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La Taverne des Royaumes Oubliés > Citadelle de Felbarr > L'amulette de Xanthen


écrit par: Myel-Elina Mardi 26 Décembre 2006 à 12h18
MJ

Il est délicat dans l’Outreterre d’avoir une notion, ne serait-ce qu’approximative, du temps et de la durée du voyage. Mais cela n’empêche nullement les organismes de se fatiguer ni la faim de tenailler les aventuriers. Le groupe décida donc, après quelques heures supplémentaires de marche dans les ténèbres, de s’arrêter quelques temps. Les tunnels étroits ne se prêtaient guère à une quelconque halte, aussi se mirent-ils en quête d’un abri, même précaire, pour se reposer.

Le passage qu’ils empruntaient semblait ne jamais devoir s’arrêter de plonger dans les ténèbres. Les quelques aspérités de la paroi ne formaient en aucun cas un abri convenable, et il se passa un temps considérable avant qu’un lieu de repos correct ne se présente à eux. Une ouverture dans la roche donnait sur une petite cavité fermée. La roche y était parfaitement lisse et l’entaille avait la forme d’une sphère grossière. Au fond de cette cavité, quelqu’un (ou quelque chose) avait gravée un symbole étrange, rappelant une tête monstrueusement déformée, et un renfoncement au sol récupérait l’eau d’infiltration. Quel que fut le monstre qui avait donné naissance à cette aspérité, la créature en était absente depuis longtemps.

Aucun des aventuriers, pas même les nains, ne put estimer combien de temps s’était écoulé depuis leur départ de Felbarr. Tous se sentaient fourbus et éreintés, et ce fut avec un commun soulagement que le groupe s’arrêta. Le silence ici était frappant, et la moindre des gouttes qui percutait la surface du minuscule bassin provoquait un boucan qui résonnait contre les parois rocheuse. C’est dans cette ambiance inquiétante et lourde que les aventuriers, livrés à eux-mêmes, décidèrent de la suite de leur aventure.

écrit par: Bratak Mardi 26 Décembre 2006 à 14h47
Bratak venait comme à son habitude de marquer le passage, ce qui valut des courbatures au dos à force de se baisser pour écrire et c’est donc avec une joie immense qu’il accepta cette cavité comme lui de repos.

- AAAaaaaaaaaaaah, enfin on peut s’asseoir dans ce monde de noirceur dit-il tout en s’affalant contre une des parois de la cavité.Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai la dalle et comme on ne sait pas pour combien de temps on en a dans ce fichu trou du cul du monde, je propose de rationner les provisions du capitaine et de cassé la croûte avant de piquer un bon petit roupillon.

Joignant le geste à la parole, Bratak sortit les provisions qu’ils avaient reçues du capitaine avant leur départ et commença à les séparer en petites doses plus ou moins égales, une fois cette tâche accomplie, le pauvre avait l’eau à la bouche rien qu’en manipulant ces mets pas très appétissant mais tellement nécessaires, donc il rangea toutes les portions à l’exception d’une seule qu’il commença à manger à son aise tout en accompagnant d’un peu d’eau contenue dans son outre. Voyant d‘ailleurs qu‘elle se vidait, Bratak se dirigea vers le renfoncement contenant l‘eau et le symbole mystérieux, il vérifia si l‘eau était potable et si tel était le cas il invita ses compagnons à remplir leur outre et gourde, ensuite il se dirigea vers le symbole et tenta de se remémorer le cours de décryptage que son mentor lui avait enseigné, dans le cas où il ne pouvait découvrir la signification du symbole, Bratak se tourna vers Valcor l‘érudit pour l‘inviter à le rejoindre.

- Je ne saispas ce que tu en penses mais j’aimerais te demander ton avis au sujet de ce symbole, espérons que ce n’est pas le signe d’une obscure malédiction, sinon on est mal barré les gars.

écrit par: Valcor'Darche Vendredi 29 Décembre 2006 à 12h45
Valcor avait apprécié la halte de leur marche et s’était installé sur une pierre à peu près ronde. L’ensorceleur était à son aise dans ces profondeurs ténébreuses. L’environnement était certes trop étroit pour l’ensorceleur, mais cette ambiance calme qui donnait des frissons dans le dos, lui rappelait l’environnement où il avait étudié avec son mentor.
Cette environnement permettait d’apprécier la chaleur de son corps, et d’avoir tous ses sens en alerte.

"Bon nous devrions effectivement reprendre des forces, car je ne sais pas vous, mais je ne vois pas le temps passer, et le décor n’évolue pas beaucoup. Nous ne savons même pas ce que nous cherchons… Bien sûr avec tout le chemin parcouru, on ne peut faire demi tour, mais restons sur nos gardes. Il ne faut pas non plus que nous nous éternisions ici. Rester immobile est bien plus dangereux que si nous sommes en mouvement."

L’ensorceleur avait lui aussi remarqué le symbole sur la paroi, et quand Bratak lui demanda son avis, Valcor, tout en prenant une ration dans son sac, ce leva et alla rejoindre Bratak pour étudier le mystérieux symbole.

¤Voyons voir si mon apprentissage des symboles des créatures ténébreuse peut mettre utile. ¤

L’ensorceleur avec son mentor avaient longtemps étudié les symboles, magiques et non magiques des contrés et des ténèbres. Durant son apprentissage, l’ensorceleur avait remarqué que chaque symbole était unique, et donc très difficile à cerner.
Tout en continuant à manger sa ration, le lanceur de sort étudiait, et contournait du doigt l’étrange symbole en essayant de percer son mystère.

écrit par: Luciole Mardi 02 Janvier 2007 à 11h28
Le jeune guerrier était toujours aussi enthousiaste qu'au début de leur descente sous terre et lorsque les autres s'arrêtèrent pour manger il dévora sa portion plus vite que tout le monde. Il fit ensuite ce que Bratak avait fait et remplit son outre dans la petite poche d'eau au milieu de la caverne. Enfin, après avoir compris que son cousin avait besoin de se concentrer pour déchifrer le symbole, il rejoignit Kurto qui était assi.

-Dit moi l'ami, tu penses qu'on va tomber sur l'animal qui a fait ces empreintes? C'est pas que ça me gênerais mais Valcor est de constitution fragile et je voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose tu comprends... En ce qui me concerne j'ai hâte d'avoir un peu d'exercice. J'ai pas eu à me battre depuis qu'on a zigouillé les orques avant Felbar.

Le jeune calishite replongea dans ses pensées, le regard fixé sur le symbole que son cousin étudiait. Machinalement, le blondinet aiguisa sa lame afin que le tranchant en soit mortel pour le combat qu'il sentait approcher.

écrit par: Myel-Elina Mardi 02 Janvier 2007 à 12h13
MJ

Valcor'Dache Connaissances(mystères): 11 (dé)+ 2 = 13 >< DD ? : échec
Bratak Connaissances(mystères): 2 (dé) + 2 = 4 >< DD ? : échec

L'étrange gravure sur le mur n'évoquait absolument rien aux deux aventuriers. Avant de pouvoir décrypter, Bratak devait reconnaître le symbole ou du moins l'alphabet, et la gravure relevait du domaine de l'inconnu pour le roublard. Malgré son érudition, Valcor ne voyait guère la signification ou même l'origine du symbole. De plus, les dépôts dus au passage de l'eau le long de la paroi avait fortement altéré la roche, rendant la lecture du symbvole encore plus ardue. Il ne restait plus aux aventuriers qu'à espérer que le barde connaissait des légendes parlant de ce genre de symboles...

Pendant ce temps, les guerriers se rassemblaient pour partager un repas à l'entrée de la cavité. Le silence de l'Outreterre était déstabilisant, et les paroles et la bonne humeur du blond guerrier se perdirent dans l'obscurité muette. Mais ce n'était pas cela qui inquiétait Luciole, Kurto et Emerlin. Ils avaient tout trois l'impression d'être épiés. La malveillance même de cette surveillance ne faisait aucun doute, bien qu'aucun d'entre eux n'eut détecté quoi que ce soit d'anormal ou d'inquiétant.


hrp.gif Bratak, je n'arrive pas à télécharger ta feuille, j'ai donc considéré que ton bonus était de +2, mais de toute façon ça ne change pas le résultat vu que les dés ont sorti "2"
Et, à tous, un GROS effort sur l'orthographe doit être réalisé (ça compte pour 25% de l'expérience)hrp.gif

écrit par: Kurto Jeudi 04 Janvier 2007 à 15h27
Kurto se leva et scruta attentivement la pénombre. Il se sentait observer et cela lui mettait les nerfs à fleur de peau.
Sa blessure à la jambe, malgré le repos de la veille dans la taverne, lui faisait encore mal et le repas frugal qu’avait fourni Manteautonnerre n’avait pas le moins du monde calé sa faim. En plus de cela, comme à son habitude, Luciole parlait pour ne rien dire à propos de bestiole et de son cousin.
Le barbare se mis dos à l’inscription et continua à bien observer les ombres.
Il ajusta son bouclier, dégaina son arme et prit appui sur sa jambe valide.


- Approchez–vous ou dégagez de là mais ne restez pas planqués j’ai horreur de ça.
Le barbare avait dit ces mots sans vraiment savoir si il y avait quelqu’un ou si même ces quelqu’uns comprendraient le commun de la surface mais ils briseraient le silence ambiant . Une chose était sûre, en tous cas, kurto avait fait la chose qu’il avait reproché quelque heure plus tôt à Luciole. C'est-à-dire qu’il avait donné la localisation du groupe à toute personne se trouvant dans un rayon que seul les dieux peuvent connaître avec exactitude.
Il se mordit la lèvre et ajouta à l’attention de Valcor moins fort cette fois.

- Le cousin, tu peux pas faire quelque chose contre ces ténèbres ?

écrit par: Valcor'Darche Jeudi 04 Janvier 2007 à 21h32
L’ensorceleur malgré les études des anciens manuscrits et parchemins, n’avait pas reconnu le symbole incrusté dans la roche. Jamais il n’avait vu ou entendu parler de ce type de symbole. Même ces études sur les mondes des ténèbres ne lui servaient pas. Son ignorance et son manque de connaissances envers un simple symbole rendaient Valcor fou de rage contre lui. Lui qui inspirait à devenir grand, il n’avait même pas les connaissances suffisante pour déchiffrer un symbole enfoncé dans les ténèbres où il se sentait si bien…

Valcor se retourna ensuite vers ces compagnons et s'approcha pour ne pouvoir être entendu que d'eux.
"Bon je suis désolé, mais je ne suis pas capable de déchiffrer ce foutu symbole qui m’est totalement inconnu… Emelin par tout hasard, toi qui est Barde, aurais tu déjà rencontré ce symbole ou quelque chose qui pourrait y ressembler?
Kurto, mon nom c’est Valcor… Ensuite éclairer les ténèbres… Crois tu que ça sois une bonne chose? Cela nous avancerait à quoi? Nous n’avons pas assez de place pour livrer une éventuelle bataille. Nous devrions plutôt recommencer à marcher. Nous finirons bien par trouver quelque chose. Je propose de rester groupés et d’avancer ensemble en restant sur nos gardes pour pallier à une éventuelle attaque. Seuls nous ne ferons pas le poids, mais à plusieurs nous représentons un danger potentiel pour un éventuel ennemi… Bien sûr je ne détiens pas la science infuse…"

Valcor prit une gorgée de son outre de peau, referma son sac, puis prit son bâton et alla en direction de son cousin.
"Luc, je crois qu’il va falloir être prudent. Je ne pense pas que nous soyons les bienvenus ici alors fais attention a toi. Crois-moi pour avoir étudié tout ça de prêt, les êtres des profondeurs ne sont pas des animaux de compagnie…"

Sur ces mots le jeune lanceur de sort se retourna et attendit la décision de ces compagnons. Sous sa capuche, l’ensorceleur réfléchissait tout en scrutant les ténèbres autour de lui. Mystra seul savait quelles créatures maléfiques se cachaient dans ces profondeurs… Valcor avait aussi à l’esprit de pouvoir enfin ramener ne sait-on jamais une créature avec lui qui lui servirait d’aide pour enfin commencer sa véritable quête… Cela avait toujours été dans ces préoccupations, mais il se doutait qu’ici un être accepterait de le suivre. Pour l’instant l’ensorceleur ce devait de se concentrer sur ce qui l’entourait. Le groupe devait avancer et ne pas trainer en route…

écrit par: Bratak Jeudi 04 Janvier 2007 à 23h07
Déçu de ne pas savoir quel était le symbole, Bratak s’en retourna marmonner dans son coin, il revérifia pour une énième fois son matériel (on n’était jamais trop prudent, surtout avec les membres de sa profession) lorsque d’un coup il entendît Valcor se manifester.
Bratak n’en croyait pas ses oreilles, Valcor voulait recommencer à marcher, rien ne l’épuisait ? Ne dormait-il jamais d’ailleurs ? Voyant ses compagnons apathiques, il se décida à le résonner.


_Euh . . . Valc’ ? Je sais pas pour toi mais la quasi-totalité de notre compagnie est crevé, profitons de cette place plus aisément défendable qu’un couloir et reposons-nous, d’ailleurs pour montrer ma bonne foi je veux bien prendre le premier tour de garde; si, si je vous assure c'est de la bonne foi. Non ?

Afin d’appuyer ses paroles, Bratak installa sa paillasse et se mit en position méditative pour commencer son tour, il invita aussi par signe ses autres compagnons à se reposer pour reprendre des forces car le voyage s’annonçait long, très long, voire trop long ...
C’est pour ça qu’afin de meubler le temps, Bratak sortît le matériel que son mentor ensorceleur lui avait confié, avec celui-ci Bratak entendait bien maîtrisé pour de bon la Toile, d’ailleurs il commençait déjà à être capable de capter l’énergie arcanique afin de détecter la magie environnante, encore quelques séances d’entraînement et il serait un ensorceleur à part entière.



hrp.gif Bon j'ai mit ma fiche en format document texte, c'est pas très joli à lire mais normalement tu devrais savoir la téléchargé

écrit par: Luciole Vendredi 05 Janvier 2007 à 11h33
Luciole était perdu parmi tous ces échanges. Ses compagnons émettaient trop d'idées trop rapidement. Cependant une chose était sûre pour le guerrier et il la dit clairement:

-Bah personnellement je suis pas d'accord avec toi Bratak, dans un couloir on peut être attaqué que sur deux fronts: devant ou derrière alors qu'ici ils auront le temps de se déverser dans la caverne pour nous encercler. Je serais donc plutôt de l'avis de Valc' et de continuer encore. Pas longtemps car nous sommes tous épuisés mais au moins cinq minutes.

Suivant l'exemple de Kurto, le jeune guerrier dégaina son arme et ouvrit ses sens au maximum afin de capter le moindre bruit. Il fit quelques mouvements pour s'échauffer et reprit la parole.

-En tous cas si on reprend la route, je propose de prendre la tête. Kurto pourrait couvrir nos arrières. Comme ça, si nous sommes attaqués d'un côté ou de l'autre, nous aurons toujours un combattant de métier pour répondre. Quant à la lumière, on serait repérés immédiatement si on en faisait mais je préfère combattre en voyant mes ennemis. Ca éviterait qu'on se tape dessus et ça permettrat de voir enfin à qui on a affaire. Alors je suis pour y voir un peu mieux. Bratak tu n'aurais pas une torche par hasard?

écrit par: Myel-Elina Mercredi 10 Janvier 2007 à 15h21
Joinon eut beau chercher dans son répertoire, rien ne lui venait sur une légende parlant du symbole. S'approchant, il remarqua alors une étrange barre ondulée. Il avait entendu parler de ce genre de symbole chez les duergars maîtrisant les arts psioniques, mais le reste du symbole n'était absolument pas duergar...

Alors que les aventuriers débattaient de la nécessité de se reposer ou de continuer, Kurto, aux aguets, écouta dans les ténèbres les conséquences de sa provocation. Se demandant pourquoi les autres ne tenaient nul avis de ses remarques et de son appel, tous ses sens étaient en émoi. Alors que nulle réponse ne venait, il soupira autant de dépit que de soulagement. C’est à ce moment précis qu’un rire retentit dans la cavité.

Tous les aventuriers se turent tout d’un coup, effrayés et surpris. La voix, féminine et suave, semblait venir de partout à la fois, résonnant sur les murs en longs échos. Brisant le silence de l’Outreterre, le rire devait s’entendre à des lieues à la ronde, si tant est qu’il ne venait pas déjà de cette distance.


-Pourquoi donc veux-tu que je me montre, barbare du Nord ? fit la voix en langue commune, une pointe d’ironie perceptible dans ses accents. « Les ténèbres me conviennent tellement mieux. Je m’y sens en sécurité, alors que vous, ce sont ces ténèbres qui sont votre crainte et seront votre perte. A moins que… »

Le symbole sur le mur se mit soudain à luire d’une très faible lumière verte. Instinctivement, tout le monde s’en écarta d’un pas. Joinon manqua de trébucher sur une pierre, tandis que, sous la surprise, Luciole en lâcha son sac à dos. Visiblement autant effrayés qu’épuisés, les aventuriers provoquèrent un nouveau rire de la mystérieuse voix avant de se reprendre.

-Je sais ce que vous cherchez. Continua la voix, plus suave désormais. « Vous cherchez un groupe d’orques, un important contingent, descendus par ces mêmes tunnels il y a de nombreux cycles. Je sais où ils sont. Je sais qu’il cherche quelque chose . Et ils sont sur le point de le trouver. Je peux vous aider, oui, mais ce ne sera pas gratuit… »

écrit par: Bratak Mercredi 10 Janvier 2007 à 17h19
Bratak fut tellement surpris qu’il faillit en avoir une crise cardiaque, comment n’avait-il pas pu se rendre compte de cette présence ? Il se releva, rangea ses affaires, remarqua l’air apathique de ses compagnons et examina la pièce à la recherche de la dite personne, d'un piège ou même de la présence d'autres personnes n'ayant pas encore signalé leur présence, ensuite il prit la parole en commençant par s'addresser à son groupe.

_Euh bon, s’il y a personne pour parler à la jolie voix des plus suaves et irrésistibles, et ben je me dévoue, priez pour moi héhéhé.

Bratak se dirigea vers le centre de la cavité et écartant les mains en guise de signe de non-hostilité reprit la parole.

_Je voix que vous connaissez la raison de notre présence en ce lieu reculé de toute civilisation, en plus vous nous proposez votre aide mais avant même de savoir quels seront les termes d’un éventuel contrat passés entre-nous, pourrions nous avoir l’obligeance d’être présenté ? Je sais que cette demande est impromptue mais dans une telle situation la prudence s’impose d’elle-même car il est évident et j’en suis presque convaincu, que vous auriez fait de même à notre place, je me présente, maître Bratak du clan Faramer, et vous êtes ?

Bratak effectua une pirouette élégante en guise de salut en attendant la réponse de la voix, ensuite il fit signe à ses compagnons de se tenir prêt à tout que ce soit de manière physique ou arcanique. Il profita aussi du moment de vide pour mettre sa main sur la garde de son épée prêt à la dégainer au moindre mouvement hostile perceptible.

Capacités :
recherche de pièges.
Compétences :
Détection.
perception auditive.
Dons :
Esquive.

écrit par: Luciole Jeudi 11 Janvier 2007 à 17h17
De surprise, le guerrier avait lâché son sac à dos qu'il était en train de fouiller. Le guerrier se leva prudemment et déclara à ces compagnons:

-Euh... les amis? Vous avez peut-être raison, on va s'arrêter un moment parce que j'entend des voix dans ma tête...

Voyant que ses camarades avaient eux aussi entendu cette magnifique voix, Luciole fut rassuré. Cependant, le fait de ne pas voir son adversaire frustrait le jeune calishite. Aussi il décida d'intervenir juste après que Bratak eu parlé.

-Et dit donc toi!!! Tu crois que c'est poli de faire peur à tout le monde en restant cachée alors que nous on se montre et on te dit nos noms??? Hein? Aller, présente-toi vite et je te pardonnerai... En plus t'as dû nous espionner pour savoir tout ça sur nous...

Se souvenant des rares cours de bonne conduite que lui avait donnés ses parents, le guerrier ajouta rapidement:

-A mince j'ai oublié de dire mon nom... Bon en tous cas moi je m'appel Luciole.

Le blondinet s'approcha de son cousin Valcor'Darche et lui glissa à l'oreille:

-Commence à préparer un sort défensif ou offensif au cas ou... Et si ce phénomène te dit quelque chose, hésite pas à nous en informer...

Il se pencha ensuite vers Joinon:

-Hep mon bon ami, toi qui à l'oreille fine, essaye de trouver de quelle direction vient la voix lorsqu'elle répondra.

Essayant de se rendre utile, Luciole se plaça en position défensive devant Valcor' et tenta de percer l'obscurité qui les entourait.

Luciole utilise
Détection
Perception auditive
Luciole se met en position défensive maximale devant Valcor'

écrit par: Joinon Vendredi 12 Janvier 2007 à 08h45
-Nom de...
Il s'en fallu de peu que le nain d'or potelé ne tombe à la renverse; cette voix venue d'on ne sait où l'effet d'un choc. Un coup de masse sur le crâne n'eut pas plus fait chanceler Joinon.

Le barde, qui s'était rattrapé à tant (la fameuse stabilité de la Race Vigoureuse alliée à la corpulence de Joinon y était pour beaucoup), sortit son arbalète tout en tentant de se mettre à bonne distance de la source de la voix. S'avisant qu'elle venait de partout, il préféra se rapprocher de Luciole, s'y pensant en sécurité.

Evidemment le nain ne pouvait prévoir que l'habituel manque de tact du guerrier allait de nouveau se faire sentir.

¤ M'est avis que cet humain va nous faire tuer avant l'heure... On n'a pas idée de provoquer un...une...chose... ¤

Le conseil que donna le calishite au nain le fit réagir.
¤ Par le Mordndinsamman, tes compagnons ont enfin besoin de toi mon petit Joinon! ¤
Toujours fier de se sentir important, le barde se redressa, bomba le torse ou, plus véritablement, son large bedon, et, tout en frottant ses doigts avec un peu de mousse phosporécente qu'il possédait dans sa bourse à composantes, déclara d'une voix qui se voulait héroïque:
-Mon cher Luciole, on ne se présente pas à des inconnus.

Sortant sa main de la sacoche et saisissant un carreau de son carquois, le barde le posa sur son arbalète et se mit à chanter.
- Duerra des Abîmes, aux ténêbres chuta
Moradin, magnanime, l'aida et l'éclaira.
A la fin de la comptine, le projectile se mit à luire fortement, éclairant les ténêbres comme une torche. Le nain espéra que cela suffirait, prêt à décocher dans n'importe quelle direction.

Joinon lance le sort Lumière sur le carreau et utilise la compétence Perception auditive pour repérer la source de la voix.

hrp.gif Voilà ma fiche (pourvu qu'elle s'ouvre pour tout le monde).

écrit par: Myel-Elina Mardi 16 Janvier 2007 à 21h58
user posted image

Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor'Dache

Diplomatie: Bratak 18(dé) + 2 = 20 >< DD: ? réussite
Intimidation: Luciole 13(dé) + 3 = 16 >< DD: ? échec
Détection: Bratak 6(dé) + 0 = 6 >< DD: ? échec
Détection: Luciole 11(dé) + 0 = 11 >< DD: ? échec
Perception auditive: Bratak 11(dé) + 1 = 12 >< DD: ? échec
Perception auditive: Luciole 17(dé) + 0 = 17 >< DD: ? réussite
Perception auditive: Joinon 16(dé) + 1 = 17 >< DD: ? réussite

La lumière lancée par le sort de Joinon manqua d'éblouir les aventuriers, qui voyageaient depuis des heures déjà dans l'obscurité. Dans cette nouvelle clarté, les contours de la cavité se firent nette, et semblaient comme lissés et polis par le passage de l'eau d'infiltration. Le symbole, sur le mur, apparut plus nettement, luisant toujours d'une étrange lueur verdâtre.

Si les regards autour de la caverne n'étaient pas parvenus à détecter un quelconque détail anormal, l'ouïe fine du barde et du Calishite parvinrent en revanche à saisir l'endroit d'où provenait la voix avant de faire écho sur les murs. Et, à leur grande surprise et frayeur, ce lieu n'avérait n'être autre que l'étrange gravure sur le mur.


-La politesse se perd à la surface, guerrier impétueux. Répondit la voix d'un ton enjoué et inquiétant. "Et en quoi seriez-vous avancer de connaître mon nom? Que ne puis-je vous donner un nom factice, si tant est que j'ai jamais eu un nom. Mais, puisqu'il vous faut mettre un mot sur ma personne, nommez-moi Chrysale. Et l'on ne menace pas quelqu'un qui se propose de vous aider. Voilà pour vos 'présentations', maître Bratak. Maintenant, voudrez-vous répondre à ma question: souhaitez-vous mon aide, ou voulez-vous affronter seuls les ténèbres auxquelles vous n'êtes pas préparés?"

Hagnar et Xrogaan

Cela faisait à peine deux jours que Xrogaan était arrivé à la Citadelle de Xrogaan, à la recherche d’un contrat pour emplir ses poches, et déjà le Capitaine MarteauTonnerre le faisait convoquer, ce ne pouvait être qu’une bonne nouvelle. Il savait que dans cette forteresse perpétuellement sous le danger d’une invasion orque le travail ne manquait pas pour un guerrier nain, mais il n’avait pas espérer un contrat aussi vite.

Hagnar avait été convoquée quant à elle aussi dans le bureau à peine arrivée à la Citadelle. Elle se doutait que, dans une forteresse naine comme celle-ci, les prêtres d’Abbathor étaient mal vus, mais elle espérait quand même avoir quelques jours devant elle avant que l’on ne prétexte quelque mission, si possible dangereuse, pour l’envoyer ailleurs sans provoquer la colère des dieux.

Les deux nains se retrouvèrent donc nez à nez dans le vestibule du Capitaine. Si la vue d'un guerrier nain n'avait rien d'étonnant dans une forteresse du Peuple Vigoureux, la présence d'une prêtresse d'Abbathor dans les quartiers du capitaine avait de quoi susciter l'attention de Xrogaan. Le garde posté à la porte du bureau du capitaine restait de marbre lorsque l'un ou l'autre des nouveaux arrivants posait une question, mais ni Xrogaan ni Hagnar ne purent éviter de remarquer que des cartes de l'Outreterre étaient disposées à même le sol, comme si l'on en avait eu besoin récemment sans les ranger depuis.

écrit par: Joinon Mardi 16 Janvier 2007 à 23h11
Joinon put, à son grand réconfort, se fier à son oreille que sa pratique intensive de la musique comme du chant avait rendue très fine.

Le barde n'eut pas même le réflexe de pointer son arme vers le symbole. Pourquoi l'aurait-il fait? Il était certainement le combattant le moins expérimenté du petit groupe d'aventuriers, si tant est que le qualificatif "combattant" puisse être utilisé pour le pacifiste qu'était Joinon.
Et puis, tirer sur de la roche aurait été inutile en même temps que stupide, privant ses compagnons humains de la visibilité qu'il avait instaurée.

Satisfait de s'être rendu utile, et émoustillé par ce fait, le nain d'or déclara, tout en restant près de Luciole:

- Enchanté Chrysale, je suis Joinon Vitutta Rikeri Chantarbre de Damarie.

Prenant une respiration et adoptant un ton plus doux et diplomate:
-J'aimerais sincèrement répondre à votre question, mais cela ne peux se faire que par une autre question; car vous aussi semblez avoir besoin de notre aide. Pourquoi sinon nous adresser la parole? Nul n'est altruiste sous la surface, pas plus qu'au-dessus d'ailleurs, à mon grand désarroi.
Alors je vous le demande à mon tour, souhaitez-vous notre aide?

¤ Foi de Joinon, je ne sais pas qui parle par ma bouche avec tant d'assurance! ¤

-Je suppose que mes compagnons, quoique dotés d'une force plus grande que vous ne le pensez, ne refuseront pas sans considération ou réflexion une aide, bien qu'étrangère.

Levant la tête vers Luciole, le barde tapota la jambe du guerrier.
-Qu'en dis-tu mon grand? Et vous autres? continua Joinon sans regarder ses compagnons.

écrit par: Hagnar Mercredi 17 Janvier 2007 à 11h51
Lassée de l'absence de réponse du garde et déçue de ne pas pouvoir obtenir de lui des informations sur la raison de sa convocation et sur le temps qu'elle aurait à attendre avant que quelqu'un ne vienne l'informer, Hagnar s'adressa au nain se trouvant à ses côtés. Il était évident qu'il avait été convoqué avec elle et Hagnar espérait qu'il serait plus enclin que le garde à dire ce qu'il était susceptible de savoir. Et même s'il ne savait rien, ce nain serait fatalement plus bavard que le garde.

- Salutations, je dois vous dire que cela me rassure de ne pas me retrouver seule dans ce bureau. Voyez-vous, j'ai craint pendant un moment que ma convocation ici même soit due à la mauvaise réputation de mon Dieu. Mais me retrouver accompagnée me fait penser que notre convocation ici a peut-être un aspect moins hostile que je ne pensais. Pardon, je ne me suis même pas présentée, je suis Hagnar, prêtresse d'Abbathor. D'ailleurs, je pense que vous connaissez les bienfaits qu'il accorde à ses serviteurs et je ne peux que vous encourager à lui faire des offrandes de temps à autres, je peux vous dire qu'il y est très sensible.

Sans laisser à son interlocuteur le temps de faire la moindre remarque, Hagnar poursuivit en se penchant sur une carte.

- Avez-vous remarqué la précision de ces cartes, venez, regardez. Je ne suis encore jamais allée là bas, vous reconnaissez cette région?

Tout en parlant, Hagnar observait la pièce dans son ensemble, ne jetant que des regards furtifs à Xrogaan. Contrairement au ton assuré et faussement désinvolte qu'elle employait pour parler au guerrier, elle ne pu s'empêcher de penser que le guerrier était convoquée pour elle, pour "l'escorter" loin de la forteresse. Elle ne trouvait pas de très bon augure une convocation si rapide après son arrivée, comme si elle avait été surveillée et que sa venue était attendue.

écrit par: Luciole Mercredi 17 Janvier 2007 à 16h45
Le guerrier avait lui aussi trouvé l'endroit d'où venait la voix. Se retournant vers le symbole, le jeune calishite indiqua à ses compagnons que c'était "lui" qui parlait. Mais Joinon répondit plus rapidement que le jeune guerrier. Luciole écouta alors patiemment les paroles du petit barde et ajouta:

-Ba moi personnellement je suis d'accord pour t'aider et pour avoir ton aide en retour parce que ça fait un bon moment qu'on marche sans savoir où on va ni où on est... Alors ça serait vraiment sympa de nous aider. Mais t'es pas obligée. Valc' tu vois le symbole? Et ba la voix elle sort de là. Tu penses que c'est un sort et que y a quelqu'un enfermé dedans?

Le guerrier qui faisait preuve d'une grande naïveté avait rangé son arme et parlait au symbole comme à un vieil ami. Oubliant toute prudence, le guerrier s'approcha du symbole et le caressa de la main.

-Si on peut faire quelque chose dit-le nous, je sais que ça poserait pas de problème pour les autres... Au fait je sais plus si je me suis présenté mais je m'appel Luciole. Celui avec la longue toge noire là-bas c'est mon cousin Valcor'Darche. Le grand costaud qui a les yeux vides c'est Kurto, l'autre qui faisait la révérence c'est Bratak et le petit là c'est Joinon mais il s'est déjà présenté. Et voila tu connais tout le groupe.

Finissant les présentations, Luciole soupira et repensa aux premières aventures qu'ils avaient vécues. Ses yeux se perdirent dans le vague et il resta ainsi la main contre la paroi.

écrit par: Kurto Mercredi 17 Janvier 2007 à 20h15
Le barbare avait été trop surpris par la voix pour avoir une quelconque réaction.
Lorsque Chrysale se présenta, kurto s’aperçut enfin de l’origine de la voix.
Il se détendit un peu alors que le guerrier finissait les présentations mais il n’oubliait pas que les premières paroles du symbole avaient été on ne peut plus agressives envers lui. Pour faire bonne figure, il fit glisser son bouclier au sol et rengaina son épée longue mais ne laissa pas retomber sa main de la garde.

- Vous semblez bien nous connaître. Et visiblement, vous savez ce que nous cherchons alors que notre barde ne le sait pas lui-même. Alors, arrêtons de tourner autour du pot et venons-en au fait. Il est hors de question que nous vous donnions l’amulette. Cela dit, si nous pouvons nous rendre mutuellement service, je pense que se sera profitable à tout le monde.
La mise au point que venait de faire le barbare avec la voix lui donna un sentiment de fierté. Il venait pour la première fois de sa vie de se rebeller contre de la magie profane, enfin le croyait-il.
Un très léger sourire aux lèvres, Kurto se redressa et, après un rapide coup d’oeil à ses compagnons de galère, il toisa la marque avec une assurance qu’il était très loin d’avoir au plus profond de lui.

écrit par: Bratak Jeudi 18 Janvier 2007 à 11h10
Bratak écouta attentivement ses compagnons répliquer à la voix, lorsque Luciole lui indique l’origine de celle-ci , il ne pût s’empêcher de sourciller d’étonnement, d’autant plus que cette voix lui retournait son titre de « maître » ce qui était très rare à vrai dire.
Se tournant cette fois ci vers l‘interlocutrice, il se rappela soudainement ses premières paroles.


_Quand vous nous avez proposé votre aide, vous avez fait mention d’un prix à payer, sachant que l’objet de notre quête ne peut être ce prix, notre aide de la manière la plus appropriée que ce soit pourrait-elle être une rémunération adéquate, quoique cela dépende de la tâche à accomplir, et ce qui est bizarre c’est que à force de parler je ne commence même plus à me comprendre, je dois me faire vieux et gâteux héhéhé. Donc pour en revenir au fait, quel sera votre prix et/où tâche à accomplir pour vous aider et donc nous assurez votre soutien ?

Après un tel discours, Bratak avait mal au crâne, il prît quand même la peine de jeter un œil vers l’entrée de la cavité ne sait-on jamais.

hrp.gif EDIT : voiçi ma fiche de niveau 2, un peu en avance mais tu en auras besoin après tout ^^.Comme le format Wordpad passes pas chez toi la revoilà en .txt.

écrit par: Valcor'Darche Jeudi 18 Janvier 2007 à 17h51
L’ensorceleur ne disait mot jusqu’à que chacun de ces compagnons ait fini de parler, puis il scruta le symbole. Son apprentissage ne lui avait pas enseigné cette science, et c’est donc avec curiosité et prudence qu’il parla à son tour.
"Et bien, comme mon chère cousin Luciole vous l’a dit je me nomme Valcor’Darche, des côtes des Dragons. Vous nous proposez donc votre aide… De quel genre d’aide comme vous l’a fait si justement remarqué mon compagnon Joinon pourriez-vous nous apporter ?"

Valcor ne se sentait pas en sécurité, et Mystra seule sait de quel enchantement ou quel sortilège ce symbole pouvait être fait. Comment ce symbole détenait-il tout ce savoir sur leur quête ?
"Messire, si je puisse m’exprimer ainsi, comme vous le comprenez bien, nous sommes quelque peu perturbés par vos dires. Auriez vous l’obligeance de nous dévoiler dans un premiers temps comment tenez vous tant d’information sur nos personnes et sur notre but dans ce monde de ténèbre ?
Ensuite, l’aide que vous rechercheriez ne serait ce pas que nous puissions vous faire sortir de votre cavité, aussi tordu que cela puisse être ?
Je suis désolé de toutes ces questions que nous pouvons vous poser, mais comprenez que des paroles sortant d’un, et excusez moi de l’expression, symbole puisse ne pas nous être totalement compréhensible…"

Valcor avait rangé son épée dans son fourreau, mais restait tout de même sur la défensive. Rien n’indiquait une attaque, mais leur interlocuteur leur étant totalement étranger et inexpliqué, il ne pouvait se permettre se détendre, bien que la fatigue faisait légèrement trembler les gambes. Joinon avait raison, il fallait rester prudent.

écrit par: Myel-Elina Vendredi 19 Janvier 2007 à 12h13
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Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor'Dache

Emerlin n'avait pas vraiment apprécié le fait d'être oublié par Luciole lors des présentations. Il grogna donc bruyamment, avant de grommeler quelque chose qui pouvait ressembler à une présentation, puis retomba dans un mutisme boudeur.

Un nouveau rire, aussi méprisant que suave, emplit la pièce à partir du symbole. Aucun des aventuriuers ne pouvait dire s'il s'agissait d'un bon présage ou de l'annonce d'un grave danger.


-Vous me prenez donc pour ce symbole? Répondit la voix de celle qui se nommait 'Chrysale'. "Par les crochets de Lolth, vous ne connaissez donc vraiment rien de notre monde? Ce symbole n'est autre qu'un relais psionique, gravé par une civilisation disparue pour tirer partie de la puissance des nodes psioniques. C'est grâce à lui que je peux vous parler, vous percevoir et même lire vos pensées. C'est comme cela que je connais votre but et vos inquiétudes. Quant au prix à payer..."

La voix s'arrêta un instant, et le lourd silence de l'Outreterre s'instaura pendant d'interminables secondes.

-Avez-vous une seule idée des dangers que vous allez affronter en poursuivant plus bas? Continua la voix plus calmement. "De combien de réserves d'eau et de nourriture disposez-vous? Combien d'entre vous verront-ils dans le noir quand vos torches seront épuisées? Comment comptez-vous vous repérer et où comptez-vous aller? Et que ferez-vous quand des monstres inconnus surgiront de la pierre pour vous engloutir? Vous ne pouvez pas vous passer de l'aide d'un habitant de l'Outreterre et, à part moi, personne ne viendra vous secourir. Vous ne pouvez pas vous passer de moi. D'autant moins que je sais où sont ces orques que vous cherchez, et je sais comment les rejoindre. Tout ce que je demande, c'est la possibilité d'effectuer des expériences psioniques sur l'un d'entre vous. Que l'un d'entre vous accepte de rester avec moi après pour bénéficier de mes pouvoirs, et je vous mène sains et saufs là où vous le souhaiter."

écrit par: Kurto Vendredi 19 Janvier 2007 à 15h07
Kurto réfléchit rapidement. Il regarda ses compagnons les un après les autres et s’aperçut qu’il était le seul à ne pas avoir de projet pour l’avenir.
Bratak n’avait que l’argent en tête, enfin c’était l’impression que le barbare ressentait. Valcor et Luciole ne se sépareraient jamais. Joinon serait plus que malheureux de ne pas pouvoir colporter leur aventure. Quant à Emerlin, son ascendance lui manquerait sûrement.
Le barbare soupira bruyamment.
Après tout, il n’avait pas de parent qui se demanderait se qu’il devient, pas d’amis avec qui partager une bière ou un morceau de viande. Les seuls liens qui le retenaient à la surface n’étaient que la compagnie des marches et la protection de Felbarr. Et en y réfléchissant, le fait qu’il se promène sous terre pourrait arranger leurs affaires à toutes deux.


- J’accepte de rester avec vous à la fin de notre mission si vous pouvez me garantir que je pourrais communiquer régulièrement avec mes chefs.

Cela dit, Kurto replongea dans ses pensés sans faire attention aux commentaires du reste du groupe.

écrit par: Joinon Vendredi 19 Janvier 2007 à 15h35
Dès que la dénommée Chrysale eut énoncé ses conditions, Joinon fit travailler ses méninges. Il aurait dû trouver une solution.
¤ Vas-y Joinon! T'as toujours été un champion aux énigmes! ¤ s'était-il dit.
Aucune des solutions qu'il s'était proposées mentalement ne l'avait réjouit.

Soudain, la voix grave du barbare avait retentit. Une gravité qui n'était pas l'habituelle du barbare, une gravité qui semblait à Joinon venir du plus profond du coeur du barbare.

¤ Non! ¤

D'abord médusé, le nain pris très vite la parole, refusant ne serait-ce que l'idée que Kurto finisse sa vie ici aux mains d'une créatures qui, d'après ses paroles, semblait être une drow.

- Tu plaisantes Kurto? béguéya le barde, nerveux, regardant son compagnon en cherchant inutilement une once d'espoir sur le visage sombre de l'homme. Tu ne vas pas rester ici. On... on va trouver une solution! Nous sommes tous rentrés, nous ressortirons tous! Les choses seront ainsi. Tu n'as pas le droit de rester!

Puis, se tournant vers le symbole:
-Vous ne pouvez demander une chose pareille! Joinon avait l'espoir de faire changer d'avis Chrysale, mais il ne se laissai pas le choix.
¤ Non... ¤
Une idée illumina soudain l'esprit du nain d'or.
- Nous pouvons vous ramener un orque ! Plusieurs même ! Les orques sont puissants, de plus ils sont les ennemis de toute les races, même de la vôtre j'en suis certain. Acceptez! ACCEPTEZ!

Le dernier mot du barde fut un cri du coeur. Bien qu'il n'avait voyagé que très peu de temps avec Kurto, Joinon ne pouvait se détacher de lui; il n'était pas habitué à la vie d'aventurier, perdre un compagnon n'était pas une option acceptable pour son coeur.

¤ Alors c'est cela être aventurier... ¤
Puis, dans le silence de son âme, Joinon sentit une larme couler sur sa joue, une larme de lumière, illuminée par la lueur émanant toujours du carreau enchanté.

écrit par: Luciole Vendredi 19 Janvier 2007 à 17h29
Comme à son habitude, le guerrier avait mit un certain temps à analyser la situation et après avoir entendu le dévouement de Kurto et l'idée de Joinon il se permit d'intervenir à son tour.

-Excusez moi, j'aimerais poser une question. Je n'ai pas bien compris votre demande. Voulez-vous que l'un d'entre nous reste ici jusqu'à la fin de ses jours ou alors souhaitez vous simplement qu'il reste le temps d'effectuer quelques expériences? J'ai cru vous entendre dire que celui qui resterait APRES bénéficierait de vos pouvoirs... Si je comprends bien la situation, vous voulez que l'un de nous revienne après avoir accompli notre quête pour que vous lui donniez vos pouvoirs? Vous êtes mourant? Ou mourante? C'est vrai ça d'ailleurs, vous êtes un homme ou une femme? Enfin... de quel sexe êtes vous?

Le guerrier avait déjà entendu parler des psioniques et de certaines choses qui y touchaient. Sa propre soeur et sa cousine, la soeur de Valcor'Darche, avaient d'ailleurs été condamnées à mort par ses parent pour avoir révélé des pouvoirs psionnique. Elles s'étaient heureusement enfuies et devaient donc être cachées dans quelque part dans ce monde. C'est pour cette raison que la proposition avait intriguée le jeune calishite. Et c'est d'un regard troublé qu'il regarda son cousin. Tous deux connaissaient l'histoire mais aucun n'en avait jamais parlé. Le jeune blondin se retourna ensuite vers Kurto et lui dit d'une voix mal assurée.

-Euh... Kurto? Je connais pas tes intentions mais j'ai certaines raisons qui font que j'aimerais rester une fois que notre quête sera terminée... Bien sûr si tu tiens vraiment à rester ici dans ces cavernes sombres et humides remplies de créatures horribles, je ne te retiens pas mais sache que tu n'es pas obligé... Valc' tu sais ce que j'en pense et je crois que tu es d'accord avec moi.

Se retournant vers le symbole, Luciole demanda poliment:

-Et...on peut être deux à rester?

écrit par: Joinon Vendredi 19 Janvier 2007 à 18h07
Le pauvre Joinon, trop sentimental pour ne pas pleurer, n'en croyait plus ses oreilles.
Le barbare voulait se sacrifier, mais à présent Luciole semblait vouloir rester à son tour, ainsi que Valcor'Darche d'après ses dires. C'en était trop pour le petit barde.


¤ Je... je ne veux pas rester là moi. ¤

Tentant de reprendre ses forces pour parler, le nain d'or se frotta les yeux, essuyant ainsi inutilement des larmes remplacées par d'autres, plus abondantes que la fierté naine aurait dû l'autoriser.

-Vous ne semblez pas comprendre! Rester ici signifierait votre mort. D'après son parler, cette "Chrysale" semble être une drow. Ces elfes noirs bannis par la Seldarine sont des esclavagistes en soif de pouvoir; pensez-vous donc pouvoir bénéficier de pouvoirs psioniques sans en faire les frais?

Joinon tremblait. Conscient que Chrysale pouvait lire en son esprit, et trop honnête pour cacher son manque de courage, le barde déclara:
- Mes compagnons, je suis certainement un lâche, mais je sais que j'ai d'autres histoires à vivre. Et il en va de même pour vous; accepterez-vous donc ainsi que vous soyez privés de la seule chose à laquelle tout le monde a droit: un avenir!
Un être ayant assez de pouvoir pour vous donner des facultés psioniques en a assez pour vous contrôler.
Luciole, Valcor, accepteriez-vous de vous entretuer? Car qui sait si cette "Chrysale" ne vous l'ordonnera pas une fois ses expériences terminées afin de garder le plus efficace de vous deux?
La vie n'est pas toujours le jeu que vous pensez qu'elle est! C'est votre vie que vous pariez ici! Vous en rendez-vous seulement compte?

Joinon insistait sur chaque mot, son discours devait toucher le bon sens de ses compagnons.


Joinon effectue un test d'Intimidation sur l'ensemble de ses compagnons


hrp.gif J'ai le droit?

écrit par: Valcor'Darche Vendredi 19 Janvier 2007 à 19h22
Vaclor c’était arrêté net dans ces réflexions. Comment… Il avait bien entendu, et son cousin aussi, on avait parlé de pouvoir psionnique… Sa sœur et sa cousin, la sœur de Luciole avaient toute deux révélé de tels… syndromes, en tout cas c’est ce qu’avait affirmé ses parents… Mais voilà que cette ‘personne’ parlait d’expériences psionniques… Si tel était le cas, Valcor pourrait-il peut-être enfin retrouver sa sœur… Sa chère sœur qui avait dû s’enfuir elle et sa cousine, à l’aide de leur grand-mère. Leurs parents avaient voulu les tuer car elles possédaient toute deux des facultés hors du commun, mais Valcor n’en savait pas plus…

Valcor regarda lui aussi son cousin, et ils eurent tout deux la même pensée.
"Messire, je puis vous demander de répondre à ce que mon cousin vient de vous demander… Que voudriez-vous vraiment de nous ? Ce qu’a dit mon cousin est juste, pourriez-vous garder deux personnes ? Si toute fois vos expériences ont un véritable but… Si vous pouvez vraiment lire en nous, vous savez donc pourquoi nous pourrions rester selon vos motivations… Notre famille fait partie de la ligné des psionnique, bien que nous n’en connaissions que les rudiments…"

L’ensorceleur était maintenant captivé par ce qui pourrait être dit par leurs interlocuteurs. Luciole et lui-même n’avaient jamais osé aborder le sujet, mais l’envie d’entrer dans ce monde que partageaient leurs sœurs respectives avait toujours été le secret caché des deux cousins. Pouvoir apprendre ces faculés de psion...Ce que ces compagnons pouvaient dire ne lui était plus d’aucune importance. Il s’était rapproché de son cousin et avancé vers le symbole. Il voulait savoir, savoir ce que pouvait et voulait faire celui qui les avait interpelés.

"Kurto, si tu as quelque chose qui te motive à rester dit le, mais Luciole et moi-même avons je pense des raisons de vouloir rester…"

Valcor était maintenant collé à son cousin, et tout ce qui pouvait l’intéressé était ce qu’allait dire cette personne. Le cœur de l’ensorceleur battait de plus en plus fort sous l’excitation…

écrit par: Bratak Vendredi 19 Janvier 2007 à 21h53
Les évènements se succédaient à une vitesse ahurissante pour le roublard, déjà voilà que Kurto se dévouait à périr et maintenant les cousins voulaient l’accompagner, c’était une des situations les plus bizarres qu’il n’ait jamais vécues, en plus Joinon tentait de les raisonner mais en vain. Bratak ne savait même pas quel parti prendre.

°Bon si Kurto, Valc’ et même Luciole décide de rester, il restera donc . . . Emerlin, Joinon et moi-même, hum voyons voir c’est acceptable pour mes plans en soi ! De plus la part de récompense en sera grandement augmentée, et puis se sera plus facile de se débarrasser du reste du groupe sans eux au cas où . . .°

Regardant le groupe Bratak décida de rajouter son grain de sel dans la conversation :


_Tu sais Joinon, ils sont grands maintenant, donc je penses qu’ils savent ce qu’ils font et puis ce ne sont ni toi, ni Emerlin ni même moi et encore nous trois réunis qui pourront les empêcher, tu as vu leur masse de muscles, si tu veux les en empêcher après toi alors, moi j’ai dépassé l’âge de faire leur nounou, s’ils pensent qu’ils peuvent avoir confiance en Chrysale c’est bien leur problème et pas le nôtre. De toute façon, il ne nous quitterons qu’une fois la mission terminée, donc d’ici là, tu pourras toujours leur bassiner les oreilles à tenter de les convaincre. Enfin soit, laissons Chrysale nous donnez des détails.

Se tournant vers le symbole Bratak reprit de plus belle :

_Cher Chrysale, la parole est à vous.

écrit par: Xrogaan Samedi 20 Janvier 2007 à 13h20
S'amusant à voir la pauvre naine s'énerver sur le garde, Xrogaan regardant la pièce dans son ensemble.
¤C'est super, j'arrive à peine et je me retrouve dans le bureau d'un capitaine... Mais qu'est-ce qu'il me veut en fait ?! Probablement un petit boulot. J'espère que ça paye bien !€

Finissant d'observer les quelques détails du bureau, Xrogaan prit un air enjoué prendant que Hagnar lui faisait la conversation. Il en apprit quelques détails sur son compagnon de solitude, notamment lorsque celle-ci l'informa de son culte. A ce moment, Xrogaan froncat légèrement les sourcils, sans trop montrer sa marotte vis à vis d'Abbathor.
¤Abbathor ... Dieu de l'avarice si je me souviens bien. Ben tiens, elle a peut-être quelques gemmes sur elle. Si elle venait à passer de vie à trépas, je pourrais sûrement me faire une petite fortune !?¤

Voyant que le flot de parole ne ce tarrissait pas et bien qu'il essayait de répondre sans trop de succès, Xrogaan fut bien obligé de l'écouter.
¤Ouais, c'est ça. Lui faire des dons. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée.¤


Foncant les sourcils, montrant que la chose se situant entre ces deux oreilles fonctionnait a plein gaz, Xrogaan se pencha sur la carte à la demande de la prêtresse d'Abbathor.

Reprenant son air enjoué, répondant a la question...
- Ha ! Non, je viens d'arriver ici. Je cherche un petit boulot pour me faire quelques écus. En fait, j'ai bien l'intention d'accepter n'importe quel job qui pourrait me rapporter quelques pièces. Et le fait que vous pourriez m'accompagner semblerait dire que la paye serat moins élevée que prévue.

- Je crois que cette forteresse soie la menace d'une attaque orque, ce qui ferait quelques têtes a couper ! Accroissant son air joyeux. "De toute manière, ce ne sont que des orques, ca ne peux pas faire trop de mal !"

Puis, semblant se rappeller de quelque chose qu'il aurait oublier, Xrogaan se présentat.
- Au fait, je me nomme Xrogaan. Je suis ... au service de Moradin, père des nains. Fixant son regard sur Hagnar. "Mais cela, je ne vous l'apprend pas."

écrit par: Myel-Elina Lundi 29 Janvier 2007 à 17h25
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Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor’Dache

Joinon : intimidation 17 + 4 = 21 >< Bratak : psychologie 18 + 0 = 18 :réussite
Joinon : intimidation 17 + 4 = 21 >< Kurto : psychologie 18 - 1 = 17 :réussite
Joinon : intimidation 17 + 4 = 21 >< Luciole : psychologie 11 + 0 = 11 :réussite
Joinon : intimidation 17 + 4 = 21 >< Valcor : psychologie 15 + 3 = 18 :réussite

La voix suppliante de Joinon ne laissa aucun des ses compagnons indifférent. Si Kurto avait déjà réalisé le prix de ce sacrifice, d’un seul coup Valcor et Luciole réalisaient que les ‘expériences’ de Chrysale leur coûteraient probablement la raison voire la vie. Néanmoins, l’excitation produite par l’envie d’expérimenter les pouvoirs qui avaient provoqué l’ostracisme de leurs sœurs (et peut-être de les retrouver) outrepassait leur peur.

-Croyez-vous que je me contenterais d’orques, maître Joinon ? Répondit avec une perceptible ironie la voix de Chrysale. « J’en ai assez des expériences sur ces êtres inférieurs et faibles. Ce sont de vrais êtres de la surface dont je veux manipuler l’esprit ! Mais, puisque les deux cousins veulent être le sujet de mes expériences, je me contenterai d’eux… Très bien… Quant à la nature de mes expériences, il n’y a aucune chance que vos esprits lents et maladifs puissent comprendre la portée de mes recherches. Mais soyez certains que tout Faerûn en entendra parler lorsque j’aurai réussi ! »

Un nouveau rire inquiétant et aux pointes sadiques résonna dans la cavité, emplissant chacun, et le pauvre barde en premier lieu, d’effroi.

-Reposez-vous maintenant, vous n’aurez pas beaucoup d’endroits aussi favorables au repos par la suite. Et profitez-en pour remplir vos gourdes. Je viendrai dans quelques heures vous chercher là où vous êtes…

La voix se tut soudainement, laissant le groupe avec le déstabilisant silence de l’Outreterre. Quelque question qu’il pose, le symbole était désormais silencieux comme une tombe. Chacun se demandait s’ils n’avaient pas commis une grossière erreur en acceptant l’aide de cette étrange personne, mais personne n’osa soulever la question.

Chacun profita de cet instant pour se reposer et, pour certains, panser leurs blessures. La plaie de Kurto était encore douloureuse, mais chacun se sentait las et éreinté après cette étrange escapade dans les ténèbres. C’est avec plaisir qu’ils laissèrent le premier tour de garde à Bratak et plongèrent dans un sommeil des plus profonds.

Les tours de gardes se succédèrent, et aucun évènement ne fut à déplorer avant le tour de garde de Kurto. Celui-ci perçut tout d’un coup un bruit dans le couloir attenant. Maintenant que la lumière des torches et du carreau de Joinon s’était éteinte, il ne distinguait plus aucun détail dans le noir, et s’en remettait donc tout entier à son ouïe. Se redressant pour écouter, il distingua les pas d’un être de faible corpulence, puis une voix qui devait être celle de Chrysale, quoi qu’elle fut moins nette que lorsqu’elle était amenée par le symbole psionnique.


-A votre carrure, vous devez être Kurto le barbare. Heureuse de voir que vous avez eu la présence d’esprit de vous poster en garde devant l’entrée de la caverne…

Hagnar, Phélès et Xrogaan

Avant qu’Hagnar n’ait le temps de répondre, la porte s’ouvrit et le garde fit pénétrer les deux nains dans le bureau du Capitaine MarteauTonerre. Celui-ci était assis à son bureau, un humain en habits de mage se tenant à ses côtés. La mine grave et sérieuse qui se lisait sur leurs visages ne laissait rien présager de bon. Xrogaan comme Hagnar ne purent que remarquer que l’une des fenêtre avait été cassée et était vaguement bouchée par une planche qui laissait pénétrer le froid.

-Ah, vous devez être le guerrier Hagnar et le prêtre Xrogaan. Les interpella le capitaine sans même relever la tête de ses cartes « Entrez, entrez. Je vous présente le mage Phélès. J’ai une bonne nouvelle pour vous, vous allez être engagés pour servir la Citadelle. La récompense est à la hauteur de la mission, et même au-delà, aussi ne me ferez-vous pas l’affront de refuser. Un groupe précédent de mercenaires est parti il y a deux jours dans l’Outreterre, avec pour mission de se renseigner sur une possible attaque d’orques et sur l’étrange nom ‘Xanthen’ qui y est associé. Malheureusement, les informations apportées par le mage indiqueraient qu’ils se précipitent dans un vaste piège destiné à les égarer et les tuer. Je compte donc vous envoyez tous trois à leur poursuite pour les prévenir du danger, et les aider par la suite. Bien sûr, je mettrai un guide à votre service pour vous aiguiller au début de votre périple. Des questions ? »

écrit par: Kurto Lundi 29 Janvier 2007 à 21h14
- Et je constate, sauf votre respect, que votre taille ne reflète pas votre pouvoir Chrysale. Puisque c'est ainsi que vous voulez que l'on vous nomme.
ne sachant toujours pas si Chrysale était de leur coté ou pas, le barbare porta sa main à la garde de son épée et recula légèrement.
il chercha du pied le corps de l'un de ses compagnons.
N'en trouvant pas, kurto se décida pour une méthode plus radical pour les réveiller.

- Debout bande de flemmard, il est temps de reprendre la route. Notre guide est arrivé.

il essaya de voir si ses compagnons sortaient de leur sommeil mais il ne vit rien.
il réalisa qu'il avait détourné son attention de Chrysale et étouffa un juron.
Le barbare reporta son attention sur les son l'entourant et essaya de déterminer d'ou venait le "guide".
Trop énervé, il n'y réussit pas. Plus par esprit de provocation que pour réellement s'en servir et espérer un commentaire du nouveau venu et par la même le localisé, kurto dégaina sa lame et se mis en garde.

-quel sont vraiment vos motivations?Dit-il d'un ton sec.
Le barbare savait qu'il ne faisait pas quelque chose de correcte vis à vis de Chrysale mais le désavantage de la lumière, plus précisément le manque de lumière, le rendait de plus en plus nerveux.


écrit par: Hagnar Mardi 30 Janvier 2007 à 11h46
Hagnar était toujours vexée quand on se trompait en s'adressant à elle, et le capitaine faisait fort, il la prenait vraisemblablement pour UN guerrier.

- Je ne voudrais pas vous manquer de respect mais je tiens quand même à préciser que je suis la prêtresse Hagnar, disciple d'Abbathor et non guerrière, dit-elle en insistant sur le "esse" de prêtresse.
En ce qui me concerne, j'accepte cette mission en espérant que la récompense sera effectivement à la hauteur des risques que nous prenons en nous rendant dans l'Outreterre.
Avez-vous déjà eu des échos des précédents aventuriers, savez-vous au moins s'ils sont encore vivants?
D'autre part, l'Outerterre est apparement un endroit particulièrement hostile. Pour le bien de la mission et augmenter nos chances de succès, il serait judicieux de votre part de nous fournir de l'aide matériel, je pense par exemple que vous pouvez nous prêter une copie des magnifiques cartes que nous avons pu apercevoir dans le vestibule, histoire d'être sûrs d'arriver jusqu'à nos futurs compagnons après le départ de notre guide.
Enfin, nous ne connaissons rien des aventuriers en danger, nous ne savons même pas combien ils sont ni comment nous pourrons les reconnaître. En absence d'indication, il y a toujours un risque d'erreur, nous risquons fort de les attaquer par erreur, ce serait dommage.

Hagnar se tourna alors vers Xrogaan, elle espérait qu'il serait de l'aventure, elle savait qu'un guerrier pourrait la protéger dans un environnement tel que l'Outreterre. Elle lui demanda s'il voyait autre chose d'important à ajouter. Elle ignorait pour l'instant la présence du mage, attendant qu'ils soient sur le départ pour entamer une conversation avec lui et en apprendre un peu plus sur les dangers auxquels le capitaine faisait allusion.

écrit par: Valcor'Darche Mardi 30 Janvier 2007 à 11h47
Valcor avait sans aucune difficulté retrouvée le sommeil après son tour de garde. Le même rêve le hantait depuis que son cousin et lui avaient accepté de rester avec ce Chrysale. L’air devenait insuffisant et le regard de l’ensorceleur se brouillait. IL distinguait seulement une voie qui lui disait de se laisser aller, qu’il ne souffrirait pas, qu’il ne souffrirait plus jamais, et qu’il n’aurait plus besoin de s’occuper de son existence… Son corps ne lui appartenait plus, et il ne contrôlait plus son esprit. Toutes ces actions n’étaient pas dictées par son cerveau, mais par une force inconnue.
Valcor avait né en moins une sensation de pouvoir, et lorsqu’il ouvrait les yeux, il se trouvait en face d’une jeune femme aux trais splendide, qui lui était familière. Mais lorsqu’il voulait la toucher et la sérer contre lui, il s’éloignait de plus en plus…

Il allait enfin pouvoir la toucher quand tout à coup un gouffre l’emporta…Un cri rageur le fit sursauter, et Valcor ouvra les yeux et se campa sur ces gambes. Il ne voyait rien…Tout cela n’avait été qu’un rêve ; et l’ensorceleur en transpirait encor, comme ci tout cela c’était réellement passé…

L’ensorceleur retourna vite à la réalité et se rappela ou il était. Il distinguait deux formes en face de lui. L’esprit de Valcor ne fit qu’un tout lorsqu’il entendit la voie de Kurto, et qu’il comprit la situation. Le symbole…Chrysale était arrivé, et Kurto lui faisait face. L’ensorceleur ne savait pas ce qu’il se passait à cause de cette pénombre.
¤Va falloir revenir à la réalité, même si ce rêve ma paru plus que réelle… Nous sommes en position de faiblesse dans cette obscurité, il faut faire quelque chose. ¤

"Kurto, je vais éclairer pour qu’on y voie quelque chose. Reste calme. Que ce passe t’il ? Luciole, tout le monde réveillez vous on a de la compagnie."

L’ensorceleur était maintenant debout, et distinguait une petite forme en face de la carrure du barbare. Il alla se placer juste derrière le barbare, puis brandi son bâton et murmura tout en serrant fort son bâton une phrase rapide et incompréhensible pour que tout le monde puise voir ce qui se passait.


Valcor utilise Lumière sur son bâton pour éclairer les environs, et se place à 1m derrière Kurto.

écrit par: Bratak Mardi 30 Janvier 2007 à 12h37
L’avantage d’avoir le premier tour de garde c’est qu’on avait droit à un sommeil d’un seul trait. Bratak rêvait tranquillement de sa ville natale Suzail lorsqu’il fût réveiller en sursaut par les cris du barbare, sautant sur ses pieds, il jeta un regard à la ronde dégainant son épée longue et criant à son tour.

_On est attaqué ? Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Combien ? On se réveille les paresseux, formation de combat, à l’ATTAQUEEEUUUHHHHHHH.

Se rendant compte du rictus qu’il provoquait, par rapport à la situation réelle, il rengaina son épée, remît ses cheveux en place rangea ses affaires et donna des coups de pieds pour réveiller les flemmards qui dormaient encore malgré tout ce boucan.

_ Dit Kurto, crie pas aussi fort j’ai bien cru qu’on était attaqué par je ne sait quel monstre répugnant et visqueux de l’Outre-terre. Remarquant la forme se dessinant dans l’entrée de la cavité, il lui fût aisé de deviner son identitée.

_Maîtresse Chrysale, heureux de faire votre connaissance en tête à tête, je suis maître Bratak du clan Faramer, mais appelez moi Bratak pour plus de simplicité.

Bratak rabattît sa capuche sur ses traits et lissa son manteau noir, par la même occasion il vérifia d’un bref coup d’œil que toutes ses armes étaient à portée de main et prête pour le moment crucial de leur prochain combat, ensuite il se positionna aussi un mètre derrière Kurto mais à deux mètres de Valcor sur la gauche, avec un sort prêt au bout des lèvres.

écrit par: Luciole Mardi 30 Janvier 2007 à 17h18
Le jeune guerrier avait dormi d'un sommeil troublé. Après son tour de garde il avait mit longtemps à s'endormir, repensant à la proposition de Chrysale. Joinon avait touché quelque chose en lui et il n'était plus très sur de c qu'il voulait. Néanmoins quand Kurto réveilla tout le monde, Luciole fut un des derniers à se lever. Comprenant la situation immédiatement, le guerrier vint se placer aux côtés de Kurto, juste devant son cousin Valcor'. Les yeux encore endormis, le jeune calishite dévisagea longtemps leur nouveau guide.

¤C'est donc elle qui veux nous garder pour ses expériences... Valc' je suis perdu. Si toi tu sais ce qu'on doit faire, je te suivrait mais de mon côté je ne sais plus où on doit aller...¤

Le fait de ne pas savoir ce que la jeune femme voulait exactement d'eux inquiétait le guerrier. Mais l'aura que son cousin dégageait juste derrière lui apaisa le jeune homme. Cependant Luciole était tendu, sa main était posée sur le pommeau de son épée et il était prêt à la dégainer au moindre problème. Prenant son courage à deux mains, Luciole s'adressa à Chrysale:

-Bien le bonjour, Dame Chrysale. Maintenant que vous êtes ici et que nous nous voyons en face, je voudrais reprendre la question de mon camarade Kurto. Q'attendez vous réellement de nous? Quels sont les risques pour vos cobayes? Et qu'en tirerions nous?

écrit par: Joinon Mardi 30 Janvier 2007 à 17h44
- Quoi ?!

Le nain se réveilla brutalement, quoiqu'après ses compagnons. Il était toujours déagréable pour Joinon d'être réveillé en sursaut, en particulier lorsqu'il rêvait.
Et en particulier lorsque la réalité était un cauchemar.

Tremblant et suant, le barde retrouva peu à peu un calme relatif tout en enfilant sa veste. Il conservait encore le mutisme qu'il avait adopté après avoir tenté de faire changer ses compagnons d'avis.


¤ Voilà donc le monstre qui veut nous faire du mal... ¤

Joinon fit mine de se lisser la barbe et en profita pour essuyer ses yeux, qu'il sentait s'humidifier peu à peu.

¤ Voilà la créature qui veut notre malheur et notre chagrin. Pourquoi mes nouveaux amis veulent-ils donc rester dans ces ténèbres insondables où pas même un orque ne voudrait vivre? Faut-il donc que tous soient fous? dénués de bon sens?. ¤

Joinon ne voulait pas même découvrir le visage de Chrysale. Il fit mine de regarder par terre, à l'écart des autres aventuriers.

écrit par: Phélès Jeudi 01 Février 2007 à 18h42
Felbarr et sa citadelle, c’était la première fois qu’il évoluait dans une citée naine et la chose ne l’inspirait guère. Phélès n’appréciait pas les nains, il les méprisait même. Caricatures d’humains aux traits grossiers, laids et gauches. Les seuls aspects remarquables de cette race qu’il considérait comme inférieure par bien des points, la taille aidant, était sa volonté et ses talents martiaux innées.

Cela faisait plusieurs jours, voire plusieurs semaines, qu’il avait quitté Padhiver et fuit ses compagnons de voyage insupportable pour la grande majorité. Pendant sa trop longue traversée il avait connu un nain, qui répondait au nom de Cornebidule et ce demi homme n’avait pas permit au barde de modifier sa pensée quant aux nains. Maintenant il se tenait à coté d’un certain Marteau Tonnerre, chef de la garde et représentant de l’autorité de la cité.

Le sourire qu’il essayait d’afficher en permanence s’était éteint lorsqu’il avait vu Hagnar. Phélès, la première fois qu’il l’avait croisée dans le manoir des ombres, vagabondant sa et là, l’avait lui aussi confondu avec un homme. Ainsi, elle avait été envoyée ici. Lui qui s’était entraîné à paraître bienveillant en toute occasion avait été terrassé par cette espèce de femme.


¤ Myel est pleine de surprise, elle aurait put me prévenir malgré tout.. ¤

Hagnar pris la parole et Phélès lui, travesti en mage, repris son sourire bienveillant en fourrant sa pipe dans sa bouche, garnie d’une herbe gnome qu’il avait apprit à aimer avec Dobun, un gnome d’exception. Il tira une bouffée puis s’adressa au groupe.

- Vous pouvez aussi m’appeler "Meph", c’est le nom que me donne mes amis et mes compagnons de route. Cette déclaration était un mensonge flagrant mais depuis qu’un certain poison coulait dans ses veines il se sentait plus hardi et plus enclin par conséquent au mensonge. Meph était un petit nom qu’il s’était donné à l’instant même et le pseudo mage espérait que sa serait se nom dont se souviendrait Xrogaan et non son nom original. "Pour ma part maître Marteau Tonnerre vous m’avez déjà tout expliqué. Je n’ai donc aucune question." Il reporta son regard sur Hagnar espérant que cette naine, quoique laide mais intelligente comprendrait qu’il ne fallait pas compromettre la couverture que Phélès c’était fabriqué.

Aujourd’hui, Phélès avait quelque peu changé. Pendant son périple jusqu'à Felbarr, ses cheveux raides, noirs aux reflets rouges, avaient poussé et lui arrivaient en dessous des épaules, une mèche de cheveux recouvrant une partie de son visage toujours aussi blafard. Son costume d’artiste avait connu, lui aussi, quelques transformations. Des ornements supplémentaires s’alliant avec le bordeaux de la veste avaient été ajoutés.

Le faux mage se tenait droit, attendant le départ du groupe, un grimoire sous le bras, une sacoche de composante à la ceinture, un sac bandoulière, un bracelet en os au poignet et une bague sans grande valeur à l’index de la main droite. Un oeil expert aurait remarqué que les os qui avaient servi à la confection du bracelet étaient d’origine orc et quiconque aurait ouvert son livre de sorts aurait pu voir une écriture mélangeant l’Elfique et l’Alzhedo. Son arbalète légère pendant le long de son flanc gauche, la corde détachée pour ne pas paraître hostile tandis que son fouet de cuir se trouvait attaché à son flanc gauche. Dans ses poches se trouvait un morceau de chiffon brodé imitant une souri, animal que les lanceurs de sorts prenaient parfois comme compagnon de route. Un morceau d’armure de cuir était néanmoins visible sous ses couches de vêtements pour quelqu’un qui s’amuserait à l’observer assez longtemps.

Attendant que le temps passe il continua à fumer.

écrit par: Myel-Elina Lundi 05 Février 2007 à 15h18
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Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor'Dache
La lumière émise par le bâton de Valcor manqua d’éblouir tout le monde, habitué qu’étaient désormais les aventuriers à ce monde sans lumière. C’est donc les yeux plissés que les aventuriers découvrirent l’aspect de celle qui se nommait Chrysale.

La silhouette aux courbes discrètes qui se dessinaient entre les ombres eut pu appartenir à une femme de petite taille, mais la peau d’un gris sombre trahissait l’héritage drow de la créature. Ses traits fins et subtils n’étaient entachés par aucune imperfection, engendrant une étrange (et fascinante) beauté à laquelle nul n’était insensible. Mais ce sentiment était irrémédiablement jugulé par l’aura inquiétante et sombre qui émanait de la demi-elfe noire, et par la froideur et la cruauté des deux pupilles rouges sang.

Chrysale regarda un moment tout le groupe se mettre en place, puis rit doucement. Il n’y avait dans ce rire que moquerie et mépris, et quelque chose que même le barbare musculeux ou le guerrier calimshite trouvèrent impressionnant.


-Je vois que votre groupe ne parle pas encore d’une seule et même voix. Commenta sobrement la demi-drow. « Dans l’Outreterre, les groupes désunis finissent comme les imprudents, à nourrir ceux qui s’organisent. Ne vous avisez pas d’abandonner le groupe ou de nous trahir… »Elle accentua le regard sur Bratak sur ce dernier mot. « … Vous ne pourriez pas vous en tirer seul. Maintenant, j’imagine que notre barbare saura faire preuve d’un peu plus de discernement dans la suite. Négliger un adversaire parce qu’il est petit est plus dangereux que d’affronter une horde de Maurs. J’espère que vous vous en souviendrez ! Quant à la question naïve du blondinet, il est clair que vous en tirerez rien de positif de notre expérience, à moins bien sûr que celle-ci ne réussisse. Mais cela est une autre histoire. Si vous êtes prêts, partons, la route est encore longue. Ah, et les deux nains, j’espère que vous savez faire mieux que geindre ou vous taire. Car, jusqu’à présent, je ne vois rien de convenable que vous eussiez fait. »

Ayant répandu son fiel avec une délectation à peine dissimulée, la demi-drow se retourna et commença à marcher, à pas lents et à peine audibles, vers l’aval du tunnel…

Hagnar, Phélès et Xrogaan

Le capitaine Marteautonnerre releva la tête pour la première, et regarda la naine avec un regard sec et froid.

-Que vous soyez un prêtre ou une prêtresse, peu importe. Répondit sans ménagement le nain. « Le tout est que vous serez payée si vous acceptez cette mission et la menez à bien. Quant à l’équipement, vivres et cartes vous seront fournis, si vous le désirez. Cependant, aucune carte dans l’Outreterre n’est valable plus de cinquante ans, et les plus récentes que nous avons remontent à plus d’un siècle. Je vous ai dit, un guide vous mènera au début de votre périple. D’autres question ? Non, bien sûr que non. Voilà, au revoir, et que Moradin me préserve ! »

Sans plus d’explications, les trois aventuriers furent jetés hors du bureau. Dans le vestibule, un garde les attendait et le mena tous trois sans un mot jusqu’à une auberge de la citadelle où une chambre leur avait été réservée. Sans leur laisser le temps de passer par la salle commune bondée, il les mena jusqu’à leur chambre.

-Faîtes une liste de ce dont vous penser avoir besoin. Le capitaine paye la chambre et demain à l’aube, votre guide viendra vous chercher. Bougonna le nain avant de claquer la porte, laissant seuls les trois aventuriers…

écrit par: Joinon Lundi 05 Février 2007 à 17h29
D'une nature pacifique et calme, Joinon n'en pouvait plus de se faire traîter ainsi par une elfe maléfique, une batârde qui plus est.
Sentant ses quelques cheveux se hérisser sur son crâne et ses vaisseaux sanguins gonfler dans ses tempes, le nain ne fut pas capable de se contenir plus longtemps, il explosa:


- RIEN DE CONVENABLE ?! Mais pour qui vous prenez-vous à la fin? Je n'ai rien fait d'autre que gémir et me plaindre d'après vos dires, mais en avez-vous fait plus? Tout ce que vous faites depuis que vous êtes venue à notre rencontre, c'est proférer des paroles menaçantes, en employant une voix plus suave encore que celle d'une courtisane en soif de sexe, le tout en riant comme une grognasse.
Et vous osez vous plaindre d'Emerlin et de moi-même?

Le nain d'or ne se retenait plus, plus qu'une colère contre Chrysale, c'était une révolte contre le monde en son ensemble, contre tous les êtres qui avaient toujours voulu lui dicter leurs manières de penser. Depuis ces employeurs aux scrupules inexistants qui le payaient une misère jusqu'aux brigands de grand chemin qu'il avait rencontrés lors de ses déplacements avec son marchand de père, tout le monde le traitait comme un insignifiant, cela suffisait.
Enfin, le barde se révoltait contre lui-même, pour avoir toujours laissé dire sans jamais agir, pour avoir été faible. Mais à présent, en ce jour et en cette caverne, aux côtés de ses compagnons, il criait à la face du monde qu'il était quelqu'un, Joinon Vitutta Rikeri du clan Chantarbre de Damarie.


- Votre petit monde, votre petit jeu personnel ici vous amuse peut-être, mais c'est loin d'être mon cas! Je suis ici plus ou moins par erreur, mais par courage du moins! Vous voulez savoir pourquoi je n'agit pas? J'ai peur! J'ai peur de cet endroit, j'ai peur de vous! J'ai peur de ce que vous voulez faire de nous! Mais j'ai au moins l'honneur de l'avouer! Pas comme vous, qui vous contentez d'énoncer "Je suis toute puissante mais par contre je suis trop stupide pour être certaine que mes expériences fonctionnent!"

La gorge de Joinon le brûlait, ses yeux étaient rougis par le sang des vaisseaux sanguins que sa nervosité faisaient éclater.

- Bon, les gars, on n'a pas que ca à foutre, donc on suit la môdame là où elle nous mènera, on botte le cul de ses saletés d'Orcs et on rentre à la surface bordel!
Et comme je suis qu'une lavette, Kurto, tu passes devant! Allez, pas que ça à faire moi!

A l'intérieur du barde tranquille mûrissait enfin le digne nain.

écrit par: Bratak Lundi 05 Février 2007 à 19h06
Les choses se compliquaient à partir d’ici, leur nouveau guide était une demi-drow, certainement aussi fourbe que Bratak ce qui l’inquiéta le plus, et pour rajouter une couche elle fit subtilement allusion aux pensées profondes de Bratak, ce qui ne laissait plus planer aucun doute concernant ses pouvoirs mentaux.
Et voilà maintenant que Joinon piquait sa crise !!!
Le bouquet, encore une chance que le deuxième nain -Emerlin- ne manifestait plus aucun signe d’intelligence. Regardant le groupe se mettre petit à petit en formation de voyage, Bratak entreprit la fouille de son sac pour y ressortir sa craie et annoncer comme à son habitude :


_Vous permettez que je ferme la marche pour marquer notre passage dans se ténébreux labyrinthe, je suppose ?

Ensuite Bratak attendît que tout le monde se mette en route pour se décider à bouger, en ruminant ses sombres pensées.

°Ca craint, si même penser n’est plus du domaine du privé où allons-nous . . . Pfffffffff Monde de m****e, et puis c’est quoi un « Maurs » ? Rrrrrraaaaaaaa en plus elle "entend" ce que je "dis" la poisse, comment travailler dans ces conditions ? Je me le demande . . .Hum j’ai une idée !°

Pendant le reste du voyage Bratak eut la merveilleuse idée de penser à des choses des plus obscènes le concernant lui et la guide afin de la dissuader de vouloir « jeter » un œil dans ses pensées.

écrit par: Kurto Mardi 06 Février 2007 à 13h18
Le barbare se détendit à la vue de la demi-drow et il ne releva pas ses remarques sarcastiques. Si elle pensait que Kurto était une brute sans cervelle, il ne ferait pas quant à lui l’erreur de la sous-estimer surtout avec la démonstration de l’étendue de son intelligence. Elle avait, tout de même, pris la précaution de s’adresser à eux par magie avant de venir en personne. De plus, elle avait répondu à la provocation du barbare par une autre provocation étendue à l’ensemble du groupe cette fois. La lumière de Valcor avait détendu la situation, Kurto s’en réjouit et même l’énervement de Joinon ne le choqua pas.
Il rengaina sa lame et reprit une posture moins sur la défensive. Il se retourna et posa la main sur l’épaule du barde.

- Calme toi, ce n’est pas la peine de se la mettre à dos pour le moment et de toute façon elle ne te connaît pas et elle ne sait pas de quoi tu es capable.

¤ D’ailleurs moi non plus. ¤

Il évita de prononcer cette dernière pensé pour ne pas en rajouter au malaise du nain.
Pivotant pour reprendre la même direction que Chrysale, il lança au reste du groupe.

-Bon, je crois qu’il est temps d’y aller. Je passe devant. Joinon, tu me suis. Puis, Emerlin Valcor et Luciole. Bratak, tu fermes la marche et tu continues à marquer le chemin.
Et il s’engagea à la suite de la demi drow dans les tunnels sombres.

écrit par: Luciole Mardi 06 Février 2007 à 19h50
Le jeune guerrier avait été subjugué par les paroles de Joinon. Lorsqu'il avait rencontré le nain, le jeune Calimshite n'avait vu qu'un petit barde en quête d'inspiration et il avait décidé d'aider celui-ci en lui donnant de quoi raconter. Mais à présent, Luciole comprenait mieux le petit monde de Joinon. Bien que complètement différent du sien, il subsistait quelques points communs entre leurs deux univers. A cette pensée, le blondinet eut un petit sourire. En passant devant le nain pour aller se poster derrière son cousin, Luciole lui glissa doucement:

-Oui... Tu as énormément de courage Joinon. Oser remballer la seule personne qui peut nous aider et dont on ne connaît pas les pouvoirs... Ou peut-être est-ce de la folie? Dans ce cas tu as encore plus mon estime...

En arrivant derrière Valcor' il regarda l'ensorceleur droit dans les yeux et lui dit tranquillement:

-Tu sais, j'ai de moins en moins confiance en cette demi-drow... Je sais qu'elle est la seule personne qui puisse peut-être nous aider pour le moment mais je ne me sentirai pas en sécurité tant qu'elle sera dans les parages. De plus elle a dit que son expérience n'était pas sûre de réussir... Je vais garder l'oeil ouvert... J'aime de plus en plus ce petit nain. Si on doit se battre dans ces tunnels ce sera la deuxième personne que j'aiderais en premier... Que penses-tu de lui?

Dans la faible lueur que projetait le bâton de son cousin, le guerrier mit sa lame au clair et fit quelques mouvements pour détendre ses muscles ankylosé par aussi peut d'entraînement. La lame projeta quelques rayons lumineux sur les parois de la caverne sombre puis Luciole se pencha vers Bratak, un sourire moqueur aux lèvres.

-Fais pas attention à ce qu'elle a pu dire. Je suis sûr qu'elle dit ça à tous les gars qui s'habillent en noir... Et puis moi je te fais confiance. Pas vrai?

Le regard qu'il lança au roublard pouvait dire un millier de choses comme il ne pouvait rien dire du tout.

écrit par: Valcor'Darche Mercredi 07 Février 2007 à 11h26
Valcor se sentait bizarrement de plus en plus à l’aise. Mais il ne le fit nullement remarquer. Cette Drow était des plus intéressantes. Son aura impressionnait l’ensorceleur. Autant de ténèbres à l’intérieur voilà ce qui faisait sa force. Mais pour l’ensorceleur, cela pouvait aussi être une faiblesse, un signe d’aveuglement totale en vers le monde extérieur. Voilà pourquoi l’ensorceleur ne releva pas les remarques de Chrysale, et la laissa les guider sans dire mot. Le pas de celle-ci paraissait sûr. Le natif de la côte des Dragons se surprit à sourire…¤j’ai l’impression que tout cela elle l’avait déjà prévu…¤ Le sentiment que Valcor éprouvait n’était en rien de la peur, mais plutôt… Oui… De l’excitation.

La réaction de Joinon ne fit pas sourciller Valcor. L’ensorceleur avait senti dès le début que ce petit personnage était des plus intelligents, et qu’il renfermait une force intérieure importante. Ce petit être était pour l’ensorceleur celui qui pouvait le plus à lui tout seul changer les choses. Ce sursaut d’humeur n’avait pas étonné le lanceur de sort, qui avait souri, et qui avait posé un regard approbateur sur Joinon. Ce nain n’avait cessé de lui plaire, et sa grandeur d’esprit l’avait toujours accompagné, dès le premier jour où il était intervenu devant la prison. Savoir sortir sa rage et exprimedr sa rancœur n’avait que renforcé les sentiments de l’ensorceleur. ¤Joinon est un grand parmi les petits…¤

Valcor fixa à son tour son cousin dans les yeux, tout en suivant le pas qui venait d’être lancé et lui répondit d’une voie faible.
"Oui mon cousin, fais attention à Joinon, c’est une personne qui en vaux la peine. Ne le juge plus par sa taille, mais par la taille de son esprit. Sa force est grande Luciole, au moment voulu, crois-moi il saura répondre présent…Pour ce qui est de Chrysale, elle ne m’inspire pas non plus depuis le début, mais elle commettra peut-être une erreur, qui est de croire que nous ne sommes pas soudé. Kurto est attaché au groupe, aux vies de chacun, sois-en sûr. Bratak aussi porte une importance à nos compagnons, sinon il serait déjà parti. Nos deux compagnons nains eux aussi ont certainement besoin d’une famille qui partage les mêmes expériences et danger qu’eux. Crois-moi Luciole, notre groupe est plus fort que la Drow peut le penser… Avançons pour l’instant en silence et groupés, je suis autant rassuré que toi à l’idée de suivre cette Chrysale, mais je ressens un sentiment de… De savoir qui me pousse, ainsi que d’excitation. Luciole, il faut que nous fassions tous attention à chacun d’entre nous."

Sur ces mots qu’il avait espéré justes, Valcor accéléra quelque peu le pas pour se retrouver à la hauteur de Kurto et lui glisser quelques mots. La tête enfouie sous sa capuche, l’ensorceleur posa la main sur la solide épaule du barbare.
"Kurto, sois prudent, la Drow sait, comme tu as pu t’en apercevoir ce qu’elle fait. Nous sommes avec toi, et si tu as besoin d’un soutien pour la route, je peux rester à côté de toi si tu le souhaites. J’ai quelques connaissances sur les ténèbres, bien qu'infimes, mon savoir peut peut-être nous être utile… Ah et marche un peu éloigné de la Drow, on ne sait jamais. Si tu as besoin de moi, lève l’index gauche je viendrai. N’aie crainte, nous sommes ensemble."

Valcor serra amicalement l’épaule du barbare, puis décéléra son pas pour se replacer devant son cousin. Joinon le déplaça, et Valcor lui fit une tape amicale, puis fit un signe de tête à Luciole pour lui dire que tout allait bien.

écrit par: Phélès Mercredi 07 Février 2007 à 16h55
Tout c’était enchaîné très vite depuis les dernières paroles du maître nain. Ce foutu Marteau Tonnerre les avait expédiés en dehors de sa caserne en deux temps trois mouvements. Impossible de protester ou de se plaindre des sales manières naines.

Heureusement que la grâce naturelle du barde lui avait permit d’esquiver les pâtes du nain qui les accompagnait. Le contact avec ses caricatures de gnomes agrandis lui semblait insupportable. Pourtant il allait falloir faire avec. Essayer de berner au moins Xrogaan, le nain muet. Et lorsque Phélès regardait Hagnar, il essayait de voir le même potentiel que lui avait vu Myel mais pour l’instant cela lui échappait. D’après ce qu’on lui avait dit, le groupe allait rejoindre des humains, ce serait plus profitable.

Une fois dans la chambre, le travesti en mage se demandait comment il pourrait passer la nuit avec les odeurs de transpiration naine aux forts relents de houblons. Le barde se dirigea vers le lit qu’il désigna comme sien. S’éxécutant il s’adressa à Xrogaan sans laisser son sourire bienveillant s’effacer.


- Sire nain, vous semblez peu concerné par notre affaire.. Etes vous timide ou bien l’aventure ne vous intéresse pas ? Même si l’Outreterre est dangereuse, il semble qu’Hagnar puisse veiller à notre bonne santé.

Apres avoir poser son havresac au pied de sa couche et accroché son costume d’artiste au rebord de son lit, le barde se posa dessus.

- N’est ce pas, Hagnar ?

Il accompagna ses dernières paroles par un clin d’oeil à l'intention de la naine. Puis il s’allongea les mains derrière la tête après avoir lancé son oreiller sur une des deux autres couchettes.

- Quant aux courses que nous devons prévoir. Je pense que demander des provisions à ce Marteau Tonnerre pourrait être judicieux. Et prévoir de la nourriture aussi bien pour nous que pour nos futurs compagnons.

J’essayerais de porter le maximum de rations sur mon dos mais je crois que des personnes robustes comme vous deux devraient facilement réussir à en emporter deux ou trois fois plus que moi.

Quand aux armes ou je ne sais quoi, je ne sais ce dont vous avez besoin mais pour ma part j’ai déjà tout. Hormis peut-être des torches, il va faire sombre ou nous allons et je n’ai pas la chance de voir dans le noir..

écrit par: Hagnar Mercredi 07 Février 2007 à 18h41
¤ Revoici donc Phélès, il a bien changé depuis notre dernière rencontre... Il tient visiblement à que je l'appelle par un nom d'emprunt... Pas sûre que tout le monde soit dupe à ce petit jeu, mais je peux toujours essayer de l'aider, de toute façon, je suis aussi là pour ça. ¤

- Donc, Meph, tu n'as pas de besoins particuliers. Mis à part les vivres évidement, de quoi nous éclairer serait effectivement assez utile dans l'Outreterre, j'ai pour ma part quelques torches, mais je n'en aurais sûrement pas assez.

Hagnar se tourna ostensiblement vers Xrogaan afin qu'il ne puisse pas ignorer que Phélès et elle-même s'adressaient à lui.

- Et toi Xrogaan, tu as des torches ou pas? Tu avais l'air pétrifié devant Marteautonnerre, tu n'as même pas pris la parole. Après réflexion, tu as besoin de quelque chose ou pas? Personnellement, j'aurai aimé avoir plus de détails sur la récompense, mais bon. D'ailleurs, il est pas super agréable ce capitaine, j'ai l'impression qu'il ne sera pas très généreux, d'autant que nous serons assez nombreux à nous partager le fruit de nos futurs exploits.

Hagnar s'adressa enfin à ses deux compagnons, se tournant alternativement de l'un à l'autre:

- Avant que nous ne partions à la recherche des pauvres aventuriers perdus, je tiens à apporter quelques précisions, j'ai beau être une naine vigoureuse, je ne serais pas ta porteuse Meph, tu prendra toi aussi une part du matériel, d'accord? Et concernant la santé des membres du groupe, j'ose espérer que chacun d'entre nous y mettra du sien pour avoir le minimum de blessures, je suis désolée mais je ne serai pas une potion de soin géante ambulante, je préfère de loin éviter qu'il n'y ait des blessés graves. Mais bien sûr, si cela se révélait nécessaire, je vous aiderai quand même à hauteur de mes capacités. A propos de blessures, le capitaine nous a déclaré que tu avais des informations sur les dangers que risque de rencontrer le groupe nous précédant, tu pourrais peut-être nous en dire un peu plus, après nous, nous risquons fort d'être exposés aux mêmes.

Hagnar s'apprêtait à écouter attentivement les réponses de ses compagnons, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de s'imaginer assise à une table de la salle commune avec une bonne chope à la main. Elle espérait bien voir cette vision devenir réalité en compagnie de Xrogaan dès la fin de l'établissement de la liste du matériel nécessaire.

écrit par: Xrogaan Samedi 10 Février 2007 à 00h19
hrp.gif Désolé pour le retard. J'ai quelques problèmes d'imagination et de fatigues. Je ne ferai probablement pas un bon post mais au moins j'en ferai un.

Pour l'anecdote, mon pseudo se prononce Gzro-ga-n

rp.gif
¤ D'abord on me prend pour un prêtre, ensuite l'autre tafiole en toge me parle... C'est vraiment pas de chance. Je suis encore bien tombé moi. Mais bon, c'est bien payé ¤
a
- Si vous voulez savoir pourquoi je ne vous adresse guère la parole, c'est probablement parce que vous portez une robe ! Dit le nain ne regardant Phélès, tout en lui affichant une mine pleine de dédain. "Quant à cette mission, j'attends avec joie son commencement. Il ne sert à rien de rester cloitrés dans une chambre. Tout ce qui compte, c'est de faire voler des têtes de ces monstruosités.

Se tournant vers Hagnar, il lui répondis tout à trac.
- Pour quoi faire ? Depuis quand une torche fait-elle voler les têtes ? Puis, parlant de récompense, je lui ferai cracher ces dents s'il ne me... nous paye pas correctement. Foi de Xrogaan !

