Kilidryc Daël, description d'un cas

onjour,

Je suis le protocole comme il le faut, en espérant que tout est juste :

J'ai donc complété ma fiche dans les règles, il y a peut-être des erreurs, je ne sais pas. J'ai fait du mieux que je peux. Par contre, il faudra remettre à zéro la fiche MOD sur le site, parce qu'il y a eu et il y aura (?) des changements.
Petit problème aussi, mon personnage a comme arme à distance des couteaux de lancer et autres machins du genre, c'est d'ailleurs une arme que j'aimerai développer comme arme principale (même si niveau dégâts euh...), mais il n'y a pas de couteaux de lancer en magasin ! Je signale donc le problème.
Si vous avez besoin d'ajouts ou de précisions niveau description et background, je rajouterai si nécessaire, je suis ouvert à toutes les critiques.

Et voici le background de mon personnage :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Kilidryc se raconte par lui-même ; d'où proviennent les écrits ou les paroles qui vont suivre importe peu dans notre cas. Si elles ont été rassemblé après ou avant ses aventures ne se pose pas non plus, puisque le multivers est partagé entre de multiples temps alternés, simultanés et impossibles à appréhender pour le simple mortel. Ne questionnez donc pas plus l'origine, vous en connaissez déjà peut-être l'existence, alors lisez-le en toute quiétude. Kilidryc dit se raconter par lui-même.

La voix se met en marche toute seule, il y a d'abord quelques crépitements, un homme se racle la gorge, le son s'ajuste à une pièce invisible, et l'enregistrement, s'il y a bien enregistrement, démarre comme une vieille bande magnétique mais sans aucun mécanisme visible :
Kilidryc, présentement d'âge mûr, sauvegarde sa mémoire pour lui-même ou peut-être pour les générations à venir...
Kilidryc, ici présent, le dit avec peu de peines au cœur : j'ai tué et meurtri, abandonné et fui, il y a beaucoup de charges à mon malheur futur, c'est pourquoi je répète en cet instant les premiers déboires de ma vie passée. Peut-être pas pour en être pardonné, mais pour y donner un sens, le plus minime qu'il soit.
Le son saute d'un coup et les paroles s'accélèrent brusquement, puis tout se stoppe à nouveau, et continue avec le même flux qu'avant, le ton mielleux malgré un timbre voilé :
Kilidryc, originaire du Cormyr, demi-elfe en port de Marsembre, demi-humain pour tout autre elfe. Fils de parents croisés, enfant ayant vécu en humain parmi les coutumes humaines et elfe sous quelques comptines elfes. Humain j'ai appris à vivre. Elfe je suis parvenu à rêver. De mon enfance, il n'y a rien à prétendre. Mes parents eux-mêmes ne m'ont jamais appris à prétendre quoique ce soit. Des personnes modestes. Mon père humain travaillait sur les quais de Marsembre, il y rencontra ma mère elfe, qui devait probablement voyager depuis la côté des dragons. Très tôt, je me suis accoutumé au travail sur le quai et à sa population vicieuse. Le vice : Marsembre est une ville du vice, s'empreignant au cœur de chacun de ses habitants. Ma mère finit probablement putain le jour où mon père fût retrouvé noyé dans une des baies du port, un accident de travail... Un accident disait-on. Marsembre, c'est une puanteur constante qui fait dérailler ses habitants. J'étais jeune quand mon père mourut, et peu plus vieux lorsqu'on retrouva ma mère dans une allée de la ville, probablement violée. Beaucoup pourront s'offusquer d'un tel sort, l'histoire semble atroce et tragique, mais il est bénéfique d'être né sous cette étoile en Marsembre, car elle nous apprend à vivre difficilement, à vivre parmi le vice, à l'éviter comme on le peut, et à survivre. C'est peut-être cela qui m'est arrivé jusqu'à maintenant, une question de survie, de prendre un maximum ce qu'on me propose et de ne jamais rien rendre, question de survie, vous voyez ? Par la suite, tout n'a été qu'une affaire de débrouillardises et de combats incessants, ce ne fut que cela.
Le discours continue avec une monotonie judiciaire. Une histoire marquante selon le narrateur se forme au gré des faits qui y sont racontés, retranscrite ici sous une forme narrative pour le « plaisir » du lecteur...

