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La Taverne des Royaumes Oubliés > La Grande Faille > L'étudiante


écrit par: Nollïa Mercredi 21 Juin 2006 à 18h19
Début

Andris, jet de dressage : 20(dé) + 5 (dressage) >< DD 18 = Réussite

Narration

Malahahel, Andris, Zilk

user posted imagees rayons du soleil, bien que peu hauts dans le ciel, se répercutaient sur la roche et transformaient la petite route encaissée en véritable four. Pas un souffle d’air ne venait rafraîchir les visages déjà suintant de sueur, seul le torrent qui grondait en contrebas apportait un peu de réconfort dans la fournaise matinale. Les quatre chariots qui composaient la caravane bringuebalaient dangereusement, suivant la corniche qui surplombait le Shaar et longeait la falaise, menaçant de déverser une partie de leur chargement dans le précipice.

Si Mahalahel n’avait éprouvé que peu de difficultés à se faire engager par Awar Laumee, le caravanier, Andris et Zlik ne purent se contenter de la lettre de recommandation rédigée par de sois disant employeurs satisfaits de leur services. Les nains dorés rechignaient toujours à commercer directement avec les étrangers, ou du moins les non nains. Seuls de rares individus comme Laumee avaient réussis à gagner leur confiance à force d’échanges fructueux. Le barbare et l’halfelin durent faire preuves d’une ingéniosité toute particulière, et d’une grande persuasion pour être certain de faire partie du convoi, en tant que mercenaire protecteur.

Après une courte nuit dans les tentes du Marteau et de L’Enclume, les trois agents de la Compagnie des Marches qui faisaient mine de ne pas se pas se connaître, se préparèrent pour l’escorte des quatre chariots composant la caravane. Leur mission avait été préparée avec soin par la Compagnie : outre le déguisement et les laissé passé adéquats, ils avaient reçus quelques pièces d’équipement indispensable et un bref exposé sur les mœurs et l’histoire de la région.

Dimble Nackle, surnommé Couvre-chef, en raison des casquettes qu’il affectionnait particulièrement, dirigeait la première charrette tirée par des mulets Sharien, plus aptes au voyage en montagne que les chevaux. Aux côtés du gnome, Zilk avait pris place, l’oeil aux aguets. Il était rare que des bandits attaquent la caravane à l’allée lui avait confié Dimble, mais il valait mieux être prudent. Andris conduisait le chariot de queue, celui dans lequel se prélassait le riche Sharien au costume de lin blanc qui se félicitait intérieurement de l’avoir engagé, tant celui-ci semblait manier les rennes avec dextérité, évitant les nids de poules et autres obstacles inconfortables. Malahahel était assis à l’arrière de ce même véhicule, assurant une garde parfaite. Les chariots du milieu étaient respectivement occupés par un nain aux cheveux châtain et à l’épaisse barbe tressée, et par deux mercenaires de la région qui ne pouvaient s’empêcher de s’échanger tout de sorte de commentaires dans leur propre langue.


Baltazar, Hermine

user posted imageermine et Baltazard furent réveillés de bonne heure, ressentant ô combien la nuit de leur arrivée avait été courte. Un vacarme plein d’entrain régnait au rez-de-chaussée de l’auberge du Sanglier d’Or, tandis qu’au dehors la clameur des machines et le grincement des chariots se répercutait en plusieurs échos sur les parois des falaises.

La veille, la nuit était si sombre, qu’ils n’avaient pu entrevoir grand-chose en dehors de la lourde porte d’entrée, et de quelques bâtiments de bois. Le tenancier, un nain corpulent au visage peu affable, les avait reçut dans un grognement et leur avait fait payer la chambre double au prix fort. Hermine avait tenté de protester afin d’en obtenir une pour elle seule, mais devant l’air furibond de l’aubergiste mal réveillé, elle avait cru préférable de mordre sur sa chique et de partager la chambre, pour cette nuit seulement, avec son collègue.
Les draps propres et les matelas exempt de vermine promettait d’offrir un sommeil réparateur, si les villageois n’avaient commencé leur labeur avant les premières lueurs de l’aube, sans doute par soucis d’éviter les grandes chaleurs de l’après midi.

Ouvrant grand les volets afin de faire pénétrer les premiers rayons de soleil, Hermine aperçu de la fenêtre l’activité qui animait la petite place devant l’auberge. De nombreux nains, tous à la chevelure noire et au teint basané, portaient des pioches et des pelles, bavardant gaiement, et se rendait d’un endroit à un autre sans avoir l’air de se presser sauf, si par hasard, un contremaître, reconnaissable à la salopette bordeaux qu’il portait, venait à passer. Deux échoppes ouvraient leurs volets. De l’une sorti une naine au chignon sévère et au petit bouc bien taillé, arrangeant en devanture quelque sacs de grains divers. De l‘autre on pouvait entendre le chant du marteau frappant l’enclume ce qui laissait supposer qu’il s’agissait d’une forge. Tandis que la jeune Illuskienne se repaissait du spectacle matinal, Baltazar défit son paquetage qu’il avait abandonné la veille, et étalait sur son lit les divers volumes qui serviraient à étoffer leur couverture d’étudiants de l’Université d’Eauprofonde. Il ne serait pas aisés de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, aussi, le Frère et la Sœur des Marches avait lu avec un soin tout particulier divers livres sur l’architecture, la magie divine, ou sur quelques ruines célèbres.


Hermine, Baltazard : - 15 PA

Vieltal
user posted imageieltal était attablé devant une miche de pain et quatre tranches de jambon salé qu’il avait payé une fortune à l’aubergiste. Néanmoins, il se régalait, et observait tout en déchirant de grandes bouchées, les allées et venue dans la taverne. A cette heure de la journée, la clientèle locale se résumait à quelques individus paresseux accoudés au bar, tandis que les tables étaient occupées par des étrangers affairés à se remplir l’estomac.

Une semaine plus tôt, alors qu’il s’apprêtait à jouer de son instrument dans une auberge fréquentée, Vieltal surprit une conversation qui l’intrigua au plus haut point. On y parlait d’un temple mystérieux découvert lors de l’ouverture d’une mine d’or. Ces termes associés ne pouvaient mieux signifier l’aventure telle que se l’imaginait le barde. Quelques renseignements grappillés à droite et à gauche, son baluchon serré, l’Illuskien parti dans le Shaar et trouva rapidement le village minier dont on parlait.

Il logeait depuis la veille dans l’auberge du Sanglier d’Or, la seule du village à vrai dire. Il s’était promené une heure durant avant d’aller se réfugier dans son lit de la chambre commune, mais n’avait pas reçut la permission de s’approcher d’une quelconque mine. Le lieu semblait relativement bien gardé et il prit conscience qu’il lui serait plus difficile que prévu de contempler de ses yeux le fameux temple. Peut-être lui faudrait il sympathiser d’abord avec l’un de ces étudiants ou professeurs qui avaient envahit l’auberge.

Vieltal : -1 PA (chambre), -1 PA (Pain + jambon)

user posted image
Plan de Rochedor + plan de l'auberge du Sanglier d'Or.

O
S---N
E

Commentaires HRP

écrit par: Baltazard Mercredi 21 Juin 2006 à 20h44
Baltazard avait passé une nuit plutôt agitée et ce pour deux raisons. D’une part la nostalgie d’entreprendre cette première mission éveilla en lui beaucoup d’interrogations, d'excitations. Ses pensées à ce sujet le tracassèrent des heures durant. D’autre part, partager son lit avec une femme plutôt séduisante à son goût et dans de telles circonstances le rendait un soupçon nerveux. Heureusement pour lui, il n’avait guère besoin de beaucoup de sommeil pour attaquer une journée tambour battant.
Au réveil, alors que sa compagne d’aventure scrutait inlassablement la place emplie de vie en cette radieuse matinée, Baltazard, ayant déballé des livres d’étudiants s’était plongé durant quelques minutes dans ses pensées. Réfléchissant à la manière dont il devrait jouer son rôle d’étudiant et se remémorant également les grandes lignes des livres qu’ils avaient dû étudier pour l’occasion. Il bougeait les lèvres sans émettre le moins son, récitant certaines citations d’auteurs avec plus ou moins de difficultés.
Fermant puis rangeant avec soin ses ouvrages dans son havresac, Baltazard se redressa, arrangeant du mieux qu’il pouvait sa chemise, puis enfila ses bottes avant de s’approcher de la fenêtre où se tenait Hermine. Il jeta un œil au dessus de l’épaule de cette dernière puis, ne voulant pas la surprendre il se racla doucement la gorge avant de prendre la parole.


- J’espère que vous avez pu passer une bonne nuit chère Sœur ! Voila que le grand jour pour nous viens de se lever. Il me tarde de débuter nos investigations ! J espère que nos couvertures d’étudiants passeront inaperçues. L’étude de ces ouvrages m’a donné de ses maux de tête, j espère que ça en vaudra la peine!

Il dégluti, détournant son regard d’Hermine pour le poser en contrebas, en direction de la place, joignant ses mains dans son dos.

- Bon, par où allons nous commencer. Ah oui ces fameuses ruines. Quand vous serez prête, nous quitterons l'auberge. D’ailleurs, si vous avez besoin que je vous laisse quelques instants pour vous préparer, dite le moi.

Fixant toujours la place, il attendit la réponse d’Hermine tout en tentant d’observer les passants et les divers marchands, sa main gauche quittant son dos pour se poser contre son menton, le frottant comme a son habitude, un signe caractéristique lorsqu’il se plongeait dans ses instants de réflexions.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 22 Juin 2006 à 19h03
Le jeune barde n'avait pas dormi à son aise. Il n'était pas vraiment tracassé à l'idée de devoir socialiser avec les élèves et professeurs pour en apprendre plus sur le temple. Il était plutôt excité et nerveux. Il savait très bien que cette nouvelle quête n'allait pas être facile. Les précautions prise par les nains d'or pour proteger leur mine étaient tricotées serrées. Il devait forcément se tourner vers les étudiants qui venaient pour l'étudier. Eux seuls pourraient lui permettre d'affranchir la permission des nains et de l'approcher de son but. Mentir ne lui plaisait guère. Il devait user de diplomatie et mettre en oeuvre chaque parcelle de ses connaissances pour esperer pouvoir suivre les étudiants. Mais comment s'y prendrait-il?

Ce matin, toujours emmitoufflé dans les draps, le barde avait jeté un oeil fatigué sur son équipement pour être certains que tout y était encore. Il ne devait pas s'emporter dans cette aventure et laisser derrière ses habitudes. Il se devait de ne pas baisser sa garde. Personne ne lui en voulait pourtant. Et cette contrée semblait assez loin de tout pillards, mais il n'en était jamais assez sur. Vieltal avait finalement mit un pied à terre et s'était empressé d'enfiler ses vêtements. Il avait chaud avec ses quelques pièces fait de peau, mais cela ne semblait pas le préoccuper outre mesure. Soupesant sa bourse, il était sorti de la chambre et avait atteint la place commune avant de prendre un bon repas.

Tout en finissant sa tranche de jambon il réfléchissait sur sa venue dans ces lieux et sur ce qu'il devrait faire.


¤Je dois tout de suite reperer ceux qui ne sont pas d'ici et leur soutirer un maximum d'informations...Peut-être y a-t-il un autre moyen de se rendre à ce temple..¤

Battant ses cheveux derrière sa nuque, Vieltal scrutait la pièce à la recherche d'humains. Les nains n'étaient pas très bruyant en cette matinée. Les quelques légende qu'il connaissait sur la création de la Grande Faille vinrent à l'esprit de Vieltal alors qu'un sourire lui, vînt s'afficher sur ses lèvres. Frottant sa joue rugueuse de quelque poils, le barde décida d'attendre ceux qu'ils cherchaient. Regardant son sac déposé près de lui, le barde s'empara soigneusement de son instrument de musique : une belle flûte traversière finement ouvragée. Il avait dans l'intention de jouer quelques notes tout en contant les légendes qu'il connaissait sur la région.
Il y avait plusieurs légendes sur la création de la Grande Faille... Certains affirmaient que les drows auraient lancés des sorts puissants de leur sous-sols et qu'une effondrement eu lieu. D'autres parlaient de Liche Illithid tentant de conjurer des dragons trop grand pour les caves pour se défendre... Les fervents des dieux parlaient du courroux de certaines divinités naines prenant la forme d'un gigantesque marteau pour anéantir les drows. Peut-être que cette prestation lui rapporterait quelques pièces...Ou encore mieux, des informations... Posant son instrument à vent sur la table il regarda autour un moment avant de prononcer quelque syllabes. (Jette Accordage Précis sur la flûte.)Puis il porta l'instrument à ses lèvres dégageant les premières notes d'une épique mélodie...

écrit par: Zlik Jeudi 22 Juin 2006 à 19h09
Zlik etait au coté de Dimble, le gnome. Il observait attentivement la route, et regardait,méfiant, la grande faille de Shaar. Ce grand canyon l'impressionait beaucoup, quand il avait remarqué la profondeur de la faille, il s'etait senti mal, et le fait d'ètre au bord de cette immense crevasse le mettait particulièrement mal à l'aise

¤Pouh,imagine tu tombe dans cette chose... ouh!¤

A cette pensée, un frisson lui parcourut le dos, malgré le fait qu'il etait en sueur et que le soleil lui tapait impitoyablement sur la nuque. Il se retourna et observa les chariots de queue dans le but d'apercevoir Andris et Malahahel.

¤Bon,il font quoi eux ?¤

C'etait sa premiere mission pour la compagnie de la marche ,et Zlik, au depart, etait stressé et compter sur l'appui de ses compagnons, mais il avait vite etait deçu, car ils devaient faire semblant de ne pas se connaitre. Petit à petit, le fait de jouer le garde du corps en plein soleil l'avait "gonflé" et il etait pressé d'arriver et d'attaquer enfin les "choses serieuses".

- Mais qu'est ce qu'il fait chaud, pffff!

Zlik ne put s'empecher de faire sa remarque à haute voix, et le gnome à ses cotés aquiesca de la tète. Puis le halfelin tomba dans la torpeur du voyage, plus ou moins attentif à la distance qui séparait la caravane du canyon.

¤ Bon vivement que l'on arrive, et que l'on commence la mission. Et surtout qu'on se boive une bonne bière à la taverne du coin¤

écrit par: Andris Jeudi 22 Juin 2006 à 20h12
Andris n'avait pas une seconde de répit, il épiait le moindre pas des chevaux qui semblaient lui obéir au doigt et à l’œil. En même temps que lui donner une occupation, ce qui n'était pas négligeable tant le voyage s'annoncait ennuyeux, leur présence le rassurait. Non pas qu'il avait peur, mais ils lui permettaient pour la première fois depuis le début du voyage se de montrer utile. En effet les débuts du barbare n'avait pas étaient des plus convaincants. La veille il avait subit de plein fouet les effets du soleil. C'était la première fois de sa vie qu'il avait à faire à une tel fournaise. Originaire de la Frontière Sauvage, il était plus habitué au grand froid qu'aux chaleurs étouffantes. Il éssuya la sueur qui perlaient sur son front. A présent la seul chose qui lui importait était de satisfaire son employeur. Il ne faisait même pas attention aux bavardages incessants de deux mercenaires qui en temps normal lui auraient tapé sur les nerfs. Il lança un regard au Shaar qui était de loin la plus grande concentration d'eau qu'il n'ait observé. Son grondement lui faisait oublier la chaleur.

¤Il y a presque assez d'eau pour laver un nain.¤

Il fut tenté de faire sa remarque à voix haute afin de détendre l'atmosphère mais il se ravisa se souvenant qu'il était entouré de nains. Il poussa un long soupir. Décidément la route s'annonçait longue.

écrit par: Hermine Vendredi 23 Juin 2006 à 10h14
Hermine humait l'air du matin. Le climat était différent ici : pas de vent froid, nulle trace de neige ou de glace. Elle était maintenant très loin de la région qui l'avait vu grandir, et s'émerveillait encore d'avoir voyagé si loin en si peu de temps. Regardant les nains qui vaquaient à leurs occupations, elle sourit devant cette ambiance bien différente de ce qu'elle connaissait. Depuis qu'elle s'était levée ce matin, elle avait pris les quelques livres que Baltazard et elle s'étaient procurés, et s'était installée à la fenêtre pour découvrir une référence aux ruines de la région, parmi lesquelles se trouvait peut-être celle que dame Elinor Dentrefond était partie étudier. Cependant, elle s'était laissé gagner par l'athmospère de simplicité et de gaité de la ville, et levait régulièrement les yeux de sa lecture, regardant les villageois qui passaient, la devanture des marchands, la vie qui s'éveillait après la nuit.
La jeune femme détacha ses yeux de la place en entendant le toussotement poli de son compagnon de chambrée. Toujours un peu surprise de cette façon qu'ont apparemment les membres de la Compagnie des Marches de s'appeler 'Frère' ou 'Soeur', elle était néanmoins plutôt satisfaite de la compagnie de l'humain -elle avait eu des compagnons d'aventure bien moins polis dans le passé, et ces trois semaines de voyages lui avaient appris que le Chondathien était plutôt sympathique, bien qu'un peu mystérieux.


" Ioh, Balthazaяd ! Ouais, ça va bien, aucun souci. Et toi ? Tu peux me tutoyeя tu sais, ça seяa plus simple ...
Séяieux, je suis assez contente d'êtяe ici. Le soleil bяille, une belle journée s'annonce, et nous sommes deux petits étudiants qui n'ont pas besoin de tяavailler au milieu de tout cela." Hermine fit un clin d'oeil à son compagnon. "Non, blague à paяt, ne t'inquiètes pas : à mon avis, si tu fais pяeuve de naiveté mesurée, d'un penchant pour la fête et que tu te conduis comme si tu avais cinq ou dix ans de moins, tu devяais faire un étudiant tяès acceptable ! "

Hermine s'était adressé à Balthazard en commun, qu'elle parlait avec son accent illuskan caractéristique, spécialement dans le fait qu'elle roulait encore assez les 'r'.
Elle se dirigea vers le lit, enfila ses bottes, prit quelques livres en bandoulière pour parfaire sa couverture d'étudiante, et se dirigea vers la porte en faisant signe à Balthazard de la suivre.


" C'est bon, je suis prяête ! Mais on ne va pas quitteя cette aubeяge sans un solide petit déjeuneя.. j'ai faim, moi ! Et puis, quel meilleuя endяoit pour en appяendяe plus sur une яégion qu'une taveяne ? Il s'agit de savoiя où pourrait bien se tяouveя cette chèяe Elinoя ... "

Hermine sortit de la chambre et descendit dans la salle commune de la taverne. Elle fut enchantée d'entendre dès ses premiers pas dans l'escalier une belle mélodie chantée par un joli barde qui se produisait dans la salle commune. La chanson paraissait intéressante en ce qu'elle parlait de la région et Hermine décida de garder une oreille à l'écoute, desfois que le barde vienne à parler d'anciennes ruines découvertes récemment ...
Mais Hermine et Balthazard avaient fort à faire, et malheureusement peu de temps pour s'assoir et consacrer leur attention à la musique d'un barde. Aussi, la jeune femme commanda-t-elle un petit déjeuner au tenancier de l'auberge et l'assortit d'un petit pourboire pour le mettre dans de bonnes dispositions et se rattraper de la plutôt mauvaise prise de contact de la veille et, bien qu'elle ne doutait pas que celui-ci en savait beaucoup sur les récents évènements qui avaient lieu dans la région, décida de ne pas le questionner directement, mais de s'assoir au bar déjà à moitié occupé et, sans grande discretion, se mit à parler avec ses voisins de sa qualité d'étudiante en histoire ancienne, du fait que, bien qu'elle ait plus envie de goûter de la délicieuse bière naine du coin et de participer aux fêtes qui ne manqueraient pas d'avoir lieu, il lui fallait trouver un sujet d'étude pour satisfaire son professeur d'Université, qui voyait en elle une étudiante prometteuse et lui avait payé le voyage jusqu'à cette région 'pleine de merveilles archéologiques'. Aussi s'enquerait-elle tout haut des ruines de la région, qui seraient certainement chouettes à étudier.

Bien que cela paraissait un peu culotté de parler de sa vie à la première personne venue, Hermine estimait que les jeunes étudiants n'étaient de toutes façons pas très discrets et plutôt naifs, et qu'il était surtout préférable de ne pas questionner directement le patron du Sanglier d'Or, mais ses consommateurs, afin que celui-ci puisse se mêler à la conversation sans s'y sentir obligé, et peut-être ainsi laisser filer plus d'informations. En effet, dans son esprit, un barman voit toujours passer du monde et apprend bien des choses. Aussi estimait-elle normal de prétendre venir de loin, car son apparence et sa façon de parler le commun n'avaient aucune chance de la faire passer pour quelqu'un de la region ...
Hermine discourait donc, tant que le tenancier était à portée d'oreille. Cependant, elle était une étrangère ici et cela se voyait, aussi restait-elle autant que possible attentive à ce qui se passait dans la taverne : les quelques autres clients qui entendaient ce qu'elle disait et pouvaient peut-être l'aider, le barde qui continuait à chanter et pouvait lui en apprendre davantage sur la région, les gens qui entraient et sortaient du Sanglier d'Or ou montaient vers les chambres ...
Il fallait jouer le jeu, et ne pas commettre d'impair.

écrit par: Mahalalehel Vendredi 23 Juin 2006 à 13h37
Une grande exaltation. C’est ce que Mahalalehel ressentait depuis presque un mois.
¤ Visiter la Grande Faille ! Le plus grand et ancien royaume nain du Monde ! ¤
C’est une référence culturelle inégalée pour tous les nains, l’Eldorado d’un peuple qui tend à s’éteindre lentement, chaque fois qu’une génération comporte moins de membres que la précédente… Mala n’avait jamais rencontré de nain d’Or encore, mais il était très curieux de voir comment ces cousins éloignés vivaient. Alors qu’Arragrath ne survivait plus que dans les livres d’histoire et la mémoire des rares survivants, qu’Ogould et ses orcs pillaient et détruisaient, Une nation naine tenait tête aux Drows et aux autres monstres de l’Outreterre. En fait Mahalalehel, le rôdeur solitaire et sur de lui, était impressionné.

Le voyage avait été rapide, mais pas assez pour lui. Le chasseur capable de rester sans bouger toute une journée pour cueillir un orc dans un traquenard était impatient comme un gosse. Le Marteau et l’Enclume lui avait semblé déjà incroyable, avec ces marchands sûrs d’eux. Un autre monde, nain. Ici c’était les humains les étrangers dont on se méfiait.

Depuis presque dix jours qu’ils cahotaient le long de la faille, il avait appris à connaître ses compagnons de voyage. Sans parler du caravanier et de ses gardes, un peu distants. Zilk était amical, un peu trop comme tout les halfelings. Mais c’était un compagnon de voyage acceptable et un filou à l’oreille fine. Peut-être aurait-il fait un bon chasseur. Andris l’Illuskien était plus irritant, avec son caractère instable, près à rire ou colérer à chaque moment. Mais il venait du Nord comme Mala et avait l’air de savoir se servir d’une hache, un atout dans une mission.

D’ailleurs échappant à ses rêveries de touriste, Mahalalehel le chasseur se sentit soudainement comme une biche en train de boire, sur ce convoi lent et bruyant : vulnérable. Il fallait échafauder une tactique de combat en cas d’embuscade. Le halfeling pourrait détrousser les cadavres mais avant, il faudrait les fabriquer. Et Andris lui semblait le plus apte pour cette tâche. Il se tourna vers le barbare nordique, qui avait l’air de s’ennuyer sec, et lui lança :


- Alors Andris, c’est une sacrée belle hache que tu tiens là. D’où vient-elle ?

écrit par: Andris Vendredi 23 Juin 2006 à 16h25
Andris se retourna. Il n'avait pas reconnu la voix de Mahalalehel, il fut donc surpris de voire que la question venait du nain. Le barbare fit un large sourire au rodeur. ¤Enfin quelqu'un qui a du goût pour les belles choses.¤
Il sorti sa hache afin que Mahalalehel puisse mieux la voire.

-Je suis un baяbaяe Uthgaяdt. J'ai gяandi dans la tяibu du Loup Gяis dans la Fяontière Sauvage. Nous sommes un peuple fieя et haяdi. Nous jugeons pas un homme sur sa яichesse ou son pouvoir comme le font ces chiens puants du Sud, mais sur sa valeur au combat. C'est mon pèяe qui m'a appяis à me battяe et je manie la hache depuis que mais bяas sont capable de la poяté. C'est, enfin c'était un gяand gueяяieя. Chez nous le passage à l'age adulte se fait paя deux яituels. Le pяemier est la Rencontre Des Runes. Tous jeunes hommes reçoivent une bénédiction du grand shaman de la tяibu et paяtent en chasse d'un de nos ennemis. Beaucoup n'en яeviennent jamais. Moi j'en suis яevenu et avec tяois scalpes d'oяque. C'est pas mal hin ? Le second se nomme Telhut. Duяant le Telhut toute la tribu se rassemble au Teяtre Ancestral afin de яendяe hommage a ceux qui sont яentяés victoяieux de cette chasse. Nous étions une vingtaine cette année là. Nous nous sommes agenouillé devant le Teяtre et là est appaяu un esprit. L'espяit d'un ancien chef de la tribu. Il était blanc comme la neige et on voyait à traveяs lui comme dans un ruisseau de montagne. Il s'est appяoché de moi et m'a béni pour me félicité de mon courage.

Andris fit un sourire en coin.

-Je n'oublieяai jamais ce moment, toute la tribu c'est levé est à c'est mise à huяler de joie. Ce genяe d'évennement est assez яaяe c'est un bon pяésage. En яécompense les pяêtяes m'ont яemis cette hache, foяgée par le meilleuя aяtisan de la tяibu. Cette hache me suivяa pendant ma vie et m'accompagneяa jusqu'au royaume d'Uhtgaя, enfin si tout se passe bien.

Le barbare ricanna. Il n'avait jamais parlé de cette histoire à un étranger. Ces souvenirs étaient chargés d'émotions que le barbare n'avait pas ressenti depuis son départ du Nord Sauvage. Ne voulant pas laisser le nain voire son trouble il essaya de changer de sujet.

-Nous sommes plus tяès loint de la Gяande Faille. C'est un lieu maяqué par les batailles. Les shamans du loup gяis nous paяlez souvent de son histoiяe, tu la connais ?

écrit par: Mahalalehel Vendredi 23 Juin 2006 à 17h50
Le nain regarda le barbare en souriant :

- Tu sais, barbare, les nains conservent la mémoire des choses, et notamment celle de leur histoire, bien plus longtemps que les humains. Mais BasseLoge est bien loin des Marches, et les nains d’ici nous ont toujours pris pour des parias, des maudits. Je sais qu’il y a bien longtemps, cette faille n’existait pas. Une force obscure, les Drows peut-être, ou un dragon, ou une créature pire encore, a creusé cette entaille béante dans la plaine. Depuis, mes frères s’y sont installés, et ont prospérés. Ils ont fondés ici le plus riche et le plus grand royaume jamais bâti par ma race. Je suis fier d’y venir enfin.

Le nain marqua une pose, le temps de caresser sa barbe, regardant son interlocuteur comme pour le jauger:

- Mais même les armées de la Grande Faille ne peuvent tout contrôler. Ici nous sommes à la frontière avec la plaine de Shaar, réputée pour ses pillards nomades, des gens d’une race apparentée à la tienne. Ils peuvent nous attaqués à tout moment. Puis-je compter avec toi ? Nous battrons nous dos à dos ? Sais-tu te battre contre des cavaliers et des archers ?

Mahalalehel arrêta là sa longue tirade, et regarda l’Uthgart d’un oeil sombre, comme seul est sombre l'oeil du nain qui parle de bataille.

écrit par: Andris Vendredi 23 Juin 2006 à 18h48
Andris écouta attentivement le nain mais sembla dessus lorsque celui ci finit de raconter ce qu'il savait de la Grande Faille. Il repensa aux récits des shamans de sa tribu et tenta de les restituer le plus exactement possible.

-Lors de leur décente la où le soleil ne se lève jamais, les drows commencèrent à se livrer à une guerre sans merci pour avoir la suprématie sur cette terre maudite. Unis, ces guerriers braves et maléfiques écrasèrent les autres races.

Le barbare tendis sa main et la ferma comme si il écraser un insecte.

-Rien ne résistait à cette horde noire aux oreilles pointus. Lors d'une imense bataille durant laquelle coulèrent des fleuves de sang et où périrent plus de braves que de brins d'herbes ne couvre la Frontière Sauvage les drows prirent aux nains la plus grande de leur caverne. La victoire des elfes étaient totales et bientôt tout le "sous terre" plierait sous leurs épées. Etant sur de leur victoire ils commencèrent à se disputer le pouvoir. Les noirauds se combattirent, fesant pleuvoir le sang et utilisant leur magie profane. Sous la violence des combats le dôme de la caverne céda, tuant tous les drows présents dans la grotte. Désunis, la puissante nation plia sous les coups de ceux qui auraient du être leurs esclaves et fut dispersé aux quatre coins du "sous terre". En lieu et place de ce désastre se trouve aujourd’hui une immense faille, témoin éternelle des combats acharnés que se livrèrent les frères entre les frères, les père contre les fils.

Andris posa la main sur l'épaule de Mahalalehel.

-La morale de cette histoire c'est que autant que leur union fait leur force, la division des tribus Uthgardts causeraient leur perte. Je pense que l'on peut l'appliquer à notre groupe.

Il sourit au nain, puis resserra sa poigne sur son épaule. Un sourire mauvais apparu sur sa bouche.

-Par contre en combat, si tu veux te rendre utile, ne reste pas dans mais pattes. Voilà la seul stratégie valable avec un Berserker.

Il lâcha le nain et retourna s'occuper des chevaux.

-La discussion est terminé.

écrit par: Mahalalehel Vendredi 23 Juin 2006 à 21h07
¤ Ce garçon est gentil, mais il croit trop les fables de ses grand-mères. En plus, j'ai l'impression qu'il n'y connait rien en tactique et en stratégie. C'est un ours enragé.¤

Mahalalehel sourit. L'humain lui plaisait, il lui rappelait les montagnes de son pays, rudes et sauvages.
¤J'ai tué beaucoup d'ours au cours de mes chasses. L'ours est un animal fort et intelligent. Il n'est aisé ni de le prendre de face, ni de le duper. Mais c'est beaucoup plus facile lorsqu'il est enragé : il ne regarde pas où il mets les pattes. Il est aveuglé par sa colère¤

Le nain soupira. Effectivement, il ne valait mieux pas trainer autour du barbare en cas de castagne. En plus, impossible de faire dans la discrétion avec ce genre d'enclume.
Le nain sourit avec indulgence alors que le nordique s'éloignait.

- on en reparlera quand je t'aurais sauver la vie deux ou trois fois, ours enragé.... maugréa le nain dans sa barbe, comme pour lui-même.

écrit par: Baltazard Samedi 24 Juin 2006 à 14h01
Baltazard emboîta le pas d’Hermine qui se rendait dans la salle commune de la taverne. S asseyant au bar et prenant comme elle le petit déjeuner, Baltazard scruta la pièce à l’instar d’Hermine, semblant chercher de jeunes étudiants à l’allure amical pour les aborder. Il ne portait guère attention à sa compagne.
S’enfilant son petit déjeune avec avidité, comme s’il n’avait pas manger depuis des lustres, il repéra plusieurs groupes d’étudiants intéressant à ses yeux. L’auberge en était presque totalement envahie ce matin.

Baltazard fini donc de boire dans son bol puis se releva, fixant le groupe d’étudiants qu’il avait choisit d’aborder. Il posa une main sur l’épaule d’Hermine et discrètement la retira puis s’en alla en direction de ses proies. Ce geste pour Hermine lui indiquant qu’il allait aborder des étudiants.

Prenant une allure décontractée, un mince sourire naïf, une démarche d’adolescent sûr de lui, il s’avança à la table qu’il avait choisie puis se il présenta aux étudiants qui l’a composait. L’une de ses main tenait la lanière de son sac tel un écolier, l’autre fourrée dans sa poche, il vanta ses origines d’Eau-Profonde puis déballa succinctement ses connaissances dans de domaine de l’architecture, leur expliquant que c’était la raison pour laquelle il s’était rendu dans cette région, ayant soif de connaissance. Il essayait de s’exprimer comme l’adolescent qu’il était des années auparavant et il était plutôt satisfait du résultat. Il tenterait d’en savoir plus sur ses interlocuteurs par des questions plus ou moins anodines sur leur personnalité, leurs origines, leur passe-temps, proposant même une boisson pour le petit déjeuné si certains n’avaient encore rien commandé. Il espérait par cette démarche se lier d’une fausse amitié avec certains étudiants qui pourraient peut être les aider indirectement dans leur mission. Sa démarche portera t elle ses fruits ? De toute façon dans sa tête, il ne pouvait que tenter le coup, cela n’engageait à rien…


écrit par: Nollïa Samedi 24 Juin 2006 à 17h37
Narration

Zlik, Andris, Malahahel

Andris, jet de réflexe : 15(dé)+1(ref)><DD15 = réussite
Andris, jet de dressage : 14(dé)+5><DD20 = échec


user posted imagea route se faisait de plus en plus irrégulière au fur et à mesure qu’elle descendait en serpentant, la hauteur des falaises au-dessus de leurs têtes devenant sans cesse plus impressionnante. Les voix se répercutaient à présent en divers échos, amplifiant le volume au point de donner une atmosphère inquiétante à la scène. Chaque pierre se détachant des parois et rebondissant sur la roche avant de s’écraser sur le sol saisissait les mulets tant le bruit de leur chute était disproportionné par rapport à leur taille. Le nain aux cheveux châtain - Rodegmund Fibredacier était son nom - soupira en jetant un coup d’œil méfiant aux murs de pierres orangées qui les entouraient.

- Chuuut ! fit il d’une voix grave « ‘Faudrait pas que la montagne nous tombe sur la tête. »

A peine eut il prononcé ces quelques mots qu’un boucan soudain se fit entendre précédant une chute de pierre plus importante. Andris, d’un coup sec tira sur les rennes des mulets qui se cabrèrent en brayant, leur évitant ainsi d’être touché par l’éboulement. Impossible de calmer les animaux, leur échine était parcourue de frissons alors qu’ils reculaient doucement vers le précipice. Andris sauta hors du chariot, tentant désespérément d’apaiser les mulets et de les empêcher de déverser la charrette, sa précieuse cargaison et ses occupants.


Vieltal, Hermine, Baltazard

Vieltal, jet de représentation (flûte) : 11(dé) + 4(repr.) + 2(acc.précis) = représentation agréable

user posted image’auberge était vaste et simple. Un grand bâtiment rectangulaire fait de bois grossier sans qu’aucun ornement ne vienne égailler les murs. Un âtre qui ne devait être allumé que pour faire rôtir du sanglier en chapon meublait le mur du fond tandis qu’une grande porte coulissante dévoilait une terrasse à moitié ombragée par un petit toit. De nombreuses tables rondes à six places occupaient le centre de la pièce comme si l’on avait cherché à rentabiliser au maximum l’espace disponible. Quelques étrangers occupaient diverses places, assis en petits groupes. En s’approchant de l’une d’elle, Baltazard compris sa méprise : ce qu’il avait pris pour des étudiants immatures était en réalité un rassemblement de quatre gnomes qui n’avaient conservé de la jeunesse que l’entrain et la bonne humeur. S’ils étudiaient, cela devait être dans une grande école de magie, ou auprès de vénérable maîtres chercheurs de vérité. Une autre table était occupée par une halfeline aux cheveux bruns relevé en queue de cheval et au regard mutin, et un nain chauve comme un œuf. De nombreux parchemins encombraient les restes de leur petit déjeuner. Ils semblaient tout deux accaparés par une lecture passionnante.
Lorsque Vieltal reposa sa flûte, la table des gnomes se mit à l’applaudir chaleureusement. Les autres levèrent le nez de leur étude, un sourire aux lèvres.


- [nain] Une choppe pour le Musicien ! Déclara le nain au crâne dégarni, s’empressant de rouler les parchemins et de les glisser dans un tube de cuir.

Les nains accoudés au bar s’échangèrent quelques regards un brin moqueur.

- [nain] Bah ! Ca ne vaut pas les chants d’Ania, déclara un premier s’allumant une petite pipe courte qui dégagea presque aussitôt une odeur forte inconnue.

- [nain] Ni ses danses ! Comme j’aime voir ses jolies cuisses s’agiter sous ses jupons ! P’tete qu’un jour on aura la chance d’voir plus haut, s’esclaffa un deuxième dont les fils d’agent mêlé à l’ébène de la barbe laissait deviner un âge avancé. « Mmh ! J’lui mettrai bien la main au fessard un de ses soirs ! »

- [nain] Chuut ! Tait toi tu va gêner la demoiselle, là !

- [nain] Bah j’parie qu’elle comprend rien à c’qu’on dit ! De toute façon, c’est qu’une étrangère de plus venue inspecter le temple là bas ! Déclara un individu à forte carrure et aux mains calleuses

- [nain] Elle est pas moche …pour une humaine !

- [nain] T’as compris ce qu’elle à dit toi ?

Les nains s’esclaffèrent un grand coup et adressèrent à Hermine un petit clin d’œil moqueur, persuadés qu’elle n’avait pas compris un traître mot des boutades qu’ils avaient échangés. Par contre il semblait évident à leur air sarcastique devant le flot de ses paroles qu’aucun d’eux ne parlaient le commun.
Le tenancier s’amena, l’air toujours aussi revêche, avec une miche de pain et quatre tranches de jambon, comme les restes que l’on pouvait voir sur l’assiette métallique de Vieltal. Il s’efforça néanmoins d’adresser un splendide sourire aussi commercial qu’hypocrite à la jeune Illuskienne.
Dehors, le chant des grillons se mêlait au bruit des marteaux et autre coups de pioches révélant les premières chaleurs du jour. A l’étage, les fainéants qui venaient de s’éveiller firent grincer le plancher, ou le plafond selon l’endroit que l’on occupe.


Hermine: -1 PA(pain+jambon), -5PC(pourboire)

écrit par: Zlik Samedi 24 Juin 2006 à 21h11
Quand le chariot de queue se rapprocha dangereusement du bord du précipice, Zlik sauta de son chariot et courut aider Andris et Malahahel à retenir les montures. Le gnome, qui était resté au chariot de tête, calmait lui aussi sa monture. Les deux barbares faisaient la même chose de leur coté

- Mince, je savais qu'il ne fallait pas rester au bord de ce truc !

Ils essayèrent désespérément d'attraper les rennes pour pouvoir les arrêter. Mais les montures étaient paniquées et se débattaient, ne les laissant pas les approcher.

- Allez, il faut qu'on les arrête !

¤Purée, il faut pas que le chariot tombe...¤

Ils furent bientôt rejoins par les barbares, qui avaient réussi à calmer leurs montures, mais les mules, continaient de reculer, toujours autant apeurées par le bruits des pierres, Zlik décida alors de tenter le tout pour le tout et sauta, dans le but de monter sur une des mules et de les arrêter

¤Ce coup ci, elles s'arrêtent¤

Zlik bondit

écrit par: Mahalalehel Dimanche 25 Juin 2006 à 21h44
Plus d’un elfe s’était moqué de Maha lorsqu’il se prétendait rôdeur dans sa jeunesse. Mais certains druides l’avaient accepté, et lui avaient appris certains secrets de la nature. Le langage des animaux en était un. Le nain pouvait calmer les mules, si personne ne les effrayait. Il fit signes à ses compagnons de s’éloigner. Il murmura, en s’approchant lentement de l’attelage :

- que personne ne bouge… Andris, sort ta dague lentement. Si on ne peut calmer les bêtes, coupes les harnais d’une mule, je couperais l’autre. Mais avant je vais essayer de les calmer. Et Maha se mit à parler aux bêtes pour les calmer.

C’est le moment que choisi Zlik le pied-léger pour sauter sur le dos d’une mule, ce qui n'eut pas l'air de lui plaire. Le nain sorti sa dague lentement, tout en parlant aux animaux. Ca allait être difficile de sauver les mules, le chargement et le halfeling. Il continua de parler aux mules, essayant de s’approcher pour écarter Zlik du chariot. Les mules étaient nerveuses, et reculaient de plus en plus vers le précipice. La voix de Maha continuait son office, la musique des paroles agissant comme un tranquilisant, plus que le sens des mots.

Bizarrement, dans le feu de l’action, une partie de l’esprit de Maha étrangement calme se rappela un vieux nain, un peu ivrogne, qui avait parcouru la moitié du monde dans sa jeunesse. Maha le voyait dans sa taverne de prédilection. Il répetait souvent une chose sur les halfeling, qui faisait sourires les autres clients :

¤ …et ils agissent toujours mal à propos…ou plus exactement ont le don de faire exactement la chose qu'il ne faut pas faire. Méfiez vous des halfelings! c'est pire que la poisse!¤

Mahalalehel utilise son pouvoir de rôdeur « empathie sauvage ».

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 26 Juin 2006 à 05h21
La mélodie du jeune barde avait cessé. Durant cet instant, il avait prit un certain plaisir à oublier ses problèmes et ses devoirs. Jouer était pour lui comme une drogue et encore comme se noyer dans l'alcool pour effacer partiellement la réalité... Heureusement, cette méthode peu orthodoxe était agréable pour autrui et aucunement dommageable pour lui-même. Vieltal, revenant à lui, remercia les gnomes attablés d'un signe de tête, il se retourna vers le nain chauve qui lui avait offert une bière. Heureux de connaître le langague parlé par les nains, il sourit et le remercia en dialecte nain. Justement, au même moment la choppe se posait sur sa table. Le barde sourit puis prit une longue rasade en écoutant les nains du comptoir. Ces quelques fanfarons se croyaient bien à l'abris et n'y allaient pas avec le dos de la cuillère dans leur propos. Le nordique eu un léger sourire alors qu'il remarquait pour la première fois les deux nouveaux arrivants. Ils avaient du descendre de leur chambres lorsque le jeune homme était sur son nuage mélodieux... Vieltal laissa couler son regard un bon moment sur les deux personnes aux aspects d'étudiants forcenés qui se vantaient à haute voix de leur prestige et surtout du fait qu'ils venaient tous les deux apparament de loin. La femme était Illuskienne, ça n'en faisait aucun doute. Son fort accent était celui que connaissait bien Vieltal. L'homme parlait moins, il s'était approché de la table des gnomes pour ouvrir une conversation... Bientôt les inspections du barde furent rudement interrompu par un mot, un seul mot qui venait de faire tourner son regard et briller ses yeux.

¤Si ces nains savent quelque choses à propos du temple... Les autres doivent être au courant également... Mmm, si seulement je pourrais prendre contact avec ces deux élèves étrangers...La provenance de la femme pourrait m'être avantageuse...Mais... Ahh voilà, je sais!¤

Le jeune homme venait d'avoir une petite idée, il leva la main dans l'espoir d'attirer un serveur ou le tenancier dans sa direction. Il passerait ensuite une commande pour une bière à la femme de la part des nains au bar... Si la femme tente de les aborder ou de prendre contact avec eux de quelques manière, il pourrait servir d'interprète. Venant elle aussi des régions près d'Illuskan, Vieltal esperait que l'étudiante ne s'y connaisse pas en dialecte nain...Il aurait ainsi sa chance... Pour l'instant en attendant son service, il commencerait par essayer de soutirer des renseignements au nain qui lui avait offert la choppe. Celle qu'il tournait dans ses mains depuis un court moment. Revisant son vocabulaire nain, il haussa la voix légèrement pour qu'elle atteigne les oreilles de celui qu'il tentait de contacter.

- [nain] Merci beaucoup pour la bière. Je suppose que vous vivez ici, à Rochedor? J'aimerais bien en apprendre un peu plus sur ce village et ses environs... J'aime parfaire mes chants et mes légendes, rien de mieux qu'une bonne parole pour m'en apprendre sur les lieux que je visite. Si vous n'êtes pas trop inconforté de me faire part de vos connaissances bien sur...Je vous en serais grandement reconnaissant si vous pouviez m'aider

Vieltal esperait qu'il n'avait pas trop bafoué les mots. La rudesse du dialecte nain n'était pas son affaire. Lors des approches, Vieltal faisait bon usage de son charme, mais approcher un nain était une chose plus dur à faire, surtout si celui-ci n'avait pas d'armes à vue à vanter... Il gardait du coin de l'oeil les deux étudiants et les nains au comptoir. Mais il souriait au nain chauve et attendait une réponse positive de sa part avant d'avancer son siège vers ce dernier. Sinon, il le remercierait et retournerait à sa première idée.

écrit par: Hermine Lundi 26 Juin 2006 à 11h11
Reconnaissante que Balthazard l'ait prévenue de ses actes et toujours attentive à ce qui se passait dans l'auberge et en particulier pour son compagnon, Hermine avait elle aussi chaleureusement applaudi les performances du joli barde. Elle aimait la musique, et c'était pour elle un vrai plaisir et une chance de pouvoir apprécier pareil récital de bon matin -surtout que les mélodies lui rappelaient un peu les airs originaires de sa région. L'homme semblait doué, et versé dans le folklore local. Il pouvait décidément être intérressant de lier conversation avec lui avant de quitter cette auberge ...

Alors que les nains installés au bar conversaient, Hermine tenta de ne rien laisser paraitre du fait qu'elle comprenait plutôt bien le langage nain, et qu'on lui apprenait deux choses plutôt intéressantes : l'existence à Rochedor d'une jolie barde, et surtout la confirmation qu'il y avait bien un temple non loin de là. La jeune femme posa un coude sur le bar et posa un doigt sur ses lèvres d'un air pensif. Elle était habituée à entendre de tels propos plus ou moins grivois ; de simple discussions de taverne sans grande méchanceté. Et justement : des tavernes elle en avait vu d'autres.. tant d'autres. Elle était effectivement une étrangère ici ; mais cela lui serrait toujours un peu le cœur qu'on le lui rappelle ...

Sur ces entrefaits, une bonne odeur de lard lui apprit que le tenancier lui apportait son déjeuner.
¤ Allez, pas le temps de ruminer des évidences. Plus important, il y a donc apparemment bien un temple dans le coin. 'Là-bas' manquant de précision, si je ne veux pas déambuler au hasard dans le village, il me faudrait des instructions plus précises -mais autant essayer de me préserver une saine marge de manœuvre, et ma couverture ... ¤ La guerrière n'avait pas envie dévoiler tous ses atouts tout de suite en abordant les nains (peut-être allait-elle surprendre d'autres conversations intérressantes si elle confirmait qu'elle était trop idiote pour comprendre le nain ?); aussi, lorsque le patron posa son repas devant elle, et après avoir jeté vers les nains un regard qu'elle essaya de faire paraître troublé et un peu triste qu'on ne la comprenne pas, elle posa doucement la main sur le bras du tavernier au caractère difficile -dernière tentative de charme féminin pour adoucir son visage renfrogné, puisque le pourboire semblait n'avoir eu aucun effet.

- Meяci bien pouя ce déjeuneя, cela a l'aiя délicieux, mes compliments ! Mais dites-moi, ... Pouя tout vous diяe, je ne suis pas venue dans votяe village de Яochedoя complètement par hasaяd : en fait, j'ai entendu diяe qu'on avait яécemment fait ici une intéяяessante découveяte aяchéologique, mais je n'en sais pas beaucoup plus. Pouяяiez-vous s'il vous plaît, ... -comment dit-on en langue commune- .. 'éclaiяeя ma lanteяne' ?

Hermine avait essayé de parler d'un ton un peu naif, et sourit d'un air franc à la fin de son récit pour l'adoucir. Elle n'osa pas encore pousser plus loin en demandant si on avait pas vu récemment passer d'autres étudiants dans le village ; inutile d'abuser de la gentillesse de ce 'cher' tenancier aussi aimable qu'un sanglier ... ni d'éveiller la curiosité.

écrit par: Nollïa Mercredi 28 Juin 2006 à 21h39
Narration

Andris, Malahahel, Zlik

Jet de Saut de Zlik : 15(dé) + 1 >< DD15 = réussite
Jet d’emp. sauvage de Mala : 17(dé) + 1(niv) - 1(cha) >< DD15 + 2 (saut de Zlik) = réussite


user posted image’écoutant que son courage et sa bonne volonté, Zlik pris son élan et frappant le sol de ses pieds, bondit sur le dos de la première mule, alors que le nain lui flattait l’encolure d’un air rassurant. Surpris, l’animal réprima un frisson, se secouant pour déloger l’indésirable qui avait pris place sur son dos. Au fond de ses yeux ronds, on pouvait lire une franche panique alors qu’il reculait encore de quelques pas. L’une des roues arrière atteignait presque le bord du précipice, menaçant de déséquilibrer tout l’équipage et de rajouter encore à la terreur des montures, une frayeur supplémentaire.
Andris, qui ne possédait pas le moindre couteau, estima qu’il valait mieux tenter d’empêcher la chute du chariot plutôt que de couper les liens avec sa hache comme avait été sa première intention. Il se positionna rapidement à l’arrière, ou bandant ses muscles et plantant solidement ses pieds dans le sol, il retient de toutes ses forces le véhicule bringuebalant.
Malahahel ne se laissa nullement troubler par l’indélicatesse de l’halfelin De sa voix douce et grave, le rôdeur continuait impeccablement à bercer les mulets, déplaçant avec tact sa main de l’encolure sur les mors. Les montures, rassurées par le ton serein du nain, finirent par se calmer, et avec lenteur acceptèrent de se laisser guider vers le milieu de la corniche ou les gravats encombraient à présent la route, séparant momentanément les trois premiers chariots du quatrième.
Sous la bâche relevée de la carriole on put entendre un profond soupir de soulagement. Amar Laumee, aussi pale qu’un linceul, s’épongeait le front avec un mouchoir de soie, l’autre main crispée sur le côté gauche de sa poitrine.



Baltazard, Hermine, Vieltal

user posted imagee nain chauve portait une barbe courte aussi noire que le jais, son teint bazané démontrait son appartenance à la région tandis que son habillement : un pantalon clair et une chemise brodée garnie d’un veston sans manche, dénotait une certaine aisance.

- Approche toi donc mon brave dit il en un commun parfait, sans doute dans une délicate attention vis-à-vis de sa voisine halfeline. « Viens donc t’asseoir avec nous, le temps de finir ce breuvage. Rien de tel pour commencer la journée qu’une bonne brune ! »

- Alors comme ça, tu es de passage dans la région ? Qu’est ce qui t’amène à Rochedor ? L’attrait de l’or ? Ou la soif de découverte...comme nous ? Ajouta t’il d’un air mystérieux lorsque Vieltal se fut assis près d’eux. « Je ne vis pas ici, ai-je l’air d’un mineur ? Je suis de Baseloge, le joyau de la Grande Faille, crois moi, si tu n’y es jamais allé, cela vaut le détour ! Le summum de l’art architectural nain y est représenté, dans les quartiers les plus neufs comme les plus anciens. Je dois dire aussi que je préfère le climat humide du fond de la Faille que celui qu’on trouve ici, trop aride a mon goût...Mais lorsque le devoir appelle, n’est ce pas Emilia ? »

Il s’esclaffa un instant, laissant à sa collègue le soin de les présenter tout deux :

- Emilia Brumegenet touche a tout passionnée d’histoire. Et l’impoli que voila est Grann Soufflefeu l’un des plus talentueux architecte de Basseloge.

- A la retraite, ma chère, à la retraite. Je ne me passionne désormais plus que pour ce qui a déjà été construit par d’autres !

Sur ces derniers mots, le nain doré se plongea dans sa chope de bière, et la reposa sur la table laissant de grandes traces d’écume dans sa barbe. Un sourire satisfait se peignit sur son visage alors qu’il rangeait un petit carnet dans la poche de son veston. Son regard se posa sur Baltazard qui se tenait encore debout au centre de la pièce visiblement indécis quand à savoir a qui adresser la parole. Il mis terme à ses questionnement en l’invitant à les rejoindre à sa table.
Le tavernier ne sembla pas le moindre du monde attendris par le visage avenant de la jeune Illuskenne. Avant de lui répondre, il ne put s’empêcher de partager son aversion des étrangers avec l’un de ses clients, qui au vu de la position quasi incrustée dans le comptoir devait être un ami, un complice, un véritable élément du décors.

- [nain] Et voilà, encore une de plus venue déranger notre travail ! Ce maudit temple nous apportera que des ennuis, je l’ai toujours dit ! Depuis qu’on l’a découvert, nous sommes envahit par des caravanes entières de chercheurs et autres aventuriers ! C’est comme l’autre là, dans sa chambre, je sais pas ce qu’il trafique toute la journée, mais on le voit jamais sortir ! Y’a quelque chose de pas net ! Enfin, au moins, on peut dire qu’il paye bien, et un p’tit supplément pour qu’on l’embete pas. C’est toujours ça de pris !

Et plongeant son regard noir dans celui, plus tendre d’Hermine, le bougre à la panse bien portante lui désigna la porte de son auberge d’un coup de menton, sans daigner redéposer le torchon avec lequel il essuyait frénétiquement quelques chopes de métal.

- Gallia Barbefer, elle dire. Dit il dans un commun des plus approximatif, à croire qu’il y mettait une mauvaise volonté particulière.

Au même moment une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux noirs, réunis en sage chinion pénétra dans la salle, un sac de cuir usé porté en bandoulière qui semblait peser son poid et tirer sur son épaule.


écrit par: Zlik Jeudi 29 Juin 2006 à 07h24
Lorque les chariots s'immobilisérent enfin, Zlik poussa un soupir de soulagement.

-"ouf, encore un peu et on etaient foutu"

Zlik dévisagea les autres, et descendit, tremblant, de la mule, puis essayant de redevenir maitre de lui meme, il s'assit pour ce calmer. Décidément, risquer sa vie, au rique de tomber dans un ravin immense n'etait pas son fort.

¤je veux pas mourir en tombant dans ce truc. Vivement que l'on arrive enfin, et vivant... ¤

Après une petite minute, il se releva, et sans un regard en direction de la faille, il se dirigea au coté des autres pour mener le chariot à travers les gravats qui encombraient la route. De la poussiere,degager par l'eboulement,retombait petit à petit, ce qui empechait Zlik de bien y voir, de plus l'odeur de la poussiere ne lui plaisait pas du tout. Il mit sa maind devant sa bouche et son nez et continua aux coté des autres, puis ils sortirent enfin de l'autres coté, et Zlik laissa retomber sa main. Et pour montrer son soulagement, il se tourna vers Malahahel et dit :

-"et ben,on a eu chaud,pas vrai ?"

Se rapellant soudain, qu'ils n'etaient pas censé ce connaitre, et qu'ils ne devaient pas trop montrer de familiarité l'un envers l'autres, Zlik s'eloigna lentement de Malahahel pour eviter de faire une bourde.

écrit par: Hermine Jeudi 29 Juin 2006 à 22h09
Hermine considéra la nouvelle venue un instant ; puis, prenant entre ses mains son petit déjeuner, se leva de son tabouret en jetant un coup d'œil las au tenancier. Elle apprenait petit à petit des choses, certes, et ce n'était pas un mal. Mais à quel prix ? Se faire traiter comme une gêneuse au mieux, un détritus au pire ... Hermine aurait-elle du jouer franc-jeu avec ce nain ? Elle n'était pas très habituée à bluffer, alors peut-être que cela s'était vu et elle l'avait braqué ? Où alors n'en était-il rien, et était-ce simplement dans la nature du nain que d'être aussi revêche et peu enclin à apprécier les bénéfices pour son commerce qu'était la venue de nouveaux clients à Rochedor ? Mais même alors, c'est vrai que la jeune femme n'était dans cette humble communauté minière qu'une étrangère orgueilleuse de plus, ne faisant même pas l'effort d'essayer de communiquer avec les gens d'ici dans leur langue ...

Elle poussa un léger soupir : ce qui est fait est fait. Alors, autant continuer sur sa lancée plutôt que de gâcher les quelques points qu'elle avait marqué ce matin. Au moins sa couverture était-elle intacte ; elle réfléchirait à la justesse de son comportement plus tard.

Debout devant son tabouret, son repas à la main, Hermine considera rapidement la salle et les options qui s'offraient à elle : plus grand chose à tirer du patron pour l'instant ; les piliers au bar ne semblaient pas pouvoir la comprendre tant qu'elle ne leur parlerait pas nannique ; et elle n'allait pas assaillir directement cette fameuse Gallia Barbefer dès son entrée dans l'auberge : autant la laisser rentrer, poser son sac, l'observer un peu et réfléchir à la manière de l'aborder. Quand aux autres clients présents dans l'auberge, ils semblaient plus ou moins sympathiques, mais elle n'avait pas trop réfléchi à une excuse pour se mêler à eux sans paraître impolie ; de plus, elle avait eu sa dose d'hostilité pour le moment pour ne pas avoir envie de risquer une prise de contact manquée.

Quoi qu'il en soit, le nain plutôt aimable et le barde qui venait de s'assoir près de sa compagne et lui semblaient avoir des choses intéressantes à raconter. Passant près son compagnon Baltazard pour lui donner l'occasion de la rejoindre l'air de rien s'il en avait besoin -et peut-être lui glisser discrètement les quelques informations qu'elle avait appris-, et hochant au passage la tête d'un air accueillant en croisant la demoiselle Barbefer, Hermine s'avanca donc vers une table pas trop loin du nain, de la halfelin et de l'humain et, repoussant une chaise, prit place autant dos à la salle que possible, en laissant trainer l'oreille vers les tables alentour, mine de rien.

Il était aussi peut-être temps d'observer d'un peu plus près cette bande de gnomes à l'air jovial.

Et puis enfin, il avait aussi le droit de petit déjeuner, par Lathandre ...

écrit par: Baltazard Jeudi 29 Juin 2006 à 23h38
Baltazard se rendit très vite compte de sa maladresse. Il aurait du porter plus d’attention aux individus qu’il croyait être de simples étudiants. Il passa près de la table des gnomes, jetant un rapide coup d’œil aux gnomes, leur adressant un sourire courtois, il se rendit compte de leur âge avancé assez distinctement. Il continua sa route en direction de la table de l’Halfeline et du nain et au moment même où il comprit qu’il ne valait mieux pas les déranger en pleine étude de parchemins et fit un geste de la main pour décliner son invitation lui indiquant qu'il ne voulait pas le déranger en pleine étude de parchemins. Puis il senti la présence d’Hermine et croisa instinctivement son regard et lui rendit son hochement de tête poliment. Il venait de se rendre compte que sa compagne lui avait rendu une fier chandelle en le tirant de cette impasse...

Pour ne pas paraître suspect d’un quelconque comportement étrange, il continua sa route non pas vers la table de l’halfeline mais celle où Hermine se dirigeait. Il s’essaya en face d’elle et prêta l’oreille aux table alentour comme le faisant sa Sœur.

Cependant, rester là a ne rien dire alors qu’il était en compagnie de la demoiselle pouvait paraître un poil étrange pour les yeux baladeurs des autres tables si tel était le cas. De ce fait, Baltazard posa son sac sur l’une des autres chaises libre de la table et en extraie un ouvrage sur l’architecture. Puis il fit mine de montrer à Hermine certain croquis de voûtes et de piliers finement décoré, les commentant lorsqu’il n’y avait rien d’intéressant a entendre tout autour de lui.

Il espérait que cette ruse fonctionnerais à merveille et comme Hermine, il souhait pouvoir glaner des informations par sa fine ouïe.

écrit par: Hermine Samedi 01 Juillet 2006 à 10h30
Une fois qu'elle eut pris place, Hermine sortit son couteau de table et coupa une tranchette dans sa miche de pain, avant de mettre une tranche de jambon dessus et de commencer son petit déjeuner, non sans avoir proposé à Balazard une portion de son repas, car celui-ci semblait affamé, si on en jugeait la vitesse avec laquelle il avait englouti le sien. Elle-même n'avait pas très faim, sa bonne humeur sûrement un peu douchée par ce qu'elle avait vécu depuis qu'elle était arrivée dans la salle. Puis, écoutant les commentaires de son compagnon elle considéra avec un réel intérêt l'ouvrage ouvert devant eux.

Depuis qu'ils avaient dû s'acheter ces ouvrages de référence pour entetenir leur couverture d'étudiants, Hermine s'était aperçue qu'elle appréciait les livres. Caresser leur reliure de cuir, tourner et retourner les pages était une douce nouveauté pour elle, et elle était toujours surprise par la quantité de savoir que pouvaient contenir ces simples feuilles de parchemin. C'était la première fois qu'elle était en contact avec des tomes, car les peuples du Nord, très occupé par de justes questions de survie, ne maintenaient pas une grande tradition écrite ...

A mesure que son estomac se remplissait et que la jeune femme se rappelait ces pensées réconfortantes, sa rancœur s'apaisait peu à peu. L'hostilité que lui avait manifestée le tavernier n'était pas si importante après tout, et la journée ne faisait que commencer. Et puis, Baltazard avait eu un très bonne idée : si les gens d'à coté étaient des architectes, montrer que lui et elle 'étaient' des étudiants en architecture ne pouvait que leur fournir une bonne excuse pour amorcer la conversation avec eux ...

La guerrière eut une idée subite. Posant un instant sa tartine, elle s'empara de son matériel d'étudiante qu'elle avait emporté de sa chambre. Puis elle posa ses livres sur sa table, déserra la lanière qui les maintenait et saisit le livre de moindre qualité qu'elle possédait. Enfin, elle s'empara d'un fusain et, tout en continuant de comparer des points de vue avec son voisin, fit mine de griffonner quelques commentaires dans son livre, bien en vue de son compagnon. Cependant, ce qu'elle annotait l'air de rien était d'une nature bien différente : c'était en fait un résumé succint en commun de ce qu'elle avait pu apprendre jusque là, et que Baltazard n'avait probablement pas pu comprendre, puisque les conversations s'étaient tenues en nain.



user posted image

il y a bien 1 tple ds le coin ..

bcp archeolog & avent. st venus ici récemment
... tavernier : pas heureux de ça †

type bizarre ds chambres étage

humaine au sac = infos sur le temple
n. : Gallia Barbefer.

écrit par: Andris Samedi 01 Juillet 2006 à 17h18
Andris senti que le poids de la caravane ne le poussait plus vers le vide. Incrédule il regarda les chevaux qui venaient de s'immobiliser. Les bêtes fixaient Mahalalehel, comme si elles attendaient ses instructions.

¤Comment il a fait ça ? Encore un tour de rôdeur.¤

Il se tourna vers Amar Laumee. Bien qu'il était blanc comme un esprit, il ne semblait pas blesser. Il se permis alors un soupir de soulagement, tout était fini. Il frotta ses yeux irrités par le soleil et alla se pencher au dessus du précipice.

¤Je suis pas sure qu'il y aurait eu de quoi remplir un cercueil.¤

Le barbare s'assit et débanda ses muscles. Une fois que ce fut fait, il se leva et sortit du chemin afin de satisfaire un besoin naturel qu'il avait bien cru ne plus pouvoir faire quand il entendit Zilk apostropher Maha.


¤En plus de faire l'abruti avec les chevaux, il faut maintenant qu'il nous face prendre.¤

Andris ne voyait qu'une seul solution pour tenter de donner le change. Il se dirigea vers Zilk et le poussa avec violence.

-Abяutis, tu as failli tous nous faiяe tuer. Donne moi une seul яaison de ne pas te balancer dans le яavin.

écrit par: Zlik Samedi 01 Juillet 2006 à 18h35
Zlik,poussé par Andris, tomba par terre dans une gerbe de poussiere, surpris. Interloquée, il se releva et regarda Andris puis dit d'un ton neutre :

-"C'est pas de ma faute si les chevaux ont paniqués quand les pierres sont tombées, j'ai juste essayer de les arreter"

¤Il est pas un peu fou, lui¤

Tremblant, Zlik s'epouseta ses vetements, lui donnant l'occasion de reprendre ses esprits. La surprise avait laissé place à la colère dans sa tete.

-"j'essayais de faire quelques choses de constructif, je ne suis pas assez pretentieux pour simplement croire arreter un chariot tiré par plusieurs chevaux rien que par la force. "

Zlik se retourna, et continua, suivant la caravane, toujours les main tremblantes de colère.Il avait très chaud et il etait transpirant.Ses vetement lui coller à la peau, de plus il avait un peu de terre dans la bouche ce qui n'etait pas pour ameliorer son humeur. Il se murmura pour lui mème :

-"pfff, la prochaine fois, je te laisserai tomber, ça vaudra mieux pour tout le monde..."

¤un barbare ,tu parle ,une bonne dague derrière la tete et sa fait plus son malin... ¤

Il regarda ses pieds en marchant, et essaya de se calmer, de ne pas penser à ce que venait de faire son "compagnon" , et de ne pas penser à cette chaleur oppressante

écrit par: Mahalalehel Lundi 03 Juillet 2006 à 03h06
Le nain commençait à se demander s'il avait bien fait de s'engager dans cette aventure. ¤Une bande d'incapable, oui...¤ fulminait-il en son for intérieur. Il n'eut pas le temps de laisser les mules que ses compagnons commençaient à se disputer. Pire que des bêtes ! Au moins les mules étaient prévisibles.

- Merci les gars, ca va. Pas la peine de s'engueuler. Vous avez cru tous les deux bien faire. C'est pas comme ces trois abrutis là.Maha pointa son gros doigt calleux sur les trois autres mercenaires qui étaient restés bouche bée pendant l'accident. Il le tourna ensuite vers leur patron :
- Laumee, j'espère que vous vous en souviendrez le jour de la paye. L'incident est clos.

Le rôdeur se dirigea vers Zlik et le remis sur pied, et lui mis une bonne claque dans le dos.
- La prochaine fois, assures-toi de savoir ce sue tu fais avant d'agir. Et toi Andris, la prochaine fois que tu voudras frapper quelqu'un, prends-en toi à quelqu'un qui puisse se défendre.
IL mit une bourrade dans le dos du barbare et lui fit un clin d'oeil en douce, et lui dit doucement :
- Merci d'avoir tenu la roulotte, on serait tous tomber sinon.
Maha se tourna vers le reste du groupe pour finir de prendre les choses en main :

- Cinq minutes de pause pour souffler. Puis on remet tout en ordre et on s'en va. Laumee, je pense que se serait une bonne idée de déboucher une de ses bouteilles que vous gardez dans votre coffre. Tout le monde à eu son compte d'émotions.

écrit par: Zlik Lundi 03 Juillet 2006 à 11h55
Zlik, aprés l'intervention du nain, s'assit sur une pierre, en plein soleil puisqu'il n'y avait pratiquement pas d'ombre. Zlik etait toujours enervé par l'attitude de Andris, mais heureusement une petite brise souffla miraculeusement et lui enleva une partie du fardeau qu'etait la chaleur, sans quoi il aurait craqué. Mahalahel conseiller à Laumee de sortir ses bouteilles. Zlik remarqua la familiarité avec laquelle Mahalahel parlait à son employeur.

¤Ils sont marrant ces nains,je les aimes bien...¤

Zlik s'enfouit la tète dans ses mains. Il avait chaud. Il etait loin d'avoir l'habitude d'autant de chaleur. Zlik etait depuis toujours un grand feignant,et il ne supportait pas transpirait. En arrivant ici, il avait été en quasi permanence degoulinant de sueur, et c'etait fou comme il ne supportait pas sentir ses vetements le coller.

¤C'est pas possible autant de chaleur, les dieux en ont aprés moi, c'est obligé ¤

Zlik releva la téte en soupirant, et tourna son regard vers la grande faille, les yeux dans le vide.

écrit par: Nollïa Mardi 04 Juillet 2006 à 10h52
Narration

Andrid, Malahahel, Zlik

user posted imagei Amar Laumee était un habile négociant, obtenant les marchandises au plus bas prix tout en conservant le sourire de celui avec qui il faisait affaire, le caravanier Shaaran était un piètre meneur d’hommes. D’ailleurs, il éprouvait un dégoût presque maladif à donner des ordres. Aussi fut il bien aise de voir Malahahel prendre la tête des mercenaires et donner ses directives pour la suite du voyage. Il s’empressa de trouver la bouteille dont parlait le nain, ne s’étonnant pas même qu’il en eut connaissance malgré le soin tout particulier qu’il avait pris pour la dissimuler. A moins que le rôdeur n’ait pensé à une « bouteille ordinaire » faisant partie de la commande du tavernier de Rochedor ce que le marchand ne compris pas.

- N’en abusez pas surtout ! Une ou deux gorgé seulement dit Laumee qui refusait à servir le précieux liquide dans le service en cristal qu’il espérait refourguer pour un bon prix au maire du village.
Il tenait entre ses doigts noueux une bouteille élégante de verre bulbeux ou l’on pouvait lire « Liqueur d’Ambre de Priador » qu’il présenta a chacun de ses employés.

- Cet alcool est traître, surtout par cette chaleur, et vous ne pouvez vous permettre de défaillance !

Les deux mercenaires Shaarans aussi basanés l’un que l’autre, s’empressèrent de porter leur lèvres au goulot. L’effet fut quasi immédiat : une grande euphorie semblait s’être emparé d’eux, les poussant à déclamer des blagues des plus douteuses. Par chance ils ne s’exprimaient que dans leur langue natale épargnant les aventuriers de comprendre les grossièretés qu’ils exprimaient.

Andris se plongeait dans la contemplation des mouvements du torrent, ne sachant pas que quelques dizaine de lieu plus loin, après s’être jeté dans le lac glacé de la Faille, il gonflerait jusqu’à devenir la grande rivière souterraine du Shaar avant de refaire surface et d’abreuver les plaines arides. D’un geste machinal, il lustrait la lame de sa fière hache.

Rodegmund Fibredacier n’avait que très moyennement apprécié la critique de son congénère, mais il ne releva pas l’offense et se contenta d’offrir au nain un regard chargé de mystère. Par contre, il s’approcha de Zlik, et d’un geste familier lui entoura les épaules.


- Eh bien, mon p’tit gars ! lui dit il a voix basse. «Je vois que tes services ne sont pas fort appréciés ici ! C’est la première fois que tu fais ce boulot, pas vrai ? M’est avis que t’es plus doué pour autre chose que l’escorte de caravane, j’me trompe ? »

Tout en prenant un air complice, il guida l’halfelin un peu à l’écart et poursuivit l’air de rien sa conversation sur un ton de plus en plus bas.

- Je te suggère de venir t’asseoir à mes côtés. On pourra discuter durant le voyage. Ajouta t’il en accompagnant ses mots d’un clin d’oeil.

Les derniers décombres écartés, la fameuse bouteille rangée, Amar Laumee ordonna d’une voix peu convaincante le rassemblement du matériel éparpillé et la vérification de l’harnachement des montures afin de pouvoir remettre le convoi en route et arriver à destination avant midi, espérait il.




Baltazard, Hermine, Vieltal

user posted imagerann Souflefeu salua d’un grand geste de la main la nouvelle venue et l’invita à rejoindre sa table d’un ton si familier qu’il était impossible de ne pas comprendre qu’ils avaient déjà fait plus ample connaissance, probablement autour de l’un de nombreux livres que semblait affectionner cette communauté de chercheurs.

- Emilia et moi y allons ce matin. J’ai obtenu de Galia Barbefer un laissé passé pour nous seul pour l’entièreté de la matinée ! Moyennant quelques pièces bien entendu. Tout se paye par ici ! Etrange procédure pour un village minier qui fournit l’or à frapper ! Enfin, peu importe ! dit il en observant l’élégante demoiselle s’asseoir entre lui et Vieltal. « Je voulais vous proposer de nous y accompagner si vous éprouvez le désir de parfaire l’analyse de la porte. »

Il se pencha vers elle, et murmura d’un ton transirant le complot.

- A vrai dire je voulais surtout éviter d’être interrompu par ces piailleurs. D’un regard, il désigna la table des gnomes. « Ou pire encore…par cet elfe suffisant qui daigne jamais partager la moindre information avec ses collègues. »

- Ooh vous savez, Monsieur Aran’Dil ne sort pratiquement jamais, ce n’est pas lui qui vous importunera, mais plutôt le contraire, d’après ce que j’ai pu observer. Elle réprima un éclat de rire cristallin en posant sa main devant sa bouche. Puis elle se retourna vers Vieltal et se présenta dans un sourire. « Mademoiselle Dentrefond. A qui ai-je l’honneur de partager cette table ? »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Emilia Brumegenet, qui s’était levée au cours de la conversation, enfonçant sur sa petite tête d’halfeline un chapeau aux larges bords, et ajustant la courroie de son porte parchemin, remarqua enfin le petit manège d’Hermine et Baltazard.

- « Oh tient ! Des nouveaux ! »

écrit par: Zlik Mardi 04 Juillet 2006 à 14h39
Zlik suivit le nain à l'ecart, intéréssé, et écouta attentivement les paroles du nain.Il avait réussi à piquer la curiosité du halfelin.

-"ok, je me mettrais avec vous pendant le voyage"

Amar Laumee ordonna que l'on se prépare à partir, Zlik, comme les autres, débarassa les décombres qui etaient sur le chemin de la caravane, vérifia l'arnachement des montures, vérifia que tout etait prèt, les paroles du nain en tète.

¤Il est bizzare pour un nain... D'habitude ils m'envois chier et ne m'adresse jamais la parole de leurs plein gré. Enfin un nain simpa. Bah je verrai bien ce qu'il a à me dire.¤

La chaleur etait toujours étouffante,et la petite brise qui s'etait levée,etait retombée. Zlik observa les autres qui travailler. Ils ne semblait pas sentir cette chaleur torride,et n'etait, visiblement, pas autant mal à l'aise que l'etait Zlik. Puis quand les préparatifs furent terminés et que tout le monde se préparer à partir, Zlik courut jusqu'au chariot de téte et prit son arc et son sac en toiles ,qui contenait la majorité de ses affaires. En réponse au regard interrogateur du gnome,qui etait deja assit, prèt à partir, Zlik dit en faisant un geste de la main montrant un des chariot de queue :

-"Si vous me chercher,je serais avec Rogedmund Fibreacier,à l'arrière."

Puis Zlik se dirigea lentement vers l'arrière de la caravane,en vérifiant si ses affaires etaient toujours là, aprés l'accident qui venait de se produire. Il vérifia en mème temps,si il n'avait pas perdu un objet qui etait sur lui.

¤la dague... c'est bon. le coupe verre... ok. la bourse...¤

-"ok c'est bon"

Zlik, aprés avoir vérifié qu'il n'avait rien perdu ,se dirigea vers Rogedmund,soulagé. Si il lui manqué un objet, en temps normal, il lui aurait suffit de voler le mème à la prochaine ville, mais il etait en mission pour la compagnie et ne voulait pas attirer des ennuis à ses compagnons et de faire rater la mission. Ensuite, il monta aux cotés du nain, s'assit avec lui et attendit que la caravane parte, et que le nain aborde les choses sérieuses qu'il avait à lui dire.

écrit par: Mahalalehel Mardi 04 Juillet 2006 à 14h52
Mahalalehel avait du être dur avec ses compagnons de voyage, mais c'était nécessaire pour éviter que les autres se posent trop de questions sur leurs rapports. Ils avaient fait front ensemble face à l'obstacle et s'était une bonne chose, bien que certaines réactions aient manquées d'un peu de réflexion.
Il avait jouer quitte ou double avec le gnome, mais pensait obtenir une bonne prime quand même, pour lui et ses deux camarades. Et le vin avait du endormir la rancoeur des deux Shaariens. Restait son congénère le nain Fibredacier ; il espérait ne pas s'en être fait un ennemi. Il gardait tout de même un oeil sur lui; peut-être que le halfeling pourrait l'amadouer.

Maha était monté sur le chariot du gnome, que conduisait Andris. Il souriait intérieurement de la pâleur de mort qu'avait leur patron en sortant de la carriole. Mais le marchand avait été choqué et le nain voulait le réconforter :


- Alors, Laumee, on a eu chaud, non? c'était moins une. Depuis quand vous faites la route entre Rochedor et la ville?

écrit par: Hermine Mercredi 05 Juillet 2006 à 11h12
Les coudes sur la table, mâchonnant sa tartine d'un air rêveur, Hermine semblait faire une pause dans son étude des livres, même si elle écoutait pour moitié ce qui se disait sur la table à coté, pour moitié les blagues cocasses des gnomes.

- « ... obtenu de Galia Barbefer un laisser passer ... tout se paye ici ...
- ha ha ouais ! et celle du castor bourré, tu la connais ?
- de l'or ... l’analyse de la porte ...
- mince alors, t'es vraiment qu'un poireau !
- ... Aran’Dil ne sort pratiquement jamais, ... d’après ce que j’ai pu observer. ...
- ouah ha ha, c'est la meilleure de l'année ! ... »

Et soudain :

- « Mademoiselle Dentrefond. A qui ai-je l’honneur de partager cette table ? »

La nordique faillit avaler de travers, et ne put s'empécher de détourner vivement la tête pour considérer la nouvelle venue un court instant. Foutre, c'était bien elle. Elinor Dentrefond, à deux mètres d'elle. Comment avait-elle pu ne pas la reconnaître ?

Hermine engloutit le reste de sa tartine et se replongea vivement dans son livre ouvert. Elle eut juste le temps de raturer les deux dernières lignes qu'elle avait écrites auparavant avant d'entendre la voix d'Emilia Brumegenet qui s'adressait à Baltazard et elle. La voilà, l'occasion.

Hermine leva la tête sur la halfeline, faussement surprise, et souria de façon hésitante en jettant des coups d'oeil autour d'elle pour s'assurer qu'on s'adressait bien à elle. Elle poussa un petit soupir pour se donner du courage et réguler sa respiration et, juste après avoir croisé le regard de Baltazard, se leva de sa chaise. Puis elle avança de quelques pas, un sourire aimable aux lèvres.


- Bonne яencontяe, mademoiselle. Oui, vous avez deviné, nous sommes nouveaux en ville. Tendant la main : " Heяmine. Et voici mon ami Baltazaяd, nous sommes deux étudiants venus du Noяd lointain, et à la яecheяche des tяésoяs aяchéologiques de la яégion. Il semble que nous sommes bien tombés à Яochedoя, n'est-ce pas ? "

écrit par: Andris Mercredi 05 Juillet 2006 à 16h50
Andris tirait les chevaux avec hargne, les faisant avancer plus vite. Cette manoeuvre des plus physique, lui permettait d'évacuer sa frustration, qui ne semblait pas vouloir le quitter. Autant Laumee n'aimait pas donner des ordres, autant le barbare détesté en recevoir. Il n'avait donc pas vue d'un bon oeil la toute nouvelle prise d'autorité de Mahalalehel.

¤D'abords il vient se mettre entre moi et Zilk et maintenant le voilà à me donner les ordres. Non mais c'est pas parce que ce nain a réussi à calmer deux chevaux, qu'il a le droit de me dire quoi faire.¤

Il inspira un grand coup et cracha. La chaleur commençait à lui donner mal à la tête. La sueur perlait sur tout son corps musclé et ses longs cheveux collaient à son dos. Décidément le nordiste semblait aussi allaise sous cette fournaise qu'un poisson hors de l'eau. Il ralenti la cadence qu'il avait du mal à maintenir. Les chevaux étaient entourés de mouche qui ne leur laissait aucun répit. Il le gratta l'arrière des oreilles afin de les apaiser un peu, sans grand succès. Décidément rien ne lui réussissait en se moment.

¤Des mots, que des mots. Quand ils me verront en rage, je me demande bien s'ils oseront toujours me donner des ordres. Comme si on pouvait diriger la foudre...¤

Cette frase qu'il avait entendu tant de fois sonna creux dans son esprit. Ici personne n'avait eu à faire aux Uthgardts et nul ne les craignait. Amer, il mis la main à sa ceinture, sur la petite bourse qui contenait sa statuette du totem du loup gris et se replongea dans ses souvenir qui lui semblaient de plus en plus lointains.


écrit par: Nollïa Samedi 08 Juillet 2006 à 17h43
Narration

Andris, Zlik, Malahahel

Jet de vigueur Andris : 10 (dé) + 3 (vig) >< DD15 = échec
3(dé) dégât temporaire du à la chaleur
Jet de vigueur Malahahel : 6(dé) + 4(vig) - 4 (armure)>< DD15 = échec
1(dé) dégât temporaire du à la chaleur
Jet de vigueur Zlik : 19 (dé) + 1(vig) ><DD20 = réussite



Tandis que le convoi se remettait péniblement en route, le soleil plus haut encore dans le ciel frappait inexorablement les pierres de la falaise encaissée, rendant la route pareille à un four. La chaleur était si intense, si intraitable que les mulets marchaient au pas tirant avec difficulté leur charge. Andris, qui tenait toujours les rênes, sentait les rayons frapper son crâne, rendant sa chevelure noire brûlante. Peu à peu la douleur lancinante d’une migraine affluait par vague, le rendant incapable d’ouvrir complètement ses yeux ou de fournir le moindre effort. Les sons lui parvenait déformé comme s’il était en prise à de la fièvre. Pourtant, s’il y prêtait attention, il pouvait parfaitement entendre la conversation qui se déroulait à l’arrière du chariot. Malahahel se sentait bouillir sous son épaisse armure d’écaille, s’il n’avait été si fatigué, il s’en serrait sûrement débarrassé afin d’ôter cet étau brûlant qui le faisait fondre comme du beurre en été. Il se félicita intérieurement de ne pas avoir goûté à cette liqueur d’Ambre de Priador, ses effets couplés à ceux du climat auraient été désastreux. Même Laumee qui devait pourtant être habitué à l’un et à l’autre, et qui de plus bénéficiait de l’ombre de la bâche semblait être relativement sonné.

- La route entre Rochedor et le Marteau et l’Enclume ? Ooh …je dois dire que je fut l’un des premiers caravaniers à bénéficier de la confiance de Dame Barbefer. Dit le caravanier d’une voix douce et monocorde. « Elle dirige le bourg d’une main ferme depuis sa création il y a moins d’une année. Je la crois très ambitieuse, elle m’a montré son projet d’y fonder une ville qui pourrait concurrencer Basseloge elle-même ! Elle en serait bien capable je dois dire. Bien que je n’ai jamais eut la chance de pénétrer dans les mines, les filons d’or semblent se concentrer en cet endroit de manière remarquable, assurant sans aucun doute un avenir florissant à ce campement minier. »

Tandis qu’il bavardait avec le nain, le Sharran agitait un éventail d’allure féminine.

- Nous chargerons l’or au retour. Il faudra redoubler de vigilance. On attaque rarement une caravane qui transporte de la bière, par contre…un chargement précieux comme celui là attise la convoitise de bien des pillards.

Zlik s’était assis aux cotés de Rodegmund. Celui-ci était relativement mince pour un nain. Des muscles secs et filandreux jaillissait des manches courtes de sa chemise, et sa longue chevelure brune était tressée serré afin de laisser sa nuque dégarnie au maximum. Son regard était vif et fixé sur les mouvements des montures qui suivaient tant bien que mal la route sinueuse. A sa ceinture pendaient deux dagues à la lame légèrement recourbée.

- En t’observant mon gaillard, je me suis dit que tu faisais bien pâle figure pour un mercenaire. Je ne sais pas trop ce que tu as raconté à Laumee pour le tromper, mais à moi on m’la fait pas ! T’as jamais escorté de caravane de toutes ton existence, et je fini même par me demander si t’as déjà fait couler du sang autre que celui de la viande dans ton assiette. A ces mots, le nain lui adressa un petit sourire moqueur dénué de méchanceté. « Tu vois mon p’tit ! Not’ boulot ne consiste pas juste à éliminer la racaille pillarde qui pourrait s’en prendre à la marchandise, mais aussi à veiller à ce que de sournois voleurs ne vienne pas se servir dans la caisse, si tu vois ce que je veux dire. T’es petit, t’es sans doute souple, et discret, mais pas assez bête que pour courir de tels risques n’est ce pas ? »

Un caillou mal placé secoua la charrette, faisant tressauter Zlik.

- Enfin, maintenant tu sais que je t’ai à l’œil ! Subitement, Rodegmund se retourna vers l’halfelin et le regarda bien droit dans les yeux. « J’suis pas né de la dernière pluie. J’en ai vu des belles et des pas mures. Si t’es sage, tu peux me compter parmi tes amis. Et si tu gardes bien les mains chez toi, il se pourrait même qu’on devienne associé. Mais pour ça, faudra que tu mérites ma confiance ! On arrive bientôt, t’en fait pas. T’auras droit à une bonne bière à l’auberge. »

Déjà au loin, au détour d’un lacet, on pouvait apercevoir une grande porte de bois qui entravait la route, et l’on pouvait deviner quelques bâtiments de bois.



Baltazard, Hermine, Vieltal

user posted imagea petite halfeline s’empressa de serrer la main que lui tendait Hermine. Un sourire amical se refléta sur son visage, accentuant son regard enjoué.

- Bonne rencontre Mam’zelle. Je dois dire que vous êtes bien tombé si vous cherchez un sujet d’étude. Mais je suppose que vous n’êtes pas venu dans ce trou perdu par hasard, vous devez avoir eut vent, tout comme nous de la découverte de ce temple énigmatique. Il nous donne bien du souci, je dois dire : nous ne sommes toujours par parvenu à ouvrir la seconde porte. Une véritable calamité ! D’ailleurs, nous nous y rendons de ce pas, afin de poursuivre nos recherches. Qui sait ...sans le vacarme de cette bande de… dit elle à voix basse « nous pourrons peut être parvenir à quelques conclusions. »

Elle s’arrêta un instant, davantage pour reprendre son souffle que pour permettre à Hermine de placer un mot. Comme toutes les gens de sa race, elle se montrait bavarde et curieuse.

- Je vous aurait bien proposé de nous accompagner afin que vous puissiez juger de vos propres yeux la beauté des lieux, mais il vous faut obtenir le laissé passé adéquat. Les nains dorés sont fidèles à leur réputation, et ils ne ratent pas une occasion pour délester votre bourse en toute honnêteté. Ail !

Son compagnon, qui s’était lui aussi levé après avoir rassemblé ses affaires et salué Vieltal en lui faisant part de son souhait de l’entendre jouer dans la soirée, avait frappé Emilia Brumegenet sur la tête à l’aide de son porte parchemin.

- Bougresse ! Ne dit plus du mal de mon peuple ou je te vend aux marchés aux esclaves drows dit il en riant. Puis s’adressant aux deux faux étudiants : « Allez chez Dame Barbefer si vous voulez un laissé passé. Si vous y mettez la somme vous aurez même le temps de nous rejoindre. »

Il lui indiqua la maison du maire en attirant la jeune femme sur la terrasse. Celle-ci eut le loisir de contempler de plus près la rue poussiéreuse qui s’étalait devant le promontoire de bois et de ressentir la chaleur qui depuis le levé du jour était devenue oppressante.

A l’ombre de l’auberge qui exaltait l’odeur particulière du bois mêlé à celle de la sueur et des bières, la pale Elinor passait son doigt sur le bord de sa chope sans boire une seule gorgée d’un breuvage qui ne semblait pas lui plaire davantage. Son air las indiquait qu’elle devait probablement attendre quelque chose ou quelqu’un. A moins que le manque d’entrain de Vieltal à lui répondre ne l’eut froissée.

écrit par: Zlik Samedi 08 Juillet 2006 à 18h51
Zlik ecoutait attentivement le nain,et fut de plus en plus surpris par ses paroles à mesures que le nain continuer à parler.

¤Alala ces nains, ils changeront jamais¤

Zlik sourit lorsque le nain eut finit. Il etait plus qu'enchanté à l'idée de boire une bière. La chaleur avait, Zlik l'aurait jamais cru possible, encore augmenter et l'air etait lourd et pratiquement irrespirable. Zlik transpirait à grosse goutte, et un coup d'oeil à la nuque du nain lui apprit que lui aussi souffrait des assault incessant du soleil.

-" ouai, vivement que l'on se rassemble au frais devant une bonne bière."

Zlik fit un clin d'oeil au nain, puis ajouta :

-"c'est sur que je ne suis pas bourrin comme les autres là bas "

Zlik indiqua du pouce l'arrière de la caravane

-"Mais je ne suis pas non plus sans defense. J'ai...comment dire...quelques ressources bien utiles."

Il porta sa main à sa dague qui pendait sur a la ceinture de Zlik et la caressa avec un air lourd de sous entendu. Puis il sourit à Rogedmund.

-"Je vous rassure,si j'en voulait à votre marchandise, je ne serais plus là à discuter avec vous, mon cher ami,ni votre précieuse marchandise d'ailleur"

Zlik lui décocha un sourire qu'il voulait malicieux et aprés un coup d'oeil à l'horizon, il ajouta:

-"préparez vous, maitre nain, nous sommes arrivés"

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Samedi 08 Juillet 2006 à 20h03
Il s'en était passé des choses depuis la dernière parole de Vieltal... Il avait cru ne rien manquer de la scène...Il avait été plutôt prit d'un certain malaise. Il n'était pas dans son habitude de se faire 'oublier' lors des conversations. En tant que barde, il n'avait pas la langue dans sa poche. Pourtant, toute cette histoire de temple lui montait légèrement à la tête. Analyser les deux étudiants paraissaient plus dur qu'a première vue. Et les deux aventuriers qui s'étaient ouvert à eux comme des huitres... Que se cachait-il derrière les multiples portes du temple, que recherche tous ces aventuriers et étudiants, que recherche-il lui même, le savait-il seulement... L'aventure était une chose pour un barde, mais Vieltal n'était pas comme le commun des troubadours. Ses pensées le menaient au confin de son esprit. Un voyage bien plus périlleux qu'au coeur d'un temple en ruine... Le jeune barde nordique n'avait jamais eu de soudaine élan de spiritisme comme celui-ci. Alors qu'il avait parcouru des dizaines de lieux, il comprenait que même le tour complet de Toril ne serait rien à comparé un voyage à travers son corps. Une entité si petite et pourtant un voyage si immense... Qu'en soutirerait-il? Tant de questions sans réponse...

Les contrées ou l'hiver regne ne sont pas du tout comme celle-ci ou le soleil vous cuit sur place. Vieltal s'en rendait vite compte. Au bout d'un moment, il replaca ses bracelets de peau qui commencaient à lui chauffé les poignets. Cette soudaine douleur le réveilla un peu de ses torpeurs et de ce voyage impromptu. Tapotant sa chope d'une main et la table de l'autre. La réalité n'avait jamais paru si sécurisante pour le barde... Que venait-il de se passer?! Il se rappellait les étudiants...la table de gnome, le nain d'or et l'halfeline. Ils étaient tous sur le pas de la porte...Il se rappellait autre chose aussi...Des présentations...voilà! Il se tourna pour faire face à cette mademoiselle Dentrefond qui s'était si gentiment présentée à lui. Elle était las, cela devait faire un bon bout de temps depuis que ces paroles avait atteinte les oreilles du barde.

Quelque peu mal à l'aise, le barde rougit en se racla la gorge et passa une main dans sa faible barbe – il était vraiment temps de se raser, quel irresponsable! - il n'était plus question de pensé...Il répondit avec entrain


- Mmm, pardonnez moi ce court instant d'inattention, Vieltal est mon nom! Quel piètre première impression j'en ai bien peur. J'espère que je ne vous offusquerai pas si je vous dis que je suis plutôt surpris d'entendre un 'Mademoiselle' de la part d'une si jolie dame! Vieltal prit une pause pour inspirer et repenser à ces paroles puis reprit jovialement ''Vous ne semblez pas venir d'ici vous non plus... Nous avons déjà un point en commun, c'est magnifique! Qu'est-ce qui vous amène ici? Le soleil peut-être?''

Tout sourire, Vieltal avait essayé de gagner quelques points qu'il devait rattraper de son étrange malaise...

écrit par: Nollïa Dimanche 09 Juillet 2006 à 10h50
Conversation

Zlik

- Héhé mon p’tit gars ! Je te vois quand même mal repartir avec trois tonneaux de bière sous la veste ! Par contre, la marchandise au retour sera nettement plus intéressante. C’est pourquoi je me dois d’être particulièrement vigilant.

Rodegmund esquissa un petit sourire malicieux lorsqu’il vit Zlik découvrir sa dague, puis, sans relâcher son attention de la route particulièrement difficile en cet endroit, poursuivit :

- Nous allons rester trois jours sur place. Le temps de décharger les marchandises, de vendre la cargaison du troisième chariot au marché et de charger l’or. Son regard se teinta d’une lueur mystérieuse. « Durant cette petite pause à Rochedor, il faudra montrer la garde bien sur, mais le bourg étant relativement sur tant que l’or reste aux entrepôts, nous aurons pas mal de temps libre…ou nous pourrions mettre à profits nos compétence respectives, qu’en pense tu ? Bien sur tout ceci devra rester entre nous. »


Vieltal

La demoiselle esquissa un faible sourire, pourtant dénué d’artifice.

- Effectivement, je viens du Nord, Lunargent pour être exacte, et je dois avouer que je me passerais bien de cette fournaise et des rayons brûlant du soleil méridional. A vrai dire, je suis venue sur les conseils d’une ‘connaissance’. Il a été découvert ici même un temple qui correspond exactement au sujet de mes recherches. Je suis passionnée de légendes anciennes, surtout elfiques. Ajouta elle comme si elle s’excusait. « Mais vous, dites moi, que venez vous faire ici ? En dehors des mineurs, de quelques marchands et de nous, je veux dire, ceux qui s’intéressent à la découverte de ce temple, il n’y a rien, absolument rien …Etrange destination que pour un barde. »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

Elle ajouta ses derniers mots avec un sourire d’une rare douceur, posant son regard bleu myosotis sur la flûte de Vieltal.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Dimanche 09 Juillet 2006 à 14h35
Vieltal se félicitait intérieurement d'avoir presque racheté son erreur sans complication. Et en plus, il venait de tomber directement sur quelqu'un qui pourrait l'éclairer au sujet du temple... Il venait déjà d'apprendre que ce temple devait être d'origine elfique... C'étais peut-être bien pour ces raisons qu'il y avait tant de recherches à son sujet. Les ruines d'un temple elfique, en plein coeur de région naine!? Dans quoi s'était-il embarqué! Peu importait à présent. Plus il en apprennait, plus il avait l'eau à la bouche de découvrir ce temple et ces merveilles. Les elfes étant reconnu pour le finesse de l'art et de la magie... Le jeune barde se félicita également d'avoir prit la route vers Rochedor... Il ne serait surement pas déçu du reste de son périple qui ne faisait que commencer!

Buvant les paroles de la jeune femme, il fut surpris d'entendre qu'elle venait également du Nord. Quoi que son teint signalait qu'elle ne provenait de ses régions chaudes. Il accrocha sur un mot... Nous... Combien étaient-ils donc? Pourquoi la région pullulait-elle d'étudiants en quête de connaissance... Tous s'étaient-ils donné rendez-vous au Sud? Le terrain n'était surement pas un lieu d'étude, peut-être ce temple n'était-il pas si intéressant pour un barde en somme... Vieltal repondit à la question de la femme non sans rester avec ses interrogations.


Ahh, vous êtes visuelle dit-il en souriant '' Mes intentions sont plus près des vôtres que vous ne croyez. Je ne savais que peu de choses sur ce 'temple' avant de venir ici... Je crois que mon coeur veut voyager et découvrir...Alors je suis ici, un peu dans le même but que vous l'êtes probablement, pour en apprendre plus... N'est-ce pas ma vocation? Je suis de nature assez curieuse...Mais dite-moi, vous semblez un peu plus en connaître sur le sujet que moi. Vous avez parlez de légende...elfique? Ici, sur le territoire des nains? Est-ce pourquoi vous êtes si nombreux porté à la découverte de ce temple?''

Le barde s'était rapproché a ses dernières paroles... Parler d'elfe dans une contrée ou les nains se multipliaient n'était surement pas la chose la plus appréciée.

écrit par: Zlik Dimanche 09 Juillet 2006 à 18h44
Zlik sourit en entendant la proposition de Rogedmund. Bien sur que cela lui plairait, mais il se demandait si c'etait possible, aprés tout il avait la mission et ne pouvais pas se permettre de rester inactif une fois au village. Il lui dit, prudemment :

-"Cela me plairait beaucoup, maitre nain."

Zlik lui fit un clin d'oeil. Il ne voulait pas trop se mouiller en faisant des promesses au nain, car il devait avant tout rester disponible pour la mission de la compagnie. Mais cette idée plaisait beaucoup à Zlik et il se promit intérieurement d'aller voir le nain, si il le pouvait.

¤Et ben il doit y avoir pas mal d'argent à gagner pour qu'un nain me propose de travailler avec lui. ¤

Zlik commençait sérieusement à se dire qu'il devrait revoir son jugement sur les nains. Ils avaient, comme un peu tout les halfelins, des préjugés sur les nains. On les disaient cupides et egoistes, ne parlant avec les etrangers que si cela pouvait les enrichir considérablement. Zlik se dit que enfait, il n'etait lui méme pas si different de l'image qu'il se faisait des nains. De plus Rogedmund commençait à lui plaire. Aprés une minute de silence, il demanda :

-" dites moi, en quoi mes competences pourraient vous servir , vous avez des idées en tète, non ?"

Zlik lui sourit malicieusement. Il savait pertinemment que le nain avait des projet pour lui, et il souhaitait en savoir d'avantage

écrit par: Hermine Mardi 11 Juillet 2006 à 13h27
Plutôt satisfaite que son interlocutrice ne lui laisse pas placer un mot et lui épargne d'en dévoiler davantage sur elle-même, Hermine avait attentivement écouté Emilia Brumegenet et souri gentiment à la plaisanterie que Grann Souflefeu avait fait à la halfeline. L'espace d'un instant, elle trouva dommage de ne pas vraiment être une étudiante ; ce devait être agréable de rapeller à l'humanité des secrets oubliés depuis longtemps, surtout en compagnie de gens sympathiques comme le nain et la halfeline.
Quoique, quand on y réfléchissait ... Tant qu'elle était ici, elle n'avait pas besoin que toutes ses pensées se portent sur sa mission ; et c'était l'un dans l'autre une bonne chose que sa couverture l'
oblige à s'intéresser à ce fameux temple. D'ailleurs, peut-être pourrait-elle rester ici, une fois l'enquête sur la si précieuse Elinor terminée ? Hermine sourit à cette idée.

- Hé bien, meяci beaucoup pouя tous ces яenseignements dont je tiendяai évidemment compte. Le temps d'aller cheяcher ma bouяse que j'ai laissée dans ma chambяée comme vous me le conseillez et je pense veniя effectivement vous яejoindяe suя le lieu des fouilles qui pяomettent d'êtяe яiches en découveяtes. Mais j'y pense : pouяяiez-vous m'indiqueя la localisation de ce fameux temple ? Cela me feяait gagneя du temps ...

La jeune femme sourit aimablement à ses deux interlocuteurs. Préserver sa couverure lui semblait plus facile qu'elle l'avait prévu : elle se sentait un réel intérêt pour ces fouilles, ce qui lui épargnait d'être hypocrite sur ce point. De plus, elle expliquerait son ignorance sur certains points par le fait qu'elle était débutante dans cette matière ... De plus, une étudiante n'avait évidemment pas besoin de connaître tout comme un maître.

Ragaillardie par ces pensées, et ayant poliment pris congé d'Emilia Brumegenet et Grann Souflefeu, Hermine se dirigea à nouveau vers l'intérieur de l'auberge, soulagée de retrouver la relative fraicheur des lieux, et ignorant le déplaisir lisible sur le visage du tavernier qui avait semblé soulagé de la croire partie pour quelques heures.
Elle comptait repartir pour le chantier, certes, mais pour l'heure, elle devait quand même se recentrer sur sa mission, et avait à ce sujet deux importantes choses à faire : convenir avec Baltazard d'un plan d'action pour la journée, et ne pas perdre de vue la belle Elinor Dentrefond. Elle constata heureusement que cette dernière se trouvait toujours à la même place, ... le joli barde penché vers elle d'un air légèrement conspirateur -ou complice.

Vaguement déçue, Hermine ajouta mentalement un troisième nom sur la liste des amants potentiels d'Elinor, constatant au passage qu'elle ne le connaissait justement pas, ce nom.
Le moment semblait opportun pour y remédier, et en même temps prendre contact amicalement avec "mademoiselle cible".

écrit par: Mahalalehel Mardi 11 Juillet 2006 à 16h08
Pour un nain, Mahalalehel aimait bien le soleil. C'était un des rares de son espèce souterraine à aimer le grand air. Pourtant là, ça devenait difficile. Tous les nains ne sont pas forgerons (est-ce que tous les halefelings sont voleurs ?.. mauvais exemple..) mais Maha avait fait quelques visites, à l'occasion, dans des forges. Et en ce moment le soleil avait le souffle de cent forges portées au rouge.
Ses lèvres se crevassait comme la terre sous les sabots des mules. Sa gorge devenait pareille à du parchemin ancien, rêche et douloureusement craquant. Devant lui le dos nu du barbare commencait serieusement à rougir, pendant que son l'armure s'incrustait lentement dans sa peau comme un fer dont on marque le bétail.
La chaleur était comme un manteau de plomb sur ses épaules. Le marchand sous sa bâche lui parlait de son commerce. Maha entretenait la conversation par des
"hum hum", des "c'est pas vrai?" et des " vous m'en direz tant". Tant bien que mal il tenta de recouvrer un peu de ses esprits.
Il observait l'autre nain et Zlik en train de converser. Il se demandait ce qu'ils pouvaient bien se dire. Son attention revint sur Laumee. Le Sharan, malgré son apparence banale, avait l'air d'être un marchand doué. Son influence serait utile au groupe à Rochedor. Maha se rappela le genre de vocabulaire qu'utilisait son père, marchand comme Laumee.


- Alors vous avez parié sur le bon cheval, Laumee. Sa vois avait la consistance de la pierre ponce. En tant que plus ancien partenaire commercial de la colonie, vous devriez obtenir de bon accords avec Dame Barbefer. Si l'activité se développe comme vous le prevoyez, vous serez vite un homme riche. Et le nain qui saura s'associer avec vous pour accroître votre capacité de transport le sera aussi: il faut que l'extension de votre commerce puisse suivre celle des mines.

Maha lui fit un clin d'oeil appuyé. Leur patron commencait à lui faire envie avec sa bâche au dessus de la tête. Mahalalehel jugea qu'il y avait suffisamment de place pour sa tête aussi. Tout en se penchant pour se mettre au moins la tête à l'abri, il dit au marchand :

- Vous permettez que je me mette un peu le crâne à l'abri? le soleil cogne méchamment aujoud'hui. Pour une telle activité, les nains ne feront confiance qu'à quelqu'un qui puisse leur garantir la sécurité de leurs marchandises. Vous avez besoin d'un chef de la sécurité, Laumee, quelqu'un à qui les nains feront confiance.
Vous avez un chapeau en trop pour notre conducteur? il a l'air près de tomber dans les pommes.

écrit par: Nollïa Mardi 11 Juillet 2006 à 22h59
Narration

Andris, Malahahel, Zlik

Zlik et Malahahel avait tout deux de bonnes raisons d’être satisfait. Le premier avait eut la possibilité de s’associer avec Rodegmund pour une affaire dont il ignorait encore tout, le nain filou n’ayant étrangement pas voulu lui dévoiler le moindre petit détail de cette fameuse ‘tache’. Le rôdeur, lui, s’était apparemment attiré les bonnes grâces du caravanier, qui l’avait discrètement remercié pour la façon efficace dont il avait accompli son boulot jusqu’à présent.

La caravane avait pris place sur une terrasse naturelle surblombant le torrent à l’Est, et le bourg à l’Ouest. L’écurie dans laquelle furent conduit les mulets épuisés par un voyage aussi long, faisait face au promontoire de pierre, tandis que de l’étal du maréchal ferrant, on entendant le chant rauque d’un nain à l’ouvrage. Les tentes furent rapidement montées. Il fut expliqué à ceux qui tiraient une drôle de tête en voyant leur future demeure alors que les bruits d’une auberge parvenaient à leurs oreilles, que Laumee ne faisait pas confiance à la garde du village, et qu’il désirait savoir ses mercenaires dormir et veiller à cotés de ses marchandises, la seule présence du campement ayant déjà un effet dissuasif sur les éventuels voleurs. Alors que le caravanier donnait diverses consignes quand à la garde de nuit, Andris fut pris d’un malaise plus conséquent qui le força à s’asseoir à même le sol. Aussitôt les deux mercenaires Sharans furent chargés de le conduire à l’auberge, ou à l’abri des rayons de l’astre impitoyable, il pourrait récupérer ses forces.


- Nous allons décharger la marchandise. Dagran Fierforge doit être furieux du retard, je ne désire pas le faire attendre davantage, déchargez moi les tonneaux et livrez les lui. Déclara le marchand tout en s’épongeant abondamment le front. « Ensuite vous vous répartirez les tours de garde tandis que les autres auront quartier libre. »

Ayant fait un léger petit signe de tête à Malahahel, Laumee quitta le campement et disparu derrière l’écurie. On pouvait apercevoir quelques bâtiments de bois, et en divers endroit, ce qui semblait être des tours de garde pourvue chacune d’une cloche métallique.



Baltazard, Hermine, Vieltal

Emilia Brumegenet et Grann Soufflefeu avait quitté le Sanglier d’or après avoir expliqué à Hermine comment se rendre dans le Temple : traverser la place, contourner la maison de Galia Barbefer, descendre un petit chemin, traverser de part en part le campement des mineurs, descendre un ascenseur, emprunter le pont qui enjambait le Petit Shaar, marcher, reprendre un ascenseur et surtout, présenter au garde de faction le précieux laissé passer. Durant quelques minutes encore, on entendit les éclats de rire du nain doré et de sa compagne avant que leurs voix ne fussent couvertes par le bruit ambiant.

Elinor Dentrefond semblait apprécier la conversation du barde, quoi que de temps à autre, elle ne pouvait s’empêcher de jeter un petit coup d’œil par-dessus son épaule en direction du couloir.


- Dans cette région, ce temple est à sa place vous savez… Vous aimez vous aussi les légendes ? J’imagine qu’il est toujours agréable pour un barde d’en ajouter une à son répertoire. Celle-ci est particulièrement intéressante, bien que finalement je n’ai pu en apprendre grand-chose. Voyez vous le mystère principal de ce temple est qu’il se trouve scellé par deux portes. Nous avons réussis hier à bouger la première, mais la seconde reste inébranlable. Il est bien connu que les pièces verrouillées sont toujours plus attirantes que celles qui sont ouvertes, n’est ce pas ? ajouta la jeune fille dans un sourire. « Je traduis le texte de la première porte. Je ne suis pas arrivée au bout de mes peines, mais j’ai déjà pu découvrir à quelle déesse il était dédié. Je peux vous dire que… »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


L’étudiante s’interrompit subitement. Deux hommes au teint cuivré accompagnaient un troisième, visiblement à bout de force qui s’assit lourdement sur la première chaise à sa portée.

écrit par: Hermine Mercredi 12 Juillet 2006 à 09h14
Hermine s'était dirigée d'un pas décidé vers la table à laquelle s'entretenaient Elinor Dentrefond et le barde qui avait charmé les clients de l'auberge de ses chants il y a peu. Elle avait eu dans l'idée de féliciter celui-ci pour sa performance et de badiner un peu avec lui, avant de faire la connaissance d'Elinor en tant que "collègue" étudiante, et tenter de sympathiser avec elle. Souriante et tendant la main en signe de salut, elle eut à peine le temps d'attirer l'attention des deux jeunes gens par un :

- Bonne яencontяe, excusez-moi de vous déranger. Je suis ...

... avant d'être à son tour interrompue (ce n'était que justice) par l'arrivée de deux hommes en armes en soutenant un troisième, à l'air mal en point. Hermine connaissait cet homme : il s'agissait à n'en pas douter d'Andris le barabare, employé comme elle et Baltazard par la Compagnie des Marches pour enquêter sur Elinor Dentrefond, affecté au sein d'une équipe parallèle. La caravane qu'ils escortaient était donc arrivée ; mais dans quel état il était ! La jeune femme ne put retenir une petite exclamation :

- And- .. !

Mettant une main devant sa bouche, Hermine se rappela qu'ils n'étaient pas sensés se connaître. De plus, elle venait de prendre contact avec la belle Elinor, et qui sait pour qui elle allait passer si elle repartait comme si de rien n'était. Cependant, mission ou pas, et même si ils ne se connaissaient que peu, elle ne pouvait laisser un compagnon en détresse comme l'était Andris : abandonner des compagnons lui était déjà arrivé une fois au sein de feu les Arpenteurs Gris, et elle ne voulait plus que cela reproduise. Et puis, vouloir aider quelqu'un ne signifiait pas forcément qu'on le connaissait ; après tout, cela cadrait même avec l'image de naïve gentillette qu'elle essayait de se donner depuis son arrivée à Rochedor.

Murmurant un vague mot d'excuse, Hermine se dirigea vivement vers Andris, lui prenant la main, tapotant dessus d'un air inquiet pour le solliciter, lui adressant la parole en commun.


- Hé, monsieuя ! ça va ? Comme pour elle même : " Houlà, il a l'aiя d'avoiя pris un méchant coup suя la tête, le pauvяe ! " Puis, à la cantonnade : " Allons, cet homme a besoin d'aide ! De l'eau fяaiche, s'il vous plait ! "

Espérant que l'état du barbare n'était pas trop grave, et constatant le manque d'entrain du tavernier à servir une consommation gratuite, Hermine se dirigea vers le bar, se saisit d'une chope et du broc d'eau que venait de finir de remplir le patron de mauvais gré, retourna vers Andris et lui remplit la chope avec un petit clin d'œil que lui seul pouvait remarquer.

- Tenez, m'sieur. Voilà de quoi vous яafraîchiя un peu ... Ça va ?

écrit par: Mahalalehel Jeudi 13 Juillet 2006 à 12h44
Mahalalehel n'était pas très content des évènements. Bien que dormir dans une tente ne le dérangeait pas, au contraire, les tours de garde seraient un problème pour leur enquête. Il espérait que leurs compagnons avaient avancés dans les recherches.

Tout en montant les tentes comme seul un rôdeur sait monter un campement, Maha attendait le moment de discuter librement avec Zlik. Le gnôme avait emmené les mules à l'écuries, il ne restait donc plus que l'autre nain. Profitant d'un moment de calme, Maha glissa au halfeling :


- Alors camarade, tu t'es fais un nouvel ami? Attention ça a l'air d'être tout le contraire d'un crétin. Ca te dit de faire les tours de gardes avec lui? Il ne faudrait pas qu'il nous mette des batons dans les roues. Surveilles-le !

Zlik n'eu pas le temps de répondre, le nain Fibredacier revenant. Le rôdeur garda contenance :


- Effectivement, il vaut mieux mettre les entrées des tentes dos au torrent, pour éviter les embruns. Vous m'avez l'air plutôt débrouillard pour un jeune de la ville ! Continuez comme ça, je vais préparer le foyer du feu.

Maha continua de s'affairer quelques temps, montant le campement. Puis comme Laumee ne revenait pas, Il lança à la cantonnade (qui se résumait à Zlik et fibredacier) :


- Je vais voir si le patron est dans le coin, histoire de débarquer la marchandise au bon endroit. Au passage j'irais prendre des nouvelles de l'Uthgardt. Finalement il faudra qu'on se voient tous pour les tours de garde...

Puis le nain se dirigea droit sur l'auberge, Une énorme chope de bière fraîche écumante de mousse épaisse emplissant son esprit assoiffé. Le nain ouvrit la porte d'un revers de la main, et entra dans la salle commune. Couvert de la poussière de la route et tanné par le soleil comme un vagabond, il devait être peu engageant. Il s'arrêta à la porte pour contempler l'assistance : Andris sonné, Hermine en train de jouer la mère poule, Baltazard, des inconnus, et.... Elinor Dentrefond ! Ses compagnons n'avaient pas chômés.
Pour ne pas paraître décontenancé, il beugla
" " comme seuls savent le faire les nains privés de boisson depuis au moins plusieurs heures, et se dirigea vers Andris d'un pas lourd de cavalier.

- Alors l'ami, pas trop secoué ?
s'il ne l'était pas jusqu'à présent, la claque que le nain lui asséna dans le dos ne lui laissa pas de doute sur sa réponse.

écrit par: Zlik Jeudi 13 Juillet 2006 à 19h03
Zlik attendait le moment ou Mahalahel viendrait le voir, et lorsque qu'il vint enfin , ses paroles l'avait un peu surpris

¤Rogedmund ? le surveiller ?¤

Surveiller le nain ne dérangeait pas le moins du monde Zlik, de plus vu qu'il etait assez proche de lui, il n'aurait aucun mal. Mais le fait qu'il aller devoir passer ses nuits a faire des tours de garde le dérangeait.

¤c'est pas possible ça, on peut jamais dormir en paix, il faut toujours qu'on se lève tôt, ou que un boulet propose gentiment que les autres fassent des tours de garde.¤

Zlik poussa un soupir, et devant le regard intérrogateur de Rogedmund, il répondit :

-"pffff, je suis épuisé, je croit que je vais aller visité la taverne de cette charmante bourgade, je suis sur qu'ils nous prépare de trés belle specialité."

¤Olalala, encore une journée sans boire une bière et jme suicide.¤

Zlik fit un clin d'oeil au nain et s'en alla lentement. Il chercha Mahalahel dans le camp et aprés avoir retourner la plupart des tentes sans trouver le nain, il en conclut qu'il avait du aller visiter la ville.

¤Quand un nain est introuvable, c'est qu'il à trouvé à boire, ou de l'or...¤

En chemin, il remarqua l'ambiance de travail et d'intence activité qui regnait partout autour de lui. Il trouva rapidement l'auberge en question située un peu plus loin.

-"le sanglier d'or..."

¤Vachement original ce nom de taverne, bon je vais pas faire le difficile...¤

En entrant, Zlik s'aperçut que plusieurs personnes etaient autour de quelques choses. En s'approchant ,Zlik reconnut Mahalahel.

-"Hé, maha..."

Zlik reconnut Andris qui avait l'air mal en point, et Hermine, une membres de l'autre equipe.

¤Ouah...¤

Zlik lui fit un discret clin d'oeil et partit lentement en direction du comptoir se commander une bière fraiche, ou "une spécialité locale", laissant à ses compagnons, le soin de s'occuper du barbare.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Samedi 15 Juillet 2006 à 05h50
Le jeune barde se leva d'un trait. La conversation qu'il entrenait avec Elinor Dentrefond était des plus primordial s'il voulait un jour percé le mystère du temple, ou le visité peut-être bien! Une fois interrompue par une étudiante, elle fut victime de l'arroseur arrosée en ce faisant elle même interrompre par l'entré impromptu de l'homme mal en point. Qui était-ce? L'étudiante avait accouru vers lui et les évènements s'enchainairent alors que le regard de Vieltal passait du visage d'Elinor à l'homme qui venait visiblement de tout gaché... Un nain fit à son tour éruption, pis un halfelin! Bon dieu que se passait-il ici? Il n'avait cure du barbare qui venait de volé l'attention de tous à lui seul... Les cas de chaleur devaient être banal par ici non?!

...Toujours debout, Vieltal se ressaisit un moment, dame Dentrefond était toujours près de lui, rien n'était perdu... Et cet homme souffrait, qu'avait-il pensé...Un dirigeant de troupe ne pense-t-il donc jamais à ses soldats?! Quel piètre conscience... Passant sa main sur son front, le barde comprit qu'il avait réagit en idiot. Ses intérêts, pour l'instant, n'était que l'aventure...À quoi bon en faire tout un plat, ne voyagerait-il pas encore plus loin la prochaine fois? Vieltal s'excusa à mademoiselle Dentrefond et se dirigea vers le barbare, le nain et l'étudiante penchée sur lui... On lui avait donné à boire, que pouvait-il faire de plus... Il ne s'y connaissait pas vraiment en coup de chaleur, encore une fois, la fourrure de ses vêtements trahissait ses racines!


- Un sapré coup de chaleur...Y a t-il quelqu'un qui puisse aider cet homme?? Lanca t'il à la volée, puis se retournant vers Elinor Dentrefond.

Il comprenait un peu le mal du guerrier et grimaca. Il s'en voulait presque de ne pas pouvoir lui venir en aide d'une quelconque façon...Sa magie ne l'aiderait en rien, mais peut-être celle des autres...D'un coup de tête la vie de cet homme lui importait alors comme si c'étais la sienne... C'étais la voie du leader...

écrit par: Nollïa Samedi 15 Juillet 2006 à 11h41
Narration

Tous

Jet de psychologie Malahahel : 6(dé) + 1(sag) = échec
Jet de psychologie Zlik : 17 (dé) + 0 (sag) = réussite
Jet de bluff de Rodegmund : 14(dé) – 1 (char) = échec Zlik.


Hermine épongeait doucement le front du barbare avec un linge humide. Celui-ci rafraîchit par l’eau qu’il avait bue et par ses cheveux mouillés, se remettait peu à peu de ses émotions. Seule une vilaine migraine persistait et une douleur lancinante dans le dos, provoquée par l’amitié un peu trop brusque de Malahahel. Tandis que celui-ci tendait au tenancier les six pièces de cuivre que lui coûtait sa bière, il pu remarquer le regard noir que lui adressa Andris. Une insolation telle celle là n’allait pas améliorer l’humeur déjà bourrue de l’Uthgardt.

- Je…je crois que je vais me reposer un peu, déclara t’il aux divers visages qui s’inquiétaient de son sort.

La jeune Elinor se leva à son tour dévoilant sa silhouette élancée, presque trop maigre et suivit Vieltal auprès du malade.

- Je crois qu’il serait plus sage de vous rendre au dispensaire, monsieur. Vous serez à l’abri du soleil, et si le malaise venait à persister, on saura vous aider comme il faut. J’ai moi-même été victime de la chaleur les premiers jours. Seul un repos dans la fraîcheur de l’ombre sera à même d’empêcher la fièvre de s’emparer de vous. Son visage avenant se posa sur l’assemblée. « Que quelqu’un me vienne en aide, et je vous y conduit. A moins que vous ne vous sentez capable de marcher par vous-même ? Le chemin est accidenté et je n’ai pas la force de soutenir un homme …tel que vous. »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Zlik, qui ne dépassait pas du bar, éprouva quelques difficultés à se faire entendre. Au bout d’un moment qui lui parut trop long, Dragan Fierforge, le tavernier le plus aimable de tout Faerun, lui servit une bière tiède, probablement un fond de fut, et lui réclama en montrant ses dix doigts, le prix qu’il avait à payer. C’est alors que l’halfelin remarqua son voisin, un nain dont la longue barbe rousse et le teint proche du homard trop cuit dénonçait ses origines nordique. Sans ces attributs, la mine renfrognée qu’il affichait aurait pu le faire passer pour le frère jumeau de l’aubergiste.

- Ouais ...D’la pisse ! Voilà c’que je dis ! La bière d’ici vaut pas celle de chez moi, j’peux te l’dire ! Depuis deux jours, elle est tiedasse ! Une honte ! Une insulte à la nation naine ! Déclara t’il haut et fort en tapant du poing sur le comptoir. « ‘Parait qu’on attend un chargement de tonneaux…La caravane serait en retard ! J’veux bien voir ça ! Une excuse en bois ! Moi je dis qu’il réserve la bonne bière au gens d’ici et la mauvaise aux étrangers ! Criminel ! »

A ce moment là, apparu par la porte du fond derrière le bar, celle dont sortait habituellement l’aubergiste ou les serveuses, un Rodegmund suant :

- Dites les gars ! dit il un peu choqué de voir ses collègues accoudés au bar tandis que lui se démenait sous la chaleur torride. « Vous ne pensez pas que je vais me taper le déchargement tout seul, quand même ! »

Zlik remarqua le regard du nain qui s’attardait sur chaque visage, sans en avoir l’air, comme s’il cherchait la présence de quelqu’un en particulier.

Malahahel : - 6 PC (bière)
Zlik : - 1 PA (bière)

écrit par: Zlik Samedi 15 Juillet 2006 à 19h49
Zlik regarda tristement sa choppe de bière

-"C'est pas possible ça, on se tape des journée sous un soleil pas possible et on tombe dans le seul bled pourri ou ils savent mème pas faire de la bière."

Zlik soupira tristement et bu une gorgée de sa choppe, la bière etait immonde et tiède mais il reconnu tout de mème ce gout familier qu'il aimer tant. En entendant les paroles du nain, il fut pris d'un doute affreux sur la nature de la cargaison de sa caravane.

¤Non... Laumee n'aurait pas oser... Si il à fait ça je l'étripe!¤

Zlik réfléchit quelques secondes, mais il n'arriva pas à se souvenir ce que sa caravane etait censée transportée. Puis il fut intérrompu par l'entrée de Rogedmund, qui, malheureusement, etait synonyme de travail. Zlik soupira tristement et songeant à la manière la plus rapide et sans douleur de mettre fin à ses jours, il se dirigea d'un pas lent en direction de Rogedmund. Le nain à coté qui n'avait rien perdu de la scène ricana, Zlik l'ignora et continua sa course vers Rogedmund qui semblait chercher quelqun. Au passage, il aperçu une jeune fille qui etait pencher sur Andris, son visage lui semblait familier et il etait sur de l'avoir vu quelque part, sans qu'il sache ou. Tout en marchant,il l'observa avec le sentiment croissant, qu'il avait oublier un truc important.

écrit par: Mahalalehel Samedi 15 Juillet 2006 à 21h27
- T'inquiètes donc pas, on va la décharger ta caravane ! Je vais aller chercher le patron pour qu'il nous trouve des bras et un endroit pour décharger.

Maha bu sa chope de pisse d'âne d'un coup. Difficile de faire la fine bouche avec cette chaleur.


- M'est avis que le marchand qui amènera de la bière ici sera le bienvenue. Bah, ça dessoiffe quand même bien.

Il jeta une pièce d'argent sur le comptoir et reposa sa chope.


- Aubergiste, sert une bière à mon collègue Fibredacier. Il l'a bien méritée.

Le rôdeur se tourna vers Rogedmund, et lui adressa un sourire engageant. Autant ménager le nain, il avait l'air de plus en plus louche.


- Mais avant, je vais accompagner la gente demoiselle au dispensaire, pour soutenir mon ami Andris. Mademoiselle, votre bonté d'âme vous honore. C'est très aimable à vous de prendre soin de mon modeste compagnon de route.

Le nain s'approcha du barbare et le souleva délicatement, un bras sous son épaule, en prenant garde de ne pas appuyé sur les coups de soleil. Ils avancèrent tous les deux jusqu'à la porte. Là, Maha se retourna. Il dit d'un ton amical et respectueux :


- Damoiselle, je vous laisse ouvrir la marche.

En attendant la réaction de la jeune fille, il lança à ses deux compagnons de voyage :


- Les gars, au risque de me répéter, j'accompagne Andris au dispensaire, je retrouve Laumee, et on décharge le matos. On passe vous chercher ici.

Mais son attention était tout entière tourné vers la jeune fille, but de leur mission. Elle venait de lui donner l'occasion révée d'en apprendre d'avantage sur elle. C'était facile ! Trop, assurément. Pour le coup, le nain d'Arragrath paria un tonneau de bière à dix contre un avec lui-même sur un retour carabiné des emmerdes avant la fin de leur séjour dans ce trou.

écrit par: Hermine Dimanche 16 Juillet 2006 à 10h18
Gentille, vraiment. Et si serviable envers un inconnu. Décidément, Elinor Dentrefond ne manquait pas de charme, et il devait agréable d'avoir comme amie quelqu'un qui avait l'air aussi franc et serviable. Cela commençait à faire mal à Hermine de ne pas pouvoir se montrer aussi franche avec elle. ¤ Pourvu que j'en sache rapidement assez pour tomber ce masque qui m'est imposé. ¤, regretta la guerrière en écoutant la jeune fille aux longs cheveux foncés qui proposait d'emmener Andris chez un soigneur.

