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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Les Enfants du Siècle > Chapitre IV : Les Croisements Infinis


écrit par: Phineas Mardi 17 Octobre 2017 à 11h15
Alrion, Mjöllnir et Lähmée

PARCHEMIN
Alrion, attaques : 35, 1, 23, 16. Attaque 1 et 3 réussies.
Dégats : 11 + 12 = 33

Mjollnir, décharge psionique : 23 ennemis dans la zone, 18 touchés.
Esquives acrobatiques : 35, 22, 30.


L'épée se changea en arc et les quatre flèches fusèrent. Manque de chance ou capacités réelles chez les adversaires, deux de celles ci partirent dans le vie. Le Gardien ne pouvait qu’espérer qu'elle ne touche pas leurs alliés par défaut. Les deux flèches se fichèrent droit dans la nuque d'une sorte de golem de fer et de chair étonnement souple, qui s'écroula et se désintégra en poussière.

Enchainant, la puissance psionique de Mjöllnir déferla sur les adversaires devant eux. Sur la grosse vingtaine que l'Art Étrange toucha, une grande majorité se figea sur place, chancelant lorsque l'air se tordit et claqua à leurs oreilles.
Le moine plongea dans la brèche ainsi créée et les trois ennemis qui eurent le front de l'attaquer plantèrent griffes et lames dans le vide, les esquivant sans aucune difficulté. Alrion et Lähmée derrière, étaient ainsi protégés, les adversaires n'ayant pas la possibilité de reprendre leur souffle pour une attaque supplémentaire. Cependant, le souffle avait beau avoir une bonne portée, ce n'était pas suffisant. Devant eux, plusieurs lignes d'ennemis les empêchaient de passer. Soudain deux satyres sautant apparurent au dessus d'eux, lâchant une volée de flèches sur les abberations avant de retomber devant eux. Derrière, un hippogriffe se posa avec violence entre les ennemis encore étourdis et en décapita deux d'un coup de griffe alors que son cavalier sautait de son dos, atterrissant derrière Lähmée. Ce qui semblait être un officier qui n'avait rien à envier à l'élégance des ancien eladrin, planta ses deux sabres dans l'adversaire le plus proche avant de prendre la parole. Ses vêtements tâchées de sang le distinguait cependant comme un élément important, quoique aucun des trois compagnons ne reconnut de symbole indiquant une allégeance particulière. Lorsqu'il se tourna vers eux, ils ne purent s'empêcher de noter ses cheveux grisonnants et la cicatrice de brûlure à sa tempe droite. Ses deux sabres, bien qu'étant de belles pièces d’orfèvreries, n'en étaient pas moins de redoutables armes de mort entre ses mains. Tenant en échec l'un des envahisseurs d'un coté, il pointa sa seconde lame sur les trois compagnons pendant que l'hippogriffe venait protéger son flanc le plus fragile.


Guerrier fey



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Ses vêtements tâchées de sang le distinguait cependant comme un élément important, quoique aucun des trois compagnons ne reconnut de symbole indiquant une allégeance particulière. Lorsqu'il se tourna vers eux, ils ne purent s'empêcher de noter ses cheveux grisonnants et la cicatrice de brûlure à sa tempe droite. Ses deux sabres, bien qu'étant de belles pièces d’orfèvreries, n'en étaient pas moins de redoutables armes de mort entre ses mains.



Azur'ael (et Serana)

Plan de la loi ou non, il y régnait un silence de mort. Les modrons étaient peut-être les êtres les plus disciplinés du multivers, il faisait tout de même du bruit. Un autre engrenage tourna au dessus de leur tête et une poussière désormais familière tomba autour d'eux.

- Ah... Ils ont dû amener les ennemis à se battre au dessus. Venez, j'aurais préféré tomber ailleurs, mais les modrons nous préféreront à des créatures pareilles. Nous avons quelques heures. Essayons d'en trouver un...

Elle écarta sa cape, découvrant trois fourreaux de dague attachée à sa cuisse et, après un instant de réflexion, tira celle du milieu. Le métal argentée dont elle était constitua réussit à luire malgré l'ombre ambiante. Azur'ael ne put que reconnaître l'acier solarien qu'évoquent les grimoires traitant du Quatrième Paradis. D'un mouvement de la tête, elle indiqua la grande porte qui semblait être le seul accès de la salle, à moins que ne l'on se risque à voler entre les dents des engrenages potentiellement mortels qui constituaient le plafond.

Toutes deux purent avancer jusqu'à la porte. La servante de Shaundakul s'accroupit et jeta un œil discret de part et d'autres avant d'intimer le silence à Azur. Elle lui indiqua de se rapprocher et lui montra.

Un couloir fait du même métal cuivrée que tout les autres murs s'étendaient à droite et à gauche. Au plafond, des globes de verres rependaient une lumière blanche qui ne laissait aucune place aux ombres. Des articulations et des engrenages mécaniques gisaient ça et là, plus ou moins recouvert par la poussière. A droite, à quelques dizaines de mètres ils purent assister à une scène. Un duodron était écroulé au sol, l'un de ses bras métalliques arraché par une créature à l'allure agile partiellement, dotée d'un corps quadrupèdes sur lequel était accolé un corps vaguement humanoïde, constitué de lave en fusion. Il saisit le petit modron par la vis qui maintenait les deux cubes que constituait son corps entre eux et le jeta sans plus d'intérêt dans un énorme filet que tiraient trois plus petites créatures, de matières similaires mais moins centauresques. Dans le filet, se trouvait une dizaine de modrons de basses castes inconscients. Serana pressa légèrement le bras de l'ensorceleuse pour lui intimer d'attendre, si jamais elle réagissait trop brusquement.


- Voilà nos premières informations... murmura t'elle. J'aurais tendance à les prendre en embuscade, mais peut-être avez vous une meilleure idée ?

écrit par: Mjöllnir Jeudi 19 Octobre 2017 à 14h13
Le Vigoureux ne comprenait pas les mots qu’utilisait l’être fée à leur égard mais pouvait très bien imaginer de quoi il pouvait s’agir pour peu qu’il utilise la même logique qu’eux : le doute. C’était une bonne chose en soit, surtout à la vue de leur talent à occire les monstres tout autour, un doute c’était un délai, jamais négligeable, laissant une opportunité de se défendre ou de s’expliquer. Au cœur d’une telle bataille, ils pouvaient juste être heureux d’être tombés sur quelqu’un capable d’un minimum de discernement.

Profitant du sort du Sublime, il lui répondit en chuchotant à son tour : -
« Je comprends juste qu’ils n’ont pas encore essayé de nous tuer, c’est déjà ça. Tu peux lui proposer qu’on en parle ailleurs qu’au milieu de ces créatures ? »

Mjöllnir secoua la tête, dans un signe de non-compréhension que chacun pourrait comprendre. Il enchaina aussi vite, pour ne laisser aucune chance aux autres de profiter de leur échange de politesses, multipliant les attaques les plus rapides possible sur tout ce qui passerait à sa portée de créatures hybrides.

¤ Ils doivent bien voir qu’on n’est pas ces espèces de mauvais mélanges inter-planaires ! ¤

Il activa ses bracelets de foudre et déchaina une tempête de coups. Des actes plutôt que quoi déjà ? Il n’avait pas tort, la meilleure manière d’indiquer son camp était sans doute de s’en prendre à l’autre de toute sa force. Et si ce n’était pas assez clair, c’était toujours ça de pris sur l’ennemi.


Attaques : +21/+21/+16/+11 ; dégâts : 2D10 +8 +1D6(élec)

écrit par: Lähmee Tribäle Vendredi 20 Octobre 2017 à 00h00
La situation était légèrement compliquée à gérer. Le message du barde avait été entendu. Une bonne chose en soi L’arrivée du guerrier féérique rajouta un peu de tension lorsqu’il pointa ses lames sur le groupe mais aussi sur une créature indéfinissable.

Le Sublime se demanda pourquoi ce balafré se permettait de douter surtout après son message, la réponse frappante du nain et l’aura de protection d’Alrion qu’il devait à présent ressentir.

Pour autant ce guerrier féérique avait le droit de douter. Voir débarquer un nain, un humain et un elfe comme ça pouvait amener son lot de questions. Le barde n’allait pas se lancer dans de longs titres de présentations. Ce n’était ni le lieu ni le moment surtout qu’au loin les l’ennemi s’organisait. Il répondit en Sylvestre accompagnant le geste à la parole tout en désignant ses deux compagnons.





Effectivement comment pouvait ont nommé ces créatures hybrides. Elles n’avaient pas de nom singulier. D‘après ce que le barde avait compris c’était une sorte de fusion forcé de deux Ames opposées dans un corps monstrueux. Et même si on pouvait leur donner une définition ou une description, elles n’avaient pas de sobriquets ou diminutifs qui leur étaient propres. Par contre elles avaient un seul but, tuer ce qui ne leur ressemblait pas.
Le Sublime s’éleva lentement espérant qu’Alrion prenne le relais. Il aperçut des lignes qui se montaient au-devant.




Si ce guerrier féérique et la créature qu’il pointait de son épée avaient pu les approcher de si prés ce n’était pas très sécurisant pour le barde. Il n’avait pas les talents guerriers de ces deux compagnons mais préférait pour le moment laisser la main à Alrion pour user de diplomatie. Chose que le barde avait tendance à perdre sur le long terme. Il chantonna donc un sort de puissance profane d’une voix mélodieuse. Les fées pouvaient y arriver pourquoi pas lui. Il reprit à voix basse en s’élevant pour mieux distinguer les alentours.

- Maitre nain ne soyez pas si humble, nos ennemis ne le serons pas !

PARCHEMIN
invisibilité supréme

écrit par: Alrion Dimanche 22 Octobre 2017 à 21h36
Voyant plusieurs de ses traits trouver leur cible, qui se désintégra sans attendre sous l'impact des flèches renforcées de magie. Entre cela et ce que fit le nain, ils n'eurent aucun mal à attirer l'attention des gens présents, notablement un cavalier hippogriffe qui semblait diriger par mal de monde par ici. Il ne semblait pas les prendre pour des alliés, mais au moins avait-il tenter l'approche diplomatique avant d'attaquer, ce qui était à la fois judicieux et sage, car ils formaient une force de frappe avec laquelle il valait mieux compter, surtout lorsque la majorité de ses forces étaient déjà engagées contre un autre ennemi.
Redonnant à son arme sa forme originelle pour paraître moins agressif, il n'était ainsi plus un danger immédiat pour les autres, même s'il était capable de se défendre, Alrion les écouta poser leurs questions, et la réaction du nain qui visiblement ne comprenait pas la langue employée, chose qui n'était pas arrivé au colosse depuis près d'un siècle. Comme on pouvait s'y attendre, il n'en était pas de même pour le barde, qui proposa de mener les discussions ailleurs. En bon diplomate, Alrion adopta la langue de leur vis-à-vis pour montrer qu'il n'avait rien à cacher et indiqua à son compagnon :




Il se tourna vers le nouveau venu et secoua son armure pour en faire tomber la poussière avant de montrer le symbole d'Heaum qui se trouvait encore, tout ce temps après la mort de son dieu, sur sa poitrine :




Il espérait un peu que sa réputation était arrivée jusqu'ici. Ce n'était pas quelque qu'il aimait faire, se servir de cette dernière, mais elle avait par le passé empêchée plus d'une fois les choses de dégénérer, aussi il le faisait quand c'était nécessaire. En effet, savoir qu'on avait dans la pièce quelqu'un d'assez borné pour ne pas accepter la mort d'un dieu tout en ayant la force de défaire seul un dragon mettait souvent les gens dans un état d'esprit qui les ouvrait à voir la négociation comme un très bon moyen de résoudre les conflits, restait à savoir s'il en serait de même ici et maintenant, aussi loin de chez lui..

écrit par: Azur'ael Lundi 30 Octobre 2017 à 14h44
La gardienne évaluait la situation en examinant chaque information que lui relevait sa nouvelle alliée, qui s'avérait pour l'instant très performante. Le constat était simple : leur ennemi sélectionnait des créatures adaptées pour combattre dans les plans dans lesquelles elles étaient envoyées. La lave et l'agilité quoi que de plus efficace contre des créatures artificielles qui sont généralement lentes et invulnérables à tout sauf à la lave...Le magicien à l'origine de tout cela était très futé.

Et quand tout est planifié, il y a qu'une seule alternative pour faire échouer tout ce rouage parfaitement millimétré : c'est le chaos ou Azur'ael.

C'est dans un silence religieux que l'ensorceleuse se dota d'un nouveau sort du nom d’héroïsme suprême. Elle en aurait besoin pour combattre plus efficacement. Car oui elle allait se jeter dans la mêlée.

C'est en chuchotant qu'elle annonça ses intentions à Serena.


- Je vais faire ou plutôt être la diversion.


Le corps de Tulani qu'empruntait la gardienne se mit à scintiller de couleurs prismatiques, changeant de forme rapidement pour devenir une masse imposante sphérique avec des tentacules multicolores. Peu devait avoir déjà croisé une telle créature de lumière pure issue de la luminescence du plan de l'Elysée d'autant qu'il était rare qu'on en survive en la combattant. Ce globe lumineux et aveuglant pour certaines créatures, lévitant dans les airs, fonça droit sur la créature de lave.


PARCHEMIN
Sort lancé avec incantation silencieuse : Héroïsme suprême
Puis métamorphose en Golem prismatique (en une action libre)

Rappel :
==> elle devient intangible et immunisée contre la magie
==> Les créatures ayant moins de 9 DV situées dans un rayon de 6 mètres d'un golem prismatique sont aveuglées pendant 2d4 rounds par les couleurs vives (pas de jet de sauvegarde). On considère que toute créature qui touche le golem est victime de son attaque de contact prismatique. Un golem prismatique est visible à des kilomètres à la ronde et offre une luminosité permanente semblable à celle du sort lumière du jour.

Attaque de CONTACT avec allonge (tentacule) contre créature de lave : avec désintégration BBA 23, dégâts 10d6, sauvegarde DD 31 1/2 dégâts

écrit par: Phineas Mercredi 08 Novembre 2017 à 13h55
Alrion, Mjöllnir et LÄhmée

-

C'était l'un des satyres qui venait de parler tout en fichant une énième flèche dans le crâne d'un ennemi. L'elfe vert eu par ailleurs sa réponse concernant de nom de leur interlocuteur. Ozenias, un patronyme qui ne sonnait pas forcément féérique. Celui ci observa un instant Alrion, avant de hocher la tête. Il tapota deux fois l'encolure de l'hippogriffe qui claqua de la tête avant de ruer. Il déchiqueta de ses griffes deux adversaires devant lui avant de s'envoler. Il ne fit quelques mètres avant de redescendre en piqué et de ravager les lignes ennemis devant eux. Ozenias se retourna vers eux.

- Je vois que vous ne parlez pas cette langue Mjöllnir alors changeons en ! Si vous êtes le Lähmée de la jeune Azur'ael, votre progéniture est arrivée avec son gardien. Nous verrons si vous dites vrai alors. Pour l'instant qu'importe ! Rakhan nous a ouvert la voie mais elle va vite se refermer, aller, je couvre vos arrières ! Vlyn, Tius, prenez le flanc droit ! Mjöllnir, tapez dans le tas, Alrion, prenez à le flanc gauche, je tiens l'arrière !

Il accompagna la parole au geste en plantant ses lames dans le premier venu. Les deux satyres sautèrent pour couvrir la droite, dégainant des dagues pour combattre au corps à corps. Les premiers mètres se passèrent sans grands problèmes, les simples sbires ne posaient aucun problèmes aux compagnons. Mais ils finirent par tomber sur sept adversaires de plus gros calibres. Leur foncer dedans risquait d'être dangereux tant qu'ils ne les connaîtraient pas. Il durent donc s'arrêter pour combattre. Un septuor d'énorme créatures terreuses dégageant une magie sauvage et tenaient des arcs et des lances semblant issus de leurs propres corps.

Ils n'étaient pas tous similaires pourtant. Les six qui entouraient ceux du centre semblaient être de grands êtres de pierre et de métal qui maniaient la lance en première ligne et l'arc en arrière garde. Mais celui du milieu, bien que tout aussi terreux semblait... différent, sans qu'on sut immédiatement dire pourquoi, à ceci prêt qu'il était d'une taille moindre. En tout cas, lui portait une épée longue.


EDIT : La carte et les tests de connaissances

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ERREUR sur l'ennemi central, il est de taille M, correction à la prochaine mise a jour.


PARCHEMIN
Si vous vous enfoncez dans la zone rouge, vous vous retrouverez dans des combats denses. Il vous faudra au moins un tour pour en sortir. L'arbre couché est en vérité un tréant mort.


PARCHEMIN
Lähmée
Il y avait quelque chose d'étrange dans ces créatures. Maintenant qu'il était entouré de ses solides alliés et que l'univers ne grouillait plus de sbires, il put prendre quelques instants pour mieux les observer, les sept, devant. Six d'entre eux étaient semblables. Mais comparés aux abominations qu'ils avaient connus en Calimshan, leurs traits étaient étonnamment fin, quand bien même ils étaient composés de roches et de pierres agglomérés. Mais ce qui le terrorisa se trouvait au centre. Sa peau était sombre et rocailleuse, ses cheveux étaient fait de plomb liquide mais il n'y avait pas de doute : ce qui se trouvait là, devant lui, avait les traits déformés d'un tulani.


PARCHEMIN
Mjöllnir
Il ne s'agissait en effet pas de géants. La connaissance des anciens ne lui serait pas forcément pas des plus utile ici, quoi qu'une grosse bestiole restait une grosse bestiole. Cela dit, celui du milieu lui rappelait une vieille histoire... Un truc antique, avant les premiers empires, une histoire légendaire d'avant l'époque des nains et des hommes. Un racontar de bas étage avait il longtemps cru. Mais cet être, déformé, mais aux traits qui restaient fins, semblant lourdaud mais pourtant graciles... A part les fées, qui était capable de mettre autant d'élégance dans un corps aussi difforme ?


Azur'ael

PARCHEMIN
Azur'ael, attaques : Première, passe (36 point de dégâts), AO échec, Attaque du contact prismatique passe (42 points de dégâts)

Coup de poing de la créature (équivalent à une masse enflammée) : 42, touché, dégâts sur Azur'ael : 19 + 5 dgts de feu.

Je te laisse déduire d'éventuels résistances.


Serena regarda la transformation de l'elfe avec des yeux où pointaient une indéniable note d'admiration. Elle recula d'un pas et rengaina sa dague avant de sourire et de laisser sortir, murmurante, une remarque piquante.

- Avec une telle parade, je pourrais tomber amoureuse !

Elle laissa passer l'ensorceleuse alors qu'elle prenait son arc en main. Au moment ou Azur'ael arrivait sur le plus puissant des trois, une flèches de guerre siffla à ses "oreilles" et fit littéralement exploser le crâne du sbire à sa gauche, qui tomba en poussière. Le tentacule lumineux se jeta sur la créature et pointa sur une zone essentiellement constituée de roche en fusion. Le sort réussi, évidemment, mais ce ne fut pas suffisant pour désintégrer la créature. De la lave commença à sortir de la "plaie" tombant en quantité sur le sol, la flaque s'élargissant peu à peu et commençant à faire fondre le métal qui constituait la grande majorité de l'environnement direct. Il lâcha le filet et s'avança vers Azur'ael, projetant son énorme poing de roche sur le golem prismatique. L'attaque toucha. D'une manière ou d'une autre, la créature avait réussi à éviter l'attaque qu'Azur'ael avait porté lorsqu'il s'était rapproché, mais il pris de plein fouet les dégâts dû à son seul contact avec la forme lumineuse. La créature se désintégra, mais non sans avoir avant répandue une grande flaque de lave au sol. Le troisième, aveuglé par la présence d'Azur'ael fut abattu d'une flèche bien placé par Serana. Les quelques modrons encore conscients hurlaient dans le filet alors que la lave avançait vers eux.

Sentant sans doute qu'Azur'ael n'était peut-être pas en mesure de saisir le filet, Serana se rua vers les modrons, traversant la flaque de lave en grognant à peine, saisit le filet et dans un cri d'effort évoquant fort le rugissement de sa mère tira les dizaines de kilos de métal animé sur le coté pour les mettre en sureté.

écrit par: Lähmee Tribäle Vendredi 10 Novembre 2017 à 14h26
Les présentations faites, il fallait maintenant agir. Oui l’habile Satyre avait raison, bougé, ne pas rester figé. Le Discours Ozénias attira l’attention du barde. Il évoquait sa fille et son gardien. Ainsi donc ils étaient arrivés mais comment avaient-ils fait ? Le père qu’il été espérait que ce soit dans leur corps respectif. L’image du sourire de sa plus belle composition ragaillardis le Sy’Tel’Quessir. Il se devait de la rejoindre au plus vite afin de la rassurer mais aussi pour comprendre comment ils avaient réussi à parvenir jusqu’ici en un seul morceau.

« J’espère que le renard est toujours avec elle. Ozénias quel drôle de nom, bon pour l’instant il faut lui faire confiance, pas trop le choix ! »

Sur ce le Sublime puisa à une nouvelle fois dans la toile. Il inclut dans son sort tous l’entourage que sa magie lui permettrait d’atteindre. Cela ne serait pas de trop face à ce qui pointait au loin.
Qu’est-ce que c’était d’ailleurs ? Une fois encore le barde ne savait pas donner un nom à ces créatures qui leur barré la route, elles ne devaient pas en avoir d’ailleurs. L’accord Sublime pouvait-il essayer de puiser aussi dans ces connaissances pour leur trouver un point faible. Il en douta un court instant tout en murmurant à voix basse.


- Avec ce sort ça ira plus vite pour se débarrasser de ces innommables, n’oubliez pas qu’en murmurant je peux vous entendre, puisse la Seldarine aider un père à rejoindre sa fille !

PARCHEMIN
sort rapidité - don connaissance dévouée sur les 7 créatures terreuses de taille G

écrit par: Mjöllnir Jeudi 16 Novembre 2017 à 10h48
Voilà que leur nouvel allié sur sa monture ailée prenait compte de leur présence comme il se devait et considérait au moins qu’il y avait de fortes chances qu’ils soient de son côté. Rakhan, Vlyn, Tius, Alrion et lui. La brèche pourrait être de taille, ça s’annonçait enfin bien ! Après un « Oï ! » sonore, le Nain repartit dans sa danse acrobatique pour éviter les attaques d’éventuels audacieux et distribuant autant de coups que possible. Il ne serait pas dit qu'il se serait montré trop humble plus longtemps. Quand il vit le plat de résistance, il se retint malgré tout, se plaçant dans une posture défensive tant qu’il n’en saurait pas plus sur les Terreux qui leurs faisait face.

Depuis leur sortie de la montagne, les Nains avaient toujours appris à faire face aux créatures de grande taille par une connaissance précise des techniques de combat des Géants. Malheureusement, ceux qu'ils s’apprêtaient à affronter n’en étaient pas, c’était certain. Les innommables tenaient beaucoup plus de l’aberration et face à ces monstres, son peuple n'avait rien développé de tel.

Leur taille, leur magie, les armes issues de leur propre corps étaient autant d’éléments sur lesquels ils devaient compter.

Face au risque de projectiles, il déchargea un écran de force autour de lui en puisant dans son énergie psionique. Il faudrait éviter les coups cette fois, la taille ne serait plus un avantage, que du contraire.


- Lähmee, qu’est-ce que c’est ?

Utilisation pouvoir Phrénique : Ecran de Force, CA +4 (bouclier) pour 16 minutes, déplacements toujours avec acrobatie. Si créature au contact, attaques en position défensive (Expertise de combat, +5) jusqu’à pouvoir approcher les terreux d’assez près.
Savoir Ancestral sur les créatures : +4

CA 27 +4(écran de Force) +5(expertise de combat) = 36.
Attaques sur la défensive à mains nues +17/+12/+7, dégâts : 2D10 +8 +1D6(élec)


écrit par: Alrion Jeudi 16 Novembre 2017 à 13h41
Acquiesçant à l'idée d'aller voir ailleurs si les ennemis y étaient pour pouvoir discuter tranquillement, le colosse se mit en position comme demandé, car il était capable de voir quand une formation était correcte. De plus, il avait passé du temps à obéir aux ordres avant de les donner lui-même.
Taillant dans le lard des créatures qui passaient à portée de sa lourde épée, Alrion garda sa position lorsque le septuor arriva. Ils étaient gros, ils semblaient forts et lourdement armés, de vrais dangers potentiels. Mais eux-mêmes n'étaient pas en reste, Mjöllnir l'avait montré la veille, il était capable de grandes choses. Il en était de même pour lui, et à n'en pas douté, Lahmée cachait d'autres talents que son savoir.
Plus jeune, il aurait certainement foncé dans le tas, mais rompre la formation mettrait leur érudit en première ligne, et cela restait quelque chose de dangereux à faire, même si l'elfe était quelqu'un de plus que capable. Restant donc avec les autres, restant même au plus près d'eux, pour attirer à lui les projectiles avec son bouclier, qui discutaient de leur nature, il passa à l'attaque, faisant bouger ses doigts tout en prononçant quelques syllabes, il fit apparaître un déluge de feu sur leurs ennemis. Cela ne serait pas forcément très efficace, mais au moins cela aurait l'avantage d'attirer l'attention sur lui-même.




hrp.gif Colonne de feu sur les deux à gauche et le central

écrit par: Azur'ael Mardi 28 Novembre 2017 à 15h33
Combattre au corps à corps s'était comment dire, plus qu'inhabituel pour la gardienne des mystères, quoique parfois l'ensorceleuse féérique ne s'embêtait pas avec des stratégies planifiées et longuement réfléchies. Il faut parfois savoir privilégier l'action à la réflexion.

Avec Serena, elles formaient un duo de choc. La demi dragonne n'avait rien à envier aux célèbres archers elfiques.

Le combat terminé, Azur'ael reprit la forme qu'elle affectionne temps, celle d'un Tulani. Elle pouvait ainsi combiner dextérité et force avec sa magie. Ses pieds ne touchaient jamais le sol car elle avait un sort de vol rapide à effet permanent. C'est pourquoi les enfants de sa cité sylvestre l’appellent parfois la danseuse aérienne.


- Bien joué. Pour information, je peux à volonté devenir presque n'importe quelle créature, même celle d'un dragon adulte. J'ai bien peur que nous ayons affronté que le menu fretin.

Son regard se porta sur les modrons, se demandant s'il y avait un moyen de communiquer avec eux. Elle aurait bien aimé avoir un exposé de la situation actuelle de ce qu'il se passait ici.


Reste vigilante.




écrit par: Phineas Mardi 28 Novembre 2017 à 18h19
Azur'ael


Hochant la tête, l'élue ouvrit le filet de métal. Les modrons en sortirent et malgré leur évidente incompréhension mêlée de peur, formèrent bientôt des rangs, les plus gros, trois pentadrones, sorte d'étoiles de métal sur pattes de trois mètres de haut dont chaque pétale était habité d'un étrange visage, s'alignèrent devant. Les modrons étaient l'incarnation de l'ordre dans le multivers et pourtant ils semblaient étonnement... perdus. Leur langage très particulier composé de cliquetis, de sifflement et d'un grand renfort de geste s'éleva bientôt dans un murmures pesant dans le couloir. L'un des pentadrones les fit tous taire avant de se tourner vers les deux femmes. Si Azur'ael fut bien d'incapable d'en piper le moindre mot tant l'idiome était éloigné des siens, la demie-dragonne en saisissait apparemment le sens. Serana écouta puis, une fois que leur interlocuteur eut finit, posa le bout de son arc sur son front, pensive, avant de se tourner vers l'ensorceleuse.

- Ils sont ce qui reste du troisième bataillon de la deuxième armée du Secundi XIII. Le Hexton CLX était leur commandant mais il a rejoint le bassin, comme ils disent, il est mort quoi. Selon 472 ici présent, la moitié de la Grande Armée s'est fait, et bien, détruire. A priori, nous sommes dans les sous-sols de Regulus et la bataille a été portée à l'intérieur de la ville par l'Adversaire. Attends...

Elle se retourna vers le drone et engagea la conversation, imitant avec un certain talent mais sans perfection - elle n'était pas pourvue des bons organes - le langage mécanique des indigènes. La conversation ne dura pas longtemps, le langage semblait conçu pour être aussi exhaustif que concis. Mais elle fut assez longue pour faire ouvrir grand les yeux de Serana et déclencher ce qui semblait être une émotion de peur plus grande peur encore chez tout les modrons.

- Par les couilles de Talos... Ils ont perdus le lien télépathique avec les hiérarques. Mechanus est devenu un gigantesque... bordel.


Le Trio

PARCHEMIN
Rapidité (Tous) : VD +9m (6 cases) ; 1 attaque supplémentaire (BBA max) pendant l'outrance ; +1 atq./CA/Ref. sauf perte de la Dex.

Lähmée : +2 dgts/atq contre les sept créatures.

Voir post précédent pour les résultats des tests de connaissances.

La carte sera mise à jour sur le premier post.

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Initiative :
Ennemi central
Lähmée
Ennemi 5
Rakhan
Ennemi 4
Ennemi 1

Alrion
Ozenias
Ennemi 3
Vlyn
Mjöllnir
Ennemi 6
Tius
Ennemi 2

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Par simplicité (pour moi) l'initiative ne s'appliquera pour vous qu'au Tour 2, vous agissez tous cette fois avant les PNJ (ennemis et alliés).

Tour 1 :
Lähmée lance Rapidité (voir plus haut)
Alrion : colonne de feu, dgts 58 (29 si JDS réussi)
Mjöllnir (Acrobatie réussie), attaque simple sur ennemi en M12 : 1d20 + 17 + 1 = 23 (Échec)

Ennemi central se déplace... (AO d'Alrion : Échec)

... et attaque Alrion (Réussite) : dgts : 14 + 11 (Chaos) | Tu appliqueras les RD et autre dans ton post.

Ennemi 6 attaque à outrance Mjöllnir (Triple échec).



Et le combat s'engagea. Pour une raison ou une autre, leurs ennemis ne réagirent pas immédiatement ce qui leur laissa le temps de porter les premiers coups. Hélàs, leur réussite fut plus que limité.

Bien entendu, le sort de Lähmée leur donnait un certain avantage. Béni par le temps, ils avançaient tous plus vite et portait plus de coups en une seule action, mais ça ne suffit pas.

La colonne de flamme qu'invoqua Alrion tomba du ciel sur les deux ennemis les plus à gauche et celui qui semblait commander, au centre. Mais elle sembla les lécher sans leur faire le moindre mal... la magie ne semblait être que d'une aide limitée contre eux.

Mjöllnir avança et, sans crainte, suivi par le satyre du nom de Tius, attaqua l'ennemi le plus proche. Mais encore une fois, malgré la puissance de ses poings, ceux ci furent arrêtés par la carapace de granit de son adversaire, quoiqu'il fut sur qu'avec de la ténacité, il finirait certainement pas traversé la pierre.

Enfin leur ennemi passèrent a l'action. Complètement passif à la tempête de feu qui venait de s'abattre sur lui, le commandant fonça sur Alrion qu'il avait sans sans doute identifier comme étant le lanceur de sort. La lame, que le Gardien ressentit comme étant constitué presque intégralement de Chaos pur, traversa les barrières magiques et physiques et le frappa au bras. Cela étant, ce n'était pas grand chose pour le dernier heaumite. Mais Alrion avait eu le temps de mettre un coup de bâtarde avant qu'il ne puisse agir. Et le templier se rendit compte que les enchantements de sa lame semblait avoir passé les barrières de son adversaire.

Rakhan s'en prit ensuite à l'ennemi placé directement à gauche et le fier hippogriffe sembla avoir plus de réussite qu'eux. La barde doré qui le recouvrait protégeait également ses griffes, les rendant encore plus mortelles, et celle-ci déchirèrent sauvagement la carapace de pierre de son adversaire et semblèrent trouver quelque chose de plus mou à lacérer en dessous. Un sang rouge et bouillant coula sur le sol.

La suite fut confuse, les quatre créatures agirent, ratant et Tius et Mjöllnir pendant que de l'autre coté, l'hippogriffe prenait un coup au flanc qui lui fit échapper un sifflement de douleur sans le mettre à terre. Les deux du fond furent attirés par une troupe de fées qui firent diversion aux alentours.

Ozenias vint combattre aux cotés d'Alrion mais, sans prendre de coup, échoua à en porter à celui de leur adversaire qui semblait le plus mortel. Vlyn tira une flèche sur celui qui attaquait son camarade, mais celle ci ricocha brutalement contre la pierre. Cette tactique ne semblait guère efficace.

écrit par: Lähmee Tribäle Jeudi 14 Décembre 2017 à 06h27
C’était malin de sa part. Alrion se faisait passer pour le mage du groupe et leur adversaire avait l’air d’avoir mordu à l’hameçon. Pourtant le sauvageon resta méfiant. Affronter une sorte de Tulani difforme et ses six sbires n’allait pas être une partie de plaisir. Le dernier gardien venait de s’en rendre compte quand l’épée impie de son adversaire le blessa au premier assaut. En même temps cela laisser du champ libre au barde. Lahmee pouvait donc ainsi se préoccuper des six autres innommables, quitte à revenir lui prêter main forte un peu plus tard car Ozenias l’épauler déjà.

Non pour le moment ce qui inquiétait le Sublime était cette arrière garde monstrueuse qui allait surement user d’attaques à distance au vu de leur forme corporelle. Il fallait essayer de les contenir c’est ce que le Sublime tenta quand il puisa dans la toile une nouvelle fois. Profitant de son invisibilité il farfouilla dans ses affaires avant dans sortir l’œil d’un extérieur encore gluant. Le Sauvageon s’envola juste au-dessus des adversaires du maitre nain et du satyre. Si les flammes d’Alrion n’avait pas fait de mal peut-être que la lumière pouvait marcher. Le barde prit encore un peu de hauteur et pointa l’œil comme un viseur en direction des quatre créatures. Il se concentra car il allait devoir user d’une magie qu’il n’était pas inné chez lui mais qui lui permettait d’offrir des possibilités atteignables par peu de barde. Il fallait aussi protéger l’hypogriffe qui semblait être le plus désavantagé. Si cela pouvait permettre à Rakhan de s’envoler il pourrait peut-être mieux appréhender la suite du combat.

Lähmee répondit à Mjöllnir en chuchotant pour utiliser la magie du message conscient que tous les destinataires serait réceptif mais il savait que cette réponse n’apporterait pas une grande aide, il avait affaire à des mutants et trouver leur point faible n’allait pas être facile.


- Ça ressemble à un Tulani par la harpe de Myth Drannor mais c’est bien plus laid… encore un innommable les six autres , aucune idée, mais c’est plutôt solide d’après ce que je vois…

PARCHEMIN
magie des ombres supremes => assaut lumineux placé de maniere à essayer de toucher les 4 du fonds sans prendre l'hypo / déplacement à une quinzaine de metres en hauteur en N11


écrit par: Azur'ael Jeudi 14 Décembre 2017 à 10h37
Azur'ael lâcha un grand soupir à rivaliser avec celui d'un dragon. Les nouvelles étaient loin de la satisfaire. Aussi puissante ensorceleuse qu'elle était, elle se sentit démunie contre un adversaire capable en si peu de temps de mettre en déroute une armée. Elle a refermé ses poings, les serrant de toutes ses forces. Son esprit commençait à redouter les pires hypothèses. La mère qu'elle est craignait pour sa fille. Elle avait déjà perdu un enfant, épreuve qu'elle avait faillie ne jamais surmonter. Elle adressa une prière silencieuse pour se redonner de l'espoir et trouver la force de s'opposer à cet ennemi dont la puissance semblait démesurée. D'ailleurs, elle envisageait de plus en plus comme hypothèse que le responsable de tout cela fut un dieu ou s'en approchant. Il n'en pouvait en être autrement car comment expliquer une attaque si violente dans tous les plans ?

- Serena, c'est une catastrophe. L'ennemi a tout planifié. Chaque monstre envoyé a du être conçu pour être le plus adapté et efficace dans le plan qu'il est envoyé : comme une créature de lave pour attaquer les modrons. Je ne vois qu'une seule solution : former une union de tous les plans pour avoir une force des plus hétérogènes et imprévisibles. Les célestes devront coopérer avec les fiélons, les féées avec les modrons, les élémentaires de feu avec ceux du froid, etc...C'est une mission digne d'une servante de Shaundakul. Nous devons sauver que ce qui peut encore l'être. Peux tu savoir par où l'ennemi arrive ?

