée, elle descendit dans le tombeau. Celui lui était désormais aussi clair qu'en plein de jour. Profitant de la magie de détection, elle repassa la salle au crible. L'autel, lui aussi, contenait un sortilège de préservation des morts. Masulk s'y trouvait donc probablement. Elle craignait encore une malédiction, aussi opta t'elle pour une autre solution. Se concentrant sur l'espace de l'autre côté de l'autel, qui lui était pour le moment invisible, elle créa un œil magique clairvoyant afin de voir ce qui s'y trouvait. Cela allait être sombre, mais a moins d'une obscurité magique, l'œil serait en mesure de voir dans le noir.

Vide.

Avant de remonter à l'aide du tapis, elle récupéra urne et cendre. Puis elle remonta sur le tapis et s'éloigna autant que possible du coffret avant de déclencher le pouvoir de manipulation à distance afin de le déplacer. Elle espérait pouvoir déclencher le piège sans le subir. Voyant que cela ne fonctionnait pas, elle ne persévéra pas plus loin, ce sort avec de larges limites. Elle remonta, arrivée au niveau de la "cuisine" elle y entra, et si Ashura et Virgile y était, elle partagea ses nouvelles informations :


- C'est le sabre de ben Daoud. Acier tellurique et flamme primaire. Je resterais prudente pour le moment : c'est tout de même un effrit qui l'a forgée, et ils ne sont pas connus pour manquer de fourberie. L'émir était paranoïaque, et je crois que ça ne l'a pas empêché de mourir.
Pas impossible que ce tombeau ne soit pas celui de Masulk finalement. En tout cas je n'ai pas trouvé son corps, il n'est pas dans l'autel. Je pense qu'il ne servait que de réceptacle à un sort de préservation pour conserver tout ce qui se trouvait dedans ou autour. En tout cas, si vous ne l'avez pas vu, j'ai trouvé le tapis , elle pointa le tapis volant qui flottait dans le couloir sur lequel reposait l'urne, pour le moment, il peut éventuellement nous servir à transporter quelque chose.

Maintenant omniglotte, elle observa à nouveau tous les pots, et regarda si certains contenus étaient suffisamment rares pour que cela vaille le coup de les ramener chez elle.

Ensuite, elle ressorti et s'arrêta au milieu de la salle avant de regarder la porte.
En temps normal, la divination n'était pas son fort mais là, cela lui semblait... naturel.

Elle chercha dans l'avenir ce qui les attendaient à l'extérieur dans les trois heures à venir.


hrp.gif T'as déjà tout eu en HRP tongue.gif Divination pour savoir ce qu'il se passera si ils sortent dans les trois heures à venir à la fin.

écrit par: Ashura Dimanche 30 Mai 2021 à 17h35
La caravanière des Marches d’Argent avait profité de l’instant pour se dégourdir les jambes tout en gambergeant. Elle ressassait chaque élément, chaque mot et chaque pas depuis le début de cette exploration. Elle se remémora les gemmes qui ornaient le coffret au sous-sol. Leur taille, leur disposition… Simulant mentalement un désamorçage téméraire, expertisant leur valeur monétaire…

C’est en se rapprochant du Sellier aux épices, qu’Ashura remarqua la transformation physique de Sabetha. Elle se figea, un sentiment de perte l’a transperça, tranchant comme du verre brisé. Elle avala sa salive en regardant son amie avec des yeux légèrement plissés. Elle fit des efforts pour ne pas céder à la panique, consciente que les mages détenaient souvent leur lot de surprise. La peau de Celle-dont-elle-avait-juré-de-protéger-la-vie avait changée, comme parcheminée. Ses yeux étaient devenus deux billes iridescentes. Sa métamorphose devait avoir eu lieu durant l’heure précédente. La bretteuse s’approcha, contenant tout son étonnement pour n’affoler aucun membre du groupe.

La bretteuse Illuskienne acquiesça aussitôt aux propos de la magicienne. Sans perdre de temps en rhétoriques inutiles. Ashura s’activa à suivre les consignes. Elle ajusta ses gants et empaqueta soigneusement la vaisselle dans des morceaux d’étoffes. En se faisant, et avant que son esprit néophyte ne s’égare au sujet des malédictions, la magicienne apporta naturellement plus amples explications afin d’éclairer la situation.

Rangeant les artefacts culinaires de Masulk dans le sac sans fond, la bretteuse écouta attentivement. Quelque chose de néfaste lui était arrivé, Ashura en était certaine. Mais la victime était aussi la plus à même d’analyser son état. Sabetha soupçonnait l’œuf retrouvé dans les affaires du Phaerimm. Ce qui pouvait laisser supposer que les autres membres du groupe n’étaient pas infectés.


- Bien, dès que tu seras prête. On pourra y aller. Peut-être vaudrait-il mieux « ranger » le tapis pour l’instant. Et… au sujet de ton… état. Les nyctalopes subissent les rayons du soleil, mieux vaudrait-il te couvrir.

hrp.gif Empaquetage +7

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 01 Juin 2021 à 21h30
Inconsciente quant aux événements incroyables qui se déroulaient, Metzli dormait paisiblement.

Elle avait eu un peu de mal à trouver le sommeil, car elle ne se sentait pas si fatiguée que cela et que le tombeau avait tendance à l'oppresser. Mais elle avait fini par s'endormir, bercée par le ruissellement de l'eau et le bourdonnement des insectes.

Le sommeil de l'ensorceleuse était paisible, ses rêves l'avaient amenée dans les jardins de son amie Anna, à Athkatla. Elles s'y retrouvaient toutes deux, comme c'était le cas encore quelques années auparavant, et discutaient des plus beaux jeunes hommes du quartier. Ce voyage onirique n'était troublé que par deux éléments étranges : une statue représentant un œuf gigantesque figurait au centre de la fontaine du jardin, un élément absent du véritable espace vert, et l'impression d'être parfois épiées. Mais cela ne provoquait pas outre mesure de troubles.

écrit par: Virgile Mercredi 02 Juin 2021 à 20h18
Ce n’est que sur le tard de sa vie que le vieux moine avait trouvé un sens à ses pérégrinations. De son propre aveu l’objectif semblait toujours aussi lointain, les rouages du hasard et du destin lui échappant quasi-entièrement. Cependant, à l’occasion de certaines aventures, Virgile avait l’impression de saisir une fraction de connaissance et de progresser ainsi vers son objectif. Mais ces rares progressions étaient si infime qu’il se surprenait parfois à rêver d’immortalité pour pouvoir atteindre son but avant la fin de sa vie.

Lorsque le moine rouvrit les yeux après avoir profité d’un moment de quiétude et vit la transformation de Sabetha, il sourit un instant. Il était en train de vivre un de ces moments là.


