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La Taverne des Royaumes Oubliés > Boislune > Les bois de la Bête


écrit par: Enil Aroc Samedi 05 Septembre 2009 à 13h53
Ceci est la suite de cela

Seizième jour d'Eleinte
8h00
Auberge du Cerf Siffleur


Une fois tous les villageois partis, Procacily et Barthélémy se levèrent mais le bûcheron se rassit aussitôt conscient que le mage voulait parler et qu'il ne souhaitait pas être interrompu. En effet, Procacily commença à parler sur un ton qui se voulait calme et serein mais qui dissimulait à grand peine son trouble.

-Mes amis, avant de continuer, j'ai deux choses importantes à vous dire. Premièrement, ce qui est le plus important, est que je suis fier de vous tous. Je ne pense pas que vous m'ayez vu, ou alors vous ne m'avez sans doute pas reconnu, mais j'ai vu vos exploits de la nuit et vous vous êtes tous battus avec courage et détermination. Je dois avouer que quand j'ai reçu cette mission, je n'étais pas enchanté de devoir collaboré avec autant d'inconnu dont je ne savais pas si je partageais les valeurs. Mais vous m'avez montré que vous pensez comme moi, et ceux que j'ose appeler mes amis, que notre bien-être, notre sécurité et même notre vie sont de bien petites choses comparées à ce que nous pouvons protéger en nous mettant en péril. Brahm en a payé le prix fort, et croyez-moi quand je vous dis que mon chagrin est immense, mais ouvrez les yeux et regardez dehors et demandez-vous s'il aurait préféré être parmi nous en cet instant au milieu de ruines ou en train de contempler des plans extérieurs des enfants vivre dans cette ville. Je pense que vous connaissez tous la réponse.

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


Procacily se tut. Des larmes commençaient à lui monter aux yeux et il préféra détourner son regard que de montrer son trouble aux personnes qui allaient partager sa vie pendant les prochains jours. Mais il savait que ce qu'il avait à dire n'était pas fini. Alors il reprit.

-Dans le même temps, je suis déçu. Je pense qu'aucun d'entre vous n'a eu à vivre complètement seul jusqu'à maintenant, que tous le monde a eu une famille des amis ou au moins a voulu en avoir. Je suis dans ce dernier cas. Je ne me souviens pas d'une période de mon enfance où je pouvais nommer une personne qui m'aimait mais cela ne fait que me pousser à en trouver. Aujourd'hui, nous avons été accusés et comment avons-nous réagis? Mal. Nous ne sommes pas une somme de personnes, nous sommes un groupe. Quoiqu'il arrive, nous devons rester unis. C'est la seule possibilité si nous voulons réussir. Ce matin, ce n'est pas Brahm qu'on accusait de conspiration avec l'ennemi, c'était nous tous et nous avons réagis comme des personnes concernées chacune que par notre survie oubliant les autres. Cela va sans doute en vexer certains mais je préfère dire les choses telles que je les voit: Zelkior, je comprends votre quête de vérité, de même que je comprends que vous puissiez croire que nous ne sommes pas tous aussi vertueux et juste que vous Vëla, mais dans les faits que Brahm ait pu être un ennemi, ce que je ne peux croire, ou non, la seule chose qui importe est qu'il était l'un des nôtres et que quoi qu'on en dise je ne laisserais pas cette mission capoté, je n'abandonnerai pas cette région aux démons, tant qu'il me restera assez de souffle pour me relever. Et j'attends de chacun d'entre vous un courage et une dévotion à notre mission sans faille.
Maintenant, je pense que nous avons tous des secrets, nous avons tous notre part d'ombre, nous avons tous nos petits défauts ou des erreurs qui continuent de nous hanter. Mais nous n'avons que deux alternatives, oublier nos différences et faire corps ensemble malgré tout ou les accepter, les dévoiler aux autres et être unis par une communion de secrets. Quelle est la meilleure solution à vos yeux?

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.

écrit par: Volan Samedi 05 Septembre 2009 à 17h49
Volan, une fois rentrée, assista à la chute de cette mauvaise farce et cette maudite accusation lancée par les habitants du village. Il était heureux que cela finisse bien et que les ambassadeurs du village, les suspicieux, leur donne finalement crédit et se décident à oublier et à les laisser. Accuser des défenseurs du village d'être de connivence avec l'ennemi était sûrement un des acte les plus stupide que le tieffelin avait pu voir dans sa vie, et seuls les dieux savaient à quel point il avait vu des gens commettre des stupidités. De plus, il trouvait illogique, s'ils avaient voulu la destruction du village, de le défendre et en plus de perdre un des leur dans cette bataille. Pour lui, les gens d'ici avaient juste besoin d'un bouc émissaire, pour trouver une raison à leur chagrin et ne pas se dire que finalement, c'était seulement la malchance qui avait voulu que l'attaque ait eu lieu ici et pas ailleurs.

La fin du discours de la prêtresse du Père Arbre laissa Volan bouche bée. Elle s'excusait ainsi au nom de tout le village mais ne pouvait s'empêcher de leur dire implicitement de ne pas revenir, avec pour seule excuse que cela leur rappellerait à tous de mauvais souvenirs. Volan était tellement dégoûté qu'il se fit la promesse de ne jamais revenir et pour ainsi dire, de quitter cette partie du Nord une fois cette mission d'escorte terminée. Il ne parvenait à comprendre de tels comportements et se dit que finalement, être humain n'était peut-être pas une si intéressante idée.

Le départ des villageois fut pour le guerrier cornu un plaisir difficilement caché. Il avait hâte de quitter le village, et surtout hâte de repartir à l'aventure. Il ne voyait aucun intérêt de s'attarder, mais Procadily sembla penser le contraire et prit la parole pour exprimer se qu'il ressentait. Volan l'écouta patiemment et se refusa de le couper plusieurs fois dans ses phrases, pour ne pas le vexer mais aussi parce qu'il ressentait à quel point s'était important. Cependant, il n'était pas d'accord avec tout, surtout concernant la deuxième partie du soliloque du bûcheron. L'idée d'oublier tous les différents et donc de pardonner toutes les offenses n'était pas une solution aux yeux du semi démon. Seulement, celle de tout dévoiler à des inconnus l'était encore moins et il se sentait pris au piège. En quelque sorte, on lui disait : tu fais l'un ou l'autre et si tu ne le fais pas, tu seras responsable du manque d'unité du groupe. Volan avait suffisamment souffert de la solitude, de la haine et de l'amertume mais il se devait de reconnaître qu'il en voulait à Zelkior de ne pas l'avoir soutenu quand justement, ils avaient le besoin d'être unis et forts. Quant à partager ses secrets, Volan doutait que ses confidences fassent plaisir à beaucoup de monde. Il se voyait déjà en train de dire mine de rien : eh, vous savez quoi, je suis un ancien gladiateur, et j'ai fui le Calimshan parce que j'ai trucidé toute une famille de paysans. Oh oui, c'était certain, ça allait passer comme une lettre à la poste. Ils allaient dire que ce n'est pas grave, que tout le monde peut faire des erreurs. Non, il se devait d'être réaliste et donc garder ça pour lui tant qu'il ne leur ferait pas plus confiance. La seule à qui il accordait désormais sa confiance, était la paladine, et celle-ci semblait en proie de de grands troubles intérieurs. Inquiet, il s'approcha d'elle et passa un bras autour de ses épaules, la ramenant contre lui dans une légère étreinte et en profita pour répondre à Procadily, avant de se reconcentrer uniquement sur Vëla.

- Le passé n'est pas toujours bon à dévoiler.

écrit par: Vëla Samedi 12 Septembre 2009 à 13h39
La paladin écoutait avec attention l'ensemble des paroles de Procacidy.

° Beau partage! °

Pensait-elle, stoïque.

Son esprit était loin, l'ambivalence la surmenait ne trouvant plus sa place au sein du groupe. Se remémorant les conseils de la compagnie et de son ordre de mission, la paladin fut prit, soudainement, d'une bouffée de chaleur qui la mit mal à l'aise un certain temps. Et voilà que son mal mensuel faisait signe.

° Ha non! Pas là! °

S'exclamait-elle furieuse du moment.

Là, fut pour Volan le moment inapproprié pour l'étreinte, mais mal fut prit que la paladin se senti mieux. Un réconfort intérieur vint l'envelopper au même moment, suivit d'une clarté d'esprit nouvelle et d'un renouveau sens de l'équipe. Ses méandres incertains s'éclairaient d'une douce lumière qui tamisait les ombres qui ce cachaient sournoisement derrière les belles façades euphoriques et trompeuses.

Son visage redevint plus resplendissant et regardant Volan dans les yeux, elle ajoutait sur une tinte doucereuse avec une touche de drame:


-Le passé est derrière nous, le présent est difficile et l'avenir incertain.-

Une crampe lui vrilla le bas ventre... ° L'avenir incertain...° Songeait-elle douloureusement. La sotte de Torm ne pouvait quitter sa mission, la compagnie devait en savoir plus long sur le sujet du bourg et la situation présente, de plus le corps de Brahm avait dû quitté tôt le matin pour la direction de la citadelle et les nouvelles arriveraient en même temps.

Un long et pénible silence s'embourbait dans cette taverne crasseuse et la néophyte de l'Ordre du Corbeau dit bonnement pour l'ensemble:


- Alors nous partons quand pour cette mission?-

écrit par: Elode Mardi 15 Septembre 2009 à 21h12
L’atmosphère était lourde. Elode se dirigea vers procacily.

Alors qu’elle allait passer a côté de lui, elle s’arrêta, le regarda jusqu'à ce qu’il tourne la tétée vers elle, et lui d’un ton très bas, en espérant que le moins de personnes n’entendent.


- veuillez me pardonné de vous donnez mon avis, mais je pense que notre groupe est composé de personnalité très forte, dont les caractères en tendance a vouloir ce confronté, plus qu’a s’entraider, je pense que notre mission est mise en danger autant par les hostilitées qui nous entoure que par notre propre communauté.
Il me semblait important de vous dire ce que je ressens avant que nous ne partions vers de nouveaux dangers. Quelque soit votre décision, je me plierais aux ordres, je vais d’ailleurs de ce pas aller compulser mon grimoire dans ma chambre avant de partir vers l’inconnu, a tout à l'heure.

Elle baissa la tête en signe de salut, et monta dans sa chambre faire ce qu’elle avait dit.

écrit par: Zelkior Jeudi 24 Septembre 2009 à 11h58
Laissant le temps s’écouler il resta immobile, les bras croisés dans les pans de sa robe. Son visage arborait un masque de neutralité, ne laissant à personne le soin de déchiffrer ces pensées. Il avait cru réussir, mettant sur table ces arguments et usant de toute sa diplomatie pour pouvoir faire pencher la balance en sa faveur. Il avait cru prendre en conte tout les paramètres présents, croyant n’avoir rien laissé au hasard. Pourtant ce Procacily qu’il pensait à l’écart avait su calmer la situation en quelques verbes. Ces deux iris pâles s’étaient braqués sur cet homme et ne cessaient d’épier le moindre de ces mouvements.
Attendant de son coté, l’Illuskien se noyait dans la masse de personnes présentes, répétant inlassablement les mêmes formules de politesses et autres courbettes ennuyeuse. Le moment passé, et une fois l’assemblée dissipée, il resta les bras croisé dans les pans de sa robe attendant la suite des évènements, soutenant toujours de ces yeux le visage de l’homme responsable du non réussite de son plan. Et lorsqu’il prit la parole s’est avec une attention toute particulière qu’il l’écoutait. Ces mots laissèrent un soupir contrôlé de déception
.
¤ Quelle déception mon ami. Moi qui te prenais pour une personne singulière, ton comportement et tes agissements me semblaient croire, à une personnalité des plus fortes. Et voici que tu me tiens ce discours si pitoyable sur l’amitié et l’amour et sur le besoin que tu as, de dépendre des autres.¤
Le regard du monial posé sur Procacily reflétait un certain dégout et une déception qu’il cacha du mieux qu’il pouvait.
¤ Alors soit ! Si t’elle est ta faiblesse, je me contenterai de l’exploiter pour mieux te mener à ta perte. ¤

Laissant les membres présents s’exprimer, il arborait de nouveau son masque de complaisance. Avançant de quelques pas, les poignés joints derrière son dos, il s’exprima d’un ton calme, teinté de douceur.
(commun) Je dois dire que Messire Procacily est dans le vrai. Nous avons très mal réagit face aux villageois et je dois dire que je suis le premier dans ce cas. En voulant chercher à comprendre le fin de mot de cette histoire j’ai mit le groupe en danger. Et pour cela je vous prie d’accepter mes excuses. Inclinant rapidement la tête en guise de pardon, il reprit. Ensuite je comprends, votre désir de créer une cohésion forte au sein de notre petite troupe, cependant je ne pense pas que révéler ainsi nos souvenirs passés soit la bonne chose à faire. Non que cela me dérange, mais je ne pense pas qu’une cohésion forte doit passer par ce cheminement ; mais davantage par le temps que nous allons passer ensemble. C’est dans l’adversité et les dangers que nous allons affronté à l’avenir qui ferons de nous une seule et même unité, évoluant dans un seul et même but, certes avec différentes motivations mais toujours vers un but commun. Marquant un temps d’arrêt, il se retourna vers le groupe et reprit. C’est pourquoi je m’en remets à vous. Tournant la tête vers Procacily. Je rejoins les dire de Dame Vëla, il serait bon à présent de partir le plus vite possible.

écrit par: Enil Aroc Samedi 26 Septembre 2009 à 14h36
Seizième jour d'Eleinte
8h00
Auberge du Cerf Siffleur


Comme tous semblaient être du même avis, et que du reste cela convenait parfaitement à Procacily, il n'ajouta pas un mot. Il était satisfait que l'équipe soit arrivée à un consensus et il n'attendait plus que le retour d'Elode pour lancer leur expédition.

La jeune magicienne qui avait conscience que ses compagnons devaient l'attendre ne tarda pas beaucoup et, après qu'elle eut prit un léger repas comme l'avaient fait les autres pendant son absence le groupe se mit en branle. Nombreux étaient les villageois qui regardèrent passer le groupe en manifestant de très nombreux sentiments à son égard. La plupart des gens n'avaient pas vraiment entendu parler d'eux et les regardaient donc avec curiosité mais certains les avaient vu combattre et leur en était reconnaissant tandis que d'autres avaient cru comprendre qu'ils étaient responsables de l'attaque et était heureux de les voir partir.

Même si son séjour en ville ne s'était pas bien passé, Elode ne devait pas espérer passer un voyage bien plus agréable dans les bois, pas plus que les autres du reste. Pendant le premier kilomètre environ, ils marchèrent à un rythme supportable quoique plutôt rapide sur la route qui reliait Quaervar au reste des Marches d'Argent mais ce ne fut bien vite plus le cas. Cette route serpentait à l'orée du Boilune passant entre des arbres nombreux mais suffisamment espacés pour laisser entrevoir le soleil et le ciel au-dessus d'eux. Quand ils quittèrent la route pour rejoindre un petit chemin caillouteux et boueux, les choses commencèrent à devenir moins agréables à mesure que les cieux disparurent à travers la canopée. Mais la forêt pouvait être bien plus effrayante que cela et le groupe était composé de personne courageuses et rien ne vint troubler le silence respectueux qui accompagnait la marche des aventuriers.


Seizième jour d'Eleinte
Milieu de journée
Dans le Boilune


Le temps passait sans laisser trop de traces dans la forêt. La luminosité était faible même maintenant que le soleil devait être à son zénith et il était difficile de dire s'il y avait vraiment plus de lumière maintenant que lors de leur départ. Le rythme avait été soutenu, mené par Barthélémy qui connaissait bien les bois et qui s'y sentait comme un poisson dans l'eau. Quoique, même lui trouvait l'ambiance de la forêt un peu pesante ce matin-là. Il aurait été incapable de dire s'il avait l'impression qu'il entendait moins la nature vivre, s'il se sentait oppressé ou s'il avait l'impression qu'un danger les guettait mais il était légèrement mal à l'aise et refusait de le laisser voir.

Au bout de plusieurs heures de marche, ils arrivèrent près d'une sorte de grande mare peuplée de nénuphars et de roseaux. Même ici où les arbres étaient forcés à se tenir distance, leurs frondaisons parvenaient à masquer très efficacement le soleil. Siméon Barthélémy déposa son sac au bord de l'eau et décréta, en tant que guide, que c'était ici le meilleur endroit pour faire une pause le temps de manger et de se reposer un peu. Procacily, qui avait fermé la marche en partant occasionnellement se promener entre les arbres avec son compagnon à fourrure s'installa lui aussi et commença à sortir ses réserves de nourritures et sa gourde pour prendre un repas bien mérité.

écrit par: Vëla Samedi 26 Septembre 2009 à 16h09

Intérieurement et profondément, la paladin de Torm travaillait à une tâche importante. La méditation qu’elle avait vécu auparavant dans sa chambre lui revenait en beauté. La paisible détente qu’elle avait subit l’avait amené dans de haute sphère, là où se trouvent les célestes qui œuvrent pour la suite de l’humanité. Ayant reçu ses ordres directement de l’un d’eux, Vëla se remémorait les directives strictes.

° Comme le corbeau, ayant traversé l’ensemble des enfers pour en revenir grandi et parfait, n’ayant gardé que la robe sombre des milieux infects comme seul témoignage de son passage, il faut te densifier au point d’un non retour, gardant en ton cœur, la lumière libératrice et éternelle.°

Se rappelant son paternel, elle le voyait avec son armure de plaque aussi noire que le Jais. Ridé des multiples périples qu’il avait enduré, amer de la mort de celle qu’il aimait, déchiré par les tourments de la guerre des Tuigans, épuisé par le nombre de mission qu’il avait enduré, pour enfin disparaître de la circulation, ne laissant aucune trace de son passage, à part la lumière de ses yeux, qui pour Vëla était le plus beau des souvenirs.

L’Ordre du Corbeau avait bien expliqué la nature et le mystère de leur affectation sur cette terre d’accueil. Elle se rappelait les mots comme si c’était la veille.

° La lumière est l’essence même du souffle, intangible, inodore, indétectable au son et évanescent tout au long de l’existence de votre incarnation ici bas, vous appartient. N’oubliez pas que vous avez passé de la lumière à son inverse; la matière. La lumière perdure dans votre existence, elle vous accompagne dans le souffle et quand vous perdrez ce souffle, vous serez libérés de cette prison de chair, donc vous aurez gagné le combat sur la matière en revenant à la lumière. La lumière est visible pour ceux qui visualisent celle-ci dans le souffle, celui-ci devenant divin par cette faculté de visualisation. Avec la lumière, c’est l’éternité qui vous attend et vous en êtes maître.

Le combat que vous aurez à mener ici bas est perpétuel, n’oubliez pas que vous allez vous densifier tout au long de votre existence et plus que vous vous densifierez plus il vous sera difficile de visualiser la lumière qui est dans le souffle. Vous êtes ici, sur le plancher des enfers pour participer à la grande évolution, restera à y descendre et traverser l’ensemble des enfers pour vous parfaire à semer la graine de lumière sur votre passage.°

Un peu de nourriture, la tâche de préparer Abby puis c'était le départ. À la sortie de l'écurie, la preux chevalier regardait Elode et sa frêle stature. Elle ne pouvant laisser la jeune fille frêle marcher dans les bois comme un bûcheron, alors s'approchant de la magicienne, la folle de Torm lança;


- Très cher Elode, vous nous avez sorti d'une impasse hier devant ce Démon, grâce à votre baguette magique, ensemble nous avons réussi à s'en sortir et sans votre aide, nous ne serions peut-être plus là! Bref, voulez-vous bien monter sur Abby, mon destrier est bien capable de supporter une frêle jeune fille de votre gabarit en plus de mon propre poids et croyez moi, le voyage vous en sera que plus agréable.-

Elle proposa sa main gantée pour l'aider à monter sur son destrier. Abby regarda la scène du côté droit. Il devait être d'accord avec sa cavalière, le poids plume d'Elode ne devrait pas l'indisposer, il avait dû en supporter beaucoup plus que cela en temps de guerre. Un hennissement d'approbation s'ensuivit, restait à Elode d'accepter ou pas.

Toujours chemin faisant, la paladin de Torm, bien confortablement sur Abby, se laissait aller à des épisodes mental. Revoyant les assemblées de L'Ordre du Corbeau, elle buvait le nectar céleste de leurs apprentissages.

Depuis leur départ du faubourg elle était restée un peu amer. Elle avait bien vue les regards, pour certains, reconnaissants et pour les autres, ignorant de la réelle situation; ils les méprisaient. De nouveau, elle se dit pour son orgueil:

° Encore une fois, Vëla de Torm, tu n'a pas réussi à te faire de suivant... Il doit te manquer de pratique, ou bien ta prestance est celle d'une noix! Même parmi les orphelins, tu as échoué. Haaaaa! Quel bourbier ce monde!°

S'exclamait-elle silencieusement.

Pour se sortir de ses méandres, elle invitait Elode à lui confier sa démarche qui l'avait amené jusqu'ici, en terre hostile pour aller chercher du bois avec une bande de bûcherons.

Entre temps, elle étudiait les démarches de ses compagnons d'infortune, Bart et Procacily avait une démarche toute parfaite pour le genre d'endroit, ils étaient à l'aise. Zelkior était souple comme un serpent, lui aussi ne souffrait pas du terrain boisé, mais plus d'une fois Volan la fit sourire. Le guerrier avait une démarche de fauve, qui à certaine occasion, les racines des arbres lui barrait un pied et un autre. Elle osait rire, car si elle n'était pas sur Abby, elle aurait sans doute tombé plusieurs fois depuis leur départ.

Et voilà la pause. ° Ouf, il était temps, c'est que j'ai l'estomac dans les talons moi.° Se dit-elle pour rire d'elle-même, car c'était plus son postérieur qui voulait se dégourdir, ainsi que ses jambes.

Abby broutait les herbes délicieusement grasses de l'endroit et s'abreuvait à son gré. La néophyte de l'Ordre du Corbeau, marchait un peu avant de prendre quelques carotte à grignoter et boire un peu d'eau, gardant précieusement une belle carotte bien grasse pour Abby, elle lui donnerait avant leur départ.

Puis elle allait près de l'eau pour s'étendre confortablement, attendant que l'un ou l'autre prennent la parole, sinon, elle continuerait d'écouter la musique de la nature.


écrit par: Volan Samedi 26 Septembre 2009 à 16h17
Le départ du village se fit dans une étrange ambiance, du moins aux yeux du semi démon qui regardait autour de lui, observant les gens et leurs réactions. Il était tout de même troublé de voir tant de réactions différentes, allant de la gratitude au contentement de les voir partir, en passant par la curiosité de certains. Volan ne parvenait pas réellement à comprendre que les gens soient autant intéressés par leur groupe qui avait failli ne même pas prendre la route. Personnellement, le guerrier pensait qu'il aurait continué, même s'il avait du se retrouver tout seul, car il avait besoin de beaucoup d'argent pour pouvoir partir vers l'est. De plus, il trouvait la région très belle et avait envie d'y rester un peu pour la découvrir et pour y oeuvrer, ayant appris que les attaques de démons étaient fort courantes dans le coin. La présence d'un fort d'où partait les démons préoccupait Volan qui y voyait tout le danger.

¤ Encore pour cela faudrait il qu'on m'accepte dans cette morne région. On nous a accusé de trahison alors qu'on a aidé à la défense du village, qu'en sera t-il si je suis seul et que des démons attaquent de nouveau, avec mon faciès de monstre inhumain. ¤

Volan soupira et décida de poser son regard autre part que sur les gens qu'ils croisaient en quittant le village. Finalement, il pensait que s'il ne pouvait par partir vers l'est, il pourrait toujours repartir vers le sud. La jeune magicienne semblait elle aussi venir des contrées exotiques, calishites ou voisine, et peut-être alors pourrait il avoir une campagne de voyage l'acceptant. Mais, quitte à avoir un compagnon de route, le guerrier préférait avoir celle de Vëla. Il ne pouvait dire pourquoi elle et pas une autre personne du groupe, mais c'était celle-ci avec qui il se sentait le plus d'affinité et avec qui il voulait le plus garder contact, la considérer comme l'une de ses amies, lui qui n'en avait aucun. Posant les yeux sur elle, il poussa un nouveau soupir et se remit à penser à des choses et d'autres le long de la route.

Il ne releva la tête et commença sérieusement à regarder l'environnement autour de lui une fois qu'ils pénétrèrent dans le Bois Lune. Il levait son visage vers le soleil, pour en absorber au maximum les rayons, profitant de sa douce chaleur matinale. Cela n'avait rien à voir avec les températures du sud mais il aimait tout de même.

Il lui fallu plusieurs heures après avoir commencé à emprunter le chemin caillouteux pour commencer à se sentir légèrement oppressé par le manque de lumière. Il n'avait pas de soucis, sachant qu'il pouvait encore voir à dix huit mètres dans la nuit la plus sombre mais il se sentait observé, épié et n'arrivait pas exactement à expliquer se qui lui donnait ce sentiment. Peut-être les frondaisons trop denses des arbres. Pour se détendre, il resserra sa prise sur son trident qu'il avait posé négligemment sur son épaule droite et passa sa main gauche dans ses cheveux, en éloignant certaines mèches de devant ses yeux, las rabattant derrière ses cornes. Puis, il passa sa main sous sa cape, pour se saisir de sa longue queue qu'il plaça d'une autre façon. Tous ces gestes n'étaient que des tics sans importances et sans intérêts, réalisés juste pour lui donner l'impression qu'il maîtrisait toujours toit dans un milieu qui lui était inconnu et où il savait qu'il ne maîtrisait rien. Il avait toujours évité les grandes étendues boisées auparavant, se méfiant de tout se qu'on pouvait y trouver. Et dans celle ci, se qui était prévu comme programme de possibles rencontres ne l'aidait pas à se détendre. Entre les lycanthropes et les barbares, il se disait que le groupe était bien mal loti. Mais étrangement, il considérait que les barbares étaient bien plus dangereux que les métamorphes, ceux-ci trop souvent contrôlés par leurs instincts animaux transmis par leur condition, alors que les barbares avaient une intelligence humaine intacte et devaient en plus être d'excellents guerriers.

¤ Dans tous les cas, les deux ennemis connaissent le terrain bien mieux que nous. Enfin Barthélémy dit connaître la région, je lui demanderai se qu'il en pense à la prochaine pause. ¤

Pour la marche, Volan s'était, sans même réfléchir, installé en dernière place, en tête de queue, dans le but de former l'arrière garde et, bien entendu, intervenir facilement et rapidement si l'avant ou le milieu du groupe était attaqué, ayant un panorama plus important que celui e tête de file. Cependant il se savait vulnérable à une attaque dans le dos, même s'il savait qu'il restait malgré tout devant Procadily. Malheureusement, celui-ci n'arrêtait pas de visiter les alentours à intervalles réguliers, il préférait se fier à ses sens et à son instinct plutôt qu'à la présence du rôdeur roux pour le protéger. C'est ainsi qu'il regardait autour et derrière lui régulièrement, méfiant, allant presque jusqu'à renifler dans le but de détecter quelque chose.

Lorsque Barthélémy annonça qu'ils allaient faire une pause en arrivant devant une mare, Volan posa son sac au milieu de la petite clairière, pas plus illuminée que le reste de la partie forestière qu'ils avaient emprunté mais garda son trident à portée de main, juste au cas où. Sa méfiance était maladive chez lui mais elle l'avait sauvée tant de fois qu'il préférait se fier à elle. Puis, s'occupant de lui, il se regarda et fit le compte rendu de la situation. Quoique un peu fatigué par la marche et le manque de sommeil, il était content et appréciait cette promenade à l'air pur et vivifiant. Il sentait ses mollets durcis par l'effort mais n'avait ni mal aux jambes ni mal aux pieds, alors qu'il avait un instant douté de la résistance de ses bottes de cuir souple, lorsqu'il se prenait les pieds dans des racines apparaissant traitreusement au dernier moment. De plus, le port de sa chemise de maille pendant la randonnée ne l'avait pas énormément dérangé, même si elle rajoutait du poids à son propre poids corporel, ainsi que son sac. Il chercha dans son sac son outre d'eau et en but quelques gorgées, avant de grignoter un peu, plus pour se donner de l'énergie que par réelle faim, le repas pris avant de partir lui ayant suffi pour son appétit. Une fois sa collation terminée, il alla poser son sac auprès de la jeune femme paladin, lui faisant un clin d'oeil et un sourire en passant et commença à s'enfoncer dans les bois proches de la clairière, pour s'assurer qu'ils n'étaient ni suivis, ni observés.

Jet de détection.

écrit par: Zelkior Mardi 29 Septembre 2009 à 17h14
La discussion close, les préparatifs du départ s’agençaient petit à petit. Profitant du tumulte occasionné par celle-ci, le monial s’éclipsa quelques secondes à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Tournant discrètement l’anneau à son doigt, il porta la main à son visage.
-(commun)Le convoi va partir pour Boislune incessamment sous peu. Pour le moment je ne sais encore qu’elle chemin nous allons prendre. J’espère avoir fait pencher la balance pour une rencontre avec les barbares Uthgards. Marquant un temps d’arrêt il reprit. Je me suis occupé du semi-orque, les restes de son corps doit déjà être en route pour Everlund.¤
Tournant de nouveau le bijou, mettant fin à la discussion, il reprit part au groupe et aux préparatifs du départ.

Sa chevelure blanche attaché, le visage recouvert par son ample capuchon, il s’attela à la marche gardant les mains croisées à l’intérieur de sa robe. Et ce n’est sans un mot qu’il effectua son labeur, dévalant les mètres d’un terrain qu’il ne le dérangeait guère. Laissant ces yeux pâles parcourir chaque recoin de la forêt, il marchait bercé par les susurres d’un serpent blanc. Bien qu’il ne connaissait que très peu le milieu dans lequel il évoluait, aucune appréhension le tiraillait. L’espace qui l’entourait était assez grand pour pouvoir se mouvoir avec faciliter en réponse à une quelconque offensive.

Les mots de bathélémy résonnaient d’indifférence. Si le groupe devait entamer une pause, il ne pouvait en décider autrement. Laissant ces compagnons s’installer, il se dirigea vers le guide, s’asseyant sur ces genoux les mains posées en son centre, il éleva une voix douce
.
-(commun) Messire Barthélémy, pouvez vous m’expliquer le chemin que vous contez nous faire prendre. Loin de moi l’idée de polémiquer sur le sujet, étant donné que je ne connais les lieux. Mais cela uniquement par curiosité et par besoin.

écrit par: Elode Samedi 03 Octobre 2009 à 19h42
Elode prit le temps de se mémoriser quelques sortilèges puis se hâta de descendre dans la salle commune. Elle prit un rapide petit déjeuner, mit un fruit dans son sac et sortie avec ses compagnons.

Elle fut très surprise quand elle entendit le paladin s’adresser à elle. D’autant plus qu’elle lui faisait des félicitations dont elle se sentait point concernée.


- je vous remercie, mais il ne me semble pas avoir d’une grande aide malheureusement, mes sortilèges ne sont pas très utiles dans de telles circonstances. Mais je vous remercie de m’associer à votre réussite, cela me va chaud au cœur. Elle lui fit un grand sourire.

Je serais ravi de faire la suite de notre parcours en votre charmante compagnie qui aura en plus pour moi, la sensation d’être protégé. Elle prit la main gantée que lui tendait Vëla, le fer était froid au contact de sa main. Une fois sur la monture, elle s’agrippa le mieux possible au paladin pour ne pas tomber, mais en lui laissant le plus de mobilité possible pour pouvoir guider sa monture.

En cours de route, Vela lui fit la conversation, ce dont elle fut ravie. Elle aimait bien converser et jusqu'à présent le groupe était plutôt froid et rigide.


- ma présence ici est certainement dût au destin, car j’ignore pourquoi il m’a fait croiser votre route. Mon envie d’approfondir mes connaissances m’ont mené à la meilleure académie de magie dont j’ai entendu parler et mon initiation commence ici, confronté aux risques de ce monde dangereux. Mais si vous le voulez, je peux vous narrer quelques anecdotes croustillantes qui ont émaillé mon voyage jusqu'à l’assembler, cela rendra notre voyage moins monotone.

Elle entreprit donc de raconter certaines de ses histoires.

Le temps de la pause venu, elle remercia Vëla.


- Je vous remercie de m’avoir permis de monter sur votre cheval et j’espère ne pas vous avoir trop fatigué par mes paroles.
Inclinant légèrement la tête, pour saluer le paladin,puis, elle se dégourdit les jambes en marchant un peu, et enfin, allait s’asseoir dans l’herbe et se mit à manger le fruit qu’elle avait récupéré le matin, tout en restant attentif a son environnement proche, elle n’avait pas envie d’être surprise par des bandits.

écrit par: Enil Aroc Jeudi 08 Octobre 2009 à 11h38
Seizième jour d'Eleinte
Milieu de journée
Dans le Boilune


PARCHEMIN
Volan observe les environs pour détecter un éventuel danger: 19(Dé) : Volan n'observe rien de particulier si ce n'est la nature sauvage.


Comme toujours dans ce genre de cas-là, de petits groupes commençaient à se former dans l'expédition. Les deux femmes avaient assez peu de points en commun mais chacune d'entre elle était assez ouverte pour qu'elle puisse se lier d'amitié efficacement. Au contraire, Volan avait souffert du rejet de Quaervar et se sentait maintenant un peu seul dans l'équipe et entouré de dangers. Pourtant, même un examen des plus complet ne suffit pas à lui permettre de localiser ce qu'il sentait comme étant une menace trop proche.

Zelkior, non sans une idée derrière la tête, avait abordé Siméon Barthélémy qui était trop content de pouvoir parler du Boilune, auquel il avait consacré sa vie. Procacily était aussi intéressé par le plan de leur guide et se rapprocha d'eux pour en apprendre un peu plus. Le bûcheron resta muet quelques instants, n'étant pas vraiment habitué à avoir un auditoire pendu à ses lèvres ni à devoir faire un exposé.


-Le Boilune est grand et plutôt dangereux. Je sais que vous êtes tous particulièrement fort et courageux mais je préfère ne pas trop risquer nos vies inutilement. Alors j'ai choisit un chemin évitant un maximum de danger. Avec un peu de chance, les adeptes du Sang Noir ne remarqueront pas notre présence avant notre arrivée au camp et les esprits des bois ne souhaiteront pas trop jouer avec nous. Toutefois, comme aucun chemin ne le pouvait d'ailleurs, ne nous empêchera pas de croiser la route menant des prairies de l'ouest au tumulus des Uthgardts ni ne nous évitera des rencontres malencontreuses avec des animaux sauvages.

Mais rassurez-vous, nous sommes un groupe important et nous sommes à la bonne saison donc les animaux n'auront pas assez faim pour prendre le risque de nous attaquer. Quand aux barbares, leur pèlerinage ne devrait passer à l'endroit où nous croiserons leur route qu'une dizaine après notre passage.


--------------------


Lorsqu'il se tut, il souriait. La personne qu'il tenait le plus à rassurer sur la sécurité de cette entreprise était lui-même et il avait été assez convaincant pour étouffer bon nombre de ses craintes. Il était donc plutôt satisfait. Cela changea assez vite quand un hurlement rauque résonna à quelques centaines de mètres de leur position. Il sursauta violemment et bafouilla quelques mots.

-C'est sans doute juste un loup qui a trouvé un animal blessé et qui appelle sa meute. Pas de soucis.

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Mais, cette fois-ci, il n'en croyait pas un mot. Jamais il n'avait entendu un tel bruit et il espérait bien ne plus jamais en réentendre. Mais celui-ci n'était pas le dernier de sa vie, loin de là.

écrit par: Volan Samedi 10 Octobre 2009 à 12h21
Son petit tour de vérification n'avait rien donné de probant, se qui aurait du être un bon signe pour tout le monde, cependant Volan n'arrivait pas à se débarrasser de ses appréhensions et de ses doutes. Son inquiétude prouvait à quel point il ne connaissait pas le milieu forestier et qu'il n'en avait pas l'habitude. De plus, son pressentiment le poussait à voir le pire partout, même en ses compagnons de voyage. Des groupes s'étaient déjà formés, les deux jeunes femmes ayant fait le trajet à cheval et ayant pu discuter un peu. Pour le reste, Zelkior, Procadily et lui étaient restés silencieux pendant que leur guide ouvrait la marche.

C'est donc tout naturellement que le guerrier tieffelin retourna vers les trois hommes qui discutaient afin de se mêler à la conversation. S'il avait bien entendu, elle portait sur le chemin à prendre et il lui semblait que la question avait été posée par le moine de Shar. D'ailleurs, il trouvait que Barthélémy ne répondait pas vraiment à la question posée par Zelkior alors qu'il aurait pu être plus précis. Mais bon, ne pas connaître le chemin exact à prendre avait tout de même un avantage. Ainsi de possibles ennemis ne pourraient pas leur tendre d'embuscades. Seulement, le fait de ne pas savoir quelle route ils allaient devoir emprunter dans un territoire sauvage, dangereux et inconnu ne rassurait aucunement le guerrier qui craignait de se perdre. Surtout qu'entre les terribles barbares et les lycanthropes, se perdre revenait à mourir plus ou moins rapidement. Et lui, avec son faciès démoniaque n'allait certainement pas faire l'unanimité chez les Uthgardts dont il ne connaissait rien.

Le sourire de Barthélémy ne semblait pas très à propos aux yeux de Volan, surtout lorsqu'ils purent entendre le hurlement que leur guide qualifia comme étant le simple hurlement d'un loup qui venait de trouver une proie et appelait sa meute, et que ce fameux sourire disparut aussi vite qu'il était arrivé. La proie pouvait très bien être leur groupe et le bûcheron avait justement parlé de créatures sauvages quelques minutes auparavant. C'est pourquoi Volan, sans vraiment montrer qu'il avait peur de quelque chose, il craignait juste des ennuis, continua à converser mais en tenant très fermement son trident, à s'en faire blanchir les jointures des doigts.

- Sinon, j'aimerai beaucoup que vous me parliez de ces fameux Uthgardts. Je n'en ai jamais entendu parlé et j'aimerai avoir quelques renseignements sur eux.

C'est seulement à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il avait un peu délaissé Vëla, mais étrangement, quelque chose l'empêchait d'aller la voir. Il avait une sorte de blocage qu'il ne parvenait pas à expliquer et donc se résigna à rester avec les mâles.

écrit par: Vëla Samedi 10 Octobre 2009 à 16h42
Vëla avait été au paroxysme de sa joie lorsque Elode lui racontait ses histoires passées. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas discuté entre femmes. Assise près de l'eau en mangeant ses carottes, elle revivait les histoires d'Elode comme si elle y était, cela la détendait et la faisait rêver le temps de l'arrêt.

Quand Zelkior posa sa question à leur guide, la paladin tendit l'oreille, non loin d'eux elle put aisément entendre l'ensemble de la conversation. Définitivement ce Zelkior était perspicace. La folle de Torm se rappelait le matin même en se repassant la scène où il l'avait occis des paroles qui ne lui était pas destiné.

° Bha... Quel importance, j'ai dut mal interpréter... Il me faudra m'excuser en temps et lieux, ce soir peut-être, nous serons plus adéquats à la conversation. °
Pensait-elle humblement.

