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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : L'appel des embruns > L'appel des embruns : 1-Cause Elfique


écrit par: Isórion Vendredi 05 Octobre 2012 à 10h09
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Ylinya



user posted imagelinya ouvrit très lentement les yeux et les referma aussitôt, éblouie par la lumière du jour. Que se passait-il, jamais elle ne s’était sentie nauséeuse ni endolorie à ce point, tout son corps semblait la faire souffrir. Où se trouvait-elle ? Elle l’ignorait. Un mal de tête atroce lui vrillait le crâne tandis qu’elle essayait de reprendre ses esprits. Elle tenta de prononcer quelques mots mais sa gorge refusa de laisser passer la moindre parole. Deux noms lui vinrent à l’esprit , ceux de Mjöllnir et Stor Mousseracie, puis des images confuses et un lieu : Le Puits de Béorunna, une auberge, puis plus rien. La Gardienne Errante fronça les sourcils, cherchant à se concentrer pour comprendre où elle se trouvait et qui l'entourait. Elle était dans un lit, c’était certain, confortable qui plus est. Malgré la douleur diffuse qui pulsait dans sa tête, elle isola son ouïe et capta des chuchotements encore très vagues. Elle n’était pas seule Il y eut des mouvements près. A travers ses paupières fermés, elle devina une ombre se dresser devant elle, elle rouvrit les yeux, cette fois une haute et imposante silhouette se dressa devant elle. L’humain lui adressa un grand sourire.

Que l’Héxade sacrée en soit remerciée. Vous vous réveillez enfin chère Ylinya, dit l’homme sur un ton amicale, un regard bienveillant posé sur elle.

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


Au même instant, la Gardienne Sylvestre sentit quelqu’un d’autre s’approcher d’elle. On lui posa une main sur son front en sueur, une main délicate, celle d’une femme mais elle ne parvint pas à tourner son visage vers elle, son regard un peu vague rester tourner vers l’homme. Elle connaissait ce visage, elle en était certaine, soudain, elle sentit une douce chaleur irradier de la main de l’inconnue et se diffuser dans son corps pour calme ses maux. Elle se sentit immédiatement mieux. La douleur avait disparue et tout son corps se détendit. Elle parvint cette fois à tourner la tête pour découvrir une humaine à la silhouette athlétique, à la chevelure noire de jais, vêtue à la mode Uthgardt qui se tenait assise près d'elle. La femme portait autour du cou un symbole taillé dans le bois qui représentait un immense arbre entouré d'un halo brumeux.

écrit par: Ylinya Dimanche 07 Octobre 2012 à 10h56
La nature est fort bien faite. Par exemple, prenez la gestion de la douleur. Si jamais le seuil du tolérable est un peu trop allégrement franchi, l’esprit décide d’aller faire un tour, voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Physiquement, cela se traduit pas une perte de conscience plus ou moins longue. Psychiquement, c’est une véritable libération… Par contre, il ne faut pas non plus croire que l’on se retrouve à gambader dans une verte prairie accompagné de pacifiques licornes. L’esprit a certainement mieux à faire que de concocter des fantasmes. Du coup, quand on reprend conscience, c’est un peu comme un apnéiste ressortant brusquement la tête de l’eau. On est tellement focalisé sur les détails triviaux liés à la survie, qu’on a du mal à voir le reste.

C’est exactement ce qu’il se passa avec Ylinya. L’instant d’avant il n’y avait tout simplement rien, le vide, le silence, l’absence totale de la moindre sensation. Puis elle reprit possession de son corps malmené. Comme un nageur remontant lentement à la surface en s’assurant de ne pas dépasser trop rapidement certains paliers, la jeune femme revenait à elle sans pour autant avoir conscience que l’immense ombre qui la poursuivait dans sa remontée était le spectre de sa douleur. Son premier réflexe fut donc d’ouvrir les yeux ou, tout du moins, essayer. C’était comme refaire démarrer une machine depuis trop longtemps arrêtée et grippée par la rouille. Elle eut l’impression que ses paupières avaient du être trop longtemps fermées, ses sils ne se décollant qu’à regrets. Quant à la lumière, elle eut l’impression qu’elle faisait directement fondre ses malheureuses rétines, faisant bouillonner son cerveau par la même occasion.

A bien y réfléchir, la druide réalisa qu’elle n’était qu’un immense et fantastique bleu. Tout son corps était douloureux au point où elle se demanda si un géant des collines ne lui avait pas marché dessus par mégarde. Pourtant… L’effort fut assez impressionnant mais une partie de sa mémoire parvint tout de même à se remettre en marche. Le puits. Les Uthgards. Une nuit affreuse. La taverne qu’elle occupait avec Mjöllnir et Stor… Elle se trouvait vraisemblablement dans un lit. Pourtant… Non, elle ne se souvenait pas d’avoir bu comme un nain sortant de l’Anauroch. Jamais la demi-elfe aquatique n’avait été ivre au point de se réveiller percluse de douleurs avec la sensation que quelque chose clochait. Qu’avait-elle pu encore faire ?

La présence à ses cotés la motiva suffisamment pour braver la douleur, surtout que ses yeux larmoyaient maintenant juste assez pour rendre cela supportable. En toute honnêteté, elle s’attendait à se retrouver nez à nez avec un moine nain ou un barde hin, persuadée que l’un comme l’autre afficherait un léger sourire moqueur. Ylinya était très loin du compte, tant pour la taille de l’individu que pour son air. Le colosse qui s’adressait à elle la plongea dans des questionnements sans fin. Seul son état physique empêchait vraiment son esprit de fonctionner correctement, aussi resta-t-elle subjuguée, plutôt que de verbaliser son étonnement…

Fort heureusement pour elle, l’intervention de l’humaine la soulagea énormément et son esprit ne fut plus distrait par tous les désagréments inhérents à la douleur. Bien qu’elle ne soit pas encore apte à sauter de son lit pour improviser une danse ni à se claquer le front en disant « bon sang mais c’est bien sûr », la demi-elfe aquatique fut tout de même plus à même de mieux analyser ce qui l’entourait. Déjà, il était évident qu’elle n’était plus à la taverne et que ce nouveau lieu ne semblait pas représenter un danger. Bien au contraire… De même, ces deux personnes venaient visiblement de l’aider. Et si le colosse semblait la connaître, c’était peut-être réciproque. Mais son identité lui faisait l’effet d’une chanson que l’on essayait de fredonner après l’avoir entendu des mois auparavant. Il lui disait quelque chose mais elle était incapable de mettre précisément le doigt dessus. D’ailleurs tout était trop flou et chamboulé dans sa tête pour qu’elle puisse rester longtemps concentrée sur un élément bien précis.


-Qu’est ce qui se passe… ?

Sa voix la surprit, comme si elle allait devoir se réhabituer à parler… Ylinya sentit une boule d’appréhension se nouer dans son estomac. Quelque chose clochait sans qu’elle ne parvienne à savoir quoi alors qu’elle sentait qu’elle aurait du parfaitement en être consciente. Où était-elle ? Pourquoi avait-on du s’occuper d’elle ainsi ? Pourquoi avait-elle eu aussi mal ? Et, surtout, où était les autres ? Mais que diable s’était-il passé… ? La druide sentit l’appréhension se muer peu à peu en panique qu’elle essaya de repousser avec tout le sang froid dont elle était capable dans son état. En compensation elle ressentit le besoin viscéral de se redresser, de ne plus être dans une position aussi vulnérable, pour mieux voir ce qui l’entourait… Elle commença donc à vaguement gigoter pour se mettre en position assise. Si son état, ou ses sauveurs, le lui permettait, elle ne manquerait pas d'essayer de déterminer où elle était...

écrit par: Isórion Samedi 13 Octobre 2012 à 09h10
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Ylinya



user posted imageudbjörn laissa répondre la femme assise près de la Gardienne Errante, en commun.

- Sois tranquille Ylinya de Thüldae, tu es ici en sécurité, sous la protection de Grand-Père Arbre et sous l'hospitalité de la tribu de l'Arbre Fantôme dont je suis l'une des Gardienne de Vie. Mon nom est Hege. Voici mon frère, Gudbjörn. Tu viens de t'éveiller suite à un long sommeil

Et l'histoire débuta. Des décades plus tôt, c'est une Ylinya inconsciente qui fut déposée à la Maison du Chêne de Quaervarr par des guerrier Uthgardt du Puits de Beorunna et cela sans la moindre explication. Le Loup Argenté que portait la jeune femme était connue en ces lieux et Amra, servante dévouée de Silvanus et protectrice des lieux avait fait prévenir la Confrérie de la présence de Ylinya. L'état de la jeune femme ne permettait pas aux Gardiens des Vents d'opérer sereinement aussi préféra-t-on la voie par terre, pour la transporter la jeune femme toujours inconsciente vers La Haute-Forêt. Thüldae dépécha à Lunargent deux porteurs du Loup Argenté, Saeonna Aelrail, Gardienne de l'Harmonie et Aerys Tombesoir, un jeune novice arrivé l'été précédent pour escorter l'attelage où reposait la druidesse. Le voyage fut long mais sans encombre jusqu'à la Haute Forêt mais c'est peu après avoir traversé et quitté la cité d'Everlund que l'état de Ylinya empira subitement, une fièvre intense s'empara d'elle, des convulsions et des délires que Saeonna Aelrail demeura incapable de traiter à son grand désarroi. C'est Aerys Tombesoir qui proposa qu'on amène Ylinya dans un lieu sûr , plus propice selon lui, c'était à espérer, de soigner les maux dont la demi-elfe souffraient. Grand-Père Arbre s'imposa immédiatement. Saeonna accepta de bonne grâce et c'est ainsi que Ylinya fut accueillie ici et était soignée depuis presque cinq décades. L'état de Ylinya s'était nettement amélioré depuis quelques jours, c'est pourquoi on avait fait prévenir la Confrérie, ce qui expliquait la présence de Gudbjörn.

L'imposant Uthgardt confirma les dires de sa soeur d'une simple hochement de tête.

Ton esprit refusait de revenir parmi nous mon enfant et il a fallu du temps pour qu'il se décide enfin à s'ouvrir pour que tu nous reviennes. De ce qui s'est passé dans les Marches d'Argent, nous l'ignorons. Sans doute que tu conserves au plus profond de ton être des réponses qui viendront en temps et en heure...

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.

écrit par: Ylinya Samedi 13 Octobre 2012 à 17h23
L’humaine avait du être particulièrement efficace dans ses soins car la demi-elfe aquatique parvint à se mettre en position assise… Cela ne calma pas entièrement l’anxiété qu’elle ressentait à se retrouver dans un endroit inconnu, entourée de personnes dont elle ne se souvenait pas vraiment, mais cela contribua grandement à lui faire garder son calme. Si son esprit ne parvenait pas à combler les manques et à répondre à ses questions, elle avait au moins l’assurance bien terre à terre qu’elle était encore en pleine possession de ses moyens. En se redressant elle avait pu effectuer de rapides et discrets mouvements lui assurant que son corps était parfaitement fonctionnel, de la pointe de ses orteils jusqu’à ses yeux. Tout était là et en état de marche… D’autant plus que la douleur s’était envolée grâce aux bons soins de la jeune femme uthgardt…

L’attitude de Gudbjörn et d’Hege aidait aussi énormément la druide. Leur ton posé et le calme presque inébranlable qu’elle avait l’impression qu’ils dégageaient lui permettaient de rester ancrée dans le moment présent, tenant ainsi la bride à son imagination parfois galopante. Car rien n’était pire que l’ignorance… Elle écouta donc avec une attention particulière le récit que lui fit la jeune femme de son arrivée dans leur communauté. Un récit qui, à son terrible regret, n’éclairait que certains points pour soulever encore plus de questions…

Il serait difficile de décrire précisément ce que ressentait la druidesse mais le plus approchant serait probablement un trou dans sa poitrine, une crevasse ténébreuse et inquiétante. Elle avait été tellement longtemps inconsciente, étrangère à son environnement et son propre corps ! Ce temps volé et cette amnésie, car ses souvenirs du Puits étaient terriblement confus pour ne pas dire inexistants, en devenaient presque douloureux. C’était tellement difficile à concevoir, à assimiler, pour son esprit. Il lui semblait encore que la veille au soir elle arrivait au Puits de Beorunna avec ses compagnons de route, cherchant des réponses aux dérèglements qu’ils avaient constaté. Il lui semblait bien que leur arrivée n’avait pas été sans encombres… Sa personne semblait avoir réveillé de vieux souvenirs douloureux rendant certaines personnes bien hargneuses mais… Non… Ylinya ne se souvenait pas qu’on l’ait attaquée ou qu’ils soient tombés dans un traquenard. Pas de combat sanglant ou épique… Rien… Comme si durant sa nuit on lui avait volé plusieurs décades de vie…


-Je… Merci… J’étais blessée ? Et seule… ? Il n’y avait vraiment personne avec moi… ?

C’était une question de rhétorique, un moyen pour elle d’enfoncer le clou en quelque sorte. La demi-elfe aquatique avait besoin de se l’entendre dire de vive voix pour mieux l’accepter. Mais aussi parce que les seuls indices qu’elle aurait se situeraient à ce début, ce retour à la Maison du Chêne. Sa main se porta instinctivement sur sa poitrine, là où se situait son cœur. Il y avait autre chose au delà de ce temps volé, quelque chose de beaucoup plus douloureux qu’elle avait essayé d’ignorer comme un enfant essaye de refouler les expériences les plus désagréables. Il manquait cruellement un élément dans cette pièce, une présence qui aurait du se trouver à ses cotés selon toute logique. Un compagnon de route qui jamais ne l’aurait abandonnée, même en sécurité, pour continuer sa route…

-Où est Embrun… ?

C’était une question posée d’une toute petite voix. Elle sentait la réponse et redoutait tellement de l’entendre à haute et intelligible voix… Mais c’était aussi nécessaire, une étape obligatoire si la jeune femme voulait pouvoir sortir de ce lit pour essayer de guérir. Car même si son corps allait mieux et qu’elle était à nouveau consciente, son esprit allait encore avoir besoin de quelques attentions… Ensuite elle pourrait vraiment aller de l’avant, essayer de savoir ce qui s’était passé durant son « absence ». Et remercier dignement ses sauveurs aussi. Il y avait tellement de questions, tellement de choses à faire que cela en donnait le tournis… Mais une chose à la fois.

écrit par: Isórion Jeudi 18 Octobre 2012 à 05h29
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Ylinya


user posted imagembrun ? L'évocation de ce nom laissa la jeune femme près de Ylinya dès plus dubitative, Gudbjörn quant à lui ne répondit pas sur l'instant, son regard intense posé sur la demi-elfe de la mer. Il finit par prendre la parole d'une voix posée:

Hélas Ylinya, nous ne pouvons répondre à cette question, toi seule le pourrait mais ton esprit s’obstine à ne pas vouloir te révéler ce passé récent. L'être que tu nommes Embrun et auquel tu es très attachée a tout bonnement disparu, il ne se trouvait pas avec toi à ton arrivée à Quaervarr et aucune nouvelle de son devenir nous est parvenu...

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


C'est une vérité abrupte qu'offrait là le Gardien Sylvestre, Embrun avait disparu sans la moindre explication et évidemment ce n'était pas la mémoire défaillante de Ylinya qui allait pouvoir l'aider, ce qui ne manquerait pas d'augmenter son désarroi. Sentant son esprit tourbillonner, le colosse fit un léger signe de tête à sa soeur qui prit le relais.

- Pourtant Ylinya,tu n'étais pas vraiment seule à ton départ de de la Maison du Chêne et sans remplacer celui qui t'était si proche, sache que quelqu'un s'est épris de ta compagnie et cela dès ton arrivée chez Dame Amra et que depuis il ne te quitte plus.

Comme pour donner plus de poids aux paroles de la jeune femme,quelque chose s'ébroua derrière la porte close et gratta à la porte...

MJ
Narration: Saeonna Aelrail


user posted imageaeonna Aelrail était d'ordinaire très patiente, pour une elfe c'était la moindre des choses mais parfois il se pouvait qu'une pointe d'agacement vienne perturber l'attitude posé de la Gardienne de l'Harmonie. Gardienne Sylvestre? Oui. L'elfe des bois devrait désormais s'y habituer, son noviciat était bel et bien terminé et cela faisait plusieurs décades que Saeonna arborait désormais la broche du Loup Argenté orné d'une licorne stylisée, symbole des Gardiens de l'Harmonie. Que s'était-il donc passé depuis qu'elle était revenue de sa périlleuse mission ? Forte d'avoir un terme "définitif" aux agissements contre nature de vils chasseurs de Fort Noénar en compagnie notamment de Miriel et Nob Sombreterre, l'elfe des bois s'était ressourcer à Thüldae, un repos bien mérité qu'elle passa au sein de la cité du Saule Argenté avant qu'on ne lui confie quelques missions. La première fut celle d'enseigner à l'école de la vie aux côtés d'une autre Gardienne de l’Harmonie, Anniath, une demi-elfe de la lune. Des moment sympathiques où la prêtresse s'était prise d'affection pour les enfants et une expérience unique d'autant qu'il n'y avait proprement dit de bâtiment spécifique pour accueillir cette école, la plupart des cours étant dispensés en extérieur et lorsque la météo était trop mauvaise, les cours étaient dispensés chez les unes et chez les autres. du lien social comme on l'aimait et des moments agréable. La seconde mission qu'elle s'était vue confiée fut une mission de soin auprès de la communauté des Ny'Ath'Myi, des Saë’Tel’Quess alliés de Thüldae dont certains des membres furent frappés de maladie. Avec l'aide des guérisseurs, ils réussirent à vaincre le mal d'origine inconnu et à éviter une hécatombe. Enfin, sa dernière mission, peut-être la moins plaisante aux yeux de Saeonna fut de se rendre à Lunargent auprès d'une Gardienne Errante souffrante, non pas qu'aller au secours d'une de ses soeurs lui déplaisait mais il s'agissait plutôt de devoir se rendre dans des cité oppressante pleine de monde, bien loin de la tranquillité et de la plénitude de ses chères forêts. Elle avait quitté la Haute-Forêt en compagnie d'un novice nommé Aerys Tombesoir pour Lunargent et le temple des Étoiles d'Argent dédié à Séluné pour se rendre au chevet de Ylinya et la ramener à Thüldae.

Si l'état de la druidesse n'avait pas empiré subitement en cours de chemin, ils auraient sans doute rejoint la cité du Saule Argenté mais le mal inconnu dont souffrait Ylinya prit un peu d'ampleur, trop selon Saeonna qui se mit à douter sur la conduite à tenir. Aerys proposa instinctivement la communauté de Grand-Père Arbre qui entretenait avec Thüldae de profonds liens d'amitiés. un conseil avisé de la part du rôdeur qui depuis le début de sa mission d'escorte se montrait d'une assistance précieuse à l'elfe des bois. Décision fut donc prise pour conduire Ylinya sur place. Ils avaient fait prévenir la Confrérie et assister à l'arrivée d'un des membres imminent du Haut-Conseil en la personne de Gudbjörn.

La Gardienne de l'Harmonie et le novice aurait pu espérer se voir confier une nouvelle mission mais on leur demande de rester sur place encore quelques temps. C'est pourquoi en cette fin de journée de nuiteuse elle se trouvait près d'un guerrier uthgardt, à lui prodiguer des soins. Le jeune chasseur avait eut la mauvaise idée de vouloir s'en prendre à une bande de gobelin en maraude, seul, et il s'en était fallut de peu pour qu'il ne passe de vie à trépas. Envoyés à sa recherche en compagnie d'Aerys et de deux elfes de Grand-Père Arbre; Saeonna était désormais seule avec le guerrier soigné, Sigvard était son prénom, en plein milieu d'une clairière à près de deux lieues de Grand-Père Arbre. Aerys et ses deux compagnons avaient disparu, sûrement sur les traces des gobelins, et voilà-t-il pas que ce sacré Sigvard qui avait quelques minutes plus tôt une plaie béante à l'abdomen, voulait ardemment aller se venger de ces chenapans de gobelins, leur promettant mille mort et tout ce qui allait bien avec, même si d'évidence le garçon n'était pas en grande forme avec tout ce sang perdu. C'était là l'une des raisons de l'agacement de notre chère Saeonna...

écrit par: Ylinya Samedi 20 Octobre 2012 à 18h01
La jeune femme qui l'avait soignée ne pouvait savoir de qui elle parlait, c'était normal… Mais Gudbjörn était un Gardien Sylvestre, il connaissait probablement suffisamment la druidesse pour comprendre, à moins qu'il n'ait instinctivement cerné le problème. Bon nombre de Gardiens était soit des druides, soit des rôdeurs… Des personnes ayant une affinité particulière avec la nature, au point de se lier à un animal. Ce n’était pas comme un maître et son chien, c’était beaucoup plus profond que cela. Ce n’était pas de la domination mais une association, de l’amitié, de la complicité, de l’affection et un respect mutuel. Tout cela soudait ces deux êtres solidement. Du moins jusqu’à ce qu’un évènement malheureux se produise… La jeune femme savait pertinemment qu'à moins que son chat ne bondisse sur le lit, la réponse serait terriblement douloureuse. Son corps réagit d'instinct, se recroquevillant pour affronter la douleur, morale cette fois. Elle replia ses jambes qu'elle entoura de ses bras alors que la voix masculine achevait de confirmer ses sinistres doutes. Si elle ne pouvait fournir aucune réponse précise, elle le savait dans sa chair.

La demi-elfe sentit ses muscles se contracter d'eux-mêmes alors qu'elle reposait son front sur ses genoux en refoulant un sanglot. La position lui permettait de se recentrer sur elle, d'obtenir le minimum d'intimité nécessaire pour essayer de se reprendre. Ou tout du moins suffisamment pour pouvoir faire face en la présence de ses sauveurs. Le petit espace ainsi créé par sa personne repliée lui était propre, isolé, presque loin de ses soucis et de ses questions. En fermant les yeux elle pouvait presque imaginer qu'elle était ailleurs. Suffisamment loin pour se calmer…

Dans ces moments là, l'éloignement de la mer la blessait plus encore que d'habitude. Ylinya aurait voulu y plonger et nager jusqu'à s'en oublier. Mais Grand-Père Arbre ne pouvait lui offrir ce luxe aussi dut-elle se contenter de sa mémoire, tellement décevante par rapport à la réalité… Plus que l'image, l'odeur ou la sensation, ce fut le son qui l'aida. Pâle échos des ressacs mais dont le rythme lancinant permettait d'apaiser sa douleur par vague. Une inspiration, un mouvement marin… Et chaque fois que cette eau fantasmée avançait puis se retirait, elle se sentait un peu plus calme, un peu plus apaisée. La druide savait que, désormais, son cœur comporterait une seconde cicatrice qui ne se comblerait pas aussi facilement. Si elle souffrait de son éloignement de l'Océan, il suffisait qu'elle retourne vers lui pour être à nouveau apaisée. Il n'en serait pas de même pour Embrun…

Par delà le ressac de sa mémoire, la jeune femme put entendre la voix, réconfortante, d'Hege… Le simple fait qu'elle ne soit pas vraiment seule, que quelqu'un se soit ainsi attaché à elle pour la suivre la toucha plus encore que de normal. Suffisamment pour que la jeune femme relève la tête, revenant dans cette chambre et dans ce lit. Ce faisant le demi-elfe constata, non sans une certaine surprise, que le calme qu'elle était parvenue à trouver dans le sanctuaire de ses bras ne s'évanouissait pas complètement… Peut-être avait-elle un peu grandi lors de son voyage finalement. Elle ressentait toujours très douloureusement ses pertes et ses manques mais elle sentait aussi qu'elle n'éprouvait plus le besoin viscéral de se rouler en boule dans un coin pour tout oublier. Ce serait dur mais elle pouvait faire face. Elle le devait de toute façon…

Ses yeux n'avaient pas quitté la porte depuis qu'elle s'était redressée… Ce n'était pas uniquement le fait de sa curiosité. Après son accès de faiblesse, elle n'osait pas regarder Gudbjörn ou sa sœur en face, du moins pas sans quelques précautions. Le geste fut rapide, signe qu'elle essayait de conserver un minimum de dignité, mais Ylinya se passa rapidement la main sur les yeux pour s'assurer qu'ils ne trahissent trop ses sentiments. Une fois assurée de leur relative sécheresse, elle se tourna enfin vers sa guérisseuse. Sa voix serait certainement un peu grinçante mais elle pourrait faire à peu près illusion… Le tout était de rester digne, de faire face.


-Qui est-ce…?

Qui ou quoi… La jeune femme ne pouvait être sûre de rien mais ce qui se trouvait derrière la porte lui semblait bien plus animal qu'humain. Ou elfe. Ou tout autre humanoïde. Au bruit que cela produisit, cela semblait aussi relativement gros, laissant la druide légèrement dubitative. Cette curiosité ainsi que la promesse qu'elle n'était pas si seule ne lui faisaient pas oublier ses soucis. La peine n'en était pas effacée pour autant… Cela restait comme une pulsation sourde lovée autour de son cœur, menaçant de le briser si elle baissait de trop la garde. Il fallait qu'elle garde son esprit focalisé sur autre chose que sur elle-même. Ce qui l'attendait derrière cette porte et les implications que cela pouvait sous-entendre représentaient une "occupation" toute à fait adéquat…


écrit par: Isórion Vendredi 02 Novembre 2012 à 09h34
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Ylinya


user posted imageege n'eut guère le temps d’apporter une réponse à la jeune demi-elfe que la porte s'ouvrit avec fracas sous la poussée d'un chien de grande taille et d'aspect imposant, très musclé, construit en force, mais avec élégance, à la robe grise perlée, bringé et rousse. Un mâle dont la priorité immédiate fut de sauter sur le lit où reposait la Gardienne Errante, et inonder le visage de la belle A'Tel'Quess de coups de langue incisif et assistant tout en manquant de l'étoffer proprement. Cela dura quelques secondes, très intenses avant que l'animal qui pesait son poids se coucha sur le lit, recouvrant à demi le corps de Ylinya, la tête posée plongée bien droite tout comme ses oreilles. Dans son regard vert d'eau, on pouvait y lire une grande intelligence. Tandis que Ylinya reprennait son souffle, le Gardien Sylvestre prit la parole.


C'est à Quaervarr que ce chien s'est prit d'une incroyable affection pour toi sans que nous puissions là aussi expliquer les choses mais faut-il vraiment cher à savoir tout sur tout? Dame Amra a bien volontiers accepté que cet animal t'accompagne et tout au long du chemin qu'il t'a mené ici, il est resté très attaché à ta personne. Il ne porte aucun nom pour le moment...

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


Comme pour attirer l'attention de celle dont il appréciait la compagnie, le chien inclina la tête de côté, interrogatif.

écrit par: Ylinya Dimanche 04 Novembre 2012 à 17h09
Si Ylinya était curieuse de savoir ce qui était en train de se manifester derrière la porte, la créature, elle, était bel et bien pressée de la rejoindre. La druidesse sursauta en poussant un petit cri lorsque la porte s’ouvrit violemment pour laisser le passage à un animal d’une taille exceptionnelle. La jeune femme avait déjà vu des chiens, même si elle ne les avait jamais côtoyés de près à cause d’Embrun, même une rare poignée de chiens suffisamment grands pour servir de monture à des hins… Mais le canidé qui se précipitait sur elle avec un enthousiasme débordant lui paraissait vraiment, vraiment, énorme. Aussi, lorsqu’elle comprit qu’il n’allait tout simplement pas freiner au pied de son lit, la jeune femme eut-elle le réflexe de lever ses bras pour se protéger…

Même cela ne la prépara pas à la masse qui s’abattit sur le lit et, largement, sur elle. La jeune femme se sentit complètement prise au piège sous le chien avant que ce dernier, visiblement soucieux que la demi-elfe aquatique se sente comme un poisson dans l’eau, ne commence à la lécher avec un enthousiasme à faire pâlir un enfant hyperactif. Alors que la druide essayait de repousser le chien avec le peu de force qu’elle avait, à deux doigts de mourir noyée, le chien s’arrêta brusquement pour se coucher à moitié sur elle. La pauvre émit une sorte de « ouf » étouffé alors qu’elle se retrouvée complètement clouée au lit. Si elle ne parvenait pas à donner le poids de l’animal, elle était plus que certaine qu’il était plus lourd qu’elle.

Le regard qu’il posa sur elle, brillant d’intelligence, déstabilisa la druide. Elle ne parvenait pas à détacher son regard, un peu défiant et interloqué, du sien. Elle avait l’impression qu’il attendait quelque chose d’elle sans qu’elle ne parvienne à savoir de quoi il s’agissait. Et puis… C’était vraiment la première fois qu’elle était aussi proche d’un animal aussi imposant, qu’elle était à moitié couchée sous lui si l’on voulait être plus exact, et même s’il avait l’air plus motivé à la lécher jusqu’à ce que mort s’en suive plutôt que de lui sauter à la gorge, elle ne savait pas trop comment réagir. Ylinya finit par décrocher son regard du sien pour le tourner vers Gudbjörn…


-Il m’a suivie de lui-même durant tout ce temps… ?

C’était assez étonnant… Mais le gardien avait raison, il n’était pas forcément nécessaire de trouver une explication à tout, comme cette soudaine affection que ce chien qu’elle ne connaissait pas lui portait. Non sans quelques difficultés, la druidesse commença à se tortiller pour se libérer du poids du chien, même si elle se retrouva plus ou moins en équilibre sur le bord du lit. Ylinya tendit une main hésitante vers lui avant de commencer à le gratter sur le sommet du crâne, puis à l’arrière des oreilles. C’était une sensation plutôt agréable même si son pelage n’avait rien de comparable avec celui d’Embrun. Tout n’avait pas besoin d’une explication « rationnelle » en ce bas monde après tout… Sinon comment expliquer que cet animal ait apprécié le corps inconscient qu’elle avait été alors qu’elle n’avait même pas pu lui adresser la moindre forme d’intérêt… ?

-Tu n’as pas de nom alors ? Et j’imagine que ce n’est pas juste pour avoir un nom que tu m’as suivi, non ?

La druidesse continuait à caresser le chien… S’il l’avait suivie avec autant de dévotion, elle lui devait bien ça. Mais nommer quelque chose n’était pas un acte anodin… La jeune femme resta de longues minutes silencieuse, essayant de cerner cet animal qui devait certainement mieux la connaître qu’elle ne le connaissait lui. Si elle chercha divers associations possibles, des plus classiques comme Médor, aux plus farfelues comme Tsunami, un nom lui vint finalement naturellement, s’imposant à elle sans qu’elle ne sache trop de quel endroit de sa mémoire il pouvait avoir émergé…

-Que dis-tu de… Ernst… ? Ca sonne bien non ?

Ylinya eut un sourire timide, attendant de voir si le chien allait accepter ce nom ou pas. Elle ne put s’empêcher de jeter un discret coup d’œil vers ses deux sauveurs, curieuse de voir leur réaction. Après tout, ce n’était pas le genre d’expérience qu’elle vivait tous les jours…

écrit par: Saeonna Aelrail Dimanche 11 Novembre 2012 à 01h53
Saeonna retint un soupir d'exaspération.

¤ Ses humains¤ ne put s'empêcher de penser la jeune prêtresse avec agacement. Quelque seconde plus tôt, ce jeune humain était à l'article de la mort et sitôt sauver il ne semblait penser à rien d'autre qu'à retourner se faire tuer.

- Une blessure mortelle ne vous a pas enseigner un peu de sagesse enfant?

Elle ne pouvait s'empêcher de voir le guerrier comme tel, surtout avec son stupide désir de vengeance.

- Je viens de vous tirer de l'ombre de la mort et c'est le remerciement que vous me donner, c'est là toute la reconnaissance que vous me témoigner que de faire si peu cas de votre vie que je viens de sauver pour retourner vous faire trancher en rondelle ?

Elle le regarda avec toute la sévérité qu'elle pouvait rassembler pour tenter de lui faire reconsidérer son désir de vengeance. Elle n'avait aucun désir de voir une vie s'éteindre et plus encore une qu'elle venait juste de sauver.