Elle fut ramenée à la réalité alors qu'il lui fallait s'écarter pour laisser Mahalalehel soutenir le barbare auprès duquel elle se tenait. Elle ignorait si celui-ci pouvait marcher, mais le cas échéant Mahalalehel, en dépit de sa stature vigoureuse, aurait probablement un peu de mal à soutenir le solide barbare tout seul sans le laisser trainer par terre, en raison de sa petite taille toute nannique. Et puis, avant que tous les membres de la Compagnie n'aient pu se réunir discrètement et se réparir les rôles, il ne fallait pas qu'elle perde Elinor de vue.


- Peяmettez, monsieuя le combattant. Je vais vous aideя à amener ce pauvяe homme chez le .. comment dit-on ? Le dispensaiяe, oui. Mais avant, excusez-moi un instant s'il vous plait, je яeviens tout de suite ...

Avant de quitter le Sanglier Doré et parmi les nombreuses qu'elle avait à faire, il y avait une dernière petite chose qu'Hermine 'pouvait' encore faire.
Après avoir fait un aimable sourire un peu gêné mais tout à fait sincère à Elinor Dentrefond, et tentant d'accrocher le regard de tous les membres de la Compagnie des Marches présents dans la salle commune, hochant discrètement la tête à l'intention de ceux dont elle parvenait à capter l'attention pour leur montrer qu'elle ne les oubliait pas, la jeune femme se dirigea vers le jeune barde, présent non loin de là. En soupirant, tandis qu'un des nains installés au bar haussait la voix en déclenchain un scandale, elle lui fit un sourire timide ainsi et lui adressa la parole d'un ton un peu plus bas et rapide que nécessaire, ce qui devait la rendre un peu difficile à comprendre dans le brouhaha ambiant.


- Hmmm.. Je vais maleuяeusement devoiя paяtiя dans un instant, mais comme vous l'avez peut-êtяe яemaяqué j'auяais aimé faiяe votяe connaissance et celle de la damoiselle, si les ciяconstances avaient été plus calmes. Je me яends avec ces deux peяsonnes chez le, euh.. disfractaiяe ? .. et j'auяais aimé ... Hermine eut un sourire géné. "Paяdonnez mon impolitesse, mais .. яesteяez-vous encoяe ici jusqu'à mon яetouя ? Ou bien peut-êtяe m'accompagneяiez-vous, afin que nous puissions faiяe connaissance apяès que cet homme soit entяe de bonnes mains ?"

Hermine fixait le beau barde de ses yeux émeraude, secrètement anxieuse et impatiente de sa réponse. Il lui fallait vite rejoindre Elinor, Mahalehel et Andris, afin que ce dernier soit au plus vite au mieux ... Elle jeta un bref coup d'œil de leur coté pour s'assurer qu'ils étaient toujours là, avant de revenir poser son regard sur l'artiste et de compléter dans un souffle :

- Mon nom est [illuskan] Hermine Eratha.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Dimanche 16 Juillet 2006 à 19h43
Cette dame Dentrefond était visiblement très aimable... Comme il aurait dû l'être dès l'arrivé de cet homme... Il s'était néanmoins racheté de ses erreurs, faisant passé le bien d'autrui avant le sien... C'étais la voie qu'il devait suivre s'il voulait un jour commander des troupes... Ce ne sont pas des pions à la disposition de leur chef...

Les évènements se bousculaient, on amenait le barbare hors de la taverne alors que l'étudiante se dirigea vers Vieltal. Déballant rapidement ce qu'elle avait à dire au jeune barde, celui-ci ne pu réprimer un sourire en coin. Il n'était pas rare que les femmes se genent en lui parlant, mais celle-ci était différente. Elle l'abordait directement, et ce qu'il avait comprit de la conversation le laissait légèrement perplexe sur les intentions de la jeune femme...

"Je..partir...instant...aimé...connaissance...circonstance...plus calme...deux personnes...distraire...j'aurais aimé...donnez...politesse...ici...accompagnerez...vous...puissions...faire...j'ai...de...bonne mains..."

...Cette 'invitation' directe mais dite avec tact le fit frémir... Cette femme n'avait pas vraiment le physique de l'emploi pour une étudiante... Cet accent... Elle devait être du Nord aussi, voilà ce qui expliquait probablement le fait qu'elle est plutôt l'air d'une guerrière que d'une étudiante. Mais, la comparaison avec Elinor Dentrefond était impossible... Il devait y avoir quelque chose. Comprenant très bien que le nom de la jeune femme venait de l'Illuskan, le visage du barde s'illumina.


¤Si seulement il pouvait y avoir moins de bruit...¤

Cette remarque intérieur venait du fait que Vieltal n'avait pas entendu d'Illuskien depuis un bon bout de temps. Il avait remarqué l'accent mais quelque mots de la jeune femme lui avait échappé... Il avait tout de même comprit le principal (pensait-il). Un peu de bon temps avant une aventure ne serait pas pour le faire faché... Hermine lui plaisait, et le désir frappait comme un marteau sur l'enclume. Ce n'étais que donnant donnant en fait... Mais que pensait-il là...Bon dieu, un peu de gêne!

L'Illuskan lui plaisait énormément et de voir qu'une femme, ici à Rochedor, pouvait vraisemblablement le parler le rassurait beaucoup...Mais il était hors de question d'étendre cette conversation dans ces lieux...Et bien entendu avant que l'homme soit au dispensaire. Ne cachant pas son excitation, il lui dit pour seule réponse...


[Illuskan]- Vieltal 'Vuurdan pour vous servir, je vous suivrai avec plaisir.

C'étais une courte affirmation, mais le visage du barde parlait de lui même, ses yeux brillaient déjà à l'idée de connaître mademoiselle Eratha, et de -Ou du moins l'a croyait t'il mademoiselle- Se détournant poliment pour reprendre son sac rapidement, il emboita le pas à Hermine.

écrit par: Hermine Dimanche 16 Juillet 2006 à 21h42
Un peu surprise mais heureuse de cette réponse favorable, Hermine sourit :

[Illuskan]- Oh .. enchantée. Allons-y, alors !

Voilà qui était inattendu : à en juger par sa connaissance de la langue natale d'Hermine, le barde semblait venir de la même région qu'elle. La jeune femme n'avait pas remarqué la chose auparavant, peut-être en raison de l'obscurité relative de la salle commune ; mais il est vrai qu'à y regarder de plus près, il avait bien le teint de peau et la blondeur des valeureux hommes du Nord. Son nom, aussi : il avait la même sonorité robuste que les noms des hommes de sa tribu.
Vieltal 'Vuurdan, donc. Il était agréable de trouver si loin de chez soi un compatriote, même si ...

Un doute l'assaillit. Alors qu'elle rejoignait Mahalalehel et Elinor Dentrefond, Hermine repensa en accéléré la scène qu'elle venait de vivre. Alors qu'elle parlait, le barde avait légèrement plissé les yeux, puis avait semblé enjoué ('très' enjoué ?) de la suivre. Elle venait de se rendre compte n'avoir pas parlé très fort, et que les discussions des clients de l'auberge, ravivées par l'agitation qu'avait provoqué l'arrivée d'Andris et les hauts cris poussés par ce nain mécontents de sa boisson, s'ajoutaient aux plaisanteries cocasses des gnomes toujours présents et aux autres conversations et provoquaient un brouhaha non négligeable ...

Détournant un instant le regard du jeune barde, la guerrière ouvrit grand les yeux en faisant la moue. Etait-il possible que Vieltal ait ... disons, mal interprété sa demande ? Attendait-il déjà davantage qu'une amitié ? Non, le barde devait simplement être d'un naturel joyeux. Oui, ce devait être ça. Les bardes ne peuvent pas être tous les mêmes. Il ne pouvait s'agir d'un autre Adam LeBel. Espérons ...

Retournée auprès du barbare affaibli, Hermine s'éclaircit la gorge pour se redonner une contenance, jetant un coup d'œil emprunt d'espoir tempéré de méfiance au joli barde. Il ne fallait pas tirer de conclusions hâtives, et laisser aux gens le bénéfice du doute.


- Meяci de votre patience, me voici. Ce gentil monsieuя a accepté de nous accompagneя. À Mahalalehel : " Paяdonnez-moi, je vais vous aideя, ... je soutiens cette épaule ... voilà. " À Andris : " Ça va toujours, monsieuя ? "

Puis, soutenant son compagnon, la nordique hocha la tête à l'attention d'Elinor, avec un sourire.

- Je cяois que nous sommes pяêts. Si vous êtes toujouяs d'accoяd, on peut y alleя. Meяci ...

écrit par: Mahalalehel Dimanche 16 Juillet 2006 à 22h20
Tout en continuant de sourire de ses grosses dents mal fichues, Mahalalehel murmura en coin à Hermine :

- Content de vous voir tous en bonne santé et bien reposés, les apprentis étudiants; vous avez appris quelquechose sur elle? D'ailleurs il est où Baltazard, il prend un bain moussant ???

Le nain s'arrêta de parler le temps que des clients passe à leur proximité. Il leur fit un signe de la tête avec un grand sourire, genre "Cour du Roi". Il attendit qu'ils se fussent un peu éloigner pour continuer :


- Je me permets de te rappeler qu'on est la pour savoir ce qui se passe et pour ramener, soit la greluche, soit des explications. On n'est pas la pour jouer à compte-fleurettes avec les damoiseaux parfumés, quoique celui-la m'ai l'air.... eh bien , remarquable dans le genre damoiseau parfumé.

Nouveaux passants, nouvelle courbette. Ce coup-ci le barbare eu tendance à s'afaisser un peu du coté du nain; sa tête tomba contre celle du nain, et une touffe de cheveux vint chatouiller le nez du rôdeur qui dû batailler ferme pour redresser le géant sur son épaule. Il lanca un regard meurtrier aux gnômes qui commencaient à se tordre de rire en le regardant s'escrimer avec les grands bras de son ami. une fois la situation rétablie et Andris stabilisé, Maha recommenca ses murmures à l'adresse de la pauvre Hermine :


- Maudits gnômes... Je voulais la jouer " Je suis ici incognito, de la part de votre famille, etcetaera, ne dites rien a personne mais dites moi tout ", mais nôôôn, c'est pas possible ca, maintenant il va falloir lui jouer la comédie, comme vous tous, et ensuite quand on devra lui dire "faites moi confiance" ca va être un peu compliqué pour qu'elle nous fasse confiance justement si on lui a tous raconter des salades pendant toute la journée ou plus, d'autant que le barbare est hors service, le halfeling ne pense qu'à monter un coup avec un obscur nain qui n'a rien a voir avec notre mission, d'ici à ce qu'il se mette dans la mouise, y'a qu'un pas, Baltazard est je sais pas où en train de faire la sieste ou que sais-je, et Mademoiselle Hermine a fait un mois de voyages pour se taper le premier grattouilleur de mandolinette venu c'est pas possible! Y'a que moi qui s'interesse à cette mission ou quoi!!!!!

Le nain se tut soudainement, conscient qu'il avait un peu hausser le ton au fur et à mesure qu'il déversait sa rancoeur sur sa camarade. En plus son visage avait pris une teinte rouge bistre caractéristique du homard cuit au court-bouillon ou du nain qui s'énerve un peu trop, au choix. Voyant que les clients aux tables voisines commencait à regarder vers eux, le nain se mit à tapoter gentillement la joue du barbare tout en lui parlant :


- Andrissounet, tu m'entends compagnon? ca va aller, on va aller voir un apothicaire, t'inquiètes pas, tu seras vite sur pieds,....

Puis à la table voisine :


- Il fait chaud, hein?

Puis il se remit à attendre en sifflotant mine que rien.

écrit par: Hermine Dimanche 16 Juillet 2006 à 23h00
Tentant de compenser l'équilibre d'Andris mis à mal par les révérences de Mahalalehel, Hermine avançait doucement, concentrée sur sa tâche, regardant Elinor qui avait commencé à marcher devant eux pour les amener hors de l'auberge. Puisque celui-ci avait apparement beaucoup de griefs à exprimer et qu'il était plus prudent de garder le silence quand quelqu'un s'approchait, elle n'avait pas l'occasion de répondre aux accusations du rôdeur.

Malgré qu'elle faisait essayait de ne pas se vexer et toussait lorsque le nain laissait échapper ses paroles un peu trop fort, elle sentait en elle monter une sourde colère mêlée de honte et d'indignation ; sa respiration et son pouls s'accéleraient, et la chaleur lui montait aux joues. Heureusement, celles-ci ne rougissaient pas : parfois, avoir un teint de peau sombre avait du bon.

Alors que Mahalalehel faisait mine de s'intéresser au convalescent, la guerrière fit fonctionner son cerveau. Qu'est-ce que le rôdeur avait dans la tête ? Même à voix basse, ce qu'il avait fait était risqué. Cette taverne n'était pas sûre. Elinor, Vieltal, les clients proches pouvait les entendre. Peut-être quelqu'un de mal intentionné les observait-il en ce moment même.

Mais c'est vrai qu'il fallait s'organiser. Discuter de ce que chacun des membres de la compagnie devait faire, et très vite. Se montrer franc avec la damoiselle était une bonne idée, mais il fallait absolument y mettre les formes, et savoir à quoi s'en tenir avant : ils n'étaient peut-être pas les seuls à jouer un double jeu. Si le nain, avec ses gros sabots et son charisme d'huître, devait tout déballer à Elinor Dentrefond, comment réagirait-elle ? Peut-être que Maha marquerait des points en étant franc avec elle ... mais peut-être pas. C'était un coup à se griller auprès de celle qui avait l'air d'être un chic fille et ça, le groupe ne pouvait se le permettre. De plus, qui sait quelles étaient exactement les gens qui gravitaient autour d'Elinor ? Ils pouvaient être dangereux pour elle et pour eux, sans qu'Elinor en ait conscience. Le nain voulait abattre toute ses cartes, sans même avoir une idée de quels joueurs il avait en face. Décidément, peste soit des messieurs Je-sais-tout tels que lui ...


- " On n'est pas obligé de s'aimer pour bosser ensemble. "

Hermine se remémora ces paroles que son ancien mentor, nain lui aussi, avait prononcé un jour, il y a longtemps. Elle-même venait d'entrer dans son groupe d'aventurier, et l'avait questionné de la raison pour laquelle il tolérait le nécromancien elfe du groupe, avec qui il entretenait des relations conflictuelles, mais avec qui il voyageait pourtant depuis longtemps et avait même déjà risqué sa vie.

'On n'est pas obligé de s'aimer pour bosser ensemble' ... Il lui fallait retenir ces paroles, du moins jusqu'à s'être assuré qu'Elinor Dentrefond ne courait aucun danger. Même si le nain semblait avoir un problème avec elle, elle devait garder son calme en dépit de ce qu'elle pensait de lui, pour pouvoir faire la part des choses ; il n'y avait pas que leurs deux destins dans la balance.

Une fois que Mahalalehel eut fini de déverser son fiel, et après avoir vérifié que ni Elinor ni Vieltal ne les écoutaient, Hermine chuchota entre ses dents, sans regarder son compagnon.


- Conviens d'un rendez-vous avec elle plus taяd, caя j'ai à te se paяleя avant. Et ne me tiens pas яesponsable de tes pяopяes insuffisances.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 17 Juillet 2006 à 01h36
le jeune barde se surprit à entendre un flot de conversation entre le nain et Hermine qui supportait le barbare qui répondait vraisemblablement au nom d'Andris. Effectuant quelques dures enjambées, il comprit vite qu'il aurait mieux fait de supporter le lourd homme plutôt que de laisser la tâche à l'étudiante. Le nain ne semblait pas se soucier des quelque misères qu'encourrait Hermine. Elle s'était montrée plutôt genée et réservée même pour lui avoir fait une invitation si directe... Peut-être s'était-il finalement tromper au sujet... Haussant les épaules, peu importait pour le jeune barde... La vie allait comme elle allait et sice qui doit arriver arrive! Bien sur un petit coup de pouce aide les choses parfois... Mais il ne fallait pas brusquer les femmes. Vieltal était près d'Elinor. Il lui adressa un beau sourire avant de prendre la parole.

-J'aimerais bien que nous reprennions cette discussion à l'heure propice, si cela ne vous gêne pas, vous avez égayé mon intérêt! Mais bon, je m'excuse, je ne devrais pas laissé cette charmante jeune femme faire tout le boulot...

Faisant un léger signe de tête vers Hermine, il s'approcha des béquilles humaines qui retenait le grand Andris. Se positionnant à coté d'Hermine il prit la parole.

[Illuskan]-Vous devriez plutôt me laisser faire. Pourquoi n'en profitez-vous pas pour faire connaissance avec dame Dentrefond? J'ai cru comprendre que vous étiez étudiante... Elle semble s'y connaître pas mal en ce qui concerne ce...temple... Laissez moi porter cet homme, nous pourrons tous discutez une fois qu'il sera à son aise.

[commun]-Oh... mais, dites moi, j'espère que je ne vous ennuis pas en parlant Illuskan..Vous sembliez surprise tout à l'heure...

Le barde était plutôt serviable. Il pourrait glisser quelque mots au nain qui accompagnait son ami pour se mettre au courant de ce qu'il était arrivé à cet homme... La curiosité l'emportait encore une fois... Mais il n'avait rien à y perdre. Sinon qu'un nain ne soit pas tout à fait commode aux premières rencontres. Étaient-ils ici pour le temple? Deux alliés qui dégagaient une forte puissance pourrait être utile. Un nain était après tout, loin d'être stupide! Mais une porte scellée bloquait encore l'entré au temple... Peut-être qu'en grand nombre ils réussiraient à percrer le mystère.

écrit par: Zlik Lundi 17 Juillet 2006 à 12h20
Zlik observa mademoiselle Dentrefond, et vis que Hermine et Maha semblait tout à coup vachement intéresser par Andris et ils se rapprochérent de Mlle Dentrefond. c'est à ce moment que Zlik comprit: C'etait la fille qu'ils etaient censées ramenées. Décidant qu'ils ne leurs seraient d'aucun secours si jamais il decidait d'aller avec eux, Zlik se dirigea rapidement vers Rogedmund.

-"Cher ami nain, me feriez vous l'honneur de boire une bonne biére avec moi ?"

¤enfin bonne... c'est vite dit ça !¤

Zlik décida à cet instant de prendre l'avertissement de Mahalahel en compte et de surveiller ce cher monsieur Fibredacier. Ce n'etait peut etre pas une coincidence si il arrive dans la taverne au moment ou Mademoiselle Dentrefond y est. On est jamais assez prudent.

-" Allez venez, on attaquera le travail une fois que cette maudite soif aura etait étanchée. A j'ai une question, est ce que je peut vous tutoyez maintenant, cher ami ?"

¤Ouai parce que c'est un peu chiant de vouvoyez quelqun qui à la méme taille que soit.¤

Zlik fit mine de s'éloigner vers le comptoir, en jetant un oeil vers Maha, Hermine, Andris ainsi que "l'objectif".

écrit par: Nollïa Mardi 18 Juillet 2006 à 14h28
Jet de vigueur Malahahel : 13(dé) + 4(vig) - 4 (armure) >< DD15+1= échec
3(dé) dégât temporaire du à la chaleur
Jet de vigueur Hermine : 18 (dé) + 3(vig) ><DD15 = réussite
Jet de vigueur Vieltal : 3 (dé) + 0 (vig) >< DD15 = échec
4(dé) dégât temporaire du à la chaleur


Narration

Baltazard, Zlik

Baltazard se sentait un peu perdu. Il aurait aimé accompagner Hermine et faire lui aussi connaissance avec la belle Elinor, mais il se rendit vite compte qu’il aurait été totalement inutile de se joindre au groupe. Par contre feuilleter ses livres tout en restant attentif aux va et viens dans l’auberge lui rapporterait probablement davantage de renseignement, a commencer par cette ‘connaissance’ qu’avait vaguement évoqué la jeune femme et sur laquelle il serait bon de mettre un nom au plus vite.

Rodegmund s’assit face à Zlik. L’auberge s’emplissait davantage sous le coup de la mi journée, il était désormais impossible de trouver une table libre. Celle qu’occupaient les deux compères était déjà occupée par un groupe de trois mineurs à en croire leurs faces noircies, mais ceux-ci ne prêtaient guerre attention à eux.


- Ecoute mon bonhomme, déclara le nain « J’vais pas rester longtemps. Pas envie que le patron se mette en rogne contre nous parc qu’on a pas déchargé la bière. Le tavernier s’impatiente, et il n’est pas du genre compréhensif si tu vois ce que j’ veux dire ! »

Tout en continuant sa discrète observation de la clientèle, Rodegmund se pencha plus avant jouant de ses doigts habiles avec une pièce d’argent.

- Voici ce que je te propose mon gars : toi tu va rester bien sagement ici a te rincer l’gosier, tandis que moi je fais bosser les deux gars. Sans se retourner, il désigna du pouce les mercenaires Shaarans, étonnamment eux aussi accoudés au bar. « Si l’patron arrive, ou Malahahel, t’auras qu’a répondre que t’es sonné toi aussi. Ce sera pas difficile à croire ! Et pendant que tu siroteras ta bière… »

Le nain se pencha vers Zlik, une lueur conspiratrice illuminait son regard tandis que la cicatrice qui lui balafrait la joue gauche semblait plus inquiétante.

- Soit attentif, soit observateur ! Si tu remarques la présence d’un elfe un peu bizarre, taciturne et hautain, ne le lâche pas des yeux et rapporte moi tout ce que tu auras appris. Mais prend garde à ce qu’il ne se doute de rien. Sinon je ne donne pas cher de ta peau ! Au fait tu peux me tutoyer, je me demandais même pourquoi tu ne le faisait pas ! Me suis pas gêné, moi !

Sur ces mots, il quitta son nouveau partenaire en lui adressant un petit clin d’oeil complice. D’un geste, il incita Arthor et Zarak, les Shaarans à le suivre, et ils disparurent tous les trois par la porte de derrière.



Andris, Hermine, Malahahel, Vieltal

Le soleil au zénith frappait inexorablement quiconque osait l’affronter et se réverbérant sur la route roussie, il rendait la luminosité aveuglante. La plupart des travailleurs oeuvrant en extérieur avaient arrêté toute activité et s’agglutinaient à présent autour des quelques tables ombragées de la terrasse du Sanglier d’Or. Elinor déplia une ombrelle et en fit profiter Hermine. Malahahel regretta aussitôt de ne pas avoir pensé à ôter son armure au campement tant il avait été impatient de s’abreuver, ne d’avoir recouvert son crâne d’un quelconque couvre chef.

- Ainsi vous êtes étudiante ? s’enquérit la frêle demoiselle. « Par le plus grand des hasards, seriez vous élève de l’université de Lunargent ? Je ne pense pas vous y avoir jamais croisé, mais les bâtiments sont si vastes et les universitaires si nombreux qu’il est impossible de connaître chacun. »

Tandis qu’elle bavardait gentiment avec la guerrière Uthgardte, Elionr guidait le petit groupe au travers du village.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Les bâtiments étaient fort peu nombreux, et tous construit en bois, fait peu courrant pour une localité naine, comme si l’on avait agit dans la hâte. En sortant de l’auberge, les agents de la Compagnie des Marches purent observer les deux seules échoppes qui faisaient face à la taverne. Les volets étaient baissés pour les heures les plus chaudes de la journée et leurs propriétaires probablement endormis ou occupés à se restaurer. La rue si l’on pouvait donner ce nom a cette bande de rocaille se terminait par un bâtiment plus important. La moitié était en construction. Les pierres parfaitement taillées s’amoncelaient pour élever quatre semblants de murs.

- Voici la demeure de Mme Barbefer, déclara Elinor alors qu’ils contournaient la maison pour emprunter un petit sentier en pente.

Devant eux se dressaient le campement minier et la fonderie dont s’échappaient de grandes volutes blanches. Malahahel et Vieltal, d’un accord tacite s’arrêtèrent un instant comme si la vue de ces rails, de ces chariots chargés de pierres ou de gravats et ces baraquement en bois suscitaient suffisamment leur intérêt pour qu’ils prennent la peine de les contempler. En réalité le poids de l’Uthgardt pesait lourdement sur leurs épaules, l’effort et la chaleur suffocante avait rendu leur souffle court tandis que la sueur ruisselait sur leurs visages. S’ils ne se dépêchaient pas de se mettre à l’ombre, les deux jeunes femmes auraient trois hommes sur les bras au lieu d’aucun.

- Nous y sommes déclara la demoiselle remarquant la détresse des porteurs et désignant un bâtiment identique aux autres.

Le rôdeur et la barde arrivèrent au dispensaire presque aussi mal en point que leur compagnon. Ils furent accueilli chaleureusement par une jolie naine aux cheveux d’ébène coiffés en de multiples nattes et portant une fine barbe tressée. La toge de légère cotonnade bleue rehaussée de broderies aux emblèmes de Morradin : une enclume et un marteau, rehaussait l’éclat de sa peau foncée. Celle-ci installa Andris sur un des lits de camps et démontrant une patience d’ange, lui prodigua les premiers soins.

Andris gagne 1 point de vie

écrit par: Mahalalehel Mardi 18 Juillet 2006 à 16h45
Après avoir déposé Andris, Maha s'affala dans un des lits de camps.

- [nain]Désolé, ma Soeur, ma là y'a urgence!

Ce disant, son oeil d'ancien soudard remarqua les formes agréables de la jeune guérisseuse à travers sa robe et sa fine barbe si sexy.


- [nain]Je ne sais pas si je vais pouvoir me relever... Je me sens si mal en point !

Le nain n'eu pas beaucoup d'efforts à faire pour se composer une mine déconfite de mourant.Il resta étalé quelques secondes, pendant que la prêtresse soignait son ami, murmurant (assez fort pour qu'on l'entende) une courte prière à Moradin. Son armure fumait tellement elle était chaude, et on aurait sûrement pu faire des grillades sur les écailles. Mais en bon combattant, Maha préférait souffrir plutôt que d'enlever sa carapace.
Par contre un chapeau serait de bon aloi; il tira un grand mouchoir à carreaux rouges et blancs de sa poche, quelquechose à mi-chemin entre la couverture de pique-nique et la chaussette de géant,et fit un noeud à chaque coin. Voilà qui ferait un couvre-chef de fortune acceptable.
Puis se tournant vers les deux femmes :


- ne me dites pas que vous êtes toutes les deux de Lunargent ? C'est incroyable, Je sus moi-même de Sundabar et j'ai de nombreux amis dans votre ville. Mais que faites vous ici?

Le rôdeur avait décidé de laisser faire Hermine dans un premier temps, puisse que celle-ci paraissait bien engagée avec l'objectif principal. Mais s'ils n'avaient pas de résultats avant la nuit, Maha prendrait les choses en main. il se sentait un peu pitoyable de se comporter en espion de palais alors qu'ils étaient juste venu prendre des nouvelles de la jeune fille. Si ce mariage lui déplaisait, ce n'est sûrement pas Mahalalehel qui la ramenerait de force vers son hautain prétendant.

écrit par: Baltazard Mardi 18 Juillet 2006 à 18h00
Baltazard regarda brièvement ses compagnons de table disparaître de sa vue, l'air légèrement mélancolique. Il trouvait le temps long et sa couverture d'étudiant commençait à l'énerver quelque peu, mais dans son fort intérieur il savait qu'il n'avait pas le choix et devrait faire avec.

Revenant sur ses ouvrages en laissant s'échapper un léger soupire de frustration, il continua à feuilleter son livre d'architecture, son attention un peu dans les nuages. Ca causait de chose et d'autre dans l'auberge mais rien de bien intéressant. Il avait des doutes qu'en a pouvoir tirer des informations supplémentaire sur la mystérieuse connaissance dont avait fait mention la si charmante Elinor.

Epuisé de cette tâche qui lui avait était donné, Baltazard se permis de pousser son livre vers le centre de la table puis de s'étirer longuement d’un air lasse. Se redressant une vingtaine de minutes plus tard, il commença a ranger ses affaires dans son sac puis se leva de table pour aller se dégourdir les jambes à l’extérieur de l’auberge.

Après quelques pas à l’extérieur de la bâtisse, sous un soleil radieux, il aperçu au loin un temple et décida d’y faire un tour. Arrivé devant les piliers du temple en question, il fit mine de s’intéresser aux mosaïques qui ornaient leurs contours tout en étudiant certains croquis de son ouvrage. Peu être rencontrerait-il d’autres étudiants qu’il pourrait interpeller par la suite.


écrit par: Zlik Mardi 18 Juillet 2006 à 19h01
Zlik regarda le nain partir, ses mots retentissants dans la tète de Zlik. Il soupira, se leva et partit commander une bière.

-"hé, patron, encore une bière !"

Le patron aquiesca d'un signe de tète et se baissa uelques secondes pour lui tendre une autre choppe de bière. Zlik la prit et partit rapidement en direction de la table qu'il venait de quitter, et qui etait rester miraculeusement vide. Il s'assit et sirota la bière, en lançant discretement des regards aux personnes présentes dans la pièce, tentant de trouver la personne dont parler Rogedmund.

¤C'est bizzare qu'un nain s'interesse au elfe.¤

A ce moment Zlik eut de nouveau des soupsons envers le nain, se demandant si il n'essayait pas tout simplement de l'occuper tandis qu'il vaquait à ses sombres desseins.

¤Ya pas que cet elfe que je vais surveiller, je sent.¤

Zlik observait les personnes presente dans l'auberge, et s'aperçut qu'il n'y avait aucun elfe.

¤pfff presque que des gnomes, c'est mal fréquenté ici.¤

Zlik mit au point une tactique infaillible. Vu le nombre restreint de grandes personnes, il suffisait de regardait les gens qui mesuraient plus de 1m 50.

¤Et si en plus d'etre grand, il fait son malin en faisant des phrases compliquées, c'est que c'est un elfe.¤

écrit par: Andris Mardi 18 Juillet 2006 à 22h45
Retrouvant peu à peu ses sensations, Andris entrouvrit les yeux. Sa première vision fut un visage féminin affublé d'une barbe ridicule. Surpris par cette vision repoussante il se redressa et recula vers le bout du lit. Complètement désorienté, il ne pensa pas à parler en commun.

[Illuskan]- Uthgar, que c'est il passait ?

Il se redressa sur le lit et pris une grande bouffé d'air. Il fixa un moment le mure le temps que ses yeux se réhabituent à la luminosité. Se sentant mieux le barbare mis ses pied au sol et tenta de se relever. A peine fut il redressé qu'il fut repris de vertige.

[Illuskan]- Oula, ça tourne.

A contre coeur le Uthgardt se rassit. Bien que son état se soit amélioré, sa tête continuait à le torturer. Ignoran la guérisseuse, il tourna la tête et commença à s'intéresser à ce qui l'entouré.

[Illuskan]- Mais je suis où là ? J'ai loupé quelque chose ?

Il vit sur un autre lit un nain, dans lequel il reconnu Mahalalehel et plus loint deux jeunes femmes. La premièr était Hermine, un membre de la compagnie des marches. Mais que pouvait elle bien faire ici ? L'autre lui était parfaitement inconnu.

- Maha ? Heяmine ? Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ?

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 19 Juillet 2006 à 01h01
Épuisé et à bout de force, Vieltal s',était assit sur l'autre lit près d'Andris. Le soleil lui avait littéralement puisés et minés toutes ses forces. Il avait transporter l'Uthgardt sur une moyenne distance avec le nain qu'il n'avait pas daigné de le remercier...On ne pouvait s'attendre d'une telle remarque d'un nain, il fallait s'y faire... Il comprenait maintenant un peu mieux ce qui était arrivé au grand barbare. Il avait lui aussi du être victime d'un violent coup de chaleur alors qu'ils voyagaient, lui et le nain. Venaient-ils ici pour le mystérieux temple ou étaient-ils simplement en halte pour reprendre des forces? Le jeune barde se posait un peu trop de question pour ce qu'il pouvait absorber comme information pour le moment. Le repos était de mise... Hermine s'adonnait à discuter avec Elinor. Peut-être soutirerait-il de l'information de leur conversation sans avoir à bouger le petit doigt... Il grimaca à l'idée de ne rien faire pendant un instant... Mais il devait se remettre de cette claque de chaleur qui l'avait auparavant assaillit.

Il regarda attentivement la naine pratiquer les premiers soins à Andris dans l'espoir d'en comprendre un peu le fonctionnement... Si un soldat de ses futurs troupes souffrait d'une blessure...Il se trouvait jusqu'à date, fort dépourvu de moyen de le guérir... Il se pencha donc sur le travail qu'accomplissait la naine sans toutefois jetté quelque regards au nain qui feignait presque la mort... Lui aussi devait être épuisé comme Vieltal, son armure lui bouillonnait sur le dos. Il ouvrit également l'oreille à la conversation entre les étudiantes.


¤J'ai bien hâte gagner le temple... Des informations, c'est bien beau, mais j'aimerais bien le voir de mes propre yeux ce temple!¤

Alors qu'il réfléchissait, le barbare répondant au nom d'Andris s'éveillait...Surpris de l'état et de l'endroit dans lequel il se trouvait, il tenta de se dresser juste devant le barde. Il faillit perdre l'équilibre alors que Vieltal se levait près de lui. Il regardait autour, et s'exprima, cherchant des explications...

Vieltal voulait lui dire qu'il devrait rester allongé un instant, mais les paroles du barbare le bloqua légèrement dans son élan... Il avait bel et bien mentionner le nom d'Hermine? Comment se faisait-il qu'il connaissait la jeune femme qui, elle, ne semblait pas du tout le connaître, ni lui son compagnon nain...Secouant la tête, le barde conclu qu'il reviendrait sur le sujet plus tard, mais il ne fallait pas attendre trop longtemps...Il devait aider le barbare


[Illuskien]- Pardonnez moi mon brave, mais vous devriez rester allongé...Vous avez surement été victime d'un coup de chaleur...Cette naine vous a aidez, mais seul un peu de repos pourra vous rétablir completement...

Il avait parlé en Illuskien... Il était presque sur d'attiré l'attention du barbare qui ne semblait, aux dernières nouvelles, ne pas l'avoir remarqué du tout. Il sourit légèrement et posa une main sur l'épaule du barbare. Il posa un regard intrigué à Hermine voulant comprendre de quoi il en revenait...Pourquoi Andris la connaissait-il..? Puis finalement, il remercia la naine qui avait secourut le guerrier en nanique plutôt réussit...

[Nain]- Merci énormément, j'admire ce que vous faites! Pardonnez moi de lui avoir répondu en langage autre que ce que vous devez comprendre... Je lui disais simplement de restez allonger et que vous l'aviez aider mais que le repos serait la meilleure des choses pour lui à présent, comme pour moi et le nain d'ailleurs...Le soleil frappe durement ici... Encore une fois merci pour vos services!

Il explora alors la pièce du regard et grimaca en replacant ses poignets bouillant sous la fourrure.

écrit par: Mahalalehel Mercredi 19 Juillet 2006 à 03h11
- Content de voir que tu vas un peu mieux, Andris. Mais j'ai l'impression que tes idées ne sont pas claires.

Maha ne parlait pas Iluskan mais il avait nettement saisi son nom, et celui d'Hermine. Il avait saisi aussi la réaction du barde. La prêtresse et les deux jeunes filles n'avaient par contre pas l'air d'avoir réagies. Son regard se fixa dans celui du jeune troubadour et se fit aussi dur que l'acier de sa hache. A moitié avachi sur son lit, mal peigné, et toujours poussiérieux du voyage, il devait avoir l'air d'un sauvage. Il posa un gros doigt boudiné en travers de sa bouche tordue, tout en regardant le barde.
Ses lèvres formèrent des mots silencieux à l'adresse du jeune humain :


- Ne...dis...rien...

Sa main tapota la lame de sa hache à sa ceinture. Il se sentit mieux. Il ne faiblirait pas, pas maintenant.Il se redressa lentement sur ses pieds. Debout, il pris une seconde pour mettre sa main sur l'épaule d'Andris, afin de le reconforter. Ainsi le nain se retrouva nez à nez (ou presque) avec le barde. Il lui parla les yeux dans les yeux, avec un ton doucereux démenti par la dureté de son regard.


- [nain] Merci bien de votre sollicitude, étranger. Vous avez fait preuve de générosité et de bonté en prenant soin de mon camarade. J'aimerais vous remercier en vous offrant un verre. Comme ça on pourra faire plus ample connaissance. Tous les deux. Tranquilles.

Le sourire que fit ensuite Maha fut carnassier. Le musicien avait l'air plutôt malin. peut-être comprendrait-il qu'il valait mieux se taire, dans son intérêt.
Mahalalehel commençait à être fatigué des bourdes à répétitons, les siennes comme celle d'Andris. Les intrigues n'étaient décidemment pas pour lui. Une proie, une piste, une hache, ça oui. Mais toutes ces jérémiades pour une mission qui lui avait parue simplissime au début. Bah, de toute façon l'humain ne les compromettrait pas. Maha l'esperait sincérement pour son bien.
Il tendit sa main au jeune barde :


- Je me nomme Mahalalehel, et voici Andris, un ami. Il a pris un sérieux coup de soleil, et il ne faut pas faire attention à ce qu'il raconte.

écrit par: Hermine Mercredi 19 Juillet 2006 à 19h34
Agréablement surprise qu'Elinor Dentrefond déploie une ombrelle qu'elle ne l'avait pas vue transporter, Hermine remercia la jeune noble pour cette ombre salvatrice qu'elle lui apportait. En effet, autant l'aventurière était habituée et aimait les voyages sous le climat rigoureux du Nord, autant elle ne s'était jamais aventurée aussi loin vers le Sud. Même si le voyage jusqu'à Rochedor lui en avait un peu appris sur les exigences d'un périple sous le soleil ardent qui regnait ici, elle penait encore à gérer les effets de la chaleur etouffante de la région. L'un dans l'autre, il était heureux que sa couverture d'étudiante la force à troquer son habituelle chemise de mailles contre des vêtements plus légers. Mais que Pélor était aggressif ...

Hermine se sentait un peu gênée de sa position privilégiée, alors que ses compagnons peinaient au soleil. Sûrement Mahalalehel allait-il encore avoir encore plus à lui reprocher quand ils se parleraient. Vieltal le barde semblait peu habitué aux efforts physiques ; Hermine n'aurait peut-être pas du lui céder la place, même si c'ets lui qui l'avait demandé. Et Andris qui était déjà affaibli ...
Cependant, les étudiants provenaient souvent de milieux aisés : pour préserver sa couverture, il semblait qu'il faille pour Hermine prendre ce traitement de faveur comme nullement gênant, et ne pas en faire trop de cas. Quoi que lui souffle sa conscience.
C'est pour cela que l'aventurière se contentait de badiner avec Elinor Dentrefond, prenant mentalement des notes sur les différents édifices qu'ils rencontraient, dont la demeure de la maîresse, la fameuse madame Barbefer. Hermine était sûre qu'on allait revenir à elle tôt ou tard. En attendant, elle repérait toujours l'agencement des rues de Rochedor, les endroits utiles en cas d'embuscade, et les itinéraires de fuite possibles -une saine paranoïa dont la guerrière avait appris à faire preuve au cours de ces dernières années.

Arrivée à la chapelle de Moradin, elle entendit les questions jumelles de Mahalalehel de la jolie Elinor ; et puisque cette dernière ne répondait pas tout de suite au rôdeur nain ...
¤ Une tentative de Maha bousillée de plus ou de moins ... il appréciera sûrement. ¤

Lunargent. Hermine n'y avait jamais mis les pieds, et même si tous les gens du Nord avaient entendu parler de la ville, les connaissances de la jeune femme en la matière étaient plus que vagues : Les habitants de Lunargent. Dame Alustriel. Des gens rares, préoccupés de leur bien-être mais aussi de celui d'autrui. Et ... c'était tout.
Hannibal Cannibal avait spécifié que Baltazard et Hermine devaient voyager sous le déguisement d'étudiants de l'Université d'Eauprofonde, qu'elle connaissait à peine davantage pour y être passée avant de venir ici, et sur laquelle elle s'était renseignée un peu pour pouvoir tenir son rôle. Cependant, Hermine jugea préférable de ne pas s'étendre sur Eauprofonde pour éviter les questions gênantes, et minimiser le nombre de mensonges prononcés, ce qui peserait probablement dans la balance au moment inévitable où les agents de la Compagnie devraient tomber le masque.


- Non, j'ai le яegяet de ne pas êtяe membяe de la pяestigieuse Univeяsité de Lunaяgent, répondit la guerrière. « Je ne suis qu'une étudiante débutante en aяchitectuяe, et mon maîtяe m'a envoyée dans la яégion pouя étudieя et écяiяe un mémoiяe sur les diveяses meяveilles que l'on peut trouveя ici, qui sont ceяtes bien difféяentes de celles que l'on peut tяouveя chez moi, dans le Nord. En effet, même si les livяes яecèlent des tяésors de connaissances, le voyage et l'expéяience diяecte ne sont-ils pas le meilleuя des pяofesseuяs ? »

Hermine sourit à l'attention de son interlocutrice. Mensonge répété mentalement depuis un mois pour y ajouter de la conviction, demies vérités, et nappage de vérité sincère pour terminer. Espérons que cela allait lui attirer la sympathie d'Elinor ; la jeune demoiselle semblait valoir le coup qu'on prenne des pincettes avec elle.

« Cependant, j'ai un peu entendu parleя de la noble ville de Lunaяgent, et le meilleuя est parvenu à mes oяeilles. On dit qu'il y fait bon vivяe, et que les gens y sont ... accueillants et sympathiques. Cela ne m'a pas l'aiя d'un mensonge, à vous voir, et à la façon dont vous-même avez spontanément pяis en chaяge cet homme affaibli, ce qui vous honore, et je suis sûяe qu'il vous en яemeяcieяa.
Lunaяgent ... le plus gяand espoiя du Noяd ... cela semble si beau, et je dois avoueя qu'il ne me déplaiяait pas de visiteя cette cité un jouя. Tout ce que l'on dit dessus semble si idyllique, non ? »

Hermine sourit à nouveau, faisant un petit clin d'oeil à Elinor Dentrefond. Les questions directes viendraient plus tard ; autant tenter de la mettre en confiance d'abord, pour obtenir quelques confidences, ou au pire la côtoyer et rencontrer ses différents "amis" à Rochedor. Puissent-ils ne lui vouloir que du bien ...

écrit par: Nollïa Jeudi 20 Juillet 2006 à 16h29
Test de Détection de Zlik : 5(dé)+0(sag) >< DD12 = échec

Narration

Baltazard

Le temple était facilement reconnaissable étant le seul bâtiment construit en pierre. Erigé à flan de falaise, il présentait la forme de ce que l’on pourrait appeler un demi igloo d’une vingtaine de mètre de haut. Au dessus de l’entrée était sculpté en bas relief une enclume et un marteau. L’intérieur du lieu saint apportait une ombre et une fraîcheur apaisante. Un premier couloir circulaire cerclait la grande salle. Au centre, quelques marches alternant la géométrie du cercle et du carré formaient une petite estrade sur laquelle, au centre de flammes éternelles, étaient érigé une fière enclume et un marteau. Le reste de la pièce, vaste coupole, présentait une architecture dépouillée. Les pierres parfaitement taillées s’accordaient à merveille avec la roche de la montagne elle-même, il était pratiquement impossible de délimiter la frontière entre ce qui avait été construit et ce qui avait été creusé. Au fond du temple un trou telle une plaie béante s’ouvrait dans la paroi de la falaise. Quelques outillages abandonnés démontraient que le lieu était encore en construction et qu’il allait probablement bénéficier d’agrandissements considérables.
Plongé dans l’étude d’un croquis représentant un temple nain du Nord, Baltazard n’avait pas remarqué de prime abord la présence du prêtre. Celui-ci était petit et trapu. Dessous sa toge on devinait la carrure et la musculature saillante de celui habitué aux efforts voir au combat. Chantant une mélopée grave et rythmée, il jetait dans les flammes rougeoyante des poignées d’un métal doré et scintillant.



Zlik


Alors qu’il hésitait franchement entre se faire servir une autre choppe de bière dont le prix était proportionnellement opposé à la qualité ou à partir rejoindre Rodegmund, quitte à devoir suer, Zlik aperçu finalement quelqu’un qui ressemblait à la vague description du nain. Un individu à la silhouette élancée et élégante s’approchait du bar d’un pas caressant. Il était vêtu d’un ensemble de lin écru, ample et gracieux. Ses mains étaient gantées de blanc, signe indéniable d’oisiveté et de raffinement, et un chapeau aux larges bords masquait en partie son visage. Il se pencha par dessus le bar et adressa quelques mots à l’aubergiste avant de sortir par la porte coulissante grande ouverte de la terrasse.



Andris, Hermine, Malahahel, Vieltal

Le dispensaire était un long bâtiment de bois qui exhalait avec la chaleur une forte odeur de résiné mêlée à celle des cataplasmes et autres potions dont on se servait pour soigner les maux divers des mineurs. Six couchettes rudimentaires étaient installées à intervalles réguliers, tandis qu’une table qui devait être utilisée pour les divers soins plus complexes était installée entre deux étagères remplies de remèdes variés.
Après avoir esquissé un sourire un rien timide au barde prévenant, la prêtresse entreprit de soigner Malahahel. D’un geste maternel, elle lui posa sur le front un linge imbibé d’eau fraîche, ainsi que sur les poignets, et lui fit avaler un breuvage corsé à base de plantes.
Tandis qu’elle vaquait ainsi à ses devoirs, ne résumant son bavardage qu’à de simples indications, la jolie Elinor salua l’assemblée, s’excusa auprès de Vieltal et sur le perron ouvrit à nouveau son élégante ombrelle.


- Venez mademoiselle Hermine, ces gens sont en de bonnes mains. Regagnons l’auberge, il est insensé de s’attarder dehors à une pareille heure de la journée. Lorsque le soleil disparaît derrière les falaises, l’air est beaucoup plus respirable. Dit elle en contemplant le campement minier ou la très faible activité démontrait que même les gens de Rochedor ne s’attelaient pas à des taches trop intenses sous une pareille fournaise. « Nous discuterons ensemble de nos études respectives. L’architecture est une branche assurément passionnante, bien que trop mathématique à mon goût. Je préfère l’histoire. J’ai toujours éprouvé un faible pour les légendes dont regorgent nos terres, et celles d’ailleurs. Ce temple en est d’ailleurs un magnifique exemple. J’ai presque achevé la traduction du texte de la grande porte. C’est réellement passionnant. Je vous la ferai lire si vous le désirez. »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elle prit Hermine par le bras, à la manière de vieilles amies et remonta le petit sentier qui menait au village proprement dit.


Alors que les deux jeunes filles avaient quitté les lieux et que l’habile prêtresse vaquait en silence à diverses occupations, les trois malades purent profiter d’un moment de quiétude et de repos. Les volets fermés offraient une pénombre relaxante parfaitement appropriée pour les imprudents qui se baladaient sans couvre chef sous le soleil du sud. Alors qu’ils sombraient peu à peu dans un sommeil réparateur, leur attention fut brusquement sollicitée par ce qui avait semblé être un cri perçant suffisamment lointain que pour laisser le doute planer quant à son origine.


Malhahel, Vieltal récupèrent 1 point de vie
Zlik - 1PA (seconde bière)

écrit par: Zlik Jeudi 20 Juillet 2006 à 17h23
Zlik regarda quelques instant l'elfe, essayant d'emmagasiner en quelques instant des milliers de details sur lui,se gravant dans sa tète ses manière,ses habits...

¤c'est des fringues de tafiole sa, c'est vraiment un elfe¤

Puis l'elfe partit sur la terrasse, Zlik se leva et se dirigea lentement vers la terrasse, se demandant toujours si c'etait prudent de s'approcher autant de lui. Rogedmund l'avait averti qu'il pourrait etre dangereux.

¤bah c'est bon, je saurais jamais rien de lui si j'y vais pas.¤

c'est d'un pas assuré qu'il se dirigea vers le comptoir, resta accoudé sur le comptoir et lorque que l'aubergiste vint vers lui pour prendre sa commande. Zlik lui dit doucement:

-"dites moi, qui c'est cet huluberlu ?"

Zlik fit un signe de tète en direction de la terasse

¤Mon petit Zlik, je croit que tu fais une connerie.¤

Zlik attendit la reponse de l'aubergiste, l'air de rien, mais en verité il etait tendu comme un élastique, prés a tout eventualité. Aprés tout, zlik etait un professionel, peut etre un peu impatient et impulsif mais il avait de l'experience sous ses air de rigolo.

écrit par: Hermine Vendredi 21 Juillet 2006 à 11h21
Jusqu'ici tout, ou presque tout était parfait, vraiment parfait : un séjour dans une contrée lointaine et très différente de ce qu'elle connaissait, la perspective d'apprendre en compagnie d'une communauté de chercheurs tels qu'Emilia Brumegenet, Grann Soufflefeu et la jolie Elinor Dentrefond, et surtout, le fait qu'apparement celle que les agents de la Compagnie des Marches était quelqu'un de très sympathique. Hermine était un peu mal à l'aise, car peu habituée à ce que quelqu'un la mette en confiance aussi vite, mais ... après tout ...

Un timide sourire éclaira le visage d'Hermine, qui décida néanmoins de tempérer un peu son enthousiasme : la mission continuait, et il fallait garder la tête froide.


- J'aяяive dans un instant, damoiselle. Votre pяoposition m'enchante, réellement, mais je dois juste pяendяe congé de tous ces chaяmants messieuяs.

D'un geste rapide da la main, l'aventurière se détourna de son interlocutrice et, réfléchissant à toute vitesse de la meilleure façon de présenter les choses, se dirigea vers les lits ou se reposaient Andris, Vieltal et Mahalalehel.
Maha, d'abord.


- Messiяe nain, je suis heuяeuse d'avoiя fait votяe connaissance ; j'espèяe que votre compagnon et vous vous яétabliяez bien, et je suis sûяe que nous nous яencontяeяons à nouveau bien vite, apяès que j'aie vu cette damoiselle. A bientôt donc ... et, je vous en pяie, pas de bêtises dans votяe état !

Après un petit clin d'œil dénué de joie à l'égard de ses compagnons alités à qui elle regrettait de ne pouvoir parler tout de suite, Hermine se détourna pour se diriger vers le charmant barde, et lui parla, de façon légèrement hésitante, se forçant à parler en commun pour ses compagnons tous proches ; et tant pis pour ce qu'en dirait peut-être Mahalalehel : il sera bien temps de s'expliquer plus tard.

- Cheя Vieltal, je cяains qu'il ne soit pas sage de paяleя longuement comme je l'espéяais, en raison de votяe état de fatigue actuelle. Puissiez-vous m'excuseя à ce sujet, caя cela est de ma faute ; je n'auяais pas du vous entяaineя au dehoяs. Meilleuяs vœux de яétablissement donc, et si vous le désiяez, nous pouяяions nous voir une fois que vous seяez sur pieds ? Paя exemple, pouяquoi pas en fin d'apяès-midi, ou ce soir ? Nous nous яeveяяons sûrement au Sanglier Doré à ce moment-là. J'espèяe sincèяement vous яevoiя tяès vite.

Avec un petit sourire sincère à l'égard de Vieltal, et avoir remercié la prêtresse naine de s'occuper de ces hommes et glissé 3 pièces d'argent dans le tronc des nécessiteux, Hermine s'en alla retrouver Elinor Dentrefond avec encore un mot d'excuse. A la surprise de la guerrière, une douce chaleur naquit en elle lorsque l'étudiante lui prit le bras pour l'entraîner au dehors. Mais en même temps, Hermine ressentit un profond regret du peu de sincérité dont elle faisait preuve à l'égard d'Elinor. Cependant, elle décida de mettre ses regrets à l'écart, au moins pour un temps. C'était pour son bien ... il fallait s'en convaincre.

Alors que les deux jeunes femmes sortaient sous le soleil de plomb, protégées par la légère ombrelle, Hermine amorça la discussion en regardant Elinor Dentrefond dans les yeux.


- Vяaiment, ce que vous me dites sur ce temple a l'aiя яéellement passionnant. C'est peut-être caя je suis débutante, mais je n'ai jamais яien vu de la soяte. C'est avec joie que je discuteяai de tout cela, une fois au Sanglieя Doяé. Mais en attendant, ... Hermine croisa le regard d'Elinor, et reprit à voix un peu plus basse. « ... Je dois diяe que c'est un chance de vous avoir яencontяée Elinoя, et si vous me paяdonnez d'êtяe aussi fяanche, vous m'intяiguez, caя je n'ai jamais яencontяé quelqu'un comme vous. Je vous en pяrie, paяlez-moi un peu de vous ... le voulez-vous ? »

écrit par: Baltazard Dimanche 23 Juillet 2006 à 07h48
Décortiquant à la loupe le croquis du temple nain qui se trouvait dans son ouvrage, Baltazard cherchait à trouver des formes, des moulures similaires d’architectures avec le temple qu’il visitait. Sa curiosité piquée au vif, il ne remarqua pas immédiatement la présence d’un individu dans la pièce. Fasciné par le travail des maîtres nains, il esquissa un mince sourire d’admiration avant de décoller subitement de ses études, dérangé par un chant provenant du centre de l’estrade à quelques trente pas derrière lui.
Remarquant la présence du prêtre, il porta son attention sur ce dernière, l’observant jeter dans les flammes des poignées d’un métal doré et scintillant. S’approchant à quelques pas de se dernier, son livre toujours entre ses mains, il le jaugea de la tête au pied puis s’attarda un moment sur le rituel de ce dernier. Le laissant finir sa tâche, il prit par la suite la parole, précédant un léger raclement de gorge afin d’attirer l’attention du prêtre.


- Bonjour messire Prêtre, je me présente, je suis Sieur Baltazard, étudiant en architecture. J’ai rarement eu le plaisir de voir des gens tels que vous. Si je puis me le permettre, que faisiez-vous comme rituel dans ses flammes rougeoyantes ? Vous avez piqué ma curiosité, c’est un domaine tellement étrange et fascinant…

Prenant un regard admiratif, ampli d’un profond respect pour le prêtre, il le fixa attentivement, en profitant pour fermer son ouvrage, l’étreignant contre son torse comme s’il s’agissait d’un bien précieux.

écrit par: Mahalalehel Lundi 24 Juillet 2006 à 20h49
Mahalalehel sursauta. Il avait du s'assoupir depuis le départ des deux filles. Il lui semblait avoir entendu un cri, mais il n'était pas sûr de lui. La pénombre de la salle était un abri, un refuge, avec le soleil cuisant la terre craquelé derrière les volets. Seuls le boudonnement des mouches et le léger sifflement de la respiration de ses camarades troublait le silence. La Terre écoute lorsque le Soleil parle. Le nain aurait voulu dormir, au frais, dans un lit pour la première fois depuis une semaine.
Il regarda ses compagnons à coté de lui. Pas de mouvement. Ils avaient l'air aussi cotonneux que lui. Il se tourna vers son voisin :


- Eh Andris !

d'abord doucement, puis n'ayant pas de réponse, il se décida à se secouer. Il se redressa et mis les pieds au sol. Au passage il apprécia le lit, taillé pour un nain. Encore un regret. cette fois il parla plus fort :


- Andris! Vieille baderne Uthgardt ! Tu comptes passer tes vacances à pioncer ? Ton shaman t'as pas donner de gri-gri contre le soleil? Et toi là euh... Flutiau! On va pas te laisser ici, bruiteur ! Bouges tes petites fesses de danseur de cour !

Il finit de se lever, et tout en remettant ceinture, armure et chapeau-mouchoir :


- Debout, les filles; j'crois j'ai trouvé un boulot dans nos cordes !!

Il glissa au passage un bon coup de botte ferrée dans le pied du lit d'Andris le plus proche de sa tête .

écrit par: Andris Mardi 25 Juillet 2006 à 00h42
Andris avait très bien entendu le cri, il n'avait pas réagi car il considérait que cette affaire ne le concernait pas. Il se serait bien contenté de mettre son oreillé sur sa tête et de retourner se rendormir comme si de rien n'était, mais c'était sans compter le manège de Mahalalehel. Le Utgardth qui se remettait à peine de son coup de chaleur ne voulait pas s'impliquer dans une affaire qui ne le concernait en rien. Il n'était d'ailleur pas non plus disposé à se laisser secouer par le rodeur.

¤En voilà un qui commence à me courrir sur le système pourquoi il va pas voir tout seul se qui se passe ? En plus il se permet de me manquer de respect, cette demi portion est vraiment suicidaire¤

Agaçé, il s'assit sur le lit et commença à s'étirer.Le hurlement bien que lointain avait été clairement odible. Il pouvait s'agir de n'importe quoi. Après tout, ce ne serai pas le premier nain que l'abus d'alcool aurai rendu des plus expressif. Mais après tout pourquoi se cri ne préfigurait-il pas une belle bataille ? Cette perspective suffit à motiver le barbare.

-J'espère pour toi boulle de poils que tu ne m'a pas tiré du lit pour rien.

Il rassembla ses affaires et empoigna sa hache. Sans attendre ses compagnons il se dirigea vers l'endroit d'où venait le bruit.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mardi 25 Juillet 2006 à 07h04
Vieltal avait également percu le cri, premier sur pied, le nain bougonna pour qu'on le suive alors que le barde se levait déjà de la couche un peu trop petite pour lui. Il avait récupéré suffisament semblait-il... Reprenant son sac près de son lit, il le mit sur son dos avant de voir partir Andris qui se relevait à peine, hache à la main... Si toute bataille pouvait être évité, il fallait en faire autant! Le barde ne pourrait pas aisément calmer les deux fanfarons de la guerre mais il y tacherait tout de même... Une fois bien attelé, il entreprit de suivre rapidement Andris en s'adressant au nain.

[Illuskien]- Mon nom est Vieltal au fait, je crois qu'il est préférable d'utiliser notre langage natale, vous semblez avoir des choses à cacher si je ne m'abuse...Vous ne vous en tirerez pas facilement avec moi... Vous venez pour le temple vous aussi je suppose? Cette dame Dentrefond semble en connaître un lot sur le sujet...C'étais la bonne personne à interroger...Mais dites-moi, quelle sont vos motivations?

Alors qu'il finissait sa phrase et tournait son regard devant lui il s'apercut qu'il devait arreter rapidement avant d'entrer en collision avec le colosse barbare! Il s'arreta bêtement et souria au nain avant de passer une main nerveuse dans ses cheveux et reprendre la route...

¤Je devrais me concentrer sur ce cri...Il s'agit peut-être de quelqu'un en danger... Mais avec les nains qui fourmillent ici, ils doivent bien avoir secouru la personne en question...Peu importe, je dois suivre ces aventuriers aux bottines...Peut-être connaissent-ils le moyen d'entrer dans le temple...Si peu aimable soient-ils...¤

écrit par: Andris Mardi 25 Juillet 2006 à 16h23
Andris, qui ne s'était même pas apperçut de la présence du barde fut d'autant plus surpris que celui-ci se mette à le suivre. Et voilà qu'il lui adressait la parole, dans sa langue natale qui plus est.

¤Non mais qu'est qu'il a celui là ? "Vous ne vous en tirerez pas facilement avec moi" Mais qu'est-ce qu'il s'imagine ? Que je vais tout lui dire sur la mission ? Que je vais le laisser intégrer la mission et prendre une part sur le salaire¤

Il essaya de se calmer, après tout se n'était pas trop le moment pour mettre une correction à ce barde aussi indiscret et éféminé soit il. Se retrouver pris en tenail par l'Illuskien et le "crieur" pourrait s'avérer délicat à gérer même pour un Utgardth. Sans s'arréter d'avancer il répondit à Vietal.

[Illuskien]- Tu sembles en savoir beaucoup, reste à savoir si tu en sais trop. De toute façon je n'ai pas le temps de m'occuper de toi pour l'instant donc si tu veux partir c'est maintenant ou jamais, après il sera trop tard pour reculer.

Le barbare fit volte face et tendit sa hache devant le visage du barde.

[Illuskien]- Et saches que moi je n'hésite jamais.

Il se retourna ne faisant plus attention au nordique. Il reprit son chemin vers le cri, prêt à affronter tous les dangers.

écrit par: Nollïa Mardi 25 Juillet 2006 à 17h13
Narration

Baltazard

Le prêtre eut ce regard qu’adressent généralement ceux qui savent face aux ignorants : un mélange de mépris et de pitié, a ceci près que le nain semblait en outre légèrement outré qu’un ‘petit’ curieux le dérange en pleine prière. Cependant, la partie de son être qui se révélait être bonne et compatissante pris le dessus sur sa fierté nationaliste, et il accepta de répondre à l’humain qui se présentait devant lui.

- Vous êtes dans notre ville de séjour pour cette saleté de Temple voir, je crois savoir ? dit il dans un commun des plus approximatif. Comme tous les autres. Dans région dont vous venez, il pas frère nain blanc y’a ? Vous ne pas connaissez Morradin, le père de la nation nain ? Je ne peux croire pas un fait étrange comme ça. !

L’individu drapé de coton bleu s’approcha de Baltazard, il ne semblait pas disposé à le laisser quitter les lieux sans avoir réparé l’inadmissible ignorance dont il semblait faire preuve.

- Je donne Gloire au Créateur, pour garder nos mineurs de problème de ébulement et de fatigue. Fatigue pire fléau que ébulement. Je demande aide pour avenir de Rochedor. La ville petite aujourd’hui devenir grande sera un jour.

La fierté se lisait sur son visage tandis qu’il ouvrait la paume de la main ou le faux étudiant pu apercevoir quelques pépites d’or pur.


Zlik

Le tavernier regarda Zlik de travers comme si l’halfelin l’avait personnellement offensé. Avec un regard noir il se contenta de répondre avec un accent nain furieux :

- Blonde ou brune ?

Visiblement il n’avait pas compris la question du roublard…ou l’avait il superbement ignoré, difficile de savoir. A ce moment précis, quelques bruits de pas se firent entendre : l’elfe revenait, le chapeau toujours suffisamment enfoncé sur sa tête pour qu’il soit impossible de discerner les traits de son visage. Il tenait sous le bras une rame de papier et se dirigeait à l’étage sans plus de cérémonie, en passant par le hall d’entrée que personne n’utilisait finalement. Hermine et Elinor le suivaient de près et empruntèrent le même chemin sans s’arrêter dans la salle commune.


Hermine

-
Vous parler de moi ? Vous savez, il n’y a pas grand-chose à dire...répondit timidement la jeune femme « C’est la première fois que je voyage vraiment…je veux dire, loin des miens. Pourtant cela faisait longtemps que j’en éprouvais le désir…Voir de mes propres yeux ce que l’on lit dans les livres, ou mieux encore …Vivre moi-même une ancienne légende. Ce serait réellement merveilleux ! »

--------------------
Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Tandis qu’Elinor s’emballait dans son discourt, les deux demoiselles arrivaient devant l’auberge. De l’une des échoppe, celle qui ressemblait à une quincaillerie, sorti un individu tout de blanc vêtu, mains gantées et large chapeau, portant une rame de papier sous le bras. Elinor eut un petit froncement de sourcils en l’apercevant et sa gaîté semblait un peu estompée. Elle ne dit plus un mot avant d’atteindre le couloir comme si elle craignait d’être entendue. La silhouette claire gravissait les escaliers juste devant elles et s’engouffra dans la chambre portant le numéro cinq après avoir s’être exclamée:

-

Elinor guida Hermine vers le fond de l’étroit corridor de bois, ou elle sorti sa clef. Alors qu’elle allait l’introduire dans la serrure elle remarqua que la porte était ouverte :

- Tiens, elle a du oublier de la fermer en partant !

Elle adressa un sourire timide à sa compagne et la fit entrer dans la pièce. Deux lits séparés par une petite armoire rudimentaire et une table en composaient le mobilier. Une des couchettes était soigneusement refermées tandis que sur l’autre gisait un fouillis de vêtements et documents mêlés. Tandis qu’elle poursuivait son badinage, Elinor s’empressa de farfouiller partout, tirant les tiroirs, renversant le contenu d’une besace, au fur et à mesure elle semblait s’agacer devant le succès infructueux de son entreprise.

-
Ca alors ! Je crois bien qu’elle est partie avec ! Sans me le dire ! L’incorrigible peste ! Puis se retournant vers son invitée. Je ne retrouve pas mon carnet de note, je suis bien désolée. J’aurais tant aimé vous montrer le texte de la porte, j’avais pris de nombreuses heures à tout recopier et à traduire. Vous parlez l’elfe ? Enfin, peu importe, je vous raconterais l’histoire comme ça, et puis nous irons certainement au Temple ensemble, vous verrez de vos yeux la beauté de l’édifice.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



Andris, Malahehel, Vieltal

Alors qu’ils sortaient tous trois du dispensaire, supportant une soudaine vague de chaleur, les compagnons sur le pied de guerre aperçurent au loin un attroupement de nain qui couraient vers eux. Alors qu’ils s’approchaient, les malades purent clairement distinguer qu’ils portaient une civière de fortune.

- [nain] Place, place ! hurlaient les travailleurs qui se hâtaient d’amener le blessé à l’abris du dispensaire.

Leurs visages étaient tordus d’inquiétude. L’un d’eux bouscula Andris, et ne prit pas même la peine de s’excuser. C’est alors que Vieltal reconnu le nain avec qui il avait bavardé le matin même à l’auberge et qui gisait à présent raide comme un piquet. Son visage avait pris une teinte grisâtre et était sauvagement balafré par ce qui semblait être un coup de griffe monstrueux. Un garde de la ville, en armure portait dans les bras l’halfeline qui pétillait de vie quelques heures auparavant. Un bras lui manquait et son corps tout entier était couvert de sang qui n’avait pas encore eut le temps de sécher. Ses deux yeux grands ouverts dans le vide exprimaient un effroi incommensurable.

- [nain] Je crains qu’il ne soit trop tard. Dit il simplement.

écrit par: Mahalalehel Mardi 25 Juillet 2006 à 18h04
- je sais pas comment ça se passe chez les Uthgardt, mais un bras en moins chez moi, c'est pas rien... le nain donna une tape amicale dans le bras du barbare, et lui fit un clin d'oeil. C'est un boulot pour nous, non ?

Maha se tourna ensuite vers le barde :


- Ce serait mieux pour tout le monde qu'on reste ensemble tant qu'on n'a pas eu une discussion tous les trois... Si tu sais manier ça, Kartvital, ( le nain désigna l'épée longue au coté du barde) tu pourras sûrement t'en servir.

Puis le nain se dirigea vers le groupe de mineurs et de gardes attroupés à l'entrée du dispensaire. Il pris sa respiration, sa meilleure pause de Grand Chasseur Blanc et parla d'une voix forte :


-[nain] Tout le monde m'écoutes ! J'ai besoin de renseignements. Nous sommes chasseurs de monstres; et nous devons pourchasser celui-là immédiatement pour pouvoir le traquer. j'ai besoin d'informations : où avez-vous trouvez les deux victimes? Quelqu'un a-til vu ce qui s'est passer, ou connait le monstre qui a pu faire ca? Quelqu'un saurait où la créature a pu partir? Y a-t-il eu des précedents? Toute info est la bienvenue.

L'excitation de la chasse se ruait à toute berzingue dans les veines du rôdeur.

écrit par: Andris Mardi 25 Juillet 2006 à 20h18
Un massacre, voilà ce que ça avait dû être. Quelque soit la chose qui avait fait cela, ce n'était pas pour se nourrir mais par soif de sang. Andris esquissa un sourire. Cette tuerie était digne d'une bête en furie, la traquer et la tuer serait sûrement très... distraillant.

-Je sais pas ce qui a fait ça mais demain, ça n'y sera plus.

L'odeur du sang ranimait les pulsions prédatrices du Uthgartd. Il serra instinctivement sa hache, ne pensant plus qu'au moment où il la planterai dans la créature. Malheureusement ce sentiment se dissipa vite, faute d'action le ramenant bien vite à la réalité.
Il se pencha afin de chuchoter à l'oreille du nain.


-Pourquoi on s'embarasserait de cette fouine, on va pas accepter tous les types qui cherche à se mêler de ce qui ne les regarde pas. Après tout nous sommes des chasseur, ce gamin des rues ne nous servira à rien contre cette créature. Il ne fera que nous ralentir, et puis je ne tiens pas à avoir un cadavre sur les bras. Je te demande pas de lui régler son compte, tu n'auras qu'à tourner la tête quelques instants. Je suis sûr que je pourrai le "convaincre" de nous lâcher la grappe, qu'est que t'en dit ?

¤Oui, c'est la meilleure solution, autant pour nous que pour lui. Je ne vais pas suporter un de ces couineurs à la sensibilité surdévellopée¤

écrit par: Mahalalehel Mardi 25 Juillet 2006 à 20h47
Assurement le barbare s'était pris au jeu. Mais le laisser tuer un inutile mais innocent barde était hors de propos. Le nain essaya de calmer le solide humain, tout prêt de rentrer en rage :

- Andris, calmes-toi. Au contraire, il faut le garder à l'oeil. S'il est contre nous, il faut connaître ses amis. Si il est là par hasard, il pourra nous être utile. Le tuer sans raison, ne peut que nous amener des ennuis.
Je connais ce genre de personnes; chez moi on les appelle "scaldes" ou "bardes". Ils ont l'air un peu léger comme ça, mais ils ont souvent des talents cachés interressants, un peu de magie, ce genre de choses. Il a une épée, qu'il s'en serve. tant pis pour lui si c'est de l'apparat. Et puis, Andris de la tribu du Loup, n'aimerais-tu pas qu'on commence à chanter tes exploits?

Esperant avoir été convainquant, il serra l'épaule du barbare pour le motiver.


- Maintenant, à la chasse.

Il se dirigea vers le barde. Il lui adressa la parole, sèche et dure :


- Euh... Vieille tarl' ! tu nous suit, et pas d'entourloupes. Si tu fuis, t'es mort. si tu mens, t'es mort. Si tu nous ralentis, tu poses des questions, tu fais pas exactement ce que je te dis, T'es mort. compris?

Petites tappes sur la joue pour faire rentrer le message. Le nain, chasseur depuis toujours, se retourna pour faire face à la masse des mineurs :


- Alors, des infos utiles, hum ?

écrit par: Zlik Mercredi 26 Juillet 2006 à 08h58
Zlik regarda le tavernier fixement.

-"bon,c'est pas grave"

Et c'est sans plus de ceremonie que Zlik suivit Elinor et Hermine

¤Mais qu'est ce quelles font, elles ?¤

Elles entrèrent dans une des chambres et Zlik se retrouva seul dans le couloir, se demandant ou l'elfe etait aller.

¤Et mince....¤

Zlik se retenu à grande peine de s'exclamer à haute voix, La soudaine disparition de l'elfe venait tout à coup de l'enerver au plus haut point.

¤Bon je vais pas me laisser avoir par ce truc là.¤

Zlik s'approcha discrètement des portes et essaya d'ecouter pour tenter de retrouver l'elfe. Tout à coup la voix de Elinor retentit derrière la porte. Zlik ecouta quelques secondes la conversation, par "simple curiosité".

¤Bah aprés tout, on est là pour Elinor.¤

Zlik serait bien rester à ecouter cette interessante discussion, mais il voulait retrouver l'elfe. C'etait personnel.

¤Faut que je fasse gaffe à ma reputation, je me ferais pas avoir par un bouffeur de salade, méme si il est doué.¤

Certain que mème un elfe ne pouvait disparaitre comme ça, sans un bruit, Zlik coninua d'ecouter aux portes dans l'espoir d'entendre un bruit trahissant la presence de l'elfe.

Jet de Perception Auditive

écrit par: Baltazard Mercredi 26 Juillet 2006 à 13h29
Baltazard ne prêta pas attention à l’air méprisant que prenait le prêtre. Il ne fallait surtout pas se détourner de la mission. Ecoutant attentivement le nain, Baltazard prit finalement la parole, gardant un air toujours admiratif et insouciant.

- Heuu… biensure que oui, d’où je viens il y a maintes nains blanc, mais à vrai dire je n’ai pas eu l’occasion d’en voir un porter ce genre de destiné…


Préférent éviter de parler de Morradin pour ne pas commettre de bourdes, Baltazard ajouta sans laisser le moindre instant de répit dans la discussion.

- Ah et pour répondre à votre première question, je suis là en effet pour analyser l’architecture du temple, cela rentre dans mon cursus d’étude des arts. Tout en observant la voûte.

Puis, posant son regard sur les pépites, il tenta de montrer au nain qu’il avait sûrement raison sur la destin de cette cité.

- Cela sera sans aucun doute une grande cité très bientôt maître nain ! Mais dite c’est ce genre de pépite que vous lancer dans le feu ?! C’est pourtant une matière précieuse ! Semble ne pas comprendre. Enfin bref, je ne devrais pas parler de choses qui ne sont pas à ma porter, mes excuses.

Il toussa légèrement, observant la salle à nouveau puis reposa son attention sur le nain qui semblait pressé d’en finir depuis le début de la conversation.

- Dite moi, j’ai entendu dire que des ruines avaient été découvertes, dans les environs, et j’aimerais également étudier ses vestiges plus tard, avant de rentrer à mon université. Seriez vous m’indiquer le chemin ? J’aimerais y rencontrer des semblables pour échanger nos méthodes et points de vu sur cette découverte d’ailleurs…

Gardant un œil fixé sur la pépite, il s’y détourna pour esquisser un sourire innocent vers le nain.

écrit par: Hermine Jeudi 27 Juillet 2006 à 09h38
Chemin faisant, Hermine écoutait Elinor en souriant d'un air pensif.

- Oui ... meяveilleux en effet. Vivяe dans une ancienne légende ... Être citoyen de l'ancien empiяe Nethéяisse et accompliя des miяacles de magie ... Voir de ses yeux quel dieu ou cataclysme a cяeusé la Gяande Faille d'un coup de glaive ... Яentяeя dans l'Histoiяe ...

En un instant, la guerrière songea à toutes les découvertes et choses inconnues qui avaient été englouttis par les brumes du passé. Elle n'y avait jamais pensé, mais croyait maintenant comprendre la soif qui poussait les érudits comme Elinor à déterrer le passé. Une manière de toucher l'immortalité ?
L'immortalité ...

Hermine revint au présent.


- Mais ... songa la jeune femme. « Avez-vous pensé que peut-êtяe, dans des milliers d'années, quand nos os et ceux de nos enfants seяont яedevenus poussièяe, les temps que nous vivons aujouяd'hui seяont devenus les légendes de demain ? Peut-être devяions-nous le pяendяe en compte, et laisser un héяitage de Bien à nos descendants ? ... »

Plus loin, l'attitude d'Elinor changea après qu'elles aient pris la suite d'un elfe en blanc. Hermine respecta le silence de l'étudiante, se contentant de la considérer d'un air légèrement inquiet et interrogateur, et d'observer celui qui les précédait. Qui était-il donc ?

Une fois dans la chambre, Hermine resta debout, la politesse lui interdisant de fouiller la pièce. Pendant qu'Elinor s'affairait, l'aventurière fit néanmoins quelques pas, observant le décor l'air de rien, s'attardant sur les détails. Elle doutait bien sûr aperçevoir le portrait d'un amant sur la table de chevet ou une lettre de menaces de mort glissé dans un livre, mais sait-on jamais ... A tout hasard, là comme ça, peut-être des traces d'effraction ?

Alors qu'elle recommançait à parler, Hermine reposa son regard sur elle, et elle fut heureuse de revoir que son malaise semblait un peu allégé.


- Alleя diяectement au temple ? Mais cela seяa à coup sûя encoяe mieux de voiя tout cela diяectement, et peut-êtяe veяяons-nous la peяsonne qui loge ici avec vous ? J'y iяai donc avec plaisiя, mon amie. Hermine cessa de parler un instant, l'air gêné. Le mot lui avait échappé. Elle toussota. « Hum. Je veux dire ... non, je ne paяle pas l'elfique, désolée. Je n'ai paя exemple pas compяis ce que vous a dit la peяsonne que nous avons cяoisé, de la chambяe d'à coté. C'est un ami à vous ? »

Pour laisser à Elinor le soin de revérouiller la porte de la chambre (qu'elle observa au passage), Hermine sortit la première de la pièce .. et aperçut Zlik qui semblait très intéressé par le contenu des chambres. Bonne idée, il ne fallait négliger aucune piste. Mais mieux valait faire ça quand on était seul ; avant qu'Elinor ne le remarque, la guerrière toussa donc à nouveau, un peu plus bruyamment pour attirer l'attention de Zlik. Elle croisa son regard, lui fit un clin d'œil complice, et reporta son attention sur mademoiselle Dentrefond.

- .. Mais si vous le voulez, et pour me яendяe utile, je vous pяopose d'êtяe votяe scяibe : vous lisez, vous tяaduisez, je note. Cela sera plus rapide pour étudieя le tout, et plus facile pouя vous, non ? J'en suis sûяe. Alors qu'elles passaient près de Zlik, Hermine croisa le regard du halfelin, un petit sourire aux lèvres. « Quittons cette aubeяge, donc. J'ai hâte de voiя ce temple de mes yeux. Nous яeviendяons plus taяd ! »

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Vendredi 28 Juillet 2006 à 06h23
C'étais effectivement maintenant mieux pour le trio de rester ensemble... Vieltal avait grandit avec les principes de Tempus ancré dans la tête... De plus en plus montait en lui le gout de la bataille, mais il ne devait pas perdre le contrôle... Un leader devait garder le contrôle... Andris et Mahalalehel serait l'épreuve parfaite... Il commencerait doucement, se faire accepter semblait déjà plus ou moins difficile, les deux aventuriers n'auraient d'autre choix de toute façon, Andris l'avait prévenu, voir même menacé... Mais il n'était pas le premier barbare que le barde rencontrait... Il savait que d'autre morts sur les bras ne seraient pas très bon pour eux.

Les cris qu'il avait entendu... Il n'avait jamais pensé que cela aurait pu être quelqu'un qu'il avait rencontré auparavant... Il fut pris d'un haut le coeur et d'un malaise certains en repensant à tout ça... Le barde ferma les yeux un instant, adressant une courte prière muette aux âmes des deux aventuriers massacrés...C'étais atroce... Quel bête aurait pu en faire autant. Depuis le début de son voyage, il n'avait pas vraiment eu besoin d'utiliser son arme.. Mais le temps viendrait, et il devait être pret à honorer son dieu... Chanter les louanges des guerriers tombés au combat, et remonter le moral de ceux encore sur le champ de bataille... Il était Vieltal 'Vuurdan... Fier barde barbare... À ses pensées, il ouvrit les yeux et s'approcha près du nain avant d'avoir jetté un coup d'oeil glacial à Andris. Il prit la parole à son tour.


[nain]- Ce que dit mon frère est tout à fait vrai... Nous amenerons la tête de ce monstre au coucher du soleil! Qu'on veille sur ses corps et qu'on nous dicte l'endroit ou vous les avez retrouvés...

Une larme dure comme la pierre perla sur sa joue qu'il s'empressa d'essuyer... Il se retourna ensuite vers le nain...

[nain]- J'ai compris "Mal à la lèvre", je vous suis, et nous reglerons cette histoire après s'être ouvert l'appétit avec ce monstre... Que Tempus me foudroye si je ne sais pas me servir de mon arme... Cessez de tenter de m'intimider et ramenons cette tête au plus vite...

Les paroles était claires, le nanique impécable, encore plus raide qu'il ne l'était déjà ...Le barde ne s'en laisserait pas imposé... Ils devraient tué la créature ensemble, et ensuite il s'occuperait d'éclaircirent l'histoire autour de ces curieux aventuriers..Menteur par dessus le marché...

écrit par: Nollïa Vendredi 28 Juillet 2006 à 15h39
Jet de perception auditive de Zlik : 16(dé)+3 >< DD ? = belle réussite
Jet de détection Hermine : 18 (dé) + 0(sag) >< DD ? = belle réussite


Narration

Baltazard

Le nain vigoureux frotta ses mains contre les pans de sa toge, à l’évocation des ruines, son visage se rembrunit.

- Temple maudit ! Ca attirer nous ennuis et curieux, ce n’est une bonne chose pas. Un calimité pour Rochedor ! Si tu veux aller les ruines voir, il faut parler à Galia Barbefer, pour avoir papier. Sinon, tu peux pas entrer.

Soudainement le regard du nain se plongea dans celui de Baltazard. On pouvait y lire une sagesse certaine ou la fermeté et la douceur se mêlaient intimement.

- Prend garde, étranger, il est chose dans le monde qu’il est mieux de pas savoir. J’ai déjà dit de pas ouvrir la porte du Temple, mais personne écoute sagesse quand or parle d’abord. Et Dame Barbefer vend la visite des ruines aux gens comme toi, curieux. Le travail de la pierre est bon, le travail du métal est bon, le commerce du métal travaillé est bon…mais ça, c’est or maudit !

A l’instant où le prêtre prononçait ces paroles emprunte d’un accent prophétique, comme l’écho que renvoie la montagne, le bruit sourd d’une soudaine agitation se fit entendre au loin dans le village. Il était impossible pour les deux individus séparé par un gouffre culturel d’en comprendre le moindre mot, pourtant comme si des ondes négatives s’étaient propagées jusque là, il était évident pour chacun d’eux que quelques chose de graves venait de se produire.


Zlik

La position de Zlik, l’oreille collée sur les portes de chaque chambre du couloir accentuait l’air de canaille que son faciès malicieux propre au gens de sa race arborait déjà. Dès qu’il entendit le toussotement forcé d’Hermine, il se redressa vivement et feignit de chercher la clef de sa chambre d’un air innocent.

Une fois que les demoiselles eurent quitté le lieu, il s’adonna en toute tranquillité à son activité. Son ouïe fine lui permit d’entendre clairement les ronflements d’un nain dans la chambre n°2 et des bruissements de pages dans la chambre n°5. Il s’attarda donc à écouter les mouvements de cette dernière, se rappelant la rame de papier que portait sous son bras l’elfe qu’il devait poursuivre. Au bout d’un moment, l’individu qui se tenait dernière la porte marmonna quelques paroles étranges ce qui permit à Zlik de reconnaître le timbre de sa voix et être particulièrement certain de l’origine elfique de son propriétaire.

Préférant la prudence à la témérité dans cette situation, le roublard décida de transmettre ces informations à Rodegmund, et de rejoindre ses compagnons. Après tout il n’était pas là pour surveiller un elfe et il avait découvert dans quelle chambre il avait élu domicile, ce qui n’était pas plus mal.
A peine sortis au dehors de l’auberge, Zlik sentit que quelque chose d’anormal se passait.



Hermine

Un simple coup d’œil permit à la jeune guerrière de constater que les vêtements en boule sur le lit appartenaient à une personne de petite taille, probablement une halfeline ou une gnome. Rien ne laissait supposer qu’il s’agissait d’une fillette. La porte portait des traces d’effraction. Il était par contre difficile de dire si elles étaient récentes ou non sans un examen plus approfondis, ce qu’Elinor, sans doute pressée de montrer à sa nouvelle amie le Temple qui la passionnait tant, ne lui laissa pas le temps de faire.

-
Nous allons nous rendre chez Mme Barbefer pour le laisser passé. Avez-vous suffisamment d’argent ? demanda rapidement Elinor en observant l’air de rien la tenue de sa compagne qui lui laissait supposer qu’elle ne devait pas être à moitié aussi aisée qu’elle. Elle ajouta avec tact
« Si vous avez besoin d’une aide quelconque, on ne sait jamais, je pourrai toujours vous avancer la somme. L’avarice des nains ici est légendaire, et Mme Barbefer vend chèrement la permission de visiter ce qui est sous sa juridiction. »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elinor esquissa un sourire radieux à Hermine dont elle appréciait visiblement sa compagnie. Tandis qu’elles marchaient en direction de la maison du Maire, protégé par la douce ombre de l’ombrelle, une agitation anormale semblait parcourir le village tout entier. Quelques nains chuchotaient à voix basse, tandis qu’un petit groupe de personnes dont un humain élégamment vêtu, s’était rassemblé autour d’une naine imposante.

- [nain] Que se passe t’il demanda Elinor à un mineur qui tenait son casque à la main.

- [nain] Oh chai pas trop ! Il semblerait qu’il y a eut un accident à la mine C, celles des fouilles.

- [nain] Comment un accident ! ? Il y a eut un éboulement ? le visage de l’étudiante pâlit subitement. « Il y a des blessés ? »

Ne pouvant obtenir davantage d’information du nain, la belle s’excusa auprès d’Hermine, et en proie à une visible angoisse, elle s’approcha de l’attroupement pour en savoir davantage. Plus loin, sur la terrasse, la Sœur des Marches put voir son confrère Zlik qui semblait être aussi étonné qu’elle de la soudaine agitation.

- [nain] Laissez moi passer ! tonna d’une voix forte celle qui semblait être la fameuse Galia Barbefer. «Je vais voir ce qu’il en est. Que l’on ferme d’ore et déjà la mine C et en interdise l’accès aux chercheurs. Je ne veux pas d’autres morts.»

Vêtue d’un pantalon et d’une chemise en soie fushia, elle portait une longue queue de cheval cerclée d’un lourd anneau d’or, tandis qu’à ses bras et à son cou brillaient de riches parure d’or toutes simples. Son menton, dépourvu de barbe annonçait la détermination de cette femme qui semblait être taillée dans du roc. D’un geste, elle écarta la foule, et se dirigea vers le campement minier.
Elinor semblait pétrifiée
:

- D’autres morts ? Emilia ! Emilia ! hurla t’elle en courant, descendant à toute allure le petit sentier qui menait au plateau des mines.


Andris, Malahahel, Vieltal

Les corps furent étendus dans le dispensaire au bon soin de la jeune prêtresse, tandis qu’un brouhaha incessant régnait devant. Il y était beaucoup sujet de mécontentement à propos de ce temple maudit qu’ils auraient mieux fait de ne jamais découvrir, des dangers de laisser des étrangers se balader dans les mines et d’autres choses encore du même acabit.

- [nain] Avant d’entreprendre quoi que ce soit, étranger, il faut prévenir Dame Barbefer. Déclara un nain à la carrure rivalisant de loin avec celle de Malahahel « Ce qui a causé ces blessures là n’est pas naturel ! »

Quelques ouvriers s’étaient empressés d’abandonner leur post afin de prévenir le maire.

Plusieurs personnes parlaient d’organiser une battue dans les entrailles de la terre, d’autres proposaient d’y envoyer le trio puisqu’ils se présentaient comme des chasseurs de monstres, tandis que de rares plus craintifs proposaient de condamner à tout jamais la mine C dont les filons d’or se faisaient plus rares que dans les autres mines. Une dispute s’ensuivit, qui fin
it dans les règles, coups de poings dans le pif à l’appui.
La jolie prêtresse aux formes généreuse se pointa dans l’encadrement de la porte, tous se turent à son apparition
.

-[nain] Un peu de silence je vous prie. L’halfeline est morte, je n’ai rien pu faire. Par contre notre frère est toujours en vie mais très mal en point. Il a besoin de calme pour retrouver la vie qui a failli le quitter. Un mal étrange rode, les blessures ne semblaient pas naturelles. Je craint pour notre sécurité a tous.

Tous *

Le discours de la jolie naine fut interrompu par des grands cris déchirants.

- Emilia ! Emilia !

En trombe arriva Elinor, que l’inquiétude avait déjà retirée quelques larmes. Elle questionna avec véhémence celle qui s’occupait des blessés, se cramponnant à sa robe bleu ciel, mêlant ses mots entre le nain et le commun, ce qui rendait son discourt à moitié compréhensible. Et lorsqu’elle fut autorisée à entrer, elle vit de ses yeux le cadavre d’Emilia Brumegenet reposant tristement sur une couchette trop grande, un drap tiré sur son visage, elle s’écroula en sanglot à ses pieds.

L’arrivée dramatique de la jeune étudiante fut rapidement suivie de celle, non moins remarquée de Galia Barbefer, suivie d’un cortège de travailleurs saisissant le moindre prétexte pour arrêter leur besogne dans la chaleur du début d’après midi. Et plus loin derrière encore, Zlik qui rejoint sans hésiter Andris et Malahahel.
L’imposante naine dont la prestance plus que la taille inspirait le respect se renseigna auprès de diverses personnes : la prêtresse, le garde qui avait transporté le corps inerte de l’halfeline, les deux mineurs qui avaient découvert le drame, avant de grimper sur une caisse afin d’être bien en vue de tous
:

- [nain] Je suis au regret de vous annoncer la fermeture de la mine C. Dorénavant toutes les fouilles et les travaux y sont suspendus jusqu'à résolution du problème. Je demande le calme a tous : nous ne savons pas ce qui se terre dans les profondeurs de la caverne, il est donc INUTILE et prématuré d’établir un lien avec la découverte du Temple Drow.

A ces mots, de grandes vagues d’indignations fusèrent entre les partisans des fouilles archéologiques qui permettaient au village un avenir d’autant plus florissant, et ceux pour qui ce temple était source de malheur et de malédiction.

- [nain] Je demande le calme ! J’ai déjà pris mes dispositions. Par chance, mon ami ici présent, elle désigna Laumee dont la silhouette noueuse dépassait de deux têtes la foule « est disposé à me céder les services de ses mercenaires afin de ne pas me causer le désagrément de devoir engager mes ouvriers ou la garde de la ville pour cette dangereuse expédition.

Alors que de nouvelles exclamations de mécontentements ou de soulagement fusaient de toutes part, Malahahel, Andris et Zlik purent remarquer la présence de Rodegmund Fibredacier qui se glissait jusqu’à eux.
(*Baltazard sous réserve)

écrit par: Andris Vendredi 28 Juillet 2006 à 20h14
Callé contre un mur, Andris se sentait dépassé par les évènements. Il avait d'abord regardé amusé les nains se hurler dessus dans un language des plus obscur, puis en venir à se taper dessus et à se tirer la barbe comme une bande de gobelin se disputant une pièce d'or.

¤Les nains... et après ils s'étonnent de disparaitre¤

S'en était suivi le retour de Zilk et l'entrée de la femme qu'il avait apperçut au temple avec Hermine. Celle ci s'était étalée en longue lamentation et en gesticulation. Le barbare avait
regardé la scène avec la plus grande indifférence. Pour tout dire il ne comprenait pas la détresse de la jeune femme face à la mort de gens qui n'était même pas de sa famille, lui qui avait regarder s'éteindre son père, impuissant, sans pour autant verser une larme. Et que dire de ce barde, qui n'avait put s'empécher de pleurer.


¤Et après ça veut se lancer à l'aventure. Et pourquoi pas engager une grenouille de combat ? Elle serait tout aussi efficasse l'arme à la main que ce gignol¤

La suite c'était résumée en d'incompréensibles discours et en brouara tout aussi clairs. Et voilà que Rodegmund venait à leur rencontre, de mieux en mieux.

-Maha, tu peux nous expliqueя ce qui se passe paяceque là, je suis peяdu...

écrit par: Mahalalehel Dimanche 30 Juillet 2006 à 17h05
Maha se gratta la tête avec perplexité. La situation commencait à devenir sérieusement compliqué. Il fallait reprendre les choses en main.

- Je sais pas trop,là.

Il profita de la cohue pour prendre Zlik à part :


- Si tu veux, tu peux aller trainer autour des deux accidentés, voir si tu trouve un indice ou autre. Et tu peux trainer pour écouter les commentaires des gars du coin.

au barde, il dit :


- Aussi étrange que ca puisse paraître, je crois que j'ai ttrouvé quelquechose que tu pourrais arriver à faire! Sans, plaisanter, Si tu veux qu'on te fasse confiance, tu vas pouvoir commencer par nous aider avec ta belle gueule et ta langue trop pendue. Aides-moi à négocier la prime....

Le rôdeur, en bon chasseur, voulait choisir ses compagnons de chasse. Il fallait négocier avec Barbefer.
Faisant signe au barde et à Andris de le suivre, il se dirigea vers Laumee et la dame Barbefer. Il attaqua franco :


- Laumee, on a un problème, j'ai l'impression. La chasse aux grosses choses griffues et mortelles qui ne menace pas la caravane ne fait partie de notre contrat. Je veux une prime exceptionnelle par tête de pipe, et la choix sur les membres de mon équipe. Vous savez que la chasse est mon métier, alors, payez-vous les moyens de réussir.

Il attendait leur proposition.

écrit par: Andris Mardi 01 Août 2006 à 01h01
Bien que d'un naturel peu bavard, Andris savait faire entendre sa voix lorsqu'il négociait. N'y allant pas par quatre chemins, il arrivait toujours se mettre en position de force et il comptait bien le faire.

-Oui, nous sommes des hommes d'actions, et je doute que vous puissiez vous passer de nous pour ce genяe de mission. Vous avez pu voiя certaines de nos qualités duяant le voyage et je gage que vous ne seяez pas déçus par les autяes. Pour tout vous diяe...

Il prit Laumee par l'épaule, faisant mine de l'éloigner de la foule et lui parla en baissant le ton, permettant néanmoins à ses camarades de l'entendre.

-Pour tous vous diяe, j'ai l'équipe qu'il vous faut. Tous des professionnels. Vous avez déjà pu voiя Mahalalehel et Zilk, mais j'ai d'autяe éléments tout aussi compétents et disciplinés qui nous seяons utile. Tout ces talents vont être mis à votre service à deux conditions, la premièяe est que je diяige la battue, ayant une paяfaite connaissance de mes hommes je pense êtяe le plus à même à exploiter leuяs dons яespectifs. La seconde est que vous nous allouiez de quoi nous fouяniя en matéяiel afin d'affяonter cette quète dans les meileurs conditions. La tяoisième est une commission de cinquante pour cent sur la pяime. Réfléchissez bien, en nous engageant vous vous assuяez une victoire sans pяendяe le moindяe яisque.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mardi 01 Août 2006 à 07h51
Le petit groupe semblait prendre les choses en mains...Andris négociait la prime haute mais le barde ne s'en surpris pas. Il devait jouer le jeu après tout... Il était lui aussi dans la même position que ses compagnons de fortune, à l'exception près que lui, ne connaissait pas l'homme avec lequel Andris s'entretenait. Visiblement le halfelin qui s'était joint plutôt devait être avec eux également, et répondre au nom de Zlik. Combien étaient-ils? Et que faisaient-ils ici? Le halfelin parlerait surement plus que les deux têtes dures... Il aurait surement la chance de discuté avec lui un court instant lors de leur départ vers la mine qui semblait infester par une, ou plusieurs créatures. Vieltal était un peu rouillé coté combat, mais il savait se battre. Comptant sur son dieu pour de belles escarmouches à venir, il sourit en suivant Andris du regard...Détachant sa cape brulante sous le soleil, il la replia et la serra dans son sac à dos en attendant qu'Andris finisse son beau discours (pour un barbare qui semblait plutôt borné.)

Le barde remit son sac sur son épaule en s'approchant des négociations, prenant le relais des pourparlés...


Je me présente, Vieltal Vuurdan. Les bêtes en tout genre, je m'y connais! Stratège, fin connaisseur des monstres, habitats, habitudes, bref...Si je me fis à ce que je sais, le travail sera facile et sans bavure! Je crois que mon compagnon vous a fait comprendre que nos effectifs sont plus qu'excellent dans le domaine de la chasse. Vous n'aurez aucune inquiétude avec nous... Dans la situation présente, il est impératif d'agir vite et bien. Le barde se rapprochait et baissait le ton, seul Andris et Laumee comprirent le dernier passage « Entre vous et moi, vous savez très bien que si le travail est bien fait, vous serez le premier récompensé pour ce travail...Alors ne nous décevez pas en refusant une telle offre, on vous demande peu... »

Vieltal afficha un large sourire en tendant une solide main à l'homme qui se devait de les envoyer pour cette 'mission'

écrit par: Mahalalehel Mardi 01 Août 2006 à 15h14
Ca, Maha aurait du s'y attendre. Les deux hurluberlus avec lesquels il avait décidés de travailler étaient vraiment ingérables.... "D'un âne, tu ne feras jamais un cheval de course" aurait dit son père dans de telles circonstances. Voyant que ses deux camarades (Avait-il vraiment l'intention de risquer sa vie à leur coté? Le nain, à sa connaissance, ne se savait pas de tendances suicidaires... ), les voyant donc discuter avec Laumee la façon dont ils allaient se faire arnaquer, Mahalalehel le Bègue Mochissime se décida de négocier lui-même (maman!).

Les deux nordiques avaient entrainé Laumee à l'écart. Le fin renard devait bien se marrer. Alors que le tumulte des discussions de mineurs affolés continuaient autour d'eux, Maha se décida à aborder la maîtresse des lieux. Après un salut approximatif, comportant moult génuflexions et passements acrobatiques de chapeau - chapeau constitué je vous le rappelle d'un vieux mouchoir parachutique - le rôdeur se décida à parler :


- Lady, ou Madame, veuillez pardonner ma Z'impertinence, mais je crois que nous avons un petit sac de noeuds... Mes amis et moi travaillons effectivement à la protection de la caravane, mais le propriétaire de cette caravane n'est pas le mien. Il ne peut donc pas s'engager pour nous sur ce coup. Il suffit de lui laisser quelques uns de vos hommes le temps qu'on nettoie cette mine et nous ne lui devrons rien.

Maha pris un air inspiré :


- Votre jeune communauté m'est sympathique, et j'ai envie de l'aider. Laumee est un brave homme, mais c'est un marchand et il sera un intermédiaire inutile et couteux. Laissez nous constituer une équipe et donnez nous une prime motivante pour l'assainissement de ce souterrain. Donnez nous un peu de matériel de mineur et ca ira..
Vous avez vu ce que cette bête est capable de faire. Les hommes qui descendront là-dessous ne le feront pas contraints et forcés. [/i]

écrit par: Hermine Mercredi 02 Août 2006 à 09h22
Quelqu'un semblait donc bien avoir pénétré dans la chambre à l'insu de ses occupantes. Que cherchait-il ? Les objets de valeur d'une riche voyageuse ? ... Ou éliminer des preuves ? ... Trouver un indice ? Une partie d'Hermine désirait faire part de ses constatations à Elinor, mais celle-ci faisait montre de beaucoup d'énergie et il était difficile de l'interrompre. Mais, après tout ... tout ce que l'aventurière pouvait faire c'était inquiéter l'étudiante en lui demandant de chercher ce qu'elle avait perdu en prenant garde à ce que le voleur ne traine pas encore dans les parages. Or, le voleur était déjà passé, il avait donc trouvé ce qu'il cherchait ; de plus Elinor, à la recherche de ses notes, avait fouillé la pièce de fond en comble : l'intrus ne devait donc plus se trouver dans la pièce. Enfin, la belle venait de revérouiller la porte ... les choses resteraient donc à priori en l'état. Un des membres de la Compagnie pourraient revenir chercher des informations complémentaires plus tard.

Pour s'occuper l'esprit et par plaisir, Hermine avait recommencé à deviser avec Elinor. Cependant, la conversation s'éteint assez vite en raison de l'ambiance particulière qui semblait regner dans les rues tout à coup.
Alors que sa compagne parlait aux nains, Hermine restait à peu de distance de là, laissant son oreille trainer pour écouter ce qu se disait, son regard parcourant les alentours pour surveiller ce qu'il se passait. Brièvement, elle aperçut Zlik et tenta de lui faire un signe discret ; mais le halfelin était trop loin.

Soudain, Elinor Dentrefond partit en courant, affolée.


¤ Et merde.. ¤

Les événements commençaient à s'enchainer. Un seul impératif : garder un maximum de choses sous contrôle, et ne pas perdre pied.
Des idées contradictoires suggéraient à Hermine différentes conduites à adopter ; entres autres, rester en arrière par rapport à Elinor lui offrait l'occasion de retourner directement à sa chambre, ce qui serait sûrement riche d'enseignements. Cela était tentant ...
Mais le choix était vite fait. En l'état actuel des choses et en l'absence des autres membres de l'équipe, elle ne pouvait se permettre de laisser Elinor Dentrefond seule. Qui sait si la personne qui avait dant intrusion dans sa chambre ne lui voulait pas du mal ? Il (ou elle, ou eux) pouvait frapper à nouveau n'importe quand. De plus, si elles se séparaient maintenant, comment se retrouver plus tard ? La guerrière ignorait où Elinor se rendait. Et puis ... elle n'était pas non plus entièrement sûre que la belle n'avait rien à cacher.

Hermine considéra un instant la belle qui s'éloignait, affolée. Chaleur et tristesse lui touchèrent le cœur en même temps. Puis, éclaicissant son esprit et régulant son souffle, la nordique commença à courir à sa suite.
Cependant, le temps d'arrêter son choix lui avait fait perdre plusieurs secondes, et c'est avec un peu de retard qu'elle atteignit le baraquement du dispensaire.

Un peu essoufflée, elle parcourut des yeux les nombreuses personnes présentes. Son regard se posa successivement sur Andris, Vieltal, Mahalalehel .. et Elinor, qui était agenouillée devant ce qui semblait être le cadavre d'une halfeline.
Le cœur de l'aventurière se noua.
Si la demoiselle Dentrefond jouait la comédie, elle la jouait sacrément bien.

Hermine se dirigea doucement vers le lit ...

écrit par: Hermine Mercredi 02 Août 2006 à 13h00
Aucun membre de l'équipe d'enquête de la Compagnie n'était sûr de qui était vraiment Elinor, ni pour quelle raison exacte elle avait quitté son cocon de Lunargent. Bien sûr, c'était pour étudier le temple ; mais lorsque vous êtes un aventurier, et spécialement lorsque vous touchez du doigt la haute société, vous pouvez sans le savoir être pris dans un engrenage d'intérêts contradictoires, conspirations, doubles jeux, influences ... jusqu'à ne plus pouvoir discerner le vrai du faux. Il valait mieux faire preuve d'une extrême prudence ; les gens peuvent être différents de ce qu'ils laissent croire ...

Hermine en savait quelque chose.
Depuis qu'elle avait quitté les Nomades du Loup, son clan, elle avait rencontré beaucoup de personnes. Ces rencontres avaient parfois été agréables, mais le plus souvent ... On lui avait déjà menti, elle avait déjà été trompée. Elle s'
était déjà trompée. Lourdement.
Elle avait ainsi appris à ne pas faire trop confiance aux autres, et à ne pas s'attacher aux gens, spécialement à ceux qui semblaient sympathiques.

Mais à Rochedor venait d'avoir lieu une tragédie. Une personne, avec ses défauts mais aussi ses qualités, était morte. Hermine ne la connaissait que peu ; mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Elinor était effondrée au pied de la couche où se trouvaut la dépouille mortelle de la halfeline, sanglottante, ses poings serrant le drap de desespoir. Elle avait perdu une amie. Emilia Brumegenet ne bavarderait plus gaiment, Emilia Brumegenet ne sourirait plus, elle ne se mettrait plus en colère.
Hermine repensa à ses grands parents, aux Arpenteurs Gris, et à tout ceux qu'elle connaissait et qui s'étaient enfoncés dans l'ombre depuis longtemps aujourd'hui.

Oh, bien sûr. Elinor Dentrefond pouvait jouer la comédie. Il pouvait s'agir d'une bluffeuse, d'une actrice très douée. Mais un petit quelque chose disait à Hermine que ces larmes n'étaient pas fausses, les sanglots sincères, et que la jolie femme ne mentait pas. Que sa détresse était sincère. Qu'elle pouvait lui faire
confiance. Assez de calculs, assez de méfiance, assez de jugement. Et même si elle avait fait des bêtises, même si elle avait peut-être menti à sa famille, ce ne pouvait être en pensant à mal. Elinor Dentrefond avait besoin d'aide.

Sans vraiment s'en aperçevoir, Hermine s'était avancée dans la pièce et se tenait maintenant debout derrière la jeune femme pour qui le monde n'existait plus. Il n'y avait aucun moyen de faire revenir Emilia Brumegenet, sa souffrance était si grande, et en plus la guerrière n'était pas l'amie la plus sincère qui soit. Mais ...

Doucement, Hermine fit deux pas, posa un genou à terre, inclina la tête sur le coté, le regard doux, et posa tendrement son bras sur ses épaules d'Elinor Dentrefond.

écrit par: Baltazard Mercredi 02 Août 2006 à 14h14
Baltazard prit note de certaines informations que le nain lui fit partager. Les évènements dans ce village étaient bien intrigants et passer outre sa mission première de rechercher la demoiselle. Sûrement trouverait-il cette personne là-haut, dans tous les cas, il chercherait à en savoir plus sur ses ruines.

Alors qu’il s’apprêtait à demander au nain où pouvait-il trouver Galia Barbefer, un bruit sourd se fit entendre en dehors du temple qui résonna bruyamment dans le demi igloo. Surpris, il sursauta et se tourna vers le nain, un regard interrogateur sur son visage. Apparemment ce dernier était autant surpris que lui.

D’un geste de la main, il invita le prêtre à le suivre prudemment vers la sortie du temple.


- Il serait bon d’aller y jeter un œil maître nain, je ne sais pas si tout ce vacarme à un quelconque lien avec ce dont vous m’avez parlé, mais il se passe assurément des choses étranges dans cette cité !

Si le nain acceptait l’invitation et qu’il prenait le devant sur Baltazard, ce dernier tenterait assurément de s’emparer d’une pépite d’or pure qui pourrait s’être égaré sur le sol après la secousse.

écrit par: Nollïa Jeudi 03 Août 2006 à 21h08
Test fouille Balta : 4(dé) + 5 >< DD ? = échec
Diplomatie Malahahel : 11 (dé) - 1 >< 14(dé) + 0 = échec



Narration



Baltazard

Toute en sortant au dehors du temple, le prêtre de Morradin ne put s’empêcher de s’esclamer d’un ton presque furieux :

- Je savais que malheur arriver ! Ah làlàlà ! On écoute jamais ! On écoute jamais !

A grand pas il s’éloignait, sans prendre garde désormais à Baltazard, et se dirigeait vers l’origine des bruits, dans le camp minier. Le roublard était seul. Pénétrant à nouveau dans la pénombre du Temple, seulement éclairé par la lueur du feu éternel, l’homme aux longues nattes noires avait tout loisir d’examiner le sol, mais à première vue, hélas, aucune pépite d’or n’avait chut. Par contre, le métal précieux brillait au cœur des flammes, certains morceux commençant même à fondre.

Tous (sauf Baltazard)

Zlik hocha la tête à Malalahel, et s’apprêta à pénétrer dans le dispensaire tandis que ses compagnons entamaient les négociations respectivement avec Laumee et Barbefer lorsqu’il sentit son bras étreint par une poigne virile.

- Alors ? lui murmura Rodegmund à voix basse, attirant d’un même mouvement l’halfelin à l’écart de la porte.

La foule compacte et préoccupée ne prêtait aucunement attention a eux, le brouhaha environnant couvrant en partie du moins leur conversation. Zlik et son étrange acolyte pouvaient parler sans crainte d’être entendu, ou presque, car juste de l’autre coté de la cloison de bois, se trouvait Hermine, qui, si elle y prêtait attention, pouvait suivre l’échange verbal sans en perdre une miette.

- Hé bien, déclara l’agent de la Compagnie des Marches, hésitant un peu « J’ai bien vu un elfe. Bon, il est bizarre, mais tous les elfes le sont, non ? Alors je ne sais pas si il est plus bizarre que les autres ou si il est juste elfe ! Tu me suis ? Bon, j’ai trouvé la chambre où il loge. C’est la 5. Il y est en train d’écrire quelque chose. Je l’ai vu acheter du papier. »

- Intéressant, murmura Rodegmund se grattant la barbe, le regard perdu dans des pensées aux allures sournoises.

- Mais …pourquoi s’intéresser à cet elfe ? Qu’est ce que tu lui veut. Je pourrais sûrement mieux t’aider si tu m’en disais davantage.

Rodegmund esquissa un sourire mi moqueur, mi mystérieux :

- Pour le moment, fais ce que tu as à faire, et ouvre l’œil ! Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils semblent l’air, n’est ce pas ?

Et il se glissa dans la foule sans prendre garde aux protestations de Zlik. Celui-ci se souvient alors des recommandations de Malahahel qui l’avait fortement poussé, pour ne pas dire ordonner de surveiller le bougre.

A l’intérieur du dispensaire, un calme sinistre régnait, Elinor semblait avoir vidé toute l’eau de son être, et restait prostrée en silence, sans rien dire. La main qu’elle avait posée sur celle d’Hermine signifiait pourtant qu’elle appréciait sa présence et son attention. Sur un lit à l’écart, la respiration sifflante et saccadée de Grann le rescapé rajoutait une touche macabre à la scène funeste.

Laumee , par contre, ne semblait pas apprécier la main sale de son employé se poser sur la blancheur de sa tunique. Il le regarda droit dans les yeux avec un petit ricanement
:

- Vous êtes bien sur de vous-même pour négocier ainsi une prime avant même d’avoir été certain d’être engagé ! Etes vous seulement sur que ce n’est pas Arthor et Zarak que je comptais confier a Dame Barbefer tandis que vous alliez décharger les tonneaux ? Soit, inutile de tergiverser, ce n’est pas à moi qu’il vous faut vous adresser. J’ai simplement autorisée un excellente fourni…euh… amie d’engager qui elle désirait parmi mes mercenaires. Un ou deux individus devrait suffire, du moins…je le suppose. Quant à vous, monsieur Vuurdan ajouta il en se tournant finalement vers le barde. « Je vous répond la même chose, je ne m’occupe pas de cette affaire. Si vous voulez bien m’excuser. »

Malahahel s’était montré loquace, et s’était adressé à la bonne personne. Celle-ci lui intima d’attendre un moment, le temps de répondre aux diverses questions qui l’assaillaient avant de finalement s’adresser au rôdeur :

-[nain] Suivez moi dans mon bureau, on y sera plus tranquille pour discuter.


Malahahel

La maison de la Dame de Rochedor était petite et misérable pour une personne de sa position. Mais en contemplant les murs en cours de construction, le nain pouvait en déduire qu’il s’agissait là d’un bâtiment provisoire, détail supplémentaire qui attestait de la nouveauté des lieux. Par contre le mobilier, les pièces de décoration qui avaient vainement essayé de se faire une place dans l’exiguïté de la baraque démontrait la richesse de Galia., l’élément le plus marquant étant sans nul doute cet énorme tapis en fil de soie ou trônait en motif central le symbole de Morradin. Le vestibule était encombré par un petit escalier aussi provisoire que le reste, que Barbefer gravit, Malahahel à sa suite. La pièce du haut tenait davantage du grenier que du bureau. De quoi meubler agréablement une villa de trois fois la taille de cette maison était entassé dans cette pièce ou les piles de documents et de livres rivalisaient en hauteur. Zigzagant entre le fourbis de son chez elle, Galia parvint finalement à s’installer derrière un secrétaire.

-[nain] Asseyez vous mon cher, je vous écoute. Dit elle d’une voix posée, ses lourds bracelets d’or heurtant le bois d’un bruit sonore.

Elle laissa le rôdeur répéter mot pour mot le même discours avant de l’interrompre.

-[nain] Effectivement Laumee aurait été un intermédiaire de trop. Seulement dans la situation présente, il ne me demande aucune compensation. Bien sur je ne suis pas stupide, je connais parfaitement l’homme, il n’agit jamais gratuitement. Ce geste commercial à mon encontre, ce témoignage d’amitié intéressé me convient cependant parfaitement. Il m’a laissé le choix de ses hommes, je choisirai donc ceux qui me coûteront le moins. La dame esquissa un sourire blanc comme neige. Elle n’avait pas l’air de celle qu’on pouvait embobiner facilement. « Vous m’avez parlé d’une équipe, d’une prime et de matériel. Pouvez vous m’en dire davantage ? Soyez certain, que malgré la gravité de la situation, je ne désire pas engager plus que de néccésaire, une équipe de trois mercenaires me parait amplement suffisante. Etant donné qu’il ne s’agit que d’une mission de reconnaissance, je tablerais sur une prime de …disons trois pièces d’or par personne. Quand au matériel, je crois qu’il sera parfaitement inutile de vous encombrer de corde un ascenseur en parfait état mène de la mine au Temple. »

Ponctuant son discourt en agitant une petite clochette, elle s’interrompit lorsque sa bonne, une vieille naine à l’air revêche, s’amena dans la pièce d’un air docile.

-[nain] Vous prendriez bien une bière, monsieur …monsieur ?

écrit par: Hermine Vendredi 04 Août 2006 à 09h13
Hermine resta encore un instant comme cela, tenant tendrement la main d'Elinor Dentrefond. La jeune noble, qui avait apparemment grandi dans un milieu choyé et pour qui tout semblait avoir réussi jusqu'à aujourd'hui, devait subir en ce moment une des plus difficiles épreuves de sa vie -si ce n'est la plus difficile. Alors qu'elle était agenouillée près du lit, la guerrière avait longuement débattu entre sa conscience et son esprit rationnel, et avait décidé de rester auprès de l'étudiante dans cette difficile épreuve. Mieux valait qu'Hermine soit là pour elle quand elle en avait le plus besoin. Au moins lui aurait-elle peut-être apporté une peu de réconfort, et tant pis pour ce qui arriverait quand elle dévoilerait ... si elle se dévoilait.
A un moment, l'aventurière pressa un peu plus fort ses doigts contre ceux d'Elinor, et se leva doucement.


- Je яeviens ... chuchota-t-elle pour la rassurer. Puisque le plus gros des larmes était passé, et que vu les circonstances Hermine avait en tête de ramener Elinor à l'auberge pour qu'elle se repose, autant la laisser seule quelques instants pour qu'elle s'y prépare.

Effleurant encore de la main l'épaule d'Elinor, Hermine se dirigea vers la prêtresse de Moradin, et lui parla assez bas :


- Paяdon ... nous allons vяaissemblablement paяtiя pouя laisseя le pauvяe monsieuя Gяann Soufflefeu se яeposeя. Mais avant ça, je désiяais savoiя ... Quel est son état exact ? Est-il complètement hoяs de danger ? Vous avez dit que ses blessuяes étaient étяanges. Je ne sais pas, mais ... y a t'il quelque chose que je puisse faiяe pouя aideя ?
Puis, après une pause : « Et aussi ... Est-il en état de paяleя ? Il vaudяait peut-êtяe mieux appяendяe ce qu'il s'est passé là en dessous pouя savoiя si un dangeя guette Яochedoя ... »

Hermine parlait d'un air sincèrement gêné et attentif, son regard voyageant de la prêtresse au nain blessé, de Elinor à Vieltal et Andris, qui paraissaient en cet instant si proches, et pourtant si lointains ...

écrit par: Baltazard Vendredi 04 Août 2006 à 13h38
Baltazard décida de laisser le nain partir, voyant que ce dernier ne se souciait plus de lui. De tout manière pensa-il, sûrement que l'un de ses compagnon devait déjà etre sur place pour voir ce qui c'était passé.

Il retourna donc au centre du temple et jeta un coup d'oeil au sol. Déçu de voir le métal fondre il tenta en vin de récupérer une pépite. Sondant la salle vide du regard, il fouilla les lieus en quête de quelque objets que ce soit qui aurait était perdu, que ce soit un vulgaire bout de papier ou un vulgaire caillou. Ensuite, il parcoura les murs de pierre, plaquant ses deux mains face à la paroi pour y détecter le moindre glyphe, la moindre porte cacher qui pourrait être présente. Par moment, il sonda l'épaisseur de la paroi en frappant la pierre de sa main droite.


- Il doit bien y avoir quelque chose a récupérer ici, oubien même un indice sur le sens profond de ce lieu ou du passage de notre mystérieuse fuillarde... continuant son travail, le front plissé, concentrer sur ses recherches.

L'inspection terminée, il irait voir le dénouement de ce qui se tramait à l'extérieur du temple, dans cette cité des plus étrange.

écrit par: Mahalalehel Samedi 05 Août 2006 à 01h26
- avec plaisir, Madame!

Maha le crasseux, bien qu'impressionné par le personnage, était rassuré par le lieu, point trop protocolaire à son goût. Ayant enfin décidé sur quelle fesse s'assoir et comment croiser les jambes, ou pas, ou finalement si, le rôdeur pris enfin la parole :

- eh bien, Madame, je serais d'accord avec vous si il s'agissait d'une mission de reconnaissance. Mais là, nous en savons assez tous les deux pour juger que ce ne sera pas le cas.

Regard en coin, sourcil froncé, genre conspirateur(?). Maha accepta la bière que lui tendait la servante. Il but.


- On a un mort et un blessé, et par un truc par clair avec des griffes... comme ça? Maha sorti sa dague d'un bon trente centimètres. On a un temple sorti d'on ne sais où, avec des trucs tellement bizarres que ça attire tous les binoclards de la côte ouest. J'ai même entendu parler des drows. Alors à mon avis, la mission de reconnaissance, et ben elle va vite se transformer en carnage au monstres de l'Outreterre.

maha finit sa bière et le posa sur le bureau, à un endroit libre.


- Il me faut environ six personnes, des cordes, des torches, des outils de mineurs. 3 Po par personne, ca devrait aller, par contre une prime par monstre éliminé serait bien. mettons de 20 à 50 Po, suivant... Ca peut paraitre cher, mais tant que la mine n'est pas sécurisée, plus de minerais!
Je n'essaye pas de vous arnaquer, Madame, mais je suis un professionnel, et je ne veux pas risquer ma vie pour rien. Alors?

écrit par: Nollïa Dimanche 06 Août 2006 à 12h50
Diplomatie Malahahel : 9 (dé) -1 >< 11 (dé) +0 = échec

Conversation

Malahahel

Galia Barbefer semblait inébranlable, malgré le sourire avenant qu’elle adressait au rôdeur.

- Il ne s’agit que d’une mission de reconnaissance. Inutile d’être six. Deux personnes suffiraient, cependant je vous accorde une équipe de trois si cela peut vous rassurer. Son ton était légèrement ironique. « Allez voir ce qui se passe et si jamais vous découvrez un passage vers l’Outreterre et qu’un danger menace, vous pourrez vous constituer une équipe plus conséquente. Je crains que vous ne soyez très déçu. La mine est petite, et nous n’y avons découvert aucun boyau étrange. »

Elle s’empara d’une feuille de papier vierge et d’un pinceau.

- Je vous dessine un plan grossier, que vous ayez une idée plus précise.



Tout en commentant son dessin par diverses informations, la maire de Rochedor fit comprendre à Malahahel la teneur exacte de la tache demandé.

- Je crois que la population s’effraye facilement. Un peu trop sans doute. Il ne devrait s’agir que d’une créature isolée venues de la plaine et qui se serait perdue. Je vous demande d’aller voir, de tuer éventuellement le « monstre » dit elle en mimant les guillemets avec les doigts « et de me faire votre rapport. Bien entendu une prime de 10 pièces d’or vous sera octroyée par cadavre. Quand au matériel, bien que je pense qu’il soit inutile de s’équiper de la sorte, je vous donne ce document. Remettez le à Matram Fierforge, chef des équipes d’extraction, il vous remettra la matériel nécessaire. »


Hermine

La jeune prêtresse sourit à l’Illuskienne.

- Etranges en effet est le juste mot. Il était comme tétanisé, parfaitement incapable du moindre mouvement. Je l’ai cru mort un instant, mais pourtant je pouvais sentir la vie battre en lui encore. Puis au bout d’un certain temps, les extrémités de son corps ont retrouvé leur souplesse et la guérison s’est étendue. Venez voir par vous-même…

Les deux femmes s’approchèrent de la couche ou souffrait en silence le nain au crâne chauve. Avec douceur, la guérisseuse s’empara de son bras et défit le bandage qui recouvrait sa plaie. Une énorme griffe avait laissé sa marque dans les chairs auxquelles le cataplasme a base de plantes avait donné une légère teinte brunâtre. Le blessé ouvrit les yeux. Son regard vague se posa sur le visage d’Hermine.

- Je n’ai rien pu voir. Dit il dans un souffle. « Nous … examinions la deuxième porte…lorsque j’ai sentit …j’ai sentit que j’allais mourir…Comment…va-t-elle ? »

écrit par: Mahalalehel Dimanche 06 Août 2006 à 14h42
Maha se leva brusquement, et se faisant il manqua de renverser une pile de parchemin dans un coin, qu'il retint au dernier moment au prix d'une posture ridicule.

- Très bien, Madame. Je vais prendre deux camarades et aller voir ce qui se passe la dessous.

Le front haut, le rôdeur pivota sur lui-même, d'un geste qui se voulair plein de panache, remit son chapeau en place, et s'engagea dans l'escalier. Il se retourna vivement.

- A bientôt, Madame, pour mon rapport!

La dernière chose qu'entendit la naine fut un bruit de chute dans l'escalier.

Arrivés sur la place de la ville, le nain chercha des yeux les camarades qu'ils connaissaient. Il aurait bien pris avec lui les deux roublards, Zlik et Balthazard, mais tous deux étaient occupés. Tant pis pour la discétion! Maha devrait se contenter d'une machine à hacher et d'un joueur de flutiau.
Les deux concernés étaient debout sur la place, les bras ballants, le plus loin possible de Laumee. Maha s'approcha d'eux et leur tapa dans l'épaule en même temps :


- Alors, qu'est-ce que vous avez négocié? Barbefer m'a proposé 3 PO chacun, à tous les trois, plus 10 si on ramène le cadavre du monstre. Alors, si vous avez mieux, on prendra ... J'ai fait ce que j'ai pu, je suis pas un négociateur... On y va !

Avant que ses deux compagnons aient eu le temps de s'énerver, Maha alla chercher Matram fierforge, récuperer un peu de matériel. Puis ils iraient à la mine, un peu d'action ferait du bien.

écrit par: Hermine Dimanche 06 Août 2006 à 21h39
Se retrouver tétanisé, incapable de bouger, et surtout sentir sa vie le quitter, se sentir mourir, privé de toute chaleur et de toute joie ... Ce qu'avait dû ressentir Grann Soufflefeu avait du être terrible. Peut-être que ce qu'il avait ressenti était dû à un sombre effet de nécromancie ? L'espace d'un instant, Hermine frissona en repensent à Mestoph, le cruel nécromancien du groupe d'aventuriers qu'elle avait accompagné, les Arpenteurs Gris : il semblait apprécier ce genre d'effet ...

Ainsi, personne ne pouvait raconter quel créature rôdait dans la mine, où quel enchantement recélait la porte. La guerrière s'en voulait, quelque part : elle aurait bien voulu avoir une quelconque aide à apporter à ses compagnons et Vieltal, qui semblaient aller descendre enquêter, et risquer leur vie, alors qu'elle devait rester à la surface. La mission l'exigeait, et la jeune femme désirait aussi sincèrement porter assistance à Elinor. Mais avait-elle le droit d'abandonner de courageux compagnons face à l'inconnu ?

L'architecte de Basseloge voulait des nouvelles d'Emilia Brumegenet. Hermine ne put retenir un coup d’œil en direction de la couche ou se trouvait la dépouille mortelle de la halfeline, Elinor encore à son coté, et son cœur se serra. Devait-on accabler le nain qui avait déjà assez souffert avec la triste nouvelle ? Il avait le droit de savoir ... La prêtresse de Moradin ne répondait pas, et quelqu'un devait le faire. Mais l'aventurière persistait à croire le nain encore fragile, pas tiré d'affaire, et ne voulut pas ajouter encore à ses souffrances. Ou était-ce de la lâcheté ?


- Ne vous fatiguez pas, dit-elle les yeux plissés, d'une voix douce, peut-être un peu éteinte. « Vos blessuяes sont gяaves, il faut vous яeposeя. Doяmez ... »

Sa voix eut apparemment un effet apaisant, car Grann Soufflefeu se calma et se rendormit bien vite.
Jetant un dernier regard à l'infirmière naine et hochant la tête en remerciement, la jeune femme retourna auprès d'Elinor Dentrefond, et s'accroupit auprès d'elle. Patientant encore un moment jusqu'à ce que l'étudiante lève les yeux, Hermine lui sourit doucement, et tendit la main dans sa direction.


