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La Taverne des Royaumes Oubliés > Montprofond > Escalade de Montprofond


écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mercredi 03 Août 2005 à 12h24
Le début c'est ICI

Jack partit en quête du complexe nain, pour le compte de Jebeddo, et était déjà en route depuis un bon moment déjà, et seul, car Lynen se faisait beaucoup trop attendre. Il avait bien préparé son expédition, en ayant prit un bon repos, lavé ses affaires, lavé lui-même, vérifié ses armes et préparé son plan d'action. Grâce à son nouveau sac, il pouvait prendre presque tout ce qu'il voulait, un objet fort-utile pour cette mission... de ce fait, il avait rassemblé un arsenal de survie impressionant, pour son confort, comme une paillasse confortable, de quoi se laver, des vivres, quelques potions de soins, des pièges à alarme pour se protéger et bien d'autres choses encore..

Le capitaine était donc sur la route de Blasindelle, une sorte de village avec des éleveurs, et notamment des bergers. la Sirène Noire mouillait toujours à Eauprofonde, et elle y restera pendant un moment, avant que le tieffelin ne revienne. Jack n'avait qu'une vague idée de ce qu'il l'attendait, mais il se doutait bien que la route ne serait pas dégagée, et acueillante, malheureusement.. il gardait le parchemin du gnome à portée de main, et sa queue préhensible fouettait l'air, comme à l'habitude..
Enfin il arriva enfin au lieu dit...

écrit par: Frolamin Dagarkin Jeudi 04 Août 2005 à 14h17
MJ
Le voyage avait duré six heures et d'après la carte de Jebeddo, une huitaine de kilomètres restaient encore avant d'arriver à la Dent de Pierre. Vu les petits dessins colorés en vert sur la carte, le lieu qu'il cherchait devait se trouver au coeur d'une région plus accidentée et fortement boisée. Bientôt, il saurait si les récits contenaient une part de vérité et il pourrait voir si la salle au trésor et l'armurie secrète des nains de Khundrukar avaient échappé aux pillages. Et même si ce n'était pas le cas, quelques épées de Durgun attendaient peut-être encore des aventuriers assez braves pour venir les chercher.

Jack croisa un berger qui le regarda du coin de l'oeil, faisant mine de ne pas s'intéresser à lui. Armé d'un bâton et avec ses deux chiens, il ne se sentait tout de même pas trop rassuré, car quand il croisa le regard du tieffelin, le berger accéléra le pas pour rejoindre ses moutons quarante mètres plus bas.

Quatre barraquements autour d'une source naturelle cerclée de pierres constituaient le lieu-dit de Blasindelle. D'autres bergeries étaient éparpillées beaucoup plus loin dans un rayon de deux cents mètres un peu plus haut.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Jeudi 04 Août 2005 à 15h13
Jack observa d'un oeil d'aigle les fermettes aux alentours, et les quelques bergers qui passaient par là.. il surplombait un peu la vallée, et les vents de Montprofond venait lui fouetter le visage par moments..

¤ Charmant... charmant et… très pittoresque hum, encore une bandes de manants pas plus évolués que des charognards... de vrais bons humains, allons-y ! ¤

Jack commença à descendre vers le cairn de fermettes, pour trouver le passage tant recherché.. puis aussi pour demander à quelqu'un si il savait où il se trouvait, pour ne pas perdre de temps.. Le capitaine entreprit donc de passer par une petite pente escarpée, et prit soin de ne pas tomber en s’aidant avec des prises, et en observant assidûment le terrain. Après cette descente assez longue pour Jack, qui regrettait déjà son si tendre et bel Océan, il marcha vers un fermier qui cultivait un petit potager… Le capitaine prit sa dague avec l’aide de sa queue préhensible, et la dissimula dans les replis de son long mantel.. il garda la main droite sur la poignée de son épée, et se présenta à l’homme en question :

- Hola l’ami ! j’aimerai quelques renseignements si… cela ne vous importune pas, quelques minutes pas plus, et vous ne me verrez plus. J’aimerai donc savoir si vous connaissez un passage nommée la Dent de Pierre.. ? il devrait se trouver dans les environs si je ne m’abuse… Enfin c’est ce qu’on m’a dit…