- Comme le coussin s’avère être un tapis volant, et puisque l’oeuf était posé dessus, était-il destiné à être emmené à un endroit précis ? interrogea-t-il l'aventurière possédée.
L’entité qu’il renferme souhaite-elle que cela se réalise, ou au contraire cherche-t-elle à éviter que cela n’arrive ?

Le moine réfléchit à la tournure des évènements. Leur commanditaire n’avait rien mentionné de tel. Omission volontaire ou non, ils n’étaient pas tenus de lui ramener l’oeuf.

- Pour le coup, il est vraiment inutile de rester plus longtemps. Je suggère de nous avancer dans le désert jusqu’à trouver un endroit adéquat pour monter la tente et réfléchir à la suite.
De là, j’imagine qu’il nous faudra choisir entre aider l’oeuf à éclore, ou le remettre à Ravio..


Dans l’optique d’une marche imminente dans le désert, Virgile modifia son équipement. Il rangea sa torche et autres accessoires d’exploration, but de l’eau et remplit son outre à la fontaine, puis se mouilla les cheveux et le dos en prévision de la chaleur accablante.

Enfin il se posta près du levier, près à l’actionner lorsque les autres seraient réunis près de la fontaine.

écrit par: Abrulion Bascollier Jeudi 10 Juin 2021 à 11h42
Tombe de Masulk : jour 4, 9-12h, température fraîche, humidité importante, pénombre.

Les compères attendirent un peu plus, que Sabetha récupère un bulbe de cette plante étrange qu'elle savait être une fleur de Djinn, que Metzli finisse sa sieste, et que Ghaz se rhabille.

En regaradant le sabre, Sabetha se rappela de quelques informations supplémentaires : il avait été commandé par l'émir ben Daoud dans les temps antédiluviens, un riche et puissant seigneur marchant des déserts du sud. Il avait construit son empire non pas sur les commodités telles que l'or l'argent ou les épices et soies exotiques, mais sur des composantes et sorts précieux tirés des plans.
Il payait les aventuriers extraplanaires grassement pour la récupération d'organes d'extérieurs pour lesquels des magiciens ne voulaient pas risquer leur peau.
Vue la nature de son activité, il n'est pas étonannt qu'il accumula de puissants ennemis.
Il embaucha les meilleurs gardes du corps que l'argent pouvait offrir et posa des pièges magiques dans toute sa maison, assez pour protéger une ville entière.
En plus de ces défenses, il fit forger une lame par un effrit. Avec de l'acier issu du plan élémentaire de la terre et une flame issue du plan élémentaire du feu, l'effrit créa un magnifique cimeterre, pour lequel l'émir paya une some exhorbitante.


La roublarde empaqueta la vaisselle, d'une manière qui rendrait fier Ravio, à n'en pas douter. Heureusement, car à peine avait-elle finit avec le dernier saladier, que ses jambes ne la tinrent plus, alors qu'elle sombrait dans le néant.

Le réveil fut rapide, à peine le moine avait-il eu le temps de venir jeter un œil au bruit de chute qu'il avait entendu. La roublarde avait subit une transformation identique, sinon similaire, à celle de la magicienne une heure auparavant. Ses mouvements n'avaient plus la finesse d’antan, mais son esprit était éveillé comme jamais. Dans un éclair lui vinrent tous les noms botaniques des fruits qu'elle avait vidé des saladiers.

La divination de Sabetha fit naître en elle les sensations de tapis, sabre, rires, thé, flûte et tente. S'il n'y avait pas de mention directe de dragon ou péril, rien n'indiquait que plus tard, ce ne fut pas le cas.
Il était l'heure de partir, tous l'avait compris.

Le moine se posta au levier alors que Ghaz ouvrait la marche dans le couloir. La fontaine et son bassin avait de toute évidence un défaut de conception, ou de débit, car un fin filet d'eau s'en échappait, parcourait le couloir et s'accumulait derrière la porte.
Sans grande surprise, le levier ouvrit la porte, et un air chaud et sec s'engouffra immédiatement dans la tombe, en même temps que l'eau accumulée se déversa dans l’étang de l'oasis.
Quelques foulées plus tard, le groupe en entier était sortit.

L'oasis était identique à quand ils étaient entrés, mais les ânes étaient partis.

La porte de la tombe se referma au bout de quelques minutes, pivotant doucement sur ses gond. Sabetha et Ashura purent constater que la glyphe avait disparu, tout comme l'illusion des noms et maladies.



Alentours de l'Oasis : jour 4, 12-15h, température accablante, humidité faible, jour.

Si la transformation de Sabetha et Ashura protégeait de bien de choses, et permettait de s'abstenir de tout besoin primaire, la chaleur n’était malheureusement pas incluse dans la liste.

La première heure de marche fut laborieuse. La seconde, pire. Sabetha, toujours sur son tapis, croula malgré tout sous le poids de la température, et finit la marche assoupie.

Les compagnons trouvèrent rapidement un abris, puis écrasèrent le médaillon. Ce n'est que quand le soleil était retombé de la moitié de sa hauteur zénithale qu'ils entendirent un "psst".


- Entrez, entrez, les rafraîchissements sont servis ! Et bien, et bien, ne vous faites pas prier, il me tarde d'entendre votre récit ! Et enlevez vos chaussures !

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Si les compagnons entraient, ils verraient la tente de style bédouin identique à celle de quatre jour auparavant, et un service de thé fumant sur la table basse.


hrp.gif Metzli récupère 2 sorts de niveau 0, 1 sort de niveau 1, 1 sort de niveau 3
Virgile remplit ses gourdes de l'eau de la fontaine

écrit par: Sabetha Vendredi 11 Juin 2021 à 12h18
Si elle s'était assoupie, la magicienne avait passée une grande partie du chemin du retour à réfléchir aux moyens de remédier à la situation dans laquelle elle et Ashura étaient désormais plongés.

Elle n'acceptait pas l’irréversibilité de la chose, et d'ailleurs, celle-ci lui paraissait profondément illogique. La méthode manquait d'éthique, mais le retour à la normale semblait être la récompense pour avoir accomplie la quête qui, elle même, les avaient plongées dans cette état.

Aussitôt avaient ils passé le voile de la tente de Ravio et pénétré dans ce qu'elle supposait depuis le début être un refuge semi-planaire, elle le regarda. Le problème était de toute façon évident.


- J'ai quelques questions, Ravio. En premier lieu, je suspecte que c'est l’œuf qui contient la solution à nos problèmes. Et quoique que je comprenne peut-être mieux la situation qu'Ashura, je ne doute pas que nous la trouvions toute les deux tout aussi inconfortable. Aussi, avez vous un sort de résurrection en stock ? A moins qu'un génie soit enfermé dans le sabre, je pense que la mission que toute cette situation nous force à accomplir est de faire revenir ce qui habite l’œuf à la vie, phoera, phoerlachs ou autre.