Face à la demande de Phélès et la réponse de Hagnar :
- Mais, je ne suis pas une mule ! Je ne vois pas pourquoi je devrais venir en aide à cet homoncule bigarré. Quant aux blessures, je les préfère sur l'ennemi !

Mettant la main sur son hache naine, Xrogaan regarda ces compagnons.
- Bon, on y va ?

écrit par: Phélès Samedi 10 Février 2007 à 00h48
Xrogaan parlait enfin et quelles paroles ! Pleine d’audace et de volonté. Malgré les réponses désobligeantes du nain Phélès ne put qu’afficher un sourire franc et non forcé. Son corps était agité de soubresaut alors qu’il était affalé sur son lit. Ces mouvements saccadés étaient dus à un fou rire silencieux que le barde eut du mal à retenir.

N’en pouvant plus le barde laissa éclater son fou rire au grand jour.


- Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Sire Rogaan, votre éloquence et votre hardiesse n’ont pas d’égal ici bas. Quel nain ! Franchement ! Vous êtes superbe dans votre genre. A peine arrivé aussi tôt parti ! Je vous admire, être impatient à ce point de visiter l’Outreterre, sans vivre, ni torche, quel courage !

¤ Quelle folie, ce nain est complètement irrécupérable ¤

- Laissons passer la nuit avant d’y aller. Je souhaite être en pleine forme demain et Dob’, mon animal de compagnie est lui aussi fatigué de la journée paisible qu’il a mené.

Phélès parlait bien entendu d’une petite peluche de chiffon ressemblant à une souris qu’il avait nommée Dobun en guise de souvenir de l’un de ses ex compagnons de quête. Un gnome tout à fait remarquable pour son intelligence.

- Des rations et des torches, voila donc tout ce dont nous semblons avoir besoin. Bien, si quelqu’un voit le nain qui ira faire nos courses il faudra demander donc uniquement torches et rations. Si quelques personnes sont désireuses de faire un tour en bas au bar, faites le sans moi. J’ai besoin de repos je crois. Et je souhaite profiter de ma dernière nuit dans un lit confortable. Pas d’alcool pour moi ce soir.

¤ Surtout que mon palais est trop raffiné pour une vulgaire bière naine. ¤

écrit par: Myel-Elina Dimanche 11 Février 2007 à 13h36
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Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor

La demi-drow avait déjà tourné les talons quand Joinon avait entamé sa tirade de révolte, mais elle s'arrêta et, sans se retourner, écouta en silence les réactions des uns et des autres.

-Bien,Lança-t-elle d'une voix qui exprimait l'ennui"Si déjà vous avez peur, c'est qu'une once de bon sens existe en vous. Nous verrons bien à l'épreuve ce qui se passera dans la suite."

Puis elle entama sa marche, menant le groupe tout en restant le plus loin possible de la lumière de Valcor. L'ordre de marche proposé par Kurto fut suivi, chacun y trouvant une place correspondant à ses capacités. Seul, à l'arrière, Bratak sentait une étrange appréhension de voir un ennemi surgir des ténèbres à tout moment. Plus d'une fois le bruit soudain d'un caillou ou d'une goutte d'eau le plongea dans l'effroi.

Le roublard n'était pas le seul à sentir l'ambiance particulière de l'Outreterre le terrifier. Le silence surnaturel inquiéta aussi bien Kurto que Joinon, habitués qu'ils étaient l'un aux bruit de la nature et l'autre aux musiques et bruits des villes. Emerlin comme Luciole frissonnèrent au passage soudain et inexpliqué d'un courant d'air. Quant à Valcor, le contact lisse de la paroi lui révéla soudain la nature surnaturel du tunnel qu'ils suivaient, le faisant frémir autant de peur que d'excitation.

Au bout de quelques kilomètres, Chrysale s'arrêta en plein tunnel, et commença à grimper le long de la paroi rocheuse, jusqu'à se faufiler dans un étroit boyau presque vertical. Sans un bruit, elle fit signe aux aventuriers de la suivre dans le plus grand des silences, et disparut dans l'ouverture réduite.


Phélès, Hagnar et Xrogaan

Les deux nains, fidèles aux goûts de leur race, décidèrent de descendre dans la salle commune pour prendre une chopine ou deux. Le prétendu Meph avait quant à lui décidé de renier la compagnie de nains et de rester dans la chambre.

Dans la pièce enfumée, la musique approximative d'un tambourin et d'une flûte agaçait l'oreille presque autant que le bourdonnement incessant des conversations et des cris. L'odeur de la sueur se confondait avec les vapeurs rances de la bière et les fumées des nombreuses pipes. En un instant, Xrogaan comme Hagnar se sentirent en territoire nain, rassurant et agréable. Lorsque le tavernier leur proposa une bière noire, très forte en goût comme en alcool, un sourire de ravissement apparut sur leurs lèvres, à peine contrarié par les piécettes qu'ils durent lâcher.

La majeure partie de la clientèle était naine, mais un nombre assez important d'humains et de demi-elfes en armure buvait calmement dans un coin. Quelle ne fut pas la surprise de Xrogaan comme d'Hagnar de voir l'un d'entre eux, un grand demi-elfe en armure de plates, se diriger vers eux, un sourire amical aux lèvres.


-Notre bonne citadelle devient un haut lieu de tourisme, dirait-on. Prononça-t-il d'une voix calme et avenante. "En trois jours, vous êtes le troisième groupe d'étrangers à visiter cette auberge. Que nous vaut le plaisir et l'honneur d votre présence en nos murs ? Excusez-moi, je manque à tous mes devoirs. Je suis le capitaine Jandar Lamétoile, commandant le petit détachement de la légion d'Argent détaché ici pour aider à la défense de la forteresse. Vous arrivez de l'extérieur ? Avez-vous des informations sur les bandes orques qui rôdent encore autour de la citadelle ?"

Dans la chambre, Phélès était allongé sur le lit, ruminant de sombres pensées, quand un bruit étrange et léger se fit entendre... sous son lit. Imitant toujours le sommeil, il vit bientôt une ombre furtive sortir de l'espace entre le sol et le matelas. De petite taille et silencieuse, elle se fondait presque trop bien dans le noir...

écrit par: Kurto Dimanche 11 Février 2007 à 17h08
Sans rien dire, Kurto déposa son sac au sol et regarda le chemin de l'escalade à venir. Il sourit en se rappelant les nombreuses heures d'escalade qu'il avait passé étant jeune dans les contreforts de l'épine dorsale du monde. A l'époque, l'escalade n'avait rien de vital, non, c'était un jeu pour se prouver que l'on pouvait le faire sans se rompre le coup. Là, c'était différent. La suite de leur aventure en dépendait peut-être.
Il fit craquer ses vertèbres en tournant la tête de droit à gauche.

- Je monte en premier et j'espère que l'un d'entre vous a prévu une corde. Je ne tiens pas vraiment à laisser mes affaires ici.
Il remua les épaules et, constatant que le poids de son armure le gênerait,il commença à s'en délester.
Une fois défaite, il la déposa dans son sac ainsi que son casque et accrocha son bouclier à l'une des bandouilléres.

Il ajusta la garde de son épée à sa ceinture et approcha de la paroi.


¤ Quant faut y aller, faut y aller¤
- Quant je serai en haut, balancez moi la corde. je vous aiderai à monter et le dernier attachera mon sac avant de monter.
Il jeta un dernier regard au but à atteindre, se frotta les mains et saisi la première prise qu'il croyait sur.

Kurto escalade le passage

écrit par: Bratak Dimanche 11 Février 2007 à 20h01
Bratak arriva en retard en dessous du boyau, il regarda ses compagnons hésiter en voyant le barbare monter.

_Encore une chance que je pense à avoir tout le matériel nécessaire avec moi, tiens voilà ma corde dit-il en la sortant de son sac.

Une fois Kurto en haut, Bratak commença l’ascension sans avoir besoin de retirer son matériel qui était pour lui partie intégrante de son être, effectivement il ne le retirait que pour pratiquer ses ablutions.


°Penser à me laver et à retailler ma barbe moi, je doit ressembler à un primate à l’odeur de cadavre ambulant°

Une fois en haut il fit signe au groupe de le suivre et attendit que tout le monde soit monté avec leur équipement pour remballer sa corde et reprendre l’arrière garde du groupe, ce qui commençait à lui taper sur le système si on tenait compte de tous les bruits ressemblant étrangement à des bruits de pas.

°Vivement qu’on en finisse, les égouts de Suzail mon l’air bien plus accueillant depuis que je connais cet endroit°

Confie la corde à Kurto
Escalade avec la corde
Aide le reste du groupe à monter avec celle-ci

écrit par: Luciole Lundi 12 Février 2007 à 10h20
Le guerrier était perdu dans ses pensées lorsque le barbare commença son ascension. Reprenant ses esprits en voyant que le groupe attendait là Luciole ne put s'empêcher de déclarer:

-Tombe pas Kurto, j'ai mis mon épée sous tes fesses...

Regardant son camarade grimper puis aidant les autres à démarrer leur ascension au bout de la corde, le jeune guerrier monta le dernier. Il accrocha les sacs de ses camarades et se laissa hisser jusqu'en haut par Kurto. Arrivé là, le jeune calishite regarda autour de lui, s'attendant à découvrir un paysage différent. Malheureusement pour lui, rien n'avait changé et il ne découvrit que ses camarades qui commençaient déjà à s'éloigner à la suite de leur guide toujours silencieuse.

-Bon j'espère qu'on est bientôt arrivés parce que je commence sérieusement à m'emmerder là... Y me faut un peu d'exercice. Ca va vraiment me faire du bien de taper un peu sur de l'orque...

Rattrapant le groupe, le guerrier dégaina son arme en espérant que cela ferait venir des adversaires à évincer. Une pensée lui traversa l'esprit et il se pencha vers son cousin pour lui murmurer:

-Valc', tu sais, j'ai réfléchi et je pense que si son expérience marche, on devrait pouvoir trouver une guilde qui pourrait nous renseigner sur elles ou au moins nous indiquer où elles sont... Enfin si l'expérience marche...

écrit par: Hagnar Lundi 12 Février 2007 à 11h32
Hagnar ne broncha pas pendant les paroles du capitaine, continuant tranquillement à boire sa bière. A la fin du petit monologue, elle releva doucement la tête, la tourna délicatement vers le demi-elfe et répondit en prenant son temps avec un petit sourire :

-Oui... et non!

A la fin de ces grandes paroles, la tête d'Hagnar refit le trajet retour jusqu'à la choppe, tout aussi doucement et tranquillement qu'à l'aller. Elle se remit à boire la bonne bière à petites gorgées tout en laissant son esprit divaguer. Elle paraissait extrêmement calme mais bouillait intérieurement contre ce qu'elle considérait comme un importun.

¤ Pour qui se prend ce demi-homme! Il ose déranger un groupe de deux nains en train de trinquer à la réussite de leur future aventure. Si Xrogaan veut parler avec lui, qu'il le fasse, de mon côté, je préfère profiter de cette soirée dans la taverne avant le départ de demain sans perdre mon temps avec un capitaine en mal d'informations. De toute façon, s'il importune tous les aventuriers se présentant ici, nul doute que ceux du pauvre groupe en danger que nous devons rejoindre auront déjà entendu son baratin. Et en plus, il ne doit rien connaître de plus que Phélès, sinon Marteautonnerre n'aurait pas attendu ses informations pour envoyer une nouvelle équipe. ¤

Reposant sa choppe sur la table mais en gardant une main autour par habitude, Hagnar se retournait ostensiblement de part et d'autre de son tabouret, à la recherche de la table naine la plus joyeuse dans l'objectif de s'y incruster et de s'assurer ainsi une bonne fin de soirée. Une fois ce tour d'horizon terminé, elle regarda Xrogaan et attendait de voir sa réaction et celle du demi-elfe pour décider de rester à cette table, d'en rejoindre une autre ou de retourner se coucher.

écrit par: Xrogaan Lundi 12 Février 2007 à 21h28
Sans détourner le regard de sa bière naine, Xrogaan écouta le capitaine leur souhaiter à lui et à Hagnar la bienvenue. Après la brève réponse de Hagnar, le nain ne pouvait que s'adresser à leur interlocuteur.

- Tiens tiens, la légion d'Argent ? Fit Xrogaan tout en faisant bien comprendre par l'intonation de sa phrase que c'était une question sans réponses. Et continuant d'un ton acerbe... "Et qu'est-ce que ferait cette légion ici ? Je doit reconnaître que vous être plutôt courageux pour un demi-elfe... Nombre de personnes verraient bien votre tête au bout d'une pique."

¤ Hm, si un demi-elfe ose venir de lui-même trouver deux nains. C'est que soit c'est un fou, soit il se sent en sécurité ici ... Ce qui n'est, après réflection, pas si lucide que ça. ¤

Dédaignant tourner la tête vers son interlocuteur, Xrogaan afficha une mine assez sérieuse. Pour lui aucun elfe, même demi, ne pourrai lui parler sans en subir les conséquences. Une petite lumière scintilla dans ces yeux.

- Et que nous vaux votre présence, messir Lamétoile ? Fit le nain tout en gardant ses yeux rivés dans ceux du demi-elfe, sans faire attention aux regards que lançait déjà Hagnar.

écrit par: Phélès Mardi 13 Février 2007 à 23h54
Les sombres pensées de Phélès étaient tournées vers sa couche peu confortable. Les nains, ca aimait les couches trop dures. Leurs ossatures lourdes permettant de se sentir à l’aise dessus. Mais le barde aux goûts raffinés avait du mal avec ce genre de lit. Son poids plume ne lui permettait d’apprécier sa chambre.

Il avait retiré ses bottes de cuir cloutées et les avaient posées à coté de son lit. Il aurait aimé en avoir plusieurs, pour son allure mais aussi pour le confort de ses pieds. Mais, à part dans un palais, on ne pouvait s’encombrer de choses aussi futiles.

C’est alors qu’une étrange chose sortit de la pénombre de sous son lit. Un oeil fermé l’autre ouvert, il observait la chose rampante. Utiliser ses maigres talents martiaux ne l’emballait guère et cette chose inconnue commençait à lui donner quelques sueurs froides ne sachant ce que c’était réellement.


¤ Un poison qui pourrait tuer un... ¤ Le saltimbanque chercha le plus gros animal qu’il connaissait... ¤ ..qui pourrait tuer un béhémotaure coule dans mes veines et moi j’ai peur d’une banale ombre rampante ? C’est idiot ! Depuis quand un rat me file la frousse ? ¤

Les béhémotaures dirigeables étaient une espèce étrange qu’il avait vue dans les légendes. Un animal tellement gros qu’on se demandait comment il pouvait rester dans les airs à voler. D’ailleurs son vol ressemblait plus à une nage qu’à autre chose à en juger par les nageoires que la créature semblait avoir. Son immensité l’avait transformé en écosystème vivant. Des arbres lui poussaient sur le dos, des espèces évoluaient sur son corps. Chose étrange que Phélès espérait vraie mais qui semblait peu probable..

Le saltimbanque songea d’abord à balancer une de ses godasses sur la chose, mais son manque de dextérité le fit réfléchir à deux fois. La chose ne lui était pas encore hostile et aucun de ses tours de passe-passe ne pourraient en venir à bout.

Il porta la main à sa flûte de pan. Il allait utiliser la chose qui lui avait le plus servie ses derniers temps. Car après tout, selon la légende la flûte charme les rats, alors pourquoi pas celui-là ?

Son shalme posé sur les lèvres, le barde commença à jouer une mélodie étrange qui avait pour habitude de retenir l’attention des personnes qui l’entendait. Il espérait que la chose y serait sensible, appeler à l’aide un nain serait une honte..


Phélès prend son instrument et essaye de fasciner la chose. S’il réussi il l’observe de ses deux yeux afin de savoir ce que c’est.

écrit par: Valcor'Darche Vendredi 16 Février 2007 à 12h11
L’ensorceleur avait regardé la petite falaise à franchir d’un mauvaise œil. L’escalade contrairement à son cousin n’avait jamais été son fort, l’ensorceleur préférant de loin un terrain plat, avec quelques broussailles à franchir. Mais la crainte de cet entourage mêlé à son excitation d’aller plus loin, lui donna de l’allant. Valcor agrippa donc la corde, ses affaires bien accrochées autour de lui, et commença son périple.
"Et oh Luc’ tire pas sur la corde tu sais très bien… Pardon je m’affole, tu n’y es pour rien. Mais c’est que je ne voudrais pas mourir maintenant, tiens-moi la corde en bas…"

C’est donc avec la boule au ventre que Valcor grimpa la paroi, faisant attention où il posait ces pieds. A l’attitude de l’ensorceleur de vérifier plusieurs fois ses appuis, on distinguait facilement qu’il n’était pas à l’aise, et qu’il était pressé d’arriver. C’est donc avec un léger frisson de bien être qu’il attrapa la main de Kurto pour le hisser en haut de la cavité. Arrivé là, l’ensorceleur laissa ressortir une légère exclamation, puis remercia d’un geste de la tête Kurto, et attendant que tous ses compagnons les aient rejoints, il scruta la pénombre de l’enfoncement. Son bâton n’était pas assez puissant pour éclairer leur chemin assez loin, et c’est pourquoi l’ensorceleur se mit sur ces gardes. Il ne savait pas pourquoi, mais un mauvais pressentiment venait de frapper le lanceur de sort. Sa main droite engourdie par l’escalade, serait fort son bâton, tandis que sa main gauche était prêtent à lancer un sort.

"Je crois que nous allons devoir être prudent Messieurs..."
Attendant que son cousin soit arrivé, Valcor alla se place a ces côtés puis répondit aux propos de celui-ci.
"Oui on a eu les même pensées, ce qui est assez cocasse… Nous pourrions peut-être retrouver nos sœurs. Il y a surement une guilde oui dans nos contrés qui pourrait nous aider. Et avec un peu de chance, nous les retrouverons peut-être parmi elle… Tu m’impressionnes Luc’, tu arrive maintenant à réfléchir… Ca doit être l’air de l’aventure qui te fait cet effet."

Valcor étouffa un petit rire moqueur, puis fit une petite tape amicale sur l’épaule de son cousin, pour lui montrer qu’il le taquinait, puis lui souffla un mot à l’oreille.
"Soyons prudents Luc, j’ai un mauvais pressentiment, je crois qu’un danger nous guette…"

écrit par: Joinon Vendredi 16 Février 2007 à 12h34
Joinon fut le l'avant-dernier à grimper, peut-être par honte.
Effectivemment, son physique ne l'avantageait pas pour de tels efforts que lui-même qualifiait plus volontiers de torture.
Soulever sa masse à la seule force de ses bras potelés ne serait pas chose aisée. Heureusement que Bratak avait disposé la corde et l'aiderait à grimper.

Le nain d'or espérait pouvoir un jour contrôler assez bien les pouvoirs magiques qui se manifestaient en lui pour être capable de léviter comme le font certains puissants mages, comme ceux qu'il avait pu croiser à l'Assemblée d'Everlund avant son départ.
Pensant à cela alors qu'il commençait à grimper, le barde se rendit compte d'un important détail que son énervement contre Chrysale lui avait alors occulté.


¤ Joinon, crétin! Tu aurais tout de même pu prendre le temps de te coiffer la barbe!
Encore un peu et je serais aussi dépareillé que Bratak! Puisse le Moradinsamman m'éviter cela...¤ pensa le nain coquet en levant les yeux vers le roublard qui l'aidait à grimper la paroi.

Que ce soit à cause de son séjour à l'académie de magie ou à cause des propres manifestations de la Toile dans son être, Joinon commençait à ressentir de semblables pouvoirs émanant de Bratak. Bien que celui-ci ne paraissait pas particulièrement porté sur la musique et les chants.


¤ Bon! ¤ se dit mentalement le barde pour se concentrer sur son actuelle tâche qui lui semblait ardue, ¤ Grimpons! ¤

écrit par: Myel-Elina Vendredi 16 Février 2007 à 16h02
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Bratak, Joinon, Kurto,Luciole et Valcor

Kurto : escalade 17(dé) +8 = 25 >< DD 20 : réussite
Bratak : escalade 5(dé) + 4= 9>< DD 15 : échec
Valcor : escalade 6(dé) + 1= 7>< DD 15 : échec
Emerlin : escalade 9(dé) + 6-2(armure)= 13>< DD 15 : échec
Joinon : escalade 14(dé) -1= 13>< DD 15 : échec
Luciole : escalade 15(dé) + 2 -2(armure)= 15>< DD 15 : réussite

Kurto fut le premier à escalader l’escarpement, et sans problème aucun. Son entraînement dans les montagnes avait été efficace si l’on en croyait l’aisance avec laquelle il se déplaçait. Une fois en haut, il lança une corde pour que ses compagnons se hissent aussi. Hélas, à l’exception de Luciole, aucun d’entre eux ne parvint à monter sans provoquer éboulement ni obliger le barbare à rattrapper de justesse le malheureux grimpeur. Si tout le monde parvint, tant bien que mal, à se hisser, les bruits de cette escalade se répercutèrent dans un vacarme retentissant dans tous les couloirs. A peine Luciole eut-il posé le pied dans le boyau que Chrysale revenait vers eux, une colère acerbe visible sur son visage.

-Mais allez-vous donc arrêter ce vacarme ?Leur lança-t-elle en chuchotant froidement. « Ne savez-vous donc pas préserver le silence ? Tous les montres aux alentours savent qu’une groupe est passé ici, êtes-vous fiers de vous ? Maintenant, je ne veux plus un seul bruit, pas un murmure, compris ? Nous allons passer près d’un avant-poste orque, et je ne compte pas alerter toute la horde. »

Sans plus d’explication, la demi-drow repartit dans le boyau, aussi silencieuse (et aussi sombre) qu’une ombre.

L’étroit tunnel que suivait le groupe était trop bas de plafond pour que les humains avancent autrement que courbés, et même Emerlin et Joinon durent baisser la tête pour ne pas se cogner. Un vol soudain de chauve-souris provoqua des sueurs froides à plus d’un, et la vue d’une toile d’araignée aux fils épais comme un doigt ne fit rien pour rassurer le groupe. De nouveau, Bratak détectait des pas énigmatiques derrière eux, mais sans parvenir à en identifier l’origine ni la provenance exacte.

Arriva un passage tellement étroit que tous durent passer en rampant. La grâce avec laquelle Chrysale se faufila dans le trou à rat contrasta avec les difficultés de Joinon, que l’on dut pousser et tirer pour qu’il passe finalement. Peu après, une ouverture apparut soudain au fond du couloir, et une faible lueur rougeâtre y tremblait. Faisant signe aux aventuriers d’être silencieux, la demi-drow les invita à se rapprocher pour observer à travers l’ouverture.

Un autre tunnel, beaucoup plus large, apparaissait alors, son plancher à une dizaine de mètres au-dessous. D’étranges lichens multicolores tapissaient toutes les parois, formant parfois des massifs myconiens de taille importante. Trois orques étaient assis en travers du passage, armés de lance ou de cimeterre, et observaient silencieusement tout ce qui se déroulait. Sur leurs armures et boucliers, un œil sanglant était grossièrement peint.


Hagnar, Phélès et Xrogaan

Phélès tente une fascination : représentation (flûte) 11(dé) +8 = 19 >< Ombre : volonté : 17(dé) + 3 = 20 échec

Le capitaine Lamétoile lança un regard acerbe à la prêtresse, qui, toute à son examen de la salle, ne le remarqua même pas. Il se tourna alors vers Xrogaan pour poursuivre la conversation.

-La légion d’Argent a été appelée pour aider à défendre la Forteresse. Les Orques se rassemblent pour attaquer, à ce que l’on sait, et personne n’est de trop pour défendre ce point stratégique. C’est pour cela que nous sommes ici, et que nous cherchons des informations de quiconque vient de l’extérieur. Mais si vous ne savez rien des orques qui rôdent, c’est plutôt un signe positif, ils se montrent de moins en moins en ce moment.

Le capitaine s’apprêtait à partir quand il parut se rappeler soudain de quelque chose. Il reporta son regard vers le guerrier nain.

-Au passage, auriez-vous jamais entendu parler d’activités suspectes dans l’Outreterre ? On y a reporté dernièrement des mouvements suspects.

La conversation du demi-elfe ennuyait Hagnar au plus haut point. Son observation des différentes tables lui avait immédiatement donné l’impression d’une salle sans grande ambiance. Seule une tablée de nains passablement saoûls semblaient véritablement gaie, les autres clients souriant au mieux du bout de leurs lèvres en savourant la bière. Sans parler bien sûr des membres de la légion d’Argent…

La musique qui sortit de la flûte de Phélès possédait quelque chose d’indéniablement envoûtant. L’ombre s’arrêta d’un coup, se redressa lentement, comme sous le charme. Le barde put s’apercevoir qu’elle était humanoïde, de la taille d’un gnome ou d’un kobold, et particulièrement maigre. Elle s’arrêta mais, d’un coup, sortit de sa torpeur, sortit un poignard et se lança sur le barde sans un mot.


Ombre attaque : 4(dé) + 4 = 8 >< Phélès CA 14 échec

Dans un réflexe qui l’étonna lui-même, le barde évita la lame qui visait son cœur, laissant le poignard s’enfoncer dans les lattes du lit…

écrit par: Luciole Vendredi 16 Février 2007 à 17h00
Le guerrier était assez fier de lui. Depuis sa plus tendre enfance l'escalade était une chose qui lui plaisait particulièrement. Il avait pu admirer les gestes de Kurto qui avait ouvert la marche dans le boyau. Le guerrier les avaient alors reproduits à la perfection. Malheureusement ses compagnons n'avaient pas tous réussi de la même façon et c'est d'un mauvais oeil que le jeune guerrier avait vu les réprimandes de leur guide, toujours aussi froide. Alors qu'ils continuaient à avancer dans un boyau de plus en plus étroit et toujours aussi sombre, Luciole se sentit de plus en plus impatient. Chrysale leur avait annoncé que l'ennemi n'était plus loin et le jeune calishite sentait effectivement les odeurs de charogne et de crasse qui se dégagent habituellement des orques et de leur entourage. Alors que le guerrier remontait comme il pouvait la file que formaient ses compagnons pour donner son avis à Kurto, la forme sombre de la demi-drow leur fit signe de s'arrêter. Les trois orques qui se trouvaient assis dans le tunnel firent sourire Luciole.

¤Ah... Enfin un peu d'action... Y sont pas nombreux mais c'est mieux que rien...¤

Le jeune guerrier se pencha vers Kurto et lui murmura à l'oreille:

-Bon, moi je serais partant à cent pour cent pour foncer dessus, on aurait l'effet de surprise. Mais je suis sûr qu'ils appelleraient les renforts avant de mourir... Je te propose donc de rester quelques secondes dans le noir, Valcor' doit pouvoir nous les mettre KO en un clin d'oeil. J'ai déjà pu tester son sort "couleur dansantes"... Il est particulièrement sympathique. On aura plus qu'à les achever en silence. Je vais lui en parler.

Dégainant son arme en silence afin de calmer les fourmillements qui agitaient ses mains, le blondinet refit le chemin en sens inverse jusqu'à son cousin et lui chuchota:

-Valcor'? Y a trois orques qui se réchauffent près du feu. On pourrait les défoncer facilement mais y faudrait faire ça dans le silence. Alors j'ai pensé que tu pourrais faire une petite démo de tes pouvoirs à nos camarades. Je pense que "couleurs dansantes" est parfaitement approprié.

Luciole accompagna ensuite son cousin vers l'avant du groupe tout en faisant attention à ce que sa lame ne reflète pas les flammes. Il se plaça ensuite aux côtés de l'ensorceleur pour le protéger dans le cas où son sort échouerait et où les orques attaqueraient.

écrit par: Joinon Vendredi 16 Février 2007 à 19h52
Les entrailles de la Terre n'étaient décidément pas faites pour Joinon qui souffrait horriblement de devoir se faufiler dans de tels boyaux. Les meurtrissures physiques n'étaient que minimes, une erraflure au bras ou à la jambe; mais le barde souffrait d'être un tel poids pour ses amis.

Enfin, lorsque Chrysale arrêta la marche, le nain d'or (que l'on aurait jamais cru pouvoir appartenir au Peuple Vigoureux compte-tenu de la malaisance avec laquelle il se déplaçait au sein de la terre) put souffler et vint rejoindre Kurto et Luciole à l'avant de la formation; non sans déranger ses trois autres compagnons qui souhaitaient certainement passer aussi.
Quelle ne fut pas le désespoir de Joinon lorsqu'il découvrit les trois monstrueux humanoïdes.

¤ Et voilà! Ca devait bien arriver! Et des fanatiques de Gruumsh à ce qu'il semble... ¤

Par quelle fol espoir Joinon avait-il pu croire pouvoir éviter un combat.
Il repensa à ses paroles, à l'auberge de Felbarr avant d'accepter la mission du capitaine Marteautonnerre.
"Il n'a jamais tenu de lame
Mais en lui brûlera la flamme
De l'amitié la plus sincère
Il sera là, contre les Verts !"
Voilà la quatrième strophe qu'il avait improvisé alors. Ce que l'on ne pouvait reprocher au barde, c'était bien sa mémoire.

Il se rechantait mentalement les paroles afin de se donner du courage au moment où Luciole avait parlé à Kurto des pouvoirs de Valcor.
Cela donna à réfléchir au nain. Lui-même n'avait jusqu'alors développer ses pouvoirs innés uniquement dans le cadre de sa profession. Ils ne lui seraient que d'une inutilité flagrante si un combat devait avoir lieu.
Joinon se tourna vers ses compagnons et déclara le plus discrètement possible:


- Mes chers, il faudrait peut-être éviter un combat ouvert, bien qu'un affrontemment ne semble que difficilement évitable. Les verts sont assez loin en contrebas. Je ne doute pas des pouvoirs de ton cousin Luciole, mais nous avons un avantage certain, c'est qu'ils ne nous ont pas repérés.
Regardant mieux, le nain d'or émit une proposition.
- Bratak, tu es le plus agile, peut-être peux-tu te servir des amas de mousse disposés sur la paroi du mur pour descendre discrètement.
Valcor devrait également le tenter, car je doute que sa magie ait une portée suffisante; mais il en reste seul juge. Qui possède des armes à distance? Et qui sait les utiliser? Je veux bien prêter mon arbalète à qui s'en servira mieux que moi, mais je suis prêt à la faire claquer.

Agissant comme un bien piètre stratège, Joinon prit son arme et y encocha un carreau, attendant d'autres propositions.

écrit par: Bratak Samedi 17 Février 2007 à 15h11
Bratak arriva quelques instants après que le groupe se soit mit en place, il prit vite connaissance de la situation, il écouta les différents plans qui fusaient de la bouche de ses compagnons avant de prendre la parole.

_Hum, je ne sais pas si j'arriverai à rester discret en descendant, la mousse à l'air glissante, et je serai à découvert, de plus si Valcor doit me suivre, il a toutes ses chances de se casser la figure la dessus.

Bratak se gratta la barbe en réfléchissant avant d'enchaîner.

_Bon à la limite j'ai ceci : Emerlin, Kurto et Luciole descendent dans cet ordre, Valc' jette son sort , Joinon et moi même vous couvrons à distance, on les décimera vite fait bien fait, si les choses ne se passent pas comme prévu je descends vous rejoindre et on en parle plus. Vous en pensez quoi ?

Bratak tapota son arc de ses doigts en regardant les orques par l'ouverture, il n'aimait pas l'idée le faisant descendre en premier mais si c'était ce plan là qui était adopté il s'y conformerait à contre coeur, après tout comparer aux muscles du groupe, lui avait la magie pour l'aider en cas de pépin, il voyait déjà comment il s'y prendrait, il descendrait, et créerait des brumes alertant les gardes mais les faisant plus paniqués, ensuite il charmerait un des orques pour le faire attaquer ses compagnons tandis qu'il s'occuperait du dernier, sur ce laps de temps, ses compagnons seraient descendus lui prêter main forte enfin l'espérait-il.

Il se tourna vers Valcor, Kurto qui n'avaient pas encore émit leurs opinions, une fois celles-ci faites ils devraient choisir la meilleure option.


_Valc' tu as un plan à proposer ? Kurto une idée?

écrit par: Kurto Lundi 19 Février 2007 à 18h23
Depuis son arrivée au bout du tunnel, Kurto regardait les orques, serrant et desserrant les dents au rythme des battements de son cœur. Ecoutant d’une oreille distraite les différentes propositions de ses compagnons, il sentit monter en lui la rage guerrière bien connue. Il inspira fortement et souffla lentement en fermant les yeux pour calmer sa folie qui ne tarderait pas à pointer le bout de son nez si il devait y avoir confrontation. Il posa un genou à terre invitant ses compagnons à en faire autant. Et il pris la parole dans un murmure à peine audible.
- Bon, je pense qu’éliminer ses peaux vertes va être inévitable. Maintenant, je voudrais savoir si Valcor et notre bon guide ont des choses nous permettant de descendre sans bruit. Dans le cas contraire, ils vont nous entendre rapidement et donner l’alerte et là c’est pas trois mais une dizaine d’orques que l’on aura à combattre voire plus. Il dit cela en regardant les nains, Bratak et Valcor qui n’avaient pas montré une quelconque habileté lors de l’escalade.
Il regarda Chrysale alors attendant une réponse puis reprit à son attention se rappelant les histoires de ses ancêtres concernant le sort ténèbres.

- Dame Chrysale, auriez-vous par hasard hérité des boules de nuit ? Si c’est le cas je pense que ce serait judicieux de les mettre sur les puants en bas pour pas qu’ils se sauvent.

Cela dit, il déposa son sac et décrocha son bouclier qu’il fixa sur son bras. Faisant fi de son armure toujours à l’abri dans son sac, il s’approcha du bord à croupi prés à fondre sur les orques.

écrit par: Joinon Lundi 19 Février 2007 à 18h55
Les compagnons de Joinon semblaient également avoir des propositions. Cela ne surprit pas réellement le nain d'or, ce n'était pas lui le combattant du groupe, ni le stratège. Loin de là d'ailleurs.
Cependant, il faisait chauffer ses méninges afin de trouver une solution qui ne mettrait ni lui ni ses amis en danger.


¤ Hmmm... en modifiant magiquement mon apparence, je pourrais ressembler à un duergar, les orques discuteraient peut-être plus facilement avec un nain gris... ¤
Le barde eût soudain une horrible vision de 3 orques courant vers lui, tous crocs et haches sortis.
¤ Ou peut-être pas... ¤

Chassant donc rapidement cette idée qu'il ne proposerait certainement pas aux autres aventuriers, il chercha autre chose.
Tout ce qu'il possédait était ses quelques tours de magie et ses talents pour le chant. Mais chanter ici eût été stupide.

¤ Ou bien... ¤

- Hmmm... j'ai encore une idée, peut-être paraîtra-t-elle stupide, mais la situation n'est pas simple.
Je crois pouvoir...hum! Non! Je peux certainement attirer les orques juste en dessous de nous grâce à mes quelques pouvoirs. Ils ne devraient pas nous voir, nous sommes tout de même à 10 m de hauteur.
Après il faudrait agir rapidement. Soit nous... hum... nous nous laissons tomber sur eux; auquel cas nous les renverserons sûrement et pourront terminer avec les armes.

Joinon ne s'incluait pas dans ce plan, mais il supposait que ses compagnons s'en doutaient. Il continua:
- Soit Valcor a quelque sort en réserve, auquel cas lui aussi sera certainement favorisé par la proximité des verts.
A vous de voir...

écrit par: Luciole Mardi 20 Février 2007 à 17h25
Le guerrier avait écouté toutes les propositions de ses compagnons sans en trouver une seule qui soit sans faille. Le guerrier resta un moment silencieux à réfléchir dans le noir puis prit la parole.

-C'est vrai, j'y avais pas pensé mais tu peux pas balancer tes sorts super loin Valc'... Cependant, est ce que tu peux changer ton apparence pour ressembler à une madame orque? Si t’arrivais à attirer leur attention, on pourrais descendre les zigouiller pendant ce temps. Enfin, si on pouvait éviter de foncer comme des boeufs, ça éviterait qu'on ait des gens à soigner... Et c'est vrai que je n'y avais pas pensé mais notre charmante guide pourrais nous prouver qu'elle peu réellement nous aider...

Se tournant vers Chrysale, Luciole braqua son regard droit dans les yeux sombres de la jeune femme et lui dit :

-Charmante Chrysale, pourriez vous changer votre apparence pour détourner l’attention des orques ? Ou plutôt, pourriez vous changer notre apparence afin que nous descendions sans avoir à nous cacher ? Si l’on pouvait s’approcher d’eux et les attaquer sans qu’ils donnent l’alarme ce serait bien… Est-ce que l’un de vous sait parler l’orque ? Moi je peux parler Draconien mais ça ne servira pas trop dans le cas présent. On pourrait aussi simuler un combat entre nous. Si un seul d’entre nous à l’apparence d’un orque, il pourrais descendre et faire croire aux trois pas beaux qu’il vient de se faire attaquer par les autres… Il pourrait ainsi les tuer par derrière. Je sais, c’est pas très loyal et j’aime pas beaucoup tuer des gens par derrière mais si y faut je descendrais en me faisant passer pour un orque. Quelqu’un à une autre idée ???

Se tournant vers Joinon, il prit le petit nain par les épaules et lui dit en souriant :

-C’est pas que j’aime pas ton idée Joinon… Mais on à pas intérêt à se louper si on saute. Et puis on a environ 50 pour cent de chances de se tuer en atterrissant… Tu comprends ? Bon sinon, comme tu es barde je suppose que tu fait aussi office de scribe. Alors retiens ça : si je meurs, je donne tout à Valcor’. Bien entendu, je n’ai aucune intention de mourir…

Puis, regardant tour à tour chacuns des membres du groupe, il déclara :

-Bon alors vous êtes d’accord avec moi ? De toute façon, même si je peu pas prendre l’apparence d’un orque, je descend et je leur raconte comment j’ai botter le cul au grand Samarcande… Ca va les calmer un peu ces gros crapauds.

écrit par: Phélès Mardi 20 Février 2007 à 22h27
La forme sombre se révélait être autre chose qu’un simple rat ou autre animal. D’après ce que Phélès avait pu en voir, la silhouette était celle d’un gnome. Mais la créature n’avait pas succombé aux charmes du barde. Blessé dans son amour propre par son échec cuisant, il avait néanmoins réussi à esquiver aisément une attaque alors qu’il était allongé. Voir l’hostilité de la chose et le couteau dans son lit provoqua chez lui un flot de pensées.

¤ Wharf !! Hargneuse la bête ! C’est qu’elle veut ma peau la fourbe !! Et moi qu’est ce que j’peux faire contre elle ? Hein ? ¤

Des plans d’attaque naissaient dans l’esprit fertile du faux magicien. La première était de crier à l’aide, la seconde d’utiliser ses sorts soit pour appeler à l’aide, la troisième serait de faire diversion pour ensuite appeler à l’aide et la dernière c’était de faire confiance à ses talents martiaux inexistants.

A propos d’une attaque pure et simple, Phélès avait de quoi faire, la dague dans le lit, récupérée puis relancée, ses propres dagues à lui, son arc (quoique mauvais choix dans une pièce confinée), ou son fouet (qui ne faisait pas grand mal malgré tout).

Malheureusement il savait qu’il n’était pas particulièrement habile ni au lancé ni à l’attaque simple en corps à corps et la bestiole miniature risquait d’être trop petite pour être touchée.

¤ Misère !! Il va avoir ma peau ! ¤

Appeler à l’aide n’était pas sans conséquences pour l’amour que se portait le barde à lui-même. Son image s’en verrait affectée. Il ne serait résumé qu’à un simple faible sans défense. Lui qui avait rejoint les rangs de Myel et du seigneur Balkoth pour justement ne plus paraître pitoyable.

Ravalant sa fierté et prétextant l’excuse comme quoi le poison de l’amasstarte n’avait pas totalement fait effet, le barde décida d’appeler des renforts afin d’asseoir sa domination éventuelle sur la créature. Crier ne servirait à rien alors le barde allait employer la magie.

D’un mouvement de reins le barde tourna sur lui-même et dégringola de son lit de façon à ce que celui-ci soit entre lui et le gnome meurtrier.

¤ Pas possible ! Je suis si déjà si connu ? Mes admirateurs ont de sombres passe-temps ! ¤

Murmurant quelques paroles dans la langue qu’il avait inventée, de l’elfique et de l’alzhedo réunit en un seul langage, le barde commença une incantation qu’il connaissait par coeur étant donné la fréquence avec laquelle il utilisait ce sort.

- Hagnar, ce message est pour toi, dit-il à voix basse, "je suis dans notre chambre et un gnome qui en veut à ma vie m’attaque. Le salop était sous mon lit. Si tu pouvais amener Xrogaan histoire qu’il prenne quelques coups à ma place. Entre membres d’une même guilde on se doit d’être solidaire, non ?" Prononcent ses paroles Phélès pouvait voir l’ironie du sort, lui qui s’était dit que si jamais la prêtresse était face à un danger il n’irait en aucun cas à son secours. "Tu peux me parler pendant le court instant qui nous lie. Si jamais tu n’as plus de nouvelles de moi, c’est que je suis passé à trépas. Fait vite. Si Xrogaan est déjà bourré ça n’est pas grave, viens seule, nous le gérerons."

Phélès éleva la voix, à l’intention du gnome.

- Ha ! Ha ! Ordure ! Félon ! Tu ne sais pas à qui tu t’attaques ! J’ai le capitaine Marteau Tonnerre avec moi ! Accomplis vite ta tâche car d’ici quelques secondes tu seras pris au piège et si je survis tu tâteras de mon fouet ! Alors fait attention à tes actes ! Les renforts arrivent ! Mais si tu te repens tout de suite tu auras le droit à ma miséricorde.

Phélès roule sur lui-même et atterrit de l’autre coté de son lit, afin que celui si soit entre le gnome et lui {pas de placement}. Puis il lance Message {action simple} et il finit par un bluff combiné avec une tentative d’intimidation {action de mouvement}.

écrit par: Hagnar Mercredi 21 Février 2007 à 10h47
Hagnar n'entendait même plus les paroles qu'échangeaient Xrogaan et l'Ignorant. Certes, la tablée de nains paraissait pour le moins sympathique mais Hagnar voyait bien qu'ils avaient déjà ingurgité bien plus de bière qu'elle-même et craignait de rester en dehors des conversations d'ivrognes déjà bien entamées. De plus, le temps passait et la prêtresse désirait avoir le temps de prier Abbathor avant de partir à l'aventure.

Voyant que la conversation risquait de s'éterniser, Hagnar termina sa choppe d'un trait et se leva en glissant à Xrogaan qu'elle retournait dans la chambre avec Meph. Au passage Hagnar s'adressa au tavernier et lui annonça discrètement que la tournée de bière de Xrogaan et d'elle même était à mettre sur le compte du capitaine Lamétoile.

Bien décidée à trouver un endroit tranquille pour prier, Hagnar décida de retourner dans la chambre où Phélès devait être en train de dormir profondément.
Cependant, en approchant de la chambre, la naine entendit très clairement un appel à l'aide de la part de Phélès qui était apparemment aux prises avec un gnome.


- Phélès, essaies de tenir, je ne suis pas loin et je viens t'aider. J'ai malheureusement déjà quitté Xrogaan et je préfère ne pas perdre de temps à retourner le prévenir.

¤ Alors voilà, on laisse Phélès tranquillement dans une chambre, on veut passer une bonne soirée, se détendre et se reposer avant de partir et il trouve le moyen d'appeler à l'aide, j'espère au moins que ce n'est pas juste pour un mauvais rêve et que son appel est justifié... ¤

La naine accéléra son pas, sans pour autant courir pour ne pas alerter les clients de l'auberge. Elle arriva donc dans la chambre et ferma la porte aussitôt. Découvrant Phélès séparé d'une forme indéterminée par son lit, Hagnar décida d'agir. Plutôt que de se jeter tête baissée vers l'adversaire, la prêtresse se décala de la porte d'entrée pour éviter d'être surprise par une arrivée imprévue, se concentra et par divers gestes et murmures, fit apparaître devant elle un mille-pattes entièrement sous ses ordres, prêt à se glisser dans n'importe quel recoin de la pièce pour passer à l'attaque.


Hagnar lance convocation de monstre I (mille-pattes monstrueux fiélon)

écrit par: Xrogaan Jeudi 22 Février 2007 à 22h08
Xrogaan n'écoutais qu'à moitié l'explication que donnait le capitaine Lamétoile. C'est vrai, pourquoi on s'intéresserait à tout ce bla bla avec les orques ? Une bonne hache plantée dans la nuque devrait suffir à résoudre le problème.

C'était donc en sirotant sa bière, qu'il chérissait à ce moment comme la plus tendre des femmes, que le nain vit son attention prise. C'était la première fois qu'on lui parlait de possibles dangers venant du dehors. Enfin, danger tout est relatif. Des mouvements, tout le monde peut en faire. A la limite un kobold ou un elfe qui se promène. Mais, il vaut mieux écouter pour en être sûr. De toute manière, tout ce qui saigne peut mourir, donc il n'y a pas vraiment de quoi s'inquiéter.


- Ha bon ?! Des mouvements suspects ? ... Dans l'outreterre ? Voilà ce qui m'étonne ! Dit le nain d'un ton jovial. "De quel genre de mouvement me parlez-vous là ? Une araignée géante qui joue avec son dîner ou encore, une procession l'illithids ..."

¤ Quel drôle de garçon que voilà, avoir peur de mouvements suspects au beau millieu d'un monde vide de vie sociale ... Il ira loin ce gars-là ! Bon, il a probablement des informations sur ce qu'il se passe dehors... ¤

Après réflection, il est vrai qu'un mouvement suspect en outreterre, ça n'a pas vraiment de quoi vous faire peur. Le simple fait qu'un elfe y soit est suspect. Il faut dire qu'il n'y a pas vraiment d'arbre par ici.

Voyant sa compagne de breuverie s'en aller, Xrogaan ne sut pas trop s'il devait rester. Puis, vu que le capitaine avait peut-être quelques informations sur l'extérieur, et donc sur leurs mission, le nain pensat qu'il valait mieux rester à écouter l'elfe.


- Sinon, j'ai entendu dire qu'un groupe d'aventuriers avait été envoyé récemment au sujet des orques, bien que je ne pense pas qu'un orque puisse faire beaucoup de mal - c'est plutôt stupide comme bestiole. C'est peut-être à eux que vous attribuez ces "mouvements suspects" ...

Tout en continuant à boire sa bière qui allait bientôt être vide, le nain pensat a en commander une autre. La soirée risquait d'être longue et ennuyeuse...

écrit par: Myel-Elina Vendredi 23 Février 2007 à 16h10
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Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor

Chrysale avait semblé n’écouter les propositions que d’une oreille, concentrée sur autre chose. Elle mit un certains temps à s’apercevoir que Luciole s’adressait à elle, et elle se retourna soudain.

-Ah, vous soutenir. Répondit-elle évasivement. « Des boules de nuit, des déguisements… Je ne pourrai pas faire cela, en revanche je me débrouillerai pour maintenir le silence autour d’eux et empêcher qu’ils n’appelent à l’aide. Ensuite... »

La demi-drow cessa soudain son discours, et fit signe à tous les aventuriers de se jeter contre le sol et de garder le silence. Ce qu’ils firent tous.

Rien ne se produisit pendant presque une minute, et Kurto comme Luciole commençaient à s’impatienter quand un bruit de pas résonna dans le tunnel. Bientôt, les bruits se firent nets, et chacun put distinguer les orques se mettre soudainement au garde à vous. A l’un des bouts du tunnel venait d’apparaître trois orques et un humain.

Deux des orques étaient des soldats en tous points semblables aux trois qu’ils rejoignaient. Une sorte de frayeur contenue se lisait sur leurs visages, et leurs gestes montraient une application exagérée. Le troisième était beaucoup plus massif, et portait une armure plus complète te plus épaisse. Sur cette armure, un étrange symbole répresentant un œil percé par une dague avait été peint pour dissimuler les précédentes armoiries. Cet orque se tenait pencher pour parler à l’humain, et ses airs obséquieux marquaient le rang supérieur de ce dernier.

Portant de grandes robes noires, frappées au cœur du même symbole du cœur et de la dague, l’humain dominait la situation. De longs cheveux noirs descendaient en cascades de son crâne sur ses épaules, et une barde presque aussi imposante et tout aussi foncée se confondait avec ses habits de jais.Une aura presque perceptible émanait de lui, et chacun se sentait son regard comme attiré par sa seule présence.

-Avez-vous vu quelque chose ? [i]Lança l’humain d’un ton froid et sec aux trois orques en faction. Le plus grand des trois, toujours au garde à vous, répondit d’une voix tremblotante.


-N… Non, maître. Rien du tout, maître.

C’est à ce moment que l’orque gigantesque prit la parole, et répliqua d’un ton que l’on pouvait au mieux qualifier d’aggressif.

-Vous avez intérêt à ouvrir l’œil, bande de chiens galeux ! Les intrus sont dans le coin. On les a entendus juste de l’autre côté, dans le tunnel. S’ils n’y sont plus, c’est qu’ils sont quelque part autour. Si j’apprends qu’ils se sont enfuis, c’est à moi, et à moi seul que vous aurez affaire. C’est compris, vermine de gobelins ? Je les veux, morts ou vivants, mais je les veux.
Si la frayeur provoquer par le géant sembalit moindre que celle infligée par le magicien, elle n’en était pas moins palpable sur le visage de ses subalternes.

-Oui, seigneur Klohrm. Répondirent en cœur les trois factionnaires.

Le groupe de Klohrm reprit alors sa marche le long du tunnel. Soudain, l’humain s’arrêta juste devant l’ouverture où étaient cachés le groupe, et commença à lever le regard jusqu’à eux. Un frisson d’effroi passa par l’échine de chacun lorsque le regard de l’humain parcourut l’étroite cavité.


-Un problème, maître ? Demanda le-dit Klorhm d’une voix dont le mielleux contrastait avec l’accent rauque. Silencieusement, le ‘maître’ observa pendant quelques instants encore l’obscurité de l’ouverture avant de répondre calmement.

-Non, aucun. Allons-y maintenant.

Une fois le groupe reparti, les orques de faction relâchèrent leur tension, et se donnèrent des tapes amicales dans le dos. Chrysale se retourna alors vers le groupe.

-C’est le moment où jamais. Leur annonça-t-elle à voix basse. « Attaquez maintenant, je vais maintenir le silence et vous couvrir avec mes pouvoirs. »

Initiative :

Luciole : 20 + 1 = 21
Kurto : 15 + 0 = 15
Bratak : 4 + 4 = 8
Valcor : 9 - 1= 8
Joinon : 5 + 0 = 5


Phélès et Hagnar

ombre : attaque d’opportunité 1 + 4 = 5 >< Phélès CA 14 échec
Phélès : intimidation 14 + 4 =18 >< ombre : psychologie 10+1 = 11 réussite
Ombre est intimidée.

La créature reprit d’un geste rageur sa dague dans le lit, poussant un petit cri semblable à un aboiement aigü. Voyant la porte s’ouvrir et une créature y pénétrer, l’ombre mystérieuse tenta de se replier et se dirigea en courant vers la fenêtre.

Pendant ce temps, Hagnar entama une sourde mélopée et concentra la puissance de son dieu. Une boule noire, comme sortie de nulle part, apparut à ses pieds, et un mille pattes monstrueux, aux mutiples couleurs rougeâtres à noir, émergea de cette noirceur, prêt à insérer ses mandibules vénémeuses dans la chair de ses ennemis. Phélès, lui très fier de son discours et de l’effet sur son adversaire, avait réussi à renverser la situation à son avantage. A moins que la fuite de son adversaire ne soit qu’une ruse des plus fourbes.


Initiative :
Phélès : 11 +1 =12
Hagnar: 1 (utilise sa capacité de chance; relancé en 9) +1 = 10
Ombre: 8 + 1 =9


Xrogaan

Les remarques de Xrogaan avaient visiblement agacé le Capitaine Lamétoile. Celui-ci s’apprêtait à répliquer froidement au nain quand ce dernier marqua un soudain intérêt pour le discours.

-Justement, ce groupe est parti pour enquêter sur les activités suspectes… Répondit le demi-elfe, d’une voix plus froide. « Pour enquêter sur vos ‘araignées’ et vos ‘défilés d’Illithids’… Enfin… Bah, disons qu’ils sont descendus pour en savoir plus sur les mouvements des orques en dessous. Certains rapports font état de mouvements de troupes orques, et nous redoutons une infiltration. La forteresse est prévue pour résister à tous les assauts en surface, mais rien n’est fortifié pour l’Outreterre. Voilà les dernières nouvelles. Sur ce, je ne voudrais pas gâcher votre soirée. Au revoir, messire nain. »

L’ironie et l’agacement étaient perceptibles dans les dernières paroles du demi-elfe, qui partit retrouver sa tablée à grandes enjambées. Xrogaan resta un moment seul à la table, juste assez pour savourer sa bière, quand le capitaine revint vers lui d’un air furax, accompagné du tavernier.

-Comment cela ? Hurla le demi-elfe au nain en langage commun, faisant du même coup cesser la musique et les discussions alentoures. « Nous ne sommes pas là pour payer vos chopines bande d’alcooliques sournois ! »

écrit par: Luciole Vendredi 23 Février 2007 à 19h37
Luciole avait tout d'abord été déçu par le fait que leur jeune guide ne puisse le transformer en orque. L'idée de se trouver dans la peau d'un de ses ennemis attirait en effet le guerrier. Puis l'idée de pouvoir se dépenser sans avoir à se soucier du bruit qu'il ferait fit réfléchir le jeune blondinet. Cela faisait un moment que le guerrier n'avait pu se défouler et l'exercice l'attirait terriblement. Cette pensée fit sourire le jeune calishite qui commença à échauffer ses épaules et ses poignets. Soudan, Chrysale leur fit signe de se coucher par terre. Obéissant à la demi-drow, le guerrier assista à la scène qui se déroula en contrebas. Réagissant en entendant le nom de l'orque le plus imposant, le guerrier regarda Kurto avec un regard interrogatif. Le guerrier s'approcha du barbare en rampant et lui glissa à l'oreille:

-Bon et bah voilà. On cherchait Klohrm et bah on l'a trouvé... Maintenant reste à savoir si on le bute ou si on lui apporte vraiment notre aide comme le voulait notre employeur. Moi je suis plus pour lui défoncer la tronche. J'aime pas les gens qui attaquent les villes par derrière.

N'attendant pas la réponse de son camarade, le guerrier se tourna vers Joinon et Bratak et leur dit à mi-voix:

-Bon si ça vous gène pas vous nous couvrirez. Je suppose que vous êtes moins bons au corps à corps qu'avec vos arc et arbalète... Valcor' t'as pas d'arme à distance? Bah fais ce que tu peu...

Le guerrier se leva et commença à descendre le long de la parois en s'accrochant du mieux qu'il put à la mousse. Le jeune guerrier se lança ensuite à l'assaut des trois orques sans regarder qui le suivait et en faisant le moins de bruit possible pour profiter au maximum de l'effet de surprise.

Luciole descend le long de la paroi et attaque l'orque le plus proche.

écrit par: Xrogaan Samedi 24 Février 2007 à 00h44
Interloqué par le retour fracassant du capitaine, les simples mots "payer" et "alcooliques sournois" avait déjà fait tiquer le nain qui, sur le coup, se rappelait qu'il n'avait pas un sou en poche.

¤ Sacré-nom ! Pourquoi vient-il me parler de payer quelque chose lui ?! ¤

Le silence règnant dans la salle mis mal à l'aise le nain. Le capitaine venait de couper toute envie à quiconque de faire la fête. Déjà, Xrogaan sentait, non sans gène, que tout les regards de la salle, aussi bien elfes que nains, étaient tournés vers eux. Le nain ne put se contenir.

¤ D'abord, réfléchir. Pourquoi il me parle de payer ? Personne ne lui a rien demandé... En plus, j'ai déjà payer lorsque j'ai reçut ma bière... ¤

- Dit donc vous, il me semble que vous cherchez des noises ! Fit le nain d'un ton acerbe. "Vous venez comme ca, dire que vous ne voulez payer pour moi alors que, j'ai déjà payé ma consommation ?"

Tout d'abord, le nain cru que le tavernier ne l'aimait pas trop, mais pourquoi demander au capitaine de payer pour lui ? Non, ce n'était pas ça. Puis dans un éclair de compréhension, Xrogaan su que la seule personne capable de dire au tavernier qui devait payer n'était plus là ...

¤ Ha la félonne ! La fourbe ! Mais ici, c'est mon honneur qui est en jeu. Je me dois de corriger ce capitaine. Je ne vois pas pourquoi il n'y aurait que lui qui crierait !¤

- En quoi le fait de boire quelques bières fait-il de nous des alcooliques ? Repris Xrogaan, d'une voix tonitruante. "Je ne pense pas que venir ici pour insulter les nains est une bonne idée, mon garçon !"

Regardant discrètement autour de lui pour voir qui était dans la salle, Xrogaan vu directement un groupe de nain assez loin dans leurs boissons pour pouvoir croire n'importe quoi.

¤ Au moins, si jamais ca tourne vinaigre je pourrai leurs demander de l'aide. ¤

Continuant sur ça lancée, se sentant peut-être un peu trop sûr de lui, Xrogaan eu l'idée géniale d'essayer d'exciter les nains de la taverne. Bien conscient qu'il n'avait pas un charisme exceptionnel, le nain comptait sur le fait que le groupe visé était bourré. Sans quoi, ils n'auraient pas bougé ...

¤ Bon, c'est quitte ou double. Il faut que ca marche ! Je vais créer une diversion grace a une bagarre générale et, je m'éloignerai discrètement... ¤

- De un, vous venez nous trouver en personne, ma compagne et moi, pour nous insutler. Puis vous affirmez que les honorables nains de cette table sont des enculeurs de kobolds ! Fit Xrogaan tout en montrant la table de nains bourrés du doigt. "J'ai déjà dû supporter vos insultes, mais là ç'en est trop !"

Prenant sa chaise et l'éclata facilement sur le sol. Puis, regardant tour a tour le capitaine puis le groupe de nains saoûls, Xrogaan continua a parler.

- Mon honneur et celui de TOUS les nains présents dans cette pièce est baffoué ! Par Moradin, je réclame réparation !

écrit par: Phélès Jeudi 01 Mars 2007 à 14h28
L’ombre semblait ne plus vouloir rester dans leurs pattes à lui, à Hagnar et aux mille-pattes. Chose qui n’était pas forcément des plus aisées étant donné le nombre de membres auxquels il devait échapper.

Phélès n’était particulièrement emballé par le fait de laisser son assaillant s’en tirer sans interrogatoire ni blessure.

Plusieurs choix stratégiques s’offraient à lui. La première solution, c’était de sortir sa dague et la lui lancer en plein corps en espérant que Hagnar pourrait terminer d’achever le gnome avant qu’il ne s’en aille. La seconde c’était de courir et de l’attraper au col et de le foutre à terre. La dernière c’était de lui faire croire qu’il était encerclé et que la fenêtre n’était pas non plus une issue.

Murmurant à Hagnar via son sort de message,
"Le malotru m’a attaqué, il était sous notre lit. En veut-il à notre guildmestre et à nous ? Ou sa tentative d’assassinat concerne-t-elle l’amulette de Xanthen ? Il faut qu’on ait des informations à se sujet pour l’instant il doit vivre."

- Maraud ! Tu es cerné, dit-il à l’attention de l’ombre sans crier mais d’une voix forte. Il avait apprit ses modulations de la voix en travaillant le chant il y a quelques années. "Allons.. Tu ne peux plus fuir.."

Phélès marmonna quelques mots magiques et des bruits d’ailes et des croassements se firent entendre.

- Entends ! Je viens d’appeler des corbeaux, ils sont dehors, si jamais tu passes cette fenêtre prend garde à tes yeux. Ses créatures sont fourbes. Si tu préfères garder ton intégrité, dépose les armes et rends toi ! Nous ne te ferons aucun mal. C’est promis.

A Hagnar par l’intermédiaire de la connexion magique qui les liait, "Attend avant d’agir, voyons s’il se rend. Si jamais il bouge dégomme le !"

Phélès lance sons imaginaires en imitant des bruits de corbeaux (étant donné que l’on peu imité une garde qui charge, pourquoi pas des corbeaux ?). Ensuite il essaye un jet de bluff et de diplomatie pour que le gnome se rende. Je demande à Hagnar de retarder son action en attendant un jugement de la part de Myel-Elina.

écrit par: Kurto Vendredi 02 Mars 2007 à 15h57
La vue du « maître » fit prendre conscience au barbare que les pensés qu’il avait eues dans la prison n’étaient pas si insensées qu’il le croyait. Il y avait bien quelqu’un derrière les agissements des orques de la région et il venait apparemment de le voir. Et tout cela semblait tourner autour de la fameuse amulette.
Il lança à la demi-drow :

- Il va falloir que l’on ait une discussion sur l’homme en noir quand on aura un peu de répit.

Kurto observa la descente du guerrier et calcula ses prises. Il passa ses jambes dans le vide et commença la descente. Juste avant que sa tête ne disparaisse, il regarda les compagnons resté en haut.
- Tirez sur celui qui essaye de fuir en priorité et par pitié évitez de nous toucher.

Une fois en bas, il se mit à courir de façon déportée par rapport à Luciole pour essayer de prendre à revers les trois peaux vertes. En chemin il dégaina son épée longue et refoula au plus profond de lui, enfin l’espérait-il, la frénésie guerrière et l’envie de sang si connues maintenant.

écrit par: Hagnar Vendredi 02 Mars 2007 à 16h37
Hagnar trouvait trop risqué d'attendre la réaction de l'ombre sans réagir, il était hors de question que cette ombre ne s'échappe, d'autant qu'elle ignorait si elle avait réussi à subtiliser quelque objet dans la chambre ou si elle venait "seulement" essayer de les tuer. Elle répondit donc à Phélès :

- Non, je n'attendrai pas en croisant les doigts que cette ombre nous échappe, le risque est trop grand, mieux vaut tuer un capitulard que laisser un espion s'enfuir! En plus, ma créature a pas mal de jambes à se dégourdir! Et s'il meurt, on pourra toujours essayer de trouver des informations sur son cadavre.

La prêtresse fit signe à son mille-pattes d'aller sur l'ombre le plus vite possible et de l'attaquer au corps à corps. Il se déplaça donc rapidement, passa sous un lit et arriva sur l'ombre et un instant, faisant claquer ses mandibules en permanence sur l'ensemble de ce court trajet pour marquer son impatience. Arrivé sur l'ombre, le mille-pattes se cambra légèrement et tenta de planter ses mandibules sur le fuyard.

- Il peut encore s'enfuir! Je vais essayer de l'empêcher de sortir, il est hors de question qu'il nous échappe et je n'ai pas envie de lui courir après en dehors de cette chambre.

¤ Il faut absolument que je montre à Phélès de quoi je suis capable! Si l'ombre s'enfuit, c'est une demi-victoire, mais aussi une demi-défaite, et ça, c'est inadmissible. Il ne faut pas que cet adversaire s'en sorte! ¤

Plutôt que de se jeter sur l'ombre pour engager une lutte et essayer de la maintenir au sol, la prêtresse trouva plus judicieux de lui demander de venir vers elle pacifiquement. En effet, elle n'avait aucune idée de la force que pouvait avoir cette ombre et était loin d'être sûre de pouvoir vraiment l'empêcher de fuir par la force. La prêtresse décida donc de faire venir l'ombre le plus loin possible des échappatoires possibles, elle se dirigea donc dans le coin de la pièce le plus éloigné des fenêtres, se concentra et tenta de forcer l'ombre à la rejoindre et ainsi s'éloigner des sorties en lui en faisant l'injonction.

Le mille-pattes attaque au corps à corps.
Une fois l'attaque du mille-pattes terminé, Hagnar se place le plus loin possible des sorties et lance injonction (approche) sur l'ombre, dans l'espoir qu'une réussite permettra une seconde attaque de son mille-pattes.

écrit par: Bratak Vendredi 02 Mars 2007 à 19h42
Et c'est ainsi que le fameux dénommé "Klorhm" fît son apparition hérissant les poils de la nuque Bratak toujours couché dans le tunnel. Une fois parti, Bratak se releva et regarda les deux guerriers du groupe partir à l'attaque tandis qu'on leur demandait de les couvrir par une pluie de flèche.

_Comptez sur moi les gars, je surveille vos arrières.

Bratak sortit son arc de l'étui qui le maintenait dans son dos et posa la main sur le carquois fixé à sa jambe droite pour y prendre une flèche, un bref regard vers Joinon et Valcor afin de leur parler.

_C'est le moment où on va voir de quoi vous êtes fait les gars.

Se penchant à l'oreille de Joinon il lui glissa :

_ Joinon épate-nous et rabaisse le caquet à notre guide.

Bratak se retourna et prit position sur la saillie afin de surplomber les ennemis qu'il se devait d'exterminer pour le bien de la mission, il banda son arc et visa l'éventuel orque voulant fuir, sinon il se contenterait de viser l'orque le plus écarté des bretteurs pour ne pas être gêné dans sa ligne de mir.

écrit par: Joinon Mardi 13 Mars 2007 à 15h27
Entendant l'encouragement de Bratak, le nain d'or se mit tout de suite à douter de lui-même.
C'était la première fois que sa vie était directement mise en danger de cette façon. Les autres aventuriers semblaient avoir déjà combattu, mais ce n'était pas son cas.
Joinon n'aimait pas la violence physique, et il ne le cachait pas.
Ses mains tremblaient, une goutte de sueur dégoulina de son front pour aller se perdre dans ses sourcils broussailleux.


¤ Il suffit d'appuyer sur la gâchette, simplement presser cette détente métallique. Juste un bout de ferraille... ¤

Le barde se sentit soudainement ridicule, pourquoi doutait-il ainsi? Il était un nain, ses ennemis étaient des orques. Le sang qui coulait dans ses veines haïssait ces créatures. De plus il avait une mission, et les orques étaient des obstacles à cette quête.
Cependant tuer un être vivant... il n'avait jamais fait cela jusqu'alors... même s'il s'agissait d'un orc.


¤ J'ai la cible dans le viseur, et je tire... ¤

Joinon pensa à ses compagnons, risquerait-il de les blesser? Non, seuls Luciole et Kurto étaient descendus, et ils ne seraient pas encore au corps à corps. De plus le nain était en hauteur.

¤ J'ai la cible dans le viseur et je tire. ¤

Le gros index du barde se rapprochait lentement de la détente; il tremblait toujours.
Joinon repensa à ce qu'il avait dit auparavant à Chrysale, puis à son entrée dans l'Outrerre, enfin à son arrivée à la citadelle de Felbarr.
En dernier lieu, Joinon pensa à l'Assemblée puis, plus loin dans sa mémoire, à son père.

¤ Héhé! ¤

Le doigt ne tremblait plus, le carreau partit dans un claquement sec.



Joinon tire sur l'orque le plus proche.

écrit par: Valcor'Darche Mercredi 14 Mars 2007 à 14h48
hrp.gif Tous d'abord excusez moi pour ce retard, mon BTS me prend tout mon temps ces jours ci.

rp.gif Le jeune ensorceleur, enroulé dans sa tunique noire avait regardé la scène et l'avait gravé dans sa tête. A voir la tête de son cousin, de Kurto et de Bratak le dénommé Klhorm ne leur était pas inconnu. Il faudrait donc tenter d'éclaircir la situation après ce combat. Mais pour l'instant, le jeune ensorceleur se concentra sur les trois orques en contrebas. Bratak voulait voir ce dont Valcor' était capable. Et bien il allait voir ça. Mais pour pouvoir lancer ses sorts, Valcor' devait se trouver plus près. Le jeune ensorceleur eu un moment d'hésitation en se rappelant les nombreux combats qu'il avait fait contre son cousin entrainé au combat au corps à corps. L'ensorceleur avait toujours perdu lors des duels rapprochés et en face de lui se trouvaient trois êtres plus grands certainement plus costauds que Luciole. Malgré tout, Valcor' regarda son cousin descendre et ne put s'empêcher de sourire.

¤Celui-là. Il ne peut pas s'empêcher de foncer tête baissée. Bon je vais le suivre. De toute façon, je ne suis d'aucune utilité en haut et malgré sa force inférieure, je sais que Luciole utilisera sa tête face à ces tas de muscles... Enfin j'éspère qu'il utilisera sa tête...¤

Le jeune humain commença donc la descente le long de la paroi couverte de mousse.

Valcor' descend en s'accrochant à la mousse.

écrit par: Myel-Elina Jeudi 15 Mars 2007 à 11h04
user posted image

Bratak, Joinon, Kurto, Luciole et Valcor
hrp.gif Et c’est parti! Morts aux peaux vertes !

rp.gifInitiative :
Orque 1: 19
Orque 3 : 17
Valcor : 16
Kurto : 13
Bratak : 10
Luciole : 10
Joinon : 5
Chrysale : 4
Orque 2 : 2


Orque 1: dégaine son arme, attaque Luciole : 3 (dé) + 4 = 7 >< Luciole CA : 15 échec
Orque 3: dégaine son arme, attaque Kurto : 6 (dé) + 6 = 12 >< Kurto CA : 10 réussite
Kurto perd 3 points de vie
Valcor: escalade : 1(dé) + 1 = 2 >< DD 14 échec
Valcor perd 4 points de vie.
Kurto: escalade : 19(dé) + 8 = 27 >< DD 14 réussite
Kurto attaque Orque 3: 14 (dé) + 5 = 19 >< Orque 3 CA : 18 réussite
Bratak attaque Orque 2 : 9 (dé) + 4 = 13 >< Orque 2 CA: 13 réussite
Orque 2 perd 4 points de vie .
Luciole escalade : 17 (dé) + 2 –2 (armure) = >< DD 14 réussite
Luciole attaque Orque 1 : 9 (dé) + 5 = 14 >< Orque 1 CA : 13 réussite
Orque 1 perd 9 points de vie.
Orque 1 meurt.
Orque 3 perd 3 points de vie.
Joinon attaque orque 2 : 18 (dé) + 0 = 18 >< Orque 2 CA : 13 réussite
Orque 2 perd 3 points de vie.
Orque 2 meurt
Chrysale: ????

Tout se déroula à une vitesse fulgurante. A peine l’humain et ses suivants partis, Luciole, Kurto et Valcor s’élançaient déjà sur les mousses glissantes pour affronter les orques. Encore une fois, le Barbare comme le guerrier blond prouvèrent leur maîtrise de la discipline, mais l’inexpérience, la précipitation et une mousse plus glissante que prévue provoquèrent la chute dans le vide de Valcor. Chute d’autant plus douloureuse que les mousses semblaient prendre un malin plaisir à ne pas se répandre sur les pierres affûtées et traîtresses qui le réceptionnèrent. Alors que, vacillant sous le choc, l’ensorceleur sentait le sang couler sur ses mains et ses jambes meurtries, il put entendre le rire sournois de Beshaba résonner dans sa tête…

Les orques réagirent rapidement à l’arrivée des aventuriers. L’un d’entre eux se précipita sur Luciole, mais le guerrier évita le coup et abattit son adversaire d’un coup qui transperça l’armure de cuir puante. Une autre se précipita aussi, mais il tomba rapidement, un carreau en pleine poitrine et une flèche en travers de la gorge. Mais l’orque le plus puissant se rua sur le barbare, prêt à en découdre. Malgré sa taille et sa carrure, il s’avoua d’une agilité surprenante, et d’une vélocité inattendue. Il parvint à toucher le barbare d’un coup rapide, le blessa sur son flanc gauche. La puissance du coup fit flancher Kurto, qui parvint pourtant à trouver les forces nécessaires pour frapper son agresseur.

Soudain, chacun prit conscience qu’un silence anormal régnait dans les alentours, et que nul bruit de combat ne se faisait entendre…


Hagnar et Phélès

Phélès Bluff : 8(dé) + 10 + 2(circonstances) =20 >< Ombre: psychologie ??? réussite
Mille pattes monstrueux fiélon attaque: 12(dé) + 4 = 16 >< Ombre CA: 15 réussite
Ombre perd 1 point de vie
Ombre : Jet de sauvegarde vigueur : 18(dé) +3 = 21 >< DD 10
Hagnar : injonction 13 >< ombre jet de sauvegarde volonté: 16(dé) +3 = 19 écehc

Le bruit des corbeaux devint assourdissant derrière la vitre, et les paroles de Phélès résonnaient comme des avertissements pleins de bon sens.. L’ombre étrange fut soudain arrêtée dans son évasion, et se trouva coincée, sans sortie évidente. C’est à ce moment que le mille-pattes monstrueux lui sauta dessus et lui planta ses mandibules venimeuses dans la jambe. La créature se débattit, parvint à arracher la vermine de sa jambe, et se tourna vers la prêtresse. Semblent hésiter à la rejoindre, elle fit visiblement un effort monstrueux de volonté qui aboutit à rester maîtresse d’elle-même.

C’est alors que, de la salle commune, les bruit d’une violente bagarre montèrent jusque dans les chambres. Des jurons étaient poussés en Nain, en Commun et dans d’autres langues, et le fracas d’armes s’entrechoquant résonnait. L’ombre, visiblement paniquée, tenta d’un coup de se regagner la porte et de sortir par cette issue. Quitte à passer devant Phélès et encourir le risque d’être attrappé par le barde…


Initiative :
Ombre : 5
Phélès : 14
Hagnar: 5


Xrogaan
Xrogaan bluff : 13(dé) –2 = 11 >< Nains bourrés psychologie: 11(dé) –2 = 9 réussite

La réaction des Nains ne se fit pas attendre. De colère, l’un d’entre eux, armé d’une hache naine aussi imposante que sa longue barbe brune, se leva derechef.

-Enculeur de …Répliqua-t-il en se levant tant bien que mal. « Mais t’es qui toi pour oser dire cela ? Votre compagnie de tafioles feraient mieux de déguerpir d’ici, avant de se prendre une hache dans la crâne. »

Là-dessus, toute la tablée se leva d’un seul trait en vociférant des insultes et des reproches aux membres de la Légion. Ceux-ci eux aussi se levèrent et vinrent se placer aux côtés de leur capitaine, épées au clair et bouclier au bras. L’air menaçant qu’ils affichaient ne laissait aucun doute sur leurs intentions.

-Nous règlerons cela plus tard, nain. Envoya le Capitaine Lamétoile à Xrogaan avant de s’élancer avec sa compagnie contre les nains, provoquant une bagarre armée féroce au sein même de l’établissement…

écrit par: Luciole Jeudi 15 Mars 2007 à 17h31
Le jeune guerrier blond était descendu sans encombre le long de la paroi glissante. Une fois de plus sa jeunesse passée à grimper de partout l'avait aidé. C'est donc sans une égratignure qu'il reçut le premier orque. Alors qu'il se retournait en direction de ses adversaires, Luciole vit son adversaire charger et c'est d'une main experte qu'il para le coup pour en porter un encore plus puissant. Le guerrier venait d'ouvrir le combat. Du coin de l'oeil il aperçut le deuxième orque tomber sous les flèches de ses compagnons restés en haut.
Il allait donc se jeter sur l'orque qui venait de blesser Kurto quand il se rendit compte de l'oppressant silence. Alors que le combat était brutal, aucun son n'en ressortait. Ce silence perturba le jeune blondinet qui se retourna rapidement vers le haut de la cavité où se trouvait son cousin. Malheureusement, Valcor' était descendu lui aussi et était apparemment tombé. Il se relevait lentement les mains ensanglantées. Réfléchissant à toute vitesse le jeune calishite compris que son cousin ne pouvait lancer de sort d'où il se trouvait. C'est alors qu'il compris d'où venait ce silence.


¤Soit c'est Chrysale qui nous aide à pas nous faire repérer... Soit c'est un mage de chez eux qui veut nous déstabiliser. Conclusion, c'est Chrysale. Héhé, il est bien sympa ce sort... Mais on va essayer d'en finir rapidement parce que je suis pas rassuré par la proximité de Klorhm...¤

Affermissant sa poigne sur la garde de son arme, Luciole se précipita vers le dernier orque pour venir en aide au barbare blessé tout en criant à son cousin de s'éloigner. C'est après ces paroles que le guerrier comprit qu'elles étaient inutiles car aucun son ne pouvait sortir de sa bouche tant qu'il était dans la zone du sort de Chrysale.

Luciole attaque l'orque 3

écrit par: Phélès Jeudi 15 Mars 2007 à 18h42
Après une garde tonitruante, des corbeaux. L’esprit du barde était émerveillé. Par moment il s’impressionnait lui-même. Deux essais différents deux réussites. Son utilisation de son sort fétiche, sons imaginaires, était, selon lui, prodigieuse... Il avait réussi à faire changer l’ombre d’avis... Quel talent !

Phélès avait failli atteindre son but, soit la reddition complète de l’ennemi mais le mille-pattes d’Hagnar l’avait attaqué. La femme avait essayé d’user de ses charmes pour l’attirer à elle mais comme le saltimbanque et sa flûte de pan la prêtresse avait échouée.

L’heure n’était pas aux reproches, la naine lui était venue en aide sans rechigner et Phélès en tint compte cette fois-ci.


- Allons rends toi, poursuivis Phélès, tu vois bien que tu es cerné. Si tu es doté d’un minimum d’intelligence tu te rendras... Voyons tu ne peux pas fuir. En preuve de bonne foi je vais ordonner à la naine de ne plus t’attaquer. Hagnar, ne fais plus un geste.. Phélès accompagna sa déclaration d’un clin d’oeil à l’attention de la prêtresse sachant pertinemment qu’elle en comprendrait la signification cette fois ci. Si le faux mage n’arrivait pas à ses fins cette fois ci la caricature de femme avait carte blanche. Approchant sa main de l’épaule de l’ombre qui se dirigeait vers la porte, "Allons rends toi, c’est fini.. Il ne te sera fait aucun mal.."

L’homme des jeux n’était pas particulièrement habile dans les épreuves de force mais si jamais l’ombre connaissait un moment d’hésitation, il l’agripperait violemment et la plaquerai au sol jusqu'à ce qu’elle ce décide à capituler.

Phélès essaye de bluffer à nouveau la créature pour qu’elle se rende. Si son bluff marche il essaye de la prendre en lutte. Si elle continue sa route, Hagnar a le droit de décider si l’ombre doit vivre ou mourir.

écrit par: Hagnar Vendredi 16 Mars 2007 à 10h46
L'échec de son injonction avait contrarié la naine, heureusement au moins que Phélès avait réussi à faire douter l'ombre sur ses capacités de fuite. Cependant, cette dernière semblait encore voir un espoir de fuite en passant par la porte.

¤ Elle n'est pas passé par la fenêtre, elle ne passera pas non plus par la porte. ¤

La prêtresse se décala pour se positionner juste devant la porte de manière à empêcher tout passage de l'ombre. Si cette dernière voulait passer, il faudrait d'abord écarter la naine de son passage, ce qui ne serait pas choses aisée.

¤ Le bavard veut pas que j'attaque, mais pour qui se prend-il. Je ne suis pas son jouet! Il n'a pas à me donner des ordres! Mais bon, je dois bien reconnaître que ma tentative ne s'est pas révélée très fructueuse. Je vais quand même essayer de l'aider un minimum. ¤

Hagnar regarda en direction de l'ombre, et, tout en essayant de définir de quoi il s'agit, elle s'adressa à l'intrus.

- Il a raison, tu n'as aucune chance de t'en sortir, écoute, tu entends les bruits de lutte dans la salle commune, ce sont mes compagnons nains qui viennent nous seconder. Tu n'as aucun espoir de fuite par là-bas. Rends-toi! C'est ce que tu as de mieux à faire! C'est ta dernière chance de t'en sortir vivant, si tu n'obéis pas immédiatement, nous serons contraint de te tuer. Je vais signaler aux autres nains que nous sommes ici pour qu'ils s'approchent, tu verras que je ne bluffe pas.

Sans quitter l'ombre du regard et sans savoir si Phélès ou l'ombre comprendrait ce message ses paroles, Hagnar se mit à parler en nain.

à à é é à

La naine reprit en langage commun à l'attention de l'ombre :

- Ah, mais je vois que ma créature est en train de t'attaquer, elle doit trouver ces paroles vaines, je vais même lui demander de s'arrêter en espérant qu'il n'est pas trop tard pour prouver notre bonne foi. Laisse le tranquille, il ne te fera aucun mal.

Hagnar se place devant la porte et aide Phélès pour son bluff.
Mille pattes monstrueux fiélon (Emile-Patrick) attaque l'ombre.
Si l'ombre tente de fuir par la porte en ayant résisté à l'intimidation et évité un placage de Phélès, Hagnar résiste et empêche tout passage (c'est du moins elle l'espère).

écrit par: Bratak Dimanche 18 Mars 2007 à 16h01
Le combat se déroulait sans anicroche si on faisait abstraction de la chute de Valcor, il ne restait plus qu'un orque debout, le silence était assez gênant pour Bratak qui ne put féliciter Joinon pour son action, alors il se contenta d'un tape amicale dans le dos.

°Il se débrouille pas mal pour quelqu'un qui se bat pour la première fois.°

Bratak allait encocher une nouvelle flèche quand il se ravisa, cela n'aurait servi à rien car l'orque finirait en charpie dans les dix secondes à suivre, il rangea son arc dans le fourreau prévu à cet effet qui était fixé à son dos et se dirigea vers le mur pour commencer à descendre à son tour.

Dans l'éventualité où il glisserait sur la mousse de la paroi, Bratak se préparait à une réception accompagnée d'un roulé-boulé qui limiterait les blessures comme il l'avait déjà fait en se défenestrant depuis le bureau du Capitaine nain les ayant envoyés dans ce monde de ténèbres.


°Bon ne pas glisser, j'aurais l'air con si je me cassais le gueule comme Valcor, tiens comment Joinon et notre guide vont descendre ? Oh et puis on y pensera après de toute façon à cause de la zone de silence on ne sait pas communiquer normalement°

Rengaine son arc.
Escalade.

écrit par: Kurto Lundi 19 Mars 2007 à 12h52
Dans un premier temps surpris de la vivacité de l’orque, Kurto sourit à la passe d’arme qui venait d’avoir lieu. Il se retrouvait enfin face à un adversaire digne de ce nom. La douleur de la blessure disparut presque aussi rapidement que le coup qui l’avait infligé, masquée par la poussée d’adrénaline et la lutte intérieur du barbare pour ne pas laisser libre court à sa rage.

Il recula d’un pas, gonfla les muscles de ses bras en retroussant les lèvres et frappa du plat de sa lame sur son bouclier.

¤ Mais qu’est ce… saleté de jeteur de sorts. ¤

Le barbare jeta un regard lourd de reproche à Valcor et à leur guide avant de revenir à son adversaire. Il poussa un rugissement muet avant de fondre de nouveau du l’orque rescapé.

Kurto tente une intimidation sur l'orque 3

écrit par: Joinon Samedi 24 Mars 2007 à 13h07
L'orque s'était effondré lorsque le carreau eut transpercé la poitrine de l'orque.
Le nain d'or était parvenu à toucher son ennemi; et il l'avait tué! Joinon ne parvenait pas encore à y croire.
Il n'avait jusqu'alors jamais utilisé son arme contre une créature vivante; et il n'avait jamais même blessé quelqu'un.


¤ Joinon "Fléau-des-orcs" Vitutta Rikeri Chantarbre... Diantre que cela est beau. ¤

Comme d'habitude, l'imagination sans borne du barde tendait à s'évader.
Il ne pouvait chanter à cause de l'étrange sort de Chrysale; mais intérieurement il commençait à composer une petite chasonnette entraînante; tout en rechargeant son arbalète légère. Il jugea que des octosyllabes avec une césure médiane conviendraient parfaitement; cela ressemblerait à une petite comptine.


¤ Le nain tira, l'orque tomba,
De tout son poids il s'effondra.
Le barde heureux était joyeux
D'avoir aux dieux rendu l'hideux.

Joinon Chantarbre, pas de palabre!

D'aut'z'ennemis allaient aussi
Payer le prix, perdre la vie.
Ils finiraient sans un délai
Tous par tomber, tout empalés..

Joinon le nain, vise-les bien! ¤

Le nain jugea ce début plutôt prometteur; mais préféra se reconcentrer sur l'instant présent.
Il ne tirerait pas cette fois-ci, risquant de tuer l'un de ses compagnons; et le puissant barbare qui avait toute l'estime de Joinon ne tarderait certainement pas à achever le survivant.

écrit par: Xrogaan Dimanche 25 Mars 2007 à 00h31
hrp.gif J'utilise les étoiles « * » en lieux et place du signe euro, car le caractère euro que j'envoie est pas très bien reconnus pas le forum.

De plus, je serai en stage pendant un mois a partir de lundi. Mes réponses risquent d'être plus "lentes" (fin de semaine surtout). Sauf si je suis pas trop crevé en semaine même.

rp.gif
Fort content de son oeuvre, le nain tout souriant sortit en trombe de la pièce, sans avoir d'abord vérifier que personne ne lui barrait la route, pour monter prévenir ses compagnons. Bien qu'il n'aimait pas trop la compagnie de ce mage, il pourrait se servir de son intellect pour balancer quelques sorts d'immobilisations. C'est plus simple de taper un elfe quand il bouge pas.

* Bien, déjà c'est le bordel en bas. Si ça dure assez longtemps on pourra redescendre... Bien que je n'aime pas partager les gains, il vaux mieux avoir deux personnes qui prennent les coups a ma place ! *

Arrivant dans le couloir, Xrogaan vit le dos d'Hagnar bloquant la porte. Sans ce douter de ce qu'il se passait, le nain lacha tout en continuant d'avancer, l'avertissement suivant.

- Hey, Hagnar ! Lacha xrogaan, d'une voix tonitruante. "'Faut partir, c'est le bordel en bas et je pense pas qu'on soit les bienvenus après ce que je leurs ai mis, à ces sales elfes !"

écrit par: Myel-Elina Mercredi 28 Mars 2007 à 21h24
user posted image

Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

Initiative:
Chrysale: 19 + 2 = 21
Bratak: 15 + 4 = 19
Emerlin: 14 + 0 = 14
Orque : 4 + 3 =7
Joinon: 7 + 0 = 7
Kurto: 6 + 0 = 6
Valcor: 6 -1 = 5
Luciole: 2 + 1 = 3


Chrysale: ???
Bratak : escalade 13 + 4 = 17 >< DD 14 réussite
Emerlin: ???
Emerlin est fou.
Orque3: attaque Kurto 4(dé) + 6 -2 (surdité) =8 >< Kurto CA: 10 échec
Joinon retarde son action
Kurto: intimidation 19 + 6 -4(absence de son)= 21>< orque CA: psychologie 19 -2 = 17 réussite
Orque est intimidé
Valcor se relève.
Luciole: attaque orque 15 + 5 - 2(surdité) +2 (tenaille) = 20 >< Orque CA 18 réussite
Luciole inflige 7 points de dégâts à orque 3


Le silence surnaturel qui régnait dans le tunnel déstabilisait tout un chacun. Les guerriers y perdaient leurs repères, mais ce n'était rien en comparaison des lanceurs de sorts, incapables de proférer la moindre formule . Bratak et surtout Valcor se retrouvèrent soudain incapables de lancer leurs sorts préférés, sans parler de Joinon dont la magie était entièrement due à la musique.

Pendant ce temps, Luciole et Kurto continuèrent leur combat contre le dernier (et plus puissants) des orques. Le barbare tenta alors d'impresionner l'orque, mais la tâche n'était nullement aisée sans l'usage de la parole. La carrure et le charisme seuls de Kurto suffirent cependant à intimider l'orque, qui baissa un instant les bras. C'est à ce même instant que Luciole profita d'une faille défensive du combattant à la peau verte pour lui enfoncer l'épée dans le flanc. Mais, si l'orque grimaça sous le coup, il n'en resta pas moins debout, et prête à en découdre jusqu'au bout.

Quelque chose attira soudain l'intention de Chrysale et de Joinon. Emerlin, resté sur la corniche pour défendre les arrières, se mit soudain à gesticuler dans tous les sens, sans aucune raison. Sa bouche ouverte pour crier restait muette, mais nul doute qu'il désirait hurler de peur, de fureur -ou certainement de douleur. Avec une vivacité qui surprit le nain, la demi-drow se précipité vers Emerlin...


Hagnar, Phélès et Xrogaan

Phélès bluff: 4 + 11 + 2(aide Hagnar) - 4 (intervention au mauvais moment de Xrogaan) = 13 >< Ombre: psychologie 7 - 1= 6 réussite
Phélès engage une lutte: 6 + 1 + 4 (surprise) = 11 >< Ombre 15 + 3 = 18 échec
Emile-Patrick: attaque 12 + 4 + 2 (tenaille) = 18 >< Ombre: CA 15 réussite
Ombre perd 1 point de vie
Ombre: jet de sauvegarde (vigueur) 7 + 3 = 10 >< DD 10 réussite


L'ombre étrange s'arrêta net quand elle vit Hagnar et Xrogaan barrer le passage. L'intervention inopinée du dernier aurait pu provoquer l'échec du bluff du barde, mais Phélès était trop rodé et trop irrésistible pour quiconque. L'ombre se sentit visiblement perdue, et le barde profita de cet instant pour l'aggripper. Il put sentir l'odeur nauséabonde de la créature, son visage reptilien et entendre les glapissements sourds qu'elle émettait lorsqu'il lui prit les bras. Hélas, la prise était trop faible et la créature trop agile, et elle se libéra des mains du barde... Pour sentir les mandibules du mille-pattes monstrueux fiélon se refermer sur lui! Il hurla de terreur plus que de douleur, Toutes ses possibilité de fuite ou de répit venait de s'évanouir.

Pour Xrogaan, le spectacle d'Hagnar barrant le chemin à une créature que Phélès tentait de retenir au sol et qu'un monstre myriapode sorti d'il-ne-savait-où attaquait était pour le moins stupéfiant. Le nain resta quelques instants pantois, avant que les bruits de la bagarre au rez-de-chaussée ne le ramène aux réalités.

écrit par: Phélès Jeudi 29 Mars 2007 à 21h37
La lutte avait échoué, mais par contre toutes les tentatives subversives qu’il avait tenté avaient marché. L’espace d’un instant il en oublia les affrontement qui se déroulaient à quelques centimètres de lui, et remercia celle par qui tout ce qui se déroulait était possible : La Guilde mestre de l’Amasstarte.

¤ Merci, Ô ma maîtresse.. Ce poison est la meilleure chose qui me soit arrivé depuis mes 24 ans d’existence.. ¤

Phélès n’était pas spécialement habitué à remercier autrui mais dans le cas présent la chose s’imposait. Les combats.. Il n’était pas fait pour cela, mais aujourd’hui il arrivait à être un minimum utile pour ses alliés..

