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> Intrazil, chap I, Temple de Kiaranzalée, Ombreterre
écrit le : Samedi 12 Juillet 2008 à 03h12 par Naskyrien
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lors que le parchemin circulait, curieux de savoir ce que ce que ce dernier contenait, Nasky put patienter grâce à la réaction de la demi elfe.. En réalité, il mît un certain moment pour lui répondre, car il lui fallut ce temps pour que son manque de contrôle et de sagesse finissent par l'empêcher de se taire et de contrôler son hilarité montante et provocatrice, devant ce qu'il jugea être une réaction puérile et divertissante.
Alors qu'Ibealia imposait ses mains sur Golek, telle une apprenti shaman psychédélique et bio se croyant investie par l'énergie guérisseuse d'un soleil imaginaire, Nasky décida donc de réagir et même de l'énerver davantage.
Aprés tout, quoi de plus amusant qu'une femelle demi elfe en chaleurs nerveuses... c'est en tout ce que se dit, en ce moment, notre ami Rashémi. C'est donc sur un ton qu'il essaya, avec le plus grand mal, à garder sérieux, voire colérique, qu'il répondît à la capricieuse et puérile demi humaine .


OUI, parfaitement, MAdame, je négocie ... Cela dit, pour répondre à vos méchancetés gratuites concernant mon physique insuffisamment charismatique à votre gout, je conçois fort bien que les nombreux siècles que vous avez du supporter, OH , Ibé -ALIA- demi elfe (pour ne pas être intime, n'est ce pas ?), vous aient fait rencontrés des hommes plus charmants que le Rashémi ... "demi oeil" ... que je suis...
Cela dit, et même si j'ai à peine atteint les deux décennies, je peux dire que le sentiment est réciproque. Non pas que vous soyez totalement dénuées d'une certaine forme subtile de grâce, voire de beauté, mais je ne vous vois néanmoins pas incarner le meilleur jugement en la matière, , sans vouloir vous offenser BIEN SUR ... enfin, pas plus que de nature à répondre à vos attaques personnelles.
Nasky s'étonna lui même de la tournure de ses propres paroles... Il posta un léger temps d'arrêt pour se demander s'il n'avait pas dit des choses qui pouvaient un peu trop prêter à équivoque. Il se rappela également certains mots de Ibealia, et continua :

Et puis, d'abord, ça veut dire quoi , un ... "épisode de feu d'amour" ?? Nous n'avons pas les mêmes références...

Se la jouant fraternel, il finît : mais je ne vous en veux pas, je comprends que toutes ces années d'existence ont du être bien frustrantes ...

N'arrivant pas à empêcher un sourire jusqu'aux oreilles, Naskyrien, sentant même un fou rire venir, de peur de vexer encore davantage -si c'est possible - la semi elfette, il se tourna de l'autre coté, vers Sinafaye à qui il adressa un clin d'oeil complice.

C'est le moment où notre barbare reçut le parchemin dans les mains. Il regarda en coin la réaction de la roublarde , magicienne à ces heures, craignant que cette derniére, dans un improbable -mais possible- manque de sagesse et de maturité, ne lui envoie un de rayon frigorifiant du genre de celui qu'elle avait envoyée à ce pauvre gardien de tombeau , - fort bien décapité au demeurant, et cela malgré son arme pour gobelin -
Il alla donc à se mettre à lire le bout de papier quand, le nain, semblant un peu nerveux, sans doutes pour ne pas être assez grand pour réussir à décapiter des demi mort, lui arracha des mains avant même qu'il aie pu le lire.



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écrit le : Samedi 12 Juillet 2008 à 08h38 par Hannibal
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Le nain polaire fut un peu déçu de ne pas avoir put participer activement à la bataille et la mise à mort... la bonne cette fois-ci, du zombie. Il grommela un bon coup comme quoi Hermine n'avait fait que le gêner mais lui même ne savait pas si c'était le cas ou s'il n'avait tout simplement pas été lui même été trop absorbé par la prestation guerrière de l'Iluskane. Et avant qu'il ne se ressaisisse, le rashémi avait ôté la tête du mort-vivant d'un coup terrible qui désarticula le corps de la chose. Il s'attendait à ce que le zombie se relève une dernière fois afin qu'il puisse au moins porter le coup de grâce à son adversaire... mais le mort-vivant reposait pour de bon; la mort l'avait emporté une bonne fois pour toute. Le nain se pencha au dessus du corps sans vie depuis bien longtemps, il le contempla un instant avant de saisir sa hache à deux mains et de la planter dans le ventre de la chose en laissant s'échapper un nouveau grommellement.

-Mrmmmbl... non mais!

Il s'assit à côté du cadavre et siffla son chien qui ne vint qu'après avoir été appelé trois fois. Le pauvre Ares était encore effrayé par l'odeur de la mort environnante et si le temple était encore bourré de piège de ce genre, il serait impossible à la bête de poursuivre le chemin avec son maître.
Dorîk regarda d'un air absent les personnes qui s'afféraient autour du pauvre Golek, il ouvrit néanmoins le sac qui reposait sur le dos de son chien à la recherche d'un quelconque onguent mais il savait très bien qu'il n'avait rien de ce genre... il en profita néanmoins pour sortir sa pipe et commença à la bourrer de tabac lorsqu'un semblant de crêpage de chignons éclata entre Sinafaye et Ibealia... ah non c'était le Rashémi et pas la drow.


-Même un régiment grobi est mieux organisé. Laissa s'échapper le nain alors qu'il allumait sa pipe avec son briquet et un morceau ou plutôt un lambeau de tissu récupéré sur le mort derrière lui.

La discussion commença à tourner court lorsque le barbare décidé de répondre aux remarques de la jeune demi-elfe avec aussi peu de tact que cette dernière.

