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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La Graine, préquel > RP quête


écrit par: Atlas Samedi 23 Avril 2016 à 22h50
Une barque en bois, devenue grise par le temps, glisse doucement sur les eaux silencieuses autour de l’éperon rocheux. A son bord, une ombre informe marmonne, chantonne, grogne, s’esclaffe quand une vague secoue un peu plus son embarcation. Elle n’y voit pas plus loin que le bout de ses rames et ne semble pas en avoir besoin pour se diriger.

Combien sont-ils cette fois à avoir suivi ses visions et combien d'autres en emmèneront-ils avec eux?


- Oui, je lui dirai qu'elle t'a cherché, qu'elle cherche une Graine pour te ramener. Raffard? C'est ça? Oh? Et toi mon beau, qui es-tu?

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[...]

écrit par: Blingabel Boucledor Dimanche 24 Avril 2016 à 21h36
Le soleil brillait, il faisait beau, le ciel était bleu, et pour peu que l'on dressait un peu l'oreille, on pouvait presque entendre les oiseaux chanter malgré le brouhaha habituel de la ville. En matière de volatiles, il s'agissait pour le moment surtout d'entendre les croassements stridents des deux corbeaux de Mamie, mais cela importait peu. Blingabel était d'excellente humeur et balançait ses deux petites jambes en rythme. Elle allait enfin quitter cette ville de malheur pour reprendre la route. Il était temps ! Eauprofonde ne lui avait rien apporté de bon depuis qu'elle y avait mise les pieds, elle allait donc la quitter sans remords. Elle avait un Rouge à chasser, et elle avait acquis la conviction que le bois de Padhiver allait la rapprocher de lui, d'une manière ou d'une autre.

Aussi, alors que la petite troupe se rapprochait de l'auberge, la magicienne souriait à Christal qui semblait toujours en plein doute. Il était évident que la prêtresse ne devait pas avoir l'habitude de parcourir les routes et encore moins les forêts, surtout accompagnée de la seule gnome. Malgré son optimisme, Blingabel comprenait tout à fait l'état d'esprit de sa comparse.

- Tu as bien raison, il va falloir prendre garde à avoir avec tout le nécessaire à une telle expédition... Prenons le temps de préparer convenablement notre voyage.

Il n'était bien évidemment pas question, aux yeux de la gnome, de partir le sac vide. Si elle était impatiente de prendre la route, elle aimait tout autant ne manquer de rien. Habituée aux douillets terriers gnomes, Blingabel était passée maîtresse dans l'art de préserver son petit confort en toute circonstance, même les plus dures. L'illusionniste se gratta le menton un instant, songeuse, avant de poursuivre en ces termes :

- Chri-Chri, ça te dit qu'on aille faire quelques emplettes pour notre expédition, une fois que l'on aura fini de raccompagner Mamie ? On peut certainement trouver des choses utiles. Il ne faudrait pas que l'on parte sans avoir l'essentiel, et j'aimerai aussi pouvoir vendre une petite breloque. Et puis ton charme et tes..."atouts"...naturels seront très certainement utiles pour faire de bonnes affaires !

La jeune gnome disait cela le plus naturellement du monde, avec un grand sourire. Il était évident que la prêtresse plaisait aux membres du sexe fort et la gnome ne voyait pas ce qu'il y avait de mal à en user un petit peu. Tout en restant correct, bien entendu. En voyant à quelle vitesse Raffard était tombé dans les bras de Christal, la magicienne se disait qu'un vendeur qu'elle imaginait bedonnant pourrait bien leur faire un bon prix sur leurs achats.

- Ensuite, on pourra toujours passer à ton temple et trouver une caravane. On trouvera certainement un ou deux gaillards pour nous escorter jusqu'à notre bois !

écrit par: Atlas Lundi 25 Avril 2016 à 10h52
ABAKOR

L’oreille fine d’Abakor ne put se résoudre à ne pas s’accrocher aux mots du curieux trio.
Une humaine dont la grâce aurait pu être elfique, un petit bout de femme, excentrique, aussi pleine de vie et rafraichissant que pouvait l’être le Peuple Oublié et une … difficile à dire … montagne de tissus grisâtres servant de perchoir à deux corbeaux.

Il semblait qu’ils aient la même destination, la fameuse auberge de Gunnar, un bel établissement qui lui avait servi de pied à terre à plusieurs reprises, du temps où il appartenait à l’arrière-grand-père du Gunnar actuel, avant qu’il ne quitte Eauprofonde pour Evereska. C’était un autre temps, avant le retour de son propre grand-père, avant l’initiation, avant l’Anauroch.

La ville avait changé, comme tout ce qui impactait des humains et leur si courte vie, soucieux qu’ils semblaient tous être de marquer l’avenir à défaut de pouvoir le vivre. Il était bon de retrouver un point d’attache, même si personne ne se souviendrait de lui. Sauf peut-être une vieille femme, cachée sous une masse informe de toiles grises.

Partagé entre ses souvenirs et le discours des trois drôles de dames, le rôdeur devait leur faire la politesse de les laisser passer, ensemble devant le porche.


- [HUMPFf] Laisse-nous passer le Chat …

Était-ce … un hasard … que son souvenir s’accroche à un surnom qu’il avait perdu il y a tellement longtemps ? Qui étaient donc ces aventurières qui s’apprêtaient à rejoindre une caravane, qui cherchaient une escorte vers les Bois ¤ quels bois ? ¤ La piste de son grand-père avait été retrouvée, à l’orée du bois de Padhiver dans un abri de chasse, une piste assez solide pour qu’il reprenne la mer vers le continent après que celle de la retraite elfique se soit montrée froide.

Abakor n’avait absolument pas le choix, il devait entrer à la suite de la vieille dame ou s’en deviendrait à ce point obsessionnel qu’il n’arriverait à rien de bon. Il l’a vit prendre place à l’abri des courants d’air et s’affaler sur une chaise.


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CHRISTAL & BLINGABEL

- [HUMPFf] Laisse-nous passer le Chat …

Le chat ? En lieu et place du félin qui serait apparu à Christal comme un heureux présage, il s’agissait d’un homme, d’un elfe plutôt, au corps sec et musculeux, au port fier de son espèce, aux cheveux mi-longs d’un blanc argenté encadrant un visage fin au milieu duquel on ne voyait que deux grands yeux verts pailletés d’or. Il devait avoir chaud sous son manteau de voyage. Un Elfe dont l’accoutrement, Christal l’aurait parié, faisait plus de lui un voyageur qu’un Aquafondais … un hasard ?

Mamie finit par pousser la porte elle-même en grinçant plus qu’elle, avant que le gendre ne s’en rende compte et ne finisse par l’ouvrir grand pour la laisser passer.


- Et bien c’est pas trop tôt !

Elle alla s’assoir, sans plus se soucier de ses nouvelles amies. Son visage se tordait dans ce qui devait être … un sourire peut-être ? Mais personne pour le voir.

La surprise passée et leur mission accomplie, les deux dames commencèrent leurs pérégrinations préparatoires. Sous l’insistance de Christal, elles commenceraient par le temple de Sunie et pas le moindre, le plus imposant du continent : le Temple de la Beauté. Nul doute qu’elle y trouverait réconfort et réponse à ses questions.

La construction en elle-même était un pur régal pour les yeux, une merveille d’architecture, de cariatides aux formes parfaites, de décorations floraux si fins qu’on ne pouvait croire qu’il s’agisse de pierre, d’or ou de marbre. Par une maitrise parfaite de la construction, les perspectives étaient trompées, donnant l’impression qu’il fut plus grand et somptueux encore. C’était beau. D’une beauté presque dérangeante de perfection. Dans une ville en perdition, souffrant de ses blessures récentes, il restait une rose dressée, conquérante, dans la grisaille. Au porche, se tenait une garde qui vint d’elle-même vers elle :


- Belle rencontre ! Je suis Azilis, Sœur de la Rose. En quoi la Dame aux Cheveux de Feu peut-elle vous apporter quelque plaisir ?