Jack se baissa, puis toucha l’herbe de sa main... arracha une touffe, et la renifla. Enfin il reporta son attention sur le fermier à l’air perplexe, et reprit :

- Hum, vous avez vu récemment une activité gobelinoïdes ou quelque chose comme ça dans les parages ? Car je peux aussi vous aider, je dois faire un rapport pour Eauprofonde, et cartographier la région, sur terre et… sous terre voyez vous, alors si vous avez des problèmes, n’hésitez pas mais.. Le tieffelin se rapprocha, en même temps que le fermier, pour murmurer à son oreille… « c’est une mission secrète… » Puis Jack revint d’où il était, et fit un clin d’œil au fermier.

écrit par: Frolamin Dagarkin Jeudi 04 Août 2005 à 17h20
MJ
- Hé, qué t'ai drôles toi, t'es même pas très biau. Comme t'es arrangé là, on dirait un démon, avec ton casque qu'est tout cornu. T'approches pas trop de mes boucs parce qu'avec tout c't'attirail m'étonnerau pô qui t'charge aussi sec.

- Où là! Viens chi là voir Ivon c'qu'on a là... L'sieur dépêché d'Eauprofonde, y pourrait voir à navrer un pétiot peu d'orques.

Plusieurs bergers alertés par la voix puissantes de celui à qui Jack avait choisit de parler sortirent de diférents cabanons, certains étaient inquiets d'autres curieux, mais apparement tous étaient solidaire, car même si le mont qui surplombait Eauprofonde était loin d'être aussi dangereux en surface mais une fois tout les trimestres un évènement particulier venait troubler la monotonie de ceux qui avaient choisis d'y élire résidence.

Le dénommé Ivon était un homme assez petit et trapu avec des cheveux mi-longs grisonnants mais bien ordonnés. Il jaugea rapidement le tieffelin et lui dit sans autres demi mesures en montrant une cabane :
"Suis-moi! Là bàs, on a chpé l'aut' jour un orqu' et il dit qu'y'en a une masse des comme li qui traîne dans l'coin et nous on aime pô qui viennent chi nous bouffer nos bêtes." Tout en parlant Ivon avançait vers la cabane en faisant de grands gestes avec les mains pour manifester sont mécontentement contre les orques. Devant le cabanon, un homme au visage buriné, armé d'un bâton, en surveillait l'entrée avec un chien énorme couvert de poils.

- J'allais descendre à la ville d'main pour aller voir pour d'l'aide pace que là ç'va plus... Trop de chez trop des salopards d'orks' et l'aut' d'dans il dit qu'en a 'core pus des comme li. Alors nous du pognon on n'a, plus qu'on n'a b'soin car ici on a b'soin de rien et y'en a ras-l'culotte d'perd' les moutons tous les jours. Il ouvrit la porte qui était fermé par une planche et aussitôt fait, un orque à genou, attaché aux chevilles et aux mains se tortilla dans tous les sens en hurlant une fois qu'Ivon eut laissé entrer la lumière du soleil. Son visage était tuméfié et ensanglanté et témoignait des nombreux coups de bâton et de bottes qu'il avait du recevoir. Il criait toujours, mais maintenant c'était plus pour tenter de faire fuir les bergers plutôt qu'autres chose.

- Alors cinq d'or pour chaque paire d'oreilles, ça t'dit? Ivon montrait les oreilles du maraudeur orque qu'il avait du clouer la veille sur le chambranle de la porte du cabanon.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Jeudi 04 Août 2005 à 20h28
Jack gardait le silence depuis que les bergers s'étaient amassés, il essayait de comprendre ce que ces rustres essayaient de lui dire. Apparemment, le capitaine avait vu juste, des orques parcouraient la région, pour on ne sait quelle raison, et massacraient avec joie, moutons et brebis... Un de leurs congénères porcins s’était même joint à la fête des fermiers et s’était installé dans cette masure de trois mètres sur trois, confortablement.

¤Confortablement? Hum! Pourquoi est-il toujours en vie?...¤

Le fermier offrait donc cinq pièces d'or pour les paires d’oreilles de ces orques... S'il y en avait beaucoup, cela ferait une somme assez satisfaisante, mais ces créatures opèrent souvent en masse et contre un seul homme, cela resterait difficile.

