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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Terres hostiles pour la Compagnie des Marches [Lac Esmel] > Terres hostiles pour la Compagnie des Marches


écrit par: Théodus Jeudi 16 Janvier 2014 à 22h05



Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
28 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : grand soleil, 12°
Moment : vers 13h00








Narration MJ :


La progression se poursuivit dans le calme au sein du groupe, et sans qu’une quelconque menace ne se précise. La forêt fit place à une plaine agricole où il était certain que personne n’aurait pu les suivre sans être remarqué. Puis la cité d’Iraebor se profila à l’horizon. Perchée sur une corniche, elle se voyait de loin. Mais plus ils s’en approchèrent, plus ils comprirent également qu’on la voyait du fait qu’elle était en hauteur, mais aussi du fait de ses constructions, des tours de plusieurs étages.

En raison de son implantation, une corniche surplombant la fourche septentrionale de la rivière Chionthar, la zone constructible s’en trouvait restreinte. Et de ce fait, les commerçants d’Iriaebor, avaient fait construire en hauteur plutôt qu’en largeur
.

- Quelqu’un est-il déjà venu dans cette cité ? Questionna Polby alors que tous s’étaient regroupés à l’approche d’une des grandes portes fortifiées permettant d’entrée dans la ville. Son ton trahissait la satisfaction du hin de pouvoir faire une halte entre les remparts de la ville. Savez-vous que le commerce y est roi ? De grandes maisons marchandes y sont florissantes. Surtout depuis qu’un dénommé Bron a pris le pouvoir. Car il a réussi à éviter les conflits récurant qui agitaient la cité entre maison marchandes concurrentes. Nous ne passerons pas la nuit ici. Il est trop tôt pour nous arrêter déjà. Profitez des nombreux magasins qui sont dans cette ville pour faire des achats si vous le souhaitez. Mais demandez à Belgos pour que vous puissiez le faire à tour de rôle. Il faut continuer à protéger notre passager. Elion, Belgos, Vëla, si vous avez besoin d’argent, dites le moi, je vous ferai une avance sur la solde de fin de mission. Micheletto, Moira, Corvo, la solde sera finalement de 1 pièce d’or par jour, et non pas 1 pièce d’argent. Comme les autres, si vous avez besoin d’argent, je peux vous donner deux pièces d’or pour les deux premiers jours de mission effectués en avance sur ce que je vous donnerai à la fin de la mission.

Bientôt, le groupe pénétra à l’intérieur de la cité bruissante d’activités. Avisant une taverne dans une rue un peu plus calme, Polby décida de s’y arrêter pour se restaurer.

- Nous repartirons dans une heure environ, annonça le hin descendant du chariot accompagné de Délun Maric.

écrit par: Corvo Stern Samedi 18 Janvier 2014 à 10h16
L'inspection rapide des lieux et du chariot ne révéla rien qui puisse renseigner le groupe sur l'être qui avait rôdé autour du campement cette nuit. Le fait qu'il pouvait toujours être là à les observer n'était pas pour plaire à Corvo mais la décision de déguerpir rapidement fut prise et c'est avec efficacité que le groupe leva le camp.
Si d'aventure quelqu'un les suivait, il avait dû être très discret car pas une trace, pas un bruit n'avait éveillé les soupçons des compagnons durant toute la matinée de chevauchée qui suivie.
Corvo ne reconnu pas tout de suite les abords de la cité malgré le fait qu'il soit passé en ces lieux une dizaine auparavant. Ce n'est que lorsqu'il aperçu les première tours de la cité marchande d'Iriaèbor qu'il se rendit compte de l'endroit où ils étaient.


¤ Ici ? Déjà ?! Retour à la case départ...¤ songea t-il juste avant que Polby ne demande si l'un d'entre eux connaissait l'endroit et qu'il dresse un portrait de la ville au membres du groupe.

Un portrait qui aurait bien donné envie à quiconque de visiter la cité mais pour dire vrai, le roublard n'avait guère eu le temps de faire du tourisme et des emplettes lors de son passage éclair en ces lieux... Il était arrivé fourbu, les cuisses endolories par les jours de chevauchée ininterrompues et interminables depuis le Cormyr et n'avait donc pas apprécié la géographie des environs comme le ferait un voyageur lors des premier jours de routes. Ce devait être la mi-journée lorsqu'il franchi les portes de la ville. Il avait demandé aux gardes de lui donner l'adresse d'une bonne auberge où il pourrait se restaurer et prendre une chambre pour la nuit sitôt fait, il eut toute l'après midi pour trouver son contact...


- J'y suis passé il y a peu. Nul doute que c'est une ville agréable Polby. mentit-il au chef de phalange car en réalité rien avait été agréable pour lui en ces murs.
Sitôt son repas fini, il n'avait pas mis longtemps à trouver celui qui devait lui remettre le bouquin mais c'est là que tout avait dérapé et qu'il avait du fuir la ville abandonnant une grande partie de son équipement et son or à l'auberge...


¤ Au moins il y a un heureux dans l'affaire...¤ se dit-il laconique en pensant à la personne qui avait du récupérer ses effets dans sa chambre...

La compagnie venait de pénétrer dans la citée et Polby, tout en dirigeant le groupe vers une auberge accorda aux compagnons une heure pour visiter les marchands si besoin en était. Ce fut là l'occasion nécessaire au roublard pour clore une bonne fois pour toute le mauvais chapitre de ses aventures dans les Contrées du Mitan Occidentales...


- Belgos, j'aimerai profitez de cette halte pour compléter mon carquois. Vu les événements passés je ne doute pas que quelques carreaux d’arbalète supplémentaire puissent être de trop! lança t-il souriant tout en tapotant l’arbalète accrochée à sa besace qui se balançait au rythme des pas de sa monture. Dite moi si je puis y aller et quand et où nous retrouver avant de repartir. Merci Polby, mais l'avance sera inutile pour ma part.

¤ Après ce que je vais leur faire, je ne vais pas leur soutirer d'avantage... Si d'aventure je les recroise un jour ça pourrait jouer en ma faveur...¤

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 18 Janvier 2014 à 19h20
La cité d’Iriaèbor n’avait rien de commun avec tout ce que le paladin de Heaum avait pu voir. Atteignant des hauteurs vertigineuses les tours de la cité rivalisaient entre elles pour savoir laquelle allait toucher les cieux et se rapprocher des dieux. De l’intérieur, elle lassait une sensation désagréable de confinement et d’étouffement. Il y avait là, une réelle activité au point que cette cité pouvait ressembler à une fourmilière dans la quelle on aurait posé le pied. Et puis, il y avait cette pénombre omni présente, tant été si bien que même au cœur du jour, alors que le zénith venait tout juste d’être passé, on pouvait croire que la nuit n’allait pas tarder à tomber. Sans doute fallait-il monter haut dans les dites tours pour retrouver la lumière du soleil.

¤ Une ville d’ombre et de ténèbres, Heaum quel mal se cache cette cité obscure ? Veille sur nous et donne-moi ta bénédiction. ¤

A la question de Polby, le chevalier des Yeux Vigilant secoua la tête en signe de négation. Et pour tout dire, il était soulagé de n’avoir pas à rester dans ces murs plus que nécessaire. Depuis l’aube, il avait cette désagréable sensation paranoïaque qu’on les suivait, qu’on les épiait pour apprendre leur faiblesse, pour profiter du moindre relâchement de l’attention du serviteur de la Sentinelle Eternelle pour porter atteinte à celui que l’on avait placé sous sa protection.

Lorsque Polby aborda la possibilité de faire des emplettes et qu’il était prêt à faire une avance. Le paladin se laissa tenter, il se dirigea vers le halfelin afin de lui demander de profiter de cette avance sur salaire. Il avait la désagréable impression, que l’ennemi profiterait de son seul moment de vulnérabilité, lorsqu’il devait dormir pour refaire ses forces. Il fallait y remédier et ici à Iriaèbor, il devait très certainement avoir ce qui lui fallait. Pour autant, il ne pouvait se résoudre à laisser Délun sous la garde de quelqu’un d’autre. Il fallait une personne de confiance et savait très bien à qui il allait demander un service.


- Polby, je me dois de remédier à une faiblesse qui pourrait bien desservir les intérêts de la mission. Aussi, je souhaiterai profiter de cette avance que vous proposez.

Sa bourse remplie, le chevalier des Yeux Vigilants dirigea sa monture vers Belgos qui s’entretenait avec Corvo. Et les paroles du roublard chagrinèrent l’aasimar. Il était suivit, au moins depuis qu’ils avaient quitté le village d’Asbravn et peut-être depuis plus longtemps que ça. Cette ville aux ruelles sombres serait une aubaine pour quiconque voudrait obtenir du renseignement.

- Chef ! Sauve votre respect, si je puis me permettre, je crois qu’il ne faudrait pas s’aventurer seul dans cette cité. Ce ne serait pas prudent. Qui ce sait ce qui pourrait arriver à celui ou celle qui se ferait prendre vivant ici. Nous sommes suivis, les traces trouvées ce matin tendent à la prouver. Si quelqu’un cherche à obtenir du renseignement, qui sait ce qu’il pourrait apprendre s’il parvenait à isoler l’un d’entre-nous et le passer à la questionnette. Si tu me le permets, je vais rester auprès de notre « ami », cette ville ne me plait pas.

Puis le chevalier de Heaum se tourna vers Vëla. En elle, il pouvait toute confiance pour qu’elle puisse lui trouver ce qui lui manquait. Il sorti sa bourse et la tendit à la paladin de Torm.

snongapmoc son ed noitcetorp al erussa’j euq tnadnep iom ruop a ed regrahc et neib utxue esruob ettec snad zessa riova siarved ut euq esnep e nora’d ecnal enu’d te elliat am elliam ed esimehc enu’d nioseb iarua’ iom ruop risiohc rioluov neib ed tilibama emrtxe siava ut is sesohc xued ed nioseb iarua’j tnat ruo noitcetorp snas slues nongapmoc xueicrp erton te yblo ressial erduosr em xuep en e ecivres nu rednamed et iaretiahuos ej al

Bien sûr, ceci était dans le cas où Belgos ne lui donnerait pas d’ordres contraires et dans le cas où Vëla accepterait sa requête. Dans le cas contraire, le paladin se conformerait aux ordres et il patienterait jusqu’au retour de Vëla auprès de Polby et Délun pour aller chercher lui-même les effets qui lui faisait défaut.

hrp.gif Elion attend les ordres de Belgos et confie sa bourse à Vëla.
Elion utilise détection (en permanence) pour voir si quelqu'un les observe.

écrit par: Moira Dimanche 19 Janvier 2014 à 13h27
Elle avait entendu parler des tours d'Iriaebor, la ville aux milles spires de jais pointées vers le ciel comme autant de doigts accusant les dieux. Iriaebor la noire, aux innombrables alcôves sombres où se vautraient dans l'opulence ses marchands aux faux sourires et à la langue d'argent. Ici, la pierre dure et froide se disputait au velours et au luxe tapageur, sans atteindre toutefois les derniers degrés de décadence d'une ville comme Hlondeth : les habitants y étaient bien moins sybarites et obséquieux, s'occupant de leurs affaires pas toujours très nettes en conservant un semblant de respectabilité. Néanmoins il n'y avait pas d'illusion à se faire : il ne faisait aucun doutes qu'un voyageur naïf se ferait rapidement détrousser de toutes les manières possibles. Bref, ce n'était pas aujourd'hui qu'une ville allait trouver grâce aux yeux de Moira.

L'annonce de Polby avait de quoi surprendre. Passer de deux pièces d'argent à un pièce d'or, c'était un sacré revirement! Etait-ce là le résultat du petit aparté avec Belgos hier soir? Le demi-elfe n'avait pas desserré les dents depuis, mais ses regards étaient chargés de reproches. Le halfelin leur expliqua ensuite qu'ils ne devaient pas y aller seul pour des raisons de sureté, et évidemment, Elion renchérit là dessus. Moira trouvait que pour le coup, il exagérait franchement. Elle avait éventuellement quelques achats à faire, même si rien de très urgent, et surtout quelqu'un à voir, qui pouvait potentiellement la renseigner sur la présence du culte du Dragon dans la région.


-Ce serait valable si nous savions effectivement quelque chose, ce qui n'est pas le cas, lança t-elle d'un ton sec. J'ai pour ma part une vieille connaissance à visiter, ça ne prendra pas longtemps. Je pourrai toujours accompagner Corvo, cela convient-il?

C'était une question pour la forme. Ils avaient visiblement affaire à un adversaire subtil et discret dont le but, elle en avait l'intuition, n'était pas nécessairement d'atteindre Maric. La menace n'était pas là où ils la croyait.

écrit par: Vëla Dimanche 19 Janvier 2014 à 18h03
L'apparition de la ville ne lui donnait guère le goût de s'y attarder, déjà qu'il fallait passer, ne fallait pas ajouter du malheur à leur mission mais depuis leur début que les surprises arrivaient les unes à la suite des autres, la folle de Torm restait sans mots audibles.

Depuis leur départ du petit havre, la guerrière divine n'avait cessé de jongler avec les événements passé et les indices pour tenter de les placer dans un ordre qui établirait un semblant de cohérence. Seul chose qui ne lui tracassait pas l'esprit fût que celui ou celle qui les avait observé durant la nuit devait sans nul doute savoir qu'ils passeraient dans cette ville d''Iriaebor et amplement le temps d'arriver avant eux et de former un comité d'accueil qui prendrait judicieusement les moyens pour percer la coquille fragile de leur protection.

En désaccord total de prendre le temps de faire des emplettes, la Paladin restait sans commentaire ni mots sur les questions posé par Polby, préférant faire des signes de négation avec sa tête. Laissant la situation évoluer et écoutant les dires, elle eut un regard suspicieux quand Corvo parlait.

* Comment pouvons nous aimer les villes!? Elle sont le repère des miasmes de ce monde, un nid à crime, corruption, viol, vol et toute les autres vilenies toutes aussi dégradantes. Par chance, quelles que endroits rarissime on fait fleurir les vertus en ces murs crasseux.*

Pensait-elle, réfléchissant à son avenir... Avait-il de la place pour une Paladin comme elle dans une ville? Bien sur que oui mais vivrait-elle assez longtemps parmi les suppôts du mal qui y régnait; surement que non.