écrit par: Phineas Jeudi 14 Décembre 2017 à 15h25
PARCHEMIN
Assaut lumineux (réduit) : dgts : 53.
Ennemi 1 : hébété pendant 2 tours.
Ennemi 2 et 5 : éblouis pendants 2 tours


Sur Faërie

Le sublime incanta, il sentit l'ombre s'accumuler autour de lui et puis, brusquement, alors que l’œil commençait à se désintégrer... Les avertissements de sa femme, du mage, des dragons : appeler de l'énergie d'un autre plan n'était pas une bonne idée. Et c'était tout le principe de la magie de l'ombre, invoquer la puissance de Gisombre pour créer une imitation très... crédible.

Il sentit que le flux d'énergie qu'il manipulait se rompre une seconde avant ce qui était prévu. En conséquence, l'étendue du sort fut réduit, et plutôt que de toucher les quatre ennemis la magie n'en toucha que trois. Les faisceaux de lumière percutèrent les aberrations et tourbillonnèrent un instant. Le plus à gauche fut cruellement touché et resta hébété pendant que les deux autres, semblèrent parfaitement accuser le coup, quoiqu'ils furent tout de même éblouis.

La suite s'enchaîna rapidement. Rakhan reçu de plein fouet les coups de l'un de ses adversaire mais sa barde absorba une partie des dégâts. Il répliqua en plongeant ses griffes dans le ventre de la créature, d'où dégoulina un peu plus de sang noir. L'un des adversaire qui se battait sous Lähmée frappa Tius le satyre. Les coups furent si puissants que tout ceux autour de lui, Mjölnir en premier lieu, entendirent les os de leur allié craqué. Du sang sortait de son nez et de ses oreilles pendant qu'il chancelait, tenant avec peine son arme.

C'était maintenant au servant de Heaum d'agir.



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PARCHEMIN
Si vous vous enfoncez dans la zone rouge, vous vous retrouverez dans des combats denses. Il vous faudra au moins un tour pour en sortir. L'arbre couché est en vérité un tréant mort.



Sur Mechanus

Tout en écoutant Azur'ael, la demi-dragonne échangeait avec le modron. Mais rapidement, celui-ci finit par s'interrompre et le bataillon s'en fut pour retourner au combat.

- On à de la chance, ceux-ci ne se souviennent pas de moi... J'aimerais vivre pour voir ce que tu proposes, Azur'ael, mais je crois qu'Asmodeus préférera laissa le multivers s'effondrer plutôt que de se battre aux cotés de Torm... Et inversement. Surtout, inversement, en fait.

J'ai vu la Grande Armée du Primus avancer il y a quelque années pendant leurs ravages cycliques. J'ai peine à croire qu'ils aient été arrêtés. Aucun empire faerunien n'a jamais eu leur discipline de fer et leur cohésion... Ensemble, les modrons étaient inarrêtables, une gigantesque machine unie capable de ravager n'importe quel monde.

Elle regarda la lave qui s'était transformé peu à peu en cette même poussières de laquelle ils étaient entourés depuis le début.

- Ils continueront à se battre, mais sans les ordres direct de leur commandement, je crains qu'il ne s'effondre vite. Hum... J'ai travaillé avec l'un de leurs renégats... Si on le retrouve, il pourra peut-être nous aider. A la fin, on devra aller sur le champ de bataille mais... Si tu veux vraiment qu'on tente cette approche, on doit approcher le Primus. Prête à rencontrer un dieu ?

Elle montra ensuite le chemin, ne prenant pas le même que celui du bataillon qu'ils avaient libérés. De toute évidence elle était déjà venue...

écrit par: Alrion Jeudi 21 Décembre 2017 à 12h13
Encaissant sans broncher le coup du plus petit de leurs adversaires, qui passa sans problème à travers son armure lourde et ses défenses magiques, Alrion sourit. Non pas parce que sa colonne de flammes n'avait eu aucun effet, même si cela ne lui plaisait guère, ce n'était toutefois pas la première fois, mais parce que l'adversaire était tombé dans le panneau. Il fallait dire qu'avec le véritable lanceur de sorts invisible, et sa capacité à incanter, difficile de croire que cela venait d'un autre, du moins, tant qu'on faisait abstraction de son armure lourde et du bouclier qui volait à coté de lui, mais même chez les mages, il y avait des moyens de passer outre ces détails.
Le lanceur de sorts en question, le vrai, semblait aussi efficace que sa réputation le donnait, frappant la ligne arrière ennemie d'une magie qui, elle, semblait fonctionner et faire du dégâts. Le seul défaut de cette stratégie du barde, c'était que personne, pas même ses alliés, ne savait où il se trouvait, impossible donc de le protéger à moins de lui rentrer dedans, mais également que maintenant, ces créatures savaient qu'un autre lançait des sorts dans les parages. Toutefois, il pouvait au moins bloquer le passage et empêcher son adversaire direct de fuir. Se rapprochant de l'animal volant, pour placer celui qui semblait diriger les autres entre lui-même et l'une des fées, la forçant à se défendre sur tous les cotés, le parangon de la Loi incanta un sort, en faisant attention à ne pas laisser d'ouverture à son vis-à-vis.



PARCHEMIN
Pas de placement en J14, Lance force du colosse (s'étend sur I13) en extension de durée (action complexe, sort de niveau 6, durée 26 rounds) sur la défensive (DD21 pour +20 = réussite automatique)
Attaque (si AO) : +31 (rapidité, puissance divine [Azur = 24h], force du colosse [+4 mod FOR -1 taille]...)
Dégâts : 2d8+21 (deux mains, puissance divine, force du colosse, taille G)
Allonge : 3m (taille G par force du colosse)

CA : 48* (rapidité, force du colosse), contact 24* (rapidité, taille G), dépourvu 44. *+1 (+2 si mauvais) avec deux ennemis adjacents (ou plus)
Réduction de dégâts : 10/mal (saint et force du colosse, malheureusement non cumulable)
Guérison accélérée : 8/round
PV : 247/255 (Force du colosse)
Reflexes : +16 (rapidité), Vigueur : +27 (force du colosse)

Autre : les créatures mauvaises qui me touchent prennent 1d6 (1d8 si Extérieur/MV) et une maladie (s'ils vivent assez longtemps pour la contracter)

écrit par: Azur'ael Lundi 25 Décembre 2017 à 18h05
Quelle question...la gardienne des mystères était biensûr prête à tout pour sauver les royaumes, les plans, surtout sa fille et son mari. D'ailleurs, elle se demanda ce qu'il lui était arrivé. Elle avait confiance en ses capacités magiques et martiales. C'est sans doute le plus fort du couple mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui.

Elle est donc prête à rencontrer un dieu, même si elle était loin de partager tous les concepts. Mais elle n'en avait aucune aversion comme elle aurait pu en avoir à rencontrer Shar, son ennemi juré. Elle avait même un profond respect pour les serviteurs de loi. Elle avait aimé sincèrement un de leur chevalier, humain en plus, et avait enfanté un fils qui avait suivi le même chemin que son père. Son fils s'était sacrifié pour lui sauver la fils. Alors certes, l'elfe lunaire est une chaotique dans l'âme mais elle ne manquera jamais de respect aux serviteurs de la Loi.


-Oui je suis prête. Et toi ? Tu sembles être familière avec cet endroit, si familière que tu connais son dieu...j'espère que tu y as laissé un point d'ancrage positif. Je préviens. Je ne suis pas très douée en protocole. S'il y a des choses à faire ou à ne pas faire, il faudrait peut être me les apprendre avant cette rencontre, si elle a lieu...


écrit par: Phineas Mardi 26 Décembre 2017 à 17h51
Sur Faërie

Pendant qu'Alrion prenait soudain un énorme embonpoint. Ozenias passa à l'attaque. Malheureusement, probablement désorienté par quelque chose, que ce soit son adversaire ou la sérieuse blessure de son allié satyre, aucun de ses coups de toucha. Cela étant, il en profita pour crier.

- Si ils sont comme les autres, ils ont les faiblesses des fées !

A la périphérie de sa vision, Alrion vit le grand ennemi le plus proche de lui infligé un salle coup à l’hippogriffe qui tenait bon malgré tout. Mais pour combien de temps ?
De l'autre coté, le second satyre, de tout évidence particulièrement échaudé par la blessure de son compère tendit avait plongé la main dans son carquois lorsque Ozenias avait parlé. Il en sortie une flèche fichée d'une tête barbelée fondue dans un métal à l'éclat particulièrement glacial. Il grogna quelque chose à propos de la honte d'utiliser du fer froid avant de tirer. La flèche alla se planter dans l'épaule du géant qui hurla de rage, de toute évidence ils avaient effectivement les mêmes faiblesses que les fées.

Mjöllnir avait alors un intervalle pour agir.




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Si vous vous enfoncez dans la zone rouge, vous vous retrouverez dans des combats denses. Il vous faudra au moins un tour pour en sortir. L'arbre couché est en vérité un tréant mort.



Sur Mechanus

- C'est... une longue histoire.

La demie-dragonne semblait être à la fois inquiète et particulièrement amusée du souvenir. Alors qu'ils s'enfonçaient dans les entrailles de ce qu'elle avait appelée Regulus, la ville-plan des modrons. De toute évidence, l'action ne se trouvait pas là preuve en étant qu'à part d'étranges engrenages flottant et apparemment plus ou moins conscients, il ne croisèrent rien. Après un long moment à scruter le moindre coin, Serana se décida à donner un peu de cette histoire.

- Il y a quelques années, j'ai eu un message d'un contact. Certains savants pensaient que la prochaine Grande Marche allait bientôt avoir lieu. C'est une sorte de tradition des modrons, tout les 289 ans, une partie de leur armée quitte Mechanus, et se promène à travers les plan en... détruisant tout ce qui se trouve devant elle. Il se trouve que mon contact avait peur que la Grande Marche passe par son plan, avec toutes les catastrophes que ça aurait apporté...

Elle fit signe de se cacher pendant que trois étrange créatures en deux dimensions constitués essentiellement de lumières clignotantes passaient dans le boyaux perpendiculaires à eux. Une fois passés, elle continua.

- Ma théorie personnelle c'est qu'il est inscrit dans l'instinct collectif des modrons une volonté de détruire tout ce qui n'est pas parfaitement, et mathématiquement ordonné. Bref, il se trouve que je ne connaissais presque rien des modrons à l'époque, et imagine toi qu'il y a presque quatre-vingt dix pourcents de la population modronne qui ne parle pas le commun, et encore plus qui ne quitte jamais le plan. Trouver des infos n'a donc rien eu de très simple... Jusqu'à ce que je découvre que même ici, dans le cœur de la Loi, il y avait des individus... qui n'aimaient plus trop la loi.

Elle se retint de rire alors qu'ils tournaient à un nouveau carrefour. Devant eux s'étendait un vide circulaire d'au moins un kilomètre de rayon. Azur'ael la flottante ne risquait pas grand chose, mais Serana devait faire un peu plus attention où elle mettait les pied vu que le rebord mesurait moins d'un mètre. Elle fit signe de s'arrêter quelques secondes à l'intersection suivante et sorti d'une sacoche à sa ceinture une toute petite aiguille de bois. Lorsque celle ci passa non loin de la peau de l'incantatrix, elle put sentir l'énergie chaotique s'en échapper. Et brusquement, avec une vivacité admirable, elle attrapa l'une de ces créatures bi-dimensionnelle croisée plus tôt et la planta à la plaqua contre la paroi avant d'approcher l'aiguille de celle ci. Les lumières et les sons paniquées qu'elle émettait vacillèrent brutalement alors que son "système" ralentissait.

- Il se trouve que la meilleur façon de se cacher dans le Nirvana, c'est de se terrer là où l'ordre parfait ne prévoit pas que tu puisses aller. Dans un coin que l'architecture logique des modrons n'envisage pas, à savoir...

La créature prisonnière était essentiellement composée de glyphe plus ou moins inconnues défilants à l'infini. Serana pianota sur ceux ci dans un ordre connue probablement seulement d'elle même avant de planter l'aiguille dans le mur et de saisir le bras d'Azur'ael.

- Entre les dimensions, dans le mur, juste sous la tour de Primus !

Très amusée, elle fixa Azur'ael alors qu'elles perdaient soudain leur première dimension, puis leur deuxième avant de plonger dans... un étrange univers incompréhensible, inconnue constituée uniquement de néant et de vide. Et aussi vite qu'ils y était entrés, ils reprirent leur forme. Ils étaient dans un tout petit endroit, un univers entouré de lumière kaléidoscopique et au milieu de toute cela, une petite cabane composée de déchets mécaniques : engrenages, morceaux de métal, poutres, et cætera... Un quadron portant des vêtements dont les coins du cube avait du prendre un sacré paquet de coups, était entrain de réparer la cabane.

- Maaarat ! Tu sais que le multivers est entrain de perdre la boule la haut ?!

Le quadron se retourna sur ses huit pattes et regarda la demie-dragonne. Avant d'éclater de rire.

écrit par: Azur'ael Lundi 08 Janvier 2018 à 16h34
La gardienne des mystères écouta l'histoire narrée par la demie dragonne avec une grande attention. Disons le plus clairement : elle était carrément captivée par cette histoire, n’en croyant pas ses oreilles. La demie dragonne avait réussi à épater et à surprendre l'elfe lunaire. Ce n'était pas donné à tout le monde. Après tout, c'était assez logique et même naturel que le chaos cherche à s'imposer même dans le plan de l'ordre extrême. La liberté, lorsqu'on y goutte, on ne veut s'en passer.

Azur'ael chérissait cette liberté. Cela ne signifiait pas qu'elle ne respectait pas un certain ordre et des lois. Mais elle savait surtout s'en détacher pour défendre des valeurs qu'elle estime plus essentielles.

Elle se laissa être guidée par Serana, puisque l'endroit ne lui était totalement inconnu. Finalement, il y avait une bonne étoile qu'elle soit avec elle sur ce plan.


- Serana, c'est l'histoire la plus extraordinaire que j'ai pu entendre. Si elle n'avait été narrée de votre propre bouche, je n'en aurai pas cru un seul mot. Et quel culot de le cacher ici...En effet, c'est une cache improbable et impensable...

La gardienne se retint d'éclater de rire. Cette petite épopée lui rendait un moral moins lourd. Une fois, rentrée dans la cache, elle se tût, laissant sa compagne de quête prendre l'initiative de la rencontre.

écrit par: Mjöllnir Mercredi 17 Janvier 2018 à 22h19
Les fées ... Les poings du Nain pouvaient se charger de flammes, d'électricité, mais contre les créatures féériques il lui aurait fallut du fer froid et il n'en avait pas !

Leurs adversaires s'étaient parfaitement adaptés au plan dans lequel ils étaient arrivés, de tout le multivers, ils étaient probablement à l'endroit dans lequel on avait le moins de chance de trouver le métal qui les blessaient vraiment. Etait-ce un élément de compréhension de leur adversaire?

Bien qu'il eut vu le faible effet de la colonne de feu que le colosse avait lancé sur les monstres, il choisit de tenter sa chance et d'utiliser son pouvoir le plus puissant en transformant son corps en transmutateur énergétique vivant, générant un arc sonore puissant, se répercutant sur la deuxième créatures qui avait eu la bonne idée de rester proche du premier. Pour peu qu'il ne soit pas trop vite déconcentré, et qu'ils ne soient pas totalement immunisés contre son attaque, il pourrait leur occasionner des dégâts remarquables.

Et s'il manquait de chance, il lui resterait ses poings.

PARCHEMIN
Pouvoir sur la défensive : courant énergétique DD17 : 9D6 -9 sonique sur le premier en M12, plus la moitié sur le second O13. Pouvoir en continu (max 16 tours) sauf si je vois que ça ne leur fait rien. Si pris de dégats, Concentration (+17) DD10+dégâts

écrit par: Phineas Jeudi 18 Janvier 2018 à 17h47
Sur Faërie

PARCHEMIN
Courant énergétique : 41 dgts

(Correction de Nelac : dgts, 16d6-16


L'onde de choc sonore que dégagea brutalement le nain brisa brutalement les protections magiques de ses adversaires. Tius qui chancelait à coté de lui fut heureusement épargné sans quoi c'en eut été finit de lui. Certes, Mjöllnir ne projetait pas un nuage de fer froid, mais son attaque n'en était pas moins efficace. L'onde sonore fit craquer les os de ses adversaires, pas suffisamment pour les tuer ou les blesser sérieusement, mais assez pour qu'ils l'aient senti, c'était certain. Il suffisait de lire la colère sur le visage corrompu de la créature pour comprendre.

- Tius ! Retire toi et tire une flèche de détresse !, cria Ozenias.

Alors qu'il se préparait à partir, la monstruosité devant Mjöllnir répliqua. L'énorme poing du géant s'écrasa à trois reprises contre le bouclier de force du nain qui dut en ressentir un certain contentement.

Dans un saut des plus acrobatique, le satyre se retira, conformément à l'ordre de celui qui semblait les diriger. Se retranchant entre le nain et son chef, il jeta ses armes au sol et sorti son arc, encocha une flèche à tête de bulbe et tira vers le ciel. A une trentaine de mètres au dessus de leurs têtes, la flèche explosa, dégageant un éclair bleu puis un nuage de fumée de la même nuance.

L'ennemi le plus au nord, toujours ébloui par le sort de Lähmée, ne resta pas inactif pour autant. Il se décala et vient presque fermer la ligne de front par devant les alliés. Et puis leur chef agit à nouveau, et conformément à la tactique développé par Alrion, c'est lui qu'il attaqua.

Il incanta un sort puissant, ce qui laissa à Alrion et Ozenias l'opportunité de porter des coups certes trop brefs pour être extrêmement brutaux, mais efficace. Ce qui n'empêcha par le chef ennemi de déployer une chaîne d'éclair, centré sur Alrion mais passant de cible en cible à mesure qu'il les désignait. Rakhan fut touché, puis Ozenias. Le première réussit à éviter la langue d'électricité. Il toucha de plein fouet Tius, qui, déja blessé, s'écroula au sol, les capacités de résistance magique de Mjöllnir le protégeait mais le second satyre prit aussi le choc de plein fouet, sans s'écrouler comme son compagnon.

Alors que Lähmée, allait pouvoir décider de son prochain coup, un son mat, vibrant plus dans les os que dans les oreilles retentit autour d'eux. La plupart d'entre eux ne comprirent pas mais pour Alrion (magiquement omniglotte), ni pour Lähmée. Les renforts arrivaient, et les renforts, c'était un arbre vivant d'une dizaine de mètres de haut. L'elfe, lévitant au dessus de la masse le voyait d'ailleurs au loin, comme si un énorme bosquet marchait, piétinant au passage les sbires qui se battaient autour d'eux.


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Sur Méchanus

Après une série de bip et de bruits mécaniques l'étrange modron sauta au sol et vint taper dans la main de la semi-dragonne, puis fit de même avec Azur'ael. Il reprit ensuite, en commun avec une articulation particulièrement prononcée. Contrairement à ceux qu'elles avaient croisé, il portait une cape noir, une ceinture à composant, une courte épée. Des améliorations mécaniques amovibles semblaient pouvoir être attachées ci et là, et d'ailleurs ce qui semblait être une version particulièrement massive des pistolets à poudre noire des gnomes était fixé sur son coté gauche.

Maarat le Quadron rebelle
Salut la Coureuse ! Oui, je sais, j'ai senti que Primus était dans un état... second !, il sembla très amusé par son trait d'esprit pourtant relativement fameux.
Je m'apprêtais à sortir de là, je vais pas rater l'occasion de voir l’effondrement des certitudes modrones ! Tiens, tu peux m'aider à finir de fixer les canons ?

Serena se baissa et saisi la clef que lui tendait le modron, serrant les huit écrous qui maintenant l'arme de destruction massive en place. Pendant ce temps, Maarat s'adressa à Azur'ael.

Je suis Maarat, comme tu l'as sans doute deviné. Azur'ael, c'est ça ? Tisseuse de Faërun, dit il sans aucun doute. Ne soit pas étonnée, la plupart des hiérarques ont dû vous sentir entrer. Et j'espionne les communications. Votre signature magique est tellement chaotique qu'elle est très reconnaissable. Au moins autant que celle de Serena ! Ça doit être un sacré bazar là haut pour que Secundus et Tertius vous soient pas encore tombés dessus. Quoique, on à peut-être bien sauté trois ou quatre génération en quelques jours.

Une fois le premier canon fixé, il recula et sorti le second dans son débarras, puis l'Elue s'appliqua à le fixer de l'autre coté.

Canon à prisme, ça projette une décharge d'énergie positive instable sur les ennemis, en fonction de la configuration, ça peut soigner, assommer ou faire imploser. Enfin, pour les modrons ça les... démonte ?

Vous avez un plan ? Celle-là n'en as jamais vraiment, dit il en regardant, rieur, la demie-dragonne. Puis il fit mine de chuchoter vers Azur'ael. Tu sais qu'une fois elle est partie toute seule dans le Pandémonium juste pour voir si on pouvait attraper un succube à son propre jeu ?, ce qui lui valut un coup de clé à molette bien inefficace sur la caboche.

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écrit par: Lähmee Tribäle Mardi 23 Janvier 2018 à 09h03
Le combat s’intensifia. Inexorablement, des combattants tomberaient. Et ce ne fut pas du bon côté pour ce coup-ci. Lahmee serra les dents, un allié de moins n’était pas une bonne chose. Le barde observa la fleche tiré par le second satyre encore en vie et ce dit qu’il aurait bien plus se la prendre dans le derrière. Un risque encouru quand on était invisible aux yeux de tous. La couleur bleutée du projectile lors de l’explosion lui rappela un court instant la chevelure d’Azur. Ou est-elle à cet instant. Alrion avait dit que tout allé bien mais pour combien de temps ? Le nuage bleuté s’évapora en même temps que les pensées du Sauvageon pour sa belle. Il fallait se concentrer sur la suite et il y avait de quoi faire. L’alerte donnée, un son résonna et encouragea le barde à agir à son tour . Au loin les renforts plus sylvestre que jamais arrivèrent immédiatement barré par un de ces six colosses toujours debout quant à eux.

Oui, un arbre venait leur porter secours, le Gardien Sylvestre le voyait déjà au loin. Le groupe avait peut-être une chance supplémentaire de se sortir de ce foutoir chaotique. Il s’adressa à tous les bénéficiaires du sort message pour les avertir :


- Par Rillifane Rallathil nous avons de l’aide, je vais essayer de maintenir le plus petit et foudroyant, si ça marche, les armes et sorts ne pourront l’atteindre le temps du chant…

Plusieurs option s’offrait au Sauvageon. Il hésita entre deux avant de se lancer. Le son d’alerte se répercuta dans tous son être comme un déclencheur. Il était temps d’agir. Le Sublime enchaina avec un chant d’une voix sortie de nulle part mais qui se dirigé avec précision en direction du Tulani déformé.

PARCHEMIN
chant d'intemporalité sur l'hybride de taille M

écrit par: Azur'ael Samedi 27 Janvier 2018 à 12h27
L'ensorceleuse elfique plissa le front. Sa réputation était elle que même sur ce plan, elle était reconnue. Elle n'était pas certaine de la positivité de la chose. Par contre concernant sa signature magique, le modron se trompait. La gardienne des mystères était constamment d'un sort de protection qui empêchait toute détection. Son esprit était impénétrable. En revanche, elle comprenait que se déplacer dans ce plan sous la forme d'une Tulani, qu'il ne fallait pas être devin pour savoir qu'elle était chaotique.

Elle n'était pas la seule à avoir une réputation. Elle en fut même presqu'amusée d'apprendre certaine chose sur Serana. La figure de Générale en prenait pour pour son grade.


- Un plan ? ...Compliqué. J'ai bien une idée...Je pensais à une alliance de tous les plans pour combattre cet ennemi commun. Je suis persuadé que notre ennemi a ciblé ses attaques avec des créatures adaptées à chaque plan. Pour le contrecarrer, il va falloir être imprévisible. Je dois convaincre votre dieu du bien fondé de cette alliance. Enfin, le meilleur des plans c'est l'improvisation...

Azur'ael porta son regard sur l'arme à prisme. Elle n'avait jamais vu un tel objet. Surprenant et bizarre sont les premiers qualificatifs qu'ils lui vinrent à l'esprit.

- Cette arme serait efficace contre eux ? Quelle est sa portée ?


écrit par: Phineas Dimanche 28 Janvier 2018 à 17h42
Sur Faërie

PARCHEMIN
Lähmée, chant d'intemporalité (DD 26) : Échec
Alrion, attaques : 40 (Ok), 51 (Critique, confirmé), 37(Ok), 30 (Échec), 36 (Ok), 27 (Échec), 31 (Échec).
Alrion, dégâts : 23, 56, 21, 20 = 120 !


Le chant surpuissant du Sublime ne suffit pas. Malgré ses efforts, le champ chronomantique n'apparut jamais. Les remparts que déploya l'hybride Tulani furent trop puissants et le sort s'écroula avant même de faire effet.

Du coté de l'hippogriffe, on continuait à se battre par le becs et les griffes. Malgré le fait qu'il était à un contre deux, son agilité et sa capacité à utiliser ses ailes pour déséquilibrer ses adversaires en faisait un allié des plus notable. Son adversaire prit encore un monumental coup de patte dans la tête, encore ébloui qu'il était par les restes du sort précédent de Lähmée.

Alors qu'il semblait protéger le corps encore chaud du satyre tombé à coté d'eux, Mjöllnir eut l'opportunité de mettre un formidable coup de paume au géant qui se rapprocha d'eux, qui prit aussi un coup d'épée courte de la part du satyre restant. Le géant s'attaqua alors au plus faible, le satyre et lui cala écrasa son poing de pierre sur son crâne. Celui-ci, aux portes de la mort, s'écroula comme son frère. Le dernier, toujours hébété, tentait encore de reprendre ses esprits.

La suite aurait put être l'un de ces enchaînements de légende qu'on narre avec onirisme dans toutes les académies, casernes et salles d'arme du multivers. L'expertise et la brutalité que mit Alrion dans sa geste pendant les quelques secondes qui suivirent furent à peine imaginables. Ses épées s'abattirent comme autant courroux divin sur l'hybride tulani. Il fut cette fois évident que les coups successifs portèrent. Malgré l'agilité et l'armure de l'adversaire, le heaumite lui brisa une épaule, entailla sa cuisse dans le sens de la autant, répandant un flot de sang noir au sol et son deuxième coup porta si puissamment à son crâne qu'il crut un temps le décapiter. Mais les boucliers et la résistance naturelle de l'ennemi était tout aussi extraordinaire. La magie empêchait la lame d'aller chercher le cœur et les artères, quand elle ne régénéraient pas directement les plaies infligées. Malgré tout, le Tulani hurla de douleur alors qu'Alrion venait de faire une passe décisive, c'était certain.

C'est à ce moment précis qu'arriva sur le terrain la créature gigantesque qu'ils avaient aperçus plus tôt. Ce n'était pas seulement un sylvanien, comme la distance leur avait fait croire plus tôt, mais un sylvanien de taille considérable. Il était seul, et le bosquet qu'ils avaient cru voir bouger avec lui était en fait les petits arbres qui poussaient sur ses bras et ses épaules tant il était large et haut. Juste avant son arrivée, une nuée de dragons féériques sorties des branches qu'il supportaient et fondirent sur les ennemis pour les harceler. Alors que le sol tremblait de l'arrivée du titan vert, Ozenias en profita pour mettre un coup de plus au Tulani, encore ivre de douleur de ceux d'Alrion.

Bientôt l'ombre de l'arbre mouvent submergea le champ de bataille, le murmure sylvain envahissait maintenant les environs, c'était lui qui le produisait, lui et les centaines d'autres sylvaniens et arbres animés engagés autour de la bataille qui communiquaient comme seules les plantes sentientes en étaient capables. La puissance manifeste de la créature aurait put terroriser tout le monde si il n'avait pas été - apparemment - de leur coté. L'un des géant (quoique ce fut maintenant des plus relatif) lâcha Rakhan pour aller l'attaquer. Son poing de pierre s'écrasa contre l'écorce de l'arbre en pur perte. En échange, il se reçu une branche qui aurait put soutenir le toit d'un palais en travers de la tête. L'aberration, recula, légèrement hébété. L'exosquelette caparaçonné qui entourait sa tête venait d'exploser en poussière. Le titan regarda Ozenias.


- , dit il ensuite en regardant le Tulani, son ton évident de mépris, de colère et de haine, .


A coté de Lähmée tournoyait un petit dragon fée, et sous celui ci, c'était au nain d'agir.


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Sur Mechanus

- Bonne question, répondit le quadron, c'est efficace contre tout ce qui vit ou ne vit pas. Mais j'attendais que quelqu'un toque à ma porte... enfin, ma porte ! Avant de sortir, je ne sais donc pas ce que ça va donner sur les envahisseurs.

Je doute que Primus vous écoute, et la réunion risque de se finir par notre mort à tous mais si Serana est ici, c'est qu'on doit être au bord de l’annihilation de toute façon, alors allons y !

Il appuya sur un gros bouton fiché dans le sol et ils firent le chemin inverse. Les voilà revenus d'où ils étaient parties, au bord du précipice, sous la primauté. Sans atteindre, Maarat, étonnamment vif malgré sa structure, se mit à courir en leur disant de le suivre. Son étonnant armement lui donnait un air des plus étrange. Ils commencèrent à monter, monter dans les étages. La lumière traversa bientôt les trous sans vitre (les trous, c'est utile, les vitres beaucoup moins, résuma le quadron) le long des couloirs qu'ils traversèrent. Il ne croisèrent presque personne. Jusqu'à ce que, alors qu'ils avaient gravis bien des étages, Maarat s'arrêta devant l'un de ces longs trous donnant sur l’extérieur. Malgré le peu d'affection qu'il semblait porter aux codes de son peuple, le modron ne put réprimer l'effroi qui s'échappa de lui. En bas, sur les plaines métallique d'une Regulus ravagée, des millions de modrons affrontaient les envahisseurs. Ce n'était pas un seul portail qui s'était ouvert ici, mais cinq de part et d'autre de la ville, pour affronter la Grande Armée. Force militaire la plus disciplinée du multivers (et pour cause) celle ci résistait boulons et huile, mais la lutte semblait perdue. Partout, les régiments tombaient sous les coups des créatures de lave, et celles ci semblaient sortir d'endroits les plus inattendues. Une abject créature que les deux femmes identifièrent comme étant surement une sorte de dragon infernal corrompu faisait fondre de son souffle des cohortes entières de modrons. Maarat posa ses mains sur ses "tempes" en grinçant. Sans doute le lien télépathique n'était il pas complètement rompus, et il comprirent que l’incompréhension - et la peur ? - de ses pairs étaient entrain de submerger le quadron maintenant qu'il s'y était ouvert.

Mechanus tombait, et même la chaotique incantatrixe ne pouvait pas s'en réjouir.

Maarat se repris alors et sembla couper à nouveau son lien.


- Primus m'a condamné à l'exil, mais je sais comment reprendre le lien temporairement... Il n'a pas disparu, il est brouillé et corrompu, peut-être que si je les pousse à briser le leur. Continuons !

La bravoure et la détermination se lisaient maintenant dans les yeux globuleux de la créature de bronze. Il était quelques minutes plus tôt un joyeux drille à l'humour particulier mais bien prégnant, il n'était maintenant plus qu'un canon sur pattes prêt à tout pour sauver son espèce, malgré sa position de paria. Ils reprirent leur ascension et arrivèrent enfin au sommet de Regulus, la cime du Nirvana, la Tour de Primus.

Un modron géant les arrêta devant les portes. Il n'était que froide et puissante raison pure. L'exact contraire des éladrins et de leurs descendants. Il ressemblait à un humanoïde particulièrement grand et fin, au visage lisse et aux yeux profondément sombres. Maarat leur murmura.


- Secundus Primus... Vous avez intérêt à intérêt à être convaincante.

L'humanoïde de métal parla.

-

Dans un calme absolu, certain de les vaincre, il ne leur laissait qu'une chance de parler. Serana regarda Azur'ael, pas sûr de la stratégie à adopter.

écrit par: Azur'ael Dimanche 04 Février 2018 à 19h07
La gardienne des mystères avait perçu la gravité du moment. Aucune magie ou aucun art martial ne serait son allié pour ce qu'il s'imposait à elle. Seule la puissance des mots comptait maintenant. Elle avait opté pour une stratégie simple : la vérité et la sincérité.

Elle reprit sa forme d'origine, l'elfe de lune qu'elle avait toujours étée et qui s'oubliait peu à peu au gré de ses multiples métamorphoses. C'était sa première démonstration de sincérité.

Elle mit un genou à terre, comme si ses paroles étaient un flot de prières.


- Je m'appelle Azur'ael Ombrelune, gardienne vénérable de la cité sylvestre de Thuldae. Je prie votre seigneur de nous accorder une audience pour faire face à notre ennemi commun qui s'attaque à tous les royaumes et à tous les plans. "L'ennemi de mes ennemis est mon ami" est un dicton chez les humains, qui prend tout son ampleur et sa logique dans les telles circonstances que nous vivons. Certes, nous n'avons pas les mêmes valeurs. Vous chérissez l'ordre et la logique. Moi, la liberté et le chaos. Mais il y a une valeur qui les surpasse tous c'est celle de la survie. Oui je ne peux me résoudre à voir les vôtres comme les miens à périr et à disparaître, qu'ils soient de chair ou de métal. Il faut mettre fin cette ignominie qui pervertit les êtres et la magie. J'en appelle à la raison : combattons ensemble pour éradiquer ce qui a la forme du chaos pur à vos yeux et qui a la forme du mal pur aux miens.

L'elfe diplomate attendait maintenant une réaction, espérant qu'elle serait pacifique. Elle n'avait nullement envie de combattre mais elle ne laisserait pas se faire tuer sans offrir la moindre résistance. Elle avait toujours un sort en réserve au cas ou...

Azur'ael fera au besoin un test de diplomatie. Elle ne bluffe pas. Sur la défensive. Si le gardien l'attaque, elle lance en action rapide (arcane spellsurge persisté) et en incantation silencieuse, une sphère de force d'otulike téléguidée centrée sur elle même de 5.40 de diamètres pouvant aussi protéger ses compagnons s'ils le souhaitent.

écrit par: Mjöllnir Vendredi 16 Février 2018 à 23h14
Alrion n'avait pas volé son titre. Il était le champion qui convenait pour cette bataille, sa puissance était telle que le Nain en aurait ri si deux corps ne portant plus qu'une étincelle de vie n'étaient à ses pieds.

La puissance continuait-elle à affluer au travers de son corps? Il ne l'aurait pas interrompu volontairement tant il avait perdu toute notion du temps en devenant le générateur de cette onde sonore. Le son des os brisés, le fracas des armes, la colline vivante, tout se mêlait autour de lui dans un état de conscience altérée. Mais à un moment il sentit une brèche, et ne put s'empêcher d'y frapper d'un poing rageur, appréciant blesser une des créatures contre-nature. Avant de voir un de leurs alliés tomber ... encore.

Il lui sembla alors qu'ils combattaient depuis cent ans, que ses poings n'avaient cessé de frapper encore et encore, se couvrant de sang au milieu de cadavres innombrables sans moyen d'y faire face ni de faire taire les plaintes des âmes fauchées.

Mjöllnir rugit, poussant le Pouvoir Etrange à chercher la psyché de l'ennemi qui venait de frapper et de la briser. Il se visualisait, courant dans les circonvolution du cerveau du monstre, frappant tout au long du trajet jusqu'à atteindre le centre de sa pensée. Même s'il ne l'abattait pas pour le compte, il le blesserait et c'était tout ce qu'il souhaitait. Que ces créatures meurent. Qu'importe si une part de lui disparaissait là, en Féérie. Ce qui s'y jouait était tellement plus important...


broyage psychique, pouvoir phrénique

écrit par: Phineas Mardi 20 Février 2018 à 22h42
Sur Faërie

PARCHEMIN
Mjöllnir, broyage psychique : volonté ennemie passée


Bien que n'en étant pas la cible directe du pouvoir du phrénique, tout le monde ressenti la gigantesque vague de puissance psychique qui percuta la gigantesque abomination. L'anéantissement total de l'esprit de leur ennemi ne prit qu'une poignée de seconde, comme un cri fantomatique qui retentit à la périphérie de toutes les consciences environnantes. L'Art Étrange pouvait être subtil. Mais il pouvait tout autant devenir aussi brutal que ce qui suivit.

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Le géant, l'esprit en pièce, s'écroula comme un tronc qu'on aurait coupé, du sang coulant à grand bouillon de tout ses orifices. Pas encore mort, sans quoi il aurait disparu en poussière, sa fin n'était pas loin.