¤T'es pas meilleur diplomate qu'elle tu sais... surtout avec un oeil crevé.¤

Puis vinrent les remarques sur la "race" d'Ibealia qui retinrent l'attention du nain. Bien que n'étant pas destiné à son attention, Dorîk les trouva en partie blessante, non seulement pour la jeune Ibealia mais aussi pour tous les sangs mêlés. Trouver sa place au milieu de son propre peuple n'était déjà pas évident mais pour une personne n'appartenant pas à proprement parler à un peuple, cela était encore pire. Et rappeler cela à certaines personnes était une grave insulte. Dorîk n'était certes pas de sang mêlé mais il avait put voir l'intolérance et la xénophobie qui régnait au sein des clans nains les plus traditionnels... c'est à dire la plupart. Le nain s'attendait à une réaction plus que virulente de la demie-elfe et s'empressa d'aller prendre ou plutôt arracher des mains de Naskyrien le bout de papier qu'Hermine faisait circuler et traça une croix dans la deuxième colonne. Sa vison lui permettrait de déceler un quelconque mouvement dans le noir et son chien pourrait lui prêter ses oreilles si nécessaire.


 
 
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écrit le : Samedi 12 Juillet 2008 à 17h30 par Rindelboum
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C'était mauvais, très mauvais. L'énorme hématome boursouflé présageait d’une probable hémorragie interne et le gnome sentait que la crème curative qu'il était en train d'étaler sur l'omoplate du hin ne suffirai pas à le remettre sur pied. Malgré tout, il s'occupa du blessé autant que faire se peut, tout en prenant le maximum de précautions pour ne pas aggraver la blessure. Une fois le baume bien étalé, il referma hermétiquement l'onguent qui avait servit à soigné l'infortuné, le rangea dans son sac et y sortit son grimoire et sa cagoule de mage. Précautionneusement, il emmitoufla le grimoire dans la cagoule, puis lentement, il passa sa main sous la tête de l'inconscient et lui souleva délicatement. Cette manœuvre lui permit alors d'y glisser le livre rembourré, ce qui fournissait à Golek un repose-tête plutôt confortable. Il dégrafa ensuite sa cape d'aventurier et en recouvrit le corps de son compagnon, de sorte qu'il ne prenne pas froid. Heureusement que les hins n’étaient pas aussi grand que les humain, pensa t-il avec amusement.

Une fois s’être assuré que Golek était installé le plus confortablement possible, Rindel’ se releva. Sa pipe était toujours entre ses lèvres et la plupart du tabac avait été consumé, mais cela devrait suffire à tenir encore quelques bonnes minutes. Il resta quelques instants debout, intrigué par la soudaine envie d’Hermine de se mettre à l’écriture et agacé par les habituelles inepties du Rashémi. Finalement, il décida de s’installer juste à coté d’Hermine afin d’assouvir sa curiosité. Etonnamment, la guerrière ne faisait pas spécialement d’efforts pour cacher ce qu’elle écrivait et la soudaine curiosité du gnome n’avait pas l’air de la déranger. Tout en tirant les dernières bouffées de sa pipe, son esprit devint verdoyant. Il était tout à fait envisageable qu’Harandil puisse devenir invisible, ceci faisait parti des choses qu’un puissant mage pouvait réaliser avec aisance. Néanmoins, il était très peu probable, voir stupide, de penser qu’un magicien capable de maintenir une invisibilité pendant d’aussi nombreuses heures perde son temps à suivre discrètement une misérable troupe d’aventurier comme la leur. Car si ce que Rindel’ pensait était exacte, une simple boule de feu suffirai à un magicien de cette envergure à les rayer définitivement de la carte. Et de plus, il risquerai de se faire repérer, ce qui diminuait encore la probabilité que cette possibilité soit envisageable.


*Comme disait mon grand père, attend d’avoir traversé la montagne, avant de dire au gobelin qu’il à une salle gueule…*

Rindel’ se doutait qu’Hermine pensait la même chose que lui et c’est pourquoi il admirait le fait qu’elle prenne tout de même cette précaution. Lorsqu’elle en arriva à écrire le nom de Rindelboum, sans hésitation celui-ci donna un petit coup de coude à la guerrière tout en lui montrant du doigt la première colonne. Il était hors de question que le gnome se sépare d’Hermine et le clin d’œil amical qu’il lui adressa en disait long à ce sujet, l’air de dire « Bien sure que je viens avec toi ! C’est pas maintenant que je vai te lâcher espèce de danseuse en jupon ! ». Il tira la dernière bouffée de sa pipe puis prit congé.

De retour au coté d’Ibealia, le gnome l’observa attentivement. Il pouvait ressentir le flot de magie qui parcourait son corps et il était évident pour lui que la jeune demi-elfe ne contrôlait rien de ce qui lui arrivai. Elle semblait dépassée par cette puissance nouvelle qui parcourait ses veines. Lorsque la transe d’Ibealia arriva à son apogée, il approcha sa bouche à quelques centimètres de son oreille pointue et s’adressa à elle calmement, de sorte qu’elle soit la seule à entendre ce qu’il avait à lui dire. Le langage des elfes donnait à ses paroles un aspect harmonieux, on pouvait penser à une sorte d’incantation, comme s’il récitait un poème.


- [Elfe] Depuis l’ère ou de puissants elfes, nains, géants et dragons régnaient sur une Faerûn constituée de forêts vierges, ceux qui manipulent la toile sont à la recherche de plus d’entendement, de plus de puissance et de connaissances oubliées, simplement pour prendre l’avantage sur leur ennemis. Les premiers empires humains ne furent guère différents. Les Imaskari maitrisaient l’art des portails, amenant des milliers de malheureux esclaves depuis d’autres mondes pour qu’ils servent leur puissance profane. Les Nétherisses étudiaient l’art de la conception d’objets magiques, créant les merveilles et les horreurs qui dorment encore sous les dunes d’Anauroch. Les Raumathari assombrirent a jamais Faerûn en invoquant des hordes de guerriers orques sensés les servir dans leur guerre contre la vieille Narfell, avant de perdre le contrôle de leur propres guerriers. Les magiciens rêvent d’écoles de magie secrètes, de voies rendues possible grâce à un meilleur discernement de l’Art et d’études interdites menant à de terrifiants pouvoirs. Des douzaines de voies de puissance et d’entendement ont étés empruntées puis abandonnées. Mais de nouvelles recherches exhument régulièrement des méthodologies inédites ou des sorts jamais rencontrés à la surface de Faerûn. De nombreuses rumeurs traitent des sorts légendaires de la vieille Nétheril et des royaumes elfes disparus, sorts dont la puissance ridiculiserai le plus puissant soubait aujourd’hui. Des magiciens ont même découvert les secrets d’une toile d’ombre qui n’est pas soumise aux pouvoir de Mystra…

Il prit une profonde inspiration.