Se fut grande surprise pour elle qu'Elion lui demandait de procurer une armure en ces murs, elle acceptait, non pas qu'elle avait le plaisir de pénétrer dans cette ville mais bien par pur sécurité; Malric était plus en sécurité quand Elion était présent. Prenant précieusement la bourse d'Elion elle la plaçait bien en sécurité à l'intérieur de sa ceinture, tout comme la sienne.

Sur un ton assez sec et autoritaire, la Paladin de Torm décidait d'ouvrir la bouche et lançait...


- Si Belgos est d'accord, nous irons tous ensemble, sans se séparer, Moira, Corvo et moi en cette ville, il n'y a pas de risque à prendre à se séparer. Étant donné que Corvo connait cette ville il nous fera gagner du temps, sans nous égarer.-

Le message était clair, pas question de ce séparer. La droiture de la folle de Torm, arborant son nouveau visage impassible lui donnait un air sévère et autoritaire. Même si il lui fallait répondre des ordres de Polby et Belgos, elle répondait avant tout à Torm.

Attendant que Belgos puisse donner son accord ou non, sa posture ne changeait pas et regardait avec dégoût, les hautes murailles qui cachait la lumière à ses habitants ignorants.

écrit par: Corvo Stern Lundi 20 Janvier 2014 à 20h39
Comme lui, la grande et silencieuse guerrière semblait avoir quelques affaires personnelles à régler dans cette citée, aussi, malgré le fait qu'il aurait préféré partir seul, Corvo ne voyait pas d’inconvenient à ce qu'elle l'accompagne. La mércenaire taciturne n'aurait certainement pas d'objections à ce qu'ils se séparent un moment une fois hors de vue des autres membres du groupe.

¤ Ca risque même de l'arranger si je lui propose en chemin...¤

Les craintes du Chondathien se réalisèrent lorsque Vëla mandatée par Elion pour acheter de l'équipement souhaita se joindre à eux. La fidèle de Torm pensant bien faire ne les laisserait sûrement pas vaquer à leurs occupations sans les accompagner fidèlement augmentant ainsi la sécurité du groupe. Le voleur s'en fit une raison et répondit aimablement à Vëla.

- Soit, c'est parti pour une virée à trois. Je n'ai fait que passer en ces lieux mais l'auberge où je séjournais se trouvait dans une rue commerçante en plein quartier marchand. Nul doute que nous y trouverons tous notre bonheur. Il examina les mines des deux paladins qui semblaient bien mal à l'aise depuis que le groupe avait franchi les murs de la citée. Comme si pour eux le moindre badaud était un tire laine ou un coup-jarret notoire

¤ J'éspère qu'on ne va pas à Port-Ponant sinon c'est deux là seront emprisonés pour homicide avant même d'avoir pu faire vingt pas...¤ pensa-t-il en affichant un air désolé en s'imagniant un instant qu'il n'était peut-être pas mieux concidéré aux yeux des paladins.

Attendant l'approbation de Polby et Belgos les autorisant à partir, Corvo réfléchissait à la manière dont il allait procéder. Il fallait impérativement qu'il puisse au moins contacter son associé à Marsembre. Pour cela il pourrait faire d'un pierre deux coups en se rendant à l'auberge où il avait abandonné ses biens avant de fuir. Peut-être alors pourrait-il les récupérer si Tymora était avec lui et rencontrer là-bas quelqu'un qui avait des contacts avec sa patrie?

écrit par: Micheletto Mardi 21 Janvier 2014 à 17h44
Micheletto porta enfin son regard sur la petite compagnie. Depuis leur départ d’Asbravn, ses membres étaient pris à intervalle régulier de coliques verbeuses aigues, ce qui n’était pas pour lui déplaire. La puissance des égos en présence rendait les échanges délicieux. Décidément il n’y avait que les troupes mal tenues pour donner ce genre de spectacle. Pourtant le demi-orque n’avait pas la tête à s'en mêler. Son esprit restait embrumé dans ses rêves de la veille. Le dernier notamment, l’avait particulièrement secoué. Les corps déchirés et partiellement décomposés de ses parents adoptifs lui étaient de nouveau apparus. Leurs mains décharnées étaient venues se poser avec douceurs sur les épaules d’abord, puis sur le visage et dans les cheveux de celui qui fut un temps leur fils. Le jeune prêtre incapable de bouger, écoutait avec horreur les plaintes de ces âmes venues le hanter. « Nous t’avons nourri, nous t’avons aimé comme notre enfant, alors pourquoi Micki ? Pourquoi t’es tu joins à nos assassins ? ». Et l’homme d’ajouter « Pourquoi m’as-tu tué ? ». D’autres ombres surgies du passé se levèrent à leur tour. Si certaines lui étaient inconnues, d’autres en revanche étaient liées à de bien pénibles souvenirs, comme la vieille Charon ou Sartineau le directeur de l’orphelinat. Tous volaient et virevoltaient autour du clerc qui restait planté sur ses fesses, écoutant impuissant les reproches que chacun d’eux venait lui cracher à la figure. « Je t’ait fait confiance » disaient les uns, « je t’ai aimé » répétaient les autres. Micheletto n’y tenait plus. A deux doigts de sombrer dans la folie la plus complète, il hurla :

- Hypocrites ! Si vous m’avez étouffé avec votre amour, c’est parce que vous vouliez faire de moi quelqu’un que je ne suis pas. Vous vouliez m’éteindre, me tuer !

Les ombres se mirent à tourner de plus belle. Leur ronde effrénée se changea en un tourbillon au cœur duquel se débattait le demi-orque. Une voix seule dominait le terrible vacarme ; une voix de femme, celle de sa mère adoptive. « Mais Micki, tu ne peux pas exister comme tu es. Tu n’en as pas le droit. Tu es un monstre Micki et nous ne te laisserons aucun répit tant que tu n’auras pas accepté notre amour. Tant que tu ne seras pas comme lui… ». Une nouvelle ombre se matérialisa alors devant lui. Il reconnu son propre visage, ses propres traits ; la réplique était parfaite. Mais ce regard... Il était si las, si vide, comme si toute volonté l’avait quitté. Non, ce n’était pas lui, c’était son frère. La voix de sa mère se fit alors de nouveau entendre mais cette fois-ci comme un cri. La douceur maternelle avait laissé place à un ton ouvertement haineux. « Vois ton destin Monstre ! Monstre ! Monstre ! Monstre !... ».

C’est à ce moment que Vëla l’avait tiré de ce cauchemar. Le prêtre eut par la suite bien du mal à cacher son trouble à la jeune femme. Cette dernière ne le quittait plus depuis leur altercation de la veille. Finalement ce chaperon n’était pas aussi oppressant qu’il l’avait imaginé. Elle lui donnait de temps à autre un ordre, histoire de conserver les apparences, mais dans le fond elle n’était pas aussi carne que son collègue aasimar.


¤ Cet enfoiré est bien le seul à être possédé par le démon ¤

Essayant une nouvelle fois de chasser le souvenir de son funeste rêve, Micheletto prit à son tour la parole.

- Je vais aller y faire un tour aussi. De toute façon je n’ai pas le droit de rester près du chariot alors autant que j’aille me dégourdir les jambes.

écrit par: Théodus Mardi 21 Janvier 2014 à 21h53

Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
28 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : grand soleil, 12°
Moment : vers 13h15








Narration MJ :


Polby descendu du chariot, attendit que ceux qui souhaitaient une avance, se fasse connaître. Seul Elion vint à lui, et Polby, fourrageant dans une bourse, lui remit un paquet de pièces de platine et d’or.

- Voilà pour la solde des deux mois de mission que nous avons fait.

Le paladin les remit à Vëla pour l’achat dont il venait de lui faire part. Puis il vint se placer derrière Polby et Délun, conformément à ce qu’il a avait annoncé.

Belgos ne tarda pas à confirmer son choix et à distribuer des ordres
.

- Elion, restera donc avec Polby et le passager. Vëla, va avec Micheletto. Corvo, nous irons ensemble. Moira, je ne pense pas que quiconque osera t’ennuyer. Si tu veux être seule, fais ce que tu veux. A tous, rendez-vous à la porte sud dans une heure. Ne soyez pas en retard.

Sur ce, les binômes s’éloignèrent. Polby attacha ses poneys devant la taverne, une maison de ville à la façade étroite, et jeta une piécette à un garçon d’une dizaine d’année au vêtements bien propre qui l’observait depuis le pas de la porte.

- Si tu vois quelqu’un s’apporcher de mon chariot ou du cheval de mon ami, tu m’appelles mon garçon. Tu auras une autre pièce quand nous partirons dans moins d’une heure.

Le garçon gratifia le hin d’un large sourire et alla flatter les poneys. Elion, qui avait mit son cheval à l’attache auprès des poneys, pénétra le premier dans l’établissement. Comme le laissait présager la façade, la salle commune n’était pas très large, mais s’étendait en profondeur. L’affluence du midi était déjà terminée, et seuls quelques clients occupaient des tables. Par contre, des conversations animées se déroulaient devant le bar où certains convives buvaient allègrement. Fidèle à son habitude, Polby salivait déjà à la perspective d’un bon repas. Le trio prit place à une table quelque peu éloignée du bar, et une jeune fille vint prendre leur commande.

A ce moment là, un humain très alcoolisé qui avait remarqué l’entrée des trois membres de la Compagnie, s’avança vers eux. Il est vrai que la haute taille d’Elion, la petite du hin, et celle classique de Délun, attirait les regards. Quelle image renvoyaient-ils à un homme saoul ? Son uniforme et l’épée qu’il portait, semblaient indiquer qu’il appartenait à la garde d’une maison marchande. Une main posée sur la garde de son épée, il s’arrêta à deux mètres d’eux, le visage déformé par un rictus mauvais
.

- Hé bien é…é…trangers, que pen…sez-vous de… notre belle ville ?

écrit par: Vëla Mercredi 22 Janvier 2014 à 13h51
La folle de Torm en apprenait beaucoup sur la tache d'un chef en ce moment. Pour elle il était primordial de ne pas éclater le groupe qui depuis la veille, se fragilisait dangereusement et voilà qu'ils allaient se fragmenter en 4 groupe distinct, 4 occasions pour celui ou ceux qui les poursuivaient de les percé à mort.

Serrant les dents, la jeune fille se retenait mais c'était les ordre. Elle faillit refuser d'aller chercher la chemise de maille et d’une lance d’arçon pour Elion tellement elle trouvait cette mascarade risible. Refusant de le laisser paraitre et gardant son visage de marbre qu'elle affichait depuis le matin il était fort difficile de savoir à quoi elle pouvait pensé, elle fit faire un tour à Abby et sèchement lançait...


- Vous venez Micheletto!?-

Puis appuyant son regard dans celui de Corvo, ajoutait...


-Vous nous montrez cette charmante rue Corvo.-

Se laissant conduire elle se tournait précipitamment pour lancer à Elion...


-zediug suov essiup tnaligiv el euq noil -

* Et que Torm me garde d'occire Micheletto.*

Pensait-elle sans émotion. La ville ne lui faisait vraiment pas et le fait de se retrouver seul avec Micheletto lui donnait des idées noire et meurtrières pour enfin se débarrasser de son voisin de marche mais rapidement la lumière revint en elle. Respirant profondément pour bien s'oxygéner le sang et l'esprit elle calmait profondément son tempérament pour une clarté d'âme.

La désolation se vautrait en ces murs, la crasse s'accumulait, la vermines courrait dans tout sens et ce, sans parler de l'odeur fort désagréable qui flottait. La Paladin se désolait de voir une aussi pitoyable situation, comprenant très bien que des gens cherchaient à s'enrichirent dans les villes et que certain n'avaient pas choisi d'être là. Elle aurait aimé, en d'autre occasion en connaitre plus sur la situation; il devait y avoir ici un lot d'orphelins et de mère mono-parentale, il y avait place à amélioration et peut être que sa place était dans une tel ville. La néophyte de l'Ordre du Corbeau eut un frisson mineur puis se secouait la tête pour reprendre ses émotions.

Chemin faisant, elle s'approchait de Micheletto et lui murmurait ...


- Micheletto, nous aurons la chance d'être seul, alors si il vous tente soit de me tuer ou bien de me dire se que vous savez de mon père, il en sera le temps bientôt, libre à vous.-

Pour une fois, son regard avait un air rieur presque de camaraderie mais intérieurement le temps de la camaraderie était bien loin. fût-elle sur la pointe de ses sentiments elle en oubliait pas la mission et les ordres. Il fallait garder au sein du groupe un semblant de cohésion et cela elle jugeait qu'elle devait faire tout son possible pour y arriver pour le bien et la santé de tous.

Abby semblait être à l'aise dans l'environnement présent, Vëla en était bien heureuse de voir que ce dernier était tel un caméléon, s'ajustant au moindre changement: La folle de Torm eut un sentiment noble envers lui puis reprit toute son attention pour bien remarquer la route qu'ils empruntaient pour le retour.


Détection tout au long de la route et pour Abby Détection.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 22 Janvier 2014 à 14h33
Voir le groupe s’éclater et surtout Moira qui s’en allait seule ne plaisait pas au paladin de Heaum. Certes la guerrière avait du répondant, mais ceux qui les suivaient en avait également. Elion n’oubliait pas l’orque cloué sur son arbre et éviscéré en moins de temps qu’il n’avait fallu pour le dire. Non, ce qui les avait pris en chasse n’avait rien de débutant. Pour autant, le chevalier des Yeux Vigilants se garda bien d’intervenir. Il avait prévenu et donc avait fait ce qu’il fallait. Pour le reste, il ne lui appartenait pas de donner des ordres.

Vëla, tout comme lui était fermé comme une huitre. Le paladin fut à deux doigts de la soulager de sa requête, car il avait cru sentir une certaine réticence. Il espérait que la fière paladin ne crue pas une seconde qu’il pouvait la considérer comme une coursière. Il était à des lieux de cela, bien au contraire, il lui avait demandé ce service car il avait toute confiance dans sa capacité à choisir les meilleures armes et armures et qu’il ne voyait personne d’autre aussi qualifiée qu’elle en qui il pouvait avoir suffisamment confiance pour lui confier toute sa bourse. Il fut soulagé lorsque la Folle de Torm se tourna vers lui pour lui adresser ces quelques mots en céleste. Il posa sa main droite sur son cœur et inclina la tête.


al edrag suov mro eu

La voir partir en duo avec le demi-orque ne plaisait absolument pas au paladin. Cette engeance du mal pouvait fort bien en profiter pour tenter de trucider la paladin. Non pas qu'il douta que le bien l'emporterait contre le mal, mais il aurait préféré être là, juste au cas où.

