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La Taverne des Royaumes Oubliés > La Grande Faille > Intrazil, chap I


écrit par: Nollïa Mardi 21 Août 2007 à 09h12
Ibéalia, réflexe : 9 (dé) +6 >< DD 10 = réussite
Ibéalia, dextérité : 4 (dé) + 4 >< CA Miramal : 3 (dé) + 3 = réussite

Ibéalia, acrobatie :12 (dé) + 4 - 2 (agrippe Miramal) >< DD 15 = echec
Miramal, acrobatie : 20 (dé) + 2 - 2 (boite ) - 4 (aggripé) >< DD 15 = réussite
Vieltal , réflexe : 3 (dé) + 5 (sens initiative) >< DD10 = échec
Ibéalia, vigeur :17(dé) + 0 >< DD 12 = réussite
Elinor, 11 (dé) +0 = échec
Rindelboum, 9(dé) + 1 >< DD 12 = échec
Hermine, 4 (dé) + 4 >< DD 12 = échec




Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38)



Début de l'aventure : L'étudiante



Narration

Au moment où Miramal allait sauter, espérant gagner de vitesse en se laissant glisser sur le sol parfaitement lisse du couloir, Ibéalia se saisit du gnome par le col. Elle était rapide, et agile comme une panthère, mais elle avait sous-estimé le poids du petit druide qui paraissait tout chétif avec sa démarche claudicante. Elle ne parvint pas à le soulever et fut arrêtée dans son mouvement. Les portes se refermaient à toute allure laissant entendre ce grondement terrible et irrémédiable dont l’écho se répercutait dans le vide des salles marbrée. Comprenant que le traîner derrière elle ne ferait que les ralentir tout les deux, elle lâcha prise. Ce qui permit a Miramal de donner une forte impulsion des jambes et d’user de la force de la chute pour s’élancer et glisser comme il avait prévu. Il ne pouvait laisser Tibor seul, et les cris de l’oiseau ne faisaient que renforcer sa volonté.

Miramal

Zoooum ! Boitu glissait comme une savonnette sur du carrelage, le cœur battant à tout rompre ! La porte se refermait dangereusement, il ne restait qu’un faible interstice : Miramal allait se faire écrabouiller, il était trop tard pour reculer ! Il ferma les yeux…Lorsqu’il les rouvrit, Tibor lui picorait le crâne en signe d’amitié. La porte s’était refermée dans un claquement horrible juste derrière lui, devant le nez d’Ibéalia qui n’avait pu courir assez vite que pour passer sans encombre. Essayant de se relever, le druide remarqua une résistance étonnante qui l’obligeait à rester couché. Que se passait t’il ? Quelle force mystérieuse était encore à l’œuvre ? Pourtant, le gnome ne voyait devant lui qu’un escalier en colimaçon s’enfonçant plus encore dans les profondeurs.


Hermine, Ibéalia, Rindelboom, Elinor

Dans le couloir, la demi elfe n’était pas la seule à pester. Hermine avait taché de retenir le lourd battant de pierre noire, elle y avait mis toute sa force, toute son énergie, toute sa volonté. Pour rien ! Autant lutter contre la montagne elle-même ! Le barde décontenancé par ce qui arrivait n’avait pas réagi assez vite, et au moment ou il avait bougé pour passer la porte, il avait estimé qu’il serait trop dangereux pour lui de passer, et il n’avait pu montrer de témérité comme il l’aurait sans doute désiré.

Prisonniers au milieu de couloir, qui soudain semblait avoir rapetissé, les aventuriers regardaient tout autour d’eux, inquiets et s’attendant au pire. Un nouveau grondement se fit entendre. Les mains d’Elinor se crispèrent nerveusement sur la première chose à porté, à savoir le bras de Rindelboom. Les portes des quatre niches s’étaient mises en mouvement, remontant, comme les autres étaient descendues et laissant s’échapper une odeur insoutenable. Seule Ibéalia sembla résister à l’affront du parfum de putréfaction qui envahissait la pièce
.


Initiative

Ibéalia, 18(dé) + 8
Elinor, 20 (dé) +0 -2 (nausées)
Rindelboum, 10(dé) +4 -2 (nausées)
Hermine, 13(dé) + 1 – 2 (nausées)




Vieltal

Il était prisonnier ! Ou plutôt était ce les autres qui l’étaient, pris au piège de la pire des façons. Un second grondement parvenait à ses oreilles, et il savait que cela ne présageait rien de bon. Attentif a ce qui se passait de l’autre côté de la porte, Vieltal avait relâché sa vigilance un instant. Aussi lorsqu’il se retournât pour observer ses arrières et être certain qu’aucune mauvaise surprise ne le prendrait au dépourvu, il constata l’étrange lueur bleutée qui émanait des deux mains offertes en offrandes, celles sur lesquelles Ibéalia avait enfilé les anneaux. S’enroulant en lourdes volutes, l’énergie azur montait vers le plafond en cercle, accompagné d’un léger sifflement. Au centre de la lumière, apparu une silhouette gracile. Elle était vêtue d’une tenue noire, moulante, un peu comme l’armure de la demi elfe. Ses cheveux flottaient autour d’elle avec grâce. Qui qu’elle soit, l’apparition resplendissait de beauté. Puis soudain, le cœur de Vieltal se serra, lorsqu’il remarqua la couleur d’ébène de sa peau, et l’argent de sa chevelure dansante.


écrit par: Ibealia Samedi 25 Août 2007 à 09h11
Ibealia était exténuée, elle se mourrait presque le nez collé à l'immense porte en pierre. Elle venait de faire une petite course, plus lente qu'elle n'aurait voulu du fait qu'elle avait voulu aidé Miramal dans sa propre course. Mais finallement sa tentative avait echouée, elle les avait même tout deux ralenti. Malgré un bilan au demeurant négatif, Miramal avait tout de même réussi à passer la porte et c'était deja un bon point pour Ibealia qui souhaitait la réussite de la mission. D'un autre coté, savoir le petit druide seul de l'autre coté, face au danger inconnu ne la rassurait pas vraiment. Bien qu'elle s'inquiète pour celui dont on lui avait donné la responsabilité, elle devait avant tout penser à s'en sortir elle-même et ses compagnons bloqués dans l'obscur corridor. Comme si le fait d'être enfermé ne suffisait pas, un bruit strillant se fit entendre. Les niches s'avançaient, rétrécissant à vue l'espace réservé aux compagnons de fortune.
La belle roublarde reprit ses esprit. Il fallait agir et au plus vite, mais que faire? Ils étaient quatres à être bloqué dans le couloir de la mort.


- Les niches se raprochent, il faut vite trouver quelque chose

Ibealia fit alors ce qu'elle savait le mieux faire, observer minutieusement : murs, dalles, et même les niches. Elle cherchais un semblant de mécanisme, un trou assez grand pour passer une main qui le camouflerai par exemple ou une dalle qui se démarquerai des autres et qu'il faudrait presser, détruire ou autre...

Ibealia utilise Détection, Désamorçage/Sabotage (si je trouve quelque chose) et Evasion (j'sais pas si ca s'utilise dans ce cas précis :S)


écrit par: Hermine Lundi 27 Août 2007 à 21h07
Dans la pénombre, Hermine s'appuya contre la porte à présent fermée. Sans faire de bruit, elle frotta la pierre de son poing et serra les dents. Vieltal ...

Lorsque le son du raclement de la roche contre la roche reprit, Hermine se retourna vivement, dégainant son épée à nouveau. Cette fois, il ne faisait aucun doute qu'elle allait devoir vraiment s'en servir, à combattre autre chose que des ombres. Le temps de localiser la source du grondement, puis :


- Eli, Яind !, cria-t-elle aux deux qui étaient restés au milieu du couloir, tout près des bruits. « Deяяièяe-moi, VITE !! »

Sur ce, la guerrière s'élança, sans crainte mais sans joie non plus. Dans ce couloir sombre, elle ignorait ou étaient passés Ibealia et Miramal ; tout ce qu'elle savait, c'était qu'au plus proche des ennemis se trouvaient maintenant les deux membres du groupe les moins indiqués pour celà ! Rindelboum, le magicien gnome, et ... et Elinor, quoi. La priorité était de les protéger ces deux-là durant le premier assaut et pour ça, il fallait absolument qu'ils sortent du cercle de lumière projeté par la lampe qu'Hermine avait abandonné auprès d'eux, afin d'être moins repérables et que ce soit leurs ennemis qui se retrouvent à cette place !

Leurs ennemis ... Dérapant sur le dallage, Hermine stoppa sa course à quelques pas de l'action, en lisière du cercle de lumière et se protégea de son bouclier, nauséeuse.
L'aventurière ignorait qui ils étaient, mais elle était sûr de n'en avoir jamais affronté de leur sorte : elle n'avait jamais rien combattu qui dégage une telle puanteur.
Eurk ...

écrit par: Nollïa Mardi 28 Août 2007 à 12h38


Prise de nausées, Elinor relâcha sa garde, tachant de ne pas remettre sur le sol le souvenir de son dernier repas comme l’avait fait plus tôt Miramal. Regrettait t’elle de s’être aventuré dans un endroit aussi dangereux ? De premier abord l’on pouvait y penser tant sa mine était déconfite… Elle tituba sans mot dire et se glissa derrière Hermine. Cependant lorsque son regard croisa celui de l’indomptable illuskane, sa main frôlant d’une légère caresse le bras armé de la guerrière, on pouvait y lire davantage que de la détermination.

- Soit prudente Hermine ! Je ferais de mon mieux pour te couvrir.

Dès que celle –ci se mit à courir, l’étudiante en cavale se plaça dans l’ombre, plissant des yeux afin de mieux distinguer ce qui allait surgir du néant. D’une main, elle attrapa l’un des carreaux que l’on lui avait confié, et se préparait a recharger l’arbalète comme on lui avait montré plus tôt dans la journée.

- J’espère que je saurai me servir de cet engin ! Murmura t’elle davantage pour elle-même.

--------------------
Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Karth Mardi 04 Septembre 2007 à 14h07
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h39)



Hermine, Ibéalia, Rindelboom, Elinor

Ibéalia, détection : 4 (dé) +6 >< DD ? = echec


Quatre impacts de la pierre sur la pierre se firent entendre, quatre bruits sourds de mécanismes en fin de course qui s’enchaînèrent dans une mélodie macabre, tintant tel le glas. Les niches venaient de se dévoiler entièrement, et l’épouvantable puanteur sembla empirer, aussi improbable que cela puisse paraître.

L'odeur de la mort planait dans le couloir.

Mais les valeureux aventuriers avaient pressenti le danger et s'étaient activés au mieux pour y faire face. La vivacité d’Ibéalia, la détermination de Hermine, le courage d’Elinor seraient déterminants, seul Rindelboum était resté immobile, incapable de réagir, l’estomac retourné et le corps affaibli. Mais tous étaient sur le qui vive. Elinor à l’abri derrière Hermine qui ferait rempart de son corps face à toute menace, tandis que l’instinct pratique de la roublarde la poussait à chercher une solution, une porte de sortie, un mécanisme, n’importe quoi qui pourrait la libérer de cette mortelle prison de pierre. Mais elle ne senti rien sous ses doigts experts… Ils étaient pris au piège.

Alors, brisant l’inquiétant silence qui s’était installé, un râle d’outre-tombe s’éleva, résonnant dans l’espace confiné, pénétrant et effrayant.

Soudain à la lueur des lanternes, les trois jeunes femmes virent... Quatre créatures à la fois mortes et vivantes s’extirpaient de leurs niches respectives prêtes à emporter ceux qui avaient troublé leur repos dans le calme éternel et absolu. Dans un ballet mortel et effroyable de lenteur, elles se déployèrent sous les regards inquiets des aventuriers.

Et lorsqu'enfin, le pauvre Rindelboum, se redressa tant bien que mal la bouche encore pâteuse, il s’aperçut avec horreur que toute retraite vers ses compagnons était désormais coupée. Une créature faisait face à Hermine, tandis qu'une deuxième s'interessait dangereusement à lui, l'empêchant de se rapprocher de la demi-elfe. De plus cette dernière aussi aurait rapidement de quoi s'occuper, car les deux autres zombis se dirigeaient chacun vers une jeune femme.

Il leur faudrait combattre...



Initiative:
Ibéalia, 16(dé) + 8 = 24
Hermine, 16(dé) + 1 = 17
Elinor, 17 (dé) +0 = 17
Rindelboum, 3(dé) +4 = 7

écrit par: Nollïa Mardi 04 Septembre 2007 à 16h01
Début de l'aventure : Porté Disparu



Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h39)



Narration

Ceux qui sont passé par le portail, celui qui est resté derrière la porte.

Naskyrien ne s’était attendu à un tel déluge de couleur et de sensations…pour le moins désagréables. A tel point qu’un haut le cœur violent le prit aux tripes, ne lui permettant pas de se montrer aussi vif qu’il ne l’aurait voulu. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était toujours plongé dans une aura bleutée s’élevant en spirale et offrant le léger chant d’un souffle magique.
Sous ses doigts rugueux, il sentit la petite poigne de Golek, tandis que le gémissement canin qui se faisait entendre, prouvait que Dorik et Ares avait suivit leur exemple. C’est lorsqu’il perdit l’équilibre, tombant de son perchoir, sans doute un peu poussé par les autres, que le barbare remarqua qu’il s’était matérialisé dans deux grandes mains sculptées, paumes présentées au plafond, trois anneaux d’argent en ornant les doigts. L’endroit dans lequel se trouvaient les infortunés rescapés de l’Outreterre était pratiquement silencieux. Au loin, dans les profondeurs de cet endroit inconnu résonnait comme un souvenir, des éclats de voix et un grondement sourd qui prit fin presque aussitôt s’être fait remarquer. Avec lenteur, Naskyrien se releva et fut soudainement ébloui. Il lui fallut quelque temps pour que son œil valide ne s’habitue à la lumière nouvelle qui lui déchirait la rétine.

Dorik, possédant des capacités innées à distinguer dans les ombres ce que les autres ne pouvaient voir, pouvait observer à loisir le lieu dans lequel ils avaient été transportés. Une pièce de vaste dimension dont les murs aussi lisses que le marbre étaient noirs comme la peau d’ébène de leurs architectes portait en son centre cette étrange statue formée de deux mains géantes. Le pourtour des murs était orné en hauteur d’une frise mettant en scène une bataille gigantesque. Habitué aux contes de l’Outreterre, le nain reconnu dans les figures se combattants, des drows accompagnés d’araignées monstrueuses. Face à lui un couloir étroit. Derrière lui, Naskyrien se relevait faisant face à une scène inattendue.

Une haute porte, flanquée de part et d’autre par deux gracieuses statues féminines parfaitement symétriques perçait le mur en son centre. Vêtues de drapés moulant leurs formes graciles, elles avaient une main ornée d’anneaux d’argent posé sur la poitrine, et l’autre sur le pommeau d’une épée pointée vers le sol. Devant ce panneau de pierre noire, un homme était debout, bouche bée, une lanterne à la main, cause de l’éblouissement du Rashémi et de l’hafelin. Il avait les cheveux blonds un peu en bataille, une barbe naissante et un sac sur le dos. Face a lui, et la cause de sa stupeur ? se tenait Sinafaye, dague sortie, dans féline posture de combat qui rehaussait encore davantage l’éclatante sensualité de ses formes
.

- Profanateur ! grinçait t’elle d’une voix menaçante. « Qui es tu ! Que fais tu là ! Parle misérable ! »

--------------------
La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


C’est dans cet instant de tension incongrue que surgit Riark et son paquetage de casseroles. Son apparition soudaine, à l’endroit exact où se tenait le nain, bouscula ce dernier, qui se vautra sur le sol froid, tête la première.

écrit par: Dorîk Mardi 04 Septembre 2007 à 20h04
Le voyage au travers du portail avait été moins désagréable au nain qu'aux autres membres du groupe au vu de la résistance naturelle des nains à la magie, il ne sentait rien de plus qu'un léger picotement sur sa peau, signe de la persistance des énergies magiques qui tentaient toujours de le pénétrer.

Le nain pôlaire s'était surtout concentré sur l'endroit où lui et ses compagnons étaient arrivés. La pierre des murs était de bonne facture même si elle était loin d'égaler le travail des architectes et maçons nains. Les frises taillées dans les murs rappelait à Dorîk de vieilles histoires racontées lors de veillée autour du feu ou encore entendues rumeurs à la taverne. Mais ce fut les statues bordant les portes qui attira le plus l'attention du nain. Il lui semblait que la pierre avait été plus finement ciselée que les autres détails de la pièce. Dorpik s'apprètait à étudier les anneaux d'argents qui étaient enfilés à leurs doigt lorsque la voix de Sinafaye rugit.

L'homme qu'elle avait en face d'elle était de bonne stature et semblait passablement surpris par l'arrivée arcanique de la drow et ses acolytes. Le nain remarqua également un oiseau au ramage noir comme la peau de la drow perché sur la tête de l'individu, la bête s'apparentait beaucoup à une corneille ou un corbeau. Même si la situation semblait totalement étrangère au groupe, il ne semblait pas non plus que l'inconnu en face d'eux ne soit menaçant.


-On se calme la compagnie! Commença le nain en s'adressant d'abord à la drow. Et toi Il pointa l'inconnu du bout de sa lance. on ne t'as pas dit qu'il été dangereux de se ballader dans l'Outreterre tout seul? Ou alors tes compagnons ne sont pas loins? Allez parles ou la petite va s'énerver et je peux t'assurer que c'est pas une gentille et joviale prêtresse de Lurue. Riark venait tout juste de sortir du passage et le nain espérait que son camarade ne l'ait pas entendu.

écrit par: Naskyrien Mercredi 05 Septembre 2007 à 03h54
Alors qu'il croyait son voyage dimensionnel terminé, Naskyrien, notre bon barbare Rashémi fut surpris par la force de "l'atterrissage". La tête lui tourna un moment et une certaine euphorie légèrement délirante vint remplacer la parano qu'il venait de se taper au sujet de la drow. Tout en continuant à tenir la main du Hin, l'espace de quelques secondes, la tête lui tourna, et il réussit de justesse à ne pas tomber .
Il distingua néanmoins sa copine qui se frémoussait sous un éclairage inattendu que Nasky ne vit pas être tenu par une forme humaine et qu'il pensa , l'espace de quelques secondes, être d'origine surnaturelle
Il sentit l'ambiance noire du lieu et les formes de mains géantes sur lesquelles il se trouvait et se cru porté par un dieu vers des contrées inconnues des plans exterieurs, le tout sous l'éclairage surnaturel d'un ange ou autre entité accompagnatrice.

La voix guerriére de Sinafaye le ramena à la réalité et il prit conscience que d'autre(s) personne(s) que les gardiens prévus semblaient s'être introduit eux aussi dans ce lieu considéré comme sacré par la môme au teint foncé ...
L'attitude également guerriére de Dorik confirma ses pensées , puis l'arrivée involontairement musicale de Riark , ainsi que sa maladresse, le firent pouffer de rire.

Alors que Dorik poussé au sol venait de faire allusion à Lurue, notre barbare surenchérit naturellement
"Ah, mais il est là notre bon prêtre... Que Lurue soit bénie..."

Il se rappela qu'ils se trouvaient dans le temple d'une déesse drow, et que prononcer le nom de la déesse licorne n'était peut être pas une trés bonne idée...

Reprenant ses esprit, il demanda à Riark doucement : "et le jeune blondinet, il vient ? Et ... le Thayen... ? demanda t'il avec nettement moins d'enthousiasme, espérant sans arriver à se le cacher, que Ignus avait peut être décidé de ne pas venir ..

écrit par: Rindelboum Mercredi 05 Septembre 2007 à 09h58
Mais… Qu’est-ce que… ? Qu’est-ce que la mort après tout ? Que ressentons nous au moment de partir ? Sentir toute vie quitter la moindre petite parcelle de notre chair…
Est-ce comme… écrasé une araignée ? Une araignée attendant patiemment, a l’affut du moindre mouvement des files de sa toile, prête à bondir sur la moindre anomalie, le moindre petite insecte qui aurait commis l’impudence de s’aventurer à l‘intérieur des frontière de son antre ? Et lorsqu’au comble de son attente, alors que des vibrations venaient enfin de chatouiller l’une de ses huit pattes d’arachnides, à défaut d’un déjeuner, seule la sensation froide d’une sandale aplatissant son être se fait alors ressentir ?
Finalement, la mort n’est-elle pas semblable à ça ? Semblable à une sandale géante au dessus de notre tête ? Une sandale attendant son heure, le moment ou elle pourra s’abattre, le moment ou elle pourra déverser toute sa colère, tout son bois de sandale taillé en forme de pied sur sa victime ? Rien à voir avec une faux finalement…
Et si lorsque… Et si lorsqu’au dernier moment, au moment cruciale ou la sandale choisie de débuter sa tache, la victime lève la tête ? Que se passe t-il alors ? La sandiable rebrousse t’elle chemin ?

La, debout, en plein milieu d’un sombre couloir, on pouvait observer Rindelboum, les yeux fermés et les mains crispant son bâton dans une position étrange. Diriger par son inconscient, il avait prit instinctivement une posture défensive. Le stress non évacué qui débordait en lui depuis des heures mêlé à la vision des portes se refermant sur elle-même avait encore une fois provoqué en lui une implosion intellectuelle. Une quantité de messages nerveux envoyés par chacun des neurones de son cerveau tellement importante, qu’une terrible surcharge se produisit alors, coupant toute communication avec le monde extérieur.
Seule une petite sensation de chaleur se mêlait à ses réflexions métaphysiques sur une toute nouvelle espèce de sandale, les sandiables. Et tel l’éphémère papillon apparaissant le matin et disparaissant le soir, cette sensation de chaleur disparut presque aussitôt, remplacée par une étrange fraicheur.

Rindelboum ouvrit alors les yeux, et observa sans mot la jeune fille qui venait de lâcher son bras courir vers la guerrière. S’était comme s’il émergeait enfin d’un long sommeil, un sommeil qui avait duré une éternité. La bouche pâteuse et les paupières à demi fermé, il ne réalisait plus dans qu’elle situation il se trouvait. Il ne pensait d’ailleurs même plus à rien. Prit de nausée, il sentait une terrible puanteur l’envahir, était-ce l’odeur de la mort ? La grande sandiable avait-elle quitté son antre pour venir se frotter à de la chair de gnome aplatie ? Etait-ce la sensation que ressentait celui qui levait la tête au dernier moment, au moment le plus cruciale ? Rindelboum avait-il levé la tête ? Il n’en savait rien et tout ce qui le préoccupait désormais était cette ultime question : « Que se passe t-il alors ? La sandiable rebrousse t’elle chemin ? ». Impossible de résister, il lui fallait répondre à cette question.
Attrapant la petite belette apeuré qui se trouvait sur son épaule, il la glissa délicatement dans sa tunique puis se retourna… Prit de surprise, de stupeur et de terreur, le gnome hurla à la mort à la vision de cet être mi-vivant mi-mort qui venait d’apparaître devant lui.


- AAAH ! AAAAAAAAAAAAAH !

Dans sa panique, il voulu faire un bond en arrière mais il trébucha sur une pierre et tomba sur les fesses. C’est alors à cet instant qu’il en fut persuadé, il venait de lever la tête… L’heure était venue de répondre à cette terrible question qui hantait désormais son esprit.

écrit par: Riark Sirali Mercredi 05 Septembre 2007 à 10h37
Riark était entré dans le cercle bleu en toute connaissance de cause. Ce qu'il n'avait pas prévue en revanche fut le voyage lui-même, ainsi que sa réception.

Pour le voyage, il n'avait jamais rien connus de tel. Son coeur avait eu des hauts et des bas. Son estomac s'était révulsé une fois, mais dans l'ensemble cette sensation de nouveauté lui paru excitantes. Cette impression de voler, pour lui qui n'avait jamais vraiment quitté le plancher des vaches, si nouvelle et si étrange...

L'arrivée fut beaucoup plus terre à terre. Riark culbutât le Dorik et ce retrouva sur les fesses, le corps projeté en avant par le poids de son paquetage qui était toujours accroché dans son dos. Il se redressa péniblement pour entendre Nasky lui demander des nouvelles des deux derniers. Mais Riark n'avait aucune idée de ce qu'ils avaient choisie !

L'extase qu'éprouva Riark pendant ce voyage laissa subitement la place à un tournis terriblement désagréable.


Ma dame, voici une bien cruelle épreuve pour votre serviteur.

Il n'avait pas été particulièrement discret en prononçant ces quelques mots, mais leur destinataire ne faisait aucun doute pour ceux qui le connaissaient. Il regarda Nasky en ce mettant péniblement dans une situation plus confortable.

Je ne peux pas faire un tel choix pour eux, cependant j'ai veillé à ce qu'il ne soit pas démunit s'ils choisissaient l'autre chemin. Aux moins sont-ils armés. Je n'ai rien pus faire de plus, hélas.

C'est en parlant à Nasky que Riark pris vraiment conscience de l'endroit où il se trouvait et le simple fait d'avoir parlé à sa déesse dans un temple qui ne lui était pas dédié lui arracha une grimace comique. Cette sale était tout ce qu'il aurait voulu éviter, mais on ne se soustrait pas des épreuves qu'un dieu vous offre.

La deuxième chose qu'il lui vient à l'esprit fut que si un autre l'avait suivi, il éjecterait Riark comme il l'avait fait avec le nain, alors il entreprit de s'éloigner simplement de son point de chute. De là, il vit l'étranger et la drow et la tension qui régnait !


Ah mais voilà, c'est reparti ! Faut-il toujours que les drows sautent à la gorge du premier inconnu qui passe ? Calmez vous, de grâce et laissez ce pauvre bougre s'expliquer avant de vouloir l'estourbir ! On a suffisamment de problème comme ça, inutile d'en ajouter d'autre ! Et pas de mais !

écrit par: Golek Tendreprés Mercredi 05 Septembre 2007 à 19h04
Le passage par le portail n’avait rien eu d’une partie de plaisir pour le petit halfelin, agrippé plus que son égo ne le lui permettait a la main du géant blond a la présence rassurante il avait senti ses tripes se tordre dans tous les sens avant d’être assailli par des fleuves d’informations sensorielles, des couleurs des odeurs et des sons qui avait mis son cerveau a rude épreuve, peut-être Golek n’avait-il fait qu’imaginer tout cela mais il s’en fichait éperdument, car dans ce cas, les caprices de son cerveau lui brisait quand même l’estomac. Reprenant le plus vite possible, Golek lâcha dans un mouvement plein de gêne la main de Naskyrien, et observa attentivement la salle qu’il n’avait pu regarder tant qu’il était ébloui par ce qu’il distinguait a présent comme une lanterne qui apparaissait dans une mauvaise posture face a la drow déchainée.

La salle était grande et le hin jugea qu’il devait bien être dans le temple que la drow était censé leur faire visiter et comme les légions en armes de drows menaçants n’étaient pas en vue Golek supposa que la drow ne les avaient pas entrainées dans un traquenard, et il était plus rassuré maintenant qu’il ne dépendait plus uniquement du bon vouloir de l’elfe noire.

Alors Dorîk et Riark arrivèrent, la situation devint un peu inconfortable les uns et les autres étant assez serrés, Golek entendit les paroles de chacun de ses compagnons, et entendit la voix de la raison dans leur bouche. N’ayant pas grand chose a ajouter et ayant recouvré ses boyaux a l’endroit ou ils étaient censé se trouver, Golek s’écarta quelque peu de ses compagnons d’un bond gracieux puis s’avança vers les deux personnes qui se faisaient face il s’adressa directement a la drow :


- Hé ! mon amie, que faites vous avec cet arme, il n’est nul besoin de le menacer de cette façon, nous sommes cinq et il est seul, ne jugez vous cela pas suffisant comme menace ? Peut-être suffit-il de lui demander gentiment ce qu’il fait là avant de l’étriper, ne trouvez-vous pas ?

écrit par: Naskyrien Mercredi 05 Septembre 2007 à 21h55
Assis sur une main de pierre géante en compagnie d'une demi portion aux grands pieds et d'un prêtre bruyant -nous avons nommé Golek tendreprés et Riark prêtre de Lurue-, le barbare observait le serviteur qui les accueillait de la lumiére de sa torche...

¤ Il a vraiment pas la gueule d'un gardien de temple drow, le bonhomme..."

Il se décontracta et essaya d'observer l'architecture et les décorations, plutot sordides aux normes "aériennes" (oui, enfin, pas d'ombreterre, quoi), qui décoraient ce lieu ...


Jugeant néanmoins que deux autres personnages étaient fort susceptibles de se pointer de la même maniére que le prêtre cuisinier, il essaya de leur faire une place, jugeant qu'il n'était pas si mal loti, un peu en hauteur, sur ces mains "accueillantes"

¤ Peut être même que on pourrait se faire un petit somme...¤

Mais l'intervention de Riark, soulignè par la "Hin attitude", l'apostropha... Il parla doucement au prêtre de la gracieuse et chevaline Lurue

- Chuuuut, t'affoles pas... elle va pas sauter sur le pauvre gars comme ça... tu commences un peu à la connaitre... elle se la péte un peu c'est tout... et puis elle a eut une enfance difficile... faut qu'elle extériorise sa colére .. laisse la faire... et puis Dorik, il va quand même pas taper sans savoir quelle genre de chaire sa hache va découper, tu crois pas ?
Et sinon, tu l'as toujours la masse du Thayen ?

Mais avant qu'il ne reçoive une réponse, Nask entendit un cri plus ou moins étouffé... en l'occurrence celui d'un gnome prêt à en débattre avec les véritables gardiens du temple .. un gnome qui ne trouvait pour l'heure pas en meilleure posture qu'un cafard le serait sous une botte humaine ...

- Et, ca vient d'où ce cri? Dis, Riark, tu peux plus me soigner, toi ? je me sens un peu faible... j'aurais bien besoin juste d'une goutte d'un breuvage genre potion magique, par exemple..

¤ J'ai bien l'impression que le somme, c'est pas pour tout de suite...¤

écrit par: Riark Sirali Vendredi 07 Septembre 2007 à 09h41
Riark remarquait seulement que la drow était tournée vers un humain, qui était en mauvaise posture qui plus est. Cependant, force lui était d'admettre que Nasky avait raison, sauf peut-être pour la drow. Mais ils n'étaient pas encore tombés dans un piège, ce qui était bon signe.

- En ce qui concerne Golek et Dorik, je sais qu'ils ne commettront pas d'impair. En revanche, je ne sais pas comment vas réagir ta petite protégée. Mais je te fais confiance, donc. Occupe toi de la calmer. Peut-être sera-t-elle plus enclin à t'écouter toi !

sur ces mots, Riark laissa vagabondé son regard sur les fresques murales. Il observait avec attention la signification de cette bataille. Riark n'avait pas vraiment été un élève assidu, mais peut-être tout ceci lui rappellerai des souvenirs sur une éventuel dissension au sein même du panthéon Drow.

*Tout ceci me fait penser à mes cours de théologie. Je n'y allais que rarement. Les filles du village proche étaient nettement plus intéressante. Enfin, ce qui est fait est fait. Maintenant que j'y pense, peut-être aurais-je dût écouté le père José et aller en cours.*

- Bah, ce qui est fait est fait !

Riark regardait encore les murs et son regard était lointain. Il se tourna vers Naskyrien au bout de quelque temps.

- Non, je ne l'ai plus. Je la lui ai rendue. S'il ne nous suit pas, il en aura bien besoin et s'il nous suit, il ne sera plus une charge pour nous. Enfin, en ce qui concerne les dons que m'offre ma dame, je craints de ne pouvoir en faire usage dans ce lieu saint, de peur d'en offenser la propriétaire. Et puis de toutes façons, je n'aurai pas pu faire davantage que de soigner quelques éraflures.

jet de connaissance religion pour déterminer la divinité tutélaire de ce temple.

écrit par: Naskyrien Vendredi 07 Septembre 2007 à 21h48
Certes, Nasky était, plus ou moins comme le disait son ami prêtre, le petit chouchou de la drow qui dirigeait le groupe et qui était leur seul espoir de quitter un jour Ombreterre... mais ce qu'il se passait avec Vieltal ne l'inquiétait pas outre mesure. Il pensait que le duo nain/Hin allait bien gérer la situation, mais autre chose l'inquiétait ... le cri qu'il avait entendu.


Malgré qu'il eut lui aussi envie d'observer ces sinistres, - mais néanmoins intéressants - motifs muraux, il préféra laisser aller son instinct de danger, et, alors que Riark continuait la conversation, sans plus attendre, il descendit des mains de pierres sur lesquelles ils se trouvaient encore et s'approcha d'un pas ferme de Sinafaye.

-Il me semble évident, Sinafaye, que ce personnage apparemment inattendu en ce lieu n'est pas moins un profanateur que nous, hormis toi. Aprés tout, nous ne sommes pas vraiment adorateurs fervents de ta déesse et nous pouvons nous considérer tolérés grace à ta présence... mais on a pas vraiment souhaité être ici, si tu vois ce que je veux dire... et vu la gueule de notre porteur de flambeau, je gagerais que ce monsieur n'a pas l'air d'être vraiment charmé de se trouver en ce lieu ... saint

¤ Si un jour on m'avait dit que je qualifierais un temple drow de saint, je lui aurais foutu une baffe ... ou pire, je l'aurais trait de chauve Thayen ... ¤

-Par contre, je suis sûr que vous avez tous entendu ce cri... il semblait humain, voire enfantin...
Monsieur l'éclairagiste, essayez de rapidement récupérer vos esprits et d'arréter de rester boucche bée comme un id... comme un enfant, afin que vous puissiez de toute urgence décliner votre identité et raisons de votre présence en ce lieu... et nous dire où sont vos amis... car j'imagine que vous n'êtes pas arrivés ici tout seul... ou alors vous vous êtes également emportaillés ... enfin téléportés? Bref, qui est en train de crier ?

Nasky était malgré lui plutot intimidant et un peu énervé que le blondinet ne réagisse pas plus promptement. Néanmoins, il se tourna vers la drow et lui dit :

-Il semblerait que l'on doive accueillir tous les paumés d'Ombreterre... ce lieu est saint, qui te dit que ta déesse n'a pas besoin de nous tous et n'a pas préparé toutes ces rencontres ? C'est peut être Sa volonté ? Avoue que c'est quand même étonnant de voir des gens de l'exterieur.. comme moi... ici au moment même où on s'y pointe...
Il y a des gens, ou au moins une personne, je pense derriére un de ces murs... je sens le danger ...il faut faire quelque chose ... s'il te plait... On s'expliquera aprés...

Nasky écouta alors les cris et les cliquetis des armes qui ne devraient pas tarder à se faire entendre, et remarqua au passage un peu mieux, quoique toujours furtivement, les peintures murales. Il comprit que la drow ne lui avait pas menti au sujet des conflits religieux de son peuple. Le fait de savoir que la môme était une ennemie de cette déesse araignée dont on parlait, à la surface, comme du pire des démons, le rassurait également ... ¤ aprés tout, il doit y avoir des drows mieux que les autres ...¤

Son regard tomba sur la représentation d'un dridder , ces abominations de Lolth, ces elfes noirs transformés en araignées semi humanoïdes et dont il ne connaissait rien, pas même l'existence avant ce jour, et qu'il n'espérait pas vraiment rencontrer. Il se demanda si les esclaves des elfes noirs ne servaient pas réguliérement à ce genre d'expériences ...

écrit par: Nollïa Samedi 08 Septembre 2007 à 12h30
Riark, connaissance religion : 10(dé) + 0 >< DD 15 = échec



Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h39)




Narration

Riark, Golek, Naskyrien, Dorik, Vieltal

Le prêtre de Lurue observait les bas reliefs d’un air sceptique. S’il reconnaissait en effet les partisans de Lloth qui apparemment mourraient sous les coups des autres, il ne parvint pas à se souvenir de la moindre histoire drow faisant référence à une quelconque autre divinité. Et après tout, s’agissait t’il réellement d’un Temple ? N’était ce pas simplement le tombeau d’une princesse adorée, ou celui d’un héro ? Les réponses à ses questions se trouvaient simplement en possession de Sinafaye. Celle-ci, pointant avec grâce son arme dégainée, dévisageait chacun des visages autour d’elle avec l’air farouche de l’animal pris au piège. Pourquoi tant de méfiance, alors qu’elle se trouvait dans son domaine…

Sinafaye agrippa Vieltal par le col d’une main, tandis que de l’autre, celle qui était armée, elle tenait à distance ses compagnons. Le pauvre barde en lâcha sa lanterne de surprise, balbutiant quelques paroles intelligibles. Il y eut un bruit de verre brisé, la lumière vacilla mais ne s’éteignit pas. La drow semblait aussi perturbée que si elle s’était retrouvée en situation délicate. Elle regardait Naskyrien, les yeux sombres, et d’une voix nerveuse lui dit
:

- Confiance ! Confiance ! M’aurais tu berné, homme de la surface avec tes paroles doucereuses ? Ne voilà t’il pas un de tes frères, un complice déjà assis dans la place ? D’un geste de la tête elle désigna la masse blonde qui recouvrait le crâne du Nordique. Pour une personne du haut Toril, il n’y avait aucune confusion possible, mais pour un être qui n’avait jamais aperçu d’humain de son existence, la ressemblance entre l’Illuskan et le Rashami pouvait être marquante. « C’est un coup monté ! Depuis le début ! Tu m’a trahie, tu m’a endormie avec tes idées de libertés et de…C’est un coup monté à l’encontre de ma maison ! Tes amis qui recherchent un artefact drow, ta façon de me toucher, de me …parler… de me demander si je ne porte pas d’enfant en moi, si je …J’aurais du m’en douter dès le départ ! Tu as payé des gobelins pour me capturer et feint de me libérer ! Tu connais ceux qui m’ont ! Raaaaaaaaaaaaaah ! Mais je mourrais sans vous dire quoi que ce soit ! »

Elle retournait à présent l’arme contre elle-même, posant la lame sur sa gorge. Ses cheveux blancs collaient par mèches, masquant son regard tant son front lisse perlait d’une sueur terrifiée.

- Vous ne saurez rien ! Jamais vous ne la trouverez ! Jamais ! J’emporterai le secret dans ma mort et les gardiens de ce Temple vous tueront tous ! »

Elle ricana. Mais son rire dément portait la trace de la peur et non de la méchanceté.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.



Pendant ce temps, de l'autre côté de la porte avait lieu le combat contre les gardiens. Et plus loin encore un petit druide cloué au sol se faisait picorer le crâne par son faucon.


écrit par: Miramal Samedi 08 Septembre 2007 à 18h15
Encore plus loin donc, un petit bonhomme empétré dans sa lourde cape de voyage sentait la froideur du sol pierreux sous sa joue. Devant lui s'élevait un escalier en colimaçon dont les marches, vues en contreplongée depuis l'oeil du jeune gnome, semblaient étrangement grandes.

¤Que Baervan soit béni!¤ Il avait réussi, il était passé!!

Un large sourire se dessina sur le visage du druide. Le pic d'adrénaline qui avait accompagné sa course folle se diluait à présent dans ses veines, l'enveloppant d'une douce sensation de bien être. Sa respiration était encore saccadée et il lui fallut un moment pour réaliser que les piquotements sur le haut de son crane n'était pas dus à la résonnance des battements de son coeur.

"Tibor!" souffla-t-il dans un murmure en reconnaissant le salut caractéristique de son plus fidèle ami. Il lui sembla qu'on lui retirait une enclume de l'estomac tellement le soulagement fut intense.

Il leva une main pour caresser l'oiseau qui lui picorait affecteusement la tête mais bizarement, quelque chose l'en empécha.. Sans comprendre pourquoi le message de son cerveau n'arrivait pas jusqu'à son bras, il reessaya encore, puis une troisième fois sans plus de succès..
Il contracta les muscles de ses épaules pour tenter de se redresser mais quelque chose semblait le maintenir au sol.

¤Quel maléfice est-ce là?¤ songea Miramal en ne trouvant pas de réponse à cet étrange problème. Un gout de poussière s'insinuait dans sa bouche alors qu'il retombait à plat ventre contre les dalles glacées encore une fois.

Face à lui, la pièce dans laquelle il avait atteri semblait déserte et les seuls bruits qu'il entendit en tendant l'oreille furent les cris de ses compagnons assourdis par l'épaisseur du mur qu'il venait de franchir. Que se passait-il derrière? Etaient-ils en danger? Impossible de réponde à ces questions.. Un constat s'imposa au jeune druide comme une douche glacée : lui et Tibor étaient désormais seuls dans ce temple inconnu..

Miramal déglutit bruyamment, ce n'était pas le moment de paniquer à nouveau, avant tout il fallait se relever. Se tortillant en tout sens tel un papillon tentant de s'extirper de son cocon, le petit être intrigué se tordait le cou à essayer de découvrir la source de son étrange immobilisation..

écrit par: Ibealia Samedi 08 Septembre 2007 à 22h17
La puanteur que jusqu'ici Ibealia avait réussi à presque ignorer, se fit de plus en plus parfumée. En effet, la source de cette infecte odeur semblait s'approcher à mesure que les niches évoluaient. Le couloir était sombre et seule la lanterne tombée sur le sol éclairant partiellement les dalles glacées du couloir et celle tenue par le duo féminin constituaient les principales sources de lumière. C'est donc en se fiant à son odorat que la belle roublarde découvrit avec horreur ce qui surgissait des fameuses niches. Elle qui croyait simplement avoir à faire à un simple mécanisme, vit avançer maintenant vers elles deux créatures étranges. C'est alors qu'elle comprit l'odeur. Ces êtres semblaient avoir été des humanoïdes autrefois mais désormais leur chaire pourrissait et certainement depuis très longtemps à en voir les lambeaux de peau trainant au sol. On pouvait voir leurs os à travers leur peau, comme on verrai la peau sous un vêtement déchiré.
Ibealia se réjouit presque de ne pas avoir de lanterne l'éclairant correctement sinon elle n'aurai pu jurer de garder son repas à la vue de ses agresseurs. Ses agresseurs, en effet car deux créatures s'avançaient vers elle alors que le petit gnome était pris entre l'un se dirigeant vers elle et un autre se dirigeant vers les jeunes femmes. Peut-être était-il le mieux placé car aucun danger ne semblait se diriger vers lui directement.
La jeune demi-elfe devait réfléchir à ce qu'elle allait faire pour survivre à ce piège. La première chose qui lui vint à l'esprit était d'allumer sa torche afin de brûler ses ennemis. Elle s'empressa donc de réaliser son pauvre plan et fit des mouvements circulaires devant elle pour tenter d'écarter le danger, comme le ferait une proie pour éloignée un carnivore l'ayant pris pour cible.
De l'autre main elle sortit l'arme du drow, cela pourrait toujours servir si les brulures ne faisaient pas effet. Avec quelques membres en moins ses ennemis auraient nécessairement plus de mal à évoluer et donc à la menacer.
Mais tout en agissant, elle se demandait si de tuer ses créatures suffirait à les libérer tous. Mais elle s'en inquièterait plus tard quand ce premier danger serait éliminé.

écrit par: Dorîk Lundi 10 Septembre 2007 à 21h09
La situation commençait à tourner au vinaigre et la drow menaçait maintenant de se trancher la carotide. Elle les accusait de tromperie et de trahison, la chose offença Dorîk plus haut qu'il ne l'aurait pensé.Lui? Un traître? Et travaillant pour des elfes? Et des elfes noirs de surcroit? Dorîk sentait le sang lui monter au visage. Il fit quelques pas dans la direction de la drow.

-Des traîtres... nous? Nous-as-tu bien regardé gamine? Moi un pauvre prospecteur nain errant, lui un barbare borgne et loin de chez lui, lui un pauvre petit prêtre trop dodu pour l'aventure et eux... tous des âmes perdues ou des parias qui ont pris la route sans savoir réelement où ça les méneraient. Crois-tu vraiment que les drow qui se soucient si peu des affaires de la surface aient put avoir l'audace de recruter des vagabonds comme nous? Même les gobelins n'auraient certainement pas voulu de nous.

Le nain polaîre regardait la drow droit dans les yeux avec un regard lourd de reproches.

-Si nous avions voulu te voler ou t'arracher un quelconque secret, crois moi ça ferait longtemps que nous l'aurions sut et que tu serais morte en ou en train de te vider de ton sang dans une des galleries puantes de l'Ombreterre. On t'auraient attachée et torturée jusqu'à ce que tu parles et crois moi les peuples de la surface sont aussi doués que les drows pour ça. Tu as dit que tu préférais mourrir plutôt que de dévoiler tes secrets alors qu'attends-tu? Si tu veux mourir alors je peux te donner un coup de main surtout après m'avoir accusé de travailler avec des gobelins.

Dorîk leva son bras armé et pointa sa javeline en direction de Sinafaye.

-Allez dis-le puisque tu tiens tant que ça à mourrir.


Test d'intimidation.

écrit par: Ignus Lundi 10 Septembre 2007 à 22h46
Le prêtre de Kossuth, diminué par son manque de force physique actuel, était aux anges quand Riark lui rendit sa tendre et chère masse d’arme lourde. Son instrument de jugement, comme il lui plaisait de la nommer, était à nouveau entre ses mains. C’est avec passion et tendresse qu’il se servit de sa toge pour lustrer son arme, ou du moins, la nettoyer du mieux qu’il pouvait. Du sang était encore incrusté dans les fissures que le temps lui avait offert. Tout en la frottant, il se souvenait des malheureux qui avait péris sous ses coups et qui avaient fait don de leur précieux liquide rouge en guise de souvenir.
Sa première pensée fut pour Bardolan, un jeune humain qu’il avait combattu dans la première taverne de Port-Crâne dans laquelle il avait fait halte. Une altercation entre deux clients à la suite d’une offense. Puis vint celui des chiens enragés, qui lui rappelaient sa mission et sa divine rencontre avec son seigneur. Et enfin celui d’un nain qui eut le crâne brisé sous le seul coup qu’il lui porta…

Tant de souvenir il existe entre cette grosse masse et l’homme, elle lui prête sa force depuis sa première quinzaine d’année. Il est inenvisageable qu’il vienne à s’en séparer un jour.

¤Te revoilà enfin mienne, mon arme divine. Nous sommes à nouveau réunis, et seul la mort pourra de nouveau nous séparer.¤
Pendant qu’il profitait en solitaire des joies de ses retrouvailles, ses nouveaux compagnons, s’il peut maintenant les appeler ainsi, franchissaient le portail les uns après les autres en disparaissant. Le large sourire qui s’était dessiné sur son visage s’effaça.
¤Kossuth, il est temps pour moi de te prouver mon allégeance, la grandeur de ma foi et mon courage. Je mènerais à bien la mission que tu m’as confié, je ne vivrais que pour toi et ne penserais à rien d’autre que te servir. Je châtierais tous les fidèles d’Istichia, et mettrais leur temple à feu et à sang selon ta volonté. Je serais ton arme sur Toril. Mais avant cela, il faut que je devienne plus fort. Protège moi et accorde moi tes faveurs afin que je réalise tes desseins. Mavie t’est entièrement consacrée…¤

Sur ces pensées, il serra fort le manche de son arme pour se donner force et courage. Il se jeta dans le portail à son tour. Il n’avait jamais autant eut foi en lui-même et été autant sûr de ses pensées. Sa manière de vivre allait changer. Il se servira de tout ce qui est humainement possible qui peut lui apporter profit, et lui permettre de venir à ses fins, qui sont celles de son dieu…

écrit par: Naskyrien Mardi 11 Septembre 2007 à 02h54
Nask resta un moment complètement stupide devant la panique de la drow. La pauvre petite était devenue une véritable harpie, ces animaux de légendes qui tuent les hommes rien qu'avec leurs cris ...
La maniére dont se tenait le Rashémi... son faciés, sa position ... son regard fixé sur le petite folle.. tout était aussi grave que le contenu des paroles si améres et si blessantes.. Il la laissa finir sans répondre...
Alors que le nain lui parla fermement, sans réellement lui préter attention, obnubilé qu'il était parsa déception, il finit par s'approcher de elle jusqu'à un bon mètre... le regard toujours fixé dans le doré des yeux de l'elfe.. un air trés sèvère... Il avait envie de dire plein de choses et des réactions contradictoires les plus diverses passérent dans sa tête... mais aucune ne surpassa le chagrin que lui causait les paroles si noires...
Il seappela néanmoins que Sinafaye avait vécu de tros gros traumatismes pour ne pas l'excuser totalement de sa réaction...


Ta réaction me fait de la peine, Sinafaye... mais je la comprends... pas celle de te donner la mort... cette action, je ne peux pas la comprendre car tu es libre et en bonne santé...et, de plus, destiné à un certain destin et protégée par ta déesse...
Sinafaye, je comprends ta méfiance..
Personnellement je me posais moins la question à ton sujet depuis les paroles que nous avons eu tout à l'heure... je te jure que dans ce groupe ,tu es celle que je connais depuis le plus longtemps et que je suis réellement un rescapé tombé dans Outreterre... je venais d'une quête que des Thayens voulaient m'obliger de faire et que certains de mes amis continuent à suivre, sous l'effet de sortiléges qui les empêchent de ne pas s'échapper. Je ne suis pas un mercenaire ... et je n'ai aucune envie de te trahir.
A vrai dire, j'ai comme l'impression d'avoir découvert une nouvelle raison de vivre depuis ... que je te connais.
Je t'ai dit que je te protègerais et ça tient toujours, et je te jure sur ma vie que c'était sans arriére pensée... parce que je suis comme ça... j'espérais que tu pouvais comprendre ce qu'un humain ressens quand il t'embrasse et te touche comme je l'ai fait ... je .. je.. on appelle cela de l'amour (Nask rougit) ce n'est en aucun cas de la manipulation, du mensonge... je pensais qu'une drow était capable d'amitié , de tendresse...de ... soupir

Naskyrien garda son regard dans celui de Sinafaye, mais ses yeux de barbare trop sensibles se mouillèrent...
Son esprit trop otimiste -utopique peut être- était tellement contrarié... il baissa le regard car des larmes le surprirent... mais il releva la tête et affronta de nouveau Sinafaye qu'il scruta intensément, essayant d'y trouver autre chose que cette haine, cette folie... et n'ayant pas peur de lui montrer sa tristesse.


Sinafaye, je ne connais pas cette nouvelle personne qui n'est pas de mon peuple... même si sa chevelure ressemble à la mienne...
un léger sourire vint empêcher les premières larmes de tomber

En effet, il y a beaucoup de blonds chez les humains, et aussi des bruns.. et même des roux .. et cela au sein d'un même peuple.
Vous avez tous les yeux dorés et les cheveux blancs chez vous ?

Je suis vraiment trés triste que tu penses que je puisse te berner... mais je t'excuse et je te comprend... tu vis dans un peuple où la méfiance et la trahison semblent le pain quotidien... même ta propre famille ...

Tu ne peux faire confiance à personne et comment le pourrais tu à un humain comme moi... à part pour être esclave, nous ne sommes bons à rien, n'est ce pas ? juste pour procréer....

Sur ces mots, Nasky laissa un silence
Pourtant je suis prêt sincérement à t'aider... et Dorik me semble comme moi... et je pourrais répondre aussi au nom de Riark car il est un prêtre de Lurue et je connais cette déesse car je l'ai vu alors que toi et moi, Sina, étions dans le hall d'entrée de la mort... et elle m'a même dit des choses sur toi..
J'ai ensuite été sauvé par Riark son serviteur, et je lui dois le vie...
Quand au Halfling, en général ce peuple est amical et parfois un peu ... lourd ...

En aucun cas je ne pourrais organiser un sale coup comme tu dis. Si toi tu en es capable et si t'es devenue aussi mauvaise que tes soeurs, alors, TU PEUX te trancher la gorge...

Nasky, de la tête, montra, les fresques montrant la bataille.
Mais tu as un rôle dans l'histoire me semble t'il
Tu es une ennemi de la déesse araignée, cette ennemie du monde... ca ne peut pas nous faire du mal de t'aider... et pour empecher les Thayens de récupérer un objet qui les rendra plus puissants par la même occasion.
Tout ces combats, qui caractérisent les gens comme moi, vont avec la sauvegarde des malheureux que je trouverais sur ma route... car...je suis comme cela et je n'ai d'autres buts que de protéger la vie...
Et se battre contre la méchanceté des thayens et des drows est mon devoir... un acte que la nature m'ordonne de faire??? mais mon esprit et mon coeur me disent que toi tu es differente... et qu'il faut que je t'aide... et que tu peux tous nous aider..

Maintenant, si tu ne me crois pas, avant de décider réellement de te trouer le ventre toute seule et par la même occasion de me briser le coeur, apprenons quand même, s'il te plait, qui est ce mossieur et avec qui il est ...

Se tournant vers le barde, bon , parles et vite... pourquoi profanes tu ce lieu?

Il avait sa hache à mi hauteur et son regard ne laissait passer aucune compassion... Tellement déçu, le barbare était prêt à frapper l'inconnu, qui, en y réfléchissant bien, n'avait rien à faire là et compromettait son amitié avec la drow ainsi que la chance de survie de tout le groupe ... Il fallait que le bonhomme s'explique, et vite...

écrit par: Ephedria Mardi 11 Septembre 2007 à 12h18
C’est lorsqu’il était devant le portail bleuâtre qu’Ephedria se demanda si il fallait vraiment suivre le groupe.

¤ Après tout, je ne les connais pas. Tout ceci n’a été qu’une brève rencontre entre eux et moi.
Ce ne sont que des compagnons de route ; tout va pour le mieux non ? J’ai mon grimoire, je suis en pas en cage. Je n’ai aucune idée de se qui pourrait se passer au delà de cette porte. ¤

Pendant sa réflexion, Ephedria fit les 100 pas comme il avait l’habitude de le faire lorsque le sommeil ne venait pas.
Ce faisant , il remarqua qu’Ignus avait profité de ces instants pour passer le portail…


¤ Ho … en réfléchissant bien, il ne me reste que 2 situations possibles …, soit je reste seul en Outreterre ce qui est peut-être la meilleure situation possible; soit je traverse le maelström et je suis tout le groupe, faisant aveuglément confiance à Sinafay …
Je n’ai jamais aimé cette elfe noire, elle est complètement paranoïaque, comme si elle était constamment poursuivie par quelqu’un ou quelque chose. J’ai l’impression qu’elle ne s’est servie de nous et je doute fortement qu’à long terme nos intérêts coïncident ¤

Un bruit sourd se fit entendre, cela rappela au jeune humain que l’endroit dans lequel il se trouvait était loin d’être hospitalier. En fait, en y repensant, il n’avait pas vraiment le choix, s’il restait là, il ne serait pas de taille à affronter une escouade de gobelins, ou toute autre monstruosité.

L’illusionniste prit une grande inspiration, rassemblant tout son courage, pour se diriger doucement vers le portail.
Dans son élan, il sentit quelque chose le mordre doucement le talon droit, il tourna la tête pour ainsi remarquer une petite belette. Son dos était taché d’un roux orangé qui faisait contraste avec le noir , ventre arborait une blancheur immaculée malgré le fait qu’elle avait séjourné seule en Outreterre – un vrai mystère.


- Tama ! Tu es là ! J’avais cru que je ne te reverrais jamais. Tu dois être appétissant aux yeux des gobelins, donc forcément …. Quoi qu’il en soit, ça me fait plaisir que tu sois là, tu viens avec moi ?

La bête acquiesça d’un léger mouvement de la tête.

- Tu sais sans doute que j’ignore ou on va, et ce qui va nous arriver …

Le petit familier tourna autour d’Ephedria et finalement le poussa en direction du portail.

Ce voyage était des plus originaux, et pas que dans le bon sens du terme.
Il pu sentir les mycètes présents dans son estomac remuer et sautiller comme le ferait des puces sur les cheveux d’un gnome .
Il se tint le ventre avec ses deux bras totalement convulsés, comme pour essayer d'endiguer la douleur au niveau de ses tripes qui semblaient se tordrent.
Ses yeux lui faisait tellement mal qu’il dut fermer les yeux pendant tout le trajet qui semblait durer des heures.
Recroquevillé sur lui-même, tel un enfant dans l’endroit le plus sûr au monde – le ventre se sa mère - il s’efforça de penser au seul réconfort qu’on pouvait trouver ici, sa belette.




écrit par: Golek Tendreprés Mardi 11 Septembre 2007 à 17h39
Lorsque la drow s’étaient mise a les croire de mèche avec la personne en face, la rage était monté en Golek, comment cette personne qui était en face de lui pouvait imaginer une telle chose ? Bien sur il était capable d’ourdir des plans en secret, mais même en réfléchissant bien Golek ne réussit pas a comprendre pourquoi quelqu’un du groupe aurait trahi a cet endroit là, ce n’est pas logique, quelles que soient leurs intentions. Mais la rage du jeune halfelin était retombé comme un soufflet quand il vit la lame de la drow se retourner contre elle-même.

¤ ainsi, se surprit-il a penser, c’est cela l’amour, quand on se sent trahi a ce point là, on est si désorienté que l’on perd tous sens des responsabilité, c’est terrible.¤

C’était un choc pour le hin, lui qui n’avait eu jusque là que des aventures passagères qui n’avait jamais duré longtemps. Le regard de Golek se tourna naturellement vers Nasky qui s’avançait déjà, l’air abasourdi vers la drow. Soudainement il se sentit déplacé, et, surement pas pour la dernière fois, il voulut reculer de quelques pas, mais ses propres muscles refusait de bouger, même d’esquisser le moindre mouvement. Il se trouvait paralyser, comme par un quelconque sortilège. La tension était palpable dans la pièce quand Dorîk arma sa javeline et lors de la tirade du géant blond et tout halfelin qu’il était il sentit son sang bouillir lorsque Nasky parla de son peuple et tenta avec force de se calmer en se promettant qu’il aurait une discussion sérieuse avec le « grand » plus tard. Puis quand son discours fut achevé, les fonctions motrices et les sens de Golek revinrent a la normale, ainsi que les drôles de bruit étouffés et lointains que le barbare avait fait remarquer avant que la drow fassent des siennes. Le hin eut alors la très nette impression que c’était a lui de jouer. Il vint se placer dans la ligne de mire du nain, qui pouvait très bien décider de tirer tout de même au dessus de la tête du mètre de chair qui avançait désormais a pas lent et discret vers lui. Quand la tête du hin arriva au niveau de la barbe fournie qui se trouvait devant lui il chuchota a l’attention de maître nain :

-Vous feriez bien d’abaisser votre javeline, mon ami, le « grand » s’en occupe il faut que nous nous occupions de l’autre et des bruits étranges qui se font entendre. Cette … drow… prononça le hin avec une voix étrange, a l’air différente, faisons lui confiance.

Remarquant soudain l’arrivée des deux derniers énergumènes, Ignus et Ephedria Golek ajouta du ton de l’injonction qui se veut amical :

- Maître nain, nous avons de la compagnie, et si vous alliez leur souhaiter la bienvenue et leur expliquer la situation avant qu’il ne commettent d’impair ?

Le hin, fier de lui, sentait qu’il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin alla inspecter la porte de plus près en lançant a ses « compagnons » :

-Faites comme vous le souhaitez, mais il y a quelqu’un de l’autre coté, au moins une personne et si je suis le seul a vouloir l’aider et bien, je le ferais seul. Mais une ou des personnes ont besoin d’aide. Et Vous, vous TOUS vous avez le pouvoir de faire quelque chose pour lui, elle, eux !!! Faites le bon choix madame, mais n’oubliez pas que si tout le monde a des objectifs, tout le monde peut aussi changer, nous avons toujours le choix.

Et Golek se retourna vers la porte avant d’avoir l’air vaniteux, espera-t-il tout du moins, et essaya d’ouvrir la porte.

Test de Diplomatie envers Sinafaye
Test de Fouille ?/ Désamorçage ?/ Sabotage ? pour ouvrir la porte.

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Mercredi 12 Septembre 2007 à 19h30
Les inconnus se pressaient autour du barde. On discutait on se disputait pour une histoire dont le barde ne connaissait visiblement pas grand chose. M'enfin, il y avait plus pressant, les demandes d'explication était pressante mais la possibilité moindre. Ses compagnons étaient prisonniers de l'autre coté de la porte - ou était-ce plutot lui maintenant le prisonnier? - et il se retrouvait dans une situation dans laquelle il ne pensait jamais tomber! Bien que quelques uns des individus semblent moins insistant et surtout moins décider sur le sort du barde, le moment était venu de mettre les choses au clair.

Reprenant ses esprits devant la splendeur mortelle de la drow, le Nordique tenta de se détacher de son emprise pour s'expliquer.


" Hum, pardon, un peu d'espace ne me generait pas s'il vous plait. Les passages de la mine étaient déjà bien étroits... Bon, je ne ferai pas un plat avec la lanterne pour cette fois... Pour votre information, sachez qu'effectivement j'étais avec des compagnons et que malheureusement vous arrivez trop peu trop tard si vous pensiez pouvoir passer par cette porte" Le barde pointa du doigt le bloc de pierre qui venait tout juste de sceller l'entrée. Étant donné que le nombre joue contre moi, je vais me présenter le premier. Vieltal est mon nom. Aussi bien vous dire tout ce qui en est tout de suite et après vous jugerez s'il est bon de m'éviscerer ou pas...

"Je voyagais tranquillement lorsque j'arrivai à Rochedor. Un village nain, minier qui se trouve au dessus de notre tête. De récents évènements ont bouleversés ce village lorsque les mineurs ont découvert ce temple. Depuis, plusieurs personnes sont mortes d'attaque d'être décharné et également de drow... Ils ont tenté une attaque nocturne a l'auberge ou je dormais contre des aventuriers qui venait chercher une étudiante ici, l'un deux est mort... Nous avons donc décider d'investiger ce temple. Voila. J'aimeras également des explications si vous êtes bien aise à me les divulger bien sur... Que venez-vous faire ici?"

Bien entendu, la désavantage du nombre défavorisait fortement les chances de notre barde d'acquérir la moindre connaissance sur ces nouveaux individus. Avec un peu de chance on épargnerait sa vie. Pourquoi avaient-ils une drow avec eux? Ennemie de la déesse araignée? Ca ne pouvait être qu'a son avantage...et pourtant...

Le barde se tut alors, regardant ces nouveaux visages un par un puis plus précisément l'elfe et le 'grand' avec qui il partagait la même pigmentation capilaire...Malheureusement il aurait souhaiter un peu plus d'affinité en ce moment..

écrit par: Naskyrien Jeudi 13 Septembre 2007 à 15h52
Bon, ben voila, il parle le blondinet...
Et en plus, ces informations sont plus qu'intéressantes... un village nain au dessus de nos têtes, dis tu ? Tu parles aussi de drows qui l'ont attaqués ... Mouais, et tu peux y retourner dans ce village, voire nous ramener à la surface ? Enfin, au moins une partie d'entre nous ?
Pour ta gouverne, saches que nous sommes tous arrivés à Ombreterre par accident et qu'on ne se connait pas beaucoup les uns les autres... alors un étranger de plus ou de moins ...
Se rappelant du rôle particulier de Sinafaye et réalisant que sa présence devait bien intriguer le nouveau venu, il ajouta un peu bredouillant :
Euh, elle, c'est quelqu'un ... que j'aime ben , comme vous avez pu le comprendre.. et elle peut tous nous sauver la vie.. voila.

Bien sûr, Nask avait abaissé sa garde et s'était départi de son attitude menaçante... Il se tourna vers Sinafaye Mettant les mains sur les anches et regardant la drow avec un air de rapproche paternaliste, il continua sur un ton moqueur
Tu t'es calmée ou mademoiselle boudes encore ? C'est bon, l'impulsion est passée, madame retrouve ses esprits ? T'es convaincue de notre sincérité ?
Nasky croise les bras et la regarde de haut en froncant un sourcil Par contre, puisque tu te permets de douter de nous et surtout de moi aprés la discussion que nous avons pourtant eu, permets moi à mon tour, la méfiance amenant la méfiance, d'espérer que que tu nous a pas TOI tendu un piége ? Qui me dit, puisque la confiance ne régne pas comme on a dit, que les drows qui ont attaqué ce village ne sont pas des copains à toi ... qui t'attendaient ...
Se grattant le menton et réflichissant à voix haute...
C'est peut etre des ennemis de ta déesse ... des adorateurs d'insectes divins ? Ce ne serait pas eux les profanateurs... et tes vrais ennemis ...?

Quoi qu'il en soit, on s'est promis de se protéger, tout les deux, et je ne te laisserai pas les nains ou autres ... ombreterriens ... te faire du mal .. tout comme d'ailleurs tu as promis de me protéger , moi et tous ceux qui m'accompagneraient, si on arrive dans tes cités, n'est ce pas ? mais si tu continues tes caprices, on va pas aller bien loin...

Tu sais, je pense même que la rencontre avec notre nouveau compére est un signe du destin... Loin de le considérer comme une profanation, tu pourrais peut être y voir la volonté des dieux ... et de ta déesse.
C'est vrai, il faut pas toujours voir les choses en noir.. enfin en négatif, je veux dire... sans compter qu'une partie de l'équipe , que tu ne désires pas spécialement voir avec nous, va peut être trouver avec ce monsieur là un moyen de ... sortir et de te foutre la paix...

Bon, mais il faudrait en premier lieu trouver un moyen de délivrer les amis de ... Vieltal ... avant qu'il ne soit trop tard... et par la même occasion une issue, car, comme il l'a dit justement, c'est peut être nous qui sommes prisonniers et coincés...

S'approchant davantage de la drow, d'abord tendre :

Allez, Sinoche, arrête ta comédie, calme toi et, s'il te plait, gardons la confiance que nous nous sommes promis... et fait quelque chose... s'il te plait...
...puis plus sévère ...
Bon, et puis arrête de jouer avec ce couteau, tu vas te blesser...

écrit par: Hermine Jeudi 13 Septembre 2007 à 20h14
Ainsi, c'étaient à cela que ressemblaient des goules. A contre jour, leurs figures hideuses, tout en crocs et en plaies béantes, et soulignées par la lueur vacillante de la lanterne abandonnée au milieu du couloir, étaient vraiment effrayantes. A cela s'ajoutait encore cette très puanteur envahissante, mélange d'odeur de tombeau, de pourriture et de vomi, cocktail détonnant qui faisait davantage tourner la tête des aventuriers à chaque pas que faisaient les monstruosités en leur direction.

Il fallait rester calme. Deux de ces morts-vivants avaient la veille gravement blessé Andris le barbare, et l'avaient fait voyager jusqu'à la lisière entre la vie et la mort, alors-même que le barbare était secondé de Vieltal et Malahalehel. Maintenant, elles étaient quatre, et eux apparemment bien peu préparés à livrer un tel combat ; cette fois, le défi était autrement plus dangereux que le combat contre les drows. Non pas qu'Hermine eut été confiante en se battant contre les assassins la nuit précédente, mais quelque chose lui disait que là, maintenant, au fond de ce souterrain, loin de l'ambiance rassurante de l'auberge, sa vie était vraiment dans la balance. Seuls son courage, sa détermination et son jugement pourraient peut-être lui permettre de s'en sortir.

Deux des quatre morts-vivants étaient maintenant tout près d'Elinor et Hermine, et faisaient barrage de leurs corps déformés entre les jeunes femmes et Ibealia et Rindelboum. Ce dernier poussa un hurlement qui déchira la pénombre et sembla en même temps donner le signal du combat pour la guerrière : même si elle avait le cœur au bord des lèvres, l'heure n'était plus à la peur et aux lamentations : l'heure était à l'action.


- Gaяde la tête froide, Яind !! N'abandonne pas, ton ennemi est devant toi !, cria à son tour la jeune femme en réponse, sans pouvoir tourner la tête vers le gnome. Sans relâcher sa garde, protégeant son coté droit de son bouclier recouvert de cuir, Hermine profita de sa rapidité relative comparée au mouvement saccadés des cadavéreux pour lancer sa jambe entre celles de la goule qui se trouvait à sa gauche, puis la ramena du coup sec en un balayage étudié. Alors qu'elle se redressait elle fit pivoter son bouclier sur le coté et lança sa lame dans l'ouverture qu'elle s'était ainsi ménagée.

- Couяage, Eli !, souffla Hermine en finissant son geste. Elle désigna du menton le mort-vivant qu'elle venait d'attaquer : « Celui-là d'aboяd ! »

Elle n'avait pas le temps de vérifier, mais la guerrière espérait que l'étudiante saurait faire la part des choses et se battre pour sa vie. Dans leur situation, son attitude, à elle aussi, serait déterminante.
Après tout, elle faisait partie du groupe ...



hrp.gif
Hermine utilise Expertise du combat [±2].
Hermine tente un croc-en-jambe sur la goule au Nord de sa position (Science du croc-en-jambe).
Si la manœuvre est réussie, Hermine réattaque cette même goule à l'épée longue (Science du croc-en-jambe).

Come get some !

écrit par: Nollïa Samedi 15 Septembre 2007 à 11h42
Dorik, intimidation : 6 (dé) -1 >< Sinafaye, volonté :14(dé) + 5 = échec
Golek, diplomatie : 20 (dé) +0 >< DD 15 = réussite*
Sinafaye, sagesse : 17(dé) + 3>< DD15= réussite*

Golek, fouille : 6 (dé)+2 >< DD ?



Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h41)



Narration

Miramal

La force qui le maintenait au sol résistait comme un élastique, mais l’angoisse ayant peu à peu abandonné Miramal, celui-ci constata avec soulagement qu’il était seulement coincé. En effet, retournant sa tête vers la porte qui avait failli être son bourreau, il remarqua que c’était sa cape coincée sous la pierre qui avait limité ses mouvements. Le stress aidant, la situation incongrue dans laquelle il se trouvait, et la mort au laquelle il avait échappé de peu étaient autant de facteurs qui avait altérés sont jugement. Par contre la cape était bel et bien prisonnière, il était inutile de tirer dessus : le craquement des fibres lorsque le druide bougeait un peu trop démontrait qu’il devait choisir entre abandonner son habit, ou accepter de le porter déchiré.


Dorik, Ephedira, Golek, Ignus, Naskyrien, Riark, Vieltal

L’arrivé d’Ignus, suivit du magicien n’avait guère perturbée la conversation qui résonnait dans la salle glaciale du Temple. A peine Golek les avait il remarqué. Pris par les nausées du voyage, ceux-ci prirent le temps de récupérer. On ne défie pas les lois de l’espace sans un prix de passage, et celui-ci pouvait s’avérer douloureux. Ephedria fut néanmoins rassuré lorqu’il aperçu sa petite belette à ses pieds. La créature avait moins bien supporté les effets du portail que lui et gisait, molle comme une poupée de chiffon.

Le froncement de sourcils exagéré de Dorik, sa mine qui se voulait menaçante aurait presque fait rire la drow si elle ne s’était trouvé dans un tel conflit intérieur. Les quelques compagnons qui prirent le temps de poser les yeux sur le nain polaire eurent le loisir par contre de s’en amuser ou non. Sinafaye roulait des yeux d’une personne à l’autre, relachant peu à peu la tension de sa main et éloignant la lame de sa gorge. Etrangement ce furent les mots de Golek qui la touchèrent le plus, car elle sembla très songeuse lorsqu’il prononça son discours. Celui de Vieltal, par contre, suscita en elle une nouvelle onde de colère :


- Si les nains de ce village n’avaient pas descellé ce Temple, ils n’auraient pas eut à pleurer ! Profanation ! Cet endroit est millénaire et sacré, il était gardé à l’écart de toutes et de tous ! Seule la maison Aran, derniers descendants des Lydeinis en connaît l’existence et en garde jalousement le secret ! Pourquoi, dites moi, pauvre fou, pourquoi ont t’ils ouvert cette porte ! ? s’écria t’elle en démontrant du bout du doigts un couloir qui s’enfonçait dans les ténèbres. Seule Dorik pouvait en deviner le bout et apercevoir une mince ouverture. « Quand à ceux qui se trouvent derrière, navré de vous l’annoncer, mais ils sont prit au piège et ils ne survivront pas. »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


En effet, Golek en s’approchant de la lourde porte de pierre aussi lisse qu’un marbre pur, ne remarqua aucun mécanisme, aucune inscription, rien qui ne puisse les aider à ouvrir le passage.

- Je dois dire que je n‘ai pas bien compris vos motivations poursuivit la prêtresse drow qui avait apparemment repris du poil de la bête, bien que sa voix légèrement chancelante prouvait qu’elle était encore sous le coup d’une trop vive émotion. Ce que pouvait répondre Vieltal semblait l’intéresser au plus haut point.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.




Elinor


La jeune fille déglutit. Il lui semblait avoir remonté le mécanisme de l’arbalète comme il le fallait malgré ses mains tremblantes. Mais dans son angoisse, elle craignait avoir commis une erreur et que le carreau bondisse de façon aléatoire, assassinant l’un de ses compagnons. La brève image d’Hermine criblée de flèches par sa faute, s’affaissant dans une marre de sang lui traversât brièvement l’esprit lui retirant un léger gémissement. Pourtant elle devait agir. Elle plaça la crosse de l’engin contre sa poitrine, ferma un œil – le mauvais d’abord – et ajusta sa visée. Elle se concentra longuement avant d’appuyer sur la détente, priant quelques dieux au hasard.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



écrit par: Naskyrien Dimanche 16 Septembre 2007 à 04h37
Encore une fois, la drow énerva le barbare... C'est pourtant sur un ton neutre qu'il commença.

- Que tes petits copains se défendent contre des nains qui, c'est bien connu, touche un peu trop aux profondeurs et ont tendance à ne pas respecter les endroits sacrés qui pourraient leur rapporter des métaux précieux, passe encore ...

S'adressant à Dorik :

- Excusez moi, cher ami, mais je parle de vos cousins et pas des nains des glaciers tel que vous, qui sont réputés pour être beaucoup moins cupides...

Se retournant vers la drow et commençant à hausser le ton :

- Mais ce n'est pas une raison pour tuer tous les curieux qui voudraient savoir ce que ces nains ont trouvés... Aprés tout, rien n'indique que cet endroit secret n'est pas un temple complètement abandonné et ne mérite pas une petite visite... archéologique... Il n'est pas écrit en gros "Attention, ici c'est un temple interdit... ".
Je trouve cela légitime de chercher à visiter un ancien temple découvert sans pour autant avoir l'impression de profaner... Même toi, tu as dit que ce temple était inconnu... N'importe qui d'un peu courageux aurait tenté l'histoire... c'est vrai, découvrir un endroit comme celui ci n'arrive pas tous les jours...

Puis Nask monta fortement le ton...

- D'accord, la motivation de ces nouveaux venus pourrait être différente, encore que je ne vois pas comment... mais , encore, une fois, ta déesse n'est belle pas assez puissante pour arranger les choses à sa maniére et vouloir réellement nous rassembler pour sa cause, alors, c'est toi qui profanerait Sa volonté.


- Je me refuse à croire que tu acceptes de laisser mourir ces malheureux derriére la porte... et je ne te crois en aucun cas incapable de les ouvrir... tu mens et je suis loin d'être certain que tu obéisses ou que tu comprennes si bien que cela ta déesse.

- Alors, bouge toi, et je te promet que tu apprendras toute la vérité sur eux et leurs intentions... ouvre cette porte avant qu'il ne soit trop tard...

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Dimanche 16 Septembre 2007 à 17h20
Le barde déglutit lorsqu'il entendit qu'aucun geste ne pouvait être posé pour aider ses nouveaux compagnons. Bien qu'il fut heureux de ne pas être dans leur situation actuelle, la sienne n'était pas très avantageuse non plus. Les émotions qui s'entrechoquaient ne lui permettaient pas de bien exprimer sa présence... À bien y penser, même à tête reposer il n'avait pas vraiment de motivation à être ici, sinon la légende sur les fresques qu'il esperait démasquer. L'autre blondinet qui prenait part à la conversation tenta de convaincre la drow. Vieltal su pourtant que s'était de son ressort de vite trouver une explication qui plairait à cette elfe bornée.

" Les nains n'ont qu'ouvert le passage vers cet endroit. Vous savez, deux halfelins sont morts en autant de jours. L'une en tentant d'explorer ces souterrains, et l'autre dans l'aubrge tout bonnement assassiner... C'est pourquoi nous sommes venus ici...C'est du moins pourquoi j'y suis. Je voulais sécuriser l'endroit jusqu'à ce que j'apercoive ces fresques tout autour. Je ne vous cacherai pas que mon intérêt est maintenant tout autre. Vous devez être au courant que les bardes ne peuvent taire leur soif de connaissance sur tout ce qui est nouveau pour eux? Eh bien voilà. Une telle histoire me fascine d'autant plus que vous ma chère. Si seulement vous daignez ouvrir cette porte, je convaincrai sans doute mes compagnons de rebrousser chemin mais je ne peux passer à coté de l'occasion d'en apprendre plus sur ce temple et son histoire vous comprenez? C'est même dans votre intérêt que j'aille raconter à la surface que les dangers ici sont bien réel et qu'il est impératif de cesser toute exploitation et toute exploration des lieux."

Le barde regarda autour, de nouveaux arrivants pullulaient de par le portail magique, qu'est ce que ça signifiait?

" Hum, je ne voudrais pas paraitre provocateur ou autre mais vous ne trouvez pas que vous êtres nombreux à foulé ce temple sacré? Il ne serait pas en votre devoir de garder cet endroit 'inconnu' justement... Mais bon, maintenant qu'il est trop tard pour ça, je suggère fortement que nous allions délivrer mes ..amis des griffes de je-ne-sais quel autre goule... Sinon, nous risquons d'y passer nous aussi par la suite." Puis tournant son regard vers celui qui semblait le plus apte à parler poliment (Nasky) Que faites-vous ici avec une telle troupe?

écrit par: Naskyrien Lundi 17 Septembre 2007 à 02h57
Nasky écouta Vieltal avec intérêt et même ses yeux s'écarquillérent d'émerveillement quand il sut qu'il était barde

- Je comprends cet intérêt pour la ... culture et les connaissances... et je suis ravi de rencontrer un barde... J'espére que vous aurez l'occasion de m'enseigner beaucoup de choses... car malgré mon air sauvage (Nask a des paquets de méches de cheveux emmélés appelés "lockss" dans son pays ), je sais lire et écrire et je suis trés attiré moi même par la connaissance...
Par contre, continua t'il avec un certain air malicieux, et même un certain reproche, pas la peine de nous la jouer "et vous, vous ne devriez pas être là non plus..nous sommes accompagnés par une drow... et sommes invités de maniére officielle... Pour "qui sommes nous", je crois qu'on a pas le temps de s'étaler, mais en gros, j'ai sauvé la vie de notre guide, aussi mignonne qu'à mon avis différente des autres elfes noires, si je puis me permettre, et, grace à l'aide de ce nain des glaciers et de son chien, nous avons délivré, un peu mysterieusement je dois l'avouer, et en ayant connu de trés prés les douleurs et voyages post mortalis ... euh enfin, un truc comme ca, je ne me rappelle pas trés bien des citations mythologiques.... nous avons donc , disais je, délivré le reste de l'équipe d'un camp de gobelins désormais tous massacrés... mais on s'en racontera plus quand notre adorable guide aura ouvert cette porte, n'est ce pas , Sinou?

Sinafaye avait beau être la guide officielle de cette équipe aussi hétéroclite que récente, le barbare bavard ne lui laissait pas beaucoup le temps de s'exprimer et de diriger les opérations. Sa nature amicale et son instinct social prenaient souvent le dessus sur la raison et la méfiance que beaucoup de personnages normaux auraient eu dans de telles occasions dangereuses.


écrit par: Riark Sirali Lundi 17 Septembre 2007 à 12h30
Malgrés la situation peu courante que vivait Riark et le soin qu'il maitait pour garder une ambiance amicale au sein de ce groupe hétéroclite, tout semblait maintenant partir en vrille. Sinafay était au bord du suicide, et elle emènerait surement le groupe dans la tombe. riark savait qu'il devait agir, ou tout au moins essayer de la calmer. Mais il ne connaissait que trop peu cette "jeune?" drow. Et puis, il y avait Nask, qui lui sembalit la connaitre un peu mieux. La désision ne fut pas simple, mais Riark choisie de laisser faire Nask, avec ses manières simples mais sincère. Et il semblerait que ce choix est été bon. Bien sur, sa Dame avait une fois de plus choisi son fidèle. Riark se dirigea vers Naskyrien, et lui posa une tape amicale dans le dos.

Voila qui est bien parler! tu fais honneur à la confience que t'as accordé ma Dame. sache aussi que quelque soit les choix qui s'offriront à toi dans le futur, tu auras mon soutient.

Riark paraîssait visiblement fier du géant blond. Puis, voyant que son attitude attirait l'attention, se repris, et ce présentat au barde.

Et bien, moi c'est Riark, bon cuisinier, et serviteur de ma Dame, Lurue. Bon! Et si on l'ouvrait, cette porte?

Riark avait changé de ton et s'était explimer sur ces derniers mots avec la plus totale désinvolture, tentant par la même de détendre l'atmosphère...


jet de psycologie pour voir l'effet produit par son intervention.

écrit par: Karth Lundi 17 Septembre 2007 à 13h28
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38)



Ibéalia allume une torche
Ibéalia: Attaque au corps à corps: 16(Dé)-2(attaque)-4(arme improvisée) = 10 contre Zombie 4 : CA : 20(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 21 = Echec

Hermine utilise Expertise du combat [±2]
Hermine: Attaque de contact au corps à corps: 5(Dé)+3(attaque) -2(Expertise du combat)= 6 contre Zombie 1 : CA : 3(Dé)-1(Dex) = 2 = Réussite
Hermine: Jet de Force: 13(Dé)+1(Force)+4(don) = 18 contre Zombie 1 : Jet de Force opposé : 7(Dé)+1(Force) = 8 = Réussite
Zombie 1 est à terre
Hermine: Attaque au corps à corps: 19(Dé)+4(attaque) -2(Expertise du combat)= 21 contre Zombie 1 : CA : 6(Dé)+1(Dex+Naturelle)-4(à terre) = 3 = Réussite critique
Hermine: concrétisation du coup critique: 10(Dé)+4(attaque) -2(Expertise du combat)= 12 contre Zombie 1 : CA : 8(Dé)+1(Dex+Naturelle) -4(à terre) = 5 = Coup Critique
Zombies immunisés aux coups critiques
Dégâts : 8(Dés)+1-5(Réduction contre les dégâts tranchants) = 4
Zombie 1: PV 16-4 = 12


Elinor: Attaque à distance: 5(Dé)+0(attaque) = 5 contre Zombie 1 : CA : 16(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 17 = Echec

Rindelboum panique

Zombie 1 se relève
Hermine: Attaque d’opportunité: 18(Dé)+4(attaque) -2(Expertise du combat)= 20 contre Zombie 1 : CA : 12(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 13 = Réussite
Dégâts : 8(Dé)+1-5(Réduction contre les dégâts tranchants) = 4
Zombie 1: PV 12-4 = 8


Zombie 1: Attaque au corps à corps: 9(Dé)+2(attaque) = 11 contre Hermine : CA : 17(Dé)+7(Armure+Bouclier+Dex) +2(Expertise du combat) = 26 = Echec

Zombie 2: Attaque au corps à corps: 16(Dé)+2(attaque) = 18 contre Hermine : CA : 7(Dé)+7(Armure+Bouclier+Dex) +2(Expertise du combat) = 16 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)+1 = 5
Hermine: PV 21-5 = 16


Zombie 3: Attaque au corps à corps: 8(Dé)+2(attaque) = 10 contre Rindelboum : CA : 4(Dé)+4(Dex)-4(à terre) = 4 = Réussite
Dégâts : 3(Dé)+1 = 4
Rindelboum: PV 5-4 = 1


Zombie 4: Attaque au corps à corps: 3(Dé)+2(attaque) = 5 contre Ibealia : CA : 18(Dé)+8(Dex+Armure) = 26 = Echec



Hermine, Ibéalia, Rindelboom, Elinor

Le feu effraie la plupart des créatures, animaux et autres vermines, c’est surement cette idée qui poussa Ibéalia à délaisser son ennemi quelques secondes pour farfouiller frénétiquement dans son sac à la recherche de quoi faire une flamme. Ses mouvements se faisaient pressés et un peu maladroits, et elle se rendit compte qu’elle perdait un temps précieux. Car tout autre ennemi que ce cadavre en décomposition aurait eu bon nombres d’opportunités pour porter une attaque sanglante et mortelle...

