Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Un havre de paix - Chapitre 1, Badrok, Elrik, Hiielle
écrit le : Mardi 19 Janvier 2016 à 00h46 par Hiielle
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avoir reconnaître et apprécier l'absurdité et la gravité quand elles s'entremêlent est une qualité donnée à certains, et ceux-ci en profitent toute leur vie. Pendant des années durant, ces individus rares peuvent se rire du danger tout en étant préparés à l'affronter, rire de leurs propres mésaventures, et ne pas s'offusquer des divers affronts. Hiielle était de ceux là, et rit intérieurement de se voir menacée d'un cure-dent pour avoir voulu récupérer sa chouette.

- Oh, là, pas d'inquiétude, mon grand. s'exclama-t-elle, en levant les bras en signe de paix. Je suis seulement en train de rattraper ma chouette, qui s'est posée là-bas. Elle pointa la direction de la main gauche, tout en rebaissant la droite. Si tu n'as pas de problème avec ça, je vais juste la récupérer, et repartir dans mon auberge.

Tout en parlant, Hiielle avait commencé à faire le tour de son interlocuteur, tout en continuant à lui faire face - la tête baissée -, conservant une attitude pacifique et un léger sourire, et appuyant ses paroles de gestes de main. Elle avait conclu par un hochement de tête, et les deux mains pointées dans la direction générale de son auberge.

L'halfelin était l'un des rares représentants de son espèce à qui elle ait jamais adressé la parole. En dehors de l'immédiat constat sur sa taille, elle avait remarqué ses pommettes, légèrement éclipsées par sa pilosité faciale, mais la plupart des autres détails se perdaient dans l'effort de perspective.
Elle siffla légèrement, dirigeant son regard vers sa chouette.


- Allez viens, Maddie. Viens. On s'en va.

La chouette remontait lentement le long du bras de son humaine, imperméable à l'agitation qu'elle avait causé. Hiielle gardait un oeil sur l'halfelin, qui ne s'était pas montré menaçant.

- Bon, l'ami. dit-elle une fois son familier de retour sur son épaule favorite. Je vais prendre congé. Merci pour ton aide.

S'attendant à au moins une légère réaction, et en signe de bonne volonté, elle attendit une quelconque réaction du petit homme avant de repartir vers un repos bien mérité.


hrp.gif Hiielle récupère Maddie, s'attend à une salutation de l'halfelin, et se dirige vers son auberge si rien ne l'en empêche.



 
 
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écrit le : Mardi 19 Janvier 2016 à 16h52 par Münggs
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Date: 12 Tarsakh 1373 - Douzième jour de la Griffe des Tempêtes
Lieu: Pierre-Tonnerre - Cormyr
Temps: Frais et sec - 12°
Moment: Crépuscule/nuit - 21h15

Narration : Elrik

user posted imageonsignant scrupuleusement les informations nouvellement annoncées par Elrik, le sous-officier du Dragon Pourpre opina du chef. Son sourire s'effaça peu à peu de son visage à mesure qu'il se concentrait. Il s'adressa de nouveau au roublard, en le vouvoyant cette fois-ci :

- Elrik... Valrok... Vous venez pour affaires familiales en somme... Bien. Aucune raison de divulguer quoi que ce soit de votre identité. En fait vos affaires m'importent peu tant que vous vous tenez tranquille et que vous respectez la loi. Évitez de faire comme ces jeunots apprentis explorateurs qui après trois pintes de brune s'en prennent aux citoyens. C'est vrai, c'est bien plus simple d'aller détrousser les honnêtes gens plutôt qu'occire la charogne dans les bois... Ces derniers temps c'est monnaie courante, mais soyez en sûr, on les mate comme il faut... Allez, bon séjour parmi nous et bon courage dans vos recherches.

D'un regard, le soldat indiqua la porte au voleur pour lui signifier qu'il pouvait disposer. Sans plus attendre, Elrik pénétra donc dans la citée et prit la direction de la Tanière de l'Ours comme indiqué par la sentinelle. Il pu rapidement comprendre que les indications du garde étaient plus qu’erronées...