"Retourner au combat après que le Seigneur des arbres est consentit à vous garder parmi les vivants, c'est une insulte au vu des pouvoirs que j'ai utilisé ce jourd'hui sur vous, et un blasphème envers la toute puissance de mon dieu."

hrp.gif Diplomatie pour convaincre le guerrier de ne pas y aller

écrit par: Isórion Mercredi 14 Novembre 2012 à 10h27
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Ylinya


user posted imagernst, comme l'avait instinctivement baptisée Ylinya leva son museau vers la Gardienne Errante, cessa immédiatement toute agitation chaleureuse, comme s'il semblait réfléchir à l'évocation de ce nouveau nom dont il avait subitement hérité. Quelques longues secondes ou le temps paru suspendu à l'acceptation ou non de l'animal. Mais très vite, le trio présent comprit que Ernst acceptait sans la moindre réserve son nom de baptême quand ce dernier inonda une nouvelle fois le visage de la druidesse d'une série de léchouilles bien humides avant de se retirer et s'asseoir sur le sol. Le colosse blond se rapprocha et caressa l'animal qui se laissa faire sans broncher, juste un petit coup de langue affectueuse sur la main de l'uthgardt

Il t'a accepté de bon coeur et il te sera dévoué et fidèle, dit le chaman en souriant, Allons, il te faut encore te reposer et reprendre encore un peu de force. Nous t'avons préparé de quoi te restaurer. Demain, tu prendras l'air, ce te fera le plus grand bien.

--------------------
Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


Heje acquiesça

- Je t’emmènerai demain faire quelques pas autour du lac avant de regagner notre village et nous préparer à recevoir le Protecteur.

Le Protecteur? Un visage s'imposa alors à la druidesse, celui d'Isorion-Sil-Amanièl, Grand-Maître des Gardiens Sylvestres. Gudbjörn devança l'interrogation muette de Ylinya

Le protecteur ignore que tu t'es éveillé mais il a prit régulièrement des nouvelles de toi. Quand il a apprit que tu étais arrivé ici en compagnie de Saeonna Aelrail et Aerys Tombesoir, il leur a demandé de rester auprès de toi et de servir au besoin la communauté de Grand-Père Arbre. C'est ce qu'ils ont accepté. Sa venue demain est liés à l'arrivée d'un ambassadeur qu'il doit rencontrer pour une affaire qui semble urgente. Isorion ne manquera pas de vouloir te rencontrer. Heje?

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


- Oui mon frère. Ylinya, nous parlons nous parlons mais tu viens tout juste de te réveiller après une longue inconscience. Souhaites-tu quelque chose en particulier à manger ou que l'on te prépare un bon bain? tu es ici notre invitée, parle librement?

écrit par: Ylinya Vendredi 16 Novembre 2012 à 16h43
Bien qu'elle ne connaisse pas vraiment le chien, elle sentit une pointe d'appréhension pendant qu'il semblait réfléchir. Nommer quelque chose n'était pas sans conséquences après tout, cela créait un lien particulier… Ylinya aurait donc certaines responsabilités envers Ernst, du moins était-ce ainsi qu'elle le voyait. Aussi, savoir si elle avait bien choisi était important… Sans savoir pourquoi, ce chien s'était attaché à elle et l'avait suivie même si elle n'avait strictement rien fait pour l'encourager. Ce n'était pas anodin et cela la touchait d'autant plus qu'elle réalisait douloureusement qu'elle était désormais seule. Le nommer était aussi une façon de le remercier en lui offrant un nom, une identité, donc une place à part entière. La reconnaissance était importante et alors qu'elle y réfléchissait, elle réalisait que cela voulait aussi dire qu'elle acceptait pleinement sa présence à ses cotés. Car à quoi pouvait servir un nom si personne ne l'utilisait pour l'identifier?

Cela commençait à faire beaucoup de choses à assimiler pour la druidesse qui se réveillait à peine. Bien qu'elle chercha à ne pas le montrer, elle se sentait un peu lasse… La demi-elfe avait envie de se blottir à nouveau sous les draps pour pouvoir se reposer… Ce n'était pas tant un désir de sommeil que d'un peu de solitude afin de pouvoir remettre ses idées à plat en toute sérénité. Enfin… Elle n'était pas contre la présence d'Ernst. Etant un chien, et l'ayant côtoyée dans une situation bien pire, elle n'aurait pas à se forcer à suivre le minimum vital des normes sociales… Succombant finalement à son anxiété, alors qu'elle n'avait attendu que quelques malheureuses secondes, la druide se tourna vers Gudbjörn en quête de bons conseils…


-Peut-être que…

La jeune femme n'eut jamais l'occasion de terminer sa phrase, le chien décidant finalement que le nom qu'elle venait de lui donner était tout à fait à sa convenance. Ylinya succomba sous les léchouilles, se retrouvant à tomber en arrière, incapable de résister face à cette manifestation d'affection. Elle ne rouvrit un œil prudent que lorsqu'elle sentit le chien descendre du lit… Désormais à l'abris d'une nouvelle "attaque", elle s redressa finalement, essuyant un peu son visage à l'aide de sa main. Elle constata avec une pointe de surprise qu'un léger sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Ernst l'aiderait aussi à guérir à sa manière… La druidesse ne pouvait qu'être d'accord avec les propos du colosse blond, le léger gargouillement qu'elle sentit dans son ventre ne faisant que renforcer sa certitude.

-J'avoue que la perspective d'un bain est plus que tentante si cela ne provoque pas trop de gêne… Je ne voudrai pas abuser de votre gentillesse alors que vous avez déjà beaucoup fait pour moi…

Lorsqu'elle était éloignée de la mer, Ylinya ne ratait jamais une occasion de prolonger le contact de l'eau contre sa peau… C'était un placebo bien faible mais cela l'aidait tout de même énormément. Un bain était donc une offre qu'elle avait du mal à refuser… Mais elle avait peur de déranger ses hôtes plus qu'elle ne l'avait déjà fait. Aussi, même si elle en mourrait d'envie, elle n'allait pas non plus en exiger un… Il faudrait aussi qu'elle se rende présentable si le Grand-Maître des Gardiens Sylvestres cherchait à la rencontrer.

D'ailleurs elle ne s'était pas attendue à ce qu'une personne avec de telles responsabilités vienne accueillir ainsi un ambassadeur. L'affaire devait effectivement être de grande importance pour que ce fut le cas et la jeune femme ne put s'empêcher de se demander de quoi il s'agissait. tout en espérant vivement qu'aucune mauvaise nouvelle ne résulterait de cette rencontre… Ni rien de grave… Enfin… Cela ne la concernait pas vraiment. Cela faisait partie des sujets que les simples gardiens comme elle n'avaient pas vraiment à connaître. Par contre la demi-elfe aquatique allait devoir se préparer pour son entrevue avec Isorion. Il aurait probablement des questions sur ce qu'il s'était passé et elle devait faire en sorte de lui fournir un maximum d'informations, ou tout du moins, le peu dont elle se souvenait…


-Je vous dois beaucoup… Il faudra aussi que je remercie Saeonna Aelrail et Aerys Tombesoir pour s'être occupés de moi durant le voyage. Savez-vous comment je pourrai entrer en contact avec eux s'ils ne sont pas ici?

Enfin, elle s'en occuperait après. Probablement le lendemain, quand elle serait autorisée à sortir prendre un peu l'air. Elle en profiterait certainement pour chercher à leur toucher un mot…

écrit par: Isórion Lundi 19 Novembre 2012 à 18h05
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment :Fin de journée



MJ
Narration: Saeonna Aelrail et Aerys Tombesoir


user posted imageerys Tombesoir et ses deux compagnons elfes, des jumeaux, chasseurs de la communauté de Grand-Père Arbre firent leur réapparition au moment ou Saeonna terminait de sermonner l'humain avant de voir le visage du jeune guerrier uthgardt s'empourprer. Mâchoire serrée, l'humain tourna les talons et retourna sur se spas en direction de la communauté sans marmonner l'ombre d'un merci. Visiblement les paroles de la Gardienne Sylvestre eurent l'effet escomptées. Très vite, les elfes arrivèrent à leur hauteur, ils semblaient de fort agréables humeur malgré le fait que ces petites choses verdâtres qu'ils pourchassaient leur avait échappé en se faufilant dans un trou de terre bien profond. Toute tentative de poursuite demeurerait vaine et inutile à moins de s'improviser en nain ou en gnome des profondeurs. Aerys, Lóredhel et Aradan, deux elfes des bois qui se ressemblaient traits pour trais, sauf que le premier portait des cheveux noir de jais et l'autre d'un roux flamboyant, il s'agissait là de la seule façon de les différencier, réussirent à abattre deux gobelins téméraires avant que les autres prennent la poudre d'escampette vitesse grand V. Quelque peu déçus du résultat final, ils rebroussèrent tout de même chemin pour retrouver Saeonna et le guerrier qu'il savait blessé.

A l'apparition d'Aerys, Saeonna allait dire quelque chose quand deux petits oiseaux de mousses et de brindilles tourniquetèrent autour de leurs oreilles pour délivrer leur message au son de la voix de Gudbjörn : Rentrez à Grand-Père Arbre fils et fille de Thüldae, Ylinya a reprit conscience.

En se pressant, ils pourraient être au village juste à la tombée de la nuit. Une fin de journée avant la venue du Protecteur de la Confrérie qu'Aerys et Saeonna savaient être pour le lendemain.


MJ
Narration: Ylinya


user posted imageudbjörn s'excusa auprès de Ylinya et quitta la chambre en l'assurant qu'elle pourraient rencontrer Aerys et Saeonna certainement demain peut-être ce soir au cours du repas qu'ils allaient partager ensemble si la demi-elfe se sentait d'attaque, de plus, ils logeaient de toute manière ici, dans cette demeure. Hege fit boire à Ylinya une potion au goût âcre et à l'odeur nauséabonde.

- Cela te redonnera un peu de force et te revigorera même si une nouvelle nuit de repos te sera bénéfique. Je vais te préparer un bain et te donner des vêtements propres.

Un quart de chandelle plus tard, Hege conduisit Ylinya dans une pièce situé non loin de sa chambre, Ernst sur les talons. La Gardiennes Errante se sentait légèrement mieux même si devoir remarcher fut plus difficile que prévue. Pas à pas, la soeur de Gudbjörn l'aide une grande baignoire ronde, en bois rempli à moitié d'eau froide. Des baquets d'eau très chaudes attendaient le bon vouloir de la Gardienne Errante. Des vêtements en lin de couleur ivoire attendaient sagement pliés sur un tabouret.

- Prends ton temps Ylinya, dit Hege en aidant l'A'Tel'quessir à de déshabiller puis à la guider lentement pour que Ylinya puisse se glisser dans la baignoire en bois. le contacte avec cette eau froide aurai pu la tétaniser mais bien au contraire lui procura un frisson, de plaissir. Elle se glissa complètement le corps dedans, une éponge ovale et un morceau de savon posés sur une tablette de bois accrochée à la baignoire se trouvaient à sa disposition.

- Souhaites-tu de de l'eau chaude? demanda avec gentillesse l'uthgardt.

écrit par: Ylinya Mardi 20 Novembre 2012 à 17h51
Bien qu'elle soit encore un peu lasse, la jeune femme comptait bien donner le change ce soir, ne serait-ce que pour remercier ses hôtes et ceux qui avaient pris la peine de l'amener jusqu'ici tout en la maintenant en vie. La jeune femme savait que son corps réclamerait ses heures de repos, son tribut de "sommeil"… Mais se réveiller en ayant la sensation d'avoir perdu plusieurs semaines de sa vie n'avait pas été une expérience agréable, au point qu'elle se méfierait maintenant… Désormais, elle ne pourrait plus se laisser aller sereinement, le doute qu'un incident survienne à nouveau flottant dans ses pensées. C'était assez préoccupant en soi…

La druidesse prit docilement sa médication, essayant de laisser transparaître le moins possible à quel point elle n'appréciait pas le goût. Cela du tout de même se lire un peu sur son visage, Hege semblant se justifier sur l'utilité du breuvage. Breuvage qui devait être d'une redoutable efficacité si on se basait sur le vieil adage selon lequel un médicament est inversement proportionnel à son bon goût. Normalement, elle devrait être suffisamment en forme pour danser une petite gigue même. Elle afficha donc un sourire poli, remerciant Hege de la tête alors que cette dernière s'éloignait pour préparer son bain, bien qu'elle soit terriblement gênée d'être ainsi assistée…

Restée seule, son regard finit par tomber sur Ernst à qui elle sourit finalement avant de tendre la main pour pouvoir lui gratter le haut du crâne. Le mouvement répétitif et la fourrure chaude eurent un effet particulièrement apaisant sur elle alors qu'elle s'efforçait de se concentrer pour essayer de reformer le puzzle des dernières semaines… Malheureusement elle se heurtait à une vaste plage de néant. Ce n'était pas des souvenirs flous, ni de vagues impressions. Il y n'y avait tout simplement rien. Un vide dévorant et particulièrement déstabilisant dans lequel elle se serait abîmée si le, son dorénavant, chien ne l'avait pas ancrée dans le présent. Ses pensées finirent par se lasser de cela et préférèrent dériver sur divers sujets sans logique plutôt que de nourrir sa frustration…

Le retour d'Hege la ramena à la réalité bien qu'il lui fallut quelques secondes avant de se souvenir ce que l'on attendait d'elle. Se sentant déjà mieux, après tout cette potion avait été bien trop mauvaise pour ne pas fonctionner, Ylinya chercha donc à se lever pour essayer de ne pas encore plus déranger la jeune uthgardt. Grossière erreur… La demi-elfe aquatique avait facilement la petite quarantaine. Bien qu'elle soit considérée comme "jeune", elle était tout de même loin de ses vertes années… Pourtant… Dès qu'elle chercha à se redresser, elle eut l'impression qu'elle avait autant de force dans ses jambes qu'un enfant. Comme si elle devait réapprendre à marcher. Ses genoux, notamment, semblaient particulièrement réticents à rester en position verrouillée, cherchant sans cesse à se plier. Et pas toujours dans le bon sens…

Malgré ses intentions premières, elle fut bel et bien obligée d'à nouveau faire appel à l'aide d'Hege pour atteindre la baignoire. Elle ne cessait de vaciller dangereusement, menaçant à chaque seconde de s'effondrer au sol. Si chaque pas lui permettait de retrouver ses automatismes, manquait encore une puissance musculaire que des semaines d'alitement avait fait disparaître. Ainsi qu'une assurance qu'elle avait perdu. Il fallait absolument qu'elle s'entraîne un peu plus à marcher tout à l'heure… Il était hors de question qu'elle embête encore plus ses hôtes. A force d'efforts… Avec une canne peut-être…? Si cela n'allait pas mieux, elle se devrait se résoudre à demander pareil accessoire...

Mais un soupir de pur contentement s'échappa de ses lèvres lorsque son corps fatigué entra enfin en contact avec l'eau froide revigorante, ses soucis brusquement balayé de son esprit par une vague de fond. Elle ferma les yeux quelques secondes pour savourer pleinement ce contact contre sa peau, comme la caresse d'un amant que l'on avait trop longtemps dédaigné. Ce n'était pas la mer mais ce simple bain avait des goûts de paradis tant l'élément aqueux lui avait manqué. C'en était viscéral… Ylinya ne put résister à la tentation de s'immerger complètement durant quelques petites secondes avant de se redresser, rabattant en arrière ses cheveux désormais humides.


-Non merci, c'est parfait comme ça. Vraiment… Vous n'imaginez pas à quel point je vous suis redevable…

L'eau était peut-être froide mais cela ne la dérangeait pas tant que cela... Et elle avait désespérément besoin d'expériences "vivifiantes" après sa trop longue absence. Son regard plein de gratitude se posa sur Hege, espérant qu'elle aussi allait pouvoir désormais prendre un peu de repos. Elle avait déjà fait beaucoup à ses yeux... La druidesse se laissa complètement aller dans l'eau, son corps se détendant d'une façon qu'il ne pouvait pas faire sur la terre ferme. Un à un, elle fit jouer ses muscles pour voir en quel état ils étaient, savourant avec une certaine délectation, les petits remous qu'elle créait ainsi… Ensuite… Elle se laverait avec soin, abandonnant derrière elle la crasse, probablement psychologique, d'un voyage qui n'avait que trop longtemps duré…

écrit par: Aerys Tombesoir Mercredi 21 Novembre 2012 à 12h50
Revigoré par cette petite partie de chasse aux gobelinoïdes, Aerys avait du mal à masquer l’immense sourire lui barrant le visage. Après plusieurs décades passées à rejoindre Lunargent puis à escorter Ylinya jusqu’à Grand-père Arbre, le plaisir de pouvoir s’élancer dans une étendue boisée pour débusquer des peaux vertes était juste jubilatoire.

L’elfe de la lune et ses deux compagnons Or’Tel’Quessir venaient de clore une enflammée palabre au cours de laquelle chacun avait rejouer ses meilleures actions. Dans la bonne humeur, Aerys refusait de laisser la mort du dernier gobelin au crédit d’Aradan, justifiant que leurs flèches avaient atteint la cible au même moment. Lóredhel, bien évidemment, taquinait le rôdeur en prenant la défense de son frère alors même qu’il n’avait pas assisté à la scène. C’est ainsi dans de grands éclats de rire que les trois elfes rejoignirent l’endroit où était resté stationnée Saeonna et le guerrier humain blessé.

Tous trois se turent de concert en avisant la mine renfrognée du jeune uthgardt, et celle sévère de la druide. S’échangeant des regards amusés, les nouveaux arrivants continuèrent leur progression
.

Saeonna leva le regard dans leur direction, ouvrit la bouche mais elle fut stoppée net dans son élan par le message de Gudbjörn. Ainsi donc la demi-elfe s’était enfin réveillée.

lâcha le rôdeur.

Le rôdeur fini sa phrase en écartant les bras, stipulant à la prêtresse que la décision lui revenait.

Puis se tournant vers les jumeaux, il conclu en un large sourire appuyé d’une belle œillade :

écrit par: Saeonna Aelrail Vendredi 23 Novembre 2012 à 02h56
Saëonna se sentit quelque peu insulté par la réaction du jeune humain, mais elle en pris sont parti. Au moins était-il en vie, une fierté froissé, un peu de rancœur, tous cela pouvais se guérir, pas un coeur qui a cessé de battre... Ou à tous le moins, pas sans des dépense de magie incroyable et surtout une grande inconsidération pour le repos de la personne décédée.

Le rire et la joie dans les yeux de son camarade de la confrérie lui réchauffa cependant le cœur, surtout que le dit camarade était loin d'être laid, plutôt charmeur même. Saë pleurait encore son ancien fiancé, mais la beauté était quelque chose qui touchait tout les elfes. Elle était heureuse de voir les trois elfes devant elle revenir comme trois frère et leur rire était une musique à ses oreilles.




Elle laissa les émotions négative de l'humain quitté avec elle, et préféra claqué son attitude sur celles de la joyeuse troupe devant elle.

Elle ne savait trop pourquoi, elle qui était habituellement si sage avait laissé échapé cette taquinerie, mais en présence des siens, qui était si joyeux d'ailleurs, cela lui avait semblé presque naturel.

Elle se tourna alors vers les deux autres elfes et hocha la tête en réponse à l'invitation du novice avec un sourire



écrit par: Isórion Samedi 01 Décembre 2012 à 18h12
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : /
Moment : Début de soirée



MJ
Narration: Tous


user posted image'est avec une nouvelle vigueur que la belle demi-elfe entra dans la salle commune de ses hôtes, le temps s'était écoulé si vite, une heure, peut-être deux, et au final un bien fou que tout son être appréciait au-delà des mots. A peine ouvrit-elle la porte que son regard tomba sur deux personnes qu'elles ne connaissait pas le nom, deux tel'quessir qui arboraient tout deux le Loup Argenté. Se pouvait-il? Oui il se pouvait fort bien qu'elle se trouvait en présence de de Saeonna Aelrail et Aerys Tombesoir. selon toute vraisemblance.

C'est presque à contrecœur qu'Aerys s'était séparé des jumeaux à leur arrivée au village juste à la tombée de la nuit mais il savait où était son devoir et c'est d'un pas assuré qu'il rejoignit la demeure de famille de Gudbjörn. Si ce dernier résidait désormais en grande partie à Thüldae, sa soeur Hege avait prit le relais. Ils résidaient tout deux chez elle, enfin tout trois si on prenait en compte Ylinya. Après un petit brin de toilette histoire d’effacer la poussière d'une course poursuite quelque peu inachevée , chacun s'était changé pour venir rejoindre leur hôte dans la salle où ils dîneraient tous ensemble. Mais de là à voir la demi-elfe debout là devant leurs yeux, quelque peu gaillarde, c'était une autre histoire. Une grande table en bois clair trônait au centre,chargée de victuailles en tout genre surtout des fruits et autres collations légères et quelques boissons là aussi tout aussi revigorante. La table séparait le duo de la demi-elfe alors qu'un silence gêné commença à s'installer. Ernst, lui, battait de la queue joyeusement à la vue du rôdeur et de la prêtresse, sans doute se remémorait-il cette tourbière bien humide où il avait plongé joyeusement lorsqu'ils avaient quitté Everlund et qu'il avait fallut tout l'esprit d'initiative d'Aerys et Saeonna pour sortir le chien de sa gangue boueuse où il avait manqué de périr. Oui, les deux elfes ne pourrait pas l'oublier, de plus, en voulant éviter de tomber dans cet amas collant, Saeonna s'agrippa à l'épaule du rôdeur, ce qui ne manqua pas de le faire basculer à son tour dans ce sympathique bain improvisé sous le regard amusé du chien qu'ils venaient de sauver.

Là dans , la salle, Ernest aboya joyeusement à la vue des enfants de Thüldae comme pour signifier à Ylinya qu'il s'agissait là de deux de ses copains.

écrit par: Ylinya Lundi 03 Décembre 2012 à 18h09
Le bain lui avait fait un bien fou. Elle s'y était attardée autant que la décence et l'emploi du temps de la soirée le lui avaient permis, savourant chaque seconde à sa juste valeur. Techniquement parlant, Ylinya aurait très bien pu survivre sur la terre ferme avec la même quantité d'eau qu'un humain normalement constitué. Techniquement parlant, elle n'avait pas, non plus, de plus grands risques qu'un autre de mourir déshydratée. Mais psychologiquement parlant il n'en allait pas du tout ainsi. L'eau avait le même effet sur elle qu'une potion magique, faisant disparaître fatigue, doutes et autres soucis en tous genres. C'était une demi-elfe aquatique toute neuve qui ressortit donc de son bain, pleine d'espoir pour les jours à venir. Elle parviendrait à remettre la main sur sa mémoire, saurait rendre la pareille à ceux qui l'avaient aidée et repartirait du bon pied. Il ne pouvait en aller autrement…

Même si elle sentait qu'elle n'était pas encore apte à une marche forcée, ou une course, sa démarche était déjà bien plus assurée. La haute carrure d'Ernst à ses cotés la rassurait, elle ne risquait pas de s'effondrer lamentablement au sol si elle était prise d'une soudaine faiblesse… Ce ne fut pas sans un certain plaisir qu'elle s'apprêta, piquant sa propre broche argentée sur sa poitrine. La druidesse caressa la figurine lupine du bout du doigt avec une certaine tendresse teintée de fierté. La jeune femme était toute prête à se rendre à la salle commune lorsqu'elle se figea, baissant son regard vers son chien qui le lui rendit bien… Il ne lui fallut que quelques secondes de tergiversation avec elle-même avant de décider qu'essayer de le brosser, même avec les moyens du bord, serait un juste retour des choses. Parce qu'après tout, Ernst avait lui aussi beaucoup de mérite et avait tout autant le droit qu'elle de profiter pleinement de ce "retour dans la société".

A travers ce geste simple c'était aussi un peu de son trac qu'elle avait essayé d'éliminer… Mais il revint de plus bel lorsqu'elle se retrouva face aux portes de la salle. C'était un peu idiot, elle en avait conscience, mais son long sommeil avait laissé tellement de questions dans son esprit qu'elle se prenait à douter de l'essentiel. Sans compter qu'elle avait l'intuition que malgré toute la délicatesse de ses hôtes, sa présence serait forcément apprise ce soir. Et source de beaucoup de curiosité alors qu'elle n'aimait pas spécialement être le centre d'attention. La druidesse puisa dans le bien-être qu'elle avait ressenti quelques instants auparavant ainsi que la présence de son nouvel ami pour dépasser cette appréhension, pénétrant enfin dans la salle.

Plantée à l'autre bout de la table les joues de la druidesse commencèrent à prendre une teinte de plus en plus dans les violets alors que la gêne s'installait. Les deux loups argentés bien visibles sur leurs torses lui permettaient de supposer, avec un minimum de risques, que les deux elfes face à elle étaient bien les deux bonnes âmes qui lui avaient permis d'atteindre ce refuge. Mais pour le coup… Ylinya ne savait pas vraiment quoi dire. Ce fut finalement Ernst qui s'exprima pour elle avec un enthousiasme à la hauteur de sa carrure. C'est qu'il avait de la voix ! Sans compter que les aboiements étaient amplifiés par le fait qu'ils se trouvaient dans une pièce relativement fermée. Cela eut un effet salvateur sur la jeune femme qui se détendit immédiatement, posant une main sur la tête de son ami canin pour lui signifier qu'elle avait comprit. Un sourire franc et chaleureux se dessina sur ses lèvres alors qu'elle contournait la table pour se rapprocher vers eux…


-Je suppose que j'ai l'honneur d'être en présence de mes sauveurs?

La demi-elfe aquatique se pencha, une main sur le cœur, alors que ses cheveux bleus venaient à moitié masquer son visage. Lorsqu'elle se redressa ses yeux pétillaient, affichant clairement le plaisir qui avait reprit le dessus après sa gêne et ses craintes initiales.

-Je ne saurai vous exprimer à quel point je vous suis reconnaissante d'avoir ainsi pris soin de moi !

écrit par: Aerys Tombesoir Mardi 04 Décembre 2012 à 12h08
Aerys se tenait droit et immobile, l’air presque solennel.

Son regard embrassa la salle, l’humble décorum, leurs hôtes, sa sœur gardienne de l’harmonie puis enfin la table couverte de victuailles. Cette soirée serait placée sous le signe des festivités, comme pouvait en attester le véritable festin trônant au centre de la pièce.

Enfin la porte du fond s’entrouvrit, pour laisser apparaître une fine silhouette gracieuse surmontée d’une cascade bleue saphir. Une sensation étrange se saisie d’Aerys. En effet l’elfe de la lune avait passé de nombreuses chevauchées aux côtés de la demi-elfe, mais pour autant il ne l’avait jamais vu se mouvoir. Pis, il était totalement ignorant de la couleur de ses yeux ou de la mélodie de sa voix. Pour autant il avait le sentiment de la connaître. Étrange, réellement.


Le silence presque gêné qui succéda à l’apparition de Ylinya, fut l’occasion pour le rôdeur de découvrir une teinte aigue-marine du plus bel effet dans le regard de la Gardienne errante. Comme il fut l’occasion à un autre protagoniste de se remémorer à lui. La série d’aboiement joyeux du chien de selle qui s’était joint à leurs pérégrinations tira une moue mi-amusée mi-sévère à l’elfe de la lune. Le souvenir de la chute boueuse était en effet encore prégnant dans son esprit.

Alors Ylinya prit la parole, ramenant Aerys au moment présent. L’entendre s’exprimer était clairement déstabilisant, mais le rôdeur n’en laissa rien paraître.


S’inclinant à son tour, il lâcha d’une voix calme et posée :
- Le plaisir est pour nous gardienne errante. Je pense pouvoir dire que te voir ainsi de retour dans le monde des vivants est notre plus belle récompense.

Se redressant, il se tourna vers Saeonna, laissant à la prêtresse le soin de prendre la parole à son tour.

écrit par: Isórion Samedi 22 Décembre 2012 à 09h27
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
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Moment : Début de soirée



MJ
Narration: Tous


user posted imageeux qui cotoyaient régulièrement Saeonna savait que la Gardienne de l’Harmonie adoptait parfois une attitude singulière, comme ces silences plus ou moins long et plus ou moins gênant. Aerys Tombesoir crut l’espace de quelques instants que la prêtresse allait de nouveau adopter cette attitude désarmante devant Ylinya mais fort heureusement, l’elfe des bois salua la demi-elfe selon la tradition elfique, lui offrant un visage rayonnant et des paroles amicales. Ylinya prit place aux côtés de Saeonna tandis qu’Aerys s’installa en face de la druidesse près debout de table. Ils n’eurent guère le temps à patienter que Gudbjörn et pénétra son leur tour dans la salle commune, le Gardien Sylvestre prit la place d’honneur au bout de table.

- Je suis heureux de partager ce repas avec vous mes amis, restaurons nous et parlons. L‘appétit vient en mangeant disent les septentrionnaux, vous êtes nos invités ce soir.laissa tomber le colosse avant de se saisir de l’assiette creuse devant lui qu’il remplit à l’aide d’une grosse louche en bois qu’il plongea dans une marmite en fonte fumante pour en extraire des poireaux, pommes de terres, oignons, morceaux de lard bouillit. Consciencieusement, il se mit à écraser ses légumes dans son assiette à l’aide d’une cuillère, sans oublier de l’agrémenter d’un morceau de beurre avant de se couper une bonne tranche dans une miche de pain gris. Fruits de saisons, viande séchée, tourte aux champignons et autre délicatesse de ce genre n’attendaient que le bon vouloir des invités. De manière chaleureuse, le repas pouvait commençait et Gudbjörn se montra courtois, demandant à Ylinya comment elle se sentait et si Saeonna et Aerys avaient trouvé leur divertissement journalier sympathique. Saeonna leur raconta l’épisode de l’Uthgardt blessé, leur hôte ne manqua pas de sourire quand elle mentionna l’attitude du jeune guerrier jusqu’à ce que la prêtresse du Seigneur des Arbres s’enhardisse.

- Gudbjörn ? Croyez-vous possible que la venue du Protecteur demain soit l’occasion de nous voir confier une nouvelle mission ? Cela fait des semaines que nous sommes ici mais il me tarde de servir la Confrérie de nouveau, et je pense pouvoir parler en mon nom et celui de mon compagnon Aerys.et coulant un regard franc vers la druidesse." Et cela sans vouloir vous offenser Ylinya, croyez le bien..."

La réponse de l'Illuskien ne tarda pas, comme à son habitude, il fut bref et concis.

Saeonna et Aerys, je ne peux parler au nom du Protecteur mais soyez assurés que sa venue saura satisfaire vos aspirations, je croix m'être laissé entendre dire que vous pourriez même quitter la Haute-Forêt en direction de la Mer de Lune dans très peu de temps...

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


Si la Mer de Lune ne disait pas grand chose à la prêtresse, pour le novice et la servante du Prince Dauphin, tous deux avaient entendu parlé de cette partie du monde connu situé au nord des Vaux qui abritait quelques unes des cité état les plus agressives de Faerûn

écrit par: Ylinya Lundi 31 Décembre 2012 à 17h03
Ylinya était terriblement curieuse de découvrir les deux gardiens qui avaient ainsi fait office d'anges gardiens… Elle ne savait pas vraiment si elle s'était attendue à quoi que ce soit de leur part mais leur calme et leur retenue la déstabilisèrent légèrement. Mais ce n'était probablement pas un réel problème, plus des différences de caractères. La demi-elfe avait toujours été d'une nature assez impétueuse et enjouée, ce qui avait été renforcé par la période durant laquelle elle avait fréquenté Mjöllnir et Stor. Elle en avait oublié la réserve naturelle de certains membres du beau peuple. Il n'était pas rare qu'elle pense avoir plus hérité de sa mère mentalement… Mais ce court moment de flottement ne dura guère. Saeonna l'accueillit finalement à bras ouverts et la jeune femme eut enfin l'impression de faire partie de leur petit groupe de façon bien plus "active".

Pour autant, la druidesse appréciait qu'Ernst reste tout près d'elle. Comme souvent il lui était plus facile de se fier aux animaux et sa fourrure chaude et un peu rêche lui apportait un certain réconfort lorsqu'elle se sentait un peu perdue. Elle accueillit Gudbjörn avec un grand sourire, presque fière d'être parvenue à assister à ce repas alors que le mérite en revenait principalement aux bons soins qu'Heje avait pu lui prodiguer. Elle ne manqua pas de lui répondre qu'elle ne s'était jamais sentie aussi prête à affronter le monde qu'à cet instant. La tourte aux champignons commençait à lui faire de l'œil mais la druidesse n'en oubliait pas son ami à quatre pattes pour autant… Lui aussi eut droit à sa part du repas, appréciant fortement le lard lorsque la jeune femme se contentait du bouillon et des légumes…

La question de Saeonna la rappela à des sujets bien plus importants et si elle lui adressa un sourire pour la rassurer sur le fait qu'elle n'avait pas pris ombrage de ses propos, la réponse ne l'intéressait pas moins… Ylinya estimait avoir été une charge depuis un peu trop longtemps déjà et elle aussi brûlait de l'envie d'aider à nouveau sa communauté. Mais la réponse manqua presque provoquer un étouffement chez la druidesse. Les yeux brillants comme seule la promesse d'un beau cadeau pouvait faire briller ceux des enfants, la jeune femme se redressa légèrement.