La pointe du couteau vint se planter au centre de la cible en bois. Elle s'enfonça en son milieu avec un bruit sourd, comme pointé à la fin d'un murmure, avant d'être brusquement étouffé sous une huée d'applaudissements. Son lanceur rugit en retirant la lame du panneau accroché au mur. Et relevant son cache-œil, il invita la foule à admirer ses deux yeux convulsés. Le bistrot, happé par ses appels, lui répondit d'un cri « Bec d'aigle ! » qui se répéta jusqu'à ce que le champion se rassit au bar, où on lui servit une cervoise décorée de rapaces qu'il but les lèvres tendues en avant, telle une volaille, un bec à la place de sa bouche.
Dépité, le challengeur se leva de sa table et entama une marche funèbre vers le pas de tir tracé au sol. Le chemin était encerclé par les têtes des spectateurs, elles semblaient le coincer dans un étau de paroles indistinguables. D'ailleurs, il ne les entendait plus, et cela lui importait peu de savoir s'il avait plus d'insultes que d'encouragements dans ce tas de cris. Le monde était suspendu à un dernier espoir, celui-là uniquement lui importait encore. L'apparition d'un visage familier le sortit un instant de son obsession. Bousculé par la foule, l'ami se précipita sur son chemin, lui attrapant l'épaule et s'empressa de lui glisser quelques mots sans intérêt.
« Il a pas encore gagné Kilidryc, dit l'ami avec une dentition affreuse, et il t'faut c'triple un, vise bien ! juste trois points et t'seras tiré d'affaire. C'pas grand chose, t'vois, t'peux pas perdre... ! t'dois égaliser ! s'tu l'fais, il aura perdu... il sera plus crédible le champion eh eh, vas-y. »
A peine fini, l'ami avait vite fait de disparaître, englouti dans l'océan que formait le public. Kilidryc savait bien ce qui lui restait à faire, il savait qu'il ne lui restait que cette chance. Elle n'était pas infime, mais béante, et il le savait de trop : c'est toujours la porte grande ouverte qui a le don de se refermer au mauvais moment. Ce n'était peut-être pas les gueules des poivrots, priant pour qu'il rate ce coup, qui le rendait soucieux de son échec. C'était peut-être autre chose. Le fait que le destin avait plus à miser sur sa perte que sur sa réussite. Oui, lui-même devait se l'avouer, il avait beaucoup à perdre et presque rien à gagner. La fortune, elle, devait s'en réjouir d'avance.
Arrimé au pas de tir, Kilidryc laissa pendre sa bouche, inhala quelques bouffées d'air sans prendre le temps de chercher le pardon de la dame destinée et se décida à faire quitter la lame de ses doigts crispés. Le bout de fer tournoya sur lui-même à travers les fumées poisseuses de la taverne, voltigeant sur les quelques mètres qui le séparaient de la cible, puis vint en un choc terrible rebondir sur la surface de bois, pliant la pointe du métal dans un sens aléatoire, ricochant, pour terminer sa course dans l'œil d'un curieux, qui lâcha un cri de douleur pendant que la salle entière huait le lancer du challengeur, pour le meilleur ou pour le pire, on ne le savait pas. Il avait de toute évidence raté son coup. Un goût âcre s'installa dans sa bouche, peut-être un résidu amer, celui de la défaite ou d'un trop plein de cidres, et comme seule clarté qu'il avait perdu la partie : un fait dérangeant, cette fois-ci immanquable.