Il prit donc la suite de Polby et Délun jusqu’à une petite auberge. Démontant, il passa en revu les environs à la recherche d’un éventuel coup fourré. Mais pour l’heure, il fallait bien l’avouer, les gens semblaient bien s’occuper d’eux comme de leur première chemise. Et ce n’était pas pour déplaire au serviteur du Vigilant. Il attacha à son tour Athear et Dano et leur donna l’ordre de protéger les biens matériels qu’ils portaient. Celui qui tenterait d’y poser la main risquait fort un sabotage en règle ou d’y laisser la dite main entre les dents des équidés.

Aussi lorsque Polby donna la pièce pour qu’un gamin surveillasse les montures, Elion se senti obligé de le mettre en garde. Du haut de toute sa taille, il descendit pour mettre un genou à terre et se retrouver à peu près à la hauteur de l’enfant. Rien que son faciès couturé et le teint cireux de sa peau sans parler du regard glacial qu’il allait plonger dans celui de l’enfant aurait eu de quoi l’inquiéter pour le moins. Alors, Elion d’Alusaire tenta de prendre sa voix la plus douce.


- La bonne rencontre jeune homme. Si je puis me permettre un conseil, tu serais avisé de te tenir éloigné de mes montures. Je ne voudrai pas qu’un garde tel que toi, ne soit blessé. Que Heaum veille sur toi et qu’il te bénisse.

Le paladin se releva et prit la tête de la petite colonne pour pénétrer dans l’auberge. La salle toute en longueur était suffisamment calme pour qu’il puisse en faire le tour d’un regard. Ne voyant aucun danger immédiat, il pénétra avec à sa suite son chef et l’ambassadeur. L’instant d’après, il s’arrêta à une table suffisamment éloignée des piliers de comptoir. Un coup d’œil à Polby pour savoir si celle-ci lui allait et il s’installa de façon à garder l’œil sur ce qui se passait dans la salle et sur ce qui rentrait ou sortait de là.

Afin de ne pas attirer plus l’attention que ce qu’il avait l’habitude de faire lorsqu’il rentrait quelque part, le chevalier des Yeux Vigilants prit place et s’assit également. Peu de temps après, il passa commande pour du lait frais et un plat du jour. Déjà, il remarqua l’homme d’arme qui semblait fort intéressé par eux.


¤ Ca sent les ennuis à plein nez ce bouge ! Heaum, fait qu’il passe son chemin. Nous ne devons pas attirer l’attention. ¤

Mais les voies de Heaum sont impénétrables et l’homme visiblement éméché ne manqua de s’approcher de la table. Elion d’Alusaire se leva de toute sa taille pour aller s’interposer entre l’homme et ses compagnons. La main sur la garde de l’arme du soudard n’échappa pas au paladin. Pour autant, il se garda de poser sa main sur la poignée du lourd cimeterre qui trônait dans son dos. L’aasimar était sur qui-vive, au moindre geste aggressif de l’alcoolique et réagirait prestement. Mais la nature de sa réaction allait dépendre de ce que les yeux de Heaum allaient lui faire voir.

La détection du mal avait déjà commencé, et l’ivrogne avait face à lui un gaillard de six pieds de haut pour plus de deux cents vingt livres de muscle en harnois complet frappé aux armes de Heaum et un visage aussi avenant que les portes des Abysse. Lorsqu’il parla d’une voix mal assurée accompagnée d’une haleine fétide puant l’alcool à plein nez. L’aasimar ne répondit pas. Pas un seul mot ne franchi les lèvres retroussées de dégoût pour un être si misérable. L’homme n’eut pour unique réponse qu’un visage fermé, sévère et froid et les yeux mort, sans émotion luisant d’un éclat bleuté.


hrp.gif Elion utilise détection du mal sur l’individu.

écrit par: Moira Mercredi 22 Janvier 2014 à 20h51
Visiblement, l'idée de devoir tous rester absolument groupé n'était pas aussi impérative aux yeux de Belgos. Dans le fond, il avait sans doutes raison : il y avait peu de chance qu'il arrive quelque chose en cette heure de la journée dans une ville qui semblait tout de même correctement policée, contrairement à ce que semblaient croire les paladins, ouvertement défiants. Qu'ils mettent un jour les pieds à Luskan ; ils verraient ainsi à quoi ressemble réellement un endroit où il était dangereux de se promener seul. Cet abysse de corruption leur ferait perdre la tête, à coup sûr.

Le demi-elfe apparia de nouveau Vëla et Micheletto : décidément, il tentait le diable, ou alors tenait vraiment à ce que ces deux-là s'écharpent! Lui-même s'imposa auprès de Corvo, et à sa surprise annonça à Moira qu'elle pouvait faire ce qui lui chantait. La considérer comme une menace se suffisant en elle-même était presque flatteur! La grande guerrière laissa donc son cheval avec le chariot, elle n'allait pas refuser une occasion de descendre de ce fichu mangeur d'herbe pour enfin marcher sur ses propres jambes.

Les camarades se séparèrent en arrivant au quartier marchand, Moira lança un simple signe de tête à Vëla : elle serait la plus facile à retrouver dans la foule, toujours perchée sur son canasson. La guerrière n’avait guère apprécié de la voir se faire traiter comme une écuyère par Elion, parce que monsieur le paladin de Heaum s'estimait trop indispensable au dispositif de sécurité pour faire ses courses lui-même. Moira s'étonna encore une fois de sa propre sollicitude envers la paladine, puis secoua la tête. Elle avait une heure, il fallait l'utiliser à bon escient. Furetant d'étal en étal, le nom de Malmoe Gruendsen la conduisit rapidement à l'atelier du cartographe. Sans ambages, elle se présenta au maître des lieux :


-Maître Gruendsen, je présume. Nous avons une connaissance en commun je crois, c'était du temps des jours d'été du palais de la Perle...

A un oreille non avertie, cela ressemblait à une évocation un brin mélancolique. En réalité, c'était le mot de passe, et accessoirement un passage d'une ancienne pièce de théâtre turmishe. Car toute canaille qu'elle était, Miriel n'en était pas moins une femme érudite aimant de temps à autre étaler sa culture. Moira attendit soigneusement la réponse qui devait lui confirmer l'identité de son interlocuteur, avant de poursuivre, un peu plus amicale :

-J'ai un message pour la Rose de Fer, de la part de la Fossoyeuse. Vous avez de quoi écrire?

Cela ne lui pris pas longtemps, même en utilisant les mots de code convenus. Après un jour de mission, les avancées n'étaient pas nombreuses à relater. Moira reposa la plume et plia le carré de papier. Se faisant, elle s'adressa à Gruendsen sur le ton de la confidence.


-Ah, il semblerait que je vais trouver le culte du Dragon sur ma route, prochainement. Auriez-vous une information sur leur activité récente? N'importe quoi peut m'aider, à ce stade.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 22 Janvier 2014 à 21h05
C'est finalement Belgos qui désigna les groupes avant de permettre aux compagnons d'aller vadrouiller en ville et Corvo ne pu qu'approuver le choix du pisteur. S'il avait du brider le suffisant Micheletto il n'aurai pas mieux fait que de lui flanquer aux basques la Folle de Torm. D'ailleurs, c'était plutôt le sang-mêlé qui allait devenir fou, car nul doute que la paladin ne manquerait pas de l'harceler de questions sur leur passé "commun".

¤ Plutôt lui que moi pour subir un interrogatoire.¤ pensa Corvo qui se rendait compte qu'il serait plus aisé de s'isoler sans Vëla à ses côtés.

Le roublard envia Moira de la liberté qui lui était accordée par le sous-officier de la Compagnie des Marches. Mais bien qu'il eu préférer rester seul, il appréciait cependant la discrète compagnie de son camarade forestier. Peut-être en plus lui laisserait-il un moment de tranquillité pour faire ce qu'il avait à faire car Belgos n'avait pas dit au groupe ce qu'il souhaitait accomplir en ville.

Sans autre forme de réponse qu'un hochement de tête à destination de Vëla qui lui intimait sèchement de les conduire dans la rue qu'il avait mentionné, le voleur pris la direction du centre ville sans un mot. Ses compagnons dans son sillage l'interrogatoire du demi-orc sembla débuter sans pour autant que Corvo n'y prête une réelle attention. Les quatre cavaliers arrivèrent rapidement au début de la rue en question et Corvo s'adressa à Vëla et Micheletto.


- Nous y voilà ! Vous devriez trouver votre bonheur par ici, armes, armures, bijoux, nourriture, tavernes et plus important que tout, un ou deux bordels. Il ponctua sa remarque sur les maisons de plaisirs par un clin d'œil à destination de Micheletto. Il s'attendait à voir la guerrière sainte virer au pourpre rien qu'à la mention de ces établissements qui devaient incarner le mal à ses yeux.

Sans attendre de réponse de leur part, le roublard éperonna sa monture et s'engouffra à l'autre bout de la rue serpentine. La rue était parsemée d'étales regorgeant de toutes sortes de denrées. Partout des marchands négociaient entre eux ou criaient leurs marchandises aux passants en vantant leurs mérites et en descendant celles de leurs concurrents qui les imitaient à leur tour quelques mètres plus loin. Ici un passant regardait d'un air louche les charlatans qui tentaient de lui refourguer de la pacotille, là un mendiant essayait d'apitoyer un citoyen de passage afin de lui soutirer quelques piécettes, alors que plus loin la garde recadrait sans ménagement un ivrogne bagarreur qui s'était fait virer d'une taverne. Pas un seul être vivant présent dans cette rue n'était semblable et pourtant ils se ressemblaient tous... Chacune de ces scènes, de ces silhouettes, de ces voix avaient été vues et entendues des milliers de fois par quiconque était habitué à l'agitation des citées marchandes. Tout ce qu'aimait Corvo se résumait dans ce joyeux bordel.

Il stoppa sa monture et l'attacha non loin de l'auberge où le poivrot avait été emmené par la garde puis s'adressa à Belgos.


- J'ai à faire un instant dans cette auberge vous m'accompagnez ou souhaitez faire quelques achats?

Corvo entra et se présenta au tavernier, celui-là même qui lui avait loué sa chambre lors de son dernier passage en ville. Le jeune homme scruta la salle puis s'adressa de manière presque inaudible au tavernier afin que personne ne puisse entendre leur conversation... Il questionna le patron sur les mouvements de caravanes marchandes en ville puis lui demanda si il se souvenait avoir trouver un sac dans son ancienne chambre...

écrit par: Vëla Jeudi 23 Janvier 2014 à 14h06
Micheletto restait muet et chemin faisant la folle de Torm prenait à nouveau le pouls de la population. Plus ils avançaient plus l'activité prenait ampleur, comme un étau qui se refermait sur la Paladin qui prenait de plus en plus de droiture dans sa pose.

Elle salua Moira lorsque celle-ci prit son coté et eu une pensée futile qu'elle laissa s'évanouir dans ses pensées. La route continuait jusqu'au moment ou Corvo leur désignaient la rue marchande. Le propos du fourbe, la fit rire, contrairement à ce que le jeune homme s'attendait de voir. Elle regardait Micheletto puis ensuite Corvo et lança promptement...


-Ici elles doivent faire dans le rapide alors, à l'époque en Rashéménie, ma mère prenait tout son temps.-
Son regard était franc et rieur et elle ajoutait...


-Rien de mieux qu'une bonne détente n'est-ce pas... Je me demande si j'ai perdu la main depuis!?-

Riant franchement elle regardait Corvo et ensuite Micheletto puis reprit la route vers se qu'elle croyait être un bon endroit pour l'armure. Quelques pièces étaient disposé sur le pourtour d'une échoppe et ils paraissaient fort bien exécuté, comparativement à un autre endroit qu'elle avait remarqué. La Paladin descendit d'Abby, fit un noeud de voleur sur les bride puis en céleste lui ordonnait "ybb edra et fit signe à Micheletto de la suivre.

Son inspection des pièces lui prouvait la bonne facture des armures, elle n'était peut être pas aussi ouvragé que celle du vilain mais la confection était saine, solide et bien réalisé. Ne fut pas sa surprise quand elle vit des chemises de mailles en Mytril; était-ce possible et si oui à quel prix!? se demandait-elle. N'attendant pas que le marchand puisse commencer à vanter ses produits, Vëla prit l'initiative de lui demander si c'était bien des chemises de mailles en Mytril puis regardait avec attention les autre produits sur place, cherchant des raretés. Les lances d'arçons étaient supérieur à ce qu'elle avait déjà vue antérieurement. *Décidément cet endroit en vallait la chandelle.* Se dit-elle.

Bien sur ceci se fit avec toute la diplomatie possible appuyé par son charisme et avec psychologie. Elle connaissait les marchands, ayant régulièrement marchandé avec eux fut un temps pas si reculé. De plus la jeune fille avait toujours aimer marchandé, trouvant ce jeu de l'offre et de la demande intéressante. C'est à ce moment qu'elle eut une sorte d'échappé de mission; pour elle ce moment était une pause bien mérité, elle se senti libre et plus légère. C'est à ce moment qu'elle vit une dague particulière, sa lame avait deux tranchant avec une alcôve qui longeait la ligne longitudinal de la lame et ce, des deux coté. Lame typique du Nord qui servait à faire une hémorragie interne quand la lame ressortait, une invention qui l'avait toujours stupéfaite, cette dague tuait lentement dans une souffrance grandissante et tout ceci se déroulait dans la propreté, sans laisser de trace extérieur. Un sourire apparut puis elle reprit de sa droiture pour conclure les achats.



Diplomatie et psychologie avec le marchand.

écrit par: Oknar Barbesh Jeudi 23 Janvier 2014 à 15h25
Narration Moira :

La guerrière avait trouvé son homme non loin du quartier nain et gnome de la ville, à l'Ouest du centre de la ville de dix-mille âmes où résidences seigneuriales et tours aux hauteurs défiant la gravité se mélangeaient et s'imbriquaient dans une foultitude de passerelles et ponts montrant aussi bien la lubie que l'ingéniosité des architectes de cette ville.

