Version imprimable du sujet
Cliquez ici pour voir ce sujet dans son format original
La Taverne des Royaumes Oubliés > Lieux alentours > Le banni


écrit par: Kolimar Velcor Mardi 09 Juin 2009 à 17h37
Avant

Narration

13 martel 1373 le matin

Devant ses yeux, de part et d'autre d'une route qui se dessinait devant elle, des montagnes. Elle reconnaissait vaguement la région et elle se situait dans les marches d'argent par contre elle n'était pas du tout sûr de l'endroit où elle se trouvait. Elle commença à ressentir la morsure du froid au fur et à mesure que la chaleur, qui baignait le monastère d'où elle était partie se dissipait. Fort heureusement le manteau faisait parfaitement son office et elle ne devrait pas à souffrir davantage du froid à l'avenir. Elle regarda les alentours et chercha à se repérer. En voyant les hauts pics du sud elle reconnut des formes qu'elle connaissaient. La forme caractéristique des hauts pics lui permit de se situer comme étant au nord du monastère. Elle devait donc bien se situer sur la route de la Fourche, quelque part entre Sundabar et Fortnouveau d'après ce qu'elle pouvait voir. C'était le matin et la route n'avait pas encore été empruntée depuis la dernière tombée de la neige. Il faisait assez beau et il n'y avait pratiquement pas de vent. Elle n'avait plus qu'à se mettre en route

écrit par: N'Jini Mchawi Lundi 15 Juin 2009 à 08h37
Le cœur de N'Jini eut un moment de galopade. Elle allait quitter le monastère et son serein ombrage pour retrouver les routes et le monde qu'elle avait écarté sciemment pour se parfaire dans l'art de maitriser ses émotions et ses gestes. Posant confiante ses mains dans celles de Maitre Kolimar, observant peut-être pour la dernière fois ce visage devenu familier, elle se sentit transporté comme une force qui la tirait par le nombril, ni douloureuse ni plaisante, seulement étrange provoquant une vague de révolte comme lorsqu'on prend le bateau pour la première fois et que le cerveau envoie des signaux d'alarmes signifiant que le corps se trouvait dans un élément tout à fait inhabituel.

L'air froid envahit peut à peu ses poumons alors qu'elle ouvrit les yeux qu'elle avait instinctivement fermés afin de découvrir son environnement. Déjà il ne pleuvait pas et elle ne put que s'en féliciter. Partir sur les routes sous les rayons d'un soleil d'hiver était de bonne augure. Elle pouvait aisément se repérer et avoir une vue claire sur toute éventuelle menace ou curiosité. Elle caressa du regard les monts familier, et se souvint des paroles du maitre Kolimar. Mentalement elle se les répéta :


¤... franchir les montagnes Néthères du moins pour le voyage de départ. Dirige-toi vers l'est ensuite et file directement vers Fortnouveau.....¤

Il était temps de marcher, réchauffer son corps qui menaçait de se transir de froid si elle restait immobile à contempler le paysage. Elle prit la route, se dirigeant vers l'est se repérant au soleil matinal et selon les recommandations de son Maitre. Ses pas crissait la neige fraîche alors qu'elle contemplait son manteau immaculé. Regardant derrière elle, N'Jini fit la moue, elle laissa des empreintes sur cette route, et un pisteur averti aurait bien du mal à savoir d'où elle venait : peut-être du ciel ? N'Jini se prit à rire doucement. Un vague espoir la saisit, la vie n'était pas si mal... après tout.

