Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Le chien aboie la caravane de Melkinnvar passe
écrit le : Mardi 02 Novembre 2010 à 16h21 par Callie Glazebille
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Elrin, Ascha

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Blessé aussi bien physiquement que dans son égo, le ténébreux dû faire une chose qu’il n’aurait jamais pensé devoir faire un jour. Fuir, courir loin de cet être qui dans ses poings semblait avoir droit de vie ou de mort sur son hôte si faible et qui détenait, à sa façon, une des clefs de son existence. Pire encore, l’homme se permettait de charrier, de lui renvoyer dans la face sa propre faiblesse à coup de piques bien trouvées. Les bras écartés, les mains ouvertes, il lui avait paradé fièrement, tel un paon, beuglant ses insultes avec un sourire narquois.

- Ben alors ? On fuit ? On se rend compte qu’on ne fait pas le poids et on va se réfugier derrière son copain ? avait-il remarqué rendant par la même occasion Dark fou de rage. Mais loin de savoir canaliser sa fureur comme les barbares, l’état dans lequel il se trouvait rendait sa main fébrile, tremblante de colère et diminuant d’autant sa précision et la patience qui lui servait à accomplir la plus part des autres tâches. Mais sa grande gueule fut vite fermée par le claquement d’une corde.

Talice avait pris soin d’armer son arbalète et avait tiré son trait avec assurance. Bien entendu, le brigand réitéra ses prouesses et attrapa au vol le carreau qui se dirigeait vers sa glotte. Il le brisa avec un sourire et le laissa tomber au sol. Ben alors ? On essaye de m’interrompre fanfaronna-t-il quand son expression s’altéra soudain, laissant apparaître sur son visage une souffrance non feinte. Que m’a tu fais, salope ?! Baragouina-t-il alors qu’il mettait genou à terre.

La tueuse, afficha un rictus satisfait et fit alors entendre sa voix froide et arrogante.
Les idiots, aussi doués soient-ils au combat reste des idiots. La pointe du carreau n’est pas forcément la partie la plus meurtrière, ajouta-t-elle voyant l’incompréhension du guerrier. Ce dernier baissa les yeux regardant le cadavre du projectile qu’il avait intercepté et une pointe de haine se mêla alors à la douleur qu’affichait son visage. Du poison. Sale garce ! Je te maudis ! Seule une femme peut user de tels subterfuges !

L’homme ne pouvait que s’en vouloir car c’était bien en attrapant le projectile qu’il s’était empoisonné. Son arrogance et sa confiance en ses propres capacités l’avait desservie. Pourquoi ne s’était-il pas contenté de parer le projectile avec son avant bras protégé ? Non, il avait fallu qu’il prouve encore une fois son savoir-faire... Ses deux acolytes, désireux de venger leur chef s’élancèrent alors vers le diplomate qui n’arriverait plus à rien avec eux avec de simples mots.


- HAHHRRR ! Hurlèrent-ils de concert alors que leurs armes ne faisaient que brasser les airs, épargnant une fois encore l’aasimar...


Branick, Pipo le Ruf

Le rôdeur, sûr de son ouïe, se préparait déjà au combat, restant à l’affut. Il tentait de percer du regard les ombres des moindres recoins de la grotte. Renforcées par les dernières braises du feu qu’ils avaient fait elles semblaient abriter les pires aberrations. Pipo maintenant éveillé tentait tant bien que mal de comprendre ce qu’il se passait sans que Branick ne lui réponde quoi que ce soit qui pouvait éclairer sa lanterne. Chose qu’il proposait d’ailleurs lui-même de faire alors que le piège à l’entrée semblait intact.

Difficilement Galdo sorti de son rêve mouvementé, grincheux comme pas deux. Pas vraiment réveillé quand le rôdeur l’avait briefé, il continuait de grommeler.
Quoi, c’est déjà mon tour ? Bougonnait-il d’une voix pâteuse. T’as intérêt en tout cas, j’faisais un sacré rêve. Il ne s’adressait à personne en particulier. Y’avais une superbe nana qui me dorlotait doucement alors que je lui racontais mes faits d’armes épiques. Caldo, debout et déjà armé lui lança une claque sur l’arrière du crane, lui faisait comprendre que l’heure n’était pas à la bouffonnerie, lui désignant la hampe de sa hallebarde.

Le milicien le plus alerte demanda au marin d’allumer son bâton alchimique. Dans le noir, ils avaient plus à perdre qu’autre chose, convaincu, se dernier s’exécuta. La lumière d’abord diffuse gagna en intensité jusqu’à éclairer aussi bien qu’une torche. Avec attention, dans cette petite excavation, ils inspectèrent chaque irrégularité sans rien trouver de suspect. Pourtant Branick était presque sûr d’avoir vu l’ombre d’un tentacule avant qu’il ne disparaisse dans les ténèbres mais rien ne vint trahir cette présence rêvée alors qu’il inspectait l’endroit.