-La Mer de Lune…?

Sa question était teintée d'espoir. Ce n'était peut-être pas la région de Faerun la plus pacifique, voir la plus sure, mais la perspective de pouvoir rejoindre une mer, quelle qu'elle soit, était bien suffisante pour qu'elle se plie en quatre pour se rendre utile dans leur mission… Ylinya ne connaissait pas toutes les mers. Certes… Elle ne savait pas non plus respirer sous l'eau, héritage qu'elle aurait grandement apprécié. Bien… Mais il y aurait bien quelque chose qui pourrait nécessiter sa présence, non? Seulement le Gardien n'avait parlé que de Saeonna et d'Aerys… Cela voulait peut-être dire que le Protecteur n'avait pas l'intention de l'associer à eux, d'autant plus que son réveil était très récent et qu'il pouvait légitimement estimer qu'elle ne serait pas apte à faire un tel voyage…

Ses attentes se lisaient sur son visage à la légère teinte bleutée aussi la prêtresse et le novices n'auraient pas grand mal à les comprendre… C'est pour cela qu'elle tourna son regard vers eux, guettant leurs propres réactions… Appréhendaient-ils d'aller dans une région à la réputation difficile? Accepteraient-ils qu'elle cherche à se joindre à eux, consciente cette fois-ci?


écrit par: Aerys Tombesoir Mercredi 02 Janvier 2013 à 17h42
Aerys commença à se restaurer avec appétit. La nourriture était succulente, et il était bien au fait qu’en tant que ranger, de nombreuses lunes pouvaient passées avant qu’une autre occasion de ravir son palet ne se présente à nouveau. C’est donc la bouche pleine qu’il écoutait avec attention le chaman palabrer.

¤ la mer de lune ¤ A ces mots, Aerys ne laissa paraître aucune réaction. Néanmoins se voir confier une nouvelle mission ne manquait pas d’aiguiser sa curiosité. Le rôdeur n’oubliait pas que la raison première qui l’avait amené à quitter son île natale était d’enrichir notamment ses connaissances sur l’histoire de son propre peuple, et pourquoi pas si la chance était de son côté, d’en explorer d’anciens vestiges. C’est ainsi que l’elfe de la lune se plongea dans ses pensées avec pour objectif de se remémorer les quelques connaissances qui étaient les siennes quant à cette région qu’ils seraient bientôt amenés à fouler de leurs pas. Bien sur, son allégeance à la confrérie représenterait sa priorité absolue. Néanmoins s’il pouvait cumuler ses prérogatives à son égard en sus de sa quête personnelle, il prendrait sa chance.

Quittant le royaume de ses pensées, Aerys croisa le regard de Ylinya. Dans les profondeurs bleutées de celui-ci, il crut y discerner de l’anxiété et de l’impatience. Semblant en comprendre la raison, il prit sur lui de disperser les doutes qui à priori animaient la gardienne errante.


- Gudbjörn, vos paroles signifient elles que seule Saeonna et moi-même soyons destinés à nous rendre en cet endroit ?

Connaissances (Histoire elfique) pour savoir si Aerys à connaissance de vestiges elfiques dans cette région de Faerun.

écrit par: Saeonna Aelrail Dimanche 06 Janvier 2013 à 19h08
Par la nourriture et la bonne compagnie, Saëonna retrouvait avec bonheur une franche camaraderie. C'était pour cela qu'elle s’était dévouée à la confrérie. Elle venait d'un clan où tout le monde était comme une seule et grande famille. Elle était encore un peu mal à l'aise dans la confrérie où elle n'était pas toujours certaine de savoir comment agir avec les gens. Elle n'était pas habituée d'être aussi ouverte avec des gens qu'elle ne connaissait pas, mais en même temps, elle recherchait cette proximité parce que c'était dans sa nature, dans ses racines.

Pour ce repas, elle se laissa détendre et apprécier la nourriture tout autant que la compagnie. Elle voulait faire honneur à ses hôtes et à ses camarades de la confrérie.

Elle fut très heureuse aussi lorsqu’enfin on aborda le sujet qui l'intéressait le plus. À savoir si elle allait repartir en mission. Elle aimait bien sa nouvelle maison, où biens es hôte du moment, mais elle avait aussi la bougeotte. Elle voulait être utile, voir le monde. Depuis qu'elle avait quitté son Thétyr natal, tout lui semblait presque trop petit.

Cependant, alors même qu'elle réfléchissait aux paroles que venait de prononcer Gudjörn, elle remarqua l'air triste, et aussi l'espoir dans le regard de la druidesse. C'était une semi-elf aquatique. Il était donc tout à fait naturel qu'elle veuille les accompagner, et même, elle leur serait sans doute d'une très grande utilité.

Aerys la devança pour poser la question qui lui brulait les lèvres à elle aussi, alors Saë se tourna vers la prêtresse et lui fit un petit sourire et un hochement de tête. Essayant de la rassurer quand au fait qu'elle essaie de la faire inclure dans leur expédition.

écrit par: Isórion Mardi 08 Janvier 2013 à 10h14
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Douzième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
12 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
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Moment : Début de soirée


MJ
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user posted imageui Aerys Tombesoir, tu présumes bien. répondit Gudbjörn à la dernière question du novice.

A la mention de leur future destination, l'elfe de la lune rassembla les souvenirs des enseignements qu'il avait reçu des années plus tôt et l'histoire du Beau Peuple et du Cormanthor trônaient bien évidemment en bonne place. On ne pouvait pas imaginer à moins pour un natif de l'île verte. Ainsi il associa rapidement le nom d'Arbrelfique à cette région, il se remémore l'histoire de ce hameau situé à la frontière du Cormanthor où, à la chute de Myth Drannor, elfes et humains s'étaient retrouvés dans ce hameau considéré longtemps comme un refuge pour les rôdeurs, les artistes, les demi-elfes et les druides. Arbrelfique était conçu comme un village elfique, avec des demeures dans des cavernes peu profondes et des arbres creusés. Un autre nom lui vint en mémoire, le port Ylraphon ce petit port édifié sur la Mer des étoiles déchues, toute proche. Construit à l'origine par des elfes, Ylraphon était devenue un bourg peu fréquentable aujourd'hui. La voix de l'iluskien retentit de nouveau, cette fois en direction de Ylinya


- Douce Ylinya, je ne pense pas qu'il soit sage de te laisser repartir sitôt en mission, il ne serait pas raisonnable de le faire...mais vivons nous dans des temps raisonnables... Lâcha de façon énigmatique l'humain qui avait deviné aisément les aspirations de la demi-elfe. Gudbjörn se leva.

Je vais faire quelques pas dehors avant de me retirer pour me coucher. Je vous invite également à ne pas trop tarder à vous reposer et vous préparer pour ceux qui doivent partir. Isòrion sera là avant l'aurore, et pour ceux qui le souhaitent il dévisagea amicale la demi-elfe et souffla"il se peut que vous le trouviez en train de se ressourcer auprès du Grand Arbre.aux premières heures de l'aube, car il ne m'appartient pas de convaincre le Protecteur. Et Ne dit on pas que l'on gagne sa journée le matin, c'est ce qu'aimait à me répéter ma mère en tout cas. Bonne nuit frère et soeurs de Thüldaë."

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


Ainsi il ne restait plus qu'aux compagnons de regagner leur chambre pour passer une nuit reposante, les uns avec une rêverie réparatrice, les autres avec un sommeil profond. ils se trouvaient en sécurité en ces lieux. Mais peut-être qu'au moment du départ de l'impressionnant Uthgardt, Aerys, Saeonna et Ylinya pourraient profiter de l'instant présent pour échanger quelques mots et partager leurs impressions ou aspirations car le lendemain serait le prélude à une toute aventure...

écrit par: Aerys Tombesoir Mercredi 09 Janvier 2013 à 17h15
Quand le chaman fut sorti, Aerys se leva et vint se positionner dans le dos de Ylinya. Il déposa délicatement ses deux mains à la base du coup de la gardienne errante en un geste amical de réconfort.

Il pouvait sentir la puissance de la déception émaner de la demi-elfe.


- Gudbjörn parle avec sagesse. Tu viens tout juste de te remettre alors que nombreux étaient ceux qui te pensaient perdue gardienne. Louée en sois la Seldarine.

Retirant ses mains de la nuque de la belle aux cheveux bleutée, le rôdeur tira une chaise adjacente et s'assit face à elle.

- J'émets moi même des réserves quant à ta capacité à faire face à un long voyage alors que tu es encore faible.

Il lui adressa un sourire sincère de compassion puis se leva. Adressant un signe de tête à Saeonna il s'apprêta à rejoindre sa couche. Semblant hésiter, il s'arrêta sur la pas de la porte.

- Néanmoins, je comprends l'attrait que peut représenter pour toi l'idée de voir de nouveau l'ondulation des vagues et d'en sentir leurs caresses contre ta peau. Comme je comprend ton besoin de te rendre de nouveau utile. Laissant flotté un court silence, l'elfe de la lune conclut "Sache que si tel est ton désir, je t'appuierai, dans la limite de mes capacités, auprès d'Isorion".

Sur ces dernières paroles, il se retira pour la nuit.

écrit par: Ylinya Mercredi 09 Janvier 2013 à 19h12
Pendant un instant, avant d'entrer dans la pièce, Ylinya s'était demandée si tout se passerait bien avec ses sauveurs, s'ils l'accepteraient alors qu'elle n'était plus qu'un "simple" bagage doté de deux bras et deux jambes… Mais elle n'aurait jamais du s'inquiéter ainsi… Maintenant qu'elle partageait ce repas avec eux, elle constatait qu'ils étaient non seulement très sympathiques mais qu'ils l'avaient d'ors t déjà acceptée. Elle l'avait bien vu à leur façon de demander certaines précisions, incluant ainsi la possibilité que la demi-elfe aquatique puisse se joindre à eux pour leur prochaine mission. Et, mine de rien, c'était le genre d'attention qui la touchait aussi offrit-elle un sourire à Aerys et Saeonna, un sourire chargé de reconnaissance.

Toutefois la réponse de Gudbjörn mirent à mal ses espoirs naissants… En un sens, elle s'y était attendue. Comme elle l'avait pensé un peu avant, non seulement Isorion n'avait pas pu savoir qu'elle serait réveillée lorsqu'il serait ici mais, en plus, elle avait encore le statut de convalescente. Le bon sens et la raison avaient parlé à travers le colosse blond. Mais il y avait des choses contre lesquelles ces deux éléments ne faisaient pas le poids bien longtemps. La relation étroite qu'une demi-elfe aquatique pouvait entretenir envers la mer et l'océan en était une… Le désir de ne pas avoir été inutilement une charge en était une autre…

Et leur hôte avait bien senti qu'Ylinya ne parviendrait pas à renoncer grâce aux seuls arguments de la raison. S'il ne pouvait rien faire directement pour elle, il la guida vers la seule chance qu'elle pourrait avoir d'accompagner ses saveurs. Un pointe d'espoir clairement visible dans son regard persista donc grâce à ces simples mots. Elle aurait à plaider sa cause le plus efficacement possible, en espérant non seulement d'y parvenir mais que personne n'aurait à regretter ce choix…


-Bonne nuit à vous… Et merci…

Le regard de la jeune femme resta quelques instants fixé sur la porte que venait de franchir l'Uthgardt, on pouvait la sentir déjà tendue vers son futur objectif, sa rencontre avec le Protecteur. Elle sortait tout juste d'un trop long sommeil et elle n'avait jamais été très à l'aise dans certaines situations. Rencontrer une personne telle qu'Isorion n'était pas quelque chose qu'elle abordait avec une entière sérénité. Son esprit papillonnait déjà de-ci delà à la recherche des meilleurs arguments qu'elle pourrait lui offrir pour défendre son entreprise, assez peu raisonnable.

Mais avant de convaincre le Protecteur, il était préférable de s'assurer de certaines choses. Notamment connaître le fond de la pensée de ceux aux cotés de qui elle voulait reprendre la route. Bien que leurs réactions aient certes étaient rassurantes, ils avaient tout de même leur mot à dire. Ylinya s’apprêtait donc à se retourner vers eux pour connaître leur avis lorsqu'elle sentit deux mains se poser sur elle. Le contact ne fut pas désagréable mais surprit la jeune femme qui n'avait pas entendu arriver Aerys dans son dos. Elle le laissa parler, étant reconnaissante pour son honnêteté et de sa volonté de la réconforter quelque peu. Ses derniers mots la touchèrent beaucoup mais elle n'eut que le temps de le saluer avant qu'il ne quitte la pièce pour aller se reposer.


-Je vous dois déjà beaucoup, vous avez pris soin de moi alors que je n'étais qu'une charge… Et, effectivement, je ne voudrai pas le rester plus longtemps. J'espère que ma volonté de vous accompagner ne vous dérangera pas par la suite...

Elle voulait connaître l'avis de la prêtresse... Du moins si elle était disposée à parler. La jeune femme pouvait parfaitement comprendre qu'elle préférât aller se reposer devant elle-même prendre un maximum de forces pour pouvoir aller parler au Protecteur dès qu'elle le pourrait...

écrit par: Isórion Vendredi 18 Janvier 2013 à 10h52
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : Un peu avant l'aube...


MJ
Narration: Tous


user posted imageël’Telàwërith Eowëlathaèldir de ma maison Aëryndra de Cormanthyr et Yvhann de Yössmar sautèrent à terre, laissant derrière leur monture ailée et leur cavalier. Il était rare que les Gardiens des Vents évoluent de nuit mais la pleine lune aidant et avec l'approbation des grands rapaces, l'elfe doré et l'elfe des bois quittèrent les terres du Loup Argenté quelques heures avant le lever du jour grâce aux Gardiens des Vents. Ils n'étaient pas seul, un troisième aigle les accompagnait, son passager n'était autre que d'Isòrion Sil-Amanièl. A l'instar de ses compagnons, l' elfe des bois vêtu d’un lourd manteau de cuir fourré et de protection thermique permettant d'endurer le voyage par les airs. Le protecteur se détourna pour saluer un à un Finmwénwë Hülliño, Llienitha Selvaas et Naöèll Ojimma, les aquiliers, deux d'entre eux allaient reprendre le chemin du retour, seule Finmwénwë, une elfe sauvage qui montait Rahd-drimme allait rester, afin de ramener Isorion le moment venu.

Llienitha, Naöèll, que les vents vous soient favorables pour votre retour et que nos compagnons ailés sachent vous amener à bon port.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Thimaer’Sha, l'aigle de Llienitha Selvaas, émit une sorte de sifflement de contentement le grand rapace n'aimait guère quitter Thüldae en ce moment et pour cause, depuis deux mois maintenant, un aiglon avait éclot et il avait toute l'attention de ses parents. Un second devait bientôt éclore avant la nouvelle année. L'un après l'autre ils prirent leur envol avec la puissance et la majesté qui les caractérisait, de le neige vola sous l'effet de la masse d'air brassée par les puissants coups d'ailes, obligeant les compagnons à se protéger le visage, deux nouveaux cris stridents retentit, les aigles disaient au revoir à leur frère et aux membres de la Confrérie. Isòrion tapota l'épaule d'Yvhann et lui dit quelques mots en elfique, sur un ton rieur.

-
Au moins, cette fois tu n'as pas eu le mal de l'air m'ethar,serais-tu en train d'apprécier les commodités des voyages aériens?Une première qu'il conviendrait de fêter non?

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


C'était une toute petit boutade à l'attention du Ly'Aegisir des Gardiens Errants, L'elfe des bois et l'elfe sauvage étaient amis de longues dates, une amitié solide, fondé sur des valeurs simples mais hautement symbolique. Présents tout deux depuis la fondation de la Confrérie, ils partageaient cet amour pour Thüldae et pour les idéaux défendus par les Gardiens Sylvestres avec le même engagement. Lors de leur retrouvailles à Brisétoile, à la fin de l'été dernier, Isòrion s'était montrée particulièrement attentif au récit que le Sy'Tel'Quess fit de leur périple tout comme il se montra à l'écoute des dires du noble evereskan. Puis Isòrion avait laissé à sa demande Yvhann auprès Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, le temps qu'il s'approprient son nouveau domaine encore sujet à caution. il avait fallut bon nombre de discussion avec le conseil de Brisétoile pour que le temple, et cette portion de terre du Cormanthor soit de nouveau propriété de l'elfe doré et par extension, de celle de sa famille.Toutefois il restait à légitimer les choses, le Protecteur s'y était engagé auprès Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, certes le poids de la Confrérie était mineure mais elle disposait d'un réseau et de contacts parfois surprenant.

Sortant du couvert à quelques dizaines de pas, un elfe de la lune fit son apparition arborant une tenue forestière avança sans un bruit, on pouvait presque croire que ses pieds ne touchaient pas le sol tandis qu'il avançait avec célérité vers le groupe. Les yeux convergèrent vers l'inconnu, ou plutôt, le contraire car Isòrion Sil-Amanièl abaissa sa capuche son les rayons de la pleine lune dévoilant un visage souriant à l'égard du nouveau venu. L'elfe de la lune qui leur faisait face portait en évidence la broche du Loup Argenté qui scintillait d'un éclat particulier.



Il s'agissait bien Aerys Tombesoir, le novice semblait frais et dispos, sans doute après une Rêverie fort appréciable qui l'avait mené sur les contreforts de sa terre natale mêlant souvenirs d'enfances et souvenirs de départ. Toutefois le quessir n'était pas seul car deux femmes sortirent également du couvert. Saeonna et Ylinya. La première était venue réveillée la demi-elfe presque deux heure plus tôt, le petit déjeuner était prêt, pour la druidesse, ce fut presque une révélation, les douleurs de la veille semblaient avoir disparus, était-ce l'oeuvre de la mixture qu'on lui avait préparé la veille. elle avait également absorbé au réveil la même mixture laissé par leur hôte à son attention. Saeonna, toujours aussi discrète informa Ylinya que finalement, elle et Aerys avaient décidé de se porter à la rencontre du Protecteur. Ils souhaitaient que ylinya soit des leurs si elle s'en sentait la force. Des vêtements propre et tout le nécessaire vital attendaient son bon vouloir dans sa chambre. Ylinya sauta sur l'occasion.

A la vue de de la druidesse, Isòrion écarquilla les yeux. Yvhann en fit presque autant, car de tous les Gardiens ici présent, le Protecteur et le Gardien Errant connaissaient Ylinya depuis fort longtemps. Ils l'avaient crut disparu temps. Isòrion s'approcha de la demi-elfe au moment même ou Ernst déboula, c'était bien le mot, comme une furie, en aboyant furieusement en direction de Rahd-drimme qui tourna à son tour un regard courroucé vers le petit animal désagréable qui venait de faire irruption. Finmwénwë chercha à l'apaiser mais tout le monde entendit distinctement le grand aigle demander avec le plus grand sérieux du monde.


- Dois-je le croquer pour avoir la paix?

écrit par: Saeonna Aelrail Vendredi 18 Janvier 2013 à 12h52
Avec tous les derniers événements, la rêverie de la Sae'tel'quess avaient été teintés d'une certaine mélancolie. Elle comprenait en partie les sentiments qui animaient la druidesse, cette impuissance à regarder d'autre aller risquer sa vie quand on doit rester derrière. C'était sans doute pour cela qu'elle avait revécu cette période si triste de sa vie, où son aimé était parti faire la guerre aux humains pour ne jamais revenir. Elle avait aussi revécu son arrivée à Tuldaë. Deux événements qui c'était quelque peu emmêler et qui lui avait donné quelque nouvelle perspective.

Elle ne s'était pas encore complètement sentie chez elle parmi les gardiens. Certes elle avait défendu la confrérie de son mieux, au péril de sa vie même, mais c'était la première fois ce matin qu'elle se sentait vraiment faire partie de la communauté, comme une nouvelle famille. Elle comprenait maintenant qu'elle avait eu peur d'aimer autant à nouveau et de perdre tant de ses personnes qu'elle aime. Car la vie des frères et soeurs de Tuldaë pouvait être éphémère. Mais elle ne pouvait se couper du monde pour toujours. Elle avait vu à quel point la druidesse pouvait aimer, et son compagnon aussi. Devait-elle s'empeser de ressentir les choses aussi profondément sous prétexte qu'elle pouvait avoir mal ensuite ? Dans ses rêveries, elle avait enfin compris que non, elle ne le devait pas.

Si bien que c'est encore un peu mélancolique que la prêtresse ce fût lever, mais avec un coeur bien plus ouvert, et une attitude plus franche et camarade. Elle était allée lever la druidesse avec un petit sourire et comme une idée derrière la tête. Si la druidesse voulait venir, Saë ferait son possible pour qu'elle le puisse.

En arrivant dans la clairière, elle fut impressionnée, comme toujours pas la vue des aigles si majestueux. Il avait une telle prestance qu'il lui faisait toujours un effet fou. Elle se sentait petite comparé à eux, mais pas d'une mauvaise manière. Il était beau et puissant, si libre aussi.

Puis, Ernst déboula en aboyant et Saëonna ne put s'empêcher d'éclater de rire en entendant la question de l'aigle.




Il n'y avait rien de sarcastique dans les paroles de la prêtresse, mais ses yeux restaient rieurs. Elle se tourna alors vers Isorion et le salua avec la politesse d'usage, mais avec moins de sérieux, et plus de naturel que les dernières fois. Le respect restait présent cependant, mais elle semblait bien plus ouverte qu'auparavant.

écrit par: Yvhann Vendredi 18 Janvier 2013 à 14h45
De tout les temps, de ses souvenirs, de ses joies, jamais une merveille aussi grandissante, avait touché le coeur du rustre Grugach. Les derniers moments passés dans les air avait été pour lui une pur révélation d'amour, il comprenait maintenant le pourquoi qu'il était si près de son volatile, il comprenait l'ivresse d'un vol au dessus de la terre, de voir l'immensité des terres ainsi défiler devant ses yeux. Son coeur battait au rythme de cette découverte et profondément un amour de la chose s'imprimait pour l'avenir.

* Un jour, je volerai, un jour je servirai sur l'une de ses montures si extraordinaire. * Se disait-il durant le voyage. Il n'avait pas manqué une seul image, détectant et étudiant avec soins la géographie des lieux, comment il était magnifique de voir ainsi la topographie du terrain. Des idées n'arrêtaient pas de lui venir en tête au moment que la descente survint son visage reprit son air impassible, ils allaient toucher terre, son monde revenait a lui et toute la réalité aussi.

Suite aux paroles enjouées d'Isorion, un rare sourire apparut au visage de marbre du Ly'Aegisir des Gardiens Errants, le seul, peut-être que verraient sans doutes les présent pour un bon bout de chemin. La main du premier noble sur son épaule lui fit du bien; Yvhann qui n'avait jamais aimé les attouchements, prenait celui-ci comme une récompense gratifiante et valorisante puis au même moment il eut une certaine mélancolie du passé, au temps de leur rencontre.

Mais la nature du rustre sauvageons reprit bien vite de gallons quand soudain, silencieux, une approche furtive fit apparition. Tout le corps du forestier c'était tendu prêt a tout et sans que cela soit apparent, ce détendit subitement en voyant un porteur de la broche du loup argenté. Yvhann attendit que les nobles se présentent et décidait de se signer des yeux envers Aerys Tombesoir, simple signe de respect.

La surprise fut de taille quand, fraichement sorti des couverts ombrageux Ylinya apparut devant eux. Le Ly'Aegisir la croyait disparut a jamais. Il ressentit une joie qui parue nullement sur son faciès, seul ses arcades sourcilières avaient laissé une mince trace de réaction. C'est seulement quand les yeux de la Gardienne Errante croisèrent celle du sylvestre que ce dernier portait sa mains droite au coeur, soutenant un certain temps son regard.

Sa réaction fut presque comme celui de Rahd-drimme quand il aperçut le canin, si le protecteur de la nature aimait sans contredit les animaux, il avait toujours eut une réticence sur cette espèce bâtarde de croisement vulgaire. Intérieurement il se mit a rire a retardement, comment un simple fait pouvait détendre autant, puis machinalement il s'accroupit pour gratter l'arrière des oreilles de ce canin pour calmer les ardeur pestilente de ce dernier. Laissant les autres faire les présentation, il ne manquait pas de saluer silencieusement Saëonna et ce, même si il ne le fit pas avec toute l'élégance des autres, cela restait une salutation.

Pour sur que le sauvageons n'aimait pas ce genre d'arrivé, mais il sentait en lui une faible envie de s'ouvrir d'avantage et ce, il le devait à sa dernière aventure. Il s'en voulait encore de ne pas avoir été plus transparent envers ses compagnons dernier, il avait manqué une amitié avec Narvarth, il n'avait pas eut la force nécessaire pour lui dire simplement qu'il l'appréciait, seuls quelques gestes anodins qu'il avait fait, mais avaient-ils été comprit a sa juste valeur?

* Ne pas faire la même erreur Yvhann, simplement. *

Floyr d'un léger cri annonçait son arrivé, le coeur du Grugach s'embaumait d'un renouveau, l'aventure pouvait commencer.

écrit par: Aerys Tombesoir Vendredi 18 Janvier 2013 à 16h01
Les battements d’ailes ne pouvaient signifier qu’une chose : le protecteur arrivait. Cependant, chose surprenante, il semblait y avoir non pas une mais bien plusieurs montures volantes en approche. Aerys prit donc la direction de l’aire d’atterrissage, une petite clairière dégagée aux abords du village sylvestre.

En sortant à découvert le rôdeur pu remarquer que ses sens ne l’avaient pas trahi. Trois aigles venaient de déposer autant de personnes au sol. Un instant Aerys voyagea en pensées, se remémorant la première fois où il avait pu voir les majestueux oiseaux voler dans le ciel de Thuldae. Cela n’avait eu lieu que quelques mois auparavant, pourtant Aerys avait l’impression que ça datait d’une éternité.

énonça le rôdeur en réponse au salut d’Isorion. D’une courbette étudiée il salua également les deux elfes, ainsi que l’aquilière restante, qui l’accompagnaient. Il ne les avait jamais rencontré, mais le loup argenté dont ils étaient porteurs ne laissait que peu de doute sur leurs identités.
lâcha t il dans un grand sourire.

Entendant du bruit dans son dos, il se retourna vers Saeonna et Ylinya et les salua également d’une œillade complice. Se positionnant légèrement sur le côté, il attendit que ses deux sœurs viennent se placer à sa hauteur. Les choses se mettaient tout doucement en place, et l’elfe de la lune était impatient d’en apprendre plus sur leur prochaine mission.

écrit par: Ylinya Vendredi 18 Janvier 2013 à 17h57
Cela faisait longtemps qu'Ylinya avait apprit à accepter et assumer son double héritage, que ce soit pour ses aspects négatifs que positifs… Mais le sommeil restait toujours un sujet difficile à aborder lorsqu'elle était auprès d'autres membres du beau peuple. Elle ne pouvait qu'imaginer ce que pouvait être la rêverie et même alors, elle se doutait que ses propres rêves n'en étaient que de pâles copies… Pâles copies teintées d'embruns et d'iode d'ailleurs. Bien que cela soit à même de la reposer, ce sommeil lui semblait toujours un peu handicapant, un peu comme si elle craignait de ne jamais se réveiller à temps. Sans compter qu'on ne sortait pas du sommeil sans être un peu "froissée"… Ainsi, bien que décidée à accueillir Isorion en même temps que les premières lueurs de l'aube, elle n'avait pu s'empêcher de se coucher avec l'appréhension de rater ce rendez-vous, perdant ainsi sa seule chance de pouvoir plaider sa cause…

Par son intervention, Saeonna avait ainsi résolu le problème. Non seulement Ylinya avait pu se préparer à temps mais elle avait aussi eu la confirmation que la prêtresse et le rôdeur acceptaient effectivement qu'elle les accompagne durant leur périlleux voyage vers la Mer de Lune. Ne disait-on pas qu'un geste vaut bien mieux que des paroles dans certaines situations? Elle lui en fut infiniment reconnaissante et ne manqua pas de le lui dire à maintes reprises pendant qu'elle se préparait ! Equipée de pieds en cape, la jeune femme n'avait rien laissé au hasard, ou du moins l'espérait-elle. Grâce en était donnée aux bons soins des guérisseurs de l'Arbre d'ailleurs… Sans eux, elle n'aurait probablement pas eu la sensation d'être aussi fraîche et dispose alors qu'elle n'était revenue "à la vie" que la veille.

Assistant à l'arrivée majestueuse du Protecteur, d'Yvhann et d' A’Telàwërith Eowëlathaèldir à dos d'aigle, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de tripoter nerveusement le loup argenté qui reposait fièrement sur sa poitrine. Bien qu'elle l'ait identifié certainement bien plus tard que Saeonna et Aerys, elle ne s'était pas attendue à la présence du Ly'Aegisir des Gardiens Errants… C'était des visages connus qu'elle retrouvait ainsi et une petite boule vint se loger au fond de sa gorge. Cela faisait longtemps, à ses yeux, qu'elle les avait quitté pour partir en mission… Mais ce laps de temps avait été beaucoup plus long en réalité ! Quelles seraient leurs réactions en la découvrant ?

Saluant Aerys qui les avait précédées, elle s'approcha enfin d'eux accompagnée de la prêtresse. Les yeux brillants, un grand sourire sur le visage, elle les salua tous silencieusement même si ces salutations furent bien plus vibrantes d'émotions lorsqu'elles furent destinées au Protecteur et à son Ly'Aegisir… Mais la demoiselle n'eut guère l'occasion d'être bien plus démonstrative, Ernst déboulant brusquement au milieu d'eux, visiblement peu routinier des aigles géants. La jeune femme rougit alors jusqu'à la pointe des oreilles, donnant une étrange couleur à son teint. Troublée par ces retrouvailles, elle n'avait pas pensé à son nouvel ami et sa possible réaction ! Fort heureusement tout le monde ne prit pas ombrage d'une entrée aussi bruyante et elle adressa un discret signe de tête reconnaissant à la prêtresse suite à son intervention…


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Elle s'inclina face à l'aigle, posant une main sur le chien au passage… Ses paroles étaient teintées de respect pour cet immense oiseau mais aussi pour l'elfe qui le montait. Bien qu'elle n'aspirait pas à suivre la même voie qu'eux, elle admirait grandement les Gardiens du Vent… Adressant un sourire à Yvhann qui caressait Ernst, elle se pencha légèrement vers le canidé pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille, lui expliquant que toutes les personnes présentent ici étaient des amis et qu'il devait rester aussi calme qu'il le pouvait. La druidesse se redressa ensuite, visiblement heureuse d'être là malgré la petite pointe de gêne toujours présente…

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écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 20 Janvier 2013 à 13h11
Alors qu’il avait atteint la cime du Saule Argenté de Thüldae, Aël’Telàwërith fut transporté l’honneur qui lui était fait de pouvoir chevaucher un aigle géant. Rares étaient ceux qui pouvaient prétendre à monter ces magnifiques créatures. Et dans toutes les enclaves elfiques qui avaient liés d’amitié ou tout du moins d’une entente avec ses seigneurs des cieux afin d’accroitre leur système de défense. Seul l’élite des combattants Tel’Quessir pouvait se voir attacher à un tel poste. L’Île Verte avait ses Aquiliers, tandis que sa cité natale disposait de l'aile des sérioles de Plume, Thüldae avait elle aussi su reconnaître l’atout majeur qui était de contrôler le ciel et la cité sylvestre avait su développer ses Gardiens des Vents.

