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> L'étudiante, Rochedor
  écrit le : Mercredi 21 Juin 2006 à 18h19 par Nollïa
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Oreille des Marches
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Début

Andris, jet de dressage : 20(dé) + 5 (dressage) >< DD 18 = Réussite

Narration

Malahahel, Andris, Zilk

user posted imagees rayons du soleil, bien que peu hauts dans le ciel, se répercutaient sur la roche et transformaient la petite route encaissée en véritable four. Pas un souffle d’air ne venait rafraîchir les visages déjà suintant de sueur, seul le torrent qui grondait en contrebas apportait un peu de réconfort dans la fournaise matinale. Les quatre chariots qui composaient la caravane bringuebalaient dangereusement, suivant la corniche qui surplombait le Shaar et longeait la falaise, menaçant de déverser une partie de leur chargement dans le précipice.

Si Mahalahel n’avait éprouvé que peu de difficultés à se faire engager par Awar Laumee, le caravanier, Andris et Zlik ne purent se contenter de la lettre de recommandation rédigée par de sois disant employeurs satisfaits de leur services. Les nains dorés rechignaient toujours à commercer directement avec les étrangers, ou du moins les non nains. Seuls de rares individus comme Laumee avaient réussis à gagner leur confiance à force d’échanges fructueux. Le barbare et l’halfelin durent faire preuves d’une ingéniosité toute particulière, et d’une grande persuasion pour être certain de faire partie du convoi, en tant que mercenaire protecteur.

Après une courte nuit dans les tentes du Marteau et de L’Enclume, les trois agents de la Compagnie des Marches qui faisaient mine de ne pas se pas se connaître, se préparèrent pour l’escorte des quatre chariots composant la caravane. Leur mission avait été préparée avec soin par la Compagnie : outre le déguisement et les laissé passé adéquats, ils avaient reçus quelques pièces d’équipement indispensable et un bref exposé sur les mœurs et l’histoire de la région.

Dimble Nackle, surnommé Couvre-chef, en raison des casquettes qu’il affectionnait particulièrement, dirigeait la première charrette tirée par des mulets Sharien, plus aptes au voyage en montagne que les chevaux. Aux côtés du gnome, Zilk avait pris place, l’oeil aux aguets. Il était rare que des bandits attaquent la caravane à l’allée lui avait confié Dimble, mais il valait mieux être prudent. Andris conduisait le chariot de queue, celui dans lequel se prélassait le riche Sharien au costume de lin blanc qui se félicitait intérieurement de l’avoir engagé, tant celui-ci semblait manier les rennes avec dextérité, évitant les nids de poules et autres obstacles inconfortables. Malahahel était assis à l’arrière de ce même véhicule, assurant une garde parfaite. Les chariots du milieu étaient respectivement occupés par un nain aux cheveux châtain et à l’épaisse barbe tressée, et par deux mercenaires de la région qui ne pouvaient s’empêcher de s’échanger tout de sorte de commentaires dans leur propre langue.


Baltazar, Hermine

user posted imageermine et Baltazard furent réveillés de bonne heure, ressentant ô combien la nuit de leur arrivée avait été courte. Un vacarme plein d’entrain régnait au rez-de-chaussée de l’auberge du Sanglier d’Or, tandis qu’au dehors la clameur des machines et le grincement des chariots se répercutait en plusieurs échos sur les parois des falaises.

La veille, la nuit était si sombre, qu’ils n’avaient pu entrevoir grand-chose en dehors de la lourde porte d’entrée, et de quelques bâtiments de bois. Le tenancier, un nain corpulent au visage peu affable, les avait reçut dans un grognement et leur avait fait payer la chambre double au prix fort. Hermine avait tenté de protester afin d’en obtenir une pour elle seule, mais devant l’air furibond de l’aubergiste mal réveillé, elle avait cru préférable de mordre sur sa chique et de partager la chambre, pour cette nuit seulement, avec son collègue.
Les draps propres et les matelas exempt de vermine promettait d’offrir un sommeil réparateur, si les villageois n’avaient commencé leur labeur avant les premières lueurs de l’aube, sans doute par soucis d’éviter les grandes chaleurs de l’après midi.