Mais la colère du nain ne semblait rien à coté de la fureur primale du titan vert. Il suffisait de connaître un minimum les légendes sur les sylvaniens pour comprendre que l'herbe calcinée, les arbres déracinés et les bosquets ravagés autour d'eux avaient dû rendre fous de douleur les gardiens sylvestres. Il n'y avait aucune trace de la passivité sereine de la sylve chez le colosse de bois. Alors qu'Alrion tentait encore d'en finir avec son adversaire qui arrivait à ses limites, Ozenias tenta d'aller sauver ses compagnons. Rakhan pris un coup violent et ils entendirent tous le très étrange bruit du bec de l'hippogriffe qui se brisait. Mais la douleur ne l'arrêta pas, d'un coup de griffe magistral, il arracha le visage de l'un de ses adversaires qui, exsangue, chancela avant de s'écrouler sur ses genoux. Les petits dragons-fées en profitèrent pour s'en prendre à lui et bientôt leurs griffes aussi petites qu'affûtées finirent d'achever la créature.

Porté par la fureur du combat et la victoire imminente, Lähmée et Alrion déchainèrent tout ce que leur avaient enseignée leurs siècles d'existence. Magie et acier se mêlèrent et bientôt le l'aberrant tulani se retrouva avec la bâtarde du heaumite fiché en travers du cœur. Un instant avant que la vie ne s'éteignent dans ses yeux, la partie féérique de son adversaire sembla reprendre le dessus.


-

Il ferma les yeux et le vent emporta la poussière en laquelle il se désagrégea.

Le vrombissement de haine du sylvanien retentit alors, il frappa le sol de l'une de ses excroissances supérieures. Un instant plus tard, des vrilles végétales surgirent de terre et s'enroulèrent autour des géants restants. Le vrombissement s'intensifia, toute la colère de leur terrible allié se déversa dans la terre alors que le sol tremblait et que des racines perçait la terre ci et là. Bientôt les hurlements des géants se mêlèrent à l'étrange cri de guerre du sylvanien. Ils furent rejoint par d'autre, la colère du titan dépassant bientôt leur champ de bataille et happant dans ses racines des dizaines d'autres ennemis de moindre envergure tout autour d'eux. L'automne s'abattit sur le titan alors que sa haine s'intensifiait, il brûlait sa propre énergie pour annihiler ses ennemis.

Et en un instant, tout fut terminé.

La pression fut si violente que les géants et tout les autres sbires explosèrent en des gerbes de sang et de tripes avant même que les corps ne se désagrègent. Un silence pesant s'installa autour d'eux alors que les charpies projetées se désagrégeaient dans l'air, les plongeant pendant un temps dans une épaisse brume légèrement abrasive. Dans l'ombre, la lueur furieuse qui brillait dans les yeux du sylvanien pâlit, jusqu'à disparaitre presque complètement. Lorsque la brume fut dispersé par le vent, le titan avait perdu de son éclat, ses feuilles jaunies et brunies. Il n'était pas mort, mais fixait un regard désormais morne sur la zone de désolation qu'il venait de provoqué. Sur plusieurs centaines de mètres on pataugeait désormais dans la poussière et le massacre semblait avoir même ralentit les ardeurs de leur ennemis qui ne semblait guère effrayé par la douleur. Pourtant l'attitude des dragons féériques, habituellement personnifications de la joie en disait long. Leur compagnon sylvestre ne tarderait pas à s'éteindre.

Ozenias avec l'aide de Rakhan déposa les corps des deux satyres aux pieds de l'arbre, puis, en silence, tous reprirent leur route.

L'intervention de celui qu'il apprirent comme étant le Vieux Roncier, un tréant dont personne ne semblait savoir l'âge, avait laissé du répit à la Féérie et alors qu'ils avançaient vers la citadelle sylvestre, une forteresse élégante de pierre fine plongée dans les profondeurs de la forêt, ils observaient que les fées ne s'en sortaient pas si mal. Quoique, comme en Calimshan, ils ne pourraient certainement pas tenir ce rythme très longtemps. Lähmée nota que les deux Cours, Seelie et Unseelie semblaient un temps avoir mit de coté leur haine ancestrale, et sans se battre côte à côte, avait apparemment conclu une trêve pour s'allier contre leur ennemi.

La route fut plus longue qu'ils ne l'avaient imaginée. Ozenias ne disait plus grand chose et se contentait d'indication de base lorsqu'il y avait un obstacle à traverser ou une direction à prendre. Au bout d'une longue heure, ils traversaient une forêt extrêmement dense. La faune semblait avoir disparue, et on pouvait se demandait si ils n'avaient pas eux aussi rejoint le combat. Quand à la flore, ce chant vibrant qu'avait émis avec puissance le titan vert semblait persister avec moins de puissance autour d'eux. Ils suivirent des chemins sinueux, et finirent par entrer dans une grotte dont l'entrée était gardée par des sentinelles de pierres pour l'instant endormies, qui ne s'opposèrent pas à leur passage. A l'intérieur, des pierres phosphorescentes éclairaient sols et murs qui peu à passèrent de terre et de pierre brutes à une pierre lisse et des murs gravés d'arabesques qui se mêlaient harmonieusement aux plantes grimpantes. Enfin Ozenias se décida à reprendre la parole.


Ozenias
La citadelle à été rouverte mais elle était conçue pour être atteinte par la voie des airs. Il ne reste plus que ce chemin, et la fin est des plus escarpées, quoique je doute que cela pose un problème, Rakhan les avait d'ailleurs laissé à l'entrée de la grotte. La Reine Titania tient sa place forte au Nord, et il semble que les Ombrefées et la Reine des Tenèbres tiennent l'Ouest. Apparemment, les leShay se déchainent un peu partout. Deux d'entre eux ont ouvert la Citadelle et amené avec eux des éladrins prêts à se battre. Ils ne prennent pour l'instant pas part au combat, mais je ne sais pas pourquoi... Je ne sais pas pourquoi, mais Ardando, l'un des deux leShay, à utilisé sa magie pour que votre fille arrive à bon port, Lähmée.

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Ses vêtements tâchées de sang le distinguait cependant comme un élément important, quoique aucun des trois compagnons ne reconnut de symbole indiquant une allégeance particulière. Lorsqu'il se tourna vers eux, ils ne purent s'empêcher de noter ses cheveux grisonnants et la cicatrice de brûlure à sa tempe droite. Ses deux sabres, bien qu'étant de belles pièces d’orfèvreries, n'en étaient pas moins de redoutables armes de mort entre ses mains.


Le fait que certaines des plus grandes puissances du plan refusent pour le moment de participer au combat semblait exaspérer le guerrier. Mais la crainte et le respect l'empêchait apparemment d'en dire plus.

Et puis le corridor minéral eut une fin. Et devant eux, perchée au bord d'une faille dans la terre, se découvrit la Citadelle.


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Abritée par la falaise, le vide et la forêt, elle devait sembler presque imprenable pour n'importe quelle force conventionnelle et c'était sans doute la raison pour laquelle une certaine sérénité presque insolente au regard de la situation émanait du joyau architectural qu'ils avaient sous les yeux. Ils descendirent un étroit escalier en ruine, longeant la falaise pour rejoindre la cité où, dès qu'ils passèrent les portes, des regards se posaient sur eux. Outre les satyres et autres fées communes qu'ils avaient croisés jusqu'ici, il y avait aussi là des représentants des éladrins. Plus hautains encore que les plus hautains des elfes, la puissance en plus, nombre d'entre eux les toisaient dans leurs armures d'argent et d'or du haut des tours, Lähmée compris. Mais Ozenias ne s'y intéressa pas et fila tout droit dans la grande rue vers la grande verrière qui s'étendaient au centre de la citée.

Sous la verrière poussaient sauvagement des plantes qui avaient depuis longtemps été délaissées par des mains animales. Et au milieu, assis en tailleur sur le sol, les fixaient une créature à l'air elfique mais à la peau aussi blanche que ses cheveux était argenté. Et derrière lui, un loup de taille monstrueuse qui les fixaient avec le même regard foudroyant de puissance.


leShay
Le moment est mal choisi, pour nous ramener des visiteurs, jeune Ozenias, puis l'injonction tonna dans leur esprit alors que le leShay humanoïde lui conservait son calme, quels sont vos buts, toriliens ?

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Sur Méchanus

Secundus Primus
Votre logique n'est pas la notre, Gardienne. La Grande Armée n'a pas besoin d'alliés pour annihiler ses ennemis. Mais la Grande Marche n'est pas prête.

Il ferma les yeux, puis hocha la tête.

Mais vous avez raison, la situation est suffisamment exceptionnelle pour que vous deviez vous en remettre aux décisions direct du Primus. Bien entendu, le parjure qui vous accompagne restera ici. Et puisque vous allez craindre, avec logique, que je ne mette fin à ses exactions, j'imagine que l'une de vous deux restera ici. Nous conserverons donc un certain statu quo jusqu'à ce que vous ayez décidés de quelque chose. Ensuite, et bien, il n'est pas impossible que votre marche s'arrête ici.

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Serana hocha la tête et, leur compagnon modron à coté d'elle, posa son épée pointe au sol, s'appuya sur sa garde et fixa le hiérarque. Azur'ael était maintenant invitée à continuer son chemin. Elle avança sur l'allée qui ne se distinguait du reste de l'environnement par sa teinte métallique un peu plus clair que le reste jusqu'à la porte archée de la tour. Celle ci s'ouvrit devant elle, révélant une petite pièce lumineuse dans laquelle elle entra. La porte se referma derrière elle et un déclic sonore retentit autour d'elle. La pièce (en vérité la plateforme sous ses pieds) commença à descendre de plus en plus rapidement mais une subtile magie lui permettait de ne pas céder aux lois de la gravité et de rester en sécurité fixée au sol.

La lumière baissa progressivement juste à en arriver à une tranquille pénombre. Le descendeur s'arrêta devant une arche de taille conséquente, suffisamment grande pour laisser passer une créature de plus de quatre mètres. L'air n'était pas l'air, mais pas frais non plus dans la grande salle dans laquelle arriva l'incantatrixe. Une vapeur huileuse s'élevait du sol. Alors qu'elle mettait les pieds dans la salle, la lumière s'alluma et elle vit.


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Devant elle, dans un bain d'où elle put voir avec satisfaction, ou dégout, des racines comme des tuyaux partir, s'élever un humanoïde gigantesque, nu, d'où partait des fils lumineux qui allait rejoindre les murs de la pièce. Ses yeux sans pupille exsudaient de puissance, son torse aurait put faire pâlir n'importe quel guerrier. Sa main droite était auréolé de lumières kaléidoscopiques quand la gauche était nimbée dans de tourbillonnants nuages sombres. Primus s'élevait devant elle et elle ne pouvait que paraître minuscule. Le dieu caché des modrons n'avait pas d'égal en son royaume et elle devait probablement être la première elfe à se tenir devant lui. Comme il le confirma ensuite.

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écrit par: Alrion Dimanche 25 Février 2018 à 22h55
Les ennemis avaient, pour le moment au moins, étaient vaincus. Retournés à leur créateurs, ces abominations ne menaçaient plus les environs. Hélas, les conséquences de leurs actes étaient toujours clairement visibles dans les parages, des blessés, des morts, répartis un peu partout sur le champ de bataille, et encore, cela aurait pu être bien pire sans l'intervention du grand sylvestre.
Faisant ce qu'il pouvait pour les gens sur place, distribuant les sorts de soins comme on distribue les bonbons aux enfants, en commençant par l'hippogriffe, le colosse, qui avait fini par dégonflé, suivit le mouvement général vers le château, préférant ne pas discuter avec les locaux quand ils disaient que la voie des airs étaient inaccessibles, ils avaient certainement leurs raisons de le penser, les choses devaient être différentes d'en Faerun, ou ses sorts permettaient encore les déplacements aériens, dont celui qui devait encore être actifs, qu'il testa au cas où il raterait un passage, savoir s'il pourrait compter dessus pour se rattraper.

Ils finirent par entrer dans la superbe citadelle et furent menés devant ce qui semblait être l'antithèse parfaite d'une drow, qui leur fit clairement comprendre dans le ton qu'ils n'étaient guère les bienvenues. Malgré tout, être poli n'avait jamais nuit en rien, aussi le Gardien enleva son casque, s'avançant et indiqua respectueusement :


- Madame, nous savons bien que le temps n'est guère aux visites de courtoisies. Les troubles qui agitent ces lieux ne sont, malheureusement, pas cantonnés à ceux-ci. Il en est de même chez nous, et à n'en pas douter ailleurs également. Mes compagnons et moi ne nous attendions pas vraiment à tomber en territoire, sinon ami au moins amicale, comme vous pouvez le constater à nos équipements, fit l'ex-homme dont l'armure et les armes parlaient d'elles-mêmes. Nous pensions trouver de l'autre coté du portail le responsable de ces actes, mais à la place nous avons été séparés. Malgré tout, dès que possible, nous retournerons à l'intérieur, car d'une manière ou d'une autre, le responsable doit bien être connecté à tout cela. Aussi nous ne devrions pas rester ici très longtemps, ne vous en inquiétez pas.

écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 28 Février 2018 à 20h46
Cri fantomatique, masse inerte qui s’écroule, bec qui se brise, griffes qui déchiquètent, vrombissement puissant, tremblement, hurlements, explosion de sang et viscères d’hybrides, les bruits de cette bataille étaient d’une violence sans commune mesure. C’est ce qui resta dans la mémoire du barde. Ses oreilles pointues étaient sensibles aux sons mais ceux-là il s’en souviendra à jamais et il serait quasi impossible de les reproduire à l’identique dans une composition. Heureusement un silence arriva, libérateur. Lähmee souffla. Invisible, seuls ceux capable de voir au-delà aurait pu le contempler exprimer son art mais il n’était pas en représentation et bien loin d’avoir la tête à ça.

Sans l’intervention de ce Grand Arbre peut-être que d’autre serait tomber. Le Tréant avait payé un prix fort. Sa sève et ses forces plus habituées à donner la vie avaient donner la mort. Sans aucune crainte le Gardien Sylvestre réapparut, auréolé d’une armure de lumière, aux pieds du Vieux Roncier. Et comme il l’avait fait au Calimshan, il entama une danse funèbre fugace avec deux brindilles en guise d’épée pour ceux tomber en ce jours en féérie. Il déposa ces deux symboles sur les corps inertes des Satyres comme un dernier hommage avant de rejoindre Ozenias dans un silence de circonstance.

Alrion prodiguait des soins. Lähmee observa un instant pour voir si les blessures se guérissaient se souvenant que sur Toril avec le clan de Serana, ce n’était une chose pas vraiment possible. Mjöllnir avait tout de même réussit en transférant ces blessures sur lui-même. Le barde avait trouvé ça très intéressant.

Rassuré par les paroles du guerrier fée sur sa fille, le barde commença à se décontracter. L’environnement Sylvestre, aidant il se sentait plutôt à l’aise en arrivant à la citadelle. Le Sublime savait aussi rouler des mécaniques même s’il n’était pas sur Méchanus. Auréolé de lumière, il riposta par un petit signe et un sourire aux Eladrins garnis d’or et d’argent qui le toisait. Après tout il était le Sublime, et revenait d’un combat auxquels ils auraient pu être grandement utiles et surtout éviter aux Grand Roncier de passé du côté de la morte saison. Enfin bon ils avaient peut-être d’autre chose à faire que de sauver trois drôles de Toriliens fraichement débarqués. Ozenias les amena donc tout droit à un personnage dont la puissance n’avait d’égal que sa beauté ou l’inverse, le Sublime ne savait pas sur quel pied danser. Il n’arrivait pas à savoir de quel sexe il était. Alrion le voyait comme opposé au sien. Le Barde espérait là qu’il ne se trompe pas pour des raisons aussi bien diplomatique que pour le plaisir des yeux. Il s’inclina respectueusement.


écrit par: Mjöllnir Vendredi 09 Mars 2018 à 13h34
Dans un état second, Mjöllnir sentit l’esprit se briser avant le corps du géant. C’était là toute l’abomination du Pouvoir qu’il avait utilisé par nécessité contre volonté. Des images de Flagelleurs et d’autres manipulateurs de l’Art Etrange s’imposèrent à lui, satisfait qu’il ait basculé du côté qu’il avait combattu, dans l’ombre ou la lumière, des briseurs d’esprit.

Le Treant certainement millénaire était à l’automne, il ne survivrait pas, Mjöllnir en eut la quasi-certitude autant qu’une profonde tristesse. Pour chacun, il aurait été saugrenu de considérer qu’un Vigoureux puisse se soucier d’un ‘Arbre’ mais le Moine n’était pas un Parangon de sa race, pour rien qui puisse ressembler au racisme ancestral des Peuples de la Pierre. Le Monastère des 9 Portes s’inspirait de la puissance des arbres, en en devenant maître, il en avait embrasser l’ensemble des préceptes, laissant son insolence contradictoire de côté.


¤ Ainsi faut-il que les plus grandes puissances de chaque plan disparaissent pour endiguer une vague d’assaut ... qui fera face s’ils reviennent ? Vieil esprit, tu manqueras à Féérie, c’est certain... ¤

L’heure n’était pas aux réjouissances malgré cette 'victoire', affecté tant par l’utilisation de son pouvoir que par le déclin de l’arbre géant et la mort de compagnons d'arme de quelques instants, il était ravi qu’Ozenias se contente de recommandations courtes et qu’aucun ne souhaite parler de ce qui venait de se passer.

Quelque chose raisonna finalement dans le coeur du Nain, et un peu de grisaille s’étiola quand il découvrit les sentinelles de pierre. Elles lui rappelèrent les siens, les trésors de Dumathoïn et conscient que ça n’avait aucun sens, il le prit pour un heureux présage, le signe qu’il restait des trésors à protéger et que leurs Gardiens pouvaient se permettre de rester endormis.

La rencontre avec le Le Shay fut plus désagréable. Elle lui rappela une ensorceleuse Génasi mais pas longtemps, sa suffisance et la violence de l’injonction étaient ... déplacés. Renforçant ses défenses mentales –puisque l’humanoïde se montrait capable de s’y imposer- il laissa le soin à Lähmée qu’il considérait comme leur diplomate de mener la discussion, surpris que ce soit Alrion qui se lance.


écrit par: Azur'ael Vendredi 09 Mars 2018 à 21h06
La gardienne des mystères était impressionnée par l'être divin qui se tenait devant elle. Elle se sentait minuscule même si ses pouvoirs magiques n'étaient pas à la portée de tout le monde. Elle mesurait la chance ou l'honneur que lui faisait Primus d'accepter cette entrevue. D'autant qu'il était confirmé qu'elle était la première elfe à le faire. Elle marqua une expression de surprise sur son visage en apprenant qu'un leShay était venu également ici. Pour une créature elfique, c'était étonnant mais alors qu'un seigneur féerique le fasse c'était du domaine de l'impensable. Mais vu les circonstances actuelles, il ne fallait plus s'étonner de rien.

Elle inspira profondément pour exposer tout ce qu'elle savait sur les agressions interplanétaires.


- Divinité Primus, je vous remercie pour cette entrevue car l'instant est grave. Tous les plans font l'objet d'une attaque de masse avec une puissance jamais égalée de mémoire. Je ne peux me résoudre à voir les vôtres comme les miens à périr et à disparaître. Tous les plans doivent s'allier pour combattre notre agresseur. Les lois de la magie sont détournées....

Elle lui exposa méthodiquement tout ce qu'elle avait appris, la prophétie que son sauvageon avait été ciblée, sa lecture sur la Danse cosmique et percussions planaires au Tome 2, etc...

- Je pense que l'agresseur cible ses créatures selon les plans qu'elles attaquent comme par exemple des créatures rapides et de lave pour combattre les vôtres. C'est pourquoi je propose que chacun de nous protège le plan d'un autre. Quand notre ennemi sera vaincu, chacun retournera sur son plan d'origine. Mais nous devons nous unir pour mettre un terme à tout cela. C'est une question de logique et de bon sens que de s'allier.

écrit par: Phineas Mardi 20 Mars 2018 à 19h41
Sur Faërie

Ils avaient peut-être en face d'eux l'une des engeances les plus puissantes du coin, si ce n'est plus loin, mais Mjöllnir était l'un, si ce n'est le plus puissant, psion de son plan d'origine à cet instant. La forteresse mentale qu'il dressa autour de son esprit fut à la démesure de l'intensité de l'esprit qui furetait autour de lui. A cet instant, le nain douta que quiconque puisse passer ses défenses psychiques. Et il eut raison, lorsque l'être apparemment androgyne tenta d'établir à nouveau le lien télépathique, il se heurta avec violence au mur du Poing. Et chacun ressenti sa colère. Ils crurent un instant que la violence allait se déchainer, qu'ils allaient devoir se battre contre de potentiel alliés. Mais la présence de l'esprit se dissipa soudain. Le LeShay se retourna vers le loup. La tension silencieuse qui s'éleva entre les deux êtres était palpable. Ils ne surent jamais qui avait gagné le combat mais, finalement, l'humanoïde se leva et, en les ignorant avec une certaine superbe, il fallait l'admettre, sortit de la verrière.

Le loup était allongé sur un plateau terreux, entouré de part et d'autres de plantes de couleurs, de taille et de texture variées. Son pelage était d'un noir étrange. Un instant il paraissait plus obscur encore que les tréfonds de l'univers, mais lorsque les feuillages s'écartaient suffisamment pour laisser passer la lumière extérieur, ils dégageaient une lueur argentée. Il devait faire le triple de la taille d'un loup classique, si tant est que le loup en question eut déjà été particulièrement massif. Il les regardait avec ce regard brûlant de puissance au fond de ses pupilles dorées. Mais plutôt que la suffisance qu'ils avaient vu dans l'autre, c'était un savant mélange de doute et de construction tactique qui battait en arrière plan.

Ses longs poils cachaient quelque chose entre ses pattes, ils s'en rendirent compte lorsque ceux-ci bougèrent. D'abord les longues oreilles, puis la fourrure bronze et albâtre et la truffe noir sous des yeux rusés. Il fallut un instant à Lähmée pour percuter, parce qu'il ne s'attendait pas à le voir là. Rinotel, le renard qui avait promit de veiller sur sa fille venait de sortir de sa cachette. Et un instant plus tard, cette dernière se releva en baillant et en se frottant les yeux. Émergeant du brouillard, Anastacia sauta sur ses pieds et se rua sur son père en criant de joie. Derrière, le renard pris la parole.


- Salut, salut ! La Dame là, dit il en pointant la truffe vers le loup, la louve donc, à cru qu'il serait bon de l'amener ici. Du coup nous voilà.

La louve hocha la tête pendant que la fille retrouvait son père, mais n'attendit pas la fin des retrouvailles pour prendre la parole. Cette fois, pas de télépathie, mais elle ne parlait pas de sa gueule pour autant. Le son semblait suinter de son esprit et se répandre dans l'environnement.

Grande Louve
Il y a fort longtemps, si ce n'est jamais qu'un descendant de Moradin n'avait tenu tête à un leShay. Je dois admettre que ce n'est pas pour me déplaire.

Voilà donc Lähmée, n'est ce pas ? Quant à vous, vous êtes un Gardien de Heaume ? Voilà un courageux dogmatisme en ces temps troublés. Je suis étonnée que vous ayez réussi à traverser ces portails en un seul morceau. Je crains que les premiers éclaireurs des fées n'en soit pas sortis ainsi. Je tendrais à penser que de grands esprits se sont rencontrés en Faërun pour produire un tel miracle. J'ai quelques noms en tête... Mais passons. La source du mal, en effet, n'est pas ici. Quoique je me demande d'où pouvait venir cette idée. Certes nous avons envoyé les éladrins dans les Royaumes il y a des éons pour venir en aide aux Hommes, mais les dragons ne sont plus réellement une menace imminente. Nous prévoyions ici de contre attaquer pour débarrasser les fronts les plus faibles de la menace afin de mettre des défenses en place. Avez vous une idée de l'ennemi que vous cherchez ? J'en ai moi même quelques unes, mais elles me paraissent bien inenvisageables. Quoique à mon âge, rien ne l'est vraiment.

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Sur Méchanus

Un long silence passa pendant lequel le Dieu Mécanique observa Azur'ael. Toute sa substance semblait être passée au crible. Elle se savait sur une corde raide. Si jamais un affrontement avait lieu, et malgré tout ses pouvoirs, elle ne pourrait pas grand chose face au taulier du plan. Être en face d'un dieu était une expérience nouvelle et de toute évidence, l'être n'avait pas la même conception de la réalité qu'elle. Cela dit, elle était aussi consciente que l'existence matérielle et temporelle des dieux prouvait quelque part leur faiblesse, leur dépendance aux mortels et, à terme, leur éventuel mortalité. Jouer sur des peurs semblables aux siennes n'était donc pas une idée absurde. L'être rapprocha ses mains l'une de l'autre et plaça ses doigts les uns contre les autres.

- Les lois de la magie ne sont pas détournées, Azur'ael. Ce sont les lois de Mystra qui le sont. C'est une toute autre chose. Les dieux refusent de l'admettre, mais je suis uniquement la représentation de mon plan, pour ce qui me concerne. Il y a des forces plus grandes que nous. Pas nécessairement plus fortes, plus puissantes, plus absurdement destructrices. Simplement plus grandes. L'admettre, c'est admettre que le divin n'est que l'un des rouages de la Création. Cela va à l'encontre du caractère divin en lui même. Mais c'est un paradigme évident pour l'administrateur de Regulus que je suis.

Il s'arrêta, conscient qu'il venait potentiellement de remettre en question de nombreuses certitudes que l'incantatrixe avait put cultiver au cours des années.

- Votre analyse de la stratégie adverse est intéressante. N'ayant vu que les conséquences ici, nous ne pouvions établir une généralité. Mais en effet, cela semble juste. Mais cela sous entend de nombreuses questions. Mes adversaires semblent être la funeste fusion de créature de lave, et d'êtres mineurs issues d'Arvandor. Au début, nous nous sommes demandés pourquoi ces êtres seraient entré dans cette bulle d'entropie. Il semble finalement qu'une force pervertissent peu à peu nos forces et les poussent à se rendre, mécaniquement, dans celle ci. Une logique voudrait qu'il se passe la même chose de l'autre coté.

L'Union me semble difficile, tant que nous n'en saurons pas plus. Il est probable que nos opinions divergent. Voici ce que je vous propose. J'ai déjà analysé l'anneau autour de votre doigt, et je peux ici reproduire son complexe pouvoir sur les Modrons, quoique cela prendra du temps. En attendant, Secundus Primus ira avec vous. Je pense que quelque soit la puissance que vous trouverez de l'autre coté, son aide ne sera pas de trop. Et il pourra voir de ses yeux la situation, et décider de la marche à suivre.

Cela vous convient il, Azur'ael ?

écrit par: Mjöllnir Mercredi 21 Mars 2018 à 12h07
La paix revint aussi vite dans l’esprit du Fils de la Pierre qu’il n’avait dressé sa Forteresse Mentale, reconnaissant envers l’autre puissance qui n’avait pas joué son jeu.

L’heure n’était pas aux mesures de puissance -ils étaient loin des halles où il était d'usage de comparer la longueur de leur barbe comme attribut viril avant de se noyer dans la bière- et il avait été ravi que le Superbe garde lui aussi tête haute fasse aux Eladrins. Sans avoir communiqué son sentiment sur l’instant, il le partageait totalement, la perte du Treant était trop ... gigantesque ... que pour ne pas faire preuve d’un peu ... d’humilité. Qu’importe si ces créatures ivres de puissances n’en avaient l’habitude. Il était manifeste qu’ils ne pourraient en faire un allié, pas dans un tel miasme de mépris, pas sans la moindre reconnaissance de leur propre valeur dans la balance. Qu’il s’écarte donc puisque c’était la position qu’il avait tenu garder pendant que tant d’autres mourraient.

Fort heureusement, il en allait bien différemment pour la Louve qui semblait s’être opposée, elle aussi, au leShay.
Sa beauté, et son évidente puissance rivalisait largement avec celle de « la dame » mais dans une construction qui n’avait rien à voir. Impressionné, il hocha la tête et sourit d’un sourire sincère et léger, comme si l’ombre du combat passé laissait passer un rai de lumière bienvenue.


- Oï, merci. Regrettable que nous ayons à nous défier de ceux qui devraient être nos alliés. Parlant d’allié, Toril souhaitait que nous les informions de ce que nous rencontrerions ici, à vrai dire sans savoir vraiment où nous allions arriver. Deux de nos amis ont d’ailleurs sans doute atterri ... ailleurs. Je n’y entends pas grand-chose en Puissances capables de créer de telles aberrations et je doute que ce soit mon rôle dans tout ceci. Mais je suis sûr que passé la réjouissance des retrouvailles, Lähmée pourra nous en dire plus.

écrit par: Alrion Mercredi 28 Mars 2018 à 15h26
Si l’être soit-disant supérieur sembla presque se contenter de les ignorer, avec simplement quelque chose dans son langage corporel qui incitait à la suivre, montrant une pièce ouverte où se trouvait un long de grande taille… et une gamine qui semblait très bien connaître Lähmée.

¤ Mais oui, pensa Alrion, il a dit que sa fille avait été amené ici, un coin bien dangereux pour une enfant. ¤

Mais sa réflexion s’arrêta là, car la louve se mis à parler d’une manière étrange et pourtant tellement naturelle, indiquant de nombreuses choses auxquelles le nain répondit rapidement, suivit du colosse :

Je vous remercie, mais la foi n’est réelle que si elle est suivie même dans l’adversité n’est-ce pas ? Nous avons en effet bénéficié de l’aide de plusieurs puissances des Royaumes pour venir jusqu’ici, mais même eux ne savaient pas ce que nous trouverions de l’autre côté du portail. Nous vous serions reconnaissants de connaître vos idées, même je ne suis pas certain de pouvoir suivre votre réflexion. Lähmée en saura certainement plus que moi, fit-il avant de lever la voix pour être sur d’être entendu de l’intéressé, aussi je suis désolé de t’arracher à ses émouvantes retrouvailles, mais nous avons besoin de ton savoir et de ton esprit. Je suis sûr que tu retrouveras ta fille que nous aurons réglé ce problème, c’est mon boulot après tout, alors au travail, où il risque de n’y avoir plus rien vers quoi revenir.

Il s’interrompit un instant et s’approcha de la petite elfe, et se souvenant de la proximité entre l’ensorceleuse et le barde avant leur départ, n’eut guère de mal à deviner qui était la mère de l’enfant, à qui il indiqua, vérifiant grâce à son sort pour ne pas dire de bêtises :

Quant à toi, sois sage en attendant. Et sache que si ta mère n’est pas avec nous, tout va bien pour elle, et tu la retrouveras également à la fin de cette crise.

Entre Serana et elle, les deux elfes avaient largement de quoi se défendre contre presque tout ce qui pouvait leur tomber dessus, et de quoi fuir si les choses tournaient mal, de plus, en retournant dans le maelstrom, le trio allait finir tôt ou tard par les retrouver, sans quoi, tout comme pour Kathara, il monterait une expédition pour ce faire si elles ne revenaient pas d’elles-mêmes.

écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 28 Mars 2018 à 20h01
Surpris puis tout sourire, le barde reconnut en un éclair Rinotel qui accompagnait l’homme -lézard. Puis ce fut la confirmation visuelle des paroles d’Ozenias. Lähmee ouvrit les bras et accueilli sa plus belle des compositions, la soulevant du sol et la faisant tourner dans les airs en riant de joie.
Passé de la barbarie de ce combat à un amour paternel en si peu de temps était une chose inhabituelle mais le sauvageon s’en accommoda plus que parfaitement. Il s’éloigna un instant du groupe toujours avec sa fille dans les bras. Il l’a rassura en lui enlevant quelques poils de si de là. Le Sublime plongea son regard émeraude dans les yeux bleus de son enfant avant de lui embrasser le front tendrement. Cela lui fit un bien fou.


- Amastacia c’est bien toi, ? Raconte-moi comment tu es arrivé ici je veux l’entendre de ta petite bouche en forme de cœur et dis-moi ELy'Aeyeiss qui était avec vous au départ où est -elle ?

Lähmee écouta les réponses . Puis quelqu’un s’adressa à l’ensemble du groupe de manière peu habituel. Tournant sur lui-même pour chercher qui, le barde s’arrêta sur la louve. C’était elle ! Il lui répondit à sa manière car il ne voulait pas que son enfant comprenne tout ce qu’il se disait et ne désirait pas lui dire d’aller ailleurs. Il la déposa comme une fleur au milieu des autres plantes. Il répondit à la dame ou à la louve suivant l’apparence qu’elle voulait se donner en entamant un chant en commun et quelque pas de danse finement dosé. Au début il présenta ses compagnons et laissa un long silence incitant poliment la louve à répondre quand il demanda à qui il avait affaire avant de reprendre plus sérieusement dans différentes langues que ne comprenaient pas sa fille pour les passages les plus délicats. Il passa tout en revue depuis le départ de la confrérie jusqu’à leur arrivée devant le leShay qui venait de s’éclipser. Les faits que les faits, le barde n’avait que relater leur parcours jusqu’ici de manière sublime dans un chant qu’il l’était tout autant. Il était bien incapable d’expliquer l’inexplicable du moins il n'y avait pas encore assez réfléchi avec tout ce qui venait de se passer.


écrit par: Azur'ael Samedi 31 Mars 2018 à 18h16
Dans d'autres circonstances, la gardienne des mystères aurait aimé discuter sur la magie, les dieux et les forces mystiques. Il y avait plus urgent et grave. Chaque heure passée en absence de son sauvageon commençait à l'inquiéter, son esprit s'imaginant les pires scénarios. Elle fit un effort de se concentrer et d'écouter la proposition de Primus car elle se doutait bien que les deux étant philosophiquement à l'opposé, et qu'il serait donc compliqué de trouver un compromis ou un accord. Pour autant, l'elfe était prête à toute concession et fut déjà satisfaite d'avoir réussi à avoir l'écoute d'un dieu.

Elle ne répondit pas immédiatement à la question de Primus. Son visage avait une expression grave mais dotée d'une beauté hors du commun. Sa poitrine avait quelques soubresauts liées à une respiration lente. Elle ne laissa pas paraître sa surprise d'apprendre que Primus envisageait de reproduire l'anneau magique qui l'avait permis de revenir jusqu'ici. Preuve était faîte de sa puissance. Elle prit enfin la parole, avec un calme olympien.


- Divinité Primus, cela me convient. Je comprends votre prudence. L'aide de Secundus Primus sera en effet précieuse, en espérant qu'il ne vous manquera pas contre le front des ennemis auquel vous faîtes face. Merci pour cette audience dont la rencontre était plus qu’improbable.

écrit par: Phineas Dimanche 01 Avril 2018 à 18h55
Sur Faërie

La petite fille expliqua à son père qu'elle s'était approchée de l'arbre-lézard avec le renard, et qu'un instant plus tard, ils étaient apparus ici. Puis quelques instants plus tard, alors qu'en enfant qu'elle était elle n'en finissait plus de raconter, elle s’endormit. Lähmée n'avait put ignorer le sommeil magique qui s'était abattu sur elle, confirmé par le regard de la louve. Elle hocha la tête et repris à nouveau la "parole".

- J'ai senti une onde à travers les plan. Un message, envoyé vers la Faërie à travers les réseaux des Chemins de Traverse. Quel n'a pas été mon étonnement quand celui ci est arrivé à mes oreille en Verbe Véritable... Un sylvain me conjurait de prendre cette enfant sous ma protection. Je ne doutais pas qu'elle serait importante d'une manière ou d'une autre, aussi ai je fait mon possible pour la faire venir en sécurité. Mais je ne suis pas persuadée que les Terres Sauvages soient plus sûres que Faërun.

La poilue entité se leva et les invita à la suivre d'un regard. Elle était encore plus impressionnante debout. Elle se dirigea vers le bord de la verrière, une vue directe sur le ravin. Elle s'assit et attendit d'être rejoint. Au fond de la gorge coulait un fleuve, d'ici, ce n'était qu'un mince cheveu scintillant. Sur les falaises, de nombreuses cavités semblaient habitées de créatures, ailées ou non, dont certaines semblaient parfaitement organisées. Sur des terrasses de pierres, ils voyaient sans aucun doute des peuples se préparant à monter au combat.

- Ce monde n'a jamais été uni. Pas plus que le Prime ou Gisombre. Ni ce qui la compose depuis l'effondrement de la magie, il n'y a pas si longtemps, elle se tourna vers Alrion, ce même jour où votre dieu s'est dispersé. Ce n'était même pas possible. Les deux Reines fondent une sorte d'équilibre. L'équilibre entropique nécessaire ici. Pourtant, aujourd'hui, elles ont trouvé plus puissant qu'elles. Et elles permettent à leurs ouailles de marcher vers le même but. Sur les rives du Lac des Rêves, l’Été se bat au coté de l'Hiver. Je n'aurais imaginé une telle chose. Les leShay n'auraient imaginé une telle chose. Et par tout ce qui est, ni Titania, ni le Diamant Noir n'aurait pu le souhaiter d'une manière ou d'une autre. Les mortels partagent ce sens de l'union lorsque l'infini arrive à les rattraper. Partout.