Elle croisa les bras. Elle n'avait besoin ni de respirer, ni de manger, et c'était donc probablement une statue d'argile qui regardait le gnome.

- Évidemment, il me semblerait mal venu de nous demander une contrepartie pour ce maigre service, vu que nous avons déjà pris tous les risques. Ce qui m'amène à la seconde question. Invoquer un espace extra-dimensionnel demande une certaine compétence, le maintenir d'autant plus, je me demande donc pourquoi vous n'avez pas vous même fait tout ce travail. Et même à considérer que vous vous serviez d'un artefact, vous auriez pu engager plus compétents, ou plus nombreux. Même croiser un phaerimm ne vous aurait guère posé de problème. Du coup j'aimerais connaître la raison pour laquelle vous n'y êtes pas allez vous même ?

Elle marqua une nouvelle pause.

- Ah, et peu m'importe que vous soyez intéressés par un artefact. N’espérez pas que je vous confie le grimoire, pas plus que le sabre ou les cendres, avant que nous n'ayons trouvé une solution définitive à notre problème de peau. D'ailleurs je n'escompte pas faire un rapport détaillé avant non plus.

Dire que la situation l'agaçait était un euphémisme, et désormais, chacun en était conscient.

écrit par: Ghaz Arghur Gro-gzor Vendredi 11 Juin 2021 à 21h12
L’astre luisant pesait sur ses épaules et rendait sa cuirasse d’acier encore plus lourde qu’à l’accoutumé. Originaire d’une région montagneuse et enneigée, le barbare des monts d’Akanal exécrait la situation et rageait intérieurement que l’équipe ait choisie précipitamment d’arpenter le désert à cet instant de la journée.

Il traversa l’Aunauroch d’un pas déterminé, sans un regret et sans un regard en arrière. Tous étaient bien trop pressés de quitter ce lieu maudit. Le rythme soutenu qu’il entretenait pour mettre de la distance dut rapidement se restreindre car les deux sœurs catastrophes peinaient sous la chaleur accablante. N’étant pas d’humeur à rajouter de l’huile sur le feu, il se contenta d’attendre à mesure régulière, balayant l’horizon du regard pour attendre les retardataires. Hors de question de les soutenir physiquement ou de tenir leurs affaires durant la traversée, par crainte d’être à son tour maudit. La flammécheuse et l’aiguillante payaient sans doute leur avarice, mais il restait néanmoins compatissant devant leur état involontaire.

Arrivé à l’abri, le médaillon écrasé, le demi-Orque trouva un coin d’ombre pour se désaltérer. Ce n’est qu’un tiers avant la nuit que leur commanditaire fit son apparition.


- Par le croc gauche de Gruumsh ! C’est pas trop tôt.

Le barbare s’engouffra rapidement, bien trop pressé d’en finir avec toute cette histoire. Aux recommandations de Ravio sur le port des chausses, le guerrier répondit du même grognement que la fois précédente.

Le nabot était toujours assis dans cette débauche de tentures et de mobilier. A son passage, il laissa tomber le sac-sans-fond d’un geste désinvolte. Il alla s’installer à la place qu’il tenait quelques jours plus tôt. Il se vautra lourdement, déjà las de devoir conter leurs aventures. La cracheuse de sorts semblait remontée. Ces questions le fatiguaient plus que tous les combats auxquels il avait pu participer. Il laissait ça aux érudites. Son esprit déjà prêt à réclamer sa part de la récompense.

Il déclina d’un geste brusque le thé au profit d’un autre breuvage, blond, frais et mousseux.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 11 Juin 2021 à 22h49
Le réveil de Metzli avait été brusque. Quelle n'avait pas été sa stupéfaction en découvrant la nouvelle apparence de Sabetha et d'Ashura ! Malgré tous les changements qu'elles ressentaient, elles semblaient aller étonnamment bien et force était de constater qu'aucun d'entre eux n'était capable de leur rendre leur nature originelle. Metzli tâta plusieurs fois son corps, mais il semblait bien qu'elle n'ait pas à subir la même métamorphose… à son plus grand soulagement.

¤ Mais quelle horreur ! Voir son corps muer de la sorte, y survivrais-je seulement ? Je pense bien que je serais incapable de m'arrêter de pleurer sur moi-même, si tant est qu'on puisse encore ressentir des émotions sous cette forme… Je suppose qu'elles ont touché quelque chose que j'ai évité soigneusement. Ca ne doit pas être un produit gazeux ou lié à la végétation, sinon nous aurions tous été transformés… ¤

Peut-être était-ce lié à l'œuf, comme le pensaient ses compagnons. Pour l'heure, il ne restait guère qu'à reprendre contact avec Ravio, comme elle le préconisait depuis quelques heures déjà. Ses deux amies se seraient-elles métamorphosées s'ils étaient partis plus tôt ? Probablement. Il n'y avait donc pas de regrets à avoir, d'autant plus que la métamorphose leur avait permis de découvrir de nombreux nouveaux éléments.

Le petit groupe avait voyagé sans encombre jusqu'à un endroit sécurisé où il avait appelé Ravio. Le commanditaire de leur mission semblait toujours aussi étrange et détaché. Metzli s'étonna qu'il ne fasse pas de remarques ou ne pose pas de questions quant à l'apparence de Sabetha et Ashura.


¤ S'y attendait-il ? ¤

Elle se déchaussa de ses bottes pleines de sable et entra dans la tente magique. Bien qu'elle ait soif, elle ne consomma rien pour le moment, trop intriguée quant à l'attitude de leur hôte et trop curieuse quant aux commentaires qu'il ne manquerait pas de faire en entendant leur récit. Elle laissa Sabetha prendre l'initiative. Le discours de la magicienne était sans doute un peu trop agressif à ses oreilles mais, après tout, c'était elle qui avait subi la transformation.

Se tenant légèrement en retrait, l'ensorceleuse attendit, tout en scrutant le visage de Ravio. Elle espérait y trouver des indices sur ses sentiments et sur ses intentions.

écrit par: Virgile Samedi 12 Juin 2021 à 14h38
Alors qu’il entrait dans la tente de leur commanditaire et que le rideau retombait derrière lui, Virgile eut une impression étrange. L’impression de ne pas être vraiment à sa place. Certains de ses compagnons étaient exténués ou blessés, d’autres avaient subit une grave transformation ou avaient été diminués psychologiquement, et parfois tout ça en même temps. Alors que lui même n’était entamé d’aucune manière, et aurait pu enchaîner une seconde fouille sur-le-champ si Ravio leur annonçait qu’il y avait un deuxième tombeau dans l’oasis.

Il n’avait pourtant pas l’impression de s’être économisé, et avait prit sa part de risque lors de la traversé du désert ou exploré le tombeau. Le vieil homme avait finalement traversé ces derniers jours sans trop d’encombre, comme tout le reste de sa vie, et le sentiment de n’être qu’un simple spectateur du monde fit son apparition. Cet état mélancolique était périodique chez le vieux moine, et ne durait jamais souvent.