Écoutant la réponse de Bart elle vit s'approcher un Volan qui lui paraissait perplexe. Ne cherchant pas à en savoir plus sur le cas, la néophyte de l'Ordre du Corbeau lui sourit en faisant un léger signe de tête. Le signe était pour le remercier de surveiller leurs arrières et de rester aux aguets durant leur petite pose. Il avait été le seul à se soucier de la garde et cela, pour la paladin c'était un acte de bonne foi et elle en fut heureuse. Au hurlement qui ne laissa pas indifférente la preux chevalier, elle entrevit les jointures du guerrier se serrer sur son trident. De même, à la suite, elle se leva, avala de travers puis siffla Abby pour qu'il approche pour venir chercher sa carotte toute juteuse qui lui était destinée. Le réconfort que son destrier lui apportait était incomparable.

La question de Volan lui coupa net l'élan, elle même allait poser la même question à leur guide. Un sourire apparut sur son visage mélancolique et regarda volan encore une fois avec intérêt.

Procacily était le seul, avec Bart, à connaître les lieux et la forêt, peut-être que Zelkior aussi, elle n'en savait pas amplement sur le voyageur solitaire, il avait déjà mentionné avoir parcourut la région auparavant, mais cela ne prouvait rien. Se remémorant son propre voyage avec Abby, de la Rashémie à ici, ils avaient traversé tout deux multiples boisés et forêts, mais jamais une comme celle qu'ils traversaient présentement.

La jeune fille restait debout et attentive elle aussi un brin perplexe. Des images, en brides et rapides lui passait en tête. Revoyant les attaques des barbares Tuigans sur son peuple, la cause de tant de malheurs auprès de ceux qu'elle aimait, la perte d'une joie de vivre, la perte de sa mère, de son père... Et là, dernièrement, la perte de Brahm. Son visage semblait fondre dans la mélancolie, dans une peine virulente qui lui rongeait l'intérieur et soudain, comme un coup de fouet, elle ressentit la présence de Torm sur ses épaules, la pressant contre cette terre emplie d'atrocités, de vilenies, de meurtres. Cette présence lui fit remonter le menton, haussant aussi les épaules, sa posture devint droite comme le doigt de la justice. Un souffle chaud reconnaissable, vint la réconforter, Abby quémandait son dut. La carotte fut engloutie tranquillement au fur et à mesure qu'il la mâchait. Frottant sa tête contre l'épaule gauche de la jeune fille, il la remercia de sa présence.

° Oui, les Uthgardts, comment sont-ils? °

Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur qui prenait racine dans une lointaine contrée céleste, Yian-Hô... Des mots de feu brûlaient son fort intérieur...

''Cherche la voie.
Cherche la voie en te retirant au-dedans.
Cherche la voie en avançant hardiment au-dehors. ''

écrit par: Zelkior Samedi 24 Octobre 2009 à 21h30
Ecoutant les paroles futiles de l’homme, il ne lui était finalement d’aucune utilité.
¤Beaucoup de mot humain, pour au finale ne dire que peu de chose.¤
Gardant son sourire bienveillant inscrit sur son visage, il continua d’écouter Barthélémy d’une oreille. Les paroles de l’humain semblaient servir d’avantage à le rassurer qu’à répondre a la question du moine.
Ces muscles se crispèrent lorsque l’hurlement résonna à travers l’épais toit végétal de la forêt. Prêt à répondre à une quelconque agression, ces yeux pâles décrivirent le paysage alentour. Les balbutiements de Barthélémy le remirent dans la conversation et les agissements de celui-ci soulevèrent quelques interrogations de la part du monial
.
¤ Pour quelqu’un qui connait si bien la forêt, tu sembles peu convainquant. Même moi suis en position de savoir que ce ne devait certainement pas être un loup. Avec un hurlement si rauque cela dois être quelques choses d’autre. ¤

Laissant le guerrier se joindre à leur conversation, zelkior inclina légèrement la tête en guise de bienvenue. Il n’avait obtenu aucun élément utile de la conversion qu’il venait de mener et la question du demi-démon mit fin au sujet, ou du moins pour l’instant.
¤ Les Uthgardts !?... il ne reste plus qu’à espérer que cette naine à réussit à convaincre ces hommes.¤
Voulant éviter de nouveaux un discours vague et inutile de Barthélémy il entama la discussion.
-(commun) Je peux déjà vous dire messire Volan et ceux à la suite d’une précédente discussion avec maitre Barthélémy, que les barbares Uthgardts possèdent de nombreux sites de culte dans cette forêt. Avant l’attaque du village, nous avions échangé nos idées sur le fait ou non d’utiliser les sentiers de cultes des Uthgardts. Ce sont des hommes fiers mais ils ont l’air d’utiliser la violence que si nécessaire, donc si aucune offense ne leur est faite, je pense qu’il nous laisseront tranquille, ou du moins je l’espère. Mes connaissances de ces hommes se stoppent ici. Inclinant la tête vers Barthélémy, il ajouta. Vous pouvez peu être nous en dire davantage.

écrit par: Elode Mercredi 28 Octobre 2009 à 17h34
Elode profitait de ce moment de calme pour se remémorer les moments importants de cette aventure.

La rencontre avec ses nouveaux coéquipiers.

Braam le demi-orque qui lui avait rappelé les vieilles histoires qu’aimait lui raconter son père, dont celle du sauvetage en mer.

Mais il y avait surtout cette attaque tragique, la mort de Braam, le trouble et la douleur de Volan.

Zelkior qu’elle avait pris pour un galant homme, serviable et intelligent, qui en fin de compte était surtout préoccupé par sa propre personne et maniait la langue, telle une arme tranchante, au point de mettre pratiquement la corde au cou de Volan pour éviter que les villageois puissent douter de lui. Elle n’arrivait pas à digérer cette attitude, elle qui aimait la beauté sous toutes ses formes, elle était persuadée que Zelkior en était l’opposé, et cela ne l’attirait pas du tout.

Elle était encore dans ses pensées quand retentit un hurlement qui la fit sursauter, elle se leva immédiatement et saisis sa baguette magique.
Elle regardait de tout les côtés prêts à se défendre.

écrit par: Enil Aroc Lundi 02 Novembre 2009 à 19h06
Seizième jour d'Eleinte
Milieu de journée
Dans le Boilune


Barthélémy était presque soulagé que Volan vienne lui poser une question. Il avait identifié, ou en tout cas il pensait avoir identifié, l'origine du hurlement et il préférait faire comme si cela n'était pas dangereux. Il avait déjà réussi à échapper une fois à ce genre de créature et il ne souhaitait pas retenter l'expérience. Mais il savait qu'il n'était pas entouré de la même façon que la dernière fois.

Les barbares Uthgardts avaient peu de lien avec l'art de la découpe du bois et ils échappaient donc presque à son domaine de connaissance mais il en savait un peu plus que la moyenne des habitants des Marches d'Argent. Il avait déjà eu affaire à eux dans le passé, dans des conditions telles qu'il ne pouvait craindre de se faire attaquer, et il pouvait donc parler d'expérience. Comme il avait l'habitude de le faire quand il était stressé, il commença à parler et surtout à s'écouter parler.


-Me demander de vous parler des Uthgardts est comme me demander de vous parler des chiens, il en existe de multiples sortes mais comme l'a bien rappelé Zelkior, tous ont en commun quelques lieux de pèlerinage, même si chaque tribu en apprécie un au-dessus des autres, et beaucoup de ceux-là se trouvent dans les abords du Boilune.

Je ne connais pas très bien les us et coutumes de ces barbares mais je sais pour avoir déjà rencontré les Uthgardts à cette époque qu'une de leurs tribus se rend vers un tumulus à l'est des bois. Normalement, ils sont plutôt plus calmes et pacifiques que l'image habituelle qu'on a de leurs semblables même si je crois qu'ils vouent une certaine rancune, ou est-ce de la jalousie, aux jeteurs de sorts. Mais si nous avançons à un bon rythme, nous ne devrions pas même les rencontrer.

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Un nouveau hurlement identique au précédent fit de nouveau sursauter Barthélémy qui jeta un coup d'œil vers Procacily tout en se taisant. Comme il n'avait de toutes façons plus rien à dire, il se retourna vers ses interlocuteurs et attendit. Dès avant que retentissent le second cri, Procacily avait commencé à se lever et il prit la parole dès que le bûcheron l'eut laissée. Il était mettre de sa voix et semblait être particulièrement calme.

-Ce bruit n'est pas naturel. Je suis d'avis d'aller trouver d'où il vient, qu'en pensez-vous?

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.

écrit par: Volan Mardi 03 Novembre 2009 à 17h50
Quand Barthélémy termina son exposé sur les Uthgarts, le tieffelin eut presque envie de lui dire qu'il ne lui apprenait rien. Il lui posait une question pour connaître les moeurs de cette " civilisation ", ses us et coutumes, sa portée politique, son modèle économique et sa religion, et la seule chose qu'on lui disait, c'est qu'il y avait un tas de vieilles pierres levées qui servaient de lieu de culte d'une tribu habitant le bois dans lequel ils se trouvaient. Faisant contre mauvaise fortune, bon coeur, Volan se retint de dire à leur patron et guide qu'il aurait mieux fait de ne pas répondre au vu de la dite réponse qui n'éclairait pas vraiment sa lanterne. D'ailleurs, le guerrier pensa à sa propre condition et se dit que matériellement parlant, il n'avait guère besoin de lanterne pour voir dans les ténèbres non intellectuelles. Cette pensée lui arracha d'ailleurs un sourire, premier depuis le début de la journée qui avait si mal commencée. Ce sourire fut donc tout naturellement tourné vers la jeune femme paladin qui put voir un Volan joyeux ou du moins plus heureux que quelques heures auparavant. De plus, ses yeux rieurs suivaient son humeur et son visage en était comme éclairé d'un nouveau hâle de bien être intérieur, bien être qui ne collait aucunement avec la situation actuelle.

En entendant le second cri, Volan n'eut pas besoin que Procadily prenne la parole pour comprendre que la créature qui était en train de hurler n'était pas un simple loup mais bien un lycantrope. Le tieffelin ne savait pas vraiment comment combattre ces créatures mais il était d'accord avec le rôdeur roux, il leur fallait aller voir se que c'était et si le criard en question était réellement un ennemi ou simplement un animal pris d'une maladie de gorge. Regardant toujours Vëla, regardant ses yeux et moins distinctement son visage, il répondit à à Procadily sans se retourner.

- Allons y, je serais sur votre gauche, prêt à vous prêter main forte en cas de problème. Mais il n'est pas frocément nécessaire que nous y allions tous.

Attendant que le rôdeur se mette en marche, volan s'amusa à faire tourner son trident entre ses mains exercées afin d'être sûr de la souplesse de ses doigts. Tout en " s'amusant " de la sorte, il ne quittait toujours pas la cavalière orientale des yeux, lui souriant malgré une possible menace.

Se met en marche dès que Procadily part et marche à sa gauche en utilisant détection, perception auditive.

écrit par: Vëla Samedi 07 Novembre 2009 à 15h36
Debout et près de Abby, la jeune fille de la Rashémie écoutait avec attention les paroles de Bart, puis de Zelkior. Ce dernier, semblait en connaître plus que le guide, il était normal, il avait été presque le seul à écouter lorsque le sujet avait été mit sur la table de la taverne. Elle ne fut pas la seul, par contre, à trouver cette réplique redondante aux saveurs de déjà vue; le sourire de Volan en disait long.

Sa surprise ne vint pas du beau sourire du guerrier, mais bien de son attitude général, qui ne cadrait pas dans la situation présente. Surprise passé, restait le sourire à seconder, donc la jeune fille arborait un sourire destiné au guerrier cornu. Le sourire ne resta pas longuement dans le visage mélancolique de la preux chevalier, un autre hurlement vint crisper les traits fins du visage basané.

Le temps d'une caresse avec sa main gauche sur l'encolure d'Abby pour se décrisper puis elle entendit la pire bêtise de tout son voyage jusqu'ici. Procacily venait de dire une absurdité. Son visage devint d'un rouge vin cendré puis ses yeux voulurent jeter du feu. Peut être à cause de son malaise mensuel, de l'attaque de la veille ou de la mort de Brahm, qu'elle c'était mise dans un état de la sorte, mais là, présentement, elle bouillait.

Retournant sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, car elle aurait crié de rage et dépassé ses limites, la paladin de Torm se raclait la gorge avant de dire, sur un ton sévère et froid;


- J'en pense que c'est complètement inutile et futil, surtout téméraire, d'aller à la chasse au lycan. N'est pas là notre mission actuel. Notre mission est d'escorter tout en protégeants Bart, pour la coupe de bois. Il y aura amplement de danger d'ici notre retour. Gardons nos forces par la grâce de la sagesse, et restons groupé! -

La pose qu'elle arborait était d'une droiture exemplaire. Ses yeux était couleur acier et son regard, celui d'une fonderie. Elle lança un regard à Bart, qu'elle considérait comme leurs guide et chef et attendit qu'il prenne parole pour déconseiller au jeune roux, sa tentative de jouer au héros et par la même occasion, pondérer les ardeurs du guerrier fauve.

Puis par amour véritable, elle regardait Volan d'un air plein de remontrance. Elle y tenait à son thieffelin, rare étaient les esprits noirs à vouloir prendre le sentier de la lumière, elle avait perdu Brahm la veille, elle ne perdrait pas Volan aujourd'hui pour une inconduite téméraire.

Son regard se posait ensuite sur Elode, sans savoir pourquoi, elle était persuadé qu'elle serait du même avis qu'elle. Son regard quémandait un appuis de la part de la magicienne, qui déjà, avait la baguette magique en l'air, prêt à en découdre avec la menace potentiel. C'est en la regardant que la néophyte de l'Ordre du Corbeau se repassait les paroles de Bart...

° ... ils vouent une certaine rancune, ou est-ce de la jalousie, aux jeteurs de sorts... °

La jeune Rashéminienne n'attendit pas une réaction de la part d'Elode, ni de Bart puis enfourchait Abby avec grâce et agilité. Quelques sons presque inaudibles et précis, sortirent de la bouche de la cavalière puis Abby prit la droiture exemplaire de la paladin qui le chevauchait.

° Torm, reste vigilant à mes faiblesses et donne moi la volonté nécessaire de les corriger.°

Ceci ne faisait pas de doute, elle était prête à partir, ils c'étaient amplement reposé sur le bord de l'eau et là, fallait repartir. En serait-il ainsi? Peut importait la décision prise par Bart, elle suivrait le groupe, qu'il aille vers les bois d'où venait les hurlements ou bien qu'il ce dirige vers leurs lieu de rencontre pour la coupe de bois. Elle avait donné son argument, mais restait que les ordres venaient de Bart.

Son regard, encore une fois, se posait sur la magicienne et la main droite de la paladin offrait l'aide pour monter sur le destrier.

écrit par: Zelkior Mardi 10 Novembre 2009 à 20h34
Les yeux pâles du monial fixèrent de nouveau leur guide. Sa réponse vague sur leur destination ne lui avait donné aucune information supplémentaire, l’Illuskian espérait au moins en savoir un peu plus sur les barbares Uthgardts. La réponse de celui-ci ne se fit pas attendre et une fois de plus, elle n’apportait que très peu de renseignements complémentaires. Le cri qui suivit n’enleva en rien le masque souriant du Disciple de Shar, elle permit seulement de terminer une conversation futile et infructueuse. Décrivant le comportement du Barthélémy, il était facile de comprendre que, les hurlements ne venaient en rien de simple loup.

Assi en tailleur, il laissa les protagonistes jouer leur rôle. Laissant à leur tour, le guerrier cornu puis le paladin débattre de la question, le monial se contenta d’afficher un sourire radieux, réfléchissant lui-même à la meilleur solution à suivre. Posant une main sur un genoux, il se releva avec souplesse, prenant le temps de défroisser de ces mains sa robe pourpre. Les mains de nouveaux croisées dans les pans de sa robe, il se décida à prendre la parole d’une voix légère
.
-(commun) Dame Vëla… inclinant la tête il reprit. Vous mentionnez le fait que les bruits entendus sont la source de lycanthrope. En êtes-vous sûr ? Je suis moi-même dans l’ignorance. Cependant je me range en parti de votre avis. l’Assemblée nous a engagé pour effectuer une mission d’escorte en évitant le plus possible les conflits, afin d’arriver le plus rapidement à bon port. C’est pourquoi je pense que la grande majorité des gens ici présent devrait rester ici, voir même continuer leur route. Fermant les yeux quelques secondes, clôturant ses premières pensées. Tournant son regard vers Procacily il reprit. Cependant je dois avouer que l’ignorance est un danger. Surtout dans cette forêt. C’est pourquoi je soumets l’avis d’une équipe de reconnaissance, constitué de Procacily et d’un membre de notre groupe pas plus. Pendant que le reste du communauté se remettra en marche ou attendra ici, peu d’importance. Tournant la tête vers les deux femmes. Veuillez excuser mes dires, mesdames, mais il semble a priori que vous semblez les moins aptes à ce genre de mission, qui nécessite grande discrétion. Volan si je peux me le permettre, je pense être le plus approprié pour ce genre de labeur, vous l’aurez sans doute remarqué d’ailleurs. Il est de mon avis que vous seriez plus utile pour protéger le groupe. Inclinant la tête en guise de respect il reprit. Ne voyez en mes mots aucune attaque quel qu’elle soit de vos compétences, vous semblez seulement peu familier à évoluer en toute discrétion. S’adressant à l’assemblée. Qu’en pensez vous ?

écrit par: Elode Dimanche 15 Novembre 2009 à 14h50
La menace semblait plus éloignée qu’elle l’avait crue au premier abord, et cela n’était pas pour lui déplaire. Elle n’avait point envie de recommencer un combat contre une force maléfique si rapidement.

Entendre parler de lycanthropes n’était pourtant pas plus rassurant, elle n’en avait jamais croiser, et n’aurait jamais cru que cela puisse arriver et espérait que cela resterait ainsi pour toujours.

Les paroles du paladin étaient loin de lui déplaire, ils étaient pleins de sagesse et de raisons.

Ses paroles furent suivies d’actes. Après être montée sur son destrier, elle avança vers Elode et lui tendit sa main, pour l’aider à reprendre sa place derrière elle, ce qui fit très plaisir à Elode.

Elle rangeât sa baguette, mais a se moment elle entendit zelkior qui prenait la parole.

Elle l’écouta, plus elle l’écoutait, plus cela l’énervait,
¤ comment pouvait-il avoir encore envie de ce battre ?¤

N’y tenant plus, elle répondit de manière très énervée, ce qu’elle n’avait encore jamais fait devant toutes ces personnes.

- Vous avez raison, nous n’avons pas été embauchés pour autre chose que notre mission et nous avons encore bien de la route à effectuer.

- C’est pour cette raison que la place des femmes, mais aussi celle des hommes n’est pas d’aller se promener dans les bois.
Si vous vous sentez le plus approprié pour vous y rendre et que vous n’arrivez pas a maîtriser votre curiosité, n’hésitez pas en ce cas a vous jetez dans la gueule du loup, très gros loup semble t’il d'ailleur, mais je trouve déplacé de vouloir emmené avec vous sieur Procacily. Notre groupe a une mission, et scinder le groupe en deux a déjà été une mauvaise idée la dernière fois, une mort est suffisante, inutile de mettre la vie d’un autre membre du groupe pour assouvir une curiosité bien mal venue.

Elle se retourna vers le paladin et mit sa main dans la sienne, et se hissa sur la monture.

Puis, elle se tourna vers les males du groupe
.

- Alors que décidez-vous ?

Sa colère n’était pas retombée.

écrit par: Volan Dimanche 15 Novembre 2009 à 19h23
Volan voulait partir et était prêt à le faire lorsque Vëla intervint et remonta à cheval, voulant ainsi donné le signe du départ et de la reprise de la longue marche. Et même si la jeune femme donnait comme raison la bonne marche de leur mission, donc de la raison du salaire de Volan, elle le regardait d'une telle façon que le tieffelin se retint d'éclater de rire, prenant pour un aveu la décision et la réaction de la paladin.

Seulement, aussi vite que son rire venait à monter le long de sa gorge, il redescendit lorsque Zelkior prit la parole et dit, à mots couverts, qu'en gros il était inutile et qu'il valait mieux qu'il reste avec le gros de la troupe plutôt que prendre des risques. Mais, contrairement au matin dans le village, et peut-être aussi car il était de bonne humeur suite au début de sa mission, il réagit plutôt bien et s'inclina légèrement devant le monial pour lui signifier qu'il entendait ses conseils et lui cédait sa place. Evidemment, il ne comptait pas du tout faire ça et hésitait à les suivre une fois partis. En effet, en pleine forêt, il n'accordait plus sa confiance à personne à part lui-même et préférait être trop méfiant que pas assez.

Cependant, la réaction d'Elode le surprit et le fit, cette fois-ci éclater de rire. Le pauvre Zelkior se faisait enguirlander comme un poisson pourri et Volan ne put se retenir de partir dans son fou rire. Surtout que la magicienne reprenait les arguments de la paladin, en enlevant les regards de gentille remontrances. Le guerrier tieffelin se tourna alors vers Vëla, ne voulant gêner Zelkior en le regardant fixement dans une telle situation, et lui rendit son sourire, un clin d'oeil, et lui envoya discrètement un baiser, quand elle seule eut les yeux tournés vers lui. Par ces quelques actes, il voulait lui faire comprendre qu'il resterait prêt d'elle et qu'il la remerciait de s'inquiéter pour lui. Actuellement, il se moquait éperdument que la remarque de la paladin ait également été pour le rôdeur roux, il ne l'avait pris que pour lui. Mais, se tournant ensuite vers leur patron et guide, il lui fit un signe de tête et enchaîné d'une voix plus calme, une fois son rire apaisé.

- Laissons notre guide trancher cette décision. Quelle qu'elle soit, nous nous devrons de la suivre. Cela vous va Siméon ?

écrit par: Enil Aroc Jeudi 19 Novembre 2009 à 21h01
Seizième jour d'Eleinte
Milieu de journée
Dans le Boilune


Procacily se tourna vers le reste du groupe clairement surpris par ce qu'ils venaient de dire. Visiblement, certaines choses n'étaient pas complètement claires entre eux et il était temps que cela change. Profitant du fait que Barthélémy, qui était clairement de l'avis d'éviter de se confronter à de nouveaux dangers, n'osait pas prendre la parole pour donner un avis trop péremptoire, l'envoyé de l'Assemblée commença à répondre à ses compagnons du même ton qu'il aurait utilisé s'il avait du expliquer à l'un de ses collègues à Everlund qu'il avait mal interprété une phrase qu'il venait de lire.

-Sauf le respect que je vous dois, Vëla - j'espère que vous me permettez de vous appeler ainsi - , Zelkior a mis le doigt sur un point important que vous semblez avoir oublié: la mission qui est la vôtre vous a été donnée par l'Assemblée et, présentement, l'Assemblée c'est Elode et moi. Et, en dernier ressort, comme je suis le supérieur d'Elode, c'est moi. Maître Barthélémy est un ami et un guide, non le chef de cette expédition.

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


Il était conscient que ses paroles étaient bien plus vindicatives qu'ils ne les souhaitaient et cela le chagrinait, lui aussi était effrayé par ces bruits et ses nerfs n'étaient en aucune façon plus solides que ceux de ses compagnons. Mais il devait se calmer un peu pour reprendre le contrôle de ses paroles.

-Ceci dit, j'ai confiance dans les capacités de chacun d'entre vous et j'espère ne jamais avoir a abuser de mon pouvoir. De plus, je partage votre avis, nous avons déjà bien assez de problèmes pour ne pas aller en chercher d'autres. Mais, défaut courant chez les mages, j'aime savoir quels sont les dangers qui nous menacent. Je ne pense pas que ce soit des lycanthropes. Au bruit, je dirai que c'est un loup seul, mais un très gros loup, qui a trouvé une proie à son goût. Et, visiblement, ce n'est pas l'un d'entre nous.

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


Il fit une nouvelle pause car il savait qu'il était en train de leur demander de faire incroyablement confiance à son instinct ce qui n'était sans doute pas évident. La seule solution qui lui venait à l'esprit était de leur demander de prendre un risque. Et il n'aimait pas cela du tout.

-Vous allez m'attendre ici quelques minutes. Je vais voir ce qui se passe, mais j'y vais seul. Si je ne suis pas revenu dans dix minutes, vous partez sans moi. Suis-je assez clair.

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


Sans leur laisser le temps de répondre, il partit vers les bois en courant et ne tarda pas à disparaitre à leurs vues. Comme chacun avait sa propre opinion sur le passage du temps, il était difficile de savoir combien de temps il fut absent mais il revint finalement. Il était essoufflé, décoiffé, mais il ne prit pas le temps de reprendre son souffle ou de se redonner une apparence plus convenable. Il s'arrêta à la limite de la clairière et prononça quelques mots.

-Il y a là-bas deux hommes en train de combattre un loup vraiment énorme et terrifiant. Nous n'avons pas le temps de discuter et nous en pouvons les abandonner à leur triste sort, n'est-ce pas?

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Procacily est parfois très timide et renfermé. Mais si vous faites un effort pour être son ami ou que vous le confrontez à une difficulté, il peut très bien changer.


Il s'arrêta alors se souvenant que sa vie n'était pas seule en jeu et que, peut-être, les autres refuseraient de se porter au secours de deux inconnus en danger au péril de leurs vies. Et il accepterait leur décision, même s'il s'en voudrait sûrement par la suite si elle était d'abandonner les deux hommes à leur triste sort.

écrit par: Volan Samedi 21 Novembre 2009 à 11h37
En faisant la proposition de laisser Barthélémy décider, avoir le dernier mot concernant le fait d'aller au non voir d'où venaient les bruits, Volan était parti du principe que c'était lui le chef et qu'ils ne devaient répondre que devant lui. Aussi quelle ne fut pas sa surprise en apprenant qu'il n'avait non pas un, mais deux supérieurs, Elode et Procadily. Et ce n'était pas pour lui plaire. Il avait décidé de travailler car il avait besoin d'énormément d'argent et pensait qu'il n'aurait que le guide comme patron qui, au vu de se qu'il était réellement, ne lui posait aucun problème. Alors se voir hériter du rouquin comme chef le mit mal à l'aise. Il ne le voyait pas du tout comme commandant et le fait qu'il le rappelle ainsi pour donner plus de poids à sa décision fit que le guerrier tieffelin eut une soudaine envie de se frapper et ses poings se serrèrent sans même qu'il s'en rende compte. Il avait pendant trop d'années obéit aux ordres sans discuter et avait souffert les ordres stupides, devrait il même dire les ordres en général. Il se retrouvait donc dans une position difficile. Il était face à un homme qui rappelait sa fonction dans le but de se faire obéir. Volan se revit alors dans une des cellule rattachée à la grande arène de Calimport, avec son maître d'arme semi orque qui lui hurlait dessus pour lui dire de vaincre, de faire couler le sang, d'être impitoyable. Cette impression dura quelques minutes et le semi démon grogna sans même s'en rendre compte. Mais il reprit vite son air impassible, chassant de ses pensées le fait qu'ils avaient encore hérité d'un petit chef, et accepta la proposition de Procadily d'un signe de tête, avec pourquoi pas la possibilité de l'abandonner à son sort dans cette forêt.

Quand il revint, Volan n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé. Il avait pris ses affaires, prêt à partir, mais n'avait pas osé faire la proposition au reste du groupe, sans savoir que peut être pour une fois, il aurait été du même avis que Zelkior, mais pour des raisons différentes. Quand Procadily leur appris que deux hommes combattaient un énorme loup, Volan s'interrogea. On leur avait dit que seuls les Uthgarts vivaient sous ces arbres, avec des lycantropes, et qu'en général, les citadins n'osaient pas y pénétrer. Donc si hommes il y avait, ils devaient faire partie des barbares. C'est alors la curiosité qui l'emporta pour sa colère, son dégoût et sa surprise.

- Personnellement, je suis pour qu'on y aille. On ne peut que gagner à aller les aider. Ainsi nous pourrions gagner quelques précieux conseils.

Volan posa ensuite son regard sur les deux femmes assises sur le cheval de Vëla, pour regarder plus attentivement la paladin. En la voyant, il poussa un petit soupir en secouant la tête puis aller se placer à quelques pas dans le dos de Procadily, en regardant dans la direction qu'il avait prise pour aller voir la source des hurlements.

écrit par: Vëla Samedi 21 Novembre 2009 à 16h17

°En êtes-vous sûr ? Je suis moi-même dans l’ignorance.°
N'arrêtait-elle pas de se repasser en boucle dans la tête durant que sa patience manifestait un début de trouble.

°Mais pour qui il se prend celui-là... Je suis moi-même dans l’ignorance. Et si lui est dans l'ignorance nous devons tous l'être? Il n'y a que lui qui peut savoir? Et si lui ne sait pas, personne d'autre le peu? Pffff...!°

Ses pensées noires furent rapidement estompées par les paroles d'Elode qui, avec fougue, furent un baume pour la jeune fille.

°Non mais!°

Terminait-elle dans sa pensée.

La dernière question de l'itinérant eut comme réponse de la paladin:


-Faite comme bon vous semble, ainsi nos incompétences n'entacheront point votre suprématie en discrétion.-

La preux chevalier fut rapidement aise de la situation. Elode venait de monter Abby derrière elle et le ton que cette dernière employa pour conclure, donnait un léger sourire à la paladin. Il était clair que la magicienne avait du caractère.

La suite fut stupéfiante, même inattendue. Elle savait que c'était l'Assemblée qui avait contacté la Compagnie des Marches d'Argents, mais depuis le début, à la taverne, elle était certaine que c'était Bart leur chef et non le rouquin, ainsi qu'Elode.

Son regard ce posait dans celui de Bart; ce dernier put voir un regard sévère en plein questionnement.

Puis vint le déroulement qui devait s'ensuivre normalement, le chef prend les commandes, dirige et passe les ordres à suivre, pour ensuite le voir disparaître seul. Bien beau tout cela, et si il ne revenait pas, ce serait Elode qui dirigerait.
° Pourquoi pas!°
S'exclamait-elle.

°Le chef qui prend les risques de disparaître? Étrange comportement pour un chef, il aurait dû prendre l'invitation de monsieur l'itinérant ''science infuse'' Zelkior.°

Marmonnait-elle pour elle même.

Le temps lui semblait long, interminable. Soudain, réapparaissant tout échevelé et essoufflé, il annonçait la nouvelle d'une attaque d'un loup sur deux personne inconnues.

À la question posée par le chef, la néophyte de l'Ordre du Corbeau dit :


- Bien sûr que Non!-

Avait-elle répondu instantanément. Et avant qu'elle puisse faire partir Abby, Volan ajoutait une bonne remarque qui donnait exemple d'entraide et de compassion. Elle en fut réjouit et ajoutait pour le guerrier cornu:

- Le plaisir de l'entendre de votre bouche Volan, m'honore et ne me laisse pas indifférente.-

Sortant Ô de son fourreau dorsal pour la tenir fermement de sa main droite, elle dirigeait Abby sur le chemin qu'avait emprunté Procacily auparavant en prenant bien soin de conseiller Elode de se tenir solidement et d'être vigilante aux branches d'arbres les plus basses.



Vëla suit avec Abby et Elode.

écrit par: Elode Jeudi 03 Décembre 2009 à 18h44
Messire Procacily prit enfin la parole.

Le début fut très intéressant et inattendu. Elode n’avait pas pensé qu’il allait remettre zelkior à sa place. Un sourire s’afficha sur son visage, mais cela fut de très courte durée. Elle fut tout autant surprise de la décision du responsable de la mission.


¤ Mais pourquoi veut-il voir ce qu’il y a plus loin ? Si un danger nous menace, il suffit de s’éloigner au plus vite, cela n’a aucun sens rationnel d’allé épier un danger qui peut être contourner sachant qu’il n’est pas sur le chemin direct de notre mission.

Pense t’-il avoir quelque chose à nous prouver ? Ou à se prouver soit même ? Mais dans ce cas, pourquoi mettre nos vies en péril ? ¤

La magicienne eut un frisson en voyons Procacily disparaître si vite dans la forêt.

- je crois que je n’arriverais jamais a comprendre les hommes. Chuchota t’-elle à l’oreille du paladin.

L’angoisse fut de courte durée grâce au retour de leur chef, mais sa découverte, et surtout sa décision fut le coup de massue final.

Penchant sa bouche vers l’oreille de Vëla, elle lui chuchota


- Et voila, c’est reparti, faut toujours qu’ils prouvent qu’ils ont des plus gros muscles, qu’ils sont les plus forts, qu’ils ont le sexe le plus long, ils ne changeront jamais et ce sera toujours a nous, les femmes, soit de les plaindres, soit de les acclamés, pauvre de nous.

Laissant le paladin à ses réflexions, elle s’adressa à Procacily.

- Évidemment que je vais vous accompagner, dit-elle sur un ton de fatalité.

écrit par: Enil Aroc Mardi 15 Décembre 2009 à 14h00
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Un fin sourire apparut sur le visage de Procacily quand Volan puis Vëla répondirent qu'ils partageaient son avis. Cela lui fit du bien d'être rassuré sur la communion d'esprit entre lui et les personnes qu'ont lui avait confié sans lui demander son avis. Procacily souriait aussi, même s'il avait un peu honte de se l'avouer, parce qu'il avait vu la moue de Barthélémy changer lorsqu'il avait compris qu'ils allaient, une fois de plus, aller au devant d'ennuis. Mais il était assez sage pour savoir que rester seul en arrière n'était pas une option envisageable. Il accepta donc lui aussi de suivre le groupe.

PARCHEMIN
Initiative:
Loup géant:22
Volan:18+2=20
Elode:18+2=20
Procacily:15+3=18
Vëla:16+2=18
Barthélémy:16+1=17
Zelkior:4+7=11
Homme 2:6
Homme 1:5


Le loup attaque le premier homme: 18(Dé)+13 contre 2(Dé)+4 = Réussite
3(Dé)+13 contre 4(Dé)+4 = Réussite
11(Dé)+7 contre 12(Dé)+4= Réussite
L'homme encaisse 2(Dé)+7 +3(Dé)+7 +2(Dé)+3 =24 dégâts.
Il tombe.


Lorsque le groupe arriva, les deux hommes, tous les deux ayant les cheveux bruns, les yeux sombres et la peau foncée de ceux qui passent leur temps au soleil et se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, étaient encore debout et essayaient de tenir à distance le loup qui faisait approximativement la même taille qu'Abby.

Mais, le loup était plus combatifs que ce qu'ils pouvaient affronter et il sauta au visage de l'un des deux hommes, le griffant et le mordant avec une violence sans limites. L'homme s'écroula sur le sol défiguré dans une mare de sang. Son compagnon ne put s'empêcher de baisser sa garde suite au massacre de son voisin. Nul doute que, sans l'arrivée des aventuriers, il aurait fini lui aussi, et dans un avenir des plus proches, dans l'estomac de la bête vigoureuse. Mais, peut être, sa chance avait-elle tournée.

écrit par: Volan Mardi 15 Décembre 2009 à 14h40
Voir le loup fut un choc et une surprise de taille pour le tieffelin qui n'était un connaisseur, une autorité en matière animale. Mais même malgré ses lacunes, il avait déjà vu des loups, mais jamais de la taille d'un cheval. D'ailleurs, le guerrier cornu se mit à douter de l'utiliser de l'appeler loup et de ne pas lui trouver un nom sûrement mieux approprié. Car un loup aussi énorme était vraiment terrifiant et visiblement dangereux.

Dangereux en effet, car lorsqu'ils arrivèrent, ils purent voir le loup se jeter sur l'un de des deux hommes et le frapper avec crocs et griffes dans un tel amas de sang et de violence que Volan en resta bouche bée. Mais en plus de la crainte qu'il ressentait à l'idée d'affronter une telle créature, il ressentait également une fascination, un intérêt et une admiration pour cette force de la nature, suffisamment puissante pour affronter deux adversaires en même temps. De plus, le planaire ressentait la présence du loup comme un appel au combat, son déchaînement de violence comme un appel à faire ses preuves. Pour la première fois de sa vie, le planaire se trouvait enfin devant un adversaire à sa mesure et il décida de relever le défi que celui-ci lui lançait. Sans gestes brusques, il posa son sac à dos au sol et serra fermement sa prise sur son trident. De sa main libre, il en caressa les trois pointes meurtrières qu'il gardaient couvertes de sang pour ne jamais oublier son passé tortueux. Puis, mettant son pied gauche en avant et son pied droit derrière, presque sur la même ligne, fléchissant légèrement les genoux, il fit trois pas chassés et lança avec force son trident en direction de l'animal sauvage. Et, sans attendre de voir s'il l'avait touché, espérant qu'il l'avait au moins déconcentré pour attirer son attention vers lui, il se tourna vers ses camarades, dégainant son épée courte et dit d'une voix calme et assurée, maître de lui et de ses émotions.

- Contournez le et frappez le de chaque côté. Vëla, Zelkior, Procadily, placez vous chacun à un autre point cardinal par rapport à sa position, moi je m'occupe d'attirer ton attention et de le distraire pour que vous puissiez l'abattre au plus vite.

Terminant sa phrase en regardant la paladin droit dans les yeux, ses yeux pourpres brillant d'excitation et d'un autre sentiment nouveau, Volan se tourna lentement vers le loup et se passa la langue sur les lèvres. Il sentait l'excitation, l'adrénaline l'habiter petit à petit. Il entrait dans une espèce de transe guerrière, puisant dans ses réserves, ses ressources les plus profondes, tout ça dans un seul et unique but : terrasser son adversaire. Ses pupilles s'enflammèrent et Volan se mit à courir vers le loup en se mettant à chanter.

- La mort est un présent
Que l'épée peut délivrer.
La mort est un vrai chant,
Que l'épée peut entonner.

Et, une fois à proximité, le guerrier tieffelin frappa les chairs.

Lances son trident sur le loup, puis dégaine et attaque le loup à l'épée courte.

écrit par: Elode Samedi 19 Décembre 2009 à 08h49
La chevauchée n’avait pas été longue, ils étaient déjà sur le lieu de drame.

Un loup énorme, qu’Elode n’avait même pas imaginée dans un cauchemar était là.

Les crocs étaient énormes, la bave en coulait, mélangée au sang de sa victime, rajoutant à la scène un côté morbide comme la présence du cadavre gisant dans son sang ne suffisait pas.


¤ Je savais bien que j’allais encore me retrouver dans une situation déplaisante. Mais pourquoi suis-je venu dans cette forêt ? Il y a plein de palais aux mille et un joyaux qui n’attendent que ma venue, et à la place de cela je ne trouve que fougères, sang, monstres, misère de misère que la vie est injuste parfois.¤

sachant qu’elle n’avait pas de prédisposition pour combattre sur le dos d’une monture, même si la présence de Vëla devant elle, était rassurante, elle décida de descendre prestement.

- Bonne chance a toi ! dit elle a la guerrière.

Elle lâcha le paladin, ramena sa jambe gauche vers son corps, et sauta à terre, à droite du cheval. À ce moment elle aperçut le Tieffelin qui chargeait le monstre après avoir donné ses consignes aux membres du groupe, mis à part elle, mais cela ne la choqua guère, il n’y avait que quatre points cardinaux et elle n’était pas dans son élément.

Puis dégaina sa baguette magique qu’elle dirigea vers le monstre et tira sur le loup géant.