Kilidryc s'était assis sur les quelques marches qui menaient à l'entrée du Bouclier Fendu. Sa défaite l'avait mené à cet endroit pour y trouver la paix que le bar dorénavant ne pouvait lui offrir, ou plus simplement, pour y siroter un fond de cidre, un petit dernier, avant de réfléchir à comment, après trop de défaites et trop de paris, comment, après trop d'excuses et de prêts à intérêt, comment allait-il payer les dettes qu'il devait à presque tous les marins et voleurs des quais qui avaient croisé son chemin ?
Perdre... combien de fois n'avait-il pas prié Tymora pour que cela cesse ? A maintes reprises... bien trop de fois... jusqu'à s'en remettre pleinement à Beshaba. Puisque la chance ne lui faisait pas d'œil, il se devait de craindre le malheur, et ce n'était pas pour autant que celui-ci s'abattait moins. En cet instant, il ne trouvait pas une once d'air pour prier. Un poids lourd, dettes qu'il ne pouvait renflouer et craintes du pire à venir, l'empêchait d'inspirer pleinement. Il commençait à s'asphyxier, rongeant ses ongles à l'idée des futurs atroces qui allaient surgir dans son humble vie.
« Je n'ai pas mérité ça. Je me suis battu, j'ai toujours lutter avec franchise, pas comme un bon à rien... Alors pourquoi moi ? »
Des bruits le sortirent de son monologue. Derrière lui, la porte en métal du Bouclier Fendu s'ouvrait lentement, irradiant une lumière incandescente dans la nuit. Rien n'était éclairé dans la rue où demeurait la taverne, et seules les fenêtres des maisons du quartier, enrobées d'une aura chaleureuse, quand elles n'étaient pas barricadées de bois, envoyaient de la lumière dans la petite allée du bar. Des paroles accompagnèrent le rayon lumineux, et deux hommes apparurent à l'entrebâillement de la porte. Avant qu'ils n'approchent, Kilidryc sauta par dessus la balustrade qui jouxtait les marches de la taverne, atterrissant sans un bruit dans un coin sombre de la ruelle, près des ordures. Les deux hommes parlaient ensemble sans qu'il puisse les voir :
« Oui, il a disparu. Je pense qu'il s'est dirigé dehors, je crois, enfin je pense... dit une voix haut perchée.
- Comment cela tu crois ? questionna une autre voix rocailleuse.
- Et bien, je l'ai vu se diriger vers la sortie et...
- Tu l'as laissé sortir... ? Tu ne l'as même pas suivi ? insista la voix d'un ton des plus graveleux.
- C'était il y a quelques instants seulement, répondit la voix aigüe d'un air désolé.
- Ce bonhomme nous doit une somme monstrueuse. Monstrueuse ! commença à s'exclamer l'autre voix avec insatisfaction. Et toi, tu le laisses partir ? Ou était ta cervelle ? Je t'avais demandé de le suivre, de faire attention à lui. Maintenant, il a disparu. Enfin, notre fric a disparu : deux cents pièces de platine, évaporées. Ce type a surement déjà quitté la ville... Il n'avait pas l'argent, ça se voyait, il était livide, mais il aurait pu nous payer. Oui, de toute façon tu sais, il nous aurait payé d'une manière ou d'une autre, finit-il sur un ton mielleux.
- Oui... acquiesçait la petite voix.
- Mais maintenant, espèce d'abruti, qui va payer ses dettes ? C'est toi ! A sa place, hein ?
- Je... non.
- Alors déguerpis et retrouve-le, ramène-le moi, et sache que tant que tu ne le retrouveras pas, c'est toi qui payeras l'entièreté de ses dettes à cause de ton ivrognerie, de tes distractions, je ne sais pas lesquelles, ça ne m'intéresse pas, que ce soit les catins, l'alcool ou ta propre débilité, ça ne m'intéresse pas. »
La grosse voix se tut, on entendit des pas nerveux se diriger vers la porte du bistrot, qu'on entendit claquer férocement, puis l'autre homme murmura quelques injures et s'exclama « Ce n'est pas de ma faute tout de même ! » tout en descendant le petit escalier du Bouclier Fendu. Bien que la rampe de la balustrade lui bouchait la vue, Kilidryc pouvait apercevoir sans difficulté celui qui devait être à sa recherche. Un petit homme aux cheveux rasés. Il frottait l'anneau accroché à son nez nerveusement et regardait de droite et à gauche, hésitant, puis emprunta une direction opposée à Kilidryc qui donnait sur une des rues principales du quai. La petite frappe marchait dans les caveaux branlants du trottoir, éclaboussant l'eau sans discrétion et chantonnant un air cochon comme s'il avait déjà oublié sa mission.
Profitant du vacarme, Kilidryc continua sa route à travers l'allée qui longeait la taverne. Le chemin faisait partie d'un réseau de rues anciennes dont les façades se désagrégeaient, laissant de large entailles dans les briques où les rats s'introduisaient couinant de malheurs. Une vapeur envahissait l'allée, comme si les murs suintaient un liquide chaud et dense. Au détour d'un tournant abrupte, le chemin prit fin et déboucha là où Kilidryc n'avait jamais pensé aboutir, bien que cela le fit ricaner : l'allée donnait sur une rue où des grands draps pendaient, accrochés de fenêtres en fenêtres. Sur leurs balcons étaient accoudées toutes sortes de femmes qui toisaient les quelques hommes agglutinés sur les trottoirs.
« Bienvenue au Petit Paradis bel elfe, une dame habillée d'une robe discrète lui annonça postée au coin du bâtiment, l'endroit est fugace, mais le plaisir, lui, éternel... »
Un gars encapuchonné patientait à côté d'elle, les bras croisés, jugeant la taille de ses propres biceps.
« Bel elfe, les trois maisons que vous voyez ici sont la propriété du Petit Paradis, maison close depuis vingt ans. Nos filles viennent de toutes régions, Cormyr, Côte des épées, Calimshan, Eauprofonde, Amn, Rashéménie, Val de Bise, ... et j'en passe, vous en trouverez certainement une à vos goûts. Oui... même une elfe, les races ne manquent pas chez nous. 
- Désolé madame, ce soir je n'ai pas un sous... 
- Dommage. »
La femme s'affaira à d'autres tâches en un clin d'œil, sollicitant des clients potentiels qui flânaient dans l'allée. D'habitude, les quais de Marsembre puaient en été, la nuit était envahie par des brumes opaques et malodorantes qui traversaient les îlots de la ville de long en large. Il fallait chercher l'air frais dans les hauteurs ou sur terre, à quelques kilomètres des côtes, où la puanteur diminuait sensiblement. La ruelle du Petit Paradis mariait des odeurs étranges. Les loupiotes accrochées aux façades traversaient les draps roses des fenêtres, et transformaient les vapeurs en poudre rosée, parfumée, des nuances de lavandes mélangées à la pourriture suffocante de ses quartiers. Au loin, il entendit chantonner un air familier et lentement se dessiner une silhouette connue. L'homme qui apparut portait un anneau au nez, il balançait de droite à gauche une petite bourse qu'il envoya au ciel et qui retomba sur son crâne rasé en rigolant. Les prostitués accoudées au balcon l'applaudisèrent, Kilidryc avait la gorge serrée. Le malheur s'abattait encore une fois, il devait absolument déguerpir du chemin avant de tomber face à face avec ce personnage. Il se précipita à la porte de la maison close où la dame les lèvres pincées l'accueillit d'un :
« Encore vous... ?
- J'ai changé d'avis, vous voyez, vos filles... m'ont tapé à l'œil.
- Ah oui, c'est cela... la femme fit une pause, alors quel est votre choix ? dit-elle en pointant le long balcon, voici filles disponibles, personne n'entre sans avoir choisi, c'est la règle de la maison. 
- Et aucune arme à l'intérieur, ajouta le gars posté à côté d'elle. »
Kilidryc montra une fille au hasard et tendit son poignard au portier en vitesse. La matrone lui sourit et se tourna vers la façade.
« Bérénice, cria t-elle, c'est pour toi ! »
Il avança sous l'embrasure de la porte, la dame le stoppa net en le repoussant d'une main.
« Il faut d'abord payer, bel elfe, elle lui tendait l'autre main pour récolter de l'argent, c'est cinquante pièces d'or le plus grand service, vingt-cinq pour l'intermédiaire, et dix pour le petit. »
Pendant qu'il sortait sa bourse d'argent de ses vêtements, Kilidryc entendait la chansonnette de l'homme rasé se rapprocher doucement derrière lui. Il la vida dans la main de la femme, quelques pièces peut-être une dizaine, les dernières qui lui restait. Secouant la monnaie, elle les enfourna dans une des poches du portier et lui ouvrit la porte.
« C'est bon, vous pouvez entrer. »