- Je ne peut rien promettre Ivon, demandes donc à ton ami ce que je suis, et ce que je cherche, et j’aimerai aussi qu’on réponde à mes questions quand je les pose. Pour ce qui est de ces orques, ce n’est pas ma priorité, mais sois sûr que si j’en rencontre sur mon chemin, tu auras de quoi faire des colliers avec leurs oreilles. Maintenant sortez, je veux régler quelque chose avec le verdâtre là...

Jack attendit que les fermiers sortent...

écrit par: Frolamin Dagarkin Jeudi 04 Août 2005 à 21h50
MJ
Jet d'Intimidation Opposé de Jack : 2(Dé)+8=10 Echec.
Jet d'Intimidation Opposé d'Ivon : 13(Dé)+2=15 Réussite.


- Hé là! Toi l'drôle ne crois pas que j'va t'laisser seul abîmer mon trophée, si t'as queque chose à li dire ça sera avec moi et les bergos de Blasindelle.

Ivon était sans doute bourru, rustre et bête, mais il n'était pas homme à laisser faire quelque chose qui ne lui plaisait pas, même si en y réfléchissant bien, il n'y avait aucune raison pour que ça ne lui plaise pas. Encore eut-il fallu qu'il se donne la peine de réfléchir et face à un inconnu Ivon n'allait pas prendre le risque de ne pas avoir le dernier mot surtout devant ses amis. Il était le chef ici et il comptais bien le rester, personne ne lui donnerait d'ordre devant ses amis.

Il mit son bras devant la porte, empêchant le berger qui était entré quelques secondes plus tôt en faisant le malin pour prouver qu'il n'avait pas peur d'un orque, même attaché... Bien entendu personne ne craignait la moindre chose car l'orque était estropié de partout et ses jambes étaient croisées et attachées autour d'un piquet. Mais la sensation de malaise d'avoir ce genre de créature dans le dos rendait tout de même le berger assez nerveux et il trépignait en attendant qu'Ivon le laisse sortir en ôtant son bras. Le fait qu'il ne force pas le passage dans son état montrait l'influence qu'Ivon avait sur le groupe.

Le bergos fixait Jack droit dans les yeux les sourcils froncés et la mâchoire en avant, il ne cèderait pas avec une simple intimidation, l'orque était à lui et il le resterait...

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Vendredi 05 Août 2005 à 01h19
Jack soupira, puis renifla comme une bête sanguinaire, il regarda le simplet dans les yeux, puis lui sourit franchement, un sourire trompeur bien entendu...

- Allons tu as tord.. de... Jack allait continuer, en pensant l'égorger comme un porc, et le brandir sur une pique, pour enfin le donner à manger à ses chiens d'amis.. mais il se ravisa. Tord de le prendre ainsi voyons, comment moi, simple étranger, pourrait te donner des ordres à toi, le "seigneur berger" de ces lieux !? non, non mon ami, je te parle sur le ton du conseil, un ton amical et respectueux...

Jack parlait sur un ton mielleux pour flatter l’ego du berger ignare, pour le mettre plus en confiance... malheureusement, ce rustre ne comprenait rien à la vie et pouvait faire capoter l’idée du capitaine. Il fallait absolument tenir à l’écart ce gêneur pour « l’interrogatoire », car sa présence pouvait être néfaste, bref, il fallait agir.

- Mais seigneur, tu dois comprendre qu’il me faut m’entretenir seul à seul avec le verdâtre… histoire de faire, causette. Et puis, tous tes amis sont à la porte, alors qui surveille les moutons en cet instant ? tu es leur chef non ? et eux, ne font pas leur travail, pendant que toi, tu te décarcasse pour eux… je crois que tu devrai aller leur dire de se remettre au boulot, sinon je crains qu’ils ne te respectent plus... bien entendu, c’est un conseil, et crois moi, j’ai conseillé bien des grands personnages à Eauprofonde !

Jack écarta les bras en levant un sourcil, pour voir si le berger allait partir, dans le cas contraire, le capitaine le laisserait là, lui et ses amis, avec leur problème, tandis que lui, irait trouver seul son passage, avec le parchemin de Jebeddo.