Ce fut donc non sans une certaine excitation, que le jeune Ar’Tel’Quess allait savoir qu’elle était la sensation que pouvait éprouver ceux qui chevauchaient habituellement ces magnifiques créatures.
La première sensation fut de ressentir cette incroyable puissance alors que les rapaces géants s’arrachaient au sol et prenait de l’altitude. Ensuite vint la vision de l’océan vert sombre qui se déroulait sous eux. L’elfe doré espérait bien qu’il pourrait un jour renouveler l’expérience de jour et profiter pleinement de cette vision. Lorsque, comme lui, on arpentait seulement le sol, on avait souvent tendance à oublier cette dimension. Mais là, le changement de point de vue était simplement impressionnant. Ensuite, la sensation qui succéda au deux premières, ce fut le froid. Un froid intense, que l’on pouvait déjà ressentir au sol par cette saison. Mais là, en altitude et avec le vent, on ne pouvait qu’apprécier les lourdes protections de cuir doublée de fourrure et les lunettes qui empêchait les yeux de pleurer tout du long du voyage. A la réflexion, le serviteur du Premier de la Seldarine espérait pouvoir renouveler l’expérience et si possible pendant les jours chauds de l’été.

La vision d’un arbre immense dépassant largement les autres, signifiait la fin du voyage. L’aigle géant amorça sa descente, et déjà la température ressentie remonta un peu. Une fois posé sur le sol, le vent en moins, l’elfe du soleil eut même une impression de chaleur. Une sensation agréable, qui n’allait pas durer bien longtemps. Mais c’était certes assez amusant de voir que toutes ses sensations restaient très subjectives.

Aël’Telàwërith s’était engagé dans la Confrérie depuis à peu près deux décades. Il l’avait fait pour des raisons qui lui étaient propres et qui différaient sommes toutes un peu que celles de la plus part des autres Gardiens Sylvestres. Tous étaient de fervents défenseurs de la nature en tant que telle. Pour le prêtre-mage, il faisait parti des défenseurs de la nature, mais surtout parce que cette dernière était tout bonnement indissociable de la condition de vie du peuple Esti et qu’elle était également la source vitale de la Tapisserie sans laquelle, il n’y aurait pas de magie manipulable sur Faerûn.

Le noble Evereskan se défit des protections thermiques qu’il remit à l’aquilier qui l’avait mené à bon port. Laissant apparaître, une longue chevelure doré qui cascadait sur les épaulières de son armure de cuir elfique. Une épée longue pendant à sa taille, tandis qu’il récupéra son arc et son carquois garnit de flèches pour l’occasion.
Il ne manqua pas la boutade du Protecteur à l’adresse Yvhann. Le dévot de la Couronne d’Arvandor s’attendait à renfrognement tel que Grugach en avait le secret. Au lieu de cela, Yvhann offrit un sourire à son ami. Preuve, s’il en était, que le Ly’Aegisir des Gardiens Errant était particulièrement de bonne humeur en ce jour qui naissait.

Le premier à se présenter à eux, fut un Teu’Tel’Quess qu’Isorion nomma Aerys Tombesoir. Le ton employé et tutoiement du jeune elfe argenté grinça aux oreilles de l’Anac-Sil-Ilistri. Il lui faudrait sans doute s’y habituer car les Gardiens Sylvestres se considéraient tous comme étant de la même famille. Pour autant, cela n’impliquait pas qu’ils étaient tous égaux. Aël’Telàwërith n’avait guère de frère ou de sœur. Mais chez les Ar’Tel’Quess d’Evereska même s’il en avait eu, il y aurait forcément eu une certaine hiérarchie entre eux. Hiérarchie principalement basée sur la place occupée dans l’héritage familiale ou par la réussite sociale des uns et des autres. Alors entendre un gardien s’adresser avec autant de désinvolture à celui qui dirigeait la Confrérie avait de quoi choquer le noble de la Maison-Fortifiée.

Droit comme I, la main négligemment posée sur le pommeau de sa Arkerym, l’elfe doré se tenait à la même hauteur qu’Isorion et Hyvann. Le port de tête hautain, un maintient de sa posture était digne de celle d’un prince dans les grandes coures où la noblesse paradait. L’elfe doré marquait son rang par sa simple posture.
La « courbette » d’Aerys manquait cruellement de conviction, si bien que le noble hésita à répondre. Il ne su trop s’il s’agissait d’une moquerie, ou si le lunaire était tout bonnement étranger à ce genre de marque de politesse élémentaire. Finalement, il décida qu’il devait s’agir de la seconde hypothèse. Au moins avait-il fait l’effort d’une tentative, même si elle était peu glorieuse. Il répondit donc à la révérence de l’elfe lunaire d’un simple signe de tête.


¤ Sûr que celui là doit avoir plus l’habitude de courir les forêts que la coure. ¤

Arrivèrent ensuite deux elfes, l’une que le prélat de Corellon Larethian reconnu comme étant une Sae’Tel’Quess, Les tatouages qu’elle portait sur son visage aurait pu faire penser à une elfe sauvage, mais ces dessins n’était pas vraiment de nature tribal. En outre, ses cheveux blond-roux ne correspondaient pas à quelque chose de connu chez les sauvages. La prêtresse ne fit pas grand cas des nouveaux venus, n’adressant même pas un salut, fut-il furtif. Elle sembla bien plus intéressée par les aigles géants et par un chien qui aboyait frénétiquement contre l’un des rapaces. Ce manquement sans nom vis-à-vis de l’étiquette hérissa le noble Evereskan. Pour autant, s’il y avait des remontrances à faire, c’était à Isorion d’en avoir la prérogative. Tout du moins tant qu’il fut présent parmi ses hommes. Aël’Telàwërith lança un rapide regard vers le Protecteur, mais celui-ci semblait bien plus intéressé par la seconde elfe.

L’elfe doré n’en cru pas ses yeux. Il lui fallu un peu de temps pour réaliser à qui il avait à faire. Certes, il avait déjà entendu parler de cette ethnie esti, mais il n’avait jamais eu l’occasion d’en rencontrer en chair et en os.


¤ Une Alu’Tel’Quess ici, en plein milieu de la Haute-Forêt ? Incroyable ¤

Et il ne semblait pas le seul à être troublé par la présence d’une elfe aquatique. Mais visiblement ce n’était pas pour la même raison. Isorion et Yvhann semblait avoir vu un spectre. Un lourd silence s’était abattu sur la petite assemblée. De fait Aël’Telàwërith se raidi un peu, bien qu’il savait très clairement à quoi ressemblait un spectre. Il en avait rencontré à plusieurs reprises en la présence de sa tante, la Guetnorn de sa famille. Et là, l’Alu’Tel’Quess n’en n’était manifestement pas une. Il s’agissait donc d’autre chose.

Le tout se détendit lorsque l’aigle géant demanda s’il lui fallait manger ce trublion agaçant qui ne cessait d’aboyer. Une réflexion qui fit sourire l’elfe du soleil. La solution était plutôt radicale, mais elle aurait l’avantage de régler le problème. Saeonna intervint à la défense du chien. Cette intervention donna une indication claire au prêtre-mage. La Alu’Tel’Quess devait être à l’instar d’Yvhann et Floyr ou Enoriel et son loup, une druide. Décidemment, cette elfe là était pleine de surprise.

Il fallu la présence d’Yvhann, de la Sae’Tel’Quess puis celle de, la probable, druide pour que le canidé ne finisse par se calmer. Un tel comportement de l’animal était juste quelque peu irritant pour l’heure, mais s’il devait se mettre à aboyer comme ça pendant la mission ça deviendrait carrément dangereux pour tout le monde.

La prise de contact, première phase d’une rencontre s’achevait. La seconde qui normalement correspondait aux diverses présentations des membres présents allait pouvoir commencer en laissant comme il se devait l’honneur à Isorion de faire les présentations. Puis viendraient sans doute le moment attendu de l’exposé concret du pourquoi ils étaient tous réunit ici.

écrit par: Isórion Lundi 28 Janvier 2013 à 15h39
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : Un peu avant l'aube...


MJ
Narration: Tous


user posted imagernst quitta Yvhan,, pour refaire son interessant auprès de l'Aigle géant, la témérité dont il fit preuve céda rapidement la place à une remise en question salutaire pour l'animal à quatre pattes. Il détala en jappant, d'un kaïeeeeeeeeeeeeee assez prononcé quand le bec acéré de Rahd-drimme claqua à quelques millimètres de sa croupe. L'avertissement était clair, il serait le dernier. Ainsi, il n'en fallut pas plus pour que le chien ne se le fasse pas dire deux fois. Très rapidement il trouva refuge auprès de Ylinya, collé à sa cuisse, haletant tandis qu'Isòrion approchait la demi-elfe.

- Oh oui tu as raison Ylinya, c'est assurément une heureuse rencontre. Te voir sur pieds et alerte est une merveilleuse nouvelle! Loué soit la Seldarine.glissa le protecteur en souriant."J'entends bien que tu puisses me conter tout ton périple depuis que tu as quitté Thüldae pour les Marches. Nous étions sans nouvelles de toi depuis si longtemps. Je m'étais refusé à penser qu'il t'était arrivé malheur et j'ai eu raison. Nous aurons l'occasion de prendre un moment pour parler chère Ylinya sans doute de façon plus confortable une fois à Thüldae afin que tu puisses prendre un peu de repos et te remettre doucement. Nous y veillerons crois mois.

Ylinya n'eut aucun mal à déduire ce que signifiait implicitement les propos d'Isòrion tandis que celui ci se détournait vers les autres compagnons pour distribuer ses instructions.

Mon coeur se réjouit d'être en présence de tant de fiers porteurs du Loup Argenté. Je vais une nouvelle fois faire appel à vous mais chaque chose en son temps. Pour l'heure hâtons-nous vers le village, je me dois d'aller saluer Gunther Longuedent, le patriarche et chef de la communauté de Grand-Père Arbre avant d'assister à la réunion à laquelle vous assisterez tous. J'y retrouverais Gudbjörn Aerys et Saeonna, je vous laisse guider Yvhann et Aël’Telàwërith jusqu'à la demeure de Gudbjörn, car à l'heure qu'il est sans nul doute qu'un appétissant déjeuner nous attends. Yvhann ne manquera pas de vous informer des quelques informations dont il dispose et qu'il se fera une joie de vous communiquer.Le protecteur regarda alors Ylinya."Je ne tiens pas à ce que tu te sentes mise à l'écart, ton retour parmi nous est si récent que je comprendrais bien que tu souhaites te retirer pour te reposer mais il m'est avis qu'il serait inopportun de ne pas te laisser assister aux échanges que nous aurons ce jour, car il se peut fort bien que dans les semaines à venir, tu sois toi même appelée à servir la Confrérie et que cette missions soit en rapport avec celle de tes frères et soeurs.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Alors que le maître de la Confrérie terminait sa phrase, non loin de là Rahd-drimme, délesté de sa lourde selle prit son envol grâce aux bons soins de Finmwénwë s'élevait dans les airs pour savourer un vol libre de toute contrainte...

Au même moment, Isorion remit sa capuche et se mit à se diriger vers le village qu'il connaissait bien.


MJ
Narration: Tous


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ls avaient prit place quelques minutes plus tôt autour de la désormais traditionnelle table familiale de l'uthgard que sa soeur avait dressé avec attention pour la petite troupe. Un feu de cheminée brûlait. sur la table, des cruches de lait attendait le bon vouloir des, des morceaux de viandes séchées et deux grosses de pains côtoyaient un gros morceau de fromage à pâte dure, en tout cas, cette tablée convenait parvenait parfaitement à ce qu'était en droit d'attendre une tripotée de guerriers uthgardt dans la force de l'âge. Le chemin s'était fait en relatif silence, Yvhann n'était par nature loquace et voilà qu'Isorion lui avait confié, non sans plaisir, le soin d’entretenir le petit groupe de ce qui allait les attendre.

Il prit place au bout d'une table tandis que ses compagnons l'imitèrent, c'était tout dumoins ce qu'il attendait.


hrp.gif Info envoyées par MP à Yvhann. Yvhann poste en premier.


écrit par: Yvhann Jeudi 31 Janvier 2013 à 20h25
Intérieurement,suite aux paroles d'Isorion, le grugach grognait pour lui même. Il aimait le noble sans faille, ça il n'y avait pas de doute mais aussi, il pouvait le détester ironiquement à certaine occasion et là en était une. Avant que ce dernier disparaisse le rustre ne manquait pas de lui assener un léger coup de poing sur l'épaule, amicale, bien sur. Si pour Aël’Telàwërith et les autres cela pouvait être une offense, pour Isorion c'était le retour des choses. Il avait nargué le sauvageons et un sauvageons passe aux actes rudement, ça, venant du Ly'Aegisir, le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres le savait que trop bien même. A ce moment le regard que lui portait le dernier des Yössmar était radieux, un moment rare qu'Yvhann garderait en mémoire.

Route faisant, aucune paroles de la part du rustre sortirent, seul le frottis léger du scalp du dernier Drow de Rylack qui frottait sur sa cuisse gauche détonait du silence qui l'entourait; ses pas saccadés et léger, son déhanchement particulier d'un coureur des bois, son roulement d'épaules puis sa manie d'avoir toujours un oeil vigilant sur ses arrières détonnaient de la beauté légendaire des membres du beaux peuple, sans parler de son faciès dur comme le marbre.

Floyr de son vol lent, suivait le nouveau groupe jusqu'à l'endroit où ils devaient entrer. A ce moment un simple regard de son fidèle ami permit au volatile d'avoir une liberté bien méritée. Yvhann avait hésité de lui ordonner de faire le guet comme vigie, mais en cet endroit sur, le volatil pouvait voler libre.

C'est en voyant l'exagération de la nourriture sur la table qu'Yvhann prenait compte du nombre de semaines qu'il n'avait pas mangé a sa juste faim. Un grand verre de lait, du miel, un peu de pain puis un délicieux et généreux morceau de fromage ne ce firent pas prié bien longtemps avant de ce faire engloutir. La panse bien emplit et rapidement, le dos droit comme le pic solitaire des hautes montagnes, le regard scrutateur dans celui de chacun des présents, le Ly'Aegisir se raclait la gorge puis laissait un temps calculé avant de prendre la parole.

Il haïssait en tout point le fait de devoir divulguer des renseignements pour une mission a plusieurs personne en même temps. Lui qui en général travaillait seul, éliminait les chance qu'une information puisse être révélée, même pas avec la torture. Il hésitait, étant persuadé que cela était une mauvaise idée de la faire, mais un ordre était un ordre. De plus étant presque tous porteurs de la broche du Loup Argenté, le gardien Errant se détendit un iota. Il commençait avec tout le tact que l'on lui connaissait, ce qui revenait a dire, aucun; alors sur un ton presque condescendant il lança dans la langue du beau peuple qui sans nul doute sonnait un peut équarrit pour Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr...


-Nous allons en premier temps, rencontrer un émissaire d'éternelle rencontre, un diplomate d'Eauprofonde. Ce dernier a quémandé un groupe, a la Confrérie, nous devrons nous rendre à Arbreelfique, non loin de la mer de Lune, près de la forêt de Cormanthor. De là nous devrons prêter main forte à cette petite communauté qui fait face à plusieurs soucis; nous n'en savons pas plus sur ceux-ci. Il nous faut aussi porter assistance à une certain Elanil Elassidil à qui nous délivrerons une missive de la plus haute importance. Elanil connait le moyen d'entrer en contact avec une communauté recluse d'Alu’Tel’Quess qui refuse tout contact avec l'extérieur.-

A ce moment, un regard furtif se portait dans celui de Ylinya, cette dernière reconnu le regard du Ly'Aegisir. Une demande formelle venait d'y être attribuer, Ylinya se devait d'être avec eux.

Le regard sévère du sauvageons fit le tour de la table comme si il doutait de la présence d'un intrus ou d'un espion puis reprit avec une voix plus faible, presque inaudible...


-Cette communauté connaîtrait l'existence d'une série de portails dont la localisation serait d'une aide très précieuse.-

Brusquement il se levait allait près de la fenêtre et revint s'asseoir.Le noble Evereskan reconnu le coté vigilant de celui avec qui il avait avancé ces dernières lune.

Puis après avoir regardé encore une fois l'ensemble des présents il ajoutait sévèrement...


-Des question? Sinon festoyons!-

Son air impassible détonnait avec les dernières paroles dites. Cette fois il prit ses aises en s'autorisant de s'appuyer le dos contre le dossier de la chaise, un luxe qu'il connaissait rarement, lui qui depuis sa tendre enfance était la sentinelle de ceux qu'il aimait. Il se permit même de replacer les quelques colifichets entremêler dans ses dreds. Trouvant dans ceux-ci un petit coquillage que sa mère lui avait offert suite à une aventure; le roulant tranquillement entre son pouce droit et son index, les yeux profondément dans ses souvenirs il savourait les belles histoires que lui avait raconté Maël lors de son passage a la Mer de Lune.


écrit par: Aerys Tombesoir Jeudi 31 Janvier 2013 à 22h46
Aerys suivi donc la joyeuse troupe jusqu’à l’intérieur de la hutte qu’il commençait à bien connaître. La table était recouverte de ces mets délicieux que Gudbjörn et sa sœur n’avaient cessé de leur servir depuis leur arrivée au village. Mais ce matin là le rôdeur n’avait pas faim. Tout ce qui comptait pour lui en cet instant était d’entendre le récit que le protecteur Isorion n’allait plus tarder à leur délivrer quant à leur future mission.

Aussi fut il surpris lorsqu’il comprit que la tâche incomberait au Ly’Aegisir des gardiens errants. Aerys n’avait jamais rencontré l’elfe sauvage avant ce jour, mais il avait entendu parler de lui. Et il respectait le titre dont il était porteur au sein de la hiérarchie de la confrérie. S’asseyant confortablement contre le dossier de sa chaise, l’elfe de la lune ouvrit grand ses oreilles pointues.


Dès les premiers mots, Aerys senti l’excitation montée en lui. Eternelle Rencontre, Arbrelfique, Cormanthor ou Alu’Tel’Quess constituaient autant de termes qui embrasaient son esprit. Servir les intérêts de son peuple et de son île natale par le biais de la confrérie en pouvant par la même occasion visiter de hauts lieux de la culture elfique, et le tout en compagnie de frères du peuple : Aerys n’aurait pu rêver mieux. Seul la mention d’Eauprofonde sembla lui tirer une moue de dégoût, réminiscence de la désagréable impression que lui avait laissé la cité lors de son arrivée à Faerun.

Quiconque aurait tourner un œil dans sa direction aurait remarqué son agitation, tant l’elfe de la lune se dandinait sur son siège. Tentant de remettre de l’ordre dans ses pensées, Aerys poussa un long soupir et posa les deux mains sur la table. Il fallait se concentrer sur l’instant présent et faire preuve, à tout le moins, de discipline.


Jetant un coup d’œil à la ronde, le novice hésitait à prendre la parole en premier. Poussant un nouveau soupir, il leva la main pour indiquer qu’il avait bien une question.


[elfique] – Merci pour ce récit Ly’Aegisir débuta t’il, sentant l’effort qu’avait semblé consentir l’elfe sauvage pour prendre la parole devant l’assemblée. « Si je résume bien, nous allons tout d’abord devoir nous rendre à Eauprofonde, puis ensuite seulement prendre la direction de la mer de lune ». Portant son index et son pouce à la commissure de ses lèvres, le rôdeur les fit se rejoindre en une mimique pensive, semblant chercher la meilleure façon de formuler sa question. Décidant que c’était finalement sans importance, il conclu : « Cela signifie t’il que nous allons devoir traverser l’énorme étendue désertique que constitue l'Anauroch ? »

écrit par: Ylinya Samedi 02 Février 2013 à 09h24
La demi-elfe était affreusement gênée… Le comportement d'Ernst n'était pas vraiment inacceptable, c'était plutôt la démonstration de son jeune âge et d'une trop grande quantité d'énergie. Mais comme le parent d'un enfant particulièrement turbulent, la jeune femme avait un peu tendance à vouloir se cacher dans un trou pour la peine. Sans compter que ce sentiment était renforcé par les personnes présentes à ses cotés. Bien qu'elle connaisse Isorion et Yvhann, ils n'étaient pas n'importe qui, de même, il se dégageait une certaine rigidité de l' Ar’Tel'Quessir qui lui soufflait qu'il ne devait pas goûter à ce genre de démonstrations. L'aigle se montra bien plus efficace qu'elle pour remettre Ernst sur le droit chemin et elle posa une main apaisante sur son cou lorsqu'il vint se coller à elle. Même si à bien y regarder, ce ne serait certainement pas une personne de son gabarit qui le sauverait d'une créature de l'envergure du rapace géant…

La jeune femme répondit par un sourire aux propos d'Isorion une ombre passant toutefois rapidement sur son visage, il y avait certainement plus pressant à faire dans le cas présent que de défendre sa cause. Ceux qui ne la connaissaient pas interpréteraient probablement son trouble comme résultant de la perspective de devoir se replonger dans ses souvenirs, en grande partie absents d'ailleurs, mais Saeonna et Aerys se douteraient probablement de la vérité. Ylinya n'avait pas envie de repartir à Thüldae alors que d'autres iraient risquer leurs vies pour la Communauté…

Confier la charge de leur expliquer ce qu'il attendait d'eux à Yvhann était un choix "amusant". Elle avait pleine confiance en lui mais elle connaissait aussi sa nature taciturne, plutôt avare de mots. La jeune femme n'était pas certaine qu'il appréciât vraiment ce rôle mais elle savait qu'elle avait autant foi à sa parole qu'en celle du Protecteur. Et cela ne venait pas uniquement du fait qu'il était "son" Ly'Aegisir… La druide inclina légèrement la tête pour remercier Isorion…


-Je comptais justement vous demander l'autorisation d'y assister…

Elle ponctua sa phrase d'un sourire un peu soulagé, constatant au passage qu'elle était parvenue à édulcorer sa pensée initiale, assez proche du "j'étais prête à tout pour ça"… Restait à savoir de quoi il était exactement question et dans quelle mesure elle pourrait plaider sa cause. Si elle se révélait potentiellement utile. Car maintenant qu'elle constatait que leur petit groupe était composé du Ly'Aegisir et d'un Ar’Tel'Quessir qui paraissait assez sur de lui, elle commençait à se demander si elle ne risquait pas d'être une gêne justement. Alors qu'ils se dirigeaient vers la collation qui les attendait, elle se promit de poser un regard le plus objectif possible sur la situation. Malgré son désir brûlant de revoir la mer, son furieux désir de se rendre utile et ce petit coté impétueux qu'elle avait hérité de sa part humaine…

Alors qu'ils s'apprêtaient à s’attabler, la druide intima l'ordre à Ernst de rester sagement à ses cotés afin qu'il n'aille pas indisposer ses compagnons en allant quémander de la nourriture. Elle comptait bien éviter de déranger qui que ce soit et, de toute façon, son ami aurait bien assez à grignoter en restant à ses cotés. Avec tout cela la jeune femme ressentait une pointe d'appréhension et, si elle se servit une portion généreuse de pain, de miel et de fromage, le canidé eut largement sa part. Cela ne l'empêcha pas pour autant d'écouter attentivement l'exposé de la situation que leur offrit Yvhann, nullement froissée par sa façon de faire...

La jeune femme réalisa qu'elle avait retenu son souffle en entendant qu'il était bel et bien question d'Alu’Tel’Quess. Jusqu'à maintenant elle n'était encore jamais parvenue à prendre contact avec l'autre aspect de ses origines. Bien entendu, si la communauté était plutôt recluse, il y n'y avait quasiment aucune chance pour qu'elle trouve des informations sur son père... Mais rencontrer les siens était une opportunité formidable ! Peut-être Yvhann parvint-il à lire cela dans son regard mais le discret mouvement de tête qu'elle lui adressa pour lui signifier sa pleine et entière coopération serait probablement suffisamment explicite à ses yeux. Elle qui avait craint d'être laissée à l'écart... Le Destin était parfois étonnamment surprenant.

Mais si elle ressentait la même excitation qu'Aerys, pour des raisons différentes, la jeune femme était aussi inquiète. Elle avait grandi complètement coupée de son héritage d'elfe aquatique... Serait-elle à la hauteur pour aider ses compagnons? Elle l'espérait de tout coeur, vraiment. Plus inquiétant encore pour elle, la roue qu'ils auraient à prendre. Ylinya attendait la réponse d'Yvhann quant à la route qu'ils prendraient, appréhendant probablement plus que d'autres un passage par l'Anauroch. Elle se doutait que le Ly'Aegisir avait du déjà réfléchir à la meilleure route à prendre...


-Ces portails mèneraient vers où...?

En posant cette question, qu'elle n'espérait pas trop indiscrète, elle signifiait au passage sa volonté de participé à part entière à leur voyage...

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 03 Février 2013 à 16h47
¤ Voilà qui est dit Rahd-drimme ! ¤

Un amusement certain traversa l’esprit du Ar’Tel’Quess lorsque le bec de l’aigle géant claqua à quelque pouce de la croupe du chien effronté. L’ordre des choses avait été ainsi clairement et rapidement remises à leur place. Le chien alla se protéger entre les braies de sa maitresse. Lui qui jouait à l’effronté avait trouvé son maître. Amusant également fut l’air gêné de l’elfe aquatique. Le Mah-Faernsuoress fit de son mieux pour ne rien laisser paraitre. Mais si le canidé recommençait son manège au plus mauvais moment, Aël’Talàwërith avait vu comment il fallait faire pour le ramener à la raison.

Pour l’heure les interrogations les plus vives de l’elfe doré portait justement sur Ylinya et son compagnon. Le second avait déjà fait l’objet d’un rapide examen qui tirait plus de la simple constatation. Il pouvait être un danger potentiel pour le groupe tout entier. Quand à la première, il restait à savoir si elle ne représentait pas un handicap pour le groupe. Suivant les dires qui étaient parvenus à sa connaissance, l’Alu’Tel’Quess avait été retrouvée gravement blessée et n’avait repris connaissance qu’il y avait peu. Le prêtre-mage s’était même attendu à la voir évacuée sur une civière pour Thüldae. La voir debout était certes une bonne nouvelle. D’ailleurs le Protecteur ne s’y trompait pas, et il allait la ramener à la cité sylvestre. Qu’elle assiste à la réunion d’information sur la mission n’était pas une gêne en soit. Elle faisait parti des gardiens errants et avait à ce titre raison de cité pour ce briefing.

La surprise vint du fait que l’exposé serait fait par Yvhann. Ainsi donc le Ly’Aegisir avait été mis dans la confidence alors que lui non. L’Anac-Sil-Ilistri ressenti de prime abord un sentiment d’affront de la part d’Isorion Sil- Amanièl. Comment se pouvait-il que sa confiance n’aille que pour un sauvage Ly’Aegisir plutôt que pour un noble serviteur de la Couronne d’Arvandor, de surcroit Armathor de Thüldae et donateur de Mythdae. Il y avait comme quelque chose qui n’était pas conservable pour l’Everskan.
L’effet de surprise passé, et ce ne fut que pendant se court laps de temps que l’on pu déchiffrer sur le visage d’Aël’Telàwërith que la pilule était difficile à avaler, le mage-prêtre se reprit. Il ne remettait pas en cause le fait qu’Yvhann ait été mis dans la confidence, mais le fait que lui en fut exclut. Certes son intégration et la concrétisation de son engagement vis-à-vis de la Confrérie datait de très peu de temps. Peut-être même de trop de temps pour qu’Isorion ait eu le loisir de s’en entretenir avec l’Armathor. Mais, il y avait là quelque chose qui chiffonnait gravement l’égo du prêtre-mage. Se reprenant vivement, il ne fit aucunement mention de cet état d’esprit dans lequel il se trouvait. L’heure n’était pas à la discorde et le respect de l’étiquette s’il n’avait pas été suivit par le Sae-Tel’Quess à la tête de la Confrérie, le serait par un membre de la noblesse elfique. Il ne ferait pas perdre la face au chef respecté et apprécié de tous.

Le dernier coup de poignard vint de cette tape d’Yvhann sur l’épaule du Protecteur. Au-delà du manquement à la convenance, l’elfe doré dans l’état d’esprit dans lequel il se trouvait pensa même à une moquerie ouverte envers sa personne. Etaient-ils de connivence et fiers de l’affront porté au prêtre de Corellon Larethian ?
Ce fut donc en silence qu’il suivit le reste du groupe drapé dans sa dignité blessée.

L’arrivée dans la hutte primitive des uthgardts amena une grimace sur le visage du noble. Il n’y avait là aucune classe. La rusticité de la demeure, si on pouvait appeler ainsi, dans le mobilier et dans la disposition des aliments sur la table, jusqu’au choix de ces derniers. Tout ici respirait ce coté grossier des humains sauvages.

Aël’Telàwërith attendit debout que le début de l’exposé ait lieu. Il était hors de question qu’il ne se salisse en posant son noble postérieur sur ces chaises ou qu’il ne risque de tomber malade en goutant une nourriture aussi lourde et grasse. S’il y avait eu au moins quelques baies fruités de la saison ou même séchées. De l’eau, une tisane ou autre chose qui allait plus dans le sens d’un palais délicat esti, plutôt que dans celui de remplir l’estomac énorme d’un uthgardt. Mais non, leurs hôtes n’avaient visiblement que faire de leurs invités elfiques.

Si la journée avait bien commencée pour l’elfe du soleil, elle était entrain de se transformer en véritable cauchemar. La disposition d’esprit du Ar’Tel’Quess en était très largement responsable. Cette histoire d’avoir été tenu à l’écart des confidences l’avait marqué plus que de raison et s’était peu dire. Il se sentait indigné, insulté, personnellement attaqué et sa fierté ainsi que son amour propre en prenait un sérieux coup. De fait, les vieux réflexes refaisaient leur apparition, comme autant de défenses qui se mettaient en œuvre sans même que l’elfe solaire n’en soit réellement conscient. Il était au bord de l’explosion et se contenait avec peine. Faisant un effort important pour ne rien laisser paraître, mais cela était certainement peine perdue. C’était donc dans cet état d’esprit que le Mah-Faernsuoress allait assister au briefing.

L’exposé de la mission débuta et ce fut le comble. Il n’y avait rien, du vide aucune précision d’aucune ordre. Ce moquait-on de lui et de ceux qui allaient assister à cette mission ? L’elfe lunaire qui s’agitait sur sa chaise ne s’intéressa qu’au comment plutôt qu’au pourquoi. Quant à l’elfe aquatique, elle était soit disant gravement blessé et s’apprêtait à partir en mission se moquant du handicap qu’elle offrait à l’ensemble du groupe et du souhait d’Isorion de la ramener à Thüldae. Bien que le prêtre-mage ne puisse remettre en cause la nécessité de la présence de l’elfe aux cheveux bleus et de son bruyant chien.


- Des questions ! Par le Premier de la Seldarine, pour sûr qu’il y a des questions ! Et pour commencer où doit-on retrouver ce mystérieux émissaire d’Eternelle-Rencontre et le non moins inconnu diplomate d’Eauprofonde ? Que nous veulent-ils et pourquoi ont-ils besoin de la Confrérie ? Quelle est la relation entre cette demande et notre action à Abrelfique ? Est-ce que ces deux personnes pourront nous dire quels sont LES soucis que rencontre cette communauté ? Je pense que nous pourrions également en savoir un peu plus sur ce Elanil Elassidil et notamment sur cette mystérieuse missive que nous sommes censés lui remettre, à moins que nous ne soyons pas suffisamment digne de confiance pour être mit dans la confidence. Au quel cas, cela fait de vous le joyau à ne surtout pas perdre. Enfin, comme vous le savez des portails peuvent une bonne chose et un avantage majeur, nous sommes bien placé pour le savoir. Mais cela peut être aussi un danger potentiel. Ylinya a raison, savoir où ils se trouvent est une partie du problème, savoir à quel endroit ils sont reliés est à mon sens encore plus important. Quant à savoir si nous devrons passer par l’Anauroch, la réponse est non. Nous irons bien plus vite en ralliant Mythdae. A moins qu’il n’y ait encore des choses que j’ignore. Disons qu’en matière de question, ce sera un début, quant au… festin…

Aël’Telàwërith maintenant qu’il avait en partie sorti ce qu’il avait sur le cœur, il senti bien qu’il avait dépassé les bornes. Il prit une grande inspiration et souffla profondément pour retrouver de la constance. Le ton avait été sec, il le regrettait mais les questions demeuraient. Il aurait bien présenté ses excuses à Yvhann pour le ton employé. Après tout, il n’était pas vraiment responsable de la situation. Mais cela lui était tout simplement impossible.
L’elfe doré aimait savoir dans quoi il mettait les pieds. Non pas qu’il put douter du bien fondé de l’action, mais plus pour se préparer au mieux à faire face et autant que faire se pouvait limiter le nombre de perte toujours possible.