Bérénice était allongée sur un lit pouilleux. Le plancher de la chambre où on les avait installé grinçait au moindre petit mouvement, tandis que le lit, lui, se bringuebalait de manière inquiétante même quand rien ne bougeait dans la pièce. Les murs fissurés laissaient passer les sons des autres chambres et se mêlaient les uns les autres pour former une cacophonie obscène. La petite Bérénice l'attendait, elle jouait de son charme, s'enfonçant dans les draps roses, s'y étalant peu à peu. Elle avait quelque chose de nordique, une chair laiteuse et le corps faste comme il faut, de longs cheveux noirs emmêlés d'ébat, encadrant un visage rond et fin qui accueillait sincèrement Kilidryc, comme s'il ne lui restait plus qu'à se déverser là, sur sa poitrine dodue, et que tout irait mieux, bien mieux ; une joyeuse et maternelle catin.
« Allez, à quoi tu joues ? On a pas beaucoup de temps, tu sais, se plaignit Bérénice. »
Elle se leva, puis vint saisir la main de Kilidryc afin de le ramener vers elle. Il ne lui résista pas, et s'affala lentement dans le lit.
« Ce n'est qu'une petite affaire, mais qui vaudra bien tes dix pièces, crois-moi. »
La jeune fille vint se frotter farouchement contre lui. Descendit jusqu'à ses jambes, à quatre pattes, tout en défaisant le nœud de ses chausses. Elle lui jetait des regards doux en souriant d'un moment à l'autre, comme s'il fallait le rassurer de quelque chose. Kilidryc la regardait s'affairer, à travers sa chevelure sombre scintillait un joli collier de perles. Un alignement parfait de huit grosses perles toutes identiques.
« C'est un beau collier que tu as là... laissa s'échapper Kilidryc. »
Sans réponse, il passa ses doigts dans les cheveux de Bérénice, les caressant et les écartant, d'une pierre deux coups, afin de mieux étudier le luxueux bijou. Au même moment, elle se releva, les seins ballotant, et secoua sa crinière noir. Kilidryc suivit son mouvement, et s'approcha de son visage. L'accompagnant, Bérénice tendit les bras autour de ses épaules et l'embrassa. Sa peau était froide au contact, inconfortable. Il la souleva, elle gémit enjouée, puis la plaqua brutalement contre le lit de tout son poids, une main sur sa bouche. Les yeux de Bérénice s'écarquillèrent d'inquiétude. Kilidryc saisit la base de son collier et tira l'ensemble vers lui de toutes ses forces, pendant qu'elle poussait des cris étouffés. Bérénice se débattait, faisant chavirer le lit comme un bateau saoul en mer. Le plancher couinait en harmonie avec le bruit sortant des pièces avoisinantes. Réalisant que ses débattements étaient vains, elle commença à mordre à pleine dents la main de son agresseur, qui, sur le coup, laissa échapper un hurlement. Il l'assena d'une beigne féroce. Ses gigotements s'arrêtèrent nets. Inconsciente probablement, sa tête reposait calmement sur l'oreiller, un filet vermeil coulait de sa bouche. Kilidryc s'empressa de détacher le collier de perles qu'il n'avait su arracher de son cou. Il le tenait de sa main ensanglantée, où demeurait encore la marque des petites dents, essayant d'en estimer un prix.
« Ça doit valoir une petite somme, tu ne crois pas Bérénice ? Hein ? »