Devant l’indulgente se tenait une femme avec qui elle rivalisait de beauté et de grâce malgré le plastron d’armures de plates dont elle se protégeait. Elle arborait un large sourire vermeil, des yeux bleus azur, une épaisse chevelure auburne. Elle appréciait la plastique de la prêtresse sans s’en cacher et saluait Blingabel avec bienveillance. Sans connaitre en détail le dogme de Sunie, les deux aventurières en savaient assez pour savoir que les Sunites apportaient une importance inégalée à la beauté extérieure, reflet de la beauté d’âme selon eux. Il n’était que naturel que Christal fut accueillie de la sorte même avant d’en référer à Sharess, elle-même servante de Sunie.

écrit par: Christal Mardi 26 Avril 2016 à 09h23
La gnomette avait enfin concédé que le voyage pouvait être risqué et qu'il fallait se préparer au mieux. La jeune dévote inspira et expira lentement, dans le but de recouvrer la paix intérieur dont elle avait fort besoin. Le chahut de la ville s'effaça progressivement autour d'elle, l'attention dédiée à son environnement diminua grandement, mais en contre partie, son agitation et son anxiété également. Peu à peu elle sentit sa poitrine s'emplir de nouveau de la confiance bienfaitrice dont elle avait toujours fait montre. Elle put penser plus sereinement. Chaque instant devait être vécu comme le premier et le dernier, tout devait être expérimenté par les sens autant que par le coeur et l'esprit. Il ne suffisait pas d'imaginer ces bois, il fallait frotter son dos contre l'écorce d'un arbre centenaire, se rouler nue dans l'herbe humide, humer le parfum de chaque fleur, de l'humus, de la mousse, entendre la frondaison frémir sous la caresse du vent et gouter à tout les champignons que Bligabelle pourrait cueillir. Elle était Indulgente formée au Grand Hall des Festivités après tout, elle était touchée par la grâce de la Mère des Chats! Son devoir de sensualiste était de ne pas repousser toutes ces nouvelles expériences. De plus, quel autre moyen avaient elles de pouvoir aider Raffard et son ami félin? Mamie avait dit juste, le hasard n'existait pas dans le monde de Christal. Cet homme et ce chat, créature bénie entre toutes, étaient en grand danger, il fallait absolument les secourir. C'était une mission que Sharess confiait à sa dévote, c'était claire à présent.
Elles se muniraient d'un bon équipement, elles rejoindraient une caravane ou un groupe d'aventuriers afin de en pas voyager seules, et puis ce Grig, Mamie l'avait dit, il les trouveraient!


*Oui, il nous trouvera car tout les Dieux bons le guideront à nous, car notre cause est juste.*

Son mental apaisé et plus déterminée que jamais, la prêtresse acquiesça à la proposition de sa compère :

" Oui tu as raison nous allons faire des emplettes! Mais je te propose de m'accompagner d'abord au temple de Sunie, la Déesse de la beauté et de l'amour, au cheveux de feu et dont la générosité n'a d'égal que sa splendeur! Le temple d'Eauprofonde est le plus important qu'il soit dans tout les royaumes. Ses clercs seront probablement une sources d'informations précieuses pour nous, et surtout, ils ont l'habitude de soutenir ne serait-ce que matériellement les quête telles que la notre. Nous partons chercher le moyen d'aider un ami, un amant, une créature de Sharess fidèle servante de Sunie! Ainsi nous protégerons tout ce qu'il y'a de beaux sur ce plan d'existence, ils pourraient y être sensibles et nous apporter quelque aide, au travers d'équipement ou d'or pour nous permettre d'y parvenir. Leur simple bénédiction ne pourrait être que positive pour nous! "

*Le chat?*La prêtresse se tourna promptement pour chercher du regard l'animal lorsqu'elle vit cet elfe. Bien que sa première pensée fut pour l'ordre maléfique qu'elle souhaitait ne jamais rencontrer, les beaux traits de cet humanoïde, son allure et ses manières lui rappelèrent immédiatement celles de tous les bons elfes qu'elle avait déjà croisé.*Et voici un autre bon présage.*

Elle adressa un sourire aimable et un signe de tête à l'elfe en guise de salut puis se pencha sur mamie pour lui glisser à l'oreille :

"ça va aller ma chère? Si vous avez besoins de quoi que soit, faite m'en part. Je vous remercie pour ces renseignements et pour votre aide. Nous allons nous préparer pour le départ, vous avez fort raison quand vous dites qu'il n'y a pas de hasard. "

Elle lui adressa une bise de la main à elle et aux corbeaux qui ravivaient à chaque croassement l'engagement de sauver son ami Raffard et le pauvre chat qui l'accompagnait.

Christal récupéra sa tunique qui avait séché. Elle prit le temps de soigner sa coiffure, qu'elle composa de plusieurs tresses sur le haut du crâne s'unissant derrière en une seule, le reste de ses cheveux bruns libres dans son dos. Elle emprunta a Coralline un peu d'huile parfumée et un peu de couleurs, elle lissa ses sourcils, embellit son visage déjà resplendissant de jeunesse puis s'appliqua à en faire autant sur la petite Blingabelle.


" Il est très important d'être agréable à l'oeil ma jolie, les Dieux savent que belle tu l'es déjà. Les fidèles de la Dame aux cheveux de Feu, comme tout les êtres vivants, aiment le beau! Tu verras que même les marchands y seront sensibles!
Il va s'en dire que nous ne donnerons jamais de détails concernant cette Graine que nous allons chercher, d'accord? Parlons de Mamie, du Grig, des elfes, de la banshee… c'est bien suffisant..."

L'Indulgente sangla ses dagues aux cuisses, sous sa tunique mais laissa son arbalète et le reste de son équipement tel que son armure de cuir à l'auberge. Elle prit une besace vide dans laquelle elle empaqueta une bouteille du meilleur vin de Gunar.
"Je te réglerai ce que nous te devons à notre retour mon bon aubergiste. A tout à l'heure, lança-t elle à la vielle dans l'espoir de la revoir à leur retour, ainsi qu'a Corraline et à son fiancé Zoltan."

Parvenues au pied du Temple de Sunie, la prêtresse se figea un instant, émue de voir tant de beauté et de raffinement s'offrir à leur sens.


"Vois tu ce que je vois Blingabelle? Quelle merveille!"

Lorsque la garde s'approcha d'elle et se présenta, Christal lui sourit et entrouvrit son menteau, laissant tout le loisir au regard avertit de jauger de ce qu'il dissimulait, soit un corps parfait entrelacé dans la tunique d'Office des Indulgents, les lèvres de la Princesse des Passions pendant à son cou. Elle s'inclina légèrement.