Ouvrant grand les volets afin de faire pénétrer les premiers rayons de soleil, Hermine aperçu de la fenêtre l’activité qui animait la petite place devant l’auberge. De nombreux nains, tous à la chevelure noire et au teint basané, portaient des pioches et des pelles, bavardant gaiement, et se rendait d’un endroit à un autre sans avoir l’air de se presser sauf, si par hasard, un contremaître, reconnaissable à la salopette bordeaux qu’il portait, venait à passer. Deux échoppes ouvraient leurs volets. De l’une sorti une naine au chignon sévère et au petit bouc bien taillé, arrangeant en devanture quelque sacs de grains divers. De l‘autre on pouvait entendre le chant du marteau frappant l’enclume ce qui laissait supposer qu’il s’agissait d’une forge. Tandis que la jeune Illuskienne se repaissait du spectacle matinal, Baltazar défit son paquetage qu’il avait abandonné la veille, et étalait sur son lit les divers volumes qui serviraient à étoffer leur couverture d’étudiants de l’Université d’Eauprofonde. Il ne serait pas aisés de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, aussi, le Frère et la Sœur des Marches avait lu avec un soin tout particulier divers livres sur l’architecture, la magie divine, ou sur quelques ruines célèbres.


Hermine, Baltazard : - 15 PA

Vieltal
user posted imageieltal était attablé devant une miche de pain et quatre tranches de jambon salé qu’il avait payé une fortune à l’aubergiste. Néanmoins, il se régalait, et observait tout en déchirant de grandes bouchées, les allées et venue dans la taverne. A cette heure de la journée, la clientèle locale se résumait à quelques individus paresseux accoudés au bar, tandis que les tables étaient occupées par des étrangers affairés à se remplir l’estomac.

Une semaine plus tôt, alors qu’il s’apprêtait à jouer de son instrument dans une auberge fréquentée, Vieltal surprit une conversation qui l’intrigua au plus haut point. On y parlait d’un temple mystérieux découvert lors de l’ouverture d’une mine d’or. Ces termes associés ne pouvaient mieux signifier l’aventure telle que se l’imaginait le barde. Quelques renseignements grappillés à droite et à gauche, son baluchon serré, l’Illuskien parti dans le Shaar et trouva rapidement le village minier dont on parlait.

Il logeait depuis la veille dans l’auberge du Sanglier d’Or, la seule du village à vrai dire. Il s’était promené une heure durant avant d’aller se réfugier dans son lit de la chambre commune, mais n’avait pas reçut la permission de s’approcher d’une quelconque mine. Le lieu semblait relativement bien gardé et il prit conscience qu’il lui serait plus difficile que prévu de contempler de ses yeux le fameux temple. Peut-être lui faudrait il sympathiser d’abord avec l’un de ces étudiants ou professeurs qui avaient envahit l’auberge.

Vieltal : -1 PA (chambre), -1 PA (Pain + jambon)

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Plan de Rochedor + plan de l'auberge du Sanglier d'Or.