Kilidryc s'échappa. Il s'échappa de toutes choses qui le retenaient encore à Marsembre. Les quelques pièces qu'il eut en retour du collier de perles venaient à point, elles lui permirent de quitter la ville avec assez de confiances et de provisions. Il croyait probablement s'éloigner de tout ce qui lui avait valu malheur et infortune jusqu'à maintenant, ce qui l'avait transformé en un roublard, en un bon à rien avec les intérêts en prime. Mais ce n'est pas pour autant qu'il avait des plans sur l'avenir. Il pensait s'échapper d'un destin, tout en sachant que la pucelle de l'infortune gardait un œil acéré sur son cheminement ; que rien alors n'était sauvé à long terme, mais pour le moment... Pour le moment, il pouvait savourer un voyage paisible en compagnie des caravanes marchandes, et penser à sa destination, Suzail. Il avait entendu beaucoup de bonnes choses à propos de Suzail. Et ces bonnes choses ne pouvaient être que bien pour lui, bien meilleur que l'enfer qu'était devenu Marsembre.

Bisou.

Commentaire inutile : ma fiche est en fichier attaché.

edit Oknar : fiche niveau 2 ajoutée



Ce message a été modifié par Kilidryc Daël le Mardi 29 Janvier 2013 à 16h19

Fichier joint ( Nombre de téléchargements: 289 )
 Kilidryc.doc

alutations Kilidryc!

Je te souhaite, au nom des membres de cette belle taverne, la bienvenue ici. En espérant que tu t'y sentiras à l'aise et que tu y vivras d'épiques aventures RP !

C'est moi qui vais t'accompagner dans la création de ta fiche, qui d'après un coup d'oeil rapide, semble déjà bien partie!
Pour ce qui est du mod, un seigneur viendra te l'effacer. A ce propos, attends mon feu vert pour le remplir car il va y avoir quelque modifs à effectuer

D'ailleurs dès que tu feras un changement sur cette fiche, il faudrait que tu édite ce post afin d'y insérer ta nouvelle fiche. Comme ça on a pas à courir tout ton topic pour la retrouver
A ce propos, tu peux d'ores et déjà mettre un lien vers ce sujet dans ta signature. Le lien peut-être mis sur "fiche de Kilidryc" par ex.