écrit par: Yvhann Lundi 04 Février 2013 à 00h59
Lors de l'exposé le Ly’Aegisir avait prit soin de souligné un remerciement a Aerys et avait laissé savoir sa compréhension du signe de tête a Ylinya.

Le Grugach ne s'attendait pas moins du noble Ar’Tel’Quess d'Aël’Telàwërith. A voir son visage qui rougeoyait avec un début de colère, le sauvageons décidait, par amitié, de continuer le jeu: *On s'amuse rarement après tout.*

Pensait-il amusé. Ce qui l'amusait, était de voir les visages qui ne connaissaient pas encore le noble et sa fâcheuse manie de noblesse. Pour le rustre sylvestre ceci était délectable.

Yvhann était calme, prenant le soins de laisser la tension nouvelle redescendre un brin et prenant de plus en plus ses aises, il regardait Aël’Telàwërith puis dit doucement...


-Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr, vous me connaissez peu mais assez pour savoir que je ne fait pas dans la dentelle, ni dans la diplomatie, encore moins dans l'amitié ( Il mentait ) et surtout pas comme médiateur; alors je vous prit de vous détendre et excuser nos rustres moeurs et coutumes qui semblent-ils, vous offusque; sachez que loin de nous est de vous laisser dans l'ignorance de ce qui va suivre. Depuis notre rencontre en Cormanthor, vous êtes plus important que vous l'imaginez pour l'ensemble des porteurs du Loup Argenté qui d'ailleurs, vous n'êtes point porteur, mais non moins présent parmi nous.-

Son regard était dur. Les dernières paroles en disaient long sur la chance qu'avait l'Ar’Tel’Quess d'être présent a cette rencontre. Un regard différent s'imprimait dans le visage de marbre du Ly’Aegisir puis doucement une détente fut presque palpable sur ses traits.

Présentant de sa main droite un siège a la table auprès de lui il continuait avec un ton tout aussi dur...


-Des réponses viendront et pour commencé pour celle posé par Aerys et Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, Non nous ne passerons pas par l'Anauroch ni par Mythdae.-

Il regardait encore une fois le noble dans l'espérance que ce dernier savait par où ils avaient passé tout deux pour revenir en Haute forêt. Puis lançait vers Ylinya...


-Les portails ont une direction qui pour l'instant, nous ignorons, par contre pour aller a Arbrelfique nous allons en emprunter un, non loin d'ici qui nous mèneras en Cormanthor, de là nous rejoindrons Arbrelfique.-

Son regard portait maintenant dans celui de son ami, Aël et ...


-Cette Elanil Elassidil connait le moyen de prendre contact avec les Alu’Tel’Quess comme j'ai mentionné plus tôt. Alors ce sont eux qui nous informeront a quel endroit les portails s'ouvrent, encore là faut-il qu'ils collaborent avec nous et ce n'est surtout pas avec ma diplomatie que nous y arriverons, vous me suivez Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr?-

Et pour l'ensembles des présents il lançait stoïquement...


- Vous vous doutez qu'il y aura des surprises de tout acabits, des variables, des inconnues que seul nos compétence, à tous, et à l'homogénéité de l'équipe que nous formerons, fera la différence ainsi il y aura réussite, sinon échec.-

Il reprit une pose plus décontracté et attendait les questions autres ou les ajustements. Il espérait qu'il n'avait pas offusqué personnes, sa sagesse primait et quelque part une part sauvage de lui bouillait.

écrit par: Aerys Tombesoir Lundi 04 Février 2013 à 16h19
Décidemment cet elfe du soleil semblait être un parfait stéréotype d’Ar’Tel’Quess. Tout dans ses attitudes transpirait la condescendance et le sentiment de supériorité. Aerys n’avait pas encore eu l’occasion de pouvoir discourir avec lui, mais il aurait parié son arc sur le fait que Aël était de surcroît descendant d’une noble maison.

A contrario, le Ly’Aegisir des gardiens errants dégageait une forme de sympathie et une simplicité appréciable que n’arrivaient guère à masquer ses apparences taciturnes. Leur petite troupe apparaissait comme bien hétéroclite, et de cela Aerys s’en réjouissait.

Depuis qu’il les avait rencontré, l’elfe de la lune les avait tranquillement observé, tentant de déterminer certains de leurs traits de caractère. Ce qui ne souffrait aucun doute, s’était les qualités et les valeurs certaines dont ils devaient être porteurs pour être membres de la confrérie des gardiens sylvestres.

Cependant, là où l’elfe vert semblait être simplement taiseux, l’elfe du soleil apparaissait pour sa part empli d’arrogance. Dans les faits cela ne dérangeait pas le rôdeur, puisque après tout lui-même en faisait montre à intervalle régulier. Mais le ton avec lequel celui-ci venait de s’adresser à un Ly’aegisir de la confrérie (Aerys ignorait qu’Yvhan et Aël étaient tous deux amis), assorti à l’insulte à peine voilée à l’encontre de l’hospitalité de Gudbjörn n’était pas tolérable.

Alors qu'il réfléchissait à une répartie, Yvhan prit la parole.

¤ Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr¤ Ainsi donc il avait vu juste. Plusieurs questions abondaient déjà dans son esprit, mais ce n'était ni lieu ni le moment de les poser.

Continuant à écouter religieusement Yvhan, le novice fut satisfait du ton que celui-ci choisi d’employer. Sans agressivité aucune, il réussi à signifier à Aël qu’il avait dépassé les bornes, tout en détendant une atmosphère qui s’était tout d’un coup crispée. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Yvhan semblait bel et bien doté de talents de médiateur. Une fois qu’il eu terminé, Aerys choisi de reprendre la parole.

[elfique] - Je ne peux qu’être d’accord avec L’Ar’Tel’Quess lança t’il sans le regarder. Ses questions sont judicieuses…, se tournant vers lui d’un air neutre «… même si son attitude est déplacée. Plus nous en saurons et plus nous serons à même de nous préparer correctement pour faire face à ce qui nous attend ». Il venait de prendre le risque de redétérioré l’ambiance, mais cela lui aurait été impossible de ne pas signifier verbalement au prêtre mage son désaccord quant à son attitude. Après avoir fixé encore quelques secondes Aël, le rôdeur détourna son regard pour revenir sur Yvhan.

[elfique] - « Ly’Aegisir, j’imagine donc que puisque nous ne nous rendrons pas à Eaupronde, c’est ce diplomate qui va venir à nous ? ». Puis enchaînant « Donc une question qui m’apparaît centrale est de savoir à quel moment nous allons le rencontrer ? » Puis avant de laisser de nouveau la parole à Yvhan, il rajouta : « Et de savoir quand notre départ est il prévu ».

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 04 Février 2013 à 21h11
Yvhann qui se targuait d’être un bien piètre négociateur venait de faire preuve d’un recul que peu de gens pouvait l’en croire capable. Aël’Telàwërith s’attendait à un retour de flamme violent, il n’en fut rien. Ce n’était pas pour rien que l’elfe sauvage avait été élu pour être le Ly’Aegisir des Gardiens Errants. Il avait avec tact remis le Ar’Tel’Quess à sa place, du moins celle qu’il pensait lui revenir.

Le Mah-Faernsuoress lui en était reconnaissant et il ne rajouta rien. Jusqu’à ce que le novice de la Confrérie dénommé Aerys Tombesoir ne se permettre de le reprendre sur une chose dont l’elfe doré était pleinement conscient. Cela n’allait pas se passer comme ça. Depuis quand un roturier lunaire se permetteit-il de toiser du regard un noble dont la généalogie remontait avant même Myht-Drannor et qui avait même des liens très étroit avec le 4ème Coronal de la nouvelle Cours elfique de Cormanthor.

Non seulement le roturier osait donner son opinion sur l’attitude d’un Ana-Sic-Silistri
Ce qui en soit était déjà outrancieux, mais en plus Aerys fixa l’elfe doré dans les yeux comme un défi un rang. Une chose que l’elfe doré ne pouvait laisser passer sans quoi, se serait la porte ouverte à toutes les provocations. Aël’Telàwërith était un fervent défenseur des traditions elfiques, il fallait déjà commencé par défendre ce qui lui était possible. Dans la société des elfes du soleil, on ne regardait jamais dans les yeux quelqu’un d’un statut social supérieur, sauf si on était autorisé, au moins implicitement à le faire, comme s’était le cas pour Isorion Sil-Amanièl ou Yvhann. Ce n’était nullement le cas d’Aerys Tombesoir dont il était fort peu probable qu’il est une lignée pouvant rivaliser avec celle de l’Evereskan et qui venant d’Eternelle-Rencontre ne pouvait ignorer ce qu’il venait de faire.

Le Mah-Faernsuoress planta son regard lavande dans celui du Teu’Tel’Quess et le foudroya comme un père réprimandant l’enfant impoli. Il le soutint jusqu’à ce que le Teu’Tel’Quess détourne le sien pour s’adresser à nouveau à Yvhann. Le prêtre-mage lui laissa le loisir de finir sa phrase, mais il ne laissa pas le temps à Yvhann de répondre.

Le ton employé n’avait plus cet air sec qui était dû à la colère. Il était au contraire maîtrisé, calme et froid. Ce qui ne pouvait le rendre que plus impressionnant. Ne lâchant plus Aerys du regard.




Puis, sans rien ajouter, il écarta simplement sa alassëa. Se faisant, il découvrit une broche scintillante à l’effigie du loup argenté. Cette dernière était barrée de deux épées elfiques. En outre l’elfe du soleil croisa ses bras en prenant soin de poser la main gauche sur son bras droit mettant en valeur l’Af-Ari’ness’esti : l’anneau d’argent du cœur elfique que seul les Armathors de Thüldae portait. Tous ou presque avait déjà pu voir ses effets sur Adlareth Mil’Emmondill.

Si Yvhann avait été détenteur de certaines choses qu’Isorion lui avait confié. Il n’était visiblement pas au fait de tout. Princier et assez fier de son petit effet, Aël’Tlàwërith accepta finalement de prendre place à coté d’Yvhann.

écrit par: Aerys Tombesoir Lundi 04 Février 2013 à 23h31
Bien évidemment sa provocation appela à une réaction de la part d’Aël’Telàwërith. Cela n’avait rien de surprenant. Si Aerys l’avait bien cerné, c’est le contraire qui l’aurait été.

D’une voix glaciale comme il n’en avait que rarement entendu, L’Ar’Tel’Quess débuta sa tirade. Aerys, affichant une mine malicieuse, fit volte face dans l’instant pour plonger de nouveau son regard dans le sien.
Mais les paroles d’Aël furent d’une telle condescendance méprisante que le rôdeur eut l’impression d’encaisser un uppercut en plein estomac, toute trace de gaieté le fuyant dans la seconde. Il en était encore à reprendre sa respiration quand son vis-à-vis lui asséna le coup de grâce.


[elfique]- Un Armathor. Dans un souffle, Aerys venait d’énoncer cette simple vérité. En effet, la broche dont il était porteur, tout comme l’anneau d’argent, ne pouvaient souffrir aucune contestation. Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr avait été promu au rang d’Armathor de Thuldäe. Un silence s’installa.

Tournant le regard vers le sol, Aerys était en plein désarroi. En effet, sur le fond, les propos de l’elfe du soleil vibraient de vérité. Si de part sa lignée, Aerys lui devait le respect, de part son statut d’Armathor il le lui devait doublement. Le novice avait toujours été loyal envers ses valeurs, et en jurant allégeance à la confrérie il se devait maintenant d’être loyal également envers celle-ci.


Cependant personne ne s’était jamais adressé à lui de cette manière, et surtout pas un frère. Secouant la tête lentement, le rôdeur se repositionna face au prêtre mage et finalement décida de verbaliser son amertume. Lentement, d’une voix posée et placide il s’exprima.


[elfique] - Vous semblez bien prompt à exiger des autres ce que vous ne leur accordez qu’avec bien trop de parcimonie Aël’Telàwërith. Je parle bien évidemment là de respect. Votre haute naissance et votre rang d’Armathor de Thuldäe me soumettrons certainement à vous témoigner ce respect dont vous êtes tant demandeurs, mais sachez cependant que celui-ci ne sera rien de plus que de façade. Je ne connais pas votre histoire personnelle, mais d’expérience je sais qu’on ne revendique jamais comme vous le faites ce que l’on sait mériter.

Puis revenant à Yvhan, le regard grave, l’elfe de la lune conclu avant de se rasseoir: [elfique] « Je te prie de bien vouloir m’excuser Ly'Aegisir »

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 05 Février 2013 à 11h56
Le serviteur de la Couronne d’Arvandor soupira profondément devant tant d’inepties. Il aurait put rabougrir une nouvelle fois ce jeune effronté, mais Aël’Telàwërith douta que cela puisse le ramener à la raison. Il se remémora sa première rencontre avec Enoriel et Yvhann. Mais eux n’était pas des elfes de la lune et leur manières rustres étaient excusables. Pour Aerys, s’était différent, car ce dernier savait très bien ce qu’il faisait.

[elfique]- Le respect… il ne s’agit pas tant ici de respect que de la plus élémentaire des politesses. Une notion qui visiblement vous est étrangère. Mais laissons cela, je n’aurai pas le loisir de vous entretenir à ce sujet, pour l’heure. D’autres choses d’une plus grande importance nous importent. Pour autant, je me dois de vous préciser une ou deux petites choses. Il me semble bien que vous vous mépreniez à mon sujet. Je suis un prélat Corellon Larethian, Père de Tous les Elfes et à ce titre sachez que vous m’êtes de la plus grande importance. Je servirai mon dieu, et se faisant, vous n’ignorer sans doute pas que ma foi protègera tous ces enfants, vous y compris et ce jusqu’au sacrifice ultime si cela est nécessaire. Comme vous pouvez le constater, j’ai un respect sans borne pour vous ainsi que pour tout le peuple elfique. Je respecte votre engagement dans une noble cause, celle de la défense de la nature. Même si mon engagement va au-delà de cette simple notion. Je respecte la loyauté que vous témoignez envers ceux qui forment désormais votre nouvelle famille et notamment envers M’Ethar Yvhann. Même si celui-ci n’a nullement besoin que vous preniez sa défense. Nous nous rendons en Cormanthor, j’en viens. Et croyez moi, cette loyauté dont vous faite montre sera la meilleure garante de notre survie en ces lieux qui ne sont plus aussi hospitalier qu’autrefois. Et croyez le ou non, mais j’ai également un profond respect pour le Ly’Aegisir Yvhann, outre toutes les notions que j’ai évoquée à votre personne. Il a prouvé à maintes et maintes reprises sa vaillance, son courage et son attachement à la cause que nous défendons. Nous avons foulé ensemble les terres ancestrales, livré bataille contre les drows, libéré la terre sacrée de Mythdae. Et vous qu’avez-vous fait ? Je ne vous demande en rien de vous soumettre, comme vous dites. Ni même votre respect, je le gagnerai de part mes actes. Mais de bien vouloir suivre les plus élémentaires règles de bienséance qui nous différencient des animaux. Vous êtes libre de vous comporter comme bon vous semble, j’ai le devoir, et cela à plusieurs titres, de vous montrer la voie à suivre dans respect des traditions qui sont les nôtres. Je m’y efforcerai de mon mieux et ne dérogerai en rien à mes obligations, envers la Couronne d’Arvandor, envers les Tel’Quessir et envers la Confrérie.

La longue tirade avait perdu de son agressivité initiale, elle n'était plus aussi froide, mais restait maîtrisée. La voix du Ar'Tel'Quess était maintenant d'un calme qui n’était plus forcé avec une bonne pointe de paternalisme. Le regard même de l’elfe du soleil s’était adouci. Aël’Telàwërith n’était pas démunie de sagesse et il ne pouvait pas non plus se montrer plus bourru que le Grugach. Comme beaucoup des Teu’Tel’Quess, Aerys était visiblement une forte tête et peut-être même une tête brûlée. L’avenir le dirait, mais entrer directement en conflit ouvert avec lui n’apporterait rien de bon. Evereska ne s’était pas faite en jour, et l’elfe solaire avait tout son temps pour faire passer son message auprès de cet enfant de Corellon.

Pour le Ar’Tel’Quess la discussion était close pour l’heure et afin de marquer le fait qu’il était passé à autre chose, il se força à couper délicatement une fine tranche de ce fromage et un morceau de pain, qu’il porta à bouche en les tenant entre deux doigts. De fait l’invitation d’Yvhann à ouvrir le « festin ».

écrit par: Ylinya Mardi 05 Février 2013 à 14h48
Ylinya ne s'était pas vraiment attendue à cela… Elle avait bien senti Aël’Telàwërith un peu "raide" lorsqu'ils s'étaient tous retrouvés mais elle n'avait encore jamais fait l'expérience de ce genre de comportement. A bien y réfléchir, certains egos prenaient dramatiquement trop de place dans cette pièce et la jeune femme avait quelques craintes à ce sujet. Si l'elfe du soleil était à leurs cotés ce n'était probablement pas par simple hasard. Il avait certainement de grandes compétences et son rôle à jouer dans tout cela… Mais son comportement avait tendance à jouer en défaveur à ses yeux. Pour ce que cela valait… Car elle avait bien comprit qu'elle n'était que bien peu de chose dans cette pièce. 

Malgré l'intervention avisée et fort bien menée d'Yvhann, les choses semblaient dangereusement dégénérer. Non pas qu'il y ait le moindre risque qu'ils en viennent aux mains, Arys et Aël’Telàwërith étaient tous deux bien trop civilisés pour cela, mais cela pouvait se révéler pénalisant par la suite. Ils allaient avoir besoin d'un groupe au minimum soudé… Si des tensions apparaissaient un peu trop souvent cela risquait de rapidement tourner à la catastrophe… Tout juste pouvait-elle essayer de lancer un regard implorant au Teu’Tel'Quessir… Elle comprenait parfaitement sa réaction mais il ne parviendrait à rien en continuant sur cette lancée. Mieux valait laisser les choses s'apaiser, d'autant plus qu'il venait d'en donner la possibilité. La jeune femme aurait voulu trouver les bons mots pour que la situation se calme bien avant mais face à la "supériorité" d' Aël’Telàwërith elle était tout simplement restée sans voix, avec la forte impression qu'elle ne ferait qu'aggraver la situation en intervenant… 

Jusqu'à maintenant la demi-elfe avait eu énormément de chance… Hormis une petite méprise qui lui avait, certes, coûté cher, elle n'avait pas eu à trop souffrir de ce type de mentalité. Les humains avaient parfois tendance à mal réagir à sa présence mais c'était avant tout du à son apparence un peu trop "originale" à leurs yeux terriens. C'était un rejet issu de la peur et de l'incompréhension. Or, ici, si la finalité semblait bel et bien être identique, les causes lui paraissaient plus blessantes. La druide pouvait tout à fait se fourvoyer sur la façon de penser de l'Armathor… Mais ce que l'on disait des Ar’Tel'Quessir avait tendance à lui faire craindre le pire et confirmer ces premières impressions. S'il s'estimait déjà supérieur aux autres elfes… Comment diable allait-il réagir s'il découvrait qu'elle n'était qu'une A’Tel’Quessir ? Déjà qu'elle avait cherché à s'imposer malgré sa trop récente covalence… 

Elevée par sa mère humaine, Ylinya n'avait que de très maigres connaissances de la société elfique… Grâce à son court séjour à Thuldae elle était parvenue à en apprendre plus mais certaines nuances lui échappaient encore complètement. Elle savait qu' Aël’Telàwërith était donc quelqu'un de très important sans pour autant être capable d'expliquer précisément pourquoi et toutes les nuances qui y étaient rattachées. Et coincée dans cette pièce, sous le feu de ces échanges dignes d'une joute, la jeune femme se sentait un peu penaude, perdue. Pas vraiment à sa place… Elle jeta un rapide regard à Saeonna pour voir comment la prêtresse prenait la chose de son coté… 

N'osant finalement même plus lever les yeux, elle se concentra avec application sur le morceau de fromage qu'elle avait inconsciemment réduit en tout petits morceaux puisque sa tentative de fusionner avec le mobilier semblait ne pas avoir fonctionné. Elle eut un petit vague à l'âme en regrettant la simplicité et la franchise de certains de ses anciens compagnons de route… Heureusement Ernst lui donnait une distraction fort à propos. Elle entreprit de nourrir le chien en attendant que son Ly'Aegisir répondent aux questions plus importantes et change ainsi de sujet…



écrit par: Saeonna Aelrail Mercredi 06 Février 2013 à 23h43
Fidèle à son habitude silencieuse, Saëonna avait laissé les autres poser les questions et elle avait écouté en silence. Non seulement avec ses oreilles, mais avec ses yeux aussi. La tension dans la pièce était palpable, et tout semblait dégénéré de seconde en seconde. Seulement, la jeune prêtresse préféra laisser couler quelque seconde encore pour écouter et mieux percevoir les autres. Elle ne les connaissait peu en définitive, mais si elle en croyait les réactions des autres, il semblait lui revenir de tenter une approche diplomatique.

Elle croisa le regard de Ylinya et lui fit un petit sourire géner avant de prendre la parole d'une voix forte, et qu'elle espérait apaisante.


- [elfique] Armathor, veuillez-nous pardonnez à tous, pour nous la confrérie est une famille, et certaine voix l'arrivée d'étrangers, bien que dignes de respect et nobles, comme une intrusion. Ce que bous dites sur le respect est véridique, et je suis certaine que vous réussirez à gagner le notre... si vous n'exiger pas trop de nous. Nous ne sommes pas des nobles comme vous certes, mais vous qui exiger la politesse, je vous demande humblement de nous la retourner de même. Ses gens qui sont nos hôtes n'ont pas le raffinement auquel vous êtes habité. Et néanmoins, il ont mis à notre disposition assez de nourriture pour un mois.

Elle s'efforça de faire un sourire engageant au noble, et inclina la tête avec déférence polie, mais le respect n'était pas encore là.


- [elfique]Je suis certaine que vous avez mérité la place qui est vôtre, autant parmi nous que d'où vous venez, mais nous sommes un groupe petit et souder. Nous nous connaissent intimement d'avoir combattu ensemble et de défendre une même cause. Laissez-nous le temps de vous connaitre et de vous accepter et je suis certaine que vous ne le regretterez pas."

Elle se tourna ensuite vers le barde et lui sourit à lui aussi, avec une petite pointe d'amusement qu'elle avait caché jusque-là, mais aussi une certaine désapprobation.

- [elfique]Aerys, toi qui es barde, tu devrais savoir que le noble Teu'tel'quess est habituer à autre chose que la forêt, et que les mœurs des sauvages comme moi. Je t'en pris agis pour le bien de cette mission à venir et n'emportons pas de querelle chez nos hôtes qui nous reçoivent généreusement."

Elle regarda un peu tout le monde, mais surtout Aerys, avec amitié, et Aël avec politesse.

- [elfique]Mesieurs, je vous en pris, laissé votre fierté de côté, elle ne fera que nous desservir, et concentrons-nous sur la situation qui requiers toute notre attention et notre énergie. N'en gaspillons pas en vaine querelle entre nous."

Elle espérait sincèrement qu'elle n'aurait pas envenimé les choses. Certes, il lui revenait, en tant que prêtresse, de faire la médiatrice et de régler quelque querelle dans sa communauté, mais il n'y avait que des Saë'tel'quess alors. Elle n'était qu'une débutante pour ce qui était de régler une dispute impliquant un noble avec un égo aussi élever. Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle n'eût pas froissé le noble, ou son compagnon d'armes, au lieu d'aider à apaiser les esprits échauffés.

écrit par: Isórion Lundi 18 Février 2013 à 09h29
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : Un peu avant l'aube...


MJ
Post intémédiaire: PNJ entrant: Isorion,


user posted imageabituellement avare en mot, Yvhann venait de faire une brillante démonstration de ses talents d’orateur devant le groupe de porteurs du Loup Argenté, déclenchant non seulement leur curiosité mais aussi beaucoup de questionnements. L’intervention d’Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir n’avait pas non plus manqué d’attirer l’attention de ses compagnons, ni les échanges des plus aimables qui s’en suivirent. Entre l’elfe solaire et le Teu’Tel’Quess, notamment.
Chaque prise de position, chaque mot prononcé et chaque regard avaient le double avantage de voir le caractère du groupe s’affirmer ce qui. Cela consoliderait le groupe, même si pour le moment chacun allait d'abord apprendre à se connaître. Au vu des événements qu’ils allaient devoir affronter, il se révélait indispensable que le groupe montra une certaine cohésion, par-delà chaque individualité.

C’est ce moment que choisit Isoriòn Sil-Amanièl pour pénétrer dans la salle commune. Il n’était pas seul. Deux elfes l’accompagnaient. Venait une femme dégageant une beauté mêlant austérité et modération et qui se déplaçait avec une grâce distante et mesurée, vêtue de mailles noires comme jais qui épousaient parfaitement son corps svelte. Une finelame elfe étincelante pendait à son flanc, sa mince lame glissée dans un étroit fourreau couleur argent que décoraient desarabesques stylisées. Une elfe de la lune d’évidence. Elle fermait la marche derrière un elfe plus âgé, habillé d’un confortable manteau de voyage. Le port de tête était aristocratique, un mince serre-tête en métal précieux retenant de long cheveux de la couleur des blés au plus fort de l’été. L’une des questions d’Aerys Tombesoir venait de trouver naturellement sa réponse.


Le Protecteur engloba chaque compagnon du regard et plissa légèrement les yeux. L’air semblait chargé d’électricité. Cela n’avait pas échappé au maître de la Confrérie, ni aux deux elfes. Isoriòn ne releva rien.Mes amis, je vous présente le Seigneur Adwaremond Mistrivvin et Vellià Dorothir, qui veille avec sur sa sécurité. Il souhaitait faire la connaissance qui ceux qui participeront à cette expédition.

L’elfe âgé s’avança. Il coula un regard vers la femme qui se contenta de répondre en espruar à l’interrogation muette.

[espruar]- Nous pouvons parler sereinement, Seigneur Adwaremond. Rien ne filtrera...

La voix de l’elfe de la lune n’était qu’un murmure et elle se positionna juste derrière l’Ar-Tel-Quess, lequel regarda tour à tour chacune des personnes présentes.

[espruar]Ainsi donc, voici les envoyés que compte dépêcher la Confrérie des Gardiens Sylvestres en direction du Cormanthor... Je suis heureux de faire votre rencontre, bien que je compte ici cinq aventuriers au lieu des quatre annoncés… Seigneur Isòrion ?

- Un regard, il suffit d’un simple regard entre le grugash et le Protecteur pour que celui-ci comprenne que quelques changements étaient au programme. L’elfe sauvage et l’elfe dse bois se connaissaient de longue date…
Isòrion Sil-Amanièl adressa un sourire complice à Yvhann, puis à Ylinya, avant de répondre au diplomate sur un ton qui ne laissait percevoir aucune hésitation.


[LANGAGE=3]Notre ly’Aegisir des Gardiens Errants aime rassembler autour de lui les talents et les compétences qu'il juge indispensable pour mener à bien sa mission. Je lui laisse bien volontiers toute latitude, d'autant qu'il agit toujours avec une prudence mesurée. Il termina sa phrase par une pointe d'humour, c'est tout du moins ce que décelèrent les porteurs du Loup Argenté Mes amis, je vous laisse le soin de vous présenter au Seigneur Adwaremond Mistrivvin. Il ne manquera dès lors de faire la lumière sur ce qu'il attend de vous.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 18 Février 2013 à 22h26
L’entrée d’Isorion fut un interlude salutaire. L’elfe du soleil aurait pu répondre à la Sae’Tel’Quess, mais cela risquait à nouveau d’être mal perçu. Non pas qu’Aël’Telàwërith craignait une nouvelle joute verbale avec le fougueux Aerys, mais il fallait y aller doucement et éviter toute fracture qui serait des plus néfaste pour l’avenir. Et puis la prêtresse du Seigneur des Arbres avait peut-être raison. Peut-être en demandait-il trop à des elfes qui vivaient reclus sur eux-mêmes dans le fond d’une forêt profonde. Non pas que cela une tare, loin de là, mais ils n’étaient peut-être pas au fait de toutes les finesses de l’étiquette elfique. SI tel était le cas, alors l’elfe doré aurait un travail énorme à faire pour leur apprendre leur propre culture et tradition.

Quoi qu’il en fut, l’esprit du Ar’Tel’Quess fut rapidement repris par la réalité d’une odeur de moisissure qui lui chatouilla désagréablement les narines alors qu’il terminait d’amener le morceau de fromage à ses lèvres. Par chance, le Protecteur et ceux qui l’accompagnaient lui permit de suspendre son geste avant de porter cette… chose à ses lèvres.

Toute l’attention du prêtre-mage fut accaparée par le Ar’Tel’Quess qui venait d’entrer accompagné d’une elfe lunaire. Aël’Telàwërith plissa très légèrement les yeux intrigué. La lunaire et la finelame elfique quelle portait, sa démarche souple et gracieuse, une maille épousant des formes fines.


¤ Une chantelame ? ¤

Puis, le regard revint sur l’elfe doré. Visiblement il était lui aussi issu de la noblesse elfique, son allure et sa façon de se déplacer, son port de tête n’était pas sans rappeler celui qu’il avait appris à adopter de façon naturel. Et tout devint clair lorsqu’Isorion ouvrit la bouche pour faire les présentations.

¤ Seigneur Adwaremond Mistrivvin ? Mistrivvin… de la maison Mistrivvin de Cormanthyr ? ¤

Dans ce cas, le Mah-Faernsuoress avait devant lui un être qui était au-moins son égal dans la hiérarchie de la noblesse de Myth-Drannor. Le Seigneur Adwaremond ne disait rien à l’Armathor de Thüldae, mais le nom de cette illustre famille ne lui était pas inconnu.

Dès lors, l’elfe doré baissa les yeux et il se leva lentement de sa chaise pour se tenir droit comme un I, même Yvhann qui avait l’habitude des poses aristocratiques du prêtre-mage ne l’avait rarement aussi tendu. L’enjeu était d’importance, et il était impossible pour Aël’Telàwërith de savoir si celui qui lui faisait face avait une lignée plus importante que la sienne. Si seulement il avait pu retrouver le Tel’Kiira de son clan, on moins aurait-il eut une chance de savoir si les deux familles amies ou au contraire ennemie. Il avait la désagréable sensation d’être ignorant comme enfant. Mais mieux valait passer pour ignorant que pour un sauvage aussi irrespectueux que ceux à qui il venait d’en faire la remarque. Et puis, une chose était presque certaine, le clan Mistrivvin n’était pas sur le point de s’éteindre contrairement à celui des Aëryndra.

On les invita à se présenter, alors seulement Anac-sic-silistri evereskan prit la parole. Pour lui, il était normal qu’il soit le premier à le faire. Il fit un pas en avant, posa sa main droite sur son cœur et inclina légèrement la tête. Il s’adressa au noble de Cormanthyr sans jamais le regarder dans les yeux.




Sans ajouter autre chose, tant que l’on n’y inviterait pas. Il fit un pas en arrière et laissa les autres Gardiens Sylvestres le soin de se présenter à leur tour.

écrit par: Yvhann Jeudi 21 Février 2013 à 00h19

Délectable moments. Cela faisait longtemps que le Grugach ne c'était pas aussi distrait. La rixe verbale entre Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr et Aerys Tombesoir lui ravivait les sombres souvenir qu'il avait passé ces dernier temps. Il n'y avait pas mieux pour connaitre le fin fond de chacun des présents et de savoir à quoi il pouvait s'attendre pour la mission, valait mieux que les abcès soit crevés sur l'heure que durant leur route. Le forestier prenait des notes intérieur et ne manquait pas le comportement réservé de Ylinya et de la belle prestation de Saeonna Aelrail.

Le moment devint autre quand la broche du Loup Argenté, barré de deux épées elfique, apparut sous l'alassëa du noble. Le visage de marbre devint encore plus marbre. Sans mouvement aucun, comme si a la vu de la broche, l'esprit du sauvageons venait de le quitter. Le sublime fut la pose soutenu qui laissait voir l’Af-Ari’ness’esti de son porteur.