- Je pense que nous ne pouvons plus яien faiяe ici, maheuяeusement, chuchota-t-elle. « Monsieuя Gяann suяivяa, mais il faut le laisseя au calme afin qu'il яecouvяe ses foяces. Vous aussi Elinoя, en avez besoin. Venez, je vous яaccompagne au Sanglieя Doяé. Si vous le voulez bien ... »

Si elle acceptait, il ne serait peut-être pas agréable pour Elinor de revoir sa chambre où se trouvaient les affaires d'Emilia, sûrement empreintes de souvenirs douloureux. Mais où aller, alors ? On verrait bien ... Hermine ne connaissait pas encore bien le village, mais il sortir d'ici, de cette atmosphère de Mort, leur ferait du bien à toutes les deux. Et peut-être Hermine aurait-elle encore le temps de souhaiter bon courage à ses valeureux compagnons et au jeune barde courageux ?
Ça leur ferait une belle jambe ...

écrit par: Nollïa Mercredi 09 Août 2006 à 21h12
Baltazard fouille : 6 (dé) + 5 >< DD ? = piètre réussite


Narration

Baltazard

La salle centrale du temple ne comprenait aucune niche, aucun renforcements, ni aucun passages secrets dissimulés. Dans le trou béant creusé dans la face du fond, était laissé deux pioches, une brouette, deux pelles et un petit tonneau ayant contenu - Baltazard le reconnu immédiatement à l’odeur - de la poudre. Rien de bien intéressant si ce n’était ces pépites inaccessibles.
Par contre, en se redirigeant vers la sortie, le roublard eut l’idée de fouiller dans le corridor circulaire. Trois portes dans chacun des couloirs. Celles qui n’étaient pas verrouillées s’ouvraient sur des cellules vides sans fenêtre, meublées simplement d’un lit et d’une table avec un broc, et d’un gros coffre. Par contre, rien dans ces salles ne laissait soupçonner qu’elles étaient habitées. Dans le couloir gauche, la première chambre par contre était verrouillée. Dans le couloir droit, par chance, elle ne l’était pas. Le lit, recouvert de draps de coton blanc, les parchemins encombrant un bureau, et de l’eau salie dans la vasque de terre cuite attestait de la présence d’une personne. Après un rapide coup d’œil dans le coffre qui contenait des habits de nain male, Balthazard conclu qu’il se trouvait probablement dans la chambre du prêtre qu’il venait de quitter
.

Hermine

Elinor se redressa avec lenteur, le chagrin l’accablant comme un lourd fardeau porté sur des épaules trop frêles. Mais subitement elle se ressaisit, les yeux ronds affairés, comme si elle était prise de fièvre. Elle chercha avec effarement auprès de la couche de l’halfeline le sac qu’elle emportait toujours avec elle et ses rouleaux de cuirs dans lequel elle rangeait ses parchemins. Cela avait été déposé à ses cotés comme des fleurs sur une tombe. Elinor défit les lanières de cuir du sac, et y fouilla avec angoisse : le carnet qu’elle recherchait, son précieux carnet ne se trouvait pas dans les affaires de son amie.
Secouée par la double perte, elle se laissa entraîner par Hermine docilement. Sur le chemin qui la menait à l’auberge, elle lui confia comment elle avait rencontré Emilia, la fouineuse de la bibliothèque de Lunargent, comment elles étaient devenues amies, comment elles s’étaient perdue de vue durant de longs mois, puis l’invitation subite de cette dernière, à la suivre jusque dans le Shaar, pour y découvrir d’anciennes légendes, et surtout pour fuir, fuir la vie morne qu’on allait la forcer à adopter. En quelques mots, la jeune femme souleva une partie du voile qui masquait les raisons de son départ : son mariage était arrangé, et ne l’enchantait aucunement. Elinor n’éprouvait aucun sentiment pour Gaelan Alderon.

Alors qu’elles s’approchaient de l’auberge, ou quelques discussions animées avaient lieu sur la terrasse, Hermine assista à un étrange spectacle, et s’il n’y avait la jeune étudiante en pleurs après avoir partagés tant de souvenirs, la guerrière aurait sans doute éclaté de rire. A moitié dissimulé derrière un tonneau, Zlik lorgnait la place devant le Sanglier d’or. Son air sérieux, ses cheveux en bataille qui dépassaient de l’obstacle avait quelque chose de cocasse. Hermine se retourna afin d’apercevoir l’objet de sa surveillance. Adossé à l’épicerie, jouant d’une main avec une pomme et tenant une pipe de liège de l’autre, Rodegmund Fibredacier bavardait distraitement avec la marchande. Lui aussi semblait plongé dans une activité de haute surveillance. La jeune femme détourna encore une fois la tête : le nain épiait visiblement la fenêtre d’une chambre de l’hôtel.



Malahahel, Vieltal, Andris


Sans attendre les réactions un peu lente de ses compagnons, le rôdeur se dirigea d’un pas décidé vers l’entrepôt qui était accolé à la fonderie. Un travailleur lui avait assuré, qu’il trouverait là Matran Fierforge, le chef de chantier, celui qui avait découvert le premier filon et qui s’assurait de l’exploitation des mines. Celui-ci accueillit Malahahel avec une courtoisie toute nanesque. Il lu rapidement le document signé par Galia Barbefer.

- Suis moi dit il avec impatience. On sentait qu’il en avait suffisamment sur les bras que pour souhaiter se débarrasser au plus vite de cette corvée.

- [nain] Voilà…Prend c’que tu veux ! Il ne put s’empêcher de pouffer dans sa barbe. Enfin, moi ...je prendrais pas grand-chose tu sais, a part une bonne hache ou un marteau. Tout l’travail on l’a d’ja fait ! Reste plus qu’à s’balader !

Devant Malahehel se trouvait une réserve d’outil de mine en tout genre : pioche, maillet, pelles, casques, cordes, clous, marteaux, poulies, billes de rails, échelle de corde, tonneaux de poudre.

- [nain] Ah non, ça c’est pas permis ! déclara Matram lorsque le nain posa son regard sur les tonneaux en question.

L’agent de la Compagnie des Marches s’équipa comme bon lui semblait, partagea la charge entre les trois compères, et ils se dirigèrent finalement vers la fameuse mine. On leur avait montré du bout du doigt le chemin à suivre. Il suffisait de prendre un ascenseur, de descendre jusqu’au pont de bois qui enjambait le torrent, traverser une petite exploitation avant de reprendre un ascenseur pour s’élever cette fois. Devant l’entrée de la mine, suant sous les rayons toujours aussi ardents, les trois explorateurs en herbe ne purent s’empêcher de sourire en apercevant l’ombre rafraîchissante qui régnait dans la mine.

écrit par: Baltazard Mercredi 09 Août 2006 à 22h19
Baltazard fouilla scrupuleusement la chambre du prêtre. A première vu, rien de bien intéressant. La pièce contenait des affaires sommes toutes banales dans ce genre de lieu. Son attention se porta toutefois sur le bureau où était posé en vrac plusieurs parchemins. Avec le plus grand soin, Baltazard en déplia quelques uns pour s’apercevoir qu’il s’agissait de parchemins de sort pour prêtre. Il les étudia brièvement pour savoir à qui il avait exactement affaire. Finalement, après quelques secondes, il les replia comme à l’original puis se retira de la chambre, ses sens en éveille, chaque bruit retenant son attention.

Repassant à l’intersection des deux couloirs, il s’arrêta net, l’air pensif, puis sorti de son sac ses outils de crochetage puis se dirigea vers la chambre verrouillé. S’apprêtant à glisser une fine tige de métal dans le creux de la serrure, il se mordille la lèvre inférieure, semblant hésiter à crocheter la porte. La situation était des plus délicate, d’un coté, sa soif de curiosité le poussait à déverrouiller la porte, cependant d’un autre coté sa raison le retenait. Il ne faudrait pas éveiller le moindre soupçon sur sa personne, le prêtre le tiendrait probablement responsable de cette infraction, l’ayant côtoyé quelques instant auparavant, tous deux seuls au sein du temple. De plus, cette tentative était sommes toute risquée car si la porte était protégé par une quelconque magie, il encourrait de graves ennuis et pourrait faire capoter l’ensemble de la mission qui lui avait été confié à lui et ses compagnons des Marches. Tout ceci lui traversa l’esprit et il décida sagement de ranger ses outils dans son havresac.

Essuyant quelques gouttelettes de sueur qui luisaient sur son front du au stress, il prit une grande inspiration, quelque peu déçu par son choix mais conscient de son importance, puis quitta le temple avec la plus grande prudence dont il était à présent accoutumé.

Après avoir passer quelques temps dans l’endroit clos qu’était le temple, Baltazard eu quelque difficulté à s’acclimater au rayon du soleil qui brillait depuis le début de la journée. Plaçant sa main face au soleil durant un cours instant puis clignant des yeux mécaniquement, il s’aventura dans la rue à la recherche de ses compagnons. Arrivé à plusieurs dizaines de mètres de l’auberge, il reconnu au loin sa compagne de chambre Hermine. N’ayant nullement remarqué la présence de Zlik et ne prêtant nul attention aux autres passants, il se dirigea hâtivement vers Hermine, un large sourire aux lèvres, faussement satisfait de son étude du temple.


- Ah ma chère ! Vous revoilà enfin !! s’exclama-t-il avant d’apercevoir la mine effondrée de la demoiselle qui l’accompagnait. Ouulaa, qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est ce qui la rendu dans un telle état ? Fronçant les sourcils.

écrit par: Hermine Vendredi 11 Août 2006 à 12h51
Tandis qu'elle prenait la main d'Elinor pour la faire se lever et se permettait de préparer son ombrelle à sa place pour faire face à la chaleur qui regnait toujours dehors et lui éviter la gène éventuelle de montrer son évidente fébrilité, Hermine confia doucement à Elinor, sans la regarder tout de suite :

- Justement, à pяopos de votre caяnet, Elinoя ... J'aimeяais vous dire ... L'aventurière repensait à l'effraction qui avait eu lieu dans la chambre, et commençait à croire se carnet important pour quelqu'un d'autre que sa propriétaire ... et, en attendant de plus amples renseignements, avait élaboré une hypothèse autour d'un suspect particulier. Néanmoins, Hermine n'avait aucune preuve, et avait besoin de davantages de renseignements pour étayer son hypothèse, renseignements qu'elle comptait demander à Elinor au plus vite. Elle regarda la jeune noble dans les yeux : « Il est possible que sa dispaяition ne soit pas un hasaяd ... si vous le voulez bien, j'aimeяais vous en paяleя. Mais pas ici, pas maintenant ... »

Au moment de sortir du baraquement du dispensaire, Hermine s'arrêta brièvement au niveau d'Andris et Vieltal, et leur souhaita sincèrement courage pour leur expédition, espérant qu'il ne leur arriverait rien de fâcheux. Puis :

- Nous яetouяnons au Sanglieя Doяé ; si vous avez besoin de moi, je suis pяête à aideя dans la mesuяe de mes humbles capacités. Vous pouvez veniя me voiя quand vous le désiяez.
Au яevoiя, fieя gueяяieя. A bientôt j'espèяe, messiяe 'Vuuяdan.

Alors qu'elles marchaient toutes les deux à travers Rochedor, Hermine écoutait attentivement la jeune étudiante parler de son passé. Cela ferait du bien à Elinor Dentrefond de parler, de se confier, et Hermine orientait et relançait parfois son discours en faisant preuve du plus de tact et d'à propos possible, et gardait le silence quand elle le jugeait nécessaire. Au fur et à mesure que la jolie noble se souvenait, la guerrière se rappela parallèlement les directives pleines de bon sens d'Hannibal Caliban : « Si mademoiselle Dentrefond ne désire pas rentrer, essayez de la convaincre d'écrire une lettre pour appaiser l'inquiétude de Monsieur Alderon. Offrez lui protection et assitance si jamais elle en a besoin, et cela malgré elle. » Offrir protection et assistance à cette gentille fille qui était bien malheureuse et peut-être en danger ... C'est ce qu'Hermine devait faire, voulait faire, et allait faire. Bientôt viendrait le temps de se révéler à elle. Ouille.

Soudain, alors qu'elle eut à peine le temps de remarquer la drôle de scène qu'elel avait sous les yeux et de noter mentalement quelle fenêtre était l'objet de tant d'attention, Hermine vit Elinor fondre en sanglots. Une fois encore, sans trop y réfléchir, l'aventurière se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras un instant. Cependant, autant parce qu'elle se rendait compte de ce qu'elle faisait que parce qu'elle voyait son compagnon Baltazard approcher, elle s'écarta doucement, chuchotant quelques mots de réconfort à la jeune fille.


- Baltazaяd ... Hermine était à la fois gênée et heureuse de revoir son compagnon qui avait disparu. « Il est aяяivé quelque chose de bien tяiste et un peu effяayant ... Mais nous n'allons pas en paяler en pleine яue : venez, nous avons toutes les deux besoin d'un remontant, je cяois ... »

écrit par: Baltazard Vendredi 11 Août 2006 à 15h26
Baltazar senti la gêne et la joie qui traversait sa compagne d’aventure, cela le toucha au plus profond de son âme d’avoir manquer à Hermine, mais il n’y laissa rien paraître de ses émotions. Fourrant ses mains dans ses poches pour paraître d’une sérénité totale, il écouta attentivement sa Sœur des Marches puis acquiesça quand celle-ci l’invita à quitter la rue pour rentrer à l’auberge. Prenant les devants, il entra suivit des deux jeunes femmes, se dirigea vers une table libre puis invita courtoisement Elinor à prendre place. Avant qu’Hermine n’ait pu s’asseoir, Baltazard l’a pris amicalement par le coude et s’adressa brièvement à Elinor.

- Nous allons vous chercher un petit rafraîchissement gente demoiselle, nous n’en auront pas pour longtemps soyez sans crainte, vous êtes entre de bonne mains.


Entraînant Hermine vers le bar, espérant que cette dernière n’ai pas pris son geste pour une manière de la courtiser, il l’a lâcha et s’accouda au comptoir de son bras gauche, appelant le tavernier de sa main droite, levée.

- Hey l’ami ! Une pinte de bière, un alcool fort pour la ravissante demoiselle et heu… un jus de fruit exotique, ça sera tout.


Se retournant vers Hermine, la mine plus grave qu’auparavant, il jeta un œil aux alentours avant de prendre la parole le plus discrètement possible.

- J’ai fais une petite visite au Temple. J’y ai rencontré un prêtre nain en plein travail. Visiblement ce temple est dédié au travail des mines si je ne me trompe pas. Sinon, Toute cette remue méninge dans la cité à cause de ses ruines l’énerve et l’inquiète. Il s’arrêta un instant, le temps de vérifier si la jeune demoiselle était toujours assise avant de reprendre. Il dit que ses ruines apporteraient malheur à la cité. Par contre, je connais le moyen d’y entrer, il faudrait contacter une certaine « Dame Barbefer », peut être qu’Elinor l’a connaît ? Enfin bref, il m’a mis en garde mais à part cela, rien de bien intéressant à rechercher dans ce temple pour le moment… J’ai fouiller ses appartements sans succès, par contre certaines pièces sont mis sous verrou, si notre chemin nous conduit au temple, il me faudra l’aide d’un mage pour détecter un quelconque piège… c’est d’ailleurs ce qui nous fait défaut dans notre équipe…

Tappottant sur le comptoir, il chercha du regard l’aubergiste tout en demandant à sa compagne de l’informer de ses trouvailles et surtout de connaître l’explication quand à la mine d’Elinor.

écrit par: Mahalalehel Vendredi 11 Août 2006 à 19h09
Maha avait juste pris des lanternes, une longue corde, une pioche et une hache. Il avait réparti la totale entre lui et ses compagnons.

Une fois à l'entrée de la mine, le nain avait repris instinctivement ses bonnes habitudes de combattant des tunnels. Laissant ses compagnons à l'entrée avec le "conseil" de ne surtout pas faire de bruit, Maha s'était rapproché le plus silencieusement possible de la première intersection du tunnel, sans lumière. Le manche de sa hache dans sa main, il se sentait rassuré. Il controlait sol, murs, plafond, avancant comme un soldat qui à l'expérience des tunnels, attentif aux pièges.

Une fois arrivé à l'embranchement, il controlerai les deux boyau avant de faire avancer ses deux compagnons. La chose griffue n'avait qu'à bien se tenir. nemesis arrivait.

écrit par: Hermine Dimanche 13 Août 2006 à 09h03
Ne parlant elle aussi que quand personne ne semblait les écouter, Hermine partagea elle aussi ce qu'elle savait avec Baltazard. C'était en fait plutôt facile en fait, étant donné que les deux compagnons des marches s'étaient postés à une extrémité du comptoir et que le patron du Sanglier Doré, toujours aussi serviable, semblait comme par hasard en grande conversation avec les quatre habitués installés à l'autre extrémité -l'empêchant bien sûr d'entendre la commande de Baltazard. Et, si d'aventure quelqu'un d'autre s'approchait un peu trop près, il était facile de rapidement parler du fait que "oh par Oghma, quel dommage de ne pouvoir visiter ce temple ohlala blablabla ..."

En terme clairs et conçis, Hermine conta en deux minutes tout ce qu'il s'était passé depuis qu'ils s'étaient levés : la gentillesse d'Elinor et son malaise par rapport à Gaelan Alderon, l'aller retour chez le dispensaire, le vol présumé du carnet, et enfin le drame qui s'était joué dans le village et avait mené à la mort de sa meilleure amie, la blessure de Soufflefeu et l'expédition de Maha, Andris et Vieltal.
Puis :


- En tout cas, il s'agit maintenant d'êtяe efficace. Il faudяait savoiя qui a volé ce caяnet, et pouяquoi, pouя suяtout savoiя si Elinoя est en dangeя. Hermine, accoudée au bar, se retourna, saluant gentiment la jeune noble pour lui montrer qu'on ne l'oubliait pas, et s'assurer de son état. « Je ne sais pas si on devяait dévoileя qui on est vяaiment -je ne te cache pas que j'en ai pas mal assez de mentiя à cette gentille fille. Aussi, on pouяяait paяler avec elle d'une solution viable pour la débaяяasseя de ce fat d'Aldeяon et qu'elle puisse meneя une vie calme à Lunaяgent. Mais la pяioяité, c'est de s'assuяeя qu'aucun dangeя ne la menace, et pour ça il faudяait en savoiя plus suя ce caяnet, examiner la poяte et peut-êtяe la chambяe, et meneя une petite enq..

AH, tenancieя ! Fidèle à vous même, toujouяs aussi pяompt à satisfaiяe les moindяes désiяs de vos humbles clients ... »

Le patron de l'auberge s'était enfin décidé à faire son travail, sans tout à fait parvenir à faire disparaitre un grimace de son visage -un peu de celles qu'il tirerait s'il était forcé de servir une kobolde et un gobelin dans son établissement sous la menace de se faire raser sa barbe.
Hermine consulta rapidement le tableau noir qui faisait office de carte des boissons, repéra ce qu'il lui fallait dans ses prix, et son sourire d'amabilité feinte fondit comme neige au soleil pour ne laisser place qu'à un regard d'un vert profond lourd de menaces, car les simagrées du nain commençaient sérieusement à la fatiguer.


- Bon. Tяève de bavaяdage. La jeune femme là-bas vient de яegaяdeя la Moяt dans les yeux et a gяand besoin de soutien, d'un яemontant et surtout de ne pas d'attendяe davantage. Alors seяvez-nous s'il vous plait trois яepas, et (montrant l'ardoise du doigt) deux veяяes de ce tяuc foяt mais pas tяop, ainsi que ... Rapide regard interrogateur vers son compagnon. « ... Une bièяe fяaîche, c'est ça, Balt ?
Bяef : dépêchez-vous. Vous êtes pas obligés de nous aimeя pouя nous seяviя ; on est pяessés, on paye et on яisque de faiяe un peu plus que déconseilleя votяe cahute à nos amis si vous continuez à vous foutяe de nous. »


hrp.gif Hermine utilise Intimidation. Non mais !

écrit par: Nollïa Dimanche 13 Août 2006 à 15h48
Hermine, intimidation : 7 (dé) + 5 >< Dragan, volonté : 18 (dé) + 0 = échec
Malahahel, depla. sil. : 14 (dé) + 6 >< Perc.aud ? : 13(dé) + 1 = réussite



Narration

Hermine, Baltazard

Dragan Fierforge haussa les sourcils. Le bougre avait suffisamment eut affaire a des alcooliques mécontents, des piller de comptoirs dépressifs et autres joyeusetés du genre que pour se laisser impressionner par le ton intraitable de la jolie demoiselle.

- Dites donc ma p’tite dame ! dit il dans un commun étrangement bien mieux articulé que le matin même « Je sers qui je veux, quand je veux ! Chacun son tour comme on dit ! »

Par chance, sa fille, qu’Hermine reconnu immédiatement pour être la belle Ania, celle qui montrait ses cuisses le soir pour la plus grande joie des mineurs solitaires, s’approcha doucement des agents et leur proposa de prendre leur commande. Elle avait le teint caramel, de longs cheveux d’ébène nattés en de multiples tresses ornées de fins anneaux d’or, et des yeux profonds brodés de longs cils. Son sourire – bien que masqué en partie par une barbe extrêmement soigneusement coiffée – était joyeux et respirait la gentillesse. Elle devait être le portrait craché de sa mère, ou le fruit d’un amour clandestin tant le contraste avec son bougon de père était fort. Tandis qu’Hermine et Baltazard attendaient que la jolie naine soit parvenue à déboucher le flacon de vin, ils entendirent la voix d’Elinor s’adresser dans une langue aux intonations rondes et fluides.
Un homme tout vêtu de blanc s’était approché d’elle. De dos, il était difficile de distinguer ses traits. Un large chapeau d’où sortaient quelques mèches châtain masquait en partie son visage. Hermine le reconnu immédiatement. Il s’agissait du locataire de la chambre n°5, celui qui avait acheté du papier une heure ou deux plus tôt.
Au même instant, le nain que surveillait Zlik pénétrait dans l’auberge, et commanda d’une voix forte une soupe et une bière.



Andris, Malahahel, Vieltal


L’entrée de la mine avait été grossièrement barricadée par deux travailleurs qui n’avaient pu s’empêcher de souhaiter des paroles de bonne fortune en voyant le nain se glisser dans le boyau. Ces mêmes paroles avaient quelques peu découragé Andris et le barde qui se demandaient à présent, si une bonne sieste ne serait pas plus profitable qu’une exploration du cœur de la falaise. La migraine qui les accablait tous les trois était toujours présente, bien que nettement atténuée.
Malahahel s’avançait à pas de loup. Son expérience lui avait enseigné comment poser ses pieds avec souplesse, comment se mouvoir sans secousse afin de ne pas faire tinter le bric a brac qu’il portait souvent sur le dos. Doucement il avançait, enjambant les lattes de bois, et autres rondins qui encombrait le couloir. Il pouvait constater que la mine n’avait pas encore été entièrement sécurisée. De simples piliers grossièrement dressé, et un plafond partiellement construit constituait le seul obstacle aux tant craints éboulement. La salle était assez vaste, un léger filon d’or apparaissait de temps a autre conduisant dans les deux direction des couloirs. Analysant la pierre comme seul les nains peuvent le faire, Malahahel conclu aisément que l’espoir d’un filon plus important avait conduit les mineurs à creuser à la va vite dans deux directions opposées. Dans le fond d’un couloir, le nain entendit clairement les couinements de quelques rats.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Dimanche 13 Août 2006 à 19h33
Vieltal était resté à bonne distance comme le nain lui avait si sagement conseiller. Lui et Andris s'était fait prendre de court par le court nain. Ils n'avaient pas parlé à la bonne personne et son orgueil en prenait un léger coup. Comment le nain avait-il négocier la prime? Il n'aimait peut-être mieux pas le savoir... On verrait au retour et tenterait de mettre tout ça en notre faveur... Ces deux compagnons en seraient fort content s'il pouvait gratter quelques pièces de plus de la récompense promise...

Les nains étaient un peuple de nature fier... Mais les grottes creusées ici ne semblait pas du tout faire honneur à leur arts... Le barde ne s'attendait pas vraiment à ce genre de cavité rapidement creusé et sécurisé de biais. Il avancait lentement, tenant son épée pour ne pas qu'elle bouge. C'étais sans doute la seule chose qui pouvait émettre du bruit et l'empecher de se déplacer silencieusement à la suite du nain. Le barde ne portait pas un intérêt particulier à la mine. Il se posta derrière le nain à l'intersection ou celui-ci avait mit les freins. Il venait tout juste de regarder la pierre. Vieltal en fit autant... Il aperçut les filons d'or qui parcourait la pierre. C'étais plutôt intéressant, mais l'or n'attirait pas forcément le barde nordique.. Il jetta un coup d'oeil à Andris et puis vers le nain. Il n'était pas en si mauvaise compagnie, mais cette endroit n'avait rien de bien impressionnant. Le regard de Mahalalehel fixait un couloir...Il devait avoir entendu un bruit. Ce n'étais peut-être pas le temps d'ouvrir la lumière...Mais le barde ne voyait plus devant lui... Il chuchota alors au nain pour se mettre un peu au courant...


- Tu as une carte des lieux j'espère? Hum, et je ne veux pas faire mon difficile. Mais je commence sérieusement à ne plus rien voir ici. De plus, le terrain semble plutôt accidenté... Ce n'est pas commun chez les nains de creuser comme ça n'est-ce pas? Toutes ces installations grossièrement dressées... Qu'ont-ils fait?

Vieltal s'en remettait à la connaissance de son confrère...Il l'avouait, il ne connaissait pas vraiment les méthodes nanique pour creuser des tunnels... Mais l'ensemble de leur oeuvres étaient beaucoup plus raffiné! Il attendit sa réponse et observant de plus près le mur droit de la cave.

écrit par: Andris Lundi 14 Août 2006 à 17h48
Voilà que le nain prenait la direction des oppérations. Bien que conscient que l'expérience du rodeur pouvait leur permettre de faire la différence, Andris avait du mal a suporter d'être à se point à côté de la plaque. Son incompréhension de la langue naine lui avait fait comaître une erreur idiote et avait permis à Mahalalehel de prendre une importance nouvelle dans la mission, ce qui n'était guère concluant aux vues des primes.

Voyant que Vietal était arrivé à l'intersection, Andris déguéna sa hache et s'avança à son tour. Ne se brusquant pas, il pris le temps d'observer les parois de la galerie. Le barbare n'aimait pas se retrouver dans ce genre de tunnel, leur étroitesse limitait ses mouvements et faisait naître chez lui une légère clostrophobie.


¤Rien ne vaut le grand air, finir dans ce genre de cloaque ne me dit rien¤

Arrivé à l'intersection, il se posta derrière ses deux compagnons. Continuant son inspection des lieux, il remarqua qu'un trait jaune parcourait la parois. Intrigué, il l'observa avec plus d'attention. Ses yeux s'écarquillairent lorsqu'il reconnu le précieux métal.

-Par tous les dieux, mais c'est de l'or ! Vous croyez qu'on peut en retirer ?

Exité par cette découverte, le Uthgardt commença à fouyer le sol à la recherche d'une pépite. Dans son esprit, la soif de l'or avait pris le pas sur la mission.

écrit par: Baltazard Mardi 15 Août 2006 à 23h59
Baltazard acquiesça lorsque sa compagne des Marches lui confirma sa commande, puis il lui répondit à sa proposition de dévoiler leur identité à la jeune noble.

- Lui dévoiler qui nous sommes exactement ? Hmmm… *se frottant le menton pensif* Je ne sais pas si c’est une bonne idée ! Qui sais si elle ne va pas nous filer sous les doigts ! Notre mission première est de la ramener je te rappel… Personnellement, je ne le ferais pas, ou plutôt pas dans ces conditions. Il serait préférable de l’emmener dans un coin tranquille, en tête à tête, et si les choses se passaient mal, nous pourrions la maîtriser, la ramener à son futur mari et remplir la majeure partie de notre contrat !

Soudain, suivant le regard intrigué d’Hermine en direction de la jeune noble, il découvrit comme elle, un homme vêtu de blanc non loin d’Elinor qu’Hermine semblant reconnaître. Les deux individus semblaient converser à la table mais Baltazard n’en compris aucun mot. Méfiant de nature, il posa sa main au niveau de sa garde. Ne voulant pas en faire de trop, il resta sagement dans son petit rôle et attendit patiemment le verre de la serveuse, tout en lançant des regards interrogateurs à Hermine, lui glissant par la même occasion à l’oreille quelques mots.

- S’il y a le moindre problème avec cet individu, fait le moi savoir Sœur des Marches, j’improviserais un plan pendant que tu feras diversion avec la jeune noble.

Le regard toujours fixé sur l’homme blanc, Baltazard détourna brièvement le regard vers le nain qui venait d’entrer afin d’analyser brièvement s’il s’agissait d’une menace, puis la conscience tranquille suite aux premières paroles du nain, il reposa toute son attention sur la table de la jeune noble.

écrit par: Hermine Mercredi 16 Août 2006 à 08h53
A cet instant, Hermine se rappela que sa conversation avec Hannibal Cannibal avait eu lieu en privé, et que ses autres compagnons n'étaient pas au courant de son contenu. Cela lui avait paru tellement évident. Elle pencha la tête vers son compagnon et lui chuchota

- Baltazaяd. Je pensais bien que ce maяiage ne semblait pas conveniя à tout le monde, et ai paяlé avec Caliban : notяe mission est de faiяe le bonheuя d'Elinoя et d'éviteя les vagues avec Galean Aldeяon. Elinoя ne veut pas veniя, et nous devons la pяotégeя, et pas la molesteя pouя qu'elle nous suive. Je t'assuяe. La jeune femme sourit aimablement à son collègue. Cependant, tu as яaison : le moment est pouя l'instant mal venu pour se déclaяeя, et je pяéfèяe moi aussi le faiяe au calme. Si tu veux, on peut diяe que moi seule est un agent ; tu n'auяas qu'à rester un peu à l'écaяt au cas où ça dégénèяe. Mais bon, c'est comme tu veux. On en яepaяle. Pouя l'instant ...

Ce type tout de blancheur immaculée commençait sérieusement à courir sur le haricot d'Hermine. Peut-être qu'instinctivement, elle avait adopté le même comportement qu'Elinor lorsqu'elles l'avaient croisé la première fois ; toujours est-il qu'elle ne pouvait s'empêcher de se méfier de lui. Pour tout dire, c'est lui qu'elle considérait (faute d'autres éléments, il est vrai, et de façon complètement partiale) comme le suspect numéro un dans le vol du carnet : peut-être un rival jaloux de la réussite de l'étudiante, qui voulait lui ravir une découverte cruciale ? En tout cas, elle n'allait pas le laisser partir comme ça, oh non.

- Pяends les commandes et яejoins-nous s'il te plait, Balt. Je vais voiя ce fameux Aяan’Dil ..., dit-elle à l'intéressé l'air préoccupé sans le regarder. ¤ Si ce type saoûle Elinor, je m'en vais te le virer à coups de pied au derière, ça c'est clair. ¤

La guerrière se dirigea légèrement trop rapidement vers Elinor et "l'elfe", et se campa entre les deux personnes, les mains derrière le dos, les considérant tour à tour, un franc sourire se dessinant sur ses lèvres alors qu'elle regardait Elinor, sourire qui disparut bien vite et ostensiblement alors qu'elle tournait les yeux vers le visiteur.

- Cette peяsonne te déяange, Elinoя ? Excusez-moi si je ne vous invite pas à vous assoiя : nous яéseяvons ce siège aux gens polis qui se découvяent devant les dames. Vous êtes ... ?

Passablement énervée par l'attitude du tenacier, Hermine n'avait toujours pas trouvé d'exutoire et avait visiblement un trop plein d'aggressivité à déverser. Cela ne lui ressemblait pas ...

écrit par: Nollïa Samedi 19 Août 2006 à 11h53
Andris, fouille : 6 (dé) – 2 (int) >< DD ? = échec
Andris, dep sil : 12 (dé) +1 >< perc aud ? : 16 (dé) +1 = échec

Malahahel, dep sil : 14(dé) + 6 >< perc aud ? : 16 (dé) +1 = réussite
Vieltal, dep sil : 15 (dé) + 1 >< perc aud ? : 16 (dé) +1 = réussite



Narration

Hermine, Baltazard


Le visage que leva la douce Elinor vers Hermine était l’incarnation même du soulagement. Son éducation seule l’empêcha de pousser un long soupir, et elle garda les lèvres close et bien serrée comme si elle craignait de dire une quelconque bêtise par inadvertance. L’individu en blanc se tourna alors vers la guerrière. Ses traits étaient fins, réguliers, rayonnant d’une beauté dérangeante, presque trop délicate. Sa peau semblait si fine et si fragile que l’on en devinait presque les veines. De longues mèches noires encadraient ce faciès étrange. Il ôta son chapeau, en signe de salut teinté d’ironie, et le remis aussitôt.

- Excusez moi, mademoiselle, je n’ai pas le plaisir de vous connaître. Sa voix était douce mais froide comme les neiges éternelles. « J’étais venu présenter mes condoléances à Melle Dentrefond pour cette ...terrible perte…qui affecte toute la communauté de chercheurs dont je fait partie, et prendre de ses nouvelles. »

Son air se couvrit subitement de sérieux, comme une vallée ensoleillée se couvre subitement des nuages chargés de pluie prélude à l’orage et à la tempête.

- Il est hélas désormais inutile de rester ici. Peut-être nos hôtes avaient raison après tout. Il est des choses qu’il vaut mieux ne pas chercher à découvrir, et des secrets qui ne doivent pas être déterré. Melle Dentrefond sait bien pour avoir traduit sans mon aide le texte de la porte, qu’un danger très grands rode peut être dans les tréfonds de cette mine. Il est du devoir de la responsable de cette….bourgade d’empêcher que le mal remonte à la surface. La mine doit à mon humble avis, être condamnée. Tout l’or du monde ne peut remplacer une perte douloureuse, n’est ce pas, Mademoiselle Dentrefond ? Je m’en allais justement faire part de mon point de vue à Madame Barbefer. Soyez donc sans craintes, Indraël Aran’Dil ne vous importunera pas davantage.

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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.



A ces mots, il s’inclina légèrement et se dirigea vers la sortie de l’auberge. La grande porte coulissante était toujours ouverte, et l’on pouvait voir quelques ouvriers attablés à l’ombre. Le nain qui avait commandé sa soupe, s’installa à une table non loin de celle d’Elinor. Son regard se perdait dans les couleurs douteuses de son plat.
La jolie Ania arriva bien vite, apportant une bière et deux gobelets empli d’un liquide étrange a forte odeur qu’elle déposa avec un large sourire sur la table sans omettre de réclamer 4 pièce d’argent et de déclarer a voix basse
:

- Après ça, qu’on ne me dise pas que les elfes ne sont pas des gens bizarres. Elle se pencha davantage laissant entrevoir le plongeon vertigineux que représentait son décolleté, et baissant encore la voix « voir même douteux. Mon père le déteste, mais il ne dit rien de peur de perdre son meilleur client. »


Andris, Malahahel, Vieltal

Plongé dans la pénombre, Malahahel s’arrêta un instant et murmura :

- Il y a quelques rats dans le fond, mais je n’entend rien d’autre pour l’instant.

Il s’accroupit et avec une délicatesse toute professionnelle détacha une lanterne de son sac qu’il alluma et passa à Vieltal.

- Prend ça le flûtiau !

Andris subitement animé par la fièvre de l’or cherchait méthodiquement une pépite. Hélàs, sans doute guidé par l’image bien propre d’un morceau d’or tout jaune, il rata par plusieurs fois ce qu’il prit pour de vulgaires cailloux. D’un coup d’œil furieux, accentué par les ombres et les éclats de lumière générés par la lanterne, le visage du nain le rappela à l’ordre sans qu’aucun mot ne fût prononcé.

- ‘Parait que l’endroit ne serait pas bien grand. Faut aller par là, l’autre côté est un cul de sac parait il. Déclara le rôdeur en désignant le couloir de droite.

Pas à pas, les trois individus se déplaçaient prudemment, tachant de ne pas se faire repérer par ce qui semblait se terrer dans les boyaux. Alors que le beau barbare buta sur une aspérité du terrain laissant entendre un faible ‘toc’, les trois compères entendirent quelques rats s’enfuir dans des recoins de la mine. Le couloir qu’ils empruntaient était assez large que pour pouvoir marcher côtes à côtes. Les renforts avaient étés élaborés dans cette partie avec plus de soin que dans le tronçon précédent. Les ombres de leurs silhouettes dansaient sur les parois rocheuses de façon inquiétante, accentuant le mystère lié à leur investigation.
Au bout d’une dizaine de mètres environs, le couloir s’ouvrait sur une salle gigantesque dont le fond ne pouvait à peine être deviné par Malahahel, bénéficiant de la vision des nains. Encore couvert par l’abri que leur conférait le boyau, ils pouvaient cependant apercevoir que le chemin emprunté débouchait sur une petite plateforme naturelle. Celle ci surplombait la grotte, tandis que le plafond s’élevait bien haut au dessus. Une rambarde de bois avait été aménagée, sans doute pour préserver les étudiants et chercheurs d’une chute mortelle, tandis que sur la droite se trouvait un monte charge métallique.

écrit par: Hermine Lundi 21 Août 2006 à 17h27
Alors que le mystérieux elfe se détournait Hermine, le regardant s'éloigner, roula des yeux et dodelina de la tête, ouvrant et refermant rapidement la bouche en faisant mine de piailler silencieusement. Puis, elle fit une grimace comique pour enfin faire un clin d'œil à Elinor Dentrefond en s'asseyant à table.

- Y a cet aventuяieя l'autre jouя qui disait avoiя peяdu la pique de tяois mètяes de son paquetage, maintenant je crois savoir où elle est tombée ... glissa la guerrière à voix basse en se penchant vers sa voisine. Elle tentait de la faire sourire pour lui changer les idées, même si le genre de plaisanterie de taverne qu'elle venait de faire n'était peut-être pas le meilleur moyen de dérider une jeune noble. C'était regrettable, mais Hermine n'avait pas eu le temps de réfléchir à la chose, de plus elle ne pouvait ignorer la goutte de sueur qui perlait dans son dos, lui glaçant l'échine ; Indraël Aran’Dil était vraiment quelqu'un de troublant. Cependant, elle espérait qu'en n'en laissant rien paraître, en ayant l'air détendue et en parlant d'autre chose, elle parviendrait à ce que la douce Elinor se relâche un peu elle aussi. Elle en avait bien besoin, après ce qu'elle venait de vivre ...

- Excuse-moi .. déjà ce matin, j'ai cяu voiя que cet elfe ne faisait pas paяtie de tes amis, alors ... La voix d'Hermine se perdit un insant. Puis, la Nordique plongea son regard dans celui d'Elinor. Cяois-tu qu'il t'en veut ? Que voulait-il diяe, à pяopos du texte de la poяte ? Si un gяand dangeя ...

Hermine s'interrompit, surprise par tant de rapidité de la part du service, alors que la jolie Aina posait leurs commandes sur la table. Avant qu'Elinor fasse un geste, elle commença à tatônner en quête de sa bourse.

- C'est pouя moi. Bois ça, dit-elle d'une voix rassurante en désignant les remontants du menton, ça devrait te faire du bien. Attention, c'est peut-êtяe un peu foяt ... Puis, reportant son attention sur la serveuse (hé bé), puis sur ses yeux : Effectivement, ce n'est pas le tempéяament le plus chaleuяeux que j'ai connu. Mais ... Hermine prit elle aussi un ton de conspiratrice de comptoir : ... douteux, dites-vous ? Cяoyez-vous qu'il tяempe dans des affaiяes louches ? On diяait un magicien ...

écrit par: Zlik Mardi 22 Août 2006 à 18h52
Zlik, le plus discretement possible, suivait Rogdmund, decider à en savoir plus sur ce nain un peu trop mysterieux au gout du halfelin. De plus il n'avait pas du tout apreciait recevoir ainsi des ordres de sa part , surtout en étant mis à l'ecart de ses manigances.

¤ Il me prend pour qui ce nain à la noix ,il me prend pour un esclave ou quoi ? On va voir c'est qui le con dans l'histoire...¤

Tout en fulminant et en inventant des insultes originales à l'adresse du nain, Zlik le suivait discretement à travers la foule. Il essayait de rester à quelques métres de lui, tout en essayant de ne pas se faire repérer. Il essayait de ne pas braquer ses yeux sur lui pour qu'il ne se sente pas observer, tout en etudiant le moindre de ses mouvements. Il faillit se faire repérer quand Rogdmund se retourna precipitament, mais Zlik s'etait ecarter precipitament, avec autant d'agilité et de maestria dont il etait capable. Puis le nain avait continuer sa route, ne semblant pas avoir repérer le halfelin.Le nain entra ensuite de nouveau dans l'auberge, Zlik hesita un instant puis finalement entra. Il aperçut Rogdmund qui s'assit à une table juste à coté de celle de Elinor et Hermine.

¤Encore une curieuse coincidence à mettre sur le dos du pauvre nain....¤

Zlik chercha un moyen de s'approcher du nain en pasant inaperçu, mais aprés un bref coup d'oeil, arriva à la conclusion que c'etait impossible pour lui. C'est a ce moment qu'il vit l'elfe etrange qu'il etait censé surveiller.

¤Bon ça fait trop de personne à surveiller, bon on change de plan... Plan B.¤

Zlik avança d'un pas rapide en direction de Rogdmund et s'assit à sa table rapidement.

-"Quelle bonne surprise! qu'est ce que vous faites là ?"

Zlik braqua sur lui un regard qu'il voulait interrogateur, tout en reflechissant à toutes vitesse.

écrit par: Baltazard Mercredi 23 Août 2006 à 17h03
Baltazard laissa Hermine prendre les devant et s’entretenir avec le mystérieux inconnu. L’œil fixé sur le groupe, il ne le quitta pas une seconde des yeux, prêt à intervenir à tout moment.
Heureusement la discussion avait l’air de se passer dans la plus grande courtoisie. Attendant que celle-ci touche à sa fin, il attendit que l’homme en blanc quitte l’établissement avant de rejoindre ses compagnes de table.

Arrivant au moment où Hermine chuchotait quelque chose à la noble demoiselle, il attendit patiemment sa choppe de bière puis s’installa confortablement dans sa chaise, pointant un air interrogateur vers Hermine quand celle-ci eu finit ses chuchotements.

Attentif à la réflexion de la serveuse quand celle-ci vint donner sa commande, il arrêta net le mouvement d’Hermine cherchant ses pièces dans sa bourse, posant une main contre la sienne, arborant un fin sourire.


- Voyons un peu de galenterie ma chère.

Puis il paya la serveuse avant qu’Hermine ne la questionne. Baltazard inspectant toujours discrètement les moindres mouvements dans l’auberge, une oreille toujours attentive à la conversation.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 23 Août 2006 à 21h41
S'agrippant à la torche qu'il balancait devant lui, le jeune homme avançait prudamment malgré le bruit qu'Andris avait fait en buttant. Ce n'étais presque rien, mais les rats qui couinaient avait pu alerter une bête à l'affût. Vieltal suggéra au nain de s'arrêter vers la fin du couloir, pour mieux scruter les lieux. Ils seraient d'avantage proteger si un ennemi devait s'engouffrer dans le tunnel pour les attaquer... Avancant à pas de loup vers la plateforme, Vieltal déposa la lanterne devant lui et sorti son épée longue de son fourreau. Il s'accroupit un moment, profitant du moment de répit. Alors que le nain devrait scruté l'entiereté de la plateforme avant que les aventuriers n'y pose le pied.

Le barde se tourna vers le barbare en regardant au sol, cherchant tout comme le géant auparavant, une roche avec un potentiel d'or à l'intérieur... Il murmura alors à Andris


- Alors, tu as trouvé quelque chose? Si la récompense que Mahalalehel nous a dégotté n'est pas assez grande, on pourra toujours se faire les poches ici...

Vieltal grimaça et sourit au barbare. Il fouilla un moment à l'aide de la lanterne, toujours aux aguets du moindre bruit de la mine, arme en main. Il jetait également de bref coup d'oeil vers le nain en esperant qu'il adopterait sa proposition plutôt que de foncer vers la plateforme...

écrit par: Nollïa Jeudi 24 Août 2006 à 00h04
Zlik, perce. Audi : 12 (dé) +3 – 2 (en bavardage) >< Ania, discrétion : 5 (dé) +1 = réussite
Zlik, perce. Audi : 19 (dé) +3 - 2 (en bavardage)>< Hermine, discrétion : 14 (dé) +1 = réussite

Hermine, discretion : 14 (dé) +1>< Rodegmund, perce audit : 18 (dé) + 4 = échec

Malahalehel, discretion : 12 (dé) + 6 >< détection ? : 7 +7 = réussite
Malahalehel, dep. Sil : 2 (dé) +6 >< perc aud ? : 19 +7 = échec



Narration


Baltazard, Hermine, Zlik


Tandis que Zlik s’asseyait aux côtés de Rodegmund, la jolie naine empocha l’argent que Baltazard lui tendit, et lui adressa un sourire signifiant qu’elle appréciait la galanterie qu’il démontrait. L’ouille fine de l’halfelin, et sa remarquable habileté à écouter une conversation d’une seule oreille lui permit de na pas perdre une miette de la conversation qui se déroulait à la table voisine et de rester néanmoins attentif a ce que disait son compagnon de voyage.

- Les deux autres sont partis pour une ‘mission spéciale’ grogna le nain de mauvaise humeur, débarrassant sa barbe des morceaux de légumes qui s’y étaient trouvé accrochés. Reste plus que toi et moi et les deux autres zigotos pour faire tout le boulot ! J’aurais besoin de toi plus que jamais pour tu sais quoi. Tu te demandes ce que t’y gagneras pas vrai ? Bah ! Tout travail mérite salaire, et je gage que la personne en question est plus riche qu’elle n’y parait.

Il esquissa un sourire un rien narquois au roublard.

Ania regarda par-dessus son épaule comme si elle craignait de se faire gronder. Etre la fille de Dragan Fierforge ne devait pas être amusant tous les jours
.

- Louche ! Ah pour ça oui, il l’est ! Et qu’il serait magicien que ça ne m’étonnerait pas non plus. C’est la troisième fois qu’il séjourne ici depuis que le Temple a été découvert, mais pourtant il ne s’y est rendu qu’une seule fois à ma connaissance. Il est fourré toute la journée dans sa chambre sans qu’on ne sache ce qu’il fait. Parfois je dois même lui apporter ses repas. Mais ce qui m’étonne le plus Elle s’approcha davantage d’Hermine lui chuchotant à l’oreille « chaque fois avant d’entrer dans sa chambre il prononce un mot bizarre, comme une formule magique. Il y a quelque chose de suspect là dessous ! »


Andris, Vieltal, Malahalehel

Malahalehel hocha la tête à Vieltal, et lui fit signe sans prononcer le moindre moi que lui seul jetterait un coup d’œil hors du couloir. Il s’avança prudemment, se collant à la paroi afin de se fondre dans le décor. Il parvint sans encombre sur la plateforme naturelle et observa les alentour. Sa vue lui permettait d’embraser d’un regard l’entièreté de la caverne. Seul quelques recoins restaient dérobés à son regard. Alors qu’il rebroussait chemin afin de partager avec ses compagnons ce qu’il avait vu, un petit caillou roula sous son pied et tomba dans le précipice ricochant contre la paroi rocheuse. Si la chute d’une pierre pouvait être causée de façon naturel, le « fichtre » murmuré par le nain qui suivit, par contre, révéla bel et bien la présence d’une chose pensante dans la mine.

- Incroyable ! Murmura t’il à l’intention d’Andris et Vieltal « J’ai vu le temple. Une immense porte d’au moins vingt mètre de haut creusée à même la parois de la caverne. Tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas de faction naine ! C’est assez étrange d’ailleurs, les pierres qui forment cette caverne sont de couleur légèrement différente, comme si un éboulement avait lieu, formant cette cavité. Faudra que je vérifie cette hypothèse de l’extérieur. «

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 24 Août 2006 à 02h26
Visiblement, s'il y avait quelque chose qui se terrait dans les racoins, elle aurait tôt fait de dénicher le groupe d'aventurier. Le sol était juché de débris dont il était pratiquement impossible de faire abstraction. Il pincait les lèvres, esperant ne pas voir sortir une créature de derrière le nain... Même si, plus ils avancaient vers le coeur de cette mine, plus il avait envi d'en découdre... Le sang de certains barbare coulait dans ses veines et les prières de Tempus battait dans ses tempes. Alors que le discours du nain ne le surprenait pas outre mesure... Il était au courant des créateurs de la structure même, et la magie pouvait facilement être de la partie. Il devait partager cette connaissance avec le reste du groupe.

Se relevant après avoir inspecter le sol en vein, il reprit la lanterne et éclaira légèrement ses deux compagnons. Il délia sa langue pour leur raconter ce qu'il avait entendu de la bouche d'Élinor.


Élinor m'a dit quelque faits intéressant avant que vous arriviez... Elles me parlaient de légende elfique. Il doit y avoir un lien étroit entre ce qu'elle me disait et cette porte. Selon moi, nous avons affaire aux vestiges d'un temple elfique... Pourquoi dans cette région? Je ne saurai y répondre, c'est bien pourquoi je me suis embarqué dans cette histoire à vrai dire. Vieltal s'arrêta un instant pour regarder autour de lui..Puis il reprit. « Bien sur, nous ne sommes qu'en mission de 'reconnaissance', mais rien ne nous empeche de jetter un coup d'oeil à ces portes... Qu'en dites-vous? »

Pour ce faire, le petit groupe devrait surement utiliser l'ascenceur... Le barde se serrait déjà les lèvres jusqu'aux sangs à l'idée de devoir utiliser cette technologie. Bien sur, les nains étaient d'excellent travailleur et cette ascenceur devait être en parfaite état de fonctionner... Mais s'ils l'avaient fait à la hâte comme le bout du tunnel plutôt? Une corde ne faisait jamais défaut. Mais bon, il passerait outre son petit 'caprice'. Il décida d'emboiter le pas à ses deux compères, lanterne devant, arme en main. Il sortit lentement du couloir, prêt à fendre n'importe quoi se fondant sur lui dans un espoir désespéré pour lui enlever la peau de sur les os! Il observerait après la plateforme et s'habituerait à la noirceur autour avant d'emprunter le fameux ascenceur...

écrit par: Zlik Jeudi 24 Août 2006 à 15h51
Zlik ecouta Rogdmund, un sourire au lévres, tout en pretant une oreilles aux conversations qui se derouler à coté. Puis finalement il se pencha vers Rogdmund et lui dit d'un ton grave:

-"Je veux bien, mais avant que je fasse quoique ce soit d'autres, il faut que tu me mettes au courant. Je veux tout savoir sur cet elfe et sur ce que tu as prevu, si tu veux que je fasse quelques choses, il faut que je sache pourquoi. J'ai l'impression que tu veux m'enmener en bateau et j'aime pas ça. Alors si tu veux que je soit encore de la partie, tu me dis tout ce que tu sait sur cet elfe et ce que tu compte faire. Tu as besoin de moi, sinon tu m'aurais pas appeller donc il vaudrait mieux que tu me roule pas dans la farine, je suis trés peu cooperatif quand il y a quelque chose qui me contrarie."

Puis il se rassit confortablement sur sa chaise, et gratifia le nain d'un sourire insolent dont seul un halfelin etait capable. Puis attendit que le nain reagisse à son petit discours, tout en pretant toujours une petite oreilles aux paroles échangaient à la table à coté. Le halfelin balaya la salle du regard, s'assurant que certaines personnes n'avait pas bougaient de leur place, puis braqua de nouveau son regard insolent sur le nain en face de lui

-"Alors, mon ami, qu'en pensez vous ?"

écrit par: Andris Vendredi 25 Août 2006 à 18h09
Andris dévisagea Viétal comme si des cornes venaient de lui pousser sur la tête. Finalement le barde était plus utile qu'il ne l'aurait cru, et voilà même qu'il faisait montre d'une certaine hardiesse.

-Un monstяe, une poяte et maintenant des elfes. Je me demande dans quel bouяbieя on nous a envoyé. Enfin si il s'agit des elfes auxquelles je pense paяtiя à tяois sans savoiя ou on met les pieds on aura les chances de suяvies d'un pichet de bière face à un orc assoiffé. Si on doit ce la jouer solo pourquoi pas aller cheяcher Hermine, Balti et Zilk ? Mais bon je suis pas du genяe à reculer devant le combat, donc si tu pяéfèяes qu'on y aille seul moi je te suis.

Il lança un regard froid à Mahalalehel.

-Mais si c'est pour se яetяouver avec la pяime que tu nous a obtenu autant paяtir tout de suite.

Le barbare se dirigea vers l'ascenseur, ne prêtant pas attention à la l'obscurité ambiante. Il étudia l'appareil qui lui sembla en état de marche. Il se tourna vers ses compagnons.

-Si la bête est en haut, elle n'auяa qu'à nous cueillir dans l'ascenseuя. Faudяait peut êtяe que j'escalade histoiяe de voiя si c'est dégager non ?

écrit par: Hermine Vendredi 25 Août 2006 à 18h34
Aux mots prononcés par l'opulente Aina, Hermine se redressa un instant. Dans son esprit se bousculaient les expressions de sentiments divers, dont assez peu étaient agréables mais dont la naissance soudaine ne se traduisait que par un froncement de sourcils involontaire mi soucieux mi inquiet et qui pouvaient tous se résumer par cette simple pensée qui dominait dans l'esprit de l'aventurière : ¤ Et merde. ¤ Hermine n'aimait pas l'idée d'avoir affaire à un mage ; il vaudrait mieux s'en tenir loin, et elle espérait que la théorie qu'elle avait en tête au sujet de l'apparent vol du carnet d'Elinor Dentrefond et dont le coupable attitré était Indraël Aran’Dil était fausse. Mais en fait, il ne servait à rien à tirer des plans sur la comète, et à la réflexion l'aventurière ne savait même pas vraiment ce qui dans le cahier pouvait motiver un vol.

Se radossant à sa chaise Hermine, semblable à une vieille commère disant du mal de ses voisins et prenant les rumeurs du quartier pour fait avéré, hocha la tête d'un air lourd de compréhension. Puis, après avoir aimablement confirmé l'opinion d'Aina par une platitude quelconque et garantit qu'elle ouvrirait l'œil la prochaine fois qu'elle traiterait avec l'elfe, remercié son collègue Baltazard pour ses largesses et attendu que la serveuse naine s'éloigne un peu, elle se réintéressa à Elinor Dentrefond. Après avoir bu quelques gorgés de sa consommation et attendu par politesse que la jolie noble ait fait de même et se remette d'aplomb, Hermine se repencha vers elle, la regardant dans les yeux.


- Elinoя. Excuse-moi paя avance si ce que je vais diяe te choque et paя le peu de tact dont je fais preuve dans ces ciяconstances, mais ... je pense qu'il faut vяaiment que je t'en paяle.

écrit par: Baltazard Vendredi 25 Août 2006 à 19h59
Baltazard n’avait pas l’ouïe aussi fine qu’Hermine. Sa méfiance s’estompant, sa soif le rappela au grand galop. Savourant sa bière, il ne cessa d’observer sa Sœur des Marches, semblant amusé du comportement de cette dernière sur sa chaise. Esquissant un mince sourire, il se perdit dans ses pensées à rêver de sa compagne Hermine, jusqu’au moment où elle s’adressa à Elinor. Secouant sèchement la tête pour s’extirper de ses étranges rêveries, il vida cul sec sa choppe afin de se remettre les idées de place.

¤Seigneur ! Je commence à perdre la boule !! Faut te ressaisir mon p’tit vieux ! Je sais que ça manque d’action mais quand même mon gaillard, tu vas passer pour quoi ? Enfin, heureusement que tu ne te soit pas fait surprendre, une aubaine !¤

- Bon et bien je vois que vous voulez discuter entre fille ! Oh je comprends, je comprends… Mais si je puis vous être utile en quoi que ce soit mesdemoiselles, n’hésitez pas ! J’ai assez étudié pour aujourd’hui ! Ce temple m’a prit des heures !!

Il savait qu’Hermine allait révéler son identité à Elinor et il voulait de ce fait paraître le plus innocent possible. Se levant, il vint auprès des deux demoiselles, leur offrant un baisemain des plus courtois, attendant enfin une réponse plus particulièrement d’Hermine. Il saurait parfaitement comprendre où voudra en venir Hermine de manière détournée, soit pour rester à surveiller leurs arrières, soit lui indiquer sa toute confiance en la réaction qu’aura Elinor et de ce fait le laisser vaquer à ses occupations.

écrit par: Hermine Samedi 26 Août 2006 à 11h56
Quelque part, Hermine était amusée et rassurée par les réactions de son compagnon Chondathien. C'était vraiment agréable d'avoir quelqu'un qui assurait vos arrière, et enrichissant d'assurer ses arrières à lui. Cela faisait des années que la Nordique n'avait plus eu ce sentiment ; la dernière et seule fois de sa vie, c'était il y a bien longtemps et en un lieu très éloigné de la Grande Faille.
Elle lui sourit :


- Baltazaяd, c'est comme tu as envie tu sais. Je t'ai donné tout l'heuяe un apeяçu de la situation, et je pense que notяe étude de ce temple est en ce moment .. plutôt compяomise. Aloяs si tu as quelque chose à faiяe, c'est comme tu le sens ; mais tu peux яesteя si tu veux.

Attendant que son collègue ait pris sa décision, et la respectant quoi qu'il arrive, Hermine reprit ensuite le cours de ses paroles, en reportant son attention sur Elinor Dentrefond, en s'excusant pour la façon dont elle ménageait le suspens sans le vouloir, baissant à nouveau un peu le ton, et hésitant régulièrement sur les mots à employer.

- Donc ... Elinoя. Quoi qu'il puisse aяяiveя dans un aveniя pяoche, sache que je t'appяécie beaucoup, et j'aimeяais que l'on puisse êtяe -ou яesteя- amies ... c'est pouя ça que ...
Ce matin, aloяs que tu fouillais ta chambяe, j'ai juste eu le temps de яemaяqueя des tяaces d'effяaction suя ta seяяuяe. Je ne suis pas expeяte dans le domaine loin de là et j'aimeяais si tu le peяmets les réexamineя bientôt, mais j'ai l'impяession qu'un яôdeuя s'est intяoduit dans ta chambяe -quand et pouяquoi, je ne sais. C'est peut-êtяe une "simple" souяis d'hôtel, mais ...
Je n'ai que des hypothèses. Il faudяait voiя s'il te manque quelque chose, mais ... Emilia est ... moяte, et ton jouяnal a dispaяu. J'ignoяe s'il y a un lien entяe ces événements ou quel est sa natuяe mais ... J'ai peuя qu'il y ait avant longtemps d'autяes événements dans ce village ; je ne sais ce qui s'est passé sur le lieu des fouilles, peut-être qu'une des clés de cette énigme se tяouve dans ton jouяnal, Elinoя, et ...

Hermine se tut un instant, hésitante, baissant les yeux. Après un moment, elle les releva vers la jeune noble.

- Enfin ... comment diяe ? J'aimeяais en savoiя plus, car j'ai peuя que tu sois en dangeя.

écrit par: Nollïa Samedi 26 Août 2006 à 17h05
Zlik, perce. Audi : 2 (dé) +3 - 2 (en bavardage)>< Hermine, discrétion : 4 (dé) +1 = échec
Hermine, discretion : 4 (dé) +1>< Rodegmund, perce audit : 14 (dé) + 4 – 2 (en bavardage) = échec
Malahahel, détection : 3 + 5 >< ? 5 (dé) +7 = échec
Malahahel, détection : 3 + 5 >< ? 2 (dé) + 7 = échec



Narration

Hermine, Baltazard, Zlik

La belle Elinor porta le gobelet de fer à ses lèvres et grimaça, le liquide était fort, et elle n’avait apparemment pas l’habitude de ce genre de breuvage. Cependant, bien plus que le feu qui parcourait sa gorge, elle semblait en proie à une vive angoisse ou une poignante douleur.

- En danger, mais pourquoi cela ! Qu’ai-je donc fait ! Qui me voudrait du mal ? Elle était si vivement surprise qu’elle parla suffisamment fort pour que l’un ou l’autre client dans la salle se retournèrent vers elle. Puis, prenant conscience du danger potentiel, elle répondit enfin à Hermine d’une voix plus douce. « Il me sera simple de vérifier ce que l’on aurait pu me voler. Je garde mon argent dans un petit coffret verrouillé que je cache…ailleurs. Je ne crois pas que mon carnet puisse intéresser quiconque au point de le voler, tu sais Hermine. Je suis heureuse que tu sois là. Même si l’on ne se connaît que depuis quelques heures à peine, ta présence est réconfortante, et je sens que nos âmes correspondent. »

Elle esquissa un petit sourire timide et mélancolique avant de poursuivre. Ses mains chipotaient nerveusement le bord de son gobelet.

- Tout à l’heure tu m’as demandé ce que signifiait monsieur Aran’dil au sujet de la porte, pourquoi il parlait d’un grand danger. J’ai pratiquement traduit le texte, il est vraiment dommage d’ailleurs que je l’ai perdu : le Temple est apparemment dédié à Kiaranzalée, une déesse vénérée par des Drows renégats, il s’agit en fait d’une divinité de la nécromancie assouvissant en secret sa vengeance à l’encontre de Lloth. Le texte parlait d’une grande bataille, entre les adorateurs de Kiaranzalée et les adorateurs de Lloth. Kiaranzalée aurait, au cour de ce combat épique, béni un héro et rendu son épée d’une puissance phénoménale. Il décima tous les rangs ennemis, mais après cela le pouvoir de l’arme se retourna contre lui. Elle s’interrompit subitement, les yeux écarquillés comme si elle venait de prendre conscience de quelques choses. « Hermine ! Tu te souviens de ce qu’a dit la serveuse au sujet du mot que prononce Monsieur Arandil avant d’entrer chez lui ? Je crois que je connais ce mot, je n’y avais jamais pris garde jusqu’à présent, je pensais qu’il s’agissait de réfections dites à haute voix, mais maintenant je me demande s’il ne s’agissait pas d’autre chose… »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Rodegmund ne répondit pas tout de suite. Il avala de grandes cuillérées de soupe et bu une gorgée de bière avant de se retourner vers Zlik et de lui rendre son sourire en glissant rapidement quelque chose dans sa main. L’halfelin ouvrit doucement la paume de sa main et découvrit une pièce d’or toute brillante.

- Un petit encouragement. J’ te donnerais la suite plus tard déclara le nain en esquissant un clin d’œil et un buvant une rasade de bière. « Tout ce que tu dois savoir sur cet elfe, c’est qu’il est dangereux, malin, et mauvais…Et je gagerais qu’il possède une panoplie de voyage remarquable ! Au vu de sa mise, la gars est certainement fortuné, t’es pas d’mon avis ? Moi, j’me demande bien c’qu’il peut écrire avec tout ce papier…J’lirais bien un bout, juste pour voir. Bon ! J’vais au camp avant que l’patron ne se fâche ! »

Et sans attendre une quelqconque protestation du roublard, il se leva et sorit, laissant sur la table les reste de sa soupe, et sa choppe parfaitement vide.

Andris, Vieltal, Malahalehel

Un rapide coup d’œil, même dans le noir permit à Andris de comprendre que le monte charge servait a descendre et non le contraire. De grosse poulies, reliée à un treuil de bois solidement arrimé à la plateforme naturelle faisaient circuler les lourdes chaînes qui permettaient d’élever ou de descendre la plaque de métal à l’aide d’un ingénieux système de contrepoids. Un levier était placé sur l’ascenseur lui-même.
Tandis que la barde et le barbare avançaient, arme dégainée, Malahalehel s’approcha de la rambarde et tacha d’épier une fois encore la salle et de surprendre la ‘bête’ ou du moins ce qui s’y cachait, mais hélas il ne vit rien de plus que le relief de la roche lui-même et la majestueuse porte du Temple.
Tandis qu’il s’approchait de l’ascenseur, Vieltal se rappela certaines histoires qu’il avait entendues dans des tavernes et qui faisaient écho aux dires d’Andris. Effectivement, la région était célèbre pour ses grandes batailles entre les drows de l’Outreterre et le fier peuple des nains dorés. Le sous sol de la Grande Faille devait regorger de citée drow, et autres Temples dédiés à leurs divinités maléfiques.


Zlik gagne 1 PO

écrit par: Hermine Samedi 26 Août 2006 à 21h34
Beaucoup de choses, vraiment. Elinor Dentrefond savait vraiment beaucoup de choses, mais apparaissait en ce moment bien différente de l'archétype de la jeune écervelée qui ne connaissait de la vie que les livres, car elle faisait preuve de beaucoup de bon sens -du moins d'après le peu que l'aventurière pouvait en juger. Et puis, il y avait ce que la jolie noble avait dit, qui l'avait touchée, et qui l'aurait sûrement fait rosir Hermine si l'illuskane n'avait pas l'atout de posséder un grain de peau plus sombre que ceux de sa race. S'imposant aux éléments nouveaux qu'elle venait d'apprendre et aux images d'elfes maléfiques se faisant la guerre, une résolution se fit jour dans l'esprit de la guerrière :

¤ Pas moyen. Même si elle n'aime pas Alderon et que notre mission pourrait se terminer aujourd'hui et facilement si j'en acquérais la preuve, je ne vais pas l'abandonner. Je resterai à Rochedor jusqu'à ce que je sache Elinor en sécurité, et au-delà de ça, qu'elle ait trouvé sa voie. Je lui dois ça, et je me dois ça. ¤

Achevant sa rapide réflexion, Hermine leva deux doigts devant sa bouche d'un air pensif. Puis, après quelques regards autour d'elle pour s'assurer que personne ne les écoutait (un vieux réflexe de tacticienne se préparant à dévoiler un plan), elle regarda Elinor Dentrefond pour la rassurer. Son débit était plus rapide, et sa voix tremblait beaucoup moins qu'il y a un instant.

- Juste : je ne voulais pas t'affoleя, mon amie. Dans ce que je viens de diяe, je n'ai tout au plus que des hypothèses et quelques cяaintes. Si ça se tяouve, tout ça n'est qu'une somme de coïncidences et яien ne te menace ici ; mais il y a beaucoup de gens difféяents ici, et j'ai un mauvais pяessentiment. Il vaudяait mieux яedoubleя de pяudence.
Si tu veux bien, je pense qu'il seяait effectivement bon de monteя à ta chambяe et faiяe l'état des lieux яapide de tes possessions -et pas seulement l'aяgent- pouя déteяmineя ce qui a pu êtяe déяobé ; je pouяяais te laisseя un moment pendant que tu le fais si tu pяéfèяes. On seяait peut-êtяe aussi plus tяanquilles dans une chambяe pour яéfléchiя et continueя à paяleя -il y a encoяe quelques points qui me pяéoccupent, cette histoiяe de mot entяes autяes- ... où entяepяendяe d'autяes actions à l'étage, maintenant que ...

Hermine n'acheva pas sa phrase, fasant une moue et semblant avoir un léger sourire en coin. Baltazar aurait pu jurer l'avoir vue lui faire un clin d'œil.

- Alors, qu'en dites-vous ? On teяmine nos veяяes ?

écrit par: Mahalalehel Samedi 26 Août 2006 à 22h18
Le plat de la lame de la hache du nain s'abatti sur l'oreille d'Andris comme la règle du maître sur les doigts de l'apprenti fautif.

- Bon dieu, Andris, par les chaussettes sales de Dunnathor, ne touche pas les parois de la mine. Elle est instable et mal renforcée.

Son regard courroucé se tourna vers le barde :

- quant à toi, je ne sais pas chez les tortilleurs de popotins , mais chez les nains, voler de l'or, même en pépites, c'est mal.

Juste à la limite de la plateforme, le nain retint ses deux acolytes d'un bras tendu.

- Laissez faire les mineurs professionnels.

D'un pas décider, Mala se dirigea vers le centre de la plateforme, et sauta lourdement sur place trois fois;

- Ok, les filles, c'est stable. On n'a pas besoin de se séparer pour actionner ce truc. Je propose qu'on descende ensemble en bas, pour aller voir ce temple. Je sais pas chez les humains, mais chez les gens civilisés, piller les drows, c'est un acte de bienfaisance.

Enfin il approcha l'ascenceur et examina le mécanisme. Il avait l'air solide et bien entretenu, mais la créature pouvait être intelligent et l'avoir piégé. ll l'examina du mieux qu'il pu, confiant la surveillance des alentours à ses camarades.

écrit par: Zlik Dimanche 27 Août 2006 à 09h36
Zlik rangea la piéce d'or dans sa poche

¤Bon ça servira toujours héhéhé¤

Avec un petit sourire en coin, il s'appreta à se lever et son regard fut attirer par Elinor,et il se rendit compte que dans son entousiasme à parler au nain, il n'avait pas du tout fait attention a ce que disait Elinor.Apres avoir inventer dans sa téte des insulte originale à son encontre il se leva et essayant de ne pas attirer l'attention sur lui, monta les marches qui menait à l'etage.

¤Alors la numero 5...¤

Il arriva devant ladite porte, aprés quelques secondes il colla sa téte contre la porte et ecouta les bruit à l'interieur.

¤Bon pas de bruit, à l'attaque¤

Il sentit cette aprehension et cette exitation familiére montait en lui, comme à chaque fois qu'il s'apretait à entrer dans un endroit ou il n'avait pas etait invité.

¤ffiou comme c'est bon l'aventure...¤

Et c'est avec un grand sourire, et surtout dans san bruit qu'il sortit son materiel pour crocheter la serrure, il sortit de sa sacoche, qu'il avait toujours a sa ceinture, une pince incurvée et un entraineur puis attaqua joyeusement la serrure de la porte de cette fameuse chambre, les oreilles attentives à tout bruit emanant du couloir ou de la serrure.

¤Faudrait pas que je me choppe un piege, ou que je tombe sur quelqun...¤

jet de discretion et aussi du crochetage de la serrure, et detection des piéges

écrit par: Andris Dimanche 27 Août 2006 à 20h37
Andris n'en croyait pas ses yeux, ce sal gosse venait de lui mettre un coup de hache. Si le nain s'était transformé en araignée-garou et avait dévoré Viétal il n'aurait pas été aussi surpris. Il pensa un instant à fendre lui crâne contre la paroi de la mine afin de lui apprendre que marcher avec Uthgardt était en soi un plus grand dangers qu'un plafond instable mais il se ravisa. Il ne tenait pas à se faire gratouiller le dos par la lame du barde. Lui demander son avi était la plus sage décision.

[Illuskan] - Ce nabot à barbe commence à me courir sur le système. Si on le "perdait" dans la mine, après tout un accident est vite arrivé. Enfin on ferait ça sur le chemin du retour, pour l'instant c'est notre seul guide.

Le beau barbare massa son oreille endolorie. Il n'était pas près à oublier ce que lui avait fait le nain.

¤On va bien rire, ça sera à celui qui sera le premier à vouloir tuer l'autre. En tout cas y en a un des deux qui verra pas notre petit mage récupérer ça fiancer¤

Rien à faire, il n'avait pas envi de partager la prime de la compagnie avec un gugusse de plus. Si il arrivait bien à mener sa barque, il n'aurait peut-être pas à le faire. Le nordique revint à la réalité, il était toujours dans le nid d'une créature non identifié. Il s'éclairci la voix et s'adressa à Mahalalehel.

- Si on a juste à se baisser pour ramasser des pépites, pourquoi s'en priver ? Après tout on risque notre vie pour ces nains et tout ça pour une bouché de pain. Moi je fais pas ça pour le plaisir, alors si ces manges boues on de l'or pourquoi ne pas les soulager quelques cailloux, à titre de dédommagement.

Il marqua une pose regardant le rôdeur et le barde puis il laissa échapper un petit rire sans joie.

- Décidément je ne suis même pas tranquille une foi si pied sous terre.

écrit par: Baltazard Mardi 29 Août 2006 à 13h54
¤Quelle femme pensa Baltazard. Toujours le petit geste qu’il faut ! ¤

- Baltazard écarta les mains en signe d’approbation, laissant les deux dames finir leur verre.
Je ferais peu être mieux de rester avec vous jusqu’à la fin de cette histoire. Trois têtes valent mieux que deux pour résoudre une affaire.


Il esquissa un mince sourire à l’attention d’Hermine, semblant comprendre les motivations de cette dernière à ses intensions futurs.


- Et puis ce n’est pas si désagréable d’être entouré de gente dames !! Espérant encore un peu détendre l’atmosphère Par contre, bien que galant, vous me laisserez je vous prie, passer le premier ! Avec tout ce qui vous ait arrivé, il serait sage de rester prudent…


Commençant à siffloté discrètement un air de musique, il prit la main un après l’autre des deux jeunes femmes afin de les inviter à se lever de table, leur verre étant à présent vide.

- Bien, suivez moi, notre chambre est à l’étage comme l’à dit Hermine. Restez un peu en retrait le temps que je fasse une inspection des lieux, c’est entendu ?

Puis il ouvrit la voie, se dirigeant d’un air détendu jusqu’à l’escalier de bois menant à la chambre de l’auberge. Sous son comportement serein, se cachant beaucoup de méfiance et de vigilance. Sa main passant souvent non loin de sa dague pour garder l’esprit tranquille en cas de mauvaise surprise.

écrit par: Nollïa Jeudi 31 Août 2006 à 10h22
Zlik détection de piège : 6 (dé) +1 >< DD ? = échec
Zlik, percept aud : 15 (dé) +3 >< DD12 = réussite
Zlik, discrétion : 16(dé)+ 11 ><Baltazard, détection : 5 (dé) + 2 = réussite


Malahalehel, détection : 6 (dé) + 5 >< discrétion de ? : 9 (dé) + 7 = échec
Malahalehel, détection : 6 (dé) + 5 >< discrétion de ? : 9 (dé) + 7 = échec

? attaque : 11 (dé) + 3 >< CA Malahalehel : 6(dé) + 4 (pris au dépourvu) = réussi
Morsure : 3(dé)+ 1 = 4 cuisse droite Malahalehel perd 4 pt vie.
Malahalehel, vigueur : 15(dé) + 4 >< DD14 = réussi



Narration


Baltazard, Hermine, Zlik

Zlik posa ses mains sur la porte avec délicatesse. Son l’emprise de l’impatience et de l’empressement, sa fouille ne fut pas des plus minutieuse, mais suffisante a ses yeux que pour être certain qu’aucun piège n’entraverait ses projet de crochetage. Jubilant intérieurement, il dirigea son crochet vers la serrure pour l’introduire, lorsqu’il entendit clairement des bruit de pas dans l’escalier. Un regard rapide lui fit comprendre qu’il n’y avait pas de recoin ou se planquer. L’halfelin eut juste le temps de s’asseoir sur son matériel avant de voir arriver dans le corridor son collègue Baltazard, suivi d’Hermine, et d’Elinor Dentrefond. Tous se dévisagèrent sans dire un mot un instant, le visage d’Elinor dont la méfiance venait d’être aiguisée par les propos d’Hermine et qui avait accepté la proposition de cette dernière, semblait interloqué.

Andris, Malahelehel, Vieltal

Le nain actionna le levier de la plateforme. Dans un grincement métallique qui résonna dans toute la caverne, révélant ainsi son ampleur a ceux qui ne pouvaient en percevoir les limites, l’ascenseur descendit et s’arrêta au niveau du sol par un ingénieux système de freins. S’ils avaient voulu rester discret, la joyeuse équipée n’aurait certainement pas fait pire.
Sur le qui vive, chacun des agents de la Compagnie des Marches resserrèrent leur main sur la garde de leur arme. Malahalehel, scruta une fois encore les parois de la salle naturelle, pour n’y voir que de petits recoins sombres ou quelque chose aurait pu se cacher sans doute mais sans rien pouvoir discerner. Malgré la lumière de la lanterne que portait Vieltal, les deux humains ne pouvaient se sentir rassuré dans une telle obscurité. Leurs ombres déformées par la flamme tremblotante se projetaient sur la roche, gigantesque et inquiétante.
C’est alors que du noir surgit une ombre mouvante et rapide qui bondit sur le rôdeur dans un grognement immonde. Ses dents acérées s’enfoncèrent profondément dans la chair de sa cuisse, tandis qu’il sentait son quadriceps se contracter violemment sous la bave du monstre qui devait être empoisonnée. Tandis que la bête serrait sa jambe entre ses puissantes mâchoires, le nain ou le temps d’apercevoir ce a quoi elle ressemblait : une forme humanoïde décharnée, des oreilles en point, une peau sombre et craquelée, et une puanteur abominable s’en dégageaient certifiant que la ‘chose’ ne vivait plus depuis longtemps. Encore affaibli par le coup de chaleur qui s’était abattu sur eux trois, les trois compères ne purent s’empêcher de frissonner devant le combat qui venait de s’engager.



Initiative Round I (ordre de postage) :
Mala : 11(dé) + 2 = 13
Andris : 9 (dé) + 1 = 10
Vieltal : 3(dé) + 6 = 9
? : 5 (dé) +2 = 7

Récapitulatif des points de vie:
Andris 12/13
Vieltal 4/6
Mala 8/10 --- > 4/10


écrit par: Mahalalehel Jeudi 31 Août 2006 à 14h51
- ARRGGHH ! Je suis touché

Le nain fit une grimace de douleur, et serra les dents.

¤Surement une goule! je suis bientôt cuit...¤
Mais le rôdeur s'était toujours juré que la chose qui l'emporterait dans les cavernes de Moradin le paierait très cher.

Il empoigna le manche de sa hache et l'abatti sur le crâne de la créature, de haut en bas, pour éviter ses voisins trop proches sur la maigre plateforme. Plusieurs fois.

DAns le même temps il s'écarta pour permettre à ses compagnons de frapper. De plus ce mouvement devait permettre d'encercler la chose pour qu'elle reste à portée de hache. L'exiguité de l'ascenceur n'etait pas une si mauvaise chose, finalement.


- Ne la laissez pas s'échapper ! il faut détruire ici même cette créature du mal !

écrit par: Andris Jeudi 31 Août 2006 à 16h34
Tout c'était passé très vite, trop vite. L'attaque éclair de cette créature de cauchemar avait pris tout le monde au dépourvu et Mahalalehel était le premier à en faire le frais. Lorsque l'odeur de la bête arriva à ses narines, Andris en eut presque la nausée. L'idée même qu'une telle créature existe et pire qu'elle se trouve près de lui le répugnait au plus au point. Il allait falloir purger les royaumes d'une telle abomination et le nordique était bien décidé à le faire. Tout en serrant sa hache il adressa une prière silencieuse à Uthgar, que la force du père des barbares l'aide à terrasser cette ignominie.

Résistant à ses instincts prédateurs, il tenta de ne pas sombrer dans une rage dévastatrice, au risque de blesser un de ses alliés. Rassemblant toute ces forces, il leva sa hache et frappa le monstre avec la puissance d'une bête sauvage.


- Poussez vous, ça va faire mal.

écrit par: Zlik Jeudi 31 Août 2006 à 18h30
Zlik se precipita sur son materiel de crochetage, et eut tout juste le temps de les dissimuler sous lui, avant de voir arriver Baltazard, Elinor et Hermine. Ils le regardérent comme si qu'il n'avait jamais vu un halfelin assit dans un couloir.

¤et merde...¤

Zlik tenta du mieux qu'il put de mettre son materiel à sa ceinture derriére lui et se releva et ramassa sa sacoche dont il etait assit dessus. Puis il se dirigea vers eux, prenant un air innocent et interrogateur tout en reflechissant à toute vitesse.

¤Bon faut sortir le grand jeu...¤

-"Heu...escusez moi, connaissez vous le locataire de cette chambre ?"

Zlik leur montra du doigt la chambre n°5, il essayait du mieux qu'il put de donner un timbre normal et tranquille à sa voix. Il repondit à leurs regards interrogateurs.

-"oui, parce que il... il me doit de l'argent alors j'aimerais bien le trouver. Là j'attendais qu'il arrive pour lui faire la surprise, parce que les gens, quand ils nous doivent de l'argent ont la facheuse tendance à disparaitre soudainement."

Zlik les observa attentivement esayant d'avoir l'air le plus tranquille possible, et essayant de ne pas faire attention aux regards plein de reproche dont le gratifier Hermine.

¤Bon, il est temps pour moi de disparaitre... sinon... ça va partir en banane... Y a que moi pour me foutre dans des situations pareilles...¤

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 31 Août 2006 à 18h42
La bête avait frappé malgré la vigilance des trois compagnons. Vieltal était un peu sous le choc, il avait été durement entraîner au combat, à la rapidité d'exécution, mais cette fois-ci, il avait prit trop de temps. Sa lame dans la droite et la lanterne dans l'autre, il regarda ses compères foncer sur la créature qui avait déjà touché Mahalalehel. Il était impératif de cerner cette monstruosité purulante. Il était celui dont la rapidité permettrait sans doute d'agir avec le plus précision. Il devait contourner la bête et frappé haut et fort. Des tambours battaient dans les tempes du jeune barde. Il n'y avait pas énormément de place pour passer derrière l'être décharné. Mais Mahalalehel s'était tout juste tassé assez pour lui permettre de faire quelques bonds de cotés pour ainsi crée une cage pour que la créature ne puisse s'échapper.

Il se lanca dans l'ouverture crée par le nain du coté gauche avec un bond de coté et lanca une attaque avec son arme dans la main droite dans le même élan, après quoi, il se positionnerait derrière la créature, prêt à tout éventualité.


Déplacement derrière la créature (tentative de cerner) sur environ 3,4 mètres?)

écrit par: Hermine Samedi 02 Septembre 2006 à 09h20
Zlik devait avoir l'habitude de ce genre de situation ; peut-être était-ce le genre de moment qui était immédiatement suivi du genre de course effrénée qu'on mène quand on a une bonne partie de la populace d'un village à ses trousses. Cependant, le sentiment d'Hermine en ce moment était bien différent de ce qui semblait se lire sur son visage ; en fait de regards plein de reproches, la guerrière était réellement prise au dépourvu : l'instant d'avant, l'inénarrable Zlik se trouvait quelque part dans la salle commune et maintenant il était avec eux, à l'étage. ¤ Mince, il a un frère jumeau ou quoi ? ¤ Hermine n'avait jamais vraiment cotoyé de halfelin, mais Zlik semblait bien confirmer la réputation d'imprévisibilité qu'avait cette race, et c'est pour ça que la Nordique déclara aux personnes présentes :

- « Aheuu.. », la bouche ouverte et les yeux ronds.
Il fallait se ressaisir. Vite.


- Ouaihum.. Ben.. C'est monsieuя Indяael Aяan’Dil qui habite ici, et ... Peяsonnellement je ne le connais pas 'vяaiment', comme on dit ... Hermine eut un rapide regard vers Elinor Dentrefond, puis reporta son attention sur son compagnon, un peu plus sûre d'elle. « Mais comme dit, il est paяti chez la maiяesse. Tu devяas attendяe son яetouя encoяe un moment, ou alleя le cheяcheя chez madame Baяbefeя et, ... Fais juste attention si tu -vous trainez pяès de cette poяte ; il semble qu'un soяt de défense la pяotège ... Bon allez, au revoir. »

Il ne semblait pas y avoir besoin de s'entretenir davantage avec un inconnu, aussi Hermine prit ce congé peut-être un peu trop précipité, et regarda tour à tour Baltazard et Elinor, ayant d'avoir un sourire hésitant, de faire un signe de tête vers la chambre d'Elinor et de s'engager dans le couloir pour s'y rendre, invitant la jeune noble à la suivre.

Marcher en premier lui permettait de ne plus regarder la jeune noble, ce qui était utile en raison de la chaleur qui lui montait aux joues et des nombreux reproches rapides qu'elle s'adressait dans sa tête mais dont la seule pensée articulée était :
¤ Merdemerdej'espèrequ'ellem'apasenteduletutoyer ¤

écrit par: Zlik Dimanche 03 Septembre 2006 à 12h27
Zlik regarda les 3 personnes un peu surpris par Hermine, puis quand ils furent entrées, Zlik regarda la porte avec mefiance.

¤Un sort de defense ? mince la porte a failli me peter à la tronche.¤

Zlik rester planté dans le couloir, ne sachant que faire, esayer de crocheter tout de méme la porte, au risque que ça lui explose à la téte, ou méme que Elinor, Baltazard et Hermine sorte avant qu'il n'est fini, ou alors redescendre...

¤Bon ça va, je descend, je vais pas risquer ma precieuse petite personnes pour des papiers à la noix...¤

En passant à coté de la porte de la chambre de Elinor, Zlik fut traversé par une pensée perverse, comme d'habitude d'ailleur. Il s'approcha de la porte aussi discretement qu'il put et essaya d'ecouter les paroles que l'on s'echangaient à l'interieur. Il ne discerna d'abord que quelques vagues chuchotements mais petit à petit il commença à entendre plus clairement les bruits que faisaient les occupants de la chambre.

écrit par: Baltazard Dimanche 03 Septembre 2006 à 23h26
Baltazard bien que surpris de voir son compagnon Zlik, s’amusa quelque peu de la situation dont il se trouvait face à Hermine entre autre. Voulant savourer chaque instant de la rencontre anodine, il ne dit pas un mot, attendant que ses compagnons règle du mieux possible la situation.

Ayant été invité part Hermine à entrer dans la chambre, il laissa Elinor entrer la seconde puis ferma la marche. Ses pensées étaient dirigées sur Zlik


¤Que pouvait il bien chercher dans cette chambre. ¤

Laissant ses deux compagnes s’installer à leur aise dans la chambre, il en profita pour jeter un œil par la fenêtre, toujours vigilant au moindre mouvement et bruit suspect.
Il sorti un instant de la chambre pour vérifier s le couloir était désert, pensant bien y trouver encore Zlik. Maître dans l'art de fouiner un peu partout, il aurait fait la même chose.


- Je vais m'assurer que l'halfelin ne traine pas dan les parrage. *A voix haute afin que ce dernier comprenne qu'il n'y avait pas de risque à être resté dans le couloir si c'était le cas*

Il toussota puis ouvrit la porte, voyant Zlik, il lui esquissa un mince sourire complice puis referma la porte.

Son inspection terminé, il posa ses affaires au sol et chercha de quoi s’asseoir afin d’être dans les meilleurs conditions pour participer à la petite discussion qui allait s’en suivre et qui ne serait pas sans intérêt.


- Bien, tout à l'air calme, nous ne risquons pas d'être dérangé je pense. Nous pouvons commencer quand bon vous semblera.

Il chercha le regard d’Hermine afin de lui gratifier toute son admiration et sa reconnaissance quand à la tournure de la scène dans le couloir qu’elle avait malgré tout réussit à gérer.

écrit par: Nollïa Lundi 04 Septembre 2006 à 14h19
Zlik, perception auditive : 9 (dé) +3 >< DD 12 = réussite
Hermine, détection : 17 (dé) + 0 >< DD 12 = réussite



Malahalehel attaque, hache : 12 (dé) + 5 >< CA Goule : 7(dé) + 4 = réussi
Hache de guerre naine : 4 (dé)+1 (f) Goule perd 5 point de vie
Andris attaque, hache à deux mains : 6 (dé) + 6 >< CA Goule : 18(dé) + 4 = raté
Vieltal attaque, épée longue : 19 (dé) + 0 +2 (prise en tenaille) >< CA Goule : 13(dé) + 4 = réussi
Epée longue : 4 (dé) Goule perd 4 point de vie
Goule attaque à outrance, coup de griffe : 11 (dé) + 0 >< CA Andris : 5 (dé) + 4 = réussi
Coup de griffe : 3 (dé) Andris perd 3 pt de vie
Goule attaque à outrance, coup de griffe : 5 (dé) + 0 >< CA Goule : 14 (dé) + 4 = raté
Andris, vigueur : 19(dé) + 3 >< DD14 = réussi


Narration

Baltazard, Hermine, Zlik

La porte se referma sur un regard complice échangé entre les deux agents de la Compagnie des Marches, permettant ainsi à Zlik d’écouter la conversation qui allait se dérouler dans la pièce, et de ne pas en perdre une miette.
De l’autre côté du battant de bois, Elinor s’approcha avec lenteur dans la chambre où elle n’avait plus mis les pieds depuis le drame. Instinctivement, ses mains cherchèrent le bras d’Hermine pour le serrer sous l’émotion qui la submergeait. Tremblant, elle évita de poser ses yeux où s’amoncelaient encore les affaires de son amie, et entreprit de vérifier si la cassette qu’elle avait dissimulée sous son matelas contenait encore sa fortune de voyage. Tandis que la demoiselle comptait les pièces d’or, Hermine remarqua presque immédiatement ce qui semblait être le fameux carnet, posé négligemment entre deux corsages. Elle était pratiquement certaine de ne pas l’avoir vu lors de sa première visite. Un petit cris de surprise s’échappa de sa bouche attirant l’attention d’Elinor et Balazard. Celle-ci ravie d’avoir retrouvé son précieux ouvrage, en oublia presqu’un instant sa douleur et le feuilleta rapidement tout en se laissant tomber sur le lit
.

- Voilà le passage que je voulais te faire lire Hermine…Cela intéressera aussi sans doute ton ami, dit elle en désignant plus froidement le roublard « Puisque vous etes tout deux venus étudier ce temple. Quel malheur pour vous deux, vous etes venus de si loin pour rien ! Je ne sais pas si le site sera ouvert à nouveau…Peut être qu’il vaudrait mieux pour tout le monde qu’il soit condamné a jamais. Voilà qui apprendra à percer les secrets des elfes noirs… »

La demoiselle se perdit un instant dans ses pensées qui, à l’air sombre qu’arborait sa mine, devaient être tourmentées et malheureuses. Elle secoua ses cheveux foncés, et se plongea dans la lecture du carnet. A voix haute, déclamant le texte de la porte plus que le déchiffrant simplement, elle partagea sa découverte :

- Alak Xyltin dont le bras armé parsemait la terreur chez les ennemis et l’admiration chez les siens, implora Kiaranzalée de lui venir en aide en échange de son âme. La Dame de Vengeance accepta son sacrifice et posa sa main aux anneaux d’argent sur sa lame. Alors l’épée flamboya de milles éclairs argentés et décima les rangs des fidèles de Lloth ennemis. Ivre de pouvoir, Alak Xyltin brandit celle qu’il avait nommé Intrazil et la planta dans la roche en signe de victoire. Alors la Terre trembla et un gigantesque éclair déchira la roche provoquant une plaie béante qu’aucune magie ne pourrait refermer. Et tous furent engloutis sous la pierre.

Un silence pesant suivit ces paroles. L’étudiante releva doucement son visage :

- T’avais je dit, Hermine, que Monsieur Arandil prononçait toujours le nom de la Dame de Vengeance avant d’entrer chez lui : , la prononciation elfique de Kiaranzalée ? Cela voudrait sans doute dire que …

--------------------
Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elle ne finit pas ses paroles, posant son regard bleu empli d’inquiétude sur celle qui avait pris le rôle de sa protectrice.





Malahehel, Andris, Vieltal

Le rôdeur avait raison, alors que la monstrueuse bête avait relâché sa cuisse, il apparaissait clairement que c’était une goule, probablement un elfe à l’origine. Le coups qu’il lui assena, entailla profondément son épaule droite, une gerbe de sang noirâtre gicla accentuant la puanteur qui se dégageait déjà de l‘abominable apparition.
D’un mouvement leste, Malahahel se colla à la paroi rocheuse, permettant de cette façon à Vieltal de contourner la goule, tandis qu’Andris tentait d’abattre sa lourde hache sur le crâne de la créature. Hélas, la plateforme, bien que relativement stable fut secouée justement à cet instant précis par le recul de Malahalehel et le mouvement du barde. Le barbare manqua de peu sa cible, la lame de la hache heurtant violemment le métal de l’ascenseur dans un éclat d’étincelle. Le bruit du choc résonna dans la grotte détournant l’attention de la goule sur lui-même.
Vieltal profita de sa position avantagée pour transpercer de son épée le flan de la bête. Celle-ci de rage et de souffrance frappa l’Uthgard à deux reprises. Une griffe lacéra le torse du barbare. La douleur était forte, bien plus forte que pour une blessure ordinaire. Andris sentait ses chairs se contracter douloureusement comme sous l’emprise d’un venin sournois.
Les trois compères se jetèrent un regard rapide : voilà donc ce qui avait causé la mort de l’halfeline.


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Initiative Round II (ordre de postage) :
Vieltal : 9(dé) + 6 = 15
Mala : 9(dé) + 2 = 11
Andris : 8 (dé) + 1 = 9
Goule : 7 (dé) +2 = 9


Récapitulatif des points de vie:
Andris 12/13 --- > 9/13
Vieltal 4/6
Mala 4/10

Goule ? = -9

écrit par: Zlik Lundi 04 Septembre 2006 à 16h40
Zlik ecoutait toujours à la porte.Un frisson d'exitation lui parcourut tout le corps en entendant les paroles de Elinor

¤Alors L'elfe...¤

Mais lorsque Elinor dit tout haut le mot elfique qui permettait à l'elfe e rentré dans sa chambre, Zlik n'entendit que vaguement le mot elfique

¤Et mince! pourquoi ils parlent aussi bizzarement ces gens aussi...¤

Zlik se retenus de justesse de ne pas ouvrir la chambre pour faire repeter le mot à Elinor. Puis reprenant son calme aussi rapidement qu'il l'avait perdu, il se rememora dans sa téte la scéne en essayant de se souvenir de ce mot, mais n'y connaissant strictement rien en langage elfique, il abandonna rapidement.

¤Bon si c'est comme ça , j'y vais, je vais quand mème pas me faire arreter par une porte moisie...¤

Zlik ressorti en vitesse ses outils de crochetage, s'agenouilla devant la porte de la chambre n°5, et il regarda attentivement la serrure, à la recherche d'un eventuel piége, palpant trés délicatement le mecanisme avec ses outils, les oreilles aux aguets pour identifier le moindre bruit suspect de la part de la serrure.

test de detection des piéges

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 04 Septembre 2006 à 18h09
La goule venait de lacérer sauvagement Andris. Ces deux compagnons étaient touchés…Ces connaissances en ce genre de créature lui était un peu restreinte. Il avait bien entendu parlé des goules, mais ne se doutait pas d’en croisé une un jour, surtout pas dans cet endroit.

Ils savaient tous maintenant à quoi avait eu affaire l’halfeline et le nain d’or. Faisant resurgir les images de leur agonie fit grincer Vieltal des dents. La puanteur s’échappant des plaies du monstre lui montait à la tête, il n’entendait plus que son pouls rapide battant dans ses tempes comme les tambours de guerre dans le Nord… Cela le soulagea un peu, malgré leur mauvaise posture. Il devait garder son calme et frapper juste.


¤ Par Tempus, réduisons cette créature avant de se faire découper en cubes!!! Arg!!! ¤

Le jeune barde tenait fortement sa lanterne dans la main gauche, il éclairait la créature dégoûtante et serrait sa lame dégoulinante de liquide noirâtre dans l’autre main. Il ne devait pas crier pour alerter tout autre âme malsaine ou créature errante dans le coin… Il serra les dents et frappa de haut en bas dans le dos du monstre qui tentait d’atteindre Andris une seconde fois après quoi il se déplacerait de deux mètres vers la droite (suivant le plan) pour laisser une bonne marge de manoeuvre au nain et ne laisser aucun échappatoire à ce démon.

Déplacement latérale de 1 mètres vers la droite

écrit par: Hermine Lundi 04 Septembre 2006 à 19h35
Oui. Pour Hermine aussi, cela avait l'air de vouloir dire que ... Sa bouche était soudain sèche. Sur le moment, la seule chose qu'elle parvint à murmurer fut ce juron de la langue des Nomades du Loup.

- « Deяmo.. » Cette histoire commençait à puer. Depuis sa dernière rencontre avec Indrael Aran’Dil, la guerrière, qui avait un peu de mal à retenir ce nom, avait coutume de l'étiquetter mentalement du nom d'"elfe blanc" ; mais était-il possible que le blanc de son visage ne soit qu'un fard, du maquillage ou un masque magique, qui dissimulerait son appartenance à la race des elfes noirs ? Aran’Dil pouvait-il être un terrible magicien drow infiltré à la surface et venu servir les sombres desseins de sa déesse impie, dont il proclamerait le nom à chaque fois qu'il pénètrerait dans son repaire ? L'auberge du Sanglier Doré hébergeait-elle un monstre autre que l'ardoise sur laquelle étaient fixé le prix intolérable de ses consomations ?

Hermine se força à calmer son imagination. Elle se plaisait à penser que toute aventurier désireux de vivre vieux devait entretenir un sain degré de paranoïa, mais ..


¤ Ca devient n'importe quoi, là. De un : il n'y a aucune preuve pour supposer tout ça. De deux : ça a vraiment l'air d'être une histoire à dormir debout. ¤

Mais en même temps ...


...
En un instant, le rôdeur était accroupi à la lisière du cercle de lumière, scrutant l'obscurité, humant l'air nocturne. Les autres Arpenteurs s'étaient immobilisés, et le seul bruit audible était le craquement régulier produit par le feu de camp. La lumière dorée dansait sur le visage du rôdeur, qui restait aussi immobile qu'un rocher.
Un instant plus tard, apparemment rassuré, il se redressa et revint s'assoir silencieusement auprès du reste de la compagnie. Ulf Engort, le guerrier nain, plaisanta sur sa façon d'être constamment sur le qui-vive de son comagnon, alors qu'il y avait encoredeux bonnes semaines de marche avant d'atteindre leur destination, et qu'aucun danger ne les menaçait. Haussant les épaules, Bregorn lui répondit simplement :


- « Ma technique, c'est : si tu as le moindre doute, alors fais comme si c'était un piège et redouble de prudence. »

- Tu vivras vieux ! », sourit le nain dans sa barbe, levant sa chope en hochant la tête à son adresse.


...
Hermine se souvint cette soirée que sa mémoire semblait avoir écarté. Quelque part ... Rochedor était en crise, et il ne fallait pas relâcher son attention : lorqu'Elinor était entrée dans la pièce, elle avait compati à ce qu'elle devait ressentir, et son cœur s'était serré alors même que la jeune fille pressait son bras. Elle s'était juré de veiller sur la jolie noble et, même si rien ne permettait d'affirmer qu'ils étaient en danger, rien ne prouvait le contraire non plus.
Elle s'éclairçit la gorge.


- « Oui.. d'apяès ce que tu dis Elinoя, le compoяtement de cet Aяan’Dil est troublant. C'est très bizaяяe de choisiя le nom d'une déesse maudite comme mot de passe de sa chambяe, ajouté à sa façon de яesteя enfeяmé une bonne paяtie du jouя -compoяtement plutôt étяange pour quelqu'un qui désiяe étudieя un temple- et cette pяésence ..disons, inquiétante qu'il dégage ... Une fois encoяe, je ne veux pas t'affoleя, mais je pense que nous devяions être prudents, en paяticuliя si nous le яencontяons ... »

Hermine réfléchit un instant. Une idée se fit jour dans son esprit ; elle la soupesa, se souvint d'un élément et l'oublia. Dommage.

- « De plus mon amie, ne t'étonnes-tu pas du fait de яetяouveя ton cahieя en évidence suя ton lit, aloяs que tu as mis ta chambяe sans dessus dessous ce matin ? Quelqu'un pouяяait te l'avoiя déяobé -pouяquoi ?- puis яendu -pouяquoi, là aussi ? »

La Nordique soupira. Beaucoup de questions, peu de réponses. Après un instant d'hésitation, d'une voix un peu plus basse, elle reprit son discours (du moins, ça commençait à y ressembler. A y songer, c'était une des premières fois qu'elle parlait autant d'un coup ... que lui arrivait-il ? Elle y songerait plus tard).

- « De vous à moi, cet elfe me semble suspect. Mais à paяt en fouillant sa chambяe maintenant qu'il est soяti, nous n'en sauяons pas plus. J'hésite. Il pouяяait aussi bien êtяe un simple éяudit exentяique. Baltazaя mon compagnon, Elinoя, je vous pose la question ... devяions-nous le faiяe ? Qu'est-ce qui nous donneяait ce dяoit de яentяeя dans sa vie pяivée ? »

Le sang des nomades coulait dans les veines d'Hermine ; en ça, elle se rapprochait de leur compagnon Andris. Elle avait beau avoir été influencée par les contrées plus "civilisées", la Loi n'avait que peu de poids à ses yeux. Par contre, malgré la promiscuité relative qu'entrainait leur mode de vie des Nomade du Loup, les concepts de vie privée et de pudeur à certains moments restaient vitaux à leurs yeux ...

écrit par: Mahalalehel Mardi 05 Septembre 2006 à 19h00
Le sang noirâtre et nauséabond de la créature mort-vivante éclaboussa l'armure du nain à grand jets gluants. Il retira sa hache de la blessure avec un "sploucchh" sonore. Immédiatement il se remit en garde prêt à frapper, fermement camper sur ses deux pieds, à la méthode naine.
La douleur véneneuse empoisonnait l'esprit de Maha, le rendant fou de rage. Une partie reculée de son cerveau saturé d'adrénaline savait que bientôt, il allait payer cher cette vilaine blessure. Mais pour l'instant, il s'en moquait. Le coup encaissé avait réveillé son instinct de tueur. Ses yeux exorbités cherchait la faille dans la garde la goule.

Lorsque Andris fut touché, Maha eu une seconde d'angoisse, avant d'entendre le cri de douleur du barbare.
¤Un cochon qui braille comme ça a mal été saigné!¤, se dit-il , rassuré sur l'état de santé de son compagnon. Le coup du barde finit de destabiliser leur adversaire.

Il profita de l'ouverture laissée pour porter un coup d'estoc fulgurant avec la pointe de sa hache, visant la poitrine de la sale bestiole, de toute ses forces, pour la clouer net sur le roc.


- Essaye de digérer ça, bouffeur de cadavres!



hrp.gif Musique conseillée : Motörhead, Overkill hrp.gif

écrit par: Nollïa Vendredi 08 Septembre 2006 à 17h13
Zlik, fouille : 8 (dé) +1 >< DD ?
Zlik, sagesse : 4 (dé) +0 >< DD ?


Round II

Vieltal attaque, épée longue : 11 (dé) + 0 >< CA Goule : 2(dé) + 4 = réussi
Epée longue : 7 (dé) +0 Goule perd 7 point de vie
Malahalehel attaque, hache : 20 (dé) + 3 >< CA Goule : 13(dé) + 4 = réussiConfirmation de critique : 15 (dé) + 3 = confirmé
Hache de guerre naine : 9 (dé) 1 = 10 x3 Goule perd 30 point de vie
Goule est morte
Andris, Mala, Vieltal gagnent 50 px

Andris, perc. Aud : 19 (dé) – 3 >< ?, dep silen. 8 (dé) +7 = réussite
Mala, perc. Aud : 2(dé) +1 >< ?, dep silen. 8 (dé) +7 = échec
Andris, perc. Aud : 8 (dé) – 1>< ?, dep silen. 8 (dé) +7 = échec


Narration

Zlik

Rien n’était plus banal que cette serrure d’auberge. Pourtant en trifouillant à l’aide de ses ustensiles de cambrioleur, Zlik ne parvenait pas vraiment à définir si la porte était piégée ou non. Alors qu’il approchait son oreille de l’orifice tout en jouant délicatement avec son crochet, l’air s’altéra soudainement comme une onde invisible se propageant dans l’espace. Le cœur de l’halfeline bondit dans sa poitrine à l’idée d’avoir déclanché un piège magique. Pourtant, rien ne se passa. Tendu comme un arc, il hésita : poursuivrait il sa tentative en crochetant cette serrure ? Le bon sens lui aurait suggéré qu’une porte d’auberge ne devait certainement pas être piégée, mais en cet instant seul le mystérieux mot de passe et la déflagration magique invisible avaient marqué l’esprit du roublard.

Hermine, Baltazard

Baltazard restait silencieux, observant de sa place l’échange verbal entre les deux nouvelles amies. Elinor semblait de plus en plus perplexe, son visage avait abandonné l’air abattu qui la caractérisait depuis la mort d’Emilia Brumegenet, une lueur de vive curiosité animait son regard. Le parfum de l’aventure commençait il à agir ?

- Je ne sais pas Hermine. J’ai toujours considéré Indrael Arand’Il comme un excentrique peu désireux de partager le fruit de ses recherches, comme une personne hautaine et désagréable. Je n’avais jusqu’alors jamais pensé qu’il pourrait être un adorateur de Kiaranzalée, auquel cas son intérêt pour le Temple revêt une toute autre importance. Ses yeux s’attardèrent sur le carnet qu’elle tenait toujours ouvert sur ses genoux. « Pourquoi avoir dérobé mes notes si ce n’est que pour s’assurer de ce que je connaissais, de ce que j’étais parvenue à traduire. Je ne vois aucun autre intérêt. Monsieur Arand’Il maîtrise bien mieux que moi la langue de son peuple. Que cache cet édifice ? Quels secrets recèle t’il ? Je dois dire …que ma curiosité n’a jamais autant été stimulée… »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



Andris, Mala, Vieltal

L’abominable créature vérocifia quelques paroles incompréhensibles qui ressemblaient à une sorte de dialecte elfique. De son flan s’échappait un flot de sang noirâtre sur lequel elle posa sa main griffue. Son regard empli d’une haine sans fond se posa sur chacun de ses assaillants. Le barde n’attendit pas qu’elle portasse un troisième coup. Son épée s’abattit violemment sur elle, lui tranchant l’oreille et entamant si sévèrement son épaule que la goule ne pouvait plus bouger son bras. Elle releva l’autre d’un geste menaçant vers Vieltal qui s’écarta. Le nain en profita pour l’achever d’un coup fulgurant qui la cloua sur le sol tel qu’il l’avait mentalement imaginé. Toute la cage thoracique du mort vivant avait littéralement explosé sous la force du rôdeur. Celui-ci du poser son pied sur la carcasse répugnante afin de parvenir à retirer sa hache dont la pointe était proche profondément enfoncé dans les chairs avariées. Satisfait de sa prouesse Malahelehel s’apprêtait à parader lorsqu’Andris posant son doigt devant sa bouche, les incita à se taire. Le barbare entendait clairement un faible grognement à l’autre bout de la grotte.

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Récapitulatif des points de vie:
Andris 9/13
Vieltal 4/6
Mala 4/10

écrit par: Zlik Vendredi 08 Septembre 2006 à 19h19
Zlik avait retirée vivement sa main

¤oh c'est quoi ça ?¤

Rien ne s'etait produit mais Zlik ne semblait pas sur de lui, un piége magique pouvait aisément lui arracher un bras, le tuer ou méme pire...

¤Bon, je pense qu'il n'y a pas moyens de rentrer sans mot de passe, si seulement j'avais entendu ce fichu mot de passe. Bon essayons des trucs, on sait jamais...¤

-"Sesame ouvre toi !"

¤Bon evidemment, ça à pas marcher, faut sortir un truc elfique ...¤

-"heu...que la force soit avec toi!"

¤Bon c'est bon...¤

Le halfelin rangea rapidement son materiel et s'eloigna de la porte, et descendit les escalier au bout du couloir et le halfelin se retrouva de nouveau dans l'auberge. Il resta un moment a regarder les personnes presentes dans la salle.

¤Bon il est pas là...¤

Zlik sortit de l'auberge, retrouvant l'air chaud de dehors au grand deplaisir du roublard. Il marcha un instant tout droit puis commença à vadrouiller dans toutes la ville.

¤Bon je vais le choper cette satanée de bouffeur d'herbe, et il va me dire ce fichu mot de passe...¤

A ce moment là il sentit le poid rassurant de sa dague sur les hanches et le halfelin se surprit à sourire. Malgré sa pretendue assurance, Zlik savait qu'il n'avait aucune chance de battre un elfe, méme faible, au corps à corps mais il espérer pouvoir le surprendre par derriére.

¤Une fois qu'on a une dague sur le cou, on fait plus son malin c'est sur. Y en a un qui va pas tarder à se faire pourrir...¤

Zlik se sentait capable de surprendre un elfe et il etait tendu comme un arc à l'affut du moindre mouvement suspect, pret à sortir son arme. Zlik balayer les rues du regard, l'elfe exentrique ne passait pas inaperçu et lorqu'il l'aurait repérer, le roublard trouverait bien un moyen de le coincer pour pouvoir "discuter" tranquillement.Tout à coup, le halfelin eut une illumination, les paroles que hermine lui avaient dites resonnaient clairement dans ça téte.

¤La mairesse!!!!¤

Zlik fit demi-tour et se dirigea rapidement vers la mairie de la ville.

¤ça va chier des bulles!!¤

écrit par: Hermine Samedi 09 Septembre 2006 à 17h17
Voilà donc que ce petit brin de femme bien sous tout rapport était capable de mettre un mouchoir sur la bonne éducation qu'on pouvait l'imaginer avoir reçu depuis toute petite, et s'introduire dans la chambre d'autrui pour vérifier ce qu'il avait dans sa penderie. Décidément, Elinor Dentrefond plaisait de plus en plus à Hermine, et celle-ci ne ut retenir un sourire en voyant son regard. A vrai dire, elle lui rappelait quelqu'un ... mais qui ? Pas le temps d'y penser : maintenant que la décision était prise, il fallait agir vite, et efficacement.

- Hében ... allons-y aloяs, sourit l'aventurière en vérifiant encore qu'Elinor et son frère des Marches étaient d'accord. « Si vяaiment on veut en avoiя le cœuя net, je vous pяopose de pяofiteя que monsieuя soit soяti -et on ne sait pas combien de temps il le seяa- pouя alleя véяifieя s'il a vяaiment quelque chose de malsain à cacheя. Elinoя, si tu veux bien je pense qu'il faut que ce soit toi qui pяononce le mot de passe de la poяte, car je n'ai pas le bonheuя de paяleя speяethiel. Et puis, je pense que tu seяais aussi la plus apte à compяendяe d'éventuelles choses liées aux elfes noiяs qui pouяяaient se tяouveя là-bas. De plus, il faut qu'un de nous fasse le guet ; je me pяopose pour ce rôle. Baltazaяd, tu veux bien alleя dans cette chambяe ? Depuis ... hum, l'école, tu as toujouяs été plus discяet que moi pour ces choses-là, n'est-ce pas ? »

Après avoir examiné la rue et plus spécialement la maison de Galia Barbefer à la recherche d'un quelconque signe de l'elfe, Hermine se dirigea discrètement mais rapidement vers la porte sans se départir d'un sourire qu'elle voulait rassurant pour son amie -ou pour Baltazard, quoi qu'elle doutait que ce dernier ait besoin d'être rassuré. Sur le pas de la porte, elle s'immobilisa. Se retournant, elle regarda tour à tour ses deux amis dans les yeux, l'air très sérieux.

- N'oubliez pas : on jette un coup d'œil, mais on ne s'attaяde pas. Cinq minutes, pas plus. Si vous fouillez, ne déяangez яien, et attention à d'éventuelles pяotections magiques. Si je vois Aяand'Il ou quelqu'un d'autяe arriveя, je couяs vous pяéveniя -laissez la porte entя'ouveяte-, ou je m'exclame quelque chose dans l'escalieя pour vous laisseя le temps de soяtiя.
... Pяêts ?

Un bref instant, la guerrière se demanda si elle avait vraiment le droit de mêler Elinor à tout cela. Ils devaient la protéger, et peut-être bien qu'elle la mettait au contraire actuellement en danger ... En agissant de la sorte, ne mettait-elle pas en péril leur mission, et surtout Elinor ? En avait-elle le droit ?
Mais après tout, il était trop tard pour reculer. Et ils seraient prudents ...

Après avoir hoché la tête à l'attention de ses amis, Hermine jeta un regard à droite, un regard à gauche, et s'engagea à pas de Loup dans le couloir en direction de la chambre de l'elfe ...

écrit par: Andris Dimanche 10 Septembre 2006 à 14h54
Andris fit signe à ses deux compagnons de faire moins de bruit. Malgrès son torse ensanglanté il parvenait à tenir debout et sa blessure n'avait en rien entamé sa concentration. Il avait clairement entendu un grognement et celui-ci venait de l'autre bout de la grotte. Il y avait autre chose. Les questions se bousculairent dans l'esprit du Uthgardt, que faire ? Fallait-il foncer sans se poser de questions ? Tenter une approche discrète ? devait il prévenir ses collègues au risque d'être repéré ?

¤Mais qu'est que je raconte ? Avec tout le bruit qu'on vient de faire comment pouraient ils ignorer notre présence ? Non, ils savent qu'on est là, mais ils ne savent pas que je sais qu'ils sont là. Peut-être qu'ils veulent nous prendre par suprise, mais alors pourquoi ne pas avoir simplement chargé avec la goule ?¤

En même temps qu'ils se questionnaient, le barbare se demandait quelle stratégie adopter face à cette nouvelle menace. Attaquer de face reviendrai peut-être à se suicider. Non, il allait tenter de les prendre à leur propre jeux.
Sans plus s'occuper du rodeur et du barde, Andris se dirigea vers le bruit comme un prédateur vers sa proie, oubliant la douleur et ne pensant plus qu'à son objectif.


Test de Discrétion


hrp.gif Musique conseillée : La panthère rose ^^ hrp.gif

écrit par: Mahalalehel Lundi 11 Septembre 2006 à 20h57
La bête n'était plus. Le nain reprenait ses esprits. Vexé de s'être fait surprendre, l'engagement l'avait mis hors de lui.
Une fois sa hache arrachée du cadavre disloqué par ses coups furieux et ceux de ses camarades, Il la posa à terre comme une béquille. Le souffle court, le palpitant qui cogne dans la poitrine, les dents serrées à faire mal. Il avait l'impression que sa jambe entière était pris dans un étau, l'étau de la douleur - la mâchoire de Baal. Un liquide épais coulait le long de sa jambe jusqu'au sol, melant son sang avec celui de son adversaire. Il souffla un bon coup.

Les grognements relancèrent la machine, comme un soufflet de forge sur les braises de l'adrenaline. Regardant autour de lui, il vit Andris le long de la paroi en mouvement, Vurdan face à lui, l'épée à la main.


¤je suis trop faible pour un autre combat¤ . Il fallait quand même aider cet imbécile d'Uthgardt. Il fit discrètement signe au barde de se taire, et au barbare de rester caché et de s'embusquer. IL fallait tirer parti de la position d'Andris.

Tout en avançant, en forçant sa claudication, pour que ce qui voulait les attaquer soit obliger de passer devant Andris sans le voir, il tira la manche du barde pour qu'il le suive.


- Joli swing, Amigo. Où tu as appris à manier l'épée? On l'a bien eu cette saloperie. A deux s'était pas facile, hein camarade?

Maha s'épongea le front, ne gardant qu'un oeil furtif sur la direction d'où venait les bruits. Un adversaire tapi un tant soit peu malin (mais pas trop qu'en même...) devrait profiter de l'occasion pour les attaquer. Le rôdeur gardait sa hache négligemment à la main, dans la position que les escrimeurs nains nomment "La Sieste du Chat", prêt à bondir et à frapper.

En espérant que le barbare sache se servir de sa grosse hache tape-à-l'oeil.

écrit par: Baltazard Mardi 12 Septembre 2006 à 09h43
Baltazard écouta attentivement sa compagne, un sourire eclaircissant son visage peu à peu.

Baltazard emboita le pas de sa Soeur des Marches, s'assurant toutefoix qu'Elinor les suivait bien. Enfin Hermine avait pris les devant et proposer une action qui soit dans ses cordes. Il espérait bien fouiller avec minutie la chambre et y trouver rapidement ce qu'ils cherchaient tous les trois à savoir. Mais sa gourmandise pour le vole lui fera-t-elle défault?

Arrivé à la porte de la chambre de l'elfe Arand'Il, baltazard échangea un regard avec Hermine tentant de la rassurer et lui glissa quelques mots à l'oreille.


-Soit sans crainte, je serais des plus discret. Je compte sur toi pour ne pas nous mettre dans l'embara et...

Semblant hésiter un instant, il préféra s'abstenir, préférent évoquer cela à un autre moment. Jetant un coup d'oeil vers Elinor qui venait de les rejoindre, il hocha la tete pour lui faire comprendre qu'il était temps de passer à l'action.

écrit par: Nollïa Mardi 12 Septembre 2006 à 12h17
Baltazard, crochetage : 12 (dé) + 6 >< DD 16 = réussite
Zlik équilibre : 8 (dé) + 6 >< DD 15 = échec



Narration

Hermine, Baltazard

Aussitôt dit, aussitôt fait. Plutôt que de prendre place devant l’escalier ou la vue était très limitée, Hermine se tient à la fenêtre de la chambre d’Elinor observant de son point de vue idéal, l’activité qui régnait dans la grand rue poussiéreuse. La demeure de Galia Barbefer n’échappait pas à son regard attentif.
Au même moment, Baltazard et Elinor s’approchaient de la porte de la chambre n°5. La jeune étudiante semblait tremblante de nervosité, et posait des yeux clairs emplis d’une appréhension des plus visibles sur le visage serein de Baltazard. C’était certainement la première fois qu’elle était confrontée à ce genre de situation, et même si elle avait rêvé toute sa vie d’aventure, être au cœur de l’une d’elle devait apporter une dose violente d’émotions.


- Je …je vais dire le mot. Bégaya la jolie demoiselle donc les mèches sombre retombaient gracieusement dans sa nuque blanche. « »

Ils attendirent un instant, imaginant sans doute que la porte allait s’ouvrir par magie, comme dans les récits d’auberge, mais rien ne se passa. Elinor semblait de plus en plus angoissée. Elle posa une main peu sure sur la poignée rustique de la porte. Celle-ci était verrouillée. Le roublard n’hésita pas longtemps. Hermine lui avait demandé de fouiller la chambre et ce n’était pas une mauvaise idée. S’emparant d’un ustensile qui paru très étrange à la jeune femme, et qu’il avait sorti d’on ne sait ou, il l’introduit dans la serrure toute simple. Le mécanisme ne résista pas longtemps aux habiles doigts du chondathien et après une minute a peine, la porte s’ouvrit, laissant au duo apercevoir l’antre d’Indrael Arand’Il. L’ameublement était passablement identique que dans les autres chambres si ce n’est qu’un grand lit double occupait le milieu de la pièce. Sur une table était amassé une quantité respectables d’ouvrages volumineux, diverses affaires traînaient de ci de là, dans un ordre relatif.

Cela faisait peut être deux minutes qu’elle se trouvait à son post lorsque la jeune guerrière aperçut Zlik s’approcher d’un pas déterminé de la maison de la maire ainsi que toute la scène qui s’ensuivit.



Zlik

Le soleil commençait à disparaître derrière les hautes falaises entre lesquelles le village minier de Rochedor était encaissé, mais la chaleur était toujours étouffante et les grandes ombres qui se dessinaient peu à peu sur le sol apparaissaient tel un signe salvateur. L’halfelin, remonté comme un ressort, s’avançait à grand pas de la maison de Galia Barbefer, dont la moitié était en construction. Cela faisait exactement 4 minutes qu’il avait renoncé à crocheter la porte d’Indren Arand’il. Alors que ses pensées vagabondaient sur la manière dont il allait agencer son coup, l’elfe en question sortit de la mairie d’un pas pressé. On devinait sous son chapeau a larges bords un regard courroucé tandis qu’il fixait l’Auberge du Sanglier d’Or. Ne prêtant pas attention aux endroits où il posait les pieds, il heurta de plein fouet Zlik qui tomba à la renverse sur son séant. L’elfe semblait enfin l’avoir remarqué et s’arrêta....un instant sans mot dire…

écrit par: Zlik Mardi 12 Septembre 2006 à 19h00
Zlik reçu se prit quelques choses de plein fouet et tomba à la renverse, la téte lourde et les oreilles en feu.Il se releva d'un bond et aperçu en face de lui...l'elfe !

-" hey!!"

Zlik le regarda dans les yeux et eut un moment d'hesitation puis il sembla se ravisé.

" faites attention un peu! "

¤pourriture d'elfe !¤

Puis le roublard continua son chemin comme si de rien n'etait.Au bout de quelques metres il courut pour se mettre de l'autre coté de la rue et observa l'elfe .

¤Bon cet enfoiré retourne à l'auberge, alors là j'attend qu'il ouvre la porte avec ce fichu mot de passe elfique de jsais pas quoi ensuite je le pourris et en prime je choppe les papiers et tout ce qui se vend bien... La classe quoi !¤

Zlik le suivit le plus discretement possible à travers la foule, n'oubliant pas que un elfe etait certainement un adversaire plus que redoutable. Plus fort, plus vif et aussi surement plus agile. L'halfelin le suivit le plus prudemment possible jusqu'à le voir entrer dans l'auberge. Zlik ne put, à ce moment, se retenir de sourire.

¤héhéhé ça va chier...¤


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 13 Septembre 2006 à 01h41
Le mucus noirâtre s'échappant de la créature clouée au sol par un puissant coup de hache de Maha éclaboussa sur le jeune barde sans pour autant le dégoûté outre mesure. Plutôt surprenant, mais il venait du Nord et savait se battre... Il en avait fait la démonstration face à la goule inerte de laquelle le nain retirait sa hache incrusté. Vieltal tenait toujours la lanterne d'une main, alors qu'il s'acrouppit l'espace d'un instant pour observer le monstre et reprendre son souffle. Il faisait frais dans cette caverne, mais le coup de chaleur de l'avant-midi l'avait quelque peu ébranlé.

Il se releva alors que Mahahelehel lui tirait la manche à la suite du barbare qui avait entendu un bruit. Le nain avait rapidement changé de caractère avec le jeune barde et le félicitait pour le combat. Il marchait difficilement et de sa plaie s'écoulait un mélange de sang et de liquide bestiale. Heureusement, le barde n'avait rien, et il comprenait qu'ils devraient se fier sur le barbare et proteger pour le moins le nain. Il lui répondit alors


Merci... Je ne viens pas du Nord pour rien, je sais fluter mais je sais me battre aussi...Bon coup toi aussi, mais, la jambe ça va allez?

Les paroles étaient plutôt sèche, même s'il s'inquietait réellement du sort du nain, Vieltal s'attendait au pire avec les grognements que le barbare avait entendu... Combien étaient-elles encore? Avec le leger handicap du nain et un barbare furax... Ce n'étais pas le meilleur scénario envisageable. Sinon, il aurait troqué son épée pour son arc... Mais il préférait resté aux cotés du nain. Le combat lui plaisait lorsqu'il connaissait et voyait ses assaillant, dans un cas comme celui-ci...Il voudrait en finir vite avec cette 'mission de reconnaissance'. Jamais les trois compagnons ne pourront explorer en détails cette mine et le temple avec de tel condition et de tel surprise...Pour le moins désagréable!

écrit par: Nollïa Mercredi 13 Septembre 2006 à 11h55
Andris, discretion : 2 (dé) + 1 >< ? détection : 5 (dé) +7 = echec
Malahalehel, détection : 9 (dé) + 5 >< discretion ? : 2(dé) + 7 = réussite



Narration

Andris, Malahalehel, Vieltal

Andris avançait à pas de loup, se courbant de façon un peu disgracieuse, imaginant sans doute que cette curieuse manière de marcher serait moins visible qu’en se tenant bien droit. Il faut dire que sa stature musclée et robuste, sa taille respectable ne l’aidait aucunement à se fondre dans l’ombre. Malahalehel le suivait a quelques pas de distance, son regard acéré et expérimenté fouillant les parois et recoins de la caverne à la recherche de la source du bruit, Vieltal le suivant de près, lanterne à la main. C’est alors que le nain remarqua une paire d’yeux hideux tapis à l’arrière d’un rocher d’un demi mètre de hauteur. A n’en point douter, il s’agissait d’une autre goule. Tandis qu’elle se redressa, prête à bondir sur les trois intrus, le rôdeur put remarquer que son bras était sévèrement entaillé. Les yeux injecté de sang et de haine, la créature relevée des morts cracha au visage du trio des paroles, qui s’ils n’en comprenaient pas le sens, n’étaient visiblement pas des souhaits de bienvenue.