Je reviens bientôt vers toi pour commencer les corrections !

Pom pom pom pom,

Salutations aventurier et bienvenu parmi nous !

Alors,

Je n'effacerais pas ta fiche mod pour le moment, mais à la veille de la validation de ta fiche, laquelle me servira de support pour effectuer les changements adéquats.

Donc je te laisse entre les mains expertes de notre ami Zack et je reviendrais très vite vers toi !

ien, passons aux choses sérieuses

Concernant tes PA ils sont bien distribués, cependant est-ce pertinent de favoriser le charisme au détriment de la constitution ? C'est un choix mais je t'invite à penser.

Tes points de compétences sont bons également. La fiche ne prend pas en compte les compétences hors classes ni innées, je te demanderais donc de compléter avec les éléments suivants :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Compétences de classe : (*=innées)

• Acrobatie : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Artisanat (-)* : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Bluff* : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3
• Connaissances (folklore local de -) : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Contrefaçon* : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Crochetage : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Décryptage : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Déguisement* : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3
• Déplacement silencieux* : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Désamorçage/sabotage : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Détection* : 0(Degré) + 1(modif. SAG) = +1
• Diplomatie* : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3
• Discrétion* : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Equilibre* : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Escalade* : 0(Degré) + 2(modif. FOR) = +2
• Escamotage : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Estimation* : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Evasion* : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Fouille* : 0(Degré) + 2(modif. INT) = +2
• Intimidation* : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3
• Maîtrise des cordes* : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Natation* : 0(Degré) + 2(modif. FOR) = +2
• Perception auditive* : 0(Degré) + 1(modif. SAG) = +1
• Profession (-) : 0(Degré) + 1(modif. SAG) = +1
• Psychologie* : 0(Degré) + 1(modif. SAG) = +1
• Renseignements* : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3
• Représentation* : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3
• Saut* : 0(Degré) + 2(modif. FOR) = +2
• Utilisation d'objets magiques : 0(Degré) + 3(modif. CHA) = +3

Compétences hors-classe : (*=innées)

• Concentration* : 0(Degré) + 0(modif. CON) = +0
• Equitation* : 0(Degré) + 3(modif. DEX) = +3
• Premier secours* : 0(Degré) + 1(modif. SAG) = +1
• Survie* : 0(Degré) + 1(modif. SAG) = +1

Tu nous viens donc du Cormyr, voici quelques éléments sur cette région :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Région : Cormyr
Ethnies recommandées : Chondathien, Téthyrien
Langues connues d’office : Chondathan
Langues supplémentaires : Damarien, elfique, gnome, gobelin, halfelin, orque, turmic.
Divinités de prédilection : Chauntéa, Déneïr, Heaum, Lathandre, Lliira, Milil, Séluné, Sylvanus, Tempus, Tymora, Tyr, Waukyne.
Dons régionaux : Caravanier (Rf), cavalier émérite, charge furieuse, discipline, traqueur (gobelinoïde)
Équipement supplémentaire A) épée longue* ou masse d’arme lourde* ; (B) crevisse*

Pour tes dons, tu n'as malheureusement droit qu'à 1 don, il va donc te falloir choisir entre esquive ou tir à bout portant.
D'ordinaire, on priviligie ceux présents dans sa région natale (voir parchemin) mais ce n'est pas obligatoire !

Pour les langues, elles doivent également être utilisées dans ta région natale.
Tu as droit d'office au commun, elfique et chondathan. Ton modif d'INT te donne droit à 2 langues sup, je te laisse donc choisir 2 autres langues prévues par ta région.

Pour tes jets de sauvegarde , c'est OK mais rajoute ceci en dessous :
Immunité contre les sorts et effets magiques de type sommeil
bonus racial de +2 aux jets de sauvegarde contre les sorts et effets magiques de l’école des enchantements.

Concernant l'inventaire, tu as droit à une tenue gratuite qui ne pèse rien parmi celles-ci :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

- Tenue d'artisan
- Tenue d'artiste
- Tenue d'explorateur
- Habit de moine
- habit de paysan
- Habit d'érudit
- Tenue de voyage

Ensuite un équipement régional t'est également donné à choisir entre la pack A et B (parchemin région natale). Si rien ne te convient, 100 PO sup seront ajouter à ta bourse.