"Charmante rencontre, Soeur Azilis, voici mon amie Blingabelle, et je suis Christal, Indulgente au grand Hall des Festivités de Calimport, pour vous servir. Ce que nos yeux découvrent ici, ce monument fantastique et la resplendissante personne qui nous y accueille, nous procurent déjà milles plaisirs! Je n'ose imaginer ce que doit être l'intérieur. "


"Nous venons tout d'abord honorer la Déesse, bénie soit elle pour son infinie beauté. Je ne pouvais décemment pas visiter Eauprofonde sans passer par ici. Nous cherchons également conseil et soutient dans notre quête pour secourir un ami et amant, ainsi que son fidèle compagnon félin, enfant de Sharess, tout deux victimes d'un atroce sortilège…"

écrit par: Blingabel Boucledor Mercredi 27 Avril 2016 à 21h28
Blingabel, comme bon nombre de ses congénères, avait une affinité particulière avec l'architecture et l’ingénierie. Elle-même avait certaines compétences théoriques dans le domaine, même si elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion de s'en servir. Elle resta donc un moment à admirer d'un œil expert le style du temple ainsi que ses différentes décorations, demeurant souvent plusieurs mètres derrière Christal tant elle était occupée à laisser son regard traîner un peu partout.

La jeune gnome se pressa un peu pour rattraper Christal lors de l'arrivée d'Azilis. Elle avait conscience de jurer quelque peu dans cet antre de la beauté. Si elle n'était pas dénuée de charme selon les standards gnomes, elle avait d'ailleurs de nombreux prétendants dans son village, il était logique qu'elle ait bien du mal à rivaliser avec Christal ou Azilis. Quelques kilos en trop, un nez en trompette et un visage enfantin, suffisaient à la disqualifier. L'illusionniste fit une légère moue de mécontentement en constatant qu'Alizis n'avait d'yeux que pour sa compagne, mais ne s'en formalisa pas outre mesure.

La magicienne restait toujours très perplexe devant des cultes tels que ceux de Sunnie et de Sharess. Si elle ne pouvait qu'apprécier la beauté de ses membres que l'on retrouvait jusque dans leurs temples, elle n'arrivait pas à comprendre comment l'on pouvait passer autant de temps à s'occuper de son apparence. Christal passait de longs moments à se préparer, et le résultat était à la hauteur de ses efforts, mais le temps ne pouvait-il être mieux employé autrement ? Elle restait indécise, cela mériterait probablement qu'elle étudie plus attentivement la question.

Les présentations faites par Christal, Blingabel fit une légère courbette en guise de salutations. Désignant son familier juché sur son épaule, la gnome ajouta :


- Et voici Farceur, qui est tout comme moi enchanté de faire votre connaissance. C'est effectivement une bien belle bâtisse que vous avez là. Pouvez-vous me dire à partir de quels matériaux elle a été construit ? Son architecte fut des plus talentueux ! N'était-il pas gnome, par hasard ?

écrit par: Abakor Lundi 02 Mai 2016 à 12h26
Eau-profonde, ville des splendeurs, un lieu pas très apprécié pour un rôdeur comme lui. Pourquoi est-il ici ? Seuls ses parents le retenaient ici bien qu’il ne les ai pas vu bien souvent depuis son arrivée. Ils se croisaient juste au repas, ses parents était bien occupés. Il lui fallais des informations pour retrouver son grand-père et ici, il pouvait en trouver. En attendant, il se promenait dans ces quartiers qui l’avaient vu grandir. Il se rappelait tous ses amis humains de l’époque. Ils étaient tous disparus, parties rejoindre leurs Dieux. Que d’aventures et de paysages traversés avant de revenir et de voir que beaucoup de choses avaient changé ! Abakor se dirigeait vers l’auberge de Gunnar qu’il avait bien connu (C’était l’arrière-grand-père de l’actuel…).
*Toujours autant de monde dans cette ville*

Abakor regardait autour de lui pour se repérer. Il avait laissé Ikita dans le jardin de ses parents car elle ne supportait pas la foule ainsi qu’Amarah aux écuries. Il se sentait bien seul dans cette populace. Devant lui, un trio, deux femmes et un mont de chiffon bavardaient. Plus par intuition que par intérêt, il suivait leur conversation. Elles parlaient du Bois de Padhiver, un endroit qui l’intéressait. Arrivée devant l’auberge, Abakor les laissa entrer quand un surnom venu du passée lui parvint aux oreilles. Il s’arrêta tenant toujours la porte. Revenant de sa surprise, il salua la jeune femme et suivi des yeux la vieille dame.
*Le chat ! Ce n’est pas une humaine ?*

Abakor essaya de voir plus de détail sous ce fouillis de vêtement. Il entra dans l’auberge et se dirigea vers la vieille femme sur sa chaise.
*Je dois en avoir le cœur net*
Il s’arrêta devant elle. Elle semblait encore plus ratatinée sur sa chaise.
- Bonjour vieille dame, il me semble que vous me connaissiez ? Puis-je vous offrir un verre ?


écrit par: Atlas Jeudi 12 Mai 2016 à 16h13
CHRISTAL & BLINGABEL

Azilis salua à nouveau Christal en retour et laisse son sourire s’élargir devant la moue boudeuse de Blingabel, lui rendant pareil salut en comprenant visiblement qu’elle était vexée de ne pas être autant considérée.

- Par tout ce qui est beau nous honorons à chaque instant la Princesse de la Passion et soyez assuré de le faire fort bien toutes deux. Pour tout te dire, Blingabel, je serais surpris qu’aucun membre du Peuple Oublié n’ait participé à la construction en effet, ceci même si peu nombreux sont les vôtres à comprendre nos préceptes. Le temple est au moins recouvert de marbre mais je ne pourrai malheureusement t’en dire plus, la construction n’est pas ma spécialité.

Elle redevint sérieuse, suspendue sur le dernier mot, réfléchissant à la manière de répondre aux questions de Christal et à sa singulière demande d’aide.

- Tu me vois peinée d’entendre, Christal, que ton ami ait été victime d’une malédiction quelle qu’elle soit, je ne doute pas que la Déesse de l’Amour soit sensible à la requête d’une Indulgente de sa plus fidèle servante. Nos prêtres pourraient te fournir une potion idoine mais il y a fort à parier qu’ils souhaiteraient le voir pour ne pas s’en séparer sans savoir s’ils sont aptes à guérir son mal. En sont-ils à ce point outrage à la Déesse que tu ne les aies amenés ici, lui et son compagnon félin, pour les en délivrer ? Parlez sans détour, à moi ou à l’un des nôtres s’il convenait que nous vous offrions plus de confidentialité dans quel cas je vous invite à entrer et prendre place dans l’une des alcôves.

Par l’entrée, les deux compagnes d’aventure pouvaient apercevoir le hall aux colonnades immenses autour d’un bassin sur lequel flotte de larges fleurs de lotus rose. Des prêtresses à peine vêtues de voile diaphane attendaient sur des bancs de marbres couverts de coussins rubis, des prêtres incroyablement beaux seulement habillés d’une toge blanche laissant apparaitre une fine musculature travaillée traversait l’espace pour répondre à l’un, conduire l’autre plus loin. Un d’eux attendait dans une alcôve, souriant d’avoir été proposé comme solution par Azilis.

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ABAKOR

- Vieille dame ! Tu peux le dire mon petit ! Bien sûr que tu peux m’offrir un verre ! Quel malheur que je doive attendre qu’un Elfe passe voir notre vieil ami Gunnar pour qu’on me propose à boire [humpf] Pour sur … Je devrais te haïr … mais je suis trop vieille pour ça. Pour ton sang, tes oreilles, parce que le temps n’a pas eu le poids qu’il a sur mes vieux os fatigués. Même si tu n’es pas un de ces barbares, non non, je le sens, un chat qui saute sur les toits mais pas un assassin qui rêve de briser la vie éphémère de pauvres humains.

La vieille héla la serveuse, un joli brin de fille, même pour une humaine, probablement enceinte de la voir toucher son ventre trop souvent, et lui demanda un grand verre de « comme d’habitude ». Koraline, serviable et aimable, salua Abakor d’un petit sourire et prit sa commande de même.