Un homme grand, à la carrure impressionnante lui fit face. Dans la quarantaine, il avait bonne allure et ne semblait pas avoir de marques d'un passé d'aventures tumultueuses, en tout cas pour les portions de son corps qu'un pantalon de lin beige et un veston de daim sur une chemise claire laissaient de visible. Il était du Nord à en juger par sa peau pâle et quelques gemmes dans ses cheveux longs et clairs. Il dépassait Moira de deux pouces, aussi bien en largeur qu'en hauteur, fait relativement peu courant il fallait l'avouer. Il presque étonnant de le voir exercer cette activité purement intellectuelle de cartographe... au détail près que les voyages dans la région nécessitaient souvent une escorte, voire plus encore.


- ... jours où les larmes de Séluné brillent de lumières cendrées. Continua Malmoe d'une voix de baryton. "Bienvenue à Iriaebor, Moira Sombrelune. Vous êtes encore plus belle que ces vers." Ajouta-t-il d'une voix apaisante.

Il indiqua à Moira un secrétaire et le matériel dont elle avait besoin.
Prenant place derrière un bureau, il entreprit de fouiller dans quelques parchemins d'un tiroir qu'il avait tiré, en attendant que la guerrière finisse sa tâche.


- Prenez cette carte de la région, elle ne pourra vous être qu'utile.

Il tendit le parchemin roulé à la guerrière, qu'il invitait à venir le rejoindre de l'autre côté du meuble de merisier où brillait deux bougies hautes d'un bras. Il posa son regard sur Moira par dessus ses lorgnons.

- La Culte du Dragon a découvert le légendaire Puits des Dragons il ya peu de temps. Cet endroit légendaire où les Grands Dracosires viennent expirer leur dernier souffle. Plusieurs groupes leur opposent de la résistance, à commencer par les Yuan-ti qui veulent protéger les restes de leurs ancêtres. Le Zhentarim et les Masques de la Nuit de Port-Ponant sont aussi de cette opposition, si bien que le Culte construit une citadelle pour surveiller ce Puits et s'adonner à leurs rituels pour la résurrection de Dragons. Depuis les problèmes de gouvernance à Sombrefort, les Zhents semblent se retirer des affaires locales, et les forces armées de Hluthvar ont opposé de la résistance à l'avancé des cellules locales du Culte. Il fit une pause et sa voix se chargea d'une pointe de tristesse. "Cependant, les moral des habitants de la région est au plus ces derniers temps. Les cultures sont mauvaises, et seules les caravanes en provenance de la route marchande, et via Iriaebor, leur permettent de se nourrir. Le Culte regagne de l'influence et se regroupe. Une nouvelle cellule forte a investit un village dans les collines au Nord-Ouest de Iriaebor. Les dieux seuls savent ce s'y trame. Rien ni personne n'en a de nouvelles."

A mesure qu'il parlait, il avait montré sur la carte les différents endroits concernés.

- Vous courrez un danger certain si le Culte est sur votre chemin. Aussi, prenez ceci avec vous. Il tendit deux billes molles de la taille d'une vessie de lapin dont les canaux d'entrée avaient été noués. La membrane jaunâtre partiellement transparente permettait de voir une feuille rouge baigner dans un liquide lui aussi rouge. "Ceci vient de ma tribu, il m'en font parvenir de temps à autre. Croquez et mâchez ceci et vous tomberez immédiatement dans une rage extrême. Ne vous laissez pas surprendre par le goût extrêmement amer et épicé. Vous serez dans un état de confiance totale, et ne craindrez ni la douleur ni la terreur ; vous serez beaucoup plus forte, résistante et agressive. Cependant, vous serez moins prudente et rapide. Aussi, ses effets retombent progressivement : après une minute vous serez fatiguée et retrouverez votre force habituelle ; après quelques heures vous ne sentirez plus l'euphorie qui vous aura protégé de la douleur et de la peur. Gardez ceci pour les cas les plus extrêmes, et surtout, ne vous avisez sous aucun prétexte de prendre la seconde Braennvin tant que vous n'êtes pas reposée de la première."

- Avez-vous d'autres questions ?

écrit par: Théodus Jeudi 23 Janvier 2014 à 22h21
PARCHEMIN
Elion : détection du mal sur le parchemin :
Elion ne détecte aucun aura mauvais sur le garde



Test de diplomatie de Vëla sur le marchand DD20 : 15(dé) + 7(compétence) = 22 => Réussite
Le marchand devient serviable

Test de phsychologie de Vëla sur le marchand DD20 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 => Echec







Narration Elion :


Tout comme Elion, Polby et Délun restèrent silencieux, espérant que le garde ivre se lasserait et s’en irait.

- Vous,… vous dites rien ? Vous,… vous aimez pas Iriae….bor ?

Le tavernier, un petit homme sympathique, le rappela à l’ordre depuis le bar :

- Kolum ! Laisse mes clients tranquille ! Viens plutôt boire un verre. C’est moi qui offre.

Un large sourire naquit sur les lèvres du garde qui fit un demi-tour où il manqua de tomber. Mais après quelques pas vacillant, il refit face aux trois membres de la Compagnie et revint vers eux. S’approchant d’Elion, il se planta contre lui, envoyant une haleine chargée d’alccol au visage du paladin.

- Toi,… toi,.., t’as une tête qui me revient pas.





Narration Corvo :

Corvo avait de la chance. Le tavernier, un gros humain au visage avenant, était plus du genre à discuter avec ses clients qu’à travailler. Et comme pour l’instant, il n’y avais presque personne, au bar, il trouvait à travers le roublard, quelqu’un avec qui parler.

- Je me souviens bien de vous, mon ami. Je vous avais donné la chambre 5. Je fais toujours un tour dans les chambres histoire de voir si elles sont en ordre. J’ai rien remarqué. Mais si votre sac était sous le lit où dans le placard, j’ai pas dû le voir. On a reloué la chambre dès votre départ. Un sacré joueur celui-là. Vous me croirez pas si je vous dis que le soir même de son arrivée, il a perdu une somme énorme aux cartes. Il avait vraiment pas de chance. Il a joué toute la soirée, et chaque fois il perdait, et chaque fois il recommençait.

Le tavernier avala une gorgée de bière et reprit :

- Des caravanes en partance ?

L’homme se gratta le front.

- J’ai bien quelques marchands ici pour l’instant. Je crois qu’ils vont vers le sud. Ah si. Il y en a un qui a parlé de partir pour la Sembie. Il était là il y a pas cinq minutes. Il m’a dit qu’il allait en face, à la Cuisse brûlante. Il y a des jolies filles là-bas si vous voulez passer un bon moment.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 24 Janvier 2014 à 10h23
Le visage de Corvo se voila d'un air triste et désolé. Vu la réponse du tavernier, nul doute que le joueur avait du trouver son sac. Ce n'était pas tant la perte de l'or qui le chagrinait. Sur se point, le roublard essaya de se faire une raison en songeant que Tymora devait bien sourire aux autres aussi de temps en temps.

¤ Dame Fortune n'y est pour rien, Beshaba a frappé! Dire que ce type n'a même pas gagné aux cartes avec mon or... Pffff...¤

Non, ce qui comptait le plus aux yeux de Corvo c'était bien l’anneau qui lui permettait de communiquer à distance avec son associé et qui se trouvait caché dans une couture du sac. Son absence handicaperai grandement leurs affaires et il serait très dur de le remplacer.

Mais Tymora luttait en permanence pour ses fidèles frappés de malchance par sa Némésis et le jeune homme prit ce que le tavernier lui révéla par la suite comme un signe de la part de sa déesse chérie. En effet, le gros barman, après s'être envoyé une énorme lampée de bière, lui révéla avoir un client en partance pour la Sembie. Et quel royaume se trouvait entre Iriaèbor et la Sembie?


¤ C'est l'occasion de rentrer à la maison !¤ pensa Corvo d'une manière si intense et pleine d'espoir qu'on voyait sans peine la joie reprendre possession de son visage. Il ne lui restait plus qu'à retrouver ce bougre dans la maison close qui siégeait fièrement face à l'auberge. Peut-être le type n'avait-il même pas encore eu le temps de choisir la catin avec laquelle il allait fourrager. Le voleur devait faire vite...

Sans prendre plus de temps que nécessaire pour remercier chaudement le tavernier, Corvo tourna les talons et sortit prestement de l'établissement. Il traversa la rue en courant et, tout en gardant son regard accroché sur l'enseigne de la Cuisse Brûlante, il poussa la lourde porte du bordel. Les gonds émirent un grincement tonitruant ce qui ironiquement ne devait pas manquer de faire remarquer les clients recherchant la discretion en sortant de la maison de passe. A l'intérieur, il jeta un regard circulaire afin d'essayer de repérer sa cible dans cet environnement feutré dont l'écairage tamisé par le manque de fenêtre et le nombre anecdotique de bougies aidait à l'anonymat. Peut-être une matrone ou une fille était-elle susceptible de lui indiquer qui était l'homme qu'il cherchait?

écrit par: Moira Vendredi 24 Janvier 2014 à 11h18
Moira écouta patiemment ce que Gruendsen avait à dire. Comme elle s'en était doutée, il était plutôt au fait des dernières magouilles de la région, et des quelques organisations qui auraient pu être responsable de l'embuscade ayant coûté la vie au cultiste messager. Toutefois, aucun candidat ne se démarquait clairement : le Zentharim avait sûrement d'autre chats à fouetter, les Masques de la Nuit étaient un peu loin de leur base de Port-Ponant, et les yuan-ti ne confieraient pas le boulot à des orcs. Au final, cela pourrait être un de ceux-là comme ça pourrait n'en être aucun. Et surtout, est-ce que l'objet de leur mission, à savoir le fameux passager, avait un rapport avec ce que faisait le culte du Dragon par ici? Moira n'avait toujours pas écarté l'hypothèse qu'ils aient pu arriver sur les lieux de l'embuscade par coïncidence malheureuse. En revanche, si Polby se mettait à les entraîner en direction du nord-ouest vers ce village occupé, les soupçons se confirmeraient.

La guerrière considéra les boulettes que Gruendsen venait de lui sortir, mais ne les pris pas. Un coup de fureur, ça pouvait aider, mais ça pouvait aussi pousser à prendre des risques inutiles, et elle avait un historique de mauvaise réaction à ce genre de substance par-dessus le marché.


-Je vous remercie, mais sans vouloir vous vexer, je préfère garder l'esprit clair pour me battre.

Tout au mieux préfèrerait elle un bon coup de gnôle avant la bataille. Quand à la peur, cela faisait longtemps qu'elle en avait oublié le sens. La guerrière se leva, sur le point de partir, quand à tout hasard, elle tenta une dernière ligne :

-Aucune autre organisation dans la région pourrait s'intéresser aux affaires du culte?


écrit par: Oknar Barbesh Vendredi 24 Janvier 2014 à 13h42
Narration Moira :

Le cartographe parut surpris un instant de voir la guerrière refuser les gélules. Lui qui avait vécu et combattu dans le grand nord pendant la première moitié de sa vie avait été habitué à voir ses amis combattants se battre et mourir avec ces substances dans le sang. Le liquide et la mastication des feuilles avait rougis les dents de beaucoup d'entre ses frères.
Il avait cependant quitté sa patrie depuis une dizaine d'année -les raisons étant inconnues de tous, ou presque- et s'accommodait parfaitement de sa nouvelle vie.


- C'est votre choix très chère. Je vous l'ai proposé parce que je sentais suffisamment résistante pour ne pas trop subir ses effets négatifs. Vous battre en ayant la tête froide est tout à votre honneur.

Il rangea alors les deux étranges capsules dans un bocal de verre qui en contenait probablement une dizaine supplémentaire, et le referma soigneusement avant de le replacer dans un placard derrière sa chaise.


- Si par intérêt vous signifiez concurrence ou opposition, la liste est longue. N'importe qui voudrait les voir affaiblis, parfois même certains de leur grands dirigeants, pour saper l'autorité de leur supérieur et finalement le remplacer. Cependant, le Zentharim arrive dans le haut de la liste, si on écarte les milices et gardes locales.

Alors qu'elle s'éloignait, il lui souhaita une bonne chance, lui promettant de transmettre le message au plus vite à Miriel, qu'il demanda de saluer de sa part.

écrit par: Moira Samedi 25 Janvier 2014 à 13h34
Elle haussa les épaules : "ne pas trop subir les effets négatifs", quel bel euphémisme... Non, décidément, il pouvait garder ses cochonneries pour ceux qui manquaient de tripes. Moira ajusta son manteau, sans se départir de sa politesse :

-Et bien, je vous souhaite la bonne journée. Halaken'ann alessai.

Malmoe Gruendsen était un type plutôt intéressant, mais que l'on sentait un peu pressé de plaire. Il venait visiblement du grand nord, et avait parlé de "tribu", trahissant des origines barbares. Comment s'était-il retrouvé ici, à faire commerce de cartes géographiques? Probablement une longue et passionnante histoire, mais hélas, la guerrière n'avait pas le temps de l'écouter. Peut-être une autre fois, si ses pas la ramenaient un jour dans la cité des Spires. En attendant, la pêche aux informations avait été plus mince qu'espérée. Le Zentharim, ou le Réseau Noir comme on l'appelait parfois, était une menace aussi vaste que mal définie. Par contre, l'idée d'une lutte interne au culte du Dragon, était plutôt séduisante, expliquant par exemple le recours aux orcs : faire passer l'assassinat du coursier pour du simple banditisme.

S'engageant dans la rue, elle marcha, d'abord un peu au hasard, avant de se retrouver au marché. Les gens s'écartaient naturellement devant sa haute silhouette et son regard peu amène. Cela lui facilitait la tâche, puisqu'elle essayait de repérer où les autres avaient pu aller. Et puis enfin, elle reconnu le cheval de Vëla, près de la boutique d'un armurier : la paladine était occupée à discuter le prix d'une cotte de maille, et Micheletto traînait dans son sillage. C'était une bonne nouvelle de voir que ces deux là ne s'étaient finalement pas entretués une fois seuls, mais il ne fallait pas s'imaginer pour autant que l'incendie était éteint...

écrit par: Théodus Dimanche 26 Janvier 2014 à 22h12
Narration Corvo :


Dès l'entrée de Corvo, la maîtresse des lieux, une femme d'une cinquantaine d'année au visage encore agréable, bien qu'outrageusement fardée, s'avança au devant de celui qu'elle prenait pour un nouveau client, faisant bouger autour d'elle les plis d'une longue robe rouge au décolleté profond.