Sortant de ses brefs instants de rêverie, le barde se demanda s’il devait faire la même chose que le grouillant mille pâtes, ou bien essayer encore de le persuader de se rendre.. Et ce, malgré le fait qu’Hagnar avait mit en doute sa parole, plusieurs fois.. Encore au début, la cible pouvait être confiante, mais maintenant elle ne devait plus être prédisposée à la moindre négociation.


¤ La dague ou la parole ? ¤

Soit il lui fallait tirer une de ses trois dagues et la lui lancer au visage, à cette ordure de simili kobold. Sinon il restait l’intimidation, la diplomatie ou le bluff..

- Créature, tu es faite, rends toi.. Hagnar ici présente ne se contrôle plus.. Phélès vit alors le guerrier nain derrière la petite femme. "Et nos renforts sont arrivés.. Je connais bien Xrogaan, j’ai passé beaucoup de temps à ses cotés pendant bon nombre de bataille. Et sache qu’il tue aussi bien qu’il respire.."

Le saltimbanque se concentra un bref instant pour intimider une bonne fois pour toute l’ombre.

- J’ai perdu patience.. Qu’il en soit donc ainsi.. Le barde détachait avec lenteur sa dague des sangles qui la retenait à son armure.. Une fois en main il s’écria : "Capitule ou MEURS !"

Phélès dégaine une de ses dagues et tente une intimidation sur l’ombre.

écrit par: Hagnar Vendredi 30 Mars 2007 à 13h18
En analysant la nouvelle situation, Hagnar se dit que cette fois, l'ombre n'avait plus aucun espoir de fuite. Elle pensa cependant qu'elle devait encore attaquer. En effet, pour effectuer son bluff, Phélès avait précisé que Hagnar ne se contrôlait plus, pour que le bluff fonctionne il fallait donc qu'elle ne se contrôle pas! Mais en même temps, maintenant que l'ombre était à leur merci et qu'elle ne pouvait a priori plus s'échapper, la prêtresse n'avait pas envie de l'achever sans un petit interrogatoire préliminaire. Donc plutôt que de charger avec son bâton au risque de la voir s'effondrer en cas de réussite, elle décida de ne lui faire qu'une petite blessure pour ne pas la tuer.

La naine commença cependant par assurer les arrières en demandant à Xrogaan :

- à ê

Une fois cette demande formulée, Hagnar avança vers l'ombre tout en s'adressant à elle.

- Meph a raison, je ne peux m'empêcher d'attaquer ceux qui se retrouvent dans une chambre avec un de mes compagnons. Je ne pense pas qu'on mérite de survivre à une telle intrusion. Si tu te rends à Meph, il te protégera et je ne pourrais te tuer. Mais si tu persistes à refuser cette offre, tu ne ressortiras jamais vivant de cette chambre! Encore une hésitation de ta part et tu y laisseras ta peau.

En arrivant à proximité de l'ombre, Hagnar se jette en avant et tente de la toucher tout en se concentrant pour que son sort de blessure superficielle fasse effet.

- Ceci est le dernier avertissement, tu ne pourras éviter la prochaine attaque et tu y succomberas!

écrit par: Luciole Vendredi 30 Mars 2007 à 17h00
Alors que le grand barbare gonflait ses muscles au maximum afin d'intimider le dernier orque en vie, Luciole avait réussi à enfoncer la pointe de son épée dans le flan du grand humanoïde. Malgré cela l'orque n'avait fait qu'une grimace, était resté debout et semblait près à continuer le combat. Grâce à son expérience des combats le grand blond avait rapidement retiré son arme du corps de son adversaire pour éviter qu'elle ne soit bloquée s'il ripostait. N'entendant toujours aucuns sons, le jeune guerrier ne pu se faire entendre lorsqu'il conseilla à Kurto de rester vigilant. Lorsque le barbare avait vu son propre sang, Luciole avait hésité à se reculer afin que le barbare laisse libre cour à sa folie sans le blesser. Mais il avait finalement décidé de prêter main forte afin d'en finir le plus vite possible avec ce combat. Ne pouvant rien entendre, le jeune homme ne pouvait pas savoir si du renfort arriverait pour le dernier orque ou bien si tout s'était bien passé. Cette sensation d'incertitude, le fait qu'il ne pouvait rien y faire et la magie qui ne lui inspirait pas fortement confiance rendaient le guerrier nerveux. C'est donc pour en finir le plus vite possible que le guerrier calishite se jeta de plus belle sur son adversaire en frappant de plus en plus fort. Absorbé par le combat, Luciole ne pu donc pas s'apercevoir qu'en haut, bien à l'abri, une étrange scène se déroulait.

Luciole attaque l'orque

écrit par: Bratak Samedi 31 Mars 2007 à 11h31
Bratak atteignît le sol sans problème cette fois ci, lorsqu'il se retourna, il eût la surprise de voir le dernier orque encore debout, apparemment, il s'agissait du chef., un vrai dur à cuire.

Bratak voulut prévenir Luciole et Kurto de ne pas jouer au suicidaire, mais évidemment aucun son ne sortît de sa bouche, il regarda Valcor se relever, il est assez blessé, de plus sans ses sorts, il était presque inutile dans ce combat.


°Stupide guide, je suis d'accord que stratégiquement c'était la solution, mais elle aurait put quand même penser aux jeteurs de sorts du groupe °

Bratak réfléchi quelques instants à ce qu'il allait faire maintenant, action décidée, il longea le mur en dégainant son épée, faisant le tour des duellistes pour passer dans le dos du chef orque, ce qui lui rappela la première fois qu'il avait tué un orque par derrière, il y a de cela quelques jours à peine.


Discrétion
Déplacement silencieux automatique
Dégaine épée
Esquive : Orque restant
Contourne la bataille pour le prendre à revers

écrit par: Joinon Samedi 31 Mars 2007 à 12h55
Le barde suivait avec autant de passion que de crainte le combat qui se déroulait sous ses yeux. Ses compagnons semblaient s'oocuper assez facilement du monstre.
Souvent, le regard du nain était attiré par l'orc qu'il était parvenu à toucher.
Le carreau était toujours planté dans le cuir verdâtre, de la blessure s'échappait un filet de sang.

C'est alors qu'Emerlin commença à gesticuler derrière lui et Chrysale. Joinon ne s'était d'ailleurs pas rendu compte qu'il n'y avait plus qu'eux trois sur le promontoire, les autres étaient déjà en bas en train de ferrailler contre leur ennemi.


¤ Non mais non! ¤ voulu dire le barde, toujours muet.

Son altruisme primant soudain sur sa peur, à moins qu'il n'ait pas eu le temps de réfléchir à ce qui arrivait à son confrère, Joinon lâcha son arbalète et sauta sur Emerlin.
Sauter était un grand mot compte-tenu de la corpulence du barde; cependant il tenta de tomber de tout son poids sur son cousin d'écu.


¤ Emerlin, Emerlin! Qu'as-tu? Que t'arrive-t-il? ¤ tenta-t-il de prononcer encore une fois inutilement.
Il était si étrange que ni le combat en dessous ni l'arbalète tombant sur la roche ne fasse de bruit. La situation était empreinte d'une certaine irréalité.

Essayant d'aggriper le plus fort possible les bras du guerrier, le nain d'or donna un coup de tête dans son épaule dans le maigre espoir de le faire tomber en arrière, bien que conscient, et pour cause, que les représentants du Peuple Vigoureux étaient ancrés au sol comme les racines d'une montagne.


¤ Diantre, cela ressemble à la crise qu'a eu papa lorsqu'il a mis l'amulette brillante qu'on avait trouvé dans cette caverne étrange au Valbrume. ¤

Cette anecdote familiale n'avait certainement aucun rapport avec l'incident présent; qu'arrivait-il donc à Emerlin? Ses cris étaient absorbés par l'étrange sort de la demi-drow, cette souffrance silencieuse donna des frissons au barde.


Joinon effectue un test de lutte contre Emerlin.

écrit par: Kurto Samedi 31 Mars 2007 à 14h58
satifait de la réaction de l'orque, le barbare sera encore plus fermement son épée. La grimace, elle, ne fit pasplaisir à Kurto, aprés le coup que venait de donner Luciole,même lui serait à terre. Dans ce silence de mort, il commancait à se dire que si le combat ne se terminait pas vite, il y aurait un risque que des renfort arrive surtout avec la réaction de l'humain en noir. Le barbare oublia alors les raisons de sa présence ici et ses compagnons et se focalisa sur la cible à abatre le plus vite possible.

Kurto attaque l'orque

écrit par: Myel-Elina Mardi 10 Avril 2007 à 13h11
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hrp.gif Désolé pour le retard, mais c'est reparti!

rp.gif Bratak, Joinon, Kurto et Luciole


Initiative:
Bratak: 15 + 4 = 19
Luciole: 17 + 1 = 18
Chrysale : 13 + 2 = 15
Orque : 12 + 3 =15
Joinon: 14 + 0 = 14
Kurto: 9 + 0 = 9
Valcor: 9 -1 = 8
Emerlin: 2 + 0 = 2


Bratak Discrétion: 13 (dé) + 8 +2= 21 >< orque détection 19 - 2 = 17 réussite
Luciole Attaque: 10 + 5 + 2 (tenaille) - 2 (surdité) = 15 >< orque CA: 18 échec
Chrysale ???
Orque: 17 + 6 - 2 (surdité) >< Luciole CA: 15 réussite
orque inflige 5 dégats à luciole
Joinon lutte: 15 - 1 + 4 (???) = 18 >< Emerlin: 17 + 3 = 20 échec
Kurto attaque: 15 + 5 -2 (surdité) + 2 (tenaille)= 20 >< orque Ca: 18 réussite
Kurto inflige 8 dégâts à orque
Orque meurt


Profitant du silence forcé et de son agilité naturelle, Bratak se faufila le long de la pierre pour prendre l'orque à revers. Celui-ci, délaissant Kurto dont il avait désormais une appréhension compréhensible, se tourna vers le guerrier calishite. La passe d'armes qui s'en suivit tourna à l'avantage du Vert, l'armure de ce dernier était trop puissante pour le jeune homme blond, qui reçut une blessure franche de son adversaire.

Mais Kurto ne semblait pas vouloir se laisser faire. Profitant du fait que l'orque lui tournait le dos, il trouva le point faible de l'armure, entre le casque et le protège-nuque, et il planta profondément sa lame. Dans un dernier spasme, le fidèle de Gruumsh s'effondra au sol, tentant maldroitement d'aggripper Luciole dans son agonie.

Pendant ce temps, sur la corniche, une étrange lutte entre les deux Nains avait lieu. Sans qu'il ne sut véritablement pourquoi, Joinon se sentit soudain envahi par une volonté féroce et un courage irrésistible, ainsi que par... oui, une envie de sang inextinguible. Il se précipita sur Emerlin, mais il ne put discerner si c'était l'envie d'arrêter le nain ou de le tuer qui le motivait. Cependant, le guerrier avait une longue habitude des combats et des luttes, et écarta le barde d'un geste violent, avant de se précipiter vers Chrysale, une bave de rage aux lèvres.


Hagnar, Phélès et Xrogaan

Hagnar attaque au contact: 1 + 1 = 2 >< Ombre CA: 13 échec lamentable
Phélès: Intimidation 6 + 10 = 16 >< Ombre psychologie 10 - 1 = 9 réussite


Perplexe devant la complexité de la situation, Xrogaan ne bougeait pas, et se contentait d'obstruer la porte de sa carrure massive. Hagnar, quand à elle, tenta de toucher la créature, mais celle-ci esquiva facilement... Pour se retrouver face à Phélès, dague en main. Comprenant qu'elle n'avait plus aucune chance, la créature jeta sa dague au sol, et implora la pitié dans une langue inconnue de tous.

Prenant enfin le temps de la dévisager, chacun put découvrir l'adversaire qui les avait fait tant courir. Si la cape noire et les mouvements souples avaient pu faire croire à une ombre, la créature était parfaitement matérielle. Ses grands yeux, son visage de lézard difforme, ses crocs dépassant légèrement de sa gueule, et enfin son aboiement caractéristique ne laissait aucun doute: il s'agissait bel et bien d'un kobold, l'une de ses infâmes créatures reptiloïdes qui hantent les coins reculés. Comment l'une de ces créatures était parvenue ici, équipée avec un solide manteau et une dague de bon acier, restait un mystère pour l'humain et les deux nains.

écrit par: Phélès Mardi 10 Avril 2007 à 20h00
Le barde commençait a se montrer utile en combat.. Quelle jouissance ! C’était bien la première fois depuis le début de son existence. Ainsi il pouvait mettre à profit ses talents pour le combat. C’était une révélation ! Sa puissance avait même forcé son adversaire quasiment indemne à se rendre. Quel talent ! Lorsqu’il vit la créature l’implorer pitoyablement le saltimbanque ne put réprimer un sourire en coin malsain. Des jérémiades comme celle que la créature baragouinait ne pouvaient être qu’un signe de soumission, Phélès en était sur.

Il regarda Hagnar un bref instant et la remercia d’un hochement de tête. Maintenant qu’il pouvait observer la créature en détail et apprécier le fait qu’elle soit un kobold Phélès comprit en quelle langue la chose s’adressait à lui.


- Hagnar ! Je ne comprends pas cette langue mais je crois savoir ce que c’est. Ses simili dragons, si fières d’eux, ne parlent que dans la langue des dragons. Connaîtrait tu quelqu’un qui soit capable de jouer le traducteur ? Xrogaan ! Vien par ici au lieu de rester hébété comme un idiot ! Tu vas pas me faire croire que tu n’as jamais détruit de kobold au cours de ta vie naine et que de voir une telle bête te fait perdre tout tes moyens ! Tien le en respect, c’est tout ce que je te demande. D’après ce que j’entend, en bas ça doit être un sacré boxon.. Si tu en est la cause, je ne peux que te blâmer..

¤ J’aimerais tellement lui dire pourtant, si c’est bien lui l’instigateur de se désordre, que je suis fier de lui ! Haaah.. Jouer un rôle, mon dieu ce que c’est compliqué ! Et ce que c’est frustrant ! J’ai l’impression d’être un acteur de talent dont les capacités sont gâchées par un mauvais scénario ! Vais-je abandonner ma couverture avant de rejoindre les aventuriers ? ¤

- Dés que le kobold sera immobilisé j’essayerais de tempérer ce qui se déroule en bas.. On dit que la musique adoucit les moeurs.. Adoucit elle les nains bourrés ? Haha ! A moins que, petite créature, tu daignes t’adresser a nous en commun, ce qui nous éviterait pas mal de problèmes.. Aussi bien à toi qu’à Moi. Car si j’ai réussi à te faire saisir certaines choses c’est que tu peu comprendre ce que je dis.. Hein ?

écrit par: Luciole Samedi 14 Avril 2007 à 10h12
Malgré les passes d'arme qu'il avait exécuté, le jeune guerrier calishite n'avait pu parer l'attaque de son adversaire et avait prit le coup de plein fouet. Heureusement Kurto en avait profité pour achever le grand humanoïde en glissant sa lame entre les plaques joignant les épaules et la nuque. Le guerrier évita la grosse main verte qui tentait de se retenir à lui et mit quelques coups de pied dans la carcasse afin de se venger. Luciole se retourna ensuite vers le grand barbare et lui dit en se tenant les côtes où il saignait abondamment:

-T'aurais pu me le laisser... Cet e****** m'a bien entamé quand même... Bon maintenant je propose de suivre ce Klhorm ou Mlohrk... ou Lmokhr...

Alors qu'il tentait de se rappeler le nom de l'imposant orque qu'ils avaient quelques instants plus tôt, Luciole se rendit compte que le barbare ne pouvait toujours pas entendre les paroles du guerrier. Le jeune calishite reprit donc son discours en faisant des gestes afin que Kurto comprenne. Ne parvenant à se faire convenablement comprendre, le jeune blondinet se tourna vers Chrysale afin qu'elle arrête son sort. C'est alors que Luciole découvrit l'étrange tableau. Emerlin semblait horrifié et Joinon était à terre quelques pas derrière le guerrier. Ne comprenant ce qui se passait, Luciole regarda attentivement la scène et montra le haut de la grotte à Kurto et Bratak qui se trouvaient à côté de lui.

écrit par: Bratak Dimanche 15 Avril 2007 à 10h43
Et encore une bande d'orques gentiment massacrés par le groupe, décidément cette région n'avait pas une faune très variée, mais après tout, Bratak s'en foutait éperdument, d'ailleurs, il ne regardait plus les guerriers, inconscient de l'appel de Luciole, il rengaina son épée.

Il se dirigea vers les cadavres des orques afin de commencer une fouille minutieuse, une fois tout ce petit monde dépouiller de leur possession terrestre inutile dans l'au-delà, ensuite il entreprît une fouille de la salle et pour terminer il se posta en sentinelle à la sortie de la pièce, attendant ses compagnons.


Fouille.
Discrétion en sentinelle.
Il reste 19 flèches dans le carquois.

écrit par: Hagnar Vendredi 20 Avril 2007 à 10h20
¤Mais pourquoi Phélès veut que je trouve un traducteur, ça nous ferait perdre du temps?¤

-Mais voyons Meph', inutile de chercher un traducteur, vu ses réactions précédentes, ce kobold comprend parfaitement le commun! Et s'il persiste à ne pas le parler, on peut lui apprendre à coups de bâton. Je veux bien me charger de cette tâche pendant que tu l'interroges si il y a besoin mais je pense que notre invité va vite comprendre dans quelle langue il doit parler, n'est ce pas? Donc, je vais te laisser le soin de t'occuper de lui gentiment mais je vais d'abord vérifier qu'il n'a rien de dangereux pour toi sur lui.

La prêtresse se tourna alors vers le kobold et le tripota un peu partout pour vérifier s'il cachait une petite arme sur lui. A la fin de cette petite fouille corporelle, le Kobold n'avait d'après Hagnar plus aucun objet pouvant les mettre en danger (il n'avait d'ailleurs plus rien qui ne puisse intéresser Hagnar sur un plan plus personnel).
Au cas où le kobold ait eut envie de résister à cette fouille, il aurait ressenti une énergie négative se transmettre des mains de la prêtresse à son propre corps, histoire de le rendre un peu plus docile.

Se retournant à nouveau vers Phélès, la naine reprit la discussion :


- Voilà, je peux t'affirmer maintenant qu'il est bien désarmé, je te le laisse. D'après le bruit qui vient d'en bas, ils ont l'air occupés et on devrait avoir un peu de temps avant qu'il ne viennent par ici. Pendant que tu discutes avec notre nouvel ami, je vais prendre un peu de ce temps pour honorer le seigneur des trésors.

Laissant ses compagnons d'aventure à l'écart, Hagnar se positionna tranquillement dans un coin de la chambre, sortit quelques pièces d'or, les disposa devant elle et commença à prier Abbathor à voix basse, les yeux fermés, les mains sur les pièces, hautement concentrée. Il apparaissait clairement que cette mise en scène était destinée aussi bien à Abbathor qu'à ses compagnons, histoire qu'ils voient bien à qui ils ont à faire. Sa voix, déjà faible au début de sa prière, baissait au fur et à mesure, si bien que seul une personne attentive aurait pu entendre le début de la prière.

- Abbathor, Seigneur des trésors, soutiens moi pour ma nouvelle mission, que nous trouvions sur notre route de l'or et des gemmes à te sacrifier. Conduis moi rapidement à travers l'Outreterre vers les aventuriers en dangers afin de hâter l'heure de notre récompense.

La fin de la prière d'Hagnar était tellement murmurée que nul hormis Hagnar et Abbathor ne pouvait en connaître la teneur.

écrit par: Joinon Vendredi 20 Avril 2007 à 17h24
Alors qu'il avait violemment projeté à terre par son propre compagnon, nain qui plus est, Joinon retrouva ses esprits. Que diable lui était-il arrivé? Sa volonté d'aider Emerlin s'était changée en envie de tuer lorsqu'il fut au corps à corps avec lui. Et à présent le nain d'écu apparemment enragé se jetait sur Chrysale.

¤ Mais que se passe-t-il ici? ¤

Jetant un rapide coup d'oeil aux humains qui se trouvaient en contrebas, le barde se mit à crier.
- ...
Evidemment aucun son ne sortit de sa gorge. Heureusement Luciole semblait s'être rendu compte qu'il se passait quelque chose d'étrange sur l'avancée rocheuse.
L'étrange maléfice de Chrysale pouvait aussi bien être utile que dérengeant.

Le nain d'or comprit qu'il était en grand danger, l'Outreterre était bel et bien aussi dangereux que ce qu'il avait dit à ses compagnons pour les dissuader d'y descendre. Finalement ils y étaient, il fallait à présent agir.
le barde roula sur le sol, saliisant son costume rouge et vert, jusqu'à pouvoir attraper son arbalète toujours chargée qu'il avait auparavant stupidement jetée à terre.

La saisissant, il la pointa sur le guerrier. Il voulu le menacer mais toujours aucun son ne se fit entendre. Il n'eût plus le choix; ne souhaitant pas même blesser celui qu'il commençait à considérer comme un ami, il garda son arme pointée vers le sol, attendant la suite des événements. Chrysale devrait être capacle de se débarasser d'Emerlin, mais Joinon espérait que la mort ne soit pas la solution que la demi-drow trouverait.

écrit par: Phélès Vendredi 20 Avril 2007 à 23h01
Phélès regarda Hagnar d’un air dépité, puis s’adressa au Kobold en le regardant de haut.

- Les nains sont de bien curieuses créatures, leurs dieux aiment autant les pièces qu’eux.. Néanmoins elle est d’accord avec moi, tu parle commun.. Sinon, seule l’intonation de ma voix t’aurais indiquer quoi faire.. J’ai du mal à le croire cependant. Allons, dit moi ce que tu sais, et tu aura la vie sauve. C’est promis !

Le barde accompagna sa dernière phrase d’un sourire bienveillant malgré le fait que même à présent il ne savait pas encore si il allait laisser la bête en vie ou l’achever des qu’elle n’aurait plus rien à lui dire.

- Je suis sur que ton si précieux sang dragon t’as doté d’un minimum de talent et de pouvoirs. Prouve le en répondant à mes questions.. Ca me désolerait de te tuer mais j’en suis bien capable. Regarde..

Le barde remonta la manche de sa tunique de mage et pointa de la pointe de sa dague un bracelet en os.

- Je ne sais pas si tu t’y connais en anatomie orc mais ce que j’ai autour du bras a été confectionné par mes soins avec des doigts que j’ai coupé sur une peau verte encore vivante.

¤ Vivante, Morte.. Quelle différence après tout ? ¤

- Tu sais pourquoi ? Parce qu’il avait osé défiguré un de mes amis avec ses poings..

¤ Pffff.. Hérudae un "Ami" ? Voir le poing de la bestiole percuter son visage m'a fait autant de plaisir que lui a eut mal. ¤

- Je peux te dire qu’il a souffert. Je crois que j’ai besoin d’un collier de dents.. Tes petites quenottes kobolds pourraient faire l’affaire.. Alors te sens tu apte à parler ? Si tu avait un crâne plus rond, j’aurais put l’utiliser mais le tien est trop allongé pour ce que je veux faire.. Tu as de la chance non ? Allons dit moi pourquoi tu devais m’attaquer ?"

écrit par: Myel-Elina Lundi 23 Avril 2007 à 13h42
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Hagnar, Phélès et Xrogaan

Hagnar fouille le kobold : 1 po, deux fioles remplies d’une substance poisseuse, une dague, 11 dards et une sarbacane.

Xrogaan pénétra rapidement dans la chambre, prenant le soin de fermer la porte derrière lui et de s’y appuyer pour en bloquer le passage. La prière d’Hagnar le remplissait de dégoût, Abbathor étant tout ce que le Mordinsamman contient de pire. Mais il ne pouvait pas décemment critiquer un culte que même le Forgeur d’Âmes avait choisi de ne pas bannir.

La prière redonna courage et entrain à la prêtresse, qui se consacrait pleinement à son dieu et à ses enseignements. Toute à sa prière, elle manqua le début de l’interrogatoire du kobold.

Celui-ci parlait un commun tout à fait relatif, et semblait ne pas avoir tout compris des paroles du barde. Mais, devant l’allure sombre et mauvaise de Phélès, la créature retrouva, avec la peur, le goût du bavardage…


-Grand chef, dire tuer vous. Homme maigre et dame Barbus-Trapus. Eux venir ici, et Kalimor les tuer. Eux venir voir capitaine Barbus-Trapus, puis eux dormir. Grand chef dire tuer quand dormir. Grand chef dire pas faillir, sinon mort. Kalimor pas mourir, alors Kalimor tuer. Mais Kalimor pas méchant. Kalimor vouloir partir. Kalimor pas mauvais.

A la question qui suivait, logiquement, le kobold devient plus pâle et parla à voix extrêmement basse.

-Pas savoir qui est Grand Chef. Visage blanc, habits noirs, et grand. Mais Grand-Chef très puissant. Lui commander kobolds, commander orques, commander magie. Très puissant. Kalimor avoir peur de Grand chef. Tout le monde avoir peur de Grand Chef…

Les dernières paroles durent accompagnées d’un frisson de frayeur. Une lueur de peur passa dans les yeux de la créature.

Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

Bratak fouille orque n°1 : clibanion moche et puant, écu en métal avec insigne d’un œil ensanglanté, cimeterre orné d’une tête d’humain à la poignée, arbalète légère, carreaux de maître, 7 po.

Bratak fouille orque n°2 : clibanion en lambeaux, écu en bois rongé par les champignons, 2 torches, une collection de doigts humanoïdes, arbalète hors d’usage, 12 carreaux de maître, un sac plein de provisions douteuses, une outre pleine de… Euh, mieux vaut ne pas détailler et 3 po.

Bratak fouille orque n° 3 : un harnois décoré du symbole de l’œil ensanglanté, un cimeterre de maître, un écu d’acier, 12 dagues de lancer de maîtres, un parchemin à demi rongé par les champignons, un symbole totemique affreusement laid et 23 po


Bratak fouille : 16 + 0 = 16 >< DD 20 : échec
Joinon : jet de résistance (volonté) 19 + 3 = 22 >< DD : 20 : réussite
Joinon intimidation : 5 + 2 (circonstance) + 3 = 10 >< Emerlin psychologie : 16 + 4 ( ???) + 0 = 20 échec
Chrysale attaque : 16 + 2 = 18 >< Emerlin CA : 15
Emerlin subit 20 points de coup
Emerlin meurt


La fouille menée par Bratak sur les orques avait quelque chose de proprement répugnant. Nonobstant l’odeur violente aggravée par les blessures et les cloques suppureuses et ouvertes de ces créatures, le roublard répertoria toutes les possessions de leurs adversaires, la plupart étant extrêmement décevantes, voire haïssables. Puis il se mit en devoir d’examiner en détail le tunnel dans lequel ils venaient d’arriver. La paroi était recouverte d’un épais champignon qui rendait glissantes les parois. En certains endroits, l’épaisseur de cet écran muqueux atteignait une brasse, et nul doute que le tunnel serait, d’ici quelques années, obturés par cet organisme…

Pendant ce temps, Luciole désigna du doigt l’étrange spectacle en haut de la corniche. Comme rendu fou par quelque maléfice inconnu, Emerlin était entrée dans une rage folle. Kurto ne put s’empêcher de penser à ses propres instants de fureur, mais le courroux qui emportait Emerlin avait quelque chose de surnaturel, qui fit frissonner le barbare. Joinon parvint à se contrôler et à retenir cette incompréhensible envie de tuer qui s’était emparer de lui. Se redressant tant qu’il le put sur la corniche étroite, il agrippa son arbalète et tenta de raisonner son congénère. En vain. Le guerrier se jeta sur le barde en un élan de frénésie, prêt à fendre la tête du malheureux Nain. De détresse, le nain ouvrit la bouche pour crier, quand un carreau se planter droit dans la gorge d’Emerlin. Le guerrier vacilla sous le chox, puis s’effondra, perdu pour tous hormis le Mordinsamman. Joinon se retourna, découvrant Chrysale, l’arbalète encore en position, et le visage fermé.

Tout s’était déroulé à une vitesse surprenante mais, quand le son revint d’un coup, brutalement, tous étaient encore sous le coup de la surprise. Chrysale, rangeant son arbalète, se détourna du Nain agonisant pour murmurer.


-Il fut pris par la folie de la faerzress. Il t’aurait tué, toi le barde. Pas le temps de l’enterrer ou de lui faire une sépulture. On ne va pas non plus s’encombrer de sa dépouille. Répartissez-vous ses possesions, et on continue.

Possesions d'Emerlin : Hache de guerre naine, Hache-targe naine, Tente, Allume-feu, Blague à tabac, Bois de chauffage, Bottes de cuir clouté, Bourse en cuir, Briquet à amadou, Casque de fer simple, Ceinturon, Cor d'alarme, Corne à boire, Couverture épaisse, Cuirasse, Gantelet, Havresac, Matériel de mine, Paillasse, Pipe en bois, Sac à dos en cuir bouilli.

écrit par: Phélès Lundi 23 Avril 2007 à 16h16
L’interrogatoire se passa plutôt bien, même s’il persistait des zones d’ombres. Cependant Phélès doutait que le petit Kalimor connaissait quoi que ce soit d’autre. Le grand chef ne lui aurait sûrement pas donné les raisons pour les quelles il devait assassiner les aventuriers.

La peur et le commun relativement pauvre du descendant des dragons avait attendrit le saltimbanque sans trop savoir pourquoi. Et il ne se sentait plus du tout d’humeur à tuer la petite et pathétique créature. Il essayerait de faire de son mieux pour empêcher Xrogaan, Hagnar et les autres habitants de la ville de mettre un terme à la vie du kobold.


- Dit moi, Kalimor, il me reste quelques petites questions.. Si jamais tu ne comprends pas, tu m’arrêtes, hein ? Le saltimbanque s’adressait à la bête comme à un enfant. Alors, j’aimerais comment tu as fait pour arriver ici.. Ca m’épate car les Barbus-Trapus ne sont t’ils pas hostiles à ton égard ? Comment tu as fait pour passer leurs défenses ? Sinon connais tu les souterrains sous la ville ? Nous cherchons un groupe d’aventuriers qui mènerait une expédition sous la terre en ce moment même. Tu serais te repérer la dessous et nous conduire à eux ?

Le barde posa néanmoins la questions pour laquelle il n’attendait aucune réelle réponse. "Tu sais pourquoi le grand chef t’as demander de nous tuer ?"

Pensant à ce qu’Hagnar avait récupérer sur le petit kobold, Phélès demanda aussi à Kalimor ce que contenait les fioles remplies d’une substance poisseuse. Certes la réponse ne serait pas à prendre argent comptant, mais si le petit Kalimor n’était réellement pas méchant ses indications pourraient être utiles.

écrit par: Luciole Lundi 23 Avril 2007 à 17h33
Le jeune guerrier venait d'attirer l'attention de Kurto sur la scène qui se passait en haut lorsque le petit guerrier se jeta sur Joinon. Voyant qu'il y avait un gros danger, Luciole commença à courir vers le bas du mur afin de venir en aide au barde. Malheureusement, avant qu'il n'ait fait un mètre, Chrysale tua sèchement le pauvre Emerlin d'une flèche dans la gorge. Le son revint brutalement afin que tous entendent l'explication de la jeune femme. En entendant ses paroles, le jeune calishite ne pu s'empêcher de crier:

-Quoi!!! La folie de quoi?!?! Tu nous avais pas prévenu que ça pouvait arriver ça!!! Tu te rends compte, c'est une faille énorme dans un plan qui se joue sur des points minuscules!!! Et toi tu nous caches ça!!! Descend immédiatement que je... Ah je sais même pas ce que je vais te faire...

Sa fureur quelques peut retombée, le guerrier se tourna vers Joinon le visage triste.

-Joinon, achève le. Le moins que l'on puisse faire c'est d'épargner ses souffrances. Met lui une flèche dans la tête...

Le jeune guerrier se tourna ensuite vers son cousin et l'aida à se relever tout en rangeant son arme.

-Et ba mon p'tit Valcor', tu nous aura pas trop servit sur ce coup la... Ca va, rien de cassé? J'ai pu admirer ta chute... On devrait te remettre une médaille pour pas t'être tué en atterrissant... Fait attention la prochaine fois.

Le guerrier finit par s'occuper de Bratak qui observait le tunnel.

-Alors qu'est ce que t'as trouvé sur les trois pas beau? Y a des choses qui pourraient nous servir?

Le guerrier regarda rapidement les trouvailles du roublard puis reporta son attention sur le tunnel avant de s'approcher de Kurto pour lui murmurer à l'oreille:

-J'aime pas trop la façon de faire de cette femme. Gardons un oeil sur elle. La prochaine fois on essayera de se débrouiller sans elle. Sa évitera de perdre un compagnon à chaque fois.

Le guerrier dégaina ensuite son arme et avança lentement dans le tunnel par où étaient patient les mage et le dénommé Klhorm. Il se retourna et attendit ses compagnons afin de ne pas prendre trop d'avance.

écrit par: Joinon Jeudi 26 Avril 2007 à 21h56
Il est des fois où la volonté d'un être est mise à rude épreuve. Les deux nains venaient d'en avoir la preuve; car, après l'explication de Chrysale, Joinon comprit que lui-même avait été la victime momentanée de cette folie Faezress.
D'après les minces connaissances que possédait le barde sur le sujet, la Faezress était un terme drow pour qualifier quelque énergie magique à la base de la création du monde souterrain de Faerûn.
Ainsi ce phénomène rendait les gens fous, assoifés de sang et de violence.

Joinon revoyait devant lui le visage d'Emerlin, déformé par une fureur assassine, se jettant sur lui. Le nain d'écu était mort, mais l'image hantait encore le jeune nain d'or. Pour cette raison, ou car il était en grand état de choc, il ne pleura pas de suite la mort de son compagnon.

Ne disant un mot, son visage n'affichant rien d'autre qu'une grande incompréhension, il détourna son regard de Chrysale et se tourna mécaniquement vers le mort, dont la gorge était littéralement transpercée par le projectile de la demi-drow.


¤ Cela aurait pu être moi... Pourquoi mon esprit a-t-il plus fort que le sien? ¤

Le nain fut tiré de ses pensées par Luciole qui lui criait quelque chose qu'il ne comprit pas tout de suite. Après coup les mots formèrent une phrase.

¤ L'achever? ¤

Joinon eut envie de répondre, de dire à l'humain qu'il n'y avait qu'un cadavre ici, envie de s'énerver; mais nulle émotion ne se manifestait, simplement cette profonde incompréhension issue du choc psychologique.
Toujours avec des mouvements mécaniques, comme si quelqu'un ailleurs le faisait agir, le barde ôta le carreau de sa propre arbalète et rangea l'arme et le projectile.
Puis, s'agenouillant aux côtés d'Emerlin, il lui ôta son sac et son armement, ne lui laissant qu'armure et vêtements.


¤ Nous ne t'enterrons pas, ton profond sens de l'honneur doit comprendre que notre mission n'est pas terminée. Puisse le Morndinsamman accueillir ton âme auprès de lui. Il saura reconnaître en toi le guerrier vertueux que tu étais. ¤

Enfin des larmes commencèrent à s'écouler sur les joues de Joinon, peu au début puis de façon plus importante, allant jusqu'à brouiller sa vision.
L'émotion se manifestait enfin, le choc passé.
Regardant tristement le sac du défunt.


¤ Se partager ses possessions? Comme s'il s'agissait de l'un de ses vulgaires orcs? Comment oser dire cela... Puisse cette monstrueuse créature finir comme elle le mérite....
Ce que je te prendrai, Emerlin, sera un souvenir de toi. Tu ne méritais pas la fin qui t'a été réservée. ¤

Le nain d'or se saisit alors du cor d'alarme de son compagnon et l'accrocha fermement à sa propre ceinture, une larme tomba symboliquement sur l'objet, ce qui ne put qu'accroître la tristesse de Joinon.
Mettant Emerlin sur le dos et croisant ensuite ses bras sur la poitrine inanimée, le barde murmura quelques dernières paroles et se dirigea vers le rebord de la corniche rocheuse.


¤ Si quelqu'un veut quelque chose appartenant à notre compagnon, il viendra le chercher. Ou la sang-mêlée s'en chargera, qu'elle soit autre chose qu'un simple instrument de mort. ¤

Malgré ces pensées, Joinon savait au fond de lui que Chrysale avait raison lorsqu'elle disait qu'Emerlin l'aurait tué, mais l'admettre de suite lui était impossible.
Essuyant ses larmes du revers de son vêtement coloré, qu'il aurait alors souhaité noir, le nain s'apprêta À descendre, aussi sûrement que possible, pas comme Valcor qui gisait en bas. Etait-il également mort?

écrit par: Kurto Vendredi 27 Avril 2007 à 12h31
Le barbare était complètement chamboulé par la vu que lui avaient offert les nain et la drow. La rage coutumière chez lui n’avait rien à voir avec la folie qui c’était emparé du pauvre nain. Si la soif de sang qu’il connaissait bien, avait une durée limitée dans le temps, celle d’Emerlin n’avait aucune limite et sa mort était la seul façon de le libérer. Kurto en avait la certitude. La seul chose qui choqua l’humain fut la facilité avec laquelle la demi-drow avait éliminé le problème. Sans un mort et sans écouté Luciole, il, se dirigea vers la grotte ou ce trouvaient encore Joinon et Chrysale, l’escalada et s’approcha du corp.
Il se pencha et enfourna toutes les armes et autres armures du cadavre dans son sac et le passa à l’épaule.
Après une seconde d’hésitation, il retourna le cadavre et lui fit prendre une posture plus digne. Il reprit une des haches et la plaça sur la poitrine du nain en croisant ses bras dessus. Il se releva et approcha de Joinon.

- s’il te plait, dans tes chansons parle de lui comme d’un guerrier valeureux et dit qu’il est mort en héro.
Sans un mot de plus, il prit son propre sac et descendit pour prendre la suite de Luciole.

écrit par: Hagnar Vendredi 27 Avril 2007 à 15h04
Une fois ses prières terminées et après avoir rangé la nouvelle pièce d'or, une fiole remplie d’une substance poisseuse, 11 dards et la sarbacane dans ses affaires, la prêtresse retourna avec Phélès et le kobold pour la fin de l'interrogatoire. Ayant vaguement entendu que Phélès avait mentionné la substance douteuse autant que poisseuse, Hagnar avait gardé la deuxième fiole en main et réfléchissait à la meilleure manière de savoir ce qu'il y avait dedans si les explications du kobold ne suffisaient pas.

¤ On pourrait forcer le Kobold à en boire et lui en mettre sur le visage. On verrait vite l'effet produit... Oui mais dans ce cas, on perd une fiole, c'est dommage... Voyons... Mais oui, on a cas faire croire au kobold qu'on va en faire usage sur lui et on verra sa réaction! Si il réagit pas tant pis, je l'essayerait sur Xrogaan, si c'est bénefique, je veux pas que cette chose pathétique en profite, je préfère aider un autre nain et si c'est mauvais pour lui, tant pis, c'est un risque que je veux me permettre. Bon, on verra bien après l'interrogatoire. ¤

Hagnar se préparait donc à expliquer au kobold qu'elle ellait utiliser une fiole sur lui au cas où ses explications soient trop imprécises où confuses. Bien sûr, la naine avait également envie de savoir qui voulait la mort de leur petit groupe mais elle se doutait que Phélès s'était déjà renseigné sur ce point vu que c'était sa préoccupation principale dès le début. En arrivant près de Phélès, la naine lui murmura ces quelques mots :

- Fais vite quand même avec lui, y a quelques personnes pas loin qui n'ont pas l'air ravis de la pagaille que nous avons semée avec nos bières. Faudrait que tu ailles voir comment ca évolue, je pense que Xrogaan et moi on est repérés et qu'on aurait du mal à pas être pris dans la bagarre.

écrit par: Xrogaan Samedi 28 Avril 2007 à 09h22
hrp.gif Bien, je suis de retour... Normalement !

rp.gif

Observant la scène depuis la porte, Xrogaan se demandait pourquoi tant de blah blah pour un petit kobold appeuré. Certe, une tentative de meurtre est assez grave que pour tuer le fautif, mais si ce fauteur peut nous mener a la source ?

*Oui, la source. Si on remonte a la source, on peut la tarrire ! Mais, la tafiole en robe a déjà commencer la questionnette. Si je rajoute des questions, le cerveau de cette bestiole, qui est aussi grand qu'une noisette, risquerai de ne pas suivre ...*

Ainsi, Xrogaan pris le choix de parler a Hagnar dans leurs langue natale. Bien que Phélès ne puis le comprendre, le kobold non plus.




Après avoir évaluer la distance le séparant du kobold et de ces compagnons, Xrogaan crachat par terre en direction de la petite bête, tout en prenant son air le plus agressif.

- Dépêche toi de répondre, petit encas ! Aboyat-il. "La vision de ton être me remplis de rage. Parle ! Parle vite, sinon tu tatera de ma hache."

Et Xrogaan pris ça hache en main pour appuier ces dires. C'était une hache banale, comme tout le monde pouvait en trouver chez n'importe quel marchand nain. Mais toute les armes peuvent tuer ...

écrit par: Bratak Samedi 28 Avril 2007 à 18h16
Lorsque le son revînt la première chose que Bratak entendu fût le cri d'agonie d'un nain, se retournant brusquement pour voir ce qu'il était advenu, il fût soulagé de voir le barde vivant, malheureusement le guerrier nain lui était bel et bien mort, tué par leur guide qui plus est !

°Si ça commence comme ça, on sera pas beaucoup à ce partager les cinq milles pièces d'or de récompense°

Ne connaissant Emerlin que depuis quelques heures, le roublard n'en fût guère ému, et c'est pour cela qu'après avoir prit deux trois objets utiles, il reporta toute son attention sur Luciole qui voulait voire ce qu'il avait récupéré sur les orques.


_Bah, il n'y a pas grand chose d'intéressant comme tu peux le voir, pour ce qui est utilisable, on peut retenir une trentaine de pièces d'or, une arbalète, des carreaux que je proposes de donner à Joinon qui lui manie l'arbalète, il y a aussi un bon cimeterre, ah oui, des écus aussi et ce parchemin rongé dont je ne connais pas le contenu.

Bratak avait sciemment omis de mentionner les dagues de lancer qu'il avait déjà commencer à dissimuler un peu partout sur son corps, car de toute manière ses compagnons n'en aurait aucune utilité, ensuite Bratak ramassa le cimeterre qu'il passa à sa ceinture et proposa à Luciole le reste du matériel pour qu'il puisse faire son choix.

_J'espère que ton cousin va bien, c'est un miracle qu'il se soit pas tuer en tombant comme ça !

Bratak fît demi-tour et se dirigea vers le couloir par lequel ils allaient quitter la pièce, par ailleurs, il prît quand même la peine de le réexaminer ne sait-on jamais, un mauvais pressentiment l'envahissait depuis la fin du combat.

Bratak prend le cimeterre de maître, les dagues de lancer qu'il dissimule avec escamotage.
Chez Emerlin : Bratak prend la blague à tabac, la pipe, le briquet à amadou, l'allume-feu.

écrit par: Myel-Elina Dimanche 29 Avril 2007 à 11h19
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Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

Valcor n'avait rien de grave. Ses quelques éraflures et ecchymoses disparaîtraient assez vite, et, si son amour-propre était blessé, son corps était presque indemne. Emerlin, hélas, n'avait pas cette chance.

Après des adieux rapides mais pleins de dignité et de compassion au guerrier nain, le groupe reprit sa route, Chrysale en tête. Les hommages funèbres l'avaient visiblement agacée, et elle faisait montre d'une impatience angoissée. Sa voix résonna soudain comme une lame tranchant le silence de l'Outreterre.


-Quand vous aurez terminé votre boucan, on pourra peut-être suivre la trace de ces orques, et avec plus de discrétion... Ce serait souhaitable!

Ce sur quoi elle s'engouffra dans les ténèbres du tunnel où, quelques instants auparavant, l'humain mystérieux et son compagnon avaient poursuivis leur chemin. Le groupe se vit dans l'obligation de suivre, prenant toutes les précautions pour être discrets.

En comparaison du boyau qu'ils avaient suivi jusqu'à maintenant, le tunnel paraissait large et bien aéré. Deux personnes pouvaient s'y tenir de front, et même Kurto n'avait pas à baisser la tête, du moins la plupart du temps. Mais ces aspects n'en diminuaient nullement l'inquiétude et le malaise des avanturiers habitués au grand jour. D'autant plus que les parois de la cavité étaient recouvertes d'une couche, souvent épaisse, de champignons et de mucus aux couleurs étranges et souvent phosphorescentes. Des excroissances poussaient ça et là, remplissant les ombres de leurs formes intrigantes et inquiétantes. A certains endroits, le mucilage semblait avaoir été brûlé, en d'autres endroits il semblait neuf et prêt à reconquérir l'espace.

Soudain, Chrysale s'arrêta, et fit signe au groupe de tendre l'oreille. Au bout de quelques temps, chacun distingua, se répercutant en échos sur les parois, le martèlement de pioches et burrins contre la pierre...


Hagnar, Phélès et Xrogaan

Le kobold Kalimor reprit peur, visiblement, à la vue de la hache de Xrogaan. Il recommença à parler d'un voix précipitée et timorée.

-Pas savoir pourquoi grand chef vouloir tuer vous. Pas connaître aventuriers. Grand chef dire tuer vous. Kalimor prendre tunnel, puis grimper sur toit et attendre dans chambre. Kalimor connaître tunnels, mais pas vouloir y retourner. Trop dangereux. Grand chef trop puissant là-dessous. Kalimor vouloir partir.

C'estv à ce moment que chacun remarqua que le vacarme en-bas s'était arrêté. Et bientôt, des pas lourds dans le couloir se firent entendre, suivis de près par un tambourinnement à la porte.

-Ouvrez. Lança la voix grave d'un nain. Ouvrez, par Moradin, ou l'on défonce cette porte!

écrit par: Luciole Mercredi 02 Mai 2007 à 15h11
Luciole était le premier à avoir "abandonné" leur ami nain mort. Malgré qu'il paraisse sans coeur, le jeune guerrier préféra ne pas remonter voir le corps sans vie. En effet, le jeune calishite pensait que son ami Emerlin était tombé au combat et dans son esprit, un guerrier devait toujours reposer tel qu'il était tombé. Luciole ne le dit donc pas mais il désapprouva partiellement le fait que ses camarades dépouillent le petit nain de son matériel. Néanmoins il comprit que tous n'avaient pas les mêmes pensées et qu'ils auraient certainement besoin de l'aide du malheureux défin. Luciole partit donc en premier dans le tunnel. Il fut bientôt rejoint par ses compagnons qui le suivirent dans le long boyau humide. Le jeune blondinet fut particulièrement intrigué par les champignons phosphorescents qui éclairaient maintenant tout le tunnel d'une douce lumière évitant ainsi de consommer tout de suite les torches trop précieuses. Dans le silence oppressant, le guerrier se rapprocha de son cousin et lui dit tout bas:

-Ca va? T’es tombé de vachement haut et depuis t'as plus rien dit... J'espère que tu t'es pas fait trop mal. En tous cas j'aime de moins en moins cette femme. Je commence à redouter la promesse qu'on lui a fait. Enfin... Finissons cette quête et après on verra bien.

Revenant à l'avant du groupe, Luciole vit Chrysale arrêter le groupe. Remarquant qu'elle était la seule pouvant les guider à travers les nombreux tunnels, le guerrier eu une grimace de dégoût. Puis, lorsqu'il se décida à respirer moins fort, Luciole pu entendre le bruit qui avait arrêté la jeune femme. Les pioches tapaient contre la pierre afin de creuser un passage vers la cité. Le guerrier se tourna vers ses compagnons.

-Je crois qu'on arrive à destination. Si les orques creusent ici c'est qu'ils ont un camp juste à côté. Klurhm doit pas être loin. Ou Klorhm. Ou peut être Lkrhum... Enfin bon. Ce qui m'intrigue, c'est le magicien qui se trouvait avec lui... J'aime pas trop l'idée que ce gars soit crains par des orques. Sinon on fait quoi? On retente le "roi du silence" tout en sachant que l'un de nous va perdre la tête? Tout en disant ces mots à voix basse, le guerrier jeta un regard meurtrier à Chrysale. Ou alors on peut essayer de les attirer un par un de ce coter... Joinon, tu connaîtrais pas un charme personne par hasard? A votre avis, ils sont combien?

N'attendant pas la réponse de ses camarades, Luciole se coucha au sol, se colla contre le mur et avança lentement et le plus silencieusement possible afin de compter le nombre d'adversaires et pouvoir dresser un plan du tunnel.

Luciole se couche et rampe en silence (si possible).
Luciole utilise scrutation pour compter TOUS les orques et faire un plan détaillé du terrain.

écrit par: Phélès Vendredi 04 Mai 2007 à 20h33
Interpellé par les mouvement qui se faisaient derrière la porte Phélès détourna son regard du Kobold, le laissant sans défense contre Xrogaan. Reposant son regard sur le petit être qui tremblait de peur, le barde annonça qu’il allait sûrement devoir s’expliquer avec ceux qui attendaient dehors.

Il se leva et se dirigea alors vers Hagnar en s’adressant à elle à voix basse :


- Dit moi, je ne me rappelles plus.. Marteau Truc, il va nous prêter un guide pour l’outreterre, non ? Si Kalimor ne veux pas nous y emmener, il ne nous sert a rien. Surtout que si jamais les apprentis musiciens qui tambourinent à la porte vienne a enter et qu’il nous trouve nez à nez avec un Kobold, j’pense qu’on sera dans de beau draps. Il reste deux solutions :

Soit on s’enfuit comme des lâches avec Kalimor mais on n’y gagne vraiment rien puisqu’on perdrait toute possibilité de revenir dans cette ville sans se faire chassé voir tuer.

Soit je négocie avec les nains, et si jamais sa se passe mal, vous dégommez Mipo.. heuu.. Kalimor.

Cependant comme nous sommes en théorie encore les bienvenus ici, et que si sa se trouve j’vais pas retrouver de lit confortable avant mon anniversaire, j’préfère passer la nuit ici.. Nos aventuriers chéris attendront bien un jour de plus, non ?

Alors il se dirigea vers la porte, se rhabillant du mieux qu’il put en marchant, puis d’une voix mielleuse il s’adressa aux nains bourrés derrière la porte.


- Attendez j’arrive, je viens vous ouvrir.. Puis une fois derrière la porte, la main sur la poignée il continua, "Au fait qui êtes vous et que me voulez vous ? D’ailleurs je ne pense pas que l’aubergiste tolère que l’on fracasse une porte de son échoppe. Présentez vous et donnez moi l’objet de votre visite et j’ouvrirais.."

écrit par: Hagnar Mercredi 09 Mai 2007 à 18h54
Entendant les coups à la porte, la prêtresse ne put s’empêcher de s’interroger sur la cause de cette arrivée :

¤ Alors voilà, on apporte de l’aide à un capitaine de la garde en lui disant tout ce que l’on sait, en répondant à ses questions alors qu’on aurait très bien put l’ignorer et boire des bières entre nains, Xrogaan reste gentiment bavarder avec lui et ce salaud vient apparemment nous chercher jusque dans notre chambre avec les autres clients pour poursuivre les discussions ! Je suis prêt à parier qu'en plus, il a refusé de nous offrir nos bières! Je me demande quand même ce qu'il a pu dire à Xro' pour qu'il se mette à taper les clients...¤

Entendant Phélès s'adressait à elle, elle arrêta là ses pensées et eu un léger rictus de satisfaction en entendant Phélès évoquer l’hypothèse de la mise à mort de l’intrus. Elle lui murmura que si les nains bourrés voulez la voir, elle était bien évidement officiellement sortie prier en paix, loin de leur agitation. Elle s’approcha ensuite tranquillement du kobold et s’adressa à lui à voix basse mais néanmoins ferme en lui mettant sous le nez une des deux fioles précédemment en sa possession:

- Qu’est-ce que tu pensais faire avec çà ? Réponds rapidement, je ne suis pas très patiente en règle générale et en ce moment encore moins.

En attendant la réponse (enfin, pendant deux secondes quoi), Hagnar jeta un regard noir au kobold et approcha ostensiblement une main de son bâton pour bien lui faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas et qu'elle était bien déterminée à obtenir une réponse claire.

écrit par: Xrogaan Mercredi 09 Mai 2007 à 19h51
C'est en entendant les coups contre la porte et la voix grave du nain que Xrogaan se dit qu'il valait mieux raconter l'hisoire a phélès, avant qu'il n'ouvre la porte.

D'une voix pas trop forte, afin que seul Phélès puisse entendre.


- Meph', lorsque j'étais en bas, j'ai du utiliser un subterfuge pour éviter de devoir payer l'aubergiste qui me réclamais deux fois ce que lui devais et que j'avais déjà payé. J'ai donc monté tout les nains de la taverne contre les elfes qui s'étaient allié l'aubergiste... Je crois que l'aubergiste a voulut faire payer ma boisson au capitaine elfe ! Donc, j'ai dit que le capitaine avait insulté les nains "d'enculeurs de kobolds". Ma fois, ça a bien fonctionné car j'ai pus monter. Mais maintenant ils sont ici ! Fait attention a une possible attaque ...

Content de son résumé qui lui semblait assez fidèle aux évènements, le nain, le sourir aux lèvres, continua a parler a son compagnons

- Si jamais on arrive a sortir d'ici, je te raconterai cela d'une manière un peu plus enjolivée. D'ailleurs, Hagnar devra m'expliquer certaines choses car je pense qu'elle n'est pas étrangère au problème.

En parlant de la naine, Xrogaan la regardat et remarquat qu'elle allait peut-être faire quelque chose d'irréparable. Conscient du fait que le groupe n'aurait probablement pas d'autres guide que le kobold, le nain se dirigeat vers Hagnar affin de la stoper dans toute action qui pourrai éteindre la vie du kobold.µ

Regardant les fioles, Xrogaan ne put réprimer une exclamation ...


- Mais, c'est du poison !?

écrit par: Joinon Vendredi 11 Mai 2007 à 10h47
Joinon regarda en direction de Luciole qui s'adressait à lui. Il rangea alors le symbole chamanique qu'il avait récupéré sur l'un des orcs; il l'étudierait plus tard, même au tréfond du monde l'on peut se cultiver. Le nain d'or avait également pris des carreaux que Bratak lui avait donnés, les projectiles semblaient d'excellente qualité, certainement pas de facture orque d'ailleurs; il les avait placés dans son carquois, à côté duquel pendait À présent le cor d'alarme du défunt Emerlin.
De plus, la bourse qui pendait à la ceinture du barde était pleine du mucus phosphorescente qui poussait un peu partout. Il en avait récupéré sachant que son sort qui projetait de la lumière nécessitait une telle composante.

¤ Te voilà chargé comme un rothé mon bon Joinon. ¤

Le guerrier calishite se trompait d'après le nain, un esprit combattant pouvait parfois voir la violence et le danger partout, ce qui n'était pas forcément le cas dans la situation présente.
Joinon chuchota de façon à ce que Luciole ainsi que ses autres compagnons l'entendent.


- Je ne pense pas que les mineurs que nous entendons soient des orques, leur orgueil ne leur permettrait jamais de se résoudre à effectuer du travail de nain ou d'esclave. A moins évidemment qu'ils soient eux-mêmes esclaves, ce dont je doute. Ceux que nous avons rencontrés paraissaient occuper des postes bien plus intéressants.

Le barde se gratta la barbe, ce qui provoqua un peu d'électricité statique.

¤ Ouch! ¤

Depuis son combat contre les orcs et son contact assez direct avec la Faezress, Joinon sentait que les pouvoirs qui se manifestaient parfois à travers son être augmentaient, il allait devoir apprendre à contrôler au plus vite cette magie innée, ne s'en étant servi avant cette aventure que dans l'unique finalité d'épater les foules afin de gagner quelques piécettes.
Connaissant cependant assez bien la portée de l'Art qu'il maîtrisait, il fut contraint de répondre par la négative à son compagnon humain.


- Je ne suis pas capable d'agir sur l'esprit des individus Luciole, du moins pas les contrôler. Les sorts que j'ai étudiés sont bien trop faibles.

¤ Pour le moment. ¤ pensa le nain plein d'espoir en faisant claquer ses doigts.

- Nous devrions nous approcher au maximum, afin de connaître l'origine de ses bruits et qui sont les mineurs. Si ce sont des svirfnebelins ou des esclaves je devrais pouvoir leur parler. Si ce sont des duergars nous devrions filer en vitesse. Bien sûr il pourrait y avoir des gardes orques ou d'autres créatures dangereuses.

Mais déjà Luciole était parti en direction des bruits. Joinon resta à sa place et attendit le retour de son compagnon.

écrit par: Bratak Dimanche 13 Mai 2007 à 10h46
Toujours à l'arrière de la formation, Bratak marquait le chemin à l'aide d'une de ses craies, car si jamais leur "guide" les laissait tomber, il aurait dur à retrouver la sortie sans carte, continuant d'avancer, Bratak faillît percuter Joinon lorsque le groupe s'arrêta soudainement sur instance de Chrysale.
Les choses sérieuses commençaient, Luciole fût prompt à réagir comme à son habitude, certainement grâce à son entraînement, Bratak regarda le guerrier se mettre à terre pour ramper, c'est alors qu'il pouffa de rire avant d'intervenir.


_Laisses tomber, j'y vais, je serais cent fois plus discret que toi, et puis tu as l'air ridicule crois-moi.

Bratak rangea sa craie dans son sac et prépara un sort offensif si jamais il était découvert, ensuite il se fît aussi discret qu'une ombre et aussi silencieux que la mort avant de partir en éclaireur voir ce qui se tramait, en passant devant ses compagnons, il arracha une morceau de mousse phosphorescente pour le ranger dans son sac, ça pourrait lui être utile ne sait-on jamais.

°Moi et mes grandes idées j'aurais peut-être du le laisser y aller tout compte fait, bah tant pis.°

Bratak se remémora alors les nombreuses escapades à travers les égouts de Suzail, l'odeur en moins, l'Outre-Terre était cent fois pire, il ne serait pas fâché de sortir de cet endroit oublié des dieux eux-mêmes.


Discrétion, déplacement silencieux, détection (tous les 3m), perception auditive (idem).
Recherche de pièges.

écrit par: Myel-Elina Lundi 14 Mai 2007 à 21h25
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Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

Luciole déplacement silencieux: 5(dé) + 1 -2 (armure) = 4 >< DD 15 échec
Bratak déplacement silencieux: 16 + 8 = 24 >< DD 15 réussite
Bratak discrétion: 7 + 8 = 15 >< DD 15, réussite
Bratak détection: 10 - 1 = 9 >< DD 15 échec

Lorsque Luciole, dans sa lourde chemise de mailles, se mit à se dandiner sur le sol fongieux, ses compagnons eurent du mal à ne pas pouffer de rire devant le ridicule de la situation. La seule à ne pas trouver cela drôle était la demi-drow, qui fit remarquer d'une réplique cinglante que le guerrier faisait un bruit "à faire venir un baphitaur". Aucun des aventuriers de la surface ne savait ce qu'était un baphitaur, mais aucun ne voulait réellement le découvrir, pas même Valcor'Dache. Tout ce que contenait l'Outreterre semblait déjà suffisamment effrayant.

Bratak parti donc, bientôt suivi par Chrysale, qui fit signe aux autres de les attendre. Silencieux et discret comme deux ombres, l'humain et la demi-drow se faufilèrent entre les massifs spongieux et gluants sans bruit et presque invisibles. Ce n'est que lorsque les deux se furent éloignés de quelques centaines de mètres que le groupe restant remarqua qu'ils étaient seuls, sans la moindre lumière et sans aucun guide. Tant que Chrysale se trouvait près d'eux, ils n'étaient que peu gênés par le manque de lumière, mais ils réalisèrent soudain à quel point le noir absolu et les bruits résonnants de l'OUtreterre étaient inquiétants.

Pendant ce temps, Bratak et Chrysale glissèrent jusqu'à apercevoir une légère lueur. Ils se rapprochèrent lentement, pareils à des ombres, jusqu'au rebord incongru que formait un gigantesque champignon vaguement bleuâtre. Le spectacle qu'ils découvrirent stupéfia Bratak.

Des dizaines d'orques, et quelques kobolds, gobelins ou créatures dont le roublard n'avait jamais entendu parler auparavant creusaient, tantôt la roche, tantôt à même l'étrange champignon qui recouvrait les tunnels, dans une immense caverne souterraine. Un pan entier des parois de la caverne était constitué d'une masse gigantesque et muqueuse, et quelques orques se chargeaient de brûler les excroissances de cette masse vivante et titanesque. Des torches faibles éclairaient timidement la scène, mais l'éclat du métal des pioches se répercutait en de nombreux endroits.

Dans la caverne, les endroits où le champignon avait été brûlé ou découpé laissaient apparaître des ruines de pierre et de fer, témoin d'un civilisation engloutie par le champignon. Les orques les plus puissants montaientla garde ou frappaient de leur fouet ceux des creuseurs qui montraient une baisse de régime. Le nombre des orques armés devaient atteindre une grosse vingtaine, sinon plus.

D'un mouvement de bras, Chrysale indiqua quelque chose à Bratak: au centre, sur une sorte de tourelle de bois construite à la va-vite, Klorhm dominait la scène de son regard perçant. Il semblait observer le travail avec grand intérêt...

Plus d'une heure après leur départ, les deux éclaireurs retrouvèrent leurs compagnons, et leur expliquèrent la situation. Chrysale se montra particulièrement soucieuse, presque anxieuse, et pria chacun de prendre une décision au plus vite


Hagnar, Phélès et Xrogaan

La patience de Hagnat ne fut pas mise à l'épreuve. Avant qu'elle n'eût le temps de se décider à empoisonner le kobold, la porte s'ouvrit en fracas. Un nain robuste avait l'avait ouverte d'un grand coup, envoyant au passage Phélès à terre.

-Par la Barbe de Clanggedin! S'écria-t-il sans prêter attention à la scène étrange. "Quand je dis d'ouvrir, j'éxige que l'on ouvre! Ce que je veux, c'est une explication! On m'a rapporté que lma rixe en dessous est de votre faite et... Par l'Epée Divine d'Haela! Qu'est-ce que cela?"

Le doigt du Nain s'était soudain pointé vers Kalimor, dans une attitude de surprise. Derrière lui, le capitaine Lamétoile et l'un des Nains étaient présents. Le demi-elfe avait perdu beaucoup de sa superbe: son armure, cabossée au niveau de son symbole sacrée, était rayée et salie en de nombreux endroits. Son visage présentait des traces de coups, et son oeil droit était gonflé et délibérément fermé. Quelques égratinures agrémentait également son visage. Et le Nain derrière lui, vêtu de vêtement luxueux, était dans un état comparable. Aucun des deux ne semblaient prêt à rire.

-Par la Tresse d'Or de Vergadain! Jura une fois de plus le Nain trapu. "Vous allez m'expliquer quelle est donc cette farce qui me fait lever au beau milieu de la nuit!"

écrit par: Kurto Mardi 15 Mai 2007 à 11h56
Le barbare avait attendu les éclaireurs sans mot dire, il était en faite plus touché par la mort du nain qu’il voulait bien le faire paraître.
Il écouta avec attention le récit de Bratak et du guide. Il regarda alors les membres du groupe et su avec une quasi certitude ce que ferait tous le monde.
Luciole et Valcor Fonceraient dans le tas, Bratak essayerai de passer inaperçu et Joinon essayerai de fuir. Il soupira et analysa la situation.
Les ruines étaient celle de xanthen et l’amulette devait être dedans. Klorhm était là à surveiller avec un nombre important de guerrier et ou était le maitre ?
Et si l’humain était en faite l’une des personnes de la première équipe envoyer.
Kurto se gratta la tête et grommela dans sa moustache.

- Bon, Impossible d’y aller en silence. Non, Luciole je ne pense pas à toi plus qu’à d’autres. un petit sourire se dessina sur son visage. Quoi que. Foncé dans le tas et c’est la mort assuré, Doc il nous reste deux possibilités. Un, on rebrousse chemin et on sort d’ici. Deux, on avance les armes rangées et on va discuter avec Klorhm. Après tous c’est ça notre mission à la basse.
le barbare se tu et attendit la réponse des autres.

écrit par: Phélès Lundi 21 Mai 2007 à 14h39
Phélès était à terre.. Les belligérants derrière la porte avaient plus de force qu’il ne l’avait prévu.. Etre jeter au sol ainsi, contre sa volonté, était pour lui des plus humiliant. Néanmoins il se ressaisi et se redressa avec le plus de dignité qu’il put. S’époussetant les fesses et les jambes le barde toisa du regard le nain qui avait une langue aussi bien pendue que sa barbe. Le plus charismatique de la bande, donc soit c’était l’aubergiste soit c’était le chef des deux défigurés derrière lui. Et lorsque le nain désigna Kalimor, le saltimbanque eut un soupçon de pitié pour le kobold qui ne sortirait pas d’ici vivant. Mais celui si offrait au groupe une échappatoire..

- Tout le tintamarre qui c’est déroulé n’est en aucun cas de ma faute..

¤ Elle est due à Hagnar et à Xrogaan !! ¤

Ni de mes compagnons..

¤ Je ne connais pas ces fous ! ¤

Je crois que l’un des deux protagonistes derrière vous semblait bien curieux a propos de notre présence ici.. Nous sommes la pour aider votre ville.. Le capitaine marteau tonnerre nous a invité à séjourner chez vous cette nuit, pensant que l’auberge était à la hauteur de nos attentes, nous qui risquons notre vie pour vous. Mais j’imagine la déception d’Hagnar qui, alors qu’elle voulait passer une soirée tranquille, se fait accoster par un demi elfe ¤ lubrique ¤ qui ne semble pas vouloir la lâcher..

¤Je veux être loin d’ici.. ¤

Et lorsque je me suis fait attaqué par un kobold dans notre chambre et que je l’ai appelée à l’aide, cette même personne ne semblait pas décidée à la laisser aller pour m’aider.. Le résultat est qu’elle a dut l’envoyer sur les roses pour pouvoir me sauver la vie.. Certes elle aurait put lui demander de l’aide.. Mais quelle honte pour des aventuriers de demander de l’aide dès le début.. Surtout contre un kobold !

Pour ce qui c’est passé ensuite, je suppose que le demi homme, qui avait proposé de payer la consommation d’Hagnar, après son échec, n’était plus enclin à la payer.. Ce qu’il fait qu’il a commencer à chercher des noises à Xrogaan, lui réclamant de pailler la note d’Hagnar en plus de la sienne.. Mon ami nain a donc appelé ses confrères à l’aide puisque le demi elfe commençait a devenir violent..

Phélès cousait les blancs entre les aveux de Xrogaan et le silence d’Hagnar comme il le pouvait..

- Maintenant nous étions près à vous demander de l’aide sur la façon dont vous traitez vos prisonniers de guerre.. Hagnar et Xrogaan allaient le questionner et moi, j’allais sortir chercher un garde quand vous êtes arrivés. Kalimor, le kobold, ne semblait pas d’accord pour nous conduire dans l’outreterre pour chercher le groupe d’aventurier perdu.. Mais peut être grâce à votre aide celui-ci aura plus de jugeote..

écrit par: Luciole Lundi 21 Mai 2007 à 17h24
Le jeune guerrier avait été vexé par les rires de ses compagnons. Depuis le départ de Bratak et Chrysal il n'avait pas ouvert la bouche et semblait bien décidé à ne plus jamais adresser la parole à la "Xanthen Team". Luciole s'était en effet éloigné de quelques pas et s'était absorbé dans la contemplation de la roche des murs obscurs. Le jeune calishite passa donc toute l'heure à examiner le sol, les murs, le plafond, les champignons fluorescents, son arme qu'il astiqua pour la énième fois et le sifflet qu'il n'avait toujours pas finit de tailler. Malgré tout, le guerrier ne pouvait s’empêcher de tendre l’oreille. Le jeune homme faisait de gros efforts pour ne pas donner son avis sur ce que le groupe devait faire ou ne pas faire. Dans sa tête, le jeune calishite échafaudait des centaines et des centaines de plans qui épateraient l'équipe et feraient en sorte que tous demandent pardon pour s’être moqué de lui. Malheureusement pour lui, tous les plans auxquels il pensait se terminaient par un carnage où les combats se dérouleraient à cent contre un. Au comble du désespoir, Luciole tenta de réfléchir comme le faisait son cousin (qui était sensé être plus intelligent et donc avoir de meilleurs idées...).

¤Bon, sachant que nous n'avons que deux vrai combattants, un chanteur, un magicien qui sait faire quelques passes avec son cure-dent (Valcor'), notre guide qui balance des sorts mauvais pour nous même et le charmant Bratak qui est pas mauvais de loin ou dans le dos de nos adversaires... euh... Si je réfléchit comme Valc', sa me donne rien du tout... Je suis sur qu'on pourrais se les faire...¤

Alors qu'il finissait sa réflexion en repartant sur ses idées de bourrins, Luciole cru comprendre que Kurto parlait de lui en disant "impossible d'y aller en silence". Le jeune guerrier prit un air boudeur et marmonna quelques mots que seul lui pouvait comprendre et qui semblaient traiter des gros lards qui se faisaient emprisonner par des nains à la moindre occasion. Malgré son refus de parler, Luciole ne pu s'empêcher de considérer la proposition de Kurto d'aller directement parler à Klorhm. Le guerrier quitta donc sont mutisme et décida de pardonner à ses compagnons l'affront qu'ils lui avaient fait.

-Ouai je pense que c'est la meilleur solution d'aller voir l'autre pas beau. On pourrais laisser Bratak et Chrysale ici au cas où sa tournerait mal et nous autres y aller. Comme sa, Bratak pourrais nous couvrir avec son arc et Chrysale pourrais jeter des sorts si on doit battre en retraite. Mais je pense qu'on ne pourra pas passer libre. Il nous capturerons sûrement pour nous amener devant lui... Sauf si on prend un air super autoritaire et qu'on leur dit qu'on ramène des nouvelles d'en haut... Ou mieux, on pourrait ramener un espion! Ahahah!!! Je suis trop intelligent! Valcor' tu pourrais jouer le rôle de l'espion, tu ressemble bien à quelqu'un d'intelligent qui viens chercher des renseignements. Qu'est ce que vous en pensez? Chrysale t'aurais pas des sorts pour protéger Valc' au cas où?

écrit par: Joinon Mercredi 23 Mai 2007 à 11h54
Le nain n'avait pas été rassuré lorsque ses compagnons étaient partis. Heureusement ses yeux de nains étaient adaptés à un manque total d'éclairage. Il avait ainsi pu, pendant sa longue attente, remettre un peu d'ordre dans son sac. Il avait également tenté d'étudier un peu le symbole totémique qu'il avait récupéré sur un orque. Cet intérêt lui avait surtout permis de penser à autre choses qu'aux dangers de l'Outreterre et à leur situation actuelle.
Malheureusement ses organes visuels ne parvenaient pas à distinguer les couleurs dans le noir complet, simplement les formes; aussi son étude n'avait pas été très complète.

Joinon fut soulagé lorsqu'il avait entendu revenir Bratak et les autres. Il avait d'ailleurs poussé un soupir à peine caché et avait tout écouté des découvertes des explorateurs.


¤ Diantre, ils creusent. Mais pourquoi donc? Ce champignon pourrait être Araumycos, oui certainement, c'est d'ailleurs ce dont avait parlé le gnome... Mais qu'y aurait-il dans ces profondeurs qui intéresserait cet homme? Ma foi le monde de l'Outreterre m'est encore bien trop inconnu. Mes ancêtres doivent avoir bien pitié de moi... ¤

S'approchant de ses compagnons, le nain d'or chassa ces pensées intruses et prit la parole, chuchotant sous sa barbe bouclée.

- D'après ce que vous avez vu l'on ne peut déscemment pas attaquer de front. Je ne vous cache pas que cela est préférable pour moi. Au moins nous sommes fixés sur ce point. La lumière n'est donc pas très présente là-bas? Seulement quelques torches? Hum, c'est logique, les orques voient de toute manière aussi bien que les nains dans l'obscurité.

Le barde tripotait nerveusement les carreaux situés dans le petit carquois qu'il portait accroché à sa ceinture. Il tentait de trouver une solution à la présente situation mais ne parvenait pas à trouver une manière d'éviter le danger.
Il repensa alors à ce Klorhm ainsi qu'à ce qu'il avait dit la première fois que les aventuriers l'avaient vu. Et aussi au but même de la mission première de Kurto et des autres, alors même que Joinon ne les avait pas rencontrés.


- Bon, Klorhm nous veut mort ou vif, je préfère qu'il nous ai vivant et je pense que cela va de même pour tout le monde; nous avons déjà... perdu un compagnon...

Le barde baissa la tête, sa peine était encore lourde et il espétait que ses compagnons ne faisaient pas trop de cas de cette faiblesse sentimentale.

- Euh... pardon... Donc, autant y aller de notre gré effectivement. De plus, s'il ne sais rien de notre mission au nom de la citadelle, nous pouvons toujours lui faire croire que c'est votre mystérieux nain qui nous envoie. De plus les renseignements qu'a recueilli Kurto en prison peuvent nous être utiles. Même s'ils sont minimes. Notre seule chance réside peut-être dans le fait d'avoir l'air amis, du moins neutres. Et s'il sait que nous avons tué ses gardes orques, nous pourrons toujours dire que ce sont eux les premiers à avoir attaqué.
Je pense donc comme Kurto et Luciole, allons lui parler. Peut-être devrions-nous cependant laisser l'un de nous ici, Chrysale au moins. Bratak aussi?

écrit par: Bratak Mercredi 23 Mai 2007 à 16h34
Lorsque Bratak fût revenu avec la guide au sein du groupe et eu expliqué ce qu'ils avaient vu, il fût prit dans un débat concernant la meilleure manière de . . . se rendre, ce qui le désespéra un peu mais pas outre mesure car il semblait que ces compagnons voulaient le laisser derrière avec la demi-drow en guise de sauvegarde.

_Bon, si je récapitule bien, la meilleure des solutions que nous avons pour l'instant est que vous vous rendiez et tenter de négocier avec "Klromm" où un truc dans le genre, pendant que notre très cher guide et moi restons derrière pour pouvoir vous sauvez si les choses tournaient mal.

Bratak frotta à son tour sa barbe en réfléchissant fébrilement à la situation.

°Bon, s'ils se font tuer, je ne peux pas récupérer l'amulette seul avec la drow, s'ils réussissent, je n'aurais même pas mit ma vie en danger, s'ils se font capturer, je devrais risquer ma vie pour les sauver, à moins que je me fasses la belle ce qui risque d'être dur avec la guide à mes côtés, enfin si je penses bien qu'elle ne me laisse pas partir, mais il doit y avoir moyen de négocier, mais à quel prix ? Rrrrrrraaaaaaahhhhhhhh, il y a trop de "mais" et d'inconnue pour savoir, bon tant pis on y va comme ça, j'improviserais comme d'habitude.°

Il se tourna vers Joinon le regarda un instant dans la noirceur du tunnel et se tourna vers l'entrée de la caverne où siégeait leur objectif.


_Bon, je crois que c'est effectivement le meilleur plan qu'on ait, ne vous faites pas tuer bêtement, je ne tiens pas à devoir abandonner vos restes dans cet endroit oublié des Dieux.

écrit par: Hagnar Vendredi 25 Mai 2007 à 10h30
Hagnar était fort contrariée de ne pas pouvoir terminer sa discussion avec le kobold mais bon, puisque les importuns étaient dans la chambre, il fallait maintenant leur fournir des explications. Celles de Phélès n'étaient pas si mal et au final, ils avaient l'air plus intrigués par le kobold que par la bagarre, ce qui était plutôt un point positif. Après le discours de Phélès, la prêtresse n'avait plus qu'à acquiescer et conforter la version du barde. C'est ce qu'elle fit en quelques mots après avoir rangé la fiole qu'elle avait en main quelques instants auparavant :

- Meph' à tout à fait bien résumé la situation, après avoir échappé aux avances de ce pervers, j'ai été appelé par mon compagnon qui avait besoin de quelqu'un pour l'aider à survivre face à ce kobold, c'est pourquoi je ne me suis pas attardée et que je n'ai pas pu prendre le temps de prendre une bière avec ces charmantes personnes (elle désigna à ce moment les nains bourrés avec se tête et un petit sourire à leur attention). Heureusement, grâce à mon intervention, Meph' est encore vivant et nous discutions avec son agresseur pour qu'il nous guide lorsque vous êtes entrés comme des brutes.

écrit par: Xrogaan Mercredi 30 Mai 2007 à 21h31
Tout s'enchainait à un vitesse que le nain trouvait insupportable. D'abord le kobold, puis un défoncement de la porte par ce qui semblait être l'homme d'arme de la ville.

*En tout cas, je n'irai pas croupir en prison. J'espère que ce que raconte Meph' les convaincra ... Puis, après la salade que je leur ai faite gober tantôt, je crois qu'ils sont prêts à tout avaler.*

Se rendant compte qu'il avait toujours sa hache naine a la main, Xrogaan ne sut trop que faire avant de se dire qu'il jouerait probablement le rôle du bouc-émissaire. D'ailleurs c'est lui qui avait foutu le souk dans la salle et c'est lui qu'on trouvait la hache à la main...

- Hm, cette auberge et cette ville ne semble pas si bien gardée pour qu'un petit kobold puisse y pénétrer si facilement et tenter d'assassiner l'un des membres d'un groupe dévoué a la cause de la ville ! Fit le nain d'un ton grinçant. "Je n'aurais jamais pensé qu'un tour de garde aurait dû être fait a l'intérieur même d'une auberge !"

Puis, regardant Hagnar, le nain pensa à une chose commune chez eux deux : l'or.

*Au compte tenu des risques, je crois que l'on pourrait demander une augmentation ... Nous ne sommes même pas encore partis que nous sommes déjà dans les embrouilles. Ha que je hais les kobolds !"

Crachant par terre aux pieds du kobold, Xrogaan s'exclamat :
- Ha, tout ceci à cause d'une si petite bête ! Maintenant que toute la ville sais que tu existes, ta vie semble malheureusement ne plus poséder beaucoup de temps... A moins que tu ne coopères ...

écrit par: Myel-Elina Jeudi 31 Mai 2007 à 10h30
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Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

La demi-drow fit une moue dubitative à la mention du plan, mais ne sy opposa pas.

-Après tout, répondit-elle. "Vous faîtes bien ce que vous voulez de vos vies. Ma part du contrat était de vous amener aux orques, c'est chose faite, je vous laisse avoir vos petites affaires, puis je prendrai les deux cousins pour mes expériences."

C'est ainsi que le groupe se dirigea dans le tunnel en direction des torches. Le chemin était plus long que ce qu'imaginaient les aventuriers, mais ils finirent par déboucher à l'orée de la caverne. Là, les champignons étaient plus épais et plus visqueux, et la grande masse sur les murs vibraient comme un seul organisme. Les orques continuaient leur étrange occupation, creusant ou surveillant les parois et les esclaves. Du haut de sa tourelle en bois, Klorhm observait, d'un oeil acerbe, la'vancement des excavations.

Soudain, l'un des orques en armes remarqua Valcor, Joinon, Kurto et Luciole.


-Daor pawa, um'x bgrwa, nchaor! Hurla-t-il dans sa langue abominable, et instantanément cinq de ses congénères vinrent à la rencontre des aventuriers et les encerclèrent.

-Quoi vous faire là? Prononça difficilement l'un d'entre eux dans un commun approximatif. Lance ou hache en mains, chacun des Peaux Vertes mourrait visiblement d'envie de trucider un humain ou un nain...

Pendant ce temps, en retrait, Bratak était resté avec Chrysale, et observait la scène. Cependant, le roublard se sentait inquiet de rester avec la demi-drow. Quelque chose, dans son attitude et dans sa présence, mettait Bratak mal à l'aise. Et ceci n'était assurément pas un bon présage.


Hagnar, Phélès et Xrogaan

Phélès: bluff 14 + 11 + 2 (aide Hagnar) - 2 (intervention de Xrogaan) = 25 >< Shériff psychologie 3 + 1 =4 réussite

-MOI, UN PERVERS LUBRIQUE????? Hurla la capitaine Lamétoile en réaction aux paroles de Phélès et d'Hagnar. "Mais vous êtes totalement..."

-Voilà qui ne m'étonnerait pas. Lança le Nain en retrait, pas encore tout à fait désaoûlé visiblement. "Les gens de votre espèce sont des êtres décadents et pervers."

S'en suivit une série d'insultes à côté desquelles le terme "enculeur de kobold" passait pour de la plaisanterie entre amis. Au bout d'un moment, le shériff, agacé et visiblement débordé, rétablit le silence d'un cri puissant accompagné d'un coup de poing sur le demi-elfe puis sur le nain.

-Bon, vous commencez à tous m'énerver. Finit par lancer le shériff nain. "C'est quoi cette histoire? Des aventuriers, des demi-elfes lubriques, des dettes au comptoir, une bagarre dans une forteresse qui risque d'être ataquée du jour au lendemain et maintenant un kobold qui sort d'on ne sait où! J'ai bien envie de mettre tout ce petit monde au trou!"

La dernière réflexion avait jeté un froid dans l'assistance. Le calme était revenu avec une soudaineté étrange.

-Bon. Continua l'homme de loi. "Je vais être clément. Capitaine Lamétoile, en raison des hauts faits d'arme de votre compagnie et de votre propre fait, je vais oublié cette histoire. Ceci est valable aussi pour vous, Darumoin du clan Tertermit. Mais votre compagnie et votre clan devront tous deux réparer les dégâts dans l'auberge et payer le tavernier."

Il se tourna alors vers les trois aventuriers et le kobold gémissant de frayeur.

-Vous trois, vous êtes attendus à l'aube dans le bureau du capitaine. Je vous conseille de vous reposer d'ici-là. Le capitaine Marteautonnerre jugera lui-même si oui ou non vous serez rettribués pour cette altercation. Mais je prends le kobold avec moi, il sera entendu. Vous aurez un guide pour l'Outreterre ne vous inquiétez pas.

La voix du shériff laissait entendre qu'il n'acceptait aucune discussion. Il saisit Kalimor avec force, et le traîna hors de la chambre. Trente secondes plus tard, tout avait disparu de cet épisode, et les trois aventuriers restaient seuls dans leur chambre, dans une auberge désormais calme et propice au repos.

écrit par: Luciole Jeudi 31 Mai 2007 à 14h52
Luciole était ravi que son plan soit accepté par tout le monde. Il partit donc accompagné de Kurto, son cousin Valcor' et de Joinon en direction de l'orque nommé Klorhm. Cependant, au fur et à mesure qu'ils avançaient, la joie du guerrier se mua en concentration et en tension. Luciole se rendait compte qu'ils n'avaient pas beaucoup de chance d'approcher Klorhm vivant et il garda donc la main posée sur le pommeau de son arme jusqu'au moment où ils se firent encercler. Ne parlant pas orque, le jeune calishite du se faire comprendre comme il pouvait par la bande de molosse qui l'entourait. S'avançant d'un pas le guerrier prit la parole:

-Bonjour à vous, nous sommes des aventuriers à la recherche d'un certain Mlorhk. Ou Klorhm ou un truc dans ce genre. Apparemment ce serait ce charmant personnage là bas. Pourriez vous nous amener à lui? Nous venons à propos d'un objet qu'il aimerait beaucoup trouver. Je ne peu vous révéler quel est cet objet mais je ne doute pas que Klorhm comprendra l'importance de nos informations...

¤J'ai peut être été un peu trop vague... Ce ne sont que des orques ils ont sûrement rien compris à ce que j'ai dit... Raaaa c'est pas vrai!¤

Voyant que personne ne bougeait, Luciole reprit de sa voix la plus calme possible:

-Si vous préférez, escortez nous jusqu'à lui comme ça vous serez sur qu'on ne lui veut aucun mal...

¤Bon pour l'instant on va laisser tomber la partie "Valcor' est un espion"... Si on arrive jusqu'à Lkomrh et qu'on a pas besoin de dénoncer le cousin tant mieux...¤

Soudain inspirer, le jeune guerrier afficha un grand sourire amical et déclara:

-En revanche, si vous nous tué ici, la fureur de Klorhm pourrait bien être terrible. Même nous qui avons tué le grand Samarcande n'aimerions pas nous trouver près de lui à ce moment là...

Luciole tente de bluffer les orques.

écrit par: Joinon Lundi 04 Juin 2007 à 13h08
S'approcher lentement des orcs était comme avancer pas à pas vers la mort. Bien que les nains d'or n'avaient pas la même haine héréditaire envers ces monstres que l'avaient les nains d'écu, nul membre du Peuple Vigoureux n'aurait pu ne pas se sentir en danger dans une telle situation. Quoique, à proprement parler, rares sont les êtres, nains ou autres, qui eûssent été tranquilles ici.

Luciole avait pris la parole dès que l'orc se fut présenté aux aventuriers. Il était important de ne pas en dire trop tout en ne cachant que relativement peu d'informations. Il fallait agir avec le plus de diplomatie possible mais passer pour des alliés plus que pour des inconnus. Ce fut dans cette optique que Joinon continua dans la lancée du calishite.


- Ouaip, nous v'nons voir Klorhm, c'est qu'on traîne là-d'ssous d'puis bien trop d'temps, m'est avis.

Le barde avait pris un ton brutal, il tentait de se mettre pour ainsi dire au niveau des orcs ainsi qu'à celui de ses compagnons qui, bien que n'étant pas de telle brutes, pouvaient passer pour des mercenaires assez aisément, compte-tenu de leur apparence guerrière et de leur carrure.

¤ Par un tour de passe-passe j'aurais pu noircir et salir ma barbe ou m'ajouter une cicatrice, mais l'effet se serait peut-être dissipé rapidement. ¤

Intéressé par cette idée de "seconde identité" qui saurait être utile dans certaines situations, Joinon la rangea dans un coin de son esprit et continua.'

- Bon, n'faisons pas attendre plus longtemps Klorhm, plus vite c't'affaire s'ra réglée, plus vite nous s'rons tous tranquilles.

Le nain d'or cracha par terre comme pour ponctuer sa phrase. Jamais il n'aurait cru faire un geste aussi dégoûtant mais c'était nécessaire dans son rôle actuel.

¤ Bon, si Kurto et Valcor'Darche suivent la même optique, peut-être serons-nous mieux considérés que si nous nous étions présentés comme des aventuriers totalement neutres. Et j'espère que Bratak est aux aguets. ¤

écrit par: Hagnar Mardi 05 Juin 2007 à 17h57
La naine avait des sentiments mitigés après le départ du shérif et de ses accompagnateurs. D'un côté, elle était ravie de ne pas avoir eu à payer pour la bière et pour les dégâts divers et variés qui semblaient avoir été produit suite à sa petite phrase presque anodine. De l'autre, elle était déçue de ne pas avoir eu le temps d'apprendre ce que contenaient les fioles qu'elle avait récupérées sur Kalimor. Peut-être aurait-elle due être plus rapide, ne pas attendre de réponse du kobold et faire couler quelques gouttes de liquide sur lui dès le début. N'ayant pas l'intention de discuter avec Phélès des problèmes de taverne dont elle était à l'origine, Hagnar décida de prendre les devants et de s'adresser à ses deux compagnons :

- Bon, voilà, il n'y a plus de problème dans cette auberge, il ne nous réclamerons plus rien et nous sommes débarrassé du kobold, nous n'aurons pas besoin de le surveiller pour éviter une traîtrise. Donc, je pense que le mieux maintenant est de se reposer pour être en forme et commencer la recherches des aventuriers précédents sur de bonnes bases. A demain donc.


La naine se dirigea alors vers son lit et s'y installa en tournant volontairement le dos à Phélès et Xrogaan pour être plus tranquille. En se couchant, la prêtresse prit le temps de remercier Abbathor de lui avoir épargné le paiement de sa consommation personnelle et des dégâts de Xrogaan et de ses amis de breuvage (dégâts assez importants d'après les bruits qu'elle avait pu percevoir). La naine ne pouvait s'endormir immédiatement et elle n'arrivait pas à occulter qu'elle allait passer la nuit avec un nain qui n'avait certainement pas passé de nuit à côté d'une naine depuis un bon bout de temps. Même si elle avait confiance en ses capacités à éloigner Xrogaan ou à ameuter toute l'auberge en cas d'approche naine masculine, elle appréhendait légèrement cette première nuit en présence du nain, sûrement une question d'habitude.

écrit par: Phélès Mercredi 06 Juin 2007 à 18h02
- Ouf !

Le barde n’avait aucun doute sur ses capacités mais bluffer tout un groupe de nain et d’autres créatures en tout genre n’était pas de tout repos. Il n’avait rien laissé transparaître mais il avait eut peur d’échouer dans les négociations. Mais il avait réussi et sa bourse s’en senti elle aussi mieux.

Il posa son regard sur Xrogaan et lui adressa un sourire malin. Paranoïaque, Phélès lui parla à voix basse.


- Si sa se trouve ils écoutent a la porte.. Ils sont peut être sournois. Néanmoins, je sais pas si je doit te félicité ou t’engueuler. J’aime les farces, et je crois que celle que tu leurs a fait valait aux moins 7 sur 10. Par contre ne m’en dit pas plus.. Je ne veux pas connaître toute l’histoire en détails.

Puis je crois qu’Hagnar à raison, il faut dormir.. Demain sera une dure journée et sûrement le début de longues journées difficiles et atroce. Je vais enfin pouvoir dormir..

Phélès alla sur le lit qui avait faillit être son dernier et s’y allongea. Il ôta son habit d’herudit et son armure. Il enleva le linge qui lui drapait le corps et se laissa tomber torse nu sur son lit. Toujours habillé de son pantalon. Il n’avait pas à séduire la naine avec son torse parfait, mais il avait prit l’habitude de s’exhiber des que l’occasion se présentait.


- Dites moi ça vous dérange si je fume ?

Phélès porta sa pipe à la bouche, la bourra de tabac et remarquant qu’il n’avait rien pour l’allumer, il marmonna la pipe toujours à la bouche.

- V’s’auriez du feu ?

écrit par: Hagnar Jeudi 07 Juin 2007 à 09h26
Passablement agacée par ce fumeur mal-équipé, Hagnar se retourna quand même et se pencha pour fouiller dans son sac posé au pied de son lit. Elle en sortit un briquet à amadou qu'elle lança à Phélès en lui disant :

- Tiens Meph', voilà de quoi fumer mais évite de mettre le feu à l'auberge, ça m'empêcherait de dormir.

Voyant le torse nu de Phélès, le naine eu un moment de surprise et une grimace changea pendant un instant l'aspect de son visage alors que Phélès allumait sa pipe.

¤Ah, mais pour qui se prend-il, il n'était pas obligé de se montrer devant moi dans cette tenue, si il pense me séduire, c'est raté¤

- Alors, elle est allumée cette pipe, tu pourrais peut-être me repasser mon briquet maintenant, si c'est pas trop te demander.