O
S---N
E

Commentaires HRP



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écrit le : Mercredi 21 Juin 2006 à 20h44 par Baltazard
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Baltazard avait passé une nuit plutôt agitée et ce pour deux raisons. D’une part la nostalgie d’entreprendre cette première mission éveilla en lui beaucoup d’interrogations, d'excitations. Ses pensées à ce sujet le tracassèrent des heures durant. D’autre part, partager son lit avec une femme plutôt séduisante à son goût et dans de telles circonstances le rendait un soupçon nerveux. Heureusement pour lui, il n’avait guère besoin de beaucoup de sommeil pour attaquer une journée tambour battant.
Au réveil, alors que sa compagne d’aventure scrutait inlassablement la place emplie de vie en cette radieuse matinée, Baltazard, ayant déballé des livres d’étudiants s’était plongé durant quelques minutes dans ses pensées. Réfléchissant à la manière dont il devrait jouer son rôle d’étudiant et se remémorant également les grandes lignes des livres qu’ils avaient dû étudier pour l’occasion. Il bougeait les lèvres sans émettre le moins son, récitant certaines citations d’auteurs avec plus ou moins de difficultés.
Fermant puis rangeant avec soin ses ouvrages dans son havresac, Baltazard se redressa, arrangeant du mieux qu’il pouvait sa chemise, puis enfila ses bottes avant de s’approcher de la fenêtre où se tenait Hermine. Il jeta un œil au dessus de l’épaule de cette dernière puis, ne voulant pas la surprendre il se racla doucement la gorge avant de prendre la parole.


- J’espère que vous avez pu passer une bonne nuit chère Sœur ! Voila que le grand jour pour nous viens de se lever. Il me tarde de débuter nos investigations ! J espère que nos couvertures d’étudiants passeront inaperçues. L’étude de ces ouvrages m’a donné de ses maux de tête, j espère que ça en vaudra la peine!

Il dégluti, détournant son regard d’Hermine pour le poser en contrebas, en direction de la place, joignant ses mains dans son dos.

- Bon, par où allons nous commencer. Ah oui ces fameuses ruines. Quand vous serez prête, nous quitterons l'auberge. D’ailleurs, si vous avez besoin que je vous laisse quelques instants pour vous préparer, dite le moi.

Fixant toujours la place, il attendit la réponse d’Hermine tout en tentant d’observer les passants et les divers marchands, sa main gauche quittant son dos pour se poser contre son menton, le frottant comme a son habitude, un signe caractéristique lorsqu’il se plongeait dans ses instants de réflexions.


 
 
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écrit le : Jeudi 22 Juin 2006 à 19h03 par Vieltal 'Vuurdan
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Le jeune barde n'avait pas dormi à son aise. Il n'était pas vraiment tracassé à l'idée de devoir socialiser avec les élèves et professeurs pour en apprendre plus sur le temple. Il était plutôt excité et nerveux. Il savait très bien que cette nouvelle quête n'allait pas être facile. Les précautions prise par les nains d'or pour proteger leur mine étaient tricotées serrées. Il devait forcément se tourner vers les étudiants qui venaient pour l'étudier. Eux seuls pourraient lui permettre d'affranchir la permission des nains et de l'approcher de son but. Mentir ne lui plaisait guère. Il devait user de diplomatie et mettre en oeuvre chaque parcelle de ses connaissances pour esperer pouvoir suivre les étudiants. Mais comment s'y prendrait-il?

Ce matin, toujours emmitoufflé dans les draps, le barde avait jeté un oeil fatigué sur son équipement pour être certains que tout y était encore. Il ne devait pas s'emporter dans cette aventure et laisser derrière ses habitudes. Il se devait de ne pas baisser sa garde. Personne ne lui en voulait pourtant. Et cette contrée semblait assez loin de tout pillards, mais il n'en était jamais assez sur. Vieltal avait finalement mit un pied à terre et s'était empressé d'enfiler ses vêtements. Il avait chaud avec ses quelques pièces fait de peau, mais cela ne semblait pas le préoccuper outre mesure. Soupesant sa bourse, il était sorti de la chambre et avait atteint la place commune avant de prendre un bon repas.

Tout en finissant sa tranche de jambon il réfléchissait sur sa venue dans ces lieux et sur ce qu'il devrait faire.