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Initiative Round I (ordre de postage) :
Andris : 16 (dé) + 1 = 17
Goule : 14(dé) +2 = 16
Vieltal : 1(dé) + 6 = 7
Mala : 4(dé) + 2 = 6

Récapitulatif des points de vie:
Andris 9/13
Vieltal 4/6
Mala 4/10


écrit par: Hermine Mercredi 13 Septembre 2006 à 14h55
En pénétrant dans la chambre d'Elinor Dentrefond, non sans un regard en arrière pour vérifier qu'il n'arrivait pas de mal à ses compagnons, Hermine se dirigea vers la fenêtre. Elle prit cependant un instant pour embrasser la pièce du regard, laissa ses yeux s'attarder sur quelques détails. C'était, on l'imagine, pour continuer à chercher des traces d'un éventuel amant que la jeune noble aurait pu rencontrer avant qu'ils arrivent à Rochedor, mais franchement.. c'était vraiment « histoire de ». L'aventurière n'y croyait plus vraiment : Elinor n'avait manifesté aucun signe confirmant cet hypothèse, et quelque part cela n'était pas pour déplaire à Hermine. Cela faciliterait les choses.

Essayant de ne pas porter trop attention au coté de la pièce qui n'avait maintenant plus de locataire, Hermine se concentra sur la rue. Dans le passé, elle avait connu un certain Reuel qui ne se serait tout de suite demandé ce qui nécessitait d'être emporté en priorité dans cette pièce, mais.. à vrai dire, Hermine commençait plutôt à se représenter des images de famille à prévenir, de douloureuses nouvelles à annoncer, d'intendance à gérer, de.. bref, des problèmes dont elle ne voulait pas se soucier en ce moment ; ça serait assez dur plus tard.

Se postant à la fenêtre, à demi dissimulée par le chambranle pour que quiconque regardant cette fenêtre depuis la rue ait plus de mal à la remarquer Hermine, tout en observant la maison d'en face, avait commençé à fouiller ses poches à la recherche de quoi fumer pour se détendre un peu. Soudain elle se rappela qu'elle était dans la chambre d'une jeune fille un peu mieux elevée qu'elle ... et de toutes façons non seulement sa blague à tabac était vide, mais l'elfe (noir ? elle était trop loin..) venait de sortir dans la rue. La guerrière se dissimula d'autant mieux derrière le rideau, ne laissant dépasser qu'un œil. Après sa rencontre violente avec Zlik, l'elfe continuait effectivement à venir ici d'un bon pas. Plutôt aggressif, le pas.


¤ Merde. On a prononcé le mot, pourtant. Qu'est-ce qui a cafouillé ? ¤

Une goutte de sueur glacée lui coulant entre les omoplates, la nordique sortit prestement de la pièce, et se dirigea à la porte d'Aran'Dil.

- On se bouge, chuchota-t-elle assez fort et vite une fois devant l'entrée. « Яevéяяouillez la poяte. Vite. Le gяand méchant loup aяяive ... »

Dès qu'elle entendit Elinor et Baltazard se remuer, Hermine avança dans le couloir, se préparant à descendre l'escalier dès que quelqu'un le monterait si ses compagnons n'arrivaient pas à sortir de la chambre à temps. Ce qu'elle allait dire pour temporiser, elle n'en avait pour l'instant aucune idée. Pour elle-même, elle murmura entre ses dents.

- Bon sang, magnez-vous..

écrit par: Baltazard Jeudi 14 Septembre 2006 à 10h58
Baltazard était entrée dans la chambre le premier, suivit d’Elinor. Ce dernier, jugea la pièce du regard et réfléchissa un instant par où commencer la fouille. Son regard se posa immédiatement sur la table où trônait quantité d’ouvrages et apparemment quelque babioles.
Il se mit donc très vite à inspecter et fouiller avec minutie ce qui se trouvait sur la table, à la recherche du moindre indice. Il prit soin de toujours replacer les objets qu’il bougeait…

Puis tout à coup, hermine, sa Sœur des Marches arriva en trombe devant la porte de la chambre. De part ce qu’elle avait dit et des traits graves qui marquaient son visage, il comprit que le magicien allait revenir d’ici une trentaine de seconde voir une minute tout au plus.

Le Chondathien grommela un instant, déçu de ne pas pouvoir prendre son temps à fouiller la chambre de cet étrange personnage.


¤ Fichu magicien, qu’est ce qui lui prend de revenir si tôt. ¤


D’un geste rapide, il se désintéressa de la table pour avancer vers le lit et fouiller en hâte les oreillers et le matelas. Ce dernier détails réglé, il se rua vers la fenêtre puis analysa un court instant la porté de ce qu’il voulait entreprendre.

¤ Si je passe par la fenêtre et que j’écoute ce qui va se passer lorsque l’elfe va revenir, des gens me verront sûrement. C’est bien trop dangereux, je ferais ça ce soir peu être, à la tombé de la nuit ce sera plus propice. ¤

Baltazard s’en alla donc de la pièce par la porte, puis alla se réfugier en hâte dans la chambre d’Elinor, ne se préoccupant pas de savoir si elle avait refermer la porte.

écrit par: Nollïa Dimanche 17 Septembre 2006 à 14h31
Zlik, discrétion : 16 (dé) + 11 >< Indrael, détection : 9 (dé) + 3 = réussite
Baltazard, fouille : 12(dé) +5 >< DD ?


Round I

Andris attaque, grande hache : 11 (dé) + 6 >< CA Goule : 6 (dé) + 4 = réussiGrande hache : 6 (dé) + 4 = 10 Goule perd 10 pv
Goule attaque à outrance, morsure : 6 (dé) + 3 >< CA Andris : 5 (dé) + 4 = réussi
Goule attaque à outrance, un coup de griffe : 14 (dé) + 0 >< Ca Andris : 13(dé) + 4 = raté
Goule attaque à outrance, un coup de griffe : 15 (dé) +0 >< Ca Andris : 6 (dé) +4 = réussi
Morsure : 6 (dé) + 1 = 7 Andris perd 7 pv
Griffe : 3 (dé) +1 = 4 Andris perd 4 pv
Andris vigueur : 4 (dé) +3 >< DD 14 = échec
Andris est paralysé pendant 4 min (= 40 round).
Andris est a terre
.


Narration

Baltazard, Hermine, Zlik

Qu’il était difficile de fouiller une telle pièce avec si peu de temps à sa disposition ! Le roublard aurait certainement bien aimé avoir dix minutes de plus afin d’inspecter plus longuement la chambre du mage, en particulier cette pile de livres apparemment dédiés à l’archéologie parmi lesquels il découvrit un parchemin couvert de runes. Elinor, semblait tétanisée et incapable d’entreprendre quoi que ce soit. L’ habileté de Baltazard lui permit cependant de trouver quelques objets intéressants : deux potions dans de petites fioles étiquettées en elfique : Soin Léger, Patte d’araignée et une bourse bien joufflue. Il n’eut le temps que de passer une main sous le matelas, et n’aurait sans doute jamais découvert le coffret en bois d’ébène si la demoiselle qui finalement s’était un peu dégourdie ne l’avait pas aidé.
Tandis que le chondathien et sa compagne se glissaient furtivement dans le couloir en n’ayant pas pris garde à refermer convenablement la porte, Hermine avait descendu les premières marches de l’escalier.

Zlik s’était si bien fondu dans le paysage que même en jetant un coup d’œil derrière lui, l’elfe au costume blanc ne remarqua absolument pas sa présence. Celui-ci pénétra rapidement dans l’auberge et gravit les escaliers pour se retrouver nez à nez avec Hermine. Son regard se plongea dans celui de la guerrière, ses yeux semblaient pareil à celui du fauve : mystérieux et dangereux.


- Excusez moi Mademoiselle, j’ai à faire. Dit il dans un sourire un brin ironique, en montrant visiblement son désir de passer.

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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.



Andris, Malahahel, Vieltal

Le terrain trop inégal que pour permettre au barbare de foncer sur sa victime comme il le désirait, le força à s’avancer prudemment de la bestiole. Il empoigna fermement sa hache, et poussa un hurlement terrifiant qui résonna dans la caverne, faisant se détacher quelques morceaux de rocaille, il abattit la lame sur la goule, lui entaillant si sévèrement le torse, que son ventre s’ouvrit, laissant apparaître des tripes baignant dans un sang verdâtre à l’odeur insoutenable.
Hurlant de douleur, la goule se jeta sur l’homme aux muscles saillant, enfonçant ses crocs dans la chair épaisse de son épaule trop près de la gorge, tandis que ses griffes acérées se plantèrent dans son dos, arrachant des lambeaux de peaux.
Le sang d’Andris, empoisonné par la salive et les ongles du mort vivant amena bien vite le venin puisant dans chaque partie de son corps. Le barbare sentit une douleur violente monter en lui alors que son sang s’écoulait en flot épais de sa gorge. Ses muscles se raidirent, le faisant atrocement souffrir. Il voulu lever sa hache pour l’abattre a nouveau sur le monstre, mais ses membres ne l’obéissaient plus, comme s’il s’était transformé en statue de sel. Il s’affala alors lourdement sur le sol de la grotte, ses mains toujours serrées sur le manche de sa hache, ses yeux se révulsant. Le bel Uthgard était tombé.
La goule s'approcha, l'air plus menacnat que jamais, malgré l'horrible blessure dont elle avaitété la victime. La créature semblait prète a se venger de ses souffrances.


Récapitulatif des points de vie:
Andris 9/13 -- > - 2 /13
Vieltal 4/6
Mala 4/10


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écrit par: Zlik Dimanche 17 Septembre 2006 à 19h42
Zlik arriva à la suite de l'elfe aussi discretement que possible,et le vit entrer dans l'auberge.Il le suivit et entra dans la salle qui lui etait presque familiére maintenant et regarda l'elfe monter les marche qui menaient à l'etage.

¤Tiens monsieurs ne va pas boire un jus d'orange avant de monter dans sa chambre...¤

L'halfelin se mit au bas des marches et vit l'elfe aux cotés de Hermine.

¤Mince qu'est ce qu'elle fait...¤

Il les observa quelques secondes, puis l'elfe fit mine de regarder par dessus son epaule. Le coeur de Zlik manqua un battement au moment ou il s'ecarta rapidement avec maestria pour que l'elfe ne detecte pas sa presence.

-"pfffffioouuuuu"

¤c'etait moins une, je me fais vieux moi...¤

Zlik observa l'elfe qui echangeaient des mots avec hermine puis il s'ecarta pour etre hors de vue, et essaya d'ecouter ce que pouvait bien se dire le mangeur d'herbe et la guerriére.

¤Aller, drague pas mon gars, j'ai pas que ça à faire...¤

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 18 Septembre 2006 à 05h18
Vieltal vu le barbare tomber devant eux...La bête ne semblait pas se soucier qu'elle perdait ses entrailles et poursuivit sa route vers les deux aventuriers restant. Le barde prit soin de se détacher légèrement de son compagnon nain, il lui lanca quelques mots sur l'entre-fait.

- Je vais l'attirer, essai de la prendre à revers Maha, nous l'aurons...

C'étais suffisant, les yeux qui venait de regarder son allié disait tout. Le jeune homme déterminer, il avait dans l'idée de tirer sur la créature. Il devait d'abord poser son arme et la lanterne près de lui, ce qu'il fit et il entreprit de sortir son arc...

écrit par: Mahalalehel Mardi 19 Septembre 2006 à 20h53
- Si tu envie de tripailles, barde, va au contact, moi je suis un peu cuit!

Le barbare était en mauvaise posture, mais la précipitaiton ne sied pas au guerrier. En chargeant la bestiole, le nain prenait le risque de se retrouver dans le même état que son compagnon, et là, sans vouloir être déplaisant, il n'y aurait plus personne pour les sortir de là.

Il préféra adapté une tactique chère aux armées naines composée d'infanteries lourdes et d'arbalétriers : au centre, une unité d'infanterie armée jusqu'au dents, et de chaque coté, comme les mâchoires d'un piège à loup, une unité d'arbalétrier. Si l'adversaire charge le centre, il est criblé de carreaux; s'il charge un des flancs, il se prend une méchante contre-charge de coté.

Bon, faut adapter; avec Vieltal d'un coté et la paroi de l'autre, Maha pouvais reproduire les conditions. Il se campa sur ses deux jambes, prêt à encaisser la charge. Vieltal pourrais tirer plusieurs flèches avant que la goule arrive jusqu'à eux.


- j'espère que tu caresses la corde ton arc comme celle de ton luth!

Comme ce qui est fait n'est plus à faire, il se mit à insulter gaiement le mort-vivant pour le faire réagir :

- Espèce de vieille outre puante! j'ai vu ta mère manger de la viande pas encore pourrie et se laver les dents!

Ce qui, connaissant les goules, devait surement constituer une insulte...

écrit par: Hermine Mercredi 20 Septembre 2006 à 11h50
L'aventurière était prise de court : elle avait pensé avoir le temps de rejoindre Elinor et Baltazard avant qu'Indrael Aran’Dil ait le temps de monter à l'étage ; mais il était trop tard, et l'elfe se tenait devant elle. Au moins, la jeune noble et son compagnon des Marches avaient pu se cacher sans que l'elfe les voie ; Hermine quand à elle ne devait maintenant pas avoir l'air de rôder dans le couloir pour éveiller les soupçons que devait avoir le magicien. Elle se préparait à rejoindre la salle commune et à aller faire un tour dans la rue -en espérant que ses amis ne fassent pas d'imprudence-, quand la guerrière fut soudain prise d'une inspiration subite. Lentement, elle commença :

- Oh bonjouя, vous. J'étais en tяain de descendяe à l'épiceяie, mais puisque vous ... Hermine, qui évitait son regard, regarda un court instant son interlocuteur dans les yeux. « Je voulais vous diяe ... Pardon. Pour mon aggяessivité de tout à l'heuяe. Depuis ce matin, je suis un peu suя la défensive. Veuillez m'en excuseя ... »

Aussi étonnant que ça puisse paraitre, la jeune femme était presque sincère. Elle avait oublié une seconde ce que son amie Elinor lui avait raconté sur cet elfe et des soupçons qu'ils avaient à son encontre, et s'était souvenue d'un principe que quelqu'un lui avait enseigné un jour, et qu'on appellerait à notre époque la présomption d'innocence. Baissant les yeux, elle descendit quelques marches, puis s'immobilisa encore, semblant un peu déboussolée. Sans vraiment regarder Aran'Dil, elle lui demanda :

- Je.. madame Baяbefeя.. la mine va-t-elle êtяe condamnée, finalement ?

écrit par: Baltazard Mercredi 20 Septembre 2006 à 17h53
Baltazard se précipita dans la chambre d'Elinor, suivit par cette dernière. De sa petite fouille, il embarqua avec lui la bourse et le mystérieux coffre en bois. Ce dernier n'était pas bien encombrant ni même précieux à première vue mais il fallait se méfier des apriories. D'un bois de chêne, il était tout de même taillé avec précision sans aucun défaut apparent. Il fourra ses trouvailles dans son sac et revint très vite à la réalité de l'instant présent.

Attendant quelques secondes, parqué derrière la porte en bois, il commençait à s'inquiéter de ne pas voir revenir sa compagne et soeur des Marches, Hermine. Soucieux, il passa la tête discrètement dans le couloir et entendit une bribe de conversation.

Il ne comprenait pas un mot mais il discerna la voix d'une femme et celle d'un homme.


¤C'est sûrement Hermine et cet elfe! Que faire... ¤

Songeur, il réfléchit à la méthode à adopter. Elinor était à présent en grand danger si l'elfe remarquait l'intrusion d'individus dans sa chambre ainsi que les objets volés. Il fallait à tout pris la protéger quitte à dévoiler sa réelle identité.

Baltazard se dirigea vers la fenêtre pour y analyser les possibilités de fuite vers l'extérieur...


hrp.gif Je déciderais de la suite après avoir plus de renseignements sur la description de la façade ^^ hrp.gif

écrit par: Nollïa Jeudi 21 Septembre 2006 à 11h34
Hermine, bluff : 16 (dé) + 1 – 2 (circ.défavorable) >< Indrael, psycho : 5 (dé) + 2 = réussite
Hermine, perc aud : 1 (dé) +0 >< Indrael, dep silen : 19 (dé) +1 = échec automatique
Baltazard, perc audit : 18 (dé) +1 >< Indrael, dep silen : 19 (dé) +1 = échec
Zlik, perc audit : 15 (dé) +3 >< Indrael, dep silen : 19 (dé) +1 = échec


Narration


Baltazard
,

Un rapide coup d’œil suffit au roublard pour se rendre compte qu’il était tout a fait possible de fuir par la fenêtre. En effet, il suffisait d’enjamber le chambranle, de se laisser glisser un peu que pour se retrouver sur le petit toit qui servait à ombrager la terrasse. Ensuite, les constructions naines de bois ne brillant pas par leur gigantisme, au contraire de leurs cités souterraines, un petit deux mètre séparaient cette plateforme de bois du sol. Même pour Elinor le défi était faisable. Par contre, il était quasi impossible de rester discret aux yeux des clients qui s’abreuvaient.


Hermine, Zlik


Indrael regarda par dessus l’épaule d’Hermine un instant avant de lui répondre. Sa voix était emplie d’un mystère inquiétant. On sentait qu’il n’était pas le genre de personne avec qui il serait aisé de plaisanter et il était visible qu’il se doutait de quelque chose. Cependant l’assurance dont fit preuve la guerrière en se servant de sentiments sincères pour détourner son attention sembla porter ses fruits.

- Je vous excuse. Dit il en passant, préoccupé avant de lui répondre sur le même ton « Il semblerait que Madame Barbefer ne soit pas une personne très prudente, et qu’elle ait envoyé à la mort une équipe de mercenaires étrangers et peu couteaux. La mine sera condamnée ou non, en fonction du résultat de leur investigation. S’ils reviennent. Sottise tout cela ! »

--------------------
Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.


Tandis que tout deux poursuivait leurs chemins opposés, Hermine croisa tapis dans un coin le discret halfelin. Les trois agents de la Compagnie des Marches, chacun à leurs places respectives purent entendre l’elfe pousser une porte, soupirer. Puis plus rien. Sauf Hermine, persuadée de l’avoir entendu pénétrer dans la chambre. La sienne sûrement.


Andris, Malahalehel, Vieltal

Le barde avait déposé sa lampe avec délicatesse, lui permettant d’avoir une lumière suffisante que pour pouvoir viser la créature sans handicap. Les deux compères étaient prêts à l’accueillir. La goule restait incertaine devant le corps étendu d’Andris, comme hésitante à le dévorer, mais le danger était tel qu’elle se résolu a avancer prudemment d’un mètre environ, en grognant sourdement. La fureur qui se lisait dans son regard faisait peur à voir.

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Initiative Round II (ordre de postage) :
Vieltal : 11(dé) + 6 = 17
Mala : 12(dé) + 2 = 14
Goule : 6(dé) +2 = 8

Récapitulatif des points de vie:
Andris - 2 /13 ---- > - 3/13 (fin du round)
Vieltal 4/6
Mala 4/10

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 21 Septembre 2006 à 15h42
Le barde se dégagea un peu plus de son compagnon nain, restant toutefois à porter raisonnable de son épée et de la lanterne. Il acquiesa un léger sourire en voyant le nain toujours aussi piqueur de vers même s'il n'était plus en très bon état. Vieltal sentait encore l'effet de la chaleur, celle-ci lui ayant plutôt soutirer quelque forces... Mais sinon, tout allait bien. Il s'empressa de sortir son arc tout en prenant une flèche. Il visa la créature qui s'approchait lentement... Comme il aimerait lui faire ravaler ses yeux haineux... Il tira à la lueur de ce qu'il voyait.

¤Tombe saleté de bestiole... Tombe!¤

Le barde jetta un coup oeil à son compagnon pour s'encquérir de sa santé. Puis entreprit de reprendre la même action. Heureusement que le nain était fort...

- Je te gages une choppe de la meilleure bière qu'elle ne se rendra jamais jusqu'ici!

Même s'il parlait avec assurance, il n'était pas certains de ce qu'il affirmait... Il le souhaitait tout de même... N'étant pas sage de nature, le jeune barde voyait noir tout ce qui tournait au gris. Mais il gardait son sang froid, serrant les dents il pensa.

¤ Je ne parviendrai jamais a sortir d'ici tout seul, encore moins avec deux morts sur la conscience... Celle-là ne se rendra pas ici sans avoir été criblée de flèche par Tempus!¤


écrit par: Zlik Jeudi 21 Septembre 2006 à 18h56
En entendant la porte d'une chambre se fermer, Zlik bondit hors de sa cachette et se dirigea rapidement et sans bruit vers Hermine.Il lui fit un signe du doigt pour l'empecher de parler et se pencha vers elle pour murmurer:

-"Il y a qui à l'interieur ?"

L'halfelin montra la porte de la chambre n°5 du doigt.Il avait le pressentiment que la reponse de la guerriére aller passablement compliquer les choses.Petit à petit, une aprehension grandissante commençait à monter en lui, il sentait qu'il allait devoir passer à l'action. Il mit sa main derriere son dos et sortit doucement une dague qui etincela à la lumière puis tourna son attention sur Hermine.

¤Bon allez, va falloir y aller, on va casser de l'herbivore...¤

Le couloir etait silencieux comme une tombe, le seul bruit que l'on pouvait entendre etait le frottement des tissus des deux personnes presentes dans la piéce.Meme la chambre de l'elfe etait silencieuse, L'elfe semblait preparer quelques chose lui aussi. Zlik ne connaissait pas le quart de l'histoire mais il etait bien decider à la connaitre en entier, mais surtout a recuperer les notes de l'elfe et s'en sortir vivant avec ses deux bras et ses deux jambes et aussi, si c'etait possible, pourrir l'elfe...

écrit par: Baltazard Vendredi 22 Septembre 2006 à 12h11
Baltazard senti que le danger pouvait apparaître à tout moment ! Le soupire qu’il entendit, renforça son sentiment. Le voilà dans de sales draps ! Elinor sur le dos, qu’il ne fallait surtout pas perdre sinon adieux son retour à la Compagne des Marches, ses compagnons ne sachant guèrent où ils pouvaient se trouver. La situation était critique. Fuir par la porte était hautement risqué car ils pourraient lui et Elinor se trouver nez à nez avec l’elfe. Sa seule échappatoire était hélas la fenêtre, comme il le présentait. Si sa tentative s’avérait être un échec cuisant, que l’elfe les retrouve tous les deux, il devra faire une croix sur la guilde, prendre les jambes à son coup et laisser la pauvre Elinor au griffes de cet être mystérieux. Sauver sa peau était son ultime décision au cas où cette situation lui ferait face.

Pour l’heure, rien d’alarmant. Baltazard chuchota à Elinor de la suivre alors qu’il enjambait la fenêtre.

Quand je serais au sol, je te rattraperais au cas où tu éprouves quelque vertige ou peur ! Mais le temps presse !

Baltazard attendit que son interlocutrice suive ses pas pour enfin descendre du toi, mais hélas, leur fuite ne passerait pas inaperçu dans l’auberge. De toute façon se dit-il…


¤Je trouverais bien un endroit où nous pourrions nous cacher ! Oh le temple pourquoi pas ! ¤

Attendant que la jeune noble saute du toit, il lui tendit les bras pour l’inciter à descendre rapidement, et commença également un jeter un coup d’œil dans la ruelle afin de se fondre le plus rapidement possible dans le village.


écrit par: Hermine Vendredi 22 Septembre 2006 à 15h53
Voyant la dague que Zlik était en train de dégainer, Hermine eut un mouvement de recul puis, regardant vers le bas de l'escalier de peur que quelqu'un n'arrive et voie son compagnon armé, se courba vers le halfelin et lui mit la main sur l'épaule pour essayer de l'entraîner dans un coin de l'entrée avant de lui chuchoter :

- Яange vite cette aяme s'te plait, on pouяяait te voiя. Tu veux attaquer l'elfe, c'est ça ? Pouяquoi ?

Reprenant son souffle, la Nordique regarda rapidement alentour, guettant l'approche de quelqu'un. Puis, elle continua à chuchoter très vite, son regard surveillant les trois issues de la pièce.

- La chambяe 5, c'est celle de ce magicien d'Indяael. Avec Balt et Eli, on pense que c'est peut-êtяe un elfe noiя en lien avec ce temple dяow qu'Eli est venue examineя. On a essayé de cambяioler sa chambяe mais c'est chaud et il a des doutes. Je sais pas pouяquoi et ça m'éneяve.

Se passant la main dans les cheveux en soupirant, Hermine jeta un regard inquiet vers le haut de l'escalier, comme si elle craignait de voir Indrael Aran’Dil redescendre. Elle se calma cependant, puisqu'elle le savait rentré dans sa chambre, et continua, un peu plus lentement mais toujouяs aussi bas.

- Les deux sont dans la chambяe d'Elinoя. Moi je soяs, je vais à l'épiceяie pouя avoiя l'aiя occupée ; je яeviendяai vite pouя pяotégeя Elinoя. Même si on s'est peut-êtяe montés la tête à son sujet, il faut qu'on fasse gaffe à cet elfe jusqu'à nouvel oяdяe.
Et toi Zlik, ça va ? Tu as appяis quoi ?

Toujours accroupie près du halfelin et prête à se relever et stopper cette conversation à tout moment si quelqu'un arrivait, la guerrière était plutôt inquiète pour Elinor et assez pressée de la rejoindre, mais heureuse de paяleя enfin à un membяe de l'autяe gяoupe de la compagnie. Avoir des alliés et les aider, c'était le plus important ...

écrit par: Zlik Vendredi 22 Septembre 2006 à 20h11
Zlik rangea sa dague dans son etui derriére son dos et chuchota à la guerriére.

-"et ben...vous avez pas chomer, alors vous pensez que c'est un elfe noir ? bizzare...

la seule evocation de drown faisait dresser les cheveux de Zlik, et le fait d'etre en presence d'un de ses cruel elfe lui faisait plus peur qu'il ne voulait l'avouer. Il avait beaucoup entendu parler de eux, ils etaient craints de partout. Des elfes capable de mechanceté et de perversité comme nul pareille.

¤Bon l'effet de surprise sa suffira...peut etre...je devrais peut etre ecrire une lettre à ma maman avant d'y aller ou...¤

-"ben j'ai pas appris..."

Le "rapide" cerveau de Zlik venait de comprendre quelques choses et il regarda la guerriére, alarmé.

-"mais alors, les deux sont en danger!"

Zlik, alarmé, commença à courrir vers les escaliers.

¤Mince, si ils les touches, cet elfe ne verra pas la nuit tombé...¤

Zlik commença à monter les marches 4 à 4 , il manqua de perdre l'equilibre car sauter des marches qui nous arriver pratiquement au genoux n'etait pas aisé. Ils arriva finalement en haut des marches et s'apretait à courrir jusqu'a la porte de la chambre de l'elfe.

écrit par: Hermine Vendredi 22 Septembre 2006 à 21h59
Durant une fraction de seconde, Hermine ouvrit des yeux ronds comme des billes alors que son compagnon détalait soudain vers l'escalier, comme un petit cheval piqué par un taon. Essayant de passer de sa position accroupie à la station debout tout en commençant à courir, l'aventurière manqua de s'étaler en faisant un pas en avant. Elle avait fauché l'air du bras en tentant de retenir Zlik, mais le halfelin, même s'il courait moins vite, était de toutes façons trop vif pour elle. Se redressant, elle ne put s'empêcher d'essayer de calmer le roublard à voix suffisament haute pour qu'on puisse l'entendre à quelques mètres.

- [illuskan] Attends ... Putain de merde ... [commun]..Zlik !

Sacré halfelin. Si elle avait le temps d'y penser, la Nordique serait sûrement amusée du comportement du petit être, qui semblait parler plus vite qu'il ne pensait, et agir plus vite qu'il ne pensait. Elle qui essayait toujours de rationnaliser ce que le monde lui offrait, de réfléchir avant d'agir et d'avoir tous les éléments en main avant d'arrêter une quelconque conclusion, elle était confrontée à un être complètement différent. Mis à part en ce qui concernait l'apaisant Baltazard, elle avait depuis ce matin échoué à vraiment communiquer avec ses compagnons des Marches et à élaborer un plan précis. Malheureusement pour les rêves de la jeune femme de plans classieux magistralement exécutés, le petit Zlik semblait être un élément perturbateur de premier ordre -un peu le genre éléphanteau dans un magasin de porcelaine ou moustique taquin dans un meeting de moine en pleine méditation.

¤ Pourvu qu'on puisse en rire dans quelques jours.. ¤, pensa Hermine, l'esprit un instant détaché.

Alors que Zlik était déjà bien avancé dans l'escalier, elle s'immobilisa un instant au bas des marches. Devait-elle paraitre innocente et continuer à se rendre à l'épicerie ? Ou poursuivre le halfelin, qui pouvait après tout être dans le vrai ?

L'espace de trois battements de cœur, la sœur des Marches hésita ...

écrit par: Mahalalehel Samedi 23 Septembre 2006 à 00h57
Décidement le barde se revèlait dans cette affaire... ¤ Il y aurait donc un homme la-dessous!¤
Le nain était surpris mais plutôt content. Voilà un compagnon d'aventures digne de ce nom! mais l'heure n'était pas à l'auto-congratulation réciproque.

- Tu te débrouilles bien, jusque la, musicien. Mais si on ne fait rien, Andris va crever comme un oisillon tombé du nid. Voilà ce qu'on va faire : tu lui envoie une bonne volée de flèches, et je le charge. Garde ton arc et ton sang-froid. si je tombe, tu pourras la tuer d'une flèche ou deux.
Il ne sera pas dit que Mahalalehel des Froidmarteau est remonté sans un de ses camarades.

Laissant la volée de flèche se terminer, il empoigna encore plus fermement le manche de sa hache, forgée par son peuple à des lieux d'ici, et sous les plus hautes montagnes du monde.
Camper sur ses deux pieds, prêt à s'élancer comme un boulet de catapulte, il continua d'exciter la bête :


- Viens ici, créature de l'enfer! Par les Dieux-Morts-sous-la-Terre-qui-attendent, viens donc te battre! Qui es-tu, mort-vivant? Etais-tu donc si faible dans ton séjour sur terre que tu ne peux même pas défendre ta sépulture?


écrit par: Zlik Samedi 23 Septembre 2006 à 15h30
Zlik arriva en haut des marches,essouflé.

¤et ben, elles sont hautes les marches ici, c'est pas possible... ¤

L'halfelin s'apretait à partir vers la porte n°5 comme une balle quant il entendit la guerriére l'appelait. Il s'arreta et regarda en bas des escaliers pour finalement croisé son regard.

¤Mais...¤

Le roublard sembla hesité à continuer sa course mais dut finalement changer d'avais car il redescendit les marches et s'arreta à une marche de la guerriére et sans prendre le temps de recuperer son souffle, il ajouta, haletant

-"Viens vite, L'elfe... il... les autres... Viens ils doivent etre en danger."

C'est à se moment là qu'il s'aperçut qu'il se trouver à la mème hauteur que la guerriére, grace à la marche. Zlik se retenu de sourire. Il ajouta finalement, les yeux brillant de malice.

-"Bon, on va monter là haut et ecouter a la porte pour voir si ils se sont fait chopés, et ensuite...ben on improvise, ok ?"


écrit par: Hermine Samedi 23 Septembre 2006 à 20h52
Légèrement penchée en avant, Hermine eut elle aussi du mal à ne pas sourire du comique tout simple de la situation, et se mordit la lèvre, ses yeux trahissant son amusement et répondant au regard pétillant de Zlik.
La guerrière était soulagée que celui-ci ait stoppé sa course, et en fait assez touchée de voir à quel point il semblait se soucier du sort de Baltazard et d'Elinor. Sur le moment, elle eut l'étrange envie de déposer un baiser sur le front du halfelin, qui semblait pareil à un gamin plein de bonne volonté ; mais elle effaça bien vite cette idée : du peu qu'elle en savait, les halfelins gardaient un air juvénile une grande partie de leur vie, et celui qu'elle avait en face d'elle pouvait tout aussi bien avoir le double de son âge ...


- Du calme, яepяends ton souffle, chuchota tout doucement la jeune femme en approchant sa bouche de l'oreille du halfelin ; même si son propre cœur battait un peu vite en raison de l'excitation, en parlant clairement et calmement, elle espérait aider Zlik à mieux résister à la pression. « C'est ok, mais on ne doit pas paяaîtяe suspects. Je peux y aller ; je viens de toutes façons de m'aperçevoir que j'ai oublié ma bourse dans ma chambяe, alors si tu veux bien je vais y яetouяner la cheяcheя, et si le couloiя est libяe on iяa chez Elinoя. »

Hermine considéra un instant le halfelin. Elle ne désirait pas donner l'impression de le mettre en retrait ; après tout, il était un Compagnon des Marches autant qu'elle.

- Ou sinon, tu y vas discяètement en pяemieя et je яeste deяяièяe en soutien. Elle se redressa, un sourire complice sur le visage, et hocha la tête : « A toi de choisiя, compagnon. »

Elle qui n'était pas du tout habituée à cotôyer des représentants de cette race, l'illuskane commençait cependant à bien aimer le halfelin. En elle-même, elle pensa un instant à rajouter : ¤ Et il faudrait aussi que tu me racontes un peu ce à quoi tu as occupé ta journée ¤, mais à la place se contenta de soupirer d'un air désabusé. Après tout, elle commençait à abandonner l'idée de planifier ce qu'elle allait faire à plus long terme que cinq minutes à l'avance ...


écrit par: Nollïa Dimanche 24 Septembre 2006 à 11h16
Baltazard, saut : 8 (dé) + 1 >< DD 11 = échec
Baltazard, réflexe : 2 (dé) + 6 >< DD 11 = échec


Zlik, perc aud : 16(dé) + 3 >< Indrael, discretion : 9 (dé) + 1 = réussite

Hermine, perc aud : 9(dé) +0 >< Indrael, dep silen : 9 (dé) +1 = échec
Indrael, detec : 10 (dé) + 3 >< Zlik, dep silencieux 19 (dé) + 8 = échec
Indrael, detec : 10 (dé) + 3 ><Hermine, dep silencieux : 16 (dé) + 1 = échec



Round II

Vieltal, attaque, arc court : 15 (dé) + 1 >< CA, goule : 10 (dé) + 4 = touché
Arc court : 2 (dé) + 1 = 3 Goule perd 3 pv
Malahalehel attaque, hache : 20 (dé) + 3 >< CA Goule : 9 (dé) + 4 = réussi
Confirmation de critique : 13 (dé) + 3 = confirmé
Hache naine, 8(dé) +1 = 9 x3 Goule perd 27pv
Goule est morte

Andris, Mala et Vieltal gagnent 50 px



Narration

Baltazard

Baltazard marcha jusqu’au bord du petit toit. Ses pas résonnaient sur le bois et lorsqu’il sauta, il rata sa réception et s’étala de tout son long, s’écorchant le coude, quelques nains attablés s’approchaient déjà de lui afin de voir ce qu’il se passait. Quelle ne furent par leur surprise lorsqu’ils virent la jeune demoiselle, habituellement si sage et réservée, sauter à son tour, pour tomber à l’image du roublard sur son séant. Quelques larmes apparurent sur son visage, Elinor s’était apparemment fait mal, mais sa fierté l’empêcha d’en faire étalage. Elle se releva aussitôt, prête à suivre Baltazard ou il jugerait bon de l’emmener. Son doigt posé sur sa bouche, elle intima les clients à se taire. Le chondathien, encore a terre observa les diverses possibilités qui s’offraient à lui. Pour atteindre le temple de Morradin il serait à découvert, et si l’elfe les observait d’une fenêtre, il ne pourrait manquer de les voir. Par contre, sur le coté gauche de l’auberge, encombré de caisses et autres déchets, il y avait une petite maison de bois, et un peu plus loin une tour de garde.

Zlik, Hermine

Alors que les deux agents chuchotaient, ne sachant pas trop quelle attitude adopter, Zlik, dont l’ouïe fine était particulièrement développée, entendit clairement l’elfe se déplacer dans le couloir le plus silencieusement possible, et pousser chaque portes. Jusqu’alors, aucune n’émettait le moindre grincement qui aurait indiqué qu’elles ne soient pas verrouillées, mais les pas s’éloignaient dans le fond du couloir et il devait être au niveau de la chambre d’Elinor. Une porte s’ouvrit.


Andris, Malhahalehel et Vieltal

Alors que la flaque de sang au dessous d’Andris prenait des proportions de plus en plus inquiétantes, le barde banda son arc et tira une flèche qui fendit l’air émettant un sifflement menaçant. Elle se planta dans la poitrine de la Goule qui retenait d’une main les tripes qui menaçaient de s’échapper. Un grognement lugubre résonna entre les parois de la grotte. Le nain, sans perdre son courage ni sa témérité voulu courir pour abattre sa hache sur le monstre. Jugeant aussitôt qu’une pareille entreprise serait trop risquée de par ce terrain inégal et bosselé, il s’approcha simplement de la créature, esquissa un petit mouvement de balancier avant de décapiter proprement la tête de l’ignoble mort vivant. La tête vola à quelques mètres sous l’impact d’un coup aussi parfaitement assené, et roula sur le sol dans un bruit désagréable.


écrit par: Zlik Dimanche 24 Septembre 2006 à 15h41
Zlik, devisagea la guerriére tout en reflechissant à ses propos.

-"Ben, tu y vas en premier car ça feras moins suspect de te voir ici que moi, et si ya un probleme ben je viens. J'essayerais d'etre jamais trop loin de toi, mais il vaut mieux que qu'il ne me voit pas."

L'halfelin venait de se rappeller que l'elfe l'avait croisé dans la rue, il y a quelques minutes, assez violemment d'ailleur.

-"Il m'as vu dans la rue avant que je revienne ici donc il risque de se poser des questions. Je prefere qu'il ne s'attend pas à quelque chose."

Zlik restait toujours planté là, à se dire qu'aprés ça, il devrait essayer de faire plus ample connaissance avec Hermine. A ce moment là, il entendit distinctement des bruits de pas feutrés dans le couloir, et des portes s'ouvrir.

¤Tiens, on est en presence d'un elfe curieux, si c'est pas fort ça...¤

Il entendit les pas s'éloigner et la derniére porte du couloir s'ouvrit.

¤C'est pas sa chambre ça...¤

L'halfelin dit, un sourire malicieux aux lèvres, à la guerriére.

-"Je croit que oreilles pointues à decider de visiter la chambres de mademoiselle Dentrefond...Alalala la curiosité est un vilain defaut... Bah je suis persuadé qu'il veut simplement regarder la decoration."


écrit par: Baltazard Dimanche 24 Septembre 2006 à 16h20
Baltazard, encore souffrant de son coude suite à sa dure chute, empoigna le bras d’Elinor afin de l’entraîner vers le côté gauche de l’auberge, en direction de la maison en bois. Prenant garde de raser les murs et d’éviter les caisses et autres déchets, il arriva devant la maison…

Jetant un bref regard de gauche a droite avant de forcer la porte, il s’aperçu de la présence d’une tour de garde. Grimaçant, il décida de ne pas enfoncer la porte, au risque de se faire arrêté bêtement par les autorités.

Il décida finalement de se tenir un moment à l’arrière de la maison, à l’abris des regards qui pouvaient venir de la tour ainsi que de l’auberge. Sûre d’être en sûreté provisoire, il lui fallait une fois pour toute découvrir ce qui se cachait vraiment dans se mystérieux coffre et cette bourse apparemment bien lourde. Les réponses à quelques questions importantes pourraient y être révélé. Il fallait en avoir le cœur net.

Alors qu’il tentait par tous les moyens d’ouvrir le coffret en bois, que ce soit manuellement ou à l’aide de ses outils de crochetage, il intima l’ordre à Elinor de s’accroupir et de surveiller l’accès à l’auberge. Il tenta par la même occasion, alors qu’Elinor avait la tête tournée vers l’auberge de jeter un œil à la bourse. S’il s’avéré qu’elle soit rempli d’objet précieux mais sans intérêt pour la mission actuelle, il la rangerais dans son sac et se gardera bien d’en faire part à ses compagnons des Marches



écrit par: Mahalalehel Mardi 26 Septembre 2006 à 13h33
Immédiatement le nain se rua sur le barabre étendu au sol.

- Joli coup de flèche, Vieltal. Surveilles les alentours pendant que j'essaye de soigner le barbare!

Délicatement, Maha commenca par examiner la blessure de son compagnon. Andris était allongé face contre terre. le haut de son dos et son épaule droite étaient complétement déchirés par les griffes et les crocs de la bête.

- Ca va être hors de portée pour mes talents de guérisseur... Je vais essayer de stopper l'hémorragie, et on le remontera!

à l'aide de tissu pris sur les vétements du barbare, Maha essaya de panser tant bien que mal les nombreuses plaies. Quand il eu fini, il chargea le grand gaillard sur son épaule, et se dirigea vers l'ascenceur, pour remonter à la surface.

- Vieltal, prends quand même les deux têtes, c'est pour la prime!


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mardi 26 Septembre 2006 à 16h46
Le barde ne s'y connaissait vraiment pas pour ce qui était de guérir les blessures physiques... Sa flûte lui permettait toutefois d'appliquer un baûme sur les maux de l'âme. Mais hélas les griffes d'une goule était encore hors de son champ d'action... Un jour peut-être, Tempus lui octroyerait-il le pouvoir de guérir ses compagnons pour qu'ils puissent combattre à leur capacité maximale... La guerre n'était pas quelque chose de plaisant, mais bien de nécessaire. Vieltal le savait, il savait aussi que la compagnie aurait affaire à d'autre genre de créatures... Bien qu'il ne sache réellement les intentions de ses deux comparses, il avait suffisamment gagné la confiance du nain pour lui soutirer cette information...Lorsque le temps serait venu.

Pour l'instant il observa la tête de la goule et se dirigea vers cette dernière pour la prendre.


- Il va s'en sortir?

Le jeune barde avait vu le grand gaillard s'effrondrer devant lui... Les goules n'étaient pas de simples adversaires, elles avaient pratiquement décapité les deux derniers aventuriers.

Il continua son chemin, replacant son arc dans son dos et prenant son épée par terre. Il trancha net la tête de la deuxième goule d'un bon coup et la prit également. Rengainant rapidement son arme, il prit la lanterne et retourna vers l'ascenseur avec la paire de têtes de goules dans une main et la lanterne dans l'autre...Son regard se tourna vers Maha.


¤Heureusement qu'il était là, il n'a fit qu'une bouchée des goules...¤

- Bon coups d'hache aussi tu sais... Mais bon, ramenons nous vite hors de ce trou!


écrit par: Hermine Mardi 26 Septembre 2006 à 18h47
L'espace d'une seconde, Hermine fut bouche bée. Indrael Aran'Dil, qu'elle avait pourant cru entendre rentrer calmement dans sa chambre, était-il réellement en train de se comporter comme un voleur, ou pire, comme un assassin ?
Au prix d'un grand effort moral, elle avait décidé de laisser le bénéfice du doute à l'elfe, après l'avoir soupçonné du pire plus tôt dans la journée. En effet, une part d'elle même voulait croire au fait que toutes les hypothèses qu'elle avait émis n'était que des délires paranoïaques, et que même si le magicien était un drow "maquillé" comme elle le redoutait, il n'était pas maléfique comme tant d'autres de sa race ... Mais peut-être donnait-elle trop de crédit aux rumeurs qu'elle avait entendu sur cet elfe noir, Drizzt Do'Urden, qui s'était apparement rangé du coté du Bien ; c'était en tout cas ce qui semblait, si l'ouïe de Zlik ne le trahissait pas. Mais si c'était vrai, qu'avait l'elfe en tête ? Dérober encore le journal d'Elinor ou un autre de ses effets, la pensant absente ? Ou bien lui parler de leur petite expédition, la sachant coupable puisqu'elle avait prononçé le mot de passe ? Ou encore ...
Un instant, Hermine frémit en imaginant Aran'Dil s'introduire subrepticement dans la pièce pendant que Baltazard et Elinor, inconscients du danger, examinaient ce qu'ils avaient trouvé, et l'elfe les assassiner d'un seul mot de pouvoir ...

Mue inconsciement par le sentiment protecteur envers Elinor qui avait grandi en elle depuis le début de la journée, et sans plus un regard pour son compagnon halfelin tellement sa concentration était grande, Hermine se dirigea en vue de l'elfe. Celui-ci semblait effectivement sur le point de perpétrer un méfait, et était en train d'ouvrir doucement la porte de la chambre de son amie. Dans un bref instant de lucidité, la jeune femme refréna ses ardeurs : se rappelant que jusqu'à preuve du contraire c'était bel est bien l'elfe qui était la victime, elle garda quelques pas de distance avec lui, s'avançant dans le couloir à peine au-delà de la porte de la chambre où étaient ses affaires. Cependant, lorsqu'elle ouvrit la bouche à l'adresse de l'elfe pris sur le fait, c'était d'une voix claire et assurée qu'elle s'exprima :


- HUM. Aяan'Dil ... que faites-vous donc ?

D'une main, Hermine sortit de sa poche la clef de sa chambre. Si le magicien se sentait acculé et s'énervait, mieux valait se ménager le maximum d'itinéraires de fuite.
La situation pouvait vite s'avérer dangereuse pour Zlik et elle, mais la guerrière ne pouvait tout simplement pas imaginer abandonner Baltazard, et surtout Elinor, devant le danger. Son ami chondathien savait sûrement se défendre autant qu'elle-même, mais elle avait pris conscience de la fragilité de la belle jeune fille lorsqu'elle l'avait vu s'effondrer en sanglots quelques heures plus tôt ; elle ne voulait plus jamais être témoin d'un tel spectacle ...

écrit par: Nollïa Mercredi 27 Septembre 2006 à 17h58
Baltazar, réflexe : 20 (dé) + 6 >< DD 17 = réussite automatique
Baltazard, crochetage : 9 (dé) + 9 ><DD 20 = échec
Baltazard, discretion : 10 (dé) +8 >< Elinor, détection : 14 (dé) +2
Malahalehel, premier soin : 14(dé) + 1 >< DD 15 = réussite
Andris est stabilisé à -3 pv
Malahalehel, jet de Force : 9 (dé) + 1 >< DD 17 = échec


Narration

Baltazard

Baltazard, adossé derrière la petite maison de bois était totalement à l’abri des regards indiscrets des clients du Sanglier d’Or, et même des gardes dans la tour dont il apercevait le casque scintillant au soleil, une caisse dissimulait en partie sa personne. Elinor, embarquée malgré elle dans une aventure qui la dépassait semblait à la fois extrêmement nerveuse et enjouée par la situation. Elle regardait de droite à gauche, ses mains jouant machinalement avec l’étoffe de sa robe, se méfiant d’une intrusion soudaine et suppliant Baltazard de se hâter. Celui réussit à ouvrir la bourse avec discrétion et à découvrir la petite fortune qu’elle contenait : 20 pièces de platine. Tandis que la demoiselle observait le campement minier qui s’étendait à leurs pieds, le roublard parvint à la dissimuler dans une poche de sa tenue.
Il entreprit alors d’ouvrir le coffre, celui-ci étant verrouillé, il sortit un petit crochet de sa trousse sans plus attendre, il s’attaqua à la serrure délicate. Hélas, dans son empressement il avait oublié les vérifications d’usage. Un déclic se fit entendre et Baltazard, dans un mouvement d’une rapidité presque surhumaine évita de justesse la flèche qui se planta dans le mur derrière lui. Un liquide verdâtre recouvrait le projectile. Soulagé d’avoir échappé à une blessure embarrassante, il poursuivit son travail. Malheureusement, le mécanisme résista à toutes ses tentatives de crochetage et le coffret d’ébène resta fermé entre ses mains.


Hermine, Zlik

Sans se détourner de la porte qu’il poussa d’un geste ferme de la main, le froid Indren répondit à Hermine :

- Je recherche le sacripant qui a ouvert la porte de ma chambre…A moins que cela soit plutôt UNE sacripanne, dit il, la voix lourde de sous entendus et de reproches lorsque la porte de la chambre d’Elinor s’ouvrit sous sa poussée. Il pénétra dans la pièce avec une lenteur empreinte de majesté. « Voilà qui est surprenant ! Soit le voleur s’est introduit dans la chambre de mademoiselle Dentrefond et s’est échappé par sa fenêtre, peut être même en la délestant au passage. Soit, la demoiselle est liée à cette affaire pour le moins…dérangeante. Mmh, qu’en pensez vous ? »

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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.


L’elfe s’approcha de la fenêtre et s’appuyant de ses deux mains sur le chassit, il observa d’un regard acerbe l’activité qui régnait dans la rue.

Andris, Malahalehel, Vieltal

Malgré ses craintes, le nain ne se débrouilla pas trop mal avec les bandages improvisés : il nettoya rudimentairement les plaies d’Andris et parvint a étouffer l’écoulement important de sang. Le pouls du barbare était faible, et son visage blafard indiquait que son état était grave. Malahalehel se rendit vite compte qu’un Uthgard bâti comme son compagnon ne se portait pas comme un vulgaire sac de charbon. Il avait beau essayer diverse façon de le disposer sur son dos, de le porter par devant où par derrière, la raideur étrange qui s’était emparée du corps musclé d’Andris et son poids conséquent força le rôdeur à traîner le barbare sur le sol jusqu’à l’ascenseur. Quelques vertèbres craquèrent lorsqu’il se releva à bout de souffle. Il se souvint alors que malgré son incroyable maîtrise du hacher de goule, il était lui-même à bout de force, sa jambe lui faisait atrocement mal.
Ce n’est qu’en regagnant le monte charge, après avoir récupéré les troffés et la matériel épars que Vieltal se rendit compte de l’atroce migraine qu’il avait oublié dans l’excitation du combat et qui enserrait ses méninges dans un étau de douleur.


Baltazard gagne 20 pièces de platine

écrit par: Hermine Mercredi 27 Septembre 2006 à 19h38
Alors qu'Indrael Aran'Dil pénétrait dans la chambre, le cœur d'Hermine se mit à battre à tout rompre. Le temps de courir sur le pas de la porte, elle crut qu'Elinor, Baltazard, et sûrement elle, allaient être découverts, et accusés de vol ou pire. ¤ Si ce pointu s'en prend à nous ... ¤, pensa la guerrière en serrant les dents, prête au combat.
Heureusement pour sa santé à court terme, mais à la surprise de la Nordique, la pièce était vide. Où étaient donc passés ses amis ?
¤ Qu'importe : quelque part, sains et saufs ¤, pensa-t-elle, soulagée. C'était maintenant à elle de gérer Aran'Dil.

Alors que l'elfe s'approchait de la fenêtre et ne la regardait déjà plus, Hermine le considéra de dos. Il semblait sûr de son bon droit ... Tellement assuré. Trop assuré, trop pour la susceptibilité des gens du Nord parmi lesquels l'Illuskane avait grandi et dont elle faisait partie. Bon sang, mais de quelle impolitesse il avait fait preuve en pénétrant ainsi dans une chambre qui n'était pas la sienne ! Quel mépris il affichait pour elle en lui tournant ostensiblement le dos ! Sentant peu à peu la colère monter en elle, Hermine serra les poings. Un instant, elle s'imagina botter le cul de cet elfe et l'envoyer valdinguer par la fenêtre pour le compte ; elle parvint cependant à se contenir, mais ce n'était pas parce qu'elle avait peur. Tandis que ses yeux s'enfonçaient légèrement dans leurs orbites, elle poussa un long soupir pour ne pas que ses mots tremblent. Puis, d'une voix aussi glaciale que celle de l'elfe, elle parla en détachant chacun de ses mots :


- Ce que pense ... c'est que vous êtes entяé dans la chambяe de mon amie, sans son autoяisation. Que vous vous foutez des яègles. Les articulations de ses poings commençaient à blanchir. « Elinoя est libяe d'alleя où bon lui semble, de soяtiя de sa chambяe ; vous êtes le seul ici à яesteя cloitяé dans la votяe sans jamais en soяtiя. Aloяs quel que soit ce qui vous aяяive, vous allez commençeя paя soяtiя de cette chambяe où vous n'avez яien à faiяe ... »

La pièce n'était pas très vaste ; Hermine avait pris soin de rester assez proche de l'elfe pour jaillir vers lui et engager une lutte si celui-ci faisait mine de commençer à incanter un sortilège. Les sens en éveil, elle maitrisait l'espace et se tenait prête. Lentement, alors que l'elfe détournait son regard de la rue devant son hostilité manifeste, elle se décala de deux pas et lui présenta son profil, l'invitant par ce geste à se diriger vers la porte au devant d'elle, tout en lui permettant d'adopter une posture de combat encore plus rapidement si besoin était.

Sans pouvoir vraiment se l'expliquer, Hermine voulait qu'Aran'Dil sorte de la pièce ; elle n'en pouvait plus, avait l'impression qu'il la souillait de sa simple présence. Qui qu'il soit, drow ou simple elfe, adepte de Kiaranzalée ou victime de leurs agissements à Baltazard et elle, cela n'importait plus : la guerrière n'avait plus devant elle qu'un adversaire. Elle ne se calmerait que quand il aurait montré le minimum de respect qu'elle attendait de lui : respect envers la propriété individuelle, respect envers Elinor, respect envers la mémoire d'Emilia Brumegenet, dont le souvenir flottait autour des objets qui lui avaient appartenu et étaient restés dans la pièce. C'était peut-être pour cette dernière raison qu'il valait mieux éviter un combat en ces lieux ...
Regardant toujours Indrael Aran'Dil dans les yeux sans ciller, l'aventurière fit un geste sec de la tête en direction de la porte restée ouverte et du couloir.


- Allez.


écrit par: Zlik Jeudi 28 Septembre 2006 à 16h34
Zlik s'etait rapproché d' Hermine mais restait hors de vue de l'elfe. Zlik avait etait trés etonné de l'attitude d'Hermine, c'est vrai que l'elfe faisait preuve d'une audace sans borne mais quelle assurance !

¤C'est seulement un elfe deguisé en drow...ou alors l'inverse...pas de quoi s'inquiéter...¤

Zlik sentait la tension montait et qu'il y avait de forte chance que ça se termine en baston. Il sortit son poignard de son étui qui se trouver dans son dos, la lame émit un leger tintement lorsque elle sortit de son fourreau, et Zlik se preparait à intervenir en cas de probleme, tout en mesurant ses chances de succes...

¤Soit c'est un sorcier malefique et il nous change en salsifis et on meurt...soit c'est un guerrier et il nous decoupe en morceaux...soit c'est les deux et ils nous decoupe en morceaux aprés nous avoir changer en salsifis...ou alors c'est un ramasseur de champignon et il va nous pourrir à coups de panier...¤

Zlik regarda Hermine entrer un peu plus dans la piéce jusqua sortir de son champs de vision. Le halfelin essayeait de respirer tout doucement pour ne pas se faire detecter par l'ouie trés devellopée de l'elfe, mais plus il limitait ses respirations, plus son coeur battait vite et il eut beaucoup de mal de se retenir de soupirer et de trahir ainsi sa presence. Apres tout, il comptait sur la surprise pour battre l'elfe donc il ne voulait pas perdre cet avantage vital. Il ecoutait attentivement l'elfe tout en reflechissant.

¤Quand meme il abuse pour un elfe, normalement c'est sencé etre un minimum poli, donc la therorie que ça soit un drow est tres envisageable. N'empeche c'est fou, on va se battre contre un drow...¤

Tandis que Zlik ruminer de bien sombres pensée, Hermine conversait avec ce pretendu bouffeur d'herbe.


écrit par: Baltazard Jeudi 28 Septembre 2006 à 22h43
Sa curiosité le piquant à vif, Baltazard se hâta d’ouvrir le coffret. Surpris par le piège, il eu juste le temps d’éviter a flèche sortant de la boite en bois. Une faiblesse qui failli lui coûter la vie. En plus de cela, Elinor semblait pressée de filer le plus vite possible de leur planque. Ses efforts pour ouvrir le coffret se soldant par un échec, Baltazard la replaça dans son sac tout comme sa bourse. Qu’elle aubaine ! 20 pièces de platine, c’était une bien belle petite fortune qu’il avait entre ses mains !

Se redressant en se tenant à la caisse qui se trouvait juste à ses cotés, il jeta un coup d’œil instinctif vers la tour de garde puis se retourna vers Elinor faisant le guet, il posa une main sur son épaule et vint lui glisser quelques mots à l’oreille, essayant dans le ton de sa voie d’être le plus rassurant possible.


- Bon, ce fichu coffre de s’ouvre pas, il va falloir trouver un moyen plus efficace de percer les secrets de ce qu’il content. Pour ce qui est de l’elfe, à mon avis Hermine doit être en sa compagnie ou tout du moins l’a sûrement croisé.

Portant son regard à présent vers un bloque de bâtiments derrière lui, il se laissa un temps de réflexion avant de reprendre la parole.

- Bon, il faut filer le plus vite possible d’ici et surtout trouver une solution concernant ce fichu coffret ! Vous ne connaitriez pas par hasard une personne pouvant l’ouvrir ? Un mage, un enchanteur peu être, car le verrou est probablement de nature magique.

Attendant une réponse de sa compagne de fortune, Baltazard était fin prêt à reprendre la route, espérant résoudre les deux problème qui pesait sur son dos : le coffret et l’elfe.


écrit par: Mahalalehel Dimanche 01 Octobre 2006 à 14h22
Maha balanca les jambes du barbare en travers de la plateforme, sur matériels et trophées.

- Par les doigts de pieds de Moradin, il est lourd l'animal!

Sa jambe lui faisait mal, une longue pulsation profonde, et la descente d'adrénaline était violente. Il se tourna vers son compagnon barde pour lui dire :

- Andris est sauvé, il peut attendre cinq minutes. Ca te dirait de visiter l'endroit? Il y a peut-être quelquechose à glaner. En plus il paraît que Barbefer fait payer les gens pour entrer; autant en profiter!

L'idée d'un truc gratuit le mit en joie. Il tapota l'épaule de Vieiltal, mis sa hache sur l'épaule et tout en sifflotant, il se mit à farfouiller, insperctant tout du regard, surtout cette satanée porte. Il cherchait également d'où pouvaient bien venir ces deux goules....


écrit par: Nollïa Dimanche 01 Octobre 2006 à 19h24

Hermine, intimidation : 5(dé)+5 >< Indrael, volonté : 5(dé) +6 = échec
Zlik reflexe : 16 (dé + 8>< DD 15 = réussite
Zlik, discretion : 13 (dé)+11 >< Indrael, détection : 14 (dé) + 3 = réussite
Mala, fouille : 12 (dé)+5 ><DD ?


Naration

Zlik, Hermine,

Indrael sourit simplement aux mots prononcés avec véhémence par la jeune femme. Il se décala lentement de la fenêtre et sorti en silence, d’un pas majestueux. Sur le pas de la porte cependant, il se retourna pour dire d’une voix lente :

- Vous avez sans doute raison Mademoiselle, je vous prie de...m’excuser. Passez une agréable après dîner.

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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.


L’étincelle qui illumina son regard l’espace d’un bref instant ne présageait rien de bon. Arrivé à hauteur de l’halfelin, il le toisa du regard, l’air soupçonneux. Pourtant Zlik, avec sa rapidité habituelle avait réussi à masquer l’arme qu’il tenait en main derrière son dos, l’air parfaitement innocent.

- Encore vous !

Indrael se détourna rapidement du petit bonhomme et se dirigea vers sa chambre.


Baltazard

- Oui vite, allons nous en ! Ajouta Elinor d’une voix presque suppliante. « Je ne connais pas de pratiquant des arcanes ici. Hormis peut-être Mr Arand’Il, et encore, je n’en suis pas certaine. Mais après ce que nous avons fait, je doute qu’il désire nous aider en ouvrant son propre coffret. Votre amie, Hermine, ne pourrait elle pas s’en charger ? Elle m’a l’air débrouillarde. Croyez vous vraiment qu’il y a encore des fléchettes dans cette chose ! »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


A ces mots, la jolie demoiselle se glissa hors de sa cachette en contournant la maison dans l’autre sens et se collant aux murs. Sa robe, de léger tissu bleu ciel s’accrocha à un clou rouillé et se déchira dans le mouvement, laissant accroché un lambeau de soie.


Andris, Malahalehel, Vieltal

Le rôdeur parcourut rapidement la pièce creusée de façon naturelle dans la roche. Cependant, comme lorsqu’il avait pénétré dans les lieux quelques minutes plus tôt, son œil exercé de nain, remarqua le détail insolite de la composition de cette grotte. Les pierres qui constituaient le mur du fond, celui dans lequel avait été creusée la porte étaient légèrement différentes de celles qui composaient le plafond et le reste de la mine. N’étant pas plus avant porté sur la géologie, Malahalehel ne put que constater cet étrange fait sans en comprendre davantage.
La porte était réellement magnifiquement réalisée. Grande et majestueuse, constituée d’une pierre noire, lisse et douce au toucher, un des pans avait été glissé à l’aide de machines dont il subsistait encore quelques pièces ainsi que d’immenses chaînes qui traînaient sur le sol, laissant ainsi une ouverture de trois mètres environ. Des caractères qui apparurent aux compagnons incompréhensibles constituaient l’unique ornement de la porte. De l’autre côté un couloir se profilait sur six mètres qui lui-même débouchait dans une pièce de taille respectable. Les goules devaient probablement venir de là, ce qui expliquerait que personne n’ait été attaqué avant que le Temple mystérieux n’ait été ouvert
.

écrit par: Hermine Lundi 02 Octobre 2006 à 09h41
Alors que l'elfe se dirigeait vers la porte, la jeune femme, un peu trop concentrée sur sa garde, remua les lèvres en un « merci » méfiant sans aucun son n'en sorte. Incroyable : Indrael Aran'Dil avait été intimidé par Hermine. La guerrière se détendit un peu ; en elle même, elle fut rassurée par le fait qu'apparemment, le magicien n'était pas si terrible que ça. Quoique ... à la réflexion, la lueur assassine qu'il avait eu un instant dans les yeux n'était pas forcément la réaction habituelle d'une personne forcée à faire profil bas ; peut-être Aran'Dil avait-il tout simplement compris que déclencher une rixe "injustifiée" à ce moment, en raison des complications que ça engendrerait, n'était dans l'intérêt de personne : ni le sien, ni celui des compagnons des Marches.

Hermine dodelina de la tête. Peu importait, après tout : ça faisait toujours un problème à regler plus tard, ce qui lui permettait d'essayer de retrouver Baltazard et Elinor, véritable but de sa mission. Mais où étaient-ils passés ?

Alors qu'Aran'Dil se détournait de Zlik -qui une fois de plus se trouvait là où on ne l'attendait pas-, Hermine embrassa la pièce du regard, et trouva ce qu'elle cherchait : l'endroit où Elinor avait déposé son trousseau de clefs, qu'elle avait remarqué lors de ses visites précédentes. Heureusement pour elle, la jeune noble était plus ordonnée qu'Emilia Brumegenet, comme l'attestaient les différences flagrantes entre les deux moitiés de la pièce.

Sans trainer davantage, la sœur des Marches se saisit du trousseau ainsi que du carnet de fouilles d'Elinor et sortit de la chambre, après s'être assurée qu'Arand'Dil avait bienr egagné ses pénates. Hochant la tête en signe de négation et posant un bref instant son doigt sur ses lèvres lorsqu'elle croisa le regard de Zlik, elle verrouilla la porte pour éviter de nouvelles intrusions mal venues. Enfin, et puisqu'après tout elle était remontée pour ça, elle pénétra dans sa chambre pour récupérer sa bourse, non sans inviter silencieusement le halfelin à la suivre. Une fois la porte de la chambre des compagnons des Marches refermée, le halfelin et l'humaine étaient enfin seuls, et à priori tranquilles pour parler s'ils le voulaient. Adossée à la porte, l'illuskane poussa un gros soupir de soulagement, et murmura à voix basse, en regardant le halfelin.


- Mince. Sacяé moяceau, ce type. 'Faut vяaiment qu'on soit pяudents avec lui, il a pas la moitié d'un ceяveau ... Elle sourit. « Bon, copain, soit tu me яacontes ce que tu juges bon suя ta jouяnée ou autяe pouя que je t'aide, soit du zieutes là-dedans tu яegaяdes ce que ça peut nous appяendяe. Ensuite, j'iяai яecheяcheя nos amis. Si tu as des suggestions ... »

Se décollant de la porte, Hermine tendit le carnet de fouilles à Zlik, desfois qu'il y ait quelques informations supplémentaires à y découvrir ; puis, elle se dirigea vers la fenêtre et embrassa brièvement la rue du regard dans l'espoir de détecter quelque chose. Comme la rue était aussi déserte qu'à l'accoutumée, elle se dirigea vers le lit et en retira son équipement qu'elle avait dissimulé là pour préserver sa couverture ; puis commença à vider son havresac des objets qui l'encombraient. A un moment, elle s'immobilisa et regarda sa chemise de mailles et son épée longue d'un air nostalgique. Puis, elle repoussa ses affaires dans leur cachette ; empoignant son sac, elle se releva et alla jeter un nouveau coup d'œil au dehors. Enfin, elle rejoignit le halfelin et se campa devant lui.

écrit par: Zlik Lundi 02 Octobre 2006 à 19h47
Zlik rangea son poignard et regarda tout d'abord la chambre de Hermine, en reflechissant aux reactiosn et au propos de l'elfe, qui lui avait paru plus que etrange et ne presageait rien de bon, puis prit le carnet de note que lui tendait Hermine et le regarda surpris

-"oh pauvre, je pense pas que je comprendrait plus de choses que toi ce qu'il y a là dedans..."

Il reposa doucement le carnet sur le lit et regarda la guerriére deballer de l'equipement de sous son lit

¤Elle à des ressources pour une guerrière...¤

Le halfelin la devisagea, l'air amusée.

-"Ben je sait pas ou Baltazard et Elinor peuvent etre, mais ça m'etonnerait qu'ils soit encore dans la chambre de l'elfe, et si ils y sont, ils sont dans la mouise..."

Zlik se tourna et regarda la fenetre puis il continua toujours sur le ton de la conversation:

-" Il est bizzare ce pointu, n'empeche, mais c'est flagrant qu'il fait tout pour cacher son jeu. Il faut vraiment savoir la verité sur lui. Je me suis renseigner les gens du coin le craignent et n'ose pas l'approcher, on m'a meme conseiller qu'il ne me remarque pas si je tenais à la vie, donc je propose d'essayer d'en savoir plus sur lui, sois en l'espionnant soit en cherchant des informations dehors."

Il se tourna et devisagea Hermine puis ajouta:

-" Et puis en méme temps on saurait si Baltazard et Elinor sont encore dans la chambre, donc on ferait d'une pierre 2 coups."

Le halfelin, incapable de garder sont serieux plus de quelques minutes sourit sournoisement à la guerrière et ajouta:

-"Mais on peut toujours faire comme tu as dit et retrouver Balt. Sinon on peut toujours essayer de faire plus ample connaissance..."

Zlik laissa echapper un ricanement typiquement halfelin et tourna le dos à Hermine et entreprit d'observer la decoration de la petite chambre de la jeunne femme pour lui laisser le temps de reflechir aux propositions du roublard.

écrit par: Mahalalehel Lundi 02 Octobre 2006 à 21h36
La chose était tentante. Maintenant que le concierge était mort, on pouvait explorer l'immeuble... Malgré sa vulnérabilité, Maha regarda le barde et, sans se parler, ils décidèrent de continuer.
Le nain arrangea ses frusques, essuya son armure ensanglantée. Ca lui rappelait les manoeuvres lorsque, jeune soldat, leurs chefs de guerre les faisaient parcourir en rampant les tunnels le plus sales puis briquer leur matériel.


- Par le bas de laine d'Abbathor, si le vieux Duruïn RapeGobelin voyait ça, il me botterait le cul jusqu'à ce que la barbe m'en tombe!

Le regard intrigué du barde ne fit qu'accroître sa bonne humeur. Sans malgré tout se départir de sa prudence, Le nain s'approcha de l'entrebaillement de la porte monumentale.
Inscrit dans l'encognure, il examina avec soin le sol, les murs le plafond, à la recherche des pièges que tout bon constructeur de sépulture se doit d'installer.

Une fois l'inspection visuelle effectuée, il pris une poignée de cailloux sur le sol et les jeta partout dans le couloir. Une fois rassuré, il mis sa hache à l'épaule et tapi comme une panthère, il fit signe au barde de le suivre.


- Restes derrière moi et couvres-moi avec ton arc, au cas ou il resterait une de ces bestioles!

Avec précaution il s'engagea dans le couloir.


écrit par: Hermine Mercredi 04 Octobre 2006 à 10h29
En réaction aux propos du halfelin, Hermine haussa un sourcil en ayant un léger mouvement de recul étonné. Puis, saisissant la teneur exacte des propos prononcés, elle sourit et décida de ne pas donner suite à la dernière plaisanterie : ils avaient déjà fait connaissance pendant le voyage aller, et si à vrai dire elle s'était forcée à pas mal parler depuis ce matin, et n'était plus vraiment d'humeur à le faire inutilement en ce moment ; si Zlik désirait vraiment faire plus ample connaissance, ils auraient davantage de temps dans quelques jours. Cependant, il était agréable de côtoyer quelqu'un qui savait garder son sens de l'humour. Une gentille moue sur le visage, Hermine réajusta le col de sa tunique et se dirigea vers le lit pour reprendre le carnet de fouilles d'Elinor qu'elle plaça dans son havresac.

- Hum.. non, murmura la jeune femme en réfléchissant. « Je les ai vus sortiя et яentreя dans la chambre d'Elinoя juste avant que l'elfe ne se pointe. Il doit avoiя яaison : nos amis ont l'aiя d'êtяe soяtis par la fenêtяe. Deяmo, j'espèяe qu'ils ne se sont яien cassé ... »

Remarquant que Zlik risquait d'avoir bien du mal à trouver un quelconque intérêt à la décoration de la pièce -totalement inexistante à cause de l'incompréhension qu'avait le tavernier envers l'utilité des fioritures pour le bien être de ses clients-, Hermine marcha doucement vers le halfelin et, sans trop savoir pourquoi, peut-être par un élan maternel inconscient emaisinutile, ou plus vraissemblablement pour donner instinctivement confiance à son compagnon, s'accroupit devant lui en le regardant un peu par en dessous, histoire d'inverser les rôles.

- Ecoute, j'hésite. La jeune femme plaça ses coudes sur ses genoux, et joignit les mains. Le ton toujours bas de peur des oreilles indiscrètes, elle parlait posément, ayant l'air de réfléchir en même temps. « D'un coté, on a eu chaud ce coup-ci et on feяait peut-êtяe mieux de lui fiche la paix. Mais de l'autяe, lui soupçonne nos amis -voiяe nous- et яisque d'êtяe dangeяeux. Aloяs ouais je suis d'accoяd, quelqu'un pouяяait le suяveilleя pendant que je vais m'assuяeя qu'Elinoя et Baltazaяd vont bien, ce qui n'est peut-êtяe pas le cas. Mais ce "quelqu'un" devяait aloяs êtяe tяès discяet et faiяe vachement gaffe à ses fesses, paяce que l'elfe a l'aiя de l'avoiя dans le collimateuя. Et paя exemple, une fois sa suяveillance teяminée, ce "quelqu'un" pouяяait me яetяouveя ici.. disons au plus taяd avant d'alleя doяmiя, pouя qu'on paяtage nos infos. D'accoяd ? » La guerrière se releva. Son sourire s'évanouit quelque peu et ses yeux, eux, paraissaient un peu inquiets. « ... Tu m'as bien compяise ? Fais attention à toi, copain. »

Sur ce, Hermine mit son sac en bandoulière et ressortit sur la pointe des pieds dans le couloir, non sans avoir vérifié que personne ne s'y trouvait. Une fois que Zlik l'eut discrètement rejointe au dehors, l'aventurière reverrouilla doucement sa porte et, après avoir silencieusement souhaité bonne chance au roublard, descendit l'escalier pour rejoindre la salle commune et, de là, la rue étouffante et déserte. Dehors, gérant son souffle mais sans se montrer spécialement discrète, attentive au moindre signe de robe bleue ou de cape sombre, elle commença ses recherches à travers Rochedor, en commençant par se diriger vers l'épicerie : elle était toujours à court de tabac, après tout.


écrit par: Zlik Mercredi 04 Octobre 2006 à 14h17
Zlik regarda Hermine s'eloignait et soupira.

¤C'est pas du genre à dormir toutes la journée elle... Trop remuante pour moi...¤

Sur cette conclusion, le roublard s'approcha à pas de loup de la porte de l'elfe et se colla contre la porte en prenant garde de ne pas faire de bruit en la heurtant. Puis le petit sournois entreprit d'ecouter les bruits que faisant le soi disant drown. Au bout d'une petite minute, il abandonna l'idée d'en apprendre plus sur lui grace à cette manière simpliste.

¤Bon faudrait que je reusisse à rentrer dans la pièce, sinon j'arriverais à rien... Bon soit je rentre discretement mais c'est vachement chaud...soit je passe par la fenètre... Bon question discretion c'est pas gagner...¤

Zlik sentait une aprehension familière montait de nouveaux en lui, et lui donnait l'impression que la chaleur avait disparu et que chaque bouffée d'air qu'il aspirait etait delicieuse. Il continuait de reflechir a un plan pour s'introduire dans cette fameuse chambre n°5.

¤Bon faudrait essayer de faire diversion pour que le bouffeur d'herbe sorte, mais bon... Ou alors je defonce la porte et je lui pourrit la guele... Bon pour l'espionner ensuite, c'est pas terrible... BON...¤

Zlik posa sa main sur la poignée de la porte aussi doucement que possible et commença à l'actionner pour simplement l'entrouvrir et regardait la configuration de la chambre ainsi que les differentes cachettes possible. A cet instant, Zlik prier pour que l'elfe n'est pas verouiller la porte derrière lui, et pour que la porte ne grince pas en s'ouvrant, signalant ainsi sa presence.


écrit par: Baltazard Mercredi 04 Octobre 2006 à 15h21
Baltazard soucieux de mettre à l’abri du danger Elinor, l’empoigna prestement et focalisa son attention vers le dortoir situé derrière eux, a plusieurs centaines de pas de là. Lorsqu’ils se mirent tous les deux à découvert à la vue de la tour de garde, Baltazard se rappela qu’il ne fallait absolument pas, à aucun prie, éveiller les soupçons de quiconque, et surtout pas la garde qui aurait vite fait de prendre pour un voleur au vu des étranges affaires se trouvant dans le havresac d’un simple étudiant en apparence. Il ralenti l’allure et chuchota quelques mots à l’oreille d’Elinor :


- Surtout ne prenez pas mal ce que je vais faire. C’est juste que je e veux pas avoir les autorités sur le dos. Vous me pardonnerez.


Sur ces mots, Baltazard, tout en passant entre la mine en travaux et la tour de garde, saisit Elinor par la taille, l’embrassant tout en continuant leur chemin. Il espérait qu’Elinor comprendrais qu’ils passeraient inaperçus en feignant une promenade amoureuse.

En espérant que tout se passe comme prévu, le couple arriva devant les dortoirs. La tenant par les épaules, le Frère des Marches regarda Elinor dans les yeux puis lui glissa quelques mots:



- Il me faut trouver un moyen d’ouvrir ce maudit coffret. J’ai un ami qui connaît comme moi quelques astuces. Il pourra sans doute m’aider. Vous sentez vous capable de rester ici un moment, de ne surtout pas bouger et d’attendre que je revienne ? Je n'ai pas envie de vous faire affronter d'autres dangers!


Sur ces mots graves, Baltazard attendait la réponse d’Elinor. Il ne voulait pas lui imposer quoi que ce soit contre son grès.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Samedi 07 Octobre 2006 à 22h00
Après tout, le nain avait bien raison. Mais il était en piètre état pour un autre combat. Heureusement, l'habileté au jeune barde pour l'attaque à distance avec son arc lui serait plus profitable qu'il ne l'aurait cru dans cet endroit. Maha cheminait lentement vers le couloir alors que Vieltal s'était arrêté nettement plus loin. Il admirait le courage et la force du nain. Il apprendrait surement beaucoup avec ce dernier. Il avait presque oublié les situations ambigue au dehors avec la dame denommée Hermine, quel était leur liens avec elle?

Le nain remit Vieltal sur la carte en l'avertissant. Le barde acquiesa gravement et entreprit de retirer la flèche qui s'était enfoncé dans le corps de la goule. Il l'a garderait si elle était encore en état. Déposant une botte sur la créature immonde, il tira d'un coup pour reprendre son bien dans un craquement.

Après coup, le nordique s'essuya le front et alla retrouver le nain, arc en main, prêt à tout éventualité, il questionna le nain pour se détendre...


- Tu as une petite idée sur l'apparition de ces créatures ici? Rochedor nous cache gros je crois... Je comprends mieux leur aversion à nous envoyer dans ce trou... Au fait... Que veniez-vous faire par ici?


écrit par: Andris Dimanche 08 Octobre 2006 à 19h44
Andris était étendu sur le sol, inanimé. Il avait déjà perdu beaucoup de sang mais son état semblait s'être stabilisé. Alors que son corps était cloué sur la plate forme de la mine, l'esprit du barbare s'en alla voguer loin, très loin...

Il ouvrit les yeux.

-Ah tu es enfin réveillé. D'habitude c'est toi qui me sors du lit.

Le Nordiste se frotta les yeux, agressé par la lumière du jour. Il se trouvait dans ce qui avait été sa hutte, quelques années auparavant aux cotés de son amie d'enfance.

-Il faut croire que tu as réussi à m'épuiser.

La jeune femme, Tyria de son nom était complètement nue. Elle était assise devant Andris, lui affichant un sourire radieux. La Uthgardt avait les yeux gris comme l'acier et les cheveux blonds comme les blés. Des traits fins, une silhouette élancée et des formes généreuses achevaient de décrire la magnifique nordiste.

-Arrête, si je t'écoutais on s'arrêterait jamais.

-Bah faut avouer que tu te débrouilles mieux que quand on avait treize ans.

-Tu parles, t'avais déjà ton salle caractère. Tout le temps à te bagarrer, t'es bien le fils de ton père.

-Tu peux parler toi, tu as vu ce que tu as mis à la fille de Farmi. Une chance que le chef s'en soit mêlé si non ça finissait mal.

-C’est elle qui m’a cherché, elle m’a traité de bonne à rien et elle a dit que personne ne voudrai jamais épouser une femme qui ne sait pas s’occuper des enfants.

-Tu parles, tous les jeunes de la tribu voudraient t’accrocher à leur tableau de chasse.

-Mais peu on réussi, faut dire que c’est pas facile avec toi dans les environs.

-Aucun de ces louveteaux ne t’arrive à la cheville, autant l’arme à la main que dans la hutte.

-Qu’est que tu veux, il n’y a qu’un seul Andris dit La Foudre. Elle lui fit un clin d’oeil et lui adressa son plus beau sourire.

Le Uthgardt éclata de rire.

-Arrête de te moquer de moi Tyria, peut être que mon père est un très bon guerrier mais le tien est le chef de la tribut. Il n’y a rien de comparable entre toi et moi.

-Ne dit pas ça, on se connaît depuis notre naissance et je sais que tu feras de grandes choses. Elle lui caressa le visage. Tu es béni d’Uthgar et je crois en toi.

-Tu parles, je finirai occis par un Troll ou je ne sais quelle autre saloperie.

-Allé, habille toi au lieu de dire des bêtises. C'est aujourd'hui le raid, ton père doit t'attendre.

Andris se frappa la tête.

-Merde, j’avais complètement oublié. Vite passe moi mon pantalon.

-Ouai c’est ça cour toujours La Foudre. Me prend pas pour Ginema ou Jouni.

-Ou Dilena, ou Mines.

Elle lui donna une tape sur la tête.

-Arrête de te venter, si son mari l’apprend tu vas te faire étriper.

-Le vieux Febri ? Qu’il vienne je vais lui apprendre deux, trois pads de danse dit il en enfilant ses bottes.

-Ne dit pas ça, c’est un guerrier expérimenté, même mon père reconnaît sa valeur.

-Bon bin j’essayerai de faire attention alors. Allé, j’y vais.

-Oubli pas ça. Elle envoya ça hache à Andris.

Andris l’attrapa et sorti de la hutte. Il courut à travers le camp jusqu’à arriver en vue d’un petit groupe d’homme. A sa vue, l’un d’eux le pris par l’épaule et l’entraîna à l’écart.

-Ah te voilà toi, on a finit de préparer le raid.

-Désolé p’pa, j’ai pas vu le temps passer.

-Tu étais encore avec Tyria, tu sais que le chef commence à se demander si c’est pas toi qui a une mauvaise influence sur sa fille.

-Je sais qu’il voudrait en faire une porteuse de gosse. Mais quoi qu’il en pense c’est une guerrière et elle est bien meilleure que la plupart des hommes de notre génération.

-Je le sais mon fils, c’est moi qui lui ai appris à se battre en même temps que toi. Je sais de quoi elle est capable. A ta place je ne me ferai pas trop de soucis, son père est un homme sage, il finira par reconnaître sa valeur. Bon allé vient, les hommes commences à partir, je t’expliquerai la tactique sur le chemin.

Le jeune homme acquiesça et emboîta lui pad. Ils traversèrent plusieurs bois, enneigeaient comme la plupart du Nord Sauvage en cette période de l’année, dans un silence quasi religieux. L’hivers touchait à sa fin et bien que les températures commençaient à redevenir supportable, la plus part des animaux continuaient leur hibernation. Le groupe d’hommes finit par arriver à une butte, devant laquelle ils s’agenouillèrent. Le père d’Andris pris la parole.

-Tout le monde à son post, et on ne bouge pas avant mon signal.

Sans un mot le groupe se dispersa. Andris contourna la butte et se plaça derrière un rocher. De sa position il voyait un homme au sommet d’une colline. Une sentinelle. Plusieurs minutes s’écoulèrent quand un gazouillement d’oiseau se fit entendre. C’était le signal. Le jeune Uthgardt regarda en direction de la sentinelle qu’il vit s’écrouler, probablement sous une flèche de Hénoc. C’était le moment critique, il serra sa hache se laissant la rage. Son sang bouillonner et les battements de son cœur résonner à ses oreilles comme autant de coups de tambours. Lorsque le premier cri retenti il bondit de derrière le rochet avec un hurlement quasi bestiale.

Le soir même le petit groupe rentra victorieux auprès de la tribu, ramenant de l’or, des trophées et de la gloire. Grand héros du jour Andris avait, dans une charge digne des meilleurs guerriers de la tribu, réussi à tuer le chef du camp ennemi.


-Alors fils, tu savoures ta nouvelle renommée ?

-Tu l’as dit p’pa, aujourd’hui est un grand jour. Je suis sur que même Uthgar entend mon nom en ce moment.

Le barbare éclata de rire

-Oui Andris, j’en suis sure. Au fait j’ai une grande nouvelle, le grand shaman Telsi accepte de te donner la main de sa fille.

Le jeune homme en resta bouche bé

-Mais c’est fantastique, la fille de Telsi. Mais comment a tu fais ?

-Il voulait faire une alliance avec moi depuis un moment, il attendait juste de voir que mon fils n’était pas un incapable.

-Merci papa.

Le guerrier mis ça main sur l’épaule de son fils

-Merci à toi.

A peine son père fut il partit, que Andris s’en alla vers le terrain d’entraînement. C’est toujours la qu’était Tyria quand elle n’était pas avec lui. Il y trouva la jeune femme maniant l’épée à deux mains qu’elle avait l’habitude d’utilisé. Malgré ces allures de frêle jeune fille, elle maniait l’arme avec dextérité, la faisant danser entre ses mains expertes comme si il s’agissait d’une extension d’elle-même. Absorbé par son entraînement elle mis plusieurs minutes avant de s’apercevoir de la présence de son ami.

-Ah, te voilà. Tout le monde ne parle que de toi, à croire que j’avais raison.

-Allé arrête de dire n’importe quoi et viens marcher un peu.

-Très bien. Elle rangea son épée dans son fourreau et suivit Andris.

-J’ai une grande nouvelle, Telsi veut me donner sa fille en épouse.
-Telsi ? Le grand shaman ?

-Oui, celui qui est chauve et qui a un gros ventre.

-Mais c’est fantastique. Ca va te permettre de changer de rang. Ton père doit être très fière, tu vas pouvoir faire ce qu’il n’a jamais put faire. Elle lui fit un grand sourire. Il faut fêter ça, allé viens on va picoler.

-Ouai, c’est le seul truc où tu peux me battre dit il en ricanant.



écrit par: Nollïa Lundi 09 Octobre 2006 à 12h35
Zlik, déplacement silencieux : 15 (dé) + 13 >< Indrael, perception aud : 18 (dé) +3 = réussite
Zlik reflexe : 10 (dé + 8>< DD 15 = réussite

Zlik, discrétion : 1 (dé) +11 >< Indrael, détection : 3 (dé) + 3 = échec automatique
Indren intimidation : 17 (dé) + 2 >< Zlik, volonté : 5 (dé) + 1 = réussite

Zlik est intimidé
Mala, fouille : 18 (dé) + 5 >< DD ?




Narration

Zlik

Avec précaution, Zlik ouvrit doucement la porte de la chambre d’Indrael Aran’Dil. La façon dont il appuya sur la clenche, avec une dextérité propre a sa race, et soulevant légèrement la porte afin qu’elle n’évite de grincer lui permit d’observer à son aise le spectacle qui lui offrait la chambrée sans se faire remarquer. L’elfe semblait furieux, il marmonnait quelques paroles dans une langue incompréhensible pour le roublard. Cela ressemblait à de l’elfe, et bien que ne connaissant pas cette langue et l’ayant entendu rarement, certains accents lui semblaient différents. Les pas rapides d’Indrael le menaient d’un bout à l’autre de la petite pièce. Son matelas était retourné, les draps épars sur le sol, tandis qu’il poussait avec rage les papiers qui recouvraient une petite table dans le coin. Tandis qu’il observait les cachettes éventuelles et les accès, repérant un recoin discret sous le lit, Zlik jubilait, persuadé qu’il allait découvrir une chose d’importance. C’est alors que l’elfe changea de direction, enfonçant son chapeau sur sa tête, il se dirigeait vers la porte. Le petit bonhomme eut juste le temps de glisser sur le côté avant que sa proie n’ouvre le battant, se dissimulant derrière, priant pour que le sombre individu ne le trouve pas en refermant sa porte. Hélas celui-ci ne commis pas l’imprudence de laisser sa porte ouverte, et il découvrît l’halfelin, aplatit contre le mur, un air penaud peint sur son visage qui se changea rapidement en mine déconfite lorsqu’il observa la leur terrible qui brillait dans les yeux trop clairs de l’elfe. Son cœur se mit à battre la chamade, tandis que la main de son interlocuteur se resserrait sur son bras.

-
Prend garde à toi. C’est un conseil. Que je ne te retrouve pas a rôder autour de ma chambre. Sache que si tu m’as pris quelque chose je le saurai et que tu en payeras le prix. Que faisait tu là, avorton ?

--------------------
Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.



Hermine, Baltazard

Lorsqu’il embrassa la jeune fille, l’espace d’un instant il cru qu’il allait se prendre une gifle cinglante tant il la sentis se raidir sous son étreinte. Pourtant elle n’en fit rien mais dans ses yeux il put lire une stupeur et un étonnement qu’il trouva bien déplacé et presque vexant. Pénétrant dans l’un des dortoirs, qui était vide de toute présence à l’exception d’un lit d’où sortaient de grands ronflements, Baltazard tapota sur son havre sac pour en vérifier le contenu. Le coffret était toujours bien présent. L’odeur acre de sueur et de résine était à peine respirable. Ce n’était certainement pas l’endroit idéal pour laisser une jeune fille, mais pourtant Baltazard estima qu’il valait mieux pour la demoiselle de rester à l’écart de tout danger potentiel. Il l’embrassa gentiment sur le front, comme pour s’excuser, et s’éclipsa. Elinor était tellement déconcertée qu’elle resta de longues secondes sans bouger, ne sachant que penser.

Le chondathien rencontra Hermine sur le pas de l’épicerie. Celle-ci s’était achetée une toute petite provision de tabac, tant le prix de celui-ci lui était excessif. Il fallait ajouter que la commerçante au chignon gris serré, semblait aussi aimable que le patron de l’auberge à ceci près qu’elle ne faisait pas de distinction entre les nains ou les étrangers à en remarquer les grimaces que lui adressaient certains mineurs dès qu’elle avait le dos tourné.



Malahlehel, Vieltal, Andris

Les sens en éveil, et la curiosité titillée, le nain en oublia son compagnon perdu dans les limbes des réves étranges de celui qui flotte entre la vie et la mort. Les scènes de la vie passée de l’Uthgard se mêlaient à des récits mythologiques ou les dieux prenaient l’apparence des êtres chers à son cœur et qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Trop longtemps.
Malahalehel avançait avec prudence. Il avait beau ne pas être de ceux qui connaissent les secrets des pièges, il n’était pas né de la dernière pluie. En inspectant consciencieusement les dalles qui formaient le sol, et les parois lisses du couloir, il en vient à la conclusion que rien ne les retarderait dans leur petite visite. Vieltal avait accroché la lanterne à son sac à l’aide d’un petit mousqueton prévu a cet effet et avançait vers l’inconnu, quelques pas derrière son compagnon, l’arc bandé.
Au bout du couloir, une grande pièce carrée s’ouvrit devant eux, véritable antichambre du sanctuaire. Un simple coup d’œil suffit au nain pour en estimer ses dimensions : 12 mètres de long, de large et de haut. Une grande porte comme la précédente scellait probablement un passage vers le Temple. Deux statues immenses étaient flanquées de part et d’autre représentant une femme aux traits fins, drapée dans une toge aux replis parfaitement taillés dans la roche sombre. Une main reposait sur le pommeau d’une épée posée sur sa pointe, tandis que de l’autre, elle se recouvrait la poitrine. Chaque main était ornée de trois anneaux d’argent qui scintillaient sur la noirceur de la pierre. Au centre de la pièce se trouvaient deux mains, immense, paumes tendues vers le plafond. Avec un petit ricanement le nain s’imagina s’asseoir au creux de ses mains pour s’accorder un casse croûte bien mérité, lorsqu’il remarqua qu’au creux des paumes se trouvait trois anneaux d’argent d’une taille fort respectable. De son côté, Vieltal parcouru la salle, brandissant la lanterne afin d’éclairer en particulier les deux niches qui étaient creusée du côté gauche et du côté droit. Leur symétrie, et l’étrange poussière qu’il constata lui indiquèrent que c’était probablement l’endroit ou s’étaient tenue les deux goules. En hauteur, une longue frise ou étaient sculpté en bas relief une scène de bataille attira son attention : deux camps semblaient s’opposer. L’un mené par un héro brandissant une épée flamboyante, tandis que de l’autre se bousculaient des être entourés d’araignée immenses et de créatures hybrides repoussantes.


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écrit par: Hermine Lundi 09 Octobre 2006 à 17h26
Bien qu'elle ne se soit pas spécialement attendu à ce qu'Elinor et Baltazard se soient trouvés à l'intérieur de l'épicerie, Hermine était vaguement déçue en retrouvant la chaleur étouffante de la rue.

Ce n'était pas vraiment son genre de laisser Tymora régir chacun des aspects de sa vie ; Hermine était d'un tempérament plutôt stoïque et n'avait prié la Dame qu'en de rares occasions dans sa vie, ou sans trop y croire. Mais ce premier "coup pour rien" dans sa recherche de ses deux amis s'ajoutait à la déception du constat qu'elle venait de faire : la population de Rochedor devait être intégralement composée de fils, frères, oncles, neveux, cousins germains ou leurs équivalents féminins des membres de la famille de Dragan Fierforge, reconnaissables entre mille à leur mine renfrognée et au haussement de sourcil lourd de sens dont ils faisaient montre en réaction à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une plaisanterie. Une fois à l'intérieur de l'échoppe, Hermine avait du chercher longtemps une mesure de tabac sans que la tenancière n'envisage même de l'aider, et le prix était, apparemment, proportionnel à la quantité de temps libre dont vous priviez cette chère dame.


¤ Byk, tous ces rase-mottes commençent à me taper sérieusement sur le système ... ¤, se surprit-elle à penser un instant, dans un court moment d'énervement. En son for intérieur, elle savait cependant que deux personnes ne devaient pas lui forger un à-priori sur toute une race : s'accrochant à l'image d'Ania Fierforge, elle soupira et revint à de meilleurs sentiments ... plus ou moins. La vérité était que, à cet instant, son septentrion natal commençait à lui manquer ...

Tout en espérant que sa saveur était au diapason de son prix, l'Illuskane se préparait soigneusement un peu de tabac dans un petit morceau de parchemin. Tout en refléchissant au prochain endroit ou poursuivre ses recherches, elle se demanda soudain si une étudiante bien élevée telle qu'elle était sensée en être avait l'habitude de se rouler une petite cigarette de temps en temps. A vrai dire, étant étrangère à ce milieu, elle ne savait pas trop si elle pouvait se permettre ce geste sans mettre égratigner sa couverture.

Alors qu'elle était là, à l'ombre du porche de l'épicerie, les yeux au ciel et tenant sa cigarette devant sa bouche ouverte, Baltazard arriva. Soulagée de le voir arriver, Hermine posa d'un air distrait sa tige sur l'oreille gauche et accueillit son compagnon des Marches avec un grand sourire.


- Hééé.. quelle suяpяise, Balta !, s'exclama la jeune femme, visiblement heureuse. « Je m'inquiètais un peu au sujet de ... » Hemine s'interrompit, regarda vers la porte de l'épicerie restée ouverte, et entraina Baltazard dans une direction au hasard, les éloignant ainsi des éventuelles oreilles indiscrètes. Bien qu'elle soit sincèrement inquiète, son ton de voix se fit plus confidentiel : « Ça va, toi ? ... Que vous est-il aяяivé, vous êtes vous enfuis ? Et.. où est Eli ? »


Hermine a acheté ' Blague à tabac' dans un magasin.

écrit par: Zlik Lundi 09 Octobre 2006 à 18h40
Zlik se debattit violemment pour faire lacher prise Indrael, mais il échoua et laissa tomber, il se mit à reflechir à toute vitesse:

¤ Pourquoi je suis ici ? Pourquoi je suis ici ?... et mince...¤

-"Ben... heu... Je me suis trompée de chambre, je voulais faire une petite farce à une amie... mais heu... j'ai oublier le numero de sa chambre, il me semblait que s'était la 5 alors j'ai voulu essayer mais... Voila toutes mes escuses, maitre elfe, je ne voulais surtout pas vous deranger..."

Zlik faisait tout pour donner un accent naturel à sa voix, et pour que son visage respire l'innocence, mais il balbutiait et sembler tendu comme la corde d'un arc long elfes sylvains. Essayer de vous trouvez dans la meme situation que Zlik, face à un drow sanguinaire et vous verrez... L'halfelin, "legerement stressé", s'aperçut que ses mains tremblaient. Il tenta de reprendre son sang froid, sans grand succes.

¤Merde, mes mains...¤

Le roublard ne se faisait pas d'illusions, son excuse etait invraisemblable et l'elfe, a cet instant, n'avait pas l'air misericordieux et enclin au pardon.

¤pfff... Je vaut mieux que ça quand mème...Je vais pas me laisser avoir par un drow sanguinaire assoiffé de sang et de pouvoir... Bon ok, j'ai compris... Je suis foutu...¤

Zlik, qui n'aimait evidemment pas la tournure que prennaient les choses, fit glisser sa main laissée libre par l'elfe. Il comptait prendre discretement sa dague, dont le fourreau était dans son dos. L'halfelin avait trés peu d'espoir sur le resultat du combat, mais il avait de bonnes raisons de penser qu'il allait mourrir dans d'atroces souffrances s'il ne tentait rien alors...

¤Allez, jy suis presque... saloperie de dague...¤

Zlik allait attraper la dague, mais il faisait tout pour que chaque particule de son corps est l'air de montrer qu'il etait surpris et sincerement navrée de s'etre introduit chez le pointu, afin qu'il ne s'attende pas au geste de Zlik, la surprise était sa seule carte à jouer pour survivre face au presumé elfe...

¤Adieu, maman...¤



Test de dicretion + attaque sournoise si réussi


écrit par: Mahalalehel Mercredi 11 Octobre 2006 à 21h41
La question du barde avait rappelé au frère des marches l'existence de sa mission. Mais pas logtemps; ses camarades devaient mener cette enquête avec diligence et professionnalisme! Mais il ne connaissait Vieiltal pour savoir si il pouvait lui faire confiance. Eludant la question, il entra dans la salle et l'examina.

En pensant à un déjeuner l'estomac du nain se contracta. Depuis le matin qu'il n'avait rien manger!

¤ En plus, l'exercice m'ouvre toujours l'appétit!¤ maugréa-t-il dans sa barbe.
Il examina plus profondement la pièce. Un cube en pierre, avec des sculptures et ces deux mains géantes, ca pour sûr, c'était pas commun.


- ca doit être une antichambre! Il faut ouvrir cette porte pour trouver quelquechose! cria-t-il, plus pour lui-même que pour le barde. Des anneaux en argent de la taille d'une roue de charrette!

- Il doit falloir des sacrés gros doigts pour mettre des anneaux pareils! Ce que pouvait bien répondre l'humain lui importait autant que son premier gobelin. Perdu dans ses pensées, se farfouillant la barbe, il marchait en rond autour des grosses mains aux gros doigts.

¤ De sacrés gros doigts, pour sûr...¤ Il s'arrêta au pieds des statuts. D'en bas, il les regarda. les deux étaient identiques, avec leurs épées ,leurs anneaux...

- Des doigts aussi gros qu'une table de pique-nique! Vieital, j'ai trouvé comment ouvrir cette porte! Viens m'aider, t'as l'air inutile comme un tonneau vide!



QUOTE


En effet, il faut savoir que chez les nains, un tonneau de bière vide a bien peu d'intérêt, surtout comparé à un plein. Malgré tout, et pour être tout à fait honnête, certains nains - justement ceux qui fabriquent les tonneaux vides en prenant un tonneau de bière plein, et en le vidant jusqu'à ce qu'il soit vide - trouvent une certaine utilité en ces tonneaux vides en les transformants en lits pour la durée de leur coma ethylique. Néanmoins il est à noter que les mêmes nains, une fois vidés eux-même de la bière en question, ne reproduise pas l'experience de dormir dans le tonneau vide sus-nommé - d'où on peut conclure qu'un tonneau vide n'est utile que si l'on est soi-même plein, hors mahalalehel ne l'est pas, donc effectivement il peut considérer que Vieiltal est aussi inutile qu'un tonneau vide (ce qui n'est finalement pas très gentil pour vieiltal, mais là n'est pas notre propos.)




- Bien sûr, vieille barrique, il suffit de mettre les anneaux aux mêmes doigts que sur leS statues! On peut reconnaître la main droite de la main gauche grâce à leurs pouces! C'est pas compliqué!louchant et tirant la langue, le nain joignit les mains comme pour une prière et agita les deux pouces comme des antennes d'insectes

Au moment où il allait se jeter sur les mains pour prendre les anneaux et les enfilés sur les doigts, son vieil instinct de chasseur se dit que c'était trop facile, et que les anneaux devaient être obligatoirement piégé. Refroidi, il s'approcha le plus près possible des mains et des anneaux pour les inspecter sous toutes les coutures, comme ce vieil emmerdeur de tranche Gobelin avec des grolles pas nettes...


écrit par: Baltazard Jeudi 12 Octobre 2006 à 11h19
Baltazard, noué par une certaine culpabilité suite à la mise en scène intime qu’il avait fait subir à Elinor, essaya de l’apaiser en posant un baisé affectif sur le front de la jeune noble. Mais au vu des réactions plus qu’indécises d’Elinor, le jeune Chondathien avait encore bien des efforts à entreprendre pour régler cette situation délicate. Une de plus, dans cette mission qui en est truffé, pas de quoi se réjouir…

Alors que Baltazard reprit ses esprits, il quitta la belle Elinor, et s’en alla quérir un de ses compagnons, retournant sur les pas de sa fuite. Jetant un bref regard derrière lui vers les dortoirs, il espérait qu’Elinor se tienne sagement dans les bâtiments, à l’abri du danger. Avait-il fait le bon choix ?

Traversant la place du village, son havresac sur les épaules, repaire d’un coffre si mystérieux, il passa devant l’épicerie, s’arrêtant net à la vu de sa Sœur des Marches, Hermine. Cette dernière avait l’air visiblement heureuse de le revoir, les liens unissant le frère et la sœur des Marches se faisant chaque heure plus intense. La jeune femme, soucieuse, empoigna Baltazard, le questionnant à l’abri des oreilles indiscrètes.
Son ton confidentiel le ramena vite à la réalité de la situation et il lui répondit sur un ton rassurant :


- Je vais bien et Elinor aussi. J’ai juste un peu mal au genou après qu’on se soit enfui par la fenêtre.


Observant au loin l’auberge, l’air pas très rassuré, Baltazard poursuivit :

- J’espère qu’il ne t’a pas suivit. Je crois qu’il a de quoi être remonté à présent. Je lui ai dérobé un coffret en bois. Il est difficile à ouvrir, j’ai d’ailleurs failli me faire empoisonné par une flèche. Il y a sûrement un système d’enchantement sur le verrou. Ce coffret de cacher quelque chose de très important ! Il faut que je trouve au plus vite Zlik, ensemble on a peu être une chance d’ouvrir le mécanisme.


Reprenant sa respiration, il changea de sujet, se gratte la nuque de sa main gauche :

- Heu, sinon Elinor est cachée dans les dortoirs jusqu’à se qu’on revienne la chercher. Je ne veux pas lui faire courir de risques inutiles. D’ailleurs, elle est un peu sous le choc de se qui c’est passé, et d’autre chose aussi… mais ça je préfère ne pas t’en parler.

Sur sa dernière phrase, le ton de sa voix avait changé, une sorte de gène timide se dégageait de lui, ses fossettes rosirent durant un instant, permettant à son interlocutrice d’en discerner vaguement la cause.

écrit par: Hermine Jeudi 12 Octobre 2006 à 17h48
Remarquant la légère gène de Baltazard, Hermine tiqua. Son compagnon avait-il manqué de réserve à l'égard d'Elinor, ou est-ce que leur fuite les avait mis dans une situation ambigüe ? Une part de son esprit lui remémora les paroles d'une magicienne rousse, sans qu'Hermine n'ait la moindre idée d'à quel moment de sa vie elle avait bien pu l'entendre : « Ca y est, les histoires de cul qui commencent ! », disait la voix ... Cela était troublant, mais après tout, puisque Baltazar semblait vouloir éviter d'aborder le sujet ... Hermine aviserait plus tard, si le besoin s'en faisait sentir.

- Okay. Ecoute, l'elfe s'est cloitяé dans sa chambяe, et Zlik a eu la bonne idée de le suяveilleя. Je ne sais pas comment il comptait s'y pяendяe, aloяs quand tu l'auяas tяouvé, fais en soяte de ne pas le faiяe яepéяeя. Pendant ce temps, je vais voiя Elinoя. L'Illuskane soupira. « Peut-êtяe que j'aяяiveяai à lui paяleя de ce pour quoi on est venus ... »

Hermine se détourna pour s'en aller mais, alors que son regard tombait sur un des quelques tas de n'importe quoi qui gisaient ça et là dans Rochedor, elle fut prise d'une subite inspiration et reconsidéra un instant vers son frère des Marches :

- Oh, et ... Le coffret. A demi retournée, la Nordique fit un geste vague et bref de la main. « Pourquoi ne pas le planquer dans un coin tяanquille jusqu'à avoiя tяouvé notяe ami, et l'y яameneя pouя faiяe votяe besogne au calme ? Simple conseil, t'en fais ce que tu veux ... On se яetяouve apяès, d'accoяd ? »

Sur un clin d'œil, un sourire un peu hésitant et un regard d'encouragement pour Baltazard, la guerrière reprit son chemin pour rejoindre Elinor Dentrefond, d'un pas un peu rapide. Cela lui coûtait un peu de laisser son ami seul avec son butin volé, car elle aurait bien voulu l'aider. Mais il était le plus agé d'eux deux après tout, il devait savoir se débrouiller. Et puis, Hermine aimait encore moins savoir la jeune noble seule, après ce qu'elle venait de vivre et l'inconnu dans lequel elle devait être plongée : il vaut mieux avoir quelqu'un d'attentif près de vous au moment où vous êtes sur le point de perdre les pédales ...


écrit par: Baltazard Vendredi 13 Octobre 2006 à 00h19
La proposition d’Hermine ne plaisait pas trop à Baltazard. Il était indéniable que cacher le coffret pouvait permettre au Frère des Marches de se promener librement et même de croiser le chemin de l’elfe sans avoir une once de culpabilité à avoir. Mais Baltazard pensa plutôt aux cotés néfaste de l’idée d’Hermine, cacher le coffret était risqué ! Si un clochard ou tout autre personne tombait sur la boite en bois, ses changes de découvrir les mystères cachés dans ce coffret seront néant, et même peu être la résolution de la mission qui l’avait amené dans cet endroit du monde. Avant que sa Sœur des Marches ne prenne le chemin du dortoir, Baltazard lui glissa quelques mots, un mince sourire sur son visage.

- Je crois qu’il serait plus prudent de ne pas quitter ce coffret des yeux. Prend le avec toi, l’elfe ne pourra pas te soupçonner de quoi que se soit, enfin je l’espère. Et puis donne moi quelques minutes pour trouver Zlik et donnons nous un point de chute.


Sur ses mots, il l’accompagna jusque derrière le premier bâtiment venu afin de lui donner le coffret si celle-ci en voulait bien.

- Je ne serais pas long, prend soin de toi et d’Elinor.

Sur ses derniers mots, il prit la direction de la forge, en face de l’auberge afin d’attendre l’éventuelle sortie de son compagnon Zlik. Il ne voulait pas rentrer tout de suite dans l’auberge avec ce qui s’était produit tout à l’heure. Tout en guettant, il consulta le forgeron sur les articles et les prix de ce dernier. Avec sa nouvelle bourse bien lourde, il pourrait faire des emplettes sur le dos de ses compagnons sans que personne n’en sache rien.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Vendredi 13 Octobre 2006 à 22h47
Le nain s'était visiblement éclipsé des questions du barde...Soit il y reviendrait. Pour l'instant la salle dans laquelle ils entrèrent le laissait quelques peu perplexe. Il observait les statues et les anneaux disproportionnées en creusant dans sa mémoire pour atteindre quelque légendes racontant des histoires au sujet d'un temple... Alors que le nain le sommait de l'aider, les yeux du barde contemplaient la fresque au mur. Puisant dans ses connaissances, il chercha à comprendre la signification de celle-ci. Une guerre peut être? Entre drows et elfes? Mais pourquoi ici, sur un territoire nain. Cette question le rongait. Il aurait aimé savoir avant d'ouvrir la porte qui les mèneraient normalement au temple.

¤ Comment se fait-il... J'ai du mal à penser avec cette migraine et cette faim... Bon sens on ne parviendra à rien ici dans cet état. Mais aurons-nous une autre chance de revenir en ces lieux..? Surement pas, il faut investiger ce fascinant endroit.¤

Le nain avait déjà se résonnement et attendait la confirmation de l'aide du jeune barde qui s'affairait à la fresque...Il tourna finalement son regard vers Maha, qui étudiait les anneaux de plus près.

- Ils sont peut-être piegés...Les elfes sont doués dans ce genre de truc...Et la magie surtout... Tu crois qu'il y a quoi la dedans? Et pourquoi ici?

(Vieltal utilise Savoir Bardique (fresque, statues...))

écrit par: Nollïa Samedi 14 Octobre 2006 à 18h45
Zlik, discretion : 11(dé) + 11 >< Indrael, détection : 13 (dé) + 3 = réussite
Zlik, attaque sournoise : 9 (dé) + 0 >< CA Indrael : 11 (dé) + 2 = raté
Zlik, attaque d’opportunité : 5 (dé) + 0 >< Ca Indrael : 5 (dé) + 2 = raté
Indrael, attaque : 15 (dé) + 3 >< CA, Zlik : 4(dé) + 7 = touché
Zlik,vigueur : 12(dé) + 1 >< DD 18 = échec
Zlik est épuisé



Narration

Zlik


Avec douceur et délicatesse, le petit halfelin parvint à dégainer la lame de son fourreau sans qu’aucun mouvement ne trahisse son geste désespéré. Avec lenteur, il prépara son attaque qui se devait être nette et précise. Les elfes sont réputé pour être fragiles, en le touchant au bon endroit, il avait peut-être une chance de le tuer d’un coup net. Sa main partit comme un diable monté sur un ressort surgit de sa boite, mais par malchance elle s’empêtra dans les plis de la tenue de lin de l’effrayant Indrael, la lame de sa dague taillant largement le tissu mais ne provoquant pas la moindre égratignure à son adversaire.
Aussitôt Zlik regretta son geste. Une grimace mauvaise tordait le visage de l’elfe qui pour la première fois semblait révéler sa véritable nature. Alors qu’il serrait avec force le bras du petit bonhomme, jusqu’à lui faire mal enfonçant ses ongles pointus dans sa chair, son regard s’illumina d’une lueur mortelle, tandis que ses lèvres prononçait ce que le voleur reconnu de suite pour être une incantation. Son cœur se mit à battre à grands coups dans sa poitrine. Il fallait qu’il le frappe et le blesse pour l’empêcher de le transformer en salsifi, mais l’halfelin ne parvint pas à dégager sa lame dans l’entremêlement de tissus dans laquelle il l’avait fourrée
.

- Petit mécréant, va nu pied sans cervelle ! Tu ne sais apparemment pas a qui tu fais face ! Mais tu va bientôt le découvrir !

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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.


L’elfe leva une main haute en murmurant quelques paroles, celle-ci se couvrit de noir. Il était donc bel et bien un mage. Et tandis qu’un rayon ténébreux surgissait de sa paume et reliant Zlik à son adversaire, celui-ci sentit son énergie le quitter peu à peu, le laissant aussi las qu’une coque vide. Ses paupières étaient lourdes comme s’il n’avait plus dormis pendant une chevauchée tout entière, ses membres tremblaient, presque fiévreux. Zlik vacillait au bord de l’évanouissement, et lorsque que son ennemi s’empara de lui par le col et l’emporta dans sa chambre, il n’eut pas même la force de résister. Pourtant tout son être criait au secours, toute son âme se révoltait devant cette fin proche et prématurée.
Alors qu’il était persuadé de voir ses jours se terminer dans cette chambre, Zlik eut la surprise d’entendre au travers du brouillard qui emplissait son esprit
:

- Tu ne perds rien pour attendre vermisseau. Je m’occuperais de toi plus tard, et tu as intérêt à te montrer coopératif lorsque je t’interrogerai. Je connais bien des façons de délier ...les langues.

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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.


A ces mots, il prit Zlik sous les aisselles et ouvrit à l’aide de son pied le lourd coffre qui sert d’armoire dans les hostelleries bon marché. Il le jeta dedans, referma le couvercle, ignorant les gémissements de protestations de l’halfelin et le verrouilla. Perdu au cœur de l’obscurité, le roublard entendis son ravisseur sortir de sa chambre et la fermer à clef. Il avait peu d’espoir d’être trouvé par ses camarades.

Baltazard

La forge était constituée d’une petite cabane de bois à la mode de Rochedor. L’une partie, ouverte sur le côté abritait l’atelier de Grannd Fierforge qui donnait de grands coups de marteau sur la roue d’un chariot dont le fer rougeoyait. Un grand feu, et divers outils pendait ça là, tandis que tout un bric a brac d’objet en réparation traînaient dans des caisses de bois : pioche dont la tête avaient été séparée du manche, fer à mule, marteaux déformés et d’autres choses encore. Il était évident, qu’il ne s’agissait pas d’un armurier. Le nain, portant au dessus de ses braies comme seule tenue un grand tablier de cuir, transpirait sous l’action conjuguée de la chaleur ambiante, de celle des flammes de la forge et l’effort fourni. Une petite porte sur le devant de la maisonnette donnait dans la boutique tenue par l’exacte réplique de Grannd, son frère jumeaux, l’aimable Adan. Le nain, de corpulence moyenne, s’activait en tout sens a mettre en bon ordre sa quincaillerie comme il l’appelait. De petites caisses présentaient diverses tailles et diamètre de clous, des outils de toutes sortes et de tout usages, mais aussi du matériel d’exploration : des casques, lanternes, réserve d’huile, cordage, appareils de mesure naine dont le roublard avait quelques difficultés a en comprendre l’usage malgré les explications amusées du propriétaire. Bien que n’étant pas un spécialiste de l’outillage, il semblait au roublard que les tarifs pratiqués étaient relativement honnêtes pour une boutique naine.

Hermine

Baltazard ne lui avait aucunement précisé dans quel dortoir il avait laissé Elinor, et lorsqu’elle vit a ses pieds, de la petite falaise d’où elle observait le campement minier, Hermine lâcha un long soupir, et s’alluma finalement cette cigarette bien méritée. Après quelques bouffées, elle se dit qu’elle n’avait pas été réellement volée. Le tabac quoi que plus fort que celui dont elle avait l’habitude avait une arome agréable et chatouillait agréablement ses poumons. Elle allait descendre le petit chemin qui menait d’un étage à l’autre lorsqu’elle reconnu la silhouette bleu ciel de son amie. Celle-ci avançait d’un pas décidé en sa direction.

- Hermine ! Que je suis contente de te retrouver, s’exclama la jolie demoiselle lorsqu’elle fut finalement arrivée à hauteur. « Je ...je m’en veut terriblement ! »

La jeune fille semblait très agitée.

- Je crois que j’ai mis votre...ton ami dans une posture délicate. Je ne sais vraiment pas quoi faire ! Mais je refuse …de rester les bras ballants, inactive et inutile. »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



Malahalehel, Vieltal

En examinant plus attentivement les fresques, Vieltal put distinguer clairement les deux camps qui se faisaient face. Celui dirigé par les elfes araignées devait être des adorateurs de Lloth, le culte le plus répandu chez les elfes noirs. Par contre, il ne parvenait pas vraiment à définir leurs adversaires si ce n’est que de nombreux morts vivants accompagnaient les combattants. Par contre aucun détail des statues ne trouva échos dans sa mémoire.
Malahahel était fébrile devant une énigme aussi simple, et pressée d’en finir. Cependant sa prudence naturelle le titillait, et faisait concurrence à sa curiosité. Une douleur vive à la jambe le lança alors qu’il faisait un mouvement trop rapide, le sang ayant déjà commencé à coaguler et le tissu de son pantalon à coller désagréablement sur la plaie rappela soudainement a son bon souvenir qu’il était fameusement blessé, que Vieltal était probablement fatigué, et qu’Andris ne tenait à la vie que par un bandage artisanalement conçu par ses soins
.

écrit par: Zlik Dimanche 15 Octobre 2006 à 19h10
Zlik se debattait à l'interieur du coffre, sans espoir

¤au fond d'une boite...comment je vais faire moi ?¤

Le seul espoir de Zlik etait dans le fait que Hermine etait au courant de son incursion chez l'elfe, mais le temps qu'elle reagissent, il sera surement trop tard.

¤Purée, j'aurais du rester chez moi, dans la foret, a cuellir des fruit et a tuer des ecureuil avec ma fronde...Pfff qu'est ce que je dis moi ?¤

Zlik se debattit une dernière fois puis abandonna, le sort de l'elfe etait beaucoup trop puissant, il devait attendre qu'il se dissipe, si il se dissipera un jour...

¤Putain!... Aller bouge, vas y!... avec le pied je crochete sa serrure!... Aller!!!!¤

Zlik se debattit encore quelques secondes et arreta, aneanti par l'effort fourni dns son desespoir.Il ferma les yeux et attendit...


écrit par: Hermine Lundi 16 Octobre 2006 à 10h03
Lorsqu'Elinor Dentrefond termina de parler, Hermine était là, les bras ballants, la cigarette posée sur la lèvre inférieure de sa bouche entrouverte, mais les yeux brillants. La jolie noble était jeune, mais dotée d'un caractère qui ne lassait pas d'impressionner Hermine. Non, vraiment, elle n'avait rien de la potiche que les compagnons des Marches s'étaient imaginés au commencement de cette aventure ; elle semblait au contraire vouloir avoir prise sur son destin et celui des autres, même si son ignorance de la vie hors des bibliothèques l'empêchait encore de canaliser cette volonté à bon escient.
Détournant son regard de la jeune fille, Hermine aspira une dernière bouffée du tube qu'elle s'était allumé pour se donner du courage pour avouer la vérité à Elinor. Enfin, elle soupira en rejetant la fumée et éteignit la cigarette.


- A la bonne heuяe ... , murmura-t-elle à voix basse, envoyant d'une pichenette sa clope s'abimer en contrebas. Puis, après un instant de silence, elle reposa son regard sur son amie, tentant de présager les réactions qu'elle pouvait potentiellement avoir. Elles étaient seules, Rochedor était calme, et ses compagnons occupés à d'autre tâches, ce qui leur fournirait l'alibi qu'ils désiraient si ça tournait mal. Oui, toutes les circonstances qu'elle voulait étaient réunies : sa décision était prise. Hermine essaya d'apaiser son amie d'une voix rassurante, appuyant ses mots d'un geste d'apaisement : « Elinoя. Je viens de cяoiseя Baltazaяd, il sait ce qu'il fait, ne t'inquiète pas. Il est allé cheяcheя de l'aide, et pouя ne pas qu'on le suяpяenne avec, j'ai pяis le coffяet avec moi. Tiens d'ailleuяs, j'ai aussi ... »

Tout à ses calculs pour présenter les choses avec le plus de tact à Elinor, Hermine avait oublié ce qu'il y avait d'autre dans son havresac. Parfait : ça la mettrait en confiance.

- J'ai suя moi ton jouяnal et les clefs de ta chambяe. Tiens, je te les яends, c'est à toi. La guerrière tendit ses clefs à Elinor, mais lorsque celle-ci, n'ayant pas de besace ou le mettre, hésita sur ce que faire avec son carnet, Hermine le reprit doucement en souriant gentiment. « Pas de pяoblème, je te le яendяai plus taяd. ... » Elle considéra un endroit non loin de là, à l'écart du sentier ou elles se trouvaient, puis fit un clin d'œil à son amie en lui faisant signe de la suivre. « Viens voiя, s'il te plait ; j'ai quelque chose à te diяe. Je pense que ça te peяmettяa de pяendяe tes décisions. »

L'Illuskane alla s'accouder à la clotûre des enclos qui se trouvaient à quelques pas de là en invitant l'étudiante à faire de même. A cet instant les sentiments d'Hermine étaient contradictoires : elle était certes un peu inquiète sur la réaction d'Elinor, mais paradoxalement, elle était détendue d'enfin pouvoir être franche avec une amie : elle pouvait enfin être elle-même, et abandonner quelques minutes le rôle qu'elle jouait depuis son arrivée ici. Elle regarda Elinor d'un air doux.

- [Illuskan] Avant tout, j'aimerais t'assurer que je ne te veux pas de mal Elinor, bien au contraire. Ce que je vais te dire me rend un peu honteuse ; j'espère que tu ne m'en voudras pas dans cinq minutes. Mais du peu que nous nous connaissons, j'ai vu que tu n'étais vraiment pas ordinaire comme fille. Hermine sourit. « Je ne veux pas te mettre en danger, mais au cas où la situation devient tendue, c'est mon devoir de ne plus te mentir. Je te dois bien ça. »

L'aventurière posa un instant sa main sur celle d'Elinor, autant pour la rassurer que pour se donner du courage. Consciemment, elle avait commençé à employer le dialecte illuskan, parce qu'elle se sentait plus à l'aise avec (toute la journée à parler en commun, ça commençait à la fatiguer. Et puis, lui parler dans sa langue natale donnait l'impression à Hermine d'être plus sincère avec Elinor.), et qu'en raison des choses importantes qu'elle devait dire, elle ne voulait pas faire de lapsus, de contresens ou trop hésiter en parlant et donner l'impression de mentir. L'érudite Elinor devait bien comprendre plusieurs langues ...

- [Illuskan] Voilà : Baltazard et moi ne sommes pas étudiants. Les ... événements qui se sont passés dans le temple nous ont singulièrement compliqué la situation et fait revoir l'ordre de nos priorités, mais à la base, nous sommes venus pour toi. Nous avons été employés par Gaelan Alderon, que tu connais je crois. Normalement, nous sommes sensés te ramener pour ton mariage, mais ... en tant que femme ... Hermine parut un peu gênée. Un teint de peau mat était décidément bien utile. Sa voix baissa d'un ton. « Bref. On veut avant tout éclaircir la situation ; et personnellement, je ferai ce qui est le mieux pour toi. Il y a toujours des solutions à tout. »

Hermine s'éclaircit la gorge, et s'humecta les lèvres, n'osant plus trop regarder celle qui ne se considérait peut-être déjà plus comme son amie. Après ce long monologue dont elle n'avait pas forcément l'habitude, elle commençait à perdre le fil de ses pensées. Un effort volontaire lui permit cependant de regarder à nouveau Elinor Dentrefond.

- [Illuskan] Voilà, heu.. hum. J'imagine que la situation est difficile à gérer pour toi ; je ne veux pas te brusquer ni rien. Juste, saches que tu n'es pas seule. Je me refuse à ce qu'il t'arrive malheur, si loin de chez toi. Pas à toi, mon amie ...


écrit par: Nollïa Mardi 17 Octobre 2006 à 12h08
Conversation



Lorsqu’Hermine prononça le nom de Gaelan Alderon le visage de la belle Elinor se décomposa, et ne put réprimer un petit frisson. Pourtant à la fin de son discours, au lieu de s’offusquer, elle sourit simplement, mais dans ce sourire se lissait une mélancolie certaine, et peut-être même une douleur plus profonde.

- [illuskan] Je me doutais bien que tu n’étais pas une étudiante. De la façon dont tu t’es comportée jusqu’à présent, si vive et débrouillarde…Je n’arrivais pas à t’imaginer devant une pile de grimoires à étudier jusqu’à ce que la chandelle se soit entièrement consommée. Tu me semblais plutôt être une sorte d’aventurière en quête de trésors et de mystères. Ou peut-être est-ce ce que je voulais croire. Son regard se perdit au loin tandis qu’elle s’adossa au mur de bois de la maison. Puis une petite grimace méprisante altéra un instant la beauté de ses traits « Mais jamais je n’aurai imaginé que tu vienne de la part de…Monseigneur Alderon. J’imagine qu’il s’inquiétait pour son honneur…pour sa réputation qui risquait d’être entachée, si on apprenait que lui, le grand Gaelan, fils du plus puissant Gardesort de Lunargent, s’était fait abandonner par sa fiancée. J’imagine les nuits atroces qu’il doit passer à s’inquiéter pour imaginer le moyen adéquat que pour se défaire de cette honte qui lui colle désormais à la peau ! »

Elle s’esclaffa avec humeur avant de regarder Hermine droit dans les yeux et de poursuivre :

- [illuskan] Tu n’auras qu’à lui dire que tu m’a retrouvée en charmante compagnie, et que je me faisait courtiser…par …hum…un …mage de Mullhorande, et que je compte suivre dans son pays…Hum..oui oui. Et dis lui qu’il est magnifique et … extrêmement intelligent.

A ces mots, elle détourna son visage et commença à se diriger vers l’auberge d’un pas rapide. A quelques mètres, elle revient pourtant sur ses pas, et d’une petite voix lui dit :

- [illuskan] J’ai oublié ma clef.