La citée n'était certes pas gigantesque mais trouver une auberge en particulier dans une ville inconnue et de nuit n'était pas chose aisée même pour un oiseau nocturne comme Elrik.

Cherchant son chemin, le jeune homme croisa tout d'abord une patrouille de Dragons Pourpres équipée de torches. En bon voleur qui se respecte, il préféra ne pas avoir affaire à eux pour demander son chemin. Au passage, le roublard pu entendre les soldats parler d'un meurtre qui s'était visiblement déroulé dans la citée...

Quelques instants d’errance plus tard, un homme croisa de nouveau la route d'Elrik. Ce dernier en profita alors pour se renseigner sur la meilleure direction à prendre afin de rejoindre l'auberge. Visiblement effrayé à l'idée d'être approché par un homme encagoulé à la nuit tombé, l''individu regarda Elrik comme si il allait se faire trucider. Les yeux ronds de peur, il pointa l'ouest tout en bredouillant des explications :


- Vous...vous... Non... Euh. Par là... Prenez à droite... Un grand bâtiment... façade verte... pourrez pas le louper.

L'homme n’attendit pas de réponse d'Elrik et prit ses jambes à son coup sans demander son reste...



PJ: Corvo / Népheghost
PNJ: Münggs
 
 
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écrit le : Vendredi 22 Janvier 2016 à 20h58 par Elrik Valrok
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user posted imagee roublard venait de sortir du poste du soldat et pouvait pousser un « ouf « de soulagement. Quand le Major d’épées lui avait dit qu’il veillait sur les fauteurs de troubles, Elrik avait eu envie de dire au borgne en plaisantant : « vous les tenez à l’œil » , mais il n’en fit rien peur d’avoir de réels problèmes avec celui-ci.

Quoiqu’il en soit le mercenaire était parvenu à pénétrer dans la citée et il était bien résolu à trouver « La Tanière de l’Ours » avec les indications de l’aimable sentinelle. Cependant la tâche était plus compliquée que prévue.


¤ A cette heure cette maudite sentinelle doit bien se moquer de moi ? Il m’a dit n’importe quoi ? Je suis complètement perdu. C’est pas possible cette ville est un vrai labyrinthe ? ¤

Il faisait noir et malgré son expérience de voleur aimant évoluer dans l’obscurité, cette noirceur était terriblement impénétrable.

Le roublard continua à errer dans les rues de la ville à la recherche de cette auberge qui se faisait tellement désirer. A un détour il entendit des bruits de bottes martelant le sol et des mouvements de lumière d’une torche.


¤ Ce doit être une patrouille de soldats à la recherche de potentiels criminels ? Je dois me dissimuler sans quoi je risque d’avoir des problèmes supplémentaires. Si tous les Dragons Pourpres sont comme le borgne de tout à l’heure, mieux vaut les éviter. Je préfère encore chercher toute la nuit, voir dormir à la belle étoile plutôt que d’avoir affaire avec eux. ¤

Se cachant dans une petite ruelle sombre Elrik regarda dans la pénombre les soldats passer tout en discutant d’un meurtre qui s’était apparemment déroulé dans cette citée.

¤ Un meurtre ? Sans doute un règlement de comptes entre crapules ? Mieux vaut être sur ses gardes ici apparemment ? ¤

Le voleur décida soudainement par prudence de retirer sa dague dissimulée dans sa botte gauche et de là glisser dans son dos en la fixant sur son ceinturon. Ne s’attardant pas sur ce qu’il avait entendu de la bouche des soldats, Elrik reprit la poursuite de sa quête une fois ceux-ci loin de lui.

Quelques instants plus tard le roublard croisa un homme se dirigeant dans la direction opposée.


¤ Enfin quelqu’un je vais pouvoir demander mon chemin. ¤

- Bonsoir gentilhomme, je recherche « La Tanière de l’Ours » pouvez vous m’indiquer la bonne direction à prendre ? Cela fait un long moment que je recherche cette auberge. J’ai l’impression de tourner en rond sans cesse et il commence à se faire tard.

L’homme était terrifié, il bredouilla, bafouilla pour prononcer quelques brides de mots. La seule chose que le mercenaire pût retenir était qu’il fallait prendre à droite et chercher un grand bâtiment vert. Et l’inconnu partit le plus vite possible.