¤Je dois tout de suite reperer ceux qui ne sont pas d'ici et leur soutirer un maximum d'informations...Peut-être y a-t-il un autre moyen de se rendre à ce temple..¤

Battant ses cheveux derrière sa nuque, Vieltal scrutait la pièce à la recherche d'humains. Les nains n'étaient pas très bruyant en cette matinée. Les quelques légende qu'il connaissait sur la création de la Grande Faille vinrent à l'esprit de Vieltal alors qu'un sourire lui, vînt s'afficher sur ses lèvres. Frottant sa joue rugueuse de quelque poils, le barde décida d'attendre ceux qu'ils cherchaient. Regardant son sac déposé près de lui, le barde s'empara soigneusement de son instrument de musique : une belle flûte traversière finement ouvragée. Il avait dans l'intention de jouer quelques notes tout en contant les légendes qu'il connaissait sur la région.
Il y avait plusieurs légendes sur la création de la Grande Faille... Certains affirmaient que les drows auraient lancés des sorts puissants de leur sous-sols et qu'une effondrement eu lieu. D'autres parlaient de Liche Illithid tentant de conjurer des dragons trop grand pour les caves pour se défendre... Les fervents des dieux parlaient du courroux de certaines divinités naines prenant la forme d'un gigantesque marteau pour anéantir les drows. Peut-être que cette prestation lui rapporterait quelques pièces...Ou encore mieux, des informations... Posant son instrument à vent sur la table il regarda autour un moment avant de prononcer quelque syllabes. (Jette Accordage Précis sur la flûte.)Puis il porta l'instrument à ses lèvres dégageant les premières notes d'une épique mélodie...



La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.
Vieltal 'Vuurdan
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écrit le : Jeudi 22 Juin 2006 à 19h09 par Zlik
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Zlik etait au coté de Dimble, le gnome. Il observait attentivement la route, et regardait,méfiant, la grande faille de Shaar. Ce grand canyon l'impressionait beaucoup, quand il avait remarqué la profondeur de la faille, il s'etait senti mal, et le fait d'ètre au bord de cette immense crevasse le mettait particulièrement mal à l'aise

¤Pouh,imagine tu tombe dans cette chose... ouh!¤

A cette pensée, un frisson lui parcourut le dos, malgré le fait qu'il etait en sueur et que le soleil lui tapait impitoyablement sur la nuque. Il se retourna et observa les chariots de queue dans le but d'apercevoir Andris et Malahahel.

¤Bon,il font quoi eux ?¤

C'etait sa premiere mission pour la compagnie de la marche ,et Zlik, au depart, etait stressé et compter sur l'appui de ses compagnons, mais il avait vite etait deçu, car ils devaient faire semblant de ne pas se connaitre. Petit à petit, le fait de jouer le garde du corps en plein soleil l'avait "gonflé" et il etait pressé d'arriver et d'attaquer enfin les "choses serieuses".

- Mais qu'est ce qu'il fait chaud, pffff!

Zlik ne put s'empecher de faire sa remarque à haute voix, et le gnome à ses cotés aquiesca de la tète. Puis le halfelin tomba dans la torpeur du voyage, plus ou moins attentif à la distance qui séparait la caravane du canyon.

¤ Bon vivement que l'on arrive, et que l'on commence la mission. Et surtout qu'on se boive une bonne bière à la taverne du coin¤


 
 
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écrit le : Jeudi 22 Juin 2006 à 20h12 par Andris
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Andris n'avait pas une seconde de répit, il épiait le moindre pas des chevaux qui semblaient lui obéir au doigt et à l’œil. En même temps que lui donner une occupation, ce qui n'était pas négligeable tant le voyage s'annoncait ennuyeux, leur présence le rassurait. Non pas qu'il avait peur, mais ils lui permettaient pour la première fois depuis le début du voyage se de montrer utile. En effet les débuts du barbare n'avait pas étaient des plus convaincants. La veille il avait subit de plein fouet les effets du soleil. C'était la première fois de sa vie qu'il avait à faire à une tel fournaise. Originaire de la Frontière Sauvage, il était plus habitué au grand froid qu'aux chaleurs étouffantes. Il éssuya la sueur qui perlaient sur son front. A présent la seul chose qui lui importait était de satisfaire son employeur. Il ne faisait même pas attention aux bavardages incessants de deux mercenaires qui en temps normal lui auraient tapé sur les nerfs. Il lança un regard au Shaar qui était de loin la plus grande concentration d'eau qu'il n'ait observé. Son grondement lui faisait oublier la chaleur.