- Bonjour mon jeune ami.

Elle se saisit d'un bras du roublard et l'entraîna vers un bar devant lequel, juchées sur de hauts tabourets, se tenaient des femmes à demi-vêtues. Corvo leur dédia un regard rapide, mais réussit à se débarrasser de la main qui lui tenait le bras, et à expliquer à la femme pourquoi il était entré ici.

- Un caravanier ? Je ne donne pas de renseignement sur les clients mon ami. Mais comme tu le vois, il n'y a personne au salon, et plusieurs de mes filles sont avec des clients. Tu as qu'à boire un verre en attendant qu'ils sortent. Ils repasseront forcément par ici. Et peut-être qu'après avoir vu ton caravanier, tu voudras passer un moment avec une de mes filles ? ajouta-t-elle en lui adressant un clin d'oeil.

Corvo préféra s'asseoir dans l'un des fauteuils profonds disposés autour du salon, évitant les oeillades que lui adressaient les jeune femmes depuis le bar.

Enfin, un homme arriva dans le salon par un escalier menant à l'étage. Il commanda immédiatement une boisson, et avant que Corvo ne se lève, l'homme vint s'asseoir dans un fauteuil auprès de lui. A la question du roublard, il hocha affirmativement de la tête
.

- Oui, je dirige bien dans une caravane pour la Sembie. Tu veux y aller l'ami ? Si tu connais cette région, je peux te payer. Il me faut un guide. Car c'est la première fois que je vais là-bas.

écrit par: Micheletto Lundi 27 Janvier 2014 à 04h31
L’entrée de Micheletto dans Iriaébor eut le mérite de le sortir de ses sombres pensées. Marchant en silence au coté de ses compagnons, il laissait ses yeux vagabonder au hasard sur les remparts, les façades et les toitures de la ville. Il n’y avait pas à dire, elle avait de la gueule. Rien à voir avec la chaleur, les formes rondes et généreuses d’Airspur, mais la cité avait sa beauté, la beauté glaciale des filles du nord, grandes et magnifiquement élancées. S’il était naturellement plutôt sceptique face aux avatars de la civilisation humaine, il devait bien avouer qu’en matière d’habitat l’humanité tenait la dragée haute aux orques. Quand il repensait à ses deux dernières années au sein de sa tribu - pourtant forte de 10 000 peaux vertes - à s’entasser dans les vieux souterrains nains dans des galeries branlantes de partout, sans système d’évacuation de quoi que ce soit, il devait bien avouer qu’il y avait de quoi virer de bord. Néanmoins, à mesure qu’ils arrivaient dans des quartiers plus fréquentés, les regards hostiles qu’il essuyait eurent tôt fait de le guérir de cette tentation.

¤ Mouais, bon ça vaut toujours mieux que de rester avec l’autre taré bipolaire ¤

Alors qu’il commençait à se remémorer le sinistre visage de voleur, tueur et violeur d’enfants (dans cet ordre !) de l’aasimar, Vëla vint à sa hauteur. Ses mots le laissèrent un instant interdit. En effet, la remarque avait été faite de telle façon qu’il lui était impossible de dire si elle plaisantait ou si elle était sérieuse. Il leva les yeux pour chercher dans l'expression de la jeune femme la réponse à sa question. Malheureusement pour lui, cette bécasse en plus d’être restée sur son cheval, s’était mise à contre-jour... Si son premier jour de voyage en compagnie de la petite troupe lui avait bien appris quelque chose, c’était que dans le doute mieux valait garder sa langue au chaud. Il avait bien assez de points de friction avec la paladin pour ne pas avoir à y ajouter un malentendu. Néanmoins, même après qu’elle se fut détournée de lui sa phrase continua à le titiller. Se pouvait-il vraiment qu’elle craigne que le clerc ne profite de la première occasion où il se trouverait seul avec elle pour lui faire la peau ? La première réaction du prêtre à cette pensée fut un profond agacement. Avait-il donc à ce point l’air d’un butor sans cervelle ? S’il s’amusait à lui régler son compte de façon aussi grossière, il était bon pour avoir la meute au cul jusqu’à la fin de ses jours.

¤ C’est pas parce que les paladins ignorent la loi qu’il faut croire que c’est le cas de tout le monde ¤

Puis, ce premier mouvement égotique passé, une réflexion lui vint ; en réalité l’élément irrationnel de l’équation ça n’était pas lui, c’était elle. Si elle en arrivait à émettre des hypothèses aussi irréalistes, c’était simplement parce qu’elle avait peur de lui, voilà tout.

¤ Ou alors elle n’est juste pas drôle ¤

La voix de Corvo coupa court à ses raisonnements. Depuis qu’ils avaient mis un pied dans Iriaébor le roublard roulait des mécaniques ce qui avait le don de l’énerver, mais Micheletto s’était interdit tout geste ou toute remarque à son encontre. A tout prendre le Chondathien était le seul avec lequel un rapprochement était encore envisageable. Après tout, malgré son corps de lâche, il avait déjà prouvé qu’il pouvait se montrer utile quand les choses tournaient mal. Aussi se prit-il à soutenir sa boutade d’un léger rictus. Puis ce fut au tour de Vëla d’y aller de son bon mot.

¤ Bon bin en fait elle n’est pas drôle ¤

L’air contente d’elle-même de la paladin lui donnait l’impression de se trouver face à une lolita de seize ans essayant de donner le change sur son inexpérience au lit devant des garçons plus âgés. Le genre de gamine qui pense tromper son monde à coup de « j’ai déjà fait ». Pourtant, il était certain que la Rashemen n’avait pas souvent du se faire prendre par un homme. Etait-ce arrivé ne serait-ce qu’une fois ? Si les hommes qu’elle avait l’habitude de côtoyer étaient dans le genre d’Elion, il y avait fort à parier que non. Dans le fond c’était peut-être ça qui les rendait si hargneux ces deux là ; une dévorante frustration sexuelle. La bouche du demi-orque se fendit d’un petit sourire amusé. Un instant il s’imagina entrain de fauter avec la jeune femme. Ses cheveux bruns trempés de sueur, sa respiration lourde entrecoupée de gémissements étouffés, la crispation de son visage, tout, jusqu’aux inflexions de son accent dans la prononciation des « ah » et des « oui », lui apparaissait clairement. Son sourire lui arrivait maintenant jusqu’aux oreilles, menaçant même de dégénérer en fou rire. Imaginer la petite valkyrie de Torm se tortillant et glapissant de plaisir entre ses mains était décidément bien trop amusant.

¤ Pour le coup, ça lui passerait sa frustration ¤

Ce fut finalement la principale intéressée qui le tira de son fantasme. D’un geste péremptoire elle lui fit signe de la suivre dans la boutique, lui rappelant par là même leur nouveau rapport d’inégalité. Sans mot dire le prêtre s’exécuta.

¤ En réalité c’est plutôt moi qui me fait baiser ¤

écrit par: Corvo Stern Lundi 27 Janvier 2014 à 17h50
Bien qu'elle n'ait durée qu'une dizaine de minutes, l'attente n'en parue pas moins une éternité au roublard... Mais qu'importe car après tout, Corvo profitait de l'instant, seul avec lui même dans ce fauteuil outrageusement confortable. Il soupira d'aise dans cet ambiance chaleureuse et tenta de se détendre un peu. Il était loin des rapports de force et des chamailleries inutiles de la veille ce qui aidait vraiment, mais son esprit restait pourtant en ébullition. Rien, hormis quelques regards appuyés des catins cherchant à s'attirer les faveurs du jeune homme ne pouvait le sortir de ses pensées.

Qu'allait-il se passer lorsqu'il rencontrerai le marchand , quelle serait sa réaction lorsque le Cormyrien l'aborderait ? Il n’eut pas le temps de réfléchir d'avantage qu'un homme se présenta en haut des escaliers et vînt s’asseoir près de lui un verre à la main. Le bougre était visiblement satisfait de son affaire et Corvo ne pu que se féliciter de cela. Il n'y avait pas chose plus aisée de de faire parler un homme fraîchement libéré de ses tensions sexuelles...
Une fois de plus cette théorie se révéla vraie car a peine le roublard avait t-il engagé la conversation que le bonhomme lui déballait tout sans même le suspecter de quoi que ce soit. Il s'agissait bien de la personne que cherchait Corvo et ce dernier eût l'énorme surprise de se voir proposer une embauche en bonne et due forme...


- Eh bien pourquoi pas. C'est avec joie que j'accepte votre proposition. Je pourrais vous conduire jusqu'au Cormyr sans problèmes, j'y ai une affaire dans la ville de Marsembre. Une fois là bas, le reste du voyage sera une simple formalité pour vous sans aucun doutes.

Corvo souriait à pleines dents, n'en revenant toujours pas de la chance qu'il avait. Après tant de jours à rechercher un groupe avec lequel il pourrait rentrer chez lui. L'occasion était là et bien réelle.
Bien sur, Polby l'avait engagé aussi, mais à Asbravn la situation était différente. Là-bas, le roublard cherchait uniquement une occasion pour fuir la petite bourgade perdue au milieu de nul part. Partir accompagné devait lui procurer un peu plus de sécurité que s'il avait été seul... Et puis vue la confiance qu'on semblait lui témoigner.

Le Chondathien allait questionner plus en avant l'homme sur les modalités de son engagement et la date exacte du départ de la caravane mais il se tut un instant en songeant à son associé Loren.
Il se remémora ce dernier le poussant à aller de l'avant, à vivre ses propres expériences lorsque son père faisait tout pour le dissuader de devenir ce que l'on appelait communément un aventurier. Loren devait être prévenu mais que dirait-il à Corvo lorsque celui-ci une fois rentré lui dirait qu'il avait rencontré les membre d'une guilde du Nord et qu'il avait croisé la route du Culte du Dragon ?
Non en réalité Corvo ne pouvait se résigner à laisser passer une chance comme celle-là. L'aventure qu'il commençait avec cette clique hétéroclite de fanatiques, de caractériels et de bagarreur devait l'amener à quelque chose de plus grand que les enfantillages de ces deux derniers jours. Le roublard en était persuadé.


- Pardonnez mon empressement, je viens de réaliser qu'une tâche risque de me retenir plus que de raison ici. En revanche c'est à mon tour de vous faire une proposition. Marsembre se trouve sur la route de la Sembie après Suzail. Vous y passerez forcement lors de votre voyage. La seule chose que je vous demande c'est d'y faire une halte et de rendre visite à mon associé Loren dans le quartier Marchand. Notre boutique s'appelle le Diamant Noir. J'indiquerai dans mon message qu'il vous rétribue à hauteur de cents pièces d'or. Vous gagnerez qui plus est de solides contacts commerciaux dans cette ville. N'hésitez pas à vous entretenir de vos affaires avec lui. Qui sait ce que Waukyne réserve à d’honnêtes marchands comme nous ?

L'homme prit du temps avant de répondre. Il devait certainement avoir l'esprit encore embrumé par les endorphines libérées lors de sa joute sexuelle ou bien était-ce l’alcool qu'il sirotait qui lui montait à la tête ? Corvo ne perdit pas un instant et avait déjà sorti de son sac tout ce qui était nécessaire pour écrire son message. Il y relatait tout ce qui s'était passé depuis qu'il avait quitté son amis. Lorsqu'il eût terminé, il le scella à la cire en imprimant le sceaux à tête de corbeau gravé sur sa chevalière. Puis tendit le document au marchand en attendant sa réponse.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 27 Janvier 2014 à 23h47
La face à face dura un petit moment. Il était fort probable que le soudard ne devait pas se douter que son avenir était entrain de se jouer alors que les Yeux de Heaum regardaient l’aura de son âme. Elion d’Alusaire fut certain d’une chose, cet homme là n’avait rien de maléfique en lui. Certes ce genre de pilier de comptoir n’avait pas une âme d’une pureté immaculée comme celle que pouvait bien avoir Vëla, mais il n’avait rien à voir avec un être comme Micheletto.

Cette certitude amena le paladin à toute la réserve nécessaire de sa réaction. Aidé en cela par le barman qui rappela l’ivrogne de service, sans doute plus pour la tranquillité de la clientèle dépensière que pour autre chose. Le dénommé Kolum tourna les talons et commença à s’éloigner. Le chevalier des Yeux Vigilants commença à se détendre, bien que son dégoût pour se genre d’individus ne cessa de monter au fur et à mesure que le danger immédiat s’éloignait.


¤ Quelle tristesse de se mettre dans un état pareil, pauvre homme que cherches-tu à oublier où à surmonter ? Regarde-toi, tu arrives à peine à mettre un pied devant l’autre et tu veux chercher le conflit ? L’alcool est vraiment un venin pourrissant l’âme et le corps. Que Heaum te viennes en aide et qu’il te fasse redevenir un homme. ¤

Des souvenirs revenaient en tête du paladin. Ca ne remontait pourtant pas si loin que cela, mais pour Elion d’Alusaire ça semblait déjà être une éternité. Il était encore un enfant quand lui et Hector s’était arrêté dans une petite bourgade dont le paladin avait oublié le nom et même où cela se trouvait exactement. Toujours était-il que cette bourgade était sous la domination d’un riche propriétaire terrien. Ce dernier était bon et traitait avec respect ceux qui travaillaient pour lui. Mais son fils faisait régner la terreur chez les adolescents du secteur. Ce que l’on pouvait appeler une petite frappe, mais qui avait prenait inexorablement la voie du mal. Il n’était pas encore gangréné par les ténèbres, mais si l’on n’y faisait rien il deviendrait sans aucun doute l’un de ses serviteurs . Raquettes, humiliations, et violences était le lot quotidien du jeune, dès que son père avait le dos tourné. Profitant de l’influence de son père, le caïd faisait la pluie et le beau temps chez les jeunes et les moins jeunes travaillant pour son père.