écrit par: Kolimar Velcor Jeudi 25 Juin 2009 à 15h13
Narration

Avançant assez facilement finalement sur la piste rendue dure par le gel et dégagée de la neige qui occupait tous les alentours, elle progressait vite. Cela avait un double avantage, elle diminuait la distance entre elle et Fortnouveau rapidement et surtout elle se réchauffait sous l'effet de l'effort fourni. En fait elle avait même presque trop chaud, mais elle se garda bien d'ôter ses précieuses couches protectrices de vêtements chauds. Le froid était un ennemi traitre et sournois qui vous prenait toujours par surprise sans que l'on ne s'en rende compte. Le paysage était monotone mais calme et silencieux. La faune et la flore s'était cachée pour la saison froide ce qui offrait un spectacle à la fois beau et désolant. Seule la route présentait des irrégularités à sa surface, preuve qu'elle était empruntée assez souvent et même très récemment d'après ce qu'elle put voir. Le temps passa vite et l'astre solaire ne cessait de monter dans le ciel. Elle fit une courte halte quand il fut au plus haut pour se restaurer et faire une courte pause. Elle reprit très vite sa route la menant à Fortnouveau, car après tout elle ignorait combien de temps il lui faudrait encore pour l'atteindre.
C'est alors, qu'au loin elle aperçut quelque chose se dessiner sur la route où elle se trouvait. Elle s'approcha prudemment et en restant à distance respectable, elle aperçut deux hommes penchés sur quelque chose qu'elle ne parvenait pas à distinguer de là où elle se trouvait.
Ils ne l'avaient pas vu car trop absorbés par ce qu'ils regardaient et surtout par le fait qu'elle était située à une bonne trentaine de toise d'eux.

écrit par: N'Jini Mchawi Jeudi 02 Juillet 2009 à 08h36
Ayant prit son rythme, N'Jini avança laissant vagabonder ses pensées tout en promenant son regard sur les étendues glacées. Son corps se réchauffait progressivement, alors qu'alerte elle arpenta la route la menant vers sa destination finale. La blancheur et l'immobilité de la neige recouvrant la végétation, comme un drap de sépulture, elle était la parfaite incarnation de la Mort. Terriblement belle, terriblement attirante, patiente, immobile et sans âme. N'Jini chassa ses pensées moroses, abritant ses yeux en relevant le capuchon de l'astre qui montait tentant d'apporter un semblant de vie à ce paysage d'une affligeante désolation.

La courte pause, assise au bord du chemin sur un petit rocher, à mâchonner les quelques gâteaux et buvant l'eau pure du monastère lui firent le plus grand bien. Aussitôt elle se remit en route se rappelant de l'urgence de sa mission. C'est alors qu'elle aperçut du monde un peu plus loin. Sa nature méfiante et sauvage se réveilla en elle. Elle ralentit le pas tout en observant minutieusement les étranges silhouettes. Les rencontres étaient toujours difficiles, d'aucun sachant si elle sera heureuse ou terrible. N'Jini hésita : allait-elle avancer à découvert en lançant un bonjour curieux ? Après tout ceci est une route, il n'est pas étonnant de voir passer du monde. Les entrainements subis au monastère la préparèrent à cette rencontre, aussi serra-t-elle la main autour de son bâton, prête à toute éventualité et rassemblant en un noeud compact l'énergie qu'elle devrait peut-être dépenser pour sauvegarder sa vie.

N'Jini s'approcha à découvert et d'un pas égal vers les deux silhouettes, consciente que le crissement de ses pas les avertiront bien vite de sa présence.

écrit par: Kolimar Velcor Vendredi 03 Juillet 2009 à 11h21
la suite

écrit par: Kolimar Velcor Samedi 09 Janvier 2010 à 00h23
précédent

Narration

14 martel 1373 crépuscule

La rencontre de l'adepte d'Heaume et de l'adepte de l'arbre sacré s'était faite simplement. Ils marchèrent d'un bon pas, profitant du sol encore gelé. Njini ne sut que répondre à l'homme car elle n'avait jamais été dans ce village. Elle allait découvrir en même temps que le paladin ce qui pouvait bien s'y trouver. Ils marchèrent tout le reste de l'après-midi pour arriver enfin en vue de la bifurcation de Fortnouveau. Elle était clairement indiquée et ne pouvait pas être ratée. Ils l'empruntèrent et arrivèrent finalement en vue du village en fin de journée.