- Et puis si il arrive malheur à ton ami vert, je te promet de t’en ramener un, voire deux, et dans un état tout neuf, tu peux me croire ! tu pourra en faire des épouvantails pour éloigner les corbeaux.

écrit par: Frolamin Dagarkin Vendredi 05 Août 2005 à 10h59
MJ
Ivon n'avait compris que la moitié de toutes les choses qu'avait dites Jack. Il se retourna sur ses compagnons, la plupart était là bouche bée ne sachant que faire et attendant les réactions de leur chef. Il fustigea les oisifs du regard et dit comme si l'idée venait de lui : "Bah, band' d'boules à mites, l'soleil y'est au zénith et y'en a même pas 'core la moitié, qui sont partis faire paître les bêtes! 'Lors grouillez vous si vous v'lez avoir que'que chose à rogner c'soir!" Ivon écarta son bras pour laisser sortir le berger qui réajusta sa coiffe et sortit d'un bond et sans traîner, les fameux bergos de Montprofond se séparèrent et s'éloignèrent pour vaquer à leurs occupation diverses...

- Allons-y mainant, allons interroger l'bougre, tu vas voir avec moi, il va te dire tout c'que t'veux! Ivon entra dans la petite cabane, de trois mètres sur trois et s'approcha de l'orque qui s'arrêta immédiatement de crier. Jack entendit les jurons et reconnut ceux un commun des profondeurs mêlés à son infâme et barbare langage orque.

Il n'était plus que trois maintenant, Jack, Ivon et l'orque.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Vendredi 05 Août 2005 à 18h15
¤ Mais qu'est ce qui m'empêche de tuer ce gros lourdaud ?... ¤

Jack soupira, il avait escompté s’entretenir seul avec l’orque, mais tant pis, l’imbécile restait en place, comme une substance indésirée à la semelle. Le capitaine ferma les fenêtres, et les autres sources de lumière pour ainsi demeurer dans le noir, ou presque.

- C’est mieux ainsi, pour l’interroger fit Jack au berger, et je vais parler dans sa langue, donc vous ne comprendrez rien, mais ça…

L’humain ne voyait plus grand-chose comparé aux deux autres êtres qui pouvaient voir dans le noir, même si les lances de lumière pouvaient donner une petite idée de ce qui se passait. Jack soupira puis s’approcha du verdâtre, en s’accroupissant, sa queue traînait par terre, mais l’humain ne la voyait pas et il parla en commun des profondeurs

- Hey toi, regardes moi, et regardes moi bien. Je sais que tu peux m’entendre par les trous de feu tes oreilles, et j’aimerai entre nous épargner à tes amis une fin des plus horribles… tu sais ce que je suis n’est-ce pas ? tu sais quel sang coule dans mes veines... alors tu dois savoir que moi et mes semblables, ne sommes pas très heureux que toi, et tes amis, avaient fait à ces... pauvres moutons, n’est ce pas ? Bref, si tu me disais qui tu es, ce que tu fais ici, si tu es seul ou avec ta horde, mais surtout, quels sont très projets dans les parages… tu as faim ? Affamé ? C’est pour ça que tu chasses ?... humm, si c’est ça on peut trouver un accord… dis moi tout, j’espère pouvoir t’aider et régler ça pacifiquement, sinon... Jack faisait traîner sa queue en avant, avec la dague accrochée, mais à une distance que l’orque ne pouvait atteindre, même en se débattant.

- Ne fais pas attention à ce stupide humain, il ne nous comprend pas... je peux t’aider, conclure un pacte pour que vos deux espèces puisse cohabiter un moment, sinon je crains de devoir tous vous exterminer… moi ou d’autres le feront à ma place, les humains sont plus nombreux que tous… alors ? quel est ton choix ?...

¤ Allez, accepte que j'me débarasse de tout ça.. de toute façon ce n'est même pas garanti qu el'humain accepte à son tour, enfin... ¤

écrit par: Frolamin Dagarkin Mercredi 10 Août 2005 à 10h39
MJ
Jet de Diplomatie de Jack DD15 : 17(Dé)+1=18 Réussite.