Hector avait bien expliqué les choses à son écuyer et il l’avait missionné pour tenter de mettre un terme à ces exactions. Mais avant ça, Hector avait fait boire l’apprenti paladin. Obéissant Elion avait bu, n’ayant guère l’habitude l’ivresse ne tarda pas à le gagner le rendant plus sûr de lui. Hector laissa boire et boire l’écuyer, tant et si bien qu’au moment de la rencontre Elion d’Alusaire était complètement ivre. Missionné, il admonesta le caïd et son petit gang. L’aasimar tenait à peine sur ses jambes, mais il se sentait fort comme lion. Sans doute un peu comme Kolum en ce moment même. Le combat fut de courte durée, le petit groupe tomba sur l’écuyer et commença à frapper. Les réflexes diminués, son équilibre plus que précaire la défaite était jouée d’avance. Elion prit une dérouillée comme il n’en n’avait peu connue. Le groupe de jeunes déchaînés ne laissèrent le jeune homme qu’après l’intervention d’Hector. L’aasimar était laissé pour mort, il lui fallu plusieurs heures pour reprendre connaissance. Certes le paladin aurait pu soigner son jeune écuyer. Mais ce n’était pas comme ça, que le mentor donnait ses leçons.

Elion mit plusieurs jours pour se remettre de ses blessures. Il avait apprit dans sa chaire les méfaits de l’alcool et de toutes les substances qui diminuaient la vigilance sacro-sainte des serviteurs de la Sentinelle Eternelle. Lorsqu’il fut remis de ses blessures, Hector lui ordonna retourner faire son devoir envers Heaum et soustraire les honnêtes travailleurs à la terreur que le gang faisait peser sur eux. Cette fois-ci, le paladin y alla seul et sobre. Les choses furent très différentes, lorsque l’apprenti paladin en pleine possession de ses moyens. Un à un, il mit hors d’état de combattre les membres du gang. Quand au caïd, il fut remis à son père avec la liste de tous ses méfaits. L’effet conjugué de la punition paternel et la promesse du l’écuyer de revenir si le jeune homme ne changeait pas de ligne de conduite.

Depuis cette expérience, Elion d’Alusaire n’avait plus jamais bu une goutte d’alcool ni consommé aucune drogue pouvant d’une manière ou d’une autre altéré ses capacités physiques, intellectuelles ou de fausser son jugements. Comme de nombreuses autres leçons apprises, l’apprentissage de celle-ci s’était fait dans la douleur. Mais elle resterait gravé dans l’esprit de l’aasimar jusqu’à la fin de ses jours.

Sensibilisé à ce problème, le chevalier des Yeux Vigilants avait eu depuis ce jour, de nombreuses occasions de pouvoir observer les méfaits de l’abus d’alcool. Et en ce jour, il en avait encore un bel exemple.

Lorsque l’ivrogne fit demi-tour pour revenir sur ses pas et venir se planter contre lui pour souffler son haleine fétide au visage. L’aasimar fut à nouveau tendu comme la corde d’une arbalète. Au moindre geste brusque du soudard, il le repousserait avec force pour remettre un espace de sureté entre lui et l’alcoolique. Il n’y aurait aucune gloire et aucun honneur à défier un homme complètement saoul et le paladin n’avait aucune envie d’entrer dans le jeu de l’homme. En outre, il n’avait pas non plus envie d’attirer l’attention d’avantage sur Polby et Délun. Pour autant, il n’allait pas non plus reculer devant l’homme et le laisser approcher d’avantage de deux autres membres de la Compagnie des Marches. Sachant pertinemment qu’il ne servirait à rien de vouloir tenter de raison cet individu, il resta sans dire un mot.

Toujours aussi droit et aussi froid que du marbre, le paladin baissa un peu la tête et plongea à nouveau son regard mort, dur et sans émotion dans celui de l’homme.


¤ Va-t-en !?! Par Heaum va-t-en pauvre homme, retourne à ton vice et laisse nous en paix. ¤

écrit par: Théodus Mercredi 29 Janvier 2014 à 22h09




Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
28 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : grand soleil, 12°
Moment : vers 13h45








Narration Elion :


- Messire !

La voix de Polby s’éleva clairement dans la taverne, car tous les clients s’étaient tus, attendant la réaction d’Elion. Tous pensaient que l’ivrogne allait se faire remettre violemment en place par le solide guerrier qui pour l’instant n’avait pas bronché. Mais le chef de phalange avait décidé d’intervenir. Le garde se tourna vers l’halfelin qui venait de sauter à bas de son banc et qui lui dédiait un sourire amicale.

- Messire, répéta Polby. En tant que voyageur venu de contrées lointaines, je suis content de rencontrer un fier garde de l’une des prestigieuses maisons marchandes d’Iriaebor, dont la renommée arrive loin de part Faerûn.

Le chef de phalange marcha vers le bar et le garde lui emboîta le pas, oubliant Elion.

- Aussi j’espère que vous accepterez que je vous paie un verre à la santé de cette belle ville prospère. Tavernier, servez à monsieur ce qu’il désire. Bonne journée, Messire.

Lançant une pièce sur le bar, le hin revint à la table où il reprit place sur le banc, adressant un sourire à Elion.

- Merci d’avoir su garder ton calme d’une manière si admirable. J’espère que cet ivrogne va nous laisser tranquille. J’ai faim.

Et avec un plaisir évident, il attaqua son assiette qu’il n’avait pas encore touchée.




Narration Corvo et Moira :

Le caravanier adressa un sourire calculateur à Corvo :

- Marché conclu, l’ami, dit l’homme qui se saisit de son parchemin. Redonne moi les renseignements que tu viens de me dire. Je veux être sûr d’avoir bien compris.

Corvo répéta ses instructions puis se leva et quitta l’établissement. Ayant réalisé tout ce qu’il souhaitait faire en arrivant à Iriaebor, il décida d’essayer de retrouver Belgos. Mais c’est sur Moira qu’il tomba.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 30 Janvier 2014 à 11h38
Le face à face dura à nouveau un petit moment, comme si le temps s’était suspendu dans la taverne, le silence s’était abattu sur le lieu. Le chevalier aurait préféré qu’il en soit autrement, car maintenant que tous les regards devaient être posés sur eux, le garde marchand n’aurait probablement pas d’autre échappatoire que de passer à l’attaque pour garder sa fierté et sa crédibilité de garde. Elion d’Alusaire s’en serait bien passé, non pas qu’il craignait d’affronter cet homme, mais il n’en ressortirait rien de bon, aucune gloire et surtout aucun honneur. La seule chose positive pourrait être de lui faire passer la même leçon de vie que celle qu’Hector lui avait fait apprendre. Pour autant le paladin doutait qu’à cet âge là, le dénommé Kolum pourrait en tirer une quelconque leçon, si ce n’était un esprit de vengeance.

Heaum avait dû écouter sa prière, car un évènement inattendu arriva. La voix de Polby atteignit l’oreille de l’aasimar. Le Hin fit la seule chose à faire en cet instant critique. Il détourna l’attention du garde et de fait, il détourna également la tension qui s’était créé dans cet établissement. De façon adroite et peut-être un peu fourbe aux yeux d’un paladin de Heaum, Polby entraina l’ivrogne vers son lieu de prédilection : le comptoir.

Le serviteur de la Sentinelle Eternelle retrouva sa place à coté de Délun et continua de suivre son chef du regard. Comme à son habitude, le visage de l’aasimar resta impassible, mais dans son esprit c’était une certaine forme de dégoût qui dominait. Il parla pour lui-même autant que pour Délun.


- Quelle misère de se mettre dans des états pareils !

Polby revenait déjà à table, laissant l’alcoolique à son verre. Lui aussi reprit sa place, ils allaient pouvoir reprendre le cours de ce qu’ils faisaient là où ils l’avaient laissés. Pour autant, Elion ne lâcherait pas son attention pour autant et continuerait de surveiller le garde du coin de l’œil. Le Chevalier des Yeux Vigilant inclina la tête aux paroles de Polby.

- Ce n’est pas un mauvais homme et, il n’y a pas eu de réelle offense. Je ne sais ce qu’il a dû traverser pour se retrouver saoul au Zénith approchant, mais puisse son dieu lui accorder la miséricorde. Pour le reste, je ne sais trop ce qui est le pire. Ce prendre une raclée devant cette assistance où le pousser vers son vice en l’encouragent à boire ? L’objectif est atteint, et je vous en remercie Polby, mais voilà bien des moyens que mon Code m’interdit. Je ne peux pousser un homme faible vers ses démons. Enfin… je vous souhaite un bon appétit. Et… ne buvez pas trop.

C’était assez rare, voir exceptionnel, mais il arrivait de temps à autre que l’aasimar se laisse aller à la pratique de l’humour dans les moments de calme. Mais bien souvent, il fallait avoir pratiqué Elion depuis longtemps pour voir qu’il s’agissait bien d’humour. Dans le cas présent, vu le visage de marbre du Chevalier, il aurait tout aussi bien pu agir d’un avertissement.

Il était grand temps de remplir ce corps de nourriture et donc d’énergie pour la suite de la journée. Elion d’Alusaire pensa à Vëla et Belgos qui parcouraient les rues d’Iriaebor, il espérait que tout se passait pour le mieux pour eux. Quand aux mercenaires, il ne pouvait qu’espérer que ces derniers n’étaient pas entrain de les vendre au plus offrant. Il n’en dirait rien, mais il avait hâte de voir ses deux compagnons sain et sauf.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 30 Janvier 2014 à 19h19
Corvo franchi à nouveau la lourde porte de la maison close. Comme il s'y attendait, le grincement des gonds attira le regard des gens qui passait à proximité. Ce fût là quelque peu ironique car bien qu'il n'eut pas finalisé la moindre affaire avec une catin, il affichait une mine béate. Il était soulagé d'avoir pu transmettre son message et avait la certitude que le caravanier honorerai sa part du contrat...
Le roublard traversa la rue et alla rechercher sa monture à la taverne. Il jeta un coup d'œil attentif aux alentour afin d'essayer de repérer la silhouette de Belgos qu'il avait abandonné à son entrée dans la taverne.


¤ Il ne dois pas être très loin, je devrais le retrouver facilement. Vaudrait mieux pas que je rejoigne le groupe tout seul sinon je vais subir le courroux divin de nos fières paladins.¤ se dit-il, sarcastique, en pensant aux réflexions qu'il aurait à subir si jamais il revenait sans avoir respecté l'ordre de ne pas se séparer...

Guidant l'équidé par la bride, il remonta la rue d'un pas nonchalant à la recherche du sous-officier de la Compagnie des Marches. Qu'allait dire le rôdeur lorsqu'il le retrouverai ? Peut-être lui ferait-il une réflexion sur le fait qu'il n'avait pas à s’éclipser de la sorte malgré ses ordres ?


¤ Si ce n'est que ça, c'est pas grave. ¤ songea le jeune homme, car après tout, personne ne saurait jamais qu'il avait failli fausser compagnie au groupe... Au pire on verrait qu'il n'avait rien acheté en ville malgré ce qu'il avait déclaré à leur arrivé à Iriaèbor. Corvo s'était en plus donné bonne conscience en n'acceptant pas l'avance de solde de Polby.
Une chose était clair dans l'esprit du voleur, il resterai avec ses compagnons le plus longtemps possible désormais. Il aurait bien le temps de voir si son pressentiment de risquer de passer à côté de quelque chose s'il ne restait pas avec eux valait vraiment la peine de ne pas rentrer chez lui...

Alors qu'il arrivait à une intersection avec une rue perpendiculaire un peu après l'endroit où il avait laissé Vëla et Micheletto, il aperçu Moira. La grande guerrière dont la silhouette se démarquait sans peine d'une bonne tête de la plupart des passants semblait prendre le chemin de l'auberge où se trouvait leur chef. Il accéléra le pas pour revenir à sa hauteur.


- C'en est fini pour vous aussi, les affaires ont été bonnes ? Dit-il pour l'interpeller . J'ai perdu Belgos qui doit trainer dans les parages. Peut-être a t-il été s'assurer que notre ami Micheletto possède toujours une tête sur ses solides épaules ou que Vëla n'a pas été arrêtée pour tentative de meurtre sur le malin. continua-t-il avant de marquer une pause puis de reprendre à nouveau. Je voulais vous poser une question; vous êtes surement plus habituée que moi pour ce genre de mission donc d'après vous, quelle pourrait-être la raison pour laquelle Polby a augmenté notre solde de manière aussi soudaine? Le Hin semble avoir de sacrées ressources financières donc pourquoi n'en profite-t-il pas pour étoffer son escorte?

Corvo réalisa que depuis le départ d'Asbravn, il n'avait quasiment pas parlé avec la guerrière. Son expérience semblait être prise à la légère pour le moment et Corvo se disait qu'elle serait rapidement un pilier de ce groupe. Mais il était difficile de s'imposer avec deux paladins dans un si petite compagnie...

écrit par: Moira Jeudi 30 Janvier 2014 à 23h05
Moira était sur le point de rejoindre les autres quand Corvo fit son apparition, comme sorti de nulle part. Elle ne s'attendait pas vraiment à le revoir aussi vite, tant il semblait avoir pris une direction radicalement opposée tout à l'heure. La guerrière tourna vers lui un regard quelque peu ombrageux, avant de découvrir où il voulait en venir.

-Pour Belgos je ne sais pas, mais les autres sont juste là, répondit-elle en désignant l'étal de l'armurier.

C'était plutôt étrange, le rôdeur n'avait pas vraiment manifesté une envie de vadrouiller en ville, pourquoi aurait-il quitté Corvo sans le prévenir? A moins que ce ne fut l'inverse... par discrétion, elle préféra ne pas le questionner à ce sujet. Quoi qu'il en fût, le demi-elfe n'était nulle part en vue, il ne restait qu'à assumer qu'il était retourné aux portes pour retrouver Polby. Après tout, qu'un rôdeur puisse se perdre serait assez ironique.

Le jeune cormyrien s'étonnait également de la soudaine multiplication de la solde, révélant au passage son inexpérience du métier. Bien qu'il semblait capable en bien des égards, Moira avait espéré qu'il fut dans le bain depuis un peu plus longtemps. Il fallait bien débuter un jour, mais Polby s'acharnait à les mener à l'aveuglette, ce qui n'était pas les meilleurs conditions pour apprendre les ficelles de la chose. Moira inspira assez visiblement avant de lui répondre :


-Et bien, généralement, cela signifie que l'employeur reconnait que la mission va être finalement beaucoup plus dangereuse que prévu. Une façon implicite de dire : "d'accord, je vous ai un peu menti sur les réalités de la chose, mais ne vous énervez pas : voilà de quoi faire passer le cornichon".

Elle haussa ses vastes épaules, presque avec fatalisme.


