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La Taverne des Royaumes Oubliés > Everlund > Le Testament de Josor


écrit par: Joinon Mardi 01 Juillet 2008 à 10h44
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



La cité d'Everlund dans les Marches d'Argent était parfois considérée comme une petite soeur de Lunargent à plusieurs niveaux - politique, magique, social, etc. C'est d'ailleurs dans ces deux villes que, depuis une chevauchée environ, l'on pouvait apercevoir dans les lieux de grande affluence le même type d'affiche. En effet, tavernes, auberges, marchands et écoles diverses voyaient placardés sur leurs murs des parchemins énoncant ceci, dans un style clair et particulièrement concis:
PARCHEMIN
Avis aux aventuriers et mercenaires,

L'Assemblée, académie de magie d'Everlund, recherche toute personne intéressée par un emploi aux fonctions multiples.

Ce travail pourra mener très loin des Marches d'Argent et nécessite une importante motivation. Toute personne souhaitant obtenir plus d'informations devra venir au Manoir d'Ortys Varabas à Everlund ce 3 d'Eleinte.

Forte rémunération.
Les deux derniers mots étaient soulignés de deux traits, comme s'il s'agissait des plus importants du message. Ils l'étaient à vrai dire pour la plupart des individus qui avaient pu lire cette offre ces derniers jours. La promesse d'une récompense était souvent un argument pouvant excuser un trop peu d'information ; l'Assemblée comptait là-dessus. Il s'agissait en somme d'un premier type de sélection. Seuls les aventuriers potentiellement les plus motivés répondraient à l'appel.

Il n'était ensuite pas difficile pour ces derniers de trouver le lieu de rendez-vous. Ortys Varabas était une personnalité assez fameuse d'Everlund, réputé pour sa gentillesse et les soins alchimiques qu'il prodiguait avec joie et parfois gratuitement aux gens du peuple en mauvaise santé. Tout citadin interrogé indiquait donc sans hésitation la demeure de ce bon samaritain. Il s'agissait d'une demeure d'aspect ancien en pierre de taille grise et dont l'unique étage était étayé de quelques poutres d'un bois sombre à l'apparence robuste.

Whÿn Lyn'taël et Taranis y pénétrèrent à quelques minutes d'intervalle. Ils furent menés ensembles par un majordome gnome fièrement vêtu à travers quelques couloirs aux tentures colorés de couleurs chaudes. Après avoir monté un escalier de bois aux marches fraichement cirés, l'elfe et le paladin furent invités à pénétrer dans une salle ronde assez vaste garnie de bibliothèques et autres étagères sur lesquelles s'entassaient force livres, fioles et bibelots étranges.
Trois personnes se trouvaient déjà là. Assis à un bureau occupant le centre de la pièce se trouvait un homme aux cheveux et à la barbiche grisonnants. Derrière lui, adossé à une bibliothèque, se tenait une autre humain, apparemment plus jeune,une trentaine d'années probablement, vêtu d'une tunique rouge et jaune ; il avait un visage de poupon sur un corps bien enrobé. Enfin, assis sur une chaise devant le bureau se trouvait un halfelin qui se retourna à l'apparition des deux aventuriers. Il portait des vêtements bariolés et semblait à première vue d'une nature assez joviale.

Ce fut l'homme assis qui s'exprima en premier, sans aucun enthousiasme, d'un ton glacial.

- Bonne rencontre, messieurs. Veuillez s'il vous plaît vous asseoir.Il indiqua de sa main maigre deux chaises rustiques à côté de l'halfelin. Je me nomme Oghrim Tendrelune, responsable de la bibliothèque de l'Assemblée d'Everlund. Pardonnez-moi tout d'abord de ne pouvoir vous recevoir dans nos propres locaux, ils sont actuellement... occupés. Notre ami Ortys Varabas ici présent - A ces mots, l'autres humain inclina légèrement la tête - nous fait cependant l'honneur de nous accueillir en sa demeure.

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Un instant de silence suivit, pendant lequel Oghrim observa d'un oeil sévère les deux arrivants. Son regard passait de l'un à l'autre, s'attardant sur un détail vestimentaire, une arme, un trait du visage. Il s'accouda au bureau avant de reprendre, avec la même froideur:
- Je vous demanderais de bien vouloir vous présenter, notre ami halfelin ici présent fera de même envers vous pour plus de confort. Vous me direz ensuite ce que vous pensez trouver en venant ici.

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Le regard de l'homme se refit inquisiteur tandis qu'il attendait sa réponse.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 01 Juillet 2008 à 12h52
Après avoir rapidement écouté ses interlocuteurs, Whÿn commença à passer en revu ce qui pourrait être dérobé immédiatement et le plus discrètement du monde dans cette pièce, avant de revenir chercher le reste un peu plus tard.
Il commença à se diriger discrètement sur le coté afin de regarder de plus près quels objets le destin lui permettrait de prendre possession et nota mentalement que certains devaient valoir des petites fortunes.
Il sentit cependant rapidement le regard inquisiteur d’Oghrim se poser sur lui et décida de remettre son étude à plus tard, en retournant se poster devant eux en affichant un grand sourire.


- Heureuse rencontre nobles gens… euh, bien, je me nomme Whÿn Lyn’taël. Je viens de Lunargent et depuis quelques temps je parcours un peu les environs afin de… euh… de trouver une motivation particulière à ma merveilleuse existence. Mes pas m’ont donc mené ici, à Everlund où j’ai eu connaissance de votre entreprise, d’où ma présence devant vous, charmants amis.
Je suis donc tout prêt à vous aider bien que je ne sache pas encore réellement de quoi il en retourne.

Whÿn laissa passer quelques secondes avant de reprendre.

- Disons que le simple fait de pouvoir parcourir le monde m’enchante réellement tout comme pouvoir faire les poch…. Euh aider les personnes qui sont dans le besoin autour de moi. Je ne vais pas cracher non plus sur une quelconque récompense, hein, toute peine mérite salaire. Mes talents sont nombreux et puisque je pense que cela vous intéresse tout autant que ma belle personne, je vais m’étendre un peu là dessus. Gonflant la poitrine. "Je suis un fier acrobate dont la dextérité n’a d’égale que euh… que la grâce des dieux… "
¤Qu'est-ce que je raconte encore, moi¤
" Je peux pénétrer discrètement partout où cela sera nécessaire et vous ramener tout ce dont vous aurez besoin. Aucune serrure ne me résiste et bien que je doive avouer que certaines puissent me prendre beaucoup de temps, j’arrive toujours à mes fins ou les vôtres si vous décidez à m’employer.
Comme je vous l’ai dit, je ne travaille pas gratuitement et mon talent à un prix. Mais je sais rester modeste et…"

Whÿn sentit que comme à l’accoutumée, son auditoire commencer à trouver le temps long et décida de mettre un terme à son magnifique monologue. Du moins pour le moment.

- Enfin, nobles employeurs, sachez que je termine toujours ce que j'entreprends, surtout si la rémunération et à la hauteur de mes talents.

Sur ces mots, Whÿn fit une élégante courbette avant de se redresser, un magnifique sourire aux lèvres éclairant son beau visage elfique.

¤C'est dans la poche...¤

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 01 Juillet 2008 à 22h05
Silupin écouta l'elfe se présenter, et le trouva... très elfique.

¤ Hé bien, celui-là ne se prend pas pour une merde. Il n'est pas antipathique, mais qu'est-ce qu'il parle ! ¤

Le barde ne fût donc pas impressionné par les paroles de l'elfe. Il faudrait voir sur le terrain ce qu'il valait. Les paroles marquaient une tendance certaine à l'exagération, mais l'elfe ne semblait pas un imbécile. Donc il devait pouvoir réaliser la plupart des choses qu'il avait affirmé.

L'halfelin était comme les deux nouveaux arrivants qu'il avait gratifié d'un sourire à leur entrée. Il ne savait absolument pas ce qu'on attendait de lui. Contrairement à eux, sa venue n'était pas le fruit du hasard. Le Conseil dirigeant de l'Assemblée lui avait demandé expressément de se rendre ici. Et il avait accepter sans discuter.

Il ne connaissait point Oghrim Tentrelune dont il n'avait jamais entendu parlé jusqu'à son entrée dans cette demeure. Par contre, il connaissait de nom et de réputation le magicien Ortys Varabas. Il ne pouvait s'empêcher de lui jeter de fréquents regard de curiosité.

Le deuxième individu ne se présentant pas dans la foulée du premier, Silupin releva la tête, et s'exprima d'une voix aimable.


- Bien le bonjour, visiteurs. Je me nomme Silupin Tatipiou, barde de mon état. Mes talents se limitent à ceux afférents à ma profession. Mais je sais me débrouiller dans ce monde guère pacifique. Comme vous, j'attends avec impatience de connaître savoir ce que l'on nous proposera de faire. Je ne suis pas contre une mission qui servirait les Marches d'Argent.

L'halfelin ne mentionna pas son appartenance à l'Assemblée. Les deux humains devaient le savoir. Quant aux derniers arrivants, il verrait plus tard s'il pouvait leur confier cette part importante de sa vie. Après tout, il ne savait pas à qui il avait affaire. Et le Conseil dirigeant ne lui ayant donné aucune expliquation, il préférait être prudent. Il s'était d'ailleurs promis de redoubler de prudence en apprenant que cette rencontre ne pouvait se faire l'Assemblée à cause d'invasions démoniaques. La mission qui l'attendait devait certainement avoir un lien avec ces événements.

écrit par: Taranis Mercredi 02 Juillet 2008 à 01h31
Assis face à l'homme grisonnant il écoutait en silence chacun des intervenants, Un sourire se marqua sur le visage de Taranis quand l'halfelin mentionna ses talents bardique, puis prit la parole quand l'attention se trouva sur lui après un instant de silence.

-Je me nomme Taranis, j'appartiens au clergé du temple Sunite de Lunagent.

Le discours semblait avoir été répété inlassablement, et sonnait terriblement faux.


-Je ne mentirai pas, c'est l'or qui m'amène ici. La vie coûte plus cher que ce que j'espérais, si comme le suppose votre annonce un salaire est de mise, je ferai ce que je peux pour le mériter.


Presque machinalement Taranis s'était levé de sa chaise se présentant comme à un supérieur dans une attitude trés militaire, les mains croisées derrière le dos et le menton haut. A la fin de son monologue qui semblait de plus en plus sincère, il se rassit avec un air fier et soulagé.

écrit par: Blanche Vendredi 04 Juillet 2008 à 14h16
Alors que Blanche pénétrait dans la demeure fortement âgée et se laissait guider par ce gnome de maison aux vêtements des plus raffinés, elle pensait furtivement à l’aventure qui allait suivre et surtout aux compagnons qu’elle allait devoir surveiller et protéger dans les nombreux lieux que les aventuriers ne manqueraient pas de visiter.

La faiblesse des humains dans les milieux sauvages et leur incompétence à rester en vie et à subsister à leur besoin n’avait d’égal que leur incapacité à l’avouer. Restait à savoir si ces fameux rodeurs, personnages presque apte à survivre dans le monde hostile de la nature encore vierge. Traversant les couloirs aux tentures colorées en compagnie du gnome, Blanche arriva après avoir monté un escalier à une pièce ronde aux murs couverts de livres. Cette pièce respirait la connaissance et le savoir de plusieurs cultures, toutes réunies ici autour d’un homme nommé Oghrim Tendrelune. L’aversion profonde voir violente que la druidesse avait envers les humains de sexe masculin n’avait pas lieu d’être avec ce genre d’homme. Vieux et sage, tout en restant jeune d’esprit, il dégageait une aura différente de ces jeunes hommes impétueux et sans cervelle que l’on pouvait rencontrer fréquemment en ce monde.

En somme, tout le contraire du reste des aventuriers qui avait répondu à l’appel de l’Assemblée d’Everlund deux jeunes hommes impétueux et vaniteux et dont l’un portait de longues oreilles pointues. Le modèle parfait de la vanité masculine dans toute son envergure. La seule personne qui restait pour le moment l’unique interlocuteur possible de Blanche était l’halfelin. Cette race n’était ni vaniteuse et encore moins impétueuse, du moins pour les quelques individus de cette race qu’elle avait pu rencontrer.

A la suite des trois autres, qu’elle avait vaguement entendue de loin, elle se présenta à son tour au Gardien du Savoir de l’Assemblée, maître de la bibliothèque des mages.


- Maitre Tendrelune, bonjour à vous. Je viens ici pour mon joindre au groupe d’aventuriers en partance des Marches d’Argent. Pour la raison de ma présence ici, je n’ai qu’à évoquer le souvenir d’un magicien nain qui m’a tiré d’un mauvais pas en compagnie de son neveu barbare. Il m’a demandé de lui rendre la pareil si je le pouvais en aidant l’Assemblée, je n’ai pas d’autre motivation si ce n’est un peu d’envie d’aventure.

Le discours laconique de la druidesse n’avait pas vraiment l’envergure de la motivation exacerbé de l’elfe, ni l’entrain de l’hafelin, ni la franchise de l’humain. Il se démarquait par son manque de chaleur et sa sobriété. Blanche ne venait ici que pour finaliser une promesse et régler une dette qu’elle avait à l’égard de ces deux petites personnes du nom de Braenor et de Khazuk. Si ces deux nains avaient quelque pouvoir à l’Assemblée, ou quelque présence, alors son admission au groupe ce ferait sans problème. Sinon, alors elle n’aurait plus qu’à rechercher ailleurs une autre aventure auquel elle pourrait se joindre.

écrit par: Joinon Samedi 05 Juillet 2008 à 10h03
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



Oghrim Tendrelune leva un sourcil lourd de sens à l'attention de l'étrange humaine qui venait de se présenter. Cette dernière avait d'étranges atouts ; ses yeux aux pupilles félines ainsi que ses oreilles légèrement pointues la rendaient à la fois attirante et repoussante. L'érudition de l'humain était telle qu'il sut presque immédiatement la nature de la créature qui se tenait en face de lui. Il s'agissait probablement d'une des rares créatures qui possède en elle de manière innée les germes de la sauvagerie animale. Mais jamais encore il n'avait pu entendre parler d'une humaine atteinte de cette pathologie.

¤ D'abord un acrobate volage à la langue bien trop pendue à mon goût puis à présent une jeune femme sauvage. Il faut vraiment que nous n'ayons plus le choix pour faire appel à ce genre d'individus...¤ songea le Maître bibliothécaire de la guilde en faisant passer son regard d'un aventurier à l'autre comme depuis le début de cet entretien.

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Derrière lui, le maître des lieux Ortys Varabas ne cessait d'afficher un sourire jovial. Il semblait considérer la situation avec un amusement certain. Ce n'était certes pas le cas du vieil humain qui reprit la parole d'une voix froide et sèche:
- La politesse était de mon temps l'une des qualités les plus prisées. Votre nature sauvage ne vous permettrait donc pas de nous présenter votre nom?

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Oghrim n'attendit toutefois pas la réponse de Blanche et se leva de sa chaise. L'une de ses vertèbres émit un craquement sec alors qu'il étendait son dos. Il posa ses deux poings sur le bureau de bois et baissa la tête, levant ensuite les yeux derrière ses fines lunettes usées.

- Un voltigeur, un chevalier et une sauvageonne. Cher élève Silupin, voici une compagnie qui se promet de vous être distrayante... Cela devrait cependant s'avérer suffisant. Vous êtes tous trois ici pour une offre d'emploi ; le temps est venu de vous énoncer laquelle. Que personne ne s'inquiète du montant de sa rémunération. Vous serez largement récompensés, notre guilde vous permettra en premier lieu d'effectuer les achats de votre choix en ville, dans la limite du raisonnable il va de soit. D'autre part, il vous faut savoir que votre rémunération purement pécunière ne s'effectuera qu'une fois votre mission achevée, pour des raisons qui me paraissent logiques ; elle s'élèvera toutefois à plusieurs pièces de platine par personne si cela peut satisfaire votre curiosité. Si la mission est une réussite totale, ce dont j'essaie de ne pas douter, vous pourrez bénéficier d'avantages magiques sur des objets de votre choix.

Bien... Votre mission sera assez simple je pense. Je ne suis d'ailleurs pas d'accord sur le montant de cette rémunération que je juge bien trop élevée pour une telle tâche, mais je m'en remets au conseil dirigeant de notre académie. Il vous suffira de veiller à l'élève quêteur de chants Silupin Tatipiou ici présent lors de son voyage pour une destination que lui-même ignore encore et que je révèlerai après vos questions et remarques potentielles.

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écrit par: Taranis Samedi 05 Juillet 2008 à 10h42
Taranis attendait que le vieil homme prenne la parole. Quand l'humaine entra il se leva machinalement apres avoir cru comprendre que la personne en présence était une femme ,par politesse il essaya avec difficulté de ne pas trop fixer l'apparence étrange que reflétait son regard félin.
Droit derrière la chaise en bois ou il était assis, il salua l'arrivante d'un simple signe de tête, capturant au passage une image de son regard animal.
Un élan de compassion naïve naquit en lui...


øQuelle femme étrange; une humaine?ø

Puis son attention se porta vers le vieil homme derrière son bureau qui ne semblait pas dérangé par la venue inopinée de cette "sauvageonne" comme il l'appela lui même.
Il nota avec lui qu'elle ne donna pas son nom.

Taranis écouta la suite des directives d'Oghrim Tendrelune toujours droit derrière sa chaise, notant la désinvolture de ce dernier à regrouper dans cette pièce autant de monde, mais Taranis ne s'en sentit pas vraiment blessé, de plus il avait besoin de cet or. Quand Oghrim eu fini, il prit la parole.


-Bien, ça me convient tout à fait.
Puis je connaître la date du départ de cette escorte?



Tout en répondant il sourit à Silupin.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Samedi 05 Juillet 2008 à 11h52
Whÿn regarda tour à tour les différents protagonistes qui étaient dans la salle. Il s’attarda longuement sur l’humaine qui était rentrée. Il la détailla de haut en bas et de long en large avec une désinvolture à faire pâlir le noble paladin qui se trouvait non loin. Finalement, il lui fit un large sourire suivi d’une petite courbette pour saluer son arrivée.

¤Etrange cette femme mais plutôt attirante. Cette aventure va peut être intéressante. Il faudra que je fasse plus ample connaissance avec elle en chemin. Le petit Silupin semble aussi détenir plus d’informations qu’il n'y parait. Il faudra aussi que je m’attarde un peu avec lui. Quêteur de chant… a dit l’ancien, eh mais il pourrait m’être utile et chanter la sérénade à mes futur conquêtes.… Ahahahahahah.¤.

Whÿn se vit en pensée avec l'humaine et le halfelin et commença à pouffer intérieurement avant d’afficher un large sourire. Il aperçut cependant que le vieux Tendrelune le fixait d’un regard désapprobateur.

¤Se pourrait-il qu’il lise dans mon esprit ? Ne pense plus, ne pense plus, ne pense plus. Ah mais je n’y arrive pas. Euh… pense à… Paladin. Le paladin. J’espère qu’il ne sera pas trop austère pour nous. Je vais devoir lui demander quelle divinité il sert. Ca pourra être amusant de le taquiner.¤

Whÿn se remit à sourire béatement avant de se raviser et de redevenir sérieux en pensant aux pouvoirs de lecture d’esprit que Tendrelune ne manquerait pas d’essayer sur lui. Il épousseta sa tunique aux couleurs chatoyantes avant de reprendre.

- Nobles amis, ce que vous m’annoncez me plait et me convient grandement. Je suis partant pour cette aventure affriolante à souhait et qui, je n’en doute, pas sera passionnante. Un petit groupe d'aventuriers au grand coeur arpentant le monde pour amener un quêteur de chant à une destination pour le moment inconnue. hihihi. Le voyage épique de Whÿn et de ses camarades.
Maître Silupin peut être cette mission finie, pourriez vous conter et chanter nos exploits futurs? Noble paladin affrontant des ordres d'ennemis, fière euh... fière humaine aux pouvoirs terrifiants, magnifique voltigeur au coeur et à l'âme pur, aux pas légers, à la grâce divine, digne fils de Correlon, et enfin l'éloquence même dans la bouche d'un petit par la taille mais ô combien grand et immensément talentueux halfelin.
Ah que de grandeur à venir mes amis, que de grandeur...

Whÿn resta songeur quelques instants.