Ton Bg semble correct, on comprend bien ce choix d'alignement et de divinité. Peut-être, une fois certains choix fais, choisir d'étoffer un peu (arme de maître, langues parlées etc)...

Je te laisse avancer avec ces éléments, à bientôt !

onc,

J'ai réfléchi à ta suggestion concernant la constitution. Je l'ai augmentée à 12, et diminué mon charisme à 15. J'ai changé les points de compétence en correspondance (que j'ai trié en classe et hors classe) et les modificateurs de constitution dans les autres caractéristiques (points de vie et vigueur).
Je n'ai gardé que tir à bout portant comme don, et j'ai choisi le turmic et le damarien comme langue supplémentaire.
J'ai rajouté les jets de sauvegarde manquants, choisi une tenue de voyage gratuite et sans poids, pas d'équipement régional, donc 10pp en plus. Je me suis acheté des gants de cuir cloutés, et j'ai rectifié le poids que je portais (qui n'était pas juste apparemment).

Ciao, merci pour l'accueil et la rapidité du traitement, ça change de l'administration sociale.

alutations,

Je tiens juste à mettre le doigt sur quelque chose. Une carac de 15 ne donne aucun modif de plus qu'un 14. Et il faut attendre le niv 4 (si je me souviens bien) pour gagner 1 PA sup ... et tu ne le mettras peut-être pas en charisme.
Alors qu'en passant ton charisme à 14 , ton modif reste le même (+2) mais tu as 2 PA à redispatcher et te permet donc de passer ta constit à 14 , avec donc un modif de +2 !

Ce n'est qu'une proposition que je fais

ep,

C'était en connaissance de cause, vu le nombre de compétences de classe qui comptent sur le charisme pour un roublard. Je pense surtout que l'idée que je me fais du personnage ne demande pas nécessairement de la constitution en plus. Il n'est pas d'une grande utilité au combat et l'évitera un maximum...
Maintenant, est-ce que tu insistes sur la constitution pour me faire comprendre que mon personnage sera un homme fébrile qui au premier coup de froid tombera à l'agonie ? Ou au moindre bobo se verra incapable de bouger ? Voir en un coup de dague mourra à cause de son faible taux de points de vie, en relation avec son anémie latente ? Ou bien est-ce parce qu'il y a une recrudescence de personnages avec un haut charisme qui envoient des blocs d'écriture à chaque post et qui se permettent toutes sortes d'acrobaties du langage juste parce qu'ils ont +12 en bluff, intimidation et diplomatie au niveau 3 ? Là est ma question...

oli

Non rassure toi, je ne souhaite pas éloigner ton perso de l'idée que tu t'en fais! Je ne fais que montrer des pistes, aiguiller, donner des idées,...
Le fait que tu ais déjà une idée très précise de ton perso est un très bon point !

Et les 2 PA potentiellement restants n'auraient été utiles que pour la constitution (+2 dans tes autres carac ne t'auraient pas donner une augmentation de modif)

On va donc pouvoir passer à la suite.

EDIT: J'ai un petit problème avec tes couteaux de lancer, ils ne sont pas dans le manuel du joueur
Donc petite question: d'où tiens-tu tes réf :

as de problèmes.

Pour les couteaux de lancer, j'ai des références qui viennent du manuel des joueurs mais la version 2.0, pour l'instant je ne peux pas fournir de détails, je n'ai pas le livre sous la main, il faudra attendre ce week-end pour que je vérifie bien si c'est là que j'ai vu ces infos.

Il y aussi ce site http://www.dandwiki.com/wiki/Throwing_Knife_(3.5e_Equipment)

Mais effectivement, suite à des recherches sur le net, les couteaux de lancer n'apparaissent pas dans le livre des règles 3.5, et sont souvent crées par les joueurs en étant pensés comme un mixe entre des fléchettes et une dague.

Dis moi quoi, je regarderai dans le vieux manuel que j'ai chez moi s'il le faut, mais il faudra attendre.

n effet, après recherches il apparait qu'ils ne sont pas "officiels"(V3.5) donc nous ne pouvons accepter ... Je suis vraiment désolé !

Tu peux te rapprocher des dagues mais ça va te couter plus cher (et plus lourd...)
ou des dards