écrit par: Vëla Samedi 19 Décembre 2009 à 16h15

Sa surprise fut de taille. Elle s'attendait à un loup et non à un monstre de grosseur surnaturelle, comme la bête qui venait de déchiqueter le pauvre homme en un clin d'oeil. La jeune Rashéminienne observait la scène tendis qu'Elode décidait de descendre d'Abby. Une décision toute réfléchie, car la paladin aurait demandé à la magicienne de le faire, avant d'attaquer. Une fois Elode les deux pieds au sol, cette dernière ne perdit pas de temps et faisait agir sa baguette de sa magie destructrice.

La folle de Torm avait remarqué la manoeuvre trop téméraire du guerrier cornu et son coeur faillit se nouer quand elle l'entrevit se jeter au devant du monstre canidé. Elle n'avait pas manqué le regard de Volan et:

° Simple de toi Volan, ton courage et ta témérité finira par te jouer un tour... Fait gaffe jeune homme et reste en vie, pour m..! °

Se dit-elle en poussant Abby, de faire le tour du canidé géant pour pouvoir le prendre en tenaille entre les autres combattants. Abby réagit avec une fougue hors de l'ordinaire. Ce dernier ne semblait pas vouloir finir dans la gueule du loup et sa cavalière non plus; d'ailleurs la preux chevalier, ne voulait en aucun point voir d'autres blessés de ce monstre de la nature. C'est pourquoi, quand faisant le tour avec Abby, la folle de Torm lâcha un cri de guerre si communément employé par les Rashéminiens. Le destrier de Vëla venait d'avoir son ordre de mission et le bel étalon, juste avant d'arriver à l'arrière du loup, se plaça d'une façon telle, que de ses deux sabots avant, il tenta une attaque double.

La cavalière, durant ce temps, leva au dessus d'elle Ô, puis descendit avec force cette dernière sur le dos de l'abominable loup géant.




L'Initiative est de +1, car je suis sur Abby et ce dernier à +1.
Abby Attaque à outrance : 2 sabots, 2x(+4 corps à corps, 1d4+3) et morsure (–1 corps à corps, 1d3+1).
Équitation +6 (+2, car dressage avec 5 de maîtrise) =+8.
Vëla conduit Abby avec ses genoux dd5 et attaque sur destrier dd10
Vëla attaque avec Ô tenu à deux main.
Don Combat monté.

écrit par: Zelkior Mercredi 06 Janvier 2010 à 21h24
Emboitant le pas calmement au reste du groupe, le monial avança les mains jointent dans les pans de sa robe, scrutant l’environnement présent face à lui. Cacher sous son ample capuche, il laissa le reste du groupe en avant, lui permettant de s’adapter à leur mouvements si le besoin s’en ferait sentir. Le visage neutre, il ne pouvait s’empêcher de se remémorer la discussion qu’ils venaient de mener. Laissant poser ces iris pâles sur le dos du rouquin, un léger sourire se dessina sur ces lèvres.
¤ Revendiquer être à la tête du groupe uniquement par le fait d’être le commanditaire de cette expédition ?! J’attends de toi que tu me prouves tes qualités de meneur, de tacticiens et de combattant. Sans quoi tes ordres ne me seront d’aucunes utilités. ¤
Pour la première fois, le monial devait suivre les directives d’un homme autre qu’appartenant au cercle fermé de Shar et donc d’agir autrement de ce pourquoi il avait été formaté : l’assassinat.
Laissant poser ces yeux sur le dos de la jeune magicienne, il ne put cette fois laisser échapper un ricanement en pensant à cette faible chose prendre les décisions.
¤ Si tu pouvais prendre la tête du groupe maintenant, tu me faciliterais la tâches grandement¤

Se laissant guider par le groupe, il posa les yeux sur le combat qui faisait rage sous la couverture des arbres de cette forêt. Regardant d’un œil attentif la créature que ces deux hommes combattaient d’un visage impassible, il laissa faire les choses. Regardant le guerrier impulsif bondir tête baissée vers le loup, d’un air amusé aboyant ces directives.
¤ Je n’aurais put dire mieux¤

Contractant ces muscles, il bondit sur sa droite. Foulées agiles et rapides, il contourna sa cible pour arriver du coté du flanc gauche du loup. Stoppant sa course nette entre les arbres, il ferma les yeux quelques secondes. Visualisant le flux magique latent parcourir ces veines, il remonta jusqu’à la source. Forçant son ouverture, il la laissa envahir son corps parcourir chaque veine, chaque cellule. Lentement il la dirigea vers son poing droit. Rouvrant les yeux sur la scène du combat, il s’accroupit posant sa main droite sur le sol noir de la forêt. Lentement sa main s’imprégna petit à petit du sol, sentant les particules s’agréger à son épiderme le durcissant. Chuchotant d’une voix gutturale un mantra à sa déesse protectrice pour la remercier, il posa a nouveau toute son attention sur le combat à venir.

Lance poing de pierre / tour suivant zelkior charge sur le flanc du loup.

écrit par: Enil Aroc Jeudi 11 Février 2010 à 19h04
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Le combat avait été pour le moins épique. Volan, Vëla, Abby et même Barthélémy avaient subi des blessures qui, si elles n'avaient pas été fatales auraient bien pu le devenir sans un brin de soutien magique. Procacily n'avait pas lancé le moindre sort mais Zelkior avait été celui qui avait frappé avec le plus de violence le loup et, si chacun de ses coups était plutôt faible, Elode avait sapé les défenses de la créatures et avait fini par avoir raison de lui.

En somme, tous avaient participé dans la mesure de leurs capacités et la fierté qui pouvait se lire clairement sur le visage de Maître Barthélémy montrait à quel point cela était impressionnant. Mais le bûcheron n'était pas la seule personne dans la forêt et les visages de leurs autres compagnons étaient moins rayonnants. L'homme qu'ils venaient de sauver avait été incapable de combattre mais ce n'était pas la honte qui modifiait le plus ses traits. Il était indemne, ou en tout cas physiquement épargné, mais il était clair qu'il lui faudrait quelques minutes pour se remettre de la mort de son compagnon et du combat acharné qu'il avait vu. Il était pour l'instant pétrifié ne sachant s'il devait remercier ses sauveurs, se jeter sur le cadavre de son ami ou fuir au cas où les nouveaux-venus seraient encore plus dangereux que la créature sylvestre qui venait d'achever sa vie au milieu de leurs assauts.

Mais la personne qui avait le visage le plus fermé était Procacily. Il était difficile de dire s'il était en colère, s'il était vexé, s'il souffrait sans que personne puisse deviner pour quelle raison ou s'il était juste perplexe. Lui-même aurait sans doute eut du mal à le dire. Toujours est-il qu'il avait les larmes aux yeux même s'il essayait de le cacher. Il prit la parole une fraction de seconde après que chacun eut commencé à se remettre de l'affrontement qui venait d'avoir lieu. Il se dirigea vers le reste de son groupe mais ne finit par s'arrêter qu'une fois arrivé au cadavre du loup.


-Il est temps pour toi de te reposer pour le reste des temps. Puisse la nature t'accorder le repos que ta bravoure mérite.

Il se tourna alors de nouveau vers ses compagnons et l'étranger muet qu'ils venaient de sauver. Il le regarda quelques secondes et lu dans ses yeux qu'il n'avait pas le droit de faire l'office funéraire du mort. Il parla donc à ses compagnons. Il se racla la gorge et remit en place une mèche de ses cheveux roux en place avant de prendre effectivement la parole.

-Mes amis, nous devons quitter cet endroit au plus vite. Les charognards ne vont pas tarder à venir et notre nouvel ami a besoin d'être un peu seul. S'il veut nous retrouver, il y arrivera et sinon ce n'est pas à nous de décider pour lui. Beaucoup d'entre vous sont blessés alors il va falloir que nous trouvions un endroit pour nous reposer. Mais, d'abord, nous devons partir. Je pense.

écrit par: Volan Vendredi 12 Février 2010 à 00h10
Lorsque le combat se termina et que le loup succomba enfin à ses nombreux adversaire, Volan se plia en deux, posant ses mains sur ses genoux après avoir lâché son trident au sol. Il se mit à respirer bruyamment et assez rapidement afin d'évacuer la légère fatigue qu'il avait connu pendant ce combat. Mais surtout se qu'il tenait à cacher était bel et bien ses yeux qui étaient rouges de sang et le tremblement de ses mains. Sa plus grande crainte avait encore eu lieu, il s'était senti partir à un moment du combat, emporté par l'adrénaline, la folie des combats, les souvenirs et l'appel du sang. En plus, contrairement au combat précédent, celui contre les démons, il était blessé cette odeur de sang juste sous son nez avait eu un effet impressionnant sur son être et s'il n'avait pas reculé à un moment pour prendre cette fameuse potion de soins légers, anesthésiant alors la douleur, il était sûr qu'il serait devenu fou et se serait jeté sur son voisin proche.

Quand enfin il se redressa, il ne regarda pas les autres et alla directement prêt de son sac à dos pour y piocher son outre et boire de grandes lampées de son contenu. L'eau fraiche coulant le long de sa langue puis de sa gorge eut un effet reposant sur lui et quand il se retourna, ce n'était pas vraiment un sourire qui éclairait son visage mais bien un certain contentement. Même s'il pensait que seul il n'aurait pas eu l'ombre d'une chance face à l'énorme et terrifiant loup, il était heureux d'avoir pu abattre un tel béhémoth. Il se doutait qu'il ne devait pas y avoir énormément de créature comme lui dans le coin et cela l'impressionnait que la nature puisse en créer de telles. Se passant la main sur les lèvres pour essuyer la bave qu'il avait sur les contours de la bouche, restes de son " quart d'heure de folie " durant le combat, il s'en approcha et s'agenouilla à côté du corps pour promener une main sur la tête lupine, la caressant entre les oreilles et murmura pour lui même, suffisamment bas pour que personne ne puisse l'entendre.

- Il est tellement dommage que nous ayons du te combattre. Tu étais vraiment une créature formidable digne de respect et honorable. Que ta vie dans l'autre monde soit à la hauteur de se que tu étais sur le monde matériel. Vas, et saches que ton emprunte sur cette terre ne s'effacera pas.

Et comment son emprunte pouvait elle s'effacer alors que le guerrier tieffelin avait au bras, juste sous la partie protégée par sa chemise de maille, une énorme trace de morsure qui ne saignait plus. Mais le vêtement était déchiré et le reste de sa manche gauche couverte de sang. Le planaire passa une main sur la cicatrice d'un air absent puis se releva pour regarder les autres et surtout pour écouter Procadily parler.

- Faites comme vous voulez, moi je vous suis !

Cependant, au lieu de prendre le chemin de la clairière qu'ils avaient quitté pour combattre, car son regard s'était posé sur la jeune femme, la paladin qui était blessée. Sans regarder ailleurs que celle-ci, il marcha vers elle s'arrêta en face, la regardant droit dans les yeux, levant légèrement son visage en posant sa main sous son menton. Il lui souriait, la regardait, mais ne parlait pas. il n'avait pas besoin de mot pour cela, ses yeux reflétaient tout se qu'il pensait. Il était inquiet et cela se voyait. En un instant il avait tout oublié, le loup mort, ses camarades heureux et victorieux, sa propre blessure. Son esprit n'était plus occupé que par une seule chose : cette femme était blessée et elle avait besoin de soins.

écrit par: Zelkior Lundi 15 Février 2010 à 23h04
Le souffle haletant, le monial porta enfin son attention sur les membres du groupe d’expédition. Les décrivant rapidement du coin de l’œil, tous semblaient sain et sauf. Au grand regret du disciple de Shar, qui laissa un sourire ironique transparaitre de son masque bienveillant.

Toisant du regard la créature gisant à ses pieds, il ne put empêcher un flot de question apparaitre en son esprit
.
¤La surface recèle bien des choses !¤
Tout en essayant, en vain, de trouver des réponses à ses questions, il ferma les yeux quelques secondes. Portant son attention sur le flux magique qui se concentrait en sa main, il la laissa de nouveau parcourir son être, avant de retrouver un état latent. Rouvrant les yeux, il posa ses prunelles pâles sur la terre qui se dissociait petit à petit de son épiderme, avant de retomber poussière à ses pieds. L’adrénaline une fois dissipée, le monial retrouva une respiration beaucoup moins chaotique. Il pouvait à présent reprendre son rôle.

Réajustant la soie pourpre qui lui tenait les cheveux, il resta attentif aux paroles du rôdeur. Dissimuler derrière son masque, l’attitude du rouquin resta pour Zelkior source d’interrogation. Pourquoi cet homme les avait menés au combat, uniquement pour sauver ce misérable humain, trop faible pour pouvoir bouger. Pour seulement au final, l’amener vers une mort certaine vu l’état psychologique dans lequel il se trouvait à présent
.
¤Mettre en péril une mission uniquement pour sauver cet homme ! Comment peux-tu te prétende être à la tête du groupe, avec de tels agissements. Remarque tu pourrais bien me faciliter grandement la tâche.¤
Portant de nouveaux son attention vers l’humain au sol, il était indéniable qu’il pourrait surement lui fournir quelques bribes d’informations pouvant servir. Tournant les talons vers le rouquin, il éleva une voix plaisante :

-(commun) Messire Procacily. Pardonnez-moi mes propos mais, comment pouvez-vous laisser un homme comme cela face au danger de cet environnement, et surtout dans l’état ou il se trouve. Il est pour le moment incapable d’entreprendre quoi que ce soit et ses chances de survie sont bien maigres. Je suis désolé Messire, mais je suis incapable de laisser cet homme.

Tournant la tête en direction du paladin, il éleva une voix identique.
-(commun) Dame Vëla, nous ne pouvons laisser cet homme dans cet état. Et il me semble incapable de bouger pour le moment. Serait ce possible de partager votre monture avec cet homme, le temps qu’il reprenne possession de ces moyens ?

Parcourant les quelques mètres qui le séparait de l’individu encore au sol, le monial s’agenouilla, le visage à la même hauteur que l’homme. masque bienveillant, il aborda un sourire et éleva une voix des plus compatissantes.
-(commun) Je suis incapable de comprendre la douleur que vous traversez en ce moment, cependant nous devons partir maintenant. Vous devez nous suivre. Scrutant les environs il reprit. Dans quelques instants les charognards vont surement venir ici, attirés par le sang. Je ne connais pas les liens qui vous unissaient à cet homme, mais vous devez l’abandonner ici et partir avec nous. Levant les yeux vers Vëla, il l’incita en silence à venir l’aider dans sa tâche.

¤Quelle plaisanterie ! Si sa ne tenait qu’a moi je t’aurai soutiré depuis longtemps les informations potentiellement intéressantes, avant de mettre fin à ta misérable vie.¤

écrit par: Vëla Samedi 20 Février 2010 à 16h53

Quittant le combat, car son incompétence au combat l'exigeait, la paladin de Torm blessée qui n'avait fait siffler que sa lame au vent, la rangea soigneusement dans son fourreau dorsal là où elle était le plus utile. Meilleure observatrice que combattante, elle prit une pause suite au combat mené par les hommes. Elode avait donné le coup de grâce avec sa baguette magique, au moins elle sauvait la donne. Volan avait été téméraire encore une fois, ce qui avait laissé des fourmis dans le corps de la jeune fille de la Rashémie qui avait pour lui, une attirance dérangeante. Zelkior quant à lui, avait été l'être suprême du moment; une magnificence de la nature. Il devait être un moniale pour combattre de cette façon, mais ça elle ne pouvait le savoir, même si elle avait depuis sa tendre enfance été en contact avec des moines. L'Ordre du Corbeau comporte plusieurs moines, au moins un représentant de chacun des ordres monastique. Zelkior avait combattu tel un Dieu, combinant calme, sérénité, force et intelligence, mais elle ne comprit pas son sourire ironique qui avait transparut sur son visage serein. Leurs employeurs, eux, avaient combattu avec aisance et résultat. La sagesse du roux lui valait un regard approbateur de la part de la folle de Torm.

Volan lui laissa une étrange sensation, ce dernier s'était approché du loup mort pour discuter. Procacily ne semblait pas non plus très enthousiaste de la situation. Quand Volan vint auprès d'elle avec ce regard... Elle rougi puis fit un signe de main en direction des blessures que le guerrier cornu arboraient, puis avec une voie douce:


- Vous avez besoin de soins Volan, j'y verrai une fois plus loin comme nous le conseil Procacily. Tenez bon d'ici là!-

La compassions de Zelkior toucha profondément la paladin de Torm. Son regard ne pouvait plus quitter cet homme vertueux. Il ne pouvait plus se séparer de l'étranger. Zelkior avait été, dernièrement, une énigme pour la paladin, mais là, ce qu'elle voyait et entendait la réconfortait dans son ignorance. Écoutant avec une attention nouvelle les propos du vertueux et talentueux itinérant des grands chemins, elle afficha un sourire complice en ajoutant:


- Bien sûr Zelkior, nous allons même embarquer son ami, nous allons le placer sur Abby pour pouvoir le transporter et lui procurer les obsèques qu'il mérite. Quant à lui, il peut prendre ma place sur Abby, je marcherai auprès de mon destrier en tenant les guides.-

Elle débarqua d'Abby pour venir aider Zelkior dans sa dévotion d'aide humanitaire et tous deux travaillèrent de concert pour hisser le cadavre et l'homme sur la monture de la jeune innocente et inexpérimentée de Torm.



écrit par: Enil Aroc Samedi 27 Février 2010 à 09h43
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Le premier qui s'adressa véritablement à l'étranger fut Zelkior. Dans son esprit, en dans les faits, il lui parlait avec douceur et affabilité et tout le monde comprenait le message qu'il exprimait. Tout le monde sauf son unique destinataire.

L'étranger était resté muet pendant de longues secondes après la fin du combat et le premier son qu'il prononça ne fut pas réellement un mot mais plutôt une sorte de sifflement. Et ce bruit fut accompagné d'un geste de recul. Ses deux mains vinrent se mettre entre son visage et Zelkior: son poing droit était fermé comme s'il s'apprêtait à frapper tandis que son bras droit était positionné de manière à pouvoir se défendre. Il changea légèrement de position, mettant son bras droit en opposition à Vëla, lorsqu'elle s'approcha de lui. Mais la partie de son corps la plus impressionnante de son corps était ses yeux. Il était impossible de déterminer qu'elle était le sentiment qui dominait le regard de l'étranger, et donc tout son être, mais le moine pouvait y reconnaitre plusieurs composantes qu'il avait déjà rencontré: de la haine, de la peur, de la colère, de la douleur, de l'incompréhension, du soulagement. Mais le dernier sentiment ne dominait pas vraiment.

Avant d'entendre parler Zelkior et Vëla, Procacily s'était tourné vers Volan et lui avait souri. Comme bien souvent, il était possible de lire sur le visage de Procacily une bonne partie de ses opinions et il était très clair qu'il remerciait Volan pour ce qu'il avait dit et pour ce qu'il avait fait. Mais son visage se referma vite et prit une mine contrite quand il s'arrêta pour faire demi-tour et parler à ses deux compagnons qui n'avaient pas prévu la réaction du barbare. Il posa sa main sur l'épaule de Zelkior et lui parla doucement car il savait que cela pouvait être douloureux d'agir en pensant aider et de n'être accueilli que par des gestes de défiance.


-Mes amis, je crains de ne pas m'être exprimé clairement. Nous avons sauvé la vie de cet homme mais pour lui nous sommes toujours probablement des ennemis. Les Uthgardts haïssent tous les utilisateurs de magie et encore plus ceux qui osent s'aventurer dans ces bois sans d'abord le leur demander. Seuls leurs chamans usent de la magie et c'est toujours d'une magie plus proche de la nature qu'il est question.

De plus, cette créature était un loup hors du commun, vous vous en rendez sans doute compte, et en la tuant nous avons détruit une force de la nature et c'est pour lui un crime. Pour ainsi dire, il n'était pas naturel que nous vainquissions cette pauvre bête et il ne peut que nous en tenir responsable.

Qui plus est, son camarade est mort et il est vivant. Il n'est pas parvenu à la sauver ou, au moins, à partager son sort et il a sans doute honte d'avoir survécu grâce à l'intervention d'ennemis. Nous sommes les témoins de sa faiblesse et de sa couardise, c'est ainsi qu'il le perçoit, et nous sommes donc les ennemis de son honneur blessé.

Malgré tout, il n'est pas fou ni injuste, nous l'avons sauvé et même s'il ne le perçoit sans doute pas avec autant de précision, il a une dette envers nous et il ne peut donc pas nous agresser sans que cela ne soit encore un obstacle au retour de son honneur. L'aider ne lui rendra pas sa fierté.

Nous devons le laisser faire son deuil et faire son choix. Ils étaient deux seulement alors que nous sommes profondément dans la forêt. Cela ne peut signifier que deux choses: soit le reste de sa tribu est proche et il ne cours donc plus trop de risques, soit il était en mission dans le coin et il est probable qu'il nous assimile à un danger menaçant la forêt et donc qu'il cherche à nous suivre pour en savoir plus. Dans les deux cas, il est potentiellement dangereux et si je préconise de le laisser agir à sa guise tout en étant attentifs, je comprendrais aisément que vous souhaitassiez que nos objectifs principaux soient notre survie et la réussite de notre mission.

écrit par: Volan Dimanche 28 Février 2010 à 23h31
¤ Quel peuple étonnant. Ne pas aimer les manipulateurs de la Toile et se méfier de tout ceux qui n'étaient pas de leur peuple, voire même de la forêt est quelque chose d'étrange. Comment peuvent il espérer survivre, se développer et prospérer s'ils refusent tout contact avec les populations civilisées ? ¤

Toutes ses informations étaient intéressantes et donnaient envie au guerrier d'en savoir plus. Il allait demander des informations supplémentaires à Procadily, mais visiblement se n'était pas le moment. Le barbare semblait apeuré, gêné et surtout ne semblait pas avoir une quelconque compétence à la discussion. Volan regarda tout le monde et particulièrement Vëla qui lui avait dit qu'elle s'occuperait de ses blessures une fois qu'ils seraient installé quelque part pour le soigner. Sans même s'en rendre compte, le guerrier semi démon soupira d'aise. Son sourire se fit plus large et il regardait devant lui sans vraiment voir se qu'il y avait. Mais heureusement, il était tourné dans une direction qui faisait qu'il n'avait personne en face de lui. Se reprenant petit à petit, il secoua la tête et se demanda si son air absent et son sourire un peu niais avait été aperçu par quelqu'un. Mais comme personne ne se trouvait devant lui, il soupira de soulagement et se retourna vers tout le monde pour regarder se qui se passait et possiblement participer aux conversations. Il pouvait comprendre que Zelkior, mais surtout Vëla se sentent outragés et blessés par l'attitude repoussante du barbare alors qu'après tout, le groupe lui avait sauvé la vie, mais il faut dire que s'ils craignaient et rejetaient les lanceurs de sorts, avec Elode et Zelkior, ils étaient mal partis. Et comme eux collaboraient avec des manipulateurs de l'Art, étant en plus des voyageurs étrangers, du moins lui, il ne fallait plus s'étonner que l'accueil fut glacial. Cependant, bizarrement, Volan ne parvenait pas à se dire que le barbare allait les suivre, reconnaissant ou non. De plus, apprendre que le reste de la tribu ne devait pas se trouver loin, n'était pas pour le rassurer. Les rares informations qu'il avait sur ce peuple disaient qu'ils étaient de fiers guerriers, forts et puissants. Se regardant, Volan se dit qu'il n'avait pas vraiment de chance s'ils venaient à un affrontement. Blessé et luttant contre certaines de ses pensées, il ne se donnait pas l'ombre d'une chance face à des guerriers habitués aux rudesses du climat et de la faune locale.

Les dernières phrases de Procadily laissèrent le sang mêlé songeurs quelques instants. /Lorsqu'il prit la parole, il prit soin de se racler la gorge afin de contrôler parfaitement sa voix, craignant visiblement de la faire partir dans les aigus ou de grogner sans le vouloir. L'odeur de sang lui emplissait toujours les narines et il avait parfois du mal à contenir certaines de ses pulsions meutrières. Posant un regard carnassier sur la magicienne, il commençait à se demander si son sang avait la même couleur que celle des humains ordinaires ou si le fait de manipuler la magie depuis tant d'année en avait modifier la couleur, et peut être même le goût. Quant à son coeur, rien qu'en y pensant, le guerrier cornu s'en léchait les lèvres, tel un loup affamé. Un loup ? Rien qu'en pensant à celui qui était mort, il se mit à saliver, n'hésitant pas à s'essuyer la bouche avec ses manches quand cela commençait à trop couler le long de son menton. Secouant soudainement la tête, comme reprenant ses esprits, Volan se racla de nouveau la gorge et dit d'une voix plus grave que normalement à Procadily, essayant de nier se à quoi il venait de songer.

- tes vous en train de nous dire qu'il vaudrait mieux le tuer par soucis de sécurité ? Si c'est vôtre idée, il fallait nous le dire plus tôt, avant que nous risquions nos vies pour essayer de sauver la sienne, en luttant contre cette force de la nature. De plus, je ne pense pas que se soit une solution utile. Avoir un barbare avec une dette envers notre groupe peut toujours être utile si j'ai bien compris se que vous avez dis précédemment. Bon, et si on y allait maintenant ?

Joignant le geste à la parole, mais surtout pour s'éloigner de l'endroit et cacher aux autres le trouble qui pouvait se lire dans ses yeux et le faire grimacer de temps à autre, il récupéra son sac qu'il passa sur ses épaules et retourna à la petite mare où ils s'étaient arrêtés précédemment.

écrit par: Enil Aroc Mercredi 17 Mars 2010 à 09h33
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Comme personne ne semblait souhaiter émettre d'avis contraire à celui de Procacily, le groupe se déplaça lentement vers la mare qui avait été le lieu de leur pique-nique. Pendant les quelques secondes qu'avait duré leur transit, Procacily était venu se placer vers Volan qui était le seul à avoir donné son avis. Les mots du guerrier l'avaient un peu surpris et il voulait en parler avec lui.

- Je ne dis absolument pas que nous devons le tuer, Volan. Loin de là. A mon goût, toutes personne à le droit de vivre, qu'il soit allié, neutre ou ennemi. Mais le fait est qu'il est plus probable qu'il nous considère comme des ennemis que comme des alliés. Même s'il acceptait de venir avec nous, ce serait plus pour nous surveiller que pour nous aider. Et s'il ne nous accompagne pas, il s'empressera d'aller prévenir sa tribu de notre présence. L'un comme l'autre peuvent nous être funestes mais cela peut aussi être ce qui nous sauvera en fin de compte. Je n'ai pas la science infuse, juste l'espoir qu'à la fin tous nos actes seront pesés à leur juste valeur.

Quand ils revinrent là où ils avaient laissé quelques traces de leur passage, un lièvre était en train de renifler avec méfiance l'herbe qui partit en courant aussitôt qu'il sentit du mouvement dans son dos. Il ne fallut pas longtemps pour le groupe pour être prêt à repartir, comme ils avaient déjà rassemblées leurs affaires avant de se ruer au combat. Malgré tout, ayant toujours l'insigne espoir que le barbare viendrait à eux, Procacily encouragea ses compagnons à ne pas se presser.

Et, en effet, deux ou trois minutes après les aventuriers, le barbare arriva. Son visage avait maintenant repris le masque de dureté et de sérieux qu'on pouvait s'attendre à voir sur la face d'un gardien des bois trouvant des intrus. Mais s'il avait l'air d'être mécontent, il n'avait pas l'air hostile. Il parla alors dans une langue gutturale et, si aucun des aventuriers ne semblait capable de comprendre ce qu'il disait, tous sentaient que sa voix déraillait encore par instant à cause de l'émotion. Il ne parla pas très longtemps mais Procacily l'écouta avec attention avant de retranscrire ses dires au reste du groupe.


- Il dit que nous sommes ici sur le territoire de ses ancêtres et que nous n'avons pas le droit d'y pénétrer librement. C'est une terre sacrée et nous atteindrons bientôt des terres où seuls les chamans de sa tribu ont le droit d'aller. Il dit aussi que nous avons agi avec courage et que cela fait qu'il nous laisse une chance de nous expliquer même si il regarde avec beaucoup de suspicion nos agissements.

Je suis d'avis de lui dire la vérité même si cela risque de ne pas lui plaire. Je n'aime pas mentir inutilement et trahir le peu de confiance qu'il a en nous me semble à la fois inutile mais aussi dangereux.

Ce fut alors Maître Barthélémy, qui n'avait pas vraiment parlé depuis la fin du combat, qui prit la parole. Il répéta au moins douze fois" Euh!..." avant de prononcer effectivement ce qu'il avait à dire mais il finit par donner son avis. Qui n'était pas le même que celui de Procacily.

-Et, moi, je pense que lui dire comme ça que nous souhaitons commettre ce qui sera sans doute à ses yeux un crime est absolument stupide. Il le découvrira bien assez tôt et s'il doit maintenant nous attaquer pour nous arrêter et que nous devons le tuer, nous n'aurons pas gagner grand chose à combattre cette énorme bestiole.

écrit par: Volan Mercredi 17 Mars 2010 à 14h35
De retour à la mare, Volan se laissa quelques instants pour regarder le lièvre détaller avant même qu'il ait eu à se retourner. Il est vrai que nombreux étaient ceux du groupe qui transportaient une odeur de sang et celle-ci devait être suffisamment forte pour donner peur à n'importe quel animal digne d'un bon odorat. Le semi démon était le premier à être gêné par cette odeur mais il plissait le nez ou levait la tête à intervalles réguliers pour ne pas trop la respirer, s'emplissant les narines des odeurs forestières qu'il commençait à apprécier. Même après le combat qu'il venait de mener, il trouvait que les sous bois étaient un lieu de tranquillité et de paix, et il se disait qu'il lui faudrait revenir en forêt, s'imprégner de cette paix afin de mieux gérer certaines conséquences de son passé. Cependant, il coupa court à son évasion mentale lorsque le barbare vint les rejoindre et se mit à parler dans une langue totalement incompréhensible pour le guerrier métisse mais qui avait au moins l'intérêt d'attirer son attention.

Au lieu d'écouter les paroles du barbare, Volan préférait l'étudier lui. Tout en cet homme respirait la noblesse, la force, la puissance et la combattivité. C'était pour cela qu'il ne comprenait pas que le barbare n'ait pas pris part au combat contre le loup quand leur groupe s'y était lancé. D'après Procadily, ils étaient d'une très grande fierté et d'excellents combattants. Or, Volan ne comprenait pas qu'alors le guerrier humain ne se soit pas lancé à l'assaut avec une rage décuplée, afin de montrer aux étrangers qu'il n'avait pas besoin d'eux pour survivre. Cependant, puisque l'homme les trouvait courageux et acceptait des explications, il fallait en profiter.

- Quelle langue parle t-il ? Ne parle t-il que celle-ci ? Procadily, vous devriez le lui demander. Quand à savoir quoi lui dire, Barthélémy a raison. Lui avouer que nous venons couper des arbres risque de ne pas lui plaire, même si on lui dit pourquoi nous le faisons. Il risque juste de nous considérer comme des intrus à abattre. Mais puisque nous allons passer sur des terres accessibles seulement à leurs chamans, vous n'avez qu'à lui proposer de se joindre à nous et de nous servir de guide, afin qu'on ne se trompe pas de chemin, que l'on empiète pas sur leurs terres sacrées et parce qu'en nous servant de guide, il saura se que nous comptons faire. Et comme il ne le saura qu'au dernier moment, il ne pourra pas prévenir sa tribu que nous comptons porter atteinte à sa belle forêt. Enfin après, faites comme vous voulez. Si ne voulez pas lui mentir c'est votre droit mais pour ma part, je refuse de continuer avec une menace pouvant nous couper toute retraire nécessaire.

Volan avait parlé et laissait la décision finale à ses chefs. Après tout, il n'était qu'un mercenaire, payé pour escorter une caravane de bûcheron d'un point à un autre, pour l'aller comme pour le retour, et sa seule véritable fonction était de mettre au service de son patron sa force physique et sa maîtrise du trident. Pour le reste, son avis n'était qu'une option et il considérait que cela était une faiblesse de la part de Procadily de toujours demander l'avis de ses hommes et de faire autant part de ses émotions. Lui plus que tout autre personne dans ce groupe devait montrer sa force de caractère et sa force à commander. Il n'était pas un meneur d'homme et il avait de la chance de ne pas avoir recruté des mercenaires plus remuants et problématiques que ceux qui composaient son groupe car alors il aurait été débordé. Volan ne remettait pas en cause les sentiments et les aspirations de l'envoyé de l'Assemblée, cependant il remettait en cause son statut et sa façon de faire. Il demandait à son personnel de prendre des décisions importantes, peut être vitales pour le groupe, visiblement par peur de donner son avis et de se tromper. Le guerrier semi démon pensait que le jeune homme du nord avait bien besoin de prendre des cours auprès des formateurs de gladiateurs du Calimsham qui se riraient bien de lui en le voyant faire. Eux seraient déjà en train d'instaurer leur solution à coups de fouet et le barbare serait déjà raide mort à servir de repas aux charognards de la région.

Tout en attendant la suite, Volan s'appuya contre un arbre et commença à regarder autour de lui, puis sa blessure au bras.

écrit par: Vëla Samedi 20 Mars 2010 à 16h34

Deux yeux, deux oreilles, une bouche; la preux chevalier avait étudié les gestes, les dires et n'avait rien dit. Il en était mieux ainsi pour l'instant. Suivant la troupe jusqu'à la mare, ce ne fut pas long qu'elle s'approcha de Volan, pour lui procurer les premiers soins nécessaires à sa blessure apparente au bras, que celui-ci regardait.

De façon toute posée, elle vérifiait si la blessure était grave ou bien sommaire. Le guerrier devait en avoir vu bien d'autre avant celle-ci, mais il fallait la soigner avant que le mal puisse y pénétrer. Doucement elle prit un peu d'eau fraiche de sa gourde, y déposa quelques gouttelettes sur la plaie, essuya le surplus de sang puis nettoyant l'ensemble, enveloppa le bras meurtrit du guerrier cornu. Levant les yeux sur le visage de celui-ci, elle lui laissait le loisir d'y appercevoir un regard complice. Une fois le bandage réalisé, elle lui dit d'une voix teintée d'une émotion futile:


-Prenez garde Volan, cette blessure a été réalisé par une bête, elle peut à tout moment se dégrader et s'infecter. J'en prendrai soin régulièrement, si vous le voulez bien.-


Par la suite elle passa à Bart qui avait eu deux blessures, ensuite au barbare puis vers Abby. Elle prit un soin particulier pour son destrier mais ne fit aucun bandage pour ce dernier. Ensuite elle pansa ses propres blessures qu'elle voyait d'un oeil critique.

Levant les yeux vers leur chef, elle lança sur un ton sévère:


- Nous sommes responsables de nos actes et mentir ne servira à rien. Ceci est leur territoire et leur voler du bois qui est le leurs, je m'en interdit. Je ne participerai pas à un tel acte, soyez en sûr. La compagnie ne m'a pas engagé pour voler des barbares et encore moins pour profaner leurs terres sacrées.-

Son regard sur Bart était dur et sa voix était emplie d'amertume, puis elle poursuivit:


-S'il nous faut continuer, demandons la permission à son peuple, voilà tout. Nous n'avons pas à attendre un retour pour l'avoir sauvé d'une mort évidente, mais ceci peut nous être profitable pour avoir l'accord des siens pour continuer notre route. Utilisons ce que la providence nous envoi.-

Elle attendait une réponse adéquate et dans le cas contraire, elle déciderait de sa prochaine avenue.




Premier secour; Volan, Barbare, Bart, Abby et elle même.

écrit par: Elode Lundi 29 Mars 2010 à 15h20
Élode était au bord de la crise de nerfs.
Rien ne se passait comme prévues, ses chausses étaient sales à force de marcher dans cette verdure grouillante d’une faune invisible. Sa robe était froissée et l’odeur du cheval semblait s’être imprégnée. Son sac trimballé par monts et par vaux commençait à lui faire mal aux épaules, elle avait mal à l’entrejambe à cause des heures et des heures passées à cheval, mais marcher n’était pas mieux, c’était ses pieds qui étaient martyrisés sur ce sol difforme. Pour la toilette, parfois une jarre d’eau, parfois l’eau glaciale d’une rivière. Elle avait de plus en plus de mal à se peigner, et l’alimentation manquait cruellement de plat raffiné et goutteux. Son confort lui manquait terriblement, désespérément.
L’ambiance du groupe n’était pas meilleure, les chamailleries de ses compagnons d’infortune étaient fréquentes, et même continuelles. Les tensions étaient très présentent et pouvaient faire virée l’expédition en drame à tout moment.
Seuls Vëla semblaient être épargnée par Elode. Elle était gentille, et Elode pensait qu’elle devait être douce, mais cachait cela sous une double armure, celle d’un comportement d’homme, dans ses attitudes et son choix de vie et également sous une armure en fer qui empêche toute effusion de tendresse.
Mais le moment n’était pas à la rêverie, il fallait prendre une décision, et elle n’avait rien à proposer. Essayer de charmer l’inconnu aurait été une perte de temps, elle ne comprenait pas son charabia. Elle en avait marre et finit par craquer.
- J’en ai marre ! on aide des villageois a affronté des démons, on nous accuse de complicité. On aide des chasseurs, on nous accuse d’interférence. Ce pays est un rassemblement d’ignorants orgueilleux ! j’en ai marre !
- Prenez une décision, et pour une fois que cela soit la bonne !

Elle s’aperçut qu’elle avait parlé très fort et que tous les regards étaient fixés sur elle, elle s’accroupit et mit sa tête entre ses mains pour cacher son visage et sa déroute.

écrit par: Enil Aroc Samedi 03 Avril 2010 à 09h05
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PARCHEMIN
Vëla évalue la gravité des blessures, les nettoie pour éviter qu'elles s'infectent et les panse: 13(Dé) + 5 contre DD 15 = Réussite


Pendant que la paladin de Torm travaillait efficacement à soigner les plaies physiques de ses compagnons et d'elle-même, Procacily souffrait se ses blessures morales. Son cœur lui disait d'agir avec honnêteté et droiture, de dire toute la vérité à leur compagnon. Mais les avis du reste du groupe, à qui il avait promis de laisser toute latitude ou presque pour décider de leur conduite, n'étaient pas vraiment le sien. Ou, plutôt, les suffrages exprimés n'étaient pas tous en sa faveur. Il partageait l'opinion de Vëla mais comprenait les arguments de Volan et Barthélémy et ne souhaitait pas les ignorer comme si cela n'avaient été que des billevesées. Pour essayer de gagner un peu de temps de réflexion, il répondit à la question de son camarade cornu.

-La plupart des Utgardts ne parlent que l'Illuskien, le patois des Marches. Leurs shamans connaissent généralement le sylvestre et d'autres langues liées à la nature et ceux qui commercent avec d'autres que les tribus alliées maitrisent le commun et parfois d'autres idiomes. Mais même ainsi, ils sont souvent butés et refusent de parler autre chose que leur patois natal et encore avec leur accent et leur vocabulaire tribal. Les traditions, et la langue en est une importante, sont capitales pour eux.