- [Elfe] Comprends tu désormais dans quelle chemin tu viens de t’engager, Elfe ? Je ne suis pas dupe, tu ne me feras pas croire que tu possèdes ces pouvoirs depuis longtemps. Je sais ce que tu ressens et je peux t’aider à maitriser tes nouveaux pouvoirs… Si tu le désire.

Puis il se releva. Malgré la transe dans laquelle les nouveaux pouvoirs d’Ibealia l’avait entrée, il savait qu’elle avait entendu et comprit la totalité de son récit. A vrai dire, il avait toujours été intrigué, voir même fasciné, par ses gens ignorant tous de la toile, mais capable, grâce à un mystère qu’il ne s’expliquait toujours pas, de puiser inconsciemment dans cette fabuleuse réserve de magie. Le don d’Ibealia était bien présent, c’était une certitude. Mais il lui fallait de l’entrainement… parvenir à maitriser et à prendre conscience de l’étendu de ses pouvoirs ne sera pas une mince à faire. Enfin, c’était ce qu’il pensait.

Revenant peu à peu à l’instant présent, il remarqua que le barbare était encore en train de parler, ce qui irritait le gnome au plus haut point…


*Nom d’un gobelin, cet homme ne sait pas se taire ? C’est pourtant pas dur de parler simplement… Même moi je ne me prends pas autant la tête que lui…*

En l’écoutant critiquer la demi-elfe, il était clair que l’homme n’avait pas tout comprit. Le pauvre avait encore beaucoup à apprendre en matière de médiation raciale… Rindelboum attendit patiemment qu’il finisse de dire ce qu’il avait à dire et s’approcha gentiment du Rashemi, qui le regarda d’un air relativement intrigué. La mine grave, il lança au borgne un regard extrêmement sérieux. Puis subitement, il détendit son bras pour appuyer la paume de sa main sur sa cuisse musclée.

- Touché ! C’est toi le chat.

Puis il fila aussitôt se réfugier derrière Hermine, un énorme sourire aux lèvres.

- Et pas le droit de toucher son père.


 
 
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écrit le : Samedi 12 Juillet 2008 à 19h14 par Naskyrien
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askyrien laissa donc le nain lire et gribouiller sa petite croix avant de reprendre le document.
Il le lût mais ne sût pas où mettre une croix.. Le fait de ne pas pouvoir signaler deux ou trois points à voix haute - idée qu'il avait pourtant lui même suggérée - gênait son raisonnement.
Par exemple, il ne comprît pas pourquoi le gnome avait décidé de passer devant. Il semblait pourtant bien au Rashémi que les membres de cette race voyaient bel et bien dans le noir...
Du coup, le barbare était contrarié. Il n'aimait pas laisser Sina seule qu'avec le nain. Le partage des équipes ne lui semblait pas équilibré.
Alors que le gnome faisait encore un de ses interminables monologues -en langue étrangère, de plus-, il resta donc en suspens et s'apprêta à priori à tendre le papier à Sinafaye... mais, il eût l'appréhension d'être encore une fois traité d'acteur romantique de scènes théatrales populaires de pas forcément bon goût...
Il pensa alors à le donner à Ibe, en guise de réconciliation, mais celle ci avait déja mis sa croix.

Son hésitation s'arrêta lorsque Rindel décida de jouer avec le Rashémi au jeu du chat et de la souris. Moins amusé par le geste du gnome que par l'humeur de la demi elfe, il décida de ne pas répondre à l'enfantillage du petit homme et également de ne pas mettre de croix. Il finit donc par tendre le papier à Sinafaye. Son choix dépendra du sien. Aprés tout, c'est elle qu'il comptait à priori suivre...


Ouais, j'm'en fous. Je fais comme vous voulez.



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écrit le : Samedi 19 Juillet 2008 à 12h38 par Nollïa
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Oreille des Marches
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Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 18 h)



Narration

Sinafay resta un long moment indécise. Se tenant appuyée contre l’un des murs, un pied soutenant son corps, l’autre replié, elle restait malgré les combats, ses cheveux de neige tachés de sang et les grandes déchirures que son armure de cuir moulante avait subie, aussi élégante que si elle sortait du bain. Sa tenue ressemblait un peu à celle que portait Ibéalia, à ceci près qu’aucun motif arachnéen ne l’ornait. C’est d’ailleurs à l’instant que cette dernière se prenait le bec avec Naskyrien que Sinafaye releva ce détail qui ne l’avait frappé jusqu’alors. Une ombre meurtrière passa un bref instant dans le regard de la drow.
Elle releva le nez du parchemin après un long moment d’introspection, ou plutôt de déchiffrage. Si au cours de son apprentissage poussé le commun de la surface avait été une obligation, la lecture de ses petits caractères géométriques était pénible. Elle fit finalement une croix, à l’aide de la mine de charbon d’Elinor et le repassa ensuite à Naskyrien.
Il pouvait y lire qu’elle choisissait de rester. Son air était déterminé, comme si c’était une évidence
.

- Quel dommage que tu ne puisse comprendre ceci dit elle en souriant à demi, et esquissant des gestes gracieux des mains semblant signifier quelque chose « Je pourrai t’expliquer mes raisons, et tu comprendrais. »

--------------------
La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Elle finit sa phrase par un geste universellement compréhensible. Elle pointa du doigt Naskyrien, puis Hermine, puis la surface. Ensuite, elle s’assit, repointa du doigt Naskyrien, avant de lever son index, et d’insister du regard. Elle le chassa ensuite de la main.
Ainsi fut il décidé que le groupe ne se séparerait pas. Il ne fut pas facile de convaincre le barbare de laisser derrière lui la sulfureuse prêtresse, mais devant l’insistance toute pratique d’Hermine, celle plus douce et ne s’exprimant que par regards d’Elinor Dentrefond, et surtout devant le visage déterminé de la drow, il ne put que se résoudre à la décision commune. Avant qu’il ne regagne la surface cependant, elle s’était emparé de son bras d’une main sure, et lui avait susurré quelques mots à l’oreille, son murmure semblait presque être un baiser.