- Ah oui, une dernière chose avant d'envisager les considérations matérielles, quelle est donc cette destination mystérieuse, maître Tendrelune?


écrit par: Blanche Samedi 05 Juillet 2008 à 12h10
Le vieil homme avait une force de caractère impressionnante, et cela ne pouvait affirmer que le respect qu'avait Blanche pour cette personne d'âge avancé mais aux connaissances tellement étendues. Du premier coup d'oeil, ce sage avait su à qui il avait affaire. Pourtant les personnes de son espèce étaient très rare, et s'aventuraient rarement dans les lieux civilisé. Blanche n'en avait rencontré aucun autre depuis qu'elle était née. Peut être que leur périple l'amènerait à rencontrer certains de ses semblables ? L'avenir le dirait.

L'antipathie de l'homme allait de paire avec son avarie de renseignements, il comptait surtout sur l'appât du gain pour pousser les aventuriers à s'engager dans cette aventure. De plus, l'escorte du petit homme ne nécessitait vraiment pas la présence d'autant d'aventuriers. Il devait y avoir quelque chose en plus de tout cela qui ne serait révélé que dans le feu de l'aventure. La druidesse se devait de savoir dans quelles contrées elle allait devoir accompagner et protéger le petit homme. Le manque de renseignements pouvaient être un facteur déterminant pour l'échec d'une mission d'escorte comme celle-ci. Elle devait donc avoir un entretient avec Oghrim Tendrelune.

Ne relevant aucunement ses remarques à propos de la politesse, chose auquel Blanche n'était pas faite pour, elle ne s'occupa que de parcourir les rayons de la bibliothèque du bout des doigts.


- Je n'ai besoin de rien. J'aurais juste besoin de vous parler seule-à-seul ...

Le nombre d'ouvrages était impressionnant, Blanche avait toujours été fasciné par la connaissance et le savoir encyclopédique, élément qui semblait prépondérant aux êtres de le trempe d' Oghrim. Chaque titre apportait un peu plus d'émerveillement sur le visage de la druidesse. Cet ensemble de savoir éparses attirait et focalisait la concentration de Blanche, rien n'aurait pu avoir plus de valeur à ses yeux que le savoir qui était couché sur papier devant elle. Toute l'éducation qu'elle avait reçu avait été orale, et les bases de la lectures et de l'écriture étaient médiocrement maitrisés. La manque de culture et de savoir d'une personne entraîne bien souvent l'admiration de cette même personne sur tout ce qui se rapproche au savoir et aux personnes qui l'ont.

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 06 Juillet 2008 à 22h09
Silupin apprécia d'emblée Taranis. Si l'elfe avait beaucoup parlé, l'humain lui ne disait que le stricte nécessaire. Il allait droit au but, sans fioritures inutiles. Le barde n'aimait pas les menteurs. Et Taranis ne cachait pas la raison de sa venue ici : l'or !

Par contre, l'halfelin ne put juger l'humaine étrange qui pénétra alors. Elle s'exprimait tout aussi laconiquement que Taranis, mais la raison qu'elle évoqua pour justifier sa présence, ne semblait pas véritable. Tout du moins, le ton sur lequel elle s'exprimait, manquait trop de conviction. Peut-être était-ce dû à son caractère, et non à un mensonge.

Oghrim retint ensuite toute l'attention de Silupin. Comme les trois autres, il était impatient d'apprendre la raison de sa venue dans ce lieu.


¤ Elève Silupin ? Bon, les choses sont claires. Je peux dire que j'appartiens à l'Assemblée. ¤

Mais l'annonce de la mission cloua le barde sur son siège. Au prix d'un gros effort de volonté, il réussit à demeurer impassible, jugeant utile de se montrer calme et posé à ceux qui l'escorterait bientôt.

¤ Moi, simple élève quêteur de chants, je vais être escorté par trois personnes ! Moi dans quel but ? Et pour aller où ? ¤

L'halfelin se retint de poser ces questions à voix haute. devait avoir de bonnes raisons de ne pas l'avoir informé des tenants et aboutissants de cette mission. A lui d'être patient.

Le barde écouta donc Taranis accepter immédiatement la mission. Puis il prêta l'oreille aux divagations verbales de Whÿn, qui notamment usa d'un maître Silupun totalement inapproprié, et qui se perdit dans des considérations qui n'avaient pas lieu d'être. Enfin la sauvageonne, comme Oghrim l'avait nommée faute de la présentation de celle-ci, demanda à parler seule à seul au lieu de répondre à la question du maître.


¤ De plus en plus étrange. Que veux-t-elle ? ¤

Silupin demeura donc silencieux, se contentant d'un petit hochement de tête à l'adresse de Taranis et de Whÿn quand ceux-ci acceptèrent la mission. Puis son regard retourna à Oghrim, attendant la réponse que celui-ci allait faire suite à la demande de la sauvageonne.



écrit par: Joinon Mercredi 09 Juillet 2008 à 09h36
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



Ce qui dérangea certainement le plus Oghrim Tendrelune fut certainement la réaction de l'humaine lui demandant un huis clos. Il se rassit, l'air las autant qu'énervé. Tout en lissant un pli de sa robe, il songea qu'il avait jusqu'alors pensé que cet entretien serait expédié et que les employés seraient plus obéissant que ces aventuriers, mis à part Taranis que son enseignement militaire rendait certainement plus apte à reconnaître une forme d'autorité lorsqu'elle se trouvait face à lui.
Il reprit la parole.


- Nous pourrons discuter tous les deux si vous le désirez, chère dame anonyme, énonça le vieil homme avec ironie, mais uniquement après cette réunion, car je ne tiens aucunement à perdre trop de temps maintenant.

Et pour répondre à votre question, chevalier Taranis, sachez que votre départ est prévu pour le 6 d'Eleinte, soit dans trois courtes journées. Mais celui-ci devrait être confortable et rapide dans sa première partie du moins.

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A cette réflexion, Ortys Varabas, toujours silencieux jusqu'ici, ne put retenir un petit pouffement de rire dont nul ne parvient à comprendre la raison.
Le Maître bibliothécaire de l'Assemblée lui tendit ensuite sa maigre main tout en se penchant en arrière. Le magicien lui répondit en lui remettant un parchemin qu'Oghrim tendit à son tour à Silupin.


- Ouvrez donc ceci et montrez-le à vos futurs compagnons. Si votre sagacité ou la leur est assez grande, il vous permettra d'éclairer le but et la destination de votre voyage, que notre ami Whÿn Lyn'taël qualifie de "mystérieuse". Dites-moi donc ce que vous pensez de ce texte, traduit par les bons soins de Maître Enil Aroc, protecteurs et professeurs des ensorceleurs de notre guilde qui, par bonheur, avait les capacités ainsi que les connaissances requises à sa compréhension. Il nous a ainsi permis de gagner un temps précieux.

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En ouvrant le parchemin, Silupin en trouva un second à l'intérieur du premier. Ce deuxième objet contrastait avec le premier tant il était élimé et d'aspect ancien. Les runes qui figuraient dessus étaient inconnues au barde de l'Assemblée. D'après les dires du bibliothécaire, elles devaient être inconnues à beaucoup de monde. Le premier parchemin, neuf, en constituait donc la traduction:
PARCHEMIN
Grande puissance jamais n'a eu de maître, disait Alaundo
La mienne n'est que celle d'un autre, maître déchu.
Car deux géants périrent l'un l'autre par elle
Tandis que l'ancien dragon noir entrait dans sa treizième.
Oubliée, perdue par tous, perdue pour tous je la trouvai,
Si belle qu'à sa naissance, si forte de son sommeil.
Les monts de Vastar furent si puissants, le temps conserva.
Ne doutez point de moi, sain de corps et d'esprit,
Car ai vu trop de choses pour point ne comprendre ;
Aussi voici mon seul testament, en la présente et la seconde,
Alors que la tierce achèvera mon oeuvre, par vous.

Satisfait de ce petit effet de scène, Oghrim se cala dans son fauteuil et attendit une réaction de la part des intéressés. Il aimait dévoiler au compte-goutte les informations, faire durer le suspense, porter à bout la patience de chacun afin de tester les motivations. Et dans cet art, il excellait souvent.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mercredi 09 Juillet 2008 à 13h25
Whyn s'approcha de Silupin et après que ce dernier ait fini de le lire, se saisit du parchemin et lu à son tour. Il finit sa lecture par un hochement de tête satisfait.

- Eh bien, maitre Tendrelune, j'avais bien raison de qualifier ceci de mystérieux. Je n'ai pas saisi un traitre mot de ce que tout cela peut bien vouloir dire. Pourtant je m'y connais un petit peu en énigme. Peut être que les autres aimeraient jeter un coup d'oeil à ce parchemin.

Il tendit le rouleau à Taranis, en lui faisant un large sourire, avant de se plonger dans sa réflexion.

¤ Voyons voir, se pourrait-il que ça soit... euh non, trop énigmatique. Ce vieux texte que j'avais entendu, non plus... ¤

- Maitre Tendrelune, a-t-on une idée de qui est l'auteur de ce texte? Savez vous à combien d'année il remonte? En tout cas compagnons, tout ceci me plait encore plus qu'avant.

- Ami Silupin avez vous une idée?


écrit par: Taranis Jeudi 10 Juillet 2008 à 00h03
Taranis acquiesça quand le vieil homme mentionna les trois jours restants.Et lui sourit en réponse.

-Bien, dans ce cas nous profiterons au maximum de cette première partie de voyage.

Déclama le chevalier avec un regard ferme vers l'éclat de rire d'Ortys.


øPourquoi rit il?ø

Puis regarda le parchemin passer de main en main, scrutant aussi respectueusement que possible le visage des successifs lecteurs du texte.

Quand Whyn tendit le parchemin en direction de Taranis, celui-ci le pris et le tendit vers l'humaine.


-Après vous.

Son ton était franc et on sentait que c'était une profonde habitude qui guidait son geste, non pas un quelque interet pour la sauvageonne, qui malgré une une aura très animale restait une femme.

Tout en effectuant son geste son regard c'était porté sur le nouvel interet de l'elfe concernant ce texte, et répondit avec un sourire poli au sien.

Puis un regard plus compréhensif se posa sur l'halfelin, interrogeant silencieusement ce dernier sur l'avis qu'il avait de ce texte, cherchant a voir si sa réaction semblait aussi démesurée en apparence que celle de l'elfe.



écrit par: Blanche Jeudi 10 Juillet 2008 à 18h37
L’antipathie du bibliothécaire était toujours forte envers la druidesse, mais celle-ci n’en avait que cure, seul comptait les renseignements supplémentaires qu’elle pourrait tirer de celui-ci.
La réussite de leur … « escorte » avait comme facteur clé celui des renseignements. Hors ces derniers n’étaient révélés qu’un par un et chacun apportait avec lui sa dose de changements dans l’étendue de leur mission. Passant d’une simple escorte à la récupération d’un artefact, la dangerosité et le facteur risque grimpaient en flèche. Tout objet d’une puissance certaine apportait avec lui son lot de monstres, de pièges et de concurrents maléfiques.

La suffisance de l'elfe contrastait étrangement avec celle du paladin, ce dernier avait un zeste de chevalerie qui le rendait à la limite du fréquentable pour Blanche. Parcourant rapidement le parchemin du regard en y saisissant le sens général, elle rendit l'énigme à l'humain sans autre démonstration de conscience.

Certes, leur mission consistait désormais à récupérer un quelconque objet magique, mais ce n'était pas pour autant que la druidesse voyait son intérêt pour la mission grandir. Elle faisait toujours cela en payement d'une dette. Si cela pouvait faire autre chose que l'ennuyer, pourquoi pas après tout. Seul la compagnie de l'elfe semblait réellement la gêner. Le paladin passait grâce à sa galanterie, et l'halfelin n'était source d'aucune haine pour l'humaine.

écrit par: Silupin Tatipiou Jeudi 10 Juillet 2008 à 22h07
Silupin se saisit du parchemin d'une main légèrement tremblante.

¤ Diable ! Que de mystères. ¤

Le barde demeurait sur l'expectative. Jamais il aurait pensé se voir confier une mission si rapidement, et surtout d'un caractère si pénétrant.

Comme les autres, une fois le parchemin déroulé, il se plongea dans la lecture du texte qui fit naître d'autres questions. Il sentit peser sur lui le regard des autres protagonistes de cette mission. Apparemment, personne n'avait pu décrypter cet étrange message. Lui n'en comprit qu'une partie.


- Mes amis, je crois être comme vous. Difficile de comprendre précisément ce texte mystérieux. Apparemment, nous avons une quête à faire, quelques chose à trouver dans les monts Vastar. Mais après, je sèche.

L'halfelin se tourna vers Oghrim.

- Maître, pouvez-vous nous éclairer ?

Silupin fixa intensément l'humain qui visiblement, aimait faire durer le suspence.

écrit par: Taranis Vendredi 11 Juillet 2008 à 17h04
Taranis lu le parchemin aprés Blanche, et le reposa sur le bureau d'Oghrim dans un silence humble.
Le regard posé sur le vieil humain, attendant ses réponses.

écrit par: Joinon Samedi 12 Juillet 2008 à 11h23
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



Oghrim reprit le parchemin, y jeta un oeil tandis que son regard s'éclairait d'une lueur d'intérêt.
- Enil a décidément fait de l'excellent travail...
Il y a beaucoup à dire sur cet écrit, sur ce... testament. Certains d'entre vous en ont saisi l'essentiel ; mais il convient d'éclairer tout ceci.

Sachez tout d'abord que l'alphabet original de ce parchemin est un obscur dialecte draconien non usité depuis longtemps, même parmi les plus intelligents des arcanistes. Seul notre confrère Enil Aroc, grâce à sa parfaite connaissance en la matière, a su en déchiffrer, à quelques hésitations près, le message général.
Un petit cours d'histoire me paraît à présent nécessaire.

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Ponctuant cette dernière phrase d'un toussotement rauque, le maître bibliothécaire fit signe au toujours immobile Ortys Varabas de s'approcher. Il était aussi souriant qu'un poupon, dont il avait d'ailleurs l'allure.
Il saisit une carte posée sur le bureau et la déplia, poussant pour cela quelques divers objets d'un geste négligé. Une voix douce sortit de sa fine bouche:

- Approchez vous tous, s'il vous plaît.
Le mage attendit que chacun soit assez prêt du bureau tandis qu'Oghrim éloigna quant à lui sa chaise.

La carte que Silupin et les autres avaient sous les yeux paraissait représenter le continent de Farûn. Ce dernier était toutefois différent de celui que pouvaient connaître les aventuriers sur certains points: le relief, les frontières, les cours d'eau...

- Voici notre continent tel qu'il était il y a presque deux millénaires, alors que de puissants empires et des créatures oubliées évoluaient sur Toril. Nous, à Everlund, serions ici, au milieu de l'actuelle Haute-Forêt.
Ortys pointa du doigt ce qui aurait été la position de la cité à cette époque lointaine.
- Et ici, le Vastar, à environ 2400 kilomètres à vol d'oiseau. Il regroupait ce que nous nommons aujourd'hui le Vaste et l'Impiltur. C'est à cette contrée que fait référence la lettre.

Oghrim leva soudain une main impérieuse, coupant le magicien qui ne sembla pas s'offusquer de ce manque de politesse, sans doute habitué aux manières particulières du vieil homme.
- Votre voyage vous mènera donc particulièrement loin de votre actuelle situation ou de votre foyer. Il sera probablement long et potentiellement dangereux. Je vous rappelle cependant que vous allez bénéficier de la part de l'Assemblée d'une aide matérielle et pécunière de circonstance. Je vous pose donc officiellement la question: cette mission vous intéresse-t-elle?

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Le bibliothécaire sortit de la poche de sa robe un feuillet sur lequel figuraient la date et le lieu actuels ainsi que les conditions de la mission, à savoir le peu d'informations débitées par Oghrim et Ortys: la protection et l'accompagnement de Silupin, la destination, l'aide... Il posa ensuite une plume d'écriture et encrier à côté l'étrange contrat.

- Nous ne continuerons et terminerons cet entretien qu'une fois que tous les individus n'ayant pas apposé leur signature précédée de "Ai pris connaissance et accepte" auront quitté cette salle. Silupin Tatipiou, vous n'êtes pas exempté de cette acte.

Je ne répondrai à aucune question avant vos potentielles signatures.

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écrit par: Taranis Lundi 14 Juillet 2008 à 12h04
D'un pas assuré, Taranis s'avança vers la table, lu le contrat, et acquiesça la somme proposée pour l'escorte.


¤Tout semble en ordre.. ces gens ont l'air agréable en plus¤

Ai pris connaissance et accepte, que Sunie me garde
Il écrivit cette mention en bas du parchemin, regarda une dernière fois et signa avec une calligraphie qui sans aucun doute avait été étudié avec soin.

Gardant la plume, et la dirigeant vers l'halfelin avec un sourire chaleureux.


-Je crois que vous n'avez pas le choix. Sur un ton amusé et amusant.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 14 Juillet 2008 à 17h51
Whÿn patienta quelques instants que son tour vienne et que chacune des personnes présentes signent le document que leur tendait Tendrelune.

Il se saisit du morceau de papier et le lut attentivement, histoire de ne pas se faire rouler. Avec ces magiciens mieux valait faire attention.
Les termes paraissaient clairs, l'encre de bonne qualité imprégnaient correctement le papier et ne semblaient pas être une encre d'opérette qui s'effacerait le moment venu.
Il parcouru plus précisément les termes du contrat et sembla satisfait.


- Tout ceci me semble des plus corrects, maître Tendrelune. J'ignore ou tout cela va nous mener mais nul doute que cela va être des plus passionnants. Ces derniers temps passés dans les nombreuses villes que j'ai visité, me font oublier la beauté de la nature. J'ai hâte de la découvrir à nouveau. Cela me changera de retrouver la sérénité des arbres et des grandes étendues. A vrai dire je m'ennuie un peu ces derniers temps.
Whÿn se rendit à nouveau compte que son verbe n'était pas apprécié à sa juste valeur et décida de cesser d'user de la salive pour pas grand chose.
« Avec vous fiers compagnons je suis persuadé que ce voyage sera mémorable. »

Whÿn prit la plume, trempa d'un geste fluide l'embout dans l'encrier avant de tracer d'une main experte : Ai pris connaissance et accepte. Il apposa ensuite sa signature. Un simple glyphe elfique à vrai dire. La plume traça une élégante suite de courbes formant une espèce de dragon stylisé dont le corps formait un huit et la bouche crachait du feu. Le geste mainte fois répété s'arrêta net et Whÿn sourit satisfait.

- Je crois que c'est bon pour moi mes amis.

écrit par: Joinon Dimanche 20 Juillet 2008 à 15h17
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



Blanche signa à son tour le parchemin, dans un mutisme permanent. Elle avait clairement répondu à l'appel de la guilde pour honorer une promesse et ne semblait donc pas se donner le choix. En dernier lieu, Silupin signa ; lui-même n'avais d'autre choix que de signer ce contrat. On lui avait donné une mission qui s'avérait importante, ne pas l'accepter revenait à trahir la confiance de l'Assemblée et le contraignait sans aucun doute à un bannissement de l'école.
L'halfelin remit donc le parchemin complété à Oghrim Tendrelune.
Ce dernier le regarda avec satisfaction, s'empressa d'en faire un rouleau qu'il scella d'un ruban mauve avant de le poser dans la paume ouverte de sa main gauche. Il récita deux ou trois mots étranges ; l'objet disparu.

Bien... très bien! Je souhaite que vous puissiez mener cette mission à son terme. Je vais de ce pas informer mes homologues du conseil de notre école de vos noms et qualités.

Ortys, je vous laisse à votre petit cours d'histoire. Je vous remercie encore au nom de l'Assemblée de l'assistance dont vous nous gratifiez en ces temps particulièrement troublés. Briefez-les s'il vous plaît comme convenu.

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Avant que nul n'ait pu émettre la moindre remarque, le vieux maître de l'Assemblée disparu à son tour, comme le parchemin avant lui. Ortys émit une nouvelle fois un énigmatique sourire avant de faire entendre sa gracieuse voix:

- Nous voilà ainsi seuls. J'espère que les manières quelque peu brusques d'Oghrim ne vous ont pas choqué. Peu sont les individus qui s'habituent à lui. Je suis quant à moi plus ouverts à vos questions et remarques.
Il replia la carte de l'ancienne Faerûn et la rangea.