Il avait parlé beaucoup pour ne pas dire grand chose. En fait, pour ne rien faire d'autre que mettre un peu d'ordre dans ses propres idées et cela avait suffit à le décider sur la marche à suivre. Il n'était pas certain que ce soit le meilleur choix mais cela était au moins en accord avec l'avis de son cœur et, autant qu'il pouvait en juger d'après ce qu'il en avait compris, avec les opinions de ses compagnons. Il commença donc à parler dans la langue gutturale aux accents étranges avec le barbare qui l'écouta en silence tant qu'il parla puis il prit aussi la parole mais seulement pendant quelques instants. Procacily se tourna alors vers ses compagnons et leur expliqua ce qui venait de se passer.

-Je lui ai dit que nous souhaitions nous rendre ailleurs dans le Boilune mais que nous ne voulions aucunement agir d'une manière qui déplairait aux membres de sa tribu. Je lui ai donc demandé s'il pouvait nous guider pour éviter les lieux saints et les zones interdites de la forêt et s'il pouvait nous conseiller pour éviter d'attirer à nous les foudres des esprits. Il a répondu qu'il acceptait mais qu'il n'était pas versé dans l'art du shamanisme et qu'il ne connaissait pas tous les lieux interdits. Mais, au moins, nous avons maintenant un compagnon de plus. Et qui sonnait les bois de surcroit. Cela vous convient-il? Voulez-vous rajouter quelque chose? Préciser un point?

écrit par: Volan Mardi 06 Avril 2010 à 13h42
Voir approcher Vëla avait été pour le guerrier cornu un plaisir qui avait valu à la jeune femme un sourire joyeux et rieur, tellement étrange au vu des circonstances actuelles. Sa blessure ne lui faisait pas vraiment mal, le picotant d'avantage mais il était content de voir que la paladin s'en occupait et le soignait. Depuis bien longtemps, le tieffelin était soigné pour autre chose que la préservation de son capital meurtrier et sans aucune réaction malencontreuse de la part du soigneur en raison de se qu'il était. Son maitre " bien aimé " avait engagé un prêtre pour soigner ses gladiateurs, sa source de revenu et Volan ne l'avait jamais vu une seule fois ne pas tressaillir en le voyant, dégoûté par se qu'il était, sûrement aussi par ses blessures et le sang qui le recouvrait souvent, et pas que le sien. C'était en plus l'époque ou il portait autour du cou, cadeau de son maitre et symbole de sa fonction, un collier fait de petits ossements, tous humains. Patiemment, il regardait Vëla nettoyer la plaie et son sourire ainsi que son regard étaient plus parlant que le reste. Quand elle termina, il acquiessa d'un signe de tête, façon de lui donner son consentement pour qu'elle vienne s'occuper de lui régulièrement. Intérieurement, il n'osait pas s'avouer la raison de cette envie et réprimait avec force toute pensée qui se ferait plus bruyante que les autres. Et au moment où elle se leva, il dit d'une voix grave mais douce, dans une langue qui n'était pas humaine :

- ( Abyssal ) Merci !

Curieux, surpris et surtout ayant simplement envie, Volan suivit la rashéménienne des yeux pendant tout le temps qu'elle officia en tant que guérisseuse du groupe. Il observait le moindre de ses mouvement, le moindre sourire, le moindre clin d'oeil. Il ne laissait rien lui échapper et l'observait tout en gardant une certaine subtilité, du moins le croyait il. Seulement, il fut tiré de ses rêveries par la crise de la magicienne qui le fit éclater de rire. Il était évident que cette jeune femme n'était pas habituée à une vie aussi dure et aussi inconfortable, même si elle avait eut la possibilité de faire tout le trajet à dos de cheval. Elle ne pouvait donc pas se plaindre d'avoir mal aux pieds, contrairement aux hommes du groupe qui avaient tous marché. Néanmoins, il se rendit compte à quel point la jeune élève de l'Assemblée avait raison. Quoiqu'ils fassent, ils n'étaient pas remerciés mais bien au contraire, accusés de tords qui ne les concernaient pas. Cette région était vraiment bien étrange et le guerrier ne se voyait pas y rester plus longtemps que nécessaire. Sa quête ne le lui permettait pas, et le comportement des habitants ne lui en donnait pas plus envie. Seule une seule chose pouvait le retenir ici, et il préférait ne pas y penser, du moins pas pour le moment.

Se fut comme une libération qu'il écouta Procadily parler au barbare et traduire se qu'il venait de lui répondre. Volan ne comprenait pas certaines de ses réactions, pensées et émotions et préférait ne pas se pencher dessus pour le moment, voulant garder la tête froide et entièrement à la tâche en cours. Visiblement l'homme aux cheveux roux avait décidé de ne pas tout révéler à leur nouveau guide néanmoins le tieffelin préférait être prudent, car il était possible qu'il ne leur dise pas tout. De même, aux dires de leur patron, les barbares parlaient parfois le commun et le guerrier préférait prendre un maximum de précaution et chercherait à savoir s'il était vraiment ignorant dans cette matière ou s'il cachait sa maîtrise, même imparfaite. Car alors, leur subterfuge tomberait à l'eau et ils iraient au-devant de grands problèmes. Volan avait confiance en ses compétences martiales, mais il doutait d'être à la hauteur contre un barbare Uthgardt.

- Bon maintenant que le problème est résolu, on pourrait peut être reprendre la route. Ce n'est pas en campant ici qu'on parviendra à terminer tout ça. Je suppose qu'on a encore pas mal de chemin alors vaudrait mieux s'y mettre comme ça ce soir on pourra dormir avec le sentiment d'avoir bien progressé.

écrit par: Vëla Samedi 10 Avril 2010 à 15h28

- Qu'il en soit ainsi donc!-
Dit-elle, sur un ton neutre. Replaçant l'équipement sur Abby et ajustant le corps inerte sur ce dernier, la jeune Rashéménienne s'aperçut de la gravité de ses propres blessures. Même pansée, elles lui picotaient les chairs, preuve que le mal voulait s'y introduire.

La paladin de Torm prit un instant, ferma les yeux et d'une noble piété, s'abandonna à une symbiose entre elle et Torm. Jamais auparavant, elle avait senti son dieu d'aussi près. Une lumière purificatrice prit naissance dans son coeur puis se libéra en passant par ses deux mains qu'elle tenait vis-à-vis sa blessure. Une douce musique céleste parut jouer au même moment et là au bout des ses doigts, la lumière en sorti et pénétra la blessure. Une sensation de chaleur suivit d'un léger engourdissement lui laissa l'impression que sa blessure avait été purifiée par cette lumière.

Un sourire apparut sur le visage devenu resplendissant. D'après ses études, Torm avait décidé d'offrir la force de guérison à sa servante. Ce qui voulait dire qu'elle avait été acceptée et que son noviciat comme paladin de Torm commençait. Si auparavant elle faisait ce que lui dictait son coeur, maintenant il en serait tout autre. Une grâce incroyable l'enveloppait, elle se sentait comme sur un nuage et en même temps très réaliste du moment.

Son aura resplendissait la lumière de Torm et levant les yeux vers le groupe, machinalement, elle fit une détection du mal sur ses membres, sans oublier le barbare. Une joie s'emparait d'elle. Le groupe n'avait pas de tares en lui. Au contraire, tous resplendissaient sous son regard divin. Elle en fut soulagée, car depuis le début une chose l'empêchait d'y voir clair, elle avait un doute et comprit que ce doute était généré par elle-même et était dû à son manque d'expérience en la matière.

Était-ce le regard de Volan qui avait déclenché cela ou bien la montée de lait d'Elode? Une question qui ne trouva pas de réponse.




Imposition des mains sur elle même; Niv = 1+ 3chr= 4 points de vie.
Détection du mal sur le groupe, en particulier sur le barbare.

écrit par: Elode Lundi 26 Avril 2010 à 15h36
Elode imaginait les désastres qui pouvaient encore s’abattre sur eux.

Traverser un fleuve en furie, dans cette région cela n’aurait rien d’étonnant.
Une végétation agressive et hostile décidée a les engloutirent ou une nuit propice aux promenades de lycanthrope et autre vampire.
Les dangers ne manquaient pas.

¤ Maintenant que j’ai fait le tour du pire a venir, il n’y a plu qu’à se préparer pour une journée pleine de joie ¤ pensa t’elle avec humour et ironie.

Elle regarda le reste du groupe qui se préparait au départ, elle n’avait aucune envie de s’agiter, mais rester prostré dans ce lieu perdu des dieux n’avait rien de bien réjouissant, elle convient donc de faire ce qui était le plus raisonnable pour le moment.

Elle se releva et essaya en frappant ses vêtements du tranchant de sa main de leurs redonner forme, se qui eut pour effet de faire volé un nuage de poussière et de la faire éternuer, elle eut juste le temps de mettre sa main devant sa bouche, elle n’avait pas perdu ses bonnes manières.


¤ Pays de malheur ¤ pensa t’elle.

- Veuillez m’excuser, dit-elle à l’intention du groupe.

Elle l’avait dit par habitude, car elle savait bien que ses compagnons n’en avaient rien à faire de ses excuses et la prenait pour le boulet de l’expédition.

Elle remit de l’ordre dans son sac qu’elle ajusta puis attendit que le groupe se remette en route, en se promettant de faire attention à son environnement.

écrit par: Enil Aroc Mercredi 28 Avril 2010 à 18h14
user posted imageSeizième jour d'Eleinte
Milieu de journée
Dans le Boilune


Suivant les bons conseils de Volan, le groupe se remit en marche. Le barbare prit la direction de la marche et, que cela soit dû à lui ou non, la marche s'avéra plus facile et les bois semblèrent être moins opposés à leur passage, laissant passer plus souvent un peu de lumière et leur laissant un passage ne nécessitant pas d'être défriché.

Toutes les dix minutes ou presque, Fropt marquait une pause, souvent durant tellement peu longtemps que ceux qui n'étaient pas immédiatement derrière lui ne s'en apercevaient pas, pour vérifier qu'ils n'avaient pas perdu le chemin tracé par ses ancêtres et qu'ils pouvaient suivre librement. Lors d'un ou deux de ces arrêts, Procacily aperçut le signe que cherchait le barbare (deux branches d'arbres différents entrecroisées de telle sorte que les feuilles de l'un passent au travers de celles de l'autre) et le montra à ses voisins immédiats mais il était bien content que leur nouveau guide ait pris la direction de la marche car il n'aurait jamais pris ces chemins qu'il ne connaissait pas et ils auraient perdu beaucoup de temps si il arrivait bien à estimer leur position actuelle.


Fin de journée
Tout le monde est fatigué

Au bout de plusieurs longues heures de cette marche, le groupe arriva à proximité d'une sorte de grosse colline. Le soleil dans le ciel était en train de se coucher et les aventuriers ne l'avaient donc plus vu depuis plus de deux heures. Il commençait à faire plus frais et Fropt leur indiqua clairement qu'il était temps de s'arrêter pour la nuit.

Visiblement, son message était plus long que cela et il ne pouvait le communiquer seulement par des gestes donc il demanda à Procacily de lui serveur de truchement. Ils parlèrent ainsi tous les deux pendant que les autres soufflaient un peu après la fatigue de ce voyage. Procacily ne faisait pas qu'écouter mais posait aussi nombre de questions que seuls eux deux pouvaient comprendre. Enfin, il se tourna vers le reste du groupe pour leur expliquer ce que lui avait appris leur guide:


-Sous cette montagne se trouve un raccourci dont Fropt a entendu parler mais qu'il n'a jamais emprunté. C'est réputé dangereux mais pas interdit d'y passer. Normalement, l'autre extrémité de ce tumulus est quasiment à l'endroit où nous voulons aller. Je vous propose qu'on organise le camp pour cette nuit et qu'on discute de ce qu'on fait ensuite. Ca vous convient?

écrit par: Volan Mercredi 28 Avril 2010 à 22h39
- Ca me va, mais pour le moment, j'aimerai m'isoler un peu pour m'amender de mes devoirs religieux.

Volan regarda tout le groupe quand il dit ça et posa son sac au sol, ne gardant que son épée courte à sa ceinture, et sa dague coup de poing dans la botte, laissant son trident reposer tranquillement à côté du sac de voyage qu'il était content de ne plus porter. Ne pensant pas au reste, faisant le vide complet dans sa tête, il s'agenouilla face au soleil couchant, en haut de la colline, à quelques pas seulement du reste du groupe, et remercia silencieusement leur nouveau guide de les avoir arrêter sur une telle position. Il se mit alors à prier à voix basse, remerciant son dieu, lui parlant, lui posant certaines questions, mais surtout pour lui rendre hommage et le remercier. Volan, malgré se que pouvait penser les gens en le voyant de prime abord, était très pieux et Kelemvor était la seule entité qui faisait que le guerrier prêtre tieffelin n'était pas encore devenu fou, suicidaire ou alors un psychopate, un tueur sanguinaire et sans pitié.

Volan s'arrêta de prier bien après que la nuit ait jeté sur le monde son sombre manteau ( donc plus d'une heure ), royaume de Shar et des forces maléfiques. Le tieffelin n'y croyait pas trop, trouvant injuste que la nuit soit considéré comme le royaume des mauvaises gens, même si Shar était la déesse sombre, la jumelle maléfique et déesse de la nuit. Tranquillement, plus serein et en paix, avec lui même comme avec les autres, Volan se releva et rejoignit les membres du groupe. Il les regarda tous les uns après els autres, terminant bien naturellement par Vëla qu'il gratifia d'un sourire et d'un clin d'oeil espiègle. Pour une fois depuis déjà quelques jours, il se sentait bien et en paix. Il n'avait pu aider au montage du campement mais il avait toutes les raisons de le faire. Pour lui, ses devoirs envers Kelemvor passaient avant tout et avant tout le monde, du moins le pensait il. En se disant ça, son regard s'était perdu sur la femme en armure lourde, sur son visage, ses mains, sa façon de se mouvoir. Se rendant compte de se qu'il était en train de faire et de penser, le semi démon rit à gorge chaude, se moquant de lui-même, de ses pulsions, de ses envies, de ces sentiments qui ne pouvaient être fait pour lui, au vu de sa condition, de sa race et de son houleux passé.

- Je vous pris de m'excuser de ne pas avoir pu vous aider à monter le campement, j'avais à faire.

écrit par: Vëla Samedi 01 Mai 2010 à 17h36

Sa lumière diminua et elle ne sut jamais si sa guérison avait oui ou non fait son devoir, ni si sa détection du mal avait fonctionné. Décidément, elle se sentait bien seule, mais était là l'une des grandes épreuves de sa vie, être ignorée et rejetée. Elle remercia tout de même Torm de sa présence en elle.

Avec le cadavre barbare derrière elle sur Abby, elle ne pu offrir à Elode une place de choix et en fut un peu peinée, car elle imaginait que la marche, suite aux efforts du combat qu'ils venaient de subir, ne serait pas de tout repos, surtout pour la frêle jeune fille.

Alors pour elle et Abby le chemin fut paisible, elle n'avait qu'à suivre le rythme tranquille des marcheurs, assit sur son fidèle destrier. Elle avait décidé de fermer la marche, pour une question de moral. Elle ne voulait pas que ses compagnons d'infortune puissent avoir devant eu un cadavre qui se faisait ballotter. Le moral était important pour le groupe et surtout là dans la présente situation, il l'était encore plus.

La Rashéménienne ne manqua pas les arrêts judicieux du barbare, il se repérait et elle ne savait avec quoi. Profitant d'être à l'arrière pour continuer d'étudier les membres du groupe, elle trouvait de plus en plus Zelkior intéressant, il avait une démarche étudiée qui démontrait des années d'entraînement. Sûrement avait-elle faux, ce qui ne lui manquait pas depuis le début de l'aventure, elle s'était trompée sur plusieurs points la mettant hors du coup.

Une chose s'était produite dernièrement, ça, elle le savait. Toute sa vision avait changé, ses pensées se bousculaient en elle, les nombreuses années passées dans les études lui revenaient plus claires et précises qu'auparavant. La présence de Torm n'était pas qu'une sensation, il était là, en elle. Elle le sentait, elle le vivait... Elle voyait par ses yeux, elle était lui et lui était elle.

Une fois arrivée pour passer la nuit, elle ne prit aucunement le temps de se reposer. Déballant les vivres, elle se mit à la tâche pour monter le campement de fortune et commença à préparer le repas du soir. Elle demanda à quelqu'un de préparer un feu et elle mit la marmite à chauffer. Un bon bouillit de légumes chauds les aideraient à passer une bonne nuit.

Ne manquant pas la merveilleuse piété de Volan, elle pria pour que son Dieu le préserve dans la bonne voie. Toujours une énigme pour elle, le cornu la travaillait. Elle reconnaissait que sa confiance avait été rapidement accordée à celui-là, mais ne pouvait s'empêcher de le voir comme une autre grande épreuve pour elle. Si elle réussissait à l'aider à garder sa voie, elle en serait bien heureuse.

Elle offrit une place de choix à Elode près d'elle, non pas pour qu'elle puisse l'aider dans la besogne du repas, mais bien pour tenter une conversation avec la seule autre femme du groupe. La jeune paladin offrit de bonté de coeur à Elode, sa place sur Abby pour le lendemain, elles pourraient s'échanger ainsi, un peu de repos.

Le retour de Volan, son clin d'oeil et ses excuses la rendirent quelque peu nerveuse, la rougeur apparente sur son visage fut mit sur la cause de la chaleur du feu; maladroitement avait-elle expliqué. Puis sans regarder le cornu, en gardant les yeux sur la marmite, elle ajouta;


-Je vous préfère à prier votre Dieu, votre piété ne m'est pas indifférente. Vous me voyez satisfaite et comblée. Vous avez amplement guerroyé aujourd'hui, profitez du répit de monter un campement et venez vous joindre à nous. D'ailleurs, il me faut vérifier votre pansement. Allez, laissez moi faire, Elode peu brasser le bouillit sans problème je crois.-


Et c'est ce qu'elle fit. Par la suite, elle aussi alla prier une partie de la soirée, avant d'avoir son rôle de garde de leur employeur.


Premier secours sur blessure de Volan, et les autres blessés, ainsi que Abby.

écrit par: Zelkior Mardi 11 Mai 2010 à 17h50
Ne laissant aucune empreinte sur le déroulement des évènements, il laissa les choses suivre son cours. Restant dans un mutisme, dont son seul rôle fut un regard en apparence neutre sur les différentes scénettes qui se jouaient face à lui. Tantôt face aux réactions d’un barbare déconcertant, tantôt face à une magicienne en crise de nerf inutile, ou encore l’histoire d’amour entre la belle et la bête. Ennuyeux, futile, sans grand intérêt aux yeux du monial qui résumait la chose en deux mots.
¤ L’espèce humaine. ¤

Reprenant la marche, il ne laissa de nouveau personne entendre sa voix. Marchant dans le rang, les sons qu’il venait d’entendre le laissa songeur. Le dialecte qu’utilisait Procacily et l’homme sauvage ne laissa pas le moine indifférent. Pourquoi ? Mais pourquoi pensait-il donc à cela. Quelque chose lui semblait familier, réconfortant. A ce moment là comment ne pouvait-il pas se souvenir d’un passé pas si lointain, ou à cette époque cette langue était parlé par lui et sa famille, ponctué de rire et de joie ? Un asservissement totale à la déesse sombre, suivit d’une perte d’identité propre, surement causé par la mort d’innombrable frères et d’un esprit brisé, en étaient surement la cause. Balayant des souvenirs qu’il ne pouvait se remémorer, il continua sa marche à travers feuille morte et racine jonchant le sentier de la forêt.

L’annonce de l’arrêt pour la soirée, ne laissa de la part de Zelkior qu’un simple hochement de tête, en guise d’acceptation. Ecoutant les paroles du rôdeur, il ne rajouta aucun mot. Laissant un scepticisme des plus grandissants envers un barbare si enclin à ce qu’on pille son domaine. Le rôle de l’homme était pour le monial achevé, la direction indiqué et l’endroit connu, pourquoi rester avec cette personne bafouant ces propres règles. Une mise à mort rapide serait la bienvenue et le plus adéquate à la situation. Acte que certain trouverait immoral ou immonde, inconsciemment son regard se porta sur le paladin. Tout en suivant le reste du groupe dans les préparatifs du campement, Vëla resta une énigme pour lui et son regard se fit de plus en plus présent sur la jeune femme. Curiosité grandissante, sous l’ordre de son clergé il était pour la première fois amené à côtoyer ses victimes, choses qui le déconcertait quelques peu. Pourquoi devait-il s’amuser à jouer ce rôle qui lui allait si mal, alors qu’une simple mission d’assassinat était d’avantage dans ses cordes. Quoiqu’il en soit, Vëla était ce type de personne, dont zelkior ne pouvait il ya encore quelques temps, supposer l’existence. Pourquoi ? Pour quelles raisons ? Questions pour les moins banales venant d’un homme seulement considéré comme un pion par ses pères, adaptant chacune de ses réactions selon un code, des règles précises inculqués. .Quelles sont ces fondements ? Ces règles ?

¤ Serait elle comme moi, un simple servant de sa divinité, accordant toute vérité aux règles qu’on lui a inculqué ? Si cela est le cas, alors pourquoi passer sa vie en second plan, risquant de compromettre sa mission.¤ trop de questions, d’interrogations.
¤Pourquoi mes pères ne m’ont-ils pas envoyés en simple assassinat ?!.¤

Laissant le temps suivre son cours, zelkior aida également aux préparatifs du campement. L’odeur qui s’échappait de la marmite réveilla un appétit grandissant, trop passé sous silence ces heures-ci. Les préparatifs terminés, il se tourna donc volontiers vers cette douce odeur. Rejoignant le petit groupe, le visage amical il éleva enfin sa voix :
-(commun) Puis je me joindre à vous dame Vëla, et bénéficier de votre cuisine. Posant la main sur son ventre, pour appuyer ces dires il reprit. Cette odeur a réveillé mon appétit. Gravant un large sourire sur son visage, il s’installa proche du groupe. Laissant son regard vagabonder à travers son environnement, il ne pouvait mettre sous silence cette curiosité qui le tiraillait pour cette femme en armure. Comment fonctionnait-elle ? Question qui restait sans réponse.
-(commun) Dame vëla, je vous avoue que vous piquer ma curiosité. Outre le fait que votre cuisine s’avère savoureuse, vous éveillez en moi certaine question. Rien de déplacé je vous l’assure. Marquant un silence, il chercha comment il pouvait l’amener à mieux la cerner. D’où vous viens cette dévotion sans faille pour votre prochain ? Seriez-vous prête à donner votre vie pour autrui ?

Questions brutales et inattendus sortirent de la bouche du monial. Mais la curiosité s’avérait trop forte. Elle, cette femme en armure qui incarnait son opposé.

écrit par: Volan Mardi 11 Mai 2010 à 18h40
Volan ne se priva pas de sourire lorsque la jeune femme en armure lui disait gentiment qu'elle le préférait en train de prier Kelemvor. Ne le prenant aucunement comme une agression et un rejet, il accepta d'un signe de tête qu'elle s'occupe de nouveau de son pansement afin d'être sûr que sa blessure guérisse bien et ne s'infecte pas. Le tieffelin avait trop souvent vu des blessures non soignées s'infecter et entrainer une mort lente et douloureuse pour le blessé ainsi abandonné. Dans les cellules de l'arène où ils étaient enfermés bien trop souvent à son goût, chaque combat apportait son lot de combattant vivants mais salement touchés qui gémissaient plusieurs nuits durant, empêchant les autres de dormir, pour finalement se taire indéfiniment, mourant comme il avaient vécu, dans la négation et l'abandon de leur personne. Mourir comme un chien famélique courant les rues, sans un regard. De plus, les gardes savaient quand un des gladiateur allait mourir et ils cessaient aussitôt de lui apporter nourriture et eau, ajoutant une nouvelle souffrance à sa terrible agonie. Tout en pensant à ça, se tordant les doigts sans réellement s'en rendre compte, il laissait faire Vëla et la regardait agir, sans vraiment la voir. Quand elle termina, il la remercia d'un petit " merci " prononcé d'une voix basse puis se leva afin de faire une petite ronde autour de l'endroit où ils s'étaient installés, et ainsi calmer sa paranoïa refoulée et s'assurer que personne ne risquait rien. Car il se doutait que l'odeur du repas pouvait attirer nombre d'animaux sauvage et après le loup combattu dans l'après midi, il préférait se montrer prudent. Une telle force de la nature avait de quoi impressionner et Volan n'était pas assez fier pour ne pas reconnaître l'admiration qu'il ressentait pour un tel animal, même s'il avait été vaincu. Quand il termina son tour, il retourna auprès du feu et s'assit auprès de la paladine et plongea son regard dans le jeu des flammes. Cependant, ses pensées étaient bien loin de là, dans un passé qu'il ne parvenait à oublier malgré son insistance. Mais il y réfléchissait beaucoup et se posait de très nombreuses questions. Etait il vraiment libre ? Il avait le droit d'aller où il le souhaitait, il n'avait plus de chaines mais finalement, qu'en était il ? Il avait troqué ses chaines d'esclave contre les chaines non moins asservissantes d'une société, de patrons, d'une divinité. Kelemvor n'était pas le plus horrible des dieux et son action reflétait parfaitement la vie passée et présente du guerrier cornu. Libre ou pas, il continuait à donner la mort pour quelqu'un. Avant ce quelqu'un était un esclavagiste, maintenant c'était Procadily. Finalement, sa fonction n'avait pas changée. Il n'y avait que dans des cas particuliers comme l'attaque de Quaervar par les démons qu'il ne tuait que pour défendre des valeurs personnelles, des idéaux et une façon de vivre. Sinon, il tuait pour que son employeur ne soit pas en danger et ainsi se permettre de gagner de l'argent. Non en réalité, il n'était pas libre, mais ses chaines actuelles étaient invisibles, morales, financières, sociales. Il était le jouet des dieux, depuis sa naissance, mais il s'estimait heureux d'être finalement un pion sur l'échiquier géant du dieu de la mort dont il avait rejoint le clergé par logique. Il était un pourvoyeur d'âme au Plan de Fugue, il lui était donc tout indiqué de servir l'actuel locataire des lieux. De plus, il haïssait tout se qui était contraire à l'ordre des choses, vivre puis mourir aussi Kelemvor était tout indiqué pour lui.

Volan ne cessa de regarder les flammes danser que lorsque Zelkior lui en donna l'occasion. En effet, il était tellement surprenant que celui-ci prenne la parole pour interroger la jeune femme sur elle-même quand il avait passé la journée précédente à l'envoyer verbalement au tapis. Mais, curieux et intéressé, le guerrier prêtre releva la tête regarda les deux protagonistes qui finalement, sans qu'il le sache réellement, représentaient deux voies opposées qu'il avait l'occasion de choisir. Ces deux humains représentaient les deux côtés d'une même médaille, représentaient deux extrêmes d'une vision du monde, des visions plus fermes et définitives que la sienne, lui qui était un juste équilibre entre se que pouvait revendiquer l'homme aux cheveux blancs et la femme en armure.

- Il est vrai que l'odeur donne vraiment très faim. Au fait, si cela ne dérange personne, et pour ne pas troubler votre conversation, je tiens à vous dire que je m'occupe du premier tour de garde. Dites moi si l'un de vous veux prendre la suite.

Détection aux alentours presque immédiats du campement.

écrit par: Vëla Dimanche 16 Mai 2010 à 14h19
La preux chevalière venait de terminer les pansements des blessés et d'elle-même, puis retourna près de la marmite de bouillit quand Zelkior demanda de se joindre à eux. Non surprise de la demande, car très naturel de se joindre au repas, elle l'invita d'un signe des yeux.

Volan fut invité ainsi que le reste du groupe, sans oublier le barbare. Quand Zelkior lui posa ses questions, après l'avoir complimenté sur sa cuisine, elle le regarda avec attention, une attention très particulière, comme si elle creusait l'esprit du moine. Elle cherchait ce qu'elle ne savait pas encore, mais qui soulevait un doute, à la fois par sa démarche et sa façon de combattre; ne restait qu'à avoir l'affirmation...

Suite à se regard elle sourit, son auréole de lumière apparut doucement, puis ;


- Cette dévotion me vient de l'Amour pour mon prochain! Quoi de plus naturel d'aimer les autres plus que soit même, de donner sans attendre de recevoir? tre un être désintéressé dans ce monde qui ce densifie de plus en plus, est nécessaire... Je me leurre peut-être? Mais intérieurement, je suis bien avec moi-même. Je sais que le monde que nous connaissons aujourd'hui va devenir de plus en plus chaotique et désordonné, les gens deviennent égoïstes, avares, ils ont soif de pouvoir, sans connaître leur véritable pouvoir intérieur.-

Elle fit une pose, les yeux lointain et poursuivi ;


-Donner ma vie pour autrui... Je l'ai déjà fait Zelkior, quand j'ai accepté Torm en mon coeur et que lui m'a choisi. Ma vie ne m'appartient plus, du moment que j'ai choisi mon sentier, ma vie était pour les autres et la justice. J'ai fait mon devoir, le seul qui nous appartient à tous, celui du libre arbitre, j'ai choisi mon côté, celui de l'amour et de la vie dans le désintéressement pour la justice! Nous sommes tous ici bas pour servir, le contraire n'est qu'illusion. Souvent, certains prêtres me trouve un peu extrémiste et il est vrai, mon combat contre les forces du mal n'ont pas de demie mesure. L'humanité se doit d'être vécue dans l'Amour et non dans la haine, ni dans les guerres, mais malheureusement les forces sombres sont les plus faciles à posséder, donc les gens faibles se tournent rapidement du côté obscur. La véritable force de l'humain est de choisir la voie de l'Amour et d'y rester, rien n'est plus difficile, croyez moi...-


La dernière phrase fut dite avec émotion. Portant un poids énorme sur les derniers mots, son auréole de lumière s'intensifia d'un cran. Un silence s'ensuivit puis elle lança sur un ton plus neutre ;


- Cependant, si je pique votre curiosité Zelkior, vous aussi vous piquez la mienne. Pour avoir côtoyé plusieurs moines de différents monastères et en étudier les fondements durant mon apprentissage, je suis assurée que vous êtes l'un d'eux, mais je n'arrive pas à saisir quel monastère vous servez? Ni quel Dieu d'ailleurs, et mon humble intérêt pour vous ne peut le tolérer. Si vous le voulez bien, éclairez donc mon ignorance?-

Dans l'ancien et authentique Ordre du Corbeau, plusieurs monastères y envoyaient leurs meilleurs éléments pour parfaire leurs apprentissages. C'est de là que Vëla avait appris certaines passes de combat à mains nues et bien d'autres connaissances. Elle y avait connu l'ensemble des monastères et en avait étudié les fondements, les bons comme les mauvais. Comme leur dictait leurs maîtres, '' Pour combattre le mal il faut le connaître.''

Elle se souvenait des études basées sur le côté sombre, l'Ordre avait même trouvé un ancien maître d'une école pervertie qui s'était par la suite convertit du côté éclairé de la vie. Elle se souvenait de cet homme qui l'avait marqué par sa force intérieure. Depuis lors, il était devenu l'un des membres qu'elle affectionnait le plus, car s'il avait réussi à vaincre les ombres en lui-même, d'autres réussiraient. Était là un bel exemple de libre arbitre. C'était aussi la raison pour laquelle elle affectionnait tant le Volan cornu, il lui faisait penser à ce maître et à la décision qu'il avait pris jadis.

Avant d'aller dans le monde éclairé de Torm, la paladin, en mangeant, attendait la réponse de Zelkior. Elle répondit à Volan qu'elle prendrait le second tour de garde.



Diplomatie.

écrit par: Zelkior Lundi 17 Mai 2010 à 11h07
Assis en tailleur face au feu, le monial écouta avec une attention toute particulière les dires de la jeune femme. Ces yeux pâles, d'un reflet orangés rendus par les flammes oscillantes face à lui, ne cessèrent de l'observer. Restant fidèle à son sourire dissimulant son véritable visage impassible, les paroles de la jeune femme lui étaient incompréhensibles.
¤ L'amour ...¤
Raison qui semblait être la clé de voute des agissements de Vëla. Sentiment inconnu de la part du moine de la sombre lune, qui malgré en concevoir une définition ne s'en était jamais approché, ni même effleuré.
Machinalement l'homme détacha le noeud de tissu pourpre qui nouait ses cheveux, laissant la brise du soir mouvoir les fils argentés. Perdu dans ses pensées, il essayait de comprendre les raisons de la jeune femme, peine perdu pour un homme a qui ces sentiments ont sans doute été perdu à jamais.
Mais comment pouvait-il le savoir? Concept totalement flou, rejeté par les années de soumission ayant pour conséquence une perte d'identité propre. Faisant place à une machine bien huilée uniquement faite pour le meurtre, marchant uniquement par une dévotion totale envers sa déesse. On l'avait formé, même bien formé. On l'avait brisé, anéanti, ne laissant qu'une coquille vide qu'on avait ensuite remplit à sa guise. On l'avait façonné, construit de toute pièce. Et l'amour pour son prochain ne faisait aucunement parti des concepts de l'ordre.

La question du paladin le sortit de ses pensées, plongeant dans son regard, il prit la parole
:
-(commun) Comme je vous l'ai déjà dit Dame Vëla, je ne suis qu'un simple itinérant et comme vous venez de le déduire j'ai également été initié aux arts monastiques. Mais en connaître les rouages ne fait pas de vous un moine. Un sourire courtois se dessina sur les lèvres de l'Illuskien. Un homme m'a enseigné l'art du combat pour que je puisse survivre, puis nous nous sommes séparés. Depuis lors j'ai décidé de porter un regard neutre sur le monde, parcourant celui-ci à la recherche de réponse à des questions qui me sont personnelles. J'observe et j'apprends.

Détournant les yeux, une fois la mascarade terminé, il se replongea dans l'interprétation des dires de la jeune femme. Elle possédait une dévotion sans faille pour son dieu, elle était prêt à mourir pour lui. Chose que Zelkior comprenait que trop bien. En revanche le reste de son argumentaire resta pour Zelkior une énigme. Et sans s'en rendre compte sa voix s'éleva de nouveau:

-(commun) Je … je ne comprends pas. Le son de sa voix parvenu à ses oreilles le sortit de ses pensées. Replongeant son regard vers la paladin il reprit d'un ton neutre et calme. Je ne comprends pas Dame Vëla. Pourquoi affirmer vous que l'humanité doit vivre dans l'amour. N'est ce pas vous qui voulez imposer cela aux autres ? Plongeant dans ses souvenirs récents de la surface, il avait côtoyé différente personne, côtoyant leur ressentit, leurs émotions, sortant de son silence il reprit. L'amour n'engendre t-il pas jalousie? Colère? Haine? Vous semblez en guerre contre ce que vous appelez … coté obscur ou force sombre … mais ne font-il pas justement partis intégrantes de la vie. Je pense que même vous Vëla devez le posséder, cacher au fond de vous, prenant la forme d'innombrables sentiments. Lorsque vous tuez pour défendre votre cause, n'est-il pas présent en vous?! Ne tuez vous pas ces gens pour votre dieu, qui n'est pas le leurs?! Pour justement parvenir à réaliser votre souhait d'un monde meilleur?! Un monde que vous avez décidé d'imposer aux autres. Marquant une pause, il tourna son visage en direction des flammes qui oscillèrent face à lui. Vous associez le mal à la faiblesse de ce qui tombe dans ces filets. Mais je me pose une question. N'est ce pas aussi faiblesse que d'assouvir ses sombres pensées derrière un voile de bonté?! Laissant place aux bruits du crépitement de bois, il tourna de nouveau la tête vers le jaune femme, la regardant avec un sourire amicale.

-(commun) Pardonnez moi dame Vëla. A trop vouloir vous comprendre, je me suis perdu dans mes questions. J'espère ne pas vous avoir manquer de respect.

écrit par: Elode Lundi 17 Mai 2010 à 16h49
Le temps du repos était venu. La troupe s’arrêtait enfin, le barbare en avait décidé ainsi.

La température avait bien chuté, mais Elode avait bien trop mal aux fesses et aux pieds pour se soucier de ces détails. Elle était pleine de courbature, son corps n’étant absolument pas préparé a de telles épreuves.

La journée lui avait paru interminable. Le silence du groupe, mis à part le barbare et Procacily était devenu pesant.

Le groupe s’activa dès l’arrêt. Le feu apparut rapidement.

Elode trouva le courage de retourner chercher du bois mort, pas de quoi maintenir une flambée toute la nuit, mais de quoi l’alimenter quelques heures. Elle déposa sa cueillette à proximité du foyer.

Vëla l’invita a s’assoire près d’elle, Elode ne se fit pas prié.
Un peu de détente n’était pas de refus, et la présence de la gentille paladin était très agréable aux yeux de la mage.

Elode ôta ses chausses pour soulager ses pieds, elle ne craignait pas d’incommoder quelqu’un, car elle ne transpirait jamais des pieds et des mains, parfois du front, et pour ce qui était des aisselles, elle avait trouvé une parade, le jus de certaines plantes avaient cette faculté, et après bien des essais, elle savait les reconnaîtrent.

Les deux jeunes femmes discutèrent de tout et de rien, cette légèreté permettait d’évacuer le stress de la mission.

Vêla lui proposa de monter la jument le lendemain, Elode se demanda un instant si la présence du cadavre l’indisposerait, mais elle repoussa cette idée immédiatement, elle n’avait pas l’intention de souffrir plus, pour un mort qu’elle ne connaissait même pas, et accepta volontiers la proposition avec ses remerciements.

Volan lui ravit son interlocutrice, à son grand désespoir et là voici a brasser le repas.
Zelkior qui avait paru invisible toute la journée essayait de se rapprocher de Vëla, elle ne manquait pas de courtisans, cela fit sourire Elode, peut-être devrait-elle porter une armure aussi, pensât-elle avec humour.

écrit par: Vëla Dimanche 23 Mai 2010 à 14h31
Il était rare de pouvoir parler métaphysique et là, avec Zelkior, la chance était au rendez-vous. Vëla écoutait l'itinérant en mangeant ses mots. Elle fut quelque peu surprise qu'il ne comprenait pas, mais n'en fit point de relation, restant toute ouïe durant la suite de son discours et décida de répondre à ses multiples questions sans réponses.

-Rien n'est imposer, l'Amour est une partie vitale de l'être, c'est à lui de la prendre ou pas, l'homme est libre de choisir l'Amour ou la haine. L'Amour engendre l'Amour, voilà tout. Je n'ai jamais vu une mère être jalouse de sa progéniture et comment l'Amour pourrait-elle engendrer la colère et la haine?-

Puis trouvant les questions de Zelkior intéressantes elle continua donc ainsi;

-L'Amour est au coeur du mal, comme vous le dite, et voilà que la force de l'Amour perce l'obscurité et c'est à ce moment que vous devenez un humain, à ce moment précis ou vous développez votre force d'Amour en vous et percer les ténèbres qui vous entourent. Ceux qui ne réussissent pas cette épreuve resteront dans les scories négatifs et engendrerons la haine, la colère et bien d'autre bassesses.-


Une bouchée rapide puis elle continua sur la suite des questionnements ;


- La mort. La mort est une libération de cet enfer ici bas. La mort libère l'âme de cette prison de chair qui est notre corps pour que l'on puissent s'élever encore plus près de notre Dieu. Je ne tue pas par plaisir, je tue pour libérer. Il est vrai que je tue au nom de mon Dieu, Thorm, Dieu de justice et de bonté, c'est un choix, un choix qui me semble sensé. Il me semble qu'un monde d'Amour est plus serein qu'un monde de cruauté, rempli d'égoïstes avares de pouvoir. L'Amour peut s'expanser vers une harmonie de plus en plus grandissante, tandis que la haine ne fait que densifier le monde que nous connaissons pour le réduire à l'esclavage et l'asservissement. N'est-il pas plus beau et plus conscient d'entrevoir le monde dans l'Amour que dans la haine? Mais encore une fois je le précise, je ne souhaite pas imposer ma vision mais bien de faire réaliser aux gens qu'ils ont le choix et que ce choix leurs appartient! Chacun d'entre nous possède cette force de décision, certain choisissent la voie la plus facile, celle de se laisser guider dans la haine, d'autre choisissent la plus difficile, celle de l'Amour.-

Et elle choisi de répondre à la dernière question avec une attention particulière.