Avant d’éclater en sanglot.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Mahalalehel Mercredi 18 Octobre 2006 à 17h17
- Je sais pas toi, mais je me sens d'un coup un peu léger pour explorer tout ça....

Le nain se redressa et s'épongea le front.

- Il vaudrait mieux qu'on reviennent. Plus nombreux et en pleine forme. Il regarda le barde en coin. Mais j'ai une idée pour ne pas se faire voler la vedette. Tu vois ces anneaux? d'une main il indique les gros disques d'argent dans les mains titanesques. - Ils ouvrent sûrement ces portes. Décidemment très pédagogique, Mala montra les grosses portes en pierres. On va en prendre un, comme ça on ne pourra pas les ouvrir sans nous. Je te conseille de t'écarter, les pièges, c'est pas mon truc.

Le nain attendit quelques secondes que le nordique s'écarte s'il le voulait, tendit la main pour saisir un des anneaux.

- Bon, je vais en prendre un et on va courir vers la sortie. Au fait, ca t'étonnes pas, toi, que des architectures antédiluviens capables de construire de belles cavernes inventent des enigmes aussi stupide?
En se demandant un peu tard si par malheur le créateur en question ne l'écoutait pas depuis un recoin secret, il saisi un des anneaux et se mit à courir vers la caverne où gisait Andris.

Au programme : portage de barbare, remontage à la surface et guerrissage de tout leur petit monde par la prêtresse sexy.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 18 Octobre 2006 à 20h54
Le barde acquiesa rapidement. Il espérait que le nain ce désiste de cette histoire. Il était bie plus sur de revenir avec des forces fraiches...Et des explications concrètes sur les intentions de ces aventuriers ici. Il ne broncha pas le temps que le nain s'empare de l'anneau, et lui répondit aussitôt après sa question.

- Je ne sais pas, ca m'intrigue vraiment tout ça. Mais nous devrions nous informez sur la chose avant d'investiger...Je n'ai pas trop l'envi immédiate de me ramasser une armée de goules pas toi? Quoique c'étais pas mal comme combat...

¤ Enfin, c'étais un bon dégourdissement...Mais l'endroit ne me plait décidément pas... Les différents champ de bataille...Je devrai m'y faire, je ne suis pas au bout de mes peines.¤

Vieltal ricana un instant alors que le nain prit de l'anneau et se mit à courir aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. L'humain le rattrapa et ils quittèrent vers la caverne sans tarder. Les deux hommes seraient chargés comme des mules pour retourner à la surface. Mais à la seule pensée de prendre une bonne bouffée d'air; même chaud, dégourdit le barde et lui donna un second souffle. Il replaça ses cheveux en courant et entreprit l'ascension mentalement...Ils n'avaient pas passé beaucoup de temps en cette mine. Mais pour le jeune Vieltal, cette heure parut deux semaines!


écrit par: Hermine Mercredi 18 Octobre 2006 à 21h50
Hermine était catastrophée de voir Elinor éclater en sanglots. Dans les rares moments de calme de cette journée, elle avait imaginé ce moment, et la réaction qu'aurait la jeune noble : la colère, l'incompréhension ou même la joie dans ses plans les plus optimistes. Mais une réaction pareille, non. La Nordique était prise au dépourvu, et cette tristesse lui semblait en cet instant inexplicable, même si elle allait bien vite emettre des hypothèses en son for intérieur. Pour l'instant, ne comptait que d'apaiser la tristesse de la jeune étudiante et d'éliminer tout malentendu.

- [illuskan] Elinor ... Hermine avança de quelque pas dans sa direction, ne sachant trop que faire de ses bras. « ... Je dois être ... ce que tu dis et ne suis pas dans ta situation, mais ... » Elle prit doucement les joues de la jeune fille pour plonger son regard dans le sien. « C'est toi qui comptes. Pas Alderon. Calme-toi, je t'en prie » Le visage de l'aventurière s'apitoya sincèrement. « J'imagine comme tu dois être perdue ; mais des solutions, il y en a toujours, ... je peux t'aider à les trouver ... si tu le veux. Tu veux m'en parler ? Tu veux aller au calme ? »

Gentiment, la jeune femme mit dans les mains d'Elinor les clefs de sa chambre, qu'elle avait pris soin d'emmener. Ainsi, elle lui laissait le choix de faire ce qui lui semblerait bon. Mais rien n'était pressé ... Si la jeune noble ne la rejetait pas, Hermine resterait près d'elle le temps qu'il lui faudrait.

Être partie sur un coup de tête et se retrouver seule loin de chez soi, sans sa famille, ne côtoyant que des gens qu'on connait à peine, et des situations différentes de tout ce qu'on a connu jusque là ... La situation d'Elinor Dentrefond renvoyait Hermine à son propre passé, assez douloureux d'une certaine façon. Peut-être que, quelque part, elle comprenait, plus qu'elle ne l'aurait pensé au premier abord, la situation de la belle étudiante ...



écrit par: Nollïa Vendredi 20 Octobre 2006 à 12h42
Andris boit potion de soin léger : 8 (dé)
Andris bénéficie de soin léger : 3 (dé) +1
Anris récupère 1pv (repos)

Andris pv : -3 + 12 + 1 = 10/13
Mala récupère 2 pv (repos)
Mala : 6/10
Viletal récupère 2 pv (repos)
Vieltal : 6/6


Narration

Vieltal, Malahalehel, Andris

Aussitôt dit, aussitôt fait : les deux compère regagnèrent la salle ou ils avaient si brillamment défait les deux goules après que leur compagnon ait presque perdu la vie. Ils constatèrent rapidement que s’ils voulaient transporter le barbare jusqu’au sanitaire en économisant les dernières forces qui leur restaient, ils étaient contraint d’abandonner momentanément les têtes des monstres. A grands renfort de soupirs, ils transportèrent l’Uthgard jusqu’à la sortie de la mine, ou les gardes en faction qui étaient en train de jouer joyeusement une partie de dé serrée sous la chaleur toujours oppressante du début d’après midi poussèrent un grand cri de surprise en voyant l’étrange cortège surgir de l’ombre. Les deux nains basanés posèrent un grand nombre de questions tout en offrant leur aide, ne laissant pratiquement pas même le temps au barde et au rôdeur de s’expliquer. Ceux-ci se hâtèrent de rejoindre la petite cabane ou ils s’étaient déjà reposés plus tôt dans la journée. Tout d’eux s’écroulèrent lourdement sur la couche qu’ils avaient occupés tandis que la milice locale installait Andris. Un ronflement attira leur attention, leur rappelant à leur bon souvenir, la petite halfeline morte et son compagnon le rescapé.
La prêtresse qui avait tant plus à Malahalehel s’occupa rapidement des premiers soins. Elle fit boire un breuvage au barbare qui lui rendit la conscience avant de panser ses plaies et d’invoquer l’intervention divine de Morradin. Ensuite, elle s’occupa des plaies du rôdeur et examina le front fiévreux de Vieltal. D’un ton doux mais ferme, elle leur indiqua de se reposer, ce que firent les trois blessés.

A leur réveil, l’après midi avait bien avancé. Les ombres de la falaise s’étendaient, longues, et seul leur sommet était encore éclairé par les rayons ardents du soleil. La chape de chaleur avait fait place à un temps plus supportable. Andris sentait encore dans ses muscles une tension désagréable, comme une crampe lancinante. La prêtresse les regarda d’un air empli de bonté et de compassion, broyant quelques herbes à l’aide d’un pilon, attendant sans oser les déranger qu’ils lui adressent la parole.



Hermine, Baltazard

Elinor semblait décontenancée et ne plus savoir quelle attitude adopter. Ce fut celle de cœur qui l’emporta, blessée par une succession d’aussi tristes événements, elle ne put faire autrement que de pardonner à celle qui lui avait menti, et s’accrocher à elle comme le noyé s’amarre au débris flottant.
Les deux jeunes femmes passèrent donc deux heures à s’écouter l’une l’autre. La demoiselle, trop effrayée par ce qu’elle avait fait plus tôt à l’auberge, préféra s’installer sur le rebord de la falaise qui surplombait le campement miner d’où elles pouvaient voir l’activité grandissante qui y régnait au fur et à mesure que le soleil disparaissait derrière les falaises. Elle confia a Hermine comment son mariage avait été arrangé par les parents des deux familles, qu’elle n’avait jamais aimé cet arrogant personnage qui avait jeté son dévolu sur elle et qu’elle ne pouvait supporter l’idée de finir sa vie en tant qu’épouse docile alors qu’elle ne rêvait que de voyage et d’aventure. Son amie Emilia avait été d’un soutient mémorable durant cette triste période de sa vie, ou elle percevait le jour des épousailles comme une montée à l’échafaud. L’hafeline lui avait donc conseillé de la suivre dans le Shar, ou elle comptait faire des recherches passionnantes. Elle lui raconta tout cela, ponctuant son discourt par quelque pleurs puis écoutant ce qu’Hermine avait à lui dire avant de se montrer finalement très curieuse de ce que contenait le coffret.
Les deux jeunes femmes furent rejointes plus tard par Baltazard qui avait la mine soucieuse. Il avait passé deux heures a attendre en divers endroits, en faisant mine d’être occupé de diverses manières sans apercevoir le petit roublard. Il n’avait pas osé se diriger vers l’auberge sans avoir fait part de ses inquiétudes à sa coéquipière.



Zlik


Vidé de toute énergie, l’halfelin s’écroula sur lui-même et fini par s’endormir profondément. Il ne fut réveillé que plus tard par des grognements étranges. Tendant l’oreille, il se rendit compte qu’il y avait une personne dans la chambre qui parlait une langue qu’il ne connaissait pas. Peu à peu, il reconnut la voix de l’elfe qui l’avait enfermé dans le coffre. Il semblait s’adresser a quelqu’un d’autre, pourtant il n’entendait pas la moindre réponse.

écrit par: Hermine Vendredi 20 Octobre 2006 à 18h37
Installée en tailleur près d'Elinor Dentrefond Hermine, sans toutefois ignorer sa nouvelle amie ni trop relâcher sa garde, avait parfois regardé par dessus son épaule en contrebas pour considérer le chantier qui s'étendait sous elle. Au cours des dernières heures, son activité s'était intensifiée ; les grondements et bruits réguliers de métal rappelaient à l'aventurière les bruits habituels d'une forge, et avaient le même effet apaisant sur elle que les bruits réguliers d'un marteau sur une lame chauffée à blanc : la guerrière avait un peu pratiqué les arts de la forge dans le passé, et l'ambiance qui regnait en ces instants lui redonnait quelque part l'envie de se perfectionner dans ce domaine. Peut-être en aurait-elle l'occasion un de ces quatre, qui savait ? .. Pour l'heure, seul lui en restait un vague sentiment de réconfort, sensation confirmée par le fait de pouvoir enfin tenir une conversation enrichissante, bien que grave, dans sa langue natale, bien plus reposante à pratiquer que le commun.

Cependant, la priorité restait de comprendre, d'aider et de protéger la jeune noble. Alors qu'elle parlait, Hermine s'était rendu compte à quel point les événements récents qu'elle avait traversé avaient été durs pour elle. Ces épreuves l'avaient laissé perdue et déboussolée. Inconsciemment, Hermine ressentait ce vieux réflexe protecteur qu'elle avait senti quelque fois dans sa vie : comme si quelque chose au fond d'elle même considérait Elinor Dentrefond comme une amie chère, un membre de son groupe, qu'il lui fallait protéger.

Parallèlement, la Nordique lui conta plus en détails ce qu'elle devait savoir à son sujet : brièvement, ce que semblait être la Compagnie des Marches qu'elle l'avait rejoint récemment, les circonstances de leur engagement par Gaelan Alderon envers qui elle ne ressentait pas de loyauté particulière, et leur voyage vers Rochedor à Baltazard et elle. Au fur et à mesure qu'elle parlait, elle lâcha sans pouvoir se rattrapper que Zlik le hafelin était membre de leur groupe, mais parvint à se taire pour l'instant au sujet de sa collaboration avec Mahalalehel et Andris.

Enfin, pour rassurer et réconforter Elinor, Hermine lui confia quelques pistes auxquelles elle avait pensé tout au long de la journée : qu'elle pourrait rester auprès d'elle le temps qu'elle reprenne pied si elle le désirait et, pourquoi pas, voyager de par le monde ensemble, à court ou moyen terme ; mais d'un autre coté, qu'il serait dommage de couper les ponts avec sa famille et ses amis de Lunargent, qu'on pourrait peut-être penser à une manière d'éviter cet horrible mariage avec ce fat pédant tout en préservant les apparences ; et que, peut-être, retourner dans le Nord serait aussi une façon de ramener la dépouille mortelle d'Emilia Brumegenet à sa famille et lui permettre d'en faire son deuil ...

Mais elles étaient d'accord qu'elles ne pouvait quitter Rochedor ainsi, alors que la communauté était peut-être en danger ... et que ce temple oublié semblait passionnant.
Que fallait-il faire ? S'enquérir auprès des trois valeureux explorateurs qui étaient revenus de leur expédition, au grand soulagement d'Hermine ? Attendre le retour des compagnons des Marches, pour qu'ils ouvrent ce mystérieux coffret ?

Sur ces entrefaits, arriva Baltazard, à qui Hermine résuma brièvement et avec le plus de tact possible la situation d'Elinor vis à vis de son mariage. Apparemment, il n'y avait nulle trace du halfelin : cela était inquiétant. Hermine s'empêcha de culpabiliser pour avoir laissé Zlik seul, mais fronça néanmoins les sourcils.


- Hum.. Pяéoccupant. Soit il est tяès discяet, soit il lui est aяяivé malheuя. Avant de le quitteя, je lui ai conseillé de veniя me яetяouveя apяès le яepas du soir ... Il va êtяe l'heuяe. Pour rassurer Elinor et peut-être aussi son compagnon, Hermine tenta de sourire en adoptant un ton plus léger : « Je vous propose de яetouяneя au Sanglieя Doяé et de nous яemonteя le moяal avec un solide яepas. Si notяe ami ne se montяe pas à la fin, j'imagine qu'on pouяяa commençer à s'inqu... à agiя pouя le яetяouveя. Qu'en dites-vous ? »


écrit par: Zlik Vendredi 20 Octobre 2006 à 19h00
Zlik se reveilla de sa torpeur tout doucement, Il avait extremement du mal a bouger, il etait vraiment fatigué.

¤Pfiou le coup de barre, dire que je me suis meme pas bouré la guele...¤

Le halfelin se rappela ensuite ce qu'il s'etait passer avant qu'il ne s'endorme. Il tendit l'oreille et entendit que l'elfe parlait.

¤Oula, il y a quelqun avec ce taré... Surement un de ses potes qui fait parti de sa secte pourrie...¤

Le roublard colla son oreille contre le coffre, et essaya d'ecouter la conversation, mais il ne discerner aucun mot, il entendait seulement que l'elfe parlait.

¤Pfff...Je suis crevé, j'en peux plus...Allez un petit effort...¤

Zlik tenta de relever le coffre tout doucement mais retomba, extremement faible.Il resta haletant une minute ou deux, puis aprés avoir bailler largement, il essaya de bouger et toucha la serrure sur le coté du coffre.

¤Bon faut que j'ouvre ça... Maman j'en peux plus.¤

Zlik etait vraiment extenuer, et il executait le moindre mouvement avec enormement de difficulté. Le simple fait de se retourner le laisser transpirant et essouflé.Et il faisait chaud, enfermé dans ce coffre.

¤Quand je pourrais, je ferais largement regretter à cet enfoiré de m'avoir fait ça...¤

Zlik se plia sur lui meme et examina la serrure en la tatant avec ses mains.


Zlik essaye d'ouvrir la serrure, puis d'entrouvrir le coffre pour ecouter ce que dit l'elfe


écrit par: Andris Samedi 21 Octobre 2006 à 16h29
Le réveille d'Andris avait été des plus douloureux. Arraché à ses souvenirs, il n'avait pas dit un mot depuis qu'il avait ouvert les yeux. Les petites mains réparatrices de la guérisseuse naine avait fait des merveilles, le barbare était désormé loint de la limite entre la vie et la mort. Il se sentait près à recommencé ce pour quoi il était né. Combattre.

Sa défaite face à la goule n'avait pas encore été digérée. Se retrouver dans la boue, devant ses compagnons l'avait affecté plus qu'il ne l'aurait cru. Il n'avait aucune idée de ce qui c'était passé après son évanouissement et ça ne le rassuré pas. Malgré cela, il bouillait d'impatience de redescendre, prendre sa revanche sur la mine.


Sortant enfin de son mutisme, le Uthgardt s'adressa à ses comparses.

-Par Uthgardt qu'est ce que j'ai pris, j'ai failli y passer. Mais j'pouvais pas mourir dans s'trou terreux, face à une girouette de cimetière. Il jeta un regard à Mahalalehel qui n'avait pas l'aire au mieux de sa forme. Toi aussi, tu as dégusté, vous avez pas du chommer pendant que je dormais. J'ai loupé quoi ?

écrit par: Mahalalehel Lundi 23 Octobre 2006 à 20h07
Maha le pourfendeur de cadavres ouvrit un oeil. La tête lui cognait, comme sa jambe. Mais il était bien au chaud dans lit douillet, dans la pénombre d'une salle qui sentait bon les herbes médicinales. Il se retourna pour se rendormir, et allait y parvenir lorsque la voix rauque du grand barbare lui écorcha les oreilles.

- mdmomrmt...

Mais le barbare, après sa longue sieste sur le dos de ses compagnons n'avait pas l'envie de se rendormir. Ce coup-ci Maha ouvrit grand un oeil, le visage enfoui sous l'oreiller.

- grmmgrmm... m'enerve ce barbare...

Maintenant qu'il était réveillé, le nain se redressa d'un seul élan et s'assi dans le lit, les pieds au sol. Devant lui le Grand Nigaud Nordique s'emerveillait d'avoir survécu à son premier combat, alors que Vieltal, surement rendu sourd par sa musique anti-musicale dormait encore. Au fond de la pièce, la nuque caressée par un rayon de soleil, la prêtresse inconnue vaquait à ses occupations angéliques.
La forme de son corps, révélée plus que masquée par la simplicité de la coupe de sa robe, évoquait la lourde fertilité de la Terre nourricière. La chaude lumière du soir éveillait des reflets de miel dans ses cheveux. Sa barbe finement tressée semblait d'or liquide, la...

La voix sans finesse du barbare le rappela à la réalité. Ravalant les insultes imagées qu'il avait destiné à Andris, il se mit sur pieds et, encore troublé par la féminité de la prêtresse, répondit à son compagnon :


- Kesketukeskiya? Euh.... Ah oui, rien euh, non, enfin pa grand chose. C'est à dire que quand tu as pris le vialin coup qui t'as mis au tapis, les choses sont devenues un peu compliquées...

Enjolivant la scène et se donnant le beau rôle, Maha lui fit un compte rendu épique de leur expédition. Il parlait fort pour que tous(tes) l'entendent, et mimant les actions, se déplaca pour se rapprocher de la prêtresse. Il tut quand même les anneaux et le fait qu'i len ai pris un, ne parlant que d'une porte immense hermétiquement close.

- Et la, te portant sur mon dos avec la jambe en charpie, j'ai réussi avec l'aide (mineure et sans intérêt) de Vieltal à te ramener. Et la fabuleuse guérisseuse que voilà nous a tous remis sur pied!

Il en profita pour mettre son bras autour de l'épaule de la naine, et lui adressa son plus beau sourire et sa voix la plus "velours" :

- Nous vous devons tous la vie, Madame. Comment pourrions nous vous remercier jamais! Pour commencer pourrais-je donc un jour caresser l'espoir que vous daignâtes m'accorder un dîner? En tout bien tout honneur!
Maha lui pris la main entre les deux siennes. Il regarda l'horizon par la fenêtre
- Vous devez vous sentir bien seule, dans ce grand temple froid... Seule à vous occuper de l'âme et du corps de tous ces mineurs frustres... Je suis fait pour vous comprendre! Parfois, même un grand guerrier solitaire ressent la solitude...
Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune fille, avec son meilleur sourire :
- Alors, ce dîner?


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mardi 24 Octobre 2006 à 01h24
Vieltal l'excavateur des profondeurs ouvrit également les yeux devant les racontardises de son compagnon. Il se releva dans son petit lit pour mieux observer ses faits et gestes. Étouffant un faible rire qui lui vallu une crampe. Il se prit les côtes et s'interdit de se moquer du nain qui tentait les beaux jeux. Malgré son esprit voyageur et volage de barde, il n'était pas du genre à courtiser tout ce qui bouge... Le nordique dédaignait également la pilosité faciale chez les jeunes femmes, ce n'était pas dans ses critères! Il se surprit à sourire en écoutant et regardant les prouesses de Mahalalehel. Il était probablement aussi gauche qu'un baril vide (grrr...vengence! tongue.gif) mais c'étais tout de même charmant.

Parlant de gaucherie, le barde se demanda en un éclair si ils allaient toujours toucher la récompense proposée plutôt cette journée pour leur expédition... Mais sans plus, il oublia rapidement ce détail futile pour lui et contempla l'endroit d'un oeil vide et fatigué. Il ne rajouterait rien sur leur excursion dans les profondeurs de la mine et sur le mécanisme de la porte. Le nain détenait probablement la clé et il le savait, c'étais suffisant...

Le moment n'était pas vraiment propice pour demander à Maha leur relation avec les autres membres et leur venus ici... Mais le barbare serait surement content d'entendre autre chose que des montagnes de vantardises et de pseudo-héroisme. Le barde tourna son regard vers le Uthgardt pour prendre la parole.


" Maintenant que nous sommes tous en sécurité ici. J'aimerais bien que vous m'expliquiez ce qui vous amène ici? Vous ne connaissiez rien à propos du temple n'est-ce pas? Alors dans quel but votre compagnie a-t-elle cheminé jusqu'ici, et pour qui travaillez vous? "

C'étais un peu dur pour le barbare de se feindre et d'éviter les questions...Le barde aurait finalement ses réponses et pourrait se reposer en paix. Qui sait, peut-être aiderait-il même la troupe dans leur mission? Ils ne semblaient pas envoyer pour un quelconque meurtre sordide ou de l'espionnage en règle... Il devait s'agir d'une quête juste... Sinon, il s'excuserait et porterait plutôt son attention sur le temple. Après avoir maitrisé deux goules, il serait bon de soutirer quelque chose de cette expérience.


écrit par: Baltazard Mercredi 25 Octobre 2006 à 10h45
Baltazard avait rejoint les deux demoiselles. Un air soucieux se lisait sur son visage. Il fit immédiatement part de son scepticisme à Hermine, sentant que Zlik devait être en danger. Cette dernière essaya de le rassurer, lui promettant d’éclaircir la situation après le dîner.

D’autre part, Hermine lui raconta tout sur Elinor et sa situation délicate. Mais dans la tête de Baltazard, il ne fallait pas céder aux sentiments :



¤Peu m’importe si elle n’aime pas son fiancé, que son mariage soit forcé. Je suis en mission pour ramener cette femme et je l’a remplirais coûte que coûte ! J’espère seulement qu’Hermine ne va pas me poser de problème…¤


Songeur, il fit mine de comprendre la situation à laquelle se trouvait Elinor. Dorénavant, les Compagnons des Marches n’avaient plus cacher leur identité auprès de la jeune femme. Les récents évènements montraient même que bientôt, tout le village se rendrait compte de leur tromperie. Revenant à la réalité, il emboîta le pas des deux jeunes femmes se rendant à l’auberge pour y dîner.


- Un conseil, ne vous gavez pas trop ! S’il faut venir en aide à Zlik, mieux vos pouvoirs être en pleine possession de ses capacités.


C’est sûr, Baltazard sentait que la soirée serait mouvementée. Il prendrait toutes les précautions pour sa sécurité. Pour l’instant il n’était pas mécontent de sa situation. La belle grosse bourse dans sa poche et le coffret était entre les mains de sa compagne des Marches ! Il n’avait donc pas à s’en faire si les choses tournaient males. Pour lui, la loyauté avait ses limites...


écrit par: Andris Mercredi 25 Octobre 2006 à 12h38
Le barbare se mordit les lèvres, la question du barde l'avait pris de cour. Il ne pouvait plus se dérober, il devait prendre une décision. Après ce qu'avait fait Vietal pour eux, il ne pouvait pas se résoudre à le remercier à grand coup dans le trin. Il chercha le nain du regard, espérant que celui ci lui viendrait en aide, en vain. Il dû donc se résoudre à vider son sac.

-[illuskan] : On travail pour la Compagnie des Marches, une confrérie de Sundabar dans le Nord Sauvage. Il y a de cela quelques mois, on nous a mis sur la piste d'une jeune femme du nom d'Elinor Dentrefond. C'est la fiancée d'un mage très important et elle a disparu peu avant mariage. On a des raisons de penser qu'elle serait ici, dans le Shaar afin de faire des fouilles. On est pas seul sur cette affaire, il y a trois des nôtres qui font leurs recherches en parallèle. Je ne saurais pas dire où ils sont actuellement, ni ce qu'ils font. Tout ce que je sais, c'est qu'ils n'abandonneront pas avant d'avoir mis la main sur la donzelle. En ce qui me concerne, tu as prouvé ta valeur. Si tu le veux, tu peux être des nôtres.

Le Uthgardt tendit, la main à l'illuskien, sans se départir de son sérieux. Maintenant qu'il savait tout, il devait se rallier à eux. Si il refusait, Andris ne pourrait pas le laisser quitter cette pièce vivant.

-Je ne te ferai pas la proposition deux fois.


écrit par: Nollïa Jeudi 26 Octobre 2006 à 00h32
Zlik, crochetage : 13 (dé) + 1 - 4 (espace étriqué)>< DD 20 = échec
Zlik, perception : 19 (dé) + 3 >< DD 15 = réussite


Narration

Malhahalehel, Vieltal, Andris

La prêtresse roucoulait, esquissant un sourire avenant tout en retirant chastement le bras que Malahalehel avait glissé autour de ses épaules dénudées, tandis que de son autre main posée sur la poitrine du vainqueur faisait mine de le repousser.

- [nain] Hihi ! Allons grand fou, je ne vous ai même pas dis mon nom et vous m’invitez déjà a dîner ! Hihi ! Je suis si impressionnée par votre courage ! Quelles aventures terribles ! N’avez-vous pas eut peur ?

La plantureuse naine allait poursuivre son discourt empreint d’une réelle admiration pour le rôdeur, lorsque les paroles d’Andris attirèrent son attention.

- Vous parlez de Mademoiselle Elinor ? Se perdre loin de sa famille pour se retrouver à visiter des temples inconnus malgré le péril que cela implique ? Elle avait regardé Malahahel avec insistance en prononçant ce mot. « La pauvre petite. Elle n’aura pas connu le bonheur ici. Son amie est morte, le Temple est maudit. Elle était si gentille ! »

Elle regarda le drap blanc qui recouvrait le corps de la petite halfeline, le visage réellement affligé. Puis soudain, un éclair de surprise illumina ses beaux yeux bruns qui s’agrandirent jusqu’à en devenir des billes rondes.

- Par Morradin ! Des goules ! Vous avez parlé de goules ! Il faut bénir la petite, sinon, elle risque de se réveiller d’ici peu, transformé à jamais en immonde mort vivant !

Toute en affaire, la jolie demoiselle sorti précipitamment du dispensaire, non sans s’être retournée vers le champion de hache pour accepter son offre et lui adresser un bref sourire.


Zlik

Le petit roublard n’avait qu’une idée en tête, sortir au plus vite de ce coffre, retrouver sa liberté et se venger sur celui qui avait osé le maltraiter d’une aussi vilaine manière. L’une de ses mains se glissa lentement dans son dos afin de récupérer la trousse de cambriolage qu’il portait toujours sur lui. Après quelques minutes qui lui parurent trop longues, il parvint à se saisir de ses instruments de crochetage. Dans le noir, et dans la position dans laquelle il se trouvait, complètement coincé, il éprouva de grande difficultés à introduire le petit crochet dans la serrure, et il se rendit vite compte qu’il ne serait probablement pas capable d’ouvrir sa prison et se libérer. Il concentra alors son énergie à écouter ce qu’il se passait dans la pièce. La voix de l’elfe s’était tue, rendant la chambre parfaitement silencieuse. Rien ne dénonçait la présence d’une autre personne. Zlik était pratiquement certain qu’Indrael était seul, ce qui l’intrigua au plus haut point.
Puis soudain, de lourdes paroles retentirent, ronflantes et pompeuses, et un tintement léger comme le chant du cristal que l’on obtient en glissant un doigt sur le pourtour d’un verre. Et puis plus rien …Zlik était si attentif qu’il entendit même l’aubergiste gronder sur l’un ou l’autre employé au rez de chaussée, mais dans la chambre, plus un souffle, plus un froissement. Rien.


Hermine, Baltazard

Il se lisait clairement sur le visage d’Elinor à quel point elle était reconnaissante envers Hermine, sentiment qui découla en partie sur Baltazard par le simple fait que c’était son collègue. Tout trois s’installèrent en bout de table sur la terrasse. Se fondre parmi la foule bruyante des travailleurs nains qui avaient fini leur journée était sans doute le moyen de paraître le plus discret. Attendant de se voir servir le ragoût du jour, les jeunes gens entamèrent une discussion animée. Elinor surtout parlait d’un ton un peu fiévreux, du aux émotions trop vives et trop diverses qu’elle avait ressentit tout au long du jour. Elle évoquait avec difficulté les obsèques de son amie, n’ayant aucune idée d’où trouver un membre d’une famille dont elle ignorait tout, et avec rancœur de son fiancé pour lequel elle n’avait visiblement pas envie de faire d’efforts ou de paraître bien élevée. Seul l’idée de découvrir ce que recelait le coffre semblait la détourner de sa peine, malgré la nervosité certaine avec laquelle elle évoquait le sujet à voix basse. Le temps passait, et Zlik ne donnait toujours pas signe de vie. Baltazard et Hermine se regardèrent d’un air inquiet : ce n’était pas normal. A cet instant, un petit esclandre domestique éclata dans les cuisines, mais la voix forte du tenancier couvrait parfaitement la distance, et l’Illuskane pu en comprendre les paroles.

-[nain] Et si je te dis bougre d’âne de surveiller les étrangers, tu les surveilles ! Je me fiche de savoir quand tu termineras la vaisselle !

écrit par: Andris Jeudi 26 Octobre 2006 à 14h17
La gorge d'Andris se serra. Se détournant du barde, il lança un regard plein d'inquiétude sur corps sans vie de la halfelin. Aux vues sa dernière confrontation avec les goules, l'idée que l'une d'elle puisse se tenir là, attendant le bon moment pour frapper, ne le rassura guère. Par mesure de précaution, il attrapa sa hache et la pointa vers le cadavre.

-Par Uthgar, la naine a raison. Elle est morte par la main d'une de ces bêtes, son âme est condamné. Cette petite n'a plus rien d'humain, nous devons brûler son corps impur.

Serrant les dents, le barbare s'avança avec précaution vers la halfelin. Respectueusement, il s'accroupit devant le corps et saisi le drap blanc du bout des doigts. Il hésita un moment, craignant ce qu'il allait voire.

-Non, il ne faut pas faire ça. Son âme n'a pas encore rejoint le royaume des morts, seul un prètre à le droit de la voire.

Il reposa le drap et se releva lentement, afin de ne pas réveiller quelque douleur lancinante. Sans lâcher sa hache, il alla s'adosser au mur en face du cadavre.

-Ce n'est pas prudent de rester ici, notre odeur pourrait la faire se réveiller plus tôt qu'elle ne le devrait. Au fait Vietal, je t'ai posé une question je croix. Maintenant que je t'ai tout dit, il est temps que tu prennes une décision.


écrit par: Mahalalehel Jeudi 26 Octobre 2006 à 16h37
Le nain sifflotait gaiement, les deux pouces dans la ceinture. Il se rapprocha de ses deux compagnons, le sourire scotché jusqu'aux oreilles.

- Alors les copains, la vie est belle non? Je vois que à peine cinq minutes après être réveillé Môssieur Andris fait des histoires? Je crois que tu te rends pas compte que tu NOUS, donc LUI, doit la vie. A ta place je serais un peu plus respectueux!

Maha regarda chacun de ses deux compagnons explorateurs, et leur empoigna chacun une épaule :

- Je ne voulais mélé le flutiau à ça, mais puisque tu peux pas t'empécher d'en faire qu'à ta tête, on va dire que tu es responsable de sa loyauté à notre groupe, hein Andris? Et toi Vieltal, je pense qu'on peut raisonnablement te faire confiance, mais pas d'entourloupes, d'accord?

Maha regarda les deux humains qui s'observaient pendant une seconde, puis tout en s'équipant de son matériel pour partir, il s'adressa à eux :

- Il faut qu'on y aille, on a du boulot! Direction la Barbefer, sauf si vous avez d'autres idées. Je paye la première tournée, ca vous va? ... au fait, personne a vu de fleuristes dans les environs?


écrit par: Hermine Jeudi 26 Octobre 2006 à 19h38
Interloquée, Hermine regarda tour à tour Elinor, Baltazard, les quelques clients attablés à la terrasse et la porte d'où avaient retenti le cri de Dragan Fierforge ; puis elle se remit droite sur son siège et, les coudes sur la table, croisa les bras en fronçant les sourcils.

- Toujouяs aussi aimable, celui-là , murmura-t-elle dans sa barbe, à ses compagnons comme pour elle-même. « C'est de nous qu'il paяle ? »

Puis, conservant son aplomb devant Elinor et Baltazard, elle haussa les épaules de façon visible. Etrangement, ce geste n'était pas feint, et la guerrière était plutôt calme, malgré ce nouvel élément inattendu qui venait s'ajouter au reste : à coté du danger apparent du temple oublié dont l'entrée sur les profondeurs de Faërun béait à quelques centaines de mêtres de là, du mystérieux Indrael Aran'Dil qui rôdait autour d'eux en ourdissant on-ne-savait quel plan inquiétant et de la préoccupante disparition de leur ami Zlik, se retrouver flanquée de l'Acariâtre en chef de Rochedor et de son acolyte plongeur du Sanglier Doré lui semblait ... comment dire ... plutôt insignifiant. Et puis après tout, "les étrangers" pouvaient aussi bien être le groupe de caravaniers dont faisaient officiellement partie Zlik, Mahalalehel et Andris, ou un autre arrivant récent.

- Au cas où ..., chuchota-t-elle à ses compagnons en se penchant instant vers eux. « A paяtiя de maintenant, quand on a besoin d'en paяleя, on ne dit plus "le coffяet" mais ... tiens, "le cahieя de fouilles", d'accoяd ? Mieux vaut êtяe pяudents. » L'Illuskane s'éclaircit la gorge, et repoussa sa chaise. « 'Faudяa commandeя nous-mêmes, je cяois. Cinq minutes -je яeviens. »

Hermine se leva en adressant un sourire dénué d'inquiétude à Elinor et un regard appuyé à Baltazard. Puis, elle se dirigea vers l'intérieur de l'auberge avant d'aviser Ania, la serveuse, et lui adressa la parole une fois qu'elle eut fini de s'occuper de ses clients du moment. Aimablement, Hermine dressa la commande de leurs frugaux soupers ( « Tяois ragoûts et ... ben, un bяoc d'eau s'il vous plaît. » - ¤ Pas de vin sur ce coup-là, desfois qu'il y ait à agir cette nuit ... ¤ ) avant de continuer , s'adressant à la sympathique naine sur un ton de confidence :

- Puis-je vous poseя une question, mademoiselle ? ... Vous n'auяiez pas vu passeя un halfelin roux deяnièяement ? Je le cheяche, mais il semble bel et bien avoiя dispaяu ...

Qui savait ? Ania Fierforge était quelqu'un qui n'avait ni les yeux ni la langue dans sa poche. Au mieux, elle avait croisé Zlik il y a deux minutes, au pire elle se souviendrait de ce petit mystère, voire commencerait à alimenter la rumeur ... ce qui ne manquerait pas d'attiration sur celui, ou celle, ou ce qui en était la cause.

Après avoir remercié la jolie naine de sa réponse, Hermine monta "se rafraichir" dans la chambre qu'ils avaient loué, Baltazard et elle. Peut-être trouverait-elle la trace du Pied-léger ? Et elle en profiterait pour vérifier l'intégrité de son équipement, le petit témoin d'intrusion qu'elle avait laissé sur la porte de la chambre d'Elinor Dentrefond, et peut-être aussi dissimuler provisoirement le coffret dérobé à Indrael Aran'Dil, si celui-ci s'avérait trop lourd à porter ...



écrit par: Zlik Vendredi 27 Octobre 2006 à 08h52
Zlik commença à aller mieux. Sa fatigue commençait à se dissipé et il retrouver peu à peu ses esprit. Il entendait de nouveau trés bien. Mais la conversation inaudible de Indrael le troublait.

¤Si il parlait à quelqun, c'est qui avait une personne avec lui... Ou alors il est taré et il parle tout seul...¤

La seconde hypothèse lui paraissait peu probable, mais ça fait toujours du bien de critiquer son ennemi.

¤Bon si je peut pas crocheter cette serrure, je vais faire comment...¤

Zlik tenta de se mettre dans une meilleure position pour crocheter la serrure mais impossible, l'espace etait vraiment trop etroit.

¤Pfff, je suis coincer, ici, sans possibilité de sortie. Et le temps que les autres se rendent compte de ma disparition , l'elfe m'aura deja changer en crapaud et m'aura laché dans une grotte abandonné...¤

Zlik prit sa dague et la sortit delicatement de son fourreau en faisant attention de ne pas se couper. Au bout d'une minute, il l'avait enfin sortit, en s'etant coupé un bout de sa tunique. Le roublard, sans espoir, essaya d'attaquer le coffre avec mais impossible, le coffre semblait trop dur et la dague ne l'entaillait mème pas, Et puis dans l'obscurité la plus totale il etait impossible d'esperait trouver un endroit moins proteger du coffre.

¤Bon tanpis, je suis foutu...¤

Zlik poussa un long soupir, rangea lentement sa dague, et ferma les yeux.

¤Quand il ouvre se coffre, je lui saute dessus, je vais quand mème pas mourrir sans lui laisser un souvenir de moi...¤


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 30 Octobre 2006 à 18h43
Vieltal avait continuer d'observer le barbare sans mots dire. Il était certains qu'ils lui avaient sauvé la vie. Le nain ne se fit pas prier pour lui le dire et Vieltal s'étira pour se mettre sur ses pieds. Il regarda Andris alors que Maha tout joyeux d'avoir un souper, s'affairait à reprendre son équipement pour un nouveau départ.

" Je suis conscient que ce qui vous amène ici est noble, du moins ce que vous m'avez dit semble l'être. Je suis disposé à vous aidez, bien entendu. Comme vous avez pu le voir, mes services ne sont peut-être pas si inutile après tout."

Il tourna son regard vers le nain qui fit mine de ne pas l'entendre. Ce dernier exprima son désir de retourner voir dame Barbefer. C'étais la moindre des choses que l'on puisse faire... Mais ou était les trois autres compagnons des marches? Ce n'étais pas ça la priorité? Il avai vu dame Elinor d'Entrefond et la dame Hermine lorsqu'ils étaient partis... Ils devaient probablement chercher leur compagnons pour retourner avec la dame Elinor... Mais bon, il ne posa pas plus de question et enfila son sac à dos avant de reprendre la parole.

" Très bien, mais qu'allons nous lui dire maintenant? Nous n'avons pas les têtes de ces créatures comme prévu. Sinon lui dire qu'il s'agit de goules, nous ne pouvons faire beaucoup de choses. Comment elle semblait quand tu l'as rencontré Maha? Tu crois qu'il sera possible de discuter avec elle?"

Il remit tout en ordre dans son équipement et se prit le ventre en regardant un peu partout. C'étais la deuxième fois qu'il venait ici, pour lui...Il ne voulait plus y retourner. Les soins de la prêtresse naine était bien, mais il préfèrait rester en santé.

¤ J'ai une de ces faim...¤

" Bon allez en route, on passera à la taverne après pour se rincer le gosier et ripailler un peu..."


écrit par: Nollïa Mardi 31 Octobre 2006 à 13h36
Hermine, discretion : 11 (dé) + 1 >< Zlik, preception auditive : 18 (dé) + 3 = échec

Narration

Hermine

Ania ne lui avait pas été d’un grand secourt. Elle avait bel et bien remarqué le petit halfelin, mais seulement à midi, accompagné de Rodegmund Fibredacier, un mercenaire du caravanier qui avait sympathisé avec son père et avec lequel il était en train de bavarder en ce moment même dans l’arrière cuisine. Hermine dut interrompre la jeune naine qui allait se lancer dans la longue explication de la livraison tardive des tonneaux de bières et du nouveau parfum plus acre et meilleur selon elle qui en faisaient leur particularité sans quoi la nuit serait peut être tombée avant qu’elle n’eut l’occasion de chercher Zlik.
La guerrière se glissa donc à l’étage à pas feutrés. Elle remarqua avec soulagement que le cheveu placé sur la porte de la chambre d’Elinor n’avait pas bougé, et s’empressa donc, de pénétrer dans la sienne.
Le petit coffret n’était finalement pas bien encombrant. Seul le désir de savoir ce qu’il contenait le rendait aussi imposant. En réalité, ce ravissant ouvrage de bois d’ébène incrusté d’ivoire n’était pas plus grand qu’une casette à bijou. La serrure elle-même, finement ouvragée dans un métal doré ne semblait pas particulièrement solide…et pourtant son compère n’était pas parvenu à la faire céder.


Zlik

Zlik poussa un long soupir de découragement qui brisa le silence inquiétant de la pièce. C’était à croire qu’il n’y avait plus personne ! Pourtant il était pratiquement certain de n’avoir entendu à aucun moment la porte de la chambre s’ouvrir. Il allait pousser un second soupir de découragement, lorsqu’il entendit clairement quelqu’un entrer dans une chambre. D’après son estimation, il devait s’agir soit de la chambre d’Hermine, soit de la chambre voisine. Entrevoyant peut être la chance de sortir de la situation dramatique dans laquelle il se retrouvait coincé, le cœur du jeune roublard se mit a battre à toute allure.


Baltazard

Le ragoût était servit et délicieux, pourtant Elinor n’y toucha guère, jetant par-dessus l’épaule de Baltazard de fréquents coups d’œil, impatiente qu’elle était d’en savoir davantage. Son impatience était vive, et elle ne pouvait s’en cacher. Elle se pencha néamoins vers le roublard pour lui souffler quelques mots:

-
Votre compagnon, il s’agit bien de l’halfelin que nous avions croisé dans le couloir tout à l’heure ? Cela fait un moment qu’il rode autour de la chambre de l’elfe. Je ne comprends pas tellement. Vous n’étiez pourtant pas au courant à ce moment là de la disparition de mon carnet de note. Pour quelle raisons vous vous intéressiez à monsieur Aran’Dil?

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.




Malhahalehel, Vieltal , Andris

Les trois explorateurs improvisés, reposé et ragaillardit par les soins de la séduisante prêtresse, se dirigèrent d’un bon pas vers la maison de dame Barbefer. L’activité dans le campement minier semblait avoir redoublé d’intensité, tandis que ceux qui avaient travaillés dans la fraîcheur de la montagne, s’en allaient, tout noir, se nettoyer la face avant de fêter la fin de leur journée à l’auberge en s’enivrant de la nouvelle bière tout juste arrivée.

La mairesse accueillit les trois aventuriers l’air préoccupé. Sur la table de son petit bureau aussi encombré de paperasseries et de livres que le reste de la pièce ne l’était de meubles, s’étalait une carte somptueuse sur laquelle elle semblait étudier l’emplacement du premier cimetière de Rochedor. La dame, dont la longue chevelure de jais ceinte en une queue de cheval élégante, fronçait les sourcils tandis qu’elle ne prêtait qu’une oreille distraite aux salutations du nain. Celui portait encore ses habits tachés de sangs, quelques cicatrices de son combat et l’anneau d’argent soigneusement caché dans son sac et pesant de tout son poid sur les lanières de cuirs. Le barbare et le barde se tenaient derrière le nain.
Après le récit du combat, qui souleva de grandes exclamations surprises de la naine, vint celui des négociations.


- Nous avions dit trois pièces d’or par personne je pense et cinq pièces d’or par cadavre. Dit elle en ouvrant déjà un petit coffret afin de débourser la somme convenue. « Hum...Quel dommage que vous ayez oublié les têtes dans la mine ! »

écrit par: Zlik Mardi 31 Octobre 2006 à 17h25
Zlik, décourager, avait laisser tomber et commençait a deprimer dans le coffre

¤Pffff finir dans un coffre pourri a cause d'un connard d'elfe....¤

A ce moment là il entendit un bruit d'une des chambres d'a coté, mais c'etait passer tellement vite et si soudainement que le roublard n'avait aucune idée de si ça venait de la chambre de hermine ou de celle d'a coté.

¤Allez, venez me chercher....¤

Le halfelin retenait sa respiration pour ne faire aucun bruit dans l'espoir d'entendre un autres son devoilant la presence de quelqun dans la chambre de Hermine.

¤Allez, il faut qu'on me trouve!!!¤

-"HE HO!!! IL Y A QUELQUN ? JE SUIS LA DANS LA CHAMBRE DE CE SALOPARD D'ELFE!! SORTEZ MOI DE LA!!!"

L'insulte envers le drown n'avait pas etait volontaire mais Zlik enfind e compte etait content.Il esperait que au pire, Indrael, furieux viendrait regler des comptes. Le halfelin etait desesperer et desirait plus que tout sortir de cet endroit, petit, noir, puant... Zlik, haletant, ecoutait, esperant de tout son coeur entendre des bruit de pas entrer dans la chambre n°5 et que quelqun allait le sortir de là.

écrit par: Andris Mardi 31 Octobre 2006 à 22h00
Andris s'était avancé d'un pas sur chez la dame Barbefer. Après tous les risques qu'il avait pris, allant même jusqu'à regarder la mort dans le blanc des yeux, c'était enfin le temps de la récompense. Le barbare se frotta les mains: il était impatient d'aller dépenser l'argent durement gagné, à l'auberge du village, qui, à cette heure, devait commencer à s'animer.

¤Après tout ce qu'on a fait, se serait bien le diable qu'on arrive pas à arracher un bonus. Il est vrai que les nains sont pingres comme pas permis, mais comment marchander quand il s'agit de la sécurité des siens ?¤

Arrivé devant le bureau de son hotesse, il laissa le nain faire le récit de leur aventure. La réponse de la mairesse ne se fit pas attendre.

¤Comment ça, "pas les têtes" ?¤

Le visage du nordiste se rembrunit, un tel affront n'était pas suportable. Chez les Uthgardts, remettre en cause la parole d'un guerrier, revenait à le provoquer en duel. Après avoir frollé la mort en son nom, elle ne pouvait pas ainsi lui cracher au visage.

Il s'avança d'un pas.


-Madame, les tяois hommes que vous voyez ici ont яisqué leur vie dans le seul but de vous veniя en aide. Pour ma paяt, je suis яesté plusieuяs heuяes au fond de cet enfeя, inconscient, à baigner dans mon pяopяe sang. J'en gaяde d'ailleuя encoяe les séquelles. Malgяès cela, je seяai pяès à y яetouяner tout de suite si un seul de vos gens était en danger. Compяenez donc ma fяustяation quand je vois le peu de cas que vous faites de notяe rétribution. Sachez que nous ne couяяons pas après votre gяatitude, bien que je gage que nous la méяitons. Alors pour ce qui est de notяe яécompense, je feяais confiance à votяe bon sens.

Il s'avança vers le bureau de la naine sans jamais la quitter des yeux. Et, tel un paladin attendant son épée, il lui tendi sa mains ganté.

-Et vous demandeяez juste de ne pas nous insulter.

Il apuilla ses dernières paroles qui sonnèrent comme une mise en garde. Visiblement, il ne plaisantait pas.


écrit par: Hermine Vendredi 03 Novembre 2006 à 20h19
Surprise, Hermine détacha son attention du coffret. Zlik ? ..prisonnier dans la chambre du magicien ? Il s'était donc fait prendre. Rapidement, l'Illuskane s'accroupit, posa le coffret sur son lit, retira de sous sa couche son épée, et se releva en la faisant jouer dans sous fourreau.

- Meя.. Blyakha-moukha baяdakskaia ! , jura la jeune femme entre ses dents, sur la défensive. Les choses ne se passaient pas du tout comme prévu ! Qu'était-il arrivé au halfelin ? Il avait du se faire repérer par l'elfe, et qui sait ? Peut-être était-il ensorcelé, ou blessé ? Et comment allait réagir Aran'Dil à son cri ?

Hermine fit un pas pour se rendre dans le couloir, mais se ravisa soudain. D'un geste, elle ôta le coffret comprommettant de sa couverture pour le fourrer dans son barda ; il serait toujours temps d'en crocheter la serrure -ou de le défoncer- plus tard. Puis, en trois pas elle fut sur le pas de sa porte, déposa son épée contre le chambranle, dissimulé par le mur mais atteignable facilement en poussant la porte qu'elle laissa entrouverte. Enfin, elle se rendit devant la chambre numéro 5 et, après une seconde où elle retint son geste, tambourina à la porte en appelant quiconque se trouvait à l'intérieur.


- Monsieuя Zlik ? ... Aяan'Dil ?

Durant le temps d'arrêt qu'elle parmqua, Hermine tendit l'oreille. Soit elle entendait les pas de l'elfe qui venait lui ouvrir et elle se tiendrait prête à attaquer/esquiver un sort tout en réfléchissant à quoi lui dire, soit Zlik était seul dans la pièce et ... elle aviserait.


écrit par: Mahalalehel Samedi 04 Novembre 2006 à 16h19
Le nain pris son air le plus sérieux :

- eh! Barbefer! N'essayez pas de nous grapiller des miettes. Vous avez dit 10 PO par monstre, plus 5 par personnes. On vous a libéré de ces satanées bestioles.
Il la regarda bien dans les yeux.
- Notre patron nous avait dépeint une femme d'affaires plus respectable que ca. Enfin, si vous voulez, on peut retourner chercher les têtes, mais je vous facture une paire de chaussures.

Il s'approcha à coté d'Andris, qui avait toujours les deux poings sur la table, et qui fulminait en regardant la naine en contrebas. IL lui flatta le col, comme à un molosse de guerre:

- Allons, soyez raisonnable... Je ne connais pas ce barbare nordique depuis longtemps, mais il a pris des coups pour vous, je ne voudrais qu'il veuille vous les rendre...

écrit par: Zlik Samedi 04 Novembre 2006 à 17h03
Zlik entendit distinctement les pas des couloirs puis entendit hermine l'appeller. Le coeur du roublard fit un triple salto vriller comme seul un jedi unijambiste est capable. L'halfelin n'hesita pas et cria:

-"HERMINE, JE SUIS LA, JE... j'ai etait enfermer dans un co..."

Zlik tout à coup vit le ridicule de la situation. Lui le halfelin pretentieux enfermer dans un vulgaire coffre entrain de demander de l'aide à la guerrière, sa coequipière dans cette aventure et qui,de plus assez seduisante et ayant un fort caractère...

¤Ouai et je risque de plus la voir justement si je reste dedans ... Tanpis pour ma reputation d'enfer...¤

-"HERMINE RENTRE JE PEUT PLUS SORTIR IL M'A ENFERMER DANS UN COFFRE!!!!! VIENS VITE!!"

Zlik, haletant, les oreilles aux aguets esperer de toutes ses forces que le drown n'allait pas choisir ce moment pour apparaitre et l'empecher de sortir

¤Allez, hermine... Rentre...Sors moi de là...¤


écrit par: Nollïa Dimanche 05 Novembre 2006 à 17h08
Hermine, perception auditive : 11(dé) + 0 >< DD ?

Narration

Vieltal, Malahalehel, Andris

Galia Barbefer esquissa un petit sourire qui pouvait signifier divers sentiments avant de répondre au nain d’une voix assurée.

- [nain] Rassurez vous, je vous fais confiance, vous n’avez nullement besoin de m’apporter les têtes pour recevoir la récompense convenue. Cependant, il serait néanmoins judicieux que vous ne laissez pas traîner les cadavres dans la mine, et que chacun ici puisse voir de ses yeux que le mal a été éradiqué.

Elle repris son souffle un moment, ouvrit le coffret pour en sortir la somme convenue avec une lenteur qui laissait supposer le désagrément que sortir 29 pièces d’or lui causait. Puis s’adressant en commun afin que chacun puisse la comprendre, et dévisageant tour a tour chacun des visages qui lui faisait face, la maire poursuivit son discourt :

- Parce que …dites moi, il n’y a plus de danger désormais ? Rassurez moi. Cette histoire de goule m’ennuie profondément et je désirais pouvoir rouvrir la mine rapidement. Chaque heure de fermeture cause d’énormes pertes financières à la communauté de Rochedor. De plus la mort de la petite halfeline va inaugurer un triste événement à savoir le cimetière de Rochedor, et bien que cela allait forcément arriver un jour, je crains que cela ne déprime la population. Et qui dit population déprimée, dit travail moins efficace.

Un long soupir conclut ses paroles.


Hermine, Zlik

La guerrière illuskane colla son oreille contre la porte de bois grossier. Le couloir était silencieux, par contre du rez de chaussé parvenaient les bruits de tintements joyeux des choppes s’entrechoquant et les rires gras de quelque ouvriers ayant déjà finit leur journée. Si Hermine entendait parfaitement les cris révoltés de Zlik qui lui parvenaient étouffés, elle avait par contre beaucoup plus de difficultés à repérer la présence d’une tierce personne. Il était cependant certain, que personne ne s’approchait à cet instant de la porte. Une légère pression sur la clenche suffit à lui faire comprendre que la porte était néanmoins verrouillée.

Malahalehel recoit 29 pièces d'or

écrit par: Hermine Dimanche 05 Novembre 2006 à 22h38
Après avoir décollé son oreille du bois, Hermine fit une pompe devant la porte d'Indraël Aran'Dil, dans l'espoir d'aperçevoir quelque chose à travers le jour qui passait sous la porte. Ne discernant rien d'aussi important qu'une paire de sabots fourchus ou un bas de robe blanche, elle repassa en position accroupie, puis à la station debout, tout en passant en revue les différentes solutions pour sortir le pauvre Zlik de sa situation. La porte était munie d'une serrure et non à clanche, ce qui lui interdisait de lever le loquet en introduisant quelque chose entre la porte et le chambranle. Bien que le magicien elfe ne semble pas dans sa chambre, défonçer cette serrure, puis le coffre qui retenait Zlik prisonnier à coups d'épée ne manquerait pas 1) de risquer d'alerter les gens présents en bas et 2) de laisser des traces ; Hermine n'avait pas envie de commencer une vie de fugitive, ni surtout d'en imposer une à Elinor Dentrefond, surtout que rien à part quelques courbatures ne semblait immédiatement menacer le halfelin. Enfin, atteindre la fenêtre d'Aran'Dil en passant par sa fenêtre à elle puis par le toit lui apporterait peut-être la confirmation que la chambre était vide, mais il y avait peu de chance que la fenêtre soit ouverte, elle ne voulait pas défoncer un carreau et cela attirerait sûrement l'attention des gardes dans leur tour de guet : le jeu n'en vallait pas la chandelle. Non vraiment, mieux vallait rapidement se donner un alibi, ou une justification avant toute action tandancieuse.

¤ Bon. alors .. ¤, Hermine approcha sa bouche de la porte numéro 5 et chuchota assez fort pour que le halfelin l'entende :

- Zlik, écoute-moi. La joue et le poing contre la porte, l'Illuskane parlait de façon conçise et rassurante, car elle ne voulait pas donner l'impression au halfelin qu'elle l'abandonnait. « Dans deux minutes, je suis de яetouя avec des gens style la seяveuse pouя qu'on constate que l'elfe, c'est le méchant, et toi le gentil, et te soяtiя de là. En attendant, tu tâches de dégoteя une histoiяe convaincante qui confiяme ça, d'acc' ? 'Me déçois pas, copain. Tiens bon ! »

Après la confirmation du halfelin, Hermine se rua dans l'escalier, et traversa la salle commune aussi vite qu'elle le pouvait pour se rendre sur la terrasse :

- Balta !! Zlik est pяisonnieя dans la chambяe d'Indяaël ! Un peu essoufflée, la jeune femme plaqua ses mains sur la table ou se trouvaient la jolie noble et le chondathien. « S'te plait, file cheяcheя ton matos pouя ouvяiя cette putain de poяte numéяo cinq, on ne sait pas ce que fait cet elfe ! » Puis, à Elinor, avec une moue gênée mais pas effrayée : « S'cuse, cas de foяce majeuяe ... tu me suis, si tu veux bien ? »

Puis, parce que Baltazard était capable d'agir seul et pour une fois sans attendre patiemment Elinor Dentrefond, Hermine marcha à grandes enjambées vers Ania Fierforge, et la prit à parti de façon assez peu discrète :

- 'Moiselle ! Y a un pauvяe halfelin qui est яetenu pяisonnieя dans la chambяe de Aяan'Dil ! Avec mon copain Baltazaяd dont le papa est seяяuяieя, on va essayeя d'ouvяiя la poяte numéяo 5, mais le temps pяesse caя le яouquin a l'aiя de souffяiя le maяtyя, et il va peut-êtяe êtяe sacяifié ! Vous pouяяiez nous aideя à le sauveя, s'il vous plaît ?

Tablant sur la curiosité manifeste de la naine et sur la légitimité qu'on avait en investissant la chambre d'un elfe mystérieux soupçonné d'activités bizarres et qui retenait un innocent prisonnier, Hermine espérait qu'elle pourrait dégoter un quelconque passe pour ouvrir la porte d'Indraël Aran'Dil, et peut-être même mettre de son coté la populace outrée ... A vrai dire, elle commençait même à croire à son histoire.

En tout cas, il n'était pas question de traîner. On ne savait effectivement pas à quoi était occupé Indraël Aran'Dil ...



écrit par: Zlik Lundi 06 Novembre 2006 à 21h30
Zlik ecouta attentivement Hermine le coeur battant. Son coeur manqua quelques bond quand elle lui annonça qu'elle partait chercher du secours.A ce stade, le halfelin temeraire avait une peur bleue des coffre et des endroit confiné et obscur.Il se calma rapidement et c'est essouflé qu'il entreprit de se repeter une histoire dans sa tete sur les recommandation de Hermine. Etant devenu maitre pour inventer des histoires credible en trés peu de temps, cela fut vite fait.

¤Alors, j'etais seul dans le couloirs a attendre Hermine... Il m'est tombé dessus en disant qu'il voulait me sacrifié... Je me suis debattue t il m'a mis dans ce coffre en partant chercher je en sait quoi...¤

Il tourna et retourna son histoire dans la tete pour l'arranger, et attendit impatient comme jamais, que des bruits de pas dans le couloir et qu'on le sorte d'ici.Il etait aussi partager par un dilemme, est ce qu'il va pourrir l'elfe en sortant de ce coffre moisi, ou est ce qu'il va se faire petit de peur de retourner dans cet boite de merde...

-"Il va me le payer en tout cas, et son coffre, je me torche avec..."


écrit par: Andris Vendredi 10 Novembre 2006 à 22h58
Andris commençait à perdre patience, cette histoire commencer à l'agacer. Il n'avait que faire des regrets de cette vieille naine cupide, la seul chose qui pourrai l'interesser en plus de sa prime serait un crédit à la taverne. Malheureusement, la mairesse ne semblait pas disposer à faire ce genre de cadeau...

-Il n'y a plus une goule dans cette mine et je gage que vous ne taяdeяez pas à la яemettre en service. Mais il y a un point qui risque de poser quelque peu problème. Voyez vous, moi et mais compagnons sommes au nombяe de tяois, je penses, qu'il seяait plus convenable de nous donner une somme que nous pouяяions paяtager en tяois. Il serait dommage que la faleuя de chaccun d'entre nous ne soit pas reconnu de façon égal, n'est pas ?

Le barbare n'avait pas tord, on ne comptait plus les récits de compagnies entière c'étant entretuer pour quelques piécettes. Après tous ceux qu'ils avaient fait pour elle, la naine avait tout intérêt à arondir la somme au chiffre au dessus. Autant pour le bien être du groupe, que pour le sien.


écrit par: Nollïa Samedi 11 Novembre 2006 à 15h39
Baltazard, crochetage : 20 (dé) + 7 ><DD 25 = réussite automatique
Baltazard, crochetage : 5 (dé) + 7 ><DD 20 = échec


Narration

Hermine

La naine, qui était occupée a astiquer de belles choppes étincelantes posa immédiatement un doigt sur les lèvres de la jeune Illuskane afin de la faire taire. Ses sourcils se froncèrent laissant apparaître un visage soucieux. Elle s’éloigna un instant, attirant Hermine à sa suite, dans un coin plus bruyant de l’auberge que le comptoir, elle lui tint ce discourt en jetant derrière elle de nombreux regards furtifs et inquiets.

- Monsieur Aran’Dil s’est plaint auprès de mon père qu’un voleur avait pénétré dans sa chambre et qu’il lui avait dérobé une somme d’argent conséquente. Par contre, j’ignorais qu’il l’avait lui-même enfermé dans le coffre. C’est ennuyant, car mon père, désormais a redoublé de vigilance, et il fait surveiller chaque étranger. Je n’aime pas cet Aran’Dil, je l’ai toujours trouvé louche et mauvais, mais il paye bien mon père. Je veux dire, il lui donne un petit supplément. Il vaudrait mieux, je pense...agir dans son dos. Chuuuttttt ! Fit elle encore alors qu’un employé de l’auberge, à la panse importante s’approchait en râlant du bar. « Voilà celui qui est chargé de vous surveiller. »

- [nain] Le dénommé Balta est entré dans sa chambre, rien à signaler. Déclara l’employé à la panse bien rebondie aussi discrètement que se peux l’être un Rothé au milieu d’un troupeau de moutons.

Elinor semblait attendre dans un coin, inquiète et réservée, qu’Hermine lui en dise davantage sur la situation.


Baltazard, Zlik

A peine le roublard eut il atteint la porte de la chambre n°5 qu’il entendit des pas dans l’escalier ainsi qu’une voix grave grommeler. Aussitôt, il se recula vivement, et se dirigea vers la porte de sa propre chambre. Le nain déboucha dans l’escalier, répondit au petit signe de la main que lui adressa Baltazard, et fit le chemin inverse râlant davantage encore.
L’agent de la Compagnie des Marches, méfiant et rapide déverrouilla la porte en un tour de main. Il avait oublié de prononcer le mot de passe, mais rien de fâcheux ne se produisit.


- Je suis là Zlik ! Dans quelle poisse t’es tu fourré !

Il étala devant lui divers crochets, et entreprit de faire céder la serrure de l’imposant coffret de bois, sans y parvenir toutefois. Le mécanisme, s’il ne semblait pas davantage résistant que celui de la porte résistait aux assauts de ses divers instruments.

- Zlik ! As-tu ta trousse avec toi ? Il faudrait que tu m’aides. Il y a un petit loquet dans la serrure que tu pourrais maintenir coincé tandis que j’essaye de remonter l’autre.


Malahalehel, Andris, Vieltal

- Je vous que vous êtes un habile négociateur déclara la naine avec un petit sourire amusé, en faisant glisser une pièce d’or supplémentaire vers le nain qu’elle considérais sans aucun doute comme le chef de l’expédition.

A cet instant, la femme de chambre de Galia Barbefer pénétra dans la pièce, esquissant une petite courbette ridicule.

- [nain] Madame, je pense que nous avons un ennuis avec le corps de l’halfeline. D’après le prêtre, il faudrait brûler sa dépouille, car elle semblerait maudite.

Mala recoit une pièce d'or


écrit par: Hermine Samedi 11 Novembre 2006 à 23h13
Hermine interrompit ses messes basses avec Ania à l'arrivée du "détective privé amateur". Au moins, elle connaissait maintenant l'apparence de celui qui le suivait ; de plus, sa silhouette bedonnante caractéristique lui permettrait d'en donner la description à ses compagnons des Marches, ça pourrait être utile. Cependant, même s'il semblait peu dangerueux, il limitait la marge de manœuvre des Compagnons des Marches et le mieux serait bien sûr de ne pas avoir à s'en soucier ... L'Illuskane fit un grand sourire au serveur :

- A-ha, voici donc un des employés de ce magnifique établissement ! Ces paroles manquaient de faire grincer les dents d'Hermine et le nain ne devait sûrement avoir qu'une compréhension approximative du commun, mais Hermine poursuivit en lui serrant la main, comptant sur Ania Barbefer pour lui traduire ses dires le cas échéant. « Mon ami, un employé de qualité tel que vous doit sûяement avoiя foяt à faiяe ! Tenez cheя monsieuя, voici de quoi vous détendяe quand vous en auяez le temps ... Quelqu'un d'aussi indispensable que vous doit se ménageя le яepos dont il a besoin, n'est-ce pas ? »

Avec un clin d'œil mutin, la guerrière glissa discrètement cinq pièces d'argent dans la main du nain. A part si celui-ci mangeait du foin, il devait avoir saisi l'allusion et relâcher sa surveillance, au moins pour un temps. Il devait bien être sensible à ce petit pot de vin suffisant pour se payer un bon repas ! Au pire, on pouvait espérer qu'il trouverait Hermine trop dépensière, donc trop naïve, donc peu dangereuse et donc, peu utile à surveiller ... L'espoir fait vivre.

Une fois que l'aspirant enquêteur se fut éloigné, Hermine se retourna vers Ania, non sans avoir auparavant jeté un coup d'œil autour d'elles et invité Elinor à s'approcher : il était en effet dommage de l'exclure ainsi. Après avoir brièvement rappelé la situation, la Nordique poursuivit :


- C'est donc ainsi que sont les choses ... Un gяand meяci du nous pяéveniя, mademoiselle Ania. Mais je me demande une chose : ou est donc passé monsieuя Aяan'Dil ? Je ne l'ai pas vu dans le village mais il ne semble pas non plus êtяe dans sa chambяe ? De plus, vous avez paяlé d'un ceяtain Fibяedacieя qui semble êtяe aяяivé ici en compagnie de meяcenaiяes ; votre pèяe le fait-il suяeilleя lui aussi ? Ils semblent bien s'entendяe ...

Bien que cela soit loin d'être sa priorité, Hermine trouva à cet instant l'occasion d'en apprendre un peu plus sur Rogemund Fibredacier. Toute information pouvait être utile ...
En tout cas, le plongeur ayant fini sa "ronde", Baltazard était seul en haut ; puisqu'elle ne pouvait vraiment aider les roublards pendant leurs œuvres, autant rester ici faire le guet et essayer d'en apprendre un peu plus. Et puis, si tout se passait bien, il y avait aussi un bon repas à prendre, qui était en train de refroidir sur la terrasse.
L'estomac d'Hermine gargouilla à cette pensée ...



écrit par: Mahalalehel Dimanche 12 Novembre 2006 à 00h58
Le nain regarda Andris comme si il allait lui enfoncer le crâne dans les épaules. Il grommela entre ses dents :

- bougre d'andouille tu veux me faire mourir de honte ou quoi? Je prend ce qui m'a été promis, rien de plus ni de moins.

il relança sa pièce à la naine.

- Un contrat est un contrat. Point. Et vous feriez bien d'écouter votre prêtre, si vous ne voulez pas nous engager de nouveau.... Aller, imbécile, suit moi! Et toi aussi, vieltal!

Si l'avarice est le péché le plus commun du peuple nain, l'aumône est sa plus grande insulte. Mendiant une petite piécette, Andris avait attiré le mépris de Barbefer sur leur groupe. Maha ne pouvait pas réagir differemment s'il voulait garder la face.

Sans attendre ses compagnons, il redescendit l'étroit escalier et sortit de la maison du chef du village. Son humeur était morose.


¤ Qu'est-ce qu'on peut attendre d'un village dirigé par une femme, non mais dites moi?¤

Sa mauvaise humeur disparu lorqu'il aperçu l'infirmerie de la seule femme digne d'intérêt de tout ce bourbier. Il se remit à chantonner en sifflotant.

¤Aller hop! une douche, un bouquet de fleur et en avant!¤

Il parti vers l'auberge, hache à l'épaule, comme son lointain ancêtre, Grincheux froidmarteau, membre illustre et mythique de la fameuse Compagnie Mercenaire des Sept Nains de NeigeBlanche, dans la Haute forêt.


écrit par: Zlik Dimanche 12 Novembre 2006 à 15h37
Zlik, etait heureux de voir que Baltazard aller le sortir de là, mais son moral retomba tres tres rapidement quant il vit que son ami n'arrivait pas a crocheter la serrure

-"mais c'est pas possible ça... Avec les doigt des pieds j'arrive à le faire...Bon attend j'essaye de l'ouvrir, mais je suis coincer à l'interieur j'en peux plus..."

Zlik attrapa ses crochets de sa main droite, en se faisant au passage un torticolli et une coupure à l'epaule a cause de ses crochets. Le halfelin commençait à sentir la colère montait en lui, il en avait marre de rester au fond de cette boite dans une position grotesque sans pouvoir bouger.

-"Bon voila je vais essayer, mais dans le noir et tout recroquevillé je pense pas que je pourrais t'aider beaucoup... Si on y arive pas tu prend le coffre a coup de hache et on en parle plus ok?"

Sur ce, le roublard attaqua la serrure de l'interieur, en tatonnant pendant quelques secondes rien que pour trouver la serrure puis en entrant enfin le crochets il ecouta attentivement les declis que provoquer le passage de l'instrument dans le mecanisme. Mais Zlik ne pouvait qu'a peine bouger et il n'avait pas la tete a faire l'accrobate en s'amusant à bouger delicatement un bout en fer."


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 15 Novembre 2006 à 23h48
Le barde esquissa un sourire alors que le nain reprenait la route vers l'auberge d'un pas décidé. Il remercia dame Barbefer et s'inclina légèrement avant de disparaitre par les escaliers d'ou retentissait les pas de Maha. Il sortit au grand air pour rejoindre le nain qui changea soudainement d'air après avoir recroisé le regard de la prêtresse qui le mettait dans tout ses états. Vieltal ne put s'empêcher un faible rire. Il avait une de ces faims... Une fois son appetit repus, il aurait sans doute moins mal à la tête. Maha avait surement prévu de retourner vers ce temple plus tard. Pour l'instant ils devaient reprendre des forces et essayer d'en connaître plus sur les autres membres de la compagnie des marches avec lesquels les deux aventuriers faisaient équipe.

- Tu crois que tes compagnons ont réussi a convaincre cette échappée de revenir avec vous?

Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire suite au départ éventuel de ses nouveaux compagnons...Peut-être les suivrait-il, la Compagnie des Marches devait avoir besoin d'autant d'effectif que possible et les taches que les dirigeants assignent pourrait multiplier l'expérience du futur barde de guerre... Il continuait d'avancer tout en se perdant dans ses pensées, se rappellant le baiser du vent froid du nord lui parcourant l'échine...Il sourit et contempla les alentours tout en poursuivant son chemin vers l'auberge.


écrit par: Nollïa Jeudi 16 Novembre 2006 à 21h02
Zlik, crochetage : 13(dé) + 1 – 2 (coincé) ><DD 20 = échec
Baltazard, crochetage : 13 (dé) + 7 ><DD 20 = réussite


Narration

Hermine

Alors que le soleil déclinait derrière les hautes falaises, et que la chape de chaleur faisait place à la fraîcheur de l’ombre, l’auberge du Sanglier d’oR s’emplissait peu à peu des quelques mineurs qui avaient terminé leur journée. Le nain au bedon dodu gratifia Hermine d’un large sourire qui signifiait qu’elle n’aurait pas affaire à un ingrat. Aussitôt il s’éloigna dans ce qui semblaient être les cuisines. Quelques rires s’en échappaient qui firent rosir les joues brunes de la jolie serveuse
Celle-ci était bien heureuse d’avoir trouvé une interlocutrice autre que l’un de ces nombreux ouvriers qui ne voyaient en elle qu’une paire de seins rebondis et des jambes grassouillettes à souhait et s’empressa de répondre aux questions que lui posait la jeune guerrière sur un ton badin. Elle raconta ainsi qu’elle avait vu Aran’Dil remonter dans sa chambre et qu’elle ne l’avait pas vu redescendre depuis. Ensuite elle s’attarda plus longuement sur Rodegmund Fibredacier, à qui appartenait apparemment les éclats de voix qui provenaient de la cuisine. A la façon dont en parlait Ania, il était certain que le bougre avait le don de tisser rapidement des liens amicaux avec son entourage et de plaire à la gente féminine. Il était évident également, et bien que la naine ne semblait pas l’avoir remarqué elle-même, qu’un si grande sociabilité cachait quelque chose de plus louche comme s’il cherchait à obtenir des renseignements.
Elinor s’approcha doucement d’Hermine, et écouta poliment la conversation sans l’interrompre. Dès que la serveuse s’en retourna à ses occupations, l’étudiante murmura à l’oreille de son amie
:

- J’ai un mauvais pressentiment. Je ne saurais l’expliquer, mais plus la journée avance, plus un malaise inexplicable s’empare de moi comme si nous courions au devant de graves ennuis. Quelque chose ne tourne pas rond, mais je ne saurais définir exactement quel est le facteur discordant. A moins que rien n’ait plus de sens désormais…Examinons déjà le contenu du «Carnet de Fouille »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elle poussa un long soupir tandis que les deux demoiselles se dirigeaient vers la table qu’elles avaient délaissée quelques instants plus tôt.

Baltazard, Zlik

Coincé dans cet espace exigu qui lui laisserait en horreur désormais l’odeur de pin que dégageait sa prison, Zlik ne parvint pas à exécuter les indications de son collègue. Malgré l’échec cuisant du petit voleur, le roublard chondathien parvint à faire céder la serrure, et l’halfelin revit enfin la lumière du jour. Couvert de sueur et de poussière, il frotta rapidement ses habits, et se dégourdit les muscles par quelques gestes destinés à les assouplir. Les premiers pas furent difficiles. Il n’aurait jamais pensé que de rester plié dans cette position fœtale l’handicaperait autant. Amusé, Baltazard lui offrit son bras, et le taquina quelque peu, avant de déguerpir de la chambre avant qu’un drame supplémentaire ne se produise. Les deux agents de la Compagnie des Marches descendirent dans la salle bondée de l’auberge. Ils ne croisèrent personne dans les couloirs.

Tous


Lorsqu’ils traversèrent ce qui porterait plus tard probablement le nom de « Grand rue », Malahalehel suivit de ses deux compères aperçurent immédiatement Hermine attablée sur la terrasse de l’Auberge avec la dénommée Elinor, tandis qu’un halfelin boitillant supporté par Baltazard s’avançaient vers elles. La foule commençait à être dense, il restait fort peu de place à l’ombre, et un chahut bien agréable agrémenté par la bière et l’odeur de ragoût animait la place.
Enfin, et pour la première fois depuis le début de la journée, les espions du Nord avaient enfin la possibilité de se réunir s’ils le désiraient et de discuter de ce qu’ils avaient vécus chacun de leur côté.


écrit par: Hermine Vendredi 17 Novembre 2006 à 14h39
L'air un peu surpris, mais calmement, Hermine se glissa entre les nombreux nains fatigués mais bruyants qui étaient arrivés depuis quelques minutes pour traverser en compagnie d'Elinor Dentrefond la « grande salle » du Sanglier Doré. Une fois sur la terrasse, elle prit place après avoir aidé l'étudiante à s'assoir à la table ou tiédissait leur repas. Invitant son amie à manger avant que tout ça ne soit complètement froid, elle remplit les verres et prit les premières bouchées de son assiette. Puis, l'aventurière s'adossa à sa chaise et considéra un moment son amie, deux doigts sur les lèvres, pensive.

- Hmm.. [Illuskan] Je pense que je peux comprendre que tu aies pareil pressentiment, Elinor. A meme pas une lieue d'ici se trouve quelque chose de dangereux ; depuis ce temple court peut-etre une issue vers les profondeurs de Faerun, et vers les nombreux dangers qu'elles receleraient si on en croit les rumeurs. De plus, ce magicien pourrait très bien préparer quelque chose dans les ombres, de son coté. Et pourtant, la vie à Rochedor continue comme si de rien n'était ... Hermine regarda au tour d'elle pour confirmer ses dires, puis regarda son amie dans les yeux et soupira, pour continuer à murmurer au fil de ses pensées. « Mais tu sais, on ne sait pas pour l'instant ce qu'il se passe vraiment ; et c'est peut-etre le tempérament nain de ne pas céder à la panique devant l'inconnu. Je pense que nous, humaines, devrions en tirer une leçon. Il n'est pas question de relacher notre garde, mais attendons de voir venir. Attendons que notre bon halfelin soit tiré d'affaire, et Baltazard et lui examineront, euh.. ce dont tu as justement parlé. Et attendons de connaitre le témoignage des éclaireurs qui sont descendus dans la mine. » Doucement, Hermine posa sa main sur celle d'Elinor. « Rassure-toi. On en saura bientot plus. Si à ce moment là tu envisage quelque chose, je serai là pour t'écouter. Mais jusqu'ici, je suis fière de la façon dont tu réagis. Vraiment. »

Pendant quelques instant, la sœur des Marches continua à manger tout en ajoutant que meme si la situation pouvait devenir dangereuse, Elinor pouvait compter sur des amis, ici. Baltazard, Zlik, et elle-meme en faisaient partie, ainsi qu'Ania.

A un moment, les jeunes femmes virent arriver d'un coté et de l'autre leurs « sauveurs ». Dans un premier temps, bien qu'elle ait fait glisser avec un sourire l'assiette encore pleine de Baltazard dans la direction où arrivait son propriétaire, Hermine voulut laisser l'initiative aux Compagnons des Marches de se joindre à elles ou pas (après tout, Andris et Mahalalehel n'étaient toujours pas sensés la connaitre), mais se pencha quand meme vers Elinor Dentrefond :


- [Illuskan] Tiens regarde, voilà Zlik, Baltazard et les autres. Et regarde, ... Souriante, la guerrière fit un discret signe de tete vers la rue et un clin d'œil à son amie : « ... Voilà le barde à la chaude voix qu'on a pu croiser ce matin. On l'invite à notre table ? »

écrit par: Zlik Vendredi 17 Novembre 2006 à 20h59
Zlik avait etait trés heureux de enfin sortir de ce miserable coffre, il lui semblait qu'il allait avoir peur des coffres pendant quelques temps. Maintenant dans la grande salle, il reprenait petit à petit l'usage de ses membres et commençait a mieux marcher.

¤Dommage, que je n'ai pas eu le temps d'avoir demonter ce coffre piece par piece...¤

Maintenant libéré, il se demandait seulement ce que penserait de lui ses compagnons.Ils avait etait enfermé dans un coffre, lui, le roublrd pretentieux, il y avait de quoi attiré des moqueries. Et il se demandait toujours, si il eprouverait une hainde indescriptible envers le drown ou au contraire une peur enfouie au fond de lui. Mais il n'eut pas le temps de se poser plus de question, il s'etaient dirigé vers la table de Hermine et d'elinord aux cotés de Balt.

¤Est ce que ça va le faire si je la sert dans mes bras?...¤

Aprés tout elle venait de le sauver, et il devait avouer qu'il n'aurait jamais pu se debrouiller tout seul. C'est essoufler et d'une demarche peu assuré qu'il s'attabla à la table, interrompant la conversation qu'entretenait la guerriére et Elinor dans une langue inconnue du petit roublard.

-"Heu... Salut, comment ça va depuis tout à l'heure ?"

Malgré le fait qu'il voulait paraitre detendu, la voix de Zlik avait legerement trembler. En esperant que personne ne s'etait aperçu de ce petit detail, il regarda Hermine, les yeux brillant de gratitude. Il avait renoncer à la serrer dans ses bras, il attendrait un autres moment pour la remercier, ou au moins lui montrer qu'il lui etait reconnaissante de l'avoir sauver. Il continua avec un petit sourire :

-"Vous auriez pas vu un elfe pretentieux, qui a un passe temps terriblement marrant ?"

¤Enfermer des halfelins sans defense dans des coffres par exemples...¤


écrit par: Hermine Dimanche 19 Novembre 2006 à 16h06
Quel soulagement !
Baltazard était donc bien parvenu à sortir Zlik de l'embarras, et voilà que le halfelin était de retour, apparement sain et de sa mésaventure, et prêt à en découdre. C'était compréhensible, après tout : rester enfermé pendant des heures dans un coffre n'avait rien d'une sinécure, même pour quelqu'un d'aussi petit que le halfelin. Cependant, il ne fallait pas que, Zlik tombe à nouveau dans les griffes d'Indrael Aran'Dil pour avoir fait preuve de trop d'empressement et de rancune. Si ça devait encore lui arriver à l'avenir, il n'aurait peut-être pas autant de chance ...

Ne cachant pas son bonheur de voir l'inénarrable halfelin de retour aux affaires, Hermine posa la main sur l'épaule de Zlik et s'enquit de sa santé. Peut-être avait-il faim ? Puis, puisqu'apparement il était bien en forme, la guerrière reprit en baissant la voix :


- Non, copain. C'est ce qu'on était en tяain de se diяe avec Elinoя : impossible de savoiя ou est passé ce magicien. Paя contяe, ça devient uяgent de savoiя qui il est, et pouяquoi il t'as ... mis en boîte. Hermine s'essuya les lèvres, repoussa son assiette vide et se pencha vers Zlik. « Dans notяe chambяe, sous mon lit, j'ai un coffяet qu'on a réussi à lui "emprunter". Si tu veux, tu y retouяnes avec Baltazaяd et vous l'ouvяez ... On pouяяait enfin savoiя si cet elfe est juste un magot, heu -comment on dit-, .."excentяique" ou un dangeяeux dяow mangeuя de halfelins.
Enfin, si ça te dit. Si tu pяéfèяes te mettяe un peu au veяt jusqu'à ce qu'on ait localisé l'elfe, je compяendяai aussi. »

Se redressant, Hermine s'interrompit en hochant la tête à l'intention de ses trois compagnons : il était agréable qu'aucun nain n'écoute plus leurs dires, mais Andris, Mahalalehel et Vieltal s'approchaient de la terrasse, et l'arrivée à l'auberge de ceux qui étaient décendus combattre un monstre n'allait sûrement pas passer inaperçue ...

écrit par: Zlik Dimanche 19 Novembre 2006 à 19h53
Zlik prit un morceau de pain qui trainait sur la table et le croqua avidement. ça donne faim de rester enfermer dans une boite moisie. C'est a ce moment là qu'il aperçut Andris, vieltal et maha, parmi les ombres mouvantes de la taverne. Et sans meme finir ce qu'il avait dans la bouche:

-" Ah, ils sont là les trois feignants. Pendant que nous on se fait enfermer dans des coffre pouraves, eux ils se ballades..."

Le petit roublard ramena son attention sur la guerrière. Aprés avoir fini une nouvelle bouchée de pain, il ajouta d'un ton malicieux:

-"J'aimerais bien voir ce coffret, je suis sur qu'on va trouver des trucs vachement interessant dedans
Les yeux du halfelin brillèrent ou des trucs precieux. Si vous avez rien a faire, je me sentirai bien d'aller examiner ce coffre."

Zlik se tourna vers Balt, et lui fit un sourire sournois, dont seul un halfelin sournois etait capable de faire

-"Tu veux qu'on aille voir ?"

¤J'espere qu'il y a bien des choses chère pour cet saloperie de pointu...¤

Zlik lança un coup d'oeil a Hermine

-"Il faudrait trouver le moyen, de nous signaler si Indrael remonte. Personnellement j'ai pas encore envie de finir dans une boite ou en salsifis..."

écrit par: Hermine Dimanche 19 Novembre 2006 à 21h41
En écoutant parler le roublard, Hermine rit de bon cœur. Mystérieusement, le comportement de Zlik avait le don de la détendre davantage ; peut-être était-ce son langage, sa façon de parler la bouche pleine, ou son attitude un peu cupide qui semblait cependant cacher une vraie bonne volonté. En tout cas la guerrière, qui avait rencontré très peu de halfelins dans sa vie, avait en ce moment de cette race un aperçu plutôt positif.

- Le pяoblème , murmura l'aventurière en reprenant son sérieux en réponse au halfelin, « c'est que l'elfe n'est ni en haut ni ne semble avoir quitté l'aubeяge -si on en cяoit ce que nous a dit cette sympathique seяveuse. Pяudence donc, au moins jusqu'à ce qu'il яefasse suяface. » Hermine regarda tour à tour chacun des compagnons attablés. « D'accoяd, aloяs. On va яegaяder ce ... caяnet de fouilles. » (Plus bas, à Zlik) « C'est comme ça qu'on a décidé d'appelleя le coffяet. »

Malgré la situation, Hermine se sentait de meilleure humeur. Aussi, et pour apaiser les inquiétudes d'Elinor, écarta-t-elle un peu les mains pour tenter de faire les présentations et mettre tout le monde à l'aise.

- Au fait. Elinoя, je ne t'ai même pas pяésenté Zlik, le halfelin astucieux. Il a les mêmes buts que Baltazaяd et moi, comme tu l'avais deviné. (Se tournant vers Zlik) « Et, Zlik : voilà Elinoя Dentяefond. Elle est intelligente, et couяageuse, aussi lui ai-je pяomis que nous seяons à son écoute pouя яegleя sa situation de la meilleuяe façon possible pouя elle, comme on nous l'a demandé ... »


écrit par: Zlik Lundi 20 Novembre 2006 à 20h04
Zlik devisagea Elinord et se leva avant de faire une petite courbette devant elle, un sourire impudent aux lèvres.

-"Ravie de faire votre connaissance ravissante demoiselle!"

Puis le Halfelin se rassit, un sourire malicieux aux lèvres.

¤Mignonne, elle... Dommage que ça soit l'objectif de notre mission. Personne n'est parfait...¤

-"Evidemment, qu'on va regler la situation de la meilleure façon possible, aprés tout on est là pour ça. Une aussi ravissante creature que vous merite toutes notre attention!"

Le roublard tourna sa tète vers la guerrière et ne pus s'empecher de lui faire un sourire rempli de toutes la perversités dont le Halfelin etait capable. Puis il remis une large bouchée de pain dans sa bouche.

¤Il manque plus qu'un tonneau de bière et je suis pret a oublier l'episode du coffre...¤

Aprés avoir, pour une fois, attendu d'avoir terminer de manger pour parler, Zlik questionna Hermine:

-"Dis, tu aurais pas une pinte ou deux de bière bien fraiches par hasard ?!"

Le ton de la voix du Halfelin etait tellement plein d'espoir qu'il ne put s'empecher de rire, puis finalement, se doutant de la reponse de la guerrière continua:

-"Bon, ben si vous avez fini de manger, et que vous avez bien bu Zlik insista sur le dernier mot je propose d'aller feuilleter le carnet de fouille. Maintenant que j'ai bien manger, je ne dirais pas non a un peu de lecture... Pour digerer..."

¤Héhéhé...¤

Le roublard decocha un clin d'oeil charmeur à Hermine, puis se mit à se balancer sur sa chaise en jetant un coup d'oeil derrière lui, juste histoire d'observer la salle bondée et bruyante.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 22 Novembre 2006 à 04h07
La foule regaillardit le barde qui commençait à sentir la fatigue l'envahir tranquillement. La compagnie avait ramené un Andris amoché des profondeurs de la terre après avoir scalpé des goules. Contrairement à bien des gens, il aimait la chaleur des convives et des auberges. L'odeur de ragoût l'enjoliva, tout sourire, il se fondit dans la foule. Ses yeux scrutèrent les tables de la terasse pour en trouver une qui pourrait accueillir les trois hommes. Bien entendu, ceux-ci retrouverait surement leur copains qui s'occupait de cette dame Dentrefond.

Les nains peuplaient la terasse et le nordique dut éviter quelques uns d'entre eux qui passait. C'est alors qu'il remarqua à une table, Hermine qu'il avait rencontré un peu plus tôt, accompagnée d'Elinor elle même puis d'un halfelin et d'un autre humain. Sans attendre ses compagnons, il se faufilla lentement entre les attablés pour atteindre les trois humains et l'halfelin qui parlaient tout bas. Il ne voulait pas vraiment les dérangés dans leur discussion alors il se posta près d'eux puis héla pour une bière bien mérité. Il s'adossa au mur extérieur de la taverne et ferma les yeux un instant pour humer toutes les odeurs possible. Il les réouvrit, s'ennuyant déjà de la vision de la foule, des trois humains, du halfelin. Enfin, beaucoup de monde pour socialiser, il était ravis mais ce n'étais pas une raison pour interrompre une conversation.

Finalement, le halfelin commença à se balancer et se tut. Le barde en profita pour saluer les attablés.


"Comme on se retrouve! Quelle belle après-midi n'est-il pas mesdames. Enchanté messieurs, mon nom est Vieltal"

Le barde souriait en déposant son lourd sac à ses pieds avant de tendre la main vers l'halfelin qui était plus près de lui.

écrit par: Mahalalehel Mercredi 22 Novembre 2006 à 13h46
En s'approchant de la terrasse, Maha vit dans un coin ses trois autres compagnons attablés bien gentillement, buvant et mangeant comme en vacances à Eauprofonde. Vieltal, emmené par sa testostérone, ne pu s'empêcher de les rejoindre. Bien! les guerriers pouvaient se restaurer un petit peu, maintenant... Mais avant, le rôdeur avait une mission à finir.

Entrant dans la taverne, il se positionna où tous pouvaient le voir, jucher sur un banc. A l'aide d'une écuelle en fer blanc et du manche de sa hache, il attira l'attention des clients de la taverne. Puis il pris la parole de sa voix la plus cérémonial ;

- Messieurs-Dames, j'ai une bonne nouvelle. Moi, Mahalalehel-Le-Chasseur et mon équipe, sous commande de Madame Barbefer, ai terrassé en combat rapproché les deux immondes créatures responsables de la vile agression de ce matin. Je peux officiellement vous annoncé que le danger est définitivement écarter! .... Ceux qui veulent un autographe ou m'offrir une bière me trouveront en terrasse!

Une fois rempli ses obligations envers son public, le nain redescendit de son perchoir et, sana attendre se dirigea vers la table où étaient ses amis.

Il regarda le groupe en approchant. Il espérait que Hermine avait réussit à gérer toutes ses couvertures et ses mensonges. Le nain avait peur de la situation qu'il allait retrouver. Devait-il se présenter comme un prince en exil? Un extra-planaire tombé par hasard sur ce lieu? Un marchand venu prospecter incognito le potentiel commercial? Un explorateur faisant escale avant la prochaine étape de son voyage? Un amnésique doté de pouvoirs psioniques incontrôlés, que des cauchemars récurrents avaient attirés dans ce lieu?


¤ PPppffff... elle me casse les pieds cette mission secrète..."

En arrivant au niveau de la table, le nain fit un clin d'oeil discrètement appuyé à Hermine. Puis, se posant devant la table, débita son mensonge savamment préparé:


- Bonjour, laissez moi me présenter. Je suis Mahalalehel, prince albinos extra-terrestre amnésique. Je suis ici pour trouver un équipage de nains mineurs afin de pendre la mer vers Maztica, mais mon chariot à eu des problèmes de santé et j'ai du m'arréter ici pour faire le plein de savon de Cormyr. Mais, dites-moi, personne ne serait marchand-explorateur en exil?

Sûr de la solidité de sa couverture, de la finesse de son approche de la pertinence de son intervention, le rôdeur pris une pause assurée. Regardant en coin la réaction de Elinor, il ajouta:

- Au fait, personne sait où je peux trouver un fleuriste?



écrit par: Nollïa Jeudi 23 Novembre 2006 à 11h59
Malahalehel, charisme : 15 (dé) -1 ><DD ?
Vieltal, percep aud : 17 (dé) -1>< Ania, discretion : 10 (dé) = réussite
Mala, percep aud : 20 (dé) + 6 >< Ania, discretion : 10 (dé) = réussite automatique
Andris, percep aud : 19 (dé) -3 >< Ania, discretion : 10 (dé) = réussite

Zlik, détection des pièges : 10 (dé) +1 >< DD 15 = échec
Zlik, crochetage : 18 (dé) +1 >< DD 20 = échec

Baltazard, crochetage : 16 (dé) + 7 >< DD 20 = réussite





Narration

La déclaration solennelle de Malahalehel n’eut pas exactement l’effet escompté. Au lieu d’être portée en triomphe par la foule, clamant son admiration pour le nain du nord, celui-ci n’eut droit qu’à de chaleureux applaudissements et de grandes exclamations de joie. A vrai dire, les acclamations étaient suffisamment bruyantes et la curiosité des autochtones suffisamment attisées pour que Zlik et Baltazard puissent s’éclipser discrètement à l’étage après avoir adressé un clin d’œil complice aux deux demoiselles. Un mineur encore coiffé de son casque de travail hurla dans sa langue natale de grands :

- C’est vrai j’étais là ! Je l’ai vu sortir de la mine ! Avec les deux autres là bas !

Elinor avait accueilli avec une certaine chaleur les présentation de l’halfelin, mais elle n’avait pas osé se confier davantage, par réserve ou peut être parce qu’elle se sentait dépassée par tant d’événements inattendus et graves se succédant dans la même journée. Une fatigue se lisait sur son visage, pourtant lorsque les deux roublards s’en furent au premier, ses yeux s’attisèrent d’une flamme de curiosité et d’excitation. Elle ne put s’empêcher de rire gentiment face à la présentation burlesque de Malahalehel et tendit une main accompagnée d’un sourire vrai :

- Elinor Dentrefond. Je suppose que vous êtes un ami d’Hermine, ou tout du moins un collègue ? Acceptez donc toutes mes excuses. Je suis navrée, vraiment désolée de vous avoir causé sans le vouloir autant d’embarras. Vous vous êtes déplacés pour rien, et courrez maintenant de grands dangers par ma faute. Subitement son visage se rembrunit, comme en proie à un nouvel accès de chagrin. « Je vous remercie…de l’avoir vengé. Recevez mon éternelle gratitude. «

Et tandis qu’elle serrait entre ses mains celle du nain, ses yeux s’emplirent de larmes. Elle remercia sur le même ton passionné Vieltal et Andris, et voyant les cicatrices qui criblaient le torse musclé du barbare, elle ne put contenir une grimace compatissante et le remercier davantage encore, la voix vibrante d’émotion.

Ania, la jolie serveuse, qui était bien plus resplendissante encore que la prêtresse qui avait séduit le rôdeur, apporta trois grande choppe de bières d’un pas alerte :

- Et voici pour les héros du jour ! Félicitation les gars !

En adressant un sourire voluptueux, elle déposa les boissons sur la table, laissant entrevoir une vue vertigineuse sur son décolleté. Puis, se penchant vers Hermine, elle lui chuchota quelque mots à voix basse mais que les trois compères purent comprendre sans difficulté sans même tendre l’oreille.

- Il semblerait que Monsieur Arand’Il ait payé sa dizaine d’avance. J’ai entendit mon père en parler avec Rodegmund Fibredacier qui avait l’air satisfait de l’apprendre. Pourtant il semblerait tout aussi bien qu’il ait disparu. J’ai pensé que cela vous intéresserait de la savoir.

Baltazard, Zlik

C’est avec une certaine appréhension que le roublard gravissait une nouvelle fois l’escalier du Sanglier d’or, prenant garde de ne pas faire grincer les marches. Il était hors de question de retourner dans un coffre quelconque cette fois. Son angoisse se fit plus légère une fois la porte de la chambre d’Hermine refermée sur les deux compères. Zlik, fouilla le dessous de lit et trouva le petit coffret d’ébène qu’il s’empressa d’essayer d’ouvrir.

- Attention ! Il est peut être encore piégé, j’ai failli me prendre une fléchette couverte de poison tout à l’heure.

Prévenu de la sorte, l’halfelin s’empressa de vérifier que le mécanisme n’était plus chargé. A vrai dire, il ne pouvait en aucun cas être certain de quoi que ce soit, et décida de s’attaquer à la robuste serrure du précieux objet. Un déclic se fit entendre, presque sur d’avoir réussi son coup, Zlik ressortit son crochet trop rapidement, ratant de cette façon, l’opération qu’il avait entreprit depuis plus de trois bonne minute. Pourtant il n’était pas certain de pouvoir démontrer d’autant d’adresse lors de la prochaine tentative.
D’un geste rageur, il le laissa tomber sur le sol, vexé de na pas avoir réussi. Ses joues rougir davantage encore lorsqu’il vit son collègue réussir là ou il avait échoué. Ils penchèrent tout deux leur tête au-dessus du petit coffret noir et y découvrirent quelque parchemins, tous rédigé en elfe. Rangeant le contenant, là ou il l’avait trouvé, sous le lit d’Hermine, les deux agents de la Compagnie des Marches décidèrent de rejoindre les autres en bas.

écrit par: Zlik Jeudi 23 Novembre 2006 à 21h58
Zlik fourra les papier dans la poche de sa tunique noire et partit dans le couloirs

-"Allez viens, on va voir les autres, on ne sait pas lire l'elfique alors pas la peine de rester là"

Le fait qu'il n'avait pas reussi à ouvrir le coffre et que baltazard avait reussi l'avait passablement enervé.

¤d'habitude j'ouvre n'importe quoi, avec les doigt de pieds en plus...¤

Le halfelin arriva en bas de l'escalier menant à la grande salle de l'auberge pour voir la salle encore plus bruyante que d'habitude et pour aussi voir la serveuse de la taverne donner 3 bière a ses compagnons de retour.

-"J'y croit plus... Deja qu'ils ont fait que dormir, en plus on leur offre des bière... Et le pire... Le pire c'est qu'ils l'aient boivent sans nous!"

Et sur ce, le roublard rentra dans la foule et reussi s à arriver tant bien que mal à la table de Hermine et de Elinor.

-"On a reussis a ouvrir le coffre, il y a plein de paperasses dedans... Mais evidemment, le probleme c'est qu'ils sont en elfique ces papiers et voila... J'espère que l'une de vous est capable de lire la langue des pointus!"

Zlik se tourna en direction de Andris, maha et Vieltal. Il les regarda quelques instant d'un regard noir puis ajouta dans un grommellement peu amène:

-"Ces gros flemmard nous attendent mème pas pour boire de la bière!"

Son echec sur le coffre de Indrael, son enfermement dans la boite pourrie,L'empressement de ses amis a se bourrer la guele sans mème l'attendre... Le halfelin semblait pret à faire une superbe demonstration de son mauvais caractère à ses compagnons des marches.


écrit par: Mahalalehel Vendredi 24 Novembre 2006 à 16h25
Son ego acceptant de bonne grâce les bravos et les tapes sur l'épaule que lui offrait la foule des mineurs, Mahalalehel le Cabotin pris un air blasé devant les remerciements d'Elinor.

- Mais nôôôn, de rien, pour quelqu'un comme moi c'est la routine...

Tout en faisant la moue. Il fut par conte contrarié que les marques de l'incompétence d'Andris sur son corps attirent la sympathie ¤ Non mais je rêve! C'est sûr que si on arrive à éviter les coups, on risque pas d'avoir des cicatrices!¤ Enfin l'heure n'était pas aux gamineries. L'apparté de la serveuse lui remis les pieds sur terre. Maha pris un air plus sombre pour regarder Hermine, après avoir juger qu'il pouvait parler devant Elinor.

- Je vous présente Vielal que notre camarade Andris a jugé bon de joindre à notre cause.

Le nain mis la main sur l'épaule du barde.

- Il se bat bien, ¤mieux que le barbare, en tout cas¤, et nous a assuré de sa loyauté.

Il jeta un regard noir au barbare.

- Andris est responsable de ca en tout cas.

Le nain retint une furieuse envie de mettre un coup de pied au barbare sous la table, comme s'il avait soixante ans de moins.

- Mais j'espère que vous n'avez pas passer votre après-midi en terrasse. Hermine raconte nous ce qui se passe. je me permet de rappeler que la raison de notre présence est la charmante demoiselle que voici.

Maha la salua d'un geste de son mouchoir-chapeau à carreau plein d'élégance

- Puisque qu'apparemment l'affaire a été arrangé avec Melle Dantrefond, Je ne vois pas la raison de ne pas renter dans un endroit où le soleil ne vous sonne ps comme un maillet.

Le nain remercia mentalement la nuit qui tombait.

- A moins ques des éléments inconnus de nous changent la donne.

Son regard se fit acéré.

- Où sont passés Zlik et Baltou? Où est Fibredacier? Qui est cet elfe? Qu'est-ce que ce temple, là-dessous?

Maha baissa la voix, regarda derrière son épaule pour voir si personne ne l'espionnait. Il prit un ton de conspirateur.

- Et surtout, où peut-on trouver un fleurite dans cet endroit???

écrit par: Hermine Samedi 25 Novembre 2006 à 13h12
Aran'Dil, disparu ... même Ania Fierforge semblait le confirmer. Qu'était-ce à dire ? Personne ne l'avait vu quitter sa chambre, mais il était clair qu'il n'y était plus ... ou alors ? Peut-être était-il toujours bien présent aux alentours, réduit à la taille d'un insecte grâce à un sort, à les espionner ? Ou alors, invisible ... il aurait eu du mal à traverser la salle commune de l'auberge de la sorte, mais c'était loin d'être impossible. Après avoir remercié la serveuse, l'air soucieux, Hermine avait parcouru du regard les alentours, les yeux plissés, tentant de percer l'Invisible ... Mais bon, la guerrière n'y connaissait que pouic en magie, et il était de toutes façons difficile de se concentrer en ce moment.

- Oui, on se connait déjà, déclara-t-elle en regardant le barde avec un sourire légèrement amusé par son air dépité en raison de la superbe ignorance que Baltazard et Zlik lui avait manifesté. « Яebonjouя, Vieltal. Heuяeuse de vous яevoiя en vie. » Puis, l'aventurière se retourna vers Mahalalehel en soupirant, et poursuivit d'un ton un peu vert. « Non, on n'a pas glandé toute la jouяnée, figuяe-toi. Meяci de le cяoiяe, ça fait plaisiя. Enfin ... en ce qui concerne un яetouя dans le Noяd, ça va dépendяe de plusieuяs choses. En pяemieя lieu, ce dont Elinoя a envie. »

En quelques mots simples et en essayant de faire preuve du plus de bienséance possible devant Elinor, Hermine résuma la situation dans laquelle la jeune noble se trouvait : loin de chez elle, sans aucune envie de se faire passer la corde au cou par un magicien fat et vain, et déboussolée par la perte de sa meilleure amie. Elle lui parla aussi d'Indrael Aran'Dil, qui semblait poursuivre de bien mystérieux buts -sans entrer dans le détail, au cas où celui-ci les espionnait, comme le conseillait à la jeune femme sa paranoïa galopante-, et au sujet duquel la Sœur des Marches voulait s'assurer qu'il ne menaçait pas Rochedor. Elle lui conta aussi à mots couverts leur petite "expédition" dans la chambre du magicien, et qu'elle et Elinor attendaient le retour des deux roublards pour en savoir plus, et prendre un décision.

- Tiens d'ailleuяs, les voilà, déclara Hermine en faisant un signe de la tête vers Zlik et Baltazard. Aloяs les amis ... vos conclusions ?


écrit par: Nollïa Vendredi 01 Décembre 2006 à 11h38
Narration

Elinor regarda Hermine, et Malahalehel tour a tour, ses sourcils légèrement froncés en une mine soucieuse, oubliant de répondre à la question empressée du nain au sujet du fleuriste :

- Ecoutez, je ne sais pas quoi vous dire. Vous vous êtes déplacé de si loin pour moi, et pourtant, je n’ai nullement envie de retourner à Lunedargent. Que je me marie ou pas avec Gaelan, je serai contrainte de mener une vie que ne me sied guère, je … Elle lâcha un long soupir. « J’ai besoin de réfléchir, je ne veux surtout pas vous mettre dans l’embarras, pourtant…. »

D’un geste las, elle repoussa son assiette, comme si la discussion lui avait coupé l’appétit, l’esprit dans le vague. Puis elle se retourna vers l’halfelin, d’un geste brillant de détermination :

- Puis je vois les parchemins murmura t’elle comme si elle craignait qu’on les observasse.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Il y avait trois parchemins, soigneusement pliés. Deux étaient de couleur et de taille identique, tandis que le dernier, plus petit et plus fin était légèrement plus clair. Elinor les parcourut avec intérêt et parfois même ravissement.

- Il s’agit du texte sur la porte du Temple, et ici ...d’une nouvelle légende que j’ignorais. Puis elle s’attarda sur le dernier pli et présenta un visage surpris et amusé. « Ooh il s’agit d’une lettre d’amour ! Ecoutez moi ça :

Phaundakulzan,

Cher Indren,

J’aurai préféré sans doute te le dire de vive voix, mais hélas je crains de ne pas en avoir la force. Ma destinée me mène sur une route qui me séparera de toi à jamais : tu le sais bien, je n’ai pas le droit de m’attacher à toi, cela est contraire à l’éthique. Je me suis laissée trop longtemps portée par des sentiments interdits. Je quitte donc la cité pour le Nord. Quelle douloureuse ironie : les premiers mots que je trace pour toi sont des adieux. Sache pourtant que je t’aimerais toujours avec autant de ferveur et de passion
qu’à ce jour. Je te demanderai de ne pas chercher à me revoir.

Quilé Colo

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

Elle sourit, repoussant le plis plus lui et s’attardant sur la lecture des deux autres, parlant d’une voix basse et mystérieuse.

- Alak Xyltin dont le bras armé parsemait la terreur chez les ennemis et l’admiration chez les siens, implora Kiaranzalée de lui venir en aide en échange de son âme. La Dame de Vengeance accepta son sacrifice et posa sa main aux anneaux d’argent sur sa lame. Alors l’épée flamboya de milles éclairs argentés et décima les rangs des fidèles de Lloth ennemis. Ivre de pouvoir, Alak Xyltin brandit celle qu’il avait nommé Intrazil et la planta dans la roche en signe de victoire. Alors la Terre trembla et un gigantesque éclair déchira la roche provoquant une plaie béante qu’aucune magie ne pourrait refermer. Et tous furent engloutis sous la pierre

C’est le texte que j’avais moi-même traduit. Voici l’autre, il est très intéressant, écoutez :

Alors que la Terre saignante ne pouvait refermer la plaie causée par Intrazil, la cité de Lydein fut embrassée par le soleil levant. Alors les Lydeinis implorèrent Kiaranzalée de protéger les lieux saints qu’ils avaient perdus, et ils érigèrent à la hâte un Temple Sanctuaire ou l’armée de la Dame aux anneaux d’Argent attendra dans l’ombre que les pas du profanateur le mènent à sa perte. Seul le cœur fidèle connaîtra les justes mots qui lui éviteront le courroux de Kiaranzalée.
Alors les Lydeinis scellèrent Intrazil dans les confins secrets de la cité, puis ils condamnèrent leur ancienne demeure en refermant les lourdes portes d’argent et s’enfoncèrent plus profondément sous la Terre. «

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



Elle releva vers les compagnons un regard illuminé d’une curiosité passionnée, reposant les trois parchemins sur la table.

- Il n’y a pas de doute ! On parle du Temple ! Qu’il est drôle de trouver une lettre d’amour parmi ces légendes anciennes.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Hermine Samedi 02 Décembre 2006 à 12h06
Au fur et à mesure qu'Elinor Dentrefond lisait ce qui avait l'air de textes sacrés d'une maléfique religion drow, Hermine s'était adossé au dossier de sa chaise, le regard dirigé vers le ciel, et s'était plu à se représenter des images de ce que son ami avait lu. Une elfe blanche éplorée, écrivant une lettre à la lueur d'une chandelle, une grande bataille entre des hordes noires, un cataclysme, des drows avalés par les profondeurs de Toril, et le temps qui passe sur la Grande Faille et le temple oublié, pour finalement les amener à aujourd'hui ...
La guerrière, gardant le silence, retenait sa tête rejetée en arrière de ses mains, songeuse. Loin d'ici, un elfe est pris d'une grande tristesse en lisant la lettre de son Amour perdu, et au fil du temps sa tristesse se transforme en haine. Haine de lui, haine du destin, haine du reste du monde. Il nourrit des rêves de Vengeance, et se toure vers la Dame qui exaucerait ses souhaits. L'érudit qu'il est parvient à retrouver la trace de ce temple, de cette épée, qui lui permettra aussi bien de mettre Faërun à sa botte que de se venger de ceux qui lui ont fait du tort.
Le regard toujours dans le vague, Hermine fit la moue.


- [Illuskan] Mouais ... une bien belle histoiяe, triste et terrifiante, murmura-t-elle comme pour elle même, perdue dans ses pensées.

Indrael Aran'Dil pouvait tout aussi bien être un simple magicien en quête de puissance ou de savoir ; peut-être n'avait-il l'intention que de protéger les habitants de Rochedor quand il lui avait confié son sentiment sur le présent, la seule fois où Hermine et lui s'étaient parlés poliment ...
S'étirant, la sœur des Marches remit ses coudes sur la table en soupirant. Elle eut l'air d'achever une phrase commencée en pensées.


- ... Ou n'impoяte quoi d'autяe. S'adressant aux autres personnes attablées : « Яevenons au faits ; on n'est pas beaucoup plus avancé. Ce magicien est intéяяessé paя ce temple, qui pяotège Intranzil et appaяemment une 'aяmée' maléfique -moяt vivants ou autяe. Que ses buts soient justes ou maléfiques, ils ne peuvent qu'êtяe supposés, même si jusqu'ici ils ont l'aiя d'êtяe caяяément louches, comme peut en témoigneя notяe halfelin. »

Hermine fit une pause, le temps de se servir un grand verre d'eau. Tout cela lui laissait la gorge sèche. Puis, elle porta à Elinor Dentrefond un regard bienveillant.

- Bon. A voiя tes yeux, tu n'as aucune envie de laisser les choses en état, et tu as besoin de temps pouя mettяe tes idées au claiя, sourit-elle. Puis, à tous, comptant sur ses doigts : « Avant de яentяeя chez nous, je pяopose : un, s'assuяereя que ce temple n'est plus un dangeя pouя cette communauté, caя cela a une toute autяe impoяtance que notяe engagement ; deux, яetяouveя Aяan'Dil pouя s'assuяeя que, lui non plus, n'est pas dangeяeux, caя il est lié au pяemieя pяoblème, c'est claiя ; et tяois, d'aideя Maha à décяocheя un яencaяt, caя son bonheuя nous impoяte tous ...
Qu'en dites-vous, tous ? »

Laissant le temps aux autres compagnons des Marches de réfléchir, Hermine glissa à Elinor.

- [Illuskan] Mais avant ça, puisqu'il va bientôt faire trop noir pour continuer à enquêter, et que tu n'as aucune envie de finir ta vie avec lui ... Hermine fit un signe de tête et un sourire entendus à son amie. « Tu voudrais bien m'écrire une petite lettre de rupture bien sentie adressée à ce "cher" Gaelan Alderon ? Comme ça c'est fait et en rentrant, je lui glisserai discrétos sous le manteau, ce qui nous permettra d'accomplir notre mission de façon la plus satisfaisante pour tous et à toi de le faire descendre de son piédestal sans avoir à retourner à Lunargent ... Qu'en dis-tu ? » La mine d'Hermine se fit un instant plus compatissante : « Si tu t'en sens l'envie et la force, bien sûr. Je ne te forcerai pas, et tu resteras libre de me la reprendre jusqu'à ...(petit soupir) jusqu'à ce qu'on se quitte, toi et moi. D'une façon ou d'une autre. »


écrit par: Zlik Samedi 02 Décembre 2006 à 19h34
Zlik fit un signe à mahalahel et lui adressa un sourire ironique, meme si il n'avait pas oublier qu'il avait bu sans l'attendre

¤Tout se paye, un jour...¤

Et sans attendre, Zlik s'assit à une chaise disposé autour de la table tandis que Elinor traduisait les parchemins, puis l'ecouta attentivement. Le halfelins e laissa distraire 30 seconde environs aprés que la jeune demoiselle est commençait sa lecture. Record battu!

¤J'me prendrait bien une bière moi...¤

Et quand elinor eut fini et qu'elle avait devoilé ce qu'elle projetait de faire, Zlik prit une mine contrarié et il dut penser trop fort car il dit a haute voix:

-"Mince, alors on sera surement pas payé si Elinor veut plus de notre employeur..."

Il fit une moue pensive, et tourna sa petite tete vers Elinor

-"Heu... vous ne voudriez pas retourner avec nous, puis quand on est payé vous vous enfuyez et voila... On vous aidera a vous evadez et puis onf ait 50 50... Non?"

Là, le petit halfelin (comme si c'etait grand...) vit une ombre passé dans les yeux de la jeune demoiselle, et il lui fit un sourire qu'il esperait convaincant.

-"Non...Je plaisantait...Evidemment."

Puis Zlik ajouta, d'une manière plus precipité qu'il l'aurait voulu:

-"Je me prendrait bien une bière moi...Il y a pas quelqu'un qui voudrait venir avec moi?"



écrit par: Nollïa Samedi 09 Décembre 2006 à 11h59
Narration


Et tout d’un coup, tout le village parut comme embrasé, revêtant des couleurs oranges vif et rose avant de plonger peu à peu dans l’ombre tandis que les étoiles s’allumaient une à une dans les cieux. L’auberge devenaient de plus en plus bruyante, une musique joyeuse résonnait tandis que les choppes s’entrechoquaient et que les rires se faisaient de plus en plus gras. Des lampions furent allumés, et s’ils n’avaient eut cette mission ordonnée par la Compagnie des Marches, transformée en mystère, les cinq agents se seraient presque crus en vacances. Malahalehel, Andris et Baltazard avaient décidé de célébrer leur victoire en abusant de bière, à tel point, que tout motivé qu’il était, Zlik ne parvenait pas à suivre leur débit de boisson ni l’incohérence de leur propos. Vieltal, accompagnait le barde nain local de sa flûte : un air rythmé sur lequel, au grand bonheur des mineurs, dansait la jolie Ania. C’est là qu’on pu remarquer toute la qualité de son jeu de jambe qui virevoltaient sous ses jupons garnis de volants.
Seule Hermine et Elinor semblaient se passionner pour les documents retrouvés dans le coffret. La jeune étudiante avait promis à son amie de lui rédiger la lettre demandée, mais ses lèvres s’étaient presque imperceptiblement resserrées lorsqu’elle avait évoqué le fait de se quitter prochainement. Toutefois ce sentiment fit place rapidement à l’engouement qu’éprouvait la demoiselle pour cette aventure qui venait de naître du drame de la matinée. Elle semblait déterminer à fouiller le Temple, pour y trouver, disait elle d’une voix un peu naïve, cette épée mystérieuse, et pour comprendre ce qui se tramait. Le visage éclairé par la lumière dansante des lampes de papier, Elinor relisait pour la dizième fois au moins la lettre d’amour retrouvée. Soudain, son joli minois se fronça légèrement.


- Ce parchemin est bizarre. Quelque chose ne colle pas…Mais je ne sais pas quoi.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Zlik Dimanche 10 Décembre 2006 à 18h40
Zlik, d'une demarche assez peu assuré, une chope de bière assez bien rempli à la main, arriva pres des jeunes demoiselle et s'attabla avec elles.

-"vous allez rire, il y a Andris et maha qui sont bourrés. Vous avez deja vu un nain parler d'une naine et essayer de faire des poème d'amour ?"

Il leurs fit un clin d'oeil

-"je vous promet que c'est quelques chose a voir au moin une fois dans sa vie"

Il but une longue gorgée de sa chope et quant il eut fini il s'essuya la mousse qui perler à ses levres malicieuses.

-"Bon et votre parchemins ça avancent ? Si vous en avez marre venez boire quelques chopes avec moi"

Il haussa des epaules et ajouta

-"Ben ouai, je suis le seul a votre connaissance capable de faire de longues phrases coherentes, ou qui ne soit pas trop occupé a faire semblant de jouer de la flute..."


écrit par: Hermine Dimanche 10 Décembre 2006 à 20h56
Pour Hermine aussi, l'idée de la fin de cette aventure, qui signifierait probablement sa séparation d'avec la douce Elinor, était plutôt triste. Cependant ... Tout au long de la journée, à mesure que les jeunes femmes apprenaient à se connaître, un sentiment à l'égard de l'étudiante différent de la simple sympathie pour une relation de travail était né en Hermine. Un sentiment plus ou moins semblable à celui qu'elle nourrissait à l'égard de Baltazard, et Zlik, aussi.
La guerrière était un agent de la Compagnie des Marches, engagé pour une mission. Mais après tout ... Cela correspondait peu à son tempérament : elle était ici pour aider Elinor, et pour vivre une aventure. Où cette aventure la mènerait, elle irait ; tant pis si cela signifiait ne plus regagner Sundabar, ou errer dans le Sud pour quelques années. Comme le lui avait confié Hannibal Caliban, le libre arbitre est très important. Moins que l'espoir, moins que la joie. Mais en tout cas, plus que les intérêts d'un jeune noble arrogant.

Un doux sourire aux lèvres, Hermine croisa un instant ses doigts entre ceux d'Elinor. Elle allait lui dire tout ceci, quand Zlik arriva près de la table, l'haleine chargée d'alcool.
L'aventurière pressa légèrement sa main contre celle de la jeune noble, et lui sourit ainsi qu'à l'halfelin. L'atmosphère festive de l'auberge lui donnait du baume au cœur.


- Ah, ça j'en doute pas, déclara Hermine en éclatant d'un petit rire. Puis, elle prit le parchemin et plissa les yeux en le regardant : « Ben ... ce paяchemin, "bizaяяe" ? Hum ... Ce magicien a peut-êtяe lancé une illusion dessus ? » L'aventurière reposa le document, en se massant le menton. « Je sais pas. Ce qui me choque en tout cas, c'est ce nom, là ... Phaundaluzkan. Pouя moi, ça a la même sonoяité qu'une autre ville ... hmmm, comment s'appelait-elle ? (Après un instant de réflexion) Ah oui, "Menzoberranzan". J'espèяe que c'est une mauvaise intuition. »

N'ayant pas envie de gâcher les derniers instants de légèreté de cette fin de journée en approfondissant la possibilité qu'Indrael Aran'Dil soit où soit lié aux drows, Hermine en resta là sur ce sujet -et de toutes façons, elle aurait été bien en peine de le faire, sa connaissance des elfes noirs étant loin d'être complète. Puis, elle poussa un petit soupir, une moue gogueunarde sur les lèvres.

- Bon. Zlik, maintenant que tu es bien яincé, et vu qu'il est un peu taяd pouя s'enfonceя dans le temple -il commence à faiяe noiя, mieux vaut gaяdeя ça pouя demain, Elinoя-, je vous pяopose de яetouяner à la chambяe numéяo cinq pour voiя si le loup n'y y est pas. Si c'est le cas on sauяa au moins où il est, sinon on peut toujouяs voiя si on ne tяouve pas d'autяes indices, suя ses activités, suя je sais pas ... n'impoяte quoi !

Une part de la guerrière enviait le halfelin et les autres Compagnons : l'ambiance des lieux invitait effectivement à s'abandonner pour la soirée aux bienfaits du houblon. Mais pour l'instant, et pour un jour encore au moins, Hermine refusait de baisser sa garde.
D'autant qu'elle risquait de ne devoir dormir que d'un œil, cette nuit ...

écrit par: Mahalalehel Lundi 11 Décembre 2006 à 21h46
Le nain s'était mélé à la fête pour observer les autochtones, qu'il n'avait pas vraiment eu le temps d'étudier. Malgré les quelques litres de bière fraîchement arrivées, et une assurance certes peu naturelle, maha se sentait bien.

Pas de nouvelles de Fibredacier, le nain mystérieux. Qui était-il? Pourquoi avait-il mis Zlik sur les traces de cet elfe? Ils en avaient tous après le temple souterrain, pour sûr. Maha tapota le cercle d'argent dans son sac. S'il avait bien réfléchit, personne ne pourrait entrer dans ce temple sans lui.

Laissant Andris chanter à tue-tête; il se rapprocha des deux "grises-mines" qui semblaient refuser de s'amuser...

- Alors Medemoiselles, Zlik, quoi de neuf? Vous ne profitez pas de la fête? Grâce à cette histoire de goules j'ai pas payer une seule bière.

Il finit la chope qu'il avait à la main d'un seul trait.

- Alors Capitaine, c'ets quoi la suite des évènements? Si j'ai bien compris votre histoire de tout à l'heure, on derait mieux de rester groupés!

Le rôdeur regarda dérrière lui, avant de parler plus bas.

- Si je résume : on a un temple souterrain fraîchement découvert. On a d'un coté des gentils étudiants naïfs venus en vacances faire du tourisme archéologique, et de l'autre un nain mystérieux qui est arrivé en même temps que nous (bizarre, vous trouvez pas?) et a mis Zlik sur la piste d'un elfe, bizarre lui aussi, magicien, qui semble s'interressé à ce temple. Je ne pense pas que ces deux groupes aient les mêmes motivations.

Si j'ai bien compris le résumé des textes de tout à l'heure, il y a dans ce temple une méchante épée magique surpuissamment mauvaise qui ne devrait pas tomber en n'importe quelles mains.

Donc, soit l'elfe est méchant, et il veut la méchante épée pour ses méchants projets, soit il est gentil et il veut la détruire pour sauver ses copains, la grande faille, et tout Toril par la même occasion. Auquel cas, le nain est soit un gentil nain qui surveille le méchant elfe, soit un méchant nain qui surveille l'elfe, qu'il soit gentil ou méchant.

Moralité ; on est pas plus avancé.Maha se rendit compte qu'à force de dessiner des schémas tarabiscoté dans l'air avec ses doigts, il avait fait des noeuds avec. Les faisant jouer, il montra à ses trois interlocuteurs un morceau de l'anneau d'argent très discrètement.

Par contre la bonne nouvelle, c'est que personne ne peut entrer dans le temple sans moi. Donc je propose qu'on aille trouvé cet elfe, et qu'on le fasse se mettre à table. Si nos compagnons voulaient bien nous accompagner, on aurait de quoi lui en imposer. Il faut lui parler de Fibredacier, pour voir sa réaction.

Epuisé par une aussi longue réflexion, le nain attendit la réaction de ses partenaires.


écrit par: Hermine Mardi 12 Décembre 2006 à 20h32
- Tяès bien яésumé. J'ajouteяai à ton échevau d'hypothèses que l'elfe en question est un magicien, peut-êtяe dяow, qu'il a agяessé notяe indispensable fouineuя de Zlik et qu'il a actuellement dispaяu -invisible, dans un autяe plan où que sais-je. Quand aux bonnes nouvelles de notяe coté ... Hermine regarda un instant en direction d'Elinor Dentrefond, puis reporta son regard sur Mahalalehel. « Elinoя ne яentяeяa appaяemment pas à Lunaяgent, mais a pяomis de яédigeя une lettяe d'explications comme nous l'a suggéяé Hannibal Caliban. Au pяemieя d'entяe nous qui яegagneяa Sundabaя de l'y poяteя, et notяe mission seяa accomplie. »

L'aventurière fit un signe de tête entendu, puis repoussa sa chaise et se leva.

- En attendant, puisqu'on est d'accoяd toi et moi, allons voiя du coté de la chambяe d'Aяan'Dil, desfois qu'il y soit яevenu, et faisons-le paяleя, ou cheяchons d'autяes indices. Que ceux qui sont inteяяéssés nous suivent. L'Illuskane se tourna vers l'étudiante et lui tendit la main : « Eli, tu .. euh, Elinoя, tu nous accompagnes ? Je n'aime pas te savoiя seule ici, tant qu'on a pas яelocalisé ce magicien. Ou aloяs tu pяéfèяes examineя cette lettяe plus avant, ou encoяe яegleя tes comptes avec Gaelan Aldeяon ? Je te le conseille, comme ça cela feяa ça de moins à penseя. » Hermine souria brièvement, puis soupira : « Et demain, on n'auяa qu'à alleя voiя ce temple qui gяâce à toi, Maha, devяait яesteя scellé une nuit de plus. Avant qu'un malfaisant ne libèяe je-ne-sais-quoi suя Яochedoя ... »


écrit par: Nollïa Mercredi 13 Décembre 2006 à 16h08
Narration

Elinor hocha doucement la tête.