La première impression qu'ils eurent quand ils arrivèrent fût l'étrange calme qui régnait. Pas la moindre agitation, ni même le moindre signe de vie d'apparent. Ils avait cru pendant un moment que le village était abandonné, quand ils virent traverser, comme si sa propre ombre lui faisait peur, un homme en direction de la plus grandes des maisons en bois du village.

Celui-ci se composait de trois parties bien claires. La première et la plus proche d'eux était formée de différentes maisons en bois. De chacune d'entre elles sortait de la fumée qui s'élevait dans le ciel. Trois bâtiments un peu plus imposant semblaient avoir une importance un peu plus conséquente. Le plus gros d'entre eux là où l'homme était entré, était pratiquement à l'entrée du village à une ou deux centaines de toises d'eux. Sur leur droite se tenait une rivière qui coupait le village en deux. Un pont permettait de la franchir sans problème et amenait à d'autres constructions ainsi qu'au moulin à eau qui se trouvait de l'autre côté de la rivière par rapport à eux. Enfin la dernière partie se trouvait collée contre le village mais derrière lui, deux fortifications de bois. Un fortin, en bois lui aussi, était surélevé pour permettre l'observation lointaine et se trouvait sur l'une des fortifications.

Personne ne semblait les avoir vus pour le moment, car le manque de lumière pouvait avoir dissimuler leur arrivée et ils n'étaient pas encore vraiment entrés dans le village. Ils leur faudrait tout d'abord quand même, décider de ce qu'ils allaient faire.

écrit par: N'Jini Mchawi Lundi 08 Février 2010 à 12h18
Malgré la mine honnête de son compagnon de route, N'Jini n'avait pas fort envie d'être aimable. Sa nuit interrompue l'avait laissée assez lasse. Elle n'aimait pas être dérangée dans son sommeil et encore moins avoir un réveil mouvementé et violent. Elle décida de faire un léger effort tout de même afin de répondre à ce homme apparemment désireux d'engager un conversation. Elle réfléchit aux réponses les plus vagues possible, celle qui par la suite la laisserait dans un silence confortable et méditatif. Repensant à sa mission, elle eut l'impression que cela fit déjà des semaines qu'elle était sur la route, alors qu'en réalité deux jours la séparait de sa dernière entrevue avec le maitre du couvent. Elle se tourna vers Mithralon et sourit légèrement :

Ma foi Messire, c'est bien la première fois que j'y vais, nous découvriront l'endroit ensemble... je l'espère en tout cas...

Ayant fait son devoir de sociabilité, N'Jini retomba dans son mutisme morose, les pensées aussi blanches que l'horizon qui s'étalaient sous leur pieds. L'indication lui réconforta le cœur, il ne s'étaient pas trompé de route du moins. Elle eut un regard entendu avec Mithralon et s'engagea sur le chemin. Enfin les premières pierres indiquèrent leur arrivée. Elle observa l'entrée avec avidité, notant au passage tout les détails de Fortnouveau. Cette quiétude l'intriguait ainsi que l'attitude du villageois. Elle leva son regard vers fortin, tentant d'apercevoir une trace de garde ou de sentinelle. Le moulin à eau attira un instant son regard, ainsi que la fumée s'échappant en volutes d'haleine blanche des maisons en bois devant eux. C'était étrange et inconfortable de faire face à un seul silence : cela donnait l'impression immédiate d'être la seule cible. Elle se tourna vers son compagnon le regard interrogateur et lui murmura :

- Et bien, il n'y a pas foule ... Pensez-vous qu'ils soient timides ? Parmi ces plus grand bâtiments, nous pourrions peut-être trouver une auberge... Il doit bien y avoir une auberge dans cet endroit. Mais cette absence d'agitation m'incommode... Il y a peut-être un rassemblement ? N'Jini s'inquiétait Qu'en pensez-vous messire Mithralon ?