- Vous dites ''N'est-ce pas aussi faiblesse que d'assouvir ses sombres pensées derrière un voile de bonté?! '' C'est la pire des faiblesses selon moi, ne pas être vrai et cacher ses réelles intentions est une machination incarnée par le mal même! Ne pas prendre le courage nécessaire de s'activer tel que nous sommes est la preuve que l'on est esclave. Vous voyez, moi je suis la voie de l'Amour et je ne le cache pas, mes intentions sont claire, les gens qui m'entourent connaisse ma bonté et mon désintéressement de ma propre personne, je l'assume. Il est certain que je suis une proie facile pour les malintentionnés, mais au moins je suis intègre, je m'assume telle que je suis sans en cacher la moindre parcelle. Ceci est la Force, la Force forte de toutes choses. Grâce à Torm!-

Les crépitements du feu retentirent comme les trompettes célestes, Vëla regardait la lumière dansante des flammes sur le visage de Zelkior, ce qui lui donnait un air grave, presque perturbé, puis il s'excusa. Elle sourit puis ajouta;


- Vous n'avez pas à vous excusez Zelkior, au contraire, vous me plaisez avec vos questionnements, ceci est la preuve que vous tentez de vous élever un peu plus vers la lumière, car quand nous savons que l'on peut se sortir des miasmes denses de ce monde, nous pouvons être sauvé; c'est que la lumière qui est au coeur de votre mal prend expansion pour vous guérir des maux que l'on vous a inculqué. Celui qui vous à enseigné les arts de mouvements devait vous en avoir parlé, c'est la base de la conscience; la base de tout mouvement de création, le contraire n'est qu'illusion.-


Elle prit la main de Zelkior dans les siennes et ;


-Vous ne me manquez pas de respect Zelkior, le pont qui nous sépare n'est pas très large, nous sommes libre tout deux, de choisir le sentier le plus éclairé.-


Elle avait dit ces mots sans réserve et bien sûr sans savoir la véritable nature du perfide Zelkior. La paladin voyait en lui un potentiel grandissant, tout comme elle avait vu en Volan la force de se sortir de ses chaînes démoniaques. Malheureusement, elle venait d'offrir à l'itinérant fourbe, une chance insoupçonnable, il savait qu'elle ne le voyait plus comme avant, ses soupçons étaient disparus, la folle de Torm était bernée, Torm lui-même était berné et quand un Dieu se fait berner par un simple mortel, c'est qu'il n'a pas la force d'un Dieu. Alors la seule force valable de la paladin était sa foi en l'Amour, rien d'autre. Ceci n'était guère pesant dans la balance, une plume de lumière dans un plateau contre une immensité de haine dans l'autre. L'avenir était noir, mais tant qu'il resterait une graine de lumière dans les noirceurs, elle germerait l'espoir.


Diplomatie. Dans le but de faire des suivants.

écrit par: Zelkior Mercredi 26 Mai 2010 à 14h42
Les mains jointent servant de réceptacle au bol encore fumant, il laissa la jeune femme répondre aux questions qu’il venait de soulever. Lorsque la paladin éleva sa voix à travers les crépitements du feu, berçant le groupe de sa chaleur, il plongea ses yeux pâles dans ceux de la folle de Thorm. Ces réponses ne se firent pas attendre et c’est avec une attention toute particulière qu’il l’écouta.

Les réponses déconcertèrent le monial. Les traits de l’incompréhension auraient pu apparaitre sur son visage, mais il ne fut rien. L’amour semblait être la clé de voute de cette femme. Notion à travers laquelle elle semblait reposer toute sa conception du monde et de ces actes. Tournant la tête vers le feu crépitant, zelkior tentait, tant bien que mal, de mettre un sens à ces propos, qui pour lui revêtait un voile flou, opaque.

Comment un homme dans sa situation aurait bien pu comprendre le sens de ces paroles !? Les sombres mères et pères de son ordre l’avait modelé à leurs guises. Avait fait de lui un sujet asservi à la grande prêtresse de la nuit et aux valeurs qu’elle véhiculait. On lui avait arraché son passé en lui brisant son esprit, le formant dans l’asservissement de sa déesse et des sombres pères et mères de l’ordre, teinté de punitions corporelles et mentales. Les sentiments de pitiés, de compassions ou d’amour pour son prochain ne faisaient guère partis des règles inculquées. Et pour annihiler ces concepts rien de plus simple que la sélection par les recrues eux-mêmes ! Une sélection ou bien évidemment, le retour vers le monde extérieur était impossible. Mettant au rendez-vous, duperie et meurtre galvanisant de plaisir les formateurs. Alors bien évidemment ces concepts lui étaient pour le moins … inexistant !

Pourtant malgré un environnement de vie et pensée opposés, il était clair que les deux protagonistes possédaient un point en commun et non des moindres. Une foi totale en leurs dieux respectifs et une raison commune. L’une tuait pour la soit disant justice de son dieu, l’autre tuait pour les désirs et caprices de sa déesse. Différences pourtant si proche, après tout la justice n’était-il pas un désir de la part de son dieu !? Ces pensées vagabondais à travers son esprit, pourtant le moine n’en dit mot, Raison de couverture ni plus ni moins. Voulant mettre un terme à la discussion, les dernières paroles du paladin prit un tout autre sens pour zelkior. Un sourire illumina le visage du monial, ou certes un sourire en apparence bienveillant, cachant en réalité la joie d’avoir trouvée une faille exploitable.

Il le savait, depuis leur rencontre, elle était celle qui lui posait le plus de problème. Son idéologie la rendait extrêmement dangereuse, animée par une suspicion démesurée. Brahm ne fut guère un problème, et il en viendra de même pour la petite sotte citadine qui suivait le groupe. Seule cette femme posait problème et sans s’en rendre comte elle lui offrait les clés d’une mort prochaine.

Laissant la jeune femme, dans ces agissements et ces paroles, il était maintenant temps de reprendre le cours des choses. Serrant les mains du paladin à son tour, il pencha sa tête en avant laissant sa chevelure blanche, teinté d’orangé, lui couvrir le visage. Déposant un fugace baisé sur les mains de la jeune femme, il se retira par la suite de son emprise. Laissant quelques secondes de silence, il éleva à son tour la voix
 :
-(commun) j’ai déjà vu bien des choses horribles dans ma vie, Dame Vëla. Et comme vous le dite il serait peu être temps pour moi de choisir un chemin. Votre présence m’éclaire et me donne une nouvelle vision qui m’était encore inconnu et qui mérite toute mon attention. Pour cela, je voulais vous en remercier. Inclinant la tête en guise de remerciement, il reprit. J’aimerai retrouver cette discussion forte agréable, très bientôt j’espère.

Une fois la représentation fini, il ajouta au groupe qu’il prendrait la relève de Vëla.

écrit par: Enil Aroc Mercredi 26 Mai 2010 à 14h43
user posted imageSeizième jour d'Eleinte
Fin de journée
Dans le Boilune


Comme souvent dans des cas similaires, divers groupes se formèrent dès l'arrivée au camp qui se défirent et se refirent au cours de la soirée. Pendant que Volan priait, les autres se répartirent les tâches assez naturellement. Barthélémy s'en alla chercher du petit bois pour le feu, Fropt alla ramasser quelques baies, herbes et champignons qui, si ils n'étaient pas en quantité suffisante pour constituer à eux seuls un repas, permirent d'agrémenter le souper et de le rendre bien plus agréable. Les autres disposèrent les tentes en cercle autour du feu dans la clairière puis s'attelèrent aux diverses tâches de préparation du camp pour le rendre plus agréable et pour préparer le repas.

C'est approximativement une fois que tous les préparatifs furent finis et que le feu s'allumait enfin en même temps que le soleil s'éteignait dans le lointain, que Volan revint. Vëla en profita alors pour faire le tour des divers blessés et vérifier que leurs blessures n'avaient pas empirées. Comme tout allait pour le mieux et qu'il ne lui fallu pas très longtemps pour s'en assurer, elle retourna assez vite auprès d'Elode qui avait hérité de la préparation du repas et put discuter avec Zelkior qui était plus versatile que d'habitude.

Volan patrouillait autour du camp, tout en s'arrêtant de temps en temps pour aller goûter le ragout ou pour discuter un peu avec les autres. Pendant assez longtemps, Barthélémy resta silencieux tout comme Fropt. L'un comme l'autre étaient perdus dans leurs pensées, bien différentes, et ne souhaitaient pas s'immiscer dans les discussions en cours. Procacily était de son côté partis, sans prévenir personne, pour une ballade dans les bois et il revint de manière tout aussi incongrue trompant la vigilance de Volan qui était en train de grignoter.

Les seules constatations que pouvait faire Volan de son observation des environs étaient que tout était particulièrement tranquille et qu'ils n'auraient pas besoin de beaucoup d'énergie pour garder le camp si cela restait ainsi toute la nuit. Mais le visage de Procacily était plus tourmenté et il était évident que soit il avait de mauvaises nouvelles à annoncer soit il y avaient de profondes craintes qui l'irritaient. Dans les faits, c'était un peu des deux.


-Mes amis, il faut que nous parlions. Je ne connais pas ces bois aussi bien que Fropt mais le calme ambiant est étonnant et fort peu rassurant. Je suis incapable de communiquer avec les plantes et les animaux qui vivent ici donc je ne peux dire qu'elle est l'origine de ce phénomène mais il y a quelque chose qui rode. Je pense que nous aurons une mauvaise surprise cette nuit ou demain et que nous devrons redoubler de prudence. Nous devrons dormir avec de quoi nous défendre à portée de main, je le crains.

Mais, pour l'instant, oublions nos soucis et mangeons ce repas qui sent si bon. Nous aurons bien le temps de décider comment nous nous organiserons cette nuit après, n'est-ce pas?

écrit par: Volan Mercredi 26 Mai 2010 à 17h01
Volan laissa très rapidement le moine de Shar et la paladine de Thorm discuter entre eux et entreprit de faire une ronde pour s'assurer que rien ne pouvait leur arriver. Cartes, il n'était pas encore l'heure pour lui d'effectuer son tour de garde comme il avait dit qu'il le ferait mais il souhaitait malgré tout s'assurer que rien ne pourrait gêner leur dîner, prudence oblige pour un individu qui n'avait survécu que grâce à son instinct et une prudence décuplée. Et, dans un lieu inconnu et aussi sauvage, et surtout après la rencontre avec le loup géant, Volan voulait vraiment mettre toutes les chances de son côté. Donc, repérer le terrain tant qu'il faisait encore jour, était un petit plus qui pourrait l'aider en cas d'agression nocturne. Il n'était pas vraiment gêné par les ténèbres, pouvant voir dans la nuit à prêt de dix-huit mètres avec peu voire sans lumière, mais il préférait prévenir plutôt que guérir.

Cependant, Procadily lui prouva qu'il n'était pas réellement attentif en surgissant à l'improviste et en faisant sursauter le guerrier au sang-mêlé. Il ressentait une sensation désagréable en voyant cet homme aux cheveux roux se déplacer en pleine nature sans faire plus de bruit qu'un oiseau de proie et qui pouvait le surprendre, peut être même le tuer d'un coup de poignard dans la nuque s'il le voulait. De plus, si lui pouvait le faire, alors qu'il n'était pas originaire de la région, le tieffelin craignait que les habitants du crû puissent posséder ces mêmes capacités. Tremblant légèrement tout en se refaisant mentalement la liste des créatures qu'ils pouvaient rencontrer, il se dit qu'ils risquaient gros si c'était bien le cas. Toutefois, il rejoignit le camp et s'installa auprès du feu pour enfin manger et ne faire que ça, son trident posé tout prêt de lui, prêt à être saisi et utilisé en cas d'attaque. Il prenait plaisir à manger le bouillon et les baies, affamé qu'il était, mais perdit une partie de son appétit par l'étrange déclaration du rôdeur envoyé par l'Assemblée. Regardant tous les membres présents, il se disait qu'en cas d'attaque de créatures puissantes telles que les lycanthropes ou alors les barbares, à part Zelkior, Vëla et lui, les autres n'étaient pas vraiment taillés pour le combat. Il avait vu les effets des sortilèges de la belle magicienne qui les accompagnait, il avait vu Procadily se battre seulement avec des dards et Bartélémy, même s'il s'était battu, restait toutefois une énigme pour le cornu. En effet, à l'auberge, il était apparu à ses yeux comme un bourgeois trouillard et incapable de se débrouiller seul. Néanmoins, face au loup, il n'avait pas hésité à intervenir. Quant au barbare qu'ils avaient récupérés, Volan ne lui accordait aucune confiance. Il avait abandonné le combat face au loup alors que son peuple était réputé pour sa bravoure à la guerre et avait accepté un trop facilement de les guider. En cas d'attaque groupée de barbares, il doutait ainsi de son utilité, et le voyait plus tourner sa veste pour les frapper dans le dos. Pour les autres types d'adversaires qu'il leur était possible de croiser, il décida de se faire une opinion au-moment adéquat. Mais bon, dans les grandes lignes, il doutait qu'un combat en pleine nuit soit une épreuve facile à passer pour eux. Barthélémy risquait d'être pantouflard et de ne pas se lever rapidement pour combattre. Elode, après sa crise de nerfs bourgeoise et favorisée venait de glisser dans l'estime du prêtre guerrier aux origines démoniaques. Pour ne pas en rajouter une couche, il ne répondit pas à Procadily et regarda tout le monde, particulièrement Elode à qui il sourit légèrement et avec un peu de pitié avant de retourner dans son bol, affamé comme il était.

- Dormez sur vos deux oreilles, vous m'entendrez si jamais nous sommes attaqués. Je peux crier relativement fort. Je prends le premier tour de garde, Vëla a dis qu'elle prendrait ma suite. Il suffit juste de trouver les deux derniers.

Terminant son repas, il se leva de nouveau et récupéra son trident, prêt à commencer son tour de garde.

écrit par: Vëla Dimanche 30 Mai 2010 à 13h43
La chevalière solitaire était au paroxysme de la joie quand Zelkior lui affirma qu'elle l'avait éclairé pour choisir son sentier. Avait-elle tout simplement réussi à toucher un coeur avec sa lumière? La sensation d'Amour que la Rashéménienne ressentit fut des plus extraordinaire, elle se sentait revivre de nouveau. Tout son corps dans cette armure, fut prit d'un léger tremblement suivit d'un frisson chaud quand l'itinérant monastique lui fit la bise sur les mains.
Cette homme qu'elle n'avait pas digéré au début fut pour la suite une découverte bénéfique; en plus d'aimer converser avec elle de métaphysique, il en redemandait.

Le sourire qu'affichait la folle de Torm lui ravissait le visage et lui collait une étiquette de sotte que l'on peut facilement berner. La pauvre n'avait aucune idée de la machination qui se tramait autour du groupe et de la perfidie manipulatrice de l'itinérant et pour faire juste un peu plus fada, elle se sentait bien et heureuse. Elle ajouta vers Zelkior;


-Il me fera un plaisir réel de continuer cette conversation Zelkior et merci de votre attention portée.-

De son bien être qui la détendait en lui donnant un air de nunuche, elle prit les dires sérieux de Procacily à la légères. N'avait-il pas seulement averti d'un danger? Le groupe devait, pensait-elle, savoir qu'il y aurait danger dans les bois et que les nuits étaient dangereuses. Le groupe avait été avertit avant de partir qu'il y aurait possibilité de rencontrer des barbares, ce qui était déjà fait et de faire la malheureuse rencontre de lycan; ce qui était à venir. À croire qu'il les prenaient pour des néophytes et il avait raison. N'avaient-ils pas combattu la veille, une horde de Démon!? Et pourtant le groupe ne semblait pas prit d'un malaise pour autant.

Quoi qu'il en soit, la voie ferme de Volan quand celui-ci annonça qu'il prendrait le premier tour de garde et de dormir sur nos deux oreilles, qu'il veillerait sur nos sommeils, la rendit plus nerveuse. Venant d'un cornue, les paroles avaient eut un sens différent qui avait remit en place la preux chevalier. Les mouvements de Volan étaient teintés d'un dur entraînement passé, son trident entre ses mains semblait peser une plume et cela donna un sentiment de confiance à la jeune paladin de Torm.

Continuant de manger le bouillit de légumes, elle jeta un oeil aux alentours de leur campement de fortune en surveillant de temps à autre Abby, son fidèle destrier. Elode était silencieuse, Vëla étudiait attentivement les faits et gestes de la magicienne frêle; cachait-elle quelque chose dans ce silence ou bien la situation l'indisposait? Il était évident, de première vue, que la citadine n'était pas dans son environnement, tout comme elle-même d'ailleurs. Toutes deux avaient été élevé dans un contexte plus civilisé, quoique pour la paladin, elle avait eut son lot de rusticité dans les terres de la horde et par la suite, le long chemin qu'elle avait parcouru jusqu'aux marches d'argents, lui avait apporté des expériences utiles. Pour Elode cette aventure devait lui déplaire, mais elle avait une place importante dans le groupe, car avec Procacily, elle était l'un de leurs patrons directs. Pourquoi ne prenait-elle pas plus de place dans le groupe? Était la question du moment de la sotte de Torm; question qui était banale mais qui cadrait bien pendant le repas simple et son esprit simplet.

Une fois terminée de manger, elle prit soin de bien nettoyer la marmite puis après avoir donné l'ordre à Abby ''Garde'' elle s'installa confortablement près du feu. Se recouvrant de sa peau d'ours et installant son épée longue à deux mains Ô, sur sa poitrine avec les deux mains sur la poignées, lame vers le bas, la bernée de Torm se laissa tranquillement bercer dans une prière de gratitude à son Dieu. La méditation était de mise, l'instant n'était pas au sommeil, il y avait trop de danger autour d'eux, alors c'est avec calme et une respiration contrôlée, qu'elle vaguait dans sa méditation à l'écoute de Torm. Lui, devait la regarder avec ironie. Comment avait-il put choisir une telle sotte quand le monde possédait de bien meilleurs guerriers divins et talentueux? Il devait l'avoir choisi pour sa piété, pour sa dévotion, son désintéressement, peut-être à cause de son paternel, qui lui, était un grand Paladin de Torm, qu'elle n'avait pas retrouvé d'ailleurs, ou bien il l'avait choisi pour se divertir; avait-elle fait une oeuvre qui méritait le regard d'un dieux comme Torm? Non, car elle n'avait jamais réussi à faire de suivants, n'avait jamais réussi à gagner un combat seule au nom de son dieu, les marches d'argents s'en était débarrassé en l'envoyant dans un trou perdu, confronté avec des Démons, des lycans, des barbares. Il n'y avait pas meilleur endroit pour ne plus entendre parler de quelqu'un, le Boislune. Le véritable combat se passait à l'intérieur d'elle-même et ce combat n'était pas encore gagné, la rose au centre de son coeur, devait être travaillée et endurcie avant d'être remise à son dieu. Puis, une pensée vint la troubler; si elle pouvait éclairer les sentiers d'autrui, elle pouvait alors elle-même tomber sur un sentier ombrageux de mauvaises intentions? Et si cela se produisait, aurait-elle la chance de devenir un Rédempfer? Son esprit était troublé et la méditation s'évaporait pour laisser place au sommeil.




Donne ordre à Abby; Garde.

écrit par: Elode Dimanche 30 Mai 2010 à 20h13
Le repas fut servi et chacun mangeât dans un calme relatif, cela n’avait rien d’un banquet, mais avait, au moins l’avantage de remplir suffisamment la pense.
L’avertissement de Procacily ne faisait que confirmer ce qu’elle pensait déjà sur cette région, pleine de danger, elle préféra rester silencieuse le reste de la soirée.
Elle n’aimait pas le revirement de Zelkior, d’ailleurs elle ne l’aimait pas du tout, et en plus elle préférait le voir loin d’elle.

Sa première rencontre avait pourtant été tout le contraire, un homme cultivé et poli, connaissant las manières et le maniement des mots. Mais il avait un coté qu’Elode détestait, la façon qu’il avait eu de répondre a Volan pendant la mise en doute par les villageois après le combat contre les démons et de se désolidariser de celui-ci pour être sur d’éviter les problèmes même si pour cela il enfonçait l’un d’entre eux, l’avait dégoûté.
Elle avait plein de défauts, mais pour elle, un groupe devait rester uni.
Si zelkior avait été assez lâche pour jeter volan en pâture a une foule, pourquoi en ferait-il autrement en cas de danger, surtout qu’il savait se battre avec une férocité qu’elle n’avait jamais vue chez des hommes aussi cultivés, il ressemblait a un lettré a qui on aurait fait boire une potion de transformation en barbare fou furieux.

Et maintenant, voilà qu’il tourne autour de Vela après avoir eu des mots très durs envers elle au village, soit son esprit était dérangé, elle avait entendu parler de dédoublement de la personnalité et cela ressemblait aux symptômes dont elle se souvenait ou alors il était très intelligent et fourbe. De toute façon, elle n’arrivait pas à digérer ce qui c’était passé à l’auberge.

Ils étaient trois à avoir choisi leurs tours de garde, restait donc, procacily, le barbare et elle, car elle ne voyait aucune raison pour qu’ils ne participent pas aussi,Volan avait réduit un peu vite le groupe à son goût et elle entendait remettre les choses à leurs places.


- Je prendrais, le sixième tour de garde si vous n’en voyez pas d’inconvenants dit elle en regardant procacily, puis le barbare.

- Je vous laisse expliquer à notre guide qu’il n’y a pas que notre compagnie a partagé.

Elle l’avait dit d’une manière très assurée. Malgré son jeune age, elle avait un caractère bien trempé.
Prendre le dernier tour de garde avait pour elle un double avantage, cela lui permettrait de se remettre en mémoire ses sorts pour la nouvelle journée, et aussi de dormir en une traite.


Elle s’approcha de Vëla et lui chuchota.
- Si cela ne vous dérange pas, je souhaiterais dormir prêt de vous, je n’aime pas être entouré d’autant d’hommes, la nuit dans une forêt. Je me sentirais plus en sécurité près de vous.

Elle ne voulait pas lui, avouez qu’elle n’avait pas confiance en Zelkior et au barbare inconnu, et Volan qui ne lui adressait pas la parole plus de trente secondes par jour et qui le soir venu lui adressait un petit sourire n’était pas pour la rassurer.

Sans attendre la réponse du paladin, elle s’allongeât a coté d’elle suffisamment proche du feu pour ne pas avoir trop froid, son sac comme oreiller, sa baguette dans les plies de sa robe, a portée de main et si jamais l’un des hommes, mis à part Procacily en qui elle avait confiance, avait l’intention de dormir a coté d’elle, elle aurait vite fait d’aller se coucher de l’autre coté, mettant Vela comme rempart.

écrit par: Zelkior Samedi 05 Juin 2010 à 15h15
Plongeant son regard dans celui de la folle de Thorm, il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre que son mensonge semblait vérité pour cette femme. Son expression parlait d’elle-même. Ou alors était-elle initiée à l’art de la duperie ?!
Pour sa part, Zelkior ne cultivait que trop peu cette compétence. L’ordre façonnait divers agents, sombres frères et sœurs, possédant une spécialité propre, servant les intérêts de la sombre déesse. Le monial, quand à lui, avait été entrainé pour l’assassinat dans son plus simple apparat, sans poison, sans artifices espiègles ni supercherie. Entrainé uniquement, par les sombres pères et mères, à l’art du combat et aux camouflages. Et il est vrai qu’à cette instant, le monial ressentait une certaine satisfaction du travail accomplie. Certes la cible n’était pas morte, ou du mois pas encore, mais maintenant elle lui vouait sans nulle doute une confiance accrue, qui lui servirait certainement prochainement.

Affichant un sourire gracieux sur son visage en réponse à celui de Vëla, les dires de Procacily ne faisaient que renforcer l’opinion du monial. Peu habitué à évoluer en forêt, et à évaluer les dangers de cet environnement, Zelkior avait fait abstraction du détail évoqué par le rôdeur. La situation semblait de plus en plus préoccupante, surtout avec ce rescapé barbare au sein du groupe.

Toisant de son regard cristallin le local, le monial n’avait absolument aucune confiance en lui. Cet homme les dirigeait tout droit à leur soit disant destination, laissant des étrangers fouler ces terres sans vergogne, aussi facilement. Les agissements de cette hommes, restait une énigme totale pour lui. Se relevant dans un bruissement de tissu, il se tourna vers le rôdeur
:
-(commun) Messire Procacily, cet homme … tournant le regard vers le barbare … connait sans doute ces terres très bien. Il nous la montré d’ailleurs en nous guidant jusqu’ici. Il devrait connaitre les dangers qui nous guètes. D’ailleurs, si vous avez senti un danger imminent, j’aimerais savoir ce que cet homme en pense. Se tournant de nouveau vers le reste du groupe il reprit. Les craintes de Messire Procacily mériteraient des tours de gardes en binôme. Permettant une couverture totale de la zone. Je me joindrai à Volan pour le premier tour de garde. Quand pensez-vous ?

Laissant le groupe répondre, il se détacha de celui-ci pour rejoindre le Tieffelin, posant sa main sur l’épaule de l’humanoïde, pour signifier sa présence, qu’il ne cacha nullement lors de son approche.
Approchant son visage de celui du cornu, il plongea son regard pâle dans ceux, rouges vifs du guerrier. Elevant une faible voix
:
-(commun) Désolé de vous importuner. Je voulais juste vous faire part de ma méfiance envers cet homme. Tournant la tête vers le barbare il reprit. Pourriez-vous garder un œil sur cet homme. Ces raisons de nous aider m’échappe totalement. Marquant une pause il reprit. Je ferai le premier tour de garde avec vous, si cela ne vous dérange pas ? Au vu des dires de Messire Procacily, nous allons surement avoir une nuit mouvementée. A deux nous couvrirons plus facilement notre zone.

écrit par: Vëla Dimanche 06 Juin 2010 à 13h47

C'est dans les préparatifs pour passer la nuit que la mage Elode s'approcha de Vëla et lui chuchota ses vues pour la nuit. La paladin, mais surtout la femme, regarda la frêle jeune fille et d'une voie basse, teintée de douceur ajouta;


- Bien sûr Elode et que l'un d'entre eux ose vous toucher, il aura à faire à mes foudres ou bien à mon épée.-


Avait-elle dit sans réserve en jetant un oeil aux mâles présents. Vëla n'avait pas manqué les paroles d'Elode ni même son attitude lorsqu'elle avait parlé à Procacily. Même si Vëla n'avait jamais vraiment aimé les mages, à cause de leur manie égocentrique et leur recherche de pouvoir, elle trouvait que le caractère bien trempé de la magicienne, faisait d'elle, une mage différente. Il était encore trop tôt pour s'en faire une idée, par contre elle savait pertinemment bien que la jeune Elode ne se ferait pas marcher sur les pieds par quiconque et cela rassurait la jeune Rashéménienne.

Elle entendit les recommandations de Zelkior, celui-là avait de la suite et un esprit de survie plus aiguisé que les autres. Elle repensait à la nuit passée, elle le revoyait combattre le Démon sans armes, sa nonchalance, son détachement dans l'action; décidément cet itinérant avait ses atouts qui les aideraient sans doute au moment opportun.

Sa méditation fut troublée et le sommeil s'empara d'elle. Les pensées multiples l'ayant aidé à trouver le sommeil, son corps se détendit doucement et sa respiration se fit régulière.

Torm, dans son environnement, regardait sa sotte d'un oeil amusé, il ne doutait pas de la piété de la jeune et innocente paladin, par contre ses capacités à mener à bien sa vie, de cela il doutait, il doutait qu'elle ait les attributs nécessaires pour survivre dans cet univers dense qu'était devenue le monde. Elle était faible sur toute la ligne, elle avait été facilement bernée par les bobards d'un fourbe. Sans nul doute qu'elle périrait très tôt, avant même qu'elle n'ait put faire de suivant au nom de Torm. Son dieu soupirait de ces constats. Jusqu'à présent la jeune illuminée n'avait rien réalisé en son nom, n'avait même pas put empêcher la mort de l'un de ses compatriotes, ni même retrouvé son père. De plus, depuis son départ du sanctuaire de l'Ordre du Corbeau, elle n'avait pas réalisé la moindre parcelle de ses études métaphysiques, elle était vouée à l'échec, elle le décevait. Méritait-elle d'user du nom prestigieux de Torm? Telle était la question de ce dernier, puis il revit le combat contre le Démon du village de la nuit précédente... Oui, elle l'avait touché une fois, mais le gros du travail avait été réalisé par le Zelkior qui la bernait et par la magicienne et sa baguette magique. En plus, elle croyait que Torm avait guidé ses mains, quand il en était rien. Elle avait échoué devant des jeunes d'un orphelinat, encore là, même pas capable de faire un suivant dans les jeunes à l'esprit naïf, comment le pourrait-elle sur des hommes et des femmes meurtris par la vie? Non, elle ne lui avait servi à rien et il était fort possible qu'elle ne lui serve à rien pour l'avenir, non plus, à part discréditer le nom divin de Torm. Elle ne faisait que ridiculiser le nom de Torm, il fallait que cela cesse, la mort viendrait pour elle bientôt.

Bah! Se dit-il. J'ai d'autres combattants divins plus adéquats qu'elle et ils portent bien haut mon nom. Laissons la vie la meurtrir, elle se découragera et laissera tomber son Amour de la justice et du pardon, pour se laisser glisser dans les méandres de l'incompréhension. Pauvre sotte tu n'avais aucune chance sur le sentier de la lumière, tu en n'as pas l'étoffe, tu est faible Vëla, tu n'es pas à la hauteur d'être une suivante de Torm.

Des spasmes nerveux la parcouraient, son cauchemar lui révélait ses faiblesses, une fragilité sans précédent, elle avait beau avoir une lourde armure; elle restait une proie facile, une ombre majestueuse la couvrait, empêchant toute clarté d'esprit de percer ce lourd manteau opaque qui la densifiait de jour en jour. Elle ne faisait que croire, elle ne savais rien.

écrit par: Volan Dimanche 06 Juin 2010 à 15h59
Volan surveillait les alentours et ne vit pas Zelkior arriver dans son dos aussi se raidit il quand il sentit la main du monial de poser sur son épaule. Réagissant immédiatement, il reconnut la personne qui venait de le toucher. Il se força alors à se détendre et regarda le moine de la maîtresse de la toile d'ombre comme s'il essayait de scanner son âme, avant de desserrer ses doigts aux jointures blanchies de son trident et recommencer à scruter les environs. Néanmoins il conversait le moine dans son angle de vision. Il ne voulait pas être surpris une nouvelle fois, ni même être touché. Volan détestait qu'on le touche, qu'on l'effleure ou autre. Tout contact physique n'était bon et appréciable que s'il y consentait, et encore. Il avait trop connu les contacts forcés qui ne c'étaient jamais révélés bons pour lui. Mais rapidement le semi démon se força à desserrer les dents et répondit au moine sombre d'une voix claire et tranquille, seulement ponctuée par un accent calishite prédominant qu'il ne parvenait à camoufler ni qu'il ne voulait camoufler.

- Cela ne me pose aucuns problèmes. Prenez une partie du camp, je prendrai l'autre, ainsi nous serons plus efficaces. Procadily s'inquiète peut être pour rien mais après l'énorme loup d'aujourd'hui, plus grand chose ne peut me surprendre au niveau de son étrangeté dans cette forêt.

Cependant, en entendant parler du barbare, Volan tourna aussitôt la tête vers l'humain désigné ? Ainsi, même Zelkior ne lui accordait aucune confiance et ne semblait pas béat devant ses capacités ni même naïf à l'idée que ce dernier les menait à travers les terres de son peuple. [U]

- Ne vous inquiétez pas, je compte bien garder à l'oeil ce barbare. Pour un être sauvage et sensé avoir un honneur et un courage hors pair, je le trouve bien mollasson. De plus, on les dit ne pas apprécier les gens civilisés or il nous balade à travers les terres de son peuple. Je ne crois pas qu'il ne nous arrivera que de bonnes choses avec cet individu et pour ma part, je me tiens prêt à mettre fin à sa vie si jamais il tente quelque chose contre nous.

écrit par: Enil Aroc Lundi 21 Juin 2010 à 07h51
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Nuit
Dans le Boilune



L’ordre des tours des gardes n’était pas encore vraiment décidé mais le sommeil et la bonne chair aidant, tout le monde, sauf Zelkior et Volan qui avaient demandé le premier tour de garde, alla se coucher et s’endormit assez vite malgré l’environnement hostile et étranger qui ne rassurait pas vraiment les aventuriers. Elode dormait protégée par Vëla et Abby d’un côté du feu tandis que Procacily, Maître Barthélémy et le barbare dormaient de l’autre côté du feu.

Quatre tours de gardes de deux heures environ chacun étaient prévus mais il était difficile d’évaluer correctement le temps qui passait dans les bois et le tour de Zelkior et Volan dura plus longtemps que prévu. Pendant tout leur tour de garde, un silence oppressant avait régné ponctué seulement par les ronflements du bûcheron. Pas le moindre animal ne s’était approché assez près d’eux pour être vu, pas même un rapace nocturne. Le seul bruit véritable arriva au moment où les deux veilleurs s’apprêtaient à s’accorder un sommeil mérité. Une sorte de hurlement lupin retentit ; il semblait proche mais n’était pas assez fort pour réveiller les dormeurs, juste assez pour mettre sur les nerfs le moine et le guerrier. Ils restèrent près de vingt minutes ensuite à attendre au cas où quelque chose surviendrait mais rien n’advint et ils finirent par rejoindre leurs couches après avoir réveillés les veilleurs suivants.

Comme le craignait Volan, Siméon Barthélémy fut beaucoup plus difficile à réveiller que Vëla. Plus que cela, il ne lui fallut pas vingt minutes pour se rendormir alors qu’il était assis sur une souche pendant que Vëla patrouillait tout en continuant de veiller sur Elode qui semblait encore plus vulnérable dans son sommeil. Après avoir réveillé une ou deux fois son compagnon de garde, Vëla décida qu’Abby était plus efficace comme gardien que lui et elle le laissa dormir pour le reste de la nuit. Vëla n’avait pas l’acuité de regard de Volan et à la faible lumière lunaire elle ne distinguait pas vraiment ce qui se passait plus loin qu’un mètre à l’intérieur du couvert des arbres. Mais, malgré ses rêves qui n’étaient pas faits pour lui remonter le moral, elle était dotée d’une vigilance incroyable et à la fin de son tour de veille, au moment où n’importe qui aurait été un peu somnolent, elle entendit des branches craquer derrière elle et elle aperçut une silhouette à l’orée du bois qui partit en courant disparaissant comme un ombre. Là où elle se tenait, une petite forme se trouvait sur le sol. Il ne fallut pas longtemps à la paladine, même sans la lumière du feu qui se trouvait dans son dos, pour comprendre que cette chose était le cadavre d’un écureuil qui avait été égorgé. Une plus profonde inspection lui permit de voir que le pauvre animal avait été horriblement torturé. La chute d’un nouvel objet, qui de loin ressemblait beaucoup au précédent et les hennissements d’Abby ne lui laissèrent pas de doutes. Quelqu’un était là qui les observait. Mais pour combien de temps encore ?


écrit par: Vëla Dimanche 27 Juin 2010 à 13h52
Au réveil, la preux chevalière fut quelque peu troublée.
°Haaa, ce n'était qu'un cauchemar!°

Se dit-elle intérieurement tout en étant soulagée de retrouver un monde réel et dense. Sa garde lui redonna confiance et force mentale, se passant ses répétitions divines en boucle, le moral revint plus armé que jamais.

°Ah les hommes, pauvre Bart, il est épuisé, autant le laisser dormir.°

Se dit-elle regardant par la suite Abby d'un oeil éclairé.

Sa ronde était fait de plusieurs passages auprès du feu pour l'alimenter et surveiller la quiétude d'Elode, elle alla même à la couvrir avec sa propre peau d'ours pour un meilleur confort. Heureuse de ne pas être la seule dame de ce groupe d'aventuriers, elle prenait un soin particulier à la magicienne qui était un brin leur chef d'expédition et qui plus est, une alliée de choix.

Puis soudain une étrange silhouette ombrageuse vint déposer ou échapper le corps meurtri d'un écureuil.
° ? °
Surprise d'un tel acte puis regardant attentivement, elle en conclu à un mauvais présage, la pauvre bête avait été mutilée. Son regard se promenait d'un côté et d'un autre faisant le tour complet de leur bivouac improvisé pour y apercevoir, espérait-elle, encore une fois l'étrange silhouette. Ce fut négatif sur toute la ligne, surtout quand Abby hennis pour l'avertir d'un danger.
° Brave et compétent compagnons tu es Abby, je t'aime!°

Se dit-elle s'encourageant par le fait même.

Sur le coup, elle n'attendit pas un iota de temps avant de réveiller Bart; ne voulant pas que les autres s'aperçoivent qu'il dormait durant son tour de garde, elle le renversa au sol d'un coup de hanche. Puis hésitait à réveiller le barbare, qui lui devait connaître plus qu'eux la nature environnante et ses multiples bêtes ou races qui y vivaient, surtout celles qui pouvaient bien endommager de la sorte un petit écureuil. Certaine qu'elle n'avait pas vu de bête mais bien l'ombre d'un corps humanoïde.

La situation imposait un regard divin dans les alentours, ce fut avec l'aide de Torm qu'elle fit une détection du mal en faisant un tour complet sur elle-même et en y inspectant avec précaution, chaque détails aperçus dans ce quel pouvait voir dans le bois noirs environnants.

Elle n'attendit pas non plus que l'endormi de Bart prennent une décision pour réveiller soit Procacily ou le barbare ou bien tout le reste du groupe; elle lança avec une voix forte et autoritaire, même si juste avant, elle douta qu'il soit possible que l'écureuil ait pu être une offrande d'un local amical ou d'un itinérant égaré recherchant la sécurité d'un feu bien entouré.


- QUI VA LÀ, MONTREZ-VOUS OU DISPARAISSEZ!-


Étant certaine qu'elle venait de réveiller l'ensemble du groupe et pour s'en assurer, elle dégaina Ô de son fourreau dorsal sans ménagement y laissant entendre un son strident à sa sortie. Elle la tint, la lame vers le bas en position défensive et non hostile, puis elle approcha de Procacily qu'elle réveilla sans ménagement, avec son pieds. N'était-il pas le chef de cette expédition après tout?