Cela prit un certain temps avant que l'esprit du Ly’Aegisir revienne, ceci fut quand le Mah-Faernsuoress prit place auprès de lui. Là, pour les rarissimes personnes qui pouvait se vanter de connaître Yvhann, un moment rare ce produisit: La main droite du rustre forestier vint se déposer sur l'avant bras gauche du nouveau Armathor de Thüldae dans un mouvement lent et calculé, car son poignard coup de poing qui était fixé a son bracelet et qui dépassait de ce dernier put laisser croire le pire. Ensuite ses yeux vinrent croiser le regard d'Aël, puis sans dire mots, le message passait; seul le léger trait qui vint ce creuser près de la commissure gauche de ses lèvres dévoilait tout le respect et la marque d'une futur complicité entre les deux aventuriers, pour ne pas dire amitié, mais ça pour que cela puisse paraître, il faudrait beaucoup, beaucoup d'hydromel.

Pour le dernier des Yössmar, ce moment était un souvenir qu'il ne pourrait oublier. Il ne s'attendait vraiment pas à cela, non pas qu'il ne croyait pas a la qualité du noble, au contraire, il voulait d'ailleurs s'entretenir avec les hauts dirigeants du Saule a propos de ce dernier et le proposer pour un poste, mais il semblait bien que la magnificence des lieux ait profité dans le secret et la surprise.

Puis tout allait vite, l'arrivé de l'aristocrate et de sa finelame remirent bien vite Yvhann sur la touche. Il attendit les présentations du protecteur ainsi que celle de Aël’Telàwërith, ne manquait pas le pointillage à son égard et comme l'avait fait le noble se leva prestement en levant les yeux vers le Seigneur Adwaremond Mistrivvin, se signa puis dit d'une voix rauque, dans le langage du beau peuple mais cassé, dit...


-Seigneur Adwaremond Mistrivvin, vous comprendrez que les moeurs de mes descendants, ne sont pas aussi pointu que les vôtres et que dans mon clan se regarder droit dans les yeux sont du plus haut respect, pour nous les Yössmar, c'est seulement en regardant le tréfonds des yeux que l'on puise l'esprit et ainsi, toute la valeur qu'un être a de persister a soutenir ce regard. Étant donné que vous venez en pleine connaissance de cause demander de l'aide, je vous offre mon regard: Moi, le ly’Aegisir des Gardiens Errants, Yvhann, dernier des Yössmar, fils de feu d'Ysmaë de Yössmar Druide et ancient du conseille des sages de Thuldae et fils de feu de Maëll Illsdram, rôdeuse et gardienne rouge de notre ancien clan, Ka Ihar, soyez, vous et votre suite, les bienvenus.-

Le sauvageons restait debout attendant que les présents puisse ce présenter. Il avait bien entendu, par la suite de sa présentation, laisser son regard aller puiser l'esprit de la finelame, plus longuement que prévu, puis se signa a cette dernière. Il ne savait pas vraiment pourquoi mais la lunaire l'attirait énormément, un quelque chose en elle ne le laissait pas indifférent, par contre rien ne parut venant du Grugach farouche.

Il repensait à sa présentation et trouvait qu'il avait fait de grande amélioration.

* Pourquoi donc!? Suis-je en changement!? Je me civilise!? *

Se questionnait-il presque inquiet.

écrit par: Ylinya Jeudi 21 Février 2013 à 17h52
Si elle l'avait pu, Ylinya aurait probablement embrassé Saeonna pour la remercier de son intervention. Elle ne savait pas si cela allait vraiment calmer le jeu, il lui était vraiment difficile de cerner cet elfe solaire, mais elle savait su s'exprimer avec sagesse et justesse, exprimant à voix haute ce qu'elle-même aurait voulu pouvoir dire. Et si la druide lui lança un regard chargé de reconnaissance, elle ne put s'empêcher de guetter la réaction d'Aël’Telàwërith... La jeune femme espérait sincèrement qu'il aurait assez de sagesse pour ne pas continuer plus avant. Il semblait bien parti sur cette voie en essayant enfin de faire honneur à leurs hôtes mais elle n'était vraiment sûre de rien le concernant. Elle réalisa en fait que parmi tous ces visages nouveaux pour elle, l'Ar’Tel'Quessir était celui dont elle se méfiait le plus. Parce qu'elle n'avait pas l'habitude de côtoyer des gens tels que lui et qu'elle ne pouvait donc imaginer sa façon de penser. Elle fut toutefois surprise du geste qu'Yvhann eut à son intention, se demandant ce qui pouvait bien se passer entre eux deux…

Fort heureusement pour tous Isorion fit alors son entrée, tuant dans l'oeuf tous risques de mauvaises réparties, du moins l'espérait-elle vivement. Les personnes qui le suivaient lui étaient complètement inconnues et elle dut prendre garde à ne pas se montrer malpolie en cherchant à les dévisager plus que la convenance ne le permettait. La jeune femme mit sa main sur le cou d'Ernst, lui intimant l'ordre de rester calmement à ses cotés, prête à le retenir si sa fougue prenait le dessus. Instinctivement, peut-être parce que l'échange entre ses compagnons était encore un peu trop vif dans sa mémoire, elle eut tendance à trouver plus d'intérêt à l'elfe de la lune qu'à celui dont elle devait assurer la protection. Peut-être aussi parce que sa façon de se déplacer dans la pièce attirait son admiration sans qu'elle ne sache trop pourquoi. Il se dégageait quelque chose d'elle sur lequel elle ne parvenait pas à mettre de mots...

Dans tous les cas il s'agissait là de personnes d'importances. Aël’Telàwërith avait effectivement sa réponse ... Quant à elle, la druide ne put s'empêcher de se sentir un peu mal à l'aise, rectifiant très légèrement sa position sur sa chaise. L'émissaire d'Eternelle Rencontre avait mit le doigt pile sur un sujet qu'il aurait peut-être mieux valu d'abord aborder avec le Protecteur plutôt que de le mettre devant le fait accompli. Mais le sourire complice qu'il adressa au Ly’Aegisir et elle suffit à la rassurer. Elle aurait du savoir qu'il n'y avait pas lieu de douter de la réaction d'Isorion. Il connaissait Yvhann depuis suffisamment longtemps pour ne pas prendre ombrage d'un brusque changement de plan, sans compter qu'il avait l'intelligence et la finesse nécessaire pour comprendre et agir en conséquence face au diplomate.

La réaction de l'Ar’Tel'Quessir fut assez intéressante à observer, Ylinya pensant ne jamais le voir agir ainsi. Adwaremond Mistrivvin était donc quelqu'un de vraiment très très important pour que celui qui s'était donné l'air d'être supérieur à tous dans cette pièce, agisse avec autant de "précautions". Sa façon de se présenter était d'ailleurs assez déstabilisante si elle devait la mettre en parallèle avec ce qu'elle pouvait dire. Ce ne serait certainement pas aussi développé mais, au moins, elle saurait à peu près ce qu'il était convenable de faire. Toutefois, il lui semblait préférable de ne pas se présenter avant ses camarades, notamment Yvhann...

La jeune femme laissa donc son Ly’Aegisir prendre la parole, encore une fois surprise de le découvrir bien plus loquace que de coutume. Elle finit donc par se lever à son tour, presque en dernière, baissant la tête respectueusement pour saluer le diplomate mais aussi sa taciturne protectrice.


-

Et puis c'était tout... Elle ne possédait aucun titre, n'avait rien fait de notable à crier sur les toits, aucun nom de famille à énoncer pour intimer un quelconque respect ou reconnaissance. De même, elle ne chercha pas à établir sa lignée qui n'avait de toute façon probablement aucune valeur à leurs yeux puisqu'elle n'aurait pu leur parler que de sa mère humaine… Pour autant, si elle se sentait bien petite ou "anecdotique" par rapport aux autres, elle n'éprouvait pas vraiment de gêne à n'être que cette simple druide gardienne errante. En fait, à bien y réfléchi, elle préférait... C'était quand même bien plus simple à vive !

écrit par: Aerys Tombesoir Jeudi 21 Février 2013 à 21h20
Saeonna venait de faire montre de beaucoup de sagesse. Aerys en était encore à se questionner sur la part que son orgueil et sa vanité avaient pris dans son besoin irrépressible de remettre cet arrogant elfe du soleil à sa place, lorsque Isorion réapparu. Mais il ne réapparu pas seul, puisque le protecteur était en effet flanqué de deux autres Tel’Quess.

Remisant dans la seconde sa mine sombre et ses pensées qui ne l’étaient pas moins, le rôdeur se leva de sa chaise avec fluidité et salua d’un léger mouvement de tête les nouveaux arrivants.

¤ Ainsi, voila notre émissaire ¤ comprit Aerys. ¤ Seigneur Adwaremond Mistrivvin ¤, il avait déjà entendu ce nom être mentionné, mais il était incapable de se rappeler quand cela était arrivé. A l’opposé, il n’avait aucune idée de qui pouvait bien être cette ravissante Vellià Dorothir. Comme absorbé par la substantifique volupté émanant de la belle elfe de la lune, le novice la fixa sans doute plus que la bienséance ne l’aurait suggéré. Et ce n’est que lorsque Isorion reprit la parole pour les inviter à se présenter qu’il détourna le regard, un léger sourire mi-charmeur mi-gêné dessiné sur les lèvres.

Comme attendu, le nouvel Armathor de Thuldae prit les devants et se présenta avec une emphase solennelle. Si d’aucun aurait jugé son style pompeux, il fallait bien avouer qu’Aël’Telàwërith savait faire forte impression.

Le rôdeur laissa ensuite le Ly’Aegisir puis la rafraîchissante Ylinya se présenter tour à tour. Jetant un regard à la prêtresse Or’Tel’Quess, il saisi qu’il pouvait se lancer. S’éclaircissant la voix, Aerys se concentra pour ne pas laisser son regard dériver sur la belle positionnée à quelques pas. Baissant la tête en signe de respect, il débuta.


Il était aller à l’essentiel, sans fioriture.

Enfin cette démangeaison insoutenable qui le torturait pu desserrer son étreinte quand il posa de nouveau son regard dans celui de l’elfe de la lune.
Souriant une nouvelle fois, il lâcha un simple mais intense
» «

écrit par: Saeonna Aelrail Jeudi 28 Février 2013 à 19h22
Saeonna fut bien heureuse que sont intervention n'ajoute pas d'huile sur le feu, et plus encore de voir une lueur de réflexion dans les yeux de l'elfe noble et du rôdeur. De même la distraction que créa l'arrivé de Isorìon en si bonne compagnie la soulagea et elle put se rassoir à son aise et cesser de ce faire remarquer. Pas qu'elle ne se sentait pas à l'aise dans une foule, mais elle avait toujours préféré être plus effacer. Elle était une elfe rêveuse et tranquille, de tempérament.

Elle sourit à Ylinya, avec une certaine complicité et une toute petite part de satisfaction qu'elle se permit de ressentir. Elle laissa par le fait même les autres se présenter, préférant ne pas rester sur le devant de la scène longtemps. Puis, finalement quand le tour de la table fut fait, elle inclina la tête avec respect.



La jeune elfe devait bien reconnaitre que le seigneur devant elle était tout à fait différent du noble qui allait les accompagner dans leur quêtes. Loin d'imposer le respect, il le dégageait. Son charisme était charmant, mais il ne semblait pas posséder l'air dédaigneux de Aël’Telàwërith.

écrit par: Isórion Vendredi 22 Mars 2013 à 17h11
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : Un peu avant l'aube...


MJ
Post intémédiaire: PNJ entrant: Isorion,


user posted imagedwaremond Mistrivvin jaugea un à un les compagnons après les présentations, son regard se fit plus prononcé sur deux des confrères présent, Aël’Telàwërith et Ylinya avant qu'il ne se tourne vers l'ensemble du groupe et qu'il ne prenne la parole. Isórion, en retrait ne dit mot. Pour le moment.

Il est heureux que les Gardiens Sylvestres puissent compter sur autant de personnalités différentes, aux talents qui j'en suis certain sauront faire la différence. J'ai plaisir à vous rencontrer, depuis plusieurs décades déjà on me vante les bienfaits qu'apportent votre confrérie auprès de ceux qu'elle assiste et dans les valeurs qu'elle se fait fort de mettre en avant. Le Beau Peuple est représenté en force, ce qui sera un atout dans la mission que nous attendons de vous.

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


Cette fois, le Protecteur s'avança.

Soyez assuré Seigneur Mistrivvin que chaque porteur du Loup Argenté se fait un devoir de porter haut les idéaux de notre confrérie. Qu'il soit issus des enfant du Premier de la Seldarine, du Peuple Vigoureux ou des humains. Pas sa diversité, la Confrérie en tire une réelle force. Ici présent sont rassemblés un groupe d'exception, comme l'est chaque enfant de Thüldae. Mais je vous en prie...

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


L'intervention du Protecteur pouvait surprenante, le discours était assuré et si cela dénottait aux règles de bienséances, chacun présent savait que le Maître de la Confrérie avait à dessein apporter ces précisions. Le diplomate hocha brièvement la tête.

Je ne doute en aucune façon de vos paroles Isórion Sil-Amanièl. Laissez moi seulement le loisir d'apprécier la situation...lâcha doucement l'elfe solaire, les lèvres du protecteur s'ourlèrent d'un sourire entendu pendant que le vénérable elfe poursuivit et déclara d'une voix grave."Je représente ici sa Majesté la reine Amlaruil Fleur-de-Lune, souveraine d'Eternelle-Rencontre et par sa volonté je requiers l'aide de la confrérie des Gardiens Sylvestres.

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


Il laissa un temps passer pour que chacun puisse s'imprégner, s'il le pouvait de la solennité du moment. Personne autour de la table ne pouvait pas ignorer qui était la Reine Triste, même Ylinya qui "malgré" une partie du sang humain qui coulait dans ses veines avait entendu parler d'elle. Sa longévité exceptionnelle malgré les sacrifices énormes qu'elle consentit, sa beauté intacte, sa grande intelligence et ses capacités magiques considérables étaient étroitement liées à sa relation avec Corellon Larethian et la Seldarine. Adwaremond continua encore un peu.

- Vous le savez sans doute, sa majesté a déclaré la fin de la retraite et annoncé le retour des nôtres sur le continent. Une entreprise de longue haleine mais que nous ne pouvons plus repoussés après les malheurs qui ont atteint notre sanctuaire et Everska. il en va de la survie même de notre Peuple. Les Gardiens Sylvestres peuvent apporter leur pierre à ce grand dessein sans pour autant aller contre leur propre valeur et idéaux.

Après son envolé, le diplomate fit silence et observa la réaction des compagnons.

écrit par: Ylinya Mardi 26 Mars 2013 à 16h31
La demi-elfe n'avait jamais été très à l'aise avec les assemblées trop solennelles, probablement parce qu'elle se savait sujette aux impairs et parce que tout cela n'avait jamais été bien naturel à ses yeux. Alors lorsque Adwaremond Mistrivvin s'attarda un peu plus longtemps sur elle que sur les autres, a jeune femme ne put que se sentir mal à l'aise, éprouvant le soudain désir de fusionner avec sa chaise, voir de brusquement disparaître sous la table. Il était fort déstabilisant d'avoir l'impression d'avoir cinq ans et d'être scruté par un vieux professeur intransigeant. On avait l'impression d'être coupable de quelque chose alors même que l'on avait rien fait… Normalement. Peut-être aurait-elle du plus enrober sa présentation, même si elle voyait mal ce qu'elle aurait pu dire d'autre…

A moins que ce surplus d'intérêt, poli cela dit, ne soit tout simplement le résultat de son apparence qui criait haut et fort son appartenance au peuple des Alu’Tel'Quessir? Ou du moins en partie… Son père lui avait tout de même légué des traits un peu plus marqués que la moyenne, suffisamment pour faire temporairement illusion. Jusqu'à ce qu'on la jette à l'eau et que l'on constate qu'elle ne parvenait pas à y respirer par exemple… C'était un détail "technique" qui la chagrinait, un élément qui lui manquait cruellement en fait… Cela renforçait cette sensation d'héritage tronqué, lui donnant parfois l'effet d'être un canard à trois pattes. Un peu comme si au lieu e prendre le meilleur de chacune des races, on avait fait l'inverse. Ce n'était pas forcément la réalité mais c'était parfois ainsi qu'elle la percevait. Et il n'était pas rare qu'elle se demande si les autres demi-elfes ressentaient la même chose qu'elle…

Mais elle se focalisa rapidement sur le discours de l'émissaire, parvenant difficilement à évaluer jusqu'à quel point l'elfe était sincère. Isorion le coupa d'ailleurs pour apporter quelques saines précisions au sujet de la Confrérie… Elle n'aurait certainement jamais osé lui rappeler ainsi que le Beau Peuple n'était pas le seul impliqué dans leurs projets. Mais cela la fit sourire, éprouvant un élan de gratitude pour le Protecteur. Ce n'était pas tant le fait qu'il ait parlé d'un " groupe d'exception " qui lui avait fait plaisir mais plus le rappel que la race n'était pas forcément le seul élément à prendre en balance. Faisant partie à la fois des elfes et des humains, ou à aucun des deux selon certains, cela ne pouvait que la toucher.

Elle n'eut pas le loisir de s'attarder sur cela que la situation devenait encore plus officielle et "pesant", à ses yeux, que quelques instants auparavant. Ainsi, au travers de Adwaremond Mistrivvin, c'était la Reine d'Eternelle-Rencontre en personne qui s'adressait à eux. C'était le genre de détail qui changeait beaucoup de choses… Même elle savait de qui il était question et ne pouvait décemment pas feindre l'ignorance ou un quelconque manque d'intérêt. Il lui semblait étonnant qu'une Grande Dame telle qu'elle fasse appel à eux. Du moins ne voyait-elle pas immédiatement pourquoi… La Confrérie avait longtemps été principalement composée d'elfes, certes, mais ces temps avaient changé. Mais si les aider n'allait pas à l'encontre de leurs propres idéaux, elle ne voyait pas pourquoi elle s'opposerait à pareil projet.

Pendant une fraction, Ylinya sembla sur le point de parler mais elle ravala bien vite sa phrase, estimant qu'il serait probablement mal poli d'interrompre Adwaremond. Mais elle comprenait mieux pourquoi ils devaient être en bon terme avec la communauté d'elfes aquatiques. A cause des portails… Qui seraient certainement l'un des meilleurs moyens de voyager pour ces elfes qui allaient quitter leur retraite. Enfin, c'était ainsi qu'elle voyait les choses… Si elle imaginait bien comment ils comptaient s'y prendre pour voyager, elle se demandait où, exactement, ils comptaient s'installer car il n'était pas vraiment question d'un petit groupe partant à l'aventure mais de toute en peuple quittant un exil. Cela impliquait des questions de logistique qui dépassaient largement ses compétences…

écrit par: Yvhann Vendredi 29 Mars 2013 à 13h12

Le Grugach restait sans mots suite aux dires d'Adwaremond Mistrivvin, le visage impassible de l'extérieur laissait par-contre un léger plissement au niveau de la lèvre supérieur qui ne démontrait pas vraiment quoi que ce soit. Intérieurement un malstrom de souvenir douloureux vint l'accabler jusqu'aux entrailles; alors son léger plissement révélait de la douleur.

Il était rendu au moment des derniers jours de sa lointaine famille, qui elle, en des temps sombres, avait fomenter contre le Coronal en place, laissant là, une tache indélébile sur les générations qui suivirent, jusqu'au moment ou le père de Yvhann décidait de changer de nom pour contrer cette bévue familial et ancienne.

Il avait le goût, sur l'instant, de hurler sa rage, d'en finir une fois pour toute, de cette plèbe qui le rongeait depuis trop longtemps. Une honte atroce qui fallait cacher en tout temps. En même temps, partagé entre la véracité des faits et ce qui c'était passé par la suite, le sauvageons était ambivalent; car a la suite de la rebellions sur la politique du Coronal en place du temps de Myth-Drannor, les Starym avaient chuté, allant même jusqu'à ce mélanger: Ce qui ce traduisait qu'il était un bâtard d'une famille lointaine et déchut.

Le sang qui coulait dans ses veines avait une couleur amer et en même une noble et lointaine ligné, disparût depuis que Ysmaë, le père d'Yvhann avait changé leurs nom pour de Yössmar en mémoire d'Ysmyrl.da Starym, l'Archimage de cette famille déchut. Le secret que le forestier avait apprit de sa feu mère pendant qu'elle lui avait tatoué son dragon protecteur, car son père n'avait jamais voulu lui en faire part, ce qui avait toujours laissé une blessure ouverte au coeur du sauvageons. Depuis, le dernier de Yössmar c'était donné corps, esprit et âme a la confrérie, un mince baume qui lui expliquait sa nature fermée, condescendante et sévère.

Le temps avait fait de sa ligné des sauvages, qui avec le temps, c'étaient recueillit dans la profonde nature et c'étaient mit au service des autres pour enfin, finir abattu par des Drows et des lycans, ce qui faisait maintenant de lui, une ombre, éclairé par le service désintéressé auprès des nouvelles générations présentes au Saule. Cette histoire il ne l'avait jamais conté et ne pourrait jamais la conté non plus, car il avait décidé qu'il n'y aurait jamais de descendant, il resterait le dernier et avec lui, cette honte sombrerait.

Son regard revint maintenant au présent. Ses yeux se plissèrent puis doucement le Ly’Aegisir baissait la tête puis de son poing droit armé de son poignard coup de poing, vint se frapper le coeur. Signe d'acceptation pour la requête de sa Majesté la reine Amlaruil Fleur-de-Lune, souveraine d'Eternelle-Rencontre.

N'ajoutant rien de plus il reculait d'un pas, laissant les autres affirmé leurs accord. Son poing restait sur son coeur et de ce fait, il sentit celui-ci battre plus fort qu'à son habitude. Se laissant le loisir d'écouter les battements intérieurs du dernier sang impur. Il se jurait intimement, qu'il regagnerait cette noblesse perdu et ce, dans le plus grand des secrets; était là, toute la motivation qui le mouvait, une vertu qui s'était lui même, accablé: Servir.




écrit par: Aerys Tombesoir Mardi 02 Avril 2013 à 15h23
Aerys ouvrit grand ses oreilles et détacha son regard de Vellià Dorothir. Il était impatient d’entendre les propos qu’Adwaremond Mistrivvin s’apprêtait à leur énoncer.

Débutant sans surprise par les politesses d’usage, l’Ana-Sic-Silistri profita néanmoins de l’occasion pour exprimer sa satisfaction quant à la composition à dominante Tel’Quess de leur groupe. Le novice de la confrérie ne pu qu’acquiescer silencieusement à cette remarque. Il était lui-même heureux de savoir que ceux qui l’entoureraient dans cette aventure voyaient le sang du premier de la Seldarine couler dans leurs veines.

La réaction que cette remarque engendra chez Isorion fut différente, et cela ne surprit aucunement le natif d’Eternelle Rencontre. A son contact, il avait peu à peu apprit à discerner le système de valeurs qui animait le Protecteur, ainsi qu’à respecter les talents de diplomate qui faisaient de lui un grand chef. Cependant Aerys ne pouvait nier qu’il éprouvait toujours une gêne certaine quand il entendait son propre peuple être mit sur un pied d’égalité avec d’autres races, à fortiori des humains.

Dans l’absolu, depuis qu’il avait prêté serment à la confrérie, sa position tranchée avait évolué vers plus de tolérance. Pour la première fois de sa vie, il avait été amené à côtoyer sur la durée plusieurs N’Tel’Quess, et il devait bien avouer que la plupart d’entre eux savait faire montre de valeur. Mieux, il était loyal à son serment et il demeurait convaincu qu’il donnerait sans hésitation aucune sa vie pour un frère ou une sœur de la confrérie, fut il nain ou humain. Mais malgré cela, Aerys gardait fermement encrée dans son cœur la certitude de la supériorité de son peuple sur toutes les autres races.

Jetant un coup d’œil à Ylinya, il esquissa un léger sourire. La jeune demi-humaine était le parfait exemple des changements qui se produisaient à l’intérieur de lui. Le rôdeur commençait à voir en elle une amie potentielle, là où quelques mois auparavant il n’aurait perçu qu’aberration contre nature.

Chassant ses pensées de son esprit, il reposa le regard sur Adwaremond Mistrivvin. L’elfe du soleil choisi cet instant pour mentionner Amlaruil Fleur de Lune, la souveraine d’Eternelle Rencontre et de tous les elfes. Amlaruil pour qui Aerys vouait un respect sans limite. Son cœur s’emballa à la simple mention de la reine. Ainsi Amlaruil elle-même requérait l’aide de la confrérie, aussi surprenant que cela puisse paraître. De nombreuses questions se chamboulèrent dans sa tête, mais il ne douta pas un seul instant qu’elles trouveraient réponses rapidement.

Posant la paume de sa main droite sur son cœur, le rôdeur s’inclina en même que de ses lèvres s’échappait :


Aerys mettrait toute son âme afin de mener cette mission à bien.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 15 Avril 2013 à 13h52
Le noble Evereskan avait suivie avec attention non seulement ce qui s’était dit, mais également la façon dont cela avait été dit. Ce qu’il avait entendu changea sensiblement l’importance de cette mission. A plusieurs titre d’ailleurs, et celui qui n’était pas des moindre était l’évocation de la fin de la Retraite des elfes.

C’était une grande nouvelle, même si cette rumeur courrait déjà dans les forêts et les cités elfiques de Faerûn. Là, il ne s’agissait plus d’une rumeur et avoir un représentant officiel de la Reine Amlaruil Fleur-de-Lune qui évoquait ouvertement ce projet d’envergure n’était pas anecdotique. Que ce projet soit ouvertement évoqué, tendait à prouver que les choses étaient déjà engagées.

L’évocation des drames d’Eternelle-Rencontre et d’Everska ne manquèrent pas de ramener Aël’Telàwërith à sa propre culpabilité, comme pour lui rappeler pourquoi il était là au sein de la Confrérie. Il approuva l’intervention d’Isorion. Car les paroles de Sir Mistivvin pouvaient laisser à penser que certains n’avaient pas encore compris les véritables erreurs du passé, ni pourquoi les sanctuaires esti venaient de tant souffrir.

Selon le Faersuoress-Mah, l’isolement était la cause des souffrances du Beau Peuple. Seul contre tous, dispersé en tout faerûn, les elfes en devaient des cibles de choix. A ce titre, la Confrérie était la preuve que de l’union naissait la force. Si le Ar’Tel’Quess avait longtemps refusé cette évidence, les évènements des ces derniers mois l’avaient changé profondément. La vie à Thüldae avait fini de lui ouvrir les yeux.

Pour autant, le fait que l’émissaire de l’Île- Verte mette en avant que l’atout principal des Gardiens Sylvestres sélectionnés étaient d’être tous des elfes, ou peu s’en fallait. Cette simple évocation tendait à prouver l’étendu de ce qui restait à faire pour un changement profond des mentalités. A ce titre la Confrérie pouvait avoir un rôle capital d’exemple à jouer. C’était certainement qu’avais voulu dire Isorion.

De prime abord, cette mission s’inscrivait dans les valeurs les profondément ancrées dans l’esprit de l’Armathor de Thüldae. La reprise de Mythdaë arrivait à point nommé et serait certainement un avant-post de choix pour la Confrérie et ses alliés. Dans l’esprit de l’Ana-Sic-Silistri, le reconquête du continent ne pouvait commencer que par le reprise de Myth-Drannor aux forces obscures qui la souillait. Peut-être que le renouveau des anciens royaumes elfiques romprait avec cette peur de l’autre. Les elfes avaient pu le voir au cours des millénaires qui s’étaient écoulés depuis leur arrivé sur Toril. L’histoire elfique contemporaine avait montré que s’éloigner des dogmes de Corellon Larethian était une source d’échec cuisant et souvent dramatique. Oui les elfe était une race supérieur à toutes celles de Faerûn, était s’était justement pourquoi ils devaient être des exemples à suivre, des porteurs de la voix du Seigneur de la Seldarine. Mais était-ce bien là la direction qui serait donnée par la Reine ?

La seule façon de le savoir, ou pour le moins en avoir quelque indications, ou piste de réflexion était d’attendre sagement pour connaître ce que l’émissaire d’Eternelle-Rencontre avait à leur dire.

écrit par: Isórion Mardi 23 Avril 2013 à 07h15
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : Un peu avant l'aube...


MJ
Post intémédiaire: PNJ entrant: Isorion,


user posted imagedwaremond Mistrivvin laissait encore quelques secondes s'écouler puis il reprit la parole, on disait les elfes patients, sans nul doute que chez certains des compagnons ici présents un once d'impatience commençait à poindre le bout de son nez...

Par ce retour, il vous faut bien comprendre qu'il s'agit aussi pour nous de revenir sur les terres qui ont vu naître et mourir de nombreuses générations du Beau Peuple. Et de retrouver la place qui est la notre sur ces terres ancestrales. Nous n'ignorons pas que la tâche sera rude et les obstacles nombreux et que le prix du sang sera une nouvelle fois payé par les nôtres mais il y a des sacrifices nécessaires pour la survie d'un peuple. Toutefois ce dessein est loin d'être réalisé et nécessite une longue préparation et aussi de pouvoir compter sur un réseau d'alliés sûrs. Plusieurs de nos agents dépêchés sur le continent œuvrent à nouer des contacts avec certaines communautés sur les quelles nous pourront nous appuyer et cela dans une relative discrétion. C'est dans ce cadre que nous avons tenté d'entrer par deux fois en contact avec la communauté d'Arbrelfique située à la frontière du Cormanthor, par deux fois cela s'est soldée par un échec, nos agents ont proprement disparus sans aucun raison. Il est pourtant primordial pour nous de pouvoir compter sur cette communauté, un relai vital dans nos projets. Cette communauté semble être aujourd'hui le jouet de quelques intrigues dont nous ignorons tout mais qu'il convient de faire cesser. Nous faisons appels à la Confrérie pour qu'ils soient officieusement une émissaires d'Eternelle-Rencontre afin de nouer un premier contact et délivrer un missive de la plus haute importance à qui de droit. En second lieu, nous vous demandons de leur apporter toute l'aide nécessaire mais aussi d'entrer en contact avec une communauté d'Alu-Tel'Quessir qui vivrait non loin de là. Mais ceci vous le savez déjà. Votre Protecteur m'a assuré que vous aviez déjà ces renseignements en votre possession. Puisque vous avez connaissance de l''essentiel, je vous invite désormais à poser vos questions auxquelles je tenterais de répondre avec la plus grande précision si cela est mon pouvoir.

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


Isorion hocha brièvement la tête.

Alors la première des questions sera pour moi votre Excellence. Nous n'avons aucun doute que la localisation d'une série de portail serait d'une importance stratégique pour Eternelle Rencontre mais cela risque d'avoir de grandes incidences sur certaines communautés, et en premier lieu sur celle des elfes de la Mers que vous nous demandez de contacter. S'ils refusent obstinément d'apporter leur aide, qu'en sera-t-il?

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Le diplomate osa un sourire

Ils ont leur libre arbitre Protecteur. Nous ne chercherons nullement à interférer avec leur décision si cela est le cas. Mais j'ose croire que cette possible obstination ne sera que passagère soit maintenant, soit plus tard où nous serons de nouveaux de plein pied en Cormanthor. Car n'en doutez pas Isòrion Sil-Amanièl, des grandes choses sont à venir pour notre Peuple et le Cormanthor à une place toute privilégiée dans nos desseins. Ces lieux ont été trop longtemps abandonnés. Nous agirons avec discernement, croyez-le

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


L'elfe doré leva les yeux vers les autres compagnons, attendant leur réactions ou interventions.

écrit par: Aerys Tombesoir Mardi 23 Avril 2013 à 15h19
[elfique] - Si vous le permettez, dit Aerys en se levant, j’aurais pour ma part plusieurs questions. S’éclaircissant la voix, il en profita pour se passer une main dans les cheveux en lançant un rapide regard en direction de la belle Vellià.