¤ Drôle de bonhomme ? Je n’ai même pas eu le temps de le remercier. Il avait l’air d’avoir peur. Je lui ai sans doute fais mouiller ses chausses ? ¤

Sur cette pensée, Elrik ne pût s’empêcher de sourire et reprit son chemin en prenant la route de droite et cherchant une grande bâtisse verte.



 
 
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écrit le : Dimanche 24 Janvier 2016 à 11h07 par Badrok
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user posted imageadrok fut quelque peu soulagé quand la silhouette se dévoila à la lumière des torches. Une jeune femme en tenue d'exploration marchant à l'aide d'un bâton. Certes, elle était grande, armée, mais n'avait pas détaché le nœud coinçant sa dague dans son fourreau et semblait plus concernée par l'oiseau que la bourse de l'halfelin. Les épaules de ce dernier se détendirent en même temps qu'il souffla. Après quelques instants, il réalisa qu'il avait sans doute l'air d'un idiot à sursauter sur place et presque menacer des passants. Non pas qu'il était dérangé par l'idée de passer pour un imbécile, ce n'était pas la pire insulte que l'on lui avait envoyé, mais, si la jeune humaine avait été un peu plus belliqueuse, il aurait sans doute déclenché un conflit loin d'être nécessaire.

Posant sa lance contre son épaule, Badrok laissa son interlocutrice s'approcher, leva sa main gauche et montra sa paume, en signe de paix. Il l'écouta et lui répondit, non sans cacher son embarras face à l'absurdité de la situation :

- Excusez-moi ma demoiselle. J'ai eut une très longue journée et voilà un petit moment que j'essaie de me repérer dans le dédale de cette citée. Je vous en prie, ne vous occupez pas de moi.

Le petit guerrier avait l'air tellement désolé qu'il ne releva même pas le "mon grand" de la jeune femme. Encore une fois, en plus d'avoir déjà entendu de pire insultes -il était un halfelin après tout-, il n'était pas vraiment en position de jouer les offusqués.

Il laissa donc faire la passante et remarqua que ses grands yeux bleus-verts n'étaient pas sans lui rappeler ceux de sa chère épouse, Mélice. Intérieurement, Badrok soupira, pris dans un élan de mélancolie. Sa femme se moquerait bien de lui dans cette situation. Il recula ensuite de quelques pas, signifiant ainsi qu'il ne lui voulait aucun mal. Enfin, il se tourna pour essayer de retrouver le chemin vers l'auberge qu'il cherchait quand, soudain, il réalisa. La jeune femme était aussi dans une taverne et, après un rapide constat, avait l'air d'être dans la direction générale de le bâtiment que l'halfelin voulait rejoindre. Non, serait-il possible que...? Le petit guerrier écouta son interlocutrice annoncer qu'elle prenait congé et lui répondit d'un ton interrogatif :

- Euh, veuillez de nouveau m'excuser mais, votre auberge ne serait-elle pas la Tanière de l'Ours, par hasard ? Parce que c'est un peu l'établissement que je cherche à rejoindre, sans succès.

Souriant poliment, Badrok imaginait que, si la jeune femme venait bien de cette auberge, le chemin jusqu'à cette dernière serait pour le moins délicat.



 
 
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écrit le : Mardi 26 Janvier 2016 à 14h40 par Hiielle
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a situation était désamorcée, et la paix était revenue dans la place de l'Assemblée, peuplée d'une humaine, d'une chouette, et d'un halfelin manifestement embarrassé par son propre comportement. Alors qu'elle s'apprêtait à aller prendre un repos bien mérité, son interlocuteur la surpris d'une question. Oui, la Tanière de l'Ours était bien son auberge. Oui, elle y retournait. Mais devoir accompagner un petit homme coléreux qui venait de la menacer.

- Heum. Moui. Oui, je vais là-bas.

Un peu perdue, et hésitant sur quoi faire ensuite, elle resta silencieuse une seconde. Elle finit par se décider à lui faire cette faveur. Ce serait toujours préférable que se faire suivre par un petit bonhomme et son bâton. Il ferait sûrement ça.