Cela ne l’empêchait pas pour autant d’apprécier le confort du moment, ni de s’interroger sur la suite des évènements. C’est pourquoi, après s’être installé sur un fauteuil, il guetta avec attention les réactions de leur hôtes face aux récrimination de la fougueuse Sabetha. Profitant d’une accalmie dans la conversation, il se risqua à une hypothèse.


- Est-il possible que Masulk aussi, ai été transformé ? Ce qui expliquerai le mystère autour de sa mort.. Mais alors, pourquoi avoir choisi d’enfermer l’œuf, plutôt que le faire éclore et se libérer de la malédiction ?


hrp.gif Psychologie sur Ravio, pour déterminer s'il nous cache quelquechose

écrit par: Abrulion Bascollier Mercredi 16 Juin 2021 à 07h41
Tente de Ravio : jour 4, 15-18h.

Les serviteurs invisibles s'activaient au doigt et à l'oeil de Ravio, et chacun des aventuriers fut servi de ce qu'il préférait boire.

Le gnome rappela à la magicienne les spécificité du sort utilisé pour ce refuge extraplanaire ; un jour de durée, lancé une fois par jour ou au besoin, cela faisait parfaitement l'affaire sans discontinuer sans avoir à en étendre la durée.

Sans prêter grande attention aux autres plaintes de Sabetha, le gnome se lissa les sourcils foisonnants en reprenant les portions du discours de la magicienne qui l'intéressaient :


- Un oeuf de phoelarch, des cendres, un grimoire, un sabre, un phaerimm, ... et un tapis à ce que je vois. La mission a été fructueuse.

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Il prit une date et se mit à la mastiquer nerveusement, à la façon d'un lapin. Le noyau fut expulsé dans une coupelle avec une précision inquiétante.

- Et des ... transformations anatomiques ... vous poussant à sauver cet oeuf, dites-vous. Intéressant, très intéressant. Quel talent ! Sacré frippon !

- Dites m'en plus sur ces transformations et les nouveaux dons que vous ressentez ? Et pourquoi seulement deux d'entre vous ?

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Le moine perçut un intérêt appuyé sur les transformations, comme un érudit qui voulait décrire une nouvelle découverte, mais pas que. Son instinct lui disait que le gnome avait une autre raison, plus personnelle, de s'y intéresser, comme s'il voulait savoir ce qu'il pouvait y perdre, ou gagner.


- Pour ce qui est de lancer résurrection sur l'oeuf de phoelarch, il me faudra avant tout étudier l'oeuf et ses cendres. Quant aux gemmes de qualité exceptionnelle... me trompe-je si je pense que vous avez trouvé des gemmes adéquates dans la tombe ?

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 17 Juin 2021 à 21h49
La froide curiosité de Ravio ne manquait pas d'intriguer de plus en plus Metzli. La jeune femme se demandait ce qu'il savait réellement et dans quelle mesure ils lui avaient servi de cobayes. Son examen du visage du gnome l'avait laissée seule face à ses questions.

Elle prit finalement le temps de s'asseoir et avala un peu d'eau qu'on lui servait. La fraîcheur de la boisson eut le mérite de réveiller son dynamisme habituel. Ne répondant qu'à moitié à la question du commanditaire de leur mission, l'ensorceleuse déclara paisiblement :


- Il y avait effectivement des gemmes dans la tombe. Mais nous aurons sans doute tout le loisir de décrire ce que nous y avons observé et affronté, car nous n'étions pas seuls, quand nous aurons éclairci la situation d'Ashura et de Sabetha...

La jeune fille caressa son familier qui semblait abattu par le long trajet qu'ils venaient d'effectuer, puis poursuivit :

- C'est notre première priorité. Elles ne souhaitent en aucun cas conserver cette forme et votre peu d'étonnement me laisse à penser que vous pourriez disposer d'éléments que nous ignorons. Il me semble qu'elles ont le droit de savoir, que nous avons le droit de savoir tout ce qu'il y a à savoir...

Elle ajouta :

- Nous ne savons pas pourquoi seulement deux d'entre nous ont subi cette transformation. Peut-être ont-elles touché ou actionné quelque chose ? Ou peut-être que leur organisme a-t-il moins bien résisté à quelque chose que le nôtre ? A vrai dire, nous ne savons même pas si Ghaz, Virgile et moi avons définitivement échappé à cette métamorphose ou si nous n'en avons que retardé l'échéance.

écrit par: Sabetha Vendredi 18 Juin 2021 à 12h15
La magicienne avait au début été prête à collaborer complètement avec le gnome. Pendant toute cette courte aventure, elle n'y avait pas vu de problème. Mais constatant désormais le manque d'empathie de Ravio, à faire pâlir une gargouille, sa confiance avait chuté au plus bas. Cela étant, elle n'était pas certaine que, même à eux tous, ils puissent prendre le dessus. Et c'était sans parler du fait qu'ils étaient présentement à l'intérieur d'un manoir extra-planaire maintenu, ou, à tous le moins, créé, par le gnome. Les quelques gnomes qu'elle avait rencontré dans sa vie était certes tous un peu excentrique et souvent rationnel, mais ils étaient aussi d'une nature généreuse.

Elle passa la main dans son sac et en sorti délicatement l’œuf. Elle répugnait à le laisser sans surveillance avec le gnome, aussi s'approcha t'elle de la table. Mais avant cela, elle retira son sac et le donna à Virgile :


- Gardez les cendres pour le moment, s'il vous plait.

Elle s'assit sur les coussins, l’œuf entre les mains, et fit signe au gnome. Son manque de confiance était désormais si palpable qu'il pourrait bien en devenir désagréable pour les autres.

- L’œuf, puis les cendres. J'ai lancé un sort de préservation des morts dessus. Je n'est pas été en mesure de déterminer si il avait été plongé en stase, ou quelque chose comme ça, depuis des siècles, et que cette précaution ne soit que récente. Toujours est il que, de ce que je sais de ces créatures, cela ne fait que retarder le moment de leur renaissance. Ce qui devrait permettre de lui redonner son état initial, plutôt que son état aviaire.

Elle regarda Ravio :

- Mais ça, j'imagine que vous le savez. Concernant les gemmes, nous verrons cela après l’œuf.

écrit par: Ashura Lundi 21 Juin 2021 à 15h08
La bretteuse Illuskienne avait traversée l’Anauroch sans un commentaire. Elle vivait sa métamorphose intérieurement, et péniblement. Suivant toujours étroitement la magicienne, le tapis volant, et surtout l’œuf. Une lassitude s’était emparée progressivement de son corps fourbu, fatiguée par la chaleur accablante et le regard sans cesse aveuglée par le soleil.