Apres vingt longues minutes sur le qui-vive, tous se relâchèrent mis-à-part le serviteur de Sylvanus persuadé qu’il n’avait toujours pas écarté la menace. Galdo s’était recouché aussitôt alors que Caldo et Pipo échangèrent un regard entendu.
Je crois que c’est à mon tour, lança l’homme d’armes alors que ça n’était pas le cas. Se faisant, il voulait octroyer un peu de repos à son chef qui épuisé se laissait possédé par une imagination qui semblait débordante. S’il venait à délirer dans la journée qui suivait alors le rôdeur qui le servait de guide ne leur serait d’aucune utilité... Il lui fallait dormir...



Le Manuel ? C'est par là !
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écrit le : Lundi 15 Novembre 2010 à 21h56 par Narvarth
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C'était passé une fois pas deux, il n'avait réussi qu'a perdre un peu de temps en essayant de raisonner les deux pauvres diables qui se tenaient face à lui. Maintenant ceux ci cherchaient a voir le sang de l'Aasimar, ce qui ne plaisait pas vraiment à l'intéressé. Maintenant le barde avait l'air malin, Talice en train de recharger loin derrière, Elrin planqué dans son propre dos.

Ascha n'était pas un combattant. Elrin le savait, mais visiblement pas Dark.
Le Cormyrien ne voyait qu'une chose a faire, renvoyer le rôdeur combattre. Mais c'était plus facile a dire qu'à faire, du sang coulait de ses blessures, le chef des assaillants avait réussi a s'en débarrasser pour le moment. Il fallait le remettre en piste. Dark ignorerait toute demande du barde, le Quêteur de chant n'était pas dupe la dessus. Il faudrait faire appel à la sagesse d'Elrin.

La manœuvre a suivre était simple en théorie, replonger le ténébreux dans la tourmente curative de la Toîle. Mais dans la pratique c'était une toute autre histoire. S'il incantait, le peu de temps où il rassemblerait la magie dans son être ferait de lui une cible de choix des plus faciles pour les deux brigands. Il pouvait toujours tenter la chance en se disant qu'aucun des deux n'avait réussi à le toucher dans leur attaque passée, et qu'il en serait peut être à nouveau ainsi dans les secondes a venir, mais il en doutait. Non pas qu'il fût fâché avec la Dame Chance, il se méfiait de sa malice c'est tout.

Seulement là le barde se revit plongé dans les ténèbres des cavernes gobelines... L'expérience ne lui avait pas plut du tout, et là Lucius ne pourrait pas le soustraire à la froideur de l'échec. Ascha ne pouvait se permettre de subir inutilement des blessures.

Ce qu'il fallait, c'était gagner du temps pour laisser la roublarde s'occuper des deux gêneurs. Laissant de côté l'idée d'user de la magie sur Elrin, il releva la garde de son épée courte, petite par rapport à sa taille certes, mais étrangement disproportionnée au su des talents martiaux du Dêvot d'Ogmha.

Il étudiait les deux humains devant lui, essayant de voir à quel moment ils frapperaient, afin de contrer au mieux leurs armes. Il doutait de pouvoir les mettre hors d'état de nuire avec cette épée, aussi devait-il essayer de limiter les dégâts en attendant que l'humaine fasse son travail.


C'est possible de se mettre en défense totale? Je suis à la ramasse sur ce coup et je me demande s'il faut un don spécial?



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Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain.


Fiche d'Ascha lvl3
Ascha Cheynn, Narvarth
 
 
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écrit le : Mardi 11 Janvier 2011 à 12h23 par Callie Glazebille
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Le ténébreux qui habitait les tréfonds de l’âme de l’illuskien, pestait. Comment un homme comme ce brigand pouvait le tenir en échec... Pire encore, comment Talice, cette femme, pouvait-elle le mettre à mal à ce point ? Elle tout juste bonne à égorger des gens dans leur sommeil ! Pire que tout, le céleste, cette engeance absurde qui ne méritait pas la vie, était incapable de rendre les coups qu’on lui portait, trop occupé à les éviter. A quoi était-il bon ? Uniquement à le faire souffrir, lui...