- Bien! Je vais à présent reprendre où j'ai été coupé.
L'ancien dragon noir dont il est fait mention dans le testament est en vérité une date. Un très archaïque calendrier qui n'est plus usité utilisait comme base de décompte des années les différentes périodes de la vie de chaque race de dragons, chaque couleur comprenant 10 cycles de 200 ans. Malheureusement, nul ne se souvient réellement du fonctionnement de ce calendrier tombé dans l'oubli. D'après les calculs de l'Assemblée, la 13e année du dragon noir ancien se situerait entre -173 et 227 de notre calendrier. Nous serions nous-mêmes aujourd'hui dans la 145e année du dragon rouge adulte, qui correspond donc à 1372 d'après le Calendrier des Vaux.
La mission qui vient de vous être confiée va ainsi vous mener sur les traces d'un objet très ancient, si cependant l'auteur de cette lettre n'était pas qu'un illuminé...

écrit par: Joinon Lundi 28 Juillet 2008 à 09h01
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



Ortys Varabas avait fait une pause, attendant de potentielles remarques ou questions. voyant que nul n'avait le désir d'en faire, il reprit la parole tout en se dirigeant vers l'une des étagères croulant sous le poids des divers objets qui y étaient entreposés. Ici des potions, là des artefacts étranges dont l'usage demeurait inconnu.
- L'auteur en question est un dénommé Josor Chênécu, un érudit halfelin qui vécu vers la fin du 11e siècle de notre ère. La lettre a été retrouvée entre les deux pages collées de l'un de ses livres, consacré à l'étude de l'art profane chez les gnomes ; mais le livre en question ne semble pas avoir d'intérêt, il s'agit d'un tome original mais banal. Je veux dire non magique, si vous préférez.

Tout en parlant, le magicien cherchait toujours quelque chose, se moquant totalement des nombreux feuillets et parchemins qu'il déversait sur le tapis bordeaux recouvrant le plancher de bois. Il était passé à un autre meuble. Il s'impatientait visiblement, ponctuant son discours de petits marmonnements.
- Ce tome est actuellement détenu par l'un des membres de l'Assemblée que vous rencontrerez bientôt. Je ne crois pas que Silupin ici présent le connaisse, d'ailleurs. (Bon sang, mais où ai-je mis ce damné étui?) L'Assemblée possède d'autres livres de Josor Chênécu, mais aucun ne semble contenir d'autres lettres. (Oghrim va me tuer si je ne le retrouve pas.) Cependant, il est fait mention d'une "seconde" et d'une "tierce" qu'il nous faut encore trouver. Ce sera l'une de vos tâches premières d'ailleurs. Je trouve d'ailleurs qu'Oghrim a un peu exagéré en disant qu'il ne vous faudrait qu'accompagner Silupin ; l'aider serait plus efficace à mon goût.

Ortys se releva soudain de l'un des bureaux sur lequel il était penché. Il brandissait, triomphant, l'objet qu'il cherchait. Il s'agissait apparemment d'un étui à parchemin tout ce qu'il y avait de plus normal. Il saisit ensuite un feuillet qu'il posa sur son bureau.
- Bon, la journée tire à sa fin. J'ai une dernière chose à accomplir. Oghrim a promis que l'Assemblée vous fournirez du matériel. Vous allez donc écrire sur ce parchemin ce qu'il vous faut avant de partir, ce sera théoriquement disponible dès demain matin. Ce petit objet est enchanté et permettra de transmettre vos souhaits directement à l'intendance de la guilde qui fera de son mieux pour que vous puissiez partir à temps. Je vous en prie, allez-y. Je vous accompagnerait ensuite à votre logement et ma tâche pour l'Assemblée sera terminée.



écrit par: Whÿn Lyn'taël Vendredi 15 Août 2008 à 15h24
Whÿn sourit intérieurement.

¤Du matériel gratuit, voilà qui est intéressant... Eheheh...¤

Il s'approcha d'Ortys et en affichant un large sourire se saisit délicatement du parchemin magique et de la plume qui allait avec.

¤Voyons voir de quoi j'aurai besoin...¤

Whÿn se gratta un instant la tête et commença à écrire lentement les choses les plus importantes. Cependant son coté matérialiste des plus accentué chez ce merveilleux garçon se manifesta rapidement. Il trempa une énième fois sa plûme dans l'encrier et après quelques instants d'écriture frénétique se releva avec un sourire carnassier des plus prometteur ou inquiétant selon qui allait devoir payer la facture.

L'elfe relut rapidement sa liste et la présenta à Ortys sans se départir d'un sourire traversant son visage d'une oreille à une autre.

- Messire Ortys, j'aurai besoin de ces quelques babioles. J'avoue que ma force physique ne me permet pas de porter des charges extrêmement lourdes mais avec cette petite liste, ça devrait faire l'affaire. Qui plus est mieux vaut être bien équipé. Après tout, notre destination finale est encore vague et les nombreux dangers qui vont sans doute nous barrer le chemin doivent déjà nous guêter, Correlon sait où!

La feuille de parchemin initialement vierge présentait maintenant une longue liste d'objets divers et variés dont l'utilité de certains semblait des plus douteuses.

PARCHEMIN
- 1 Sac sans fond.
- 1 Sac de chausses-trappes.
- 1 Potion de soin léger.
- 1 pot d'onguent de soins.
- 1 une fiole d'antidote.
- 1 cape elfique.
- 1 corde en soie.
- 1 ensemble de matériel d'escalade.
- 1 flasque d'acide.
- 1 paillasse.
- 1 couverture épaisse et chaude.
- 2 rations de survie.
- 1 boussole.
- 1 cape du voyageur (si cape elfique indisponible).
- 1 potion d'invisibilité.
- 1 potion de passage sans trace.
- 1 potion de lévitation.
- 1 selle confortable pour ma monture.
- 10 PP pour les frais divers du voyage.


¤Eheh...¤


écrit par: Blanche Lundi 25 Août 2008 à 16h42
Blanche se contente d'acquiescer au flot de parole que ne cessait de déverser Ortys Varabas. Toutes ces histoires d'antiques magies et d'artefacts perdues ne lui disaient rien qui vaille. Combien d'histoires du même genre avaient-elle déjà entendues.

Des histoires qui se terminaient mal bien entendu, des histoires ou la compagnie qui partait en quête diminuait petit à petit, des histoires ou les gardiens du trésor perdu n'étaient autre que des bataillons de morts vieux de plusieurs siècles. Oui, de bonnes histoires en somme, Blanche espérait qu'on arriverait jamais à de telles extrémités. Le bibliothécaire car telle était sa fonction si Blanche avait bien écouté tous les dires des deux hommes parlait d'autres livres mentionnés dans la lettre.


* Un passage dans d'autres endroits remplis de ces livres anciens va donc être obligatoire ... j'espère que le petit mage que nous avons avez nous n'est pas le seul à avoir un tête bien pleine, mais j'en doute *

L'offre de l'Assemblée était généreuse, offrir aux aventuriers tout ce dont ils avaient besoin ou désiraient -dans la mesure des propres moyens de l'Assemblée- étaient un proposition alléchante pour tous, excepté Blanche.

La druidesse ne désirait rien de plus que ce qu'elle avait déjà, c'est-à-dire pas grand chose outre ces vêtements et sa faux. Mais un petit désir était tout de même présent au fond de son coeur.


- J'aimerais savoir si l'Assemblée ou l'un de ses partenaires pourrait enchanter mon arme, ou mes vêtements ...

écrit par: Joinon Samedi 30 Août 2008 à 13h34
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Cité d'Everlund -> Manoir d'Ortys Varabas -> Bureau d'étude secondaire



Une fois de plus, la sauvageonne ne put s'empêcher de sortir un peu du sujet en demandant quant à elle des améliorations magiques sur son propre équipement. Ortys Varabas ne fut aucunement gêné par cette demande mais, si Oghrim Tendrelune eût encore été là, nul doute qu'il eût pris la mouche une fois de plus. Ce dernier avait en tout cas réussi à esquiver la discussion que Blanche avait désirée en disparaissant de manière spectaculaire.

Tandis que Taranis et Silupin, silencieux dans leur réflexion, notaient à leur tour ce qu'il souhaitaient sur le parchemin que Whÿn leur tendit, le maître des lieux tenta d'apporter une réponse à la femme avec son habituel sourire candide.

- Voyez-vous, je ne fais pas parti moi-même de l'Assemblée, je ne connais son fonctionnement que dans les grandes lignes et prête main forte à la guilde dans les situations difficiles. J'aimerais pouvoir vous dire qu'elle peut procéder à quelque enchantement mais ne saurais l'affirmer sans risquer de mentir. Cependant, vous ne partez qu'au sixième jour de ce mois, ce qui vous laissera le temps, je le pense, d'aller visiter l'Assemblée vous-mêmes et d'y effectuer ce genre de demande.

Ce fut Silupin, le jeune halfelin de la guilde, qui rendit le parchemin au mage. Celui-ci le regarda longuement, déchiffrant les différentes écritures, avant d'élargir son sourire. Il se passa machinalement une main derrière la tête, la grattant comme si cela allait l'aider à lire.
- Et bien et bien... vous tous savez clairement ce que vous voulez, vos listes sont intéressantes mais je me demande si tout cela vous sera fourni...
Il regardait d'un air complice l'elfe en parlant.
- Mais ce n'est pas moi qui m'en occuperais.
Il roula le parchemin et l'introduisit dans l'étui magique. Nul son, nul effet magique, ne permit de penser que la liste avait été téléportée de quelque façon que ce soit directement à l'intendance de l'Assemblée, à l'autre bout de la ville.
- Bien, repris Ortys, il ne me reste plus à présent qu'à vous mener jusqu'à votre logement. Celui-ci n'est pas loin, à deux rues de mon propre manoir. Si vous voulez bien me suivre.


3 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Rez-de-chaussée



Guidés par le mage qui avait revêtu un manteau de cuir brun, les quatre aventuriers étaient ressortis du manoir avant de parcourir pendant quelques centaines de mètres les rues éclairées d'Everlund, la seconde cité des Marches d'Argent après Lunargent. Des bâtiments de pierre blanche récents contrastaient avec ceux, plus anciens, qui présentaient parfois une simple façade de torchis brunâtre. Ce fut vers l'un de ces bâtiment que certains pourraient qualifier de miteux que se dirigeait le petit groupe. Au-dessus d'une lourde porte de bois, une enseigne rouillée affichait sobrement "Le Heaume de verre", le "H" stylisé représentait un casque à cornes grossier.

Ortys poussa la porte sans frapper.

- Nous y voilà, messieurs-dames.
L'intérieur de l'établissement était par chance en meilleure qualité que son extérieur n'aurait pu le laisser présager. Eclairée par plusieurs lustres à bougies, la salle principale offrait aux aventuriers le décor habituel d'une taverne de qualité modeste : tables rondes en bois, tabourets rustiques, parquet en planches, quelques cadres représentants des vues d'Everlund, certaines plutôt anciennes, plusieurs chandeliers éteints, etc.
- Attendez une petite minute que je règle les derniers éléments de votre hébergement. déclara Ortys Varabas avant de se diriger vers un comptoir derrière lequel un demi-elfe barbichu essuyait des chopes de terre.
Outre l'aubergiste, la salle ne comptait que quelques clients. Deux nains et un gnome semblaient jouer à une quelconque partie de cartes, ponctuant le jeu de rires bruyants tandis qu'à une autre table discutaient deux humains, dont une femme. Enfin, un autre homme était affairé à rédiger quelque chose dans un épais livre.
Après avoir rapidement échangé quelques mots avec le semi-elfe et montré plusieurs fois du doigts les aventuriers, le mage revint vers eux, souriant.


- c'est là que je vous quitte. Je ne pense pas avoir le temps de vous revoir avant votre départ pour l'Impiltur, héhé. Faites donc connaissance, Vlitarel, le tenancier, vous présentera vos chambres lorsque vous lui demanderez. Pour l'heure, buvez donc un verre à ma santé, plaisanta l'agréable mage tout en laissant tomber sur la table deux pièces d'argent.
- Je vous souhaite une bonne soirée et vous dis bonne chance pour votre aventure, un membre de la guilde viendra vous trouver demain matin. Au revoir à tous.
Ortys s'inclina légèrement et sortit, adressant un signe de la main au demi-elfe derrière son comptoir. La porte se referma sèchement, laissant les quatre aventuriers dans la grande salle.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 02 Septembre 2008 à 12h10
Whÿn eut un "ouf" de soulagement quand la porte de l'auberge s'ouvrit. En effet l'intérieur était en bien meilleur état que la devanture ne le laissait présager. Ses traits crispés par l'idée de devoir être hébergé dans un taudis se délièrent et son grand sourire habituel gagna de nouveau son charmant visage.

¤ J'espère que les chambres sont bonnes au moins...¤

Whÿn entra en dernier dans l'auberge, jettant machinalement un coup oeil derrière lui en direction de la ruelle et des environs. Il entrebailla ensuite la porte encore quelques instants et écouta afin de voir si personne ne s'approchait. Leur mission cachait sans doute quelque chose et mieux vallait être prudent.
L'elfe vit Ortys s'éloigner en direction du comptoir et du tenancier de l'auberge.
Rassuré et certains que personne n'était en train de suivre son petit groupe nouvellement formé, il ferma la porte en bois et se rapprocha de ses nouveaux amis.

Ortys revint à ce moment et après quelques explications fit une légère révérence. Après un rapide salut, il sortit de la taverne non sans avoir laissé deux pièces d'argent pour boire à sa santé.

L'elfe regarda autour de lui afin de se familiariser un peu avec ce nouvel environnement. Une lourde porte en bois servait d'accès principal et quelques fenêtre éclairaient ici et là les lieux. Les chambres devaient se trouver à l'étage comme à l'accoutumée dans ce genre d'endroit. La cuisine devait quant à elle se situer sur l'arrière, sans doute y accédait-on par l'ouverture près du comptoir. Le regard de l'elfe s'attarda quelques instants sur les nombreux tableaux, cherchant à déterminer si l'un d'entre eux avait une quelconque valeur marchande. Il faudrait cependant un examen plus poussé.

Les quelques clients ne semblaient pas inintéressant. Deux humains discutaient entre eux tandis qu'un troisième assis à une autre table s'affairait sur un gros livre. Enfin deux nains et un gnome jouaient bruyamment aux cartes.


¤ Hum... Il faudra que j'aille faire une partie avec eux un peu plus tard. Mais bon, trouvons déjà une table et faisons connaissance avec mes nouveaux amis autour d'un bon verre.¤

- Allons les amis, si Ortys souhaite que l'on boive à sa santé, ne le décevons pas. Whÿn attrapa les deux pièces d'argent d'un mouvement vif et alla s'assoir à une table au fond de la salle, faiblement éclairé et parfaitement adapté à la discussion qui allait arriver. Mieux vallait mettre ses nouveaux amis en confiance dans un lieu un peu plus intime.

- Cette table fera parfaitement l'affaire. Asseyez vous mes bons amis. Blanche, Silupin, Taranis que prennez vous à boire ? Whÿn fit un rapide signe au demi-elfe barbichu qui était au comptoir afin que ce dernier vienne prendre leur commande.
- Pour moi ça sera un verre d'hydromel et vous?

Alors que le tavernier prennait commande, Whÿn commença à étudier plus longuement ses camarades, attendant que l'un d'entre eux fasse le premier pas et lance une discussion. Voyant que chacun restait un peu proscrit derrière son verre et n'osait apparemment pas prendre la parole, il fit ce qu'il savait faire de mieux. Parler de lui. Se rendant compte que cela avait déjà ennuyé un peu ses camarades plus tôt dans la journée, il se ravisa au dernier moment et lança à ses trois compagnons.

- Santé les amis. Que nos aventures soient palpitantes et nos bourses bien pleines. Il partit ensuite d'un grand rire insouciant et afficha un large sourire à l'intention de ses nouveaux amis avant de tremper goulument ses lèvres dans sa chopine.

- Personnellement je viens de Lunargent et vous d'où venez vous? Silupin, vous êtes barde si je ne me trompe, peut être accepteriez vous de nous faire bénéficier de vos talents en nous jouant un petit morceau de musique en discutant avec nous. Parlez moi de vous j'ai envi de tout savoir. Blanche vous semblez avoir bourlingué pas mal racontez nous un peu vos aventures!

Whÿn se calla confortablement dans son siège et commença à siroter son verre en écoutant ses camarades.

écrit par: Joinon Mardi 09 Septembre 2008 à 13h23
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Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Rez-de-chaussée


PARCHEMIN
Whÿn Lyn'taël, Estimation: 1d20->3 +3 contre DD?? =??


Silupin et Taranis ne s'étaient pas fait prier pour s'installer aux côtés du roublard qui avait lancé la conversation, le moins que l'on ait pu dire fut qu'il n'était pas timide, loin de là. Aurait-il été chez lui qu'il ne se serait pas senti mieux que dans l'auberge du Heaume de verre.
Blanche, quant à elle, avait hésité avant de ressortir de l'établissement sans mot dire, affichant son air permanent de lassitude et laissant ainsi la question de Whÿn Lyn'taël sans réponse.


- Elle n'est décidément pas très bavarde cette étrange femme, déclara Silupin tout en déposant son sac sur un tabouret adjacent. Elle aurait tout de même pu rester avec nous, après tout elle fait partie de l'équipe... Tant pis, nous deviserons sans elle, termina le halfelin un léger sourire aux lèvres.

Les trois nouveaux compagnons discutèrent donc ensemble, laissant la sauvageonne à ses occupations et ne s'en préoccupant à vrai dire qu'assez peu. Le barde fut, après l'elfe, le plus bavard du trio, présentant dans les grandes lignes sa situation au sein de l'Assemblée. Il n'y était qu'un élève récemment arrivé et ignorait de son propre aveu la raison qui avait poussé le conseil dirigeant de la guilde à lui confier une telle mission. Taranis, plus silencieux, écoutait avec attention, il ne parla guère que de son entrée sous les ordres et de son initiation de paladin, sans entrer dans les détails.

Tout en écoutant ses interlocuteurs, Whÿn s'intéressait aux quelques tableaux qui ornaient la grande salle de l'auberge. Dès leur arrivée il avait tenté d'en estimer la valeur marchande, mais elle lui restait assez floue. Sans doute certains pouvaient-ils se revendre quelques pièces d'or, mais il n'était pas impossible que le roublard se trompât et les cadres ne valaient peut-être que quelques piécettes, seul un examen approfondi aurait pu le définir. L'elfe fut tiré de ses calculs secrets par Silupin.

- Et qu'en est-il de vous... Whÿn Lathanel, c'est ça?

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 09 Septembre 2008 à 14h33
- Lyn'taël, Whÿn Lyn'taël, mon cher ami. C'est comme vous pouvez vous en douter elfique.... hahaha. L'elfe partit d'un grand rire qui résonna quasiment à travers toute l'auberge et fit sursauter l'humain qui s'affairait sur son gros livre.
- Cela veut dire dans une traduction au plus proche de ma belle et noble langue natale "lame éclair" ou "vif lame", enfin peut importe. Pour une fois qu'une personne aussi charmante, un barde qui plus est, est prêt à se quérir de ma vie, je ne vais pas vous décevoir. Whÿn se cala nonchalamment dans son fauteuil et commença son récit.

- Je suis né à Lunargent, le joyau du Nord. Il resta songeur un instant avant de reprendre. J'ai vite fait le tour avec une grande aisance des traditions elfiques que ce soit en la manipulation de l'Art ou de passes d'armes avec une épée.
Whÿn se leva d'un coup de sa chaise et d'un bond félin atterrit sur la table. Il dégaina ensuite son épée et tout sourire, utilisa son pouvoir de manipulation à distance pour faire léviter devant lui un petit tabouret. Son adversaire désigné, il fit semblant de faire quelques attaques, moulinets et autres parades avant de passer son épée finement ornementée au travers des barreaux du tabouret et de s'écrier :
- Je t'ai eu malotru. Il partit de nouveau d'un grand rire qui étonna encore plus ses nouveaux amis que son attitude des plus inhabituelles. Whÿn rengaina sa lame et se rassit après avoir fait tournoyer le tabouret jusqu'à son emplacement initial. S'attendant à être applaudit il se releva et écarta les bras à destinations de la salle. Il fit une magnifique révérence et s'asseya de nouveau face à ses camarades. Son petit tour étant quasiment la seule chose qu'il savait faire en matière de magie, mieux valait que ses nouveaux compagnons ne lui demandent pas d'en faire plus. De plus ses beaux vêtements ne se prêtaient pas vraiment à ce genre de démonstration et les petites goutes de sueur qui perlaient au bas de son dos lui signifiait que cette petite dépense de magie lui avait coûté beaucoup.