Une fois le briquet à nouveau au creux de sa main, Hagnar le rangea dans son sac avant de marmonner des paroles incompréhensibles en se recouchant dans sa position initiale.

écrit par: Kurto Vendredi 15 Juin 2007 à 15h38
Le barbare resta planté dans le dos de Luciole à attendre une réaction quelconque des orques après les réflexions du guerrier et du barde.
Au bout de quelque secondes, pour éviter de trop bouger et ainsi inquiéter leurs hôtes, il commença à fixer le point lumineux le plus proche de lui. Une chose pourtant le perturba, il n’y avait aucun signe avant coureur de frénésie guerrière dans tout son être, il était calme et n’avait pas la plus petite appréhension du contexte.


¤ Suis-je devenu fou ou ai-je confiance en notre guide et Bratak ? ¤

Ne trouvant pas de réponse à cette double question, il croisa les bras et se força à détendre ses épaules. Il senti le métal de la chevalière de la compagnie des marches sur son bras. A force de l’avoir au doigt, il avait finit par s’y habitué et ne s’en souvenait presque plus. Cela étant, le contacte rappela à Kurto que lui n’était pas là seulement pour protéger Felbarr mais que le scribe lui avait ordonné de ramener tous les objets important du lieu ou il se trouvait en ce moment. Il serra les dents pour ne pas pousser du juron et eu le plus grand mal à ne pas bouger. Seul son regard put révéler sa contrariété de ne pas être aussi habile qu’aurait put l’être un voleur. Une chose était sûr cependant, il n’écoutait pas le moins du monde les radotages et la tentative de diplomatie en court pourtant juste devant ses yeux.

écrit par: Bratak Samedi 16 Juin 2007 à 13h30
Bratak s'était assis dans le tunnel après avoir regardé ses compagnons entrer en contact avec les orques, si les choses tournaient mal, il l'entendrait sans problème, à l'heure actuelle, il avait lui aussi son lot de problème pensa-t-il en regardant la guide et son air impassible.

°Bon, je me demandes qui est le plus en danger, eux ou moi ? J'ai vraiment la poisse.°

Bratak reporta son attention sur la guide et tenta d'engager la conversation.


_Dites, arrêter moi si je me trompes, mais il me semble que vous venez de laisser partir vos "sujets" d'expérience non ? Qu'allez-vous faire s'ils se font tuer ? Quoique je ne sais pas si je veux vraiment le savoir tout compte fait. Déjà visiter le monde du dessus ? Si ça vous intéresse je pourrais vous servir de guide, enfin si on sort d'ici vivant . . .

Bratak se releva pour regarder dans la grotte si le choses allaient toujours sans anicroches pour ses compagnons et savoir s'il devait fuir ou aller les aider.

°De tous les plans que j'ai imaginé ou auquel j'ai participé, celui-la est de loin le plus suicidaire°


_Je vous offres à boire en attendant ? Un encas ?

°Aussi belle que mortelle, les elfes noires sont vraiment l'opposé de leur cousin, si je m'en sort vivant, plus jamais je retournerais dans ce trou°


Détection et Perception auditive en permanence.

écrit par: Phélès Mercredi 20 Juin 2007 à 00h06
L’allume feu d’Hagnar fut bien utile. Le barde hésita a lui lancer ou a lui apporter. Il choisi la deuxième solution. Il se redressa et lui apporta avec le plus de grâce possible. Il savait comment mettre en valeurs son corps frêle et finement musclé. Il n’épargna pas Hagnar de la représentation bien qu’il savait bien que les nains avaient des standards plus épais.

Il s’installa a nouveau sur son lit et s’adossa contre l’armature de celui-ci. La position allongée n’était vraiment pas propice à la fumette.


¤ J’espère que la fumette n’est pas interdite dans les chambres.. Hein.. ¤

Phélès allait appeler son ancien camarade gnome qui lui avait tant appris sur la mécanique et sur les herbes à pipes. Mais il n’arrivait pas a ce souvenir du nom de ce qu’il avait considéré comme un ami et un allié precieux.

¤ Jebeddoun ? Jebun ? Dobeddo ? Cornebeddo ? Mais non ! Cornebeddo c’était le nain râleur et alcoolique. Jobundobeddo ? ¤

Le dernier était vraiment trop long, le barde était sur que le nom de son compagnon était bien plus court.. Une ou deux syllabes..

¤ Jeb ? Nep ? Dodo ? Tien dodo, sa sonne presque.. Un "Do" en première syllabe ? ¤

Les parfums du tabac que Phélès avait choisi d’après les conseils du gnome étaient pure délices. Même ce vieil enturbanné lubrique n’avait connu pareille jouissance, malgré tous les harem qu'il avait "visité" et l’insouciante elfe des bois.

- Vu qu’Hagnar ne semble pas vraiment emballé par mes pratiques je ne lui propose rien. Mais toi Xrogaan ? En veux tu ? C’est vraiment ce qu’il y a de mieux avant d’aller au lit ! C’est une herbe que m’a conseillé un bon ami à moi. Un petit être qui répondait au nom de.. Dobun !

¤ Oui c’est ça ! Eureka ! J’ai trouvé ! ¤

Phélès avait utilisé l’expression favorite du gnome.. Eureka.. Du gnome peut être. Néanmoins d’après les déductions du barde c’était lors de moment comme ceux-ci qu’il fallait l’utiliser. Dés que son tabac serait consumé le barde ne manquerait pas de dormir à poings fermés.

écrit par: Myel-Elina Mardi 26 Juin 2007 à 21h13
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Joinon, Kurto et Luciole

Luciole bluff 9(dé) -1 = 8 >< DD 16 échec
Joinon bluff: 10(dé) + 7 = 17 >< DD 16 réussite

La réaction des orques aux discours eût fait rire tout observateur étranger, mais la situation ne se prêtait nullement à de tels amusements. Prenant l'air le plus idiot et incrédule qu'il est possible d'envisager, les gardes se regardèrent un long moment, hésitant visiblement sur la conduite à tenir. Au bout d'interminables secondes, l'un d'entre eux s'avança vers les quatre aventuriers.

-Toi, la ferme. Adressa-t-il sans ménagement à Luciole. "L'grand Samarmachin, pas exister, moi dire. Toi menteur. Petit nwa, in, le sale petit nain, lui savoir quoi dire. Mais pas confiance. Nains mesquins, méchants, mais eux taper fort. Khlorm décider. Vous venir."

Les aventuriers furent conduits plutôt qu'escortés au travers du camp. Les regards qu'ils croisaient n'avaient vraiment rien d'aimable, et une hostilité franche apparaissait aussi bien de la part des geôliers que des esclaves. Le groupe venait de mettre les pieds dans un noeud de vipères, et ils venaient sérieusement de s'en rendre compte.

On les amena, à travers les ornières et les creux laissés par les fouilles, jusqu'à la primitive tour en bois. Visiblement, la civilisation exhumée était assez ancienne, certainement humaine, mais ce n'était que des supputations à partir de morceaux entrevues dans la pénombre. En haut de la tour, Khlorm les attendait.

L'orque était gigantesque, dépassant presque les 2 mètres. Sa musculature saillante et ses nombreuses cicatrices impresionnaient presque autant que son odeur était repoussante. Un large fouet à pointes pendait à sa ceinture, et un cimeterre prodigieusement grand frappait les flancs de ses cuisses à peine protégées par un pagne. L'un des gardes lui adressa la parole après s'être agenouillé.


- Maître Khlorm, voici des êtres de la surface qui souhaitent vous parler. Ils cherchent quelque chose à propos d'un objet ou quelque chose dans le genre, j'ai pas bien compris. Le blondinet est farfelu, mais le nain a l'air dangereux.

Ce sur quoi, Khlorm fit un signe agacé de la main, et le garde se leva, et reprit son arme en main.

-Alors, vous venez pour me voir? Lança Khlorm dans un commun parfaitement articulé. Quelque chose en lui indiquait qu'il était plus fin et intelligent que la plupart de sa race. "J'attends rarement des visiteurs ici. Qui vous envoie?"

Bratak

Un léger rire cristallin, presque amical sortit de la bouche de Chrysale et pourtant... Pourtant il y avait plus que de l'amusement dans ce rire. Peut-être une menace, peut-être un jeu, Bratak n'aurait su le dire.

-C'est bien le dernier endroit pour m'offrir un verre, Bratak. Lança la demi-drow d'une voix féminine,. "Je refuse rarement une offre aussi galante, mais je crains que ce ne soit pas le meilleur endroit. Qui sait, peut-être vous arriverait-il quelque chose avant que vous ne soyez parvenu à vos fins avec moi?"

Bratak ne sut pas exactement comment prendre cette dernière réflexion. Il préféra ne pas essayer de l'interpréter.

-Quant à mes sujets d'expérimentation, Continua Chrysale en désignant le groupe qui se dirigeait, escorté par les orques, vers la tour en bois. "Ce ne sont pas précisément les vraies raisons de mon aide, vous vous en doutiez, n'est-ce pas? Oh, j'en trouverai effectivement une utilité pour mes expériences, mais je pourrais sans problème me procurer quelques esclaves dans les marchés de Menzoberranzan ou de Gracklstugh. Non, disons plutôt que je cherche quelques... contacts avec la surface. Peut-être d'ailleurs connaissez-vous quelque organisation qui aurait l'utilité d'une demi-drow à la fois agile..."

Chrysale posait soudain delicatement la main sur la barbe de Bratak.

-... et mortelle.

Hagnar, Phélès et Xrogaan

La nuit fut courte mais sans rêve pour les trois compagnons. L'herbe à pipe avait suffisamment calmé Phélès pour lui apporter un sommeil réparateur, et Xrogaan devait son repos plus à la bière et la fatigue de la journée. Quant à Hagnar, que ce fut une bénédiction de son dieu ou le contentement d'avoir escroqué un demi-elfe ou d'avoir acquis les biens d'un kobold, elle trouva le sommeil facilement.

Plus difficile fut, pour chacun, le réveil avant l'aube, lorsque l'aubergiste vint frapper à al porte pour leur rappeler leur rendez-vous. La seule consolation des trois fut les cernes qu'arborait aussi le tavernier au dessus de son abondante barbe.

Il est inutile ici de relater les propos, très acerbes, du capitaine Marteautonnerre à l'égard des trois aventuriers pour leur exploit dans l'auberge. Toujours est-il qu'il leur fournit des vivres, des torches et des des briquets pour l'expédition, et surtout un guide.

Celui-ci, un gnome des profondeurs aussi taciturne que méfiant, les mena rapidement dans l'Outreterre. Pour ceux qui n'avaient jamais foulé les sentiers sous la terre, le trajet fut à la fois étonnant, déconcertant et angoissant. Etonnant, car les tunnels de l'Outreterre, dans leur infinie complexité et leurs parois de pierre, tranchaient avec tout ce qui se trouvait à la surface, y compris les cavernes superficielles. Déconcertant, car l'absence de repère, le noir qui envahit toute vision au-delà de la portée des torches ou les odeurs qui remontent, soudainement, d'un boyau insoupçonné avaient de quoi décontenancer le coeur le plus vaillant. Angoissant enfin, car cet univers inconnu, avec son silence inquiétant, ses ombres étranges et cette impression de danger permanent provoquaient des frissons jusque dans l'échine des plus braves. Au bout de quelques heures, les aventuriers durent se rendre à l'évidence: ils étaient entièrement à la merci de leur guide, et sans aucun espoir de s'y retrouver sans lui.

Celui-ci s'arrêta soudain au milieu du tunnel, désignant un symbole sur la paroi de pierre. En y regardant de plus près, Phélès observa qu'il s'agissait d'un trait éxécuté à la craie.


-L'un d'entre eux a laissé des traces tout du long. Expliqua le guide d'une voix sèche. "Vous allez par-là, à travers le mur. Suivez les traces. Soyez prudents. Au revoir."

écrit par: Luciole Mercredi 27 Juin 2007 à 13h24
Le jeune guerrier se tus face aux imposant bras de l'orque qui lui intimait le silence. Mais lorsque celui-ci le désigna par "farfelu", Luciole ne pu se contenir.

-Quoi! Moi farfelu??? Ecoute moi bien face de bouse, on à fait le chemin depuis Sundabar pour prendre nos ordres auprès de ton chef et toi tu te permet de nous insulter? Fait bien attention à toi parce que tu risquerais de mourir dans ton sommeil... J'te conseil de plus jamais me tourner le dos. Tête d'oeuf.

Puis, se tournant vers Klorhm, Luciole sourit et lui dit calmement:

-Bien le bonjour seigneur orque. Nous avons été envoyés de Sundabar par un certain Don Cirondyn ou un truc dans ce genre, j'ai pas la mémoire des noms... Et donc ce p'tit gars nous à envoyé vers vous pour trouver... l'Amulette de Xanthen!!! Je vous avouerais qu'on à eu quelques petits problèmes dans la ville la haut mais cette bande de nains galeux, excuse moi Joinon, n'arriveraient pas à retenir un flan dans leur assiette. On s'est donc échappés et nous voila!

Souriant à pleines dents, Luciole regarda Klorhm bien en face. Puis il se tourna vers ses compagnons pour voir leur réaction et savoir s'ils avaient compris ce qu'il voulait faire. N'arrivant pas à déchiffrer le visage de Kurto qui semblait ne penser à rien, il regarda brièvement Joinon pour voir le regard furieux du nain qui se sentait certainement insulté. Le guerrier choisit donc de regarder le général orque afin de voir si son mensonge fonctionnait. Luciole rajouta rapidement:

-Euh... comme ce charmant nain ne nous a pas beaucoup renseigné, j'aimerais, nous aimerions, avoir un petit briefing sur la situation. Où en sont les travaux et y a t-il eu des problèmes?

Prenant son air le plus sincère possible le jeune calishite se retint de ne pas poser la main sur la garde de son arme qui seule pourrait le sauver si Klorhm s'emportait.

Luciole tente de bluffer Klorhm.

écrit par: Bratak Mardi 03 Juillet 2007 à 13h20
La face aux derniers gestes et paroles de Chrysale, Bratak eut un frisson qui parcourût toute son échine lui glaçant le sang par la même occasion.

il essaya de garder son calme et réfléchît promptement à ce qu'il allait dire car cela pourrait bien signé son arrêt de mort ou son . . . salut.


_Hum, c'est vrai qu'on aurait été plus à l'aise en un autre lieu avec un bon verre de vin Cormyrien en main, mais on pourra toujours arranger cela plus tard si mon destin est de revoir la lumière du jour un de ces quatre.

_Effectivement je connais pas mal d'organisations qui seraient intéressé par vos "Talents" , mais beaucoup seraient indignes de vous avoir à leur côté, pour celles qui reste mes contacts y sont assez limité donc je ne saurais vous introduire auprès de toutes, disons que j'ai entendu parler d'une guilde qui répand le chaos sous le soleil de Fearun, une organisation que je contacterais le jour ou j'aurais repéré un de leur agent, chose très ardue, cette organisation devrait vous convenir parfaitement son nom est . .. mmmmhhhh comment c'est déjà ? Ah oui, la guilde de l'Atasmarteuh où un truc du genre.

°Jouons la carte de la prudence, un sage à dit : "Soit proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis", et dans ce cas vos mieux l'avoir dans le même camp si je veux revoir un coucher de soleil. °

Se rappelant soudain que Chrysale avait le pouvoir de lire les pensées, Bratak laissa échapper un soupir.


_Bon je supposes que pour les autres, cette conversation n'a jamais eu lieu ? Au moins vous pouvez compter sur ma discrétion à propos de ce "sujet".

Bratak jeta un coup d'oeil en direction de la caverne où ses compagnons venaient de rentrer en contact avec le chef des orques, au moins étaient-ils arrivé jusqu'à lui en un seul morceau ce qui était un bon début.

écrit par: Phélès Jeudi 05 Juillet 2007 à 11h47
Ainsi donc ils était déjà dans l’outreterre.. Le courage de Phélès qui n’avait d’égal que sa sagesse lui soufflait qu’il fallait partir d’ici au plus vite. Le barde savait pourtant que cette mission serait décisive pour son intégration dans l’Amasstarte. Son but était simple, devenir le second de Myel. Seule sa beauté et son intelligence étaient dignes de commander des gens comme Hagnar ou Svent. Seule les personnes bénies par Sunie pouvaient aspirer à accomplir de grandes choses.

Il se rappela de sa matinée, notamment des remontrances de Marteau-Tonnerre. Le saltimbanque avait fait ce qu’il savait faire le plus au monde : feindre de se sentir concerné et laisser couler le flot de parole inintéressant sur ses épaules. Il avait regardé le capitaine avec un regard sérieux et plein de compréhension. Mais ce à quoi il avait pensé était tout autre. Le bon vieux quartier des plaisirs de Luskan ou il avait vu Malig pour la première fois.

La matinée était passée bien vite, il ne s’était même pas laver. Les odeurs acres de sa sueur mettraient en confiance ses futurs compagnons quant à son dévouement. Tellement il était préoccupé par le sort qu’il en avait oublié de se laver. Lui, "le magicien au rabais, faible et sympathique".

Les exercices bardiques aux quel il devaient s’adonner chaque matin avaient été plus difficile a faire que prévu, les berner quant à son grimoire était assez compliqué. Il avait ouvert les pages sur son livre vierge et avait commencé à réciter quelques vers d’une voix douce et grave. Si Xrogaan lui avait demandé ce qu’il faisait et pourquoi son grimoire était vide, il lui aurait dit que c’était un procédé magique qui permettait de mettre en sûreté les sorts que contenait son livre et que ce qu’il récitait était la formule pour déverrouiller son sortilège..

Tout est il que maintenant le guide semblait les abandonner et que la seule chose qui permettrait de retrouver les aventuriers était un simple trait de craie. Il tenait une torche dans ses mains et regardait ses compagnons.


- Je crois que l’autre à raison, ses traces semblent la seule chose qui puisse nous diriger vers notre groupe. La marche risque d’être longue. Xrogaan veux tu ouvrir la marche ? S’il y a des ennemis à abattre je crois qu’en première ligne tu pourras t’y donner à cœur joie et surtout tu as une bien meilleure vue que moi. Hagnar, crois tu que nous devons effacer ses traces au fur et à mesure que nous avançons, ou que nous devons les laisser sur le mur ? Les flèches pourraient indiquer aux ennemis ou nous sommes, mais pourraient aussi nous aider pour faire demi tour si nous devons battre en retraite après avoir atteint notre objectif.. Peut être que les éventuels ennemis ne comprendrons pas ce que les flèches indiquent mais s’ils sont curieux on risquerait bien de recevoir quelques flèches dans notre arrière train..

Une fois que tout fut décidé, Phélès se mis en marche juste derrière Xrogaan.


¤ Faites que notre chemin soit sans embûches ! Mourir ici ne m’intéresse pas ! ¤

écrit par: Hagnar Lundi 09 Juillet 2007 à 16h35
La naine observa le début des marques et tâta le mur pour comprendre si on pouvait vraiment passer à travers puis elle prit la parole en réaction à Phélès.

- Ah, nous voici enfin sous terre à la recherche des aventuriers perdus! Et heureusement pour nous un des leurs fut assez idiot pour laisser des traces derrière eux. Ils ont eu de la chance que ces marques soient utilisées à bon escient par un groupe de valeureux sauveteurs comme nous, n'est-ce pas Xrogaan? En ce qui concerne le devenir de ces marques, non Meph', nous ne laisserons pas ces traces derrière nous, ce serait trop dangereux! Et en plus, même si nous revenions ici en les suivant dans l'autre chance, je serais bien incapable de retrouver la surface rapidement à partir d'ici! Bon d'accord, on vient de là
(Hagnar montra la galerie dont ils sortent)
et avant c'était à droite mais encore avant, c'est compliqué avec toutes ces galeries, on se tromperait forcément. Pour plus de sécurité, le mieux serait d'éteindre ces foutues torche, on se fait repérer à des kilomètres avec ces cochonneries, et ici, on est pas dans un endroit très sûr. Malheureusement, on a avec nous un semi-aveugle et on va devoir quand même s'éclairer malgré les risques évident d'embuscade si on est vus. Je me mettrais entre vous deux, toi Xro' devant pour ouvrir la route en cas de pépin et toi Meph' à l'arrière parce que si je suis derrière toi, je ne verrais rien du tout. Etant au centre du groupe, je prendrai la torche mais je vous préviens tout de suite, si on voit un groupe louche devant nous alors que nous ne sommes pas encore repérés, je l'éteindrai aussitôt. Et autre chose, à partir du moment où nous aurons passé cette porte, les discussions devront être réduite au maximum et faudra être aussi discret que possible, c'est pas que je sois peureuse, c'est que si on peut éviter les mauvaises rencontres, c'est quand même mieux!

écrit par: Kurto Mardi 10 Juillet 2007 à 17h09
Kurto fut impressionné par la carrure de l’orque nommé Khlorm ce qui le ramena à l’instant présent. Comme toujour à son grand regret, Luciole avait ouvert la bouche pour dire n’importe quoi.
- Don Corïndeyn, triple buse, Don Corïndeyn. dit-il à luciole et lui donnant un coup dans le dos qu’il voulait jute amicale. Et je crois qu’on devrait commencer par se présenter.
Il passa devant luciole, mit le poing droit sur son cœur et s’inclina.
¤ Autant joué le respect, j’ai l’impression que sans ça on va finir auprès de Kelemvor.¤
- Je suis Kurto. Voici, Luciole, Valc et Joinon. Comme l’a dit mon compagnon, Don Corïndeyn nous a recrutés pour venir chercher L’amulette de xanthen.
Il se releva enfin.
- Quant au problème rencontré chef les longues barbes, disons que j’ai effectivement eu la mauvaise idée de poser des questions aux mauvaises personnes. D’ailleurs, quelques uns de vos congénères attendent le moment pour attaquer depuis les prisons.
¤ On sait jamais, des fois qu’il lâche une information sur les préparatifs d’attaque.¤
- Pour en revenir à notre affaire, comme Luciole vien de le dire, on ne sait pas grand-chose à part qu’il fallait venir vous voir. Donc voilà, que fait –on ?
Le barbare croisa les bras et s’ecarta pour laisser la place à Joinon et Valc.

écrit par: Xrogaan Mardi 17 Juillet 2007 à 17h35
Jettant un regard en coin a ces coequipiers avant d'éteindre sa torche, le nain lachat sur un ton grogon :
- Bon, bon... Vous préférez que le tanq passe devant. J'ai bien compris ! Mais, a votre avis, comment on va faire pour revenir en arriere, hein ?!

Regardant le trais de craie
*Ha, ces foutus aventurier... Un groupe pour en secourir un autre... Mais pourquoi je suis ici moi, au fait ? Je jure bien que si je trouve un de ces foutus perdus, je lui botte ces fesses !*

- Bien, assez perdu de temps. Fit le nain en sortant sa hache. Nous sommes la pour botter l'cul aux orcs et a sortir un groupe du pétrin, allons-y. Et que tout mes tombe sous mon bras !

*Il faudrait que je regarde devant, histoire de voir s'il n'y a pas d'indices ...*

C'est ainsi que le nain commenca a avancer en suivant les traits de craie, sans regarder si ces compagnons le suivaient. Xrogaan avancait tout en regardant avec attention les détails de la galerie en recherche d'un indice quelqu'onque quant au devenu du groupe recherché.

écrit par: Phélès Mardi 17 Juillet 2007 à 22h47
Il était tout à fait normal que Xrogaan se plaigne d’être en premier dans le couloir. Et celui-ci l’exprima d’une façon étrange. Il mêla selon Phélès le dialecte nain et le commun pour énoncer ses remontrances. Le barde avide de connaissances et ennuyé de ne pas parler nain saisit alors l’occasion.

- Maître nain, je doit avoué que votre phrasé m’est difficile d’accès, si vous mélangez des mots nains, et des mots de commun je risque de ne pas pouvoir vous suivre bien longtemps ! Vous venez d’employer un mot que je ne puis comprendre ! Seriez vous à même de me l’expliquer ? Je m’excuse de ma façon de prononcer ce que je crois être du nain, donc veuillez être indulgent avec moi ! Ce mot c’est tanq, ou tank, voire tanke.. Je dois avouer que je n’ai pas saisi. Alors pourriez vous m’expliquer qu’est ce que cela ? Je n’en ai jamais entendu parler. Serait-ce une expression naine ?

Puis il s’adressa à Hagnar d’une voix plus basse, sachant pertinemment que sa soif de connaissance, risquait de se faire remarquer. Le fait est que sa science n’avait que des domaines bien limités et que Dobun lui avait élargi l’esprit en l’intéressant à l’ingénierie pour la quelle il s’était révélé finalement assez doué, mais c’était bien normal étant donné qu’il était ce qu’il était. Une homme dont l’intelligence n’avait d’égal que sa beauté.

- Dame Hagnar, je crois être assez maigre pour ne pas gêner votre champ de vision ! Surtout que je n’arriverais pas à surveiller décemment vos arrières. Des ennemis seraient si vite arrivés ! Ma taille aussi pourrait être un handicap. La torche étant devant moi, si je me retourne, j’obstruerais moi-même ma vision et cela à cause de mon ombre. Je peux faire en sorte de limiter au mieux l’éclairage de la torche vers l’arrière sans pour autant nous mettre en danger ! Seulement pour cela il faut que je sois au centre de notre groupe et que je tienne moi-même la torche.. Tant pis pour mes sorts.. Mais si quelqu’un devait réagir à une attaque je crois que vous seriez bien plus efficace que moi !

La peur qu’avait Phélès en s’enfonçant de plus en plus dans l’outreterre malgré ses plaintes ne se laissait pas deviner dans sa voix. Seul un peu de nervosité pouvait ce voir, ses doigts tremblaient un peu.. Mais ça, ce n’était pas nouveau. Il avait toujours souffert de ses tremblotements, enfin, c’est ce qu’il se répétait depuis qu’il était ici, dans les ténèbres.


écrit par: Xrogaan Mercredi 18 Juillet 2007 à 03h51
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Oui, bon... On peut se tromper une fois de temps en temps. Mais je pense m'etre tire d'affaire ...

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Aux paroles de Phélès, Xrogaan fut pris de plusieurs crises de fou-rire successives tel qu'il fut forcé de s'arreter et de s'appuyer contre la parois.

*Il en a de bonnes lui, du nain !*

- Du nain ? Fit xrogaan entre deux crises. Voyons, ce n'est pas du nain ! C'est une abbréviasion bien connue désigant la Terreur et Andouille Notoire Kamikaze. Bref, le gars qui passe en première ligne sur le champ de bataille !

Controlant de mieux en mieux son fou-rire, le nain put se tenir debout sans support et se retrouna vers phélès.
- Mais ca ne me dérange pas de passer devant, tant qu'il y aie de l'orc a tuer. Et ca, pour sur, il y en aura !

écrit par: Hagnar Mercredi 18 Juillet 2007 à 08h22
¤Ah, il ne veut pas prendre sa place, il n'est pas si bête que je ne l'imaginais, ni si brave que je ne pouvais l'espérer.¤

- Voyons, Isto, euh Meph', inutile de craindre une attaque comme cela, si vous êtes en danger, je pourrais toujours vous protéger en demandant à Emile-Patrick par exemple de se placer devant vous, et il vaut mieux que vous ne portiez pas la torche, nous ne pouvons nous permettre de nous priver de vos talents de lanceur de sorts.

¤il n'y a que ça qu'il fasse bien, ce pleutre¤

- Non, non, prenez place à l'arrière, nous avons entièrement confiance en vous, et pour l'ombre, pas d'inquiétude, vous êtes assez maigrelet pour que ça ne vous dérange pas, comme vous le dites vous-même. Allez, on est parti.

La naine se plaça alors juste derrière Xrogaan qui avançait déjà dans le couloir et elle commença à effacer les marques de craie, sans se soucier de la réaction de Phélès.

écrit par: Myel-Elina Mardi 31 Juillet 2007 à 22h27
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Joinon, Kurto et Luciole

Khlorm regarda un instant les quatre aventuriers. Son visage exprimait un mélange de doute et de dégoût, mais aussi une forme de respect -ou était-ce de la crainte?

-Les recrues envoyées par Don Corïndeyn. Finit-il par lancer d'un ton méditatif. Je n'aurais jamais pensé que ce bon à rien ait un jour la capacité de faire autre chose que ces tours de passe-passe, et encore moins que ses 'recrues' seraient capables de venir jusqu'ici sans que nous les ayons interceptées. Vivantes, soit entendu."

L'orque se pencha, faisant jouer sa musculation saillante. Il inspecta chacun de près, si bien que tous purent sentir son odeur nauséabonde.

joinon détection 16 + 1 = 17 >< DD 18 échec
Kurto détection 15 -1 = 14 >< DD 18 échec
Luciole détection 18 + 0 = 18 >< DD 18 réussite
Valcor détection 11 + 2 = 13 >< DD 18 échec

Une fragrance subtile vint soudain éveiller l'esprit de Luciole. Quelque chose se distinguait derrière les relents de crasse et de sang. Une senteur épicée, suave, qui lui rappelait...

Luciole artisanat(alchimie) 15 + 1 = 16 >< DD 12 réussite

... L'herbe des songes. Une épice rare, aux vertues soporifiques, que les Calishites utilisent souvent pour parfumer leur vin. En même temps que les souvenirs de sa prime jeunesse, vint une question à l'esprit du guerrier: pourquoi diantre un chef orque de l'OUtreterre sentirait l'herbe des songes? Il n'eut cependant pas le loisir de s'interroger plus longuement.

-Vous n'avez pas l'air d'espions pourtant. Lança soudainement Khlorm de sa voix rauque et désagrable. "Bah, on pourrait p'têt ben vous toruvez une utilité. Vous ête spas venus jusqu'ici pour vous faire massacrer, je devrais pouvoir avoir plus utile que vous asservir. Suivez-moi en bas."

Les quatre aventuriers furent menés par Khlorm en personne sous la tourelle de bois. un escalier, visiblement très ancien, y menait jusque dans une salle qui avait été probablement une chapelle à quelque divinité aujourd'hui ooubliée.

Joinon savoir bardique: 15 + 2 + 1 = 18 >< DD 18 réussite

Les symboles, noirs et concaves, qui ornaient l'autel désormais en ruine et les murs de cette chapelle rappelaient à Joinon d'étranges légendes glanés çà et là. A en croire ces contes, la pièce aurait très bien pu servir de lieu de culte en hommage à Ibrandul, dieu tué par Shar pendant le Temps des Troubles.

Khlorm ferma la trappe derrière lui, alluma une chandelle et, dans la faible lueur et l'odeur rance, commença ses explications.


-Les longues barbes nous ont pris les forteresses que le sang de mon peuple a conquis. Ils nous repoussent dans les montagnes, nous éloignant des terres fertiles et de leurs richesses. Notre peuple est harassé et ne peut plus survivre dans ces conditions. C'est pour cela que nous avons décidé de reprendre Felbarr par les armes. Mais pour cela, nous avons besoin de lutter contre la traitresse magie. Et c'est pour cela que nous avons décidé de récupérer l'amulette de Xanthen.

Khlorm se redresse soudain. Dans l'obscurité, il ressemblait davantage à un demi-orque qu'à un pur-sang.

-Nous savons que cette amulette mystérieuse est sensée protéger le porteur de la magie, et qu'elle se toruve quelque part dans ses ruines. Sa valeur est inestimable pour mon peuple, car elle symbolise la survie et la prospérité. Don Corïndeyn est de notre côté, et connait ces détails. Je vais avoir besoin de vous pour m'aider à trouver l'amulette. Les autres trésors que vous trouveriez seraient à vous, bien évidemment.

Bratak

Le sourire de Chrysale se fit soudain cruels et presque enthousiaste. Quelque chose dans son regard indiquait la satisfaction, ce qui ne rassura nullement Bratak.

-Je savais depuis le début que c'était vous. Lança la demi-drow d'une voix pleine de détermination. "Vous êtes le seul à avoir les talents pour entrer dans la Guilde. Que croyez-vous? Que nous allons nous laisser faire, que nous sommes dupes de votre jeu? Je vous laisserais volontiers transmettre un message à Balkoth de ma part mais, voyez-vous..."

Chrysale sortit soudain un couteau de sa manche, et deux autres jaillirent de ses bottes. Comme commandés par la magie, ils flottèrent un instant autour de la demi-drow, pointés vers un Bratak à la fois surpris et épouvanté.

-Je ne compte bien offrir votre corps empoisonné aux orques!

Et les poignards de jaillir, comme guidés par une force extérieure, vers le roublard.

Chrysale attaque 4 + 5 = 9 >< Bratak CA 16 échec
Chrysale attaque 2 + 5 = 7 >< Bratak CA 16 échec
Chrysale attaque 11 + 5 = 16 >< Bratak CA 16 réussite
Chrysale inflige 3 dégâts à Bratak
Bratak jet de sauvegarde (vigueur) 13 + 3 = 16 >< DD 12 réussite

L'un des poignards toucha l'humain avant qu'il ne puisse l'éviter. En plus de sentir l'âpre douleur de la blessure, le roublard s'aperçu du léger filet vert qui s'échappait de la plaie. Décidemment, cette demi-drow était dangereuse, et le roublard devrait utiliser tous ces talents pour lui échapper.

Au prochain tour, Bratak agira avant Chrysale

Hagnar, Phélès et Xrogaan

Certes, la situation avait un aspect comique. Deux Nains et un Humain discutant, au milieu de l'Outreterre hostile, d'abbréviation et de linguistique naine pour détourner l'attention et tenter d'échapper aux places exposées (et de sauver ses précieuses fesses). Nul doute que Cyric, du haut de Son Trône Suprême, ne se divertît de ce spectacle, que Tempus, depuis la fureur du Repos du Guerrier, n'injectivât les lâches et qu'Ilmater, aux côtés de Tyr et de Torm, ne déplorât de voir l'égoïsme triompher d ela bravoure. Mais il faut croire que Moradin apprécia la valeur de Xrogaan, que Tymora prit en pitié les aventuriers ou que Grumbar accorda sa protection, car le trajet fut sans encombre pour les premières heures. Non seulement Xrogaan n'eut aucun mal à repérer les marques à la craie de Bratak, mais ni monstre ni maléfice ne pertuba l'aventure. Auprès ce qui parut une journée entière de marche, les trois aventuriers parvinrent jusqu'à une cavité adjacente au tunnel où, d'après les marques laissées à la craie, le groupe précédent s'étaot arrêté. Las et affamés, Xrogaan, Hagnar et Phélès (dans l'ordre) s'arrêtèrent pour une pause.

Au fond de la cavité, un bassin récupérait de l'eau d'infiltration. Un rat gigantesque, aussi grand qu'un chien, y buvait tranquillement. Il ne montra aucune aggressivité lorsqu'il remarque la présence du groupe. Au mur, un symbole étrange avait été gravé il y a longtemps, et restait visible malgré le passage du temps.



écrit par: Bratak Mercredi 01 Août 2007 à 14h13
Les choses s'étaient envenimés de manière trop rapide pour l'esprit du roublard, il semblerait que leur guide le prenne pour un membre d'une guilde dont il ne fait pas encore partie à priori, une première salve de dagues fondait déjà sur lui, il les évita presque toutes.

°Du poison ! Bien typique des assassins et drows même hybride, j'ai vraiment trop de poisse moi, pourquoi faut toujours que les pires trucs m'arrive ? Je savais que j'aurais du rester chez moi et devenir un honnête escroc au service de mon clan.°

Serait-ce un remord ou une félicité ? Bratak tenta de parlementer.


_On se calme, il semblerait y avoir une méprise, ne m'obliger pas à vous tuer, ou au moins essayer. Oh et puis merde à la fin.

Bratak changea finalement d'avis car après tout elle n'était pas du genre à épargner les autres comme avec le nain, donc il finît par joindre les mains pour commencer à incanter un projectile magique, sa magie ne serait guère utile face à la sienne, mais il devait gagner du temps.



L'incantation terminé, Bratak pointa sa main gauche en direction de Chrysale et ensuite il s'éloigna en direction de la grotte où se trouvait les orques, s'il devait mourir, au moins tenter le tout pour le tout et espérer recevoir de l'aide de ces ennemis.

Esquive : Chrysale
Projectile magique sur Chysale
Recule en directino de la grotte sur 9m
Se met sur la défensive

écrit par: Hagnar Mercredi 01 Août 2007 à 15h42
La naine n'était absolument pas déçue de faire une pause après cette marche. Elle se frappa les mains les unes contre les autres en se tournant innocemment vers Phélès pour en faire partir un petit nuage de craie résultant de l'effacement des marques laissées par le premier groupe.

- Ah, on va pouvoir reposer un peu nos petites jambes! Vous voyez Méph, il n'y avait aucun risque à prendre la dernière place. Xrogaan, merci de nous avoir si bien dirigé. Cet endroit a l'air pas trop mal pour bivouaquer mais vaut mieux prendre ses précautions, alors je vais visiter un peu le coin...

Hagnar fit alors rapidement le tour de la cavité pour voir si le groupe précédent n'avait pas par hasard laissé des flaques de sang ici et là. Voyant le pseudo-Canariomys outreterri d'un peu plus près (mais sans s'approcher excessivement pour éviter de le voir partir ou attaquer), la naine ne put s'empêcher de l'imaginer dépecé et cuit. Tout en explorant, elle s'adressa donc à nouveau à ces compagnons :

- En ce qui concerne le dîner, je prendrais bien un morceau du rat-géant, vous seriez d'accord pour m'aider à le tuer juste avant de le manger? En tout cas, il à l'air d'apprécier l'eau du bassin, elle doit être potable…

Elle se dirigea ensuite vers la rune et l'observa attentivement en cherchant dans ses souvenirs et dans ses connaissances tout ce qui pourrait l'aider à comprendre ce que ça pouvait bien être tout et imaginant qu'étant dans l'Outreterre, il y avait un fort risque que ce ne soit pas une rune de bienvenue.

écrit par: Luciole Mardi 07 Août 2007 à 14h52
Le jeune guerrier avait sentit la douce odeur de l'herbe des songes. Cette odeur lui avait rappelé sa plus tendre enfance, lorsqu'il n'était encore qu'un enfant et qu'il se baladait sous les tables autour desquelles son père droguait ses ennemis politiques.
Perdu dans ses pensées le jeune calishite cessa d'écouter le long discours de Khlorm. Puis revenant brutalement à la réalité Luciole suivit ses compagnons alors qu'ils descendaient dans une petite pièce qui ressemblait à une chapelle. Le guerrier fit la grimace en pensant qu'un peuple tout entier avait du adorer un dieux dans cette pièce. Le guerrier restait pensif vis à vis de l'herbe des songes. Il n'arrivait malheureusement plus à se rappeler les effets de cette herbe.
Cependant il se rappelait avoir volé un échantillon de cette plante étant enfant. Il revoyait son père le frapper et lui dire avec un regard haineux qu'il ne fallait pas qu'il touche à cette herbe.
Luciole continua de réfléchir en se penchant à l'oreille de Joinon pour lui murmurer.


-Mon petit Joinon, ce charmant Khlorm sent l'herbe des songes. Je reconnais l'odeur qui a bercée mon enfance. Mais je ne me rappel plus son effet. Toi qui à une grande connaissance du monde saurait tu retrouver l'utilité de cette plante?

Puis se tournant face à l'immense orque le jeune homme prit une grande inspiration et demanda:

-Je vois. Vous avez besoin de l'amulette pour reprendre la ville... Cependant un petit détail m'intrigue. Vous dites que l'amulette protège son porteur de la magie. Mais vous ne pourrez pas protéger toute votre armée avec l'amulette. Une seule personne sera protégée et il faut plus d'une personne, orque ou humain, pour reprendre Felbarr. Nous sommes nous même passé par Felbarr et les fortifications sont immenses... Comment comptez vous faire? Avez vous des espions infiltrés? Ou peut être connaissez vous un passage secret?

Le guerrier s'arrêta quelques instant pour reprendre son souffle puis reprit.

-Ensuite vous dites que l'amulette est dans ces ruines. Je voudrais savoir, si ça n'est pas trop indiscret, d'où tenez vous vos sources. Parce que "quelque part dans les ruines" n'est pas très précis... Celui ou celle qui vous a donné cette info pourrais être plus précis...

écrit par: Kurto Vendredi 17 Août 2007 à 14h58
le barbare écouta avec attention les paroles de Luciole et de Khlorm. Etrangement, le faite que le demi-orque ait associé le nom de leur commanditaire et espionnage ne choqua pas outre mesure Kurto. En y réfléchissant de plus prêt, les pièces d’un puzzle se mettaient en place et ce refermaient sur ses compagnons et lui. Depuis le début, il pensait que sa mission était de rapporter l’amulette au nain et maintenant l’amulette en question devait être donner à leur interlocuteur du moment. Visiblement les points de vu de tout le monde changeaient en cour de route.
- Heum, excuse moi Luciole je sais que tes questions sont on ne peut plus justifier. Mais là, il y a une chose qui m’échappe.
Il se tourna vers Khlorm et le regarda dans les yeux.
-Pouvez-vous me dire dans quelle merde on s’est fourré ? Visiblement, vous ne cherchez pas vous-même cette amulette. De plus, notre « mission » est de rapporter le bijoux au nain et pas de la trouver pour vous. De plus comme l’a fait remarquer mon compagnon, à quoi va servir une amulette anti-magie face à des nains qui sont plus habile à la hache qu’avec un bâton de magicien. A moins que, les pièces trouvairent leurs places instantanément dans la tête du barbare et il parla sans réfléchir aux conséquences. vous ne désiriez cette amulette pour pouvoir éliminé votre maître, l’humain en noir et prendre le contrôle total des orques et attaqué Felbarr. Au passage, désolé pour les trois gardes que l’on a éliminé.

écrit par: Phélès Mardi 28 Août 2007 à 10h40
L’endroit semblait convenable pour y passer la nuit, même si rien n’était réellement propice dans l’outreterre pour se reposer.. La preuve était la suivante, un rat de la taille d’un chien au moins, se tenait à quelques mètres d’eux.. Le barde jeta un œil à la créature non loin qui ne semblait pas se préoccuper d’eux. Et c’était tant mieux.. Cependant la prêtresse semblait vouloir déranger la tranquillité de l’animal et donc la sécurité, quoique précaire, du groupe.

- Dame Hagnar, mon avis est mitigé, et si le rat n’était pas seul ? Que ferions nous contre une horde de rats ? Nos chances seraient maigres, malgré les talents guerriers de Xrogaan et les vôtres. Cependant, je ne suis pas non plus emballé à l’idée de laisser un rat comme celui la à nos cotés pendant la nuit.. Disposez vous d’un plan d’attaque ou allons nous improviser ? Si vous voulez le mettre a mort, prévenez et je sortirais mon arbalète..

Mais les soucis de Phélès s’estompèrent quand il aperçu une rune sur l’une des parois de la grottes. Sans essayer de déchiffrer l’inscription, le faux magicien essayait d’identifier la nature de cette inscription.. Recelait elle un puissant sortilège ou était ce quelque chose d’autre ? Avait il entendu des histoires à ce sujet au cours de ses périples ou de ses études dans l’une des bibliothèques de Darromar. Au cas ou, il allait immortaliser la rune dans son faux grimoire. Cependant il doutait que le guerrier nain veuille bien l’aider dans sa tache en portant la torche.. Il fallait improviser..

¤ Bien, essayons cela.. ¤

Le magicien de pacotille ce mit soudain à gesticuler, accompagnants ses gestes d’une voix douce et lancinante.

- dareka ni sugari takutemo, dare nimo aisarenai, usotsuki to iwaretemo, usotsuki demo kamawanai..

Puis il lâcha la torche, qui au lieu de tomber resta suspendue dans les airs. Concentré à faire tenir sa torche dans les airs, le barde chercha dans ses affaires sa plume et sa fiole d’encre. Il la trempa dans le liquide opaque, ouvrit son grimoire à la dernière page et commença à dessiner. La tache se révéla complexe car son esprit restait concentré sur la torche suspendue dans les airs mais ses yeux regardaient la rune et ses mains essayaient de dessiner la chose. Des goûtes de sueurs perlaient sur son front tellement l’effort était difficile. Puis il coinça sa plume entre la couverture et les premières pages du livre et porta la main à l’objet flottant à ses cotés et rompit alors les liens qu’il avait tissé entre la toile et la torche. Puis il regarda tour à tour son dessin puis la rune, la rune puis son dessin.


Phélès utilise les compétences Art de la magie puis Savoir bardique.
Il lance ensuite manipulation à distance, et essaye de dessiner la rune dans son livre du mieux qu’il peut tandis qu’il se concentre à faire voler la torche à ses cotés.



écrit par: Myel-Elina Jeudi 30 Août 2007 à 14h29
Joinon, Kurto, Luciole

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Le visage de Khlorm se voila soudain d'un masque de doute et de colère. Visiblement, les propos de Luciole et de Kurto n'étaient ni attendus ni les bienvenus.

-Vous avez éliminé mes gardes et vous vous présentez ici devant moi! Par le poing de Bahgtru, qui êtes-vous pour vous croire si forts et être si arrogants? Vous dites connaître l'existence de mon maître, mais vous n'avez aucune idée de ses plans et de ses pouvoirs... Vous aussi, vous serez balayés, comme les autres! Croyez-vous donc que je sois si stupide?

Avec un visible effort, Khlorm chercha à maîtriser la colère qui s'emparait de lui. Quelque chose de sauvage et terrifiant se réveillait en lui, et tous, hormis Kurto qui connaissait ce sentiment, furent à la fois surpris et effrayés par le spectacle de cette masse de muscles luttant pour garder le contrôle de lui-même. Mais finalement il parvint à se maîtriser et, au bout de quelques instants, il se redressa et parla de nouveau aux aventuriers. Une lueur rouge brillait encore dans ses yeux, néanmoins.

-Jamais ne me viendrait l'idée de trahir le maître. Mais il veut l'amulette ET il veut la forteresse. Je lui donnerai les deux, pour sa gloire et pour la mienne, et pour celle de mon peuple. Nous fonderons une nation qui sera un refuge pour notre peuple et que nous défendrons face à tous ceux qui voudraient nous en chasser. Tel est notre but.

Finalement, l'orque gigantesque se redressa et d'adressa à tout le groupe d'une voix claire.

-Je ne sais pas ce que le maître veut faire avec l'amulette, mais je la lui donnerai. Alors, maintenant que vous connaissez la noblesse de notre cause, vous associerez-vous à nous?

Avant que le quiconque n'eût le temps de répondre, la trappe s'ouvrit et un orque apparut dans l'entrebaillement.

-graor drowor wa, sswa, qum'ans, Cwa, piswa, ina! Hurla-t-il d'un trait.

Bratak

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Une lieue avant les ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Bratak lance projectiles magiques sur Chrysale: 5 dégâts.
Chrysale attaque d'opportunité: 10 + 5 = 15 >< Bratak CA 16 échec
Chrysale attaque: 8 + 5 = 13 >< Bratak CA 16 échec

Du doigt tendu de Bratak surgit soudain un trait de lumière qui trancha d'un coup avec l'obscurité ambiante. Quoique faible dans l'absolu, cette lumière suffit à éblouir un instant la demi-drow et le coup qu'elle encaissa lorsque le projectile l'atteint lui soutira un léger cri. Mais le voleur ne resta pas pour voir la fureur marquer le visage de la psionique et s'enfuit à toutes jambes vers la grotte principale. Un premier poignard le frôla sur la joue gauche, provoquant des sueurs froides et une frayeur toute compréhensible. Lorsque que Bratak sentit un autre poignard frapper son armure sans en percer le cuir, il se félicita d'avoir garder cette protection, et sans demander son reste, continua sa progression.

De la caverne principale, quelques cris et mouvements de torches ne tardèrent pas à lui indiquer que les autres là-bas avaient vu le projectile magique. Pris entre le marteau et l'enclume, le voleur était en très mauvaise posture...


Hagnar, Phélès et Xrogaan

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Point d'eau dans la Nord-Terre
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Hagnar connaissances (mystères): 7 + 3 = 10 >< DD 16 échec
Phélès Art de la Magie: échec automatique
Phélès savoir bardique: 1 + 2 + 3 = 6 >< DD 20 échec
Phélès concentration: 18 + 2 = 20 >< DD 16 réussite

Le symbole sur la paroi ne rappelait rien à Hagnar, n'évoquait rien à Phélès et n'était en rien assimilable aux savoirs sur la magie accumulés par le barde. Il gardait donc tout son mystère. La torche de Phélès vacillait dans le vide alors que, aussi machinalement que possible, le faux mage essayait de recopier les gravures énigmatiques. Quant il eut terminé au prix d'un grand effort de concentration, le barde reprit la torche en main avant de jeter un coup d'oeil à son travail. Sans être un chef d'oeuvre, le dessin était suffisamment précis pour être reconnu par un érudit, du moins dans l'idée de Phélès. Content de lui-même, le faux mage s'accorda un instant de repos.

Le rat géant semblait ne pas vouloir bouger. Toujours aussi calme, il observait la scène avec un regard presque intelligent. De fatigue, Xrogaan se laissa tomber sur le sol et entreprit de prendre l'une de ses rations. Le ventre d'Hagnar gargouillait déjà depuis un petit moment, quant à Phélès, il lui semblait avoir pris son dernier repas il y a des éons...

écrit par: Hagnar Vendredi 31 Août 2007 à 08h28
Après s'être concentrée pour déchiffrer le symbole, la naine s'en écarta brusquement, agacée de ne rien décrypter. Elle avait également envie de se moquer de Phélès qui malgré ses efforts de mise en scène n'avait pas de meilleurs résultats qu'elle mais se retint de peur de vexer le faux-magicien. Sentant qu'ils ne tireraient rien de plus de cette inscription, tiraillée par le faim et agacée de voir Xrogaan entamer une ration alors qu'il y avait largement à manger à proximité en se donnant un minimum d'efforts, elle se dirigea vers le nain et s'adressa à lui :

- è

Attendant la réaction de Xrogaan, Hagnar se retourna vers Phélès pour reprendre une conversation précédemment interrompue :

- Oui, je pense qu'on peut, à nous trois, venir à bout d'un rat, le guerrier pourra charger, protéger à la fois par l'attaque simultanée de ma créature, par vos carreaux et par vos sorts de magicien. Pourquoi craindre un rat, il est seul, c'est évident. Et iln'a pas l'air très agressif, je suis persuadée que nous pouvons même approcher sans qu'il ne réagisse avant de porter notre attaque, il est en parti protégé par la paroi mais nous pouvons quand même l'attaquer suivant des angles légèrement différents les uns des autres. Xrogaan, reste au milieu, face au rat, c'est quand même toi le guerrier, je pars sur la gauche et convoquerais une créature au moment opportun, Meph, en se positionnant sur la droite, il sera aisé de l'atteindre avec l'arbalète ou avec un de vos sorts, selon ce qui est le plus approprié. Et on se dépêche de l'achever, j'ai faim, moi!

écrit par: Phélès Vendredi 31 Août 2007 à 13h39
Dame Myel-Elina comprendrait sûrement ce symbole, c’était peut être quelque chose d’important, ou même bon à savoir. En rangeant sa plume dans le sac il ajouta sur le dessin la date a la quelle le dessin avait été réalisé et l’endroit ou il l’avait dessiné.

« Sous la citadelle de Felbarr, à un jour de marche »

- Dame Hagnar, je ne rechigne pas à tuer des Kobolds, des Gobelins, des Orques, des Humains ou n’importe quelle ethnie douée de conscience.. Pour peux que les orques soient capable de réflexion. Mais les animaux, je laisse cela aux chasseurs, aux paysans et aux adorateurs de Malar. J’ai pas vraiment envi de manger du rat, et encore moins un rat qui ne nous veux rien de mal, du moins pas pour l’instant.

Pour appuyer ses propos, Phélès sorti de sa besace une ration et ce mit à la manger consciencieusement.

- Vous voulez mon arbalète ? Le faux mage s’adressait à la naine entre deux bouchées. "Un carreau bien placé vous aiderait peut être à terrasser la bête. Je peux vous la prêter à condition que vous ne la cassiez pas. Je n’ai pas de sort pour la réparer, ni pour palier au manque provoqué par la perte de cette arme. Et n’oublions pas que si nous voulons passer la nuit ici, il faudra prévoir des tours de garde. Je me propose pour le premier ou le dernier. Xrogaan semblerait le plus apte à effectuer le second."

écrit par: Hagnar Vendredi 31 Août 2007 à 15h46
La naine n'appréciait que moyennement les remarques de Phélès et pensait bien ne pas en rester là. Elle lui fit donc la remarque suivante :

- Etant dans l'Outreterre pour une durée indéterminée, il semblerait peut-être judicieux de ne pas gaspiller nos rations lorsque nous avons autre chose de disponible pour nous sustanter, mon cher Meph. D'autant plus que les gros rongeurs comme celui qui nous fait face sont parfaitement comestibles. Mais soit, je prends acte de vos paroles et non merci, je ne prendrais pas votre arbalète, si nous devions parer à une attaque, j'ai ce qu'il faut pour me défendre.

Pour appuyer ces dernières paroles, Hagnar tâta ostensiblement son bâton.

- Pour ce qui est de la garde, je me porte volontaire pour effectuer la première partie de la nuit.

Elle s'assit ensuite assez loin de Phélès et se mit à prier Abbathor en posant devant elle quelques pièces, comme à son habitude. Elle espérait bien que Phélès la laisse seule pendant ses prières. Elle se doutait cependant qu'avec ces manières, Xrogaan n'hésiterait pas à la déranger s'il se décidait à attaquer le rat.

écrit par: Joinon Dimanche 02 Septembre 2007 à 13h01
Joinon était jusqu'alors plongé dans un mutisme que nécessitait selon lui le rôle de forte tête qu'il tentait de jouer face aux orcs. Il regardait par terre, crachait à un rhytme régulier pour paraître mauvais selon lui mais ne perdait cependant rien à ce qui se disait.
Ainsi, au fur et à mesure que la conversation se déroulait, menée par Luciole et Kurto dont les arguments bien que fâcheux avaient la qualité d'être pertinents, le nain d'or adopta un autre mutisme dont la cause était fort différente.

Effectivement, imaginer les orques remonter sur Felbarr et prendre la citadelle de ses cousins d'écu ne l'enchantait guère. Et cela pour une cause "noble", quel comble. Bien que le jeune barde ne partageât pas la haine ancestrale des nains d'écu pour les orques, il n'en aimait pas plus ces monstres belliqueux. Son visage s'assombrit et perdit de la rigidité illusoire qu'il tentait d'afficher.


¤ Tu ne peux pas laisser faire ça Joinon, ne rien faire serait te rendre coupable de massacre, il doit y avoir une solution. Les nains là-haut ne sont certainement pas préparés à une invasion venant des profondeurs.
Et pourquoi tout le monde veut-il donc cette fameuse amulette? Le nain qui a donné la mission, l'homme en noir, même cet orque certainement...
Bon... ils ont l'air déterminé; rien ne les fera changer d'avis... ¤

Bien qu'un orque soit venu beugler quelque chose, Joinon qui ne parlait pas son horrible langage ne fit pas la différence entre la présente alerte et une banale information. Il restait perdu dans ses pensées.
Avec plusieurs minutes de retard, il répondit à la questionde Luciole, comme si son esprit venait juste de la digérer.


- Euh... non... je ne connais pas cette herbe...

La réponse était mécanique, le barde pensait plus à savoir comment arranger la situation qu'à se souvenir s'il connaissait cette plante. Son rôle de forte tête n'avait finalement pas duré longtemps et la sensibilité du nain était soudainement réapparue.

écrit par: Luciole Lundi 03 Septembre 2007 à 14h48
Le guerrier avais rapproché sa main de la garde de son arme lorsque l'immense orque avait parut s'énervé. Puis, après qu'il ai réussi à se contrôler, Luciole avait éloigné sa main tout en restant à l'affût du moindre mouvement qui pourrait leur coûter la vie. Le jeune calishite écouta le discours de Klorhm sans parler et en cachant ses sentiments vis à vis de la quête de l'orateur. En effet, le jeune homme n'était pas d'accord avec Klorhm. Il ne pensait pas qu'attaquer la citée naine de l'intérieur permettrait au peuple orque de trouver un refuge pour une éventuelle nation. Mais après avoir vus les efforts que devait faire le grand humanoïde pour se contrôler, Luciole décida de ne pas exprimer son opinion. Ne sachant trop quoi faire, il allait prendre la parole lorsqu'un orque entra par la trappe et hurla des mots incompréhensibles pour le jeune guerrier. Ne comprenant pas ce qui se passait, Luciole regarda Klorhm en essayant de déchiffrer l'expression de son visage. Puis, il demanda calmement:

-Que se passe t-il? Il y a un problème? Pourriez vous nous accorder un petit instant afin que nous débattions sur la façon dont nous pourrions vous être utiles?

Puis, n'attendant pas la réponse de l'immense orque, le jeune calishite se tourna vers ses compagnons et leur parla d'une voix assez basse pour que Klorhm n'entende pas.

-Moi j'aime pas trop ça... Klorhm semble avoir terriblement peur de cet homme qu'on a vu. Il doit être balèze. Quoi qu'il en soit on ne peut pas refuser l'offre de Klorhm sinon il nous jettera en pâture à ses soldats. Et je ne pense pas qu'on soit assez nombreux pour leur faire face. Mais on peut essayer de travailler pour lui et de trouver l'amulette avant lui. Et il faudrait aussi prévenir Bratak. S'il peut retourner en surface pour prévenir le capitaine Marteau-éclair on pourrais peut être avoir des renforts... Qu'en pensez vous?

écrit par: Bratak Jeudi 06 Septembre 2007 à 13h33
Bratak continuait à courir en direction de la grotte et retournait dans sa tête toutes les idées possible et imaginable qui lui permettrait de survivre à ça.

°Bon, me battre contre elle = mort, me battre contre elle et les orques = mort, faire le mort = mort piétiner, bluffer = mmmmhhh pas bon si percé à jour, mais si je bluffes en racontant une demi-vérité ? Oui, ça peut fonctionner, et puis j'ai rien à perdre mis à part ma vie et tout à y gagner°

Bratak commença à agiter les bras en direction des orques en hurlant à plein poumons.


_Je suis avec les humains et le nain, la drow nous espionnait, ne la laisser pas prévenir les siens, je laisses toutes ses possessions magiques à celui qui lui donne le coup de grâce.

Bratak continuait à courir et à hurler son message en boucle en espérant que les orques ne le tuerait pas à vue et qu'il comprendrait son message, s'il mettait les orques de son côté, Chrysale ne pourrait s'en sortir face à un si grand nombre.

écrit par: Hagnar Mardi 11 Septembre 2007 à 10h59
Une fois ses prières terminées, la prêtresse jeta un coup d'oeil à Xrogaan qui ne semblait toujours pas décidé à manger du rat. Phélès avait quand à lui déjà clairement exprimé son refus. Cependant, la naine ne supportait pas de ne pas être suivie dans sa proposition de repas. Elle ne souhaitait pas entamé ses réserves alors qu'ils n'avaient aucune idée du temps qu'ils passeraient sous terre. Elle était toujours assise dans un coin sombre à l'écart de Phélès et en laissant traîner ses mains par terre, une idée lui vint soudainement :

¤ Phélès ne veut pas manger du rat, il ne veut pas l'attaquer mais il veut bien se défendre et ce que je sens sous ma main, ce n'est autre que des cailloux qui seraient bien capable d'énerver un rongeur si il les prenait sur la tête, surtout que c'est agressif comme bestiole quand c'est pas content. En plus, il ne pas fuir facilement dans ce recoin. Oui, ça devrait marcher, je mangerai de ce rat et je garderai bien précieusement mes rations pour plus tard.¤

Après avoir jeté un coup d'œil à Phélès, la naine attendit quelques instants pour être sûre de ne pas être vue (le noir aidant), posa son bâton à portée de main à côté d'elle et ramassa calmement les cailloux les plus gros et les plus pointues à portée de main et en tira une petite rafale en direction du rat à l'aide de sa fronde.

Hagnar lance rapidement les cailloux les uns après les autres et arrête soit après avoir touché le rat soit après une réaction de Phélès suite aux bruits répétés de chute de cailloux.

écrit par: Phélès Lundi 17 Septembre 2007 à 10h56
La naine devenait intenable.. Il fallait absolument qu’elle mange du rat, sinon elle allait casser la baraque.. Phélès se demanda si les femmes naines étaient faites comme les femmes humaines, avec des cycles menstruels réguliers. Son sixième sens lui dit qu’Hagnar souffrait sûrement de ses sautes d’humeurs induites par ses périodes "douloureuses". Sans la regarder le barde s’adressa à la naine.

- Avec vos cailloux, vous aller finir par le faire fuir.. Mieux vos utiliser mon arbalète non ? Il lui tendit à nouveau la sienne. "D’où je suis j’avoue que j’ai du mal a distingué les formes de la bestiole. Je ne serais donc d’aucune utilité. Si vous voulez le manger, tuez le vous-même, je suis sur qu’il n’en aura que meilleur goût.."

L’énorme appétit de Phélès fut comblé avec les trois quarts d’une ration. Même dans l’outreterre, l’étroitesse de son estomac restait la même. Il espérait seulement que le dernier quart pourrait se conserver jusqu’au lendemain. Il l’emballa soigneusement et le mit dans son havresac, il ne voulait pas que l’éventuelle pourriture à venir ne contamine les autres rations.

Le barde essaya de se rappeler la dernière fois qu’il avait pris de l’antidote au poison de l’Amasstarte. Il avait l’impression qu’il avait quitté Marteau-Tonnerre depuis déjà plusieurs mois, hors son arrivée à Felbarr ne remontait qu’a deux ou trois jours tout au plus.. L’avait il pris à son arrivée ? Sa devait sûrement être le cas, prévoyant qu’il était. Fouillant dans un compartiment secret de son havresac, le barde tripota l’étui que lui avait donné Myel-Elina. Une fiole était vide. Cela voulais dire qu’il l’avait bien pris. Il fut soulagé d’un coup. Le décompte des jours serait cependant bien plus compliqué ici, ne voyant ni le soleil se lever ni le soleil se coucher. Il espérait qu’a l’apparition des premiers symptômes du poison, il aurait assez de temps pour s’inoculer l’antidote. Sinon il ne donnait pas cher de sa peau.


- Il me faudra votre allume feu, dame Hagnar. Je ne sais pas allumer mes torches sans aide mécanique. Je pourrai bien sur essayer de frotter deux silex ensemble, ou utiliser un autre stratagème, mais je crois bien que ça serait trop long et trop bruyant.

écrit par: Myel-Elina Jeudi 27 Septembre 2007 à 10h44
Joinon, Kurto, Luciole

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Un instant, le visage de Khlorm regarda avec stupéfaction (et colère) les quatre aventuriers se regrouper dans un coin pour débattre puis, n'y tenant plus, hurla à leur adresse.

-Mais enfin, bande de moules fiélonnes, vous allez vous bouger? Pourquoi donc vous a-t-on engagé? Les drows nous attaquent!

Puis, sans un regard, il se précipita vers l'échelle qu'il grimpa à toute vitesse, laissant les aventuriers en bas. De toutes les hypothèses qu'ils avaient évoquées, jamais n'était apparue la possibilité d'une attaque des redoutés (et redoutables) elfes noirs qui colonisaient les profondeurs. Perspective bien peu agréable, il est vrai.

Au-dessus d'eux, Khlorm hurlaient des ordres à tous ses sbires, visiblement avec vigueur et colère. D'une voix incertaine, Valcor posa à voix haute la question que tous avaient au bout de la langue:


-Et maintenant, on fait quoi? On aide les orques, on aide les drows, ou on se barre vite fait bien fait?

Bratak

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Une lieue avant les ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Chrysale attaque: 2 + 5 = 7 >< Bratak CA 16 échec

Courant du mieux qu'il le pouvait, Bratak entendait clairement les pas légers de la demi-drow dans son dos, et les poignards volants lui passer à proximité. En face de lui, les orques s'agitaient, formant une approximation de rangée de piques avec des archers derrière. Même si la discipline comme le placement étaient précaires, aucun doute que ce fut dans le but de combattre un ennemi nombreux qu'ils s'étaient ainsi rangés.

Ce qui n'était nullement de bonne augure pour le roublard. Des défenseurs attendant une charge ne se fatiguaient en général pas à faire la distinction entre alliés putatifs et ennemis. Sans compter que la perspective d'une armée adverse dans son dos ne lui était pas plus avenante...

Sentant la situation évoluer rapidement en sa défaveur, Bratak se devait de trouver quelque chose pour se sortir de ce mauvais pas... Et rapidement!


Hagnar et Phélès

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Point d'eau dans la Nord-Terre
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Les cailloux que lançaient Hagnar tombaient dans un bruit sec et léger mais, dans le silence surnaturel de l'Outreterre, leur écho sur les parois et dans les tunnels provoquaient un vacarme gigantesque aux oreilles des aventuriers. Un instant, les trois compagnons craignirent de voir débarquer quelque monstre ou créature étrange des entrailles de la terre, mais rien ne vint les perturber, et la prêtresse reprit son étrange manège.

Phélès comme Xrogaan semblaient se désintéresser d'une Hagnar dissimulée malhabilement dans l'obscurité, et se sustentaient tranquillement. Soudain, un cri les tira de leur quiétude: visiblement, Hagnar avait finit par toucher le rat géant...


Hagnar inflige 1 dégât au rat géant

... Qui immédiatement commença une transformation sous les yeux stupéfaits des trois aventuriers. Dans un nuage de poussière verdâtre et scintillante, le rat prit la forme d'un humanoïde de petite taille, au teint extrêment pâle, aux longues ailes rouges semblables à celle d'un papillon. Il tenait dans sa main une immense élytre de scarabée, aux bords dentées.

- Lança-t-il d'une voix douce mais déterminée.

écrit par: Hagnar Vendredi 28 Septembre 2007 à 10h51
La prêtresse ne s'attendait absolument pas à une telle surprise, mais elle ne parvenait pas à déterminer si c'était une bonne ou une mauvaise chose d'avoir provoqué cette métamorphose. Peut-être que si elle n'avait rien fait, la créature les auraient attaqués dans le nuit… Au moins, là, ils étaient tous debout… Mais voulait-il réellement les attaquer? Après tout, sa voix avait l'air plutôt douce… Mais Hagnar n'aimait pas ne pas comprendre ce qu'on lui disait et elle percevait bien que ce qu'elle venait d'entendre aurait pu répondre à ces interrogations. En fouillant dans ses connaissances, Hagnar tentait désespérément de comprendre ce que pouvait être cette créature assez étrange. D'une voix gênée, elle s'adressa tout d'abord à Phélès avant de tenter une discussion avec l'autre humanoïde :

- Meph', tu vas être content, on va pas manger de rat ce soir…

- Nous ne vous voulons aucun mal, je cherchais juste à m'entraîner pour améliorer ma précision. On pourrait peut-être éviter de s'engager dans un combat dont l'issue est plus qu'incertaine pour toutes les personnes ici présentes.

¤Surtout pour nous¤

- Pourquoi ne pas continuer à co-habiter pacifiquement pour se reposer calmement et pourquoi pas faire des tours de garde en commun? Nous pourrions ensuite vaquer à nos occupations respectives…

¤ Et il sera plus facile de vous achever si vous dormez…¤

Bref, la naine ne se sentait pas tout à fait apte à vaincre une créature capable de telles transformations, et elle craignait que Phélès ne lui soit pas d'un grand secours en cas de problème, il avait déjà été contraint d'appeler à l'aide pour un kobold, alors là… Pour vaincre, il faudrait peut-être sacrifier Xrogaan en le poussant à aller en première ligne et espérer qu'il tienne assez longtemps pour que pouvoir achever l'ennemi de plus loin pour éviter sa drôle d'arme.

Tout en espérant une réponse positive de l'ex-rat, Hagnar se penche pour ramasser son bâton d'une main et plonge son autre main dans son sac pour saisir sa fronde, au cas où…

écrit par: Phélès Samedi 29 Septembre 2007 à 12h30
Le barde ne put s’empêcher de sursauter. Il serait tombé sur l’arrière train si jamais il avait été debout. Il regardait alternativement Hagnar et la bestiole. Puis il redevint maître de lui et toisa la naine d’un air dépité. Il aurait tant aimé lui dire qu’il l’avait prévenu et qu’elle devait le respecter pour son intelligence supérieure. Apres tout sa paranoïa avait du bon.

Remarquant qu’il tenait encore son arbalète dans la main, il la rangea dans son havresac. La chose avait entamé la discussion, cela voulais sûrement dire qu’elle n’était pas encore prête à les dépecer vivants. La créature ne semblait pas vraiment apte à les écorcher vifs mais au vus de sa prestation elle était dotée de grands pouvoirs. Tout du moins des pouvoirs plus grand que les siens.


- Noble créature de l’outreterre vous utilisez un langage qui m’est inconnu. Auriez vous l’obligeance d’utiliser une autre langue pour que nous puissions nous entretenir et nous expliquer plus calmement. Phélès réitéra son message en elfique et en sylvestre ne sachant pas si les habitants du dessous étaient capables de parler la langue de la surface.

¤ Manquerais plus que cette chose parle le nain.. Confier ma vie dans les mains de cette maudite prêtresse ne me plaît pas vraiment. ¤

Puis il murmura à voix basse pour la naine.

- Je crois que si l’on arrive de se tirer de se mauvais pas il ne faut pas pousser le bouchon trop loin en lui proposant des tours de garde en commun. Je ne sais pas si vous parlez la langue de cette bestiole, mais si ça n’est pas le cas, essayez de répéter mon message dans toutes les langues que vous connaissez. Imaginez que la créature ne comprenne pas notre langue..

¤ Pourquoi a-t-il fallut que j’accepte cette mission ? Je pensais que c’était la moins dangereuse mais je suis sur que j’me suis mis le doigt dans l’œil. ¤

Au pire, si la conversation n’aboutissait pas il pourrait toujours essayer d’amuser la bête avec son instrument de musique. Il allait perdre sa couverture, mais mieux valait être démasqué que mort.. Puis c’est pas comme s’il leur avait causer du tors en mentant sur ces capacités..

¤ Espérons qu’ici la musique adoucisse aussi les mœurs.. Beshaba, Myel, préservez moi de la malchance. Si quelqu’un doit en pâtir ici même, c’est la naine ! C’est elle la cause de tout ça ! Je ne mourrais pas aujourd’hui, ce n’est pas ce qui est prévu ! Je suis destiné à de plus grandes choses ! ¤

Jet de diplomatie si possible

écrit par: Luciole Vendredi 05 Octobre 2007 à 13h21
Luciole avait été particulièrement déconcerté par la réprimande du grand orque. Lorsque le vigile était entré en hurlant, le jeune blondinet avait tout d'abord cru que l'amulette avait été trouvée. Mais ne parlant pas la langue orque il s'était donc trompé sur les propos du garde. Regardant ses compagnons l'un après l'autre, il déclara calmement:

-Ba moi je conseillerais plutôt qu'on démolisse la bande de drow qui nous attaque. Comme ça on sera bien vu de Klorhm et on pourra lui suggérer que l'amulette est en faite cachée dans la ville. On pourra ensuite remonter et prévenir le capitaine Marteau-poignard. Mais ça risque d'être long... Très long. D'un autre côté si on essaye de s'enfuir maintenant, on se fera sûrement rattraper par les gardes du gros-pas-beau et en plus on laisse Bratak tout seul avec la drow... Mais attendez... La drow... Si sa se trouve c'est Batak qui à demandé à Chrysale d'appeler ses potes drow et y viennent nous aider !!! Dans ce cas y faudrait peut-être aller aider la bande de drow. Je sais pas combien y sont mais si on prend les orques en tenaille on aura une plus grande chance de s'en tirer... Vous en pensez quoi? Quoi qu'il en soit on est d'accord sur un point: Il faut prévenir de toute urgence le capitaine Marteau-cocard?

S'approchant de la trappe un peu tard, Luciole regarda à l'extérieur si quelqu'un les écoutait et tenta de voir ce qui se passait malgré la pagaille.

écrit par: Bratak Samedi 06 Octobre 2007 à 16h59
Il allait mourir, Bratak du clan Faramer revoyait encore dans son esprit ses débuts dans le métier, rien de bien brillant, il se demandait comment avait-il put finir dans un endroit maudit comme celui-ci, lui qui aurait put devenir un escroc riche et prospère à Suzail, allait mourir par les poignards d'une demi-drow ou bien piétiné et empalé par des orques.
Non, il ne pouvait se permettre de mourir maintenant, il devait réfléchir et sortir de cette situation en improvisant comme il le faisait habituellement, il avait tant à accomplir encore, il se rappela soudain ce que son maître ensorceleur lui avait dit un jour :

"Il existe deux façons de résoudre un problème :
La première est de trouver une solution, la seconde est de supprimer le problème."

Il était temps pour Bratak d'appliquer ces sages paroles.

Bratak s'arrêta soudainement de courir, il dégaina la première arme qui lui vînt sous la main et se trouvait être le cimeterre avec le crâne qu'il avait récupéré sur un des gardes orques tué un peu plus tôt, il se retourna vers Chrysale et avec un sourire dès plus mesquin chargea dans sa direction des paroles qu'il n'espérait pas les dernières sur les lèvres.


_Tu commences à me faire chier avec tes conneries, il est temps pour toi d'aller voir ailleurs si j'y suis !

Bratak dégaine son cimeterre de maître et charge Chrysale

écrit par: Joinon Samedi 13 Octobre 2007 à 12h33
Alors que Joinon était toujours absorbé par l'imminence de l'attaque prévue des orques contre les nains de la citadelle, la présence de démoniaques elfes noirs le tira brusquement de ses sombres pensées pour le replonger dans la non moins ténébreuse réalité.

Le nain d'or caressa nerveusement le cor d'alarme d'Emerlin suspendu à sa ceinture tandis que Luciole parlait. Comme toujours, un potentiel danger effrayait Joinon. L'aventure qu'il avait toujours rêvé était là mais bien plus "aventureuse" que ce à quoi il aurait aimé s'attendre.


- Tuer des gardes orques comme nous l'avons fait n'a rien de comparable avec la défense de ce lieu contre une horde de drows. A mon avis les drows doivent être éliminés de préférence mais plusieurs points jouent contre nous. Tout d'abord la présence potentielle de Bratak parmi eux comme tu l'as souligné Luciole. Ensuite, les orques ont prévu une attaque contre Felbarr. Nous ne pouvons permettre cela. Il faut aller les prévenir, cet assaut soudain nous permet de gagner du temps mais que l'un de nous remonte serait vu comme une trahison par les orques.

Il fallait réfléchir rapidement mais surtout sûrement, ce à quoi le barde de l'Assemblée s'efforçait.

¤ Les orques... les drows... les nains... Bratak... Arggg! Y a-t-il quelqu'un au-dessus de nous qui s'amuse ainsi à nous torturer? Dugmaren, est-ce ton intelligence qui crée pour nous cet ignoble casse-tête ou une puissance encore supérieure s'amuse-t-elle à nous mettre dans cette terrible situation? ¤

A défaut de solution, Joinon proposa le plus arrangeant pour lui ainsi que pour ses compagnons.

- Défaire les orques pour le compte des elfes noirs nous conduirait à opter pour un camp qui ne nous garantit aucune survie ni soutien. Or, aider les orques nous assure de leur aide car il s'agirait de la preuve de confiance qu'ils attendent. Nous réfléchiront ensuite au reste. Qu'en dites-vous?

Le nain fit mine d'avancer vers l'échelle, jetant un coup d'oeil soucieux aux humains. Dans le même temps, il profita du départ de l'orque pour fouiller le lieu du regard, il n'avair pas encore pris le temps de le faire.


Joinon effectue un test de Fouille.

écrit par: Hagnar Lundi 15 Octobre 2007 à 08h41
Une fois l'intervention de Phélès terminée, la prêtresse reconsidéra ses propres propos. Effectivement, les paroles du barde avaient plus de chance de recevoir une réponse positive et il faisait bien de suggérer différents langages. Et il apparaissait préférable de s'en sortir sans combattre. Il était cependant inconcevable pour la prêtresse d'accéder aux demandes de Phélès sans marquer sa désapprobation. Elle se retourna donc brièvement vers lui et lui glissa :

- Pas de panique, je sais ce que j'ai à faire et je sais aussi ce que j'ai à dire, inutile de me souffler le texte!

Hagnar se positionna ensuite face à la créature et s'adressa à elle en diverses langues inconnus de barde mais potentiellement parlées par une créature habitant l'Outreterre :





tnememlac sulp reuqilpxe suon te rinetertne suon snoissiup suon euq ruop eugnal ertua enu resilitu’d ecnaegilbo’l suov zeiru unnocni tse’m iuq egagnal nu zesilitu suov erretertuo’l ed erutarc elbo

écrit par: Myel-Elina Vendredi 19 Octobre 2007 à 12h23
Joinon, Kurto et Luciole

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Joinon fouille : 12 + 4 = 16 >< DD 18 échec

Luciole jeta un rapide coup d’œil par la trappe. A l’extérieur, les orques s’agitaient, mais, de là où il était, le Calishite ne pouvait pas distinguer la présence des drows, ou d’une quelconque force ennemie. D’ailleurs, aucun bruit de combat n’était audible, si ce n’était les nombreux cris et ordres qui résonnaient dans la caverne.

Dans la salle en-dessous, le rapide coup d’œil de Joinon ne discerna aucun élément marquant, rien qui ne puisse apporter des éléments décisifs pour leur avenir en tout cas. Kurto s’agitait dans l’ombre, se sentant mal à l’aise dans ces espaces exigus alors qu’une bataille se préparait à l’extérieur. Mais ce fut Valcor qui, le premier, répondit à Joinon.


-Je crois surtout que c’est en restant ici que nous serons considérés comme des traîtres. Ne vient-il pas de nous inviter à participer à la bataille ? Sortons au moins pour considérer la situation.

Tous finirent par agréer les paroles de l’ensorceleur, et c’est ainsi que les quatre aventuriers remontèrent à l’échelle et purent observer la situation. Deux rangées approximatives et en désordre d’orques étaient disposées près de l’ouverture par laquelle les quatre compagnons étaient arrivés. Khlorm se dirigeait en courant et en meuglant vers ces deux lignes approximatives.

Mais, devant ces orques prêts à en découdre, se tenait un unique adversaire : Bratak du clan Faramer, cimeterre au poing…


Bratak

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Chrysale sembla stupéfaite par la réaction de Bratak. Alors qu’elle le supposait couard et réfléchi, le roublard se laissait aller à une frénésie guerrière incompréhensible. Elle s’apprêtait à recevoir néanmoins la charge de son adversaire quand les premières flèches des orques s’écrasèrent sur le sol, non loin d’elle. Bratak eut le temps de voir la demi-drow faire une grimace et jurer tout bas, puis, soudainement, Chrysale disparut de la vue de Bratak. Le coup que celui-ci préparait s’évanouit dans les airs, sans causer le moindre dégât.

Le roublard eut tout juste le temps de se remettre de cette disparition subite que les flèches recommençaient déjà à tomber près de lui. Même si les orques avaient du mal à viser dans l’obscurité et l’exiguïté de l’Outreterre, le moindre trait pouvait s’avérer fatal au membre du clan Faramer.



Phélès et Hagnar

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Point d’eau dans la Nord-Terre
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Phélès diplomatie : 9 + 10 = 19
Hagnar diplomatie : 11 + 2 = 13

Nullement décontenancée par les paroles incompréhensibles des deux protagonistes, la créature serrait plus fortement encore son élytre aiguisée, prête à en faire usage, quand soudain la Naine employa un langage qui lui était vraisemblablement connu. Un instant, la surprise se lit sur son visage, puis la créature se raidit, ses expressions marquant la tension et la peur.

-(terreux) noigr ettec ed enuaf al isnia reuqatta suov suovzehcrehc eu saruolg xueruehlam xua suovzenerp ne suov iouqruo lam ud etnavres seva sed te serrei sed eugnal al zelrap suo

écrit par: Hagnar Mercredi 24 Octobre 2007 à 10h50
La naine se tourna vers Phélès en lui décochant un petit sourire narquois, histoire de bien souligner le fait qu’il n’était d’aucune utilité dans les négociations et lui glissa en commun :

- Je m’en occupe, elle ne comprend que moi.

Elle reprit ensuite son dialogue avec la créature, l’objectif étant d’éviter à tout prix un affrontement direct…

- ici resoper suon ed serbil ressial suon ed ednamed suov ej iouqruop tse xuolliac stitep seuqleuq retej virra semmos ne suon euq slh srev notnem ed puoc nu ennod elle tiludrcni nos ed esuac ’uq tse’n ec te uep nu resoper suon ed tiat ici tiahuos lapicnirp erton no naagor ertnom elle dnoces ud ecrof al te slh euqidni elle nongapmoc reimerp nom ed etlabra’l silitu tiarua no xuolliac ed cnal sap tiarua’n no reuqatta suov ed t tnemiarv tiava tnolov erton is sruellia’ euqatta enu emmoc a rerdisnoc sap tuep en no siam eriaf ed erinam eruelliem al sap siat’n ec euq siannocer e tar elpmis nu sap zeit’n suov euq rertnomd iul ruop tnemetsuj tiat’c xuolliac stitep seuqleuq cnal etiusne ia’j i suov ertnoc etlabra nos resilitu’d rehcpme’l issur tnemesuerueh ia’j te eriartnoc el sianetuos iul e enneyom al euq sorg sulp uep nu tar nu’uq tiat’n xuey sel tnaved tiava li’uq ec euq tianetuos em l erretertu’l ed stnatibah sed sriovuop sdnarg sed relrap iul ej euqsrol sap tiayorc em en nongapmoc nom tiaf n zesnep suov euq ec tnemeriartnoc uqatta tuot ud sap ia suov en ej te xueil sec ed serutarc sel etcepser e ennod t a ne’m noisacco’l euq sd esirppa ia’l ej te elle rap eritta tiat sruojuot ia’j rac eugnal ettec tnemevitceffe elrap e

La prêtresse se sentait assez sûre de son argumentation, au mieux, elle allait convaincre la gloura de les laisser tranquille, au pire, elle attaquerait certainement en priorité Phélès, et elle devrait avoir un petit laps de temps pour se préparer au combat. Elle était finalement plutôt contente d’avoir jeté quelques cailloux plutôt que d’avoir utilisé l’arbalète, au moins, ils avaient peut-être une petite chance de s’en tirer…

écrit par: Phélès Jeudi 25 Octobre 2007 à 10h01
Ainsi donc la créature ne le comprenait pas.. Laisser la discussion entre les mains d’Hagnar ne l’enchantait guère car la naine pouvait se révéler aussi traître que lui, n’hésitant pas à mentir sur son compte quitte à ce que la créature change forme l’épargne, elle.. Il aurait sûrement fait pareil, mais il n’aimait pas dépendre d’une autre personne que lui-même ou sa maîtresse tieffline.

Changeforme.. Le mot raisonna dans son esprit.. Décrassant les parties de sa mémoire parfois défectueuse..
¤ Se pourrait il que.. Non.. C’est impossible.. Ca ne peux pas être ça.. Non ! ¤ Un frisson parcouru l’échine du barde.. ¤ Hérodus ? ¤ Hérudae était un voleur qu’il avait rencontré un peu avant de rejoindre l’Amasstarte. Cette aberration avait la capacité d’absorber la magie par un moyen inconnu.. Il tenait ça de ses capacités de Doppelganger sûrement.

Depuis lors Phélès avait toujours essayé de tuer le roublard sans pour autant être découvert. Le groupe dans lequel ils étaient alors était soudé, et l’exécution d’un compagnon aurait sûrement amener le faux magicien a une mort certaine.. Néanmoins il avait réussi à ce qu’un orque le prenne pour ennemi.. Mais celui-ci avait échoué même s’il avait cassé le nez du changeforme. Pour se venger le faux homme aurait très bien pu le suivre jusque dans l’outreterre.. Tout perfide qu’il était..

Il eut envi de porter la main à l’une de ses dagues.. Mais.. Il s’était retint. Le dialogue instauré semblait était de bonne augure. Et si pour une raison quelconque la bestiole n’était pas Hérudae ils en sortirait sûrement vivant. Surtout que l’aspect général de la fée des profondeurs était délicieuse.. Petite et mignonne..

Voyant Hagnar faire de grand geste et le designer du menton, le barde fit une révérence vers la petite créature, pour lui témoigner son respect.

Il glissa en elfique à la naine pourtant quelques mots..


-

Il gardait un sourire radieux sur son visage tout en prononçant ses paroles.. Il espérait seulement que la naine n’était pas capable de comprendre ce genre de déclaration.. Puis il adressa son sourire magnifique mais forcé à la créature ailée..

- Xrogaan, n’intervient pas.. Ne prend surtout pas ta hache.. Nous avons une chance de survivre si nous discutons.

écrit par: Luciole Jeudi 25 Octobre 2007 à 18h34
Le jeune guerrier ouvrit de grands yeux en voyant le spectacle qui s'offrait à lui. Le roublard qui était sensé rester caché avec Chrysale en attendant leurs nouvelles arrivait en courant à toute allure dans leur direction. Bien entendu, les orques ne le regardait pas sans rien faire et c'est lorsque les premières flèches s'abattirent autour de Bratak que Luciole eu la présence d'esprit de faire remarquer à ses compagnons:

-Dix contre un qu'il arrivera jamais à tous les tuer en chargeant comme il le fait... Avec l'effet de surprise il aurait pu faire quelque chose, mais avec le bruit qu'il fait...

Attendant de voir ce qui allait se passer, le jeune homme croisa les bras sur sa poitrine sans dégainer son arme. Puis, quand les carreaux se rapprochèrent de Bratak, le jeune calishite se décida enfin à reprendre la parole:

-On le laisse mourir ou on intervient??? Et Chrysale elle est où d'après vous???

Voyant que le roublard était dans une situation qui s'aggravait de seconde en seconde, Luciole n'attendit pas la réponse de ses camarades pour s'avancer vers Khlorm et lui dire rapidement:

-Attendez!!! Le roublard est avec nous! Nous l'avions laissé derrière avec notre guide pour qu'ils surveillent nos arrières. Manifestement notre guide nous à trahit... Elle ne devait pas être d'accord avec le fait que nous venions vous aider. Dites à vos archers de cesser le tire, je voudrais savoir ce qui s'est passé.

Machinalement, le jeune guerrier avait posé sa main sur la garde de son épée afin de dégainer plus rapidement si les archers continuaient le tir sur Bratak ou si Khlorm s'emportait brusquement.

écrit par: Bratak Samedi 27 Octobre 2007 à 12h51
Remis de la surprise causée par la disparition de son adversaire, Bratak devait maintenant faire face à une pluie de projectiles meurtriers venant des lignes orques.

°Réfléchis, réfléchis, abri, couverture !°

Il regarda autour de lui pour trouver un endroit où se mettre à couvert en attendant un cessez-le-feu, s'il allait y en avoir un, si un tel endroit existait, Bratak s'y dirigerait en courant dans des directions aléatoires pour ne pas faire une cible trop facile, hurlant aux orques de s'arrêter.


_Cessez le feu, on est dans le même camp.

Si une flèche arrivait à atteindre Bratak, il devrait jouer une de ses dernières cartes et faire le mort en attendant ses compagnons.

Bratak cherche un endroit où se mettre à couvert.
Si Bratak est touché par une flèche, jet de bluff pour feindre la mort.

écrit par: Myel-Elina Mardi 30 Octobre 2007 à 21h44
Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

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Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Le regard de Khlorm à Luciole en dit long sur la considération qu'il avait désormais des aventuriers. Une fureur noire passa un instant dans ces yeux, qu'il ne put finalement retenir.

-Qu'est-ce que tu me racontes, larve infecte? Cracha-t-il d'une voix qui résonnait dans toute la caverne. "Vous avez emmené un voleur et une guide avec vous? Mais vous êtes totalement inconscient! Abrutis, quadruple rejets de fiantes d'elfe végétariens! Pourquoi les avez-vous laissés approcher? Vous savez ce que nous risquons maintenant? Quels bandes de crétins mal nés êtes-vous encore? Si seulement... Grrr".

L'immense orque se retourna, et d'une voix forte s'adressa aux archers orques.
-.reitne te tnaviV .enèmugrené tec iom-zenema te ,sllort ed setnaif ed ednab ,rerit ed zetêrrwa,

Un instant après, les tirs de flèches avaient cessé et les orques se ruèrent sur Bratak, qui, ne trouvant pas d'abri, se décida à faire le mort. Une technique assez périlleuse, puisqu'il fut amené sans ménagement et sans délai devant Khlorm et les compagnons du roublard. Une bonne claque et un coup de poing dans le ventre suffit à 'raminer' Bratak.

-Parle, crevure verrolée. Lança Khlorm à son adresse. "Tes 'amis' t'ont balancé, tu es maintenant fait comme un rat. Qui es-tu et que viens-tu faire ici?"

Phélès et Hagnar

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Lieu : Point d’eau dans la Nord-Terre
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


L'avertissement lancé à Xrogaan arrêta tout juste le guerrier alors qu'il allait prendre sa hache en main. Se ravisant, il la laissa à son flanc... Mais pas trop loin de sa paume non plus!

Pendant que Phélès pestait tout bas, Hagnar savourait l'importance qu'elle prenait. Elle indiqua à la créature du menton sucessivement le 'magicien' puis le guerrier et attendit sagement la réaction de l'être. Celui-ci concentra bientôt la magie autour de lui et lança un sort dont le bruit crépita quelques instants du bruit d'une nuée de scarabée.


Phélès art de la magie: 11 + 4 = 15 >< DD 18 échec
Hagnar art de la magie: 5 + 2 = 7 >< DD 18 échec

Bien que le sort semblât relativement simple, aucun des protagonistes ne put en déterminer la nature. Toujours est-il que l'être étrange se mit peu après à parler en commun, avec des notes rappelant le bruit d'une goutte d'eau dans sa voix.

-Que venez-vous faire en ces lieux, étrangers? Je suis chargé de protéger ce bassin et ceux des alentours? Depuis plusieurs lunes vous autres êtres de la surface montaient et descendaient sans raison, et je ne tolérerai ni une invasion ni une dégradation de ces lieux. Que venez-vous donc chercher dans ces niveaux?

écrit par: Phélès Vendredi 02 Novembre 2007 à 11h31
L’homme regarda la fée d’un air hébété, ce pouvait il que son esprit supérieur ai put déchiffrer le langage qu’utilisait la naine et la créature et qu’il le comprenait comme le commun ? Sûrement ! Ca devait être ça.. Mais le sort qu’avait lancée la bestiole ne lui plaisait guère.. Surtout qu’il n’avait put voir de quoi il s’agissait, sûrement un sort très puissant qui n’agissait pas immédiatement.. Se pourrait il qu’au bout d’une demi minute une boule de feu gigantesque leur tombe dessus ?