Pourtant, il n’en fut rien et la torche s’enflamma enfin. La jeune elfe put voir tous les détails peu ragoûtants de son funeste ennemi. Elle distinguait maintenant très nettement, les os, les chairs en décomposition, et ces yeux... Ces yeux vitreux, animés par un léger effet rougeoyant. Une lueur semblant venue des profondeurs infernales. Mais ce n’était autre que la lumière produite par les oscillations de la flamme s’infiltrant par les nombreuses cavités du corps du malheureux. Mais l’heure n’était pas à l’observation, et la roublarde n’eut pas le temps de s’étonner d’avoir conservé son repas, qu’elle tentait d’éloigner la créature à grand coups de moulinets enflammés. Malheureusement, dans sa non vie, la créature ne se souciait plus aucunement de la mort, ni du feu. Son bras s’abattit alors vers la Rôdeuse de Solonor avant que celle-ci n’ait pu changer d’arme. Elle parvint tout de même à esquiver aisément le coup. Elle savait ce qui lui restait à faire, car elle l’avait senti, manier une torche n’était finalement pas aussi facile qu’utiliser un gourdin ou une matraque. Les bouffées de chaleurs et le mouvement des flammes, entraînaient des réflexes instinctifs de sauvegarde bien peu pratiques en pleine mêlée.

A une dizaine de mètres de là, un bruit sourd de chute se fit entendre. Une balayette bien sentie avait eu raison de l’équilibre d’un des morts-vivants. Et enchaînant d’une rapidité surprenante, témoignant d’années d’entraînement, la guerrière plongea son épée là ou s’était trouvé le cœur battant de l’être. Le coup fut violent, les bruits d’os brisés résonnèrent dans la cage thoracique de la créature, tandis que ce qui restait d’organes pourrissants était réduit en poussière. Hermine reprenait sa posture de combat instinctivement, lorsqu’elle senti un trait passer à proximité d’elle, pour aller se briser sur le mur.

Les Dieux semblaient apprécier la fidélité, et aucun n’avait répondu à l’appel d’Elinor lorsqu’elle avait pressé la détente. Surprise et soulagement de voir Hermine sauve devaient habiter son esprit tandis qu’inexorablement, les zombis bougeaient toujours.

Le hurlement de panique du jeune gnome retentit à cet instant, brisant l’atmosphère de concentration de combat qui s’était installée dans l’esprit des jeunes femmes... Le danger était bien réel. Et avant qu’aucune d’entre elle n’ait pu agir à nouveau, une véritable sandale s’abattit sur le petit illusionniste. Une sandale déchirée, poussiéreuse, une sandale portée par un mort et porteuse de mort, qui venait de lui asséner un puissant coup sur son frêle torse, lui coupant toute respiration.

Les créatures autour d’Hermine s’activèrent ensuite, le premier zombi au torse déchiqueté, tentait tant bien que mal de se relever, mais la guerrière ne lui en laissa pas le loisir. Se lançant dans une rotation, elle décapita d’un coup net et franc le corps déjà sans vie de l’être... Mais il ne retomba pas, et contre toute attente leva un bras décharné sur le visage d'Hermine. Cette passe allait avoir des conséquences notables, car si elle esquiva facilement cette première tentative, malgré son implacable concentration, elle sut que son bouclier n’aurait pas le temps de parer l’attaque du second adversaire. Et elle reçu un bon coup de poing dans le ventre... Les muscles endoloris, les organes touchés, la respiration saccadée, cette sensation était presque familière pour la combattante mais jamais agréable... Et elle se replaça bien vite en position de combat, son bouclier en opposition à son adversaire...

Un détail attira l’attention d’Hermine tout comme celle d’Ibéalia... Rindelboum qui était en très mauvaise posture, avait failli tomber sur la lanterne posée au sol... Un dieu du hasard avait peut être été attiré par les prières d’Elinor finalement...



Initiative
Rindelboum, 20(dé) +4 = 24
Ibéalia, 12(dé) + 8 = 20
Elinor, 9 (dé) +0 = 9
Hermine, 5(dé) + 1 = 6

écrit par: Nollïa Mardi 18 Septembre 2007 à 11h13
Naskyrien, persuasion :18(dé) -1 >< Sinafaye, volonté : 11 (dé) +5 = réussite
Dorik, psycho : 9(dé) -1 >< Sinafay, bluff : 4(dé) + 5= échec
Ephedria, psycho : 16(dé)+2 >< Sinafay, bluff :4 (dé) + 5= réussite
Ignus, psycho : 7(dé) +4 >< Sinafay, bluff : 4(dé) + 5= réussite
Golek, psycho : 14(dé) + 0 >< Sinafay, bluff : 4(dé) + 5= réussite

Naskyrien, psycho : 8(dé) -1>< Sinafay, bluff : 4(dé) + 5= échec
Vieltal, psycho : 17(dé)-2 >< Sinafay, bluff : 4(dé) + 5=réussite
Riark, psycho : 11(dé)+2 >< Sinafay, bluff : 4(dé) + 5= réussite





Conversation

Sinafaye tordit sa jolie bouche en une moue tout aussi charmante. Elle fulminait toujours mais semblait contenir sa colère avec grâce.

- Première chose, je ne peux pas ouvrir cette porte. Dit elle de son accent guttural en regardant d’abord Vieltal, puis Naskyrien , et rejoignant Golek près de la dite porte.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Des bruits de bataille se faisait entendre. Elle soupira. Puis avec lenteur elle apposa ses mains sur les pans du mur et prononça quelques paroles.

-

Elle s’arrêta, attentive, comme si quelque chose était sensé se produire…Tout le monde attendit avec elle, le temps semblait comme suspendu. Dans le silence qui pesait, seul parvenait aux oreilles le bruit du métal heurtant la pierre. Mais rien ne se passa.

- Vous voyez déclara la drow presque triomphalement, quittant sa place pour faire le tour de la salle, observant chaque détails comme si elle découvrait enfin un lieu qu’elle n’avait vu qu’en gravure. « Vous le barde serez sans doute intéressé pour que je vous en apprenne davantage. Après tout, vous êtes là pour une … comment dire déjà ? Ah oui...une petite visite archéonogique. »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Son ton était légèrement ironique. Elle se plaça devant tous et leur montrant du doigt la frise sculptée, elle commença son histoire. A plusieurs reprises cependant, elle hésita, comme si elle ne désirait dévoiler certain détails, trouble que Naskyrien et Dorik, absorbés par son récit, ne remarquèrent pas.

- Il y a de celle des siècles, peut être même quelque millénaires, ici même, sous nos pieds s’étendait la cité de Lydein, un peuple fidèle à Kiaranzalée et luttant avec force contre ces vauriens bénit de Lloth. De longues guerres eurent lieu, saignant les deux camps sur des centaines d’années. Le combat ne pouvait cesser tant que les armées de Lloth n’étaient vaincues et qu’ils payassent pour tous leurs crimes ! Sinafaye parlait avec passion, emportée dans sa propre histoire. « Mais les fidèles de Lloth étaient plus nombreux, comme la vermine, comme les araignées qu’ils vénèrent et qui pondent sans cesse. Les Lydeinis allaient se faire écraser… Alors un héro apparu. »

Du doigt elle désigna la représentation du fier guerrier brandissant une épée flamboyante.

- Alak Xiltin, le guerrier béni. Par sa force et son courage, par son habileté au combat, il tua sans merci les prêtresses de l’Abomination, et décima les rangs ennemis. Mais ils venaient plus nombreux encore. Alors le guerrier fervent et fidèle, implora la Reine de la Mort, lui promettant éternelle servitude et celle-ci répondit à son appel, apparaissant devant tous et insufflant à chacun courage et goût du triomphe. Elle posa ses mains sur l’épée de Xiltin qui s’enflamma, gonflée d’une puissance invincible. Et ces vauriens de Lloth furent tous décimés, jusqu’au dernier. Alors Xiltin, en signe de victoire planta l’épée dans le sol créant une immense déflagration magique. La voûte des grottes s’effondra, ensevelissant toutes les cités des fidèles de Lloth sous les décombres. Kiaranzalée s’était vengée. Hélas, une immense faille fut creusée dans le sol, la cité de Lydein, autrefois profondément enfouie, loin de la surface, se trouva désormais trop proche des royaumes du dessus. Alors ce Temple fut érigé, protégeant la … la cité, protégeant nos morts, protégeant … Bref, ce Temple est bien plus qu’un temple, c’est également un tombeau.

Elle se retourna ensuite vers Vieltal, après une courte pose.

- Nous nous trouvons à sa sortie. Chaque pièce révèle gardiens et pièges pour décourager le profanateur et lui réserver le sort qu’il mérite. Je ne peux rien faire. On ne peut ouvrir le couloir que de l’autre côté, à son entrée.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.

écrit par: Naskyrien Mercredi 19 Septembre 2007 à 03h00
¤ Cette garce n'en fait qu'à se tête... dit elle vrai en prétendant ne pas pouvoir ouvrir la porte ? ¤

Nasky était en plein doute et inquiet pour les personnes en danger ... Il n'aimait pas du tout ce principe de profanation que l'elfette sombre prétextait pour ne pas secourir ces inconnus et il n'aimait pas le manque de compassion dont elle faisait preuve...

Debout, la hache prête mais inutile, il se tenait à coté du barde, - qui, en tant que tel, ne pouvait être que sympathique, pensa t'il certes un peu naïvement - et de Golek qui semblait ne pas réussir à trouver un moyen d'ouvrir ces fichues portes...
Pendant quelques secondes, il fut néanmoins captivé par le discours enfiévré de la prêtresse de Kiaranzalée.

Au début, ce discours lui parut positif puisque parlant d'une guerre pour exterminer des serviteurs de Lolth, mais plusieurs points, dans le sympathique cours d'histoire ancienne que donnait la môme, le contrarièrent.
Se grattant la tête, Nasky exprima ses doutes à Sinafaye


Bon... et pourquoi aujourd'hui, il existe tant d'adorateurs de la déesse des araignées et PAS de la tienne... Je croyais qu'ils étaient tous morts, les adorateurs d'insectes...
Et puis, ton héros ... tu dis qu'il s'est alliée avec la mort... Il peut vivre encore alors ? C'est ici son tombeau ? en fait, la Reine de la mort, c'est ta déesse ?
En gros, c'est une déesse qui dirige des .. morts pas vraiment morts ? ... et cet endroit est censé protéger quoi ? ... ce qu'il reste de ces morts qui auraient combattus aux cotés de ... Xilt... du héros... ? Suis je sur la bonne voie ?

Mais le barbare se rappela des prisonniers derrière la porte.. peut être à cause d'un bruit du combat qui avait lieu...

Ah oui, et puis je voulais quand même te dire que je suis trés étonné de ton incapacité à ouvrir cette porte ... franchement, je te croyais plus ... comment dire... baissant moins les bras devant les épreuves, en gros... mais bon, si t'es pas capable, t'es pas capable... des malheureux qui pourraient trés bien nous être utiles, vont mourir à cause de ton incapacité... mais je suppose que c'est pas le genre de détails qui te bouleversent la conscience... tu préfères les leçons d'histoire avec des morts ... allez, vas y, continue, au moins on entendra pas les hurlements de ceux qui meurent vaillamment au combat ...

écrit par: Rindelboum Mercredi 19 Septembre 2007 à 11h46
- Outch !

*ça ça fait mal...*

Le coup de pied reçut par Rindelboum lui fit littéralement sortir ses yeux de leurs orbites. Pourquoi... Pourquoi fallait-il que cet être sans vie porte des sandales ? Etait-ce une coïncidence ? Un simple hasard ?

Non, ce n'était pas une coïncidence, c'était un avant goût, une mise en bouche, un simpleuh.... hors d'œuvre. Le plat de résistance l'attendait impatiemment au dessus de sa tête et le gnome ne comptait pas se laisser faire, il comptait bien résister ! Distinguant une lueur, Rindel' réalisa que durant sa chute, sa main gauche avait rencontré le bois d'une torche. Sans se demander d'ou elle venait et n'écoutant que son instinct, il referma ses doigts sur la torche, la leva frénétiquement et l'agita de manière extrêmement maladroite. C'est alors qu'un rire nerveux gagna ses lèvres, une euphorie soudaine montait en lui. Pénétrant le portail du monde chaotique qu'était son esprit ravagé, Rindelboum sombra dans la folie, emporté par ce nouveau continent qu'il venait de créer.


- HAHA ! ON FAIT MOINS LE MALIN MAINTENANT ?! ALLEZ VIENS TÊTE DE PIEDS ! VIENS GOÛTER LE FEU DIVIN ! TU NE M’AURAS PAS SANDIABLE, TU M'ENTENDS ?! JAMAIS... JAMAIS !

Puis il lâcha le bâton qui se trouvait dans sa main droite.

Le gnome avait de nombreuses ressources et Capucine le savait. Elle connaissait son compagnon mieux que quiconque et elle savait aussi quoi faire pour calmer les régulières défaillances de son cerveau. Elle lui avait depuis toujours permis de canaliser ses pensées et d'atténuer ses excès de folie. Sans elle, il n'était plus rien. Mais ce qu'elle savait aussi, c'était que sans lui, elle n'était plus rien non plus. De plus, la jauge de folie du gnome avait désormais dépassé le rouge et rien ni personne ne pourrai plus le calmer pour l'instant. N'écoutant que son cœur, elle savait ce qu'elle avait à faire et elle savait ce que son maître attendait d'elle. Elle sauta de sa poche et se précipita sur la tête de son assaillant, essayant de lui couvrir les yeux tout en lui mordant le visage.


- OUAII !! VAS Y CAMO ! MONTRES LUI CE QU'IL ARRIVE AUX FAUSSE SANDALLES ! IIIIIPICAEE PAUVRE CON !

Tout en continuant de se protéger avec la torche, il leva la main droite, exécuta une série de petits mouvements avec les doigts puis pointa la paume de sa main vers le zombie. Un rayon lumineux bleuâtre en sortit alors en direction du ventre du zombie...

- TIENS ! ATTRAPES !

Capucine monte sur le zombie, l'attaque et reste agrippé à son visage en lui bouchant la vue.

Rindelboum lance rayon de givre sur la défensive sur le zombie

écrit par: Golek Tendreprés Mercredi 19 Septembre 2007 à 13h12
La drow avait pris la parole de et Golek espéra alors que tout deviendrait clair, qu’elle leur ouvrirait la porte sans rien dire, qu’ils sauveraient les gens qui étaient de l’autre côté et qu’ils verraient le soleil dans 2 heures. Et que tout rentrerait dans l’ordre. Mais comme d’habitude, enfin pour la courte habitude que le hin avait de cet étrange et gracieuse personne, sa prise de parole ne fit qu’embrumer un peu plus l’esprit dans la pauvre petite tête de l’halfelin. Tout d’abord Sinafaye avait dit qu’elle n’ouvrirait pas la porte (qu’elle ne le veuille pas ou ne le peuvent pas ne faisait aucune différence pour lui) cela voulait dire qu’ils ne sauveraient pas les personnes derrière. Les paroles de Sinafaye tournaient et tournaient encore dans sa tête jusqu'à ce qu’elles prennent tous leurs sens, des gens était surement mourants de l’autre côté de ces quelques centimètres de pierre, et la personne qui était a coté d’elle ne les aidaient pas.

Puis elle parla en elfique, cela surpris tant le petit halfelin qu’il manqua le premier mot de la phrase, puis raccrocha instantanément . Ce furent les paroles les plus étranges qu’il lui avait été permis d’entendre depuis des lustres, alors qu’il était jeune et que tout l’émerveillait. Elle parla alors de la Reine de la Mort, d’Intrazil et d’autre choses encore. Quel sang s’écoulerait donc sur las paumes de la déesse ? Toutes ces questions se bousculaient dans la tête du hin lorsque son regard resta accroché par un détail, les mains sur lesquelles ils étaient arrivés, cela pourrait-elles être… Et d’ou venait ce curieux son métallique ?

Golek lança quelques regards a droite et a gauche mais il ne put y lire grand chose, n’étant pas un expert de psychologie humanoïde, il ne pouvait déchiffrer tous ces visages. De manière générale il était méfiant. Mais la situation dépassait de trop loin son entendement pour qu’il puisse se sentir rassuré : en effet, bien que la drow ne les ait pas encore attiré dans un piège, ce qui était un bon point pour elle, mais ils se trouvaient tout de même a des centaines de mètres de la surface ou le soleil rayonnait peut-être, il ne savait plus trop, de plus ils étaient désormais enfermés dans un temple d’une déesse inconnue, déjà que les dieux connus ne plaisaient pas trop a Golek, alors une déesse drow inconnue était a peine supportable pour le hin, il n’avait qu’une envie, Partir, loin et vite.De surcroit, les paroles de Sinafaye n’avait rien fait pour le calmer, Intrazil ? qu’est-ce, qu’elle puissance, quels malheurs… De plus ses compagnons de « prison » lui était connus depuis quelques heures a peine au mieux, de quelques minutes au pire, le frêle halfelin ne savait donc pas quelles étaient leurs réactions, de pire en pire, il était encore moins sur de l’attitude du puissant barbare dans le cas, pas si improbable que ça si on regardait en face leur situation, ou la drow s’énerverait vraiment. Pris soudain de panique au résumé mentale de cette situation, Golek vit que la situation ,si elle avait été depuis le début contrôlée par la drow, ils avaient toujours le choix, dégénéraient, car la drow était maintenant dans son élément, sous la tutelle de sa déesse, en pleine possession de ses moyens et ils n’avaient plus leurs liberté de mouvement.

Puis vint la deuxième partie du discours et l’attention de Golek revint par à-coups lorsque la drow parla de l’épée, un objet d’une telle puissance forçait la cupidité naturelle du hin et il écouta attentivement ce passage, mais il repartit immédiatement dans ses délires paranoïaques dès qu’elle revint sur sa guerre avec les adorateurs de Lolth. Il comprenait néanmoins qu’elle satisfaisait la curiosité du barde, et cela ne collant pas avec les peurs de Golek, son cerveau supprima instantanément cette information avant qu’elle ne pollue ses cauchemars.

Le cerveau de Golek s’emballait a présent, des images horribles défilaient dans sa tête au fur et a mesure que les bruits de combat lui arrivaient aux oreilles, il n’arrivait plus a se formuler une pensée consciente, et son instinct pris le dessus, le hin se décala discrètement de la drow sur 2 ou 3 mètres, puis il prit la parole, sa voix était grave pour sa taille et sa corpulence, et les mots lui venaient naturellement, a nouveau son cœur se déversa sans ses parole, mais cette fois ce n’était pas la rage, ni la colère qui animait ses paroles, mais la peur. Bien qu’il eût fallut un halfelin ou quelqu’un ayant vu de nombreux hins pour discerner les sentiments de Golek lors de sa tirade :


-Sinafaye, je ne peux pas croire que tu ne puisse ouvrir cette porte, il y a forcément un moyen, comment font les prêtres de ta déesse qui viennent ici pour sortir, ou est l’autre sortie ? Et ce que tu as dis face a ce mur, je l’ai compris, et je te demanderais de le répéter gentiment a toutes les personnes qui se trouvent dans cette salle, ils sont en droit de savoir. Car quoi que tu en dises, ces paroles ne sont réconfortantes pour personne, et je ne laisserais personne dont je ne connaisse pas les intentions recevoir un tel pouvoir. Je crois qu’en plus des explications bardiques, tu vas devoir nous dire qu’est-ce qui se trame, sommes nous coincés ici jusqu'à ce que tu veuille bien nous laisser sortir ?

Puis Golek se ressaisit un peu et chuchota, en se rapprochant doucement de la drow, la fronde prête et la lame au clair, mais sans aucune animosité dans le regard, afin qu’elle soit la seul a comprendre, tout du moins il l’espérait :




Perception auditive pour avoir une idée sur le petit bruit métallique
Bluff?/ persuasion?/ Diplomatie?/ au MJ de voir, sur Sinafaye

écrit par: Ephedria Jeudi 20 Septembre 2007 à 21h40
En sortant du vortex, Ephedria avait encore les yeux brûlants. Se frottant les pupilles pour essayer de soulager sa douleur, il entendit une voix qu’il n’avait jamais entendue auparavant .
Vieltal … village nain … drow … attaque …
L’esprit du jeune mage était toujours dans un brouillard intense, il parvenait qu’a comprendre quelques mots dans le marais de sons qu’il pouvait entendre.

Il repris ses esprits quelques instant plus tard, « réveillé » par des bruits de bataille et la voix de Sinafey qui avait incanté je-ne-sais-quoi.


¤ Whouah, la dernière fois que j’étais dans un état comme ça, c’était quand je m’étais trompé de champignons, sauf que ce coup ci, j’étais resté tranquillement dans mon lit .
Quoi qu’il en soit, la situation a l’air d’être stable : plus de monstres cuticuleux à notre poursuite, plus d’odeurs de gobelins,j'ai ma belette et mon grimoire, et d’après ce que l’inconnu blond a déclaré, un village nain se trouve à proximité. Un seul point noir, le fait qu’on soit bloqués, mais je pense que cela se réglera vite, enfin je l’espère
Un homme ne se déplace pas seul dans un endroit aussi sinistre qu’une tombe, ses amis pilleurs vont donc forcément accourir et nous ouvrir la porte, si ils ne se font pas tuer pas je-ne-sais-quels-monstres .¤

-Bon, je pense que nous sommes tous assez intelligent pour remarquer que nous n’avons pas le temps de se disputer.
Des personnes qui ont le même but sont appelées camarades, c’est en l’occurrence le lien qui nous uni tous ici.
Je suppose que vous voulez tous sortir d’ici, pour ma part, je ne compte pas mourir ici.
On va tous se calmer, et réfléchir à un moyen de quitter cette piéce dans le cas ou tes amis, il désigna Vietlal, ne ressortent pas vivant de ce couloir, ce que je regretterais forcément .

écrit par: Dorîk Jeudi 20 Septembre 2007 à 21h49
Dorîk avait écouté l'histoire de Sinafay avec une attention plutôt sporadique et il se contenta seulement de saisir les grandes lignes du récit. Il y était question d'une guerre entre deux cultes de drow, l'apparition d'un héros ayant sauvé l'une des deux factions et un cataclysme ayant remonté la cité trop près de la surface. Une histoire qui remontait maintenant à des temps trop reculés pour avoir une quelconque importance. Si la citée drow était remontée trop près de la surface à la fin de la bataille, il fut étonnant que les drows vainqueurs y enterrèrent leurs morts et y érigèrent leurs sépultures. Il n'aurait eu qu'a migrer plus loin sous la terre plutôt que de rester si près de la surface. Mais ce détail ne fit qu'effleurer l'esprit du nain qui se concentrait désormais plus sur la porte et le combat qui se déroulait actuellement derrière et dont les bruits étouffés parvenaient aux oreilles des gens présents dans la même pièce que la drow.

L'idée qu'un combat put se dérouler si près et sans qu'il y participe dégoutait un peu le nain qui n'en avait pas eu assez avec les gobelins de tout à l'heure. L'adrélanine et le sang pulsait dans ses veines au rythme d'une douce mélodie... celle de la guerre et du carnage. Cette pensée lui arracha un sourire mauvais et il serra un peu plus le manche de sa javeline, la simple idée de planter cette arme dans le corps d'un adversaire et de faire gicler le sang frais à grands coups de sa hache le rendait impatient. Il finit par refouler ses pulsions meurtrières pour pouvoir se concentrer un peu plus sur la situation actuelle.


-Si j'ai bien compris, Commença-t-il à l'attention de Sinafay les personnes qui sont derrières cette porte sont condamnées si j'en crois bien tes propos... mais s'il sont condamnés alors nous le sommes également. Tu dis que le seul moyen d'ouvrir le passage est d'actionner un mécanisme se trouvant à l'autres bout de ce couloir et donc derrière ces portes. Alors si personne n'est plus en vie pour ouvrir la porte de l'autre côtè... nous sommes perdus ou plutôt bloqués ici pour le restant de nos jours ce qui revient au même. Au fur et à mesure qu'il parlait, le nain polaîre sentait ses pulsations revenir en renfort percuter son esprit de guerrier. Il nous reste toujours la possibilité de réutiliser le portail que nous avons empruntés mais cela nous ramménerait à l'Outreterre si déjà ce portail pouvait supporter un voyage de retour et je ne sais pas pourquoi mais je crois qu'il n'en est pas capable. N'est ce pas? Mais en attendant je suis sur qu'il existe un moyen d'ouvrir la porte des deux côtès, il faudrait être aussi stupide que des orques pour laisser un seul mécanisme d'ouverture de la porte. Il nous suffit de le trouver.

Le nain se détourna de la conversation pour aller examiner deplus près les effigies sculptées sur les portes et plus particulièrement les anneaux d'argent qu'elles portaient aux doigts. C'était là l'endroit le plus susceptible d'acceuillir un mécanisme pour la réouverture des portes sinon à quoi pourrait bien servir la présence d'un métal aussi précieux dans un endroit aussi peu fréquenté.

Lance détection et fouille sur la porte et les anneaux. Calcule également la profondeur à laquelle ils se trouvent.

écrit par: Hermine Mercredi 26 Septembre 2007 à 20h04
A demie courbée tant par sa garde que par la douleur, la guerrière évalua rapidement la situation. L'air de ce temple était renfermé, mais sec. Les morts-vivants contre lesquels elle se battaient semblaient complètement insensibles à la douleur : preuve en était le cadavre démembré qui lui servait d'adversaire à sa gauche, et qui faiblissait à peine là où tout combatttant humain serait mort de douleur. La position dans laquelle Elinor et elle-même combattaient était loin d'être optimale ... mais de son coté, Rindelboum semblait sur le point de mourir.

Une fraction de seconde, Hermine se revit, des années en arrière, lors de cette expédition où elle avait vu tout un groupe se faire exterminer presque devant elle. Allait-elle aujourd'hui encore, être la cause d'une telle hécatombe ?

Elle avait peut-être encore une chance d'empêcher le magicien gnome de mourir ; les monstres semblaient immunisés aux armes normales, mais il y avait encore une chose qui pouvait les blesser.

Le feu.


¤ Pardonne-moi Elinor ... je vais risquer nos deux vies ... mais il me faut le tenter ... Ou bien Rind mourra ! ¤

Changeant rapidement de point d'appui, sans même s'assurer de bien cadrer son coup, Hermine changea d'adversaire et feinta sur sa droite, amenant son bouclier devant elle et changeant complètement d'orientation. Puis, elle lança son talon derrière elle, pivota de corps et se rua devant elle, poussant de toutes ses forces le monstre auquel elle ne s'était pas attaquée jusque-là.
Son seul espoir, plein d'audace : que le mort-vivant marche en plein dans le feu qui se trouvait derrière lui.


¤ Marche sur la lanterne, üjnort. Crame-toi !! ¤

Hermine utilise Expertise du combat [±2].
Hermine tente une bousculade sur le zombie à l'Est de sa position, pour l'amener sur la case où se trouve la lanterne à moitié petée.

écrit par: Naskyrien Mercredi 03 Octobre 2007 à 20h31
Golek, Dorik et Ephedria semblaient trés correctement prendre le relai naskyrien en ce qui concerne la Demande de Coopération Active à l'encontre de la drow...
De plus, une partie de la discussion se passa dans une autre langue ... que Nasky imagina avoir une certaine parenté avec la langue elfique...
Resté proche de la porte , il en profita pour examiner et décontracter l'inattendu visiteur de cimetiére drow
Ne sachant trop quoi dire...


Ils parlent en elfe, je suppose? Tu dois comprendre ce language, n'est ce pas ? Sinon, à quoi servirait un barde dans un tel ... temple ? D'ailleurs, est ce que c'est la même langue le drow et l'elfe ?

Le barbare se rappela que, sans sa courageuse grand mère, il ne saurait à ce jour ni lire ni écrire et ne parlerait peut être même pas le commun.
Plutot aimable et se reposant, autant que faire se peut, sur sa "double demi hache" au repos, il pensa à Daleto, l'elfe qu'il avait rencontré chez Ramas, ce maudit mage rouge ensorceleur de jolies prêtresses sympathiques.
Nasky, pensant faire partie de ce voyage, avait imaginé que cet elfe allait lui apprendre tant de choses ... mais, le lendemain, devant la passivité de ces compagnons, Nasky avait préféré sauter par dessus bord et mourir plutôt que de finir esclave des Thayens.. mais la mort n'était pas venue, et le barbare transis par les eaux gelées du lac, se retrouva, grâce à un fort courant marin, dans la légendaire Outreterre.

En présence de ce barde, Nasky se sentit bien ... Il aurait aimé l'entendre chanter, mais rien que le fait de savoir qu'il était barde, Nasky, le barbare réveur, eut une mélodie dans la tête qui le laissa songeur ...
Les images des derniers jours défilerent rapidement dans son esprit.
Il se rappela la traversée folklorique de la capitale thayenne en compagnie de Gunlann et de Baltanin ...
Puis ce numéro de cirque offert par le fameux mage, et ses duplicata, alors que le barbare, se croyant relativement discret, s'amusait à toucher un par un les illusions dans le but de deviner la source réelle ... et il y était d'ailleurs arrivé, au risque de se faire salement corriger par l'équipe de tondus qui servait de chiens de garde dociles au maitre des lieux, également recruteur d'aventuriers étrangers à ses heures.

Nasky se caressa d'ailleurs le menton, ressentant encore la douleur de l'impressionnant coup de poing que la dénommée "Savir Phen" lui avait envoyé, le lendemain, à cause de ses propos anti patriotiques à l'encontre des "demi Rashémis" locaux.

¤ Ouais, j'ai quand même bien fait de les quitter... quand je pense que c'était à peine hier ... ou avant hier.. je sais plus où j'en suis, moi, depuis que je vis sous terre... ¤
Il en profita pour redresser un peu son bandeau ensanglanté sur l'oeil qui avait failli oublié d'orbiter lors de son premier combat contre les gobelins, celui là même où lui et le regretté Sepoto avaient sauvé Sinafaye, prisonnière enchainée de ces pourceaux ...

Alors que son regard tomba sur une des aberrantes reproductions qui décoraient ce tombeau, Nasky avait une envie de se retrouver dans une auberge ... avec des boissons , de la bonne nourriture, et un lieu convivial où il pourrait même chanter avec le barde ... et puis, il devait discuter avec Riark de son nouveau culte, adopté depuis son récent coma où il rencontra cette sympathique déesse ... et puis il voulait en savoir plus sur ce que la drow racontait ... bref, Nasky avait envie d'apprendre, et même de chanter ... il fallait du repos et des échanges... mais les bruits que l'on pouvait percevoir derrière cette maudite porte rappela à Nasky qu'il était encore loin d'une telle convivialité. Attendant une éventuelle réponse du barde, le barbare commenca lui aussi à essayer d'observer cette barrière et jugea de sa construction afin de voir si il n'y aurait pas moyen de la forcer.


¤ J't'en foutrais des profanations, moi ... et en plus, elle se la joue suicidaire, la môme... pff, même pas capable d'ouvrir la porte de son propre temple...¤

écrit par: Karth Jeudi 11 Octobre 2007 à 11h51
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38min6s)



Rindelboum lance rayon de givre
Rindelboum: Jet de concentration: 12(Dé)+5(compétence) = 17 contre DD 12 = Réussite
Rindelboum: Jet de concentration: 7(Dé)+5(compétence) = 12 contre DD 15 = Echec
Le sort est perdu

Capucine: Jet d’escalade: 3(Dé)+12(compétence) = 15 contre DD 12 = Réussite
Zombi 3: Jet de réflexe: / = Echec[
Zombi 3 a une bestiole sur la tronche
Capucine: Attaque au corps à corps: 18(Dé)+4(attaque) = 22 contre Zombie 3 : CA : 3(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 4 = Réussite
Dégâts : 2(Dé)-4 = 1
Zombie 3: PV 16-1 = 15


Ibéalia dégaine
Ibéalia: Attaque au corps à corps: 18(Dé)-2(attaque)+1(arme de maître) = 17 contre Zombie 4 : CA : 14(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 15 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)-2 -5(Réduction contre les dégâts tranchants)= 0
Zombie 4: PV 16-0 = 16


Elinor recharge son arbalète
Elinor: Attaque à distance: 8(Dé)+0(attaque) = 8 contre Zombie 1 : CA : 10(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 11 = Echec

Hermine utilise Expertise du combat [±2]
Hermine: Jet de Force: 15(Dé)+1(Force) = 16 contre Zombie 2 : Jet de Force opposé : 11(Dé)+1(Force) = 12 = Réussite
Zombi 2 recule d’1m50
Zombi 2: Jet de réflexe: / = Echec[
Dégâts : 3(Dé) = 3
Zombie 2: PV 16-3 = 13


Zombie 1: Attaque au corps à corps: 11(Dé)+2(attaque)-2(« aveugle ») = 13 contre Hermine : CA : 13(Dé)+7(Armure+Bouclier+Dex) +2(Expertise du combat) = 20 = Echec

Zombie 2: Attaque au corps à corps: 19(Dé)+2(attaque) = 21 contre Hermine : CA : 8(Dé)+7(Armure+Bouclier+Dex) +2(Expertise du combat) = 17 = Réussite
Dégâts : 3(Dé)+1 = 4
Hermine: PV 16-4 = 12


Zombie 3: Attaque au corps à corps: 19(Dé)+2(attaque) -2(« aveuglé ») = 19 contre Capucine : CA : 1 (Dé)+4(Taille + Dex) = 5 = Réussite
Dégâts : 3(Dé)+1 = 4
Capucine: PV 2-4 = -2


Zombie 4: Attaque au corps à corps: 9(Dé)+2(attaque) = 11 contre Ibealia : CA : 16(Dé)+8(Dex+Armure) = 24 = Echec



Hermine, Ibéalia, Rindelboom, Elinor

La folie dévastatrice du gnome était digne de celle des fameux bersekers Rahémis, mais malheureusement, la taille et la force du petit Rindelboum étaient de loin inférieures à celles de ces fabuleux guerriers. Et les résultats reflétaient logiquement et indubitablement cette différence. Sa formation de magicien maintenant une once de coordination par delà le continent de folie sur lequel divaguait le gnome, il se lança dans l’invocation de son sort d’attaque en se concentrant au maximum pour réussir l’enchaînement de gestes ainsi que parvenir à l’état d’esprit adéquat. Cependant au sol et menacé par un ennemi, le lancement de ce sort somme toute assez basique se révélait un exercice complexe. Pourtant le jeune magicien était talentueux, et le fait d’être allongé par terre n’entacha pas sa concentration. Mais la présence du mort-vivant, cette pression dans sa poitrine, ainsi que l’existence de la maudite Sandiable, le troublaient. Il ne parvint pas à atteindre la paix de l’esprit nécessaire au lancement du sort.

Et ce fut avec un début d’appréhension qui couplée à sa folie légère pouvait rapidement se transformer en véritable panique, qu’il resta ainsi quelques longs battements de cœur, immobile, le doigt pointé vers le mort. Heureusement Capucine veillait sur son maître, et elle s’était élancée, profitant justement de ce bras tendu, pour grimper à toute allure et sauter sur son ennemi. Ses petites dents se plantèrent dans les chairs pourrissantes, tandis que ses griffes trouvaient facilement des prises. Elle escalada tout le corps de la créature pour finir sa course sur ce qui avait un jour été un visage souriant. Là, le petit animal attaqua, et couvrit ce qui restait d’yeux à l’être. Les effets étaient minimes, mais ils avaient le mérite d’exister... Cependant, la créature, bien que ne ressentant pas grand chose, ne se laissât pas faire. Elle leva, aussitôt, un bras décharnée vers son visage, et d’un lourd revers, balaya le petit animal. Ce dernier vola à travers la pièce avant de retomber quelques mètres plus loin...

Deux pas devant lui, deux pas humains s’entend, Ibéalia avait essayé de tenter une autre approche. Le maniement d’une torche au combat n’étant pas donné à tout le monde, elle la changea rapidement de main pour se saisir de sa toute nouvelle arme, chèrement acquise lors du combat contre les mystérieux assassins drows. L’acier siffla glissant contre le fourreau, et décrivit un parfait arc de cercle dans la continuité du mouvement. L’attaque était nette et la lame avait, dans sa course, tranché nettement l'épaule du mort. Mais mis à part un léger mouvement de recul et au plus grand désarroi de la roublarde, la créature d’outre tombe ne semblait n'en avoir que faire. Car elle passa à nouveau à l’attaque... Un coup facilement évité. Mais la demi-elfe sentait qu'il fallait trouver rapidement une solution viable à ce combat...

Non loin, derrière la fière guerrière, la jeune étudiante voulait elle aussi faire de son mieux pour ne pas être un fardeau pour le groupe. Et c’est avec une lueur déterminée qu’elle entreprit de recharger son arbalète, se souvenant des précieux conseils qu’Ibéalia lui avait donné peu de temps auparavant. Une fois cela fait, elle arma et visa, mais la jeune femme n’avait aucune expérience du combat, ses mains n'étaient pas sures et ferme. Le carreau vint donc se briser une nouvelle fois sur la pierre.

Hermine, quant à elle, utilisait avec expertise toute la science du combat qui lui avait été longuement enseigné dans sa jeunesse par son vieux mentor nain. "Face à un adversaire tu n’es jamais seule, sois attentive à ce qui t'entoures..."
Et c’est en effet ce qu’elle avait fait, l’idée et son exécution s’étaient enchaînés à une vitesse phénoménale tandis que la guerrière, bouclier en avant, se jetait de tout son poids sur le zombi devant elle. L’impact fut violent, l’issue, certaine. Serrant les dents, elle força, épaule contre bouclier, poussant son ennemi à reculer. Celui-ci, bien que mort, tenait bien sur ses jambes, mais il ne put s’empêcher de faire quelques pas en arrière. Exactement ce que désirait Hermine. La créature dénuée de tout réflexe, écrasa et brisa la lanterne, l’huile éclaboussa et se répandit... Avant de s’enflammer aussitôt. La jambe gauche en feu, la créature poussa un hurlement de mort, dénué d’émotion, de rage ou de douleur, un simple râle macabre et inquiétant.

Hermine satisfaite de sa réussite baissa sa garde un instant, et les ennemis frappèrent... Et tout comme quelques secondes avant, même si elle était parvenue à éviter une attaque, la seconde la prit de court, un poing venant lui éclater la lèvre... Ainsi rouée de coups, elle ne pourrait, elle non plus, tenir indéfiniment... Il leur fallait être plus efficace et décisifs.



Initiative
Hermine, 16(dé) + 1 = 17
Ibéalia, 8(dé) + 8 = 16
Rindelboum, 7(dé) + 4 = 11
Elinor, 7 (dé) +0 = 7

écrit par: Hermine Jeudi 11 Octobre 2007 à 18h22
Efficace et décisif, tu parles ... Le regard de la guerrière était sombre, et dans les deux émeraudes de ses iris dansaient un feu infernal : celui qui courait sur toute la jambe et le torse d'un de ces monstres sans vie qui lui faisait face. La tête lui tournait autant en raison de ses blessures que quand elle pensait à ce qu'ils enduraient.
Elle leur avait coupé un bras. Un d'eux avait perdu sa tête et continuait à se battre. Même le feu semblait ne leur arracher aucune douleur. Existait-il quelque chose qui ferait flancher ces adversaires, les pires qu'elle ait eu à combattre de sa vie ? Même si elle ne s'avouerait jamais vaincue tant que lui restait un souffle de vie, elle commençait à en douter.
Aux pieds de son adversaire, Hermine cracha de la salive et du sang et prit une posture défensive. Elle avait besoin de temps ...


- [Illuskan] On n'arrivera à rien comme ça ! On se regroupe !, cria-t-elle de toutes ses forces à ses compagnons pour tenter de les galvaniser. Puis elle lança, par dessus son épaule, en regardant l'étudiante : « Eli ! Passe derrière moi, je te couvre ! Courage, tu peux y arriver ! »

Hochant la tête à l'adresse de l'étudiante, Hermine consacra principalement son attention sur le zombie décapité : il était hors de question que celui-ci profite du mouvement d'Elinor pour l'attaquer, et l'aventurière allait se débrouiller pour défendre son amie en faisant manger le pavé au monstre.

Lorsque le zombie sembla vouloir profiter d'une ouverture, Hermine profita elle-même du trou que le monstre laissait dans sa garde : tout en s'accroupissant pour laisser le champ libre à Elinor, elle mit son bras porteur du bouclier dans son dos pour protéger ses arrières et lança le poing qui tenait son épée en un balayage à hauteur des genoux de son adversaire pour le déséquilibrer.

D'un second mouvement, Hermine se releva en daisant un pas en arrière à la suite d'Elinor, ramena son bras vers elle pour rengainer son épée et, achevant de se redresser, réapprêta sa garde contre le second monstre embrasé.



hrp.gif Hermine utilise Expertise du combat [±2].
Hermine retarde son action simple ; condition 1 : Zombie 1 bouge (que cela soit attaque ou déplacement).
Hermine retarde son action de mouvement ; condition 2 : Elinor se trouve dans la case au Nord de Rindelboum.

Si (condition 1 est remplie) {
.. Hermine fait un croc-en-jambe à Zombie 1 (Science du croc-en-jambe).
.. Si (croc-en-jambe réussi) alors Hermine attaque Zombie 1.
}

Si (condition 2 est remplie) {
.. Hermine fait un pas de placement (case au Nord-Est).
.. Hermine rengaine son épée longue.
}

hrp.gif

écrit par: Vieltal 'Vuurdan Vendredi 12 Octobre 2007 à 16h16
Vieltal s’impatientait quelque peu. La drow ne semblait pas être en mesure d'ouvrir la porte. La confiance était loin de règner parmis leurs équipe nouvellement constitué et la tension grimpait de plus en plus. Ces compagnons de l’autre coté de cet immense bloc de pierre pouvait déjà être mort... Toutefois, il fallait agir rapidement s'il y aait une lueur d'espoir. Si l’on ne pouvait ouvrir cette porte, il fallait passer par l’entrée du temple... Le retour à la surface, avec une drow en plus, ne serait pas des plus aisés...Mais si c’étais le seul moyen...

Le barde répondit à la question du barbare visiblement très curieux avec une teinte remarquable d’impatience.


- Les deux langues ont bien des différences, le dialecte a changé, correspondant mieux à leur environnement respectif.

Réalisant la sévérité de son ton. Il se devait à tout prix de rester dans les bonnes grâces de ces nouveaux arrivants. Le barde se racla la gorge puis se ressaisit.

- Pardonnez moi mais je crois que le temps est peu propice aux explications linguistique. Vous comprendrez que mes intérêts pour l’instant sont de sauver la vie de mes compagnons... Il serait donc préférable d’ouvrir cette porte ou encore de nous indiquer le chemin de l’entrée... Il est possible de remonter à la surface par le village nain de Rochedor, d’ou nous sommes venus. Nous trouverons bien une histoire à raconter aux villageois inquiet de me voir arriver avec une toute nouvelle équipe...et une drow...

Le nordique se gratta la tête. Il esperait fortement que consensus se fasse pour rapidement intervenir auprès des combattants dans le couloir. Il savait qu’il pouvait compter sur le vaillant barbare, mais ils ne savaient pas grand chose des autres individus qui peuplaient désormais la pièce.

écrit par: Naskyrien Dimanche 14 Octobre 2007 à 05h34
Devant les paroles un peu dures du barde, Nasky se rappela qu'en effet, ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour causer archéologie, ethnologie ou autre science venue d'un autre monde...
Alors que la tension était palpable, Nasky réalisa qu'à sa place, s'il avait des amis en danger à quelques mètres de lui, il ne resterait pas là à bavasser ou à souhaiter chanter....


Parbleu, il a raison, le barde... On va pas rester comme des champignons ... même lumineux ...

Se tournant vers Sinafaye, il lui parla un peu fermement, avec néanmoins une bonne dose "d'ironie affective" accompagné d'un soupçon de tendresse.

Bon, si toi, tu veux te suicider, aprés tout, c'est ton droit ... Je ne peux pas t'en empêcher. J'ai d'ailleurs à peu prés voulu faire pareil hier ... mais j'avais de BONNES raisons, MOÂ...
En tout cas, personnellement, je ne PEUX PAS rester ici sans agir, à attendre que d'honnêtes aventuriers se fassent massacrer sous prétexte que ce temple a été bâti trop prés de la surface.
Et puisque tu ne peux pas ouvrir cette porte, nous allons essayer de la forcer sans plus attendre...
Allez, barde, aide moi .. Dorik... tout le monde... au boulot... il y a des vies à sauver.

Alors qu'il pensa plus ou moins comprendre le sens par laquelle cette porte s'ouvrait, il essaya de la faire coulisser de toutes ses forces.

hrp.gif Si rien ne semble bouger, il prend de l'élan et la défonce.

écrit par: Nollïa Lundi 29 Octobre 2007 à 17h43
Partie Romancée

Le lieu était sombre, et moite. Trois silhouettes noires se tenaient raides dans des robes sombres sur lesquelles étincelait un symbole d’argent, se découpaient les douces mèches de leurs chevelures blanches. Un autre, plus grand, plus large, au teint plus clair levait lentement une dague aiguisée. Ses cheveux étaient coupés court, ébouriffé comme s’il sortait du lit. A ses pieds gémissaient deux elfes noirs : un male et une femelle à la beauté éblouissante. D’autres se dissimulaient dans l’ombre, et l’on ne pouvait deviner d’eux que la respiration tremblante, comme celle de celui qui craint qu’on le découvre.
D’une main le plus grand drow s’empara de la prisonnière par les cheveux. Ses lèvres remuaient, prononçant d’inaudibles paroles gonflées de haine et de rancœur. Puis, violement, il abattit sa dague dans un geste parfait, tranchant la gorge de l’infortunée femelle. Le sang gicla tandis qu’un hurlement désespéré rugit à faire trembler les murs.

Elle ouvrit les yeux, un sourire léger et cruel déformait son visage aux traits avenants. Elle écarta les voiles qui fermaient sa couche, comme un impudique rempart, et se leva doucement. Sa silhouette était gracile et voluptueuse, enrobée d’une robe pourpre qui en laissait deviner les courbes presqu’autant que si elle avait été nue
.

- Le moment approche murmura elle, faisant signe à l’un de ses esclaves d’éloigner les grands plats d’argile dans lesquelles fumaient encore les essences magiques propices à la divination.




Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38)




Narration

Dorik, Ephedria, Golek, Naskyrien, Vieltal

Tandis que Dorik approchait des mains noires sculptées dans une pierre plus lisse et plus douce que le marbre, les spirales bleutées qui formaient le halo du portail s’estompèrent peu à peu pour disparaître totalement. Comme il s’y était attendu, ils étaient désormais bloqués dans le Temple.

La disparition du portail n’avait pas échappé à Riark, ni à Ignus, qui s’approchèrent l’un de l’autre. Malgré les différence radicale des deux prêtres, et de leurs croyances respectives surlesquelles ils ne s’étaient étendus ni l’un ni l’autre, une certaine complicité avait éclos entre eux.


- Avez-vous entendu ? murmura le gros bonhomme a son confrère « Au dessus de nos têtes se trouve un village de nains. Voyons comment la situation tourne, et dès que nous aurons aidé ces pauvres âmes à se tirer d’ennuis, je propose de nous y rendre. Cela me parait plus sur que de suivre le chemin de la drow, et de nous perdre davantage dans des régions dangereuses. »

Le prêtre de Kossuth hocha de la tête, songeur. Avant toute chose, il désirait satisfaire son dieu, dusse t’il endurer mille tourments, mais il ne lui sembla pas pire de quitter l’Outreterre que de continuer sur une route inconnue et éloignée de toute manière de celle qu’il était supposé emprunter au départ.

Le nain des glaces renifla l’air autour de lui. La température, ainsi que la facilité qu’il avait de respirer lui permit de s’assurer que le Temple dans lequel ils étaient réunis n’était pas très éloigné de la surface. Il fit glisser les anneaux, les tourna, les observa avec l’attention d’un chef ingénieur. S’il lui semblait logique qu’un mécanisme quelconque y soit dissimulé, il fut surpris de ne rien découvrir.

Tandis que Dorik se concentrait sur ses observations, Sinafay éprouvait beaucoup de difficulté à réagir à chaque intervention qui lui était lancée, et passait d’un visage à l’autre, sans jamais avoir le temps d’ouvrir la bouche pour répondre. La mauvaise humeur, et l’agacement se lisait de plus en plus facilement dans son regard d’or. Elle choisit sa cible, plongeant son regard trouble dans celui du petit roublard. Celui-ci, bien qu’halfelin, ne put s’empêcher d’être troublé par une telle beauté
.

- Je ne puis ouvrir cette porte ! Mon dernier recourt était de prononcer cette formule, que tu as prise pour je ne sais quelle malédiction, formule sensée désamorcer certains pièges et ouvrir certaines portes de ce Temple. Mais ce n’est apparemment pas le cas ici ! dit elle d’un ton énervé. « C’est la première fois que je pénètre dans ce lieux sacré que je ne connais qu’en théorie. Je n’était pas sensée prévoir que je découvrirai une bande de profanateurs, ou d’aventuriers - peut importe la façon dont vous les considérez – en prise avec l’un des pièges sensé nous protéger des gens de leur espèce ! Le piège se désamorcera uniquement lorsqu’il n’y aura plus de danger : autrement dit quand ILS SERONT TOUS MORTS ! A moins que quelqu’un n’ouvre la porte de l’autre côté, c'est-à-dire LA BAS !!! «

--------------------
La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Elle pointa du doigt le panneau noir, démontrant une fois encore l’absurdité de la situation, et des questions qui lui étaient posées. A ces mots, Naskyrien, prit son élan et sous les yeux ébahit de chacun, sauta à l’assaut de l’imprenable porte de pierre.


Miramal

Mais de l’autre côté, il y avait quelqu’un. Un petit quelqu’un qui venait de vaincre son horrible cape coincée sous la pierre et qui observait avec étonnement les inscriptions qui étaient gravée sur la porte qui avait failli lui ôter la vie, entremêlées de dessins gracieux et terribles a la fois, dégageant une mystérieuse cruauté. Miramal frissonna. Il ne lui plaisait pas de se retrouver seul face à l’inconnu. Même la présence de Tibor ne suffisait désormais plus à le réconforter. Pourquoi avait il cherché a passer au plus vite sous cette porte ? Pourquoi était il séparé de ses compagnons, dont il entendait à présent l’angoisse et les cris.

- Nooooooooon !! Hurla t’il frappant la pierre de ses mains, les larmes aux yeux.

C’est alors qu’il ressentit un flux étrange, la magie puissante qui était à l’œuvre et il aperçu des lettres scintiller autour d’une main imprimée dans la pierre. Instinctivement, il plaça sa paume dans l’emprunte. Elle était plus petite, mais il y eut malgré tout comme un « déclic ».


- . Lit il d’une voix hésitante.


Elinor

L’étudiante ne savait plus que faire. Elle avait presqu’envie de s’effondrer en pleurs, de se recroqueviller sur le sol, les bras recouvrant sa tête, et de ne plus bouger jusqu'à ce que tout soit fini. Pourtant, elle restait la debout, vivante, la respiration courte et le pouls rapide, mais elle ne chancelait pas sous la peur. Elle pouvait…elle pouvait y arriver. Alors elle suivit les ordres d’Hermine, quoi que désorientée et n’ayant aucune idée des raisons qui poussait la guerrière a agir de cette façon. Elle se déplaca aussi vite que possible, frôlant les murs, et se gardant bien de s’approcher de l’une des créatures qui hantait le lieu.



Dorik, Ephedria, Golek, Naskyrien, Vieltal

Le choc fut terrible, et si la situation n’avait été aussi dramatique, il est certain que l’action insensée du barbare aurait été sujette d’une hilarité générale. L’épaule douloureuse, Naskyrien se releva péniblement. Non, il était décidemment impossible de défoncer cette porte. Alors que ses genoux craquaient dans un bruit de vieillard, un autre craquement plus fort se fit entendre, suivit d’un raclement, d’un sifflement.
Les portes aux extrémités du couloirs se relevaient, lentement, majestueusement, comme une herse qui trouve refuge dans les profondeurs du plafond. La bouche bée de Sinafaye, démontrait son étonnement





écrit par: Ephedria Lundi 29 Octobre 2007 à 19h32
¤ Coincés … pris au piége comme un vulgaire rat … j’avais des doutes quant à la confiance qu’il fallait accorder à cette drow, apparement, j’avais raison …
J’aurais sans doute dû rester et ne jamais traverser ce portail maudit . ¤


Ephedria commença à sentir son cœur battre de plus en plus vite. Jamais de sa vie, il ne s’était retrouvé dans une telle situation … celle-ci échappa totalement à l’esprit du jeune illusionniste. Lui qui avait l’habitude de contrôler les événements sentit pour la première fois de sa vie un sentiment d’impuissance.
Quoi qu’il fasse, cela n’aurait aucun impact sur la situation actuelle .
En se rendant compte de ça, l’humain commença à voir sa vue se brouiller, et sentit un coup de chaleur – sans doute un contrecoup de la traversée du portail –
Il se dirigea lentement vers un mur de la salle pour pouvoir s’adosser .
Une fois dos au mur, il pouvait sentir la fraîcheur qui pouvait se dégager de cet imposant mur .
Reprenant son souffle doucement il essaya de se focaliser afin d’éviter une syncope .



¤Bon bon bon, restons calme, faire une crise maintenant ne serait vraiment, mais vraiment pas le bon moment .
En réfléchissant bien, cela n’est pas si mal que ça … il suffit juste d’attendre que les autres dehors se font tuer pour qu’on puisse sortir sans le moindre mal … à moins qu’ils ne meurent pas et qu’ils arrivent à nous ouvrir la porte .
Dans les deux cas, on sort forcément … donc … il n’y a aucune raison de paniquer.¤

Attendre dans l’incertitude est pénible, le temps est lassant, lent et lourd …
Alors que le jeune humain observait la salle attentivement pour essayer de voir ce qui pouvait avoir d’intéressant, les portes qui retenait la compagnie se leva de manière totalement inopinée.
Après l’étonnement partagé par tout le groupe, Ephedria commença à se redresser d’une manière fière : devant lui se dressait l’aube d’un nouveau voyage.


écrit par: Vieltal 'Vuurdan Lundi 29 Octobre 2007 à 23h34
Le visage du barde se tordit dans une expression de douleur sous la terrible tentative du barbare pour ouvrir la porte. Vieltal fut néanmoins soulagé intérieurement : il pouvait compter sur l’aide de Naskyrien pour sauver ces amis... Après les paroles peu rassurante d’une drow énervée, les espoirs du barde s’étaient amenuisés. Autour, la salle semblait se resserrée sur eux. Les quelques âmes qui respiraient de part et d’autres de cette porte reverraient-elles le jour une fois de plus?

Le nordique vacilla légèrement. Portant une main à son front, il décida d’allez tenir assistance au barbare qui se relevait.


« Ce n’est pas la peine... Cette porte est trop épaisse.. »

À ces mots, un bruit retentit dans la pièce, faisant remuer la plupart de ses occupants. Dans une vague de stupéfaction, les regards se tournèrent vers cette fameuse porte qui scellait l’entrée au couloir. Celle-ci s’élevait lentement dans la pierre comme elle l’avait fait pour descendre.

Les bruits du combat gagnèrent rapidement le coeur et l’âme du barde de Tempus. Ce qui signifiait que ses compagnons étaient toujours vivant! Cette fois, il ne raterait pas sa chance. Mais tout d’abord, il fallait s’assurer des intentions de tout le monde dans cette même pièce, surtout de la drow. Détournant son regard de la porte il apercut un jeune homme blond se redresser. Leurs regards se croisèrent et Vieltal su qu’il resterait pour se battre. Il hocha la tête en sa direction pour le remercier discretement. Puis porta rapidement son regard vers la drow toujours stupéfaite... Naskyrien aurait plus de chance avec elle.


« C’est maintenant ou jamais...Le couloir n’est pas bien large il faudra faire attention. Ces êtres sont probablement décharnés comme les goules que j’ai rencontré auparavant, réagissez en conséquence braves aventuriers! »

Gonflé à bloc, le barde se redressa aux cotés du barbare. Il n’avait pas le temps de prendre sa flûte mais le moment était des plus propices... Il entendait déjà les tambours dans ses tempes, et son père... Son père et sa voix de stentor mener au combat une centaine d’homme galvanisé par son chant ancestral...

Sans même y avoir penser, les paroles sortirent de sa gorge en un chant de coeur qui raviva les ardeurs du barde fixant la porte qui continuait toujours de se rétracter dans le plafond.


Oh brave combattant sous les yeux de Tempus,

Le temps n’est pas venu de sonner l’angélus,

Le glas qui résonne ici en notre présence,

Fait vibrer les échos futurs de nos louanges,

Oh brave combattant dans les bras de Tempus,

Que nos ennemis croulent sous la quintessence de notre art,

Que nos bras forts, portent fièrement l’étendard,

De nos ancêtres, dans la vie et dans la victoire!


Inspiration Vaillante

écrit par: Rindelboum Mardi 30 Octobre 2007 à 14h52
Une patte après l’autre, Capucine montait sur cet être, glissant ses griffes dans les moindres entailles, déformations ou trous béant qui couvrait ce corps décharnu. Elle avait sautée de la main de son maître pour atterrir sur la cuisse de la créature ou elle avait pu, miraculeusement, glisser une patte dans un trou probablement causé par une dague et y prendre appui pour entamer son ascension vers sa cible, la tête. Et tandis qu’elle escaladait, une seule pensée hantait son esprit… la survie, la survie de son maître. Plus rien ne pouvait désormais arrêter la marche de cette petite belette, prête à donner sa vie pour son maître et ami, le jeune Rindelboum. Il devait vivre, vivre pour elle, vivre pour lui et surtout vivre pour son talent, car oui, Capucine le savait très bien, son maître possédait un potentiel immense.

Elle grimpa jusqu'à l’épaule gauche de son adversaire qui, prit au dépourvu, ne pu réagir pour contrer l’arrivée de ce passager clandestin. De la, elle se fléchit autant qu’elle le pu sur ses pattes de derrière. Deux secondes plus tard la petite belette avait bondit sur l’oreille du mort-vivant ou elle réussit à s’agripper avec ses pattes de devant et exécuter un mouvement de balancier qui l’envoya tournoyante en plein sur le nez de son adversaire.



*******************


Rindelboum était la, assis sur ce sol froid, la main levé en direction du zombie et une expression hébété sur le visage. Aucun rayonnements magiques n’avait jaillit de sa main. Il ne savait comment réagir, levant les yeux, il ne pouvait qu’observer son adversaire qui, agacé, levait une main en l’air. Tous les mouvements de la salle prirent alors une étrange tournure aux yeux du gnome. C’était comme si tout ce qui l’entourait avait subitement été ralentit. Regardant toujours le zombie, il pu lentement observer cette main qui grimpait en l’air, toujours plus haute, toujours plus lentement. Puis, lorsque celle-ci arriva à son point culminant, elle entama une violente descente qui percuta le petit animal se trouvant au niveau de son visage et l’éjecta quelques mètres plus loin dans un vol plané mortel. Sous les yeux ébahit de Rindelboum, Capucine gémit puis prononça un dernier sanglot avant de fermer les yeux et de perdre connaissance.

- CAPOOUUU !!

Ca y est, elle était morte. Sa belette tant aimé, son compagnon le plus fidèle, son ami le plus loyal… Il ne pouvait pas y croire, elle n’avait pas le droit de le laisser, elle ne pouvait pas le laissait, seul face à son avenir, aussi incertain qu’il soit… Les yeux toujours grand ouverts, Rindel’ respira calmement. C’en était trop, plus qu’il ne pouvait en supporter, plus qu’il ne pourrai jamais en supporter.
Il sentait encore sa présence. La belette n’était pas morte, mais elle ne tarderai pas à l’être si personne ne s’en occupait. C’est à ce moment que son corps décida de lui rappeler à lui aussi l’état dans lequel il était. Le coup de pied qu’il avait reçut en pleine poitrine avait dû lui briser deux ou trois côtes. Il sentit sa bouche s’emplir d’un goût amer de sang, se pencha sur son coté droit et cracha une petite quantité de ce fluide rougeâtre sur le sol. Sa vision se troublait et tout ce qui l’entourait bougeait avec une extrême lenteur à ses yeux. Ce n’était qu’une question de seconde pour que le gnome sombre dans les ténèbres, mais apparemment quelque chose en avait décidé autrement. Sa vision s’assombrissait de plus en plus lorsqu‘une lumière presque divine apparut, venant de derrière lui. La porte qui les avait enfermé dans ce couloir de la mort commençait à s’ouvrir et une voie douce et réconfortante se fit entendre. Ces paroles résonnèrent comme un écho inaudible dans la tête du magicien, elles lui paraissaient extrêmement lointaines.


*... ... Le temps n’est pas venu de sonner l’angélus... ... Braves combattant... ... Que nos ennemis croulent... ... Dans la vie et dans la victoire... ...*

Les yeux à demi fermé du gnome se rouvrirent, il sentait ses forces lui revenir. Tous ses délires morbides avaient étés provisoirement écarté de son esprit. Il n’avait plus qu’une chose en tête, Capucine. Le visage fermé montrant une détermination absolue, Rindelboum lâcha la torche qu’il tenait dans la main gauche puis vint placer ces deux mains devant lui, la droite au niveau de son torse, la gauche au niveau de son abdomen et les doigts légèrement recroquevillés, comme s’il tenait une boule d’énergie. Il manipula cette précieuse boule dans une série de mouvements complexes puis tendit les deux bras, paumes des mains l’une en face de l’autre. Dans un mouvement rapide et précis, il écrasa entre ses deux mains la boule qu’il donnait l’impression de tenir, ce qui fit immédiatement jaillir une lueur blanchâtre d’entre ses doigts. Cette lueur ce répandit alors sur tout son corps pour ensuite totalement disparaître.

Il leva alors la tête et jeta un regard emplit de haine au zombie qui lui faisait face, tout était désormais clair, il n’aurai le repos que lorsque le corps inerte de son adversaire jonchera le sol. Son esprit affuté au comble de sa concentration, Rindelboum était désormais prêt à parader la moindre attaque. Il se leva précautionneusement, laissa échapper un second cracha sanglant et se mit en position défensive, attendant l’inévitable coup qu’on lui porterai.


*Chuchotant* - Vous voulez pas la jouer douce, j’suis pas contrariant. Vous voulez la jouer dur, on va la jouer dur.


Rindelboum lance Armure de mage sur la défensive.
Rindelboum se lève (sur la défensive aussi ?) puis se met en position défensive.

écrit par: Dorîk Mardi 30 Octobre 2007 à 19h35
Malgré ses nombreuses tentatives, Dorîk ne parvint cependant pas à découvrir un quelconque mécanisme qui aurait permis l'ouverture de la lourde porte. Rien à faire, bien qu'amovibles, les anneaux ne semblaient pas être reliés aux mécanismes de la porte et il semblait bien, selon les dires de Sinafaye, qu'il n'était pas possible d'ouvrir la porte depuis ce côtè-ci et il faudrait au groupe une assistance venue de l'extèrieur. Assistance qui, au vu des bruits étouffés qui traversaient la porte, était aux prises avec une quelconque horreur, gardienne de ce lieu enfoui. En fait ce lieu n'était pas tant enfoui que ça et selon la pression de l'air et la présence de cette dernière en quantité notable, ils ne devaient pas se trouver à plus de deux cents mètres sous terre. Derrière le groupe, les énèrgies bleutées qui constituaient le portail commençèrent à s'évapporer avant de disparaître complètement. Ares couina un peu et fit comprendre à son maître qu'il avait peur.

Dorîk grommela dans sa barbe quant à la situation plus que précaire dans laquelle ils se trouvaient.


-Grmmmbl... Quel est le... mbrmm de... grmml qui m'a fichu une... grmmmb pareille. Faudrait être aussi... grmmmbl qu'un gobelin pour construire un.... mrblmm pareil.

Le nain polaîre se tourna vers la drow qu'il dévisagea d'un regard furieux.

-Si on doit rester bloqués ici jusqu'à la fin de nos jours, je te promets de patienter moins longtemps... beaucoup moins longtemps.

A peine eut-il finit sa phrase que Naskyrien s'élançait, l'épaule en avant, dans une tentative plus que futile de défoncer la porte. Le nain aurait bien rit aux éclats q'ils ne s'étaient pas trouvés dans une situation aussi désastreuse. Ares se mit à s'agiter nerveusement et couina de plus belle sans que son maître en ait compris la raison. Il allait calmer sa bête lorsque le sol se mit à trembler et la porte à s'ouvrir lentement. En quelques instant la massive porte de pierre noire s'ouvrit pour laisser le groupe appercevoir une sorte de gallerie. Les bruits d'un combat proches s'intensifièrent et le sang se remit à pulser dans les veines du nain polaîre qui empoigna fermement la javeline qu'il tenait entre ses mains.

Dorîk n'avait porté aucune attention quant à la cause possible de l'ouverture de la porte mais il était surd'une chose... un combat avait lieu à même pas vingt mètres de lui mais sans lui. Cette simple pensée offensa le nain, encouragé par la chanson au ton martiale du barde, s'élança en avant dans la gallerie, prêt à abattre la moindre cible.




Cours dans le tunnel et tire sa javeline sur le premier zombie qu'il verra.

écrit par: Naskyrien Mardi 30 Octobre 2007 à 23h52
Enervé... le barbare était énervé... Assis sur son séant aprés avoir effectué cette essai désespéré , il accueillit bêtement la compassion du barde qui lui disait que ce n'était pas la peine ... mais il fut encore plus idiot lorsque la porte s'ouvrît... Bien entendu, il se dit que les dieux avaient récompensés sa volonté . Certes, l'idée que Sinafaye était plus proche de la vérité en affirmant que quelqu'un l'avait ouverte de l'autre coté lui effleura l'esprit, mais outre le fait qu'il se sentait plus motivé par la premiére solution, il trouva à la drow un air si étonné qu'il se mit encore plus volontiers à penser qu'il n'était pas si étranger que celà à cette étonnante ouverture...
Alors que le barde venait de l'aider à se relever et que la porte entamait son mouvement libérateur, il dit :


AHHH, je le savais qu'elle ne serait pas si inutile que cela, mon action...

Alors que tout le monde s'apprêtait au combat et que Vieltrin annonçait la probable rencontre avec des morts vivants, ce dernier poussa sa chansonnette combative...
Nasky en fut pétrifé d'émerveillement... cet extase ne l'empêcha pas, bien au contraire, à préparer arme et bouclier, mais il lui fît oublier de vérifier la réaction de la drow. Une seule chose importait dorénavant : se battre... Le chant l'envoutait... Il sentit le gout sanglant de la rage envahir son palet ... des milliers de petits faisceaux sanguins apparurent dans ses yeux... il garda néanmoins ce pouvoir de coté, prêt à surgir dés qu'il serait apte à taper un ennemi évident.. Il savait que, de l'autre coté, il n'y aurait pas que des ennemis à moitié morts, mais aussi des aventuriers à sauver, en espérant que ces derniers ne soient pas complétement morts, ce qui serait d'ailleurs une autre raison possible de cette étrange ouverture...
Nasky se laissa imprégner de toutes ses forces par le chant du barde.. et, trés curieusement, il ne pût s'empêcher d'y répondre... A la limite de la transe, il ne sût d'où vinrent les paroles qui sortaient de sa gorge en une étrange mélodie qui répondait en contrepoint fort intéressant et personnel à celle du barde confirmé.


Sous les charmes étranges de yeux dorés
Toute une nouvelle équipe s'est formée
Aucune porte ne résiste à leur passage
Laissez passer Naskyrien le barbare en rage


Serviteur de Lurue, Protecteur de la vie.
Etrange est le choix de ses amis
Mais Rashémi complet et demi drow
Ensemble, sauveront de nombreuses vies



Peut être sous l'effet de cette inspiration mystique de ce début de transe, Nask sentît une trés étrange sensation ... un froid glacial, mais pas inconnu, qui parcourait sa peau qu'il sentît durcir... Il lui revint en mémoire les heures d'endurcissements à la neige que sa grand mére lui avait secrètement fait endurer lors de son enfance... Cette totémisation avait été faite dans le plus grand secret car il n'était pas l'ainé de la famille... et elle n'avait d'ailleurs pas fonctionné... "un jour, tu l'acquèreras" lui avait néanmoins dit sa professeur avant que Nasky quittait la village...
¤ Etait il temps ? ¤ se demanda t'il la hache en main et un début de bave aux lèvres , penché pour observer ce qui apparaissait derriére la porte , prêt à bondir sur tout ce qui paraitrait trop vilain pour laisser planer le moindre doute sur sa nature hostile et surnaturelle.

écrit par: Ibealia Jeudi 01 Novembre 2007 à 12h08
La belle roublarde, le visage perlé de goutte de sueur qui s'étaient glacées devant l'effroit de ses ennemis, ne savait plus quoi faire. Elle avait tenté en vein de brûler le premier zombie qui c'était présenté à elle, mais cela n'avait eu aucun effet. Ce n'était que des corps avançant et prêts à tuer sans s'en rendre compte. Le feu ne les effrayait pas, ils n'avaient donc même pas la peur la plus primaire en eux, mais qu'étaient ces êtres, si on eut pu les nommer ainsi. Devant l'inefficacité de ses moulinets flambés, Ibealia avait opté pour son arme nouvellement acquise lors de son dernier combat marquant. Peut être que cette arme leur ferait plus de mal c'était-elle dit. C'est donc en appuie sur sa jambe droite placée la plus en arrière, et la jambe gauche sur la pointe du pied qu'elle s'abattit sur le monstre. Elle le toucha juste à l'épaule qui tomba sous la déferle de sa lame. En tout état de cause on aurait pu s'attendre à ce que cette chose gémisse, se torde de douleur, s'arrête pour regarder son membre si cruellement et douloureusement arracher, mais il n'en fut rien. La créature continuait à marcher, se rapprochant inexorablement de la jeune demi-elfe qui commençait à s'éprendre d'une peur panique.

- Mais qu'est ce que c'est? Comment allons nous nous en sortir?!

Ibealia avait du mal a comprendre ce qui se passait autour d'elle. L'obscurité du lieu ne lui permettait pas de savoir exactement ce qui se passait pour ses compagnons. Elle entendit Rindelboum crier, apparement son animal de compagnie si adorable avait été gravement touchée à entendre la détresse qui émanait de cet appel. Elle espérait que Rindel allait toujours bien malgré cela. Elle n'entendait ni Hermine, ni Elinor mais au bruit de combat qu'elle arrivait à percevoir, elle savait qu'elles étaient toutes deux en vie. Soudain alors qu'elle s'acharnait sur le zombie le plus près d'elle, elle entendit Hermine. Elle leur disait de se rassembler. C'est alors que la roublarde fonça droit devant elle, c'est à dire droit devant le zombie, moulinant à tout va afin de rompre le reste d'os qu'avait son ennemi et d'en faire de la paté, si il avait encore des chairs. Elle marquait à chauqe pas une pause comme pour marquer son avancée. Bientot elle verrait Rindel et pourra l'aider si le besoin s'en fait sentir.
Son regard partant hors du zombie elle crut apercevoir un trait de lumière loin devant elle, et ainsi elle aperçut un peu plus la scène qui se déroulait dans le corridor de la mort. Un sentiment de soulagement envahit alors la Gardienne de Solonor. Une sortie s'ouvrait à eux, il ne lui restait qu'a franchir les ténèbres dont la force s'amenuisait.

écrit par: Golek Tendreprés Vendredi 02 Novembre 2007 à 13h20
Lorsque les yeux dorés s’étaient posés sur lui, Golek avait eu soudain peur, peur de ce que tout ce que cette personne en face d’elle avait surement enduré, peur de ce que cette personne endurait surement et peur de ce qu’elle pouvait lui faire endurer. Il avait souvent depuis le début douté de ses capacités, ou de sa bonne foi, mais il doutait maintenant de ses actes. Le ton agressif que la drow prit en déchainant sa fureur sur lui (pourquoi lui seul, il n’en avait aucune idée) n’était pas pour le rassurer. La beauté qui lui faisait face ressemblait plus a une mante religieuse qu’a autre chose, mais pourtant la voir dans un tel état choquait le jeune hin. De plus Golek avait espéré que Sinafaye lui réponde en elfique, langage qu’apparemment peu dans cette salle pouvait comprendre, mais il n’en fut rien et tout le monde put ainsi comprendre de quoi il en retournait. La tête courbée, le hin écouta alors les paroles de la drow qui répéta une fois de plus l’impossibilité pour elle d’ouvrir la fameuse porte. Ainsi la porte s’ouvrirai après, il ne fallait donc pas s’inquiéter outre mesure, de plus les monstre du couloir serait parti a ce moment là, tout allait pour le mieux. Mais par contre le frêle halfelin ne pût croire un mot de ce qu’elle disait a propos de sa soi-disant « formule », il était toujours persuadé que ce n’était pas une bonne chose pour le groupe. Malheureusement pour lui, il n’avait pas d’autre choix que de se taire pour l’instant, les autres du groupe croirait plus facilement la drow que lui-même.

Pendant qu’il se faisait ces réflexions, il vit, a sa grande surprise, le barbare, sans doute prise d’une folie passagère se jeter sur la porte massive. Le choc jeta Naskyrien a terre, et si Golek n’avait pas été foudroyé par le regard de Sinafaye quelques instants plus tôt, il aurait surement été pris d’une crise de fou rire d’au moins quinze minutes.

Alors que Golek tentait encore de réprimer son rire, un retournement de situation incroyable se produisit,et sous les yeux ébahis du hin, la porte se souleva lentement… Tournant la tête vers la drow qu’il pensait l’auteur de ce miracle, il vit la stupéfaction sur son visage et ses doutes furent balayés, ce n’était pas elle. Les bruits du combats se firent alors plus pressants et tout le groupe s’en trouva modifié.Le magnifique poème du barde emplit alors le cœur de Golek de fierté et de courage et s’en prendre le temps de répondre a Sinafaye le hin vînt se placer au côté d’Ephedria, la seule personne avec qui il avait partagé plus de quelques (longues) minutes et engagea une bille dans sa fronde.

écrit par: Karth Dimanche 04 Novembre 2007 à 12h37
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38min12s)



Initiative adaptée :
Vieltal, 20(dé) + 5 = 25
Golek, 15(dé) + 8 = 23
Hermine, 16(dé) + 1 = 17
Ibéalia, 8(dé) + 8 = 16
Sinafay, 12(dé) + 1 = 13
Rindelboum, 7(dé) + 4 = 11
Ignus, 7(dé) + 1 = 8
Ephederia, 4(dé) + 3 = 7
Elinor, 7 (dé) +0 = 7
Riark, 5(dé) + ? = 5

Attendent l’ouverture suffisante de la porte pour agir
Naskyrien, 7(dé) + 2 = 9 >> 1
Dorik, 7(dé) + 2 = 9 >> 1


Vieltal chante une Inspiration Vaillante

Ibéalia: Attaque au corps à corps: 6(Dé)-2(attaque)+1(arme de maître) +1(Inspiration Vaillante) = 6 contre Zombie 3 : CA : 2(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 3 = Réussite
Dégâts : 6(Dé)-2 -5(Réduction contre les dégâts tranchants) +1(Inspiration Vaillante) = 0
Zombie 3: PV 16-0 = 16


Rindelboum lance Armure de mage
Rindelboum: Jet de concentration: 7(Dé)+5(compétence) = 12 contre DD 12 = Réussite
Rindelboum: Jet de concentration: 15(Dé)+5(compétence) = 20 contre DD 20 = Réussite
Rindelboum est debout

Tentative de stabilisation (10%) : 56 = Echec
Dégâts : 1
Capucine: PV -2-1 = -3


Elinor se déplace
Elior: Jet de Détection : 15(Dé) + 4(Compétence) = 19 contre DD ? = Réussite

Hermine: Attaque de contact au corps à corps: 8(Dé)+3(attaque) +1(Inspiration Vaillante) = 12 contre Zombie 1 : CA : 12(Dé)-1(Dex) = 11 = Réussite
Hermine: Jet de Force: 10(Dé)+1(Force) = 11 contre Zombie 1 : Jet de Force opposé : 9(Dé)+1(Force) = 10 = Réussite
Zombie 1 est à terre
Hermine: Attaque au corps à corps: 6(Dé)+4(attaque) +1(Inspiration Vaillante) = 11 contre Zombie 1 : CA : 12(Dé)+1(Dex+Naturelle)-4(à terre) = 9 = Réussite
Dégâts : 6(Dé)+1 -5(Réduction contre les dégâts tranchants) +1(Inspiration Vaillante) = 3
Zombie 4: PV 8-3 = 5


Zombi 1 se relève

Zombi 2 est en feu
Zombi 2: Jet de réflexe: / = Echec
Dégâts : 6(Dé) = 6
Zombie 2: PV 13-6 = 7


Zombie 2: Attaque au corps à corps: 14(Dé)+2(attaque) = 16 contre Hermine : CA : 10(Dé)+7(Armure+Bouclier+Dex) +2(Sur la défensive) = 19 = Réussite

Zombie 3: Attaque au corps à corps: 12(Dé)+2(attaque) = 14 contre Ibealia : CA : 16(Dé)+8(Dex+Armure) = 24 = Echec

Zombie 4: Attaque au corps à corps: 11(Dé)+2(attaque) = 13 contre Ibealia : CA : 17(Dé)+8(Dex+Armure) = 25 = Echec

Dorîk: Attaque au corps à corps: 20(Dé)+6(attaque) +1(Inspiration Vaillante) = 27 (Immunité aux coups critiques) contre Zombie 1 : CA : 18(Dé)+1(Dex+Naturelle) -4(à terre) = 15 = Réussite
Dégâts : 8 (Dé)+6 -5(Réduction contre les dégâts tranchants) +1(Inspiration Vaillante) = 10
Zombie 1: PV 5-10 = -5

Zombi 1 est définitivement mort



Tous

Peur et inquiétude gagnait les coeurs des combattants, engagés dans une lutte sans merci contre la mort elle-même, ils se retrouvaient de plus en plus désemparés. Pourtant aucun ne céda à la panique, la voix ferme et déterminée de la farouche guerrière du Nord résonna dans le petit couloir. Bien que peu en comprenaient le sens, le ton de sa voix suffit à redonner courage, et chacun se lança dans une nouvelle manoeuvre de combat.

Ce fut alors que le tonnerre gronda à l’intérieur même de la roche. Comme si la pierre elle-même hurlait sa colère. Un mécanisme s’était mis en branle, les dents des puissants engrenages se faisant entendre à chaque millimètre d’ouverture de la porte. Mais les aventuriers ne laissèrent que peu de temps à la surprise, et en réponse à ce bruit assourdissant, s’éleva une voix claire et forte, emplie de gloire et de bravoure, un chant à mener une armée vers la victoire. Elle fut bientôt accompagnée par une seconde voix, tout aussi forte, mais plus rauque et discordante. Pourtant la magie opéra, chaque aventurier recevant une bouffée d’adrénaline et d’espoir, ils étaient désormais invincibles.

Le chant de Vieltal parvint jusqu’aux oreilles d’Ibéalia tout au fond du couloir, et renforcée d’une énergie nouvelle elle lança à l'assaut, tentant de détourner l’attention du maudit zombie armé de sa sandiable. Celui là même qui venait d’envoyer valser le mignon petit animal de compagnie du gnome. Une nouvelle fois, sa lame perfora profondément les chairs de son ennemi, mais lorsqu’elle retira son épée, aucun sang ne coulât, et le zombie n’eut aucune réaction de plus que celle escomptée. Elle avait désormais son attention.

Juste derrière lui, Rindelboum, gravement blessé, et au bord de la crise de folie à cause de l’état de sa fidèle capucine, retrouva une toute nouvelle détermination. Se relevant et désormais entouré de magie protectrice, il était prêt à détruire la créature qui se trouvait en face de lui, ou à périr en essayant...

Le grondement régulier de la roche continuait toujours, l’énorme pan de pierre s’élevant petit à petit, pouce après pouce laissant la plupart des nouveaux venus impuissants. Tandis que certains comme Ephederia et Golek se préparaient à affronter à nouveau l’inconnu, d’autres comme Sinafay ou les deux prêtres restaient stupéfaits. Le nain des glaces quant à lui, commençait à trépigner d’impatience, il était un guerrier, et sa place était là ou il y avait du combat. Et celui-ci se déroulait à quelques mètres à peine derrière cette immense porte, et malgré sa petite taille, il ne pouvait encore passer dessous. Mais presque à plat ventre sur le sol avec le grand barbare rashémi à la voix tonitruante, ils purent voir les déplacements les plus proches.

Elinor venait de passer dans le dos d’Hermine, pour se poster aux cotés de Rindelboum. Dans sa course à travers les ténèbres, elle avait réussi à esquiver toute amorce d’attaque ennemie. Et alors que sa protectrice se lançait dans un nouvel enchaînement martial d’une grande complexité, l’étudiante perçu un petit couinement à ses pieds. La fourrure tachée de sang, le corps quelque peu disloqué dans l’angle du mur et de l'alcôve, la petite Capucine respirait très faiblement.

Un violent fracas de métal ramena son attention sur le combat, une fois encore, Hermine terrassait son adversaire direct, avant d’enchaîner, dans un mouvement rotatif, une attaque fulgurante. A nouveau sa lame s’abattait avec force dans la carcasse sans vie l’affaiblissant encore et encore... Pourtant celle-ci ne semblait pas vouloir s’arrêter de bouger. La guerrière le délaissa tout de même pour retrouver et protéger la frêle étudiante. Deux ennemis, dont l’un toujours en feu, étaient désormais très proches, trop proches... Mais ceux-ci ne s’intéressèrent pas à la petite humaine, ni même au petit gnome. La guerrière et la roublarde semblaient beaucoup plus dangereuses, mais l’une comme l’autre parvinrent à éviter des lents coups ennemis.

Il allait bientôt être temps de lancer un nouvel assaut, lorsque, ajouté aux chants guerriers et aux grondements de la pierre, un puissant cri de guerre retentit dans le petit couloir. C’était une voix grave et inconnue, le langage du peuple vigoureux, sans aucun doute. Un nain plus petit que la moyenne, à la barbe claire, et aux incongrues bougies sur le casque venait de se faufiler avec difficulté sous l’ouverture avant de défoncer la première créature d’outre tombe à portée. Le zombi décapité qui venait de se relever pour la deuxième fois, venait, cette fois, d’être brisé en deux par un puissant coup de hache. Il gisait désarticulé et enfin immobile.

Les quatre aventuriers dans le couloir ne pouvaient se douter de ce qu’il s’était passé de l’autre côté de la porte noire. Mais la voix claire de Vieltal sonnait toujours, d’autres étaient être avec lui et ne semblaient, à priori, pas hostiles. Peut être était-ce les renforts attendus, peut-être était-ce le tournant du combat...



Initiative :
Rindelboum, 16(dé) + 4 = 20
Sinafay, 17(dé) + 1 = 18
Ibéalia, 8(dé) + 8 = 16
Riark, 16(dé) + ? = 16
Golek, 4(dé) + 8 = 12
Hermine, 11(dé) + 1 = 12
Ignus, 11(dé) + 1 = 12
Vieltal, 5(dé) + 5 = 10
Naskyrien, 6(dé) + 2 = 8
Dorik, 5(dé) + 2 = 7
Ephederia, 1(dé) + 3 = 4
Elinor, 2 (dé) +0 = 2

écrit par: Naskyrien Lundi 05 Novembre 2007 à 15h00
Sous l'effet du chant bardique qui lui donnait une envie irrésistible d'aller se battre, Naskyrien, la hache à la main, se pencha pour observer le combat. La visibilité trés médiocre du lieu était compensée par des lueurs de torches, dont celle d'un zombi qui semblait également tenir ce rôle éclairagiste, sans doutes contre son gré. Nasky n'avait plus qu'à passer sous cette porte. Mais celle ci mettait trop de temps à s'ouvrir et Dorik, plus étroit, réussit à passer en premier. Le barbare l'encouragea et le félicita par deux ou trois petits cris combattifs.

ALLEEEEEZ... OUAIS, éclate moi ces morceaux de chaire pourrie ...

Mais alors que la porte s'ouvrait lentement, il repensa à sa propre chanson...
¤ " Rashémi complet et demi drow Ensemble, sauveront de nombreuses vies"... pourquoi j'ai chanté cela, moi ?... étrange...¤
Du coup, Nasky se tourna rapidement vers Sinafaye.. que faisait elle ? Mais il n'eut pas le temps de se poser plus de questions. La porte laissait enfin suffisamment d'espace pour le laisser passer, ce qu'il fit sans plus attendre. Il se faufila et, jugeant que Dorik n'avait pas autant besoin de son aide que les deux jolies demoiselles et le gnome, il laissa la rage l'envahir et courut vers le mort vivant enflammé qui se tenait entre lui et le dénommé Rindelboum. Ce faisant, il dit :

" Poussez vous, les filles, et si vous êtes blessées, essayer de sortir, on s'en occupe... "

Même s'il n'avait pas été trés précis sur le sexe des combattants , le Rashémi avait sans doutes bien fait de dire cela, encore tout ensanglanté et bléssé des précédents combats, sa gueule d'enragé, ses lockss voletant, sous l'effet de la course, autour de sa tête grimacante, lui donnant un air de "méduse" aux milles serpents (lockss = méches de cheveux emmélées sauvagement, signe tribal de virilité et de respect pour la nature chez certains Rashémis de Rashéménie), son bandeau de fortune sur son oeil grièvement blessé... bref, tout cela, sans l'avertissement qu'il lança, aurait pu le faire passer pour un autre zombi, méprise qui aurait été ennuyeuse en cette situation, tout le monde en conviendra.
Dans son excitation, Nask avait oublié la possibilité que quelqu'un d'autre du groupe pouvait être plus rapide que lui .. et se retrouver entre lui et le zombi enflammé...
Trop tard, le coup de hache du barbare allait bientôt sonner le glas de cette vile créature gardienne de temple ancien... du moins, l'espérait il...