- Ou en étais-je... ah oui, Lunargent. Persuadé que Silupin et Taranis étaient fortement impressionné par ses capacités, il continua. Je dois cependant vous avouer que je ne suis pas un des meilleurs bretteurs de mon peuple, bien au contraire. A vrai dire je suis plutôt médiocre. Il laisse passer un court instant pour être contredit, attendit encore un peu, puis reprit voyant le petit homme et le paladin ne pas oser s'exprimer sur le sujet. Il devait vraiment les avoir impressionnés.
- Je me suis donc vite rendu compte que mes talents étaient tout autre. J'ai donc décidé de partir de ma ville natale et de voyager à travers les contrées avoisinantes. J'ai eu quelques aventures qui ont aiguisé mes capacités et maintenant nul endroit ne me résiste à part peut être la chambre de dame Alustriel, ahahahahah. D'ailleurs j'ai rencontré une de ses servantes et je dois dire qu'elle était tout aussi magnifique. Au moins sa chambre ne m'a pas résisté. Mais bon vous savez ce que c'est la vie, les rencontres, etc... Whÿn sembla se replonger dans ses pensées...

- Pour le reste, j'ai débarqué il y a quelques temps ici et j'ai du suivre la même démarche que notre ami Taranis ou même Blanche. En parlant d'elle, elle n'est pas très commode. Bah, ne vous en faites pas Silupin quand elle nous connaîtra mieux elle ne voudra plus nous quitter. Whÿn se remit à rire et voyant ses amis en faire autant, continua de plus belle.

- Je vous demande de m'excuser mes braves amis, j'ai toujours aimé la peinture et j'aimerai juste jeter un rapide coup d'œil à tous ces tableaux. Je reviens de suite.
Whyn se pencha poliment et s'approcha d'un des cadres.

¤ Hum, celui ci est plutôt pas mal. Arf le cadre est en bois sans rien de particulier mais le dessin est plutôt bon.¤

Whÿn fit le tour de la grande salle s'attardant ici et là, notant mentalement quel tableau pourrait lui rapporter le plus. Il revint ensuite s'asseoir et lança à ses amis.

- Alors on en est où? Des idées pour finir cette soirée? Peut être pourrions nous aller faire une partie de cartes avec les deux bourrus et le gnome ou souhaitez vous aller vous reposer?

écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 20 Septembre 2008 à 16h58
Silupin se demanda dans quelle galère son adhésion toute récente à l'Assemblée venait de l'envoyer. En lui même, il fit un court constat sur ses nouveaux compagnons dont très certainement, vu la mission qui se présentait, sa survie dépendrait.

Il y avait donc Blanche, cette sauvageonne qui préférait se tenir à l'écart de leur petit groupe plus tôt que de faire connaissance. Il y avait Taranis qui lui, s'était joint au groupe, mais qui ne disait mot. Et enfin, il y avait Whÿn, qui comme tout elfe, parlait beaucoup et avait une très haute opignon de lui. Mais celui-ci était-il aussi doué et chargé d'expérience que ses paroles pouvaient le laisser penser ?

Bien évidemment, Silupin ne laissa transparaître aucune de ses pensées. Il avait besoin de ces êtres disparates, et il ne tenait pas à se les mettre à dos. C'est donc avec un sourire poli qu'il prit la parole après la longue tirade de l'elfe ponctuée par sa petite cabriole sur sa chaise.


- Whÿn, vous semblez plein d'expérience. Et je crois avec certitude que ce sera un atout pour notre mission, qui comme vous avez dû le comprendre, va être difficile et fort dangereuse. Dommange que Blanche ne se joigne pas à nous. J'aimerais la connaître un peu plus pour savoir quelles sont ses compétences. Et vous Taranis ? Dans quels domaines pouvons-nous compter sur vous ? Bien sûr, vous serez là pour m'aider et me protéger, mais vous pourrez compter également sur quelques uns de mes talends. J'ai sillonné de nombreuses années toutes les Marches d'Argent avec mon maître barde. Puis je l'ai fait seul. Je me suis tiré sans dommage notable de nombreuses situations épineuses. Bien évidemment, en tant que barde, ma première force est mon esprit, et surtout ma langue. Mais je sais me servir de mes armes si besoin est. Alors, comment voyez-vous notre aventure ? Car ce mot est très certainement l'adjectif qui en parle le mieux.

Silupin se tut, jetant des regards amicaux à ses deux vis à vis.

écrit par: Joinon Lundi 22 Septembre 2008 à 12h12
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Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Rez-de-chaussée



Taranis releva brusquement la tête en entendant son prénom. Depuis quelques minutes déjà il la tenait baissée, les yeux fermés, sursautant de temps à autre sans se rendre véritablement compte qu'il s'endormait, d'où son silence. Il prit la parole d'une voix au ton fatigué.
- Euh... je... pardonnez-moi compagnons, mais le voyage jusqu'à Everlund a été relativement laborieux et épuisant. Je crains que je ne sois en train de sombrer dans un sommeil involontaire.
Le paladin recula sa chaise afin de se lever, étirant ses bras dans son dos. Bombant le torse, il prit une profonde inspiration avant de continuer, rangeant son siège.
- J'espère que vous ne m'en voudrez pas de cette conduite fort peu polie, mais si nous devons aller à l'Assemblée demain, il me faudra être en possession de tous mes moyens.
Aussi, messieurs, ajouta-t-il enfin en s'inclinant légèrement à l'attention de ses futurs compagnons d'aventure, je vous souhaite une bonne soirée ainsi qu'une bonne nuit!

Taranis quitta donc Whÿn et Silupin afin de se diriger vers le comptoir où l'aubergiste était toujours affairé à nettoyer choppes et verres. Les deux aventuriers, seuls à table, virent le demi-elfe saisir une grosse clef sur un panneau de bois avant de guider le paladin à l'étage, de toute évidence jusqu'à sa chambre.

- Eh bien, en voilà un qui ne va certes pas tarder à rejoindre ses rêves! émit une voix profonde et chaude derrière le roublard et le barde.
Se retournant, ils découvrirent là, debout, l'humain qui jusqu'alors compulsait son épais livre dans la solitude d'une table isolée. Il était noblement vêtu ; un manteau sombre recouvrait une tunique toute de brun et de bordeaux brocardée de fils d'or semblait-il. Rasé de près à l'exception d'une barbichette grisonnante, l'homme paraissait assez sévère, mais sa voix était accueillante.


- Pardonnez une telle intrusion dans votre discussion mais je n'ai pu rater le petit numéro de messire l'elfe avec le tabouret. Il afficha un sourire en coin en inclinant la tête vers Whÿn. Vous avez de la chance que notre cher Vlitarel, le propriétaire de cet établissement avec lequel votre ami vient de partir, soit habitué à ce genre de facéties, un autre que lui vous aurait fait rembourser le mobilier, voire vous aurait jeté dehors sans ménagement.
Mais, il me semble que je manque à toute règle de politesse. Je me nomme Ralmevik, écrivain. Enfin je recueille des informations sur divers sujets et les regroupe, je ne compose pas de la littérature.
Il est agréable de rencontrer des étrangers par ici, surtout au Heaume de verre où il n'en vient que rarement. Qu'est-ce qui vous amène ici, si bien sûr ce n'est pas indiscret? Je suis la curiosité faite homme, veuillez excuser ce léger vice. Dites-moi, puis-je m'asseoir à votre table et vous offrir un autre verre?

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.

écrit par: Silupin Tatipiou Jeudi 25 Septembre 2008 à 12h52
La soirée ne s’écoulait décidément pas comme Silupin l’aurait souhaité. Face à Whÿn qui parlait beaucoup, Taranis avait finalement ouvert la bouche uniquement pour dire qu’il était fatigué. Puis il avait planté là ses deux compagnons et était monté se coucher. Le barde se demandait s’il lui serait possible de faire plus ample connaissance avec lui, ainsi qu’avec Blanche. Après, la mission serait lancée et il ne souhaitait pas partir à l’aventure avec de parfaits inconnus. Il tenait à les jauger, et ainsi savoir sur quelles qualités compter, et mais aussi sur quelles faiblesses.

- Mon cher Whÿn, nous voici tous les deux. Apparemment, nos deux compagnons ne souhaitent guère parler. C’est bien, ajouta-t-il avec un sourire. Car vous parlez beaucoup… et moi aussi, termina-t-il en riant.

L’intervention d’un humain ne permit pas à Silupin de questionner plus avant l’elfe. L’halfelin écouta l’homme en silence, perplexe, cherchant à évaluer le personnage qui se cachait derrière ces riches vêtements et cette allure qui jugea faussement amicale.

¤ En voilà un qui a du toupet. Un écrivain. Mais bien sûr. Et pourquoi veut-il vraiment savoir pourquoi nous sommes là ? Soyons prudent. ¤

Silupin décida de passer sous silence son appartenance à l’Assemblée, ainsi que leur mission. Il adopta un ton identique à l’humain, un large sourire aux lèvres, bien décidé à se débarrasser du malotru.

- Voyez-vous, messire, je suis venu dans cette ville, et dans cette taverne pour y passer une soirée tranquille avec mon ami. On m’en a vanté le calme et la discrétion de ses habitants. On m’a dit qu’ils n’assomment pas les voyageurs de questions et les laissent en paix.

Fixant l’humain d’un regard quelque peu ironique, le barde attendit un réaction, espérant avoir été assez clair pour se débarrasser du gêneur.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Vendredi 03 Octobre 2008 à 19h47
Whÿn était tout à fait ravi que Silupin s'interesse à lui et alors qu'il s'apprêtait à lui répondre, une voix masculine l'interrompit. Chose qu'il n'apprécia pas. Cependant après avoir entendu ce que l'individu indiscret avait à dire, son sentiment d'inimitié changea rapidement. Un écrivain, s'interessait à lui et qui plus est avait apprécié son petit numéro, de quoi remplir les premières pages d'une merveilleuse épopée...

Whÿn ne laissa pas Silupin attendre une réponse de Ralmivek et prit la parole.

- Ralmevik, je déplore que vous ne fassiez pas d'histoire et que vous ne versiez pas dans la littérature. Votre verbe semble agréable et votre plûme le serait sans doute, si je puis me permettre bien que je ne vous ai sans doute pas lu jusqu'à présent. Peut être qu'en nous connaissant mieux vous changerez peut être d'opinion. Whÿn s'appuya sur un coude et se plaça afin de mieux voir leur interlocuteur. Il poursuivit ensuite. A dire vrai, nous sommes de humbles voyageurs qui passions par Everlund. Nous nous sommes arrêtés ici sur le conseil d'un vieil ami à nous. Vous devez d'ailleurs l'avoir entr'aperçu quand nous sommes arrivés. Nous cherchions un coin de tranquilité mais pour ma part je suis ravi de discuter avec un écrivain. J'ai noté que mon petit tour de tout à l'heure vous a apparemment plut.Whÿn qui ne s'était pas départi de son large sourire sourit davantage à l'idée que Ralmevik fasse un papier sur lui.

- Vous voila maintenant avisé des raisons de notre présence ici. Pouvons nous savoir ce que vous, vous faites ici? Dans cette humble et petite taverne ou il n'y a pas souvent grand monde comme vous le soulignez... Whÿn changea subitement de ton qui devient plus dur et instant. Surtout que vous nous avez indiqué recueillir des informations sur divers sujets. Quel sujet vous pousse donc à rester ici? Ne me dites pas qu'il s'agit de nous?

¤ Qu'est-ce qu'il peut bien nous réserver celui là...¤

écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 04 Octobre 2008 à 22h35
Silupin fulmina intérieurement. Alors qu'il espérait avoir remis à sa place cet inportun, et le voir s'éloigner sans plus attendre, Whÿn gacha toutes ses chances d'avoir réussi.

¤ Mais que cherche-t-il celui-là ? Il lui ment, comme moi, pour se faire passer pour d'humbles voyageurs. Et voilà qu'il l'invite ni plus ni moins à demeurer avec nous. Une fouine. Voilà ce qu'est cet écrivaillon. Notre mission est déjà assez compliquée comme cela sans en rajouter. Cet homme pourrait être dangereux. ¤

Le visage de plus en plus antipathique, le barde décocha un regard décourageant à l'attention de Whÿn, mais continua de fixer l'humain sans prononcer un mot.

¤ Alors, voyons ce qu'il va nous dire maintenant. Mais je pense toujours qu'il n'y a que des mensonges qui sortent de cette bouche. ¤

écrit par: Joinon Lundi 13 Octobre 2008 à 12h39
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Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Rez-de-chaussée



Whÿn ne fit aucunement preuve de la même prudence, voire méfiance, que Silupin qui regardait d'un oeil douteux le nouvel arrivant.
Ce dernier posa deux mains ornées de bagues et chevalières diverses sur le dossier d'une chaise qui émit un craquement sec, témoignant de la rusticité du mobilier. Fixant tout d'abord le halfelin, Ralmevik tourna la tête vers le Tel'Quessir, lui adressant ce qui, sur le visage naturellement sévère de l'humain, devait bien être un sourire.


- Ma foi, maître elfe, je pensais être un insatiable bavard mais me rends agréablement compte à votre contact que certains me dominent aisément en la matière.
Je suis pour ma part de passage à Everlund pour quelques jours, mais j'y viens régulièrement car mon copieur dans les Marches d'Argent s'est établi ici. Je lui ai d'ailleurs remis ce matin même mon dernier ouvrage qu'il va reproduire en compagnie de ses employés. Le métier d'écrivain n'est pas aisé, mais je ne me plains pas, car recopier les oeuvres des autres ne doit pas non plus être de tout repos.

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.


L'homme fut coupé par le tintement aiguë d'une clochette. Il s'agissait de Vlitarel, l'aubergiste, qui signifiait aux clients que l'établissement allait fermer ses portes.
- Messires, la salle va fermer! Que chacun termine sa choppe!
L'un des deux nains attablés non loin agrémenta cette déclaration d'un rot sonore avant de vider d'un trait le peu de bière qui devait lui rester. Les quelques clients sortirent dans un calme relatif, une femme essayait inefficacement de soutenir son mari qui se dirigeait en trébuchant jusqu'à la sortie.

- Je passerai volontiers plus de temps avec vous, à deviser de choses et d'autres, mais votre ami semble préférer le calme et je ne puis l'en blâmer. Mes manières trop cavalières m'ont déjà valu quelques embêtements par le passé ; mais que voulez-vous? Les mauvaises habitudes sont tenaces.
De plus, voilà Vlitarel qui arrive, peut-être nous reverrons-nous demain matin si, comme j'ai cru le comprendre, vous passez également la nuit ici.
Ainsi bonne fin de soirée et bonne nuit messieurs.

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.


Ralmevik inclina la tête tour à tour vers chacun de ses deux interlocuteurs avant de se retourner, son long manteau flottant derrière lui. Il adressa un signe de la main au propriétaire du Heaume de Verre avant de monter les escaliers comme Taranis l'avait fait avant lui.
- Si je puis me permettre messieurs, je vais vous mener à vos chambres.
Invitant Silupin et Whÿn à le suivre, Vlitarel leur donna des précisions sur les horaires de petit-déjeuner, déjeuner et dîner tout en montant les marches dont de nombreuses grinçaient sous leur pas.
- Nous sommes presque vides cette semaine, outre l'écrivain et votre ami, il n'y a qu'une personne, aussi je peux vous fournir sans mal une chambre chacun.

L'étage était simplement composé d'un couloir affichant huit portes, numérotées par des chiffres impairs de 1 à 7 sur le côté gauche et de chiffres pairs de 2 à 8 sur le côté droit.
- Votre ami est dans la 7, au fond, il m'a confié être très fatigué et avoir besoin de calme, j'ai donc préféré l'isoler un peu, il n'en passera qu'une meilleure nuit. La chambre habituelle de l'écrivain est la 3. La 6 est prise, aussi je vous propose simplement la 1 et la 2. Je loge moi-même au rez-de-chaussée, dans une chambre située derrière le comptoir. Aussi, en cas de besoin, descendez donc frapper. Je vous souhaite une bonne nuit messires.
Le demi-elfe descendit, laissant ses clients se diriger vers leur chambre respective.


Nuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Premier étage


PARCHEMIN
Whÿn Lyn'Taël, Perception auditive: 1d20->9 +4 contre DD10 =réussite
Silupin Tatipiou, Perception auditive: 1d20->14 +6 contre DD10 =réussite
Taranis, Perception auditive: 1d20->7 +2 contre DD10 =échec


Les deux compagnons s'étaient quitté depuis quelques heures et avaient sombré sans trop de peine - après avoir déposé leurs affaires et tiré leurs verrous - l'un dans un doux repos et l'autre dans la mystérieuse rêverie elfique. Taranis dormait déjà à poings fermés depuis bien longtemps et nul bruit ne se faisait entendre dans la silencieuse auberge.
Nul bruit jusqu'à ce cri! Un cri perçant, un cri d'effroi qui vint tel un coup de tonnerre briser la quiétude du lieu!
Un cri qui disparu alors aussi vite qu'il était apparu. Silupin fut réveillé en sursaut, frissonnant un instant sous sa couverture tandis que Whÿn fut désagréablement tiré de sa rêverie. Le cri provenait apparemment du milieu du couloir. A présent des bruits de pas se faisaient entendre.



écrit par: Silupin Tatipiou Mercredi 15 Octobre 2008 à 21h46
Silupin avait regardé s'éloigner l'écrivain sans dissimuler le soulagement qu'il éprouvait.

- Enfin débarrassé, avait-t-il murmuré à l'attention de Whÿn. Tu l'as poussé à rester auprès de nous. Je ne sais pas pourquoi. Moi, je dois avouer que je ne lui fais pas confiance.

Le barde n'avait pu s'expliquer plus avant en raison de la proposition de l'aubergiste de les accompagner jusqu'à leurs chambres. Il avait donc suivi Vlitarel, écoutant celui-ci d'une oreille distraite, uniquement préoccupé par l'envie de se coucher. Se sentant proche d'un lit, la fatigue l'avait assommé. Demeuré seul, l'halfelin n'avait pas perdu de temps et s'était débarrassé prestement de son sac, de ses armes qu'il avait disposé à portée de main, puis s'était allongé tout habillé. En quelques instant, il avait sombré dans un sommeil réparateur.

Aussi, quel ne fut pas le choc de se voir réveiller en sursaut par un cri, que le silence de la nuit amplifiait désagréablement.


¤ Qu'est-ce ? Un assassinat ? ¤

Tremblant, l'esprit encore embrumé, le barde repoussa finalement la couverture et se leva. Par des gestes gauches et gêné par l'obscurité, il perdit une poignée de secondes à remettre ses armes, précaution indispensable avant d'affronter une situation qui pouvait s'avérer périlleuse. A pas de loups, il gagna la porte dont il tira le verrou. Mais avant de tirer le battant, il encocha un carreau dans son arbalète. Quelque peu rassuré par ce geste, Silupin entrouvrit la porte et passa la tête, prêt à se barricader si cela s'avérait nécessaire.

Prudent, il tira le battant vers lui.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mercredi 29 Octobre 2008 à 10h25
Whÿn suivit Vlitarel l'aubergiste et monta à l'étage avec ses nouveaux amis. Après quelques explications sur la fréquentation de l'auberge.

- Mes amis, je vous souhaite d'être bercer de doux rêves et je vous dis à demain.S'amusa à lancer l'elfe.

Il pénétra ensuite dans sa chambre et ferma la porte à clé.

¤Me voilà seul à présent...¤

Whyn s'assit sur la matelas de plûmes et se laissa aller en arrière. Le lit était plutôt confortable et la couverture paraissait assez chaude. Il s'allongea comme ceci quelques instants à réfléchir dans quel aventure il s'était lancé. Il se redressa tout sourire et commença à ôter son équipement puis ses vêtements. Il revêtit une tenue de tous les jours et entreprit de ranger ses affaires comme à son habitude. La dague allait sous l'oreiller, les bottes au pied du lit, ses vêtements sur un petit tabouret similaire à celui qu'il avait utilisé pour épater les clients de l'auberge. Finalement après quelques minutes il s'assis en tailleur sur le lit, se couvrit de la chaude couverture et se calla confortablement. La réverie vint rapidement ce soir là...