- Écoute, ne le prends pas mal, mais ta lance ne m'a pas exactement fait plaisir, alors je vais t'aider à trouver l'auberge, mais tu vas marcher devant pendant qu'on y va. C'est par là. Après toi!

S'écartant légèrement pour inviter son nouveau compagnon de balade sur le chemin à prendre, elle esquissa un nouveau sourire. Il valait probablement mieux l'étouffer avant que l'halfelin le voie. Il le prendrait mal. Cet incident était déjà suffisamment ridicule en soi. Elle se préparait à marcher vers son auberge, précédée par son cortège militaire personnel composée d'un unique garde, halfelin, portant sa lance sur son épaule et suivant ses directives. Pouvoir s'amuser du ridicule de sa propre situation est véritablement une bénédiction. Cette soirée aura été de qualité.

- Allez, on y va!



 
 
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écrit le : Vendredi 29 Janvier 2016 à 11h44 par Münggs
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Voleur d'âmes
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Date: 12 Tarsakh 1373 - Douzième jour de la Griffe des Tempêtes
Lieu: Pierre-Tonnerre - Cormyr
Temps: Frais et sec - 11°
Moment: Nuit


Narration: tous

user posted imagees trois aventuriers ne mirent pas plus de quelques minutes pour enfin atteindre la Tanière de l'Ours. De belle taille, la bâtisse formait à elle seule un pâté de maison tout entier. L'établissement était en réalité formé de plusieurs bâtiments comptant deux étages, probablement "annexés" au file des ans par les différents propriétaires afin d’accroître l'espace nécessaire au bon fonctionnement de l'auberge...

La lumière diffusée par quelques torches placées aux angles du bâtiment ainsi qu'à l'entrée principale et aux accès de service permettait de distinguer – malgré l’obscurité - une façade d'un vert soutenue entrecoupée seulement par quelques poutres et colombages en bois sombre. Aucune indication n'annonçait clairement le nom de l'auberge mais un panneau de bois sur lequel étaient peint une choppe de bière moussante, un lit et une assiette fumante stylisés témoignait cependant de la fonction des lieux...

Elrik, fort des maigres informations qu'il avait obtenues de la part de l'homme apeuré, fut le premier à pousser la porte de l'auberge. La couleur de la façade et le panneau de bois l'avaient poussé à déduire qu'il était au bon endroit. Moins d'une minutes après, c'était au tour de Badrok guidé par Hielle de franchir le seuil de l'établissement.

L'ambiance qui émanait des lieux était bien différente de ce que pouvait laisser suggérer son nom... L'éclairage feutré et chaleureux, le calme omniprésent et la propreté distinguaient bien l'endroit d'autres établissements du même type. Le tout était agrémenté d'une décoration sobre mais de bon goût et d'un mobilier en bon état et d’excellente qualité.

La salle commune se composait d'un immense bar faisant face à l'entrée. Entre les deux, une dizaine de tables étaient occupées par des clients de toutes sortes. Cinq alcôves étaient encastrées dans le mur à droite de la pièces. Composées de fauteuils au confort indécent et de tables basses en bois finement travaillé, les alcôves étaient occupées par des personnes sirotant des liqueurs et jouant aux cartes et aux dés. Une sixième alcôves - la plus à droite - était toutefois encore libre.
Contre le mur gauche de la salle, une scène en demi-lune occupait la majeure partie de l'espace. Les abords de la scène était parsemé de petites tables de deux personnes là aussi toutes occupées par un public captivé par les mélodies tristes qu'un jeune homme jouait à la harpe... A gauche de l'estrade, un escalier menait aux chambres tandis qu'à droite plusieurs hommes jouaient aux fléchettes sur des cibles accrochées au mur.

Depuis son arrivée la veille, Hiielle connaissait les règles imposées par Derdek Valprofond le propriétaire : « Ici, on respecte la tranquillité de tous les clients » avait-il dit... Cela se traduisait par une absence de rires gras, de jurons rauques et de hurlements suraiguës caractéristiques des taverne de moindre standing... Elrik, et Badrok purent constater rapidement que les rares contrevenant aux règlex de calme et de bienséance étaient immédiatement rappelé à l'ordre par les clients habitués...