- Mais pas vieille au point de connaitre ton Grand-Père … non … tu m’en vois désolée. Il y a bien trop de génération d’Hommes pour une d’Elfe. On finit tous par chercher ses racines n’est-ce pas ?

Le corbeau de l’épaule gauche de la vieille écarta large ses ailes et poussa un cri à surprendre les autres clients qui n’avaient pas reconnus les volatiles comme tel. Bien vivant. Abakor n’avait rien dit. Ni sur lui ni sur son grand-père. Comment pouvait-elle donc savoir ?

- Oui, je te connaissais, quand j’étais petite fille, il y a … trop longtemps. Et un jour tu es parti vers je n’sais où et je n’ai plus jamais vu ‘le chat’. Et oui j’ai des visions quand autour de moi on pense trop fort ou quand les dieux veulent se jouer de moi.

écrit par: Christal Vendredi 13 Mai 2016 à 10h46
Christal lança un clin d'oeil complice à la gnomette quand Azilis les complimenta toutes deux sur leur apparence.

Elle inclina la tête avec reconnaissance en observant les différentes personnes présentes dans le hall.


Une lueur peinée dansa dans ses yeux :
- "C'est un peu plus compliqué que cela... Il nous faudra aussi partir à leur recherche, vois-tu. Transformés en oiseaux ils se sont envolés sans que nous ne puissions les retenir. Mais nous avons une piste!"

Elle jetta un coup d'oeil au prêtre séduisant avant d'ajouter sur un ton aussi sérieux que prometeur, en vue du fait qu'elle était prêtresse des plaisirs charnels et en tout genre :

-"Nous allons accepter ton offre de discrétion et converser avec ce charmant jeune homme. Si ton devoir de garde t'accorde quelques temps libre, joins toi à nous je t'en prie! Cela pourrait être absolument... formidable ! Te rencontrer fut un plaisir !" Conclut l'indulgence, saisissant la main d'Azilis pour la baiser sensuellement, "puisse les Dieux Bons nous réunir dans des circonstances favorables afin que nous puissions les honorer ensemble..."

Les Dieux, même moins bons, seraient peut-être sensible à cette requête, connaissant les us et coutumes des Sharessiens quand il s'agit de leur faire honneur...

Son sourire sardonique ne se modifia pas tandis que ses yeux glissaient déjà du visage du prêtre jusqu'au bas de sa toge.

Invitant Blingabelle à s'installer dans l'alcôve avant de prendre place elle même, elle salua l'homme :


"Que de merveilleuses rencontres nous reserve la Reine d'amour! Je suis Christal Belleheaumiere et voici mon amie Blingabelle . Merci de nous recevoir."

écrit par: Blingabel Boucledor Samedi 14 Mai 2016 à 08h30
Blingabel rosit de plaisir en entendant Azilis dire que des membres du Peuple Oublié avaient certainement participé à l'édification de la magnifique bâtisse. Balayant à nouveau les lieux du regard, d'un regard fier cette fois-ci, la jeune gnome sourit en répondant à la remarque de la Sœur de la Rose sur son peuple. Elle ne savait pas réellement ce qu'Alizis voulait dire en affirmant que les gnomes ne comprenaient pas leurs préceptes, mais il était évident qu'elle devait ignorer que les gnomes n'étaient en général pas si chastes que cela.

- Les gnomes sont eux aussi très sensibles à l'amour. Celui-ci est célébré dans de nombreuses de nos chansons et histoires ! Ceci dit...il est vrai que nous ne sommes pas habitués à des tenues si...déshabillées...

L'érudite venait d'apercevoir les tenues des prêtres et prêtresses du temple. Elle n'était pas spécialement choquée, mais plutôt étonnée de la manière d'être de ces hommes et femmes au service de Sunie, qui ne cessait de la surprendre. Elle sourit intérieurement en imaginant l'un de ses cousins, prêtre de Garl Brilledor, avec une tenue aussi transparente, et ne put retenir un petit rire. Se tournant à nouveau vers Alizis, elle sourit poliment, espérant n'avoir pas vexé la Sœur de la Rose.

Déjà, Christal se dirigeait d'un pas rapide vers l'alcôve indiquée par Azilis. Sa compagne connaissait bien cet environnement et semblait évoluer comme un poisson dans l'eau. Toujours aussi curieuse, Blingabel était toute excitée de faire la connaissance d'un véritable membre du clergé de Sunie. La magicienne entreprit de suivre Christal, tout en lui jetant un regard en coin quand elle aperçut la partie du corps du prêtre sur lequel son regard semblait s'être attardé. La jeune gnome lui donna un léger coup de coude discret, avant de chuchoter :


- Hey, n'oublie pas pourquoi on est là...

Une fois arrivée dans l'alcôve, Blingabel salua amicalement le prêtre comme si de rien n'était, avant de s'installer en affichant un grand sourire et en levant sa petite main.

- Salut !

écrit par: Atlas Mardi 17 Mai 2016 à 14h46
CHRISTAL & BLINGABEL

Après un regard d’Azilis dans lequel brillait les braises du désir à la proposition aussi indécente que tentante de Christal, il fallait que l’Indulgente poursuive avec un membre masculin du clergé. La première n’avait pu que s’annoncer attristée de ne pouvoir répondre à une si belle invitation et postposer toute rencontre plus … formelle … à la tombée du jour dans l’établissement de la Danseuse de Jade où elle prenait plaisir à se divertir une fois son devoir accompli.

Quant au second, il faisait montre d’un contrôle tout à son honneur face aux regards appuyés des deux dames. Sans doute l’omniprésence de corps parfaits, presque nus, l’y aidait-il.

Le prêtre de Sunie sourit sans retenue mais sans tomber dans l’ouverture d’esprit toute Sharesienne. Les Sunites aimaient plus que tout le Beau, sans basculer dans la célébration charnelle.


- Belle rencontre Blingabel, merci Christal Belleheaumière.

L’homme prit la main de la Gnome et l’embrassa comme il l’eut fait à une reine.

- Et si vous me disiez en effet pourquoi vous êtes là ? Je vous entendais évoquer une sinistre malédiction et des … oiseaux ? On ne peut délivrer quelqu’un à distance, ou du moins c’est en dehors de mes compétences. Il est dit également que chaque heure dans le corps d’une bête écarte l’homme de son corps jusqu’à ce qu’il finisse par accepter complètement sa nouvelle forme et perde tout ce qui lui restait d’humanité.

Il y avait une profonde sollicitude dans le regard du prêtre, mais pas de tristesse, il transpirait l’espoir.

- Ne désespère pas belle Christal ! Tu parlais d’une piste ? Si les dieux t’ont offert une voie, elle ne peut que te mener à un heureux futur, je n’ose croire le contraire !

écrit par: Abakor Lundi 23 Mai 2016 à 14h58
Il était debout face à elle, passant ses doigts dans sa chevelure, Abakor écoutait la vieille femme qui lui parlait des différences entre leur race. Il savait que les humains enviaient la longévité des siens. La vie des humains était si courte pour un elfe et sa formation avait durée presque pendant une vie d’homme. Quand elle parle de barbare, il se souvient de la description des Eldreth Veluuthra, ces fameux elfes sauvages qui ne supportaient pas les humains. Effectivement, Abakor n'était pas du tout comme ça. Il les appréciait beaucoup, surtout les humaines.

Il répondit au sourire de la serveuse par un aussi grand sourire. Il était certain qu'elle était heureuse d'avoir un enfant. Il fallait qu'il garde la tête froide pour sa discussion future, il décida donc de prendre une tisane. Quand elle repartit, il laissa son regard errer sur ses formes.
Il se pencha sur la vieille dame.