- Je t’attendrai un cycle, mais pas davantage.

Les aventuriers reprirent le chemin inverses, enjambant les quelques cadavres de zombi qui jonchaient le sol, et prenant gaffe de ne pas déclancher le piège à nouveau. Car après tout, si les pièges mécaniques ou les runes avaient la particularité de se désamorcer une fois activé, cette règle ne s’appliquait pas forcément à tout les pièges magiques avait énoncé Elinor, démontrant une fois encore l’étendue de ses connaissances, et illustrant ceci en détaillant le dispositif magique du Manoir de Brumerêve. Naskyrien portait Golek sur son dos. Il était toujours inconscient et mal en point. Il n’était pas évident qu’il survive.



Lieu :Rochedor, Grande Faille
Temps : très chaud, pas de vent. 32°
Moment : fin d'après midi(environ 18 h 20)




Narration

Lorsque le groupe avançait dans les couloir de la mine, s’approchant de la sortie qui se manifestait par une lumière si vive qu’elle semblait surnaturelle, une sourde chaleur leur parvenait, comme s’ils s’approchaient de la bouche d’un dragon. Pour ceux qui avaient déjà passé du temps dans la vallée encaissée de Rochedor, le contact fut moins brutal que pour celui avait survécut aux eaux glacée du Lac Thaylambar, ou pour celui qui avait vécu près de trois chevauchées sans voir la lumière du jour. Pour Dorik et Naskyrien, le choc fut immense. La lumière du couchant leur brûla la rétine, les laissant complètement aveuglée pendant de longues minutes avant que peu à peu ils ne puissent apercevoir la silhouette de leur compagnons comme des ombres perdues dans l’obscurité du plein jour. Et la chaleur, lourde, suffocante, conservée de toute pars par les roches orangées qui les encerclaient, omniprésente…ils avaient l’impression d’avoir posé les pieds dans un four.

- Estimez vous heureux dit Elinor d’une voix douce en voyant la mine déconfite des deux gaillards « que le soleil se couche et ait déjà disparu derrière la falaise. A midi, la température est insoutenable, et force quiconque, même la population locale à faire la sieste. »

Lorsque leurs yeux se furent un peu habitués à la luminosité ambiante, ils purent entrevoir le village de Rochedor qui ressemblait davantage à un campement minier qu’à autre chose. Dorik pu apprécier le travail à la naine : lourds chariots de bois, rails soigneusement boulonnés, escarpelles, montes charges et poulies huilées, bruits de pioches qui chantaient au rythme des rires gras…tout était à la fois différents et familier. Ils traversèrent rapidement les ponts, et autres passerelles qui les menèrent de l’autre côté du torrent. Soucieux de rester tous ensemble, les aventuriers se dirigèrent d’un même pas vers le dispensaire. Sur leur passage, tous les travailleurs s’arrêtaient, faisant des commentaires et les dévisageaient. Leurs visages tannés par le soleil presque aussi sombre que celui de Sinafay, exprimaient la méfiance et le mécontentement.

- [nain] Tiens, mais ils étaient pas là ceux la hier !
- [nain] Ils sont retournés dans le Temple ! Quelle imprudence…ils ne font que nous attirer des ennuis.
- [ nain] Si j’étais la mairesse, je les chasserai de la ville avant qu’ils n’attirent toute une armée d’elfes noirs !
- [nain] Regardez moi ça ! Un autre humain… et … un nain nain ! D’où sort il celui là ! Il est pas d’ici. Il a le teint clair et il transpire comme un boeuf ! Hahaha !
- [nain] Que portent ils ? Encore un blessé ? Un autre petit…Comment on les appelle déjà ? Des halefelin, c’est ça ?
- [nain] Tu crois que les autres étaient avec eux ? Ce temple, c’est un portail ou quoi ? On se fait envahir par des hordes d’étrangers !

Une impression très désagréable d’être le malvenu…

Dans le dispensaire pourtant, la jeune prêtresse, radieuse dans sa tunique bleue estampées d’enclume et de marteau en l’honneur de Morradin qui faisait ressortir sa peau mate, ses cheveux et sa barbe finement tressées, se montra très compatissante. Elle se mit à la tache dès que Golek fut allongé sur l’un des brancards, toujours à l’écart de celui dans lequel reposait la victime de la goule. D’une voix douce, elle interrogea Hermine sur ce qui c’était passé, et la façon dont elle avait rencontré Naskyrien, Dorik et Golek. Elle lui demanda aussi ce qu’elle savait sur le gros humain affamé, l’humain qui portait sur lui des brûlures, et l’autre au teint pale
.


A l’auberge du Sanglier d'Or

Tandis qu’Hermine et ses compères étaient réunis dans le bâtiment de rondin du dispensaire, le travail dans les mines se poursuivait. Les nains dorés de Rochedor oeuvraient plus longuement dans la soirée car le milieu du jour était coupé par la sieste sacrée. Pourtant, dans l’auberge régnait déjà une certaine ambiance et l’on pouvait entendre les clameurs et les rires de ceux qui étaient installés à la terrasse. L’ensemble des caravaniers, qui avaient repliés leurs étals festoyait avec les nouveaux arrivés. Du moins avec Riark, car Ignus et Ephedira se tenaient tout deux à l’écart. Aucun d’eux n’avaient été correctement reçu, mais ils étaient tolérés jusqu’au lendemain. Il avait été très vite convenu qu’ils repartiraient tous ensemble avec la caravane à l’aurore.