Au prix de maints efforts, l’expédition retrouvait le confort de la tente enchantée. Ashura exploita ses nouveaux dons, par curiosité intellectuelle et par instinct, par crainte. A la suite de quoi, elle s’installa péniblement et focalisa son attention sur la magicienne et le gnome. La tension était palpable et la bretteuse, habituellement spontanée, resta les lèvres closes. Une expression neutre rendue indéchiffrable par sa métamorphose pierreuse.

En observant les volutes de vapeur s’échapper de la théière, elle tenta de se remémorer son arôme. Elle essaya de se souvenir de l’air de son pays, la fraicheur hivernale et l’odeur de la résine de pins. Peut-être avait-elle perdu tout cela définitivement.


hrp.gif Psychologie en cas de Bluff de Ravio.

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 22 Juin 2021 à 13h30
Tente de Ravio : jour 4, 15-18h.

- On dirait que votre nouvelle apparence vous plaît tellement, que vous traînez volontairement. J'ai tout mon temps, vous savez. Vous, peut-être pas.

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Le gnome gloussa, avant de se pencher sur l’œuf vitreux noir.

- Il s'agit bien d'un œuf de Phoera, ou Phoelarch, impossible à dire en ne regardant que l’œuf.

Il fit une pause, semblant se concentrer.

Les auras des cendres, et du coussin indiquent elles aussi une préservation des morts nécromantique, ce qui est inattendu sur ces objets. Sans doute que tous ces objets étaient contenus ensemble, dans une même stase qui les a, avec le temps, imbibés d'une aura résiduelle.

- Lancer une nouvelle préservation sur l’œuf était sans doute sage, suivant la durée qu'il avait passé hors de sa stase.

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Sabetha se comprit, ou se rappella, que le-dit gnome était beaucoup plus vieux qu'il n'en avait l'air, en cela qu'il avait été l'un des fondateurs des Halles des Merveilles de Porte de Baldur. Il en avait été le Grand Artificier, avant de passer le flambeau à plus fringant. A son cou était visible une chaîne, et un pendentif représentant un croissant ; un jeton des Gardiens du Savoir, la clef d’entrée dans les Halles des Merveilles permettant d’éviter de déchaîner les protections magiques.

Raivo tourna ses yeux bleutés vers la bretteuse.


- L'aura de l'arme est certainement la plus intéressante de toutes. Avez-vous entendu les mythes des neuf lames légendaires, reliques portant en elles la signification même des disciplines martiales ? Elles ont été égarées dans les tréfonds de l'histoire, mais il semblerait dorénavant qu'il n'y en ait que huit de perdues. Si je devais parier, vous avez du trouver le cimeterre Vent du Désert, c'est en tout cas celle que Masulk serait le plus à même de posséder.

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Il prit une rasade de thé, marmonnant en même temps des phrases inintelligibles, qu'il finit par un sonore "hmm".

- Pourquoi je ne suis pas surpris des transformations ? Ma foi, vous allez dans une tombe d'une personne réputée puissante et morte d'une malédiction incurable. Cela m'aurait étonné qu'il n'y ait aucune transformation !

Il avait dit cela avec une parfaite honnêteté, ce qui n’échappa pas Ashura.

- Cependant, je ne suis pas d'accord avec vous, Virgile. Je pense que la soit disant malédiction de Masulk et la transformation sont deux choses différentes. Un grimoire, des gemmes, les cendres et l’œuf, et par dessus tout une transformation incitant à protéger l’œuf... Vous vous demandiez où était le corps de Masulk ? Vous l'avez devant vous !

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Il tapota l’œuf, gloussant de plaisir.

écrit par: Ashura Mercredi 23 Juin 2021 à 04h59
Plonger dans une atmosphère tamisée faisait le plus grand bien à ses yeux nyctalopes. Elle se tenait le dos droit, assise en tailleur. Immobile avec son teint parcheminé qui lui donnait des airs de statue éveillée. Elle dévisageait d’un œil vide l’espiègle petit érudit qui s’amusait en attisant les humeurs de la pyromancienne. Ashura ne savait que trop bien où cela pouvait mener. Toujours calme, au moins en apparence, l’Illuskienne décida de changer le ton de la conversation en s’adressant à Ravio d’une voix neutre.

- La métamorphose est apparue après une poignée d’heures et une perte de connaissance. Nous avons pris soin de ne pas entrer en contact avec les mêmes artefacts donc nous pouvons en conclure que plusieurs d’entre eux sont infectés…

Elle parlait calmement et d’une traite, n’ayant plus besoin de reprendre son souffle. La bretteuse lui indiqua tous les changements qu’elle avait pu noter durant la journée. Des détails aussi bien physiques que mentaux, sans omettre son éveil aux arcanes magiques et son obsession paranoïaque pour l’œuf trouvé dans le sombre tombeau.

- J’ai perdu le gout, la faim, la soif, le besoin de dormir et de respirer. J’imagine avoir hérité de plusieurs immunités ataviques. Mais surtout, mon esprit est assailli de connaissances qui ne sont pas les miennes. Comme si mes souvenirs étaient striés d’informations externes. J’imagine que tout cela ne sera pas sans conséquences, mais ce que je crains par-dessus tout, c’est que ce ne soit pas réversible.

Elle jeta brièvement un regard vers Sabetha, baissa les yeux, puis retourna vers Ravio.

- Quant aux gemmes de qualité exceptionnelle... Comme vous l’avez signalé. Nous les avons extirpés sur le cadavre du Phaerimm que nous venions d’occire. La fourbe créature s’était infiltrée par un tunnel creusé au passage d’un Remorhaz… Ce que nous essayons de vous dire, c’est qu’étant donné les circonstances et la dangerosité de la mission, nos honoraires devront être à la mesure de notre abnégation et que votre domaine d’expertise nous permet d’attendre une aide compensatoire.

La bretteuse ponctua d’un silence pour accentuer son propos.

- Maintenant, je pense que le mieux à faire serait de nous livrer les informations qu’il nous manque et que nous réclamons. Au sujet de la résurrection de Masulk en Phoelarch et de ce que cela implique concrètement. Mais aussi de ce que vous projetez de faire de l’œuf et du tombeau. Et enfin, de la manière dont vous allez remédier à notre métamorphose.

Pour conclure, Ashura lança au gnome un regard inexpressif mais plein d’interrogations.

hrp.gif Psychologie (pare-bluff) et Diplomatie

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 24 Juin 2021 à 13h56
Une fois de plus, Ravio avait esquivé la plupart de leurs questions : il ne leur avait fourni que très peu de réponses et semblait peu disposé à partager ses connaissances. Il paraissait par contre obnubilé par l'oeuf et par les transformations d'Ashura et de Sabetha.