- Ca ne vous dérange pas si je m'assoie à votre table.

Surpris par le cri du corbeau, il se ressaisit et prit une chaise, retira son manteau de voyage et le posa sur le dossier. Il s'assit en face d'elle. Comment savait-elle qu'il cherchait son grand-père, il lui avait à peine parlé. Elle devait avoir des pouvoirs de devin car les deux femmes, qui étaient avec elle tout à l'heure, semblaient la prendre pour une sainte femme.

- Je ne me souviens pas de vous mais cela fait bien longtemps que je suis parti d’Eauprofonde. Au moins une vie d’homme ! Vous deviez être une enfant. Expliquez moi ce que vous attendez de moi et cette vision sur mon grand-père. Je ne vous ai rien dit !

écrit par: Blingabel Boucledor Lundi 23 Mai 2016 à 21h52
La jeune gnome détailla le prêtre avec curiosité. Il semblait bien fait de sa personne selon les standards humains qu'elle avait fini par comprendre a force de passer du temps avec les grandes personnes, même s'il était assez différent de ce que pourrait être un "beau" gnome. Blingabel se posait beaucoup de questions sur le culte Sunie. Elle avait bien entendu quelques connaissances académiques sur le sujet, mais elle se demandait bien comment un prêtre de Sunie pouvait se comporter dans la vie de tous les jours. Celui-ci avait en tout cas l'air sympathique et sincèrement désireux d'aider les deux femmes.

La magicienne se doutait un peu qu'il ne serait pas en mesure de libérer Raffard du maléfice dont il était victime de si loin. Une telle chose nécessiterait d'immenses pouvoirs, et elle n'était même pas certaine que cela soit possible. Elle se demandait toutefois si le prêtre pourrait faire quelque chose si elles lui ramenaient leur ancien compagnon. Auquel cas, le graine dont Mamie parlait pourrait être utilisée pour autre chose... Contre son Rouge, par exemple ?


- Comme vous le savez déjà, nous croyons que l'un de nos amis et son familier ont été victimes d'une métamorphose. Nous pensons qu'il peut exister une...force, dans le bois de Padhiver, qui pourrait nous aider à les retrouver. Si nous les retrouvons, vous pourrez peut-être nous aider à leur faire reprendre leur forme...naturelle ?

Blingabel souria. Elle ignorait les intentions exactes de Christal, mais elle pensait plus sage de ne pas trop évoquer l'énigmatique graine dont Mamie avait fait mention. A ses yeux, il n'était pas utile que le prêtre connaisse le détail de leurs objectifs.

- Par ailleurs, connaissez-vous des choses sur le bois de Padhiver ? On nous a parlé d'une étrange créature nommée "Grig", en avez-vous déjà entendu parler ? Toutes les informations que vous pourrez nous donner nous seront certainement d'un grand secours !

écrit par: Atlas Lundi 30 Mai 2016 à 22h42
ABAKOR
- [Humpf] Oui oui ... une vie d'homme ... oui oui, j'ai des visions ... [humpf] C'est si étrange?

La vieille semblait ... sourire?

- Oui mon grand j'ai vécu trop longtemps [humpf] et il se fait que ces derniers jours, j'ai eu beaucoup de visions, tu n'imagines pas comme ça fatigue ...

Quelque chose dans la vieille dame lui rappelait effectivement quelqu'un, une petite fille, humaine ... la soeur de celle qui épouserait un jour le grand-père du Gunnar actuel. Elle aurait du être morte depuis longtemps ! Non, cette vieille femme n'était pas une simple humaine, c'était évident. Et il fallait qu'il l'écoute.

- Si tu crois que ça m'amuse en plus ... [hi hi hi] Au fond, si, ça m'amuse un peu, surtout de voir ta surprise ! J'ai vu que tu cherchais un vieil homme, vieux même pour un elfe. Il cherchait quelque chose, une piste. J'ai emprunté ce même chemin, sans jamais arriver à destination, ou peut-être que oui en suivant le Grig? Soit... je n'en sais rien mais c'était là, oui oui, sur la piste des Druides, dans la forêt de Padhiver, quand j'ai du fuir les Elfes. Pas toi, non, ni lui, les autres ...

La vieille se perdit dans sa bière, chuchotant des mots inaudibles aux volatiles sur ses épaules. Jamais il n'avait eu une telle piste, une telle certitude que la vieille dame savait exactement ce qu'elle disait, qu'elle disait vrai !

- Vous allez finir par être nombreux sur cette route. La petite, la belle ... ah oui ! Un Druide et son chien aussi, mais je ne sais pas où ils sont ces deux-là. En espérant que vous arriviez les premiers, parce que vous ne serez pas les seuls. Une Graine ce n'est pas rien.

Abakor n'avait aucune idée de ce dont elle parlait mais ça n'avait plus beaucoup d'importance. Il avait compris qui devaient être la "petite" et la "belle" cela dit, il venait de les croiser, ce devait être les deux personnes qui parlaient à la vieille juste avant qu'il n'entre chez Gunnar.

écrit par: Christal Mardi 31 Mai 2016 à 15h36
L’Indulgente appuya les explications de la gnomette en acquiesçant de la tête tout en soutenant le regard de leur interlocuteur, une moue sérieuse sur le visage.
-"En effet, en tentant de les retrouver pour les amener jusqu’ici, nous risquerons toutes les deux de croiser de nombreux danger dans ce bois, on nous a parlé des Eldreth Veluuthra, un groupe d’elfes hostiles aux humains, des assassins ! Et d’une banshee… Nous allons évidemment chercher une caravane pour nous y rendre, mais je t’avoue que nous manquons de tout, d’informations, d’équipements… le moindre petit geste de la part des frères et sœurs de l’Amour pourrait nous sauver la vie ainsi que celle de nos amis."

Christal n’avait jamais souffert de timidité ni de complexe. Elle était plutôt directe en général et ne voyait aucune honte à demander de l’aide quand elle en avait besoin. Il s’agissait à ses yeux d’une mission assez noble pour justifier que certains serviteurs du Bien s’y impliquent d’une manière ou d’une autre.

-"Si j’ai toujours servis La Reine des Chats, je suis bien-sûr l’obligée de la Dame aux Cheveux de Feu, aujourd’hui et à jamais. Outre ma mission cléricale de l’ordre de l'expérimentation universelle, je protègerai les faibles, les innocents, mais aussi l’art, la beauté, l’amour ! En usant de mes compétences et des méthodes toutes sharessiennes qu’elles soient, efficaces et utiles, sois en sûr!"

Glissant un clin d'oeil et unleger sourire en coin à la fin de sa déclaration, la voix douce de Christal n’en était pas moins emplie de détermination et de sincérité. Sa vocation était la précédemment cité. Jeune, elle n’était pas dénuée d’égoïsme ni d’orgueil d’ailleurs. Elle tendait cependant à être meilleure chaque jour, méditant, priant et inspectant ses états d’âme aussi régulièrement que sa vie de prêtresse sur les routes depuis quelques mois le lui permettait.


diplomatie : +9??

écrit par: Atlas Vendredi 03 Juin 2016 à 15h18
CHRISTAL & BLINGABEL

- Padhiver et ses splendeurs ! Si votre quête vous en offre le loisir, je vous invite à visiter cette merveilleuse cité, ses trois ponts, ses cascades, le jardin des Hautes Terres ! Il faut que vous ayez un regard pour leur artisanat, inégalé dans les Royaumes à penser que quelque magie se mêle au savoir-faire des artisans. Le Masque de Pierre de Lune vous ravirait, cher Christal, si ce n’est que les rencontres, masquées, qui y sont organisées se bornent à ne jamais être physiques, les Merveilles Mécaniques de Dannar, chère Blingabel, vous offrira de voir les plus belles inventions du Peuple Oublié dont certaines en provenance direct de Lantan !