écrit par: Golek Tendreprés Lundi 05 Novembre 2007 à 17h09
La porte s’ouvrit lentement et une scène d’horreur commença a apparaitre sous les yeux du hin, des aventuriers blessés et en grand danger de mort se battaient avec des abominations morts-vivantes. Non seulement ces créatures étaient plus qu’immondes, mais en plus elles semblaient presque indestructibles, l’une d’elle était en feu et continuait a se battre comme si de rien était, une autre semblait se battre sans tête sans gêne aucune.

La violence du combat qui se déroulait sous ses yeux terrifia un instant Golek : il vit une farouche guerrière renverser et tenter d’achever une de ses créatures avec une hargne et cette même créature se relever comme si rien ne s’était passé.
C’est a cet instant que le cri de guerre du nain retentit fortement dans la pièce et découper le mort-vivant qui cette fois ne semblait plus vouloir se relever. Cette vision redonna du courage au hin.

-Ouais!! Bien joué Dorîk, achevons-les...

Faisant tournoyer sa fronde au dessus de sa tête, Golek se jeta en avant dans le couloir. Réfléchissant a toute allure, le frêle halfelin décida de se pousser hors du chemin des guerriers du groupe après avoir tiré. C’est en se faisant ces réflexions que le hin catapulta sa bille sur le zombi en feu qui lui faisait face et se propulsa sur le coin de l’alcôve.


Golek s'avance vers le zombi en feu de 6m tire sa bille sur ce même zombi puis fini son son mouvement en se plaquant contre le coin en diagonale de Dorîk

écrit par: Ignus Mardi 06 Novembre 2007 à 02h45
Depuis trop longtemps déjà, le fidèle serviteur de Kossuth était resté spectateur depuis qu’il avait rejoint cette nouvelle troupe d’aventurier. La seule chose de bien qu’il ait fait depuis qu’il les a rencontré, c’est d’avoir récupéré sa précieuse masse. Suivre le mouvement comme un mouton, rester muet ou encore immobile face à un quelconque danger n’étaient pas dans ses habitudes, il fallait réagir au plus vite.

Il vit le grand blond s’élancer au combat sans réfléchir, sans éprouver la moindre peur, pendant que lui restait figé. Puis Dorik qui venait d’asséner un terrible coup de hache dans la chair putride d’un revenant.

¤Mais que m’arrive-t-il ? Ces deux là s’élancent sans craintes et s’exposent au danger pendant que moi je reste ici sans rien faire. Kossuth tient vraiment à me prouver à quel point je suis faible. Je ne fuirais pas, il n’en est pas question ! Kossuth a de grands projets pour moi ! Et je veux devenir puissant afin de les découvrir. Et je vais montrer à ses deux là que je ne suis pas inutile.¤

A la suite de cette pensée, il se tourna vers Riark et vit qu'il ne réagit pas non plus. Il restait immobile, sans mot dire, ce qui énerva Ignus dans un premier temps, et qui le réconforta par la suite.
¤Regardez le, il ne bougerait pas le petit doigt. Les dieux se divertissent en mettant leurs fidèles à l’épreuve à longueur de temps, et lui, il ne fait rien. Comment peut il porter fièrement l’emblème de son dieu et prier en son nom ? Je vois que je ne suis pas un faible comme lui, et je vais le prouver aux autres. Si je gagne leur confiance en montrant simplement un peu de bravoure, je pourrais remplir mes objectifs…¤

Il prit ses distances avec Riark et jaugea la situation.
¤Ci ces créatures se trouvent ici à croiser le fer avec ces inconnus, ce n’est pas par hasard ! Kossuth veut que j’intervienne. Y’aurait il un de mes frères parmi ces inconnus ? Que veut il que j’accomplisse ? Nous verrons ça le moment venu. Pour l’heure, il faut que j’évacue mon envie de leur coller ma masse sur la courge à cette bande d’acadiens !¤

Sûr de lui et de manière hargneuse, il se saisit de son arme fétiche qu’il tenait fermement à l’aide de ses deux mains et s’élança sur les traces de Naskyrien. Il ne voulait pour rien au monde lui laisser le privilège d’achever ces créatures entre la vie et la mort.

écrit par: Nollïa Jeudi 08 Novembre 2007 à 11h45
Remise de sa surprise première, le regard de Sinafaye changea et paru plus déterminé que jamais. D’un pas gracieux et ferme, elle s’avança vers la porte qui s’ouvrait lentement, ne montrant aucune hâte, aucun empressement, aucun stress. Elle semblait reine chez elle, une reine qui allait bientôt entrer en action. Ses mains étaient légèrement crispées, se refermant sur elles mêmes en poings serrés, sa tête était droite, son regard fixe, sa respiration régulière. Elle attendait que la porte s’ouvre pou pénétrer dans son domaine.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Atterrée autant par le combat qui faisait rage devant elle que par ses échecs successifs, la jeune étudiante attarda son regard bleu pur sur le corps disloqué de l’infortunée rongeur. En avait elle déjà assez de l’aventure ? C’était difficile à dire, mais son corps tremblait à tel point qu’il lui était difficile de tenir la lourde arbalète qu’on lui avait confiée. Ne détachant pas son regard de Capucine, elle se laissa glisser doucement contre le mur froid, jusqu'à ne former plus qu’un petit tas inutile. Alors timidement, elle détacha une main de son arme et s’empara de la bestiole d’un geste tendre, presque maternel. Elle l’observa quelque instants, puis délaissant totalement l’arbalète dont le bruit de la chute était recouvert par les cris sauvage du combat, elle palpa le petit corps inconscient : elle était encore en vie ! Elle glissa l’animal entre son armure et sa chemise de lin, contre son cœur, et repris, d’un geste toujours aussi peu assuré le lourd engin qui avait chut.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.




écrit par: Hermine Jeudi 08 Novembre 2007 à 13h10
Bien -jusque là, ça allait. Tous les membres du groupe avaient réussi à se regrouper, et à présenter un front commun devant les zombis. Elinor avait réussi à esquiver les coups des morts vivants, et même Rindelboum semblait reprendre du poil de la bête malgré ses nombreuses blessures. Hermine elle-même avait apparemment réussi à attirer l'attention de deux de leurs ennemis sur elle ; ce fait avait au moins ça de réconfortant que l'étudiante et le gnome devraient encore tenir un peu.
La guerrière se raccrocha à cette idée pour ne pas perdre espoir. Les choses allaient un peu mieux, et elle était toujours décidée à ne pas abdiquer, mais pour tout dire, elle ne voyait aucune solution. Elle se mit sur la défensive, s'empara de son bâton de marche qu'elle portait dans son dos, et prévoyait en s'aidant de son bouclier, de tenir ses adversaires à distance, le temps de ... le temps de ... à vrai dire, elle l'ignorait.

Soudain, un grondement. Les portes qui s'ouvrent. Et Vieltal, qui chante, qui les galvanise.
Non, tout n'est pas perdu. L'espoir renait.
Du coin de l'œil, Hermine aperçoit un nain inconnu trancher le monstre qu'elle combattait quelques instants plus tôt et qui, pour une fois, ne se relève pas.


- ¤ On peut les battre. ¤ Semblant danser au son de la musique, l'idée s'imposa à son esprit, semblant lui sourire. ¤ Même s'ils n'en ont pas l'air, les coups que je leur ai porté ont bel et bien eu de l'effet ! ¤

Rapidement, l'air du scalde eut raison de ses dernières réserves. Abandonnant l'idée de se battre au bouclier, ne daignant même pas reprendre sa lame, Hermine laissa glisser de son bras son écu, qui tomba sur le sol avec un bruit sonore, prit son bâton des deux mains et porta deux larges attaques circulaires au monstre qui lui faisait face -deux coups à hauteur d'homme, dont un passa juste au-dessus de la tête de Rindelboum au moment où il tombait en arrière.

- Un nouveau яound a commencé ! Allez, gueule de bяaise, яendoяs-toi et 'fais pas chieя !

Probablement inspirée par le rythme entrainant, l'aventurière avait tenté elle aussi de rimailler en portant son coup.
Après son attaque, elle fit encore un peu mouliner son arme ; à ce moment là, elle aperçut la position d'Elinor. Malgré son entrain, Hermine ressentit un pincement au coeur à la voir comme cela -de plus, le danger rôdait toujours autour d'elle. Lorque la jeune noble croisa son regrd, elle adouçit son ton et tenta d'arborer un sourire rassurant :


- [Illuskan] Allez ... Tu peux rejoindre monsieur 'Vuurdan -nous ça va, on arrivera à gérer la suite. Reprenant un visage sérieux, elle désigna Capucine du menton : « Et puis, tu es la seule qui puisse l'aider !
Tiens bon, je t'en prie ... »

écrit par: Rindelboum Jeudi 08 Novembre 2007 à 20h11
La vu toujours trouble, c’est avec soulagement que le gnome regarda le zombie se détourner de lui, mais non sans une pointe d’amertume qui froissait son orgueil.

*Chuchotant* - Ah ouai… t’es… t’es comme ça toi ?

Il se mit de profile, face a Elinor et tourna la tête à quatre-vingt-dix degré vers la gauche de sorte qu’il puisse voir d’où provenait ces étranges bruissements. Malheureusement, un affreux zombie en feu lui cachait l’essentiel et il ne put qu’apercevoir l’ouverture de la porte. Un être étrange venait d’engager une course folle dans sa direction. Etait-ce un homme ? Etait-ce un zombie ? Non, il n’était ni l’un ni l’autre. Un être à l’apparence de zombie et courant comme un humain.

- Par les moustaches de Garl Brilledor, ils ont appelés des renforts !

Tout devint alors très clair dans son esprit, c’en était fini de sa peau de gnome savatée. Plus rien ni personne ne pourrait les sauver. Jamais ils ne pourraient se débarrasser d’autant d’adversaires. Il tourna ensuite la tête vers la jeune étudiante et l’observa. La voir ainsi se saisir de son compagnon le plus fidèle avec autant de tendresse lui fit chaud au cœur. Il y avait encore un moyen de sauver Capucine et ils devaient choisir, choisir de courir ou de mourir en combattant. Il se retourna vers la porte désormais ouverte.

- Hermine, Ibealia, il faut fuir ! Laissez-moi, je vous débouche la sortie !

La suite, il la connaissait par cœur. La douleur émanant de son torse atteignait un point culminant mais rien ne pourrai l’empêcher d’exécuter ces mouvements. Des années d’entrainement avaient rendu la pratique de ce sort quasiment instinctif et pour cause, c’était lui qui avait inventé les gestes nécessaires à sa réalisation. Les deux bras légèrement levés devant lui, c’est avec une extrême rapidité qu’il tendit ses doigts les un contre les autres, puis ferma les points pour ensuite tendre ses indexes et ses annulaires en formant un « V » sur chacune de ses deux mains.

- Papier, caillou, ciseaux… DODOO !!

Il avait prononcé ces mots en même temps qu’il avait réalisé ses figures et à peine avait-il fini son incantation qu’il recula son pied droit. Celui-ci vint atterrir en plein sur son bâton de magicien, qui se mit à rouler pour le faire violemment trébucher en arrière, la tête la première. Son combat était désormais finit, chacune de ses inspirations le faisaient horriblement souffrir et cracher du sang. Sa vision se troublait de plus en plus. Surmontant la douleur, il put émettre quelques derniers sons presque inaudibles.

- Pour l'amour des gnome, sauvez vous… Sauvez ma Camo…

*Tu as gagné Sandiable… Ecrases moi…*

Puis le gnome perdit connaissance.

Rindelboum lance sommeil sur la neuvième case vers la gauche, soit deux cases en dessous celle d'Ephedria

écrit par: Dorîk Dimanche 11 Novembre 2007 à 18h47
Dès que la porte s'était suffisemment relevée pour le laisser passer, Dorîk s'était précipité à quatre pattes sous cette dernière et se ruait désormais vers le combat qui avait lieu à peine une dizaine de mètre plus loin. Le nain pôlaire avait ponctué son puissant cri de guerre en assènant un puissant coup de sa hache à un zombie déjà décapité. La créature, bien trop lente pour réagir face à cette attaque soudaine, ne put qu'encaisser le coup. Ce dernier, bien qu'étant indolore pour le zombie, broya littéralement le corps du cadavre ambulant qui s'effondra aussitôt sur le sol. Après plusieurs spasmes incontrôlés, la créature s'arrêta enfin de bouger.

Dorîk était à la fois satisfait et déçu, il ne s'attendait pas à terrasser aussi facilement son adversaire et le manque d'adversité dont ce dernier avait fait preuve ne fit que redoubler la colère du nain.


-Mais c'est pas vrai! Dès qu'on a trouvé un ennemi, faut qu'il soit faible ou alors à moitié mort!

La phrase était assez mal tournée et mal placée en considérant les difficultés qu'avaient rencontrés le groupe qui affrontait les zombies depuis déjà quelques instants. Dorîk prit à peine le temps d'observer la situation du couloir;il ne voyait là qu'un amas d'aventuriers tentant désespéremment de repousser les créatures qui les assaillaient, l'un d'eux parvint même à s'assomer en roulant sur son bâton, cette scène ne manqua pas de soulever un rire bruyant au nain. Une espèce de zombie transformé en torche vivante attira l'attention du nain qui vit là l'occasion de faire une nouvelle victime.

Saisissant une des javelines qu'il avait "emprunté" aux gobelins un peu plus tôt, il se mit en position et visa la créature enflammée avec le bout de son arme comme repère. Il arma son bras et d'une violente secousse, propulsa le javelot qui siffla dans les airs vers sa cible.


Lance un javelot sur le zombie enflammé avec son bonus de lancer de hache.

écrit par: Ibealia Lundi 12 Novembre 2007 à 10h14
A ce que pouvait voir la belle roublarde, le zombie enflammé ne semblait pas vouloir périr par l'élément qui le consumait. Rindel semblait aller de mal en pis à mesure que le temps s'allongeait dans l'obscur corridor. Cependant il avait du tenter un sort à entendre ses courtes paroles, elle espérait simplement que le fait d'utiliser la magie ne rendrait pas le petit gnome plus fébrile qu'il était à l'instant. Sa peur se confirma malheureusement quand le petit être s'évanouit derrière le zombie qu'elle affrontait toujours.

Au loin elle avait entendu un chant étrange, envoutant. Elle ne savait d'où il venait mais cela ressemblait étrangement à la voix de Vieltal, son compagnon resté de l'autre côté de la porte. Etait-ce lui qui avait permis l'ouverture de l'énome panneau de pierre? Si cela était le cas alors elle lui devrait de grands remerciements, mais elle n'en était pas encore là. Il lui fallait survivre jusqu'à l'arrivée totale des secours et à la destruction finale de leurs ennemis. S'ajoutant à cette mélodie délivrante, un cri puissant émana de la porte s'élevant. A en entendre la tonalité, Ibealia cru reconnaître celle du peuple vigoureux. Si cela était le cas, c'était forcément la rescousse qui venait les aider eux et non épauler leurs ennemis.


- Allez compagnons, tenaient bon! La rescousse est là! Courage!

La Rodeuse de Solonor fut quelque peu surprise quand elle entendit les paroles du petit homme. Pour lui cela semblait facile d'éliminer ces êtres immondes en décomposition putride. Pourtant depuis plusieurs minutes, elle et ses compagnons semblaient ne leur faire aucun effet. Ils ne cessaient de mouliner l'air, bienqu'Hermine soit apparement parvenu à en entamer un ou deux.Tiendraient-ils jusqu'à ce que leurs ennemis soient détruits? Il le fallait! Il était question encore plus de l'honneur d'Ibealia que de sa propre vie. Elle avait toujours en tête qu'on lui avait confié une mission et qu'elle devrait la mener à bien... Dans une seconde de lucidité, dans sa frénésie défensive, elle se rappella que Boitu était de l'autre coté de la porte. Qu'était-il devenu du gnome qui ne manifestait pas sa présence?

écrit par: Ephedria Dimanche 18 Novembre 2007 à 20h57
Ephedria était atterré, pour la première fois de sa vie, il arrivait à une situation de conflit direct.
Depuis sa toute tendre enfance, il avait l’habitude de se faire le plus discret possible afin d’éviter tout problèmes avec les autres personnes l’avoisinant.
Il préférait même éviter les gens tout courts, qui pour lui étaient synonymes d’ennuis et de problèmes.

Grâce a cette attitude frisant le dilemme du hérisson, il avait pu vivre dans une atmosphère totalement aseptisé, totalement renfermé sur lui-même évitant tout situations explosives.
L’art de l’illusion est en lien direct avec cette philosophie : ne pas chercher l’affrontement direct, mais plutôt une façon plus détournée pour résoudre ça ; de manière la plus discrète possible.
A vrai dire, Ephedria avait vécu une enfance assez difficile, ce qui explique son comportement.
Tout les contacts humains auxquels il avait eu affaire fut assez douloureuse pour lui .
Depuis qu’il est petit, il est sensible aux railleries de ses camarades de l’orphelinat.
Un jour, lorsqu’il partit avec son tuteur dans le forêt pour chercher de quoi manger, ils tombèrent sur gorille sanguinaire sans doute invoqué.
La réaction fut immédiate, les deux courèrent de toutes leurs force jusqu’au moment ou Ephedria tomba ; mort de fatigue. A ce moment là, il pensait intimement que son tuteur lui viendrait en aide, il n’en fut rien, celui-ci partit net, en ignorant les cris d’aide de l’enfant.
Il perda conscience quelques minutes plus tard, lorsqu’il repris possession de ses moyens, la nuit était tombée en même temps qu’une pluie battante .
Il du rentrer seul, sous la pluie, épuisé par la journée qu’il venait de passer; mais surtout déçu de l'attitude de la personne qu'il considérait comme son père


En repensant à cet evenement, il commença à s’énerver .

¤ Réfléchis ; réfléchis : REFLECHIS MERDE !
Que ce que je peux faire, c’est pas bon, c’est pas bon, la situation est pas bonne du tout.
- Tu sais que tu peux faire un truc, c’est des zombies et alors ?
Je n’ai jamais pu m’intégrer avec les vivants, alors des morts, n’en parlons même pas.
- Tu as qu’a faire ce que tu fais d’habitude …
Oui … c’est ça … je vais laisser ces idiots combattre à ma place pendant que je serais bien au chaud, si je vois que le combat tourne bien, je leur donnerais un coup de main, dans le cas contraire, je vais essayer de me servir d’eux comme bouclier … ¤

Ephedria reste en retrait, en faisant bien soin de se placer de manière à ne recevoir aucun coup, tout en tenant son grimoire, prêt un lancer un sort

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Le dilemme du hérisson est une notion de psychologie .
Elle fait référence à l’attitude que peut avoir un hérisson.
En hiver, lorsque le temps devient de plus en plus rude, la plupart des animaux cherchent des congénères pour pouvoir se réchauffer mutuellement, mais ce faisant, ils se blessent à cause de leurs épines.
Certain des hérissons se refusent donc à tout contact quitte à endurer le froid .
Voilà comme un peu résumer ça .
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écrit par: Karth Dimanche 25 Novembre 2007 à 10h52
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38min18s)



Rindelboum incante sommeil

Tentative de stabilisation (10%) : 74 = Echec
Dégâts : 1
Capucine: PV -3-1 = -4


Sinafay retarde son action

Ibéalia: Attaque au corps à corps: 14(Dé)-2(attaque)+1(arme de maître) +1(Inspiration Vaillante) = 14 contre Zombie 3 : CA : 8(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 9 = Réussite
Dégâts : 6(Dé)-2 -5(Réduction contre les dégâts tranchants) +1(Inspiration Vaillante) = 0
Zombie 3: PV 16-0 = 16


Golek: Attaque à distance: 10(Dé)+4(attaque)+1(taille) +(Race) +1(Inspiration Vaillante) = 17 contre Zombie 2 : CA : 14(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 15 = Réussite
Dégâts : 1(Dé) +1(Inspiration Vaillante) = 2
Zombie 2: PV 7-2 = 5


Hermine: Attaque à outrance: 16(Dé)+3(attaque) +1(Inspiration Vaillante) -4(combat à deux armes)= 16 contre Zombie 2 : CA : 8(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 9 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)+1 +1(Inspiration Vaillante) = 6
Zombie 2: PV 5-6 = -1

Hermine: Attaque à outrance: 16(Dé)+3(attaque) +1(Inspiration Vaillante) -8(combat à deux armes)= 12 contre Zombie 2 : CA : 3(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 4 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)+1 +1(Inspiration Vaillante) = 6
Zombie 2: PV -1-6 = -7


Ignus retarde son action

Vieltal continue à chanter une Inspiration Vaillante

Naskyrien retarde son action

Dorîk: Attaque à distance: 11(Dé)+5(attaque) +1(Inspiration Vaillante)-4(combat au corps à corps) = 13 contre Zombie 3 : CA : 13(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 14 = Echec

Ephederia retarde son action

Elinor s’occupe de Capucine
Zombi 2 est en feu
Dégâts : 6(Dé) = 6
Zombie 2: PV -7-6 = -13

Zombi 2 est définitivement mort

Zombie 3: Attaque au corps à corps: 4(Dé)+2(attaque) = 6 contre Ibealia : CA : 9(Dé)+8(Dex+Armure) = 17 = Echec

Zombie 4: Attaque au corps à corps: 18(Dé)+2(attaque)+2(tenaille) = 22 contre Ibealia : CA : 6(Dé)+8(Dex+Armure) = 14 = Réussite
Dégâts : 6(Dé)+1 = 7
Ibéalia: PV 6-7 = -1

Ibéalia est mourante

Naskyrien se déplace
Ignus se déplace

Rindelboum lance sommeil
Ephederia: Jet de sauvegarde: 20(Dé)+4(Volonté) = 24 contre Sommeil DD15 = Réussite
Riark: Jet de sauvegarde: 3(Dé)+6(Volonté) = 9 contre Sommeil DD15 = Echec
Riark est endormi
Vieltal: Jet de sauvegarde: 10(Dé)+1(Volonté) = 11 contre Sommeil DD15 = Echec
Vieltal est endormi



Tous

L’idée de l’arrivée des renforts ne sembla pas atteindre le gnome fou. Et plutôt que considérer les nouveaux arrivants comme alliés au premier abord, vu qu’ils combattaient les mêmes ennemis. La méfiance intrinsèque du gnome le fit utiliser un de ses sorts les plus puissants contre un groupe d’ennemis. Se lançant dans une série de mouvements trop complexes pour être décrits et compris, il se concentra sur la Toile omniprésente. Mais le temps de parvenir au tissage désiré était suffisamment long pour qu’il se coupe du reste de ce qui l’entourait pendant de longues secondes.

Et ce temps, Ibéalia, deux mètre à peine derrière lui le mettait à profit pour taillader les chairs de son adversaire mort. Mais cela semblait totalement futile, comme si elle donnait des coups dans un tas de sable. Sa lame pénétrait et ressortait aussi facilement, sans que jamais le zombi en face ne semble affecté en quelconque façon.

Heureusement il n’en était pas de même pour tous les ennemis, le zombi le plus visible semblait bien être consumé par le feu qui prenait dévorait ses chairs. Et celui-ci ne tarda pas a recevoir une volée de coups aussi destructeurs les uns que les autres. D’abord, une bille de fronde qui vint brisé un os de la créature. Celle-ci avait été lancée par Golek, qui profitant de sa petite taille s’était approché du combat. Vint ensuite le tour de la vaillante guerrière, ayant changé d’arme pour quelque chose de plus grand et épais, se lança dans une série de moulinets avec son bâton. Ses mouvements étaient loin d’être aussi précis et net que lorsqu’elle maniait son épée. Mais les deux coups latéraux, les plus classiques avec une telle arme, heurtèrent avec force leur cible. Et celle-ci sembla même se disloquer au premier impact, mais emportée dans son élan, Hermine termina son retour de bâton meurtrier.

La chute de l’ennemi en feu perturba quelque peu les plans du solide nain, sa javeline armée et prête à être lancée avec toute la force dont il était capable, fusa tout de même. Dorik ajusta le tir pour viser l’ennemi juste derrière Rindelboum, mais il ne fut pas assez adroit. Sa javeline vint se briser en morceaux sur le mur juste à coté du zombi. Ce dernier ne détourna même pas l’attention continuant a essayer de frapper Ibéalia, avec ses gestes lents. La jeune roublarde esquiva facilement, mais ne senti pas son deuxième ennemi se glisser dans son dos… Il lui asséna un lourd coup de poing à la base de la nuque. La demi elfe s’effondra net. Assommée sans doute, mais aussi durement touchée. Du sang coulait de sa bouche.

A l’extérieur du couloir, nombre étaient ceux qui ne s’étaient pas lancés au cœur de la bataille… La plupart, simplement car il ne pouvaient encore passer sous la porte, d’autres hésitants quant à la marche à suivre, et enfin Sinafay, qui transpirant de fierté, ne s’abaisserait pas à se précipiter pour pénétrer dans ce qu’elle considérait comme sa propre demeure. Naskyrien et Ignus eux n’avaient pas ce genre de considération et parvirent à se glisser sous l’immense panneau de pierre dès qu’ils le purent. Se relevant de l’autre côté le barbare et le prêtre purent constater l’étendue des dégâts. Un cadavre coupé en deux, un deuxième, celui qu’avait repéré le rashémi avant de franchir la porte, gisant au sol et brûlant toujours. Derrière lui un gnome chancelant qui mettait ses dernières forces dans le sort qu’il incantait. Puis deux autres ennemis, à priori en pleine forme… Du moins autant que faire se peut lorsqu’il était question de cadavres en décompositions animés. Le corps inanimé d’Ibéalia n’échappa aux aventuriers présents, mais le couloir était finalement pas si large, et l’atteindre rapidement allait peut être se révéler plus compliqué que prévu… Surtout si ils devaient combattre serrés les uns contre les autres.

Mais alors que les combattants présents s’interrogeaient sur ce point, un dernier mot échappa de la bouche du gnome, avant que celui-ci ne s’effondre. Une onde magique traversa la pièce en un instant… Et un battement de coeur plus tard, des bruits sourds caractéristiques de la chute de corps résonna. Ainsi que la soudaine interruption de la voix de Vieltal…



Initiative :
Ibéalia, 16(dé) + 8 = 24
Vieltal, 19(dé) + 5 = 24
Golek, 15(dé) + 8 = 23
Hermine, 16(dé) + 1 = 17
Rindelboum, 12(dé) + 4 = 16
Sinafay, 15(dé) + 1 = 16
Dorik, 11(dé) + 2 = 13
Riark, 10(dé) + ? = 10
Ephederia, 6(dé) + 3 = 9
Ignus, 6(dé) + 1 = 7
Elinor, 6(dé) +0 = 6
Naskyrien, 3(dé) + 2 = 5

écrit par: Naskyrien Dimanche 25 Novembre 2007 à 21h46
Le rashémi désormais enragé ne pensait qu'à une chose : taper . Sa déception fut donc grande lorsque le zombi prévu pour satisfaire ce besoin vital tomba avant qu'il n'ait pu intervenir.
Derriére le reste du mort vivant, plus vivant du tout, et du gnome atterré, Nasky put distinguer deux autres zombi attaquant une humaine (ou une elfe, qu'importe ... la priorité n'étant pas, pour lui et pour l'instant, aux considérations ethniques).
Cette derniére venant de tomber, Nasky se devait de taper sur le zombi le plus proche le plus rapidement possible. Il cria au gnome, n'étant néanmoins pas certain que ce dernier ait encore la faculté de percevoir ce qui l'entourait :


"Monsieur le gnome, partez vite, nous avons des prêtres pour vous soigner..."

C'est le moment où Nasky sentit justement Ignus derriére son dos en train d'essayer de faire il ne savait trop quoi...

"Tu tombes bien, embarque le gnome blessé."

Nasky avait dit cette phrase trés rapidement mais sur un ton qui se voulait neutre. Ce faisant il coupait la route au prêtre de Kossuth. Mais, aprés tout, ce dernier étant prêtre et Nasky guerrier, il n'allait quand même pas taper à sa place ... avec tous ces gens à soigner d'urgence... ce serait Toril à l'envers...
Une fois ces paroles énoncées rapidement, Nasky décida d'enjamber le gnome pour taper dans le dos du zombi, Rindelbloom s'étant apparemment évanoui entre temps aprés avoir crié ce qui pourrait bien être une incantation.
Pris par ses préoccupations combattives, le barbare ne fit néanmoins pas attention aux effets du sort ni aux deux autres petits, Dorik et Golek dont il avait pourtant remarqué les projectiles... mais une chose lui titilla néanmoins l'esprit ... le barde ne chantait plus.
Pourtant, il ressentait encore le courage qu'avait provoqué ce chant... Qu'importe, Naskyrien continua, la bave aux lévres, sur sa lancée et sur son obsession meurtrière autant que salvatrice.

écrit par: Golek Tendreprés Mardi 27 Novembre 2007 à 09h51
Quelles abominations était-ce donc, le « truc » qu’il avait attaqué avait été quitte pour s’être cassé un bras par la bille de Golek, mais il avait fallu une attaque dévastatrice de la guerrière et l’action du feu combinée pour l’abattre… C’était incompréhensible pour le pauvre petit hin.
Il en était là de ses réflexions lorsque Nasky et le prêtre le dépassèrent dans une folle course vers ces monstres. Puis une bourrasque d’énergie magique le frôla de sui près que Golek en eut la chair de poule, d’ou cela pouvait-il venir ? les monstres ne semblait pas être des utilisateurs de la magie profane. Ce devait être une sorte de « sorts perdus » cela ne pouvait-etre volontaire.


¤ Ce couloir surchargé, ca ne sert à rien d’y aller, je vais gêner tout le monde, c’est un couloir de mort et de destruction, il vaut mieux que je reste en arrière, avec le barde et … il ne chante plus !! le barde ne chante plus, oh non, il est mort …¤

Se précipitant vers Vieltal, Golek s’assit alors a coté de lui et tenta de comprendre ce qui se passe. La mort n’avait apparemment pas encore emporté, et comme aucune blessure n’était visible, il conclut alors a un type de sommeil, mais le jeune hin ne pouvait comprendre pourquoi le barde s’endormirait pendant une chanson, ce n’était pas logique.

-Réveille toi Barde ! tu ne dois pas dormir ici ! il lui donne quelque baffe.

Tente de reveiller Vieltal.

écrit par: Hermine Mardi 27 Novembre 2007 à 10h54
Décidément, Hermine ne comprenait vraiment pas les magiciens ; qu'avait donc fait Rindelboum ? Le voilà maintenant qui s'allongeait devant leurs ennemis sans avoir reçu aucun coup. L'énergie qu'il avait canalisé, ou quel qu'était le terme à employer, dans son sort l'avait-elle terrassé ? La guerrière y penserait plus tard : Ibealia venait à son tour de tomber, et son état semblait critique -peut-être était-il déjà trop tard.

Alors que la femme tombait ainsi, le visage en sang, une vague de regrets fondit sur le cœur d'Hermine. Qui avait-elle été pour juger ainsi Ibealia ? Celle qui s'était présentée comme une gardienne sylvestre ressemblait à une elfe et, bien qu'accompagnée de son compagnon Miramal elle leur avait apporté leur aide, L'Illuskane avait douté de sa bonne volonté. Les derniers événements liés à Indraël Aran'Dil avaient rendu l'Illuskane paranoïaque, et elle s'en rendait compte à cet instant. Peut-être que si les circonstances avaient été différentes ... Peut-être que si elle avait eu une occasion de me racheter ...

Le chant s'était tu. Mais ses paroles résonnaient encore dans les cœurs.
Peut-être que tout n'était pas perdu. Lorsque le second mort-vivant était tombé, Hermine avait aperçu deux autres des aventuriers qui semblaient venir à leur secours ; un guerrier nain, un barbare dont le visage, étrangement, évoquait quelque chose à l'aventurière, et enfin un ... être ... bizarre.


¤ Mince. Il en a une carabinée, celui-là ¤, pensa la Nordique, perplexe. Mais après tout, ça n'était pas comme si la tête des niveaux venus avait une importance dans le moment présent. Ils voulaient combattre ? Ils allaient être servis.

Pivotant sur elle-même, Hermine s'apprêta à entamer une manœuvre de combat contre son prochain adversaire, mais se retrouva face à Elinor. La pauvrette semblait déboussolée et se laissait porter par les événements. Les derniers encouragements que lui avait adressé l'ex-Sœur des Marches semblaient n'avoir pas eu l'impact souhaité. C'était compréhensible. Mais Elinor ne pouvait se permettre de rester là, passive, alors qu'elle se trouvait maintenant au contact d'un horrible mort-vivant. Il fallait lui remuer les puces.


- Remue-toi, Eli ! Si tu t'endoяs, tu es déjà moяte !, cria Hermine à la jeune noble, tout en détestant le ton qu'elle adoptait. Elle posa sa main sur l'épaule de l'étudiante et, vivement, la dirigea pour échanger sa place avec celle qu'elle même occupait.

La guerrière était maintenant proche de son nouvel adversaire, et vers eux courait cet étrange barbare. Il y avait beaucoup de monde à cet endroit du couloir, elle n'avait pas le temps de reprendre son épée, et la configuration du terrain n'était pas optimale ... Mais elle pouvait toujours préparer le terrain aux nouveaux arrivants. Justement, maintenant que Rindelboum était couché, elle avait un créneau dont elle pouvait profiter. D'un geste rageur, Hermine précipita l'extrémité de son bâton sur le genou du zombie, puis la retira d'un coup sec tout en ramenant l'autre extrémité en un mouvement circulaire vertical ...




hrp.gif Dès que possible, Hermine fait un pas de placement (case à l'Est ou au Sud-ESt).
Hermine utilise Science du Croc-en-jambe sur Zombie3.

S'il tombe, il risque d'avoir mal, Bombie. S'il se relève.. aussi. twak.gif

hrp.gif

écrit par: Nollïa Mercredi 28 Novembre 2007 à 17h58
Et Sinafaye entra en scène, comme la prêtresse nécromancienne qu’elle était, elle se révéla… Attendant que la porte lui laissât un passage complet, elle s’avança pleine de grâce. Sa démarche laissait à penser qu’elle était vêtue d’une de ces longues robes de velours pourpre ou noir, et garnie de dentelles défraîchies, lacées serré autour du corsage. Or il n’en n’était rien, les combats qu’elle avait vécu autant que les autres avait lacéré son armure de cuir moulante, accentuant sans doute le charme qu’elle pouvait déjà dégager, ses cheveux était rougis de sang et emmêlés donnant à sa coiffure des airs de sorcière bien à propos.

- Laissez moi passer. Déclara t’elle d’une voix forte et autoritaire. Ecartez vous !

Elle prit entre ses mains le symbole de Kiaranzalée. Les yeux n’étaient pas observateurs a cet instant, et il était peu probable que les combattants remarquassent que la main d’argent qui pendait autour de son coup était semblable aux symboles recouvrant les murs du Temple.
Dans un geste destiné autant a protéger ceux qui se faisaient massacrer qu’a impressionner chacun et montrer qui elle était dans toute sa splendeur, elle invoqua les pouvoirs qui lui avaient été conféré et tenta de prendre le contrôle des deux zombis présent. Si l’énergie qu’elle parviendrait a obtenir de la Reine des Morts était suffisamment puissante, elle ordonnerait aux deux gardiens de se ranger sagement dans leur niches, saluant au passage d’une façon raide et cérémonielle – un peu comme une haie d’honneur improvisée- les deux équipes rejointes.


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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


écrit par: Ignus Lundi 10 Décembre 2007 à 19h53
Ignus suivait le barbare comme son ombre, tentant par moment de lui passer devant, mais en vain. La carrure de celui-ci et son explosion de colère l’en empêchait. Une grande colère qui lui fut transmise lorsque le grand blond lui ordonna de s’occuper de blessé, gnome qui plus est. De quel droit cet inconnu qui lui avait toujours été hostile depuis leur rencontre se permettait-il de lui donner des ordres, et sur un ton qui lui mériterait un grand coup de masse sur l’arrière du crâne.
Cette sensation démangea le prêtre et il savait qu’un beau jour, il éprouverait une immense satisfaction lorsqu’il entendrait les os du crâne de ce gros tas de muscle se briser sous le coup de son instrument de jugement. Mais pour l’heure, il préféra pester seul dans sa tête plutôt que de se mettre à dos sa chance de survie.

¤Sombre crétin, je ne dispose d’aucune magie depuis plusieurs jours. Je hais ces semi hommes qui pensent que tout se règle par l’humour. Et celui là a l’air encore plus stupide que toi pour user de magie néfaste qui n’affecte que ses alliés. Un profane… En plus d’appartenir à une race des plus minables, c’est un hérétique. Le seul que j’ai pu apprécier de toute mon existence est ce nécromancien au sombre destin qui devait me conduire à la puissance… Une petite pensée nostalgique, comme il en avait trop eu dernièrement… Observe bien la manière dont je vais m’occuper de cet être inférieur.¤

Le fanatique se fraya un chemin pour attraper le gnome comme lui avait demandé Naskyrien et lui donner les premiers soins, mais au lieu de cela, il fit une chose qui pourrait sembler inattendu pour beaucoup. Il se saisit donc de l’infortuné magicien, le souleva à l’aide de ses deux bras, et se retournant, au lieu de courir pour le mettre à l’abris d’un quelconque danger, il préféra s’en débarrasser au plus vite. Il le lança donc de toutes ses forces de là où il venait, espérant qu’il arrive au pied de Golek ou du barde endormi.
¤Comme si j’allais prendre soin de cet infidèle, plutôt m’agenouiller devant Istichia et répondre de mes actes ! Etrangement, sur cette pensée, sa colère avait atteint son paroxysme… Ta mort sera une si douce joie que je prendrais un immense plaisir à conduire ton âme jusqu’au royaume du tout Puissant, pour que tu y subisse une infinité de tourment. Patience, ce grand jour arrivera bientôt…¤

Après son lancé de gnome, le prêtre de Kossuth se plaça juste derrière le grand barbare. Pendant une fraction de seconde, il voulu avancer la date de la mise à mort, mais cela représentait trop de risque. Il préféra lui glisser un mot à l’oreille, prenant soin que cela ne ressemble pas à une menace directe.
-Ne me redonne plus jamais d’ordre…
¤Une seule entité possède ce droit, et même dans un millier de décennie, cela ne changera jamais.¤

écrit par: Naskyrien Mardi 11 Décembre 2007 à 11h08
Alors qu'il allait précautionneusement enjamber le gnome, il ne vit plus ce dernier au sol. Il se retourna à nouveau pour s'apercevoir avec horreur que Ignus avait réussi à s'en emparer et l'avait, d'un geste complétement dément, balancé à l'autre bout de la piéce.

¤ Ce pauvre petit gnome... une race si sympathique et amusante.
Des défenseurs actifs du rire ... et du bien être vital qu'il incarne. Une telle atrocité ne peut rester sans punition... ¤

Nasky avait de moins en moins confiance en ce prêtre de Kossuth nouvellement rencontré, Thayen plus ou moins demi Rashémi, autant de raisons pour être considéré comme ennemi juré de mon peuple... Puis il réalisa que Sinafaye les avait averti de maniére autoritaire de se pousser.

¤ C'est vrai qu'elle est prêtre d'une déesse de la mort, si j'ai bien compris... elle va peut etre maitriser ces zombis...¤

Pendant ce temps les deux filles essayaient une manoeuvre qu'il n'eut pas le temps d'analyser. Alors que le prêtre de Kossuth lui manifestait son mécontentement envers la moindre ressemblance avec une quelconque hiérarchie, le barbare enragé lui fit un sourire sardonique mais hésita ... faisant mine de se retourner pour taper le zombi, il resta de profil, gardant un oeil en coin sur Ignus, et attendant de voir ce qui allait se passer avec les actions des autres personnages, se demandant à qui allait être destiné sa hache

¤ Ce qui est sur, c'est que j'ai pas envie de le traiter mieux qu'un mort vivant, celui là. D'ailleurs il en trop la gueule. ¤

Comme Nask joue en dernier, en fait son action va dépendre de celle de Hermine et de Sinafaye... Si le zombi n'est pas maitrisé, il le tape en priorité... sinon, il dira quelque chose à Ignus ... en fin de round donc, si je ne m'abuse

écrit par: Dorîk Mardi 11 Décembre 2007 à 20h21
Malgré son habil lancé, la javeline frola à un cheveu prêt le zombie avant d'aller s'écraser avec fracas contre le mur de derrière. Dorîk ne s'était pas attendu à ce que visait une cible au corps à corps entraîne autant de difficultés et il venait de perdre une de ses javeline à cause de son manque d'attention. Même s'il lui en restait encore plusieurs, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir d'avoir ainsi gaspillé une arme, lui qui détestait le gachis.

¤Je risque d'embrocher la mauvaise cible si je continue comme ça. Si seulement...¤

Le nain pôlaire fut interrompu dans ses réflexions lorsqu'une vive douleur se fit sentir au niveau de ses côtes et qu'il sentit le sang chaud couler sous sa cotte de maille pour finalement laisser de petites taches rouges clairsemées se répandre sur le sol. Les blessures qu'il avait reçu en affrontant les gobelins ne semblaient pas encore prêtes à se refermer complètement et elles firent penser à Dorîk qu'il n'était pas tout en fait en état de combattre. L'adrénaline des premiers instants de lutte avec les zombies avaient sûrement dus masquer sa douleur avant de la laisser réapparaître avec plus de vigueur en faisant comprendre au nain que peu de choses le séparait de la mort. Cette pensée ennuyait beaucoup le nain qui voulait plus que tout participer à la bataille face à ces horreurs d'outre-tombe. Un voile floue se leva devant ses yeux et il resta pendant quelques instants à cligner des yeux, l'air hébété et désorienté. Lorsqu'enfin sa vue revint à la normale, Dorîk put voir Ignus se saisir du gnome malchanceux avant de le lancer le plus loin possible vers l'endroit d'où ils venaient. Le corps inerte du petit Rindelboum percuta le sol avant de rouler dans la poussière puis de s'arrêter face, contre terre. Ce geste de la part du prêtre de Kossuth fit momantanément oublier sa douleur au nain qui regarda Ignus avec le plus profond mépris dont était capable la race naine. Même s'ils ne se connaissaient pas du tout, il était évident que le gnome et le prêtre ne pouvait être qu'alliés et fréres d'arme face à la menace des morts-vivants, traiter ainsi un de ses camarades ne pouvait être digne que du plus pourri des scélérats et Dorîk garda cette rancune gravée en mémoire... il fallait montrer à ce petit prêtre maigrichon que certaines limites existaient. Mais pour l'heure, il était plus urgent d'aider le petit gnome inconscient. Dorîk retourna le bonhomme sur le dos avant d'examiner la blessure à l'arrière de son crâne, cause de son évanouissement. Le nain pôlaire siffla son chien qui, malgré la proximité des combats, acourrut vers son maître qui se dépêcha de fouiller dans ses bagages pour y trouver quelques tissus qui pourraient faire office de bandages pour le petit magicien.

Retarde son action.
Porte les premiers secours à Rindelboum.

écrit par: Nollïa Mercredi 12 Décembre 2007 à 10h13
L’ air un peu ahuris de l’étudiante s’estompa aussitôt après les quelques paroles prononcées par Hermine. Elle se ressaisi aussitôt, se mordant la lèvre inférieur de rage. Elle ne désirait pas être un poids, elle ne voulait pas gêner sa nouvelle amie. Elle lui adressa un bref regard reconnaissant avant de se glisser suivant le geste de la guerrière. La fouine de Rindelboom était toujours glissée entre son armure et sa chemise et gênait un peu ses mouvements. Autour d’elle, tous s’agitaient dans un ballet désordonné dont elle ne comprenait pas le sens. Tout allait trop vite pour elle.
L’illuskane se battait devant elle avec une telle énergie et une telle grâce, qu’elle ne pouvait rester insensible. Elle devait pouvoir faire sa fierté, et ne pas lui laisser l’occasion ne fut ce qu’une seconde de se reprocher de l’avoir laissé l’accompagner. Alors Elinor rechargea son arbalète. Au cas ou… Elle ne se laissera pas distraire par le combat furieux, et cette fois elle ferait mouche, elle en était déterminée. L’intervention de la prêtresse drow interrompit cependant son action. Et elle releva vers l’étonnante apparition un regard ébahit.


- Une drow ! hurla t’elle C’est elle qui commande ces créatures infernales ! Elle porte le symbo ..oooooh !

Ses paroles moururent entre ses lèvres formant un joli « O » surpris. Rindelboom avait été lancé sans ménagement enfonçant la jeune étudiante dans une incompréhension totale de ce qui se déroulait devant elle.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


écrit par: Hermine Mercredi 12 Décembre 2007 à 22h09
¤ Bon sang de ... ! ¤

Hermine ne termina pas le juron qu'elle avait commencé à proférer mentalement autant par anticipation que par irritation d'être dérangée dans le combat qu'elle menait ; aux dires de l'étudiante, elle ramena son bâton et relâcha un court instant son attention du mort-vivant pour risquer un coup d'œil en arrière : pour qu'Elinor s'exclame ainsi, la situation devait être grave. Une ... drow ?

L'aventurière se retourna, et dans la cohue et les ténèbres qui régnaient au-delà du feu dégagé par le monstre qui était tombé derrière elle, elle manqua plusieurs choses notables de ce qui se passait : son acuité visuelle était simplement humaine, et elle avait, comme qui dirait, d'autres préoccupations.
Mais c'était vrai.
Entre la flamme et le mur, alors qu'un des combattants s'écartait brièvement, la guerrière l'entrevit, terrible et magnifique : une elfe noire était bien présente dans ce couloir.


- Бaяdak !

Hermine n'eut que le temps de souffler ce mot.
Historiquement, ce terme désignait dans la langue d'Illusk un récipient en terre cuite avec de grandes ouvertures ; cependant, il était généralement davantage utilisé pour qualifier un certain ouvrage d'architecture -ou plutôt, par extension, les activités qui avaient coutume de se tenir à l'intérieur : bordel, désordre, pagaille, foutoir ... beaucoup d'épithètes qui qualifiaient au final très bien, sinon la situation actuelle, du moins la perception qu'en avait Hermine. Des pièges, des monstres morts-vivants, des morts, des nouveaux arrivants, des alliés, des ennemis, du noir, du sang ... La sœur des Marches, qui aimait planifier et avoir le temps de mûrement réfléchir avant d'agir, n'avait pas le temps de se donner une chance de démêler cet écheveau d'aides ou d'ennuis potentiels. Mais ...
... Elinor. Elle semblait s'être reprise, et peut-être avoir une meilleure vision de la situation qu'elle-même. Peut-être que si le barbare, la drow ou quiconque des nouveaux arrivants s'avérait être un danger, la jolie noble parviendrait à la prévenir ? Peut-être ...


¤ Sois mes yeux dans le dos, alors ... ¤, conclut intérieurement Hermine, avec autant de résignation que, étrangement, de confiance.
Puis elle réapprêta sa garde et se reconcentra sur celui à qui elle faisait face : le plus urgent d'abord. Le reste, après -si Loup lui en donnait le temps ...

... Loup ?

écrit par: Rindelboum Mardi 18 Décembre 2007 à 10h55
* Ce jour la, Rindelboum ce leva avant l’aube. Il avait passé toute la nuit à préparer sa dernière farce et avait donc beaucoup de mal à émerger. Il s’assit sur le rebord de son lit et s’étira lentement. Le gnome resta un moment songeur puis laissa échapper un petit sourire d’excitation qui l’envahit lorsqu’il songea au plaisir qu’allait lui procurer le fruit de son labeur. Il enfila un pantalon marron, puis une veste assez ample, le col en « v », les épaules trop large et les manches un poil trop longue. Une fois habillé, il se glissa silencieusement dans la réserve pour y prendre deux pommes vertes qui lui serviraient de petit déjeuner. Attrapant son matériel, il fila à l’extérieur de la maisonnette et parti en direction de la forêt.
A cette heure, Artanis était à la cueillette des champignons et Rindelboum le savait. Il s’infiltra dans la cabane du vieil ermite par la fenêtre de derrière et ce mit au travail. Une petite corde accrochée à la chevillette de la porte d’entrer, délicatement relié à un dispositif de mini catapulte utilisant une grosse louche remplit d’eau en guise de lanceur, venait d’être positionnées. Désormais installé sur le fauteuil en bois, le jeune gnome n’avait plus qu’à attendre pour admirer le spectacle.
Et ce qui devait arriver, arriva. La porte s’ouvrit lentement, la corde tirant sur le dispositif, jusqu’à ce que l’on puisse apercevoir la mine grisâtre du vieil Artanis. Il n’eut même pas le temps de dire un mot qu’il se retrouva immédiatement aspergé d’eau froide.
Bien évidemment, Rindelboum ne cachait pas son plaisir, et lorsqu’il s’aperçut que la porte avait été refermée, et qu’il n’y avait plus aucune trace de son vieil ami, il décida d’aller le quérir. Mais lorsqu’il ouvrit la porte d’entrée, il se passa une chose auquel il n’avait pas songé, une chose auquel il n’aurai jamais songé. Il y eut un petit temps de latence… Des goûtes d’eau coulaient sur son cou et une vague de froid envahissait son dos…

Venait-il de déclencher son propre dispositif ?
En effet, une puissante illusion c’était jouée de lui, et c’est en réalité le vieil homme qui, ce jour la, rigola le plus… *

C’est avec un petit rire intérieur que le jeune gnome reprit connaissance. Était-il mort ? Était-il déjà au panthéon des gnomes au coté du dieu de l’humour personnifié ? Il sentit alors une ribambelle de doigts parcourir son corps.


- M… Maître ? C’est vous ?

Rindelboum ouvrit alors les yeux et ce qu’il vit dépassa son imagination pourtant extrêmement fertile. Une étrange tête bleuté et complètement difforme lui apparut. Cet être… Était-il seulement humain ? La question ne put trouver de réponse car la chose venait de se saisir de lui, et bientôt ne serai plus dans le champ de vision du gnome qui pourtant ce débattait.

- Mais que ? AAH ! NON ! PAS LES CHEVILLES, PAS LES CHEVILLE ! ARRÊTEZ !! AAAAAHHH !!!...

Rindelboum fit un vol plané majestueux en direction de la sortit pour venir ensuite se fracasser contre un sol froid et humide quelques mètres plus loin… Si c’est un blague, elle n’est pas drôle, mais alors, pas drôle du tout songea le gnome. Il se releva difficilement puis laissa échapper une petite flopé de jurons.

- Espèce de… Bougre d’ectoplasme à roulettes ! BACHI-BOUZOUKS ! ICONOCLASTES ! OLIBRIUS ! MOULE A GAUFFRES !! GROS PLEINS-DE-SOUPE !!

Le gnome fit quelques pas à reculons pour venir se placer, sans le savoir, non loin de Vieltal. Il était entouré de nouvelles têtes qui le mettaient extrêmement mal à l’aise. Qui étaient ces gens ? Qu’étaient-ils venus faire ici à part offrir des baptêmes de l’air à de pauvres gnomes à l’agonie ? Et… Une drow ? UNE DROW ETAIT AVEC EUX !! Rindelboum fut alors plus effrayé que jamais. C’était la première fois qu’il voyait une drow. Non, impossible. Ces visiteurs ne pouvaient pas être ici pour leur prêter main forte, pas avec la compagnie d’une drow…

* Vous voulez jouer ? Et bien nom d’une pipe décomposé on va jouer les loulous !*

S’assurant que personne ne s’approchait de lui à au moins deux mètres à la ronde, Rindelboum plaça ses deux mains derrière sa tête l’une après l’autre, puis les mit au niveau de ses hanches pour ensuite les faire glisser chacune au niveau de ses épaules et enfin tendre les bras tout en balançant les fesses, comme s’il était en train de danser. Il répéta quatre fois ces mouvements en tournant autour de lui-même jusqu'à avoir fait un tour complet puis criya :

- MACARENA !! ...

Rindelboum lance un sort.

écrit par: Naskyrien Jeudi 20 Décembre 2007 à 19h34
Tant d'actions, contrariantes et susceptible de déconcentrer notre bon barbare de sa juste rage sanglante et mystique, s'enchainaient rapidement.
Aprés l'étrange arrêt du chant bardique, que Nask n'avait pas du tout assimilé à un sort du gnome farceur, ce dernier , justement, venait de se faire farcir contre une paroi de ce tombeau -comme il a été déja dit- par un prêtre au faciés de porte-cendres trés usagé qui ne montrait pas ainsi sa volonté de s'insérer sagement dans le groupe si disparate et d'ailleurs en forte probabilité de mutation...

Alors que le barbare restait sur sa lancée semi meurtriére.
-ben oui, ce sont des morts vivants, donc, en tuer un ne signifie pas réellement assassiner.. enfin, c'est un autre débat...
- Nask, disions nous donc, réussi à voir que le fier nain , plutot que d'envoyer sa hache à la figure du lanceur de gnome, préférait pour le moment soigner son relatif congénère demi humanoïde entiérement mal en point.
-euh... là, ce n'est pas exactement le même discours que pour les morts vivants...
- Nask, ENFIN, ¤ pas moyen de parler tranquille ¤ entendit, au moment où sa hache allait enfin s'abattre sur sa cible, l'une des demoiselles s'exprimer en ces termes :

Une drow C’est elle qui commande ces créatures infernales ! Elle porte le symbo ..oooooh

Alors qu'il envoyait rageusement sa hache sur le zombi, il hurla en bavant :

Eh, on est pas des créatures infernales, et personne ne commande ici ...

Notre barbare essaya alors de se concentrer sur sa transe combative un tant soit peu perturbée par les interférences dues aux faits et gestes des nombreux visiteurs incongrus de ce lieu pourtant peu cité dans les guides touristiques de Toril.
Il essaya aussi d'observer un peu mieux ces créatures pas vraiment mortes et pas vraiment vivantes qu'il voyait et combattait pour la premiére fois. Il sentit au passage un net picotement glacé, le long de son épine dorsale, qui n'avait rien à voir avec ces tas de viande décharnée et puante, et qui lui rappelait au contraire de bons souvenirs familiaux.

écrit par: Karth Vendredi 21 Décembre 2007 à 15h49
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 16h38min24s)


Ibéalia : Tentative de stabilisation (10%) : 11 = Echec
Dégâts : 1
Capucine: PV -1-1 = -2


Golek réveille Vieltal
Hermine retarde son action
Rindelboum retarde son action

Sinafae: Test de renvoi des morts vivants: 19(Dé)+5(Charisme) = 24
Sinafae: Efficacité du renvoi des morts vivants: 6+3(Dés)+1(niveau)+5(Charisme) = 15DV
Zombi 2 intimidé
Zombi 3 et 4 contrôlés

Dorîk retarde son action
Ephederia réveille Riark

Ignus: Lancé de gnome: 11(Dé)+3(force)-2(fatigue) = 13
Dégâts de chute (non létaux): 1(Dé) = 1
Rindelboum: PV 1-1(temporaire)=0(temporaire)

Rindelboum est chancelant

Elinor se déplace

Hermine: Attaque de contact au corps à corps: 19(Dé)+3(attaque)+1(Inspiration vaillante)+2(MV intimidé)= 25 contre Zombie 3 : CA : 13(Dé)-1(Dex) = 12 = Réussite
Hermine: Jet de Force: 16(Dé)+1(Force) = 17 contre Zombie 3 : Jet de Force opposé : 11(Dé)+1(Force) = 12 = Réussite
Zombie 1 est à terre
Hermine: Attaque au corps à corps: 20(Dé)(MV immunisé au critiques)+3(attaque) +1(Inspiration vaillante)+2(MV intimidé)= 26 contre Zombie 3 : CA : 6(Dé)+1(Dex+Naturelle)-4(à terre) = 3 = Réussite
Dégâts : 6(Dé)+2+1(inspiration vaillante) = 9
Zombie 3: PV 16-9 = 7


Rindelboum essaie de lancer un sort
Rindelboum: Test de lanceur de sorts : 5(Dé)+1(NLS) = 6 contre DD8 = Echec
Dégâts (non létaux): 1 = 1
Rindelboum: PV 1/0(temporaire)-1(temporaire)= -1(temporaire)

Rindelboum tombe inconscient

Capucine : Tentative de stabilisation (10%) : 49 = Echec
Dégâts : 1
Capucine: PV -4-1 = -5


Dorîk: Premiers secours: 16(Dé)-1(compétence) = 15 contre DD15 = Réussite

Naskyrien: Attaque au corps à corps: 12(Dé)+4(attaque)+2(MV intimidé) +1(Inspiration Vaillante) = 19 contre Zombie 3 : CA : 19(Dé)+1(Dex+Naturelle)-4(à terre) = 16 = Réussite
Dégâts : 3(Dé)+3 -5(Réduction contre les dégâts tranchants) +1(Inspiration Vaillante) = 2
Zombie 3: PV 9-2 = 7


Zombi 3 se relève
Hermine: Attaque d’opportunité : 16(Dé) +3(attaque) +1(Inspiration vaillante)+2(MV intimidé)= 22 contre Zombie 3 : CA : 1(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 2 = Réussite
Dégâts : 5(Dé)+2+1(inspiration vaillante) = 8
Zombie 3: PV 7-8 = -1

Zombi 3 est mort

Zombi 4 se range dans son alcôve



Tous

Le sort de sommeil de Rindelboum avait entraîné son lot de conséquences. Peut être était-ce la vision de la drow qui l’avait provoqué, mais elle y fut totalement insensible tandis que certains derrière elle s’effondraient lourdement. En réaction, Golek et Ephederia se portèrent aussitôt auprès des esprits les plus perméables. Une maigre secousse et quelques claques plus tard, Vieltal et Riark retrouvèrent tant bien que mal leurs esprits. Sortant d’un sommeil artificiel, ils eurent quelques secondes de battement avant de réaliser ce qu’il se passait autour d’eux.

Dans le couloir, pénétrait d’une allure majestueuse la sombre beauté drow, faisant appel à la puissance de sa maîtresse. Son amulette qu’elle tendait désormais se mit a scintiller d’un pâle et froid éclat lumineux, aussi apaisant que l’ambiance de la mort elle-même, déjà très présente dans ces lieux. Et cette lueur sembla se refléter un instant au fond des orbites vides des morts-vivants encore debout...

Cependant, les trop nombreux combattants pour un si petit couloir, se bousculaient déjà pour terrasser les ennemis. Ignus, le plus prompt, commença par se faire de la place. Un bon feu ne pouvait se faire qu’à un endroit propice. Aussi la présence du gnome au sol lui semblait plutôt gênante devant le simulacre de vie qui se tenait debout... Et le serviteur de Kossuth ne se ménagea pas, envoyant valdinguer le petit être au nom de son Seigneur. La fière guerrière du nord, ayant choisi de terminer un combat avant d’éventuellement en commencer un second, se lança dans un nouvel assaut. Son coup d’estoc plia le genou de la créature selon un angle peu naturel, et celle-ci n’eut d’autre choix que de s’écrouler, mais avant même qu’elle n’ait pu toucher le sol, un artistique mouvement vint écraser la deuxième extrémité du bâton sur le crâne pourrissant du zombi. Tout cela s’était déroulé à une vitesse telle, que le prêtre quelque peu essoufflé par son lancé de gnome eut à peine le temps de se reculer.

Le pauvre Rindelboum quant à lui avait atterri presque aux pieds de Dorîk, non loin d’où la lourde porte en pierre pouvait éventuellement s’abattre d’un instant à l’autre. La folie amplifiée par l’étourdissement, le gnome s’était relevé d’un geste trop brusque et avait enchaîné une étrange série de mouvements, faisant appel au plus puissant sort qui lui avait été enseigné. Mais son esprit était trop embrouillé pour qu’il puisse tisser la Toile d'une manière si complexe. Surtout que les étranges mouvements de balancement de son corps finirent de lui donner le tournis, il s’écroula, totalement inconscient cette fois. Le nain qui se pencha sur lui le remarqua bien vite, il avait de vilaines contusions, mais ses jours n’étaient pas en danger, il avait juste perdu connaissance.

Le barbare, lui, hésita profondément sur sa cible suite aux actions du thayen, mais en un instant il se décida, peut être était-ce le mouvement de recul du prêtre à la peau atrocement brûlée qui avait fait pencher la balance... Naskyrien l’aida donc à se bouger pour prendre place et abattre sa petite hache sur la créature gigotant désormais au sol. Vociférant, son coup fut rude et sec déchirant quelques lambeaux de chairs supplémentaires... Mais l’ennemi bougeait toujours. Il eut même l’intention de se relever, mais Hermine préparée à cette réaction par les nombreuses fois ou elle avait utilisé cette technique, ne lui en laissa pas le temps. Naskyrien aussi habile dans l’art de profiter des opportunités qui se présentait avait sa hache de parfaitement prête, mais le bâton de la guerrière plongea le premier à travers la cage thoracique de la créature. Et cette fois totalement désarticulée glissa au sol.

Seul restait un zombi aux pieds duquel gisait Ibéalia immobile. Puis, peut être à la surprise de certains, en totale contradiction avec les mots du barbare, et à la crainte de quelques autres, le mort-vivant s’écarta du chemin qu’emprunterait Sinafae. Il se rangea sagement dans l’alcôve d’où il était sorti. Les soldats rentraient dans le rang reformant la haie d’honneur pour leur reine.

Telle aurait pu être l’image qu’inspirait la scène...

Et l’heure était désormais à la rencontre, aux questions, à la méfiance, et éventuellement aux soins des blessés.





écrit par: Naskyrien Samedi 22 Décembre 2007 à 22h15
Les surprises s'enchainaient...
Le zombi que Nask avait pris pour cible venait d'etre renversé au sol par un efficace croc en jambe de la guerriere, qui avait même réussi à l'achever, laissant un intervalle rapide au pauvre barbare enragé qui réussit à égratigner le mort vivant avant que celui ci ne rejoigne le plan négatif.
De plus, pour satisfaire aussi maigrement son appétit de guerrier, il dut se pencher autant que s'il avait du ramasser le gnome farceur.
Enfin, son arme de gobelin, déjà bien ridicule à coté de l'honorable hache à deux mains qu'il avait l'habitude de manier, avait été beaucoup moins efficace que le bâton de Hermine, et n'avait pas bien pénétré les chaires mortes du gardien de tombeau ancestral.
Nasky comprit qu'une masse, un marteau, ou même un simple bâton, auraient été plus efficaces... Il pensa d'ailleurs à celui que Ephedria avait trouvé et que le jeune efféminé avait refusé de lui prêter, il y a moins d'une heure.
En se rappelant ce souvenir, mais aussi celui du Thayen lanceur de gnome, la présence de la drow, l'arrivée des nouveaux "profanateurs"... les si grandes différences de races et de mentalités... de convictions... Nasky revenait à la dure réalité de ce que la rencontre et la disparité d'une telle équipe pouvaient amener. Cela accentua son regret de ne pas avoir pu épancher sa juste soif de sang, même coagulé depuis plusieurs siécles

¤ Décidément, quelle équipe s'annonce ...¤

Son premier regard et ses premiéres pensées, pourtant, furent tournées logiquement vers Hermine.
Une fiére combattante, pour sûr... et pas vilaine, la môme... pas une bombe sensuelle comme Sinafaye aux yeux dorés, mais néanmoins charmante avec son regard où se mélaient peur et courage ... une trés respectable sensualité, à n'en pas douter...

Alors que Nasky commencait à s'inquiéter de la réaction de ses copines quant à Sinafaye (surtout la petite à l'allure gentillette et snobinarde), il commença à vouloir se demander quelle explication il allait bien pouvoir aider à donner à la présence de la prêtresse drow... mais il se rendit alors compte que cette derniére avait fait une apparition des plus remarquées ... Elle irradiait en effet une puissance fabuleuse et une parfaite beauté ... et le zombi qui restait semblait la craindre...

¤ C'est donc vraiment une prêtresse des morts...¤ se dit il fasciné par l'allure de Sinafaye.

Nasky pensa à sa premiére quête... le recherche du monde des rêves et des morts... la Naskyrie, dont il avait hérité du nom ... la raison pour laquelle il avait quitté son simple village, poussé par la curiosité que lui avait inculqué sa grand mére, et les dire d'une prêtresse du plaisir...
Se pourrait il qu'il découvre des mystères recherchés chez les drows? ... ou chez les morts ?
Sans en connaitre la cause précise (combat, rage, souvenirs , présence de la mort, voire de Sinafaye) , Naskyrien sentit pour la premiére fois et de maniére absolument certaine le totem de troll des glaces pour lequel il avait été formé en secret. Une impressionante transformation de sa peau s'opéra... impressionante pour celui qui vivait une telle expérience mais pas réellement visible pour les autres.
Néanmoins, sa peau se glaça, et n'importe qui se trouvant alors à quelques centimétres , tel que Hermine, aurait pu sentir comme la porte ouverte d'un coffre magique destiné à garder des aliments au frais (un réfrigérateur si vous préférez) .
Le regard de l'unique oeil valide de Nask se voila l'espace d'un instant, laissant apparaitre comme un iris de glace... un reste de bave de sa transe bersecker en train de redescendre, les vêtements encore imprégnés de son sang et de celui des gobelins, malgré un bain rapide dans une eau souillée ... tout cela ne donnait pas vraiment tout les atouts à Naskyrien pour une première rencontre avec ces dames ... mais le pire, c'est qu'il était accompagné d'un affreux et sinistre thayen, et surtout ... d'une drow prêtresse des morts ...

écrit par: Hermine Dimanche 23 Décembre 2007 à 23h21
Hermine resta encore quelques instants sur ses gardes, ses deux mains serrant fort son bâton de marche : elle semblait avoir autant de mal à croire qu'un des monstres était allé reprendre sa place dans son alcôve, et que l'autre, celui sur lequel elle avait à peine commencé à frapper, ne se relèverait pas. Le combat contre ces morts-vivants-ci semblait terminé : étrange ... Mais ça n'était pas la guerrière qui allait s'en plaindre !

Ibealia.
Il fallait la secourir.

L'elfe noire et les autres types qui venaient d'arriver étant plus loin dans le couloir, sa première préoccupation était l'homme, d'apparence plutôt exotique, qui se trouvait près d'elle. Il l'avait aidée ... Et Elinor et elle, seules membres en vue du groupe qui avait quitté Rochedor pour explorer ce temple maudit, étaient en infériorité numérique nette et ce, malgré l'état visible de fatigue de la plupart des personnes présentes. A défaut que les nouveaux arrivants apparaissent totalement sympathique à l'Illuskane, celle-ci avait deux raisons pour calmer le jeu avec eux.
Elle tourna ses yeux d'un vert profond vers Naskyrien, et hocha la tête à son adresse -l'air ni agressif, ni vraiment aimable :


- Meяci .. ?, lui dit-elle de son commun accentué, comme toujours. Son remerciement contenait une question ... Mais pour l'heure, elle ne savait trop quoi dire de plus à ce type ; elle décida donc de lui laisser l'initiative. D'autant qu'étant donné que sa Rage semblait s'être terminée, l'homme devait être quelque peu "déphasé" pendant quelques minutes. Quelques minutes qu'Hermine comptait bien mettre à profit.

Sans quitter l'homme des yeux, et gardant son arme en main, solidement calé contre son biceps, elle rejoignit Ibealia, apparemment inconsciente.
Tout en contournant la demi-elfe, sécurisant la zone en faisant rouler du pied un peu plus loin la torche qu'elle avait dû laisser tomber en se battant, l'aventurière s'adressa à elle d'une voix forte :


- Ibealia ! Ibe ! Ca va ? Elle se délaissa de son sac et, s'étant assuré de l'absence de réaction du zombie dans son alcôve, posa son bâton près de la mourante, mais à portée de main. Puis, elle s'agenouilla près de sa tète : « Ibealia ! Tu m'entends ? »

La rôdeuse de Solonor semblait en piteux état : elle avait du sang sur le visage, et aucune réaction à ses sollicitations. De plus, en raison de la pénombre, Hermine n'arrivait pas à voir si elle respirait encore.
Avec des gestes précis, l'ex-sœur des Marches pencha la tête d'Ibealia en arrière puis, avec un dernier coup d'œil méfiant au zombie puis à Naskyrien, elle colla son oreille près de la bouche de l'inconsciente en surveillant sa poitrine.
Après de longues secondes, elle sentit avec soulagement une respiration -faible. Mais indéniable.


- ¤ Merde ... ¤

Ibealia avait du sang dans la bouche. Elle risquait de s'étouffer ...
Rapidement, Hermine lui desserra juste assez son armure de cuir noir pour faciliter la respiration de la demi-elfe ; puis, elle détacha sa cape et en fit un coussin improvisé. Enfin, en trois gestes, elle plaça la victime en position latérale stable, retenue son propre genou, et posa sa tête sur l'"oreiller", mais vers le sol, pour que le liquide présent dans sa bouche s'écoule sans boucher ses voies aériennes.
Enfin, elle ramassa son bâton -mais ne se releva pas, et ne se remit pas en garde.

Elle resta encore un peu ainsi près de la blessée, la surveillant ainsi que tour à tour le monstre, le groupe inconnu, Elinor, et le couloir qui s'ouvrait, béant, derrière elle. A un moment, elle se rappela de quelque chose, et cria en direction de l'obscurité :


- MIЯAMAL ?


hrp.gif Hermine utilise Premiers secours sur Ibealia.

écrit par: Naskyrien Lundi 24 Décembre 2007 à 00h23
Heureusement, la guerriére n'avait rien vu de la transformation, il est vrai assez discréte, de la peau de Naskyrien.
Ce dernier avait même réussi à tourner les yeux au plus fort de l'apparition totémique.
Il est vrai qu'elle semblait plus préoccupée par la situation des amis de son groupe que par les dons tardifs des gens du nord...
Alors que le barbare se remettait de sa rage et que sa peau et sa température redevenaient normales, il réalisa qu'il fallait rassurer la guerriére qui semblait plus ou moins être la meneuse de ce groupe, ou en tout cas la plus vaillante de ces dames.
Il s'approcha tout d'abord du gardien rescapé, la hache prête à taper, observant si ce dernier semblait prendre la position durable du sommeil dans un sarcophage ou autre moelleuses literies pour morts vivant, et se demandant s'il ne valait pas mieux s'en débarrasser pendant qu'il était sage.

Ainsi prêt à l'action et ne quittant pas des yeux le nécrophage, il parla doucement aux dames, en essayant néanmoins de se donner l'air de ne rien cacher à qui que ce soit.


Je m'appelle Naskyrien et je suis un Rashémi libre pas Thayen. Moi et les autres gens de ce groupe sommes tous des rescapés... soit atterris de force à Ombreterre soit évadés d'un camp de gobelins... On s'est rencontré dans la journée et nous avons atterri ici grace à un portail jusqu'ici que nous a créé cette prêtresse drow également libéréé des pourceaux qui voulaient la vendre comme esclave ... euh.. c'est d'ailleurs une ennemie de la déesse araignée, si j'ai bien compris... bafoua t'il un peu sur la fin.

Mais il ne fut pas certain d'avoir été écouté. Hermine, déja fort occupée par les soins d'une elfe ou demi elfette pas noire, venait en effet de se rendre compte de l'absence d'un certain Miramar...
Continuant à se tenir devant le dernier gardien, Nasky cria à la drow :


EHHH Sinafaye, j'en fais quoi de celui là ??? Il bougera plus ou il faut que je ...je le libére de la vie...

écrit par: Hermine Lundi 24 Décembre 2007 à 15h00
Toujours un genou à terre, Hermine n'eut aucune réaction aux paroles de celui qui disait se nommer Naskyrien. Pas qu'elle ne l'avait pas écouté : maintenant que le combat semblait terminé, elle pouvait tout à fait penser à plusieurs choses à la fois. Non, si l'aventurière maintint un masque immobile sur son visage, c'était pour cacher -et en cela, l'obscurité qui régnait dans le couloir était plutôt utile- sa surprise et sa méfiance.

Hermine ne comprenait pas grand chose au récit de l'homme. Rashémi ... qu'était-ce donc que cela ? Des gobelins, des marchands d'esclaves ... tout cela semblait confus. Cela pouvait dire soit que ce Naskyrien était aussi fruste que son apparence et avait du mal à suivre ce qui lui arrivait -auquel cas il pouvait tout à fait être un crétin manipulé par cette drow-, soit que son groupe et lui en avaient vu des vertes et des pas mûres. Et qu'ils étaient, comme elle, la sorte de gens qu'on qualifie d'aventuriers, car chacun sait que les aventuriers se mettent toujours dans des situations impossibles et indescriptibles.

Hermine un faible sourire à cette idée. Après la réponse de l'elfe noire à la question du barbare, elle se releva lentement, pour éliminer toute idée de menace, et adressa un salut pacifique à l'homme, en joignant le geste à la parole.


- Chesliva, Naskyrien. Le mot était un salut d'usage illuskan, signifiant autant "bonjour" que "bonne chance". « Heяmine est mon nom. Venue ici pouяchasseя des assassins qui menacent des gens de Bien. »

Elle se dirigea vers son paquetage et en sortit une couverture, qu'elle plaça doucement sur Ibealia pour éviter qu'elle se refroidisse. Ce n'était qu'une solution temporaire et, si Miramal-le-magicien ne pouvait rien faire de plus pour elle, il faudrait vite la remonter chez la prêtresse de Moradin qu'ils avaient rencontré plus tôt.

- Tu compяends que je sois suяpяise par ceяtains de tes ... amis. Qu'est-ce que vous faites ici ?

Maintenant que la situation s'était calmée, et tout en continuant de surveiller Naskyrien et le zombie, Hermine observait mine de rien les personnes présentes. Elle n'arrivait pas à voir Rindelboum. Miramal avait disparu. Elle n'entendait plus Vieltal. Malgré sa détente apparente, Hermine était tout à fait sur le qui-vive. La situation était vraiment préoccupante.
Un autre piège ?
Hermine se sentait fatiguée, seule et encerclée de tous cotés ...

écrit par: Naskyrien Lundi 24 Décembre 2007 à 16h18
Trop curieux de faire connaissance, Nask commenca à moins observer l'ennemi mort vivant et à en oublier Sinafaye et le reste du groupe...
Ne sachant trop quelle formule adopter ni de quelle culture était ces gens, il décida de répéter le mot utilisé par Hermine pour, visiblement, saluer, avant de partir dans un rapide mais héroïque récit de ses exploits personnels ...


Euh... Chessliva... comme je le disait, nous sommes des aventuriers perdus dans Ombreterre... Tous échappés d'un camp de gobelins sauf moi qui, alors que j'étais encore en mission pour une compagnie de marcheurs Faeruniens, ai réussi à échapper à des milices thayennes armées jusqu'aux dents, en sautant dans le lac glacé où j'ai du alors lutter contre un élémental d'air qui m'a arraché un oeil. Mais les dieux ne m'ont pas abandonnés, ni l'oeil d'ailleurs, et je finît par me retrouver vivant, mais sous terre et au fond du lac...
J'ai rencontré tout le monde entre hier ou aujourd'hui, et aprés avoir détruit vaillamment un camp de gobelins, on s'est déplacé de ... sous Thay, trés exactement le lac d'Eltabar... jusqu'à ce temple, grace à la magie des transports de notre compagnon d'infortune à la peau foncée qui, cela semble pardonnable vu son appartenance ethnique incongrue, a l'air de vous faire poser des questions à notre égard...
Bon, les autres vous complèteront sans doutes ces informations, mais vous aussi me devez des réponses à des questions. Qui êtes vous et que faites vous dans ce temple qui aurait du normalement etre trés secret, si j'en crois celle qui nous y a amené ? D'ailleurs, que savez vous de ce temple ? Au fait, où sommes nous ? J'ai cru comprendre qu'on était pas loin de la surface. Certains d'entre nous vont pouvoir être libres, alors ?

Se pensant écouté par Sinafaye, il faisait attention à certains de ses mots. Naskyrien se sentait en effet engagé dans son aide envers tout le reste du groupe mais surtout envers l'elfette sombre. D'ailleurs, il commençait à ne pas vraiment se sentir à l'aise devant la perspective du rôle de médiateur qui semblait bien lui être en partie dévolue.

S'imaginant bien que Hermine avait besoin d'être rassurée, il essayait de compenser son allure sauvage et désordonnée par une certaine politesse et aisance verbale, d'ailleurs franchement étonnante pour un barbare.
Mais n'oublions pas que Naskyrien, malgré son allure bel et bien "naturelle", les cheveux emmêlés en "lockss", borgne et la gueule franchement sauvage, avait néanmoins la chance d'être lettré.

écrit par: Hermine Samedi 29 Décembre 2007 à 20h06
Les pensées d'Hermine s'embrouillaient dans sa tête : mais qui était ce type ? Chaque fois qu'il semblait répondre à une question de l'aventurière, il la faisait s'en poser au moins deux autres. Ces noms de lieux, la description de ce qu'il avait fait, les gens avec qui il était ... tout ce dont il parlait était aussi obscur que la gueule de Dragon lorsqu'il en avait après vous.

- ¤ Bon sang, mais c'est un mytho, ou quoi ? ¤, se demanda Hermine en son for intérieur, comme pour reprendre pied avec la conversation. Cependant, ce Naskyrien dégageait une indéniable aura d'exotisme : il était différent de tout ce qu'Hermine connaissait. A quoi ressemblaient donc ces pays, la Rashéménie et Thay, dont il avait parlé ? Cette question fit Hermine se sentir vaguement inculte : elle venait du Nord, elle se retrouvait dans un pays du Sud si lointain qu'elle avait cru qu'il n'existait que dans les contes qu'on lui racontait enfant, et elle s'apercevait maintenant du gigantisme de ce monde sur lequel elle vivait. Cependant, ce sentiment d'infériorité s'accompagnait en même temps d'une soif d'en connaître davantage sur ces merveilles qui semblaient inépuisables ... Peut-être était-ce là ce je-ne-sais-quoi qui lui donnait envie de croire en la bonne foi de celui qui se tenait devant elle.

Que faire, alors ? Ces gens, du moins une partie, semblaient vouloir rejoindre la surface. Mais le temps pressait, et l'heure avançait : la nuit prochaine risquait de permettre à d'autres assassins de fondre sur Rochedor, et de tuer encore. Donc, même si Hermine désirait entendre les histoires que les nouveaux arrivants avaient à raconter, elle ne pouvait se permettre d'abandonner cette expédition maintenant.

De plus, il y avait cette elfe noire, qui semblait bien connaître les lieux ... Si elle était maléfique (après tout, il semblait qu'elle n'avait pas jugé bon de prévenir Naskyrien de leur destination), il fallait la surveiller, en raison du grand danger qu'elle représentait pour la communauté d'au-dessus. Dans le cas contraire, elle pouvait être une source de précieux renseignements ... Peut-être connaissait-elle Indrael Aran'Dil, cet elfe dont Hermine, sans avoir d'autre preuve que son instinct, était convaincue de sa duplicité ? Oui, il y avait alors là un bon coup à jouer ...

En signe de compréhension (superbement simulée) autant que de sympathie et pour le faire patienter quelques secondes avant de recevoir ses réponses, l'Illuskane leva le pouce en direction de Naskyrien puis, prenant son courage à deux mains, s'en retourna dans le couloir, vers les inconnus qui y étaient assemblés. Son pas était résolu -elle résista même à l'envie de mettre sa main sur la poignée de son arme- et elle s'adressa à tous d'une voix forte :


- Salut à tous ! Comme vous le savez peut-êtяe, vous êtes ici dans la Gяande Faille. Au-dessus de vous se tяouve le village nain de Яochedoя ... D'un geste calme, elle tendit la main vers la grande salle : « ... donc pouя ceux qui veulent яejoindяe la suяface, la soяtie, c'est paя là. Elle semble dégagée. »

Après avoir marqué une courte pause, Hermine reprit, mesurant bien ce qu'elle allait dire :

- Quand à nous, ... Elle désigna brièvement Rindelboum, elle-même, Ibealia et Elinor. « Nous pouяchassons des elfes noiяs qui y ont commis un meuяtяe la nuit dernièяe. Voilà pouяquoi nous sommes dans ce temple dédié à leuя déesse de la Vengeance, découveяt à la suite de fouilles ...heu ... aяchéologiques. »

Certes, il y avait davantage à dire que cela. Mais ça n'était ni le lieu, ni le moment de s'étendre en récits et en spéculations.
Hermine soupira, reprenant son souffle. Elle tentait d'être la plus claire et concise possible ; ses hésitations ne venaient pas d'un manque d'idées ou de mensonges ... C'était toujours ce regrettable fait que ce commun qu'elle se forçait à parler n'était vraiment pas sa langue maternelle et, non contente de ne pas être arrivée pour l'instant à se défaire de son accent nordique, il lui arrivait régulièrement de buter sur les mots inhabituels.
Tout en se tournant progressivement vers la prêtresse drow, elle continua :


- Aussi, devant l'extяaordinaiяe coïncidence de notяe яencontяe ...hem ... mouvementée, tentons toutes et tous de faiяe pяeuve de ... comment ... pяagmatisme et de ciяconspection. Hermine marqua un temps d'arrêt : elle n'avait pu s'empêcher de laisser parler sa paranoïa et de faire de l'ironie. Cela pouvait -non allait être mal pris. Elle se devait de rattraper le tir ; elle reprit donc d'un ton plus gentil : « Donc, -ahem- pouя que les choses soient claiяes dès maintenant ... Je suis Heяmine, et j'ai expliqué pouяquoi j'étais ici. Mademoiselle ... A vous. »

écrit par: Naskyrien Dimanche 30 Décembre 2007 à 17h00
¤ C'est marrant comme elle prononce les "r" celle là ... en fait, son accent me dit quelque chose.¤

Il ne réalisa pas que lui et Hermine s'étaient déja croisés, rapidement, au siége de la compagnie des marches.
Quoi qu'il en soit, la maniére exotique de parler de Hermine, remplaça, dans l'esprit curieux et facilement amusé de Naskyrien, l'éventuelle déception de ne pas avoir été pris comme principal interlocuteur.

En réalité, Naskyrien était plutot soulagé que ce rôle soit dévolu à des femmes qui, comme nous le savons tous, sont généralement universellement reconnues pour leur facilité à manier la compétence dite "bavardage", et cela même en prononçant les lettres à l'envers dans un mauvais commun et en étant de deux milieux et couleurs opposés...

Naskyrien, voyant que le dernier zombi semblait trés calme et apte à retrouver une position plus adéquate à un long sommeil ... aprés avoir jeté un coup d'oeil à la premiére piéce où se trouvait entre autre Sinafaye et où de curieux endormissements avaient eu lieu, qu'il n'expliquait pas mais qui semblaient se résorber ... aprés avoir vu que Dorik s'occupait du gnome projectile illusioniste visiblement encore vivant, il regarda un peu les niches où logeaient les zombis.
Plus que guidé par l'intérêt archéologique, il se demandait si, par le plus grand des hasards, les anciens drows de sous la grande faille n'utilisaient pas des haches à deux mains de taille et de manufacture correctes.. ou, faute de mieux, d'autres objets de valeur...
Regardant et écoutant le début du conciliabule, pensant la drow occupée, il se crût plutôt discret et pensa donc ne pas risquer de provoquer la paranoïa suicidaire de Sinafaye concernant les soi disant profanations... à moins qu'en plus de la rendre belle, ses yeux dorés et ses oreilles en pointe aient des facultés au dessus de la moyenne des humains

A cté du barbare qui commençait donc à fouiller le fond du couloir, se tenait encore, visiblement émotionnée, une des copines de la rouleuse de "r" ... une ... "dame" à l'allure à la fois "soupe au lait de mamie" et fiére comme une princesse... plutôt mignonne...
En fouillant donc les niches désormais vides, et en jetant même un coup d'oeil dans la piéce suivante, là où devrait se trouver un dénommé Miramar, il commença à lui adresser doucement et brièvement la parole, afin de ne pas déranger le conciliabule en train de commencer ...


Eh vous, ma ptite dame, y'a pas trop de bobo ? C'est comment votre nom ? J'espére que, malgré ma dégaine négligée, compréhensible aprés toutes les aventures endurées ces derniéres heures, vous ne me prenez pas pour un assassin drow ?