[elfique] - Puisque cette discussion semble tenir lieu de briefing, débuta t-il sur un ton calme et respectueux, il me semblerait à tout le moins pertinent d’approfondir les informations que vous venez de nous transmettre. Observant un instant l’elfe du soleil, il reprit :[elfique] « Il nous serait notamment utile de connaître les noms des agents que avez préalablement envoyé, la date à laquelle ces agents ont cessé tout contact avec vous ou encore les éléments qui vous permettent d’affirmer qu’ils ont disparu. »

Jetant cette fois un regard à Isorion afin d’évaluer s’il pouvait poursuivre son propos, il enchaîna :[elfique] « Puis-je également me permettre de vous demander, ambassadeur, si vous connaissez la localisation exacte de la communauté d’Alu’Tel’Quess avec laquelle nous sommes censés entrer en contact ? Enfin j’aimerai savoir si nous avons toute latitude pour agir au nom d’Eternelle Rencontre, mais également quelles ressources seront mises à notre disposition afin de mener à bien notre mission ? »

Espérant de ne pas être aller trop loin avec ce flot de questions, Aerys effectua une rapide révérence en ponctuant ses paroles. L’elfe de la lune n’avait en aucune manière cherché à se montrer impertinent. Il lui apparaissait simplement évident qu’un maximum de données les aiderait à se montrer efficients. Et le novice souhaitait plus que tout se montrer efficient.

Finalement, après un dernier coup d’œil fugitif en direction de l’imperturbable Teu’Tel’Quessir, le rôdeur se rassit.

écrit par: Ylinya Jeudi 25 Avril 2013 à 16h33
La plupart des autres membres de leur nouveau petit groupe s'étaient empressés de rappeler leur allégeance envers la reine. Cela lui fit bizarre, comme si elle-même avait manqué quelque chose, un indice subtile qui n'avait rien réveillé en elle. Mais elle n'avait absolument pas ressenti le besoin de confirmer avec autant de ferveur qu'elle remplirait le devoir qu'on lui donnerait. Ce n'était pas une forme d'indifférence ou une quelconque déloyauté… C'était juste différent. Une calme résolution peut-être. On s'exprimait parfois plus sincèrement au travers de ses actions que de ses paroles. Si la jeune femme n'avait pas estimé la cause juste, elle ne serait tout simplement plus là… Enfin juste… C'était tout un peuple, toute une culture qu'ils cherchaient à préserver en lui redonnant la place qui lui était "due". C'était noble en soit, elle le comprenait. Mais d'un autre coté jusqu'à quel niveau pouvait-on interférer avec le cours des choses? Pas la destinée mais plus l'adaptation de la nature, une lente mais inexorable évolution qui touchait tout le monde… S'il n'avait pas s'agit du peuple elfique, qui était bien plus que d'autres conscient de cette dynamique, la jeune femme aurait été plus réservée….

Bref, si la jeune femme était là, c'était bien parce qu'elle comptait apporter à ce projet toute l'aide dont elle serait capable. Elle ne ressentait juste aucun besoin de le verbaliser avec autant d'entrain… Et puis il y avait aussi la façon dont il avait parlé du possible refus des elfes aquatiques. Il y avait un petit coté "conquérant" dans ses propos qui pouvait paraître un peu inquiétant en soit. Son regard se tourna vers Aerys, toujours prompt à poser les bonnes questions. Elle esquissa un rapide sourire en coin en constatant qu'il s'exprimait fort bien pour elle puisqu'elle n'aurait pas mieux dit. Ni aussi bien, à coup sûr… Même sa question concernant les moyens mis à leur disposition pour atteindre la communauté des elfes aquatiques était couverte par celle des ressources auxquelles ils auraient accès…

Ensuite elle ne pouvait qu'écouter et espérer que tout se passerait bien. L'idée de rencontrer la communauté d'Alu-Tel'Quessir l'excitait car elle allait enfin pouvoir entrer en contact avec une partie de sa "famille", en quelque sorte, mais d'un autre coté elle avait peur qu'on la désigne d'emblée comme porte-parole en leur présence et qu'elle ne commette l'une de ces innombrables bourdes dont elle avait la spécialité… Elle eut brusquement conscience qu'il allait probablement lui être difficile de se souvenir qu'elle était normalement une adulte responsable quand elle serait là-bas. Ylinya allait devoir faire attention à ne pas avoir l'air d'une gamine découvrant un beau cadeau et se focaliser sur la mission qu'on leur avait donné…

écrit par: Aël’Telàwërith Jeudi 25 Avril 2013 à 17h00
Voilà que l’on entrait dans le vif du sujet et que les choses se précisaient, ce qui n’était pas pour déplaire au prêtre-mage. Adwaremond précisait enfin la nature de la mission, mais aussi localisait le lieu où cela allait se jouer. Aël’Telàwërith était partagé.

Savoir qu’il allait fouler à nouveau les terres de Cormathor le remplissait d’aise, mais il se rappela également combien d’âmes avaient péri lorsqu’il s’y était aventuré en compagnie d’Yvhann. On ne promenait pas en Cormathor comme dans les bois entourant Thüldae. Et l’elfe solaire savait que le périple serait bien plus long que lorsqu’ils avaient quitté la Tour du Mage pour regagner Mythdaë. Oui, bien plus long et bien plus risqué aussi. Arbrelfique était quasiment à l’opposé de la forêt de Cormanthor par rapport à la Cité Blanche aujourd’hui sous l’égide des Gardiens Sylvestres. Mentalement, l’Armathor de Thüldae étudia les voies possibles ? Remonté l’Ashaba jusqu’au Gué et prendre la route de la mer de lune jusqu’à Montéloy et ensuite regagner Arbrelfique serait probablement le chemin le plus court. Mais s’était des lieux et des lieux à parcourir en plein cœur du Cormatnhor. A moins que l’utilisation d’un portail soit prévu, mais de cela l’elfe doré en doutait.

La mission en soit s’inscrivait complètement dans le grand dessin de la vie que Corellon Larethian avait prévu pour son serviteur dévoué. Ainsi donc, lui Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la famille d’Aeryndra aurait sa part d’action dans la reconquête des terres ancestrales Tel’Quessir. A la gloire de Corellon Larethian, la renaissance de la cour elfique serait un acte marquant l’histoire. Certes, il n’aurait probablement pas son nom dans les tablettes, mais si la Couronne d’Arvandor lui offrait sa bénédiction, il parviendrait peut-être à trouver sa place dans ce qui allait se jouer sur les années ou les siècles à venir. Alors peut-être que le dernier fils descendant d’Aëryndra de Cormanthyr pourrait redonner le lustre perdu à sa famille et à sa descendance, tout en donnant une place de choix aux Gardiens Sylvestres en portant haut leurs idéaux commun. Une telle réussite mettrait sans doute un terme à la culpabilité qui le taraudait en permanence vis-à-vis d’Evereska.

Dans ce cadre, la mention d’Arbrelfique fut une bonne nouvelle. D’après ce qu’il avait pu lire, cette société s’était auto constitué et avait réussi une intégration multiraciale presque parfaite. Il fallait dire que suivant les écrits, cette société s’était bâtie sur les dogmes de Myth-Drannor avec les refugiés de la Cité des Chansons. Excepté cela, l’elfe doré ne s’était pas particulièrement appesanti particulièrement sur ce secteur du Cormanthor. Il était devenu assez rapidement évident que ses aïeux n’y étaient pas allés. Ou alors, ils avaient suffisamment bien masqué leur piste pour que le Mah-Faersuoress ne la trouve pas.

Si Arbrelfique avait une telle importance pour Eternelle-Rencontre, cela voulait peut-être signifier la fin du repli sur soi et sonner une nouvelle aire d’avènement des elfes au profit des races plus primitives qui pourraient profiter du savoir et de l’expérience de millénaires d’erreurs passées pour la construction d’un monde meilleur. Mais ils n’en étaient pas encore là et il fallait se concentrer sur le présent.

Aerys Tombesoir semblait avoir un esprit aussi vif que sa langue était irrespectueuse. Pour ce qui allait advenir, ce n’était pas forcement une mauvaise chose. En outre, sa faculté à mettre les pieds dans le plat avait un gros avantage. Ca permettait au Mah-Faersuoress de pouvoir rester à son rang, tout en obtenant des réponses précieuses rapidement sans se perdre dans les méandres de la bien séance. En outre les interrogations du rôdeur étaient légitimes, voir de très bon aloi. Il y avait toutefois un détail qui resterait dans l’ombre, même si l’émissaire de l’Île Verte répondait à toutes les questions. L’Armathor de Thüldae fit un petit pas en avant afin de se mettre en évidence et que Sire Mistrivvin n’est pas à chercher du regard qui prenait la parole. L’émissaire l’avait invité à prendre la parole ce fut donc sans difficulté que le prêtre-mage le fit. Pour autant, il laissa son regard braqué sur le torse de son interlocuteur, ce dernier ne l’ayant pas implicitement invité à ce qu’il en soit autrement, ne serait-ce qu’en prononçant son nom.


[Elfique]- - Votre excellence, si Aerys a sans aucun doute raison de s’interroger sur les identités et les conditions dans lesquels vos agents ont rompus le contact. Nous vous semble-t-il pas intéressant, pour nous, de connaître le ou les contacts qu’il nous faudra joindre une fois à Arbrelfique. Si mes connaissances sont exactes, il semblerait bien qu’il n’y pas de réelle classe dirigeante, là-bas. Car si j’ai bien saisi, la mission à plusieurs objectifs. Dans un premier temps, il s’agit d’alimenter le réseau d’allier d’Eternelle-Rencontre en faisant en sorte qu’Abrelfique ET une communauté d’Alu-Tel’quessir, dont vous jugerez s’il nous est opportun de connaître de le nom, s’allient à la cause. Dans un second temps, il s’agirait d’en apprendre d’avantage sur les intrigues qui se trament à Arbrelfique et qui seraient à l’origine du silence de nos agents. Dans un troisième temps, il s’agirait de faire échec à ces intrigues qui pourraient mettre un frein à nos projets, et si possible retrouver nos agents ou pour le moins apprendre ce qui leur est arrivé. Ai-je omis quelque chose, votre excellence ?

Aël’Telàwërith avait pris soin de ne pas poser de question directe, mais de simplement demander si Adwaremond jugeait nécessaire que le groupe des Gardiens Sylvestres en sache d’avantage. En outre, il avait sciemment utilisé la possession quand il parla de « nos » projets et de « nos » agents. De la sorte, il incluait implicitement que la chose était déjà entendue et que la Confrérie, ainsi que les Gardiens Sylvestres présents faisaient déjà partis du réseau de l’Île-Verte. Ce qui, en ce qui le concernait, n’était ni plus ni moins que la vérité.

L’elfe doré fit un petit pas en arrière pour laisser le premier plan à qui avait encore autre chose à ajouter.

écrit par: Yvhann Mardi 30 Avril 2013 à 23h17
La position de son corps n'avait pas changé, regard bas, visage impassible, épaules droites, bras plié vers son coeur et les jambes prêts à bondir. Le grugach n'avait pas bougé ni même fait office de le faire, seul ses oreilles écoutait ce qui se tramait sur l'instant. Les mots devenaient images quand Adwaremond Mistrivvin parlait et le sauvageons vivait un formidable moment de détente même si en son fort intérieur, il était ambivalent. Son être révulsait l'idée que ceux qui les avaient abandonné ici puissent par la suite revenir en maîtres sur les terres qu'ils avaient laissé choir pendant des millénaires, laissant les peuplades comme morts voué à combattre les forces sombres seul et là qu'ils décidaient de revenir s'approprier ce qu'ils avaient laissé tombé, et ce en demandant leurs aide. Il aurait soupiré sur l'instant, mais la force forte de toute chose vint le couvrir d'un voile apaisant, laissant sur ses épaules une douce brise de compréhension et d'amour.

Son rictus laissait des plis de colère se creuser sur son visage dur, son cuir facial tanné par les intempéries laissait voir toute les souffrances qu'il avait essuyé au fils des ans, puis soudain, en prenant une inspiration silencieuse d'autre images lui vinrent; celles-ci étaient radieuses, elle représentait une union des peuples: Victoire après tant de souffrance.

Lui qui n'avait pas la prestance et toute l'étiquette demandé d'Aël’Telàwërith, laissait maintenant son regard se poser sur le vénérable émissaire de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune, souveraine d'Eternelle-Rencontre. Ses yeux se faisaient sévère et en même temps, soumit.

Il allait prendre la parole, sans le laisser voir et à cet instant Aerys Tombesoir lui permit de ne pas parler car, ce qu'il allait demander, le jeune rôdeur avec un avenir certain, venait de le faire brillamment. Le noble fils descendant d’Aëryndra de Cormanthyr vint couronner le tout dans toute sa splendeur qui lui allait si bien.

Son regard quittait le vénérable puis vint se poser sur Ylinya, rapidement le rustre sylvestre ressenti une émotion singulière, une forme d'empathie. De tout les présents, elle était la seul qui soudain, devint importante, comme si le Ly’Aegisir comprenait soudainement toute l'importance de sa présence. Il savait qu'elle découvrirait auprès des Alu-Tel’quessir, un second élan a sa vie. Comment le savait-il? Il l'ignorait, ne se posant simplement pas le question, car intérieurement il vivait la même chose présentement, ce qui c'était passé les derniers mois et ce qui allait ce passer dans l'avenir r'approché, le changeait, il devenait ce qu'il n'aimait pas. Son coté rebelle, entêté, fermé, condescendant lui avait toujours permit de ce cacher, cela lui permettait de laisser dans l'ombre sa honte, mais sa rage et sa violence prenait sans cesse le dessus ce qui avait fait de lui ce qu'il était, un guerrier sauvage aux kabbales mystique et solitaire. Il ne voulait pas changer, mais une force supérieur avait d'autres vues pour lui, la sagesse qu'il avait hérité de son paternel faisait son sillage et ce, sans son accord.

Une seul choses lui trottait toujours dans la tête, c'était les mots que le vénérable avait mentionné plus tôt...
" ...par deux fois cela s'est soldée par un échec, nos agents ont proprement disparus sans aucun raison..."

La mission que l'émissaire demandait comportait plusieurs facette, mais cette dernière lui semblait d'une importance particulière. Peut-être parce qu'elle laissait entrevoir encore une fois, la vengeance.

écrit par: Isórion Lundi 13 Mai 2013 à 05h44
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : Un peu avant l'aube...


MJ
NarrationTous


user posted imagea première intervention fut du ressort d'Aerys Tombesoir mais la réponse ne vint pas du diplomate mais de la jeune femme elfe qui se tenait juste derrière lui. L'elfe du soleil avait jute lever une main sans même prononcer un mot, permettant ainsi à la chantelame de prendre la parole en espruar. le ton de sa voix était fluide et musicale. du côté du Protecteur, ce dernier approuva chacune des interventions.

- Nous ignorons quand exactement ont disparu Aredhel Lhemion et Lalaith Ilmarë, pour l'un, sa finelame ensanglantée a été retrouvée par des forestiers du hameau, jamais vivant Aredhel n'aurait laissé une telle chose se produire. Il était un bretteur confirmé croyez le. Puis ensuite Lalaith, son dernier message datant de trois chevauchées indiquait qu'il était arrivé au hameau d'Arbrelfique et se préparait à entrer en contact avec Elanil Elassidil, un personnage important de cette communauté. Nous savons que cette rencontre n'a pas eu lieu et depuis nous n'avons aucune nouvelle de lui. tout laisse supposer qu'il n'est plus. Et non, la localisation de la communauté des Alu'tel'quessir ne nous est pas connue.La chantelame fit silence tandis que le diplomate prenait la relève et répondit de façon diplomatique à l'elfe de la lune."Vous avez toute la latitude voulue tout en évitant de fâcheux incidents qui mettraient en périls les plans d'Eternelle-Rencontre. Il vous faudra conserver cela à l'esprit à chaque fois car n'oublions pas que cette région fourmille de gens et créatures toutes bien bien intentionnées. "

Adwaremond Mistrivvin leva les yeux vers le prélat de Corellon

Vos connaissances messire Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir sur Arbreelfique sont exactes, pas de véritable dirigeants, la personne qui se rapproche le plus d'une autorité se nomme Elanil Elassidil qui à la charge de Héraul d'Arbrelfique. Une elfe de la lune qu'Aredhel Lhemion dans son dernier rapport nous informait que rien ne se passait dans sa communauté à son insu. il semble que cela ne soit pas tout à fait exact. C'est la personne qu'il vous faudra contacter. Le vénérable elfe doré confirma à Aël’Telàwërith la justesse de son résumé."Quelles ressources mettrons nous à votre disposition? Je me suis laissé dire que les artisans de Thüldae étaient habilles de leurs mains. Quels seraient vos besoins?Nous avons décidé de vous allouer somme d'argent confortable vous sera alloué ainsi que quelques objets qui pourraient vous servir car il ne me semble pas que vous soyez naturellement à l'aise dans l'eau ni capable de vous exprimer assez librement dans la langues de nos cousins aquatiques bien que nous avons ici une personne qui possède de telles atouts.

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.



Le regard du diplomate dévia sur Ylinya.

Dites moi dame Ylinya, la perspective d'approcher une communauté d'elfes aquatiques vous séduit-elle, votre rôle dans cette affaire ne sera pas négligeable, vous l'avez sans aucun doute parfaitement saisit. MAis vous me paraissez bien pensive et silencieuse.

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


hrp.gif Xp à jour pour mon prochain post dans une dizaine. Ylinya poste en premier.

écrit par: Ylinya Lundi 13 Mai 2013 à 17h08
Ses compagnons avaient tout le talent, et l'esprit, nécessaires pour exprimer tout haut les réflexions et les questions les plus pertinentes. Et ce de la façon adéquat… Cela donnait l'impression qu'elle était très effacée mais la druide était loin de s'en plaindre, préférant largement la position de témoin ou d'auditrice dans certaines situations. Et mine de rien, elle observait attentivement ce qui se jouait pour essayer de conserver un minimum de notions d'étiquette. Car elle savait que malgré ses préférences personnelles, elle serait amenée à se mettre en avant s'ils parvenaient enfin à atteindre la communauté de ses parents plus ou moins éloignés…

A écouter ce que leur révélait la Chantelame, Ylinya avait un peu l'impression que quelqu'un n'était pas spécialement enthousiaste à l'idée que les liens soient renoués avec Abrelfique. Au moins… La région n'était pas exempt de dangers et pouvait justifier la première disparition… Mais la seconde… Ils avaient tout intérêt à se montrer particulièrement prudents quand ils chercheraient à rencontrer Elanil Elassidil. Mais elle se faisait probablement des histoires, non? Elle n'était pas suffisamment initiée aux jeux politiques pour comprendre toutes les implications délicates de leur entreprise, autant éviter d'imaginer des complots partout…. Sinon il ne restait plus qu'à demander qui était au courant de l'entreprise exacte des deux disparus…

La jeune femme savait bien qu'il arriverait un moment où elle serait mise en avant… Mais elle avait eu l'espoir fou de passer inaperçue jusqu'à la fin. Espoir qui vola en éclats dès qu'Adwaremond Mistrivvin se tourna vers la druidesse pour s'adresser directement à elle. Pendant une fraction de seconde, le regard d'Ylinya resta sur son visage avant qu'elle ne se reprenne, imitant la façon de faire d'Aël’Telàwërith puisqu'elle estimait qu'il devait être celui qui possédait la connaissance la plus poussée en matière d'étiquette. Cela ne l'empêcha pas de légèrement rougir, visiblement mal à l'aise d'être aussi brusquement le centre de l'attention…


-[elfique]Il me serait bien difficile d'exprimer à haute voix tout ce que je ressens à l'idée de pouvoir enfin entrer en contact avec une communauté d'Alu'tel'quessir. Dire que je suis séduite par l'idée est probablement un euphémisme… Je ne suis silencieuse que parce que mes compagnons expriment fort bien mieux que moi ce que je pense déjà.

Un sourire doux vint étirer les lèvres de la demi-elfe alors que son regard brillait… Si elle avait corrigé l'elfe, elle l'avait fait sans arrière-pensée…

-[elfique]J'ai conscience de l'honneur et de la chance qui me sont offerts et ne peux que vous remercier de cette opportunité… Mais je crains juste de ne pas être à la hauteur des espérances que vous placez en moi. Par exemple je suis toute aussi dépendante de l'air que n'importe quelle autre créature terrestre et je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre la langue aquatique…

La note de regret dans sa voix était clairement perceptible, jamais elle n'avait autant regretté de n'être qu'une moitié de quelque chose… Mais la jeune femme jouait aussi carte sur table, se demandant combien de personnes dans la pièce avait conscience de ses limites…

-[elfique]Mais soyez assurés que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer les meilleures relations possibles avec cette communauté ! Il s'agit là de quelque chose qui me tient vraiment à cœur…

Ylinya s'était adressée à tout le monde et non pas seulement à l'émissaire d'Eternelle Rencontre… Si la jeune femme pouvait être timide et parfois un peu perdue face à certaines conventions sociales, elle pouvait aussi bien se montrer très décidée. Elle s'engageait auprès de tous et ferait en sorte de ne pas leur faire défaut…

écrit par: Yvhann Jeudi 16 Mai 2013 à 22h44
L'attention revint rapidement vers la Chantelame et ses dires, les yeux du Grugach l'étudiait dans les moindres détails durant qu'elle expliquait les dernières nouvelles des drames survenue à Arbrelfique. Ce que le sauvageons retenait, c'était qu'il faudrait être très discret. Plusieurs plans lui vint en pensées, mais il ne s'arrêtait à aucun en particulier, préférant ce laisser quelques rêverie avant.

Quand Adwaremond Mistrivvin ajoutait qu'ils auraient toute les latitudes qu'ils désiraient, un sourire carnassier vint ajouter à son faciès dur, une grimace joyeuse; pour sur qu'il ferait payer cher l'affront d'avoir éliminer deux bretteur d'importance. Les explications de la Chantelame venait de lui redonner espoir et vigueur.

À l'intervention de Ylinya ses yeux restèrent encore quelques instant sur Vellià Dorothir, il la trouvait attirante, fallait qu'il s'avoue qu'il avait un faible pour les guerrières, en plus, elle était stylisé; tout a fait son contraire, lui si rustre et équarrit. Un soupire silencieux et mental le fit se tourner vers la gardienne errante.

Il la regardait et l'écoutait avec attention, ses yeux se plissèrent quand elle mentionnait qu'elle craignait ne pas être à la hauteur. Son regard se fit dur et scrutateur, pour le Ly’Aegisir c'était presque qu'une insulte mais rapidement, la transparence de son regret le laissait sur une note positive. Un nouveau regard se posait maintenant sur la druidesse Ylinya. Il était certain qu'elle n'avait pas exploité son plein potentiel et qu'en elle, ce trouvait une force inimaginable, oui... Elle venait à l'instant, d'usé d'une sagesse qui ne le laissait pas indifférent. Il avait maintenant très hâte d'évoluer avec elle durant leur périple. Penseur, son regard était maintenant toujours posé sur elle mais il était en d'autre lieux.

Il revint de ses pensées tranquillement et un imperceptible sourire apparut sur le coin gauche de la commissure de ses lèvres. Décidément son retour des forêts lui ravivait l'esprit. Il se signa auprès d' Ylinya et la quitta du regard. Il sentait son coeur battre un tempo doux et fort, son souffle irrégulier reprit de son rythme.

Il n'avait rien à dire, pas de questions, seul une chose lui revenait sans cesse et c'était les mots du vénérable...
" cette région fourmille de gens et créatures toutes bien bien intentionnées. "

Son esprit se régalait de ces mots, il y avait par chance, encore du nettoyage à faire et cela lui ravivait l'intérieur: Comme un berger est heureux d'aller faire brouter les moutons, lui, son bonheur, c'était de faire le nettoyage de gens et de créatures toutes bien bien intentionnées.

écrit par: Aerys Tombesoir Lundi 20 Mai 2013 à 22h25
Cette fois il n’eut aucune difficulté à faire fi de la beauté de la chantelame au profit des propos de celle-ci. Ainsi donc les deux émissaires – deux frères Tel’Quessir – semblaient bel et bien avoir rencontré quelques embûches sur le chemin d’Arbreelfique, voir au sein même du hameau pour l’un d’entre eux. Aerys comprenait mieux pourquoi l’aide de la confrérie était requise.
Ce qu’il comprenait surtout c’est qu’il leur faudrait être sur leur garde car le danger pourrait survenir de n’importe où, et pour dire vrai le novice n’aimait pas cela.

Mais par-dessus tout ce, qu’il n’aimait pas, c’est bien que deux elfes aient pu être, dans le pire des cas, assassinés. Le rôdeur sentant déjà la colère poindre dans son esprit, il se força à se focaliser sur l’instant présent et à refouler ses sentiments.

Et au moment présent, tous les regards venaient subitement de converger vers la frêle gardienne errante. Aerys ne pu réprimé un sourire compatissant tant Ylinya ne semblait pas être le genre de personne qui s’épanouissait sous le feu des projecteurs, en attestent ses joues rougissantes. Cela ne l’empêcha cependant pas de prendre la parole et de s’exprimer avec aplomb.

Quand il avait été fait mention de la communauté d’elfes aquatiques, Aerys avait immédiatement fait le lien avec Ylinya. A tout le moins il avait vu dans le fait que le protecteur vienne jusqu’à eux pour leur confier une telle mission plus qu’un hasard bienvenu. En effet la druide était, à sa connaissance, la seule gardienne sylvestre à avoir du sang Alu’tel’quess dans les veines. Un avantage essentiel dans la réalisation d’une mission telle que celle-ci. A y regarder sans fard, il apparaissait maintenant évident que dès le début Isorion comptais sur la participation de Ylinya ; et la seule raison possible pour laquelle il lui avait suggéré le contraire ne pouvait être qu’afin de lui laisser prendre la décision elle-même. Il aurait été malvenu d’oublier qu’elle ne s’était réveillée de plusieurs mois de comas que très peu de temps auparavant, et pour cette raison le rôdeur ne faillirait pas à garder un œil sur la jeune druide.

Sortant de ses réflexions, Aerys se tourna vers une Saeonna bien silencieuse. D’un signe de tête discret, il venait de chercher à s’enquérir des raisons d’un tel mutisme.


écrit par: Aël’Telàwërith Vendredi 24 Mai 2013 à 13h14
Dans la hutte primitive de Gunther Longuedent, une partie du devenir de tout le peuple elfique était entrain quelques notes d’une partition bien plus importante. Pour autant et afin que la mélodie du nouvel espoir qui se dessinait, ces quelques notes faisaient partie d’une ensemble et si elles ne devaient pas être jouées correctement, la mélodie dans son ensemble pourrait s’en retrouvé perturbée. C’était du moins ce que le prélat de Corellon avait en tête.

Les informations fournies par la chantelame étaient importantes et c’était une très bonne chose que ceux d’Eternelle-Rencontre aient jugé utile de les leurs transmettre. Pour Aël’Telàwërith la mission devenait plus claire. Pas plus aisée pour autant, mais il était maintenant devenu plus facile de savoir ce que l’on attendait d’eux.

La seconde chose importante fut le changement radical de la position de la A’Alu’Tel’Quess Ylinya. Le Mah-Faersuoress l’avait catalogué comme étant le maillon faible de cette quête. Convalescente, sans réelle envergure et affublé d’un animal qui n’en faisait qu’à sa tête et qui risquait de mettre tout le groupe en danger au plus mauvais moment, voilà qu’en quelques mots, elle devenait la pièce maitresse sur l’échiquier qui se mettait en place.

Le prêtre-mage se surpris à sourire de sa propre bêtise en posant son regard de lavande sur la jeune demie-elfe.


¤ Stupide es-tu mon pauvre Aël, n’a tu donc encore rien apprit ? ¤

Plus d’un siècle d’une éducation rigide ne se balayait pas d’un revers de manche. Encore une fois, il avait jugé sur l’apparence des choses. Et de ce fait, encore une fois, il s’était fourvoyé. Ylinya venait d’un seul coup et à son corps défendant de devenir le membre le plus important de cette mission. Dès lors elle allait bénéficier d’une attention toute particulière de la part de l’Armathor de Thüldae.

Elle semblait frêle, peu sure d’elle-même et sortait d’une épreuve qui en aurait poussé d’un à retrouver le confort sécurisant de Thüldae. Pour autant, elle relevait la tête et assurait de donner le meilleur d’elle-même.


[elfique]- Ylinya, en ce monde la magie peut bien des choses et elle est capable de bien des miracles, si tant est qu’elle soit utilisée à bon escient. Et j’ai cru comprendre que notre excellence à quelques petites choses pour te permettre de réussir. Quand à moi, je puis t’assurer du soutien de ma foi, de ma magie et de mon bras pour que tu puisses mener à bien cette tâche qui t’est dévolue. Fidèle et Fraternel ma sœur.

Les derniers mots furent accompagnés d’un geste de la main qui venait à caresser la broche du loup argenté barré des deux épées protectrices des Armathors. Ma sœur, dans la bouche d’un elfe du soleil en direction d’une demie-elfe, la chose pouvait être choquante. Mais dans la bouche d’un gardien sylvestre pour un autre, la chose prenait une toute autre signification.

Le Ar’Tel’Quess se tourna à nouveau vers l’émissaire de l’Île-Verte. Il avait posé une question qui méritait une réponse.


[elfique]- Votre excellence, nos besoins seront ceux qui nous permettrons d’aller de l’avant et de faire face au mieux aux dangers qui ne vont pas manquer de se dresser devant nous. Ainsi, nos besoins seront en adéquation avec l’importance qu’Eternelle-Rencontre porte à la réussite de notre entreprise.

Pour Aël’Telàwërith cela revenait à dire que si cette mission était d’une réelle importance, alors les cordons de la bourse des instances représentative d’Eternelle-Rencontre sauront se desserrer de façon à mettre toute les chances de leur coté pour la réussite de cette mission. Les artisans de Thüldae étaient certes habilles, mais ils ne travaillaient pas gratuitement. D'autant que cette mission, si elle touchait au devenir directe des Gardiens Sylvestres ne s'inscrivait pas directement dans la défense de la nature.

écrit par: Isórion Jeudi 13 Juin 2013 à 16h51
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user posted imagee diplomate laissa quelques secondes filer après les dernières prises de parole des compagnons son regard glissa alors vers Saeonna, la prêtresse n'avait dit que peu de mots depuis l'arrivée de la délégation. Son air contrit suggérait qu'elle n'approuvait pas du tout la mission qui les attendait. Ses pupilles se posèrent sur le vénérable Ar'Tel'Quess, conscient que son comportement pouvait apporter méprise et confusion,elle prit la parole.



L'elmanesse adressa ensuite un sourire engageant en direction de Ylinya.

[Elfique]Et toi ma soeur n'aie crainte, nous sommes tous liés par le loup argenté que nous portons chacun d'entre nous, tu seras épaulée comme il se doit et soutenue tout autant. Sois en certaines. Pour le reste, je laisse le soin au Protecteur de nous permettre de quitter ces lieux pour mener à bien ce qu'attends de nous notre Confrérie. Voilà tout.

C'est le diplomate de l'île Verte qui devança la prise de parole d'Isorìon Sil-Amanièl. Le ton de sa voix et son visage montraient un réel intérêt par tout ce qui venait d'être dit, voir même un brin de surprise.

On m'avait dit grand bien de votre Confrérie Seigneur Isòrion, je ne peux en rien contester cette affirmation de la manière dont j'entends et je vois s'engager ces hommes et ces femmes. J'en suis heureux. D'ors et déjà, vous pouvez vous assurer que nous apporterons une bienveillante attention à vos doléances si nos moyens nous le permettent. de quelle manière pourront-nous vous satisfaire?

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


Tour à tour, les pupilles d'Isòrion passèrent de Yvhann à Aël’Telàwërith. Ce qu'il n'avait pas encore dit, c'était la façon qu'ils se rendraient sur place, ou tout du moins aux alentours. L'existence du portail entre la Haute-Forêt et Mythdae était encore un secret soigneusement conservé par le Haut-Conseil de Thüldae dont Yvhann était l'un de représentant en sa qualité de Ly'Aegisir, ce dernier l'avait utilisé pour quitter le Cormanthor et le domaine de Aël’Telàwërith qu'il consentait à mettre au service des Gardiens Sylvestres. Une vrai aubaine. Mais en faire mention maintenant devant "des étrangers" n'était guère dans les intentions de l'elfe des bois. Ylinya, Aerys Tombesoir et Saeonna auraient bientôt tout le loisir d'en apprendre plus.