Whÿn se promenait dans une forêt sans âge quand un cri retentit. Lointain au début, il semblait se rapprocher devenant plus important au fur et à mesure. Le cri, un hurlement se fraya ainsi un chemin à travers la tranquilité des lieux tel une cascade d'eau s'écoulant d'une montagne sans fin. Whÿn ouvrit les yeux... Que s'était-il passé

¤Qu'est-ce que c'est?¤

[/I]Whÿn se saisit de sa dague, sauta dans ses bottes et s'approcha doucement de la porte de sa chambre. Des bruits de pas se firent alors entendre.

¤Qu'est-ce qu'ils fabriquent, ce n'est pas l'heure de pareil troublerie. Soyons prudent, le cri avait l'air horrible...¤

Whÿn tourna doucement la clé de sa chambre prêt à tout...[I]


écrit par: Joinon Dimanche 02 Novembre 2008 à 13h17
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Premier étage

Silupin et Whÿn


Ce fut d'un même mouvement que l'halfelin et l'elfe abaissèrent les poignées de leurs portes respectives. Celles-ci s'ouvrirent timidement, dévoilant à chacun le visage de son compagnon étonné derrière sa propre porte. Comme d'un seul homme, ils tournèrent la tête vers l'endroit d'où était selon eux parvenu l'horrible cri. Le couloir était éclairé par deux lanternes fixées au plafond.

Deux chambres plus loin, à l'entrée de la 6 d'après ce qu'avait expliqué Vlitarel, gisait un corps inanimé dont ne dépassaient que les jambes nues. Il devait s'agir d'un humanoïde de taille moyenne. De l'intérieur de la chambre provenaient des bruits de pas, et provint surtout soudainement un individu tout vêtu de noir, masqué jusqu'aux yeux. Il tourna rapidement la tête vers la gauche, apercevant ainsi les visages des deux aventuriers avant même qui'ils ne puissent réagir.

Il ouvrit de grands yeux avant de se diriger vers eux, menacant. Il tenait dans sa main gauche une dague rougie d'où perlaient les gouttes d'un sang probablement frais. Nulle réaction ne semblait se faire entendre dans les chambres de Taranis et de l'écrivain.



Nuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Devant l'auberge du Heaume de Verre

Madawc


Hanna-Leena et Madawc avaient courru aussi vite que possible, précédés par Hugin qui se perdait dans le ciel étoilé de cette fraiche nuit nordique. Les rues d'Everlund étaient vide, du moins entre les deux établissements. Lorsque les deux compagnons arrivèrent devant l'auberge du Heaume de Verre, ce fut pour découvrir, provenant d'une fenêtre du rez-de-chaussée, une épaisse fumée noirâtre qui ne laissait rien présager de bon.

- Merde! Il faut entrer! Pourvu que tout aille bien pour eux! Si nous arrivons trop tard... non... Madawc, je te suis, montre-nous que nous avons eu raison de venir vers toi!

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Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 04 Novembre 2008 à 22h40
Silupin n'en menait pas large en ouvrant la porte de sa chambre. Le cri, puis le silence qui avait suivi, était également angoissant. Le barde ne put jeter un coup d'oeil dans le couloir avant que la porte située d'en face de s'ouvre à son tour. Son coeur bondit dans sa poitrine, puis se calma à la vue de Whÿn.

¤ Ouf ! Quelle peur ! ¤

L'halfelin adressa à l'elfe un signe de connivence, puis sortit enfin sa tête dans le couloir pour voir ce qui s'y passait. Il vit immédiatement le corps gisant à terre. Il ne put en déterminer l'identité. De toutes les manières, son attention se focalisa sur l'être habillé en noir, dont un masque dissimulait le visage. Ses yeux se fixèrent surtout sur la dague sanguinolente qui se braqua vers eux quand l'être s'aperçu de leur présence.

¤ Hé ! Mais on lui fait même pas peur. On est deux pourtant ! ¤

Bien que la peur étreigne à nouveau son coeur, Silupin braqua son arbalète vers l'être et hurla d'une voix qu'il espéra ferme :

- ARRETEZ-VOUS !!! Sinon, je tire !

écrit par: Madawc Dimanche 09 Novembre 2008 à 18h04
L’illuskien repris son souffle en observant la façade de l’auberge. De toute évidence, le bâtiment semblait devait être en train de bruler, comme le laissait supposer l’épaisse fumée noire s’échappant de la fenêtre.

¤Bon, les autres ont des ennuis là dedans, il va falloir entrer, mais ça doit être fermé vu l’heure…¤

-Dès qu’on sera rentrés, tu devrais éteindre ce qui brûle, avec ta magie cela ne devrait prendre que quelque secondes, avant de me rejoindre vers les chambres. Je dois protéger Tatipiou, mais à quoi le reconnaitrais-je ? Est-ce un gnome, un semi-homme, ou un orogue ? Un barde, ou un mage ?

Tout en parlant l’illuskien s’était rapproché de la porte pour en tourner la poigné.

¤Voyons si c’est ouvert…¤

Madawc était partagé, si la porte s’avérait être fermé, entre une approche subtile, à savoir tambouriner comme un sourd à la porte en criant à la garde, une approche plus souple et plus direct consistant à passer par une fenêtre( soit en poussant, forçant ou brisant ladite fenêtre) ou enfin une approche simple et brutale en enfonçant la porte d’un bon coup d’épaule.

¤Bah, nous verrons bien…¤ pensa le forgeron, flegmatique jusqu'au bout, et plus ennuyé qu'autre chose, malgré la gravité de la situation.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Dimanche 09 Novembre 2008 à 22h40
Whÿn ouvrit doucement la porte pour tomber nez à nez avec Silupin qui en fut tout aussi étonné que lui. L'elfe sursauta malgré lui, son image avait du en prendre un coup.

Il n'eut pas le temps de l'interroger que son regard se porta sur sa gauche, sur une silhouette vêtue de noir et sur un autre individu, allongé ou tout du moins une paire de jambes dans l'entrebaillement de la porte.


¤ Qu'est-ce que c'est que ça encore... Pas moyen de dormir tranquilement dans cette taverne. Hum il a l'air menaçant lui.¤

Whÿn sursauta à nouveau quand Silupin hurla au tueur de s'arrêter. Rassemblant son courage, il s'interposa à son tour dans le couloir prêt à défendre sa vie et son nouvel ami. Il prit alors un ton qu'il espèrait tout aussi mençant que celui de Silupin.

- Tu ne passera pas vaurien. Je n'ai jamais perdu un combat si ce n'est contre mes songes et tu m'en as sorti, en garde ruffian!

¤ Pourquoi j'ai dit ça moi, je deviens fou!¤

Avec sa dague en main, Whÿn se mis en position d'attaque, et vint se placer sur la gauche de Silupin.

écrit par: Joinon Jeudi 13 Novembre 2008 à 13h15
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre -> Premier étage

Silupin et Whÿn

PARCHEMIN
Initiatives:
Silupin: 1d20->18 +3 =21
Whÿn: 1d20->6 +4 =10
Assassin: 1d20->1 +2 =3


Silupin, Intimidation: 1d20->11 +3 -4(taille) contre Assassin, niveau ajusté: 1d20->7 +1 =réussite => Assassin est secoué pendant 1 round
Whÿn se déplace
Assassin se déplace

Assassin, attaque: 1d20->15 +2 -2(secoué) contre Whÿn, CA: 16 =échec


Aucun des protagoniste ne choisit de fuir devant l'ennemi. Au contraire Silupin, pourtant peu habitué aux combats, alla même jusqu'à tenter d'intimider son adversaire, pourtant deux fois plus grand que lui, faisant preuve par là d'une détermination qui, si elle ne pouvait faire fuir l'homme en noir, ébranla sensiblement sa conviction. Mais ce dernier n'en avançait pas moins dans le couloir, des gouttes de sang perlaient à sa lame et tombaient irrégulièrement sur le plancher de bois.

Whÿn n'était pas moins courageux. En effet, sans même y réfléchir, d'instinct, il vint se placer près de la porte de la chambre qu'occupait son compagnon halfelin. Sans y songer, car son geste était tout à fait naturel, il effectuait exactement ce pour quoi l'Assemblée l'avait employé: protéger l'élève Tatipiou.
Ainsi, sa dague à la main, il se campa fermement entre le barde et le mystérieux individu.

Ce dernier n'eût donc d'autre choix que de s'engager au corps à corps avec l'elfe. Les deux êtres, aux armes identiques, échangèrent quelques coups. Whÿn esquiva un coup, en para un second. Un troisième coup aurait pu toucher mais glissa sur la protection de cuir du roublard.
Le combat ne faisait que commencer.



Nuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Devant l'auberge du Heaume de Verre

Madawc


- Mais tu me prends pour une archimage? répliqua vivement l'ensorceleuse. Je n'ai rien qui puisse éteindre un début d'incendie moi! J'essaierai de faire ce que je peux.
Tu devrais reconnaître aisément Silupin Tatipiou, c'est un halfelin, vêtu d'un costume assez coloré habituellement. C'est ta priorité première, les autres aventuriers engagés sont également là pour le défendre, ne t'occupe pas d'eux. J'ignore cependant leur nom et leur apparence, ne te méprends pas donc.

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Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


Fort de ces rapides et trop évasives informations, Madawc se préparait à enfoncer la porte. Le besoin ne s'en fit pas sentir. En effet, la porte était simplement poussée. La serrure semblait avoir été fracturée et la poignée pendait lamentablement. Il s'agissait sans nul doute d'un travail rapide et probablement amateur. Quoiqu'il en fut, l'illuskien put pénétrer facilement dans l'auberge du Heaume de Verre, suivi par Hanna-Leena.

L'intérieur était relativement sombre, la seule source de lumière provenait de la gauche. Des flammes! Elles léchaient deux tables. Madawc avait donc vu juste, pas de fumée sans feu.
Une ombre se découpait sur les flammes. En contre-jour, aucun des deux aventuriers ne put définir l'identité de l'individu. Il était de grande taille et apparemment légèrement vêtu.

Madawc entendit un cri provenir du fond de l'établissement, derrière le comptoir se laisser deviner une autre salle, dont la porte était ouverte.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 13 Novembre 2008 à 19h19
Le souffle court, Whÿn évitait comme il le pouvait les coups de l'individu vêtu de noir qui se tenait devant lui. Ce dernier était rapide et se battait avec une petite lame dont la couleur carmin n'était pas du tout au goût de l'aventurier elfique.

Silupin avait hurlé si fort et si énergiquement que l'homme en noir paraissait avoir douté quelques instants. Whÿn réalisa que lui même avait sursauté. Pourvu que Silupin ne s'en soit pas aperçu, quel piètre defenseur ferait-il dasn ce cas. L'halfelin était à présent derrière lui, un peu sur sa droite et l'elfe essaya d'attirer suffisamment l'attention de son adversaire pour laisser au semi homme le temps de trouver une issue heureuse à ce duel. De toute façon, l'assassin n'avait d'yeux que pour sa propre personne.


¤ Encore un qui admire mon style et qui veut me tester... hi hi hi... quel idiot.¤

Après quelques instants de passes d'armes rapide, Whÿn tenta de contre attaquer. Le dernier coup de l'assassin ayant ripé sa belle tunique sans pour autant l'atteindre dans ses chairs, l'elfe en fut rendu totalement furieux et outré, une si belle tunique... un héritage familial qui plus est.
Revenant à la réalité, il saisit sa chance et d'un geste vif et majestueux comme à son habitude, il porta un coup de sa dague en direction du rustre qui se trouvait devant lui, espérant le toucher à l'abdomen ou à tout autre endroit ou l'individu pourrait être blessé.


- Tient prends ça sale ruffian! Whÿn continua d'insulter copieusement son ennemi en criant à réveiller tout le quartier Vous parlez d'un assassin, le dernier qui restait alors. Une lame funeste si vilaine qu'il est obligé de se cacher le visage. Allez montre nous ta face de troll et ton regard de gobelin débile.

PARCHEMIN
Whÿn attaque l'assassin de sa dague et espère lui faire très mal.


écrit par: Silupin Tatipiou Jeudi 13 Novembre 2008 à 21h47
Silupin vit l'assassin hésiter un instant quand il le menaça. Mais cela ne dura pas. L'être devait se dire qu'un halfelin ne représentait pas une menace sérieuse.

¤ Il se sait découvert. Il va tenter de nous éliminer. Il n'a plus rien à perdre ! ¤ comprit le barde dont les mains se crispèrent sur son arbalète.

Avant qu'il ne se décide à tirer, Whÿn engagea courageusement le combat contre l'assassin.

¤ Whÿn risque gros. Un duel à la dague, il n'y a rien de plus risqué, surtout que celui-là à l'air de savoir s'en servir. ¤

L'halfelin réfléchit. Son compagnon s'était interposé et l'empêchait de tirer sans risque pour lui. En une fraction de seconde, il décida de quitter l'abri de sa chambre, traversa le couloir et se posta dans l'embrasure de la porte qu'avait franchit Whÿn. Disposant maintenant d'un bon angle de tir, il visa le torse de l'assassin et pressa la détente avec détermination.


Silupin tente de transpercer le torse de l'assassin au moyen d'un carreau de son arbalète.

écrit par: Madawc Lundi 17 Novembre 2008 à 09h51
¤Des vêtements colorés ? A cette heure tardive, j’ai comme un doute. Ou alors coloré de son sang si ils ont des ennuies !¤

Refoulant cette hypothèse fort désagréable, le forgeron pénétra dans l’auberge plongée dans le noir, suivi par Hanna-Leena. Son habitude des foyers de forge lui fit sentir immédiatement la chaleur, juste avant de voir les flammes qui commençaient de s’en prendre aux tables. Puis il avisa la silhouette sombre proche des flammes.

¤Il attend quoi celui là ? Le déluge ? En plus, il n’a même pas réagit à notre arrivée…¤

Essayant de faire le moins de bruit possible, le guerrier fit signe à la magicienne de s’occuper de la zone enflammée, tandis que lui-même allait voir ce qui avait poussé le cri qui venait de retentir derrière le comptoir.

-Occupe toi de celui-ci, il n’a pas l’air très net. Moi, je vais voir l’autre pièce, c’est peut être Tatipiou.

Ne laissant pas le temps à la magicienne de protester, l’illuskien dégaina son arme, et bien qu’il doutait qu’il s’agisse de Tatipiou, se dirigea vers la porte de l’autre pièce.

écrit par: Joinon Jeudi 20 Novembre 2008 à 15h44
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre

Silupin et Whÿn

PARCHEMIN
Initiatives:
Silupin: 1d20->19 +3 =22
Whÿn: 1d20->16 +4 =20
Assassin: 1d20->7 +2 =9


Silupin se déplace
Silupin, attaque: 1d20->9 +4 contre Assassin, CA: 15 +4 (abri) =échec
Whÿn, attaque: 1d20->18 +1 contre Assassin, CA: 15 =réussite
Whÿn inflige: 1d4->2 +1 => Assassin est à ??pv
Assassin, attaque: 1d20->15 +2 contre Whÿn, CA: 16 =réussite
Assassin inflige: 1d4->1 +1 => Whÿn est à 5pv


Ayant eu la présence d'esprit de se mettre à couvert dans l'embrasure de la porte, Silupin bénéficiait d'un abri assez efficace. Cependant son adversaire profitait pour sa part d'une autre forme de protection en la personne de Whÿn. Il était en effet délicat pour le halfelin de trouver un angle de tir correct tant les deux individus engagés aux corps à corps se mouvaient frénétiquement. Levant et rabaissant tour à tour sa visée, bougeant son arbalète de gauche et de droite, le barde trouva enfin une fenêtre de tir pleinement ouverte sur sa cible.

Aussi le carreau de bois fusa après un déclic sec, sans risque de toucher l'elfe qui protégeait sa propre vie ainsi que celle de son nouveau compagnon.
Mais faisant preuve d'une souplesse exceptionnelle, l'être en noir décala son torse vers le mur situé à sa droite, esquivant de cette manière le trait qui aurait pu lui être mortel. Soulagé certainement de cette parade, l'inconnu ne se remit en position de duel que pour sentir une lame glacée pénétrer dans ses chairs, au niveau de son flanc gauche.

Effectivement, Whÿn n'avait pas hésité à enfoncer brutalement son arme dans le ventre de son ennemi, perforant sans autre forme de procès sa tunique sombre ainsi que ce qui, dessous, avait l'air d'être une armure de cuir cloutée. La blessure arracha un cri à la victime qui, tel un réflexe, déploya soudainement son bras afin d'enfoncer sa propre dague dans l'épaule du Tel'Quessir qui ne put réprimer une grimace de douleur.



Madawc

PARCHEMIN
Initiatives:
Hanna-Leena: 1d20->16 +2 =18
Madawc: 1d20->15 +1 =16
Vlitarel: 1d20->15 +2 =9
Assassin2: 1d20->4 +2 =6
Assassin: 1d20->1 +2 =3


Hanna-Leena lance un sort
Hanna-Leena inflige: 1d4->1 +1 => Assassin est à ??pv
Madawc se déplace

Assassin, attaque: 1d20->11 +3 contre Hanna-Leena, CA: 12 =réussite
Assassin inflige: 1d6->2 => Hanna-Leena est à 8pv


La situation au rez-de-chaussée n'était pas plus enthousiasmante. Bien que nul sang n'ait encore coulé, le combat se faisait sentir. Madawc, relativement familier à ces situations de conflit semblait-il, donnait ses ordres à l'ensorceleuse qui lui lança d'ailleurs un regard noir. Après tout c'était théoriquement lui l'employé. Mais Hanna-Leena n'hésita cependant pas. Au contraire, ce fut même elle qui engagea l'affrontement. Sans mot dire, elle avait en effet commencé à effectuer d'étranges gestes avec ses fines mains blanches pendant que l'illuskien allait jusqu'au bar dans l'espoir de trouver Silupin Tatipiou, cet halfelin qui paraissait si important.

Il entendit derrière lui l'ensorceleuse crier, d'un ton décidé, quelques mots qu'il reconnu aussitôt, prononcé dans leur langue natale, ainsi qu'un autre qu'il n'avait jamais entendu:

- Energie boréale, Azkaxion!
Suite à quoi une lueur vaguement bleutée quitta la paume levée de l'illuskienne pour voler jusqu'à sa cible, s'insinuant tout bonnement dans sa poitrine. L'homme émit un râle et leva en réponse un arc court qu'il banda en direction de la membre de l'Assemblée.
La visée fut rapide et la décoche ne se fit pas attendre. Une flèche à la pointe acérée vint se ficher dans la hanche de la femme dont le visage se contracta fermement sous la douleur, mais elle ne lâcha pas un cri.

De son côté, Madawc parvint à la porte de l'arrière-salle. Il s'agissait d'une sorte de remise dans laquelle s'entassaient tonneaux, caisses et tabourets. Un lit rustique occupait un coin de la pièce. Debout, un second homme en noir était en train de combattre un demi-elfe qui se retourna en entendant le guerrier arriver.

- Il vous faut donc être deux pour m'achever, bande de couards, je ne me rendrais pas!

écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 21 Novembre 2008 à 21h27
Silupin poussa un juron, manière peu habituelle pour lui qui d'ordinaire soignait son langage. Mais de voir son carreau rater sa cible l'exaspéra au plus haut point.

Et sa colère se mua en frustration en assistant impuissant à la blessure infligée à Whÿn. Son nouvel ami aurait-il été blessé si son tir d'arbalète avait mieux été ajusté ? Aurait-il empêché l'assassin de s'esquiver ?

L'halfelin prépara prestement son arbalète pour un nouveau tir.


¤ Cette fois, je dois prendre des risques. ¤

Une volonté farouche l'anima, et c'est sans éprouver la plus petite crainte qu'il s'avança de quelques pas pour tirer à bout portant sur l'assassin.

Une fois parvenu juste à côté de celui-ci, le barde pressa la détente, visant la poitrine de l'être en noir.