¤Il y a presque assez d'eau pour laver un nain.¤

Il fut tenté de faire sa remarque à voix haute afin de détendre l'atmosphère mais il se ravisa se souvenant qu'il était entouré de nains. Il poussa un long soupir. Décidément la route s'annonçait longue.



Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
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écrit le : Vendredi 23 Juin 2006 à 10h14 par Hermine
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Hermine humait l'air du matin. Le climat était différent ici : pas de vent froid, nulle trace de neige ou de glace. Elle était maintenant très loin de la région qui l'avait vu grandir, et s'émerveillait encore d'avoir voyagé si loin en si peu de temps. Regardant les nains qui vaquaient à leurs occupations, elle sourit devant cette ambiance bien différente de ce qu'elle connaissait. Depuis qu'elle s'était levée ce matin, elle avait pris les quelques livres que Baltazard et elle s'étaient procurés, et s'était installée à la fenêtre pour découvrir une référence aux ruines de la région, parmi lesquelles se trouvait peut-être celle que dame Elinor Dentrefond était partie étudier. Cependant, elle s'était laissé gagner par l'athmospère de simplicité et de gaité de la ville, et levait régulièrement les yeux de sa lecture, regardant les villageois qui passaient, la devanture des marchands, la vie qui s'éveillait après la nuit.
La jeune femme détacha ses yeux de la place en entendant le toussotement poli de son compagnon de chambrée. Toujours un peu surprise de cette façon qu'ont apparemment les membres de la Compagnie des Marches de s'appeler 'Frère' ou 'Soeur', elle était néanmoins plutôt satisfaite de la compagnie de l'humain -elle avait eu des compagnons d'aventure bien moins polis dans le passé, et ces trois semaines de voyages lui avaient appris que le Chondathien était plutôt sympathique, bien qu'un peu mystérieux.


" Ioh, Balthazaяd ! Ouais, ça va bien, aucun souci. Et toi ? Tu peux me tutoyeя tu sais, ça seяa plus simple ...
Séяieux, je suis assez contente d'êtяe ici. Le soleil bяille, une belle journée s'annonce, et nous sommes deux petits étudiants qui n'ont pas besoin de tяavailler au milieu de tout cela." Hermine fit un clin d'oeil à son compagnon. "Non, blague à paяt, ne t'inquiètes pas : à mon avis, si tu fais pяeuve de naiveté mesurée, d'un penchant pour la fête et que tu te conduis comme si tu avais cinq ou dix ans de moins, tu devяais faire un étudiant tяès acceptable ! "

Hermine s'était adressé à Balthazard en commun, qu'elle parlait avec son accent illuskan caractéristique, spécialement dans le fait qu'elle roulait encore assez les 'r'.
Elle se dirigea vers le lit, enfila ses bottes, prit quelques livres en bandoulière pour parfaire sa couverture d'étudiante, et se dirigea vers la porte en faisant signe à Balthazard de la suivre.