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écrit le : Mercredi 23 Juillet 2008 à 19h38 par Naskyrien
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ouche bée et regard éteint, tel fût notre Rashémi pendant les vingt minutes qui séparèrent le temple de la surface.
Il passa par tous les sentiments : frustrations, énervement, désespoir, je-m'enfoutisme ...
Devant la drow, déjà, il ne s’était pas laissé convaincre facilement. Il avait d'abord évoqué qu’il refusait de la quitter car elle était le seul moyen de retrouver ses amis.
Il l’avait ensuite regardé avec des yeux « romantico/ né mé quittté pas » , bref, il avait essayé une panoplie de méthodes , assez classiques au demeurant, pour ne pas quitter sa belle, mais celle-ci avait été imperturbable.
Finalement, aidée des autres membres du groupe qui lui promettaient de revenir… que Sinafaye savait ce qu’elle faisait etc… il finit par se laisser trainer tel un mort vivants habillement décapité… en prenant néanmoins grand soin de retenir le chemin, car, à chaque coudée, l’idée lui revenait de repartir en courant vers le temple…


¤ Que fais je ? J’y retourne… je vais au village et je reviens ? ¤

Arrivé à la surface, Naskyrien fut très étonné de se voir –si l’on puis dire- aveuglé par l’astre qui l’avait pourtant vu naitre. A tel point qu’il crût être arrivé dans un autre plan, à la trop forte luminosité pour un Rashémi…
De plus, il entendit une langue étrangère semblant plus ou moins brailler et rire.
Un détail lui fit néanmoins penser que c’était des nains : l’odeur. Elle se dégageait en effet encore plus fortement, si c’est possible, que celle de Dorik, mais avec un certain « grain » indéfinissable à peu prés similaire.
Bref, tout cela puait bien.

Une fois la vue un peu retrouvée, il ne fut donc pas surpris de voir que les braillards n'étaient pas des gobelins mais bien des nains , mais pas exactement identiques à Dorik.

Tout le groupe finit par se retrouver à l’infirmerie, ou, plutôt, au temple local.
Nasky demanda si on ne pouvait pas, par hasard, connaissant l’excellente réputation de Moradine, lui prodiguer également quelques soins, voire essayer de réparer son œil fraichement quasi désorbité par un cyclone de lac thayen.
En échange de quoi, le barbare était prêt à raconter la fabuleuse aventure qui faisait de ces aventuriers atterris dans Ombreterre, déjà une légende dans tout Faerun.
Bien sûr, Nasky, selon comment se passa le récit sur lequel l’histoire semble ne pas vouloir s’arrêter, évita de faire allusion à tout ce qui était « elfe noir » et encore moins Sinafaye, mais nous pouvons imaginer que la prêtresse -elle- eut davantage envie de s’arrêter sur ces détails…

Bref, sur le chemin vers l’auberge, il arpenta une armurerie et y trouva une hache pouvant convenir presque aussi bien que "Au plaisir de Sunie", que les Thayens lui avaient lâchement volée.
La future "Au plaisir de Lurue" fut sujet à d'âpres discussions par gestes et par jurons rahémi, nains et même Ingulikalaarite, Dorik ne pouvant s'empêcher de donner un coup de main au Rashémi, pas vraiment le meilleur diplomate du groupe avec les autres races, comme nous avons pu le constater récemment, en tout cas avec une certaine demi elfe, certes un peu caractérielle.

Il fut décidé que la hache couterait deux piéces de platines, le prix classique au demeurant, mais à condition , certes sans engagement écrit, que cette hache, si le barbare retournait dans ombreterre, servirait à tuer des drows. Nasky avait accepté de faire cette promesse afin de ne pas payer plus que ce qu'il avait en bourse...
Même si, pour lui, elle ne serait pas forcément tenue, il eut comme un petit pincement au coeur en la faisant.. Mais, après tout, le désir d'une véritable hache avait contribué au fait de ne pas courir en arrière à la recherche de Sinafaye.
Le fait de penser à la drow, ainsi que ce sermon, même sans véritable valeur, remit le barbare dans une humeur maussade. Sa nouvelle hache ne faisant que lui donner l'envie de s'en servir rapidement.
Il repensait à une seule chose : retourner au temple... et aussi à ce qu'avait dit Hermine... quelque chose comme "s'ils reviennent, ce sera la nuit". Nasky n'avait pas envie de rester la nuit loin de Sinafaye


¤ Et puis, un cycle, je suppose que c'est une journée... mais cela pourrait être juste une nuit... ¤

Il sortit néanmoins de ses pensées quelques métres avant de rentrer dans l'auberge et demanda au groupe, mais plus particulièrement à Dorik et à voix assez basse:

Tu voudrais pas m'accompagner maintenant au temple pour que j'essaie ma hache sur le dernier zombi ? Et puis je sens quelque chose de pas bon... il FAUT y retourner . Je ne peux pas passer la nuit ici...

Mais tout le monde entrait dans l'auberge, que Nask n'aurait pas juré moins sordide que celle d'un village drow , et il ne réussît pas à insister davantage.
Sans mot dire, regardant de tout les cotés, Il s’attabla en regardant, avec une certaine colère se voulant dissimulée, mais sans l’être, Hermine - en grande partie la responsable de cet éloignement qu’il regrettait - et Ibealia qui, en plus de contredire les liaisons dangereuses pourtant si naturelles puisque excitantes, avaient comme motifs sur ses habits… des araignées.

Le Rashémi, avec une certaine amertume dans la voix, grommelant plus pour lui même que pour réellement poser des questions, regarda les motifs d'Ibealia puis regarda Hermine


C’est quoi ces motifs d’araignée ? …. Et puis, qu'est ce qu'on attend ?



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écrit le : Samedi 26 Juillet 2008 à 09h30 par Hermine
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'est résolue qu'Hermine accompagna ses compagnons hors du temple drow.

- Je яeviens. Je te laisseяai diяe ce que tu veux, mais je яesteяai en soutien. Tu ne seяas pas seule.