Un avariel s'arrêta devant la verrière et regarda la louve. Elle hocha la tête et il repris sa course volante à travers le canyon. Elle leva les yeux vers l'astre qui éclairait Faërie.

- Ce n'est pas un dieu ni une déesse. Ce n'est pas mortel, ni immortel. Nous ne nous battons pas contre un être, amis du Prime. Les archifées, les leShay, les Seigneurs Elementaires, les Archidiables, les Célestes, les Ombres ou les Seigneurs des Abysses, aucun n'est capable d'une chose pareille. Aucun ne voudrait d'une chose pareille. Ils disent chercher la paix ou la domination, mais leur existence n'a d'intérêt que dans l'affrontement de leurs contraires... Ce que nous affrontons cherche la domination par le vide. A terme, si nous laissons le temps faire son effet, nous serons tous surpassés. Nos troupes deviendront celles de l'ennemi. Et il ne restera bientôt plus que les âmes enfermées dans le mur de la Cité Éternelle pour regarder un univers vide. Ce que nous affrontons n'a pas la conception de la vie que nous pourrions avoir, pas d'instinct de survie, ni de tendance grégaire. Ma première idée était que c'était l’œuvre du Seigneur Suprême. Une purge. Mais j'en doute désormais. Ce ne sont pas les manières de l'Ultime Ao. J'ai songé à une entité des Royaumes Lointains. Et je ne serais pas étonnée qu'elles le servent, mais ils ont put être exilés grâce à leur faiblesse. Alors réfléchissez, Alrion, Lähmée, Mjöllnir. Qu'est qui a été mit sous chaînes depuis le matin des âges, contrainte d'obéir à des règles qui ne sont pas les siennes ? Qu'est ce qui est battu, utilisée contre son gré, à des fins mauvaises ou mal avisées chaque jour que les cieux font ? Qu'est ce qui est à la fois la plus grande esclave du multivers, et son maître incontesté ?

Elle regarda les trois aventuriers, attendant leur réponse.



Sur Méchanus

- Alors allez, Azur'ael. Tant que cet adversaire sera, Méchanus sera le rempart des mondes.

Il la regarda s'éloigner et le mécanique ascenseur la ramena au sommet de la tour. Toujours aussi vide, l'esplanade était le lieu d'une tension aussi silencieuse que palpable. Appuyée nonchalamment sur le pommeau de son épée, Serana fixait Secundus. Le sarcasme qu'elle constituait de tout son entier était d'une absolue non-subtilité. Et malgré le statisme du visage du hiérarque, il ne pouvait cacher que le comportement de la shaundakulite tapait sur son mécanique système. Maarat ne pouvait cacher son excitation. Il était protégée par son alliée devant ce qui était probablement le plus grand danger de sa vie.

- C'est donc vous qui avez détournée la Grande Marche au dernier cycle ?, disait Secundus quand Azur'ael se rapprocha d'eux.

- Vous me portez bien trop de crédit, Hiérarque, répondit Serana avec un sourire enjôleur. C'est vous qui l'avez déviée. Je me suis contentée de planter les bons panneaux aux bonnes intersections.

- Des panneaux ?..il réfléchit un moment. Nous n'avons vu qu'une ville parfaitement en ordre sur ce plan et... Attendez...

La demie-dragonne hocha la tête, le regard sarcastique et sa bouche se changeant en un pli carnassier. Incapable d'admettre qu'il avait été berné, le Hiérarque en resta mutique. L'arrivée d'Azur'ael lui permit, heureusement, de changer de conversation.

- Je viens de recevoir l'ordre de vous suivre, Azur'ael. Je vous laisse donc passer devant.

Ce ne fut pas exactement ce qu'il se passa ensuite. Azur'ael ne connaissant pas le coin, Serana et Maarat ouvrirent la marche. Ils descendirent de la tour. L'incantatrix compris vite qu'ils se dirigeaient, logiquement, vers le champ de bataille. De longues minutes s'étirèrent le temps qu'ils rejoignent le niveau idoine pendant lesquels ils ressentirent un flux de magie s'écouler sur Régulus, ce qui modifia les modrons, leurs compagnons le leur confirmèrent, mais régénéra également leurs anneaux comme ils le sentirent lorsque ceux-ci dégagèrent une douce chaleur.

Enfin l'inattendu quatuor atteint le rez-de-chaussé. Au fur et à mesure qu'ils descendaient, cette fois par des chemins plus officiels, ils avaient croisés de plus en plus de modrons en descendant. A chaque fois, ils s'alignaient le long des murs lorsque le Hiérarque s'approchait. Mais le plus impressionnant fut le moment où ils atteignirent les portes de Regulus. Les moignos - ces organismes de lumières uniquement dédiés au calcul qui servait aussi de clé à la cache du rebelle - avaient temporairement laissé de côté le calcul des décimales de Pi pour se concentrer sur les calculs tactiques. Derrière les remparts de bronzes, d'immenses trébuchets de bronzes étaient dressés, et sur les remparts eux mêmes des canons de plus d'un mètre de rayon étaient chargé de lourds boulets d'acier. Ils fonctionnaient grâce à une technologie des siècles plus avancées que celle des gnomes du Lantan ou même des kara-turans de l'Empire Shou, et ni la poudre, ni la vapeur, n'y avait place. Sur l'ordre d'un Decaton, premier niveau des officiers modrons, deux canons tirèrent. L'onde de choc fut telle que le sol en trembla (mais le sol étant composé d'acier et constamment régulé par le réalignement d'engrenages autonomes aucune perte d'aucune sorte ne fut à déplorer). Ils ne virent pas l'impact mais il produit un son si puissant qu'il les engloba complètement. Et les artificiers de reprendre leur travail. Ça, ils le voyait du haut de la rue. Mais lorsqu'ils dépassèrent les grands bâtiments alignés en bas de la rue. Ils se trouvèrent derrière une gigantesque place remplie de milliers et de milliers de modrons, organisés en régiments et en légions, parfaitement alignés. Qui se turent tous lorsque Secundus passa entre eux. Il s'arrêta devant les portes d'acier, alors fermées. Et leur parla en modron. Serana fit son possible pour traduire à Azur'ael.


- Il leur ordonne d'effectuer une percée jusqu'au portail... et nomme Secundus Secundus comme chef suprême par intérim, derrière Primus bien entendu, une fois qu'il l'aura passé... Et demande à ce qu'ils se préparent à le rejoindre.

Et ce fut ce qu'il se passa. La Grande Armée se mit en branle. Les portes s'ouvrirent et dans une mécaniques avancée, la totalité de l'armée passa autour d'eux pour rejoindre le champ de bataille.

Là, la partie déjà au front de l'armée se battait comme une seule entité. Primus avait raison. Ils pourraient tenir longtemps. Très longtemps. Bien plus longtemps que ne le pourraient n'importe quelle armée organique. Les modrons n'avaient pas besoin de manger, ni de dormir, étaient tous doté d'une armure naturelle d'acier, la plupart volaient. Et ils étaient tous capables d'agir dans une parfaite coordination. Les nains les plus entrainer de formaient pas une meilleur forteresse. Mais l'ennemi savait s'adapter, il l'avait prouvé. A terme, il pourrait vaincre.

La percée se fit. La Grande Armée écrasa en moins d'une heure les premières et deuxièmes ligne de l'adversaire. Elle avançait, immuable, quittant l'état défensif qu'elle tenait jusque alors pour plus d'agressivité. Bientôt, comme sur Faerun, la poussière commença à voler autour d'eux. Enfin, une trouée se forma au commandement de Secundus Primus dans les rangs pour permettre au quatuor de passer. Ils furent bientôt à quelques centaines de mètres de la bulle entropique. Et c'est à ce moment que l'ennemi décida de répliquer, comme attendu. Le portail sphérique, qui somnolait en position réduite depuis une dizaine de minute gonfla soudainement. Ce qui en sortit était un mélange improbable. La forme d'une wyverne, d'un noir d'encre, auréolée de flamme mais des miliers de petites points scintillais dans son cuir. La vision acérée d'Azur'ael finit par lui permettre de déceler l'horreur : des centaines de petites pixies étaient comme fusionnées avec le corps de la gigantesque créature.


- Merde... Un drake des abysses, j'étais sûre qu'ils avaient tué le dernier...

- Et des Etincelins., termina le Hiérarque tout en se préparant au combat.

Derrière l'adversaire, des centaines de petites créatures commencèrent à se déverser sur l'armée. Il allait falloir s'occuper du plus gros. Ou passer outre, et le laisser faire des ravages.

écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 04 Avril 2018 à 06h21
Partir de Thuldae et arriver ici en un seul morceau pour une petite fille de cet âge devait être une chose très éprouvante même accompagné du plus rusé des renards. Une bonne rêverie entrecoupée d’une réalité c’est pourtant ce qu’il y avait de mieux pour le moment pour Amastacia.

Si ce que la louve disait était vrai, Lähmee devait se sentir rassurer car l’utilisation du verbe de la création n’était pas employée par des êtres maléfiques ou du moins aucune langue maléfique ne pouvait l'articuler ou même en supporter les inflexions, ce qui laissa encore planer un doute dans l’esprit du Sauvageon. Il opina du chef et était à présent d’accord avec la dame qui ne s’était pas présentée malgré la demande dans son chant. Elle avait raison, le coin n’était pas plus sûr que la Haute-Forêt peut-être même moins aux yeux du barde car tout ce qui entouré son enfant n’était pas familier.

Les terre Sauvages étaient réputées pour leurs très grand animaux et cette louve immense ne faisait pas exceptions à la règle. Le Sy’tel’Quessir la suivit sans crainte et resta debout à ses côtés contemplant la vue exceptionnelle et écoutant les dires de cette entité sans non. Porteur du loup argenté, le gardien Sylvestre se demandait si le pouvoir de la broche fonctionnait sur ce genre de créature.

Il l’écouta attentivement. Il ne fallait pas chercher un ennemi là où on avait l’habitude de les trouver. Non quelque chose s’était réveillé qui frappaient tous les Mondes à tout va. Le barde fouilla dans ses souvenirs en même temps que la louve évoquait des choses qui lui faisait résonnance. Les Royaumes Lointains, en tant qu’accord Sublime et passionné d’astrologie, Lahmee en avait entendu parler. Il ne s’y était jamais vraiment intéressé plus que ça. Il avait feuilleté quelques ouvrages sur le sujet quand il séjournait à La maison Étoilée. Il se souvint surtout d’échange sur le sujet avec un membre du 8eme accord. Un ménestrel étrange connu pour ses efforts visant à retrouver des secrets oubliés et à prévenir la disparition de chants anciens et de traditions ancestrales. Il évoquait souvent cet endroit terriblement distant et incompréhensible. D’après lui, les premiers elfes avaient réussi à s’y rendre à l’aide d’un large portail aujourd’hui oublié. Daruth Boisdhiver, un magicien elfe semblait s’intéresser de très prés à Xaxox et à sa relique : une pierre attachée à un arbre décharné gigantesque.

En tous cas tout ceux qui ont touché de près au « Dehors » semblait gardé des séquelles psychologiques terribles. Le Sublime réfléchissait à haute voix tout en observant la louve avec attention. Il continua à puiser dans ses connaissances revenant un instant auprès de sa fille en pleine rêverie. En père protecteur qu’il était, il eu un affreux doute pendant un instant. Il la regarda tendrement.
Certaines légendes évoquaient aussi un passage aux frontières de la pensée consciente en utilisant le Cœur du Reve au dela du Portail du Sommeil. Un sort de Voyage Onirique pouvait permettre de s’y rendre.

Si l’ennemi venait des Royaumes Lointains, il fallait s’attendre à des répercussions jamais connu jusqu’alors car l'endroit où règne la démence est peuplé de créatures qui vont au dela de notre réalité. Certains connus comme les aoleths et les flagelleurs mentaux. Le barde se rappela aussid’une très puissante nommé Uvuudaums et d’autres qui le sont beaucoup moins les koartis. Le Sublime se demandait toujours pourquoi ces dernières parlaient le sylvestre. Il y avait peut-être la une relation avec les premiers elfes ou encore Daruth Boisdhiver. Il était très facile de convoquer ce genre de créature peut-être que cela pourrait apporter un nouvel élément. Il fit part de sa réflexion au reste du groupe avant de répondre à la question de la louve sans nom.

écrit par: Alrion Jeudi 12 Avril 2018 à 13h45
Se sentant minuscule en face de la créature poilue qui leur parlait, Alrion la laissa déballer ses connaissances, n’arrivant pas à tout suivre mais faisant de son mieux. L’hypothèse selon laquelle ce n’était pas un dieu qui était à l’origine de tout cela se tenait, les dieux ayant besoin de fidèles pour continuer à exister, aucun n’avait d’intérêt à tuer la totalité de la population du multivers. Il fallait donc qu’il s’agisse d’une autre force, mais cela ne réglait guère le problème, car cette force semblait avoir une puissance similaire à un dieu majeur.
Terminant par une longue série de questions, le quadrupède semblait avoir une idée des plus précises sur ce que pouvait être, mais Alrion ne voyait rien qui pouvait répondre à la question. Rien, Vide, Néant, Nada, plus exactement, c’était là les seules réponses que le colosse voyaient possibles aux questions de la grande créature, mais les énigmes n’avaient jamais été le point fort du Gardien, aussi il préféra ne rien dire. Il préférait généralement laisser cela aux plus doués que lui, s’il était capable de désamorcer une situation par ses mots, son rôle avait souvent été celui des muscles, celui de la tête, il le laissait aux autres.
Restant silencieux, le colosse divin préféra laisser la louve continuer son monologue, elle en savait clairement plus sur le sujet qu’eux-mêmes. Quel dommage que Phinéas ne les ai pas accompagné, lui aurait certainement compris facilement le discours cryptique de la créature, alors que pour le coup, même Lahmée restait silencieux.


écrit par: Mjöllnir Jeudi 12 Avril 2018 à 22h02
Mjöllnir connaissait la réponse, il en avait la certitude dès le début de l'exposé de la créature. Pour lui, elle tenait tellement de l'évidence qu'il devait se tromper. Ou ses compagnons auraient déjà répondu.
- Je n'vois qu'une chose, c'est cohérent avec tout l'reste, et en même temps c'est ... impossible?
Il y avait une chose et une seule, jouet des dieux et de toutes les créatures de tous les plans du Multivers. Arme des plus puissants, contrainte par des dieux.
- C'est compliqué de ne pas personnaliser la Magie mais c'est la seule Puissance chaotique qui me semble capable de générer tout ça. Cette force entropique, capable de lier les contraires, d'interdire son usage, de détruire tout ça ...
Est-ce que de tous temps ils s'étaient tous trompés? Ne suffisait-il pas qu'un dieu comme Mystra ne la contraigne pour maintenir au moins l'équilibre ?
- Mais vous pensiez à autre chose n'est-ce pas?
Pour quoi, par qui, ce changement s'était-il opéré? Si personne n'avait le pouvoir de générer un tel déchaînement par lui-même, l'histoire avait retenu la malédiction de Karsus et ses terribles conséquences, rien de moins que l'effondrement des Néthérils, de la plus grande puissance arcanique !
- Ou quelqu'un pourrait faire quelque chose?

écrit par: Azur'ael Dimanche 15 Avril 2018 à 18h14
La gardienne des mystères fut heureuse de découvrir que le Secundus et Serena ne s'étaient pas encore entre-tués. Il n'aurait pas fallu qu'elle arrive quelques secondes plus tard car elle ressentit la tension électrique qui régnait entre les deux.

Mais ce fut vite du passé. Il y avait un combat épique qui se déroulait sous leurs yeux. L'armée des modrons n'avaient pas volé leur réputation. Technologie, mathématique et rigueur formaient une arme redoutable contre l'ennemi. Pour autant, celui-ci ne semblait pas avoir donné son dernier mot. C'était comme un puits sans fond où apparaissait à chaque victoire un nouveau monstre encore plus redoutable que les précédents. C'était une guerre d'usure.

Azur'ael lâcha un large soupir lorsque le drake des abysses fusionné avec des étincelins, sorti "du panier" des horreurs. Elle prit la résolution rapide que ce monstre devait repartir dans le néant car il était capable de faire des lourds dégâts. L'ennemi n'avait clairement pas prévu qu'il y aurait une elfe ensorceleuse dans le secteur. Enfin une elfe qui avait déjà pris de nouveau l'apparence d'un Tulani, signe qu'elle était passée en mode combat.



- Divinité Secundus, je vais m'approcher du drake, pour essayer une attaque de rayons contre son intelligence qui pourrait être plus efficace que des attaques à des dégâts directs. On doit se débarrasser de lui avant notre départ. Merci de veiller sur ma protection le temps que je lance les sorts.


L'ensorceleuse avait plusieurs cartes dans ses manches. Elle avait un sort permanent d'images miroirs qui lui garantissait une certaine protection. Elle se multiplia donc en huit exemplaires.

Elle s'approcha à une vingtaine de mètres de la créature, déclenchant une magie complexe et rare par sa technicité.



PARCHEMIN
Azur'ael lance trois rayons de stupidité sur le drake
Attaque de contact à distance 15+1d20
Effet : 1d4+1 perte d'intelligence par rayon.
Note : Une créature qui tombe à zéro ou moins en intelligence tombe dans l'inconscience
Image miroir actif et plein d'autres sorts...

écrit par: Phineas Lundi 16 Avril 2018 à 17h03
Sur Faërie

La louve écoutait. Elle posa les yeux sur le barde, puis sur le nain, avant de hocher la tête. Elle se tourna ensuite, alors qu'entrait un haut-elfe en armure.

- , retentit la voix mystique de la louve.

- .

Elle fixa l'envoyé pendant quelques secondes avant de revenir à sa contemplation du vide derrière la verrière. Lorsque la porte de la verrière se rouvrit, le coursier sortant, ils purent remarquer qu'un terrible silence avait remplacé l'atmosphère va-t'en-guerre qui régnait lorsqu'ils étaient arrivés. Sans commenter l'information, la louve repris.

- Je ne serais pas étonnée que les aliénés des Royaumes Lointains aient conclus une sorte d'allégeance, comme d'autres seigneurs du multivers. Certains sont si imbus d'eux mêmes, et dénués d'intelligence, qu'ils pensent pouvoir se jouer de leur employeur. Après tout, pour une raison ou une autre, les puissances ont encore leurs pouvoirs, malgré tout. Titania et Oberon ne sont pas encore entrés en guerre, il faudra de quoi l'affronter et une puissance brute, dénuée de tactique, ne suffira pas encore. Et si jamais le Grand Arbre se réveille, il faudra plus encore. La cours des Seelies à beau être un ensemble nomade, ils tiennent trop aux Terres Sauvages pour ne rien tenter.

Elle porta un œil connivent sur Mjöllnir avant de continuer.

- Votre instinct est rusé, frère. J'en suis venu aux mêmes conclusions. Rien n'est capable d'une attaque d'une telle ampleur, pas même, je pense, Mystra. Vous avez peut-être lu cette mise en garde de l'un de vos plus puissants mages, Batonnoir, lorsqu'il parlait de la magie en temps qu'être féminin. Mais il pensait comme un mage et oubliait que la magie, quand elle est personnifiée dans Mystra, est faillible, à les faiblesses des dieux et des mortels. Et puis, la Gardienne, en tant que déesse, à besoin des mortels, rien ne la pousserait à attaquer. J'ai vu les ravages que les mortels et les immortels ont provoqués avec elle. Et parfois, dans les carnages, apparaissent des éclats de magie doués de conscience. On peine à les expliquer mais, si ils n'étaient rien d'autre que des morceaux de magie ayant échappés à Mystra ? Et si Karsus, la guerre des Avatars, la Pestesort, si tout ça avait tant affaibli la déesse qu'elle était incapable de retenir cette puissance, que la magie était maintenant suffisamment libre pour évoluer, pour se venger...

Rien ne me permet de confirmer cette théorie, mais si jamais elle se révèle vrai, il ne reste que trois solutions. L'intervention de l'Ultime, d'un secours réellement extérieur ou... la négociation.

Elle posa les yeux sur les trois hommes et... cligna d'un œil malicieux.


Sur Méchanus

PARCHEMIN
Azur'ael, attaque : 15+15 = 30 (Touché)
Rayon de stupidité (x3) : 10


Alors qu'Azur'ael avançait, Serana entrepris de protéger son flanc droit et Maarat le flanc gauche. Secundus lui, resta immobile, les bras croisés, observant. De toute évidence le drake était stupide. Mais Azur'ael agit avant qu'il ne se remette du choc apparemment provoqué par la sortie du portail. Les trois rayons fusèrent de ses doigts et allèrent percuter la créatures. Celle ci perdit les rares semblant d'intelligence qui restait au fond de ses yeux et s'écroula. Ce qui ne fut pas le cas des étincelins qui, eux, semblaient encore conscient. Dans un spectacle macabre, il s'arrachèrent avec brutalité au cuir du drake, poussant des piaillement de douleur, probablement parce qu'il entretenait alors une symbiose physique avec lui. Et ils se jetèrent sur Azur'ael. Les milliers de petites fées corrompus arrivaient sur le visage de l'incantatrixe. Secundus décroisa alors les bras.

- L'anéantissement total est plus efficace.

Le hiérarque s'éleva dans les airs tout en signant de ses longs doigts. L'incantatrixe ne put que reconnaître le terrible sortilège attribué aux mages nétheril. Une bouffé de poussière flotta dans les airs et l'espace se distendit un instant avant qu'une sphère de néant d'un noir profond ne jaillisse devant Azur'ael. Les étincelins, qui fonçaient vers elle, la prirent de plein fouet et furent désintégrés sur le coup avant que celle ci ne se dirige sur le drake inconscient, traçant des sillons de vide dans son corps jusqu'à ce qu'il finisse par se désintégrer complètement. La sphère disparu ensuite.

- Selon nos bases de données, ni les drakes, ni les étincelins ne bénéficient d'une résistance innée aux arcanes, expliqua le hiérarque, hors, pour le moment, les hybrides ne bénéficient le plus souvent que des avantages de ce dont ils sont composés.

Il hocha la tête et s'avança vers la bulle d'entropie.

- En route.

Et il entra dedans.

- Et bien... Je préfère tout de même l'avoir de mon coté. , dit Serana écrasant une aberration d'un coup de pommeau. On y va ?

écrit par: Azur'ael Mardi 01 Mai 2018 à 08h26
Le secundus fit une démonstration de force ou plutôt de magie destructive. La gardienne des mystères garda un visage plutôt neutre, le remerciant d'un hochement de tête, pour l'avoir débarrasser de ces Etincelins, dont elle aurait pu se débarrasser finalement en se transformant par exemple en une créature de lave.

Par ce sort d'origine nétheril, il est clair qu'il y avait un message transmis : du genre "moi, aussi, je maîtrise une magie puissante et dévastatrice".

D'un autre côté, on ne pouvait pas en attendre moins d'un dieu.

Azur'ael répondit sans chichi à l'observation de Serena, avec un simple "oui". Son esprit était déjà ailleurs, comme si elle avait déjà traversé le portail, en envisageant les conséquences. Elle craignait le côté aléatoire de celui-ci qui l'avait déjà séparé de son sublime elfe. Elle s'inquiétait pour lui même s'il était probablement bien plus puissant qu'elle, avec sa maîtrise des arts autant profane que martial. Elle espérait aussi que l'enquête sur l'origine de ces attaques ait avancé. Pour l'instant, il parvenait à repousser à chaque fois les assauts mais tous les plans ne disposaient pas d'une armée aussi efficace que celle du plan Mechanus. Plus le temps passait, plus elle ne comprenait pas le pourquoi de ces attaques car elle n'y voyait que des folles intentions de destruction. Si la toile était sous contrôle, une telle chose n'aurait pas été permise. Et si c'était cela la solution ? Restaurer la toile et la remettre sous contrôle ?


- Serena, sois prudente. Chaque traversée peut nous conduire à une destination nouvelle et inconnue. J'espère que nous allons retrouver nos compagnons.

Azur'ael n'attendit plus, traversant le portail...


écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 02 Mai 2018 à 06h12
Bien sur que le Sublime avait pensé à la magie mais une fois que cela avait était dit qu’est-ce que cela changer. C’était beaucoup trop généraliste. Certes la toile était perturbée, Lähmee et Azur’Ael l’avaient déjà ressenti quand la dragonne les avait contactés en Haute-Foret. Puis ce qu’il avait vu au Calimsham l’avait prouvé. Ces portails défectueux en étaient une autre preuve. Et tous ces hybrides qui en sortaient n’était en fait comme le disait la Grande Louve qu’un croisement très laid de chose déjà existante : la nouvelle force de frappe de l’ennemi.

La magie n’écoutait plus ses utilisateurs les plus fidèles. Et quelles qu’en soient ses raisons, est ce que c’était aux habitants, aux enfants de nos mondes d’en payer le prix ? Qui avait bien pu faire croire et engendrer une telle chose ?

Non pour le barde qu’il était, il valait mieux ce concentré sur cette entité des Royaumes du « dehors » qu’elle serve ou pas le Diffus. Cela se tenait : Ao n’intervenait pas auprès des mortels seul le maintien de l’équilibre cosmique était dans ses attributs. Rien n’avait changer de ce côté-là, les plans et planètes avaient toujours l’air d’être aux bons endroits. Seul l’accès magique en était perturbé.

Phinéas avait trouvé là de quoi contrer ce dysfonctionnement. Le barde caressa son anneau machinalement tout en réfléchissant. Si comme le disait la louve s’il y avait une allégeance, il y avait bien au départ un initiateur. Si on allait plus loin et que ce monde serait remplacé par le vide, est ce que les dieux ne seraient pas eux même en danger. Avaient-ils toujours besoins de leurs fidèles ? Et puis de quel Grand Arbre parlait-elle ?

Aux vues de sa manière de s’exprimer, le Sublime se doutait bien que la louve pouvait lire dans ses pensées et comprendre ces réflexions et interrogations. Il la regarda en clignant de ces deux yeux malicieusement par mimétisme.


« La vérité est surement ailleurs, nous ne pouvons resté ici plus longtemps... »

écrit par: Mjöllnir Mercredi 02 Mai 2018 à 16h52
- Oï ... je ne parlais pas de la déesse mais bien de sa tâche, de catalyseur de cette Force. Négocier avec le chaos ... Je préfère penser que nous affrontons autre chose. Je ne suis pas un savant, mes connaissances sont celles des Vigoureux et même si j’ai eu le temps d’en apprendre un peu plus que mes cousins plus jeunes, tout ça me dépasse. De très loin. On prend peut-être tout ça par le mauvais côté.

Mjöllnir était contrarié. Il sentait que quelque chose lui échappait, comme une image furtive juste au-delà de son champ de vision.

- L’Art Etrange n’est pas affecté comme l’est le vôtre alors que sa nature n’est pas si différente. Cette puissance nous appelle, elle tente de nous séduire, de nous inviter à joindre nos esprits à elle. C’est bien « quelque chose », pas juste une énergie de pure chaos. Est-ce que ça veut dire quelque chose ? Il y a peut-être « quelque chose » qui transforme la Magie, à la rendre presque incontrôlable par Mystra, comme la magie d’Ombre traverse plus facilement les défenses classiques. Une nouvelle forme, un bébé qui ne se maitrise pas lui-même et fais des mélanges de peinture, peut-être même sans le vouloir.

Le Nain cherchait un moyen de simplifier le problème de l’imager. Se creusant les méninges au point de ressentir des picotements dans son lobe frontal, il revint sur une phrase de la Louve qu’il n’avait pas compris, convaincu que si la solution ne lui était pas encore apparu c’était qu’il lui manquait de l’information.

- Qui sont ces aliénés des Royaumes Lointains ?

écrit par: Phineas Mercredi 02 Mai 2018 à 21h15
Sur Faërie

- Ais je jamais parler de Chaos ? Oh, ça l'est peut-être, au sens des règles traditionnelles de la magie mais... ah... Mon savoir pervertit peut-être mon jugement. L'ennemi est peut-être simplement une autre horreur parmi toutes celles que nous avons vu...

Elle baissa la tête, perdue. Elle répondit ensuite au nain.

- Les Royaumes Lointains sont exactement ce que leur nom sous entend. Là, tout au fond, à des milliers de mondes et d'années du Prime, bien après les dernières frontières de la Mer Astrale. Des terres au delà de l'imagination des mortels comme des dieux. Les rares qui s'y intéressent ne le font même pas pour le pouvoir... Ils faut des aspirations plus insensées ou plus noires pour s'y intéresser. Le seul fait de s'intéresser aux récits qui en parlent insuffle goutte à goutte l'insanité à l'intérieur de l'esprit... Et si on les croient ils sont la tanière des pires aberrations, les pires cauchemars de tout les mondes, le mausolée de dieux déchus, où volent des Tâches d'Umbral, le monde-mère des uvuudaums, des créatures si puissantes qu'elles inquiètent dieux et démons...

Pour quelqu'un qui craignait apparemment la seule connaissance de ce monde, la louve semblait en connaître long. Mais une basse note de peur tonnait en continu au fond de sa voix alors qu'elle en parlait.

- Si nos ennemis viennent seulement de là bas... L'affrontement sera hors-mesure.

Enfin... Nous pourrons continuer cette discussion en route. Vous ne pourrez pas partir d'où vous êtes venus, et les Landes ne sont pas votre dernière destination, quelle qu'elle soit... Je vais vous mener à l'est, dans les déserts de Nachtur... Le Royaume est déjà tombé, le désert était déjà presque stérile maintenant c'est pire... Mais il reste encore si peu d'âme là bas que la bulle y semble plus calme qu'ailleurs.

Elle les guida vers la sortie de la ville. En chemin, ils se rendirent vite compte que les éladrins se préparaient à partir en guerre. Mais la Louve ne s'en soucia guère. Elle avait son objectif, le reste ne l'intéressait plus pour le moment. Une fois rendu dans la forêt (ils étaient passés par un autre chemin qu'à l'allée et se trouvait dans une autre partie de celle-ci), elle semblait plus grande encore que dans la verrière. Elle se baissa et invita les quatre hommes à monter. Lähmée tenait sa fille dans ses bras, et le renard était juché sur la tête du gigantesque animal. Une fois bien accroché dans les poils soyeux elle commença à courir. L'espace autour d'eux sembla se dilater, les arbres s'écartaient sur son passage comme si la forêt refusait de lui faire obstacle. Ils atteignirent une vitesse telle que les seules repères spatiaux qu'ils finirent par avoir fut la nuance de couleur du flou qui les entouraient. D'abord un vert brun dans la forêt profonde, qui s'éclaircit en quelques secondes alors qu'ils s'approchait de sa lisière. Pendant quelques secondes tout autour d'eux n'était qu'un blanc jaunâtre, probablement étaient ils dans une plaine quelconque.

Puis cela devint un gris-brun minéral, au sol un rouge clair, probablement du sable - ils espéraient que ce ne soit pas du sang. Ils montait, la voûte céleste s'approchait d'eux et l'air, déjà rare à la vitesse à laquelle ils voyageaient, se fit plus rare. Il revint alors qu'ils descendaient. Quoique la plupart d'entre eux ne se souciaient guère des variations de température - fussent elles extrêmes -, ils pouvaient sentir la chaleur.

Et puis brutalement la Louve s'arrêta. Heureusement, ils étaient protégés de l'inertie par une sorte d'aura, sans quoi ils auraient probablement volés sur quelques dizaines de mètres. Ils étaient sur un bas plateau et devant eux s'étendaient un désert. Le paysage était tant noyé sous la poussière volante qu'il semblait tout entier flou. Le sable était rouge. Rouge de sang. Tout au fond, dans une falaise rocheuse piquetée de centaines de points noir s'élevait une forteresse silencieuse. Et juste devant une lumière désormais familière. La bulle d'entropie.


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Sur... quelque part.

A nouveau, Azur'ael traversa la bulle. Le voyage fut tout aussi désagréable que la première fois. Cette impression qu'une force immense tentait de la déchirer en deux, de séparer son essence de son corps. Mais la sensation disparu aussi vite qu'elle était apparu, l'anneau fit son effet, et c'aurait put être avec un certain soulagement, de l'herbe accueilli cette fois ses pieds plutôt que du métal.

- A COUVERT !

La cape de Serana, qui n'était définitivement pas une cape standard, la recouvrit, et l’Élue avec. Elle entendu le sifflement d'un vent gigantesque avant qu'il ne s'abatte sur eux. De toute évidence, le tissu en l'honneur du dieu des Vents l'empêchait de les souffler comme des feuilles. Les deux femmes osèrent jeter un œil à l'extérieur et virent des centaines, peut-être des milliers d'aberrations emportées par les multiples tornades entre lesquels elles se trouvaient.

- ON EST CHANCEUSES !, cria Serana à sa comparse, MAIS ON NE DEVRAIT PAS L'ÊTRE AUTANT ! LA CAPE NE DEVRAIT PAS POUVOIR ÉCARTER DES VENTS DE CE NIVEAU !

Brutalement, la pluie et les éclairs se joignirent aux tempêtes qui éclatèrent de toute part. Ils étaient sous une voile, un radeau dans la tempête. La pluie ne tarda pas à les tremper jusqu'aux os. Ni l'une ni l'autre ne semblait sensible au froid mais la sensation n'était pas la plus agréable. Un sourire se dessina bientôt sur les lèvres de Serana.

- CA ME RAPPELLE MON PREMIER VOYAGE A CHULT ! EN PLEINE SAISON DE LA MOUSSON ! CA TE TRANSFORME UNE FORÊT EN MARÉCAGE EN TROIS MINUTES !

Le souvenir semblait la faire rire.

- BON POUR UNE FOIS, C'EST A MOI DE FAIRE UN TOUR ! HISTOIRE QU'IL TE RESTE ENCORE UN PEU DE MAGIE SI ON TOMBE SUR UN TITAN OU UN TRUC DU GENRE !

Elle cligna d'un œil et fit tourner d'un quart de cercle la bague d'argent autour de son index (l'une des multiples bague autour de ses doigts). Une bulle gonfla et les engloba rapidement, centrée sur la guerrière bleue. La paix les entoura. Le vent et la pluie hurlaient toujours autour d'elle mais la bulle les protégeaient.

- Être l'une des cheffe de l'église d'un dieu puissant sous l'empire nétheril à des avantages. Notamment le fait que nos cryptes sont pleines d'artefacts. Il parrait qu'un mage à créé ce truc pour protéger son navire des tempêtes. Ce devait être un petit bateau.

Maintenant qu'elle étaient debout, elles pouvaient observer. Elles étaient quasiment au centre du champ de tornades, les éclairs s'abattaient partout. Au loin, on croyait distinguer une forêt, mais la pluie faisaient qu'elles ne voyaient clairs que sur quelques dizaines de mètres, malgré leurs visions surhumaines (juste, surhumaines cela dit). Les aberrations tournoyaient autour d'eux et explosaient régulièrement, écrasés par la violence des vent, de la pression, transpercées par des graviers projetés à une telle vitesse qu'ils en devenaient des armes mortelles. Un énorme rocher passa au dessus de leurs tête, projeté par les courants d'air, et broya tout sur son passage.

Avec prudence, pour qu'Azur'ael reste bien avec elle dans la sphère de paix, Serana commença à avancer dans le chaos aérien.


- Je tablerais bien pour un plan de l'air peut-être même la Demeure du Ciel. Mais je ne comprends pas pourquoi la cape à tenu le coup... En tout cas, je vois pas de trace de Secundus et de Maarat...

Toujours trempées, elles avancèrent, lentement et soudain elles entendirent un rire caverneux, suivi d'un, plus cristallin, féminin.

- Pas si usé que ça, vieux cavalier !, criait la voix féminine. Tes éclairs ont une certaine élégance, je dois l'admettre !

- Et tes tornades feraient pâlir ta maîtresse !répondit l'autre voix. Le Portail vient de rejeter quelque chose d'autre !

Derrière eux, le portail venait en effet de gonfler à nouveau. Une horde d'aberrations, dont elles peinaient à discerner la composition, fonçaient sur eux. Une véritable vrille d'éclair crépita au dessus d'eux et trancha dans la horde alors que les tempêtes se calmait, dégageant peu à peu l'horizon. Elles entendirent un cor gigantesque retentir. Des hurlements guerriers se firent entendre et elles entendirent des flèches siffler au dessus de leurs têtes. Leurs ennemis furent embrochées comme autant de lapin prêts pour la broche avant d'exploser en poussière.

Et puis elle se retournèrent.

Des centaines d'éladrins, tulanis, shiradi, ghaele dévalaient la colline derrière eux mais aussi des pégases, des hippogriffes, des animaux de toute sortes.


- Ça réduit les possibilités ! Mieux vaudrait pas rester au milieu !