Suite au réveil assuré de Procacily elle alla prendre position auprès d'Elode et surveilla de près les réactions d'Abby. La folle de Torm était sote, mais pas au point de ne pas prendre de précaution envers son fidèle et ami destrier, comme toujours elle l'avait attaché avec un noeuds de voleur, qui pouvait sans problème se défaire facilement en ayant qu'à tirer sur le bout dormant avec ses dents. S'il le fallait, elle l'appellerait sans hésiter, mais pour l'instant elle attendrait d'autres dénouements.

° Qui peut bien s'amuser à torturer un écureuil? Il faut soit être dérangé ou bien... être un Lycan? Damnation! Si tel est le cas, préparons-nous à combattre du vilain. Tient! Où est le cadavre barbare d'ailleurs? °

Se dit-elle en vérifiant si cadavre y avait, tout en gardant sa position défensive tout en s'attendant à un assaut en règle d'une ou plusieurs créatures. Toujours à surveiller les alentours avec sa détection du mal, elle scrutait sans répits les bois noirs et opaques.

° Torm, mon bien aimé, je sais que je te déçois, je ne suis pas ce que tu espérais, je suis loin de tes attentes et ne représente guère ta valeur. Pour l'instant je suis faible mais éclairée; élimine mes faiblesses, arme mon bras de ta force, mon coeur de ta bravoure, fait de moi ta servante, épure cette terre dense du mal qui s'y est engendré et répand l'Amour dans le coeur des faibles comme des forts; qu'il en soit ainsi!°

Autour d'elle, pendant qu'elle récitait une pieuse prière à son amant, son auréole de lumière s'intensifiait, lui donnant un halo de pureté... Une cible dans la noirceur, l'Amour est au centre du mal.




DÉTECTION DU MAL ET AURÉOLE DE LUMIÈRE.

écrit par: Volan Lundi 28 Juin 2010 à 15h11
Pour le tieffelin, le premier tour de garde c'était plutôt bien passé. Du moins, jusqu'au moment ou le hurlement lupin se fit entendre et lui hérissa les poils des bras. Il avait une bonne vue, même dans le noir, seulement il se doutait que leur possible adversaire en était également doté, avec un plus l'avantage de connaître parfaitement le terrain de chasse. Tenant beaucoup plus fortement son trident, à deux mains, il se mit à marcher en faisant le moins de bruit possible, prêt à frapper, regardant en tous sens pour apercevoir un possible adversaire. Mais rien ne présenta le bout de son museau et Volan décida d'aller se coucher, commençant à être fatigué. Cependant, pendant tout le tour de garde, il avait toujours gardé le moine ensorceleur à portée de regard, méfiant naturellement, plus encore envers celui qui avait essayé de le jeter face à la lie populaire à Quaervar.

Comme il s'y était attendu, Barthélémy fut très long à réveiller et le guerrier faillit en arriver à la bonne gifle pour parvenir à ses fins. Il ne cessa après de rouspéter contre les hommes trop pantouflards inaptes à partir dans des milieux dangereux. Le fait que l'homme rondouillard soit chef d'une équipée de bûcherons était pour lui une aberration, une énigme incompréhensible. Pour lui, un chef devait avant tout montrer l'exemple, et Barthélémy montrait un très mauvais exemple. Néanmoins, fatigué comme il l'était, le guerrier semi démon trouva vite le sommeil.

Dès les premières minutes de son sommeil, son rêve devient étrange. Petit à petit, il vit une balance tenue par une main squelettique se former dans sa pensée onirique. Quand elle devint nette, précise et très proche de lui, il aurait pu la toucher, une voix forte mais étonnamment douce et belle résonna dans son esprit. Plusieurs dialectes furent utilisés, mais aucun n'était compréhensible pour le guerrier métisse. Jusqu'au moment où la voix, doté alors d'un accent très rude s'exprima dans la langue des abysses.



Malheureusement, la phrase ne put se finir. En effet, un cri déchira l'air et réveilla le guerrier en sursaut. Volan mit quelques secondes à comprendre se qui était en train de se passer, complètement immergé dans son rêve qu'il était. Il savait qu'il venait de d'entendre Kelemvor, la présence de la balance tenue par un bras squelettique le lui prouvait. Mais se qu'il ne comprenait pas était bien la signification de ce rêve. Qu'entendait donc le seigneur des morts dans sa phrase. Quelle pouvait donc être cette représentation ? Volan était dans le noir intérieur et il ne saisissait rien. De plus, les paroles en langage inconnu tournaient dans sa tête et il lui fallut une grande volonté pour revenir à la situation présente et regarder Vëla. En regardant autour de lui, il sentit que la jeune femme d'orient était sur le qui-vive, impression renforcée par la jument qui hennissait, semblant inquiète. Volan se leva en un bond et attrapa sa chemise de maille qu'il remit aussitôt, avant de se saisir de son trident et de rattacher sa ceinture d'arme autour de sa taille.

- Que se passe t-il Vêla ?


écrit par: Zelkior Jeudi 08 Juillet 2010 à 16h22
Les flammes crépitantes du campement illuminèrent les traits du monial, apaisés par un sommeil sans rêve. Comme à son habitude d’ailleurs. Qui pouvait penser que derrière ces traits adoucies par le repos, se cachait un sombre destin teinté de trahison de souffrance et de mort.

Les rêves ne faisaient que très peu partis de son arsenal. Aucun songes dédiés aux remords, ni aux hommes tués ou torturés pour la bienveillance de sa dame. Non ; décidemment même ses rêves, les sombres pères et mères lui avaient retirés, bâtissant pour chaque élèves un mur infranchissable pour leur inconscience. Limiter aux maximums les songes des agents de l’Ombre leur permettait de garder continuellement un esprit serein adapté à leur mission. car telle était leurs raisons de vivre.

Dormant en tailleur, une couverture épaisse sur ses épaules, il resta les mains croisées dans les pans de sa robe pourpre, la tête tombante. La situation présente, Zelkior avait appris de ses pères et mères à dormir d’un sommeil léger. Si cela n’avait tenu qu’a lui, dans cette situation, il ne se serait pas permis de sombrer dans le sommeil, cependant son corps quelque peu courbaturé par la marche lui avait cédé ce fait.

Réveiller par la sommation de la folle de Thorm, son regard pâle s’illumina de nouveau. Se relevant d’un mouvement fluide, dans un simple bruissement de tissu, il détailla rapidement la situation qui se présentait à lui. Tournant la tête de tout coté, il lui semblait que Vëla venait de sentir un danger proche, très vite repérer par l’auréole de lumière pâle qui l’entourait. Fixant la femme, il perçut rapidement que le danger ne venait toujours pas d’être repéré, la voyant chercher de tout côté.

Posant les fait dans son esprit, il faisait sombre rendant la visibilité nulle hormis autour du feu qui crépitait toujours a ses pieds, de plus combien pouvaient ils êtres ?! Dans la position ou ils se trouvaient, ils faisaient une cible de choix. Sans plus attendre il éleva sa voix pour que la folle de Thorm puisse l’entendre distinctement:

-(commun) Dame Vëla ! Revenez ici tout de suite ! Dans la position ou vous êtes vous faites une cible de choix ! S’adressant aux restes du groupe il reprit. Formons un cercle proche du feu, nous somme une cible trop facile du fait que nous ne voyons rien. L’attaque peut venir de n’importe quels cotés. Barthélémy ! Elode ! Mettez vous à l’intérieur du cercle, cela vous protégera tout en pouvant user de vos sortilèges.

Espérant qu’ils agissent aux instructions qu’il venait d’émettre, Zelkior scruta avec plus d’attention les alentours. Mais la noirceur de la nuit rendait la tâche vaine. S’élevant de toute sa stature, gardant les mains dans les pans de sa robe, il ne pouvait qu’attendre, laissant l’assaut au bon vouloir de leurs agresseurs.

écrit par: Elode Vendredi 09 Juillet 2010 à 19h59
Les murs étaient recouverts de teintures multicolores représentant des scènes érotiques en des lieux paradisiaques.

Les femmes et les hommes étaient magnifiques. la pièce avait sont plafond a 5 mètres et était soutenu par de magnifiques colonnades en marbre. La salle était immense et le sol recouvert de coussins multicolores de toutes taille. Deux grandes fenêtres donnaient sur de magnifiques balcons blancs en pierre.

Les fenêtres étaient ouvertes et un couple de pinsons se faisait la cour sur le parapet, par cette belle journée ensoleillée. L’astre dispensait sa chaleur avec générosité.

Dans un coin, un homme jouait du luth, pendant qu’une femme jouait de la harpe, leur musique ajoutait à la pièce une atmosphère de bien-être et de détente. Ils n’étaient vêtue que de simples toges blanches très fines, et chaque fois que leurs regards se croisaient ils y ajoutaient de magnifiques sourires, sans cesser leurs mélodies envoûtantes.

Au centre, un jeune homme, debout, vêtu également d’une toge blanche très courte peignait une toile, essayant de donner vie à sa peinture, fixant tour à tour son sujet et son tableau.
Son centre d’intérêt n’était autre qu’un couple, allongé nue dans les coussins. Une scène pleine de tendresse, un jeune apollon qui couvrait de ses baisers le magnifique corps d’une très jeune et jolie femme.

Elode caressait les cheveux de son amant l’encourageant à l’embrasser, le désir montant en elle.

Il la regarda et lui dit

- QUI VA LÀ, MONTREZ-VOUS OU DISPARAISSEZ!

Sortant brusquement de son rêve, Elode regarda autour d’elle et ne vit rien qui ressemblait a ce qu’elle avait vu quelques instants précédant, seulement la nuit, la verdure et la dure réalité de sa situation.

Sa main se crispa sur sa baguette. Elle se leva aussitôt, regardant de toute part pour distinguer un éventuel danger.
Tout le monde était aux aguets, et elle préféra suivre les instructions de Zelkior, qui pour une fois lui convenait et s’approcha du feu, sa baguette prête à tirer.

écrit par: Enil Aroc Lundi 19 Juillet 2010 à 15h52
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Dans le Boilune


Vëla avait beau ne pas avoir une grande confiance en ses capacités et en son jugement, mais cela n’empêchait pas Torm de répondre à ses demandes. A peine avait-elle entamé sa prière qu’elle se retrouva entourée d’une lumière immaculée qui dans la nuit noire était encore plus impressionnante que d’habitude. Son autre demande fut aussi satisfaite et il ne lui fallu pas plus d’un millième de seconde pour savoir dans quelle direction se trouvait l’ennemi. Car si son aura bienfaisante émanait de tous les pores de sa peau, celle de l’adversaire était si maléfique que la paladin avait l’impression de sentir près d’elle une fosse à purin humaine.

Siméon Barthélémy avait résisté au réveil mais la tension entourant le groupe était si palpable qu’il se releva bien vite sans discuter malgré la fatigue qui cherchait à lui faire clore à nouveau les paupières. Malgré cette bonne volonté, il fut moins prompt que le barbare qui semblait n’avoir eu qu’un sommeil très léger couché qu’il était sur son arme et que Procacily qui avait déjà ouvert les yeux quand le pied de Vëla l’atteignit au ventre, heureusement sans grande vigueur. Il préféra ne pas faire de remarque et se le va aussitôt commençant à regarder dans la direction qu’indiquait à Vëla l’aura maléfique presque au même instant qu’elle.

Pendant qu’Elode, prudente, suivait les conseils de prudence de Zelkior et que les autres commençaient à former un cercle assez serré autour du feu et de la pratiquante de l’Art, Vëla senti que la présence, situé dans les arbres à coup sûr, se déplaçait autour du campement après être redescendue sur le sol et qu’elle tournait autour du campement sans s’approcher. Procacily semblait parvenir aussi bien que Vëla à suivre les mouvements de la créature maléfique. Sans doute pour se donner un peu de courage, Siméon commença à chuchoter dans l’oreille de Volan des questions sur son état de forme et sur sa volonté de combattre.

Au bout d’environ trente secondes, mais comme le temps s’étirait il aurait aussi bien pu ne s’être écoulé qu’une seule seconde, Procacily décida de prendre la parole. Il s’exprima avec calme mais sans se tourner vers ses compagnons. Sans bouger d’un centimètre, à l’exception de ses yeux qui continuaient de suivre les mouvements irréguliers de leur assaillant, il demanda au reste du groupe un avis.


-Il semblerait qu’il soit seul. Les lycaons de la région sont des chasseurs fous mais pas stupides. Il essaye sans doute de nous fatiguer pour pouvoir nous tuer quand nous serons affaiblis ou qu’il aura reçu des renforts. Passer à l’attaque est trop dangereux car il connait mieux que nous ces bois, et surtout inutile car il n’aira pas grand mal à s’esquiver s’il le souhaite à mon avis. Je ne vois pas trop comment sortir de ce traquenard sans prendre de grands risques. La seule option qui me vienne est que nous essayions de conserver un maximum d’énergie pour être prêt quand il sonnera l’hallali. Ou que nous choisissions la fuite dans le noir ce qui est le risque de se jeter dans une situation pire. Qu’en pensez-vous ?

écrit par: Volan Lundi 19 Juillet 2010 à 16h56
Volan se mit lentement en cercle autour du feu comme le moine de la jumelle maléfique de Séluné le proposait. Trident tenu à deux mains, il se déplaçait d'un pas sûr qui démontrait une certaine habitude des combats et des positionnements stratégiques. De plus, le tieffelin qui bénéficiait d'une excellente vue dans le noir, vue héritée de papa, lui permettait de suivre le lycanthrope dans ses déplacements. Cependant, il savait bien que seul, il allait tout droit à la mort et que s'ils s'engageaient à sa poursuite, il en serait de même. D'ailleurs, Procadily lui donna vite raison en prenant la parole. Seulement, se que proposait l'envoyé de l'Assemblée et chef de cette expédition n'était pas bon non plus. Ils devraient rester éveillés de nuit, après avoir marché toute la journée, et même combattu, et il savait que personne ne tiendrait le restant de la nuit sans dormir. De même, s'ils parvenaient à rester debout jusqu'au matin, le lycaon n'aurait aucun problème à les suivre et à attendre qu'ils s'épuisent pour attaquer. Quoiqu'ils fassent, ils allaient rencontrer des déboires, il fallait juste qu'ils choisissent s'ils les affronteraient cette nuit ou alors la nuit suivante, ou alors encore celle d'après. Le guerrier se doutait bien que la créature était loin d'être stupide et qu'elle devait avoir hérité de son côté animal un instinct de chasseur particulièrement aiguisé. Or, entre Barthélémy qui était épuisé, Elode qui semblait bien trop frêle, il y avait des risques qu'au moins deux d'entre eux puissent être frappés.

¤ Que faire, que faire ? Si on se déplace, il nous suivra et pourra peut être même nous mener sur un territoire plus propice à sa chasse et où l'attendront des congénères. Mais si on reste ici, on reste également une proie facile pour un groupe bien construit. ¤

- Procadily connaissez vous les faiblesses de ce genre de créatures ? Ils ont bien un talon d'achille, un point faible que nous pourrions utiliser à notre avantage ?

Regardant toujours tout autour de lui, le semi-démon évaluait toutes les possibilités. Malheureusement il se sentait pris au piège et n'aimait guère cette impression de soumission. L'homme bête avait l'avantage de la connaissance du terrain et d'une vision dans le noir sûrement parfaite.

¤ Que faire ? Surtout que Barthélémy ne songe qu'à dormir. Nous devrions le laisser faire son somme, au moins il sera en forme demain matin. ¤

- Je propose que Vëla, Zelkior et moi fassions le guet pour le reste de la nuit pendant que les autres dormiront. Nous vous réveillerons en cas d'attaque de sa part. Qu'en pensez vous ?

écrit par: Vëla Dimanche 25 Juillet 2010 à 14h38

° Et laisser le malin tourner autour de nous! Quelle dérision. °

Pensait-elle sur le coup suite aux avertissements du Zelkior prévoyant.

Toujours Ô dans les deux mains, la preux chevalier ne lâchait pas du regard les déplacements de la bête Lycaon qui rôdait, puis s'approcha d'Abby, ne voulant pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. La folle de Torm alla même à lui redire son ordre de ''Garde'' pour qu'il ne prenne pas panique, attitude qui ne lui convenait guère, mais en de telles circonstances, elle ne voulait vraiment pas prendre de risque.


- Bon Abby, brave et fidèle ami. Reste calme et patient mon beau, le malin nous l'aurons en temps voulu.-

Abby fut soulagé d'entendre la voix douce de sa cavalière et appréciait aussi sa présence proche. Par la suite, s'apercevant qu'elle n'avait pas obtempéré à la prémisse de l'itinérant, Vëla jaugea la distance qui la séparait du groupe ainsi que les déplacements de la bête. Heureuse de constater que Procacily semblait suivre du regard, lui aussi, la bête, elle soupira de soulagement; au moins elle n'était pas seule à voir le malin. L'homme des bois leur donna des détails inconnus d'elle, puis Volan ajouta son point de vue qu'elle trouva judicieux et elle-même ajouta:

- Je suis partante pour faire le reste de la nuit avec vous Volan et de mon avis nous devrions garder Procacily, il semble voir la bête aussi, tandis que moi, je perdrai bientôt sa trace. Zelkior devrait dormir et rester ainsi apte au cas où.-


Elle doutait que l'itinérant puisse être d'un grand renfort, sans arme, devant un Lycaon et c'est pour cette raison qu'elle préférait qu'il dorme et prenne du repos pour être plus apte par la suite ou pour la nuit prochaine. Ne se doutant aucunement des capacités cachées du coureur de chemin, le voyant ainsi, nonchalant, les mains dans les pans de sa robe, il ressemblait plus à un noble insouciant mais prévoyant, qu'un combattant.

Sur ses gardes, la folle de Torm faisait le guet auprès d'Abby. Sachant très bien qu'elle n'était pas aussi sécurisée qu'avec les autres, elle résistait à changer de place. Intérieurement elle incitait le malin à faire un mouvement vers elle, elle voulait en découdre avec cette engeance du mal, elle voulait l'épurer de ses tares, soignant ainsi la terre de toute impureté. S'attendant à subir un assaut, elle châtierait le mal s'il osait approcher et c'est ce qu'elle espérait, car elle n'aimait pas que le malin rôde autour d'eux, il fallait en finir vite et bien. Sans oublier les paroles de Procacily, elle jouait de sa sagesse.

écrit par: Zelkior Vendredi 30 Juillet 2010 à 09h20
Ses yeux pâles plongés dans l'obscurité à la recherche d'un ennemi qu'il ne pouvait voir, un léger sentiment de frustration l'envahissait petit à petit. Le lycaon se mouvait avec aisance sur le territoire obscur de sa déesse, et malgré sa soumission totale, le monial n'avait encore toujours pas reçu cette faveur, malgré sa vie donnée. Un léger bruissement de tissu, causé par un fouetté nonchalant dans l'air de sa main droite , balaya son sentiment de frustration. Il devait garder les idées claires, rester clame face à la situation difficile dans laquelle il était.

Son regard passa de la folle de Thorm, de Procacily et de Volan pour enfin finir sur le lieu qu'ils fixaient. Unique moyen de savoir pour lui ou se trouvait cet animal. Replongeant les mains dans les pans de sa robe, il fixait l'obscurité de manière distraite, réfléchissant à une solution. Sortit de ces pensées par Procacily puis par le reste du groupe, il ne daigna lâcher mot. Se n'est que lorsque Vëla prit la parole qu'il éleva sa voix
:
-(commun) je vous remercie dame Vëla de votre sollicitude. Accompagnant sa phrase par un hochement de tête en guise de remerciement.

Regagnant sa posture de départ, il essaya de nouveau de percer l'obscurité des couverts des arbres environnants. Il était clair pour lui que l'offensive lui était impossible, sa meilleur solution serait de se préparer du mieux qu'il pourrait à l'attaque. Tournant les talons, il enjamba rapidement les quelques mètres qui le séparait du convoi. Cherchant dans les équipements de celui-ci , il en sortit quatre torches. Revenant sur ces pas, il les alluma une à une, les plantant dans le sol successivement. Quatre torches, disposées plus ou moins en cercle, au centre desquelles le monial s'assit en tailleur.

Une défense approprié suscite avant tout de voir son ennemi, se rétorqua t-il à lui même dans son esprit. Parcourant son environnement, il pouvait ainsi voir arrivé son opposant. Cependant le moine de la lune noir savait pertinemment que cela l'empêcherait peu être juste de charger de front. Son point faible se situait, tournant la tête dans cette direction
.
¤A l'arrière.¤
Plongeant sa main dans sa besace, il en sortit une bourse en cuir teintant le métal entrechoqué. Ouvrant le sac, il dispersa son contenu dans son angle mort, à savoir son dos. Libérant une foule de petites billes pointues sur le sol. Sa tache accomplie, le monial se contenta, les mains dans sa robes, assis en tailleur au centre du cercle de torche, de fixer droit devant lui, les sens en éveillent.


Zelkior dispose quatre toches autour de lui. Espacé de 3 mètres du centre. Il dispose également des chausses trappes à 3 mètres derrière lui.

écrit par: Elode Jeudi 05 Août 2010 à 21h52
Elode se sentait soulagée, un danger menaçait, mais au moins le groupe n’était pas pris au dépourvu, ce qui aurait été un grave désavantage pour la suite des événements.
La proposition de pouvoir se rendormir dans une fragile sécurité n’était pas pour lui déplaire, même si cela ne l’enchantait guère d’avoir une menace a rodé autour d’eux, mais ils n’avaient pas le choix de toute façon.

Elle s’allongeât et se recroquevilla près du feu, sous la protection des sentinelles.
Elle glissa discrètement sa baguette magique à l’intérieur de sa manche gauche, en cas d’attaque elle pourrait s’en saisir en une fraction de seconde avec sa main droite.
Le plus difficile pour le moment était de replonger dans le sommeil.
Dès qu’elle essayait de s’endormir grâce à des rêves agréables, ils étaient interrompus par des images de violence, de danger et de mort, elle n’arrivait pas à stopper cet afflux d’images, cela n’était pas aussi intense qu’un cauchemar, mais suffisant pour l’empêcher de dormir sereinement.


¤La nuit allait, être longue¤ pensa t’elle.

écrit par: Enil Aroc Mercredi 11 Août 2010 à 13h59
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Nuit
Dans le Boilune

Maître Barthélémy était au moins aussi effrayé que les autres, même plus que la plupart, mais il était aussi au moins aussi fatigué que ses compagnons et il savait que même si il allait avoir du mal à avoir un sommeil réparateur, au moins il arriverait à se reposer un peu. Frops se recoucha lui aussi mais il était soit trop concentré sur le moment où il devrait se relever soit trop apeuré pour dormir et il ne chercha même pas à fermer les yeux. Il gardait son arme contre lui prêt à porter secours à ses compagnons.

Procacily avait attendu que chacun donne son avis sur la stratégie à adopter avant de répondre à la question de Volan. Il parla fort de telle manière que tout le groupe, même Barthélémy qui commençait à se rendormir, et sans doute aussi le loup-garou qui les épiait, entende ce qu’il avait à dire. Il était conscient que ce n’était pas forcément des nouvelles rassurantes, mais il espérait que ses compagnons puisse en tirer quelque chose.

- Si il reprend sa forme humaine, il n’est pas très différent de vous, moi ou Barthélémy. Soudainement conscient que la nature étrange de Volan devait faire qu’il avait des points faibles cachés, Volan ne put s’empêcher de sourire. Fugitivement. Par contre, sous forme animale ou hybride, il devient bien plus résistant que la normale et seules les armes en argent ont un effet plus prononcé sur lui. Et je doute que votre trident soit constitué de cette matière, n’est-ce pas ? Mais il n’est pas invulnérable, si on lui transperce le cœur ou qu’on lui coupe un membre, il mourra comme n’importe qui.

Il laissa le silence régner quelque secondes pendant qu’il s’approchait du semi-démon pour lui murmurer une question à l’oreille, ce qui n’était pas très facile car Procacily n’était pas vraiment grand. Il essaya de murmurer de telle sorte que seul Volan l’entende. Il avait peut-être une idée et il devait en faire part à quelqu’un.

- J’ai bien réfléchi, nous n’avons pas grand-chose à gagner à attendre. Le jour ne nous apportera pas de secours et risque même d’accroitre les risques. Fuir est encore plus dangereux car il connait mieux le terrain que nous. Je pense que la meilleure tactique est de le forcer à l’erreur. Tant qu’il est seul, nous avons plus de chances de le vaincre que s’il trouve des camarades et si nous restons prêts du feu, il n’aura pas d’avantage à voir mieux que nous. Il faut que nous le forcions à attaquer maintenant. Si c’est bien un loup-garou, il rechignera sans doute à attaquer sans sa meute mais si nous le poussons assez à bout, je pense qu’il devrait perdre sa prudence et alors nous aurons une opportunité.

écrit par: Volan Mercredi 11 Août 2010 à 17h16
Les murmures de Procadily ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd. Cependant, se qu'ils insinuaient et proposaient étaient d'une tout autre mesure. En effet, il fallait que le loup garou soit mis sur les nerfs afin qu'ils désobéïssent aux règles de prudence de sa race et qu'il attaque seul sans réfléchir. Autant demander à un ogre de laisser tomber son repas pour aller cueillir des coquelicots. Comment diable l'envoyé de l'Assemblée voulait il qu'il fasse une chose pareille ? De plus, il ne lui avait murmuré qu'à lui. Qu'est se que cela pouvait alors bien signifier ? Se méfiait il de certains membres du groupe ? Ou alors était ce juste pour que le lycanthrope n'entende pas cette conversation ni ne se doute qu'un piège allait lui être tendu. Cela faisait beaucoup de questions pour une situation aussi simple. Un lycanthrope les surveillait et attendait la moindre erreur de leur part pour les transformer en charpie. Et d'après Procadily, attendre le jour n'était pas une meilleure idée que s'enfuir dans les bois. Il fallait vraiment trouver une solution, et qui, bien évidemment, ne devait pas pousser un des membre du groupe à se battre contre un loup garou. Pourtant, le guerrier prêtre tieffelin devait convenir d'une chose : le loup garou était un adversaire très puissant, bien plus puissant que le loup affronté dans l'après midi. Et l'affronter apporterait à son vainqueur honneur, gloire et expérience supplémentaires au combat. Tout cela en plus de démontrer ses talents martiaux. Et c'est là que Volan se retrouvait face à un dilemme. Il souhaitait l'affronter, mais après se que venait de lui dire Prcadily, il doutait de pouvoir réussir seul. En effet, il était sous forme animale et il semblait que c'était sous cette forme qu'il était le plus résistant. Et comme souligné par le rouquin, son trident n'était pas en argent, loin de là. Mais il avait toujours une possibilité. Faire fondre l'argent de tous les membres du groupe pour en faire un trident et attacher la nouvelle arme au manche de celle déjà existante. Mais cela prendrait des lustres.

¤ Bon, tout ça ne m'aide pas à trouver une idée. Ah si, déjà prévenir les autres. ¤

Et, aussitôt dit, aussitôt fait. Tout en restant très proche du reste du groupe, il alla chuchoter à l'oreille de chaque membre du groupe se que lui avait dit Procadily quand il s'était rapproché de lui. Et évidemment, il allait faire suivre les actes aux paroles, même s'il ne savait pas encore vraiment comment faire. Il fallait le narguer, il allait trouver comment. Après tout, son esprit tordu et combattif allait bien pondre quelque chose pour exciter le gros loup qui les assiégeait. Et il se rappela un vieux proverbe que lui citait souvent son maître d'arme " : La meilleure défense, c'est l'attaque ". Et il allait devoir le mettre en pratique. Ou à défaut, se rapprocher suffisamment pour le pousser à attaquer. Quand il eut terminé de parler à tout le monde, d'une voix aussi forte que le soupir d'un mourant, il se tourna face au lycanthrope qu'il regarda fixement. C'est dans ces moments là qu'il appréciait le plus le fait de voir jusqu'à dix-huit mètres la nuit. Cela allait bien lui rendre service et permettre aux " aveugles " de rester prêt du feu pendant qu'il leur amènerait la proie. Jouant avec son trident, il adressa une courte prière à Kelemvor puis s'avança de cinq pas avant de s'arrêter de nouveau, trident pointé en direction du loup garou. Ensuite, il commença à marcher sur de droite à gauche, toujours regardant le lycanthrope. Il l'observait avec attention, ne voulant en aucun cas être surpris. Et il se tenait prêt, au moindre mouvement du lupin, soi à reculer, soi à frapper.

Marche pour narguer le loup en défense totale tout en restant à cinq mètres de lui.

écrit par: Enil Aroc Vendredi 27 Août 2010 à 07h10
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Nuit
Dans le Boilune


Pendant que Volan faisait le tour se ses équipiers pour les informer du dernier plan en date discrètement, l’ennemi avait commencé à ralentir ses mouvements, conscient du fait qu’au moins deux de ses victimes étaient capables de le suivre même dans la pire obscurité. Procacily, visiblement tranquille, en avait profité pour s’asseoir en tailleur sur le sol, les yeux grands ouverts fixant l’endroit où s’était arrêté le lycanthrope et avait commencé à murmurer des mots incompréhensibles. Assis ainsi juste devant le feu, il semblait encore plus pâle et ses cheveux roux semblaient sortir du brasier lui-même. Il était encore loin d’être impressionnant physiquement mais il n’avait plus l’air d’un gamin un peu en retard.

Quand il eut fini de faire le tour de ses compagnons, le semi-démon s’occupa de la première phase du plan. Il avait assez connu le monde impitoyable de l’arène pour savoir comment provoquer un adversaire. En seulement cinq phrases, certaines douloureuses parce qu’insinuant des mensonges et d’autres encore pire car presque vraies, Volan parvint à faire sortir le loup-garou de la prudente réserve qu’il était parvenu à conserver. A la fin de la seconde phrase, il commença à grogner. A la fin de la troisième, il s’approcha un peu. A la fin de la quatrième, il commença à être particulièrement énervé. Avant la fin de la dernière, il se dirigea en courant vers le groupe.

Ceux qui regardaient dans la bonne direction virent alors une sorte de créature mi-homme, mi-bête leur foncer dessus en hurlant, en courant, en bavant. Mais, avant même qu’un seul autre de ses compagnons eut eu le temps de réagir, avant même que certains ne voient leur ennemi, Procacily était debout et il semblait briller. Une lumière orange le nimbait qui fusa vers le loup-garou qui fut percuté de plein fouet. Il marqua un arrêt, surpris et conscient qu’il lui était arrivé quelque chose mais ne sentant pas la moindre douleur. Tous les autres virent bien plus vite que lui quel était son problème et que, en effet, ils avaient leur chance de vaincre. L’homme-loup n’était plus un loup du tout. C’était un homme, certes laid, puant, sale et musclé, et non plus un homme-bête qui se dressait devant eux. Procacily, brillant encore un peu mais moins, prit alors la parole :


-A vous de jouer, maintenant.

écrit par: Volan Vendredi 27 Août 2010 à 13h15
Tout en parlant, Volan prenait plaisir à ainsi provoquer son adversaire, le faire sortir de ses gonds était pour lui presque jouissif. Car un adversaire qui se laissait dominer par sa colère était un adversaire faible qui n'avait aucune chance de victoire. Et c'est exactement se qu'il pensait du lycanthrope même s'il le craignait au vu de se qu'il était. Enfin, lui même étant un semi démon, il pouvait aussi être crains, mais là, cela tenait plus de l'ignorance que d'autre chose. En tout cas, le guerrier ne sut pas d'où venaient les phrases qu'il balança littéralement au visage de la créature mi homme mi bête mais elles étaient acérées et elles firent l'effet escompté. Même plus quand le loup perdit toute réserve et fit fi de toute prudent pour se jeter sur lui. Cependant, Volan se révéla bien plus étonné qu'il ne le fit transparaître quand tout à coup, le lycanthrope fut frappé par une lumière orangée venant de derrière lui. Puis cette phrase, de Procadily qu'il reconnut à la voix. L'envoyé de l'Assemblée pouvait il vraiment faire quelque chose comme ça ? Sa puissance magique était elle telle qui puisse agir sur la métamorphose pseudo-animale de la créature qu'il avait face à lui. Mais quoi qu'il en soit, en redevenant humaine, la créature redevenait sensibles comme les humains et elle n'allait pas beaucoup apprécier l'acier du trident du tieffelin, foi de Volan.

D'ailleurs, le guerrier ne perdit guère de temps. Arme en main, il se jeta sur le lycanthrope sous forme humaine en poussant un hurlement bestial, destiné à intimider son adversaire. Ainsi les rôles étaient inversés. Juste à côté de sa " malheureuse " victime, Volan frappa.

Intimidation puis attaque au trident.

écrit par: Vëla Dimanche 29 Août 2010 à 14h58

La puissance de Torm allait bientôt se rompre et elle n'y verrait plus rien du malin. La preux chevalier toujours debout auprès d'Abby à surveiller l'engeance qui lui aussi les observait était prête à en découdre et était persuadée qu'elle se ferait attaquer pour cette initiative téméraire. Seule dans son coin, elle était une proie facile, attendant la charge maléfique qui ne venait pas.

La voix de Zelkior sonna la tranquillité quand il la remercia, cela n'était pas pour déplaire à la guerrière divine qui appréciait à sa juste valeur, le contrôle de soi. Croyant qu'il se couchait près du feu, elle ne prit pas la peine de perdre de vue le malin pour faire un signe au remerciement de l'itinérant.

N'ayant rien entendu des propos de Procacily envers Volan, la folle de Torm trouva le déplacement du guerrier peu prudent, puis s'approchant des autres, il leur chuchota soit une idée ou bien une intention. C'est seulement lorsqu'il vint lui donner le compte rendu de ses prochaines intentions, qu'elle fléchit légèrement les genoux pour se préparer à la suite des événements.

Le déplacement fauve de Volan ne manqua pas aux yeux avisés de la folle de Torm, le corps souple du guerrier faisait poindre des sensations qu'elle ne pouvait accepter. Chassant rapidement ces futilités corporelles, elle reprit du gallon en observant la trajectoire que prendrait le malin et elle-même, se déplaçant, pour qu'une fois le malin sorti du bois, elle puisse le prendre en tenaille avec le guerrier fauve.

Puis soudainement, le fait de narguer la bête à la façon de Volan, fit vite faire apparaître à la lueur du feu, l'engeance du mal qui courait à une rapidité incroyable. Avant même que la preux chevalier puisse faire un pas de placement pour sa charge en tenaille, une lueur toute magique fit apparition. Procacily devint lumineux, dégageant une lumière orangée qu'il envoya en plein torse du malin. Un sentiment noble prit naissance au coeur de la paladin de Torm, renforçant sa volonté, lui donnant espoir, sensation accompagnée d'une fougue presque royale. Le phénomène qui apparu fut surprenant, car d'une bête à moitié humaine, devenait un simple humain, nu, courant toujours en direction de Volan et cela, avec la même intention maléfique. Vëla devint lumineuse et tout son corps resplendissait la pure lumière de Torm.

C'était le moment. Les mots de Procacily furent l'appel du combat. La folle de Torm commença sa course légère qu'elle intensifia au fur et à mesure qu'elle approchait du malin et, faisant un demi cercle pour le prendre en tenaille, elle leva d'une rotation du poignet droit, haut sa lame pour la maintenir à deux mains au dessus de ses épaules. Elle chargea en châtiant l'immonde bête en cet homme perdu.




Don; auréole de lumière et Châtiment du mal.

écrit par: Zelkior Jeudi 02 Septembre 2010 à 13h29
En tailleur au centre de la zone éclairée qu'il s'était formé, la dextre du monial agitait l'air frénétiquement, à l'écart des yeux indiscrets, formant divers signes. Pourquoi agissait il de la sorte, il ne put répondre à cela. Sa main se mouvait indépendamment, répondant à l'appel de l'invocation magique et à l'objectif du monial.

Assis quelques secondes plutôt, plongé de nouveau dans de sombre stratagème, l'Illuskien s'était décider à agir en sa faveur et contre son groupe.

La lueur émanant du rôdeur, stoppa court au mouvement de sa main. Refermant le point comme pour retenir un flux magique, le monial venait de perdre sa chance. Ses agissements venaient d'être devancé. L'animal ou du moins l'humain qu'il était maintenant devenu, ne lui serai plus d'aucune utilité à présent. Il était temps à nouveau de revêtir le masque du simple itinérant.

Malgré l'affrontement à venir, zelkior ne pouvait défaire son regard de Procacily.

¤ Cet homme n'est sûrement pas qu'un simple rôdeur.¤
les questions fusèrent dans l'esprit du monial mais les réponses n'étaient pas encore pour tout de suite. Se levant avec l'agilité dont il savait faire preuve, son regard pâle changea d'objectif et se concentra vers la bête devenu homme à présent. Fermant les yeux une fraction de seconde, son esprit venait de faire table rase de toute pensées inutile, concentré uniquement sur son art. Sans en attendre davantage, le moine détendit ses muscles en direction de l'homme. Dévalant les mètres par foulé agile et rapide, il imposa une rapide impulsion s'élevant dans les airs, le genoux en direction du visage de l'ennemi.

Charge l'homme

écrit par: Elode Vendredi 03 Septembre 2010 à 15h55
Elode était prête à vendre chèrement sa peau Volan jouait a un jeu dangereux, mais très futé, cela évitait de se ronger les sangs pendant des heures, et d’être pris au dépourvu.

Depuis l’avertissement donné par le semi-démon, Elode n’essayait même plus de chercher le sommeil, elle attendait patiemment et silencieusement le moment du combat.

Cela ne fut pas long, elle entendit le grognement du lycanthrope et peu après ça charge.

Elle réagit automatiquement, sa main droite sortie sa manche gauche, baguette magique en main en même temps qu’elle se redressait sur ses fesses, tendit son bras droit vers le monstre prêt a envoyer un projectile magique, mais l’extraordinaire se produit, le loup devient homme, du coin de l’œil elle avait aperçu une lueur et quelques mots dont certain ne lui étaient pas totalement inconnu, ce qui n’était pas le cas de la formule magique complète.

Elle ne fut donc pas surprise que cette incantation provienne d’un membre de l’assemblé, mais elle ne s’imaginait pas que Procacily était détenteur d’une telle puissance magique, une magie dont elle n’était absolument pas intéressée, mais très utile en de tels moments, et surtout qui démontraient que leur guide cachait beaucoup de surprises.

Elle visa la tête de l’agresseur et tira en espérant toucher un œil, ce qui arrêterait certainement la charge, et le mettrait en difficulté immédiatement pour affronter le reste du groupe.

écrit par: Enil Aroc Jeudi 09 Septembre 2010 à 15h32
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Nuit
Dans le Boilune


PARCHEMIN
Volan essaye d’intimider le loup-garou : 10 (Dé) + 4 + 2 (Situation) contre 19 (Dé) + 3 (Dés de vie) = Echec
Volan attaque le loup-garou : 2 (Dé) + 1 (BBA) + 2 (For) contre CA : 12 (Dé) + 2 (Naturelle) - 2(Pris au dépourvu)

Vëla essaye de châtier le loup-garou : 4 (Dé) + 2 (BBA) + 2 (For) + 2 (Charge) + 2 (Tenaille) + 3 (Cha) contre CA : 12 (Dé) + 2 (Naturelle) – 2 (Pris au dépourvu) = Réussite
Dégâts : 3(Dé) + 6(Dé) + 3 (1.5xFor) + 2 (Châtiment) = 14
Zelkior essaye de frapper le loup-garou: 14 (Dé) + 3 (For) +2 (Charge) contre CA : 15 (Dé) + 2 (Naturelle) – 2 (Pris au dépourvu) = Réussite
Dégâts : 2 (Dé) + 3 (For) = 5
Elode utilise sa baguette : 2 (Dé) + 1 = 3


Initiative :
Zelkior : 8 (Dé) + 7 = 15
Loup-garou : 9 (Dé) + 4 = 13
Elode : 10 (Dé) + 2 = 12
Fropt : 8 (Dé) + 2 = 10
Vëla : 6 (Dé) + 2 = 8
Volan : 1 (Dé)


Comme il était effectivement le plus prêt, Volan fut le premier à réagir. Mais cela ne lui porta pas vraiment chance. Peut être encore trop sous l’effet de la surprise de voir son adversaire reprendre aspect humain, Volan ne fut pas particulièrement impressionnant dans sa tentative d’intimider un loup-garou qui, malgré ses déboires, parvenait à ne pas paniquer une seconde. Son coup de trident, peut être marqué par l’échec précédent, n’avait ni la force ni la précision habituelle des attaques du semi-démon et n’eut aucun autre effet intéressant que de faire une diversion pour l’attaque de Vëla.