Phélès inspira profondément, si c’était le cas il ne pourrait pas échapper la mort bien longtemps face a un lanceur de sort de cet acabit. Aussi paria-t-il que tel n’en était pas le cas. Il s’apprêtait à répondre à la question en utilisant la langue commune avec un accent qui ressemblait à la langue qu’avait usée Hagnar mais il n’en fit rien.. Peut être simplement qu’elle le comprendrait maintenant et qu’il parlerait la langue adéquate sans effort.


¤ Ce que nous venons chercher c’est l’am.. heu.. l’amour.. et heu.. l’amitié.. Heu.. Se pourrait il qu’une telle créature puisse lire dans mes pensées ? ¤

- Des créatures de la surface ? Se pourrait il que ça soit nos amis ? Si nous nous aventurons ici, dans votre demeure, c’est pour retrouver un groupe d’aventurier. Sûrement le même que vous avez-vous passer.. Ce pourrait il que vous sachiez ou sont ils allés ? Je m’excuse de vous poser des questions alors que c’est à nous de vous répondre, accompagnant sa dernière phrase Phélès s’inclina. "Nous ne sommes pas ici pour vous envahir et encore moins pour dégrader le monde du dessous. Nous ne sommes pas des conquérants intolérants et destructeurs, loin de la. Si je ne soupçonnais pas nos compagnons d’être en danger, j’aimerais énormément que vous me contiez quelques histoires sur les lieux alentours. Mais vous savez, plus vite nous retrouverons nos amis, plus vite nous quitterons cet endroit. Si je puis me permettre, j’ai trois ou quatre questions à vous poser.." Phélès se courba de nouveau.

Premièrement, comment pouvez vous être au courant des jours passés ici bas ? J’avoue que sans ce que nous appelons ciel je suis bien perdu, je ne sais pas à quelle allure le temps défile.

Deuxièmement, je sais que je l’ai déjà posée toute à l’heure, pourriez vous nous dire ou sont parti nos compagnons ? C'est-à-dire des gens comme moi et comme mes deux amis ici présents.

Troisièmement, vous gardez ces lieux, mais ce pourrait il que vous puissiez arreter les tribus orques des alentours qui semblent vouloir nous envahir et détruire nos constructions ? Les créatures du dessus ce défendrait et ce serait mort et sang versé pour rien. Le dessous n’est il pas aussi voire plus vaste que les terres du dessus ?

Dernièrement, nous sommes relativement fatigués, nous sommes vos hôtes ici bas, c’est pourquoi c’est à vous que je le demande très humblement, mais pourrions nous jouir de votre hospitalité et dormir sans avoir à craindre pour nos vies ? Phélès se courba pour la troisième fois. Il regarda la prêtresse et le guerrier à en faire autant. Leurs vies étaient en jeu et si la créature ne les croyait pas Phélès ne donnait pas cher de leurs peaux à eux trois.


Jet de diplomatie

écrit par: Hagnar Vendredi 02 Novembre 2007 à 14h03
Alors qu'Hagnar s'apprêtait à répondre à la créature, Phélès l'avait devancé et s'était lancé dans un discours qui n'en finissait plus.

¤Espère-t-il ainsi lasser son interlocutrice et l'assoupir pour attaquer par surprise ou espère-t-il vraiment la convaincre?¤

La naine n'arrivait pas à trancher entre ces deux hypothèses.

¤Mais bon sang, elle parle le commun, elle nous a bien eu alors, elle a dû comprendre les paroles qu’on s’est échangé auparavant. A moins qu’elle ne nous ait pas entendus. Surement d’ailleurs, sinon, elle n’aurait pas cru mes affirmation et nous serions déjà en plein combat contre elle. Oui, ça doit être ça, elle nous comprend mais elle ne nous a pas entendu…¤

Pendant le discours de Phélès, Hagnar n’était qu’à moitié attentive mais vers la fin, elle comprit qu’il serait de bon ton de s’incliner, ce qu’elle fit en insistant auprès du guerrier pour qu’il en fasse de même.

Se relevant, elle reprit la parole et s’adressa à nouveau à la créature pour appuyer ce qu’elle avait compris des arguments Phélésiens.


- seirelag seuqifingam sec eriurtd uo gnas el erdnapr ruop sac nucua ne snonev en suon euq etpr suov ej t erocne spmetgnol sniom euq xueil sec snoirebrutrep en suon te xueicrp spmet nu snoirengag suon sitrap tnos sli noitcerid elleuq snad setid suon suov is issu sevitcepser sellimaf sruel ed srpua sfuas te snias renemar sel ed te revuas sel ed noissim emmoc snnod semmos suon suon te snnoitnetnilam sneg sed rap xueil sec ne rinev ed ercniavnoc sssial tnos es sl eriassecn tse ecafrus al ecnesrp al tnod sreirutneva sima’d epuorg nu renemar ruop euq ici snonev en suon iarv tid nongapmoc nom tiaf tuo

Hagnar s’inclina à nouveau devant la créature mais une chose la perturbait encore par-dessus tout.

¤Mais bon sang, qu’est-ce qui a fait un tel boucan tout à l’heure, où sont tous les insectes que j’ai entendu, et pourquoi je ne les entends plus ? Je n’aime pas çà… Cà sent de plus en plus mauvais ici.¤

-

écrit par: Bratak Vendredi 02 Novembre 2007 à 18h24
La situation s'améliorait nettement pour Bratak lorsque les orques arrêtèrent de lui tirer dessus, malheureusement ça ne dura guère longtemps, car ils venaient le chercher pour le traîner au pied de leur chef.
Celui-ci s'adressa à Bratak lui soufflant son haleine nauséabonde en pleine figure.


_Je crois qu'il y a une méprise quelque part, Je suis Maître Bratak du clan Faramer et j'accompagnes ce groupe "d'amis" depuis notre départ de Mirabar, je suis censé être notre arrière garde, mais malheureusement notre guide m'a attaqué soudainement, suivi de peu par les vôtres.

Bratak se redressa afin de se pouvoir se relever.

_Compte tenu de la situation, je supposes que vous êtes en relation directe avec Khlorm ? Luciole, tu leur as dit quoi au juste à mon sujet ? Parce que la partie "Tes 'amis' t'ont balancé" m'intrigue au plus haut point.

Bratak jeta un oeil autour de lui avant de poser son regard sur l'orque qui l'interrogeait.

écrit par: Luciole Lundi 05 Novembre 2007 à 21h31
Luciole avait assisté à la capture de Bratak en faisant la grimace. En demandant à Klhorm d'arrêter les tirs il avait pensé préservé Bratak mais il ne pensais pas que la centaine d'orques lui sauteraient dessus pour le ramener. Quand le roublard fut déposé devant l'imposant orque, Luciole sourit en voyant qu'il n'avait apparemment rien. Puis, voyant qu'on l’accusait alors qu'il venait de sauver la vie du roublard, le jeune guerrier s'empourpra:

-QUOI!!! Qu'est ce que moi je leur ai dit?!?! Mais rien du tout mon chère Bratak j'ai juste demander qu'on arrête de tirer sur mon compagnon mais si sa te va pas t'as qu'a retourner te mettre là bas et je peu leur demander de recommencer à te tirer dessus.


Le guerrier tourna le dos au roublard dans une pose boudeuse puis sembla se rappeler les insultes que l'orque venait de lui lancer. Luciole se retourna donc pour lui faire face et lui dit:

-Quand à vous espèce de grand...de grand... espèce de grand, vous feriez bien de me parler un peu plus poliment. On est déjà bien simpa de venir vous aider alors si c'est pour qu'on se fasse jeter merci. Y a pas un des faces de gnolls qui est avec vous qui est capable de retrouver l'amulette, on est les seuls à pouvoir vous la retrouver. Vous semblez oublier qu'on est les valeureux aventuriers qui ont tué le grand Samarcande...

Bon viens Bratak on va voir si les autres veulent toujours rester parce que moi j'en ai ras le bol des ces gars...

Ignorant le gigantesque orque qui semblait près à explosé, le jeune calishite partit en direction de ses compagnons d'aventure.

écrit par: Joinon Dimanche 11 Novembre 2007 à 12h49
¤ Tout doux, Luciole, tout doux... ¤

Joinon se demandait par moment comment l'impétuosité ainsi que la langue bien pendue du calishite ne leur avait pas posé plus de problèmes qu'ils n'en avait déjà. Les orques n'étaient pas le genre de créature à se laisser insulter ou du moins intimider par le caractère quoique farouchement trempé du guerrier.

- Bratak, ça va?

Par cette anodine question, le nain d'or voulait évidemment connaître l'état de son compagnon mais également signifier à Khlorm que l'humain faisait partie intégrante de leur groupe; puisque l'intelligence de l'orque semblait telle qu'il n'était apparemment pas parvenu à le comprendre.

Tentant de reprendre l'illusoire dureté qui était celle du personnage qu'ils s'était auparavant inventé, Joinon s'adressa à l'orque non sans introduire sa phrase d'un long et bruyant renifflement.


- Dites-donc, mon pote est parvenu au péril de sa vie à attirer au grand jour l'escouade drow qui vous espionnait depuis quelques temps, nul besoin de lui crier dessus pour ce service que nous aurions très bien pu ne pas vous rendre.
¤ Après tout, c'est presque vrai... ¤
A présent, comme l'a dit Luciole, il faut qu'on s'occupe de cette saleté d'amulette. On n'est pas du genre à laisser traîner un boulot. Et je suppose que plus vite tout sera terminé, plus vite les grands patrons seront contents; alors achevez les drows pendant que nous nous occupons de l'objet. Non mais sans blague!

Le barde eut la soudaine sensation que son propre langage n'était en l'occurance pas si différent de celui qu'il venait de repprocher mentalement à son compagnon humain. Peu importe, il s'agissait de reprendre le dessus dans cette désagréable situation. De plus, contrairement au guerrier, Joinon n'osait pas fixer les yeux de l'orque; sa bravoure était loin d'être telle.
Il cracha par terre puis se tourna vers les quatre humains.


- Nous sommes apparemment prêts, quel est le plan Khlorm?

écrit par: Kurto Lundi 19 Novembre 2007 à 17h31
Le barbare ne comprenait absolument rien à ce qui ce passait autour de lui. Il était resté sur les paroles de l’orque lorsqu’il avait parlé de l’amulette et du soit disant désire de Khlorm de prendre le contrôle de l’armée orque. « Il veut l’amulette et il veut la forteresse » avait dit Khlorm après s’être mis en colère et avoir failli entrer en rage destructrice. Non vraiment, cela ne collait pas avec sa vision des orques. Il se souvint alors des paroles de Luciole. Le guerrier avait parlé de l’herbe des rêves ou un truc du même genre. Il réfléchit s’il avait déjà entendu parler de cette plante mais rien ne lui vint. Il regarda sans le voir le pauvre Bratak puis revenant au présent ses yeux parcoururent l’assemblé à la recherche de leur guide.
Ne la voyant pas il posa son regard sur le roublard d’une façon interrogative. Comprenant qu’il ne pourrait rien dire en présence des orques, Kurto se rapprocha de Luciole et lui glissa à l’oreille.

- Excuse moi mais que peu tu me dire du l’herbe des rêves dont tu as parlé tout à l’heure ? peut-elle modifier la volonté de quelqu’un parce que plus j’y pense et plus je me dis que l’humain en noir tire les ficelles un peut trop facilement.
Il réalisa que ces paroles n’auraient pas dut être prononcé dans ce moment ci tendu. Et il se mordit les lèvres pour ne pas jurée.


écrit par: Myel-Elina Jeudi 22 Novembre 2007 à 19h35
Phélès et Hagnar

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Lieu : Point d’eau dans la Nord-Terre
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Phélès diplomatie : 5 (dé) + 10 = 15 >< DD 15 réussite

L’étrange fée regarda avec insistance chacun des aventuriers alors qu’ils parlaient, comme pour percer à jour leurs intentions et sentiments. Lorsque Xrogaan fit une moue qui pouvait ressembler à un salut, Hagnar put lire un fugace demi-sourire sur le visage de son interlocutrice. Finalement, elle reprit la parole d’une voix ferme mais moins agressive que précédemment.

-Les êtres de l’Outreterre ont une conscience innée du passage du temps. Même si je n’ai pas besoin de vos astres pour sentir le passage du temps. Mais cela est difficilement compréhensible pour des êtres de la surface…
Les êtres que vous semblez suivre sont venus par ici, et y ont rencontré une créature infecte, une qui les a guidés. Ils étaient :deux Nains, un grand guerrier des Hommes, un Homme blond en armure et deux petits Humains. Ils sont partis vers Araumycos, vers le camp des , par un passage sur l’Ouest. Est-ce vraiment eux que vous cherchez ?

La fée s’arrêta un instant de parler, puis regarda Phélès droit dans les yeux :

-Pourquoi voudriez-vous me voir arrêter les Orques ? Comme tout le monde ici-bas ils essayent de vivre, et font souvent moins de mal à la nature que les gens de la surface. Ceux qui vivent ici bas connaissent le prix d’un point d’eau ou d’un champ de champignons. Si personne ne les guide, les orogues restent généralement en dehors des lieux sauvages, dans leurs camps. C’est l’arrivée de cet homme, ce qui a tout changé. Mais de toute façon, je ne pourrais pas empêcher une armée de passer, fût-elle composée de larves illithids. Soyez un peu raisonnable.
Enfin, je peux vous autoriser à dormir ici, mais vous devrez y respecter les lieux et leurs habitants. Lorsque vous serez reposés, je vous emmènerai au plus loin, pour que vous partiez au plus vite. Je crois que cela vous arrangera aucun que moi, d’ailleurs. Je serai fort aise de vous voir quitter ces terres.

Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Joinon intimidation : 12 + 4 + 2 (aide Luciole) = 18 >< Khlorm psychologie 15 + 2 = 17 réussite

Luciole n’eut pas la possibilité d’aller loin. A peine avait-il fait quelques pas que trois orques lui barrèrent le passage, armes en main et mines renfrognées. La colère de Khlorm était désormais visible et les choses auraient certainement dégénérer si Joinon n’était pas intervenu. Parlant toujours d’un ton sec et froid, il avait réussi à calmer net les orques et leur chef en profitant des menaces lancées par Luciole. Finalement, Khlorm adressa un simple geste agacé à tout ce petit monde.
-Ok, maintenant vous dégagez et vous me trouvez cette amulette. Lança-t-il en direction des aventuriers. « Vous me retournez tout, vous faîtes ce que vous voulez, mais je VEUX cette amulette au plus vite. Compris, bande de gnolls putrescents ? »

Puis, se détournant sans considération du groupe, il ajouta à l’adresse de ses orques :

-! aç euq etiv sulp ,zellwa, ? snrox ed erèirred ed ecaf ,zednetne’m suoV .ue siamaj a ne y ,sword sel ervius ed nioseb sap ta .sevalcse sel zellievrus sertua sel ,etsop nos à edrag agr .liavart ua suot zenruoter suov ,noB »

écrit par: Luciole Samedi 24 Novembre 2007 à 12h04
Luciole était en train de bougonner dans son coin lorsque Kurto vint lui parler des herbes des songes. Arrêtant momentanément de ressasser les insultes de l'imposant orque, le jeune guerrier calishite se tourna vers le grand barbare. Le regardant droit dans les yeux, Luciole lui dit tout bas:

-Je ne sais plus... Je sais que mon père l'utilisait beaucoup mais je ne me rappel plus son utilité... Je pense que ça à un rapport avec les songes vu que c'est son nom. Peut être que ça fait voir l'avenir... En tous cas si Klorhm en reprend maintenant y pourras voir que dans quelques temps je vais lui mettre une bonne torgnolle derrière les oreilles...

Replongeant dans ses propres pensées le guerrier recommença à imaginer toutes les façons possibles de se venger de Klohrm. Mais après avoir parler à Kurto, ses pensées se tournaient de plus en plus vers cette mystérieuse herbe dont il avait sentit l'odeur. Abandonnant la torture fictive de Klohrm, Luciole tenta de se rappeler les paroles de son père:

¤Mon fils, ne touche plus jamais à cette plante! Si je te reprend en train de t'approcher ne serais ce que d'un mettre tu recevra la plus grande raclée de ta vie!! Cette plante m'est très précieuse, elle me sert à ...¤

Le souvenir de Luciole s'arrêtait là. Faisant fonctionner sa mémoire comme jamais il ne l'avait fait auparavant, le jeune calishite tenta de retrouver la fin de la discussion:

¤Cette plante m'est très précieuse, elle me sert à... elle me sert à soigner mes blessures... Non c'est pas ça... Elle me sert à donner du goût à la côte d'agneau...¤


-C'est pas ça non plus...

Perdu dans ses pensées Luciole n'avait pas remarqué qu'il venait de parler tout haut. Une pensée lui traversa l'esprit et le guerrier dit rapidement à son cousin:

-Valc', tu te rappel pas à quoi elle servait l'herbe qu'on avait essayer de voler à mon père? Et sinon tu peu retrouver l'amulette en lançant un sort de détection de la magie???

Le guerrier ne prit pas le temps d'écouter la réponse et replongea dans ses pensées pour trouver l'utilité de l'herbe mystère.

Luciole se concentre pour se rappeler les effets de l'herbe des songes.

écrit par: Bratak Dimanche 25 Novembre 2007 à 14h39
Bratak attendît patiemment que l'orque se soit éloigné suffisamment avant de se lever et de jeter un oeil sur sa blessure, les dégâts n'était certes pas très important, mais le poison lui l'était, donc il se devait d'être sûr qu'il n'était pas infecté par celui-ci.

Ensuite Bratak se dirigea vers Joinon afin de parler à basse voix avec lui.


_J'ai raté quoi ? Il me semble que vous jouez un jeu dangereux avec notre supposé chef, et quand à la demi-drow, le problème du payement est réglé si elle ne revient pas, par contre si elle revient, je ne penses pas pouvoir lui faire face seul et dans cet état, ah oui, pour info, c'est elle qui s'est jeté sur moi poignard à la main pour me réduire au silence et je ne sais pas pourquoi et j'ai pas envie de le savoir de toute façon.

Bratak contempla son environnement et jeta un oeil critique sur les ruines qui étaient en cours d'excavation.

_Il faut retrouver une amulette dans ce truc, autant chercher une aiguille dans une botte de foin, espérons qu'elle est vraiment magique sinon ça va être la galère totale.

Bratak se tourna ensuite vers Luciole.

_Bien entendu, je peux relayer ton cousin dans ses détections s'il le désire, cela augmentera la zone que l'on pourra couvrir et diminuera le temps qu'on passera dans cet endroit pourri et exécrable, pardonnez moi l'expression.

Bratak se dirigea alors d'un pas léger vers les ruines afin de trouver un emplacement pour s'asseoir et examiner sa blessure de manière plus approffondie avant de commencer son travail de fouille.

écrit par: Phélès Mardi 27 Novembre 2007 à 16h00
Sauf ! Le barde etait sauf ! Il ne risquait plus rien maintenant.. Sauf si cette créature était aussi tordue que lui.. Mais il en doutait.. Seule la naine atteignait un niveau de perversité plus élevé que le sien. Phélès voyait pourquoi sa maîtresse l’avait jugée digne d’intérêt. Il passa le revers de sa manche sur son front essuyant les petites gouttes de sueur qui y perlaient. Il avait vraiment eut peur pour sa vie mais ses talents d’acteurs avaient évité qu’il se trahissent montrant a quel point il avait eut peur de mourir ici.

Il prit une profonde inspiration en profitant pour faire le tri des informations que la fée lui avait donné. Mais la petite était restée sournoise évitant de révéler les termes les plus importants.


¤ Les êtres de l’outreterre sont des créatures étranges.. C’est intéressent ! Si seulement elle était moins hostile je serait ravit qu’elle m’apprenne le langage d’ici bas et par la même occasion de m’entretenir avec elle sur la faune et la flore de cet endroit.. ¤

Tout bas, Phélès marmonnait, ressassant ces pensées.


- Araumycos est vraisemblablement le camp des orques.. Puisque c’était le but premier des aventuriers que l’on doit retrouver.. Un homme avait apparemment prit le contrôle des orques des alentours.. D’après la créature ils n’étaient pas vraiment hostiles.. Pourquoi pas ? Par contre leur guide ? Que peut il bien être ? Sa n’est ni un orque, ni ce qu’elle appelle une Orogue.. Qu’est ce que ça peut être ? Un Duergar ? Un elfe du dessous ? Puis à Hagnar, "Tu te rappelles si Marteau Foudre a décrit le groupe que nous devions trouver ? Je ne me rappelles pas avoir entendu parler de petits hommes tels les halfelins ou les gnomes parmi le groupe.. J’ai l’impression que sa dernière question est un piège.. Néanmoins il semble que nous ayons un endroit ou dormir, pour peu que nous sachions répondre à la question de cette fée des profondeurs."

- Je suis désolé d’avoir fait une requête aussi stupide, je l’avoue. Mais il semblerait que pour une raison que l’on ignore, les orques d’ici semblent vouloir conquérir la forteresse naine du dessus. Et j’ai peur que les conséquences d’un tel assaut entraîne de lourde conséquence autant pour la faune et la flore d’ici bas que pour celle du dessus. Je voulais seulement épargner le monde d’un affrontement inutile. Mais apparemment c’est cet homme qui est la cause de tout.. Peut être arriverons nous à le supprimer. Pour le groupe que nous cherchons je n’ai pas souvenir de petits hommes. Seulement deux nains et trois humains.. Mais j’avoue avoir une mémoire défaillante.. Peut être qu’Hagnar, il désigna la naine, "se rappelle exactement de la composition de la troupe.."

écrit par: Hagnar Mardi 11 Décembre 2007 à 16h06
La prêtresse avait beau torturer sa mémoire, elle ne se souvenait absolument pas avoir reçu des informations sur la composition du groupe, et à vrai dire, elle n’avait pas imaginé un seul instant qu’il puisse y avoir deux groupes d’aventuriers dans la région. Pour elle, le premier groupe d’aventuriers croisés serait forcément le bon, et elle n’avait donc pas pensé à demander plus d’informations à Marteau Truc. D’ailleurs, elle s’apercevait tout d’un coup qu’elle n’avait que peu d’informations sur ce qu’elle faisait ici, elle ne connaissait ni la composition du groupe ni même à quoi devait ressembler l’amulette de Xanthen, ou de Xanthem, la naine n’était même plus certaine du nom de l’amulette.

¤Phélès à l’air plus informé que moi sur le groupe que nous devons rejoindre, Matreau Truc s’est certainement entretenu avec lui avant mon arrivé, il faudrait que je lui demande plus d’informations un peu plus tard…¤

La prêtresse pesa le pour et le contre d’une réponse affirmative sans hésitation à la question pourtant apparemment anodine de la créature.

¤Si cette question est effectivement un piège, il vaut peut-être mieux limiter les risques et passer pour un groupe pas très futé.¤

- Euh... ben... oui... je pense que c’est le bon groupe mais... je n’ai aucun souvenir concernant sa composition... Mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’autres groupes dans la région… Donc c’est surement eux... Et si vous nous dites qu’ils sont en danger avec leur guide, nous n’avons que plus de raisons de les rejoindre au plus vite. Je suis donc favorable à un peu de repos ici même avant de repartir à leur poursuite. Mais pourriez-vous nous préciser un peu comment est ce guide sur lequel nos malheureux compagnons sont malencontreusement tombés ? Ont-ils une chance de survivre avant notre arrivée ou est-ce déjà trop tard ?

Après tout, que les précédents aventuriers soient déjà morts ne gênait pas Hagnar outre mesure, il était certes préférable de les retrouver en vie pour avoir de l’aide dans la suite des opérations mais s’ils succombaient, cela ne pourrait que faciliter la prise de l’amulette à des fins plus personnelles que collectives...

écrit par: Myel-Elina Mercredi 12 Décembre 2007 à 16h26
Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

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Pendant que Bratak examinait avec attention sa blessure, Valcor répondit à son cousin aussi bas qu’il le put :

-L’herbe aux songes ? Murmura-t-il avec une stupéfaction évidente. « Mais, c’est une drogue, voyons Luciole. On l’utilise parfois comme somnifère ou comme remède à la douleur, mais c’est avant tout une drogue dont on devient vite dépendant. Tu ne te souviens pas ? Nous avions voulu l’essayer une fois tous les deux, et nos parents nous avaient surpris avant que l’on n’allume le narguilé. »

Immédiatement, Luciole se remémora tout ceci, ainsi que le fait que de nombreux Calishites fumaient cette drogue, parfaitement légale, dans les cafés de Calimport. Ce qui ne donnait aucun indice sur la raison pour laquelle Khlorm sentait cette herbe étrange. Bratak, lui, était plutôt rassuré sur la nature de sa blessure. Malgré la vive douleur qu’il avait ressentie, le roublard n’était que superficiellement blessé, et pouvait commencer à fouiller dans les ruines.

Le travail de fouille n’était pas évident, même en s’y mettant à cinq. Des restes de champignons, des débris de roches, des graviers, et de nombreux décombres liés aux orques encombraient le sol et les murs. Combien d’heures le groupe passa à chercher, tête baissée, entre les ruines d’une civilisation autrefois florissante ? Nul ne sut le dire. Mais leur fouille ne fut pas vaine.

Car, soudain, Bratak aperçut un éclat métallique tranchant sur la matière spongieuse environnante. Au même instant, mais à quelques dizaines de mètres de là, Luciole trébuchait sur un morceau de métal courbé dépassant du sol…


Phélès et Hagnar

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La gloura soupira un instant devant les aventuriers, puis continua d’un air maussade :

-Les Orques veulent attaquer la surface ? Pourquoi feraient-ils une chose pareille ? Ce doit être cet homme, , qui doit être responsable de tout cela. Bien, dans ce cas, vous devez avoir vos raisons. Tant que cela ne concerne pas l’Outreterre, je vais vous aider. Mais tentez quoi que ce soit de néfaste pour ces lieux, et votre vie sera en grand danger tant que je serai dans les parages. Mais pour l’instant, je vais vous aider…

Un moment passa, dans le surnaturel silence de l’Outreterre, durant lequel la gloura observa avec attention (et visible hésitation) le bon (Nain), la brute (naine) et le truand (humain). Elle finit par rompre le silence sans se départir de sa morosité.

-Bon, je crois que de toute façon vous êtes moins dangereux et pervers que cette . Leur guide est une demi-drow qui traînait depuis quelques temps déjà dans les sombres allées alentoures. Elle utilisait d’anciennes runes illithid comme celles-ci pour visualiser les allées et venues. La gloura montra du doigt le symbole étrange gravé sur le mur. Elle a contacté le groupe précédent, et les a convaincu de la suivre. Je crains qu’elle ne veuille expérimenter quelques obscures tortures psionniques sur eux. A votre place, je n’attendrais pas de retrouver ces compagnons sur les marchés à esclaves de Menzobarrenzan avant d’agir. Il y a une chance qu’ils soient intacts, mais dépêchez-vous. Prenez du repos, je veille sur vous.

Entre suspicion et confiance, les aventuriers se reposèrent dans la cavité en prenant chacun un tour de garde. Après quelques heures, ils étaient de nouveau prêts à affronter les mille dangers de l’Outreterre.

écrit par: Luciole Jeudi 13 Décembre 2007 à 11h57
Luciole commençait à désespérer de trouver quoi que ce soit dans la caverne, cela faisait un bon moment que les compagnons cherchaient l'amulette. Rapidement le jeune guerrier en avait eu marre et, après avoir trouvé une petite chenille rouge, il s'était amusé à la titillée du bout d'un bâton. Lorsque celle ci avait disparue entre deux rochers, le jeune calishite avait fait le tour du petit monticule pour la retrouvée à la sortie. Alors qu'il se réjouissait déjà de retrouver son amie, il trébucha sur un bout de métal qui le fit tomber violemment par terre. Le guerrier se releva en jurant tout haut:

-B***** de m****!!! Qu'est ce que c'est que ce truc?

Oubliant un moment son entourage, Luciole s'accroupit au dessus du bout de métal et commença à le déterrer. Puis il se rappela que cela pouvait être important pour ses compagnons et il releva la tête pour appeler les autres.

-Eh! Venez voir j'ai trouvé un truc métallique!!! Si sa se trouve c'est ça l'amulette!!! Heureusement que je suis là quand même... Si j'avais pas jouer avec la chenille j'aurais pas trouvé l'amulette... Vous pouvez me remercier quand même. Bon aller, aidez moi à la déterrer complètement, je veux pouvoir porter ma trouvaille au plus tôt.

Joignant le geste à la parole, Luciole commença à creuser autour du bout de métal qu'il venait de trouver. Tout en dégageant la terre, le guerrier tenta de reconnaître quelle partie de l'amulette il avait trouvé et en même temps (chose exceptionnelle pour lui) il imagina tout les pouvoirs qu'il aurait une fois l'amulette à son coup. Ses pensées dérivèrent alors vers Klorhm et ce que le grand orque donnerait pour ne pas se faire tuer. Sans relever la tête, Luciole s'adressa de nouveau à ses compagnons:

-Moi je propose qu'on en parle pas tout de suite à Klorhm. On peut attendre de voir comment ça se passe. Et puis au dernier moment on pourra le tuer et sauver les nains. Je pense qu'on sera des héros si on sauve toute une ville!!! Peut être qu'ils feront une statue de nous... J'aimerais bien qu'ils fassent une statue de moi avec mon amulette.

écrit par: Phélès Mardi 18 Décembre 2007 à 12h38
Le barde s’auto désigna comme le premier veilleur, s’occupant de la sécurité des deux nains.. Et son inflexibilité fut cette fois à toute épreuve. Une fois les deux compères endormit il sorti son faux grimoire et y inscrivit avec soins en dessous du dessin qu’il avait réalisé : « Rune Illithid, sert à observer ».

Bien que Phélès aurait aimé courtiser la fée des profondeurs et aurait voulu en apprendre un peu plus sur la faune et la flore locale, le barde se retint sachant pertinemment que la créature pouvait revenir sur sa parole à tout instant si elle le voulait.

Le saltimbanque resta donc à l’affût pendant les quatre heures de garde, avant de réveiller le nain et de s’endormir pour les prochaines heures. Sachant pertinemment le caractère d’Hagnar, le barde se servi de son havresac comme d’un oreiller et mit sa bourse de pièce à l’abri de ses mains fouineuses.

Lorsque la prêtresse le réveilla, non sans rudesse, le barde fit l’inventaire de ses affaires, considéra sa petite flutte de pan avec la quelle il n’avait pas jouer depuis trop longtemps. Il s’abstint cependant de jouer un morceau histoire de ne pas prévenir tout le monde de leur présence ici.

Une fois que tous furent près à partir, le groupe se mit en route, imitant la formation de la veille, près à s’enfoncer dans l’Outreterre encore plus profondément.


écrit par: Hagnar Vendredi 21 Décembre 2007 à 17h56
La naine avait passé son tour de garde à observer l’étrange créature, se demandant sans cesse s’il valait mieux l’éliminer discrètement pendant la nuit où la laisser les guider. Elle était parvenue à la conclusion que seuls dans l’Outreterre, ils ne trouveraient certainement pas les idiots de devant. Hagnar avait donc terminé son tour de garde en adressant des prières à Abbathor afin qu’il les guide jusqu’à l’amulette ainsi qu’à Beshaba pour qu’elle leur épargne de trop mauvaises rencontres. Au réveil, Hagnar tenta de se remémorer ses rêves, elle ne se souvint que de la vision de l’amulette, un disque incrusté de pierres précieuses avec un grand X en or fin en son centre. Cela la motiva et elle décida de se lever. Voyant Phélès encore couché, elle lui décocha quelques petits coups de pieds pour l’aider à se lever. Alors que le groupe était prêt à partir, elle se dirigea vers la créature après avoir rangé toutes ses affaires dans son sac :

- Bien, aucun problème pendant la nuit, espérons que ça continue. Je suis prête à partir et je pense que Xro’ et Meph’ également. Pourriez-vous nous faire rapidement un plan de la région, afin que vous nous indiquiez par où les infortunés aventuriers sont partis et où ils sont susceptibles d’être à présent ? Cela nous aiderait grandement à limiter notre présence ici-bas.

écrit par: Joinon Dimanche 30 Décembre 2007 à 09h57
Les recherches de Joinon, dont l'habit était à présent couvert de poussière, ne s'étaient pas avérées aussi efficaces que celles de Bratak ou Luciole. Fouiller les ruines encombrées n'avait rien de palpitant, quoiqu'à plusieurs reprises le nain d'or aperçut divers débris qui auraient certainement pu l'intéresser lui-même d'une part mais également l'Assemblée.
Malgré tous ses dangers, l'Outreterre semblait renfermer nombre d'éléments importants d'un point de vue archéologique aussi bien qu'arcanique. Mais là encore le danger peut survenir à tout moment.

Aussi, lorsque Luciole héla ses compagnons, la première chose que Joinon espéra fut que l'humain parfois trop fébrile n'ait pas tripoté avec risque un objet dangereux.


¤ Pourquoi cela ne m'étonne-t-il pas? ¤ songea le barde en voyant que le guerrier creusait avec acharnement autour d'un objet sans prendre de précaution.
Il adorait Luciole depuis leur rencontre mais il ne comprendrait certainement jamais son besoin (voire son désir) de se mettre en danger aussi bien en touchant tout ce qui peut être dangereux qu'en étant grossier avec des individus deux fois plus grands et plus forts que lui.

¤ Etrange humain, vraiment... ¤ continua-t-il silencieusement tout en approchant de son compagnon.

- Tu devrais peut-être faire attention, Luciole, qui sait ce que tu as trouvé! Ça me paraît d'ailleurs un peu grand pour une simple amulette si je ne m'abuse.
¤ Et je ne veux pas perdre un autre compagnon. ¤

Après avoir ôté la poussière et la terre qui ornaient son manteau ainsi que sa barbe bouclée, Joinon ferma les yeux et se concentra, plissant fermement les paupières pendant quelques secondes tout en caressant le médaillon serti d'une jade que l'Assemblée lui avait remis.
¤ Rien à faire, je ne parviens évidemment pas à ressentir si de l'énergie magique habite cet objet. ¤

- Valcor! Bratak! appela doucement le nain en essayant de ne pas trop se faire entendre par les orques, êtes-vous capables de déterminer si ce truc est magique ou dangereux? (Les deux qualités allaient souvent de paire.)

Inquiet, il préféra ensuite rester un peu à l'écart de l'objet, tentant (probablement inutilement) de faire comprendre au calishite qu'il ferait mieux d'attendre son cousin plus expert que lui en la matière.

écrit par: Myel-Elina Mercredi 16 Janvier 2008 à 22h10
Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

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Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


le groupe se réunit rapidement autour des deux découverts. En enlevant avec toute la précaution possible mousse, terre et poussière, les aventuriers se retrouvèrent nez à nez avec non une mais deux amulettes. Si jamais Tymora avait voulu que l'une d'elle soit la fameuse Amulette de Xanthen, quelque dieu pervers tel Cyric ou Beshaba avait compliqué leur tâche en doublant la découverte.

L'amulette découverte par Luciole était en fer et en laiton, les deux à peine rouillés ce qui, dans le contexte, suffisait à prouver le caractère magique du métal. Les investigations magiques de Valcor'Dache confirmèrent la présence d'une aura magique. L'amulette ressemblait à un cercle rouge au centre duquel une longue croix de laiton était découpée par des volutes étranges.

Quant à l'amulette découverte par Bratak, elle était taillée dans une pierre rouge et parfaitement lisse, comme aucun des membre n'en avait vu. Formant un demi-croissant de lune barrée, elle respirait aussi la magie, comme la complexité et la finesse de son ouvrage inviolées par le temps le laisser supposer.

Les cinq aventuriers en étaient encore à la contemplation de leur découverte quand un orque vint les trouver, un air grognon (et une sale odeur) sur son visage.


-Vous trouvez truc?

Phélès et Hagnar

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Lieu : Point d’eau dans la Nord-Terre
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


La surprise se lut un instant sur le visage de la gloura, puis celle-ci finit par sourire comme si Hagnar venait de dire quelque chose de fort spirituel, ou de fort stupide.

-Un plan? Mais à quoi cela me servirait-il? Lança-t-elle enfin à la naine. "Je connais chaque pierre, chaque recoin, chaque plante et chaque zone de Faerzress par coeur. Je me guide à l'instinct et non à la pensée, aussi ne vous serai-je d'aucune utilité pour tracer une carte, quand bien même j'eusse su écrire. Partons, maintenant, et suivez-moi. Et tentez de ne pas faire de bruit. Et surtout, n'allumez aucun feu."

Les derniers mots avaient été particulièrement appuyés, comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort. Dans leur grande prudence (que certains n'hésiteraient pas à nommer pusillanimité) le barde et la prêtresse suivirent ce conseil avec application. Phélès fut obligé de se laisser guider par Xrogaan et Hagnar, dont la vision nocturne facilitait un peu le trajet.

Mais cela ne le rendait pas plus agréable. Si le trajets dans les tunnels avaient été durs pour les aventuriers, la seconde partie du voyage fut à la fois affreuse et éprouvante. Car rapidement la fée des profondeurs leur fit quitter les tunnels larges pour d'étroits, étranges et glissants boyaux, dont les parois semblaient instables et traîtresses.
"Des tunnels de cafards" Leur expliqua-t-elle, et, n'était la taille, Phélès comme Hagnar se trouvait tous prêts à le croire. La seule odeur des tunnels donnait des haut-le-coeur, et les vermines qui ne manquaient pas de tapisser par endroits les parois bourdonnaient et pullulaient dans un bruit qui semblait un vacarme.

Deux fois, la fée les fit s'arrêter, partit en avant de quelques mètres et revint les chercher pour reprendre le chemin. La seconde fois, Hagnar put voir une forme aussi grande qu'un homme face à la fée, mais ne put rien distinguer que deux longues antennes qui sortaient d'une masse noire.

Quand enfin, après un temps qui parut interminable aux aventuriers, ils sortirent du boyau pour atterrir dans une cavité plus à leur aise, leur guide les laissa se reposer quelques heures.


-Un raccourci, leur expliqua-t-elle finalement, que bien peu connaissent. Avec cela, vous devrez bientôt atteindre le camp des orques en suivant ce tunnel. Peut-être ceux que vous cherchez y sont-ils. En tout cas, je souhaite que vous trouviez une morte lente et douloureuse si jamais vous ne respectez pas votre parole et blessez la nature d'ic-bas. Adieu, et que vous guide hors d'ici au plus vite.

Ce sur quoi la gloura les quitta pour se faufiler dans le boyau infecte de nouveau. Au loin, au bout du tunnel, les lueurs de torches étaient perceptibles...

écrit par: Luciole Vendredi 18 Janvier 2008 à 13h50
Le jeune guerrier était rester les yeux fixés sur l'amulette qu'il venait de découvrir sans s'apercevoir que ses compagnons s'étaient rapprochés. Lorsqu'il revint à la réalité, il vit la deuxième amulette que Bratak avait trouvée. Luciole regarda le roublard et lui dit d'une voix assurée:

-La tienne est fausse, ça se voit... Essaye pas de nous faire croire que tu as trouvé une amulette magique. C'est juste que tu es jaloux parce que c'est moi qui l'ai trouvé... Puis souriant, le jeune calishite rajouta, Mais je te la prêterais de temps en temps si tu veux.

Puis, alors que la caverne puait l'orque et que les murs étaient couverts par les champignons phosphorescents, Luciole reprit sa contemplation de l'amulette qu'il tenait. Il suivit du doigt le tour du cercle rouge puis vint gratter la croix en laiton du bout de l'ongle. Alors qu'il allait la passée à son coup, le guerrier fut interrompu dans son geste par l'orque qui était arrivé derrière lui. Le guerrier se retourna d'un bloc en cachant l'amulette dans son dos.

-Hein??? On a trouvé un truc? Euh... Non. Rien du tout. Non. On essayait de se mettre d'accord sur la composition du sol. Personnellement je pense que c'est une terre plutôt argileuse mais Bratak et Valcor' pensent qu'il y a une majorité de souffre dans ce sol. Et Kurto nous expliquait que vu la couleur des champignons qui poussent ici, il doit y avoir beaucoup de sulfrine...

S'arrêtant pour juger du regard le grand orque, le guerrier lui demanda:

-Et toi t'en penses quoi? C'est pas une terre argileuse ça?

Tout en parlant, Luciole avait calmement posé sa main sur la garde de son arme et se tenait près pour le cas ou ils devraient tuer l'orque et prendre la fuite.

écrit par: Hagnar Mardi 22 Janvier 2008 à 09h43
En dépit de l’aide que leur avait apporté la gloura, la naine perfide ne put songer un instant qu’ils n’en avaient plus besoin et pourraient lui glisser par mégarde une dague entre les élytres. Elle se reprit cependant et concentre ses pensées sur ce qu’il devait y avoir devant eux.

¤Un camp orque…je ne suis pas sûre qu’on soit les bienvenus… d'abord comprendre ce qui se passe ici, ensuite seulement j'agirai.¤


Hagnar avait prononcé la fin de ses pensées sans même s’en rendre compte. Pour que cela passe plus inaperçu, elle continua à parler en nain à voix basse avec le guerrier.



L’intention première de la prêtresse n’était absolument pas d’écarter Phélès de ses remarques, ce n’était qu’un effet secondaire indésirable de sa pensée à haute voix. Lorsque la naine s’en rendit compte, elle ne fit rien pour se reprendre, aimant bien l’idée que Phélès se demande ce qu’elle avait pu dire. Avant de commencer à ramper vers la fin du tunnel, elle se tourna néanmoins vers le lui et lui glissa :

- Je compte sur toi pour surveiller l’arrière, j’ai cru voir un cafard géant pas loin derrière, il ne faudrait pas qu’il ait envie de nous faire payer le passage… Quand je serais au bout, tu pourras peut-être refaire le coup de « je te parle sans bruit de loin » comme à l’auberge, ça m’évitera de revenir en arrière si la voix est libre.

Sur ces paroles, Hagnar commença à avancer le plus discrètement possible, tout ces sens en alerte jusqu’à entendre ou apercevoir ce qui se déroulait dans le camp orque. Elle espérait entendre des discussions paisibles entre gardes peu attentifs, mais elle craignait que la présence probable du premier groupe d’aventurier au sein du camp trouble un peu une très hypothétique quiétude.

écrit par: Phélès Jeudi 24 Janvier 2008 à 10h05
Le chemin dans le noir le plus complet n’avait pas été de tout repos, concentré sur son ouie, Phélès entendait des bruits de moins en moins rassurant et angoissait petit a petit. Sans parler des fois ou il failli s’écrouler par terre parce qu’il marchait sur quelque irrégularité du sol. Puis tout s’arrêta, ils étaient à proximité de leur cible.. Avant qu’il puisse mettre au point un plan, Hagnar s’éloigna vers la lumière salvatrice lui demandant de surveiller les arrières. Quand la naine tourna le dos, le barde fit la grimace, faisant une remarque à Xrogan.

- Elle me demande de surveiller les arrières alors que je n’y vois rien.. C’est à toi de voir ce qu’il se passe puis que la fée des profondeurs nous à interdit l’usage de torches..

¤ Si seulement je pouvais voir dans le noir.. ¤

Qu’allait faire le groupe si la naine en armure se faisait repérer ? Comment expliquer son espionnage ? Il fallait trouver des excuses car les choses allaient bientôt se compliquer. Le saltimbanque lui aurait préféré foncer dans le tas, sans peur et sans reproche, réclament de parler au chef, prétextant qu’ils étaient des renforts de la surface.. Peut être que cela passerait.. A moins que l’ancien groupe ne se soit fait tuer.. Alors trouver l’amulette et la ramener à Marteau Foudre.. Marteau Tonnerre ? Peux importe.. Serait plus ardue que prévu.


- J’espère que Beshaba ne sera pas contre nous dans cette aventure.. Je ne donne plus très cher de notre peau..

¤ Enfin la mienne vaux toujours plus que la tienne mon pauvre Xrogan ¤

écrit par: Bratak Samedi 26 Janvier 2008 à 14h34
Ramassant l'amulette et se rapprochant de ses compagnons, Bratak était resté muet durant l'examen des deux objets magiques, la chance était et n'était pas avec eux, car si une des amulettes était l'objet de sa quête, l'autre pourrait s'avérer utile si pas maudite, mais si aucune n'était l'objet recherché, d'autres trésors devaient les attendre dans ces ruines, la remarque de Luciole concernant son amulette le fît revenir amèrement à la réalité, il leva la tête vers celui-ci.

_Non c'est bon tu peux garder la tienne, je vais me contenter de garder celle-ci alors si tu n'y vois pas d'inconvénient.

Il fût interrompu par l'arrivée inopportune d'un orque des plus malsains, quoique ils l'étaient tous apparemment, Bratak rangea discrètement l'amulette dans une des nombreuses poches camouflées de son manteau, et se retourna vers l'orque les bras en évidence.

_Oui, Valc' et moi sommes sûr qu'il y a du soufre ici, ça se sent à plein nez, mais cette tête de mule de Luciole ne veut pas entendre raison, si c'était de l'argile, on s'enfoncerait dedans bougre d'âne.

°Bon, si ça se corse, je devrais utiliser ma carte magique, bien que je n'aimes pas dévoilé mes atouts°

Bratak examina les alentours pour voir si d'autres orques les regardaient et s'il sauraient lancé un sort assez vite pour ne pas être repéré.

Il remît ses bras sur ses hanches en attendant de voir comment allait tourner les évènements et savoir s'il se devait de subjuguer l'orque avec un de ses sorts de charme-personne comme il le pressentait.


Bratak examine les alentours pour voir s'ils sont surveillés.

Bratak se tient prêt à jeter un sort de Charme-personne sur l'orque s'il tente quoi que ce soit de bizarre et d'inattendu.

écrit par: Myel-Elina Mardi 29 Janvier 2008 à 16h17
Bratak, Joinon, Kurto et Luciole

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Luciole bluff: 12 + 0 + 2 (aide Bratak) + 2 (différence de langage) = 16 >< DD 14 réussite

L'orque regarda avec ahurissement le guerrier Calishite et ses compagnons, qui venaient de sortir le mensonge le plus burlesque que le Nord ait connu depuis le Temps des Troubles. Presque personne n'aurait pu gober cet échange de géologues amateurs devisant comme des paysans au milieu d'un chantier de fouilles en plein coeur de l'Outreterre Haute. Qui aurait pu croire que le morceau de poussière qui ne tenait que grâce à une pate de champignon répugnante pouvait être de l'argile ou du souffre, ou encore que l'on puisse en discuter en telles situations? Presque personne. Personne, sauf un orque écervelé.

Et le garde assigné au groupe d'aventuriers était un orque écervelé, de toute évidence. Après un grognement incompréhensible, il se retira, laissant les aventuriers seuls dans leur coin. Alors que Bratak regardait aux alentours, il n'avait pu détecter le moindre regard dirigé vers le groupe, ce qui le rassurait. Tout occupés à leur recherche ou au fouettage des esclaves, les orques ne prétaient qu'une lointaine attention au groupe des "gens de la surface". Khlorm n'était plus en vue, certainement réfugié dans quelque zone d'ombre ou dans la salle de prière préalablement dégagée.

Mais cela ne signifiait pas pour autant la quiété pour le groupe. Dans chaque ombre, dans chaque mouvement, dans chaque bruit Bratak craignait de voir re débarquer Chrysale, prête à achever ce qu'elle avait commencé. Le roublard, habitué à la discrétion, avait immédiatement remarqué que le sol inégal, les rochers, les excavations, les murs en ruines et les autres débris du terrain offraient des possibilités quasiment infinies de cachettes, et ce n'est pas la très faible luminosité qui gênerait les mouvements furtifs. D'un instant à l'autre, la moindre parcelle d'ombre pouvait laisser sortir la demi-drow, prête à étriper chacun des aventuriers. et cela n'avait vraiment rien de rassurant.

De nouveau regroupé, et maintenant à l'abri d'oreilles insdicrètes, le groupe pouvait faire un point sur la situation, et la démarche pour la suite.


Phélès et Hagnar

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Hagnar discrétion: 15 + 1 + 2 (obscurité) = 18 >< DD 15 réussite

La distance à parcourir était plus longue que ce qu'imaginait la prêtresse naine, mais celle-ci prit néanmoins son temps pour être la plus discrète possible. Lorsqu'elle parvint à proximité de la cavité plus large, elle se fit encore plus petite qu'elle ne l'était et regarda avec attention les environs.

Une sorte de camp d'excavation avait été monté sans ordre ni logique au milieu d'une large cavité naturelle. Les restes de murs et autres ruines qui dépassaient du sol attestaient de la présence d'une ancienne civilisation disparue de puis longtemps. Sur les murs, au sol et au plafond, un tapis mycélien, brûlé de ci de là, était visible; et l'immense masse de champignons qui bouchait un tunnel plus avant attestait de la présence encore récente du plus vieil être vivant de Faerûn, le super-champignon nommé Araumycos. Sur la surface dégagée, des esclaves gobelins et orques frappaient le sol avec pioches et burrins, à la recherche de quelque chose, quoi que cela puisse être. Des orques en armure les surveillaient ou montaient la garde autour du campement, et certains avaient tracé l'oeil ensanglanté de Gruumsh sur leurs pièces d'armure ou boucliés. Une espèce de tourelle précaire de bois avait été montée à la hâte, et autour quelques planches avaient été disposées. Et, tout à l'autre bout du campement, près de la masse du champignon, quatre humains et un nain conversaient avec un orque en montrant le sol.

Pendant ce temps, Xrogaan et Phélès étaient restés, aussi discrets que possible, là où la gloura les avait abandonnés. Les bruits de reptation et les gargouillis qui résonnaient dans le boyau par lequels étaient arrivés les aventuriers ne signifiait rien de bon aux oreilles du barde...


écrit par: Bratak Lundi 04 Février 2008 à 14h44
Encore une chance pour le groupe que l'orque fût stupide assez pour gober un tissu d'ineptie pareil, Bratak se détendît légèrement, finalement il ne devrait pas utiliser sa magie.

Une fois l'orque parti et que toute surveillance rapprochée fût écartée, Bratak ressortît son amulette de sa poche afin de la réexaminée.


_Je me rappelles de ce que mon maître m'avait enseigné sur les objets magiques. Certains d'entre eux sont maudits et d'autres ont de grands pouvoirs, afin de le savoir il faut soit les faire examiner par un sage spécialiste, soit posséder les connaissances nécessaires pour l'examen soit même ou sinon recours ultime mais le plus risqué, les tester à ces risques et périls, n'ayant pas les moyens pour les deux premières solutions, je me proposes cobaye pour celle-ci, donc priez pour moi.

Bratak rabattit sa capuche sur son menton et enfila l amulette à son coup et la fît disparaître sous sa tunique pour ne pas attirer l'attention des orques.

_Bon, alors maintenant c'est là que ça se complique, si c'est maudit, je devrais le savoir dans quelques secondes, si ça l'est pas je dois attendre l'activation du pouvoir de l'amulette de manière subconsciente.

Bratak regarda autour de lui et s'auto examina pour déceler un quelconque changement de sa personne, ensuite il haussa les épaules et regarda vers Luciole.

_Tu as peut-être raison finalement, elle est peut-être pas magique celle-ci. Un volontaire pour l'autre amulette ?

Bratak enfile l'amulette

écrit par: Luciole Lundi 04 Février 2008 à 17h53
Luciole allait demander à l'orque de se renseigner sur la composition du sol quand Bratak prit la parole. Le jeune calishite se tourna vers lui et regarda d'un oeil attentif le roublard passer l'amulette autour de son cou. Ne voyant rien se passer et Bratak ne sentant absolument rien, Luciole lui tapota l'épaule.

-J'te l'avais dit que c'était une fausse... Mais t'en fais pas c'est pas grave. Elle est quand même très jolie et elle te va bien au teint...

Se tournant vers le reste du groupe, le jeune guerrier leur demanda:

-Alors? Y en a un qui veut essayer mon amulette??? Eh mais!!! Non! C'est mon amulette, c'est à moi de l'essayer!

Joignant le geste à la parole, Luciole enfila l'amulette autour de son cou en regardant l'amulette, Bratak et ses compagnons tour à tour. Ne sentant rien de plus qu'un léger chatouillis dans le nez Luciole attendit.

Luciole enfile l'amulette et se gratte le nez.

écrit par: Hagnar Mercredi 06 Février 2008 à 16h56
Après un premier tour d'horizon du campement, la Hagnar observa les différentes peaux-vertes, il lui sembla dans un premier temps que ces derniers étaient à la recherche de minerai. Mais après une meilleure observation il apparaissait qu'ils fouillaient l'ancienne cité. Posant ensuire son regard vers le fond de la caverne, la naine aperçu un groupe incongru au milieu des orques.

¤Enfin, voilà les abrutis qu'on doit retrouver, en plein dans la gueule du loup! Bon, dans un premier temps, il faut les prévenir qu'ils ne doivent pas donner l'amulette ni trop d'informations à ces salopards d'orques. Dans un deuxième temps, il faut trouver l'amulette, ces esclaves sont certainement en train de le faire, il faudra soit la trouver en premier soit la leur prendre.¤

Après ces premières considérations, la naine se demanda comment prévenir le groupe du danger. Elle pensa successivement à crier son message puis partir en courant, traverser le camp puis chuchoter son message ou traverser le camp en courant et en hurlant son message. Plusieurs autres idées de diversions lui vinrent ensuite à l'esprit mais pour plus de sécurité, elle préférait demander à Phélès de communiquer discrètement avec les premiers aventuriers.

Sans se retourner, elle regarda vers ses deux compagnons et fit des signes de la main et de la tête envers Xrogaan pour lui faire signe de faire venir Phélès.

écrit par: Phélès Mercredi 06 Février 2008 à 20h20
Le grand, le maigre, le blafard, le magnifique Phélès s’était déjà mit en route avant même le signe que lui adressa la naine. Il faisait attention ou il marchait et sa stature n’était pas aussi grande qu’il l’aurait voulu. Il progressait le long du couloir voûté et relativement lentement afin de ne pas faire de bruit et il suggéra au nain d’en faire de même. Il ne fallait pas se faire repérer et si jamais quoi que ce soit ce passait mal, le barde ne donnait plus cher de sa peau. Il ne savait même pas s’il resterait assez longtemps en vie afin de monnayer un sursis.

Toujours est il qu’il avançait et ce, même si ses jambes semblaient vouloir faire le contraire et qu’il regrettait de s’être engagé pour cette mission auprès de sa chère guildemeste.. Peut être qu’il aurait eut moins de problème avec l’autre choix qu’on lui avait proposé.. Mais bon maintenant qu’il était dans cette galère il fallait faire de son mieux.

Il se tassa encore plus lorsqu’il arriva aux cotés d’Hagnar et se prépara à jeter un sort de son imaginaire ou bien l’un de ses nouveaux sorts lui permettant quelques nouvelles prouesses. Le champignon apportant une source de lumière non négligeable rendit le Phélès un peu plus joyeux qu’auparavant. S’il mourrait aujourd’hui au moins il saurait qui l’aurait tué.

Toujours est il que même s’il était anxieux d’être découvert il regarda dans la direction que lui indiquait Hagnar. Un groupe relativement étrange, composé d’un nain et d’humains, qui n’avait certes pas sa place au milieu des orques.



Vu que personne ne semblait encore avoir remarquer leur présence le barde lança le sort qui lui avait sauvé maintes et maintes fois la vie. Que ce soit avec ses premiers compagnons qu’avec les seconds. Comme pour lui-même il ajouta à voix basse :

- J’espère que nous sommes assez proches d’eux. J’pense pas qu’il faille lui dire qui nous sommes et où nous sommes pour le moment. Du moins, pas avant d’être sur qu’ils seront bien nos alliés.

Puis le plus discrètement possible il s’évertua à lancer un sort, jetant un oeil distrait à son faux grimoire vierge. Le sort visait l’homme encapuchonné qui semblait, de loin, être le plus dégourdi du groupe. Il cibla aussi le nain au cas où.


- Tu m’entends ? Dis tu m’entends ? Nous sommes liés par un sort de Message pour peux que tu le connaisse. Parle a voix basse sans craintes tes paroles me parviendront. Marteau-Tonnerre, ça te dis quelque chose ?


Déplacement silencieux + Discrétion. Si le jet de discrétion échoue il ne faut pas prendre en compte la deuxième partie du message. Si le jet réussi par contre, Phélès essaye de nouer contact avec Brataket Joinon via son sort de message.

écrit par: Myel-Elina Lundi 11 Février 2008 à 17h17
Bratak, Hagnar, Joinon, Kurto, Luciole et Phélès

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Bratak enfile l'amulette: ???
Luciole enfile l'amulette: ???

Luciole se gratte le nez: charisme -1 pendant 2 round
Phélès: discrétion 18 + 2 = 20 >< DD 15 réussite

Le premier effet, visible, de l'amulette sur les deux intrépides aventuriers, fut une réaction pour le moins inattendue: d'un geste inélégant, Luciole se gratta le nez devant ses compagnons dégoutés.

Puis le groupe observa avec une attention toute entière et une concentration remarquable le moindre changement sur les deux aventuriers. Le changement ne tarda pas à se produire pour Bratak: à peine avait-il enfilé l'amulette qu'une voix lui résonna à l'extérieur. Voix que tous, hormis Joinon, certainement plus habitué à ouïr que ses compagnons, n'entendirent nullement.


- Tu m’entends ? Dis tu m’entends ? Nous sommes liés par un sort de Message pour peux que tu le connaisse. Parle a voix basse sans craintes tes paroles me parviendrons. Marteau-Tonnerre, ca te dis quelque chose ?

Pendant ce temps, les autres observaient toujours les deux aventuriers. Les réactions de Bratak étaient étranges, comme s'il sentait quelque chose d'imperceptible. De plus, quelques rides se renforcèrent sur son visage, le vieillissant légèrement.

Luciole, quant à lui, se sentait étrangement plus savant, comme s'il était empreint d'une sagesse antique qui remontait à la surface. Des images étranges défilèrent devant ses yeux, et, un instant, il crut apercevoir la ville telle qu'elle était auparavant, brillant de mille éclats et animée. La vision s'évanouit aussi rapidement qu'elle était venue, et Luciole se retrouva devant ses compagnons à demi-effrayés. Sa peau luisait d'une étrange lumière violette...

Pendant ce temps, Phélès avait réussi à se faufiler le long de la paroi jusqu'à une distance d'où il pouvait lancer son sort, laissant derrière lui les deux Nains . Se concentrant, il avait canaliser sa magie et avait fait passer son message à Joinon et Bratak. D'où il était, il pouvait à peine distinguer les aventuriers qui semblaient se regarder attentivement, jusqu'au moment où l'un d'entre eux se mit à émettre une légère lueur violette...

La Naine elle aussi remarqua cette étrange, inquiétante et intrigante lueur, qu'émettait l'un des aventuriers. Elle remarqua aussi que l'un des gardes orques observa cette lumière anormale, et commença à courir vers le centre de la caverne. Derrière elle, elle entendait les pas lourds de Xrogaan qui s'approchait...

écrit par: Luciole Lundi 11 Février 2008 à 23h33
Alors que ses compagnons faisaient la grimace en voyant le jeune calishite se gratter le nez, Luciole observa Bratak. Le roublard ne semblait pas touché par un quelconque maléfice jusqu' au moment ou il se mit à froncer les sourcils. Luciole le regarda alors de près et s'exclamant:

-Regardez! On dirait que Bratak à quelque chose!! Qu'est ce que tu ressent Bratak?? Aller, dit le nous!

Alors qu'il suppliait son compagnon de lui décrire ses sensations, le guerrier eu une vision. La ville qui apparut devant ses yeux était magnifique. Les murs des maisons luisaient et les gens qui parcouraient la rue semblaient comme des dieux. Et puis plus rien. Le vision avait disparue laissant Luciole échoué, comme paralysé par la beauté qu'il venait de voir. Alors qu'il tentait de se concentrer pour retrouver la vision, il se rendit compte que ses compagnons le dévisageaient.

-Quoi? Qu'est ce qu'il y a??? Bon ok c'est bon, je viens de voir la cité telle qu'elle était avant. Et elle était plutôt magnifique... Mais la y se passe plus rien. Elle est vachement bien mon amulette mais je pense qu'elle sert pas à grand chose... Enfin... Et toi Bratak? Tu sens quelque chose? Parce que ça doit être la tienne la bonne du coup...

écrit par: Hagnar Jeudi 28 Février 2008 à 10h41
Hagnar voulut tout d'abord crier pour avertir le groupe du nouveau danger qui les guettait mais se ravisa avant que le premier son ne sorte de sa bouche. Elle s'apprêta ensuite à se diriger vers Phélès pour lui faire part du danger qui guettait les autres d'aventuriers mais son attention fut totalement accaparée par les pas lourd du guerrier nain. Elle se retourna donc vers Xrogaan et le somma de faire moins de bruit.

-

En disant ces quelques mots, une idée traversa l'esprit de la prêtresse et ses yeux se remplirent d'une lueur machiavélique.

¤ Mais bien sûr! Voilà un moyen de faire diversion pour protéger les aventuriers vraiment importants, après tout c'est un guerrier, il doit pouvoir faire front. ¤

La naine se dirigea lentement vers Xrogaan pour aller à sa rencontre. Une fois à côté de lui, elle le prit par les épaules et l'orienta délicatement à l'opposé des autres aventuriers tout en lui expliquant la situation à voix basse. Dans le même temps, elle scrutait les alentours à la recherche d'un petit renfoncement dans une des parois du tunnel. Une fois cette observation terminée, elle se rapprocha plus encore de Xrogaan et lui glissa à l'oreille ce petit mot : "!".

A la première enjambée du guerrier, Hagnar se dirigea rapidement vers la cache ayant le meilleur rapport qualité/distance et s'y camoufla du mieux qu'elle peut. Une fois dissimulée, elle tendit l'oreille pour tenter de déterminer les conséquences de son acte.

Hagnar utilise le sort injonction

écrit par: Phélès Mardi 04 Mars 2008 à 20h43
Ça faisait maintenant trop longtemps que le barde attendait une réponse. Il était attentif a tout ce qui se passait alentour mais était relativement stressé si bien que lorsque la naine commença ses simagrées en nain, le barde réagit tout de suite.

Hagnar était perfide, et ce bien plus que lui.. Myel avait eut raison de l’intégrer à l’Amasstarte mais peut être que l’entente entre les membres de la guilde était impossible.. Toujours est il que lorsque la naine se mit à l’abri, Phélès la rejoignit le plus discrètement possible. Il regardait le guerrier avec un regard inquiet.


- Que lui as-tu fait ? Puis quelques secondes plus tard, l’air plus grave il ajouta, "Je crois que nous sommes trop éloigné d’eux. Mon sort n’a pas du marché. J’ai du mal à évaluer les distances.."

Toujours est il que ça n’est que maintenant qu’il vu que l’un des hommes qu’ils devaient secourir luisait d’une étrange lumière.. Les choses allaient se compliquer. Il attirerait l’attention et malheureusement il était trop loin pour le prévenir.

Il glissa quelque mot espérant, à tout hasard, qu’ils arriveraient à leurs destinataires.

- Votre ami luit d’une bien étrange couleur, si je serais vous je lui dirais de défaire ce qu’il vient de faire.. A moins que ce soit quelque chose comme un crépusculin déguisé en homme.. Puis perdant patience il reprit, "Bon, j’ai pas le temps de faire dans le détails. On a été envoyés par Marteau truc pour vous sauver et vous ramener à la surface." ¤ C’était vraiment ça la mission ? ¤ "Si jamais les choses dégénèrent, j’essaierais de faire diversion." Puis, peu soucieux des choses qui allaient leur arriver, il leurs décrivit au mieux la position de son groupe, si groupe était le mot qui convenait.

S’il lançait un de ses sorts de son, peut être qu’il serait à même de les « sauver »..

écrit par: Myel-Elina Jeudi 06 Mars 2008 à 10h38
Bratak, Hagnar, Joinon, Kurto, Luciole et Phélès

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Moment : Inconnu


Xrogaan volonté: 3 + 0 = 3 >< DD 14 échec
Hagnar discrétion: 18 + 2 = 20 >< DD ???
Phélès discrétion: 5 + 2 = 7 >< DD ???

Les réflexions de Luciole laissèrent ses compagnons pour le moins dubitatifs, et les voix que semblaient de nouveau entendre Bratak ne laissèrent plus aucun doute aux compagnons. D'une voix claire et atterrée, Kurto s'exclama:

-Par le Poney Céleste d'Uthgart, ces amulettes sont maudites! regardez, elles ont rendu Luciole et Bratak fous!

Et, dans un élan spontané, Valcor lança à son cousin:

-Retire la, Luciole, retire la tout de suite!

Quelques effrayantes et terribles que pussent être ces révélations, tous furent soudain tirés de leurs refléxions par un cri orque puissant. Se retournant, ils purent distinguer avec effroi l'étrange spectacle d'un Nain en armure, courant seul vers les lignes orques, hache à la main. Il sembla soudain s'arrêter et regarder en arrière, effaré, mais les orques commençaient déjà à charger. Il n'avait d'autre choix que de continuer à charger, mais non sans s'exclamer:

-

Ce qui devait certainement constituer un cri de guerre de quelque sorte...

Pendant ce temps, Phélès et Hagnar s'étaient planqués du mieux qu'ils le pouvaient contre la paroi rocheuse. Mais Beshaba est une déesse traîtresse, et la Pucelle de l'Infortune aime mettre ses disciples à l'épreuve. Un éclat métallique attira soudain le regard d'un orque vers le barde, et le Peau-Verte s'écria, montrant le faux mage de son doigt sale et boursoufflé:


-!ertua nu a ne y lI !àl

écrit par: Luciole Vendredi 07 Mars 2008 à 13h00
Comme il avait toujours obéis à son cousin sur tout ce qui concernait la magie, Luciole fit une fois de plus ce que lui dictait Valcor'Darche. Le jeune guerrier retira l'amulette tout en se demandant ce qui avait bien pu poussé Valcor à crier, lui qui était toujours si calme... C'est à ce moment que le calishite remarqua Xrogaan qui courait à sa mort vers la ligne verte. L'esprit de Luciole ne fit qu'un tour et il se tourna vers ses compagnons:

-Bon ce nain à l'air d'être l'ennemi de nos ennemis... Donc un ami si je me trompe pas...

Là le guerrier jeta un regard à son cousin pour s’assurer qu'il ne s'était pas trompé.

-Donc théoriquement on devrait l'aider. Bratak, enlève cette amulette t'as des yeux de poissons quand tu me regarde avec ce truc. Moi j'ai l'épée qui me démange mais y sont plutôt nombreux... Et si... Et si le nain faisait diversion pour qu'on puisse s'enfuir? C'est vachement héroïque de sa part. Je ferais construire une statue à son effigie à côté de la mienne... Y faudrait peut être qu'on y aille pendant qu'il...

Luciole remarqua alors le doigt tendu de l'orque qui montrait un endroit de la grotte. Suivant la direction du doigt, Luciole chercha ce qui pouvait bien exciter les orques à ce point. Ne remarquant rien sur le moment, il fit remarquer à ses compagnons que quelque chose était quelque part dans cette direction... Afin de montrer à ses amis la direction désignée par l'orque, Luciole passa rapidement une chaînette d'argent dans l'amulette et l'accrocha à son cou, dégaina son arme et la tendit dans la même direction que l'immense brute verte.

écrit par: Phélès Vendredi 07 Mars 2008 à 23h19
Bien qu’il ne comprit pas ce que l’orque disait, il sut qu’on l’avait repéré. Phélès devint plus blafard qu’il ne l’était d’habitude et une bouffe de chaleur s’en suivit, source de sueurs froides.

Il regarda avec un air penaud, mais qui reprit toute sa consistance après quelques minutes. Il fallait sauver les apparences. La toisant d’un regard indéfinissable, il lui adressa la parole.


- Ben j’crois que j’suis repéré.. Avec un peu de chance, toi tu ne l’es pas. Fait comme tu le sens mais si j’étais toi j’essaierais de survivre. Moi je ne peux pas m’en sortir ni par la fuite, ni par le combat. J’vais aller à leur rencontre. J’pense pas que la créature qui nous à amener ici daigne nous laisser repasser dans l’autre sens, surtout que je n’ai aucune idée du chemin que nous avons pris.. Puis, je suis plus adroit dans la lumière, qu’elle vienne du soleil ou d’un champignon, que dans l’ombre. Je suis un barde après tout. Si jamais je meurs, souviens toi de mon nom, Phélès.

Le saltimbanque avait essayé de paraître magicien aux yeux de ses compagnons, mais il savait bien que cela avait été vain. Il avait fait bien trop d’erreur dans son jeu d’acteur. Il espérait néanmoins que la dernière tirade lui vaudrait quelque estime de la naine bien qu’elle était d’une banalité affligeante.

Il fourra son pseudo grimoire dans son sac, retira son bracelet de phalange d’orques et se dirigea vers le groupe. Les mains tournées vers ses ennemis, à la hauteur de ses épaules, les bras légèrement écartés.

- Holà ! Holà ! Mes amis doucement.. Il intima d’un geste de la main à Luciole de ranger son épée. Les orques étaient trop nombreux pour être vaincus. La seule chance qu’il avait de s’en sortir c’était de les entourlouper. Mais il ne savait pas si le guerrier nain allait jouer le rôle du bouc émissaire ou non. "J’suis pas la pour vous envahir, j’suis la pour vous donner des informations.. Mais d’abord, j’crois qu’il faut maîtriser ce nain, il a perdu la raison !"

Il sorti alors son instrument de musique et ce mit a jouer une musique entêtante et lancinante. Celle qui avait charmée Elloa avant qu’elle ne succombe aux charmes de Malig. Avec cette chanson, il pourrait calmer le nain et laisser les orques le capturer sans mal. Tout son plan ne reposait que sur une chose : son insolence, sa confiance en lui. Il ne fallait pas qu’elle lui fasse défaut maintenant. S’il leur livrait le nain sur un plateau, il leur ferait comprendre qu’il n’était pas hostile. Enfin.. Plus ou moins.. Et de toute façon, Xrogaan était un fardeau. Ils avaient eut des soucis à cause de lui dans l’auberge, c’était lui qui avait lancé des cailloux sur le rat. Tout était de sa faute. Une espèce d’Herudae en puissance. Certes, Phélès l’accusait de choses qu’il n’avait pas commises, mais sa mémoire était loin d’être infaillible.


Diplomatie puis Fascination sur Xrogaan

écrit par: Myel-Elina Lundi 24 Mars 2008 à 12h00
Bratak, Hagnar, Joinon, Kurto, Luciole et Phélès

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Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Phélès fascination: 12 + 9 = 21 >< Xrogaan volonté 15 + 0 = 15 réussite
Hagnar discrétion: 14 + 2 + 2 (diversion Phélès) = 18 >< DD ???
Xrogaan meurt

La musique de Phélès, suave et doucement agréable, attira l'attention de Xrogaan, puis le laissa pantois, sans voix, fasciné par chacun des gestes et chacune des notes du barde. Inaction qui lui fut fatale car un orque profita de cette instant pour transpercer l'armure et le corps du Nain de part en part avec sa corséque primitive. Dans un dernier souffle, le Nain maudit encore ses "compagnons":



Puis les orques aggripèrent le barde sous les yeux de Luciole et de ses compagnons, sans aucun ménagement. Ils n'avaient visiblement pas l'intention de le tuer pour l'instant, mais pas plus de le laisser s'enfuir. L'un des orques examina longuement l'humain, avant de déclarer d'un voix rauque au guerrier Calishite:

-Ca ami à vous?

Pendant ce temps, Hagnar avait eu la chance de ne pas être repérée. Que ce soit un coup de pouce d'Abbator, la diversion de Phélès ou l'ombre des cavernes, la prêtresse était toujours indétectée des Peaux vertes.

écrit par: Luciole Mercredi 26 Mars 2008 à 17h56
Luciole qui avait été surpris par la tournure des évènements et la rapidité à laquelle ils s'étaient passés resté un moment sans voix. Puis, alors que l'orque attendait une réponse de sa part, le jeune calishite se ressaisit et répondit:

-Hein??? Un ami? Euh...Non... Moi je le connais pas en tous cas. Vous le connaissez vous?

Le jeune guerrier se tourna vers ses camarades et les regarda d'un air interrogateur. Puis le guerrier regarda de nouveaux l'humain emprisonné par la poigne de l'orque. En revoyant ses yeux, Luciole se rappela rapidement l'introduction de cet inconnu:

¤Holà ! Holà ! Mes amis doucement...; J’suis pas la pour vous envahir, j’suis la pour vous donner des informations...¤

Alors que l'orque commençait à repartir avec sa proie dans les bras, Luciole l'arrêta:

-Attend! Enfin... Euh... Moi j'le connais pas mais il a dit qu'il avait des informations sur l'emplacement de l'amulette... Si tu le laisses avec nous un moment on le surveillera... On le torturera juste un peu pour qu'il nous dise où est l'amulette. Et après on l'amènera à Mlhork avec l'amulette. Et on lui dira que c'est grâce à toi qu'on a trouvé l’amulette...Parce que c'est toi qui nous as laissé l'humain.

N'attendant pas que l'orque coopère, Luciole s'avança et entraîna le nouveau venu derrière lui, en direction de Kurto qui semblait le plus apte à le protéger si l'orque se rebifait. Puis il se retourna vers le garde et lui dit en souriant:

-Et Krohlm y te récompensera. Je paris même que le mage là... Mince comment y s'appel? Tu sais bien le seul mage dont Lmohrk à une peur bleu... Et bein je suis sur que même lui il te remerciera... D'ailleurs c'est quoi son nom a lui?

Luciole tente un jeu de bluff ou diplomatie ou psychologie en fonction du plus approprié...

écrit par: Phélès Jeudi 27 Mars 2008 à 22h53
Le barde regarda le nain rendre son dernier soupir avec du regret au fond des yeux. Si seulement ça c’était passé autrement. Mais ses pensées tournèrent court à cause des orques qui l’empoignaient. Phélès était un poids plume relativement peu stable sur ses jambes si bien qu’il était ballotté dans tout les sens.

- Hola, Hola, du calme ! Je ne suis pas hostile. Aurais je permis à l’un de mes compagnons de mourir devant vos yeux si je n’étais pas de votre coté ?

¤ Vous regretterez de m’avoir touché.. Un jour ¤

- L’étoffe que vous malmenez m’est précieuse ! Tout en paressant futile et détestable, le barde essayait d’attirer l’oeil du calishite et de lui faire comprendre qu’il était avec eux. Mais mimer le nom de Marteau Tonnerre relevait de l’impossible.

Ce n’est que lorsque le guerrier ouvrit sa bouche que le barde comprit qu’il n’avait plus beaucoup de chance d’y réchapper. Il lança un regard furieux vers le calishite qui l’avait presque condamné. Sa seule chance résidait dans la clémence de Beshaba et de l’idiotie des orques. Il marmonna dans sa barbe un merci haineux.

Néanmoins le calishite, par inadvertance ou par un subtile système semblait vouloir lui communiquer le nom du chef des orques ainsi que celui d’un humain qui semblait être le commanditaire de toute cette fouille archéologique. Il en avait après l’amulette lui aussi.

Malheureusement le guerrier avec quelques soucis avec les prénom, tout comme Phélès d’ailleurs. Il avait cité les noms de Mlhork, Lmohrk et Krohlm. Le barde ressassait ses noms à toute vitesse dans sa tête afin de trouver une logique dans l’ordre des lettres utilisées. S’il connaissait le nom du chef des orques la diplomatie serait plus facile mais rien n’y faisait.

Si on lui avait donné le nom du calishite ça aurait été plus simple aussi. Mais cette mission était bancale. On l’avait envoyé au casse pipe. C’est du moins ces pensées qui lui vinrent dans un bref accès de fureur. Mais sa foi en Balkoth et en Myel le fit redescendre sur terre. Ca n’était qu’une épreuve. Il devait la réussir.

Il piocha dans sa liste de nom calishite courant en espérant que le guerrier en était affublé.

- Hép ! Malig, Il ne sut pas pourquoi ce fut le nom qui lui revint en premier, "tu t’souviens pas d’moi ?"

- Les gars, il s’adressait aux orques cette fois ci, "il arrive même pas à retenir le nom de Rohlmk - moi non plus d’ailleurs j’ai encore oublié - alors comment voulez vous qu’il se rappelles de moi ?"

Les excuses de Phélès étaient aussi fumantes que celles du calishite, mais c’est la peur au ventre qu’il défendait sa vie.

Mais avant même qu'il put voir l'efficacité de ses excuses, le guerrier l'empoignait par la manche prétextant une idée d'avancement pour séduire l'orque ce qui n'était pas forcement une mauvaise idée..


Bluff/Diplo et n'importe quoi d'autre pour rester en vie

écrit par: Joinon Lundi 31 Mars 2008 à 16h59
- Aahh! ne put s'empêcher de retenir Joinon lorsque Xrogaan fut empalé par l'orque sans autre forme de procès. La mort de ce nain inconnu lui rappela celle, encore trop proche, d'Emerlin dont le cor pendait à sa ceinture tel l'ultime souvenir de ce compagnon malchanceux.

Tournant la tête afin de ne pas garder le corps en vue, le barde tentait de reprendre son calme. Une question vint alors lui traverser l'esprit:

¤ Comment en est-on arrivé là?¤
Oui, comment diable? Paradoxalement, plus les épreuves étaient difficiles, plus Joinon prenait confiance en lui ; si bien qu'il était par intermitence plongé dans le doute puis dans l'espoir.
Cherchant Luciole du regard, il reprit espoir. Le guerrier lui inspirait force et courage depuis le début de cette aventure.


¤ Bien, calme mon petit Joinon, calme... qui sont donc ces gens? Cette voix qui a résonné tout à l'heure dans ma tête, était-ce une illusion ou provenait-elle de l'un de ces deux individus? ¤

Il observa d'un oeil affirmé le nouvel arrivant humain qui essayait tant bien que mal de préserver sa vie avec, semblait-il, l'aide de Luciole qui paraissait cependant ne pas comprendre plus que lui la situation.

¤ Marteautonnerre a-t-il dit... Ainsi l'humain et le combattant nain seraient des renforts? ¤
Les sauveteurs se seraient alors autant fourrés dans les ennuis que les supposés secourus. Joinon eut du mal à admettre le manque d'intérêt que paraissait porter l'humain à son compagnon décédé. Autre chose le gênait alors qu'il écoutait la discussion menée par Luciole, Phélès et l'orque:

¤ Tous ces mensonges et faux noms risquent de nous causer des ennuis, à force de trop intervenir dans nos propos. ¤

Inquiet, le barde de l'Assemblée n'osa complexer plus encore le discours, l'orque paraissait peut-être stupide, mais il restait dangereux. Dans le doute, Joinon scruta les alentours afin de détecter le présence de potentiels nouveaux orques, ce qui augmenterait encore le danger.


Joinon effectue un test de Détection vers le centre des fouilles.

écrit par: Hagnar Jeudi 03 Avril 2008 à 15h53
Dans un premier temps, la prêtresse se félicita de la grande réussite de sa diversion, le groupe d'aventuriers ne semblait plus être au centre de l'attention des orques. En revanche, il lui apparut rapidement que Phélès n'avait pu s'empêcher de faire le malin en se faisant repérer par les Peaux-Vertes. Elle espérait que la discussion qui semblait s'amorcer entre des membres du premier groupe, Phélès et un orque se termine sans effusion de sang intempestive mais craignait l'inverse. Au moins, la prêtresse avait su rester à l'abri de ce problème; elle; pour l'instant… Toujours à l'abri, tapie dans l'ombre, Hagnar réfléchissait :

¤ Que faire? Je vois plusieurs possibilités, je peux rester ici pour voir la suite des événements et agir plus tard, mais je risque de me faire repérée à tout instant… Sinon, je peux de faire demi-tour, mais je suis pas certain que le chemin se fasse sans encombre… Je peux aussi essayer d'aider les abrutis, après tout, ils pourraient bien trouver l'amulette pour moi...¤

La décision était prise! Par intérêt personnel plus que par dévouement au groupe, la prêtresse allait aider ses compagnons. Il ne restait plus qu'à trouver comment…

¤Je pourrais charger dans le tas, mais vu le résultat de cette technique sur Xro', qu'Abbathor (L.S.T.!), ait son âme, je préfère ne pas le tenter seule. Je peux aussi aller vers le groupe d'un pas décidé mais pacifique en faisant croire que je les connais très bien (en appelant le guerrier par un nom inventé, en espérant qu'il comprenne, par exemple). Donc, je sors de cette cache et j'avance en crier "salut Ogmain! Comment ça va, pas fâcher de te trouver ici, alors, c'est ces amis que tu m'as demandé de venir aider?". Oui, mais si il marque un instant de surprise, je risque d'y passer.¤

La prêtresse passa beaucoup de temps avant de trouver une idée pertinente pour aider le groupe, tellement de temps que la discussion avec l'orque avait eu le temps d'avancer un peu plus et que cela risquer de changer bien des choses dans le type de plan à mettre en œuvre…

écrit par: Valcor'Darche Jeudi 03 Avril 2008 à 23h09
***Valcor qui était resté dans l’ombre de son cousin n’était pas intervenu et attendait. L’ensorceleur voulait savoir comment la scène allait se dérouler. Comme à son habitude, l’obscurité était son meilleur allié. Et comme à son habitude son cousin lui fit lâcher un légé rictus sous sa capuche. La situation était délicate mais pas perdu pour l’ensorceleur. Au contraire, celui-ci y voyait même une issu de secoure. L’orque était vil et faisait preuve d’autorité en vers le reste de ces compagnons. Valcor voyait là une faille à exploiter.

Depuis le début Valcor comme à son habitude avait bien analysé chaques membres qui l’entourait. L’orque en question paraissait pour Valcor, vaniteux et voulait laisser paraître à ces congénères qu’il avait, comparé à eux, une certaine fibre d’intelligence,… (ce qu’avait remarqué l’ensorceleur car l’orque était celui qui avait prit la parole). Valcor voulait jouer sur ce point, et ce mettre l’orque dans la poche, le manipuler tel un pantin. A ce jeu là l’ensorceleur était fort aguerri. Il avait toujours fait faire ces basses besognes en manipulant les autres.
Aujourd’hui ne serait pour lui qu’un exercice de plus. Son penchant ténébreux, dans des moments comme ceux là, prenait le dessus.

Valcor sortit donc lentement de derrière Luciole pour se glisser silencieusement derrière l’orque, pour lui faire ressortir son côté profit de la situation. Sous ca capuche on ne pouvait cerner ces traits, mais l'ensorceleur avait les yeux grands ouvert et il fixait de côté le regard de l'orque. Puis lui siffla quelques mots à l’oreille comme un sifflement de serpent ténébreux.***



“Regarde, regarde ce qui s’offre à toi. Et réfléchit… Je vois dans tes yeux que tu comprends plus vite que tes congénères… Ce n’est pas vrai ?... Tu a un plus par rapport aux autres à n’en pas douter. Réfléchi à ce que viens de te dire le guerrier… Pourquoi en parler à Khlorm ? Et pourquoi ne pas aller voir directement le mage celui qui fait peur à Khlorm ? Car réfléchit bien, et je sais que tu es très intelligent et au dessus des autres. Si tu donne tes informations à Khlorm il va garder le mérite pour lui… Mais si tu va voir le mage qui est puissant et que tu lui livre les informations que toi, et TOI seul a trouvé, ce sera toi que le mage va récompenser, et pas Khlorm… Les autres verront que tu es intelligent, et imagine tu la suite… Tu es intelligent tu as compris. Tu auras le respect des autres et peut-être que le moment voulu ce sera toi qui aura la place de Khlorm… Il faut garder la petite humaine et la faire garder par le groupe, car si non les autres orques vont vouloir te prendre les informations qu’elle a. Mais tu es trop intelligent pour ca, et tu va nous la confier pour qu’on lui face cracher le morceau et pour que la gloire de la découverte te revienne. Tu n’a pas à t’en faire nous sommes vos alliés et nous ne pouvons partir ! En attendant tu va faire comme si de rien était et tu va dire aux autres de se replacer ou ils étaient pour ne pas attirer l’attention car tu ne veux pas qu’ils se doutent de quelques chose non ? Nous on se charge de la faire parler sois tranquille. On ne peut te doubler, car tu es la tête de tes congénères ne l’oubli pas… Mais essaye d’aller en parler à Khlorm et tu verras, tu verras ca réaction… LE POUVOIR, OUI LE POUVOIR, ETRE ESTIMER DE TOUS ET RESPECTER…“


*** Valcor c’était arrêté de parler dans un léger sifflement d’aire, il avait laissé se moment de silence qu’il aimait temps, et qui pèserait lourd dans la balance. Les orques aiment le pouvoir et celui-ci ne faisait pas exception à la règle. Les orques se battaient toujours entre eux pour savoir qui est le chef, et chacun convoitaient la place. L’orque devait avoir l’impression que c’était lui qui avait pensé tout cela... L'ensorceleur avait l'esprit à vif, et chaques mouvements de sourcils de l'orque étaient annalysé. Il restait là, derrière l'orque tel une ombre, un souffle d'esprit, attendant de voir les évènements et sans donner un seul regard envèrs ces compagnons. Si tous celà marchait, il aurait le temps de leur expliquer. De leur expliquer que s'il arrivait à avoir l'esprit de l'orque malgré qu'il soit infime, il pourrait le retourner contre Khlorm et donc profiter de la situation et de la confusion pour filler.***



Valcor tente un coup de bluff et de manipulation sur l'orque prèt de Luciole.



hrp.gif Et oui je suis de retour chers amis. Myel ma re accepté, et j'espère que vous n'y verrez pas d'inconvénients. J'espère surtout que je ne serais pas trop hors sujet et que mes postes seront de bonne qualité (ca fais un moment que je n'ai plus joué au JDR…) Voilà en tout cas pour ma part content de reprendre à vos côté, et encor merci Myel smile.gif hrp.gif

écrit par: Myel-Elina Lundi 07 Avril 2008 à 09h08
Bratak, Hagnar, Joinon, Luciole, Phélès et Valcor

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Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Luciole, Phélès et Valcor bluff: 5(dé)+ 3 (valeur moyenne)+ 4 (aides mutuelles) = 12 >< Orque psychologie 4(dé) - 2 = 2 réussite
Joinon Détection: 10 + 3 = 13 >< DD ???

Les discours incohérents, complexes et insidieusement tentateurs des trois humains eurent vite raison de l'esprit faible et détraqué de l'orque. Le visage vert et porcin marqua successivement la colère, le dégoût, l'incompréhension, la bêtise, la stupéfaction, le désir, la malignité et enfin une espèce de béatitude ignare. D'un geste grossier et d'une voix rauque et désagréable, il finit par lancer aux aventuriers:

-Vous rester ici, continuer travail. Moi surveiller vous. Puis, en désignant Phélès. "Lui rester avec vous. Vous travailler pour chef."

Avant de s'adresser aux autres orques qui regardaient la scène avec véhémence:

-.iom à eriaffa arua ,éhtoR ed sevral ed ednab ,ehcuot y iuq reimerp egr .dranép essial sel no srola ,iul ed tnemetcerid serdro sruel tnevioçer sli ,fehc el ruop tnelliavart àl-xueC ?zedrager suov euq ec-tse-uq ,toluob ua ,suot suoV

S'en suivit une altercation entre orques dont les propos sont trop grossiers pour être narrés dans notre histoire. Sachez cependant que le terme "oeil purulent de troll borgne de Mulhorande" fut prononcé, mais de cela nous ne parlerons pas plus.

Toujours est-il que désormais les aventuriers venaient de retrouver leur liberté d'action, et que Phélès avait enfin rejoint le groupe recherché. Joinon, en observant la zone de fouille, avait soudainement remarqué le petit groupe d'esclaves svirfnebelins au milieu des gobelins, orques, orogues et même torves esclaves, et se mit à compatir sur leur sort. Ceux-ci n'avaient pas eu la chance (ou le talent) du petit groupe formé par cinq Humains, un Nain et une Naine planquée, toujours libres au milieu d'une troupe d'orques. Leur restait maintenant à savoir ce qu'ils comptaient faire.

écrit par: Joinon Lundi 07 Avril 2008 à 17h57
¤ Sauvé de justesse par l'héréditaire stupidité orquesque. ¤ pensa pessimistement Joinon, quoique rassuré, en voyant l'orque repartir vers ses congénères.

Il se lissa machinalement la barbe, comme souvent, et dévisagea le nouvel arrivant humain. Après l'avoir entendu dire quelques mots, il était à présent certain que c'était bien sa voix qui avait résonné dans son esprit quelques minutes auparavant.

¤ Voici donc un allié, à moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle fourberie drow. ¤

N'étant pas très engagé à l'idée de faire connaissance avec cet être qui paraissait avoir sacrifié l'un de ses compagnons, nain qui plus est, le brave barde barbu préféra s'intéresser au petit groupe de svirfnebelins que personne ne semblait avoir jusqu'alors remarqué. Il savait que les gnomes gris, contrairement aux drows et aux sombres duergars, n'étaient pas liés aux ténèbres dans leur âme. Ils étaient simplement très méfiants et secrets. le nain avait appris cela au contact de son collègue et ami à l'Assemblée, Stolig Pierrefendue, qui était lui-même svirfnebelin.

Les torves par contre effayaient Joinon. Il n'en avait jamais vu et ne connaissait de ces créatures ni l'éthique ni la société. Cependant leur physique jouait contre eux, ce à quoi s'arrêta le nain. Il se tourna vers ses compagnons et leur lança d'une voix forte, afin d'être à dessein entendu par les orques:

- Ho, les gars! Je vais voir ces gnomes là-bas. Si quelqu'un peut nous aider à trouver l'amulette pour le patron, ce sont très certainement eux. Torturez-donc ce salaud de ma part!
acheva-t-il en faisant un clin d'oeil sous ses sourcils broussailleux à ses amis.

Le nain d'or se dirigea d'un pas assuré vers le petit groupe d'esclaves qu'il avait repéré.

¤ Il faudra que je nettoie mes bottes en rentrant. ¤ songea-t-il en regardant ses pieds, sans se rendre compte de la superficialité de cette remarque.
Arrivé au niveau des gnomes des profondeurs, il s'assura qu'aucun orque n'était trop près et se pencha à l'oreille de celui qui lui paraissait le plus âgé.



Il était important aux yaux du nain de sous-entendre une révolte ou une libération sans l'exprimer trop clairement. Après tout, pouvait-on avoir confiance en ces êtres mystérieux?