" C'est bon, je suis prяête ! Mais on ne va pas quitteя cette aubeяge sans un solide petit déjeuneя.. j'ai faim, moi ! Et puis, quel meilleuя endяoit pour en appяendяe plus sur une яégion qu'une taveяne ? Il s'agit de savoiя où pourrait bien se tяouveя cette chèяe Elinoя ... "

Hermine sortit de la chambre et descendit dans la salle commune de la taverne. Elle fut enchantée d'entendre dès ses premiers pas dans l'escalier une belle mélodie chantée par un joli barde qui se produisait dans la salle commune. La chanson paraissait intéressante en ce qu'elle parlait de la région et Hermine décida de garder une oreille à l'écoute, desfois que le barde vienne à parler d'anciennes ruines découvertes récemment ...
Mais Hermine et Balthazard avaient fort à faire, et malheureusement peu de temps pour s'assoir et consacrer leur attention à la musique d'un barde. Aussi, la jeune femme commanda-t-elle un petit déjeuner au tenancier de l'auberge et l'assortit d'un petit pourboire pour le mettre dans de bonnes dispositions et se rattraper de la plutôt mauvaise prise de contact de la veille et, bien qu'elle ne doutait pas que celui-ci en savait beaucoup sur les récents évènements qui avaient lieu dans la région, décida de ne pas le questionner directement, mais de s'assoir au bar déjà à moitié occupé et, sans grande discretion, se mit à parler avec ses voisins de sa qualité d'étudiante en histoire ancienne, du fait que, bien qu'elle ait plus envie de goûter de la délicieuse bière naine du coin et de participer aux fêtes qui ne manqueraient pas d'avoir lieu, il lui fallait trouver un sujet d'étude pour satisfaire son professeur d'Université, qui voyait en elle une étudiante prometteuse et lui avait payé le voyage jusqu'à cette région 'pleine de merveilles archéologiques'. Aussi s'enquerait-elle tout haut des ruines de la région, qui seraient certainement chouettes à étudier.

Bien que cela paraissait un peu culotté de parler de sa vie à la première personne venue, Hermine estimait que les jeunes étudiants n'étaient de toutes façons pas très discrets et plutôt naifs, et qu'il était surtout préférable de ne pas questionner directement le patron du Sanglier d'Or, mais ses consommateurs, afin que celui-ci puisse se mêler à la conversation sans s'y sentir obligé, et peut-être ainsi laisser filer plus d'informations. En effet, dans son esprit, un barman voit toujours passer du monde et apprend bien des choses. Aussi estimait-elle normal de prétendre venir de loin, car son apparence et sa façon de parler le commun n'avaient aucune chance de la faire passer pour quelqu'un de la region ...
Hermine discourait donc, tant que le tenancier était à portée d'oreille. Cependant, elle était une étrangère ici et cela se voyait, aussi restait-elle autant que possible attentive à ce qui se passait dans la taverne : les quelques autres clients qui entendaient ce qu'elle disait et pouvaient peut-être l'aider, le barde qui continuait à chanter et pouvait lui en apprendre davantage sur la région, les gens qui entraient et sortaient du Sanglier d'Or ou montaient vers les chambres ...
Il fallait jouer le jeu, et ne pas commettre d'impair.



Fiche d'Hermine ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ « I CAST FIST!!! »
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écrit le : Vendredi 23 Juin 2006 à 13h37 par Mahalalehel
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ne grande exaltation. C’est ce que Mahalalehel ressentait depuis presque un mois.
¤ Visiter la Grande Faille ! Le plus grand et ancien royaume nain du Monde ! ¤
C’est une référence culturelle inégalée pour tous les nains, l’Eldorado d’un peuple qui tend à s’éteindre lentement, chaque fois qu’une génération comporte moins de membres que la précédente… Mala n’avait jamais rencontré de nain d’Or encore, mais il était très curieux de voir comment ces cousins éloignés vivaient. Alors qu’Arragrath ne survivait plus que dans les livres d’histoire et la mémoire des rares survivants, qu’Ogould et ses orcs pillaient et détruisaient, Une nation naine tenait tête aux Drows et aux autres monstres de l’Outreterre. En fait Mahalalehel, le rôdeur solitaire et sur de lui, était impressionné.

Le voyage avait été rapide, mais pas assez pour lui. Le chasseur capable de rester sans bouger toute une journée pour cueillir un orc dans un traquenard était impatient comme un gosse. Le Marteau et l’Enclume lui avait semblé déjà incroyable, avec ces marchands sûrs d’eux. Un autre monde, nain. Ici c’était les humains les étrangers dont on se méfiait.