Bien qu'elle fasse habituellement montre d'indulgence à l'égard des excentriques, Metzli commençait à en avoir assez de ce cirque. Il fallait que le gnome aide ses deux compères à retrouver leur forme et qu'il leur fournisse des explications dignes de ce nom… Et surtout qu'il précise enfin ses intentions quant à l'oeuf et à "Masulk" si c'était bien lui.

Ashura avait parfaitement exprimé ces idées et l'ensorceleuse ne trouva rien à ajouter. Elle délaissa sa boisson et scruta une fois de plus la réaction de leur employeur.


¤ Soyons clairs, mon ami, tu n'auras pas l'oeuf tant que tu ne nous diras pas ce que tu comptes en faire ! ¤

écrit par: Sabetha Lundi 05 Juillet 2021 à 12h15
Pour la magicienne, le gnome qui semblait se croire si intelligent était désormais une souris ridicule avec un problème d'égo. Évidemment que Masulk était dans l’œuf. Même si elle continuait à douter de cette solution, ne voyant pas de lien direct entre les phénixiens et vizar. Elle avait suspecté dès le début que, corps inexistant, il avait dû se transférer là, où que les cendres étaient sa dernière forme auxquelles on pouvait redonner la vie grâce à un sort particulièrement puissant.

Quelque part, une part d'elle était impressionnée par l'incroyable débauche de magie qu'avait du demander un tel stratagème. Mais une autre part frisait avec le dégoût.


- Ancien. Je crois que c'est le nom donné à notre type de métamorphose. Ça nous a donné une masse gigantesque de connaissances. Mais pas les capacités pour les utiliser complètement, d'où le désintérêt total de cette situation.

Elle le pensait, ses connaissances, en plus de lui sembler étrangère, ne lui était que d'une utilité relative sans apprentissage progressif.

- Je n'ai pas grand chose d'autres à préciser, Ashura à plus ou moins tout dit. J'imagine que les gemmes pourrait contenir d'autres précisions si c'est leur utilité. Transférez votre tente à Baldur si nécessaire, elle soupira, utilisez les objets que vous voulez. Mais agissez.

écrit par: Abrulion Bascollier Mercredi 14 Juillet 2021 à 13h36
Tente de Ravio : jour 4, 15-18h.

Le gnome écoutait attentivement les explications de la bretteuse, ponctuant le discours de hochement de tête et autres sons d'approbation.

- Bien, bien. Je vois. Masulk a conçu sa tombe non pas comme un lieu de repos éternel ou de recueillement, mais comme un lieu de passage ou d'attente. Cendre, grimoire, gemmes sont tout ce dont on a besoin pour rendre le Phoelarch à la vie, en plus de son oeuf bien sûr. Tout ce qu'il faut en plus de ceci est une personne volontaire pour transporter ces objets à une personne capable de lancer résurrection. C'est tout le but de la transformation, qui est sans aucun doute transmise par les objets.

- Imparable ! Quel fripon ! Le Phaerimm avait peut-être même subit la même transformation. Le sabre et le tapis dans tout ça sont sans doute les possessions préférées de Masulk.

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Le gnome commença à faire les préparatifs pour la résurrection. Cela prit une centaine de respirations de dragon, à préparer les composantes, réciter les phrases magiques, puis finalement nomma Masulk. Enfin, la puissance divine fit effet et un puissant flux de magie s'invita dans la tente. Les gemmes qui avait été disposées dans une coupelle eurent leur essence drainée, et n'étaient à présent que de vulgaires morceaux de charbon.

La lumière émise par la magie, et la chaleur émise par l'oeuf obligèrent les spectateurs à fermer les yeux.


L'oeuf n'était plus que coquilles brisées, fines, noires, et éparpillées sur le sol de la tente.

Le phoelarch était là, debout, rayonnant de chaleur et de santé, dans des habits de cérémonie de facture exceptionnelle - sans doute ceux de son extrême onction -. Ils étaient à la mode des toiles et voiles amples de bédouins, brodés d'or sur fond de bleu nuit. Il ressemblait à un humain du Calimshan, dans la force de l'âge. Quelques plumes discrètes se voyaient sur ses mains et poignets, mais aucune sur le visage.

Il parrut hésiter un instant, avant de se ressaisir en un clin d'oeil, acceptant le sabre que Ashura lui apportait. Il lui toucha le front et elle s'évanouit un instant après s'être rassie. Quand elle se réveillerait, quelques respirations plus tard, elle serait de nouveau la bretteuse qu'elle avait toujours été, bien qu'engourdie pensant quelques jours, et incapable d'effort mental soutenu.
Il fit trois pas et Sabetha subit le même sort.

Il jeta un oeil alentours.


- Oû et quand zommes nous ?

écrit par: Sabetha Jeudi 15 Juillet 2021 à 11h11
Se redressant, et constatant l'absence de rides et de la couleur sur ses mains, la magicienne sourit. Elle avait retrouvé son corps. Les connaissances surnuméraires avaient disparus de son esprit. Un sourire apparu sur son visage alors qu'elle tombait nez à nez avec un phoerlach. Elle ne pouvait nier l'intérêt qu'elle portait à la créature, toute pyromancienne qu'elle était. Mais elle n'allait pas sombrer dans la vénération.

- Et bien, il est compliqué de trouver un point fixe dans un espace extra-dimensionnel. Mais nous sommes tous entrés dans cette tente depuis l'ouest de l'Anauroch - qui redevient une prairie - au sud de Luruar.

Elle faisait tourner son anneau autour de son doigt.

- Et nous sommes à priori en 1373, elle réfléchit. Si vous êtes bien Masulk, vizar de Shoon V, j'imagine que vous serez heureux d'apprendre que Calimshan tient toujours debout, quoique bien différemment. Moins, probablement, qu'après le règne de paix de votre quisar, les Shoon continuèrent une tradition de tyrannie qui les mena à leur perte. Quoique pour avoir pris cette forme, je ne parierais pas que cela vous déçoive vraiment.

Visiblement de bien meilleure humeur maintenant qu'elle avait été libérée de ce qu'elle considérait toujours comme une malédiction, elle se servi du thé. Elle avait vécu toute sa jeunesse avec la noblesse cormyrienne, souvent mû - cela avait été son cas - par un syndrome de supériorité ridicule, puis avec des mages égocentriques. Elle espérait que Masulk le Magnifique, qu'elle avait compris comme étant un dirigeant aussi bienveillant que charismatique, ne tomberait pas dans ces travers.

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 15 Juillet 2021 à 21h14
Metzli avait vu beaucoup de choses dans sa courte vie. Elle avait pas mal voyagé, aperçu des dragons et un démon, voyagé dans les cieux, manqué plusieurs fois de mourir et sauvé de nombreuses personnes… mais elle n'en resta pas moins bouche bée face au spectacle qui s'offrait à elle : c'était la première fois qu'elle entendait parler quelqu'un revenu des âges obscurs du passé.