Nasky commence à fouiller

écrit par: Nollïa Mardi 08 Janvier 2008 à 14h17
Hermine, premier secours : 16 (dé) + 0 +1 (bonus)>< DD15 = réussite
Hermine, diplomatie :12 (dé) + 1 >< DD17 = échec
Sinafaye, intimidation : 10 (dé) + 5 >< Hermine, volontée : 18 + 0 = échec





Narration



La concentration de la prêtresse drow n’avait pas faibli, à tel point que les beuglements de Naskyrien, et la conversation qu’il échangea avec Hermine lui échappa totalement. Elle se tenait droite comme les statues à l’effigie de sa déesse, le regard sombre rivé sur les abominations qui avaient attaqué les aventuriers. Mais certains mots interpellèrent son attention car aussitôt qu’Hermine eut parlé d’une attaque d’elfes noirs, elle se retourna, sa chevelure tachée de sang voltigeant élégamment, et le visage… terrible. Les balbutiements de la guerrière n’apaisèrent aucunement sa colère et sa voix glaciale n’avait rien de rassurant. Seule sa beauté surnaturelle adoucissait la peur qu’elle pouvait susciter en la rendant aussi terriblement fascinante qu’une panthère face à sa proie. Pourtant, Hermine ne se laissa pas démonter.

- De quoi parle tu, humaine ! siffla t’elle la bouche pleine de mépris « De quels drows parles tu ? Ce Temple est sensé être ensevelis, tu comprend ! Et personne n’a le droit d’y poser les pieds ! Regarde ce qui arrive aux profanateurs ! »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Et du doigt, elle pointa le zombi qui se tenait toujours fixe dans son alcôve en débit du barbare qui fouillait à ses pieds dans la poussière, ignorant l’odeur putride qui se dégageait avec plus de vigueur en cet endroit confiné. La drow n’était pas vraiment menaçante, mais vibrante d’une colère refroidie par le mépris et l’incompréhension de sa race pour ceux de la surface. Elle ne justifia pas sa présence, elle n’avait pas à le faire. Elle était chez elle. Tout dans son attitude le démontrait. Mais une chose étonnante arriva. La timide Elinor ne pu supporter de voir son amie traitée de la sorte, et c’est d’une voix forte, ou pourtant l’on sentait l’hésitation de celle qui n’a pas confiance en elle, elle s’écria :

- Tait toi ! Maudite ! Ne t’approche pas d’Elle. Son arme était chargée et pointée vers Sinafaye. Ses mains blanches tremblaient d’émotion, tandis que ses yeux bleus de ciel reflétaient à la fois la peur et la détermination. La façon dont elle désigna Hermina sonna d’une façon toute particulière, lourde de sentiments. « Tu va payer pour les crimes que tu a commis ! Monstre ! «
Sinafaye se détourna de la guerrière pour contempler l’attendrissant spectacle de l’étudiante en colère. Elle ricana, s’approchant d’elle avec lenteur et souplesse. Une vraie diva

- Qui es tu ! Hurla encore Elinor, s’agrippant de plus belle à son arbalète comme si elle voulait démontrer qu’elle ne se laisserait pas faire. Pas cette fois. « Quel est ce Temple ! Qu’y fait tu ? Pourquoi envoyer des Drow nous massacrer ? POURQUOI ! ? «

- N’..a ..approche pas ! Ou...je te ..tue..


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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Mais l’elfe noire s’avança toute proche, défiant la môme et la mort, d’un pas presque lascif. Elle resplendissait. Lorsque sa poitrine bombée atteignit la pointe du carreau – elle était d’une tête plus petite qu’Elinor – d’un revers de la main vif et sur, elle envoya valdinguer l’arbalète sur le sol. Le bruit de la chute de l’objet résonna dans les profondeurs du couloir. Appuyant effrontément un doigt sur le torse de son interlocutrice, Sinafaye lui répondit enfin :

- Tu es ici, chez moi. Dans le Temple oublié, construits il y a des millénaires par les Lydeinis, les habitants de la ville sous nos pieds. Sa fierté avait été touchée, elle faisait fi de son éternelle méfiance, confiante en sa force et en sa légitimité. « Lorsqu’Intrazil a frappé le sol, la terre s’est effondrée, créant de grandes ouvertures d’où le feu céleste perçait. Alors les Lydeinis on battit ce Temple, à la gloire des Héros, à la gloire de la Reine des Morts, à la gloire d’Intrazil et ils ont scellé l’accès à la ville, pour que les gens de ton espèce ne viennent pas fouiller et voler nos trésors, profaner notre monde, et le souiller de votre présence ! Alors moi je suis ici pour retourner chez moi. Je vais passer par le Temple, rejoindre la ville et emprunter le portail qui me ramènera chez moi, avec le blond là bas, que j’ai promis d’aider. Et toi, tu va prendre ton bardas et retourner d’où tu viens. «

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Tandis que les deux femelles se dévisageaient, tous étaient restés silencieux. Durant les premières minutes du moins. L’implacable drow allait poursuivre son discours, lorsque Riark se ressaisit, passant entre les divers combattants qui encombraient le passage, les bousculant de son imposante bedaine. Son bardas de casseroles cliquetant brisa le silence pesant rappellant à chacun qu’il n’était pas au spectacle et que les mots échangés entre les demoiselles n’avaient pas été composé par un barde.

- Bon, c’est bien joli, mais il y a des blessés qui demandent des soins ! Ma dame ajouta t’il les yeux levés au ciel « Honorez moi de quelques pouvoirs supplémentaires encore aujourd’hui… »

Il s’agenouilla auprès d’Ibéalia, félicitant Hermine pour le réflexe salutaire dont elle avait fait preuve en positionnant la demi elfe de la sorte.

- J’ai hélas, usé bien souvent des faveurs de ma Dame en ce jour, et il ne me reste que très peu de magie. Juste de quoi apaiser ses douleurs, et peut être la faire revenir à elle. Justifia t’il en prononçant les formules sacrées qui lui permettait de concentrer l’énergie bénéfique de Lurue dans ses mains.

Vieltal, encore tout étourdi du somme forcé dont il avait été victime s’approcha, titubant d’Elinor et Sinafaye. D’une main chaleureuse qu’il posa sur l’épaule de l’étudiante, il tenta de la clamer et de la rassurer
.

- Je vais chercher de l’aide au Temple de Moradin déclara t’il « Nous ne pouvons pas transporter Mademoiselle Ibéalia dans un état aussi critique. Ne vous inquiétez pas Hermine, je reviens vite. Quand à vous autres" ajouta t’il en se tournant vers les nouveaux venus « Si vous venez de traverser les mondes comme vous venez de me le dire, vous devez être épuisé. Là haut il y a une auberge, pas très sympathique, mais les lits sont corrects, et les prix, ma foi…De toute façon c’est la seule auberge qu’il y ait des lieux à la ronde. Bienvenue dans le désert torride de la Grande Faille. »

Adressant a Hermine un petit clin d’œil complice, il s’éloigna, aussitôt poursuivit de Miramal qui n’avait pas même osé regarder sa compagne. Son visage honteux affichait une culpabilité évidente, le boitu devait regretter amèrement d’avoir préféré rejoindre Tibor que de prêter main forte à la belle demi elfe. Après avoir soigné la roublarde, Riark, toujours enclin à aider son prochain se leva, et les suivis à son tour. Et tous trois disparurent dans les ténèbres du Temple.

Elinor s’était calmée, mais sa respiration toujours haletante, démontrait que son pouls n’était pas encore redescendu à la normale. Pourtant un changement dans son regard, dans son intonation…Une lueur d’excitation, et d’insatiable curiosité refit surface…

- Une ville sous nos pieds...murmura t’elle.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Riark lance 2 soins mineurs sur Ibéalia.
Ibéalia est chancelante (0pv)



écrit par: Hermine Mardi 08 Janvier 2008 à 20h44
Devant l'affront de la drow, Hermine avait ... souri. Enfin, le mot était un peu fort. Disons qu'elle avait pincé les lèvres et que leurs commissures s'était retroussées en un rictus douloureux. Ce nabot insolent et bouffi de suffisance la provoquait, mais il ne pouvait être vraiment dangereux.
Mais soudain, l'elfette agressa Elinor. Elinor, qui avait réuni tout son courage et tenté de la défendre. Et tout le mépris goguenard que l'Illuskane avait tenté de contenir sur l'elfe noire disparut ... pour ne laisser la place qu'à une rencœur vive, un tremblement d'excitation, et un sentiment presque ... meurtrier.


La poupée te traite comme de la boue. Voilà qu'elle s'en prend à Ce que tu protège. Et elle te tourne le dos. Inconscient petit jouet.

Pendant que l'elfe continuait à parler à Elinor, un éclat dérangeant brilla dans les yeux d'Hermine ; sa bouche s'ouvrit, dévoilant ses dents, et elle inspira, légèrement tremblante d'excitation. La guerrière ressentit un instant la présence qui lui avait manqué, elle ignorait pourquoi, durant le combat contre les morts-vivants.
Loup. Il était elle. Elle était lui.
Et elle voulait se jeter sur la nouvelle venue, lui faire ravaler ses insultes, son mépris, défendre les gens dont elle avait la charge, et venger le meurtre qu'elle avait commis envers le plus petit de son ancienne meute.

Hermine ouvrit les mains, et ses doigts aux ongles qu'elle portait plus longs et manucurés qu'à son habitude pour le bien de son ancienne couverture d'étudiante en architecture, dansèrent légèrement, comme pour saisir et griffer quelque chose.

...
Mais non. Ce n'était pas contre cet elfe noir qu'elle s'était battu la nuit dernière. Et elle n'avait aucune preuve de ses liens avec ses ennemis. Hermine serra les poings, enfonçant légèrement ses ongles dans ses paumes pour se calmer, et poussa un assez fort soupir un peu tremblant.
Du reste, la drow restait menaçante. Et agressive. Hochant légèrement la tête, elle s'adressa mentalement à elle :


¤ Toi ... Insulte-moi une fois et je te fais cracher tes dents. Porte encore la main sur Elinor, Ibealia ou Rindelboum, et je te jure que tu ne me tourneras plus jamais le dos. ¤

Même si elle entretenait ces sombres pensées, la guerrière, comme à son habitude, rongeait son frein, rationalisait la situation et prévoyait l'adversité avec calme et un semblant sang-froid. C'était probablement ça qui lui avait toujours interdit de se laisser aller à la Rage comme les gens de son peuple.

Cependant, l'agitation du couloir reprit bien vite, et quelqu'un qui semblait être prêtre prenait déjà soin d'Ibealia. Même ce joli barde, Vieltal 'Vuurdan, s'était adressé à Hermine, et elle lui répondit :


- Meяci bien, monsieuя 'Vuurdan. Elle lui serra la main, vaguement triste de voir partir ce guerrier valeureux, surtout que l'aventurière n'était pas sûre que cela n'était que temporaire. Dans le doute : « Au fait, vous qui êtes Noяdique comme moi, je voulais vous diяe ... Si votяe cœur vous dit de passeя un jouя dans la cité de Sundabaя, je vous conseille de vous яendяe de ma paяt au Bastion d'un gяoupe qui se fait appeler la Compagnie des Maяches. Ils pouяяaient vous offяiя ce que vous cheяchez.
Et peut-êtяe qu'on se veяяa là-bas, si je suяvis à cette aventuяe ! »

Hermine essaya de rire sans vraiment y parvenir. Avec un dernier salut à Vieltal, elle se dirigea vers Rindelboum, qu'elle avait vu gisant. Se demandant vaguement ce qui l'avait mis dans cet état, et étant donné qu'Ibealia semblait retrouver ses esprits, elle déboucha la fiole que la gentille prétresse de Moradin lui avait confié un peu plus tôt dans la journée, et la versa doucement dans la bouche du magicien gnome, avant de lui refermer la bouche.

Quels allaient en être les effets ?
C'était une des choses qu'elle désirait voir en temporisant de la sorte. Mais une partie de son attention restait dirigée sur les personnes qu'elle avait quitté.

écrit par: Dorîk Mardi 08 Janvier 2008 à 23h48
A peine la menace des zombies s'était-elle éloignée qu'une autre pointait déjà le bout de son nez... la méfiance. La fureur des combats avait laissé place à une énorme tension prête à exploser comme une poudrière. Le barbare avait bien tenté de calmer le jeux avec celle qui semblait être la guerrière du groupe auquel ils étaient venus prêter main-forte mais la drow n'en faisait qu'à sa tête et prenait de haut le petit groupe meutri qui avait eut affaire aux zombies. Ces paroles étaient dures, surtour envers la jeune fille à l'arbalète.
Après avoir appliqué les premiers soins et constaté que le gnome était hors de danger, Dorîk s'intéressa un peu plus au groupe qu'il avait avait en face de lui. Il y avait bien évidemment ce gnome à terre qu'il venait de soigner, ce qui semblait être une elfe était également à terre mais semblait être encore consciente, la jeune femme à l'arbalète qui avait courageusement tenu tête à la drow, un homme grand aux cheveux blonds, une espèce de gnome dont le handicap n'avait pas échappé au nain et enfin la chef de meute, une guerrière d'après ce qu'avait put voir le nain durant le combat. Elle avait des cheveux noirs qui encadraient un magnifique visage et dont la beauté dégageait un sentiment bestial que le nain avait souvent vu chez les peuplades du grand-nord. D'expérience, Dorîk était sûre qu'il valait mieux l'avoir comme amie que comme ennemie.

Le nain pôlaire siffla son chien qui reniflait le visage d'Ibealia en couinant d'un air inquiet, la bête acourrut aussitôt auprès de son maître qui farfouilla dans les sacoches sur le dos du chien. Il en sortit une couverture qu'il plia en boule avant de la poser sous la tête du gnome. Il prit également sa pipe qu'il bourra généreusement avant de l'allumer avec son briquet à amadou. Il tira une longue première bouffée qu'il recracha par le nez en créant un nuage à l'odeur nauséabonde pour toute personne n'étant pas habituée aux plaisirs de l'herbe à fumer. Il caressa affectueusement son vieux compagnon qui s'assit à ses côtès, la langue pendue et haletante comme s'il avait soif. La dénommée Hermine, après avoir aidée l'elfette inconsciente, s'était approchée du gnome et avait vidé le contenu d'une fiole dans la bouche de petit-homme, sûrement un onguent songea Dorîk.


-Vous avez pas à vous inquiéter pour lui, il est tiré d'affaire mais vaut mieux éviter de le bouger pour l'instant. C'est déjà un miracle qu'il ait survécu à mes soins, je suis aussi bon médecin que les orques sont bon chanteurs. Moi c'est Dorîk, le casseur de pierre mais aussi de têtes quand y a besoin et lui c'est Ares. Il désigna son chien. J'espère ne pas avoir à tourner mes armes contre vous. D'un geste de la tête, il désigna Sinafaye. Faites pas attention à elle, elle est pas très nette mais elle pas méchante... enfin pour une drow.

Dorîk s'éloigna finalement de la guerrière, il y avait en elle quelque chose d'attirant mais aussi de dérangeant et le nain préféra la laisser seule surtout qu'elle parraissait d'une humeur massacrante après son tête à tête avec l'elfe noire.
Le nain s'approcha finalement de la jeune elfe aux cheveux argentés. Son chien le suivit de près et baissa sa tête au dessus de celle de la jeune femme à terre. Il commença à lécher le bout du nez d'Ibealia et Dorîk fit reculer la bête en le tirant par le colier.


-Héla! C'est pas des manières à faire devant une fille mon p'tit loup. Il se tourna finalement vers l'intéressée avec un grand sourire. Alors comment elle va la jeune princesse endormie? Elle attend encore son prince charmant? En tout cas c'est pas mon vieux Ares qui pourra tenir le rôle. Il donna une tape amicale à son chien qui s'était couché près de l'elfe. Je m'apelle Dorîk... Dorîk Brisepierre et vous?

écrit par: Naskyrien Mercredi 09 Janvier 2008 à 01h03
La compagnie des marches !!!
Heu... pardonnez mon enthousiasme, mais je connais moi aussi... en fait j'ai même été recruté là bas parce que je suivais une amie .. enfin, c'est une longue histoire.


Naskyrien se rappela avec nostalgie pourquoi et comment il s'était engagé dans la compagnie... en réalité parce que, ne sachant trop quoi faire, il avait suivi une jolie prêtresse de Heaume, nommée Omsaht, jusqu'au siége central de Sundabar.
Puis tout deux, accompagnés de deux nains et d'un gnome, étaient partis pour un long voyage à la recherche d'une lance magique . Mais la prêtresse s'était faite enlevée par des brigands.
Nasky et les deux nains avaient réussis à la suivre jusqu'au marché des esclaves de la capitale Thayenne pour assister , impuissants, à son rachat par un un mage rouge, du nom de Ramas Fezim, qui ensorcela la prêtresse et s'en servi d'appât pour attirer et enrôler de force les quatre compagnons pour une quête mystérieuse à son vil profit.
Mais, dés le premier jour du voyage, Nasky avait réussi à s'échapper en sautant dans le lac pour arriver, évitant de justesse la noyade, au beau milieu d'Ombreterre.
C'est là qu'il avait rencontré une autre jolie prêtresse à l'aspect nettement moins innocent.... Sinafaye, à qui il avait sauvé la vie... puis il y eut la rencontre avec Dorik ... la destruction un peu incompréhensible d'un camp de gobelins, en réalité causée par l'arrivée opportune d'une Ombre des roches alors que le Rashémi venait de tomber dans le coma, en profitant pour faire une agréable rencontre entre les deux mondes, en l'occurrence avec une gentille déesse du nom de Lurue , protectrice de Riark et désormais de lui même .


¤ Ne pars pas en croisade...¤ lui avait elle dit... entre autre.

...

Lors de la confrontation entre Sinafaye et Elinor, Nasky avait été submergé par le doute.
¤ continuer la recherche de Omsaht et suivre la drow... ou me retrouver libre à la surface ... un village nain ... le barde... la musique ...¤

Pensif, il n'avait pourtant rien perdu de la scéne .

En voyant Sinafaye se pointer sans crainte et avec fierté devant l'arme de l'étudiante, puis balancer cette fausse menace loin de elle avec une assurance et une prestance inégalable, le symptôme de la fascination aigüe le submergea de nouveau .
Le bruit de la chute de l’objet résonnant lourdement dans les profondeurs du couloir faisait écho aux battements de son cœur semblant vouloir exploser dans ses tempes.

Ce qu'il ressentait était une émotion qu'il ne connaissait pas vraiment , en tout cas pas de la manière profonde dont il la vivait à l'instant ... curieusement, cela semblait bien avoir une ressemblance avec la peur... mais pas une peur classique.. quelque chose de profond... de complètement fascinant... incompréhensible.
Il n'avait pas peur de la drow mais plutôt de la fascination qu'elle exerçait sur lui. Pourtant, il ne voulait pas lutter. Le combat était perdu d'avance. Nasky aimait la liberté, il aimait la musique et la connaissance ... mais il aimait aussi le danger, frôler la mort, et il était trop curieux, trop jeune et en aucun cas assez sage, pour ne pas se laisser aller à cette fascinante et enrichissante contradiction interne.

Puis le barde s'en alla, emportant avec lui l'espoir d'apprendre lui même cet art qui le fascinait également.
Cela le fit repartir dans le doute... escalade mentale infernale ... insupportable...

Alors que les autres s'affairaient, il était resté bouche bée, dans l'ombre du fond du couloir.

Puis, lorsque Hermine parla, apprenant qu'elle faisait partie de la Compagnie, c'est là que, sortant de sa torpeur il s'était bruyamment exclamé.

...

Aprés cela, Nasky interpela le barde avant que ce dernier s'en aille ...

VIELTRIN ... il faut ABSOLUMENT, si jamais on ne se revoyait pas, leur dire également que l'équipe envoyée à ELTABAR a échoué et a été enrôlée contre son gré par un mage rouge ... sauf Naskyrien qui s'est échappé et est parti à leur recherche dans des complexes de villes drows du nom de Susshlynder.. et Nuitaran ... Rappelez vous de ces noms, je vous en prie...
En tout cas, dommage que vous partiez, j'aurais tellement aimer apprendre l'art de la ... barderie.. enfin, du chant...

Se tournant alors vers les trois femmes, il s'adressa à tous. Afin de ne pas dénaturer avec l'ambiance générale, il sembla devenir méchant et sérieux ... intimidant . Le son de sa voix était calme mais pussant.

Cette drow dit vrai. Je lui ai sauvé la vie et nous avons un arrangement.

Son comportement imposa un silence qu'il laissa durer un court instant

Elle ne peut pas faire partie des assassins que vous recherchez et elle est sincére quand elle dit que ce lieu aurait vraiment du être secret. Elle même a été trahi par des gens de sa famille.
Au risque de bousculer vos idées habituelles, apprenez qu'il existe des drows meilleurs que d'autres, au même titre que chaque race, d'ailleurs...
Auto satisfait de sa démonstration de philosophie "humanoïdiste", il s'arrêta à nouveau un court instant avant de reprendre :

J'ajoute qu'elle semble connaitre des choses fort intéressantes ... sur l'histoire et les religions ... et qu'elle et son culte sont des ennemis d'une autre déesse drow que nous haïssons tous. Les fresques de la piéce d'à coté le prouve.
Bon, cela dit, la môme a son caractére, mais elle ne semble pas la seule...
Quand à moi, s'il est vrai que je fait partie d'une .. guilde , dont je n'ai d'ailleurs pas tout compris, ayant été un peu précipité lors de l'enrôlement, je suis surtout là pour sauver des amis envoyés de force dans des villes drows par des thayens...
Alors, mesdemoiselles, puisque la discordance vient de vous, on va vite se calmer et s'expliquer... en tout cas, moi je ne laisserais ni Sinafaye vous faire du mal ... ni vous lui faire du mal. COMPRENEZ VOUS ?

demanda t'il avec une trés nette volonté d'entendre une réponse positive... ces paroles avaient été dites sans haine, mais avec une forte assurance et une certaine colére difficile à dissimuler. Ce faisant, il tapota le manche de sa hache au cas où ses interlocuteurs auraient encore des doutes sur leur signification...

Et croyez moi, c'est pas parce que cette arme est rouillée que l'une d'entre vous va me l'arracher des mains...

Nasky espérait bien ne pas avoir à se servir de son arme, mais il était néanmoins prêt à faire une petite démonstration plus intimidante que des paroles si une des demoiselles, Sinafaye comprise, prenait de haut son attitude pourtant réellement sèrieuse et autoritaire...

De plus, alors qu'il était essentiellement concentré sur les femelles, il gardait un oeil sur les autres aventuriers... et particuliérement ce Thayen à qui il aurait deux mots à dire par la suite....




Nask intimide le poulailler

écrit par: Golek Tendreprés Mercredi 09 Janvier 2008 à 14h18
Des fous, ils étaient tous devenus fous ! En tout cas c’était la seule pensée cohérente qui lui permettait de comprendre la situation de tensions extrêmes qui se déroulait a quelques mètres de lui dans le couloir des morts-vivants (ainsi que l’avait surnommé son inconscient). En effet, la promiscuité avait due affaiblir l’espoir chaleureux de la promise cuitée, qu’un tel nombre d’aventuriers réunis rendait obligatoire.
En effet, la violence de la réaction de la drow était proprement terrifiante et une aura semblait émaner d’elle forçant a la regarder a la dérobée sans jamais oser croiser son regard. Puis les réactions s’enchaînèrent, et Golek perdit le sens commun en cherchant a comprendre qui était avec qui… La drow parlait de profanateurs, mais Golek ne voyait que des inconnus en difficulté. Malgré cela elle avait quand même maîtrisée sans difficulté apparente les ennemis et ainsi avait sûrement sauver de nombreuses vies !

Tout cela était trop embrouillé pour le hin et il décida de s’écarter légerement de cette atmosphère de tension qui régnait dans ce couloir, en effet, trop de monde massé dans un si petit endroit était sûrement mauvais pour la santé des relations.
De plus le géant était encore parti dans un de ses nombreux plaidoyers et il ne servait absolument a rien de l’encourager, il était généralement assez persuasif. C’est alors que les mots du barde lui revinrent en mémoire, il y avait un lit a quelques distances de là, il pourrait y dormir, enfin… Il se remémora alors le temps passé entre Riark et Ephedria, captifs de gobelins hideux et puants, les fausses nuits, les somnolences inconfortables, les courbatures et les douleurs dans les muscles et dans les os, oui, il y avait le confort là haut. Mais il était toujours possible de gagner quelque chose dans cet affaire, et maintenant qu’ils étaient plus nombreux c’était encore plus vraisemblable.


¤ Maintenant, s’il y en a un qui tombe par malheurs au combat, il est moins probable que ce soit moi. ¤

Et il avait une dette envers Nasky et Dorîk qui les avait sauvés des griffes des gobelins.

Observant a nouveau le couloir et fort des ses réflexions, le jeune halfelin sourit et se dirigea sans hâte vers le gnome toujours allongé et la farouche humaine qui se tenait a ses cotés.

-Bien le bonjour mademoiselle, et bien le bonjour monsieur le gnome si vous pouvez m’entendre. Je viens m’excuser de la rudesse et de la non-politesse de mes compagnons. Je souhaitais principalement vous dire que nous ne sommes pas tous pareils et je vous demande de ne prêter aucune attention aux divagations de la drow sur « son » territoire et les « profanateurs ». En tout cas je voudrais vous démontrer mes sincères excuses pour l’horrible comportement de la sup… de l’elfe noire ici présente. Ah j’oubliais, mon nom est Golek tendreprés, halfelin et frondeur a ses heures perdues. Et vous ?

écrit par: Hermine Mercredi 09 Janvier 2008 à 15h45
Alors qu'elle avait administré la potion inconnue à Rindelboum, et en attendant qu'elle fasse effet Hermine, toujours accroupie, tourna un instant la tête vers ce Naskyrien qui parlait à Vieltal 'Vuurdan. Il était donc lui aussi un membre de la Compagnie des Marches, son ancienne et seule guilde ? Voilà qui était une drôle de coïncidence. La présence du barbare en ces lieux pouvait-elle en fait être le résultat d'une mission qu'Hannibal Caliban leur avait allouée, à ses anciens compagnons et lui ? Mais alors, peut-être que le fait que la Compagnie l'ait elle-même, Mahalalehel et les autres, envoyés à Rochedor, cachait autre chose qu'une mission de recherche et de récupération de la jeune Elinor ...
Est-ce que tout cela était soigneusement planifié ? Et si oui, quelle était la nature de ce plan ? La paranoïa d'Hermine galopait.

Cependant, Naskyrien gâcha tout en la menaçant de façon bien peu subtile. Avoir affaire à ce qui semblait être un énième fier-à-bras vexa Hermine pour un temps, et celle-ci fronça les sourcils et haussa ostensiblement les épaules à l'adresse du barbare.

Heureusement, Rindelboum sembla revenir à lui, et quelqu'un de plus sympathique lui avait adressé la parole, au magicien gnome et à elle. A ce qu'il disait, et ajouté aux paroles simples, justes et réalistes du dénommé Dorîk, l'hypothèse d'un groupe allié aux assassins de la nuit ou même uni semblait de moins en moins probable.
Les nouveaux venus étaient donc bien des aventuriers. Et cela fit à la Nordique un bien fou.


- Enchantée, Golek. Elle lui serra la main avec un sourire fatigué mais soulagé et, s'étant déjà présentée, continua : « Ne le pяenez pas mal, mais je яefuse vos excuses. Je constate qu'il y a des honnêtes gens et des enfoiяés partout. Et je ne peux vous teniя pour ..comment dit-on ? ..pouя яesponsable des affяonts d'autяui. » La guerrière regarda brièvement Sinafaye et Elinor, et eut une inspiration. Elle se releva (pas trop vite, pour ne pas soudainement dominer le halfelin de sa taille) et dit à son interlocuteur : « Cependant, vous me donnez une idée. Si vous le peяmettez, je laisse mon ami se pяésenteя tout seul. Nous nous яepaяleяons. »

Avec un sourire poli à l'adresse du dénommé Golek, c'est une Hermine à l'esprit plus clair, mais toujours sur ses gardes, qui prit congé des deux petites personnes.
Sans trop se presser, elle ramassa l'arbalète d'Ibealia que l'elfe noire avait fait sauter d'un coup des douces mains de l'étudiante. Pensivement, elle en vérifia le mécanisme et, une fois qu'elle s'être assurée du fait que l'arme ne soit pas trop abîmée, replaça le carreau sur le rail. Hermine avait un petit faible pour les arbalètes.


¤ Audacieuse manœuvre. Même si Elinor n'a aucune expérience du combat. Ce n'est peut être pas son truc, après tout ... Ai-je vraiment le droit de la traiter comme une combattante ? ¤

La guerrière prit ensuite un risque mesuré : passant près de Naskyrien, de Sinafaye et d'un homme au visage tuméfié dont elle ne connaissait pas encore le nom, elle surveilla principalement l'homme armé, en évitant soigneusement de montrer la moindre expression à la poupée.

- Ce n'est pas moi qui ai commencé à faiяe du mal aux autяes. Elle jaugea le barbare, tout en sachant inconsciemment qu'elle pouvait lui faire confiance pour se contenir. Peut-être savait-elle repérer les signes avant-coureurs d'une rage de barbare ? Ou bien c'était autre chose ... « C'est pas moi qu'il faut menaceя d'une hache. »

Hermine dépassa le couple et s'approcha d'Elinor, qui se trouvait près d'Ibealia et de Dorik. Elle murmura tendrement à la jeune noble :

- [Illuskan] Ca va, elle ne t'a pas fait mal ? Son cœur était un peu serré ; elle se mordit la lèvre. « Désolée de t'avoir entraînée la-dedans. Si tu veux remonter, suis monsieur 'Vuurdan. On continuera seuls. » Elle adossa doucement l'arbalète au mur. « Je te pose ça là. Si tu ne te sens pas à l'aise avec, rends-là à dame Ibealia. Si tu veux, je peux te prêter mon bâton. »

Hermine soupira.
Elle croisa le regard d'Ibealia, et lui adressa un petit sourire gêné, encore un peu honteuse d'avoir soupçonné un compagnon de connivence avec les assassins, mais soulagée que la jeune femme ne soit pas morte. Cela signifiait qu'une des choses qui la hantait le plus, à savoir perdre des amis dans un combat à mort n'était pas inévitable. Cela rendrait sûrement la guerrière très heureuse, quand elle aurait le temps d'y penser.

Elle se retourna enfin vers la drow. Puisqu'au moins les dénommés Naskyrien, Dorîk et Golek Tendreprés semblaient pouvoir faire ami-ami avec elle, celle-ci avait probablement des atouts qu'Hermine, il est vrai, entrevoyait dans la situation présente. Mais elle avait vraiment besoin qu'on lui mette les points sur les « i ».


- En fait, je me fous d'Alak Xyltin et de son épée. Je me fous des яichesses dяows. Je veux savoiя qui et pouяquoi on nous a attaqué, et si ça яecommenceяa. L'agressivité d'Hermine était moyenne. Elle menaçait de devenir grande lorsque l'Illuskane repensait aux deux halfelins qui avaient perdu la vie et à ce qu'on lui avait dit. Mais garder son sang froid était important, pour quelques instants encore. « Mais je ne tolèяeяai pas qu'on poяte la main suя ceux que j'aime. Jamais. »

Hermine fit un pas vers l'elfe noire, ses bras le long du corps ; en raison de l'assurance dont elle avait fait preuve devant l'arbalète, elle ne la sous-estimait pas, et n'avait qu'un geste à faire pour dégainer son épée de son fourreau -mais sa main n'en touchait pas la poignée, pas encore. Elle n'avait pas le charisme flamboyant de son interlocutrice, mais sa volonté était sans faille. Elle soutenait son regard de ses yeux verts, tristes mais sans peur des menaces de la drow.

- Aloяs avant de même penseя à me donneя d'autяes oяdяes, tu vas faiяe tes excuses à Eli. Là. Devant elle.
J'attends.

écrit par: Ignus Mercredi 09 Janvier 2008 à 16h09
Ignus eut un petit sourire au coin lorsque la tension commençait à monter entre ces deux femelles au caractère, sans nul doute, très différents. Il voulu s’asseoir et se mettre à son aise pour les contempler régler leurs différents par la force. Mais il n’en eut pas le temps, l’une tremblait, désarmée en un éclair, tandis que l’autre lui avait déjà tourné le dos.
¤Dommage, cela aurait pu être intéressant. Mais cette femme est trop chétive, et cette drow très agile et cache sûrement des talents particuliers.¤

Le calme était revenu dans le temple, même si quelques tensions existaient encore, les armes ne devraient pas être sorties avant quelques temps. Il fallait trouver un lieu sûr pour se reposer, et le prêtre du seigneur des flammes en avait grandement besoin. Dormir sur un vrai matelas avec des draps propre ne serait pas du luxe, surtout après passé plusieurs jours à errer en Ombreterre en dormant le strict minimum, à même le sol, avec la crainte de se faire attaquer à tout moment. L’occasion de déguster un repas fait de nourritures fraîches et variées ne lui déplairait pas non plus, il faut dire que ces derniers, il s’est plutôt privé…
De quoi lui faire reprendre des forces ne serait pas de refus. Le fait d’être toujours en vie, d’avoir été ‘sauvé’ par ce groupe lui donnait d’avantage foi en lui-même et en son maître. Près de deux semaines s’étaient déjà écoulées depuis l’instant où il eut un contact direct avec sa divinité, malgré cela, il ressentait toujours sa présence.

Entendre parler le barde d’une auberge loin d’ici le rassura, il allait enfin avoir droit aux plaisirs qu’il souhaitait depuis quelques jours. Mais un problème de taille s’opposait à lui, ou de pièce devrait on dire, le prêtre n’avait pas un sou. En effet, il s’était fait dérober sa bourse par un soit disant passant complètement ivre lorsqu’il avait traversé la ruelle devant la taverne des orques à Port Crâne. Comment allait-il bien pouvoir faire pour s’offrir son luxe sans la moindre piécette ?

¤Enfer et damnation ! Il va falloir encore dormir sur un lit de poussière et puiser dans mes dernières forces pour trouver à manger. Ca commence légèrement à m’irriter toute cette histoire…¤
Ignus se frotta la tête avec sa main droite en soupirant, la faim et la fatigue le tiraillaient, et le manque d’argent ne lui permettrait pas de récupérer des forces dans les meilleurs conditions.
¤Ou alors…¤
Il se tourna vers ‘ses nouveaux compagnons’ en les observant un à un, pensant à divers moyens d’obtenir de l’argent ou que l’un d’entre eux lui paie sa nuit réparatrice.
¤Hmmm… Comment devrais-je m’y prendre ? Attendre qu’on me le propose, leur demander, ou encore leur forcer la main ‘gentiment’ ? Que faire ?¤
Ignus n’arrivait toujours pas à se décider, et plutôt que de réfléchir à ça jusqu’à ce qu’une tempête de feu divin s’abatte sur les royaumes, il préféra se reposer la question plus tard.

Mais une chose l’intriguait depuis la fin du combat contre les morts-vivants, ou plutôt la manière dont s’était achevé le combat. La drow avait réussi mettre sous son contrôle ces créatures de la non vie. Il était sans doute possible que cette femme ait des pouvoirs liés à la nécromancie, et cela pouvait l’intéresser. En effet, son ancien compagnon, Flint, semblait avoir une attirance pour cette curieuse magie et apparemment il vouait un culte aux sombres créatures de la non vie. Et selon ses dires, il aurait pu lui permettre de rencontrer son maître, un terrifiant seigneur à en croire les propos du gnome des profondeurs, qui pourrait lui donner plus de pouvoir. C’est pourquoi le prêtre, que le temps n’a pas épargné, se rapprocha doucement de Sinafay pour ne pas la brusquer, car elle était sur les nerfs à en juger par ses réactions. Une fois à sa hauteur, il prit sa respiration et commença à la questionner.

-Excusez moi ma demoiselle. J’aimerais vous demander quelques choses. Un ami m’a parlé d’un seigneur qui vivrait dans une vieille cité en Ombreterre, je ne sais pas où exactement. Je pense avoir l’occasion de revoir cet ami chez son maître, ce seigneur se nomme Balkoth. Savez vous où se trouve le domaine de cette personne ? Ou connaîtriez vous quelqu’un qui le sache ? Je souhaiterais me rendre dans sa demeure dès que possible.

écrit par: Naskyrien Mercredi 09 Janvier 2008 à 18h43
La situation semblait se calmer. Les soins s'opéraient et les deux groupes semblaient partis sur le chemin des explications. Mais un problème et une tension persistait. En effet, Nasky avait très bien vu la guerrière du nord ramasser l'arbalète et il avait pensé une seconde essayer de l'empêcher, et, très prés de lui asséner un coup de hache si elle montrait la moindre volonté de se servir de son arme, il n'abaissa pas la sienne...
La situation se compliqua encore lorsque Hermine demanda des excuses .


¤ Mais elle croit quoi ? Sinafaye qui s'excuse... ben voyons...¤

Il décida alors de jouer la carte du "pacifisme forcé" . En effet, alors que Ignus occupait la drow avec des questions personnelles qui sous entendaient d'ailleurs que le thayen risquait de les suivre, Nasky, abaissant finalement son arme, s'interposa rapidement entre les deux femmes et adressa gentiment la parole à Hermine , comme si aucune tension n'avait existé et comme si ils se connaissaient depuis longtemps.. et surtout comme si la dernière demande de Hermine n'avait pas été formulée...

Moi aussi je ne supporte pas qu'on fasse mal aux gens que j'aime ni même à ceux que je considère sous ma charge... même s'ils ont des sales caractères et qu'ils sont pas forcément assez humbles pour s'excuser.
Mais, dites moi, est ce qu'on se serait pas déja rencontré à Sundabar? Vous avez une bonne tête.. euh, c'est une expression de chez moi.. ça veut dire qu'elle me revient et qu'on a du se croiser par le passé... même votre accent me dit quelque chose...

[i]Ce faisant , il essayait d'attirer Hermine loin de Sinafaye en lui faisant comprendre par des regards en coin vers l'elfe noire, qu'il aimerait discuter avec elle en privé ou tout au moins plus loin de la drow... comme si il avait des secrets de la Guilde qu'il ne pouvait dire qu'à elle. Aprés tout, cette hypothèse était probable, mais en réalité, la seule intention de Nasky était d'éloigner les deux fiéres femelles afin que la tension puisse redescendre.. et qu'Hermine oublie cette histoire d'excuses, concept certes fort intéressant mais, en tout cas au gout du barbare, surement trés éloigné de l'esprit "drowique".


hrp.gif sourires, charme, gentillesse ... bref tout mielleux le barbare éborgné... mais finalement, c'est pas si éloigné d'une intimidation de poule, cette histoire... "lulu" (pas de smileys ici... )

écrit par: Hermine Mercredi 09 Janvier 2008 à 19h49
En de pareilles circonstances, la volonté que mettait Naskyrien à séparer les `femelles` était amusante. Cependant, c'était sans compter que, cette fois, Hermine désirait se montrer plus têtue que Sinafaye. Et, par voie de conséquence, cet entêtement la faisait refuser de fouiller dans sa mémoire pour voir si elle y trouvait trace du barbare, ni ne lui donnait envie de remarquer ses appels du pied. A ce moment, l'intervention de l'homme l'agaçait beaucoup : il avait surpris sa conversation privée avec Vieltal 'Vuurdan, et il menaçait de lui faire perdre sa concentration. Les lèvres serrées, et sans quitter l'elfe noire des yeux, Hermine haussa les épaules.

- Possible qu'on se soit cяoisés dans le Bastion. On peut en paяleя si tu veux.
Mais apяès.

La guerrière joua un peu des épaules pour raffermir sa résolution ; elle n'en démordrait pas : il y allait de l'honneur d'une jeune fille, après tout. Il était hors de question qu'elle laisse la jolie noble se faire rudoyer de la sorte ... elle ne se souvenait que trop ce que cela fait d'être traitée comme un bagage. Son ton de voix se fit à nouveau plus coupant lorsqu'elle s'adressa une fois de plus à la drow dont elle ignorait toujours le nom, et ses yeux d'émeraude, cillant calmement, ne la lâchaient pas.
Elle répéta :


- Fais tes excuses à Elinoя.

écrit par: Golek Tendreprés Mercredi 09 Janvier 2008 à 20h32
¤ Balkoth ???? Se pourrait-il que… Non, c’est impossible, je l’aurais déjà croisé… Alors, il doit en avoir entendu parlé par une source extérieur. Il faut que j’en apprenne plus ! ¤

Tout a sa surprise, Golek avait oublié quelques instants la présence du gnome, et après les paroles chaleureuses de la femme, il supposait que le nouvel ami serait, une fois réveillé, aussi gentil qu’elle. En tout cas cela faisait chaud au cœur du hin de savoir que même si elle était capable de mettre un « coup de pression » sur la drow, la guerrière n’en était pas pour autant dépourvu de sentiments.

Il fallait néanmoins qu’il découvre ce que savait et voulait savoir le prêtre hideux, c’était capital, et lui permettrait sûrement de ramener quelque chose d’intéressant a la « maison ».

Le jeune halfelin tendit alors l’oreille vers les deux extrêmes de la beauté dans son dos, tout en gardant le regard rivé sur le gnome.

hrp.gif
perception auditive si cela est necessaire.

écrit par: Naskyrien Jeudi 10 Janvier 2008 à 02h58
Les gens du nord étaient réputés pour être tétus et fiers. Hermine ne faisait pas exception à la régle. Seulement, Naskyrien aussi était du nord, oriental, peut être, mais du nord...
Il n'avait pas vraiment réussi à intimider. Il n'avait pas réussi à calmer la guerrière. Mais par contre, cette derniére -et son entêtement à vouloir l'impossible- réussissait à le contrarier.
Haussant la voix mais sans se départir d'un ton respectueux, voire amical, il désigna l'étudiante et dit :

Hé, mais elle a rien la demoiselle. Et puis, peut être qu'elle est capable de se défendre toute seule, non ?A moins que vous soyiez sa mére ou sa soeur peut être ? demanda t'il apparemment sans ironie.
Et puis, si on devait s'excuser à chaque fois qu'on balance un truc, on ... euh...

Naskyrien se rappela du geste de Ignus et pensa malicieusement que cette histoire pourrait faire distraction. Alors qu'il lui semblait que le thayen était inattentif, alors que Hermine ne se départissait pas de sa volonté de défier Sinafaye, cette derniére étant évidemment plus fiére que jamais et surement pas prête à abaisser sa garde, il dit doucement à l'illuskan, essayant d'imiter son accent pour décontracter l'atmosphère.

Fiéllle guellllièllle, si vous n'avez pas applllécié le lancer d'allllbalète, qu'allez vous donc dillle du lancer de gnome ?...
Ne laissant pas le temps à la guerriére de réagir, il continua :
Oh, et puis, aprés tout, si vous voulez vous battre en duel avec tout le monde, je suis moi même à votre disposition quand vous voulez...

Se tournant d'un air las vers Golek, Ephedria et Rindel , il continua comme pour lui même
Bon sang, quelle histoire, ces bonnes femmes. Elles font un plat de tout.
Tiens... à propos de plat, c'est que je boufferais bien un truc correct, moi . Ca fait même pas deux jours qu'on se tape des champignons, mais franchement, même un roti à la biére naine, ça passerait mieux.

Et le gnome, comment il va ? Il a survécu ? Et le "Un" tendre pieds, ça va ? demanda t'il affectueusement à Golek, avec une certaine attitude paternaliste, fréquente chez les "grands" qui ont tendance à oublier que les semi humains ne sont pas les enfants auxquels ils ressemblent.

écrit par: Rindelboum Dimanche 13 Janvier 2008 à 08h04
Il était une fois, un groupe d’aventuriers qui menait paisiblement sa vie dans un affreux temple drow rempli d’être mi-vivant, mi-mort. Certains criaient à tue-tête, d’autres ruminaient d’énervement, d’autres encore remontaient à la surface, d’autres enfin s’occupaient des blessés quand, tout à coup… Un gnome inconscient se réveilla…
Il entrouvrit légèrement les yeux, l’esprit embrumé et la vision flouté par ce réveil un peu brusque. N’apercevant qu’une forme de tête difforme, aux cheveux noirs et aux yeux verts, le gnome émit quelques mots puis referma les yeux, remettant son réveil à plus tard.


- Ma… Maman ?… Qu… Quel olibrius a osé… Ma têteuuh…

Il avait la bouche légèrement pâteuse, des fourmis dans les jambes, les muscles un tantinet engourdies et un mal de crâne monstre. Les oreilles sifflantes, il arriva à percevoir certaines phrases qui résonnèrent dans sa tête comme dans un rêve.

*Je suis aussi bon médecin que les orques sont bon chanteurs*… * La compagnie des marches !!!*… * Cette drow dit vrai. Je lui ai sauvé la vie*… * Tu vas faire tes excuses*… * Fais tes excuses à Elinor*… * Fiéllle guellllièllle, si vous n'avez pas applllécié le lancer d'allllbalète, qu'allez vous donc dillle du lancer de gnome ?*…

Au fur et à mesure que ces phrases tournaient dans sa tête, sa bouche regagna en salive, ces jambes récupérèrent en entrain, son mal de crâne s’estompa et ses oreilles finirent par déchanter. Il rouvrit alors les yeux, admirant pendant quelques secondes la beauté du plafond puis releva le torse pour comparer cette beauté avec celle du mûr.

- Tiens c’est marrant, y’a un trou la… He, Dame Hermine ! Suis désolé, j’crois bien que j’me suis évanoui quand j’ai vu les portes du couloir se fermer…

Rindel’ pouffa de rire, puis reprit la parole tout en se relevant.

- Haha, vous m’croirez jamais. J’ai rêvé qu’on se faisait savater par des espèces de morts vivants, puis qu’après un mec avec une tête affreuse m’avait jeté et ensuite j’ai entendu des voix dans ma tête, des histoires de drows, d’orques médecins et de marches dans la coommm…

Ses paroles s’arrêtèrent aussitôt lorsqu’il aperçut enfin les nouveaux venus. Il resta pendant un petit moment bouche bé, à contempler le spectacle des scènes qui avaient lieux devant lui et se demanda si ceux-ci l’avaient remarqué car il fallait bien avouer que la tension ambiante était plutôt palpable. Quelques mètres devant lui se trouvait Hermine, le visage grave et la mine sévère. Le regard déterminé, elle faisait face à une… une drow. Non loin, un humain à l’allure délabrée était tourné vers lui et tentait de communiquer dans un commun plutôt grossier, un Helfelin se tenait juste à coté et un nain venait de s’installer au bout du couloir. Tous ces individus formaient un cortège plutôt étrange, mais n’avaient nullement l’air hostile. Quant à la drow, Hermine semblait s’en occupé… La situation avait donc l’air plutôt stable et Rindelboum comprit qu’il n’avait rien à craindre. Il n’avait qu’une envie, retrouver sa belette et s’assoir en tailleur pour fumer sa bonne herbe à pipe pendant que Capucine dormirai sur ses jambes, sa petite truffe noire caressant son mollet.

*Mais… Si c’était pas un rêve… Ca veut dire que…*

- Camo !

C’est alors qu’une intense frayeur envahit tout son être. Rindel’ regarda tout autour de lui cherchant désespérément sa belette des yeux, mais aucunes traces de Capucine ne lui apparurent.

- Camo ! Ou est ma Camo ?!

Puis il aperçut Ibealia, inconsciente à l’autre bout du couloir. Le moment n’était plus ni à la discussion, ni à la détente, et s’en plus attendre, il se baissa, choppa son Havresac par une poigné et accourut prêt d’Ibealia. Saluant le nain d’un mouvement de tête « Maître nain… », il écarta gentiment le chien et se mit à genou devant Ibealia. D’un geste rapide, il passa à plusieurs reprises sa main devant ses yeux, celle-ci lui répondit par deux petites toues ensanglantées, puis il appuya deux doigts sur son cou au niveau de sa trachée artère.

- Vous inquiétez pas dame Ibealia tout va bien s’passer, je vai m’occuper de vous.

Il respira profondément pendant quelques secondes puis reprit la parole, à l’adresse du nain cette fois ci.

- Ok, son pouls est faible mais elle devrai rester consciente pendant un bon moment encore. Elle a été salement amochée. Je me nomme Rindelboum Rondebloum, maître nain, pouvez vous m’aider ? Il faut lui enlever cette armure pour que je puisse appliquer mon onguent sur ses plais. Et euh… me cèderiez vous une bouffer de cette fabuleuse fumé que votre pipe dégage ? Faut que j’me détende, j'ai les mains qui tremblent quand je suis nerveux. Pis vous n’auriez pas vu une petite belette au pelage brun qui trainait dans le coin par hasard ?

En d’autres circonstances, la présence d’un confrère des profondeurs dans un tel endroit aurai ravie Rindel’, et c’est peut être pour cette raison qu’il s’adressa à lui sans aprioris ni hésitations. Les chansons naines que ses amis lui avaient apprit pendant la courte période ou il vécut dans les mines devraient attendre avant de résonner dans ce temple. Pour l’instant, c’est autre chose qui occupait l’esprit du jeune gnome...

écrit par: Nollïa Mardi 15 Janvier 2008 à 13h37
Potion de vie: 6, Rindelboum gagne 6pv
Baume de guérison : 2, Ibéalia gagne 2 pv



Narration

Dans le brouhaha des conversations diffuses qui éclataient de tous côtés il était difficile de s’y retrouver. Chaque mot, recouvert par d’autres perdait de son impact, comme un projectile perd de sa force lorsqu’il fend l’eau et se perd peu à peu dans les flots.
Sinafaye n’entendit qu’Hermine. D’un mouvement de bras, et d’un regard si bref qu’Ignus douta qu’elle eut vraiment entendu son message, Sinafaye signifia qu’elle était occupée. Seule Hermine avait eut le pouvoir de la toucher, même le bavardage de Naskyrien, qui pourtant prenait sa défense, disparut, lointain, comme le murmure du vent
.

- M’excuser ? Dit elle d’un air si sincèrement surpris qu’il était impossible de douter de son honnêteté. « M’excuser d’avoir désarmée celle qui me tenait à la pointe de son arbalète, me murmurant des menaces de mort ! ? Bah ! Vous êtes incompréhensible, êtres de la surface ! Chez moi, elle aurait déjà perdu la vie pour un tel affront ! »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


D’un geste dédaigneux, elle s’éloigna vers l’extrémité du couloir, passant devant Ibéalia et ses gardes du corps et ne leur prêtant aucune attention. Elle s’appuya contre la paroi du mur, à l’entrée même de l’escalier en colimaçon, les bras croisés, dans une attitude nonchalante.

De son côté Elinor était restée silencieuse pendant un long moment, craignant d’avoir mis son amie en péril. Elle essaya par plusieurs fois de la calmer, mais d’une voix si faible que personne ne put l’entendre. Les joues pourpres de honte, elle préféra s’extraire de cette situation pénible non sans avoir ajouté à l’intention de la drow un « comment faire confiance à une drow dans un Temple drow » à peine audible. Elle s’approcha de Rindelboom et Dorik au chevet d’Ibéalia. L’étudiante la regarda avec compassion avant de délacer doucement son corsage
.

- Tournez vous maître nain, et vous aussi Rindelboom. Seule une femme peut se charger de tels soins. Dit elle d’un voix un peu prude. « A propos, si vous tenez à soigner quelqu’un, je pense que c’est votre amie. «

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Avec délicatesse, elle extirpa le corps inerte de la belette et la déposa dans les mains du mage. Puis dès que les deux males eurent tourné le dos, elle poursuivit son déshabillage, mettant à nu les plaies de la roublarde. Les doigts tremblants, et n’osant pas lever le regard en direction de la drow accolée au mur, elle tacha d’étendre la pommade de son mieux. Le mélange d’herbes composant l’onguent, semblèrent purifier les plaies, et le sang pris une couleur plus saine. Peu à peu, l’elfe revient à elle, éveillée par le désagréable piquant de la crème curative.

- Vous avez parlé de drows. Repris soudainement Sinafaye en s’adressant à Hermine. « Pouvez vous m’en dire davantage ? Puisque telle est votre but, démasquer ces gens, je pourrais peut être vous aider. Je suis moi-même plus qu’intéressée de savoir quelle pourriture foule le sol sacré de ce Temple. «

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


La fin de sa phrase était si vibrante de haine qu’on aurait pu croire qu’elle crachait du venin.


Récapitulatif des pv:
Dorik 7PV
Ibéalia 0 PV + 2 =2
Ignus (fatigué -4 For et -4 Dex)
Hermine 12PV
Nasky 4 PV (rage utilisée)
Rindel 1PV +6 = 6



écrit par: Hermine Mardi 15 Janvier 2008 à 20h50
Maintenant que la situation semblait, tant bien que mal, se détendre, il fallait aller de l'avant. Les blessés semblaient soignés, ceux qui l'avaient voulu était remontés, et ceux qui étaient restés le voulait bien. Il semblait mal avisé de rester plus longtemps dans ce couloir sombre, étroit, et qui pouvait être le lieu de passage d'autres monstruosités du genre de celles que la guerrière venait de combattre -ou de pires.

Certes, Vieltal 'Vuurdan était remonté chercher de l'aide parmi les habitants de Rochedor. Cependant, sans vraiment douter des talents d'orateur du barde qui avait déjà obtenu quelques encouragements de Gallia Barbefer, le bourgmestre de la communauté, Hermine ignorait si elle pouvait compter sur d'autres renforts venant du jeune village minier, déjà bien affaibli par les récentes épreuves qu'il avait traversées. De plus, même si le scalde revenait, cela lui prendrait du temps, et la nuit approchait. L'Illuskane, davantage habituée aux steppes et montagnes âpres du Nord qu'aux souterrains obscurs, ignorait si le cycle jour/nuit avait la même importance pour les gens des Profondeurs ; quoi qu'il en soit, prendre le risque d'une nouvelle nuit sans savoir ce qui se trouvait dans ce temple était hors de question.

Étant donné que dans la ferveur du dernier combat sa lanterne était devenue inutilisable, Hermine s'empara de la torche qu'elle avait laissé auprès d'une Ibealia heureusement rétablie par les bons soins de Rindelboum, Dorik et Elinor ; accessoirement, la roublarde trouverait probablement bienvenue un peu de pénombre, eu égard à son habillement. Puis, la combattante s'avança dans la pièce suivante encore inexplorée, pour y découvrir à son tour un escalier en colimaçon qui s'enfonçait plus profond encore dans la terre. La configuration de cet escalier interdisait de voir ce qui se trouvait en contrebas. Elle se rapprocha de Sinafaye qui lui avait adressé la parole.


- Vous en diяe plus ... Maintenant que ce qu'on pouvait appeler une « baston de regards » était terminée, l'aventurière était soulagée de pouvoir un peu reposer ses propres yeux : le regard de braise de l'elfe était décidément pénible à soutenir. Pensive et désireuse de ménager ses effets, l'aventurière cala sa torche et s'accorda avant de répondre le temps de rouler une cigarette dont elle estimait avoir bien besoin.

Elle avait décidément du mal à cerner la drow. C'était vrai, Elinor l'avait menacée de son arbalète et, d'un certain point de vue, l'étudiante était en faute : ce raisonnement aurait été acceptable pour la plupart des gens. Cependant, l'elfe noire s'était elle dirigé avec assurance vers le carreau pointé sur elle : c'était la preuve qu'elle savait pertinemment qu'Elinor ne ferait pas feu, et quelqu'un d'aussi aguerri n'aurait pas du s'abaisser à frapper plus faible que soi. Même si la situation était difficilement tranchable, le fait que quelqu'un comme la drow s'érige en victime avait un je-ne-sais quoi qui déplaisait vraiment à Hermine.

Sans élever la voix pour ne pas alerter plus que nécessaire ce qui pouvait se trouver dans la pièce inférieure, elle continua :
« Vous ne me tiяeяez pas les veяs du nez comme ça, miss. Votяe ... heu .. self-contяôl est admiяable, mais je n'aime pas qu'on me pяenne pouя une conne : vous ne m'avez même pas dit votяe nom. Aussi, on va se contenteя de ne pas se tiяeя dans les pattes, pouя l'instant. Apяès, si jamais on se tяompe l'une suя l'autяe ... Qui sait ? »

Avec un sourire goguenard dénué d'agressivité mais sans grande sympathie, Hermine essayait de se détendre en tirant quelques bouffées et, les bras croisés, jetait machinalement de temps en temps un œil vers le sombre escalier ou la drow. Puis, prise d'une inspiration, elle s'adressa aux aventuriers les plus proches -tout en essayant de ne pas trop regarder Ibealia, à qui elle pensait, mais qui avait déjà assez souffert.

- Bon, il nous faut un oяdяe de maяche. Quelqu'un pouя pяendяe la tête ?, demanda-t-elle sans trop élever la voix ni se départir de son ton qui se voulait léger. Puis, reprenant une bouffée et en haussant les épaules, elle marmonna mais assez fort pour que l'intéressée l'entende : « On m'a bien dit que je n'étais pas chez moi, apяès tout ... »

écrit par: Dorîk Mardi 15 Janvier 2008 à 22h46
L'arrivée de Rindelboum aux côtès de Dorîk rassura le nain qui était assez inquiet quant à l'état physique du gnome après un tel vol-plané. Se remémorant ce fait, Dorîk se dit qu'il devrait avoir une certaine discussion avec un soi-disant prêtre de Kossuth.

-Alors... la migraine est passée camarade? Se contenta de dire le nain à l'adresse du gnome magicien.

Le soin et l'attention que ce dernier mettait pour secourir l'elfe au tapis démontrait que les liens de ce groupe semblaient plutôt solides... pas comme un autre groupe que le nain pôlaire ne connaissait que trop bien.


-Lui enlever son quoi?! S'étouffa le nain alors que Rindelboum lui demandait carèment d'oter l'armure de la jeune femme à peine consciente.

Le nain balbutia un moment en sentant le rouge lui monter au visage. Comment pouvait-il se permettre un geste aussi déplacé et surtout envers une inconnue, Dorîk était peut être aussi bourru qu'un nain pouvait l'être mais on lui avait tout de même inculqué les bonnes manières. Aussi c'est avec un soulagement non feint qu'il accepta l'aide d'Elinor et se retourna immédiatement après avoir vu que l'étudiante prenait ésromais soin d'Ibéalia.


-Un... un nain ne touchera pas à une elfe... et la déshabiller encore moins... et puis quoi encore! Pretexta lamentablement le nain pôlaire pour dissimuler sa gêne. Il siffla son chien avant de tendre sa pipe encore à moitié pleine vers le gnome. Tiens tu peux la finir si tu veux mais n'oublies pas de me la rendre.

Il sortit à nouveaux son briquet à amadou et alluma les trois bougies de son casque qui s'étaient éteintes durant le combat avant de s'approcher d'Hermine qui voulait aller plus avant.

-Un ordre de marche? Pour ça il faudrait que tout le monde soit en état de marcher. Et au vu de vos blessés je pense qu'il serait plus sage de se reposer. Nous même avons eut plusieurs mésaventures avant de vous rencontrer; j'ai moi même été retenu captif dans un camp de gobelins avant de finalement m'en échapper pour ensuite en terrasser quelques un avant de tomber sur ces cadavres ambulants décérébrés... nous ne sommes pas tous aussi frais et dispos que vous, continuer dans ces conditions serait bien trop dangereux et on ne peut pas laisser les blessés sur place et sans surveillance. Je suis même prêt à rester ici pour veiller sur eux s'il le faut.

écrit par: Naskyrien Mercredi 16 Janvier 2008 à 16h44
Naskyrien n'appréciait décidément pas trop l'attitude méfiante et autoritaire qui semblait une seconde nature chez cette "guellièlle" nordique... il préféra l'ignorer, meilleur moyen de lui montrer que ce n'était pas à elle de diriger. D'ialleurs, vu l'ambiance, et même si un combat rapproché ne semblait plus à craindre, il n'était pas encore certain que les deux équipes puissent s'unir. Faisant un peu les cent pas dans le couloir afin de ne pas parler fort, il s'adressa tout d'abord à ce sympathique nain des glaciers.

Tu as parfaitement raison, mon cher nain, cela fait deux jours que je n'ai pas moi même dormi normalement et j'aurais d'ailleurs grand besoin de soins, à mon tour. Je sens mon énergie vitale presque au minimum... et s'il reste des amateurs de soins ou autres diseurs de bonne priéres, je suis partant. A signaler que je suis capable d'enlever ma chemise tout seul... D'ailleurs, mademoiselle la guérisseuse, vous ne m'avez pas répondu en ce qui concerne les présentations, mais aprés tout, rien ne vous y oblige...

Visiblement un peu véxé d'un certain manque de civilités, n'attendant pas de réponse précise, il s'approcha de Sinafaye. Ce faisant, il regarda Ignus d'un air peu engageant, mais décida , en tout cas pour le moment, de ne pas faire allusion à son geste peu "sportif" envers le gnome, ce dernier étant de toutes façons encore vivant.
Il demanda donc à la drow :

Sinafaye, penses tu qu'il faille visiter un peu les lieux avant de se reposer ? Aprés tout, toi même ne t'attendais pas à de la visite ici ... et puis, à en entendre cette histoire d'assassins, il serait possible que tes ennemis aient pu trouver ce lieu avant nous... sans compter qu'une troupe de nains risque d'arriver, et je ne suis pas certain que ces nains là soient aussi compréhensifs et conciliants, avec une drow et ses accompagnateurs, que Dorik. Qu'en dis tu ? Quelle est ton intention ?

écrit par: Hermine Vendredi 18 Janvier 2008 à 22h05
hrp.gif Hermine gagne un niveau !

rp.gif user posted imageas aussi frais et dispos ... ?
L'affirmation de Dorîk semblait un peu hâtive ; Hermine aussi s'était battu. Elle s'était vue enfermer en compagnie d'êtres créés par une magie maléfique qui l'avaient battue comme plâtre. Tôt ce matin, elle avait senti dans son cou le souffle d'un assassin inconnu, et approché la Mort peut-être de plus près que jamais dans sa vie. Elle avait vu la mort de deux halfelins encore joviaux et pleins de vie ne serait-ce que quelques heures avant leur trépas. Et tout cela plus loin du lieu où elle avait grandi qu'elle ne s'était jamais aventurée.
Fraîche et dispos ? L'était-elle ?
A y réfléchir, elle venait à peine d'essuyer le sang qui avait coulé le long de son menton, et une de ses côtes lui faisait un peu mal lorsqu'elle respirait fort, mais à part cela ... En dépit de ce qu'elle avait traversé, et même si elle devait s'enfoncer seule dans les profondeurs de ce temple à la poursuite d'inconnus, l'Illuskane avait réellement confiance en elle ; cela la surprit lorsque le guerrier nain la fit y penser. Est-ce que les récentes épreuves l'avaient renforcée ? Ce semblait.
Même si elle n'avait peut-être qu'eu de la chance. Mais même les grands héros ont besoin de chance.
Hermine continuerait. Elle s'enfoncerait dans la terre, et arracherait à cette ville souterraine le secret qui la liait à Elinor, quel que soit le nombre de fesses qu'il lui faudrait botter pour ça. Elle n'abandonnerait pas.


- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ... L'aventurière fut prise de court par ses interlocuteurs. S'il ne se sentaient pas, pourquoi n'étaient-ils pas partis avec Vieltal 'Vuurdan et les autres ? Elle haussa les épaules en soupirant : « Si vous devez vous яeposeя, maîtяe nain, Naskyяien, яeposez-vous. Chacun est libяe ... »

Sa voix se perdit légèrement, tandis que, ne sachant pas trop comment réagir, la combattante faisait quelques pas au hasard. Cela était vrai qu'elle ne pouvait se permettre d'attendre la nuit et de reposer son corps contusionné ; mais après tout, ces nouveaux arrivants n'avaient rien à voir dans cette histoire, et il était normal qu'ils ne ressentent aucune urgence à son sujet. De plus puisque, à en juger par l'attitude de Naskyrien qui avait réentamé une discussion avec la drow, celle-ci semblait plus ou moins être leur chef, ou leur guide, il n'y avait aucune raison de se fatiguer à argumenter contre ce monstre de charisme. Qu'ils remontent, cela était bien. Qu'ils restent, cela convenait tout autant.
A un moment, Hermine s'aperçut qu'elle était retournée près de l'escalier, qu'elle avait regardé sans le voir. Soudain une idée lui vint, et elle s'agenouilla lentement, prudemment, promenant sa torche qu'elle avait reprise le long des marches.


¤ Je n'ai même pas regardé s'il nous avait précédés ... S'il est descendu, il a forcément pris cet escalier ... ¤

Pensive, Hermine continuait à tirer des taffes de la cigarette qu'elle s'était confectionnée avec un peu de parchemin et ce très bon tabac qu'elle s'était procurée à Rochedor, et cherchait attentivement quelque trace dans la poussière de cet escalier étroit. Peut-être que la cape d'Indraël Aran'Dil, dont elle croyait se souvenir, avait raclé lors de sa descente ? Peut-être avait-elle laissé une trace ?

...

Ses observations faites, l'ex-Sœur des Marches se releva, considéra un instant les gens présents dans le couloir, et se décida à se rendre auprès de Rindelboum, qui ne se trouvait pas très loin d'Ibealia et Elinor. Une fois auprès du magicien gnome, elle souffla sur le coté un peu de fumée sans vraie forme et, lorsqu'elle fut sûre qu'il n'avait pas de conversation en cours, se pencha vers lui, avec un petit sourire :


- I oh. Dis-moi, Rind' ... Tu яemontes aussi ? Elle marqua un temps d'arrêt, puis : « Sinon ... Si tu te sens en foяme, tu veux bien êtяe mes yeux encoяe une fois ? ... » A regarder le petit être, la jeune femme sourit franchement. Lui-même pouffait de rire alors qu'il avait frôlé la mort : peut-être avait-elle vraiment à apprendre de l'approche de la vie des petites personnes ! Cependant, il n'était pas dans ses intentions de laisser s'exposer plus petit que soi, et elle continua avec un clin d'œil : « ... 'T'inquiètes, je passe devant ! »



hrp.gif Hermine utilise Fouille sur l'escalier.
Ou Survie, si on considère que c'est un jet de Pistage DD10-.
Oh, zut, en fait on s'en fiche, j'ai +2 dans les deux, je crois.

écrit par: Rindelboum Samedi 19 Janvier 2008 à 13h12
Un mélange de soulagement et d’angoisse envahissait le gnome tendit qu’Elinor lui glissait tendrement sa belette entre les doigts. Les larmes lui montèrent presque immédiatement aux yeux et il ne pu s’empêcher de souffler un « merci » presque inaudible.

- Merci maître nain, mais vous pouvez la garder en fin de compte. Une petite boule de poils attend mes soins.

Immédiatement il se leva et alla s’installer en tailleur contre le mur du couloir, deux trois mètres plus loin. Avec d’infinies précautions il examina le pauvre animal et remarqua rapidement que la belette avait simplement perdu connaissance. Délicatement, il la posa sur ses jambes et la caressa tendrement pendant quelques secondes. Il fouilla alors dans son sac à la recherche d’un second baume de soins, puis, tendit qu’il enlevait le film papier qui servait à garder l’onguent hermétique, il échangea quelques mots doucement prononcés, certes à sens unique, mais tendre et sincère avec le petit animal.

- Ben alors ma p’tite puce ? T’as voulu jouer tes « Ibealia » ? Il marqua un tend d’arrêt puis repris, un petit sourire au coin des lèvres. "Alala, t’es bien la fille de ta mère toi…"

Il glissa alors l’index et le majeur dans l’onguent pour en prendre une petite dose et commença à appliquer la pommade sur les plaies de l’animal. Ceci fait, il réinstalla plus confortablement la belette sur ses jambes pour la laisser se reposer le temps que la crème curative fasse effet. Il tenta ensuite tant bien que mal de refermer l’onguent, puis, en même temps qu’il rangeait le baume dans son sac, il en profita pour sortir sa pipe en bois et sa petite blague à tabac. Il bourra alors sa pipe, fit craquer une allumette et l’alluma.

- Après l’effort, le réconfort, comme on dit.

Il tira une longue première bouffée qu'il recracha en plusieurs petits ronds de fumé devant lui et considéra la conversation qui avait lieu entre Hermine, le barbare et le nain. Hermine, malgré ses blessures, voulait continuer l’exploration de ce temple alors que les deux mâles eux s’emblaient réclamer un repos bien mérité. Rindel’ quant à lui était absolument fringuant. Il ne l’avait pas remarqué avant mais maintenant qu’il y pensait, le gnome se sentait la force de soulever des montagnes. C’était comme s’il venait de se levé après une bonne nuit de sommeil, se sentant près à attaquer cette nouvelle journée en la mordant à pleine dents. Sinisant alors dans la conversation, le jeune magicien prit la parole en essayant d’hausser la voix pour que toutes les oreilles des intéressés, aussi hautement placées soient-elles, puissent capter ses paroles.

- Pardonnez-moi messieurs, si je peux me permettre je suis assez d’accord avec dame Hermine, personne ne vous demande de nous accompagner. Bien sure, nous vous sommes redevable de l’aide que vous nous avez apportés et d’ailleurs nous vous en remercions, mais nous avons une missions à accomplir ici et celle-ci sera accomplit, avec ou sans vous.

Il continua en baissant un peu la voix et avec un ton ronchogner.

- En plus, ça fait même pas cinq heures que je suis levé moi, pas envi d’me coucher… Veux m’amuser moi…

Car il est vrai que mis à part s’être fait savater par d’affreux morts-vivants, Rindelboum ne s’était pas beaucoup amusé et pire, il n’avait même pas pu montrer aux autres l’étendu de ses talents. Se doutant que ces zombies étaient trop bêtes pour se laisser berner par ses illusions, il en avait été réduit à l’incantation de sorts mineurs pour se défendre. Et ça, il ne l’acceptait pas ! Alors qu’Hermine c’était battu avec toutes ses tripes et toute son âme, le gnome se sentait honteux de sa médiocre prestation. Jamais il n’accepterai de sortir de ses souterrains sans avoir rectifié cette erreur. Tout en continuant de caresser sa belette et de tirer quelques bouffées de sa pipe Il observa alors Hermine qui examinai minutieusement les escaliers et fut tirer de ses réflexions par cette même personne, qui vint s’adresser à lui. Heureux qu’Hermine vienne lui demander de l’aide en toute confiance et sans a priori quant à son utilité plus que douteuse dans le groupe, le gnome lui répondit en souriant, avec un petit ton jovial.

- Si je remonte ? J’espère bien que vous plaisantez. Et bien sure que je veux bien être vos yeux, laissez moi juste le temps de retrouver mon déguisement de globe oculaire. J’ai tellement de babioles dans mon sac qu’il doit bien être planqué entre le déguisement de pied de troll et celui de gobelin.

Il pouffa de rire quelques secondes puis en profita pour tirer les dernières bouffées de sa pipe. Il tira une bouffée et s’en servit pour refaire un rond de fumé, mais un peu plus grand que les précédents. Puis il en tira une seconde et recracha la fumé en faisant des formes assez étranges avec sa bouche. Peu à peu, la fumer qui sortait prit la forme d’une jolie petite goélette qui alla traverser le rond qui avait été fait quelques secondes auparavant.

- Et puis vous inquiètez pas pour moi, mon bouclier magique devrait encore me protéger pendant trois bons petits quarts d’heures.

Et il rendit son clin d’œil à Hermine.

Rindelboum lance prestidigitation raciale

écrit par: Nollïa Samedi 19 Janvier 2008 à 13h16
Conversation

Elinor releva les yeux, perplexe vers le grand blond. Elle se mordit la lèvre, se reprochant intérieurement son manque de politesse, oubliant aussitôt qu’il était parfaitement normal pour une jeune fille de son rang ayant passé la majeure partie de son existence le nez dans les livres, d’être remuée par de telles aventures.

- Je…je suis Elinor Dentrefond, monsieur...Je …

Mais elle s’interrompit aussitôt, voyant que le barbare retournait auprès de la sulfureuse drow, et poursuivit à voix basse, à l’adresse de Dorik.

»

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Tandis qu’elle parlait, tachant d’être le plus discrète possible dans ses paroles, de lourdes larmes de regrets coulaient le longs de ses joues. Mais elle avait décidé d’être forte, d’être digne d’accompagner Hermine, aussi, elle ne sembla nullement larmoyante et tacha d’oublier sa peine.

Pendant qu’Elinor conversait avec le nain aux bougies, Sinafaye répondit à Naskyrien et Hermine.

- Tant que vous restez auprès de moi, vous ne risquez rien et vous n’aurez pas à combattre. Il y a d’autres pièges, forcement, cette partie du Temple est comme un sas, destiné à éliminer les intrus. Je connais les formules qui nous permettrons de passer et je sais comment traiter les morts pour qu’ils nous laissent en paix…Du moins...en théorie. Je passerai devant, dès que tous seront prêts à poursuivre. Dit elle avec un assurance déconcertante en désignant du bout du nez Ibéalia « Il nous suffit Naskyrien de traverser le Temple et de pénétrer dans l’ancienne cité. De là nous emprunterons le portail qu’on utilisé mes ancêtres pour quitter les lieux. Il n’y a aucun danger, et une fois là bas tu pourras te reposer. Quand aux autres…Qu’ils remontent au village, puisqu’ils désiraient quitter Ombreterre tout simplement. »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.

écrit par: Naskyrien Samedi 19 Janvier 2008 à 19h02
Même s'il pouvait sembler aux nouveaux venus que Naskyrien était sous les ordres de la drow, en réalité, le barbare se pensait tout à fait sage en demandant à cette derniére de diriger les opérations. N'était elle pas ici chez elle ? N'était ce pas elle qui les avait amené ici ? C'est ce qu'il voulait montrer et c'est ce que la drow avait parfaitement confirmé...
Néanmoins, un autre paramétre motivait le barbare ... la curiosité.
En effet, il se souvenait, à chaque fois qu'il regardait la drow, de cette fameuse phrase que la déesse Lurue lui avait dit quelques heures auparavant ....
¤ à ton avis, pourquoi une drow ne pouvait aimer comme un être humain ? ¤

Il lui fallait la réponse à cette question... En fait, plus ça allait, moins il comprenait la question... et plus il s'en posait d'autres... Est ce que une drow PEUT aimer ?? et, si, comme Nasky ne pouvait l'imaginer autrement, la réponse était positive, alors, quelle serait la différence ?
Cette question - ce désir, en réalité - était devenu une quête à part entiére... Bien sûr, Nasky avait conscience qu'il n'était pas tout à fait normal de suivre et de faire confiance à une drow, mais c'est justement cela qui lui plaisait .

¤ De toutes façons, un drow, ¤ pensa Nasky en regardant Ignus en coin et en se rappelant de Karth ¤ ne dpeut pas être pire qu'un Thayen... et ces derniers étaient pourtant humains... et même soi disant de souche Rashémi ¤

Bref, il fallait qu'il sache ... qu'il aille jusqu'au bout ... qu'il finisse enchainé dans les geoles des elfes noirs ... ou libre et content d'avoir donné sa confiance à Sinafaye.

Alors que la conversation s'élargissait et continuait désormais sur un ton, -et un volume- tout à fait raisonnable , Nasky,ne faisant même pas attention au sort du gnome et à ses effets "à la Gandalf" dirait on dans un autre monde, dit :

- Voila qui me réconforte tout à fait, Sinafaye. C'est toi qui nous a mené ici et c'est toi qu'il convient de suivre en un tel endroit...
J'ai un objectif de libérer mes amis et je ne vois pas de raisons de ne pas continuer... même s'il faut pour cela louper une auberge naine et continuer à se taper des champignons et des aventuriers perdus à chaque carrefour d'Ombreterre...

Naskyrien regarda Hermine, Rindel et même Elinor que Nasky avait entendu faire une timide présentation. Il leur fit un sourire franc et amical, et ajouta à leur encontre :

- Même si j'ai l'air fringant comme un poney des neiges, j'aurais bien aimé, au risque de me répéter, qu'on me soigne, moi aussi.
Ce n'est pas un désir de me faire tripoter, mais bel et bien une nécessité ... Il m'a semblé voir que vous possédiez des espèces de pommades qui ferment les blessures ? Je suis même partant pour un globe oculaire neuf...

Attendant une réponse, Nasky sortit de sa poche le bâton lumineux qu'il avait achété à Sundabar, dans la boutique où il avait, pour la premiére fois , vu - et suivi - Omsaht, la prêtresse de Heaume, jusqu'à la Compagnie des marches où il s'engagea un peu rapidement .

Pour la lumiére, je crois que cela conviendra mieux qu'une torche...

Il appuya sur l'espéce de mécanisme qui permettait aux molécules de ce curieux objet de devenir lumineuses, et éblouît le groupe de cette soudaine interruption flashante , le sourire aux lévres comme un enfant sortant son dernier jouet ...

Et la lumiére fut ...

Nasky, contrairement à la derniére utilisation du baton, fit cette fois ci attention à ne pas être lui même temporairement aveuglé, puis en profite pour mieux observer tout le monde.

écrit par: Hermine Samedi 19 Janvier 2008 à 22h44
Rindelboum, lorsqu'il parla de « ses déguisements », put voir Hermine, la sérieuse et la plupart du temps réservée Hermine, sourire de toutes ses dents pour la première fois depuis qu'ils s'était rencontrés. Cependant, le sourire de la guerrière se figea, pour laisser la place à une bouche grande ouverte et un air bête, lorsqu'il fit son tour de magie.

L'Illuskane suivit des yeux la goélette avec des yeux ronds comme des billes, et la réponse qu'elle allait donner au gnome se perdit alors qu'elle regardait le navire fantomatique évoluer dans les airs.


- Eeeuh ...

Hermine tentait de reprendre le fil de ses idées, mais ses pensées était happées par la forme de fumée. Ce devait être un bateau. Elle-même n'en avait jamais vu ... Elle n'avait jamais vu la mer, en fait. Mais elle avait quelquefois -rarement- vu des tours de magie et là, devant elle, le gnome lui en faisait un en direct.

- Gg ... Hermine déglutit alors que les mots resté bloqués dans sa gorge. Finalement, elle parvint à articuler un petit : « ouaaaah ... » enfantin.

Après quelque secondes, le navire de fumée s'évanouit comme il était venu. Hermine cligna des yeux plusieurs fois, puis ferma enfin la bouche en papillonant un peu. Puis, elle reporta ses yeux verts sur Rindelboum, semblant le voir pour la première fois, avec l'air de lui demander ce qu'elle était en train de dire. Puis, reprenant enfin ses esprits, elle secoua un peu la tête, et toussa en reprenant son sérieux. Elle avait un standing à maintenir, quand même, mince !


- Heu broum.. Oui, donc ... La guerrière avait à peu près repris ses esprits ; elle se redressa et tenta de paraître tout à fait professionnelle, sans parvenir néanmoins à éliminer la nuance de sympathie de son ton. « Heuяeuse que tu viennes. Ne te laisse plus tabasseя paя les monstяes, d'accoяd ? C'est mon boulot, pas le tien. »

Avant qu'elle tourne les talons, le regard de l'aventurière se posa sur Ibealia, apparemment redevenue décente, mais qui semblait toujours choquée et avoir du mal à prendre la parole. Se rendant compte qu'elle-même avait été bête de la soupçonner, elle lui murmura :

- Ne te découяage pas. On ne se laisseяa plus suяpяendяe.

Avec un hochement de tête entendu et résolu pour Rindelboum et Ibealia, Hermine commença à se diriger vers Elinor, lorsque Naskyrien fit jaillir une vive lumière de derrière elle. Se retournant vivement, elle constata que c'était apparemment l'objet qu'il tenait qui produisait cette lumière blanche.
La combattante poussa un petit ronronnement de plaisir et de surprise. Cette lumière était vraiment pure et vive -presque ... aveuglante.


Alors, les gars ? Elle est pas super ma trouvaille ?

...
Reuel ...

Hermine fronça les sourcils et secoua la tête pour éloigner le souvenir indésirable. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Ce couloir n'était pas une grotte, les murs étaient maçonnés, elle allait combattre des drows, il n'y avait aucun dragon, et tous ces gens n'allaient
pas mourir ici.

¤ J'espère ... ¤

Tandis qu'une ombre sourde flottait autour de son cœur en menaçant de s'abattre sur lui, Hermine atteignit Elinor. La jolie étudiante discutait avec Dorîk, ce nain sérieux et pragmatique qui la mettait plutôt à l'aise. Pendant qu'ils terminaient, la Nordique regarda son amie ... C'était étrange, ses joues semblaient briller ... Non, ça devait être cette lumière brillante ... Hermine n'avait rien entendu des mots d'Elinor.

Une fois la discussion étudianto-nannesque achevée, Elinor se tourna vers elle. Avant cet instant, Hermine voulait l'avertir sur beaucoup de choses ... Qu'ils allaient descendre, ses espérances que tout allait se passer sans heurts, son sentiment qu'elle devrait, tout en restant méfiante, lâcher un peu la bride aux "monstres" et aux "êtres maléfiques" en parlant de Sinafay dont ils avaient besoin, son soulagement qu'elle ne soit pas blessée, ses félicitations pour avoir pris soin d'Ibealia et Capucine ... Mais elle eut soudain le sentiment d'avoir la tête vide. Cependant, après un instant d'hésitation un doux sourire se dessina sur son visage, et ses yeux pétillèrent. Hermine se pencha vers Elinor et lui donna un baiser sur la joue.


- [Illuskan] Hé -merci d'avoir pris ma défense ! Toujours penchée, la guerrière lui chuchota à l'oreille d'un ton rassurant : « Sois tranquille : tu te débrouilles très bien. »

Se reculant d'un pas, elle hocha la tête à l'adresse d'Elinor en signe d'accord et d'encouragement. Hermine devinait son intérêt pour la ville oubliée qui se trouvait sous leur pieds, et ne ressentit même pas le besoin de lui demander si elle aussi emprunterait l'escalier.
Elle se prépara à tourner les talons et à rejoindre l'elfe noire qui allait apparemment prendre la tête. Un instant, elle se demanda si la drow ne voulait pas partir en avant pour leur tendre un piège. Puis, s'apercevant que cette hypothèse semblait de plus en plus difficile à étayer au fur et à mesure que les minutes passaient, elle haussa les épaules et se retourna, un vague sourire flottant toujours sur ses lèvres, pour s'assurer que Rindelboum et Elinor n'étaient pas loin d'elle, et qu'Ibealia ne restait pas seule.

écrit par: Dorîk Dimanche 20 Janvier 2008 à 22h32
Le gnome avait poliement refusé la pipe tendue par le nain pôlaire et ce dernier s'en été sentit légèrement vexé mais n'y prêta pas plus attention. Il s'approcha de son chien duquel il décrocha les sacoches accrochées à son dos afin de laisser la pauvre bête se reposer un peu.

-Tu peux te dégourdir les pattes mais tu restes là pour garder. Compris? Ordonna Dorîk à son chien tout en désignant du doigt l'endroit où le chien devait se tenir.

Le nain refit un rapide inventaire de ses sacs afin de parer à toutes éventualités: son outre encore pleine d'eau potable, une ration de nourriture pour une personne, son briquet, un jeu de Talis... au cas où ils s'ennuiraient et sa pierre à aiguiser qu'il sortit du sac. Le nain pôlaire s'assit sur une pierre et se mit en tête de faire une revue de ses armes. Il commença à aiguiser et nettoyer le tranchant sa bonne vieille hache avant de traiter un peu les pointes de ses javelines pour les rendre un peu plus tranchantes. C'est à ce moment précis que la jeune étudiante l'interpella dans sa langue natale. Le nain écouta patiemment la jeune femme tout en continuant d'entretenir ses armes. Il ne leva les yeux que pour lui répoàndre.


-

Dorîk se retourna vers Hermine et Naskyrien avant de leur parler.

-Vous pouvez y aller... je ne vous empêcherais pas de mourir si vous le voulez mais moi je reste ici pour veiller sur les blessés. Faut bien que quelqu'un joue les nourisses jusqu'à ce que nous parvienne de l'aide. Je viendrais peut être vous filer un coup de main si je m'ennuie. En attendant je surveillerai la belle au bois dormant. Le nain désigna Ibealia du pouce. Fais attention à toi fiston... je serais pas là pour surveiller tes miches.Il s'était adressé au barbare sur un ton paternel trahisant une certaine inquiétude.

écrit par: Naskyrien Lundi 21 Janvier 2008 à 01h01
Nasky ne fut pas satisfait longtemps de son petit tour lumineux.
Alors que son regard s'était posé sur Ignus, effrayé par la laideur repoussante du Thayen, une chose incroyable , au même moment, passa devant ses yeux.
Un navire... un ... bateau de ... de fumée s'interposa entre lui et Ignus avant de s'évanouir en simples volutes ...
De surprise, Naskyrien lâcha l'objet lumineux en poussant un petit cri peureux...