Ivon c'était reculé pour s'adosser contre les planches de bois du cabanon ce qui se passait là le dépassait un peu et comme ses compagnons étaient partis, il avait un tant soit peu perdu de sa superbe face aux deux créatures qui parlaient le commun des profondeurs. La langue gutturale pouvait faire dresser les poils de n'importe quelle créature non-initié et c'était le cas pour Ivon qui tacha de se faire oublier dans son coin du moins pour le moment...

L'orque grommela quelque chose qui ressemblait plus à un râle de souffrance qu'à de véritables paroles audibles il baissa la tête et cracha du sang mélangé avec de la bile. Ivon n'avait pas du y aller de main morte, car le corps dénudé de l'orque était couvert de bleus. Il tenta à nouveau de parler...

- Ja orum'ior Cwa, wa, rk as ja orum'ior gra maigrgraum'r chwa, ororaum'r... gra maigrgraum'r chwa, ororaum'r dum' grwa, nd um'grfa... Mon mwa, îsra voum'or ansarrarwa, soum'or... as défacsarwa, orum'r voor sombaor... Mon mwa, îsra na négocia pwa, or wa, vac graor hum'mwa, inor as ancora moinor wa, vac graor démonor cornum'or! Cwa, wa, rk voum'grum' crwa, char an diracsion d-Ivon mwa, ior igr na réum'ororir qum'-à bwa, var um'n griqum'ida noirâsra mêgré da orwa, ng as d-on na orwa, is qum'oi. gr-orqum'a fwa, igrgris soum'rnar da gr-oaigr mwa, ior réum'ororis à ora mwa, insanir à dami conorcians.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Dimanche 04 Septembre 2005 à 22h13
Jack fut à demi étoné de la réponse de l'orque, le tieffelin ne s'attendait même pas à ce qu'il s'exprime, et encore moins à ce qu'il révèle son identité.. au point où il en était, il pouvait même dire le nom de sa famille, cela ne changerait rien au futur qui se profilait devant lui..
Jack se redressa de toute sa stature, malgrès qu'il n'était pas si grand, il restait imposant.. il observa quelques secondes le berger, du coin de l'oeil, et fut satisfait de la peur qui se dégageait de son visage tordu et buriné.. puis il reporta son attention sur Caark, et se rapprocha plus près encore, mais toujours hors de portée..(toujours en commun des profondeurs)


- Caark.. tu es le Prima de ta tribu.. le premier chasseur, le meilleur... regardes toi, tu n'est même plus bon à faire peur à un stupide humain ! cracha Jack, avec une telle haine dans la voix, qu'il eu put faire tressaillir l'orque..

- Quel honneur pourra tu tirer de cette situation ?.. aucun ! tu va certainement mourrir dans le déshonneur le plus total, capturé, torturé puis tué par de stupides bergers humains.. Tu crois d'ailleurs que ton maître pourra y faire quelque chose ? si tu meurs, tu sera vite remplacé.. puis les humains nous sont bien plus supérieurs en nombre.. plus tu en tuera, plus ils reviendront, c'est comme cela.. Jack regarda profondément l'orque dans les yeux, puis sourit, et susurra doucement..

- Tu peux cependant racheter ton honneur.. pour la première fois, humains et orques pourraient cohabiter en un même territoire.. réfléchies bien avant de protester, toi et ta tribu peuvent chasser, et défendre les bergers.. en échange, ils vous assure de la viande fraîche.. cela permet d'assurer la survie.. tu comprends ce mot, "survie".. cette offre ne sera faite qu'une fois, si tu accepte, cela sera une bonne chose pour tout le monde.. si tu refuse, tu pourra dire adieu à ta vie, et à ton honneur, quant à ta tribu, elle mourra bien vite de faim, quand les soldats aquafondais viendront sous peu, ratisser les environs pour vous chasser.. tu es le seul espoir, à toi de choisir..

Jack recula, puis se retourna en direction d'Ivon, qui affichait toujours sa vieille tête de dernier de classe.. le tieffelin décocha un regard vers Caark, et plissa les yeux..