Votre excellence, je vais vous remettre le nom d'un contact en Cormanthor qui vous permettra de prendre vos disposition avant l'arrivée d enotre groupe. Comme je vous l'ai dit, vous n'avez aucune raison de craindre un quelconque retard. D'ici la fin de cette décade ils seront sur place. Vous pouvez avoir confiance.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


L'elfe solaire esquissa un sourire en se levant, le temps était venu de prendre congé tandis qu'Isorion invita Saenna à suivre Adwaremond Mistrivvin et Vellià Dorothir et les accompagner


Très bien, nous apportons énormément de crédit à votre entreprise e tnous avons plaçé une grande confiance en vous. Sans aucun doute vous saurez confirmer cette espérance. Nous ferons ainsi. Que la Seldarine vous bénisse tous enfants de Corellon et qu'il vous guide jusqu'à la réussite. Je vais être heureux de faire mon rapport à qui de droit, sachez le.

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Grand et raide, Adwaremond Mistrivvin ne respire pas d eprime abord une joie de vie débordante, c'est certain. Un visage austère aux reflets cuivrés et aux traits anguleux, un regard couleur de rayons de lune, qui, lorsqu'il se pose sur vous, vous met immédiatement mal à l'aise. Bref, cet Ana-Sic-Silistri est peu communicatif mais outre une foi inébranlabrable envers le Premier de la Seldarine, il demeure un fidèle serviteur de la reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour qui il voue une admiration sans borne.


Et c'est ainsi que le diplomate et son garde du corps quittèrent la salle commune laissant le groupe enfin seul. C'est Isorion qui brisa le silence.

Voilà, vous en savez autant que moi mes amis. Et j'espère que vous vous sentez prêts car ce soir vous profiterez pleinement de votre passage à Mythdae. Aël’Telàwërith? Puis-je vous proposer d'éclaire nos frères et soeurs ici présent au sujet de ce lieu que seul Yvhann connaît pour le moment.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


hrp.gif Aël’Telàwërith poste en premier.

écrit par: Aël’Telàwërith Mardi 18 Juin 2013 à 12h54
Et voilà, comment on s’engeait dans une quête qui pourrait bien peser, une fois de plus, lourd dans l’histoire de la Confrérie, voir peser à son niveau dans l’histoire des Tel’Quessir. Une fois que l’émissaire de l’Île Verte et sa garde du corps eurent quitté les lieux, l’elfe doré pu à nouveau relever la tête. S’il réussissait cette mission, il pourrait peut-être rentrer à Evereska la tête haute en ayant fait quelque chose pour le beau-peuple. Quelque chose dont il pourrait être fier et justifierait un peu son absence auprès des siens dans les douloureuses épreuves que le peuple de la Maison Fortifiée venait de traverser. Sa tante lui avait bien répété que sa destinée était ailleurs, mais le mage-prêtre gardait au fond de son cœur une once de culpabilité. Et pour le descendant de la maison d’Aëryndra de Cormanthyr cette culpabilité ne pourrait être lavée que dans le service du Seigneur de la Seldarine pour le bien de ses enfants et par la réussite de sa propre quête. Sans quoi tout ce qu’il avait fait ne pouvait trouver de justification. Aider à la reconquête des terres elfiques ancestrales serait peut-être la clé pour retourner près des siens.

Mais avant ça, lui et ses frères gardiens auraient bien des périls à affronter. Et l’heure était au présent, non à un hypothétique avenir incertain. Le Protecteur le ramena dans cette hutte primitive au milieu des Tel’Quess qui avaient le regard porté sur lui.

Le Mah-Faersuoress se redressa et s’éclairci la gorge pour reprendre sa prestance naturelle. Il adressa un signe de tête à Isorion. Il fit quelques pas pour venir se placer à la droite du Protecteur de manière à faire face aux âmes vaillantes qui allaient affronter les difficultés qui ne manqueraient de se dresser sur le chemin qu’ils allaient arpenter ensemble.


- Isorion vous l’a dit, d’ici la fin de cette décade nous serons en Cormanthor. Même les Gardiens des Vents ne pourraient nous y conduire aussi rapidement. Il n’y a qu’un seul moyen d’y parvenir et il s’agit de la magie. Les Alu’Tel’Quess ne sont pas les seuls capables de confectionner des portails transdimentionnel. Vous connaissez tous, au moins en partie, l’histoire de Myth-Drannor. Corellon Larethian la bénisse mille fois. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est l’existence d’une petite île qui y était reliée. Cette île n’est pas très loin du lac sembre et c’était surtout un temple dédié au Donneur de Vie, Labelas Enoreth le Sage du Crépuscule. Les Hauts-Prêtres connaissaient-ils l’avenir, ou étaient-ils tout simplement très sages et prévoyants ? Toujours était-il qu’ils dressèrent un portail entre le Cormanthyr et Eaerlann. Lorsque Myth-Drannor chuta de nombreux habitants s’enfuirent en regagnant l’île et delà, ils furent extradés dans la Haute-Forêt. Mais le temple connu la même fin tragique que la Cité des Chansons. Puis, il tomba dans l’oubli.

Aël’Telàwërith marqua une courte pause. Son regard lavande se perdait dans le vide, tandis que sa main gauche caressait un médaillon qui était un héritage familial. Un héritage qui avait sauvé bien des vies précieuses à Mythdaë, alors que lui et ses compagnons du moment allaient finir noyé. L’elfe doré revoyait la tenture sur laquelle figurait son aïeul et qui était la preuve irréfutable du bien fondé de sa démarche vis-à-vis de Mythdaë. Puis, il revint à nouveau au présent.

- Lors de recherches personnelles à Evereska, je suis arrivé à remonter sur un ouvrage qui stipulait l’histoire du temple oublié. C’est là que j’ai appris l’existence de Lyndhfinwë qui se trouve être l’un des grands prêtres qui sevrait Labelas Enoreth et qui se trouve également l’un de mes aïeux. Pour des raisons qui me sont personnelles, j’entrepris donc de retrouver le temple. C’est là, que j’ai fais la connaissance de bien des aventuriers et notamment celle du Ly’Aegisir Yvhann et d’Enoriel Feuillechêne. Ils avaient, comme moi, le temple comme objectif, mais pour des raisons bien différentes. C’est là, que j’ai appris que des Dhaerow, des Ssri’Tel’Quess se livraient au trafic d’enfants et se servaient des terres sacrées de nos ancêtres comme base. L’île se faisait alors appelée « L’Île aux gémissements ». Il était hors de question que ce blasphème perdure. Nous avons donc, avec nos alliés, chassé les drows du temple, libéré les enfants qui s’y trouvaient, et laver l’affront et la souillure des elfes noirs. Nul descendants des Hauts-Prêtres n’avaient réclamé cette île oubliée, nul d’entres-eux n’avaient fait quoi que se soit pour la reprendre aux forces obscures. J’ai donc légitimité sur ce temple. Pour autant, il fallait que l’ancien temple serve à la cause elfique. Les Gardiens Sylvestres, eut égards à ceux que je côtoyais, étaient des alliés tout désigné. J’ai donc proposé au Seigneur Isorion de s’en servir comme base pour commencer à nettoyer le Cormanthor et favoriser la reconquête de notre territoire par notre peuple pour que vive à nouveau l’espoir et le rêve du dernier seigneur de la Courre Elfique.

Cette fois, le regard franc et direct de l’elfe doré se planta tout d’abord dans celui d’Yvhann. Tout cela devait lui rappeler bien des choses, et c’était en grande partie grâce à lui qu’aujourd’hui Mythdaë bât pavillon de la Confrérie. Le Ly’Aegisir rustre, primitif et sauvage avait fait preuve de réelles qualités qui avaient su trouver un véritable écho chez le noble Ar’Tel’Quess. Ils étaient pourtant l’opposé l’un de l’autre, mais dans l’adversité tous les deux se complétaient à merveille et faisaient des étincelles. Marcher à nouveau à ses côtés était rassurant. Le sauvageon resterait une valeur sure, un phare dans la tempête. Puis tour à tour, il regarda d’un œil nouveau le reste de ses nouveaux compagnons, ses frères et sœurs de la Confrérie. La réservée Ylinya, le fougueux Aerys, la discrète Saeonna, tous avaient répondu présent à l’appel d’Eternelle-Rencontre au nom de la Confrérie. Aël’Telàwërith espéra que tous pourraient rentrer de cette aventure.

- Aujourd’hui, cette île porte le nom de Mythdaë, la cité blanche. Les elfes de Brisétoile veillent sur elle en attendant que la Confrérie puisse la défendre pleinement. Des artisans sont à pied d’œuvre pour lui redonner son éclat d’antan et bientôt elle se dressera à nouveau fière et majestueuse, ses deux tours blanches levées vers cieux, comme les lances de l’espoir. C’est là que nous arriverons, chez nous, en Cormanthor. Par ce même portail qui a sauvé tant de vie autrefois. Bientôt, vous allez fouler les terres sacrées de l’ancien temple, avant de faire ce pourquoi nous nous sommes battus avec Yhvann et Enoriel. Aider à la reconquête de la Courre Elfique et de nos terres ancestrales tout en portant haut le souffle de la Confrérie. Ce portail est, pour le moment, l’un des secrets bien gardé de la Confrérie. Il va de soit, que vous confier son emplacement est la preuve de la grande Confiance, aussi et tant que Myhtdaë ne pourra se défendre seule, il vous faudra garder ce secret pour vous. Et grâce à ce portail, nous serons, comme promis, sur les terres du Cormanthor d’ici la fin de cette décade.

L’Ana-Sic-Silistri réfléchi un peu, mais il semblait bien que tout avait été dit. Du moins l’essentiel l’était et entrer d’avantage dans les détails s’avérerai bien de trop long pour l’heure et trouverai sans plus sa place autour d’un feu de camp lorsque la nuit serait venue. Aël’Telàwërith avait à cœur de rejoindre l’île de la Cité Blanche et poursuivre, le temps qui lui serait à parti, les recherches qui devaient le mettre sur la voie du Tel’Kiira de sa famille.

écrit par: Ylinya Mercredi 10 Juillet 2013 à 17h11
Il était rassurant, voir un peu gratifiant, de se sentir ainsi épaulée et soutenue. C'était pour ce genre de chose qu'elle chérissait chaque jour un peu plus le loup argenté qui ornementait sa tenue. Il était bien le symbole de la grande famille qu'elle avait rejoint. Une famille qu'elle s'était choisie. Une famille qui avait à cœur les mêmes choses qu'elle et qui n'hésitait jamais à soutenir ses membres. Sans compter qu'ils allaient tous apporter leur pierre à un édifice particulièrement imposant. Tout cela put se lire au travers du sourire qu'elle offrit aux paroles de Saeonna….

Elle fut aussi étrangement soulagée en observant la réaction du diplomate, un peu comme si elle avait eu des doutes jusqu'à la fin alors même que les choses avaient déjà commencé à s'apaiser à ses yeux. Instinctivement, elle avait du appréhender sa réaction à ses réponses, jamais totalement confiante en ses capacités, estimant toujours que d'autres feraient certainement mieux qu'elle… Pour autant cela ne l'avait jamais empêchée de s'investir pleinement dans des projets et de donner tout ce qu'elle pouvait. C'était peut-être du à sa nature duel et sa relative jeunesse par rapport à ceux qui l'entouraient.

Ils se retrouvaient enfin "entre eux", alors qu'Ylinya saluait le diplomate et sa compagne... Elle ne put s'empêcher de se sentir un peu plus détendue une fois qu'ils eurent quitter la pièce, déjà nettement moins sujette à un quelconque faux pas diplomatique.

La demi-elfe aquatique écouta attentivement ce que leur expliqua Aël’Telàwërith… Elle avait pleinement conscience des lacunes qu'elle possédait, certaines choses ne lui étaient que vaguement familières puisqu'elle n'avait eu accès à une partie de son héritage elfique que bien plus tard au court de sa vie. Mais, fort heureusement, elle ne fut pas complètement perdue par les explications de l'elfe du soleil, bien qu'elle admira sans peine l'étendue de ses connaissances… La jeune femme prit sur elle de ne conserver que l'essentiel, à savoir que l'île était en plein renouveau et qu'ils auraient à conserver l'emplacement du portail secret, peu désireuse de s'étendre sur l'atrocité que représentait l'esclavagisme…

écrit par: Aerys Tombesoir Mardi 16 Juillet 2013 à 10h57
Aerys ressenti un léger pincement au cœur en suivant du regard la sortie de Vellià Dorothir. Cependant le rôdeur était assez discipliné pour ne rien en laisser transparaître. Encore une fois, il se devait de porter toute son attention sur des choses plus importantes.

Aussi quand Aël pris de nouveau la parole, le novice avait déjà reflué jusqu'au souvenir même de la ravissante elfe de la lune. Du récit du prêtre, il ne perdit pas une miette. Buvant chacune de ses paroles, il se devait bien d'admettre que cet elfe du soleil était de grande valeur, et que sa loyauté pour leur peuple inspirait le respect. Le rôdeur avait beau serrer des dents face à l'arrogance incarnée d'Aël’Telàwërith, il venait néanmoins et bien malgré lui de commencer à porter à son encontre un regard bien différent, teinté de déférence. Mais de cela, il se garderait bien de lui en faire part...

Cormanthor dans une décade, voila une pensée qui lui apparaissait comme réjouissante. Depuis que le nom de l'antique citée avait été soufflé, son cœur battait la chamade à l'idée de pouvoir enfin la foulée. Il avait passé tant d'heures à en lire les légende, et tant de rêveries à s'imaginer la parcourir. Corellon veillait sans aucun doute sur lui pour lui avoir fait un jour de Kythorn croiser la route de la confrérie des gardiens sylvestres. Il n'avait jamais autant eu qu'en cet instant la certitude qu'il arpentait le bon chemin, son chemin. Celui qui le conduirait là où il avait choisi il y a si longtemps de se rendre.

L'Ar'Tel'Quess venait de clore son propos comme le silence semblait le suggérer. Aerys n'avait rien à ajouter pour le moment. Surtout il lui semblait naturel que la parole revenait en cet instant à Yvhann. Se passant une main une main dans les cheveux, il tourna le regard dans la direction du Ly'Aegisir.



écrit par: Isórion Mercredi 17 Juillet 2013 à 08h02
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Communauté de Grand-Père Arbre
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : L'aube


MJ
NarrationTous


user posted imagee soleil s'était bel et bien levé quand les discussions avec le diplomate elfe se terminèrent. Les Gardiens Sylvestres présent dans cette salle firent silence subitement. Il revenait maintenant au Protecteur de poursuivre. C'est ce qu'il fit

Après réflexion, un détour par Thüldae sera nécessaire, Ylinya est revenue parmi nous depuis peu et je tiens à ce Gostegotti puisse la voir d'autant qu'il lui manque une partie de l'équipement que chaque Gardien Sylvestre reçoit et qu'il est temps qu'on répare ce manquement. J'ai donc prié Gudbjörn de préparer votre départ. Je ne serais pas des vôtres, des affaires liés à la Confrérie me retiennent pour le moment ici. Nous nous reverrons très bientôt, j'en suis certain. J'ai prit la liberté de faire préparer toutes vos affaires, elles sont prêtent. La célérité s'impose,même si nous sommes en territoire ami, la présence de tant de porteurs du Loup Argenté ici pourrait éveiller la curiosité. Mes amis, veuillez me suivre.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Ils quittèrent la maison au moment ou la communauté de Grand-Père Arbre s'éveillait réellement. Par derrière la maison de notre chaman se trouvait un chemin herbeux au bout de quelques mètres s'enfonçait dans la dans cette forêt ou l'hiver était en pleine son ouvrage. L'odeurs de terre fraîche, de feuilles mortes, une multitude de faune et flore s'agitaient aux pieds de grands arbres au feuillage persistant dans les branches desquels les oiseaux gazouillaient, chantaient, sifflaient en coeur. Devant eu bientôt apparut la silhouette imposante de Gudbjörn. La petite colonne dirigée par le Protecteur, suivit d'Yvhann, du prélat de Corellon, de Ylinya et d'Aerys s’arrêta. Il manquait à l'appel Saeonna. L'illuskien leur adressa un bref sourire de circonstance avant de les inviter à le suivre à son tour. Et au bout d'une dizaine de minutes..

Nous arrivons dans l'un des bois sacré qui entourée Grand-Père Arbre, lieu béni par l'héxade sacré.

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Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.


Embaumant l’humus, la clairière dans laquelle ils venaient de pénétrer était entourées par des dizaines d'arbres composé de solide résineux vert de gris, de chênes énormes plusieurs fois centenaires, d'érables à feuilles d'obier, de frênes, d'aubépines. En son centre courait un ruisseau d'eau vive dont la source semblait jaillir des immenses racines d'un voûtes sombres,, cette espèce d'arbre demeurait parmi les plus géantes des forêts faerûniennes, pour culminer à près de trente mètres. Cet arbre devait être ancien, pas si ancien que celui à qui la communauté de Grand-Père Arbre devait son nom mais ancien tout de même. Ce voûte sombre s'étendait au sol sur plus de deux mètres mètres d'enchevêtrement de racines épaisses menant à un tronc épais, noueux et plissé. Ces arbres devaient leur nom aux épais amas plumeux de feuilles situés à leur sommet, des feuilles aux formes irrégulières et d'un profond vert sombre en surface et cuivré en dessous. Chacun des elfes présent pouvait sentit la magie et la présences des forces de la nature qui imprégnaient les lieux de leur présence, ce fut le cas particulièrement de Ylinya et Yvhann.

Nous sommes arrivés à la croisée des chemins mes amis. Thüldae vous attends."dit dans un souffle le Protecteur tandis que le natif de Grand-Père Arbre murmuraient des paroles dans une langue ancestrale et de voir surgir devant eux un centaure mâle, il posa un regard hautain et sévère que la petite troupeJe vous présente Raälagh, Protecteur de ce bois et Gardien du chemin qui vous guidera jusqu'à Thüldae.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


écrit par: Yvhann Lundi 22 Juillet 2013 à 12h39
L'être inimaginable qui se trouvait à l'intérieur du grugach en ce moment était belliqueux. Tant de choses et d'événements ce tramaient en si peu de temps. Les flots de paroles de chacun le laissait sans réaction, non pas qu'il ne s'intéressait pas à leurs dires, bien au contraire, mais il avait toujours détesté les parlementaires, préférant l'action à la disette. Une chose était réconfortante: L'avenir serait chargé et cela lui plaisait.

Il restait impassible au départ du diplomate et de sa fine lame, quoiqu'un dernier regard inoffensif sur cette dernière lui ravi l'oeil mais sans plus. Seul un léger mouvement de la tête fut son salut et son respect. Typique des sauvageons et intègre à sa personne.

Thüldae, judicieusement prononcé par Isorion réveillait un orage de sentiment pour le rustre forestier; encore une fois il foulerait le pied de ce lieu qui l'avait fait tant rêvé. Ses souvenirs s'entremêlaient le laissant lointain durant que le Protecteur poursuivait.

Une fois à la clairière, là, un silence s'imposait. Tout l'intérieur du grugach fit silence, une ode majestueuse prenait doucement place en lui et la magnificence du lieux embaumait d'un parfum indescriptible, l'esprit du dernier des Yôssmar. Des paroles silencieuses et dansantes s'imprimaient sur les murs intangible de son âme, une grâce sans fin composait des proses incomprises et mystique, les couleurs chantait tandis que les sons prenaient des allures de monuments céleste. Peu de gens présent avait vu Yvhann dans un tel état, la beauté du lieu lui donnait pour une fois, non pas un air sec, impassible et condescendant comme à son habitude, mais une plénitude c'était emparé de son être, tout son corps semblait unie avec la nature présente.

Il regardait longuement et profondément, Isorion, son plus lointain ami, avec un regard presque inquiétant, comme si cela était la dernière fois mais le Protecteur connaissait bien le Ly’Aegisir, c'était sa manière a lui de mettre du drame pour s'assurer qu'il reviendrait. La main gauche sur le coeur et la droite sur l'épaule d'Isórion Sil-Amanièl fut une cérémonie de départ, une autre séparation qui pour le primitif sauvageons était chose courante et cette fois-ci des mots voulurent sortir mais seul ses lèvres s'ouvrirent et seul un clignement des yeux fut, en silence, l'adieu. Des paragraphes de mots inutiles en des moments comme celui-ci trouvaient place dans le silence, qui pour le grugach, était une autre façon de parler.

Il tournait les talons subitement, retint une émotion, réajustait le scalp de Rylack à sa ceinture, prit une droiture qui ne lui était pas familière et fit face au centaure Raälagh attendant qui les guides jusqu'à Thüldae. Il foulerait encore une fois le sol de son destin, ce lieu que son paternel lui avait tant de fois parlé, ce lieu qu'il avait cherché si longtemps, ce lieu qu'il avait trouvé presque mort, ce magnifique lieu qui lui avait permis de servir.

Floyr vint, une rare fois, se poser sur l'épaule gauche du forestier comme si lui aussi se souvenait de leur première fois en ces bois magiques. Le vent apportait toujours des nouvelles et celui qui chatouillait le visage éclairé d'Yvhann annonçait un dépassement de soi.

écrit par: Isórion Jeudi 19 Septembre 2013 à 05h39
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Treizième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
13 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : En route pour Thüldae
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : L'aube


MJ
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--Resize_Images_Alt_Text--e silence avait fait place aux paroles du Maître de la Confrérie. Des signes discrets d'au revoir, le soulagement de revoir Saeonna arriver et rejoindre le groupe au final. Isorion adressa à chacun quelques mots amicaux puis ce fut quelques paroles prononcées par par le colosse blond qui se répercutèrent dans l'esprit des Gardiens Sylvestres présent. Le dénommé Raälagh prononça quelques mots dans un dialecte qu'aucun des aventuriers ne connaissaient mais était-ce vraiment important? Quelque chose se passa, à peine avaient-ils fait quelques pas en direction du voûte sombre à la suite de Gudbjörn qu'une brume épaisse les entoura. Puis ils eurent la terrible sensation de tomber soudainement dans un gouffre sans pouvoir se rattraper et de manquer goulûment d'air. Et puis sioudain plus rien. Une nouvelle clairière enneigée baignée par les doux du soleil d'hiver naissant. Une petite voix que certain ne pouvaient que reconnaître. ils se détournèrent comme un seul homme.

Belle équipée que voilà, chez vous, vous êtes enfants de Thüldae.

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Gost pour les intimes, ce gnome des forêts à l’âge mûr reste pour la plupart du temps terré dans sa demeure située un peu à l’écart de la cité. L'Archidruide de Thüldae est d'un naturel solitaire et secret et il reste le dépositaire d’un savoir immense. Membre du Haut-Conseil de Thüldae, il perpetue les traditions druidiques qu’il a apprises auprès de son mentor, l’archidruide Trondhalë.


Et les grognements affirmatifs de Grognon, l'énorme ours sur lequel était juché leur vénérable interlocuteur semblaient abonder dans ce sens. Yvhann fut le premier à reconnaître les lieux, cette clairière se trouvait non loin de Thüldae, près du refuge de Gostegotti.


écrit par: Ylinya Mercredi 25 Septembre 2013 à 17h56
Cela faisait tellement de choses à assimiler alors que cela faisait si peu de temps qu'elle était revenue parmi les vivants. Pourtant la jeune femme faisait de son mieux pour ne rien perdre de ce qu'il se disait, essayant de ne rien oublier à défaut d'en comprendre toutes les implications. Sa présence durant cette mission aurait son importance, pour eux tant que pour elle. Elle ne pouvait donc pas se permettre de se laisser aller même si elle se sentait un tout petit peu dépassée. Cela se traduisit bien entendu par un silence un peu plus pesant, et pensif, que d'habitude.

Peut-être aurait-elle aimé un peu plus de temps pour pleinement s'approprier ces informations, comprendre vraiment ce à quoi ils allaient se frotter, les implications réelles et les conséquences directes de ce qu'ils allaient entreprendre. Mais le temps n'était pas toujours une denrée en adéquation avec ses besoins "humains". Il n'était plus vraiment temps de reculer… Cela aurait pu être gênant, voir handicapant, si elle ne faisait pas pleinement confiance en ses camarades. Ses frères et sœurs de la confrérie, même si elle ne les connaissait pas tous parfaitement.

Ylinya aurait voulu pouvoir remercier ceux qui l'avaient tant aidée à se remettre sur pieds un peu plus proprement mais là encore elle dut se restreindre. Cela ne l'empêcha pas de faire passer son message, notamment sa reconnaissance éternelle, et elle se promit de revenir visiter la communauté de Grand-Père Arbre dès qu'elle en aurait l'occasion. Ernst se colla à sa jambe alors qu'elle prenait une grande inspiration au sein de cette clairière, sentant, goûtant presque, la puissance des lieux. Cela provoquait un curieux mélange d'oppression et d'excitation. Un peu comme lorsque l'on se laissait porter par un courant particulièrement puissant…

La jeune femme salua le centaure avec révérence, toujours impressionnée par ces êtres, notamment leur stature sans comparaison avec la sienne. Après le temps des au revoir, celui du voyage… Si celui-ci eut la convenance d'être fort rapide, la sensation n'en fut pas pour autant très agréable. Vaguement nauséeuse, l'elfe apprécia sans conteste la solidité du sol sous ses pieds et la grand bouffée d'air frais qu'elle s'octroya fut salvatrice. L'instant d'après elle cherchait à rassurer son compagnon canin, ne doutant pas de son "engouement" pour ce type de transport.

La voix qui les accueillit fit naître un grand sourire sur le visage de la bleutée, à peine déstabilisé par le grognement de la monture qui, bien qu'intimidante, garderait à jamais un potentiel pelucheux à ses yeux. Même si elle ne ferait jamais rien de déplacé à son encontre, bien consciente d'être en face d'un ours. Et de Gostegotti, de surcroît.

écrit par: Aël’Telàwërith Jeudi 26 Septembre 2013 à 11h02
La clairière sacrée à proximité de la communauté de Grand-Père Arbre avait plongé le serviteur de Corellon dans un émoi profond. En quelques minutes, il s’était dit tant de chose. D’abord la rencontre avec un illustre émissaire de l’Île Verte, ce qui n’arrivait pas tous les jours, le retour programmé à Myth-Daë et en Cormanthor, une mission qui alliait à la fois sa foi, ses convictions et ses engagements envers le premier de la Seldarine, le peuple Tel’Quessir, les Gardiens Sylvestres ; mais également envers Evereska et sa culpabilité.

Toutes ses pensées et la débauche de magie dont il ressentait vibrer la présence tout autour de lui, l’avait plongé dans un mutisme respectueux. Lui qui maniait aussi bien la magie profane que la magie divine à un point qu’il commençait même parfois à les mélanger comme si elles ne faisaient qu’une, il ressentait pleinement l’énergie de la Tapisserie. Ses yeux allaient d’Yvhann à Ylinya, si lui ressentait cette magie présente qu’il aurait été bien en peine de la modeler en un moindre sortilège, il n’osait imaginer ce que cela devait être pour des druides.

Jusqu’à cette expérience ultime du voyage par les chemins de traverses. Il avait déjà utilisé le portail qui les avait ramenés en la Haute-Forêt. Mais là, c’était encore quelque chose de différent. Cette magie là, il ne la pratiquait pas. Mais elle était vaste et puissante comme la nature elle-même. La chute et cette sensation de néant, n’avait dû durer que quelques instants, peut-être pas plus que le battement d’aile d’un papillon. Mais pour l’elfe doré, il était toujours assez déroutant d’imaginer que pendant ce laps de temps, il n’était plus… réellement. Pendant ses courts moments de la téléportation, il ne faisait plus parti du temps, de l’espace de la vie. S’il disparaissait à ce moment là, son âme serait probablement morte à jamais et il quitterait le cycle de la vie. Très troublant comme sensation et des plus effrayantes pour un elfe.

Lorsqu’il sorti de ce néant, il lui fallu une fraction de seconde pour retrouver son équilibre, le temps que tous ses sens se remettent de la perte totale de repère. Et se fut la voix connu de l’archidruide Gostégotti qui fini par l’ancrer à nouveau sur ce monde. Ce retournant vivement, il cru d’abord que c’était l’ours qui venait de parler, le temps de repérer le petit être qui le chevauchait. La différence de taille entre eux était impressionnante et cela en disait long sur la puissance que cachait le Gnome des Forêts sous ses abords bonhomme.


- Alae à vous Archidruide de Thüldae. C’est un plaisir de revenir dans la Cité Sylvestre du Saule Argenté.

Le Ar’Tel’Quess se retourna pour voire si tout le monde était arrivé à destination.

écrit par: Yvhann Jeudi 26 Septembre 2013 à 22h19
Des frissons lui traversaient tout le corps lorsqu'il traversait, ce qu'il appelait, l'Akasha. Il n'avait jamais aimé ce mode de transport, il répugnait en fait ceux-ci mais comment ils étaient pratiques et utiles. Revenant tranquillement de cette sensation il aperçut Gos, ce gnome druide que le rustre sauvageons avait étourdi fût-un temps, avec ses multiples questions au propos du choix de son Dieu sylvestre; il en avait comprit que ce n'était pas Yvhann qui avait choisi ce Dieu, mais bien Sylvanus qui l'avait choisi. Le Druide-Rôdeur avait resté sur sa faim sur les explications obtenus mais avait toujours fortement apprécier Gostegotti qui appelait avec une pointe d'ironie, Gos.

Avec un ton bien personnel au sauvageon, en ce signant auprès de l'Archidruide, il lançait avec un air sec...


-Alae Gos! Comme tu vois, même avec sylvanus, je m'en suis sortit encore une fois.-

Laissant un iota de temps transparaître, il ajoutait avec un semblant d'ironie...


-J'ai des questions pour toi Gos mais en temps et lieux.-

Son regard se portait par la suite vers l'ensemble des lieux, son oeil pétillait de joie, ses poumons prenaient de grande bouffées d'air qui lui ravivait le corps puis comme un cadeau attendu depuis longtemps, il laissait s'envolé Floyr pour qu'il puisse, tout comme lui profiter un maximum de l'endroit.

Depuis qu'il avait quitté, encore bien des choses avait changé, il semblait que la lumière était plus radieuse, l'air plus frais, la terre plus riche, les arbres plus animés par les vents profitable qui faisait danser les feuilles dans une harmonie céleste.

C'était fait, Yvhann était heureux et cela le rendait resplendissant. Il n'avait pas à redire, le Ly'Aegisir était revenu chez lui, sa seconde demeure, l'endroit qui lui avait révélé bien des Kabbales. Son être semblait ne plus lui appartenir, pour le noble qui c'était habitué au faciès condescendant du rustre, en ce moment il avait peine à reconnaitre celui qui avait tant de fois faillit à l'étiquette. Le forestier avait prit une autre attitude, il semblait animé d'une gaité qui ne lui allait pas si mal que cela mais ce fut de courte duré, réservé qu'il était, il ce contentait d'aller gratter l'arrière de l'oreille gauche de Grognon puis de continuer le chemin, comme si plus personne n'existait autour de lui.

Il revoyait le sentier qu'il avait, la première fois, foulé avec précaution et maintenant il posait les pieds sur celui-ci de façon sur, comme si il l'avait quitté la veille puis docilement, en sifflotant un très vieil air Grugach, il embaumait ses poumons en continuant de regarder les alentours, comme si il devait quitter avant la nuit, ce formidable endroit. Il se laissait aller en symbiose avec la nature et écoutait les chants précieux de cette force forte de toute chose.


écrit par: Isórion Samedi 02 Novembre 2013 à 08h55
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Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
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Lieu : En route pour pour Arbreelfique
Temps : Neigeux, températures négatives
Moment : L'aube


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--Resize_Images_Alt_Text--e fut finalement trois jours que les compagnons restèrent à Thüldae, le temps de reprendre des forces pour certains et s'imprégner de la beauté et des charmes de la Cité Sylvestre, domaine des Porteurs du Loup Argenté. A l'aube du quatrième jour, Yvhann, Aël’Telàwërith, Ylinya et Aerys étaient prêts.Seule manquait Saeonna, elle ne viendrait pas, Linwëline la retint finalement à ses côtés. Puis ce fut le moment de départ, frais et dispos pour une nouvelle aventure qui ne manquerait pas de sel.

Là devant le l'arche de pierre recouverte de mousse et de végétation datant de temps anciens, les aventuriers de la Confrérie se préparaient à passer l'arche et franchir la partie lumineuse que la belle magicvienne, Nil-Garith venait d'actionner. Le temps était compté, il ne resterait ouvert que quelques instants. C'est ainsi qu'un à un ils franchirent le portail sous les adieux sincèrent d'Isorion et Gostegotti. Ils pensaient parvenir sans encombre à Mythdaë, la cité blanche, terre du prélat de Corellon...

Ils n'arrivèrent pas à destination, pas vraiment...


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