Les yeux du prêtre brillaient, la cité qu’il décrivait semblait fabuleuse à bien de points de vue.

- Si vous n’aviez pas un objectif si précis, je vous inviterais à rendre visite à la Librairie de Maskado , au Sud-Est du Temple du Savoir ! Maskado est spécialisé dans les cartes, contes, légendes et récits, les trésors enfuis et les pistes oubliées.

Il inspira profondément, fondant son regard d’esthète dans celui de Blingabel et la Gnome eut cet étrange sentiment qu’il n’était plus qu’eux deux tant son regard était beau, puissant et éminemment charmant.

- Mais je parle, je parle de cette belle cité et il ne faudrait pas que tu penses que je ne t’ai pas écoutée. Oui, je sais ce qu’est un Grig même si je dois reconnaitre qu’il ne s’agit là que d’une connaissance théorique. –rire léger- C’est une créature du peuple fée, qui a plus sa place dans les histoires pour enfant que dans les quêtes de sauvetage d’un amant disparu. Une créature humanoïde, de quelques pouces à peine, jouant à merveille d’un instrument ou l’autre pour charmer qui l’entend. Et cet élément m’invite à vous diriger vers probablement le seul lieu de Padhiver qu’il vous faille absolument visiter : Le Luth Muet de Rebeth Laereeyn. Ce luthier exceptionnel y partage la vie de la Dryade de l’arbre qui abrite son atelier. Une Dryade, qui vivait dans cet arbre quand la forêt de Padhiver s’étendait jusque-là. Pourriez-vous rêver mieux ?

Revenant à Christal, il dut lui avouer sa méconnaissance du groupuscule dont elle parlait et de là Banshee dont il n’avait, non plus, jamais entendu parlé.

- Les caravanes marchandes sont fréquentes entre Eauprofonde et Padhiver, nul besoin de vous inquiéter, vous en trouverez une facilement au « Voyageur Fatigué ». Je peux vous offrir des conseils, dont le premier de ne rien porter en fer froid, honni des fées, un autre est d’y prendre garde car tous n’ont pas la bienveillance des fées et aucun n’apprécie ni les haches, ni le feu qui risque d’abimer la nature qu’ils défendent plus farouchement que les Druides. Je peux vous aider encore, par ce parchemin qui devrait avoir le pouvoir de libérer votre ami si vous le retrouvez et vous soignez si vous veniez à être blessés. Avant de quitter le temple, je demanderai qu’on vous remette un symbole de la Déesse aux Cheveux de Feu, il facilitera vos requêtes tant qu’aucune de vos actions ne va à l’encontre de son dogme de recherche et défense du beau. Je vous souhaite bonne route et rires légers mesdames, une étoile brille sur notre rencontre.

PARCHEMIN
Christal reçoit un parchemin comprenant :
  • Soin des blessure légère (clerc niv 1)
  • Splendeur de l’aigle (clerc niv2)
  • Délivrance des malédictions (clerc niv 3)
    Blingabel et Christal reçoivent chacune un symbole divin de Sunnie de marbre blanc. (*)


(* Le symbole divin offre un bonus de +2 (divin) aux tests de Diplomatie. Si le porteur réalise, volontairement ou pas, une action ayant pour effet d’enlaidir quelque chose ou quelqu’un, ce bonus devient un malus de -2 pendant 24h. S’en libérer alors nécessite un sort de Délivrance des malédictions)

Pour rappel, à l’utilisation, un sort d’un parchemin disparait. Le parchemin se détruit quand il n’a plus de sortilège du tout.

écrit par: Blingabel Boucledor Samedi 04 Juin 2016 à 12h48
Les yeux de Blingabel brillèrent autant que ceux du prêtre lorsque ce dernier évoqua les Merveilles Mécaniques de Dannar. Si la magicienne n'était pas aussi curieuse de rencontrer le Grig et autres Banshee en découvrant le bois de Padhiver, elle aurait certainement tout fait pour s'y rendre sur le champ. Mais peut-être auraient-elles le temps d'y passer avant de gagner le bois ? Elle en parlerait certainement à Christal durant le voyage.

Bien qu'étant une digne représentante du Peuple Oublié, elle ne connaissait que peu de choses sur Lantan, si ce n'est quelques légendes qui circulaient dans son village au sujet de cet endroit qu'on nommait l'île des Gnomes. Elle brûlait d'en savoir plus depuis longtemps, c'est pourquoi elle se promit de tout faire pour apprendre choses sur ce lieu mystérieux lorsqu'elle aurait résolu le problème de son Rouge. Quand au Temple du Savoir, il l'attirait également.

Affichant un sourire béat à la pensée de toutes ces choses qu'elle avait encore à visiter et à découvrir, elle nota intérieurement les informations que le prêtre leur donna sur le Grig, le Luth Muet, et les caravaniers. C'était là des informations fort précieuses. La magicienne se tourna ensuite vers Christal.


- Au moins, nous n'aurons pas trop à nous inquiéter pour la caravane ! C'est une bonne chose. Est-ce que tu portes des objets en fer froid, toi ?

Lorsque le prêtre donna des parchemins à Christal et s'engagea a leur faire don d'un symbole de Sunnie, Blingabel le remercia chaleureusement. Ce serait certainement un bien beau présent, et le parchemin leur faciliterait grandement les choses une fois Raffard retrouvé. Elle jeta ensuite un regard à Christal pour déterminer si celle-ci avait encore des choses à faire au temple ou à demander au prêtre.

écrit par: Christal Samedi 04 Juin 2016 à 17h46
-" Quel parfait guide tu ferais," souffla la prêtresse, en recevant les présents que lui tendait le prêtre.

"Nous ne savons même pas comment tu t'appelles?"

Une fois la réponse obtenue, elle jetta un long regard autour d'elle.

"Ce temple est une oeuvre d'art et chacun de vous, mes frères et sœurs, vous êtes des joyaux plus brillants et plus précieux les uns que les autres. Je ne manquerai pas de vous louer durant chaque prière, ni de vous vanter auprès de tous. La Déesse de l'Amour est si belle et si bonne que la Princesse des Désirs elle même la vénére. Toi et Azilis êtes de magnifiques représentants de ce culte."


Christal repondit silencieusement à la question de Blingabelle, en passant les mains sur l'extérieur de ses cuisses pour dévoiler une dague un dard. Puis elle se leva et s'approcha lentement du prêtre. Toujours lentement, langoureusement, sans aucun geste brusque ni hesitation quelquonque, elle se pencha vers lui et l'embrassa, laissant la Déesse des Passions exprimer sa gratitude. Ce geste était un acte rituel courant de la part des serviteurs de Sharess, un aurevoir sesivalant à une accolade ou à une bise affectueuse. Ce jeune prêtre devait probablement le savoir.

"Merci infiniment pour ton aide et votre accueil. Nous aimerions vous rendre la pareille, nous sommes vos obligées. Nous ne possédons pas de grandes richesses ni ne sommes artisanes, mais j'ai ici le meilleur vin de chez Gunnar notre aubergiste, dont la robe est belle et le goût savoureux. Nous tenons humblement à te le laisser en offrande, pour la Dame aux cheveux de feu et pour ses fidèles."

"Ceci n'est pas un adieux, car si ton parchemin nous aidera à sauver notre ami humain, notre ami chat, Bellaï, lui aussi nécessitera vos bons soins. Tu sais que je ne peux pas laisser ce pauvre enfant de Sharess finnir sa vie en corbeau!"