Alors qu'Azur'ael, toujours sous forme tulani, s'envolait, Serana faisait exactement la même chose, flottant dans l'air par magie. Et elles se retrouvèrent soudain à coté de deux individus flottant comme eux, dans l'air. Une avariel à la grâce divine et un vieux barbu d'apparence humaine portant une cape similaire à celle de Serana. Une épée similaire. Des anneaux et des bijoux avec autant d'ostentation.

Azur'ael ne pouvait plus douter de leur localisation, Arvandor, alors que les liens logique se faisaient dans son esprit.

L’Élue avait les yeux écarquillée, complètement mutique.


- Et bien ma fille, il était temps que nous rencontrions !, commença le Dieu des Vents.

- Et vous devez être Azur'ael, n'est ce pas ?, sourit celle qui ne pouvait être qu'Aerdrië Faenya.

écrit par: Mjöllnir Vendredi 04 Mai 2018 à 13h35
Oui, du chaos. Une puissance entropique infinie. C’était bien la vision que Mjöllnir avait de l’Art Profane.

Mais il existait pire et s’il n’avait fait aucun lien avec ses maigres connaissances en la matière c’était plus par ... peur ... que par défaut de moyen. L’explication de la Louve résonna dans son esprit avec les plus sombres rencontres psioniques qu’il ait vécu. Les aberrations, l’insanité à l’intérieur de l’esprit, les rêves et dérives ... des Flagelleurs mentaux. Eux-mêmes ne pouvaient être au sommet, ils devaient servir un but, d’autres créatures plus puissantes encore, dont au moins une était capable de creuser le multivers comme une larve creuserait des tunnels dans l’Arbre Universel.
Etait-ce le Grand Arbre dont elle avait parlé ? La structure même du Multivers reliant comme autant de branches les demeures des dieux au plan matériel ?

Au désastre s’ajouterait bientôt un événement auquel le Vigoureux commençait à se préparer : si les combats avaient cet ampleur, les dieux eux-mêmes rentreraient bientôt dans la danse, le Temps des Troubles aurait des allures de fête de la bière dans une Taverne en comparaison.


- Seth en personne a-t-il trouvé un nouveau trône ? De tous les panthéons connus par le Moine, seul le Mulhorandi comprenait une divinité qui aurait pu se reconnaitre dans un pareil spectacle de désolation. Le dieu du désert, de la sécheresse, de la destruction, de la magie du mal, du meurtre ... Le dieu serpent, pas un autre. Combien de valeureux avaient-ils laissé leur sang abreuver le sable du désert de la sorte ?

- Qui donc occupait la forteresse là-bas ? Savez-vous si il y a une chance qu’il y reste quelque chose qui ne soit pas une abomination ?

écrit par: Azur'ael Vendredi 11 Mai 2018 à 11h21
Azur'ael remercia d'un hochement de tête Serena dont les réflexes venaient de les sauver cette folie climatique qui emportait tout sur son passage. Elle aurait pu s'en préserver par quelques tours de magie ou par une métamorphose dont elle a le secret, mais elle apprécia que Serena se porte garante de sa sécurité. C'était la preuve qu'elles formaient une équipe soudée. Et Serena avait raison sur un point : la gardienne des mystères devait s'économiser dans ses ressources magiques.

Son regard d’émeraude passa en revue toute la scène, cherchant les deux compères qui l'avaient accompagnés. L'un d'en eux était une divinité, c'était plus que contrariant de le perdre de vue. Elle comprit que toutes les deux étaient tombées en plein coeur d'un combat. Les protecteurs de ce plan avaient déchaîné tempêtes et foudre sur leurs assaillants, et avec quelle puissance ! Elle trouva vite les auteurs d'un tel exploit lorsque elle entendit son prénom prononcé.

Certes, elle avait été impressionnée par la rencontre avec le Dieu Primus, mais là se tenaient devant elle deux divinités dont les valeurs sont plus proches des siennes, et surtout une divinité de la Seldarine. Même si Aerdrië Faenya était connue pour s'intéresser surtout aux Avariels, elle restait une divinité elfique et Azur'ael qui chérit la Liberté et le Bien, valeurs incarnées par la déesse, a un profond respect à son égard. Quant à Shaundakul, elle l'appréciait tout autant. Il était celui qui avait permis encore de l'espoir sur Faerun.

Aussitôt, Azur'ael posa la main sur coeur et inclina son buste, pour transmettre tout son respect envers les divinités.

A cet instant, elle comprit l'extrême gravité du moment puisque si les dieux entraient en guerre c'est que cela s'imposait par la puissance de l'ennemi.


- Divinité Aerdrië Faenya et Seigneur des vents je vous présente tous mes respects. Je suis bien en effet Azur'ael Ombrelune. J'en déduis que le portail nous a conduit à Arvandor...

Azur'ael prononça son dernier mot avec une grande tristesse, sentiment qui contrastait avec la colère qu'on pouvait lire sur son visage. Arvandor, en tant que demeure de la Seldarine était le lieu le plus sacré à ses yeux.

écrit par: Alrion Lundi 28 Mai 2018 à 13h53
Ecoutant les différents être en présence parler, Alrion se rendit compte une fois de plus de son ignorance des choses du multivers. Mais il était conscient de cet état de fait, il n’avait jamais été particulièrement malin, et se contentait de faire ce qu’il savait et pouvait faire. Avec le temps, il était même devenu assez bon à ce petit jeu là, et conscient de ses faiblesses, qu’il compensait autrement, comme par exemple en ce jour en étant bien entouré, cela permettait à chacun de se concentrer sur ce qu’il savait faire de mieux.
Se contentant d’écouter, le colosse divin apprit de la discussion des autres, et il apprit des choses qui ne lui firent guère plaisir, car s’ils avaient identifié la bonne personne, autant dire qu’ils étaient dans de sales draps, rien à voir avec ce qu’Alrion avait jusque là imaginé, espéré ou même redouté. Il avait imaginé qu’ils n’avaient affaire qu’à un mégalomane, espéré qu’il ne s’agisse que d’un simple problème passager, et même redouté qu’il ne s’agisse de l’intervention direct d’un dieu maléfique, mais cela, cela était hors de sa portée.
Ils firent alors route vers un autre portail, au milieu d’un désert où rien ne semblait pouvoir vivre, qui n’inspira au nain qu’une blague douteuse à laquelle le saint répondit simplement, tout en partageant son intuition sur le lieu :


Cela ne changera rien, il va falloir qu’on aille voir de plus près. Ce portail est étrange, ceux que nous avons croisé jusqu’à présent grouillaient de monstres en tout genre, et d’autant de monde qu’il est possible d’en trouver pour les combattre. Celui-ci n’a personne, serait-ce parce qu’il n’y a rien qui les attend ici ? Si cette hypothèse est valide, alors diminuer le nombre de troupes aux autres portails diminueraient aussi le nombre de nouveaux arrivants, et permettraient à chacun de tenir plus longtemps, en se reposant loin de la ligne de front quand il n’est pas en état de se battre.

Malheureusement, tester l’hypothèse serait difficile par ici, et même aux autres portails, car c’était prendre le risque de se retrouver à affronter avec une petite troupe une horde presque infinie. Et même si c’était vrai, faire passer le mot ne serait pas aisé.

écrit par: Phineas Mercredi 30 Mai 2018 à 18h48
Sur Faërie

Un siroco brûlant faisait tournoyer la poussière mortuaire autour d'eux. La voix de la louve répondit alors qu'elle venait de faire un saut aussi gracieux que magistral pour rejoindre la plaine.

- Il est vrai que, maintenant, Seth pourrait se plaire ici. Mais ce n'était pas le cas il y a encore quelques semaines. Ce territoire était sous la régence d'un seigneur de guerre éfrit déchu, Ghilizaa l’Éblouissant comme il se nommait lui même. L'origine de la forteresse en elle-même s'est perdu dans les âges, mais il l'a récupéré. Par la force des choses, ses voisins n'ont pas eut d'autres choix que d'accepter sa présence. D'autant plus qu'il n'était pas toujours inutile et rarement vraiment gênant...

Le sable, associé aux coussinets discrets de la louve rendait leur approche silencieuse. Ils n'étaient entourés que par le sifflement du vent qui passait à travers des orifices dans les falaises. Mjöllnir n'avait pas tout à fait tort, il régnait une atmosphère de mort... mais pas nécromantique. C'était le vide, complet, une idée que l'on pourrait se faire d'un monde absolument déchu. Pas même les quelques plantes sèches qui réussissaient à perdurer habituellement dans les déserts n'étaient présentes. La louve avançait lentement et repris.

- Ghilizaa attirait des parias, des exilés, des êtres comme lui. Ici il y avait tout ce que Faërie et d'autres coins du cosmos ne voulaient pas. Et le seigneur de guerre réussissait à les faire cohabiter, essentiellement par l'étalage de son propre pouvoir. Ce qui a fini par devenir une armée de mercenaire servait ça et là, avec une seule règle : l'éfrit avait juré aux Deux Cours de ne pas accepter de contrat sur Faërie. Je suis régulièrement venue les visiter, intriguée. La vérité, c'est qu'ils prospéraient, la plaine morte que vous voyez aujourd'hui était encadrée d'arbres, savamment entretenus par des botanistes aux méthodes peu orthodoxes. Des hydromanciens avaient réussis à faire remonter de l'eau dans la forteresse en provenance des entrailles du monde. De fait, les archidruides étaient même plutôt heureux du nouveau locataire, lui au moins n'essayait pas de perturber l'équilibre climatique.

En s'approchant, les compagnons purent remarquer que la sphère était particulièrement réduite. Comme si elle était tombée en sommeil. Ils distinguaient cet étrange pouvoir qui les avaient à plusieurs reprises privés de leurs liens avec l'univers, mais il était passif. Et bien qu'ils s'approcha, aucun monstre ne leur arriva dessus. Puisque la question avait été posée, elle fit un détour et s'approcha de la forteresse.

- La Légion de Sable était efficace, rapide et discrète, on y comptait de tout. Tant que ses membres étaient en mesure d'accepter les règles du patron local, ils étaient acceptés. Si jamais ils semaient le trouble, ils étaient purement et simplement abandonnés dans le désert, à l'est. La méthode d'épuration avait au moins pour elle d'être efficace, à défaut d'autre chose...
Vous l'aurez donc compris, Alrion, il n'y avait pas personne ici. Il n'y a plus, personne. J'aurais tendance à penser que les incessants voyages extraplanaires des sujets du seigneur, a signé leur arrêt de mort. Cette bulle est la première à être apparue. Ils se sont battus, ardemment, quelques survivants sont arrivés dans les forêts, couverts de sangs, des membres en moins, coupés de presque tout contact avec la magie. Certains d'entre eux étaient acharnés, et se sont donnés la mort plutôt que d'être envoyés de l'autre coté. Mais les créatures qui sortaient ont tout de même emmenés les cadavres avec eux. Ce que vous voyez ici est ce qui arrivera aux autres régions. Une fois que la forteresse a été vidée, la bulle est resté ainsi. Les miens l'ont observés pendant deux jours et deux nuit, sans remarquer aucun changement depuis l’annihilation de la zone.

La louve s'arrêta devant les grandes portes de pierre de la forteresse troglodyte. Des volets minéraux cloîtraient tout les orifices, tout était en était de siège, à ceci prêt qu'il n'y avait plus le moindre défenseur. Leur guide posa son museau sur la porte qui, après un instant, s'ouvrit en silence. Le corridor derrière la porte était immense, au point qu'on n'en distinguait qu'à peine le plafond. La température chuta de plusieurs dizaines de degrés lorsqu'ils mirent les pieds dans le couloir. Comme la luminosité. A mesure qu'ils avançaient le silence se fit de plus en plus oppressant, jusqu'à ce que les plus jeunes d'entre eux ne grelottent. Ils finirent par passer une seconde porte de pierre. La salle dans laquelle ils entrèrent était magistrale. Une fontaine représentant un efrit flamboyant entouré de serpentins d'eau rougeâtre était le premier mouvement qu'ils repérèrent au centre de ce qu'ils comprirent vite être une salle du trône. Derrière la fontaine, un trône de taille tout aussi ubuesque. Et sur l'assise, une créature flamboyante, recroquevillée dans des vêtements soyeux. Le peu de chaleur qu'elle émettait encore était la seule preuve de sa vie. La louve s'arrêta.

- Ghilizaa

Le seigneur du feu, le regard désormais presque éteint releva la tête et posa son unique œil sur la louve. Une partie de son visage semblait avoir été pûrement et simplement arrachée et n'était maintenant plus formé que par un tissu cicatriciel semblable à du charbon. Vêtements et armures étaient enfoncées et déchirés, ce qui restait d'un long cimeterre de bronze était encore posé sur ses genoux, la lame brisé à quelques pouces de la garde. La flamme de l'éfrit s'éteignait.

- Vieille Louve... Tu aurais dû venir plus tôt... La fête était somptueuse... Des cendres sur des lieues et des lieues... Kossuth devait être fier...

Il éclata d'un rire fou et de la cendre tomba de son bras. Ils se rendirent compte que c'était toute sa main droite qui venait de tomber en cendres.

- Ces salopards n'auront pas eu le Mur Ardent sans payer... Mais c'est terminé, Louve... L'Heure de la Dernière Flamme approche... Bientôt le feu ne pourra plus dissiper les ténèbres... Bientôt l'ardeur s'éteindra dans le cœur des braves... Au moins ben Lazan va finir par crever...

Le reste de son bras tomba en cendre alors qu'il levait l’œil sur les autres, encore juchés sur le canidé géant.


Sur Arvandor

- RAAAAAAAAAAAH !

Un ghaele, bondissant, passa à moins d'un mètre d'eux et retomba, son épée brandi. Il la planta avec une violence inouï dans le corps d'un être gigantesque d'apparence démoniaque. En dessous, un shiradi abattit sa chaine clouté dans le dos de la créature qui s'écroula et disparu en poussière. Mais pour un vaincu, déjà, il en sortait trois.

A coté d'elle, la demie-dragonne était toujours aussi mutique. Et malgré l'instant, la situation avait clairement quelque chose d'amusant. D'autant que le Seigneur des Vents semblait lui aussi, amusé. Mais l'heure n'était ni à la vénération, ni à l'amusement. Quelques mètres plus bas, la bataille explosait, avec des tactiques différentes, bien plus chaotiques, les éladrins et leurs alliés pourraient tenir longtemps, aussi longtemps sans doute que leurs alliés de Mecanus. Mais ils finiraient par être écrasés eux aussi.

Serana sortit enfin de son mutisme.


- Seigneur... Je... Ne m'attendais pas à vous rencontrer ici. J'ai cru, pendant la Pestesort, la chute des Portes...

- Que j'avais disparu ? Tu n'as pas tort. Et pourquoi crois tu que les signes ont fini par te mener dans les Enfers ? La chute m'a privé d'une partie de mes pouvoirs, et mon clergé diminuant n'avait alors pas aidé... Lorsque tu as détourné l'attention des lieutenants d'Asmodée, sur Nessus, j'ai put m'échapper et revenir... Corellon et les éladrins m'ont laissés me cacher ici le temps de reconstituer mes forces, que toi et tout les autres reconstituent mes forces. Je te sais gré Serena, d'avoir relevé le clergé des Vents sans sombrer dans les travers du Nétheril.

Dans un hallucinant mouvement de remerciement, le dieu inclina légèrement la tête. La Cavalière répondit par une révérence autrement plus appuyée avant, qu'enfin, l'histoire reprenne son cours.

- Votre magicien sait ce qu'il fait. Primus aussi, repris t'il en marquant le fait qu'il était au courant de leurs allées et venues, l'Absolu à beau m'avoir accordé le pouvoir sur les portails, je ne contrôle plus rien. Vous deux, sept autres, êtes les seuls points stables à travers les plans. Nous, réussissons encore à voyager, mais il nous faut toute Notre puissance pour ne pas nous fondre dans le grand ensemble.

Accompagné des trois autres, il redescendit vers le sol, Shaundakul avait adopté sa forme traditionnel, mais avec une bien plus grand taille qu'un humain normal. Aerdrië restait en vol, à un mètre au dessus eux, étonnamment lumineuse. Un vent divin tournoyait autour d'eux et semblait écarter les ennemis tout en dégageant régulièrement des brises apaisantes semblant soigner leurs alliés.

- Je pense que quelques uns, autre que moi avaient vu venir quelque chose. Sardior semble avoir accumulé du Pouvoir dans sa Citadelle, Erevan et Hlal ont transmis des messages ci et là, Trouveur... Trouveur n'a pas été pris au sérieux, mais je pense qu'il a envoyé des aventuriers sur de bonnes pistes. Des puissants, rares sont ceux à avoir admis une éventuelle menace sur leur omnipotence. Oghma et Thot se sont enfermés dans leurs tours, cherchant des explications. Dugmaren a convaincu Moradin de renforcer les défenses de la Demeure. Mais à part cela, nombre sont ceux qui ont laissés leurs égos parler, si tout cela finit bien, nous ferions bien de repenser aux enseignements de l'Ultime, Aerdrië.

Le dieu ne semblait pas particulièrement triste. Il énonçait des faits, détaillait l'énormité de la non préparation des cercles divins. Le fait qu'apparemment, seuls quelques dieux mineurs ou intermédiaires aient eu l'intelligence de prendre au sérieux de mystérieux signes précurseurs. Des signes qui, si ils avaient échappés aux mortels, semblaient tout de même avoir éveillée l'inquiétude des plus versés dans les connaissances et les mystères.

- L'anneau que vous portez autour du doigt est une pure création mortelle. Les intrications de magie à l'intérieur ne serait pas venu à notre idée. Chacun d'entre nous domine son domaine, et nous n'avons pas intérêt à aller chercher ailleurs. Là, les arcanes de la magie démonique, divine, draconique et d'autres sont entrelacés pour vous ouvrir toutes les portes possibles, et même les plus inimaginables. Mystra dirait que c'est une abomination... Je dirais qu'il est ingénieux. Quoique je peine à imaginer quelles raisons à dû conduire son créateur sur des voix aussi anciennes. Et pour certaines interdites, par vos autorités mortelles, du moins. Et Primus l'a encore amélioré, ce qui ne m'étonne guère du maître de Méchanus.

Il tendit le doigt vers un groupe d'éladrins mineurs croulants sous un assaut massif. Une corolle de bille de vide apparurent autour de son doigt avant d'aller transpercer les adversaires, les trépanant du milieu du front à l'occiput. Avec un regard similaire, Shaundakul et Serana s'évadèrent avec un regard de contemplation sur le champ de bataille qui, pour l'instant, restait à l'avantage des autochtones. Aerdrië pris alors la parole.

- Shaundakul aime s'écouter parler, Azur'ael. Mais vous avez raison, Arvandor vous salue. Il y a longtemps que nous vous observons, vous et votre compagnon. Il est indéniable qu'Arborea vous réservera une place de choix, le moment venu. Mais nous en sommes encore loin, j'ose l’espérer. J'imagine que la vision de la guerre en ces lieux vous attristent, mais sachez qu'ici comme ailleurs, nous résistons. Corellon, Solonor et Labelas se battent dans la Forêt Éternelle, Sashelas à convoqué l'océan et repousse une attaque au fond de nos eaux avec l'appui des archers noirs de Shevarash. Hanali et Sehanine réveillent d'anciens alliés. Et Fenmarel... Notre loup est parti à la recherche d'un secours dont lui seul semble connaître l'existence. Le Tout-Puissant ne nous interdit rien, jusqu'à maintenant. Et si il le faut, la Seldarine ira soulever la poussière aux cotés des mortels. Comme le Mordninsamman, comme nos amis des Collines Dorés et les compagnons de Yondalla. Si il le faut, nous prendrons les armes aux cotés de Bahamut... Nous ne sommes pas prêts de pousser notre dernier souffle Azur'ael !

Elle se tourna vers le champ de bataille et les vents amplifièrent sa voix.

-

Accompagné par des rugissements et des cris de guerre, la pourtant pacifique déesse des avariels fondit sur leurs ennemis, accompagnés par une nués d'oiseaux et de créatures volantes de toutes tailles et de toute sorte. La légion aérienne percuta celles sorties de la bulle et le combat continua, les légions rassérénées. Le dieu des vents éclata d'un rire sonore et se joint au cri de guerre avant de reprendre.

- Ceux qui sont partis avec vous sont, je crois, en Faërie. Un autre est quelque part mais je ne distingue pas où. Et un autre semble être dans être dans les entrailles de Forteracine. Et deux autres, qui étaient avec vous sur Mechanus semble être... dans les Abysses. Vous avancez, je ne sais pas vers où, mais vous avancez. Je pense que vous restez notre meilleur chance de trouver l'origine de tout ça. Et comptez sur moi pour tomber sur le responsable quand vous l'aurez trouvé !

écrit par: Mjöllnir Lundi 04 Juin 2018 à 14h57
Un Efrit, et pas des moindres, un seigneur de guerre.
Mjöllnir fut ... touché ... par l’approche du seigneur déchu. Combien d’âmes perdues avaient trouvé leur voie dans le Monastère des Neuf Portes ? Il n’était pas le premier et nombre avaient suivi, parias ou volontairement reclus.
La suite était moins glorieuse tandis qu’il comprenait qu’ils avaient devant les yeux ce qui attendait le reste des univers attaqués : rien. La plus pure annihilation de toute vie. Ils réduisaient à rien et passaient à la région suivante à la tête de leurs armées hybrides construites pour briser les meilleures défenses et emporter les défenseurs avec eux pour construire de nouvelles troupes.


- Seigneur Ghilizaa.

La créature était presque un dieu et tombait en cendre devant eux. La Légion de Sable avait été anéantie. Quelle fabuleuse force elle devait représenter pourtant ! C’en était étourdissant !
¤ Et maintenant? Faut-il que nous plongions dans le désespoir du feu qui s’éteint ? ¤

- Il suffit d’une braise et d’un peu de vent pour qu’un brasier renaisse.

Il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que l’optimisme du Vigoureux ne suffise plus et qu’il baisse les bras à son tour. L’Efrit avait bâti son royaume sur nombre de vies d’hommes et il n’en restait rien, comment aurait-on pu le blâmer de ne plus y croire ?

- Peut-être votre expérience peut-elle nous aider pour la suite. Quoi que ce soit vous semblant utile pour que nous participions à votre vengeance?

écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 06 Juin 2018 à 19h31
L’éblouissant n’en avait plus vraiment l’aspect bien au contraire. Le Sublime descendit de la louve n’ont pas pour lui serrer la main comme pourrait le faire les humains car celle-ci venait de tomber en cendre devant ses yeux intrigués. Le barde s’accommoda alors d’un salut protocolaire devant l’Efrit. La déchéance d’un seigneur de guerre n’était pas une chose agréable à regarder. Décidément après le dragon de grimoire Irthos et le Vieux Roncier, c’était son tour, il semblait comme on dit mourir à petit feu. Ici aussi l’ennemi avait frappé de belle manière, il n’y avait qu’à regarder le néant qu’il avait laissé derrière lui.

Ghilizaa, comme la louve l’avait nommé semblait pourtant plutôt fataliste sur la situation actuelle. Pire même il évoqué Marrake al-Sidan al-Hariq ben Lazan et sa future mort. Est-ce qu’il y avait là un indice sur la prochaine attaque des hybrides et des entités des Royaumes Lointains ?

Le barde avait entendu parler de ce sorcier maléfique qui résidait sur le plan élémentaire de feu. Le dictateur fumant, le seigneur de la flamme, ces titres et ses caprices étaient connu de tous bons ménestrels qui se respectent. Mais le Sublime avait plus retenu que le tyrannique sultan de tous les efrit possédait un harem de 101 courtisanes qui délaissait en faveur des jeux de hasards. Bref Lähmee se demandait s’ils allaient devoir se rendre sur place pour vérifier à moins que Ghilizaa est quelque chose de plus important à leur revelait avant de s’eteindre.

Le Maitre nain Mjöllnir s’exprima. Ses mots étaient sages mais étaient-ils suffisants pour raviver la flamme du déchu un dernier instant. Il suffisait aussi d’un petit coup de vent pour l'éteindre un feu à tout jamais.

écrit par: Azur'ael Dimanche 10 Juin 2018 à 13h22
La gardienne des mystères buvait les paroles des divinités pour rassembler pièces par pièces le puzzle de cette énigme qui était peut être celle la plus difficile de toute sa vide d'elfe.

Tous les dieux, démons, anges, dragons, fées, et élémentaires s'allaient pour combattre le mal qui les frappait. Pourtant, il y a encore quelque temps, certains se détestaient et se faisaient la guerre. La question de leur survie les avait réunis. La division serait leur perte.

Elle était également heureuse d'avoir des nouvelles de son groupe. Tout espoir n'était pas perdu.

Son regard se perdit dans la bataille, en contemplant la déesse ailée et ses troupes pourfendre les ennemis. Elle se retint de les rejoindre car elle savait que son rôle était ailleurs que dans ce champs de bataille.


- Le responsable de ces attaques n'est peut être pas quelqu'un mais quelque chose. En tout cas, je pense que l'objectif des assauts est plus que clair : c'est la destruction de notre univers en puisant dans notre propre énergie. Je ne vois qu'une seule solution pour remettre la nature dans le droit chemin. Il faut restaurer la Toile et sa maîtrise. C'est la toile qui garantit l'ordre des forces mystiques et profane. Nous avons besoin du retour de la déesse Mystra pour que la Magie revient ce qu'elle était. Nous devons mettre la main sur l'élu.

Azur'ael avait une petite idée sur l'élu ou plutôt sur l'élue car elle n'envisageait pas que cela soit un mâle.

- La Simbule, Alassra Maindargent.

écrit par: Alrion Jeudi 14 Juin 2018 à 17h42
Ainsi, le désert qu’ils avaient sous les yeux n’en avait pas toujours été un, et les hypothèse du colosse partaient donc en fumée, comme le seigneur des lieux qui s’éteignait peu à peu à côté d’eux, alors que la louve contait l’histoire de ces gens aujourd’hui morts, et pourtant en même temps contraints d’aider leurs ennemis, si Alrion avait bien compris la situation. Le parangon ne pouvait que comprendre ce qui avait amené ces gens ici, lui-même aurait très bien pu finir dans une situation similaire avec son passé, d’ailleurs, c’était même le cas, quand on y réfléchissait, sinon qu’il ne s’était jamais étendu aux activités extra-planaires, il était depuis son plus jeune âge avant tout un mercenaire, et s’il avait gravi les échelons et s’était servi de son pouvoir dans d’autres domaines, il n’avait intérieurement pas totalement changé.
Le seigneur de feu mourant dressait un portrait bien sombre de la situation, mais tout comme le nain, Alrion ne pensait pas que les choses étaient sans espoir. De toutes manières, s’il n’y en avait aucun, y croire ne changerait rien, sinon pour rendre la fin de leur vie meilleur, alors que dans le cas contraire, ils laisseraient passer leur chance. Dans les deux cas, les croyants étaient gagnants.
Adressant un mot rassurant au servant de Kossuth, il appuya la demande du chef du Monastère. Apprendre des erreurs des autres pour éviter de les reproduire, c’était bien là quelque chose de sage que le vigoureux proposait. Et si cela pouvait leur éviter de décéder assez longtemps pour venir à bout du phénomène, personne ne s’en plaindrait, si le seigneur était encore capable de transmettre ses informations, aucun d'eux n'étant capable de traiter avec les morts.


écrit par: Phineas Jeudi 14 Juin 2018 à 23h03
Sur Faërie

L'oeil unique du seigneur de guerre s'était posé sur le nain. Au moment où celui-ci, un fils de Moradin, un moine, loyal et juste parmi les juste, avait évoqué une vengeance, un dernier brasier que le seigneur du feu pourrait aider à enflammer, une lueur s'était enflammé au fond de sa pupille. Alors qu'un instant plus tôt, l’œil, et tout l'être qu'ils avaient devant eux semblait au bord de la mort un volcan sembla s'éveiller au fond de l'éfrit.

La main qui lui restait encore serra l'accoudoir de pierre sur lequel il était assis. Une chaleur intense, a moins aussi intense que celle qui régnait dehors commença à se rependre autour d'eux.

Le génie abattis brutalement son bras valide sur la pierre et secoua l'autre, terminant de disperser les dernières cendres. Il murmura quelque chose, d'abord inaudible. La soie et les ors qui recouvraient son corps glissèrent de son corps alors qu'il se levait.

Alrion était grand, et il avait l'habitude de se grandir magiquement mais la taille du génie, et sa forme pouvait en impressionner plus d'un. Alors qu'il se redressait, des flammes craquelèrent son cuir, lui donnant une allure plus démoniaque encore. Bientôt un véritable manteau flamboyant l'entourait, alors qu'il les dominait désormais, redressés, plus grand que la louve, sa tête culminant à plus de quatre mètre de haut sans compter son impressionnante corne encore en place. La colère ne se lisait pas que dans son visage, c'est tout son corps qui criait vengeance pour lui, et, ils le comprirent lorsque le géant ramassa une arme qui n'était pas la sienne, une longue lance, pour tout ses sujets, massacrés au nom du néant.


Seigneur Ghilizaa, l’Éblouissant
JE NE TOMBERAIS PAS EN CENDRE ! LA VENGEANCE ! OUI, JE PARTIRAIS DANS UNE EXPLOSION DE VENGEANCE ! JE BRÛLERAIS LES ÉTOILES POUR VENGER MES SOUDARDS ! CES SALOPERIES SERONT EN ENFER AVANT MÊME DE CREVER !

Le renard et l'enfant, heureusement protégés par l'aura de la louve, ne semblaient pas craindre le feu mais tous pouvaient sentir la puissance du génie augmenter, et la chaleur avec, à mesure que sa haine lui redonnait des forces. De sa lance, il pointa la sortie alors qu'il se mettait en mouvement. Il ne portait plus désormais qu'un ample (et luxueux) pantalon qui semblait être la seule chose qui résistait encore à la furie igneuse de la créature.

Écoutez bien mes garçons ! Quelque chose choisi là où atterrissent les créatures pour leur donner la forme la plus adaptée à ce qu'ils devront affronter ! Mais vous n'êtes pas d'ici ! Vous êtes des voyageurs comme moi ! PRENEZ LES DE REVERS ! NE LEURS LAISSEZ MÊME PAS LE TEMPS DE S'ADAPTER ! FRAPPEZ COMME DES FURIES ! CHAQUE COUPS DEVRA PORTER ! BRÛLEZ DES MONDES SI VOUS LE DEVEZ MAIS ANNIHILEZ LES !

Ne se souciant pas d'être suivi, il commença à parcourir le corridor dans l'autre sens, son aura de flamme, de plus en plus intense, éclairant comme en plein jour.

TOUS SEMBLENT RÉSISTANTS A LA MAGIE, DANS UNE CERTAINE MESURE ! MAIS JE CONNAIS CA, SATUREZ LEURS CORPS D'ARCANES JUSQU’À CE QU'ILS EN EXPLOSENT ! Oh... Eh... il se retourna brutalement un sourire malin sur les lèvres, ce qui dirige ces créatures est incapable de dominer complètement les plus puissantes d'entre elles... Trouvez un moyen de parler aux esprits de ces monstruosités, tuez les de l'intérieur ! Les puissances préféreront se tuer plutôt que de ramper au pied de n'importe quel maître !.. Comme moi...







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Ce qui n'était maintenant plus qu'un géant de fureur et de flammes franchi la porte. Il s'éleva dans les airs, le bas de son corps changé en un tourbillon de flammes gazeuses. Il observa les cieux et se tourna vers la louve. Celle ci leva la tête, et avec un ton satisfait qui en disait peut-être long sur les réelles intentions qu'elle entretenait en les menant ici, dit :

- Au Nord Ghilizaa, au nord ! Adieu, Éblouissant !

- Adieu Vieille Louve ! Ah ! Et je vais faire la nique à cette saloperie ! JE SUIS UN GÉNIE APRÈS TOUT ! NOTRE MAGIE A TOUJOURS DÉPASSÉE TOUTES LES AUTRES ! Il me reste assez de puissance pour vous accorder un vœu, mortel ! J'attends !


Sur Arvandor

Le Dieu des Vents dégaina son épée. La Lame des Ombres, autour de laquelle tourbillonnait un étrange vent qui déformait la lumière, semblait une arme standard (quoique très élégante). Il n'en était rien, bien entendu, mais le dieu semblait cultiver une certaine... ostentation discrète.

Mais ce ne fut pourtant pas le dieu qui répondit à Azur'ael mais la demie-dragonne.


- Je crains que la Simbule ne soit pas prête, hélas. Je ne suis pas devineresse, mais, j'ai eu l'occasion d'en interroger. L'heure de son ascension ne semble pas encore venue, quand bien même le voudrait elle... Je suis allé en Aglarond il y a plusieurs année, au tout début de mes recherches sur les évènements que nous vivons désormais. J'étais perdu, je ne comprenais pas. La reformation de l'église était encore très loin d'être achevée. Les secrets font partie de mon corps de métier, Azur'ael. Je sais, de source sur, qu'Allasra est consciente de son avenir. Mais elle est par trop liée au Prime, à son peuple, à son royaume. Même sa haine pour Thay la raccroche à Toril.

Le dieu hocha la tête.

- L’ascension peut sembler être une opération de bravoure et d'audace, c'est parfois le cas. Mais c'est surtout un choix. Le choix de l'Ultime, dans des cas très particuliers. Bien entendu, la situation actuel est un cas très particulier... Mais je crains qu'il soit si particulier, justement que les cartes en soient faussées. Le Tout-Puissant aurait déjà dû intervenir, les pouvoirs de Mystra, comme de Heaum, aurait déjà dû investir des mortels... Et pourtant... Cela étant... L'idée n'est pas mauvaise, évidemment. Mais il est possible que... Hum..., Shaundakul lissa sa longue barbe, Allasra à six sœurs, et ce n'est pas pour rien... Et encore, si elles venaient à disparaître, elles ne sont pas les seuls élues. Toujours est il qu'il serait dur d'aller chercher quelqu'un sur le Prime, les voies se distendent de plus en plus, chaque saut dans ces... bulles, vous rapprocher de la toute première, et vous éloigne de votre point d'origine.

Il se tourna vers elle.

- Je ne suis pas devin, et Savras à préférer disparaître plutôt que de voir les horreurs qu'il avait envisager... Entendez la modestie et l'échec du divin, mes filles, je ne sais pas. Si seulement Ellistraë n'était pas tombée avec l'une de ces élues, il en serait peut-être une sur Arvandor... Mais vous devez suivre vos idées, quelles qu’elles soient. Aerdrië qui se change en va-t'en-guerre, c'est inquiétant. J'aurais tendance à croire que cette crise ne se réglera pas sur les champs de bataille. Dans la ruse, l'intelligence, dans l'ombre et la discrétion. Rester derrière les lignes... Votre route se profile sans doute là... De ce que nous en avons vu, plus les défenseurs sont puissants, plus ce qui sort de cette chose est puissant, je m'attends à devoir affronter je ne sais quelle horreur à tout moment. Si vous devez suivre une autre route, vous devriez partir sans tarder.

Il claqua des doigts, deux fins bracelets d'argents apparurent devant les deux femmes.

- Même moi ne puis plus vous promettre une téléportation sûre, mais j'ai d'autres cartes dans ma manche. Ceci vous permettra d'être aussi vif que le vent, littéralement... Vous pouvez peut-être trouver des alliés sur Arvandors. Les exarques ne sont pas toujours au front, et Fenmarel n'a pas voulu dire où il se rendait... De toute façon, votre anneau semble nécessiter un temps de repos. Vous devriez en profiter autant que possible.

écrit par: Azur'ael Vendredi 29 Juin 2018 à 10h24
Du repos. Oui, même si Azur'ael craignait que chaque nouvelle chandelle qui brûle accentue le risque de l'anéantissement, elle concédait qu'elle avait besoin de repos, au moins pour se ressourcer en énergie magique. Face à l'ampleur des dangers qu'elle rencontre, elle devait pouvoir disposer de tout son potentiel magique.

Elle-aussi pensait que la solution n'était pas dans les champs de combat. Elle se demanda si ses autres compagnons avaient également obtenu des indices précieux sur le Mal qui les frappe. L'absence de sa fille et son elfe à ses côtés se faisait pesante. Elle ne pouvait s'empêcher de se soucier de leur santé et bien être.


- Mon Seigneur, la sagesse guide vos paroles. Du repos, nous ferons en effet le plus grand bien. Je vous remercie pour ces bracelets.

La gardienne des mystères n'eut pas besoin de se pencher rapidement sur ces objets magiques pour évaluer leur puissance. Et après tout il provenait d'une main divine.

Elle se tourna vers Serena pour connaître également ses intentions. Azur'ael était une étrangère dans ce plan, mais elle avait toutefois quelques connaissances et savoirs. D'instinct, elle eut une envie de se rendre à deux endroits.