¤ Allez, accepte bouffon, qu'on en finisse, et que je sois tranquille.. ¤

écrit par: Frolamin Dagarkin Samedi 17 Septembre 2005 à 11h22
MJ
- Jamais mon maître n'acceptera... Rrrgghh! Jamais personne ne nous délogera... Et même, si cela arrivais nous nous enfoncerons dans les profondeurs de l'Outreterre et de la montagne pour leur échapper... Comme nous l'avons toujours fait... L'orque avait de plus en plus de mal à parler et il crachait du sang, peut-être qu'Yvon et ses bergos lui avaient perforé un poumon en lui savattant les cottes. Ses yeux exhorbités, il luttait contre la souffrance. Sans soins il mourrait sans doute cette nuit. Après avoir repris son souffle l'orque poursuivit toujours en commun des profondeurs.

- ... Si tu m'aides à sortir d'ici, j'te montrerais, un chemin sûre pour entrer dans la Dent de pierre... C'est tout ce que qu'ai à 'proposer... L'orque ferma les yeux, il était épuisé, même pour lui parler requierait des efforts de tout les instants. Il ouvrit un oeil en attendant la réponse du tieffelin.

Yvon voulait sortir, il regardait la porte sans cesse... Ce dialogue de démon ne lui plaisait guère, la langue sombre de l'outreterre le glaçait, il était loin de ses compagnons et enfermés dans ce cabanon de trois mètres sur trois avec un orque et une créature qui s'avérait encore plus sournoise et maligne que ce dernier. Jack se trouvait devant la porte cela le gênerait pour s'enfuir et il ne voulait tout de même pas perdre la face. Il serra fort son coutelas...

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Samedi 17 Septembre 2005 à 20h39
Jack fut surprit d'entendre l'orque mentionner "la Dent de Pierre", mais il tenta de ne dévoiler aucun sentiment, et son visage resta figé, tel du marbre..

¤ Alors ces imbéciles comptent retourner dans l'outreterre, si ils sont menacés.. et en plus de ça, ils passeront par "la Dent de Pierre", qui restera sûrement gardée.. voilà bien de fâcheuses nouvelles.. pathétique que tout cela ¤ pensa Jack en se triturant la mâchoire..

Le tieffelin en avait déjà assez de cette mission, la mer lui manquait cruellement, la terre n'apportait rien de bon pour le corps et l'esprit, le vent n'avait pas la même consistance, ni la même saveur.. En plus de cela, il fallait s'enfonçer loin dans les profondeurs de l'Outreterre, au risque de s'y perdre, ou d'y mourrir de bien des façons..
Ces orques seraient une aubaine si ils s'avéraient des alliés fiables, mais leurs visages porcins, défigurés par les pustules et leur bave, n'inspiraient rien que du dégoût pour Jack. Il reprit la conversation d'un ton coupant.


- Qui te dit que je souhaite me rendre à la "Dent de Pierre" ? je crois que tu devrai te poser la question de, "pourquoi suis-je sortit de l'Outreterre avec mes semblables ?".. d'ailleurs, vous n'avez aucune chance d'en sortir, si vous osez pénétrer au coeur de la montagne, pauvre de vous....

- Je n'ai confiance en personne, c'est une de mes règles de vie, et ma confiance n'est accordée qu'a ceux qui me suivent, et qui sont mes frères d'armes jusqu'à la mort, de ce fait, tes promesses ne sont que cailloux dans un sac d'or. Tu as fait le mauvais choix, et je n'en suis pas désolé, je rapporterai les oreilles de tout ton clan minable, pendant que tu crèvera à cracher ta bile, et je ferai des colliers de chairs pour les géants.. n'est-ce pas une belle fin ?

Le tieffelin soupira, et éclaircit sa gorge pour parler à Ivon, qui devait de toute évidence, changer ses braies, tellement il les avaient mouillées..., pauvres humains dégénérés.

- Il n'a parlé que pour rien dire, vous pouvez encore vous amuser à le tabasser comme ça vous plait, néanmoins, pensez à le soigner, pour faire durer le plaisir.. fit Jack avec un léger sourire carnassier, qui fit frémir le berger. Et si nous allions dehors, n'est-ce pas brave Ivon ? Ivon "Écrase-orque".. vous êtes un héros parmis les vôtres pas vrai ? haha.. allons-y, et discutons de mes premières recommandations quand je suis arrivé, n'oubliez pas que je dois cartographier le secteur pour les technocrates d'Eauprofonde.. ils seraient navrés de constater que j'ai été trop retardé..