C'est sur ces mots fermes qu'Hermine avait laissé Sinafaye seule dans l'ombre, non sans avoir auparavant ramassé la masse d'armes de leur dernier adversaire et l'avoir proposé à la prêtresse comme moyen de se défendre. Elle ne faisait pas encore pleinement confiance à l'elfe noire ; mais elle suspectait que s'il venait, Indraël Aran'Dil ne le ferait pas seul : il avait encore au moins un assassin pour le servir, et peut-être encore d'autres serviteurs en réserve. « Peut-être » ... Hermine préférait penser « sûrement » : le magicien elfe semblait un puissant adversaire, et mieux valait se préparer au pire. Elle n'oubliait pas non plus le plus gand allié dont jouissait les elfes noirs et contre lequel elle n'avait pas encore trouvé de parade : la partie serait loin d'être facile.

Lorsqu'elle atteint la surface, la guerrière ne fut pas tant gênée par la luminosité soudaine (elle avait souvent du lutter contre la réverbération des rayons du soleil sur des étendues de neige, et connaissait les réflexes à avoir), mais contre cette damnée chaleur qu'elle commençait à détester. Cela avait beau être un moindre mal que les dangers qu'ils avaient combattu dans la relative fraîcheur des souterrains, la jeune femme avait tombé son armure, son écharpe et son gilet avant d'atteindre le dispensaire. Sur le chemin aussi, alors qu'elle profitait d'un coin d'ombre pour adopter une tenue plus légère sous le regard de quelques mineurs de Rochedor, elle leur lança sur un ton dénué d'agressivité :


- [nain] Je dois voir madame Barbefer. Elle est chez elle ?

A la prêtresse de Moradin, pour laquelle elle avait de la sympathie en raison de sa gentillesse et de la relation qu'elle entretenait avec son frère des Marches Mahalalehel, elle dût se contenter d'une description succincte des monstres qu'ils avaient rencontré et d'avouer qu'ils devraient retourner dans le temple ainsi que son ignorance au sujet des nouveaux arrivants. Cependant, elle sourit en constatant que Naskyrien semblait avide de conter ses propres aventures.

Après qu'elle se fut rafraîchie, fait sa toilette et un peu plaisanté avec Elinor en faisant semblant de lui essuyer de l'encre sur sa joue en riant, elle remercia la prêtresse, prit congé et se dirigea sans attendre davantage vers la cabane de Gallia Barbefer. Arrivée chez la maîresse, elle s'annonça à la bonne un peu revêche et attendit d'être reçue, en s'assurant d'être en tête en tête, à l'exception possible d'Elinor ou de ceux de ses compagnons qui avaient désiré l'accompagner sans perdre de temps.

Une fois à l'intérieur, elle profita de ce qu'elle était plus à l'aise dans l'usage de la langue naine que dans celui du commun, et énonça de façon claire et concise leur exploration du temple : les morts-vivants dangereux rencontrés, les pièges déjoués dans la douleur, et le fait qu'il leur restait environ une demie douzaine de pièces à explorer.


- [nain] De plus, j'ai des raisons de penser que deux factions drows sont en train de se livrer une guerre larvée, chacune pour affirmer leur domination sur l'autre, et peut-être en même temps sur la région, aidé en cela d'un puissant artefact offrant un contrôle accru sur une armée de morts-vivants. Son ton était clair et concis : l'Illuskane ne voulait laisser aucun doute à son interlocutrice sur la potentielle gravité de la situation qui pourrait largement déborder sur Rochedor. « [nain] Puisqu'il semble dans l'intérêt de Rochedor d'éviter tout conflit jusqu'à un développement plus important de la communauté, j'ai en tête une solution qui pourrait offrir une sortie pacifique, du moins en ce qui concerne votre cité et pour une durée de quelques mois minimum. Peut-être même des débouchés commerciaux. En attendant, je pense qu'une dirigeante avisée telle que vous verra l'intérêt pour ses citoyens de mettre discrètement votre force de défense sur le qui-vive, en particulier la nuit, et ce, dès ce soir. »

La guerrière avait parlé en étant en une position qui tenait presque du garde-à-vous. Elle ne ressentait pas de loyauté particulière envers la naine calculatrice. Cependant, elle avait dans l'idée qu'elle semblait être le genre de femme à être servie par de « bons petits soldats » et, si l'humaine voulait s'attirer ses bonnes grâces, elle avait intérêt à lui dire les choses de la façon dont elle voulait les entendre.

- [nain] Quand à moi, je compte redescendre dans la mine avec ceux des compagnons qui voudront me suivre afin d'espionner les actions des elfes noirs et les manœuvrer autant qu'il sera possible. Hermine n'était pas sûre d'aimer s'entendre parler. Pour qui se prenait-elle ? Arriverait-elle à tenir seulement le quart de ce qu'elle déclarait ? Mais elle n'avait pas le choix : elle devait sembler digne de confiance. Elle regarda Gallia Barbefer dans les yeux : « Mais je ne suis qu'une humaine, et les drows mènent leurs conflits dans l'obscurité. Quels sont les moyens à disposition des courageux nains pour me permettre de voir dans l'obscurité sans être vue ? »


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Une fois son entretien, trop long à son goût mais nécessaire, Hermine ressortit de la demeure de Gallia Barbefer pour prendre la direction du Sanglier Doré, en jetant un regard inquiet au jour qui faiblissait trop vite à son goût.
Une fois dans l'auberge, elle se débrouilla pour parler à Ania Fierforge, la serveuse, avec laquelle elle entretenait de bien meilleurs rapports qu'avec son tenancier de père. Après l'avoir poliment salué, elle lui servit quelques rumeurs sur un ton de conspiratrice (qu'elle-même devait redescendre dans le temple pour surveiller Indraël Aran'Dil et l'empêcher de s'emparer d'une puissante épée magique) et dans un élan de symapthie lui demanda deux repas à emporter, avec un petit pourboire si ceux-ci venaient vite -un pour elle, et un pour Sinafaye dont elle essayait de taire l'existence.

En attendant sa commande, elle considéra d'un air languissant les chaises voisines, puis finalement s'assit à la table de Naskyrien. Commençant à ressentir de la lassitude, elle soupira : malgré ce que certains pouvait penser, c'était là sa première aventure et elle n'avait pas encore appris à connaître ses limites. Heureusement qu'elle avait dormi tard, cet après-midi ...