Hééeee c'est quoiiii...Euh... cette fumée, là...

Comprenant rapidement que cette apparition venait de la cigarette du gnome, il rigola et passa de l'étonnement presque terrifiée, à l'émerveillement, tout en ramassant promptement sa lampe torche, se rappelant par la même occasion qu'il était encore percé de cicatrices non refermées - et des douleurs qui l'accompagnent joyeusement et fraternellement.

Aïe ... en tout cas, c'est super joli...

Mais, là encore, sa joie fut de courte durée, car il prît soudainement conscience des paroles de Dorik et de leur grave signification. Réfléchissant rapidement au plan qu'avait fixé la drow, il réalisa en effet que, s'ils se quittaient, ils n'allaient sans doutes pas se revoir, puisque, au bout du couloir se trouvait une ancienne cité avec un portail qui les ménerait chez les drows.
Naskyrien se sentit un d'un coup trés solitaire...


Comment cela, ami Ingulikalaarite, vous ne venez pas ? Vous êtes sèrieux ?
Vous n'allez quand même pas me laisser tout seul ... enfin le seul guerrier? déconne pas ...

S'adressant aux autres :
Et puis, il me faut des soins... sinon, je ne peux pas venir non plus...

Nasky était désespéré. Il savait bien que ce prétexte ne suffisait pas sérieusement pour que lui et son nouvel ami nain ne se séparent pas, mais , tant qu'à faire, il pouvait au moins essayer d'avoir la compensation d'être en forme s'il devait réellement quitter Dorik pour toujours... et puis les nouvelles ... "recrues" ... pouvaient quand même faire un peu preuve de compassion .
En tout cas, pour l'heure, le barbare n'était pas content du tout et il aurait bien aimé trouver une raison de l'être...
Il hésita.. il pensa que, d'un coté comme de l'autre, il perdait des amis.
Et puis, en ne suivant pas la drow, il ne suivait pas non plus son but initial de libérer le groupe de Omsaht, et, de plus, il ne satisfaisait pas sa curiosité .
Ces arguments balayèrent toute hésitation ... ou presque... un dernier ... "détail" le chagrinait : le barde ... Vieltrin ...
Nasky aurait aimé apprendre à chanter. Il le sentait trop fort... cela aussi lui faisait vibrer quelque chose, au fond de ses tripes, de pas trés éloigné de ce sentiment de curiosité profonde pour les peuples ...


¤ Bah, continons donc sur le chemin de la guerre... ¤ essaya t'il de penser gaiement, sentant en réalité un trés net regret et dépit inavoués.
L'espace d'un instant il voulut serrer "Au plaisir de Sunie", sa hache à deux mains ... mais il se rappela que les Thayens lui avaient enlever, et ne trouva à la place qu'une hache de gobelins... et il en fut d'autant plus énervé.
Il regarda Dorik, espérant que le nain changerait d'avis... mais à peine se formula t'il consciemment cette pensée, qu'il réalisa ne pas avoir beaucoup de chances d'être exaucé... car, comme tout le monde le sait, on ne fait pas facilement changer un nain d'avis ...


¤ peut être avec de la bonne bière, j'y arriverais mieux ... mais il n'y en a pas dans les temples drow... combien même, elle ne serait surement pas trés bonne, aprés tout ces siécles. ¤

Sans faire attention, la main libre de Nasky venait de se poser sur Arés qui s'était approché de lui. Le barbare sensible (et lettré) le caressa trés affectueusement.
Regardant Dorik, il finit par dire :


- Mouais .. on va essayer de faire attention...

Nasky décide de rester barbare et passe au niveau 3 ... euh, enfin, trés bientot ... quand j'aurais réussi à trouver le temps et la motive pour aller remplir la fifiche...

écrit par: Ibealia Mardi 22 Janvier 2008 à 21h55
Dans la tête d'Ibealia raisonnait un martelement incessant. Soit elle s'était retrouvée mystérieusement endormie dans une forge soit ces bruits horribles venaient d'ailleurs - de sa tête - mais étrangement elle se réveilla dans un bois.

¤ Que fais-je là, il ne me semble pas qu'il y avait de bois à proximité. Serait-on deja repartis à Thuldae? Où est Mira? Il devrait être avec moi ¤

Ibealia marchait, les pieds nus, habillée simplement, sans son armure de cuire noire mais de vêtements très légers, "décontractés" dira-t-on.
Elle semblait se diriger dans la direction d'une lueur écarlate.


¤ Peut être que je me suis assoupie un peu trop loin et que les autres ont établis le camp quelques pas dans cette direction. On dirait un feu rougoyant qui m'appelle. ¤

La poitrine d'Ibealia commença à la brûler, mais d'une façon agréable. Comme la fois où son oncle nain lui avait rapporté un cadeau de son voyage, comme les fois où sa mère la prenait dans ses bras... C'était un sentiment entre la joie et le réconfort, entre le sentiment de bien-être et celui de sécurité. Quand elle fut assez près de la source lumineuse, elle s'aperçut alors qu'il n'y avait aucun de ses compagnons. Cependant elle n'avait pas révé de la lueur, elle emmanait d'un oiseau. Un magnifique volatile à la queue longe, en pointe et une petite crète semblait hérissée sur son crâne. L'oiseau semblait être en feu, mais la belle roublarde se surprit à ne pas vouloir tenter de l'éteindre. Elle qui avait jurer de défendre les forêts, ses habitants, animaux comme elfes. Mais elle comprit que c'était cette créature qui l'avait contrainte à ne pas agir.
Au moment où elle tendit le bras, l'index en direction de l'oiseau et qu'il s'approchait à mesure d'elle, elle fut éblouie par une nouvelle lueur blanche. Une forte luminosité blanche et des voix qu'elle reconnaissait.


- Qu'est ce qu'il faut faire ici pour avoir à manger et du silence, dit-elle la bouche pateuse comme pour détendre l'atmosphère tendu autour de son corps.

Rindelboum, Dorik et Elinor étaient à son chevet apparement les deux derniers cités semblaient sortir d'une grande discussion.

Voyant que tout le monde avait remarqué son éveil, elle tenta de se redresser contre le mur dans une sposition la plus confortable possible les gens pliées sur le côté.


- T'inquiète Mimine, j'm'arrangerais pour ne plus m'faire avoir par ces rats!

Bien qu'elle pensa s'être absentée un long moment du conscient de tous, elle fit preuve de vigueur comme elle put, même si au fond elle était terriblement faible.

- J'ai connu des jours meilleurs, pour sur!

Elle n'hésita pas d'emprunter le ton de la familiarité avec ceux qu'elle connaissait depuis peu. Demandant rapidement qui avait réussi à la remettre sur pied, elle tendit tant bien que mal son bras en direction de la tête de Rindel et le salua d'un merci, celui-là même soufflait une chose bizard hors de sa bouche. Ibealia n'avait pas encore la vue assez net, cependant elle remarqué la présence d'un drow.

- Hé ma jolie! T'as fait coucouche panier à tes sbires!

A ce moment elle tenta desespéremment d'attraper une arme mais abandonna l'idée quand elle prit conscience de l'effort considérable dont elle devait faire preuve. De plus, personne d'autre qu'elle ne semblait s'étonner de la présence de la traitre à son sang.

Ibealia passe roublarde/ensorceleuse dès que j'me serais informée plus amplement pour répartir mon level up!

écrit par: Golek Tendreprés Mardi 22 Janvier 2008 à 22h59
Le hin regarda d’un œil torve la suite des discussions, Sinafaye ne voulait pas s’excuser, et c’était normal pensait le hin, l’autre jeune femme se détournait du regard doré ainsi que la folle guerrière. Une discussion s’était d’ailleurs imposées de l’autre coté du couloir, au près de la demi-elfette endormie, comprenant Dorîk, la jeune femme inconnue, et la guerrière. D’ailleurs, en écoutant attentivement, le jeune halfelin surprit le nom de la personne ayant été brutalisée par la drow avant qu’elle ne se mette a parler dans une langue inconnue. Le gnome s’en était apparemment allé voir la demi-elfette, lui aussi, personne ne faisait désormais attention a lui. Malgré cela, il entendit distinctement la « proposition » de la drow, et rien ne lui fit plus plaisir, car il était désormais décidé a suivre Naskyrien jusqu’au bout de son périple, car ce personnage l’intriguait au plus haut point, en effet, il était toujours sur la rêche, toujours prêt a se lancer dans une joute, verbale ou corporelle. De plus, les allégations de la drow sur un endroit ou il n’y a « aucun danger » avait totalement rassuré le hin même si une personne plus sage et plus perspicace aurait peut-être été inquiétée par ces paroles un peu trop rassurantes.
Cependant, Golek n’avait pas oublié Ignus et sa référence à Balkoth.


¤ Notre seigneur ¤

Laissant passer quelques secondes, de nombreuses secondes en vérité, Golek, s’assit a la place occupée quelque temps auparavant par le gnome un peu fou dont la tête rappelait vaguement quelque chose a présent qu’il y pensait, mais c’était déjà il y a quelques temps… Puis se relevant sans brusquerie, le hin se dirigea d’un pas décidé vers Ignus et le tira par la manche en dehors du couloir, sans cri, sans heurts, sans paroles inutiles, aussi discrètement que possible il attira l’énorme poids du prêtre et tenta de le plaquer calmement et sans douceur sur le mur.

Quelque soit le résultat de son épreuve de force toute relative, le hin regarde droit dans les yeux le prêtre, bien que ceux-ci soit placés quelque 90 centimètres plus haut, et lui chuchota avec sa voix la plus terrible, la plus lourde de menace, la plus puissante possible. En utilisant toute l’aura maléfique donnée par le fameux poison, Golek rayonnait de méchanceté et de hargne :


- Qu’as-tu dis a cette drow ? Que sais-tu de ce dénommé Balkoth ? Quel est ton véritable but ? Et pour quelle raison recherche tu cette personne ?

intimidation sur Ignus

écrit par: Nollïa Mardi 29 Janvier 2008 à 12h25
Hermine, fouille : 3 (dé) + 2 >< DD ?
Golek, intimidation : 18(dé) + 4 >< Ignus, volonté :18(dé) +7 = échec




Narration


L’escalier s’enroulait sur lui-même, telle la coquille d’un escargot, de telle façon qu’il était impossible d’en deviner l’issue, malgré la lumière blanche qui se diffusait largement, rendant visible ce qui ne l’était pas. Le décor avait perdu de sa superbe et de son mystère sous l’éclairage aveuglant, de même que les visages étaient désormais mis à nu de façon intraitable, révélant défauts et imperfections. Seule Sinafaye, que la lumière faisait grimacer, paraissait plus noire encore, plus lisse et plus envoûtante.

La demande de Naskyrien se perdit dans les murmures des diverses conversations et il observa Hermine disparaître dans les profondeurs du Temple, précédée de la drow. L’illuskane n’avait rien repéré de suspect, et incita les autres, à commencer par Rindelboum, à la suivre.
Derrière eux, Elinor aida Ibéalia à reprendre son équilibre – même si cela n’était pas néccésaire. L’étudiante semblait radieuse, les joues teintées d’un rose charmant, elle adressait à la demi elfe un sourire éblouissant, presque déplacé. Elle s’enquérit de sa santé, lui proposa son aide avec gentillesse et empressement. Il était évident qu’elle désirait poursuivre l’exploration et se faufiler avec hâte jusqu’en tête de file mais que son sens développé du devoir et du don de soi l’incitait à rester auprès de celle qui avait le plus souffert.
Ares jappa, et son cri résonna dans les profondeurs.

Tous s’engloutirent, les uns derrière les autres dans l’étroit escalier. Tous ? Non…Ignus et Golek étaient restés en retrait sans que personne ne remarquâsse leur absence. Si le prêtre ne s’était pas laissé démonté par la demi portion qui lui faisait face, il avait probablement quelque chose à répondre.


La descente ne fut pas très longue. Au pied de l’escalier, laissant à peine assez d’espace que pour que tous puissent s’y tenir, une porte, simple et sans ornement leur faisait face.


- Ne tentez rien, et laissez moi faire …D’autres …commença Sinafaye en apposant ses mains sur la paroi comme si elle s’apprêtait a l’ouvrir après avoir donné ses instructions.

Mais soudain, elle s’interrompit, et se retourna vivement. Le dos collé à la porte, son regard se posait sur chaque visage, transperçant presque leur âme. Naskyrien réprima un petit frisson. La paranoïa reprenait elle possession de l’elfe noire ?


- Toi dit elle en désignant Hermine. « Tu ne m’a toujours rien dit a propos de ces drows… Qui étaient ils, pourquoi étaient ils ici… Naskyrien, je t’ai promis de t’aider, et je le ferai. Mais il faut que je sache ! Je dois savoir qui rode dans ce temple, qui cherche à en percer le secret. C’est mon devoir en temps que prêtresse de Kiaranzalée et héritière de Lydein, de protéger ce sanctuaire. «

Ses yeux d’or se perdirent dans l’azur de ceux du barbare. Elle était songeuse, soucieuse …

- Humaine, dis moi ce que tu sais.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Ces mots n’avaient pas été prononcés de façon agressive, ni même sous un ton autoritaire. Mais la détermination de la drow était telle, qu’il était impossible de ne pas ressentir son aura et de comprendre…qu’il valait mieux ne pas la contrarier. Un souffle tiède et parfumé caressa la nuque de la guerrière. Elinor avait réussit à se glisser jusqu’à elle et à la rejoindre.


écrit par: Naskyrien Mardi 29 Janvier 2008 à 17h57
Naskyrien ne se lassait pas des yeux de la drow....
¤ Quand elle prend cet air sérieux et pas méchante ... elle me rend folle ... ¤

Mais le barbare réussit à quitter cet élan de tendresse dans lequel les yeux et l'attitude de l'elfette le plongeait , et parla :
Oui, je crois qu'il serait sympathique si on pouvait tous se faire confiance ....

S'adressant particulièrement à Hermine et à Elinor :
Nous avons de toutes évidences des choses à partager... sauf que MOI, je n'ai rien à cacher... Je suis là pour sauver des vies car c'est comme cela que je suis.... et, en tout cas, si on veut avancer, il faut au moins que l'on sache QUI est l'ennemi... Et ce que je sais , c'est que ce n'est pas ELLE.
Désignant Sinafaye du regard, il se tut un court instant , puis regarda patiemment les deux copines, réfléchit le temps de se dire qu'il avait peut être des interlocutrices susceptibles de lui apprendre des choses intéressantes, puis continua ...

Mais au fait, pourriez vous enfin nous dire qui vous êtes ... pourquoi êtes vous là en réalité ? Je veux dire ... je sais que vous êtes à la recherche d'assassins qui semblent être passés ici ... mais Sinafaye a eut le temps de me raconter une partie de son histoire, et je vous garantis qu'elle a de quoi en vouloir à mort à certains de ses congénères... aprés tout, les humains ne sont pas tous copains sous prétexte qu'ils sont de la même race et il semble évident que de telles disparités existent partout ... alors, puisqu'on est amené apparemment à faire au moins un petit bout de chemin ensemble, ce serait vraiment pas mal qu'on attende pas de se retrouver encore devant des morts ... ou des assassins ... voire les deux ... pour attendre d'être solidaires... qu'en dites vous?

Et puis, la déesse de Sinafaye ... vous la connaissez ? ... ces vieilles histoires de famille et de dieux ... d'ennemis entre la déesse araignée que je ne veux pas nommer, surtout ici, et ... les serviteurs d'un héros ancien au service de ... Kiaranzalée... bref, est ce que cela vous intéresse ou vous cherchez juste à taper des trucs qui sont ... sombres ... ?

Intrigué, Nasky toisait les deux jeunes femmes avec beaucoup de curiosité ... Qui étaient elles ? Hermine aurait pu sembler une mercenaire, mais pas sa copine... cette derniére semblait érudit... plus une étudiante qu'une guerriére, à n'en pas douter.
Un lien semblait exister entre elles ... plus que celui qui pouvait unir le Rashémi à n'importe quel membre du groupe, Sinafaye restant un cas particulier...

Attendant la réponse, Nasky jeta néanmoins un coup d'oeil alentour... Il avait parlé plutôt doucement... et il sentait que le danger était là... ou avait été là...

écrit par: Hermine Mardi 29 Janvier 2008 à 18h59
Lorsqu'elle avait descendu les marches en colimaçon, Hermine avait du faire preuve de prudence ; d'une part, car tenir une torche et faire attention à ne pas louper une marche tout en trimballant sa rondache du bras gauche, même si l'escalier tournait dans le bon sens, ça n'était pas facile.
Néanmoins, la guerrière se sentait confiante, car derrière elle se trouvaient Rindelboum qui semblait avoir par ses interventions le don de la détendre ; Elinor, qui semblait être toute ragaillardie et curieuse -et plus belle quand elle sourit ; et Ibealia, qui semblait soignée et avoir trouvé depuis son réveil une nouvelle ... force, étrange : l'Illuskane ne savait comment le définir, mais la Rôdeuse de Solonor semblait ... différente.

Devant elle, Sinafay descendait sans problème : elle avançait en territoire connu, et elle ne semblait pas gênée le moins du monde que ce soit la guerrière qui transporte la première lumière du groupe.
La première. Cela semblait être le lot de la jeune femme dans cette aventure, à elle qui aurait probablement préféré mener ses affaires dans son coin. Elle ne se sentait pas l'âme d'un leader. Mais avec le départ de Vieltal 'Vuurdan, celui qui semblait être le plus indiqué pour ce rôle était parti, et il n'y avait personne pour le remplacer, alors ... Dès qu'elle en aurait l'occasion, dès que quelqu'un aurait des velléités de suggestions réalistes, en fait, Hermine comptait passer la main avec joie. Mais pas à cette elfe noire ... pas encore ?

Lorsqu'elle, puis Naskyrien qui semblait avoir son mot à dire sur tout, parlèrent, Hermine ne se sentit pas agressée. Ou en tout cas, agréablement surprise que la drow ait adouci son ton. Mais il y avait encore un effort à faire.
Quand le Rashémi eut terminé son discours si optimiste ..et long, mais beau, l'ex-Sœur des Marches poussa un long soupir, haussa les épaules, mais au final, sourit.


- Tja, tja ! Que de questions ... La jeune femme continua à sourire. Sans aucune agressivité, mais avec tout de même un peu d'ironie. Elle allait peut-être risquer d'énerver leurs nouveaux amis, mais elle n'allait pas les laisser s'en tirer comme ça. Elle baissa un instant la tête, faisant signe d'effacer quelque chose. « Bon. Vous voulez des яéponses, j'en veux aussi. Mais si je vous dis tout ce que je sais, quelle garantie on a que vous nous яendяez la paяeille ?
On va faiяe un maяché : je veux bien vous яépondяe une fois, mais ensuite ce seяa à notяe touя de poseя une question. Donnant-donnant. Jusqu'à ce que vous en ayez maяяe et qu'on se décide à passer au salon », plaisanta-t-elle en désignant ostensiblement la prochaine porte.

Hermine n'attendit même pas leur réponse : c'était ça, ou rien.
Sur un ton un peu plus calme, elle choisit de répondre en premier à la dernière question posée. Ce barbare semblait se ficher d'interrompre les gens, alors autant le satisfaire en premier :


- Kiaяanzalee, déesse de la vengeance, on en a entendu paяleя, ouais ... à des degяés diveяs ; la plus éяudite est Elinoя. Elle fit un petit hochement de tête grâcieux à l'intéressée. « Quand à "tapeя des tяucs", perso j'essaye d'éviteя. Mais si on ne me laisse pas le choix ... » La combattante marqua une pause. Son ton était resté léger, mais la phrase était quand même lourde de sens.
« Cela fait deux яéponses. A mon touя maintenant. »

Sans attendre une nouvelle réaction de Naskyrien qu'elle sentait déjà se profiler sur ses lèvres, la combattante se tourna vers l'elfe noire. Elle avait fait preuve de bonne foi en leur fournissant une réponse gratuite, mais il y avait des limites :

- Je te l'ai déjà demandé deux fois, deux fois tu m'as mis un vent et ça commence à me couяiя, mais ... (soupir)... "Elfe", qui es-tu ?

écrit par: Nollïa Mercredi 30 Janvier 2008 à 10h12
Conversation


Un visage impénétrable, mystérieux, un sourire un brin ironique. Avait elle mal pris l’expression utilisée par Hermine ? Ou peut être n’en connaissait elle pas le sens. Son commun, était après tout, très « scolaire ».

- J’ai déjà dévoilée mon identité à plusieurs reprises, mais comme cela n’a jamais été fait « dans les formes », cela a du t’échapper. Je suis Sinafaye, dernière fille de la maison Aran, prêtresse nécromancienne de Kiaranzalée, et de par ce fait, héritière des Lydeinis et future gardienne de ce Temple et de … Intrazil. Déclara t’elle avec fierté. « Par un enchaînement peu agréable d’événements, je me suis retrouvée prisonnière, bien loin d’ici, d’une bande de gobelins. C’est ainsi que j’ai rencontré le blond…et les autres. »

Sa voix se tordit alors qu’elle évoquait ces souvenirs, et son visage se fit encore plus sombre qu’une nuit sans lune.

- A ton tour, je pense…de répondre à ma question.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.



écrit par: Hermine Mercredi 30 Janvier 2008 à 19h31
Ainsi, non contente d'être la prêtresse d'une déesse qu'on aurait du mal à qualifier de riante et pleine de compassion, cette « Sinafaye » était aussi une nécromancienne accomplie. Hermine reprima un frisson de peur et de dégoût en apprenant cela : l'idée que des gens puissent priver les défunts de repos l'avait toujours mise mal à l'aise. Depuis toute petite, l'idée que ses ancêtres puissent venir lui demander des comptes sur la direction qu'avait prise sa vie, peu respectueuse des coutumes et de l'héritage de son peuple, était loin de l'enchanter.

Mais ce n'est pas cela qui la marqua le plus. La drow semblait faire partie d'une famille dont le but était de protéger ce temple oublié de la surface, mais apparemment pas des elfes souterrains. Or, le temple était aujourd'hui ouvert ; il avait été exhumé, et ses scellés avaient été brisés. Quelle allait être la réaction de ses propriétaires lorsque les archéologues rendraient la nouvelle publique, et que les gens commenceraient à arriver ? Rochedor et la région environnante allaient-ils être transformés en zone de guerre ?
Hermine frémit.

Mais si c'était Sinafaye et les siens qui étaient en charge de la protection des lieux, pourquoi d'autres drows avaient-ils attaqué l'auberge, cette nuit ? Lui étaient-ils liés ? Essayait-ils de lui ravir sa légitimité ? Était-ce eux qui l'avaient donnée aux gobelins ?
La guerre avait-elle déjà commencé ?
Depuis le matin, Hermine s'était convaincue, sans vraiment parvenir à trouver des hypothèses pour se donner raison, que ces assassins avaient seulement pour cible Elinor Dentrefond et étaient commandités par Indraël Aran'Dil, ce magicien intelligent et sournois qui avait toujours essayé de faire arrêter les fouilles et condamner le souterrain ...
L'Illuskane plissa les yeux. Une connexion venait de se faire.


- Sinafaye, de la maison Aяan ... Sinafaye Aяan'Dil. C'est de l'elfe ! Murmurant, Hermine ouvrit peu à peu grand les yeux, et trembla un peu. Malgré ses vêtements de fourrure, il faisait froid, dans ce tunnel. Elle continua toujours sur le même ton, lentement, pesant chaque syllabe : « ... Oh, deяmo ... Ils sont venus pouя Elinoя ... mais aussi pouя nous. Zlik. Maha. Andяis. Pouя nous empêcheя de paяleя de ce temple qu'ils veulent gaяdeя secяet pouя un temps encoяe. Et ils étaient deux ... »

Elle faillit continuer par « parce qu'ils ne sont pas assez nombreux pour attaquer à plus » ou par « parce qu'ils ne sont pas encore prêts ». C'étaient là des explications. Mais à la réflexion, ça n'était pas prévu qu'elle-même se réveille et qu'il y ait un tel boxon dans l'auberge au point de réveiller tout le monde. A deux, les assassins auraient très bien pu liquider les quatre aventuriers dans le plus grand silence.

- ¤ Ils ne leur serait plus resté ensuite qu'à attendre que les autres aillent dormir ... ¤

En fait, le survivant que la guerrière avait laissé filer avait très bien pu aller chercher du soutien chez les siens. Et même si ça n'est pas le cas, il restait cette « armée » d'Alak Xyltin, le héros de Kiaranzalee et premier possesseur de la puissante épée Intrazil. L'aventurière, horrifiée, hochait la tête d'un air sombre :

- ... paяce que qu'ils nous ont sous-estimé. Mais ça n'aяяiveяa plus. Ils suppяimeяont tous les pяofanateuяs. Tous, jusqu'au deяnieя. C'est là la natuяe de Kiaяanzalée.

Hermine pensa à tous ceux qui l'entouraient.
Et après eux, Rochedor ? Est-ce que Sinafaye avait laissé remonter Vieltal et les autres parce qu'elle savait que le sort de la communauté était de toutes façons scellé à brève échéance ?
Hermine se campa sur ses pieds. Au fur et à mesure qu'elle avait répondu à la fois à la prêtresse et à elle-même, elle avait inconsciemment relâché son bras. Sans la lumière de Naskyrien, la luminosité aurait baissé parallèlement à l'espoir qu'avait Hermine de sortir vivante de cette histoire. Après tout, elle avait déjà dit se considérer comme morte. Ne l'avait-elle pas écrit à Hannibal Caliban, le maître de la Compagnie des Marches de Sundabar ?


- Sinafaye. Entre dire qu'on est déjà morte et l'accepter, il y a un monde. Il restait encore un espoir, et la guerrière s'y cramponnait, tandis que son ton, murmuré et saccadé car ayant suivi jusqu'ici le fil de ses pensées, se faisait plus fort et assuré. « Яien ne m'y oblige, mais je vais te donneя un nom. Un nom qui nous est pяécieux à toutes les deux. Ce nom est Indяael ... Indяael Aяan'Dil.
En échange de ce nom, dis-moi ce qui le lie à toi, à Kiaяanzalée et à tes ennemis. C'est ma pяemièяe question. »
Hermine redressa sa torche, afin que le visage de l'elfe soit bien dans la lumière :
« J'y ajoute une seconde : en tant que légitime gaяdienne de ces lieux, quels seяont tes pяojets, une fois que tu auяas nettoyé ce temple ? »

Suivant la réponse de son interlocutrice, la jeune femme était prête à mettre tout son cœur soit à l'aider en l'accompagnant dans son périple et en lui fournissant la dernière information cruciale en sa possession, soit à ... elle préférait ne pas y penser.
Deux vies avaient déjà été prises, ce n'était que de justesse que ce compteur ne soit déjà passé à davantage, et cela était probable que ce ne soit que partie remise. Il était vital que la Nordique sache la vérité sur le sujet : il risquait d'en aller de bien plus que la simple curiosité.



hrp.gif Hermine utilise Psychologie.

écrit par: Ibealia Jeudi 31 Janvier 2008 à 16h04
Apparement le réveil et l'étrange humeur de la roublarde n'avaient pas perturber les autres compagnons. Cependant, le Rodeuse de Solonor se sentait "bizarre", elle semblait regorgée d'énergie alors que quelques instant plus tôt elle était gravement mourante. Etait-ce ce qui l'avait guéri qui lui faisait cet effet ou bien était-ce l'adrénaline de se retrouver dans le couloirs, toujours aussi proche du danger qui lui donner ce pepse. Peut-être que cette vigueur était lié à son rêve, mais que voulait-il dire? Elle n'en avais jamais fait de tel. Peut-être était-ce la peur de mourrir qui avait incité son inconscient à penser au symbole du renouveau, comme une vie après la mort, était un passage initiatique qui s’était évanoui quand elle s’était éveillée ? Elle ne le saurait peut-être jamais.

Mais alors que ses pensées se chamboulaient dans sa tête, les discussions étranges volaient à ses oreilles en pointe. Elle entendit quelques mots en nains mais trop apathique elle ne put en saisir nettement les mots. Cependant il y avait comme une méfiance dans l’intonation de la prononciation.

A peine quelques instants après, un grand blond qui n’était pas là avant alluma un bâton comme si c’était un magicien mais il n’en avait pas le physique. Il faisait parti de la rescousse qui était arrivé au bon moment.


¤ Alors le sort jetait par Rindel était contre des amis, dommage j’espère qu’il n’était pas trop vilain.¤

Levant son visage vers la lumière elle remarqua un collier comme celui qu’elle avait pris au drow mort la nuit précédente ou peut-être plus tôt encore – elle n’avait pas vraiment la notion du temps sous terre. Elle remarqua alors que c’était une drow qui le portait, elle eut un haut le coeur et s’appreter à sortir son arme quand elle vit que les autres s’adressait à elle, elle se ravisa.

¤ Qu’est ce qu’une traitre à son sang, croyant au même dieu que nos ennemis, peut bien faire là et pactisait avec nous. Ma confiance, jamais elle ne l’aura, en tout cas pas avant des siècles. ¤

Alors qu’Hermine emboitait le pas pour descendre une escalier en escargot qui venait d’apparaitre à ses yeux tous suivirent, La roublarde épaulée par la jeune étudiante qui lui souriait amicalement. Elle semblait insiter pour l’aider même si Ibealia se sentait très bien. Elle n’aimait pas beuacoup dépendre de quelqu’un.

Alors qu’Hermine et l’inconnue jouaient au jeu des question-réponses, la demi-elfe écoutait attentivement. Apparement elle ne s’était pas trompé sur l’identité de la drow qui était bien une servante de la déesse de la mort et qui la servait. Soit disant qu’elle venait proteger ce temple contre ses congénères dégénérés. Lui vint alors la même idée qu’Hermine, le fameux Indrael et cette Sinaphaye devait se connaitre... Elle attendit alors avec impatience la réponse à la dernière question posée étant presque sur qu’elle ne serait la vérité.

écrit par: Naskyrien Jeudi 31 Janvier 2008 à 21h27
Naskyrien ne comprenait pas grand chose aux reflexions et aux conséquences possibles d'une série d'évènements qui lui échappaient...
Une ou deux choses, néanmoins, ne lui échappaient pas.
Visiblement, Sinafaye ... "Aran" , n'était pas qu'une des nombreuses soeurs d'une des familles d'un banal village d'elfes noirs. Elle n'était pas non plus qu'une adoratrice fervente d'une autre déesse plus ou moins concurrente de Lolth, la seule déesse drow qu'il connaissait jusqu'à peu, et seulement de maniére sombre et mystérieuse.
Il comprenait que la jolie petite noiraude qu'il avait sauvé était en quelques sortes une princesse d'un sang important... que sa famille et son destin avaient quelque chose d'unique pour les drows et peut être pour le monde... Le barbare repensait à cette histoire de faille et de l'apparition de ce temple visiblement autant sacré et secret que désormais découvert et largement profané. Il sentait que la situation était grave et il se profila de maniére angoissante une perspective possible dans laquelle la drow pourrait devenir son ennemi.


¤ Si j'ai bien compris, il se pourrait que ma copine soit la gardienne d'un temple -et d'un culte- qui détiendrait des choses secrétes, même pour les drows... et qui pourrait même provoquer des guerres ... et même que certains drows voudraient alors peut être provoquer à tout prix cette guerre... Oula, mais c'est un véritable foutoir, cette histoire... comment faire... cacher le temple... empecher les méchants drows de le montrer.. ¤

Naskyrien, à la mention d'épée ancienne, repensa rapidement à la quête de Ramas Fezim... la recherche d'un objet ...

¤ Il a quand même pas osé un truc pareil, le capuchonné rouge... ¤
... mais il était question d'apprendre le but de la volonté du Thayen qu'une fois arrivé chez les drows... grâce un un gnome dans une ... boutique.
¤ "trop de gens lisent dans les pensées... il ne faut pas que vous sachiez maintenant ce que vous allez chercher" avait à peu prés dit le mage au groupe ¤



Aprés s'être mordu les lévres dix fois pour s'empêcher d'intervenir et de formuler ces questions à voix haute, il réussît à être sage et finit par écouter trés attentivement ce jeu de devinettes ...et attendait tout particuliérement la réponse à la derniére question de Hermine.


écrit par: Nollïa Lundi 04 Février 2008 à 17h53
Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 30 Kyrthorn 1372

Lieu :Palais de Yaphil, Thay
Temps : ensoleillé, chaud (24°)
Moment : soleil couchant (20h)




Partie romancée

Aussitôt que sa nouvelle disciple pénétra la large salle carrelée d’une somptueuse mosaïque aux arabesques ésotériques, d’un ample geste de la main, Yaphil convoqua un puissant sort de protection, assurant davantage encore le secret de la conversation qui s’ensuivrait. La jeune femme, vêtue d’une ample robe pourpre fendue tout le long des cuisses et dévoilant la douceur de sa peau caramel, exécuta une respectueuse révérence. Etre l’apprentie de la Zulkir requerrait beaucoup d’humilité, malgré la fierté immense que cet honneur pouvait procurer. Il en était ainsi dans la société Thayienne : il fallait être un habile jongleur et pouvoir jouer des paradoxes sans y laisser sa chemise.

- Vois tu Safannie, commença l’élégante mage, marchant de long en large d’un pas lent, sa longue robe de soie glissant sur le sol comme la traîne d’une reine. « La divination est un art délicat qui requiert bien davantage d’un simple don. Il s’agit d’une maîtrise, et de faire preuve d’une extrême prudence. Chaque événement aussi infime et insignifiant soit il est un rouage d’une immense machinerie. Un seul grain de sable peut l’enrayer. La divination permet non seulement de prévoir ces événements mais aussi d’en modifier le cours. Pour cela cependant, il faut démontrer d’immenses compétences et être aussi prudent que perspicace. Un rouage changé à mauvais escient peut plonger dans le chaos et obscurcir complément notre vision de l’avenir. L’humilité et la patience sont la clef. Ne jamais se surestimer. Ne jamais se contenter d’une seule vision… »

La disciple hochait la tête en silence. Yaphil lui avait déjà répété cent fois au moins les qualités d’un bon devin, mais elle sentait que cette fois la leçon serait plus intéressante…et qu’on aborderait bientôt un sujet qui lui tenait àcœur : Ramas Fezim, l’actuel protégé de la Zulkir qu’elle désirait ardemment supplanter.

- Ramaz Fezim est talentueux mais c’est un idiot, enchaîna Yaphil, répondant aux désirs de sa nouvelle favorite « Il a une telle confiance en lui-même, qu’il néglige les détails qui le conduiront à sa propre perte…pas à la mienne, comme il le souhaiterait sans doute. Il se laisse guider trop souvent par ses propres sentiments, ses désirs, ses instincts, sa débauche et son goût du pouvoir…C’est dommage car il n’utilise pas ses pouvoirs au mieux de ses capacités. C’est cependant ses faiblesses qui m’ont permis - entre autres - d’élaborer la longue suite d’événements qui me conduiront au succès. »

- Comment pouvez vous être certaine de l’issue de cette affaire. Ne m’avez-vous pas confié, il y a plusieurs jours déjà que vous n’avez pas été capable d’entrevoir la fin ?

- Effectivement Safanie, c’est pourquoi chaque vision doit être analysée avec soin. Le futur n’est pas immuable, il est aussi changeant et fantasque que l’air et presque impossible à canaliser. Nous pouvons seulement l’influencer. Chaque vision que j’ai reçue, depuis la première à la dernière et chaque vision que j’ai provoquée par la magie, je les ait pensées et repensées jusqu’à en posséder le moindre détail. J’ai taché de percer le secret de chaque acteur. Un bon devin est aussi une personne capable de sonder l’âme des individus avec justesse et sans avoir recours à la magie. Prenons cet exemple…

S’emparant d’une coupelle contenant un étrange liquide bleuté, elle en jeta le contenu dans l’air. Au lieu de retomber sur le sol, le liquide se transforma peu à peu en fumée, s’enroulant sur elle-même comme la coquille d’un escargot. Passant son doigts au travers des vapeurs étranges, accentuant le mouvement de rotation, un cercle brillant pareil à un miroir ethéré se forma peu à peu. Au centre une silhouette humaine apparu. Un homme, large, fort, plongé dans l’ombre. Son visage était couvert de sang séché.

- Lui…est la clef de notre réussite. C’est un rebelle, un effronté, quelqu’un qui ne suit ni les règles d’aucune sorte, ni les conventions. Sa liberté était si chère qu’il a même choisi la mort. Pourtant la mort ne pouvait l’affecter. Plus il s’éloigne, plus il s’approche, sans même qu’il ne s’en rende compte. Tout est paradoxe dans cet univers. Afin qu’il suive les événements que j’ai préparé pour lui, il a fallu qu’il tente d’en échapper. Rien de tel, pour cela que la confrontation avec la représentation de ce qu’il pouvait haïr le plus…continua la Zulkir effaçant l’image pour la remplacer par une autre, celle d’un guerrier Thayien accomplis, le crâne rasé et tatoué, un rictus déformant son visage, tenant deux lames bleutés dans ses mains. « C’est grâce à cette rencontre, ou l’attraction se mêle à la répulsion, une rencontre forte, de celle qui marque à tout jamais, qu’il a sauté par-dessus bord, croyant s’échapper à sa destinée, alors qu’en fait il courait vers elle. «

- Mais comment …Comment aidera t’il la mission, alors qu’il est si loin des autres…

- Ooh....Safanie, il est au contraire bien plus proche du but que ne le sont ceux qu’il a abandonné…Bien plus proche. Il va le rencontrer bientôt. Le moment où son cœur choisira de m’aider, sans le savoir, est imminent. Regarde comme les visions sont limpides.

Une nouvelle scène apparu au centre des volutes. On y voyait le visage rougis du grand homme aux cheveux blonds. D’autres étaient avec lui : une femme au cheveux noirs et au regard valeureux, une jeune fille fragile, et d’autres ombres indéfinissables. Leurs visages étaient abasourdis comme s’ils étaient spectateurs d’un drame et qu’ils étaient impuissant à en changer le cours. Aussitôt le miroir montra ce qu’ils voyaient. Au centre d’une immense main de pierre surplombant le vide et faisant face à la statue d’une femme se tenaient trois drows vêtus de robes sombres. Ils semblaient menaçants et emplis de haine. Le plus grand, qui était aussi étrangement clair de peau brandissait une dague. A ses pieds, immobilisée par un sort, une jeune elfe noire, splendide malgré ses cheveux blancs tachés de sang. L’elfe regardait dans la direction du groupe, suppliante. Ses yeux d’or semblaient lourds de sentiments. Puis soudain, le grand drow abattit sa dague avec une dextérité déconcertante et lui trancha la gorge. Le sang se répandit dans la paume de la main par flot continu. Le male ricana, laissa tomber le corps sans vie avec négligence, et se retourna comme dans l’attente de quelque chose. La Zulkir frémit…

- Tu vois, les visions se précisent de jours en jours. Je suis toute proche désormais.

L’image disparut. La mage rouge contint sa déception et poursuivit la leçon.

- Il est ironique n’est ce pas de penser que cet homme, croyant échapper à ce qu’il méprisait, va en fait l’accomplir avec joie !

- Mais …l’autre groupe. Ceux qui ont été retrouvé par Ramas Fezim ?

-Ooh ceux – là…Disons qu’ils ont surtout permis de révéler celui qui allait LE rencontrer. Pour le reste…il est toujours plus ardu de percevoir ce qui se passe à Thay qu’au dehors. Je ne suis pas certaine de l’issue…Pourtant leur intervention sera néccésaire. S’ils ne retrouvent pas le rebelle, les rouages ne s’assembleront pas, et il me faudra intervenir d’une autre façon. Chaque évenement conduit à un autre. C'est de cette façon seulement que nous pouvons intervenir. Etre la main qui ajoute une ou deux pièce de dominos à l'édifice. Ainsi, il suffit d'un simple souffle que pour que tout s'écroule parfaitement, nous permettant ainsi d'atteindre notre but sans effort. Ce qui prend du temps...est la mise en place.

A nouveau d’un mouvement de main elle effaça la précédente vision pour en obtenir une nouvelle. Les volutes de fumée restèrent vierges durant de longs instants avant qu’une image très trouble n’apparu. On revoyait le guerrier Thayien, les deux lames bleues dans ses mains faisant face à une panthère translucide. Une explosion de lumière surgit soudainement, puis la panthère bondit, griffes et crocs dehors déstabilisant l'image qui s’estompa aussitôt pour ne laisser encore que des fumées bleues tournoyant sur elles mêmes.

- Mais ! Ils vont mourir…s’exclama l’apprentie.

- Ne t’inquiète pas Safanie..Et c’est là que l’art de la divination requiert toute sont importance : savoir relier des visions même très anciennes entre elles. J’ai toujours su que le petit protégé de Fezim me serait d’une utilité un jour. Un rebelle, encore un, mais très fiable… Décidément, il semblerait que notre ami Ramas aime à s’entourer de dissidents. En serait il un lui-même !? Poursuivit elle en s’esclaffant. « Allons...Je sais qu’il cherche à me trahir, mais cela aussi …il ignore à quel point cela me sera utile. »


hrp.gif To be continued...

écrit par: Nollïa Mercredi 06 Février 2008 à 17h51
Narration


Hermine ne s’attendait certainement pas à obtenir une telle réaction par ces mots. Sinafaye, à l’évidence surprise par ce nom, se perdit dans des pensées sans fonds. Et ne parvenait même plus à recomposer un visage assuré et volontaire. Adossée contre le mur lisse et noir, elle avait presque l’air abasourdie. Un long instant s’écoula avant qu’elle ne réponde, d’une voix aussi glaciale que la banquise. Et cette brise gelée ne fut pas sans rappeler à la guerrière quelqu’un d’autre.


Flashback

Ses pas résonnaient à peine sur la dalle sombre qui pavait le couloir de la Maison Aran, un magnifique édifice creusé en labyrinthe dans l’une des cavernes de Phaundakulzan. Sinafaye avait appris, comme chaque être de sa race à se déplacer en silence. Seulement ce jour là, sa détermination et une mauvaise humeur grandissante la guidaient, donnant à ses mouvements une impulsion moins contrôlée. Elle s’arrêta à hauteur de l’arche qui menait à l’antichambre des appartements d’Irae Aran, la matronne, barrée par une lourde draperie violette. La porte n’avait pas été fermée, probablement à dessein pour que l’apprentie prêtresse puisse surprendre la conversation que menaient sa mère et sa sœur aînée.

- Pourquoi ne pas m’avoir confié cette tache, mère. Après tout, il n’est qu’un sang mêlé, un misérable esclave qui a réussit à vous aveugler par ses talents murmurait une voix doucereuse lourde de reproches.

- Suffit Nattaé ! le ton était sec. « Nous ne sommes pas comme les suivantes de Lloth la maudite, à cracher sur les males et les traiter avec moins d’égard que s’ils avaient été de simples servants. Il possède un talent que tu n’atteindras jamais, un don réel pour la nécromancie, et bien d’autres encore qui m’ont été très utile. Il vibre d’une telle rage, d’une telle passion, d’une telle soif de mort qu’il pourra abattre les obstacles avec aisance. »

- Mère...Pardonnez mon insolence, mais je ne suis pas sure qu’il soit la personne indiquée pour une mission de cette importance. Nous n’avons pas droit à l’erreur… Et depuis la ..Elle hésita… »Depuis la mort de Quile, nous n’avons jamais été en mesure de tester sa fidélité. »

- Tait toi ! Hurla Irae, retournant une gifle sonnante à celle qui osait lui rappeler des souvenirs douloureux.

Elle contempla un instant le visage déconfit de sa fille, puis sans prévenir, lui infligea un nouveau soufflet. Les anneaux d’argents qu’elle portait à ses doigts blessèrent le visage de la drow. Un sourire satisfait éclaira le visage de la mère lorsqu’elle aperçut un gouttelette de sang ruisseler le long de sa joue.


- C’est justement un excellent moyen de tester son obéissance, et sa loyauté.

- Mais …Si ...S’il venait à nous trahir, il posséderait …osa a peine murmurer Nattae

- Ne me sous estime pas Nattae. Tu es vraiment qu’une bonne à rien, sotte et insipide. Ne penses tu pas que j’ai songé a chaque détail avant de l’envoyer pour Lydein ? Va me chercher Sinafaye ! Elle au moins, et malgré les trois siècles qui vous séparent, m’est d’une grande utilité. Toi et tes sœurs, vous ne lui arrivez pas à la cheville !

L'aînée, s'écarta, le visage emplis d'une haine a peine immaginable. Pourtant elle obéit, sans mot dire. Sinafaye n'attendit pas un instant pour réagir, et simuler qu'elle arpentait seulement le couloir en cet instant. Aussi, lorsque Nattae écarta le rideau, elle apperçut sa jeune soeur se diriger vers elle. Sans échanger la moindre parole, elle fit signe d'entrer, avant de passer avec lenteur, et avec une rage non dissimulée elle passe son pouce contre sa gorge. Sinafaye ne broncha pas. Elle était habituée a subir la haine de ses soeurs.

- Mère, vous m'avez fait demander ? dit elle en executant un salut simple et respectueux

- En effet Sinafaye. Le temps presse aujourd'hui. Les plans que j'ai élaborés ces derniers siècles sont sur le point d'aboutir, doucement, pas à pas. La vengeance pourtant est un plat qui se mange froid, et rien n'est plus imprudent que de se hater. Tu a toujours oeuvré pour notre cause sans attendre d'explications ni d'éclaircissements sur ce que l'on te demandait de faire. Tu t'es excecutée avec la plus grande diligence, et le plus grand des talents. Tu es encore très jeune, mais tes qualités feront de toi très vitre une Grande Pretresse nécromancienne si tu poursuis dans cette voie. Malgré le fait que la magie ne se soit pas encore exprimée à travers toi, je désire t'initier dès demain à l'épreuve du Lever des Morts qui fera de toi une pretresse de Kiaranzalée à part entière.

La matrone avait prononcé chacun de ces mots avec emphase et haussant la voix. Etrange attitude dans une antichambre ou l'on est sensé garder ses conversations secrète. Puis, s'approchant de l'oreille de sa fille préférée, elle poursuivit:

- Je ne devais te le donner que demain, lorsque tu auras réussit ton épreuve, mais je préfère te confier cet héritage aujourd'hui, en preuve de ma confiance et de ma fierté envers toi.

Et elle lui glissa dans les mains le Parchemin des Gardiens d'Intrazil. Ce même parchemin que Sinafaye utiliserait une chevauchée plus tard.

***

- Indraël Aran'Dil...c'est un nom elfique, non ? Pas drow. Un ancètre peut être...

Elle esquissa un bref demi sourire un peu méprisant. Puis elle attarda ses yeux d'or sur le visage tuméfié de Naskyrien. Elle ne dit rien durant un long instant, et le silence qui s'ensuivit était un peu génant.

- J'ai promis de t'aider le blond dit elle d'une voix étrangement douce et dénuée de méchanceté. Ton qu'elle corrigea aussitôt en se retournant vers Hermine, et paraissant à nouveau sure d'elle. " Il m'a sauvé de la mort. Par ce fait il me permet de punir ceux qui m'ont déshonnorée. Je suis venue ici, seulement pour me tirer d'affaire, et guider ceux qui étaient perdus avec moi vers le seul endroit que je connaissais. C'est tout. Du moins..c'était tout. Il semblerait que j'ai autre chose à faire à présent.

Son regard se fit trouble à nouveau
.

- Je crois qu'il serait plus sage que vous rejoignez tous vos amis au village de la surface. Je vais attendre ici celui qui cherche à profaner cet endroit...et ... mmmh...discuter. Je ..je ne renonce pas à ma promesse le blond. Je t'aiderai à rejoindre d’Undrek‘Thos, et tu retrouveras les tiens. D'ici à demain, j'imagine que j'aurai réussit à obtenir une entrevue avec cet ... Aran'Dil. Retrouve moi, et je te ferai passer le portail.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.

écrit par: Hermine Mercredi 06 Février 2008 à 20h33
C' est un long, long soupir que poussa Hermine lorsqu'elle entendit les mots de Sinafaye. Mais bon sang, pour qui se prenait-elle ? Bah, héritière de sang royale, prêtresse nécromancienne, joueuse de banjo ou mythomane pathologique, Hermine venait de décider d'arrêter de tenter d'arrondir les angles avec elle.
L'elfe noire voulait se la jouer perso ? Alors qu'elle se la joue perso, et reste assise sur les vessies qu'elle tentait de leur faire prendre pour des lanternes. Mais ça n'était pas l'Illuskane qui ferait le moindre geste pour l'aider à se relever : il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à faire des efforts.

Sinafaye avait trop hésité, trop laissé transparaître l'émotion sur son visage pour être franche. Indraël Aran'Dil, un "ancêtre" ? C'est ça. Et Dragan Fierforge était en fait le roi du Cormyr. A qui voulait-elle faire croire qu'elle était sincère ?
Visiblement irritée par le ton et l'attitude de la drow, Hermine serra les dents, puis s'avança en faisant le geste de jeter sa politesse par dessus son épaule. Ensuite, sans vraiment faire attention à ne pas la bousculer ni à éviter de lui mettre sa torche dans les cheveux, la guerrière, laissant Naskyrien reprendre la conversation, alla se camper en face de la porte qui leur faisait face.

Aucun piège à première vue. Mais elle n'était pas une spécialiste du sujet. Et elle n'avait pas envie de rester une minute de plus dans la promiscuité de ce bas d'escalier. Il lui fallait de l'espace.
Son inspection rapide et peu approfondie de la porte effectuée, elle se retourna et, ne prenant toujours ni garde à ne pas mettre son bouclier dans les côtes de leur fausse guide ni à lui laisser davantage de place que ce dont elle avait besoin pour pose l'estime que semblait porter la drow aux humains, héla Ibealia :


- Hé, Ibé ! Elle désigna la porte d'un geste sec de la tête : « T'y vas avec ton pied de biche, ou bien j'ouvяe cette poяte à gяands coups de tatane ?
Ou aloяs on яeste ici à la laisseя nous pяendяe pouя des billes ? »

... Et ses yeux verts adressèrent un regard méchant et sans la moindre subtile ironie à Sinafaye. C'était bien parce qu'elle avait les mains prises par son écu et sa torche qu'Hermine se retint de lui faire un geste obscène.

Lorsque Naskyrien leva les yeux vers elle, l'aventurière fit claquer sa langue d'impatience, bien que ce n'était pas après le barabare qu'elle en avait. Elle désigna du menton la hache que celui-ci tenait en main :


- A moins que t'en fasses du petit bois ?

A ce moment là, même si sa question s'appliquait clairement au panneau qui était derrière elle, Hermine se surprit à imaginer que quelqu'un faisait « du petit bois » ... de l'elfette.

écrit par: Naskyrien Mercredi 06 Février 2008 à 20h41
De toutes évidences, la drow mentait et connaissait le nom que Hermine avait utilisé comme indice... Mais, préoccupé par ses reflexions personnelles, Naskyrien ne fit pas vraiment attention à la nervosité de l'Illuskan. S'approchant de la drow au risque de se prendre un coup mal contrôlé de mouvement de bouclier nordique, il parla à voix haute :
Aran... Aran ... dil.. mais c'est comme ton nom ... Sinafaye ARAN , non ? Tu dis que c'est un nom elfique et pas drow... c'est quoi qui change.. le "deal" ? Je n'y comprends rien... et puis pourquoi veux tu attendre ce bonhomme tout seul ? Ce serait pas un de tes ... ennemies familiaux, par hasard ? D'ailleurs, pourquoi es tu si sûre qu'il va venir ? Il a un ... "parchemin transporteur" ou bien c'est parce que les personnes rencontrées ici l'ont suivis ?

Naskyrien eut un mauvais feeling et observa alentour en écoutant attentivement.
Pas vraiment l'air rassuré par sa rapide analyse , il continua à voix plus basse :


Et puis tu dis que je t'ai sauvé la vie et donc que je t'autorise à punir ... ce ... Idrael Arandil ... drôle de raisonnement.. qu'est ce que j'ai à voir là dedans et depuis quand t'as besoin de mon autorisation pour te venger ? Et puis, qu'est ce tu veux discuter avec lui ? Ca me regarde pas ou quoi ? Je t'ai sauvé la vie, c'est pas pour t'abandonner alors que je peux faire quelque chose ... sans compter que si tu meurs je pourrais pas me rendre là où je veux ...

Bon, et le drow à moitié elfe -dit il sans se rendre compte d'une éventuelle prémonition - il serait pas déjà là en train de nous attendre... Il y a quoi au juste ici ?

Naskyrien orienta son bâton lumière alentour et observa particulièrement les ouvertures visibles. C'est le moment où la Hermine, visiblement impatiente, lui demanda, de maniére pas vraiment sympathique, s'il avait envie de faire du petit bois avec sa hache. Il eut un moment envie de répondre une chose obscène et en rapport avec la forme de l'objet, mais il resta sage, calme et souriant :
Toi aussi, t'as comme l'impression que ça sert à rien de causer ?
Bon, mais comptes pas sur moi pour activer les piéges ... si encore j'avais été soigné, on aurait pu discuter.. mais là... avec mon oeil et mes blessures.. faut pas réver.

Le barbare était toujours géné par son oeil qui semblait bien crevé de maniére durable... malgré un regain d'énergie récente , identique à celui qu'il avait connu en libérant Sinafaye, quelques heures auparavant et malgré son pouvoir de troll des glaces arrivé à maturité... Bah, les choses n'allaient pas si mal ... mais bon, c'était quand même pas à lui, jugea t'il, de faire l'effort de déclencher les pièges. Sinafaye connaissait les lieux et il ne croyait pas vraiment en la séparation .

¤ Si Hermine est si impatiente, elle a qu'à passer devant... moi j'attends Sinafaye, sinon j'ai aucune raison de continuer. J'aime pas cette situation. J'ai un mauvais pressentiment ... Je pressens du danger... mais de quel coté est il ? ¤

Il regarda de chaque coté de ce sombre corridor ... et chaque face de cet étrange groupe. Personne ne parlait à coeur ouvert .. tout le monde mentait ou se taisait ... Où étaient les intérêts ? Les enjeu de cette aventure dans laquelle il se trouvait ... Son regard se posa en dernier sur le plus mystèrieux et beau visage du groupe ... Sinafaye... rien moins qu'une prêtresse drow et nécromancienne ... mais une si jolie poupée...

¤ Ne serait elle pas un peu en train de me faire perdre la tête.¤
Il se rappela Omsaht et sa perte d'énergie .. le charme de Ramas... et il lui vînt à l'esprit que Sinafaye pouvait peut être lui avoir fait quelque chose de similaire. Il n'eût pourtant pas l'impression d'avoir perdu son libre arbitre, mais, en même temps, la situation était bien complexe , voire complètement incompréhensible... Il se promis de rester vigilant.
¤Enfin, on va essayer¤

écrit par: Rindelboum Dimanche 10 Février 2008 à 15h27
Tournant la tête à droite, à gauche, puis à droite, puis à gauche, puis encore à droite, puis encore à gauche, le jeune gnome ne savait plus ou focaliser son esprit et essayait tant bien que mal de suivre la conversation. Les questions fusaient. Kiaranzalée, Lydeinis, Intrazil , Indraël Aran'Dil ? Rindelboum ne comprenait rien. La mine interrogative, il se gratta le haut du crâne comme pour dire « J’comprend pas pourquoi j’comprend pas ? J’me démerde pas mal d’habitude...», puis il laissa échapper un profond soupir de découragement. Il s’avança alors jusqu’à la porte.

- Pardonnez-moi messieurs dames, mais moi vos histoires de drows mutants, de déesses maléfiques ou d’ancêtre au nom elfique, je m’en tamponne les oreilles avec trois babouches.

Arrivé à la porte, Rindelboum sortit Capucine de sa poche et la plaça sur son épaule, puis il entreprit d’examiner la porte. La belette sauta de l’épaule de son maître lorsque celui-ci ce baissa et accourut vers Hermine. Lever sur ses pattes de derrières, l’animal gratta les bottes de la guerrières avec ses pattes de devant en lui lançant des regards suppliant lui faisant comprendre que tout ce qu’elle voulait, c’était monter.

- Dame Hermine, vous allez pouvoir économiser votre énergie et vos tatanes. Regardez la fente la, le pied de biche devrait pouvoir passer je pense… Il contempla encore un peu la porte. « Après tout nous ne sommes pas des brutes, ouvrons cette porte aussi simplement que de faire voler un gobelin avec une catapulte. »

En effet, Rindelboum était surement le membre du groupe le moins informé sur le pourquoi du comment de ce qu’il faisait ici. Ces gens lui avaient proposés de les aider à enquêter sur les méfaits drows qui eurent lieu à Rochedor la veille et Rindelboum avait accepté sans réel désir d’en savoir plus. Et à vrai dire cela lui suffisait. Tout ce qu’il recherche, c’est une source d’amusement. Certains jouent aux jeux de lois, d’autres aux « échecs », Rindelboum lui, part à l’aventure. Connaître le grand frisson, les décharges d’adrénaline, se faire des amis et rire avec eux des moments passés. C’est peut être cela le vrai but de sa vie ?

Alors si Hermine, le membre du groupe qui commence le plus à se rapprocher d’un « ami » aux yeux du gnome décide de continuer l’exploration du temple en dépit des parole de la drow. C’est tout naturellement qu’une aide gnomistique lui sera apportée.


Rindelboum utilise fouille sur la porte et cherche l'endroit le plus adéquate à l'ouverture de celle-ci avec un pied de biche.

écrit par: Hermine Dimanche 17 Février 2008 à 13h38
Hermine sursauta lorsque la petite Capucine s'agrippa à une de ses bottes de peau. Malgré les apparences, la guerrière était sur ses gardes dans ce couloir -à l'intérieur d'un temple maléfique qui ne le serait pas ?
Par chance cependant, la jeune femme ne marcha pas sur le petit animal et, lorsqu'elle s'aperçut que ce qui l'avait effrayée ne présentait aucun danger et, au contraire, s'inscrivait directement dans la catégorie "créature à poils absolument mignonne et attendrissante", elle eut du mal à garder son profil de fière et inflexible guerrière à qui ont ne la fait pas.


- [Illuskan] Viens par là, toi., chuchota-t-elle au familier de Rindelboum en le prenant doucement dans le creux de ses bras. Hermine n'avait pas tellement l'habitude des petits animaux, mais Capucine et elle-même avaient déjà été présentées, et le courant commençait à passer entre elles.

Lorsqu'il lui adressa la parole, l'Illuskane se tourna vers le magicien gnome. Elle faisait confiance à son expertise ; cependant, si elle pouvait l'éviter, elle préférait que ce soit Sinafaye qui ouvre la porte. Tout d'abord parce qu'après tout, on n'était même pas sûr qu'elle soit fermée, donc autant éviter de se ridiculiser avec un pied de biche ; deuxièmement, en raison d'un vieux réflexe semi-conscient qu'elle tenait de son éducation dont un des piliers était, comme dans de nombreuses cultures barbares, le culte des ancêtres et des héros du temps jadis, et la louange des actes d'héroïsme exceptionnels.

Qui voudrait qu'on conte sa légende et qu'on chante sa mort, alors qu'on a été découpé ou ensorcelé par ... un objet ? Ou est la légende dans pareil cas ? Être pelé comme un oignon par un nécromancien maléfique, ou dévoré en faisant face à un dragon enragé, voilà une mort digne d'un héros !
Si tu dois t'écraser après être tombé d'une falaise, fais en sorte que ce soit parce que quelqu'un t'a poussé, et non parce que tu as trébuché ! Tu peux mourir empoisonné, pourvu que ce soit en étant mordu par un serpent venimeux et pas en t'étranglant avec un champignon vénéneux ! Et un anaconda de quinze pieds vaudra toujours mieux qu'un orvet de trois pouces ...

Hermine avait un tempérament bien plus réservé et moins fleuri que le Nomade du Loup de base. Elle-même avait déjà fait preuve de lâcheté. Mais ça n'était pas pour ça qu'elle n'accordait aucune importance à bien choisir sa mort, le jour où celle-ci viendrait la cueillir ... Et se faire écraser ou électrocuter par un battant de porte piégée ne correspondait pas à l'idée qu'elle se faisait d'une bonne façon d'en finir avec l'existence


- Oh tiens !, commença-t-elle en s'approchant de Rindelboum, tandis qu'une idée s'était faite jour dans son esprit. « Avant d'ouvяiя cette issue, j'auяais peut-êtяe un défi à vous pяoposeя, messiяe gnome. Voulez-vous le яeleveя ? »

S'excusant auprès des personnes qu'elle était forcée de bousculer un peu, l'aventurière se dirigea vers Elinor, à qui elle demanda gentiment si l'étudiante pouvait les suivre, Rindelboum et elle-même, quelques instants en haut de l'escalier qu'ils venaient de descendre.
Une fois en haut, Hermine lui demanda encore si elle pouvait donner à Rindelboum les parchemins qu'elle avait récupéré avec Baltazard dans la chambre d'Indraël Aran'Dil, plus tôt dans la journée. Elle expliqua en effet au magicien, bien qu'un peu maladroitement en raison de sa méconnaissance du sujet, que Miramal avait décelé sur la lettre des traces d'un sort résiduelles ; Ibealia, elle-même, semblait être sûre que la manière dont la missive était écrite prouvait que c'était une contrefaçon. Et puis, Rindelboum était justement un de ces quatre magicien petites-gens à qui le groupe avant penser demander une expertise magique.


- En fait, je cяois qu'un type tel que toi est le plus à même de déceleя ce qui cloche avec cette lettяe. Elle s'accroupit à sa hauteur en hochant la tête : « Tu veux bien essayeя ? »

PARCHEMIN
Phaundakulzan,

Cher Indren,

J'aurai préféré sans doute te le dire de vive voix, mais hélas je crains de ne pas en avoir la force. Ma destinée me mène sur une route qui me séparera de toi à jamais : tu le sais bien, je n'ai pas le droit de m'attacher à toi, cela est contraire à l'éthique. Je me suis laissée trop longtemps portée par des sentiments interdits. Je quitte donc la cité pour le Nord. Quelle douloureuse ironie : les premiers mots que je trace pour toi sont des adieux. Sache pourtant que je t'aimerais toujours avec autant de ferveur et de passion qu'à ce jour. Je te demanderai de ne pas chercher à me revoir.

Quilé Colo

Le parchemin était écrit en elfique, et son sujet était peu habituel par rapport à ce qu'on se serait attendu à trouver dans la chambre d'un magicien plutôt louche ...

écrit par: Golek Tendreprés Samedi 23 Février 2008 à 23h46
Après les explications Ignusites, Golek descendit rapidement la volée d’escaliers quelque temps après le reste du groupe. Arrivant au milieu d’un discussion apparemment complexe a propos de relations croisées complexes, entremêlant des drows, des humains, des thayens, etc. Ca faisait trop pour le petit hin, il attendit donc patiemment la fin des palabres pour essayer d’en placer une. Mais ça n’avait pas l’air de finir et l’encombrement du couloir l’empêchait d’aller trouver ce qui clochait avec le bout de ce couloir.

Au moins, la lumière était presque vive ici, et, si on manquait un peu d’air en raison de la promiscuité, au moins la présence d’autres êtres vivants dans ce temple était pour le moins rassurants.

De toute façon, Golek ne pouvait décidément rien faire pour l’instant, le couloir étant coincé par les groupes de parleurs, le hin s’assit (ce qui ne le rabaissait pas tant que ça !) et écouta attentivement les différentes discussions.


- Dites, s’il y a une porte a ouvrir, lance haut et fort l’halfelin, pourquoi ne pas appuyer sur la poignée, et si elle est verrouillée, Sinafaye doit avoir le clé, non ? Et puis si elle l’as pas, eh ben on la crochète, non ? Et puis au pire, on la hache menue, non ? Ou est le souci, pourquoi palabre-t-on ?


hrp.gif : Ignus ne s'étant plus connecté depuis un certain temps, je passe outre sa présence, si jamais il revient, nous nous arrangerons, de plus ca nous permettra de faire cette discussion a l'insu de vous tous^^

écrit par: Dorîk Dimanche 24 Février 2008 à 14h23
Le nain polaire avait été passablement surpris de voire la dénommée Ibealia se remettre aussi vite sur pied pour finalement rejoindre le reste du groupe qui avait déjà descendu l'escalier. Malgré toute sa détermination, la demie-elfe tenait à peine sur ses frêles jambes et ses blessures n'étaient sûrement pas toutes refermées.

¤Y en a qui tiennent vraiment à crever ou quoi?¤

Dorîk repensa alors au reste de la troupe et lui même: une joyeuse bande de bras cassés qui n'inspiraient guère confiance et notamment à l'intérieur même du groupe. La drow semblait être un foisonnant sujet de discorde et de méfiance à l'intérieur de la troupe fraîchement constituée. Le nain lui même était sévèrement blessé alors qu'un des gnomes avait également beaucoup souffert de l'affrontement avec les zombies... même la leader de l'autre groupe avait un peu de sang séché sur le coin de la bouche, preuve de blessures récentes. Quant au barbare et la drow il n'osait même pas y penser, le grand blond avait déjà perdu un oeil et les gobelins l'avaient savamment tabassé lui et sa nymphette à la peau sombre. C'est même à ce moment là que le nain avait lui même était blessé par ces maudites raclures à peaux vertes et Dorîk commençait à comprendre la haine ancestrale que pouvait éprouver ces cousins continentaux à leur égard.

C'est en ressassant les blessures et cicatrices de chacun, que le nain polaire commença à descendre les escaliers qu'avait emprunté le reste de la troupe.


¤Avec un groupe pareil même un vieux gobelin de 20 ans, malade et unijambiste pourrait nous envoyer au tapis sans trop de difficultés... bon peut être deux gobelins alors... bref on est pas beau à voir. Après tout plus on est de fous plus on rit... ou alors c'est peut être plus on crève... bah pourquoi je me soucie de ça à un moment pareil, j'aurais dut y penser plus tôt quand j'ai croisé l'autre grand dadet et sa nelfette noire... pffffff faut vraiment que je revoie mes fréquentations.¤

Accompagné par Ares, son vieux compagnon, le nain polaire s'engouffra dans l'escalier et déboucha sur une porte devant laquelle une vive discussion avait pris place et avec encore la drow comme acteur principale et Hermine comme protagoniste. Qu'est ce que Dorîk ne donnerait pas pour une bonne pinte de bière et un bon petit feu devant lequel réchauffer ses petits petons. Mais nan... il fallait qu'il se cogne cette joyeuse bande d'aventuriers sortis d'outre-tombe pour la plupart. Au moins il était sur de ne pas s'ennuyer.

-Tout ça pour ouvrir une porte... nan mais je rêve. Y a pas 3000 solutions; on met la main sur la poignée, on tourne, on pousse et on entre. Et puis si ça s'ouvre pas on utilise la clé ou alors une grosse hache et une bonne paire de bras. Et s'il y a des pièges on a qu'à tirer à la courte paille.

écrit par: Rindelboum Dimanche 24 Février 2008 à 19h13
- Hm… Intéressant. Dit le gnome après avoir survolé de long en large le contenu du parchemin. Cher Indren, j'aurai préféré sans doute te le dire de vive voix, mais hélas je crains de ne pas en avoir la force. En voila du nouveaux, depuis quand les magiciens louches font les jolies cœurs maintenant ? Ma destinée me mène sur une route qui me séparera de toi à jamais : tu le sais bien, je n'ai pas le droit de m'attacher à toi, cela est contraire à l’éthique. Bla bla bla, je me suis laissée trop longtemps portée par des sentiments interdits. Bla bla bla, quelle douloureuse ironie : les premiers mots que je trace pour toi sont des adieux. Sache pourtant que je t'aimerais toujours et bla bla bla et bla bla bla. Pardonnez moi l’expression dame Hermine, mais ce parchemin m’a tout l’air d’être un ramassis de connerie. Je dirai même plus, ça sens le pâté cet histoire.

Rindelboum réfléchit quelques instants. Aucun sourire n’avait orné son visage depuis qu’Hermine les avait conduit, lui et Elinor à l’écart du groupe. Il avait la mine grave et sérieuse.

- Indren je suppose que c’est le dénommé Indraël Aran'Dil ? Peut être y a-t-il tout simplement un code caché dans ce texte. Il faut parfois faire preuve d’imagination et lire entre les lignes…

Il tournait et retournait le parchemin devant ces yeux, tendant les bras pour l’observer avec plus de perspective ou au contraire le rapprochant le plus possible de son visage pour en analyser le moindre petit défaut d’écriture ou le moindre petit signe suspect pouvant être caché entre les lettres. Il essaya de lire les mots à l’envers, d’inverser les phrases et les lignes. Etudiant la lettre, il visualisait dans son esprit tous les mots que contenait le parchemin et comme un puzzle, tentait de les remettre bout à bout en essayant de former quelque chose de cohérent.

- Ou pas…

Malheureusement, cette recherche n’avait pas l’aire très fructueuse. Rindelboum continuait d’observer minutieusement le parchemin. Il attendait l’éclair de géni qui lui donnerai la solution à cette énigme. Etait-il vraiment à la hauteur du défi qu’Hermine venait de lui lancer ? Ou peut être qu’il n’y avait tout simplement aucun message subliminal caché dans ce parchemin…

- Ou alors… Attendez attendez. S’il vous plaît, faites voir votre torche dame Hermine.

Rindelboum tendit les bras devant lui, un peu en hauteur et observa le parchemin à la lueur de la lumière que produisait la torche. Il plissa les yeux.

- Peut être bien que...

Rindelboum utilise décryptage, art de la magie et connaissance mystère sur le parchemin

écrit par: Ibealia Dimanche 24 Février 2008 à 21h43
La belle roublarde sourit de façon enjouée à la proposition de la guerrière mais elle se dit que ce n'était peut être pas le moment de rigoler au pied de biche étant donné que ses dons de roublarde pouvaient être utiles. Si jamais ils ne donnaient rien, elle pourrait toujours s'amuser avec son nouveau joujou. Une image veint à son esprit : elle souriait d'un demi cercle allant d'une oreille a l'autre, une regard sombre et un rire venant des cavernes, une scène qu'on pourrait qualifier de comique... de situation, bien sur. Mais elle se plaisait à ce que ses dons ne servent pas aujourd'hui histoire de se dégourdir un peu après son apathie due à sa blessure. En effet, son réveil lui donnait une énergie qu'elle avait envie d'exploiter avec de l'imprudence mais la raison de cet entrain la ré-freiner en même temps. En effet vu tout ce qui avait précédé, le système de la porte, les niches qui avaient découvertes des monstres quand l'un d'entre eux avait marché sur une dalle piégée, tout ca la conduisait à tout de même rester prudente.

Elle répondit donc à la guerrière qui lui faisait certainement plus confiance maintenant étant donné sa proposition et puisqu'elle l'avait vu lutter pour sauver les vies de tous.


- Bonne idée Mimine, mais j'pense qu'on va s'la jouer genre prudent pour ce coup-ci même si j'pense pas que le chemin soit semé d'embuche tout du long. C'est leur de se la jouer finie!

Cet élan de familiarité avec l'illuskan pourrait en surprendre plus d'un mais elle se sentait renaitre après son sommeil proche de la mort. Ce songe avait éveillé en elle une confiance en les forces de la nature et surtout en la force de sa propre nature. Elle ne savait pas vraiment ce qui l'attendait mais elle était confiante pour une raison inconnue, une confiance tout de même modérée par la situation de plus en plus étrange. Ils devaient suivre une drow dans un temple des adorateurs d'une déesse terrible que cette même drow semblait adorer également vu son pendentif. Ce qui est étrange est qu'elle n'ai relevé que la demi-elfe le portait également. Chose qui aurait surement valu un haut-le cœur de dégout de la traitre à son sang. Ce qui était sur était que bien que très présente de part son physique charismatique, Ibealia ne pouvait se résoudre à lui faire confiance.

La Roublarde de Solonor s'approcha de la porte une torche à la main écartant ceux qui s'opposaient à son passage. Elle s'accroupie, se tordit un peu dans tous les sens, approcha son visage, l'écarta de la surface plane. Souffla, toucha, palpa, zieuta de près, de loin, les yeux grands ouverts, les yeux plissés. Pour ses compagnons cela ressembler à une sorte de rituel étrange, mais très étrange alors.


Ibealia utilise art de la magie au cas ou mécanisme magique, corchetage/désamorçage, détection je sais pas si perception auditive peu fonctionner pour au cas ou j'entendrais une sorte d'engrenage louche.

écrit par: Nollïa Lundi 25 Février 2008 à 17h46
Rindelboom, décryptage : 9 (dé)+ 4><DD ?
Rindelboom, art de la magie : 14 (dé)+8 >< DD 20 = réussite
Rindelboom, connaissance des mystères :17 (dé) + 8 ><DD 20 = réussite
Ibéalia, art de la magie : 20(dé) +1 ><DD ?

Ibéalia, fouille : 11 (dé) +2><DD ?



Narration


Rindelboum, Hermine, Ignus et Elinor

Rindelboum et Hermine, suivie d’Elinor, s’étaient isolés à l’étage du dessus sur le petit palier qui surplombait l’escalier et qui devançait le couloir aux niches maléfiques, exactement à l’emplacement ou Miramal était resté coincé. Plus loin, ils distinguaient dans les ombres la silhouette du prêtre de Kossuth, resté à l’écart suite à sa conversation avec Golek. Sa mine ténébreuse n’incita pas les trois jeunes gens à s’approcher de lui, et ils se firent plus discret. De plus la présence du dernier zombie en vie, se tenant toujours au garde à vous dans sa niche, rendait Elinor très mal à l’aise, et souvent elle jetait des coups d’œil inquiet dans cette direction, profitant de sa gène pour s’approcher davantage de son amie.
L’examen que le gnome fit subir à l’étrange missive lui apporta plusieurs informations. Premièrement, il n’était pas du tout certain qu’il s’agisse là d’un « faux » comme le prétendait Hermine. Rien dans l’écriture, d’après ses connaissances en langages écrits étrangers et divers, ne trahissait une falsification.
Deuxièmement, à l’évidence un sort imprégnait le parchemin. Il était fort probable qu’il s’agisse d’un sort assez peu connu de la Page Vierge, qui dissimule à tout jamais le texte aux yeux étrangers. Il est bien entendu possible d’écrire quelque chose sur cette fausse page blanche afin de rendre le secret…encore plus secret. Le seul contresort efficace était le sort de l’Effacement. Le gnome l’avait il déjà appris ?




Naskyrien, Dorik, Ibéalia, Golek et Sinafaye

Tandis que le trio se penchait sur les mystères d’une vieille lettre d’amour, en bas de l’escalier on s’activait également. L’elfe noire tout occupée à se justifier auprès de Naskyrien dans une conversation qui prenait une tournure de plus en plus intime, elle ne prit pas tout de suite attention aux efforts de ceux qui cherchaient à ouvrir la porte.
Celle-ci, et comme les précédentes, était composé d’un lourd panneau, probablement très épais de la même matière que les murs. Ni poignée, ni serrure, ni même une fente suffisamment large que pour laisser s’introduire un pied de biche, pour peu que le pied de biche puisse avoir un quelconque effet sur un matériau aussi solide que cette pierre sombre ! Ibéalia, se jurant de ne pas se laisser prendre par surprise deux fois, inspecta l’obstacle avec soin, et ne découvrit pas le moindre signe de piège. Pouvait elle seulement en être sure ? Ce qui lui apparaissait avec évidence cependant, c’est que la porte ne s’ouvrirait que par magie…comme les précédentes…

Lorsque le barbare s’adressa a elle, Sinafaye ne répondit pas tout de suite…Comme si elle hésitait. Puis elle s’approcha de lui, l’incitant à s’écarter légèrement et baissa la voix peu à peu de sorte qu’elle n’eut pas l’air de suite de faire des messes basses.


- Je n’ai jamais dit cet Aran’Dil était celui …qui a causé …Bref. Elle poussa un long soupir comme si elle hésitait à lui révéler quelques lourds secrets. « Tu sais, le blond…Je n’ai pas envie de te mêler à tout cela. Ce sont …oui, tu as deviné juste…des histoires de famille. J’ai pas envie ...qu’il t’arrive malheur pour t’y être mêlé. Disons, que je fini par me demander si toute la suite d’événements qui m’ont conduite ici n’était pas autre chose que du hasard. »

Elle poussa un soupir encore plus profond que le précédent. Son regard était sincère…Du moins, le semblait il.

- Naskyrien…il faudrait mieux que je règle cela seule…Ce serait mieux.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Ce n’est qu’alors qu’elle détourna la tête pour voir Ibéalia et Golek en grand affairement devant la porte, tandis que Dorik et son chien Ares les observaient, ponctuant leurs essais de jappement léger ou d’un commentaire.

- Je ne comprend toujours pas ce que vous cherchez.

La voix n’était pas désagréable, mais dénuée de toute chaleur. C’est alors que la drow sembla enfin remarquer le pendentif que portait Ibéalia autour du coup. Seraient ce les pensées de la demi elfe qui auraient guidé les yeux d’or de Sinafaye ? Toujours est il que lorsque leurs regards se rencontrèrent, il y eut un échange intense…



écrit par: Rindelboum Lundi 25 Février 2008 à 20h05
Rindelboum tendit les bras devant lui, un peu en hauteur et observa le parchemin à la lueur de la lumière que produisait la torche. Il plissa les yeux.

- Peut être bien que... Euréka ! C’est bien ce que je pensais, la partie à l’eau de rose n’est en fait qu’un leur.

Ca y est ! Il voyait enfin ce qui clochait dans ce parchemin. Sous la lueur de la torche, le gnome pouvait enfin apercevoir la faible aura magique qui l’entourait…

- Bon, je vai être clair, quoique puisse cacher ce parchemin, je ne suis pas en mesure de vous en révéler quoi que ce soit et je ne pense pas vous en apprendre beaucoup plus que vous n’en saviez déjà. Tout d’abord, je ne pense pas que ceci, il montra le parchemin en le tenant par un coin et avec deux doigts. « Soit une contrefaçon. En revanche, il est certain que ce papelard à été enchanté. Pour faire simple, disons que l’auteur de ce parchemin à écrit quelque chose sur la page vierge puis y à lancé un sort qui dissimule à tout jamais le texte aux yeux des étrangers. Ce qui est sur, c’est que ce qui est écrit la dessus doit être sacrément important… »

Il ré-enroula le parchemin puis le tendit à Elinor. Il s’arrêta quelques instants pour contempler Capucine. La petite belette était tranquillement blottie dans le creux du bras d’Hermine et commençait à s’assoupir. Il leva alors la tête vers Hermine et s’adressa à elle sur le ton le plus sérieux qu’il possédait.

- Néanmoins, il existe un moyen. Le sort de l’Effacement devrait être en mesure de contrer cet enchantement, mais malheureusement je ne le connais pas. Ou en tout cas pas encore.

En même temps que le gnome prononçait cette phrase, il nota intérieurement qu’il faudrai sérieusement qu’il se trouve un puissant magicien capable de lui faire réviser ces sorts de transmutation. Il avait toujours pensé que la transmutation était une école de magie plus qu’inutile, mais maintenant qu’il en avait vraiment besoin, il regrettait de ne pas avoir passé plus de temps à étudier ces sorts utilitaires. Puis il adressa à Hermine le sourire numéro cinq, « Oops, c’est balo hein ? ».

écrit par: Hermine Mardi 26 Février 2008 à 13h55
Hermine, comme souvent depuis hier, était attentive aux réactions d'Elinor. En effet, elle s'était ennuyée de constater que les yeux de Rindelboum ne s'étaient pas mis à briller lorsqu'il s'était mis à examiner la missive, et que le gnome avait encore moins fait exploser le parchemin pour en révéler la nature, même si quelque part, cela semblait rendre la magie du gnome plus rassurante que les autres ... Aussi c'est tendrement qu'elle effleura l'étudiante dont les gestes toujours si doux trahissaient sa nervosité, pour tenter de la calmer un peu.

- Pas d'inquiétude, lui intima-t-elle d'un ton rassurant, et en commun, par égard pour le magicien qu'elle soupçonnait ne pas comprendre la langue d'Illusk. « Il se tient à caяяaux, et puis ... Je sais comment le mettяe hoяs d'état de nuiяe, maintenant. »

Le sourire d'Hermine était vrai : le mort-vivant ne la mettait évidemment pas à l'aise, mais il ne l'intimidait plus du tout ; c'était pour cela qu'elle s'était placée entre lui et Elinor et Rindelboum, pour les protéger au cas où le monstre se montrait à nouveau hostile. Inconsciemment, elle tapota son bâton, dont elle s'était rendue compte de l'efficacité contre ces créatures : la guerrière se sentait capable d'en faire du petit bois.

Après un moment, à peu près à l'instant où la Nordique allait sortir son jeu de Talis et en proposer une partie à Elinor, l'arcaniste gnome fit part de ses conclusions, toujours avec humour, ce qui donna un petit sourire à Hermine.


- Tant pis, tu as pяobablement fait de ton mieux, meяci ..., murmura l'aventurière en réponse en soupirant doucement. Puis elle regarda tour à tour ses deux compagnons d'un air engageant. « Et maintenant ... une яemaяque, une envie pяécise suя la suite des événements ? ... On est là pouя s'épauleя ... »

Bien qu'elle parlât presque à voix basse, son ton était posé et aucunement hésitant. Soudain, après quelques instants, l'Illuskane sursauta et désigna le parchemin du doigt d'un geste vif, tandis que son ton s'emballait quelque peu, au fur et à mesure qu'elle dévoilait l'idée qu'elle venait d'avoir : « Hé ! Et si on déchiяait cette lettяe en petits moяceaux ? Puis qu'on яeconstituait le puzzle ? ... »

Devant la réaction de ses deux amis probablement interloquée et dubitative au sujet de l'idée apparemment idiote qu'elle venait d'avoir, la jeune femme s'expliqua, d'un ton moins fébrile mais plus hésitant :

- Oui ... enfin, je veux diяe : on n'a pas le pouvoiя pouя contяeя ceux d'Aяan'Dil ... Mais l'éneяgie, le `liquide`.. magique ou je sais pas quoi ... ça doit bien se fixeя à un endяoit pouя pouvoiя le modifieя, hein ? Peu assurée de parler d'un sujet auquel elle ne connaissait presque rien, Hermine appuyait ses mots de gestes vagues en regardant Rindelboum d'un air intense. « Donc ... si on détяuit l'objet ou est accяoché le maléfice, celui-ci devяait s'évanouiя puisqu'on l'a pяivé de cible, nan ? Et si on reconstяuit ensuite le paяchemin ... ben, si le soяt est paяti au pays de couяgettes, le vяai message seяait, lui, toujouяs lisible ... »

Cela n'était bien sûr qu'une proposition, dérivée du stéréotype typiquement barbare d'éliminer le problème en le détruisant d'abord, et en y réfléchissant ensuite. Cependant, et l'ex-sœur des Marches le savait bien, elle s'articulait autour d'une hypothèse que c'était au magicien petites-gens, bien plus expert dans la théorie magique qu'elle même, de confirmer ...

écrit par: Rindelboum Mardi 26 Février 2008 à 21h58
Littéralement hypnotisé par le spectacle que lui offrait Hermine, Rindelboum ne sût lui répondre autrement qu’avec le sourire numéro neuf, « Hein ? C’est quoi ? Une nouvelle dance ? ».

Détruire le parchemin… ? Songeur, le gnome resta un moment silencieux. Jamais il n’avait entendu parler d’une méthode aussi barbare que cela. Détruire un objet enchanté pour tenter de contrecarrer l’enchantement récalcitrant qu’il contenait lui semblait être une idée totalement incongrue et dénué de sens. Détruire un parchemin dont le contenu caché est d’une grande importance pour mieux pouvoir s’en servir, quelle idée stupide. Mais peut être… peut être que ce genre d’idée ne lui avait jamais effleuré l’esprit car elle était tout simplement trop simpliste… peut être qu’il cherchait toujours trop compliqué.


- A vrai dire, ce n’est pas tout à fait comme ça que les choses ce passent. La Toile de Mystra est une entité beaucoup plus complexe que tout ce que vous pourriez imaginer Dame Hermine. La Toile englobe tout ce qui fait ce monde, qu’il s’agisse des êtres vivants, des morts vivants, des êtres inanimés, des solides, des liquides, ou des gaz. Elle imprègne le sol, ce diffuse dans la profondeur des océans et s’étend jusqu’aux limites de l’air dans le ciel et au-delà. La Toile est comme une vaste trame sur laquelle la substance du monde est tissée, un filet sur lequel les mortels se déplacent comme des araignées, un large océan à la surface duquel flottent tous les objets. Les lanceurs de sorts, qu’ils en soient conscients ou non, font fonctionner leur sorts en puisant dans le pouvoir de la Toile et en dosant l’énergie de manière à ce que ce dernier s’active et s’adapte à leur volonté. Comprenez-vous ?