écrit par: Phélès Mercredi 09 Avril 2008 à 17h17
Le barde n’en croyait pas ses yeux. Il s’était préparé au pire en fonçant dans la fausse aux lions (ou aux orques le cas échéant), si bien qu’il avait cru ne pas en sortir vivant. Mais ça c’était passé autrement et Xrogaan avait rendu l’âme. De plus, on laissait son corps sans vie au milieu des décombres alors que, premièrement, il allait gêner les fouilles, deuxièmement, il allait empester le sous sol et dernièrement, il avait sûrement droit à une sépulture digne de ce nom. Il toisa le corps du guerrier, les yeux mélancoliques puis s’agenouilla à ses cotés. Il n’y avait plus rien à faire. Il était mort. Il hésita un instant songeant prélever un trophée quelconque, doigt ou quoi que ce soit d'autre mais il s'abstint.

¤ Quel gâchis.. Hagnar n’avait pas à te sacrifier comme ça.. Déjà la fée des profondeur, puis maintenant toi. Elle ne nous amène que des ennuis. J’ai l’impression que je ne peux compter sur personne ici.. ¤

Il regarda le nain à l’allure étrangement attirante pour quelqu'un de sa race. Lorsqu’il intima ses compagnons de le torturer, Phélès devint blanc comme un linge, mais le clin d’oeil le rassura. Quoique, le guerrier qui lui avait porté secours pouvait très bien prendre ses paroles comme argent comptant.

Le nain s’en alla alors vers, le barde plissa les yeux, vers des gnomes des profondeurs.

¤ Très bonne idée sire nain. Vous m’avez l’air plus dégourdi qu’Hagnar et Xrogaan réunis. ¤

Contemplant le Calishite et l’autre qui avait prit sa défense en appuyant les propos du guerrier.

- Merci. Je vous revaudrais ça. Je ne pensais pas que Xrogaan mourrait dans cette tentative désespérée. Mais nous étions repéré et nous devions improviser. Dans le stress nous n’avons pas eut la meilleure des tactiques.

¤ Que m’as-tu dis avant de mourir, nain ? ¤

- Mais dites moi, qui est le magicien dont vous parlez ? Celui qui semble être le supérieur de celui qui à un nom qui semble être une anagramme des lettres Klohrm ? Et vous cherchez l’amulette ? J’ai vu l’homme à la cagoule et le calishite mettre des choses autour de leurs cous. J’étais à une trentaine de mètres donc je n’ai pas bien vu. Vous accepteriez de me les montrer histoire de savoir si nous avons trouvé ce que vous cherchiez et que nous retournions à la surface, histoire de se sortir de se pétrin ?

écrit par: Valcor'Darche Jeudi 10 Avril 2008 à 22h41
***Valcor avait eut un léger sourire de côté sous sa capuche lorsque l’orc paraissant troublé était repartit tout ballotté de cette discussion. Pour l’ensorceleur, les orcs étaient des esprits faibles sans aucun pouvoir de pure réflexion et ces aîtres n’étaient qu’objet à ce soumettre aux cerveaux les plus puissants.

L’ensorceleur voulait continuer à examiner les amulettes, mais le temps jouait contre eux. Voyant Joinon partir voir les svirfnebelins, l’ensorceleur ce dit que ce nain avait peut-être un peux de jugeote finalement. Malheureusement, Valcor connaissait cette race, et il savait qu’il faudrait quelque chose en échange de leur aide.

Il méprisait toute ces sous races qui polluaient cette terre, malgré que l’ensorceleur ce dit qu’un svirfnebelins ferait un bon esclave pour ca magie noire… Mais pour l’instant il était encore trop faible.
Valcor savait que l'illusion était la forme de magie essentielle à la survie des svirfnebelins et c’est ce qu’il donnait à ces créatures un certain côté dangereux et intéressant. ***


“Bien je crois que tout le monde l’aura compris, on va partir de ce trou à orcs… Nous sommes en danger ici, et nous ne devons pas rester plus longtemps. Joinon a raison, il faut essayer de parlementer avec les svirfnebelins. Notre seule chance est qu’ils nous aident… Enfin, ce sont des créatures vils, qui ne font jamais rien sens rien, et maitre de l’illusion. “


***Valcor se retourna ensuite vers l’humain qui était arrivé, et à qui ils avaient sauvé la vie… ***

“Nous ne le connaissons pas, et on ne sais même pas pourquoi on lui a sauvé la vie. Un humain par ici ? Tu connais beaucoup de chose, mais qui es-tu ? Es-tu seul ? Que recherches-tu ? “


***L’ensorceleur n’avait jamais donné ca confiance, et était toujours resté très sombre et froid. Cette arrivé au moment de la découverte des amulettes pouvait être un cou de Chrysale. L’ensorceleur était donc retourné dans l’ombre et attendait la réponse de l’humain. Tant d’esprits maléfiques voguaient aux alentours, l’ensorceleur se sentait de plus en plus alaise. Il avait même eut la réflexion de partir à la rencontre du mage vu au paravent et de le rejoindre pour encore plus apprendre sur cette magie noire qui l’attirait tellement. Mais il c’était avisé. Non ce qui comptait, c’était de remonter à la surface avec les deux amulettes trouvé. Valcor avait par ailleurs sa petite idée en tête. Il voulait donner à Marteautonnerre la mauvaise amulette, et donc récupérer la récompense, et garder l’amulette, pour eux afin de pouvoir l’examiner et l’exploiter.

Valcor se retourna vers son cousin et lui souffla doucement dans l’oreille quelques mots d’une voie douce et ferme. ***


“Luc, quand on repartira, tu me donnera l’amulette je la mettrais dans un lieu sur. Tu sais très bien que pour la magie c’est moi qui doit m’en occuper, comme toujours. Il ne faut pas que tu la garde prêt de toi, moi j’ai l’habitude et le savoir tu le sais très bien. C’est toi qui la trouvé, je la mets juste en lieu sur. On devrais faire attention au nouveau venu c’est louche tu ne crois pas ? “

écrit par: Phélès Samedi 12 Avril 2008 à 13h57
Intégrer un groupe n’était pas une tache facile, mais Phélès ayant frôlé la mort avait pensé qu’ils lui feraient un peu plus confiance.. Mais comment faire confiance a quelqu’un qui avait sacrifié son compagnon ? Il allait falloir la jouer fine, mais l’ami du calishite n’était pas le plus difficile à convaincre. Le barde savait que son homologue nain serait le plus compliqué à séduire.

- J’ai été envoyé par Marteau Tonnerre vous chercher, comme je l’ai déjà dit au nain et a cet encapuchonné. Il désigna Bratak d’un mouvement de tête. Mais je ne pensais pas que ce serait un tel guêpier. Une fois dans l’outreterre mon seul moyen de rester en vie était de vous rejoindre. Et je suis heureux d’y être parvenu. J’ai presque été envoyé ici en tant que sacrifice humain.. Alors j’ai plutôt envi de laisser Marteau Tonnerre dans son pétrin..

¤ S’il sont si pressé de rentrer a la surface c’est sûrement qu’ils ont trouvé quelque chose parmi les décombres.. A moins qu’ils se sentent particulièrement menacés mais j’en doute.. Ils sont tolérés ici.. ¤

- Pour ma part j’suis censé vous aider et j’avoue n’avoir que très peu d’informations.. Je ne sais même pas comment vous êtes arrivés ici.. D’ailleurs, comme vous me l’avez fait remarqué je ne me suis pas présenté. Je me nomme Phélès et ma langue est mon arme.. Regardant le guerrier calishite avec un œil amusé, il ajouta, "je suis barde quoi.." L’espace d’un instant lui vint l’idée de leur cacher l’existence d’Hagnar, pour lui faire payer mais il se ravisa. Elle était son collègue d’une certaine manière. Même si cette manière était fort déplaisante.. "J’ai un complice aux alentours du campement. Une naine, si jamais l’un d’entre vous à besoins de soins, elle sera sûrement à même de vous en fournir."

¤ Mais bien sur.. Comme si elle était aussi serviable.. Sinon elle pourrait les faire payer et je suis sur qu’elle y pensera. ¤

- Mais pour le moment nous devons faire un semblant de diversion. Si jamais les gnomes des profondeurs refusent de nous aider.. Si c’est ce qu’est allé demander le nain, il faudra improviser.. A propos vous avez trouvé quelque chose ? Peut être que je pourrais vous dire ce que c’est. Je suis pas mal documenté sur les objets fantastiques..

- Au fait, pourriez vous me dire à quoi ressemble cet homme que les orques semblent craindre ? Une escarmouche bien placée, un assassinat rondement mené et la menace des orques qui pèsent sur le village serait effacée. Je suis sur que si l’on s’attaque à l’homme les peaux vertes n’empêcheraient pas notre attenta. Vous pouvez dire à tout le monde que je détiens des informations importantes, bien que ça ne soit pas le cas. Et une fois seuls avec l’homme, un coup d’épée dans la gorge et nous n’en parlerons plus. Peut être même qu’on érigerait des statues à notre image et nous serions récompenser par les orques et par les nains. Je pense que les orques n’ont pas d’intérêt à attaquer la surface. Après tout l’outreterre est un vaste monde..

écrit par: Valcor'Darche Lundi 14 Avril 2008 à 22h56
***Valcor avait écouté les propos du barde avec lacement. Comme Phélès l’avait si bien dit il ne savait rien, et donc n’était d’aucune utilité. Pourquoi avait-il été envoyé avec un sois disant complice caché autour d’eux alors qu’il ne savait lui-même pas comment les aider ? L’ensorceleur n’avait aucune confiance aux belles paroles de ce barde, qui comme il venait de dire lui-même avait pour arme ca parole.
L’ensorceleur resté dans l’ombre derrière son cousin décida donc de répondre au dénommé Phélès.***



“Tu nous dis que ta véritable arme est ta parole, mais alors comment pouvons-nous savoir que ce que tu nous dis est vrai ? Et tu dis toi-même que tu ne peu rien nous apporter alors à quoi sers-tu ? Pourquoi es-tu venu alors que tu ne peux nous aider ? Je n’ai pas confiance en toi barde et ne veux pas en avoir. Les ténèbres sont les maitres dans ces abysses, rien de plus rien de moins. Ta parole n’a aucun intérêt car tu ne peux rien nous apporter. Qu’on le donne aux orques en leur disant que c’est un ennemis et qu’il se joue de nous car il ne sait rien. Après avoir tué un de ces compagnons, on ne peut avoir confiance en lui ou en son soi-disant complice. “

***L’ensorceleur n’avait nullement l’envie de converser avec cette individu qui paraissait sens aucune utilité et qui de plus voulait voir ou étudier leur découverte.***

¤Ce personnage est des plus curieux. Je devrais me méfier. Il parle comme un serpent et ces paroles sont noirs comme un traitre. Non ce soi-disant barde ne m’inspire pas confiance. Je ne peux avoir confiance qu’en moi-même, et en Luciole, oui…¤

“De plus chère Phélès, vous oubliez que les orques sont une race de guerre et de destruction. Certes leur intelligence équivaux à celle d’une mouche, mais leur soif de sang et de conquête est elle très élevé. Maitre ou pas, ils attaqueront les nains de la citée, car ils se battent depuis maintenant quelques temps la citadelle… Vos idées son assez présomptueuse…“ ***Puis il s’adressa à ces compagnons. *** “Faites de ce barde ce que vous voudrez, son sort m’importe peux, il n’est d’aucune utilité. “


***Puis Valcor tout en restant dans l’ombre alla en direction de Joinon vers les svirfnebelins qui l’intriguait. Il se positionna aux côtés du nain tout en restant dans l’ombre puis scruta une par une les créatures pathétiques qui se trouvaient en face de lui. Elles lui inspirait du dégout, et dans un même temps leurs pouvoirs étaient des plus intéressant.***

écrit par: Phélès Mardi 15 Avril 2008 à 13h21
Malgré les propos désordonnés de l’ensorceleur, celui-ci avait soulevé un point important. Phélès n’était plus aussi vif d’esprit qu’avant, l’outre terre n’était décidément pas un lieu pour lui. La peur qui ne le quittait pas annihilait sa pensée et sa langue si acérée à l’époque, presque nostalgique, lorsque Hérudae ramenait sa fraise pour rien dire, n’était plus qu’une lame émoussé.

Etait ce l’Amasstarte, ou bien l’outreterre qui l’avaient persuader de ses qualités a tel points qu’il avait sous estimé plus que de raison la masse populaire. Il se claqua le visage pour se remettre les idées en places..

¤ Néanmoins, il me reste encore un peu de jugeote.. Au moins je ne fais pas que de me répéter.. Et si tu me dénonce je peux tout aussi bien te dénoncer, ton plan est caduc mon pote.. Et je crois que tu sous estime les orques.. ¤

Il préféra laisser partir l’homme encore plus présomptueux que lui ce qui était rare, puis s’adressa à Luciole, la mine grave.


- Dis, il est toujours comme ça ? J’veux dire, sec et cassant ? Vous auriez rencontrés comme nous des créatures des profondeurs ? J’pensais que ça serait lui qui serait le plus dur à persuader de ma loyauté envers ce groupe. Il désigna Bratak. "Mais tu sais, ça n’est pas de ma faute si mon ami Xrogaan à foncer dans le tas. D’un coup il est devenu fou.. J’pensais qu’en le suivant je lui éviterais la mort. Mais.. J’ai échoué." De la mélancolie pouvait se lire dans les yeux du barde. "D’ailleurs je ne sais pas pour toi, mais j’pense qu’on a tous envi de partir d’ici et je ne pense pas être un handicap pour vous dans cette tache. Vous ferez votre chemin après, certes, mais pour le moment nous devons rester soudés. Ne serait ce que pour la survie de tout le monde. L’outreterre ne me réussi vraiment pas, peut être que pour toi c’est la même chose, au fait comment t’appelles tu ? Peux tu me faire la présentation du groupe ?"

Le but de cette conversation était de repartir du bon pied, peut être que le calishite serait à même de le renseigner.


Diplo/renseignement n'importe quoi d'autre tant que ça peux me faire bien voir par Luciole, sans pour autant compromettre mon intégrité smile.gif

écrit par: Luciole Lundi 21 Avril 2008 à 20h32
Le jeune guerrier avait suivis la joute verbale avec le plus grand intérêt du monde. Au départ bien entendu. Puis, alors que Valcor'Darche et le barde utilisais de en plus de mots incompréhensibles, luciole se prit à contempler les petits champignons qui luisaient faiblement. Le jeune calishite ne remarqua même pas le départ de son cousin. C'est seulement lorsque l'inconnu s'approcha plus prêt pour lui parler à lui qu'il sortit de sa rêverie.

-Hein??? Pardon qu'est ce que tu disais? Si Valc' est toujours aussi sec et cassant? Ouai, toujours, comme un bout de pain qui aurait traîné au fond de mon sac à dos. Enfin... Avec les autres, avec moi il est toujours simpa. On est cousin tu sais.

Le guerrier se gratta la tête en prenant un air perplexe. Bien qu'il ait réussi à capter une phrase, il ne se rappelait que de la fin du long discours de Phélès. Ne trouvant plus quoi dire, le jeune calishite tendit la main vers le nouvel arrivant et lui dit en souriant:

-Au fait je m'appel Luciole. Lui c'est Bratak, c'est un gars super simpa. Le grand costaud c'est Kurto. Même si t'as l'impression que c'est qu'un tas de muscles il a une bonne cervelle. Le petit la bas c'est Joinon, c'est lui qui est chargé de compiler nos aventures pour qu'on soit connus ensuite. Si tu veux tu pourras lui demander comment on a tué le grand Samarcande y raconte cette histoire super bien. Je crois que tu connais déjà mon cousin Valcor'Darche. Et moi c'est Luciole. Euh... Tu m'as déjà dit ton nom???

Alors qu'il allait répéter son nom, Luciole ouvrit de grands yeux et se précipita vers son cousin.

-Valc', j'ai une idée pour se tirer d'ici... Si je remet mon amulette, je verrais la citée comme elle était avant. Je pourrais peut être trouver des passages secrets qui étaient utilisées à l'époque et qu'on pourrais utiliser maintenant... Qu'est ce que t'en dit???

écrit par: Hagnar Mardi 22 Avril 2008 à 21h44
Rien! C’est ce qui trottait dans la tête de la naine. Surtout, ne rien faire qui puisse la mettre en danger. Et dans sa position actuelle, le moindre mouvement pouvait la révéler aux orques. La prêtresse faisait donc un minimum de mouvements, juste le nécessaire pour respirer et ne pas s’engourdir. En revanche, son esprit était en alerte, elle scrutait la caverne, essayant de suivre les déplacements des orques les moins mal parés et tentant de repérer tout mouvement suspect de fouilleur chanceux ramassant un objet ressemblant de près ou de loin à une amulette. Tout en détaillant la caverne du regard, Hagnar psalmodiait, cherchant de l’aide auprès d’Abbathor et de Beshaba. Machinalement, le seul geste qu’effectua la prêtresse fut le dépôt d’une pièce d’or dans les interstices de la roche, en offrande.

¤-Oh Abbathor, je suis ici pour ta grandeur, pour t’honore en trouvant cette amulette si convoitée, ce trésor si important aux yeux de tant de peuples. Aussi, daigne venir en aide à ta servante, daigne lui montrer le chemin menant vers ta gloire, daigne inspirer ta prêtresse, daigne lui donner les yeux de l’avarice afin de repérer l’amulette comme un aigle repère sa proie. Oh Abbathor, je ne suis là que pour servir ta grandeur, etc etc… ¤

écrit par: Phélès Mercredi 23 Avril 2008 à 12h09
Alors qu’il commençait à prendre son inspiration pour souffler à Luciole son nom une nouvelle fois celui-ci s’en alla et Phélès eut la bonne idée de le suivre.

¤ Une amulette ! Il en a donc une.. Elle lui ferait voir les choses du passé ? Intéressant. Voyons ce que Myel m’avait dit à ce propos. ¤

Il fouilla dans sa mémoire, la magie, les mystères, tous les savoirs qu’il avait put accumuler sur la chose.. Avait-il entendu parlé de ces propriétés ? Etait-ce l’amulette de Xanthen ? Qu’était Xanthen ? Une ville enfouie sous la terre ? Ainsi, d’après les révélations du calishite on pouvait facilement conclure que c’était bien celle la. Mais quel était l’intérêt d’une telle amulette ? Peut être son pouvoir grandissait avec son porteur.. A moins que ce soit complètement différent..


¤ Si seulement.. Dame Elina, m’auriez vous divulgué quelques informations pour que je puisse la reconnaître ? Un message onirique ? Quoi que ce soit ? ¤

Puis, une fois avoir fouillé tous les recoins de son esprit tordu, il se demanda ce qu’il allait faire d’Hagnar..

¤ Si je m’enfuis avec eux et que je la laisse à son sort.. Que ce passerait il ? Elle mourrait sans doute. Ça lui ferait les pieds, tien ! ¤

Alors qu’il songeait à l’abandonner là, ce qu’il aurait fait avec n’importe le quel de ses compagnons de quête, excepté Dobun, l’inventeur espiègle et Abysse, le génasi d’eau – il les avait toujours appréciés sans en connaître vraiment les raisons, qu’il ne souhaitait pas connaître d’ailleurs – son esprit tourna le problème différemment.


¤ Si j’étais Gantlet de Sang, devrais-je abandonner l’un de mes subordonnés à une mort certaine ? Si c’était inévitable sûrement et s’il m’avaient porté atteinte et donc aussi bien à Myel qu’à Balkoth j’aurais raison. Mais, ce cas là est différent. Puis, serait elle une tombe, si elle était capturée ? Certes le poison est la pour imposer une certaine loyauté à la guilde, mais la naine.. Dans sa dernière rancœur, ne divulguerait elle pas des informations compromettantes aux orques qui les répéteraient à des oreilles intéressés par notre mort à tous ? Certes Balkoth est puissant, mais je risquerais de mourir pour rien. Je doute qu’il daigne ressuscité ses suivants morts pour lui.. Puis dans l’état actuel des choses, Myel seule est apte à juger si Hagnar a fauté ou non. ¤

Concentrant ses forces, utilisant l’un de ses sorts fétiches a nouveaux, il s’adressa un peu a l’écart à Hagnar, d’une voix si basse que seul quelqu’un apte à lire sur les lèvres pourrait entendre ses paroles.


- Puisque les autres ont reçu mon message la dernière fois, tu dois être capable de l’entendre. Je n’aime pas gâcher mes précieux sorts, mais je crois que ça en vaux la peine. Hagnar, ils ont une amulette et s’apprêtent à essayer de sortir d’ici.. Je connais leurs noms. Luciole c’est le blond, Joinon est l’un de ceux de ta race, très beau spécimen d’ailleurs, Valcor est souvent à coté du blondinet, la masse de muscle c’est Kurto et le dernier encapuchonné se nomme Bratak. Si tu voulais faire la jonction avec le groupe ça serait plus simple pour tromper les orques. Sinon libre à toi de trouver l’initiative pour nous rejoindre. Dit moi si tu as une idée.. Sinon au moment de notre fuite j’essaierais une diversion comme avec le Kobold. La caverne répercutera sûrement les sons.. A ce moment la ça sera à toi de te décider..

L'esprit de Phélès ne fit qu'un tour, il se rappela de son agresseur dans l'auberge de la citadelle.. Ne lui avait il pas dit que le maitre lui en voulait à la vie ? Ce maitre en question, n'était ce pas le chef de Khlorm l'abruti ? Comment avait il apprit leur existence ?? Si c'était vraiment le cas, il fallait partir d'ici au plus vite !

- Hagnar.. La révélation qu'avait eut le barde l'avait essoufflé. "Le kobold.. il nous avait parlé qu'un homme qui l'avait envoyé pour nous tuer ? Hein ? Cet homme.. Je crois qu'il est ici."

Phélès lance message pour Hagnar

écrit par: Myel-Elina Mercredi 23 Avril 2008 à 15h28
Hagnar, Joinon, Luciole, Phélès et Valcor

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Hagnar détection : 16 + 3 = 19 >< DD 18 réussite

Alors que l’étrange groupe conversait et tergiversait et qu’une Naine psalmodiait silencieusement pour son dieu corrompu, une étrange ombre, à peine visible dans l’obscurité, marchait sans un bruit sur les murs, défiant les lois de la physique. Mais de ce danger, aucun des aventuriers n’était encore conscient.

Joinon et Valcor avaient parcouru les ruines en pleines excavations jusqu’à l’endroit, à une centaine de brasses du lieu où les amulettes avaient été trouvées, fouillés par les svirfnebelins. Ils étaient une trentaine, hommes, femmes et vieillards, leurs visages gris fermés et impassibles, sauf pour une expression d’hostilité évidente dans leurs yeux. C’est donc froidement qu’ils accueillirent le Nain et l’Ensorceleur

Ils écoutèrent les paroles du barde gravement, mais sans y faire bon accueil. Lorsque le Nain eut terminé, un long silence dans l’immobilité s’en suivit, à peine perturbé par les bruits des pioches des autres équipes. Puis, d’un coup, les svirfnebelins se retournent, commencent un conciliabule dans une langue inconnue. Enfin, l’un d’entre eux s’avança, et s’adressa à Joinon d’un ton bourru :

-Que veux-tu, toi qui parles la langue de la surface ? Tu sais quelque chose qui peut nous aider ?

Cependant, il fallait à présent agir rapidement, car Valcor voyait déjà un orque armé d’un terrible fouet à pointes s’approcher au trot du groupe, prêt à remettre ses gnomes au travail.

Pendant ce temps, Kurto, Bratak, Luciole et Phélès étaient restés près de la paroi et de l’endroit où les amulettes avaient été trouvées. Et deux conversations, une à voix haute entre les trois personnages découverts, et l’autre, magique, entre Phélès et Hagnar, portaient sur les actions à suivre, et la conduite à avoir quant aux deux amulettes. Kurto se détourna bientôt des discours, trop portés sur la magie à son goût.

Soudain, un reflet métallique attira l’œil de la Naine. Nul doute qu’il s’agissait d’un signe de son dieu, car à ce moment le bruit caractéristique d’un tas d’or tombant résonna dans sa tête. Regardant plus avant, la Naine s’aperçut que l’éclat venait de la pointe en fer d’un carreau d’arbalète, dirigé depuis le plafond vers le groupe en pleine discussion…



écrit par: Hagnar Mercredi 23 Avril 2008 à 16h21
En un éclair, la naine compris que Phélès et ses nouveaux amis étaient en danger. N'écoutant que son courage, elle resta sur place, ne bougea pas et cria intérieurement :

'¤Un carreau au plafond! Protège-toi tu vas mourir!¤

Le message n'était certes pas très détaillé ni bien construit mais il avait l'avantage de comporter tous les mots-clés et de prendre un minimum de temps. Dans la foulée, la naine pris un caillou dans sa main, le plaça dans sa fronde et le lança vers la pointe de carreau en signalant à Phélès:

¤Ca vient de là!¤

Ce faisant, elle était consciente de prendre un risque inconsidéré mais elle espérait que les quelques orques susceptibles de remarquer le caillou pensent simplement qu'il venait de se décrocher du plafond. Bien que sans relation avec les problèmes urgents à traiter, La prêtresse ne voulait pas laisser les insinuations de Phélès concernant sa vie sentimentale sans réponse et profita du sort de message pour le lui faire savoir.

¤Tu vois, Phélès, au final, c'est utile d'avoir des yeux ailleurs qu'au milieu de votre groupe, je vais essayer de vous protéger ainsi encore quelques temps avant de vous rejoindre. Et je me moque de la beauté du nain, ce n'est pas le moment d'essayer de me caser! D'autant que je me débrouille très bien sans ton aide, merci!¤

Une fois cette mise au point effectuée, Hagnar observa attentivement les orques les plus proches pour s'assurer que son jet de caillou était passé inaperçu. Se faisant, elle gardait un œil sur le groupe pour s'assurer qu'ils se mettaient bien à l'abri des carreaux perfides. La situation était déjà mal partie avec l'armée orque, mais si maintenant, il fallait en plus se méfier d'assassins dissimulés dans les parois et au plafond, le groupe n'avait que peu de chance de s'en sortir sans encombre et les aventuriers avaient grandement besoin de l'aide de la prêtresse, selon elle en tout cas.

¤Phélès, effectivement, il se peut que l'homme qui veut t'abattre lâchement du plafond soit lié de près ou de loin au kobold de l'auberge. En tout cas, on a maintenant au moins deux adversaires dans cette caverne, les orques et les planqués et même si les orques nous laissent à peu près tranquilles, les autres veulent visiblement notre peau. On peut peut-être utiliser les orques pour qu'il nous débarrassent des salauds cachés au plafond ou dans les murs.¤

écrit par: Joinon Vendredi 25 Avril 2008 à 14h51
Joinon fut déboussolé par la réponse, qui n'en était d'ailleurs pas une, du svirfnebelin qui s'était chargé de parlé au nom de ses compatriotes. Sa phrase, trop vague, entraînait aussi peu de risque que celle formulée par le nain d'or auparavant.
¤ Nous ne sommes pas plus avancés... Dire qu'ils se sont concertés pour un tel résultat. ¤

Le barde leva la tête en direction de Valcor tout en réfléchissant à ce qu'il allait répondre.
- Valcor, mon grand, ils risquent d'être difficiles à convaincre.
Il trifouilla ensuite, toujours soucieux, dans la poche intérieure de sa veste et y sentit quelques trop rares piécettes qui n'auraient certainement pas permis de payer concrètement la potentielle assistance des gnomes des profondeurs.

¤ Une minute... Ce seraient plutôt eux qui auraient besoin de notre assistance. En vérité nous ne leur devrons en cas d'aide rien de plus que ce qu'eux-mêmes nous devrons si nous permettons leur libération. Il s'agirait plus ou moins d'un honnête échange de bon procédé. ¤
Joinon retira sa main poilue de son costume.
¤ Et l'honnêteté n'est-elle pas le meilleur des arguments? ¤

Conscient que son silence ne pouvait que prolonger la suspicion de son interlocuteur, il se décida à reprendre la parole, usant toujours du langage des gnomes de la surface:


Le nain d'or jeta un bref regard à ses compagnons qui discutaient avec le nouveau calishite avant de reprendre, d'un ton assuré:

¤ Dramatisons! ...si besoin est, ceci-dit... ¤

Joinon se retourna à nouveau vers l'ensorceleur afin de lui traduire ses dires lorsqu'ils se rendit compte que l'humain avait reporté son attention vers un orque qui arrivait à bien vive allure. Il murmura alors au svirfnebelin:


- Ohé! cria-t-il à l'orque, une charmante idée que ce fouet! Voilà qui va les décider à nous aider à trouver l'objet. Mouhouhaha!
Ce rire sardonique parut ridicule dans la bouche du nain habitué à user de beaux mots.
- Valcor, vas donc chercher ce fouet, ça évitera à notre ami de se déplacer jusqu'ici.
¤ Car mieux vaut le laisser éloigné. ¤

écrit par: Phélès Dimanche 27 Avril 2008 à 13h31
Après les déclarations d’Hagnar, qui ne furent pas sans amuser Phélès au début, le barde loua le ciel d'avoir contacté la prêtresse. Peut être qu’aider les autres finalement renvoyait la pareille. Certaines contrées lointaines appelaient ça le Karma ou peut être était-ce simplement un coup de Beshaba qui voulait voir la tache des agresseurs du barde plus ardue. Toujours est-il que si il avait eut du temps à perdre, le barde aurait apprécier développer ses idées, devant un feu, en fumant de l’herbe à pipe gnome avec son "ami" Dobun. Peut être que ça aurait put changé une partie de sa perception des choses, mais il chassa loin cette idée. On l’attaquait, lui et le groupe avec le quel il était. Tant pis pour la rédemption, tant pis pour l’absolution, tant pis pour la bonté, tant pis pour tout le reste. Aujourd’hui le barde laissait partir peut être l’une de ses seules chances de devenir meilleur qu’il ne l’était.

- Hagnar.. Merci.. Ouais je sais l’heure n’est pas aux remerciements. Tu verrais à quoi ressemble l’assaillant ? Un Orque ou autre chose ?

Le barde s’approcha de Bratak, de Kurto et de Luciole avec discrétion sans regarder l’endroit que lui avait indiquer la prêtresse quelques instants plutôt. Mieux valait lui faire croire qu’il n’était pas encore découvert.

- Il semblerait que l’on soit en ce moment même la cible d’une attaque. On peut conclure deux choses. Soit les orques ont remarqué notre mascarade et essayent de nous éliminer discrètement. Soit il y a une autre menace qui n’a que faire des orques et qui se pense suffisamment furtive pour s’infiltrer chez eux sans problèmes. J’ai donc une question. Auriez vous d’autres ennemis ?

Au loin il avait observé l’orque s’approcher vers le nain et les gnomes des profondeurs. Joinon semblait lui dire quelque chose. Ce qui n’était pas pour arrangé le barde.

- Bougeons ! Ne restons pas immobiles. J’ai peut être un plan. Si c’est un orque qui nous attaque peut être qu’à proximité de ses compagnons nous serions en sécurité. Si c’est autre chose. Nous devrions les avertir et la diversion serait suffisamment grosse pour nous permettre de fuir.

Puis pour la naine, "Hagnar, peut être que cet assaillant et notre porte de sortie, je t’en conjure dit moi que c’est quelque chose d’autre qu’un orque ou qu’un kobold !"

Si jamais c’était autre chose alors le barde appellerais comme un dément qu’il avait sûrement trouver quelque chose et qu’au lieu d’être enfouie à leurs pieds, l’amulette les narguait presque en évidence au plafond ! Les choses qui brilles sont souvent des objets précieux.. Même si dans ce cas c’était un carreau d’arbalète.

écrit par: Luciole Mardi 29 Avril 2008 à 12h04
Le guerrier écouta avec attention les paroles du nouveau venu. Sa mine grave montrait que pour une fois il avait écouté le discours jusqu'au bout. Réagissant avant Bratak et Kurto, Luciole prit la parole en souriant à Phélès.

-Des ennemis à nous... Oui, bien sur qu'on en à. Des dizaines de milliers j'imagine. D'après moi ce doit être un coût du très grand Samarcande. Il a du réussir à revenir d'entre les morts et il à entendu dire que les nains allaient construirent une statue de moi... Je comprends tout à fait que ça le mette en rogne. Il va surement envoyer toute son armée contre nous... Mais ne t'en fait pas, Kurto et moi on va s'en charger. Les petits assassins de bas étage ne restent jamais bien longtemps en vie autour de nous...

Le guerrier pris le temps de faire une courte prière à Marculisomarium afin qu'il ait pitié de ces pauvres assassins. Il est tout a fait inutile de préciser que Marculisomarium n'était pas un dieux connus dans le monde où vivait le jeune calishite. Ni dans aucun autre monde d'ailleurs.
Après cette courte pause, le guerrier tourna le dos à ses compagnons, dégaina son arme et cria bien fort pour que tous l'entendent:


-Aller!!! Montre toi espèce de tueur de Kuo-Toa!!! On sait très bien que t'es là! Viens te battre à la loyale, viens te faire écharper espèce de Sahuagin!!! Ah ah! Tu veux nous tuer de loin?!?! Même un bébé Criquet serait capable de te manger la tête!

Se tournant vers Phélès, Luciole prit un air affligé et lui demanda.

-Euh... Dit moi Thémès, il est caché ou le futur cadavre??? Parce que si lui y veux pas venir, je vais aller le chercher moi...

Se tournant à nouveau dans une autre direction, le jeune blondinet se remit à crier.

-Alors?!?! J’attends! Tu pensais pas qu'on t’avait repéré hein?!?! Et ba si!!! Ah ah ah!! T'es qu'un gros lourdaud! Comment t'aurais pu passé inaperçus hein? Aller montre toi sinon j'viens t'chercher!!! Ou mieux, je dis à mon cousin qui est un super grand magicien de te faire sauter la tête de loin!!! Tu vois le gars avec le capuchon là bas?! Et ba c'est lui mon cousin et y va te faire rôtir comme on à fait rôtir ton maître avant!!! J'aurais même pas besoin de me déplacer!!! Aaaah le grand Samarcande hein?! Ba il a pas tenu dix minutes face à nous alors comment tu veux nous tuer hein?!?!

L'air triomphant qu'affichait Luciole était à peu près aussi éclatant qu'une mine de Platine alors qu'il tournait sur lui même pour tenter de repérer l'ennemi.

écrit par: Phélès Mardi 29 Avril 2008 à 15h11
Le blafard Phélès devint plus blanc qu’il ne l’était déjà lorsque Luciole ouvrit sa bouche. S’il avait été un peu plus peureux qu’il ne l’était déjà, il aurait perdu le contrôle de ses sphincters. Mais son contrôle et l’assurance que lui procurait le poison de l’Amasstarte lui permirent de garder sa dignité.

Et alors que le guerrier avait écorcher son magnifique prénom, chose étrange, le barde relativisa, sachant pertinemment que de révéler les informations au calishite le mènerait dans la situation qui s’annonçait, le chaos le plus total..


¤ Cet homme.. attire le chaos.. L’Amasstarte pourrait s’en servir.. Peut être même contre son gré. Myel, j’ai l’impression qu’il vous fait des offrandes sans le vouloir.. ¤

Il fallait improviser et la tache n’était pas facile.

- Hagnar, le blondinet, c’est presque un agent de l’Amasstarte. Il sème une pagaille monstre. Plus le temps de savoir si c’est un ennemi du campement orque ou pas. Ca va être la panique, enfin j’espère. Si jamais c’est le cas, rejoins le bel adonis nain.. En groupe tu aura plus de chance de survivre.. Dans ton jargon, ça te ferait plus de boucliers humains..

¤ On passe au plan B alors.. Au moins avec Luciole il vaux mieux agir que réfléchir ¤

- Le camp est attaqué ! Phélès appelait l’homme au fouet. "Regardez par là ! Un assaillant !" Il espérait que Joinon comprenait que cela faisait parti d'une diversion pour permettre la fuite.

Le saltimbanque désigna du doigt un endroit de la caverne, endroit qu’avait indiqué Hagnar.. Son plan pouvait marcher. Les orques étaient trop stupides pour garder un secret, que l’ombre soit donc ennemi ou ami, les peaux vertes devaient l’ignorer.

A part pour Bratak et Kurto,
"les gars, si jamais se plan foireux marche, il va falloir courir au plus vite. Kurto j’compte sur toi pour emmener Luciole sous le bras si jamais il refuse de partir."

écrit par: Hagnar Mardi 29 Avril 2008 à 16h37
Hagnar ne pensait absolument pas que son message d'alerte pouvait avoir cet effet. Elle s'attendait à voir Phélès se mettre à l'abri derrière un orque ou un pilier. Elle pensait bien que sa bonté excessive lui ferait perdre quelques secondes à prévenir ses nouveaux amis mais elle n'avait pas imaginé un dialogue aussi long entre des personnes en danger de mort. La vue du "blondinet" en train de provoquer les ennemis et d'alerter tout le camp plongea la prêtresse dans le désarroi le plus total et elle ne se priva pas de le signaler à Phélès (toujours avec le sort message).

- Mais il pouvait pas rester discret ton pote?! Si c'était pour faire ça, je pouvais très bien le faire toute seule! Et je te rappelle qu'on est quand même ici pour récupérer cette fichue amulette, pas pour sauver ces rothés! Alors pense à toi avant de penser aux autres! Mais te sauves pas non plus comme un lâche, je me demande s'il vaut pas mieux mourir ici que subir la colère de Myel!

La naine ne savait toujours pas où elle allait se diriger, son prochain déplacement serait fonction de l'agitation qui commençait à s'installer sous ses yeux…

écrit par: Valcor'Darche Mercredi 30 Avril 2008 à 11h21
***L’ensorceleur était calme, et regarda Joinon devenir blanc comme un linge à l’approche de l’orque et de son fouet. Valcor ne s’occupait pas du sors que pouvait avoir ces créatures. Né-en moins, le nain avait peut-être raison, et ne pas faire intervenir l’orque pourrait laisser les discutions avec les svirfnebelins s’établir. L’ensorceleur allait intervenir auprès du garde, lorsque son cousin beugla qu’un ennemi était présent autour d’eux. L’ensorceleur ne comprit pas tout ce qu’il se passait au début, puis après avoir retourné les mots de Luciole dans sa tête et regardé la mine blanche de Phélès. En une fraction de second, l’ensorceleur sentit le danger peser.
Le groupe était en danger, et plus particulièrement lui… Luciole venait de détourner toute l’attention sur l’ensorceleur. ***


¤Luciole bougre d’idiot, tu ne pourrais jamais essayer de réfléchir avant d’ouvrir ta grande bouche de guerrier sans cervelle ? Bon il faut détecter le danger, mais d’abord réfléchir à la situation… Un danger nous menace, il faut que j’arrive à voir ou se trouve l’ennemi. L’orque, il faut me servir de l’orque. ¤


***Valcor s’adressa à l’orque tout en montrant l’endroit que Phélès avait indiqué, et en essayant de localiser l’ennemi (ce qui n’était pas chose aisé, la pièce étant peut éclairé) . ***

“Un danger plane autour de nous, le camp est attaqué par une forme inconnu, il faut se protéger, ce sont peut-être les nains de la surface qui nous attaque. Prévient tes congénères. “

***Valcor montra l’endroit ou Phélès indiquait à l’orque espérant que celui-ci s’alerte aussi. L’ensorceleur attrapa son bâton tout en étant sur la défensive regardant dans la pénombre au plafond. Il donna une tape à Joinon pour lui indiquer de se positionner à ces côtés. Les svirfnebelins attendraient il fallait tout d’abord se protéger de l’intrus. Le sorcier avait un de ces sorts au bout de ces lèvres prêt à intervenir aux moindres mouvements suspects, ou à la moindre attaque. Le groupe était en mauvaise posture, car ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire. Puis il s’adressa à Joinon. ***

“Tient toi prêt à répliquer si on nous attaque. L’assaillant peut-être un orque, un nain, une créature des abysses ou pire un elfe noir... S’il y a quoi que ce soit, nous attaquerons en même temps côte à côte, l’effet de surprise sera plus grand. Que les ténèbres soit avec nous. “



Valcor effectue un test de Détection vers l’endroit qu’indique Phélès et se met en position défensive aux côtés de Joinon.

écrit par: Myel-Elina Mardi 06 Mai 2008 à 15h06
Hagnar, Joinon, Luciole, Phélès et Valcor

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Joinon diplomatie : 11 + 10 = 21 >< DD 15 réussite
??? attaque Luciole: 6 + 7 = 13 >< CA 15 échec
Hagnar attaque : 3 + 2 -2 (tir vers le haut) = 3 >< CA ??? échec
Hagnar discrétion: 14 + 2 = 16 >< DD 15 réussite

Le caillou tiré par Hagnar manqua sa cible de deux bons mètres, mais le projectile associé aux cris de Luciole attira immédiatement l’attention sur une forme noire au plafond. Celle-ci était vaguement humanoïde, mais comme entourée d’une grande cape et surtout, elle restait suspendue à la paroi comme une araignée à sa toile, défiant les plus élémentaires lois de la gravitation. Le carreau qu’elle décocha manqua de peu Luciole, qui s’évertuait à hurler.

Cette agitation rameuta de nombreux orques près des aventuriers, lesquels se montrèrent agressifs et violents. Certains tentèrent avec maladresse d’atteindre de leurs flèches la forme sombre au-dessus d’eux, mais ne réussir qu’à gaspiller leurs projectiles. D’autres bousculèrent les aventuriers, cherchant dans l’ombre des ennemis et encerclant Phélès, Kurto, Bratak et Luciole. Au loin, Khlorm se déplaçait vers le lieu des troubles, sa mauvaise humeur était visible. Par un miracle dont Abbathor seul a l’explication, le caillou lancé par Hagnar ne l’avait pas mise à découvert, et elle se tenait toujours dissimulée dans les ombres, le long de la paroi rocheuse et muqueuse.

Un peu plus loin, Valcor était dans une situation délicate, aux prises avec l’orque au fouet et sous l’attention de tous. Le dit Peau-Verte avait refusé de donner le fouet, mais s’était approcher de manière très agressive après la tirade de Luciole. Si rien ne se produisait, l’orque agripperait bientôt l’ensorceleur…

Enfin, Joinon observait avec inquiétude les réactions des Svirfnebelins qui, conforment à leur réputation, se montraient suspicieux et méfiants. Mais, quelques instants après que les problèmes de l’autre groupe eurent débuté, le gnome chargé de s’exprimer se tourna vers ses congénères, secoua la tête, et dit d’un air résigné au Nain :




écrit par: Luciole Samedi 10 Mai 2008 à 20h30
Alors que le guerrier cherchait l'assassin lancé à leur poursuite, un carreau passa près de sa tête. Le guerrier ne pu se retenir, il se mit à insulter son adversaire de plus belle:

-Quoi !!! Tu me tires dessus ?!?! T'as pas le cran de descendre pour te battre à la loyale contre moi mais tu ose me tirer dessus !!! Alors là je vais ma fâcher espèce de face de Néothélide !!! Si tu ramènes pas ta poire dans les cinq secondes qui viennent je réponds plus de mes actes !!! Kurto retiens moi ou je vais défoncer toute la caverne pour le retrouver ce fils de Kobold !

Le guerrier se retourna vers ses compagnons pour voir ce qu'ils faisaient. Tout en se faisant bousculer par les orques qui arrivaient, Luciole aperçut Klorhm qui arrivait, furieux. Le jeune guerrier aperçut également son cousin qui semblait menacé par l'orque qui tenait un fouet. Le guerrier ne savait plus que faire. D'un coter il souhaitais secourir son cousin en tuant l'orque mais cela pousserais Klorhm à tous les tuer. D'un autre coter, Klorhm avait déjà l'air furieux et Luciole n'était pas sur qu'il ne les tueraient pas...
Alors que, chose exeptionnelle, Luciole réfléchissait à la conduite à tenir, il vit le svirfnebelin répondre enfin à la proposition de Joinon. Espérant que cette réponse ferait changer un des éléments, le jeune calishite garda don arme en main, s'approcha de Kurto, Bratak et Phélès. Le guerrier continuait de regarder alternativement le svirfnebelin, Joinon, Klorhm et l'orque qui avançait droit sur Valcor. Ouvrant enfin la bouche pour dire des paroles sensées, il s'adressa à ses compagnons afin que seul eux puissent l'entendre.


-Oulala... Ca va se corser les gars... Préparez vous à vous battre et à fuir. Je sais pas ce que pense Klorhm mais à mon avis il à pas apprécier que je démasque le tueur... Si sa se trouve c'est lui qui à payer l'assassin pour nous tuer... Et l'orque qui avance vers Valcor, je le sens pas du tout... Tenez vous prêt, si sa dérape on tente de s'enfuir...

L'instinct familiale reprenant le dessus, le jeune blondinet raffermit sa prise sur son arme et avança pour se mettre juste devant son cousin prêt à tuer si l'orque attaquait. Le regard de braise du calishite montrait sa détermination.

Luciole tente une intimidation sur l'orque au fouet.

écrit par: Joinon Mercredi 14 Mai 2008 à 09h50
¤ Aïe, Valcor et Luciole vont avoir des problèmes avec cet orque... Et les autres avec le nouveau... et Khlorm qui arrive également dans les parages... ¤
Où qu'il donnait de la tête, Joinon ne voyait que des ennuis. Trop d'orques étaient arrivés près des aventuriers. Mais surtout, surtout, il fallait agir avant que Khlorm n'arrive lui aussi sur les lieux. Il était encore loin et là résidait leur seul présent atout. Avec les gnomes des profondeurs ceci-dit.

Le nain d'or observa ces derniers puis, d'un rapide coup d'oeil, vit tous les autres esclaves, kobolds, torves ou autres. Pourquoi ne se verraient-ils pas tentés par une libération bienvenue? Rien ne permettait d'affirmer qu'ils se soulèveraient également mais pourquoi la révolte des gnomes de les toucheraient-ils pas également? Un effet boule de neige jouerait grandement en la faveur des aventuriers.
Joinon espéra qu'il n'avait pas donné de faux espoirs aux gnomes et qu'il ne s'en donnait pas lui-même.


¤ Kurto, Luciole, Bratak, Valcor... Emerlin... ¤
La nervosité, mêlée à la tristesse et au tragique de la situation parvinrent presque à tirer des larmes des yeux du barde. Il renifla bruyamment pour empêcher celles-ci de couler. Son coeur battit soudain plus fort, plus vite, il entendait le flux sanguin augmenter dans ses tempes comme dans ses membres. Des picotement se firent sentir au bout de ses doigts boudinés.
¤ Bon sang, mais merde à la fin! ¤
Joinon se sentit investi d'une force qu'il ne lui connaissait pas. Une force qui permettait de réaliser des miracles. La force de ceux qui n'ont rien à perdre, la force de ceux à qui il reste le plus important: la vie. La force du désespoir!

¤ Ah, ils veulent une amulette, hein?! Et bien ils vont l'avoir leur amulette ces salauds! ¤
D'un geste rapide, le barde barbu attrapa dans une poche de son sac le symbole totémique orque qu'il y avait rangé peu de temps avant, celui-là même récupéré sur le corps de l'un des gardes orques que les aventuriers avaient tués. De sa main libre, il prit un peu de mucus phosphorescent de sa bourse et l'étala sur le symbole avant de l'ensevelir dans la terre là où un des gnomes creusait. Il en laissa apparaître seulement une petite partie avant de pointer son doigt vers le plafond et de crier:
- Gruumsh nous protège tous, les nains sont déjà sur nous!

Le nain se pencha ensuite très vite sur le sol posa le doigt sur le bout du symbole totémique encore visible, récitant à voix basse quelque chose en draconien:
!lielos emitlu erton tios ,sellenreté stiun son snad tos
suon-evuas ,suon-ediuG
riopse'd rueul ,rion el snad erèimuL -
- Oh non! Tout juste quand ces crétins de gnomes ont enfin trouvé l'amulette! Poussez-vous sales petits êtres! Seul un orque peut avoir l'honneur de toucher l'objet!
Joinon fit de grands gestes avec les bras et s'éloigna ainsi que les gnomes du "lieu de découverte" d'où la pseudo-amulette émettait une vive lumière qui avait le double intérêt de lui faire émettre une aura magique tout en ne permettant pas de la voir clairement. Il leur adressa un dernier message:


¤ Nous n'avons que trop traîné ici. Seul un gigantesque capharnaüm peut nous sauver tous. Pourvu que je n'ai pas trop pris de liberté par rapport aux autres. Je leur fais confiance, ils sauront agir efficacement. Et ce nouvel aventurier qui se veut notre allié va pouvoir prouver sa valeur. ¤

écrit par: Phélès Mercredi 14 Mai 2008 à 12h54
Les choses tournaient au vinaigre et bien que le barde aimait cet assaisonnement sur les salades, il n’appréciait pas les situations vinaigrées. Il se sentait dans une impasse, un peu plus et le barde commençait à prier pour le salut de son âme auprès de Jergal ou Kelemvor. Alors qu’il approchait pieusement ses mains, le nain, Apollon en puissance ce mit à baragouiner à propos de l’amulette. Le subterfuge était pauvre, mais pour des orques c’était déjà beaucoup. Et maintenant il criait à tords et à travers que l’assassin était un nain qui attaquait le camp orque.

¤ Après tout, pourquoi pas ¤

- Hagnar, c’est le moment de créer la débandade..

¤ Myel, ce cadeaux est pour toi ¤

Phélès chercha des yeux une cavité proche de lui, un endroit qui était susceptible d’accueillir un attroupement nain. Il espérait que son sort à lui marcherait et qu’avec un peu de chance il créerait un écho suffisamment fort pour faire peur aux orques. Des paroles incompréhensibles commencèrent, alors qu’il avait sorti un de cire de sa bourse à composante.

¤ Faites que je ne meurs pas ici. Ça serait trop tôt ! ¤

Des bruits de pas commencèrent, accompagné de cliquetis d’armure et d’harnois lourds. Des hurlements ressemblant grossièrement à du nain se firent entendre. De plus en plus fort.

- Luciole, Kurto, Bratak, c’est le moment de se carapater, dit il à voix basse. "Rejoignons Valc’ et les autres. Ça n’est pas une fuite, c’est une retraite tactique. Si vous voulez vous battre, vous le ferez avec nos poursuivant plus tard dans les tunnels étroits."

¤ J’espère qu’on n’aura pas de poursuivants ¤

- Hagnar, si tu as un sort quelconque pour appuyer nos dires que des nains arrivent, ou que tu es assez téméraire pour te montrer aux orques avec un sort pour te protéger. Mon illusion n’aura que plus d’effet.

Alors le saltimbanque croisa le regard du nain. Il lui fit comprendre ce qu’il attendait. Il ne disposait plus de tour de magie pour la journée, et il fallait ce faire comprendre autrement qu’avec le langage. Si il pouvait lancer la révolte tout de suite..

- Les nains ! Je les entends ! Les renforts arrivent ! Préparez vous au combat, hurla t-il avec autorité aux orques les plus proches de lui. "Défendez vous, défendez votre chef. Par Khlorm défendez l’amulette que l’on vient de trouver !"

¤ Par pitié faites que je vive ! ¤

Il fallait que ce soit quelqu’un d’autre qui entame le cri de révolte sinon ses attentions seraient dévoilées et tout tomberait à l’eau.

¤ Allez.. C’est maintenant ou jamais ! Joinon.. Go ! ¤

Son Imaginaires puis bluff

écrit par: Hagnar Vendredi 16 Mai 2008 à 14h04
La naine ne savait que faire, elle sentait bien que la fuite était une solution envisageable mais elle ne pouvait se résigner à partir sans l'Amulette. Il apparaissait bien à Hagnar la sombre que Phélès voulait faire croire à une attaque naine, cela rendait plus que risquée sa sortie de l'ombre…

¤ Mais ils sont fous, ils ont donc oublié l'amulette! Il me la faut et s'ils partent, ils ne pourront pas la trouver à ma place.¤

Hagnar se retrouvait devant un dilemme apparemment sans solution satisfaisante. D'un côté, il lui apparaissait que Phélès avait besoin de son aide et elle se devait de l'aider. D'un autre côté, elle était résolue à ne pas partir sans ce qu'elle était venue chercher. Bien que risquée, une idée germa dans son esprit… Il lui suffisait d'attirer l'attention sur elle tout en se faisant accepter en tant qu'alliée des orques.

La prêtresse décida donc de tenter le tout pour le tout et fit apparaître un faucon fiélon à qui elle désigna l'ombre au plafond comme cible et se déplaça vers les orques en montrant par des gestes amples mais inutiles qu'elle contrôlait le rapace. Ce faisant, elle s'adressa aux orques, espérant en particulier attirer l'attention de leur chef :

- Je suis avec vous! Il y cette ombre au plafond qui vous attaque et certainement d'autres collées aux murs! Vous entendez en ce moment un premier groupe de guerriers nains, j'ai déserté leur armée et je vais me battre contre eux à vos côtés. Ce groupe devraient faire demi-tour en voyant votre nombre mais ils reviendront avec toute l'armée dans quelques heures! La priorité reste cette ombre et ses complices, tuons les tous!

¤ Profitez-en pour fuir bande de lâches, tu me déçois Phélès, je pensais que tu étais plus dévoué que ça à la cause de l'Amasstarte, si je reviens vivante de cet endroit, Myel entendra parler de ta couardise.¤

écrit par: Valcor'Darche Mardi 20 Mai 2008 à 20h43
***L’ensorceleur n’arrivait pas à en croire ces yeux et ces oreilles. Tous ce qui se trouvait autour de lui, se trouvait être un grand ramassis de n’importe quoi. Tout le monde paniquait, que ce soit les orques ou le groupe d’aventurier. Valcor ne savait plus où donner de la tête. Mais ces sens du danger lui avertir bientôt que le véritable danger pour lui était l’orque avec le fouet. Il ne fallait pas qu’il s’approche de plus sans quoi le sorcier se verrait dans l’obligation de répliquer.***

¤Bon cette espèce de race inférieur me fonce dessus, il faut que je face quelque-chose je ne veux pas qu’il s’approche plus. Ma priorité c’est ma vie¤

***Valcor recula de 5 bons mètres, et plaça son bâton devant lui et l’orque en signe de défense. Il ne devait pas montrer qu’il avait peur. Puis l’ensorceleur fixa celui-ci de ces yeux noir ténébreux et parla d’une voie noire et ténébreuse.***

“Ne m’approche pas plus orque, ou le flue de la magie noire te videra de ton sang, aussi pourri qu’il puisse être. Je ne veux pas en arriver là, mais si tu m’y oblige tu verras la peur s’emparer de toi. Tu n’as pas compris que le véritable ennemi se trouve au-dessus de nos têtes, là ou tes congénères tirent leurs flèches ? Alors ne me touche pas ou bien tu iras voir en enfer ceux de ta race déjà péris. Aide nous plutôt à tuer le véritable ennemi au lieu de menacer des alliés qui vous aident dans vos besognes. Essaye d’utiliser ton cerveau, et quand on te dit que nous sommes là pour vous aider, alors assimile et réfléchi avant de venir là pour ensuite te faire tuer par tes chefs. Alors ta compris ou il faut te faire un dessin peau verte ? “

***Sur ces mots l’ensorceleur se prépara à jeter un sort au cas où l’orque ne devienne que plus menaçant en vers lui. Valcor ne voulait pas en arriver là, mais pour protéger ca vie, s’il le fallait, il prendrait le risque de tuer l’orque et ensuite de fuir. La situation était dramatique mais il fallait garder son calme.
La le sorcier vit son cousin arriver dans ca direction, et se prépara donc à agir au-cas ou.***




Valcor recule de 5 mètres et tente une intimidation sur l’orque au fouet. Il se prépare à lancer Hébètement s’il est menacé.

écrit par: Myel-Elina Mardi 27 Mai 2008 à 08h48
Tous

Valcor intimidation: 7(dé) + 4 + 2(aide Luciole) = 13 >< orque psychologie 4 - 2 = 2 réussite
Joinon bluff: 3 + 9 = 12 >< DD 12 réussite
Phélès bluff: 16 + 11 = 27 >< DD 14
Hagnar diplomatie: 11 + 3 = 14 >< DD 20 échec
Hagnar utilise le domaine de la chance (gloire à Abbator)
Hagnar diplomatie: 18 + 3 = 21 >< DD 20 réussite

Khlorm intelligence: 15 + 1 = 16 >< DD 15 réussite

L'orque armé d'un fouet qui se dirigeait vers Valcor fut arrêté par les mises en garde de l'ensorceleur et de son cousin qui, après tout, avaient vaincu le grand Samarcande en personne. Mais ce n'est pas pour autant que la situation était moins sensible. A peine Joinon eût-il prononcé le mot "amulette" que Khlorm s'arrêta, interdit. Il hésita et, avec lui, toute la troupe de Peaux-Vertes resta partagée entre le devoir de protection et la prise du butin. Le boucan d'une armée de Nains et l'arrivée impromptue de Hagnar finit de le décider. Malgré la désertion évidente d'Hagnar, deux Nains dans le camp, ç'en était trop. Et comment l'armée aurait-elle pu arriver jusqu'ici si quelqu'un ne les avait guidés?

- !semra xua suosFinit par crier le géant à la peau verte. "!tnevirra subraB sel ,sesneféd sel zerapérp ,sertua suov ta !sertîart sel trom wa, !reinred ua-uqsuj suot sel-zeut ,sertîart sed tnos eC"

Sur ce, Valcor, Luciole, Joinon, Phélès, Hagnar, Bratak et Kurto virent un orque armé jusqu'aux dents (pointues et sales) se précipiter vers chacun d'entre eux, un air hostile et guerrier au visage.

écrit par: Joinon Mardi 27 Mai 2008 à 21h47
¤ Nom de Moradin! La situation ne devait pas prendre exactement cette tournure. Le Destin a trop rapidement choisi lesquels seront les nôtres. ¤
La présence d'un orque intelligent, en la personne de Khlorm, mettait à mal le plan déjà franchement bancal plus ou moins instauré par les aventuriers relativement conscients de ce que chacun de ses compagnons faisait au même moment. Il n'y avait au moins plus rien à décider, le temps imparti était écoulé.
Si Joinon n'avait pas acquis durant sa trop courte expérience d'aventurier une certaine maturité soudaine, il serait certainement parti, les jambes à son coup et les larmes aux yeux.

Par chance, la vie avait voulu que la proximité d'êtres tels que Kurto ou Luciole fasse renaître dans le coeur du nain un héritage racial que son père lui-même n'était jamais parvenu à réveiller. Il n'avait à vrai dire que rarement tenté d'inculquer sérieusement à son jeune fils barde les valeurs du combat et de la confiance en soi.
Etrangement, des paroles du paternel retentirent soudainement dans l'esprit du nain d'or qui allait perdre ses moyens face aux monstres hideux qui s'attroupaient et se rapprochaient:

¤ La dure réalité eud'la vie, mon p'tit Joijoi, c'est qu'tu t'rends compte des problèmes qu'une fois qu'ta barbe y trempe! ¤
Un étrange sourire vint lever légèrement la moustache rousse du barde à la peau cuivrée. Il attrapa son arbalète et la leva en l'air, au bout d'un poing qui aurait pu être un symbole héroïque si le nain eût été plus grand.
¤ Tu ne te trompais pas p'pa, mais ne sombrons pas maintenant, il y a tant de barbes à sauver! ¤
En guise de barbes, Joinon pensait à ses compagnons et aux esclaves dont certains étaient en fait absolument imberbes. Il fallait agir, nul doute que Luciole et les autres allaient savoir quoi faire, Joinon devait se montrer digne d'eux.

Il commença à chanter, mais toujours le poing levé.

- A la guerre, compagnons,
Mettons fin à l'oppression!
Relevez-vous, ô mes frères,
Délivrez-vous de vos fers!
Le prix de la liberté
Se trouve dans l'unité!
Le barde reprit ce couplet en gnome, puis en gobelin et même draconien afin d'espérer toucher le plus d'esclaves possibles!
Mais, plus qu'un signal, Joinon souhaitait faire de ce chant un cri commun capable de susciter l'espoir et la bravoure dans le coeur de chaque allié potentiel.

¤ Allez! Battons-nous! Battons-nous! BATTONS-NOUS! ¤
Aussi brusquement qu'involontairement, le nain ressentit une puissante énergie magique vibrer à travers tout son corps pour aller, semblait-il, se mêler à sa voix. Il n'avait jamais connu tel phénomène jusqu'ici, ses capacités arcaniques paraissaient avoir augmenté depuis qu'il se trouvait en Outreterre.
Il en était cette fois certain, l'espoir s'embrasait.



Joinon saisit son arbalète (action de mouvement) puis utilise son inspiration vaillante (action simple) combinée au sort enthousiasme (action rapide).

écrit par: Luciole Mercredi 28 Mai 2008 à 13h08
Voyant l'orque arriver face à lui Luciole se prépara au combat. Puis, apercevant un orque armé jusqu'aux dents se diriger vers son cousin, le jeune guerrier recula pour avoir Valcor' juste à sa gauche.

-Valc', tu restera bien derrière moi pendant le combat et tu balance tes plus gros sorts ok? Si tu m'en donne l'occasion je les fumes tous les deux en même temps...

Alors que le jeune guerrier évaluait la distance qui le séparait des deux orques, le chant du petit barde retentit. Luciole commença à sourire en entendant ce chant de guerre qui poussait à la vaillance.

-Héhé... C'est pas vrai ce petit... La première fois qu'on l'a vu il osait à peine ouvrir la bouche pour parler et maintenant il se met à chanter un chant de guerre...

Tout en bien encré à coter de son cousin pour le protéger des éventuelles attaques de l'un des orques, Luciole sentit l'adrénaline monter en lui. Le guerrier resta debout, bien planté sur ses pieds.

-Valc', j'te laisse balancer ton premier sort et après je me contrôlerais plus... Si tu peu me les affaiblir un peu sa pourrais être cool... Sinon je les boufferais comme ils sont... Dés que tu as balancé ton sort place toi derrière moi ça t'évitera de prendre des coups.

Tout en se mettant en position défensive, Luciole regarda l'immense orque qui se dirigeait vers lui et lui dit bien fort:

-Alors mon grand, on obéit à tonton Mlhork? Ba t'aurais pas du parce que tonton Lorhkm y t'as envoyer au suicide!!! Tu vas goûter à la colère de Luciole, le plus grand combattant de toute la planète. Si tu arrive à rester en vie plus de 20 secondes ça sera un miracle pour toi mon grand! Prie ton dieu pendant qu'il est encore temps, bientôt ce sera l'heure de ta mort!!!

Souriant à pleines dents, une lueur de folie dans les yeux, le jeune calishite tenta de retenir encore un instant la rage qui l'animait.

¤Y faut que je reste calme encore un tout petit moment, juste le temps que Valc' balance ses sorts, après je pourrais me lâcher...¤


Luciole se met en position de défense totale.
Luciole tente une intimidation sur l'orque qui s'avance vers lui.

écrit par: Valcor'Darche Jeudi 29 Mai 2008 à 15h23
***La situation n’aurait pus devenir plus dramatique. Les orques étaient confus, et dans la confusion, ils attaquaient. Pour l’ensorceleur, il n’y avait plus à réfléchir, il fallait se défendre et prendre les devants, car il n’avait pas prévu de mourir maintenant dans cet endroit. Il ne disait pas un mot, car il se fallait qu’il se concentre. Son cerveau ne fit qu’un tour, et après avoir écouté les paroles de son cousin, Valcor se plaça à ces côtés. Son savoir, Valcor le devait en grande partie à ces dons naturels, mais aussi grâce à tous ces livres magiques qu’il avait eu la chance de lire auprès de son court passage auprès de son “mentor“.

La réflexion, voila ce qu’on lui avait le plus enseigné. Pouvoir analyser et ensuite prendre les devants. Tout le groupe était dans le pétrin, mais en premier lieu il fallait tuer ces deux orques qui fonçaient sur son cousin et lui-même. L’ensorceleur sortit son épée de son fourreau, puis la brandit devant lui prêt à faire fasse à une première attaque frontale aux côtés de son cousin. Depuis la dernière foi, l’épée lui paraissait beaucoup plus légère, ce qui venait certainement de l’entrainement mené pas Setuphan.***


¤J’espère que le peu d’enseignement que j’ai reçus et l’expérience que j’ai emmagasinée, en voyant Luc manier son épée, me suffira à tenir face à un orque… De toute façon je n’ai pas le choix. ¤

***Puis Valcor sentit la soif, la soif de pouvoir, et l’envi de tuer le submerger. Toute la magie de son corps se concentrait dans son bras gauche. L’ensorceleur fixa l’orque qui se trouvait en face de lui, et se concentra. Il sentit le flue ténébreux l’envahir. Il tendit le bras droit, puis dessina des ombres noirs devant lui, avec une application certaine et minutieuse. Des signes cabalistiques se dessinèrent d’une forme inconnue, et un vent froid se fit sentir.

Toute la magie du sorcier était en œuvre. Cette magie qui le faisait frissonner, et qui l’attirait. Ce pouvoir mortuaire qui ne demandait qu’à sortir et à s’exprimer. Puis une aura noir se fit sentir, et de la main de l’ensorceleur jailli un flue d’une danse ténébreuse en direction du premier orque au fouet qu'il avait sentit hésiter lors de l'intervention de Luciole et de lui même.***



Valcor se place aux cotés de son cousin avec son épée, et lance couleur dansante sur le premier orque en face de lui.





hrp.gif J'ai retrouvé mon ancienne fiche, ou j'ai ajouté le changement de carac, mais j'ai rien touché d'autre. Je pense que mes points de compétence vont donc changer, et ensuite j'attend que tu me dise ce que j'ai le droit de faire par rapport à mon nouveau niveau (je te rappel je prend un niveau de plus en ensorceleur.
Voila merci d'avance Myel (dsl du boulo tongue.gif )biggrin.gif hrp.gif

écrit par: Phélès Dimanche 01 Juin 2008 à 12h53
Si le visage de Phélès avait put devenir encore plus blafard qu’il ne l’était déjà, il l’aurait certainement fait. Il avait sous estimé ces orques. Avec le recul il se dit que c’était sûrement ceux la même qui l’avaient attaqué lorsqu’il escortait le convoi avec Elloa la libertine, Malig le lubrique, Dobun l’inventeur, Hérudae le doppleganger ou bien Abysse le lubrifié.

C’était une conspiration. Maintenant tout était clair. C’était pour ça qu’on se méfiait de lui. Myel l’avait envoyer ici pour qu’il ce les fasses tous. Elle lui avait accordé sa revanche. Le groupe qu’il avait à ses cotés n’était pas le pire qu’il avait eut. Même si certains étaient des bras cassés, ils n’avaient pas l’air de piètres guerriers.

Le barde plongea le bras dans sa sacoche, pour y récupérer son bracelet en osselet d’orques. Puis animé par la vaillance que lui intimait le chant du nain, il détacha son fouet dague de son flanc droit.


- Etes vous bien sur de votre coup ? Je ne suis pas venu ici pour me battre. Vous aurais je aider à arrêter Xrogan si je n’avais pas été un allié ? Est-ce que notre groupe aurait laissé se dérouler ainsi la mort du nain ? Vous seriez étonnés de la perfidie de la naine la haut. Sachez que lorsque vous aurez porté la main sur nous, vous subirez une riposte sans précédent. Personnellement j’aurais aimé vous aider à gagner la surface. Marteau Tonnerre n’est qu’un incompétent.

Le barde recula sa jambe droite, légèrement flageolante, histoire d’être bien campé sur ses appuis branlants, aussi bien pour courir que pour fouetter au visage le premier avec un air hostile se diriger vers lui.


¤ Que Myel veille sur moi, Que Beshaba m'épargne. Puisse-je être une recrue de l'amasstarte digne de Balkoth. ¤

Phélès dégaine son fouet dague et prépare son action : attaque l’ennemi qui se dirige vers lui

écrit par: Hagnar Lundi 09 Juin 2008 à 09h36
La naine ne se sentait pas très bien, elle imaginait déjà les dents fichées dans sa chaire et ne voyait absolument pas comment s'en sortir. Elle n'était visiblement pas taillée pour un corps à corps avec un guerrier orque et elle se sentait moins rapide au sprint que ce dernier. Son seul atout semblait être l'aigle qui pouvait perturber ou au moins ralentir l'attaque orque.

Cependant, un autre problème se posait, même dans l'hypothèse improbable où elle élimine son adversaire, d'autres orques prendraient certainement la relève. Elle pourrait faire demi-tour et prendre la fuite, mais le trajet aller ne lui avait pas donné envie de faire le retour seule sans aide d'une créature locale. Bref, elle le sentait, elle allait mourir. Pas d'espoir dans l'affrontement, pas d'espoir dans la fuite, il ne restait que la ruse pour rester en vie… Malheureusement, sa tentative de rapprochement diplomatique avait échouée... Une idée germa alors dans l'esprit fécond de la prêtresse, au vu du bordel en cours, les orques devraient se détourner d'elle si elle ne présentait aucun danger, et le meilleur moyen de ne pas être dangereuse, c'est d'être morte. Et en ce qui concerne la mort, elle préférait la gérer seule plutôt que de laisser les orques s'occuper d'elle. Elle plaça donc ses mains sur son crâne et hurla quelques mots. Suite à ces paroles, du sang apparut et commença à couler sur son front. La naine s'effondra alors lourdement sur le sol, face contre terre. Pendant ce temps, Macedo se jetait dans la bataille contre l'ombre plafonnière, attaquant autant que possible pour la déchiqueter ou au moins lui faire lâcher prise et la faire choir parmi les orques.


hagnar sacrifie le sort "détection de la magie" et lance "blessure superficielle" dans sa face puis fait la morte. L'aigle attaque l'ombre.

écrit par: Myel-Elina Lundi 09 Juin 2008 à 10h50
Tous

initiative :
Hagnar 19
Nonioj l’orque 17
Phélès 15
Luciole 14
Rangah l’orque 14
Ombre 12
Eloicul l’orque 11
Valcor 5
Joinon 3
Roclav l’orque 3
Selehp l’orque 2


Hagnar lance « blessure superficielle ».
Hagnar blesse Hagnar dans sa face pour 1 dégât.
Hagnar a 7 points de vie.
Hagnar bluff : 20 + 0 + 4 (circonstances) = 24>< DD 18 réussite
Macedo attaque: 17 + 3 = 20 >< CA 19 - 2 (circonstances) réussite
Macedo inflige 1 dégât à ombre.

Macedo attaque : 4 + 3 = 7 >< CA 19 - 2 échec
Macedo attaque : 5 + 3 = 8 >< CA 19 - 2 échec

Macedo disparaît.
Joinon psychologie 1 + 4 = 5>< DD 24 échec
Luciole psychologie :17 + 0 = 17 >< DD 24 échec
Phélès psychologie : 4 + 5 + 2 (connaissances (Hagnar)) = 11 >< DD 24
Valcor psychologie : 5 + 3 = 8 >< DD 24

Joinon attaque d’opportunité : 8 + 0 = 8 >< CA 15 échec
Nonioj lutte sur Joinon: 17 + 5 = 22 >< Joinon : 18 + 0 = 18 réussite
Joinon subit 7 dégâts non-léthaux.
Joinon a 9 points de vie, et 7 dégâts temporaires.
Phélès sort son fouet-dague et prépare son attaque.
Luciole intimidation : 18 + 6 = 24 >< Eloicul psychologie 8 – 1 =7 réussite
Roclav psychologie : 2 – 1 + 2 (circonstances) = 3 >< DD 24 échec
Rangah intelligence : 13 - 2 = 11 >< DD 18 échec
Rangah perd son tour.

Ombre ???
Eloicul perd son tour.
Valcor lance couleurs dansantes.
Roclav jet de sauvegarde volonté : 7 – 1 = 6 >< DD 14 échec
Roclav est inconscient, aveuglé et étourdi pendant 7 tours, puis aveuglé et étourdi pendant 4 tours, puis étourdi pendant 1 tour.
Joinon ne peut se saisir de son arbalète.
Joinon lance inspiration vaillante.
Joinon art de la magie : 3 + 5 = 8 >< DD 16 échec
Roclav est inconscient, aveuglé et étourdi (6 tours restants).
Phélès, attaque retardé : 3 + 2 = 5 >< CA 15 échec
Seleph, attaque : 5 + 5 = 10 >< CA 16 échec.

En un instant, la confusion et le chaos d’une bataille firent leurpparition dans la grotte. Les hurlements des orques, le bruit des épées, des cimeterres, des haches ou d’un fouet-dague sortis des fourreaux, les pas lourds et rapides, le cri d’un aigle d’outre-plan, le chant de guerre d’un nain, celui d’une troupe de Svirfnebelins déchaînés, le fracas des armures et des boucliers, et le terrifiant écho de ce vacarme envahit soudainement la caverne, remplaçant le silence de l’Outreterre. Et certains accueillirent ce nouveau volume sonore avec soulagement.

Ce ne fut pas le cas d’Hagnar cependant, qui misa sur un subterfuge pour éviter les combats, sinon les blessures. Et, à l’attitude ahurie et au manque de réaction de son adversaire, la Naine sut que sa ruse avait fonctionné, et qu’elle était laissée pour morte. Pour peu que quelqu’un d’intelligent eût remarqué que Macédo continuait à attaquer sans disparaître, la vérité eût été éventée, mais les orques ne sont pas intelligents.

Non loin du « cadavre » de la Naine, le barde Phélès entamait une lutte à mort avec son adversaire. Bien que considérablement plus rapide que l’orque, le disciple de Balkoth manquait certainement de force, et son coup ne fit que ricocher contre l’armure du Peau-Verte. Heureusement, la vitesse de Phélès lui permit d’éviter le redoutable coup.

Quant aux cousins Valcor et Luciole, leur destin semblait moins délicat. Les deux aventuriers avaient, à force de ruse et de magie, neutralisé temporairement leurs adversaires. Il faut dire que les lueurs émises par la main de Valcor étaient pour le moins hypnotiques et que la prestance de Luciole inspirait la crainte et même l’effroi. Si cela ne faisait aucun doute que l’orque reprendrait ses assauts au prochain tour, il était définitivement intimidé et son compagnon immobilisé par de simples lueurs.

Enfin, tout le courage nain de Joinon n’avait pas suffit pour repousser la terrible charge de l’orque, mais cela importait finalement assez peu. Car, en écho à son chant martial, chant libertaire et de résistance, un chant plus aigu mais aussi plus profond résonna à proximité : les Svirfnebelins se rebellaient, prêts à en découdre. Même si elle ne possédait pas la puissance inspiratrice de la voix du barde nain, cette mélopée d’esclaves s’affranchissant résonnaient comme le début d’une marche vers la victoire… Du moins si la contre-attaque orque ne s’avérait pas trop puissante !

écrit par: Phélès Lundi 16 Juin 2008 à 13h10
Faire claquer son fouet dans le vide était l’une des choses qui exaspérait le plus le barde. Il aimait sentir son arme mordre les chaires. Son adversaire paraissait, heureusement, aussi peu dégourdi que lui ce qui lui sauva la vie. Il regardait alentour le chaos de la bataille. Et du coin de l’œil il vit la naine s’effondrer sur le sol. Phélès était presque sur d’avoir vu une bille de fronde heurter le crane de sa camarade, qui n’était ni son amie, ni quelqu’un qu’il estimait mais il se sentait responsable d’elle. Comme si la guilde mestre la lui avait confier.

De la panique ce lu dans ses yeux, il ouvrit la bouche grand pour crier le nom de la prêtresse mais s’abstint.


¤ Hagnar ! ¤

De la sueur perlait sur son front. Qu’allait il lui arrivé si la nouvelle recrue mourrait ? Myel pensait elle que ses sujets étaient uniquement des pions ou jugeait elle leur vie digne d’intérêt ? Dans le doute Phélès pensait qu’il fallait la sauver.

Il retourna son regard vers l’orque quand.. Il remarqua que le nain avait été plaqué au sol. Il ne le connaissait pas vraiment, mais la communication qui c’était effectué entre eux sans vraiment le vouloir faisait que ce nain la avait son estime. Il voulait l’aider lui aussi. Phélès se serait attardé sur ses nouvelles émotions si il avait put car il aurait été troublé de le voir si dévoué à quelqu’un d’autre qu’à sa propre personne.

- Quelqu’un pour aider le nain ! Vite ! Dans cette rixe, j’ai l’impression que je risque autant de le toucher lui que son assaillant. Il tourna ensuite un regard haineux à l’orque en face de lui. "Je t’ai mis en garde tout à l’heure. Si tu fais un pas de plus, tu mourras. Ensuite je t’arracherais les dents une par une et j’en ferais un collier. Je suis sur qu’il ira avec mon bracelet. Est tu sur de vraiment vouloir perdre la vie aussi bêtement. Je t’offre le choix, choix que tu n’as pas au coté de Khlorm. Les esclaves se rebellent, les nains attaquent. La fuite est le seul salut pour ton âme."

¤ Hagnar, sale naine, t’as pas intérêt à mourir non plus ¤

Intimidation/bluff sur l’orque. Si échec, prie sa maman, Beshaba, Myel-Elina et Balkoth puis attaque.

écrit par: Hagnar Mercredi 18 Juin 2008 à 11h10
La naine ne bougeait plus, consciente que le moindre mouvement ou bruit pouvait éventer son subterfuge. Elle ne pouvait plus qu'écouter les événements autour d'elle et espérer une victoire des esclaves contre leurs anciens maîtres. Hagnar n'était pas peu fière de son stratagème pour rester en vie même si elle n'aimait pas le sentiment que sa survie dépendait en partie des actions d'autres personnes. Elle ne s'attendait pas à ce que ses compagnons décident d'affronter les orcs et était surprise de n'entendre pour l'instant ni leurs bruits de fuite ni leurs cris de douleurs. En revanche, elle était ravie de sentir que Macedo avait partiellement rempli sa mission en blessant l'ombre; elle aurait aimé la finir de ses propres mains mais les orcs n'avaient pas acceptés son aide, malheureusement pour eux.

Elle était désormais allongée à terre et ne pensait même pas à essayer de peser sur le sort de la bataille qui s'engagée, tout juste daignait-elle s'imaginer encourager les svirfnebelins dans leur lutte pour la liberté. Elle se voyait se relever, prendre leur tête et les transcender à grands renforts de "Foule esclave debout debout!" et de "Exprimer la colère, Sentez la hargne, et votre courroux…". Les svirfnebelins passeraient alors à sa gauche et à sa droite, en hurlant et en chargeant les peaux-vertes. Les morceaux d'orcs voleraient alors dans toute la caverne, les derniers survivants trembleraient, accolés à la paroi en demandant grâce. Hagnar imaginait le chef des peaux-vertes implorant sa clémence, désarmé et à genoux devant elle. Elle se voyait déjà lui planter son bâton dans la nuque pour l'achever. Les svirfnebelins la porteraient alors en triomphe. En reconnaissance, il lui donnerait l'amulette, dissimulée par leur soin dans un coin de la caverne. Elle retournerait alors devant Myel qui la féliciterait pour ses actions et la couvrirait de gemmes et lui demanderait de devenir son bras droit, elle serait alors riche, crainte de tous et contente.

Mais bien sûr, la prêtresse ne voulait pas perdre l'avantage de son subterfuge et ne bougeait pas d'un iota.


Hagnar ne bouge pas et rêve éveillée (en espérant que ce soit un rêve prémonitoire)

écrit par: Joinon Jeudi 19 Juin 2008 à 20h00
- Waïe!

Joinon avait méchamment encaissé le coup particulièrement brutal de l'orque. Le nain d'or aurait-il seulement été encore de ce monde si en guise de poings son ennemi avait eu une lourde hache propre à sa race?
Il recula sous la douleur que ni l'armure de cuir ni sa graisse n'étaient parvenues à prévenir.


¤ Par Clanggedin! Sortir de là, vite! Dans ce genre de situation, il faut... il faut... ¤

En vérité comment un barde, licencié dans une école de magie, pourrait savoir comment agir dans une telle situation? Joinon Chantarbre qui plus est... L'héritage guerrier racial qui commençait juste à croître chez le nain ne lui donnait tout de même pas encore les réflexes d'un combattant, même amateur.
Il fallait pourtant agir rapidement. Joinon n'avait pas même pu sortir sa seule arme tant l'orque l'aggripait puissamment. Son chant avait été également stoppé en même temps que son souffle coupé. Mais derrière criaient à présent les gnomes des profondeurs.


¤ Allez les gars, courage! ¤ pensa le barde en songeant aux petits êtres gris ainsi qu'à ses compagnons dont il ne pouvait se permettre d'observer les actions.

Fort peu bravement mais avec l'espoir de survivre, il tenta de glisser hors des bras musclés de son adversaire.Le chant de guerre résonnerait probablement encore un peu dans les coeurs vaillants des insurgés. C'était à présent à eux d'agir. Joinon serait toutefois prêt à aider de son mieux ses alliés une fois hors de danger. Encore fallait-il s'y mettre...

Afin de garder un minimum d'implication et comme pour se rassurer, bien qu'il fut conscient que nul ne viendrait aider les aventuriers, il cria un puissant

- A mort! Les nains arrivent! La liberté est gagnée!
qui avait pour double but de démoraliser les troupes ennemies tout en donnant plus de vigueurs aux alliés.


Joinon effectue une tentative d'Evasion.

écrit par: Luciole Mardi 01 Juillet 2008 à 10h34
Alors que le guerrier regardait d'un oeil noir l'orque qui semblait hésitant devant ses menaces, il vit du coin de l'oeil les mouvements fluides de son cousin qui commençait ses incantations. Le jeune guerrier eu un sourire en coin et se détendit un peu. Il fit jouer les muscles sur ses bras et ses épaules pour les décrisper puis regarda l'orque tomber inconscient, victime du sort que son cousin utilisait si régulièrement sur lui étant jeunes. Luciole prit le temps de donner une dernière instruction à son cousin avant de se lancer dans la bataille:

-Nickel Valc'... Maintenant va voir si tu peu aider les autres, je vais finir celui qui est à terre et je défonce l'autre abrutit dans la foulée... J'ai cru entendre une demande d'aide pour un nain, c'est peu être Joinon. Essaye de voir ce que tu peu faire. Si tu arrive dans le dos de son adversaire vous aurez plus de chances à deux contre un...

Le guerrier se rendit compte qu'il recmmencait à exposer ses tactiques militaires à son cousin. C'était sa grande passion dans sa jeunesse, expliquer à Valcor comment avoir l'avantage dans tel ou tel situation... Mais le guerrier oubliait que son cousin était un petit génie et qu'il commençait à avoir l'esprit d'un guerrier et plus seulement celui d'un lanceur de sorts borné. Le guerrier eu donc un sourire et se reprit.

-Enfin... tu sais ce qu'il faut faire... Aller, on se retrouve après la bataille...

Sur ces derniers mots, le guerrier s'élança, se laissant petit à petit glisser dans cet univers sanglant que dominait la rage. Sa première cible était le corps de l'orque au sol. Il courut jusqu'à lui et lui planta sa lame dans la gorge. Puis dans le même mouvement, il se retourna vers l'orque encore debout et frappa de toutes ses forces.

Luciole entre en rage.
Luciole fait un coup de grâce sur Roclav l'orque.
Luciole utilise le don enchaînement.
Luciole attaque Eloicul l'orque.

écrit par: Myel-Elina Mardi 08 Juillet 2008 à 16h05
Tous

Initiative:
Rangah l’orque 17
Roclav l’orque 16
Valcor 15
Joinon 14
Hagnar 13
Eloicul l’orque 13
Selehp l’orque 13
Phélès 12
Ombre 5
Luciole 4
Nonioj l’orque 1


Rangah attaque Phélès: 9 + 4 = 13 >< CA 16 échec
Roclav est inconscient, aveuglé et étourdi pendant encore 6 tours, puis aveuglé et étourdi pendant 4 tours, puis étourdi pendant 1 tour.
Valcor lance "rayon de givre" sur Eloicul: 19 + 1 = 20 >< CA contact 10 réussite
Valcor inflige 1 + 2(inspiration) = 3 dégâts à Eloicul.

Joinon évasion: 15 - 6 = 9 >< 7 + 5 = 12 échec
Hagnar rêve éveillée.
Eloicul attaque Luciole: 15 + 4 - 2 (intimidation) = 17 >< CA 15 réussite.
Luciole subit 1 + 4 + 4 = 9 dégats.
Luciole possède 22 points de vie.
Seleph attaque Phélès: 2 + 5 = 7 >< CA 16 échec
Phélès intimidation: 6 + 10 = 16 >< psychologie: 8 - 2 = 6 réussite
Seleph est intimidé.
Ombre ???
Hagnar détection: 8 + 3 = 11 >< DD18 échec
Phélès détection: 16 - 1 = 15 >< DD 18 échec
Valcor détection: 15 + 0 = 15 >< DD 18 échec
Luciole détection: 12 + 0 = 12 >< DD 18 échec
Joinon détection: 3 + 1 = 4 >< DD 18 échec

Luciole entre en rage.
Luciole gagne 6 points de vie, +4 Force, +4 Constitution, +2 volonté, -2 CA.
Luciole achève Roclav: dégats 6 + 5 = 11.

Roclav meurt.
Luciole enchaîne: 8 + 7 = 15 >< CA 14 réussite.
Luciole inflige 1 + 5 = 6 dégâts à Eloicul.

Eloicul meurt.
Nonioj lutte: 11 + 5 = 16 >< Joinon lutte: 8 + 0 = 8 réussite
Joinon subit 3 dégâts non léthaux.
Joinon possède 6 points de vie, et 10 dégâts non léthaux.

Tandis qu'Hagnar rêvait éveillée, Phélès à proximité luttait contre deux orques maintenant. Cependant, il faut croire que Beshaba eût entendu ses prières, car la malchance accompagna les gestes des deux Peaux-Vertes, qui manquèrent leur action. L'un d'entre eux fut même parfaitement trompé (et intimidé) par la représentation du barde.

Non loin de là, les deux cousins Valcor et Luciole accomplirent des prouesses terrassant de leur sort et de leur rage deux adversaires en quelques secondes. L'énervement du combat était parfaitement visible sur les traits du guerrier, qui se préparait à massacrer de nouveaux adversaires.

Enfin, Joinon se débattait comme il le pouvait, ne voyant pas trop comment s'extirper de la poigne de fer de l'orque. Il n'osait pas même tourner le regard vers les Gnomes des Profondeurs, dont il espérait pourtant une aide dans les secondes qui suivraient...

écrit par: Phélès Mardi 08 Juillet 2008 à 17h15
En plein combat, alors qu’il venait d’échapper à deux estocades mortelles, le barde fêlé se prit à rêvasser.

¤ Merci Elloa de m’avoir fait profiter de tes danses, j’ai l’impression que celles-ci m’ont apporté plus que de plaisir, mais bien une agilité au combat. ¤

L’elfe ne lui avait jamais donné de cours, mais elle aimait se dandiner devant Malig, Abysse et lui. Phélès avait toujours détesté son attitude libertine, car lui seul pouvait l’être, les femmes devaient être à ses pieds et cette elfe là lui résistait. Pire encore, un adolescent trop poilu l’avait séduite à sa place. Cette rancœur contre le calishite donna de la hardiesse au barde, qui avait vu en même temps deux des orques se faire démolir par Luciole et Valcor.

Désignant leurs camarades morts, il lança à l'attention des deux orques,
"Je vous avais prévenu. Vous mourrez ici." Voyant l’un de ses deux adversaires baisser les yeux, le barde reporta son attention sur l'autre. "Comment oses-tu attaquer le plus bel homme de l'outreterre ? Par jalousie ? Tu le paierais." Au même moment, le barde gueula, "Bordel, Kurto ! Mais va aider Joinon ! Et vous, esclaves, bientôt affranchis, ne voulez vous pas gagner votre liberté ? Elle est à une poignée de main !"

Phélès fit claquer son fouet dans les airs, avant de le lancer vers le visage de son ennemi. A l’autre il dit,
"Fuis et nous t’épargnerons !"

Phélès attaque Rangah et pas de placement vers l’arrière.

écrit par: Luciole Jeudi 10 Juillet 2008 à 21h27
Après avoir enfoncé sa lame dans le corps du deuxième orque, Luciole prit le temps de plonger sa main dans la plaie mortelle qu'il venait d'infliger. Retirant ses doigts ensanglantés, il les passa rapidement sur son visage, dessinant ainsi des arabesques compréhensibles seulement de son subconscient. Puis le guerrier se retourna rapidement et vit le pauvre Joinon écrasé sous l'énorme orque qui semblait prendre un réel plaisir à étouffer son ami. Alors que l'intelligence avait complètement laissé place à la folie meurtrière, le visage de Joinon se fit plus clair, comme resplendissant dans la brume. Le guerrier décida donc de tuer celui qui abîmait cette lumière. Le jeune calishite chargea donc l'orque qui enserrait le petit nain en hurlant, mélangeant dans sa folie toutes les langues qu'il connaissait:

-Meurt!!! xueC !!!trev neihC qui touchent tnov sima sem à souffrir!!! Aaaaaaah!!!!!!!

Laissant une fois de plus l'adrénaline gonfler ses muscles et la rage prendre possession de son esprit Luciole décrocha un coup d'épée à l'orque qui tenait Joinon et qui n'avait donc plus rien pour se défendre.

Luciole tente de parler.
Luciole attaque Nonioj l'orque.

écrit par: Joinon Samedi 12 Juillet 2008 à 08h36
- Arg! Bon sang!

La tentative d'évasion de Joinon se solda par un cuisant échec, ayant pour seule conséquence un resserrement des bras musclés de l'orque. A ses côtés, les gnomes des profondeurs semblaient inactifs ; ils avaient pourtant dit qu'ils étaient prêts à se battre pour leur liberté. Ils étaient relativement nombreux et leur aide serait vraiment précieuse. Le nain d'or leur fit comprendre tant bien que mal dans le langage des gnomes de la surface tandis qu'il se débattait inutilement.



Deux créatures avaient effectivement péris sous les coups puissants de Luciole. Le guerrier qui tenait à présent beaucoup plus du barbare courrait à présent sauvagement vers le barde en danger.
¤ Sauvé... ¤ pensa-t-il malgré un certain pessimisme.
Le nain jeta ensuite un rapide coup d'oeil afin de percevoir dans son ensemble la situation actuelle. Malgré une bonne partie de son champ de vision obstrué par un visage gris-vert et baveux, il parvint à voir Phélès en mauvaise posture et, plus loin, Bratak et Kurto également occupés. Préoccupés même...


¤ Il faut tenir, il faut vaincre. ¤
Joinon tenta tant bien que mal de saisir le cor d'Emerlin qui pendait à sa ceinture afin de le faire résonner puissamment dans la grotte et, dans une autre mesure, dans les oreilles poilues de Nonioj.