écrit par: Mithralon Dimanche 14 Février 2010 à 11h53
Le mutisme de la jeune femme avait premièrement éveillé en lui une légère gêne, mais il comprit ensuite que cette absence de parole n'était pas due à sa présence. Alors Mithralon s'en accommoda.

Quand ils arrivèrent devant Fortnouveau, et qu'ils virent l'homme rentrer en courant dans la plus grande maison de la petite bourgade, Mithralon sentit que ce village était tout sauf tranquille. Puis N'Jini demanda à 'Messires Mithralon' ce qu'il pensait de la situation.


-Mithralon suffira, dit-il en souriant. Puis il reprit un air plus sérieux.
Moi aussi, ce calme m'inquiète. On m'a dit que ce village courait de grands dangers, qu'il était sur le point d'être attaqué. Et pourtant, nous voici à son entrée. Pas un garde. Même s'il y avait un rassemblement, un homme ou deux seraient restés pour déclencher une alarme en cas d'attaque, je suppose...

Il regarda les silhouettes des bâtiments qui se dessinaient dans le ciel crépusculaire. Il s'attarda sur les fortifications et sur le fortin, à la recherche d'une quelconque sentinelle, mais la tombée de la nuit ne lui permit pas de voir distinctement. Alors il posa son regard sur le bâtiment dans lequel l'être apeuré s'était réfugié.

-Avez-vous vu cet homme courir précipitamment dans cette grande bâtisse? Il joignit le geste à la parole en montrant le bâtiment.
Il était terrorisé. Peut-être devrions-nous le suivre? Il pourra probablement nous renseigner. Après tout, c'est peut-être une auberge? Et si oui, cet homme terrorisé aurait simplement fui la colère de sa femme. plaisanta-t-il pour alléger l'atmosphère pesante qui se dégageait de la bourgade.

Puis il ajouta:

-Quoiqu'il en soit, si nous rentrons, restons sur nos gardes...

écrit par: Kolimar Velcor Mercredi 17 Février 2010 à 19h58
Narration

14 martel 1373 crépuscule

Quelque peu inquiet par l'absence d'activité dans le hameau, les deux nouveaux compagnons de route s'avancèrent prudemment. Ils se dirigèrent droit vers la grande bâtisse où l'homme apeuré était entré. Ils se présentèrent devant la porte et constatèrent que tout le bâtiment avait été calfeutré. Rien ne transparaissait aux travers des fenêtres ni même de la porte. Pas le moindre bruit. Pas la moindre lumière. S'ils n'avaient pas vu l'homme entrer à l'intérieur, on aurait juré que le village avait été abandonné précipitamment. De là où ils se trouvaient maintenant, ils purent voir un peu plus en détail l'agencement du village. Ils ne pouvaient pas distinguer exactement les détails, mais une forte odeur de brûlé vint à leur narine. Une odeur de bois calciné très prononcée, et pourtant nulle fumée. Car l'odeur était-elle que le peu de cheminée encore active ne pouvaient à elles seules expliquer cette désagréable odeur. Le village s'enfonçait progressivement dans les ténèbres et bientôt ils ne verraient même plus leurs pieds. Les bruits par contre semblaient être plus audibles. L'armure de son compagnon tintait fortement ce qui ne manquerait pas de les faire repérer, du moins s'il restait quelqu'un qui pouvait les entendre. C'est alors, qu'ils entendirent des pas, faisant craquer la neige durcit par le gel, se rapprocher d'eux. Quelqu'un venait, et venait vite. On courrait dans leur direction et les bruits semblaient venir de l'autre côté de la rivière. Était-ce en ami ou en ennemi ? Ils n'allaient pas tarder à le savoir.