Le processus semblait étonnamment simple, mais s'il avait dû nécessiter des trésors d'inventivité et de ressources pour être mis en place.

Naturellement, Masulk avait voulu savoir où et quand il se trouvait. L'ensorceleuse était toujours si étonnée qu'aucun mot n'était sorti de sa bouche. C'était donc Sabetha qui avait fourni de premiers éléments de réponse à leur interlocuteur. Comme à son habitude, elle s'était montrée précise : elle avait visiblement pleinement récupéré ses capacités, ce qui était rassurant. Restait à espérer qu'Ashura était elle aussi en bon état de santé, maintenant qu'elle avait retrouvé sa forme.

Ne sachant pas très bien que dire à Masulk pour le moment, elle s'approcha de la bretteuse et lui chuchota :


- Tout va bien ?

L'ensorceleuse laissait, pour l'heure, l'initiative à Sabetha et à Ravio... à moins que Virgile ou Ghaz ne se mêlent à la danse…

écrit par: Ashura Lundi 02 Août 2021 à 19h06
Les expéditionnaires avait tiré Masulk de son lieu d’attente vers une nouvelle vie. Le Phoerlach était apparu après un rituel complexe de résurrection. Une créature venue d’un autre monde auquel la bretteuse Illuskienne rendit son arme, toujours mut par une volonté instinctive. Quand la noble créature lui toucha le front en retour, elle sombra dans ce qui semblait une éternité, le néant.

Elle reprit peu à peu ses esprits quelques instants plus tard, légèrement engourdie. Des voix familière autour d’elle. En levant ses mains devant ses yeux, elle constata qu’elle n’avait plus la peau grise comme celle d’un éléphant. Une œillade vers la magicienne acheva de la convaincre.

Ravio, Masulk et les aventuriers étaient toujours réunis autour de la table. Combien de temps avait-elle perdu connaissance ? Encore déboussolée, elle se redressa pour reprendre un peu de contenance. Elle avait besoin de temps pour faire le tri dans son esprit. Tout le contraire de Sabetha qui avait les idées en place à écouter sa rhétorique teintée de notions historiques.

La délicate intension de Metzli parut l’extirper soudainement d’un rêve. Les événements s’enchainaient et ses lamentations avait sans doute pris trop de places.


- Tout va bien, lui répondit-elle en souriant. Merci. Je suis de nouveau moi-même.

Cette réponse fermait la porte à ceux qui sèmeraient le doute en elle. Ashura hocha discrètement du menton en direction du majestueux Phoerlach et reprit du même chuchotement que l’ensorceleuse :

- A présent, il nous reste à définir quelles sont ses prétentions et ses intentions. J’ai du mal à croire qu’un être puisse traverser les âges, orchestrer toute cette procédure, sans nourrir quelques desseins.

écrit par: Abrulion Bascollier Mardi 10 Août 2021 à 11h05
Tente de Ravio : jour 4, 15-18h.

Masulk avait un accent peu chantant, chaque consonne avait un son dur, presque rocailleux, qui les rapprochaient de la langue naine. Il s'exprimait en commun compréhensible, bien que quelques mots échappèrent aux compagnons, sans doute du à l’évolution de l'idiome.

- Mille trois cent soixante treize Répéta-t-il pensif "Cela ne fait donc que seize ans depuis la dernière rage. Intrigant." Il rengaina Vent du Désert et fit quelque pas, curieux du lieu où il se trouvait. "Maître soigneur a fait des merveilles, et je me sens frais comme la veille de mon repos. Merci."

- Si j'ai été invoqué, c'est que l’étoile régicide est visible et que les dragons sont en rage, n'est-ce pas ? J'ai quelques vieilles querelles à régler !

Ce disant, son cimeterre lui sauta en main, qu'il fit tournoyer autour et au dessus de lui avec une adresse et une précision spectaculaires, puis de finir son mouvements dans une pose martiale, telle un scorpion prêt à frapper. Un second cimeterre était apparu dans son autre main, d'excellente facture certes, mais à des lieux de l'excellence du cimeterre légendaire qu'Ashura venait de lui rendre. Ce dernier flamboyait de rouge et d'orange comme la flamme d'un feu. Un souffle chaud s’était dégagé de ces mouvements et empli la tente ; une petite odeur de brûlé aussi, sans doute les tapis de Ravio.

- Allons chasser du dragon ! Lança-t-il avec un sourire carnassier.

- Fascinant !

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Les années, sinon décennies, passées à fouiner dans les bibliothèques ne sont pas tout à fait étrangères à l'apparence du gnome. Myope, sensible à la pleine clarté du jour, l'humour abstrait voire abscons, ce gnome est l’archétype de l'archiviste.


Emit l'archiviste suivi d'un petit rire, semblant amusé par le spectacle.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 11 Août 2021 à 22h41
Metzli avait été pleinement rassurée par les paroles d'Ashura qui, comme Sabetha, semblait avoir pleinement repris possession de son corps et de son esprit. L'attitude de Masulk, quoique particulièrement exaltée, n'était pas hostile et il semblait possible de discuter avec lui, malgré l'expérience particulièrement extraordinaire qu'il avait vécu.

L'ensorceleuse médita un instant ses paroles. Elle ne comprenait pas bien son lien avec l'étoile et les dragons, mais ses propos à propos des dragons trouvaient un écho particulier auprès d'elle : elle avait observé les ravages que l'un d'entre eux avait fait subir à Leilon et assisté à un affrontement entre deux de ces créatures près d'Eauprofonde. Les signes étaient inquiétants.

Elle prit doucement la parole :


- Les dragons sont en effet fort agités en ce moment, ce pourrait être lié à cette rage que vous évoquez… Mais n'est-il pas prématuré de partir comme cela pour les traquer ? Vous ne savez rien de l'évolution du monde au cours des derniers siècles… tout comme nous ne savons presque rien de vous…

La jeune femme marqua une courte pause avant d'ajouter :

- Pardonnez ma curiosité, mais je souhaiterais en savoir plus sur ce qui vous a poussé à mettre en place tout ce processus qui vous a permis de traverser les siècles. Et, selon certains écrits et traditions à votre sujet, vous auriez été frappé par une maladie ou par une transformation. Qu'en est-il exactement ?

Si c'était contagieux, ils étaient peut-être déjà contaminés, mais mieux valait éviter au monde extérieur de connaître le même sort. Metzli ajouta la question qui lui brûlait les lèvres :

- Selon certaines hypothèses, il se dit que vous pourriez venir d'au-delà de la Mer Inviolée, ce grand Océan de l'ouest. Est-ce exact ?

Tout en parlant, elle se rendit compte que Masulk avait évoqué la précédente rage des dragons qui s'était déroulée une bonne dizaine d'années auparavant, ce qui était impossible s'il était resté dans son œuf pendant des siècles. Avait-il réveillé à plusieurs reprises ? Comment pouvait-il s'informer ? Autant de questions sans réponses.