On ne pouvait pas dire qu’elle-même ait été particulièrement en veine. Sans doute trop pressée d’en découdre, l’éxaltée de Torm se jeta avec précipitation dans la bataille. Cela fit qu’elle ne parvint pas à freiner assez tôt pour avoir l’amplitude nécessaire à un coup du tranchant de l’épée et qu’elle se retrouva, emportée par sa vitesse, à essayer d’embrocher le loup comme un poulet. Sa vitesse, qui ne la desservait pas tant que cela, la diversion de Volan, la surprise de son adversaire et l’aide de Torm n’étaient pas suffisantes pour rendre le coup magistrale mais l’étaient pour le rendre efficace.

La tactique de Zelkior était guère plus élaborée mais avait, sinon plus d’efficacité, plus de panache. Faire un saut pour écraser son genou dans le nez de son adversaire n’était pas impossible pour une personne en armure mais c’était un choix rarement fait. Sans armure, c’était beaucoup plus facile et non moins douloureux pour le nez en question qui implosa littéralement dans un flot de sang bouillonnant sur le visage du lycanthrope.

La blessure causée ensuite par la magie d’Elode finit de lui faire comprendre qu’il était tombé dans un piège mais il était un peu tôt pour avoir des regrets. Il était encore vivant, quoique déjà bien amoché, et aurait une chance de faire payer ceux qui l’avaient conduit dans cette impasse où il devenait la proie. Fropt, qui ne pouvait attaquer de face à cause de ses alliés qui lui bouchaient le passage en avait profité pour contourner le groupe pendant que Barthélémy regardait prudemment de loin et que Procacily semblait faire des efforts mentaux.

écrit par: Zelkior Vendredi 10 Septembre 2010 à 10h24
Les appuis de nouveau au sol, le monial se dégagea de quelques centimètres en arrière, la soie de son pantalon tachée par l'hémoglobine de l'homme bête.

Plongé dans son art, son visage tiré par les traits de l'impassibilité, fixant de ses yeux pâles l'ennemi. À cet instant précis, il se sentait enfin vivre. Sa survie ne dépendait plus que de ses compétences et non du bon vouloir de sa déesse. Car seulement à cet instant, elle n'avait plus d'emprise sur le monial, lui même bercé par le combat.

Laissant quelques secondes passées, permettant au projectile de la magicienne de faire mouche, il détendit de nouveau ses muscles vers l'adversaire. Le buste en mouvement oscillant constant, un simple pas chassé l'emmena dans le périmètre de l'ennemi. Essayant de capter le rythme de son opposant, il plongea ses deux bras sous la garde de l'homme, son but était simple: l'immobilisation
.

Zelkior rentre en lutte

écrit par: Vëla Samedi 11 Septembre 2010 à 17h51
-Tient! Prend ça malin!-

Dit-elle machinalement suite à sa charge divine qui n'eut pas l'effet escompté mais qui ne fut pas non plus en vint. Elle ne savait pas si Volan avait fait exprès pour distraire l'adversaire canidé ou pas, quoi qu'il en était la diversion lui avait permit de toucher. La suite fut rapide; l'itinérant, encore une fois d'un coup audacieux, avait d'un saut et de son genou, écrasé le nez de l'adversaire, ce qui lui empêcherait de voir clair un certain moment et ce, au grand bénéfice du groupe. Puis arriva aussi prestement que l'éclair, la charge magique de la baguette d'Elode qui avait vu et visé tout aussi juste. Ce qui la surprit sur le moment, était que le malin suite aux attaques portées, vivait encore.

° Costaux vilain va! ° Se dit-elle intérieurement en se donnant de la fougue au combat, du constat.

Ne pouvant de suite porter une autre attaque et voyant arriver sur son coté un Fropt engagé, elle laissa un passage pour la frappe de ce dernier, tout en préparant sa prochaine attaque. Tenant toujours Ô a deux mains, la folle de Torm imprégné de la puissance de ce dernier, leva haut sa lame qu'elle laisserait descendre sur la cible pour tenter de l'abattre, suite aux attaques de ses alliés.

La nuit n'existait plus, seul la lumière qui se dégageait d'elle éclairait la voie à suivre; épurer la terre du malin existant et triompher de la noirceur qui voulait de tout temps, couvrir d'un épais manteaux sombre, l'existence. La lumière régnerait bientôt sur le monde, l'exaltée de Torm le savait, mais elle savait aussi qu'il y avait encore beaucoup de combats à venir, pour y parvenir.





Attaque avec épée tenue à deux mains.[/COLOR]

écrit par: Volan Mercredi 15 Septembre 2010 à 10h47
Volan avait échoué dans son tentative de meurtrir le lycanthrope de nouveau sous forme humaine, mais cela n'était qu'un détail. Zelkior, dans un saut magnifique avait réussi à lui briser le nez et Vëla était parvenue également à le blesser. Heureusement que le groupe était composé de combattants de valeur car lui en ce moment ne faisait pas montre d'une grande utilité. Au mieux, il pouvait dire qu'il avait distrait l'homme bête, cependant cela était il vraiment le cas. Il avait tout simplement raté son attaque et il n'en était guère content. Il voulait rajouter un lycanthrope à son tableau de chasse, après le loup géant rencontré plus tôt dans la journée. Cherchant des adversaires valables, il venait d'en trouver un, même s'il avait été obligé par magie de reprendre forme humaine. D'ailleurs le semi démon souhaitait bien savoir comment cela pouvait être possible. Qui était assez puissant pour faire une telle chose ? Vëla n'avait aucun pouvoir magique, Zelkior avait utilisé un sort lui semblait il durant le combat contre le loup géant, cependant était il possible d'un tel acte ? Pourquoi aurait il caché une telle puissance ? Etait ce Elode ? Le guerrier n'y croyait guère. Si cela en avait été ainsi, la jeune femme aurait tout fait pour améliorer son confort, elle qui ne cessait de s'en plaindre. Barthélémy ? Aucune chance. S'il avait été doté d'un tel pouvoir, il aurait trouvé le moyen de gagner sa vie sans quitter le confort et la sécurité d'une grande cité. Il ne restait alors que Procadily, que Volan n'avait jamais vu utiliser de magie. Certes il était un envoyé de l'Assemblée, cependant durant le combat contre le loup, il n'avait utilisé que des dards, aucun sort. Pensif, le sang-mêlé savait qu'il devrait poser la question après.

le combat avançait et Zelkior tentait de maintenir leur ennemi au sol pendant que Vëla comptait le frapper. Volan fut pris d'un sourire carnassier à l'idée d'enfoncer sa main dans la poitrine de leur adversaire et d'en arracher le coeur encore chaud et palpitant pour le présenter et dieux avant de le dévorer à pleines dents. Quel plaisir se serait pour lui que de pouvoir agir ainsi. Libérer une bonne fois pour toute le monstre qui était en lui, ouvrir les écluses qui lui permettaient de conserver son humanité. Ce serait alors tellement plus simple. Il ne serait alors qu'un bête féroce ne vivant que pour tuer et se nourrir. Seulement, le voulait il vraiment ? Non, bien sûr que non. Il cherchait la voie de la rédemption, se n'était pas donc dans le but de tout faire échouer si prêt du résultat. Grognant pour chasser ses idées contradictoires, pour se concentrer sur le combat mais surtout pour maintenant loin ses pulsions morbides et sanguinaires qui l'habitaient, le semi démon frappa en direction de sa victime, trident tenu à deux mains. Il voulait le tuer, il devait le tuer, il allait le tuer.

Attaque au trident en le tenant à deux mains.

écrit par: Enil Aroc Samedi 18 Septembre 2010 à 08h28
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Nuit
Dans le Boilune


PARCHEMIN
Zelkior essaye de saisir son adversaire:
Le loup-garou a une attaque d'opportunité: 3(Dé) + 3 contre CA: 3(Dé) + 5 = Échec
1(Dé) = Échec
4(Dé) + 3 contre 14(Dé) + 3 = Échec critique

Le loup-garou cherche à immobiliser Zelkior:
13(Dé) + 3 contre 11(Dé) + 3


Parfois, Tymora prend un malin plaisir à tourner toute bonne idée en malheureuse catastrophe. Zelkior venait d'en faire l'amère expérience. Immobiliser son adversaire était une idée géniale qui pouvait leur permettre de profiter de la seule chance qu'ils avaient d'attraper un lycanthrope aussi faible pour l'interroger.

Son action commençait pourtant plutôt bien. Il avait attrapé le métamorphe sous l'épaule et lui avait fait une magnifique clé de bras qui risquait de lui laisser une douleur dans l'épaule pendant plusieurs jours sans que celui-ci ne réussisse vraiment à réagir. Zelkior s'était alors retrouvé dans le dos de son adversaire dans une position qui semblait plutôt avantageuse. Pourtant, comme souvent quand on ne sait pas avec grande précision ce que l'on fait, sa tentative avait raté de quelques millimètres quand sous l'effet de sa vitesse la tête du moine était venu s'écraser dans la tempe gauche du lycanthrope. Zelkior avait sans doute dû s'assommer un peu et la créature en profita pour compenser sa faiblesse technique par une supériorité physique. Zelkior s'était alors retrouvé lui-même avec un bras bloqué dans le dos et l'intégralité de son corps située entre le loup-garou et ses compagnons.

L'ennemi commença alors à reculer avec le moine sous son contrôle vers la forêt. Il pouvait difficilement imaginer une situation plus satisfaisante comme issue de cet affrontement qui avait mal tourné pour lui des les premières secondes. Mais il n'était pas encore tiré d'affaire. Il était maintenant quasiment arrivé à l'intérieur de l'ombre des arbres mais les autres pouvaient encore lui courir après et l'attaquer au risque de toucher leur coéquipier. Lui n'aurait pas hésité alors il ne pensait pas qu'eux le feraient.

écrit par: Vëla Dimanche 19 Septembre 2010 à 16h33
° Ce n'est pas un Lycan, c'est une anguille!°

Dit-elle pour elle même et un peu pour Torm. Voyant le malin se faufiler entre quatre guerriers, comme une anguille le ferait entre plusieurs roches, la folle de Torm fut prit d'une fougue encore plus soudaine qu'enviable. Elle n'en resterait pas ainsi et il ne partirait pas avec l'itinérant, oh que non! Pas question que l'on kidnappe l'un des membres de l'expédition tant qu'elle y serait. Sur sa fougue toute Rashéménienne, elle se déplaça, toujours Ô bien levée. Sur le coup, sa fougue lui laissa échapper;


-Espèce de Malin des bois, si tu crois que tu vas t'en sortir en kidnappant l'un des nôtres, tu as assurément le cerveau malade... Par Torm le tout puissant, mes bras qui le servent vont te pourfendre Malin!-

Bien beau tout cela, mais fallait-il maintenant, au nom de ce Dieu qui se jouait d'elle régulièrement, qu'elle puisse toucher le malin sans toucher l'itinérant. Sa fougue de guerrière l'emporta sur sa sagesse théosophique. Partant sur le coup vers le lycan en criant les dernières paroles qu'elle venait de lancer à tout rompre, sa course ne cesserait qu'une fois la cible atteinte et encore là, l'emportement de sa charge pourrait bien plaquer le malin ainsi que sa proie.

C'est donc investie de sa fougue qu'elle chargea le malin, Ô tournoyant au dessus de sa tête pour aller s'abattre sur ce qu'elle voulait être le malin et non l'itinérant si poli jusqu'à ce jour.



Vëla charge. Don; Auréole de lumière.

écrit par: Zelkior Dimanche 19 Septembre 2010 à 18h33
En quelques secondes le scene venait d'etre mise en place. Sans un mot, aucune surprise ne se refletait sur le visage du monial, qui comme a son habitude lors d'affrontement restait impassible. Tentative se retournant contre lui, il etait maintenant a le merci de l'homme fauve. Bloque entre lui et le reste du groupe, il posa ses yeux pales sur chacun d'entre eux. Attendant avec une attention toute particuliere leurs agissements, tandis qu'inexorablement l'ennemi l'entrainait vers les tenebres.

Au vue de la situation, il n'esperait qu'une seule et unique chose, que leur bonte si meprisable guiderait les actes du groupe. Lui perlettant ainsi de pouvoir se degager par ses propres moyens et d'en finir le plus rapidement possible avec cette position si avilissante, aux yeux du monial.

Son regard se porta principalement sur cette pinbeche de magicienne, dont les actes lui etaient imprevisibles de meme pour le guerrier fielon. Restant comme a son habitude calme, il etait claire que le groupe ne possedait aucune marge de manoeuvre possible pour blesser le lycanthrope sans attenter a ses jours. Et cela, il esperait que le groupe l'avait compris.

La stupidite vint pourtant de la folle de Thorm, a la grande surprise de Zelkior, qui ne laissa rien paraitre. Croyant a un simple deplacement de sa part, il ne lui fallut que peu de temps avant de comprendre les attentions de cette femme, ponctuant ces agissements de ses frasques si pathetique aux yeux du monial. Cette femme ne semblait pas comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait, avancant, qui plus est, a grandes enjambes, marquant sans nul doute son prochain coup de davantage de force que de precision. Montrant aux yeux du moine de la sombre lune, a qu’elle point cette femme semblait si peu teinte de sagesse dans ce genre de situation.

Si les agissements stupides de la folle de Thorm n’était pas dirige contre lui, le monial aurait certainement garde le silence, laissant faire les choses. Cependant la situation etait tout autre. Le visage si impassible du monial, se defigura en une fraction de seconde. Passant de l’impassibilite a une haine sans nom envers cette femme. Sa vie était maintenant en danger, consequence d’un manque de sang froid de cette sotte. Sans attendre d’avantage, la voix de Zelkior s’eleva avec force. Pour la premiere fois le groupe put entendre une voix glaciale, haineuse, provenant de la bouche de celui-ci. Plus question de garder son masque, sa vie était en jeu. Hurlant en direction de Vëla
:

-(commun) PETITE SOTTE ! TU N’AS AUCUNE OUVERTURE POSSIBLE. TU RISQUE SEULEMENT DE M’ATTEINDRE .

Plongeant un regard glacial dans ceux de Vëla, il ne restait plus maintenant a attendre si nu semblant de sagesse referait surface .

Alors si vela ne stoppe pas sa charge, Zelkior tentera de la stopper en portant une attaque non letal a laide de son pied. Ou en la repoussant avec ses jambes une fois a porter.

hrp.gif j'ecrit sur un clavier americain donc jai pas d'accent veuillez m'excuser

écrit par: Volan Dimanche 19 Septembre 2010 à 22h40
Tout se déroula très vite et en quelques secondes l'issue de la bataille changea du tout au tout. Eux qui avaient la très forte chance de réduire le lycanthrope, sous forme humaine, à l'état de viande hachée, se retrouvèrent avec un des membre du groupe pris en otage par ce même lycanthrope qui souhaitait se servir du monial comme bouclier humain, espérant ainsi avoir une chance de s'en sortir vivant. Et il allait certainement avoir raison. Car le semi démon ne savait pas vraiment quel parti prendre. Devait il laisser partir le loup garou et peut être ainsi permettre à Zelkior de revenir en un seul morceau, alors que ce même homme n'avait pas hésité un seul instant par ses insinuations à jeter Volan en pâture à la folie vengeresse des villageois de Quaevar. Ou alors devait il combattre en prenant le risque de blesser, ou tuer le moine de la lune sombre, tout ça pour terminer l'affrontement par une victoire, malgré une possible perte. Tout cela tournait dans la tête du tieffelin qui ne savait s'il devait suivre sa raison ou son coeur. Son coeur réclamait une vengeance pour avoir été jeté dans la cage aux lions. Sa tête lui disait qu'en tant que prêtre et serviteur de Kelemvor, il ne devait pas céder à des pulsions aussi faibles et animales. Il se retrouvait donc face à un dilemme. De plus, il fallait prendre en compte que si le lycanthrope parvenait à s'enfuir, rien n'était dit qu'il libère Zelkior et qu'il ne préfère pas plutôt le tuer pour se venger de l'humiliation et pour avoir frôlé la mort. Volan avait la soudaine envie de tirer à pile ou face pour savoir que faire. Cependant, jouer la vie d'un homme avec une pièce d'or était risqué et malsain. De plus, le guerrier n'aimait pas les jeux d'argent.

Seulement, alors qu'il réfléchissait à la vitesse que lui permettait son intelligence, Vëla passa à l'attaque et Volan fut tellement surpris qu'il en resta bouche bée quelques secondes. Que la paladine prenne une décision aussi grave et importante sans la partager au moins avec lui, un des combattant du groupe, l'étonna. Si en plus de mettre le vie de l'un des leurs en danger, la paladine ne prévenait personne, elle se transformait elle-même en électron libre, indigne de confiance et à surveiller sans arrêt pour éviter tout problème. Dès la fin de cette situation, il lui parlerait entre quatre yeux, espérant avoir le même effet sur elle qu'à l'auberge du Cerf Siffleur quand elle avait failli quitter le groupe suite à une conversation houleuse avec Zelkior. Et en pensant à ça, Volan ne put que se dire ¤ Encore lui. ¤ avant de se concentrer de nouveau sur la situation. Il allait devoir trouver quelque chose de suffisamment fort et osé pour que le lycanthrope libère le moine.

¤ Alors on réfléchit, on réfléchit, on réfléchit. Il faut trouver une solution. Kelemvor aide moi, éclaires moi je t'en prie. ¤

Malheureusement, Volan savait qu'il allait devoir se débrouiller seul. Il fit alors se qui était le plus raisonnable pour tenter de sauver le moine. Ou alors, il fallait le distraire suffisamment longtemps pour que ce dernier puisse tenter de se libérer de l'étreinte du monstre et le frapper de nouveau. Et tout à coup, l'idée l'envahit comme la gangrène envahie un membre infecté. Il attrapa sa bourse qui pendant à sa ceinture et prit la parole, d'une voix très forte, afin d'être entendu par tout le monde.

- Lycanthrope. Tu es un adversaire de valeur et plein de surprise. Aussi je te propose un échange de bon procédé. Libères notre compagnon et en échange je te donne ma bourse, qui a l'avantage d'être bien remplie. Elle contient plus de cent pièces d'or. Une belle fortune. J'achète la vie de mon ami. C'est ta seule possibilité de fuir. Car si tu pars avec lui, nous te poursuivrons, si tu le tues, nous te traquerons sans relâche. Qu'en dis tu ?

Intimidation, Bluff.

écrit par: Elode Lundi 20 Septembre 2010 à 21h38
Les animaux ont peur du feu, les hommes ne supportent pas les brûlures, une idée germa dans la tête d’Elode, elle se retourna et précautionneusement prit un morceau de bois, enflammé a une extrémité et suffisamment long pour ne pas la brûler et suffisamment costaud, pour servir d’arme, puis, se retourna en se relevant, mais elle avait mis tellement de temps que le combat avait changé, Zelkior était prisonnier, et Vela lui gênait la vue.

Elle devait pourtant intervenir, et vite cette fois.

Serrant très fort le morceau de bois elle entreprit de contourner la cible en courant par sa gauche, s’éclairant de la torche improvisée pour ne pas tomber et ainsi empêcher le lycanthrope de s’enfuir, lui coupant toutes retraites et brandissant devant elle son arme improvisée, cela était peut être dérisoire, mais il fallait bien tenter quelques choses.

Elle fut très surprise d’entendre Volan proposer d’échanger de l’or contre Zelkior, comment un lycanthrope pouvait-il aimer l’or ? Elle n’avait jamais entendu cela, mais peut-être avait-il raison, cette idée lui semblait stupide, mais pourquoi pas en fin de compte.


écrit par: Enil Aroc Samedi 25 Septembre 2010 à 10h59
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Seizième jour d'Eleinte
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PARCHEMIN
Vëla attaque le lycanthrope: 10(Dé) + 2(BBA) + 2(For) + 2(Charge) contre CA (loup-garou): 16(Dé) + 2(Dex) + 4(Naturelle) +4(Zelkior) = Échec
contre CA (Zelkior): 16(Dé) + 3(Sag) - 5(dex) = Réussite
Dégâts: 2(Dé) + 2(Dé) + 3 = 7
Volan essaye de convaincre le loup-garou qu'il pourra s'enfuir si il coopère:
3(Dé) + 2(Bluff) contre 13(Dé) + 0(Psychologie) - 2(peu crédible pour lui)


Fin du round 2

Initiative:
Loup-garou: 16(Dé) + 6 = 22
Elode: 17(Dé) + 2 = 19
Volan: 15(Dé) + 2 =17
Zelkior: 9(Dé) + 7 = 16
Fropt: 3(Dé) + 2 = 5
Vëla: 5(Dé) + 2 = 7

Début du round 3


Le lycanthrope se venge sur Vëla: 10(Dé) + 4 contre CA: 13(Dé) + 7 - 2(Charge) = Échec
10(Dé) + 4 contre CA: 18(Dé) + 7 - 2(Charge) = Échec

15(Dé) contre CA: 11(Dé) + 7 - 2(Charge) = Réussite
Dégâts: 5(Dé) + 1 = 6



Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Elode avait eu la même idée que Fropt à peu près au même moment. Le temps qu'elle se saisisse d'un brandon enflammé et qu'elle contourne le combat pour éventuellement prendre le loup-garou à revers, Fropt avait fait une chose semblable avec son arme. Maintenant, si le loup-garou comptait s'enfuir en passant vers eux, ils pourraient lui faire regretter ce choix.

Mais autre chose, de presque encore plus surprenant, se produisit bien vite qui modifia grandement la situation. Procacily, qu'Elode ne voyait plus que de loin maintenant qu'ils étaient séparés par le combat, s'écroula sur le sol comme s'il avait été une marionnette dont quelqu'un venait de couper les fils. Tout en chutant, il cracha un peu de sang. La première constatation de l'enchanteresse fut que son compagnon de l'Assemblée ne se releva pas.

La deuxième, tout le monde put la faire, était que leur adversaire changeait soudainement d'aspect. Zelkior sentit des poils pousser contre lui et, surtout, des griffes qui lentement essayaient de se frayer un chemin dans sa peau. Ce qui n'était pas douloureux mais encore moins rassurant. Ce qui fut douloureux, par contre, fut l'attaque de Vëla. Le loup-garou, qui n'était sans doute pas particulièrement malin, n'eut aucun mal à placer le moine entre lui et la lame d'Ô. Et ni Zelkior, qui était serré de trop près pour pouvoir faire autre chose que se tortiller sur place et bouger les jambes, ni Vëla, qui n'avait plus le temps nécessaire à arrêter son assaut ne purent empêcher Ô de s'enfoncer profondément dans le bras du moine.

Sans doute peu aidé par le fait que le loup-garou n'était pas vénal, que ses compagnons s'entre-tuaient, que le loup-garou reprenait confiance en retrouvant ses pouvoirs, qu'il voyait ses perspectives de fuites réduites par les mouvements du barbare et de la pratiquante de l'Art et qu'il avait du mal à croire que quelqu'un lui proposa un tel accord, Volan ne parvint pas à convaincre leur ennemi que la fuite était la solution qu'il devait choisir.

Se sentant plus en confiance, le loup-garou changea brutalement de stratégie. Il n'était pas naturel pour un fils de Malar de jouer à la proie et il était heureux de retrouver le rôle de prédateur. Comme visiblement ses ennemis faisaient peu de cas de la vie de son otage, il le relâcha et décida de concentrer ses attaques sur Vëla qui était, pour lui, la principale source de danger. Mais Vëla n'en était pas à sa première passe d'arme. Les deux bras de l'ennemi vinrent s'écraser sur son armure grâce à un positionnement astucieux au plus près de l'adversaire. Hélas, cette stratégie ne la protégeait pas de toutes les attaques et les dents de celui qui était un homme encore quelques poignées de secondes plus tôt vinrent entailler sa gorge.

écrit par: Elode Dimanche 26 Septembre 2010 à 13h04
Et comme toujours, rien ne se passait comme prévu. Le lycanthrope était pris en tenaille, mais la tenaille semblait tomber en pièces.

Pour commencer, Procacily qui s’écroule, que venait-il de lui arriver ? Soit une crise de fatigue intense due à l’effort pour lancer le sort contre le monstre, soit un grave problème physique interne.
Dans un cas comme dans l’autre, la situation était grave, surtout en ce moment et aussi en ce lieu, trouver un soigneur dans le secteur semblait impossible, voir miraculeux et un combattant en moins contre l’homme-loup était vraiment un signe de malchance.
Mais surtout le résultat était évident, la perte de conscience du mage libéra le lycanthrope du piège magique, sa transformation fut rapide.

Zelkior eut beaucoup de chance en étant rejeté comme étant un objet sans intérêt, le nouveau jouet étant Vëla.

Prenant son courage à deux mains, Elode parcourra la courte distance la séparant du dos du loup-garou et essaya d’enflammer sa chevelure en prenant garde d’être le plus loin de lui, inutile de prendre un coup de griffe fatal.

D’ailleurs si le feu prenait, elle avait bien l’intention de reculer d’un pas par prudence.

Si le feu pouvait prendre rapidement cela donnerait une grande chance à l’équipe, une ouverture à leurs coups, et, même si le loup reprenait sa forme humaine, le feu continuerait ses dégâts sur sa tête de l’adversaire.


écrit par: Volan Dimanche 26 Septembre 2010 à 20h47
L'issue de tout se qui se passa en l'espace de quelques instants arracha un soupir de désespoir et de dépit au semi démon qui voyait la situation dégénérer rapidement. Entre Vëla qui venait de blesser le moine de la lune sombre alors qu'elle tentait de pourfendre le lycanthrope, sa proposition qui n'avait pas été prise au sérieux, le lycanthrope qui retrouvait sa faculté de se transformer en animal maléfique. Tout cela sonnait d'une musique un peu trop connue aux oreilles du tieffelin qui en était à son troisième combat de la journée et qui commençait à trouver cela lassant. Il ne leur était donc pas possible de faire autre chose dans cette région que se battre. A croire qu'ici il n'existait que des fous belliqueux. Entre démons, habitants, animaux et lycanthropes, le guerrier avait du mal à se situer. En tout cas, une chose était sûre, il ne resterait pas dans la région au vu de tout se qui s'y passait. Il était certes un combattant mais il n'aimait pas faire couler le sang, encore moins donner la mort, et il se retrouvait une nouvelle fois obligé de le faire. Car maintenant que le loup garou avait relâché Zelkior, Volan savait que le combat se terminerait par la mort de l'un des belligérant.

Cependant, preuve que tout n'allait pas forcément mal, le guerrier prêtre de Kelemvor constata avec plaisir que le barbare ainsi que la magicienne originaire du sud tentaient de prendre le loup garou en tenaille. Une aubaine pour le tieffelin qui comptait renforcer les flancs de la paladine de Torm en combattant à ses côtés. Comme cela, il pourrait faire front et attirer l'attention de leur adversaire pendant que la magicienne et le uthgartd feraient leur office.



Sur ces paroles, Volan avala la distance le séparant de la folle de Torm qu'il appréciait tant. A côté d'elle et voyant sa blessure, il lui fit un clin oeil suivit d'un sourire avant de se concentrer exclusivement sur le lycanthrope. Il se doutait que ce dernier n'avait pas compris un traitre mot de se qu'il avait dit dans les langue des Abysses, néanmoins il se doutait que celui-ci avait compris que c'était pour lui. Volan poussa un grognement guttural venant du fond de lui-même. Vëla était blessée et il allait faire payer chaque goutte de sang perdue au lycanthrope pour cela. Grognant de nouveau, ses mains commencèrent à trembler, peu de temps heureusement. Ses yeux s'ouvrirent davantage, il se mordit la lèvre inférieure jusqu'à faire perler quelques gouttes de sang et un filet de salive coula le long de son menton. Volan savait se qui se produisait et il n'essayait pas, contrairement au combat à Quaervarr, à l'éviter ou à le réfréner. Il se souvenait de se qu'avait dis Procadily sur leur compte et savait qu'il aurait besoin de tout son être pour le vaincre. Sachant dans quel état il était, il frappa.

Attaque en tenant le trident à deux mains.

écrit par: Vëla Samedi 02 Octobre 2010 à 16h36

Encore une fois à la gorge. Elle se rappelait qu'à la bataille du village, elle s'était fait blesser à la gorge par le malin et encore là, c'était la gorge qui avait été frappée, plutôt mordue. Cela en était trop, la fatigue, les répétitions, l'ambiance de la forêt, la situation, le coup manqué qui faillit tuer l'itinérant et la morsure au cou fit que la paladin de Torm devint la folle de Torm.

Presque tous les habitants de la région de la Rashémie, sont vus comme de véritables guerriers avec une fougue hors du commun. Leur sang est bouillant comme les chaudrons des Sorcières et quand vient le moment où ils perdent patience, celui-ci leurs donne une rage presque berserker. Pour Vëla, cette rage avait depuis le début été contrôlée et l'était toujours, les moines de l'Ordre du Corbeau ayant travaillés fort sur ce point. Elle avait, avec le temps, réussi à contrôler cette rage avec brio, mais aux vues des autres personnes qu'elle avait rencontré dans son voyage, quand arrivait le temps où elle laissait aller sa rage, ils l'avaient appelé; la folle de Torm.

C'est donc suite au clin d'oeil de Volan qu'elle devint cette folle de Torm. Si le malin voulait d'elle, il l'aurait dans sa grande plénitude. Tout disparut autour d'elle, seul restait le malin de lycan bien sûr, étant la seule cible qui existait devant elle. Le malin avait réussi à pénétrer sa garde et tenant toujours Ô à deux main, elle n'avait qu'à descendre ses bras autour du coup du malin pour le retenir en place, étant, lui, en train de lui embrasser le cou de ses dents acérées et vénales. Elle comprit qu'il valait mieux garder le malin contre soi que plus loin, ainsi elle tenta simplement, en descendant les bras, de l'assommer avec son pommeau au passage puis de le retenir par la suite. Tout ce qu'elle pouvait tenter dans la position qu'elle était.


-Loup des enfers, quitte ce corps ou meurs!-

Fut-il dit au même moment.







Vëla entre en ''demi'' rage Berserker; dure 5 rd, +1 au touché, dégâts, jet de protection et initiative

écrit par: Enil Aroc Mardi 12 Octobre 2010 à 14h57
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Seizième jour d'Eleinte
Nuit
Dans le Boilune


PARCHEMIN
Elode frappe avec la torche : 9(Dé) + 2 (Tenaille) - 4 (Arme improvisée) contre CA: 5(Dé) + 6 = Echec
Le loup-garou à une attaque d'opportunité: 10(Dé) + 4 contre CA: 16 (Dé) + 2 = Echec
Volan attaque au trident: 19(Dé) + 2 (For) + 1(BBA) + 2(Tenaille) contre CA: 12(Dé) + 6 = Réussite
Dégâts: 3(Dé) + 3 = 6
Fropt attaque le loup-garou à la hache: 8(Dé) + 3 contre CA: 1(Dé) = Echec
17(Dé) + 6 = Echec simple
Dégâts: 10(Dé) + 3 = 13

Le loup est au sol


Même si le combat semblait avoir pris un détour fort peu encourageant pour les aventuriers, la situation s'avéra beaucoup moins problématique que ce à quoi ils pouvaient s'attendre. Elode, n'écoutant que son courage, avait choisit l'assaut et barrait la route du loup-garou. Son attaque fut plus un réconfort pour ses équipiers, une lueur d'espoir dans la nuit qui sombrait dans le cauchemar, qu'une aide offensive véritable. La torche n'était pas une arme très pratique et Elode réussit à éviter de se brûler mais pas à brûler son ennemi. Par chance, celui-ci était plus intéressé par l'autre fille du groupe et son coup de patte fut aisément évité par l'agile enchanteresse.

Profitant d'une ouverture magnifique dans les défenses du lycanthrope, Volan essaya de lui planter son trident en plain cœur. Un sursaut permit au loup-garou d'éviter d'être entièrement traversé et laissa même une impression de totale inefficacité dans l'esprit du semi-démon. Certes son coup avait porté, avec une violence relative, mais son adversaire semblait ne pas avoir sentit la moindre douleur. Le coup suivant ne laissa pas vraiment la même impression.

Fropt n'était sans doute pas le plus redoutable des membres de son clan et il était même l'un des plus faible combattants de l'équipe qu'il accompagnait (moins qu'Elode, sans doute) mais sa détermination à faire payer le lycanthrope pour ses crimes n'en était pas moindre. Le sursaut de ce dernier lui avait permis d'éviter de se faire perforer mais il avait aussi ouvert une brèche tellement énorme dans ses défenses que le barbare n'eut aucun mal à s'y engouffrer. Il eut pu faire encore plus de dégâts, mais c'eut été difficile. La hache frappa nette l'épaule du loup-garou et l'aurait fendu en deux si il avait été d'une constitution un tout petit peu plus fragile. Au lieu de cela, il s'écroula simplement sur le sol. Encore à peine conscient.

Derrière les combattants, Procacily se relevait avec peine en s'appuyant sur tout ce qu'il pouvait trouver. Même à la lumière rougeoyante du feu, il semblait plus pâle que Séluné, exception faite des traces de sang bien fraiches quiu s'écoulaient de sa bouche et de son nez. Quand il réalisa que ses compagnons avait gagné, il se rassit et recommença à respirer.

écrit par: Volan Vendredi 15 Octobre 2010 à 13h54
Le loup venait enfin de tomber, abattu par le barbare qui n'avait pas vraiment réagi depuis le début du combat. Le guerrier était déçu de ne pas avoir achevé la créature lui-même, cependant en frappant, le lycanthrope avait tenté une esquive qui avait permis au barbare de frapper et de frapper aussi fort qu'il l'avait fait. Le loup garou avait été presque coupé en deux et sa mort, si elle n'était pas encore arrivée ne tarderait pas. C'est là que Volan devait entrer en jeu. Il savait qu'il était de son devoir de nouveau clerc de Kelemvor d'aider l'âme de leur adversaire de rejoindre le Plan de Fugue où il attendrait que sa sinistre déité vienne le chercher, seulement il ne pouvait s'y résoudre. Comment pouvait il aider un lycanthrope, même mort, alors que c'était une créature maléfique ne parcourant le monde que dans le but de semer mort et désolation. Et même le désespoir car toute personne mordue risquait de devenir l'un d'entre eux. C'est d'ailleurs là que le semi démon reconnut un problème de taille. Vëla, durant le combat avait été mordue à la gorge. Etait il possible que l'affecte la lycanthropie ? Volan n'en savait rien. Ses connaissances sur le sujet étaient plus que limitées.

L'adrénaline retomba peu à peu et le semi démon retrouva un rythme cardiaque normal. Il baissa alors légèrement les bras et planta son trident dans le sol afin d'avoir les mains libres et de bouger les doigts comme pour en chasser des fourmis. Il commençait sérieusement à fatiguer et il savait qu'il lui faudrait aller dormir. Cependant, beaucoup de choses devaient être réglées, à commencer par leurs blessures. En effet, Vëla et Zelkior étaient blessés tous deux et mieux valait s'en occuper de suite avant que cela ne s'infecte. Quoique, comme il avait pu en avoir la preuve, la folle de Torm savait très bien se soigner toute seule. Néanmoins, il se planta devant elle et regarda sa blessure à la gorge, avant de demander légèrement inquiet.

- Comment allez vous ? Pas trop de casse ?

Cependant, l'inconnu que pouvait représenter la morsure et une possible contagion à la lycanthropie n'était pas définitivement éloignée aussi l'inquiétude de Volan allait elle crescendo. Caressant d'un doigt la joue gauche de la jeune femme, sans réellement savoir pourquoi, par envie ou par besoin, il s'éloigna d'elle et s'approcha de Procadily. Bien étrange aussi que cet homme aux cheveux de feu. S'agenouillant prêt de lui, Volan le regarda dans les yeux et prit la parole.

- Dites moi Procadily. Vous qui en connaissez plus que moi sur les loups garous. Le lycanthrope a t-il put infecter Vëla de sa malédiction ?

Tout en parlant, son visage était tendu, fermé et ses yeux exprimaient toute son inquiétude.

écrit par: Elode Lundi 08 Novembre 2010 à 21h24
Enfin, le combat venait de se terminer. La victoire revenait une fois encore au groupe, mais comme à chaque fois il le payait cher.

Elode contourna le cadavre et viens aussitôt a coter de son amie Vëla, brandissant la torche suffisamment haut pour éclairer le cou de sa compagne, elle examina autant que possible la blessure. Cela n’étant pas facile, Vêla n’étant pas du genre statique en général, et encore moins après un combat.
Ce n’était pas joli.


- Met une bande de tissus humidifiés sur cette blessure pour arrêter le plus vite possible la fuite de ton sang, ensuite il faut faire une pause a notre quête et vite trouver quelqu’un qui puisse t’évité de devenir comme cette bête.

Elode avait lu il y avait fort longtemps un parchemin qui parlait de lycanthropie, et semblait se souvenir qu’une morsure infectait la victime et la transformait en loup-garou à la prochaine pleine lune, ou peut être un délai plus court, elle ne se souvenait plus. Mais en tout cas cela n’était pas une blessure bénigne qui pouvait se guérir par un simple baume et le temps était compté.

- Je vais voir Procacilly, fait vite ce que je t’ai dit s’il te plaît.

Elle se dirigea vers le mage qui venait de s’accroupir et en fit autant.
- Comment allez-vous ? Ou êtes-vous blessé ?

N’obtenant pas de réponse immédiate, Procacilly était bien sonné, Elode se fit un devoir de lui faire un rapport.

- Nous avons un grave problème, Vëla a été mordu, la blessure physique ne semble pas grave, mais vous savez les conséquences que cela va avoir sur notre amie. J’ignore ce qu’il faut faire et qui aller voir et ou ?

écrit par: Enil Aroc Mercredi 10 Novembre 2010 à 16h14
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Au milieu d'une toux rauque, Procacily réussit à comprendre les paroles de ses compagnons et devint encore plus pâle en apprenant que Vëla avait été blessée au cou par une morsure du loup-garou. Pendant quelques instants, il fit mine d'essayer de se lever pour aller voir la blessure de ses propres yeux mais il y renonça et il commença à répondre à Volan et Elode, après lui avoir fait un petit sourire.

- Ca ira, c'est juste le contre-coup d'un sort un peu trop puissant pour moi. Il est possible que Vëla ait été contaminée, oui. Mais il n'y a aucun moyen, à ma connaissance, pour en être certain. Surtout ici dans les bois. Tout ce que nous pouvons faire est avoir confiance dans l'endurance de notre chère Vëla.