- Je vais dans ma chambre, rédiger cette lettre de ce pas. Ce sera chose faite au moins. Mais son regard restait plongé sur la lettre d’amour qu’elle tenait toujours entre ses doigts fins. « Oui peut-être qu’il y a une illusion, mais je suis bien incapable de discerner la magie. Il faudrait demander a quelqu’un de compétent. Et de silencieux. Je ne suis pas sure de trouver le sommeil cette nuit. Que l’aurore ne tarde pas, par pitié !! «

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elle poussa un long soupir avant d’accompagner Hermine, Malahalehel et Zlik à l’étage. Andris et Baltazard étaient déjà si soul qu’ils s’étaient complètement fondu dans la faune locale et qu’ils applaudissait à tout rompre les danses un peu osée des serveuses. Vieltal, lui était perdu dans sa musique et le public rendait justice à son art.

Il fut inutile à Hermine et son collègue halfelin de marcher discrètement dans le couloir, tant le nain, qui avait les joues en feu par l’action de la bière était aussi maladroit qu’une barrique et aussi bruyant qu’un tonneau vide. Malgré ses grognements, ses rires sous cap, et ses pas maladroits les deux agents de la Compagnie des Marches encore relativement sobre purent constater qu’aucun bruit ne sortait de la chambre d’Indraël. D’une autre chambre, s’échappaient quelques gloussements significatifs, qui laissaient supposer qu’une personne avait trouvé bonne compagnie.

écrit par: Hermine Mercredi 13 Décembre 2006 à 21h03
Hermine laissa poliment passer Mahalalehel le premier dans l'escalier ; puisque le nain était un pisteur chevronné, pensa-t-elle avec un petit sourire, mieux valait -dans son état- ne pas tenter de lui piquer son rôle : le rôdeur semblait avoir l'alcool "intelligent", mieux valait ne pas vérifier s'il l'avait "méchant" en le vexant.

- Ben justement ... , commença-t-elle sans trop y croire, en réponse à Elinor Dentrefond, « Ici, les mages ne couяяent pas les яues ; aloяs, pouя la magie ... Puisqu'il s'agit d'illusion, on peut en toucheя un mot à un des gnomes qui étaient là ce matin, il paяait que cette яace s'y connait en chimèяes ... » Prise d'une inspiration, la Sœur des Marches, s'arrêta soudain au milieu de l'escalier : « Et le baяde ? Ces aяtistes sont des amateuяs plutôt doués en magie ... Il pouяяait peut-êtяe nous conseilleя ? Tiens, si tu veux bien me pяêteя cette lettяe, j'essaieяai de lui en paяleя quand je pouяяai. »

Arrivée à l'étage, Hermine demanda un instant aux autres Compagnons, et accompagna Elinor a sa chambre. Professionnelle, elle inspecta brièvement l'intérieur -jetant aussi un œil dans la rue-, s'assurant qu'aucune menace ne planait sur sa protégée et amie. Cependant, au moment de sortir, elle se retint au chambranle de la porte, à demi dans le couloir mais les épaules et la tête encore à l'intérieur de la pièce.

- Hmm ... Elinoя, murmura-t-elle à l'adresse de la belle noble après lui avoir fait doucement signe d'approcher. « Je vais te laisseя tяanquille pouя écяiяe cette lettяe. Appelle-moi situ souhaites me яevoiя, ou si tu as un pяoblème. Et, pouя cette nuit ... » Hermine se mordit la lèvre, hésitante. « Enfin ... si tu veux ... si tu te sens en dangeя, ou seule ... » Son regard s'égara un instant sur le lit en désordre, encombré de bagages et de parchemins du coté gauche de la pièce. « Je peux doяmiя dans cette pièce, ou bien toi ... enfin heu, tu peux pяendяe mon lit. Je pяendяai celui de Baltazaяd, vu qu'il semble avoiя l'intention de ... fêteя ... toute la nuit ... et hum ... »

La voix de l'Illuskane, apparement gênée, se perdit. Laissant pudiquement un peu du calme dont elle avait besoin à Elinor, elle referma doucement la porte de la chambre, puis alla déverrouiller celle de la sienne, et enfin rejoignit Zlik et Mahalalehel, avant de leur chuchoter :

- ... Toujouяs aucun bяuit ? Autant y alleя, aloяs.




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Hochant la tête à l'adresse de Zlik et Mahalalehel, Hermine retint son souffle et tourna la poignée porte de la chambre numéro cinq, apparemment sans rien déclencher de fâcheux pour les trois Compagnons des Marches. La guerrière entra donc dans la pièce ; cependant, elle se rappelait très bien ce qui s'était passé la dernière fois qu'Elinor et Baltazard avaient pénétré dans la chambre d'Indrael Aran'Dil, aussi se tenait-elle sur ses gardes, n'ignorant pas que le magicien elfe pouvait très bien être à nouveau prévenu de, et énervé par, cette incursion dans son intimité. Quelque part, sa réaction était compréhensible, mais Hermine ne s'en préoccupait pas en ce moment.

Rapidement mais sans précipitation, l'aventurière entama ses investigations ; elle recherchait en premier lieu des indices qui leur permettraient d'en apprendre plus sur les desseins présumément sombres d'Aran'Dil, tirant les tiroirs du bureau de l'elfe, ouvrant sa penderie, regardant sous son lit.
Pour chaque endroit qu'elle fouillait, Hermine examinait son contenu attentivement. Cependant, elle essayait dans la mesure du possible de remettre tout ce qui lui semblait inintéressant à sa place. Desfois que ...

Tandis qu'elle regardait, déplaçait et remettait les objets, et guettait, Hermine songeait ... Il était tout à fait possible qu'elle finisse par tomber sur un quelconque outil magique qui servait au magicien à exercer son art : quelque parchemin, ou le grimoire de l'elfe, peut-être ; elle décida de s'emparer de ces objets s'ils venaient à lui tomber entre les mains. Bien qu'elle même n'ait que de très vagues connaissances en magie, elle avait retenu une leçon de l'inquiétant nécromancien elfe qu'elle avait cotoyé parmi les
Arpenteurs Gris, son ancien groupe d'aventuriers : sans son grimoire, un magicien montre très vite ses limites.
Malgré le danger, Hermine avait bien l'intention de priver Indrael Aran'Dil de ses armes. Elle ne lui pardonnait pas ce qu'il avait fait à Zlik, et ne voulait plus jamais voir ses amis en danger. Et, qui sait ? Peut-être un jour aurait-elle l'occasion d'utiliser pour se défendre et défendre ce qu'elle aime les mêmes pouvoirs que tous ces magiciens ...
Ce vieux Mestoph, Indren Aran'Dil ..., les magiciens rouges de Thay, les prêtres de Château Zhentil et tous les autres qui se tapissent dans l'ombre ... tous aussi mégalomanes et dangereux les uns que les autres.



écrit par: Mahalalehel Lundi 18 Décembre 2006 à 14h27
Laissant l'humaine et l'halfelin fouiller la pièce de fond en comble, Maha referma la porte et dégaina sa hache, près à assomer le premier elfe belliqueux qui passerait par là.

Il examina la pièce.
¤ On apprend beaucoup sur un gibier à observer sa tanière ¤ disait l'adage du chasseur. TOut en restant sur ses gardes, il essaya de s'imprégner de la personnalité de leur adversaire, autant qu'une chambre d'hotel pouvait la laisser transpirer.

- Hermine, pourquoi est-ce que tu crois qu'Elinor est en danger?

Le nain parlait à voix basse. ¤ Poser la question est parfois la moitié de la réponse... Décidément j'ai la bière intellectuelle moi ce soir ¤ Se dit le rôdeur.

- Est-ce que cet est vraiment un ennemi? Je veux dire, Vous a-t-il aggressé? Si j'ai bien compris, il n'a fait que se défendre : désolé Zlik, mais il t'a trouvé en train de fouiller ses affaires, il me semble.

Le nain regardait la porte.

- En plus une lettre d'amour... Les méchants ne sont pas amoureux... En plus il me semble qu'Elinor à traduit un truc du genre "morale" ou "ethique".. Bizarre pour un drow, vous trouvez pas?

Le nain avait en plus l'alcool nostalgique...

- Les elfes sont pas tous des aristos coincés du cul. J'ai beaucoup d'amis chez les rôdeurs du Nord qui sont elfes. Souvent on prend leur froideur pour du mépris, alors que ce n'est que de la pudeur...

Malgré tout, un nain reste un nain. Heureusement.

- Mais si cette tapette est venu foutre la merde, je le découpe en suchis à la chlorophylle....

Pour se désaouler le rôdeur se mis à faire des petits moulinets avec sa hache.


écrit par: Nollïa Mercredi 20 Décembre 2006 à 08h25
Hermine, fouille : 7 (dé) +2 >< DD ??

Narration

Malgré la pénombre qui régnait dans la chambre, puisqu’aucun rayon de lune ne venaient égailler les murs sombres de sa blancheur virginale, Hermine constata rapidement qu’il ne restait rien de compromettant parmi les livres d’archéologie qui traînaient encore sur la table ou les vêtements de bonne facture, si tant soit peu qu’il y en ait eut un jour. Aucun objets soulevés ne dénonçait même un lien quelconque avec la magie.
Zlik ne resta pas longtemps dans la pièce ou il avait passé tout l’après midi, mais il ne put contenir un coup de pied rageur dans sa prison du jour. Le brut sourd provoqué par le choc fut la seule perturbation que Malahalehel connut au cour de sa garde. Rien ne se passait...et c’était terriblement ennuyant.
C’est ainsi, que malgré le vacarme qui faisait rage au rez de chaussée auquel participait Baltazard et Andris dont on parvenait parfois à distinguer la voix grave, les trois agents consciencieux décidèrent de leur programme de la nuit.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 21 Décembre 2006 à 22h12
Se saoulant de musique, Vieltal s'était enivré du rythme de cette superbe magie. Alors qu'au début de la soirée il continuait de se poser des questions sur la légende mystérieuse et le temple, il s'était maintenant évadé dans un rythme et avait transformé ses pensées et ses reveries de barde sur la légende dans une musique enlevante. Cet art pouvait transmettre tant de chose que ce n'étais pour lui en aucun cas une perte de temps. Il réfléchissait sur sa musique, chaque note était calculée pour assembler le casse-tête qui s'offrait aux aventuriers. Il était nordique et formé pour la guerre, mais il était barde avant tout...

La dernière pièce avait été amorcée par une mélodie du barde à la flute, le barde nain locale avait alors renchérit. Cette pièce représentait pour le barde la guerre entre les deux clans. Bien que le nain ne ressentait pas la même émotion que Vieltal, il rendait à merveille cette émotion épique. Une fois la pièce terminée, le barde nordique remercia le nain et l'assistance puis du même coup il scruta la salle à la recherche de ses compagnons. Il n'y avait qu'Andris et l'homme qu'il avait rencontré avec le halfelin était bourrue et redemandait des deux bardes ardement. Vieltal reprit vite conscience de l'ampleur de cette légende à porter de main et des malveillances qui rodent autour. Avant de quitter, il eut l'idée de demander au barde s'il connaissait cette légende... Il conversa en nain du mieux qu'il le pu.


[nain]: Merci mon brave, je n'avais pas eu l'occasion de partager mon art avec un autre barde depuis longtemps. Malheureusement je vais devoir quitter mais j'aurais une question à vous posez avant, vous êtes surement l'une des personnes la mieux placée pour me répondre. Que connaissez-vous de cette légende au sujet du temple qui se trouve tout prêt ici?.. J'aime beaucoup cette région et j'aimerais bien continuer de chanter les louanges et les légendes de cet endroit! Le barde s'inclina pour remercier le barde et attendit sa réponse.


écrit par: Hermine Vendredi 22 Décembre 2006 à 20h02
Refermant la penderie, Hermine fit la moue : elle avait fouillé partout, et rien. Nada. Peanuts. Soit Indrael Aran'Dil n'avait rien à se reprocher, soit il avait emporté tout ce qu'il pouvait posséder de compromettant avec lui, là où il était parti. Ou encore, l'architecte du Sanglier Doré était particulièrement habile et chacune des chambres de l'auberge était en fait une suite de quatre pièces - salle de bains dont l'aventurière n'avait pas exactement saisi la configuration ; cependant, la probabilité d'avoir manqué une porte lors de ses fouilles étant bien faible, la Sœur des Marches ne retint que les deux premières hypothèses et, renonçant à abandonner un petit mot d'insultes ou d'excuses sur le coffre à l'intention de son propriétaire, se prépara à sortir de la pièce.

Lorsque Zlik eut terminé de son coté, et après avoir légèrement frappé à la porte que Mahalalehel avait refermé et attendu le signe de "voie libre" du nain, Hermine retourna dans le couloir. Puisque le bois laissait mal passer les chuchotements, elle n'avait pas saisi tout ce que le rôdeur avait dit, mais tenta de répondre sur ce qu'elle avait compris.


- Hum... je ne sais pas. J'ai connu peu d'elfes, et pour ainsi dire pas des plus sociables. Les yeux de l'aventurière se perdirent un instant dans le vague.

- Un guerrier plutôt posé et mystique, et un nécromancien plutôt ... nécromancien, quoi. J'ai pas vu leur pudeurr, pour ainsi dire." Elle revint soudain au présent. Ce n'était pas le moment de parler des morts, surtout de ceux qu'on avait peu connu.

- Bref. Je te raconterai mes précédentes 'aventures' une autre fois si tu y tiens. Ce que je connais, c'est les rumeurs sur les drows, et celles sur les magiciens. Donc je me méfie des deux. D'autant que quelqu'un d'honnête n'enferme pas les gens à la place de la Garde. Même les halfelins curieux. Hermine eut un clin d'œil pour Zlik.

- Quand à Elinor... Elle est peut-être en danger. Peut-être pas. Mais c'est une fille seule, loin de chez elle, qui a perdu sa meilleuяe amie. La guerrière ferma un instant les yeux, et soupira, avant de regarder Mahalalehel dans les yeux. "Et en plus, on a été payé pour veiller sur elle. Donc... Vu que tu as l'air d'être en forme, je te propose de prendre le premieя quart. Je viendrai te relever, et demain... soit on va voir ce temple, soit on boucle cette mission. On peut s'assoir dans ma chambre pour en discuter encore avant d'aller au pieu, si vous voulez."

Imaginant que les fouilles avaient duré assez longtemps pour laisser à Elinor le temps de faire le point et peut-être d'écrire la lettre, Hermine commença à se diriger vers la porte de la chambre de l'étudiante dans l'intention d'y frapper doucement et d'avoir de ses nouvelles. Mais avant, ses yeux verts se reportèrent sur le rôdeur et, après un instant d'hésitation, elle eut un sourire timide.

-


écrit par: Nollïa Samedi 20 Janvier 2007 à 15h41
Narration



Hermine

Les fouilles avaient été infructueuses et c’est avec un goût d’amertume qu’Hermine se prépara pour la nuit. La jeune étudiante semblait s’agiter au fur et à mesure que le moment de s’endormir approchait, aussi la belle Illuskane demanda à Zlik de veiller dans la chambre de la jeune fille tandis que les deux demoiselles tacheraient de trouver du repos ensemble. Si elle pouvait craindre une nuit sans sommeil à écouter les confidence d’Elinor, Hermine constata qu’elle s’était trompée et elle put s’endormir sans remord, Malahalehel ayant assuré qu’il garderait une oreille attentive et un oeil ouvert en tout bon rôdeur du Nord qu’il était. Le nain avait sans doute mésestimé la teneur en alcool de son sang, car aussitôt que sa collègue eut sombré dans le monde des songes, un lourd ronflement s’échappa de sa gorge, rythmant le silence nocturne.

Vieltal, Ibealia, Miramal

Enfin, le silence…Au rez de chaussée la soirée battait toujours son plein dans l’ivresse et la joie, et si Vieltal avait rangé son instrument pour écouter la légende sans queue ni tête que lui servit le barde nain, la population de la Taverne du Sanglier d’or chantaient à tue tête comme si le soleil n’allait pas se lever le lendemain.
C’est dans cette ambiance festive et peu raffinée que débarquèrent les deux gardiens sylvestres après un long voyage éprouvant. Vêtus de longues capes, ils avaient laissés leurs montures à l’écurie sous les regards distants et inquisiteurs du palefrenier et s’étaient introduits dans l’auberge d’un pas un rien hésitant. L’ombre générée par les hautes falaises qui recouvraient les bâtiments de bois, malgré un ciel piqué d’étoiles, n’avait guère permit à Ibealia de se faire une idée du hameau dans lequel elle avait été envoyée par Isorion. Devant elle s’offrait le spectacle un peu ridicule d’une vingtaine de travailleurs nains basanés et aux mains calleuses riant à gorge déployée, entrechoquant des chopes pleine de mousses et applaudissant les prouesses d’une jolie barbue sautillant sur une table en secouant ses multiples jupons colorés.
Le voyage sur des sentiers de montagnes à flans de ravin, la chaleur torride, et peut être aussi le mal de pays qui se pointait par instant dans les cœurs des jeunes gens les avait privés de toutes forces, et c’est sans noter l’air méprisant du Tavernier qu’ils s’emparèrent de la clef de leur chambre pour s’affaler sur leurs couches respectives. Dans la chambre contiguë sur la droite des ronflements gras et sonore leur parvenaient.



Milieu de nuit

Le vacarme fit place peu à peu au silence. Vieltal avait rejoint la chambre commune tandis les autres dormaient paisiblement dans leurs chambres respectives. Seule Hermine avait le sommeil agité par des rêves étranges qu’elle ne parviendrait pas à reconstituer une fois éveillée. Cependant, au beau milieu de la nuit, alors que le ciel était d’encre, elle se réveilla subitement. Son cœur était serré dans un étau indescriptible et elle avait peine à retenir une larme. Quelque chose était arrivé, elle en avait la certitude. Seule la vision de la couverture d’Elinor, se soulevant avec régularité et attestant de son sommeil, et celle d’un nain affalé contre le dos de la porte dans une pose des plus cocasses parvint à la rassurer un instant sans pour autant chasser ce sentiment désagréable. Pourtant dans la chambre d’à côté, des mouvements se firent entendre. Ibealia et Miramal s’étaient réveillé eux aussi, alerté par une sorte de râle, et un sentiment oppressant s’était emparés d’eux, un peu de celui que ressent le faon lorsqu’il sent se poser sur lui le regard du loup affamé.


écrit par: Ibealia Samedi 20 Janvier 2007 à 16h54
Ibealia avait pris l'habitude de ne dormir que d'une oreille où qu'elle se trouve. Cette nuit ne dérogea pas à la règle cependant elle était vraiment exténuée contrairement à d'autres nuits. Le voyage, qu'elle et Miramal, le Gardien qui l'accompagnait, avait effectué depuis ces derniers temps, avait été éprouvant, car ils avaient fait un minimum de pauses pour ne pas perdre de temps avant d'arriver au lieu de rencontre.

C'est donc dans un semi-sommeil que ses oreilles légèrement pointues se mirent à frémir. Son ouïe très développé la poussa à se lever de sa couche, alarmé pas un bruit étrange. Elle venait d'entendre quelque chose, une sorte de râle semblait provenir d'une chambre voisine. Dans son inquiètude, elle alla réveiller Miramal au cas où il dormirait encore. Elle avait un mauvais pressentiment.

Après s'être assurée que son compagnon avait repris conscience, elle descida de se diriger vers la porte de leur chambre, la main sur son cimeterre dans le cas où elle en aurait besoin très rapidement. Bien evidemment, elle ne cherchait pas le conflit mais parfois il n'y avait pas d'autres échapatoires.


¤ J'espère que ce n'est pas une petite escadrille de drows qui a décidé de piquer un somme dans la même auberge que nous... Il ne manquerait plus qu'eux à la fête.¤

Ibealia attendit son compagnon qui aurait peut-être une idée à lui proposer. Ce faisant, elle prit position devant la porte, sa cachant dans l'ombre de la pièce comme elle savait si bien le faire. Ainsi dans l'hypothèse ou quelqu'un débarquerai à l'improviste pour essayer d'attenter à leur vie, elle ne serait pas réperée de suite et pourrait improviser.

écrit par: Hermine Samedi 20 Janvier 2007 à 19h10
La jeune louve courait. La nuit était belle, la lune haute, et elle était heureuse. Elle qui avait si longtemps erré, solitaire, elle avait récemment trouvé une meute, et en faisait maintenant partie. C'était récent, et aucun dominant ne se démarquait vraiment, mais la louve sentait qu'ensemble, ils pourraient chasser longtemps, et peut-être devenir une meute heureuse. Elle croisait de temps en temps un des autres loups, ou en entrevoyait un autre à travers les arbres. Elle ne les connaissait pas beaucoup, mais elle était heureuse d'être avec eux. Elle se sentait bien. Elle courait, traversait la forêt, sentant le vent, regardant la lune. Soudain, quelque chose lui sembla étrange ... La noirceur l'entourait, car cet endroit de la forêt était bien plus sombre que le reste. Inquiet, l'animal chercha du regard un des autres loups, en particulier le plus petit, qui avait tendance à faire les quatre cents coups, mais rien. Ils avaient disparu. La lune avait disparu, et la louve était seule.


...
Avant qu'elle ait le temps de vraiment s'en rendre compte, Hermine s'était dressée sur un coude, les yeux grands ouverts dans la pénombre, l'oreille aux aguets. La respiration faible et saccadée, elle avait du mal à respirer ; un instant, elle vérifia, idée idiote, qu'on ne lui avait pas enfilé pendant son sommeil un de ces corsets de torture qu'affectionnaient, à ce qu'on racontait, les nobles dames dans les châteaux, si loin d'ici.
... Elinor !

L'étudiante était là, calme. Alors qu'Hermine, l'esprit de plus en plus clair à chaque seconde, se levait maladroitement hors de son lit, le mauvais préssentiment qui était né en elle grandissait. La respiration toujours mourante, l'aventurière se leva et, posant deux doigts sur la jolie nuque d'Elinor Dentrefond, vérifia que son amie n'était pas en danger.
Lorsqu'Hermine sentit le pouls sous ses doigts, une partie d'elle se sentit rassurée ; mais l'autre tentait toujours de tenir bon et de combattre l'horrible pensée qui restait.


- Zlik !

La voix d'Hermine la surprit tant elle était faible, et enrouée ; la jeune femme avait l'impression de ne pas avoir bu depuis des jours. Même si les quelques bruits qu'elle entendait et le léger frisson qu'elle ressentait était assez réels pour qu'elle sache qu'elle ne rêvait plus, la situation lui rappelait quand même les rêves -cauchemars- qu'elle faisait, parfois ; ces songes où vous tentez de parler à des gens, à vos amis, mais qu'eux ne vous entendent pas, ne vous regardent même pas, n'ont aucune réaction.. Vous essayez de parler, de crier même, mais aucun son ne sort de votre bouche. Heureusement, c'est en général à ce moment-là que vous vous réveillez ... Or, à ce moment-là, le Présent persistait à exister ; et le froid de l'acier était bien réel ...

- Zlik ... deяmo. ¤ Zlik ! ¤

La lame glissa hors du fourreau, un rayon de lune fit un instant étinceler l'acier. Qu'il faisait froid, ici ... Le dos d'Hermine était trempé de sueur. Tenant son épée longue dans une main, elle posa l'autre sur l'épaule de Mahalalehel et le secoua doucement.

- ... Maha ! ... Яéveille-toi Maha, je t'en pяie !

Le temps pressait ; une douzaine de secondes à peine s'étaient écoulées depuis que la guerrière s'était réveillée, et elle ne voulait pas en perdre une de plus.
Le rôdeur n'avait pas l'air de s'éveiller ... L'Illuskane, prise d'un éclair de conscience subit et avant d'avoir des remords, lui arracha d'un coup sec un ou deux poils du nez et, sans attendre sa réaction, le bouscula, sortit dans le couloir et prit à gauche. Espérons que le rôdeur le plus sympathique des Marches d'Argent se réveillerait vite ...


- Zlik ...

Hermine n'avait toujours pas de voix, pas assez de salive dans la bouche pour tousser, et pas de temps non plus à perdre. Passant son épée dans sa main gauche, elle traversa les ombres et remonta vivement le couloir du premier étage, pour arriver devant la dernière porte à droite. Se campant sur ses jambes, elle en tourna solidement la poignée, prête à terminer son mouvement d'un solide coup d'épaule si la porte résistait. Elle était trop inquiète et son esprit encore trop embrumé pour se soucier des dommages matériels qu'elle pouvait causer : il y avait plus important en jeu.
Les paupières d'Hermine papillonnaient. Si seulement le monde pouvait cesser d'être flou ...



écrit par: Vieltal 'Vuurdan Samedi 20 Janvier 2007 à 21h55
«…et c’est bien pour ça que dans le fin fond de ce temple, se trouve un œuf de dragon d’or!! » Vieltal n’écoutait plus depuis un bon moment déjà…Les yeux fixés dans le vide, il hochait machinalement la tête après quelques phrases que le nain chantonnait. Quel malheur d’avoir demandé à un fier nain, barde par dessus le marché, de lui conter quelques légendes qui ne s’avérèrent d’une immense imagination mais malheureusement d’aucune utilité pour le nordique.

Après deux ou trois minutes supplémentaires qui en eussent l’air de trente, la porte de l’auberge s’ouvrit pour accueillir deux nouveaux arrivants. Rien de bien surprenant jusqu'à maintenant, mais il est bon de noter que leur taille est supérieur à celle des nains et ce détail plutôt technique agresse le regard perdu de Vieltal. Il se détourne un instant du nain qui s’époumonait à ses cotés et gesticulait pour rendre un peu d’âme a son histoire tordu pour prendre connaissance visuelles des deux nouveaux arrivants. Le conteur nain se tue alors comme s’il eut été miraculeusement atteint d’un sort jeter par un trop aimable attablé qui aurait prit le pauvre Vieltal en pitié… Pourtant, ce n’étais pas pour cette raison aussi rocambolesque que les contes du troubadour mais plutôt par l’aspect physique d'une des deux arrivants s'apparentant beaucoup à celui d'une elfe et l'homme plus petit, d'un gnome.

Note : Comme il n’était pas donné de rencontrer des demi-elfes dans la région d’ou vient le barde, le seul indice d’oreilles pointues suffit au barde pour lui dire qu’il s’agit là d’elfes.

¤Je devrais écrire un livre… « Comment couper court une conversation avec un nain. » Voilà en tout les cas, un très bon moyen¤ se dit le barde en riant dans sa barbe.

Le barde en profita pour remercier rapidement le troubadour nain alors qu’il allait se remettre à parler, profil bas, il décida d’allez s’étendre sur une des couches de la chambre commune non loin de la. Bien entendu il régnait encore une ambiance d’enfer dans l’auberge mais les quelques bières payés au jeune barde nordique le faisait légèrement oublier tout ce bruit…De plus, il devait se concentrer pour réfléchir au sujet du temple qui le tracassait toujours. Avec un peu de chance, l’anneau qu’avait subtilisé le rôdeur nain permettait d’ouvrir la porte de ce temple et donc, en l’absence de cet objet, personne d’autres ne peut s’y aventurer même avec la voie libre déblayé de ces immondes créatures mortes-vivantes par les aventuriers dans la journée…

Et l’humain se prit à penser :
¤Cet être connaissait peut-être quelque chose au sujet du temple qui se rapporte à leur race… Ils sont sûrement ici pour ça, j’essayerai de clarifier tout cela demain. Je dois faire ma part pour résoudre cette énigme…Il serait plus facile si j’avais tout les détails et les idées D’Elinor et d’Hermine. Demain matin je vais m’y mettre sérieusement. De toute façon, je n’ai rien de mieux à faire et la compagnie sera plus gaie que de faire mes propres recherches seul.¤

Et le barde somnola ensuite un bon moment, jusqu’au beau milieu de la nuit. Il se réveilla rapidement, les yeux ouverts, il observa alentour. Quelques nains dormaient ci et là en ronflant paisiblement… Il devait être une heure tardive mais Vieltal n’avait plus sommeil…Il avait drôlement soif. Le repos qu’il avait mérité dans la couche de l’infirmerie l’avait plus réparé qu’il ne l’avait cru. Il se leva silencieusement pour ne pas réveiller les autres convives. Il surprit des bruits de pas décidés à l’étage. Était-ce l'elfe et son compagnon qui s’en allaient au temple? Il aurait tôt fait de le savoir… Il se dirigea vers l’escalier sans bruit. Il y risqua un coup d’œil alors qu’il vit une âme passer, épée tiré! Il gravit les marches la main sur son pommeau, une fois à l’étage il aperçut Hermine vers la chambre du fond, épée tiré, qui s’apprêtait à ouvrir la porte. Que se passait-il ici?! Le barde était prêt à sortir sa lame si le besoin s’en faisait sentir. Il fit savoir à Hermine qu’il était la et prêt à l’aider, puis il attendit.

QUOTE
19px : 17+2bonus

écrit par: Miramal Lundi 22 Janvier 2007 à 20h37
La journée de Miramal avait été éprouvante aussi bien du point de vue physique qu'émotionnel. Lui qui se contentait généralement pour tout moyen de transport de ses jambes boiteuses avait, au premier abord, trouvé bien agréable de chevaucher un animal aussi grand et rapide. A leur départ, il ne fallut pas plus de quelques minutes au jeune druide pour se faire comprendre de sa monture et s'initier aux joies de l'équitation. Mais à la fin de la journée, lorsqu'ils parvinrent enfin à destination, son postérieur endolori et tous les muscles de son corps souffrant à l'unisson lui firent presque regretté d'avoir accepté si vite la mission de la Confrérie. Il allait lui falloir au moins trois jours pour se remettre de toutes ces courbatures..

Le regard dans le vague, le petit être passa sans broncher devant une triplette de nains braillairds à la barbe dégoulinante de bierre et sous la jupe d'une naine fort joyeuse juchée sur une table. Mais les moeurs de ces étranges créatures encore inconnues pour lui pouvaient bien attendre le lendemain pour être étudiées et c'est à moitié endormi et boitillant encore plus qu'à l'habitude que le cavalier émérite grimpa l'escalier à la suite d'Ibélia pour rejoindre sa chambre et profiter d'un repos bien mérité.

C'est donc un sourd grognement qui accueillit sa consoeur lorsqu'elle le secoua brusquement au beau milieu de la nuit.


-"Hmmmgrumph.. 'oi 'es'tu veu..?"

Le réveiller comme ça au beau milieu d'un si beau diaporama de visions oniriques mélant les merveilles de sa forêt natale aux splendides paysages qui avaient ponctué leur route la veille.. ¤Non mais vraiment.¤

Il faillit se retourner pour se rendormir illico mais un frisson glaçé lui parcourut l'échine lorsqu'il entendit à son tour le râle qui avait du alerter la demi-elfe.. Loin des habituels bruits de la forêt, celui-çi ressemblait plus au grognement d'un loup en chasse qu'au souffle calme du vent dans les feuillages. Il n'en fallut pas plus au jeune gnome pour reprendre pleinement conscience et sauter à terre avec souplesse.
A travers la fenêtre ouverte, nulle trace de Tibor qui avait du partir chasser comme à son habitude et ne reviendrai pas avant le petit jour.


-"Que se passe-t-il? Tu as entendu autre chose?" chuchota-t-il, un peu inquiet, à l'attention d'Ibélia en se plaçant sans bruit de l'autre coté de la porte.



écrit par: Ibealia Lundi 22 Janvier 2007 à 21h41
hrp.gif Moi c'est IbEAlia et non Ibélia, mais ne corrige pas pour ce post, je compte te le notifer en RP hrp.gif

La jeune demi-elfe, ayant une certaine chaire de poule, commençait à s'inquiéter de l'inactivité de son compagnon. Quelques instants elle crut ressentir la froideur de l'air qui s'extirpait anxieusement de sa douce bouche. Serait-il arrivé malheur à son compagnon dans son sommeil sans qu'elle ne s'en rende compte. La jeune femme fut rassuré quand elle entendit le petit gémissement du gnome suivi d'un charabia confirmant son état d'éveil récemment acquis, si on pouvait dénommé cet état de véritable éveil. Cela ressemblait plutôt à une emergence du brouillard, mais dès que le petit être entendit ce qui avait éveillé l'attention de la jeune roublarde, il sauta vigoureusement sur le sol et se rapprocha d'elle, se colla de l'autre coté de la porte. Miramal n'avait plus cette coiffe qu'il arborait d'habitude, son compagnon ailé leur avait faussé compagnie.

¤ Quel chanceux ce petit vénard! ¤ se dit Ibealia ironiquement.

La jeune demi-elfe fit un signe de la main qui conseillait à Miramal de baisser encore d'un ton. Puis collant son oreille à la porte, la jeune demi-elfe entendit quelques pas puis plus rien, alors que le râle avait continué. Puis se rapprochant l'air grave du petit visage de Miramal, elle lui chuchota.

Depuis le début de leur aventure, son compagnon n'avait cessé de déformer son doux prénom, héritage de ses parents et donc de son défunt père, autant dire que son nom devait être intouchable. Bien que la situation ne soit pas vraiment appropriée, elle décida de lui en toucher deux mots, rongée par son agacement

- Je t'ai deja répété petit être que mon nom était Ibealia et non Ibélia... Hors mis ce détail, je pense pouvoir dire qu'on est pas les seuls à avoir entendu ce râle étrange, j'ai cru entendre des pas.

Ibealia se rapprocha encore plus du petit visage inquiété du gnome. Elle lui faisait signe des yeux, comme si elle lui montrait la porte mais cela insinuait autre chose et ce peut-être au grand desespoir de son compagnon.

¤ C'est le moment de faire usage de l'art de la roublardise, ma belle. Y a pas interêt à ce qu'il me fasse défaut... avec un peu de chance ceux que j'ai entendu ne sont pas la cause de ce bruit étrange...¤

La jeune roublarde essayait de se rassuré un peu, elle n'avait pas vraiment envie de se retrouver presque seule, nez à nez avec une escouade de drow. Elle saisit la poignée de la porte doucement, le plus silencieusement possible. Elle entrouvrit à peine la porte afin de pouvoir regarder au moins d'un coté du couloir. Elle aperçut une jeune femme épée en main, une jolie brune qui semblait avoir à moitié émergée de son sommeil, alertée apparemment par le même bruit inquiétant. Ibealia se dit que cette personne ne serait certaine pas contre ses interet, et que se montrer à elle ne lui couterais pas la vie. Ainsi, elle entrouvrit un peu plus la porte, assez pour se glisser en dehors de la chambre qu'elle partageait avec Miramal. elle était maintenant dans le couloir, prête à servir de renforts si le besoin s'en faisait sentir.


écrit par: Nollïa Samedi 27 Janvier 2007 à 14h35
Narration

Le cœur battant à tout rompre, Hermine aperçu Vieltal et la demi elfe qui s’était glissée hors de la chambre voisine. Le mauvais pressentiment qu’elle ressentait se faisait plus présent, lui nouant l’estomac et lui laissant dans la bouche un arrière goût d’amertume. Sa main fit tourner doucement la poignée de la porte, celle-ci grinça quelque peu, n’offrant aucune résistance.
Au premier regard, la chambre lui parut vide, et le lit défait éclairé par un rayon de lune qui traversait la fenêtre attira son regard comme un signe de mauvais présage. C’est alors qu’elle aperçu la masse inerte, trop petite et trop frêle de Zlik, les yeux hagard fixé sur le plafond, une flaque de sang entourant sa tignasse éparse comme une auréole rouge. Son cœur s’arrêta quelques secondes, pour reprendre ses battements plus fort et plus violent. Le petit halfelin gisait aux pieds d’une silhouette qu’on parvenait à peine à discerner tant elle se fondait dans les ténèbres. Seule la lame effilée d’une dague couverte de sang brillait dans l’obscurité
.


Initiative, ordre de postage :

Hermine : 18 (dé) +1
Silouhette : 11 (dé) + 7
Vieltal : 6 (dé) + 5
Ibealia : 6 (dé)+ 4


Miramal, tu es hors combat pour ce round ci, mais tu postes quand tu veux. Tu seras en combat au tour prochain wink.gif

écrit par: Hermine Dimanche 28 Janvier 2007 à 20h29
Zlik. Hermine ne réalisa pas tout de suite ce qu'elle était en train de voir. Ses yeux grand ouverts s'étaient attardés sur les couvertures et le corps de son ami étendu ; la guerrière avait posé sur le halfelin immobile le même regard dénué d'expression que Vieltal avait pu croiser alors qu'elle était sur le point d'ouvrir la porte de la chambre : un regard d'où la peur ou la curiosité était absente ; un peu le même regard vide qu'ont les somnambules ou certains fous.

Hermine venait de se réveiller mais surtout, son esprit fonctionnait à un niveau presque inconscient, et éliminait tout ce qui n'était pas strictement lié à son but premier : vérifier que cet horrible pressentiment était infondé, s'assurer que tout allait bien à l'étage. Les explications de son lever nocturne, de l'épée qu'elle portait à la main et même la compréhension du fait que Vieltal soit lui présent et bien vivant, viendraient plus tard ; dès qu'elle serait sûre que ses amis allaient bien. Mais Zlik n'allait pas bien.

Immobile sur le pas de la porte, Hermine sentit un frisson glaçé lui parcourir l'échine, comme si une présence surnaturelle se tenait derrière elle, comme si cet être sombre était un émissaire de la Mort en personne ...
Absurde. Zlik, si gai, tellement plein de vie, ne pouvait pas être mort. C'était cet elfe, Indraël Aran'Dil. Il était venu demander des comptes à Zlik, lui demander pourquoi le roublard l'avait espionné toute la journée, s'enquérir comment il était parvenu à sortir de la malle où il l'avait retenu prisonnier. Aran'Dil le menaçait de sa dague. Zlik était juste pétrifié de peur, peut-être l'elfe lui avait-il lançé un sort. C'était juste une ombre sous sa tête. Hermine devait empêcher ce magicien arrogant de refaire du mal à Zlik-le-futé.
¤...Bâtard!¤

Avant que l'Illuskane ait compris ce qu'elle faisait, elle avait déjà bondi vers l'être encapuchonné. Il eut l'air plus surpris qu'elle. Deux pas rapides, un saut, la main qui tient l'épée en arrière, la lame en avant. Feinte de coup perforant ; le saut l'amène juste devant son adversaire, qui a reculé instinctivement d'un pas devant la charge. Hermine le retient par un pan de sa cape, et tente un coup de genou dans la cuisse. Le but est de faire tomber l'adversaire. Après, ça dépendra de lui...


écrit par: Nollïa Dimanche 04 Février 2007 à 22h24
MJ
1er Round.
Hermine court sur 4m50.
Jet de Camoufflage de la Silhouette 20% : 43(Dé)=Echec.
Jet d'attaque de contact au corps d'Hermine : 9(Dé)+3=12 Echec.
CA de la Silhouette : 12(Dé)+3=15 Réussite.
Jet d'attaque de la Silhouette : 6(Dé)+3=9 Echec.
CA d'Hermine : 14(Dé)+1=15 Réussite.


Narration

La disposition de la chambre ne permettait hélas pas à Hermine de charger l’étrange silhouette comme elle l’aurait désiré. Elle hésita un infime instant avant de s’approcher de lui et de tenter de le renverser d’un vif croc enjambe. Une seconde trop tard sans doute, car le personnage vêtu d’une ample cape noire fit un petit bond sur le coté évitant le mouvement leste de la guerrière. Avec une agilité étonnante il rebondit sur le sol souplement. L’étoffe sombre semblait pareille à de grandes ailes tandis que les pans de la cape retombaient autour de lui. Une grâce toute féline le caractérisait. C’est seulement lorsque sa capuche retomba, découvrant sa chevelure argentée et sa peau aussi sombre que la nuit elle-même, qu’Hermine compris qu’elle venait d’échapper de justesse à un coup d’épée aussi prompt que l’éclair, qui n’avait, par chance, que coupé la manche de sa chemise de nuit.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 08 Février 2007 à 23h28
Le barde secoua la tête et rejoignit le pas de la porte pour constater qu'il y avait bien un assaillant sur les lieux et qu'Hermine était déjà en train de se battre. Le corps du petite halfelin qu'il avait rencontrer plutôt gisait dans une mare de sang qui était sans aucun doute le sien. Les mains du barde se refermèrent solidement sur son arme. Ses jointures pâlirent sous la pression exercer... Il aurait du se cacher et attaquer sans que la silhouette ne s'en aperçoivent mais dans le feu de l'action il était déjà entrer dans la pièce plutôt sombre. Ces yeux ne s'habituèrent pas tout de suite et ce qu'il avait vu dans la chambre lui semblait quelques peu teinté d'un surnaturel déchirant.

Pour l'instant, il n'avait pas vraiment le choix, mettre hors d'état de nuire cet être qui venait d'en faire autant avec Zlik. Il s'élança alors sur son opposant pour le fendre en deux et prendre position entre lui et Hermine qui était en mauvaise posture.



écrit par: Ibealia Vendredi 09 Février 2007 à 23h36
Ibealia, toujours bien en appuie sur ses deux jolies jambes fines et fermes, aperçut une silhouette de forte carrure passer devant elle. C'était un homme à la chevelure claire à ce qu'elle pouvait en voir dans l'obscurité du corridor, ses yeux de demi-elfe lui permettait de mieux discerner les formes dans la pénombre que les humains, mais elle ne pouvait rien voir dans un noir complet. L'homme se dirigeait vers la chambre où la jeune roublarde avait vu la jeune fille brune, entre un mi-sommeil et un mi-éveil, se tenir armée.

¤ Il me semble qu'ils ne sont pas inconnus l'un pour l'autre pour qu'il se précipite ainsi. Peut-être était-ce la chambre d'un de leur compagnon?....¤

Ibealia eut un frisson qui lui parcourut l'échine, cette idée lui paraissait horrible. Découvrir un compagnon vidée de sa vie était une situation très perturbante sur de nombreux points. Sortant de son état de réflexion, elle se décida à agir un peu plus. Elle se rapprocha de la chambre afin de pouvoir stopper un éventuel individu qui essaierai de s'en extirper. Elle ne savait pas vraiment ce qui se passait, mais quelque chose lui disait que la cause du râle était toujours présente et qu'il essaierai peut-être de s'échapper. Bien qu'elle n'ait pas particulièrement l'âme d'une guerrière et son obéissance à Sylvanus lui conseillant la violence uniquement en dernier recours, elle se décida à participer mais véritablement qu'en dernier recours.


écrit par: Nollïa Samedi 10 Février 2007 à 14h16
Partie romancée
user posted imagendren Aran avait le regard vide de ceux perdus dans les limbes de la plus profonde méditation. Face à lui, ses serviteurs comme il aimait à les désigner, vêtus de noir de la tête au pied et portant l’une de ces amples capes gracieuse et terrible à la fois dont la capuche dissimulait les trait dans l’ombre attendaient en silence. A ses pieds, un être à la peau d’ébène et aux cheveux d’argent était bâillonné et ficelé comme un jambon. Son regard doré démontrait à quel point la terreur s’était emparé de lui.

- Elle a disparu et a été rapportée comme morte, pourtant je la sais en vie. Elle est de ton sang, c’est ton devoir de partir à sa recherche et de la venger. De venger NOTRE honneur à toutes! Abandonne tout, et part à sa recherche. Je te l’ordonne.

La voix avait vibré, glacial et autoritaire, comme chaque fois. Indren n’avait pas cherché à répondre. C’était inutile. Les ordres ne se discutaient pas. Jamais. Surtout pas par quelqu’un comme lui. Pourtant, cette fois il n’obéirait pas tout de suite. Il était si proche du but. Il lui semblait qu’il n’avait qu’à tendre la main pour s’emparer du rêve d’une vie millénaire. Il serait la gloire la maison Aran et accomplirait son ultime vengeance. Lentement il ouvrit ses yeux clairs. Il était déterminé, tenace, et terrifiant.

- Débarrassez vous de ceux qui s’interposent. Demain, une nuit nouvelle recouvrira la terre.

--------------------
Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.


MJ
1er Round (Suite).
Vieltal se déplace de 9m.
Jet de Camouflage de la Silhouette 20% : 71(Dé)=Echec.
Jet d'attaque de Vieltal : 13(Dé)+0=13 Réussite.
CA du 1er Drow : 6(Dé)+7=13 Echec.
PV du 1er Drow : 13-7(Jambe gauche)=6pv.
Ibealia avance de 6m.


2nd Round.
Jet d'initiative du 1er Drow : 16(Dé)+4(Science de l'initiative)+3=23.
Jet d'initiative du 2nd Drow : 16(Dé)+4(Science de l'initiative)+3=23.
Jet d'initiative d'Hermine : 13(Dé)+1=14.
Jet d'initiative de Vieltal : 17(Dé)+4(Science de l'initiative)+1=22.
Jet d'initiative d'Ibealia : 8(Dé)+4(Science de l'initiative)+4=16.
Jet d'initiative de Miramal : 17(Dé)+3=20.
Jet d'initiative de Maha : 15(Dé)-2(Éméché)+2=15.


Jet d'attaque du 1er Drow : 12(Dé)+3=15 Réussite.
CA de Vieltal : 8(Dé)+3=11 Échec.
PV de Vieltal : 6-4(Pied gauche)=2pv.

Jet d'attaque à distance du 2nd Drow : 10(Dé)+1(Arme de maître)+5=16 Réussite.
CA de Maha : 9(Dé)-2(Eméché)+7=14 Échec.
PV de Maha : 6-2(Avant-bras gauche)=4pv.

Jet de sauvegarde de Vigueur de Maha DD13 : 9(Dé)+2(Résistance au poison)+4=15 Réussite.


user posted imagees choses allaient sérieusement se corser, la silhouette n'était pas n'importe quel assassin, ça ne faisait pas de doute. Il semblait même à la guerrière que la noirceur de sa peau n'était pas du cirage destiné à se fondre dans la pénombre mais belle et bien celle d'un drow. Sa façon de se mouvoir était celle d'un tueur confirmé, ses gestes étaient sûrs et malgré la surprise de se retrouver très vite assailli par les compagnons de celui qu'il venait d'occire. L'assassin drow n'allait pas se laisser prendre si facilement et il faudrait s'attendre à un combat acharné. L'espace était restreint dans la petite chambre et Vieltal se s'élança dans la pièce pour rejoindre Hermine. Il savait qu'il devrait faire attention à ne pas blesser la guerrière car malgré sa visible assurance le barde n'en menait pas large et savait qu'il jouait sa vie plus que sa compagne. En effet contrairement à lui, non seulement Hermine avait l'expérience mais la formation pour réussir à vaincre un tel adversaire. Seul son armure lui manquait et c'était peut-être cela qui avait poussé le barde à venir à son secours. L'obscurité était gênante mais l'adversaire acculé dans un coin ne pouvait pas s'échapper et Vieltal savait où frapper restait à éviter Hermine, l'épée courte du drow et à transpercer son armure noire et cloutée pour le toucher. Frappant de bas en haut Vieltal sentit son arme s'enfoncer dans un corps mou, la jambe gauche du drow avait été atteinte. Le drow réussit à contenir un cri de douleur mais sans aucun doute le coup qui avait fait mouche était loin d'être bénin pour l'elfe noir qui fléchit pour pratiquement mettre un genou à terre. Le problème était que Vieltal surpris d'avoir réussit un tel coup ne s'était pas assez vite remis en garde et la contre attaque fut terrible avant de se redresser le fourbe frappa le pied de l'humain lui transperçant sa botte fourrée et lui navrant définitivement le petit orteil du pied gauche...

Dans la chambre mitoyenne, Miramal réagissait enfin mais paniqué le petit druide ne savait plus très bien où il en était et ce qu'il devait faire, réunissant quelques pièces de son équipement dont ses armes, il ne s'élançait que maintenant à la rescousse de ceux qui criaient et surtout de son amie Ibealia qui n'avait pas traînée à sortir pour voir ce qui se tramait dans la pièce d'à côté. Pratiquement arrivé à la porte de nouveaux petits cris féminin mêlés à des appels au secours le perturbèrent. Où devait il aller sur la gauche ou sur la droite là où il avait entendu les premiers bruits et cris?

De l'autre côté une menace identique à la première venait de pointer le bout de son nez après avoir forcé la fenêtre. Malmené par Hermine, Maha avait fini par se réveiller et contemplait la scène qu'il avait devant lui. Un drow qu'il pouvait voir grâce à ses dons de nyctalopie se détachait dans l'obscurité de la chambre. Dans le coin gauche, Elinor c'était réfugiée et appelait le nain à l'aide espérant le faire sortir de sa torpeur. Maha eut à peine le temps de se relever et de porter la main à son arme qu'une douleur lancinante l'atteignit au bras, le projectile devait être empoisonné car aussitôt le nain sentit des fourmis dans son bras tellement ce dernier semblait endormi et lourd.

écrit par: Miramal Dimanche 11 Février 2007 à 20h02
Miramal un peu perdu parmis tout ce remue-ménage avait vu tour à tour sa compagne s'élancer en direction de la chambre voisine et un homme aux cheveux clairs courir à sa suite dans la même direction.. Et bien entendu, pendant ce laps de temps où tous ces braves aventuriers risquaient leur vie, le jeune gnome n'avait pas bougé d'un poil. Ne lui avait-on pas dit que leur mission consistait à enquêter discrètement sans se faire repérer? Que venait faire les cris et les combats nocturnes dans tout ça? Il n'avait même pas eut le temps de se remettre de toutes ses courbatures nom d'un champignon! Interdit, le petit être se frotta le crâne comme pour tenter de chasser les ennuis qui s'amoncelaient.

- Comme si ça suffisait pas. Maugréa-t-il dans sa barbe naissante. Miramal regarda tour à tour dans les deux directions qui semblaient l'apeller avec la même intensité. Un regard vers la chambre où se trouvait Ibealia et son hésitation se dissipa, ils étaient déjà au moins deux de ce côté là tandis que la jeune fille qui avait crié à l'opposé était sans défense. Quitte à défendre des inconnus en détresse... Boitu se lança en sautillant sur la droite aussi rapidement que sa jambe mal en point le lui permettait. De toute façon, son bâton l'aurait encombré dans cet étroit couloir.

Ses seules possessions étaient une serpe de cueillette et une fronde en bois qui dépassaient de sa poche droite, mais en tant que druide, Boitu avait d'autres armes. Tirant de cette même poche une poignée de billes noires, le gnome arrêta sa course à l'entrée de la petite chambre et s'accola au chambranle, retenant son souffle tant que possible. Il se concentra du mieux qu'il put, cherchant à chasser l'appréhension qui l'envahissait, et murmura quelques mots dans la langue apprise auprès de son ancien maître qui étaient censés donner plus de force à ces petites pierres. Miramal ne savait toujours pas ce qui l'attendait à l'intérieur mais il ne comptait pas s'y lancer sans avoir confectionné de quoi défendre sa peau.


Tentative de lancement du sort : Pierre magique.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 12 Février 2007 à 04h19
Le sang gicla de la botte gauche du barde qui perdit aussitôt tout intérêt dans ce combat. Il oubliait jusqu'à même le coup foudroyant qu'il avait porté à l'être maléfique. L'adrénaline et l'endorphine ne suffisait plus pour contrer la douleur fulgurante que venait de lui infliger l'elfe noir. Les peines du barde ne se terminaient pas là. L'équilibre du nordique en prit également pour son argent. Il lui sembla alors que le mur vint le percuter de plein fouet dans sa chute alors que c'étais bel et bien le contraire. Heureusement, cet obstacle le retint sur pied. S'il tombait devant un drow, c'étais une mort presque assurée.

Encore loin d'être le barde de guerre qu'il aspirait devenir, le jeune barde flanchait péniblement sur le mur, tentant de contenir son équilibre avec son pied intacte. À la vue de son sang quittait à profusion sa botte déchiquetée et qui, allègrement, allait bientot se mêler à celui de Zlik pour repeindre le plancher de la chambre, la vue du barde se fit confuse. Secouant la tête et reprenant sur lui-même, il resserra son épée qui avait bien failli lui échapper des mains. Il n'avait aucune chance de tuer ce drow avec les forces qu'il lui restait et qui le quittait lentement. La confusion et les surdoses de substances chimiques relâchées par le cerveau ne devait pas le faire sombrer. Il ne pouvait comprendre ce qui lui arrivait mais il savait bien que c'en était fini pour lui s'il sombrait dans cette euphorie.

Malgré la lenteur, il fut quand même le plus rapide à agir suite à l'attaque du drow. Ne pouvant continuer et acculer le drow dans le coin à l'aide d'Hermine, Vieltal s'appuya sur le mur et d'un mouvement du bras droit rabattit son arme sur son adversaire de haut en bas aussi bien qu'il le put. Cette attaque serait probablement sa dernière. Aussitôt faite, il reculerait à l'aide du mur jusqu'au bout de la pièce ou il serait hors de portée de l'assaillant... Avec un peu de chance, Hermine le neutraliserait.



écrit par: Ibealia Mardi 13 Février 2007 à 22h22
Ibealia avançait plus rapidement que prudemment désormais, la tension était à son paroxysme dans la petite chambre où un corps inerte, dégoulinant de sang, gisait sur un lit. La jeune femme aux cheveux sombres semblait avoir porté la première un coup, vu sa position très proche de la silhouette sombre. Cependant voilà que le jeune homme à la chevelure claire venait de se reculer, boitillant, attirant son regard sur lui. Il ne semblait pas tenir la grande forme, s'était-il fait toucher dans la cohue. Elle se préparait à le receptionner ou tout du moins à amortir son appuie, étant donné la façon dont il reculait précipitament.

Elle leva ensuite son regard, vers la silhouette de l'assaillant. En regardant plus précisément la dite silhouette, ses pupilles se rapetissèrent, comme pour devenir celles d'un chat presque. Son sang elfique lui permettait de mieux voir dans la pénombre, et presque dans l'obscurité. L'être étant agenouillé et semblant avoir été touché, sa chevelure et son teint apparut à Ibealia clairement. Il était éclairé par un rayon lunaire qui tombait justement dans la chambre. C'était un seigneur des ténèbres, un drow!
¤Saleté d'être ténébreux, pourquoi est ce que mes pressentiments doivent être justes! Nan mais je me retiendrais de penser presque tellement j'aimerais avoir tord... Comment Isorion veut qu'on soit discret avec ça maintenant. Il ne faut pas qu'il s'échappe, les drows ne doivent pas être au courant de notre présence... Pour celle de mes compagnons nocturnes cela semble beaucoup plus dure.¤

La jeune roublarde se résolut au combat. Il ne semblait exister aucune autre issue cette fois, bien que sa croyance en Sylvanus lui inspirait toujours de n'utiliser la force et la violence qu'en dernier recours. Malheureusement le dernier recours était arrivé. Elle dégaina son cimeterre et se prapara à trancher tout membre intentiné sombre d'un drow malveillant. Cette arme elle l'avait choisie toujours dans une perspective de ne pas infliger la mort, car le cimeterre n'est qu'une arme tranchante et non perforante. De ce fait, hors mis à certains endroits, un coup du tranchant de sa lame donnait rarement la mort, mais plutôt des lambeaux. Peut-être était-ce une vision plus sombre de donner la mort, mais c'était surtout un moyen de dissuasion la plupart du temps. Dissuasion qui n'empêchait pas pour autant que la jeune demi-elfe en ait appris le maniement. Elle serra fort la poignée de son arme, en entendit presque un grincement. Le regard noir, elle avança lentement se préparant au cas où la femme guerrière échouerait dans sa tentative de mettre fin au combat.


écrit par: Hermine Mercredi 14 Février 2007 à 08h45
Hermine reprenait ses appuis ; elle avait manqué son offensive, mais était aussi parvenue de justesse à esquiver l'attaque de l'assassin. Tous les sens de la guerrière étaient centrés sur le combat -que l'épaule de sa tunique soit déchirée lui était en ce moment égal : elle ne l'avait pour ainsi dire même pas remarqué.

Son regard émeraude croisa celui, rosâtre, du drow durant un instant qui parut se prolonger sur plusieurs secondes. Puis, un nouveau participant apparut au coté de l'Illuskane et plongea son épée dans la cape de l'elfe noir qui, bien que mis à mal, répondit aussi sec. Hermine eut le temps de reconnaître le nouvel arrivant comme étant Vieltal 'Vuurdan, le charmant barde dont elle avait fait la connaissance durant la journée. Celui-ci avait l'air d'un combattant d'exception, car son attaque avait combiné rapidité et efficacité. Dans d'autres circonstances, Hermine aurait noté que ceci, ajouté à son charme naturel, ses talents artistiques et à son expédition victorieuse dans la mine, faisait décidément du barde le guerrier le plus séduisant du coin. Cependant, l'heure n'était pas à la bagatelle, et Vieltal était maintenant acculé.

C'en était trop. Alors que Zlik était au mieux entre la vie et la mort, l'aventurière ne pouvait supporter l'idée qu'un autre de ses compagnons de fortune puisse être pire que blessé. L'elfe noir pouvait en une seconde se redresser et porter un coup décisif à un Vieltal affaibli, et cela était intolérable. L'ennemi se redressait déjà ...

Hermine, qui s'était ressaisie mais qui était toujours trop enrouée pour parler correctement, poussa un grognement menaçant et s'élança. Elle avait abandonné l'idée de prendre l'assassin vivant : profitant de la mauvaise orientation défensive vis à vis d'elle de son adversaire que lui avaient forcé à prendre l'attaque du barde et sa propre riposte, la guerrière feinta de corps et fit un bond de coté tout en ramenant son épée longue en un coup d'estoc circulaire. Le drow, davantage tourné vers Vieltal, négligeait de défendre son coté gauche désarmé. Se ruer encore plus avant dans son angle mort laisserait tout le temps à Hermine d'enfoncer la pointe sa lame dans le dos ou le cou de l'assassin ...


Hermine attaque en faisant un pas de placement (case au Nord).


écrit par: Frolamin Dagarkin Samedi 17 Février 2007 à 09h54
MJ
2nd Round (Suite).
Jet de Camouflage de la Silhouette 20% : 43(Dé)=Echec.
Jet d'attaque de Vieltal : 12(Dé)+0=12 Réussite.
CA du 1er Drow : 5(Dé)+7=12 Échec.
PV du 1er Drow : 6-6(Avant-bras droit)=0pv Hors de combat.
Vieltal fait un pas de placement en arrière.
Ibealia retarde son action.
Miramal se déplace de 13,5m (Action complexe).
Maha charge sur 3m pour Bousculer le Drow.
Jet d'attaque d'opportunité du 2nd Drow : 17(Dé)+1(Arme de prédilection)+3=21 Échec.
CA de Maha : 19(Dé)-2(Eméché)+7=24 Réussite.
Jet de Force opposé de Maha : 14(Dé)+2(Charge)-5(Tentative de faire tomber le drow par la fenêtre)+1=12 Échec.
Jet de Force opposé du 2nd Drow : 13(Dé)+1=14 Réussite.
2nd Drow est repoussé de 1,5m sur la gauche.
Jet de Camouflage de la Silhouette 20% : 33(Dé)=Échec.
Jet d'attaque d'Hermine : 12(Dé)+1(Arme de prédilection)+3=16 Réussite.
CA du 1er Drow : 9(Dé)+7=16 Échec.
PV du 1er Drow : 0-6(Côtes)=-6pv Mourant.
Ibealia fait un pas de placement.

3ème Round.
Jet d'initiative du 2nd Drow : 2(Dé)+4(Science de l'initiative)+3=9.
Jet d'initiative d'Hermine : 18(Dé)+1=19.
Jet d'initiative de Vieltal : 6(Dé)+4(Science de l'initiative)+1=11.
Jet d'initiative d'Ibealia : 6(Dé)+4(Science de l'initiative)+4=14.
Jet d'initiative de Miramal : 19(Dé)+3=22.
Jet d'initiative de Maha : 14(Dé)-2(Éméché)+2=14.


user posted imagecculé et contre maintenant trois adversaires le drow n'en menait pas large et avait aucune possibilité de s'échapper. Sa blessure saignait abondamment et ses appuis n'étaient déjà plus aussi sûres qu'il y a quelques secondes. Hermine avait peut-être raison Vieltal se battait admirablement bien et d'ailleurs le coup qu'il s'apprêtait à asséner allait semblait-il trouver la même réussite que le premier. La guerrière compris pourquoi son nouveau compagnon avait tant de réussite, son adversaire semblait le craindre beaucoup plus qu'elle et ce n'était pas simplement du au fait qu'il l'avait déjà blessé une fois. Peut-être Vieltal représentait justement l'archétype de ce que les drows et en particulier celui-là, avaient appris à craindre et à détester, ceux de la surface en tout point opposé physiquement à ce qu'ils étaient, un humain à la peau blanche et aux cheveux dorés... En tout cas cette homme qu'il semblait craindre allait peut-être en finir avec cette adversaire pernicieux. Avant de reculer pour se mettre contre le mur du fond, Vieltal les yeux écarquillés pour tenter de percevoir au mieux les mouvements de son adversaire réussit à enfoncer son épée juste dans le creux du bras du drow qui poussa à nouveau un cri de douleur plus ou moins contenu. Maintenant il fallait qu'Hermine termine le travail qu'il avait commencé, rester plus longtemps au corps à corps était trop dangereux pour lui qui avait su calculer jusqu'à présent au mieux les risques qu'il pouvait encourir et qui pouvaient lui coûter la vie. Dos au mur sa main gauche venait de rencontrer une table et sa jambe droite une chaise. Ibealia s'avança prudemment pour prendre la place laissée vacante par Hermine qui maintenant pouvait mettre un terme à la vie de cet adversaire largement affaibli par l'homme. L'épée longue fendit l'air pour toucher le drow sous son bras gauche et pénétrer sous l'armure de cuir noir au niveau de la couture. Hermine sentit que sa lame avait non seulement ouverte la chair et fait couler le sang mais aussi briser deux côtes. La blessure était mortelle le drow s'effondra comme une masse sur le plancher, s'en était fini de lui...

A l'opposé dans la chambre abandonnée par Hermine, le combat ne venait que de commencer le carreau d'arbalète semblait avoir réveillé le nain du clan Froidmarteau qui encore légèrement sous l'effet de l'alcool ingurgité et réveillé plus que brutalement avait vraiment une mine de déterré. Le projectile qu'il venait de recevoir dans le bras était très douloureux et pourtant la blessure ne semblait pas très profonde, d'ailleurs le carreau pendait mollement et était juste retenu par les vêtements et l'armure du nain. Maha évalua très vite la situation un seul adversaire près de la fenêtre ouverte, Hermine n'était pas là, donc avec Elinor dans la chambre le nain devait se débarrasser de lui au plus vite pour ne pas faire courir de risque à la jeune femme. Il entendit quelqu'un courir dans le couloir vers lui, sans doute Hermine qui revenait, c'était une bonne chose... Maha chargea, son but était simple faire tomber le drow par la fenêtre, on ne pouvait pas se débarrasser plus vite d'un adversaire.


- Dépêche-toi Hermine, j'ai besoin d'aide!!! Cria le nain de sa voix puissante qui réveillerai sans doute tout l'étage si ce n'était déjà fait et tout en fonçant sur son ennemi. Les trois mètres qui le séparait du drow furent traversés à la vitesse du tigre rouge, animal qu'il avait longtemps observé dans les étendues froides des forêts du Nord et qu'il arborait en guise de chevalière. Il n'eut pas de mal à saisir son adversaire et à éviter son épée courte. Sa puissance aurait du suffire à lui donner l'avantage dans son entreprise mais le rebord de la fenêtre était tout de même trop haut pour réussir à balancer l'intrus par le chemin qu'il avait emprunté pour venir.

écrit par: Miramal Samedi 17 Février 2007 à 19h33
Miramal se retint au battant de la porte, la respiration coupée par sa course. Pour des jambes aussi courtes que les siennes, la traversée du couloir avait été un véritable sprint et il dut attendre un instant avant que les étoiles n'arrêtent de danser devant ses yeux.

¤Ca t'apprendra à fumer autant d'herbe à pipe.¤ Maugrea-t-il dans un souffle en fixant à nouveau son regard vers les billes noires qui ne brillaient que trop faiblement dans sa petite main. Tenter de maitriser la magie ne pouvait se faire sans avoir le plein contrôle de son corps et de son esprit. Il lui fallait se concentrer beaucoup plus s'il voulait réussir à rendre les pierres dangeureusement tranchantes. Inspirant profondement, le jeune druide reprit son incantation, puisant toute la force nécéssaire dans le lien invisible qui le liait à Mère Nature. Il n'entendit qu'à peine le cri du nain, plongé qu'il était dans le lancement de son sortilège.

Lorsque le gnome rouvrit les yeux, ses doigts tremblants placèrent une des billes dans l'encoche de sa fronde et il lui fallut prendre son courage à deux mains pour jeter un coup d'oeil rapide à l'intérieur de la chambre et tenter de comprendre quelque chose à toute cette agitation. Près de la fenêtre, se tenait à coup sûr la créature à l'origine du combat : un elfe à la peau aussi noire que ses intentions. Le gnome vit l'occupant nain de la chambre se précipiter pour faire basculer l'intrus par la fenêtre mais ce dernier ne reussit qu'à le cogner violemment contre le rebord, faisant trembler les murs de toute la taverne.

Miramal avança d'un pas et commença à faire tournoyer les lanières de sa fronde, essayant de dominer son appréhension derrière un regard qui se voulait déterminé.



écrit par: Hermine Dimanche 18 Février 2007 à 21h42
La lame avait été retirée avec un léger bruit de succion et de raclement contre l'os écœurants. Hermine eut le temps de voir le sang sombre maculer pour la première fois l'acier, et crut en sentir l'odeur. Ses yeux verts se fixèrent sur le corps inerte de l'assassin, puis sur Vieltal, et enfin sur le visage de nouvelle arrivante, qui par chance ne semblait pas hostile. La main qui tenait son épée trembla légèrement, mais l'aventurière raffermit aussitôt sa poigne lorsqu'elle entendit l'appel de Mahalalehel : le nain, habitué des combats, avait une voix qui semblait dénuée de peur mais son ton était celui de l'urgence. Que se passait-il? Y avait-il donc d'autres assaillants dans l'auberge? Celui-ci n'était il qu'une diversion? ¤... Elinor!¤

- Occupe-t'en! , avait lancé Hermine en illuskan au barde d'une voix affolée mais toujours à peine audible. Une sueur froide dans son dos, elle regarda Zlik qu'elle croyait encore sauvable avant de tourner les talons et s'élancer dans le couloir sans attendre de réponse. Elle ne connaissait pas très bien Vieltal et cette demande manquait de cérémonie, mais le temps pressait, et le barde était aussi blessé qu'apparemment serviable. Mieux valait qu'il cesse de prendre des risques, les compagnons des Marches lui devaient bien ça. Les explications et les remerciements viendraient plus tard...

Essayant d'ignorer les visions d'ombres noires assassines se dissimulant derrière chacune des portes qu'elle dépassait, la sœur des Marches courut à travers l'étage jusqu'à la chambre où avait lieu le second combat mais, remarquant la présence de Miramal dans l'embrasure de la porte au dernier moment, elle buta violemment de l'épaule sur le chambranle pour stopper sa course.

Hermine marqua un temps d'arrêt le temps de prendre conscience de la scène qui se déroulait devant elle : un autre inconnu juste devant elle un ennemi? Non, sa fronde était prête, mais il ne visait pas Elinor. L'étudiante se tenait devant le lit de l'Illuskane, apeurée, concentrée sur la lutte que se livraient le rôdeur nain et un autre assassin, juste devant la fenêtre ouverte de la chambre.


¤Soit ce gnome attaque Maha, soit il l'aide.. une chance sur deux.¤ Suivant son intuition, Hermine tabla sur la seconde solution et se prépara à jaillir à l'intérieur, entre l'elfe noir et Elinor Dentrefond. Avant tout, il fallait protéger la jeune noble et aider Mahalalehel ; quand bien même le gnome était un ennemi, il semblait pour l'instant moins rapide et dangereux que l'assassin professionnel qu'affrontait le rôdeur et qui n'aurait peut-être pas 'tourné le dos' au couloir de cette façon...


écrit par: Ibealia Vendredi 23 Février 2007 à 10h33
La rôdeuse de Solonor s'arrêta net dans son avancée vers les deux prétendants au combat. Elle venait d'entendre un léger craquement. La lame de la guerrière au cheveux sombres avait perforé indiscutablement la chair du seigneur des ténèbres, lui infligeant un coup mortel. L'ennemi était vaincu, mais avec ce nouveau cri d'appel, elle savait que la lutte continuait pour le moment. La voix était forte, il y avait un certain ton féroce et urgent à la fois. Le combat ne semblait pas véritablement terminé, un autre venait de commencer dans une autre chambre, cela semblait venir de la plus éloignée d'eux.

Ibealia tourna la tête vers le couloir, mais à ce moment, la jeune femme adressa la parole au jeune homme dans une langue qu'elle ne comprit pas. Puis elle se détourna d'eux et s'enfuit en direction de la chambre d'où venait certainement l'appel à l'aide. Avant de la suivre la jeune demi-elfe s'assura que l'homme ne craignait plus rien, et que sa blessure n'était pas trop grave pour qu'il ne se vide pas de son sang. Mais l'homme semblait être encore en bon état et capable d'arrêter l'écoulement de son propre sang. C'est alors qu'elle se détourna également de lui, l'abandonnant avec le corps gisant du petit être sur sa paillasse et ce sans dire un mot. Elle apparaissait comme une fantôme. Elle était arrivée comme-ci de rien n'était et repartait de la même façon.

Son soutien n'avait pas était d'un grand secours pour cette fois, mais peut-être serait-elle plus utile en rejoignant se qui semblait être la deuxième vague de l'attaque nocturne. Elle se mit alors à courir éperdument en direction de la dite chambre, n'arrêtant pas de se poser des questions.


¤Qu'y a-t-il de si important dans cette auberge pour que l'on subisse cette attaque multiple en pleine nuit? Y aurait-il un rapport avec la mission qui m'a été confier? J'espère que Miramal n'a rien, je suis responsable de cette mission et si jamais cela se passe mal je ne me le pardonnerait pas. Même si ce petit être est assez têtu, il m'est bien sympathique à ses heures...¤

La jeune femme ne faisait pas attention à se déplacer silencieusement cette fois-ci, il fallait arriver le plus rapidement possible. Elle ne prit pas le temps de regarder dans sa chambre si Miramal s'y trouvait toujours, elle espérait simplement que si jamais il s'était aventuré en dehors il se trouvait avec la guerrière qui semblait savoir ce qu'elle faisait en combattant et que donc, son compagnon avait plus de chance de survie en sa présence. Elle regardait avec inquiétude les portes qui défilaient devant ses yeux pendant sa course et s'arrêta devant celle dont la porte était entrebâillée. S'y trouvaient déjà Miramal et la jeune guerrière. Il y avait également deux ennemis à la peau sombre à ce qu'elle pouvait en voir grâce à la mi-pénombre. Un nain semblait s'y trouvait également, c'était sûrement lui qui avait donné l'alerte.

Serrant encore plus son cimeterre, faisant ainsi crisser le cuir de sa poignée, elle avança d'un pas certain dans la chambre.



écrit par: Vieltal 'Vuurdan Vendredi 23 Février 2007 à 22h25
L'action se déroula devant le barde qui percevait la scène comme une peinture à l'huile... Il vit qu'il avait touché la cible une fois de plus et c'était bien bon pour ce satané démon qui venait de l'amputer d'un orteil! La femme elfe avait pris soin de donner des recommandations à Vieltal... Malheureusement pour lui, la langue avec laquelle elle les communiqua ne pu l'aider plus qu'il faut. Il se retrouvait seul... enfin, le seul être debout dans cette pièce. Sa main tâtait depuis un bon moment une table et sa jambe une chaise, il décida de s'y asseoir question de panser sa blessure du mieux qu'il le pouvait. Son esprit vacillait un peu entre le conscient et le semi-conscient... Il aurait peut-être préféré rester coucher après tout.

Cette idée lui rappela qu'il n'était pas seul en bas, beaucoup de gens dormait dans la chambre commune dont certains qui pourrait sans doute l'aider, lui et peut-être aussi Zlik avec un peu de chance...

La priorité était d'abord de s'assurer qu'il n'y est plus de danger... Du moins dans cette pièce-ci. Mais encore, il fallait pouvoir se déplacer convenablement et arrêter le sang... C'était bien beau, mais comment? Devait-il enlever sa botte ou non? Il en avait aucune idée et le temps pressait. Il décida de l'enlever non sans lui arracher un crie de douleur. Prenant une manche de son chemisier sous son armure de cuir, le barde se l'enroula autour du pied... C'était la seule méthode qui lui venait à l'esprit pour le moment...

Après coup il se relèverait pour allez vérifier à la fenêtre si d'autres de ces immondes créatures rodait et il tenterait de prendre conscience de l'état du halfelin avant d'aller chercher de l'aide.



écrit par: Frolamin Dagarkin Samedi 24 Février 2007 à 13h59
MJ
3ème Round (Suite).
Jet de Camouflage de la Silhouette 10% : 66 Échec.
Jet d'attaque à distance de Miramal : 16(Dé)+2=18 Réussite.
CA du 2nd Drow : 3(Dé)+7=10 Échec.
PV du 2nd Drow : 12-1(Jambe gauche)=11pv.

Hermine courre sur 18m.
Ibealia se déplace de 9m.
Jet d'attaque de Maha : 20(Dé)=Réussite automatique.
Jet de critique de Maha : 17(Dé)-2(Émèche)+4=19 Réussite.
CA du 2nd Drow : 8(Dé)+7=15 Échec.
PV du 2nd Drow : 11-5(Main droite)=6pv.

Vieltal se déplace de 3m.
Jet d'attaque du 2nd Drow : 12(Dé)+1(Arme de prédilection)+3=16 Échec.
CA de Maha : 17(Dé)-2(Éméché)+7=22 Réussite.

4ème Round.
Jet d'initiative du 2nd Drow : 17(Dé)+4(Science de l'initiative)+3=24.
Jet d'initiative d'Hermine : 16(Dé)+1=17.
Jet d'initiative de Vieltal : 18(Dé)+4(Science de l'initiative)+1=23.
Jet d'initiative d'Ibealia : 18(Dé)+4(Science de l'initiative)+4=26.
Jet d'initiative de Miramal : 1(Dé)+3=4.
Jet d'initiative de Maha : 18(Dé)-2(Éméché)+2=18.


user posted imageAlors qu'Hermine et Ibealia cherchait à rejoindre l'autre chambre, Miramal et Maha tentait d'éliminer le drow eux même. La nain avait réussi malgré les effets de l'alcool encore très présents sur ses capacités à non seulement empêcher l'elfe noir d'approcher Elinor en ce jetant tout de suite sur lui sans arme. Mais aussi à éloigner se dernier de la fenêtre, même si ce n'était pas son intention première, de telle sorte qu'il ne puisse plus s'enfuir par le chemin qu'il avait emprunté pour arriver jusqu'ici mais aussi de permettre à ses compagnons d'ajuster le drow, dès leur entrée dans la chambre, grâce à une arme de jet ou de tir. Le Froidmarteau ne s'attendait pas à ce que ce soit quelqu'un d'autre qu'Hermine ou Zlik qui débarque dans la pièce mais l'aide de ce gnome déterminé dans l'encadrure de la porte ferait aussi bien l'affaire si la cible sombre qu'il jaugeait se laissait toucher et s'il savait se servir de la fronde qu'il faisait tournoyer.

En tout cas à sa mine surprise, il ne s'attendait pas à voir surgir d'autre adversaire et Maha avait là une occasion de prendre un avantage certain contre cet adversaire maintenant que son attention n'était plus mobilisée uniquement sur lui. Le rôdeur nain dégaina son épée d'un geste rapide et profita du mouvement de sa lame vers l'avant pour frapper dans la foulée l'être nuisible. Comme prévu le drow n'eut que peut de temps pour se protéger et organiser sa défense face à deux adversaires, alors qu'une bille de Miramal le touchait au genou, Maha le touchait sérieusement à la main lui faisant lâcher par la même occasion son épée courte qui atterrit au pied d'Elinor ou presque. Mais attention le drow n'était pas un adversaire de pacotille déjà il venait de saisir une dague lame à la courbe qui passa très près du nain mais ne réussit qu'à l'inquiéter l'espace d'un instant. Il ne fallait pas le sous-estimer ses armes étaient empoisonnées le nain avait pu s'en rendre compte la première fois avec le carreau d'arbalète étrangement douloureux et cette fois ci en voyant la lame couverte de viscosité verdâtre lui passer à ras du nez.

Dans le couloir les portes des autres chambres commençaient à s'ouvrir laissant apparaître des occupants qui pointaient le bout de leur nez pour voir s'il valait mieux rester caché dans leur chambre ou si la bagarre qui avait lieu nécessitait qu'ils prennent la fuite le plus vite possible. A l'autre bout de l'étage on entendait aussi des personnes dans l'escalier qui se demandaient ce qui pouvait bien se passer. Étant donné que les trois quart étaient pleins comme des barriques, l'idée qu'ils prêtent main forte pouvait s'avérer aussi dangereuse qu'un troisième drow qui passerait à l'attaque. Dans la première chambre Vieltal s'était soigné du mieux qu'il pouvait, il passa la tête par la fenêtre ouverte mais ne vit personne dessous lui, ni même à proximité. Il n'y avait apparemment plus de danger ici et le barde porta son attention sur les cadavres, Zlik s'était vidé de son sang en quelques minutes, sa blessure au cou avait été presque instantanément mortelle en tout cas il fallait l'espérer. Vieltal ne pouvait rien faire pour lui d'ailleurs plus personne pouvait quelque chose pour lui. A ses pieds le drow se vidait de son sang lui aussi, au moins le halfelin était vengé...

écrit par: Hermine Jeudi 01 Mars 2007 à 21h20
¤ Soit ce gnome attaque Maha, soit il l'aide.. une chance sur deux. ¤

Tablant sur la seconde solution donc, Hermine se glissa entre le chambranle de la porte et Miramal et s'élança dans la pièce. Sans prêter attention à son épaule contusionnée, elle se précipita entre Elinor Dentrefond, qui devait être protégé à tout prix, et l'elfe noir qui combattait Mahalalehel. Bien que le rôdeur nain gérât admirablement l'assassin pour l'instant, on n'était pas à l'abri d'une renversement de situation. Mais cette attaque nocturne était très mystérieuse, et il y avait peut-être moyen de tenter d'y voir plus clair en tirant avantage de la supériorité numérique des Compagnons des Marches ...

Traversant par la force des choses la ligne de tir du boitu, Hermine passa en courant devant Elinor et se jeta, pieds en avant, sur la couche de la jeune fille. Cependant, loin de vouloir piquer un petit somme, la guerrière avait l'intention de surprendre son adversaire ; elle étira tous ses muscles au maximum et, prenant appui sur ses mains et sa jambe droite, ramena sa jambe gauche puis donna un violent coup de pied chassé. elle chercha les jambes du drow ; si elle y arrivait, il suffirait de plier le genou, et profitant de l'inertie acquise ...



Hermine tente un croc-en-jambe à mains nues.
Si réussi (Science du croc-en-jambe), Hermine se jette du lit sur le drow, essayant d'engager une lutte.

écrit par: Miramal Samedi 03 Mars 2007 à 13h35
Dans l'embrasure de la porte, Miramal profita quelques instants de son petit succès. Ce n'était pas tous les jours qu'il avait à se battre contre des ennemis aussi puissants et le fait d'avoir touché sa cible le remplissait de fierté. Mais l'euphorie fut de courte durée, sa concentration tout juste dissipée laissa place à nouveau aux bruits de course dans le couloir, juste derrière lui cette fois.
Il pivota en sursautant, se retrouvant nez à nez (ou plutot nez à nombril) avec la jeune femme.


¤Une autre alliée?¤ s'interrogea le gnome durant l'intervalle où les deux êtres se jaugèrent du regard.
Si elle l'avait voulu, l'humaine n'aurait eu qu'à abattre son épée dans le dos du gnome pour le tuer d'un coup précis entre les omoplates.. Aussi Miramal en conclut assez facilement, en reculant légèrement pour la laisser passer, qu'il n'avait rien à craindre d'elle. Et pour confirmer sa pensée, la guerrière s'élança d'un pas souple et léger sur le drow avec qui une lutte féroce s'engagea.

Les choses allaient un peu trop vite pour Boitu, qui ne comprenait toujours pas les raisons de cette attaque au beau milieu de la nuit. Très vite, de nouveaux bruits en provenance du couloir parvinrent à ses oreilles. A son grand soulagement, il s'agissait d'Ibealia et elle n'avait pas l'air blessée. De toute évidence, la menace en provenance de l'autre chambre avait été rapidement surmontée.. Le gnome lança un regard rassuré vers sa compagne de route avant de s'avancer à nouveau dans la pièce. Il ne savait pas vraiment ce qu'il comptait faire mais son devoir lui dictait de protéger la jeune fille blottie contre le mur de gauche, le regard vide, fixé sur la dague qui venait de se planter dans le bois à quelques centimètres de ses pieds.
Miramal boitilla jusqu'à l'arme et la retira d'un coup sec, reculant aussitot, à la fois pour faire écran devant Elinor et pour ne pas se laisser entrainer dans une lutte au corps à corps avec des êtres deux fois plus grands que lui..
Attentif au moindre mouvement du drow, Boitu eut quand même le temps de chuchoter à l'attention de la demoiselle
:

-Ca va? Essaye de reculer vers la porte, tu sera plus en sécurité..

Si les deux lutteurs se déplacent de son coté et que la configuration est favorable, Miramal tente de donner un coup de dague dans les jambes du drow. Sinon, continue de reculer pour éloigner Elinor du combat.

écrit par: Ibealia Mercredi 07 Mars 2007 à 09h10
Le souffle haletant, Ibealia s'était lancée dans une course effrainée vers la chambre. Les yeux encore acclimatés par l'obscurité étaient de plus en plus semblables à ceux des félins ce qui pouvait être un peu effrayant. Elle aperçut son compagnon gnome après la disparition de la jeune guerrière dans la chambre. Celui-ci semblait l'avoir reconnu malgré l'obscurité et son visage quelques peu déformé par sa course.

¤ Au moins, il ne lui ai rien arrivé, c'est deja ça. Je n'accepterai la perte d'aucune personne dont j'ai la responsabilité. ¤ Elle soupira de soulagement ou peut-être expirait-elle tout simplement, toujours est-il qu'elle finit par rejoindre le deuxième lieu de conflit.

Elle se stoppa de façon assez rocambolesque, son pied droit glissant vers l'avant et son pied gauche parfaitement perpendiculaire au sol la stoppant vraiment. Elle s'arrêta juste devant le seuil de la porte. Pendant sa course, Miramal était entré dnas la chambre et semblait vouloir protéger la jeune fille qui se tenait dans le coin le plus proche de la sortie. Dirigeant son regard vers le groupe se trouvant vers la fenêtre, elle aperçut enfin la jeune guerrière, il semblait également avoir un nain qui avait l'air de bien s'occuper du deuxième drow.

¤ Qu'ont-ils à pulluler ainsi en ce soir, qui sont ces gens qui se battent et qui est cette jeune fille si effrayée? ¤ Tant de questions auxquelles Ibealia n'avait pas de réponses.

Mais le temps viendrait où elle pourrait s'en libérer, pour le moment l'important était d'éliminer la menace et de protéger la jeune femme. L'intention de Miramal était bonne malheureusement du fait de sa taille de demi-homme il ne protégerait peut-être pas assez convenablement la jeune femme en détresse. La jeune roublarde deécia alors de paraître comme une deuxième barrière en se plaçant deant le gnome et faisant reculer les deux individu. Elle agit ainsi estimant que la jeune femme guerrière étant donné sa performance précédent était apte à régler le problème et le peuple des nains avait vocation à être de bon guerrier robuste. Ils s'occuperaient bien du drow intrus tout les deux, la protection de la jeune fille semblait la priorité de ce fait.

- C'est bon Miramal, ne t'inquiètes pas, ça va bien se passer. Assure les arrières en jettant quelques coup d'oeil en même temps. On ne sait jamais, des fois qu'un autre intrus surgirait comme par magie...

écrit par: Karth Jeudi 15 Mars 2007 à 22h17
MJ

Drow lance Ténèbres
Drow: Déplacement silencieux: 8(Dé)+10(Compétence) = 18
Mahalalehel: Perception auditive: 10(Dé)+1(Compétence) = 11 = Echec
Hermine: Perception auditive: 20(Dé)+0(Compétence) = 20 = Réussite
Ibealia: Perception auditive: 4(Dé)+7(Compétence) = 11 = Echec
Miramal: Perception auditive: 5(Dé)+3(Compétence) = 8 = Echec
Drow: Acrobaties: 13(Dé)+8(Compétence) = 21 = Réussite
Drow: Discrétion: 10(Dé)+10(Compétence) = 20
Hermine: Saut: 17(Dé)+3(Compétence) = 20 contre DD 10 = Réussite
Vieltal: Connaissances Bardiques: 11(Dé)+7(Compétence) = 18



L’ennemi était en mauvaise posture, et les nouveaux compagnons qui arrivaient en force n’allaient pas faciliter la mission de l’assassin drow.

Ibealia qui avait quelque peu ralenti sa course pour rester au niveau d’Hermine assista avec étonnement l'aptitude des guerriers à se ruer dans la bataille, tête baissée. Ainsi, la grande guerrière humaine s'était élancée dans la pièce comme une furie, mais tout en analysant la situation et déterminant instinctivement son meilleur angle d’attaque en un clin d’œil.

Mais la réputation d’agilité et de vitesse des drows, encore plus connue que celle des autres elfes, était bien méritée. Car la guerrière avait à peine franchi le pas de la porte, que les mains de l’être sombre s’étaient mises à bouger traçant des arabesques dans les airs. Le nain n’étant pas un féru des combats aux poings et étant passablement éméché n’eut pas la présence d’esprit de profiter des ouvertures offertes.

Alors dans un dernier mouvement, le poing ganté du drow se leva, attirant les regards et réduisit en poudre ce qu’il tenait dans la main...

Aussitôt, une nuit d’encre s’abattit dans la petite chambre, éliminant la moindre petite lueur, se répandant telle l'Ombre du Mal sur les esprits imaginatifs des enfants.

Les visions spécifiques des différentes races perdirent alors tout effet et Elinor, simple humaine, plus effrayée encore par cette obscurité soudaine poussa un petit cri de stupeur se croyant tout à coup aveugle. En contrepartie, cela ne perturba pas trop Hermine, qui, la concentration et la volonté inflexible, poursuivait sa charge. Prenant appui sur le lit qu’elle savait être là elle enchaîna ses mouvements de manière parfaite, cependant dans ce noir de poix, personne ne put profiter de la prouesse spectaculaire.

Ce fut avec surprise que la guerrière ne heurta que le vide, l’endroit même où se tenait le drow avant que les faibles lueurs de la nuit ne laissent place aux ténèbres complètes. L’ennemi avait réussi à s’éclipser. Par où et comment, elle n’en avait pas la moindre idée, mais un petit bruit, telles les pattes d’un chat retombant sur le sol, lui apparu assez distinctement près de la position supposée d’Elinor.

Car elle aussi avait bougé. En effet les deux compagnons de la Confrérie avaient eu juste le temps de se porter à la rencontre de la jeune étudiante apeurée et de la mettre un peu plus en sécurité. La disposition du mobilier, l’emplacement de la porte et leur emplacements relatifs les uns par rapports aux autres étant encore assez frais dans les esprits, ils réalisèrent tous ces mouvements sans heurts, et purent sortir de la petit pièce.

A l’étage, les mouvements s’étaient faits plus denses, quelques curieux attirés par les bruits commençaient à chercher leur provenance tout en titubant encore.

Le barde illuskien quant à lui ne pouvait plus grand-chose pour son compagnon mort, mais peut être le pourrait-il pour ses amis vivants. Il regarda à son tour dans le couloir. Quelques mines curieuses et barbues pointaient ça et là au détour des portes, et des mouvements se faisaient entendre au fond du couloir en direction de l’escalier qui menait à la salle principale. Mais étrangement, sa vue humaine déjà peu habituée au noir de la nuit, fut mise à mal par une zone d’une obscurité encore plus absolue qui lui barrait totalement le champ de vision. Mais aussitôt un début de réponse lui vint en tête, car drows et magies des ombres étaient toujours très liés dans les contes et chansons.



Initiatives
Vieltal: 16(Dé)+1(Dex)+4(Science de l'initiative)=21
Miramal: 16(Dé)+3(Dex)=19
Ibealia : 7(Dé)+4(Dex)+4(Science de l'initiative)=15
Hermine : 13(Dé)+1(Dex)=14
Maha: 12(Dé)+2(Dex)-2(Eméché)=12
Drow: 4+3(Dex)+4(Science de l'initiative)=11

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 19 Mars 2007 à 03h22
L’ombre rampante infectait l’atmosphère.¤ Ils traînent pire que la nuit avec eux ces satanés démons! Ils utilisent la magie pour se cacher comme des rats…Vaut mieux avoir des ennemis drow que des amis paraît-il! Je serais prêt à parier mon petit orteil que c’est vrai!¤ Quelle blague de mauvais goût! En fait, le barde nordique se tenait sur un pied, adossé au mur près de la porte. Il devrait plutôt réfléchir au lieu de penser à ses petits malaises… Ses nouveaux amis étaient en danger, surtout dans le monde des ombres d’un elfe noir. Vieltal le comprit sensiblement vite, après avoir grimacé de douleur, il lui vient une idée. Lors de son réveil dans la chambre commune, il avait noté que les quatre mages qui avaient veillés le soir dans l’auberge dormait près de lui… ¤De la lumière! Voilà, il faut de la lumière magique!¤ Malheureusement, les capacités de notre barde n’équivalait que quelques tours de magie attrayant, mais en aucun cas il avait le talent de crée une lumière pour contrer le manteau d’ombre qui surgissait de la chambre.

Sa démarche boitillante ne l’aidait pas vraiment pour rejoindre les escaliers à l’autre bout du couloir également… Il se ravisa, il aurait besoin d’aide.


« Aidez-no...» Hum, bien entendu, Vieltal s'arrêta en voyant la mine abasourdite des nains, il reprit, cette fois, dans leur dialecte.

Nain: "Aidez-nous! Il Dans la chambre commune, allez chercher des magiciens, il nous faut des magiciens! » lança-il en sautillant sur une jambe se rapprochant du combat et des occupants semi-comateux des autres chambres.

La scène ne devait pas avantagé le jolie barde…Les cheveux en bataille, un pied atrophié recouvert d’une manche de chemise baignant dans le sang, et une danse de très mauvais gout vu les circonstances! Peu importe, il fallait de l’aide à tout prix pour pénétré les ombres. Et le seul moyen qu’il voyait résidait dans les mages au rez-de-chaussée. Si seulement il pouvait courir…

écrit par: Miramal Lundi 19 Mars 2007 à 21h28
Un frisson glaçé caractéristique des sombres usages de la Toile parcourut le dos du gnome. Il n'eut que le temps de tourner la tête par dessus son épaule pour voir la main noiratre du drow égréner quelques grains de poussière, avant qu'une obscurité complète ne les enveloppe brutalement. ¤Même une nuit sans lune donne plus de lumière¤ songea Miramal inquiet, en laissant passer Elinor devant lui.

"Va, mets toi à l'abri.." souffla-t-il en s'écartant pour lui laisser la place de continuer.

Plus loin dans le couloir, la lueur rassurante des lanternes accrochées le long des murs attira la jeune fille comme un feu de bois attire les insectes, et il est probable qu'ayant reconnu la voix de Vieltal et sa silhouette boitillante, cette dernière se précipite à sa rencontre pour s'enquérir de son état.
De ce coté, le gnome (dont il faut tout de même préciser que c'est lui le seul véritable boiteux de cette histoire d'abord!^^) considéra qu'elle était en sécurité et ne s'en préoccupa plus, préférant concentrer ses efforts sur la menace de l'elfe sombre.
Isorìon ne se trompait pas en envoyant les deux nouveaux Gardiens dans cet endroit, il ne leur avait pas fallu plus d'une nuit pour constater par eux mêmes les effets dévastateurs que pouvait constituer une recrudescence des drows dans une région. A deux, ils avaient réussi à mettre en émoi une auberge entière, comme en témoignaient les mines renfrognées des nains dont les nez moustachus et encore un peu rouges pointaient aux portes du corridor.

Miramal, le visage à nouveau tourné vers la chambre tatonna un instant, les bras tendus devant lui. Et après avoir reçu un coup de genou involontaire d'Ibealia dans les cotes, finit par sentir sous ses doigts le bois du montant de la porte.


-"Aouch" maugrea-t-il entre ses dents, retenant de justesse un cri qui aurait attiré l'attention de l'ennemi. "Excuse moi, j'oubliais que tu suivais" chuchotta-t-il maladroitement à la demi-elfe. "Je vai essayer de nous faire de la lumière.."

La mousse phosphorescente ne luisait pas comme à son habitude dans cette noirceur d'ébene, mais le druide connaissait parfaitemement son emplacement dans la fine sacoche à ingrédients qu'il portait toujours en bandoulière. Boitu sentit au creux de sa main la fraicheur du végétal qu'il avait cueuilli la vieille au cours d'une des rares pauses de leur voyage, et huma l'odeur des sous-bois qu'il affectionnait tant. D'une voix chantante, bien plus grave qu'à la normale, il prononca quelques paroles dans la langue des druides, inconnue pour la plupart des personnes présentes. Si bien que dans cette obscurité totale, même Ibealia aurait eut du mal à reconnaitre son compagnon si elle n'avait pas déja assisté à quelques démonstrations de son art au cours de leur périple.

Miramal tente un sort de 'lumière' sur une des petites billes de sa fronde, puis si le sort fonctionne, la lance dans la pièce.


écrit par: Ibealia Mercredi 21 Mars 2007 à 16h06
Ibealia qui avait les yeux rivés sur la triangulaire, se vit aveuglée par une poussière d'ombre. En effet le drow avait broyé quelque substance étrangère provoquant un nuage d'obscurité sur toute la chambre. La jeune demi-elfe ne se découragea pas pour autant. De ce qu'elle avait vu des dernières actions qu'avaient effectuées ses nouveaux compagnons, ils semblaient maitriser la situation, c'est pourquoi elle continua sa marche arrière vers le corridor. Cepdedant, elle n'était pas tout a fait dos à la sortie, elle était de biais.

¤ On ne sait jamais des fois, que quelqu'un d'autre surgisse encore de nulle part, j'aurai plus d'appuie de la sorte que face à cette ombre. ¤ se dit la belle demi-elfe.

Elle reculait donc à pas feutrés, assurant à chaque seconde sa situation, son cimeterre toujours incliné vers le ciel. Elle se disait que le dirigeant de la confrérie, Isorion, n'avait pas eu tord de les envoyer ici. Elle espérait simplement qu'ils ne seraient pas reconnu en tant que membre de la confrérie par les êtres de la nuit, afin qu'ils n'aient pas plus de soupçons que ça sur leur organisation. Mais elle se dit qu'ils leur faudraient également, à elle et Miramal, trouver leur contact. Et si cette petite escouade defensive de la jeune fille l'était. Elle tourna son regard quelques instants en arrière et ne distingua rien. Elle decida donc de continuer à reculer, persuadée qu'elle ne heurterait rien. C'est alors qu'elle sentit une forme arrondie dans son mollet. On aurait dit un coup de genoux. Cela la fit sautiller sur place d'étonnement et de surprise, puis reculant un peu précipitament du fait de la surprise cogna ce qu'elle cru être Miramal.


¤Oups, pourvu que je ne lui ai pas fait trop mal, le pauvre!¤

Etant donné qu'elle commençait à connaître son compagnon depuis le temps où ils voyageaint ensemble, elle se dit que ce petit être avait surement une idée derrière la tête pour se ravancer vers la chambre. C'est alors qu'elle parla à voix haute depuis la première fois après la tombée de la nuit fictive.

- Mira, y aurait moyen que tu nous éclair de tes lumières plus vite!

écrit par: Hermine Mercredi 21 Mars 2007 à 20h32
Sa jambe ne trouvant que de l'air à brasser Hermine, emportée par son élan, pivota sur ses mains et se retrouva debout, au pied du lit sur lequel elle s'était tenue. Surprise, elle s'immobilisa un instant : une ombre encore plus profonde s'était abattue apparemment sur l'auberge. ¤ Que .. ? ¤

L'Illuskane avait toujours eu un regret dans son cœur : déjà toute petite, elle avait été une enfant puis une adolescente calme, plus sage que la moyenne de son clan, les Nomades du Loup. Alors que ses semblables donnaient libre cours à leurs sentiments en bagarres, chasses, course et autres jeux, elle éprouvait les plus grandes difficultées à ouvrir son cœur à la rage comme le voulait la tradition séculaire des Nomades. Résultat : beaucoup, jusqu'à son père, la traitaient sans vraie cruauté, mais par le mépris ... elle était une faible, une timide, une mijaurée ; rares étaient ceux qui l'acceptaient pour ce qu'elle était. Bon gré mal gré, et même si elle en avait pris son parti, Hermine gardait toujours en elle ce sentiment d'avoir trahi son héritage et ses semblables. Cependant sa force, ses qualités, étaient autres : la réflexion ; la logique ; l'observation.

Ce drow. C'était lui qui avait abattu cette chape de ténèbres. Hermine accueillit cet état de fait sans joie : elle avait toujours redouté la magie. Mais il ne fallait pas se laisser envahir par la crainte :
¤ Je l'ai vu saigner. Et on est plus nombreux que lui. ¤, se rassura l'aventurière.
En un instant, elle se représenta la situation : elle-même se trouvait entre Mahalalehel et le lit ; Elinor et leur deux.. alliés (?) imprévus près de la porte. Vu sa situation, le drow avait tout intérêt à être discret, et en même temps, même dans cette obscurité magique, il n'aurait pas pu contourner le rôdeur nain sans que celui-ci ne le remarque.
De plus, sans vraiment savoir pourquoi, l'aventurière sentait que ces assassins en voulaient à Elinor. Donc, cet effleurement, ce petit bruit de pas, quelque part à droite de la porte ...


¤ C'est lui. ¤

Mais contrairement à l'humaine, le magicien devait logiquement voir comme en plein jour au sein des ténèbres qu'il avait créées. Donc, autant lui laisser croire à son avantage ...

Recommençant à bouger, regardant ailleurs mais l'oreille toujours tendue vers ce coin de la pièce, et de toute la force de ses poumons, Hermine tenta de mettre en garde ses amis ; cependant, puisqu'elle était toujours enrouée, les mots restèrent bloqués dans sa gorge et, en fait de cri, c'est une voix un peu éraillé qui s'éleva dans la pièce :


- « Eli ! Sauve-toi à la lumière ! Sors ! Il faut ... »

La guerrière ne termina jamais sa phrase. Pendant qu'elle parlait, elle avait imperceptiblement préparé son mouvement : soudain, elle se détendit et, bondissant vivement de coté en direction du bruit, partit en glissade pour terminer, un genou à terre et la tête baissée, par pousser des deux mains son épée devant elle, d'un puissant coup d'estoc.

Contre un magicien, pas de quartier : cette fois, Hermine ne frappait plus pour immobiliser.

écrit par: Karth Jeudi 22 Mars 2007 à 22h47
MJ

Vieltal: Perception auditive: 15(Dé)-1 (Compétence) = 14 contre DD12 Réussite
Hermine: Attaque au corps à corps: 13(Dé)+2(BBA)+1(Force)+1(Arme de prédilection) = 17 contre CA 9 = Réussite
Dégâts : 7(Dé)+2 = 9
Lit : 6 PR

Drow: Discrétion: 12(Dé)+10 (Compétence) = 22
Drow boit une potion
Camouflage 20% : 53 Echec
Drow: Attaque à distance: 12(Dé)+6(attaque)) = 18 contre Hermine : CA : 6(Dé)+1(Dex) = 7 = Réussite
Dégâts : 4(Dé) = 4
Hermine : PV 17

Hermine : Jet de sauvegarde vigueur : 15(Dé) +4 = 19 contre DD13 = Réussite



L’idée de Vieltal partait d’un bon sentiment. Et plusieurs nains se tournèrent vers lui, écoutant la voix humaine du barde prononcer des mots en utilisant la langue du peuple vigoureux. Ils parurent comprendre le sérieux de la situation. Du moins c’est ce que croyait deviner l’illuskan sur les visages rougis, plus par l’alcool que par le sommeil, des solides êtres.

Et soudain, brisant le silence, deux nains qui étaient restés interdits regardant le barde, éclatèrent d’un rire sonore... Ils étaient complètement saouls. Quelques autres suivirent devant un comique de situation que ne pouvait percevoir Vieltal, préoccupé par le sort de ses amis.

Plus loin, peut être derrière, la chape d’obscurité, une voix tout aussi rauque, mais à la sonorité plus jeune et plus claire se fit entendre.


- Tenez bon !

Il restait de l'espoir, et ce fut avec soulagement que le barde entendit au milieu de l’agitation, des pas dévaler l’escalier qui menait au rez-de-chaussée.

Dans la sombre pièce, les deux nouveaux arrivés rentraient de plein pied dans cette aventure, faisant de leur mieux pour protéger la jeune humaine apeurée. De trop douloureux souvenirs, trop récents, la faisaient frissonner de terreur dans cette obscurité plus qu’inquiétante. Ces tremblements étaient perceptibles pour les deux bonnes âmes qui étaient près d’elle. Et ils oeuvraient de leur mieux.

Le gnome boiteux en faisait appel aux pouvoirs de Mère Nature pour l’aider dans cette situation. Il sentit la magie maternelle affluer dans son corps et enrober la petite bille qu’il tenait dans le creux de sa main, mais quelque chose, une force obscure, s’opposait à la lumière.

La magie des Drows était beaucoup plus puissante que ce sort élémentaire du druide. Et malgré sa concentration et toute sa volonté, il ne put faire apparaître la moindre étincelle de clarté dans ce monde de ténèbres.

Les deux amis reculèrent alors, accompagnant Elinor. Ils sortirent totalement de la chambre, Ibealia le pressentait mais ne voyait toujours rien. Miramal quant à lui retrouva avec étonnement la lueur de la bille qu’il tenait dans la main. Elle éclairait les alentours immédiats, révélant le visage décomposé de la pauvre jeune étudiante...

Mais toute ces perceptions et sensations furent coupées court par un fatras de bois. Hermine venait de terminer son mouvement, en une puissante détente, ravageant l’ancien lit d’Elinor. Le montant qui lui faisait face était sûrement désormais en miettes. Mais il n’y avait aucun signe du drow.

La guerrière tendit l’oreille, mais fut perturbée par la voix puissante de Mahalalehel qui tonna dans la chambre emplie de colère et de détresse.


- OÙ IL EST ?! Hermine ! Dis moi où est ce maudit drow qui m’a aveuglé ! RAAAHHH !!!

Le nain n’avait pas l’habitude de l’obscurité, sa vision si particulière lui permettait d’y voir en toute circonstances même lors des nuits les plus noires, même dans les tunnels les plus obscurs. Et à présent, il était aussi aveugle que n'importe quel humain l'était chaque soir.

L’effet de l’alcool aidant, d’une douce euphorie bagarreuse, il passa à une terreur et à une rage sans bornes. Les poings et la mâchoire serrée à s’en casser les dents, le nain était tout aussi terrifié. Ce noir le hantait, et totalement désorienté, il ne bougea pas d’un pouce.

Toujours aucune trace de l’assassin drow...

Soudain, une impression accablante de danger s'abattit sur Hermine. Les restants du lit volèrent dans toutes directions sous une forte impulsion des jambes du Drow. Ni l’un ni l’autre ne distinguaient son adversaire, mais les esprits aiguisés guidés par les quatre sens restant et leur intuition leur exposait suffisamment clairement la scène. L’elfe noir tapi sous le lit, le dos plaqué sur le sol venait d’envoyer valser son abri pour passer à l’attaque. Les bras tendus, son arbalète légère pointée droit devant, il pressa la gachette. Le petit carreau siffla. Sa course ne fut pas longue, et il se ficha dans juste sous la clavicule droite de la vaillante illuskane, lui arrachant un cri de douleur. Mais cette douleur n'était pas seule, l’engourdissement qu’elle ressentait se diffuser dans son épaule et sa poitrine, ne laissait aucun doute quand à la substance qui recouvrait la pointe meurtrière. Pourtant la guerrière parvenait à vaincre la substance et gardait les yeux ouverts.

L’ennemi s’était à nouveau révélé, et malgré l’obscurité omniprésente, le combat se poursuivait.



Initiatives
Vieltal: 19(Dé)+1(Dex)+4(Science de l'initiative)=24
Drow: 15+3(Dex)+4(Science de l'initiative)=22
Miramal: 16(Dé)+3(Dex)=19
Maha: 18(Dé)+2(Dex)-2(Eméché)=18
Hermine : 17(Dé)+1(Dex)=18
Ibealia : 2(Dé)+4(Dex)+4(Science de l'initiative)=10


écrit par: Hermine Mardi 03 Avril 2007 à 07h55
Surprise, Hermine commença à tourner la tête pour regarder le carreau planté au dessus de son omoplate, avant de se reprendre. C'était peine perdue : quand bien même elle parviendrait à suffisamment se tordre le cou, il faisait toujours trop sombre pour distinguer les détails. Un détail ; voilà ce qu'était la dernière attaque de l'assassin : le fracas qu'avait provoqué ce dernier en faisant voler la couche avait été effrayant, la piqûre vive, et elle devait être empoisonnée ... mais en fin de compte, tout cela n'avait donné qu'une blessure légère. L'elfe noir avait attaqué avec une arbalète, un lance dard, ou Loup savait quoi. De même, ces ténèbres devaient venir d'une poudre alchimique, de suie, ou Loup savait quoi. Mais quoi que c'était, cela n'avait rien de magique. Ce drow n'était qu'un assassin. Vil, cruel, mais pas plus puissant qu'Hermine.

De façon audible, la guerrière grogna tout à la fois de dedain et de respect, d'énervement et de soulagement. Un rictus, invisible dans l'obscurité, se dessina sur sa bouche et elle murmura pour elle et pour la silhouette mouvante en face d'elle :


- [Illuskan] Ainsi tu n'es pas un sorcier. Voilà qui simplifie les choses ...

Vaille que vaille, ce combat allait se terminer à la force de la chair et de l'acier ; c'était le terrain d'Hermine : l'aventurière se raidit, préparant son attaque. A ce moment, elle était partagée à l'envie d'en finir avec ce duel qui s'éternisait, et le respect envers un adversaire certes cruel, mais qui se battait sans faiblir à un contre deux. Un instant, elle s'imagina lui planter son épée un pleine poitrine, et ne put s'empêcher de penser ... que ça serait dommage : l'elfe noir n'avait maintenant plus d'abri, le rôdeur nain redoublait de hargne à son égard, et ce n'était pas des cure-dents qui lui feraient mal à elle. Le drow était en situation d'infériorité manifeste. C'aurait été si facile d'en profiter ...

Hermine s'élança.
Elle était maintenant assez reveillée et assurée pour que sa voix redevienne forte :


- [nain] Aide-moi à l'immobiliser !, jeta-t-elle d'un ton sans réplique à Mahalalehel, en s'élançant vers l'assassin. Elle était Loup, elle ne pouvait échouer.

D'une feinte de corps vraissemblablement inutile dans l'obscurité, et tout en cherchant à saisir le bras qui tenait son arme, Hermine se glissa au contact de l'elfe noir et lui fit un croc-en-jambe.
Elle désirait apprendre ce qu'il savait ; et elle ne pouvait tuer froidement un assassin d'une telle valeur. Il était hors de question qu'elle l'attaque dans le dos comme il l'avait fait : si celui-ci devait mourir, cela ne serait pas ici, mais au tribunal, avec ses commanditaires, en étant jugé pour l'assassinat de Zlik.

A ce moment, Hermine ne combattait pas pour la vengeance, mais pour la Justice.



Hermine utilise Science du croc-en-jambe.
Si réussite, Hermine engage une lutte.

écrit par: Karth Dimanche 08 Avril 2007 à 10h00
MJ

Camouflage 20% : 100 Echec
Hermine: Saisir l’adversaire (Attaque de contact au corps à corps): 16(Dé)+2(BBA)+1(Force) = 19 contre Drow CA : 12(Dé)+3(Dex) -4(au sol)= 11 = Réussite
Hermine: Assurer sa prise (Jet de lutte opposé): 13(Dé)+2(BBA)+1(Force) = 16 contre Drow : 11(Dé)+2(BBA)+0(For) = 13 = Réussite
Dégâts non létaux : 3(Dé)+1 = 4
Drow : PV temporaires 8

Drow: Dégainer une arme légère(Jet de lutte opposé): 13(Dé)+2(BBA)+0(Force) = 15 contre Hermine : 10(Dé)+2(BBA)+1(For) = 13 = Réussite
Drow: Attaque au corps à corps: 18(Dé)+2(attaque)-4(situation de lutte) = 16 contre Hermine : CA : 15(Dé)+1(Dex) = 16 = Réussite
Dégâts : 3(Dé) = 3
Hermine : PV 14

Hermine : Jet de sauvegarde vigueur : 18(Dé) +4 = 22 contre DD14 = Réussite



N’écoutant que son courage et son honneur tandis que ses compagnons semblaient perdus dans l’obscurité, la jeune guerrière se rua dans un corps à corps effréné.

Le nain quant à lui avait bien entendu l’appel, mais il ne put que répondre d’une voix ou rage et effroi se mêlaient.


- Je ne vois RIEN ! HERMINE !!

Puis localisant la guerrière humaine et l’assassin drow, les grognements des lutteurs commencèrent à se faire entendre dans la petite chambre obscure.

Lançant son épée contre un des murs de la pièce, l’illuskane s’était littéralement jetée sur l’elfe noir. Tombant de tout son poids sur l’être bien plus frêle qu’elle. Mais c’était tout de même un assassin aguerri connaissant les arts du combat et celui de donner la mort. L’engagement fut âpre, la guerrière essayant d’agripper son ennemi tandis que le drow se avait ramené son arbalète déchargée en opposition. L’un sur l’autre, séparés par cette simple arme de trait, chacun soufflait sous l’effort, l’une dans le but d’agripper, l’autre dans celui de se dégager de ce poids.

Le nain avança prudemment, les bras tendus devant lui, trébuchant sur tout ce qui se trouvait sur son passage, puis arriva au niveau de son amie, mais il avait du mal a distinguer quoi que ce soit, même de si près. Qui frapper ? Comment faire un choix ?
Pourtant le rôdeur leva son épée haut au dessus de sa tête, restant dans cette position quelques secondes sans savoir quoi faire…

Au sol, les visages des lutteurs étaient tellement près l’un de l’autre, qu’ils lisaient la détermination dans le regard de leur ennemi. La grande jeune femme chevauchait pratiquement le drow, cherchant la meilleure position pour l’immobiliser et assurer sa prise. Mais le mâle drow ne se laissait pas faire. Tous deux bataillant sous l’effort, la crosse de l’arbalète se rapprochait centimètre par centimètre de la gorge de l'assassin. Et dans un geste sec, la guerrière enfonça son genou dans les côtes de l’ennemi. Il fut déstabilisé, et ses forces cédèrent. Hermine descendit d’un seul coup, l’arme touchant presque le visage noir de l’elfe.

Il n’était pas encore à sa merci, mais la guerrière venait de remporter ce premier rapport de forces.

Pourtant, profitant de cet instant de victoire et de relâchement de l’illuskane, le drow qui continuait à protéger sa gorge avec son bras gauche, réussit à dégager son bras droit dans un sursaut.

Hermine avait vu le mouvement et tenta de lui attraper la main, mais un coup de tête du de l'ennemi dans le carreau qui dépassait de son épaule lui détourna son attention.

La guerrière grimaça de douleur tandis que l’agile elfe se contorsionnait pour prendre quelque arme en main. Elle le comprit instantanément, mais l’ennemi était rapide et une nouvelle vive douleur arracha un cri de l’humaine. Un nouveau carreau empoisonné avait pénétré sa chair, dans le bas du dos, dans son côté gauche, juste entre les dernières côtes et le bassin, là ou la chair était tendre et la souffrance immense.

Et à nouveau cette même sensation d’engourdissement se diffusait. La douleur était atroce, et le moindre mouvement la ferait souffrir énormément. Mais cette fois encore la volonté de vaincre d’Hermine était plus forte que les effets de la substance.

La lutte serait acharnée



Initiatives
Drow: 12+3(Dex)+4(Science de l'initiative)=19
Vieltal: 13(Dé)+1(Dex)+4(Science de l'initiative)=18
Ibealia : 8(Dé)+4(Dex)+4(Science de l'initiative)=16
Miramal: 13(Dé)+3(Dex)=16
Hermine : 15(Dé)+1(Dex)=16
Maha: 6(Dé)+2(Dex)-2(Eméché)=6


écrit par: Hermine Lundi 09 Avril 2007 à 21h44
Tous les muscles tendus au-dessus de son adversaire, Hermine gémit en sentant cette seconde attaque perforer sa peau. Cette sensation d'engourdissement ... La jeune femme comprit enfin : ce n'était pas une simple conséquence de la blessure, mais à cause des armes de l'assassin qui étaient sûrement empoisonnées ! L'Illuskane souffla bruyamment, moins de douleur que pour reprendre le contrôle d'elle-même et surtout, d'énervement.
Depuis combien de temps était-elle réveillée ? Depuis sûrement encore moins de temps que Zlik s'était fait attaquer. Quelqu'un s'occupait-il du halfelin ? Etait-il seulement encore en vie ? Une chose était sûre : ce combat s'éternisait. De plus, elle ignorait combien de temps mettrait ce poison à agir ; et si elle flanchait, qui protégerait Elinor et les autres Frères des Marches ?


- .. Mais яends-toi donc, abяuti !, cracha-t-elle tout en luttant, jouant des deux bras pour maintenir l'elfe immobile. « Tu ne vois pas.. que j'essaye.. d'épaяgneя.. ta VIE ?? »

Hermine appuya la fin de sa phrase par une des seules parties de son corps restées libres : alors qu'elle parlait, elle avait ramené sa tête en arrière et la rabaissait maintenant en un magistral coup de boule. Puis, elle empoigna l'elfe noir et fit basculer tout son corps pour inverser sa position et celle de son adversaire. Si elle roulait convenablement, elle se retrouverait sous lui tout en resserrant sa prise. A ce moment-là, Mahalalehel pourrait plus facilement l'assommer ... quitte à ce que la guerrière doive encore ajouter un coup de genou dans les parties de l'assassin pour le forcer à se calmer !

écrit par: Nollïa Samedi 14 Avril 2007 à 10h49
Narration

Elinor était terrorisée. Loin du combat à présent, dans une partie du couloir ou les ténèbres du drow ne s’étaient pas étendues, la jeune femme se tenait recroquevillée sur elle-même, adossée au mur, les genoux serrés contre sa poitrine. Sa respiration était haletante, et ses yeux hagards étaient perdus dans le vide. Mails elle entendit crier Hermine. Et ce cri fut comme un coup de tonnerre s’abattant sur elle. Elle se redressa vivement, encore plus effrayée, ne sachant quoi faire, mais elle hurla à son tour :

- Ne meurt pas Hermine ! Ne meurt Pas !

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Au sommet des escaliers, Vieltal aperçu un nain de type nordique aux cheveux clairs ébouriffés. Il avait un air avisé qui laissait entendre que s’il avait bu, il n’avait pas bu suffisamment que pour perdre sa lucidité. Dans un commun sans accent il s’adressa au barde, remarquant le sang qui maculait son pantalon, et posant sa main en un geste amical :

- Que se passe t’il au juste ? Des bandits ?

Son regard intelligent était légèrement troublant.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 16 Avril 2007 à 14h39
Le barde était visiblement à court de ressources. Comment se pouvait-il? Comment comptait-il poursuivre dans la lignée des bardes de guerres s’il agissait comme cela? Il ne savait pas quoi faire. D’un coté dans la pièce obscurcit le combat faisait rage alors qu’on entendait les assaillants tressaillir, et dans le couloir la cohue s’installait alors qu’Élinor hurlait des ordres désespérées à la jeune guerrière. Vieltal était adossé au mur du couloir, ne sachant plus ou donner de la tête. S’enfoncer dans ce chaos serait suicidaire. Il n’avait jamais combattu les yeux bandés, ses sens ne lui permettaient en aucun cas un tel acte même si son cœur voudrait s’arracher de sa poitrine et partir à la rescousse d’Hermine et du farouche nain.

Les murs entreprirent une danse dans laquelle ils entraînèrent le barde Illuskien. Comme une bouée lancée en pleine mer à un homme à la dérive, une voix le tira de son passage vers l’inconscience. Son épaule qui reposait sur un des murs chancelants, Vieltal se ressaisit au contact d’un nain qui le questionnait. Sans doute était-il celui qu’il avait entendu du fond du couloir. Le barde passa une main sur son front et porta son regard vers le nouveau venu…

Il avait l’air si calme… À son contact, Vieltal se sentit déjà rassuré et calmé. Qui était-il?


- Je…Je ne crois pas, des elfes noires, ils doivent avoir un lien avec ce satané temple… Aidez nous s’il vous plait, ils ont déjà terrasser un des notre.

Le barde pointait la chambre du fond ou gisait le cadavre du pauvre halfelin ainsi que celui de son meurtrier. Les paroles du barde furent particulièrement claire et posé. Malgré son état et son cœur battant la chamade, la seule présence du nain semblait l’apaiser.

Hélas, sa réjouissance fut de courte durée alors que victime d’un soubresaut, le nordique du retrouver le soutien du mur pour ne pas perdre son équilibre fragilisé.

écrit par: Ibealia Mardi 17 Avril 2007 à 13h51
Ibealia était désormais hors de porté du démon qui avait pris place dans la chambre de la jeune femme qu'elle protégeait maintenant de son corps. Miramal avait quasiment réussi son sort cependant on ne pouvait voir bien loin et donc subsitait l'impossibilité de jauger la situation correctement. La jeune roublarde expérait simplement que les bruits sourds et les cries de douleurs cesseraient rapidement donnant faveur à la belle guerrière et à son compagnon nain.
La jeune femme reconnaissant la voix roque du peuple vigoureux, cria au maître nain en réponse à ses paroles.


- è é é

La jeune rodeuse de Solonor n'avait pas perdu son idée de départ, pour elle il devait périr. C'était courir un grand risque que de le laisser leur échapper, il ne devait jamais sortir de cette chambre vivant. Elle espérait toute fois qu'il ne meurt pas de l'épée de la femme brune car si c'était le cas elle ne pourrait pas l'interroger sur sa présence ici. Sa mission était le principal, elle avait été envoyée ici pour enquêter sur un temple mystérieux qui soulevait une recrudescence de drow. Il lui fallait des réponses. Ce drow en aurait sûrement.

La jeune femme fut soudainement sortie de sa réflexion par les cries de celle pour laquelle elle faisait bouclier humain. elle se retourna alors vers cette dernière et s'adressa à elle d'un ton calme et posé.


- Ne t'inquiète pas, elle a deja trépassé un semblable de ce démon, elle y arrivera à nouveau." Posant délicatement sa main sur le front de la jeune fille, elle continua à lui parler pour la calmer, voyant son état d'extrême anxiété, presque comme si elle était dans un autre monde. "Ne t'inquiète pas, nous sommes tous là pour vivre."

S'étant retournée, Ibealia avait remarqué que le beau jeune homme à la chevelure d'ange était sortie dela chambre. Elle aperçut également un nain se trouver à son chevet. Elle décida alors de crier le plus fort possible pour que le membre du peuple vigoureux vienne donner renfort.

- [NAIN]Demandez à ce qu'on s'occupe à soigner mon ami et venez nous en aide. Un elfe noir combat avec les compagnon de cette jeune fille.

Ayant fait ce qu'elle estimait être la meilleure chose, elle continua de faire bouclier pour la jeune fille apeurée.

écrit par: Karth Mardi 17 Avril 2007 à 17h48
MJ

Hermine et le drow en situation de lutte
Hermine: tentative d’immobilisation (Jet de lutte opposé): 12(Dé)+2(BBA)+1(Force) = 15 contre Drow : 14(Dé)+2(BBA)+0(For) = 16 = Echec
Drow: Tentative d’évasion(Jet de lutte opposé): 3(Dé)+6(Evasion) = 9 contre Hermine: 4(Dé)+2(BBA)+1(Force) = 7
Camouflage 20% : 83 Echec
Maha: Attaque d’opportunité: 8(Dé)+2(attaque) = 10 contre Drow : CA : 16(Dé)+7(Armure + Dex) = 24 = Echec
Drow: Attaque à distance: 4(Dé)+6(attaque) = 10 contre Hermine : CA : 5(Dé)+1(Dex) = 6 = Réussite
Dégâts : 2(Dé) = 1
Hermine : PV 14-2=12

Hermine : Jet de sauvegarde vigueur : 8(Dé) +4 = 12 contre DD13 = Echec



La guerrière avait une idée en tête, et malgré la douleur qui explosait à différents endroits de son corps à chaque mouvement, elle tenait bon, luttant pour assurer sa prise et essayer d’empêcher les mouvements de son adversaire.

Les mots de l’Illuskane déclenchèrent un ricanement mêlé à un grognement d’effort chez l’assassin drow. Puis, l’elfe et l’humaine roulèrent, Hermine parvenant à se retrouver dos au sol, mais ses prises n’étaient pas assurées, elle se débattait, mais sa force et sa ténacité pourtant supérieures à celles de l’elfe noir ne savaient prendre le dessus sur l’agilité du tueur.

Une fois les positions inversées, et une fraction de secondes pendant laquelle le drow était parvenu à immobiliser les mains de la guerrière il lui cracha quelques mots dans son noir dialecte des profondeurs.

-

Même si les mots n’étaient pas compréhensibles, une froideur et une pointe d’ironie étaient perceptibles dans la voix de l’assassin.

Alors d’un coup de reins inattendu et aidé par l’appui de ses bras sur le corps de la guerrière, il se propulsa en arrière, retombant sur ses pieds. Le nain à coté de lui avait réagi cette fois, assénant un coup de taille de sa courte épée, mais à nouveau la souplesse du serpent drow le maintint en vie.

Et tout s’accéléra, les pâles lueurs de la nuit ressurgirent de l’obscurité magique, révelant à la guerrière qui n’avait eu le temps que de se redresser sur son séant, l’assassin, près du rebord de la fenêtre, propulsant une dague vers elle. L’éclat de la lame brillait de milles feux après cette longue période d’obscurité, mais elle volait quand même vers sa cible.

Mais derrière ce scintillement, un deuxième, jumeau, sur la peau si sombre de l’elfe semblait s’illuminer sous les lumières nocturnes. Un éclat métallique était fiché dans une cicatrice depuis longtemps refermée, à la base du cou de l’assassin, a à peine quelques centimètres de la jugulaire.

Ce fut le dernier détail dont Hermine eut conscience.

La dague venait de se planter dans la cuisse de la guerrière, et cette fois, elle n’avait pu résister. La troisième dose de poison étant de trop pour son organisme. La diffusion avait été fulgurante, et une intense chaleur avait remonté le long de son corps jusqu’à ce qu’elle sombre totalement dans l’oubli.

Ce fut sous les yeux hagards d’un nain qui venait de recouvrer la vue que le drow s’échappa, bondissant par la fenêtre et disparaissant dans l’obscurité.

Et dans le couloir l’agitation atteignait son paroxysme...