Le gnome marqua un temps d’arrêt lui permettant de doser les réactions de ses interlocuteurs. Il ne s’en était pas rendu compte mais il venait de se lancer dans des explications complexes et s’engageait sur un chemin sinueux. La notion de Toile n’a jamais été quelque chose de simple à comprendre et Rindelboum s’en souvint un tantinet trop tard.

- Vous comprendrez donc aisément que lorsque ce parchemin fut enchanté, l’auteur du sort ne fit que « tisser » la Toile qui imprégnait déjà le papier. La magie qui a été réquisitionné pour cela s’est encrée jusque dans la plus infime partie de l’objet. C’est pourquoi je ne pense pas que le déchirer soit une réelle solution à nos problèmes car ça ne ferai que diviser proportionnellement chaque parcelles de magie l’imprégnant.

Il soupira puis, pensif, prit une profonde inspiration. Alors que son regard s’évanouissait dans la contemplation du sol, ces yeux ce rouvrirent d’un seul coup. Une autre idée venait de germer dans son esprit. Le regard toujours égaré, il reprit la parole, mais plus pour lui même que pour les autres cette fois-ci et avec un ton un peu plus bas.

- A moins que… Lorsque la Toile est endommagé du fait de lancée de sorts inconsidérés ou à la suite d’une catastrophe magique, elle peut se déchirer en plusieurs morceau ou être détruite, laissant derrière elle des zones de magie morte, ou ravagées par la magie sauvage. Peut être donc que le simple fait de déchirer le parchemin en un grand nombre de morceaux pourrait retirer toute cohésion aux parcelles de Toile qui le compose, ce qui entrainerait inévitablement la destruction du sort nous chiant dans les bottes…

Il leva alors la tête vers Hermine et la regarda dans les yeux. Un énorme sourire apparut sur son visage. Le sourire d’un enfant heureux, ayant enfin trouvé avec quoi faire marcher son nouveau jouet.

- C’est peut être une idée envisageable en fin de compte. Et puis après tout, qu’est-ce qu’on risque ?

écrit par: Hermine Jeudi 28 Février 2008 à 18h55
La ... Toile ?
La guerrière prit un instant pour digérer le petit cours de Rindelboum. Était-ce ainsi que les choses se passaient ? Le monde entier et ceux qui l'habitaient étaient donc enveloppés d'une trame puissante et invisible que seuls quelques initiés, les magiciens, pouvaient voir et exploiter ? C'était difficile à croire et ... effrayant. Les fait que des sorciers maléfiques, comme Mestoph ou Indraël Aran'Dil, puissent l'étouffer lui briser les os ou l'enflammer d'un simple geste sans qu'elle ne puisse rien y faire, parce qu'elle n'avait aucune chance de
percevoir la source de leurs pouvoirs, la fit frissonner. Les choses étaient pires qu'elle les avait imaginées.

Hermine baissa les yeux vers la mignonne petite Capucine. En raison de son tempérament réservé, il ne lui était pas venu à l'idée de caresser l'affectueux animal. Elle le tapota doucement du doigt, pour lui donner le temps de se réveiller, et releva la tête vers ses compagnons.


- Ce qu'on a à peяdяe ?, demanda t-elle en réponse à a question du gnome. « Hében, un indice ou un outil pяécieux, j'imagine. Paяce que ... Si ça n'était pas pяécieux ou si cela était une infoяmation dont Aяan'Dil peut se souveniя de mémoiяe, il ne l'auяait pas conseяvée, j'imagine. »

¤ Enfin moi, à sa place, si ce papier pouvait être utilisé contre moi, je l'aurais brûlé et balancé ses cendres au latяines ... ¤ compléta, en son for intérieur, la paranoïa galopante de l'Illuskane.

Cependant, il était vrai qu'appliquer son idée était dangereuse et ne devait être appliquée qu'après avoir tenté tout le reste ... du moins, tout ce qui était à leur portée.
Soudain, Hermine se rappela quelque chose : une voix, derrière une porte, qui prononçait un mot de passe en elfique avant de pénétrer dans sa chambre pour éviter de déclencher un sort d'alarme.
Mais oui, c'était évident !
Si l'information qu'il avait dissimulée lui était précieuse sans qu'il puisse se débarrasser du support qui la renfermait, Indraël Aran'Dil -où la personne à qui il désirait faire passer le parchemin, si celui-ci renfermait en fait un message- devait forcément avoir un moyen d'y accéder à nouveau ! En ayant prévu un signe de reconnaissance, par exemple ...


- Tiens ... passe-le moi, demanda Hermine à Rindelboum en appuyant sa requête d'un geste de la main, puis rendant avec moult précautions son familier, qui avait eu le temps de se réveiller, au magicien. Puis, une fois le parchemin dans les mains, elle ânonna les mots au fur et à mesure qu'ils lui venaient :
« ... Aяan'Dil. ... Sinafaye. ... Intяazil. ... Kiaяansale est la plus classe. ... Gloiяe aux dяows. ... Vengeance. ... C'est moi qui ai la plus gяosse ... heu, collection de gяimoiяes. ... Alak Xyltin. » Elle marqua une pause, se prenant le menton dans la main, fixa les mots qui n'accusaient aucune réaction, puis murmura : « Non, bien sûя. C'est la langue qui ne passe pas : 'faut paяleя en elfique ... »

Un peu dégoûtée que sa dernière idée fasse une fois de plus pet dans l'eau, Hermine brandit le document devant elle, et le pinça de chacune de ses mains, en se préparant à la déchirer.
Elle regarda à nouveau Elinor, puis Rindelboum, et se souvint que l'étudiante, et probablement l'illusionniste, parlaient tous deux la langue des elfes. Cela lui fit stopper son geste, et elle leur sourit.


- A moins que vous ayiez envie d'essayeя un deяnieя tяuc ?

écrit par: Nollïa Samedi 01 Mars 2008 à 13h44
Conversation

Elinor n’avait pas détaché ses yeux d’Hermine durant tout l’entretient buvant littéralement ses paroles. Au moment ou celle-ci émit sa théorie de la magie brise en miette, elle réfréna de toutes ses forces un sourire attendri de peur de vexer son amie. C’est les joues bien roses qu’elle tendit les mains vers elle pour s’emparer du parchemin, et prononcer – peut être pas tous – les divers mots de passe que la guerrière avait essayé. Cependant, alors qu’elle penchait les yeux vers la lettre d’amour, elle releva le nez et fit part de ses sentiments.

- Tu sais Hermine, dit elle de sa voix claire qui à cet instant n’était plus hésitante « Je pense qu’il y a quelque chose de très louche dans cette histoire qui nous échappe. Je ne suis pas fervente de Tymora et je ne crois guère à d’aussi incroyables hasards. L’apparition de cette drow, et peut être même de ceux qui l’accompagne n’est sûrement pas du à une étrange coïncidence. Elle est à l’évidence du même sang qu’Indraël Aran’Dil qui a probablement pris un nom d’emprunt, plus elfique. Et dans ce cas, elle doit forcement faire partie du complot. Et nous ...quelle était notre mission en descendant dans ces ruines : de protéger Rochedor du complot. Nous devons découvrir le fin mot de cette histoire. Comment, je ne le sais pas encore, mais si nous réfléchissons ensemble, nous pouvons sûrement le déjouer. L’enjeu me semble évident. Les drows sont venus récupérer l’épée légendaire. «

En cet instant l’innocente étudiante timorée avait fait place à une femme de tête : dans son regard même brillait cette leur d’intelligence, et d’excitation propre à la découverte.

- Le mieux serait de faire en sorte qu’ils ne se doutent pas de nos suppositions, et qu’ils en savent le moins possible sur ce que nous savons d’eux.

Qu’entendait elle par « ils » ?

-

Rien ne se produit, le parchemin resta parfaitement identique. Elinor releva la tête une fois encore vers Hermine, ignorant presque la présence de Rindelboum, et lui sourit infiniment…

- Désolée…

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

écrit par: Hermine Lundi 03 Mars 2008 à 08h21
Hermine soupira tandis qu'un petit nuage d'air stagnant apparut brièvement devant ses lèvres, puis sourit en réponse à Elinor, haussant doucement les épaules d'un air de « ce n'est rien, vraiment ». Ce satané parchemin et l'attitude de Sinafaye, où tout du moins ce que la Nordique en percevait, faisaient obstacle à leur progression dans ce temple oublié, mais la bonne volonté d'Elinor, qui semblait aller bien mieux, faisait vraiment plaisir, en plus d'émouvoir quelque peu la guerrière, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. De les avoir près d'elle, l'étudiante et Rindelboum, faisait du bien à Hermine : les choses étaient difficiles, mais elle n'était pas seule.
Ressentant un peu de lassitude, Hermine cala sa torche contre un mur du couloir et s'accroupit en s'appuyant sur son bâton, regardant ses compagnons par en dessous.


- Ça se tient, ouais. Elle avait envie de se confier. « 'Me demandez pas pouяquoi, mais j'ai l'impяession que cette dяow et Aяan'Dil sont dans le même camp, mais qu'ils ne s'aiment pas. Peut-êtяe à cause de la façon dont Sinafaye en paяle ; cette ... "discussion" me paяait plus teniя d'un ..comment dit-on ?.. d'un яèglement de comptes. » L'aventurière marqua une pause. Elle avait besoin de fumer ; mais elle l'avait assez fait récemment. « Peut-êtяe qu'on devяait la laisser l'attendяe, et se planquer quelque paяt pouя mateя ce qu'ils se diяont ? ... Hum ... Ça ne me plaît pas trop, mais si c'est le seul moyen d'en appяendяe plus, vu qu'on n'a pas les moyens de déchiffяeя ce paяcho ... » Regard appuyé vers Rindelboum. « .. puisque pouя casseя le maléfice, il faudяait le déchiяeя en moяceaux tяop petits pouя qu'on aяяive à le яeconstяuiяe paя apяès, c'ça ? »

Tandis que son regard émeraude tombait par hasard sur le mort-vivant qui grattait toujours dans son alcôve sans qu'elle le voie vraiment, Hermine poussa un nouveau soupir, mais plus fort, cette fois : cela trahissait le fait que sa réflexion était dans une impasse, ce qui ne la satisfaisait pas. S'apercevant que son irritation apparaissait à Rindelboum et Elinor, elle secoua la tête puis sourit pour les rassurer.

- Bon. Je bloque, là. La jeune femme se releva pesamment, s'époussetant un peu. Sa poigne se fit néanmoins plus ferme sur son bâton : « ..Quoique, y a bien un tяuc qu'on n'aie pas fait encoяe ... N'ayez pas peuя, d'accoяd ? »

Lentement, pour que le magicien et l'archéologue ne soient pas surpris par ce qu'elle faisait, Hermine s'avança à pas de loup, serrant fermement son bâton, en direction du mort-vivant qui avait survécu au combat. Après tout, celui-ci était un elfe noir, vivant dans ce temple depuis un temps indéfini, et il entretenait même avec un peu de chance une haine de ceux qui l'avaient réduit à cet état maudit.
Restait à savoir s'il pouvait tenir un discours un minimum cohérent ...


- Heu ... mec ? Le ton de l'Illuskane se voulait non aggrssif, mais était hésitant, et elle était sur ses gardes, au cas où l'être redevenait hostile : « ..T'as envie de me causeя ? »


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Hermine est sur la défensive.
Hermine utilise Expertise du combat.
Hermine utilise Diplomatie.
Hermine a vraiment de l'espoir ...

écrit par: Naskyrien Lundi 03 Mars 2008 à 20h38
La situation ne s'éclaircissait pas, voire devenait de plus en plus confuse... Le groupe ne se formait pas et restait scindé en deux, des assassins devaient se balader pas loin et peut être en compagnie de morts vivants ... et peut être de la famille de Sinafaye...
Note positive, néanmoins, Dorik et Golek étaient là... et même l'elfette nommée Ibealia. Nasky n'avait pas fait attention au trouble de Sinafaye concernant cette derniére et son collier.
Nasky, réfléchissant à ses paroles, pensa qu'elle avait peur. Devait elle une certaine obéissance qui se devait plus forte encore que la juste envie de vengeance dont elle avait été victime ? Etait il possible que son enlèvement ait été le fruit du hasard ?
Naskyrien attrapa doucement le bras de la drow pour la ramener à leur conversation privée, et lui parla à volume assez bas, n'ayant pas vraiment peur de sembler faire des messes basses, mais n'ayant pas non plus peur d'être entendu par les oreilles fines du groupe.


Hey... que me dis tu là ? Tu es une princesse, non ? ou un truc du genre... enfin, en tout cas, tu as visiblement un destin important... Donc... il est certain que tu dois exciter beaucoup de convoitises... future gardienne de ce Temple et de ... Intrazil
Bon... Ensuite, tu as des ennemis dans ta famille, c'est évident... même si tes soeurs ... ou d'autres membres ... n'ont pas organisé ton enlévement ou autre évènements, il semble clair que vous vous ne vous aimez pas vraiment... Sans compter que tu es surement la plus belle, ce qui ne doit pas vraiment plaire à tes ... rivales... n'est ce pas ?
ENFIN ... et je me demande si tu réalises ce que cela implique vis à vis de la maniére dont ton peuple ... et ta famille doivent le percevoir... et aussi ce que cela implique par rapport à ton destin et à ton futur rôle...
TU ES HUMAINE

Nasky avait dit ces trois mots avec beaucoup d'intensité, mais trés faiblement dans l'oreille de la drow, en profitant pour sentir l'odeur si particulière de sa peau sur laquelle il envoya son souffle chaud...
Eloignant un peu sa tête, la tenant par les épaules et la regardant à quelques centimétres dans les yeux, il continua de sa voix la plus suave et douce


Ensuite, n'oublie pas que tu es mon but... tu détiens un moyen de libérer des gens que j'aime.

Néanmoins, si tu me dis que je suis sûr de mourir si je continues à te suivre... ou - pire que tout - que nous serions obligés de devenir ennemis, alors, bien sûr que je dois te quitter... mais je pressens que ... tu as besoin de moi... que tu es en danger... et que je si je t'aide... alors, le jour où tu assumeras ton rôle... tu ... tu ne m'oublieras pas et tu n'oublieras pas ... ton sang... Un tel mélange ne peut que donner une grande beauté ... physique, certes, mais aussi ...intérieure... tu te DEVRAS de te battre pour la paix entre les peuples... quel qu'en soient les avis des humains ou des drows... ou des membres de ta famille...
Alors, que faisons nous... on se sépare ?

Nasky n'était pas vraiment beau, surtout avec son oeil décidément bel et bien crevé... mais s'il y avait bien un moment où il pouvait et devait l'être, c'était en cet instant où ses lévres étaient si proches d'une des plus belles femmes de Toril... qu'il considérait avoir eut beaucoup de chances de connaitre et de sauver... et d'une beauté qu'il ne reverra plus jamais ... et qui lui manquera..
Pour le moment, il profitait de cet instant où il ne se génait pas d'admirer les yeux dorés, ces cheveux de lin, cette peau ébène... et cette bouche si excitante si proche de la sienne.
Comme il aurait aimé à nouveau s'en emparer et l'embrasser... mais la derniére tentative n'avait pas été un succés, même si il était fier d'avoir pu au moins une fois sentir le goût de cette... déesse elfe.
Ne se lassant pas de l'admirer, trouvant des mots à dire pour se permettre de continuer cet instant d'intimité, il espérait que Sinafaye l'embrasse d'elle même... il aurait aimé que sa propre bouche de Rashémi soit un aimant irrésistible que la demi drow n'aurait pu s'empêcher de saisir. Le coeur du barbare battait trés fort à cette idée et cette pulsation de plus en plus rapide devait même être perçue par la prêtresse de Kiaranzalée, si proche de lui , dans ce couloir si ancien.

écrit par: Rindelboum Mercredi 05 Mars 2008 à 09h55
Rindelboum regarda Hermine s’approcher du mort-vivant avec interrogation. Qu’allait-elle encore faire ? Elle n’allait pas passer ses nerfs sur le mort-vivant tout de même ? Décidément, le jeune magicien n’arrivait toujours pas à comprendre la façon de penser de la guerrière. A vrai dire, elle le fascinait. Comment une femme possédant autant d’expérience en matière d’aventure et de castagne telle qu’Hermine pouvait faire germer des idées aussi stupide à partir de raisonnement totalement cohérent ? Ou en tout cas stupide au premier abord. Car en y regardant à deux fois, ce n’était pas si stupide que ça… Elle possédait en réalité une façon de penser extrêmement simpliste, mais en même temps extrêmement complexe. Et de plus, elle était imprévisible et débordante d’imagination. Décidément, elle ne cessera pas de si tôt d’étonner Rindelboum.

Tandis qu’il observait Hermine, un sourire affectif apparut sur son visage lorsqu’elle adressa la parole au zombie. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas été autant amusé et il ne se lassait pas de la voir faire des choses auquel il n’aurait lui-même jamais pensé. Plus il la fréquentait, et plus le respect et l’amitié qu’il portait pour cette fière guerrière grandissait. Il se tourna alors vers Elinor et s’empara du parchemin qu’elle tenait encore dans les mains.


- He, y’a pas de raison qu’elle soit la seule à s’amuser, dit il à Elinor en lui adressant un clin d’œil affectif. "Pendant que certains essayent de faire lever la papatte à un zombie, d’autre s’amusent à reconstituer des puzzles. Chacun son truc…"

D’un geste vif, il déchira alors le parchemin en deux morceaux. Puis il les superposa et renouvela l’opération jusqu’à obtenir huit morceaux de parchemin à peu près égaux. Les morceaux étaient encore assez gros pour être reconstitués relativement facilement c’est pourquoi il n’osa pas continuer, de peur de se rendre la tache plus compliquée.

Il ne leur restait plus qu’à attendre et observer… Les yeux plissés, Rindelboum était plus concentré que jamais, si le sortilège qui hantait ces morceaux de papier devait faiblir, il le verrai.


Rindelboum utilises art de la magie pour voir si l'action "déchirement de parchemin" à un quelconque effet sur l'enchantement en question.

écrit par: Golek Tendreprés Jeudi 06 Mars 2008 à 22h24
Pour être simple, ça se traînait dans le couloir, voire, ça se traînait beaucoup dans le couloir ou se tenait désormais l’elfe qui avait observé la porte, Dorîk, qui, comme Golek, voulait ouvrir la porte au plus vite pour en finir, de plus Sinafaye et Naskyrien en étaient toujours au même point, les délicates attentions du barbare commençait a rendre l’atmosphère vraiment lourde et pesante, plus rien d’autre ne se disait dans cet espace étroit a devenir claustrophobe.

C’est alors, que, poussant un soupir retentissant, le hin se releva, car, étant assis, on le distinguait mal des aspérités sur le sol du couloir. Et c’était beaucoup trop discret pour son intention. Il en avait marre, c’est vrai, quoi, personne ne lui parlait, personne ne l’écoutait, il était toujours le plus petit, le plus facilement « oubliable », il était temps que ça change, et il ne voyait qu’une chose au niveau de son ressentiment : la haine … Il allait leur donner une bonne raison de se souvenir de lui, lui le teigneux, lui le méchant, lui le chiant, lui l’horrible nabot dira-t-on plus tard … Peu importe, Golek se leva alors et poussant un nouveau soupir sonore dans l’espoir d’attirer l’attention de tout le monde, car, tant qu’à être méchant, autant que ça se voit ! et que ça se sache ! Tant pis pour la camaraderie, c’est vrai qu’il est sympa ce grand blond, c’est vrai qu’elle est magnifique la grande noire, c’est aussi vrai qu’il est tout seul si jamais il se fait abandonner par tous les autres…


¤- Mais c’est pas parce que tu as besoin d’eux que dois faire le gros lèche-botte !
-C’est vrai, mais imagine que on sois coincé dans ce souterrain…
-De toute façon, on trouveras bien quelque chose, on les suivra, ou on remontra par le même chemin que le barde.
-C’est vrai que tu n’as pas tort, mais je suis quand même curieux de voir ce qu’il y a derrière cette porte, et pour ça, y a pas 36 solutions, il faut l’ouvrir, et si on veut rester en vie, il faut pas y aller seul !
-Très bien, alors toi et moi on va faire un compromis, d’abord on les bouscule, et ensuite on ouvre la porte, mais on fait les 2 gentiment, en douceur…
-D’accord, on avisera ensuite… Mais au fait, qui es-tu ? Je ne t’avais jamais entendu. Que fais-tu dans ma tête ?
-C’est parce que c’est bientôt l’heure de ta dose, ne l’oublie pas ou nous partirons tous les deux, je suis ton horloge interne… n’oublie pas la dose, bientôt… sinon, Couic… Au revoir…
¤


Après cet étrange dialogue intérieur, Golek, une lueur étrange dans son regard vide, traversa le couloir jusqu'à la porte, ou plutôt l’impressionnant panneau, rien ne semblait pouvoir l’arrêter, sa détermination était sans faille, et un sourire mauvais au coin des lèvres, Golek passa dans le dos de Sinafaye pour aller devant la porte. Malheureusement, l’épaule du hin, percuta malencontreusement le bas des reins de la magnifique drow, sans violence mais avec force, il la poussa littéralement vers le géant.

¤ Qu’il en fasse ce qu’il en veut le géant !
-Bien dit !
-T’es encore là ?
-Bien sur… t’as pas pris ta dose encore que je sache…
¤

Sans même se retourner, ni prononcer un mot, Golek s’approcha alors de la porte. Planté devant cet énorme obstacle, le hin s’adossa alors et lança à la cantonade :

-Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais je vais essayer d’ouvrir cette porte, et si quelqu’un veut m’en empêcher c’est maintenant, s’il veut l’ouvrir, aussi !

Puis, s’adressant directement a Ibealia, et d’un ton radoucit :


-Mademoiselle, pourriez vous me prêter main forte pour trouver de quelle façon l’on ouvre cette porte, et, si vous avez déjà essayé, peut-être qu’a deux nous serons plus efficace !


Golek utilise Fouille sur la porte et ses environs pour trouver comment l’ouvrir et si jamais il trouve quelque chose, il fouille a nouveau pour trouver des éventuelles pièges, si Ibealia veut l’aider, y a pas de soucis.

écrit par: Naskyrien Vendredi 07 Mars 2008 à 02h27
Naskyrien ne se préoccupait que de sa jolie princesse... (enfin, ce qu'il aurait souhaité qu'elle soit).
Pendant qu'il lui parlait, Ibe et Dorik inspectaient la porte ... mais Golek ne se fit pas oublier.
Le sympathique Hin (en tout cas jusque là), se fit des plus malotrus en bousculant la drow au moment où les lévres des deux jeunes gens étaient quand même assez proches...
Avec un petit cri de surprise ou de douleur que le barbare n'associa pas à la méchante bousculade du Halfling, (qu'il ne comprit pas tout de suite), il accueillit Sinafaye dans ses bras avec surprise ... et espoir...
L'elfe, également surprise, détourna la tête , et les lévres ne se touchérent pas...
Pendant cette paire de secondes, le rashémi regarda par dessus l'épaule de l'elfe - dont l'odeur l'envoutât un peu plus - et vit, et entendît, "le sournois". Rapidement, il parla à l'oreille de Sinafaye qui n'avait pas encore eut le temps de réagir...


- On dirait qu'il est nerveux comme pas deux, le ... "Un". Bah, laissons les essayer d'ouvrir cette porte ... et dis moi au moins si on doit vraiment se quitter.

Ce disant, la jeune elfe était encore dans ses bras et leurs visages toujours aussi proches... Il ne tenait qu'à elle de créer dans le coeur du barbare un souvenir immortel...
En ce court instant où les formes de la drow étaient si proches des siennes et où son coeur battait si rapidement, il tentait de rester maitre de lui et de ne pas montrer ...
sa faiblesse... En un court instant où leurs yeux furent l'un dans l'autre , aucun son n'aurait néanmoins pu sortir de sa gorge ... même pas un ... "g'llum" ou autre onomatopée sauvage...


Nask tente de rester maitre de lui et de paraitre seulement "fraternel super amical".

écrit par: Nollïa Samedi 08 Mars 2008 à 15h19
Naskyrien, charisme : 16 (dé) -1(cha) + 2 (bonus)>< Sinafaye, volonté : 5 (dé) + 7 +2(circonstance) = réussite
Golek, fouille : 20 (dé) + 2 >< DD ?

Rindelboum, art de la magie : 1 (dé) + 8 >< DD 12 = échec
Parchemin explosif : 4 (1d6)
Rindel, vie = 6 - 4 = 2 pv
Elinor, vie = 11 - 4 = 7 pv



Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 17h)



Narration

Rindelboum, Hermine, Elinor

Le couloir était toujours aussi sombre, aussi froid et aussi silencieux. Dans la pénombre, à la seule lueur de la torche, le gnome tenta l’expérience, un sourire ravi et amusé sur les lèvres. Au moment ou ses mains exécutèrent le mouvement qui mit fin à l’intégrité du parchemin, Elinor se saisit de son bras.

- Attend ! s’esclama t’ elle « Tes amis les gnomes…Ceux avec qui tu étais attablés…Ils ...Ils auraient pu nous aider n’est ce pas ? »

--------------------
Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Trop tard… Les morceaux étaient rangés proprement sur le sol sous l’œil attentif du magicien. Concentré il l’était, mais alerte sûrement pas. Trop plongé dans ses pensées et raisonnements complexes, il ne ressentit pas la vibration que la distorsion de la toile émettait. Et ce n’est que lorsque les morceaux de papier scintillèrent d’une étrange lueur bleutée qu’il prit conscience de ce qu’il se passait et de son imprudence. Paf ! Une déflagration magique explosa violemment, les restes de la lettres d’amour s’envolèrent et se dispersèrent, le bonhomme eut a peine le temps de se protéger le visage qu’ il se retrouva projeté contre le mur avec la jolie étudiante.
La lumière vive et le cri déchirant que poussa Elinor fit se retourner Hermine qui regarda avec effarement ses deux compagnons. Ils ne semblaient pas avoir été blessés. L’explosion n’avait laissé aucune plaie, aucune brûlure, pourtant à leur air sonné et grogis, il était certain que tout n’allait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les larmes aux yeux, Elinor tenta de se relever, tout en poussant de petits gémissements de douleur et soudain …


- Hermine ! Derrière toi !

Le zombi que la belle illuskane avait dérangé ne semblait pas près à discuter….Par contre, il avait follement envie d’user de ses poings.


Elinor, 11(dé) +0 – 2(circ) = 9
Rindelboum, 8(dé) + 4 – 4(circ) = 8
Hermine, 3(dé) + 1 + 2 (circ) = 6





Naskyrien, Golek, Ibéalia, Dorik, Sinafay


Quelques mètres au-dessous, une toute autre atmosphère enveloppait les participants. Plus tendue, plus nerveuse, on sentait presque l’odeur de souffre qui précède l’orage flotter dans l’air.

« Tu es humaine »

Les mots avaient percuté Sinafaye qui s’était peu à peu laissée bercée par le flot de paroles du barbare. Mes ces mots là, étaient de trop et elle se rétracta presque violemment, fronçant les sourcils, prête à sortir une réplique cinglante à ce qui visiblement passait pour un affront. C’est à cet instant que Golek bouscula la belle, réparant l’erreur qu’avait commise Naskyrien. Etait son odeur puissante ? La vigueur de son corps musclé qu’elle pouvait sentir contre elle ? L’attrait de la différence ? Ou bien un besoin incongru, inconnu et irrésistible d’abandon ? Durant un instant…un instant très court Sinafaye perdit le contrôle d’elle-même…et durant cet instant très court qui put paraître très long pour d’autres, Naskyrien put sentir tout son corps se relâcher entre ses bras. Et comme une lente expiration après un long effort, un frisson la parcourut. Ses yeux d’or se perdirent un moment dans l’azur nordique, et elle laissa les locks rashémies recouvrir leurs visages réunis comme un rideau pudique se baisse sur une scène interdite. Sans même s’en rendre compte, elle l’attira vers elle jusqu’à ce que leurs lèvres se touchent. Et tout comme le barrage qui contient la rivière se brisant relâche le torrent, le baiser de Sinafaye se fit aussi que passionné que pouvait l’être un être à qui l’ont a interdit toute passion depuis l’enfance. Vibrante, épicée, impudique …La température de la pièce monta d’un degré ou deux…Mais aussitôt, l’éduction et la raison reprirent le dessus, et c’est essoufflée que la drow tacha de se défaire des bras du barbare...Allait il seulement la laisser partir après cet échange ?

Un cri retentit au dessus de leurs têtes et Ares se mit à grogner, crocs dehors en direction de l’escalier. Golek releva les yeux. Malgré un examen minutieux, la porte ne lui avait rien appris. Aucune serrure, aucun glyphe, aucun indice indiquant de quelle façon il faille l’ouvrir. Ses conclusions concordèrent avec celles d’Ibéalia : seule la magie pourrait venir à bout du mur noir qui se dressait devant eux.



écrit par: Dorîk Samedi 08 Mars 2008 à 17h53
Dorîk avait commencé à siffloter un vieil air qui lui trottait dans la tête depuis qu'il était gamin. Il observait l'un après l'autre les antagonistes encore présents devant la porte en tirant de temps en temps une bouffée de sa pipe. Le gnome et la demie-elfe avait, semblait-il, finit leur examen qui s'était apparemment avéré peu fructueux. Le nain soupira et se tourna vers le grand blond et sa petite nymphette.

-Et toi mon garçon? T'aurais pas une p'tite id...

Le nain s'était arrêté lorsqu'il avait découvert le visage du barbare penché sur celui de la drow avant que les lèvres ne se croisent et que les instincts ne reprennent le dessus. Le nain manqua de s'étouffer avec sa pipe et dut se frapper la poitrine pour pouvoir respirer à nouveau normalement. Ares, inquiet, s'était approché de son maître et jappait tout en léchant le visage et la barbe du nain.

-C'est rien vilaine bête... tousss tousss... rien du tout... tousss... allez viens par là vieux frère.

Dorîk avait saisi son chien par le collier avant que celui-ci ne se mettent à grogner.

-Qu'est-ce qu'il y a mon vieux? Tu préfères continuer à regar... Une détonation au premier étage coupa net la phrase du nain qui releva la tête alors que de la poussière et quelques cailloux tombaient sur son casque.

Ares n'attendit pas une seconde et s'échappa des mains de son maître et remonta l'escalier en colimaçon tandis que ses aboiements résonnaient bruyamment dans cette cavitée rocailleuse plutôt étroite.


-Reviens là veux-tu?! Raaah manquerait plus que tout ça s'écroule tiens! Grogna le nain alors qu'il emboîtait le pas de son compagnon.

Dorîk s'arrêta en haut des marches où son chien continuait de grogner devant le cadavre ambulant qui avait regagné son ardeur combattive et semblait bien déterminé à s'en prendre à l'Illuskane.


-Par ma barbe! Il était donc pas mort c't'épouventail!!!

Le nain pôlaire dégaina sa hache et se prépara à attaquer mais il n'aurait certainement pas le temps d'intercepter le zombie avant qu'il ne s'en prenne à Hermine.

écrit par: Naskyrien Lundi 10 Mars 2008 à 01h50
Naskyrien, afin d'avoir son visage le plus proche possible de celui de Sinafaye, nettement plus petite, avait adopté, tout le long de cet intime entretien, la "position super pas naturelle (entre bossu et à genou), du Rashémi-barbare-charmeur voulant néanmoins se montrer à l'aise".
Pour sûr, c'est pas pour embrasser un nain, un gnome ou autre ... "semi barbus semi gamins" qu'il aurait fait un tel effort.
Mais, pour Sinafaye, il aurait été prêt à rester des heures dans une position inspirée des chapitres les plus ardus du Kama Sutra, voire même avec un plateau en équilibre sur la tête, si nécessaire.

Aprés tant d'efforts, et une fois sa si précieuse récompense enfin acquise, Nask n'avait évidemment pas du tout envie d'arrêter rapidement ce baiser.
Dans le flot de l'action -irraisonnée mais tellement belle - de la nymphette noiraude, il la leva du sol, en partie dans la suite logique de la poussée "hobbitale", et donc naturellement et en douceur, et afin que ce baiser soit plus confortable.
Aprés le court moment d'extase, néanmoins, Nasky sentit que la drow relachait sa passion si fougueusement lachée.


¤ Pourquoi les drows ne peuvent t'ils aimer comme les humains¤ ...
Cette phrase divine lui revint en tête mais il l'éloigna car, en cet instant plus qu'en d'autres, Nasky n'avait pas vraiment envie d'y croire ... ni même d'adorer toute autre déesse que celle qu'il tenait dans les bras.
Pourtant, tout comme Sinafaye était élevée dans la rigidité et la haine, Nasky était lui aussi imprégné de la conscience de son identité raciale, familiale, et historique.
Lui aussi se rappela de maniére instinctive qu'il était sans doutes impossible qu'un jour tout les deux puissent vivre des jours paisibles et avoir beaucoup d'enfants. Tout les opposait et l'Evidence, même pour quelqu'un démuni de sagesse, montrait bien que ce jour ne pourrait certainement pas arriver, mais aussi ... que ce n'était peut être pas vraiment le but désiré et recherché d'un tel amour...
Néanmoins, lors de cet instant en dehors du temps, si puissant, Nasky entrevît, comme dans un songe, un enfant.

Essayant de sortir de sa torpeur merveilleuse, relâchant la bouche de Sinafaye, il garda néanmoins sa tête proche de la sienne, comme tenant un bébé et lui murmura les yeux dans les yeux...


N'oublie jamais que je suis ton ami... et je te protégerais comme tu lme protégera.

Aprés un temps d'arrêt trés court où Nask s'imprégna pour toujours de l'image dorée des plus belles pupilles du monde, il la déposa au sol aussi précautionneusement qu'un vase de la dynastie Chou acquis pour 300 000 euros dans une vente aux enchères.
Une fois Sina au sol, donc, Nask posa une main tendrement sur sa joue et éloigna une méche rebelle de ses blancs cheveux.
C'est alors que la détonation se fit entendre à l'étage d'Hermine... Même le sifflotement du nain, les aboiements de son compagnon et les recherches infructueuses d'ouverture de portes n'avaient réussis à sortir les deux tourtereaux de leur torpeur.
Ce bruit nettement plus fort et inquiétant leur rappela la présence de Ibealia, Golek et Dorik, ce dernier s'étant précipité vers l'étage supérieur, annonçait l'activation d'une créature qui ne pouvait être que le zombi restant...

"On dirait que ton copain mort s'est encore réveillé... "

Nask se demanda si Sinafaye n'allait pas avoir envie de les laisser se débrouiller, vu le rapport glacial qu'il y avait entre elle et Hermine

¤ Aprés tout, si elle a encore envie de m'embrasser, Dorik et Hermine peuvent bien se débrouiller tout seuls... ¤
En tout cas, je ne te quitterais pas ... pas maintenant. On doit encore s'aidmer.

Sur le dernier mot, il avait volontairement prononcé une lettre inventé.. un mélange de "d" et de "m"
Il ne la quittait pas de ses yeux tendres mais sûrs, attendant sa réaction et évidemment prêt à abuser, selon la volonté féminine, d'un plaisir pas foncièrement nocif pour la santé, en plus d'être si agréable.

écrit par: Hermine Lundi 10 Mars 2008 à 22h14
Effarée effectivement, Hermine laissa son bâton de marche traîner derrière elle et se détourna un instant du mort-vivant dont elle s'était approchée pour constater les conséquences de cette brève et claire détonation : ses amis étaient tous deux sur leur séant, mis à mal d'une façon que la guerrière ne comprenait pas par le mauvais sort qui avait été lancé sur le parchemin dont les débris voletaient encore dans le couloir et retombaient au sol comme les cendres d'un feu qui se trouvait sous le vent.
L'Illuskane n'eut que l'envie de s'enquérir de l'état de Rindelboum et Elinor, quand cette dernière lui rappela à quoi elle-même faisait face : le zombie s'était réveillé, et ne laissait aucun doute sur ses intentions.

Qu'à cela ne tienne.

Avisant de trois quarts celui qui voulait la combattre, Hermine, en un réflexe, guida son long bâton entre les jambes de son adversaire et, de la main qui lui restait, maintint son arme contre sa hanche et, pivotant sur elle-même pour faire à nouveau face au monstre non-mort, balayant ainsi les jambes du cadavre en un croc-en-jambe tournant.


- Je ne veux pas te combattяe !, lança-t-elle, désespérée et en proie au doute, au zombie dont elle pensait, jusqu'à ce moment, qu'il avait déjà trop souffert.
Mais ce qui avait jadis été un drow la regardait de ses yeux morts et dénués de toute expression. Et il se préparait à à nouveau attaquer. Aucun moyen de lui faire entendre raison.
La haïssait-il parce qu'elle avait provoqué la mort de deux de ses compagnons, ou parce qu'elle était pleine de la vie que lui-même avait perdu ? Exécutait-il simplement les ordres du magicien maléfique qui l'avait transformé ainsi ? Éprouvait-il même ce genre de sentiments ?

Les yeux à demi fermés, Hermine fit tournoyer son bâton de bois par deux fois et l'abattit sur le cadavre desséché. La femme ne releva pas la métaphore poétique du bois, qui avait été un jour vivant, combattant un être qui lui-même n'était plus non plus vivant. La Nordique ne se posa plus de questions. La guerrière avait en face d'elle un adversaire qui voulait sa mort.
C'était lui ou elle ; le reste n'était que conjecture.



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Hermine abandonne ses options défensives.
Hermine utilise Science du croc-en-jambe.
Si réussi et que le zombie se relève :
· attaque d'opportunité standard
Dans tous les cas, pas de placement en direction de Dorîk.

écrit par: Karth Mardi 18 Mars 2008 à 16h06
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 17h)



Round 0
Zombie 4: Attaque au corps à corps: 12(Dé)+2(attaque) = 14 contre Hermine : CA : 1 (Dé)+5(Armure+Dex) = 6 = Réussite
Dégâts : 2(Dé) +1 = 3
Hermine: PV 15-3 = 12


Round 1
Elinor se relève

Rindelboum se relève

Dorik se déplace

Hermine: Attaque de contact au corps à corps: 13(Dé)+5(attaque) = 18 contre Zombie 4 : CA : 4(Dé)-1(Dex) = 3 = Réussite
Hermine: Jet de Force: 18(Dé)+2(Force)+4(don) = 24 contre Zombie 4 : Jet de Force opposé : 7(Dé)+1(Force) = 8 = Réussite
Zombie 4 est à terre
Hermine: Attaque au corps à corps: 18(Dé) +5(attaque) = 23 contre Zombie 4 : CA : 14(Dé)+1(Dex+Naturelle)-4(à terre) = 11 = Réussite
Dégâts : 8(Dé)+3 = 11
Zombie 4: PV 16-11 = 5


Zombi 4 se relève

Hermine: Attaque d’opportunité : 13(Dé) +5(attaque) = 18 contre Zombie 4 : CA : 12(Dé)+1(Dex+Naturelle) = 13 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)+3 = 7
Zombie 3: PV 5-7 = -2

Zombi 4 est mort



Dorik, Elinor, Hermine, Rindelboum

Le danger qui s’était lu dans les yeux d’Elinor avait fait écho dans l’esprit de la guerrière. « Ne jamais tourner le dos à un ennemi potentiel… » les mots bourrus du vieux Ulf résonnèrent une fois encore à ses oreilles… Hermine compris donc instantanément quel était la menace, et se retourna prestement, pour faire face à nouveau à l’éventuel combat.
Sur le mur opposé, Elinor se relevait doucement s’aidant de la paroi après le choc avec le gnome… Ce dernier encore sonné ne put qu’apprécier la main qui lui était offerte pour l’aider à se remettre debout.

Entre les deux ennemis, la violence était sur le point de se déchaîner. L’illuskane eut quelques paroles qui semblèrent bien dénués de conviction, et celles-ci ne pouvaient de toute façon atteindre la créature en aucune manière. N’étant déjà plus ni morte ni vivante, elle ne se souciait plus de la douleur ou de la souffrance… Et symbolisant tout le mépris de ces mots futiles, son poing gauche vola dans le flanc de la jeune femme heurtant les côtes sous la poitrine avec violence. Alors qu’elle même plaçait son arme astucieusement dans les jambes de l’ennemi. Car même si la volonté du combat n’était pas là, les réflexes et l’entraînement longuement enduré la maintenaient prête en toute circonstance.

L’impact lui avait arraché une grimace, mais le mouvement n’avait plus qu’à être lancé. Et ce fut sans étonnement, que la guerrière regarda le bâton emporter les jambes du zombi, lui ôtant tout point d’appui. Il se retrouva au sol en un instant, instant suffisant pour que Hermine fasse tournoyer son bâton et frappe le torse putréfié de la créature de la tête opposée de son arme… Elle s’enfonça dans les chairs et les os dans un fracas peu ragoûtant.

Des pas rapides, et un souffle court et bruyant approchèrent par l’escalier… Dorik alarmé par l’explosion venait prêter main forte à ses nouveaux compagnons… Mais il semblait que Hermine avait la situation bien en main… La créature au sol, le poitrail fracassé, un instant immobile… Mais le valeureux nain polaire irait vérifier de sa hache que la créature était bien morte ce coup ci…

Et il avait raison de le faire, car une nouvelle fois le zombi se releva. Mais la guerrière ne se laisserait pas prendre au dépourvu une deuxième fois. D’un revers sec de bâton, elle fracassa la tête du mort-vivant dans une explosion de poussière…

La menace était terminée, la créature ne souffrirait plus, et ne leur ferait rien découvrir de plus.

écrit par: Hermine Mercredi 19 Mars 2008 à 00h26
Hermine sauta de quatre pieds en arrière, et cala son arme entre son flanc et son coude en une position de défense ... puis remarqua qu'elle avait réduit la tête de son adversaire en poussière. Probablement soulagée, elle repensa à relâcher le souffle qu'elle avait contenu en lâchant ses coups, mais ne s'attarda pas à savourer cette victoire plus rapide que prévu : serrant les dents tant en raison de sa poitrine qui commençait à la lancer que du stress du combat qui n'était pas encore retombé, elle fit volte face, s'apprêta à s'élancer au « secours » de Rindelboum et Elinor, pour tout de suite après stopper et ouvrir de grands yeux en remarquant Dorîk, dont elle n'avait pas relevé la présence. Toute à sa hâte, elle manqua télescoper le mineur nain.

Le corps et la volonté de l'Illuskane désiraient entreprendre ces deux actions conflictuelles : rejoindre ses deux amis d'une part, et éviter le nouvel arrivant d'autre part. Mais son cerveau n'arriva pas à faire la part des choses, à trouver un consensus et à coordonner ses gestes ; aussi, c'est avec beaucoup moins de grâce qu'elle en avait eu il y a quelques secondes en se battant qu'Hermine dérapa, freina en se penchant au dessus du nain, fut prise dans son élan, l'évita cependant de justesse, trébucha sur une dalle mal ajustée de ce couloir obscur, pour enfin s'étaler et glisser sur ses fesses et son coude sur quelque distance, tandis que le bâton qu'elle lâcha et le bouclier qu'elle portait dans le dos heurtaient le mur et le sol avec fracas.
C'est ainsi que la combattante se retrouva assise contre ce même mur, à mi-chemin entre Dorîk d'une part, et Rindelboum et Elinor d'autre part. Elle poussa un petit gémissement, déglutit, haleta, mais parvint quand même à demander dans un souffle, si l'étudiante et le magicien gnome ... allaient bien.

Puis Hermine se remit un peu d'aplomb -mais resta assise pour ménager un peu sa fesse, son bras et surtout son abdomen et ses côtes endoloris par le coup que lui avait porté le zombie, et adressa la parole à Dorîk en commun :


- Heu ... meяci ? ... Elle rejeta un coup d'œil vers ses deux compagnons, hésita, puis expliqua, autant pour reprendre contenance que pour éclaircir la lanterne du guerrier nain qui devait se demander ce qu'il s'était passé : « ... On a essayé de liяe le paяchemin de ce drow, mais ... il devait êtяe piégé ... » La jeune femme laissa son regard s'attarder sur les morceaux de parchemin épars qui jonchaient le sol, pour continuer d'un air penaud : « Et vous ? ... Ça en est où, en bas ? »

Encore un peu groggy, Hermine restait assise, adossée contre le mur. Toujours attentive aux réactions de ses deux amis, blessés, elle-même se massait le flanc d'un air pensif, testant ses réactions, en attendant une réponse.

Mais quel était donc ce sentiment diffus qui continuait à la préoccuper ?
La guerrière le savait, bien sûr : en y ajoutant évidemment les reproches qu'elle, perfectionniste, se faisait au sujet du coup que le monstre avait réussi à lui porter, mais aussi le fait qu'elle n'aimait pas piétiner devant l'obstacle que constituait la quatrième porte de ce temple maléfique, Hermine gambergeait à propos d'elle-même, et des réactions qu'elle avait eues depuis qu'ils avaient pénétré en ces lieux. Victorieuse des épreuves qu'ils avaient traversées, elle se sentait prête à continuer ... du moins, c'était ce qu'elle essayait de penser objectivement. Mais il lui manquait quelque chose.
La nuit dernière, lorsque l'auberge du Sanglier Doré avait été attaquée par les assassins drows, l'ex-Sœur des Marches avait du se battre pour défendre sa vie et celle d'Elinor, et avait senti auprès d'elle Loup, son esprit Totem ; celui-ci lui avait donné la force et la hargne nécessaire à, avec l'aide de Vieltal 'Vuurdan et des autres, tuer un des assins et mettre l'autre en fuite.
Mais lors des combats qu'elle avait menés contre ces êtres maudits par Kiaranzalee, elle n'avait pas eu pareille sensation et, en dépit de la présence de Dorîk, Ibealia et de ceux qui avait combattu près d'elle, elle s'était sentie seule. Or, les gens de son peuple savaient bien que la présence ou l'absence d'un Totem n'était jamais dépourvue de sens. Faisait-elle fausse route ? Est-ce que les réponses qu'elle cherchait ne se trouvaient pas dans ce souterrain ? Son comportement avait-il déplu à Loup ?
Hermine n'avait à cet instant aucune réponse à ces questions, et c'est cela qui la faisait réfléchir et la déconcentrait.

La jeune femme se releva prudemment et, une fois qu'elle se fut assurée de ne pas ressentir de vive douleur suite aux blessures qu'elle s'était faites, elle réajusta les sangles de son armure, ramassa son bâton et s'apprêta à continuer. Après qu'elle fut sûre qu'Elinor allait raisonnablement bien et n'était pas trop choquée, elle conclut à l'adresse de l'étudiante et Rindelboum :


- Bon ... pouя le paяchemin, tant pis ... Elle haussa les épaules. « Vous tяacassez pas, on se débяouilleяa sans ... pas le choix. » Puis, elle se retourna aimablement vers Dorîk et hocha la tête à son adresse en signe de respect : « Encoяe meяci d'êtяe venu à mon secouяs, maîtяe nain. J'espèяe pouvoiя vous яendяe la paяeille, le moment venu. »

Puis, abandonnant éventuellement sa torche à qui désirait encore rester en haut, elle redescendit par l'escalier en traînant les pieds. Une fois en bas, Hermine se rapprocha d'Ibealia et constata que même elle, qui avait l'air de s'y connaître et était en plus aidée par le dénommé Golek Tendreprés, n'avait pu l'ouvrir. Cela lui porta un nouveau coup au moral ; ils avaient vraiment besoin de Sinafaye. Après avoir positionné ses propres mains à l'endroit approximatif ou l'elfe noire avait posé les siennes un peu plus tôt, poussé légèrement et constaté que cela n'avait pas le moindre effet, Hermine s'accroupit et soupira. Enfin, elle s'adressa à Sinafaye d'un ton las :

- Tu ne veux vяaiment pas nous ouvяiя avant d'avoiя vu ton ancêtяe ? La guerrière marqua une petite pause ; son ton était davantage emprunt de lassitude que d'aggressivité. « C'est quoi, au juste, ta яaison pouя vouloiя voiя Aяan'Dil et ses potes en étant défendue paя peяsonne ? »


hrp.gif
PV courants : 9+3 = 12
En effet, ce round est le premier avec nos nouvelles valeurs d'attributs, et la constit' d'Hermine passe donc de 12 à 14. Enfin, sauf erreur de ma part ...

écrit par: Nollïa Samedi 22 Mars 2008 à 14h07

Narration


Elinor, Rindelboum

Le zombi crevé laissa s’échapper une odeur de putréfaction insoutenable. Elinor grimaçât, et posa sa main devant son nez pour ce protéger de cette insultant parfum. Elle avait rassuré Hermine sur son état, mais elle se portait à peine mieux que leur compagnon gnome, Rindelboum qui avait été violement sonné par la déflagration magique. Tandis que l’illuskane redescendait les escaliers, Elinor s’emparât d’un morceau de parchemin qui avait atterrit à ses pieds. Aussi incroyable que cela puisse être, le morceau déchiré était intacte, et ne portait nulle trace de destruction.

- Tiens c’est étrange… déclara l’étudiante en analysant le papier, s’adressant au petit mage « Il y a des dessins à présent. Il semblerait …Il semblerait que ce soit une carte ! Hermine avait raison…le sort s’est brisé ! »

--------------------
Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.




Les autres…

Lorsque Hermine descendit, davantage essoufflée par sa chute élégante que par son dernier combat, elle trouvât Ibéalia et Golek en expectative devant la porte, l’air désolés de ceux qui aimeraient mais ne peuvent pas. Naskyrien et Sinafaye, fraîchement délassé affichaient un visage un peu déplacé pour les circonstances. Toutefois la drow répondit aussitôt à la guerrière, s’éloignant du barbare et prenant place devant la porte. Un sourire un peu ironique éclairait son visage tandis qu’elle apposait ses mains avec le port d’une reine.

- Comme vous voulez. Tenez vous prêt, je ne sais quelle pièce se trouve derrière cette porte, mais des gardiens, il y en aura d’autres. Tant que Kiaranzallée me prêtera ses pouvoirs, cependant, vous ne craindrez rien.

Puis, se retournant vers la guerrière et lui répondant presque en aparté :

- Tu veux savoir pourquoi il y a eut des attaques sur ton village dit elle en mélangeant un peu les informations reçues au cours des quelques conversations stressée qu’avaient échangées les deux femmes « Il se trouve que j’ai moi-même des questions auxquelles j’aimerais avoir les réponses. Il n’y a aucune raison de vous mêler à ceci. »

Après cette réponse brève, Sinafaye se concentra sur la porte. Ses mains, posée à plat, son regard infaillible, sa voix posée et imposante.

- .

--------------------
La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Si les compagnons voulaient garder la porte fermée après les dires de la prêtresse, il était désormais trop tard, car doucement, le lourd panneau de pierre se releva, de la même façon que pour les autres portes dans un crissement mystérieux.
La pièce qu’ils découvrirent était ronde. En son centre une petite estrade circulaire sur laquelle s’étalaient en rayons de gros blocs de pierres allongées, un peu comme une série de tombeaux. Trois portes scellées par d’identiques panneaux perçaient les murs aux points cardinaux.
En approchant d’un pas, ils purent remarquer une forme qui se détachait dans l’obscurité : une silhouette assise sur le bord de l’estrade. Elle portait un casque qui scintilla un bref instant sous l’effet de la lumière diffuse de la lanterne.



écrit par: Dorîk Samedi 22 Mars 2008 à 20h08
A peine avait-il sortit sa hache, que le nain polaire put contempler un magnifique spectacle doublé d'une excellente chorégraphie martiale qui eut finalement raison du dernier zombie qui gisait désormais au sol... mort une deuxième fois et pour de bon. Le nain était resté là sans rien faire en voyant le zombie être défait par la guerrière... de tels mouvements... peu d'ouvertures... et une grâce non dissimulée, les prouesses de l'Illuskane avait pour ainsi dire fasciné Dorîk qui revoyait encore les mouvements au ralenti. Cette guerrière était tout sauf inoffensive et le nain se posa maintes questions sur l'entraînement et l'éducation qu'avait reçu cette femme.
Le nain rangea sa hache en soupirant avant de tourner les yeux vers la jeune femme et le gnome apparemment sonnés par la déflagration du parchemin.


-Euh... quelqu'un pourrait m'expli...

Le nain n'eut pas le temps de finir sa phrase que la jeune guerrière manqua de le percuter. Le nain, prit par surprise tenta de se ressaisir et prit instinctivement le manche de sa hache en main face à une potentielle menace mais tous dans les mouvements de l'illuskane montraient bien la passivité de cette dernière qui, après avoir penché sa poitrine très près du visage du nain, alla trébucher sur les fesses un peu plus loin. Le nain polaire resta stupéfait devant l'action; cette guerrière était-elle la même et fière combattante qu'il avait vu l'oeuvre quelques instants plus tôt? Dorîk ne dit rien pendant un moment avant de ricaner puis de se mettre à rire aux éclats. Sa voix rocailleuse était vigoureusement renvoyée en écho par les parois rocheuses de l'environnement et son rire prit bien vite quelques chose de surnaturel tandis que la guerrière se relevait. Il n'y avait peut être rien de bien sérieux dans cette aventure mais elle avait au moins le mérite d'être drôle se dit le nain alors qu'il continuait de se bidonner jusqu'à en tomber à la renverse. Il finit malgré tout par se calmer en entendant les paroles de l'étudiante au sujet d'une carte et d'un sort rompu.

-De quoi tu parles ma grande? Un bout d'papier? Une carte? Un sort rompu? J'ai l'impression qu'on est pas très au courant moi, le grand blond et sa noiraude.

A peine avait-il finit sa phrase qu'il ressentit un léger tremblement au niveau des jambes suivi d'une secousse un peu plus ténu. Le nain polaire qui avait été mineur savait reconnaitre la parole de la pierre et cela voulait dire une chose... que ceux d'en bas avaient apparemment réussi à ouvrir la porte. Dorîk ne prêta désormais plus attention à l'étudiante et se précipita vers les escaliers, son chien à ses trousses, tout en criant.

-Attendez moi bande d'avares! Si y a de la baston j'veux en être aussi!!!

écrit par: Rindelboum Mardi 25 Mars 2008 à 06h27
Qu’avait-il bien pu se passer ici ? Rindelboum ne s’en souvenait plus. Il avait été inconscient pendant quelques fractions de seconde et depuis qu’il avait rouvert les yeux, il faisait face à cette jeune fille. Assit, le regard hagard et le tin blême, le gnome faisait marcher les moteurs à plein régime. Pourquoi ? Pourquoi cette déflagration ? Ce n’est pas normal, cela n’aurai pas dû se produire ainsi, il aurai dû le voir, il aurai dû pouvoir l’éviter ! Pourquoi ?!

- Je…

C’est alors que le gnome se rappela. Le parchemin, l’étudiante, la guerrière… le zombie ?! Instantanément, il tourna la tête et vu Hermine qui se jetait à corps perdu dans la bataille, elle non plus n’avait apparemment pas eu de chance dans sa quête d’informations. Il voulut se relever, mais à peine c’était-il remit sur ses deux jambes qu’il trébucha pour ratterrir sur les fesse. Son corps était visiblement encore sous le choc et, forte heureusement Hermine ne semblait pas avoir besoin d’aide. Elle venait d’étendre le zombie à terre et commençait à le prendre en lutte. Elle gérait à merveille la situation. En effet, quelques secondes plus tard Rindelboum pût observer le crâne du mort-vivant partir en poussière…

- Nom d’un gobelin mal rasé ! Cette fille est vraiment un monstre !

Le gnome s’acquit alors de l’état de sa belette ignorant totalement Hermine. Il la sortit délicatement de sa poche, lui caressa le museau et l’observa avec attention pour voir si elle n’était pas blessée. Les membres tremblant, la petite Capucine était encore sous le choc et Rindelboum se rendit vite compte qu’il y avait eu plus de peur que de mal. Il l’enlaça au niveau de son cou et d’un geste affectueux il lui tapota délicatement le dos pour la détendre.

- Ben alors ma p’tite… ? On a eu une grosse frayeur ? Ca va aller, ca va aller…

Puis il observa Hermine qui entamait sa décente dans les escaliers et se demanda ce qu’elle allait encore faire. Tandis qu’il se posait cette question, un petit sourire naquit sur ses lèvres.

*Décidément, elle ne s’arrête jamais celle la… Ce qui n’est pas pour me déplaire.*

Il retourna alors la tête vers Capucine et souleva la belette au niveau de son visage.

- Je crois que ta nouvelle copine n’arrive vraiment pas à tenir en place… Il reposa Capucine à terre, juste à coté de sa cuisse étendu sur le sol. « S’il te plait Camo, suis la. Et s’il se passe quoique ce soit d’anormal, comme l’apparition de mort-vivants tueurs qu’Hermine se mettrait en tête d’oxir, tu viens illico me chercher, compris ? »

Le petit animal ne réagit pas aussitôt, mais Rindelboum savait qu’elle avait comprit ce qu’il lui demandait. Elle caressa un moment sa petite tête sur la cuisse du gnome puis fila sur les traces de la guerrière.

Le gnome se releva et se tourna vers Elinor.Elle était en train de ramasser un morceau de parchemin qui jonchait encore le sol. Etonnamment, le morceau n’avait pas l’air endommagé, malgré la déflagration. Elle se releva et lui fit part de ses découvertes en lui disant que des dessins étaient apparus sur le parchemin. Un profond sentiment de joie envahit alors Rindel'.


- Tu rigoles ?! Il s’empara du morceau de parchemin qu’Elinor avait entre les mains, l’observa, et en tira exactement la même conclusion qu’elle. Il leva la tête vers elle, un énorme sourire venait d’apparaître sur sa petite tambouille. « Ca a marché ! »

Immédiatement, et presque en même temps que l’étudiante, le gnome sauta à genoux dans un élan de bonheur partagé et se mit à la collecte des autres morceaux de parchemins qui jonchaient le sol. Une fois tous les morceaux réunis l’un à coté de l’autre sur le sol, le gnome entama son travail de reconstitution du parchemin…

Rindelboum utilise fouille.
Rindelboum utilise ensuite décryptage (pour la reconstitution du parchemin.)

écrit par: Hermine Mardi 25 Mars 2008 à 21h38
Il était difficile pour Hermine, une combattante, de déterminer ce que Sinafaye avait voulu dire. « Il n’y a aucune raison de vous mêler à ceci. » . Était-ce à dire que l'elfe noire recherchait les réponses à des affaires exclusivement drows ? Que les gens de la surface n'avaient rien à craindre de toute cette histoire ? Ou, plus probablement, que la.. jeune (quel âge avait-elle, au juste ?) prêtresse ne voulait voir personne traîner dans ses pattes jusqu'à ce qu'elle ait récupéré Intrazil et fait taire ses détracteurs ?
Dans le doute, Hermine choisit la conciliation ; elle-même s'était assez pris le bec avec Sinafaye.


- La яaison, c'est que c'est dangeяeux, ici , répondit-elle, légèrement maussade, en haussant un peu les épaules. « Et qu'on est plus en sécuяité à plusieuяs. »

L'Illuskane espérait que son interlocutrice saisirait la proposition d'aide sous-jacente que renfermait sa dernière phrase. Peut-être celle-ci rappellerait-elle à l'elfe noire les sévères épreuves qu'elle avait rencontré aux mains de ces gobelins qui l'avaient retenu prisonnière, et le fait que sa situation s'était améliorée justement au moment où elle avait accepté l'aide de Dorîk, Golek Tendreprés et surtout Naskyrien.

Après avoir examiné le seuil, Hermine apprêta son bouclier et, tout en se protégeant derrière lui, dégaina silencieusement son épée et fit trois pas en avant, lentement, tout en surveillant plus particulièrement ce qui avait l'air d'être un guerrier casqué, ou du moins son cadavre (mais la Nordique avait appris ces dernières heures à se méfier de ce qui ne respirait plus). Cependant, elle aurait été imprudente de s'aventurer plus loin à l'intérieur, étant donné qu'elle avait laissé une de ses torches à Elinor et Rindelboum qui étaient restés à l'étage supérieur, apparemment pour reprendre leurs esprits, maintenant que le couloir était ... « pacifié ». Aussi, s'étant positionnée sur le seuil de la nouvelle pièce, et lui faisant toujours face, elle tourna la tête -à peine- pour questionner l'elfe noire aussi aimablement qu'elle le put :


- Comment on fait pouя ne pas déяangeя ta déesse, ici ?

Pour être franche, la question signifiait davantage : « C'est quoi, le putain de piège ? » ; mais Hermine décida d'essayer, tant qu'à faire, d'être un peu diplomate ... ce qui ne l'empêchait pas de rester sur le qui-vive.

écrit par: Naskyrien Mardi 25 Mars 2008 à 22h41
Cet exquis instant de tendresse avait un peu endormi la méfiance et la vivacité de Naskyrien... qui restait encore l'esprit errant dans ce beau baiser enfin obtenu ...
Il n'avait même pas réagi au combat, aux cris et à l'explosion de l'autre étage, ni à la présence des autres de "son niveau".
Hermine, un peu plus diplomatique et peut être calmée par l'explosion inexpliquée , avait pris une fois de plus les devants et s'avançait dans cette piéce mysterieuse et sans doutes occupée.
Le barbare amoureux, encore tout rêveur, avec un léger soupir de bonheur, reprit sa hache qu'il avait posé au sol, puis, réagissant sur la faible lumiére du lieu où se dirigeait l'Illuskane, sortît son bâton de lumiére.

Abracadabra... dit il en jouant au magicien, un large sourire aux lèvres.
Et, bien sûr, la lumiére vînt dissiper les ténèbres et ainsi mieux dévoiler les éventuels secrets de cette piéce ronde dans laquelle la nordique avançait précautionneusement....
Lui même, sur le bas de la porte qui venait de s'ouvrir, regardait de tout cotés, prêts à combattre.


¤ Ce doit être sympa la magie... ou alors, barde... Dommage que ce ... Vieltal est parti. J'espére qu'il va revenir...¤

écrit par: Nollïa Mardi 08 Avril 2008 à 12h10
Rindelboum, fouille : 10 (dé) + 4 >< DD12 = réussite
Rindelboum, décryptage : 12 (dé) + 4 ><DD 12 = réussite



Narration


Rindelboum, Elinor

Tout deux à quatre pattes, fouillant dans l’obscurité à peine écartée par la lumière tremblotante de la lanterne, les deux têtes pensantes de la troupe formaient un duo plutôt incongru. Ils eurent tôt fait de rassembler les morceaux de parchemins éparpillés, et de recomposer, comme un puzzle la carte qui prenait forme peu à peu sous leurs yeux. Une pièce manquait, mais fort heureusement, ce n’était pas un morceau central et cela n’empêcha pas les deux compagnons de reconnaître sur le parchemin la salle ou ils se trouvaient actuellement.

- C’est la carte…la carte du Temple ! s’écria Elinor avec presque autant d’enthousiasme et de gaîté qu’en démontrait le gnome.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.

*musique de Zelda quand Link ouvre un coffre*
Rindelboum obtient <carte du Donjon>




Naskyrien, Dorik, Hermine, Ibéalia, Golek

Sinafaye avança doucement dans la pièce ronde. Elle regardait les murs et les plafonds, avec la même curiosité que si ce lieu était totalement inconnu pour elle. Elle semblait prudente.

- Comment ne pas déplaire à ma déesse … dit elle dans un souffle. « Ne jamais, jamais laisser un affront impuni. »

Le ton était presque terrible de vérité.

- Après tout, tu pénètres ces lieux pour venger tes camarades morts. Laisse toi guider, et Kiaranzalée, peut être t’accordera sa clémence pour fouler ce sol. Ta quête même ressemble presque à un pèlerinage. Elle fit volte face, regardant la guerrière de ses yeux dorés troublants. « Je n’irai pas jusqu’à dire que je t’aiderai, mais j’imagine que nos chemins ne se sont pas vraiment croisé par hasard dans cet endroit. De plus, je dois passer…cela te permettra de poursuivre ton chemin. »

La silhouette casquée était restée immobile tout le long du dialogue entre les deux femmes. Sinafaye arrêta de bouger, la remarquant enfin. D’une voix étouffée, elle ajouta :

- Ne vous en approchez pas. Un piège…Il y en a sûrement, et…il a déjà été déclanché

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.




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écrit par: Hermine Dimanche 13 Avril 2008 à 21h28
¤ Venger mes ... camarades ? ¤

Hermine marqua un temps d'arrêt tandis que Sinafaye se détournait en s'intéressant au cadavre dans la pièce suivante. A priori, elle ne comprit pas l'allusion : non, si elle était descendue dans ces souterrains maudit, c'était avant tout pour enquêter sur la menace que représentaient les drows de la région et, le cas échéant, les empêcher de mener à bien une invasion massive de la communauté de Rochedor ou, à défaut, remonter à temps à la surface et prévenir Gallia Barbefer afin que la mairesse ait le temps de prendre ses dispositions. Mais ... étaient-ce ses seules raisons ?

L'aventurière s'accorda quelques secondes pour peser le pour et le contre. Elle réprima un frisson de dégoût en pensant qu'elle-même pouvait être assimilée au croyances et aux rites maléfiques du culte de Kiaransalee, la déesse de la vengeance et leur hôte en ce temple souterrain. Elle s'imagina un instant porter un coup fatal aux assassins de Zlik le halfelin, puis les relever en tant que morts vivants et les tuer à nouveau, répétant ce cycle encore et encore. La pensée qui se voulait claire et ordonnée d'Hermine ne pouvait se croire capable de tels méfaits. Si elle avait effectivement tué un drow cette nuit avec l'aide de Vieltal et Ibealia, cela avait été dans la fureur d'un combat pour défendre sa vie et celle de son compagnon. Cela n'avait rien d'un meurtre et d'une torture prémédités que semblaient affectionner les fidèles de Kiaransalee.
Cependant, alors même qu'elle imaginait cette scène pour marquer sa différence avec les cultistes de la sombre déesse elfe noire, la guerrière sentit inconsciemment une colère sombre monter en elle.


Retrousse tes babines, montre tes crocs.
Prends le sang de celui qui a tué ton jeune frère de meute.

Cette brève poussée de haine faiblit doucement tandis qu'Hermine laissa retomber ses épaules : elle ne pouvait honnêtement prétendre que les dires de Sinafaye étaient erronés. Qu'allait-elle faire si elle se retrouvait face à face avec cet assassin drow dont elle connaissait le visage mais pas le nom ? Ou avec Indraël Aran'Dil, qu'elle soupçonnait d'avoir orchestré l'attaque de la nuit dernière ?

Par l'escalier arrivait précipitamment Dorîk, le sympathique guerrier nain qui détendait Hermine par sa franchise, même lorsqu'elle s'exerçait à ses dépens. Quelque part, il lui rappelait Ulf Engort, son mentor dans les arts martiaux. A ses cotés se tenait le solide Naskyrien. Après leur avoir silencieusement désigné le coté gauche de cette nouvelle pièce en une proposition de manœuvre en tenaille, l'Illuskane s'avança prudemment, torche au poing et bouclier apprêté, le long du mur droit de la pièce.

Hermine était tout à fait disposée à suivre les conseils de prudence de leur guide elfe noire. Aussi, surveillant l'endroit où elle posait ses pas ainsi que les coins sombres de la pièce que sa torche ne parvenait éventuellement pas encore à percer, et évitant soigneusement de s'approcher trop près de l'estrade centrale, elle entreprit un examen attentif de la pièce, tout en se demandant intérieurement à quel usage elle pouvait bien être destinée. Sans détourner son regard des dangers qu'elle présumait, la jeune femme murmura à la prêtresse en pensant à celui qui gisait près des sarcophages :


- ..une idée de ce qui, et quand ça, l'a tué ?


Soudain, elle perçut des petits pas rapides suivis d'un grattement près de sa botte mais, à sa propre surprise, ne s'effraya pas. En effet, elle avait reconnu ce signe caractéristique : se retournant, elle reconnut Capucine, la belette qui semblait être la meilleure amie du magicien Rindelboum. Hermine mit doucement un genou à terre et, s'appuyant sur son écu, se pencha au dessus de l'animal qui semblait étrangement intelligent :

- [Illuskan] Ben alors, mademoiselle ..., murmura-t-elle gentiment, bien qu'un peu gênée, à l'animal. « Tu as remarqué quelque chose ? »

écrit par: Naskyrien Dimanche 13 Avril 2008 à 22h38
Pendant que Nasky commençait à examiner la piéce trés précautionneusement, la hache dans la main droite et le bâton lumineux dans l'autre, la drow, ne semblant en réalité pas si familière que cela à ce lieu.. pittoresque... et même assez désagréable, n'ayons pas peur des mots, parla de vengeance, de religion, de morts ... avec des détails qu'il ne comprenait pas bien..
¤ Des camarades morts ? qui cela ?
En tout cas, cette déesse des morts semble bien rancunière ou c'est particulier aux drows, voire à elle ? ¤
Evidemment, Nasky n'avait pas bien prété attention aux spécificités théologiques de Kiaranzalée.. Il savait qu'elle n'était pas la déesse araignée si légendairement maléfique, et c'était déja un point positif... ou désiré comme tel, en tout cas, par le barbare cherchant les points optimistes.

Bien sûr, il n'appréciait certes pas avec beaucoup d'allégresse qu'elle soit une déesse de morts vivants, mais bon.. aprés tout, la mort n'est pas toujours synonyme de fin ...
¤ il faut bien qu'il y aie des dieux pour s'en occuper... ¤ Par contre, il n'avait pas bien compris qu'elle avait également la fonction "vengeance" dans sa programmation panthéonique...

Quand Sinafaye parla à Hermine, le Rashémi se sentît un peu jaloux.. et dans le doute.
Il se rappelait que, à peine quelques secondes auparavant, la môme avait parlé de se quitter ... avant de l'embrasser... mais, en attendant, elle n'avait pas répondu sur ce qu'elle désirait faire dans l'avenir.. et il se demandait toujours si elle n'essayait pas , en réalité, de lui éviter une mort certaine en voulant et prévoyant cette séparation...
Il s'imagina esclave des drows, et - curieux parallélle avec les pensées de Hermine- , mort puis ramené à la vie sans cesse et pour l'unique divertissement d'un public sadique... que Sinafaye, plus ou moins de son plein gré, dirigerait et animerait...
Devant cette courte mais atroce vision, il se força à revenir à des pensées plus positives, et pensa même à invoquer sa nouvelle déesse...


¤ Oh, puis, aprés tout, on verra déja si on passe ce portail ou pas... laissons le destin et ... Lurue... agir... Pas vrai, Lurue, t'es toujours là avec moi, hein ? même dans ce temple de déesse ... mortelle ? ¤

Nasky préféra s'imaginer la réponse de la déesse que de l'entendre en direct, opportunité qui ne lui était arrivé que lors de son récent voyage vers la mort... expérience objectivement intéressante, mais qu'il préférait ne pas recommencer de sitôt ... appréciant avec intensité, surtout dans ce lieu synonyme de mort, son rôle actuel de "bon vivant" .

Mais, malgré l'envie de vivre, la persistance de la joie de ce si beau baiser et l'excitation d'un éventuel combat proche, une autre angoisse s'imposa au barbare... une peur que lui et Sinafaye doivent se quitter si vite...
¤C'est trop tôt..¤
Il sentît malgré lui, à cette idée, un frisson parcourir sa peau.. qui se durcît et devint comme glace... la suite et fin de sa transformation totémique de troll des glaces, sans aucun doutes...
Cela le ramena à l'appel du combat... et, s'approchant du guerrier sans doutes encore pas vraiment mort, il pensa à le dégommer avant qu'il ne se réveillasse, cette fois ci, mais Sinafaye avertît alors le groupe de l'existence trés probable d'un piège...
Il évita donc de toucher quoi que ce soit, mais ne cessa de regarder le macchabée en alternance avec le reste de la piéce désormais éclairée...
Voyant que la guerriére se mettait également en position de combat, il se mît lui même de maniére à ce que la prêtresse de Kiaranzalée se retrouve au milieu.
Dorik arrivant, la protection rapprochée "trilogique" ne pouvait qu'être des plus efficaces...

écrit par: Rindelboum Samedi 19 Avril 2008 à 08h51
La mission que son maître venait de lui confier provoquait en elle un sentiment partagé. Elle était ravie d’exécuter ses ordres, comme toujours, mais cela impliquait de le laisser seul et elle n’aimait pas ça… Elle resta un petit moment à le regarder, comme si une force étrange la retenait et l’empêchait de partir. Après tout, il ne devrait pas tarder à la rejoindre. Elle se rapprocha alors de son maître et caressa sa petite truffe sur sa cuisse comme pour dire : « ok mais dépêche toi de revenir… Et fais attention ! ». Puis elle fila sur les traces de la guerrière.

Une patte après l’autre elle s’engagea dans le petit escalier tournoyant qu’Hermine venait d’emprunter. Elle plaça la patte avant droite sur la première marche, puis la patte avant gauche et se retrouva dans une position relativement incongrue, la tête en bas. Aussitôt, une petite impulsion des pattes arrière leur permirent de descendre au même niveau que les deux autres. De la même manière elle descendit une par une les marches de l’escalier. Arrivée en bas, elle longea le mur de la pièce jusqu’ à la portes et observa la salle dans laquelle Hermine venait de pénétrer. Il y avait un cadavre en plein milieu ce qui provoquait chez l’animal d’étranges frissons, quelque chose d’étrange émanait de cette pièce. Guidée par son instinct, la petite belette savait par expérience que la présence d’un cadavre n’était jamais de bon augure. Lentement, elle pénétra dans la pièce en posant ses pattes l’une après l’autre et le plus délicatement possible, de façon à être la plus discrète. Tout en avançant, elle observait minutieusement chaque parcelle de sol, de mur et de plafond. Elle fit un bref tour, puis bifurqua de sa route pour se diriger en accourant vers Hermine…
Avait-elle trouvé quelque chose ?


Capucine utilise discrétion, déplacement silencieux, détection et perception auditive pour voir s'il n'y a pas de pièges ou autre menace potentielle.

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- Par les moustaches de Garl Brilledor ! Tu as raison !

Tout comme l’étudiante, Rindelboum observait avec contemplation le puzzle qu’ils venaient de reconstituer. Il avait encore du mal à réaliser que ça ai pu marcher.

- Regarde Eli’, nous sommes ici et eux… devraient être ici. Il pointa du doigt la pièce ou ils se trouvaient puis la pièce circulaire dans laquelle se trouvait le reste du groupe. « Il faut vite aller leur montrer ça ! Mais avant... S'il te plait, pousse-toi Eli’. »

Le gnome recula de quelques centimètres et s’installa en tailleur, son havresac sur les jambes. D’un geste précis, il en sortit sa blague à tabac puis sa pipe qu’il bourra généreusement et plaça entre ses lèvres. Il rangea alors sa blague à tabac et sortit son Grimoire de mage qu’il ouvrit violemment pour ensuite en arracher précautionneusement une page vierge. Puis il le rangea à son tour et sortit sa sacoche à composante mineure et l’onguent de soin vide qui avait servit à soigner Ibealia. Il posa la page arraché devant lui, sortit délicatement quelques composantes de sa sacoche et les écrasa dans le pot. Ainsi, il malaxa pendant quelques instants l’étrange mixture jusqu’à former une fine pate bizarroïde qu’il étala devant lui, sur la page arracher. Pour finir, il replaça un par un les morceaux de parchemin sur la page en exerçant une forte pression sur chacun, de façon à ce que chaque bout de parchemin adhèrent le mieux possible au papier.

- Voila qui devrait tenir, dit-il en levant la tête vers l’étudiante et en essayant tant bien que mal de sourire avec sa pipe dans la bouche. « Rejoignons les autres maintenant. »

Il referma hermétiquement le pot dans lequel se trouvait la pate qu’il venait de concocter, enroula la carte du temple fraichement rafistolé et rangea tout son petit bordel dans son sac. Puis il sortit une allumette de sa poche qu’il gratta contre le sol, alluma sa pipe, tira une bouffé, souffla, en tira une seconde, souffla encore et se leva tout en remettant son havresac sur ses épaules. Ses mains vinrent alors se placer au niveau de sa poitrine, agrippant les deux lanières de son sac, puis il s’engagea en direction de l’escalier d’un pas assuré et en chantant, tout en laissant quelques nuages de fumer dans son sillage.

- Nous sommeuh, les nains sous la montagne. On creuse le jour, on boit la nuit. Et on n’aime pas ceux d’la surfaceuh ! Ba alors Eli’, tu viens pas ? Voiciii, l’histoire d’un nain capableuh, de courir vite, et de voyager loin. Dans soonn épopée formidable, nous le suivrons, uneuh bière à la main ! Nous sommeuh, les nains sous la montagne…

Rindelboum utilise Artisanat (alchimie) pour tenter de fabriquer une pseudo "colle" avec les composantes de sa sacoche à composante mineur.

écrit par: Nollïa Samedi 19 Avril 2008 à 14h25
Rindel, alchimie : 12 (dé)+ 6 >< DD 12 = réussite
Capu, détection : 19 (dé) +3 >< DD ?



Narration

La pièce qu’éclairait Hermine de sa torche, et qu’elle entrevoyait dans la pénombre brisée par le faisceau lumineux, était simple, sans grand ornement, si ce n’est une frise sculptée, qu’elle ne remarquât qu’assez tardivement, longeant tout le haut des murs et qui représentait apparemment la même bataille que dans la « salle des mains ». De temps à autre une scène différente tranchait de la monotonie des combats, et Hermine bien que n’étant pas experte compris aussitôt qu’il s’agissait sans doute de la légende narrée sous cette forme imagée.

- Ce qui l’a tué ? Quand ? La première ou la deuxième fois ? demanda Synafaye d’un ton un peu ironique tandis que la guerrière caressait le pelage doux de la belette.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Le petit animal tremblait légèrement. Il était évident que quelque chose ne lui plaisait pas et qu’elle se sentait terriblement mal à l’aise. Hermine, qui n’était pas particulièrement familière des animaux éprouvait quelques difficultés à interpréter son comportement. Peut être Rindelboum comprendrait il les signes d’anxiété de son amie poilue ?
Le gnome arriva gaiement dans la pièce, suivie de peu d’Elinor, beaucoup plus réservée que son compagnon.


- Ils sont remonté tout les deuxdit elle a voix presque basse, s’étranglant au vu du cadavre assis en armure.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


En effet, juste avant de quitter le corridor, elle avait aperçu Ignus s’emparer du bras d’Ephedria, et lui murmurer quelques paroles à l’oreille, et tout deux s’étaient dirigé maladroitement vers la sortie de la mine. Elinor avait fait un pas vers eux pour leur expliquer le chemin, et leur offrir son aide, mais ils ne s’étaient pas retourné au son de sa voix ce qui la laissa penser qu’ils s’étaient éclipsé en douce de peur qu’on leur demandasse de l’aide. Elle fit part de ses sentiments au reste du groupe lorsque l’elfe noire l’interrompit :

- La créature que vous voyez ici est un gardien du temple, un félon offert à Kiaranzalé et dont la tache est désormais de protéger ce qu’il a cherché à détruire autrefois. S’il est mort c’est que d’autres ont profané ce temple avant nous. Il serait peut être bon de découvrir quand, comment et pourquoi. Et si le piège est désactivé ou pas ….

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Rindelboum expulsa un rond de fumée avec délectation. Il se trouvait juste aux côtés de Dorik. Il pouvait être satisfait de lui car il avait composé aujourd’hui une colle de grande qualité : efficace et propre. Et bien moins odorante que cette que l’on compose ordinairement à base de graisse de lapin.



écrit par: Golek Tendreprés Dimanche 20 Avril 2008 à 11h39
Toute sa science et sa technique avait échoué a ouvrir une simple porte en pierre massive, alors que l’étrange magie de l’elfe noire n’avait eu aucun problème. Cela laissait Golek profondément perplexe, ce qui explique que plongé dans ses pensées, il oublia alors totalement son environnement :

¤
- De la magie, c’est assez intéressant, peut-être est-ce là la solution a tous les problèmes que la technique ne peut résoudre. Par exemple, lorsque un mechant gros barbare fonce sur quelqu’un la technique n’y peut pas grand chose… Alors que la magie oui…

-Peut-être, mais la technique est la plupart du temps plus efficace que la magie, pour écouter aux portes, les crocheter discrètement et rapidement, se glisser dans l’ombre derrière vingts gardes orcs ou toutes autres tâches perilleuses que les magiciens avec leurs grands airs pompeux donnent a nous autres les techniciens…

-Rhhhhhhhhhhooooooooooooo , ca suffit vos discussions débile ! nous savons tous que la plus efficace des choses est la combinaison entre deux styles déjà efficace par eux-même ! Ce qui implique donc l’alliance de la technique et de la magie ! La science et la magie, réunie, permettrait de grande chose , imaginez la … magscience … (prononcez majscience !)

- écoutez tous, écoutez , je viens du monde du dehors, j’ai couru pour vous apporter la nouvelle : les grands sont encore à coté de nous, et ils se demandent si il y a des pièges devant nous, c’est le moment de les aider !
¤

En effet, du plus profond de son être, un mot avait éveillé la conscience du hin silencieux, « piège », ce mot avait une consonnance particulière aux oreilles de Golek, c’était son domaine, et nul autre que lui ne saurait probablement aller verifier si il était encore actif. Ainsi, interrompant temporairement le dialogue intérieur entre ses différents conseillers techniques, il s’était dépeché de remettre en marche tout son corps.


-Excusez-moi, vous avez parlé d’un piège a vérifier, je peux m’en occuper, si vous êtes totalement sur que la bestiole en face soit vraiment morte… une deuxième fois je veux dire… enfin vous m’avez compris. Quoi qu’il en soit, je peux verifier la fonctionnalité de ce piège. Si vous savez où il se trouve, et de quelle sorte il est cela pourrait aussi m’être utile.



Golek écoute la réponse de Sinafaye, et utilise fouille pour trouver si besion est, et pour analyser le piège
Si le piège est actif, il ente de le désactivr avec Désamorcage

écrit par: Naskyrien Vendredi 02 Mai 2008 à 03h21
Naskyrien aux aguets regarda le Hin assumer son rôle de ... "déclencheur de piéges"... c'est en tout cas ainsi qu'il se surprît, quelques secondes, à considérer les petits êtres comme Golek ou autre " semi hommes"... gnômes, Halflings... mais pas les Nains, ces derniers ayant un rôle plus noble... plus guerrier...
Le Rashémi , en se rappelant l'acte d'Ignus utilisant Rindel un peu dans cet esprit, dans la piéce précédente, éprouva même , malgré lui, de l'amusement.
Il se demanda au passage où avait bien pu passer le zouave rouge mais il ne se rappela même pas de Ephedria....

En tout les cas, en "bon" barbare qu'il était , il ne se laissa pas aller trop longtemps à de telles pensées, certes ludique, voire divertissante, mais pas trop respectueuses, et se retrouva, à l'inverse , à éprouver de la compassion pour ces petits êtres ressemblant à des enfants et qui ne pouvaient , bien souvent, arriver qu'à faire des blagues, des tours de passe passe ou, plus utile, mais triste dans le principe, se prendre les effets d'un piége pour que les autres puissent avancer...
L'espace d'un instant, Nasky eut envie de dire à Golek de se pousser, mais, voyant la maniére et l'art que le Halfling avait de chercher le piége, il comprît qu'il n'allait pas forcément le déclencher...
Aprés avoir posé une question inutile à laquelle il n'attendit d'ailleurs pas de répônses, Golek se retrouvait donc visiblement dans son élément...
Naskyrien fut impressionné par la dextérité et le déplacement si léger du Hin... Avec un minimum de bruit, il tâtait dans des endroits qu'il semblait avoir trés précautionneusement et patiemment choisis .. il utilisa même une espéce de pointe en fer qu'il ne distingua pas bien.

Nask continuait à surveiller les alentours et le gardien "post mortem". Aprés les paroles de Sinafaye concernant son statut de banni par la déesse que servait celle qu'il venait d'embrasser, il éprouvait une forte envie ... de le libérer définitivement... et surtout de ne plus sentir cette présence un tant soit peu angoissante, il faut bien le dire, même pour un barbare de Rashéménie courageux et bien souvent inconscient .

écrit par: Ibealia Vendredi 02 Mai 2008 à 12h58
La belle roublarde avait été silencieuse depuis un long moment mais en son fort intérieur ça discutait dard dard.