- le Bosquet du Croissant serait je pense cet endroit idéal pour méditer en paix. Si biensûr il nous est accessible. D'ailleurs, que sont devenus le seigneur de la Seldarine et la Dame des Songes ? Ah oui, j'aimerai aussi observer les racines ou ce qu'il en reste de l'Arbre Universel. Je me demande si ce chaos n'est pas lié à sa chute..

écrit par: Lähmee Tribäle Jeudi 12 Juillet 2018 à 21h01
En fait l’éblouissant portait bien son nom. Les paroles du nain ravivèrent la flamme et le désir de vengeance de Ghilizaa de manière spectaculaire. Une bonne chose en soi. Lähmee trouva qu’il serait mieux pour un Seigneur de Guerre qu’il finisse ainsi. Il chantera son nom au-delà des mondes, peut -être même dans les royaumes lointains qui sait.

En attendant la chaleur monta d’un cran. La puissance du génie était impressionnante tout comme sa taille. Le barde se sentit tout petit face à ce colosse de feu. Il jeta un coup d’œil vers la louve pour voir la réactions de sa fille et du petit renard. Il avait l’air plutôt serein et protégé par son aura. Cela le rassura grandement.

Les effrits n’avait pas la réputation d’être bons mais contre toute attente il proposa au petit groupe devant lui le privilège de choisir un vœu avant de se battre et de s’éteindre à tous jamais, surement dans tous les sens du terme d'ailleurs au vue de son état.

Le choix allait être difficile chacun aura surement un vœu quelque peu différent. Le barde devinait déjà celui de sa fille. Le sien n’était surement pas très éloigné. Par contre pour le reste du groupe il n’en avait aucune idée. Il fallait accorder tous ce beau monde et cela n’allait pas être des plus facile. Le Sublime pris la parole pour tenter une concertation collective.


- Exprimer un vœu dans une situation aussi…. Brulante…n’est pas une mince affaire. Alors que chacun exprime le sien, nous verrons bien. Dépêchons nous !

- Pour ma part je fais le vœu que les 5 à savoir le Dernier des Gardiens, la Tisseuse de Toile, le Grand Accord, le Poing de l'Esprit et la Princesse des Vents soient à nouveau réunis dans l’ endroit le plus stratégique à la continuation de notre mission...

Et bien allez au suivant ...

écrit par: Atlas Lundi 16 Juillet 2018 à 13h48
L’esprit de Mjöllnir dessinait l’Histoire qui se déroulait dans les différents plans, créant des liens surprenant, essayant de ne se contenir dans aucune certitude.

Une bulle apparaissait, de laquelle jaillissait des créatures venues d’ailleurs.

Pas l’armée qu’ils avaient affrontée, ni celle qui avait pris Faerïe d’assaut, sans doute bien moins. Juste ce qu’il fallait pour faire assez de victimes et créer l’armée. Peut-être n’y avait-il même personne, juste cette altération de la magie capable de briser ceux qui tentaient de se téléporter ou de changer de plan. Peut-être n’y avait-il même aucune volonté derrière l’anomalie primale, c’était peut-être un accident, ou un Sort Vivant, ou un fragment de Toile.

Y avait-il une solution ? Sans ennemi, aucune victoire possible pour les défenseurs des vivants et chaque défenseur qui tombait renforçait l’ennemi comme un Nécromancien se réjouissant de voir des quidams incapable de se défendre participer à une guerre et, petit à petit, rentrer dans son armée. C’était l’idée de la Louve, le Moine ne faisait que l’étendre.
Une sueur froide perla sur le front du Vigoureux tandis qu’il plaçait des conséquences dans son schéma. Chacune des Puissances tombées sous les coups des aberrations risquait de rejoindre leurs rangs !


- Je doute que même les dieux aient une idée du meilleur endroit pour poursuivre notre mission. Si j’avais la toute puissance, je souhaiterais que nos alliés tombés ne rejoignent jamais l’armée ennemie mais je doute que ce soit un vœu que même le plus puissant des Génies puisse offrir. Si nous avions le moyen de dissocier les essences fusionnées, nos adversaires perdraient beaucoup de leur puissance. Si nous avions pu séparer le démon et l’ange que nous avons affronté sur Toril, auraient-ils poursuivi le combat ?

La folie venait-elle de cette hybridation plutôt que d’une volonté imposée ? Le Nain pensait en armes et en méthode mais peut-être existait-il autre chose de plus ... sage ou efficace à formuler ?

écrit par: Alrion Lundi 16 Juillet 2018 à 16h26
L’élémentaire semblait sur le point de partir dans une explosion, mais finalement, il les laissa juge de comment utiliser ses dernières forces. Supposant qu’une résurrection de masse était hors de question, il cherchait un moyen de se réunir avec les deux Dames abandonnées au matin, lorsque l’elfe fit sa proposition.

Je cherchais comment le formuler, mais votre méthode me parait tout à fait correcte. Reste à voir si les deux dames viendront de leur plein gré d’un sort qui leur paraîtra sortir de nul part. Mais au pire, on tentera à trois, ou de les contacter. D’ailleurs, si tu as un moyen de contacter ta Dame, ou la Générale, il faudrait peut-être mieux la mettre au courant, ou l’ajouter dans le vœu avant qu’il ne les emporte. En espérant que la téléportation inter-plan fonctionne bien, pas comme celle intra-plan qu’on a usé hier.

Il fallait espérer que ce vœu fonctionnerait, et qu'ils les mènerait au bon endroit. Une fois dans la bonne place, ils pourraient faire ce qui était nécessaire pour régler le problème, ou constater que c'était impossible. Avec des têtes comme ils avaient, ses compagnons trouveraient certainement très facilement la solution, d'ici là, il les protégerait.

écrit par: Phineas Mardi 17 Juillet 2018 à 18h02
Sur Faërie

Ghilizaa semblait à quelques pas de son apogée. Il ressemblait désormais plus à un être de flammes embrasant jusqu'à l'air autour de lui. Son corps se fondait si bien avec le feu que le moindre de ses mouvements provoquait l'apparition d'une langue ardente autour du petit soleil à peine humanoïde qu'il constituait.

Et tous dans l'assistance, habitués qu'ils étaient de la magie, savaient qu'il brûlait là, littéralement, les derniers restes de son énergie vitale. Et que c'était peut-être d'ailleurs le fait qu'il mit sa propre vie qui l'autorisait à outrepasser les perturbations de l'Art et du Pouvoir. Ce qui n'était désormais plus que deux bille de flammes blanches les regarda.


- Et bien, que le nombre l'emporte alors !

Il rit et claqua ses mains. Ce qui se passa ensuite fut étrange.

La lumière commença à fluctuer autour d'eux. Comme si la puissance du génie se battait avec l'univers pour lui imposer sa volonté. Puis ils sentirent que la pression, la température, la gravité elles mêmes commençaient à ne plus trop être sûres de ce qu'elles devaient faire.

Ghilizaa claqua à nouveau et le son qu'il produisit sembla se répercuter à des lieues et des lieues, des heures durant.

C'est la bulle d'entropie à coté d'eux qui craqua la première. Comme si elle se sentait attaquée, elle dégagea à nouveau l'une de ces désormais habituelle vague de chaos. Encore une fois, chacun ressenti cette perturbation dans la magie. Et le poids des année, pour Alrion. Plus touchée encore, la louve ploya sous l'onde de choc, grognant de douleur. Mais l'ardent génie sembla, tête brûlée au sens propre du terme, plus encore alimentée dans sa vengeance.


- !, tonna t'il en claquant une troisième fois les deux appendices de flammes au bout de ses bras.

Et l'ordre relatif qui régnait dans le désert céda sous le poids du combat arcanique qui se jouait.

Ils se retrouvèrent plongée dans un univers de sable projeté à toute vitesse, qui d'un instant à l'autre pouvait se vitrifier au contact d'une température volcanique, qui chutait le moment suivant plongeant les environs dans un froid intense. L'aura de la louve quitta soudain les trois aventuriers, et ont compris que c'était pour protéger les deux plus faible d'entre eux. D'ailleurs, elle repris sa taille habituelle ce qui obligea les plus massifs qui restaient encore sur son dos à en sauter.

La lumière sembla se briser en des milliards d’occurrences a la réalité discutable. Et puis ils flottèrent. Une seconde durant, la gravité avait décidée de les lâcher et ils flottèrent au dessus de ce qui était désormais une gigantesque tempête de sable et de verre. Elle revint et les plaqua avec puissance au sol, suffisamment fort pour que toutes leurs protections ne suffisent pas à amortir complètement le choc.

Et ils se rendirent bien vite compte que toutes les protections, les sorts qu'ils s'étaient lancés les uns les autres jusqu'aux enchantements de leurs armes et armures commençaient à devenir instables. Alrion vit son arme métamorphe se convulser dans son fourreau alors que les écailles de dragon qui couvraient son écu semblait reprendre vie. L'épée radieuse de Lähmée elle s'entoura soudain d'une corolle de nuages iridescents sans même qu'il y touche. Le moine cru que sa dernière heure était venue quand ses gants se mirent à se mouvoir seuls.

Mais le pire était encore à venir. C'est leurs propres capacités qui semblèrent ensuite en prendre un coup. Mjöllnir senti sa forteresse psychique se fissurer mais il se concentra pour en garder l'intégrité. Ce faisant, dédiant tout son pouvoir à cette tâche, il ne se rendit pas compte que ses armure physiques cédaient unes à unes sous le poids du chaos ambiant. Bientôt le sable, maintenant transformé en une nuée de silice abrasive commença à s'attaquer aux parties nues de sa peau. Alrion sembla s'en sortir mieux au début, sous sa plaque. Mais c'est la magie qui faisait de lui un humain ayant largement dépassé son âge et ses capacités, sans qu'il ne sache comment, ni ne contrôle la chose. Il sentit peu à peu sa force l'abandonner, des mots de tête affreux l'accabler alors que, il le sentait, son corps reprenait l'âge qu'il aurait dû avoir. Et Lähmée ? L'elfe entendait l'univers. Littéralement. Contrairement à ses comparses, et probablement à cause de son héritage féérique et de sa position actuelle, la plainte des mondes lui arrivait aux oreilles. Des millions, des milliards de cris de douleurs et de peur dans tout les plans, la folie de ceux bloqués entre les plans. Se prendre la tête entre les mains ne suffit pas : le Sublime entendait le requiem des mondes. La louve n'était pas épargnée. Les yeux clos, sa propre magie vibrant autour d'elle, elle employait la totalité de son énergie pour défendre la plus jeune et le renard. Le poil de la louve avait viré au blanc et l'une de ses pattes arrières avait perdu toute substance et paraissait maintenant spectrale.

Et le hurlement de colère du Seigneur de Guerre retentit au milieu du chaos, comme une ancre de réalité. Une énergie et une chaleur phénoménale se dégagea du point qu'ils imaginaient, à peu prêt, comme sa position. Alors qu'ils se demandaient si la réalité n'allait pas finir par s’effondrer, tout s'arrêta soudainement. Une pluie de poudre de sable leur tomba dessus, alors qu'ils se rendaient compte que la nuit était tombée sur Faërie.

Ghilizaa avait disparu, la bulle aussi.

Flottant devant eux, un objet étrange, semblant fait de cristal, peut-être le sable fondu et modifié par la magie. Mais ses reflets étaient plutôt ceux d'un métal parfaitement polis aux reflets verts et turquoises. C'était un cube parfait flottant au devant eux sans raison, il ne bougeait pas d'un pouce. C'était troublant, le cube n'était pas immobile, il était absolument immobile. D'ailleurs ses reflets ne semblaient même pas liés au jeu de lumière environnant.

Les trois aventuriers se remettaient difficilement. L'un des bras d'Alrion semblait fonctionner difficilement et il était conscient d'une certaine faiblesse de son organisme. Lähmée, lui, restait tétanisé par le requiem qu'il venait d'entendre et son esprit lui en semblait changé à jamais. Quant à Mjöllnir, il était certain que des fissures resterait à jamais dans sa forteresse spirituelle.

Et puis, ils se rendirent compte que, moins que des reflets, c'était une fenêtre sur le multivers, et que la face qui leur faisait face leur montrait le visage d'Azur'ael et Serana.


PARCHEMIN
Alrion : Memento Mori : l'évènement à rendu le heaumite très conscient de sa propre mortalité à laquelle il échappait sans trop savoir comment. Il acquiert un malus de 2 en Sagesse (et te plains pas, t'as échappé au niveau négatif), ainsi qu'un malus de 4 en Vigueur. Ainsi que des doutes venant fissurer sa foi (ça je te laisse faire).

Lähmée : Souvenirs de la fin des mondes : les réminiscences de l’expérience hantera à jamais l'elfe. Il acquiert un malus de 2 point en sagesse, et de 4 en volonté.

Mjöllnir : Cicatrice dans la pierre : la forteresse psychique du phrénique à dû affronter des coups de boutoirs phénoménaux. Mjöllnir prend un malus de 2 en sagesse, et de 4 en volonté.



Sur Arvandor

Encore un peu sonnée par la rencontre, Serana acquiesça pour un peu de repos et ils s'envolèrent à une vitesse telle qu'elles furent certaines de se confondre avec le vent. Avant qu'ils ne partent, le Dieu Marcheur les avaient informées que, comme dit précédemment, Corellon avait pris forme physique pour se battre sur un autre front, pendant que Sehanine, elle, appelée auprès de Séluné, n'était pas sur le plan.

Les deux femmes filèrent dans le jour vers le centre d'Arvandor et bientôt, elles arrivèrent en vue de la céleste tour de marbre et d'essences de bois antique qui en faisait le centre. Et, sans se concerter, se posèrent sur la plateforme parfaitement circulaire qui en faisait le toit. C'était là le plus merveilleux des points de vue sur ce monde. En bas, ils voyaient l'idyllique mariage d'art fin et de nature sauvage que formait le Bosquet. Tout autour, les plaines et les forêts d'Arvandor s'étendaient, majestueuse. Tout était paisible, majestueux... Trop calme en fait. Il n'y avait plus personne ici. Pas de suppliants, pas d'exarques, pas de dieux. Pas d'oiseaux, pas de rampants, pas de coureurs. Pas d'esprits. Tous avaient abandonnés la paix, apparemment, pour se fondre dans l'effort de guerre. Elles étaient seules.

Autour d'elles, des bancs aux pieds desquelles poussaient une épaisse mousse qui avait l'élégance de dessiner au sol des arabesques sans pour autant attaquer la perfection de l'alignement des pavés de marbre. Opposés sur le diamètre, deux paires de vasques accueillaient l'une une eau claire et limpide, et l'autre des fruits aux courbes parfaites. Un belvédère, au centre, abritait l'escalier qui permettait de descendre au niveau précédent.

A peine arrivée, Serana s'éloigna et s'assit sur l'un des bancs (qui était, par ailleurs, des plus confortable), et entra en rêverie, une longue rêverie, puisque, qu'Azur'ael décide ou non d'en faire de même, la semie-dragonne y resta encore plongée pendant des heures durant. Du moins c'est ce que l'incantatrixe cru, car lorsqu'elle finit par se décider à aller la déranger, elle se rendit compte que l'élue de Shaudakul avait les yeux ouverts et fixait l'horizon. Le voile transparent qu'elle avait hérité de son parent draconique semblait lui permettre de les garder ouverts pendant un très long moment. Son épée reposait à côté d'elle. Quand Azur'ael se reposait, elle avait sans doute dû s'en occuper. On remarquait le fil sanglant du fer abyssal. Un matériau souvent considéré comme macabre, quoiqu'aux propriétés des plus intéressantes.


- Arvandor est l'un des rares mondes que je n'ai jamais pu visiter. Je savais que je n'y atterrirais pas à ma mort. Mon Seigneur me récupérerais en Fugue. Mais, malgré mon habitude du voyage entre les plans, je me suis toujours refusé à essayer d'ouvrir un portail ici. Tant de prêtres de la Seldarine et d'elfes m'ont rappelés que ma seule présence serait un affront. On ne peut pas dire que les elfes-dragons aient beaucoup oeuvrés à la paix et à la bienveillance ceci étant...

Enfin, ce n'est pas comme si j'avais été particulièrement bien accueilli chez les diables non plus.

Elle feignit un amusement, mais il était assez évident que sa présence ici la rendait mélancolique. La nuit, toujours claire, tombait peu à peu sur Arvandor.

- Cela étant, cet éloignement m'a rendu presque plus au fait de la géographie des trois royaumes. Je pense savoir où trouver une racine de l'Arbre Monde, quoique je ne sais pas à quoi elle ressemblera, et que je doute de son intérêt. Il y a une forêt, à la frontière entre ici et Elavandor. Une forêt gigantesque, dont les arbres semblent plus vieux que le temps lui même... Je ne serais pas étonné d'y trouver quelque chose.

Alors qu'elle allait continuer un reflet impossible attira sans doute leur œil alors que la magie suintait autour d'eux, la nuit ondulait. Un carré diaphane apparu soudain devant eux. Toute les deux très sensible à la Toile, elle avait l'impression que la chose, quelle qu'elle soit, battait de magie, une magie étrange, impossible, qui semblait être le fruit d'une erreur. Et dans ce carré, dans les reflets, Alrion, Lähmée et Mjöllnir. Et une louve portant sur son dos un renard et une jeune elfe, aussi.

écrit par: Mjöllnir Mercredi 18 Juillet 2018 à 12h38
Le Colosse avait suivi l’avis du Sublime, malgré les mises en garde et sa propre proposition. Ainsi fut-il. Mjöllnir n’avait aucune prétention, l’avis des autres ne valait jamais moins que le sien, il jugeait son ignorance dans certains domaines bonne raison de justifier certains actes qu’il ne comprenait pas. Même si pour le coup, son doute était bien installé.

Il avait fallu une magie prodigieuse pour que leurs passages à travers les sphères ne les dispersent pas aux quatre coins du Multivers, la magie d’un Génie pouvait-elle être à ce point supérieure ? Le Vigoureux n’y croyait pas... et regrettait déjà le choix de son puissant compagnon...

Triste fin pour Ghilizaa, Mjöllnir lui souhaitait de disparaitre en plein combat, au milieu d’une nuée d’ennemis, pas dans l’entêtement de la résolution du Souhait d’autres. Au moins avait-il disparu dans une Flamboyance que rien n’égalerait, dans un déchainement de Puissance inconcevable, à défaut de disparaitre en guerrier. S’il n’y avait pas tant en jeu et s’il n’avait pas eu besoin de toutes ses forces pour résister à l’assaut, Mjöllnir aurait tenté de s’enfuir, c’était ...trop.

Son esprit était profondément affecté, sa Forteresse avait perdu sa stabilité inébranlable, il se sentait soudain si vulnérable qu’il eut la certitude qu’il en faudrait moins pour s’y infiltrer et la faire voler en éclats. Sans y croire le moins du monde, il chercha à remettre la main sur les cristaux taillés et infusés dans son Monastère. La chance –ou les dieux- en aurait peut-être préservé l’un ou l’autre, peut-être celui qui l’aiderait à soigner ses perceptions défaillantes de l’extérieur et de lui-même.
Mais il savait qu’il ne serait plus jamais le même et que sa psyché en porterait la trace visible.

Avant de chercher à comprendre le cube qui avait pris la place de la sphère et du génie, le Moine s’inquiéta des autres.
La puissance avait manqué brisé jusqu’à son essence, les autres avaient-ils eu la chance de s’en sortir également ?


- Par tous les dieux ... Si on croise un autre génie qui nous propose un souhait, je lui demanderai un verre d’eau, vous voilà prévenus ...

Il ne leur en voulait pas le moins du monde, si ses mots disaient le contraire, toute son attitude était tournée vers un altruisme total, dû autant au choc qu’à la situation. Il ne put pour autant s’empêcher de lancer vers leurs Compagnes d’aventure dont ils avaient été séparés, comme si elles se trouvaient de l’autre côté d’une fenêtre plutôt que sur la face d’un cube improbable.

- Serana ? Azur’ ? J’crois qu’on a un peu trop joué avec le feu par ici ... Tout va bien pour vous ? Le temps de faire le point sur l’étendue des dégats et on vous revient.

écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 18 Juillet 2018 à 19h25
Aussi Immobile que le cube, transis par ce qu’il venait d’entendre, Lähmee n’avait même pas la volonté de s’épousseter de cette pluie de sable qui lui tombé dessus en même temps que la nuit.
Malgré son âge mur, le barde n’avait jamais été sage et son vœu ne l’était certainement pas en finalité. Malgré les avertissements de sa Belle et du Maitre Nain, il venait de se bruler les ailes à tout jamais. Le pire est qu’il avait entrainer ses compagnons, obnubilé par la prédiction de Trouveur d’Éperon de Wyvern de regrouper les cinq.

Le Sublime avait les oreilles qui saignaient. Certes ceci n’était pas comparable à une succession de fausse note non pas du tout ! Ce qu’il venait d’entendre n’avait rien de musical et pourtant une partition s’était dessinée avec une horreur jamais entendu auparavant. Les notes étaient remplacées par des hurlements de morts. Il n’arrivait même pas à en compter le nombre. Cette mélodie de l’univers aurait pu être si belle mais elle fut entachée par la situation actuelle alarmante. Il n’entendait pas les mondes, il entendait sa souffrance. Elle était trop importante, son esprit ne s’en remettait pas. Il hurla comme un sauvageon essayant de se libérer mais rien n’y changea, aucun son ne sortit, juste un faciès horrifié et impuissant pointa sur son visage provisoirement. En revanche ce Souvenirs de la fin des mondes semblait persister et ancré dans son esprit.

Le regard émeraude du Sy’Tel’Quessir s’attendrit alors lorsqu’il se posa sur une face du cube. Puis se détourna brusquement en direction de sa fille, du Renard et de la Louve qui comme le dragon et l’Arbre devenait blanchâtre. Tout le monde semblait choqué et en un seul morceau. Les blessures étaient plutôt intérieures mise à part la patte de la louve.

Finalement le barde secoua la tête et s’intéressa au cube qui avait remplacer la sphère. Apparemment ils étaient toujours au même endroit. Le barde farfouilla dans ses affaires personnelles et tendit son outre au Maitre Nain, l’air coupable.


- Ho je ne suis pas un génie mais en n attendant acceptes tu un peu d’eau pour te rincer le gosier ?

- Un moment j’ai cru qu’on était arrivé dans les royaumes lointains et que mon esprit s’aliéné. Mais non ! On est bien encore en Faerie. Vous avez entendu l’univers et sa triste musique ? A l’instant où je vous parle, ma souffrance me parait ridicule à comparer de celle qu’endure les mondes et leur population. Ils sont si nombreux, si nombreux…partout…partout…rien n’est épargné…Chaque musique à un compositeur alors qui orchestre ce requiem des mondes ? Qui donc ?

Le Sublime sortit de son immobilisme et observa le cube sous toutes ces facettes. Il décrivit à haute et intelligible voix ce qu’il voyait

- Il y a donc six faces :
Il me semble reconnaitre le mur de la cité des morts : Oui pas étonnant quand on sait que certaines tombes se révèlent être des passages vers des plans magiques, des poches dimensionnelles impropres à la vie mais qui servent de cimetière à un nombre illimité de nobles respectés ou de roturiers passés à la postérité.

Là c’est du noir juste du noir et puis la tiens on dirait un couloir vide aux murs nus mais bien éclairé.

Là c’est une armée de tes frères Mjöllnir uniquement à l’inverse ici une armée de nain, d'hommes, d'orques, de géants et d'aigles géants qui se battent ensemble contre un seul ennemi.

- Je me demande s’ils me voient eux aussi ?

Le barde approcha sa tête bien au-devant de chaque face avant de retourner s’intéresser à son enfant.

écrit par: Mjöllnir Vendredi 20 Juillet 2018 à 09h59
- De l’eau ? Mon ami tu as du passer bien peu de temps auprès de mes semblables pour me proposer autre chose qu’une bonne bière, ma demande pour le prochain Génie, c’était juste pour calmer ses flammes, pas pour la boire !

Il rit, sans sa conviction habituelle mais pas moins franc. Il n’était pas totalement brisé, pas encore.
Intrigué par la description de Lähmee, Mjöllnir observa la face représentant l’armée Naine, à la recherche de couleurs qu’il pourrait rattacher à l’un ou l’autre des grands clans encore capables de rassembler une telle armée mais son idée était toute autre et l’absences de celles-ci lui donnait probablement raison.


- Il y a tant de braves ... On dirait le souvenir de la pire des guerres de notre histoire, alors que mes aïeux étaient jeunes et ne prévoyaient pas encore notre déclin, huit royaumes en Shanatar qui se déchirèrent et firent plus de morts parmi les miens que les Orcs n’en ont jamais fait. Mais ce n’est pas un souvenir, c’est maintenant.
Regarde-les. Nous partons à la guerre en portant fièrement les couleurs de nos clans, tant pour leur rendre hommage que pour qu’ils nous offrent leur soutien du Foyer, ceux-ci ne portent que celles de Moradin et du Morndinsamman. Même si aucun portail n’y mène et que ... seule une racine de l’Arbre Universel le reliait aux autres plans célestes, c’est là que se trame ce combat, j’en parierais ma barbe. Je ne comprends pas que le combat y dure encore d’ailleurs si le Seigneur des Haches Jumelles, le Seigneur au Masque de Bronze, la Dame des Rixes et le Père des Nains y participent !
Regarde, il y a même des Gris, des Galeb Duhr et des Azers. Même maintenant, peu de Vigoureux accepteraient de combattre à côté de Duergars sans un chef incontesté pour les guider.

Sans s'apesentir sur le cube, il reprit :

- Je reconnais les lieux de l’autre bataille, c’est une des vallées des Dorsales, au Nord, près de Mirabar. Entre les dragons blancs, les orcs et les géants, les défenseurs y sont aguerris mais c’qu’ils affrontent-là n’a rien à voir avec nos ennemis de toujours.

Mjöllnir cherchait à apaiser les brulures du Génie, ce devait être possible, par contre pour la patte de la Louve, il était sceptique. Près d’elle, il poursuivit sur un tout autre sujet :

- Tu parlais de prison, Louve, il en est deux, prisonniers, dans la mémoire ancestrale, dont le premier avec lequel les Dorés avaient pourtant passé un pacte il y a si longtemps. Calim, et Memnon. Il fallait que nous rencontrions ce génie et que je vois tous ces Frères combattre pour que le souvenir de cette funeste guerre me revienne. Quand je vois la puissance qu’un seul a dégagé et leurs millénaires d’emprisonnement ... Les épidémies qui ont suivi leurs affrontements de quatre siècles n’étaient peut-être qu’une mise en garde, combien de pestes ont suivi ? Je sais que ces deux puissances ont été renvoyées dans leurs plans d’origine pendant la Magepeste, quand le Crystal Calimemnon a été brisé. Qu’en est-il de Pharos ? Le Baelnorn a-t-il disparu sa mission accomplie ?

écrit par: Azur'ael Samedi 21 Juillet 2018 à 19h56
La gardienne des mystères avait opté également pour la rêverie. Elle avait besoin de se ressourcer pour récupérer toute la magie nécessaire pour affronter la suite des événements, mais pas que. Elle avait besoin de prendre du recul pour comprendre ce qu'il se passait dans tous les plans. Il y avait des inconnus mais aussi des informations récurrentes. Elle se demanda également ce qu'était devenu le Secundus Primus. Elle espérait que lui avance aussi dans leur quête commune. Biensûr, elle ne pouvait s'empêcher de penser à sa fille, son elfe et à l'autre groupe. Leur absence pesait lourdement mais il fallait faire avec. Ressourcée, elle renouvela ses sorts et défenses magiques, avant de rejoindre Serena.

L'elfe lunaire appréciait de plus en plus la présence de Serena qui commençait à se confier un peu plus. Elle comprenait tout à fait ton état d'esprit et notamment le rejet.


- Serena, tu auras toujours ta place dans mon foyer. Les gardiens sylvestres ont appris avec le temps à s'ouvrir à tous et à toutes, du moment que les valeurs sont partagées. Moi, aussi plus jeune, j'ai été repoussée. Mon père avait mordu par un lycanthrope. Il y avait un risque que je sois également atteinte de cette malédiction. Ma mère et moi avons du fuir.


La gardienne s'interrompit lorsque le phénomène magique se manifesta. Elle écarquilla ses yeux en voyant le groupe et la présence de sa fille. Elle hésitait entre la colère et la joie. La colère l'animait car malgré tous les avertissements qu'elle leur avait donnés sur l'utilisation de la magie, le groupe n'avait apparemment pas écouté, risquant même la vie de sa fille. Et ça, c'était presqu'impardonnable... Après, elle était aussi joyeuse de les voir en vies. Finalement la joie l'emporta sur la colère. Son instinct maternel la poussait à passer de l'autre côté mais elle préféra rester prudente en analysant le phénomène. Lorsqu'elle entendit la voix de Mjöllnir, tout son corps frissonna. Il avait dit le mot "dégâts".


- Qu'avez vous fait ? Est ce que tout va bien ? Nous sommes sur Arvandor. C'est sécurisé pour l'instant. Serana, tu as déjà vu cela ? Je ne vois aucune signature magique.


écrit par: Mjöllnir Mardi 24 Juillet 2018 à 09h29
C’était étrange de discuter de la sorte avec quelqu’un sans le regarder, malgré la distance –si on pouvait parler en ce sens alors qu’ils n’étaient même pas sur le même plan. Azur’ael avait de quoi être surprise, Mjöllnir ne tourna même pas la tête, toujours dans son inquiétude pour ses compagnons.

- Non, on ne peut pas dire que ce « tout aille bien » ... Désolé ... On est en Féérie, dans les déserts de Nachtur, il ne restait rien ici, la bataille était déjà finie. Le royaume est tombé en laissant juste leur chef de guerre, un Efrit, Ghilizaa. Je lui ai r’donné envie d’vengeance et il nous a offert un Souhait. On a merdé et ça a bien failli nous couter nos têtes.

Aucun intérêt de spécifier que le souhait n‘était pas le sien et qu’il était conscient des risques, ce qui était fait, était fait.

- L’idée que nous soyons tous les cinq réunis n’était pas mauvaise mais on aurait dû s’douter qu’ça impliquait cette magie qui ne fonctionne pas. J’n’arrive toujours pas à comprendre comment il a fait ce cube, jamais entendu parlé de quelque chose comme ça, mais ça a déchainé ... bref, ça fait mal.

Malgré tout, pouvoir parler à son amie faisait du bien au Vigoureux, il y avait au moins un endroit dans le Multivers où la lutte avait évolué dans le bon sens, du moins d’après ce qu’il comprenait de la Gardienne des Mystères. Ca laissait une chance à tous les autres.

- Si Arvandor fait face, je ne doute pas que le Foyer fasse au moins aussi bien. Reste à s’inquiéter de la bataille à Mirabar ... et sur la raison des autres fenêtres.

écrit par: Alrion Jeudi 26 Juillet 2018 à 14h43
Ce ne fut que lorsque le vœu commença à se déclencher qu’Alrion se rappela de l’incident de la veille, et des mises en garde des arcanistes contre la téléportation. Il était trop tard toutefois, et vu la puissance de l’être lanceur du sort, il serait peut-être possible de passer à travers.
L’ordre résonnait partout autour d’eux, d’une puissance incommensurable, et autour du groupe, le monde commença à changer. D’un coup, le Gardien se sentit mal, très mal, plus mal qu’il ne l’avait jamais été. Un rappel important qu’il n’était plus qu’un vieillard, un homme d’un autre temps, qui ne tenait encore que par de la magie qu’il ne comprenait même pas. Et lorsque cette magie faiblissait, il en pâtissait, et pas qu’un peu. Écraser sous le poids de son équipement, pourtant léger d’habitude, il était mal en point lorsqu’ils arrivèrent à destination.
Se relevant avec difficulté, son bras gauche ne voulant pas supporter son poids, encore tremblant de ce qui s’était passé, Alrion n’aurait guère été étonné de trouver de nombreuses mèches blanches dans sa chevelure dorée, mais le temps n’était pas à vérifier son apparence, il était à vérifier qu’ils n’étaient pas en danger. Contrairement à la louve, qui était venue là même si ce n’était pas ce qui était prévu, le génie n’était plus nul part en vue, il avait dû perdre ses dernières forces vitales dans le néant qui les avait transporter, et y reposerait donc à jamais.
Autour d’eux ne s’étendait que le néant, ses compagnons et cet espèce de cube où l’on pouvait voir les deux dames, toujours en Arvendor, comme son sort le lui indiquait. Aussi, eux s’étaient bien déplacé, comme la veille, mais pas dans les meilleures conditions. Les autres semblaient toutefois s’en être mieux remis que lui, qui cherchait encore son souffle quand Lahmee faisait le tour du cube, mais le nain non plus n’avait pas l’air bien.


Je suis entier, se contenta-t-il d’indiquer, faute de savoir lui-même de quoi il souffrait. Puis il demanda : On est où là ?

Chacun semblait avoir eu sa propre expérience du trajet, Alrion se contenta de faire non de la tête lorsque le Sublime lui demanda s’il avait entendu ce qu’il n’avait point remarqué, avant que la voix de sa femme ne se fasse entendre à travers le cube, montrant qu’une interaction était possible.
Cherchant dans son sac son outre d’eau et un peu de nourriture pour se requinquer, le colosse en proposa à tout le monde, il espérait que cela ferait oublier cette expérience à la jeune elfe, il commença à grignoter son poulet cuit et indiqua :


Désolé, mais je n’ai pas de bière sur moi, tu devras te contenter de cela. Récapitulons, n’hésitez pas à m’interrompre si je me plante : on a merdé, mais on a l’habitude, et on s’est téléporté ici, mais on fera avec parce qu’on ne peut pas le changer. Tout n’a pas marché comme prévu, sinon nous ne serions que tous les 5, sans nos trois camarades ici présents, fit-il en montrant de la tête les deux animaux et la fillette elfe, mais nous devrions nous trouver dans l’endroit le plus adéquat à notre mission, à savoir arrêter ces choses qui attaquent tous les plans. Nous avons 6 fenêtres devant nous, la première sur Arvandor, où se trouvent nos deux camarades. Il faudrait voir si elle peuvent nous rejoindre, et si on peut traverser ces miroirs dans les deux sens. La seconde donne sur le Foyer des nains où ils se battent, une troisième vers une autre bataille, la quatrième sur la cité des morts, l’avant dernière nous montre juste un couloir et la dernière est vide. C’est peut-être farfelu, mais cela montre peut-être la place de chacun de ceux qui sont inclus dans le souhait : Arvandor pour nos deux dames, où elles se trouvent actuellement, le Foyer pour Maître Mjolnir, qui finira certainement là-bas un jour, la cité des morts, je dirais que c’est pour moi, cela devrait faire bien longtemps que j’aurais du la rejoindre. Reste le Sublime et les deux dernières fenêtres, faute de mieux, je dirais qu’il est concerné par la seconde bataille, un événement historique pour un être qui les rapporte, et probablement dans un plan qui le concerne, voir qui nous concerne tous, si c’est le plan Matériel. De là, il resterait le couloir, qui serait notre futur à tous, et le vide, le résultat si nous échouons.
Je ne suis probablement pas le meilleur pour faire des théories, et j’ai certainement tort, mais peut-être que cela vous aidera à faire quelque chose de meilleur. Pour la marche à suivre, je serais pour essayer de nous regrouper, mais pour éviter des risques, commencer par voir si des objets peuvent traverser les faces de ce cube. Ensuite, une fois que tout le monde sera remis d’aplomb, au mieux de nos capacités, aller voir ce couloir, car les batailles ne sont malheureusement qu’un détail dans cet affrontement, un détail qui fera de nombreuses victimes, à n’en pas douter.

écrit par: Phineas Vendredi 03 Août 2018 à 16h26
PARCHEMIN
Maintenant que j'ai percuté que la gamine à dépassé les 50 ans, on peut la faire parler !


Entre les mondes

Dans leurs plans respectifs, chacun des groupes s'étaient retrouvés dans des situations similaires. Perdus au milieu de nulle part, entouré de silence que seuls perturbaient leurs discussions et leurs signes de vie.

Le cube était un artefact étrange. Ils l'avaient déjà remarqué, l'objet d'une cinquantaine de centimètre de coté ne bougeait pas, semblant être une projection d'une autre réalité dans ce monde. Mais ce n'était pas tout. Il semblait aussi intelligent, ou du moins semblait comprendre les intérêts de ceux à qui il servait. Là ou Azur'ael et Mjöllnir pouvaient s'entendre, les bruits des batailles par contre ne venaient pas perturber leur conversation.