écrit par: Hermine Jeudi 19 Avril 2007 à 12h00
Dans la douce pénombre revenue, le visage d'Hermine n'avait pas d'expression. Incrédule, Hermine était recroquevillée là, les yeux vitreux. Quatre carreaux étaient plantés dans son corps. Aux limites de la conscience, recroquevillée sur le ventre, elle murmurait tout juste quelques borgborismes ...

- peuh.. euhrr.. rrrh ...

Alors qu'elle commençait à se relever la Sœur des Marches, un genou à terre, n'avait eut que le temps de sentir cette nouvelle blessure à la cuisse avant qu'un voile flou ne s'abatte devant ses yeux. Le poison ... Hermine avait glissé face contre terre, impuissante devant les assauts de l'assassin, devant sa souplesse et surtout sa rapidité supérieure.

- rrhhh ... eurg. esss ..

Damné soit le drow. Trop de carreaux perçaient le corps de la guerrière ; trop de poison s'instillait dans ses veines. Elle ne pouvait plus lutter. Ce n'était pas sa faute si elle abandonnait, si elle laissait ses amis seuls aux prises avec cet assassin ... Dormir. Simplement dormir, se reposer ...
Andris. Balta. Maha. Vieltal. ... Elinor ?


- gggh-- eusss .. pph.. euurr..

Non.
Elle ne devait pas perdre conscience. Elle ne devait pas abandonner sa meute. Elle était Loup. Elle arpentait le monde, le monde tournait et, aussi mauvaise que soit la situation, il fallait toujours garder courage. Améliorer les choses. Renaître.


- esss .. pph.. essspphoir..

C'était un truc qu'on lui avait appris il y a longtemps. Une incantation, un exorcisme qui consistait, alors qu'on sentait qu'on allait perdre conscience à répéter, répéter encore et encore le nom de la chose la plus importante à ses yeux. Un focus qui permettait de rassembler ses forces et sa volonté afin de faire rempart à l'inconscience. De rester maîtresse de son Destin.

- ess.. phoir ... espoir ... Espoir ...

Hermine était incapable de bouger ; le poison épuisait toutes ses forces. Elle n'avait même plus conscience du monde qui l'entourait, et ses yeux vitreux ne voyaient rien. Mais elle refusait de perdre conscience, d'abandonner le combat. Pour elle, l'assassin n'était pas parti, et il pouvait encore s'en prendre à ses amis. Peu importe si son cerveau ne parvenait plus à faire le tri, elle se forcerait à reprendre conscience. Et c'est pour ça qu'elle répétait, encore et encore, la bouche pâteuse, presque à bout de forces, ce qui était le plus important à ses yeux ...
Ce pourquoi il fallait continuer de vivre.



écrit par: Vieltal 'Vuurdan Vendredi 20 Avril 2007 à 01h20
Le combat s'arrêta rapidement des yeux du barde. Pourtant, dans la pièce, Hermine et l'assassin s'était livrés une chaude lutte que la guerrière n'avait pu remportée seule. Le voile de ténèbres s'affaisa également laissant dans la pénombre de la nuit le visage de plusieurs personnes incrédule se frottant les yeux et se pincant pour se réveiller d'un mauvais cauchemar.

¤ Si seulement s'en était un...¤ Se répéta machinalement Vieltal en regardant autour de lui. Malheureusement, lui et les autres devraient faire face à la réalité, ont leur en voulait pour une raison quelconque, et les assaillants ne sont pas que de vulgaires brigands de ruelles. L'Illuskien le comprenait trop bien et encore plus lorsqu'il décida de se diriger vers la chambre ou le combat avait fait rage. Sa douleur au pied était insupportable mais elle ne serait rien à comparer l'atrocité de retrouver Hermine et Maha jonchant le sol sans vie...

Bousculant légèrement le nain qui lui avait parlé, Vieltal tituba rapidement jusqu'à l'entrée de la chambre ou se trouvait l'elfe et le gnome. Il ne se souciait pas d'eux pour l'instant, ces deux là étaient encore debout...

La chambre était ravagée et le lit fracassé. De la fenêtre ouverte pénétrait la lueur de la lune. La vision état machiavélique: le nain était debout, figé et Hermine était repliée sur elle par terre, elle répètait sans cesse un mot pratiquement incompréhensible vu son état. Elle tangait entre la conscience et l'inconscience.

Il était temps pour le barde de montrer qu'il était capable de prendre position dans ces situations. Aussi stoiquement que possible, il se retourna vers le nain qui l'avait abordé et lui dit.


[Nain] – Vous devez nous aider... Il y a le cadavre d'un elfe noir et d'un de nos amis dans la chambre là-bas. Ici les deux semblent être vivant et il faut s'assurer de l'état de la guerrière, rapidement.

Puis, il se retourna pour poursuivre son discours à l'endroit de l'elfe et du gnome, en commun cette fosi-ci.

- Merci à vous, je ne sais pas qui vous êtes mais notre nombre à du faire fuir l'assaillant. Il faut s'assurer qu'il n'y en ai pas d'autres. Je vous fais confiance pour la cause, mais n'abusez pas.

Malgré la froideur de ces paroles, Vieltal était sincère, il fit une courte révérence et refoula une larme qui perlait au coin de son oeil gauche. Il avait fait ce qu'il devait faire. Il alla s'encquérir de l'état de santé d'Hermine. Elle avait rudement combattue...

Son sang bouillait, le sang d'un barde, d'un barde unique, d'un barde nordique...D'un barde de guerre...

[Utilisation du Savoir Bardique sur les blessures de la guerrière.]


écrit par: Ibealia Lundi 23 Avril 2007 à 12h34
La belle roublarde, qui retrouvait peu à peu la vue, put apercevoir la belle guerrière toujours dans sa tenue de nuit, son épée près d'elle, jonchant le sol à moitié inconsciente. Elle semblait bredouiller continuellement un mot incompréhensible. Les yeux écarquillés, Ibealia observait la scène. Il n'y avait plus de drow, le nain semblait encore ebetté.

¤ Saleté de sang de bourbe, la disparition de cette engeance ne va pas arranger nos affaires! Il va falloir pister sa trace mais j'ai bien peur qu'au vue de sa discrétion on ne trouve rien.¤

- Mira je te laisse le soin de protéger cette jeune fille si jamais il s'avérait qu'un de ces démons subsiste encore en ces lieux. Je vais aller fouiller les chambres avoisinantes afin de m'assurer que ce n'est plus le cas.

La rodeuse de Solonor pestait intérieurement sur sa faute de n'avoir pu intervenir afin de stoper ce drow. Elle le voulait au pire prisonier, et au mieux mort mais malheureusement aucun de ses deux desseins n'avaient eu l'occcasion de se réaliser. Elle avait perdu l'occasion de soudoyer des informations à un membre certainement pas ignorant de ce qui se tramait dans le temple dont avait parlé le vieil ami d'Isorion.

Ecoutant le conseil du blondinet, elle rebroussa alors chemin en direction des escaliers par lesquel était monté le nain auquel elle s'était adressé et commença à ouvrir les portes des chambrées unes à unes. Fouillant tout d'abord du regard, puis entrant pour s'assurer plus surement que rien ne laisser croire à une présence ennemi ou à une trace de leur passage. Pour finir, elle en fit de même dans la chambre où se trouvaient ses deux compagnons de fortune.


Ibealia utilise fouille et détection pour voir s'il n'y aurai pas d'indice.


écrit par: Nollïa Mardi 24 Avril 2007 à 13h11
Vieltal, savoir bardique : 10(dé)+1+ 2 >< DD 15 = échec
Ibéalia, fouille : 9 (dé) + 2 >< DD ?
Ibéalia, détection : 12 + 6 >< DD ?
Malahalehel, premiers soins : 19 (dé) + 2 >< DD ?
Hermine gagne 450px
Vieltal, Miramal, et Ibéalia gagnent 350px



Narration


Une seule journée s’était écoulée, et pourtant une année entière semblait s’être effeuillée. Tout avait commencé sous le soleil brûlant du Shaar qui frappait les roches de la Grande Faille, donnant à la vallée encaissée entre les falaises et surplombant la rivière, un petit air de four à pain. C’était en ce jour que les membres de la Compagnie des Marches avaient entamé leur mission : retrouver Elinor Dentrefond, la jeune fiancée en cavale. Bien vite Hermine avait pu constater qu’un mystère planait sur ce camp minier en pleine expansion. Le Temple qui avait été découvert lors de la construction d’une mine semblait être le centre d’un intérêt presque international sur lequel la mairesse, Galia Barbefer en profitait pour faire quelque bénéfice. De nombreuses personnes de tout horizons s’y étaient rassemblé pour y faire des recherches, des gnomes, un savant calshite, et puis ce nain et cette halfeline qui avaient reçu l’autorisation de pénétrer dans le temple...et qui avaient été retrouvé plus tard par un mineur, mortellement blessés.
C’est alors que Malhalehel et Andris que le soleil avait rendu malade, accompagné du barde nordique Vieltal, s’étaient fait engager par la mairesse pour découvrir le responsable de ce drame. Au fond de la mine, ils avaient découvert le Temple, et deux goules le gardant. La bataille ne fut pas aisée, Andris failli mourir à son tour, mais le nain vigoureux et ses compagnons revirent victorieux. Le mystérieux édifice souterrain avait attiré leur attention, mais soucieux de ne pas laisser le barbare mourir de ses blessures, Malahalehel s’était contenté de s’emparer d’un des lourds anneaux d’argent, qui selon lui devait servir à ouvrir la porte e de réclamer la récompense.
Pendant que le trio combattait, Hermine, Baltazard et Zlik avait retrouvé Elinor, effondrée par la mort de son amie la petite halfeline. Ensemble ils avaient taché de pénétrer dans la chambre de cet elfe mystérieux qui ne sortait presque jamais, et qui était tout de blanc vêtu. Le roublard avait trouvé une bourse pleine d’argent, et un coffret piègé. Le coffret contenait trois parchemins qu’Elinor, en bonne étudiante, s’empressa de traduire. Peu après, Zlik l’imprudent, Zlik qui avait reçu l’instruction de surveiller l’elfe de près par le mystérieux nain de la caravane, Rodegmund Fibredacier, Zlik s’était retrouvé face à face avec le dangereux Indrael, et s’était retrouvé enfermé dans un coffre toute la journée, jusqu’au moment ou Hermine vint le délivrer.
Puis vint le soir…la fête…Malhahalehel, Andris et Baltazard se saoulant à la naine, Vieltal chantant en duo avec un barde local, et Zlik, Hermine et Elinor…qui avaient la tête plein de mystères et de questions. Elinor qui avait définitivement refusé de rentrer dans les Marches d’Argent. Puis vint la nuit…L’attaque des deux drows, ces inconnus venus d’une lointaine foret, le poison…le poison...la dague avait été empoisonnée et Hermine sentait le poison s’écouler dans son corps. Son organisme luttait avec force…Elle avait froid. Zlik...était il mort comme cela ?



Vieltal s’était approché de la belle illuskane sur laquelle veillait déjà Elinor, tremblante de peur pour son amie. Son teint livide et les gouttes de sueur qui perlait sur son front déjà glacé dénonçaient la progression du poison. L’examinant avec soin, le barde n’avait hélas aucune idée de ce qu’il y avait lieu de faire en dehors de panser les plaies qui saignaient abondamment. Malahalehel, insultant encore celui qu’il estimait comme un lâche de la pire espèce, en beuglant par la fenêtre, se retourna vers Vieltal et s’approcha à son tour de la guerrière.


- Y’a pas a dire, elle est forte la p’tite ! Presqu’autant que moi !

Malgré le ton presque détaché avec lequel il prononça ces mots, son front était soucieux et marqué par des plis angoissés. D’un geste sur, ne se souciant pas même de dévoiler la nudité de la belle à un inconnu, il arracha la chemise qui recouvrait Hermine, découvrant les diverses plaies qui meurtrissaient sa chair.

- Faut désinfecter tout ça avant toute chose. Déclara le nain d’un air connaisseur.

- Ces satanés drows l’ont empoisonnée ! Elle va mourir si l’on ne lui donne pas un antidote. Je ne suis hélas pas très doué en ce qui concerne les poisons et tout le tralalala. Ve ma chercher de l’eau toi ! S’écria t’il à Miramal.

Le gnome s’exécuta promptement, usant de sa petite taille pour se faufiler dans la foule curieuse qui s’agglutinait dans les escaliers, se glisser dans la cuisine à l’arrière de l’auberge et en revenir cinq minute plus tard, une grande timbale remplie d’eau. Il fut vite rattrapé au passage par le nain qui avait parlé avec Vieltal. Il semblait amical, puisque poussant l’une ou l’autre personne qui aurait sans le vouloir, barré le passage au petit druide et l’accompagna jusqu’ à la chambre ou était allongée Hermine, l’assaillant de questions
.

- Dis moi bonhomme, commença le nain avide d’information. « Que s’est il passé au juste ? Qu’as-tu vu ? C’étaient des drows ? Combien étaient ils ? «

- Aah Rodegmund ! s’esclama Malahalehel voyant son collègue mercenaire approcher. « Tu tombes bien…J’my connais pas en poison, et la p’tite est en train d’en crever. Cela me ferai mal au cœur ! Une guerrière si talentueuse ! Elle serait naine qu’elle aurait p’tete mon niveau ! »

Le dénommé Rodegmund s’agenouilla à son tour, posa sa main sur le front de la guerrière, mais ne put s’empêcher de porter son regard ailleurs, là ou l’anatomie d’Hermine exécutait de jolies courbes généreuses.

- Si c’était bien des drows, je crains que les carreaux n’aient été empoisonnés. Moui …c’est bien ce que je disais…ajouta t’il lorsque le rôdeur lui eut tendu une des flèches qui avait blessé Hermine. « J’ai ce qu’il faut, pour la soigner. Quand on est garde de caravane, il faut penser a tout, n’est ce pas »

Il sorti de sous sa chemise de nuit, une fiole miniature pendue à son coup par une chaîne d’argent. Avec précaution, il en versa deux gouttes sur les lèvres de la jeune femme qui prirent une teinte violacée au contact de l’étrange liquide.

- Tout est ma faute ! gémit Elinor dont le visage était baigné de larmes. « Si je n’avais pas voulu explorer ce misérable Temple, comprendre le mystère qui s’y cachait, Hermine ne serais jamais tombée sous les coups de ce drow ! Je suis sure que tout cela est lié ! «

- Mais non ! Lui répondit d’une voix étrangement douce le mystérieux nain, qui d’un même mouvement relevait la tête de la malade qui reprenait peu à peu conscience. « Des drows, ils y en a partout sous la montagne. Ce temple est abandonné depuis des siècles, non !? Tu ne dois pas te sentir coupable, cette femme est une aventurière, cela se sent tout de suite. Elle a du en voir d’autres, tu sais. Je crois moi que la soif de connaissance est une chose nécessaire pour l’évolution de ce monde. »

* La soif de connaissance est une chose nécessaire pour l’évolution de ce monde...* Pensa Hermine en ouvrant l grands les yeux, ne parvenant pas encore à distinguer clairement les formes et les couleurs qui se mêlaient sous l’effet, elle n’aurait pu le dire, de l’antidote ou du poison. La jeune femme était tirée d’affaire. Malahalehel hurla un grand « Hourrah » tandis qu’Elinor se jeta au coup de Rodegmund le noyant sous les remerciements et les larmes.

Pendant ce temps Ibéalia rodait dans le couloir avec la prudence et la légèreté caractéristique des gens de sa trempe. Elle fouilla avec soin chaque chambre, n’omettant pas même la sienne, regardant sous les lits, dans les coins, et par la fenêtre de façon à s’assurer qu’aucune ombre ne s’y était dissimulée. Certaines chambres étaient occupées par des personnes qui la laissèrent effectuer sa ronde avec un petit regard empli de gratitude. En effet la plupart des badauds qui emplissaient le couloir, du moins ceux qui n’étaient pas trop ivres semblaient relativement interloqué par ce qui venait de se dérouler pratiquement sous leur yeux. Les rumeurs allaient bon train, et on entendait déjà au rez de chaussée des « Les drows attaquent ! Prévenez la garde ! » que Rodegmund s’empressa d’aller calmer, apparemment vivement intéressé par les événements.
Ibéalia ne remarqua rien de remarquable, si ce n’est une bourse mal dissimulée sous un oreiller, ou des vêtements remis trop hâtivement et qui trahissaient certaines activités nocturnes. Même dans la chambre d’Indrael (dont elle ne soupçonnait pas même l’existence a ce stade de l’histoire), elle ne remarqua rien d’insolite. Dans la pièce où eut lieu la première attaque par contre étaient encore étalés sur le sol le cadavre de l’elfe noir, et celui de sa victime. L’assassin ne possédait sur lui aucun document qui n’aurait pu l’identifier si ce n’est un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues. Par contre, l’épée courte dont il avait fait usage était d’excellente facture, la lame gracieusement recourbée était mortelle à souhait. Elle trouva également une arbalète légère perdue sur le sol à l’écart. Fouillant davantage, elle remarqua la beauté de l’armure de cuir noire d’une seule pièce, moulant les courbes graciles du drow. Accroché a sa cuisse, une petite pochette contenant encore six carreaux teinté de vert. Le petit halfelin qu’elle trouva mort avait la main crispée sur son arme, un kukri de facture commune qu’il avait sans doute tenté d’utiliser pour se défendre.



Le lendemain matin

La nuit avait été si mouvementée, qu’en dehors d’Hermine, personne n’avait réussi à trouver le sommeil. Andris et Baltazard avait fini par rejoindre leur compagnons, et les nouvelles qui les attendaient avaient suffi à les désaouler complètement. Le cœur serré, les agents de la Compagnie des Marches reprirent un peu de sérieux. Un des leur était mort, et une atroce culpabilité emplit leurs cœurs. La mine sévère, ils se réunirent dans la chambre occupée par Hermine et bavardèrent jusqu’à ce que l’aube viennent apporter un peu de clarté sur leur situation désespérée. La jeune illuskane n’avait pas récupéré suffisamment que pour participer à la discution. Peut être que les décisions qui furent prise à ce moment là n’auraient pas été les mêmes si elle avait pu donner son avis. Un grand débat et une dispute houleuse eut lieu durant laquelle Andris et Baltazard se bâtèrent presque avec Malahalehel, Elinor ne sachant quoi ajouter et retenant ses larmes autant que ses protestations. La tension était à son comble lorsque enfin la guerrière ouvrit les yeux.

- Que décides tu Mimine, déclara le nain d’une voix presqu’attendrie. « Tu restes ici avec Elinor et Ibéalia et Miramal, ou tu rentres avec nous ? »

- Il faut ramener Elinor dans les Marches d’Argent de gré ou de force ! ordonna une nouvelle fois Baltazard !

Les deux Gardiens sylvestres se regardèrent, les yeux pleins d’étonnement. Dans quelle aventure, bon sang, ils étaient tombés !


écrit par: Hermine Mercredi 25 Avril 2007 à 20h40
Pendant un temps indéterminé, Hermine avait été bercée doucement par le flot de la somnolence, plusieurs fois dérangée par le flot de conversations non identifiées qui semblaient parfois calmes, parfois animées. Elle avait néanmoins tenté d'ignorer cet appel de sa conscience, de s'enfoncer plus profondément, comme dans la terre, loin de la surface et de la réalité. Elle se revit enfant, pelotonnée dans les couvertures de son lit, peu désireuse d'en sortir pour affronter une nouvelle journée. Mais il ne servait à rien de se réfugier dans le Passé pour fuir le Présent.

Aux interventions de Mahalalehel et Baltazard, l'aventurière papillonna des paupières, puis referma les yeux en fronçant les sourcils et en se massant le front. Cela l'aida à comprendre : à en juger par leurs visages assemblés, les Compagnons des Marches devaient avoir terminé de discuter et conclu au retour vers Sundabar. Et ... cette Ibéalia et ce Miramal devaient être ... les deux inconnus qui avaient agi de concert pendant la nuit. Sûrement.

Cependant, la fureur du combat était passé ... Tout cela semblait bien loin, à présent ; est-ce que cela n'avait pas été un rêve ? Le retour à la réalité était dur : Hermine n'était pas morte, mais où était la victoire ? L'assassin s'était enfui, elle-même s'était évanouie, et Zlik ... Elle retint à grand peine les larmes de couler. Essayant de refuser la vérité, et éludant pour l'instant la question de Mahalalehel, elle interrogea ses amis sur les sort du halfelin, encore si plein de vie la veille. Avait-on pu lui administrer des soins à temps ? Avait-il pu être sauvé ? ...

...

Devant le silence de ses compagnons, Hermine eut besoin de quelques instants avant d'accepter la nouvelle. Il n'y eut pas de pleurs de sa part, mais cependant une grande tristesse. Après un moment, elle soupira et s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole.


- Je n'ai яien contяe toi mon ami, mais touche à un de ses cheveux et je seяai obligée de la défendяe. Hermine voulait répondre au rôdeur, mais c'est Baltazard qu'elle considérait d'un regard sombre et cerné. Après quelques seconde pour bien faire prendre la mesure de sa détermination, elle continua, d'un ton un peu plus gentil : « Mais il me semble que cette journée a suffisamment mal commençé, non ? » Puis, à tous : « Notяe mission ici semble teяminé, et nous savons de quoi il яetouяne : Elinoя ne veut pas яetouяneя à Lunaяgent. Hannibal Caliban nous l'a яappelé : le libяe aяbitяe est impoяtant, bien plus impoяtant que la fieяté blessée d'un nobliau aяяogant. Souvenons-nous en. »

S'arrêtant un instant, Hermine sembla se sentir mal. Mais en fait, elle chercha des yeux quelque chose avant de se saisir, ses draps sur elle, d'un rouleau de parchemin qu'elle tendit à Mahalalehel, avant de reprendre.

- Tiens. Tu es le plus vieux d'entяe nous il me semble, donc pяobablement le plus яesponsable. Pяends-en soin. A tous : « C'est la lettяe d'adieu d'Elinoя au sieuя Aldeяon. Je pense que cette mission seяa coяяectement menée à son teяme loяsque vous auяez donné ce mot à l'intéяяessé, tout en pяéseяvant les foяmes, si vous voulez qu'il maintienne son soutien financieя à la Compagnie ... »

La guerrière s'arrêta un instant reprenant son souffle ; elle était encore un peu faible, et un tel monologue ne faisait pas partie la liste de ses activités favorites -malheureusement, elle sentait que le plus dur restait à faire. Elle considéra quelques secondes Elinor, puis Maha, Andris et Balta d'un air un peu triste. Sa voix était maintenant plus douce, presque un murmure.

- Zlik ... est moяt. Il y a des mots compliqués pouя désigneя les cяéatuяes qui яôdent au delà de notяe monde ; peut-êtяe que ce sont des anges, peut-êtяe que ce sont des démons. Mais si le paяadis est suя Toяil, je cяois, c'est aussi ici que ce tяouve l'Enfeя, paяfois ... Quand on peяd un pяoche. Hermine, les yeux brillants. Elle regarda le plafond, et les ferma quelques instants. Puis elle conclua : « Je яeste ici. Je яeste, paяce qu'il y a quelqu'un ici qui a besoin d'aide, et qui ne doit pas яesteя seul. Je яeste, paяce qu'il y a quelqu'un d'autяe qui menace les Petits, qui a tué, et qui ne doit plus le refaire. Je яeste, paяce que pour moi cette aventuяe n'est pas finie. »

Hermine soupira encore, et tenta de s'expliquer plus simplement avec, chose étrange, un petit sourire au lèvres :

- C'est comme un convoi de machands, vous voyez ? Il ne peut alleя que là ou sa яoute le mène. Et moi, je ne peux pas sauteя en maяche, comme si ne яien n'était. Aloяs, au diable la mission, et au diable la Compagnie des Maяches si elle n'est pas d'accoяd. J'éclaiяciяai les choses avec Théodus quand je яepasseяai à Sudabaя, peut-êtяe. En attendant, dites-leuя qu'ils peuvent me considéяeя moяte en mission .. Quand à vous, poяtez vous bien jusqu'à ce que nous nous яencontяions à nouveau un jouя suя le fil de l'hoяizon, qui sait ? Si celui qui y campe nous le peяmet. En tout cas, c'était plutôt sympa de voyageя avec vous ...

Mais avant que vous paяtiez, j'aimeяais pяépaяeя un deяnieя tяuc, si ce n'est pas déjà fait. Un deяnieя hommage à notяe ... compagnon dispaяu. La jeune femme feignit de se lever, puis porta sur la plupart des personnes présentes un regard soupçonneux : « Sauf si quelqu'un a encoяe quelque chose à diяe, ces messieurs voudяont bien me laisseя me rhabiller ? »

Hermine ignorait ce qui s'était passé pendant qu'elle était inconsciente. Il valait mieux, d'ailleurs ...


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 25 Avril 2007 à 22h59
Vieltal s'inclina, puis quitta aussi rapidement que son douloureux pied le lui permis. Le barde n'avait pas participé à la vive discussion qu'avait entrenu les Compagnons des Marches. Ce n'était pas vraiment de son ressors: contrairement à eux, il était libre de toute décision. Vraisemblablement les choses étaient plus compliqués de leurs côtés.

Le nordique s'adossa à un mur et ferma les yeux. Il repassait les derniers évènements de la nuit et ne pu s'empêcher d'avoir une pensée pour sa famille. Étant jeune, il avait parfois assisté à des soirées ou l'on débattait de l'avenir du clan 'Vuurdan. Malheureusement ces soirées étaient trop souvent arrosées dans la bière. Les décisions se prenaient donc rarement à l'avance mais plutôt à la hâte... Ainsi, les 'Vuurdan étaient des aventureux hasardeux si l'on peut dire.

L'aventure, le hasard et l'art... Comment pouvaient-ils tous avoir fait des bardes de guerre redonnant du morale aux troupes en batailles? Cette responsabilité ne prenait-elle pas un semblant de sérieux, de courage et de poigne? Visisblement, le barde ce soir n'était plus convaincu de son avenir. Il avait ce coté aventureux et hasardeux dans les veines, c'étais bien clair... N'avait-il pas fouiller une mine abandonnée en vitesse? Combattu un drow jusqu'à en perdre un orteil? Il n'avait rien d'un guerrier mais il s'était lancé dans la bataille comme dix hommes! ... Zlik était mort, personne n'avait pu lui sauver la vie, mais Hermine était toujours vivante, heureusement.


¤ La mine, les drows, cette fresque...ces légendes... cette menace... Il doit y avoir quelques choses de cachée la dessous et je ne démorderai pas avant de l'avoir trouvée....ou encore d'y avoir laissé ma peau. ¤

L'humain était conscient de son choix...Aventureux et hasardeux...Il sourit avec le peu de force qu'il lui restait. La nuit avait été courte et étrangement aucunement reposante. Ibéalia et Miramal était sans doute dans cette taverne pour une raison également... Il mettrait ça au clair après l'hommage au halfelin et après avoir reprit des forces...Rien ne pressait, il n'était forcé de rien, des gens mourraient chaque jour au quatre coin de Toril pour des raisons tout aussi étrange...Cette fois elle avait frappée tout prêt. Il ne connaissait le halfelin que depuis la veille, et encore ils n'avaient pas vraiment fait connaissance... La présence était surement de mise quand même...

Pourquoi la mort du halfelin lui était si....indifférente, si banale... Alors que l'idée d'apercevoir le corps inerte d'Hermine sur le sol de la chambre l'avait effrayé... Il n'aurait su le dire, sinon que la guerrière l'avait peut-être sauvé d'une mort certaine devant le premier elfe noir...Et qu'elle s'était battu avec acharnement sans aucun doute avec le second pour sauver Elinor et les autres. Il avait déjà beaucoup de respect pour la guerrière, il s'était même retourné lorsque Maha l'avait dénudé...

Vieltal se laissa glisser le long du mur, puis s'assit par terre.



écrit par: Ibealia Jeudi 26 Avril 2007 à 15h29
Malgré les incidents de la nuit, Ibealia avait quand même eut son lot de consolation si on peut dire. En effet, elle était une roublarde et il est vrai qu'en tant que telle la plupart de ses condisciples ne se génaient pas pour dépouiller les braves gens, mais ce n'était pas son genre. Elle était pleine d'honneur et avait son propre code de conduite, bien que parfois elle nourrisse ses propres intêrets, mais cela jamais au dépends d'honnêtes gens ou de défunts. Elle était un peu celle qui vole aux riches pour donner aux pauvres, comme dans les légendes.

Toujours est-il, que fouillant les chambrées avoisinantes, elle arriva jusqu'à la première scène où s'était déroulé le combat. Elle put revoir le corps gisant du petit être, un compagnon de tous ceux qui s'étaient attroupés cette nuit. Elle eut un haut-le-coeur quand elle s'approcha du cadavre du halfelin. Sa blessure avait été certainement terrible, à tel point qu'il n'avait même pas pû agir avant de périr, sa main serrée sur son arme faisant foi. Elle entreprit alors de lui prélever avec attention sa lame afin de la remettre à ceux qu'elle soupçonnait être ses amis. Ce serait un bon geste pour commencer une collaboration avec la guerrière et le jeune homme blond. Puis après avoir fermé les yeux de son compagnon infortuné, elle entreprit de fouiller le cadavre du drow sans vergogne.

Elle découvrit alors un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues.


¤ Je ne sais pas ce que c'est mais je pense que quelqu'un pourra m'en dire d'avantage sur ce symbole. ¤

Elle le mit dans sa poche. Elle trouva également l’épée courte dont le drow avait fait usage, la lame gracieusement recourbée était mortelle à souhait.

¤ Une arme peut toujours servir, elle semble de meilleure qualité que mon cimeterre, mais je ne l'utiliserais que contre un de ses confrères afin qu'ils sachent qu'ils ne sont pas invinsibles. Toi ma belle, j'te garde pour plus tard.¤

Elle saisit au passage le fourreau de cette arme qui se trouvait toujours sur le cadavre et l'ajouta à celui de son cimeterre. Puis après avoir nettoyé le lame, la rangea à sa nouvelle place. Elle trouva également une arbalète légère perdue sur le sol à l’écart.

¤ Toi, tu sera pour Mira, il en aura peut-être besoin, sinon je te revendrais. ¤

Fouillant davantage, elle remarqua la beauté de l’armure de cuir noire d’une seule pièce, moulant les courbes graciles du drow.

¤ Ouyah, ça c'est de l'armure, bien plus protectrice que ce que je porte actuellement. En plus de me protéger, elle me mettra en valeur et me permettra de me fondre dans la nuit. J'ai une idée de comment l'utiliser plus tard...¤

Elle trouva également une petite pochette sur le cadavre de l'elfe noir, elle contenait des carreaux qui étaient tartinés de poison, le même qui avait agi sur la guerrière. Elle décida de son propre chef d'en prendre un tout en prenant soin de couvrir la pointe pour préserver la mixture.

¤ Peut-être que Mira pourra en extraire un antidote afin que l'on en ai sur nous au cas où... Au pire je demanderais à ce nain de me donner qulques instructions dessus.¤

Elle s'empressa de rejoindre alors sa chambre afin d'y finir la nuit et d'y entasser ses nouvelles trouvailles. Cependant, elle n'arriva pas à fermer l'oeil jusqu'à l'aube. Ne cessant de fixer l'arme du petit halfelin qui avait certainement combattu courageusement. Elle se disait que ses drows n'étaient certainement pas quelconques, ils étaient très entraînés car un halfelin est très rapide même par rapport à un elfe, sa petite taille lui facilitant des déplacements rapides. Elle nettoya également avec soin l'armure de cuir noir qu'elle avait prise au drow afin de pouvoir la porter dès le lendemain.

Lorsque le soleil se pointa à l'horizon, tous ceux qui avaient combattus la veille avaient rejoins la chambre de la belle brune. Les nains semblaient être en pleine conversation avec la jeune femme qui les avait tous sauvés, elle émergeait un peu plus et semblait mieux se porter au grand soulagement de la jeune demi-elfe. Les deux Gardiens sylvestres se regardèrent, les yeux pleins d’étonnement. Dans quelle aventure, bon sang, ils étaient tombés ! Cependant la conversation semblait plus ou moins close aux dires des protagonistes. Cependant la belle roublarde prit à part celui qui avait soigné la belle alitée, et lui demanda ce qu'elle avait prévu : la recette de l'antidote ou encore mieux quelques fioles. Après quoi Ibealia se permit alors de sortir avec soin l'arme de l'halfelin qu'elle avait pris et la tendit à la jeune femme qui souhaitait rendre hommage au défunt.


- Je suis Ibealia, voici l'arme de votre ami qui a courageusement combattu. Mon compagnon et moi même nous portons volontaires pour vous aider dans votre but. Marquant une courte pose, elle reprit. Sur ce, on vous attends dans la salle principale, en bas.

Ainsi Ibealia prenna sur elle pour évacuer la chambre du monde qui s'y trouvait et laissa la jeune femme se rhabiller.


écrit par: Nollïa Samedi 28 Avril 2007 à 13h09
Ibéalia récupère : - une épée courte drow de maitre (+1 au toucher)
- Une armure de cuir cloutée super sexy (+1 aux jets relatifs à l'apparence physique - règle maison)
- Une arbalète légère
- Un carreau d'arbalète empoisoné


Narration

Dans la salle de l’auberge, les discutions allaient beau train. La plupart dites en nain par des nains qui semblaient davantage de mauvaise humeur qu’effrayés. L’aubergiste, comme il y avait lieu de s’attendre s’étaient plaint de l’état de son mobilier, des dangers qu’un honnête marchand comme lui recourait à loger des étrangers, de la somme qu’il aurait à débourser pour fournir un nouveau lit dans cette chambre et bien d’autres complaintes du même acabit. La hargne qu’il démontrait à l’encontre des aventuriers en était déplacée, à tel point que même un autochtone tout ce qu’il y a de plus barbu et de plus bourru prit leur défense. Il faut dire que le tavernier à l’amabilité légendaire semblait bien plus préoccupé par son lit détruit que par l’apparition de deux assassins drows, fait qu’il ne commenta pas même, comme si cela n’avait jamais eut lieu.

La mi matinée, l’ont vint chercher le corps inerte de Zlik pour le déposer avec la petite archéologue halfeline. Au vu de la chaleur étouffante de la vallée, les cadavres devaient être enterrés sans plus attendre. Nul caveau, creusé sous la roche ne leur serait offert, seule une tombe traditionnelle, comme l’on pouvait en voir dans les contrées humaines leur servirait de dernière demeure. Le vieux prêtre et la jolie naine qui avaient tant plu à Malahalehel officièrent les simples funérailles à ces deux étrangers qui inauguraient le cimetière de Rochedor. Seules étaient présent les agents de la Compagnie des Marches, Amar Laumée le caravanier, Galia Barbefer en tant que mairesse accomplie, Vieltal, Miramal et Ibéalia, qui découvraient enfin le petit village composé de maisons de bois à la lumière du jour, Elinor Dentrefond et Rodegmund Fibredacier. La jeune étudiante ne put s’empêcher de sangloter. Elle se tenait tout près d’Hermine, et lui serrait la main nerveusement de temps à autre, échangeant avec elle un regard de triste complicité. Après tout, la belle Illuskane venait d’essuyer une douloureuse perte comme elle. Les funérailles furent tristes malgré le soleil cuisant qui frappait la roche et le ciel bleu éblouissant.
Le marché qui était sensé avoir lieu le matin, se déroula l’après dîné. Chez les nains dorés, même un drame comme celui qui s’était abattu sur Rochedor ne devait entraver le commerce. Malahalehel et Andris furent réquisitionné pour accomplir le boulot pour lequel ils étaient engagés. Rodegmund Fibredacier, qui avait compris qu’ils n’étaient pas ce qu’ils semblaient être leur posa beaucoup de questions auxquelles ils n’eurent pas le cœur de répondre. Il avait été convenu plus tôt, avec Hermine, que Malahalehel et les deux autres repartiraient pour les Marches d’Argent avec la Caravane. Le nain confia l’anneau d’argent du Temple à la guerrière, et s’empara de l’arme de Zlik qu’il rendrait à sa famille.
Laissant ceux qui devaient travailler, Hermine s’éloigna et rassembla les autres. Baltazard, que la culpabilité rongeait, ne disait pas un mot. De toute façon, le soir même, il serait déjà partit. Miramal et Ibéalia n’avaient décidément pas été envoyé en vain par Isorion. Ce temple recelait quelque chose de bien mystérieux, pour que des drows reviennent à la surface et attaquent dans une auberge bondée de leurs pires ennemis.

écrit par: Hermine Mercredi 02 Mai 2007 à 20h02
On était le début de l'après-midi ; l'enterrement était passé, la douleur aussi -un peu. La chaleur maintenant étouffante qui avait monté toute la matinée avait un effet calmant sur Hermine ; cela était rare, et paradoxal : d'habitude, c'étaient plutôt la neige et le vent qui apaisaient ses sentimants. Peut-être en était-il ainsi parce que le soleil était quand même plus rassurant qu'une obscurité froide, et que la Nordique sentait qu'elle devrait bientôt s'enfoncer à son tour dans les entrailles de la Terre ...

Tournant le dos au le coin Sud Est de la salle principale du Sanglier Doré, près de de la cheminée éteinte et au plus loin du comptoir et de sa vieille gargouille d'aubergiste, Hermine sourit tristement à Elinor. Elle comprenait mieux à présent la peine que la jeune étudiante avait du éprouver la veille : depuis qu'elle le connaissait, elle avait apprécié la présence rafraîchissante et bondissante de Zlik, le premier halfelin que la guerrière ait approché de sa vie. Sa mort l'avait éprouvé un peu plus qu'elle ne l'aurait pensé, et c'est avec un gros pincement au cœur qu'elle avait vu sa dépouille mortelle s'enfoncer dans la terre froide et sombre : cela était contraire aux usages de son peuple, qui préférait l'incinération pour saluer ses morts. La guerrière avait longtemps pensé réunir les affaires de Zlik, pour les ramener, ou les faire ramener par un des agents restants, à ses parents, dans la Forêt Lointaine. Ignorant où ceux-ci habitaient, et parce que chacun avait le droit d'emporter ses possessions durant le Dernier Voyage, elle avait finalement abandonné l'idée, et déposé son arme dans la main du halfelin, et ses affaires à son coté.

Une page était tournée. Il fallait penser à l'avenir, maintenant; beaucoup restait à faire. Regardant successivement Elinor, Vieltal, Ibealia et Miramal attablés avec elle, Hermine secoua la tête.


- Au fait, déclara-t-elle d'une voix juste pas assez forte que le Tavernier ait du mal à l'entendre, « peut-êtяe que ceяtains d'entяe vous ignoяent encoяe qui je suis : mon nom est Heяmine, plus ou moins ex-agent de la Compagnie des Maяches, une guilde basée dans la cité de Sundabaя, loin au Noяd. Me voilà dégagée de la ... 'mission' qui était mienne jusque là ... »

La jeune femme fit un courte pause, jetant un coup d'œil rassurant l'intéressée. Puis elle continua :

- Meяci à vous tяois pour votяe aide couяageuse de cette nuit. Petit regard admiratif à Vieltal, et hochement de tête reconnaissant aux Sylvains. « Peut-êtяe que nous pouяяions entameя une collaboяation pouя combattяe ce qui menace ce village. Mais avant, j'aimeяais vous connaîtяe un peu mieux ... »

Le ton d'Hermine était plutôt engageant. Cependant, son regard émeraude semblait attentif ; trop de choses lui semblaient dissimulés dans les environs, et pas seulement ce temple ...

écrit par: Ibealia Jeudi 03 Mai 2007 à 15h10
Ibealia écoutait attentivement l'office des deux prêcheurs, et se demanda si son père avait eu un tel hommage lorsqu'il était passé à l'état de trepat. En effet, son père était mort avant sa naissance, elle n'avait donc jamais eu l'occasion d'assister à l'enterrement de celui-ci. De plus, sa mère lui interdisait de se rendre avec elle honorer le mort.

La belle demi-elfe écoutait donc impassible, sans verser une larme. Après tout elle ne connaissait pas cet halfelin qui était mort dans la nuit alors comment pouvait-elle être affectée de sa disparition, ce n'était pas le cas de la guerrière et de la jeune fille qu'elle avait protégé. Elle les regarda avec insistance, comme si elle sondait leur sincérité devant ce drame. Elle remarqua même un nain verser une larme, ce qui était assez rare pour ce peuple quand le défunt n'était pas l'un des leurs. La sépulture prit fin quand le soleil atteint son zenith, ainsi tous purent rejoindre leurs affaire, et la petite troupe, qui avait bataillé la nuit, se réunit à la taverne afin de lier connaissance. Ce fut la belle guerrière qui lança la conversation. Elle s'appellait Hermine d'où l'appellation qu'avait utilisé le nain "Mimine". La chef des rodeurs de Solonor apprit également qu'elle se trouvait faire partie de la Compagnie des Marches, enfin plus ou moins maintenant. Pendant ce temps, tout en écoutant, Ibealia se posait des questions bien complexes.


¤ Pourquoi des drows auraient risqué de se faire étripper par leur pire ennemi? Quelle est l'importance de cette jeune fille pour qu'ils veuillent la tuer au milieu de nain? Que regorge finallement ce temple mystérieux pour pousser des drows à agir ainsi? Que cache-t-il pour qu'ils soient prêt à donner leur vie pour le protéger?¤

Tant de questions qui lui tardait de poser, peut-être que cette Hermine aurait des réponses, mais pour le moment il fallait y aller à taton. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle n'était pas du côté des drows, et que peut-être elle avait vu quelque chose qu'ils ne désiraient pas qu'elle raconte. Il fallait sympathiser avec le barde et la guerrière pour élucider le mystère du temple. C'est alors qu'elle s'éclaircit la voix afin d'engager la conversation à la suite d'Hermine.

- Comme je vous l'ai si bien dit ce matin, je me nomme Ibealia." Ibealia parlait avec sincérité mais il n'était pas naturel pour elle de se dévoiler à des inconnus, c'est pourquoi elle préféra occulter quelques informations sur elle. "Je suis en quelques sortes en mission également. Mais je m'interroge sur cette menace. Auriez vous une idée de sa nature?"


écrit par: Hermine Jeudi 03 Mai 2007 à 19h11
A la question de la rôdeuse, Hermine haussa les épaules en faisant la moue.

- Jusqu'à cette nuit, je cяoyais qu'on n'avait qu'à cяaindяe un üjnoяt de magicien et quelques goules, mais il semble y avoiя quelque chose de bien plus dangeяeux qui ... 'rôde' dans le coin, si tu me passes l'expяession. Ouvrant la bouche, la jeune femme sembla penser à quelque chose. « Ouais, il y a en fait un temple dans une des mines du village ... scellant appaяement l'accès à un ancien champ de bataille, abяitant une gigantesque ... aяmée de ... dяows moяts-vivants zombies яenégats, ou quelque chose comme ça ... »

La lèvre inférieure d'Hermine s'avançait, figurant un air dubitatif et assuré. En fait, elle n'était à ce moment-là ni l'un ni l'autre, mais elle préférait prendre l'expédition future à la "légère" pour n'affoler personne. Et, avec une accroche d'aventure comme ça, elle voulait aussi voir de quel bois ces deux nouveaux arrivants se chauffaient : elle n'allait pas confier ses arrières aux premier rigolo, lâche, ou surtout dissimulateur, venu ...

- Ce temple, le talentueux scalde ici pяésent à commençé à l'exploяeя, avec Andяis et Mahalalahel, que vous avez cяoisé. C'est lui qui a la vue la plus pяécise de ce qu'il y a la-dessous, et il peut sûяement nous en diяe plus ... n'est-ce pas, monsieuя 'Vuuяdan ?


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 07 Mai 2007 à 01h07
Le regard de l’Illuskan allait d’Ibealia à Hermine durant la conversation. Sa douleur s’était apaisée mais il aurait de la difficulté à marcher pour encore quelques jours… Ces déboires était d’ailleurs loin d’être fini lorsque la guerrière lui demanda ses impressions de la mine.

Hum, avec plaisir charmante guerrière. Tout d’abord je suis enchanté de faire votre connaissance à vous tous. J’aurais aimé qu’il en soit en d’autres circonstances…encore navré pour votre ami.

Le barde prit une pause avant de poursuivre.

Cette mine a été construite et abandonnée à la hâte…Rien de très rassurant lorsqu’on y pénètre je devrais dire… Surtout avec des bruyants comme Andris! Étonnamment, la mine s’ouvre sur une grotte naturelle qui n’était sûrement pas connu des nains à l’époque des excavations. Un ascenseur nous conduit dans les profondeurs ou notre séjour fut agrémenter par les deux goules… Celles-ci gardaient vraisemblablement l’entrée du temple. Dame Hermine, je crois que Maha vous a remit l’anneau prise sur les lieux… Il croyait que c’étais la clef pour ouvrir les portes du temple ou se dressait la statue d’une femme aux nombreux anneaux… Celle-ci était plus grosse que les autres. Il n’avait peut-être pas tord, et c’est peut-être pourquoi nous avons été victime d’une attaque drow durant la nuit…

Encore une fois, le barde prit une pause, se passant la main sur la nuque, il renchérit.

Personnellement, je veux savoir de quoi il en retourne… Ce temple m’intéresse, au même titre que Dame Elinor, curiosité de métier il faut croire!

Vieltal sourit, il avait dit tout ce qu’il se rappelait de ces quelques heures dans la pénombre de la mine.



écrit par: Nollïa Lundi 07 Mai 2007 à 07h58
Conversation

Elinor croisait et décroisait ses mains nerveusement. Son regard n’osant à peine se relever pour se poser parfois sur le visage avenant d’Hermine portant pourtant la marque d’une nuit sans repos.

- Oui monsieur Vuurdan. Dit elle en hochant imperceptiblement la tête. « Je désirais découvrir ce que cachait ce temple mystérieux. Voyez vous, il n’est pas dédié à une divinité que l’on rencontre souvent, même chez les elfes noirs. Mais … mais j’ai honte de moi. Mes recherches égoïstes, mon désir de savoir et de connaissance vous a tous mis en danger…et ...à tué...mon amie. Je devrais, pour bien faire me taire et rentrer en silence à Lundargent. M’absoudre auprès de ma famille que j’ai sans doute déshonorée en plus qu’inquiétée. Pourtant, j’ai le sentiment qu’il a présent trop tard. Comme si nous avions dérangé quelqu’un en fouinant, au point qu’il tue. Saviez vous que Kiaranzalée est une déesse nécromancienne, la déesse de la vengeance ? Si nous avons dérangé ses fidèles...nul doute qu’ils ne lâcheront pas prise de sitôt. »

Elle s’arrêta aussitôt comme prise d’un doute.

- Hermine, tu te souviens si c’est moi qui aie gardé les parchemins ? Rooh ! Pourvu que je ne les aie pas perdus ! Je me souviens très exactement ce qui était écrit, mais il est toujours préférable d’avoir sous les yeux l’original. Je … Peut on en parler ici ?

Son regard se portait sur Miramal et Ibéalia qu’elle avait encore apparemment du mal à considérer comme des alliés en qui avoir confiance.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Ibealia Lundi 07 Mai 2007 à 14h13
La belle roublarde écoutait attentivement chacun des dires et trouvait cela très interessant. En effet, Isorion ne les avait pas envoyé ici par hasard, et il ne serait surement pas déçu d'apprendre que malheureusement son ami avait bien de quoi s'inquièter. Elle se promit d'envoyer dans la soirée un message au chef de la confrérie afin de lui transmettre les quelques informations qu'elle savait, au cas où il arriverait un malheur, ce qui n'était pas à espérer.

- Je suis bien aise d'apprendre tout cela, je vous avouerez que je me doutais d'une affaire comme celle-ci malheureusement. Aux vues de ce que vous me racontez tous deux ainsi que la damoiselle, je pense que c'est une nécessité d'être franche avec vous car après ce que je vous dirais, nous ferons route ensemble vers ce mystère se me semble. Nous avons été envoyés Miramal et moi afin d'élucider le mystère de ce temple car nous avons eu vent d'étranges mouvements de drows.

Ibealia marqua une petite pause pour reprendre son souffle, car décidemment, elle aussi, aurait beaucoup à dire.

- Deplus, j'ai bien peur que ces drows soient effectivement des adorateurs de cette déesse, si j'en crois le symbole que j'ai trouvé la veille sur notre ennemi. En effet, il portait un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues, ce qui m'a mis la puce à l'oreille quand vous m'avez décrit votre excursion au temple messire Vuurdan. Je pense que ces chers drows traficottent quelques choses de pas net, mais bien pire que toutes les insalubrités dont ils ont l'habitude. Espérons qu'ils n'essaient pas de réveiller quelqu'un... ou quelque chose... Car dans ce cas, je pense que nous sommes bien le seul espoir pour le combattre.

Ayant fini sa petite prestation, la demi-elfe regarda Elinor et répondit à la question qu'elle posait à Hermine.

- Et bien si vous pensez que ceux qui vous ont protégé de leur vie ne méritent pas votre confiance ou tout du moins un semblant, alors à qui ferait vous confiance jeune fille. J'ajouterais un mot de plus, rebrousser chemin signifirait que vos amis sont morts pour rien.

Sur cette déclaration, Ibealia se renfrogna quelque peu, elle n'aimait pas qu'on la mette en doute à ce point.

écrit par: Miramal Lundi 07 Mai 2007 à 17h09
Miramal n'avait dit mot depuis l'instant ou ses yeux s'étaient posée sur sur la jeune Elinor et son si joli visage silloné de larmes. Lui aurait-on tendu un miroir, il se serait reconnu aussi exactement. Car au fond de lui, le gnome pleurait tout autant que celle qui venait de perdre son amie, il pleurait le passé encore trop proche et la triste perte qui l'avait poussé à se lancer sur les routes si loin de sa contrée natale.

Assis en tailleur à l'extrémité de la lourde table de bois, le petit être laissait les rayons du soleil de ce début d'après midi lui réchauffer le visage et le coeur. Il suivit un instant du regard le vol d'un oiseau par la fenêtre et se demanda si c'était là son fidèle ami qui se laissait porter par les courants d'air chaud. A cette distance, impossible de reconnaitre Tibor mais un éclat doré lui laissait pressentir qu'il était dans le vrai.

Heureusement pour le gnome, Ibealia était bien plus consciencieuse que lui et à l'évocation de son nom, Miramal s'empressa de sortir de sa reverie pour prendre une mine attentive. Il était tellement habitué à s'entendre apeller Boitu que ce nom résonnait étrangement à ses oreilles, un peu comme s'il n'était pas vraiment le sien.
¤Classe tout de même..¤ songea-t-il, se surprenant à aimer ce prénom qu'il trouvait autrefois si banal.

Il fallut quelques minutes au petit druide pour rattraper la conversation mais les résumés de situation de ses nouveaux compagnons rendirent les choses plus aisées. Pour tout dire, les histoires de temples emplis de goules et de déesses maléfiques lui donnaient froid dans le dos mais il s'était engagé à servir la confrérie et c'est ce qu'il ferait quels que soient les dangers qui se présenteraient devant lui.
¤Très facile de dire cela lorsqu'on est tranquillement assis dans une auberge mon cher¤ songea-t-il en se moquant de cette soudaine bravoure.
Caressant machinalement l'amulette qui pendait à son cou, Boitu suivit l'échange un peu tendu entre sa confrère demi-elfe et la jeune humaine. Coupant court à son long silence, le gnome des forêts s'adressa à sa consoeur qui semblait un brin vexée. Les douces sonorités d'un elfique plutot bien prononcé auraient surement des vertus apaisantes sur les esprits..




Plongeant sa petite main dans une des poches de la bandoulière qu'il portait à défaut de chemise, Boitu dévoila une jolie broche argentée à la jeune femme.

-Ceci prouve que nous sommes envoyés par la confrérie des Guardiens Sylvestres et comme l'a dit Ibelia, nous ne sommes la que pour vous venir en aide..

Le regard bienveillant du gnome se plongea dans ceux d'Elinor, espérant que cette affirmation suffirait à la jeune demoiselle car même si l'emblème était magnifique il était probable qu'elle ne signifie pas grand chose à ses yeux.

-N'ayez crainte, vous pouvez nous parler en toute confiance.. Quels sont donc ces parchemins que vous évoquiez, je suis curieux d'en connaitre un peu plus..

écrit par: Nollïa Mardi 08 Mai 2007 à 11h58
Conversation

A la remarque d’Ibealia, les joues d’Elinor s’empourprèrent violemment, et c’est avec d’autant plus de nervosité, que le jeu de ses mains trahissait, qu’elle déglutit lentement. Les paroles douces du petit druide la rassurèrent un peu, mais son visage honteux restait déconfit.

- Je ...je vous prie de m’excuser. Je ne vous mettais pas en doute, pas vraiment, c’est juste que …je ...euh… Elle déglutit encore comme pour annoncer un aveu difficile « J’ai volé les parchemins à un elfe dénommé Indrael Aran’Dil, il se prétend chercheur mais serait mage apparemment, bien que l’on ait rien trouvé dans sa chambre le confirmant. En tout cas, il est certain qu’il voyait d’un très mauvais œil mes propres recherches sur le temple. Je...nous pensons même qu’il est responsable de la disparition de mon carnet de note. Et ...et …il avait …il avait…enfermé le petit halfelin, Zlik, dans un coffre. Je ne sais d’ailleurs exactement pour quelle raison. Je suppose qu’il avait fourré son nez dans ses affaires et que cela n’avait pas plu à …

Elinor s’interrompit subitement, comme submergée par une vague d’émotion puissante. Elle avait peine à refréner un sanglot qui éclaterait comme une pluie d’orage. Elle suffoquait sous la douleur, son regard dirigé vers Hermine était lourd de sous entendu, comme si elle avait compris quelque chose. Cependant, elle était incapable de parler.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Hermine Mercredi 09 Mai 2007 à 12h35
Sombrement, Hermine hocha la tête. Oui, peut-être que Zlik en avait trop vu pour qu'on puisse le laisser en vie. Cependant, le halfelin avait eu le temps de raconter aux autres Compagnons des Marches sa mésaventure ... donc si Indrael Aran'dil devait effacer les témoins, le halfelin ne suffirait pas, et peut-être que les drows reviendraient.
D'un autre coté, il avait été décidé au dernier moment que Zlik occuperait la chambre d'Elinor, pendant la nuit. Donc, le couple d'assassins pouvait en fait avoir tué la mauvaise personne ...


- Allez, on se calme ; ce n'est pas en s'engueulant qu'on яésoudяa cette affaiяe. Se tournant vers Ibealia : « Y a l'aiя d'y avoiя un méchant dans cet histoiяe, et ce n'est pas un elfe noiя. Illusion, maquillage ou véяitable alliance entяe ceяtains elfes de peuples difféяents, tout est embяouillé aujouяd'hui, et je cяois qu'Elinoя a voulu se montяeя pяudente. Il semble que tu viens d'aяяiveя, aloяs ne blâme pas son compoяtement, tu n'as pas vécu ce qu'elle a vécu. »

Hermine s'arrêta un instant, puis reprit, plus doucement.

- ... Excuse-moi. Y a un putain de stяess, paяdon. L'aventurière se passa la main dans les cheveux en soupirant, puis continua en s'adressant à tous, mais toujours sans augmentation du volume inutile. « Okay. Je ne connais pas cette confяéяie, mais si vous venez aideя, je vous cяois. Bяef ; voici les paяchemins dont on paяlait, ceux d'Aяan'Dil. » Tout en parlant, Hermine passa lentement la main dans le gilet de cuir qu'elle portait par-dessus son armure ; en effet, elle était désormais équipée de pied en cap : sa couverture était éventée, de toute façons. Elle en ressortit trois parchemins, qu'elle poussa devant elle afin que les autres en prennent connaissance. Puis elle haussa les épaules : « C'est de l'elfique ; vous le liяez mieux que moi. »

Laissant ceux qui en avaient besoin en prendre connaissance, la Nordique patienta un instant, posant un regard qui se voulait apaisant sur Elinor, se tenant à sa disposition si elle avait besoin de parler en attendant. Elle ne voulait pas dire à haute voix ses soupçons et peut-être craintes, mais elle sentait l'étudiante bien assez dégourdie pour tirer des conclusion toute seule.
Tant pis, tant mieux. Elle avait confié avoir besoin de réflexion concernant le comportement qu'elle adopterait dans les prochains temps ; qu'elle reste, rente ou les accompagne dans le temple, il fallait qu'elle prenne conscience de la situation toute seule pour décider. Et Elinor en était capable, car elle cachait bien son jeu. C'est peut-être ça qui l'attirait chez elle ...
Quand tout le monde eut à peu près terminé sa lecture, la guerrière s'éclaiçit la voix et reprit :


- Hum. Le début de cette légende se яetяouve en paяtie suя la poяte du temple. Quand à la lettяe d'amouя, sa pяésence est une énigme. Hermine sembla oser se pencher vers Vieltal. « On pensait que c'était peut-êtяe un code, ou une illusion, qui dissimuleяait un texte plus impoяtant ... Je sais pas, j'y connais яien ; mais on dit que vous les baяdes en savez un bout suя à peu pяès tout, que vous faites même paяfois un peu de magie, aloяs ... ton avis ? Il est magique, ce texte ? » Puis, à Miramal, d'un air un peu naïf : « Ou peut-êtяe ... la dяôle de lumièяe que vous avez fait cette nuit ... C'était un soяt ? Vous savez quelque chose suя ce genяe de tяucs ? »

Hermine tentait d'adopter un ton dégagé, mais son ton ne parvenait pas à dissimuler un intérêt réel pour la discussion.
La magie ...



hrp.gif pour mémoire : les parchemins.


écrit par: Ibealia Mercredi 09 Mai 2007 à 17h03
Ibealia écouta les mots doux de l'elfique prononcés par Mira. Ce langage apparaissait comme un chant et cela permit de calmer un peu l'amertume de la belle demi-elfe. Elle arrêta de faire la mou et reprit un regard attentif en écoutant Hermine. Quand la jeune femme eut fini de parler, elle leur tendit les parchemins dont il avait été question. Ibealia les lut tous trois avec intention, comme pour décellé quelque chose à l'intérieur. Puis elle prit la parole.

- Je ne sais pas qui est cet Indrael, mais je peux vous dire que dans aucune des chambres que j'ai fouillé la veille après l'attaque ne s'y trouvait d'objet insolite laissant croire à un espion ou autre.

La roublarde posa les yeux sur le parchemins qui comptait la légende.

- Je pense que ce parchemin n'est pas ici par hasard s'il se trouve également sur la porte du temple. Cela semble être l'explication de la présence de ce temple avec le deuxième qui parle des Lydeinis. Cela suggère que je n'étais pas totalement dans le faux en disant que les drows cherchaient à réveiller quelque chose. Peut-être que c'est ce qui a été enfermé sous terre qu'ils cherchent.

Ibealia relis plusieurs fois les parchemins et s'attarda à chaque fois sur chacun. Elle avait l'air penseuse.

Ibealia utilise Décryptage sur les trois parchemins.


écrit par: Miramal Jeudi 10 Mai 2007 à 21h08
Boitu esquissa un sourire en constatant que les tensions s'apaisaient d'elles même. Il était de ceux qui détestent les conflits inutiles et s'arrangent toujours pour revenir vers la voie de la diplomatie dès que cela est possible.

Tendant une oreille attentive aux propos d'Hermine et à ceux d'Ibealia, il suivit des yeux les fameux parchemins passer de mains en mains. Lorsque ce fut à son tour, le jeune druide se demandait encore ce qu'il allait bien pouvoir répondre à la demande d'Hermine. L'univers de la magie était si vaste, Miramal avait bien peur que les maigres rudiments dont il avait connaissance ne suffisent à décrypter un message codé par un mage du beau peuple, dont les pouvoirs, qui plus est, étaient certainement proportionnels à l'eternité durant laquelle il avait eu le loisir d'apprendre les arts de la Toile..
Est-il necessaire de préciser que le gnome ,lui, n'avait vécu que 48 courtes années dont une bonne partie dédiée aux joies de la sieste et de l'herbe à pipe..?

Il éluda le sujet d'un rapide haussement des épaules. Peut-être en était-il capable après tout, mais en tout cas, n'en était guère pesuadé..
C'est donc avec le manque de confiance en soi qui le caractérise que le petit être se retrouva à lorgner fixement les quelques lignes d'inscriptions elfiques qui constituait la lettre si intriguante. Il laissa filer les mots d'Amour loin au dessus de sa tête comme si un autre les lisait à sa place. Avec le temps, Miramal avait appris à fermer son esprit lorsque trop de choses lui faisait penser à elle..
Et puis il lui fallait de la concentration pour saisir l'insaisissable, attraper le minuscule détail qu'on aurait omis de faire disparaitre et qui ferait pourtant tomber le masque. Car de la même manière que la sérénité apparente du jeune druide cachait mal les efforts de son esprit pour percer le mystère, il y avait forcément quelque chose de plus important derrière ce message.
¤Elles ont surement raison, quelque chose cloche dans tout ça..¤ Le gnome inclina son visage intrigué vers le bout de parchemin dont le contenu venait en effet comme un cheveu sur la soupe au milieu de cette sombre histoire. Il lui semblait sentir comme un secret dissimulé sous l'apparente innocence de ces mots..

Utilisation de la compétence : Art de la Magie


écrit par: Nollïa Samedi 12 Mai 2007 à 14h04
Ibéalia décryptage : 17 (dé) +3 >< DD ?
Miramal, art de la magie : 14 (dé) +3 >< DD 10 = réussite


Narration

Avant de passer la lettre d’amour à son compagnon d’aventure, Ibéalia la déchiffra sous tous les angles, tachant d’apercevoir aux travers des mots un rythme, une anomalie qui lui aurait suggéré que le message soit en fait tout autre. Ses yeux se plissaient sous la concentration. Les lettres qui étaient tracées ne semblaient pas naturelles. Pour elle, il n’y avait pas de doute, le document était une contrefaçon.
Miramal ensuite l’étudia à sa façon. Le petit druide offrait un bien étrange spectacle pour les nains rustauds qui fréquentaient l’auberge. Mais depuis la veille, ils avaient vu tellement de bouleversements qu’ils n’y prenaient pas vraiment attention. Ils étaient plutôt occupé à chuchoter entre eux et à parler de cette attaque de drows. Bien vite de deux individus on passa à une petite escouade, et le combat qui avait eut lieu à l’étage prit des dimensions épiques dans la bouche des mineurs. Malgré le bruit, Boitu parvint à se concentrer suffisamment que pour percevoir la légère aura bleutée qui entourait d’ordinaire les objets enchantés. Il était donc évident que la page soit la cible d’un sort. Mais de quel sort s’agissait il ?

écrit par: Ibealia Mardi 15 Mai 2007 à 14h58
Sortant de sa réflexion apathique, Ibealia releva le nez des parchemins qu'elle passa à Miramal, le regardant quelques instants comme pour savoir si lui aussi trouvait cela étrange. En effet la belle roublarde était passé maître dans la détection de faux documents, pour en avoir fait quelques un dans sa jeunesse. Elle était certaine que ces documents avaient quelque chose d'étrange. Ainsi la lettre d'amour qui se trouvait au milieu des parchemins des légendes n'avait véritablement rien à voir avec eux. Au premier abord, on se demandait ce qu'une lettre d'amour faisait parmi tous ces textes. Mais c'est pour une toute autre raison qu'il interpella la demi-elfe. Après avoir regardé dans le vide en direction d'Hermine, comme pensante, elle se décida à leur faire part de ses déductions.

- Après mûres réflexions, je peux vous affirmer que cette lettre d'amour n'a rien de franc. C'est une pâle contrefaçon. Les mots qui aparaissent aux liseurs de l'elfique ne sont pas les véritables mots qui se cachent entre ces lettres caligraphiées. Cependant je n'arrive pas à décrypter nettement ce qui s'y cache à mon grand désespoir. Malgré tout je peux dire que cette lettre n'a pas été écrite par la même main que les deux autres, car quant à eux ils sont du même auteur.

Ibealia marqua une longue pause pour repréndre son souffle. Elle fronça les sourcils, quelques légers plis disgracieux apparurent sur son front. Puis son visage s'adoucit de nouveau et elle reprit la parole.

- J'ai peur que ces trois parchemins soient les pièces d'un puzzle incomplet, tout du moins pour nous. Je suppute que la lettre d'amour est une explication qui lie les deux autres parchemins, peut-être donne-t-elle des ordres sur ce qui doit être executé dans le temple mystérieux par les troupes du mal qui y sévissent... Dans tout les cas, il est certain que cet Indrael n'est pas tout blanc dans cette affaire et si vous me dites qu'il semble être un mage, la présence de ces trois textes m'étonne encore moins.

La belle demi-elfe coupa nette et laissa la voix ouverte à toutes les propositions de ces compagnons.


écrit par: Miramal Mardi 15 Mai 2007 à 20h22
D'un geste lent, Miramal passa la main au dessus du parchemin comme pour caresser une couche de verre invisible qui l'aurait recouvert, et c'est là qu'il senti au creux de sa paume comme une discontinuité dans l'air. Plissant les yeux, il vit apparaitre une mince aura de magie qui scintilla quelques secondes devant se yeux, confirmant l'hypothèse qu'il avait formulé dans son esprit avant d'analyser le document.
Miramal expira une grande bouffée d'air en relachant sa concentration, et jeta un regard autour de lui sans dire mot car Ibealia faisait déja part de ses déductions à la guerrière. Le jeune druide en profita pour observer plus en détail celle qui, peut-être malgré elle, semblait s'imposer naturellement comme un chef du groupe. Ses talents au combat et sa connaissance des évenements qui avait précédé l'arrivée des deux Guardiens en faisaient une alliée précieuse. Miramal fixa un moment le visage concentré de la jeune femme, comme pour confirmer le jugement positif qu'il avait à son sujet. Son vieux maître disait toujours 'il faut des années pour apprendre à juger la nature d'un être' mais le gnome ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine admiration pour cette humaine à l'allure protectrice.

Machinalement, Boitu tendit la lettre au quatrième compagnon, le barde humain au visage piqué d'une barbe de quelques jours. Celui-çi n'avait pas dit grand chose jusqu'à présent mais peut-etre, comme Miramal, était-il un observateur plus qu'un orateur. Et puis Hermine avait dit qu'il avait quelques connaissances de la Toile lui aussi, avec un peu de chance, il saurait y voir un peu plus clair. Le gnome profita d'une interruption de la demi elfe pour faire part de ce qu'il avait vu aux autres.


"Cela ne fait de mystère pour personne, ce parchemin est différent des autres et ne semble guère plus à sa place ici qu'un dragon dans un terrier. Je ne peut pas vous dire ce qui est masqué derrière ces lignes mais je peux assurer que ce papier a subi un sortilège. Une simple d'illusion qui cache son véritable sens je suppose..mais cela pourrait être plus dangeureux si le contenu est vraiment important.."

Il s'arreta un instant comme pour reprendre son souffle, puis tourna la tête vers Vieltal.

"Je ne sais pas de quelle incantation il s'agit mais j'espérai que tu pourrais nous en dire plus.." conclut-il à l'adresse du barde qui commençait tout juste à détailler les caractères elfiques. Difficile de savoir si l'homme comprenait ce qu'il lisait mais de toute façon, il n'aurait pas besoin de connaitre la langue des oreiles pointues pour décrypter le parchemein s'il connaissait la nature de l'enchantement.
Mais dans le cas contraire, il leur faudrait partir à la recherche d'un mage plus compétent.
¤D'ailleurs ce fameux elfe dont elle parle, il sort d'où exactement?¤ songea le petit bonhomme en caressant machinalement le long baton de marche apposé à coté de sa jambe. Il avait un peu de mal à comprendre l'intégralité de ce qui avait amené Elinor jusque dans ces contrées. Car même pour lui,le plus curieux et probablement le plus intrépide de tous les gnomes des forêts, il était difficile de concevoir qu'on puisse quitter le doux abri de son foyer pour se lancer volontairement dans quelque chose d'aussi dangeureux.. Bon d'accord lui aussi était embarqué dans cette aventure, mais dans son cas ce n'était pas vraiment une décision des plus réfléchies, d'ailleurs maintenant qu'il y pensait, c'était peut-etre meme la plus stupide décision qu'il ait prise de toute son existence..
¤ Pourvu qu'on ait le temps d'aller visiter un peu les bois d'ici avant de partir¤


écrit par: Hermine Mercredi 16 Mai 2007 à 20h36
Le visage d'Hermine était effectivement concentrée ; enfin, c'est probablement comme cela que pouvait qualifier Miramal l'expression pénétrée qu'arborait l'humaine, qui s'acheva par un lent haussement du sourcil droit : elle n'avait pas saisi tous les détails de la déclaration d'Ibealia.

¤ ..puzzle ? ... suppute.. ¤

Hermine tentait de donner le change en hochant la tête et en marmonnant un « hum hmm » approbateur, mais regretta un instant d'être si loin de chez elle. Le commun n'était pas sa langue maternelle, et elle n'était pas habituée au phrasé alambiqué utilisé par Ibealia ; la guerrière avait déjà un peu de mal avec Elinor et, parfois, Vieltal ...

Cependant, la raison majeure de sa distraction était tout autre, et c'était une scène qu'elle avait observé avidement. Avec de brefs coups d'œil de coté chaque fois qu'elle voyait Ibealia détourner son attention d'elle-même, Hermine n'avait rien laissé échapper du spectacle de Miramal se concentrant et semblant faire des passes magiques au dessus du parchemin mystérieux. En dépit d'une vague déception en raison de l'absence d'éléments nouveaux à se mettre sous la dent et malgré les deux analyses conjointes des Gardiens Sylvestres, la Nordique essayait maintenant de s'empêcher de donner un petit coup de coude à un de ses voisins et de lui déclarer quelque chose d'inutile comme :
« hé, t'as vu ? dingue, hein ! » d'un air hilare en lui désignant le petit druide du pouce. Bien qu'il n'y ait pas eu grand chose à voir, Hermine était alléchée par la démonstration du gnome, qui n'avait pas grand chose à voir avec le peu de magie dont elle avait été témoin jusque là. Non, vraiment, rien à voir avec Mestoph ...

Mais il ne semblait pas être le moment de se laisser aller à de telles gamineries, et Hermine se redressa un peu pour se donner de la contenance. Néanmoins, c'est avec un regard un peu trop brillant qu'elle se détourna à contrecœur de Miramal pour suivre le trajet de la feuille de parchemin qui aboutit entre les doigts de Vieltal. Espérant que le barde se mettrait à son tour à l'œuvre sur la lettre, elle croisa les doigts en battant des paupières avant de demander d'une voix faussement naïve et peut-être un peu langoureuse :


- Hmm décidément, ce message nous яésiste ! Et vous, monsieur 'Vuuяdan, paяviendяez-vous à nous étonneя ?

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Jeudi 17 Mai 2007 à 05h05
Le barde était pensif depuis un bon moment déjà... À quoi bon se lancer la balle pour déchiffrer quelques choses qui n'était peut-être tout simplement pas magique du tout! Écoutant un peu les nouveaux compagnons discutés sur l'étrangeté de cette lettre, le barde se surprit à croire à une véritable histoire d'amour... Et pourquoi pas?

Souriant, il imaginait les deux êtres d'ébènes, mauvais de nature, se lover l'un contre l'autre...
¤ L'amour était-il plus puissant que les divergences? Vraisemblablement les dires de cette lettre ne le confirmait qu'en partie. D'un côté l'éthique ne permet pas aux deux amants de s'aimer, mais de l'autre cette Quilé ne cessera d'aimer Indrael... La société des elfes noires et bien stricte. Les émotions ne doivent pas prédominer ni même exister. Comment font-ils pour vivre sans tout ça? C'est peut-être pour cette raison qu'ils sont si froid et traitre...même entre eux, surtout entre eux! Les légendes sur ces êtres ne sont pas joyeuse... Par contre, le fait que la magie soit très présente cher leur semblable n'enraye pas la possibilité que ce parchemin soit vraiment enchanté par un sort quelconque...¤

Les pensées de Vieltal arrivèrent au même point que les réflexions d'Ibealia et du gnome Miramal. ¤ M'enfin, comment oser se servir d'une lettre d'amour comme subterfuge...C'est immoral... À moins que... Les indications cachées ne soient reliées à eux! ¤

Pressé de recevoir le document, Vieltal qui n'avait pas dit un mot s'empressa de plisser les yeux devant autant de symbole qu'il ne comprenait pas du tout. Il avait bel et bien vu cette écriture elfique auparavant, mais il n'était pas capable de lire ce dialecte.

Les regards étaient tournés vers lui, Hermine lui faisait même des beaux yeux! Bon sens, comment pourrait-il se défaire de celle la? ...Dire n'importe quoi? ...Hum, c'étais risqué...
¤ mais en même temps...ils ont tant d'attente sur mes capacités, je ne peux pas les décevoir... ¤ Se raclant la gorge, le barde prit la parole tout bas.

- Hum, vous savez, mes capacités ne me permettent pas vraiment d'identifier quoi que ce soit à propos de ce message caché... J'aurais aimé croire en une histoire d'amour entre deux êtres...Visiblement je me suis fait prendre par cette façade rocambolesque... Il paraît que l'on aime ça nous, les bardes.

Vieltal sourit avant de poursuivre

- Malgré tout, je n'écarte pas la possibilité que ce message en cache un autre, adressé à ce Indren par cette même Quilé pour une rencontre future? Je ne sais pas trop... Sinon, il est vrai que celui-ci pourrait être le point liant les deux autres ensembles...Malheureusement, ce n'est pas de moi que viendra la vérité sur ce texte...

Tournant son regard vers Hermine, le barde renchérit:

[Illuskien] – Il est vrai que les bardes ont plus d'un tour dans leur sac et je jure de me reprendre dans une autre situation, croyez moi.

L'Illuskan fit un clin d'oeil a son interlocutrice avant de suggérer au groupe.

- Hum, au fait, si nous ne croisons personne qui pourrait nous aider, je suggère de retourner dans cette mine... Peut-être trouverions-nous ce qui se complote, et s'il n'est pas trop tard nous pourrons alors agir sur place. Je suis sur que miss barbefer ne pourra pas nous en refuser l'accès...du moins, je l'espère...

Avec ces deux nouveaux compagnons, une elfe plantureuse et un gnome boiteux, peut-être qu'il serait plus dur de négocier une deuxième exploration dans cette mine... D'or et déjà que la première expérience avait presque couté la vie d'Andris...


écrit par: Hermine Jeudi 17 Mai 2007 à 21h34
Un petit peu malheureuse que Vieltal 'Vuurdan ne fasse aucun montre de la magie des scaldes, Hermine se redressa sur son séant, car le barde venait de lui remettre à juste titre en tête tout l'enjeu de la discussion.

- Hm, opina la guerrière. « C'est vяai, ce que vous dites là ; c'est tяès vяai. Nous avons une expédition à oяganiseя. Et pouя ça, plusieuяs choses à penseя ... »

Hermine s'adossa à sa chaise, et commença à compter sur ses doigts.

- D'aboяd, pensons matéяiel : il nous faudяait des toяches ou des lanteяnes pouя nous éclaiяeя, une coяde au cas où il y auяait des gouffяes à fяanchiя, et un pied de biche et/ou une pioche pouя foяceя poяtes, heяses, éboulements et obstacles diveяs. Le mieux seяait aussi d'avoiя quelqu'un qui s'y connaît en .. comment dites-vous.. "piégage" ? ... Car les dяows ont la réputation d'êtяe souяnois, et ils ont sûяement pяotégé leuя temple. Mais ça seяait un sacяé coup de chance si on tяouvait quelqu'un qui s'y connait dans le domaine, paя ici ... Une pause, puis : « Si on pяévoit une longue expédition, il nous faudяait aussi des яations, davantage de toяches et de quoi doяmiя ... On va éviteя la baяque à яames pouя le cas où l'on cяoiseяait un affluent souteяяain à la яivièяe, je pense que ça seяait un peu tяop ... fébяile. »

Hermine sourit un instant comme à une blague connue d'elle seule, puis regarda Vieltal, songeuse, avant de continuer.

- Vous êtes le seul à êtяe descendu, donc je pense que vous êtes le plus à même à négocieя avec la maiяesse ... Vous l'avez déjà яencontяée, aussi ... Vous pouяяiez tenteя de яécupéяeя ce dont on pouяяait avoiя besoin ? Il paяait qu'elle est duяe en affaiяes ... Réflechissant, l'aventurière s'humecta les lèvres. « hmm ... je pensais aussi alleя tяouver Mahalalehel, pouя lui demandeя tяois deяnieяs seяvices. Entяe autяes, il semble avoiя noué quelques liens avec la pяêtяesse de Moяadin ; peut-êtяe pouяяait-il nous obteniя quelques objets de soin ? » (soupir) « Et j'essaieяai de cяoiseя Fibяedacieя, aussi ... 'Va falloiя se la joueя finaude. »

Machinalement, Hermine se massa son épaule encore endolorie par le combat de la nuit ; malgré les bandages qu'on lui avait fait, sa blessure la lançait encore. Ce geste lui fit néanmoins un peu perdre le fil de ses idées, et quand elle releva la tête, elle croisa plus ou moins involontairement les regards d'Elinor et d'Ibealia. Elle s'était adressée à tout le monde ; cependant, bien que sa participation ainsi que celle de Vieltal lui semblaient couler de source, à y réfléchir, c'était loin d'être évident que les trois autres personnes présentes seraient de la partie. Lentement, prenant soin de n'exclure personne, elle conclut timidement :

- Enfin, ce n'est qu'une pяoposition ... heu. Hermine roula des yeux ; ce n'était pas du tout dans ses intentions de se la jouer petit chef, et tout d'un coup, elle n'était plus sûre de rien. « Qui vient, au fait ? ..Vous avez des questions ? »


écrit par: Nollïa Samedi 19 Mai 2007 à 14h20
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Auberge du sanglier d'or, Rochedor, Shaar
Temps : canicule
Moment : mi-journée(environ 14h)



Narration

Regardant tour à tour Ibéalia, Miramal et Vieltal, Elinor sembla un peu déçue qu’aucun d’entre eux ne parviennent à déchiffrer ce qui se cachait derrière cette lettre d’amour.

- Je savais que j’aurais du choisir d’étudier la magie plutôt que l’histoire déclara la jeune femme dans un demi sourire. « Bien sur, je viens Hermine. Comme le disait bien Ibéalia, tout est allé trop loin à présent pour que je recule. Ma vie a changé, et je suivrai ce nouveau chemin avec force et courage. »

Elle semblait déterminée.

- De plus mes connaissances sur le monde des elfes noirs vous seront bien utile je pense.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Derrière elle, le bruit d’une conversation attira son attention. Les quatre gnomes qui avaient déjà remarqués Vieltal et Hermine la veille étaient partis dans une dispute animée. Le plus jeune s’était mis en tête de rester à Rochedor pour y poursuivre des recherches que les autres jugeaient de par la tournure des événements déplacées et dangereuses. Malgré les arguments des vieillards dont la blancheur des barbes et le manque de cheveux attestaient le grand age, le cadet tenait bon. Il avait accompagné les trois vénérables pour goûter enfin à l’aventure, et maintenant qu’il était près de vivre quelque chose digne d’être raconté plus tard, il était hors de question de rebrousser chemin. La façon dont il rouspettait, caressant d’une main la belette qui s’était juchée sur son épaule, et fronçant les sourcils de façon exagérée donnait à la scène un cachet cocasse déphasé.
Relâchant l’angoisse et le chagrin dont elle avait été victime ces dernières heures, Elinor fut prise d’un fou rire incontrôlable. Renversant sa tête en arrière, ses boucles brunes en désordre couvrant ses épaules blanches et frêles, elle ressemblait à nouveau à une jeune demoiselle innocente, telle qu’elle aurait du l’être.

écrit par: Rindelboum Dimanche 20 Mai 2007 à 14h33
Quelque part à une table, un jeune gnome bataillait ferme contre ses compagnons.

- Non, non et non ! Il n’est pas question que je quitte cet endroit alors que nous commencions à peine à nous amuser. Pourquoi ne pas descendre dans ces souterrains ? Nous pourrions en apprendre beaucoup sur ce que trame ces maudits elfes noirs, ne me dites pas que vous avez peur de ces oreilles pointues ?!

*Rraa ! Bande de faces desséchées de gobelins apeurés !*

Tournant la tête vers Capucine, ses petits yeux indifférents en disaient long sur ce qu’elle pouvait penser. Sa petite truffe toute humide et les paupières à demi fermées, Rindel’ pouvait sentir le sommeil gagner sa belette. La vivacité de la conversation n’avait apparemment pas prise sur le comportement de celle-ci, et ce n’est pas plus les événements de la nuit dernière qui avait l’air de la perturber.

*Tu t’en fou toi, hein ?*

La mine désormais emplie de tendresse, le gnome n’arrivait pas à se détourner de l’animal. Ses yeux imprégnés de douceur à la vue de son maître, mêlé à sa petite tête brune de belette fatigué renvoyait un fort sentiment de félicité dans tout le corps du petit être.

*Qu’est-ce qu’on risque après tout ? Ces elfes sont frais comme des gargons, et alors ? En cas de castagne, personne ne résiste à la duperie de mes sorts. Et ce n’est pas ces oreilles pointues qui vont nous faire peur, pas vrai ?*

Comme pour convaincre l’animal, Rindel’ s’énonçait intérieurement tous les arguments qui pouvaient justifier son non départ de Rochedor. Mais en réalité, c’est lui-même qu’il essayait de convaincre. Malgré son air grave et sure de lui, il était effrayé par l’idée d’affronter ses elfes noirs et ses désirs d’aventures luttaient contre ces peurs.
Pendant quelques secondes, le gnome eut le regard livide, la face déconfite comme submergé par le chaos que ce champ de bataille créait en lui, semblable à un véritable conflit intérieur.
Perdu dans ses pensés, il ne faisait même plus attention aux trois vieillards qui le sermonnaient.


*De toute façon ces vieux grincheux ne feraient que nous gêner, pas vrai Capou ?*

A vrai dire, il ne prêtait plus attention à rien d’autre. A tel point qu’il ne remarqua même pas la jeune fille qui s’exclamait juste à coté de sa table. Elle avait le teint porcelaine, de longs cheveux foncés et était apparemment prise d’un fou rire, qui visiblement lui était impossible de contenir. Revenant peu à peu à la réalité il reprit la parole.

- De toute façon, vous pouvez dire ce que vous voulez, j’ai décidé de rester ici. Quitte à aller taper du noir, autant s’amuser seul non ?

A ces mots, le gnome entreprit de descendre du tabouret sur lequel il était installé. Il était trop petit pour que ces pieds puissent toucher le sol et dû donc prendre appui sur la table pour pouvoir retrouver la terre ferme. Remarquant le groupe d’aventurier qui avait élu domicile juste sur son flanc, tout en prenant la direction des escaliers il dévisagea une humaine et se plongea dans la profondeur de ses yeux verts. Elle était de taille moyenne, avait la peau sombre et, à la vu de sa tunique de mailles, on devinait facilement qu’il s’agissait d’une courageuse guerrière.

*Tient, une femme guerrière. C’est pas courant ça.*

Puis il eu un petit sourire d’affection et continua sa route.

écrit par: Hermine Lundi 21 Mai 2007 à 15h06
L'Illuskane, curieuse de ce qui avait provoqué l'heureuse réaction d'Elinor, avait elle aussi considéré un instant la table voisine de celle ou ses compagnons et elle étaient attablés. Pour sa part, cette vision ne la fit pas rire aux éclats, mais le décalage entre la taille des petits êtres et celle du décor environnant, et la façon dont ils faisaient avec en dépit de la difficulté, la rasséréna quelque peu. Et puis, le fait qu'Elinor éclate de rire de cette façon, ce qu'hormis peut-être la veille au matin, Hermine ne l'avait jamais vue faire, ainsi que le volontarisme dont elle faisait preuve en décidant de partir elle aussi pour le temple, lui provoqua une douce chaleur dans le ventre ...

- Voilà qui fait plaisiя à entendяe, commença en souriant l'aventurière après un instant. « Puisque tu viens avec nous, et c'est vяai que tu seяas utile, 'va falloiя songeя à t'équipeя un peu. Ca tombe bien, j'ai justement ce qu'il faut dans ma chambяe ; on va te faiяe essayeя ça, si tu veux bien. », confia-t-elle en levant un doigt vers le plafond, avec un léger clin d'œil.

écrit par: Ibealia Lundi 21 Mai 2007 à 20h16
La belle roublarde passa sa main dans ses cheveux dans un geste déstressant, mais le fait de n'avoir pu décrypter ce texte l'a frustré au plus haut point. Elle n'aimait pas qu'on lui resiste et elle se jura de percer le mystère que couvraient ses étranges parchemins.
N'écoutant que d'une oreille la discussion qui se déroulait derrière elle, Ibealia s'attacha à celle qui avait cours en face d'elle. Hermine commençait à énumérer tout ce qu'ils devraient prévoir avant de partir dans les profondeurs abyssales de la terre. Il semblait couler de source que tous ceux attablés partiraient dans cette quête, car toutes les personnes interessées par tout ceci étaient réunies. C'est donc relevant sa chevelure vers l'arrière, qu'Ibealia prit un ton un peu plus joisse.


- Je suis évidemment de la partie ma chère, je ne voudrais manquer ça pour rien et puis qui sait vous découvrirez surement rapidement mon utilité. Après tout je ressemble fort à notre ennemi, cela pourra peut-être nous aider.

Réénumérant tout le matériel qu'avait énoncé Hermine, la jeune roublarde se dit qu'il manquait un élément indispensable à leur descente au temple : quelques fioles de l'antidote qui avait sauvé Hermine. En effet si jamais ils se retrouvaient de nouveaux nez-à-nez avec le poison il serait bon de le contrer au plus vite. Elle se promit que leur discussion terminée et la participation de chacun certifiée, elle irait s'entretenir sérieusement avec le fameux nain qui l'avait sauvé. D'ailleurs, elle aurait quelques questions à lui poser. Soudain, alors que la Gardienne tergiversait sur tout ça Elinor éclata d'un rire franc, suite à la discussion qui se déroulait derrière. Cela surpris Ibealia, puis elle sourit, amusée du comportement des êtres humains. Décidemment elle avait bien fait de partir en quête de connaissances sur le peuple natale de son père. Elle apprendrait beaucoup avec ce groupe d'individus si semblables et pourtant si variés.

- Je pourrais également te fournir quelques petits accessoires bien pratique si cela te dit rieuse jouvencelle.

Ibealia parlait sur un ton fraternel, avec une petite pointe d'humour. Voyant le gnome quitter le reste de ses congénères, elle se dit qu'elle devrait revoir se petit homme dans peu de temps étant donné la détermination qu'elle avait pu épier en écoutant leur discussion.


écrit par: Miramal Jeudi 24 Mai 2007 à 21h26
¤Tiens, des cousins..¤ songeait le Boitu du haut de son perchoir en observant par dessus l'épaule d'Hermine la conversation animée qui se déroulait à la table d'en face.
Pour un peu on se serait cru au conseil des anciens avec tous ces vieux gnomes pressées de se mettre bien à l'abri en regagnant leurs foyers le plus vite possible. Rien d'inhabituel aux yeux du petit être. S'il y avait eu des feuillages pour apaiser la lourde chaleur du dehors, Miramal se serait presque cru à la maison. L'esprit ailleurs, il fixait pensivement ses frères des roches en se délectant de la scène si familière.

Et il n'était pas le seul à épier le voisinage, lorsqu'Elinor éclata de rire, il fallut un moment au gnome forestier pour comprendre qu'il n'était pas le seul à ressentir une grande joie à la vue de ses semblables. A la différence que la jeune fille semblait considérer la scène avec nettement moins de nostalgie que le jeune druide, et au vu de l'illarité provoquée, elle devait même la trouver irresistiblement cocasse.

Miramal s'apprêtait à demander ce qu'il y avait de si drole pour que la demoiselle se torde de rire sur son siège lorsque soudainement, le plus jeune des gnomes des roches, celui qui était en désaccord avec les autres et qui interressait particulièrement Boitu, se leva et quitta l'assemblée d'un pas conquérant après s'être vanté allégrement d'avoir encore quelques drows à combattre dans le coin.


¤Il est marrant c'ui là!¤ s'exclama Miramal intérieurement en le dévisageant au passage. ¤On dirait presque moi il y a quelques années!¤ Amusé par la petite rebellion de ce nouveau compère, le gnome s'empressa de le taquiner un peu avant qu'il ne quitte la pièce.

-"Hep toi! C'lui qu'a l'escargot sur la tête là!!
Tu dois être sacrément courageux pour combattre un elfe noir tout seul non!" lança-t-il d'une voix sarcastique suffisement forte pour se faire entendre.

L'attitude de Mira était volontairement provocatrice mais restait bon enfant, et le visage du jeune druide qui était toujours resté de marbre face à Ibealia et aux trois humains se fendait désormais d'un sourire jovial. Quel plaisir de rencontrer un frère de race dans une contrée aussi lointaine! Quelques têtes se retournèrent pour voir l'importun qui s'exclamait aussi fort mais Boitu n'en avait cure, il attendait simplement une réaction du petit être, curieux de voir s'il était aussi marrant qu'il en avait l'air..



écrit par: Rindelboum Vendredi 25 Mai 2007 à 19h36
Sortit violemment du regard de la jeune guerrière et de ses pensées, le gnome dû considérer les paroles qu’il venait d’entendre.

*Un escargot… Sur ma tête ?*

Baissant son champ de vision d’environ 80 centimètres, il pu apercevoir un autre de ses congénères. A la vu de ses vêtements et du teint un tantinet verdâtre que prenait sa peau, il n’y avait aucun doute qu’il s’agissait d’un gnome des forêts.
C’est alors en voyant ce gnome et son sourire, qui lui rappelait tant de souvenirs, que les paroles qui venaient d’être prononcées entrèrent en résonance dans son esprit. Traversant l’espace et le temps, le jeune gnome fut transporté loin, très loin de Rochedor. Il était désormais dans la cuisine de la maisonnette familiale en face de sa grande sœur, elle qui affichait le même sourire joviale, celui qu’elle affichait si souvent lorsqu’elle s’amusait à le taquiner. Rindel’ adorait ses moments partagés avec sa sœur, lorsqu’ils jouaient à plaisanter l’un sur l’autre. C’était le genre de petits plaisirs qui se finissaient toujours allongées dans la plaine, à fumer la meilleure herbe à pipe de la région.
Au fur et a mesure qu'il s’immergeait dans son esprit, la fréquence des mots diminuait, le son se faisait de plus en plus faible et la phrase de moins en moins audible.


*C'lui qu'a l'escargot sur la tête… c'lui qu'a l'escargot sur la tête… l'escargot sur la tête… l’escargot sur la tête… sur la tête… sur la tête…*

Proportionnellement, la vision qu’il était en train de vivre commençait elle aussi à s’effacer… Revenant progressivement à la raison, le petit être ne pu s’empêcher de laisser exclamer un fort rire, empli de bonheur et de nostalgie.

- Si je suis courageux ?

Il afficha un petit sourire discret.

- Je ne crois pas être aussi courageux que vous pouvez le penser, monsieur le gnome des pâturages. En revanche, je crois que la noirceur de peau de ces êtres est en tout point comparable à la noirceur de leurs âmes.

Rindel’ marqua un moment de pause, puis ajouta.

- Je me présente, Rindelboum Rondebloum, et voici Capucine, fille de Gloïne, la célèbre belette de mon vénérable maître.

A l’entente de son nom, la petite belette se dressa sur l’épaule de son maître. S’appuyant sur ses pattes de devant, elle leva sa petite tête brune pour mieux considérer le groupe d’aventuriers qui se trouvait désormais devant elle. Elle avait prise une posture très noble, comme si les paroles de son maître venaient de lui rappeler d’où elle venait et comme pour montrer qu’elle en était fière.
Tournant la tête vers sa belette, le gnome eut un regard amusé.


- Dites moi cher ami, qu’est ce qu’un gnome des forêts au sens de l’humour aussi développer que le votre fait dans un endroit aussi vierge et désertique que celui-ci ?

*Enfin un vrai gnome, le pied !*

C’est avec un ton amusé, mais en aucun cas provocateur que Rindel’ lui répondit. A la fois surpris et étonné, le gnome n’en restait pas moins heureux de cette rencontre, ce que son visage ne pouvait s’empêcher de cacher.


écrit par: Hermine Samedi 26 Mai 2007 à 10h28
Il était heureux qu'Hermine n'ait pas regardé très attentivement le jovial nouvel arrivant, car sinon elle aurait sûrement fondu d'attendrissement devant la si mignonne petite belette, juste avant de se mettre à harceler le dénommé Rindelboum de questions sur si il était magicien, s'il pouvait lui faire un peu de magie pour le prouver allez hein dites, s'il avait là une vraie belette éclipsante et c'était quoi son petit nom, s'il avait déjà invoqué un dragon ou un vampire ou nain imberbe et si oui grand comment, et de lancer un débat sur lequel des trois serait le plus fort en duel entre lui, Miramal ou Vieltal et peut-être même proposé d'organiser dehors un concours de lancer de boules de feu juste comme ça, histoire de ...
Bref ; le manque d'empressement du beau barde à étaler ses talents et ce qu'elle avait interprété comme sa promesse de le faire plus tard avait un peu refroidi sa soif de Mystérieux pour l'instant, et cela valait mieux.

Elle était néanmoins curieuse au sujet de Rindelboum, et se demandait s'il aurait le courage de les accompagner dans leur expédition ; cependant, il avait commencé une conversation avec Miramal et ne voulait pas les déranger, par politesse. Après tout, Miramal ferait certainement preuve d'assez de sagesse pour estimer ses capacités et son courage et, le cas échéant, lui proposer de les accompagner ...


- Bien, commença-t-elle en se tournant vers les autres compagnons. « Si tu veux Elinoя, on va tout de suite te faiяe essayeя l'autяe aяmuяe que j'ai dans mes bagages, comme ça tu seяas paяée. Apяès, on iяa s'occupeя des fouяnituяes. Vieltal, Ibealia, vous comptez paяtiя tout de suite voiя madame Baяbefeя et ce mystéяieux Fibяedacieя ? » Soudain, la guerrière se pencha vers Ibealia, en baissant le ton encore un peu plus. « D'ailleuяs, celui-ci semble pouяsuivяe d'autяes buts que la gaяde de la caяavane, et est loin de tout diяe. Si je peux me peяmettяe, je vous conseille de paяaitяe ... `intelligente` et `pяofessionnelle`, loяsque vous tяaiteяez ave lui ; peut-êtяe nous en dévoileяa-t-il alors un peu plus suя ses plans ... »


écrit par: Nollïa Samedi 26 Mai 2007 à 13h32
Narration

Elinor se sentit gênée par son inexplicable fou rire. Elle sécha bien vite la larme qui perlait au coin de son œil et repris l’air sérieux qui la caractérisait. Elle acquiesça en silence à la proposition d’Hermine, et adressa un petit sourire à Ibéalia en guise de réponse. Ses joues légèrement empourprées démontraient à quel point elle était embarrassée de s’être laissée allée à de joyeuses émotions dans un moment aussi dramatique. Elle se releva avec une lenteur caractéristique et suivit Hermine à l’étage.
Elle semblait plus timorée que d’ordinaire, pourtant son œil était vif et brillant d’excitation
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- Je te remercie Hermine. Lui dit elle avec émotion alors que les deux femmes s’étaient retrouvées seules dans le chahut de la chambre

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.
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L’aubergiste n’avait pas encore ordonné que l’on nettoie la chambre qui était restée telle qu’on l’avait laissée à la fin de la nuit. Le lit défoncé par Hermine au cour de son combat avec le drow avait les pieds brisés et ressemblait davantage à un navire sombrant dans les flots qu’à la couche confortable qu’il était sensé être et de nombreux débris de bois jonchait le sol parmi les effets éparpillée et des taches de sangs qui maculaient le plancher. La chambre d’Elinor par contre, celle ou Zlik avait rendu son dernier souffle, était comme neuve, ou presque, comme le démontrait le sceau et le balai posé sur la porte ouverte.

- Je devrais peut être rassembler mes bagages, et laisser dans ta chambre les livres que je n’emporterai pas avec moi dans la grotte. Ooh Hermine ! C’est la première fois que … je vais accomplir quelque chose d’aussi dangereux ! Comment se fait que malgré toute la peine que je ressens, je me sente aussi vivante ? J’espère que je ne serais pas un poids pour vous, je n’ai jamais appris à me battre, je ne sais pas escalader des murs et d’autres exercices du genre…

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



Tandis qu’Hermine et Elinor se préparaient à l’étage, Ibéalia, Vieltal, Miramal et Rindebloum faisaient connaissance

écrit par: Hermine Mardi 29 Mai 2007 à 08h09
En quittant la pièce commune et maintenant qu'elle considérait le désordre ambiant, Hermine restait plutôt détendue, à la fois parce que les choses bougeaient, qu'elle allait enfin découvrir le temple, et aussi parce que le fait d'avoir le temps de réfléchir à tout ce qui allait être utile pour leur expédition la rassurait ; enfin, elle espérait que son attitude rassurerait de la même façon Elinor, pour qui la situation devait être encore plus difficile à vivre. Aux mots de l'étudiante, la guerrière se retourna, semblant perplexe ; puis, un sourire apparut dans ses yeux verts.

- [Illuskan] Hé ... vivante ? C'est peut-être le parfum de l'aventure qui te fait te sentir comme ça ... S'accroupissant, Hermine s'attela à repousser quelques débris et à rassembler ses propres affaires, continuant observer Elinor du coin de l'œil. Elel s'immobilisa un instant, semblant pensive « Et on dit que la vie ne semble jamais si douce que quand la hache de l'écorcheur tranche le vent, manquant de quelques centimètres ton visage ... Peut-être que c'est cela que tu ressens. Mais ne te sens pas coupable de vivre, d'accord ? »

Se relevant, la jeune femme mit ses deux mains sur les épaules d'Elinor.

- [Illuskan] Bien sûr, ça ne sera probablement pas une promenade de santé, mais si tu fais attention à toi, tu ne seras pas un poids pour nous. Évidemment tu ignores le combat, ... Relâchant son amie, Hermine effleura de trois doigts son menton. « ... Mais tu seras sûrement la seule à déchiffrer et comprendre les bas-reliefs et inscriptions de ce temple. Et puis, c'est toujours bien pour les brutasses comme Mahalalehel ou moi d'avoir quelqu'un qui surveille leurs arrières pendant qu'elles sont au contact de l'ennemi ... »

Hermine éclata d'un petit rire. Puis, elle laissa Elinor se préparer pendant qu'elle-même faisait un peu de ménage et organisait correctement son havresac, tout en mettant de coté quelques objets particuliers pour un usage immédiat.
Lorsqu'Elinor revint, elle apprécia un instant son habillement, jugea que cela irait, puis entreprit de la vêtir de l'armure de cuir de maître qu'elle transportait depuis le début du voyage, sans trop vraiment savoir pourquoi à vrai dire. Porter une armure ne devait pas être une habitude pour l'étudiante, mais Hermine la rassura et puis, comme Elinor put s'en apercevoir, celle qui lui été ajustée était ce qui se faisait de plus confortable et léger.
Lorsqu'Hermine eut terminé de lui montrer comment enfiler les quelques pièces d'armure et où ajuster les bandes de cuir, elle se recula de quelques pas pour apprécier le travail, joviale.


- [Illuskan] ... Une vraie amazone ! Cela te fait probablement un peu bizarre comme sensation, mais je pense que tu t'y habitueras vite. Et puis, il valait mieux régler ce qui avait à l'être ici, en surface, plutôt que dans l'obscurité du temple ... L'Illuskane tendit la main vers son bâton de marche qu'elle avait déposé sur ce qui restait de son lit, et commença à le manier un peu. « Si tu en as envie, je peux te donner ceci. Bon, si les couloirs se retrécissent ça te gênera plus qu'autre chose, mais en attendant cela peut t'aider à marcher, et à tenir les malfaisants à distance le temps que j'arrive pour t'aider ... Tu veux l'essayer ? »

Avant de redescendre au rez-de-chaussée, Hermine avait encore une chose à dire :

- [Illuskan] Pendant que je rangeais, j'ai pensé à un truc pour achever de te convaincre de ton utilité. Souriante, la guerrière eut un mouvement théatral : « Je te nomme cartographe officielle de notre expédition ! Tu es équipée en parchemins, et moi je ne sais pas écrire ; je te tiendrai la torche. Ca t'intéresse ? » Enfin, après un instant, plus bas : « D'ailleurs, avant de redescendre, tu peux me prêter un parchemin et une plume ? J'aurais un message à confier à mes compagnons qui regagnent Sundabar ... »

écrit par: Ibealia Mardi 29 Mai 2007 à 10h26
Ibealia fut surprise par l'intrépidité de son compagnon Gardien. En effet, durant tout leur voyage, et ce même lorsqu'ils s'étaient arreté au campement du Marteau et de l'Enclume, il n'avait montré autant d'ardeur, d'engouement pour un inconnu. Il est vrai que le fait d'appartenir à la même race pour cet inconnu devait jouer en sa faveur. Toujours est-il que cette fois si, ce fut Ibealia qui éclata d'un rire franc à la réaction du petit gnome qui avait, comme son ami l'avait si bien décrit, un escargot sur la tête. Cette description sembla choquer le petit être au plus profond. Elle baissa la tête dans son fou rire, laissant chuter ses longs cheveux les faisant paraître nacrés, hors mis sa mèche hébène. C'est le moment que choisirent Hermine et la jeune étudiante pour s'éclipser afin d'aller préparer l'expédition et surtout équiper quelque peu Elinor. Les jeunes femmes parties, Ibealia reprit la parole comme si de rien n'était.

- Alors cher messire Vieltal 'Vuurdan que faisait vous embarqué dans cette histoire vous? Vous n'avait dit que peu de chose depuis que nous nous sommes rencontrés durant la nuit et que vous alliez mal. Que diriez vous de rendre visite à ses chères personnes dont nous avons parlé avec Hermine. J'ai quelques questions pour son sauveur.

La belle roublarde n'attendit pas de réponse de sa part pour s'adresser rapidement à Miramal.

-

Après avoir fait un clin d'oeil à Mira, elle se retourna vers le barde nordique, attendant une proposition, une réaction de sa part.

écrit par: Miramal Mardi 29 Mai 2007 à 12h49
QUOTE
En revanche, je crois que la noirceur de peau de ces êtres est en tout point comparable à la noirceur de leurs âmes.

-"Voila bien un point sur lequel nous sommes d'accord cher cousin." s'exclama Boitu en approuvant ces sages paroles d'un hochement de tête..
Appuyant une main sur le rebord de la table et l'autre sur son bâton de marche, Miramal effectua un mouvement souple du bassin pour sauter au sol. Il retint une grimace lorsque son pied gauche toucha le sol un peu trop violement, mais comme toujours, la douleur disparut aussi vite qu'elle était venue. De son habituelle démarche claudicante, Boitu s'approcha alors de son frère de race et le salua d'une poignée de main.

déclara-t-il toujours souriant.

Puis mystérieusement, Boitu porta à ses lèvres le sifflet de bois suspendu autour de son cou et souffla brièvement sans qu'aucun son audible ne s'échappe de l'objet.. Avant que Rindel n'ait pu se demander à quoi rimait ce manège, Miramal élevait une main délicate vers le petit animal qui se tenait sur l'épaule du gnome. Laissant la belette renifler son odeur, le forestier murmura quelques mots dans sa langue natale afin de saluer la jolie Capucine.

[Gnome]-"Enchantée, fille de Gloïne. Puisse le sage Baervan vous protéger toi et ton compagnon."

Comme tout gnome des forêts qui se respecte, Boitu accordait presque plus d'intérêt à l'animal qu'à son ‘maître’, _ou plutôt à son ‘ami’_ car à ses yeux il n'existait aucune relation de domination entre les deux êtres. Seule une profonde et solide amitié pouvait lier à ce point un gnome à son animal favori.
Un cri perçant et rauque se fit soudain entendre à l'extérieur, immédiatement suivi du souffle d'un battement d'ailes. Le rapace qui pénétra par la fenêtre ouverte plana sur les derniers mètres qui le séparaient de Boitu, effleurant au passage quelques têtes de nains tantôt effrayés, tantôt ébahis par cette entrée en scène originale, et atterrit finalement en plantant ses serres acérées au sommet du bâton du druide.


Miramal piocha un morceau de viande séchée dans sa bandoulière et l’offrit à l’oiseau en guise de friandise. Ce dernier roucoula de contentement alors que le gnome faisait les présentations.

[Gnome]-"Voici Tibor !"énonça-t-il sans réussir à masquer la fierté qu’il éprouvait à la vue du magnifique plumage mordoré de l’animal. [Gnome]"Je ne sais de qui il est fils, mais il reste le plus fidèle compagnon que j’ai eu jusqu’à ce jour..
Et pour répondre à ta question, nous sommes envoyés, avec cette charmante demi-elfe, pour enquêter un peu sur la recrudescence des elfes noirs dans la région. Mais il semble malheureusement que ces diables nous aient trouvé avant.. soupira-t-il en repensant aux évènements de la nuit. [Gnome]"Enfin, tu es probablement au courant de l’attaque que nous avons essuyé, le bruit a du courir dans l’auberge et même dans tout le village depuis cette nuit.."

Ibealia profita de la pause dans le discours du petit gnome pour l’informer de son départ, et Miramal acquiesça pour signifier son approbation. Sortir par cette chaleur ne l’emballait pas beaucoup de toute manière..
Alors que Tibor changeait de perchoir pour venir s’installer confortablement sur le haut du crâne de Boitu, celui-çi reporta à nouveau son regard sur Rindelboum. Ibealia avait raison, nulle bonne volonté n’était de trop dans cette aventure et ils gagneraient sûrement à accepter un peu d’aide.
Après un instant de réflexion durant lequel il parut jauger son frère de race, le jeune druide reprit la parole
.

[Gnome]-"Si tu as vraiment les mêmes buts que nous, peut-être pourrais tu nous aider dans cette tâche.. ?"



écrit par: Rindelboum Mardi 29 Mai 2007 à 19h35
« Tu sais Rindel’, le lien qui unit un magicien et son familier est beaucoup plus intense que ce que tu as déjà pu éprouver. Beaucoup plus fort qu’un simple lien d’amitié ou qu’un lien d’amour… C’est une relation plus que fusionnelle, tout ce qui touche le familier touche le magicien et inversement. Si l’un ou l’autre venait à mourir, ça serai comme privé le corps d’un membre vital. Car oui, le familier est un membre vital du magicien, et c’est dans ce cadre qu’il doit en prendre soin, autant qu’il prend soin de son propre corps… Gloïne et moi en avons beaucoup discuté et nous t’estimons enfin apte à recevoir ton familier. Dorénavant, Capucine te suivra dans tous les lieux où tu t’aventureras, qu’ils soient dangereux ou amicaux. Nous sommes fière de te la léguer et j’espère que tu seras aussi heureux avec elle que j’ai pu l’être avec ma chère Gloïne. »

Tels étaient les paroles de son maître, juste avant que commence l’aventure de Rindelboum et de Capucine. Et jusqu’alors tous les mots prononcés par le vieil Artanis ce jour la furent un à un vérifiés. C’est pourquoi Rindel’ fut choqué de la tendresse qu’éprouva soudainement sa belette lorsqu’elle entendit les parole du gnome des forêts à son égard. A ce moment, il su que ce gnome avait quelque chose de spécial, un je ne sais quoi qui le rendait à la fois attirant et attendrissant, et il le jugea immédiatement digne de confiance.

-[Gnome] Et bien, pour tout te dire cher Miramal Chanteneige ma présence ici n’est en aucun cas du à cette recrudescence de drows. Je me suis joins à ces trois gnomes il y a environ trois mois pour les aider dans leur voyage, tout en espérant pouvoir vivre une palpitante aventure, mais cela c’est avéré beaucoup moins palpitant que prévu. A vrai dire, ces trois mois ont plus étés moroses que palpitants.

Levant la tête vers le magnifique rapace, il s’exclama :

-[Gnome] Je suis moi aussi enchanté de te rencontrer cher Tibor.

En même temps qu’il disait cela, il s’inclina avec grâce sans jamais lâcher le rapace du regard, puis reprit.

-[Gnome] Je pensais justement pouvoir convaincre ces vieux grincheux d’enquêter avec moi sur cet incident, mais ceux-ci semblent plus disposés à la frayeur qu’à la curiosité. Tout ce qu’ils veulent désormais, c’est quitter Rochedor le plus vite possible car ils estiment que l’endroit est devenu trop dangereux. Quelle bande de trouillards…

Il marqua un moment de pose, l’esprit songeur, puis reprit :

-[Gnome] Et puisque cette belle demi elfe vous le demande, en tant qu’illusionniste, je pense en effet avoir des compétences qui pourrai vous êtres fortes utiles, et si votre mission est aussi importante qu’elle le dit, c’est avec plaisir que je vous apporterai main forte. D’ailleurs, l’elfique de votre ami est d’une rare pureté, je gage qu’elle a plus vécut dans le monde des elfes que dans celui humains. Son aide doit vous être très précieuse face à ces affreux drows.

Un clin d’œil a Miramal puis un petit sourire joyeux vers Capucine, le jeune gnome ne pouvait contenir cette joie qui montait en lui. Peut être allait-il enfin vivre une vraie aventure ? Attendant maintenant la réaction de son congénère, Rindel’ se délectait de sentir la joue de sa belette caresser son cou, comme pour partager la joie qui montait en lui. Ses yeux étaient désormais bien ouverts et toute trace de fatigue avait disparut de sa petite tête brune, pour une fois Camo avait vraiment l’air de prendre part à la conversation, contrairement à son habituelle indifférence. Rindelboum savait alors que son plus fidèle compagnon approuvait son choix, ce qui le rendait encore plus heureux.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 30 Mai 2007 à 18h29
Comme la demi-elfe s'était rapidement retourné vers son compagnon pour lui dire quelquechose dans la langue mielleuse des elfes, Vieltal croisa les bras et attendit la fin de la discussion avant de répondre.

Il était certains que ces nouveaux amis ne seraient pas de trop dans la mine, mais encore fallait-il convaincre Barbefer du bien fondé de l'expédition, et ca, c'étais son devoir à lui. La mine n'était probablement pas un endroit pour une demi-elfe...Il espèrait que la charmante dame ne se plaigne pas trop. Le gnome boiteux retarderait également l'excavation des lieux... Sa première visite de la grotte n'avait pas été de tout repos et il savait qu'un bon repas avant de partir ne saurait être refusé. Ils pourraient bien être coincé dans les profondeurs pendant un bon bout de temps.

Finalement, Ibealia se retourna vers lui. Le barde s'afficha tout sourire en se grattant la barbe piquante qui parsemait son visage.


- J'étais de passage tout simplement, j'avais entendu parler d'aventure étrange dans ce coin et je crois ne pas être le seul à en avoir eu vent. Je suis bien content de ne pas m'aventurer la dedans une seconde fois seul savez-vous... J'ai croisé la compagnie qui eu, venait chercher dame Elinor pour un mariage forcé d'après ce que j'ai pu comprendre. Les évènements dans cette ville ont tôt fait de les faire changer d'avis.

- Pour ce qui est de la visite, je vous en fais une guidée gratuite! Il serait d'abord très important d'aborder la mairesse pour pouvoir entreprendre le reste des préparatifs sans se faire mettre de bâton dans les roues. Je suggère que nous y allions de ce pas.

Le barde se leva, il tendit la main à Ibealia pour lui permettre de se lever alors qu'Hermine et Elinor descendaient justement de leur petite séance d'habillage au deuxième.

- Très bien, moi et dame Ibealia irons voir Barbefer et Rodegmund, mon équipement est près de mon lit. Maha m'a remis le reste des biens qu'il avait pris. Une corde, une lanterne et une hache. Probablement que mes explications à Barbefer lui ferons réaliser le danger et nous pourrons donc nous préparer en conséquence avec son consentement. Vous pouvez tout de même commencer à rassembler les fournitures. Que diriez-vous de se rejoindre au dispensaire ou nous nous sommes faites accueillir après notre visite du sous-sol?

Vieltal regarda les deux gnomes qui discutaient... Le nouvel arrivant avait un drôle d'air en effet, nul doute qu'Elinor fut prit d'un fou rire en le croisant. ¤ Je me demande bien ce qu'ils disent...Eh ben, peut-être aurons-nous on nouveau compagnon de voyage. ¤



écrit par: Ibealia Jeudi 31 Mai 2007 à 10h41
Alors que Miramal lui retournait un signe d'approbation, Ibealia se retourna vers le nordique qui lui répondit avec plus ou moins de précision. Apparement ce n'était qu'une cohincidence la présence de cet homme parmis eux, peut-être n'avait-il pas été préparé à un tel combat contre les cousins des ténèbres d'Ibealia. C'est alors qu'elle ressentit un certain sentiment de culpabilité de n'avoir pu agir plus vite et plus efficacement la nuit dernière car son agilité et sa rapidité aurait peut-être pu éviter la blessure du barde. Prenant la main que Vieltal lui tendait, ses joues se rosirent légèrement. La galenterie semblait être un mot d'ordre de cet étranger, car malgré l'endroit et les circonstances il savait en faire preuve avec une parfaite inconnue. Se levant, elle s'adressa à son nouveau compagnon de route.

- Je suis désolée pour votre blessure.

C'est alors que la guerrière et l'étudiante redescendirent de leurs essayages. Vieltal s'adressa rapidement au duo pour leur dire où nous nous rendions, bien qu'Hermine s'en doutait surement étant donné la discussion qu'elle et Ibealia avait eu quelques minutes plus tôt. Il leur donna quelques informations sur les fournitures qui étaient déjà en notre procession afin qu'Hermine ne se charge pas inutilement. Ibealia sourit aux jeunes femmes et s'adressa à Hermine.

- Dès que Mira aura fini de s'entretenir, tu pourras lui demander de te passer l'arbalète qui se trouve dans mes affaires, cela pourrait servir à Elinor. Si tu souhaite lui faire un petit entrainement avant notre départ. Baissant la tête en signe de respect, puis la relevant, on put voir un regard détérminé. Elle termina par ces quelques mots avec fermeté. Je m'occupe de ce Fibredacier.

Elle se tourna vers le beau nordique est lui sourit avec joie.

- Je vous suis avec joie.

Après être sorti de l'auberge, Ibealia développa un peu plus la conversation.

- Vous dites donc que cette jeune Elinor devait être mariée de force avec un autre. Est-ce quelque chose de récurrent dans votre peuple ou est-ce un sort réservé pour des soit-disant privilègiés? Je ne comprend vraiment pas ce résonnement, jamais je ne pourrais approuver un tel comportement. Je comprend mieux pourquoi elle se sentait coupable de sa rébellion, mais elle n'a franchement aucune raison de culpabiliser pour avoir échapper à un tel sort.

La mine de la belle roublarde se renfrogna quelque peu devant l'abération qu'on venait de lui révéler.


écrit par: Hermine Jeudi 31 Mai 2007 à 12h11
Devant l'attitude qu'Ibealia avait eu par deux fois devant elle à l'égard de Vieltal, Hermine eut un sourire goguenard dès que le barde et la rôdeuse eurent le dos tourné. Cela commençait à lui faire, comme ça, depuis le début de cette aventure, de vivre de moments où ce monde sérieux et bien agencé semble s'accorder une microsieste, et où certaines choses se mettent à tourner un peu à contretemps : un elfe dangereux marche dans la rue, et soudain une tête de halfelin sort d'un tonneau et se met à l'observer ; un nain loin d'être né de la dernière pluie se met à draguer comme un étudiant ; et maintenant, un barde blond faire rougir quelqu'un qu'il connaissait à peine. Bon, c'est vrai que Vieltal était mignon, et Hermine elle-même était soulagée d'être de par son teint mat, immunisée au rougissement, mais quand même ... peut-être était-ce là la vraie magie des bardes ?

Adressant un petit sourire aux aventuriers toujours présents, la nordique croisa le regard du nouveau venu, Rindelboum, et profita du créneau pour amorcer la conversation en son commun un peu guttural :


- Bonjouя, Яindelboum, commença-t-elle en présentant sa main au gnome. « Je vois que vous avez fait connaissance avec Miяamal le magicien, c'est bien. Je vous pяésente Elinoя Dentяefond, de Lunaяgent ; quand à moi, mon nom est Heяmine.. simplement Heяmine. Miяamal a dû vous paяleя de notяe futuяe aventuяe : si vous désiяez vous joindяe à notяe aventuяe, vous êtes le bienvenu. » Hermine regarda Miramal dans les yeux, et eut un bref hochement de tête vers l'arrière. « J'ai deux mots à diяe à la dame, là-bas. Apяès, je te conduis au temple ? »

Après un hochement de tête, Hermine s'avança vers Ania Fierforge, non s'en s'être assuré que son père continuait à soigneusement vaquer à des occupations qui avaient l'air très importantes et l'empêchaient d'offrir un service de qualité aux aventuriers. Aimablement, elle engagea la conversation sur des banalités, avant de lui donner quelques détails sur leur expédition imminente, si la gentille serveuse n'était pas au courant. Si ça n'était pas déjà fait, elle lui régla leur séjour écoulé et lui demanda, un peu gênée, si c'était possible de réserver une chambre pour Elinor et elle pour un temps indéterminé, vu qu'elle ignorait combien de temps explorer les galeries souterraines allait prendre. Enfin, toujours très attentive à ne pas froisser la naine si aimable, elle tenta une approche :

- Mais dites-moi, Ania ... C'est un peu délicat, et j'espèяe ne pas me montяer impolie, mais je me demandais ... votяe pèяe ... Vu ses réactions, j'ai la sensation d'avoiя fait quelque chose de mal, et vous compяenez, je n'aimeяais pas paяtiя suя un malentendu ... ?

Hermine espérait qu'Ania lui en dirait plus ; le comportement de Dragan Fierforge était allé en empirant au cours des deux jours, et l'aventurière avait du mal à croire que tout cela était une simple antipathie à l'égard de nouveaux venus : c'était bien trop ciblé pour cela.



écrit par: Nollïa Lundi 04 Juin 2007 à 12h22
Partie romancée.

Le torrent dévalait le canyon, hurlant son chant sauvage et apportant la seule source de fraîcheur au cœur de la roche brûlée par le soleil. On aurait pu croire que le nain était assoupit. L’ombre des caisses qui s’entassaient derrière l’auberge du Sanglier d’or, recouvrait son visage paisible. Pourtant, il ne dormait pas. Un observateur - s’il y en avait eut - aurait pu voir ses lèvres bouger dans un murmure.

- Je pense qu’ils sont prêt. Tout s’est passé comme prévu. Ou presque. Malgré le meurtre, je n’ai pas vraiment ressentit de haine dans leur regard. Seule une envie de comprendre. J’espère que cela suffira car je ne peux plus agir à présent.

- Bien. Lui avait répondu une voix à l’autre bout du monde, que lui seul pouvait entendre. « L’étau se resserre. Il serra pris entre deux feux. Je suis satisfaite. L’épée sera mienne, peu importe les obstacles qui sont en train de se dresser sur ma route. »

Dans son salon carrelé de mosaïques somptueuses, une femme au regard mystérieusement ourlé de khôl se prélassait dans un sofa de velours pourpre. Avec lassitude elle sirotait un alcool fort parfumé aux raisins et l’ambre.

- Je sais ce que tu trames, ingrat ! Penses tu que je te laisserais agir …jusqu’au bout ? murmura t’elle a elle-même « Comment as-tu pu imaginer que je ne saurais lire dans tes rêves ? Hahahahahaha ! Imbécile ! Je jouerais donc avec toi, comme tu crois jouer avec les autres. Une fois que tu m’auras servi, je me débarrasserai de toi comme on jette un vieil artefact dépossédé de sa magie. »


Narration

Vieltal, Ibéalia

La fatigue accumulée au cour de la nuit et des jours précédents qui n’avaient guère été de tout repos retira un long bâillement à Ibéalia. L’inactivité dans un moment aussi tendu était également des plus frustrante pour la belle roublarde. Cela faisait déjà dix minutes qu’ils attendaient dans le corridor de la maison de la mairesse. Sur le sol de bois, rayonnait un somptueux tapis rond, ou trônait l’emblème de Moradin, un marteau et une enclume. Aucun bruit ne se faisait entendre à l’intérieur, hormis le bourdonnement presqu’agressif d’une grosse mouche noire. Au dehors par contre, le vacarme quotidien d’un village minier se faisait entendre, et Ibéalia le remarqua vraiment pour la première fois de la journée.
Le marché qui devait avoir eut lieu le matin et qui avait été reporté à l’après midi venait de commencer, et ajouta au bruit métallique des chariots grinçant sur leurs rails, des cris commerçant et le murmure d’une foule s’agglutinant pour acheter de l’herbe à pipe, du tabac, des bougies et du papier, et tout autre article que l’on ne pouvait trouver que très loin de Rochedor. Vieltal et Ibéalia avait décidé de ne pas s’y attarder tout de suite. La caravane ne repartait que le lendemain, le marché serait toujours là dès que leur entretient avec Galia Barbefer serait terminé. Pourtant, ils regrettaient tout deux de ne pas y avoir flâné au lieu de se morfondre dans cette pièce suffocante
.

- Madame va vous recevoir dit une servante à l’air revêche frottant consciencieusement ses mains sales sur son tablier qui avait du être blanc autrefois.

Il était évident, au vu de la marque de drap sur sa joue, que ce qui avait occupé Galia Barbefer était une sieste, et non pas du travail administratif. Elle sourit à Vieltal, reconnaissant le barde, et dévisagea la roublarde qui lui faisait face.

- L’ambiance n’est pas au beau fixe à Rochedor, et après le drame qui vient de se passer au cœur de notre ville dit elle avec une certaine fierté, usant même de termes inappropriés pour un campement minier tel que Rochedor « …les étrangers seront encore plus malvenus qu’auparavant. Le conseil sera réunit ce soir, et je suis certaine qu’il sera mandé d’évacuer tout les non résident. »

Vieltal et sa compagne s’assirent à la demande de l’imposante naine dans les sièges prévus à cet effet. La pièce qu’occupait le massif bureau était encombrée de toute part par des livres qui s’entassaient en pile, des meubles, et d’autres objets, comme si le contenu d’une vaste villa se trouvait concentré en cet endroit. La chaleur et le manque d’aération rendaient l’atmosphère lourde, presque irrespirable et des effluves de parfums de résine emplissaient les narines des visiteurs. La mairesse, portant ce jour une tunique des plus saillantes, de soie brodée de motifs géométriques, les cheveux noir ramassé en un chignions élégant ou trônait comme une couronne un peigne d’or. Elle semblait soucieuse et déçue… Qui ne l’aurait pas été ?

- La mine est fermée, et l’on projette déjà de la condamner. Je ne vous cacherais pas que je suis contre ce genre de décisions qui entraveront le bon essor d’une ville telle que l’est Rochedor. Mais les villageois ont peur. L’attaque drow de cette nuit a fait le tour de la ville comme le feu aux poudres, la rumeur s’est enflé à tel point que l’on parle d’une armée toute entière qui surgira de l’ombre pour nous anéantir. Je ne crois pas à ce genre de faribole. Toutefois la prudence s’impose, et tant que je n’aurais pas pu prouver que notre communauté n’est pas en danger, je serai pieds et poings liés.

Elle prit une grande respiration avant de poursuivre :

- Il se pourrait que j’ait besoin une nouvelle fois de vos services monsieur Vuurdan. Votre collègue n’est pas avec vous ? Et qui est …

Son regard s’attarda une nouvelle fois sur Ibéalia, presque désagréablement.