Pourtant... C’était lui qui tenait sa vie entre ses mains. Sa magie blanche pouvait guérir les blessures qu’il avait sur le corps... Devait-il laisser son enveloppe charnelle mourir et lui avec, ou bien était-il prêt à subir de nouveau ce supplice atroce ? Quitte à perdre le contrôle une fois de plus ? Non, il refusait que son existence se termine ici, pas maintenant, pas comme ça. Un ténébreux comme lui ne pouvait pas connaître une fin si misérable. Lui qui avait causé tant de souffrances, devait-il avoir peur de la magie de pacotille d’un être descendant des cieux ?

Foutaises ! Jamais il n’aurait peur du divin, jamais les dieux ne le feraient trembler. Il était né pour les asservir, tous !
Soigne-moi, lança-t-il rageur au prêtre qui préférait courber l’échine face à ses adversaires impotents, conscient qu’il révélait à tous l’une de ses faiblesses. Ce maudit corps humain imparfait... Incapable de se régénérer sans magie, d’endurer une marche forcée sans boire ni manger... Tellement inutile...

Le chef des brigands de son coté se relevait, les jambes encore flageolantes sous l’effet du poison. Ses yeux sombres exprimaient cette même haine qu’avait Elrin dans les yeux.
Sale garce, comment oses-tu ! Tu décimes la moitié de mes hommes, tu essaye de m’assassiner alors que nous travaillons tous deux pour... L’homme, écarquilla les yeux, alors qu’une immense douleur parcourait son corps. Il porta la main à la poitrine, réalisant que la pointe d’un carreau dépassait de son sternum.

Il avala deux ou trois goulées d’air, alors qu’il tentait de dire ce qu’il avait sur le bout des lèvres, mais ne parvint qu’à faire quelques gargouillis avant de s’effondrer sur le sol – mort – n’ayant même pas vu l’assassin qui lui avait tiré dans le dos. Ascha qui assistait à la scène tout aussi perdu que les deux brigands face à lui entendit alors un jappement. Lutin ! Ce dernier avait fuit la bataille, ou du moins il l’avait cru, pour se mettre à l’abri, mais la petite chose téméraire avait fait tout autre chose.

Le regard attiré par le bruit, l’aasimar l’aperçu remuant la queue, aux pieds de jambes fines, si petites. Relevant la tête, il vit le corps d’une enfant puis une tête qu’il mit plusieurs secondes à reconnaître. Cependant, la petite fille n’était pas seule... Une main était posée sur ses cheveux, elle-même s’agrippait à l’étoffe de la personne qui se trouvait à ses cotés... Un homme de taille modeste mais aux membres bouffit, le visage rougeaux, qui tenait dans sa main libre une arbalète déchargée. Talice pesta, Elrin hurla, les deux brigands détalèrent et Ascha restait la, ahuri. Melkinvarr et Enola se tenaient devant lui.


- Pour moi, termina le marchand. Tu travaillais pour moi et toi aussi, tueuse. Et je vois que tu n’as toujours pas accompli ta part du contrat... Tu aimes donc tant l’argent que tu te retournes contre ton ancien maître ? Refusant d’accomplir la tâche qu’il t’a été assigné ? Tues-le ! Tues cet engeance maléfique. Tue cet Elrin ! Je te donnerais l’or que j’avais promis au brigand, celui que je t’avais promis et plus encore. Tue-le ! L’homme aboyait ses ordres, rougissant de mal en pis. Ascha observa un instant une lueur de cupidité dans les yeux de Talice avant qu’elle tourne son arbalète de poing vers le possédé.
.
Elle resta ainsi un moment, alors que le fugitif lui ordonnait de tirer. Enola, elle, s’agrippait fermement à sa veste en fermant les yeux, comme si en arrêtant de les voir, les atrocités qui se passaient devant elle disparaîtraient. C’est alors que le bastion de chair qu’était Melkinvarr s’effondra, séché par le carreau d’arbalète de la roublarde qui n’en avait fait qu’à sa tête. L’obèse regarda la petite fille verser des larmes pour son ravisseur, lui caressa le visage, murmurant des mots qu’elle seule entendit.
Je savais que je finirais ainsi, pourtant, ma petite, tu es celle qui aura sauvé mon âme... Puis sa main dressée tomba alors que lui-même passait de vie à trépas.

- Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu que tu le tues ! Hurlait un Elrin furieux. Pourquoi ?! Il détenait les clefs de mon existence, de ma résurrection... de ma...
- Il ne m’avait pas payé, lança-t-elle d’un ton froid. Il me proposait monts et merveilles, mais jamais il n’aurait tenu sa promesse. Je ne connais que trop bien ses hommes là. Incapable de remplir les obligations d’un contrat... Devant ce flegme et cet aveu qu’elle avait effectivement pensée à les trahir, le possédé fit un moulinet de son épée prêt à la pourfendre. La femme brandit alors son arbalète meurtrière vers lui, menaçante.
- Du calme, tu sais très bien que ta vie ne pend plus qu’à un fil. Tu as des questions, j’ai des réponses, mais si tu les veux, il faudra que tu me suives.
- Tu mens !
- Je fais parti d’une organisation, renchérit-elle, tapie dans l’ombre, exécutant des contrats, manipulant des gens sans qu’eux même ne sachent pour qui ils travaillent... Nous avons des informations, nous avons tout ce qui pourrait te libérer de cette minable prison... Rejoins mon maître, un renégat de ta race, tout comme toi. Rejoint notre seigneur Balkhot !

Ascha, s’était dirigé vers Enola, tentant de consoler la jeune fille qui contre toute attente s’était pris d’affection pour Melkinvarr. Tout en la serrant dans ses bras, il entendait les paroles qui s’échangeaient non loin d’eux. A la fois horrifié et intéressé par ses informations précieuses qu’il récoltait pour l’assemblée. Cependant, si lui avait eut sa curiosité piquée à vif, ce n’est que la paranoïa du ténébreux que ces paroles rencontraient. Lui qui avait depuis toujours vécu seul, lui qui avait été poursuivit par ses semblables, ne pouvait croire à ses promesses trompeuses.

- Mensonges ! Jamais je ne m’allierais avec l’un des miens ! Il leva alors sa sombre lame quand un coup sec retentit. Il senti la pointe du carreau rentrer dans ses chairs, le poison se distiller lentement dans ses veines. Ses jambes alors se dérobèrent sous lui et il s’effondra dans un état de semi-conscience. Il se savait en vie, il avait même les yeux ouverts, mais son corps refusait de lui obéir. Il vit alors les bottes de la jeune femme venir à lui, puis son visage se penchant vers le siens. Et c’est à travers un voile ses paroles lui parvinrent…

- Je ne t’ai pas demandé ton avis, fit elle avant de lui assener à violent coup de pied à la tempe. La douleur fut fulgurante et ses yeux se voilèrent alors qu’il sombrait dans l’inconscience. Devant ce spectacle, Ascha se redressa, faisant de son corps un rempart entre Enola et Talice. Celle-ci les regarda avec un œil terne avant de lancer d’une voix égale. Vous ne m’intéressez-pas, détend toi. Par contre, si tu oses me suivre, je dois te prévenir qu’il me reste encore du poison. Et je n’hésiterais pas à m’en servir. Tu connais peut-être l’existence de mon organisation, mais je pense que c’est une bonne chose. Il vaut mieux que quelqu’un raconte qu’il existe tapie dans l’ombre une guilde aux sombres desseins. Celle de l’Amasstarte... Retient son nom disciple de la toile, nos chemin se croiserons sans doute à nouveau.

Elle emporta alors le corps encore en vie d’Elrin, se dirigeant par là d’où était venu Melkinvarr. Alors qu’il restait sans bouger de peur que la mort ne fonde sur lui et sur la petite, il entendit le fouet d’un cocher et le bruit de sabots martelant le sol. Il se releva et couru sur la route qu’ils avaient empruntée... La roulotte du marchand s’éloignait avec une allure soutenue. Jamais il ne les rattraperait, surtout pas avec la petite à ces cotés. Il retourna voir la jeune fille, encore sous le choc qui lui expliqua à quel point le gros homme avait été bon avec elle, tranchant radicalement avec l’image manipulatrice qu’il s’était forgé de lui. Et devant les larmes qu’elle versait et par considération pour ses brigands qui avaient perdue la vie pour rien, il décida de les mettre en terre, comme Lucius l’avait fait pour les habitants de la forteresse...

La région, fort rocailleuse ne fut pas propice à la tache et Ascha émoussa de nombreuses haches alors qu’il tentait de creuser le sol. Aussi, après tant d’échec infructueux, il décida qu’il ne ferait que couvrir les cadavres de pierre, ce qui ne leur offrirait certes pas la meilleure des sépultures mais une convenable. C’est au milieu de la tâche que le rejoignirent Branick, Pipo, Calo et Galdo qui l’encerclèrent sans lui dire un mot. Puis voyant ce que l’homme faisait, ils s’approchèrent lui demandant des explications. La verve légendaire du barde fut alors salvatrice, bien qu’il garda pour lui la partie sur la sombre guilde. Tous comprirent le tragique de la situation et décidèrent d’aider dans son entreprise, même si le rôdeur gardait une sensation amère dans la bouche. Celle d’avoir failli à nouveau...

Tous se remirent en route, arrivant dans les rues Crimmor deux jours plus tard, épuisés mais en vie...


FIN





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