Le roublard arriva seul au bar puis fut aussitôt rejoint par la magicienne et le petit guerrier. Derrière le large comptoir de bois, Derdek, un nain aussi large que haut les regarda avec bienveillance. Les voyant tous trois arriver au comptoir en même temps, il cru alors avec erreur que le trio était ensemble... Habillé de vêtements uniquement composés à partir de peaux d'ours, il ne fallait pas être devin pour deviner que le nom de l'auberge venait de son allure bestiale... Le patron salua alors les nouveaux arrivants en s'adressant à la magicienne :


- Bien le bonsoir Dame Hiielle ! Pas deux jours que vous êtes là et vous me ramenez déjà des clients, c'est gentil ça ! Veuillez m'excuser mais comme il est tard toutes mes tables son prises, faut dire aussi que notre barde à du succès ce soir. Faudra vous installer là-bas dans l'alcôve si vous voulez manger. Sinon vous pouvez rester au bar. Alors qu'est-ce qui ferait plaisir à votre petite troupe ?



PJ: Corvo / Népheghost
PNJ: Münggs
 
 
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écrit le : Samedi 30 Janvier 2016 à 21h17 par Elrik Valrok
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user posted imagee jeune homme avait suivit les conseils du froussard et après quelques minutes il arriva aux portes d’un établissement massif constitué de plusieurs bâtiments formant deux étages. En s’approchant Elrik pût apercevoir la couleur de la bâtisse grâce à la lumière de torches placées sur celle-ci.

¤ Bon ! Il ne doit pas y avoir beaucoup de bâtiments de couleur verte. Ce doit être ici ? ¤

Otant sa capuche le roublard leva la tête et observa avec attention un panneau de bois où était gravé une choppe de bière moussante un lit et une assiette fumante indiquant clairement que ce lieu était un endroit où le voleur pourrait se reposer et se restaurer.

¤ Aucun nom d’inscrit ? De toute façon c’est une auberge alors aux diables je rentre ! ¤

Ereinté par sa journée le voyageur en avait assez de parcourir les rues de cette citée de nuit et voulait enfin se prélasser dans un bon lit. Le roublard poussa la porte de « La Tanière » et s’attendais à entendre des rires, des chants, des personnes en train de se chamailler ou d’autres grimpés sur les tables à danser. Mais sa surprise fût générale quand il vit l’intérieur des lieux. Aucuns bruits à part des chuchotements. Voilà la seule chose qui parvint aux oreilles d’Elrik. L’ambiance était sereine. De plus, contrairement aux auberges que le roublard avait l’habitude de fréquenter celle-ci était d’une propreté sans nom. Même le mobilier était en excellent état !

¤ Bon sang ! Mais je suis ou là ? Je n’ai jamais été dans un endroit de ce genre ! Si cet endroit est si bien tenu et si calme c’est sans doute que son ou ses propriétaires doivent être strictes. Mieux vaut me méfier et me tenir correctement. ¤

Elrik en bon roublard qui se respecte en profita pour jeter un rapide coup d’œil autour de lui. Si jamais il devait s’enfuir il était toujours profitable de repérer les lieux afin de trouver une issue par où s’échapper. Son regard se posa sur le bar face à lui. Les diverses tables devant celui-ci étaient quand à elles occupées par de multiples clients. A droite six alcôves, dont une vide, avaient des fauteuils à faire pâlir le Major d’épées avec sa chaise bancale pour les nouveaux arrivants. A gauche se trouvait une estrade avec un harpiste jouant un air des plus mélancolique et toujours plus à gauche un escalier qui devait mener aux chambres. Sur la droite d’autres clients s’amusaient avec des fléchettes comme des enfants mais toujours dans le plus grand silence.