Depuis presque dix jours qu’ils cahotaient le long de la faille, il avait appris à connaître ses compagnons de voyage. Sans parler du caravanier et de ses gardes, un peu distants. Zilk était amical, un peu trop comme tout les halfelings. Mais c’était un compagnon de voyage acceptable et un filou à l’oreille fine. Peut-être aurait-il fait un bon chasseur. Andris l’Illuskien était plus irritant, avec son caractère instable, près à rire ou colérer à chaque moment. Mais il venait du Nord comme Mala et avait l’air de savoir se servir d’une hache, un atout dans une mission.

D’ailleurs échappant à ses rêveries de touriste, Mahalalehel le chasseur se sentit soudainement comme une biche en train de boire, sur ce convoi lent et bruyant : vulnérable. Il fallait échafauder une tactique de combat en cas d’embuscade. Le halfeling pourrait détrousser les cadavres mais avant, il faudrait les fabriquer. Et Andris lui semblait le plus apte pour cette tâche. Il se tourna vers le barbare nordique, qui avait l’air de s’ennuyer sec, et lui lança :


- Alors Andris, c’est une sacrée belle hache que tu tiens là. D’où vient-elle ?


 
 
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écrit le : Vendredi 23 Juin 2006 à 16h25 par Andris
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Andris se retourna. Il n'avait pas reconnu la voix de Mahalalehel, il fut donc surpris de voire que la question venait du nain. Le barbare fit un large sourire au rodeur. ¤Enfin quelqu'un qui a du goût pour les belles choses.¤
Il sorti sa hache afin que Mahalalehel puisse mieux la voire.

-Je suis un baяbaяe Uthgaяdt. J'ai gяandi dans la tяibu du Loup Gяis dans la Fяontière Sauvage. Nous sommes un peuple fieя et haяdi. Nous jugeons pas un homme sur sa яichesse ou son pouvoir comme le font ces chiens puants du Sud, mais sur sa valeur au combat. C'est mon pèяe qui m'a appяis à me battяe et je manie la hache depuis que mais bяas sont capable de la poяté. C'est, enfin c'était un gяand gueяяieя. Chez nous le passage à l'age adulte se fait paя deux яituels. Le pяemier est la Rencontre Des Runes. Tous jeunes hommes reçoivent une bénédiction du grand shaman de la tяibu et paяtent en chasse d'un de nos ennemis. Beaucoup n'en яeviennent jamais. Moi j'en suis яevenu et avec tяois scalpes d'oяque. C'est pas mal hin ? Le second se nomme Telhut. Duяant le Telhut toute la tribu se rassemble au Teяtre Ancestral afin de яendяe hommage a ceux qui sont яentяés victoяieux de cette chasse. Nous étions une vingtaine cette année là. Nous nous sommes agenouillé devant le Teяtre et là est appaяu un esprit. L'espяit d'un ancien chef de la tribu. Il était blanc comme la neige et on voyait à traveяs lui comme dans un ruisseau de montagne. Il s'est appяoché de moi et m'a béni pour me félicité de mon courage.

Andris fit un sourire en coin.

-Je n'oublieяai jamais ce moment, toute la tribu c'est levé est à c'est mise à huяler de joie. Ce genяe d'évennement est assez яaяe c'est un bon pяésage. En яécompense les pяêtяes m'ont яemis cette hache, foяgée par le meilleuя aяtisan de la tяibu. Cette hache me suivяa pendant ma vie et m'accompagneяa jusqu'au royaume d'Uhtgaя, enfin si tout se passe bien.

Le barbare ricanna. Il n'avait jamais parlé de cette histoire à un étranger. Ces souvenirs étaient chargés d'émotions que le barbare n'avait pas ressenti depuis son départ du Nord Sauvage. Ne voulant pas laisser le nain voire son trouble il essaya de changer de sujet.