Jack recula d'un pas, et fit une légère courbette pompeuse en disignant la porte.. ce rôle lui allait à merveille, et flatter l'égo si faible du berger, n'était pas pour lui déplaire...

écrit par: Frolamin Dagarkin Samedi 01 Octobre 2005 à 13h30
MJ
Yvon hésita à sortir peut-être que son instinct lui intimait de ne pas laisser un personnage tel que Jack dans son dos... Après avoir fait un pas vers la porte, il se ravisa et profita de l'état de fatique de l'orque qui ne se débattait plus pour lui glisser la lame de son long coutelas sous la gorge. "Ce fils d'chien est d'jà bien resté trop longtemps parmi nous autres et nous n'avons plus rien à en tirer maint'nant, ni moi... et ni toi!" La lame aiguisée s'enfonça dans le cou du monstre qui se rendant compte de ce qui allait lui arriver ouvrit les yeux une dernière fois pour plonger son regard terrifié et haineux dans ceux du tieffelin. D'un geste rapide et sec Yvon égorgea l'orque qui gémit en voyant son sang gigler sur la paille pourrie qui recouvrait le sol en terre battue du cabanon.

- Un de moins! Lâcha le bergos en laissant tomber le corps de l'orque, agité de soubressaults. "Celui là ne me prendra plus de moutons!" Ajouta-t'il en essuyant le sang de son arme sur sa tunique en peau déjà souillée depuis longtemps d'un tas d'autres saletés. L'homme trapu se dirigea ensuite vers la porte du cabannon, ses petits yeux sans émmotions croisèrent ceux du tieff, il adressa un sourrire édenté à ce dernier attendant qu'il réagisse à son acte meurtrier. Mais il sortit avant d'avoir entendu une réponse.

- M'n'offre elle tient toujours aquafondien. Ch'est à toi d'voir, cinq lions d'or pour chaque paires oreilles de ces chacals puants que tu as dit à l'autre que tu ramènerais. Alors qu'est-ce t'en dit? C'est conclu?

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Dimanche 09 Octobre 2005 à 21h40
Jack sortit à l'air libre, l'air y était plus accueillant et plus frais qu'à l'intérieur de cette cabane en décomposition.
Les mains croisées dans le dos, il avança de quelques pas militaires sur l'herbe jaunîe avant de se retourner vers Ivon, qui ne faisait que rappeler sa proposition stupide, mais néanmoins interessante si on est sur les rails niveau bourse..
Le tieffelin plissa les yeux à cause du soleil qui étincelait dans le ciel.. puis il jetta son regard impitoyable sur l'humain.


- Je vous promet, ho cher Ivon, que si je croise ne serait-ce qu'un gobelin, innocent... je lui couperait les oreilles si cela peut vous faire plaisir, et je vous ramènerait tout un stock d'oreilles d'orques, ça vous va ?

Jack serra ses mains dans son dos, la sueur perlait sur son front, et son dos était en nage.. l'air était très sec et chaud par ici.. même si il n'avait cure des problèmes qu'ils avaient avec les peaux vertes, avoir cinq pièces d'or pour un travail automatique - tuer un ennemi - ne se refusait pas, même si on roulait sur l'or..

- Bien à présent, et il serait bien temps.. je voudrais me rendre à la Dent de Pierre au plus vite.. j'aimerai aussi recevoir toute l'aide que vous pourriez m'apporter pour mon expédition cartographique hum ?.. torches, vivres, boissons, bref, tout ! j'ai largement de quoi transporter, alors n'hésitez pas si vous avez du stock..
Si cela est possible, je souhaiterai qu'au maximum une dizaine de vos amis m'accompagne jusque l'entrée du lieu-dit, et en garde l'entrée pendant un petit laps de temps, histoire de s'assurer que tout ira bien une fois sur place... comprenez qu'en tant que cartographe, je puis être vulnérable seul.. alors, qu'en dites vous cher ami ?

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