¤ Mais qu'est ce qu'ils nous font les deux jojos là, ils se sont cru dans les feux de l'amour en parchemins ou bien? Ah si seulement j'étais pas préoccupée par ma porte toute à l'heure j'te jure qu'ils m'auraient entendu. En parlant de porte nan mais qu'est ce qu'elle nous a joué le noiraude. Elle cocotte pendant qu'on milite et quand madame daigne donner un intérêt à notre avancement elle débloque le problème d'un claquement de doigt.
Moi je vous le dis tout ça et louche, vraiment très louche¤

La porte ouvrait sur une salle à la circonférence douteuse et ô surprise la prêtresse de la déesse de la mort connaissait le type de piège. A croire que c'était dans l'apprentissage de devenir prêtresse peut être avait-elle suivie un séminaire pour être méchante, froide et calculatrice. En tout cas si ce n'était pas le cas, elle avait bien appris sa leçon toute seule.

Refroidit des pièges précédents, la roublarde ne se proposa pas de suite, de par quoi Golek se jeta sur l'occasion pour montrer son utilité au groupe. Ce n'était pas pour déplaire à Ibealia qui était bien trop énervée par le jeu de Sinafay pour être bien concentrée pour détecter le piège et son mécanisme. Toute fois, elle observa attentivement là où elle marchait, les murs, le cadavre inerte afin de voir si elle ne descellerai pas quelque chose.

Ibealia vit des petites pattes courir jusqu'à Hermine qui se trouvait juste devant elle. C'était amusant de voir une femme aussi forte prendre une petite créature aussi fragile. Cependant elle la cotoyait avec douceur et amour. Toujours est-il que c'est le moment que choisi la DEMI-elfe pour s'adresser à voix basse à la guerrière.


Tu ne trouve pas tout ça un peu bizarre. On vient pour arrêter les invasion drow et on en trouve aucun sur notre chemin à par "elle".

Voyant le gnome et la jeune étudiante les rejoindre en accourant, elle s'adressa rapidement au demi-homme.

Alors ce parchemin bidonné ca avance.

Ibealia était tellement frustré par sa défaite contre la porte, elle tentait de se rapproché de ses compagnons restés à l'écart pendant sa lutte désespérée.

Ibealia utilise Détection, Art de la magie (si j'trouve un piège magique) et Perception auditive, si je trouve quelque chose de loin pas Désamorçage

écrit par: Hermine Vendredi 02 Mai 2008 à 17h16
Alors qu'Hermine étudiait attentivement les frises murales pour déceler un quelconque élément de la légende d'Alak Xyltin qu'elle ne connaissait pas déjà, comme davantage de détails sur les pièges qui les attendaient, une prophétie de ce qui se passerait si l'épée était sortie de son tombeau de pierre, ou autre information utile, Ibealia s'adressa à elle. La Nordique prit un instant de réflexion avant de répondre doucement :

- Tu sais ... je n'y compяends pas plus que toi. Les elfes noiяs ont l'aiя de putains d'enfoiяés, aloяs ça ne m'étonneяait pas qu'ils se battent entяe eux ... et qu'elle ... (elle désigna discrètement Sinafaye du menton) soit de notяe coté pouя l'instant. En ce qui me conceяne ... La jeune femme regarda la demie elfe en se mordillant légèrement les lèvres : « ... J'ai juste décidé de ne plus me tяop me méfieя de ceux qui se montяent dignes de confiance. »

Malgré la pénombre, Ibealia pouvait peut-être déceler dans le regard de son interlocutrice une sérieuse trace de remords.
Ce court aveu fut cependant interrompu par le retour d'Elinor la belle étudiante, et de Rindelboum l'arcaniste, qui chantonnait une chanson naine bien connue. La guerrière s'approcha d'eux et vit la carte que le gnome dégourdi avait brillamment remise en état.

Après avoir calmement fait part de ses respects au magicien et murmuré quelques mots de réconfort à la jeune fille indisposée, elle étudia ce nouvel élément à apporter au moulin de ses spéculations. Puis, elle héla poliment Dorîk le nain, le laissa prendre connaissance du document et attira son attention sur la partie en bas à gauche du dessin.


- ..et donc, ce muя-ci semble assez pяès de la paяtie de la mine que nous avons tяaveяsé. L'Illuskane plongea ses yeux d'émeraude dans le regard du nain polaire : « Connaissez-vous le matéяiel qu'il faudяait pouя cяeuseя un tunnel paяtant d'ici et débouchant à cet endяoit (elle désigna deux points sur la carte) ? Combien de temps ça pяendяait ? ... Et le bяuit que ça feяait ? »

Hermine faisait cette proposition "comme ça", sans vraiment y croire. Mais les aventuriers tenaient peut-être un moyen de contourner les dangers du temple et s'épargner ainsi d'autres blessures. Si l'ouvrage ne prenait pas trop de temps, ils pourraient peut-être passer devant ceux qui les précédaient, si ceux-ci n'avaient pas trop d'avance ou été ralentis dans leur propre progression en ces lieux. Et si il y avait moyen de creuser la roche de façon relativement discrète, cette ruse pouvait peut-être même leur permettre de surprendre leurs ennemis en arrivant par un endroit inattendu.

L'aventurière s'adressa ensuite à Sinafaye, pour qui cette proposition de travail minier ne devait pas être loin d'une affreuse entreprise de profanation.


- Compяends-moi bien : tout ce que je veux, c'est alleя vite et épaяgneя de la peine au plus grand nombre. Hermine ne put s'empêcher de regarder un instant Elinor, dont elle redoutait depuis qu'ils avaient pénétré ici qu'il lui arrive malheur. « Si dès que monsieuя Golek n'a pas tяouvé de piège tu nous ouvяe la poяte suivante (elle désigna la dalle en pierre de gauche) caя tu es la seule à pouvoiя le faiяe, nous gagneяons beaucoup de temps ... »

Hermine semblait confiante de l'absence de nouveau piège dans cette pièce. En effet, si celui-ci avait été déclenché ou désamorcé par ceux que les aventuriers poursuivaient, il était peu probable que leurs ennemis se soient embêtés à remettre le dispositif en état. Ils devaient eux-mêmes être pressés, et se savoir poursuivis ; cependant, l'embuscade de goules auraient du les mettre hors d'état de nuire. Alors, pourquoi perdre du temps à reconstruire un piège dans lequel vous courrez le risque de tomber par inadvertance si vous devez revenir sur vos pas ?

écrit par: Dorîk Vendredi 02 Mai 2008 à 23h17
Le nain polaire qui venait tout juste de passer la porte de la pièce circulaire s'arrêta net en voyant le cadavre engoncé dans son armure au centre de la pièce. Il entendit de plus les histoires de "seconde mort" ou bien de "remourir". Le nain fit quelques pas prudents vers le cadavre avant de le fixer droit dans les yeux pour ne contempler que des orbites vides depuis déjà bien longtemps.

-Et ben mon vieux... mort deux fois? T'es vraiment pas né le bon jour mais t'inquiètes donc pas... la prochaine chopine que je vide ce sera à ta santé mon vieux. C'est pas tous les jours qu'on meure deux fois tout de même ha ha ha!

Le rire du nain s'était fait discret pour ne pas trop perturber le reste du groupe. Il fit rapidement le tour de la pièce du regard pour finalement retrouver les autres aventuriers.

-Et ben... c'est gaie comme endroit... avec un peu d'imagination et beaucoup de bière on pourrait en faire un chouette endroit mais je suppose qu'on est pas vraiment là pour ça hé hé hé.

Dorîk sortit de nouveau sa pipe pour la bourrer généreusement d'herbe à tabac. Il ne le montrait pas mais l'endroit le rendait un peu nerveux aussi ne s'était-il pas retenu pour sortir à nouveau sa pipe et en tirer quelques bonnes bouffées certes nauséabondes mais tellement rassurantes et apaisantes. C'est alors que l'Iluskane s'approcha du nain pour lui montrer son plan ce qui captiva fortement l'attention du nain quand à la disposition des salles du temples. Il sortit son briquet à amadou tout en grommelant dans sa barbe avec la pipe qui en dépassait.

-Mmmmh z'avez besoin d'un rat de montagne? D'un retourne charbon? D'un foreur de boyaux? Hé hé hé z'avez demandé à la bonne personne alors voyons voir ce plan de plus près... mmmh... mmhmmh... mouais mais qu'est-ce-que c'est que ces galeries hein? Y a presque pas de murs et on doit pouvoir confondre la femme du dessus et du dessous pendant les nuits chaudes. Les pièces sont beaucoup trop proches les unes des autres... pas assez solide, quelques tremblements de terre provoqués par des mulots et on a une partie de la charpente qui s'casse... après tout c'est du travail d'elfe alors faut pas trop en demander. Pour ce qui est des outils ça pose pas de problèmes j'ai ce qu'il faut pour deux personnes mais il reste deux problèmes: la roche et le dénivelé... pour ce qui est de la roche je vois ça tout de suite et si ça passe pas alors ça règle tout mais si c'est taillable alors faudra voir le deuxième problème... regardez. Le nain Polaire désigna plusieurs points sur la carte correspondant aux escaliers. Je peux pas deviner si les escaliers montent ou descendent... et sur quelles hauteurs surtout. Sinafaye connait peut être la direction des escaliers mais je doute qu'elle en connaisse l'exacte dimension alors ce sera pas facile surtout que si on se rate du premier coup, une deuxième tentative fragilisera le tunnel et on pourrais tous finir dans le "ventre de la montagne" pour de bon. Et puis pour la discrétion ce sera aussi silencieux qu'un couple de troll en rut j'en ai bien peur. Mais après tout c'est un coup à tenter...hé! Ça fait longtemps que je n'ai pas testé mon art mais ça s'oublie pas ce genre de trucs. T'a qu'à demander à la drow pour les escaliers moi j'm'occupe de la caillasse.

Et sur ce le nain alluma sa pipe et ralluma les trois bougies sur son casque afin de mieux étudier la pierre qu'il allait travailler sur le plan. Il s'approcha d'un pas déterminé vers ledit mur en sifflant son chien au passage qui accourut pour venir se mettre à sa hauteur. Dorîk trifouilla dans le sac sur le dos de la bête et en sortit quelques instruments de son ancienne profession; un petit maillet, un burin, un piolet... Il prit le matériel qu'il disposa devant le mur en question et commença son étude approfondie de la matière: le mur était en effet composé d'une roche plutôt dure mais cet endroit n'avait pas été autant travaillé que les autres pièces et l'espèce d'antichambre dans laquelle ils se trouvait n'était guère plus qu'une vieille grotte à peine réaménagée pour commencer l'édification du temple. De plus le nain aperçut nombres de fissures déjà présente dans les recoins du murs et se rappela les paroles de la drow quant à un tremblement de terre ayant rapproché le temple de la surface, fragilisant encore un peu plus les murs et les rendant plus aptes à des travaux d'excavation. Mais le nain ne se fiait pas à ses premières intuitions et commença à se servir de ses outils pour réellement déterminer la nature de la roche. Il commença à tapoter la pierre de son marteau, à tester sa résistance à l'aide de son burin et à écouter le son que rendait la pierre à chaque impact...

Jet de fouille/estimation/détection (bref le bon truc) sur le mur en question.

écrit par: Rindelboum Samedi 03 Mai 2008 à 12h41
Le jeune gnome tira une profonde bouffé sur sa pipe puis entra d’un pas déterminé dans la pièce ou tous ses compagnons étaient réunis, suivit de près par Elinor. Il croisa le regard d’Hermine qui vint aussitôt l’accueillir, lui confia la carte fraîchement rafistolée et récupéra sa petite Capucine en échange. Le petit animal tremblait légèrement, il était évident que quelque chose ne lui plaisait pas et qu’elle se sentait terriblement mal à l’aise. Il la serra tendrement dans ses bras puis la souleva au niveau de son visage pour bien l’observer. Elle n’avait pas besoin de mots, l’illusionniste sentait que quelque chose n’allait pas. Il s’accroupit pour mieux la reposer à terre puis l’observa pendant quelques secondes avant de s’adresser à elle. La voix de Rindelboum prit alors une forme étrange avec une sonorité presque inaudible. Il se mit à parler dans une langue inconnue que personne ne connaissait et qui pouvait paraître extrêmement incongrue à des oreilles étrangères.

[Belette] – Ca sent le mort dans cette pièce, t’as trouvé quelque chose Capou ? C’est bizarre mais je ne me sens pas dans mon assiette ici. J’aime pas trop beaucoup ça… J’aime quand c’est un petit peu trop plus moins calme…

Les sons qui sortaient de sa bouche n’étaient traduisibles par personne ici présent et pourtant on sentait dans le regard de la belette qu’elle le comprenait parfaitement. En effet, quelques instants plus tard, elle se mit à couiner et semblait ainsi lui répondre. Ces deux la formaient vraiment un étrange duo…

Rindelboum utilise "communication avec les animaux"

écrit par: Nollïa Samedi 03 Mai 2008 à 14h55
Golek, fouille : 3 (dé) + 7 >< DD ?
Ibéalia, art de la magie : 18 (dé) +1 >< DD ?
Dorik, fouille : 11 (dé) + 4 >< DD ?

Ibéalia discrétion :7(dé) +5>< Sinafay, perception auditive : 19(dé) +9 = échec



Narration


Dorik

Lorsque Dorik arriva dans la salle, ou la veille, un autre nain tout aussi vaillant qu’il l’était avait décapité deux goules, il n’y avait plus ni la trace d’Ignus, ni celle d’Ephedria. Ares se montrait un peu nerveux, et reniflait le sol frénétiquement. Cet endroit ne semblait pas lui plaire, et son comportement, facilement interprétable par son maître, en témoignait. Tandis que son chien effectuait sa ronde, suivant une trace invisible, Dorik examinait avec soin la pierre qui se présentait à lui. Les traces de l’ancien éboulement était encore visible : deux roches différentes se mariaient aujourd’hui harmonieusement. L’une, plus claire, et visiblement similaire à celle qu’on devrait trouver en surface était plus friable. Hélas, d’après le plan, ce n’était pas dans celle là qu’il faudrait creuser. Noire, dure, solide, semblable a un marbre pur, creuser une galerie dans une telle pierre requierait de nombreuses heures de travail relayé, et des outils qu’il ne possédait pas. En effet seul un pic conique en acier trempé, ou un bon baril de poudre lui permettrait de réaliser la tache. Quoi qu’il puisse en penser, le Temple avait été creusé avec art et savoir faire.
Soudain, Ares se redressa, les oreilles dirigées vers la galerie au haut de la pièce
.


Ibéalia, Golek, Naskyrien, Hermine, Rindelboum, Elinor et Sinafay

Tous purent entendre Rindelboum couiner comme un animal. L’imitation – pour ceux qui pensait que cela en était une – était si parfaitement exécutée, que cela avait dépassé de loin le stade du comique. Cela perturba quelque peu Golek dans son travail d’inspection des murs et des sols, qui oublia quelques zones à force de se retourner, et ne se souvient plus par la suite de la dalle qu’il avait examinée, et de celles qui n’avaient pas bénéficiées de son attention.

- [belette] Il y a des gens qui puent qui font dodo dans les caisses. Dit Capucine à son ami en frétillant des moustaches « Ca sent la mort…Mais ça respire toujours. J’ai peur ! Cache moi dans ta poche. «

Capucine se redressa sur ses deux pattes arrière.

- Dis…tu diras à la fille que je l’aime bien. Elle sent bon.

Au bout d’un moment, Golek dut admettre qu’il n’avait pas trouvé la moindre trace de piège. Mais il savait qu’il n’avait pas été suffisamment minutieux que pour pouvoir l’affirmer. Ibéalia quant à elle, avait vu s’éveiller en elle de nouveaux pouvoirs depuis son coma et en s’approchant des portes, elle ressentit une étrange vibration dans ses mains, comme si elle pouvait sentir une forme d’énergie diffuse s’échapper des panneaux de pierres. Alors qu’elle caressait de ses doigts le marbre lisse pour ressentir avec plus de force cet étrange phénomène, elle ne put remarquer le regard glacial que Sinafay posa sur elle.

La drow regardait la carte que tenait Hermine avec un étonnement non dissimulé :


- Ou avez-vous trouvé cette carte ? s’exclama t’elle avant d’avouer son incapacité à estimer les distances et les hauteurs. « J’ai eut connaissance d’une carte similaire, qui s’étendait également à la ville. Je sais par où nous devons passer pour gagner les étages inférieurs. Il y a un passage secret ici qui nous permettra de gagner la salle carrée. Je pense qu’elle est en soubassement, cela me parait plus logique puisqu’un escalier est sensé y déboucher. Je ne le vois d’ailleurs pas sur cette carte. C’est étrange… »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Sinafay releva sa tête pour croiser le regard du barbare. Pour la première fois il semblait la voir vraiment soucieuse, presque démunie. Mais cet état disparu aussi vite qu’il n’était apparu dans ses yeux d’or, et elle afficha presque aussitôt son éternelle assurance, sensuelle et froide à la fois, fascinante comme un serpent.

-
Nous ne devrions pas trainer, c’est certain. Préparez vous, je vais ouvrir la porte.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Elle se positionna comme pour les précédentes, posant ses mains sur la pierre, prête à prononcer les mots de pouvoirElinor l’interrompit d’un petit cri nerveux :

-
Non ! Attend ! Elle se mordit la lèvre de son audace. Elle n’aimait pas la drow, et semblait s’en méfier comme de la peste, mais elle en avait aussi peur…Une peur que sentit la prêtresse et qui la fit sourire à demi. « Nous…nous devons peut être attendre que Dorik revienne, non ? »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.
.

écrit par: Naskyrien Samedi 03 Mai 2008 à 19h00
Naskyrien ne s'ennuyait pas. Aprés avoir admiré le travail de précision du Hin, dont il ne vît pas l'imperfection, aprés avoir été étonné par l'idée de Hermine, mais surtout par les commentaires connaisseurs du nain en matière de pierres, aprés avoir été amusé par ce qui semblait bien être une discussion entre un gnome et une belette, il avait décidé de ne pas laisser le nain seul et, aprés une seconde d'hésitation et de réveries dues au regard doré de l'elfette et à son effet immédiat sur le cœur du barbare rêveur, il emprunta les escaliers, descendît jusqu'à la piéce où se trouvait Dorik, en restant trés attentif, et observa le nain . Ignus ... et le jeune blondinet nommé Ephedria, avaient bel et bien disparus...

Alors qu'il était à porté de voix pas trop forte aussi bien du nain que du groupe , il décida de faire part de son inquiétude au groupe entier, confirmant par la même occasion les dernières paroles d'Elinor.


Hé, tout le monde, il faudrait peut être pas qu'on se sépare trop, il y en a déja deux qui ont disparus.

Même s'il n'avait pas des pouvoirs magiques, même s'il ne parlait pas le belette et ne communiquait pas avec les morts, il pouvait sentir l'angoisse palpable du lieu. Toujours prêt à se battre avec sa hache un peu tordue dans sa main droite, le bâton lumineux dans la gauche, il était prêt à intervenir rapidement dans chacune des deux pièces, mais, se rappelant que, lors du dernier combat, son arme de gobe, même si pas fantastiquement tranchante, n'avait pas été efficace, il chercha alors à voir si Ephedria n'avait pas laissé son bâton. Il se rappela aussi de la masse du Thayen. Cela aurait certes servi le barbare pour le prochain combat, mais aurait pu aussi donner des indices sur ce qu'était devenus les deux humains.
Il décida donc de revenir dans la piéce où se trouvait Dorik, et commença à chercher des traces et, particulièrement, le précieux bâton. (ou un autre)


Hé, Dorik, si des morts les ont emportés, ils ont bien du laisser leurs armes, les deux zouaves ... ou des traces... quelque chose. Ce qui est curieux, c'est qu'on aie rien entendu. Ils auraient gueulé si des... zombis étaient apparus. Ça me plait pas cette histoire de nécrophages silencieux. Déja, un mort pas vraiment mort, c'est pas cool. Un bon mort est un mort mort.. non ? Mais si, en plus, ils deviennent suilencieux. Et pourquoi pas invisible ? Ils sont peut être invisibles... en train de se marrer, là , maintenant, entre toi et moi, par exemple. ... Quoique un mort , ça doit pas rigoler tous les jours... Surtout ceux là... Moi, si j'étais mort, je devrais peut être arriver à me marrer... Quoique cela m'est arrivé il y a pas longtemps et je ne me souviens pas que c'était comique.

Nask parlait légèrement fort pour que les autres du groupe les entendent. Si jamais il devait se passer quelque chose, au moins, le manque de bruit devrait les inquiéter.
Mais, se rappelant son entrevue avec Lurue, il lui adressa une prière... Il ajouta d'ailleurs Sunie à cette demande intérieure, n'ayant pas envie de complètement abandonner cette déesse si primordiale de son enfance. Et puis, deux sympathiques déesses de ce genre n'avaient pas de raisons d'être jalouses.


¤ Lurue, s'il te plait, jolie et rigolote déesse, offre moi un bâton. Un simple bâton, pas une relique... Et puis, toi et Sunie, ce serait trop super de m'offrir ... Sinafaye... enfin... au moins un peu. Même si elle aime pas tout à fait comme nous... je crois qu'elle aime quand même ... non ? Bon sang, quel chouette cadeau ce serait . ¤

Alors qu'il cherchait des traces du bâton, il demanda au nain tailleur de pierre :
Hé, Dorik. Tu crois qu'une drow peut aimer comme un humain... enfin, qu'elle peut aimer... ? Peut être que celle là, elle est pas pareille ?

Nasky cherche ... sauf si le nain dit des choses intéressantes

écrit par: Hermine Jeudi 15 Mai 2008 à 19h06
Dorik. Parti. Sans qu'elle l'ait remarqué. Hermine n'arrivait pas à le croire.
L'Illuskane avait cru qu'il était resté dans la pièce, qu'il pourrait étudier la pierre d'ici ; mais il est vrai qu'elle ne s'y connaissait que peu en travaux miniers. Son attention avait été davantage attiré par le nouveau tour de magie de Rindelboum le gnome, et par Sinafaye, qui s'apprêtait majestueusement à ouvrir la porte et que, un peu intimdée, elle n'était pas parvenu à se convaincre de héler pour lui demander ce que pouvait bien contenir cette fameuse pièce carrée.
Lorsqu'Elinor parla, un sourire un peu bête flotta un instant sur les lèvres d'Hermine avant qu'elle ne perçoive le sens de la phrase de l'étudiante. Dorîk était bel et bien parti. Seul.

Vivement, Hermine regarda de tout cotés d'un air affolé pour déceler la trace du nain. Le souffle de plus en plus court et précipité alors qu'elle voyait de moins en moins les détails de la pièce où elle se trouvait, l'aventurière revit Kroran « Brise-nez », le demi-orc, gelé sur place par une vague d'air glacial mêlé de cristaux de glace. A son coté, Galrik l'arcaniste, déjà blessé, rendait son dernier souffle. Au loin, les deux leaders nains de l'équipe se faisaient lacérer par les énormes griffes d'un terrible dragon blanc. Ils s'étaient séparés. Peu de temps. Juste assez pour être désorganisés. Et pour se faire massacrer.

L'appel de Naskyrien la ramena à elle alors que ses yeux la piquaient. Elle n'était pas dans cet autre souterrain gelé mais ici, avec Ibealia, Elinor, Rindelboum et les autres. Elle ne faisait plus partie des
Arpenteurs Gris. Et elle n'était pas morte.

Hermine grinça des dents et serra ses poings sur son arme. Que devait-elle faire ? Partir au secours du nain ? Rester avec le gros de la troupe pour éviter de perdre davantage de compagnons ? Elle redoutait autant l'une que l'autre ces deux solutions. L'enjeu de ce choix lui compressait la poitrine. Mais il n'y avait pas le temps de réfléchir : il fallait agir. Vite. Elle lança un regard circulaire à ses amis, pour finir sur Elinor :


- Яestez gяoupés et ouvяez l'œil !, cria-t-elle. « Votяe vie en dépend ! »

Puis, sans attendre de de réponse et avec un énorme pincement au cœur, elle s'élança dans les escaliers.

Un mauvais pressentiment la tenaillait depuis qu'ils avaient pénétré dans ces lieux. Ils étaient entrés ici sans savoir vraiment qui étaient leurs ennemis, ni surtout
ils se trouvaient. Devant eux ? A leur poursuite ? Qui qu'il en fut, il était peu probable que leurs ennemi ignorent qui étaient à leur poursuite et, l'un dans l'autre, ils n'avaient qu'à attendre qu'ils se retrouvent affaiblis pour frapper et les achever. Les morts-vivants qu'ils avaient été forcés de combattre avaient amenuisé leurs ressources. Leur séparation était l'occasion de frapper.


La jeune femme n'avait pas vraiment l'allure d'une déesse. Et son air n'était sûrement pas celui de quelqu'un de joyeux. Ses yeux lançaient des éclairs de menace et de peur mêlés. Mais elle déboula du couloir et, après un instant de réflexion, lança un long bâton de bois solide à Naskyrien. Et le placa devant un choix.


- Les deux sont en dangeя, lanca-t-elle d'une voix rauque. « Sauve qui tu aimes le plus. »

Sans s'accorder le temps de plus de familiarité avec le courageux barbare, Hermine reprit sa course et dégaina son épée longue d'un geste fluide. Si quelqu'un devait attaquer Dorîk, il y avait moins de chance que ce soit un monstre idiot comme les morts-vivants précédents. Elle pouvait donc se permettre d'abandonner temporairement son bâton à Naskyrien. Le Rashémi était solide, mais affaibli. S'il rejoignait la drow, et que d'autres morts-vivants les attaquaient, il aurait besoin de tous les atouts.

Tout en courant, Hermine grogna.
Quel était le lâche qui s'était dissimulé dans l'ombre et s'en prenait à un membre isolé de sa meute ? Ou se cachait ce traître ?
Elle le trouverait. Il allait souffrir.

écrit par: Naskyrien Samedi 17 Mai 2008 à 14h03
Mais le nain, visiblement beaucoup plus intéressé par le granit et autre composante "froide" de notre monde que par les amours de Nasky, ne lui répondît pas.
Nasky continua à fouiller et à chercher des traces des deux zouaves disparus...
Alors qu'il s'était encore une fois approché de l'escalier, Hermine déboucha en courant.
Il la rattrapa et, revenus dans la salle où se trouvait Dorik, il lui dit :


- Merci pour ton bâton, Hermine, mais je le voulais pour me battre contre les créatures demi mortes qu'il semble y avoir un peu partout ici et contre lesquelles les armes tranchantes ne servent pas beaucoup... mais je te vois l'épée à la main... penses tu que, dans cette piéce, on va rencontrer autre chose ?
On reste là ou on évite de se séparer et on retourne tout les trois là où sont les autres ?
Euh, sinon, il n'y a personne que j'aime ici plus qu'un autre... vraiment, je ne vois pas ce que tu veux dire..." menta t'il sans la regarder dans les yeux et en brulant d'envie d'être aux cotés de Sinafaye.

- De plus, le temps que j'aille là bas, je vais me retrouver seul ... je pourrais rencontrer des créatures invisibles ou sorties des murs, qui vont m'endormir dans le monde des ténèbres, et, comme Ignus et .... Efédrius ... vous ne me verrez plus... et TOI, tu auras ma mort sur la conscience. J'ai pas envie qu'il t'arrive un si gros chagrin, tu comprends ?
Sans compter que si VOUS disparaissez, je m'en voudrais aussi personnellement... et puis le gnôme va pleurer et me gronder car je n'étais pas à tes cotés... j'ai peur des gnômes... ils ont une réputation de mangeurs de cervelle crue... c'est horrible... Eh !!! je plaisante , bien sûr...

Quoique gentiment ironique devant l'attitude sérieuse de la nordique, Nask n'était pas rassuré et continuait à être vigilant...
C'est donc en regardant aux alentours avec méfiance qu'il demanda timidement ...


- Euh... Hermine... tu crois que les drows sont toujours mauvais, pourris et tout ce qu'on raconte ?

Plus ou moins consciemment, il avait rangé l'épée des gobelins et tenais son nouveau bâton en main. Il réalisa alors que Hermine avait exaucé le voeu qu'il avait fait à Lurue... Il en fut même étonné. Comment se rappelait elle que le bâton pouvait lui être utile ?

Et puis, merci pour le bâton. T'as pas l'air, mais t'es gentille en fait... euh, je pensais pas tout à fait cela.. enfin, que t'as pas l'air gentille. Disons que t'as l'air un peu froide... ou dure, si tu préfères... t'as peut être vachement souffert, alors que moi, on se marrait bien au village...
En tout cas, cette histoire d'apparence, et même de souffrance, c'est peut être un peu comme Sinafaye... elle est une drow, donc elle a l'air méchante... mais peut être que ...

Nasky ne put finir sa phrase, se trouvant honteux d'avoir autant révélé ses pensées...
Néanmoins, si Lurue avait exaucé son premier voeu, peut être que le second allait également l'être...

écrit par: Rindelboum Samedi 24 Mai 2008 à 05h54
- [belette] Il y a des gens qui puent qui font dodo dans les caisses. Dit Capucine à son ami en frétillant des moustaches « Ca sent la mort…Mais ça respire toujours. J’ai peur ! Cache moi dans ta poche. «

Capucine se redressa sur ses deux pattes arrière.

- Dis…tu diras à la fille que je l’aime bien. Elle sent bon.

user posted image

Malgré la situation dans laquelle ils se trouvaient, le gnome ne pu s’empêcher d’esquisser un énorme sourire en regardant Capucine parlé. Le lien qui les unissaient lui et son familier n’était pas un lien quelconque, ils se connaissaient par cœur et pouvaient prédire, interpréter et décrire chacune de leurs réactions. C’est pourquoi Rindelboum utilisait rarement ce sort : l’utilité ne s’en faisait jamais ressentir. La vision de ce mignon petit animal parlant l’emplissait donc d’un certains plaisir, une vague intense et indescriptible qui parcourait jusqu’à la plus infime partie de son corps. C’était une sensation affreusement amusante.

- [Belette]Tu as raison Capou, mets toi à l’abri. Si ce que tu dis est vrai, il va y avoir du grabuge ici.

Délicatement, il s’empara de Capucine, embrassa sa petite tête poilu et la fit doucement glisser dans sa poche. Il put alors sentir l’animal se recroqueviller sur lui-même.
Puis Il remit sa pipe dans sa bouche et se releva en tirant une profonde bouffé. Dire une phrase dans le langage des rongeurs demandait tellement de concentration que le gnome n’avait en rien remarqué les évennements qui avaient eu lieu autour de lui. Observant les alentours de la salle, il ne put que constater la fuite des « muscles » du groupe. Hermine, Naskyrien et Dorik manquaient à l’appel et cela ne pouvait qu’intensifier le danger de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il fallait prendre les chose en main.


- QUE PLUS PERSONNE NE BOUGE ! Golek, Sinafaye, Ibealia, écartez vous de cette porte, c’est un piège. Eli’, viens derrière moi. Que tout le monde revienne doucement vers le couloir. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être autant à leur merci en l’abscence des gros bras !

Il recula doucement et se plaça à un mètre de la porte d’où ils étaient arrivés pour permettre aux quatre autres de passer derrière lui. Il fallait qu’ils restent groupé, leur vie en dépendait. Il prit alors son bâton de magicien à deux mains et le serra fort devant lui. La pipe toujours entre ses lèvres, il leva la tête et ferma les yeux pendant quelques secondes. Le bouclié magique qu’il avait dressé autour de lui pendant le combat précédent devint alors translucide. Il était toujours actif et il le serai encore pendant un temps suffisamment grand pour endurer le combat à venir.

- Ne vous inquiétez pas, j'ai un plan de mesure d'urgence. Mais pour ça vous devez tous rester près de moi. Vous avez comprit ?

Car en effet il avait un plan. Un plan qui pouvait tous les sauver. Mais s’ils restaient ainsi éloignés les uns des autres, il ne pourrait rien faire...

écrit par: Hermine Mardi 27 Mai 2008 à 18h01
Accroupie sur le seuil, Hermine fronça les sourcils en fermant les yeux et se massa le front. Non mais, vraiment !

Quelque mètres après avoir jeté son bâton de marche à Naskyrien, la guerrière avait été contrainte de ralentir sa course par manque de souffle. Sa paranoïa galopante lui avait fait mésestimer ses forces et, puisqu'elle ne voulait pas arriver dans la mine le souffle court et bruyamment, la meilleure solution avait été de terminer le trajet en marchant. C'est à ce moment que le barbare l'avait rejoint et avait commencé à lui raconter sa vie. Lorsqu'il s'était avéré que celui-ci avait vraiment beaucoup de choses à dire et qu'il ne s'arrêterait pas de sitôt, l'Illuskane avait encore ralenti le pas, en une tentative désespérée de ne pas faire entendre leur arrivée par leurs ennemis. Finalement, ayant abandonné l'idée de tendre l'oreille pour écouter d'éventuels bruits de combats entre Dorïk et ses assaillants qu'elle imaginait, la jeune femme choisit de s'accroupir dans l'entrée du temple de Kiaransalee. A défaut de pouvoir entendre et, en s'ajoutant au monologue du Rashémi, ruinant toute tentative d'approche discrète, la lumière de la torche magique que tenait son compagnon d'infortune lui permettait au moins d'examiner attentivement les environs proches. C'était toujours ça ...

Se prenant une quinzaine de seconde pour observer la grotte qu'elle avait déja traversé, Hermine en profita pour tenter de calmer l'irritation que le barbare avait fait naître en elle. Comment pouvait-il la tenir pour responsable de ses manquements ? La prenait-il pour sa mère ?
Prise par l'excitation et la peur du combat qu'elle s'imaginait, peut-être à tort, avoir à mener très bientôt, la guerrière n'avait pas saisi la tentative d'humour sous-jacente des paroles de Naskyrien. Au contraire, il avait réussi à raviver en elle le souvenir de la perte de « son » ancienne compagnie d'aventuriers. Et l'idée qu'on puisse la tenir responsable de survivre à un massacre comme celui qu'elle avait vécu la peinait et l'énervait en même temps au plus au point.

Heureusement, Naskyrien arrêta enfin de parler. Pas que ce qu'il dise soit inintéressant ; la jeune femme aurait même certainement pu deviser avec lui plus avant en d'autres circonstances, mais cela valait vraiment mieux. Aussi, elle se contenta de lui jeter un regard en coin pour s'assurer qu'il se tenait prêt à l'action ou, à défaut, avait fini de tenir un discours qui pouvait aussi bien sonner comme « Hé ! Les assassins drows, on arrive ! Dites, et si après avoir achevé Dorîk, vous preniez le temps de vous embusquer pour nous cribler de flèches empoisonnées? » ...




hrp.gif Si Hermine voit un combat, énervée, elle tente de charger [Renversement] le plus proche adversaire dans son dos.
Si elle ne voit rien ou uniquement Dorîk tout seul, elle commence à s'avancer prudemment vers l'endroit qu'elle a montré sur la carte.

écrit par: Naskyrien Mercredi 28 Mai 2008 à 01h11
Le rashémi ne trouva pas plus un conseiller en amour multiracial avec la nordique qu'avec le nain qu'il venait de quitter.
Se retrouvant devant la piéce qu'il venait donc de laisser, toujours le bâton dans la main droite, la hache dans le dos et la lumiére à gauche, il entra et constata le nain toujours actif au travail d'analyse géologique. Il s'en approcha et dit :


"Hé, c'est si intéressant ? Tu veux pas plutôt venir nous rejoindre là haut ? Il faut pas qu'on se sépare. Il y a déja deux olubriusses de disparusses, alors il eusse fallusse que ... nous montions tous là haut, comme ça, on bastonne tous ensemble ? Tu vois ? "

Durcissant le ton en s'adressant à Arés et à son maître :

" Bon, FAUT QU'ON MONTE, là, tout de suite... allez, les toutous, on bouge"

hrp.gif Evidemment, s'il se trouve que, dans le relativement court espace temporel où Nask est allé et venu de la piéce de Dorik au couloir où il a croisé Hermine, il est arrivé quelque chose à Dorik, ce message sera détruit.

écrit par: Nollïa Samedi 31 Mai 2008 à 10h57
Naskyrien, fouille : 10 (dé) + 3 >< DD 15 = échec
Golek, réflexe : 16 (dé) +7 >< DD15 = réussite
Golek, accrobatie : 4 (dé) + 8 >< DD 15 = échec
Zombi en armure attaque 17 (dé) + 2>< Golek, pris au dépourvu CA : 9 (dé) + 4 = touché
Attaque marteau : 9 (dé) + 0 = -9 pv
Golek est mourrant = -3pv



Narration



Nasky, Dorik, Hermine

Dorik releva la tête aux cris Naskyrien. Il avait été si concentré sur son travail qu’il ne l’avait pas entendu lui parler durant toute la durée de la conversation. Il n’avait pas non plus remarqué le comportement nerveux d’Ares qui semblait très désireux de quitter la pièce. Naskyrien alors qu’il avait fait sa ronde avait pu observer sur le sol le cadavre de deux goules encore sanguinolentes de sang et dégageant une odeur difficilement soutenable, mais ne remarqua aucune trace du mage mélancolique ou de l’ignoble prêtre.

- J’arrive fit le nain d’une voix préoccupée.

La barbare, suivit du bonhomme et de son chien pénétrèrent dans le couloir ou ils s’étaient vaillamment battu et redescendirent l’escalier en colimaçon. Le nain résuma rapidement le résultat de son observation et le fait qu’il serait impossible de réalisé le travail imaginé par Hermine dans des temps raisonnables
.

- D’autant plus que cela fera pas mal de bruit ajouta t’il en s’esclaffant.


Rindelboum, Ibéalia, Golek, Elinor et Sinafaye

Dans la pièce du bas, une autre forme de remue ménage avait lieu. Les exclamations du gnome, brisant la tranquillité du silence dans une atmosphère déjà tendue eut l’effet d’une douche froide. Ibéalia et Elinor s’executèrent immédiatement, sans poser davantage de question tandis que Sinafaye se contenta de regarder Rindelboum d’un air surpris.

- Ca vous arrive d’écouter…j’ai déjà dit qu’il y avait un pi…

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Golek, se releva si abruptement, et accouru si vite que son pied calla sur une dalle mal ajustée. Il perdit l’équilibre, et allait se vautrer juste devant la silhouette armurée, devant les yeux effarés de ses compagnons. Chacun retenait son souffle, tandis que la scène de la chute passait au ralentit. Vif et prompt comme l’éclair, Golek tenta une roulade sur le côté qui lui aurait permis d’éviter le cadavre assis. Hélas, malgré sa vivacité d’esprit, il ne parvint pas à déplacer son poids comme il le fallait pour une telle culbute, et l’hafelin atterrit juste devant le monstre.
Il y eut un petit temps de silence ou rien ne se passa, ou les cœurs purent presque se soulager de ne rien voir se passer. Puis la silhouette se redressa dans un cliquetis métallique menaçant. Elinor poussa un petit cri de surprise qu’entendit Hermine encore tout en haut des escaliers. Sans que l’hafelin effondré ne puisse faire quoi que ce soit pour éviter le drame, la créature abattit de toute ses forces un lourd marteau. Il y eut un craquement de vertèbres, un râle…un tressaillement…puis …plus rien.
La silhouette se mit en marche, elle boitait et portait de nombreuse trace de coups dans son armure. Menaçante…
C’est à cet instant qu’arrivèrent Hermine, Naskyrien et Dorik.



Initiative

1.Ibéalia :15 (dé)+8
1.Rindelboum :19(dé) + 4
2.Hermine : 18 (dé) +2
2.Dorik : 18 (dé) +2
3.Nasky :14 (dé)+2
4.Sinafaye : 11 (dé) +1
5.Elinor : 6 (dé)+0




écrit par: Ibealia Lundi 02 Juin 2008 à 15h03
Ibealia était toujours sur ces gardes après son observation rapide pour voir un pièges. Etant donné que Golek s'était porté garant pour les vérifier elle ne faisait que de la supervision. Quand elle arriva au bout de sa marche, c'est a dire près de la porte, elle la toucha dans une caresse et retira subitement les mains. Puis elle les remis pour ressentir ce qui venait de se passait.
Elle avait une étrange sensation, elle avait vu s’éveiller en elle de nouveaux pouvoirs depuis son coma et en s’approchant des portes, elle ressentit une étrange vibration dans ses mains, comme si elle pouvait sentir une forme d’énergie diffuse s’échapper des panneaux de pierres. Elle caressait de ses doigts le marbre lisse pour ressentir avec plus de force cet étrange phénomène.

Absorber par cette sensation elle ne remarqua pas, comme les autres, que Dorik, le compagnon nain, avait disparut pour retourner en arrière. Elle ne remarqua pas non plus le départ du grand blond et ce n'est que lorsque Hermine partit à leur recherche qu'elle se rendit compte de ce qui se passait. Les costaux n'étaient plus de la partie et on ne pouvait pas vraiment compté sur Sinafay pour les défendre. Se rappelant alors que son épée n'avait rien fait au dernier zombie qu'elle avait combattu, elle se décida pour une solution quelque peu originale et sortie le pied de biche.


- Au moins comme ça je pourrais me défouler sur un vilain, petite vengeance de toute à l'heure! dit elle regardant en coin Rindel.

C'est à ce moment que Golek, se releva et calla son pied sur une dalle mal ajustée. Il perdit l’équilibre, et allait se vautrer juste devant la silhouette armurée. Golej tenta bien de l'esquiver par une figure gymnastique, hélas,ayant mal calculé sa cascade, l’hafelin atterrit juste devant le monstre. Il y eut un petit temps de silence puis la silhouette se redressa dans un cliquetis métallique menaçant. C'est alors que Rindel cria de se mettre derrière lui pour, elle supposait, créer un champ de protection, une sorte de bouclier invisible.

Ibealia se plaça donc directement derrière lui accompagnée d'Elinor. Sinafay quant à elle ne bougea pas d'un pouce, se qui n'étonnait en rien la belle roublarde qui avait vite cerné le personnage. Madame était dans son domaine et ne profiterai surement pas de l'aide d'un petit gnome, trop honteux pour une drow de sa trempe certainement.

Soudain, le demi-elfe sentit des picotement dans tout son corps. Un vent glacial envahit sa tête, puis descendit le long de son cou pour après envahir ses poumons. Le froid se propagea le long de ses bras et elle vit comme une aura légèrement bleutée autour de ses main. Soudainement, elle se sentit comme ailleurs et un rayon de givre jaillit de ses mains, dirigé vers la créature qui venait de revivre.


Ibealia utilise rayon de givre sur le vilain pas beau.

écrit par: Hermine Vendredi 06 Juin 2008 à 18h57
- « RrRAAAAAAAAAAAAAAAAARRrrrHH !!! »

C'est dans un grand cri de rage qu'Hermine apprêta sa lame de ses deux mains et qu'elle s'élança, son épée brandie très haut au dessus de sa tête, en direction de ce guerrier squelette qui lui faisait face.

Elinor avait poussé un cri. Golek Tendreprés, le halfelin, gisait par terre, le dos apparemment écrasé, sa colonne vertébrale peut-être même brisée. N'y avait-il pas eu assez d'innocentes petites-gens qui avaient perdu la vie depuis l'ouverture de ce temple maudit ? Emilia Brûmegenet, puis plus tard Zlik le rouquin, et maintenant Golek ? Avant de penser, avant même de se rendre compte de ce qu'elle faisait, simplement mue par la rage de voir mourir une troisième petite personne sans défense, Hermine chargea en trois longues enjambées avant de bondir, telle la louve qu'elle s'imaginait en cet instant être, sur son adversaire.

La guerrière, suspendue dans les airs, les dents comme prêtes à mordre, dominait le mort-vivant de toute sa hauteur et de toute sa soif de vengeance. Mais le saut était lent, le geste prévisible, et c'est sans difficulté que le squelette para la lame de son marteau. Mais bien qu'en colère, la Nordique n'était pas bête, et ça n'était pas sur ce coup qu'elle comptait. Profitant de l'élan acquis lors de sa charge, elle déplaça le poids de son corps alors qu'elle retombait, tout en se servant de la parade de son adversaire comme pivot et, tandis que retentissait le raclement de l'acier contre l'acier, asséna un coup de pied violent à la jambe d'appui de son adversaire, légèrement en avant. Si le coup portait, il avait de bonne chances de faire tomber le squelette à la renverse. Mais l'Illuskane n'avait pas l'intention d'en rester là et de raffermir sa prise sur son arme pour priver son adversaire de la sienne en la repoussant d'un geste furieux sur le coté.

Elle avait commencé à s'entraîner à cette manœuvre depuis quelques jours, avant d'arriver à Rochedor. Le temps était venu de la mettre en pratique sur un véritable adversaire. Une fois celui-ci à terre et désarmé, Louve avait bien l'intention de commencer la curée ...



hrp.gif
Hermine charge le squelette.
Hermine utilise Science du croc-en-jambe
Si la manœuvre est réussie, Hermine utilise Science du désarmement avec le même bonus à l'attaque.
Si cette seconde manœuvre est couronnée de succès, Hermine aboie furieusement sur le squelette -ça défoule.

Si le squelette tente par la suite de se relever, désarmé ou pas, et s'il est toujours dans l'espace contrôlé d'Hermine, Hermine réutilise Science du croc-en-jambe pour son attaque d'opportunité.

écrit par: Naskyrien Lundi 09 Juin 2008 à 06h54
Naskyrien, accompagné de Hermine et Dorik, eut à peine le temps de jouir du spectacle clownesque d'une belette jouant au gnome, que son copain le Hin traversa la pièce pour arriver devant le mort vivant désormais bien vivant et agressif à l'égard du projectile improvisé.
Nasky chercha instinctivement Ignus des yeux, se demandant si le Thayen -c'est bien leur genre- s'était pas caché pour faire une telle surprise idiote, mais ce dernier état toujours à considérer comme disparu...
GOLEEEEEEEEEEEEK
Se sentant incapable de soigner le Hin, et trouvant pour l'heure plus logique de garder son rôle de combattant, de rage, mais sans néanmoins pouvoir refaire appel à ce pouvoir ancestral proprement dit, il se précipita la hache en main , tenant toujours dans sa main gauche le bâton éclairant qu'il espèra même aveuglant pour le brutus séculaire tueur de Hin, qui ne devait pas avoir jouit d'un tel éclairage depuis pas mal de siècles.
Nasky se promît que, la prochaine fois qu'il rencontrerait un mort pas encore vivant, qu'il le dégommerait avant que ce dernier puisse se réveiller, piége ou pas piége, drow ou pas drow...
Voyant que le pluri vitalitus morticatum, comme on s'autorise à appeler les morts vivant dans certains milieux autorisés, possédait une masse, il essaya de lui couper le bras au moment où il levait la main pour frapper Hermine ou le nain...

écrit par: Dorîk Mardi 10 Juin 2008 à 20h14
Malgré toute sa mauvaise foi de nain, Dorîk dut admettre que l'architecture du temple était, malgré ses origines elfiques, le travail d'un véritable maître artisan. Malgré la secousse sismique qui avait ébranlée le lieu, l'ensemble de la structure semblait encore en excellent état malgré les différentes strates de pierres qui se chevauchaient dans un étrange amalgame rocailleux. Ses quelques études et spéculations minières avait bien fait comprendre au nain qu'effectuer le travail demandé par l'iluskane était hors de question dans les délais requis et pour la discrétion le nain s'était trompé... cela aurait été celle d'un couple de dragon en rut! Le nain commença à ranger soigneusement ses affaires de prospection en sifflant joyeusement sans remarquer l'attitude inquiète de son chien. Ce dernier fit vivement volt face lorsque Naskyrien et Hermine venait de débouler à toute vitesse depuis les escaliers. Le nain regarda le grand blond et la fière guerrière d'un air surpris.

-Bah alors qu'est ce qui s'passe les gens? Tu t'es ennuyé de ta noiraude et tu cherches un peu d'intimité pour parler avec ta nouvelle conquête? Hé hé hé j'ferais bien de vous laisser dans ce cas... z'inquiètez pas les tourtereaux hé hé... l'vieux Dorîk sait garder sa langue. Bon! Plus sérieusement ma grande, c'que tu m'demandes de faire ça risque d'être trop long, il me faudrait au moins la moitié de la journée et avec deux bonnes paires de bras supplémentaires. Va falloir avancer droit devant... ouais pour sûr!

Le nain polaire finit de ranger ses outils dans le sac accroché au dos de son chien qui continuait de garder une mine inquiète en direction des escaliers, le nain nota l'expression d'Ares et resserra les sangles du harnais de son chien avant de sortir sa hache qu'il empoigna fermement.

-J'crois bien que t'as raison vieux frère.

Ils descendirent les escaliers quatre à quatre avant de tomber nez à nez avec le cadavre empaillé qui venait apparemment de se relever pour frapper d'un bon coup de mailloche qui s'ensuivit d'un effroyable craquement d'os... le corps de Golek gisait exsangue et sans vie sur le sol. Le nain regarda pendant un moment le petit corps inerte du gnome et une seule phrase sortie de sa bouche.

-C'est dommage il avait une bonne bouille ce garçon.

Le nain releva des yeux indifférents vers le squelette qui les dévisageait désormais. Le nain ferma les yeux un instant avant qu'un puissant pic d'adrénaline ne lui fassent rouvrir des yeux sévères et durs. Il empoigna vivement sa hache à deux mains et se précipita vivement vers le squelette tout en armant ses bras. L'iluskane était à ses côtés et les deux guerriers semblaient synchrones. Le nain n'avait aucune idée de ce qu'Hermine voulait faire mais Dorîk avait déjà visualisé son coup. Il allait donner un premier coup pour chasser l'épée de son adversaire et, emporté par l'élan de son coup, il pivoterait rapidement sur lui même tout en abaissant sa hache pour venir faucher son adversaire au niveau des genoux. Avec un peu de chance, le squelette chuterait au sol et le nain pourrait rapidement l'achever d'un troisième coup descendant en plein milieu du thorax.

écrit par: Nollïa Lundi 23 Juin 2008 à 13h06
Ibéalia, attaque :12 (dé) + 5 - 2 (débutante)>< Zombi en armure CA : 5 (dé) + 1 + 4(armure) = touché
Ibéalia, rayon de givre : 1 (dé)
Zombi en armure : 7pv -1
Hermine, charge : 14 (dé) +3 + 4 >< Zombi en armure CA : 6(dé) + 1 + 4(armure) = touché
Hermine, croc en jambe : 18 (dé) +2(force)+4(don) >< Zombi en armure force : 7(dé) +1 = réussite

Zombi tombe
Hermine, désarmement :12 (dé) +3 + 4 (don) >< Zombi en armure, bba : 8 (dé) + 2 = réussite
Zombi est désarmé
Dorik, attaque : 10 (dé) +1 >< Zombi en armure CA : 20(dé) + 1 + 4(armure) = raté
Nasky, attaque : 20 (dé) +5 >< Zombi en armure CA : 10(dé) + 1 + 4(armure) = mega touché
Nasky, hache naine : 5 (dé) + 2 x3(crit) = 21 -5 (resistance aux coups tranchants) = 16
Zombi en armure : 6pv -12 = -6
Zombi est désarticulé.



Narration.

Le râle de Golek, mourrant se mêla a celui du monstre. Un rale caverneux, comme sortit des profondeurs du temps et qui résonnait dans le casque bosselé donnant au cri un aspect métalique effrayant. Ibéalia n’attendit pas que Rindelboum réagisse et tisse un probable sort de protection. La magie qui affluait dans ses veines depuis tout à l’heure, rendant son sang glacé comme la mort surgit sans même qu’elle ne puisse le contrôler, et de ses mains surgit un rayon de givre qui frappa de plein fouet la créature. Tous purent en ressentir l’aura de froid. Une fine pélicule de givre recouvrit l’armure du monstre au niveau de la nuque, blanchissant le métal rouillé. La bave putride qui s’écoulait de sa bouche se transforma en stalactites grisées. Le zombi hurla et le clapet de son haume qui était relevé se referma dans un clac sec et fort. Elinor sursauta de stupeur, bousculant le pauvre gnome derrière lequel elle s’était glissé et le déconcentra au point de lui faire rater son sort.
Surgissant en même temps que la glace prenait corps sur le mort vivant, Hermine exécuta des mouvements martiaux digne d’un ballet chorégraphié. La créature ne tenait pas très bien sur ses jambes, et sans peine que la guerrière pu le faire tomber. Sans trop de peine non plus, elle parvint a lui arracher la masse qui tomba sur le sol a grands fracas. Dorik, qui s’était élancé a sa suite en ayant plus ou moins a l’esprit le même enchaînement de coups, se retrouva nez à nez avec la belle plutôt que le monstre, et déviant son coup de hache de façon a ce qu’il ne blesse pas d’innocent, sa lame rencontra le sol plutôt que de la chaire avariée.
Puis, Naskyrien, plus posé que d’ordinaire, exécuta un coup magistral qui le surprit lui-même. La hache naine qui lui semblait être tantôt qu’un jouet pour bébé Rashémis se transforma en objet meurtrier. D’un coup, et d’un seul, il pulvérisa littéralement le zombi. Autant de morceaux de corps que de métal explosèrent en tout sens, éclaboussant les combattants de sang tourné et d’autres choses moins descriptibles encore.

Un grand silence béat suivit cette démonstration de force. Sinafaye que rien d’autres que son propre cortège de douleur ne semblait émouvoir se tenait bouche bée devant la prestation du nordique, tandis qu’Ellinor ne put s’empêcher de bondir en applaudissant. Pourtant, lorsqu’Hermine leva les yeux vers elle, elle put croiser son regard et comprendre que malgré la vaillance du barbare, elle était resté la seule héroïne de l’étudiante.

Sinafaye s’avança alors vers Naskyrien, le regard miel un peu sulfureux. Elle tenait entre ses doigts le symbole de sa déesse et avait été apparemment prête à s’en servir. Elle n’avait seulement pas eut l’occasion d’utiliser ses pouvoirs de prêtresse nécromantienne
.

- Ecoutez dit elle sans se soucier de celui qui n’était pas encore mort « Il est évident que chacune de ces portes est relié a un de ses sarcophages. La première nous l’avons ouverte, et nous avons retrouvé ce zombi devant le tombeau ouvert. Ce qui signifie que l’on est déjà venu auparavant dans cette pièce et que les visiteurs ne sont pas allés plus loin. Pouvons nous savoir si cela s’est passé récemment ou non ? La créature portait une armure toute bosselée, cela prouve qu’il y a déjà eut un combat.
Si nous voulons poursuivre, il nous faudra faire face a au moins un autre gardien. Je peux le repousser si vous m‘en laissez le temps. »

--------------------
La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Elle regarda à ces mots Naskyrien d’une certaine manière qu’il aurait presque pu la croire en train de lui faire en clin d’œil.

Ellinor accouru auprès d’Hermine, sortant en même temps que ses pas se dirigeaient vers elle un grand mouchoir blanc brodé ses initiales. Doucement, elle essuya d’elle-même chaque trace de sang bourbeux qui entachait le visage et la tenue de la guerrière. La glace qui s’était réverbéré sur son bras gauche commençait à fondre et c’est seulement a cet instant qu’Hermine comprit d’où venait cette sensation d’engourdissement de son membre.

Ares était resté dans la pièce arrière en bas de l’escalier. Il ne montrait aucun entrain à pénétrer dans ce lieu qui puait une mort pas du tout naturelle. Peut être qu’il aurait voulu être comme Capucine, et pouvoir se réfugier en boule dans la poche de son maître se rassurant d’entendre ses battements de cœur réguliers…

écrit par: Hermine Lundi 23 Juin 2008 à 20h41
Louve s'était placée sur le flanc de son ennemi à terre, et repositionné sa garde afin de porter au mort-vivant un coup dès que ce dernier aurait l'imprudence de lui en laisser l'occasion. Mais il n'en aurait jamais l'occasion : le Géant venait de mettre magistralement la meute hors de danger.

Il fallut quelques temps à Hermine pour reprendre ses esprits. Légèrement haletante, et aussi impressionnée, elle ne relâchait pas sa prise sur la poignée de son épée et regardait tour à tour ses alliés et le crâne qui avait roulé à deux pas de là. Puis, soudain, l'étudiante fut sur elle. L'Illuskane mit un instant à la reconnaître : elle prenait soin d'elle, avec force attentions, du genre de celles qu'on réservait aux héros de son peuple. Petit à petit la peur, l'aggressivité et le frisson du combat laissèrent la place à une douce chaleur, tandis que l'aventurière gardait le silence, semblant seulement enregistrer ce qui lui arrivait. Pendant ce temps, même la voix posée et majestueuse de Sinafaye Aran semblait lointaine. Elle papillona des yeux pour achever de reprendre conscience.


- Eli ... Hermine prit doucement la blanche main de son amie. N'était la pénombre ambiante et sa peau mate, le rose lui serait monté aux joues : elle n'avait pas l'habitude des démonstrations d'affection. Elle sourit, timidement : « Tu veux me gêneя, ou quoi ? » Puis, après un temps : « [Illuskan] Tu vas bien ? Pas de mal ? »

Juste après la réponse heureusement négative de la courageuse Elinor, Hermine sursauta. Golek ! Le surréalisme de ce qui venait d'arriver lui avait un instant fait perdre la tête. Rengainant son arme, puis fouillant dans le sac qu'elle portait en bandoulière, elle s'accroupit au chevet du malheureux halfelin allongé sur le ventre afin d'examiner la gravité des blessures qui lui avaient été portées. Apparemment, un seul coup lui avait été porté, mais celui-ci l'avait été avec force. Gardant un œil afin d'être sûre que le mort-vivant qu'ils avaient abattu ne voulait pas se relever, elle ne voulut pas prendre le risque de déplacer le roublard. Elle sortit de havresac les quelques herbes qu'elle ramassait de temps en temps durant ses voyages et qui lui permettraient d'appliquer les premiers soins à l'inconscient -ou, tout du moins, à empêcher que son état n'empire.

Une fois qu'elle avait fait ce qu'elle pouvait pour Golek Tendreprés, Hermine referma son sac puis s'assit en tailleur pour reprendre son souffle. Elle posa sa lame rangée dans son fourreau sur ses cuisses et regarda tour à tour ceux qui avaient pris part au combat. Ils avaient tous contribué à la défaite de ce nouveau monstre : même les coups manqués restreignaient la marge de manœuvre d'un ennemi, et les coups qui semblaient n'occasionner que peu de dommages avaient cet indispensable effet de sape qui affaiblissaient un adversaire moralement. A tous ses amis, Hermine devait une fière chandelle. Et à qui croisait son regard, elle souriait, tendait la main en ne prononçant que ce qui était véritablement important :


- Meяci ...

écrit par: Naskyrien Mercredi 25 Juin 2008 à 16h05
Nasky fut quelques secondes contrarié par la premier coup réussi de Hermine qui, dans un mouvement digne d'une ballerine exécutant la danse du sabre, avait, une fois de plus, été plus rapide que lui.
Il faut dire qu'il avait été également surpris par une espéce de changement de température, due visiblement à un pouvoir magique de la demi elfe, et ce phénomène eut effet de retarder encore son coup de une seconde ou deux supplémentaires.
Mais comme le redoutable et efficace nain, gêné par la nordique Hermine, n'avait pu placer son coup, déçu et surpris de ne pouvoir désarmer le mort vivant désormais frigorifié, de nerf, Naskyrien envoya un unique coup à l'effet encore plus dévastateur que l'action de désarmement initialement désirée.
En guise de bras coupé, c'est la tête elle même qui décida de quitter le corps du zombi, semblant pourtant lui appartenir depuis de nombreux siècles.
C'est avec une certaine surprise devant la puissance de son propre coup qu'il regarda donc la tête, encore affublée de son heaume, rouler à quelques centimètres de ses propres bottes. Observant sa petite hache puis Rindelbloum avec une certaine méfiance, il alla jusqu'à se demander si le farceur ne lui avait pas en réalité lancé un sort du genre "transformation de jouet pour gobelin en guillotine" .
Apparemment, ce n'était pas le cas. Le gnôme, de ce qu'il comprît, semblant avoir également été plus ou moins gêné par l'action de Hermine.

Il reprît ses esprits lorsqu'il croisât le regard magique de Sinafaye. Du coup, il fut plutôt fier de son coup fatal et sourît à celle qu'il ne pouvait plus faire autrement que de considérer comme SA belle...
Il voulût se préoccuper de son petit ami Hin, mais, là encore, Hermine avait été plus rapide qu'elle. De plus, elle semblait posséder des herbes sans doutes curatives...
C'est alors que Sinafaye parla...
Ses paroles titillèrent l'esprit du barbare qui se mît à réfléchir...

Mais, si j'ai bien compris ton raisonnement, nous aurions donc encore une de ces ... abominations pas vraiment mortes à combattre, et, surtout, nous savons que quelqu'un est passé avant nous, n'a pas réussi à passer et, donc, on peut considérer deux solutions...
Soit ils sont repartis, je suppose, par le même chemin que vous autres avez emprunté pour venir, mais, peut être aussi par celui que nous avons pris, s'ils ont les mêmes ... pouvoirs que Sinafaye, ce qui ne semble pas impossible quand on voit la carte que vous possédez et que même Sina ne comprend pas comment vous pouvez l'avoir .... OU ALORS ...
ceux qui nous ont précédés sont ici et se cachent, attendant de nous sauter dessus et que .... BON SANG...
Ignus et Ephedria...
Ils ont disparus et ... Oui, quelque chose nous observe et attends que nous soyons séparés pour nous éliminer... ce qui doit vouloir dire qu'ils ne sont pas assez forts pour nous attaquer tous de front... il se pourrait, Dorik, que tu l'ai échappé belle ... et qu'il ne faut plus se séparer... sauf peut être pour leur tendre un piège ... Et puis, s'ils nous observent, ils doivent aussi nous écouter... ne les laissons pas croire que nous nous doutons de leur présence.

Nask se rappela même la phrase qu'il avait lancé à Hermine, quelques secondes auparavant, dans la pièce plus bas...
" Peut être même que nos ennemis pourraient être invisibles ou posséder une certaine magie... ou alors, passer par des endroits cachés derrière les murs... des passages secrets... qu'en pensez vous ? Comment en être surs et comment les trouver ? "


Reprenant la discussion comme si de rien n'était...

Et hop, un de moins.. Nous aurons bientôt fini le nettoyage de ce temple, j'ose espérer... et on pourra s'en aller.

Son regard se posa alors sur le pauvre Golek.
En tout cas, je propose aussi d'écouter Sinafaye... et de ne plus déclencher de piéges..

écrit par: Rindelboum Jeudi 03 Juillet 2008 à 18h03
Les yeux grands ouverts et le bâton bien an main, Rindelboum faillit rester bouche bé au point de faire tomber sa pipe de sa bouche. A peine Golek avait-il touché le sol que trois énergumènes, l’arme à la main, les yeux injectés de sang et la bave aux lèvres, surgirent de derrière lui. Se tenant prêt à utilisé le sort de protection le plus puissant qu’il connaisse, il ne pu que rester de marbre devant l’assaut éclair de ses compagnons. Même au-delà de ses espérances, un rayon de givre précéda leur arrivé tel le corbeau annonciateur de malheur. Le message était clair : Il prédisait une mort rapide. Lentement, toute la pièce fut ralentie. Au fur et à mesure que les grognements macabres de ses compagnons s’approchaient de l’ennemi, il fermait les yeux et baissait la tête. Calmement. Arrivé au moment crucial, quelques fractions de seconde avant impact, lorsque l’arme d’hermine se trouvait à quelques centimètres du mort-vivant, tous les mouvements se figèrent.

*Ho, pauvre zombie, toi qui n’a pas su trouvé le chemin de la sortie, toi qui n’a encore jamais connu le repos, que les lames volent et que ton corps tapisse les murs de ses membres déchiquetés…*

Puis les lames dansèrent…

Pendant un moment, Rindelboum se rappela les moments passés avec le clan du blaireau. Ces gnomes ayant acquis une technique de combat au corps à corps proche de celle du blaireau si perfectionnée que plus grand chose ne les différenciaient des barbares demi-orcs. Mis à part leur taille bien entendu. Certains d’entre eux étaient si impulsifs qu’ils étaient capables de charger au moindre bruit ou objet suspect en criant « UN GOBELIINNN !! ». Car en effet, ils en voyaient partout et leur mettaient sur le dos tous les problèmes qu’ils pouvaient avoir. Un simple tour de passe-passe avait suffit pour que le clan l’accueil comme un prince. Il faut dire qu’ils n’avaient pas souvent l’occasion de faire entrer des magiciens dans leurs terriers…


- He bé… dit le gnome en se retournant vers Ibealia. Depuis quand tu sais lancer des éclairs de givre toi ?

Il était clair qu’Ibealia venait de lancer un sort en puisant dans le pouvoir de la Toile et en dosant l’énergie de manière à ce que ce dernier s’active et s’adapte à sa volonté. Or, l’activation inconsciente de cette faculté n’était présente que chez les enchanteurs, ce qu’Ibealia venait de devenir en réveillant ses capacités innées à tisser la toile.

- Non parce que… Il aurait peut être été judicieux de nous prévenir avant. Si tu sais faire la même chose avec le feu, tu pourrai peut être nous réchauffer quelques tasses de thé…

Puis il se retourna à nouveau et rejoignit Hermine au chevet de Golek, à coté duquel il posa son sac pour y chercher un nouvel onguent de soin qu’il déballa précautionneusement. Il attendit poliment qu’Hermine eut finit de lui adresser les premier soins puis étala lentement un peu de sa crème curative sur les plaies du hin.

Capucine elle, était toujours recroquevillée dans sa poche. Elle ne semblait pas vouloir en sortir et Rindel’ gageait qu’elle n’en sortirait pas avant que l’endroit aient été entièrement vidé de ses mort-vivants…

écrit par: Nollïa Lundi 07 Juillet 2008 à 13h30
Hermine, premier secours : 19 + 3>< DD15 = réussite
Rindel, ongent de soin : 2 (dé)

Golek = -3pv +2 = -1 pv.
Golek est stabilisé
Hermine, perception auditive :11 (dé) + 2 >< Sinafaye, discretion : 4 (dé) + 1 = réussite
Ibéalia, perception auditive :17 (dé) + 6 >< Sinafaye, discretion : 4 (dé) + 1 = réussite

Dorik : perception auditive :1 (dé) -1 >< Sinafaye, discretion : 4 (dé) + 1 = echec
Rindelboum, perception auditive :1 (dé) + 1 >< Sinafaye, discretion : 4 (dé) + 1 = échec
Elinor, perception auditive :2 (dé) + 2 >< Sinafaye, discretion : 4 (dé) + 1 = échec





Narration

Tandis qu’Hermine administrait les premiers soins à l’infortuné halfelin avec autant d’aisance qu’elle n’en avait démontré au cour du combat, Elinor s’accroupit auprès d’elle se proposant de l’assister, bien que cela fut visiblement inutile. Dans son comportement, il y avait toujours ce désir d’être utile, d’être à sa place parmi le groupe, et peut être d’autres choses encore moins évidentes. La plaie qui affectait le roublard était minime, et peu grave, ce qui laissait présager que le mal soit cacher au coeur même de sa chair. Au toucher, ses vertèbres ne semblaient pas brisées, par contre, l’omoplate qui avait accueilli le coup était réduite en mille pièces et d’un léger massage, Hermine put en sentir les morceaux glisser sous la peau.

- Tu sais vraiment tout faire ! s’exclama Elinor d’un ton admiratif tandis qu’elle tenait les habits de Golek de façon a ce qu’Hermine puisse y glisser les mains plus facilement. « Tu as du vivre beaucoup d’aventures pour être aussi douée ! Quelle prouesse tout à l’heure ! Je ne m’en suis toujours pas remise ! On aurait dit que tu dansais ! «

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elle s’écarta à la venue de Rindelboum, rougissant tout a coup et devenant silencieuse. Le gnome étala la crème à l’endroit que lui indiquait l’illuskane. A son tour il sentit l’effet désagréable d’os brisés sous ses doigts. Sa vision dans le noir lui permis également de constater l’énorme hématome boursouflé qui présageait d’une probable hémorragie interne. Il fallait désormais attendre...attendre que le baume fasse son effet…Cependant, il était peu probable qu’une magie aussi douce puisse complètement rétablir de tels dégâts intérieurs.

Sinafaye, elle, n’avait visiblement aucune envie d’attendre. Toute proche du barbare, elle lui répondit sur le même ton
:

- C’est ce que je m’efforce de te dire depuis tout à l’heure. Si Indren Aran rode dans le Temple, je ne pourrai vous garantir votre survie. Nous sommes, en tant qu’héritier de la cité disparue, chargé de sa protection. Et vous êtes tous, même toi grand blond, des intrus. J’aurai bien du mal à me justifier…Elle baissa le ton encore « Je ne peux pas aider les autres dans leur quète. S’ils rencontrent Indren Aran, aussi doués soit ils au combat, ils mourront à coup sur. Je ne leur ait rien promis, mais toi...Toi, je t’ai promis une chose…Je ne sais pas trop pourquoi je fais ça d’ailleurs… Je ne comprend pas ce qui me pousse a tenir une telle promesse…Je risque beaucoup pour cela, et ce n’est pas vraiment dans mes habitudes de risquer ma vie pour ...quelqu’un… Mais crois moi. Je t’aiderais à rejoindre tes amis, et à les venger. »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Dans ses yeux d’or brillaient un éclat de sincérité peu commun. Elle poursuivit, toujours aussi, sans se douter qu’Ibéalia et Hermine entendait chacun de ses mots, au contraire de Rindelboum, trop absorbé par l’état de Golek, ou de Dorik, qui choyait son chien à cet instant.

-
Nous devons passer, et cela signifie déclancher le piège. Va tu renoncer, pour un misérable mort vivant. Nous pouvons le battre, pas vrai ? Elle posa une main douce sur le torse puissant du jeune homme. « Indren Aran, s’il logeait à la surface comme le laisse entendre les autres…Il ne viendra ici que lorsque les habitants de la surface dorment, quand le ciel se couvre de noir. Je ne sais guère quel temps fait il au dehors.Si l’astre brille ou non… Je ne pense pas qu'il soit ici en ce moment a attendre. Il 'aurait pas attendu et nous l'aurins surement déjà vu au dépends de nos vie. Il faudrait que je puisse le rencontrer seule lorsqu’il arrivera, pour que tu sois hors de danger. »

Elle haussa le ton :

- Alors prêt, grand blond ? J’ouvre la porte et tu massacres le prochain zombi ? Où est la carte ? Inutile d’ouvrir une mauvaise issue

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.
!

Et elle se dirigea vers Hermine qu’elle pensait être celle qui détenait la carte.


Hermine, Dorik, Ibéalia, Naskyrien et Rindelboum gagnent 50 xp


écrit par: Naskyrien Lundi 07 Juillet 2008 à 14h45
Naskyrien rattrapa le bras de Sinafaye avant qu'elle ne puisse s'éloigner.
Attends ... je .. s'il te plait, réponds encore à une ou deux de mes interrogations.
Le jeune barbare n'hésita pas, sous prétexte de parler à voix basse, à prendre la drow dans ses bras pour lui chuchoter dans oreille, en profitant pour lui envoyer dans la nuque son souffle caressant et s'imprégner une nouvelle fois de son odeur si particulière.

" Dis moi, ce Idren... il est donc bien de ta famille ? Est il ton ennemi et tu crains sa puissance ou lui dois tu obéissance ? Je suis évidemment prêt à te suivre et ce n'est pas un de ces ... demi moribond qui va m'en empêcher... mais... moi je crois que le bonhomme rode ici et qu'il n'est PAS à la surface... Peut être l'avons nous dérangé ... MAIS ... je ne crois pas que ton enlèvement soit le fruit du hasard... ce... "familier" que tu redoutes .. ne serait il pas impliqué ? Aprés tout, si tu penses que une de tes sœurs a pu organiser ce forfait, tu seras d'accord avec moi que ta famille -et donc ce Idran- n'est pas forcément de toute confiance.. et le bonhomme peut t'en vouloir du mal à TOI... le thème du sacrilège et du temple secret - dont il existe étrangement des cartes un peu partout, n'est ce pas ?- lui serait alors un bon prétexte ... pour justifier ta disparition et te discréditer... ai je bien compris ?
Peut être as tu raison... on devrait quitter ce temple et dire à nos amis de remonter là haut... c'est ce qu'il faut faire, tu crois ?... Mais les autres auront ils le temps de remonter avec ce Idran dans les parages ? Et ... au fait ... chez toi, tu dois bien avoir quelqu'un de confiance qui va nous protéger, n'est ce pas ? ta mère ? tu es bien la plus douée, la préférée.. et la plus jolie ?
¤ Parce que si les autres sont encore plus belles, je vais devenir taré ... et esclave pour de bon, moi, Naskyrien le Rashémi .. borgne.¤

Ce faisant, il lui caressa la nuque sur laquelle il posa un tendre baiser, avant de déserrer son étreinte et de plonger l'azur de son oeil nordique et valide, complètement hypnotisé, dans la profondeur dorée de ceux de Sinafaye, si bien mis en valeur par ses cheveux argent et sa peau sombre... les deux cœurs cognaient dans les poitrines, tel des percussions seulement audibles par ce couple si disparate...

écrit par: Ibealia Mardi 08 Juillet 2008 à 11h08
La belle roublarde eut une sorte de vertige, du moins elle le ressentit comme ça mais ne tomba pas malgré ça. Elle hésita, était-il du a ce nouveau pouvoir ou a la vue du petit être gisant sur le sol dont le souffle de la vie semblait le quitter. Le pouvoir qui venait de sortir de son corps semblait n'avoir étonné personne au contraire d'elle. Cependant elle n'y fit pas allusion ne voulant pas paraître bizarre, et puis une demi-elfe vêtue comme une drow qui utilise la magie cela aurait pu soulever des interrogations peu glorieuses sur sa nature. Elle fit mine de rien et comme les autres, se précipita au chevet de Golek, une fois le combat achevé.

Petit homme, petit homme, réveille toi!!!

Un phénomène semblait toucher toutes les personnes de petite taille à part le nain et Rindel, mais déjà plusieurs de ses compagnons avait disparu mystérieusement peut être à cause de leur petitesse. Les drows du temple avaient ils piègé encore plus le temple et mis en place un destructeur de petits personnes.

Heureusement Hermine maitrisait les rudiments pour stabiliser les blessés et avec l'aide de Rindelboum elle réussit a ralentir la dégression du petit être imprudent. Elle espérait juste. Tout comme Elinor, cette capacité à contrer la mort étonna fortement la demi elfe qui bien qu'ayant vu de nombreuse fois des hommes en soigner d'autres, c'était rarement des guerriers mais plutot des érudit, des mages. Elle aposa sa main sur l'épaule de la guerrière comme si elle voulait lui donner son énergie afin qu'a son contact il passe dans le corps du petit être et le soigne plus vite. Sa mère lui avait un jour raconté que parfois on pouvait guérir les autre rien que par la volonté et le touché. Mais bien qu'elle ne pensa pas pouvoir une telle chose, elle le fit tout de même au moins comme un soutien morale.
Alors qu'un moment fort se déroulait autour du petit être gisant au sol, le grand blond et sa gonze faisaient picoti picota.


Hey vous deux là, trouvez vous une chambre sans rire! Vous avez pas l'impression d'être hors sujet là, vous vous comptez fleurette pendant qu'on essaie d'aider l'un des notre. Il ne faut même pas penser à avancer pour le moment car si on fait ca, ça signifie laisser quelqu'un en arrière car on ne doit pas déplacer Golek sous peine d'empirer son état critique.

En parlant elle s'était approchée du couple et avait élevé la voie a chaque pas qu'elle faisait en leur direction.

écrit par: Naskyrien Mardi 08 Juillet 2008 à 18h28
Fortement dérangé par l'attitude grossière de la demi elfe qui venait déranger son intimité, Nasky répondît à Ibe sans élever la voix, mais avec un clair désappointement.

Eh, la demi magicienne demi guérisseuse, tu peux me dire à quoi cela servirait d'être quatre sur un Hin ? Apparemment, toi, Hermine et le gnome, vous vous débrouillez très bien. Sache que, pendant ce temps, moi et Sina, on discute de trucs aussi importants que la vie d'une personne, puisqu'il s'agit de comprendre le danger qui nous guette tous. Alors, tu seras prié de te calmer... et de nous laisser en paix mener nos discussions comme on le désire... Non mais, est ce que je viens vous dire comment il faut réparer un Hin alors que vous y travaillez activement ? Chacun son rôle. Moi je coupe de têtes et, en plus, je négocie les relations inter raciales... et je te dérange pas quand tu veux refroidir ou ranimer un demi-mort.

Sans s'en rendre réellement compte, le ton du barbare montait et commençait à devenir intimidant

" Et puis, il serait temps d'acquérir les uns pour les autres un minimum de confiance... c'est pas parce que j'estime Sinafaye que je deviens mauvais et que j'ai l'intention de tous vous envoyer à la mort. Au contraire, Madame, mon but est bel et bien que tout le monde s'en sorte... "

Nasky se pencha à nouveau à l'oreille de Sina.

" Cela dit, elle n'a pas tort pour la chambre... un petit repos ne nous ferait pas de mal ... bientôt, j'ose espérer. "

Il lui adressa un sourire complice tout en regardant du coin de l'oeil la réaction de la trouble fête , jalouse et à moitié elfe de surcroît.

"Bon, mais il n'empêche que, maintenant que vous vous êtes occupés de Golek, tu vas pouvoir me dire comment il va et s'il va survivre ? A moins que la jalousie soit une seconde nature chez toi et que tu refusasses de faire part de tes talents -ou de tes échecs- à un humain qui diplomatise mieux que toi avec les elfes noirs ?... Car, effectivement, s'il doit rester inconscient et intransportable, ça cause des problémes... "

En effet, le Rashémi aurait été bien embêté de choisir entre suivre Sina et laisser le groupe à un danger trés probable, voire à une mort certaine si le Aran en question trainait effectivement encore dans le temple.

écrit par: Hermine Mardi 08 Juillet 2008 à 18h38
Alors qu'elle plaçait doucement le cataplasme sur la blessure de Golek Tendreprés en dressant l'oreille pour écouter l'échange de l'elfe noire et du barbare, les sourcils d'Hermine tremblèrent un peu de tension et, étonnamment peut-être, son cœur se serra. Il y avait plusieurs raisons à cela.

La première était le manque d'habitude des compliments. L'aventurière n'avait pas la sensation de faire quelque chose de si exceptionnel que cela. Ou peut-être était-ce son mode de vie, nomade depuis sa naissance, et bien différent de celui d'Elinor, qui lui avait appris très tôt l'importance de savoir se débrouiller seule ? C'est vrai qu'Elinor avait eu une vie choyée. Et les autres ne venaient pas du Nord ...

Ce qui lui portait davantage un coup au moral, c'était cette analogie qui avait été faite entre le dernier combat et un spectacle de danse. Avait-elle été ridicule ? Difficile à dire : maintenant qu'elle y repensait, elle ne parvenait pas à se rappeler de tous les détails de son mouvement. Comme si ... comme si elle n'avait pas été tout à fait elle-même à cet instant. L'Illuskane jeta un coup d'œil à cette belle jeune fille au teint de nacre. Non, elle semblait ... admirative ...
Hermine n'était pas sûre de préférer cela. Son métier, son mode de vie faisait qu'elle devait porter son épée. A plusieurs niveaux, c'était une question de sécurité. Mais elle n'avait jamais voulu l'afficher ou la porter comme un signe extérieur de prestige -ce n'en était pas un.


C'est un arme. Elle tue des gens. N'oublie jamais à quoi elle sert et pourquoi tu la portes.

La guerrière avait dû tuer, la nuit dernière. Un assassin drow, qui l'avait mérité -probablement. Et ces morts-vivants ? Etaient-ils maléfiques, ou étaient-ce des corps sans âme ? Y étant obligée par méconnaissance de l'Art profane, Hermine essayait de tabler sur la seconde solution. Sinon, il n'y avait aucune gloire à ressentir et, quelque part, la remarque d'Elinor ... remuait le couteau dans la plaie.

Hermine jeta un nouveau regard à son amie. Après un instant d'hésitation, elle décida qu'il n'y avait pas de vraie offense dans tout cela. Lorsqu'Ibéalia posa la main sur son épaule, elle soupira et regarda tour à tour les deux jeunes femmes, puis leur sourit doucement avant de se relever, prenant peut-être doucement la blanche main d'Elinor pour l'y aider. C'était bon de se sentir soutenue. D'un coté Elinor, dont l'innoncence et la fragilité n'avaient d'égale que sa force de caractère. De l'autre, Ibealia, la mystérieuse. La Nordique avait déjà mis plusieurs heures à se rendre compte du sang elfique qui coulait dans les veines de celle qu'elle avait pris pour une humaine, comme elle. Et voilà qu'elle démontrait être une magicienne alors que son apparence semblait indiquer le contraire. Riche idée. Quelle meilleure défense que de paraître quelqu'un d'autre aux yeux de votre adversaire ?


Ibealia et le Naskyrien avaient commencé à se voler dans les plumes. En premier lieu, elle fut quelque peu méfiante envers le Rashémi -non pas parce qu'il fricotait avec une elfe noire, mais parce qu'il
fricotait tout court : elle-même avait eu une trop mauvaise expérience avec cet obsédé d'Adam Lebel pour oublier de sitôt la tendance qu'avaient certains hommes à abuser des femmes. Finalement, se disant que cette histoire, au choix, de « cœur » ou de « cul » n'était pas son affaire, Hermine se mit à soupirer et attendit patiemment la fin de la discussion en croisant les bras, adressant de temps en temps un regard gêné à Rindelboum, Dorîk, Elinor ou même Sinafaye, qui s'était approchée d'elle.
Finalement Naskyrien, dont les arguments n'étaient somme toute pas si mauvais que cela, lui donna l'occasion d'en placer une. Aussi, après hochement de tête en direction de Rindelboum :


- Le petit homme est stabilisé et tяanspoяtable, répondit-t-elle d'un ton dénué d'aggressivité, mais ferme, à la question adressée à la roublarde. « Il faut quelqu'un pouя le яemonteя au village : je suis volontaiяe. Mais je n'ai pas envie de tяaîneя. Qui pouя m'accompagneя ? »

Hermine avait posé la question, mais s'imaginait que la réponse allait être sujet à débat. L'un dans l'autre, cela l'arrangeait pour ce qu'elle avait à faire. Aussi se dirigea-t-elle sans attendre vers Elinor, et lui demanda gentiment, un petit sourire assuré aux lèvres :

- [Illuskan] Eli. Je vais abuser, mais pourrais-tu me prêter encore un petit bout de parchemin ? Toute gêne envers l'étudiante de Lunargent était oubliée. « J'aimerais écrire quelque chose à nos amis, mais sans que quelqu'un caché alentour ne puisse l'entendre ... »

écrit par: Naskyrien Mercredi 09 Juillet 2008 à 02h55
Sans attendre la réaction de Ibe, se disant que , de toutes façons, en n'insistant pas et en ayant l'air de passer à autre chose, c'était le meilleur moyen pour que la demi elfe n'aie pas l'opportunité de s'énerver davantage, il s'adressa à Hermine.

"Mais, au fait, à part que j'ai jamais totalement compris ce que vous faisiez ici, je me pose surtout des questions sur pourquoi vous voulez y rester...

Bon, le but du groupe qui m'accompagnait était de retrouver la surface. Riark est remonté. Dorik et le pauvre Golek avaient aussi cette intention... Ignus et Ephedria ont disparus, d'ailleurs, surement à cause du danger que vous recherchez et qui, à mon avis, et vu leurs disparitions étonnantes, est en train de nous guetter et en profitera pour sauter sur une porteuse solitaire de Hin blessé, même guerrière et même nordique... vous même, avec Ibe et ... Elenor, vous avez quand même pas l'intention de vous balader chez les drows ? Bref, que cherchez vous ici et, surtout, maintenant que vous savez ce qu'il y a, pourquoi est ce que vous ne remontez pas tous ?
Personnellement, je suis prêt à suivre Sinafaye dans un endroit où je ne pense pas que vous seriez les bienvenues. Déjà, tout seul et même avec elle, je suis en droit de me poser des questions quand à ma sécurité, mais sachez que je le fais pour retrouver des amis. Bref, qu'est ce qui nous lie et pourquoi ne remontez vous pas tous au village ?

ll serait peut être temps de décider de nos avenirs proches en fonction de nos motivations personnelles, ne croyez vous pas ? "

Content, voire étonné, par ce qu'il considérait comme un discours de qualité, ne s'empêchant de jeter une œillade à l'elfette pour voir si elle avait appréciée la maitrise verbale du Rashémi, il croisât les bras et attendît les réactions. Tenant toujours l'épée et la lumière, elles ci pointaient vers le plafond...
Puis, Nasky eut un flash intellectuel


Mais , au fait, je suis certain que l'on nous espionne... tu as dit, Sina, que le travail ici n'était pas fini puisqu'il restait encore deux de ces pantins.. puis les deux olibrius ont disparus... c'est évident, nous les avons dérangé ... ils sont là, ils attendent qu'on se séparent et désirent continuer leur route... euh ... sûrement là où te veux aller et m'amener, Sina... je me trompe ?? et tu vas devoir arriver à expliquer ce que je fais là alors que tes ennemis vont me traiter de profanateurs... n'est ce pas ?
Sans compter que si on arrive à passer le portail avant eux, ceux qui restent vont devenir les proies de cet espion qui porte ton nom et qui désirera sans doutes tuer les profanateurs d'ici... avant de s'attaquer à moi quand il sera passé... même -voire surtout- si je suis ton protégé... et sans compter que je reste un humain, surement une race aussi peu considérée chez toi que le serait la tienne chez moi ... suis je proche de la vérité, Sina ? Que faut il faire ? Nos amis ont ils une chance de s'en sortir si on les laisse ? Ai je une chance de ne pas être exécuté si j'arrive chez toi ? As tu une chance de ne pas être punie si tu me protèges ... voire si tu n'as pas tué des profanateurs ???