-Quand à savoir pourquoi Polby n'emploie pas ses ressources à meilleur escient, c'est très simple : il est simplement incompétent en la matière. Vous avez peut-être remarqué hier soir que Belgos s'est entretenu discrètement avec lui : je pense que c'était justement à propos de sa manière de gérer les choses. Mais tous autant qu'ils sont, j'ai l'impression que leur plus grande peur est que nous les trahissions pour une meilleure paye...

Elle ponctua cette dernière phrase en laissant entendre qu'elle trouvait cette idée complètement ridicule. En effet, les mercenaires professionnels avaient plus de conscience que ne semblait croire la Compagnie des Marches. Cela avait commencé avec Vëla, qui dès le premier soir avait proposé de payer un supplément sur sa fortune personnelle, puis en leur faisant jurer leur grands dieux qu'ils ne failliraient pas à leur parole. C'était pourtant simple à comprendre : quelqu'un qui retournerait sa veste ne retrouverait rapidement plus de travail : les rumeurs couraient vite dans le milieu, et personne ne voulait d'un traître pour assurer ses arrières. L'argent était peut-être leur motivation, mais la réputation était tout aussi importante dans ce métier. En fait, la seule raison pour laquelle un mercenaire romprait son engagement, (et ce sans pour autant rejoindre le camp d'en face) c'était s'il estimait que ce qu'on lui demandait dépassait le cadre de son contrat initial. D'où peut-être la surenchère de Polby.

Ce faisant, Moira se dirigea tranquillement vers Micheletto et Vëla. Cela rassurerait cette dernière de les savoir tous réunis.

écrit par: Belgos Dalaèl Vendredi 31 Janvier 2014 à 15h20
Quel âge avait-il? 13 peut-être 14 ans la dernière fois qu'il était venu à Iriaebor avec sa mère. La Cité des Mille Flèches avait impressionné Belgos Iuadwall, son oncle paternel l'avait prit sous ons aîle pour le forme à l'art du pistage avec son cousin germain, Risiaw et son demi-frère Kylaïs. Si le premier était un fougueux excessif, bien trop téméraire et arrogant, ce dernier était tout l'inverse. Il était son demi-frère, le dernier né, sa mère était morte en couche depuis des années avant que son père ne se décide à prendre pour femme une humaine. A l'annonce de la grossesse de Morgann, il avait été le premier à se réjouir de la grossesse et de l’arrivée d'un enfant dans la fratrie. De quarantes ans son ainé (Oui, un elfe devient adulte après cent ans...), Kylaïs et Belgos entretenait pourtant une relation fusionnelle.



Le départ de Corvo, pour le moins énigmatique n'avait pas manqué de laisser petit quelque chose d'amer à Belgos, il ne fallait pas le prendre pour un lapin de six semaines et encore moins croire que Bon s'écrivait avec un C. Il l'avait laissé partir et voguer vers d'autres destinations qui certainement demeuraient plus appropriées à la dimensions et aux aspirations de cet humain. il savait désormais à quoi s'en tenir. Entre un roublard pas si intelligent que ça, une mercenaire à l'égo démesurée et aux conclusions hâtives tout comme cette petite frappe de demi-orque qui se prenait presque comme Ao, voilà ce que représentait l'autre moitié de leur groupe. une merveille et chacun d'entre eux les prenait pour des incapables. Belle image qu'ils véhiculaient depuis le début ! Heureusement, ils méconnaissaient Elion et Vëla, qui malgès ce qu'ils reflétaient étaient de loin ceux en qui Belgos aurait remis sa vie entre leur main sans ciller un instant.

Belgos s'était retourné doucement en entendant le son de cette voix qu'il ne connaissait que trop bien. Quelle chance avait-il de pouvoir rencontrer l'un des ses frères, pardon, demi-frère au cours de cette mission? A priori, Tymora lui avait de nouveau sourit, et cela lui changeait agréablement de sa misérable mission à Port énigme ( Une hérésie), un exemple parmi tant d'autre.

en se retournant, il reconnut sans peine la silhouette de ce frère bien aimé et les yeux violets de Kylaïs qui reflétaient toute la noblesse de sa race.

- soupira Belgos en sylvestre. les larmes aux yeux.

Deux autres elfes l'accompagnaient,tout comme son frère, ils portaient un tatouage aux motifs compliqués partant de la base du cou à remonter un peu au desssus de l'oreille. Il les reconnut tous les deux

- Kanaw et Drewall, les fils du chasseur nocturne ! Quelle joie de voue revoir.

Ce fut embrassades et accolades vigoureuses. Belgos n'en revenait pas, il avait une occasion unique de renouer des liens avec les siens. Depuis combien de temps n'avait-il pas de nouvelles? Il était incapable de le dire.. Son frère s'agenouilla auprès de Sherkan et lui passa la main sans son épaisse fourrure héritée de ses ascendances nordiques. il le présenta comme son compagnon animal. Kylaïs continua à parler à Belgos



Ils avaient escortés une caravane pour gagner quelque argent avant de retourner vers la forêt des Ombres où l'attendait les leurs. Kylaïs jeta un regard lourd de sous entendu à Belgos.

- Notre père serait le plus heureux des pères si tu nous revenais mon frère...

Belgos s'avança, là seul au milieu de cette cité qu'ikl n'avait paas arpenté depuis quinze ans, il mit une main sur l'épaule de son frère et continua à parler en sylvestre.



Le sourie que lui renvoya son frère fut suffisant à le convaincre de s'accorder ces moments rares de retrouvailles.



A ce moment précis de leur aventure, alors que chacun vaquait à ses occupations, Belgos pouvait légitimement prétendre à faire la même chose. Par contre pour revenir en temps et en heure à son rendez-vous c'était autre chose.

- Allons partager des souvenirs et évoquer l'avenir mon frère. L'auberge de la Wyverne errante est toujours sur pieds...

L'auberge de la Wyverne errante, c'était en ce lieu qu'ils avaient prit leurs quartiers pour la première fois...quels souvenirs....

- Oui allons partagez et communier ensemble mon frère.répondit simplement Belgos...

écrit par: Micheletto Dimanche 02 Février 2014 à 01h12
Micheletto ouvrit les yeux. Si le réveil était pénible, cette fois du moins son sommeil n’avait pas été troublé par des cauchemars. Doucement il décolla sa lourde tête du montant de la fenêtre contre laquelle il était appuyé. Celle-ci semblait donner sur une rue qui lui était parfaitement inconnue. Alors qu’il achevait de se redresser son cou craqua bruyamment. La décharge de douleur qui se répandit le long de ses vertèbres acheva de le tirer de son état de semi-endormissement. Enfin il pouvait commencer à s’ouvrir à son environnement direct. Son regard glissa sur divers rayons tous pleins d’armes, d’armures et d’utilitaires en tout genre. Mais où pouvait-il bien se trouver ? La réponse était pourtant là, toute proche, mais les épaisses brumes dans lesquelles se débattait son esprit l'empêchaient d’y voir clair. Il continua à parcourir la salle des yeux, jusqu’à tomber sur une jeune femme. Vëla ! Ca y est, les souvenirs lui revenaient. Il se trouvait à Iriaèbor et il accompagnait la paladin faire des emplettes. Par les dieux, combien de temps s’était-il assoupi ? En tout cas pas assez longtemps pour s’épargner les hésitations de la folle de Torm. Au rythme où allaient les choses il pouvait bien dormir jusqu’à ce soir.

¤ Je te jure, les femmes et le shopping ¤

Au fond de la boutique il reconnu Moira. Un instant il pensa la rejoindre pour faire un brin de causette, puis se ravisa, se rappelant de la désagréable habitude qu’avait la guerrière de ne pas retourner les questions qu’on lui posait. Non pas que les longs silences ne le gênassent le moins du monde, mais quitte à se taire, autant se ménager un peu d’espace. Sur ce raisonnement des plus prosaïques, le prêtre se leva et s’étira longuement. Lentement il passa devant les différents étalages. Malgré sa taille modeste la boutique était plutôt bien achalandée. Finalement après en avoir fait deux fois le tour, il se résolu à rejoindre Vëla. La jeune femme était occupée à admirer une dague dont les courbures meurtrières tranchaient singulièrement avec le type d’arme qu’il avait l’habitude de la voir porter.

- Une belle arme de fourbe. Je suis pas fan mais si je devais tuer quelqu’un je pense que j’utiliserai un truc dans le genre.

Il gratifia sa vis-à-vis d’un sourire entendu. A son tour il se saisit d’une arbalète qui se trouvait devant lui et fit mine de l’inspecter.

- J’ai repensé à ce que tu as dit tout à l’heure, sur le fait de t’étriper tout ça. Je pense qu’on est parti du mauvais pied tout les deux. Tu es restée sur les résultats de ton détecteur à méchant et de mon côté j’ai rien fait pour dissiper ce malentendu. Je suppose que si on veut avancer il faut qu’il y en est un qui fasse le premier pas alors je vais essayer de t’expliquer un peu quel type de gars je suis.

Il marqua un court silence, posa l’arbalète sur l’étale devant lui et entrepris d’y engager un carreau.

- De là d’où je viens, choisir entre le bien et le mal c’est un luxe que peu peuvent se permettre. En fait la plus part du temps tu dois choisir entre la vie et la mort. Alors tu fais des choix, puis après tu dois vivre avec ces choix…Il repensa aux corps décharnés de ses parents adoptifs qui quelques heures auparavant lui étaient apparus en songe. Et finalement tu deviens ces choix. Je ne savais pas que j’étais devenu mauvais avant que toi et ton petit copain vous me l’appreniez. Dans le fond je n’en suis toujours pas convaincu. Tout ce que je sais c’est que je ne veux pas mourir, ah ça non ! C’est pas grand-chose quand on y pense, c’est même plutôt naturel et pourtant pour moi ça a impliqué tant de choses… juste parce que je refusais de me laisser tuer. Tu me diras peut-être que c’est mauvais mais si aujourd’hui je suis encore en vie, c’est parce que je n’ai jamais hésité à tuer tous ceux qui voulaient me voir mort.

Sur ces mots Micheletto se saisit de l’arbalète qui se trouvait toujours devant lui et la pointa en direction du visage de la paladin.

- Qui que ce soit ! Alors ça fait quoi Vëla de se faire menacer avec une arme ? C’est pas drôle hin ? Surtout qu’à cette distance je vise encore mieux que Belgos.

La tension était extrême et le demi-orque sentait bien qu’il ne valait mieux pas trop faire trainer les choses s’il ne voulait pas finir transpercé par la lame de Moira.

- Et maintenant, si je veux vivre il va falloir que je te tue c’est ça ? Puis que je tue Elion et après tout le groupe ? Ba oui, ils vont surement vouloir te venger, je n’ai pas le choix. Et puis toute la Compagnie des Marches. C’est sans fin… Ou alors on arrête.

Il reposa l’arbalète sur son présentoir.

- On oublie toutes ces conneries de serments, de mal, de menaces et on se laisse vraiment une chance. Une chance, comme deux gens normaux.

De la poche de sa cape il tira un petit carnet.

- Je sais que tu dois te dire que j’essaie de te tromper. Tu vois hier quand tu voulais me tuer, tout ce qui a retenu ta main c’est que je sais ce qui est arrivé à ton père n'est ce pas ? En fait quand on y pense cette information j’aurai tout intérêt à la garder pour moi si je veux pas perdre ma tête. Et bien tout ce que je sais me vient de ce carnet qui me vient lui-même de mon père.

Sans avancer, des fois que la jeune femme ait l’idée de lui mettre un coup de dague dans le buffet, il lui lança le carnet. Cela fait, il retira son gant lui tendit la main.

- Est-ce que tu penses que tu peux nous donner une chance Vëla ?

écrit par: Vëla Dimanche 02 Février 2014 à 23h47
Dans son inspection de la dague qui lui faisait miroité un assassina en règle, la folle de Torm vit sur son coté droit le malin Micheletto qui s'approchait. Dans une déformation toute professionnel, la jeune fille tournait la lame vers son bras droit en tenant fermement la poigne de la dague; une technique que lui avait montré les moines de l'Ordre du Corbeau. D'ailleurs selon eux c'était la seul manière de tenir un poignard, lame vers le bas. Pour avoir utilisé cette façon de faire quand elle avait étripé son agresseur d'un viol, elle c'était aperçu qu'effectivement le pauvre bâtard demi-orque qui avait osé attenter à sa virginité avait fini sans aucun sang en lui; saigné comme un porc en très peu de temps. Sa pensée lui revint quand Micheletto lui proposait une façon de faire intéressante. Se tournant vers lui elle dit sur un ton simple...

- Cette lame est loin d'être une arme de fourbe, c'est plutôt une ingénierie de confection meurtrière, fait pour entamer une hémorragie interne, en fait cette lame tue proprement, tout parfait pour moi cela et pour vous aussi!? -

Le regard qu'elle lui portait était froid mais aimable. La suite des dires de Micheletto lui plaisait, elle écoutait avec attention mais ce qui retenait son attention était les manoeuvres qu'il osait faire en pleine boutique.

* Pauvre fou, en Rashéménie tu serait déjà mort d'engager un carreau dans cette arbalète en pleine boutique.*

Se disait-elle et en même temps à lui, mais il ne pouvait malheureusement pas comprendre. La suite était touchante, sensé, probable et prévisible. Sur sa route elle avait tant de fois rencontré le même type d'homme qui ignorait simplement le fait qu'ils étaient malin. Si facile de refuser de voir la vérité et si difficile d'y remédier. Micheletto lui faisait pitié et c'était surement pour cela qu'elle avait retenu son bras la veille.

La fin eu un certain panache, un geste qu'il regretterait amèrement en temps et lieu. Par deux fois qu'il osait la menacer et cette fois la folle de Torm restait de marbre. Elle leva la main en direction du boutiquier pour qu'il n'intervienne pas.
Tout son intérieur était calme, paisible et affuté. Si au moins il savait combien de fois la jeune fille avait-elle vu la mort de près et son attitude le confirmait a son interlocuteur. Le malin poursuivit avec affront allant même jusqu'à lui proposer d'oublié le tout.

* Décidément Micheletto tu as de la purée entre les deux oreilles.*

Se disait-elle en regardant la pointe du carreau qui espérait-elle, lui transpercerait la tête... Mais non, le malin n'avait pas osé terminer ce qu'il avait commencé.