¤ Je pense que c’est bien la première fois que je vais pouvoir me loger dans un établissement sans avoir peur de me faire poignarder dans le dos pendant que je me restaure. ¤

Le roublard se dirigea en direction du bar avec l’intention de louer une chambre et peut être même questionner le tenancier sur sa sœur tant recherchée. Arrivant à sa destination Elrik pouvait voir celui qui devait être le dirigeant des lieux. Il était vêtu avec une majorité de peaux d’ours et avait l’air d’une honnête personne. S’apprêtant à ouvrir la bouche pour prononcer ses premières paroles le mercenaire ressenti la présence d’individus près de lui. Le voleur était sur ses gardes. Il avait déjà eut par le passé des expériences similaires malheureuses. Mais les paroles du tenancier de « La Tanière » envers une certaine Dame Hiielle firent retomber son appréhension.

¤ Dame Hiielle ? Des clients ? ¤

Le roublard se retourna et pût remarquer que proche de lui se trouvaient deux individus. Une jeune femme tenant un bâton au regard bleu vert avec une chouette perchée sur son épaule gauche et un Halfelin assez musclé armé d' une sorte de lance.

¤ Le nain pense que nous sommes ensemble. Qui voudrait faire équipe avec une jeune femme et un Halfelin ? Quoiqu’il en soit je peux peut être profiter de la situation pour soutirer quelques renseignements à ces personnes pour savoir s’ils n’ont pas rencontré Westra ? La jeune femme m’a l’air d’être plutôt réservée. Je pourrais peut être utiliser mon charme sur elle ? Après tout qui ne tente rien n’a rien. Quand au petit homme … et bien … qui aurait peur d’un petit homme armé d’une branche ? Il aura peut être lui aussi des informations à me révéler ? ¤

Le voleur avait souvent joué de ses yeux bicolores pour charmer ou impressionner les jeunes demoiselles et cette fois ci encore il espérait bien continuer à user de cette particularité.

Le jeune homme se retourna vers le nain et s’adressa à lui en premier : - Hé bien il y a comme un malentendu mon ami. Nous ne nous connaissons pas.

Puis tourna le regard vers la jeune femme en la fixant : » Mais je serais ravi de faire votre connaissance très chère Dame … euh… Hiielle ? C’est bien ça ? « .

Puis baissa la tête pour s’adresser à l’Halfelin : « Et toi petit homme quel est donc ton nom ? ».



 
 
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écrit le : Dimanche 31 Janvier 2016 à 22h39 par Badrok
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user posted imageomme il l'avait pressenti, le trajet menant Badrok de la place de l'Assemblée à la Tanière de l'Ours fut pour le moins délicat. Forcé de passer devant la jeune femme comme une recrue à peine capable de tenir ses armes en sécurité, il resta silencieux durant la marche. Il était visiblement trop fatigué pour faire la conversation, surtout après la première impression qu'il avait fait. Avec la chance qu'il avait, il pourrait encore, et involontairement, offusquer son interlocutrice. Et puis, trop se confondre en excuse pouvait paraître plus suspect que sincère. Il se contenta donc de parler seulement si l'humaine lui adressait la parole. Il ne dérogea à cette règle que quand il aperçu l'opulent bâtiment abritant leur destination, s'exclamant sans vraiment contrôler son étiquette :

- Corne de bouc ! Tu parles d'une tanière ! C'est un vrai château !

Tout en s'émerveillant sur le pâté de maison vert, l'halfelin réalisa que la clientèle à l'intérieur ne devait pas être que de simples paysans. Donc, il avait peut être gaffé devant une personne importante, voir riche ou même noble. Bref, il pouvait très bien avoir ruiné ses chances de trouver du travail à cause d'une chouette. Souriant de nouveau à son interlocutrice d'un air gêné, Badrok entra.

Il ne fut pas surpris de découvrir l'atmosphère luxueuse de la Tanière, la façade de l'établissement ayant déjà trahi le standing de l'établissement. Néanmoins, il se crispa un peu plus. Lui qui n'avait jamais vraiment eut les moyens ou le métier pour côtoyer fréquemment la bourgeoisie ou la noblesse, il n'avait aucune idée de la manière dont il devait se tenir. Cherchant à se détendre, il imagina ses enfants s'amuser dans une telle salle, arrachant les draperies, brisant l'ambiance feutré du lieu, imitant le barde et ruinant les fauteuils sans doute plus confortables que leur lit. Ses pensées eurent l'effet escompté, lui permettant de se tourner vers sa guide et lui demander :


- Rassurez-moi, vous n'êtes pas une princesse en visite diplomatique à Pierre-Tonnerre ? Non, parce que ce serait bien mon style de passer pour un paranoïaque devant un noble sans le savoir.