écrit par: N'Jini Mchawi Lundi 01 Mars 2010 à 09h09
Le coeur de N'Jini se serra, s'emplissant de cette crainte qu'elle s'efforça de chasser, gardant ses sens en alerte. Elle n'aimait pas ça. Lorsqu'on rassemble un village déserté, où les habitants semblait se terrer comme des lapins et que l'on sait que dans le coin habite un dresseur de dragonnets, il est bon de se méfier grandement. Involontairement N'Jini leva les yeux aux ciel, s'apprêtant presque à voir fondre sur elle une de ces terribles créatures de légendes. Ses pas se firent discret, quoique son compagnon à côté d'elle emplissait la rue avec le bruit de ferraille de son armure. N'Jini balayait les fenêtres, du regard tentant de trouver ici ou là une ombre qui puisse la rassurer. Cette odeur de bois calciné qui lui parvint aux narines renforçait ses inquiétudes... Village vide.... dragon.... odeur de bois brûlé... dragon ... calciné... N'Jini serra son bâton dans sa main, bien maigre défense si ses craintes se révélaient exactes. Elle repensa à ses maitres au sein du Monastère des Neuf Portes, s'efforçant de mettre leur enseignements en oeuvre, expirant lentement, mobilisant toutes ses forces physiques, tout son esprit afin d'analyser la situation calmement et froidement :

J'ai bien peur que nous soyons arrivés à un endroit où nous courrons un danger certain Mithralon... je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrête pas de penser à un dragon... En avez vous déjà vu un ?

N'Jini s'arrêta tournant la tête. Quelqu'un vient, elle posa la main sur son compagnon demandant qu'il s'arrête de bouger. Elle écouta attentivement les pas qui semblaient venir dans leur directions, cherchant presque dans les sons perçut la réponses à ses interrogations. En fait, sa décision était déjà prise, ami ou ennemi, cette personne pourraient les renseigner sur ce qui se passait dans ce village. Elle consulta Mithralon du regard. De toute façon avec le bruit de la ferraille qu'il portait, se cacher discrètement ne servirait à rien. Aussi fit-elle signe au paladin d'aller à la rencontre de l'être qui s'avançait... Après tout, ils n'étaient que d'innocents voyageurs... en quelque sorte.

écrit par: Mithralon Mercredi 03 Mars 2010 à 08h05
Les rumeurs que le paladin avait entendues à propos de Fortnouveau parlaient de dragons... Alors, quand sa partenaire lui parla de ces créatures, il se dit qu'il n'aurait peut-être pas dû prendre ces rumeurs à la légère. Il ravala discrètement sa glotte. Un dragon n'est pas chose aisée à abattre... Il chuchota :

-Non, je n'en ai encore jamais vu. Mais mon mentor, lui, en avait combattu un autrefois.Il voulut continuer son explication, mais il se ravisa car la fin était loin d'être joyeuse... et aurait tôt fait d'achever un moral déjà bas...

Son armure, bien qu'essentielle à sa protection, par les nombreux bruits qu'elle émettait, leur interdisait à lui et N'Jini toute discrétion. Instinctivement, il posa sa main sur le pommeau de son arme.

C'est alors que N'Jini lui fit comprendre qu'il devait cesser tout mouvement. Mithralon s'exécuta. Quelqu'un venait ou plutôt courrait dans leur direction. Finalement, N'Jini lui fit signe d'aller à la rencontre de ou des inconnus. Pour se donner du courage il récita intérieurement ces paroles que tout Helmite se devait de connaître:


¤Ne trahis jamais tes promesses. Attends, et surveille attentivement. Protège le faible, le pauvre et le jeune et ne les sacrifient pas pour les autres ou pour toi-même. Anticipe les attaque et reste prêt. Connais tes ennemis. Obéis aux ordres tant qu’ils ne contredisent pas les principes de Helm. Montre l’existence de la loyauté et de la pureté dans ton rôle de gardien et de protecteur.¤

Il avança, gardant toujours sa main droite sur le pommeau de son épée.

écrit par: Kolimar Velcor Samedi 13 Mars 2010 à 23h54
la suite