écrit par: Hagnar Mardi 15 Juillet 2008 à 15h16
L’esprit d’Hagnar ne cessait de vagabonder et elle imaginait sa vie future de gantelet de sang quand les bruits de la bataille en cours la replongèrent dans le présent. Entendant des râles de souffrance d’orques, Hagnar se dit qu’en fait, ses compagnons semblaient pouvoir s’en sortir. Dans l’hypothèse d’une victoire de son groupe, de plus en plus probable à l’ouïe des différents cris, il valait mieux donner l’impression d’avoir été utile. Sentant Phélès en difficulté à ses côtés, la prêtresse entrouvrit un œil et vit un dos d’orque devant elle, l’occasion été presque trop belle ! Hagnar serra la main sur son bâton et se jeta sur l’orque en tentant de séparer sa tête du reste de son corps d’un mouvement circulaire aussi puissant et rapide qu’inattendu.

La naine pensait ainsi blesser et perturber l’orque pour permettre à Phélès de l’achever mais elle espérait secrètement un coup d’éclat lui permettant de prétendre avoir sauvé la vie de Phélès en tuant un orque qui sans elle aurait sans aucun doute occis le barde.

Une fois l'attaque effectuée, la naine, dans un élan de folie, se mit à crier à l'attention des habitants de cette caverne, tant pour essayer de faire fuir quelques adversaires que pour signaler sa présence à ses compagnons:


- Je reviens du monde des morts pour vous y envoyer! Fuyez tant qu'il en est encore temps!

écrit par: Myel-Elina Jeudi 24 Juillet 2008 à 14h56
Hagnar, Joinon, Luciole, Phélès et Valcor

user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Initiative:
Phélès 19
Ombre 19
Nonioj l’orque 18
Rangah l’orque 17
Joinon 16
Luciole 14
Hagnar 12
Khlorm 10
Valcor 7
Selehp l’orque 5


Phélès attaque Rangah: 12 + 2 + 2 (inspiration vaillante) = 16 >< CA 14 réussite.
Phélès inflige 4 + 2(inspiration vaillante) = 6 dégâts à Rangah.

Rangah meurt.
Ombre attaque mortelle sur Kurto: 19 + 6 = 25 >< CA contact 12 réussite
Kurto jet de sauvegarde (vigueur): 8 + 5 = 13 >< 14 échec
Kurto meurt.
Nonioj retraire.
Joinon souffle dans le cor d'Emerlin.
Luciole charge Nonioj: 19 critique
confimartion du critique: 14 + 5 + 2(inspiration vaillante) + 2 (rage) = 23 >< CA 14 réussite
Luciole inflige (4 + 2 + 2 (rage) + 2 (inspiration vaillante) ) x2 (critique) = 20 dégâts à Nonioj.

Nonioj tombe, réduit en pulpe visqueuse..
Hagnar attaque Seleph: 6 + 1 + 2 (inspiration vaillante) = 9 >< CA 14 échec.
Hagnar intimidation: 16 + 0 + 2 (circonstances) = 18 >< DD 16 réussite.
Khlorm charge Luciole: 16 + 7 + 2(charge) = 23 >< CA 13 réussite
Khlorm inflige 13 dégâts à Luciole.
Valcor incante un sort.
Seleph attaque Hagnar: 11 + 4 - 2(intimidation) = 13 >< CA 16 échec

Dans un vacarme de cris, de chocs d'acier et de bruits qui résonnent, la caverne était devenue en quelques instants le terrain d'une bataille terrible et violente. Phélès y terrassa d'un superbe coup de fouet son adversaire, tandis qu'à ses côtés Hagnar jouait son rôle de zombie jusque dans ses gestes gauches et malhabiles qui manquaient son adversaire. L'orque qui retenait Joinon tenta de s'enfuir devant la fureur meurtrière de Luciole, mais ne parvint qu'à offrir son dos à la puissance dévastatrice du Calishite, et finit en purée immonde et informe sur le sol. Pendant ce temps, Joinon se releva et souffla dans le cor d'Emerlin, lançant si besoin était à ses alliés un nouvel encouragement.

Mais les véritables adversaires des aventuriers se révélèrent soudain. Tout d'abord l'ombre, dont tout le monde avait perdu la trace, lança un poignard sur Kurto. Poignard qui traversa directement la gorge du barbare, avec une précision diabolique, tuant en un coup le guerrier qui avait pourtant survécu à tant d'assauts. Et ce poignard, Bratak le reconnut tout de suite.


-C'est Chrysale! Hurla-t-il dans un mélange de peine et de frayeur. "Chrysale vient de tuer Kurto!"

Mais la seule réponse vint de Khlorm qui, chargeant Luciole, émit une désagréable remarque:

-!tôt port sap tse-c ,neib éH

Avant d'enfoncer sa gigantesque hache dans les côtes de Luciole, lui soutirant un hurlement de douleur.

écrit par: Luciole Vendredi 25 Juillet 2008 à 11h37
Le jeune guerrier venait de pulvériser l'orque qui entravait Joinon. Il avait mit dans ce coup toute sa hargne et toute sa puissance. Alors qu'il se retournait pour se trouver un autre adversaire, une immense hache vint lui fracasser les côtes. L'impacte fit trembler toute la carcasse de Luciole et la douleur lui arracha un hurlement. Le guerrier ne prit pas le temps d'analyser les dégâts qu'il avait subit, la rage qui le consumait un instant plus tôt s'enflamma de nouveau et le guerrier leva son arme en hurlant:

-Alors, chien vert!!! Voilà d'où te viens ta popularité! Tu abats tes adversaires en leur portant un coup dans le dos!!! Voilà donc la bravoure des orques!!! J'espère pour toi que tu as pris le temps de prier ton dieu car il te faudra une assistance divine pour épargner ton trépas!!! Meurs fils de cafard!!!

Après un pas sur vers Joinon, le guerrier leva son arme ensanglantée et se jeta sur l'immense orque qui le dépassait d'une bonne tête. Laissant sa rage et son expérience prendre le dessus sur sa conscience le jeune calishite s'adressa à ses compagnons qui se battaient autour de lui:

-Kurto est tombé!!! Nous devons vaincre mes amis!!! En mémoire de Morvax, de Yamaël, d’Emerlin et de Kurto qui nous ont quitté, nous devons tous les tuer!!!

Reprenant la parole, le blondinet hurla à son cousin:

-Valcor'!!! Balance de la couleur dansante dans sa mouille !!!

Le guerrier ne prit pas le temps de conseiller une position stratégique à son cousin, il savait que celui-ci s’adapterait à toutes les situations. Les deux cousins avaient souvent combattus ensemble et leur entraînement aux tactiques de combat leur permettait de se connaître à tel point que chacun connaissait les mouvements de l’autres et les techniques qu’il utilisait. Ainsi le jeune guerrier savait très bien en lançant cet ordre que si le besoin s’en ressentait, Valcor’ n’hésiterais pas à lancer son sort sur Klorhm et sur Luciole en même temps. Mais le guerrier avait longtemps servit de cible pour son cousin. Ce qui le gênait le plus était le fait que la blessure faite par l’immense orque saignait toujours et qu’il ne savait pas s’il résisterait au sort en étant blessé.

Espérant malgré tout être entendu par son cousin, le guerrier ouvrit en grand ses yeux injectés de sang afin de mieux visualiser les mouvements de son adversaire et de son cousin s’il l’avait entendu.


Luciole espère que Valcor’ entendra son ordre en faisant un pas de placement vers la droite.
Luciole attaque Klorhm.

écrit par: Joinon Vendredi 25 Juillet 2008 à 12h21
Joinon avait soufflé de toutes ses forces dans le cor d'alarme, l'on aurait pu croire qu'il voulait faire exploser les tympans de tous les combattants, faire exploser cette grotte, faire exploser tout Toril. En vérité c'est ce qu'il aurait voulu faire. Ses poumons vidés, il cessa afin de reprendre une profonde inspiration. Sa barbe comme ses vêtements avaient été aspergés du sang de l'orque qui le retenait prisonnier auparavant. L'odeur de sang était tenace.

Le nain d'or allait souffler à nouveau lorsqu'il avait entendu le cri de Bratak. Sans attendre, il se retourna vers l'origine de ce cri, où se battaient ardemment le roublard et Kurto quelques secondes auparavant. La vision d'horreur qui s'offrit aux yeux du jeune barde emplit ses yeux de larmes.

- NOOOOOOONNNNNN!!!!!!!
Dans son cri se retrouvait tout le malheur du monde, semblant s'écraser sur ses épaules grasses. Il lâcha le cor qui revint pendouiller à son côté. Ses jambes tremblèrent un moment tandis qu'il voyait à travers son regard embué le corps du fier illuskien, gisant, les traits révulsés et l'horrible dague sortant dans toute sa laideur de sa gorge ensanglantée.

A quelques mètres, Luciole continuait le combat, lui aussi couvert de sang. De son sang qui s'écoulait dans son dos... Joinon voulut aller l'aider mais Khlorm ainsi qu'un autre orque auraient pu le toucher sans mal s'il tentait d'approcher du guerrier. Les gnomes a ses côtés combattaient également de toutes leurs forces. Cet amas de petite créatures noirâtres luttaient avec courage contre les immenses humanoïdes. Le nain leur avait promis de les libérer. Plus loin sur la gauche, les deux inconnus venaient de tuer un orque, mais la réapparition de Chrysale ne présageait rien de bon.


¤ Nous ne pouvons plus rien faire ici, les autres orques vont se rendre compte que les nains n'étaient qu'une illusion. Si Luciole ne parvient pas à tuer Khlmorm, nous sommes perdus. ¤
Regardant derrière lui, Joinon vit les deux orques qui gardaient le couloir de sortie ; les aventuriers auraient plus de chances contre eux qu'à l'intérieur de la caverne.
- LUCIOLE! Ce n'est pas une solution! Nous ne pouvons les vaincre ainsi. Mourir n'est pas une façon de venger Kurto et Emerlin! Il faut remonter! Qu'ils ne soient pas morts en vain!

Le nain d'or hésitait cependant, il souhaitait faire preuve du même courage que son ami mais ne possédait pas la même force. La situation était complexe. De plus, Khlorm paraissait, d'après sa remarque, être de mèche avec Chrysale. La pseudo-attaque drow avait peut-être était aussi réelle que celle des nains...

écrit par: Hagnar Mardi 12 Août 2008 à 20h22
La prêtresse était déçue de son attaque inratable ratée. Sa mise en scène n'avait pas suffit à lui donner le dessus, mais au moins son retour des enfers semblait avoir perturbé l’orque. Elle voulait encore essayer d’en profiter avant de fuir.

- Je t’ai laissé le temps de partir mais tu es encore là, c’en est trop !

La naine arma son geste et abattit son bâton aussi fort que possible sur l’occiput orque. Espérant que son coup porterait mais n’étant pas convaincue que cela suffirait à mettre son adversaire hors d’état de nuire, le coup de bâton fut immédiatement suivit de quelques pas de coté de manière à se placer aux côtés de Phélès et à s’approcher ainsi de la route de fuite possible.

- Joli coup Phélès, content de me revoir ? Je suis là pour protéger ta fuite et ensuite, on organisera la contre-attaque.

Hagnar avait du mal à imaginer une fin positive à la recherche de l’amulette. Mais elle savait maintenant qu’une attaque frontale était certainement une des pires idées qu’ils pouvaient avoir.

écrit par: Phélès Mardi 12 Août 2008 à 23h08
L’euphorie, la joie, voila ce que Phélès aurait aimé ressentir, mais il n’en fut rien. Il avait étendu un orque sans l’aide de personne pour une fois, et pourtant il n’en retirait aucune gloire. Voyant la bête tomber sous son assaut, un rictus de satisfaction s’était formé sur son visage, comme par anticipation d’une vague de plaisir mais celle-ci se faisait attendre, tuer n’avait rien d’aussi unique. Son visage s’assombrit, être un foudre de guerre n’avait rien de particulièrement euphorisant. Ôter la vie d’un orque.. De ces bestioles a peines douées de conscience. Peuh ! Quel Gâchis ! Et il risquait sa vie pour ca..

- Hah ! Il leva alors son fouet en direction de la créature qui s’était levé, puis remarqua la naine, debout. ¤ Vivante ?! ¤ Un sourire malin étira ses lèvres. "Hagnar, me côtoyer te rend meilleure ! Tu m’as eut. Je te promets une peinte si nous en sortons vivant !" ¤ Myel, tu avais raison, cette sournoise a bien sa place parmi nous ! ¤

Le combat prenait une tournure étrange pour le barde qui commençait à estimer les idées qui s’étaient forgés de conserves dans l’esprit du plus beau des nains de la surface et de l’outreterre, et maintenant il acceptait la naine comme un compagnon d’arme de choix, alors qu’il ne pensait pas le faire de si tôt. Ses dernières paroles étaient sa façon de lui souhaiter la bienvenue dans l’Amasstarte. Mais toute preuve de gentillesse envolée, il ajouta :
"Tu aurais peut être du rester coucher, au moins tu aurais eut plus de chance de t’en sortir. C’est gentil de vouloir me protéger, et Phélès était sincère, ce genre de déclaration le touchait, mais occupe toi de tes affaires !" ¤ Quelle idée as tu derrière la tête, Hagnar ? Chez toi rien est gratuit, alors.. Pourquoi ? ¤

Voyant le blondinet se faire attaquer de tout les cotés, le barde se risqua à avancer vers Khlorm. Un lança un dernier coup d’œil pour Hagnar.
"J’ai plus peur, le barde regretta ses paroles aussitôt, du courroux de Myel plutôt que de la mort. Je l’ai vu enfiler quelque chose tout à l’heure. Je ne peux pas me permettre d’abandonner ce que nous sommes venus chercher."Puis il se déplaça, toujours sur ses gardes au milieu du combat qui faisait rage. Jusqu'à arriver aux cotés de Luciole, à quelques mètres de Khlorm lui-même.

Quelle erreur de s’être exposé ainsi au coups du guerrier verdâtre, bien plus imposant de près que de loin.. Heureusement que le calishite décoloré avait bougé. Il était à porté de main du Barde.

- Quoique tu projettes, Valcor, fais en sorte que je ne subisse pas les effets de tes sortilèges ! Luciole ! Je te donne mes forces, prends en soin !

Le barde se prépara alors a faire quelque chose qu’il n’avait jamais fait jusqu'à lors.. Risquer sa vie pour un autre, et un imbécile, dénoué de tout sens tactique qui plus est !

¤ Beshaba, puisses-tu maudire tous nos ennemis et m’épargner ! ¤

L’incantation fut laborieuse, et la sueur perla vite sur le visage blafard du barde. Une fois la magie salvatrice accumulé il posa ses mains sur le dos du guerrier, à l’ endroit même ou Khlorm l’avait frappé.


- Fais lui bouffer ses dents ! Le visage du beau Phélès était si blême, qu’il aurait put être transparent. Il avait fait bon nombre d’effort pour arriver à tant de bonté, et il espérait que cet élan de générosité n’allait pas mettre fin à sa trop courte existence.

Déplacement de deux cases en diagonale (vers la droite en allant vers luciole), puis de trois cases vers le haut. Lance soins légers sur Luciole. Prie Myel Elina, Balkhot, Enil Aroc, Beshaba et tous les autres dieux vivants ou mort pour sa survie. Si jamais Khlorm semble vouloir l’attaquer Phélès le supplie de l’épargner et met en œuvre toute sa fourberie pour rechaper à la mort.

écrit par: Joinon Mercredi 13 Août 2008 à 08h46
- Bon dieu! Luciole!

Soumis à sa rage sanguinaire, le guerrier calishite ne paraissait pas entendre les paroles de Joinon. Il feraillait encore avec l'impressionnant chef orque.
¤ C'est pas vrai, on peut pas le laisser là ; je veux pas perdre Luciole en plus des autres, je ne veux pas...¤
Le nain d'or n'attendit pas plus longtemps ; de toute évidence rien ne ferait changer son compagnon d'avis. De plus, fuir reviendrait à dévoiler en partie que les nains n'étaient qu'une ilusion. Joinon n'y avait pas songé jusqu'alors, trop atteint par la peine et le malheur.
Il se mit à crier de plus belle, mais avec bien plus de convction.


- ALORS NOUS VAINCRONS! Les esclaves sont avec nous, les nains de Felbarr arrivent! J'ai tort de désepérer. Nous allons affronter ces orques et gagner!

Apercevant Phélès qui semblait vouloir soigner Luciole, Joinon décida qu'il devait également le faire. Le guerrier avait par chance fait un pas afin de se retrouver dos à son cousin, et de cette manière Joinon pouvait allait vers lui sans danger, ou si peu...
¤ Je sais que je peux le soigner! Pourquoi ne pourrais-je pas? Depuis mon contact avec la faezress et la mort d'Emerlin, je sens que mes pouvoirs ont grandi, je suis certain que je peux les canaliser pour Luciole, pour mon ami!¤
Le barde barbu décida alors de tenter lui aussi sa chance ; il attendit par sécurité d'être certain de ne rien risquer pour aller à son tour soigner le jeune guerrier fougueux.


Retardement d'action jusqu'à ce que Kholrm ait joué. Dès qu'il a joué, Joinon avance vers Luciole et lance soins légers.

écrit par: Enil Aroc Mercredi 13 Août 2008 à 10h52
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


PARCHEMIN
Initiative:

Luciole 21
Khlorm 19
Phélès 17
Joinon 16
Valcor 13
Selehp l’orque 10
Ombre 9
Hagnar 5


Luciole attaque Khlorm: 14 + 5 + 2 = 21 <> CA 14 Réussite
Luciole inflige 3 + 2 + 2 +2 = 9 dégâts à Khlorm
Khlorm attaque Luciole: 18 + 7 = 25 <> CA 13 Critique possible
Confirmation du critique: 19 + 7 = 26 <> CA 13 Critique confirmé
Khlorm inflige 9 x 2 = 18 dégâts à Luciole

Luciole n'est plus en rage
Il perd ses 6 points de vie temporaires
Luciole est au sol

Phélès lance un sort: 4 + 2 = 6
Joinon lance un sort: 4 + 2 = 6

Luciole se relève
Valcor lance un sort:
Khlorm: jet de sauvegarde (volonté): 15 - 1 <> DD 14 Réussite
Luciole: jet de sauvegarde (volonté): 17 + 1 <> DD 14 Réussite

Phélès: jet de sauvegarde (volonté) : 3 + 2 <> DD 14 Echec
Phélès est inconscient pendant 5 rounds, puis aveugle et étourdi pendant 4 rounds et enfin étourdi pendant 1 round
Selehp attaque Hagnar: 2 + 4 <> CA 15 Echec
Ombre lance Charme-personne sur Bratak
Bratak: jet de sauvegarde (volonté) : 10 + 1 <> DD 14 Echec
Hagnar attaque Selehp: 5 <> CA: 14 Echec

Selehp attaque Hagnar (Opportunité) : 18 + 4 <> CA 15 Critique possible
Confirmation de critique 7 + 4 <> CA 15 Echec
Selehp inflige 9 dégâts à Hagnar
Hagnar est inconsciente


Luciole, en grand gladiateur qu'il était, avait réussi à prendre l'ascendant physique sur son adversaire. Il fut le premier à trouver une faille dans la défense ennemie et en profita d'un geste à la fois souple et puissant plantant son épée dans l'épaule gauche de son adversaire après un court pas de côté pour se dresser entre l'orque et son cousin. Toutefois, celui-ci ne sembla pas ressentir une douleur insupportable. Après une grimace lorsque l'arme quitta son épaule dans un flot de sang noirâtre, l'orque riposta. Par malchance, Luciole avait été aveuglé pendant une fraction de seconde par le flot de sang qui avait giclé dans ses yeux et il ne put esquisser le moindre geste pour éviter ou parer la lourde hache qui vint séparer son tronc de ses jambes comme si elle tranchait un jeune arbre. Ivre de joie, l'orque se tourna vers Valcor sans se délacer voulant laisser à l'ensorceleur le temps de voir sa mort arriver:

.niamuh ,niahcorp el ares us-

N'écoutant que leur courage, Phélès et Joinon se dirigèrent vers le corps en morceaux du guerrier pour user de leurs pouvoirs pour rendre à Luciole son intégrité. L'ampleur de ses blessures était telle que le sort de Phélès ne suffit pas à le remettre d'aplomb et que même avec le sort de Joinon, il était encore en bien piètre état. Valcor, nullement impressionné par les menaces de l'orque, fit son pas de côté et lança son sort comme le lui avait demandé Luciole. Hélas, Beshaba avait visiblement décidé de jouer avec Phélès et ses compagnons. Le sort de Valcor frappa, outre Khlorm qui était la véritable cible, Luciole qui se relevait à peine ressentant les problèmes habituels dus à la chute de son adrénaline et Phélès qui s'était dévoué pour sauver la vie du guerrier. Cependant, seul le barde fut réellement affecté par le sort et il s'effondra sur le sol avant d'avoir compris qu'il venait de subir un sort lancé par l'un de ses équipiers.

Du côté du combat quitté par Phélès, les choses n'allaient pas vraiment mieux. L'Ombre, décidée à voir tous les espoirs des aventuriers s'évaporer l'un après l'autre lança un sort sur Bratak qui ne s'y attendait pas vraiment. Après avoir effectué les gestes rituels et prononcé les paroles magiques, l'Ombre se mit à parler en commun.


-Bratak, mon ami, j'ai besoin de ton aide. Fuis par là-bas, vers les orques, ils te laisseront passer si tu hurles sur ton chemin qui te dit de passer.

N'écoutant plus que la voix de Chrysale, le roublard se mit à courir en hurlant le nom de la demi-drow. Seul Selehp ne s'écarta pas de sa route occupé qu'il était à affronter Hagnar. Ceux-ci, ne souhaitant pas mourir tout de suite, faisaient des attaques bien trop timides pour passer les défenses de l'autre. Toutefois, suite au départ et à la chute de Phélès, Hagnar décida elle aussi de se rapprocher de ses compagnons. Selehp, profitant de cette occasion innespérée, la frappa à la gorge. Quelques millimètres de plus. Si le coup n'était pas suffisamment puissant pour la décapiter, la lame s'enfonça profondément dans la gorge de la naine ce qui en plus d'occasionner une perte de sang presque suffisante pour la faire défaillir faillit ouvrir une brèche dans son système respiratoire qui aurait sans doute été mortelle. Elle réussit toutefois à survivre mais ses forces l'abandonnèrent avant qu'elle ait pu faire le moindre mouvement pour rejoindre ses compagnons d'infortune. Si les choses semblaient aller de mal en pis, la situation risquait pourtant encore de se compliquer car Ortuk, l'orque qui se trouvait auparavant au contact de Kurto et qui avait vu ses deux adversaires disparaitre l'un après l'autre, venait prêter main forte à Selehp pour attaquer les aventuriers sur un front supplémentaire.

écrit par: Phélès Mercredi 13 Août 2008 à 13h16
Tout se passa très vite, les yeux du barde s’écarquillèrent quand il vit le guerrier plier sous les coups de l’adversaire. Mais il était trop tard, il fallait qu’il se relève pour le protéger. Mais ses efforts furent vains. Heureusement que l’apollon cubique lui avait porté main forte. Le calishite se relevait, le courage lui revenait quand il vit un flash lumineux. Sombrant petit à petit dans l’inconscience, le barde tourna la tête vers l’ensorceleur. Il essaya d’articuler mais en vain.

- Abru.. ti.. ¤ Sois.. Maudit.. ¤

Face contre terre, la langueur était trop forte..


¤ Mon adversaire a-t-il ressenti la même chose ? Est-ce ainsi que ma vie s’arrêtera ? Myel..¤

Ses forces le quitaient, et dans un dernier délire, le barde sussura ce qu'il savait être ses derniers mots.

- C'est.. doux..

Puis plus rien.

écrit par: Luciole Dimanche 17 Août 2008 à 12h12
hrp.gif Excusez moi pour le retard, j'étais en vacances... biggrin.gif Me revoilà dans le combat. Par contre j'ai juste une ou deux questions : il me reste combien de PV suite au coup de Klorhm et aux soins de Joinon et Phélès??? Le coup que je porte à Klorhm n'est il pas un coup critique vu que je fais 21??? Je post ici en imaginant que Luciole peut se lever pour continuer le combat. S'il ne peu pas je changerais mon post.

rp.gif Le jeune calishite avait réussit à toucher son adversaire. Plantant la lame dans l'épaule de son adversaire, Luciole la retira en prenant soin de tourner la pointe dans la chaire de l'orque afin que la douleur soie plus forte. Malheureusement ce petit geste prit une fraction de seconde supplémentaire et son adversaire qui ne semblait pas avoir sentit la blessure riposta. L'immense hache arracha sur les jambes du guerrier qui s'écroula, retrouvant immédiatement toute sa lucidité. Le guerrier réprima de justesse un cri de douleur et continua de s'agripper à son arme.

¤Aargh! Merde!!! C'est atroce de se faire couper les jambes!!! C'est vraiment le gros inconvénient de laisser sa rage explosée... Bon, il faut que je garde mon arme, si il s'approche trop près je lui transperce l'aine jusqu'à ce qu'il se vide de son sang... Il doit penser que je suis inoffensif maintenant.¤

Tout en résistant à la douleur et au voile noir qui menaçait de le submerger, le guerrier tentait de trouver un moyen d'atteindre son adversaire pour éviter la mort de son cousin. Alors qu'il réfléchissait à la meilleure technique pour tuer Klorhm, Luciole vit bouger quelque chose du coin de l'oeil. N'étant plus enragé, le guerrier prit le temps de tourner la tête avant d'attaquer. Ce qu'il vit alors lui rendit du courage, Phélès et Joinon étaient venu le soigner. Même s'il ne pourrait retrouvé sa force d'origine, la vitalité qu'il sentit envahir son corps fut la bienvenue. Mais alors que ses forces lui revenait et qu'il tentait de se lever, le blondinet sentit une puissance magique s'abattre sur lui, un voile de couleurs chatoyantes qui menaçait de l'emporter dans l'inconscience. Reconnaissant immédiatement le sort qu'il avait tant de fois subit, le guerrier cria à ses soigneurs:

-Fermez les yeux et concentrez vous sur votre propre personnalité!!!

Alors qu'il mettait en pratique ses conseils, il entendit le corps de Phélès s'écrouler. Ne sentant pas les effets du sort, le guerrier rouvrit les yeux et vit les dégâts fais par le sort. Klorhm et Joinon étaient encore debout mais Phélès était hors combat. Ne prenant pas le temps de réfléchir au moyen de protéger le barde, Luciole se leva dans le dos de l'immense orque et abattit sa lame de toutes ses forces sur son adversaire.

-Et bien, tu pensais en avoir finis avec moi??? Je t'ai dit de prier car même mort n'épargneras pas ta vie!!! Je me lèverais jusqu'à te voir expirer!!!

Puis le guerrier prit le temps de crier à son cousin:

-Valc' espèce de taré!!! T'as pas vu qu'y avait des alliés dans le périmètre ?!? Si tu me touches moi c'est pas grave mais eux y sont pas habitués!!! Aller faut le défoncer rapidos !!!

Luciole attaque Klorhm.

écrit par: Joinon Mercredi 20 Août 2008 à 10h38
Tout... tout s'effondrait autour du jeune nain d'or... Alors qu'il ne faisait que passer de l'état de désespoir à celui d'espoir, son état émotionnel s'aggravait. Son monde s'écroulait de la même façon que ses compagnons tombaient... Et à présent Bratak semblait devenu fou. Même Phélès et Hagnar, qu'il ne connaissait pas encore, donnaient leurs vies pour eux. Le barde humain était tombé sous l'effet du sort de Valcor ; il était en vie mais ne pouvait agir. La naine quant à elle était tombée dans son sang, comme Kurto avant elle et comme Luciole bientôt. Soigner ce dernier avait été inutile, il préférait continuer le combat plutôt que se replier.

¤ Je te reconnais bien là, Luciole, jamais tu ne t'avoueras vaincu, ta seule tombe ne peut être que le champ de bataille, comme Kurto... ¤
Joinon renifla fortement tout en reculant. Sans vraiment s'en rendre compte, il esquissait quelques pas qui l'éloignaient du sanglant duel. Ses pensées forcèrent alors sa langue à se mouvoir, s'évadant de son esprit en paroles confuses.
- Mais... je je je suis pas comme toi moi, j'aurais pas dû venir... pourquoi je suis là moi? c'est un rêve... un cauchemar... Je veux pas que tout ça arrive, on est bien tous ensembles, non? Pourquoi faut que ça s'arrête? C'était un jeu... juste un jeu dites?
Les larmes roulaient, abondantes, sur ses joues cuivrées, coulant jusque dans sa bouche, apportant une saveur salée. Comme le sang. Inconsciemment, il reculait encore.
- Je suis pas fort moi... J'arr J'arrive pas à être fort. J'arrive même pas à faire semblant d'être fort! Pourquoi ça nous arrive à nous? On était si bien tous ensemble... POURQUOI?

Joinon tituba puis se reprit, il ressentait un serrement du coeur, comme si Moradin l'avait placé sur son enclume. Si son esprit avait pu exploser, il l'aurait fait. Il y a quelques secondes le nain tentait un ultime ralliement, à présent il retombait dans les abysses profondes et ténébreuses de son malheur.
Il se tourna alors vers Valcor'Darche qui était le seul indemne.

- Valc', fait quelque chose! Tu as certainement des grands pouvoirs, dis! Pro... promets-moi que tout ira bien s'il te plaît... Les nains vont arriver, Emerlin va revenir!
A présent il divaguait. La douleur mentale était trop grande. Joinon était autrefois la joie incarnée, le rire fait nain ; à présent il n'était plus que pleurs et douleur. Il exorcisa son mal-être en un cri puissant, ses cordes vocales si fines le brûlèrent alors.
- AAAAAAAARRRRRRRHHHHHHHHHHHHH !!!!!
Ce cri s'acheva lorsque le nain eût, sans s'en apercevoir, atteint la paroi rocheuse derrière lui.

Joinon effectue une retraite en ligne droite jusqu'à la paroi est de la grotte, derrière les gnomes.

écrit par: Enil Aroc Jeudi 21 Août 2008 à 20h22
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


PARCHEMIN
Initiative:

Khlorm 17
Selehp l’orque 13
Joinon 10
Valcor 9
Hagnar 6
Ortuk l'orque 6
Phélès 5
Luciole 2
Ombre 1


Khlorm attaque Luciole: 1 + 7 <> CA 13 Echec
Selehp attaque Luciole: 5 + 4 <> CA 13 Echec

Joinon recule
Valcor lance un sort

Hagnar: possibilité d'arrêter de saigner: 70 <> 91 Echec
Ortuk attaque Luciole: 12 + 4 <> CA 17 Echec

Phélès est inconscient pendant 4 rounds, puis aveugle et étourdi pendant 4 rounds et enfin étourdi pendant 1 round
Luciole attaque Khlorm: 13 + 4 <> CA 14 Réussite
Luciole inflige 4 + 1 = 5 dégâts


Jets de réflexes: DD 12

Khlorm: 15
Luciole: 20
Svirfnebelin 1: 19
Svirfnebelin 3: 17
Lyem: 19
Obreg: 16

Selehp: 4
Joinon: 6 + 2 = 8
Valcor: 8 + 1 = 9
Hagnar: Echec automatique
Ortuk: 7
Phélès: Echec automatique
Svirfnebelin 2: 9
Svirfnebelin 4: 7
Orque 1: 1
Orque 2: 7
Orque 3: 9
Orque 4: 4
Orque 5: 3
Orque 6: 8
Orque 7: 9

Selehp subit 2 dégât
Joinon subit 3 dégâts
Valcor subit 2 dégâts
Hagnar subit 3 dégâts
Ortuk subit 7 dégâts
Phélès subit 2 dégâts
Svirfnebelin 2 subit 4 dégâts
Svirfnebelin 4 subit 2 dégâts
Orque 1 subit 10 dégâts
Orque 2 subit 5 dégâts
Orque 3 subit 6 dégâts
Orque 4 subit 7 dégâts
Orque 5 subit 5 dégâts
Orque 6 subit 7 dégâts
Orque 7 subit 6 dégâts

Ortuk, Orque 1, Orque 2, Orque 3, Orque 4, Orque 5, Orque 6, Orque 7 et Svirfnebelin 2 sont morts
Luciole a 3 points de vies
Joinon a 13 points de vies
Valcor a 8 points de vies
Hagnar a -6 points de vies
Phélès a 8 points de vies


Seul ceux qui sont déjà passés aussi prêt que Luciole de mourir peuvent savoir ce qu'il a ressentit. Malgré sa résistance à la douleur, blessé comme il l'était avant de recevoir les soins de ses deux compagnons d'infortune, il avait perdu une partie de ses perceptions et revenir soudain à une meilleure forme l'avait déstabilisé pendant quelques secondes. Ces quelques secondes n'étaient toutefois pas suffisantes pour que ses adversaires puisse en tirer véritablement profit. Khlorm puis Selehp et Ortuk, venus prêter main forte à leur chef, ne purent passer outre la défense du guerrier. Toutefois, sa réussite n'était pas seulement due à ses talents mais aussi au soutien indéfectible de son cousin qui, contrairement à Joinon pris de panique, continuait de soutenir leur principale chance de victoire. Luciole, une fois de nouveau vraiment en pleine possession de ses moyens, réussit à éviter la hache de son adversaire et à planter son épée dans son bas ventre, mettant ainsi à exécution ses menaces.

La situation pouvait sembler tout aussi problématique qu'auparavant, voir même pire puisque Luciole devait maintenant faire face à trois adversaires, que Joinon était en train de fuir, ce qui semblait être maintenant la seule solution pour s'en sortir, que Valcor n'allait pas tarder à avoir épuisé sa réserve de magie, que Phélès était toujours inconscient et que Hagnar perdait de plus en plus de sang. Toutefois, Chrysale décida de changer la donne. Convaincue que Bratak était en possession du médaillon, elle avait attendue le moment où il s'était finalement mis à l'abri et s'était elle-même déplacée vers la seconde partie de la caverne.


-.trap am ed htolgr zeulaor .ici evèhca-s noitaroballoc erton siam elitu été zeva suov ,mrolhK

Soudain, le plafond de la grotte dut secoué et des pierres et des stalactites se décrochèrent du plafond et vinrent s'écraser sur le sol où se trouvaient les aventuriers, les gnomes de profondeurs et leurs adversaires. Surpris par cette soudaine attaque venue d'au-dessus de leurs têtes, tous ne purent pas éviter les projectiles qui leur tombaient dessus. Une fois ce déluge rocheux achevé la situation s'était clarifiée. Les orques en train de combattre les svirfnebelins avaient tous succombé ainsi que l'un de ceux qui se trouvaient à la gauche du groupe, Ortuk avait été empalé par une stalactite tandis que Selehp était moins gravement touché, Valcor et Joinon saignaient légèrement et les gnomes des profondeurs soignaient deux des leurs qui semblaient être gravement touchés. Deux autres orques se trouvaient à leur droite et semblaient décidé à venir se battre malgré la trahison de la drow.


écrit par: Joinon Vendredi 05 Septembre 2008 à 11h55
L'éboulement causé par la maléfique Chrysale n'avait rien arrangé à la situation des aventuriers. La grotte était à présent divisée en deux et Bratak n'était plus dans leur moitiée. Le nombre de morts avait soudain augmenté, et ce dans les deux camps. Valcor, qui n'avait jusqu'alors pas été bléssé, saignait à son tour. Joinon également. Le choc du stalactite qui le toucha sembla le calmer d'une façon aussi soudaine que violente. Il passa sa main pataude sur son flanc ; sous son costume déchiré se laissait entrevoir une grande traînée rougeâtre. Regardant sa main, le nain d'or retrouva les idées claires, tout cela n'était en rien un cauchemar, la panique extrême qu'il avait ressentie l'avait rapproché d'un état de folie et sans le choc de l'éboulement, il serait certainement resté prostré contre la paroi rocheuse, à attendre l'ultime libération par la mort.

Toutefois, sa peur, elle, n'avait pas disparue, loin de là, sa blessure lui avait rendu sa pleine conscience mais aucunement son courage. Il jeta des regards inquiets dans toutes les directions, ne sachant plus que faire.

¤ Les rares moments de courage dont je fais preuve sont inutiles, je suis inutile! Tout le monde meurt, les svirfenebelins ne sont pas libres, Luciole n'a eu qu'un instant de répit malgré nos sorts... ¤

Le barde se rapprocha de Valcor, sautillant à cause de la douleur, peut-être avait-il une côte cassée. Il saisit la cape de l'ensorceleur, tirant dessus avec force.
- Viens, il faut fuir, il faut partir d'ici, du moins se replier... Luciole, revient, cette lutte est inutile!
¤ Inutile... oui... ¤
Sans vraiment d'espoir, Joinon tenta de faire passer cette idée jusque dans l'esprit de Khlorm. Le nain d'or était effrayé, il ne souhaitait qu'une chose : que tout cela cesse une fois pour toute! Que la violence disparaisse! Il cria quelque chose au chef orque en commun, ne songeant même pas tant il avait peur à employer l'horrible langage du peuple barbare.
- Khlorm! Stoppons tout ça, arrêtons ces conneries! Nous avons tous été trahis! Chrysale mérite un châtiment et nous ne pourrons lui donner si nous nous entretuons! Les tiens sont abattus, autant que mes compagnons! Alors arrêtez et nous arrêterons, vous voulez l'amulette, et c'est Chrysale qui est partie avec apparemment. On ne veut pas mourir! Et vous non plus! La caverne va s'effondrer... Pi... pitié...

Joinon tirait toujours machinalement sur les vêtements de Valcor'Darche, tentant de lui faire entendre raison à lui aussi. Ses larmes coulaient toujours jusqu'à sa barbe cuivrée.

écrit par: Luciole Vendredi 05 Septembre 2008 à 12h41
hrp.gif Désolé de pas avoir poster avant mais ma connexion internet merde pas mal. Du coup je post quand je peux... sad.gif

rp.gif Alors qu'il revenait tout juste de la frontière de la mort, Luciole eu malgré tout les réflexes pour esquiver les attaques de ses adversaires. Ripostant dés qu'il le pu, le guerrier enfonça sa lame dans le ventre de son adversaire espérant ainsi le faire réagir. Voyant que ses adversaires étaient maintenant trois, le jeune guerrier n'espéra plus survivre au combat mais seulement tuer Klorhm afin de déstabiliser le reste des orques et ainsi sauver ses compagnons. Ou du moins ce qu'il en restait... Se battre en tentant de survivre est une chose, se battre pour sauver quelqu'un en sachant sa mort proche en est une autre et Luciole savait que ses coups seraient plus puissants dans ce cas là.
Alors qu'il se préparait à attaquer de nouveau, la voix de Chrysale résonna sournoisement dans la caverne. Ne comprenant pas la langue le jeune guerrier resta aux aguets, prêt contre attaquer si Klorhm faisait le moindre pas. Mais ce ne fut pas de son adversaire que vint l'attaque mais du plafond qui commença à s'écrouler. N'ayant aucun espoir de survie, Luciole ne tenta même pas d'esquiver les rochers mais se prépara plutôt à attaquer au milieu des éboulis pour prendre son adversaire au dépourvu. Alors qu'il se lançait sur son adversaire qui avait lui aussi évité les rochers, Luciole entendit au loin la voix de son ami Joinon qui implorait les combattants. Choisissant pour une fois de laisser une chance à la diplomatie et à la raison de son ami le guerrier bifurqua au dernier moment et se plaça aux côtés de son cousin et de Joinon, en position défensive.


-... Le nain à raison. Nous avons tous été trahis... Si Chrysale s'échappe avec l'amulette je n'ose pas imaginer ce qu'elle pourra en faire... Tu recherches l'amulette pour la remettre à ton maître et nous cherchons l'amulette pour la remettre au notre. Mais aucun de nous n'est en sa possession. Je te propose un marché: Nous t'aiderons à retrouver Chrysale en échange de la libération des esclaves. Une fois l'amulette récupérée nous verrons bien qui la ramènera avec lui. Mais si nous nous battons ici pour savoir qui l'obtiendra, aucun de nous ne pourras retrouvé Chrysale. Alors? Qu'en dis-tu???

Son père étant un Tyran, Luciole avait apprit très tôt à négocier pour obtenir ce qu'il voulait. Il espérait que les longues années passées tout seul à s'entraîner n’avaient pas érodé son don pour la diplomatie.

Parlant très bas pour que seuls son cousin et Joinon puissent l'entendre, le guerrier leur dit:


-Il ne sait pas que c'est moi qui ai l'amulette. Jouons la dessus. Une fois que nous serons partis à la recherche de Chrysale, nous pourrons plus facilement nous échapper pour remettre l'amulette à Massue-Eclair.

Luciole tente un jet de diplomatie et de bluff sur Klorhm.

écrit par: Myel-Elina Lundi 08 Septembre 2008 à 14h15
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


PARCHEMIN


Initiative:

Selehp l’orque 20
Hagnar 17
Luciole 16
Phélès 15
Khlorm 8
Joinon 7
Valcor 6
Chrysale 5


Seleph attaque Luciole: 5 + 4 = 9 >< CA 13 échec
Hagnar possibilité d'arrêter de saigner: 70 <> 93 Réussite
Luciole aide Joinon pour la diplomatie.
Phélès est inconscient pendant 3 rounds, puis aveugle et étourdi pendant 4 rounds et enfin étourdi pendant 1 round
Khlorm autorité: 15 + 4 = 19 >< DD 16 réussite
Khlorm réfléchit: psychologie 15 + 0 = 15

Joinon diplomatie: 14 + 10 + 2 (aide Luciole) = 26 >< 15 réussite
Valcor attend.
Chrysale attaque Khlorm: 13 + 5 = 18 >< CA 14 touché
Chrysale inflige 6 + 11 (attaque sournoise) = 17 dégâts à Khlorm

Khlorm meurt.


Après le vacarme de l'effondrement, le silence qui suivit fut terrible. Seul Seleph, orque abruti même pour ses congénères, poursuivait inlassablement le combat, seulement pour que sa lame soit parée, avec désinvolture, par un Luciole en pleine discussion. L'orque, vexé au plus haut point, allait frapper de nouveau quand les paroles sèches et fortes de Khlorm retentirent, sonnant comme un gong dans la caverne largement réduite désormais.

-!tuot zetêrrwa, !snitérc ,zetêrrwa,

Puis, se penchant vers Joinon d'un air mécontent mais décidé, il prononça en postillonnant:

-Je ne sais pas qui vous êtes, bande de rats purulents. Mais on est tous dans la même galère maintenant. Alors, si vous voulez survivre, vous avez intérêt à faire ce que je dis. Je compte bien régler cette histoire entre nous un jour, mais 'abord, je dois me venger de cette catin elfique.

En soufflant de dépit, le chef orque se tourna vers le mur créé par les éboulis. Une grande partie du toit s'était effondrée, et formait un mur coupant la caverne en deux parties indépendantes. Pas un brin de lumière ne passait d'épaisse barrière, et la taille des blocs éboulés ne laissait que peu d'espoir de pouvoir passer, en creusant ou en déblayant, dans des délais convenables. Khlorm grimaçant, jura en langage orque puis se tourna vers Seleph et les deux derniers orques de ce côté de l'éboulis:

-...rt iuq nu erocne siov ne-j is ,stnangief ed ednab ,zellwa, .egassap ertua nu rap ruot el eriaf ed reyasse av nO !àl ed eguob no ,zellwa,

Le malheureux orque ne put hélas pas terminer sa phrase, un poignard ayant soudain surgi des rochers éboulés pour transpercer sa gorge épaisse. Alors que la stupéfaction et le dégoût frappaient ceux qui assistaient à ce triste spectacle, une voix, féminine et bien connue, retentit dans la salle.

-Alors, Khlorm, on se pensait indispensable? Regarde où ta folie t'a mené! Maintenant, meurs, et souviens-toi de mon nom. Quant à vous, sombres crétins, l'Outreterre se chargera de vous. Puisse votre agonie être longue et douloureuse.

S'en suivit un long et terrible ricanement, puis vint le terrible silence de l'Outreterre. Dans la vaste caverne, cinq svirfnebelins, trois orques, deux nains et trois humains restaient seuls vivants au milieu des cadavres...

écrit par: Joinon Jeudi 11 Septembre 2008 à 11h09
- Argh!

Joinon crut s'étrangler, lorsque, alors que sa tentative de raisonner l'orque parut fonctionner, ce dernier eût la gorge transpercée, de la même façon que Kurto avant lui. Le nain d'or avait pensé un instant que rien n'était terminée, que Chrysale les tueraient tous ; mais sa voix disparut, laissant place à un assourdissant silence.
- C'est... terminé? Vraiment... terminé?
Il n'y croyais pas encore, les dernières minutes avaient été éprouvantes, à présent le calme était revenu, installant une désagréable mélancolie dans le coeur du barde. Ses vêtements partiellement couverts de sang, de même que sa barbe, exhalaient une odeur insupportable.

- Luciole, tu tiens bon? questionna-t-il lentement en voyant les blessures de son compagnon qui, jusqu'au bout, avait combattu. Valcor n'était que peu blessé. Déjà Phélès semblait reprendre connaissance, mais la naine qui l'avait accompagné était sérieusement touchée, morte probablement... Les gnomes et les orques semblaient à présent déroutés. A quelques mètres, Kurto gisait, ensanglanté. Joinon se dirigea vers l'illuskien mais stoppa en apercevant son regard révulsé sous son casque.
¤ Adieu, camarade... ¤ songea-t-il, brisé par l'émotion à présent que son adrénaline retombait peu à peu.

Otant son manteau déchiré au côté, le nain de retourna vers ses compagnons encore vivant, sans prêter attention à Hagnar qu'il tenait pour morte.

- Et que faisons-nous à présent? Je ne sais pas ce qui s'est passé en ce qui concerne Bratak, serait-ce la faezress? Et qu'en est-il des orques à présent que leur chef est également décéde?
Joinon parlait des orques comme s'ils étaient absents, il faisait cependant bien attention à ne pas mentionner l'amulette de Luciole ou celle du roublard disparu.
- Ne devrions-nous pas enterrer les morts ou les brûler? Je ne laisserais pas Kurto sans effectuer de rite funéraire. Sa tradition veut que nous le brûlions afin qu'il trouve le chemin du panthéon de ses ancêtres.

écrit par: Phélès Jeudi 11 Septembre 2008 à 16h03
Plus Phélès s’aventurait dans le royaume des morts, plus ses dernières paroles se révélaient fausses. Mourir n’était pas aussi simple que ca, ce laisser aller vers le néant, c’est tout ce qu’il voulait, mais là, il souffrait.

Il pestait à tords et à travers, il avait depuis longtemps rejeté l’idée de vie après la mort. C’était une façon plus abordable de voir les choses, mourir pour de bon étaient plus satisfaisant que de pourrir en enfer ou au paradis. Pourquoi croyait-il aux dieux alors ? Il n’en savait rien. Au cas où, simplement. Mais ou il était, dans des ténèbres insondables il se demandait si ses choix de vie avaient été les bons. Il n’avait ni privilégier le mal, ni le bien, malgré son entrée à l’Amasstarte et quand bien même ses actions s’étaient tourné vers le bien, il en avait payé le prix fort. Pourtant toutes les religions bonnes croyaient en la rédemption. Certes son acte n’avait pas été désintéressé mais qui l’est vraiment ? Et la douleur.. Lancinante, constante, qui refusait de partir, le barde se laissa aller à un grognement de frustration.

Ouvrant la bouche, aspirant l’air, il remarqua qu’il était en contact avec le sol. L’odeur du sang.. Une bataille.. La quelle ? L’outreterre.. Les orques.. Valcor ! L’idiot qui l’avait tué.. Tué ? Comment ressentait-il encore l’odeur si caractéristique du sol ? Il essaya de bouger ses membres. Ils répondirent, amenant ses mains vers son visage, il se tata la tête, pour chercher une bosse ou une déformation quelconque. Son précieux visage semblait toujours aussi parfait. Il essaya d’ouvrir les yeux et.. Rien. Plus rien. Impossible que le champignon ait cessé d’irradier de sa couleur tamisée. Il était aveugle. Il se releva avec vitesse. Il ne put retenir une plainte, il senti ses cordes vocales vibrer, mais il n’entendit rien.. Sourd ? Non ! Il n’allait plus jamais entendre le son de sa voix ? Lui qui aimait tant s’écouter parler.. C’était un cauchemar ! Même la mort était préférable que d’être infirme comme il l’était. Il fermait les yeux et secouait la tête violemment.


- Impossible.. Il s’arrêta net. Il.. avait entendu ! Il ouvrit les yeux pour les refermer aussi tôt, même la lumière diffuse lui brulait les yeux. Mais il voyait. Après quelques minutes d’efforts et de battement de paupières, il put jouir de la vision de nouveau. Il regarda ses mains. La douleur s’en alla, se faisant moins sourde. Il n’avait qu’un énorme bleu. Pire, même, il se sentait étrangement reposé. Il ramassa sont fouet dague, abandonné sur le sol.

¤ Impossible.. ¤

- Je.. Il cherchait ses mots, cherchant à définir sont soudain gain d’énergie.

¤ L’outreterre ? ¤

- Non..

¤ Le poison ? La mort ? Je sais ! A chaque fois que je frôle la mort, je deviens deux fois plus puissant ! ¤

Grisé par sa découverte, Phélès mit quelques minutes à redescendre sur terre. Il fut ensuite à même de redécouvrir l’endroit ou il était. Il regarda les alentours. Krolhm, mort, Luciole, vivant, Valcor, vivant, Kurto, mort, Joinon, vivant, Hagnar, morte.


- Valcor !! ¤ Hagnar ? ¤ Tu.. ¤ Morte ?! ¤ tu.. le barde laissa en suspend sa voix pour se diriger vers sa camarade.

Il contempla le corps de la naine, inerte, sur le sol. Il s’agenouilla près de la dépouille et chercha à lui tâter le pouls. Ses recherches furent infructueuses. Il se leva alors, et se dirigea vers la victime qu’il avait faite avec son fouet qu’il raccrocha à sa ceinture. Même si se déplacer l’élançait c’était supportable. Il s’agenouilla près de l’orque qui avait osé l’affronter, sorti sa dague. Il songea à Hérudae, lorsqu’il lui avait offert des doigts et qu’il les avait refusés. Aujourd’hui il ne le priverais pas de ses doigts mais de quelque chose de plus.. Substantiel. Il le fouilla d’abord, cherchant d’éventuels objets de valeurs. Puis il se mit alors à ouvrir le cou de sa victime, sans vraiment faire attention aux chairs. Dans tout ce sang, le barde eut du mal à sectionner la colonne vertébrale.

Une fois la tête séparée du corps, il la prit par les cheveux et l’amena près d’Hagnar à nouveau. Il essuya sa lame sur l’étoffe de la naine. Avant de remarquer que celle-ci respirait encore.. Ou du moins, il avait juré voire sa poitrine se soulever. Un sourire apparut alors sur son visage. Profitant de son inconscience, Phélès se demandait s’il ne devait pas lui prélever une petite somme d’argent comme rémunération personnelle et alors qu’il approchait les mains pour fouiller sa coéquipière il se ravisa. Il ferait le suspect idéal parmi les aventuriers, et difficile de lui faire croire qu’un orque s’en serait prit à son or.. Elle servait le ver de l’avarice, elle ne serait pas dupe. Tant pis.. Peut être qu’en l’aidant, il faisait quelque chose de pire.. Songeant à lui donner sa potion qu’il gardait en de grandes occasions, il se ravisa. Elle pourrait servir..

¤ Oui ! ¤

Il regarda Luciole de loin avec ce même sourire malin avant de se repencher vers la prêtresse.


¤ Je suis sur que t’aider revient au même que de te voler.. ¤

Il se laissa aller à un doux rire satisfait, avant de se concentrer. La magie affluait déjà dans ses mains, pendant qu’il répétait les gestes qu’il avait effectués pour soigner le guerrier en piteux état.

¤ J’espère que tu est bien en vie.. Je n’ai pas envi de frôler la mort de si tôt. ¤

- Puisse la puissance de l’Amasstarte te soigner.

¤ Quelle jolie allitération en s, les blessures que j’ai subies n’ont pas affecter mon intelligence supérieure.. Tant mieux ! ¤

- Te revoilà parmi nous..

Phélès lance soins légers.

écrit par: Luciole Lundi 15 Septembre 2008 à 21h28
Alors que le guerrier utilisait son cerveau, chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps, le dernier acte de la scène fut clôturé par la mort de Klorhm. Pensant en avoir finit avec cette boucherie, le guerrier avait été troublé par le décès de l'immense orque qui lui avait semblé immortel. Luciole s'était attendu à ce que Chrysale attaque de nouveau pour tous les tués mais après plusieurs minutes passées sans bouger, le guerrier décontracta ses épaules et se laissa tombé sur le sol. Lâchant son arme, il prit le temps de faire un point sur ses blessures et sur ce qui l'entourait. Le champ de bataille était impressionnant. Les survivants étaient rares mais le fait que son cousin et le petit barde soient vivants rassura le jeune calishite. Alors qu'il regardait autour de lui, Luciole s'aperçu que Joinon leur parlait. Se concentrant sur ses paroles il acquiesça faiblement avant d'appeler son cousin.

-Valc'... J'suis complètement mort... J'vais prendre un peu de temps pour dormir ok? J'en ai vraiment besoin... Je voudrais que tu t’occupes de préparer le bûcher pour Kurto. Joinon à raison, il a droit à son voyage vers l'au delà. C'était un bon camarade... Dit aux trois orques de t'aider, dit leur qu'il faut qu'on venge Klorhm. Ils t'aideront. Baissant la voix pour n'être entendu que de Valcor' le guerrier continua. Une fois que tout le monde se sentira un peu mieux on fouillera le camp pour savoir qui était le patron de Klorhm et le rapport entre Chrysale et tout ça. Et puis on remontera à la surface et on donnera cette p***** d'amulette à Marteau-bidulle. Apparemment elle doit être super précieuse si tout le monde la veux. Je préfère débrouiller cette affaire en sachant l'amulette en sécurité. Et puis y nous faut des soins plus poussés donc on remontera pour ça. Aller, aide Joinon à préparer la dernière demeure de notre ami.

Faisant signe à son cousin de partir, Luciole s'installa plus confortablement contre un rocher, afin de pouvoir se remettre de ses blessures. Maintenant que le combat était terminé il ressentait la fatigue comme jamais il ne l'avait sentie. Puis son regard tomba sur Phélès accroupit près de la naine. Luciole le laissa finir ses soins puis l'appela en lui faisant signe de venir. Lorsqu'il fut près de lui le guerrier lui dit:

-Tout d'abord je voudrais m'excuser de la part de mon cousin pour le sort qu'il t’a balancé dessus. Je ne m'y connaît pas bien en magie mais le sort était prévu pour Klorhm et j'imagine que Valcor' n'as pas pu le dévier quand tu t'es mis au milieu. Je voudrais ensuite te remercier pour être venu me soigner. Sans toi je serais mort. J'ai donc une dette de vie envers toi. J'accepte donc de te protéger mais avant tout je voudrais plus de précisons. Les yeux du jeune homme se firent un peu plus froid alors qu'il demandait. Je voudrais que tu me dises la vérité car je voudrais y voir plus claire dans cette affaire. Toi et la naine êtes arrivés d'un coup de nul part. Je voudrais savoir comment vous vous êtes retrouvés ici et ce que vous veniez faire. Et puis surtout qui êtes vous? J'écoute tes réponse je répondrais ensuite à tes questions car j'imagine que tu en as aussi...

Gardant son arme à portée de main pour le cas où il serait obliger de menacer Phélès pour avoir des réponses, Luciole relâcha tous ses muscles afin de laisser son corps se restaurer.

écrit par: Phélès Mardi 16 Septembre 2008 à 16h19
Laissant le temps à Hagnar de reprendre ses esprit, après ses énièmes soins et vérification de son état de santé, Phélès se releva, n’oubliant pas de prendre la tête d’orque avec lui car la naine une fois debout saboterais surement les plans qu’avait le barde pour ce crâne la. Il regrettait de ne pas avoir de toile sur lui, pour l’emballer le temps de sortir d’ici. Il ne voulait pas la mettre tel quel dans son havresac. Toujours est-il qu’il s’approcha de Luciole, prudemment, après tout, le groupe improvisé n’avait pas réellement fait les présentations.

- Pour ton cousin.. je.. lui.. pardonne. On va dire que je lui pardonne, après tout je suis toujours en vie et c’est le plus important. Le barde prit une profonde respiration, feignant la compassion pour Kurto, Bratak et les autres. "Nous avons beaucoup perdu ici. En fait si nous sommes ici, c’est à la demande de Marteau Tonnerre. Il soupçonnait des choses plus graves encore et nous avait dépêchés auprès de vous, moi-même, Hagnar et Xrogaan, le nain. Dans l’outreterre nous avons rencontré une étrange fée qui nous à révéler pas mal de choses avant de nous amener à vous.. J’aimerais vous le raconter à tous. Mais pour ca il nous faut un endroit sur, ou simplement que tout le monde m’écoute. Nous regardions tout à l’abri, quand les choses ont dégénéré. Mon ancien compagnon ne put retenir sa haine envers les peaux vertes et fila droit dans le tas, faisant fi de vos efforts de négociation malgré mes directives. J’avoue avoir sous-estimé la rage au combat de certains nains.. J’ai essayé d’arrêter Xrogaan.. Et Voyant que vous étiez en mauvaise posture j’ai dit, à tors, que j’avais des informations, plus pour mettre un terme à l’embrouille qu’autre chose. Cependant, je n’ai pas réussi à sauver le guerrier tout à l’heure.. Et les choses ont empirées. Puis c’est déroulé l’affrontement." Le barde se tu quelques instants, laissant le temps au guerrier de tout assimiler.

- Mes questions sont les suivantes.. Qu’elle est l’ombre qui nous à attaquer tout à l’heure ? Qui vous à guider dans l’outreterre ? Notre guide semblait haïr ce qui vous à conduit ici.. Puis se rappelant de certaines choses qu’il avait entendues et vues, il murmura à l’oreille du guerrier. "Je vous ai vu enfiler quelque chose au tour du coup, serait ce l’amulette ? Je suis curieux de voir l’objet que tout le monde semble vouloir, mais nous verrons ça tout à l’heure."

écrit par: Hagnar Dimanche 21 Septembre 2008 à 21h18
Hagnar se relève doucement, avec de multiples pauses, tente de comprendre ce qui s'est passé et regarde Phélès avec de grands yeux...

- Je.... t'es.....sau.......vé????.......

Et elle remercie Abbathor en vérifiant la présence de toutes ses pièces!

écrit par: Myel-Elina Mardi 23 Septembre 2008 à 10h21
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


PARCHEMIN
Phélès soigne Hagnar: 6 points de vie.
Hagnar est à 0 point de vie.


Dans la caverne, chacun des groupes s'occupait maintenant du soin à apporter aux morts. Tandis que Joinon, Luciole et Valcor disposait Kurto sur quelques planches pour l'immoler, les svirfnebelins chantaient une lente mélopée pour leurs défunts en les enterrant comme ils le pouvaient sous les rochers effondrés. Les orques, eux, défigurèrent et dépouillèrent soigneusement leurs congénères décédés, mais il y avait dans ces scarifications une dimension religieuse indéniable, car aussitôt, chaque orque se couvrait le visage en déférence et prononcer quelques mots ignobles et incompréhensibles.

La question des possessions de Kurto se posa soudainement. Les aventuriers devaient-ils les laisser sur le corps ou s'en emparer pour remplir à bien la mission qui leur échouait à tous -y compris à Kurto? Une potion de soins modérés, une armure d'écailles avec casque, gantelets et bottes de cuir émaillées d'acier, des gantelets aux armes d'une licorne, une chevalière avec la même insigne, une ceinture avec sacoche, sac de cuir et une bourse (remplie d'une pièce de platine, huit pièces d'or, six pièces d'argent et neuf pièces de cuir), et enfin son épée et sa targe constituaient, il est vrai, un véritable trésor pour qui désire survivre dans le monde délicat de l'Outreterre.

Sans hésitation, Hagnar se proposa, en prêtresse assidue, pour une oraison funéraire complète contre la modique somme de 1 pièce de platine, huit pièces d'or, six pièces d'argent et neuf pièces de cuivre, mais la Naine tenait à peine debout pour l'heure, aussi la décision ne reposait pas entre ses mains.

Une fois les rites funéraires terminés, l'aïeul des gnomes se dirigea vers Joinon, tandis que les deux orques vinrent se placer proches de celui qu'ils considéraient comme le meilleur guerrier en la personne de Luciole.


-Alors, demanda le Svirfnebelin au nom de la petite troupe qui l'accompagnait. "Que fait-on maintenant? L'orque voulait nous faire partir tout de suite, mais un peu de repos serait le bienvenue, non?"

écrit par: Luciole Mercredi 24 Septembre 2008 à 11h39
Le guerrier avait regardé Phélès en tentant de savoir s'il lui disait la vérité. Il avait décidé d croire le jeune homme et avait donc répondu à ses questions.

-L'ombre qui nous à attaqué est notre ancienne guilde. Une drow qui habite l'Outreterre et qui nous a condit dans ce piège... Je ne sais pas encore le lien qu'il y a entre elle et le camp orque mais j'aimerais bien le savoir et je me méfierais de tout jusqu'à avoir percé ce mystère. En attendant, allons préparer la dernière sépulture de notre défunt ami.

Volontairement, le guerrier n'avait pas répondu à la dernière question concernant l'amulette. Même s'il faisait plus ou moins confiance à Phélès, il ne souhaitait pas prendre de risque. Rejoignant Joinon et Valcor qui avaient déjà commencer à rassembler du bois, le guerrier regarda les possessions de Kurto et annonça que seuls la potion de soins modérés et les quelques piécettes pouvaient l'intéressé mais qu'il proposait de partager l'argent en 4 afin qu'il n'y ai pas de discrimination, après tout, ils avaient tous participer au carnage. Il demanda ensuite si la potion intéressait quelqu'un et si personne ne la prenait alors il la rangerait dans une de ses poches car il risquait d'en avoir besoin rapidement.

Après s'être partager les biens de Kurto, Luciole mit le feu à la couche du barbare et contempla en silence le corps se consumer. Après que le feu est fait son chemin dans es veines de son ami, Luciole se détourna pour regarder les orques finir leur obsèques et lança d'une voix neutre.


-Bon... Il va falloir préparer notre départ maintenant. Laissons à nos amis orques le temps de finir ce qu'ils ont à faire avec leurs morts, et fouillons un peu le camp. Tout ce qui pourrais nous être utile sera le bienvenu car nous risquons d'être confrontés à Chrysale en remontant...

Regardant le petit Svirfnebelin, le guerrier reprit:

-Tu as raison Patrice, nous avons tous besoin de repos, je propose donc de préparer notre voyage vers la surface maintenant et de prendre ensuite une bonne nuit de sommeil avant de partir demain matin... Enfin... Nous évaluerons quand ce sera le matin comme nous pourrons... Allez, les cadavres n'ont plus besoins de leurs armes et armures, inutiles de leur laisser dans la mort. Je veux que chacun ai de quoi se défendre en cas d'attaque de Chrysale. Et je veux que chacun ai de quoi se nourrir durant le retour.

Laissant chacun fouiller le camp de son côté, le guerrier fit un signe à Joinon et à son cousin. Il souhaitait leur parler en privé à eux seulement.

-Nous allons fouiller le camp aussi. Si nous trouvons un équipement meilleur que le notre cela pourra toujours servir. J'ai bien peur que nous ayons à nouveau à faire avec Chrysale... Si vous trouvez une arme ou une armure qui vous semble meilleure que la mienne je suis preneur, ma lame commence à s'émoussée et j'ai la flemme de la polir... Une fois en haut on rejoindra la citadelle de Felbarr et on remettra l'amulette à Massue-Eclair en lui faisant un rapport de ce qui s'est passé ici. Je ne sais pas trop quoi pensé de Phélès, apparemment il a entendu parler de l'amulette. D'après vous, doit-on la lui montrée ou est ce qu'on lui dit que c'est Bratak qui avait la vraie???

Tout en attendant l'avis de ses compagnons, Luciole commença à fouiller les premiers baraquements afin de compléter ou remplacer son matériel et ses vivres.

Luciole effectue un test de fouille.

écrit par: Phélès Samedi 27 Septembre 2008 à 13h41
Le discours de la gloura se faisait plus clair au fur et à mesure des explications du guerrier, mais il restait certaines zones d’ombre autour de tout ce chantier. Qui était l’humain à l’origine de tout ceci ? Qu’a l’amulette de si particulier ? Quels étaient les vrais projets de Chrysale ? En regardant les orques commencer leurs rites, pour accompagner leurs morts dans l’au delà, Phélès eut un instant de sueur froide se demandant ce qui allait ce passer pour le décapité. Mais rien de spécial n’arriva.

Une fois quelques minutes passées, il réussi à calmer ses peurs, voyant qu’aucun des orques n’était soucieux de le voir trimbaler une tête. D’ailleurs aucune des personnes ne semblait choqués, ce qui rassurait, décevait et inquiétait le barde par la même occasion. Il pensait voir un semblant de dégouts dans les yeux de certains mais n’en vit aucun, et au moins on ne le blâmerait pas pour ca. Mais est ce que cela voulait dire qu’ils trouvaient ça normal ? Etrange.. Phélès resta dubitatif avant de les rejoindre aux cotés de Kurto.

Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il aperçu une autre fiole de potion de soins modérés, il était le seul à en avoir une et il tenait à conserver ce monopole. Il avait une monnaie d’échange et il ne tenait pas à la perdre. Aussi il s’empressa de se porter volontaire pour l’obtenir quitte à laisser les pièces aux autres.

- J’apprécierais avoir la potion de notre bon Kurto. Je vous laisse les pièces et toutes les autres possessions qu’il a sur lui. Quant à diviser par quatre, je me demande pourquoi puisque nous sommes cinq. Hagnar, même si elle est un peu désorientée à reprit connaissance. Voyez ![i] Il la désigna du doigt.
"Si je peux vous conseiller, Luciole, la targe de votre défunt compagnon vous offrirais une meilleure protection sans pour autant vous gêner dans le maniement de votre épée longue.. Enfin bon, ce que j’en dit.. Puis je prendre sa tunique ? Même trouée, j’ai besoin de tissu pour conserver quelque chose.." Joignant les gestes à la parole il lui prit le haut qui lui servait de vêtement et emballa la tête d’orque dans le tissu. "Sire nain, ne devriez vous pas revêtir une armure.. Même moi j’en porte une.. Il inspecta attentivement son homologue de petite taille.. "Vous devriez vous munir d’une arme.. J’ai une arbalète dans mon sac.. Ça vous tente ?"

Alors qu’il essayait d’augmenter la puissance martiale du groupe, un des svirfnebelin prit la parole. Il laissa le calishite répondre avant d’y ajouter son grain de sel.

- Pardonnez moi de monopoliser ainsi la parole en apportant mon point de vu sur ce que vous dites, mais j’ai quelques petites raisons de penser qu’il ne vaux mieux pas nous attarder ici. Certes nous sommes à bout. Mais dormir ici près d’un endroit ou deux des nôtres ont péri et ou l’un à disparu.. Sans compté les victimes de votre peuple.. Il regardait le gnome des profondeurs. "Et au vu des éboulements qui se sont produits. Ne devrions-nous pas nous déplacer ? Avez-vous un habitat près d’ici ou nous pourrions nous reposer ? Je sais que vous n’êtes en rien responsable de ce qu’il vous arrive, mais nous avons besoins d’un guide pour arriver à la surface et il me semble que vous devez connaître le coin.. Et peut être pourriez vous nous apprendre quelques petites choses supplémentaires sur l’amulette et les raisons qu’a cet homme de la trouver. D'ailleurs, Luciole.. Les orques vous ont adopté comme un membre de leur tribue, vos talents martiaux les ont impressionné, je crois. Peut être pourriez vous les interroger aussi à ce propos. Leurs buts pour trouver l’amulette, l’homme qui les commande, leurs alliances avec les drows. Certes leur chef devaient être au courant de tout, mais peut être que certains on eut vent de certaines choses."

Il laissa ses compagnons s’éloigner un instant, en portant un regard vers la naine, toujours perdue.

- Hagnar ! Lèves toi donc ! Mais fait attention à ne pas te surmener.. Je ne veux pas te sauver la vie encore une fois. Il tourna alors la tête, de façon à ce que la prêtresse ne vois pas son sourire narquois qu’il n’arrivait à réprimer.

écrit par: Joinon Lundi 29 Septembre 2008 à 11h02
Joinon n'avait plus rien dit pendant qu'il s'était affairé à préparer, en compagnie de Valcor et Luciole, le bûcher funéraire du défunt Kurto. Le nain d'or, affichant toujours une mine sombre, avait d'un geste de la main refusé l'argent qu'avait proposé le guerrier calishite. Il s'était contenté d'ôter du doigt épais de feu son compagnon l'anneau à l'emblème de licorne ainsi que ses bracelets.
Enfin, alors que le corps de l'illuskien rejoignait le panthéon de ses aïeux sous forme d'une épaisse fumée grisâtre, le petit barde était encore resté muet, se contentant d'adresser en guise de réponse aux svirfnebelins un regard empli d'une infinie tristesse que ces derniers avaient sans doute compris.

Le rituel achevé, Joinon retrouva la parole, il ne répondit pas aux doutes de Luciole concernant le nouveau barde mais parla au contraire à ce dernier.

- Vous savez... Phélès... Je ne suis pas un combattant, je n'ai été que d'un piètre secours durant cet affreux combat. J'ai toutefois une mince armure de cuir, achetée à Felbarr avant notre mission dans le but de me protéger. Elle se trouve là, sous mon costume.
Il montra à travers le flanc de son costume, déchiré par l'éboulement, la protection légère qui n'avait pas non plus survécu au choc de la stalactite.
- Quant à une arbalète, j'en suis déjà muni. Même si je ne sais que difficilement l'utiliser.

Joinon leva la tête vers Phélès, cet inconnu ne lui paraissait étrangement pas dangereux pour eux. Leur action commune pour tenter de soigner Luciole in extremis avait été tellement naturelle, tellement complice, que cela avait probablement rapproché le nain de ce nouveau compagnon d'infortune.
¤ Je me fais toujours des avis trop directes sur les gens, leur donnant ma confiance trop rapidement et sans y réfléchir. C'est d'ailleurs pour ça que je suis dans cette galère. Je prie Berronar que cela ne me perde pas... ¤

Le nain d'or regarda chacun des individus présents. Il y avait là un étrange groupe d'humains, orques, gnomes et nains. Un groupe qui allait devoir cohabiter. Tout en ajustant à ses avant-bras les bracelets de Kurto, il déclara à la suite de Phélès:
- Je suis fatigué, et si je ne suis pas le seul, nous ne pourrons aller bien loin dans ces conditions. Cependant je suis d'accord avec Phélès, nous devons nous éloigner de la grotte pour de nombreuses raisons. Repartirons-nous vers la surface grâce aux marques que notre cher Bratak a réalisées sur les parois ou bien rejoindrons-nous un endroit où nous reposer? Personnellement je me moque de connaître la vérité sur toute cette histoire, nous ne sommes que quelques survivants! Mais je vous suivrai toutefois.

écrit par: Luciole Lundi 29 Septembre 2008 à 12h20
En écoutant Phélès, Luciole se rendit compte qu'effectivement, la targe de Kurto lui offrirait une protection supplémentaire. Le guerrier récupéra donc le petit bouclier et le fixa sur son sac. Il prit également l'épée qui pourrait être revendu ou utilisée en cas de perte de sa propre arme. Après avoir fixer tout ça sur son sac, le jeune calishite continua son exploration du camp. Le guerrier avait suivit la conversation du petit nain avec attention. Malgré sa petite taille, Joinon parlait toujours avec une grande sagesse et en y réfléchissant bien, rester ici pour se reposer n'était pas forcément une très bonne idée. Chrysale pourrais les retrouvez trop facilement si elle se rendait compte que Bratak n'avait pas la bonne amulette et l'éboulement n'était peut être pas très stable. Ils risquaient donc de subir une fois de plus les pluies de rochers.
Le guerrier continua de fouiller le camp tout en réfléchissant puis, après avoir passé au peigne fin tout ce qu'il avait pu, le guerrier posa toutes ses trouvailles en tas dans un coin et appela les deux orques en espérant qu'ils parleraient le commun ou au pire le draconien mais cela lui semblait bien moins probable. Lorsqu'ils arrivèrent vers lui il leur demanda:


-Bon, j'espère que vous parlez le commun tous les deux? Je vais vous faire un topo de la situation: Votre chef est mort, votre camp est en ruine. Je vous propose donc de nous suivre jusqu'à la surface. Là vous pourrez refaire votre vie. Je vous y aiderais si vous voulez mais je ne veux pas que vous fassiez créiez des embrouilles. Compris? Et je voudrais savoir aussi tout ce que vous savez: Qui est le mage qui était dans votre camp avant notre arrivée? Quel est son nom? Que recherche-t-il? Quel était le lien qui vous liait à Chrysale? Et puis aussi quel est votre nom à tous les deux? Moi je m'appel Luciole.

Tendant le bras vers les deux orques pour leur serrer la main, Luciole attendit les réponses des deux orques. Après avoir entendu leurs explications, le guerrier entreprit de triller ses trouvailles. Tout en jetant ce qui ne lui servirait pas, le jeune calishite essaya de débrouiller cette affaire mais sans succès. Une fois son trie finit, Luciole se releva et annonça à tout le monde:

-Bon mes amis, nous allons donc repartir tout de suite. Je crois que la majorité préfère se déplacer avant de prendre du repos et ce n'est pas une mauvaise idée de toute façon. Je propose donc de revenir sur nos pas en suivant les traces de Bratak. Mais peut être que nos amis orques ou Svirfnebelin ont un itinéraire plus court ou plus sur? Qu'en pensez vous?

Attendant une proposition ou un commentaire de la part de ses compagnons le guerrier attrapa son sac, vérifia une dernière foie que les poches étaient bien fermées et que sa nouvelle targe était à portée de main, et le mit sur son dos. Luciole posa ensuit une main sur le pommeau de son arme et regarda la nouvelle troupe composée de son cousin, du petit barde, de Phélès, de leur nouvelle prêtresse, des deux orques et des Svirfnebelins.

Luciole finit de fouiller le camp.
Luciole prend la targe de Kurto.
Luciole prend l'épée de Kurto (Myel, pourrait tu me donner les caractéristiques de l'épée? Merci).
Luciole donne la potion de soins à Phélès.
Luciole partage les 9 pièces de cuir, les 6 pièces d'argent les 8 pièces d'or et la pièce de platine en 3 (Hagnar, Valcor et Luciole) en faisant de la monnaie avec sa propre bourse.

écrit par: Myel-Elina Mardi 07 Octobre 2008 à 15h54
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


PARCHEMIN
Luciole fouille: 14 + 4 = 18 >< DD ???
Phélés savoir bardique: réussite automatique
Joinon savoir bardique: réussite automatique.


Ensemble, aventuriers, orques et anciens esclaves se préparèrent au départ. Fouillant tant qu'ils le pouvaient, ils trouvèrent de la nourriture pour une journée à peine, de la toile de tente, quelques sacs. Les gnomes s'emparèrent, en connaisseurs avisés de l'Outreterre, d'outils de mineurs, et de baudriers rudimentaires. Luciole continuait ses recherches quand soudain il aperçut une faible lueur sous les gravats. Après quelques minutes d'excavation, il en tira un étrange cône de cristal, monté sur une chaînette d'acier, qui irradiait une faible mais constante lumière verte. A la surface, ce genre de lueur n'aurait pas provoqué la moindre attention, mais dans la noirceur de l'Outreterre le cône suffisait à éclairer une large zone.

En voyant le cône, Phélès et Joinon l'identifièrent immédiatement: c'est une lanterne éternelle, un artefact assez fréquent dont la légende prétend qu'il est un don du dieu Ibrandul aux premiers hommes venus en Outreterre. Un objet des plus utile dans le cas présent.

Une fois les possessions des défunts réparties et leur bagages terminées, les aventuriers et leurs étranges compagnons se mirent en route. Les deux orques ne parlaient pas le commun, mais suivirent Luciole avec détermination, comme si le Calishite était de toute évidence leur chef. Hagnar, encore faible, s'appuya sur l'épaule d'un svirfnebelin pour avancer.

Le seul tunnel libre s'enfonçait dans la terre, et était recouvert de toute part par un épais tapis mucilagineux. Les bottes des aventuriers s'enfonçaient dans le champignon visqueux alors qu'ils progressaient, et, à certains endroits, le passage entre les deux bords du champignon ne dépassait pas une demi-aune. Les torches furent bientôt totalement consumées, et seule la lanterne éternelle lançait son faible éclat verdâtre sur les parois spongieuses et irrégulière, donnant au parcours l'étrange et désagréable aspect d'une descente dans l'estomac de quelque monstre gigantesque. Bientôt, la troupe tomba sur un cul-de-sac, mais le gnome qui guidait la troupe ne se démonta pas, et inspecta méticuleusement la paroi. Bientôt, il se saisit de ses instruments et se mit à transpercer la paroi végétale. Un trou d'un pas de large finit par traverser près de deux mètres de champignon et de sphaignes pour déboucher sur une caverne naturelle, large de près de dix mètres. En y pénétrant, les aventuriers découvrirent avec ravissement que le sol comme les murs étaient constitués de cristaux concentriques, formant une géode qui brillait en éclats vifs à la lumière de la lanterne.


-Araumycos n'aime pas les géodes. Expliqua laconiquement le svirfnebelin une fois que tout le monde fut entré. "Nous pourrons nous reposer ici, quelques temps du moins."

écrit par: Phélès Jeudi 09 Octobre 2008 à 13h08
Avançant dans les profondeurs de la terre, guidé par un svirfnebelin et éclairé par une torche éternelle que Luciole avait trouvé dans les décombres, Phélès déclara au bel étalon que représentait Joinon pour ceux de sa race, a n’en pas douté, son empressement de regagner la surface.

- Cet endroit est horrible.. Je ne sais même pas si on s’enfonce dans l’outreterre ou bien si on se dirige vers la surface. J’ai entendu que vous, les nains, avez un sens particulier qui fait que vous savez toujours ou vous êtes par rapport à la surface.. J’envi ce sens, en ce moment. Je n’aime pas me sentir perdu..

Le combat l’avait rapproché du nain car leurs esprits c’étaient étrangement trouvé en harmonie dans cette période critique. Attendant la réponse, Phélès regarda le dos de Luciole. Il ne savait que penser du Calishite. Sa personnalité était à des lieux de celles de Malig et son endurance était réellement remarquable. Mais il doutait que toutes ses blessures se refermeraient d’ici le lendemain.

En même temps, cela arrangeait nettement Phélès qui, grâce à la générosité du guerrier détenait le monopole des potions de soins et même si la majorité du groupe pouvait manipuler la toile, les sorts de chacun étaient trop précieux pour être utilisé dès le réveil.. Au moins, il avait une monnaie d’échange de poids.

Le cul de sac dans le quel le gnome les avaient mené déclencha quelques sueurs froides aux bardes qui s’estompèrent quand il le vit s’activer a creuser la paroi. Ce n’est qu’avec une confiance modéré qu’il entra dans le tunnel, mais il y entra suffisamment tôt pour passer avant les orques mais suffisamment tard pour laisser passer un autre de ses compagnons car il n’avait pas vraiment confiance en ses svirfnebelin, ni en ses orques qui suivaient cependant aveuglement Luciole. Les trahisons n’étaient pas rares en période de troubles et il ne tenait pas à y laisser sa peau alors qu’il avait survécu à son dernier affrontement.

L’endroit dans le quel il entra, lui coupa le souffle. Les reflets de l’artefact magique rendaient sublime cet endroit insolite, du moins aux yeux du barde dans l’outreterre. Une fois tout le groupe réuni, Phélès fit l’état des lieux. Groupe hétérogène et nombreux, plutôt mal en point. Même s’il n’avait qu’un vilain bleu, les autres semblaient en piteux état. Joinon avait souffert lors de l’affrontement, Hagnar avait failli passer de vie à trépas et Luciole n’étaient en vie que grâce aux soins des deux musiciens. Une chose était claire : il leurs fallait à tous du repos et si possible continu. Pas de tours de garde..


- Quelqu’un aurait de quoi boucher cette issue ? J’espère que c’est la seule qui existe.. Je ne tiens pas à voir cette drow de si tôt.. A moins que nous installions un piège.. Mais malheureusement j’ai l’impression quoi que nous fassions, nous enfermer ici peux nous porter autant préjudice que de laisser le tunnel ouvert.. Nous pourrions aussi dissimuler l’entrée.

Une fois les modalités de repos décidées, le barde fit le tour de la géode, inspectant le minerai et demandant les conseils qu’il espérait avisé de Joinon.

- Quels sont ces minéraux ?

Il regarda du coin de l’œil Hagnar, toujours dans le brouillard et songea, non sans un sourire, qu’au moins elle ne risquait de pas faire des siennes ce soir. Leurs affaires seraient surement en sécurité. Il pria pour que la tête d’orque emballé dans les aillons de Kurto dans son sac ne se mettrait pas à sentir la nuit. Il fallait le moins possible attirer l’attention, et la puanteur de la putréfaction ne les aiderais pas à passer inaperçu. Normalement, la fraicheur de l’outreterre l’aiderait en ce sens. Son trophée ne pourrirait pas facilement..


écrit par: Luciole Dimanche 12 Octobre 2008 à 09h20
Luciole avait suivit les svirfnebelins sans protester. E effet, le guerrier était trop fatigué pour protester et il s'en remettait entièrement au jugement de ses compagnons. S'il devait se battre il n'était même pas sur de pouvoir dégainé son arme mais espérait que les deux orques lui serviraient de garde du corps. Se traînant donc au milieu du groupe pour pouvoir éclairer tout le monde avec sa lanterne, il entra dans la grotte juste après Phélès, devant les deux orques qui le suivaient en silence. Levant bien haut la main pour éclairer le maximum de surface, le guerrier tourna sur lui même pour observer la totalité de la grotte et chercher une éventuelle échappatoire en cas d'attaque de Chrysale. Alors que ses compagnons aménageaient l'endroit, le guerrier ne pu résister et fit le tour de la caverne, épée au clair, afin de "tâter" les murs pour vérifier qu'aucun passage dissimuler ne laisserai entrer d'ennemi pendant la nuit. Le calishite avait été impressionné par la paroi végétale et espérait ne rien laisser de tel s'il devait dormir. Ecoutant les conseils de Phélès, Luciole se mit en quête d'un rocher à déplacer vers l'entrée qui était également la sortie la plus évidente, bouchant ainsi toute possibilité de retraite. Enfin, rassuré par toutes les précautions qu'il avait prises, le guerrier s'assit par terre près de Phélès. Sortant un bout de pain qu'il avait dans son sac, Luciole demanda à son compagnon:

-Dit moi Phélès, le svirfnebelin à parler d'Araumycos. J'en ai déjà entendu parler mais je ne sais plus où... Que pourrais tu me dire là dessus?

Ecoutant les informations du barde, le guerrier se laissa aller à la somnolence et il s'allongea rapidement pour glisser dans le sommeil réparateur dont il avait bien besoin.

écrit par: Joinon Lundi 20 Octobre 2008 à 11h56
Quoique relativement rassuré, ce n'avait été qu'avec une certaine appréhension que Joinon avait suivi les svirfnebelins en compagnie des orques. Ces derniers n'étaient-ils pas après tout les ennemis héréditaires de ses cousins d'écu? Marcher en leur compagnie n'était en ce sens pas la meilleure des choses à faire, mais il n'avait pas le choix, et tous à vrai dire dans ce groupe hétéroclite devait probablement agir à contrecoeur.
Le barde n'avait guère fait attention à la première remarque de Phélès concernant son fameux sens racial, se contentant d'émettre un
"Moui, probablement..." peu explicite.

Dès qu'il eût pénétré dans la petite alcôve cristalline, le nain d'or s'était effondré, dos contre la paroi, levant la tête vers la géode qui, dans un autre contexte, aurait créé en lui un immense sentiment d'attirance ainsi qu'une curiosité extrême. Mais rien de tout cela ne pouvait chasser le trouble qui l'envahissait. La mort d'Emerlin l'avait marqué, mais ce n'était pas comparable à celle de Kurto, à la disparition de Bratak et à tous ces êtres qu'il avait vu mourir. Lors du combat, l'adrénaline et la peur lui avaient évité de se poser des questions, mais la redescente était difficile et douloureuse.

Il émit un soupir sonore avant de s'intéresser à sa plaie qui le tiraillait toujours. Son costume était déchiré et enduit de sang, celui de Nonioj ainsi que le sien. Il ôta son sac et son costume, non sans en avoir détaché sa broche de jade, laissant alors apparaître son armume de cuir qui le boudinait ridiculement et qui affichait une entaille à l'endroit de la blessure.

¤ Ca va laisser une cicatrice... Un souvenir de cette journée en quelque sorte. ¤
Fouillant dans son sac, Joinon en sortit sa blague à tabac et sa pipe de bois qu'il prépara soigneusement avant de l'allumer.

Il l'apprécia dès la première bouffée. Ce fut à ce moment que Phélès lui adressa à nouveau la parole au sujet de la géode. Le nain se décida à se lever, espérant se changer les idées au contact de l'humain qui, malgré des goûts morbides certains, semblait avoir plus de points communs avec lui qu'il n'y paraissait.

- Ma foi, je ne sais pas trop de quoi il s'agit ,commença-t-il en tirant sur sa pipe, les pierres de l'Outreterre sont-elles seulement les mêmes que celles de la surface? Laissez-moi y jeter un oeil.


Joinon tente de connaître la nature des cristaux.

écrit par: Hagnar Lundi 27 Octobre 2008 à 21h58
Une fois au calme dans la géode, la naine vérifia sa bourse, comptant et recomptant ses pièces. Au bout d'une vingtaine de minute, elle commença une longue prière de remerciement à Abbathor. Au cours de cette cérémonie, elle réalisa successivement toutes sortes de dessins géométriques à base de pièces disposées sur le sol. A chaque oeuvre, Hagnar marquait une pause et marmonnait de longues phrases incompréhensibles du commun des mortels dans lesquelles revenaient régulièrement les termes, et .

A la fin de sa longue prière, alors qu'elle voyait tout le monde à bout de souffle (surtout elle-même), elle installa sa couche, dégusta une ration de survie puis examina la géode pour déterminer de quoi il s'agissait et à quel prix elle pourrait en revendre un fragment. Trop faible pour se lancer dans de grandes discussions, elle se coucha alors en omettant volontairement de se proposer pour un tour de garde. Tout en se sentant plonger dans un sommeil réparateur, la naine s'étonnait d'avoir risqué sa vie pour sauver quelqu'un d'autre et se promît de ne plus jamais agir de manière aussi stupide.

Au réveil, si rien ne perturbe sa nuit, Hagnar remercie ses compagnons de ne pas l'avoir abandonnée et leur demande s'ils ont réussi à récupérer l'amulette ou si son sacrifice s'est révélé inutile.

écrit par: Myel-Elina Mercredi 29 Octobre 2008 à 22h37
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Luciole avait déjà commencé à pousser quelques roches pour obstruer le chemin, quand l'un des svirfnebelins s'approcha de lui et lui dit de sa voix grave et sans intonation:

-Ne te fatigue pas humain. Araumycos va s'en charger.

Puis, devant l'air ahuri du Calishite, le gnome des profondeurs entama une explication.

-Araumycos, c'est le champignon, là. Son doigt vint à désigner l'ensemble de la paroi spongieuse dans le couloir. "C'est un être vivant immense, certainement le plus grand et le plus vieux de tout Faerûn. Il couvre un périmètre immense sous la terre, engloutissant parfois des civilisations entière. Par moment il croît, par moment il décroît, et certains le disent doué d'intelligence. Dans tous les cas, il est en ce moment notre meilleur allié et notre plus mortel ennemi. Nous allons devoir lui faire confiance, que nous le voulions ou non. En attendant, compte sur lui pour se refermer rapidement et nous protéger durant notre repos."

En effet, le tapis mucilagineux commençait déjà à se reboucher, et le passage allait bientôt ne plus être du tout visible. Pas vraiment convaincu mais sans possibilité de faire autrement, Luciole finit par accepter cette étrange protection.

En observant attentivement les roches, à la lumière faiblarde de la lanterne éternelle, les aventuriers purent découvrir sa nature: des cristaux de roche, que les sages nomme "quartz". Au sommet de la géode, une couleur violacée ou rose apparaissait sur les cristaux, qui devenaient alors semi-précieux et portaient le nom d'améthyste. Cependant, il aurait fallu des talents d'acrobates associés à de formidables outils et une force digne de Garagos pour extraire ces minéraux. Les aventuriers, même les plus cupides, renoncèrent donc rapidement à les exploiter, et se raisonnèrent à dormir.

Etrangement, leur sommeil fut très bon. Il faut croire que Beshaba avait décidé de les épargner, ou que Moraddin les protégeait, à moins que ce ne fut quelque dieu oublié qui leur offrît son égide, mais leur repos les soulagea de leur lassitude et aida à refermer leurs blessures. La faim les réveilla, et ils purent contempler leur maigre pitance. A moins de trouver de quoi se sustenter ici, ils n'auraient rien à se mettre sous la dent dans quelques heures. De plus, le vieux svirfnebelin était désormais soucieux et leur annonça que la suite de leur parcours allait être plus délciat que jamais: il faudrait pénétrer DANS Araumycos... Et espérer en sortir. Vivant, si possible.

écrit par: Phélès Lundi 03 Novembre 2008 à 23h40
Plus attentif que Luciole l’instigateur des questions, Phélès écouta attentivement le svirfnebelin. Ça n’était pas tout les jours qu’il pouvait apprendre des choses, donc il fallait qu’il soit attentif les rares fois ou l’on lui donnait matière à réfléchir. Un peu avant de dormir, il prit le temps de recopier sur son faux grimoire les données qu’il jugeait intéressantes sur Araumycos. Il aurait bien testé l’expérimentation plus loin en calculant le temps de régénération du champignon, mais il ne voulait pas froisser l’entité vivante pour le moment. Il s’allongea pour s’endormir, quoiqu’un peu fébrile de passer la nuit a coté d’orques et d’un être vivant capricieux qui pourraient les sauver tout aussi bien que les tuer. Il s’avança vers Valcor, non pas pour le tuer mais pour lui parlé. Pour une raison qui n’appartenait qu’à lui, le barde avait décidé de s’intéresser au cas du cousin du Calishite.

- Ne t’inquiètes pas, j’ai oublié ce qu’il c’est passé pendant le combat, et je ne suis pas mort après tout.. Frôler ainsi la mort m’a même fait grandir, d’une certaine manière. Il y’a des choses que je ne tenterais plus. Mais dit moi.. Ou as tu apprit à manipuler la toile ainsi ?