-Nous sommes plus tяès loint de la Gяande Faille. C'est un lieu maяqué par les batailles. Les shamans du loup gяis nous paяlez souvent de son histoiяe, tu la connais ?



Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
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écrit le : Vendredi 23 Juin 2006 à 17h50 par Mahalalehel
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e nain regarda le barbare en souriant :

- Tu sais, barbare, les nains conservent la mémoire des choses, et notamment celle de leur histoire, bien plus longtemps que les humains. Mais BasseLoge est bien loin des Marches, et les nains d’ici nous ont toujours pris pour des parias, des maudits. Je sais qu’il y a bien longtemps, cette faille n’existait pas. Une force obscure, les Drows peut-être, ou un dragon, ou une créature pire encore, a creusé cette entaille béante dans la plaine. Depuis, mes frères s’y sont installés, et ont prospérés. Ils ont fondés ici le plus riche et le plus grand royaume jamais bâti par ma race. Je suis fier d’y venir enfin.

Le nain marqua une pose, le temps de caresser sa barbe, regardant son interlocuteur comme pour le jauger:

- Mais même les armées de la Grande Faille ne peuvent tout contrôler. Ici nous sommes à la frontière avec la plaine de Shaar, réputée pour ses pillards nomades, des gens d’une race apparentée à la tienne. Ils peuvent nous attaqués à tout moment. Puis-je compter avec toi ? Nous battrons nous dos à dos ? Sais-tu te battre contre des cavaliers et des archers ?

Mahalalehel arrêta là sa longue tirade, et regarda l’Uthgart d’un oeil sombre, comme seul est sombre l'oeil du nain qui parle de bataille.


 
 
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écrit le : Vendredi 23 Juin 2006 à 18h48 par Andris
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Andris écouta attentivement le nain mais sembla dessus lorsque celui ci finit de raconter ce qu'il savait de la Grande Faille. Il repensa aux récits des shamans de sa tribu et tenta de les restituer le plus exactement possible.

-Lors de leur décente la où le soleil ne se lève jamais, les drows commencèrent à se livrer à une guerre sans merci pour avoir la suprématie sur cette terre maudite. Unis, ces guerriers braves et maléfiques écrasèrent les autres races.

Le barbare tendis sa main et la ferma comme si il écraser un insecte.

-Rien ne résistait à cette horde noire aux oreilles pointus. Lors d'une imense bataille durant laquelle coulèrent des fleuves de sang et où périrent plus de braves que de brins d'herbes ne couvre la Frontière Sauvage les drows prirent aux nains la plus grande de leur caverne. La victoire des elfes étaient totales et bientôt tout le "sous terre" plierait sous leurs épées. Etant sur de leur victoire ils commencèrent à se disputer le pouvoir. Les noirauds se combattirent, fesant pleuvoir le sang et utilisant leur magie profane. Sous la violence des combats le dôme de la caverne céda, tuant tous les drows présents dans la grotte. Désunis, la puissante nation plia sous les coups de ceux qui auraient du être leurs esclaves et fut dispersé aux quatre coins du "sous terre". En lieu et place de ce désastre se trouve aujourd’hui une immense faille, témoin éternelle des combats acharnés que se livrèrent les frères entre les frères, les père contre les fils.

Andris posa la main sur l'épaule de Mahalalehel.

-La morale de cette histoire c'est que autant que leur union fait leur force, la division des tribus Uthgardts causeraient leur perte. Je pense que l'on peut l'appliquer à notre groupe.

Il sourit au nain, puis resserra sa poigne sur son épaule. Un sourire mauvais apparu sur sa bouche.

-Par contre en combat, si tu veux te rendre utile, ne reste pas dans mais pattes. Voilà la seul stratégie valable avec un Berserker.

Il lâcha le nain et retourna s'occuper des chevaux.

-La discussion est terminé.



Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
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