Silupin s'avance de deux cases et tir sur l'assassin.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 27 Novembre 2008 à 10h41
La douleur que l'on peut ressentir lorsqu'on peut être piquer par une guêpe n'est en rien comparable à celle effroyable et autrement plus intense, d'une dague qui vous perce la peau et vient fouiller votre propre chair. C'est ce qui vint tout de suite à la pensée de l'elfe qui grimaça sous l'effet de cette piqure d'acier. Non loin de céder du terrain, Whÿn rassembla son courage et ses forces pour continuer le combat.

L'homme devant lui n'était pas un enfant de coeur et connaissait apparemment parfaitement son ouvrage.


- Maudit tueur! lança Whÿn, l'épaule meurtrie.

¤ Qu'est-ce qui m'a pris de foncer comme ça... Je deviens vraiment fou ou est-ce le talent qui s'exprime à l'état pur sans que je m'en rende compte?¤

Cette dernière idée fit sourire l'elfe qui continua d'enchaîner feintes et frappes afin de percer la garde de son adversaire et de lui asséner un puissant coup.

Whÿn vit tout à coup sur sa droite Silupin s'avancer quasiment à la hauteur du combat pour tirer de son arbalète sans doute à bout portant.

¤ Est-il fou? Il veut se faire tuer ou quoi?¤

Whÿn réalisa soudain qu'il pourrait s'agir de leur chance d'abattre ce vaurien. Cette nouvelle idée en tête il vit l'opportunité de porter un coup décisif à leur adversaire. Il visa alors le cou de l'assassin afin que ce dernier lève sa garde et au pire ne se prenne que le carreau d'arbalète dans le ventre et au mieux une vilaine estafillade à la gorge, voire même les deux si tout se passait bien.

¤C'est notre chance! C'est notre chance!¤ Se répéta-t-il
mentalement avant de lancer sa frappe.


Jaillissant tel l'attaque d'un serpent vénimeux des jungles du Sud, le bras de Whÿn se déploya en direction de la tête de l'assassin.

Whÿn tente de frapper son adversaire au niveau de la tête.

écrit par: Madawc Dimanche 30 Novembre 2008 à 20h17
Surpris, le forgeron marqua un temps d’arrêt.

¤Hein ? Mais qu’est ce qu’il dit, lui? ¤

Puis, il réalisa que l’elfe le prenait pour un ennemi, un allié de ces hommes en noir !

¤Mais c’est pas vrai ça ! En plus il est dans mon chemin. Si j’avance pour l’aider, il serais bien capable de m’attaquer…¤

Deux adversaires, un incendie, Hanna-Leena blessée par l’un de ses noirauds, la situation n’était pas vraiment au gout de Madawc. En plus, il n’avait toujours pas trouvé Silupin, cet elfe ne correspondant manifestement pas à la description que lui avait faite la magicienne.

¤Ce n’est pas Silupin, et pour lui je suis un ennemi. Inutile de s’occuper de lui, il ne ferait que me gêner. Autant aider la magicienne, elle est déjà blessée et à ce rythme elle ne tiendra pas longtemps. ¤

Partagé entre la tentation de prendre l’assassin en tenaille avec l’elfe, de rechercher l’halfelin, et de porter secours à son employeur, le guerrier se décida donc pour la troisième possibilité.

-De quoi parles-tu ? Par Tempus, je ne te connais même pas, je n’ai rien contre toi, c’est après ces types que j’en ai ! Mais puisque tu refuses mon aide, débrouilles toi !

S’adressant ainsi à l’elfe, l’illuskien tourna les talons, se concentra sur l’archer, sa cible, et chargea sans lui laisser le temps de recharger son arc. Après tout, moins il lui laisser le temps de tirer, plus grandes étaient leurs chances de s’en sortir, et de préférence entier.

Madawc charge l’archer en noir.

écrit par: Joinon Lundi 01 Décembre 2008 à 13h00
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre

Silupin et Whÿn

PARCHEMIN
Initiatives:
Silupin: 1d20->15 +3 =18
Assassin: 1d20->8 +2 =10
Whÿn: 1d20->2 +4 =6


Silupin se déplace
Assassin, attaque d'opportunité: 1d20->17 +2 contre Silupin, CA: 16 =réussite
Assassin inflige: 1d4->1 +1 => Silupin est à 6pv
Silupin, attaque: 1d20->11 +4 contre Assassin, CA: 15 =réussite
Silupin inflige: 1d6->5 => Assassin est mourant
Whÿn, coup de grâce contre Assassin =réussite automatique, critique automatique
Whÿn inflige: 1d4(x2)->4 +1(x2) => Assassin est mourant
Assassin, jet de Vigueur: 1d20->7 +1 contre DD 10 +6 (dégâts) =échec
Assassin est mort


Le mystérieux assassin aurait bien été obligé d'admettre qu'il se trouvait face à des adversaires qui, s'ils n'étaient certes pas des combattants de métier, avaient une fougue et une audace qui compensaient en partie leur manque de talent martial. Silupin, qui n'arrivait guère qu'à la taille de sa cible, s'était approché de cette dernière sans une hésitation, décidé à venger de son carreau la blessure faite à Whÿn. Cependant, tout à sa rage de vaincre, le halfelin avait omis un élément qui eût pu lui être fatal.

Le maniement d'une arme à projectile ne permet effectivement en aucun cas de parer efficacement face à un adversaire. Aussi, tout occupé à maintenir une visée approximative, le barde ne put éviter un coup de l'homme qui, délaissant un instant l'elfe, profita de cette opportunité. Il porta un coup de taille bas qui, par chance, n'entama que légèrement les chairs de Silupin au niveau de sa poitrine. Il n'en fallut pas plus à celui-ci pour appuyer fermement sur la détente de son arme. Le projectile, n'ayant qu'une infime distance à parcourir, vint se ficher directement dans le torse de l'inconnu qui ouvrit de grands yeux avant de s'effondrer. Une tache de sang apparut autour du carreau avant de s'élargir sur ses vêtements déjà sombres.

Mais le malheureux n'en avait pas terminé car Whÿn était déjà en train de porter un nouveau coup. Dans son élan, il enfonça sa dague dans la poitrine du mourant qui n'émit qu'un soubresaut avant de redevenir, définitivement, immobile.
Il la retira lorsqu'un bruit sec et fort se fit entendre. Au fond du couloir, les planches qui formaient le rustique plancher s'effondrèrent et des flammes jaillirent brusquement par l'ouverture.



Madawc

PARCHEMIN
Initiatives:
Vlitarel: 1d20->12 +2 =14
Assassin2: 1d20->9 +2 =11
Madawc: 1d20->9 +1 =10
Assassin: 1d20->7 +2 =9
Hanna-Leena: 1d20->4 +2 =6


Vlitarel combat Assassin2
Madawc se déplace
Madawc, attaque d'opportunité: 1d20->13 +4 contre Assassin, CA: 15 =réussite
Madawc inflige: 1d6->5 +3 => Assassin est mourant


Vlitarel, qui bien que tavernier paraissait se débrouiller avec une lame, devait regretter son manque de discernement. Mais il avait ses raisons, son établissement était en feu et des inconnus y évoluaient en toute impunité, menaçant jusqu'à son inncent propriétaire. Comment aurait-il pu deviner que Madawc n'était pas un assassin au même titre que les hommes en noir?
Quoiqu'il en fût, l'illuskien n'hésita guère à le laisser combattre seul, Hanna avait besoin d'aide.

Le guerrier se prépara donc à charger mais les obstacles, tables ou tabourets, étaient trop nombreux pour lui permettre de courir librement jusqu'à sa cible. Ce fut donc à vitesse réduite qu'il évita les sièges de bois, les renversant le plus souvent, les enjambant parfois.
Il arriva au niveau de son adversaire lorsque celui-ci était prêt à libérer un nouveau trait en direction de l'ensorceleuse. Tout à la concentration nécessitée par sa visée, l'inconnu ne put se protéger face à Madawc qui n'hésita pas à abuser de la situation en tailladant le corps de l'assassin de l'épaule jusqu'au bas-ventre d'un large mais précis mouvement de bras.
L'homme tomba face contre terre, emporté par l'élan du coup qu'il reçu.

Derrière lui, de nouvelles flammes apparurent soudain. Elle léchèrent jusqu'au plafond de la grande salle, d'où vinrent d'écrouler en grand fracas des planches noircies.


- Quelque onguent ou huile a dû être versé pour hâter la propagation du feu! cria la membre de l'Assemblée tout en tenant sa hanche blessée. Il ne faut pas rester ici. Trouvons Silupin, les autres, et filons!

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Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.

écrit par: Madawc Lundi 01 Décembre 2008 à 17h35
Bien que l’aubergiste ai en quelque sorte… "refusé" l’aide du forgeron, ce dernier ne pouvait pas se résoudre à le laisser seul contre son ennemi, et même si il s’attendait à plus de résistance de la part d’un assassin, il était plutôt satisfait de son coup et ne demandait qu’a recommencer. Sans compter que les hommes noirs lui rappelaient le meurtrier de son mentor. Il voulait donc savoir qui ils étaient, et en homme pratique, était contre le gaspillage, et était tenté par une fouille approfondit de l’homme.

-Va voir à l’étage, ce n’est pas lui qui est en bas. Je fouille juste celui-ci, puis je couvre votre sortie, il y en a encore un à côté contre l’aubergiste.

¤Faut pas gâcher, il y a certainement des trucs à récupérer, et peut-être des documents…¤

Ne s’occupant plus de la magicienne qui lui semblait être d’aplond, le guerrier commença sa sinistre besogne, fouillant et examiner sans précaution son adversaire.

¤Tant pis pour le repos des morts…eh, mais il n’est pas morts !¤

Hésitant entre supprimer les témoins, ou le maintenir en vie pour l’interroger, l’illuskien décida finalement de ne pas s’encombrer d’un poids mort et acheva l’individu.

¤Cela fera toujours une ordure en moins. Après tout, on achève bien les chevaux…¤

Après en avoir fini avec l’assassin, Madawc se redressa et retourna prêter main forte à l’aubergiste. Même si il se refusait à l’admettre, le fait d’avoir été confondu avec les tueurs lui faisait mettre de la mauvaise volonté pour secourir le pauvre homme. Mais c’est avec un sourire froid et carnassier que le guerrier, prenant garde à ne pas se prendre de morceaux de plafond ainsi qu’a l’avancé des flammes, qu’il s’avança cimeterre au poing…

Madawc pille un peu (tout) puis se déplace.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mercredi 03 Décembre 2008 à 09h18
Whÿn vit Silupin se décaler près de lui et n'eut pas le temps de lui crier de s'écarter, quand la lame de l'assassin s'abattit sur son compagnon. L'halfelin eut le réflexe de libérer le carreau maintenu dans son arbalète qui alla se ficher droit dans les côtes de leur adversaire. Whÿn ne perdit pas une minute et frappa de sa dague en pleine poitrine de leur ennemi. Celui ci s'effondra dans un râle qui en disait long sur la douleur qui venait de parcourir son corps.

- Eh bien il l'a bien cherché celui-là.

Whÿn n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà le plancher commençait à se désagréger sous les flammes.

- Je reviens tout de suite, je dois récupérer mon équipement. Attends moi là j'en ai pour quelques instants.

Whÿn ouvrit d'un grand coup la porte de sa chambre qui alla violemment percuter le mur en faisant chuter les quelques décorations accrochées ci et là dans la pièce. Il attrapa rapidement son épée, l'attacha dans son dos. Il récupéra ensuite son sac à dos, enfourna rapidement ses affaires à l'intérieur. Il s'habilla encore plus rapidement, et après à peine deux minutes, ressortie en ajustant sa tenue avec un large sourire à Silupin.

- Nous ne devrions pas rester là, tout va cramer. Viens avec moi je vais aller voir à qui appartiennent ces jambes. On sait jamais il y a peut être des informations à récupérer. On fouillera cet assassin si on a un peu de temps ensuite.

N'écoutant pas la réponse de son compagnon, il franchit en deux grandes enjambées les quelques mètres pouvant le séparer du cadavre. Il sortit ensuite son épée de son fourreau et jeta un coup d'oeil dans la chambre. Sourire aux lèvres, il entra prudemment et entreprit une fouille rapide, du mort et des environs.

¤ Hum, qui sait je trouverai sans doute un peu d'or sur ce gaillard. Et si j'en trouve beaucoup je paierai un coup à tout le monde... ahahahahah. Enfin faudrait pas que je traine de trop ici car avec cet incendie, on va finir grillé si on s'éternise. ¤

PARCHEMIN
Whÿn fouille le mort, la chambre. Il le fait assez rapidement et sans grande minutie du fait de l'incendie.

écrit par: Silupin Tatipiou Mercredi 03 Décembre 2008 à 23h00
Blessé, Silupin poussa un cri où se mêlait le dépit d'avoir été touché, l'inquiétude d'avoir prit autant de risque, et la rage de ne pas laisser l'assassin l'emporter. Heureusement, c'est ce dernier sentiment qui prima sur les autres et poussa l'halfelin a appuyer avec détermination sur la détente de son arbalète.

Le coeur du barde qui battait la chamade, se calma à la vue de l'assassin qui s'écroula net, le carreau bien planté dans la poitrine. Mais l'euphorie de la victoire ne dura pas en voyant le plancher s'effondrer brusquement au fond du couloir, et des flammes partir à l'assaut de leur étage.


¤ J'ai bien fait de quitter ma chambre avec toutes mes affaires. ¤ se dit-il en regardant Whÿn s'engouffrer dans la sienne.

- Tu as raison, Whÿn. Il faut déguerpir d'ici, répondit-il à celui-ci quand il réapparut. Hé, mais tu es fou ! Laisse ce cadavre ! Tu veux y laisser ta vie.

Silupin s'apprêtait à courir vers l'escalier menant au rez de chaussée quand la présence d'autres personnes couchant à l'étage lui revint.

- Taranis ! Sa chambre est au fond ! Il n'y a plus rien à faire pour lui. J'espère qu'il pourra sauter par la fenêtre. Et Ralmevik ! Cet homme me déplaît au plus haut point, mais pas assez quand même pour le laisser mourir d'aussi horrible manière.

L'halfelin se précipita vers la porte de la chambre 3 qu'il tambourina bientôt d'un poing énergique.

- Ralmevik ! Réveillez-vous ! Il y a le feu ! Réveillez-vous ! Ralmevik !


écrit par: Joinon Mardi 09 Décembre 2008 à 12h48
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre


PARCHEMIN
Madawc, fouille: 1d20->12 +3 contre DD15 =réussite


A présent que l'assassin de l'étage était mort, le danger immédiat était l'incendie qui ne cessait de faire noircir et craquer le trop ancien plancher. Whÿn eût cependant la témérité de pénétrer dans la chambre d'où était provenu l'individu ; à moins que ce ne fut (plus probablement) l'appât de quelque gain qui eût motivé son geste.
S'approchant de la porte ouverte, il aperçu avec horreur le corps sans vie dont les pieds dépassaient jusque dans le couloir. Il s'agissait d'un humain dénudé dont la gorge avait été tranchée. De la blessure s'échappait un flot de sang qui rougissait à la fois le tapis de la chambre et la barbe de l'inconnu.
L'elfe avait pris un risque inconsidéré pour rien, car le cadavre nu n'avait rien à offrir. relevant la tête, sa vision elfique lui permit d'apercevoir en quelques secondes, reposant au pied du lit, des vêtements communs mal pliés ainsi qu'un petit sac en cuir d'où dépassaient deux manches en bois.

Dans le couloir, la chaleur augmentait en même temps que la taille des flammes. L'étage, où les fumées allaient s'accumuler plus rapidement qu'au rez-de-chaussée via l'ouverture béante, serait bientôt condamné. C'était pour cette raison que Silupin mit ses sentiments de côté afin d'aller réveiller Ralmevik. A peine deux coups furent-ils assénés à la porte de la chambre que celle-ci s'ouvrit sur un Ralmevik déterminé qui brandissait une chaise menaçante au-dessus de sa tête. Il allait frapper lorsqu'il reconnu le halfelin.

- C'est vous?! Que se passe-t-il ici? commença-t-il tout en reposant son arme improvisée. J'ai entendu un cri, et des bruits de combat. Je me suis vêtu aussitôt mais n'ai osé sortir. Mais... mais le bâtiment est en feu! Bon dieu, il faut sortir d'ici au plus vite. Partons!

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.

Tout à sa hâte, l'écrivain fit presque trébucher le quêteur de chants avant de disparaître dans les escaliers.

Madawc et Hanna-Leena n'étaient pas moins occupés. Tandis que le premier fouillait l'assassin achevé, la seconde avait déposé son havresac par terre et semblait y chercher nerveusement mais silencieusement quelque chose, faisant ainsi fi des recommandations pourtant pertinentes du guerrier.
Ce dernier n'avait guère trouvé sur le mort que ses armes - dague, arbalète et carreaux - ainsi qu'une armure de cuir sous la tunique noire. Mais un rapide tatonnement lui permit de trouver sous la protection même un morceau de parchemin qui, s'il avait été à l'origine un rouleau, était à présent honteusement écrasé. Le saisissant, l'illuskien se releva afin d'aller prêter main forte au tavernier qui, à l'entendre, paraissait toujours ferrailler avec son adversaire.

L'ensorceleuse s'affairait toujours au-dessus de son équipement quand Madawc parvint au comptoir. Il entendit un cri de douleur, suivi par l'apparition du tenancier probablement victorieux. Il pointa son arme sur le combattant.

- Qui es-tu, vermine? Hors d'ici!
Ce fut à ce moment, comme si Beshaba, Dame de la Malchance, prenait plaisir à complexifier la situation, que Ralmevik arriva en bas des escaliers.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 09 Décembre 2008 à 15h16
Whÿn perdit tout sourire quand il découvrit la dépouille affreusement mutilée qui gisait à ses pieds. Repoussant un haut le coeur, il se rendit vite compte que l'individu ne semblait rien porter d'important sur lui. Il parcourut la pièce d'un rapide coup d'oeil et ne vit qu'un malheureux sac de cuir dont dépassait deux manches en bois.

¤ Qu'est-ce que ça peut bien être.¤

Whÿn regarda derrière lui et aperçu Silupin qui s'entretenait avec l'écrivain. Ce dernier ne se fit pas prier et prit rapidement ses jambes à son cou. Whÿn le regarda s'élancer dans l'escalier.

¤ Je ferai bien de faire pareil moi, si je ne veux pas mourir complètement carbonisé.¤

Whÿn allait faire demi tour quand la vision du sac de cuir s'imprima à son esprit.

¤ Qu'est-ce qu'il peut bien contenir et pourquoi un assassin s'en prendrait à un pauvre hère. Ou alors cherchait-il quelque chose de particulier et c'est quoi ces deux manches en bois.¤

Whÿn regarda les flammes, puis Silupin, puis les flammes, puis le sac. Ce petit manège dura quelques secondes le temps qu'il se décide. Le sac pouvait révêtir un intérêt important et tout ce qui avait de l'intérêt était aux yeux de l'elfe des plus interessants. Fallait-il qu'il risque sa vie cependant, pour un malheureux sac de cuir? L'appât du gain prit finalement le dessus et tout à coup Whÿn sauta d'un bond dans la chambre à coucher. Il se précipita comme un dément vers le sac de cuir qu'il empoigna avec l'énergie du desespoir.

Baissant ensuite la tête, Whÿn courut sur quelques mètres afin d'atteindre l'encablure de la porte qu'il venait d'emprunter. Il tomba nez à nez avec Silupin qui s'apprêtait apparemment aussi à quitter les lieux. Sa mission lui revitn tout à coup à l'esprit et il se maudit de ne pas prêter plus d'attention au halfelin.

- Silupin vient ne restons pas là, tout va s'écrouler. Rejoignons Ralmevik. Il pourra conter cette première histoire de nos futures péripéties. Dépêchons nous !

Whÿn passa le sac par dessus son épaule et tira son épée. Mieux vallait être prudent. Il entreprit ensuite une course folle et effrénée en direction de l'escalier et du rez-de-chaussée. Il fallait sortir de cette auberge à tout prix.

PARCHEMIN
Whÿn récupère le sac et ressort le plus rapidement du monde. Il se dirige ensuite vers l'escalier et la sortie.

écrit par: Silupin Tatipiou Mercredi 10 Décembre 2008 à 22h18
Silupin ne jurait pas souvent, trop habitué à s'exprimer dans un langage châtié. Mais la manière dont Ralmevik, personnage qu'il détestait cordialement, le bouscula et s'enfuit littéralement vers le rez de chaussée, le rendit colérique :

- Diantre ! Quel détestable personnage ! Je viens pourtant de lui sauver la vie !