Une fois les réponses de l’homme obtenues, le barde essaya de discuter de choses et d’autre avec lui avant d’aller se coucher non sans oublier une prière pour sa déesse.

¤ Puisse Beshaba attirer concentrer son attention sur autrui cette nuit. ¤

Et une pour sa maitresse.

¤ Faites que je survive, Dame Elina, ma vie ne doit pas se terminer ainsi. ¤

Même si la nuit s’écoula sans heurts, le réveil fut difficile, les bleus de la veille, pas de toilette pour le barde, le sol comme duvet. Bref, Phélès n’avait ni envi de dormir ici plus longtemps, ni envi de se déplacer pour autant. L’absence de nourriture ne lui fit ni chaud ni froid, pensant pour lui-même qu’il avait prit du poids depuis quelques temps, jeuner un peu ne lui ferait pas de mal. Et avec l’âge le corps a tendance à s’empâter. Ses jeunes années étaient passé depuis trop longtemps déjà, garder son corps svelte, et bien proportionné serait plus difficile qu’avant. C’est dans cet état d’esprit que le barde sorti son shalme pour y jouer quelques notes. Plus pour focaliser son esprit sur quelque chose de précis, que de le laisser divagué sur la faim qui le tiraillait malgré tout.


¤ La journée s’annonce aussi longue que la précédente.. ¤

Mais il ne comprit la véracité de ses paroles qu’après les déclarations du gnome. Il se releva, épousant son pantalon et ses affaires, ajustant sa chemise de mailles sous son manteau. Remettant un semblant d’ordre dans son havresac et soupesant sa bourse. Il regarda ses compagnons avant d’ouvrir la bouche.


- Soit. Nous allons traverser Araumycos.. Quelles sont les armes les plus propices à repousser ses attaques suffisamment longtemps pour survivre ? J’ai du mal à l’avouer, mais si nous progressons dans la même cavité qu’hier, il fit une pause, "soir, je doute que nous humain," il se désigna avec Valcor et Luciole, "servions à quelque chose, recroquevillé comme nous le serons. Et je doute que l’épée de notre guerrier, ou bien mon admirable fouet serviront à quelque chose dans une aussi petite cavité. Les dagues, même si ca n’est pas l’outil optimal représentent la meilleur option, non ? Nains et Svirfnebelins, vous progresserez par chance sans trop de difficultés. Peut être voudriez vous mes dagues ?"

Joignant geste à la parole il s’apprêta à décrocher les dagues de ses fixations. Ensuite il serait prêt à partir. Peut être prierait il à nouveau avant son départ car ses supplications avaient portés leurs fruit.


Phélès se prépare pour lancer des sorts la journée, fait l'inventaire de ses affaires pour voir si rien à disparu, etc..

écrit par: Luciole Jeudi 06 Novembre 2008 à 12h12
Le guerrier calishite avait eu un moment d'arrêt suite à la déclaration du vieux svirfnebelin. Le jeune homme avait du mal à s'imaginer comment pénétrer dans Araumycos. Alors qu'il finissait de fixer tout son matériel sur son sac ou dans son dos, Phélès exprima son inquiétude vis à vis de la grosseur du tunnel. Le guerrier s'attendait à ce que le passage se rétrécisse mais il n'avait toujours pas trouvé de moyen pour se défendre sans se servir de sa lame. N’ayant pas de dague à prêter, le guerrier ne pu proposer que la targe qu'il avait récupérée sur le corps de Kurto. En repensant au grand barbare qui avait beaucoup influencé son style de combat, le guerrier ne pu s'empêcher de caresser le pommeau de l'épée qu'il avait également pris sur le corps de son défunt compagnon. Pour lui, l'âme de son ami était dans cette arme qu'il avait tenue jusqu'à la mort et le guerrier ne s'en séparerait pour rien au monde. Après avoir finit de boucler ses sacs, le guerrier s'adressa à tous:

-Bon, comme l'as justement fait remarquer Phélès, nous n'aurons sûrement pas la place de nous tenir debout tout le long. Dans le cas où le passage se rétrécirais trop, je propose que notre guide svirfnebelin dont j'ai oublier le nom et un de ses compagnons passent devant avec une armure ou ma targe pour se protégé un minimum et suffisamment de matériel pour creuser s'il le faut. Ensuite je pense que Joinon devrait passer juste derrière, il est le seul qui sache se servir d'une arme et qui puisse se tenir debout dans un conduit étroit. Je passerais ensuite pour aider du mieux que je peu. Ensuite Phélès et Hagnar, Valcor et les orques. Je place Valcor juste avant les orques car il pourras malgré tout jeté ses sorts. Mais nous pouvons aussi proposer Hagnar car elle est aussi la plus petite mais je pense qu'il vaut mieux qu'elle se trouve au milieu, s'il y a besoin elle pourra voir ce qui se passe devant et derrière et ainsi utiliser ses sorts à elle aussi. Qu'en pensez vous mes amis?

écrit par: Joinon Jeudi 06 Novembre 2008 à 15h04
Joinon se réveilla un peu perdu, les yeux et l'esprit fatigués tandis que sa bouche était pateuse. Il s'était levé "la barbe entre les fesses" pour reprendre l'une des expressions favorites de son vieux père. Sa blessure ne saignait plus, il l'avait rapidement nettoyée et pansée avant de se coucher. Passant ses mains dans sa barbe bouclée pour en ôter douloureusement les noeuds, le barde avait peu à peu retrouvé ses repères, la journée de la veille lui était revenu à l'esprit. Le carnage, la disparition de ses compagnons, la mort de Khlorm, l'arrivée dans la géode...

¤ Bon... Réjouissons-nous d'être vivants... ¤ avait-il songé sans parvenir à s'en persuader. ¤ Au moins il n'y a pas eu de grabuge durant la nuit, ni du côté orque, ni du côté de nos nouveaux "alliés". ¤ Il avait alors jeté un oeil en direction d'Hagnar qui, si elle lui paraissait attirante, n'en attisait pas moins sa méfiance.

Une fois que le nain eût accompli son rituel matinal - consistant en fumage d'herbe à pipe et méditation - il se leva pour écouter les propos de Luciole qui paraissait déjà avoir les idées claires de si bon matin. Etait-ce cependant le matin? Rien ne permettait de l'affirmer ni de l'infirmer dans les profondeurs de l'Outreterre.
Quoiqu'il en fut, le guerrier prenait les choses en main. Il était certainement, comme ses compagnons, sorti en quelque sorte grandi des péripéties de la veille.


- Luciole, mon grand, je trouve que tu me surrestimes grandement si tu penses que je sais manier une arme. Je n'ai... je n'ai pourtant rien fait hier qui puisse te donner cette impression... Le nain d'or resta un instant la tête levée, les yeux plongés tristement dans ceux de son compagnon comme s'il avait eu envie de s'excuser pour son attitude lors du combat, lorsque la peur s'était mêlée à la folie... Il reprit cependant après ce moment de silence.
Mais je vais essayer de me rattraper. S'il faut avancer, nous avancerons. Et si c'est à nous autres gnomes et nains d'ouvrir la marche, nous l'ouvrirons.

Se tournant vers Phélès, Joinon saisit une de ses dagues qu'il s'empressa de coincer dans sa ceinture.
- Merci l'ami, j'espère vous la rendre dans le même état que je vous l'emprunte.
¤ Le contraire signifierait de nouveaux affrontements ; et cela, je ne le souhaite pas. ¤
Endossant son manteau déchiré et saisissant son lourd sac à présent vide de toute ration, il regarda autour de lui. Le groupe nouvellement formé avait-il des chances de survivre dans un environnement à ce point hostile?

écrit par: Myel-Elina Mardi 18 Novembre 2008 à 14h42
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Le svirfnebelin qui semblait le plus âgé, et donc probablement le plus sage, répondit aux aventuriers d'un air grave qui sied si bien aux peuples de l'Outreterre.

-Ne vous trompez pas, gens de la surface. Nous ne passerons que si Araumycos accepte de nous laisser passer. Il ne nous attaquera que s'il le désire, et dans ce cas il est fortement probable que nous ne puissions rien faire. Plus inquiétants seront les éventuels hôtes et parasites, mais pour cela, nous nous en remettrons à vous et à vos armes. Ah, et pas besoin de targe ou de tout cela. Ma pioche seule suffira. Allons-y maintenant, notre salut dépend de notre célérité.

Et ainsi commença la pire partie du voyage, la plus éprouvante pour tous, celle qui allait les emmener plus profondément encore dans l'Outreterre, à l'intérieur même d'un organisme plusieurs fois millénaire. Alors que, devant, les svirfnebelins taillaient tant qu'ils le pouvaient une ouverture dans la masse spongieuse et visqueuse, les aventuriers et les orques suivaient, aussi rapidement que possible. Ils avaient l'étrange et fort désagréable sensation de se retrouver dans le tube digestif de quelque dragon gigantesque, condamnés à être digérés petit à petit. Courbés en permanence (sauf, bien sûr, Hagnar et Joinon), ils tentaient désespérément de suivre la petite lanterne qui brillait faiblement devant, sans prêter trop d'attention aux matériaux humides et moussus qui les entouraient et les touchaient de leur contact spongieux. Derrière eux, le champignon se reformait à grande vitesse, tant et si bien qu'il leur était désormais impossible d'envisager un retour en arrière. Combien de temps passèrent-ils ainsi, à ramper, seuls, dans cette masse informe? Nul n'aurait pu le dire, mais bientôt les estomacs des uns et des autres exprimèrent bruyamment leur vacuité, et la fatigue commença à engourdir les plus faibles. Une odeur douce et enivrante emplit peu à peu l'air autour des aventuriers, et même les orques montraient des signes de somnolence.

PARCHEMIN
Joinon: JdS Volonté 16 +4 = 20 >< DD ??
Hagnar: JdS Volonté 17 + 6 = 23 >< DD ??
Phélès: JdS Volonté 12 + 2 = 14 >< DD ??
Luciole: JdS Volonté 11 + 2 = 13 >< DD ??


Joinon

PARCHEMIN
Petit à petit, la luminosité augmentait et le barde voyait de mieux en mieux dans le couloir. Les parois n'étaient pas, comme il l'avait cru au premier abord, constituées de champignons et autres matières spongieuses, mais de mousse, de lierre et d'autres végétaux entrelacés. Il y avait même, de temps à autre, des fleurs blanchâtres et odorantes, particulièrement jolies dans leur fragilité. Des insectes luminescents voletaient autour, ce qui expliquait cette soudaine luminosité. Joinon observa ses compagnons qui s'arrêtaient un instant, visiblement éprouvés. Las et heureux de trouver aussi propice lieu, le Nain s'arrêta quelques instants sur un tapis de mousse particulièrement confortable.


Phélès

PARCHEMIN
La lanterne s'éteignit soudain, laissant Phélès plongé dans l'obscurité la plus totale. Heureusement, petit à petit, ses yeux s'habituèrent à la faible luminosité, et le barde commença à distinguer autour de lui.
Le passage dans Araumycos était plus large à cet endroit, comme si une grotte naturelle était là auparavant et n'avait pas été entièrement recouverte par l'être muqueux. Ses compagnons s'étaient arrêtés, et Luciole et Joinon avaient quelques mots en essayant de réparer la lanterne. Phélès savait que celle-ci était cassée, et que rien de ce qu'il pouvait faire n'y changerait quelque chose. Il commença à imiter ses autres compagnons de voyage, qui s'étaient affalés sur un roc dépourvu de mouse non loin, et s'assit sur le sol dur (quel réconfort après les mousses) pour grignoter un morceau.


Luciole

PARCHEMIN
Petit à petit, la luminosité augmentait et le guerrier voyait de mieux en mieux dans le couloir. Les parois n'étaient pas, comme il l'avait cru au premier abord, constituées de champignons et autres matières spongieuses, mais de mousse, de lierre et d'autres végétaux entrelacés. Il y avait même, de temps à autre, des fleurs blanchâtres et odorantes, particulièrement jolies dans leur fragilité. Des insectes luminescents voletaient autour, ce qui expliquait cette soudaine luminosité. Luciole observa ses compagnons qui s'arrêtaient un instant, visiblement éprouvés. Las et heureux de trouver aussi propice lieu, le Calishite s'arrêta quelques instants sur un tapis de mousse particulièrement confortable.


Hagnar

PARCHEMIN
La somnolence gagnait lentement la prêtresse Naine, qui se voyait déjà allongée dans des coussins de soie cousus de fils d'or. Quelle merveilleuse idée elle avait eu de venir dans cette auberge luxueuse après... Après... Après quoi déjà? Ah oui, cette mission en Outreterre. Cette mission inachevée d'ailleurs. Inachevée? La fureur de Myel-Elina va être terrible!

D'un bond, la Naine se redressa sur ces pieds. L'effroi à la pensée d'une Myel-Elina en colère fut finalement salvateur, car Hagnar n'était pas à Eauprofonde, elle était encore au plein cœur d'Araumycos, au fond de l'Outreterre! Et un spectacle assez dramatique se déroulait actuellement sous ses yeux. Tous ses compagnons, qu'ils fussent Humains, Nain, Orques ou Svirfnebelins étaient allongés à même la paroi, et des mousses et champignons poussaient déjà sur leurs vêtements, les entourant pour les faire pénétrer dans la paroi. L'air était saturé de poussières odorantes, visibles dans la faible lumière de la lanterne magique, que la Naine n'eut aucun mal à déterminer comme des spores. Si elle n'agissait pas rapidement, elle se retrouverait bientôt seule à ne pas être digérée par le champignon...

écrit par: Phélès Mercredi 19 Novembre 2008 à 21h07
Enfin un peu de repos, traverser d'Araumycos n'avait pas été si compliqué que ça finalement. Les svirfneblins étaient des créatures encore plus peureuses que lui. A moins que le champignons les aient tous acceptés car il avait perçu la nature exceptionnelle du gantelet de l'Amasstarte.

¤ Je n'aurais jamais imaginé de telles odeurs ici bas, en outreterre. J'ai toujours pensé que la surface était le seul endroit a jouir de tels plaisirs. Je me suis trompé, espérons que ça n'arrivent pas trop souvent. ¤

Après avoir mangé quelques bricoles que lui avait donné Marteau Tonnerre, un délice après avoir sauté le petit déjeuné, le barde se laissa aller. Il sorti sa pipe de son sac, la bourra de tabac gnome, et avachi sur le rocher tel un dieux des plaisir, alluma sa pipe et avala la fumée avec un plaisir non feint.


- Au lieu de chercher à réparer cette torche éternelle.. Reposez vous. Ça fait du bien. Sire Joinon.. J'ai vu que vous fumiez la pipe vous aussi ? Auriez vous l'obligeance de me faire gouter votre tabac. Je vous donnerais du mien..

C'était la première fois que l'herbe de Dobun lui faisait tant de bien. Les choses lui semblaient tellement.. Douces. Frôler la mort quelques jours plutôt lui avait donné tant de pouvoir. Pour la première fois il se sentait dans son élément près à soulever des montagnes. Il se sentait tellement bien sur ce rocher. Inspirant profondément une nouvelle fois, il ferma les yeux profitant de ce bref instant de repos. Dans cette torpeur, le barde était loin d'imaginer que le limon le recouvrait petit à petit.


écrit par: Joinon Jeudi 20 Novembre 2008 à 12h13
Les jambes lourdes et douloureuses, l'esprit fatigué et embrumé, Joinon fut plus qu'heureux qu'enfin ses compagnons aient décidé de faire une pause. Marcher à l'étroit dans une masse végétale ne convenait guère au nain d'or qui avait eu jusqu'ici le maigre avantage d'évoluer dans un milieu rocheux fascinant.

¤ Bah, je ne devrais pas me plaindre. ¤ songea-t-il en pensant à Luciole. ¤ Il a presque dû marcher à quatre pattes lui. Et l'autre calishite aussi. Je ne suis pas mécontent d'être un nain.¤
Pressant ses flancs, il fit une moue dubitative. ¤ Il faudrait juste que je songe à m'occuper de mon horizontalité...¤

Petit à petit il sombrait dans un repos mérité. Il se ressaisit, pensant un instant à allumer sa pipe dont il n'avait guère profité depuis sa descente en Outreterre, hormis ce matin même. Mais il rejeta rapidement cette idée, déclarant intérieurement qu'il ne devait pas être bien sage de brûler des végétaux secs dans un milieu lui-même végétal. Au mieux il pouvait déclarer un incendie, au pire Araumycos pouvait prendre d'un mauvais oeil cet acte barbare envers ce qui était finalement plus ou moins son espèce.

Ainsi Joinon s'endormit malgré tout peu à peu. Il était las, si las de tout ce qu'il avait vécu en si peu de temps. Pendant ses cinquante années de jeunesse il n'avait fait que voyager avec son père puis seul, chantant la vie, se satisfaisant de si peu mais attendant secrètement ce qu'il croyait être l'aventure, la Grande Aventure! Et à présent qu'il vivait comme le personnage d'une de ses propres chansons, il était usé. Il avait fallu si peu de temps pour que tant d'émotions le touchent... Cela l'usait et ce serait fatalement un autre Joinon qui reviendrait à la surface de Faerûn. Si toutefois il était destiné à y retourner un jour...

Se sentant loin de dangers tels que Chrysale, et dans ce cadre si agréable, le barde n'hésita pas à fredonner quelques paroles improvisées qui le conduisirent lentement jusqu'au royaume des rêves, une larme perlant sur sa joue cuivrée.


- La harpe à la main, je joue sans cesse,
Caressant ses cordes comme ton doux visage,
Et c'est à toi ma belle que je fais cette promesse:

Jamais n'oublierais, même au plus loin, ton image
Tu seras, pour toujours, mon ange, ma princesse,
La compagne lointaine de mon éternel voyage.

Ne sais combien de temps durera mon exil
Ni pour quel lieu il me faudra partir
Mais alors penserais, quelque soit mon péril:

"Ô combien j'ai toujours souhaité la chérir
Et faire de son corps mon unique asile"
Car dans tes bras, Kipepeo, je veux m'endormir...

écrit par: Hagnar Dimanche 23 Novembre 2008 à 22h13
Après avoir été tentée par un repos bien mérité, la prêtresse repris du poil de la bête et s'aperçut que cette douceur était en fait un piège mortel d'Araumycos et sortit de sa torpeur en poussant un cri:

-!

Une fois lucide, Hagnar s'aperçut vite que ses compagnons avaient tous succombés à la volonté du champignon...

¤Mais c'est pas vrai... Je suis vraiment entourée d'abrutis! Qu'est-ce qu'ils feraient sans moi, hein? Les pauvres, je suis sûre qu'en plus ils se trouvent tous meilleurs les uns que les autres! Bon passons aux urgences...¤

La prétresse d'Abbathor se dirigea alors directement vers Luciole, se pencha et glissa délicatement une main dans son sac à la recherche de pièces, piécettes ou autres petits objets précieux rapidement accessibles. Une fois ceci effectué, la naine se dirigea vers Phélès et se mit à crier en le giffleant:

- Meph'!!! Réveille-toi!!! Je te signale que t'es en mission!!! T'es pas là pour te reposer!!! Oh, oh, faut qu'on continue!!!

Que Phélès sorte ou non de sa torpeur, Hagnar le soulève, le bouge et le tire de manière à la sortir de l'emprise immédiate d'Araumycos.

écrit par: Phélès Lundi 24 Novembre 2008 à 12h01
Il rouvrit les yeux, regardant alentour. Sa pipe s’était éteinte depuis longtemps. Impossible de dire combien de temps il avait dormi, se redressant en faisant marcher sa ceinture abdominale, le barde regarda les alentours.. Tous étaient allongés dormant paisiblement. Alors par simple curiosité il s’approcha près de Joinon..

- Hep, assez rêvasser, non ? Dit il à l’intention de son homologue nain, pourtant nulle réaction.. Il s’approcha.. Et fut stoppé net dans sa progression. Il était recouvert d’une couche de mousse verdâtre.. Méprisant le danger il alla près de son ami. Il toucha la mousse, frottant pour la faire disparaître.. Mais malheur, au grand malheur, la mousse céda sous la pression laissant place à une enveloppe vide ! Joinon avait été digérer par Araumycos !

Pire encore, alors qu’il portait ses mains au visage il remarqua que la mousse qu’il avait touché commençait à se rependre sur son corps, peut important quelle quantité il en enlevait, elle revenait toujours plus dense. Il grattait de plus en plus fort, se griffant jusqu’au sang mais rien n’arrêtait le champignon millénaire : il allait y passer comme tout les autres !


- Je ne peux pas finir comme ça.. Alors qu’il parlait le limon rentrait dans sa gorge, lui recouvrant les muqueuses, respirer devenait de plus en plus difficile, et il tomba, inconscient.

La douleur cuisante sur ses joues, son nom d’emprunt répété à tords et à travers le ramenèrent à la réalité..

- Finalement ça n’était qu’un..¤ Non ! ¤ Le spectacle failli le faire défaillir, son rêve n’était pas si imaginaire que ça ! Tous sauf la naine avaient sombré dans l’inconscience en plein milieu d’Araumycos.. Ainsi, même le repos n’avait été qu’onirique.. Hagnar continuait de le maltraité alors qu’il avait ouvert les yeux, reprenant conscience, il se mit à se frotter partout faisant disparaître la mousse, recommençant le même processus que dans son cauchemar, mais le soulagement fut grand car elle ne repoussait pas. Regardant l’hécatombe qui se profilait, le barde eut malgré tout un mot de remerciement pour la naine.

- Un prêté pour un rendu c’est bien ça ? Merci..

N’attendant pas de réaction, il enjambait les corps pour aller réveiller le nain, mais il se ravisa, peut être fallait t’il tous les réveiller.. Il pensa à Valcor quelques instants, choisissant sciemment de ne le réveiller qu’en dernier.

¤ Je te rends la pareille mon pote ! ¤

Se penchant vers Luciole à ses pieds, Phélès commença à le réveiller avec la même vigueur qu’Hagnar pour lui. Et il ferait de même avec Joinon une fois le calishite ramené à la raison.

écrit par: Luciole Lundi 24 Novembre 2008 à 12h53
Le guerrier essayait de se rappeler le nom de chaque fleur qu'il reconnaissait autour de lui. N'en connaissant même pas le quart le jeune calishite s'amusait à donner de nouveaux noms à celles qu'il n'avait jamais vues. Remarquant soudain les nombreux oiseaux et insectes qui peuplaient ce lieu étrange, Luciole entreprit de vider son sac afin de retrouver le bout de bois qu'il avait taillé en forme de sifflet bien des semaines plus tôt. Les oiseaux lui semblaient tellement gentils qu'il voulait à tout prix communiquer avec eux. Alors qu'il sortait un morceau de bâton à moitié taillé, le guerrier remarqua que ses compagnons avaient tous fait une pause afin de se reposer. Préférant de son coter jouer avec les petits animaux, il se mit à souffler de toute ses forces dans le sifflet qui émit un magnifique gazouillement. Alors qu'il observait la réaction des oiseaux environnants, le guerrier sentit une vive douleur dans l'omoplate droite. Se retournant pour voir quelle en était la cause il vit arriver droit sur lui un énorme essaim d'abeilles, d'oiseaux et de papillons. En un instant tous ces animaux furent sur lui et commencèrent à la mordre, à me piquer et à lui foncer dedans. Le guerrier se baissa et tenta de s'enfuir en s'excusant maladroitement:

-Non, je suis désolé ce n'est pas ce que je voulais dire... fuuuuu-fuuuuu-fuuuuu. Je ne comprends pas votre langue, Aïe!!! Arrêtez!!!

Soufflant de plus belle pour essayer de calmer les insectes le guerrier remarqua alors que ses compagnons avaient tous disparus. Ils avaient été remplacés par un tas de lichen d'ou sortait de nombreux vers sui se dirigeaient aux aussi vers le guerrier qui commençait à crouler sous les attaques. Alors que des libellules entraient dans sa bouche pour l’étouffer, le guerrier entendit son nom et sentit l'urgence dans la voie qui l'appelait. Espérant que Phélès viendrais le sauver, le guerrier lui répondit en criant:

-PHELES!!! JE SUIS LA !!!Argh, les libellules!!!

Les insectes avaient disparus.

-Argh!!! A moi !!!! Au secours y a des libellules dans ma bouche !!! Au secours Phélès !!!!

Le guerrier se rendit enfin compte que tout avait disparu. S'arrêtant de crier le guerrier prit un instant pour respirer profondément puis regarda autour de lui. La panique s'était emparée d'Hagnar et de Phélès qui couraient chacun vers les autres membres de l'expédition en hurlant et en les frappant. Ne comprenant pas ce manège, Luciole regarda plus attentivement et remarqua alors le lichen qui envahissait petit à petit Joinon et son cousin.
Sautant sur ses pieds, le jeune calishite se rua vers Valcor qu'il secoua le plus fort qu'il pu hurlant à l'unisson avec ses deux compagnons réveillés. Tout en aidant la prêtresse et le barde à réveiller les autres, Luciole continua à jeter des coups d'oeil autour de lui, si ses compagnons étaient digérés par le champignon, peut être les abeilles et les libellules viendraient elles aussi pour dévorer leur part d'aventurier...


hrp.gif Hagnar tu es atroce... t'aurais au moins pu me réveiller en premier après m'avoir allégé. upset.gif En plus j'avais partagé l'argent équitablement!!! biggrin.gif

écrit par: Joinon Lundi 01 Décembre 2008 à 10h17
- Non... papa, non, pas... maintenant... murmurait le nain d'or dans sa barbe tandis que Phélès, après avoir réveillé Luciole, s'occupait activement de lui. Etait-ce un rêve, un cauchemar peut-être, qui occupait les pensées de Joinon, ou bien le dangereux champignon qu'était Araumycos lui donnait-il quelque étrange vision? Lui-même n'aurait su le dire. Il ouvrit brusquement les yeux, découvrant alors un Phélès en train de le secouer énergiquement.

- Aïe, hé, ho! se plaignait-il en agitant les bras afin de calmer son homologue humain. Du moins avait-il la sensation de les bouger, emprisonné qu'il était par les mystérieux végétaux. Il refermit les yeux puis les rouvrit, toujours sous la pression de son compagnon.
- Non mais on s'est à peine reposé... Un instant de répit ne pouvez-vous m'accorder? geignait-il de plus belle jusqu'à ce que ses yeux se furent assez ouverts pour contempler le spectacle de son propre corps enlisé dans le mucus, recouvert par les spores, absorbé par la créature.

Un grand cri fut sa réaction. Il se releva autant qu'il put, bougeant cette fois ses membres avec bien plus de vigueur pour se libérer.

- Dumathoïn, quelle sorcellerie est-ce là? invoqua-t-il l'un des membres du Morndinsamman. Bon sang, mais quelle horreur!

Se hissant sur ses larges jambes, le petit barde s'éloigna rapidement de la paroi, restant à l'affut au milieu du tunnel, prenant garde à ne pas rester en contact avec le gigantesque végétal. Instinctivement, il porta une main à sa plaie au ventre en inspectant la blessure.
¤ Qu'est-ce qui se passe si quelque chose est entré en moi? ¤
Manquant de tourner de l'oeil à cette désagréable idée, Joinon regarda autour de lui pour voir ce qu'il advenait des autres aventuriers, orques y compris. Il allait devoir les libérer de leurs entraves s'ils étaient également emprisonnés.
- Allez! On réveille les autres et on repars! Faut pas rester ici, faut sortir!
Déchirant une bande de tissu de son costume déjà entaillé, le nain s'en fit un une sorte de foulard qu'il enroula autour de sa bouche, le faisant remonter jusque sur son nez.
- Faites comme moi, il faut croire que même la résistance naturelle de mon peuple aux divers poisons n'a pu me prémunir de ce danger, il faut quitter les lieux! continua-t-il, à présent en pleine possession de ses moyens, tandis qu'il se préparait à réveiller les autres potentiels "endormis".

écrit par: Myel-Elina Jeudi 04 Décembre 2008 à 15h22
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Dans Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


PARCHEMIN
Hagnar survie: 2 + 3 = 5 >< DD 20 échec


Hagnar n'avait nullement outrepassé ses principes en fouillant et puisant sans vergogne dans les poches de Luciole, et se frottait les mains en recomptant ses acquisitions. La réaction de Luciole ne serait certainement pas amicale face à cet escamotage, mais la prêtresse pensait ne pas se faire démasquer.

Avec l'aide de Phélès, puis de Joinon et enfin de tous, le groupe fut sauvé dans son entièreté des filaments avides d'Araumycos. Hélas, les équipements avaient subi un sort plus dramatique. Certes, les aventuriers n'avaient pas perdu ne serait-ce qu'un bouton de chemise (si l'on exclue le vol sur le malheureux Luciole), mais les équipements des Svirfnebelins et de l'un des orques étaient manquant. Ce qui signifiait entre autres que la nourriture viendrait bientôt à manquer.

Pire, cet épisode avait totalement désorientée l'équipe. Le tunnel creusé s'était rapidement fermé, et personne n'avait la moindre idée de la direction suivie auparavant. Même Hagnar n'étair pas en mesure de donner une direction fût-elle approximative, et le groupe dut donc se résoudre à creuser, désormais à coups de dague ou d'épées, dans une direction aléatoire. Et, de peur d'être de nouveau avalé, personne n'osa dormir, et tous maintenaient une terrible tension contre lui-même.


Luciole est éreinté
Phélès est éreinté
Hagnar est éreinté
Joinon est éreinté


Et le temps passa encore, tandis que la lassitude et la fatigue s'insinuaient dans le corps engourdi de chacun. Les quelques vivres restants furent rapidement épuisés, et c'est le ventre vide et le coeur las que le groupe poursuivit son parcours. De tous, Joinon fut celui qui supportait le mieux cette terrible épreuve, mais même le barde nain ou le solide guerrier Calishite enduraient ce trajet avec une grande difficulté et des efforts incommensurables.

Bientôt, l'un des Svirfnebelins s'effondra dans le mucus, mais ni les soins ni les bonnes paroles ne purent le réanimer. Sans un bruit, les Gnomes des profondeurs saluèrent silencieusement le défunt, et poursuivirent. Malgré la faim, seuls les deux Peaux-Vertes eurent le coeur de se partager le petit corps décharné.
Ces mêmes orques devaient connaître une fin proche. Car leur animosité et leur anxiété croissaient avec la faim, et le goût de la viande avait réveillé leurs instincts cannibales. Toujours à l'arrière, ils ne tardèrent pas à se battre pour manger la chair verdâtre de leur congénère. Mais, avant que l'on put les raisonner, ils s'étaient entretués, cadavres destinés à nourrir le champignon géant.

Et ainsi se poursuivit le parcours, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un Svirfnebelin en plus d'Hagnar, Phélès, Joinon, Luciol et Valcor. Mille fois les dieux furent maudits, mille fois le désespoir faillit submerger tout le monde, et mille fois chacun fut tenté de s'assoupir doucement sur la mousse pour ne jamais se réveiller. Mais, à bout de force et après un temps incroyablement long, le groupe amoindri atteint enfin la lisière d'Araumycos. Derrière, un tunnel inhospitalier mais couvert de pierres (de vraies pierres, sans champignon ou mousse vorace) aboutissait après quelques mètres à une cavité de faible taille, emplie de battements d'ailes de chauve-souris, au centre duquel se trouvait, immobile, une petite surface d'eau croupie...



écrit par: Phélès Mardi 09 Décembre 2008 à 14h57
Epuisé, Phélès en regardant cette nouvelle géode eut envi de prendre sa dernière dague et de se l’enfoncer dans l’avant bras pour voir si tout ceci était encore un piège du champignon millénaire. A défaut, il se claqua pour essayer de garder ses yeux ouverts. La faim qui lui tiraillait l’estomac donna au saltimbanque des idées malsaines. Il regarda le svirfnebelin, avec un œil gourmand. Après tout.. Les orques en avaient mangé et ils n’en étaient pas morts pour autant..

Quoi que.. Peut être était ce la chair de la créature des profondeurs qui les avaient rendu fou au point de s’entredévorer. Le spectacle que les peaux vertes avaient offert, aurait plu au manoir de l’Amasstarte. Il aurait aimé noter qu’en cas de crise les orques perdent tout sens commun, afin de monter une espèce de représentation barbare à son seigneur et sa maitresse.

Il reporta son attention sur Valcor, avec de la chance il serait d’accord ou du moins pas assez vif d’esprit pour comprendre ce qui lui arriverait. Mais le barde chassa ses idées cannibales, même s’il semblait si appétissant.


¤ Me réduire à un tas de peaux vertes abruti et mort ?! Ça jamais ! ¤

Alors, même si son ventre criait famine, le barde se massant l’abdomen se dit qu’une journée de jeûne, ne lui ferait pas de mal. Il se trouvait tellement gros et empâté ses derniers temps..


¤ Désolé mon vieux, mais va falloir prendre ton mal en patience ! ¤

Regardant alentour, le barde cherchait à déterminer les chemins d’accès vers ce lieu que l'on pouvait qualifier de sécurisant face aux entrailles d’Araumycos. Il ne voulait pas croiser d’ennemi au détour d’un rocher, ni se faire égorger pendant son sommeil. Après tout, il leur restait un adversaire, et pas des moindres.


- Sire Joinon, auriez vous une idée d’où nous sommes par rapport à la surface ? fit-il à demi voix de peur qu’elle résonne dans les entrailles de la terre et qu'elle fasse partir les chauves souris dans tous les sens.. Mais c’était peut être une solution pour voir les moyens de sortir de cet endroit, difficile de croire que ses bestioles aient put traverser l’être le plus vieux et pas pour autant le moins vif de Toril sans y laisser leur vie. "Et à défaut de nourriture, quelqu’un ici pourrait générer un peu d’eau pure pour que chacun puisse boire autre chose ça ?" Il pointa du doigt la flaque au centre de la géode. "En espérant que ce qui se trouve la bas ne soit pas un nouvel ennemi propre à l’outreterre.."

Une vague de fatigue assomma de nouveau le barde. Il avait tellement envi de s’allonger sur un rocher à présent et de continuer le rêve qu'il avait entamé paisiblement dans le champignon. Mais ses muscles tendu à l’extrême refusaient de bouger tant que personne n’aurait fait quelque chose allant dans son sens. "Les dieux seuls savent à quel point j’aurais besoin d’un lit. Y aurait-il un moyen de pouvoir dormir sans nous préoccuper des dangers par ici ? Je ne me sens pas la force de mener des investigations, du moins pas maintenant.."

écrit par: Luciole Dimanche 14 Décembre 2008 à 22h33
Le guerrier sortit du champignon et poussa un gémissement de soulagement. Si cette traversée infernale s'était terminée, tout le monde restait exténué. Avançant devant ses compagnons pour contempler l'endroit où ils se trouvaient, Luciole en eu le souffle coupé. Le guerrier fit un tour sur lui même avant de jeter un coup d'oeil discret à Joinon et à son cousin. Ne prêtant pas plus d'attention aux lamentations de Phélès qui réclamait de l'eau potable et un lit, Luciole ne répondit qu'à une seule question du barde. Restant aux aguets du moindre danger le guerrier posa la main sur le pommeau de son arme avant de répondre d'une voie tendue:

-Et bien... Mon chère Phélès, je ne sais pas si Joinon se souviens de cet endroit. Mais pour ma part, il m'a assez marqué. Si je ne me trompe pas, c'est ici même que mon cousin et moi même avons vendus nos vies à Chrysale. Ce petit plan d'eau me rappel vraiment la caverne que nous avions déjà traversée... Si c'est bien la même caverne alors Chrysale sauras dans peu de temps que nous sommes ici. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s'arrêter ici. Joinon? Valcor? Qu'en dites vous? Je sais bien que nous sommes tous exténués mais personnellement je préférerais continuer à avancer un peu. Bratak avait laissé des traces sur les murs en venant, ça ne devrait pas être trop dur de ressortir d'ici. Et pas trop long non plus...

Attendant les avis de ses compagnons, le jeune calishite dégaina son arme et s'avança lentement dans la caverne jusqu'au point d'eau. Le guerrier se laissa aller quelques instants à se remémorer les souvenirs de son dernier passage dans la grotte. Il se souvenait de Kurto qui avait été sortit de prison afin de continué l'aventure, de Bratak qui s'était échappé juste avant son jugement. De Yamaël le jeune mage qu'ils avaient du abandonné suite à ses graves blessures. Et de Morvax, le petit roublard avec qui il s'était lié d'amitié. Souriant doucement à ces souvenirs le guerrier se retourna vers ses compagnons en les regardant chacun:

-Alors? Que décidez vous? Moi je préfère partir et remonter à la surface afin de trouver un lit et de la nourriture plus rapidement... Et puis après toutes ces aventures je suis sur que Piochette-Eclair va faire une statue de nous sur la place public. J'aurais bien aimé que Kurto et Bratak voient une statue de moi... Enfin... On repart?

écrit par: Myel-Elina Vendredi 26 Décembre 2008 à 13h15
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Dans Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Valcor'Dache s'approcha de son cousin et lui posa une main sur l'épaule. Même s'il tenait à peine debout tant la fatigue et la faim le tiraillait, il avait gardé une clairvoyance que seuls ceux habitués à manier la magie pouvait atteindre.

-Non, mon cousin. Répondit-il dans un souffle. "Ce n'est pas la même cavité. Il y avait un symbole sur le mur, un symbole magique que je ne vois pas ici. De plus, le creux était un cul-de-sac alors qu'ici, un tunnel continue de l'autre côté. Et les chauve-souris non plus n'étaient pas là lorsque nous avons vendu notre âme à cette Chrysale..."

L'ensorceleur pointa du doigt l'ouverture au fond de la caverne, avant de s'affaler sur le sol, l'air hagard.

-Dangereux ou pas, continue-t-il, je ne pourrais pas aller plus loin sans repos. Il nous faut nous reposer, et... Manger.

Ce sur quoi Joinon s'avança, s'arrêta quelques instants pour observer autour de lui, et commença à se tourner vers ses compagnons, un demi-sourire se pointait sur son visage éreinté.

-La bonne nouvelle, dit-il d'un ton qui se voulait réconfortant, c'est que nous ne sommes plus très loin de la surface. Où cela, je n'en sais rien, mais pas en profondeur. Avec un peu de chance, nous pourrons bientôt rejoindre l'air libre.

L'un des derniers svirfnebelins restant s'avança alors, l'air comme terrifié par cette révélation. Pour quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds à la surface, la perspective de voir le soleil était à la fois épouvantable et excitante.

-La... Surface. Lança-t-il. "Que voudriez-vous que j'y fasse? Je suis un être de l'Outreterre, et... Ah, de toute façon, si on ne dort pas et ne mange pas, on sera bientôt allongés pour l'éternité. Nous ne pouvons pas continuer, malgré ce que dit le guerrier. Et il nous faut vite trouver de la nourriture."

écrit par: Phélès Samedi 27 Décembre 2008 à 19h33
Les poils du barde c’étaient hérissé lorsque Luciole avait déclaré déjà être venu dans cette caverne, mais Valcor, une fois n’est pas coutume, rassura Phélès et ses pensées funestes. Ainsi la cavité dont le guerrier calishite parlait avait un symbole magique et de la vente de leurs âmes à Chrysale. Folie ! Qui serait assez sot pour vendre son âme.. à une Drow !

Pendant que le saltimbanque fouillait son havresac, le magicien déclara ne plus pouvoir aller plus loin et l’apollon de petite taille déclara d’une voie enjouée qui ne lui ressemblait pas qu’ils étaient proches de la sortie. Il sorti le grimoire dans le quel il avait dessiné la rune, au prix d’une prouesse magique. Il feuilleta les pages avant de trouver le symbole et tendit le livre à Joinon en lui demandant si cela ressemblait au symbole magique qu’ils avaient vu, sachant pertinemment la réponse.

Néanmoins le barde était rassuré, la surface était proche. Ses sens altérés par la fatigue et le désir de revoir le soleil lui faisaient entendre le vent à la surface, les bruis des feuilles et des oiseaux. Il sentait même l’air frais caresser sa peau. Si seulement tout cela pouvait être vrai. Il fut sorti de sa rêverie par les gargouillis que firent son estomac privé depuis bien trop longtemps de nourriture.

A l’esprit, trois solutions lui vinrent. La première, manger le malheureux qui les avait conduis dans l’être millénaire comme les orques l’avaient fait plus tôt. Mais cette solution semblait folle car la chair Svirfnebelin semblait donner des hallucinations suffisamment fortes pour faire en sorte que les membres du groupe s’entretuent. La seconde, c’était de sacrifier Valcor et de le manger, le barde conserverait les intestins de l’homme, soit pour s’en faire une écharpe soit pour les offrir à sa maitresse. Mais convaincre les autres de dévorer sa chair était une chose plus difficile à faire.. La dernière et la plus répugnante était de tuer quelques chauves souris et de se les faire à manger. Mais la réaction des bestioles risquait d’être dangereuse et le barde était incapable de déterminer leur nombre. Si elles attaquaient les aventuriers, seraient ils en état de se défendre ?


- Avec Araumycos derrière nous, nous n’avons qu’un endroit à surveiller et c’est finalement un point positif. Nous ne disperserons pas nos forces à veiller de deux cotés en même temps.. Pour ce qui est de manger.. Malheureusement la seule chose, aussi abjecte soit elle, que nous pourrions faire serait de.. ¤ Bouffer Valcor ! ¤ "De tuer certaines chauve-souris et de les manger.." Le barde accompagna sa déclaration d’une grimace prouvant son dégout pour la chose. "Cependant, cette solution pourrait alerté notre poursuivante de notre position et si jamais elles s'avèrent plus coriaces que prévues, on est mal.."

écrit par: Joinon Dimanche 04 Janvier 2009 à 12h07
- C'est bien le symbole de notre caverne. Il faut croire que vous avez suivi le même chemin que nous. avait déclaré le nain en étudiant le dessin de Phélès à qui il rendit ensuite le grimoire.
- Moui, nous avions encore de la nourriture à ce moment-là... continua-t-il tandis que son estomac le tiraillait. Lui qui était habitué à manger plus que nécessaire - il l'avouait d'ailleurs sans mal et, s'il ne l'avait pas fait, son aspect physique l'aurait de toute manière trahi - ne résistait guère à cet obstacle physique.

¤ Hmpf... Penser à autre chose... autre chose, autre chose... Tiens, Araumycos, voilà un être dangereux. Mais une merveille de Chauntéa certes. Un tel organisme survivant dans ces lieux; un végétal pourtant privé de lumière! Et qui digère ses proies! Digérer... digérer... manger... ¤

- Rah! cria le petit barde rondelet en se rendant compte que son esprit ne se focalisait guère que sur son plus gros soucis actuel.
Posant son sac et le fouillant, il répondit au svirfnebelin inquiet.

- Ne t'inquiète pas pour la surface, ami, elle n'est pas moins hospitalière que l'Outreterre. Le plus important est de survivre pour le moment! Et ne doute pas qu'un svirfnebelin puisse évoluer sans mal dans le monde du dessus. J'ai moi-même un bon ami de ta race qui occupe un poste important dans une organisation dont je fais partie. Sache d'ailleurs que si tu nous en sortons, j'influerais auprès de celle-ci pour te renvoyer parmi les tiens s'il s'agit de ton souhait. Nous te devons bien ça.
¤ A défaut d'avoir pu sauver tes compagnons d'infortune. ¤

Joinon fouillait dans son sac, s'extasiant à la vue de plusieurs objets qu'il ne se souvenait plus posséder.
¤ 10 kilos de bois de chauffage... C'est donc ça qui est si lourd. Mais qu'est-ce que je fais avec ça moi? Bah, dans le doute, autant les garder. ¤
Il entreprit de déposer par terre tout ce qui pouvait plus ou moins servir de nourriture, et cela l'effraya grandement. Ainsi, il sortit de son sac une bouteille de vin, une corde ainsi que sa bourse à composante qui contenait divers éléments.
- Bon, j'ai du vin, profitons-en, faites passer la bouteille. J'ai aussi une corde en chanvre, le chanvre se mange-t-il? Et j'ai ramassé ça et là du mucus et de la mousse, mais ils sont phosphorescents et je doute de leur comestibilité.
¤ De l'alcool, du chanvre, des champignons... ¤ songea le nain d'or tandis qu'un semblant de sourire nerveux s'affichait sous sa barbe rousse.
- Sinon il va nous falloir nous contenter des chauves-souris. Peu importe les risques, une mort plus cruelle nous attend si nous ne faisons rien.

écrit par: Luciole Mercredi 07 Janvier 2009 à 21h18
Alors que le guerrier se sentait soulagé par les paroles rassurantes de son cousin, le fait de le voir s'écrouler au sol alarma Luciole. Le guerrier jeta tout ce qu'il tenait pour se précipiter vers son cousin.

-Valc, ca va mon grand? Tu vas pas nous lâcher maintenant hein? Hé on y est presque ma poule. Aller vas y bois un coup ca va te requinquer. Bon je crois pas que le chanvre ca se mange donc la seule solution c'est les chauves-souris. J'suis plus aussi frais qu'avant mais j'vais vous en ramener de la bouffe.

Le guerrier reprit son arme en main, ajusta sa côte de maille et se dirigea vers l'endroit où les quelques chauves-souris voletaient. Au bout de quelques instants le guerrier revint en grommelant.

-J'le crois pas... J'suis sur qu'elles m'ont entendue. Du moment où j'ai dit que j'allais chercher à manger elles sont remontées au plafond... Comment tu veux chasser avec une épée si la bouffe est au plafond. Mais tu vas voir j'vais les faire redescendre moi...

Le guerrier passa le sol au peigne fin afin de trouver des cailloux à lancer sur les chauves-souris puis se dirigea de nouveaux vers l'endroit où s'étaient réunies celles-ci. Le jeune calishite s'appliqua alors à tirer sur les malheureuses bêtes d'une main tout en ayant son arme à portée pour pouvoir riposter rapidement.

-Ahah!!! Alors, vous faites moins les malines maintenant! Vous y aviez pas pensé à ca hein? Vous pensiez pas que Luciole il arriverait à vous dégommer au plafond pas vrai!!! Et ba si!!! Je suis pas qu'une bête en combat rapproché, je suis aussi super balèze pour le lancer de cailloux! J'ai été trois fois champion de mon école au jeu du caillou ahah!

Afin d'illustrer correctement ses propos le guerrier tira malencontreusement un caillou en direction de ses compagnons.

-Oups, désolé les gars. Il a ricoché... Joinon prépare un petit feu comme ca on pourra manger vite quand j'en aurais zigouillé une ou deux.

Le guerrier se remit à la tache en espérant que ses proies ne tarderaient pas à descendre afin qu'il puisse se servir d'une "vraie" arme.


Luciole jette des cailloux sur les chauves-souris pour les faire descendre.

écrit par: Phélès Mercredi 07 Janvier 2009 à 22h43
Les déclarations du nain n’étaient pas tombées dans les oreilles d’un sourd, en particulier celle du barde qui même s’il était épuisé savait toujours distinguer ce qui était intéressent de ce qui ne l’était pas, à défaut de faire la différence entre le bien et le mal. Son homologue nain, aussi bien au niveau de la profession ou que de leur beauté surnaturelle et quasi divine, faisait parti, lui aussi d’une organisation. Les yeux du barde s’allumèrent d’une étincelle de curiosité.
Si les choses avaient été moins graves, il n’aurait pas hésité pour faire parler le nain. Quelques renseignements auraient surement été appréciés par sa guildemestre et ce même si Phélès ignorait les informations dont disposait Myel-Elina sur les différentes confréries de Toril. Après tout, une source confirmant les diverses investigations menées ou apportant un point d’éclaircissement sur un point n’étaient pas inutiles.
A la proposition de manger du chanvre, le saltimbanque sourît.


¤ Et pourquoi s'abreuver de courage pendant qu’on y est ? ¤

Mais son sourire narquois ce changea en effroi lorsqu’il vit luciole s’évertuer à lancer des pierres aux créatures de la nuit perchées sur le plafond de la caverne.


¤ Il est fou.. ¤

Une envie de le mettre en garde lui traversa l’esprit, de lui dire qu’exciter ainsi les bêtes risquait de créer un mouvement de foule de la part de ses bestioles. Et même si un moulinet d’épée pourrait en abattre quelques unes à la volée, il était loin de connaître les espèces d’outreterre qui pouvaient se révéler plus sanguinaires que celles de la surface.
Mais avant d’ouvrir la bouche il remarqua que s’il le prévenait, il serait difficile de se cacher derrière un quelconque abri tout en conservant sa classe naturelle. Après avoir vu sa misérable fuite, on lui répéterait à tords et à travers qu’il avait peur de vulgaires créatures aveugles et relativement peu habiles en matière de vol et quasi inoffensives. Discrètement, le barde se déplaça près de la paroi, pour y repérer un coin exempt de toute trace d’Araumycos pour s’y cloitrer en sécurité attendant le déluge de battement d’ailes..



Jet de discrétion pour se cacher aux yeux du groupe et dans l'objectif de trouver un recoin ou se cacher pénard en cas d'attaque de chauve souris.

écrit par: Hagnar Vendredi 16 Janvier 2009 à 07h46
¤Bouffer des chauves-souris, mais il est pas bien Pheles! Le mieux a faire serait de sacrifier l’un d’entre nous, un grand de préférence, Valcor par exemple… Mais qu’est-ce qu’il fait lui ?! Il aurait pu prévenir avant de se lancer dans un combat contre les chiroptères !!!¤

-Oh !!! Mais ca va pas, non ?! Tu fais quoi avec tes cailloux, tu crois que tu vas les tuer comme ca ? Allez tous contre la roche pour se protéger les uns les autres !


Ce disant, la prêtresse se dirigea contre la paroi la plus proche afin d’être sure de ne pas se retrouver inopinément en première ligne mais bien protégée entre la roche et ses compagnons. Dans le même temps, elle sort son bâton afin de pouvoir jouer au base-ball avec les premières chauves-souris qui oseraient approcher.

Voyant l’Outreterrien à proximité, Hagnar pensa s’en faire un bouclier vivant et l’invita à la rejoindre au plus vite.
C’est alors que les paroles de Joinon résonnèrent à ses oreilles et elle s’empressa de préciser :


- En venant, emprunte donc la bouteille de vin de Joinon pour nous donner du courage !

La prêtresse espérait quand même que cette agitation serait inutile et que les chauves-souris ne réagiraient pas à un petit caillou de rien du tout ou partiraient dans un couloir sans les attaquer. La faim commençant à provoquer de légères hallucinations, elle imaginait même les chauves-souris tomber a terre suite a une crise cardiaque provoquée par le bruit du caillou touchant la paroi de la grotte…

écrit par: Myel-Elina Jeudi 22 Janvier 2009 à 10h13
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Bordure d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Le caillou lancé par Luciole avait été porjeté assez fort pour toucher le plafond de cette cavité et déranger quelques chauve-souris, mais pas pour provoquer les crises cardiaques présentes dans les hallucinations de la Naine. L'un des chiroptères fut légèrement touché, et une dizaine s'envola précipitamment, faisant trois tours en altitude et se reaccrochant à leur abri rocheux. Aucune d'elle, hélas, n'était passée à portée d'épée du calishite, qui se trouvait plutôt désappointé par une telle prudence des résidents de la cavité.

A l'opposé de la témérité du guerrier, Hagnar et Phélès avaient adopté des positions de défense, encore que le mot lâcheté eut été plus juste. Terrifiée par d'immondes chauve-souris au moins aussi dangereuses qu'un gobelin estropié et désarmé, la Naine s'était plaquée contre la paroi tandis que le barde avait disparu dans les ombres.

Le svirfnebelin, lui, avait rejoint Joinon et lampé une gorgé du vin. Puis, s'adressant au guerrier, il lança sa sombre constatation.


-C'est une bonne idée, humain. Ces animaux ne sont pas très bons, leur viande est coriace, mais n'importe quelle viande nous sauverait ici. Cependant, à moins d'avoir un arc à portée, ces bestioles snous sont inaccessibles. Bah, je vais aller voir dans la flaque s'il n'y a pas un poisson ou deux qui traînent. On ne sait jamais, ici...

écrit par: Phélès Jeudi 22 Janvier 2009 à 21h29
Sortant des ombres avec le plus de dignité possible, il alla aux cotés de Joinon, pour profiter d’une lichette de vin. Une fois à coté de l’apollon cubique, il posa son sac sur le sol, sortant une arbalète légère..

- L’ami ! interpellant le svirfnebelin, "Penses-tu réellement que cette flaque d’eau n’est pas un piège d’une quelconque entité de sous la surface ? Non que je remette en doutes tes connaissances de l’outreterre, mais vu notre état d’épuisement, je ne voudrais pas que nous mourions tous à causes de négligence. D'ailleurs, je ne sais même pas à quoi ressemble ces chauves souris.. Toujours est-il que je dispose d'une arbalète et de quelques carreaux, une dizaine au mieux. Mais dans notre état de fatigue, j’ai l’impression que nous n’en disposerons jamais assez pour abattre notre plat de résistance.. Peut être que si nous avions une fronde, nous pourrions réutiliser des pierres se trouvant dans la grotte." Il regarda un instant Hagnar avant de reprendre.

- L’efficacité serait moindre, mais nous n’aurions plus de soucis à nous faire au sujet des munitions. A moins que Valcor, il haussa le ton pour que l’intéressé l’entende, ait en réserve quelques petits sorts capables de toucher ses bestioles sans le moindre effort.

¤ Du mien tout du moins ! ¤

- Si nous n’avons que mon arbalète, je la confirais au plus habile d’entre nous, ou du moins celui qui voit nos cibles, la haut. Il pointa du doigt le sommet de la caverne. "Personnellement, à part de vagues formes que mon esprit invente, je ne suis pas vraiment l’homme sur qui compter."

Ayant fini de parler, il en profita pour demander la bouteille à Joinon, d’un signe de tête.

écrit par: Luciole Mercredi 28 Janvier 2009 à 18h10
Encouragé par les paroles du svirfnebelin, Luciole s'arrêta un instant de lancer des cailloux et regarda ses compagnons avant de lancer:

-L'arbalète est une bonne idée mais comme l'as dit Phélès on à pas des munitions à l'infini... Et quand au sort de Valcor je pense qu'il est trop KO pour faire quoi que ce soit. Et je refuse qu'il tente quoi que ce soit qui pourrais le fatiguer plus. Mais effectivement si quelqu'un à une fronde ca serait plus efficace que mes bras. Sinon je continuerais jusqu'à ce qu'elles descendent. Et en attendant je pense qu'on pourrait essayer de pêcher, je pense pas qu'il y ai quoi que ce soit de dangereux dans une petite flaque comme ca... Et sinon Joinon tu pourrais pas essayer de chanter pour les faire venir? Tu connais rien pour envouter les chauves-souris? Parce que moi j'suis pas un dieu de l'arbalète... Attend, je vais essayer de les envouter moi !!!

Le jeune guerrier se mit à chanter un petit air afin de faire descendre leur repas du plafond. Puis reprenant ses cailloux le guerrier continua de chanter de plus en plus faux tout en jettant ses projectiles sur les pauvres chauves-souris tout en espérant toucher une de ses cibles plus fortement que la première fois.

Luciole continue de jeter des cailloux.

écrit par: Joinon Lundi 02 Février 2009 à 10h43
Joinon avait assisté placidement aux efforts vains du calishite. Les chauves-souris s'étaient avérées bien trop vives pour êtres touchées par des projectiles lancés à mains nues. Le nain d'or décrocha donc son arbalète de sa ceinture, la tendant à qui voulait la prendre.
- Si quelqu'un sait se débrouiller avec ça, qu'il nous le prouve. Je ne suis moi-même guère débrouillard avec les armes. Je n'ai celle-ci que dans le but de me défendre en cas de coup dur.
¤ Du moins je le ferais si j'avais une once de courage... ¤ ajouta-t-il silencieusement en repensant à la bataille de la grande caverne.

- Luciole, tu penses être doué? J'avais récupéré des carreaux qui m'ont l'air de bonne qualité sur les premiers orques qu'on avait croisés. Avec ça on les touchera peut-être, ces bestioles.
Sortant de son carquois quelques munitions qui paraissaient en effet mieux travaillés que des carreaux classiques, le barde tourna la tête vers Phélès.
- A moins que cela ne vous tente également. Pour ma part je vais éviter. Je m'en voudrais de briser contre la roche l'ensemble de nos projectiles. Cependant!

Joinon se leva soudain de son siège rocheux, se campant sur ses larges pieds.
- Cependant je peux peut-être nous faciliter la tâche, déclara-t-il avec beaucoup d'enthousiasme. Il souleva un pan de son costume déchiré et ouvrit la sacoche qui pendait à sa ceinture. Il y plongea ses larges doigts et fouilla un peu avant de ressortir sa main, poing serré.
Sa moustache se souleva alors pour laisser place à une incantation qui ressemblait à une petite comptine.


- A force de courir, vous ne savez marcher.
Et à trop vous nourrir, ne savez plus goûter.
Apprenez donc plutôt à savourez la vie,
Rien ne vaut un repos dans le creux d'un bon lit!

De son bras droit, le nain d'or décrivit un arc de cercle devant son visage tout en ouvrant sa main. Une traînée de sable fin suivit son geste.


Joinon lance Sommeil

écrit par: Myel-Elina Mardi 03 Février 2009 à 09h36
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Lieu : Bordure d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Lorsque Luciole commença à chanter, non seulement le chant blessa les oreilles de tous les mélomanes, mais surtout le chant résonna avec un vacarme assourdissant dans la caverne silencieuse. Immédiatement, le svirfnebelin se redressa et se dirigea vers le Calishite pour lui demander d'arrêter, mais Joinon lui emboita le pas et commença à fredonner, avec justesse lui. Visiblement à l'effroi, le gnome des profondeurs s'écria:

-Arrêtez! Arrêtez! Vous allez attirer quelque chose ici!

Les deux aventuriers turent alors leur chant, et le pesant silence de l'Outreterre retomba sur la caverne, à l'exception de l'écho des chants qui se répercuta longtemps après que les aventuriers se furent tus.

Pendant quelques instants, tout fut silencieux, et chacun, aux aguets, attendait dans l'anxiété. Bientôt, les aventuriers soupirèrent, rassurés.

C'était hélas trop tôt. Car, quelques minutes après la fin des chants, un immense vacarme, pareil au rugissement d'une énorme créature, parvint avec de l'écho jusqu'aux aventuriers par l'accès non encombré par Araumycos -par leur seule échappatoire! Puis, comme si la créature n'avait plus rien à dire (ou cherchait à se montrer discrète), le silence retomba, laissant les aventuriers dans le doute et l'angoisse.

La bonne nouvelle venait des chauve-souris. La plupart était désormais endormie au plafond, mais quelques-unes s'étaient endormies pendant leur vol ou sur le sol, et étaient immobiles et accessibles, offrant leur chair filandreuse aux affamés.



écrit par: Phélès Mercredi 04 Février 2009 à 13h35
Un frisson parcouru l’échine du barde. Comment n’y avait il pas songé plutôt ? Les échos ! L’outreterre devait être un endroit propice aux réverbérations du son, sinon le meilleur. Le rugissement qui retenti lui glaça le sang certes, mais il ne paniqua pas. Était-ce la faim qui tiraillait son ventre qui altérait sa perception des choses ? Peut être. A moins que le barde ait une idée derrière la tête..

- Quoi qu’il en soit, mangeons ! Tuons les chauves-souris endormies, préparons un feu pour les faire rôtir. Même si la viande m’a l’air atroce, cuite, elle sera surement plus mangeable et plus saine. On ne sait pas ce que ces bestioles portent en elles. Quelqu'un aurait il du bois à bruler ?

Sortant la seule dague qui lui restait, Phélès mit à mort ce qui allait être leur déjeuné. Une fois la basse besogne accomplie, car le saltimbanque répugnait à tuer les animaux, il essuya son coutelas et le remit à sa place. S'approchant du Svirfnebelin, il lui posa une question.

- Vous qui habitez « ici », auriez vous reconnu le cri de la créature ?

Après avoir obtenu la réponse du gnome des profondeurs, il alla voir Joinon pour lui soumettre son idée.


-

Si le Téthyrien s’était adressé au nain dans le langage du beau peuple, c’était pour plusieurs raisons. Tout d’abord Luciole. Celui-ci, plutôt que d’attendre que le barde n’exécute son plan, pourrait le foutre en l’air en essayant de faire ce que Phélès était le seul à pouvoir faire. Ensuite, s’il avait choisi ce langage plutôt qu’un autre c’était parce qu’il était obligé que l’apollon cubique le connaisse. Tout être doté d’une grande beauté, initié aux arts, aux arcanes et érudit de surcroit, se devait de parler elfique. Jusqu'à aujourd’hui cette règle c’était toujours vérifiée. Joinon le comprendrait, il ne pouvait en être autrement.

écrit par: Hagnar Lundi 16 Février 2009 à 00h15
La naine était presque rassurée par la non-agressivité des chauves-souris, précisons à sa décharge qu’elle avait entendu un elfe aveugle raconter une rencontre mouvementée avec des chauves-souris, sans doute un délire d’ivrogne…

¤Bon, à part les bruits dans le couloir, tout va bien!¤

- Luciole, apparemment quelqu’un ou quelque chose n’aime pas ta voix, tu devrais rester près de l’entrée pour voir ce que c’est et nous prévenir si tu l’as réveillé pendant la sieste ! J’avais demande du vin, mais bien sur, personne n’est prêt à aider les naines dans le besoin.

Ce-disant, la naine se dirigea vers Joinon et montra clairement qu’elle aussi voulaitt boire quelques gorgées. Elle se pencha ensuite sur une chauve-souris pour évaluer la quantité de nourriture que ça représentait.

- Bon, on va pouvoir manger un peu mais je vous préviens, ça a l’air sacrement filandreux, on dirait du crocodile.

La naine ramasse les chiroptères les uns après les autres, non sans leur prodiguer un bon gros coup de bâton entre les tragus pour éviter les réveils inopportuns. Elle en fit un tas à proximité de Joinon et s’adressa à lui en ces termes :

-

Si la naine s’était adressée à l’apollon cubique dans le langage du peuple vigoureux, c’était pour une unique raison, Phélès.

- Pour le repas, je vous conseille le plat du jour, les « chiropteres d’Outreterre », à une PO la part. Non, je plaisante, pour vous c’est gratuit, ¤malheureusement¤.

écrit par: Myel-Elina Mercredi 18 Mars 2009 à 09h29
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Bordure d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Les plans de Phélès comme des autres ne furent pas nécessaires, car la créature qui avait poussé le cri terrifiant ne se montra pas. Le svirfnebelin était inquiet mais, après une heure de calme, finit lui aussi par se détendre.

Dire que les chauve-souris étaient infectes était un euphémisme. Filandreuse et pleine de nerfs, la viande de chiroptères restait très forte après la cuisson. Mais jamais les aventuriers n'avaient été aussi heureux de manger qu'en cet instant. Ils dévorèrent les carcasses, allant jusqu'à sucer les cartilages et avaler la moëlle. Après, ils se reposèrent, veillant à tour de rôle sur le passage.

Rien ne vint perturber leur repos et enfin le groupe fut remis de cette terrible traversée. Aucun n'avait dormi suffisamment à son goût, et ils ne pourraient rattraper tout leur sommeil qu'au bout de quelques jours encore, mais ils étaient désormais aptes à continuer et à combattre.

La longue traversée de l'Outreterre reprit, et les mena bientôt à un croisement. A gauche, le chemin continuait en pente douce vers le haut, tandis qu'un sentier difficile et rocailleux descendait fortement sur la droite.

écrit par: Phélès Jeudi 19 Mars 2009 à 12h17
La veille le barde avait éprouvé une pointe de regret. Il n’avait put mettre en œuvre son plan si génial, il aurait vraiment adoré essayer. Mais il se ravisa quelques secondes plus tard. A espérer des choses, il se pourrait très bien qu’elles arrivent. Il se força à oublier ses regrets car ils pourraient très bien être fatals au groupe.

Le réveil ne fut pas mieux, de la félicité qu’il avait éprouvé dans Araumycos, cette nuit dans l’outreterre lui laissait bon nombre de courbature. Il grogna en ce remettant en route, faisant attention ou il mettait ses pieds. Et c’est alors qu’il fut stoppé par les personnes marchant devant lui. Un embranchement..

L’un montant, promettant sécurité, l’autre les éloignant de leur but, n’annonçant rien de bon. C’est à ce moment la qu’il aurait aimé connaître l’art de la divination. Ainsi il aurait sacrifié Valcor pour lire dans ses intestins lequel des chemins les mèneraient sur la bonne voix. D’autant plus que la chose semblait plus compliquée qu’a premier abord. Légion étaient les livres de contes abordant le mythe des deux passages, l’un annonçant clémence l’autre les complications, et presque dans chaque cas c’était le plus inquiétant qui se révélait être le bon chemin. Cependant Beshaba pourrait très bien leur jouer un tour, sachant pertinemment qu’ils prendraient le plus dur pensait arriver à leur but et finalement celui-ci se révélerait être justement le pire des deux.

Entre psychologie inversée et psychologie doublement inversée, le barde oscillait ne sachant que choisir. Il se tourna vers ses compagnons exprimant ses doutes.


- N’avez-vous donc jamais lu dans les livres pour enfants des choses ressemblant à notre dilemme ? Un chemin avenant se relevant être un coupe-gorge et un autre terrifiant se révélant être le meilleur des deux ? Cependant les choses me troublent. Peut être bien qu’on essaye de nous tromper, que ce soit par la magie ou part un travail de la pierre de la part d’une race intelligente, des Kobolds par exemple. L’un d’eux nous avait attaqués dans la citadelle de Felbarr. Et si vous remettez en cause mon analyse, sachez que les contes ont toujours leur part de vérité. Hagnar ou Joinon, qu’en pensez-vous ? Le quels nous ramènera à la surface ? Je sais bien que l’un monte tandis que l’autre descend dans les entrailles de l’outreterre.. Mais peut être que les sens des nains si réputé, aussi bien en matière de travail de la pierre qu’au repérage dans les profondeurs abyssales, nous éclaireraient plus que notre simple vision imparfaite. Sire Svirfnebelin, vous avez votre mot à dire, vous aussi, après tout c’est votre territoire plus que le notre..

écrit par: Joinon Jeudi 19 Mars 2009 à 20h29
- Ma foi, Phélès, je n'ai malheureusement dans ma vie de jeune nain que guère passé de temps dans les anfractuosités de la terre. Mon père m'en a ôté très tôt, et je ne me sens pas capable de vous dire lequel de ces deux chemins pourrait nous ramener à la surface sans encombre. Que l'un descende et que l'autre monte en apparence ne permet aucunement d'affirmer que la pente ne s'inclinera pas dans le sens opposé au bout de quelques centaines de mètres. Il semble de plus que l'Outreterre soit un lieu d'illusions.
Le nain d'or repensa à l'étrange pouvoir de la faezress, à la prétendue sympathie de Chrysale mais aussi aux artifices créés par le champignon monstrueux dont ils étaient sortis avec peine la veille.
- Que ces tunnels soient d'origines magique, naturelle ou qu'ils aient été façonnés par quelque créature, ils peuvent recéler autant d'illusions et de dangers.

Caressant son crâne à la calvitie naissante, Joinon repensa à son père dont il avait fait accidentellement mention.
¤ P'pa, toi tu aurais sans aucun doute su analyser la situation et la résoudre. Je t'entends d'ici: "C'est rien qu'un p'tit tunnel!" aurais-tu dit. Et après tout tu aurais eu raison... ¤

- Vous savez, reprit le barde à l'attention de l'ensemble de ses compagnons, notre choix n'influera en rien la forme de ces chemins. Je veux dire que, à l'heure actuelle, nous n'avons aucun moyen de deviner lequel est le moins dangereux. Aussi choisissons-en un et préparons-nous à affronter ses dangers. Plus nous attendrons, plus nous perdrons de temps. Je suis d'habitude un adepte de la patience mais en l'occurrence j'ai bien trop peur de rester ici sans rien faire. Nous ne pouvons pas non plus rebrousser chemin, alors avançons.

Regardant à droite puis à gauche, Joinon haussa les épaules, résigné.
- Vous avez une préférence?
Puis, s'approchant de Phélès.
- Et en route nous pourrons parler de ce kobold dont j'ignorais l'existence. Bon nombre d'êtres semblent tourner autour de cette histoire d'amulette. Les orques rencontrés à la prison par notre regretté Kurto, l'homme qui a embauché Luciole et les autres. Chrysale, mais aussi le chef des orques et maintenant un kobold... Il nous manque des éléments. Mais avant tout avançons! Je vote pour la simplicité, et donc le chemin de gauche!

écrit par: Phélès Vendredi 20 Mars 2009 à 11h20
Finalement Joinon ne faisait que confirmer ce que pensait déjà Phélès.. Ce qui n’était pas pour déplaire au barde des ombres. Une grande amitié pourrait naitre entre lui et le représentant de la beauté naine. Plus grande encore que celle qu’il avait développé avec Dobun.

Ainsi il était donc impossible d’en savoir plus dans l’état actuel des choses. Il fallait faire un choix et sans attendre Hagnar, qui ne lui serait d’aucune aide supplémentaire de toute façon, il continua les propos du nain.


- Si nous devons choisir un chemin et l’emprunter tout en restant sur nos gardes.. Choisissons le plus simple des deux, Joinon à raison. Il sera plus simple de surveiller les alentours et de fuir le cas échéant. Les sols instables et accidentés ne sont pas les surfaces les plus agréables pour courir. Enfin c’est ce qui me semble être le plus logique.

S’approchant de la paroi du tunnel de gauche, il la regarda avec toute l’attention qu’il put à l’aide de la torche éternelle que tenait Luciole. Le saltimbanque était à la recherche d’un quelconque signe de piège ou de travail spécifique. Il espérait ne pas rentrer dans l’intestin d’un quelconque ver géant, imitant la texture des parois. Cette pensée le fit frissonner et d’un coup le chemin de droite lui paraissait plus accueillant.

Les choses étaient bien compliquées à démêler et l’esprit trouvait toujours de nouvelles hypothèses. Le chemin de droite pouvait être la paroi stomacale d’un ver ce qui expliquerait son aspect lisse. Ou bien il pourrait signifier le chemin d’une quelconque ruche Kobold ou Orque, cependant les premiers préféraient des endroits plus surs après tout donc plus accidentés.

En règle générale, les chemins les plus faciles sont la résultante d’un emprunt fréquent. Et dans l’outreterre, la fréquence des déplacements était elle plus nombreuse sur les chemins menant à la surface ou bien ceux s’enfonçant dans les entrailles de Toril ? L'apollon nain avait parlé d’orques rencontrés à la surface, donc ceux qu’ils avaient croisés devaient aussi faire quelques voyages à l'air libre. Donc le chemin de gauche ? Et si c’était un piège ? Et si les deux menaient au même endroit se rejoignant plus loin ?

De toute façon quoi qu’ils préparent Luciole l’inconscient choisirait pour eux, les emmenant soit vers la mort, soit vers la surface. Cet aveu de faiblesse donna un coup de fouet au barde. Après tout, n’était il pas le plus apte à mener les hommes ? Mais dans les circonstances actuelles, une bête de somme comme Luciole et son consentement serait des plus utiles, après tout c’était lui qui servirait de bouclier humain, ensuite viendrait Valcor. Il regarda alors Luciole et son aspect général. Le combat lui avait laissé bien des marques et il n’encaisserait surement pas aussi bien que lors du dernier affrontement. Alors, voyant que Luciole avait perdu son seul atout, Phélès se décida.


- A gauche.

écrit par: Luciole Mardi 24 Mars 2009 à 01h47
hrp.gif Désolé pour cette petite absence, j'ai eu quelques soucis du type : cours. Mais me re-voila. biggrin.gif

rp.gif Le jeune guerrier avait passé une nuit atroce et s'est à reculons qu'il reprit sa marche derrière ses camarades. Tenant sa torche éternelle haut afin que tous puissent y voir dans le boyau, le guerrier trainait les pieds. Il restait perdu dans ses pensées entre les souvenirs du temps où il servait son père et les souvenirs des quelques heures merveilleuses qu'il avait passées en compagnie de Pugette, sa chenille de compagnie. Celle-ci s'était malheureusement enfui après sa transformation en papillon et le guerrier avait eu du mal à s'en remettre. C'est donc dans un état de désespoir que le guerrier s'arrêta à l'embranchement. N'écoutant pas les conversations, le guerrier continua à rêvasser jusqu'à ce qu'il remarque un des cailloux qui avait une forme triangulaire particulièrement prononcée. S'intéressant enfin à son entourage, le jeune calishite s'adressa à ses amis:

-Euh... A mon avis il faut aller par la gauche... Regarder, le cailloux là il indique la gauche. Donc je pense que c'est par là. Vous avez sans doute remarqué qu'il n'y a pas de panneau pour indiquer le chemin dans l'Outreterre. C'est parce que les panneaux ici ils pourriraient, avec toute cette humidité. Donc ils indiquent le chemin avec des cailloux comme ça. Donc on va aller par la droite. En plus on veux aller vers la surface et ce chemin monte alors que l'autre descend...

Sur de ce qu'il avançait, le guerrier passa devant ses compagnons et commença a avancer sur le chemin qui semblait les ramener vers l'extérieur. Tenant toujours sa torche d'une main haute, le guerrier commença à fredonner un air gai et entrainant, tout du moins lui semblait-il.

-Dix p'tits nains, dans l'ravin,
Dix p'tits hommes, dans les pommes.
la la la, la la laaaaa...
Joinon je me rappel plus de la suite tu la connaitrais pas celle la toi??? Tu sais c'est celle qui raconte comment la troupe de Zlork le Brave à tuée tous les guerriers qu'on lui a envoyé avant d'être exterminée par trois Thoqqua. Tu vois de laquelle je veux parler?

écrit par: Hagnar Samedi 04 Avril 2009 à 23h56
Hagnar avait suivi les discussions d’un air détaché, elle savait, elle, comment choisir dans ce genre de situations… Les arguments avances par Luciole avaient particulièrement amusés la prêtresse. Soit, un caillou pouvait indiquer un chemin, mais en l’occurrence le groupe ne pouvait pas avoir la moindre idée de sa destination. Voyant le guerrier commencer a avancer sur le chemin, la naine intervint.

- Oh Luciole ! Attends, t’emballe pas. Il y a une chose je pense pour laquelle nous pouvons tous être d’accord, nous n’avons aucun moyen de prévoir ou nous mèneront ces deux chemins. Mais nous ne sommes pas seuls ! Abbathor est avec moi !

La naine ouvre sa bourse, en extrait une PO et se concentre en s’adressant a son dieu.
-(a voix très basse) Abbathor, viens en aide a ta prêtresse dans le besoin, aide nous a choisir notre voie dans ce dédale, quel chemin nous permettra de quitter cet endroit (a voix encore plus basse) en faisant un maximum de profits. Quel chemin mène vers la lumière en passant devant des filons de pierres précieuses ? Si c’est pile, ce sera le chemin de gauche, si c’est face, ce sera le chemin de droite.



hrp.gif Vu le peu d'importance de ces jets, je me permets de les faire pour ne pas surcharger notre chère MJ; si Abbathor intervient vraiment dans le lancer de pièce pour nous conseiller le chemin de gauche, je laisse a Myel le soin d'éditer ce post! Au fait, Myel, tu peux me renvoyer la fiche de nianiard, je l’ai paumée dans le déménagement lulu.gif...
rp.gif jet de beauté du lancer de pièce : 15+ ? (dextérité)= ?
jet de lancer de pièce (effectue sans contrôle d’huissier avec un quarter de Dakota du nord) : face


Hagnar lance la pièce en l’air, celle-ci effectue une magnifique rotation autour d’un axe horizontal correspondant a un diamètre de la pièce et tombe sur le sol en indiquant la réponse d’Abbathor : face, ce sera le chemin de droite.

- Désolée les amis, Abbathor a parlé, nous devrions aller a droite. Et après tout, pour plus de discrétion, emprunter les chemins visiblement moins fréquentés ne peut être qu’une bonne chose. Je préfère avoir du mal a marcher sur un sol accidenté que me retrouver sur une avenue empruntée par une armée orque !

écrit par: Phélès Dimanche 05 Avril 2009 à 12h05
Le barde haussa les sourcils d’étonnement. Il savait qu’il allait être désappointé, mais ses prédictions concernant la source son état avaient été fausses. Alors que pour une fois Luciole montrait qu’il avait un peu de plomb dans la cervelle, Hagnar décidait de foutre tout leur plan en l’air en semant le doute parmi les compagnons.

Mais le saltimbanque des ombres n’était pas dupe. Si Hagnar avait choisi le chemin de droite, c’était uniquement par esprit de contradiction. Tout ce qu’elle voulait c’était le chaos dans un groupe qui n’en menait déjà pas large. Phélès aurait apprécié l’effort s’il avait été utile. Car les choses qui se déroulaient, la fatigue et l’état dans le quel ils étaient tous, n’étaient décidément pas propices à ce genre de discordes.

D’un œil sceptique, il regardait la naine. Peut être bien qu’elle leur avait lancé une pièce ou les deux cotés étaient des faces. Ou peut être même qu’elle avait truqué son jet à l’aide de la magie. Il avait entendu que certains sorts savaient manipuler le hasard..

Et pire encore, comment croire un membre de l’Amasstarte ? Qui plus est prêtresse du ver de l’avarice ! Comment faire confiance à ses adeptes, attiré par l’argent, n'hésitant dupant les honnêtes gens ? Non pas que l’homme se considérait honnête, mais il était sur d’avoir nettement moins à se reprocher qu’Hagnar. Donc effectivement, rapporté à cette dernière, le barde était vertueux. A l'avenir, il faudrait dire à la naine de ne pas scander le nom de son dieu sur tous les toits, surtout lorsque l'on cherche un peu de crédibilité, mais de prendre plutôt celui d'un autre, moins sujet à controverses.


- Je crois que je préfère courir sur une surface plane avec bon nombre d’orques derrière moi, plutôt que sur une surface accidentée avec autant d’orques derrière moi. Ne t’en déplaise, Hagnar. A trois contre un, ou contre deux, en admettant que ton dieu trompeur soit derrière toi – et dans tous les cas, n’aurait il pas envi de nous attirer dans un piège ? – la démocratie l’emporte. Sauf si messire Svirfnebelin émet une objection, nous prenons le chemin de gauche.

Et encore, si le gnome des profondeurs osait les contredire, le barde aurait vite fait de dire que leur guide avait peur de la lumière et les emmènerait donc dans les profondeurs qu’ils cherchaient à quitter. Si le barde omettait de citer Valcor c’était qu’il suivrait son cousin Calishite de toute manière.

Imparable.


- A propos Luciole, même si ta chanson me plait, abstenons nous de chanter. Ne te souvient tu pas des hurlements de la veille ? Dans notre état je n’aimerais pas tomber dessus.

écrit par: Joinon Jeudi 09 Avril 2009 à 09h38
- Phélès a raison Luciole, ne nous faisons pas plus remarquer.
Joinon tira la manche du barde et se leva lui-même sur la pointe des pieds pour lui murmurer un "merci" de soulagement.
- Luciole est un bon compagnon et un non moins doué combattant, mais un piètre chanteur, ça c'est certain. Je n'osais pas lui dire.
Le nain afficha un sourire complice à son homologue humain. Il essayait de détendre l'atmosphère autant que possible.

Le nain d'or avait également suivi avec intérêt le petit manège d'Hagnar. Il avait d'abord supposé qu'il s'agissait plus d'une farce que d'une véritable requête, mais le nom de la divinité convoquée lui laissa penser que la demande pouvait être réelle.

¤ Abbathor a parlé... ¤ avait-elle dit. Joinon connaissait les prêtres d'Abbathor de réputation, ils étaient capable de la pire des ruses et représentaient souvent l'égoïsme fait nain, jusqu'à, semblait-il, avoir l'arrogance de demander aide à leur dieu pour une chose de si peu d'importance.

¤ P'pa m'en a bien dit, des choses sur ce Grand Maître de l'Avarice. Il est pas de toute confiance à ce qu'il parraît. Dire qu'il a fallu que l'une de ses représentantes soient parmi nous. Elle ne doit pas être bien méchante mais ses intérêts risquent de n'être guidés que par ses désirs matériels, espérons que ces désirs ne nous mènent pas à la ruine, il est déjà délicat de survivre en cohésion, je n'ose imaginer ce que nous pourrions devenir avec un groupe dessoudé.¤

Le barde grassouillet refit un sourire à Phélès.
- Bon, si nous sommes d'accord, allons-y, Luciole ne nous attendra pas.
Il n'osait confier ses doutes à son nouveau compagnon. Après tout, ce dernier était arrivé en compagnie de cette mystérieuse et silencieuse naine. fallait-il en conséquence se méfier également de Phélès? Il n'osait le croire. Ou plutôt sa naïveté l'empêchait de le croire. Une chose était cependant certaine, la nature d'Hagnar repoussait à présent Joinon.
¤ Dommage, elle n'était pas dépourvue d'attributs intéressants... ¤ songea-t-il tout en se dirigeant à la suite du guerrier calishite vers le chemin de gauche.

écrit par: Hagnar Samedi 18 Avril 2009 à 07h36
Devant l'apparente unité des autres membres du groupe et ne se sentant pas d'humeur a errer seule dans l'Outreterre, la prêtresse ne pouvait que céder, avec regret. Elle ramassa sa pièce, l'embrassa et la rangea avant de reprendre la parole.

- Très bien, allons nous jeter dans la gueule du loup. Mais je vous aurai prévenu, nous allons avoir des problèmes sur ce chemin trop fréquenté!

Ne voulant pas fermer la marche, Hagnar commença alors sa marche vers l'inconnu en glissant au passage a Phélès (et a voix basse):

- Et depuis quand un groupe doit se conduire de manière démocratique?

écrit par: Myel-Elina Dimanche 19 Avril 2009 à 10h57
user posted image Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Lieu : Bordure d'Araumycos
Météo : Humide, sombre et 7°C
Moment : Inconnu


Le visage du Svirfnebelin exprima toutes les nuances possibles de l'ébahissement, la déception et l'effarement devant le manège conduisant au choix du chemin, mais se retint de participer à une telle mascarade. Il sembla ne même pas remarquer le nom d'Abbathor, et se contenta d'hocher la tête quand Luciole commença à s'engager sur le chemin.

Les aventuriers auraient-ils dû suivre le chemin indiqué par Abbathor? Nul ne peut le savoir, car aucun chemin dans l'Outreterre n'est sûr. Mais le chemin de gauche ne s'avéra pas aussi facile qu'il y semblait. Tout d'abord, il s'arrêta bientôt de monter pour emprunter un court passage horizontal puis plonger de nouveau dans les profondeurs. Au fur et à mesure de cette descente, une vague odeur de soufre commençait à agresser les narines des aventuriers, et devenait de plus en plus forte. Bientôt, une faible lueur jaunâtre fut visible au bout du tunnel, apparaissant et disparaissant de manière régulière. Le groupe s'approcha aux aguets, prêt à devoir affronter à tout moment un nouveau danger.

Grand bien leur en prit! Car au bout du couloir, le Svirfnebelin les fit s'arrêter et partit en reconnaissant dans ce qui semblait être une cavité de grande taille d'où provenaient les odeurs de soufre et la lumière. Il revint bientôt, porteur d'une bonne et d'une mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle était que cette cavité aboutissait à un très large escalier qui montait, et les courants d'air laissaient penser qu'il aboutissait à la surface. La mauvaise nouvelle était bien sûr le dragon rouge endormi qui occupait la cavité.

écrit par: Joinon Mardi 21 Avril 2009 à 08h59
- M... m... mai... eubaba... bégaya Joinon à l'annonce du gnome des profondeurs. Il était en train de discuter avec Valcor mais fut brusquement coupé dans sa conversation.
- Un... un dragon? chuchota-t-il comme s'il craignait que la créature puisse l'entendre depuis sa caverne. Pour le nain d'or, peu importait la couleur du monstre. Ici il s'agissait d'un chromatique, réputé mauvais, mais même les dragons dits métalliques l'éffrayaient, il étaient censés être d'une relative bonté mais restaient alors seuls juges de la bonté des gens qu'ils rencontraient. Et que pourraient-ils supposer d'un groupe comprenant une prêtresse d'Abbathor et un orque?

-Et... il fait quelle taille ce dragon? interrogea le barde quoique conscient qu'il aurait fui même devant un oeuf (si sa curiosité ne l'avait toutefois pas emporté sur sa peur...)
¤ Bon sang, Dumathoïn ne cache pas que des joyaux sous la terre. De puissantes créatures sont décidément cachées dans les profondeurs de la Toril. Hagnar avait-elle raison? Aurions-nous dû emprunté la voie de droite? Que nous aurait-elle réservée? Il n'est pas trop tard. ¤

Triturant nerveusement le bas de son costume déchiré, le maître des chants continua à l'attention de ses compagnons de mésaventure.
- On aurait peut-être dû prendre à droite finalement. On ne peut pas risquer d'affronter un dragon. Et je ne crois pas être capable de passer à ses côtés sans le réveiller. Qu'est-ce qu'on fait?
Il pointa son regard en direction du gnome.
- Dis-nous, mon ami, ta race n'est-elle pas capable de modifier l'apparence de la roche ou quelque chose comme ça? Ne peux-tu créer un tunnel qui longerait, en l'évitant, la créature? Ou quelque chose de ce genre?

Les possibilités de survie, fort peu nombreuses, traversaient tour à tour l'esprit du petit barbu. L'une d'elle le remplit de honte, bien qu'elle ne valut pas moins que les autres. Abandonner l'orque aux griffes de la créature et en profiter pour s'enfuir. Ce n'était nullement glorieux. Joinon essaya de s'auto-persuader du bien fondé de cette option.
¤ S'il revient à la surface, que va-t-il faire? Certainement chercher les siens, et alors il terrorisera les Marches d'Argent en leur compagnie, voire pire. Et la région n'a pas besoin de cela. De notre pitié naîtrait peut-être un grand mal futur.
Il secoua la tête. Non! Il ne confierait cette éventualité à ses compagnons que s'ils n'avaient d'autres choix.

écrit par: Phélès Mardi 21 Avril 2009 à 12h31
Le sourire qui était apparut sur le visage du barde lorsqu’Hagnar avait fait sa remarque et qu’il lui avait répondu que la démocratie n’était légitime que lorsqu’elle abondait en son sens, disparut à l’annonce du Svirfnebelin. Pourquoi le groupe avait-il persisté à emprunter ce chemin quand une odeur de souffre s’était faite croissante ?

- Mes amis, dit-il murmurant comme Joinon l’avait fait auparavant, "il semblerait que la malchance nous épargne, plus ou moins. Il aurait put être éveillé et nous ne serions plus la à discuter."

Les dragons chromatiques n’étaient pas réputés pour leur gentillesse, mais au moins, une chose était commune à tous les dragons. L’or, leur amour des pierres et des objets rares et magiques, allant parfois au delà de tout sens commun. Car, après tout quelle était l’utilité pour un dragon d’être aussi riche qu’une cité état comme Eauprofonde ?

- La taille de la bête est un facteur capital.. Alors messire Svirnebelin, je vous en prie, répondez nous !

L’expérience du dragon serait surement déterminante s’ils osaient s’aventurer prêt de lui. Un dracosire les réduirait en cendres sans même se réveiller, a cause d’un sommeil agité ou d’un rot quelconque. Et marchander leur liberté ne serait pas plus facile, au cas où il accepterait les négociations. S’ils avaient quoi que ce soit de précieux à leur proposer, un dragon d’âge mur n’en aurait cure tandis qu’un jeune dragon ne demandant qu’a développer son trésor serait surement plus conciliant.. et plus facile à tromper.

Si Phélès s’imaginait déjà aux prises avec la créature c’est qu’il n’envisageait même pas de rebrousser chemin. Non, ils étaient si proches de la surface ! Ils ne pouvaient faire le chemin inverse et rencontrer des créatures éveillées et belliqueuses. La demi-drow peut être ? Il regarda son groupe. Jaugeant les capacités de chacun à se sortir du mauvais pas, ou a offrir un brin de résistance à la créature avant de finir dévoré.


¤ Sacrifier Valcor peut-être ? Pire encore, troquer sa vie contre l’amulette de Xanthen ? Échouer notre mission, si prêt du but ? Non ! Je ne peux me résoudre à cela. ¤

Au final, il restait encore un atout dans la manche de Phélès. La magie ! Après tout il avait la possibilité de se rendre invisible pendant quelques secondes. Certes, ça n’allait pas bien loin, mais en courant vite et en utilisant toutes ses ressources.. Peut être serait-ce suffisant pour échapper à la créature. Seul. Le barde ne pouvait se résoudre à abandonner l’amulette... Et Joinon.

Tout à l’heure le nain lui avait montré bon nombre de signes qui ne trompaient pas. L’apollon nain faisait une confiance totale au barde, qui d’en d’autre circonstances s’en serait délecté. Mais pour son homologue de petite taille c’était différent, ils partageaient des idées communes, et bien qu’ils aient une perception différente du bien et du mal, cela ne les éloignaient pas plus. Au contraire, ils en devenaient complémentaires.

Dire qu’il ne pourrait jamais partager tous ses secrets avec lui. Une pointe de regret s’immisça dans le cœur du sombre saltimbanque. S’il devrait cacher des choses à Joinon, ça ne serait que ce qui concernait son identité secrète. Il le ferait pour le protéger. Le protéger des autres membres de l’Amasstarte qui n’auraient pas de scrupules à lui ôter la vie, s’ils savaient qu’il savait. Ou quelque chose dans le genre.

La taille du dragon serait donc déterminante, si le gnome des profondeurs leurs décrivaient un dragon gigantesque, il leur proposerait de rebrousser chemin, quitte à affronter Chrysale, ou l’humain qui foutait un tel barouf dans l’outreterre, réclamant haut et fort l’amulette de Xanthen.

L'ultime solution étant que s’ils ne pouvaient garder l’amulette, autant la donner au dragon. Ce qui empêcherait les autres de l’avoir.

La seule chose qui pouvait encore consoler le barde, c'est qu'avec les derniers évènements, les confidences des deux nains à ses oreilles, il savait qu'il avait été élu chef du groupe de façon tacite.


hrp.gif Luciole, pouvons nous savoir ou tu as mis l'amulette de Xanthen ? hrp.gif

écrit par: Isórion Jeudi 02 Juillet 2009 à 18h45
Il y a des circonstances comme cela dans une vie d'aventurier en goguette qui demeureront à jamais inexplicable. Chaque aventurier, où qu'il se trouvait ce jour-là, fut aveuglé par une terrible lumière blanche les obligeant à fermer les yeux. Quand ils purent de nouveau regarder librement, ils découvrirent avec stupeur qu'ils venaient d'être transportés par magie au sein même de leur terre natale, chacun de leur côté......

Fin de l'aventure