Nasky sentît un net désespoir l'envahir... comme s'il venait de réaliser la difficulté de concrétiser ses projets, voire de comment faire pour rester en vie...

écrit par: Hermine Mercredi 09 Juillet 2008 à 20h42
Munie d'un bout de parchemin et d'une plume gentiment prêtée par Elinor, Hermine s'installa dos à un mur. A peu près attentive au début, la jeune femme se lassa bien vite du monologue de Naskyrien et commença à écrire, un peu maladroitement en raison de son manque d'éducation formelle et de sa méconnaissance relative de la langue commune. A certains moments elle arrêtait d'écrire pour réfléchir à un mot ou une expression, et à ces moments elle écoutait le barbare d'une oreille. Ses questions étaient légitimes et certaines spéculations n'étaient pas dénuées de sens, loin de là. Mais puisqu'il n'avait pas terminé et qu'il était vraiment difficile d'en placer une au sein du flot de questions et de spéculations de l'homme, elle recommençait à écrire.

Hermine ne faisait pas spécialement d'efforts pour cacher ce qu'elle écrivait à ses compagnons. Qui le voulait pouvait jeter un œil par dessus son épaule. Par deux fois cependant, tout en restant assise, la guerrière fit un large mouvement de sa main qui tenait la plume à travers un espace laissé libre près d'elle, comme si elle venait de se faire mordre par quelque chose ou désirait chasser une mouche. Cependant, c'était bel et bien pour vérifier qu'aucun « invisible » ne se trouvait près d'elle.

Terminant par un réflexe de protection qui lui fit rajouter deux croix à son tableau, l'Illuskane acheva sa lettre à peu près au moment ou le Rashémi eut fini de parler, et avait réussi à saisir la majeure partie de ce qu'il avait dit : Naskyrien disait plusieurs fois la même chose, cela aidait. Peut-être le faisait-il parce qu'elle-même avait la fâcheuse tendance à ne l'écouter qu'à moitié ? Hermine sourit à cette idée. Puis elle se releva, passa le parchemin à la personne la plus proche de lui et, tout en conservant un petit sourire pour tenter de rassurer le barbare qui paraissait légèrement désemparé, répondit :


- Nous quatяe, elle montra successivement Elinor, Rindelboum, Ibealia et elle-même. « ... avions une ceяtaine idée de ce qu'il y a ici : une aяme capable de domineя toute une яégion et de déclencheя une gueяяe. Mais, malgяé ce que tu penses, nous n'avons pouя ainsi diяe яien appяis de plus depuis notяe entяée ici. » La Nordique marqua une pause, ne sachant si elle pouvait engager ses compagnons avec elle. Puis : « C'est pour ça que je veux continueя. Pouя m'assuяeя que ni cette épée, ni cette aяmée, ne feяont de mal. Même à ceяtains nains яadins d'au-dessus qui pяéfeяeяaient que je dégueяpisse. »

Hermine sourit à Dorîk, s'apercevant de sa parole potentiellement blessante. Elle lui fit une grimace taquine qui voulait dire « Hé, je rigole ! » .

- Bon, blague à part. Brièvement, elle s'assura que son petit mot circulait bien dans les rangs. Puis elle reprit son sérieux, en regardant Golek, étendu par terre : « Golek doit êtяe яemonté : il n'est pas яevenu à lui malgяé l'aide de notяe magicien, et le sol fяoid n'est pas bon pouя lui. Si peяsonne n'a d'objections, je vais monteя. A mon avis, le cяépuscule maяche suя le soiя. Le temps pяesse. »

Attendant les réactions et que son « billet doux » ait fini de circuler pour le récupérer et prendre connaissance des réponse, Hermine retourna se positionner sur le pas de la porte par laquelle ils étaient rentrés, afin de guetter une éventuelle présence.



PARCHEMIN
ne pas lire à grande voix au cas où qq1 caché alentour.

Je crois pas Harandil invisible parce que je crois Harandil parti chercher de l'aide. Je crois Harandil reviendra la nuit avec aide.

Je propose : je monte avec Golek et qui veut.
Si tu vois dans le nohoir tu nous suis pour cas où quelqu'un nous suit. PAS DE TORCHE pour pas qu'ennemi te voit.
Si tu vois pas dans le nohoir tu viens avec moi ou tu reste surveiller ici. Je déconseille rester ici. danger.

Quand Golek sûreté, je reviens ici et reste en soutien pendant que Sinhafay parle avec Harandil. Je essaye faire confiance à Sinhafay. Mais je fais non confiance à Harandil.

Mets des X en bas puis passe à ton voisin l'air de rien.

..........Monte en 1er.....Monte en 2e.....Reste ici
Eli ........... X smile.gif ?
Sin
Ibe
Rindou ....... X
Dorik
Nask

écrit par: Ibealia Vendredi 11 Juillet 2008 à 19h24
Ibealia bouillonnait de colère mais surtout de frustration car elle ne se voyait pas aller lui coller son poing dans la figure, cela aurait fait mauvais genre. Cogner l'un de ses compagnon donnerait une mauvaise image de la race elfique et de la guilde. Elle dut faire un effort surhumain pour se retenir, mais n'arriva pas malgré ça a contrôler son ton abrupte et colérique, ainsi que les mots qui sortaient de sa bouche. Du coup, malgré les espoirs du bêta barbare qui n'attendit pas la réaction de la demi-elfe pour s'adresser à Hermine, se disant surement qu'ainsi elle oublierait l'incident, elle lui teint ce langage.

Nan mais tu te fiche de moi "négocier les relations inter-raciale" négocier ta couche oui! Moi jalouse, alors là mon petit père je ne vois pas en quoi je pourrait être jalouse d'une elfe noire qui se la joue solo ou qui nous joue un épisode des feux de l'amour, quant a toi désolé de te l'avouer mais en ma vie de demi-elfe j'ai déjà vu mieux sans vouloir vous vexer votre seigneurie. Le ton d'Ibealia se voulait sarcastique et blessant. Elle était outrée qu'on s'adresse à elle de cette manière et surtout sur ce ton. Pour ce qui est de la diplomatie, je ne pense pas que mademoiselle Sina pour les intimes m'estime assez pour négocier avec moi étant donné la façon dont elle me regarde depuis le début de l'aventure. Mais c'est sur si j'avais un service trois pièce je serai plus... attrayante.

Sa petit crise de nerf passé elle prit le papier que faisait passer Hermine discrètement et fit une croix comme elle le souhaitait pour remonter à la surface avec la guerrière. Elle jeta un regard noir à Naskyrien en donnant le papier à la personne suivante.

Ses longues oreilles se mirent à frétiller quand elle entendit Hermine dire "le sol fяoid n'est pas bon pouя lui". Après le froid qui avait traversé son corps, c'était maintenant de la chaleur, elle avait l'impression que son sang était de la lave en fusion, elle le sentait bougé dans son corps. Et comme si elle savait quoi faire elle apposa les mains sur le petit être stabilisé et sentit la chaleur se diffusait dans le corps inerte. Elle était en train de le réchauffer un brin histoire de le soulager un peu. Elle s'étonnait elle même de ce geste mais elle était comme en transe, elle était là et absente en même temps. On aurait pu lui parler qu'elle n'aurait pu répondre, c'était comme si elle était simple spectatrice et ne pouvait interagir. Peut-être quand elle aurait fini d'aider le petit être reprendrait elle le contrôle de son être.


Ibealia utilise le sort frisson/chaleur pour essayer d'améliorer l'état du Hin tout du moins pour qu'il n'empire pas.

écrit par: Naskyrien Samedi 12 Juillet 2008 à 03h12
Alors que le parchemin circulait, curieux de savoir ce que ce que ce dernier contenait, Nasky put patienter grâce à la réaction de la demi elfe.. En réalité, il mît un certain moment pour lui répondre, car il lui fallut ce temps pour que son manque de contrôle et de sagesse finissent par l'empêcher de se taire et de contrôler son hilarité montante et provocatrice, devant ce qu'il jugea être une réaction puérile et divertissante.
Alors qu'Ibealia imposait ses mains sur Golek, telle une apprenti shaman psychédélique et bio se croyant investie par l'énergie guérisseuse d'un soleil imaginaire, Nasky décida donc de réagir et même de l'énerver davantage.
Aprés tout, quoi de plus amusant qu'une femelle demi elfe en chaleurs nerveuses... c'est en tout ce que se dit, en ce moment, notre ami Rashémi. C'est donc sur un ton qu'il essaya, avec le plus grand mal, à garder sérieux, voire colérique, qu'il répondît à la capricieuse et puérile demi humaine .


OUI, parfaitement, MAdame, je négocie ... Cela dit, pour répondre à vos méchancetés gratuites concernant mon physique insuffisamment charismatique à votre gout, je conçois fort bien que les nombreux siècles que vous avez du supporter, OH , Ibé -ALIA- demi elfe (pour ne pas être intime, n'est ce pas ?), vous aient fait rencontrés des hommes plus charmants que le Rashémi ... "demi oeil" ... que je suis...
Cela dit, et même si j'ai à peine atteint les deux décennies, je peux dire que le sentiment est réciproque. Non pas que vous soyez totalement dénuées d'une certaine forme subtile de grâce, voire de beauté, mais je ne vous vois néanmoins pas incarner le meilleur jugement en la matière, , sans vouloir vous offenser BIEN SUR ... enfin, pas plus que de nature à répondre à vos attaques personnelles.
Nasky s'étonna lui même de la tournure de ses propres paroles... Il posta un léger temps d'arrêt pour se demander s'il n'avait pas dit des choses qui pouvaient un peu trop prêter à équivoque. Il se rappela également certains mots de Ibealia, et continua :

Et puis, d'abord, ça veut dire quoi , un ... "épisode de feu d'amour" ?? Nous n'avons pas les mêmes références...

Se la jouant fraternel, il finît : mais je ne vous en veux pas, je comprends que toutes ces années d'existence ont du être bien frustrantes ...

N'arrivant pas à empêcher un sourire jusqu'aux oreilles, Naskyrien, sentant même un fou rire venir, de peur de vexer encore davantage -si c'est possible - la semi elfette, il se tourna de l'autre coté, vers Sinafaye à qui il adressa un clin d'oeil complice.

C'est le moment où notre barbare reçut le parchemin dans les mains. Il regarda en coin la réaction de la roublarde , magicienne à ces heures, craignant que cette derniére, dans un improbable -mais possible- manque de sagesse et de maturité, ne lui envoie un de rayon frigorifiant du genre de celui qu'elle avait envoyée à ce pauvre gardien de tombeau , - fort bien décapité au demeurant, et cela malgré son arme pour gobelin -
Il alla donc à se mettre à lire le bout de papier quand, le nain, semblant un peu nerveux, sans doutes pour ne pas être assez grand pour réussir à décapiter des demi mort, lui arracha des mains avant même qu'il aie pu le lire.

écrit par: Dorîk Samedi 12 Juillet 2008 à 08h38
Le nain polaire fut un peu déçu de ne pas avoir put participer activement à la bataille et la mise à mort... la bonne cette fois-ci, du zombie. Il grommela un bon coup comme quoi Hermine n'avait fait que le gêner mais lui même ne savait pas si c'était le cas ou s'il n'avait tout simplement pas été lui même été trop absorbé par la prestation guerrière de l'Iluskane. Et avant qu'il ne se ressaisisse, le rashémi avait ôté la tête du mort-vivant d'un coup terrible qui désarticula le corps de la chose. Il s'attendait à ce que le zombie se relève une dernière fois afin qu'il puisse au moins porter le coup de grâce à son adversaire... mais le mort-vivant reposait pour de bon; la mort l'avait emporté une bonne fois pour toute. Le nain se pencha au dessus du corps sans vie depuis bien longtemps, il le contempla un instant avant de saisir sa hache à deux mains et de la planter dans le ventre de la chose en laissant s'échapper un nouveau grommellement.

-Mrmmmbl... non mais!

Il s'assit à côté du cadavre et siffla son chien qui ne vint qu'après avoir été appelé trois fois. Le pauvre Ares était encore effrayé par l'odeur de la mort environnante et si le temple était encore bourré de piège de ce genre, il serait impossible à la bête de poursuivre le chemin avec son maître.
Dorîk regarda d'un air absent les personnes qui s'afféraient autour du pauvre Golek, il ouvrit néanmoins le sac qui reposait sur le dos de son chien à la recherche d'un quelconque onguent mais il savait très bien qu'il n'avait rien de ce genre... il en profita néanmoins pour sortir sa pipe et commença à la bourrer de tabac lorsqu'un semblant de crêpage de chignons éclata entre Sinafaye et Ibealia... ah non c'était le Rashémi et pas la drow.


-Même un régiment grobi est mieux organisé. Laissa s'échapper le nain alors qu'il allumait sa pipe avec son briquet et un morceau ou plutôt un lambeau de tissu récupéré sur le mort derrière lui.

La discussion commença à tourner court lorsque le barbare décidé de répondre aux remarques de la jeune demi-elfe avec aussi peu de tact que cette dernière.

¤T'es pas meilleur diplomate qu'elle tu sais... surtout avec un oeil crevé.¤

Puis vinrent les remarques sur la "race" d'Ibealia qui retinrent l'attention du nain. Bien que n'étant pas destiné à son attention, Dorîk les trouva en partie blessante, non seulement pour la jeune Ibealia mais aussi pour tous les sangs mêlés. Trouver sa place au milieu de son propre peuple n'était déjà pas évident mais pour une personne n'appartenant pas à proprement parler à un peuple, cela était encore pire. Et rappeler cela à certaines personnes était une grave insulte. Dorîk n'était certes pas de sang mêlé mais il avait put voir l'intolérance et la xénophobie qui régnait au sein des clans nains les plus traditionnels... c'est à dire la plupart. Le nain s'attendait à une réaction plus que virulente de la demie-elfe et s'empressa d'aller prendre ou plutôt arracher des mains de Naskyrien le bout de papier qu'Hermine faisait circuler et traça une croix dans la deuxième colonne. Sa vison lui permettrait de déceler un quelconque mouvement dans le noir et son chien pourrait lui prêter ses oreilles si nécessaire.

écrit par: Rindelboum Samedi 12 Juillet 2008 à 17h30
C'était mauvais, très mauvais. L'énorme hématome boursouflé présageait d’une probable hémorragie interne et le gnome sentait que la crème curative qu'il était en train d'étaler sur l'omoplate du hin ne suffirai pas à le remettre sur pied. Malgré tout, il s'occupa du blessé autant que faire se peut, tout en prenant le maximum de précautions pour ne pas aggraver la blessure. Une fois le baume bien étalé, il referma hermétiquement l'onguent qui avait servit à soigné l'infortuné, le rangea dans son sac et y sortit son grimoire et sa cagoule de mage. Précautionneusement, il emmitoufla le grimoire dans la cagoule, puis lentement, il passa sa main sous la tête de l'inconscient et lui souleva délicatement. Cette manœuvre lui permit alors d'y glisser le livre rembourré, ce qui fournissait à Golek un repose-tête plutôt confortable. Il dégrafa ensuite sa cape d'aventurier et en recouvrit le corps de son compagnon, de sorte qu'il ne prenne pas froid. Heureusement que les hins n’étaient pas aussi grand que les humain, pensa t-il avec amusement.

Une fois s’être assuré que Golek était installé le plus confortablement possible, Rindel’ se releva. Sa pipe était toujours entre ses lèvres et la plupart du tabac avait été consumé, mais cela devrait suffire à tenir encore quelques bonnes minutes. Il resta quelques instants debout, intrigué par la soudaine envie d’Hermine de se mettre à l’écriture et agacé par les habituelles inepties du Rashémi. Finalement, il décida de s’installer juste à coté d’Hermine afin d’assouvir sa curiosité. Etonnamment, la guerrière ne faisait pas spécialement d’efforts pour cacher ce qu’elle écrivait et la soudaine curiosité du gnome n’avait pas l’air de la déranger. Tout en tirant les dernières bouffées de sa pipe, son esprit devint verdoyant. Il était tout à fait envisageable qu’Harandil puisse devenir invisible, ceci faisait parti des choses qu’un puissant mage pouvait réaliser avec aisance. Néanmoins, il était très peu probable, voir stupide, de penser qu’un magicien capable de maintenir une invisibilité pendant d’aussi nombreuses heures perde son temps à suivre discrètement une misérable troupe d’aventurier comme la leur. Car si ce que Rindel’ pensait était exacte, une simple boule de feu suffirai à un magicien de cette envergure à les rayer définitivement de la carte. Et de plus, il risquerai de se faire repérer, ce qui diminuait encore la probabilité que cette possibilité soit envisageable.


*Comme disait mon grand père, attend d’avoir traversé la montagne, avant de dire au gobelin qu’il à une salle gueule…*

Rindel’ se doutait qu’Hermine pensait la même chose que lui et c’est pourquoi il admirait le fait qu’elle prenne tout de même cette précaution. Lorsqu’elle en arriva à écrire le nom de Rindelboum, sans hésitation celui-ci donna un petit coup de coude à la guerrière tout en lui montrant du doigt la première colonne. Il était hors de question que le gnome se sépare d’Hermine et le clin d’œil amical qu’il lui adressa en disait long à ce sujet, l’air de dire « Bien sure que je viens avec toi ! C’est pas maintenant que je vai te lâcher espèce de danseuse en jupon ! ». Il tira la dernière bouffée de sa pipe puis prit congé.

De retour au coté d’Ibealia, le gnome l’observa attentivement. Il pouvait ressentir le flot de magie qui parcourait son corps et il était évident pour lui que la jeune demi-elfe ne contrôlait rien de ce qui lui arrivai. Elle semblait dépassée par cette puissance nouvelle qui parcourait ses veines. Lorsque la transe d’Ibealia arriva à son apogée, il approcha sa bouche à quelques centimètres de son oreille pointue et s’adressa à elle calmement, de sorte qu’elle soit la seule à entendre ce qu’il avait à lui dire. Le langage des elfes donnait à ses paroles un aspect harmonieux, on pouvait penser à une sorte d’incantation, comme s’il récitait un poème.


- [Elfe] Depuis l’ère ou de puissants elfes, nains, géants et dragons régnaient sur une Faerûn constituée de forêts vierges, ceux qui manipulent la toile sont à la recherche de plus d’entendement, de plus de puissance et de connaissances oubliées, simplement pour prendre l’avantage sur leur ennemis. Les premiers empires humains ne furent guère différents. Les Imaskari maitrisaient l’art des portails, amenant des milliers de malheureux esclaves depuis d’autres mondes pour qu’ils servent leur puissance profane. Les Nétherisses étudiaient l’art de la conception d’objets magiques, créant les merveilles et les horreurs qui dorment encore sous les dunes d’Anauroch. Les Raumathari assombrirent a jamais Faerûn en invoquant des hordes de guerriers orques sensés les servir dans leur guerre contre la vieille Narfell, avant de perdre le contrôle de leur propres guerriers. Les magiciens rêvent d’écoles de magie secrètes, de voies rendues possible grâce à un meilleur discernement de l’Art et d’études interdites menant à de terrifiants pouvoirs. Des douzaines de voies de puissance et d’entendement ont étés empruntées puis abandonnées. Mais de nouvelles recherches exhument régulièrement des méthodologies inédites ou des sorts jamais rencontrés à la surface de Faerûn. De nombreuses rumeurs traitent des sorts légendaires de la vieille Nétheril et des royaumes elfes disparus, sorts dont la puissance ridiculiserai le plus puissant soubait aujourd’hui. Des magiciens ont même découvert les secrets d’une toile d’ombre qui n’est pas soumise aux pouvoir de Mystra…

Il prit une profonde inspiration.

- [Elfe] Comprends tu désormais dans quelle chemin tu viens de t’engager, Elfe ? Je ne suis pas dupe, tu ne me feras pas croire que tu possèdes ces pouvoirs depuis longtemps. Je sais ce que tu ressens et je peux t’aider à maitriser tes nouveaux pouvoirs… Si tu le désire.

Puis il se releva. Malgré la transe dans laquelle les nouveaux pouvoirs d’Ibealia l’avait entrée, il savait qu’elle avait entendu et comprit la totalité de son récit. A vrai dire, il avait toujours été intrigué, voir même fasciné, par ses gens ignorant tous de la toile, mais capable, grâce à un mystère qu’il ne s’expliquait toujours pas, de puiser inconsciemment dans cette fabuleuse réserve de magie. Le don d’Ibealia était bien présent, c’était une certitude. Mais il lui fallait de l’entrainement… parvenir à maitriser et à prendre conscience de l’étendu de ses pouvoirs ne sera pas une mince à faire. Enfin, c’était ce qu’il pensait.

Revenant peu à peu à l’instant présent, il remarqua que le barbare était encore en train de parler, ce qui irritait le gnome au plus haut point…


*Nom d’un gobelin, cet homme ne sait pas se taire ? C’est pourtant pas dur de parler simplement… Même moi je ne me prends pas autant la tête que lui…*

En l’écoutant critiquer la demi-elfe, il était clair que l’homme n’avait pas tout comprit. Le pauvre avait encore beaucoup à apprendre en matière de médiation raciale… Rindelboum attendit patiemment qu’il finisse de dire ce qu’il avait à dire et s’approcha gentiment du Rashemi, qui le regarda d’un air relativement intrigué. La mine grave, il lança au borgne un regard extrêmement sérieux. Puis subitement, il détendit son bras pour appuyer la paume de sa main sur sa cuisse musclée.

- Touché ! C’est toi le chat.

Puis il fila aussitôt se réfugier derrière Hermine, un énorme sourire aux lèvres.

- Et pas le droit de toucher son père.

écrit par: Naskyrien Samedi 12 Juillet 2008 à 19h14
Naskyrien laissa donc le nain lire et gribouiller sa petite croix avant de reprendre le document.
Il le lût mais ne sût pas où mettre une croix.. Le fait de ne pas pouvoir signaler deux ou trois points à voix haute - idée qu'il avait pourtant lui même suggérée - gênait son raisonnement.
Par exemple, il ne comprît pas pourquoi le gnome avait décidé de passer devant. Il semblait pourtant bien au Rashémi que les membres de cette race voyaient bel et bien dans le noir...
Du coup, le barbare était contrarié. Il n'aimait pas laisser Sina seule qu'avec le nain. Le partage des équipes ne lui semblait pas équilibré.
Alors que le gnome faisait encore un de ses interminables monologues -en langue étrangère, de plus-, il resta donc en suspens et s'apprêta à priori à tendre le papier à Sinafaye... mais, il eût l'appréhension d'être encore une fois traité d'acteur romantique de scènes théatrales populaires de pas forcément bon goût...
Il pensa alors à le donner à Ibe, en guise de réconciliation, mais celle ci avait déja mis sa croix.

Son hésitation s'arrêta lorsque Rindel décida de jouer avec le Rashémi au jeu du chat et de la souris. Moins amusé par le geste du gnome que par l'humeur de la demi elfe, il décida de ne pas répondre à l'enfantillage du petit homme et également de ne pas mettre de croix. Il finit donc par tendre le papier à Sinafaye. Son choix dépendra du sien. Aprés tout, c'est elle qu'il comptait à priori suivre...


Ouais, j'm'en fous. Je fais comme vous voulez.

écrit par: Nollïa Samedi 19 Juillet 2008 à 12h38
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Temple de Kiaranzalée, Grande Faille - Ombreterre
Temps : /
Moment : après midi(environ 18 h)



Narration

Sinafay resta un long moment indécise. Se tenant appuyée contre l’un des murs, un pied soutenant son corps, l’autre replié, elle restait malgré les combats, ses cheveux de neige tachés de sang et les grandes déchirures que son armure de cuir moulante avait subie, aussi élégante que si elle sortait du bain. Sa tenue ressemblait un peu à celle que portait Ibéalia, à ceci près qu’aucun motif arachnéen ne l’ornait. C’est d’ailleurs à l’instant que cette dernière se prenait le bec avec Naskyrien que Sinafaye releva ce détail qui ne l’avait frappé jusqu’alors. Une ombre meurtrière passa un bref instant dans le regard de la drow.
Elle releva le nez du parchemin après un long moment d’introspection, ou plutôt de déchiffrage. Si au cours de son apprentissage poussé le commun de la surface avait été une obligation, la lecture de ses petits caractères géométriques était pénible. Elle fit finalement une croix, à l’aide de la mine de charbon d’Elinor et le repassa ensuite à Naskyrien.
Il pouvait y lire qu’elle choisissait de rester. Son air était déterminé, comme si c’était une évidence
.

- Quel dommage que tu ne puisse comprendre ceci dit elle en souriant à demi, et esquissant des gestes gracieux des mains semblant signifier quelque chose « Je pourrai t’expliquer mes raisons, et tu comprendrais. »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Elle finit sa phrase par un geste universellement compréhensible. Elle pointa du doigt Naskyrien, puis Hermine, puis la surface. Ensuite, elle s’assit, repointa du doigt Naskyrien, avant de lever son index, et d’insister du regard. Elle le chassa ensuite de la main.
Ainsi fut il décidé que le groupe ne se séparerait pas. Il ne fut pas facile de convaincre le barbare de laisser derrière lui la sulfureuse prêtresse, mais devant l’insistance toute pratique d’Hermine, celle plus douce et ne s’exprimant que par regards d’Elinor Dentrefond, et surtout devant le visage déterminé de la drow, il ne put que se résoudre à la décision commune. Avant qu’il ne regagne la surface cependant, elle s’était emparé de son bras d’une main sure, et lui avait susurré quelques mots à l’oreille, son murmure semblait presque être un baiser.


- Je t’attendrai un cycle, mais pas davantage.

Les aventuriers reprirent le chemin inverses, enjambant les quelques cadavres de zombi qui jonchaient le sol, et prenant gaffe de ne pas déclancher le piège à nouveau. Car après tout, si les pièges mécaniques ou les runes avaient la particularité de se désamorcer une fois activé, cette règle ne s’appliquait pas forcément à tout les pièges magiques avait énoncé Elinor, démontrant une fois encore l’étendue de ses connaissances, et illustrant ceci en détaillant le dispositif magique du Manoir de Brumerêve. Naskyrien portait Golek sur son dos. Il était toujours inconscient et mal en point. Il n’était pas évident qu’il survive.



Lieu :Rochedor, Grande Faille
Temps : très chaud, pas de vent. 32°
Moment : fin d'après midi(environ 18 h 20)




Narration

Lorsque le groupe avançait dans les couloir de la mine, s’approchant de la sortie qui se manifestait par une lumière si vive qu’elle semblait surnaturelle, une sourde chaleur leur parvenait, comme s’ils s’approchaient de la bouche d’un dragon. Pour ceux qui avaient déjà passé du temps dans la vallée encaissée de Rochedor, le contact fut moins brutal que pour celui avait survécut aux eaux glacée du Lac Thaylambar, ou pour celui qui avait vécu près de trois chevauchées sans voir la lumière du jour. Pour Dorik et Naskyrien, le choc fut immense. La lumière du couchant leur brûla la rétine, les laissant complètement aveuglée pendant de longues minutes avant que peu à peu ils ne puissent apercevoir la silhouette de leur compagnons comme des ombres perdues dans l’obscurité du plein jour. Et la chaleur, lourde, suffocante, conservée de toute pars par les roches orangées qui les encerclaient, omniprésente…ils avaient l’impression d’avoir posé les pieds dans un four.

- Estimez vous heureux dit Elinor d’une voix douce en voyant la mine déconfite des deux gaillards « que le soleil se couche et ait déjà disparu derrière la falaise. A midi, la température est insoutenable, et force quiconque, même la population locale à faire la sieste. »

Lorsque leurs yeux se furent un peu habitués à la luminosité ambiante, ils purent entrevoir le village de Rochedor qui ressemblait davantage à un campement minier qu’à autre chose. Dorik pu apprécier le travail à la naine : lourds chariots de bois, rails soigneusement boulonnés, escarpelles, montes charges et poulies huilées, bruits de pioches qui chantaient au rythme des rires gras…tout était à la fois différents et familier. Ils traversèrent rapidement les ponts, et autres passerelles qui les menèrent de l’autre côté du torrent. Soucieux de rester tous ensemble, les aventuriers se dirigèrent d’un même pas vers le dispensaire. Sur leur passage, tous les travailleurs s’arrêtaient, faisant des commentaires et les dévisageaient. Leurs visages tannés par le soleil presque aussi sombre que celui de Sinafay, exprimaient la méfiance et le mécontentement.

- [nain] Tiens, mais ils étaient pas là ceux la hier !
- [nain] Ils sont retournés dans le Temple ! Quelle imprudence…ils ne font que nous attirer des ennuis.
- [ nain] Si j’étais la mairesse, je les chasserai de la ville avant qu’ils n’attirent toute une armée d’elfes noirs !
- [nain] Regardez moi ça ! Un autre humain… et … un nain nain ! D’où sort il celui là ! Il est pas d’ici. Il a le teint clair et il transpire comme un boeuf ! Hahaha !
- [nain] Que portent ils ? Encore un blessé ? Un autre petit…Comment on les appelle déjà ? Des halefelin, c’est ça ?
- [nain] Tu crois que les autres étaient avec eux ? Ce temple, c’est un portail ou quoi ? On se fait envahir par des hordes d’étrangers !

Une impression très désagréable d’être le malvenu…

Dans le dispensaire pourtant, la jeune prêtresse, radieuse dans sa tunique bleue estampées d’enclume et de marteau en l’honneur de Morradin qui faisait ressortir sa peau mate, ses cheveux et sa barbe finement tressées, se montra très compatissante. Elle se mit à la tache dès que Golek fut allongé sur l’un des brancards, toujours à l’écart de celui dans lequel reposait la victime de la goule. D’une voix douce, elle interrogea Hermine sur ce qui c’était passé, et la façon dont elle avait rencontré Naskyrien, Dorik et Golek. Elle lui demanda aussi ce qu’elle savait sur le gros humain affamé, l’humain qui portait sur lui des brûlures, et l’autre au teint pale
.


A l’auberge du Sanglier d'Or

Tandis qu’Hermine et ses compères étaient réunis dans le bâtiment de rondin du dispensaire, le travail dans les mines se poursuivait. Les nains dorés de Rochedor oeuvraient plus longuement dans la soirée car le milieu du jour était coupé par la sieste sacrée. Pourtant, dans l’auberge régnait déjà une certaine ambiance et l’on pouvait entendre les clameurs et les rires de ceux qui étaient installés à la terrasse. L’ensemble des caravaniers, qui avaient repliés leurs étals festoyait avec les nouveaux arrivés. Du moins avec Riark, car Ignus et Ephedira se tenaient tout deux à l’écart. Aucun d’eux n’avaient été correctement reçu, mais ils étaient tolérés jusqu’au lendemain. Il avait été très vite convenu qu’ils repartiraient tous ensemble avec la caravane à l’aurore.



écrit par: Naskyrien Mercredi 23 Juillet 2008 à 19h38
Bouche bée et regard éteint, tel fût notre Rashémi pendant les vingt minutes qui séparèrent le temple de la surface.
Il passa par tous les sentiments : frustrations, énervement, désespoir, je-m'enfoutisme ...
Devant la drow, déjà, il ne s’était pas laissé convaincre facilement. Il avait d'abord évoqué qu’il refusait de la quitter car elle était le seul moyen de retrouver ses amis.
Il l’avait ensuite regardé avec des yeux « romantico/ né mé quittté pas » , bref, il avait essayé une panoplie de méthodes , assez classiques au demeurant, pour ne pas quitter sa belle, mais celle-ci avait été imperturbable.
Finalement, aidée des autres membres du groupe qui lui promettaient de revenir… que Sinafaye savait ce qu’elle faisait etc… il finit par se laisser trainer tel un mort vivants habillement décapité… en prenant néanmoins grand soin de retenir le chemin, car, à chaque coudée, l’idée lui revenait de repartir en courant vers le temple…


¤ Que fais je ? J’y retourne… je vais au village et je reviens ? ¤

Arrivé à la surface, Naskyrien fut très étonné de se voir –si l’on puis dire- aveuglé par l’astre qui l’avait pourtant vu naitre. A tel point qu’il crût être arrivé dans un autre plan, à la trop forte luminosité pour un Rashémi…
De plus, il entendit une langue étrangère semblant plus ou moins brailler et rire.
Un détail lui fit néanmoins penser que c’était des nains : l’odeur. Elle se dégageait en effet encore plus fortement, si c’est possible, que celle de Dorik, mais avec un certain « grain » indéfinissable à peu prés similaire.
Bref, tout cela puait bien.

Une fois la vue un peu retrouvée, il ne fut donc pas surpris de voir que les braillards n'étaient pas des gobelins mais bien des nains , mais pas exactement identiques à Dorik.

Tout le groupe finit par se retrouver à l’infirmerie, ou, plutôt, au temple local.
Nasky demanda si on ne pouvait pas, par hasard, connaissant l’excellente réputation de Moradine, lui prodiguer également quelques soins, voire essayer de réparer son œil fraichement quasi désorbité par un cyclone de lac thayen.
En échange de quoi, le barbare était prêt à raconter la fabuleuse aventure qui faisait de ces aventuriers atterris dans Ombreterre, déjà une légende dans tout Faerun.
Bien sûr, Nasky, selon comment se passa le récit sur lequel l’histoire semble ne pas vouloir s’arrêter, évita de faire allusion à tout ce qui était « elfe noir » et encore moins Sinafaye, mais nous pouvons imaginer que la prêtresse -elle- eut davantage envie de s’arrêter sur ces détails…

Bref, sur le chemin vers l’auberge, il arpenta une armurerie et y trouva une hache pouvant convenir presque aussi bien que "Au plaisir de Sunie", que les Thayens lui avaient lâchement volée.
La future "Au plaisir de Lurue" fut sujet à d'âpres discussions par gestes et par jurons rahémi, nains et même Ingulikalaarite, Dorik ne pouvant s'empêcher de donner un coup de main au Rashémi, pas vraiment le meilleur diplomate du groupe avec les autres races, comme nous avons pu le constater récemment, en tout cas avec une certaine demi elfe, certes un peu caractérielle.

Il fut décidé que la hache couterait deux piéces de platines, le prix classique au demeurant, mais à condition , certes sans engagement écrit, que cette hache, si le barbare retournait dans ombreterre, servirait à tuer des drows. Nasky avait accepté de faire cette promesse afin de ne pas payer plus que ce qu'il avait en bourse...
Même si, pour lui, elle ne serait pas forcément tenue, il eut comme un petit pincement au coeur en la faisant.. Mais, après tout, le désir d'une véritable hache avait contribué au fait de ne pas courir en arrière à la recherche de Sinafaye.
Le fait de penser à la drow, ainsi que ce sermon, même sans véritable valeur, remit le barbare dans une humeur maussade. Sa nouvelle hache ne faisant que lui donner l'envie de s'en servir rapidement.
Il repensait à une seule chose : retourner au temple... et aussi à ce qu'avait dit Hermine... quelque chose comme "s'ils reviennent, ce sera la nuit". Nasky n'avait pas envie de rester la nuit loin de Sinafaye


¤ Et puis, un cycle, je suppose que c'est une journée... mais cela pourrait être juste une nuit... ¤

Il sortit néanmoins de ses pensées quelques métres avant de rentrer dans l'auberge et demanda au groupe, mais plus particulièrement à Dorik et à voix assez basse:

Tu voudrais pas m'accompagner maintenant au temple pour que j'essaie ma hache sur le dernier zombi ? Et puis je sens quelque chose de pas bon... il FAUT y retourner . Je ne peux pas passer la nuit ici...

Mais tout le monde entrait dans l'auberge, que Nask n'aurait pas juré moins sordide que celle d'un village drow , et il ne réussît pas à insister davantage.
Sans mot dire, regardant de tout les cotés, Il s’attabla en regardant, avec une certaine colère se voulant dissimulée, mais sans l’être, Hermine - en grande partie la responsable de cet éloignement qu’il regrettait - et Ibealia qui, en plus de contredire les liaisons dangereuses pourtant si naturelles puisque excitantes, avaient comme motifs sur ses habits… des araignées.

Le Rashémi, avec une certaine amertume dans la voix, grommelant plus pour lui même que pour réellement poser des questions, regarda les motifs d'Ibealia puis regarda Hermine


C’est quoi ces motifs d’araignée ? …. Et puis, qu'est ce qu'on attend ?

écrit par: Hermine Samedi 26 Juillet 2008 à 09h30
C'est résolue qu'Hermine accompagna ses compagnons hors du temple drow.

- Je яeviens. Je te laisseяai diяe ce que tu veux, mais je яesteяai en soutien. Tu ne seяas pas seule.

C'est sur ces mots fermes qu'Hermine avait laissé Sinafaye seule dans l'ombre, non sans avoir auparavant ramassé la masse d'armes de leur dernier adversaire et l'avoir proposé à la prêtresse comme moyen de se défendre. Elle ne faisait pas encore pleinement confiance à l'elfe noire ; mais elle suspectait que s'il venait, Indraël Aran'Dil ne le ferait pas seul : il avait encore au moins un assassin pour le servir, et peut-être encore d'autres serviteurs en réserve. « Peut-être » ... Hermine préférait penser « sûrement » : le magicien elfe semblait un puissant adversaire, et mieux valait se préparer au pire. Elle n'oubliait pas non plus le plus gand allié dont jouissait les elfes noirs et contre lequel elle n'avait pas encore trouvé de parade : la partie serait loin d'être facile.

Lorsqu'elle atteint la surface, la guerrière ne fut pas tant gênée par la luminosité soudaine (elle avait souvent du lutter contre la réverbération des rayons du soleil sur des étendues de neige, et connaissait les réflexes à avoir), mais contre cette damnée chaleur qu'elle commençait à détester. Cela avait beau être un moindre mal que les dangers qu'ils avaient combattu dans la relative fraîcheur des souterrains, la jeune femme avait tombé son armure, son écharpe et son gilet avant d'atteindre le dispensaire. Sur le chemin aussi, alors qu'elle profitait d'un coin d'ombre pour adopter une tenue plus légère sous le regard de quelques mineurs de Rochedor, elle leur lança sur un ton dénué d'agressivité :


- [nain] Je dois voir madame Barbefer. Elle est chez elle ?

A la prêtresse de Moradin, pour laquelle elle avait de la sympathie en raison de sa gentillesse et de la relation qu'elle entretenait avec son frère des Marches Mahalalehel, elle dût se contenter d'une description succincte des monstres qu'ils avaient rencontré et d'avouer qu'ils devraient retourner dans le temple ainsi que son ignorance au sujet des nouveaux arrivants. Cependant, elle sourit en constatant que Naskyrien semblait avide de conter ses propres aventures.

Après qu'elle se fut rafraîchie, fait sa toilette et un peu plaisanté avec Elinor en faisant semblant de lui essuyer de l'encre sur sa joue en riant, elle remercia la prêtresse, prit congé et se dirigea sans attendre davantage vers la cabane de Gallia Barbefer. Arrivée chez la maîresse, elle s'annonça à la bonne un peu revêche et attendit d'être reçue, en s'assurant d'être en tête en tête, à l'exception possible d'Elinor ou de ceux de ses compagnons qui avaient désiré l'accompagner sans perdre de temps.

Une fois à l'intérieur, elle profita de ce qu'elle était plus à l'aise dans l'usage de la langue naine que dans celui du commun, et énonça de façon claire et concise leur exploration du temple : les morts-vivants dangereux rencontrés, les pièges déjoués dans la douleur, et le fait qu'il leur restait environ une demie douzaine de pièces à explorer.


- [nain] De plus, j'ai des raisons de penser que deux factions drows sont en train de se livrer une guerre larvée, chacune pour affirmer leur domination sur l'autre, et peut-être en même temps sur la région, aidé en cela d'un puissant artefact offrant un contrôle accru sur une armée de morts-vivants. Son ton était clair et concis : l'Illuskane ne voulait laisser aucun doute à son interlocutrice sur la potentielle gravité de la situation qui pourrait largement déborder sur Rochedor. « [nain] Puisqu'il semble dans l'intérêt de Rochedor d'éviter tout conflit jusqu'à un développement plus important de la communauté, j'ai en tête une solution qui pourrait offrir une sortie pacifique, du moins en ce qui concerne votre cité et pour une durée de quelques mois minimum. Peut-être même des débouchés commerciaux. En attendant, je pense qu'une dirigeante avisée telle que vous verra l'intérêt pour ses citoyens de mettre discrètement votre force de défense sur le qui-vive, en particulier la nuit, et ce, dès ce soir. »

La guerrière avait parlé en étant en une position qui tenait presque du garde-à-vous. Elle ne ressentait pas de loyauté particulière envers la naine calculatrice. Cependant, elle avait dans l'idée qu'elle semblait être le genre de femme à être servie par de « bons petits soldats » et, si l'humaine voulait s'attirer ses bonnes grâces, elle avait intérêt à lui dire les choses de la façon dont elle voulait les entendre.

- [nain] Quand à moi, je compte redescendre dans la mine avec ceux des compagnons qui voudront me suivre afin d'espionner les actions des elfes noirs et les manœuvrer autant qu'il sera possible. Hermine n'était pas sûre d'aimer s'entendre parler. Pour qui se prenait-elle ? Arriverait-elle à tenir seulement le quart de ce qu'elle déclarait ? Mais elle n'avait pas le choix : elle devait sembler digne de confiance. Elle regarda Gallia Barbefer dans les yeux : « Mais je ne suis qu'une humaine, et les drows mènent leurs conflits dans l'obscurité. Quels sont les moyens à disposition des courageux nains pour me permettre de voir dans l'obscurité sans être vue ? »


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Une fois son entretien, trop long à son goût mais nécessaire, Hermine ressortit de la demeure de Gallia Barbefer pour prendre la direction du Sanglier Doré, en jetant un regard inquiet au jour qui faiblissait trop vite à son goût.
Une fois dans l'auberge, elle se débrouilla pour parler à Ania Fierforge, la serveuse, avec laquelle elle entretenait de bien meilleurs rapports qu'avec son tenancier de père. Après l'avoir poliment salué, elle lui servit quelques rumeurs sur un ton de conspiratrice (qu'elle-même devait redescendre dans le temple pour surveiller Indraël Aran'Dil et l'empêcher de s'emparer d'une puissante épée magique) et dans un élan de symapthie lui demanda deux repas à emporter, avec un petit pourboire si ceux-ci venaient vite -un pour elle, et un pour Sinafaye dont elle essayait de taire l'existence.

En attendant sa commande, elle considéra d'un air languissant les chaises voisines, puis finalement s'assit à la table de Naskyrien. Commençant à ressentir de la lassitude, elle soupira : malgré ce que certains pouvait penser, c'était là sa première aventure et elle n'avait pas encore appris à connaître ses limites. Heureusement qu'elle avait dormi tard, cet après-midi ...

écrit par: Naskyrien Lundi 28 Juillet 2008 à 04h28
Une bonne goulée de biére naine suffit à transformer le barbare grognon en barbare en voyage, nettement plus sympathique... l'ambiance, à priori malsaine, était devenue typique .
Malheureusement, il me parlait pas le nain et ne pouvait donc pas beaucoup converser avec la populace locale, qui, de toutes façons, ne semblait pas particuliérement heureuse de la présence des étrangers venant d'Ombreterre et d'un temple drow... Nasky était même trés étonné qu'une certaine forme de milice locale ne se soit pas intéressé de plus prés à leurs histoires.
¤Ils ne sont pas vraiment prêts pour recevoir une visite drow ... apparemment, il n'ont pas vraiment connaissance ou conscience d'un gros danger.¤
En tout cas, il avait vu un village nain... il buvait de la biére naine et il avait même pu vérifier par ses pr... euh, par SON propre oeil, que certaines naines avaient effectivement des barbes...

Nasky aurait voulu sympathiser avec Hermine et même avec Ibealia... sans compter l'espéce d'intellectuelle timide et le gnome, mais il aurait voulu leur dire des choses en particulier et sans être certain d'être écouté. Il regrettait de ne pas savoir parler plein de langues. Il aurait adoré parler et comprendre plein de peuples...
Peut être que mamie connaissait le nain ... ou même le drow...
Il se rappela du coup du barde... il semblait à Nasky l'avoir vu...
Il se rappela également les deux olibrius qui semblait se sentir un peu lâches et complexés de leurs départs sans avertir.. D'ailleurs, Nasky, en passant, n'avait pas hésité à leur adresser la parole


" C'est pas gentil de fausser compagnie sans prévenir... si vous voulez vous casser, vous le dites... au moins, on s'inquiète pas... "


Quelques secondes aprés avoir posé à Hermine et Ibe les deux premiéres questions grognons, en fait le temps d'une bonne et grosse gorgée de bière et de quelques pensées, juste de quoi donner au cerveau une impression de repos mérité, ayant besoin d'aller droit au but , Nasky se leva, faisant signe à toutes les oreilles présentes de s'approcher et demanda à voix basse ...

" Pas facile de causer tranquille avec ces .. oreilles tout autour, mais croyez vous que vous pourriez arriver à me dire juste quand c'est que on repart... qui ? ... éventuellement ... pourquoi ? "

écrit par: Ibealia Lundi 28 Juillet 2008 à 12h13
Alors qu'elle avait décidé de prodiguer son soin, si on peut dire, a Golek, le grand chevelu continuait son badinage personnel avec semble-t-il une Ibealia absente et ininteressée par ses propos. En effet elle l'entendait parler mais n'aurai pas pu dire les mots qui sortaient de sa bouche telle la concentration sur le petit corps inerte était grande pour l'aider. A vrai dire peut importe qui parlait autour d'elle, elle ne les entendait pas. Cependant elle sentit une masse se déplacer non loin d'elle et vit avec surprise que c'était Rindelboum. Elle ne bougeait pas pour autant toujours concentré sur l'aide qu'elle apportait.

Le petit être s'approcha de plus en plus près et elle sentit son souffle chaud sur sa nuque juste avant qu'il murmure ses premiers mots. Il lui conta une légende qu'elle ne compris pas vraiment, enfin elle comprit une sorte de morale si on peut dire. Les pouvoirs qu'elle se découvrait allaient grandir surement rapidement sans forcément qu'elle arrive a faire exactement ce qu'elle veut parfois. Il fallait qu'elle fasse attention de ne pas être possédé par son pouvoir, sa puissance car sinon tout serait que chaos et désespoirs autour d'elle. Voila une nouvelle qui ne la ravissée pas vraiment. Le gnome reprit alors sa respiration et lui offrit son aide pour controler ce nouveaux flux d'énergie qui grandissait en elle. Puis il s'éloigna de nouveau la laissant a ses pensées.

Quand elle sentit un peu plus de chaleur dans le corps de Golek, elle sortit de son autisme et remarqua que Naskyrien n'avait toujours pas fini de parler. Cette fois se fut volontairement qu'elle ne l'écouta pas. Elle rejoignit Hermine et Rindel, ainsi que les autres.

Après des adieux larmoyant entre Nasky et sa bien aimée, une offre de trêve entre Hermine et Sina grâce à une masse en cadeau, ils purent enfin remonter a la surface pour prodiguer de vrai soin au gnome inconscient. Bien sure Sinafay resta au temple, pour empêcher la malin d'y entrer pendant leur absence. Même si elle ne l'aimait pas beaucoup, Ibealia était obligée d'admettre qu'elle avait un certain courage, mais en même temps c'était aussi une question d'honneur pour la drow. Si il y avait bien une qualité qu'on devait donné au peuple des elfes noires, c'était l'importance de l'honneur et leur véracité a le défendre coute que coute. Ils étaient donc tous en marche, rebroussant chemin, prenant garde de ne pas redéclencher un malheureux piège.

Dans le tête de la demi-elfe, les propos du gnome trottaient toujours en boucle. Elle ne le quittait pas des yeux et semblait interroger les pensées du petit être simplement en le regardant. Peut-être espérait-elle qu'a force de le regarder elle comprendrait tout ce qui s'était passé. Elle attendit alors que l'écart entre la personne avant lui et celle qui l'encadrer derrière se soit un peu agrandit pour enclencher le pas et se placer juste a coté de lui. Seulement cette tentative d'approche pour discuter de son monologue fut avortée. Ils venaient d'arriver à la surface et Ibealia ne voulait pas risquer que les nains entendent ce qu'elle avait a dire. Ils valaient mieux ne pas pas trop parler de magie, surtout habillé comme une drow, cela aurait été mal venu.

Sur le chemin, Ibealia attrapa quelques brin d'herbe, une branchette de ci de là etles mis dans une petite sacoche. Avec tout ce remue ménage, elle n'avait pas vraiment pu tenir Isorion au courant de tout ce qui se passait, et cette remontée à la surface serait une bonne occasion de lui faire parvenir des nouvelles. Après avoir été se reposer quelques instant dans l'auberge, avoir discutaillé rapidement avec l'un et l'autre, la demi-elfe s'accorda quelques minutes de solitude et sortit dehors. Le ciel commençait à être vraiment très sombre et les première étoiles commençaient a briller.

Elle prit soin de regarder tout autour d'elle afin de voir si personne du groupe ne l'avait suivi. Elle alla s'adosser contre l'arbre qui se trouvait en face d'elle. Elle sortie les quelques brindilles qu'elle avait ramassé et sorti sa broche de loup argenté. Elle la posa au creux de ses mains et sussura quelques paroles étranges, comme une invocation.


- [Elfique] Toi, que j'ai promis de servir,
permet moi par ce symbole de ma fidélité
que mes paroles puissent à son destinataire parvenir
j'invoque ton messager.

Un vent étrange souffla dans la longue chevelure blanche d'Ibealia, ce souffle avait le parfum des bois, comme la dernière fois. Soudain elle remarqua que s'extirpait de sa broche une sorte de poussière lumineuse. Elles se mirent a prendre de plus en plus forme, se mêlant au brindilles et devinrent un minuscule faucon. La jeune femme le reconnu à son regard perçant, elle eut l'impression de voir par ses yeux.

- Ca faisait longtemps dis moi. Voilà mon message, tu dois le porter au Maître Isorion.

"Cher Isorion, j'ai cru que je ne pourrais vous donner de nouvelles un jour. J'ai l'impression que cela fait des jours que je n'avais pas vu le jour. Bref cesse de bavardage. J'ai d'assez mauvaises nouvelles à vous faire parvenir. Nous sommes descendu dans le souterrain. On y a trouvé d'autres aventuriers dont une drow, prénommé Sinafay Aran, très au courant de tout ce qui se passe dans ce temple mais en même temps pas vraiment au courant de pourquoi il a été profané. Elle semble être une servante de la Dame aux anneaux d'argent. Apparemment elle veut défendre le temple de celui qui veut y pénétrer. Ce temple était piégé, morts vivants se réveillant tout le temps, donc la magie des morts propre au nécromancien. On a réussi a levé le sortilège qui protégé la lettre d'amour et il se trouve que c'était un plan du temple ce qui nous a été fort utile. L'auteur de ce soit disant billet doux, qui est aussi le magicien drow qui souhaite pénétrer dans le temple et libérer l'armée qui s'y cacherait, se prénomme Indraël Aran'Dil. Nous n'avons pas plus d'information que ça malheureusement. On nage dans l'ignorance. Nous redescendons surement cette nuit afin de continuer notre mission. A ce propos, Miramal est en chemin, Le mal des profondeurs. Fin du message."

Rangeant sa broche ou elle était, elle reprit le chemin de l'auberge et rejoignit ses compagnons. Alors qu'elle était d'assise depuis peu Naskyrien posa la même question qu'auparavant "Quand est-ce qu'on redescend?", elle répéta cette phrase dans sa tête avec une voix idiote d'adolescent pour se moquer intérieurement de grand dadé. Elle prit la parole la première, devançant ainsi Hermine.

- Je pense que le mieux c'est qu'on ne tarde pas. Le ciel est déjà bien sombre dehors et si nos ennemis ont prévu de descendre cette nuit il faudrait se décider rapidement d'une tactique.

Elle regarda tour a tour ses compagnons, attendant une proposition.

écrit par: Hermine Lundi 28 Juillet 2008 à 13h35
Hermine, les coudes sur la table, se massait le front. Malgré le bruit ambiant et le stress de la situation, la guerrière essayait tant bien que mal de se détendre et fonctionnait un peu au ralenti. L'intervention d'Ibéalia venait à point nommé pour lui donner le temps de penser à une réponse et s'assurer que personne, du genre de Dragan Fierforge ou Rodegmund Fibredacier ne les écoutait. Elle soupira, puis :

- Mon avis est paяeil. Dès que j'ai le яepas à empoяteя pouя l'elfe, je яedescends me cacheя. Adaptant son ton à celui de Naskyrien, l'Illuskane regarda tour à tour la demie elfe et le barbare : « Pas envie que ni les nains ni les elfes noiяs n'aient Intяazil. La ... hum .. la nécяomancie est tяop dangeяeuse. »

Le regard d'Hermine se fit quelques secondes lointain, tandis qu'elle se remémorait ses souvenirs. Elle-même connaissait très peu la magie, mais ne se souvenait que trop bien l'art emprunt de noirceur que maniait Mestoph, le magicien du groupe d'aventurier dont elle avait brièvement fait partie dans le passé, et dont elle était une des seules survivantes.
Maintenant qu'elle y repensait, la Nordique se prit à douter : avec le recul, elle s'était dit qu'une des causes du désastre qu'elle avait vécu était peut-être le manque d'entente qui avait régné entre plusieurs membres du groupe, et qui les avait distrait du danger. Pourtant, sa situation actuelle y ressemblait étrangement, et ils n'étaient ressorti de ce souterrain que de justesse ... Etait-ce bien sage d'y retourner, en pleine nuit qui plus est ? Ne valait-il pas mieux laisser les elfes noirs se débrouiller entre eux, et tenter de faire condamner la mine ? Hermine hésitait. Si elle laissait le doute s'instiller dans son esprit, la partie risquait d'être encore plus difficile ...

Elle décida de se donner le temps de la réflexion. Tentant de ne pas dévoiler le trouble qui s'était fait jour en elle, Hermine s'adressa à Naskyrien :


- Moi, je яepaяs avant tout pouя obseяveя comment les choses évoluent. La jeune femme désirait aussi, inconsciemment peut-être, rattraper les assassins de Zlik. Elle ne se pardonnait pas ce qu'elle considérait comme une erreur de sa part. Mais la douleur était encore trop importante, et elle n'en parlerait pas au Rashémi. Du moins, pas encore ... « Mais et toi, ... Naskyяien. Tu sembles bien t'entendяe avec Sinafaye. De qui compte-elle se vengeя, avec cette aяmée de moяts ? »

écrit par: Naskyrien Lundi 28 Juillet 2008 à 19h45
Nasky était satisfait de cette réponse de Hermine.

Pour ma motivation, mon but est de rejoindre, ou plutot d'arriver avant, un groupe d'amis obligé de faire une quête pour les Thayens. Je tiens à les libérer. Pour cela, Sisi doit m'amener là où ils doivent se rendre.

Nasky approcha sa bouche et baissa encore la voix

Quand à cette armée de morts vivants... ce que je sais c'est qu'elle est en guerre contre une autre ... religion ... drow... son ennemie est, à n'en pas douter , plus chez les drows que chez nous. Sans compter que cette religion là est réputée pour vouloir faire beaucoup de mal aux autres...

En disant cette derniére phrase, il regarda à nouvau les motifs des vêtements d'Ibealia. Puis, retournant la tête vers Hermine..

Donc, au moins, toi et moi on repart de suite ? J'ai désormais une vrai hache pour nous défendre. Ca rigole plus... Pas vrai, Dorik ? Dis, tu y retournes toi aussi ? Qui vient ? J'ai idée qu'il na faudrait pas tarder



écrit par: Dorîk Lundi 28 Juillet 2008 à 23h57
Il fallut un petit temps au nain pour s'habituer à la clarté du jour, il avait l'habitude de passer des jours sous la terre lorsqu'il était encore mineur sans jamais mettre le nez dehors aussi n'était-il pas trop éblouie par cette soudaine lueur agressive... un peu comme le soleil se réverbérant sur le grand glacier dont il était originaire. Néanmoins comme à chaque fois, il dut plisser des yeux une bonne minute avant qu'ils ne s'accoutument à la lumière du soleil. Ils finirent par arriver à un village nain... ou plutôt une petite colonie minière. Le nain polaire eut de nombreux souvenirs ravivés par toute l'agitation, l'organisation et l'entassement des outils qui lui rappelaient le temps qu'il avait lui même passé à la mine avec ses compagnons... mais tout cela était bel et bien finis, il ne risquait plus de creuser avant un bon bout de temps... ou alors ce serait sa propre tombe.

La méfiance qu'éprouvaient les nains locaux à leur égard et même à lui, frère de race et fils de Moradin, donnait tout son sens à ce qu'il avait pensé en bas dans le temple lorsque Naskyrien et Ibealia s'était... "disputé". Il n'était décidément pas aisé de trouver sa place. Dorîk eut comme une sorte de regret et de profonde mélancolie maintenant qu'il y repensait, les paroles du rashémi avaient été dures pour la jeune demie-elfe et le nain ne pouvait s'empêcher de trouver le barbare de plus en plus distant à mesure qu'il passait du temps avec sa drow. Et il sentait au fond de lui le besoin de s'excuser auprès d'Hermine et d'Ibealia quant aux parole de son compagnon blond... il trouverait sûrement une meilleure occasion plus tard car malgré leur remontée à la surface, le groupe semblait encore à cran et déjà les plans futurs s'échafaudaient autour des tables.

Le nain s'était assis en compagnie des trois autres et avaient commandé quelques chopines de bières, histoire de se revigorer après tout ces combats. D'abord des gobelins puis maintenant des morts-vivants et apparemment il y aurait des drows au menu... et beh, en voilà quelques chopes rudement bien gagnées se dit-il. Mais son humeur joyeuse laissa bien vite place à une mine maussade lorsque les trois autres vinrent le rejoindre et parler de la suite des évènements. A peine avait-il eut le temps de trouver de quoi se détendre que déjà les combats et les petites tracas l'avaient rattrapés. Il ferma les yeux longuement et inspira avant de boire sa première bière d'un air absent tout en essayant en de la savourer du mieux qu'il put. Apparemment l'envie première de Naskyrien était d'y redescendre... ou plutôt de retrouver sa belle. Tandis qu'Hermine voulait descendre pour tendre un piège à leurs poursuivants qui, selon le nain, étaient déjà à l'intérieur du temple au vu des quelques pièges déjà déclenchés. Mais Dorîk était surtout fatigué... pas moralement mais physiquement. Il se souvint encore de ses blessures acquises récemment et se dit qu'un peu de repos serait le bienvenue. Surtout qu'il n'était pas le seul dans cette situation, le grand blond avec son oeil crevé, mais aussi Hermine et Ibealia surtout qui n'avait pas récupéré son son combat précédent avec les zombies des alcôves. Il était vraiment temps que la troupe de bras cassés qu'ils étaient prennent du repos. Le nain vida sa chope d'un trait et la claqua violemment sur la table pour montrer qu'il désirait l'attention de son auditoire. Il sortit sa pipe qu'il bourra généreusement avant de l'allumer et d'en tirer une longue bouffée... qui sait quand il pourrait à nouveau en profiter. Il commença sur un ton qu'il voulait sévère.


"Mmmmh... vous voulez vraiment redescendre aussi vite... dans l'état dans lequel nous sommes nous ne serions même pas fichu de tendre un piège à un grobi unijambiste et borgne. Si on y redescend c'est le massacre assuré. Vous, il désigna Ibealia du bout de sa pipe, si je me souviens bien vous tenez à peine sur vos deux pattes depuis votre rencontre avec un cadavre ambulant... et vous, cette fois il désigna Hermine, vos côtes vont elles mieux depuis qu'elles ont rencontrées le poing d'un zombie. Et même toi mon garçon, le rashémi était désigné, tu crois que tu vas balader avec ton oeil pourri encore longtemps... tu sais qu'il risque de tomber ou bien de pourrir et qu'il sera alors impossible de le soigner correctement. Même moi, le nain remit la pipe dans sa bouche, j'ai des plaies prêtes à s'ouvrir si je fais un mauvais sprint ou si je pousse trop avec ma pioche sur un mauvais caillou. Alors vous croyez vraiment qu'on soit en mesure de tenir tête à une bande d'assassins elfes noirs aguerries dans l'art du meurtre. Tout ce qu'on va y gagner... c'est la mort, préparés ou pas. Un peu de repos ne ferait de mal à personne et il pourrait en faire à nos ennemis. Selon moi, les plus "endommagés" d'entre nous devraient rester ici et prendre les premiers soins tandis que les autres devront, les mieux portant, descendre en premier et préparer le terrain... pièges, mots de passe, terrain favorable... bref trouvez ce que vous voulez mais pourvu que ça ne nous blesse pas sans que ça n'éveille des soupçons chez l'ennemi mais il est hors de question d'envoyer des blessés au massacres, ça ne ferait que gêner les autres. Et aussi..., le nain saisit l'oreille du barbare qu'il tordit légèrement comme un père le ferait avec sa canaille de fils, si tu dois retourner en bas j'espère que tu cogiteras plus avec ta tête qu'avec ton bas-ventre!

écrit par: Naskyrien Mardi 29 Juillet 2008 à 04h02
Mais je VAIS retourner là bas... blessé ou pas... avec une hache, le bas ventre et aussi la tête... Tout... un bon Rashémi bien complet...

Imitant Sinafaye ayant pris une décision, il fit un air "rien ne me fera changer d'avis" qui était un tant soit peu enfantin, voire ridicule chez notre gros blond qui n'avait pas vraiment une gueule de Hobbit et encore moins de Sinafaye.

Et je descends avec... les pas blessés, c'est à dire ? Toi et Arés ? ... Rindel et Elinor ??

A un moment, le visage de Nask se tourna vers Ignus et il se dit que cette sale tête aurait bien fait l'affaire pour ouvrir la marche et déclencher les pièges. Curieusement, le "bon" barbare se dit même que , parfois, être drow et ne pas avoir de scrupules devait être bien pratique... De plus, il n'aimait pas du tout laisser cet olibrius trainer libre derrière eux. Il est bien le genre de bonhomme qui allait le trahir et le vendre à l'ennemi dés la première occasion. Ne sachant quoi faire à son sujet il oublia...

Bon, puisque vous avez l'air de tous bien insister lourdement, je veux bien admettre, en effet, que j'ai quelques attirances pour la môme....
... mais, franchement, il faut dire que c'est quand même rare de trouver une perle pareille... Enfin, de toutes façons, c'est réellement... aussi... parce que j'ai des amis à retrouver et que elle seule peut, même si vous ne me croyez pas, m'aider à le faire...

Nasky se mît à réfléchir l'espace d'un instant... pourquoi voulait il vraiment rejoindre Sinafaye ? Etait il réellement motivé par la perspective de retrouvr et libérer Omsaht, Gunlan, Baltanin et le méchant Karth ... ou était il seulement amoureux de Sinafaye.... ?
Pour le premier point, notre barbare se dit que, effectivement, tel était son but... retrouver Omsaht... et même trouver un moyen de la libérer de son sortilège faisait bien partie d'une motivation primordiale.
Le barbare était fidèle envers ses amis.
Et puis il aimait la prêtresse avec qui il avait passé un long voyage. Il aimait les deux nains avec qui il avait tant rigolé il y a encore deux ou trois jours, dans les rues peu sûres d'Eltabar.

Pour les libérer de Karth, leur tortionnaire Thayen, Nask avait son idée derrière la tête . La mère de Sinafaye, qui avait l'air puissante et sans doutes pleine de magie, pourrait sans doutes les retrouver ... et même la libérer... Le Rashémi avait quand même sauvé sa fille préférée (parait il) , de l'exclavage... et puis il détenait peut être des informations sur les Thayens qui intéresseraient les drows... mais était il possible de faire confiance aux drows ? Ils étaient mauvais mais semblaient avoir de l'honneur... Sinafaye était un exemple de ce sentiment ... et puis elle était certes dure mais rien ne prouvait qu'elle était mauvaise.
Nasky sentait que l'affaire avec cette famille pouvait être certes bien compliquée , mais cette aide qu'il désirait était concevable... il fallait essayer...

Puis Nasky se confronta à la seconde question ... était il amoureux et ne faisait il pas tout cela pour suivre Sinafaye ?
Nasky ne réussît pas à se répondre totalement...
Oui... il était amoureux... mais NON, il n'avait pas perdu sa liberté et avait réellement envie de sauver ses amis. Et puis il pensait bien en lui qu'un tel amour ne pourrait pas avoir de futur, ce sont il ne rêvait pas spécialement. A vrai dire, il se contenterait déja bien d'un présent avec Sinafaye. De toutes façons, il n'avait pas envie de rester dans ce trou perdu, chaud, et puant, loin , trés loin de tout pays connu... ce qui allait arriver s'il perdait Sina et ses possibilités de déplacements magiques. Or, justement, Sina était en danger...

Nasky ne savait pas quoi faire... Il ne pouvait PAS se reposer... En réalité, il avait certes peur qu'il arrive des problèmes à Sina, mais il avait aussi envie de... la protéger... de lui montrer qu'il était là... sentiment et désir incontrôlable... noeud dans la gorge...


Bon, quand est ce que tu pars, Dorik ? Mais pour moi, outre que je ne veux pas la laisser partir sans moi et que je ne veux pas louper son ... passage... de toutes façons, à quoi cela servirait que je reste quelques heures de plus ici ? personne ne peut me soigner. L'infirmière barbue a fait ce qu'il fallait faire pour mon oeil et seul quelques jours de repos me donneraient plus de force... Je ne peux pas me les permettre. Cela ne sert à rien que je retarde mon départ ...
Vous autres, Hermine et les copines, reposez vous... moi, Dorik et ... qui voudra ... on descend ... qu'avez vous à dire ? qu'en dis tu ? Qu'en dites vous ?

écrit par: Rindelboum Mercredi 06 Août 2008 à 15h09
L’excitation de Rindelboum était palpable. Dans son esprit, le chemin du retour sonnait comme le tintement d’une petite clochette. Ce son si caractéristique toujours accompagné de deux petits mots et résonnant telle la parole divine : « A tabaaaable ! ». Pour le gnome, c’était un peu comme une croisière sur les Mer occidentales qui ferai escale à Eternelle rencontre. L’occasion de visiter de grandes cités, de se frotter à de nouvelles cultures et de repartir avec plein de souvenirs et de spécialisées locale. C’est donc le pas serein qu’il effectua le chemin leur permettant de rejoindre la surface, Capucine toujours tranquillement blottit dans sa poche.

A peine avaient-ils atteint la surface que sa tête fit rapidement des tours et des détours sur elle-même, il essayait d’observer au mieux tout ce qui l’entourait. Car aujourd’hui, Rindelboum avait frôlé la mort. Les choses qui l’entouraient étaient désormais regardées avec un œil nouveau et c’était avec un manque certain, mais conscient, d’expérience qu’il observa cette petite bourgade naine qu’était Rochedor, comme s’il y mettait les pieds pour la première fois. Il s’empressa d’accompagner les autres jusqu’au dispensaire et profita que Golek soit bien installé sur un brancard pour récupérer sa cape d’aventurier qu’il avait utilisé pour recouvrir le corps inerte de l’infortuné. Une fois sa cape replacé sur ses épaules, c’est avec empressement que Rindelboum s’adressa à Hermine et lui fit comprendre qu’ils pourraient le retrouver à la taverne. Puis il leur avait faussé compagnie pour se mettre en quête de quelques échoppes marchandes lui permettant d’acquérir de nouveaux onguents de soin et, pourquoi pas, de l’herbe à songe, l’une des meilleurs herbes Calshite. Il avait découvert l’herbe à songe lors de ses récents voyages, un Calshite du nom de Malig lui avait fais gouter aux plaisirs de cette herbes, aussi fabuleuse qu’illégale.

Plus tard dans la soirée, lorsqu’Hermine et les autres arrivèrent à l’auberge du Sanglier d’Or, Rindelboum était déjà la. Il avait une choppe de bière à la main et était en compagnie de quelques nains hilare, occupés à boire et à écouter ses blagues. Il parlait fort en levant sa choppe de bière et avait le visage un poil rougit, ce qui ne laissait aucun doute sur l’état d’ébriété dans lequel se trouvait le gnome.


- Et vous savez comment on reconnait qu’un gnome s’apprête à dire quelque chose d’intelligent ? Sa phrase commence par « Mon ami Gimili m’a dit que… ».

Et l’assemblé pouffait de rire... Cela dura encore quelques minutes, jusqu’à ce que Rindelboum ne remarque la présence de ses compagnons. De toute évidence ils ne l’avaient pas remarqué, ou alors ils n’avaient pas voulu le déranger. Il prit alors congé et tenta de rejoindre la table d’Hermine et des autres. Sa démarche était un tantinet haletante mais il parvint facilement aux coté de la guerrière et posa sa main sur son épaule pour ne pas perdre l'équilibre.

- Vous voila enfin ! Je me suis payé quelques chopines en vous attendant, héhé… D’ailleurs, qu’est ce que vous faites encore la ? Vous n’allez tout de même pas redescendre comme ça ? Allez-vous reposer au moins une heure où deux, vos corps sont à bout de forces, surtout toi l’blondinet. Quand à moi je peux me charger de venir vous réveiller si vous le souhaité, j’avais justement prévu d’aller me chercher une autre chopine…

Puis le gnome sourit.

écrit par: Naskyrien Jeudi 07 Août 2008 à 06h07
Décidément, et inhabituellement, Naskyrien n'était pas de la fête...
L'apparition , pourtant sympathique, du gnome, aprés les sages paroles du nain, n'était que faible poids devant le danger dans lequel Naskyrien craignait avoir laissé Sinafaye... qu'il n'aurait jamais du laisser..

Le barbare était pourtant un bon vivant, mais il n'arrivait pas à se laisser aller, sur ce coup, sans savoir la môme en sécurité ... ou alors certain de l'avoir perdu.. qu'elle l'aie abandonné et se soit enfuie... ou tout bonnement tuée et enlévée ... le barbare ne saurait alors jamais ce qu'elle est devenue... morte ?? .. enfuie ?? Horreur!!
L'air de rien, lui aussi, avait un peu bu, et ces dernières pensées le soulevèrent de sa chaise...

Mais bon sang, il faut qu'on y aille..

Heureusement, l'instinct du danger lui fit réaliser qu'il risquait de dire des bêtises à des oreilles qui en profiteraient mal... Du coup, il se rappela à nouveau de Ignus et Riark...

¤ Pourquoi le prêtre ne les avait pas rejoins ? S'est il acoquiné avec le Thayen ?
Ce serait un comble... une épreuve de foi ... Si un serviteur de Lurue négocie avec un thayen prêtre de Kossuth, il y a là quelque chose de ps naturel... plutôt accepter des déesses de morts vivants drows... des ... "nécromantiques"... et puis, ces deux là, et trop de gens, d'ailleurs, sont susceptibles de balancer la présence de Sinafaye aux .. aux yeux dorées... ah, ces yeux... mais bon sang, pourquoi l'aie je quitté .¤

Debout et angoissé tel un Halfling peureux de se faire voler son précieux et unique trésor, le Rashémi regarda la salle, repéra tout un chacun, puis se pencha à nouveau aux oreilles de la tablée...

- Vous avez bien entendu ce qu'a dit Hermine ? Elle a dit ... " Pas envie que ni les nains ni les elfes noiяs n'aient Intяazil."

Là, Naskyrien fit une mine particulièrement étonnante. En effet, pour la première fois, il avait réussi à prononcer les "r" comme l'illuskane. Cela le surprit et lui donna un certain contentement passager.
Aprés quelques secondes d'arrêt, alors que le repas était déposé, toujours à voix basse, il continua :


" Et puis, Hermine, tu as dit aussi : Dès que j'ai le llepas à empollter , je яedescends me cacher. "


Il fronça un sourcil de contrariété avant de rajouter, en lorgnant les assiettes :

"Euh... donc, on bouffe et on y va..."

Sur ce, il se jeta, mort de faim, sur le plat unique et conséquent qui servait à plusieurs repas et autour duquel la serveuse légèrement barbue avait pris soin de déposer des cuilléres en bois.
Ce n'était pas la premiére fois que Nasky rencontrait ce genre de coutumes alimentaires "à plat unique et commun"
Auparavant, il avait pris soin de se commander un repas, voyant que tout le groupe, particulièrement l'Illuskan, avait sur ce point, en quelques sortes fait bande à part, mais la maitresse des lieux avaient ainsi pourvu aux besoins en servant, s'il ne s'agissait là que de trois rations, d'une patée alimentaire conséquente.
Il fallait dire que les aliments semblaient simples et peu couteux. Une espéce de ragout avec une viande maigre que le Rashémi supposa être du rat, ou un trés petit lapin...

Peu de temps auparavant, Naskyrien ignorait que Vieltal s'était commandé une assiette de pain et de jambon fulé, mais pour une somme assez importante, ce qui n'aurait pas arrangé notre Rashémi à qui il ne restait en poches que quelques pièces d'or, deux cent piéces de platine venant de passer dans l'acquisition de "Au plaisir de Lurue", sa nouvelle hache.

Nask avait compris que Hermine, dans son isolement, voire son désintérêt pour le reste du groupe, avait néanmoins - et curieusement - commandée une ration pour Sinafaye...

¤ étonnamment mais certainement pas naïvement ¤ pensa d'ailleurs le barbare qui, également, s'était ainsi vu enlever le privilége de nourrir lui même sa belle. Bien sûr, cela ne l'empêcha pas de se goinfrer sans aucun souci.


¤ Les nordiques ne sont pas pareils en Orient qu'en Illuskan, on dirait ... ¤

Le repas n'était pas vraiment fameux, mais il était typique et nourrissant.
Le Rashémi y trouva du plaisir , observant en même temps le mouvement d'une auberge naine dans laquelle son voyage avait eu le privilège de l'amener.
Certes, cette auberge avait beaucoup de points communs avec n'importe quelle auberge, mais , néanmoins, l'ambiance, la taille de la piéce, des murs et plafonds... du mobilier , de ses habitants assoiffés, parlant et braillant un dialecte incompréhensible... bref, tout cela amusait bien notre Rashémi qui savourait ce moment autant qu'il substantivait son estomac...
Evidemment, aprés le repas, il eut comme un coup de barre et la suggestion de Dorik d'aller se faire un somme bien mérité lui titilla fortement l'esprit. Il décida de s'arréter de boire, se secoua, et reprit son insistance pour ne pas tarder à y aller...


¤ Eh puis, j'aimerais bien voir comment c'est dans une auberge drow... Les autres du village ne me croiront jamais... si j'y vais ... et si j'en reviens et que je les revois un jour vivant... ¤

Sur ce, il appela la tenancière et lui demanda gentiment si elle voulait bien envelopper le reste de maniére à pouvoir l'embarquer facilement, voire pour qu'il reste chaud un moment...

écrit par: Ibealia Lundi 15 Septembre 2008 à 13h58
La demi-elfe voulait vraiment redescendre mais la remarque du nain avait tout de même son importance. La moitié des membres avaient été assez amochés lors des derniers combats. Elle ne voulait pas l'admettre mais la fatigue se faisait ressentir dans son corps. De plus ses pouvoirs nouvellement découverts l'avaient quelques peu affaiblie du fait qu'elle ne savait pas vraiment les utiliser que cela soit de les invoquer ou de les doser. Elle décida de prendre la parole mais plus bas qu'à mi-voix afin que ne l'entende que la tablée à laquelle elle était.

Dorik a parlé avec sagesse, on a été plusieurs a mal sentir notre passage souterrain et je ne parle pas de claustrophobie. J'étais presque morte il y a quelques heures. Il serait peut être donc plus raisonnable de se séparer même si cette idée ne m'enchante pas vraiment. Le soucis c'est qu'il ne faudrait pas séparer les plus fort de ceux qui le sont moins sinon le deuxième groupe qui descendra pourrait risquer plus gros que le précédent.
Je pense que de toute manière Mimine tu souhaitera descendre la première et pas sans Elinor. Vu l'impatience du blondinet il sera aussi du premier voyage, ça serait encore raisonnable si on faisait un premier groupe comme ça, mais je tiens tout de même à exprimer mon anxiété sur ce plan. On pourrait vous laissez une heure et vous rejoindre. J'attends d'entendre vos réaction.

Ibealia ne voulait pas jouer sa chef mais il fallait bien proposer un plan sinon le temps que tous se mettent d'accord le temple aurait été complètement profané et l'armée libérée. Et bien que Sinafaye soit puisssante magicienne elle ne pourrait combattre une armée entière seule. Elle les regardait a tour de rôle, espérant qu'ils allaient donner leur avis rapidement pour que le plan soit mis en place dans l'immédiat.

écrit par: Hermine Lundi 15 Septembre 2008 à 20h05
Sans s'en rendre parfaitement compte, la jeune femme avait commencé à s'assoupir. La pression des récents événements était retombée et elle-même, station assise aidant, avait commencé à se détendre.
A l'intervention d'Ibealia, Hermine ouvrit les yeux. Elles papillonna des paupières un instant, puis :


- Je ... je ne veux pas d'une tueяie. L'Illuskane se massa le front, le temps de rassembler les morceaux de ce qu'avait dit chacun de ses compagnons. « Mon avis est de laisseя Sinafaye diяe ce qu'elle a à dire à Aяan'Dil et ses sbiяes, mais de яesteя en soutien caя elle яisque d'êtяe en plus faible. Celà nécessite attention et discяétion. »

Une pause. Les deux coudes sur la table, économisant ses mouvements et son œil vert légèrement brumeux, Hermine regarda chacun des aventuriers présents.

- Descend en pяemieя qui veut descendяe en pяemieя. Attendent ceux qui le veulent. Mais яappelez-vous ce que vous avez яisqué là en bas. Ne venez que si vous êtes sûяs. La guerrière se redressa quelque peu sur sa chaise, tenta de faire craquer le bas de son dos, un peu meurtri par les chaises de piètre qualité du Sanglier Doré. Puis elle adressa un petit sourire à la demie elfe, car le surnom qu'elle venait de lui donner l'amusait : « Pяemièяe ou seconde, je viendяai là où il y a besoin de moi. Je vais bien. »

Lentement, Hermine se voûta à nouveau sur la table. Maintenant qu'elle revenait peu à peu à la situation actuelle, elle s'était mise à réfléchir. Une chose était sûre : quand que parte le second groupe, si elle-même en faisait partie, elle n'allait pas rester à dormir du sommeil du Juste. Pas avec la menace qui pesait dans la région.
Les elfes noirs avaient deux solutions : s'en prendre au village, ou bien tenter de récupérer Intrazil. Dans le premier cas, elle allait mettre en place des alarmes, au moins à l'endroit où elle dormirait, pour ne pas se faire surprendre comme la nuit dernière. Dans le second cas ...


- Dorik. Naskyrien. Je me demande ... A sa connaissance, il y avait deux entrées au temple : la porte qui avait été descellée par les archéologues et par laquelle le groupe était sorti, et le portail par lequel la drow et son groupe étaient arrivés. Mais qu'y avait-il à l'autre bout de cette entrée magique ? « Est-ce qu'il se peut que quelqu'un d'autяe vous suive à tяavers le poяtail d'où vous êtes venus ? Et ... où mène-t'il ? »

écrit par: Naskyrien Jeudi 18 Septembre 2008 à 13h59
Naskyrien sentait que le groupe se séparait quand à l'intention de redescendre rapidement au temple. Il continua à parler doucement


Bon, en fait, si j'ai bien compris, il y a personne qui veut redescendre avec moi ? Je vous rappelle que, aller retour, on en a même pas pour une heure. On a promis de ramener à manger à ... sina... et on pourra se reposer aprés. Je ne cache pas que je suis également trés fatigué, mais cela ne retardera pas beaucoup notre sommeil.. une heure, c'est tout.
Quand à une autre entrée possible, je, ne crois pas. En tout cas, la notre le fut grâce à un parchemin encore en SA possession.
L'endroit d'où nous venions n'a donc rien à voir avec une entrée possible.
Néanmoins, j'imagine que d'autres ... elfes foncés ... s'ils possèdent également le même papier, peuvent arriver au même endroit ... en effet, les mains géantes qui nous ont accueillies ont sans doutes le rôle d'accueillir de tels .. téléportés.. je pense.

Nask se tourna vers Dorik

Ami nain... juste une heure.. on lui apporte à bouffer et on revient ... on est plus à cela prêt aprés cette journée mémorable.
Son esprit songea à tout ce qui s'était passé en quarante huit heures. Il erra du marché des esclaves de Eltabar à son deuxiéme baiser avec Sinafaye en passant par son passage chez le mage rouge, son coup de poing reçu par une chevalière tatouée pour cause d'insulte à la "mére patrie rouge" , son saut (un peu aidé magiquement) dans le lac glacé, sa chute jusqu'à Ombreterre, sa rencontre avec le luciole du plan de l'ombre, le pauvre Sepoto, avec Sinafaye qu'il libéra des mains des gobelins qui semblaient l'avoir trouvés inanimés, avec Dorik fuyant également les mêmes gob... son premier baisé avec la drow, son départ dans le coma et sa rencontre avec une déesse, son retour du à l'arrivée inopinée des trois compagnons désormais tous en dehors de leur compagnie, la téléportation vers le temple, la rencontre avec cette bande hétéroclite composée curieusement de femelles - si on veut bien excepter un barde et un gnome- bref, que d'évènements en si peu de temps... Nasky avait l'impression de vivre un scénario depuis plusieurs années... incroyable... tout cela n'avait duré que deux jours...

écrit par: Dorîk Samedi 20 Septembre 2008 à 20h22
Le nain se remit à boire à grande gorgées sa bière qui, bien que de qualité passable selon les standards nains, lui fit un bien fou et le rafraîchit intensément et si bien que les "quelques" soucis accumulés dans la journée semblaient déjà loin derrière lui. Cependant la conversation autour de la table agissait comme une ancre qui l'empêchait vraiment de se sentir bien car il savait que c'était encore loin d'être fini. Il regarda un à un les visages attablés avec lui et y lit à chaque fois la même fatigue, plus ou moins prononcée selon l'individu aussi on pouvait discerner une vitalité malsaine dans l'oeil encore valide de Naskyrien... un peu comme celle d'un fou ou d'un dément. Le Rashémi semblait éprouver une sorte de psychose obsessionnelle ou Moradin seul sait quoi à l'égard de la belle drow restée en bas. Et le nain commençait à être sérieusement agacé par cette attitude du barbare qui était, selon le nain, tombé sous le charme ou plutôt la coupe de la jolie elfe. Aussi il lui tint à peu près ce langage...

-Nan merci camarade, il est hors de question que ce soit moi qui tienne la chandelle. Soit on y retourne groupés soit on y retourne pas mais sûrement pas au compte-goutte, ce serait trop risqué. Mais pour l'instant il nous faut être sûr de ce qu'on va faire. Moi je suis encore en état de pourfendre quelques grobis mais pas seul ni à deux non plus, ce serait trop insuffisant s'il devait arriver quelque chose d'imprévu mais il faut nous décider vite si on ne veut pas que Sinafaye ne soit elle aussi victime de ses comparses ou même de quelque chose d'autre. Mais le gros problème c'est qu'au dire de la drow, nos ennemis sont plus que capables de se servir de la magie et j'ai bien peur qu'on ait pas grand chose pour s'en protéger. Faudrait trouver une ruse alors si quelqu'un a une idée, ce serait bien de la partager.

Le nain polaire n'avait pas peur de beaucoup de chose tant qu'il était à portée de hache mais il détestait par dessus tout les sorciers et utilisateurs de magie... et plus particulièrement quand ils sont dans le camp ennemi. Heureusement il avait encore plusieurs javelines disponibles, il lui fallait juste avoir l'initiative.

écrit par: Isórion Lundi 29 Décembre 2008 à 11h40
Et le groupe de sépara....chacun reprit le cours de sa vie comme il l'entendait..laissant le destin décider de leur avenir....