Le barde assista alors à la réapparition de Whÿn qui lui parut passablement excité. Il est vrai que le combat qu'ils venaient de mener, plus la menace de l'incendie, étaient de bonnes raisons pour se montrer dans cet état.

N'ayant plus aucune raison de demeurer à l'étage, Silupin suivit son compagnon dans l'escalier. Au bas de celui-ci, il stoppa net. Outre Ralmevik et Whÿn, il vit là l'aubergiste, plus deux personnages qu'il ne connaissait pas. La main de l'halfelin se porta sur son arbalète où un carreau était toujours engagé.


¤ Qui sont ces gens ? Des combattants dirait-on. Serais-ce des complices de l'assassin que nous avons tué ? ¤

Dans l'expectative, l'halfelin ne savait quoi faire.

écrit par: Madawc Vendredi 12 Décembre 2008 à 17h44
Fouillant le corps sans vie de son opposant, l’illuskien fourra allègrement tout ce qui pouvait lui tomber sous la main dans son havresac, quand sa main furetant à la recherche d’éventuelles piécettes se referma sur… une chose indéfinissable. Après un rapide examen de sa trouvaille, le forgeron reconnu ce qui devais être un parchemin roulé.

¤Tient, voilà qui devrai éclairer notre lanterne…¤

Se redressant après avoir accompli sa sinistre besogne, le guerrier jeta un coup d’œil dubitatif à la magicienne qui fouillait frénétiquement dans son paquetage, se demandant ce qu’elle pouvait bien chercher ainsi. Grognant dans sa barbe, l’illuskien se dirigea vers le comptoir lorsqu’il se retrouva nez à nez avec l’arme de l’elfe qui lui indiquait de lever prestement le camp.

¤Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme l’impression qu’il m’en veut de l’avoir laissé seul. C’est qu’il serai capable de m’attaquer. En plus, si on traine, on risque de tous y passer !¤

Rengainant son arme en signe de bonne volonté, le forgeron répondit à l’aubergiste.

-Du calme l’ami, je t’ai déjà dit que je n’ai rien contre toi. Pour les questions, je propose que l’on sorte de cet enfer avant, sinon on risque de se prendre quelques poutres sur le coin de la figure. Si vous pouviez m’indiquer où je pourrai trouver le dénommé Sillupin Tatipiou, ce serai encore mieux : je ne sortirai pas sans celui que je suis censé défendre.

A cet instant apparu un humain qui déboucha en courant de l’escalier, l’air affolé, suivi de près par un elfe et un halfelin, une arbalète à la main. Madawc supposa qu’il s’agissait de Tatipiou, au vu de la description que lui en avait faite Hanna-Leena. Soulagé de voir que celui-ci était en un seul morceau, le guerrier se permis un grand sourire.

-Vous êtes bien l’élève Tatipiou ? Venez, sortons immédiatement avant que tout s’effondre. Je suis Madawc, envoyé par l’Assemblée pour vous escorter.

¤Il y a peut être d’autres assassins dehors, soyons prudent…¤

Redégainant son cimeterre, le guerrier ouvrit la marche, laissant le soin à l’elfe qui semblait accompagner l’halfelin de couvrir les arrières. Puis, se retournant vers la magicienne qui fouillait toujours son sac :

-Bon sang Hanna-Leena, dépêchez-vous avant que tout ne s’effondre ! Vous voulez vous faire tuez ou quoi ?

écrit par: Joinon Mardi 30 Décembre 2008 à 14h49
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre



Vlitarel, le tenancier, ne savait où donner de la tête tandis que Madawc proposait déjà à tout le monde de sortir rapidement de l'établissement en feu. L'Auberge du Heaume de verre ne verrait certainement pas l'aurore. Ce qui était probablement de l'huile accélérait la combustion de manière impressionnante. Le plafond continuait à s'écrouler, agrandissant le trou déjà béant. Un cri se fit soudain entendre, provenant du second étage, avant qu'une masse sombre ne chute à travers l'orifice en flammes pour venir se perdre au milieu de l'incendie.

- Bon sang! Votre ami! cria l'aubergiste en portant une main à sa bouche.

Taranis était en effet tombé, avait-il tenté de sauter par-dessus le trou, avait-il été surpris par le plancher trop endommagé? Quoiqu'il en fut son corps reposait à présent dans les bras de Kossuth. Il était apparemment mort sur le coup, car nulle silhouette ne se dressa au centre des flammes. Son dieu lui épargnait semblait-il une souffrance des plus cruelles, mais rien n'empêcherait plus le paladin de rejoindre Kelemvor dans l'autre monde.

- Il faut partir. On ne tiendra plus longtemps, la fumée commence à devenir trop étouffante. toussota l'écrivain. Tant pis pour lui, on ne peut rien faire. Vlitarel, on ne peut rien non plus pour ton auberge, sortons en vitesse! Sortons tous!

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.

Joignant le geste à la parole, Ralmevik emboîta le pas à Madawc, suivi par le demi-elfe qui jeta un ultime regard derrière le comptoir, les yeux autant rougis par la fumée que par la nervosité et la tristesse.

Ce fut à ce moment-là qu'un carreau d'arbalète vint mettre définitivement fin aux émotions de l'aubergiste. Perçant la baie vitrée depuis l'extérieur, le trait était venu se ficher dans le torse de Vlitarel qui s'écroula en avant, porté par son élan. Un autre projectile créa un nouveau trou dans le verre avant de se planter dans une table non loin de Silupin. Cette nouvelle menace ne gênait apparemment guère Hanna-Leena qui s'affairait toujours mystérieusement sur son sac aux trop nombreuses poches.




écrit par: Silupin Tatipiou Lundi 05 Janvier 2009 à 13h54
Silupin poussa un soupir de satisfaction en entendant Madawc se préssenter. Enfin une bonne nouvelle au coeur de cette nuit bien noir en événements. Outre l'assassinat, le combat et l'incendie, rien ne semblait aller. La mission qui n'avait pas commencée semblait plutôt compromise alors qu'autour de lui, simple barbe au service de l'Assemblée, il ne restait que Whyn.

- Heureux de vous connaître Madawc. Vous avez raison, sortons au plus vite.

Aussi de voir ce solide guerrier envoyé par l'Assemblée se placer à ces côté, tout semblait aller mieux. Jusqu'à :

- Par tous les dieux des enfers ! hurla Silupin à la vue de l'aubergiste qui s'écroulait, transpercé par un carreau.

L'halfelin n'eut pas le temps de se mettre à l'abri que déjà un autre venait se ficher juste à côté de lui. Il se plaqua au sol et rampa jusqu'au mur, jusqu'à une fenêtre pour être précis. Il tenta alors de voir qui lui en voulait.

- Madawc, Whÿn, que faisons-nous? On pourrait sortir par derrière ? Existe-t-il une sortie ? Car nous ne pourrons rester longtemps ici ? Le toit ne va pas tarder à nous tomber dessus !

Les yeux aggrandis par la peur, il chercha dehors qui leur en voulait ainsi à la vie, étreignant son arbalète prête à l'emploi.

écrit par: Madawc Mardi 06 Janvier 2009 à 13h22
¤Merde, pourquoi n’aurai-je pas put me tromper pour une fois ?¤

Le guerrier s’attendait à la présence d’autres assassins, mais les deux carreaux d’arbalète le surprirent néanmoins.

-A COUVERT !!!

Joignant le geste à la parole, l’illuskien se dirigea vers l’halfelin en se servant des tables comme abris.

-J’ignore si il y a une autre sortie, et nous n’avons pas le temps de chercher ! De toute façon, ils ont certainement cerné l’auberge. Brisez les tables et servez vous-en comme pavois pour sortir, formation en phalange, et protection des flancs dès que nous sommes dehors !

Rapidement, les manœuvres apprises auprès des guerriers de Tempus, au monastère, revenait à l’esprit du servant du dieu des batailles. Empoignant le marteau de forge pendu à sa ceinture, il entreprit de démolir une table pour en sortir quelques pavois de fortune, jetant quelques coups d’œil pour voir si les autres l’imitaient.

¤Les lanières de cuir des armures des assassins passées entre les planches et enroulées autour du bras devraient offrir un maintien suffisant, je devrais pouvoir garder une main de libre pour combattre. Pour les autres, ils devront se contenter de porter ces protections devant eux…¤

Conscient que ses compagnons ne devaient certainement pas savoir manier un pavois, le guerrier ne voyait cependant aucune autre alternative. Revenant vers Silupin avec un pavois plus petit, Madawc lui tendis.

-Quoi qu’il arrive, restez derrière moi. C’est après vous qu’ils en ont, et donc votre vie est la seul chose qui importe.

L’illuskien indiqua rapidement à ses compagnons ce qu’il attendait d’eux, à savoir l’elfe sur le flanc droit, et l’homme qui venait de prendre la parole sur le flanc gauche, lui-même prenant le centre, Silupin derrière lui avec Hanna-Leena. Il ne savait d’ailleurs toujours pas ce qu’elle cherchait si activement, mais il avait abandonné l’idée de comprendre la magicienne. Empoignant son pavois, serrant son arme, le guerrier s’apprêtant à prendre les devants, adressa une prière muette à son dieu.

¤Tempus, protège-nous !¤

écrit par: Joinon Vendredi 16 Janvier 2009 à 11h19
user posted imageNuit du 3 au 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre


PARCHEMIN
Madawc, détection: 1d20->16 contre DD?? =échec
Whÿn, détection: 1d20->17 +2 contre DD?? =échec
Silupin, détection: 1d20->10 +1 contre DD?? =échec


Whÿn, Madawc, Ralmevik et Silupin s'abritèrent aussi bien qu'ils le pouvaient. Un autre carreau vint traverser la large fenêtre lorsque Hanna-Leena sortit enfin l'objet qu'elle semblait chercher depuis plusieurs trop longues secondes. Il s'agissait apparemment d'une statuette semblable à un navire miniature. Il tenait dans la paume de la main et étincelait d'une faible lueur ambrée.
- Merde, Maître Enil va me tuer si je l'utilise maintenant, mais on n'a plus le choix. Elle jeta l'artefact par terre.
- Dès que les flammes sont allumées, sautez! cria-t-elle simplement aux autres en supposant qu'ils comprendraient.

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.

La miniature se brisa sur le plancher de bois dans un bruit semblable à un roulement de tonnerre, quoiqu'en moins assourdissant. La lumière orangée vint alors décrire une spirale autour du point d'impact tandis qu'une figure géométrique complexe prenait forme dans l'espace devant l'illuskienne. Il s'agissait d'un entrelacs d'étoiles à cinq branches. A chacune des branches apparaissait peu à peu une lueur bleue lune qui se stabilisait jusqu'à ressembler clairement à une flamme dansant dans les airs.

Mais cette opération magique soudaine, quoiqu'elle eût pu surprendre Silupin et ses protecteurs, ne stoppa pas pour autant les assauts provenant de l'extérieur. Une nouvelle volée de projectiles pénétra dans l'auberge en flammes. Un cri féminin se fit brusquement entendre, suivi par la chute d'Hanna-Leena qui s'éffondra, le torse percé d'un nouveau carreau meurtrier. Elle indiqua d'un geste tremblant le symbole arcanique tout en murmurant quelque chose d'incompréhensible.

Les flammes bleues éclairèrent enfin vivement la pièce, signe que l'incantation était certainement achevée. Le véritable incendie, lui, gagnait du terrain. Ce danger intérieur n'était cependant rien face aux inconnus qui attaquaient depuis l'extérieur.

écrit par: Silupin Tatipiou Lundi 19 Janvier 2009 à 13h55
Silupin s'était trouvé à la limite de perdre son calme dans la folie des situations dramatiques qui s'enchaînaient les unes après les autres. Assassinat, combat, le feux, et puis cette attaque. Toutes personnes sensées, et surtout toutes personnes comme lui, un barde, avaient de quoi se voir ébranlé.

Aussi Silupin apprécia grandement l'attitude de Madawc, qui apparemment calme et assuré, lui avait tendu un pavois de fortune. L'halfelin se fit le plus petit possible derrière cette protection bienvenue.


¤ Ouf ! Voilà de quoi se protéger un peu. Mais cela ne nous permettra pas de sortir. ¤

Le barde apprécia également beaucoup le fait de voir le solide guerrier s'interposer entre lui et la menace. Mais que faire maintenant ?

Malgré l'avertissement, l'explosion de l'objet magique lui provoqua une nouvelle montée d'adrénaline. Il ne comprit pas le but de cette action qui de toutes les manières, ne réussirent pas à arrêter les carreaux, touchant mortellement la magicienne.


- Madawc, Whÿn, dit-il à voix basse. Je crois que nous n'avons pas le choix. Il faut sortir d'ici. Par derrière, avec le feux, cela semble impossible. Alors fonçons tête baissée dehors et espérons surprendre les tireurs suffisamment pour leur échapper. Ici, il n'y a que la mort ici. Nous n'avons pas le choix.

Tandis qu'il attendait leur réponse, l'halfelin tenta une nouvelle fois de percer les ténèbres extérieurs pour connaître l'origine de l'attaque.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 22 Janvier 2009 à 13h09
Whÿn subissait depuis plusieurs minutes et il détestait cela. Les flammes étaient partout, des carreaux d'arbalète pleuvaient par les fenêtres et l'humaine qui venait de lancer un sortilège s'était prise également un carreau en plein poitrine.

Heureusement pour lui, Whÿn se trouvait bien protégé derrière un bouclier de fortune fait avec une épaisse table.


¤ Bon, je vais y passer si je ne fais rien.¤

Whÿn regarda autour de lui, la seule issue semblait être ce portail magique ou il ne savait quoi, que l'humaine avait fait appraître. Il s'approcha doucement de l'humaine, en restant à couvert derrière sa table qu'il transportait sur son dos un peu comme une carapace. Il sentit un impact dans son dos et s'imagina qu'un carreau venait de s'y ficher.

- Bonjour,charmante dame, dit-il d'une voix se voulant rassurante. Laissez moi regarder votre blessure. Elle semblait encore en vie mais à demi consciente de ce qui l'entourrait.

¤ Bon, il faut que je la sorte de là.¤

Whÿn resta dissimulé derrière sa table et s'agenouilla pour tirer vers lui l'humaine mal en point. Il lui redressa la tête et l'attrapa pas les épaules. Il vint la placer contre son torse et mis ses mains sous ses aisselles. Avant de se décaller vers les leurs bleues qui étaient devant lui.

- Eh vous autres, si elle a fait ça c'est bien pour quelque chose, je pense que c'est notre porte de sortie. Silupin, vous là, le guerrier, Ramelvik, suivait moi.

Whÿn était devant une situation étrange et inconnue. Devait-il sauter dans le symbole illuminé de flammes bleues ou y jeter l'humaine en premier?

¤ Bon , quand faut y aller, faut y aller!° se dit il. IL se décalla à nouveau afin de se retrouver face aux feux et dos aux fenêtre bien protégé derrière sa table qu'il déplaçait difficilement en même temps que l'humaine.

- Allons y les amis, suivez moi! et il s'élança dans les feux magiques.

écrit par: Madawc Dimanche 25 Janvier 2009 à 21h16
Alors que la magicienne brisait ce qui ressemblait à un simple bateau en modèle réduit, le guerrier la vie s’effondrer dans un cri, un carreau en travers de la poitrine. Surpris, l’illuskien tenta de comprendre ce qui pourrai bien être ses dernières paroles, en vains. Concentrer sur cette simple action voué à l’échec, il ne reconnu pas tout de suite ce qui ressemblait à un portail, et réagit un peu en retard. Si tard en fait, qu’au moment où il allait réagir pour porter secours à Hanna-Leena , il fut doublé par le demi-elfe, plus prompt à réagir.

¤Merde, pourquoi ne s’est-elle pas mise à couvert ? Espérons qu’elle soit encore vivante. En tout cas, mes premiers secours ne serviront pas pour des brulures de forge ou des doigts écrasés cette fois !¤

Reprenant ses esprits, Madawc hésita à propulser le halfelin dans le portail pour hâter sa fuite.

-Silupin, sautez là-dedans, je vous couvre !

Mais il se ravisa finalement en lui ordonnant de sauter, toujours protégé par la table que lui-même portait. Attendant que Silupin emprunte cette sortie de secours improvisée, ignorant ce à quoi il venait d’échapper, le guerrier tenta de jeter un œil au dehors.

¤Pourvu qu’on sorte vivant de cet enfer…¤

Quand le dernier membre de l’équipe eu emprunté le portail, Madawc recula vers le portail, se protégeant de son pavois, attrapa le havresac au passage, et plongea vers l’inconnu. Alors que la lumière bleue l’entourait, une question frappa le forgeron comme une évidence…

¤Au fait, comment se ferme ce truc ?¤

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 25 Janvier 2009 à 21h44
¤ Je suis un pauvre membre de l'Assemblée ¤ reconnut Silupin en son for intérieur. ¤ A ma décharge de n'avoir pas eu une formation poussée, puisque l'on m'a fait partir rapidement pour cette mission. ¤

Les pensées de Silupin avait pour origine le fait qu'il n'avait pas reconnu dans l'action magique de l'humaine, un portail leur permettant de quitter les lieux. Lui qui proposait quelques instants auparavant de tenter une sortie par devant, quoi qu'il en coûta, ne devait qu'à la prompte et intelligente réaction de ses compagnons, de comprendre face à quoi il se trouvait.

Sous ses yeux ébahis, il vit Whÿn s'élancer sans hésitation dans l'entrelacs d'étoiles. Il savait la magie de l'Assemblée puissante, et seule la menace d'un carreau lui fit hésiter à parcourir les quelques mètres qui le séparaient de cette sortie providentielle.


Mais l'attitude et les paroles protectrices de Madawc le poussèrent à s'élancer.

- J'y vais, assura-t-il à son compagnon.

Joignant le geste à la parole, il se leva tout en restant courbé, tenant toujours à la main son pavois de fortune dont il ne se débarrassa qu'au moment de sauter dans le portail. Il franchit celui-ci les yeux fermés, ne sachant à quoi s'attendre.

écrit par: Joinon Lundi 26 Janvier 2009 à 13h10
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Cité d'Everlund -> Auberge du Heaume de verre

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Madawc, Réflexes: 1d20->6 +1 contre DD13 =échec
Silupin, Réflexes: 1d20->13 +6 contre DD13 =réussite
Ralmevik, Réflexes: 1d20->13 +2 contre DD13 =réussite
Madawc subit: 1d6->5 +1 => Madawc est à 7pv


Whÿn se rapprocha le premier de ce qu'il croyait être un portail magique, supportant tant bien que mal Hanna-Leena inconsciente. Malmenée par les secousses involontaires mais inévitables que l'elfe lui faisait subir, sa blessure se mit à saigner davantage. Mais cela était probablement mieux qu'une mort certaine, qu'elle ait pu être causée par un carreau d'arbalète ou par le feu qui progressait toujours rapidement. La fumée empesait de plus l'atmosphère de la salle pourtant grande. Il y avait tant de façon de mourir que pénétrer dans un glyphe magique aux effets inconnus ne semblait pas la plus mauvaise. Le roublard s'exécuta donc prestement, délaissant sa protection de fortune. Ses compagnons purent le voir disparaître dans un éclat de lumière bleue. Qu'adviendrait-il de lui, ils l'ignoraient, ne pouvant guère que le supposer. Mais ils étaient bien décidés à l'imiter.

Ils s'apprêtaient à le faire lorsque la vitre jaunie de l'établissement fut traversée par un projectile cette fois bien plus gros qu'un simple carreau. Il s'agissait d'une flasque qui explosa à son impact au sol. Remplie de la même huile qui permettait à l'incendie de se propager si rapidement, elle laissa s'échapper de puissantes flammes dont chacun des individus put sentir l'intense chaleur. Les assaillants étaient déterminés à détruire l'auberge, et avec elle ses occupants.
Le barde, le roublard et l'écrivain parvinrent à éviter le danger, en se plaquant brusquement à terre ou en se cachant une nouvelle fois derrière tables et tabourets. Seul le forgeron ne put esquiver et vit sa jambe douloureusement léchée par le feu.
Il s'écroula plus qu'il ne sauta dans le symbole arcanique qui dansait toujours, rapidement suivi par les autres.