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écrit le : Lundi 28 Juillet 2008 à 04h28 par Naskyrien
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Aventurier
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Une bonne goulée de biére naine suffit à transformer le barbare grognon en barbare en voyage, nettement plus sympathique... l'ambiance, à priori malsaine, était devenue typique .
Malheureusement, il me parlait pas le nain et ne pouvait donc pas beaucoup converser avec la populace locale, qui, de toutes façons, ne semblait pas particuliérement heureuse de la présence des étrangers venant d'Ombreterre et d'un temple drow... Nasky était même trés étonné qu'une certaine forme de milice locale ne se soit pas intéressé de plus prés à leurs histoires.
¤Ils ne sont pas vraiment prêts pour recevoir une visite drow ... apparemment, il n'ont pas vraiment connaissance ou conscience d'un gros danger.¤
En tout cas, il avait vu un village nain... il buvait de la biére naine et il avait même pu vérifier par ses pr... euh, par SON propre oeil, que certaines naines avaient effectivement des barbes...

Nasky aurait voulu sympathiser avec Hermine et même avec Ibealia... sans compter l'espéce d'intellectuelle timide et le gnome, mais il aurait voulu leur dire des choses en particulier et sans être certain d'être écouté. Il regrettait de ne pas savoir parler plein de langues. Il aurait adoré parler et comprendre plein de peuples...
Peut être que mamie connaissait le nain ... ou même le drow...
Il se rappela du coup du barde... il semblait à Nasky l'avoir vu...
Il se rappela également les deux olibrius qui semblait se sentir un peu lâches et complexés de leurs départs sans avertir.. D'ailleurs, Nasky, en passant, n'avait pas hésité à leur adresser la parole


" C'est pas gentil de fausser compagnie sans prévenir... si vous voulez vous casser, vous le dites... au moins, on s'inquiète pas... "


Quelques secondes aprés avoir posé à Hermine et Ibe les deux premiéres questions grognons, en fait le temps d'une bonne et grosse gorgée de bière et de quelques pensées, juste de quoi donner au cerveau une impression de repos mérité, ayant besoin d'aller droit au but , Nasky se leva, faisant signe à toutes les oreilles présentes de s'approcher et demanda à voix basse ...

" Pas facile de causer tranquille avec ces .. oreilles tout autour, mais croyez vous que vous pourriez arriver à me dire juste quand c'est que on repart... qui ? ... éventuellement ... pourquoi ? "



"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
 
 
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écrit le : Lundi 28 Juillet 2008 à 12h13 par Ibealia
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Rôdeuse de Solonor
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Alors qu'elle avait décidé de prodiguer son soin, si on peut dire, a Golek, le grand chevelu continuait son badinage personnel avec semble-t-il une Ibealia absente et ininteressée par ses propos. En effet elle l'entendait parler mais n'aurai pas pu dire les mots qui sortaient de sa bouche telle la concentration sur le petit corps inerte était grande pour l'aider. A vrai dire peut importe qui parlait autour d'elle, elle ne les entendait pas. Cependant elle sentit une masse se déplacer non loin d'elle et vit avec surprise que c'était Rindelboum. Elle ne bougeait pas pour autant toujours concentré sur l'aide qu'elle apportait.

Le petit être s'approcha de plus en plus près et elle sentit son souffle chaud sur sa nuque juste avant qu'il murmure ses premiers mots. Il lui conta une légende qu'elle ne compris pas vraiment, enfin elle comprit une sorte de morale si on peut dire. Les pouvoirs qu'elle se découvrait allaient grandir surement rapidement sans forcément qu'elle arrive a faire exactement ce qu'elle veut parfois. Il fallait qu'elle fasse attention de ne pas être possédé par son pouvoir, sa puissance car sinon tout serait que chaos et désespoirs autour d'elle. Voila une nouvelle qui ne la ravissée pas vraiment. Le gnome reprit alors sa respiration et lui offrit son aide pour controler ce nouveaux flux d'énergie qui grandissait en elle. Puis il s'éloigna de nouveau la laissant a ses pensées.

Quand elle sentit un peu plus de chaleur dans le corps de Golek, elle sortit de son autisme et remarqua que Naskyrien n'avait toujours pas fini de parler. Cette fois se fut volontairement qu'elle ne l'écouta pas. Elle rejoignit Hermine et Rindel, ainsi que les autres.

Après des adieux larmoyant entre Nasky et sa bien aimée, une offre de trêve entre Hermine et Sina grâce à une masse en cadeau, ils purent enfin remonter a la surface pour prodiguer de vrai soin au gnome inconscient. Bien sure Sinafay resta au temple, pour empêcher la malin d'y entrer pendant leur absence. Même si elle ne l'aimait pas beaucoup, Ibealia était obligée d'admettre qu'elle avait un certain courage, mais en même temps c'était aussi une question d'honneur pour la drow. Si il y avait bien une qualité qu'on devait donné au peuple des elfes noires, c'était l'importance de l'honneur et leur véracité a le défendre coute que coute. Ils étaient donc tous en marche, rebroussant chemin, prenant garde de ne pas redéclencher un malheureux piège.

Dans le tête de la demi-elfe, les propos du gnome trottaient toujours en boucle. Elle ne le quittait pas des yeux et semblait interroger les pensées du petit être simplement en le regardant. Peut-être espérait-elle qu'a force de le regarder elle comprendrait tout ce qui s'était passé. Elle attendit alors que l'écart entre la personne avant lui et celle qui l'encadrer derrière se soit un peu agrandit pour enclencher le pas et se placer juste a coté de lui. Seulement cette tentative d'approche pour discuter de son monologue fut avortée. Ils venaient d'arriver à la surface et Ibealia ne voulait pas risquer que les nains entendent ce qu'elle avait a dire. Ils valaient mieux ne pas pas trop parler de magie, surtout habillé comme une drow, cela aurait été mal venu.

Sur le chemin, Ibealia attrapa quelques brin d'herbe, une branchette de ci de là etles mis dans une petite sacoche. Avec tout ce remue ménage, elle n'avait pas vraiment pu tenir Isorion au courant de tout ce qui se passait, et cette remontée à la surface serait une bonne occasion de lui faire parvenir des nouvelles. Après avoir été se reposer quelques instant dans l'auberge, avoir discutaillé rapidement avec l'un et l'autre, la demi-elfe s'accorda quelques minutes de solitude et sortit dehors. Le ciel commençait à être vraiment très sombre et les première étoiles commençaient a briller.