- Et, sauf votre respect, j'aimerais savoir comment vous avez eu connaissance de la dernière rage… Ce ne serait donc pas votre premier "réveil" ?

écrit par: Virgile Samedi 04 Septembre 2021 à 20h41
Un battement de cil, le temps de brûler quelques bougies ou plus d’une demi journée ? L’esprit du moine s’était échappé et il était incapable de dire combien de temps s’était écoulé depuis qu’il avait fini sa tasse de thé.
Un assoupissement soudain dû à son grand âge, ou un contre-coup du venin du phaerim ? Difficile à dire.. Toujours est-il que l’ensemble de la tente et de ses occupants s’étaient soustraits à son attention quelques instants. A moins que ce ne soit l’inverse..

Toutefois, quelques indices indiquaient clairement que la situation avait évolué en son absence. L’œuf n’était plus, et les aventurières avaient repris des couleurs. Autre indice : celui dont ils avaient profané la tombe, Masulk, se tenait devant eux. Bien vivant.
Il n’y avait aucun signe de combat ni même d’animosité, ce qui était bon signe. Quoi qu’aient fait ses compagnons en son absence, l’issue leur était favorable. Et ne sachant pas si la situation était instable, le vieil homme préféra s’abstenir d’intervenir et referma les yeux après s’être mieux installé sur les coussins de Ravio.


¤ Si l’immortalité consiste à disparaître pour réapparaître quelques centaines d’années plus tard, c’est moins intéressant que je l’espérait. Impossible de continuer à engranger de l’expérience ni des connaissances j’imagine. A moins de disposer encore de son esprit durant ce temps là ? ¤

Les pensées de Virgile s’égarèrent au grès de considération métaphysiques. Ses compagnons allaient devoir le réveiller..

écrit par: Sabetha Dimanche 12 Septembre 2021 à 14h42
Pensive, la magicienne observait Masulk. La Rage était une malédiction si vieille qu'il n'était pas étonnant que le vizar ait dû, à l'époque, lutter lui aussi contre les dragons fous. Seulement, même si elle n'en avait pas tous les détails, cette rage n'avait pas grand chose à voir avec les précédentes. En vérité, elle ne répondait pas au cycle de l'Etoile et pour cause : elle n'était pas apparue :

- Je suis au regret de vous contredire, dit elle en se levant et en se rapprochant de la créature, cette Rage n'est pas de celles auxquelles vous, comme nous par le passé avons déjà été opposés. Quelque chose, ou quelqu'un, à détruit le lien entre l’Étoile et le Mythal.

Se tenant devant la créature de loi et de feu, son esprit ne pouvait qu'être impressionné. Et intéressée. La pyromancie avait toujours été son domaine de spécialité, au delà de toute autres domaines profane. Masulk, désormais un pur produit du plan du Feu, pouvait probablement lui en apprendre beaucoup sur la nature des flammes, et ce de façon autrement plus essentielle et pratique que n'importe quel grimoire.

Mais pour obtenir ce genre d'informations, il lui fallait donner autre chose en échange.


- Je me souviens de la rage de 1356. Les vols ont provoqués des milliers de morts dans mon pays. Mais les rapports nous montrent que celle-ci est autrement plus violente. Sans parler du fait que des dracoliche semble s'être mêlées à la chose. Même les dragons d'or peinent à lutter et nous n'avons pas grand chose à opposer au Grand Vers.

Elle regardait, Masulk, sans donner son avis. Aussi puissant que pouvait être le vizar rené de ses cendres, il ne pourrait pas grand chose dans la situation actuelle. Inconscient de la situation géo-politique du royaume et de tout ce qu'il s'était passé depuis sa disparition, son action individuelle passerait probablement assez inaperçu. Il était temps maintenant pour la cormyrienne d'user de la fourberie diplomatique :

- Cela étant, le nombre de dragons du froid présent dans le nord augmente de beaucoup le danger pour la population. Vu votre incarnation actuelle, vous aurez peut-être des moyens disons, flamboyant, de lutter contre eux que vous pourriez nous enseigner.

Et par "vous", elle voulait surtout dire elle, pour le moment.

écrit par: Abrulion Bascollier Vendredi 24 Septembre 2021 à 10h40
Tente de Ravio : jour 4, 15-18h.

Toujours dans sa position martiale, le vizir laisse apparaître une moue. Ses interlocuteurs voulaient discuter, et il devait sans doute s'y soumettre ne serait-ce que pour témoigner d'un minimum de gratitude.

- En temps que vizir en Calimsham, mon pouvoir était limité contre les maux des Shoon. C'est sans doute la maladie à laquelle vous faites référence, jeune femme. J'ai préféré me mettre en sommeil jusqu'à des temps meilleurs. J'avais vécu à différentes ères avant cela, et je me suis réveillé plusieurs fois depuis. J'ai déjà traversé cet Océan à l'ouest jadis, mais mes ancêtres résident dans le plan élémentaire du feu.

Il rengaina ses armes dans sa ceinture et s'assit à même le sol là où il se tenait la respiration d'avant.

- Du sang draconique coule en moi depuis mes combats lors de la rage des dragons qui détruisit Calimport. Depuis, je ressens les rages, qui me réveillent, sans pour autant y succomber.

Il se tourna vers Sabetha.

- Quant à vous enseigner le feu, certes oui, si vous m'accompagnez ensuite sur le champ de bataille pour en faire usage.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 29 Septembre 2021 à 22h05
Les réponses de Masulk avaient permis d'éclairer un certain nombre de points. Ainsi donc il semblait avoir été infecté, il y a très longtemps de cela, par des dragons et désirait en découdre avec eux lors de chacune de leur entrée en rage. L'agitation récente des dragons expliquait donc son réveil soudain et sa grande motivation.

Metzli restait songeuse face à une telle existence. Valait-elle la peine d'être vécue et avait-elle seulement un sens ? Parviendrait-il à contenir la force destructrice des dragons ? La jeune femme médita pendant quelques instants sur ces pensées, avant d'en revenir à des considérations plus immédiates :


- Permettez-moi trois dernières questions...

Elle marqua une courte pause pour ménager son effet, puis demanda :

- Que comptez-vous faire exactement une fois que vous aurez quitté cet endroit ? Lutter contre les dragons aussi longtemps qu'ils seront enragés ?

La jolie ensorceleuse en vint à sa seconde question :

- Et doit-on supposer que vous retomberez dans le sommeil une fois la rage calmée ? Retournerez-vous dans votre tombeau ?

Caressant Tzotzil, elle acheva son interrogatoire :

- A vrai dire, nous craignions que votre mausolée ne recèle des objets et parchemins magiques capables de déséquilibrer notre société et notre monde. Pouvez-vous nous assurer qu'il n'en est rien et que nous pouvons le laisser en paix ?