Serana s'était levée et approchée de la fenêtre interdimensionnelle. Elle la fixa une longue minute. De l'autre côté, Mjöllnir et Alrion purent croire que c'était eux qu'elle regardait, mais ses paroles sous-entendirent le contraire :


- Les hauts-mages du Néther avaient tentés de surpasser la puissance des mythals à la fin de leur règne, des objets surpuissants ne laissant pas la moindre signature magique et capable de produire sa propre énergie sans l'aide de la Toile. Ils ont échoués, le Vent du Nord avait retrouvé des cristaux de mémoires il y a quelques années, nous avons préférés les mettre sous clés plutôt que de donner des idées aux mages. Mais des magies profitants de ces caractéristiques, des magies auto-suffisantes, existent déjà, comme les souffles draconique, elle se tourna vers Azur'ael, ce que je ne savais pas avant de rencontrer un immigrant d'Abeir. On peut en remercier la Pestesort. Et les élémentaires sont, partiellement, capables de produire leur propre magie eux aussi.

Elle haussa les épaules.

- Je dois admettre que si les nétherisses avaient réussis, je m'imaginerais bien quelque chose dans le genre. Mais les derniers rapports que j'ai reçu avant de quitter Toril m'indiquait que la Thultanthar revenue était tout autant la proie de l'Adversaire que nous.

Tous devaient désormais l'avoir compris, l’Élue de Shaundakul ne devait pas être honorée pour sa prudence. Elle retira son gantelet droit, dévoilant une main couverte d'écailles du poignet jusqu'aux deuxième phalanges. Et la plongea sans la moindre hésitation dans l'horizon.

Sur Faërie, ils eurent la surprise de voir sa main surgir de l'autre côté. Mais les choses étaient différentes, il y avait des écailles jusqu'aux ongles et certaines étaient même apparus sur les bords des paumes, alors que les ongles de la demie dragonne étaient maintenant suffisamment longs et apparemment solides pour trancher dans le bois comme dans le métal. Elle retira prestement sa main et l'observa avec un œil étonné.


- Je pense... Que cette chose utilise l'énergie de ce qui est autour de lui ou de ce qui rentre dedans. Mes écailles mettraient deux, peut-être trois ans pour progresser autant. Nous... lui donnons du temps.

Elle revint s'assoir à côté d'Azur'ael en fixant sa main. Restant silencieuse. De l'autre côté, la Louve déploya sa magie pour réveiller la jeune elfe. Elle et le renard avait été mis en transe, probablement pour les protéger de ce que eux avaient subis. L'incompréhension se lut sur son visage lorsqu'elle se réveilla, vite remplacée par la joie lorsqu'elle vit sa mère. Elle sauta du dos de la Louve et s'approcha, retenue par son père lorsqu'elle voulut toucher le Cube.

- Mère ! Qu'est ce qui se passe ? Où es tu ? C'est horrible ici, tellement de morts...

Elle baissa la tête alors que la Louve finissait par s'activer. Elle fit quelques pages et s'arrêta derrière le groupe. Ce faisant elle restait bien assez grande pour regarder directement le Cube. Des poils volaient autour d'elle, tombant de sa fourrure alors qu'elle bougeait.

- Ce n'était pas une simple magie. J'ai perdu beaucoup d'énergie pour protéger ces deux là. Des êtres plus faibles que nous auraient simplement été balayés de la réalité. Vous ne sentez pas ? Il n'y a plus rien de vivant autour de nous. Ni les insectes rampants sous la terre, ni le lychen sur la roche, ni oiseaux dans le ciel. Serana, n'est ce pas ? Je connais un cerf qui m'a narré certaines choses à votre propos..., le ton ne disait rien sur la nature de ce qu'elle avait entendu. Et je serais de votre avis. Mais je n'irais pas dans de telles circonvolutions, cet objet est une anomalie. Le fruit de deux formes de magies débridées, il ne faut pas le considérer à l'aune de nos connaissances.

Mais je peux vous répondre, en partie, Mjöllnir. Le cristal de Calimemnon est brisé, Pharos n'était pas simplement le gardien d'une pierre. Les vœux qu'il a émis lorsque la Seldarine l'a autorisé à l'après-vie allaient plus loin. Il était chargé d'empêcher les deux génies de ravager de nouveaux mondes. La dernière fois que j'ai entendu parler de lui, la liche partait chercher quelque chose pour les arrêter... Quitte à en payer n'importe quel prix. Memnon et Calim sont parmi les plus puissantes créatures des plans, je ne sais pas ce qu'il à trouvé, si il a trouvé quelque chose. Mais je pense, ou crois, que le Seigneur Corellon à demandé à Fenmarel de suivre sa route.

écrit par: Azur'ael Dimanche 26 Août 2018 à 19h53
En temps normal, la gardienne des mystères n'aurait pas loupé une miette de la conversation qui portait sur cette magie mystérieuse. Mais là, toute son attention était focalisée sur sa fille. Elle donnerait sa vie pour ce petit bout d'elfe qui d'un seul sourire pouvait totalement la transporter de bonheur. Elle était à deux doigts de la rejoindre en traversant le cube lorsqu'elle vit son enfant s'approcher et surtout en découvrant l'expérience de l’Élue de Shaundakul en faisant traverser sa main dans le cube. Il fallut toute sa volonté de fer pour résister à l'appel d'une fille à sa mère car elle savait que les rejoindre était une résolution insensée. C'était à eux de les faire !

- Vous attendez quoi pour nous rejoindre ? Que vos forces magiques de résistance s'épuisent ? Si ma fille, il lui arrive quoi que ce soit, croyez moi vous aurez d'autres problèmes à gérer que les attaques multi plans...

L'elfe de lune bouillonnait à la fois de peur et de colère. Ces deux sentiments pouvaient déclencher un chaos magique que ses compagnons ne devraient pas sous estimer. Comment avaient ils pu prendre autant de risques ? Ils avaient intérêt à trouver les bons mots pour apaiser le tsunami qui veille dans le coeur de la lunaire. Probablement que retrouver sa fille saine et sauve devrait l'apaiser... En tout cas, Serena pouvait sentir que sa compagne ensorceleuse était à deux doigts d'exploser...Seule la présence de sa fille contenait encore cette colère.

- Ma chérie, je suis dans le monde des dieux elfiques. C'est aussi , même plus beau que notre cité sylvestre de Thuldae. Il y a des licornes et des pégases !

écrit par: Alrion Vendredi 31 Août 2018 à 14h20
C’est avec bonheur qu’Alrion constata ne pas être le seul à oser se jeter à l’eau lorsque la Générale passa sa main à travers le cube, ou du moins la face qui les séparait. Mais au moins, elle comprenait ce qu’elle faisait, et ce qui s’était passé, alors que ces choses étaient bien au delà de la compréhension du colosse. Malgré tout, il arrivait à comprendre ce que voulait dire la dame dragonne, et ce n’était pas une bonne chose, bien au contraire. Si on se basait sur ce qui venait de se passer juste avant, donner du temps risquait de le rendre comme un humain normal de son âge, à savoir enterré depuis bien longtemps, comme sa femme et son premier enfant, qui tous deux reposaient près de sa maison en Sembie. Malgré tout, avoir peur n’aurait aucun intérêt, cela ne changerait pas ce qui devaient être fait, et s’il fallait prendre un risque, il n’était pas contre. Malgré tout, pas question de faire des allers-retours incessants par ces portails étranges.
Lorsque l’elfe les appela de l’autre côté, Alrion lui répondit :


Il vaudrait mieux que ce soient vous qui veniez à nous, nous avons ici d’autres passages, aussi il vous faudra passer par ici un jour ou l’autre, et il vaut peut-être mieux limiter les passages autant que possible.

écrit par: Lähmee Tribäle Lundi 03 Septembre 2018 à 06h35
Le barde regarda stupéfait quand la main écaillée de Serena sortir du cube. L’explication qu’elle en donna était plutôt curieuse. Le temps faisait son œuvre et de manière très chronophage ! Le passage dans ce sens était donc compromis. Le Sublime ne voulait pas se retrouver avec une elfe d’un âge vénérable et une jeune dragonne en devenir sur les bras. Non, le génie avait l’air d’avoir réalisé le vœu à savoir que les Cinq soient à nouveau réunis dans l’endroit le plus stratégique à la continuation de la mission. Le Sublime ne s’attendait pas à de telles conséquences et à un tel phénomène qui allait au-delà des choses magiques qu’il avait l’habitude de voir.

De toute manière que ce serait-il passé autrement ? Comment le groupe se serait-il transporté aussi précisément à un endroit où retrouver les deux femmes du groupe. Est-ce qu’aujourd’hui c’était en fait possible autrement que comme ça ? Non et ce cube en était la preuve, sans lui aucun regroupement possible et peut-être aucun départ pour la suite de l‘aventure.

Le cœur du barde se serra un instant lorsqu’il repoussa légèrement sa fille, impatiente de se jeter au cou de sa mère comme elle avait pu le faire avec lui avant que la louve la plonge dans un sommeil profond. Cela devait être une réelle souffrance d’avoir un être cher en face et de ne pas pouvoir l’étreindre. Il ressentait ça aussi vis-à-vis d’Azur mais la situation n’était pas vraiment à la joie et aux effusions. Il y avait tant de morts. Lähmee les avait entendus, tous, et se remettrait peut-être jamais de cette mélodie macabre qu’il était le seul à avoir entendu. Alrion le lui confirma. Intrigué, le barde s’arrêta un instant ce dernier. Il semblait bien plus vieux qu’à l’accoutumée.
Sentant que le choix à venir allez donner matière à discuter, le barde semblait dans l’embarras.
En effet, le Heaumite et sa Belle semblait déjà proposé des avis différents à savoir qui devait rejoindre qui ? Le sauvageon regarda sa fille tendrement, l’embrassa sur le front. Il prit la parole d’une manière plutôt détendue, histoire d’alléger l’atmosphère. Il avait déjà entendu parler d’un objet merveilleux : le cube des plans mais celui-ci était bien plus étrange.


- Par la harpe de Myth Drannor, Oui c’est vrai ça vous attendez quoi ? Regardez dans le sens où sont ces deux créatures magnifiques on dirait que ça fait vieillir ou peut-être que cela fait croitre une capacité dans le temps, la main de Serena en est la preuve, elle a pris au moins trois ans en un rien de temps alors si on les rejoint on va peut-être tous rajeunir ! Alrion c’est une bonne nouvelle pour toi. Tu ne veux pas essayer ? Un objet ou ta tête tiens peut-être que ses mèches blanches disparaitront comme elles sont apparues…

Le Sublime semblait que sa sagesse avait pris un petit coup. Il se sentait d’humeur taquine comme il l’était dans sa jeunesse. Rien de bien méchant un tantinet provoquant mais en fait il voulait simplement avoir plus d’élément pour savoir ce que le groupe allait devoir faire pour la suite des évènements car il fallait bien avouer ce génie et ce vœu les avaient mis devant une situation délicate. Il allait encore falloir composer avec tout le monde, jusqu’à présent cela avait l’air d’avoir fonctionné. Il enchaina sur un ton agacé en brandissant son poing vers les cieux.

- Ghilizaa L’Eblouissant ! Non mais je suis en pleine rêverie ou quoi c’est quoi ce cube. La simplicité tu ne connais pas. L’endroit le plus stratégique à la continuation de la mission c’est ça !
Mjöllnir que veux tu faire ? Bon nombre de tes frères sont concerné sur les autres faces ? Comptes tu les rejoindre et nous abandonner ? Cette bataille à Mirabar par exemple.

Pensez-vous que nous devons nous séparer encore alors que nous ne nous sommes même pas réunis et serré dans les bras !

Le Sublime rajouta une petite pointe sur la corde sensible de chacun. Il est vrai que les effusions avaient depuis le début de l’aventure plus été de sang que d’autre choses. Mais les 5 étaient toujours debout.

- Hey Serena qu’en penses-tu ?
Vous venez, on vient, chacun doit-on choisir chacun une face qui nous corresponde comme le suggère Alrion ? Doit-on tous prendre le même ? Dis-moi un peu ton choix ou j’en fais une chanson ! Ça pourrait faire :

Chacun sa route, chacun son chemin
Chacun son rêve, chacun son destin
Dites-leur que
Chacun sa route, chacun son chemin
Passe le portail si t’es malin…

Conscient que ces choix allez être déterminant pour la suite de l’aventure, le barde intérieurement s’en contrefiché. Lui voulait savoir ce qu’il allait advenir de sa fille. Il posa son regard sur cette dernière et Azur immédiatement ensuite. Dans le regard de Lähmee tout l’amour pour ces deux êtres se fit ressentir intensément à cet instant.

écrit par: Alrion Mardi 04 Septembre 2018 à 09h38
Le sublime penchait du côté de sa femme, et pour en avoir eu une, Alrion comprenait sa sagesse. Malgré tout, Azur’ael n’était pas sa compagne et il ne se souciait en rien de la froisser un peu si cela pouvait l’amener à la raison, et cela valait tout aussi bien pour les autres.

Pour un érudit, Messire Tribäle, vous êtes bien naïf. Si la main de Madame n’a pas retrouvé son état d’origine en traversant dans l’autre sens, pour rejoindre sa propriétaire, il n’y a pas de raison que l’effet soit différent dans l’autre sens. De plus, les passages se trouvent ici, si je comprends votre envie de retrouver votre Dame, il nous faudra à un moment ou à un autre être ici pour aller ailleurs. Et puis, que sont quelques courtes années pour deux elfes ? Guère plus qu’un battement de cil, et encore, peut-être même n’en perdront-elles pas autant si elles passent rapidement au travers, et non doucement comme sa main vient de le faire.

Même s’il s’adressait surtout à Lahmee, les arguments du colosse divin était également valable pour les autres, et en particulier les deux dames de l’autre côté du miroir, qui étaient celles qui avaient à traverser.

Mais si tu ne me crois pas, conclut Alrion en fouillant dans la poche centrale de son sac, je pense que cela te convaincra, si les cadavres réagissent de la même manière que les vivants. Pour le reste, même si chacun d'entre nous correspond à une face, je pense qu'il vaut mieux rester groupé.

Sortant de sa main un poulet de son sac, il le lança de toutes ses forces à travers le portail qui lui faisait face.

PARCHEMIN
Lance un poulet à travers la fenêtre.
A noter qu’à cause des gants d’Alrion, c’est un poulet de lancer boomerang, il est donc sensé revenir.

écrit par: Mjöllnir Mardi 04 Septembre 2018 à 16h16
- Oï ! Ce que j'en pense? D'abord qu'on devrait profiter de ce qu'on apprend quand on l'apprend. Le Seigneur Corellon a demandé à Fenmarel de suivre la route de Pharos. Azur', est-ce que tu as croisé l'un ou l'autre? Quand on est du même côté que ... 'quelque chose' d'aussi puissant, on doit en profiter non?

Mjöllnir était songeur. Puis plus du tout au moment de répondre au Barde.

- Tu tiens la clé Lähmee. Pas avec ta chanson, elle manque de ... bref ... mais pour ce que je souhaite faire. Les plans de nos dieux tiennent bon. La Cité des Morts, un couloir dont on n'sait rien et le vide ne nous tentent pas. Il reste un combat à mener. Si j'devais choisir, je plongerais à leur rencontre. Je suis prêt à prendre le risque de voir ma peau se durcir et mes cheveux blanchir si ça ne tient qu'à ça.

On savait qu'une bataille comme celle par laquelle nous avons commencé aurait lieu dans le Nord et malgré leurs dragons et le reste, je ne crois pas qu'ils soient aussi prêts que nous l'étions... Je suppose que je ne dois pas vous rappeler nos pertes et les alliés que nous y avions.

Le Nain ne pouvait regarder ses Frères lancés dans un combat perdu d'avance sans trembler. Il serrait les poings.

- Si ça ne tient qu'à moi, je plonge les rejoindre. Mais ce n'est sans doute pas sage et il convient surement de trouver le remède avant de se noyer dans le poison...

écrit par: Azur'ael Dimanche 09 Septembre 2018 à 17h58
Azur'ael avait déjà pris sa décision et elle n'était pas prête d'en changer : elle ne traversera pas. Tout lui dictait que c'était dangereux de se lancer à l'aveugle. Elle ne savait pas comment ce phénomène magique avait été déclenché mais son intuition et ses connaissances lui indiquaient que cela dépassait les lois de la magie. Il ne fallait donc pas s'y aventurer.

Sa tension nerveuse baissa lorsqu'elle entendit la voix de son sauvageon. Il avait cent pour cent raison. Le Heaumite, quant à lui, était à ses yeux totalement inconscient, presque maléfique. Là il venait de perdre toute la confiance et l'estime qu'elle avait pu acquérir à son sujet. Comment elle avait pu rêver que cet homme soit le futur protecteur de sa fille ?

Encore heureux, il y avait des compagnons plus sages, comme Mjöllnir, dont la sagesse était légendaire. Elle répondit à sa question, tout en suivant des yeux, le poulet traversé.


- Non je n'ai croisé ni l'un ni l'autre. Toutefois, nous avons rencontré d'autres divinités. Dans l'ordre : Primus dans le plan de Mechanus qui a envoyé son second enquêté, puis Shaundakul et Aerdrië Faenya sur le plan d'Arvandor là où nous sommes. Ils sont au combat. Le chevaucheur des vents nous a donné des anneaux magiques, nous permettant de nous déplacer à une vitesse hors du commun.

Elle marqua une pause, maintenant plus disposée à partager ses réflexions.


- Nous avons remarqué que les adversaires sont de plus en plus puissants à chaque attaque comme si cela était un cycle vicieux. J'en suis à me demander que deviennent leurs âmes après la mort...et à envisager qu'une force les accaparent. ET donc plus on tue, plus on fournit la source...C'est une idée mais elle mériterait d'être creusée. Le plan de la fugue est il visible de là où vous êtes ?

écrit par: Mjöllnir Lundi 10 Septembre 2018 à 10h15
Le Moine hocha la tête, la réflexion d’Azur’ael rejoignait la sienne.[i]

- Plus puissants, oui, renvoyés sous une forme hybride, mon vœu allait dans le sens d’arrêter ça ... Une des faces montre le mur de la Cité des Morts, l’idée ne m’enchante pas qu’on aille voir sur place si les âmes y sont toujours envoyées... Qui pourrait donc les en empêcher ? Kelemvor ne serait-il pas partout pour tenter de mettre un terme à ça ?

[i]Les questions de la Louve lui revinrent à l’esprit, peut-être son amie avait-elle une autre vision des choses ? Mot pour mot, après avoir signifié que cette question venait d’elle, il les leur partagea.


- Je ne voyais que la Magie, mais sauf votre respect -dit-il à l'attention de la Louve-, la formulation de la question y menait tout droit. Il y a un lien, c’est certain, mais ça pourrait tout autant être le moyen ou la conséquence. La Pestesort n’est pas venue d’elle-même ! Non. Plus j’y pense, plus je crois que ces Royaumes Lointains et la Souveraineté Aboleth sont responsables de tout ça. Les affrontements entre l’Akanul et les poulpes de la Mer des Etoiles Déchues, le fait que l’Art Etrange ne soit pas affecté comme les autres formes de magie...

Mjöllnir se sentait presque coupable de le représenter comme si par son usage par des créatures malfaisantes, elle devenait honteuse.

- Ces histoires de lutte des dieux contre ‘autre chose’ me rappelle des récits d’une autre ère. On parle encore aux jeunes mineurs de l’histoire de Gaunlgrym et des dangers de creuser trop profond. Les primordiaux existent dans nos histoires les plus anciennes. Enfermés qu’ils l’ont été pendant si longtemps, certains ont peut-être des envies de vengeance.

En attendant d’être tombés sur un accord sur la suite des événements, il se dirigea vers la face leur montrant les affrontements du Nord et s’y présenta, dans l’espoir d’une réponse.

- Je suis Mjöllnir Poing-de-cendre du Monastère des 9 Portes. Y a-t-il quelqu’un pour m’entendre ?

écrit par: Phineas Mercredi 12 Septembre 2018 à 19h38
Puisque Lähmée demandait son avis, l'hybride sortit de ses réflexions.

- C'est la pire idée que nous pourrions avoir. Nous devons essayez de nous réunir... nous sommes peut-être parmi les seuls, dans le multivers à pouvoir traverser ces bulles sans encombre. Azur'ael et moi n'avons pas de nouvelle de Secundus mais... je ne sais pas. J'ai des doutes. Les modrons sont connus pour leur efficacité, leur violente efficacité. Je le sais, j'ai eu un mal de chien à me débarrasser de leurs traqueurs. Ils... Ils devraient déjà être là. Et si Primus n'a pas réussi à copier l'artefact d'un simple mage. Si le Dieu ultime de l’ingénierie et de l'invention, qu'Oghma me pardonne, à échoué à ça. Alors ce n'est pas un simple mage, ce n'est pas un simple artéfact. Ce qui explique bien des choses à son sujet, mais ce qui sous entend surtout que nous sommes peut-être les seuls à pouvoir aller au bout. Que nous n'avons pas le temps d'aller sauver des mondes, fussent ils les nôtres. Ma fille est sur le Prime, mon père, ma... mère. J'ai des amis dans les Enfers comme dans les Paradis. J'ai envoyé les chevaucheurs au casse-pipe sans pouvoir être leur espérance. Mon Dieu est ici. Mais si je ne me trompe pas, je dois les abandonner. Tous. Et vous le devez aussi. Si nous sommes la tête de flèche, nous ne devons pas deviez de notre cible. Des dieux sont sans doute entrain de mourir... Des rois, des généraux, des empereurs, des archimages. Mjöllnir à raison, les règles du multivers sont déréglés, les Primordiaux pourraient se libérer n'importe quand. Nous sommes peu de chose, mais nous, nous avons peut-être la possibilité d'ouvrir les portes, de continuer le chemin.


Et si cet artéfact est aussi extraordinaire qu'il semble, il doit nous mener vers notre objectif à chaque saut. Ici, nous en avons fait deux... si ma logique est bonne, nous sommes donc plus prêt du bout en Arvandor qu'en Faërie. Maintenant, si le Cube que vous avez devant vous est du même genre, il est aussi possible que l'une des faces y mène directement. Si tant est que ce soit une bonne idée de prendre un raccourci. Je suis parti avec vous pour être votre guide, pas votre chef. Peu importe quel choix nous faisons... nous devons le faire ensemble.

Sans parler du choc que pourrait provoquer le discours, Serana venait de demander à Azur'ael et Lähmée d'abandonner leur fille. Ce qui risquait de poser des problème, à en voir son visage pâlir. Pendant ce temps, sur Faërie, la Louve répondit à Mjöllnir :

- J'espère que vous visez juste, Mjöllnir. La souveraineté Aboleth est puissante mais... à ce point ? Et puis, pourquoi ? Mais j'espère que vous avez raison, c'est un ennemi plus simple à vaincre que la Trame de l'univers...


Mjöllnir

Par chance pour Mjöllnir (et pour l'univers qui se passerait bien, en plus, d'un paradoxe mathématique), la face menant sur le Nord de Faërun était celle opposée à la face de l'Arvandor. Alors qu'il s'approchait la voix de Serana faiblit... et le bruit de la bataille augmenta, pour lui, en tout cas. Alors qu'il regardait, il vit passer devant lui des aigles géants, des orques, des nains, des humains... Et puis le Cube sembla comprendre que le nain s'intéressait et la magie, peut-être, chercha à le satisfaire. Comme si il voyait par les yeux d'un oiseaux, la vision se rapprocha à toute vitesse du sol, et brutalement, s'arrêta devant un autre nain, en armure lourde, à côté duquel se trouvait une femme qui avait quelque chose de commun avec la forme humaine de la dragonne de cristal qui les avaient aidés sur Faerun. C'est alors qu'il parla. Et il compris vite que le nain comme sa compagne l'entendait.

écrit par: Mjöllnir Vendredi 14 Septembre 2018 à 12h51
Quand il se rendit compte que le curieux couple de l'autre côté de la face du Nord l'entendait, il se désinterressa à ce point de son groupe, qu'il se rendit à peine compte ne plus entendre Azur'ael et Serena.

Au travers du tableau, Mjöllnir tentait de percevoir des détails de la scène susceptibles de l'aider à jauger la situation. Devant la surprise de ses interlocuteurs, il commença par une mise en garde :


- Ne tentez rien au travers de ce tableau, nous n’savons pas comment fonctionne cette magie, juste qu’elle change ce qui la traverse et qu’elle nous permet de communiquer par-delà les plans. Nous allons faire un essai avant tout autre chose, je vous dirai si la voie est sure. Je fais partie d’un groupe envoyé à la faille de Calim pour affronter un node comparable au vôtre. J’reconnais la région de Mirabar, et certaines de vos bannières mais je n’suis pas sûr de vous reconnaitre. Madame ? Vous m’faites penser à Elundel, une nouvelle amie qui m’a été envoyée pour rejoindre notre groupe. Vigoureux? Ton visage m'est familier mais voilà trop longtemps que je n'suis pas sorti du Monastère.

Mjöllnir se souvenait du rapport reçu aux Halles, et de la participation de la Mère des Haches à la mise en place des défenses. De tous, c’était sans doute la personne la plus apte à leur transmettre des informations, c'eut été une chance qu'elle soit là.

- On m’a parlé d’un fortin construit autour de votre node avant qu’il ne commence ... à cracher ces montres. Ça ne suffira pas, nous avions mieux dans le Sud, dont l’aide de Phinéas –si son nom vous dit quelque chose- et de Puissances remarquables dont Irthosithesekardiwer pour peu qu’il soit possible qu’d’autres le soient autant.

Les forces ennemies lui apparurent se déchainer dans le Nord et, pour ce qu’il pouvait en voir, ils ne disposaient pas d’un équivalent au Sylvanien ou au Gardien. Ils semblaient en être dans ce début fragile où l’on découvre son ennemi.

- Il faut que vous sachiez ce que vous combattez. Nous avons pu faire parler un de nos adversaires, hybride impossible entre un démon et un archon, ils sont emportés par des portails comme ce node et balancés dans le multivers avec l’ordre de tout détruire. C’est ce que vous affrontez, des hybrides de défenseurs tombés, forcés de reprendre les armes pour affronter ... tout le monde. Même si la magie divine a des ratés, si vous avez des idées pour empêcher les âmes de les rejoindre, c’sera autant d’ennemis en moins. Si vous avez des Maitres de l’Esprit, leurs pouvoirs sont les seuls à rester surs, ça vaut la peine d’essayer. Est-ce que le Monastère vous a envoyé de l’aide ?

Le Moine n’avait aucune idée de ce qui pouvait être utile ou pas, il distribuait les informations, convaincu que toutes les créatures du Multivers étaient de leur côté à cet instant et que le moindre secret pourrait causer leur perte.

- La guerre est partout, même chez nos dieux qui luttent à côté de nos frères. Nous parcourons les plans à l’aide d’un artefact, n’essayez pas sans, vous rejoindriez l’ennemi. On avance vers la Source, nous sommes en Féérie quand d’autres en Arvandor ont déjà traversé Méchanus. Si ici le portail s’est tut, c’est parce qu’il n’y a plus rien à détruire mais Féérie a su faire face, et le Sud de Toril tient bon aux dernières nouvelles. Il y a d’l’espoir mais il est mince ... Si cette ‘fenêtre’ s’est ouverte entre nous c’est que vous et cet endroit êtes importants pour nos recherches. Une idée de la raison précise?

écrit par: Lähmee Tribäle Mardi 18 Septembre 2018 à 07h52
Le barde avait réussit à insuffler quelque actions, réactions et dialogues qui commençaient à l’aider à comprendre ce qui se passer. Enfin comprendre était un bien grand mot. Car ce qu’il y avait là devant eux, comme tout le monde s’accorder à le dire était au-delà du compréhensible.

Ce cube était à la fois étonnant, inquiétant presque fascinant. Pour Le Sublime, le passage le plus logique était celui qui se trouvait devant le groupe lorsque l’Eblouissant avait disparu, cela semblait être la face la plus approprié pour que les cinq soient à nouveau réunis. Dans l’autre sens et au vue de l’aspect du poulet décrépi et de la main de Serena, il était préférable d’éviter le passage, ceci était maintenant une chose quasi certaine. Il y avait des donc risques d’emprunter une face.

Le barde avait feinté en chansonnette une séparation éventuelle pour être bien sûr que Serena était sur la même longueur d’onde que lui allant également dans le sens de la prophétie de Trouveur Eperon de Wyverne.
Pour autant les autres faces révélaient des fenêtres sur des mondes avec un lot de potentiels informations que l’on pouvaient échanger. Le barde s’était déjà intéressé à chaque face du cube mais rien ne s’était passé. En revanche le Maitre Nain semblait avoir plus de réussite et engager un dialogue avec Mirabar.
Rester les autres faces. Lähmee préféra lasser celle des nains à Mjöllnir. Ce dernier semblait être une personne connu de son peuple et la communication semblait bien se passer.

Le Sublime sembla plus intéressé par la face qui concerné le Mur de la cité des morts. Peut-être parce qu’il avait toujours en tête la funeste symphonie les concernant. Pourquoi le génie avait mis une face du cube sur ce lieu ? Il devait bien y avoir une raison. Comment Kelemvor pouvait traiter tous les morts que le barde venait d’entendre. Il y en avait tant. Le plan de la Fugue devait être bien chamboulé si les morts devenaient hybrides sans passer par la Tour de Cristal.

écrit par: Phineas Mardi 18 Septembre 2018 à 14h51
Lähmée

Maintenant qu'il s'y intéressait vraiment, le Cube s'intéressait à lui. La voix d'Azur'ael et de Serana avait diminué jusqu'à disparaitre, pendant que le son de la Fugue lui parvenait.

On pouvait s'attendre à beaucoup de chose lorsque l'on examinait le mur d'une cité des morts, où était enfermé les païens. Le silence de ceux qui se sont résignés, les hurlements d'angoisses des nouveaux venus ou même éventuellement, la folie de ceux qui ont décidés de ne pas encore se rendre à la mort. On pouvait s'attendre à voir émerger des corps décharnés, des ossements ou des spectres tentant de s'échapper. Mais des cris d'encouragements, des hurlements de fureur, des exclamations dignes de spectateurs d'arène ? Ça, c'était plutôt improbable :


- C'est qui celui ci ?!

- Il est avec ou contre les démons ?

- REGARDEZ, IL LES FAIT FONDRE !

- Il tue les sbires des diables ! OUAIS !

- Attendez y'a autre chose qui sort...

- Et un archon enfermé dans le sol, il l'aura pas volé celui ci...

- Nan mais regardez, c'est hyper gros et... oh bordel.

Un rugissement suivi d'un grave et puissant rire se fit entendre, le tout venait d'un endroit que, pour l'instant, Lähmée ne voyait pas. C'était "derrière", la fenêtre, de l'autre coté. Et puis, venu du même endroit, un bruit semblable au tonnerre ou à un tremblement de terre. Puis un cri, un ordre, émis par une voix qu'il connaissait :

- Kelemvor ! Kelemvor Lyonsbane, fils de Kendrel et Cyndril, dernier né des maudits de la Panthère, sors de ta Citadelle ! Je t'offres le procès que tu ne mérites pas, Dieu de l'Injustice, Traître à l'Humanité !, tonna, quelque part, Phineas, soutenu à nouveau par un grondement gigantesque.

écrit par: Lähmee Tribäle Mercredi 26 Septembre 2018 à 19h18
Le Sublime ne savait pas si il devait se faire tout petit ou s’il devait se manifester. En tout cas une chose était sur ce cube offrait des possibilités de communication à travers les plans qui semblait être très intéressante.
En fait, Lähmee était dans l’embarras, son apparition correspondait avec l’arrivée de Phinéas dans le plan de Fugue, une pure coïncidence mais qui pouvait être mal interpréter par le maitre des lieux, surtout au vu du ton employé par le vieux mage. Il semblait plutôt hors de lui, prêt à en découdre ?

Le sauvageon écouta et se rendit vite compte que le plan venait d’être pris d’assaut par les hybrides. Cela avait l’air d’amuser la population locale. Les pauvres , ils ne savait pas que dans peut de temps il en subirait les conséquences comme tous les autres. Et même si Kelemvor n’apparaissait pas sous les exhortations du vieux magicien, Jergal comprendrait vite le fatalisme qui en découlerait.

Il fallait se décider. Le barde regarda à nouveau en direction de la voix familière comme pour la chercher. Une chose était sur c’est que, malgré tout, la réalisation du vœu avait permis de répondre aux souhaits du vieux mage. Ce dernier désirait que le groupe envoie des message sur les fronts. Le cube permettait cet exploit et cela malgré les perturbations de la magie actuelle ! Le Sublime se réjouit un instant de cette réalisation même si ce procédé n’était pas conventionnel. Cela lui redonna de l’ espoir. Il l’interpella en lui déballant un résumé de la situation avant d’enchainer :


…Phinéas ! Quant à toi que fais-tu ici ? As-tu besoin d’une aide ? Cette fenêtre peut-être aussi une porte de sortie si il y a du grabuge mais le cube te volera des années que tu ne peux plus te permettre de perdre vieux mage ! A moins que tu es une idée pour contourner ça ?

PARCHEMIN
j a'i utilisé le mode indirect pour éviter de tout résumé

écrit par: Alrion Vendredi 05 Octobre 2018 à 13h16
- Je suis d’accord, indiqua le colosse, se séparer serait une mauvaise idée, mais il en est de même pour rejoindre ces dames. Vous avez déjà contacter ceux qui devaient être contacté là-bas, et ici est le seul endroit qui permet d’accéder à plusieurs lieux, aussi il faudrait repasser par là, et comme l’expérience du poulet vient de le montrer, les deux sens fonctionnent de la même manière, autant donc éviter de traverser pour rien. Alors dépêchez-vous donc de nous rejoindre, nous ne savons pas encore combien de temps cela sera encore possible.

Entendant le nain discuter, Alrion passa voir ce qui se passait pour se rendre compte qu’il parlait avec des gens apparut dans la fenêtre à la place de la bataille, aussi, il semblait pouvoir être possible de discuter avec les gens présents. Aussi, pas besoin de traverser pour mettre au courant les locaux et les mettre aussi à chercher des solutions. Il ne resterait plus que l’étrange couloir avec personne où il faudrait certainement entrer. Pour mettre son hypothèse au test, Alrion se dirigea vers une troisième fenêtre, celle de la cité des morts, et demanda bêtement :

- Il y a quelqu’un ?

écrit par: Phineas Mardi 16 Octobre 2018 à 09h58
Lähmée

Le mage, tenant un bâton de bois blanc à tête de corbeau était debout dans ce qui devait être les plaines désolés devant la Cité du Jugement. Une très longue queue serpentine s'enroulait autour de lui. La queue appartenait probablement à la même créature que l'énorme mais élégante patte au bord de son champ de vision. Si sa considération des échelles était bonne, et que le vieux mage confirmait sa proximité avec les dragons, celui-ci devait être d'une taille et d'un âge autrement plus hors norme que tout ceux qu'ils avaient vu pour l'instant. Mais ce n'était pas vraiment le plus curieux pour le moment.

Phineas lui même avait changé. Tout le côté gauche supérieur de son corps avait changé. Le bras de sa tunique semblait avoir fondu et le membre était entouré d'une bande de tissu sur lequel avait été tracé de longue lignes de runes. Mais les bandes, de toute évidence magiques, ne suffisaient pas à cacher ce qu'elles recouvraient. Son bras exhalait une sorte de vapeur, dont la couleur était indescriptible, changeant de nuance de manière à ce que le cerveau de l’observateur était bien incapable de statuer sur l'une ou l'autre. Dessous, la chair semblait avoir plus ou moins disparue, mais l'elfe vert aurait été bien incapable de définir, de là où il était, ce qui l'avait remplacé. Cette transformation de son corps semblait lui faire souffrir le martyr : même si la colère et la détermination dissimulait les grimaces de douleur, les lignes de sueur qui coulait le long de son cou ne mentait pas. La transformation semblait contaminer peu à peu le reste de son corps et les bandelettes de runes étaient probablement sensées contenir l'infection.

Le mage tourna la tête vers Lähmée à travers la fenêtre magique. Une partie du blanc de son œil gauche était devenu noir, piqueté de blanc. Il fronça de ses sourcils broussailleux.


- Une toile de scrutation ?

- Non, l'aura ressemble plutôt à de la chronomancie, répondit une énorme voix rocailleuse au dessus du mage. Quoique pas seulement, les boucles de magie ne sont pas ordonnés comme elles le devraient... comme si c'était le résultat de...

Phineas et son gigantesque compagnon répondirent en même temps.

- La confrontation de deux pouvoirs.

- Elminster et Khelben ont toujours refusés de croire que ce genre de chose pouvait exister... Un point de moins pour les adorateurs de la normalité conservatrice, j'imagine...

Le dragon émit un rire sourd sur ce qui devait sans doute être une bataille d'idées entre théoriciens de la magie.