Rien de mieux pour se faire une réputation que de menacer un notable, mais pas le genre que son employeur, le seigneur Pierredor, accepterait. Le duo n'eut besoin que de s'approcher du comptoir pour rejoindre un homme sans doute arrivé peu de temps avant eux. Un humain que l'halfelin trouvait étrangement bien armé. Sans doute un aventurier ou un mercenaire. Il avait beau avoir l'air suspect, à regarder partout autour de lui, il semblait avoir suivi les consignes du Major d'épée. Avant même que Badrok ait pu le saluer, un nain drapé dans des peaux d'ours interpela la jeune femme aux côtés du petit guerrier.

Le tavernier révéla le nom de la guide, Hiielle. Cherchant dans le peu d'informations qu'il avait sur les maisons nobles du Cormyr et d'Ahm, Badrok ne reconnu pas ce prénom. Il n'y réfléchit pas beaucoup plus, réalisant qu'il était plus ou moins dans la même situation que le grand gaillard et qu'il n'était pas vraiment une connaissance de la jeune femme. Cependant, il se dit qu'une bonne manière de remercier cette dernière pour sa bonté d'âme était de profiter de la situation. Il déclara donc à Hiielle :

- Merci pour votre aide. Je sais que vous ait assez fais perdre votre temps avec mes facéties, mais si vous avez faim ou soif, dites-le moi et je vous offre le repas.

Vu que qu'il n'aurait sans doute rien à payer pour la nourriture et le logement, Badrok pouvait se permettre de casser sa bourse pour quelqu'un d'autre. De son côté, le grand humain décida de faire connaissance avec la jeune femme. Vu comment il la regardait, l'halfelin comprit bien vite qu'il était de trop. Il commençait d'ailleurs à sentir la fatigue le rattraper. Il sourit donc et répondit, s'adressant aux deux humains :

- Je suis Badrok, soldat à la recherche de travail. Mes services sont très abordables, mais peut être pas ce soir, les jeunes. Je suis éreinté. Néanmoins, si vous avez besoin de quelque chose, je serais au bar.

D'un geste de la tête, il salua Hiielle, puis l'inconnu et même Maddie. Il se tourna ensuite et se dirigea vers le comptoir. Heureusement pour lui, le patron était un nain, il y avait donc des sièges adaptés à toutes tailles et corpulences le long du bar, quelque chose de rare dans le type d'établissement que Badrok côtoyait normalement. Il fit ensuite signe à Derdek, attendit qu'il s'approche et lui dit :


- Messire Valprofond ? Je viens de la part d'Elias Florin, pourrais-je avoir un peu de charcuterie, une pinte, s'il vous plais ? Aussi, je vois que vous avez du monde ce soir, vous resterez-t-il tout de même une chambre ?



 
 
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écrit le : Vendredi 05 Février 2016 à 14h57 par Hiielle
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n coup d’œil à gauche. Un à droite. Une seconde d’hésitation était apparemment trop. L’homme à la capuche avait pris la parole avant elle. Oui, c’était un malentendu, mais elle avait espéré en tirer une faveur de Derdek, comme un verre offert. Refermant la bouche, ainsi interrompue avant d’avoir pu prendre la parole, elle fut aussi prise de vitesse par le semi-homme qu’elle avait guidé ici. Lui non plus n’avait pas l’air de vouloir tirer parti du malentendu. Les deux avaient par contre l’air de s’intéresser à elle. Sans très bien savoir par où commencer, elle passa un instant à tourner la tête de l’un à l’autre des deux mâles l’entourant, tandis que l’halfelin semblait ignorer l’humain.

- Euh, oui, Hiielle. Mais… un instant.
- Quoi ? Non. Moi, une princesse ? c’est ridicule

Elle se retourna vers le grand homme qui la regardait toujours avec insistance. Son comportement de charmeur avait quelque chose d’inapproprié et de malvenu. Ses yeux étaient bien inhabituels, mais sa façon de fixer une femme... Espérait-il vraiment la charmer? ou l’effrayer? Elle avait déjà vu beaucoup de don juan dans sa métropole natale, bien qu’ils préféraient en général faire des avances à des filles plus pulpeuses. Mais pas son genre. Elle préférait passer son tour.