Il se tut alors en ayant répondu qu'à une partie des questions et de manière peu satisfaisante. Mais, même à la lumière changeante du feu, il était clair que lentement il reprenait des couleurs et que cette pause n'avait pour autre but que d'essuyer le sang qui s'écoulait de sa bouche.

- La lycanthropie, ne se soigne pas comme une simple grippe. Hélas. Il existe peu de moyens de soigner cette maladie magique, et encore moins de le faire à n'importe quel moment. Les rares sorts pouvant le faire sont au-dessus de mes compétences, très au-dessus en fait, et ne peuvent être utilisés qu'à des moments bien précis. Pendant une crise ou dans les jours suivant l'infection pour être exact. Et je ne suis pas certain qu'il y ait plus de cinq personnes capables d'utiliser une telle magie dans toutes les Marches d'Argent. A mon avis, la meilleure solution serait de trouver de la belladone. C'est un antidote assez efficace mais aussi un poison. On dit que les adeptes de Malar massacre ses plans mais nous aurons peut être une chance d'en trouver. Mais il faut la trouver vite alors.

Il fit une nouvelle pause en se tournant vers Volan principalement. Certes, il savait que le demi-démon n'était pas précisément un habitué des sous-bois mais il était, à son goût, le plus apte à trouver un plan de belladone avec Fropt. Mais avant de leur expliquer à quoi ressemblaient les feuilles et fleurs de cette plante, il farfouilla dans son sac et en sortit une sorte de collier en bois qu'il tendit vers Vëla.

-Ce risque était envisagé et si ce pendentif ne permet pas de soigner la maladie, il permet d'essayer de résister à ses effets. Cela peut déjà être utile.

écrit par: Vëla Dimanche 14 Novembre 2010 à 15h51
Elle allait devenir la Folle de Torm juste au moment où le garou tomba inerte à ses pieds, pourfendu par une hache salvatrice. Son recul instantané de la zone de combat n'était pas une feinte mais bien un repli pour se soigner. Tout allait très vite et un frisson lui parvint jusqu'à la racine des cheveux. C'est par la grâce d'un regard réconfortant du cornu qu'elle pu tenir encore debout, puis vint Elode, qui par bienveillance, lui prodigua la procédure à suivre pour soigner la vilaine blessure, suivi d'un coup verbal aussi ravageur que la blessure reçue auparavant à la gorge.

° ... et vite trouver quelqu’un qui puisse t’éviter de devenir comme cette bête... °

Se repassa la sotte de Torm. Son regard se fit fluide et ses genoux tout aussi fluide pour pouvoir la supporter debout encore. Sur les genoux, elle se laissa tomber tranquillement en stoppant sa chute avec l'aide d'Ô, en tenant la garde vers le haut et la pointe en terre. Sa pose, éclairée par son auréole de lumière donnait une image pieuse et sainte. Se ressaisissant de suite, elle sorti ses bandages et se prodigua les premiers secours nécessaires. Durant la courte opération encore une fois repassa dans sa mémoire;
° ... et vite trouver quelqu’un qui puisse t’éviter de devenir comme cette bête...°

Elle entendit les propos de Procacily et rien était dans l'assurance, plutôt désespérant, sinon qu'il y avait un certain remède, de la Belladonne qui se trouvait quelque part parsemé ici et là, dans ce bois maudit. Elle se souvenait d'un certain passage, lorsqu'elle étudiait les monstres et autres engeances maléfiques sur leurs habitudes, au sein de l'Ordre du Corbeau. Sur les lycans très peu de chose, sinon un passage intéressant qui affirmait que seul dans la gente lycan, la femelle pouvait se transformer à volonté, et cela, à n'importe quel moment. Était-ce vraiment une bonne nouvelle ou un fardeau de plus à porter sur le moral?

Était-ce un retour des choses parce qu'elle avait osé attaquer le vilain tandis que l'itinérant était emprisonné par lui et que ce dernier avait reçu le coup à la place du Garou? Telle était la question qu'elle se posa. Torm l'aurait ainsi voulu? Non, elle n'avait pas l'expérience de Paladin que son père possédait, elle était encore une néophyte dans le domaine, encore trop téméraire dans ses décisions et toujours avec son sang chaud Rashéménien qui la rendait tant fougueuse.

Elle aurait la chance de savoir si Torm l'avait abandonné ou pas; suite à son premier secours elle alla vers le pauvre itinérant Zelkior qu'elle avait blessé, puis imposa ses mains sur la blessure qu'elle lui avait infligé au bras et se laissa bercer par sa piété envers Torm, le tout puissant, accompagnant le geste de mots célestes et puissants.

N'avait-elle pas eut l'occasion de le savoir que Procacily lui tendait un pendentif païen fait de bois. Elle le regarda avec un air soupçonneux et le prit en le remerciant de sa bonne volonté. Ensuite elle regardait le résultat de son premier soin porté à Zelkior et sans peine, s'excusa de son emportement d'auparavant et de l'avoir blessé. Elle le considérait comme un homme intelligent et était certaine qu'il comprendrait.




Premier secours sur elle et premiers soins sur Zelkior.

écrit par: Volan Mercredi 17 Novembre 2010 à 13h46
Les informations de l'envoyé et représentant de l'Assemblée n'étaient guère rassurantes. Plusieurs fois pendant que le rouquin parlait, le semi démon ne put s'empêcher de se tourner vers la paladine de Torm, la regardant visiblement inquiet. Si quelqu'un dans ce groupe ne méritait pas un tel sort, à ses yeux c'était bien elle. Elle affrontait le mal, elle se battait contre lui sans rien attendre en retour. Elle était celle qui les sauverait tous, quelques soient leurs crimes. Or, si elle devenait un loup garou, elle pencherait forcément vers le mal et alors le monde perdrait un de ses champion. Et que dire concernant Torm, ce dieu qu'elle servait et adorait. Pourquoi lui faisait il vivre de telles épreuves ? Souhaitait il ainsi tester sa foi. Volan trouvait ce principe, cette façon de faire, bien cruel. Les champions du Bien n'étaient pas légion, les dieux ne devaient ils pas alors protéger et prendre soin de ceux qui les servaient ? Le prêtre guerrier qui ignorait encore son nouveau statut auprès de son dieu espérait de tout coeur que Kelemvor le teste de cette façon.

C'est dans cet état d'esprit que Volan ne réagit pas ou presque pas lorsqu'il vit le talisman sensé ralentir le poison chez la jeune femme passer de Procadily à cette dernière. Par contre, il retrouva toute son attention en entendant la description de la fleur, de ses feuilles. Il n'allait pas attendre le matin pour quérir cette plante qui avait les moyens de sauver cette jeune femme. Son sommeil devrait attendre. Il n'y avait plus de place pour rien si Vëla était menacée. Le semi démon ne savait exactement se qui le poussait ainsi mais il était prêt à tout. S'il fallait retourner toute la forêt pour trouver cette plante, il n'hésiterait pas à le faire. Vëla pouvait compter sur lui. S'éloignant de quelques pas, il alla fouiller dans son sac et but quelques rasades d'eau, mangeant également un peu. Il devait être en forme. Puis il alla poser son sac et son trident prêt de la paladine, se retenant de m'embrasser, se contentant de la regarder droit dans les yeux. S'assurant que son épée courte était bien dans son fourreau à sa ceinture, il se retourna vers Procadily pour lui parler.

- Dites à Fropt de partir de son côté dès maintenant pour trouver cette plante.

Aussitôt dit, Volan s'enfonça dans les bois, sans torche, faisant confiance à sa vision nocturne pour trouver cette plante.

Détection, Fouille, Discrétion.

écrit par: Enil Aroc Mercredi 01 Décembre 2010 à 07h06
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Seizième jour d'Eleinte
Nuit
Dans le Boilune


Pendant quelques secondes, Procacily hésita sur la marche à suivre. Foncièrement, la possibilité que le groupe se trouve affaibli en se séparant pour trouver la plante le rebutait. Mais il était prêt à faire des sacrifices pour que le groupe reste uni. Et il était assez évident de son point de vue que s’il s’opposait à la décision du semi-démon de chercher la plante, cela n’amènerait rien de bon.

La démarche de Vëla qui, malgré la situation peu enviable qui était la sienne, semblait plus préoccupée par la santé du moine que par la sienne l’impressionna et le décida à prendre un maximum de risques pour la sauver. Mais le maximum pouvait être limité en s’assurant qu’aucun groupe ne se retrouverait trop affaibli. Clairement, il estimait que Volan était parfaitement apte à se débrouiller seul en temps normal, tout comme Vëla ou Zelkior, mais qu’il avait sur eux l’avantage de ne pas craindre la nuit. Seule, Elode risquait d’avoir plus de problème si elle se trouvait confrontée à un animal en rogne, alors que Fropt risquait plus de ne pas comprendre ce qu’il devait chercher. Il prit donc sa décision.

Pendant ce temps, Vëla testait ses pouvoirs sur Zelkior. Visiblement, Torm était loin d’avoir abandonnée sa paladine même si elle n’avait pas encore assez de pouvoir pour profiter des pleins pouvoirs que son dieu voulait lui octroyer. Le coup d’épée ayant été particulièrement violent, même l’aura chaude et bienveillante qui s’écoula des mains de Vëla ne fut pas suffisante pour rendre au moine l’intégralité de son énergie mais il se sentait soudainement bien mieux. Elle se relevait quand Procacily prit la parole et indiqua trois directions.


- Volan, allez chercher par ici. J’irai dans cette direction et Fropt ira avec Elode et sa lumière dans celle-ci. Les autres, restez ici pour garder le camp. Les camarades du lycanthrope ne sont sans doute pas loin alors il va falloir être prudents.

Le groupe se sépara donc pour chercher la plante. Volan était peut être le plus motivé, Procacily était le seul qui savait exactement à quoi ressemblait la fleur qu’ils cherchaient, Fropt était le plus habitué à évoluer dans la nature mais, au final, ce fut Elode qui fut la seule à trouver un pied de la plante. Il lui fallu un certain temps pour en être sûre mais elle était particulièrement satisfaite d’elle-même lorsqu’elle tendit la plante à Vëla. Elle était maintenant libre de prendre le risque de s’empoisonner en avalant cette fleur sans assurance d’être soignée.

écrit par: Volan Lundi 06 Décembre 2010 à 18h13
Volan s'enfonça dans les bois sans même se soucier de sa sécurité. Il n'avait sur lui que son épée courte et sa dague. Il se moquait de tomber sur un des acolyte du lycanthrope tué par le groupe. Il était dans une telle colère suite à se qui venait d'arriver à Vëla qu'il se sentait capable de tuer tout ennemi l'attaquant avec les dents. Il ne fallait pas sous-estimer les agresseurs vivant dans cette forêt, mais le sous-estimer serait également une erreur monumentale.

S'appuyant très largement sur sa vision nocturne, le semi démon chercha sans relâche cette fleur qui permettrait à la folle de Torm d'échapper définitivement à la malédiction qui pesait sur elle. Sa motivation était plus forte que jamais, cependant il ne put, malgré ses efforts, trouver cette fameuse plante. C'est donc penaud, abattu et déçu qu'il retourna auprès de ses compagnons. Il marchait la tête basse, les yeux fixés sur ses bottes. Torm abandonnait il définitivement Vëla pour la laisser avec une telle épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Voulait il se jouer d'elle. Ou alors son destin était il de terminer comme l'une de ces répugnante bête comme celle qu'ils venaient de vaincre. Quant à Kelemvor, souhaitait il empêcher son nouveau prêtre de trouver cette fleur car il ne souhaitait pas qu'il puisse apporter une aide quelconque à cette femme. Ne lisait il donc pas dans le coeur de son nouveau protégé ? Ou alors souhaitait il couper toute possible attache afin que le semi démon ne se dévoue qu'à son devoir envers lui. Quoiqu'il en soit, ce soir il lui en voulait de ne pas l'avoir mis sur la piste de cette fleur miraculeuse. Cependant sa colère retomba vite quand Elode arrive en présentant le fruit de leur recherche. Aussitôt, il s'approcha de la paladine de Torm et se remit à espérer.

écrit par: Elode Samedi 11 Décembre 2010 à 08h57
La chance sourit aux audacieux, il fallait croire qu’Elode faisait partie de ceux la, car elle fut ravie de trouver la plante qui pouvait sauver son amie, enfin l’espérait-elle.

Elle avait longuement hésité avant sa cueillette.
La description était identique à celle de Procacilly, elle avait une bonne mémoire, mais avait tout de même peur de se tromper et de retourner vers Vela en apportant un faux espoir.

Elle jetait constamment des regards inquiets en direction du moindre bruit, l’attaque du lycanthrope avait laissé des traces.
La présence de Fropt était rassurante, elle ne le connaissait pas, mais au moins il n’était pas une menace pour le moment, et contre un homme elle ne se sentait pas désarmée, et encore moins en danger, elle avait les atouts et les connaissances pour lutter, mais contre un loup-garou elle n’avait aucune chance.

Il fallait se décider, ce fut chose faite, elle arracha la plante, ignorant si c’était les racines qui allaient se transformer en médecine ou les feuilles ou le reste de la plante, elle préférait tout prendre.


- Je pense avoir trouvé la plante, retournons rejoindre mes amis. Dit-elle à son garde du corps .

Le retour fut sans danger, pour une fois pensa t-elle.
En apercevant la paladine, Elode ne put s’empêcher d’avoir un grand sourire. Elle n’était pas peu fière de sa trouvaille et pour une fois avait l’impression d’avoir servi a quelque chose, mise à part touiller le repas pour éviter qu’il colle au fond de la marmite.


- Vëla, voici la plante qui va peut-être te sauver, en tout cas je l’espère du fond du cœur.
Joignant le geste à la parole elle lui tendit sa récolte miraculeuse.


écrit par: Enil Aroc Samedi 08 Janvier 2011 à 13h39
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Seizième jour d'Eleinte
Nuit
Dans le Boilune


Maintenant que tout le monde était de retour, et avec un plant de belladonne en prime, presque tous les membres de groupes sentaient un peu moins de pression sur leurs épaules. Seuls Vëla et Procacily étaient encore emplis de doutes. Le responsable de l'équipe n'avait pas oublié à quel point il avait été couteux pour eux d'affronter un seul lycanthrope et il était pleinement conscient que leur prochaine rencontre ne les opposerait pas forcément à un ennemi aussi peu nombreux. Et les lycanthropes n'étaient pas les seules créatures qu'ils devaient éviter. Il prit sa décision rapidement, afin d'alléger son fardeau: lorsque Vëla irait mieux, il demanderait à chacun qu'elle était la direction qu'il conseillait de suivre. Son opinion personnelle était arrêtée mais il ne voulait pas imposer sa vision sans en discuter auparavant.

La tension pesant sur Vëla était tout aussi importante. Elle avait été blessée par un lycanthrope, soit. Et elle se trouvait maintenant avec ce qui ressemblait le plus à un remède. Mais il y avait plusieurs bémols. Premièrement, ce médicament était un poison mortel et si, indubitablement, Vëla préférait mourir que de se transformer en une créature assoiffée de sang, ce n'était pas une décision à prendre à la légère. Surtout qu'elle ne savait pas si elle avait été infectée. La blessure ne contenait peut être pas assez de venin pour être dangereuse ou sa résistance naturelle aux poisons et aux maladies, exacerbée par l'aide de Torm, pouvait avoir suffit à résister à la dose qui lui avait été administrée. Prendre le risque de mourir sans raison n'était pas forcément très sage. Pour l'instant, elle était pleine de doutes et les regards de ses compagnons tournés vers elle n'en diminuaient pas la quantité. Au contraire. Sentant cela, Procacily prit la parole.


- Nous devons maintenant faire le choix de notre route. Je pense que le choix du raccourci proposé par Fropt est notre plus grande chance. Plus vite nous atteindrons notre objectif, moins nous courrons de dangers.

Maître Barthélémy ne partageait pas cet avis et se leva pour donner sa propre opinion.

-Je ne fais pas confiance à ces tunnels. Les lycanthropes les connaissent sans doute mieux que nous et nous attendrons à la sortie si ils le peuvent. En plus, il parait que ces tunnels sont peuplés par des créatures étranges. Ce qui ne me dit rien de bon. J'aime mieux affronter les lycanthropes que les habitants de ce tumulus.

écrit par: Volan Samedi 08 Janvier 2011 à 20h34
Volan ne réagit pas à la suite des évènements. Il réfléchissait à tout se qu'il s'était passé depuis qu'ils avaient décidé de travailler pour Barthélémy. Entre la bataille nocturne contre les démons à Quaervarr, le combat contre le loup géant et le combat contre le lycanthrope. Tout cela en une seule journée, cela faisait beaucoup, même pour un combattant comme le semi démon qui était habitué aux affrontements de par son passé de gladiateur dans les arènes de Portcalim. Il n'écouta donc que d'une seule oreille jusqu'à se que le guide prenne la parole. Et là alors, contre toute attente et se surprenant lui-même, le prêtre guerrier s'énerva.

- C'est facile pour vous de dire ça alors que vous dormez pendant votre tour de garde et vous partez dans la direction opposée lors du combat. Alors évitez de faire la leçon sur les créatures les plus facile à combattre ! Que faisiez vous alors que nous autres affrontions le loup garou qui a blessé Vëla ?

Criant presque, ayant une voix dure et accusatrice, le semi démon serrait les poings. La fatigue, les blessures subies durant le combat le loup géant, le difficile combat contre le lycanthrope et l'inquiétude de voir la paladine de Torm être transformée en horreur métamorphe avaient rompu les digues de calme de Volan. Il dut respirer bruyamment plusieurs fois pour se calmer et aller s'assoir auprès du feu, tournant le dos à tout le monde. Il s'en voulait d'avoir cédé d'une telle façon à sa colère lui qui d'habitude gardait toujours son calme. Regardant la danse des flammes qui brûlaient encore le bois, il promena sa main au dessus du foyer, se moquant que les flammes puissent lui lécher la peau. Il continua ainsi plusieurs minutes, le temps pour lui de retrouver un semblant de sérénité. Une fois fait, il reprit la parole, mesurant son ton.

- Pour ma part, je suis plus pour passer par le tumulus indiqué par Fropt. Néanmoins Barthélémy a raison sur un point. Quel type de créatures risquons nous de retrouver durant cette fameuse traversée ?

écrit par: Zelkior Samedi 15 Janvier 2011 à 17h05
Accoudé au charriot de Barthélémy, le monial ne pipa mot depuis l’affrontement. Dos au bois, les mains dans les pans de sa robe il resta immobile depuis maintenant plusieurs minutes. Restant extérieur à tout sujet de conversation, son visage bienveillant dont les rouages s’effritaient petit à petit. Les yeux rivés sur la guerrière, il ne pouvait s'en détourner. Tout en elle lui procurait l’envie de l’égorger. En sabotant l’ouverture qu’il avait réussit à créer avec le lycanthrope et qui plus est, cette garce avait osé poser sa lame sur son Corps.
Les dents serrées, rien ne pouvait effriter son masque si ce n’est ses yeux. Des yeux pâles scrutant cette femme, laissant paraitre une soif de sang démesurée, a quiconque croisa son regard.

Laissant la scène se dérouler sous ces yeux, la situation dans laquelle se trouva la guerrière ne le consola guère. Il voulait l’abattre lui-même, lui révéler sa véritable nature, lui montrer que tout n’était que duperie, la voir douté de ses croyances, de sa nature même. La brisée en mille morceaux ne lui laissant aucune échappatoire.

Tournant la tête vers le guerrier démon, le fils de Shar était de plus en plus intrigué par cet être. Tentant de cacher avec mal sa nature profonde. Il l’avait vu combattre. Le seul moment ou la nature d’un individu reprend ses droits pensa le monial. Il combattait comme une bête féroce sa nature ne demandait qu’a s’exprimer pleinement. Son ordre lui avait assigné le meurtre de la totalité du groupe, cependant cet homme ou ce demi-démon serait, selon Zelkior une bêtise. Le scrutant de toute son attention, il décida de bouger ces pions. Fermant les yeux quelques secondes, il libéra l’énergie brut de sa magie à travers son corps, laissant cette source infini parcourir ses veines. Libérant ses mains du tissu, une série de signe rapide instinctif suivie, puis il pointa du doigt le guerrier.

Emettant des sons quasiment inaudible, le monial commença une discussion seulement audible par lui-même et Volan
.
-(Commun) Ne sois pas surpris Volan. J’avais besoin de te parler en privé malgré cette foule de gens indésirable pour toi comme pour moi. Seul toi entends mes paroles. Il te suffit de chuchoter pour qu’à mon tour je t’entende.
Tu as beau essayé de cacher ta nature, mais tout cela est peine perdu mon ami. Je le vois je le sens en toi lors de tes affrontements. Tu ne peux nier tes origines ton sang, ta force, ton pouvoir. Ta façon de combattre ne me trompe pas. Ton désir de vivre, non de survivre peu être. (Un petit ricanement suivit les paroles). Tu essayes seulement de paraitre autre chose en fricotant avec ces personnes. Seulement pourquoi ? Je me pose cette question mon cher ami. Pourquoi décides-tu de brider ta véritable nature. Tu possèdes de par ton sang la force et le pouvoir de faire ce que tu veux, d’avoir ce que tu désires, de tailler ton propre chemin par ta seul force. Alors pourquoi brider ta nature véritable ?

Lance message sur Volan

écrit par: Volan Samedi 15 Janvier 2011 à 17h47
Alors qu'il attendait des réponses, qu'il désirait enfin savoir quelque chose de concret au lieu de naviguer dans l'inconnu, son sang bouillonnant suite à une nouvelle agression et aux paroles sans utilités d'un lâche mêlé à un couard, le semi démon sursauta presque en entendant murmurer. Regardant tout autour de lui, il eut confirmation de se qu'il pensait en écoutant les premiers mots. Ainsi, le moine révélait des dons magiques que personne ne connaissaient. La surprise passée, il écouta sans mots dire mais serra les poings à plusieurs reprise. Heureusement qu'il tournait toujours le dos au groupe, sinon il se serait probablement trahi.

- Qui es tu donc pour te dire mon ami ? Alors que tu as essayé de me livrer à la colère des habitants de Quaervarr. Que sais tu de se que je suis, de ma véritable nature ? Mes origines ne font pas de moi quelqu'un de précis. Me retirerais tu donc mon libre arbitre ?

Même s'il avait murmuré, le semi démon se releva vivement et se tourna aussitôt pour regarder son interlocuteur magique. Ainsi, en plus de posséder tous deux des compétences martiales, ils pouvaient tous deux utiliser des sorts. Restait à connaître la puissance magique exacte de cet individu qu'il n'avait jamais réussi à cerner. Serrant et desserrant les poings à un rythme soutenu, comme pour chasser des fourmis de ses membres. Il se mit à faire les cents pas, visiblement tourmenté.

écrit par: Vëla Dimanche 16 Janvier 2011 à 13h44

Pour les présent qui avait prit soin de regarder la paladin de Torm un bref instant, remarquèrent qu’elle était absente, son regard ne lâchait pas d’un iota la plante soigneusement rapporté par Elode. Ni connaissant rien ou pratiquement rien en herboristerie et que ceux qui l’était, si il en avait, n’avait rien dit sur son emplois, elle restait perplexe devant cette plante soit disant médicinale : elle était bien loin, elle était à philosopher sur le courage.

Dans ses étude, la jeune fille qui avait étudier à la citadelle de l’ordre du Corbeau de la Rashémie, avait eut un lot incomparable d’étude sur la philosophie, surtout et presque toujours sur les vertus; son pain quotidien. Là sur l’instant, elle était en raisonnement avec le courage : Elle avait remarqué et su, dans ses études, que le courage appartenait autant au malin qu’au gens vertueux et cela l’avait fait réfléchir plus qu’à son accoutumé : Car une vertu pouvait servir un malin; elle en avait été bien choqué à l’époque, se souvenait-elle.
Mais là devant le dilemme qui la pressait à soit ne pas prendre la plante puis de souffrir, soit la prendre, s’empoisonner et mourir, elle raisonnait différemment. Face à la mort, il ne fallait pas beaucoup de courage, car la mort est simple, c’est l’absolu, c’est rapide et délivrant, mais la souffrance de devenir un malin, lui serait-elle fatale si elle réussissait à avoir assez de courage pour subir cela!? * Le pire.* Pensait-elle. Oui, le pire, c’est le souffrance qui dure, c’est l’horreur qui se prolonge, l’une et l’autre actuelles, atrocement actuelles. Et dans la peur même, qui ne voit qu’il faut du courage pour surmonter l’actualité de l’angoisse, autant, et parfois davantage, que pour affronter la virtualité du danger? Mais là, la vertu du courage se trouvait dans le présent, dans la volonté, beaucoup plus que dans l’espérance.

Son choix fut prit, l’important n’était pas elle, mais bien la mission pour quoi elle avait été envoyé, l’important était de finir la mission qu’on lui avait donné, que les haut dirigeants des Marches d’Argents lui avaient ordonné. Puis c’est dans les affaires le plus dangereuses et les plus désespérée qu’on emploie le plus de hardiesse et de courage. Si tel était le choix de Torm elle s’y soumettrait. Puis qu’était-elle, elle, même si le courage la tenait avec sa volonté, elle y restait soumise. La folle de Torm avait se qu’elle pouvait et se qu’elle ne pouvait supporter : Qu’elle rencontre ou non avant de mourir ce qui va la briser, c’était l’affaire de chance au moins autant que de mérite, le courage elle en avait, de la volonté aussi et c’est dans sa lucidité qu’elle resta humble, vis-à-vis d’elle même, et miséricordieux, vis-à-vis des autres…

* Oui, toutes les vertus se tiennent, et toutes tiennent au courage! *

Se dit-elle en se levant prestement.

La jeune fille blessé rangeas la plante en sac puis fit le tour de la scène. Elle se rendit conte qu’elle avait omis de remercier l’ensemble de ceux qui avaient accouru pour lui trouver la plante miraculeuse qui l’empoisonnerait et le fit prestement avec une froideur que l’on ne lui connaissait pas, leurs relation étant jeune, ils auraient tout loisir de voir et de connaître les multiple facette de cette folle de Torm. Sur c’est remerciement rapide son regard croisa celui de Volan et encore une fois, perdura plus longuement qu’avec les autres. * Celui-là!*

Se plaisait-elle à dire pour elle même. * Si il peut porter le malin profondément en lui et le contrôler, moi aussi je le peut.* Se confirmait-elle avec volonté et assurance. Plus haut Torm y voyait là une force de caractère Égoïste mais comment courageuse; sa main disparut lui démangeais et il se grattais inutilement ce membre inexistant, ce qui le fit grogner et lever les yeux vers le firmament à Vëla pendant qu’elle soupira, d’un poids soudain et d’une suspicions.

Sur les paroles dites du groupe et des proposition de leur avenue, la Rashéménienne fougueuse dit sur un ton autoritaire et sans ménagement…


-Il ne faudrait pas oublier Abby, qui fait parti intégrante des membres du groupe, si il peut passer par les tumulus, je suis d'accord pour y passer et étant consciente de mon état, je seconderai Fropt ou bien passerai en avant de lui, comme ça, si le malin me prenait vous aurez qu'à me trucider, je ne pourrai donc pas vous prendre par derrière mais vous oui, comme ça je ne retarderai pas l'avancé du groupe pour la mission. Et si d'aventure une horrible chose nous surprenait dans ces tumulus et bien j'encaisserai, j'aurai au moins servi à quelque chose dans cette aventure. Bien entendu, si Abby n'y passe pas et bien alors, le choix est fait, il en sera autre.-


De suite, elle alla chercher Abby en lui passant la main le long de son cou en lui murmurant... - Par chance que tu est là mon fidèle, je ne t'abandonnerai jamais.- Puis elle se dirigeas directement vers Procacily accompagné de son cheval et...


- Vous me direz comment je doit consommer cette plante et quel est la parti qu'il me faut ingurgiter, pour l'instant, je patienterai avant de la consommer. Donc nous prenons quel chemin Procacily?-


écrit par: Zelkior Dimanche 16 Janvier 2011 à 22h21
Regardant Vëla faire les cents pas, le monial remonta doucement la capuche en laine de sa cape. Regardant succinctement le reste du groupe, rien ne semblait déceler chez eux la discussion qui se déroulait sous leur nez.
Posant ces yeux pâle sur le semi-démon, situé à quelques mètres, celui-ci put à nouveau voir les lèvres du monial bouger. Apercevant un sourire discret Volan pouvait à présent entendre un ricanement pour le moins, glacial
.
-(commun) Voyons guerrier, ne soit pas plus naïf que tu ne l’es. Ta nature démoniaque suinte de chaque pore de ta peau. Je t’ai vu combattre et tu ne peux me cacher ton véritable visage. Toi qui es un guerrier, qui a affronté de nombreux ennemis, tout comme moi tu le ressens. Tu exprimes pleinement tes capacités en combat ta soif de sang, ta soif de survie sont palpables.

Attendant quelques secondes, le monial observait les faits et gestes du groupe. Faisant semblant de fouiller dans son sac pour paraitre moins suspect il continua de nouveau :
-(commun) Pourquoi me parles-tu de ton libre arbitre !? Tu es ce que tu es, du sang de démon coule dans tes veines, accepte ce cadeau de tes ancêtres, sert toi en, approprie toi cette force qui fait de toi justement ce que tu es. De nouveau un ricanement suivit les paroles du monial. Quand à l’histoire Quaervarr je ne cherchais que la vérité … mon ami. Et simplement celle-ci. Après tout certain affirmait t’avoir vu en sa compagnie, puis à ton retour c’est un cadavre que l’on a retrouvé. Mais pour te dire la vérité cette histoire ne m’affecte aucunement.

écrit par: Volan Lundi 17 Janvier 2011 à 01h26
Volan s'arrêta de faire les cents pas pour écouter de nouveau le moine de la lune sombre qui reprenait la parole tout en étant entendu seulement du semi démon grâce à son sort de message. Le guerrier se plaça contre un arbre et regarda le feu. Néanmoins le monial ne pouvait pas du tout ignorer que Volan ne pensait qu'à se qu'ils étaient en train de se dire. D'ailleurs, le tieffelin finit par tourner la tête vers lui, l'observant d'un regard transperçant. Le moine de Shar parlait de chose qu'il ne comprenait pas, dont il ignorait tout. Il prétendait avoir vu l'ancien gladiateur combattre, mais il ne connaissais encore que si peu de choses. Il n'avait jamais vu Volan jeune se battre dans les arènes de Portcalim, étant alors plus un animal qu'un être humain, ou même à moitié. Il ignorait se que ressentait réellement le tieffelin quand il combattait et que sa soif de sang reprenait le dessus, pouvant le mener à des actions dingues. Le seul témoin d'une telle crise de folie était maintenant mort et Zelkior avait encore fait une erreur, celle de lui en parler de nouveau.

- Tu ne sais pas de quoi tu parles humain. Pries bien ta divinité, car il n'est pas certain qu'elle puisse te protéger de ma soif de sang dont tu parles trop allègrement. Tu ignores beaucoup trop de choses me concernant. Tu devrais être beaucoup plus prudent. Tu joues à un jeu très dangereux. Les morts pavent ma route tout comme ils semblent paver la tienne. Moi aussi je t'ai vu combattre, je t'ai vu agir et réagir. Que nous caches tu toi aussi ? Qu'est se qui peut bien motiver ta vie et tes combats ?

Tout en parlant, le tieffelin avait retrouvé son calme et regardait de nouveau le feu afin de ne pas éveiller de soupçons. Il avait bien vu le regard que lui avait porté la paladine de Torm, cependant, cette fois-ci, cela ne l'avait pas aidé à s'apaiser. Tellement de choses n'évoluaient pas comme il l'avait espéré, encore une fois. A croire que sa vie ne serait jamais telle qu'il l'a voulait à cause d'un héritage dont il ne voulait pas. Cependant, il dut se reconnaître que le moine aux cheveux blancs avait raison sur un point. Il essayait toujours de faire taire se qu'il avait de moins humain en lui. Et heureusement.

écrit par: Zelkior Mardi 18 Janvier 2011 à 23h39
Relevant la tête, son regard croisa celle du semi-démon accoudé à l’arbre. Son regard laissait paraitre un soupçon de colère d’énervement peu être, le monial ne serait dire. Dans tout les cas il avait toute son attention, le fils de la nuit en était maintenant certain. Reprenant la conversation inaudible du reste du groupe.

Les paroles de Volan entrainèrent un léger ricanement du monial si reconnaissable à présent, entendu du guerrier seul
.
-(commun) Des menaces … mon ami, ton sang de démon referait-il surface de nouveau ? T’abreuverait-il de sa colère, de sa haine !? Serait ce là ton vrai visage ?

Marquant une pause, le monial regarda fixement le semi-démon accoudé, comme pour le préparer à la prochaine attaque verbal qui allait suivre.
-(commun) Tu as l’air d’être une personne impulsive. Mais j’y pense … vu ton sang de démon, tu as peut être réellement assassiné notre pauvre guerrier orque, dans ta soif de pouvoir. Mais ne t’inquiète surtout pas je ne le dirais à personne. Ce sera notre petit secret … mon ami.

prépare son action:
si Volan attaque zelkior, le monial lance coup étourdissant.

écrit par: Volan Mercredi 19 Janvier 2011 à 00h02
Oui le monial de la lune sombre avait toute l'attention du semi démon, et cela n'était pas forcément une bonne chose. Se moquant de ses autres compagnons, de se qu'ils pouvaient bien penser et surtout de se qu'ils pourraient être amenés à faire. Il se moquait de tout se qui l'entourait. Il se contenta de regarder fixement Zelkior, le fusillant du regard. S'il avait eu le regard pétrifiant d'une méduse, le moine serait déjà transformé en statut et Volan se serait ensuite amusé à la détruire avec tout se qui lui serait passé par la main. Là, il regrettait juste de ne pas avoir d'avantage de pouvoirs démoniaques, dont il aurait pu user sur la personne de cet humain trop arrogant qui ne savait que trop bien comment le manier. Cependant, à l'allusion concernant la mort de Brahm, bien qu'il ne l'ait pas tué, il se sentait malgré tout responsable de ce décès. En effet, il avait laissé le semi orque blessé seul, et à la portée d'un enfant. Or, Volan se doutait que se n'était pas un enfant qui avait pu tuer d'un coup si propre et net. Lui-même n'aurait pu se contenir vu l'état dans lequel il se trouvait pendant puis après le combat. Lui se serait acharné dessus. Vëla, elle, aurait tout fait pour le sauver. Quant à la magicienne, elle n'avait pas la force ni la puissance nécessaire de tuer à mains nues, et un sort aurait été vu et entendu. Non, en fait, un seul pouvait avoir commis ce meurtre, et celui-là même s'en était tiré sans encombre. Et il poussait le vice jusqu'à l'appeler " mon ami ".

- Je vais te faire regretter tes paroles et tes actes humain imbécile !

Et alors, mugissant comme un taureau, et sans même dégainer son épée courte, toujours à sa ceinture, le semi démon se rua sur le moine de la lune sombre.

Charge Zelkior à mains nues. ( bonus de +5 ).

PARCHEMIN
Charge de Volan : 11(d20)+5=16, contre CA Zelkior 15 ==> réussite.
Dégâts : 5(d6)+2(modif FOR)=7 ( dégâts non létaux. )
PV Zelkior : 12-7=5.

Attaque Zelkior : 7(d20)+3(modif FOR)= 10 contre CA Volan 16 ==> échec.

écrit par: Enil Aroc Samedi 22 Janvier 2011 à 12h28
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La fin. Voila ce que pouvaient voir les compagnons de Volan et Zelkior. La fin de leur entente, la fin de leur coopération, la fin de leur mission. Les réactions à la rage incompréhensible de Volan furent particulièrement dissemblables.

Barthélémy, énervé par le semi-démon qui ne savait pas différencier un soldat d'une personne à protéger, n'hésita pas une seconde. Son honneur et son orgueil avait été bafoués et, dans cet affrontement, il donnait clairement son soutien au monial qui ne semblait pas avoir provoqué la bagarre. Malgré tout, il ne sortit pas son arme car la réussite de la mission était encore ce qui lui importait le plus.

Fropt qui craignait plus la rage de Volan que la froide maîtrise de Zelkior était plus hésitant. Qu'ils s'entretuent si cela leur faisait plaisir, cela ne l'affectait pas plus que cela. Leurs chance de survie, ses chances de survies, passaient par la discrétion plus que par la force et être moins nombreux serait à ce compte-là un avantage. Il resta donc en retrait, formulant passivement des ordres de calme dans sa langue natale obscur aux belligérants.

Elode ne fit pas beaucoup plus. Principalement par sagesse car elle se savait incapable de stopper ces hommes devenus fous autrement que par magie. Et elle ne voulait pas utiliser ses sorts de peur d'envenimer encore la situation. Elle ne pouvait donc rien faire d'autre que regarder et vociférer en désespoir de cause.

Vëla n'avait pas les mêmes doutes. Une fois la plante rangée en lieu sûr, elle vit la situation déraper et décida en l'espace d'un millième de seconde que son rôle était de calmer tout le monde et donc, le plus vite possible, de séparer les deux combattants. Ne pouvant se permettre de blesser l'un d'entre eux sous peine d'envenimer la situation, elle se jeta dans la mêlée les bras ouverts. Ce qui n'était pas d'une grande efficacité étant donnée sa solitude.

Procacily avait commencé à faire de même, même si il était conscient que sa force ne lui permettrait pas de faire grand chose. Une grimace de douleur décorait son visage plein de rage devant son inefficacité. Mais ce masque disparut et se mua en une sorte de surprise puis en un sourire. Tout cela en moins de quelques secondes. Il sortit alors une sorte de bâtonnet de sa poche qu'il enflamma. Et tout le monde se calma soudainement. Procacily prit alors la parole.


-Mesdemoiselles, messieurs. Nous ne pouvons continuer ainsi. Je proclame ici la dissolution de notre entreprise et l'échec de notre mission. Vous êtes tous libres de partir dans la direction qui vous semblera la meilleure. Je suis désolé que cela se finisse ainsi.

Puis il se tut et certaines des personnes présentes entendirent une petite voix dans leur tête. Zelkior entendit ceci:

¤ Vous avez réussi. Je ne vous en félicite pas. Vous avez choisit la mauvaise voie et vous causerez votre propre perte. Vous êtes libres de partir vivant d'ici ou de choisir de mourir pour rien. Mais vous n'aurez pas ce choix très longtemps, je vous conseille donc de vous dépêcher. ¤

Dans le même temps, Elode, Fropt, Volan et Barthélémy entendirent la voix de l'envoyé de l'Assemblée leur transmettre un message différent:

¤ Nous avons échoué mais vous avez fait ce que vous pouviez faire, ce que vous deviez faire. Ne vous sentez pas coupable de notre échec. Rentrez chez vous et montrez que l'échec n'est pas votre destin.¤

Enfin, Vëla eut droit à un autre message bien différent de ceux des autres. Et aussi plus encourageant.

¤ Les voix des dieux sont impénétrables et Torm sait que parfois un grand bien sort d'un petit malheur. Ne croyez pas que tout est fini suite à cet échec. En fait, pour vous, cela ne fait que commencer. ¤

AINSI SE CLOT CETTE MISSION