- Qui est le gamin elfe thurirl ?, demanda la créature.

- L'un des... héros, qui a accepté de faire diversion le temps que je règle mes comptes, même si ils n'en avaient aucunes idées. Jusqu'à maintenant. Enfin, si par miracle ils arrivent à régler le problème, je serais heureux de ne pas m'être trompé pour une fois. Quoique de toute évidence, les miracles ne sont plus vraiment de rigueur...

Le mage se tut et regarda Lähmée dans les yeux pour capter sa réaction. Il n'y avait pas de malice sur son visage, seulement une absolue détermination. Un corbeau blanc exhalant de lumière vint se poser sur sa tête.

- Non, je n'ai pas besoin d'aide, Lähmée Tribaël, mieux vaudrait que vous évitiez de mourir maintenant, le sort de quelques milliards d'existences reposent probablement sur vous... Mais vous oui, peut-être, si vous avez évoqué une magie aussi dangereuse. Vous savez ce que vous faites ? Je veux dire, moi je ne sais pas. Lui n'est pas sûr, dit il en parlant du dragon. Et de toute évidence, vous non plus, de ce que tu m'en dit.

Hum... D'une manière ou d'une autre un certain type de magie à modifié les lois pour vous offrir les possibilités de téléportation et de scrutation trop dangereuses en ce moment. Si... Si la magie est effectivement semblable à de le chronomancie, il est possible qu'elle consume du temps pour parer aux contre-indications.

- Ou celui de quelqu'un d'autres, la magie du temps à toujours été une chose particulièrement capricieuse. Il paraît que Mystra à tenté de l'interdire totalement après les nétherisses.

- Oui. C'est certain. Ceci étant l'aura exhale aussi de magie des génies... Peut-être une piste ? Je ne sais pas. Sinon vous pouvez toujours traverser la Mer Astrale physiquement...


Alrion

Le son d'Azur'ael et de Serana, désormais plus ou moins seules s'estompa alors que le colosse s'intéressait à une autre face. On pourrait croire qu'il ne sortait aucun son de cet étrange couloir. En vérité, si, un léger bruit de vent en émanait.

Pendant un moment, il n'y eut rien. Alrion eut le temps d'observer l'environnement, un couloir simple, des murs de bois et de peinture rouge et une enfilade de tableaux de chaque côté, des portraits altiers, essentiellement. Et puis, une tête s'arrêta devant Alrion. C'était une tête neutre, ni féminine, ni masculine. Fantomatique, spectrale, mais pas tout à fait. Il devait probablement s'agir d'une création magique, un peu plus évoluée que les serviteur spectraux des magiciens. Le fantôme regarda le heaumite avec un intérêt inexistant. Puis il s'adressa à lui avec une voix toute aussi neutre.


- Nous ne sommes pas sûrs d'être quelqu'un. Ceci étant, je peux vous répondre, si vous chercher quelque chose... Monsieur ?..


Azur'ael

Leurs trois compagnons les avaient littéralement laissées là. Serana soupira, de toute évidence, elle considérait même le heaumite comme un enfant turbulent, plus qu'autre chose. Elle releva la tête et adressa une question à la louve.

- Comment se défendent les Cours ?

- Bien, pour le moment. Mais nos victoires ne sont qu'une suite de défaites en puissance. Je m'attends à ce qu'une grande fée soit vaincues à n'importe quel moment, et je ne saurais en prévoir les conséquences.

- Hum...

Elle se leva et alla au bord de la tour, observer les plaines autour d'une palais vide.

- Aucune de nous deux ne perdra grand chose en traversant cette chose. Mais il est possible que nous ayons plus à trouver ici. Si nous trouvons les seigneurs de la Seldarine... Nous devons nous habituer à traiter avec des dieux désormais. En fait, je finis par me demander si notre propre - et relative - faiblesse, n'est pas la raison pour laquelle tout ceux que nous avons rencontrés ont placés tant d'espoirs en nous. Mais toujours est il qu'il nous faut rencontrer les dieux. Je doute sérieusement qu'ils n'aient pas déjà formé une sorte de stratégie, même coupés de leurs réseaux de communication traditionnels... Et puis, si l'anneau nous fait suivre la piste la plus courte... Nous sommes plus prêt qu'eux trois, en ayant franchis deux portails.

Je te laisse choisir Azur'ael, peut-être que tes connaissances permettrait de trouver une réponse là ou mon ignorance me mène au doute.

écrit par: Lähmee Tribäle Jeudi 18 Octobre 2018 à 09h10
Les yeux écarquillés, Lähmee ne perdait pas une miette de ce qu’il pouvait voir et entendre. Si il lui était possible d’agrandir la fenêtre pour en voir plus il l’aurait fait. Un instant sa curiosité failli l’emporter et passer à travers cette face du cube pour voir la taille de ce dragon était très tentant. En effet, rien que la patte en disait long sur le reste de la bête. Une bien belle patte d’ailleurs aussi imposante qu’élégante ce que ne manqua pas de constater le Sy’Tel’Quessir. Mais il n’était pas l’heure de se laisser aller à la flatterie surtout pour un bout de patte aussi gigantesque soit-elle.

Non Phinéas semblait susciter l’attention du Sublime. L’attention et presque la compassion. Une souffrance plus qu’intense émanait du vieux mage. Son bras bien que soigné par un bandage runique semblait être atteint d’une infection plus qu’étrange. Pendant un instant le sauvageon pensa même qu’il était devenu un hybride. Il le détailla à nouveau. Ce n’était pas beau à voir. Il écouta le dialogue des deux acolytes qui semblaient très proche. Les dires de ce qui restait de l’humain semblait dérangeait le Sublime. Pourquoi n’avait-il pas jouer franc jeu et leur avoir dit qu’ils étaient qu’une « diversion ». Il répondit de manière plutôt humoristique voyant que le dragon se permettait de rire de certaine situation.


- Et bien Phinéas je ne vais pas vais venir te serrer la main aujourd’hui pour te saluer ? Les elfes ne font pas ça ! Mais qu’est-ce donc ? Je n’ai jamais vu une telle infection ! Ni une telle patte de dragon d’ailleurst mais cela doit être du à mon jeune âge, il est vrai ! Qui dois-je remercier de me rajeunir et me rappeler que je ne suis qu’un gamin elfe ? Ton ami aussi vieux soit-il a-t-il une idée du mal qui te ronge ? Et pour information, Vieux Dragon, je ne suis pas un héros, mes faux pas me collent la peau, je ne suis pas un héros faut pas croire ce que disent les mago, je ne suis pas un héros ! Je suis juste…

Le Sublime détailla l’œil du mage qui lui aussi était infecté. Ce dernier avait perdu toute malice de regard qu’on certain magicien malgré leur âge avancé. L’attention de Lähmee se reporta sur le corbeau blanc qui venait de se poser sur la tête. Le barde chercha à provoquer des réactions par ses propos :

- Une diversion ! Ton esprit est si déterminé qu’il en devient aveugle, regardes seul ton corbeau peut lui permettre de briller ! Nous sommes ignares, tout nous dépasse, nous avançons tant bien que mal et je suis moins sage qu’avant ! Une diversion, rien que ça ! Tu te rends compte que tu ne sembles même plus humain Phinéas, le vois-tu ? Alors parles Tethyrien avant qu’il ne soit trop tard !

Le ton semblait maintenant agacé. Sa voix était devenue irritable.

- Une diversion ! Tu veux que je te montre ce que c’est que de se divertir ! Tu oublis que c’est mon métier ? Esprit dérangé que tu es devenu ! Tu veux régler tes comptes avec Kelemvor, expliques moi…sinon je t’en empêcherais à ma manière…Tu ne peux rien contre la scrutation de ce cube et je pourrais m’immiscer dans ta petite entrevue que tu semblais vouloir garder si secrète !

Malgré son irritation, le barde avait écouté chaque parole avec attention. Il nota la dernière phrase prononcée qui évoquer de traverser physiquement la mer astrale. Qu’est ce que c’était donc que cela ? Pour aller où ? Pour rejoindre les royaumes lointains ou le chronomancien ? Effectivement il était encore trop tôt pour trouver un responsable de tout ces chamboulements mais le barde semblait intéresser par cette piste. Pour lui cela semblait plausible. Et si le fait de passer par ce cube enlever du temps pour renforcer la puissance d’un chronomancien ? Il leur laissa justement du temps pour répondre avant de terminer par :

- Hummmm, Et la mer astrale ? La chronomancie...

écrit par: Phineas Mercredi 31 Octobre 2018 à 00h06
Lähmée

- SILENCE !

Dans un accès de rage fugace, le vieux mage avait proféré son ordre envers Lähmée avec une voix de stentor. Mais cette perte de contrôle avait eu un coût immédiat. Quelque fut cette infection, elle avait soudain avancée, son œil maintenant intégralement recouvert de ce noir piqueté de blanc. Il ferma les yeux et sa main se crispa sur son bâton. Sur sa tête, le corbeau perdit une plume qui se dispersa dans une fumerolle étincelante. L'avancée était maintenant contenue.

- Les mortels... soupira le dragon.

- Ne fait pas comme si rien ne t'agaçait, antique tas d'écailles... , persifla le mage. Ne profère pas des menaces que tu serais incapable de tenir, barde. J'ai vu des idiots faire ça, partout, de toutes races, menacer d'autres idiots par jalousie, par méconnaissance, parce qu'ils ne supportaient pas de ne pas savoir, tu connais leur point commun à tous ? Ils ont mal finis.

Il se tut un instant, tournant la tête vers un point derrière la fenêtre. Un bruit mat, sismique, se fit entendre après que la patte du dragon ait disparue du champ de vision de Lähmée. Avant d'y revenir en toute tranquillité.

- Je suis l'un de ces idiots. Ceci est peut-être ma dernière idiotie.

- Mais quelle fabuleuse idiotie gamin !, s'amusait le dragon. Bien, j'utilise le temps qu'on me laisse pour parler, puisque les jeunes ne semblent plus vouloir respecter leurs ainés, dit le dragon avec une emphase mélodramatique toute ironique, je suis Mitnesvernisk, rapidement, Lähmée estima qu'on pourrait traduire son nom par "La Lumière au-dessus des Étoiles".

Avec un nom aussi flatteur et en compilant tout ce qu'il pouvait voir Lähmée ne put que se rendre à l'évidence. Il avait devant lui la race la plus mystérieuse et puissante de toute l'espèce draconique : les prismatiques. Des créatures de légende qui, si on ne croyait que le tiers des mythes, étaient les égaux des dieux sur bien des points. Nombre de savants doutaient d'ailleurs de leur existence puisque, si ceux ci étaient réels, pourquoi n'avaient ils pas boutés Tiamat, Bahamut et Sardior hors de leurs trônes ?


- Si les présentations et les gentillesses sont terminées, je vais te faire le plaisir de t'expliquer. Sans espérer que tu approuves ou comprenne, bien entendu. Écoute bien, quand Toril devra se trouver un coupable viable, je suis certain que tu pourras te faire un plaisir de m'utiliser...

Il y a un peu plus d'un siècle, j'étais pieux. Je n'étais pas un prêtre non, mais Mystra et Azouth profitaient régulièrement de mes offrandes. J'étais âgé, j'avais passé ma vie à libérer des esclaves, à me battre contre les intolérants et ceux qui les supportaient, pour le pardon, l'ingéniosité, la curiosité, l'égalité... Toutes ces valeurs qui, j'en était certains pourraient faire un univers plus juste. Pour tous, même pour ceux qui, disaient on, ne le méritaient pas.

Il s'interrompit et passa son bâton au dessus des bandes de runes. Celles ci se mouvèrent et s'agrandirent s'enroulant autour de son cou et d'une partie de son visage, désormais touchés.

- J'avais trois enfants. Un fils et une fille, issus de mes amours, et une fille adoptive. Après une longue réflexion, Ileon, mon fils, avait rejoint un courant de non-vénérant. Tout en reconnaissant leur réalité, il refusait désormais de vénérer les dieux. Bien que connaissant le sort qu'il encourait, je respectais son vœu. Mais ce ne fut pas le cas de tous. Des prêtres le firent assassiner, puis, pour éviter une "invasion de pensée", tuèrent mes filles, leurs amant et amantes, et leurs propres enfants, il contenait une effrayante colère en parlant. Des prêtres avaient tués mes enfants parce qu'ils refusaient de se soumettre aux dieux. Aux dieux que j'avais toujours respecté, que je croyais bon, ces dieux qui n'avaient pas empêchés le massacre, ces dieux qui, j'en pris conscience à ce moment, étaient coupables de tout ce qui avait put arriver de pire dans l'univers depuis le début des temps... J'ai supplié Kelemvor et Mystra d'épargner le mur et la damnation à mon fils, mais il n'ont jamais été entendus... Et cédant aux suppliques des prêtres mortuaires je sut ensuite que même mes filles avaient été damnés. Même Leyn, alors même que son âme devait revenir à Ellistraë.

Ces dieux qui, pour une raison ou une autre me laissèrent la vie, et mes pouvoirs.

J'avais alors plus de quatre-vingt ans, mais je décidais que les dieux paieraient pour leurs actes. Qu'ils cesseraient leur empire sur la vie et la mort des mortels.

Il fixa ce qui devait sans doute être l’Épine de Cristal au loin.

- Je m'arrangeais pour être maudit. Une malédiction horrible pour tout autre que moi, un nécromancien, que je tuais ensuite, verrouilla mon âme dans mon corps tant que mon fils serait enfermé dans le mur. J'étais donc virtuellement immortel. J'effaçais ensuite toute trace de mon existence. J'avais été l'amical opposant de Khelben, l'allié des Ménestrels, le confident des Dragons des Fleuves, le Libérateur... Tout cela je l'effaçais et j'agissais dans l'ombre. Dans les citadelles des devins et les mausolées je cherchais. Je cherchais une possibilité, un embranchement futur qui me permettrait, malgré ma faiblesse, de punir les dieux. Et je le trouvais. Ça, ce que nous vivons en ce moment, tout cela aurait dût être évité. Mais j'effaçais les minces prophéties qui auraient put permettre d'arrêter l'apocalypse, parce que tout portait à croire que cela affaiblirait suffisamment les dieux pour que je puisse passer à l'étape suivante...

Il avait dit ça avec un évident regret, quoique la détermination effaça vite ce sentiment.

- Et puis, je cherchais un moyen de libérer les mortels. Ça avait toujours été l'après-vie qui les avaient forcés à se soumettre. Un temps, j'avais admit la décision de Kelemvor que racontait les ouvrages quant aux jugements des Sans-Foi. Maintenant je l’honni. Il avait la possibilité de nous libérer mais il a abandonné son humanité pour se plier aux lois de divins imbéciles... Les mortels n'ont pas besoins de dieux, c'est eux qui ont besoin de nous. C'est pour cela qu'ils dirigent notre morts. Si nos âmes étaient libres, si notre mort était libre, tout devenait possible...

Alors, encore une fois je cherchais. Je cherchais dans ce que d'autres refusaient d'admettre. Je trouvais des alliés impossibles, il indiqua le dragon de son bâton, qui acceptèrent de m'apprendre les vérités du multivers plus vite que mon esprit n'était capable de l'accumuler.

L'avant dernière étape avant celle-ci, était de trouver l'arme. Je la trouvais. Cachée, recherchée par l'immonde Melauthaur, l'Ombre d'Ao. L'artefact le plus puissant de la création, l'unique erreur de l'Ultime. Intouchable par les dieux, je découvris qu'elle l'était par les mortels, à condition de se sacrifier, à terme. J'en arrachait un fragment et le conservait.

Et le voilà qui maintenant m'envahit, m'intime de rejoindre la trame du multivers pour mon sacrilège. Mais je l'utiliserais bien avant... Je fracasserais le mur et détruirait le Tribunal de la Mort...

Il donna un dernier regard lourd de sens à l'elfe avant de perdre celui ci à l'horizon. Des volutes de poussières commencèrent à s'élever ci et là.

écrit par: Lähmee Tribäle Vendredi 07 Décembre 2018 à 19h43
Le Sy’Tel’Quessir trouva la présentation et la répartie de Mitnesvernisk, "La Lumière au-dessus des Étoiles » excellentes. Il écouta attentivement. Le Sublime trouva l’histoire plutôt banale, du moins à son commencement : l’histoire d’un père qui n’avait pas su ou pu protéger sa progéniture au bon moment ou du moins qui n’était là quand il fallait et qui faisait porter le chapeau aux dieux alors que c’était lui le seul responsable. La suite était plutôt étonnante et prenait des proportions qui avaient largement dépasser la raison mettant en péril la vie de tous les enfants, de tous les plans et du multivers lui-même. Et c’était à nouveau Phineas le responsable de tout ce chamboulement.

Le sauvageon était mal placer pour juger. Ne venait-il pas lui aussi de relâcher la surveillance et l’éducation de sa fille en l’envoyant en Feerie, s’il il lui était arriver quoi que se soit en son absence qu’aurait-il fait ? Ne valait-il pas mieux se désintéresser de tout ça et profiter ensemble avec Azur du temps qu’il pouvait leur rester. Enfin bon est ce que ce monde pouvait encore leur offrir de quoi profiter, le barde douta au vue de ce que venait de lui annoncer Phineas.

Pourtant Lähmee n’était pas de ceux qui aimer mettre plus bas que terre les « coupables », il avait une certaine empathie et un bon cœur et il croyait dur comme fer qu’une personne ne pouvait être totalement irréprochable même si là ce magicien fleurté avec des artefacts interdits et devastateurs. Ce dernier avait un jolie passé que peu d’humain pouvait se targuer. Le Sublime préféra se concentrer sur ce souvenir et lorsque la poussière s’éleva, contre toute attente, la voix du barde en fit de même. Il ne pouvait certes plus les voir mais eux pouvaient encore l’entendre.

Sa voix était parfaitement harmonieuse et Lähmee utilisait le verbe de la création pour leur adresser ce qu’il avait sur le cœur, une dernière fois, peut-être !


- De l’ombre à la Lumière, Un pas et inversement
- En ce jours et lieu, peux tu retrouver la tienne ?
- Est-elle au-dessus des Étoiles, Comme Mitnesvernisk !
- Le prismatique pourrait voir ce que ton œil malade
- A cesser de voir...

Est ce que cela aller les inspirer vaillamment le Sublime ne savait pas trop ce qu’il allait entreprendre dans l’immédiat mais le barde espérait aussi les faire s’interroger sur leurs futurs actes. Il mit fin à la communication en prolongeant le chant plusieurs minutes. Il revint auprès de ses compagnons pour leur faire un résumé et leur expliquer ce qu'il avait fait en ce mettant face au cube de Serenna et Azur pour qu'elles puissent aussi en profiter.

PARCHEMIN
sort harmonie-inspiration vaillante associée au verbe de la création

écrit par: Phineas Samedi 08 Décembre 2018 à 11h05
Mjöllnir et Mirtzar

Mirtzar entra dans l'horizon, et ressorti immédiatement à côte de Mjöllnir. Un anneau autour de l'un de ses doigts semblait tourbillonner à toute vitesse (sans pourtant brûler la peau du maréchal). Il ralenti, puis s'arrêta.

Mirtzar ne savait pas exactement où il se trouvait. C'était un environnement extérieur, plein de poussière et de sable où régnait un silence de mort. Cinq comparses étaient réunis autour d'un étrange cube fait de la même énergie fluctuante que le portail qu'il venait de traverser.

Une énorme louve au pelage argenté, assise sur son arrière train un peu plus loin, accompagnée d'une jeune elfe.

Un guerrier, probablement un paladin, en armure trop lourde devant une autre face du cube.

Un elfe sauvage, l'air en détresse par ce qu'il venait d'apprendre et qui se dirigeait désormais vers la face devant laquelle était assise la louve.

Et Mjöllnir bien sûr, à côté de lui.



hrp.gif Vous pouvez tous entendre ce que va raconter Lähmée bien sûr. Je m'attends à ce qu'en temps que barde, il sache conter l'affaire avec détail, et vous pouvez donc vous reporter directement à mon dernier post.

Et un nain en plus ! (y'a jamais trop de nains !)

écrit par: Azur'ael Dimanche 09 Décembre 2018 à 19h36
La gardienne des mystères inspira fortement pour retrouver un esprit concentré, ce qui était plus que compliqué avec sa fille à quelques mètres d'elle. Elle mourrait d'envie de la tenir dans ses bras, mais elle savait que ce n'était pas possible car elle ne pourrait plus s'en détacher.

Les paroles de Serena étaient plein de bons sens, qu'elle partageait totalement. Il fallait se remettre à la recherche des dieux pour en savoir plus et prendre des instructions. Elle sentait bien que chaque voyage les menait vers l'origine de tout cela. Elle plissa le front écoutant son barde sublime lui relater ce qu'il se passait dans le plan de la Fugue, là où normalement aucun mortel ne peut pénétrer. Depuis le début, elle s'était méfiée de cet humain mage, qui manipulait des forces mystiques parfois interdites depuis des lustres. Pour autant, elle avait aussi de la compassion à son égard. Perdre ses enfants et savoir leurs âmes déchues pouvait conduire à la pire folie. Elle avait perdu un enfant et comprenait cette souffrance. Phineas n'était pas le responsable de la tragédie actuelle. Il en savait probablement plus qu'il en avait dit. Il fallait le raisonner, non pas pour sauver le dieu des morts mais pour sauver l'humanité.


- Lahmee, fais lui comprendre qu'il se comporte comme les dieux qu'il veut défaire. Il se trompe sur les croyants. Ce sont les idées et les valeurs que nous prions. Les dieux ne sont que leurs avatars. Tant qu'il y aura des âmes, il y aura des dieux. Qu'importe les prêtres et les avatars de leurs dieux, Phineas doit être fidèle et honorer ce à quoi croyaient ses enfants. Dis lui. Embrasse notre fille. Je vous aime très fort. Je vais reprendre les recherches. La Seldarine devrait pouvoir nous aider.

La gardienne souffla un dernier baiser virtuel à son elfe sauvage, avant de se retourner vers Serena.

- Serena, nous allons pouvoir tester la puissance du chevaucheur des vents. Prête à me suivre et à trouver les dieux de la Seldarine ?

Elle lui montra l'anneau de pouvoir qui leur avait été donné.


écrit par: Alrion Lundi 14 Janvier 2019 à 10h23
- Alrion, répondit simplement le colosse à la question en suspend. On me connait par endroit comme le dernier gardien. Et même si vous ne savez pas, vous ferez l’affaire, continua-t-il, n’ayant guère envie de discuter philosophie avec un être d’un autre lieu. Je voudrais savoir, si cela ne vous dérange pas, où vous vous trouvez, histoire de savoir où donne cette fenêtre. Et si vous pouviez me dire qui vous êtes, cela serait certainement pour le mieux.

Guère spécialiste, Alrion pensait avoir affaire à un esprit quelconque, pas un fantôme toutefois, dans le sens nécromantique du terme. Les restes d’un esprit vivant bloqué ailleurs, ou un esprit construit de toutes pièces, le colosse heaumite n’était pas capable de faire la différence, mais au moins, la créature n’avait pas l’air agressive. Pas franchement amicale non plus, juste neutre, mais curieuse, sans quoi elle ne se serait pas approchée plus que cela. En dire plus était au delà de ses capacités, sa magie avait toujours été intuitive et il n’en connaissait point les détails techniques, si ce n’était pour les choses les plus simples que Flavi lui avait appris il y avait ce qui semblait être une éternité, mais elle non plus n’était pas une spécialiste, et il ne s’agissait que des choses les plus basique que tous les magiciens connaissaient par cœur avant même de lancer leur premier tour de magie.

écrit par: Mjöllnir Mardi 15 Janvier 2019 à 17h29
De la chronomancie, Mjöllnir n’y entendait absolument rien.
Il s’était toujours défié des Mages, de leur égo, de leur tendance à faire fi de toutes les lois ordonnant leur monde et à finir par se prendre par des dieux à créer, détruire, transformer et aller jusqu’à réveiller les morts. Il comprenait qu’il faille pouvoir faire face aux manipulateurs de la Toile, et maitriser ce pouvoir pour se faire, mais détestait cet état de fait. Les plus puissants l’étaient tant qu’ils se prenaient pour des dieux. Karsus ... son nom seul suffisait à l’expliquer.

Que Phinéas ait profité de la situation cataclysmique pour régler ses comptes avec un dieu aurait pu être le cœur d’une légende tellement l’événement était surréaliste aux yeux du Vigoureux. La simple idée de ne pas vénérer les dieux était déjà inconcevable pour lui, par héritage, que la colère pousse au blasphème était compréhensible, certains dieux pouvaient faire preuve d’une cruauté abominable aussi –rien que d’y penser et malgré tout ce qu’il avait déjà traversé, Mjöllnir tressaillit juste d’y penser- mais vouloir détrôner les dieux pour les erreurs de mortels ? Il partageait parfaitement le sentiment d’Azur’ael, même s’il ne se dessinait pas de la même manière dont son esprit plein de rigueur.


- C’sont des prêtres qui ont tué les proches de Phinéas, les dieux ont ‘juste’ choisi de ne pas écouter sa requête. Ont-ils la responsabilité de ces morts ? C’la dit, il ne m’en aurait pas fallu autant pour perdre la raison. En gros, il aurait pu éviter ces morts innombrables et au nom de son ‘grand dessein’, il a tout fait pour que ça arrive. Donc il SAIT ce qui arrive. Et il ne nous a pas tout dit pour avoir le temps de cette confrontation avec Kelemvor. Comme s’il avait eu le choix !

Mjöllnir était abasourdi. Il visualisait les morts et la ... cause de celle-ci : la certitude qu’il fallait libérer les mortels des dieux. Mais au nom de quoi ? Qui était-il pour faire ce choix ? Il pleurait une poignée de morts, des milliers de fois plus avaient suivi.

- Azur’ ! Attends-nous ! On doit les trouver comme tu dis et je deviendrai fou dans c’désert avant qu’tu sois d’retour, quelle que soit ta vitesse. Alrion cherche à savoir c’qui s’trouve sur une des autres faces mais la piste de Pharos, Memnon et Calim me semble la meilleure et ce sont tes dieux qui peuvent nous aider à en savoir plus. Le Seigneur Corellon et Fenmarel.

écrit par: Phineas Mardi 15 Janvier 2019 à 20h15
hrp.gif Il faut que je réponde à Alrion pour continuer avant toute choses.

Alrion

- Le dernier gardien ? Non, je ne vois pas Monsieur Alrion.

Alors que la créature parlait, une voix masculine retentit quelque part autour de lui.

- Rafalin ! TU VAS M'APPORTER CE FOUTU CRISTAL D’ÉQUILIBRE OUI ?! TU VEUX DEVENIR LE CENT QUARANTIÈME ?!

Un instant silencieux, la créature, Rafalin sans doute, répondit à ce qui était sans doute son maître. Quelques instants plus tard un "pop" indiqua que quelque chose, ou plus sûrement quelqu'un, venait d'apparaître à côté de lui.

- Inutile de crier Monsieur, je me dois de vous stipuler que nous sommes reliés par télépathie. Tu devrais être encore plus poli Rafalin, dit le nouvel arrivant en grognant.

L'homme passa devant et Nelac découvrit un homme sans âge, chauve, les yeux noirs et une moustache rousse tirant sur le rouge particulièrement impressionnante de circonvolutions. A travers son monocle en écaille de quelque chose, il regarda le heaumite quelques instants.


- Ah ! C'est ça. Qu'à demandé Alrion de Sembie, Rafalin ? A quelle âge il va mourir ? Non, j'en doute, trop humble pour ça.

- Notre position Monsieur.

- Ah. Et bien, Alrion le Heaumite, vous êtes tout seul en ce moment n'est ce pas ? Alrion l'Unique donc, je crois que nous sommes quelque part au dessus du Kara-Tur en ce moment, attendez...

Il se déplaça dans de couloir "derrière" l'horizon et donc hors de la vue d'Alrion. Avant de revenir.

- Plus exactement au large de la baie de Fukama a priori. Et vous Alrion, hum, laissez moi deviner... Non mieux, voir !

L'homme passa sa tête par la fenêtre sans que le heaumite n'ait le temps de l'arrêter. Étonnamment, des étincelles indigos entourèrent son cou en contact avec la magie.



Faërie

- Ah oui ! L'est de la Faërie ! Moche.il tourna la tête, ah, la louve, Mjöllnir, Lähmée... Ou est votre femme déjà ? Je ne sais plus... Et bien, vous allez vous amuser !

Et la tête disparut à nouveau dans l'horizon.



Alrion

De l'autre côté, l'homme secoua la tête.

- Étonnante sensation. Enfin ! Je suis désolé Alrion mais je ne saurais vous aider ! Je n'arriverait pas... au bon moment... il regarda l'être magique et éclata de rire pendant que celui ci restait complètement stoïque, alors que l'humain lui tapait sur le dos, LE BON MOMENT, tu l'as Rafalin ! UH UH UH !

- Je l'ai Monsieur, je l'ai.

écrit par: Alrion Mardi 29 Janvier 2019 à 17h20
- Cette question attendra, je le crains, je ne suis pas certain de vouloir le savoir, à dire vrai, répondit le colosse à la réflexion du magicien sur sa mort, imminente, si l’on en croyait ce qui s’était passé peu avant. Le type en question semblait un poil fou, ou alors un génie qui allait beaucoup trop vite pour lui, et l’avait laissé muet. En tout cas, sa description des lieux semblait indiquer un coin du plan matériel qu’ils avaient quitté le matin même, mais il fallait aussi constater que l’homme avait passé la tête en travers de la fenêtre sans la moindre douleur ni conséquence apparente, sinon “une sensation étrange”.

écrit par: Phineas Mardi 05 Mars 2019 à 16h14
Faërie

Alrion n'eut pas le temps d'en dire plus à un homme qui semblait avoir une notion du temps bien différente de la sienne. Devant lui, le couloir et ses occupants disparut soudain, le laissant voir un paysage céleste, un ciel paisible sur lequel s’effilaient des nuages blancs.

Les deux femmes étaient déjà parlé. Même si elle n'était sûre de rien, Serana avait suivi Azur'ael, estimant sans doute que voler seule serait trop dangereux.

Sur la terre des fées, les trois hommes se retrouvaient à nouveau séparés de leurs compagnes.

Mais les évènements n'attendaient que rarement ceux qui y assistaient. Alors qu'ils hésitaient, on entendu au loin un gigantesque craquement, puis, quelques secondes plus tard, une gigantesque onde de choc les frappa de plein frais, soulevant le désert poussiéreux autour d'eux. La louve avait sauté devant eux, les protégeant et avait levé la truffe dans le vent dans cette très éphémère tempête. Tout cela s'arrêta aussi soudainement que c'était arrivé. Mais la louve resta immobile avant de laisser un chuintement de douleur.


- L'Automne...

Elle se retourna vers eux et souffla sur la jeune elfe et le renard qui retombèrent dans un sommeil paisible.

- Nous avons prévu un... lieu, pour ce genre de catastrophe. Pour éviter l’annihilation totale. Vous avez mérité que votre fille reste en sureté, et je ne doute pas qu'elle puisse être d'une grande aide au futur. Par sécurité, je ne peux vous dire où. Je vais l'y mener. Quoique vous fassiez, nous ne pouvons que tous espérer votre victoire. Adieu, amis.

La louve saisie la jeune elfe et le renard, les plaçant dans son pelage sans attendre de réponse de son père. Elle leur jeta un dernier regard avant de s'appuyer ses pattes arrières et de produire un bond fantastique qui l'emmena directement sur la falaise qui les surplombaient avant de disparaître dans l'ombre.

Quelque chose bloquait l'entrée de la Fugue désormais, l'une des faces menait sur un ciel éperdu. Le temps où ils auraient put être utile dans le Foyer des Nains semblait passé, le tout s'était transformé en une bataille sanglante, un maëlstrom de violence où ils n'auraient probablement put changer la donne. Et ils n'osaient explorer cette face noire comme la nuit. Restait Arvandor. Et Mirtzar.

Le Maréchal de Haute-Glace leur avait raconté son aventure mais le plus important était qu'il portait sur lui, il en était certain désormais, un anneau lui permettant de s'affranchir des règles chaotiques actuelles de l'univers en traversant directement l'espace et le temps via les sentiers du Plan Astral. Plus étonnant, et malgré le ressentiment qu'ils pouvaient désormais avoir pour le magicien, les anneaux qu'il leur avait confier s'agitèrent autour de leurs doigts à la proximité de celui de Mirztar. Comme, plus tôt, le bâton métamorphe s'était transformé pour enfermer l'abomination démono-angélique les écailles du matériau supérieur se soulevèrent avant de tourbillonner. Les différentes couches de matériaux se réalignèrent dans un équilibre difficilement compréhensible. Il y avait fort à parier que leur anneau avait réussi à copier les capacités de celui de Mirztar.

Cela étant, le Maréchal leur avait bien signifié qu'il avait constaté l'effondrement de nombreux ponts astraux, et que cette nouvelle capacité serait peut-être une nouvelle difficulté.

Que faire alors ? Encore une fois, les évènements les poussèrent à agir. Ils passèrent une fenêtre sans vraiment savoir laquelle.

Mais plutôt que d'arriver quelque part, ils se retrouvèrent sur un pont de cristal de la Mer Astral. Ce plan, tout autant physique que métaphorique, qui reliait tout les plans entre eux et n'étaient guère parcouru que par des créatures de légendes était dans un état apocalyptique. Partout autour d'eux des éclats des ponts volaient dans l'espace, lentement, ralentis par une pesanteur particulière. Si les distances étaient une notion très relative ici, ils ne pouvaient ignorer les îlots planaires qui figuraient les plans distants - ou étaient ils réellement ces plans avec un contenu qui dépassait son contenant ? - des îlots qui tous également semblaient dans un état inquiétant. C'était comme si les plans eux mêmes commençaient à se déliter.

Vu la métaphore arboricole qui encadrait le passage de l'îlot le plus proche, ils devaient se trouver proche d'Arvandor, mais tout leur était possible.


Arvandor

Azur'ael et Serana, filaient comme le vent à travers Arvandor. En volant et malgré leur vitesse l'incantatrixe avait le temps d'analyser sa partenaire. Elle l'avait globalement l'apparence d'une elfe. Si elle était tout à fait honnête, elle était probablement plus plantureuse, bénéficiait d'une beauté différente de celle de son peuple. Mais la différence eut été minime pour quiconque n'était pas au fait de ces subtilités. Bien sûr il y avait les écailles. Et, volant proches et de front, elle ne pouvait maintenant manquer que ce qu'elle avait pris pour une décoloration de ses cheveux liée à la magie ou à une quelconque action de la vie, était en fait d'étranges fils écailleux. Ses cheveux semblaient avoir été progressivement recouverts de millions de minuscules écailles opalescentes. D'ailleurs, la pointes de certains tranchaient encore en étant d'un noir de geai. On pouvait avoir l'interrogation concernant sa force incroyable, alors même qu'elle semblait tout aussi gracile que l'ensorceleuse elle même. De prêt, à travers les mailles en verre d'acier, la soie fine et ses bras recouverts d'écailles, elle voyait bien plus de muscles s'agiter que ses propres bras. Elle avait déjà vu les jambes des dragons, qui semblaient n'être que muscles hors du commun. L'anatomie de sa compagne était semblable.

Azur'ael le savait déjà mais elle s'en rendait compte désormais, son vœu d'unité n'existait il pas déjà ? Elle ne voyageait pas avec une elfe, mais avec une dragonne.

En se rapprochant du sol ils découvrirent qu'à nouveau, elles étaient en retard. La bataille semblait à un point mort mais le charnier était implacable. Les forces d'Arvandor, fées et éladrins gisaient, souvent mortellement touchés au sol, et sur plus de deux lieu on pouvait entendre la musique de la douleur. L'ennemi semblait avoir été éliminé pour le moment, mais les pertes étaient incommensurables, et à moins d'un absolu fanatisme, on pouvait douter que la Seldarine serait capable de rendre la vie à tout ces braves. Mais, en vérité, la bataille n'était pas terminé. Ils ressentirent soudain un vent glacial autour d'eux, et loin, à une lieu, à l'autre bout de ce champ de bataille changé en un charnier tel que l'herbe encore dressé était désormais écarlate, ils aperçurent un combat titanesque. Non pas un simple mortel, fut il déjà mort, contre un ennemi connu. Non, c'était de l'énergie divine qu'ils ressentaient.

Un, ou plusieurs dieux, luttaient contre un champ de gigantesques piques de glace surgit du néant qui semblait essayer d'envahir les Champs d'Emeraudes. Une voix désincarnée ampli soudain le plan :


- ENFIN ! Vous souffrirez milles morts pour votre péché millénaire ! QUE LE FROID VOUS EMPORTE DANS LES DOULEURS ÉTERNELLES !