C’est alors que le halfelin la remercia. Et se proposa de lui offrir un repas. Puis se présenta. Et partit.

- Hum. On se parlera plus tard, d’accord? dit-elle à l’humain, dont elle ignorait jusqu’au nom.

Elle se dirigea ensuite vers Badrok, qui avait déjà pris place, et s’adressait au patron. Elle s’assit à ses côtés. Inconfortablement. Les chaises pour petit peuple n’étaient pas vraiment adaptées. Mais un repas gratuit équilibrerait bien la chose. Sans vraiment attendre que le nain Derdek ait répondu à l’halfelin, elle s’adressa également au patron.

- Désolée pour l’interruption ! Mon cher Derdek, voici mon nouvel ami, Badrok. Je l’ai aidé à trouver ton auberge, et il a décidé de m’offrir un repas et une bière. Tu me sers la même chose qu’à lui, s’il-te-plait?

Elle offrit un regard amusé au petit guerrier. Elle finissait par être heureuse de sa réaction sur la place, sans quoi il n’aurait probablement pas tenté de se racheter. Il s’était dit à la recherche de travail. S’il venait de la part de quelqu’un, comme il l’avait mentionné, il avait peut-être déjà une piste ? Elle espérait pouvoir tirer sa propre épingle du jeu.

- Si jamais tu avais besoin d’un mage dans les jours à venir, pense à moi. Je cherche du travail aussi. Mais on en discutera peut-être demain.



 
 
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écrit le : Vendredi 05 Février 2016 à 17h24 par Elrik Valrok
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user posted imagee petit halfelin s’appelait Badrok et était soldat. La femme se prénommait Hielle et l’intimidation qu’avait pratiqué Elrik sur elle n’avait pas fonctionnée.

¤ Là il va falloir réagir vite. ¤

Le petit homme se dirigea aussitôt vers le bar après s’être présenté et invita la jeune femme si elle le souhaitait pour service rendu. Il avait quasiment ignoré le voleur. Et la femme avait fait de même.

¤ Hum ! … Faire mauvaise impression avec des inconnus dans une nouvelle ville le premier jour n’est pas très glorieux. Je dois rebondir au plus vite. Il faut mieux se faire des amis que des ennemis. ¤

Hiielle déclara aussitôt au maître des lieux qu’elle était magicienne en recherche d’emploi et accepta l’offre de Badrok. Puis elle se dirigea vers le bar pour s’asseoir près de lui. Le roublard regarda en direction des trois personnages et pris la parole :

- Excusez-moi si je vous ai offensé Dame Hiielle. Là n'était pas mon intention. Je me présente je me prénomme Elrik et pour me faire pardonner de cet incident je suis prêt à vous offrir un repas à vous et à votre ami Badrok.

Le mercenaire s’approcha du comptoir et s’adressa à Derdek : « Bonsoir Derdek. Veuillez offrir à mes compagnons ce qu’ils souhaitent commander c’est moi qui offre aujourd’hui. Quand à moi je souhaiterais également un bon bain une chambre et un repas chaud si c’est possible ?»

Cela faisait mal au cœur du roublard de se délester d’une partie de sa fortune pour de parfaits inconnus ; mais par le passé il avait apprit qu’il ne fallait sous estimer aucunes personnes et puis il pouvait bien dépenser quelques pièces ici. Il arriverait bien à en récupérer dans la bourse d’une autre personne.

Le mercenaire évita de s’asseoir à côté de la jeune femme pour éviter toute confusion et préféra prendre un siège près de Badrok et s’adressa une seconde fois à Derdek.

: » Comme je le disais je me prénomme Elrik. Je suis un voyageur à la découverte du monde. Je parcours le Royaume de villes en villes à la recherche d’aventures. Vous avez sans doute remarqué la couleur de mes yeux ? A ce sujet auriez vous déjà croisé une jeune femme avec le même regard ?»



 
 
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