Elle sourit au beau prêtre avant de s'éloigner de l'alcôve en compagnie de la petite magicienne, si cette dernière se résignait à quitter le temple.

Elle récupérèrent leur pendentif respectif, un objet précieux tile et gratifiant, puis se mirent en route pour...

-"D'abord le Voyageur Fatigué pour voir quand part la caravane qui nous emmènera au nord ? Et puis ensuite le Luth Muet si on en a le temps?"

La belle brune était ravie et avait retrouvé l'entrain, la confiance ainsi que le goût de l'aventure.

"Ce fut une belle rencontre, n'est ce pas? Enrichissante sur tout les plans! Je les adore, ils sont hors-norme Va ng! Aahh j'aimerai tant rester plus longtemps ici dans cette belle cité ! Et te faire visiter le temple de Sharess à Calimport! Tu verras! Nos prêtres sont merveilleux eux aussi! "

L'Indulgente était rayonnante de joie et d'enthousiasme. Apparemment, quelques instants de détentes pouvaient suffire à lui insufler de nouvelles forces.

écrit par: Abakor Mardi 07 Juin 2016 à 14h51
Cette vieille dame était vraiment étrange, elle avait un âge qu’elle ne pouvait pas avoir en tant qu’humaine. Abakor resta bouche bée quand il réalisa que c’était impossible !! Elle était vraiment vieille et en plus elle avait sûrement le don de vision. Il avait oublié tout le reste de ses préoccupations.

Abakor se pencha de plus en plus vers elle, au fur et à mesure des dires de la vieille femme. Une série de questions lui vint à la bouche mais il se retint, il fallait qu’il réfléchisse. Il devait lui poser les bonnes questions en sachant qu’il savait ce qu’il devait faire. Il devait prendre contact avec ces deux personnes. La vieille dame pensait que son destin était lié à elles.


- Tu me dis que mon grand-père est passé par cette forêt.

Abakor posa cette question d’un air enthousiaste mais resta circonspect. Elle était peut-être complètement folle mais pour l’instant c’était le seul lien avec son grand-père.

- Comment je peux faire pour vous croire ? Un petit silence puis Abakor poursuivit

- Vous pouvez m’expliquer ce que vous voyez ? Je dois accompagner ces jeunes femmes ?

Abakor attendait la réponse avec impatience en sachant qu’il la connaissait au fond de lui-même. Après cette tirade, il se remit en arrière sur sa chaise et bu une gorgé de sa tisane.

écrit par: Blingabel Boucledor Mardi 07 Juin 2016 à 19h55
Blingabel haussa les sourcils en voyant la manière dont Christal remercia chaleureusement le prêtre. Elle commençait à connaitre se compagne, si bien que sa façon de dire au revoir ne l'étonna qu'a moitié, même si elle était toujours un peu surprise des manières des sharessiens. Le comportement des disciples de la déesse de l'hédonisme, louant l'amour en toute circonstance, était décidément bien fascinant.

L'érudite comptait profiter de son voyage avec Christal pour étudier un peu plus ce culte dont elle ignorait encore presque tout avant son arrivée à Eauprofonde, puisqu'il n'y avait aucun fidèle de cette divinité parmi les clans gnomes de ses montagnes natales. Se levant à son tour, la jeune gnome se contenta d'une salutation plus classique en tendant sa petite main au prêtre et en le gratifiant d'un grand sourire reconnaissant.

En quittant le temple, la magicienne laissa encore échapper un sifflement admiratif devant l'architecture du bâtiment, avant de récupérer le présent que leur offrait le prêtre. Admirant l'objet, elle s'adressa à sa compagne :


Alors Chri-Chri, tu m'as l'air bien gaie tout d'un coup ! Toi qui semblait douter de notre mission, on dirait que tu es plus sereine depuis notre visite au temple. Est-ce l'effet d'avoir rendu hommage à Sunnie ou la perspective de passer un agréable moment avec un beau prêtre lorsque nous reviendrons à Eauprofonde ?

Blingabel la taquinait gentiment, ayant compris que Christal aurait bien voulu, si elle avait pu, passer un peu plus de temps avec le clerc de Sunnie. Elle s'exclama joyeusement :

- Oui, en route pour le Voyageur Fatigué ! Quel drôle de nom d'ailleurs... Si l'on va chercher une caravane, c'est justement parce qu'on ne veut pas devenir des voyageurs fatigués... Ils auraient dû l’appeler "le Voyageur en forme qui ne veut pas devenir fatigué". Tu crois que je devrais leur suggérer de changer de nom ?

A cet instant, elle sembla se souvenir de quelque chose. Elle ajouta :

- Mais j'aimerai toujours que nous allions trouver une échoppe pour que je puisse vendre ma breloque. Tu crois que le Voyageur Fatigué fait boutique en même temps ?

écrit par: Atlas Mercredi 08 Juin 2016 à 14h14
ABAKOR

- Nooon, ne dis pas que je dis des choses que je ne dis pas ! J’ai dit que tu cherchais un vieil elfe et que je l’ai vu suivre une piste que je connais, je ne vais pas faire les conclusions à ta place. Tu sais ce qu’est une vision n’est-ce pas ? Un flash, ça dure une fraction de seconde, une image qui remplace l’autre ou s’y mêle, un mélange de tes pensées et d’autres choses de temps en temps.

Elle se replongea un instant dans sa bière avant de reprendre, franchement ronchonne pour le coup.

- Je vais te dire comme j’ai dit aux autres, comme je dis à chaque fois. Je ne maitrise pas ces visions. Elles ne m’appartiennent pas alors je les partage, à toi de voir si tu veux y croire ou penser que je suis folle. Pour les filles c’était extrêmement clair et puissant mais ce n’était qu’un morceau de passé accroché aux pierres depuis très peu de temps, c’était facile. Toi, tu cherches ton grand-père tellement fort que son image s’est imposée à moi. Comme si je n’étais pas assez fatiguée, comme si j’avais envie d’aider un elfe …

Elle se calma, Abakor se rendant compte qu’elle était capable de passer d’un sentiment à l’autre extrêmement rapidement.

Petit chat, j’ai longtemps jalousé ta liberté, ton agilité, ta vie. Suis-les ou pas, aide-les ou pas, tu es maitre de ton destin moi je ne vois que des fragments de pensées et de passé, le reste t’appartient. Mais si tu veux suivre cette piste … arrête de te poser des questions et bouge-toi donc ! [hihihi] Et merci pour la bière !


CHRISTAL & BLINGABEL

- Belle Christal, j’aurais tant plaisir à vous servir de guide … une autre fois peut-être ? Je m’appelle Jibril et sois sure que mes prières vous accompagneront longtemps. S’il te venait l’envie de devenir officiante pour la Dame aux Cheveux de Feu, vient me voir, j’aurai grand plaisir à t’initier à ses mystères.

Le prêtre avait répondu au baiser de Christal sans montrer la moindre gène et sans que rien d’autre ne puisse mettre Blingabel plus mal à l’aise qu’elle n’aurait pu l’être.

- Et merci pour ce présent dont la valeur à celle que vous lui portez. Sa robe et son parfum ne pourront que plaire à notre Dame. Il sourit, comme s’il appréciait que son subterfuge –ou ce qui aurait pu l’être- ne soit découvert. - « Je n’en espérais pas moins que votre retour prochain pour sauver l’enfant de Sharess ! Belle route mesdames, une étoile brille sur notre rencontre »

Les adieux n’en furent pas, pour les deux aventurières, le culte de Sunnie prenait un aspect moins superficiel que ce qu’elles aurait pu penser de prime abord. La recherche du beau allait de pair avec la lutte contre ce qui risquait l’enlaidir, une ‘belle’ voie en somme, lumineuse et pleine de bienveillance beaucoup plus que critique

Arrivées rapidement à destination, elles comprirent aussitôt pourquoi cet endroit leur avait été conseillé plutôt qu’un autre.