Whÿn, qui avait le premier sauté, se releva sur un sol herbeux humide de la rosée matinale. Il ne se souvenait que d'avoir bondit dans les entrelacs créés par l'ensorceleuse. Celle-ci était d'ailleurs près de lui. Le glyphe dansait au-dessus de l'herbe épaisse. L'elfe se rappelait avoir vu des étoiles tourbillonnant dans un espace d'un bleu clair mais profond. Ses perceptions s'étaient alors évanouies et il reprenait ses esprits ici. Il eût soudain un moment de recul en voyant des flammes - de vrais flammes! - émerger du symbole. Madawc apparut alors, tombant sur le sol avec un cri de douleur, suivi ensuite par Silupin, ainsi que par Ralmevik.

Tous quatre se retrouvaient dans cette herbe fraîche, autour de ce glyphe lumineux. Le soleil pointait tout juste, dévoilant une verte plaine ainsi qu'un bois de résineux non loin. Le paysage offrait la vue de hautes montagnes qui se perdaient dans l'obscurité. Hanna-Leena avait bel et bien ouvert un portail magique, mais pour quelle destination?



Après-midi du 3 Eleinte 1372
Cité de Lyrabar -> Guilde des mages

Tonja


Sortie de sa geôle la veille, Tonja s'était vue offrir à contrecoeur un repas au mess de la caserne. Elle avait ensuite récupéré ses affaires et avait pu errer un peu dans la capitale avant de rejoindre la guilde de Mival Chernin en début de soirée. Là on l'y avait reçu avec beaucoup de respect, quoiqu'un peu mêlé de crainte. Mais cela était loin de l'atmosphère électrique qu'elle venait de quitter. Le magicien qu'elle avait rencontré en prison était absent et elle fut accueillie par une jeune halfeline qui s'en excusa et lui proposa une chambre pour la nuit, avant de revoir Mival le lendemain. Ces retards avaient eu de quoi énerver la moniale, mais elle n'eût guère son mot à dire et passa la nuit dans, cette fois, un lit assez douillet.

Le lendemain au matin, elle ne trouva toujours personne pour répondre à ses questions et ne put que se contenter de vaquer aux occupations de son choix jusqu'après le déjeuner où, lui avait-on promis, elle rencontrerait à nouveau le magicien. Elle y fut alors menée et c'est là qu'elle se trouvait à présent, dans un office rond meublé de bibliothèques remplies et d'un bureau parfaitement organisé. Elle était seule lorsque la porte s'ouvrit sur un elfe aux longs cheveux foncés.


Elianis

Après sa réception à l'Assemblée par Esvele Ambrecouronne et le choix de sa gemme-esprit qu'il portait à présent serti dans une broche, Elianis n'avait pas revu la douce humaine. Oghrim Tendrelune, un vieillard au contraire très désagréable, s'était très rudement occupé de lui, et à contrecoeur de toute évidence.
En sa désagréable compagnie, il avait donc assisté à l'enchantement de sa gemme-esprit, à une visite résumée des locaux de l'Assemblée, et à une présentation de quelques individus, élèves et enseignants. Pas une fois il ne put obtenir des renseignements précis sur sa quête, et ça n'avait pourtant pas été faute d'essayer. Le bibliothécaire se contentait de lui parler de diplomatie, d'un livre à se procurer en Impiltur et d'un autre élève, un ancien, qu'il restait encore à désigner pour la mission. Trois courtes journées après avoir intégré l'Assemblée, Stolig Pierrefendue vint annoncer à Elianis qu'il devait partir en Impiltur, un royaume de l'Est, et que sa caravane l'attendait.

Pendant plusieurs dizaines, Elianis avait voyagé vers l'Impiltur, empruntant tour à tour caravanes et navires. A chaque escale il était attendu et guidé vers son prochain moyen de locomotion. Même si son premier contact avec la guilde avait de quoi le laisser perplexe, il fallait bien avouer qu'elle était pour le moins dotée d'une organisation impressionnante.
Ainsi, au début du mois d'Eleinte, le 3 précisément, Elianis fatigué de son voyage arriva à Lyrabar, capitale de l'impiltur. Il y fut une nouvelle fois reçu et emmené à la guilde des mages locales. Sa mission toujours auréolée de mystères, on le fit pénétrer dans une salle ronde meublée de bibliothèques remplies et d'un bureau parfaitement organisé. Une demi-orque l'y attendait.

écrit par: Tonja Lundi 26 Janvier 2009 à 19h05
La pièce en elle même était chaleureuse, Tonja avait toujours apprécié la compagnie sereine des livres. Mais l'organisation très minitieuse des lieux, en particulier du bureau, la mettait mal à l'aise. Les quelques minutes d'attente lui parurent interminables. Une journée-et-demi s'était déjà écoulée depuis sa libération. Une journée-et-demi peu productive. La veille, à défaut d'avoir autre chose à faire, la demi-orque s'était contentée de flâner dans les rues. Mais, sommes toutes, les ports se ressemblaient tous un peu. Mêmes effluves, même air, mêmes badauds en quête de bagarre...

Après le repos bienvenu d'une nuit douillette, la jeune semi-orque s'était levée à l'aube pour faire ses abblutions matinales. Enfin un peu de toilette, et une bure propre... puis, la prière, et ensuite, la gymnastique. Une fois qu'elle eu médité tout son saoul, la matinée s'était déjà bien avancée.
Mais la moine avait néanmoins tourné en rond une bonne heure avant que l'on ne vienne la chercher.

Vers midi, enfin, elle avait pris sa besace et suivi son guide jusqu'à cette pièce sans angle aucun. Le Mival Chenin de la prison, que les apparences voulaient bienfaisant à son égard, devait la retrouver en ces lieux...Pourtant, ce ne fut non pas un humain mais bel et bien un elfe aux cheveux longs qui fit son entrée.


¤Qu'est ce que c'est encore ?¤

Tonja n'aimait pas beaucoup cela. Où était l'humain ?

¤On me balance d'inconnu en inconnu, comme une pomme de terre brulante. Ce ne sont pas des manières.¤

Au fond, la demi-orque était un peu inquiète. Après tout, elle s'était laissée conduire dans le coeur d'une institution dont elle ne savait pas grand chose, à part que c'était une guilde de mages. Et voilà que l'humain qui devait lui assurer liberté et protection avait disparu.

Tonja, debout, silencieuse, l'air renfrogné, évoquait un roc. Elle observait l'elfe de pied en cape. La moine tentait de déchiffrer son expression, ou n'importe quoi d'autre qui aurait pu lui indiquer ce qu'il lui voulait.

écrit par: Elianis Lundi 26 Janvier 2009 à 23h26
¤ Quel long voyage ¤

Elianis était vraiment fatigué. Tant de jours passé dans ces charrettes lui faisais ressentir rudement son postérieur. Il était apparemment arrivé; Lyrabar en Impiltur, c'est ce que lui avait dit Oghrim Tendrelune, l'antipathique de l'Assemblée qui lui avait parlé de sa mission.


L'Elfe avait été surpris, l'Assemblée était si vide à son départ et avait l'air si désorganisé qu'il avait fini par se demander si l'organisation était vraiment... organisée. Mais il fut réjoui de voir que durant tout son voyage ses Maitres avaient des contacts un peu partout, et qu'il avait toujours été guidé convenablement jusqu'ici.

Arrivé dans la capitale, il fut guidé jusque dans une salle. L'Elfe y pénétra. Les murs de la pièces, meublés de bibliothèques attirèrent immédiatement son regard, il ne pouvait s'empêcher de perdre un peu de sa concentration quand il voyait tout ces livres. Son regard fit le tour de la pièce:


¤ Tant de savoir et d'histoires réunit dans cette pièce, celui-là à l'air bien vieux, ohh, celui-ci doit être intéressant, et celui... ¤


- Ahhhh...


l'Elfe poussa un cri de surprise, en voyant la demi-orque. Il avait fallu quelques secondes à son cerveau pour qu'il comprenne que « ceci » n'était pas un livre mais bien une demi-orque.


¤ Une demi-orque. Mais que fait-elle là? Est-ce bien « elle », oui ceci doit être une femme. Peut-être devrais-je lui demander? Non, non je ne préfère pas elle risquerait de me tuer si je lui dit cela, enfin elle... oui, je crois que c'est bien « elle ». Mais pourquoi m'observe-t-elle comme cela? Ah, oui j'ai crié, c'est peut-être à cause de cela. N'empêche qu'elle aurait pu dire bonjour quand je suis entrer. Je vais me présenter, elle doit bien être là pour quelque chose, les Mage de la ville ne m'aurais pas placé là sinon. ¤


- Bonjour, je me présente, je me nomme Elianis. Veuillez excuser mon cri je... j'ai cru voir une immense araignée dans la pièce.. oui...hum... Cette pièce est bien sombre non? J'ai fait un long voyage je dois être fatigué... Puis-je savoir qui vous êtes? Peut-être m'attendez-vous? On ne m'a pas parlé de vous auparavant.


L'Elfe se demandais s'il s'agissait d'un des Mages de la guilde. Il pensait qu'elle pourrait peut-être le renseigner sur ce qu'il devait faire à présent. Il s'approcha un peu de la demi-orque mais resta à une certaine distance quand même, non pas qu'il avait peur, mais en étant trop près leur différence de taille serait trop visible à ses yeux...

écrit par: Tonja Mardi 27 Janvier 2009 à 10h08
La demi-orque observa l'intru. Son visage aux traits fin n'était absolument pas marqué par l'âge. Pour les siens, ce ne devait être guère plus qu'un enfant. Tonja ne s'attarda pas sur son couinement d'effroi, elle faisait souvent cette première impression. Et les gens avaient en général du mal à en changer.

Bah, ce devait être un apprenti, un sous-fifre quelconque, et on le lui envoyait pour lui annoncer une autre journée de perdue, sans doute... Décidément, on la traitait avec bien peu d'égards.


¤Ou plutôt, avec les égards d’un familier que l’on ne sort qu’en cas de besoin, et que l’on relègue dans un coin le reste du temps.¤

Était-ce pour cela qu’on l’avait sorti de prison ? Était-ce que l’on pensait qu’elle n’était qu’une sorte de bête dont il suffisait de s’attacher les services pour la rendre docile ? D'une certaine façon, au delà de sa frustration et de sa colère à peine dissimulée… cela la rendait profondément triste.

Le jeune elfe se mit à débiter un flot de paroles hésitantes, qui plongèrent immédiatement la moine dans la perplexité.


¤ Que moi, je l'attend ?? ¤

Ses grands yeux foncés écarquillés, la demi-orque semblait cette fois franchement perdue.

- Qui je suis ?

Son interlocuteur était de bonne taille pour un elfe, mais elle le dépassait d’au moins une demi-tête. C’était sans compter la différence de carrure et Tonja jugea rapidement qu’elle devait peser le double de son poids. Autrement dit, elle devrait pouvoir lui briser l'échine le temps d'un battement de paupière. Mais, à la place, elle serra ses mains, broyant la lanière de son sac, et expira longuement.

¤ Allons, cette petite brindille n’y est pour rien…¤

Après quelques secondes, Tonja répondit au magicien avec un air sévère, et en dissimulant au mieux son agacement.

- Que Heaume veille sur toi, Elianis. Je suis Tonja, et je suis surtout une femme bien lasse d’attendre que l’on dispose d’elle. Je dois être reçu par l’humain Mival Chenin. Mais à moins que tous mes sens me trompent, tu n’es pas cet humain, elfe Elianis. Alors, elfe Elianis, pourquoi toi et moi nous sommes ici ?

écrit par: Madawc Mardi 27 Janvier 2009 à 22h04
-Wouarrrg !

Dans un cri de rage et de douleur, le guerrier s’effondra au travers du portail, manquant de peu d’écraser son compagnon, la jambe brulée et le sac de la magicienne à ses côtés.

-Non de ******** de biiiip de saloperie de… !

Avec un juron bien senti, Madawc se releva tant bien que mal et entreprit d’éteindre les flammèches brulant encore ses chausses.

¤Ca, vous allez me le payez bande d’enflures !¤

Sentent la chaire brulée et le poil d’ours calciné, le forgeron s’approcha d’Hanna-Leena en trainant sa jambe blessé.

-Nous ne devrions pas rester si près du portail, les morceaux de toit pourraient aussi passer. Venez.

Enfilant le sac de l’ensorceleuse sur son épaule et rengainant son cimeterre, l’illuskien souleva aussi délicatement que possible le corps inerte de la jeteuse de sort. Avec une grimace de douleur, l’humain se dirigea vers l’orée du bois.

Arrivé à la lisière, il déposa la magicienne avant d’examiner ses blessures.


-Silupin, vous qui devez connaitre les arts magiques, essayez de trouver une potion de soin dans son sac ! Et si quelqu’un a des bandes, ou quelque chose dans le genre…

Tendant le sac au halfelin, Madawc reporta son attention à la magicienne. Au pire, il ferrait des bandes de tissu avec le bas de la robe blanche de la magicienne, robe qui n’était plus très blanche. Avec une nouvelle grimace de douleur, il entama son travail de premier soin. Si besoin était…

Puis, il réalisa soudain qu’il manquait quelqu’un.

¤Hugins ?!? Espérons qu’il a put échapper aux archers…¤

Tout en continuant son travail, l’illuskien s’adressa au barde, appréhendant la réponse.

-Dites-moi Silupin, si le familier d’un mage meurt, que se passe-t-il pour le mage ?

Madawc utilise premier soins sur Hanna-Leena.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Vendredi 30 Janvier 2009 à 18h45
Whÿn fut heureux et soulagé de s'apercevoir que ce qu'il pensait être un portail ouvert par Hanna Leena en était bien un.

Tellement heureux que l'atterrisage de l'autre coté lui parut des plus sympathiques. Il regarda tout d'abord autour de lui afin de situer un peu où il avait pu tomber. Le sol était recouvert d'une herbe fraîche et un bois de résineux se trouvait à proximité.

Whÿn commença alors à tirer la blessée vers l'orée de la forêt, là bas il pourrait la mettre à couvert.

Les autres arrivèrent alors et le guerrier se prenommant Madawc vint lui donner un coup de main.


- Merci bien l'ami, ça ne sera pas de trop. Ces fanfaronnades m'ont quelques peu épuisé.

Les deux hommes, du moins l'homme et l'elfe tirèrent l'humaine à la lisière des arbres.

- Nous devons lui prodiguer les premiers soins. Vous êtes également blessé apparemment. Il faut faire quelque chose. Je ne suis pas très doué en ce domaine.

Whÿn se tourna en direction des deux autres arrivants.

- Ramelvik, Silupin, venez nous donner un coup de main.

- Je pense qu'elle est mourante. Ecoutez comme je vous l'ai dit, je ne suis pas doué pour ces choses, par contre, je suis plus doué pour voir un peu ce qu'il y a autour de nous. Restez la jusqu'à mon retour.

Whÿn enleva ensuite son amulette magique.

- Cette objet pourra en théorie la soigner. Je n'en possède qu'une cependant. Si vous n'arrivez pas à la stabiliser, utilisez là.

¤ J'espère juste qu'elle me la remboursera une fois qu'elle sera rétablie la bougresse.¤

- Attendez moi là! Whÿn enleva le petit sac qu'il avait récupéré sur le mort ainsi que son propre havresac.

- Je laisse ça là, faites y attention. Silupin ou Ramelvik, si vous ne pouvez aider Madawc, faites attention à ce qui pourrait sortir du portail! A tout de suite!

L'elfe se dirigea d'un pas rapide en direction d'un large conifère dont les branchages feraient une parfaite échelle. Il grimpa ainsi le plus haut possible afin de voir à peu près les reliefs qui se trouvaient autour de leur position.

- Une vaste plaine, ce bois, des montagnes au lointain. Par Corellon, ou sommes nous arrivés. S'exclama l'elfe.

Il regarda discrètement si tant est qu'un elfe vêtu de vêtement d'un magnifique violet sombre puisse être discret dans un sapin. Ces camarades étaient non loin. Après quelques instants perchés là haut, il commença à redescendre et revint en courant près de ses nouveaux amis.

- Belle bagarre en tout cas! Je crois que nous en sommes débarassés.

Dit-il d'un air jovial afin de remonter le moral de ses trois compagnons.


Whÿn chercher à percevoir et détecter ce qui l'entourre. Il regarde aussi les traces d'une quelconque présence, fumée, feu, groupes dans la plaine, habitations etc...

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 01 Février 2009 à 21h56
Le passage par le portail magique n'avait guère rassuré Silupin, ni l'atterrissage fracassant qui s'en suivit. Il lui fallut quelques dizaines de secondes pour retrouver des idées claires, et l'une d'elle s'imposa :

- Nous sommes vivants ! Loin de l'incendie ! Et loin de ces tueurs ! se réjouit-t-il à voix haute.

Mais il perdit quelque peu de son entrain à la vue de l'état pitoyable dans lequel se trouvait celle qui venait de les sauver. Il s'accroupit auprès d'elle, impuissant. Aux questions de Madawc, Silupin ne put que répondre par la négative :


- Ami, je ne connais aucun sort médical. Mes connaissances en sort sont des plus limités. Je ne suis un membre de l'Assemblée que depuis peu de temps, et ma formation venait juste de commencer quand on m'a envoyé en mission. Je ne peux donc rien faire pour cette pauvresse dont l'état est des plus alarmants. Quand aux conséquences de la mort d'un familier d'un mage, je dois avouer là aussi mon ignorance.

Whÿn avait tendu une amulette. Le barde s'en était saisi et il hésita sur la marche à suivre. Finalement, il entreprit d'en passer le cordon autour de la tête d'Hanna-Leena et déposa l'objet sur sa poitrine, l'espérant chargé d'une puissante magie.

Sachant que leurs ennemis pouvaient emprunter eux aussi le portail, il surveillait celui fréquemment.


¤ Soit prêt à donner l'alarme. Toi, tu n'es pas assez puissant pour affronter une grande menace. ¤

Il suivit également Whÿn des yeux quand celui-ci grimpa sur un arbre. Et tout comme lui, s'interrogea sur le lieux où ils se trouvaient :

- Hanna-Leena nous a sûrement envoyé à un endroit qu'elle estime bien pour nous. A moins, que dans la précipitation, elle n'est créé ce passage vis à vis d'un point inconnu, juste dans le but d'échapper au sort qui était le nôtre.

écrit par: Elianis Lundi 02 Février 2009 à 20h54
¤ Ah! c'est donc bien une femme! ¤

Elianis fût heureux de ne pas s'être trompé, il n'avait eu que trop peu de contact avec les autres races jusqu'à présent et il était toujours un peu hésitant lorsqu'il rencontrait quelqu'un qu'il ne connaissait pas.

¤ Donc se n'est pas elle qui m'attend ¤

Il se trouva assez content que se ne soit pas elle qu'il devait rencontrer en fait. Bien qu'elle se montrât très polie, elle lui faisait un peu peur. Il commença alors à se demander si cette demi-orque allait être son compagnon de voyage. Ses Maîtres l'avait prévenu qu'il aurait à faire face à de nombreux dangers et il pensa qu'elle ne serait sûrement pas de trop. Après avoir passé quelques secondes à la regarder, il se mit même à penser qu'il se sentirait plus en sécurité à ses côtés.


- Non, je suis désolé se n'est pas moi l'humain du nom de Mival Chenin que vous semblez attendre. Cependant si nous sommes réunit dans la même pièce je pense que c'est dans un but précis, je doutes que nous soyons réunit ici par un pur hasard.
J'attend également quelqu'un mais je ne connais pas son nom, il se peut qu'il s'agisse de la même personne. Je pense d'ailleur qu'il est probable que nous fassions route ensemble très prochainement.

L'Elfe voulait engager la discussion convenablement, mais il ne savait pas encore à qui il avait à faire. Bien que personne ne lui ai dit que sa mission était secrète, il pensa qu'il ne valait mieux ne pas trop en révéler avant d'être sûr d'avoir affaire à un allier.

- Asseyons-nous, quelqu'un, peut-être ce Mival Chenin, devrait nous rejoindre bientôt je le pense.


- En fait enchanter de vous rencontrer Tonja.

Un large sourire se peint sur le visage d'Elianis qui essayait d'être des plus aimable possible. La peur qu'il éprouvait au début de leur rencontre s'était un peu dissipé à présent.

écrit par: Joinon Samedi 13 Juin 2009 à 09h40
La suite des aventures du Testament de Josor