Hermine, Miramal, Rindebloum

- [nain] On n’accepte pas les animaux ici ! Hurla une voix désagréable derrière les deux gnomes que reconnu immédiatement Hermine, tant au tressaillement d’Ania Fierforge qu’au son rauque typique. « Virez moi la ménagerie avant que je n’ait à le faire moi-même ! «

L’aubergiste rentrait, chargé d’un tonneau conséquent qu’il s’empressa de déposer dans l’arrière cuisine. Il n’était resté que deux secondes, mais déjà l’atmosphère avait changé, mettant Miramal et Rindebloum dans une situation inconfortable, tous les regards étaient rivés sur eux. Cachant son embarra, Boitu remarqua néanmoins que sur la table était resté, à la vue de tous les trois parchemins précieux. Alors qu’il allait s’en emparer afin de les glisser en sécurité dans son sac, Rindebloum remarqua son manège.

- Non vous n’y êtes pour rien personnellement commença la jolie naine dès que son père eut tourné le dos « Disons qu’on aime pas tellement les visiteurs par ici, et surtout pas mon père. Et depuis hier soir, avec l’attaque et la chambre détruite, son humeur n’est pas prête de s’arranger ! Les gens ici vous prennent pour responsable de ce qui s’est passé. Ils disent que vous avez amené les ennuis avec vous. Moi je veux bien vous louer une chambre, mais je me demande si vous ne feriez pas mieux de partir. De toute façon, le Temple sera sûrement fermé pour toujours afin d’empêcher les elfes noirs de nous attaquer par raids entiers ! «

A ces mots, Hermine put remarqué quelque chose auquel elle n’avait pas vraiment pris garde en descendant ce matin dans la salle commune de l’auberge. Chaque visage semblait hostile, chaque regard semblait accusateur. Cela faisait presque froid dans le dos !

- Moi je dis que mon père n’a qu’a s’en mordre les doigts, il aurait du être plus prudent avec l’elfe qui est venu. Il était pas net ce gars. Mais il payait bien, alors...bon…On crache pas sur la main qui t’enrichit pas vrai ? «

Elinor était assise plus loin, visiblement mal à l’aise, et tachant de trouver une aisance dans ses mouvements entravé par l’armure. Celle-ci, et malgré sa qualité était malgré tout un peu trop grande pour la jeune fille. Hermine avait pu remarquer alors qu’elle l’aidait à resserrer les liens de cuir à quel point sa constitution semblait fragile tant elle était maigre et blanche. Elinor était cependant ravie de prendre part à l’aventure. Elle avait également préparé son paquetage, qui se limitait à son sac besace libéré des lourds livres qu’elle emportait généralement avec elle, dans lequel elle avait rangé une bonne quantité de parchemin, et son set d’écriture de voyage, espérant faire honneur de cette façon à sa fonction nouvelle de cartographe.

écrit par: Hermine Vendredi 08 Juin 2007 à 19h42
Aux dires d'Ania Fierforge, Hermine pencha la tête sur le coté et refléchit un instant : prolonger la réservation pour se ménager un retour inconfortable dans une chambre dévatsée, et attiser la haine autour d'elle ? Partir pour l'inconnu en faisant fi du lendemain, la fleur à la garde de son épée ? La Nordique fit la moue.

- Bien. Meяci de votяe bonne volonté, mais considéяez que je quitte l'aubeяge du Sanglieя Doяé, abdiqua-t-elle finalement. « Je ne veux ni envenimeя la situation, ni vous attiяeя des pяoblèmes. » La jeune femme regarda un instant autour d'elle, comme si son compagnon allait arriver à l'auberge. « Pouя le paiement, vous veяяez avec mon ami Baltazaяd quand il s'en iяa ; il яeste encoяe une jouяnée, je cяois. »

Remerciant encore la serveuse pour son soutien, Hermine s'en retourna un court instant à la table qu'elle venait de quitter. Après avoir vérifié qu'elle avait emporté toutes ses affaires et y avoir ajouté les parchemins abandonnés, elle adressa un sourire timide à Elinor et quitta l'auberge le profil bas, non sans en avoir averti Miramal et Rindelboum.

Après quelques minutes de marche -recherchant le moindre coin d'ombre en raison de la chaleur étouffante- durant lesquelles elle s'était assurée que l'étudiante se faisait à l'armure qu'elle portait, Hermine entra dans le temple de Moradin. En dépit de l'hostilité que la prêtresse présente devait lui manifester elle aussi, elle annonça poliment à celle-ci le départ imminent de leur petite équipe pour la mine et, quoique gênée de cet aveu de faiblesse, mit en avant les blessures qu'elle avait récoltée durant la nuit à défendre le Sanglier Doré.


- ... Et c'est donc bien humblement que je vous demande si le Tяès-Haut Moяadin, le Forgeuя d'Âmes ne pouяяait nous aideя à mieux défendяe son peuple contяe la menace drow, par le biais de quelque soutien ... médical, ou autre ... ?



écrit par: Vieltal 'Vuurdan Samedi 09 Juin 2007 à 06h04
Vieltal avait acquiesé aux dires d'Ibealia durant leur courte ballade en direction de la maison de la mairesse. Il était certainement inconcevable pour lui qu'on l'eut forcer à quelques mariages que ce soit, son coeur était libre et il en était bien content. Il préférait voyager léger.

- Je suis tout à fait d'accord, je crois que ce ''privilège'' revient aux familles qui redorent leur blasons. L'amour à but lucratif dit-on... Je n'y crois pas vraiment, en fait, j'aime mieux ne pas y croire du tout, tout cela me dégoute autant que vous je suppose...

C'étais tout simplement ce qu'il avait répondu, et puis ils échangèrent quelques paroles ici et là jusqu'à la résidence avant d'attendre en silence pendant d'interminable et lassante minutes. Les pensées du barde se bousculaient... Comment Galia Barbefer recevrait-elle la roublarde en ces lieux? Il le saurait assez tôt...

L'air de cette pièce était aussi suffocante que la personnalité de cette Barbefer... Il fallait agir vite et bien. Au moins, elle avouait avoir besoin du barde encore une fois, c'étais un plus.


- Je vous présente dame Ibealia, sauf votre respect, je crois qu'elle sera en mesure de se présenter d'elle même. Je peux quand même vous dire qu'elle remplacera notre valeureux compagnon qui doit regagner ces contrés. Il est si en demande le pauvre, il n'a pas le temps de respirer!

Par ailleurs, je suis justement venu vous voir parce que vous avez besoin de mes compétences ainsi que de celles de mes compagnons. La mission de reconnaissance vous a éclairé sur la gravité de la situation et le plus tôt sera le mieux pour agir. Il en va de soit pour le bien-être de votre village. J'ai donc réunis une équipe qui sera en mesure d'assainir la mine et les environs pour qu'ainsi vous puissiez reprendre les activités dans la mine. Nous aurons besoin d'équipement en conséquence. Les villageois vous seront reconnaissant si ils voient l'importance que vous portez à leur sécurité. Il est fort probablement que d'autres bestioles aient trouvé confort au fond de la mine. Toutefois, pour ce qui est de l'attaque drow, vous devez encore une fois me remercier, nous n'avons pu épargner la vie d'un de nos compères mais aucun villageois n'a été blessé dans l'escarmouche. Fort heureusement que nous étions au bon endroit au bon moment! Mais bon, n'en parlons plus et reprenons plutôt les préparatifs pour cette expédition. J'aimerais savoir ce que vous avez à nous proposer pour cette enquête périlleuse, mais avant, je laisse ma charmante compagne se présenter.

Vieltal se tue en faisant en introduisant Ibealia à Galia Barbefer...


écrit par: Ibealia Samedi 09 Juin 2007 à 21h45
Ibealia était déçue de n'avoir pu s'attarder dans le marché qui semblait très attrayant mais ses priorités étaient autres pour le moment. Elle avait deux missions dans l'immédiat : se rendre auprès de la mairesse et s'entretenir avec le nain Fibredacier.
Elle avait marché avec vieltal jusqu'au lieu de rendez-vous où on les avait fait patienter plus que de raison pour la jeune roublarde. Elle n'aimait guère perdre son temps, c'est donc quelque peu sur les nerfs qu'elle accueillit la servante. Elle leur annonçait leur proche rendez-vous et quelques secondes plus tard le duo était réçu pour Barbefer. Le bureau de la mairesse se trouvait très imposant dans cette salle qui prenait soudain un aspect réduit. Regardant les bibliothèques environnantes, la belle demi-elfe put remarquer les différents ouvrages dans différentes langues d'ailleurs et sur divers sujets. C'est alors qu'elle fut sorti de son observation qui était devenu naturel chez elle, par une interrogation que sembla soulevait la mairesse. en effet, Galia semblait perplexe quant à la présence de la Gardienne. S'est donc laissant un voile de suspense pesé qu'elle laissa son compagnon prendre la parole avant elle, puis quand celui-ci eut fi ni il lui laissa la place pour s'exrpimer.


-

Elle avait parlé en nain intentionnellement afin d'attirer l'attention sur sa personne et ainsi créer un interet particulier. Une demi-elfe parlant le nain attiserait plus facilement la confiance d'une femme importante du peuple vigoureux. Cependant elle continua en commun afin que son compagnon puisse savourer également ses dires.

- J'étais de ceux qui combatèrent la nuit passée ma Dame, et j'ai donc sans le savoir protéger vos villageois. Je pense que par cet acte vous pouvez m'accorder un semblant de confiance car je pense pouvoir prendre une place non négligeable dans une seconde excursion de l'excavation. et ainsi peut-être participerais-je à l'empechement de la fin de votre cité.

S'étant levée à sa prise de parole, Ibealia se rassit confortablement dans son siège et croisa les bras, attendant un geste, un mot de l'auditoire. Elle avait choisit le mot "cité" afin d'accentuer la haute opinion qu'avait la mairesse pour son bourg.


écrit par: Nollïa Mercredi 13 Juin 2007 à 12h08
Vieltal, négociation (diplomatie) : 20 (dé) + 8 ><DD ? = réussite automatique
Ibéalia, négociation : 14 (dé) + 5 >< DD?
Hermine, négociation : 12 (dé) + 1 ><DD?


Narration

Vieltal, Ibéalia

La naine salua la semi elfe d'un large sourire, remarquant sa tenue particulière, elle ne put se retenir de faire une petite remarque à ce sujet, davantage dans une idée de détendre l'atmosphère que par sarcasme. Puis, croisant les mains sur son bureau avec un air très sérieux, elle poursuivit,

-Il est vrai que je vous doit une fiere chandelle Monsieur Vuurtan dit elle en plongeant son regard sombre dans celui, clair du séduisant barde, « Et vous aussi. Notre communauté ne saura jamais assez vous remercier. Hélàs, notre peuple n'a jamais été enclin à sympatiser avec les étrangers, et je doute fort que je puisse appaiser les esprits ce soir. Aussi je vous demanderais je de rester discret. Cet entretient, et la mission que vous aller entreprendre doit rester secrète autant que cela puisse se faire. Dans cette ville rien ne reste secret très longtemps, peu importe la véracité de la rumeur...Mais je tiens à calmer la colère qui gronde...Le peuple est effrayé. Et je ne peut lui donner tord ! Combien de personnes ne m'ont t'elles demandé de ne pas ouvrir ce temple qui allait apporter malheur sur la région? Je dois dire que les évènements leur ont donné raison. Je ne puis donc agir ouvertement. «

La naine sembla réfléchir...

- Il n'y a pas de temps à perdre. Il vous faut vous organiser. Je couvrirai bien entendu vos frais en ce qui concerne l'achat éventuel de matériel. Par chance le marché est encore ouvert, vous pourrez sans doute vous y approvisionner. Rochedor ne possède pas encore d'échoppes proposant d'articles qui n'ont pas de rapport avec nos activités.

Galia Barbefer se leva et sortit une clef pendue à son cou par une lourde chaine d'or. Elle se dirigea dans un coin de la pièce, et ouvrit un coffre ou un tiroir, il était difficile d'appercevoir ce qu'elle faisait exactement derrière les piles de livres qui servaient de paravent.

- Prenez cette bourse en guise d'accompte et faites en bonne usage. En ce qui concerne le matériel acheté, comme il s'agit d'être discret, adressez vous directement à Lamar Laumee, le caravannier, C'est une vieille connaissance.

Après quelques salutations d'usage, et une vive poignée de main qui semblait sincère, Vieltal et Ibéalia sortirent de chez la mairesse possédant chacun une bourse contenant trente pièces d'or. Pour une naine, celle ci avait su se montrer plus que généreuse.


Hermine

La pretresse se tenait à l'écart dans les profondeur du Temple ou la fraicheur y était agréable. Elle se trouvait de dos dans un coin des plus sombres et Hermine qui venait du plein soleil avait quelque difficultés à en discerner la silhouette. Elinor, qui marchait encore un peu comme si elle avait été roulée dans du goudron, se tenait derrière son amie.
La pretresse se retourna doucement aux paroles de la guerrière, et quelle ne fut pas la surprise de l'Illuskane, d'appercevoir un Malahalehel rougissant et embarassé d'avoir été surpris dans une posture aussi peu « guerrière » pour un nain ! En effet celui ci tenait la jolie Naine dorée par les hanches et semblait lui conter fleurette au creux de l'oreille. Voyant sa collègue des Marches d'Argent interrompre ses adieux déchirant, il quitta le Temple en bougonnant et grommellant entre ses dents. La servante de Morradin semblait tout aussi embarassée que son nouvel amant. Balbutiant, elle conduisit Hermine au dispensaire, ou elle lui administra les premiers soins sans oser la regarder dans les yeux. Elinor n'avait pour une fois pas désiré accompagner l'Illuskane, le dispensaire avait été le lieu d'un drame atroce , et il était encore trop tot pour qu'elle puisse se tenir en ces lieux sans s'effondrer.
Avant de quitter les lieux, après avoir remercié la prêtresse pour ses soins admirables - car en effet Hermine se sentait aussi fraiche qu'après une bonne nuit de sommeil – la jeune femme tenta d'obtenir quelques potions pour leur expedition prochaine. Hélas la pretresse lui montra les placarts du dispensaire pratiquement vide et lui fit comprendre en peu de mots qu'il lui faudrait de nombreux jours avant de pouvoir concoter de pareils breuvages. Elle ne put lui remettre qu'une fiole unique contenant un liquide rougeâtre aux odeurs d'herbes et de baies.


Miramal, Rindleboum

Les deux gnomes avaient bien vite quitté l'auberge puisque leur petits chéris n'y étaient pas les bienvenus, ils continuèrent donc leur conversation au dehors, l'un laissant voler son faucon, l'autre n'osant pas relacher sa belette de peur qu'elle ne se fasse écraser par une botte de mineur tant la foule était dense sur la place devant l'auberge. Le marché ne comprenait qu'une grande échoppe, tenue par Laumee et ses sbires dispersée sur trois chariots dont on avait tendu la toile comme pour en faire une tente solaire. Devant l'un des chariots était vendu des article d'épicerie : sucreries, épice rares, herbes alchimiques, composantes, tabacs, herbes à pipe, alcool fort et liqueurs. Dans le deuxième était vendu tissus et menus articles de toilettes : savons, brosse à cheveux, éponges de la Mer de Etoiles Déchues, linge de corps. Et enfin le troisième comprenait quelques armes, et matériel d'entretient.
Alors que les deux gnomes se penchaient tout deux sur un petit tonnelet contenant une herbe a pipe au parfum prometteur, ils furent rejoint par Elinor, Vieltal et Ibéalia. Puis par Hermine quelques instants plus tard.
En discutant avec Baltazard qui aidait à la vente (il était sensé remplacer le défunt Zlik auprès de Laumee), l'équipe nouvelle constituée appris que Rodegmund Fibredacier trainait du côté de la réserve de bière du Sanglier d'Or.



écrit par: Ibealia Mercredi 13 Juin 2007 à 17h26
Ibealia avait su se montrer correcte avec la mairesse naine et celle-ci avait avoué le service que lui avait rendu le groupe la veille. La belle demi-elfe avait été là par chance et totalement par hasard, tout du moins pour assiter à une attaque drow, car sa présence ici bas était plus que prévue. En effet, elle avait toujours sa mission en tête, et c'est en sous-pesant la petite bourse que lui avait confié Galia qu'elle y réfléchissait. Elle ne cessait de la jeter à quelques centimètes au-dessus de sa main, la rattrapant toujours fermement. La Rodeuse de Solonor était pensive. Elle ne savait pas où se trouvait le fameux Fibredacier qu'elle souhaitait rencontrer de nouveau depuis leur première rencontre la même nuit que l'attaque drow. Tant de mystère planait sur les personnes présentes ou non lors de cette nuit agitée. Comment se faisait-il que cce nain ai l'antidote correspondant exactement au poison qui avait emprisonné Hermine dans sa torture inconsciente? Où était celui qui avait malmené le défunt Zilk et qui se faisait passé pour ce qu'il n'était pas? Tant de question toujours en suspens. D'ailleurs elle n'avait pas vu ce dernier depuis la mésaventure nocturne dans l'auberge du Sanglier D'or.
Elle marchait a côté de Vieltal en route vers le marché où ils pourraient peut-être s'approvisionner et où il trouverait surement Hermine en plein inventaire de ce qu'il leur faudrait.

Les deux compagnons tombèrent sur les deux gnomes qu'ils avaient quitté quelques temps auparavant, après avoir rencontrer Elinor sur le chemin. Après avoir été rejoins par Hermine, ils apprirent par le mystérieux Baltazard que Rodegmund Fibredacier se trouvait non loin de la réserve de bière du Sanglier d'Or.


- Voilà qui est interessant, ne croies tu pas cher Hermine? Peut-être pourrions nous lui rendre visite toutes deux, sans vouloir vous exclure mes amis. Elle adressa ses derniers mots à Elinor, Vieltal, Mira et Rindleboum. Je crois savoir que vous avez quelques questions à lui poser également. Peut-être que pendant ce temps vous autres pourriez faire les commissions nécessaires.

Ibealia ne voulait en rien donner des ordres mais il vallait mieux ne pas tous se rendre auprès de ce nain car d'une ils seraient repérer rapidement et de deux, le fait que la belle roublarde parle la langue du peuple vigoureux pourrait être un atout non négligeable pour aider à la prise d'informations. Elle attendit des réponses de ses compagnons, confiant sa bourse à Miramal dans lequel elle avait la plus grande confiance. Son compagnon savait qu'elle ne lui authoriserai que les dépenses strictement nécessaires et lui demenderait de lui rendre des comptes sur ces dernières.


écrit par: Rindelboum Mardi 19 Juin 2007 à 08h57
Regardant enfin autour de lui, le gnome put observer la ribambelle de nains qui s'agitaient sur la place. Au loin, à une vingtaine de mètre devant se trouvait un nain au teint grisâtre. Il était en train de rouspéter contre une autre petite naine aux cheveux noirs, et à la vu de son air droit et autoritaire, Rindel' repensa à l'aubergiste...

*- [nain] On n’accepte pas les animaux ici ! Hurla une voix désagréable derrière les deux gnomes. Virez-moi la ménagerie avant que je n’aie à le faire moi-même !

A l’entente de ces mots, Rindelboum eut un sursaut de stupeur. Il se tourna à 180° pour se positionner de profil à l’entré de l’auberge et tourna la tête vers le nouvel arrivant pour considérer la personne qui venait de le faire tressaillir. L’aubergiste rentrait, chargé d’un tonneau conséquent. A peine celui-ci avait il prit la direction de l’arrière cuisine que l’atmosphère avait changé. Rindebloum, gêné, ne put s’empêcher de baisser les yeux devant ce nain qui paraissait si autoritaire. Tous les regards étaient désormais rivés sur eux et cela le mettait extrêmement mal à l’aise. Supposant que Miramal trouvait la situation aussi inconfortable que lui, Rindelboum eut un regard déçu vers son congénère, le genre de regard qui disait « Pf, quel chiant ce nain ! », mais celui-ci ne paraissait pas plus embarrassé que ça. Hermine, qui elle discutait avec Ania Fierforge, se rapprocha des deux gnomes pour leur signaler son départ de l’auberge et s’empara des trois parchemins qui étaient restés sur la table. Une fois ceux-ci glissés en sécurité dans son sac et Hermine sortit, Rindelboum ne voulant en aucuns cas causer des problèmes, entreprit de sortir de l’auberge. Il ouvra la marche, suivit par son nouveau compagnon.

De la, plus rien n’avait apparemment put arrêter leur conversation.*


Cela faisait désormais une bonne demi heure que Rindelboum était la, sur la place, à discuter avec son confrère. Ils venaient de trouver un petit tonnelet contenant une herbe à pipe au parfum prometteur.

- Ah oui c’est vrai ça, tu as raison cher Miramal cette herbe à pipe a une petite odeur de patrital, mais va savoir si elle est aussi bonne aussi ? J’avais justement un petit tonneau de patrital que j’ai acheté à un commerçant de grand chemin il y a de ça une dizaine de jours, mais je l’ai perdu le lendemain même.

Dix jours sans fumer d’herbe à pipe n’était vraiment pas quelque chose de naturel pour le jeune Rindelboum et le simple fait d’en parler avait réveillé le manque. Pris par une irrésistible envie de fumer, Rindel’, qui tenait sa belette au niveau de son ventre tout en la caressant instinctivement la souleva des deux mains jusqu’à la hauteur de son visage et lui dit :

- Et si on l’essayait ? Hein, qu’est ce que tu en penses Camo ? Puis il posa Capucine sur son épaule d’un geste sure. Fais attention à ne pas tomber, les nains d’ici sont si pressés qu’ils ne font attention à rien en marchant.

A vrai dire, le bruit métallique des chariots grinçant, les cris par si par la des marchants cherchant le client et les murmures d’une foule s’agglutinant commençaient à peser sur la belette qui était assurément plus habituée aux endroits calmes et paisibles qu’a ce genre de lieu. Une fois sur l’épaule de son petit maître elle se recroquevilla sur elle-même, le front contre le cou de Rindel’ et mit la patte de devant, celle qui était au dessus, sur sa petite tête brune, recouvrant son oreille jusqu’à sa truffe.

- Dites moi cher marchand, combien pour cette herbe à pipe ?

Pendant ce temps, Elinor, Vieltal et Ibéalia, puis Hermine les avaient rejoins. N’ayant vraiment fait connaissance qu’avec Miramal, Rindelboum appréhendait leurs réactions, on lui avait proposé de les accompagner ce qu’il avait accepté avec joie et mise à part la guerrière à l’accent qu’il avait remarqué auparavant et la jeune demi elfe, il ne savait pas trop ce que les autres en pensaient. N’osant donc pas prendre part à la conversation, il écouta tout de même la demi elfe avec attention en se demandant ce que pouvait avoir ce Rodegmund Fibredacier pour qu’ils lui portent autant d’intérêt. Les derniers mots furent alors à son égard et, gêné, il rougit en se sentant visé par ces paroles. N’osant rien dire, il attendait une réaction des personnes alentours, tout en feintant simultanément l’attente d’une réponse du marchant pour son herbe à pipe.


écrit par: Hermine Jeudi 21 Juin 2007 à 22h53
Hermine avait remercié de la façon la plus humble possible la prêtresse : non seulement parce que l'Illuskane les avait interrompus elle et Mahalalehel dans un tendre instant, mais aussi car la naine lui avait confié une des dernières potions de son stock, preuve du soutien qu'elle apportait à son niveau à leur expédition.

Il va sans dire qu'Hermine avait fait part de ce nouvel atout à ses compagnons, un atout bien fragile qu'elle gardait soigneusement enveloppé dans sa couverture qui était elle-même roulée dans son havresac.


- Mmh. En fait, je pense même que tu pourrais y alleя seule, répondit l'aventurière songeuse à la proposition d'Ibealia. « Je suis tяop impliquée là-dedans, et ce Fibяedacieя a l'aiя de pяéféяeя obseяveя depuis les coulisses. Toi, qui viens d'aяяiveя, tu me sembles pouvoiя le tяavailleя au coяps plus facilement que si j'étais avec toi ... »

La jeune femme, qui estimait qu'elle traînait trop à rentrer dans la mine conclut avec un haussement d'épaules visible et un « Enfin, c'est si tu veux, hein ... » pour laisser à Ibealia libre choix de son futur.
Après avoir brièvement rappelé à tous le chemin de la mine et fixé un rendez-vous à cet endroit quand chacun serait près, la guerrière prit congé et se dirigea vers Baltazard, à qui elle proposa de faire une pause quand il le pourrait. Flânant entre les étals en attendant, pourquoi pas en compagnie d'Elinor, à la recherche de quelque objet utile pour leur aventure, elle emboîta le pas à son frère des Marches dès que celui-ci put se libérer, et le mena à Mahalalehel, auprès duquel se trouvait peut-être Andris. En quelques phrases, elle remercia les deux Compagnons dont elle s'était sentie la plus proche durant ces deux jours, et s'excusa avec un petit sourire auprès du rôdeur nain pour
« Euh.. avant, quoi » ; elle s'excusa encore une fois aussi de les "lâcher" aujourd'hui, puis les briefa brièvement sur ce qu'elle comptait faire dans la suite, paya à Baltazard sa part de la facture du Sanglier Doré, et leur souhaita sincèrement bon retour vers Sundabar. Enfin :

- En fait, j'ai un deяnieя tяuc à vous demandeя. Elle leur tendit un parchemin, de qualité moyenne, mais soigneusement enroulé sur lui-même.« C'est en Illuskan, vous pouvez le liяe ... c'est mon point de vue suя tout ça, et suя la suite, que j'aimeяais faiяe paяveniя à Hannibal Caliban. (timidement) Est-ce qu'un de vous pouяяait s'en chaяgeя ? S'il vous plait ... »

Tentant de ne pas laisser transparaitre sa peur qu'ils lui refusent cette faveur qu'elle leur demandait, Hermine regarda tour à tour chacun des Compagnons des Marches ...


écrit par: Nollïa Samedi 23 Juin 2007 à 12h05
Ibéalia, perception auditive : 10 (dé) + 6 >< Rodegmund, déplacement sil : 6 (dé) + 6 = réussite

Narration

Ibéalia

« Voilà qui était étrange » pouvait se dire Ibéalia en se glissant derrière l’auberge du Sanglier d’or comme le lui avait conseillé Baltazard. Pas la moindre trace du nain, et elle n’avait aucune idée de l’endroit ou il pouvait être, ne sachant pas vraiment qui il était en dehors du fait qu’il était bien connu des autres. C’est alors qu’un léger craquement se fit entendre derrière elle. Vivement elle se retourna pour se retrouver face à face avec l’individu qu’elle cherchait. Le nain avait le teint clair, les yeux bleus polaire, et de longs cheveux châtain tressés. Aucun doutes, il n’était pas d’ici, mais venait probablement du nord. Ses bottes épaisses tachées, la façon dont il avait rentré sa chemise dans son pantalon aux larges poches, son petit gilet de cuir lacé, lui donnait un air de baroudeur.

- Tu me cherchais ? demanda t’il simplement et sans détour, un léger sourire un peu narquois éclairant son visage.


Tous

Avant que Baltazard n’ait pu s’emparer de la lettre, Malahalehel l’avait saisie au passage, comme s’il se considérait comme le chef de leur mission de retour. Il rassura celle qu’il appelait Mimine et lui souhaita de vaincre tous les drows d’Outreterre dans un vocabulaire moins châtié, en la gratifiant d’une embrassade toute nanesque.
Tandis que la roublarde discutait avec le nain, les autres préparaient avec soin leur départ. Ils ne savaient pas combien de temps ils allaient passer dans les profondeurs du Temple ni ce qu’ils allaient y trouver.
Elinor tacha elle aussi de se préparer le mieux qu’elle pouvait, achetant des vivres, de l’eau et d’autres menus objets qui lui paraissait indispensable, elle qui n’avait jamais vécu d’aventure jusqu’ à ce jour.
Etaient ils fin prêts ? Avaient ils pensé à toute éventualité ? Plus loin les attendait au fond de la mine un Temple Mystérieux. Quel secret recelait il ? Que cachait l’étrange Indraël Aran’Dil qui avait disparu de la surface du globe ? Quel plan obscur avait coûté la vie à ce pauvre Zlik ?

écrit par: Ibealia Samedi 23 Juin 2007 à 23h45
¤ Voilà qui était étrange ¤

Pouvait se dire Ibéalia en se glissant derrière l’auberge du Sanglier d’or comme le lui avait conseillé Baltazard. Pas la moindre trace du nain, et elle n’avait aucune idée de l’endroit où il pouvait être, ne sachant pas vraiment qui il était en dehors du fait qu’il était bien connu des autres. C’est alors qu’un léger craquement se fit entendre derrière elle. Vivement elle se retourna pour se retrouver face à face avec l’individu qu’elle cherchait. Le nain avait le teint clair, les yeux bleus polaire, et de longs cheveux châtain tressés. Aucun doutes, il n’était pas d’ici, mais venait probablement du nord. Ses bottes épaisses tachées, la façon dont il avait rentré sa chemise dans son pantalon aux larges poches, son petit gilet de cuir lacé, lui donnait un air de baroudeur. C'est alors qu'il s'adressa à elle en lui demandant avec ironie si elle le cherchait.
Ibealia avait une grande ouie très fine et avait toujours perçu les personnes avant de les voir de vive vue. C'était assez pertutrbant pour elle de n'avoir pu remarquer un nain qui sont d'ordinaire bien peu discret. Voila une remarque qu'elle reconnaissait exacte dans les différentes critiques que pouvaient faire les elfes sur le peuple vigoureux. Mais cette discrétion attira encore plus la curiosité de la belle roublarde.


-

Elle fit quelques instant le silence comme pour laisser planer un mystère, reprenant ensuite dans la langue que tout humain comprendrait afin de n'être ouïe de personne d'autre, tout du moins d'un peu moins qu'en parlant la langue du peuple vigoureux, en pleine cité naine. On put remarquer que contrairement à son interlocuteur, elle le vouvoyait peut-être avait-ce une signification.

- Nous avons pris la décision de faire une recherche plus poussée de ce lieu d'attraction qui attise rûmeurs et peurs. Et j'aurai aimé savoir si vous auriez quelques fioles de l'antidote que vous avez administré à ma compagnone de fortune la nuit de l'attaque drow. Mais une question me turlupine encore plus, comment ce fait-il que vous ayiez eu le remède exacte à son mal?

La Rodeuse de Solonor utilisait un vocabulaire étrange pour le sens qu'elle désirait donnée à ses paroles, mais cela était voulu. Peut-être n'arriverait-elle pas à extirper toutes les réponses à ces questions mais elle attirerait au moins l'appetit de son interlocuteur.

Ibealia utilise Diplomatie et Renseignement.

écrit par: Nollïa Lundi 25 Juin 2007 à 12h30
Ibéalia, diplomatie : 14 (dé) + 5 +1 (sexy )>< Rodegmund psycho : 3(dé) + 4 = réussite
Ibéalia, renseignement : 10 (dé) + 4 +1 (sexy) >< Rodegmund psycho : 3(dé) + 4= réussite
Ibéalia, psychologie : 12 (dé) + 2 >< Rodegmund bluff : 4(dé) -1 = réussite


Conversation

Le visage du nain se détendit encore et son sourire narquois se transforma en sourire véritablement sympathique. Il avait même un air jovial, que ses yeux bleus intelligent ne contrecarraient d’aucune froideur.

- Si j’ai bien compris, c’est vous qu’on a chargé de braver le danger, non ? Vous allez vous glisser dans ce Temple maudit ? Au vu de l’attaque il y a peu de chance que vous ne rencontriez pas d’autres assassins au cours de votre expédition. Mais t’a de l’chance ma jolie ajouta Rodegmund en lorgnant les forme de la demi elfe mise en valeur par l’ajustement très …provoquant de l’armure drow. « Je peux te céder deux fioles. Pas plus, parce que préfère en conserver une…au cas ou. On est jamais assez prudent dans cette région, sous la terre ces racailles pullulent comme de la vermine, et il n’est pas aisé de se procurer un antidote aussi efficace que celui là. Mais dis moi … Vous êtes combien à vous aventurer comme ça ? Hum ? «

Il avait changé de façon très peu subtile la conversation, ne voulant apparemment pas divulguer les raisons précises de sa prudence. Par contre il était tout aussi évident que la nouvelle orientation des échanges l’intéressait vivement. D’une main il se lissa la barbe, l’air pensif, puis soudainement déclara.

- Il faudrait pas sous estimer le danger, ma mignonne. Cette attaque drow n’était pas venue par hasard. Il semblerait que vous ayez un ennemi. Je te mets sur la piste… Il continua a voix basse, s’approchant de l’oreille de la jolie roublarde, et lui glissant dans le même temps deux fioles. « Le mage elfe aux gants blanc… Il a mystérieusement disparu… Etrange coïncidence, non ? »

Sur ces mots, il s’écarta, s’étira et ajouta d’un ton totalement différent :

- Bon ! Faut que j’aille bosser moi ! Sinon je vais me faire disputer par Laumee, et j’aime pas l’voir en colère ! Ca nuit à mon solde ! «


Ibéalia obtient 2 fiole d'antidote drow (2 doses)

écrit par: Hermine Lundi 25 Juin 2007 à 15h42
Non sans avoir auparavant récupéré les fameuses bagues que Mahalalehel avait confisquées à l'autel du temple drow, et pris actes des derniers conseils qu'ils pouvaient avoir à lui donner, Hermine prit congé des Compagnons des Marches ... et ce fut là qu'elle quitta la compagnie qu'ils avaient formé. Qui sait si elle reverrait un jour Mahalalehel, Andris ... et Batazard ?

Après en avoir averti les quatre autres -l'accompagnerait qui voudrait-, Hermine se dirigea vers la réserve, après s'être elle-même procuré quelque rations ; non pas qu'elle prévoyait de camper des jours dans ce temple, mais pour que le groupe ait au moins de quoi passer deux jours et une nuit là-dessous.
Puis, à la réserve, elle acheta encore une corde de plus par rapport à celle que transportait Vieltal, trois torches supplémentaires et, sur un coup de tête, un pied de biche qui pourrait les aider, Vieltal et elle, si un obstacle de force se dressait sur leur route. Avec les pioches que comptait déjà leur paquetage, ils avaient largement de quoi parer aux imprévus divers que sont les éboulis, les portes de pierre et autres vexations bêtes et dures.

Enfin, Hermine se dirigea vers l'entrée de la mine. Là, en attendant d'éventuels retardataires, elle se mit un peu à l'écart, se trouva difficilement un petit coin d'ombre avec vue sur la palissade du camp de fouille, et s'y installa pour faire le point. Une main reposant sur son bouclier et tenant le fourreau de son épée, elle s'assit sur ses talons dans une position qu'elle avait vu adopter jadis un combattant venu de l'Orient lointain, confortable mais pas trop. De sa main libre, elle fouilla dans sa blague à tabac et s'alluma une cigarette. Fermant les yeux, elle aspira la fumée pour se détendre et faire le point avant l'épreuve à venir. Cependant, en dépit de son esprit qu'elle sentait un peu plus clair qu'il y a quelques minutes, elle ne se révéla pas capable de penser à beaucoup plus qu'à l'ordre de marche qu'il leur faudrait adopter. En fait, la guerrière s'aperçut qu'elle était préoccupée. Par cette expédition. Par ceux qui allaient l'entreprendre. Par leur groupe, qui lui rappelait désagréablement la pire expérience qu'elle ait vécu.

Hermine ne s'inquiétait pas trop pour Vieltal 'Vuurdan. L'humain était un scalde, un poète guerrier de la lignée de ses ancêtres. Il avait déjà fait ses preuves dans cette mine, et il semblait courageux.

Davantage l'inquiétaient le Boitu et celui qui se faisait appeler Rindelboum. Les gnomes n'étaient pas de sa race, et elle avait peine à ne pas les considérer comme des enfants. Miramal avait démontré un intérêt pour la protection d'autrui, et Rindelboum semblait manier lui aussi la magie, mais ... l'Art gnomique serait-il assez puissant pour combattre celle, profondément maléfique, des elfes noirs ? Le duo de gnomes aurait-il les épaules assez solides pour survivre à ce qui avait emporté Zlik ? Hermine avait un peu peur pour eux. Mais, sans trop y croire, elle l'espérait.

Et Ibealia ? Elle semblait humaine, mais ... sous certains aspects, elle faisait penser à une elfe. Etait-ce là une illusion ? Ou était-ce simplement la paranoïa avec laquelle Hermine avait appris à vivre ? Et puis, elle avait vite adopté la tenue des assassins qui les avaient attaqués cette nuit. Etait-elle liée à Indrael Aran'Dil ? Bien des questions sans réponse. Il était peu probable qu'Ibealia soit vraiment contre eux, et Hermine voulait vraiment croire que ce qu'elle leur avait dit sur les Gardiens Sylvestres était vrai. Cependant, il y avait déjà eu des faux semblants dans cette histoire, et l'Illuskane ne voulait plus baisser sa garde.

Et puis, il y avait Elinor. Elle semblait la cible de l'attaque de cette nuit. Qu'avait-elle fait pour attirer l'attention des drows ? L'avait-elle fait consciemment ? Peu probable, elle semblait vraiment de bonne volonté. Mais alors, elle n'en était pas moins en grand danger. Hermine avait-elle bien fait de la laisser les accompagner ? Ne serait-elle pas plus en sécurité en quittant Rochedor au plus vite ?

Sourcils froncés, les yeux toujours fermés, Hermine tira sur sa cigarette et secoua la tête.
¤ Chacun a fait ses choix en venant ici ... ¤, tracha-t-elle. Le groupe dont elle était maintenant membre à part entière manquait peut-être de cohésion, et elle avait déjà vu à quels désastres cela peut mener. Mais elle pouvait aussi se faire des idées : leur véritable adversaire pouvait bel et bien se trouver devant eux, alors qu'elle persistait à surveiller ses arrières ; le véritable maillon faible de leur chaîne, c'était alors elle.
Dans un cas comme dans l'autre, un manque de discernement pouvait entraîner de nombreuses morts. Et cela, elle voulait l'éviter à tout prix. Contrairement à avec les membres de la Compagnie des Marches, ça ne faisait pas des semaines qu'ils se connaissaient, elle n'avait pas l'habitude d'être avec eux, mais c'étaient quand même des vies à défendre.

Hermine leva les yeux au ciel et soupira en exhalant la fumée. Qui était-elle pour juger ces gens ? Si ça se trouve, même Indrael Aran'Dil ne faisait que reconquérir un amour perdu ...


- ¤ On porte tous des masques ... Même toi, ma fille. ¤, pensa-t-elle avec un sourire. Elle verrait bien ...
Mais une chose était sûre : il faudrait quel garde l'œil ouvert. Et le bon.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 25 Juin 2007 à 21h20
Les échanges allaient bon train et le soleil plombait toujours durement sur la tête du nordique. Heureusement, les stalles des marchands faisaient de l’ombre sur le marché publique et la température, bien qu’élevé, était plus supportable. L’Illuskan regardait les marchandises sans grand intérêt. La plupart des stocks comprenaient des nécessaires pour les mines et les travaux. Rochedor n’était pas particulièrement multiculturaliste et le choix de marchandise plutôt restreint. Rien pour attirer l’œil d’un scalde nordique du moins.

Se trouvant un coin à l’ombre, le barde repassa en mémoire son équipement. Les pièces que lui avaient remise Barbefer ne lui serait probablement pas vraiment utile. Il les partagerait avec Hermine qui avait achetée le matériel pour l’expédition.

Voyant la guerrière s’allumer une cigarette, Vieltal grimaça un instant. Il avait horreur du tabac. Il sourit brièvement et se dirigea vers la guerrière pensive en inclinant poliment la tête lorsque leur regard se croisa. Puis, le barde lui adressa son plus beau sourire avant d’engager la conversation.


- J’ai réussi à gratter quelques piécettes à la mairesse ainsi qu’à nous octroyer l’accès à la mine, à tous, tout en restant discret si possible. Le barde délia la petite bourse de pièce du son ceinturon et la tendit à Hermine en poursuivant : « Tenez, j’ai vu que vous aviez acheté le reste du matériel alors prenez ceci. »

Changeant de position, Vieltal grimaça à nouveau, mais cette fois-ci, son visage s’était tordu dans une expression de douleur.

- Permettez moi que je m'asseois un moment, mon pied me fait encore légèrement souffrir.

Et le barde s’exécuta, se laissant glisser le long de la parois jusqu’à terre. Il massa sa botte en réflexe même si cela ne faisait absolument rien… Réalisant son idiotie, le barde se racla la gorge et poursuivi la conversation.

- Barbefer semble avoir appréciée Ibealia, heureusement. Elle lui a également remise une bourse. L'elfe lui a fait par de ses bonnes intention en allant jusqu’à lui répondre dans la langue des nains, parfaitement… Ces deux compagnons se révèlent fort curieux si vous voulez mon avis. Même s’ils nous ont aidés à pourfendre les drows, il faudra rester vigilant… Mais ne vous en faites pas, je ne crois pas qu’ils soient contre nous… Je ne connais pas leur motivations mais notre but semble être le même alors, tant mieux. Je ne me serais pas aventurer seul dans ce trou encore une fois! Fort heureusement, j’ai pu vous voir à l’œuvre hier soir et je me sens bien à l’aise d’y retourner.

Vieltal toussota un peu en raison de la fumée qui s’échappait de la cigarette. Puis il se tut, observant Hermine, puis les deux gnomes plus loin. Il avait une envie folle de jouer une musique... Attendant les commentaires d'Hermine, il fouilla dans son sac pour prendre sa flute.

écrit par: Hermine Lundi 25 Juin 2007 à 22h30
La cigarette en équilibre sur ses lèvres, Hermine avait accepté, un peu surprise, la bourse que lui avait cédé le scalde, et l'avait posé sur une de ses cuisses. Ne pipant mot elle avait hoché la tête aux mots de Vieltal. Touchée par son compliment, elle aussi appréciait d'avoir le barde combattant à ses cotés : un guerrier artiste, puissant mais à l'écoute de l'harmonie du monde ...

Alors que son allié toussotait en fouillant son sac, Hermine sourit paisiblement. Puis, elle exhala une dernière bouffée de fumée puis écrasa sa cigarette presque consumée. Elle n'avait pas grand chose à lui répondre, et préférait garder le reste pour soi pour l'instant ; aussi le regarda-t-elle, intéressée, sortir une longue flûte de son sac à dos.


- [Illuskan] Oh.. vous allez jouer un air de votre pays ?, sourit-elle, avant de songer un instant. L'un dans l'autre, la musique était un bon moyen pour se donner du courage. « Tiens, ça me rappelle cette chanson, que fredonnait parfois ma mère lorsqu'elle était heureuse. Je n'ai jamais su ce que ça voulait dire, mais ça me met du baume au coeur lorsque j'y pense ... Peut-être le connaissez-vous ? »

Hermine s'éclaircit à son tour la gorge avant de fredonner quelques notes qui parurent sans suite à Vieltal. Puis, d'une voix un peu éraillée, elle murmura sur le même rythme :

- [Calishite] Didi didi didi di hazine di ouah
Didi ouah didi didi di hazine di didi hey yeh

La baâdek rlia el jbal ghaka
Derl el makadelech bal el ghaka
Hsabt el rnilioun ou rIa mendarga

Didi didi didi di hazine di ouah
Didi ouah didi didi di hazine di didi hey yeh Teh ...

Pour tout dire, c'était joyeux certes, mais entre les lèvres de la jeune femme, ça n'était pas très beau. Cependant, cela semblait rendre Hermine heureuse, mais elle s'excusa : elle ne savait pas chanter, et n'était pas dupe.

- [Illuskan] Pardon.., sourit-elle timidement en plissant les yeux, l'air heureuse.
« ... Allez, à votre tour maintenant ! »

écrit par: Ibealia Lundi 25 Juin 2007 à 23h24
Le visage du nain se détendit encore et son sourire narquois se transforma en sourire véritablement sympathique. Il avait même un air jovial, que ses yeux bleus intelligent ne contrecarraient d’aucune froideur. Cela perturba un peu la belle roublarde et la rendit perplexe sur cet étrange nain. Le regard qu'avait Rodegmund en la regardant ne lui plut pas vraiment lorsqu'elle remarqua qu'il s'attardait sur ses formes généreuses. Ibealia tenta tout de même de répondre aussi rapidement qu'elle le pouvait aux questions de l'étrangers qui se semblait se sentir comme chez lui en pleine cité naine. Des hochement de tête pour l'affirmatif semblèrent être les plus rapide réponse pour la roublarde.
A peine avait-elle fournit le nombre d'aventurirer qui partiraient dans les profondeurs abyssales de la terre, que le nain enchaina tout de suite sur le danger qu'ils allaient courrir.
A l'évocation de la disparition inconvenante de l'elfe, les oreilles mi-longue de la demi-elfe se mirent à frémir subrepticement, comme celles d'un chien qui chercherait à écouter un son en particulier en orientant ses oreilles vers la source de ce bruit incomodant. Cette idée avait tournait déjà plusieurs fois dans l'esprit de la Gardienne de Solonor et c'est à peine si elle put répondre à Fibredacier avant qu'il ne s'excuse de la quitter.

A peine l'homme du peuple vigoureux avait-il rejoins le chemin de terre, que la roublarde se mis à parler tout bas.


- Je ne suis donc pas la seul à associer cet étranger aux drows. Apparement on est pas sorti de l'auberge, c'est le cas de le dire.

Ibealia esquissa un doux sourir qui se voulait insouciant mais toute cette histoire lui pesait lourd sur l'esprit.

- Il me faut prévenir Isorion de toutes ses informations avant que je ne rejoigne les autres près de la mine. Il vaut peut-être mieux ne pas faire cela devant eux. Ma présence doit déjà leur paraitre étrange, ainsi que celle de Mira, alors si j'envoie un message étrange ils seraient bien capable de croire que je préviens nos enemis.

Elle prit soin de regarder tout autour d'elle afin de voir si personne ne l'observait. Elle alla s'adosser contre l'arbre qui se trouvait en face d'elle et décrocha la broche du loup argenté assorti d'une dague. Elle la posa au creux de ses mains et sussura quelques paroles étranges, comme une invocation.

- [Elfique] Toi, que j'ai promis de servir,
permet moi par ce symbole de ma fidélité
que mes paroles puissent à son destinataire parvenir
j'invoque ton messager.

Un vent étrange souffla dans la longue chevelure blanche d'Ibealia, ce souffle avait le parfum des bois, ceux même qu'avaient connu la roublarde pendant les mois passés à Thuldaë. Soudain elle remarqua que s'extirpait de sa broche une sorte de poussière lumineuse. Elles se mirent a prendre de plus en plus forme et devinrent un minuscule faucon. La jeune femme le reconnu à son regard perçant, elle eut l'impression de voir par ses yeux.

- Salut toi, dit-elle un peu étonné. Voilà mon message, tu dois le porter au Maître Isorion.

" Votre ami d'enfance avait raison quelque chose se trame ici, dans la Grande Faille, avec des drows. La nuit qui suivit notre arrivée à la cité naine, nos ennemis drows lancèrent une attaque sur l'auberge où nous nous trouvions Miramal et moi. Ils executèrent un halfelin qui se trouvait dans une chambre qui devait être celle d'une jeune femme dénommé Elinor Dentrefond. Cette même jeune femme faisait parti de la première expédition dans l'excavation et peut-être a-t-elle découvert quelque chose sans le savoir. Toujours est-il que l'appel au secour fut entendu et nous entrâmes dans le combat comme nous purent. Nous rencontrâmes une guerrière et un barde illuskan qui s'étaient déjà tous deux aventurer dans la mine avec la jeune Elinor. La guerrière fut empoisonné par un produit imbibé sur le carreaux du drow qu'elle reçu et un certain Rodegmund Fibredacier avait juste le bon antidote, cela me semble être important. Il me fut également révéler qu'un certain Indrael Aran'Dil ne serait pas ce qu'il parait. Il maltraita notamment le défunt halfelin. Et ce que je suppute ne pas être une coïncidence ce dernier ne fut plus vu depuis l'attaque nocturne. Il fut trouvé dans sa chambre des parchemins racontant deux légendes ainsi qu'une étrange lettre d'amour qui cache un autre texte que nous purent dévoiler. Ces légendes parlent de Alak Xyltin qui enferma son épée dans les profondeur de la terre. Il fut dit que les Lydeinis implorèrent Kiaranzalée de protéger les lieux saints qu’ils avaient perdus, et qu'ils érigèrent à la hâte un Temple Sanctuaire ou l’armée de la Dame aux anneaux d’Argent attendra dans l’ombre que les pas du profanateur le mènent à sa perte. C'est de ce temple mystérieux qu'il est question d'explorer car nos visiteurs meurtriers portés un bijou représentant le symbole de cette déesse maléfique. Cependant Miramal et moi n'avons subit aucun dommage depuis notre départ, espérons que cela continue. Nous parton ce jour même pour une seconde excursion. Fin de mon rapport. "

La faucon s'envola, Ibealia raccrocha sa broche là où elle l'avait enlevée. Elle se mit alors en route vers le lieu de rendez-vous. Le coeur un peu plus léger, car si jamais il leur arrivait quelque chose, les interessés seraient vite averti et elle espérait que du secour leur serait envoyé.

écrit par: Rindelboum Mardi 26 Juin 2007 à 01h24
« Je crois savoir que vous avez quelques questions à lui poser également. Peut-être que pendant ce temps vous autres pourriez faire les commissions nécessaires. »

Telles avaient étés les dernières paroles de l’elfe, avant qu’elle ne parte à la rencontre de ce Rodegmund Fibredacier. Et en effet, le groupe ne risquera pas de manquer de ces « provisions nécessaires ». Miramal aussitôt armé de sa nouvelle bourse s’empressa de croiser le fer avec les commerçants qui ornaient la place, la dite Hermine s’en alla en compagnie de Balazard, l’homme au bouc était resté pensif et même Elinor prit congé pour quelques emplettes.
*Et moi alors ?* pensa le gnome vexé que personne n’ai remarqué le teint rougeâtre qu’avait prit sa peau.

Rindelboum n’était pas ce qu’on pouvait appeler un érudit des expéditions, il n’en avait encore jamais fait et commença sérieusement à se pencher sur la question de l’équipement. Voyant tout le monde s’atteler aux préparatifs, celui qui pensait constamment avoir sur lui tout ce qui pouvait être nécessaire douta un instant.

*A boire… à manger… à fumer… tout ceci ne leur suffit donc pas ? Que peut-on avoir besoin d’autre pour visiter un temple ?*
Dans le doute, le jeune gnome ne préféra pas se mêler à ces pseudos préparatifs vaseux. Hermine leur avait laissé un point de rendez vous et il comptait bien s’y rendre. Il paya le marchand, prit le tonnelet qu’il glissa délicatement dans son havresac et alla affronter la dureté d’un sol tamisé de jour en jour par des pas de miniers toujours plus barbus les uns que les autres.
Esquissant quelques tours et détours, le gnome arriva laborieusement à l’entré de la mine ou il put constater qu’aucun de ses nouveaux compagnons ne l’avait devancé, ce qui n’était pas très étonnant. En revanche, en s’éloignant un peu de celle-ci il trouva un petit coin d’herbe, ce qui, pour le coup, était très étonnant. L’herbe n’y était pas très grande et les tiges étaient sèches et un tantinet jaunis, mais le gnome n’hésita pas une seule seconde et s’y assit confortablement. La, il posa son havresac sur son flanc droit et y sortit le tonnelet franchement acheter, accompagné de sa petite pipe de voyage. Posant Capucine toujours recroquevillé sur son ventre, il bourra sa pipe puis l’alluma.


- Voyons voir ce que vaut cette herbe à pipe. Chuchota Rindel’ en fermant les lèvres sur sa pipe.

Aspirant sa première bouffée, le gnome fronça les sourcils. Songeur, il s’entretint avec lui-même comme il en avait l’habitude.
*Maintenant que j’y pense, pourquoi devrai-je accompagner des gens que je ne connais à peine dans un endroit que je ne connais à peine ? A part Miramal et cette guerrière, ils ne se sont même pas présentés et m’ont même presque ignorés. Moi je veux bien les aider dans leur quête, mais au moins que ça soit amusant… et pour ça il aurai fallut que je puisse faire un minimum connaissance avec chacun d’entre eux… je n’ai même pas put échanger une seule phrase avec cette demi elfe ou avec cette homme au bouc... Oh et puis de toute façon je ne connais même pas leurs noms alors.*
Puis il inspira sa troisième bouffée lentement, les yeux agars, comme pour tester le goût de sa nouvelle herbe à pipe.
*Hm… pas trop mal cette herbe…*
Il soupira.
*Ah… si seulement des amis avaient put m’accompagnés, je me serai surement beaucoup plus amusé… A quand le temps ou je pourrai me réveiller le matin en sachant que la farce que j’ai préparé la veille me fera mourir de rire ? Alala quand j’y pense… Quand j’y pense… Quand j’y pense… ça me donne envi de rentré à la maison... L’aventure c’est vraiment pas c’que j’pensais. Ou peut être que je suis pas fait pour ça … Allé c’est décidé ! Dès que Miramal sera la je lui dirai qu’en fin de compte je ne préfère pas les accompagner.*
Savourant encore deux ou trois bouffées, Rindelboum qui c’était assit en tailleur s’allongea les bras en croix, la pipe dans la main droite. Ses paupières se fermèrent et sa respiration se ralentit. Il ne pensait désormais plus à rien et commençait à s’assoupir. A ce moment, non loin de là, Hermine arriva et s’installa dans un coin d’ombre avec vue sur la palissade du camp de fouille, elle n’avait apparemment pas remarque le petit gnome qui commençait à siester malgré les nombreux bruits alentours. S’allumant une cigarette, elle fut rapidement rejoint par l’homme au bouc avec qui elle commença à discuter. Pendant se temps, Capucine quitta le douillai petit ventre rondouillard de son maître sans que celui-ci ne put s’en apercevoir. Elle bailla puis se frotta les yeux. Regardant autour d’elle, cherchant n’importe quel objet avec lequel elle pourrait s’amuser, la petite belette aperçut Hermine et le jeune homme au bouc. Elle couru alors jusqu'à eux et arriva derrière Hermine puis s’arrêta pour écouter la guerrière chanter. Une fois son chant finit, elle marcha sur le coté droit de la guerrière et lorsque celle-ci remarqua la petite belette, elle monta sur ses cuissse pour s’y recroquevillé, comme si ce qu’elle venait d’entendre l’avait apaisé, ressentant la présence d’Hermine comme sécuritaire.
Rindelboum lui venait de lever la tête, juste à temps pour voir sa belette s’installer sur les genoux d’Hermine la guerrière…

*Ainsi tu as choisis pour moi… Et bien soit.*
Il respira quelques secondes.
*Tient, voila la demi-elfe qui arrive.*

écrit par: Hermine Mardi 26 Juin 2007 à 21h19
Surprise, Hermine ne réagit pas tout de suite à l'arrivée de Capucine. Déjà, elle ne la remarqua pas tout de suite, et tandis que la belette lui grimpait dessus, les muscles de la jeune femme se raidirent : elle n'avait pas vraiment l'habitude des animaux. Enfin si, elle aimait et respectait les chevaux, animal noble s'il en est, comme la plupart des nomades de sa région ... mais jamais un petit animal ne lui était monté dessus.

Après quelques instants, Hermine constata que la belette ne lui voulait aucun mal et qu'elle s'était tranquillement pelotonnée sur elle. Timidement, elle caressa du doigt l'animal puis, touchée que Capucine lui fasse confiance, elle lui chuchota doucement :


- [Illuskan] Ben.. Je te connais, toi ! ... Où est ton ami ?

Regardant alentour, Hermine finit par apercevoir Rindelboum, qui lui-même semblait les observer, Vieltal et elle. De façon un peu rigide, pour ne pas déranger la belette qu'elle portait, elle fit signe au magicien de s'approcher -avec un sourire et un geste gênés mais humoristiques qui semblait signifier : « A toi de te lever, car j'ai sur moi une mademoiselle qui ne veut pas que je bouge » .

écrit par: Rindelboum Mercredi 27 Juin 2007 à 08h46
Voyant la guerrière lui faire signe de venir, le gnome sourit. En effet, la surprise qu’avait provoquée en elle sa petite Camo ne pouvait que le faire rire. Gardant ses jambes droites, il releva son dos et étira lentement ses bras en ouvrant doucement la bouche pour laisser échapper un léger bâillement. Il plia ensuite la jambe droite, lentement, puis la jambe gauche, toujours aussi lentement. Il posa la main gauche sur son genou gauche et mit la main droite à terre pour pouvoir ramener sa jambe droite sous ses fesses, le genou à terre. Puis, mettant sa deuxième main sur le sol pour s’aider, il se leva. Une fois debout, le jeune gnome ramassa son havresac qu’il remit sur son dos et attrapa le tonnelet d’herbe de la main gauche, d’un geste précis, pour ensuite se diriger vers Hermine et son petit compagnon.

- Dame Hermine, veuillez excusez ma petite Capucine, il lui arrive parfois d’être… imprévisible. J’espère qu’elle ne vous dérange pas, si c’est le cas n’hésitez pas à la faire descendre.

Un léger sourire aux lèvres, Rindel’ sentait que la guerrière n’était pas habituée à ce qu’un petit animal vienne réclamer des câlins sur ses genoux et cela l’amusait.
Il s’assit en tailleur devant eux en prenant bien soin de profiter lui aussi du coin d’ombre.


- Vous savez, Capou est une belette très attachante et il lui arrive parfois d’être très câline avec les personnes pour qui elle ressent de la sympathie… Rindelboum souria. Je crois qu’elle vous aime bien.

écrit par: Hermine Jeudi 28 Juin 2007 à 09h47
Il n'en parut rien sur sa peau, mais Hermine sentit un peu de chaleur lui monter aux joues aux mots de Rindelboum. Continuant machinalement à caresser la tête de Capucine du doigt, elle répondit, songeuse :

- Mais moi aussi, je l'aime bien ... Profitant du fait que de par sa position elle était à sa hauteur, l'aventurière plongea ses yeux verts dans ceux du gnome. Elle hésita un instant, puis : « Meяci de nous accompageя, Яindelboum. Vous semblez couяageux, mais je voulais vous diяe ... pяenez bien gaяde à vous. Et à elle ... », acheva-t-elle en prenant délicatement, et peut-être un peu maladroitement, Capucine dans les mains et en la rendant au magicien pour pouvoir se lever.

En effet, avec l'arrivée d'Ibealia et Miramal, ils étaient tous là : inutile d'attendre plus longtemps. Hermine les salua, puis :


- Bien, on va pouvoiя y alleя. Monsieuя Vieltal, malgяé votяe jambe, est-ce que vous pouяяez nous indiqueя le chemin dans un pяemieя temps ? La jeune femme s'inquiétait visiblement de l'état du barde. Mais après la réponse de l'intéressé, elle continua d'un ton ferme. « Je ne sais si les couloiяs que nous яencontяeяons seяont étяoits, mais si c'est le cas, et espéяant que le chemin ne soit pas piégé, je passeяai en pяemièяe. De plus, il vaudяait mieux que notяe magicien gnome et toi, Elinoя, яestiez au milieu du gяoupe, bien pяotégés. Enfin, dès que nous auяons pяogяessé, quelqu'un devяa gaяdeя un œil suя nos aяяièяes. »

Hermine laissa à ses compagnons le soin d'émettre leur avis et se porter volontaires pour leur rôle, puis aborda le problème qui l'ennuyait : avec leurs lanternes, de l'huile de rechange et leurs torches, ils avaient de quoi s'éclairer. Cependant, les événements de la nuit leur avait montré que ces sources de lumière étaient trop faibles pour les aider contre la puissante magie de leurs ennemis, et qu'ils risquaient d'être à nouveau pris sous une chape de ténèbres qui les aveuglerait, contre laquelle ils ne pouvaient apparemment rien faire.

- ..Et on ne pouяяa aloяs pas combattяe coяяectement. Donc, si cela devait nous aяяiveя, hors de question de vous mettяe en danger plus qu'il le faut. Hermine regardait tour à tour ses compagnons d'un œil décidé. « Si le teяяain le peяmet et que vous êtes dans le noiя, je vous en pяie, яeculez au plus vite. Quittez la zone en bon oяdяe. Que ceux qui sont hors de la chape de ténèbяes fassent de la place afin que ceux qui y sont puissent quitteя ce Абзätz de panieя de cяabes. Et que si quelqu'un ne peut quitteя la zone, paя pitié, qu'il en cяie la яaison claiяement pouя que les autяes l'aident.
... Compяis ? »

écrit par: Isórion Jeudi 28 Juin 2007 à 12h56
Partie romancée

En cette fin d’après-midi, le soleil sombrait derrière la cime des arbres, créant des zones contrastées d’ombres et de lumières du plus bel effet sur la cité de Thüldae. Sur une plateforme du Grand Saule, Alariä riait aux éclats. Isòrion se renfrogna sur le coup mais son attitude ne dura guère et il partit lui aussi dans un incroyable éclat de rire. Depuis presque deux heures, il s’escrimait à vouloir battre l’elfe des bois qui lui faisait face sans y parvenir, il y avait de quoi être vexé, surtout qu’il estimait être lui aussi un bon combattant.
Toutefois, il fallait avouer que son adversaire était une maîtresse d’arme qui excellait dans l’art du combat au bâton.


- J’espère que ton amour propre ne va pas en prendre un coup Maître Isòrion ? Une autre leçon ?

Une lueur malicieuse dansait au fond de ses yeux et Isòrion ne put réprimer un sourire tandis qu’elle jouait négligemment avec son bâton. Alariä était belle, elle le savait mais ceux qui s’étaient attardés un peu trop sur sa féminité avaient rapidement déchantés.

-Je crains qu’il ne faille renoncer à mon cours particulier, je n’en peux plus et je m’avoue bien volontiers vaincu !, lança le rôdeur avant de rengainer son arme et de fixer les deux petits garçons qui applaudissaient chaleureusement leur mère.

Les jumeaux avaient mis au défi Isòrion de battre leur mère et s’il n’y parvenait pas, il était quitte pour leur donner des leçons de tir à l’arc et en prime leur en confectionner un arc à chacun. A voir leur mine réjouie, il était clair que l’issu du combat correspondait parfaitement à leurs attentes, d’ailleurs, il les soupçonnait fortement de l’avoir poussé à affronter leur mère en toute connaissance de cause. Il s’agenouilla auprès d’eux et passa une main dans leurs cheveux.

- Bon, il va falloir que je m’occupe de vous maintenant.

Une nouvelle salve d’applaudissement salua ces paroles avant qu’ils ne se jettent au cou du rôdeur qui bascula sur le dos. Fort heureusement, l’intervention d’Alariä remit bon ordre et les enfants regagnèrent leur nid sans avoir fait promettre au préalable à Isòrion de revenir le lendemain pour commencer les leçons.

- Chose promise, chose due ! confirma l’elfe tandis que les enfants quittaient les lieux en courant, tandis qu’il se redressait.

- Ne jamais faire une promesse à un enfant que tu ne puisses pas tenir Isòrion !

Devant la remarque de la jeune femme, il se détourna pour regarder la jeune femme droit dans les yeux.

- N’aie crainte, je tiendrai ma promesse.

Il comprenait la réaction d’Alariä, ces deux dernières années n’avaient pas été faciles pour elle. Son mari avait été tué et elle élevait seule ses deux enfants. Pour faire vivre les siens de façon convenable, ses talents de guide et de pisteuse hors pair la maintenaient parfois éloignée de Thüldae pendant de longues périodes et les jumeaux étaient confiés à la garde de membres de sa famille qui résidaient non loin de la cité sylvestre. Ses enfants étaient ce qu’elle avait de plus précieux au monde et elle voulait par-dessus tout leur bonheur.

- Tes fils ne seront pas déçus, tu peux me faire confiance, ajouta Isòrion avant de récupérer son manteau de voyage qu’il enfila, je dois y aller maintenant. Je passerai demain si cela ne te dérange pas.

La jeune femme secoua la tête.

- Non non, mais tu sais, tu peux rester dîner avec nous ce soir ?

Cette proposition était alléchante, Isòrion hésita mais avant qu’il n’ouvre la bouche pour lui répondre, quelque chose se posa sur son épaule et il détourna la tête vivement pour s’apercevoir qu’un minuscule faucon était agrippé à lui. La magie de la broche du loup argenté opéra, délivrant son message à son destinataire. Le maître de la confrérie plissa les yeux pendant que les paroles d’Ibealia arrivèrent à ses oreilles. Quelques secondes plus tard, celui qui fut le messager se désintégra laissant la place à un silence pesant.

- Isòrion ?

La voix de la jeune femme le tira de ses réflexions. Instinctivement il lui sourit, dissipant ainsi tout malentendu.

- Je suis désolé Alariä mais je crains de devoir décliner cette invitation mais ce sera parti remise. Je dois m’entretenir dans l’immédiat avec Linwëline.

Et Isòrion quitta à regret la jeune femme pour rejoindre les offices de la confrérie.

Narration

Ibéalia

Il ne fallut guère de temps à Isòrion et à Linwëline pour se retrouver et évoquer le message d’Ibéalia. Puis la gardienne de l’harmonie s’était retirée laissant l’elfe des bois seul, en proie à ses propres réflexions. Pour être tout à fait honnête, pour un premier rapport, le maître de la confrérie ne s’attendait pas à une entrée en matière si rapide. A peine arrivés, voilà qu’ils se faisaient attaquer par des drows et récoltaient quelques informations intéressantes. Au moins, on ne perdait pas de temps et la suite promettait d’être tout aussi intéressante. Oui, Isòrion devait attendre le second rapport d'Ibéalia et de Miramal pour se faire une idée précise de la situation et de voir s'il y avait lieu de changer leur ordre de mission.

Après quelques minutes de marches salutaires à l’extérieur de Thüldae, Isòrion s’agenouilla à l’ombre d’un chêne plusieurs fois centenaire, il rassembla quelques brindilles en un tas qu’il déposa devant lui puis se saisit de son loup argenté. Il ferma les yeux et visualisa l’image d’un faucon à laquelle se succéda l’ima ge d’Ibealia. Sa main se referma lentement sur sa broche pendant que la puissance du métal s’éveilla peu à peu.


- Ibéalia, je suis rassuré de te savoir toi et Miramal vivants et en bonne santé malgré une entrée en matière assez mouvementée. Les nouvelles que tu viens de me communiquer ne sont guères rassurantes et confirment ce que nous craignions. Il y a bien quelque chose dans ce temple qui attise la convoitise de nos noirs cousins et comme tu le sais les drows ne font jamais rien au hasard. Il va vous falloir redoubler de vigilance.

Ces paroles peuvent te paraître creuses mais un périple en Outreterre n’est pas à prendre à la légère, tu le sais. J’ai confiance en vous deux. Je ne change rien aux ordres que vous avez reçu, tout du moins pour l’instant. Selon tes prochains rapports, nous verrons s’il y a lieu de faire évoluer vos instructions. Surtout n'hésites pas à faire usage de ta broche si tu l'estimes nécéssaire et de nous tenir au courant assez régulièrement de l'évolution de la situation.

Prenez soin de vous mes amis et que l’équilibre vous garde.

L’elfe prononça une dernière fois le nom d’Ibéalia avant de rouvrir les yeux. Et là, il regarda le mannequin de bois prendre son envol en direction du sud afin de délivrer son message. Il était conscient que son contenu était succinct mais il était important qu’Ibealia et Miramal sachent que la confrérie était bien présente et qu’elle était là pour eux. Le Loup Argenté permettait à tous les Gardiens Sylvestres de rester étroitement en contact et cela tant qu’ils évoluaient dans un milieu naturel, un lien indispensable que le maître de la confrérie appréciait à sa juste valeur.

écrit par: Ibealia Samedi 30 Juin 2007 à 10h13
Tout en rejoignant ses compagnons qui étaient tous assis sur l'herbe à l'air passé qu'ils avaient trouvé, Ibealia saisit quelques feuilles décharnues d'un arbe se mourrant quelque peu sous le soleil. Arrivée à quelques mètres d'eux, elle eut la visite de ce minuscule faucon. Décidemment ce type de missive était bien pratique avec cette rapidité, Isorion lui répondait. Elle écouta attentivement les dires du Maître de la Confrérie et se sentis un peu plus légère, bien qu'anxieuse à l'idée de ce qu'ils allaient tous affronter en ce jour.
Elle marchait l'air songeur, ne regardant pas vraiment devant elle, cependant elle remarqua la petite scène comique que jouait Hermine, Rindel et surtout sa petite compagne à poil court. La roublarde pressa le pas voyant qu'elle se faisait attendre. Arrivée au hauteur de ses compagnons, elle s'agenouilla pour être au niveau de ses interlocuteurs, etcaressa frénétiquement l'herbe sèche, prenant qu'elle tige pour plus tard.


- Désolé de vous avoir fait attendre, mais j'ai été un peu retardée par mon entretien.

Ses excuses acceptées, Hermine prit la parole. La demi-elfe l'écouta attentivement, décidemment cette femme était très charismatique et se dessinait autour d'elle une sorte d'aura de chef. Ibealia s'empressa de répondre.

- Je pense qu'il serait plus prudent que je me mette à la fin de notre cortège. Avec mon ouie fine j'entendrais plus facilement des étrangers venant de derrière nous et puis je préfère ne pas laisser un de nos compagnon gnome derrière, on ne sait jamais si on devait presser le pas, je ne voudrais pas laisser quelqu'un derrière... seul... à la merci de nos ennemis.

Au yeux de la roublarde tout semblait fin près pour partir vers leur destinée. L'équipement avait été réparti dans les besaces de chacun afin de ne pas avoir de mule dans l'équipe. C'est donc faisant signe de la main à Hermine qu'elle l'invita à emboiter le pas comme convenu dans l'ordre de marche.

hrp.gif Euh faudrait qu'on se mette d'accord sur tout ce qu'on a et sur qui prend quoi pour qu'on puisse rafraichir notre inventaire dans notre fiche.

écrit par: Nollïa Samedi 30 Juin 2007 à 12h44
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar
Temps : canicule
Moment : après midi(environ 16h30)



Narration

Dès qu’ils eurent franchit la première barricade qui clôturait maladroitement l’entrée de la mine, ils sentirent dans l’air un changement subtil d’atmosphère. Une sorte d’excitation, de frénésie emplissait les tunnels sombres dans lesquels ils avançaient avec prudence, les uns derrière les autres, comme s’ils étaient tous devenus les héros d’une de ces épopées que racontent les bardes dans les auberges, ou les grands mère au coin du feu. Le parfum de l’aventure chatouillait leurs sens.

La main d‘Elinor, qui marchait juste derrière Hermine, agrippa celle de la guerrière, et la retint brièvement, juste le temps de lui poser un baiser sur sa joue mate, les yeux emplis d’une émotion trouble,et le visage blanc s’empourprant légèrement.

- Merci. Dit elle simplement.

Puis, elle relâcha son étreinte, et ses doigts fins se crispèrent sur l’arbalète que lui avait confiée Ibéalia. Elle avait peur. Pourtant, ce chemin, elle l’avait déjà parcouru plusieurs fois alors qu’elle étudiait le texte de la porte. Mais cette fois, c’était différent. Cette fois, elle était armée, et devait se tenir prête à se servir de tout son courage.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


L’aventure commençait pour de bon.

Vieltal avait allumé une lanterne, et ouvrait la marche, comme demandé. Il hésita un moment, alors qu’ils se retrouvaient tous dans la première salle ronde ou débouchaient deux tunnels, puis opta pour celui de gauche. Ils avançaient tous avec prudence. Les couloirs avaient été à moitié sécurisés, et par endroit, aucune planche ne soutenait le plafond. Ils arrivèrent ensuite à la grande salle de la porte, sur la petite plateforme naturelle qui surmontait un vaste sol irrégulier. Sur la droite, l’ascenseur métallique, devant eux, la majestueuse porte du Temple. Seuls les gnomes purent la contempler cependant, car l’entrée était trop éloignée, et plongée dans des ténèbres trop sombres pour que les autres puissent distinguer quoi que ce soit. Miramal et Rindelboum, s’ils se penchaient, pouvaient également voir les deux cadavres des goules décapités. Personne n’avait osé s’aventurer aussi profondément dans la mine depuis la veille, et rien du combat n’avait été nettoyé. L’odeur de charogne qui se répandait était presque insoutenable.




écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 02 Juillet 2007 à 01h37
Tout en écoutant la chanson d'Hermine, Vieltal tourna son regard vers elle en déposant sa flute sur ses genoux. La voix n'était pas celle d'une scalde digne de renom, mais c'étais loin d'être important. Le barde entendit l'excuse d'Hermine comme si il l'eut prédit. Il lui adressa un sourire pusi quelques mots.

- Vous n'avez pas à vous excusez ma chère. Tout le monde peut chanter merveilleusement, la musique vient du coeur, cette chanson vous rappelle votre mère et les souvenirs qu'elle vous renvoit sont inqualifiable. C'est ça la musique, c'est chacun pour soit et à qui veut bien ouvrir son coeur aux autres...

Il s'arrêta un instant, apercevant une petite créature venir sauter sur Hermine. Il s'agissait du petit animal du gnome accompagnant Miramal. Peut-être serait-il de l'aventure après tout. Le barde se releva en voyant le petit gnome s'approcher. Il écouta la conversation entre le gnome et la guerrière en souriant. Puis il se présenta en s'inclinant légèrement.

- Nous ne nous sommes pas présenté mon cher, mon nom est Vieltal, très jolie bête que vous avez là!

C'étais tout ce qu'il pu dire. Ibealia et Miramal arrivaient sur l'entre-fait et Hermine leur suggera alors de se méfier de la zone obscure des drows. Les compagnons avaient déjà eu affaire à cette magie dans l'auberge. La mine était beaucoup plus hostile et il fallait se préparer avant d'entrer dans l'antre. La nouvelle compagnie devrait tisser des liens et s'unir contre les ombres des profondeurs.

Le barde ne prit que la lanterne et son équipement à lui. Il ouvrit donc la marche et conduisit la compagnie dans le dédale de la mine abandonnée. Fouillant dans sa mémoire, il prit le chemin de gauche en éclairant devant lui. Il faisait déjà plus frais dans la mine mais le barde transpirait à grosse goute. Il ne voulait pas se faire surprendre par un cadavre ambulant encore une fois. Ses sens étaient aiguisés et vif alors que la lumière de la lanterne se refletait sur les filaments d'ors qui couraient le long des parois du couloir.

Finalement, ils débouchèrent sur la grotte et le plateau naturel. Le barde repèra rapidement l'ascenceur puis s'y dirigea. Les relents putrides des goules le fit hésiter un instant. C'étais les cadavres qu'ils avaient laissés la journée d'avant dans l'ascenceur. Il adressa ses conseils à la compagnie en mettant un bras devant son nez pour retenir l'odeur infecte.


- Nous avions laissé les têtes des goules ici pour transporter Andris. L'ascenceur nous menera au bas de la porte du temple qui se trouve là. Il y a des rochers dont il faudra se méfier pour tout éventuelle embuscade. Je propose de descendre en deux groupes. Hermine, tu devrais passer devant avec Rindelboum et Miramal. Je descendrai en second avec Ibealia. Qu'en dites-vous?

Tout en tendant la lanterne à Hermine, le barde s'encquit de son arc et y encocha une flèche.

écrit par: Hermine Lundi 02 Juillet 2007 à 13h59
- Avec Ibealia ... et Elinoя !, corrigea gentiment Hermine avec un sourire rassurant à l'étudiante, dont elle n'avait pas envie qu'elle se sente exclue d'entrée de jeu. Elle-même savait ce que c'était, d'être la petite dernière brinquebalée dans un groupe d'aventuriers soi-disant chevronné. C'était une position difficile à vivre, pleine d'incertitudes et de dangers ; alors autant la changer au plus vite en celle de membre du groupe à part entière ... certes pas beaucoup moins risquée.

Depuis leur entrée dans la mine, Hermine se sentait moins écrasée, et davantage portée, par la responsabilité qu'elle s'était fixée. En effet, bien qu'elle ait toujours ce réflexe de protection envers Elinor, cette surprenante et douce preuve de gratitude et de bonne volonté que la jolie noble lui avait donné l'avait entre autres sentiments fait se sentir pour ainsi dire ..plus forte. Depuis que l'obscurité les avait enveloppés, la guerrière se sentait aussi plus sereine : elle avait décidé de ne plus laisser sa méfiance l'aveugler, et de faire davantage confiance à ses compagnons. Confiance à Ibealia, qui avait après tout protégé Elinor durant la nuit, confiance aux gnomes Miramal et Rindelboum, qui n'étaient pas du tout des enfants d'humain malgré leur apparence.
Cette sensation de relatif calme intérieur, à défaut de bien-être, était probablement aussi dû au fait qu'avec l'obscurité dangereuse de la mine, allait une fraîcheur bienvenue. Ce n'était certes pas le vent et l'odeur de son pays mais, avec ses habits plus chauds que la normale, elle l'appréciait davantage que cette chaleur extérieure qui lui tapait sur le système.
Finis les regards en coin, les conversations calomnieuse, les froncements de sourcils accusateurs, aussi ...

Concernant la proposition de Vieltal, hormis le fait qu'elle-même ferait partie du premier groupe, la Nordique n'avait pas vraiment d'opinion : ce que le jeune homme proposait avait à ses yeux des avantages mais n'était pas exempt d'inconvénients. L'idée de séparer les effectifs lui déplaisait, mais il fallait bien faire un choix, et celui-ci en valait un autre ... Et puis, quelque chose en elle avait envie d'écouter le barde. Laissant pour l'instant aux autres le soin de s'exprimer, elle s'avança plutôt au bord du promontoire et essayant de ne pas penser aux relents putrides qui s'imposaient à elle, mit un genou à terre et, à l'aide de la lanterne sourde qu'elle-même portait, commença à scruter les ténèbres qui s'étendaient en contrebas. Puis, après quelques instants :


- Яindelboum, viens jeteя un œil, s'il te plait, lança-t-elle soudainement mais doucement, sans se retourner, mais en se décalant précautionneusement pour faire un peu de place au petit être. « Vous autяes gnomes avez bonne vue, je cяois ... », murmura-t-elle, pensive.

Lentement, autant pour elle-même que pour le magicien, Hermine promenait le rond de lumière projeté par sa lampe à chaque endroit de la grotte qu'il pouvait atteindre. S'attardant plus particulièrement sur les amas de roche qui pouvaient offrir la meilleure cachette, l'aventurière était attentive au moindre signe trahissant la présence d'une embuscade de drows ou de morts-vivants. De plus, la guerrière préférait avoir une première idée de la configuration du terrain en contrebas, pour le cas où. Inutile de se lancer à l'aveuglette ...

écrit par: Ibealia Mardi 03 Juillet 2007 à 16h20
Après avoir fait signe que tous étaient prêts, Ibealia fouilla rapidement dans les fournitures qu'avaient achetées Miramal et lui demanda le reste de la bourse. Elle s'équipa alors d'une torche, d'une corde et d'un pied de biche qu'Hermine lui avait montré. Lorsqu'elle saisit la barre de fer chacun porta sur elle une regard étrange. Elle s'empressa de fendre son visage d'un doux sourire qui se voulait à la fois espiègle et convaincant.

- Bah quoi? On sait jamais, y a des manières qui marchent à tous les coups.

Après cette petite scène humouristique, ils prirent donc enfin le chemin de la mine. Dès qu’ils eurent franchit la première barricade qui clôturait maladroitement l’entrée de la mine, ils sentirent dans l’air un changement subtil d’atmosphère. Subtil ne fut peut-être pas le mot juste car cette impression étrange se transforma rapidement en une odeur infecte de putréfaction, créait par des corps inertes se décomposants dans ce lieu humide, propice à la pourriture.

- Sympa l'accueil, niveau propreté on repassera. Dit-elle pour détendre un peu l'atmosphère qui se voulait tendu devant les ennemis morts qu'avaient combattus les premiers visiteurs du groupe. Nous séparer ne me plait guere cependant je dois bien avoué que je m'en remet à vous pour cette décision. Soit, je descenderai avec Elinor et vous, Vieltal.

Regardant Hermine au plus profond de ses yeux, elle lui adressa ces deux mots.

- Soyez prudente. Puis marquant une pause. Ne vous inquietez pas, nous serons juste derrière en cas de coup dur.

écrit par: Hermine Mardi 03 Juillet 2007 à 22h43
Dans la lumière vacillante créée par les lanternes, Hermine accroupie au bord du promontoire, eut un sourire détaché :

- Pas de pяoblème, répondit-elle calmement, tout en continuant à examiner la pièce en contrebas. Même si elle n'avait pas encore vu la gracile Ibealia combattre, elle fut convaincue de sa sincérité et rassurée de pouvoir compter sur elle pour assurer les arrières du groupe. Puis, prise d'une inspiration subite, l'aventurière se retourna enfin, pour désigner l'étrange monte-charge du menton. « Pendant que je fais ça, quelqu'un pouяяait véяifieя que tout est en oяdяe là-dessus ? Je viens de penseя à un moyen simple et яapide de se débaяяaseя de nous ... », expliqua-t-elle, un peu pince-sans-rire, avant de terminer son observation ...

écrit par: Rindelboum Mercredi 04 Juillet 2007 à 06h11
Peut être était-ce la froideur de cette caverne, ou bien l’odeur pestilentielle que dégageait les deux goules, l’obscurité totale dans laquelle le groupe se trouvait, les toiles d’araignées qui trainait par ci par la, les insectes rampant ou volant qu’ils croisaient de temps à autre, ou même cette méfiance ambiante que dégageaient chacun des membres du groupe à l’égard de cette mine… ou peut être tout simplement que c’était lui… Rindelboum n’avait pas pu émettre un seul mot depuis qu’il était entré dans la mine, était-il juste intrigué ou avait-il peur... ?

Pendant tout le chemin qu’il avait fait dans ces méandres, depuis qu’il avait aperçu la première toile d’araignée, son esprit s’était égaré, allant même jusqu'à se demander combien d’araignées pouvaient vivre rien que dans cette mine, des centaines ? Des milliers ? Des millions ? Ou peut être y avait-il plus de rats que d’araignées. De toute façon, s’il y a des rats, il y a forcément des araignées, car que peut bien manger un rat dans un tel endroit si ce n’est des insectes ? Et donc s’il y a de bons insectes bien savoureux, il y a forcément des araignées pour les manger. De toute manière, les rats seraient même capables de grignoter les cadavres décapités de ces deux goules s’ils le voulaient. Rindel’ n’avait jamais aimé les rats et les araignées, il leurs trouvaient quelques détestables aspects qu’il lui était impossible de réprouver. C’est donc lorsque Vieltal ouvrit la marche que Rindelboum vint se placer comme demander, derrière Hermine et Elinor, et durant tout le trajet qu’ils avaient parcourut il fut en proies à une dizaine de ces réflexions, toutes aussi inutiles que malfamés.
Il fut alors logiquement sortit de ses contemplations murales lorsqu’Hermine lui demanda de venir jeter un œil en contrebas. Il s’empressa de tourner la tête vers elle, essayant de se replonger dans la réalité qui leur faisait face. Sans dire un mot, il vint se placer à coté d’Hermine, puis se pencha précautionneusement en posant sa main sur l’épaule de la guerrière.


- Je ne vois que de petits recoins sombres ou quelque chose pourrai sans doute se cacher, mais je ne peux en discerner plus à part de multiples cailloux… L’air timide, Rindel’ prit sa respiration puis reprit. Veuillez pardonner mon inexpérience, mais c’est la première fois que j’explore une mine en sachant que l’on peut être attaqué à tout moment par je ne sais quoi…

Apercevant le bois de la torche qui dépassait du havresac de la guerrière, il s’en empara délicatement pour ne pas la gêner dans ses mouvements, un regard timide sur le visage.

- Laissez-moi vous soulager de ce poids inutile Dame Hermine, qui sait, peut être en aurai-je besoin…

écrit par: Nollïa Samedi 07 Juillet 2007 à 12h54
Elinor, architecture : 3 (dé) + 7 >< DD ? (Architecture aide fouille) = échec
Elinor, fouille : 16 (dé) +5 >< DD ?
Hermine détection : 15 (dé) + 0 - 4 >< DD ?
Rindebloum détection : 19 (dé) -1 >< DD ?


Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h30)



Narration

Prompte à réagir à la moindre remarque qu’énonçait sa bien aimée Hermine, Elinor s’avança vers le monte charge d’un pas hésitant. Elle déposa contre la rambarde l’arbalète derrière laquelle elle se protégeait comme s’il s’agissait d’un rempart, puis avec une douceur qui lui était propre, elle entreprit d’analyser le mystérieux ascenseur de métal en commençant par parcourir de son regard bleu les poulies et autres chaînes qui en composaient le mécanisme.

- Hummmm dit elle en posant l’un de ses doigts de façon pensive sur ses lèvres charnues. Il était évident qu’elle avait décidé dès à présent de faire partie de la compagnie à part entière et de se montrer aussi utile qu’elle le pouvait. « Difficile à dire s’il a été saboté ou non, d’autant plus que je ne suis pas ingénieur et que lors de mes études des bâtiments, je me suis plutôt intéressée aux cités elfiques que naines. «

Elle s’agenouilla cependant aux abords de la machinerie, observant si des maillons apparents de la chaîne n’avaient pas été sciés ou si le levier était toujours bien fixe.

- Il ne me semble qu’il n’y a rien de suspect, mais comme je vous dis, je ne suis pas connaisseuse. La seule façon de s’assurer du bon fonctionnement du monte charge serait de le faire descendre à vide une première fois. De cette façon, cela alertera peut être aussi les éventuels ennemis qui pourraient se trahir croyant que nous arrivons.

Elle réprima un frisson à cette idée, reprenant bien vite en main son arme, et se plaçant à la droite de Vieltal avec qui elle allait descendre.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Rindebloum plissait des yeux tandis qu’Hermine faisait circuler la lanterne qui vagabondait sur les parois de la caverne, révélant un sol irrégulier, où en outre des cadavres des goules et des traces de sang – probablement celui d’Andris – on pouvait voir du matériel abandonné et un plancher de bois à moitié construit aux abords de la majestueuse porte du Temple. Comme l’avait déclaré le gnome, de nombreux recoins plus sombres existaient, où aurait pu se dissimuler facilement un individu discret. Cependant chaque cachette potentielle semblait vide, et même en observant le plafond couvert de quelques stalactites, il ne remarqua rien d’anormal.


écrit par: Hermine Lundi 09 Juillet 2007 à 14h35
Son inspection terminée, Hermine se releva, hochant la tête en signe de dénégation. Apparemment, Rindelboum n'avait rien remarqué non plus de notable dans la zone en contrebas, à en juger par son absence de mise en garde. Dans la pénombre, un œil observateur pouvait malgré tout distinguer un petit sourire dessiné sur les lèvres de la jeune femme : certes, cela la soulageait de n'avoir aucun signe d'un combat à mener prochainement, et qu'aucun de ses amis ne se trouve donc en danger immédiat. Mais l'Illuskane était aussi relativement impressionnée par la réaction et les gestes d'Elinor, signes manifestes que l'étudiante prenait sur elle ses peurs et que celles-ci ne l'empêchaient pas d'agir prudemment. Décidément, cette fille était faite d'un bois bien plus solide qu'on ne le supposait à première vue.

- L'idée n'est pas mal, mais je cяois que ça ne seяa pas la peine, objecta Hermine à la proposition d'Elinor, sans se départir de son petit sourire. « Il y a l'aiя de n'avoiя яien de vivant là en bas ; et si tu dis que ce tяuc n'est pas saboté, je te fais confiance. », continua-t-elle doucement, en constatant, avec une légère surprise, que cela était vrai. Puis, l'aventurière soupira : « Mais je doute que quelque chose attaque un monte-chaяge vide : nos adveяsaiяes seяaient de bien piètяes embusqueuяs ... » En effet, Hermine imaginait que dresser une embuscade dans le noir complet requérait un minimum de vision nocturne (ou une perception aveugle.. mais un monstre aveugle les aurait déjà repérés) ; sinon, cela signifiait que l'ennemi comptait sur leurs propres torches et lanternes, et donc qu'il fallait pour les tromper poser sur le monte-charge vide un tas de sac et une ou deux sources deux lumière pour donner le change, sans quoi personne ne s'y laisserait tromper. Et Hermine avait la flemme de ruser maintenant, alors que rien n'indiquait un piège ...

Aussi, Hermine prit place sans plus tarder sur la plate-forme, attendant que deux volontaires la suivent. Lorsque Miramal la rejoignit, elle lui tendit sa lanterne sourde, puis lorsque le Boitu l'eut accepté, le remercia et dégaina son épée d'un geste ample et mesuré. Puis, elle mit un genou à terre, son bouclier la protégeant du vide et elle-même pouvant servir de couverture à un gnome.


- La manœuvяe : aяяivés en bas, tu guides le faisceau jusqu'au tas de яocs, là-bas. A toi de voiя si tu m'y suis ou pas, murmura-t-elle au petit druide en désignant de sa lame le plus grand monticule de la pièce. Puis, légèrement plus fort, pour tout le monde : « Mais quand j'y suis, tu comptes jusqu'à dix, et si яien ne se passe, tu feяmes et яouvяes ce clapet de la lanteяne deux fois en diяection d'ici, comme signal. Aloяs, la voix seяa libяe pour vous.
... D'accoяd ? »

écrit par: Ibealia Jeudi 12 Juillet 2007 à 21h33
Ibealia souffla d'ennuie devant les tergiversations non moins utiles de sa compagnone. Il est vrai qu'il était necessaire de se poser des questions mais cela commençait à s'étendre, et leur temps était compté. La jeune roublarde n'aimait guère se retrouver sous la surface de la terre, et si il y avait un danger qui les devençait, plus vite ils iraient à sa rencontre plus vite l'affaire serait bouclée. Aux paroles d'Hermine, la demi-elfe poussa doucement Boitu pour qu'il prenne place comme convenu et joue lui aussi son rôle.
Tout semblait fin près pour descendre, le monte-charge fut alors actionné. La belle demi-elfe scruta attentivement les zone élcairée tentant de voir si quelque chose s'y tapirait. Elle avait entreprit d'étudier les mécanismes avant leur utilisation, mais elle avait rapidement abandonné cette idée quand elle vit elinor s'y attelait et aux vues de l'envie expéditive de passer à l'acte.
Ibealia sortit l'arme qu'elle avait récupérée sur le cadavre du drow, s'étant dit que si jamais elle avait des ennemis à affronter ils auraient certainement les mêmes. L'arme en main, son souffle se coupa sous l'effroi que lui insufflait la situation. Malgré sa maitrise d'elle même, elle avait peur mais tentait de la cacher. Elle était le chef de mission pour les Gardiens et ne devait pas montrer à Boitu qu'elle doutait de l'issue triomphante de l'excavation, et elle ne devait pas non plus le montrer à ses nouveaux compagnons afin qu'ils sachent qu'ils pouvaient compter sur elle.
Elle attendait que rien ne se passe, ou pas, en bas pour pouvoir enpreinter également l'ascenceur.

écrit par: Nollïa Samedi 14 Juillet 2007 à 13h29
Hermine, vigueur : 8 (dé) + 4 >< DD12 = réussite
Elinor vigueur : 7 (dé) + 0 >< DD 12 = échec
Miramal vigueur: 1 (dé) >< DD 12 = échec

Rindelboum vigueur : 16(dé) +1>< DD 12 = réussite
Ibéalia vigueur : 18 (dé) + 0>< DD 12 = réussite
Vieltal vigueur : 12 (dé) + 0>< DD 12 = réussite


Hermine, détection : 14(dé) + 0 - 4 ><DD ?
Elinor, détection : 18 (dé) + 4 - 4><DD ?
Miramal, détection :9(dé) ><DD ?
Rindelboum, détection : 16(dé) - 1><DD ?
Ibéalia, détection : 15(dé) + 6 - 4><DD ?
Vieltal, détection : 16(dé) -2 - 4><DD ?



Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h35)



Narration



Rindelboum hésita un instant avant de grimper sur la plateforme métallique, seconde d’intention dont Elinor profita pour se glisser entre Miramal et Hermine, adressa à cette dernière un petit sourire timide comme pour s’excuser de son audace et sa désobéissance au plan de départ. Pourtant, malgré l’excitation et la peur visible dans la façon de tenir son arbalète, comme si ses mains désiraient en compresser le manche de nervosité, des sentiments plus joyeux se lisaient sur son visage aux joues constamment empourprées.
Ibéalia actionna le levier, permettant ainsi au premier groupe de descendre et d’explorer le fond. L’odeur des goules mortes était insoutenable. Tout l’aplomb de l’étudiante fondit en une seconde face à cette vision atroce de chair putréfiée en décomposition, elle s’agrippa à Hermine, détourna le visage, l’enfouissant presque dans la chevelure noire de la guerrière, touchant sa nuque de son nez. L’illuskane elle-même avait des difficultés à ne pas rendre son repas face a un spectacle aussi peu réjouissant. Miramal, lui, ne put par contre s’en empêcher tant le haut le cœur qui s’était emparé du petit druide avait été violent.
Le second groupe emprunta l’ascenseur grinçant, l’écho résonnait dans toute la caverne, rendant le son d’autant plus désagréable qu’il aurait alerté le plus sourd des drow tapis dans l’ombre. Seul Vieltal se sentit nauséeux en revoyant ce qu’il avait combattit la veille. Il se souvint de la scène avec une précision macabre.

QUOTE
D’un mouvement leste, Malahahel se colla à la paroi rocheuse, permettant de cette façon à Vieltal de contourner la goule, tandis qu’Andris tentait d’abattre sa lourde hache sur le crâne de la créature. Hélas, la plateforme, bien que relativement stable fut secouée justement à cet instant précis par le recul de Malahalehel et le mouvement du barde. Le barbare manqua de peu sa cible, la lame de la hache heurtant violemment le métal de l’ascenseur dans un éclat d’étincelle. Le bruit du choc résonna dans la grotte détournant l’attention de la goule sur lui-même.
Vieltal profita de sa position avantagée pour transpercer de son épée le flan de la bête. Celle-ci de rage et de souffrance frappa l’Uthgard à deux reprises. Une griffe lacéra le torse du barbare. La douleur était forte, bien plus forte que pour une blessure ordinaire. Andris sentait ses chairs se contracter douloureusement comme sous l’emprise d’un venin sournois.
Les trois compères se jetèrent un regard rapide : voilà donc ce qui avait causé la mort de l’halfeline.


Réunis dans la caverne naturelle, le petit groupe avança avec prudence, délaissant avec plaisir la chaire avariée avachie sur le sol froid. Chacun observait avec minutie chaque recoin, dirigeant les faisceaux lumineux des lanternes avec soin pour ne perdre aucun détail. Si un doute subsistait toujours dans l’esprit d’Hermine, ainsi que dans celui du barde, qui remarquait aujourd’hui a quel point le combat de la veille l’avait secoué, Ibéalia, Elinor et Rindelboum rassurèrent les autres. Il n’y avait rien, absolument rien qui se cachait dans l’ombre, la caverne tout autant que le couloir qu’ils arpentaient était vide de toute présence hormis la leur.

Au bout du couloir, une grande pièce carrée s’ouvrit devant eux, véritable antichambre du sanctuaire. Un simple coup d’œil suffit pour en estimer ses dimensions : 12 mètres de long, de large et de haut. Une grande porte comme la précédente scellait probablement un passage vers le Temple. Deux statues immenses étaient flanquées de part et d’autre représentant une femme aux traits fins, drapée dans une toge aux replis parfaitement taillés dans la roche sombre. Une main reposait sur le pommeau d’une épée posée sur sa pointe, tandis que de l’autre, elle se recouvrait la poitrine. Chaque main était ornée de trois anneaux d’argent qui scintillaient sur la noirceur de la pierre. Au centre de la pièce se trouvaient deux mains, immense, paumes tendues vers le plafond. Au creux des paumes, Hermine reconnu cinq anneaux dont elle détenait un exemplaire dans son sac. Malahalehel lui avait expliqué qu’il fallait, selon lui, les glisser sur les doigts, mais dans l’excitation du moment, il avait omis de donner de plus amples détail à sa compagne. Deux niches étaient creusées du côté gauche et du côté droit. Leur symétrie, et l’étrange poussière indiquèrent que c’était probablement l’endroit ou s’étaient tenue les deux goules. En hauteur, une longue frise ou étaient sculpté en bas relief une scène de bataille attira son attention : deux camps semblaient s’opposer. L’un mené par un héro brandissant une épée flamboyante, tandis que de l’autre se bousculaient des être entourés d’araignée immenses et de créatures hybrides repoussantes. Elinor qui était venue dans cette salle à plusieurs reprise, expliqua qu’il s’agissait du terrible combat entre l’armée des prêtres de Lloth et de leurs abominables drow renégats transformés en créature mi elfe, mi araignée et de l’armée de la déesse vengeresse Kiaranzalée, menée par son héro Alak Xyltin.


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écrit par: Hermine Lundi 16 Juillet 2007 à 21h10
Tentant de mettre haut de coté sa propre indisposition, Hermine essaya de faire montre de toute la sollicitude et la patience qu'elle pouvait réunir en ces lieux hostiles. Elle attendit un moment que se calment les spasmes d'Elinor, osant tout juste caresser le dos de la jeune noble, et l'éloigna doucement des cadavres pourrissants -afin d'avoir un peu d'air, elle aussi. Lorsque les choses semblèrent aller mieux, la guerrière rengaina son épée et proposa sa gourde d'eau à Elinor pour le cas où elle en avait besoin, puis laissa l'étudiante se reposer et alla voir si les haut-le-cœur de Miramal s'étaient calmés. Inquiète pour le petit gnome boitillant, elle lui tendit à lui aussi de l'eau, pour qu'il puisse se débarrasser du goût dégoûtant qu'il devait avoir dans la bouche. Enfin, lorsque il n'y avait plus grand chose à faire, elle prit gentiment Elinor par la main et, l'encourageant, se dirigea alors seulement vers le temple de Kiaransalee, ce qui fait qu'elle fut sans doute parmi les dernières à pénétrer dans l'antichambre de l'édifice drow.

Une fois dans la pièce, elle observa brièvement les lieux, mais détourna bien vite son regard des frises murales, vaguement dérangée par le souci du détail avec lequel les anciens artistes elfes avaient dépeint l'horreur et la violence d'un champ de bataille. En cet instant, la guerrière n'avait pas la moindre envie de participer un jour à cette boucherie qu'est une guerre de grande envergure -et surtout pas contre ces aberrations mi-arraignée, mi-drow.


- ¤ Je suis où, là ? ... ¤, songea Hermine, qui se sentait complètement étrangère, en ces lieux. Tentant de penser à autre chose, elle porta la main à son épaule et, tout en s'approchant de l'autel, en fit glisser l'anneau d'argent qu'elle transportait. Hermine le soupesa un instant, comme pour lui dire au revoir puis, prise d'une impulsion subite et s'assurant qu'aucun de ses amis n'était dans l'entourage immédiat des deux paumes ouvertes, le glissa vivement sur l'annulaire de la "main" gauche avant de se reculer d'un bond.

Retenant son souffle, elle regarda alentour et, devant l'absence de réaction des pierres à ce qu'elle venait de faire, soupira et sourit. Décidément, l'impressionnait davantage qu'elle ne l'aurait cru ... Comment se défaire de cette impression que quelqu'un, ou quelque chose l'observait ?
La réponse à cette question lui vint vite : ne pas se laisser intimider. Provoquer.


- Hum, fit Hermine en s'éclaircissant la gorge avant de lancer à la cantonnade : « Ils les mettent d'une manièяe pяécise, leuяs bagues, ces dяows ? » La Nordique considéra les aventuriers repartis dans la pièce dans l'attente d'un avis, puis se dirigea vers celui qui était le plus proche de la porte qui leur barrait le chemin, avant de lui murmurer : « Aucun bяuit, deяяièяe cette poяte ? ... Une idée de ce à quoi s'attendяe ? »

écrit par: Ibealia Dimanche 22 Juillet 2007 à 21h38
La jeune demi-elfe avait le teint blafard, tout du moins plus clair que d'habitude. La scène qui s'offrait à elle lui glaçait le sang pour une raison qu'elle n'aurait su expliquer. Peut-être était-ce les frises qui racontaient l'affrontement qui avait eu lieu des siècles plus tôt. Une histoire qui remontait à si loin que certains l'auraient prise pour une simple légende qu'on raconte au coin du feu pour alimenter la curiosité des plus petits, certain oui mais pas Ibealia. Elle savait que ce qui était inscrit dans la pierre était un présage de ce qui les attendait à l'intérieur. Elle observa avec soin les sculptures, notamment la femme drapé une main sur la poitrine. Elle remarqua la disposition des bagues sur ses doigts, puis se rendit tout près des deux mains, paumes vers le plafond. Alors qu'Hermine plaçait un anneau à l'un des doigts, elle l'interpella.

- Malahalehel vous a parlé des anneaux. Et si les anneaux en notre pocession étaient identiques à ceux sur la représentation de cette femme, peut-être devrions nous les mettre de la même façon sur ces mains.

Elle laissa planer un silence puis tenta de déceller tous bruits suspects qui leur indiqueraient une présence ennemi de l'autre coté de la porte. Elle observa également si la porte avait été ouverte récemment en regardant les traces de poussères au sol. Elle étudia attentivement la porte pour voir si aucun piège ne s'y trouvait en plus de la complexité pour l'ouvrir.

Ibealia utilise Detection (pour voir si y a un piège) et Perception auditive (pour entendre des vilains)

écrit par: Hermine Vendredi 27 Juillet 2007 à 14h29
Hermine haussa les sourcils à ce qu'Ibealia venait de proposer : elle-même n'avait pas remarqué le détails des statues. Effectivement, celles-ci portaient des bagues qui semblaient disposées d'une façon bien précise, quoique cette signification échappait à ce moment à la guerrière, peu coutumière des rites religieux, et encore moins connaisseuse en ce qui concerne les coutumes drow.

- Hmm oui, tu as sûяement яaison, déclara finalement l'Illuskane en hochant la tête. « Ca doit êtяe ça. Ben, tentons le coup ! »

S'écartant pour laisser la frêle jeune femme s'occuper des mains gigantesques, Hermine daigaina calmement son arme et se campa devant les portes de pierre, pendant qu'Ibealia commençait à placer les bagues de la façon qu'elle avait en tête. Elle s'était placée à quelques mêtres, légèrement sur le coté, hors du jeu des battants de la porte qui s'ouvriraient vers elle, à en juger par la position des gonds.
Après un instant, elle regarda en arrière en direction d'Elinor, vérifiant que celle-ci n'était pas en première ligne en cas d'embuscade. Résistant à l'envie de se rapprocher de celle qu'elle considérait comme sa protégée, elle se concentra à nouveau sur la porte, apprêta son bouclier, et murmura :


- Tenez-vous pяêts. Ca continue ...

écrit par: Nollïa Samedi 28 Juillet 2007 à 11h47
Ibéalia, perc auditive :20 (dé)+6 >< DD ?
Ibéalia, détection piège : 7(dé) +2 >< DD ?



Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h37)



Narration

Ibéalia écoutait avec toute l’attention d’une rôdeuse de Solonor expérimentée. Le calme de la pièce située loin sous la terre, la tension nerveuse dans laquelle elle se trouvait décuplait ses sens à tel point qu’elle arrivait à discerner la respiration saccadée de Miramal de celle, plus douce d’Elinor. Aucun autre bruit, en dehors de ses propres battements de cœur et du grincement rugueux causé par le frottement des lourds anneaux d’argent qu’Hermine enfilait sur les doigts de pierre, ne se faisait entendre. Son inspection par contre, ne lui révéla pas le moindre piège. Il n’y avait en effet, aucun orifice dans l’encadrement de la lourde porte de pierre, duquel aurait pu surgir des dards empoisonnés, et les dalles qu’inspectait la roublarde semblaient hors de tout soupçon. Pourtant l’impression qu’un piège magique, indécelable à ses yeux puisse se déclancher, persistait encore dans sa conscience, ne lui permettant aucunement d’être rassurée.

L’étudiante regardait la demi elfe avec intérêt. Ses lèvres qu’elle mordait consciencieusement démontrant l’ambivalence des sentiments qu’elle éprouvait, emprise d’admiration devant une déduction brillante, et honteuse de ne pas avoir été capable du même raisonnement logique. Elle attendait avec impatience que la suite se produise.
Ibéalia glissa la dernière bague, officiant sans le vouloir cet étrange mariage entre l’aventure et les explorateurs. Il eut un déclic. Puis plus rien. Chacun retenait son souffle dans l’attente de quelque chose…mais rien ne se produisait. Miramal émit un petit rire nerveux, comme si la corde trop tendue d’un arc bandé se relâchait soudain, il s’apprêtait même à adresser à son comparse Rindelbloum une petite blague gnomesque, lorsque soudain les anneaux d’argent scintillèrent d’une lueur sombre. Les bagues que portaient les deux statues s’illuminèrent a leur tour en réponse et dans un grondement terrible, lentement la lourde porte s’éleva comme un herse, disparaissant dans les profondeurs du plafond, s’ouvrant comme la gueule béante d’un monstre et ne laissant apparaître que de plus impénétrables ténèbres.

Un torche s'avanca doucement, reculant l'ombre avec prudence. Un long couloir apparut, identique au précédent, lisse et obscur à l'exeption des murs ou apparaissaient a intervalles régulier des niches scellées à en juger l'arche qui brisait la régularité de la pierre.



écrit par: Ibealia Dimanche 29 Juillet 2007 à 19h26
Ibealia s'attela à s'executer après l'appréciation d'Hermine. Elle saisit donc les bijoux que lui remis l'Illuskane et s'avança devant les mains géantes. A quelques centimètres, elle leva ses mains vers le ciel, ou plutot vers le plafon, pour déceler quelle main était la droite de la gauche. Elle observa attentivement la position des bagues sur la femme drapée en statuette et plaça celles en main de la même façon. Au bout de quelques instant un cliquetis se fit entendre et on entendit comme une bête rugir. La porte s'ouvrait devant eux laissant tomber une rivière de poussières et de terres.

La belle demi-elfe sentait la tension entre tous ses compagnons, si jusqu'ici on pouvait douter de son investissement dans cette quête, le doute s'était nécessairement dissipé. La Rodeuse de Solonor avait les mains moites. Elle avait porté sa main au paumeau de l'arme qu'elle avait prélevée sur le cadavre de l'elfe noir. Elle s'approchait du monstre béant et donc nécessairement de la belle guerrière.


- Voilà, on y est. On peut plus reculer.

Omettant tout plan précédemment décider, Ibealia emboita le pas, sa torche toujours à la main et dans l'autre son arme au cas où. Sa curiosité avait pris le pas sur la raison, cependant il serait toujours temps de reprendre l'ordre initiallement prévu. Elle avançait d'un pas incertain l'obscurité s'écroulant a chacun de ses pas.

écrit par: Hermine Mardi 31 Juillet 2007 à 09h31
Tandis que la lourde porte de pierre se soit ouverte dans un long grondement, Hermine retint son souffle, impressionnée par la majesté de la scène, et guettant un quelconque signe d'hostilité. Mais nulle pierre géante ne vint rouler vers eux, et aucune horde de goule ne chargea depuis derrière la porte ; aussi, l'aventurière se détendit-elle -mais pas beaucoup.

Ibealia vint à sa hauteur : malgré sa méfiance manifeste, elle semblait décidée à aller de l'avant ce qui, ajouté au fait que l'idée de la rôdeuse s'était trouvée couronnée de succès, mit Hermine un peu plus en confiance. Rengainant son épée, celle-ci se retourna et invita les autres membres du groupe à se rapprocher, avant de déclarer, appuyant sa parole de gestes brefs de sa main libre :


- Bon, Ibealia monte en tête. Miяa, tu pяends sa place à l'arrièяe gaяde, d'accoяd ? Hochant la tête : « Et on яeste gяoupés. »

Quand elle fut sûre qu'Elinor, Vieltal, Rindelboum et Miramal avaient l'intention de suivre, Hermine récupéra la lanterne sourde qu'elle avait confié au gnome sylvestre un peu plus tôt, et hâta le pas pour remonter à la hauteur d'Ibealia, qui s'était déjà engagée dans le couloir. Précautionneusement, la guerrière commença à progresser auprès d'elle, dans son quart arrière droit, éclairant le plus souvent aussi loin qu'elle le pouvait le couloir du faisceau de sa torche pour s'assurer que les lieux étaient aussi déserts qu'il le paraissaient. De temps en temps, Hermine profitait de la lueur des autres torches que transportait le groupe pour détailler les alcôves qu'ils croisaient, à la recherche d'un piège ou d'un mécanisme quelconque. Puis elle reconcentrait son attention en avant, tentant de détecter une quelconque forme, mouvante ou pas, qui briserait la monotonie de ce couloir, et prête à s'élancer de deux pas en avant et à les couvrir, la frêle rôdeuse et elle, de son bouclier à la moindre attaque.

écrit par: Miramal Mercredi 01 Août 2007 à 14h37
Un goût amer persistait dans la bouche du jeune gnome alors qu'il tentait désespérément de chasser les visions de cadavres en décomposition qui l'assaillaient encore. Partagé entre l'envie de prouver sa bravoure et celle de s'enfuir en courant le plus loin possible de ce lieu cauchemardesque, Miramal suivait le groupe sans vraiment être là. L’arrivée dans la salle aux statues le sortit un peu de sa torpeur mais le sentiment d’être totalement inutile à cette expédition lui nouait encore la gorge. Il était faible, minuscule et ses quelques tours dont il tirait auparavant tant de fierté semblaient tous plus inefficaces les uns que les autres face au puissants ennemis qui les guettaient certainement dans l’ombre. Comme un lointain spectateur, il vit Ibealia s’agiter autour des immenses mains sculptées pour chercher une solution à l’énigme des anneaux, il la regarda enfiler les bagues sur les doigts de pierre et il lui parut évident que la porte allait immédiatement s’ouvrir, là, maintenant, sur quelque chose d’abominable et qu’il allait mourir comme un rat coincé dans ces tunnels. Boitu ne put s’empêcher de penser que si d’autres goules faisaient leur apparition, il ne resterai plus rien à rendre dans son estomac vide. Un rire nerveux s’échappa de ses lèvres durant l’attente qui précéda l’ouverture, peut-être la demi elfe avait elle tord finalement, peut-être qu’ils ne pourraient pas ouvrir cette voie et qu’ils repartiraient sains et saufs par là d’où ils étaient venus.. Mais l’espoir fut bref et l’angoisse qui assaillait le cœur du gnome reprit possession de son être lorsqu’il vit ce nouveau boyau sans fin et anormalement désert s’enfonçer plus profondément encore dans la roche..

Et voilà qu’en plus on lui confiait l’arrière garde et qu’on lui ôtait sa lanterne des mains. Bien sûr Miramal voyait dans l’obscurité comme en plein jour grâce à ses yeux perçants mais la chaleur de la flamme le rassurait un peu dans la froideur de ces couloirs. Pour la première fois de sa vie il se surprit à maudire le fait de ne pas être un gnome des roches et comme si ce simple fait permettait de se sentir bien dans n’importe quelle caverne aussi glauque fut-elle, il se rapprocha de Rindelbloum, marchant presque à ses côtés dans le but évident de ne pas rester le dernier de la file.

Toutes les 30 secondes il ne pouvait s’empêcher de jeter un coup d’œil derrière son épaule et tendait l’oreille de son mieux pour vérifier que rien ne les suivait.. Malgré ses efforts pour rester silencieux, le bruit sourd de son baton résonnait le long du corridor et il finit par arrêter de l’utiliser, boitillant de plus belle pour suivre le rythme imposé par les grandes gens.


- C’est trop calme souffla-t-il dans un murmure.

écrit par: Rindelboum Jeudi 02 Août 2007 à 16h37
Ha vraiment ! Quelle idée lui était passée par la tête ? Accompagner des gens qu’il ne connaissait presque pas dans un endroit pareil. Rindel’, qui avait en vain tenté de camoufler sa peur derrière une production anormalement élevé de réflexions métaphysiques sur la vie des rats, des insectes et des araignées était désormais prit de panique.

*DES ARAIGNEES ! DES ARAIGNEES GEANTES !! *

La vue des bas-reliefs de l’antichambre l’avait laissé encore plus sans voix qu’il ne l’était déjà. Il s’était arrêté à l’entrée avec une horrible impression de stupeur. Pendant un instant, on aurait pu croire que les connexions entre ses neurones avaient été totalement interrompu. La, debout, le regard hagard et la bouche ouverte, Rindelboum était pétrifié. A tel point qu’il ne faisait même plus attention au petit manège d’Ibealia et d’Hermine pour ouvrir la grande porte. Un étrange silence envahit alors la salle, puis Miramal émit un rire nerveux qui fit sursauter le jeune gnome de frayeur. Il reprit alors peu à peu ses esprits lorsque la porte s’ouvrit.

Jamais Rindelboum n’avait ressenti un tel frisson lui parcourir l’échine. Il s’imaginait devoir faire face à ces aberrations, mi drow, mi araignée et se projetait en plein combat. Il se voyait, immobile, les membres pétrifiés de terreurs, incapable d’agir, incapable de faire quoi que ce soit…
Jamais, au grand jamais il n’avait aimé les araignées… Disons qu’il avait toujours toléré leur présence tant que celles-ci restaient dans les normes homologuées qu’il avait lui même fixé et qui représentaient, selon lui, les caractéristiques d’une araignée « normale ». Mais lorsqu’un insecte de la famille des arachnides se présentait devant lui en se permettant de faire abstraction de ces normes, alors c’est à ce moment que la phobie de Rindel’ pour ces êtres prenait toute son ampleur. Le simple fait de penser qu’il y avait une chance, aussi infime soit elle, pour qu’ils rencontrent ce genre d’animal rendait le gnome extrêmement mal à l’aise.

Sentant son désarroi, la mignonne petite belette sortie la tête de la poche dans laquelle elle s’était blottie. S’agrippant aux coutures de sa tunique, elle monta jusqu'à l’épaule de son maître ou elle s’installa comme à son habitude, la truffe lui caressant le cou comme pour tenter de calmer ses angoisses. Il lui jeta un regard à la fois apeuré et ampli de douceur… Le manège du petit animal avait l’air de plutôt bien fonctionner. Le groupe se remit alors en marche, et Rindelboum fut heureux de remarquer que personne n’avait fait attention à sa petite « abscence ». Tout comme son confrère gnome, il suivit sans rien dire les ordres d’Ibealia et d’Hermine mais celui-ci en eut très vite décidé autrement et vint se placer juste à sa droite. Marchant sans sa canne, il avait d’affreuses difficultés à suivre le rythme du reste du groupe. Rindelboum le regarda et lui fit un signe de tête pour lui indiquer qu’il n’avait pas compris ce qu’il venait de dire, puis enchaina.


- Attend, appuis toi sur mon épaule si tu veux, lui chuchota t-il.

Il faut dire que la présence d’un confrère à ses cotés le rassurait. Et puis la demi elfe et la guerrière qui marchaient devant eux avaient l’air d’avoir tellement de confiance en elles qu’il se sentit un peu mieux.

écrit par: Nollïa Samedi 04 Août 2007 à 13h09
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38)



Narration

En effet, le couloir était aussi silencieux qu’une tombe et cette ressemblance n’était pas prête de rassurer le druide, dont l’animal favori s’était mis lui aussi à trembler à tel point que Boitu pouvait craindre de le voir s’envoler, refusant à l’amitié un geste aussi contre nature que de s’enfoncer sous la terre. Ils s’étaient tous assemblés dans le couloir à l’exception de Vieltal qui était resté à l’arrière en queue de file, et qui veillait en scrutant le premier corridor qu’ils avaient traversé. S’il y avait des ennemis surgissant de l’ombre de ce côté-là, il serait prêt à intervenir.
Hermine laissait le faisceau de lumière caresser les murs les entourant. Quatre mètres de larges, douze de long, quatre de hauteur estima la guerrière à voix haute, incitant Elinor à prendre note à la hâte des informations à l’aide de sa mine de plomb et de son petit carnet fétiche. La situation semblait trop facile : au bout du couloir une simple arche sans porte, pas de monstres, pas de grilles, pas de…
Ibéalia arrêta son geste, mais trop tard. Elle avait pourtant avancé avec prudence, mais ne s’était pas montrée aussi méticuleuse que lorsqu’elle avait inspecté la porte, elle avait omis d’analyser les dalles sur lesquelles ils marchaient. La seconde avait émis une légère lueur bleutée, presque imperceptible lorsqu’elle y avait posé le pied, annonçant l’activation d’un piège sans aucun doute. Le cœur battant, elle avait attendu les conséquences de son imprudence dans un seconde qui sembla durer une longue minute interminable. Le déclic se fit entendre suivit d’un grondement sinistre comme le hurlement d’un démon auquel fait écho un second, plus sourd encore. Avec horreur les compagnons s’aperçurent que les portes retombaient de chaque côté, se refermant sur eux, comme la dalle funèbre scelle le tombeau



écrit par: Hermine Mardi 07 Août 2007 à 09h51
Cela prit une seconde à la Nordique pour localiser d'où venaient les deux grondements sourds. Cela lui prit une autre seconde pour murmurer mentalement des imprécations, non pas contre Ibealia car Hermine aurait très bien pu déclencher le mécanisme elle-même, mais contre les damnés architectes de ce temple dont la sournoiserie n'avait décidément d'égal que leur sadisme. A la fin de ces deux secondes, se fit finalement jour dans son esprit une manière de réagir au piège qui se refermait sur eux ; maudire autrui était décidément un très bon moteur pour élaborer des plans, même si le plan était, dans le cas présent, simpliste. Elle se débarrassa vivement de sa lanterne, moitié en la posant, moitié en la laissant tomber, et s'élança.

- [Illuskan] Ibéalia, avec moi !, cria la jeune femme en courant vers les battants qui se refermaient, oubliant dans l'urgence que la rôdeuse de Solonor ne parlait probablement pas un mot de sa langue natale : malgré son désir de perfection, l'aventurière était encore loin d'être rôdée aux dangers de l'exploration de souterrain.

Hermine passa vivement près de Rindelboum et Miramal ; heureusement, les deux gnomes ne prenaient pas beaucoup de place et elle put les éviter sans trop de brutalité ni trop ralentir. Puis, arrivant près du seuil entre le couloir et la salles qu'ils venaient de quitter, et tout en freinant sa course, elle cria au barde, comme si c'était nécessaire, de vite les rejoindre dans le couloir. Par chance, Vieltal comprenait l'Illuskan ; la jeune femme espérait que le scalde parviendrait à surmonter sa blessure au pied et à battre le record du 15 yards, départ arrêté. Puis, Hermine plaqua ses bras et son torse contre l'immense bloc de pierre magiquement enchanté et poussa vers le haut de toutes ses forces pour tenter d'en ralentir la course. Mais ses bottes souples glissaient contre le dallage qui recouvrait le seuil, et le battant de la porte était si lourd ... Elle chercha Ibealia du regard :


- [Illuskan] Le ..pied de ..biche !, cria-t-elle dans un souffle. De plusieurs mouvements appuyés du menton sur le coté, elle désigna l'interstice entre le sol, le mur et la porte, espace qui s'amenuisait à vu d'œil : « Coince ce putain de truc là-dedans !! VITE !! »

Après ceci, la guerrière eut soudain une vision terrifiante et jeta un coup d'œil en direction du plafond. D'ici à ce que celui-ci descende en plus pour tenter de les écrabouiller ...

écrit par: Miramal Samedi 11 Août 2007 à 20h20
Le bruit assourdissant qui accompagna le déclenchement du piège se mêla aux cris rauques et sonores du faucon de Miramal, complètement paniqué par le danger qui s'abbatait soudain sur le petit groupe. Le gnome à moitié aveuglé par les battement d'ailes du rapace ne put retenir un cri de douleur lorsque ce dernier planta brusquement ses puissantes serres dans la chair de son épaule. Alors que le jeune druide tentait desespérement de calmer l'animal en lui plaquant une main devant les yeux, Hermine passa comme une furie à coté de lui, manquant de le renverser au passage. C'en fut trop pour le faucon qui lança un nouveau cri perçant avant de s'envoler dans la direction opposée à celle emprumptée par la guerrière.

-NOOOOON TIBOOOOOOR!!! hurla Boitu en se précipitant à sa suite sans même un regard en arrière. Le baton de bois tomba à son tour sur le sol, rejoignant la lanterne qui gisait éteinte à quelques centimètres de là.

Au bout du couloir, l'oiseau effectua un splendide vol planné avant de s'engouffrer dans l'espace laissé entre la lourde porte et le sol, disparaissant à la vue de son propriétaire. La peur de perdre son fidèle compagnon décupla les forces du Miramal hahanant qui se jettait à sa poursuite. Il cavala de toute la vitesse que pouvait lui donner ses faibles muscles, mais la porte se refermait irrémédiablement devant lui. Il était lent, il l'avait toujours été depuis sa plus tendre enfance, même les filles courraient plus vite que lui pendant les chasses aux lièvres. ¤Saleté de jambe¤ jura-t-il au bord des larmes en voyant qu'il n'arriverait pas à temps, que Tibor allait se retrouver seul dans cet encroit maudit. Rien que cette idée lui était insuportable. Encore quelques mètres et il y arriverait, l'espace restant s'amenuisait de seconde en seconde et c'est l'élan du désespoir qui poussa le gnome à se jeter de tout son long dans l'espoir de passer lui aussi dans l'intervalle.
Les conséquences n'avaient pas d'importance à cet instant la seule chose qui comptait c'était de ne pas abandonner Tibor, c'était entièrement sa faute si le faucon avait paniqué et s'était enfuit, quel imbécile il avait été de ne pas le laisser à l'extérieur. Si il lui arrivait quelque chose, Boitu ne se le pardonnerait jamais..

Il ferma les yeux et attendit le choc..

écrit par: Ibealia Dimanche 19 Août 2007 à 09h21
Alors qu'ils évoluaient dans l'obscur corridor qui n'inspirait que desespoir et mort à Ibealia, celle-ci déclencha par inadvertance une dalle piègée. Quelle idiote elle avait été, si prudente avant l'entrée et si impétueuse à l'intérieur, là où chaque pas les rapprochaient du danger. A peine avait elle éffleuré la pierre qu'elle se mit à luire et qu'ils entendirent un bruit étrange, comme celui d'un mécanisme qui se mettrait subitement en marche. Cela ressemblait au bruit du roc qui serait heurté par une autre énorme pierre, c'est à ce moment que les immenses portes en pierre se mirent à descendre. La mine déconfite, Ibealia s'empourpra ensuite de honte, mais elle ne devait pas se laisser envahir par des sentiments aussi futiles. Elle avait fait une erreur et devait assumer et réfléchir à comment s'en sortir.
Hermine avait fait volte face et courait en direction de la porte qu'ils avaient déjà emprunté pour inciter Vieltal à les rejoindre. En même temps, Boitu avait suivi son volatile dans la direction opposé, laissant l'autre gnome et Ibealia comme deux idiots au milieu du couloir de la mort.


- Hermine! Boitu! dit-elle regarda alternativement en direction des deux interlocuteurs, mais aucun ne dégna lui adresser un regard.

En tant que chef de mission Ibealia ne pouvait en aucun cas délaissé la personne dont elle avait la responsabilité et reculer ou rester où elle était n'était pas synonyme de réussite de la mission. Elle ne pouvait l'admettre. C'est donc en se surprenant elle même qu'elle se dirigea également vers la porte qui la menerai vers elle ne savait où.
Elle poussa de toutes ses forces sur ses jambes fines mais puissantes et pressa le pas, pour finir par atteindre une course quasi effrainée. Elle saisit au passage boitu par le cou, le soulevant légèrement à chaque pas puis le reposant alternativement afin de le faire aller plus vite. L'obscurité se profilait devant eux, qu'allait il se passait...

écrit par: Nollïa Mardi 21 Août 2007 à 09h15
Suite de l'aventure : Intrasil, chap I