Merci Falrin 
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- Mes petites griffes m’indiquent qu’il se trame un traquenard ici !
Le nain avançait dans la pénombre des canalisations de la ville de la Porte de Baldur, caressant un rat aux yeux rouge. Il le portait à son oreille comme s’il était capable de comprendre le rongeur des bas-fonds. Le nain avait toujours paru un peu dérangé aux yeux de ses compagnons d’infortunes avec ce lien qu’il pratiquait avec les rongeurs qui peuplés les égouts.
- Quoi mon griffu, (il porta de nouveau l’animal à son oreille), Ohohoh ! tu m’en diras tant. Griffu m’raconte qu’il n’est pas le seul rongeur dans ces boyaux lugubres et puants. Il y aurait une taupe qui se serait égaré.
Le nain, qui se faisait appeler le « roi » dans ces égouts était craint parmi ces camarades. Et paraissait encore plus intimidant lorsqu’il feinter pouvoir communiquer avec son rat. Les six autres camarades étaient tous assis autour d’une table éclairée par une torche et les faibles rayons du soleil qui pénétraient depuis la surface à travers les trous d’une bouche d’évacuation qui laissait présager qu’on était encore en plein milieu de la journée. Ils avaient arrêté leur jeu de carte et montraient des signes de nervosité à l’approche du « Roi », qui couronne de cuivre sur la tête les toisés de son regard fou à maintenant à peine une dizaine de pas d’eux. Félordon montrait des signes de nervosité incontrôlé. Le bougre Damarain avait toujours eu la langue bien pendue mais n’avait jamais fait acte de trahison. Mais sa nervosité inhabituelle le trahissait.
Portant à nouveau le rat à son oreille, le nain commença à épeler le nom de Félordon : « Oh ! je t’écoute griffu, F – E – L – O… »
Pris de panique l’homme fit bousculer sa chaise en voulant prendre la fuite, mais il ne fut pas assez rapide. Lâchant le rat, le « Roi des égouts » lança une hache qui alla s’enfoncer entre les omoplates de Félordon, qui tomba dans sa fuite, mort sur le coup. Alors que le rat alla se nicher dans un interstice d’où sortait un filet d’eau usé, le nain enragé se tourna vers ses cinq autres camarades qui avaient tous reculé d’un pas sur leur garde, arme en main.
- Oh ! Vous étiez tous de mèche alors ?! BANDE DE TRAITRE !
Dans sa rage il relança une autre hache en direction du groupe, mais ne toucha personne ce coup si. Une nouvelle silhouette fit alors son apparition. Le gaillard faisait une tête de plus que le plus grands des humains qui lui faisaient face. Il s’agissait de Karlson Ron, un membre de la guilde des voleurs avec qui le « Roi » avait souvent eu des différends, qui était également leur point de contact avec la guilde en surface.
- Tu n’es plus la bienvenu dans ces égouts, Hazel « bouffon des égouts » !
- Toi le sans barbe j’vais te rappeler que je suis le ROI dans ces lieux et… (il fut coupé par Karlson qui repris la parole plus fort)
- Tu n’es plus rien et tu vas mourir de mes mains. La guilde n’a pas apprécié ton découpage du dernier butin. Prendre trop, c’est voler la guilde, rat des caniveaux que tu es.
- J’ai pris c’qui me revenais. Nous avons fait tout le travail et on est payé des flageolets. J’leur dois rien. (Il cracha par terre)
- C’est la fin de ton règne. (Karlson se tourna vers ses acolytes), Ramenez moi ça couronne bande de chiens.
L’intimidation était passé et devant la différence numérique, Hazel, ne put que jeter une dernière hache qui alla se planter dans la jambe d’un de ses poursuivant qui s’écroula en hurlant faisant trébucher ses quatre autres camarades. Cela lui permis de prendre le l’avance et de s’enfuir dans ce labyrinthe des égouts qu’il connaissait comme sa poche.
Les égouts, son royaume comme il se plaisait à l’imaginer avait été un refuge pendant ces longues dernières années, loin de ses terres natales gelée du Grand Glacier. S‘éparé par sa tribu par un malheureux concourt de circonstance : Tombé dans une crevasse, il avait été récupéré inconscient par une tribu barbare qui l’avait vendu comme exclave à des pirates de passage. Trop jeune et seule à l’époque. Il avait trouvé néanmoins le moyen de fuirent ces tortionnaires à quai à la porte de Baldur en se cachant dans les égouts de la ville. Rat parmi les rats, il avait dès lors survécu en volant à l’étalage nourriture et argent. Faisant toujours très attention à rester loin des créatures les plus monstrueuses qui habitaient bien avant lui dans ce refuge souterrain. Afin d’être plus en sécurité il avait réuni quelques mendiants des rues à sa cause, créant un petit gang des bas-fonds, qui était devenu en quelque sorte sa famille. Famille qui réclamé sa tête sur un pique maintenant. Qu’ils soient tous emporté par le marteau de Moradin.
Dans sa fuite il dut se rende à l’évidence, la trahison qu’il avait pressentit lorsqu’il avait ce matin capté une discussion entre membre de la guilde des voleurs bien trop bavard, s’avérait être une vraie mutinerie. Tout son groupe s’était lié contre lui. Etant le seul à savoir lire et écrire il avait été en quelque sorte leur leader et porte-parole. Ils lui devaient tellement. C’est grâce à lui qu’ils avaient pris contact avec la guilde des voleurs. Grâce à lui que la plupart de leur plan s’avéré des succès. Et il avait quoi en retour. La paix dans son royaume des égouts et une bourse à se partager, correspondant à des crottes de rats que la guilde daignait leur laisser en payement de leur service. On lui avait pourtant promis reconnaissance et fortune au sein de la puissante institution de voleur qui sévit à la Porte. Mais il avait eu l’audace de trop. Lassé d’être qu’un pion dans ce rouage, le « roi » des égouts en cachant le plus gros parti de son dernier butin avait voler ces commanditaires. Et la guilde des voleurs ne se laissait par voler impunément. Hazel le savait et c’est pour cela qu’il courrait. Même si Charpp, Zéli, Fugau, Le Broc et Dani ses anciens camarades n’étaient pas une grande menace pour lui. S’ils réussissaient à l’attraper, Karlson Ron finirait le travail.
Par chance pour lui il était plus malin que leurs cinq cerveaux réunis. En quelques croisements dans les profondeurs des égouts, il réussit à les distancer suffisamment pour reprendre ces esprits et dire adieu à son royaume, puant, humide et sombre. Griffu, son rat de compagnie qui n’était jamais très loin, le suivit lorsqu’il remonta à la surface.
(je vous propose de débuter l’aventure à ce moment : fuite de la Porte de Baldur et début d’une quête)
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et heureusement... parce que bon, autant ils foutent le bordel dans le royaume, autant ils se font aussi de sacrés ennemis !