Elle prit soin de regarder tout autour d'elle afin de voir si personne du groupe ne l'avait suivi. Elle alla s'adosser contre l'arbre qui se trouvait en face d'elle. Elle sortie les quelques brindilles qu'elle avait ramassé et sorti sa broche de loup argenté. Elle la posa au creux de ses mains et sussura quelques paroles étranges, comme une invocation.


- [Elfique] Toi, que j'ai promis de servir,
permet moi par ce symbole de ma fidélité
que mes paroles puissent à son destinataire parvenir
j'invoque ton messager.

Un vent étrange souffla dans la longue chevelure blanche d'Ibealia, ce souffle avait le parfum des bois, comme la dernière fois. Soudain elle remarqua que s'extirpait de sa broche une sorte de poussière lumineuse. Elles se mirent a prendre de plus en plus forme, se mêlant au brindilles et devinrent un minuscule faucon. La jeune femme le reconnu à son regard perçant, elle eut l'impression de voir par ses yeux.

- Ca faisait longtemps dis moi. Voilà mon message, tu dois le porter au Maître Isorion.

"Cher Isorion, j'ai cru que je ne pourrais vous donner de nouvelles un jour. J'ai l'impression que cela fait des jours que je n'avais pas vu le jour. Bref cesse de bavardage. J'ai d'assez mauvaises nouvelles à vous faire parvenir. Nous sommes descendu dans le souterrain. On y a trouvé d'autres aventuriers dont une drow, prénommé Sinafay Aran, très au courant de tout ce qui se passe dans ce temple mais en même temps pas vraiment au courant de pourquoi il a été profané. Elle semble être une servante de la Dame aux anneaux d'argent. Apparemment elle veut défendre le temple de celui qui veut y pénétrer. Ce temple était piégé, morts vivants se réveillant tout le temps, donc la magie des morts propre au nécromancien. On a réussi a levé le sortilège qui protégé la lettre d'amour et il se trouve que c'était un plan du temple ce qui nous a été fort utile. L'auteur de ce soit disant billet doux, qui est aussi le magicien drow qui souhaite pénétrer dans le temple et libérer l'armée qui s'y cacherait, se prénomme Indraël Aran'Dil. Nous n'avons pas plus d'information que ça malheureusement. On nage dans l'ignorance. Nous redescendons surement cette nuit afin de continuer notre mission. A ce propos, Miramal est en chemin, Le mal des profondeurs. Fin du message."

Rangeant sa broche ou elle était, elle reprit le chemin de l'auberge et rejoignit ses compagnons. Alors qu'elle était d'assise depuis peu Naskyrien posa la même question qu'auparavant "Quand est-ce qu'on redescend?", elle répéta cette phrase dans sa tête avec une voix idiote d'adolescent pour se moquer intérieurement de grand dadé. Elle prit la parole la première, devançant ainsi Hermine.

- Je pense que le mieux c'est qu'on ne tarde pas. Le ciel est déjà bien sombre dehors et si nos ennemis ont prévu de descendre cette nuit il faudrait se décider rapidement d'une tactique.

Elle regarda tour a tour ses compagnons, attendant une proposition.



La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!

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écrit le : Lundi 28 Juillet 2008 à 13h35 par Hermine
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ermine, les coudes sur la table, se massait le front. Malgré le bruit ambiant et le stress de la situation, la guerrière essayait tant bien que mal de se détendre et fonctionnait un peu au ralenti. L'intervention d'Ibéalia venait à point nommé pour lui donner le temps de penser à une réponse et s'assurer que personne, du genre de Dragan Fierforge ou Rodegmund Fibredacier ne les écoutait. Elle soupira, puis :

- Mon avis est paяeil. Dès que j'ai le яepas à empoяteя pouя l'elfe, je яedescends me cacheя. Adaptant son ton à celui de Naskyrien, l'Illuskane regarda tour à tour la demie elfe et le barbare : « Pas envie que ni les nains ni les elfes noiяs n'aient Intяazil. La ... hum .. la nécяomancie est tяop dangeяeuse. »

Le regard d'Hermine se fit quelques secondes lointain, tandis qu'elle se remémorait ses souvenirs. Elle-même connaissait très peu la magie, mais ne se souvenait que trop bien l'art emprunt de noirceur que maniait Mestoph, le magicien du groupe d'aventurier dont elle avait brièvement fait partie dans le passé, et dont elle était une des seules survivantes.
Maintenant qu'elle y repensait, la Nordique se prit à douter : avec le recul, elle s'était dit qu'une des causes du désastre qu'elle avait vécu était peut-être le manque d'entente qui avait régné entre plusieurs membres du groupe, et qui les avait distrait du danger. Pourtant, sa situation actuelle y ressemblait étrangement, et ils n'étaient ressorti de ce souterrain que de justesse ... Etait-ce bien sage d'y retourner, en pleine nuit qui plus est ? Ne valait-il pas mieux laisser les elfes noirs se débrouiller entre eux, et tenter de faire condamner la mine ? Hermine hésitait. Si elle laissait le doute s'instiller dans son esprit, la partie risquait d'être encore plus difficile ...

Elle décida de se donner le temps de la réflexion. Tentant de ne pas dévoiler le trouble qui s'était fait jour en elle, Hermine s'adressa à Naskyrien :


- Moi, je яepaяs avant tout pouя obseяveя comment les choses évoluent. La jeune femme désirait aussi, inconsciemment peut-être, rattraper les assassins de Zlik. Elle ne se pardonnait pas ce qu'elle considérait comme une erreur de sa part. Mais la douleur était encore trop importante, et elle n'en parlerait pas au Rashémi. Du moins, pas encore ... « Mais et toi, ... Naskyяien. Tu sembles bien t'entendяe avec Sinafaye. De qui compte-elle se vengeя, avec cette aяmée de moяts ? »



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