L’échoppe était énorme, jointe à une écurie, il était possible d’y acheter du charriot à la feuille de parchemin, de la torche au manteau de fourrure. Le marchand qui avait commencé cette affaire avait vu juste en rassemblant au même endroit tout le nécessaire dont les nombreux aventuriers venus chercher fortune à Eauprofonde avaient besoin. A l’extérieur, trois hommes s’activaient d’un endroit à l’autre, qui disparaissait à l’intérieur pour revenir avec un colis, qui prenait note d’une commande ou conseillait un autre endroit pour une demande trop spécifique.

Blingabel eut très vite réponse à sa question quand elle vit un des trois hommes de l’extérieur acheter une lampe tempête finement ouvragée à un marin qui souhaitait s’en débarrasser. Les deux participants de cette vente en souriaient, satisfaits.

L’intérieur du « Voyageur Fatigué » répondait parfaitement aux promesses de sa façade. On pouvait tout y trouver et pouvait même imaginer qu’une part non négligeable n’était pas visible mais rangé avec autant de soin que le reste derrière l’une des nombreuses portes. L’équipement divers était classé avec soin, par matériau, taille, utilité, qualité. Des armes de facture classique mais visiblement bien entretenue étaient exposées dans des râteliers derrière un comptoir gigantesque.

L’homme, derrière le comptoir, était en grande discussion avec un Gnome au côté duquel était assis le plus gros chien que Christal eut jamais vu, la selle dont il était muni le faisant plus passer pour une monture qu’un animal de compagnie ou de chasse. Blingabel avait déjà vu de tel molosse mais celui-ci était vraiment remarquable.

Ils parlaient d’un voyage vers le Nord, d’une Caravane qui partirait bientôt vers … Padhiver. Pouvait-il s’agir d’un hasard ?


[SUITE] pour Christal & Blingabel

écrit par: Abakor Mercredi 15 Juin 2016 à 12h28
Abakor était assis au fond de sa chaise et écoutait la vieille femme sortir le discours pompeux des devins. Il connaissait un peu ces choses, il les avait vu dans les livres. Dans ce monde, ce sont des personnes comme elle qui aiguillaient le destin des héros. Etait-il un futur héros, l’explication semblait plausible.
Il se fichait de toutes ces possibilités. Ce qui lui importait, c’était de retrouver son grand-père. Il bût la dernière gorgé de sa tisane et s’adressa à la vieille dame.

- Ces demoiselles vont-elles revenir ici ?
- Je peux les attendre ou sont-elles parties ? Et dans ce cas, si vous avez des informations, je ferais mon possible pour les rejoindre ?

Abakor se redressa sur sa chaise.

- Bien sûr que je veux participer à cette expédition! J’ai tellement voyagé que celle-là ne me fait pas peur.

Il était à la poursuite de son grand-père depuis si longtemps. Cette piste était la dernière qu’il pouvait suivre. En effet, les autres se sont avérées fausses ou trop ancienne pour servir. Maintenant qu’il la tenait, il n’allait pas la quitter.

¤C’était certainement le dessein des Dieux que je parte dans cette forêt¤




écrit par: Atlas Lundi 20 Juin 2016 à 13h12
ABAKOR

- Je doute fort qu’elles reviennent. La mignonne voulait passer au temple puis faire des emplettes, des histoires de filles [hi hi hi] Je leur ai dit d’aller au « Voyageur Fatigué ». Avec un peu de chance, elles auront suivi les conseils d’une vieille folle.

Et lentement, les deux fentes profondes encadrées de rides qui lui servaient d’yeux se fermèrent un peu plus, ses épaules s’affaissèrent et son dos s’arrondit un peu plus.
[Gnihii hanh … gnih .. hu]
La vieille dame n’était plus là, plus tout à fait. Elle était presque endormie sur sa chaise, son corps enveloppé de tissus sombre penchait une fois dans un sens, une fois dans l’autre, puis tressautait soudain pour reprendre son équilibre et éviter de s’affaler par terre. Les volatiles sur ses épaules semblaient vouloir l’aider à se maintenir en ouvrant les ailes ou coassant soudain pour la faire se reprendre.

La serveuse, Koraline, s’approcha, pleine de douceur et d’attention.

- Vous êtes fatiguée Mamy. Venez donc vous reposer dans un fauteuil, vous serez plus à votre aise.

Sans avoir besoin d’aucune force, elle aida la vieille à se relever avant de s’incliner devant son compagnon de table et de l’excuser comme elle l’aurait fait pour une aïeule dont elle aurait pris la charge. : - « Il vous faudra l’excuser, monsieur. Dans cet état, elle ne pourra plus vous répondre à quoi que ce soit. Puis-je encore vous être utile ? »

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L’échoppe dont la vieille lui avait parlé n’existait pas quand il avait quitté Eauprofonde mais il connaissait assez la cité que pour suivre aisément les indications nécessaire à la trouver. La taille de l’édifice rendait l’entreprise anecdotique, tout comme son rôle dans la gestion de contrats de mercenariat. Une sorte de point central pour les nombreux aventuriers en devenir qui pensait, à raison, qu’Eauprofonde pouvait être le cadre de leurs premières missions.

L’échoppe était énorme, jointe à une écurie, il était possible d’y acheter du charriot à la feuille de parchemin, de la torche au manteau de fourrure. Le marchand qui avait commencé cette affaire avait vu juste en rassemblant au même endroit tout le nécessaire dont les nombreux aventuriers venus chercher fortune à Eauprofonde avaient besoin. A l’extérieur, trois hommes s’activaient d’un endroit à l’autre, qui disparaissait à l’intérieur pour revenir avec un colis, qui prenait note d’une commande ou conseillait un autre endroit pour une demande trop spécifique.

Un gnome et son chien –paraissant encore plus énorme d’être à côté d’une petite personne- entraient à l’instant.


[SUITE]


hrp.gif N’hésite pas à en rajouter si tu souhaites faire d’autres choses avant d’aller au magasin

écrit par: Abakor Lundi 27 Juin 2016 à 13h20
Abakor se doutait de la réponse de la vieille dame mais qu’elle tomba comme cela le surprit. Quand la serveuse s’approcha, Abakor se leva et répondu à la serveuse.
- Non merci, tout a été dit.
Il sourit à la serveuse, prit son manteau de voyage et se dirigea vers la sortie.

Abakor se dirigea d’un pas rapide à travers Eauprofonde pour rejoindre la maison de ces parents pour récupérer Ikita et Amarah, ses fidèles compagnes d’aventures. Bien sur, ses parents n’étaient pas là ! Il fit le tour des bâtiments mais ils étaient occupés en ville. Il se dirigea vers le bureau pour écrire une lettre où il leur expliquait tout. Sa recherche reprend enfin avec une piste qui s’avérait clair pour l’instant. Il leur donnerait des nouvelles dès que possible et qu’il se dirigeait vers le bois de Padhiver.
¤Voilà c’est chose faite¤
Il se prépara pour une expédition et sortie de la maison en disant au revoir aux personnels.

Un petit tour dans Eauprofonde et après avoir demandé son chemin, Abakor trouva enfin l’échoppe qui était visible de bien loin. Il accrocha son cheval à un piquet et se dirigea vers la bâtisse.

- Allez Ikita, tu restes au pied !

La chienne vint se mettre à coté de sa jambe et suivit Abakor.