* Voilà ta rédemption Micheletto, tu vient de laisser percer la lumière qui se terrait en ton coeur. L'Amour est au coeur du Mal! Tu as échoué Micheletto. Tu est perdu, sans sentier, tu vient juste de quitter le tient en d'emprunter un chemin tortueux que tu ne connait pas.*

C'est yeux pairs et d'acier ne lâchèrent pas le regard du demi-orque jusqu'au moment que celui-ci déposait l'arbalète armé sur le présentoir. Sans un mots la Paladin avançait d'un pas, puis d'un autre, s'approchant à une longueur de couteau entre elle et le malin pendant que celui-ci fouillait dans le pan de sa cape. En d'autre lieux, le demi-orque aurrait sans doute tenter de ramasser ses tripes qui se seraient déversé de son corps mais la Paladin ne pouvait se permettre d'avorter leur mission et surtout pas dans une boutique d'arme et dans une ville qui plus est. Il lui lançait un carnet qu'elle attrapait et continuait de l'écouter en disposant du nouvel objet dans sa ceinture. Elle aurait tout loisir de le lire plus tard.

La fin de la présentation burlesque du malin lui valait bien un rire franc, qu'elle ne put s'autorisé puis d'une voix douce, sans reproche elle laissait aller...


- Micheletto, vous parlez pour ne rien dire, vous vous contredisez en plus de ne pas mettre votre menace à exécution. J'avoue que votre histoire ma émue, elle ressemble à la mienne, car sachez, qu'avant de rencontrer les moine de l'Ordre du Corbeau, toute notre famille était dans la même situation que la votre; nous étions tous dans l'ignorance de notre situation, nous n'avions pas trouvé notre véritable sentier, nous étions égaré dans le mal, sans même le savoir et le plus grave dans ceci, Micheletto, c'est que ne pas savoir est la pire des situations qui peut survenir dans le vie d'un homme. Votre perte Micheletto viendra de vous même, vous parlez trop au lieu d'agir et se que vous portez entre les cuisse et bien vous ne les méritez pas, pas encore, car la peur vous habites.-

Étant rendu à la hauteur de l'arbalète, elle s'en saisi, la désarmait puis reposait le carreau sur le comptoir en disant au vendeur, qu'elle prendrait aussi ce carreau, avec la chemise de maille de maître, la lance d'arçon, la dague de maître, 6 flèches tonnerres, 6 de maîtres et un ensemble de 5 explosives.

Se retournant vers Micheletto elle ajoutait ...


-Ce qui a retenu mon bras hier ce n'est pas ce que vous aviez en renseignement sur mon père, mais bien mon engagement à cette mission, si je vous tolère parmi nous c'est grâce à Polby, sans lui vous ne seriez plus mais sachez une chose, le fait que vous vouliez vraiment que les choses puisse allez mieux entre nous prouve qu'au fond de vous même Micheletto, vous voulez une paix d'âme, et c'est pour cela, seulement, que je ne dirai rien sur ce que vous venez d'oser pour la deuxième fois. Si vous vous donnez la chance d'emprunter la bonne voix Micheletto, je reviendrai sur ma décision de vous prendre en duel à la fin de cette mission pour nettoyer les affronts que vous avez idiotement perpétrer envers moi et mon Dieu.-

Un instant de silence puis son regard se posait sur la main dénudé de Micheletto et ...


-Remettez votre gant et ayez de la parole la prochaine fois, ce que nous avons besoin dans le groupe, ce n'est pas des paroles, mais bien des agissements.-

C'est à ce moment qu'elle entrevit Moira, le temps était compté, fallait revenir vers le groupe.

écrit par: Moira Lundi 03 Février 2014 à 10h48
Droite comme une statue, à quelques mètres à peine, Moira observa la scène sans un mot. Elle gardait nonchalamment Scathach sous la main, même si elle ne s'était jamais vraiment inquiétée de ce qui allait se passer, même quand Micheletto s'était mis à brandir cette arbalète. L'intention du demi-orc avait été assez claire dès le départ : donner une leçon de chose à la paladine. S'agissait-il de la tuer, en plaidant l'accident par exemple, il ne l'aurait sûrement pas prévenue. De plus, même s'il pouvait parfois agir impulsivement, il avait bien compris les conséquences d'un tel acte : une vie ou presque de cavale, à échapper à tout les Elion et Belgos que pouvait compter la Compagnie des Marches.

Et au final, prendre autant de risques ne fût pas vraiment récompensé. L'argumentaire de fond de Micheletto se tenait : le monde est injuste, et quand on naît du mauvais côté de la barrière, s'interroger sur la moralité de ses choix est un luxe qu'on ne peut pas se permettre si on veut vivre un jour de plus. Il fallait reconnaître encore une fois au demi-orc des qualités oratoires assez surprenantes vu ses origines, mais après l'avoir vu faire usage d'un sort hier, nul doute qu'il devait avoir un parcours hors du commun. Par contre, la petite mise en scène s'avéra contre-productive : plutôt que de séduire par son audace, le geste apparu plutôt comme un nouveau test des limites de la patience de Vëla.


*Il a voulu trop en faire...*

Ce n'était vraiment pas Moira qui viendrait lui donner des conseils en rhétorique. Mais parfois, "moins c'est plus", et le style laconique avait ses avantages. La réponse de la Vëla, en revanche, était assez ahurissante : elle affirmait comprendre sa situation, laissant entendre qu'il y avait espoir pour lui de revenir dans de bonnes grâces s'il se montrait honnête et vertueux, "trouver la lumière" et toute cette belle philosophie, et dans la même phrase le traita de lâche, lui reprochant même de ne pas avoir eu le cran de tirer. Moira avait déjà remarqué que la paladine avait parfois de drôles de formulations, mais qu'espérait-elle gagner à souffler ainsi le chaud et le froid? Certes, Micheletto n'avait pas été très adroit dans sa démonstration, mais de là à lui renvoyer sa tentative de réconciliation dans la tronche d'une manière qui frisait autant l'insulte? Même si Vëla n'avait pas envie de faire ami-ami, ce qu'on aurait pu comprendre, un peu de diplomatie n'aurait pas mangé de pain, et aurait au moins évité d'aggraver la situation.

Le demi-orc avait fait l'effort notable d'essayer la politique de la main tendue plutôt que celle du poing dans la gueule, pour au final se prendre une baffe métaphorique qui n'encourageait pas vraiment à persévérer dans cette voie. Moira se retint tout juste de porter une main à son visage en désarroi.


*Et bien bravo. Comme disait l'autre : certains sont nés sur la même planète mais ne sont définitivement pas du même monde.*

Elle regagna sa composition, les mains dans le dos en attendant le départ, mais se mordant les lèvres pour ne pas faire un commentaire caustique. Au moins, l'incident avait eu lieu à huis clos, pour ainsi dire.

écrit par: Théodus Lundi 03 Février 2014 à 22h07


Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
28 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : grand soleil, 12°
Moment : vers 14h15






Narration tous :


Polby avait quitté la taverne en compagnie d’Elion et Délun qui réintégra l’arrière du chariot. Une foule assez importante avait envahit les rues en ce début d’après-midi. Aussi, le chef de phalange se contenta de faire suivre Elion, qui, juché sur monture, faisait s’écarter sans problème les badauds. Parvenus au point de rassemblement, ils n’eurent pas longtemps à attendre avant que les membres du groupe les rejoignent avançant de concert.

- Alors ! Leur lança Polby d’une voix enjouée. Vous avez dévalisé les boutiques ? Mais, où est Belgos ? Il n’est pas avec vous ?

En effet, si Vëla et Micheletto étaient bien suivis de Moira et Corvo, le demi-elfe manquait à l’appel.

- Corvo, il n’est pas resté avec toi ? Attendons le. Il ne va pas tarder.

Le chef de phalange en était persuadé, mais dix minutes plus tard, le doute s’insinua en lui. Se dévissant le cou en tout sens pour regarder dans toutes les directions si son adjoint ne venait pas, il comprit que quelque chose ne tournait pas rond.

Au bout de vingt minutes, il l'exprima à voix haute :

- Ce n’est pas dans les habitudes de Belgos d’être en retard. Je redoute le pire. Ne perdons pas un instant de plus. Il faut le chercher. Nous allons nous diviser en trois. Elion restera avec moi. Nous irons vers le centre. Vëla avec Micheletto vers l’est. Moira avec Corvo l’ouest. On se retrouve ici dans trente minutes. Cherchez le dans les rues, mais surtout guettez son cheval. Vous le verrez peut-être devant un établissement où il lui est arrivé un mauvais coup.

Sans plus attendre, Polby fit signe à Elion.

- Ouvre la marche.

Prévoyant le pire, Polby suivit le guerrier, appréciant sa compagnie rassurante. C’est lui qui repéra une dizaine de minutes plus tard le cheval de Belgos attaché devant l’Auberge de la Vyverne. Accompagné de Délun, ils pénétrèrent bientôt dans la taverne et repérèrent immédiatement le sous-officier attablé avec un autre demi-elfe.

En d’autres circonstance, le colère aurait peut-être envahit Polby. Mais le hin, tellement heureux de retrouver son adjoint en bonne santé, qu’il n’éprouva que de la satisfaction.

Tous trois s’avancèrent jusqu’à la table occupés par les deux demi-elfe
.

- Belgos, que fais-tu là ? Tu as oublié l’heure ?

Se tournant vers l’autre demi-elfe, il adressa un salut de la tête circonspect.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 05 Février 2014 à 17h35
Corvo n'avait pas jugé bon de répondre au Hin autrement que par un hochement de tête en signe de négation. Non seulement Belgos et lui n'étaient pas revenus ensemble, mais le forestier ne se montra pas au point de rendez-vous.
En silence, un peu en retrait du groupe, le jeune homme attendait patiemment l'arrivée du retardataire. Il profita de ce moment pour vérifier minutieusement chaque pièce de son équipement. Tandis qu'il remettait le contenu de sa besace dans un ordre impeccable, il commençait à distinguer l’inquiétude du chef de phalange...

Lorsque Polby donna l'ordre de former trois groupes et de partir à la recherche du semi-elfe, le Chondathien se demanda si leur chef aurait agit de la sorte pour lui ?


¤ Si j'avais décidé de les lâcher tout à l'heure, ils n'auraient certainement pas attendu plus de dix minutes avant de déguerpir.¤

Alors que Moira et lui s'engageaient dans une rue remontant l'ouest de la citée, Corvo chevauchant sa monture pour avoir un champ de vision plus large songea à l'éventualité de la désertion du rôdeur. Il fit part de sa réflexion à la guerrière :

- Je ne pense pas qu'il se soit fait attaquer. Les rues d'ici sont calmes et le Culte ne prendrait pas le risque de se retrouver avec la garde de la ville sur le dos. Dehors, nous sommes des proies plus facile qu'un seul d'entre nous dans ces murs. Et puis sa bestiole est plutôt dissuasive, et j'ose espérer qu'il a les compétences pour ne pas se faire avoir comme un bleu. Une femme ou une pinte, voilà ce qui pourrait retarder ici un type qui passe la plupart de son temps dans la nature! Après un instant de silence durant lequel les deux compagnons ne purent entendre que le cliquetis de leur barda et le claquement des sabots sur le pavé, il reprit :Vous pensez qu'il aurai pu déserter ? Sa petite romance avec Polby n'est pas terminée...

écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 06 Février 2014 à 16h33
L'heure était passée et comme on le disait si justement avant l'heure ce n'était pas l'heure, après l'heure ce n'était pas l'heure. Force était de constater que l'apparition de Polby et du heaumite eut une certaine résonnance dans son esprit. Effectivement, la remarque du hin laissait présager qu'il avait bel et bien omis de se présenter au garde à vous à l'heure demandée. Toutefois Polby Tertrenoir avait raison, ce n'était guère dans les habitudes de Belgos, et à sa décharge,le demi-elfe n'avait pas comme vice de ne pas respecter ses engagements ou encore songer à la désertion. Tout le monde ne pouvait pas affirmer cela...

- souffla Kylaïs en sylvestre.

Belgos hocha brièvement la tête.

- Polby, Elion, Délun...Laissez moi vous présenter Kylaïs, un noble Sae-Tel'Quessir de ma terre natale, nous partageons le même sang paternel.

Il aurait pu également souligner que parmi ses qualités, il était sujet à la promptitude à l'action. il lui avait apprit quantité de choses, notamment à éviscérer des orques et les égorger comme des bodets, Orques ou assimilés en tant que tel évidemment. Toute une époque !

L'elfe des bois se leva et salua en retour de la tête les hommes de la Compagnie avant d'adresser quelques mots à son Belgos


-

Belgos lui répondit, cette fois en espruar.

-

Sans un autre mot, l'elfe des bois quitta la tablée tandis que Belgos jetait un pièce sur la table pour régler l'addition et se lever à son tour.

- Ma foi Polby, une journée dès plus instructive que nous avons eu là. Et j'avoue m'être laissé bercé par ces retrouvailles fortuites après des années sans nouvelles et nulles excuse à mettre à mon crédit...je l'avoue. Ni plus, ni moins !

écrit par: Moira Jeudi 06 Février 2014 à 18h35
Moira grinça des dents. Après les avoir bassiné sur le danger potentiel de la ville, Polby n'avait rien trouvé de mieux que de s'y engager avec son précieux passager, et dispersant l'escorte au passage. Bizarrement, les paladins n'avaient rien trouvé à redire, pour cette fois. La guerrière s'exécuta calmement, mais se demandant quand même si elle ne devait pas intervenir au bout d'un moment pour faire remarquer l'inanité de certaines décisions. Mais sa nature introvertie continuait de l'emporter, malgré ses efforts, et s'en tenait au fait que ce n'était pas son rôle de faire du management.

-Vous devriez demander ça à quelqu'un qui le connaît bien, ce qui n'est pas mon cas.

C'était à peine si elle avait échangé deux mots avec le demi-elfe depuis le début, contrairement à Corvo qui avait déjà passé du temps avec lui, faillit-elle faire remarquer. Il ne semblait toutefois pas dans son caractère de foutre le camps sans prévenir parce qu'il en aurait eu marre, mais plutôt à assumer ses décisions en pleine lumière. Elle ignorait quel était le réel passif entre lui et Polby, et au fond, quelle importance? Peut-être que le halfelin lui avait suffisamment cassé les couilles pour que Belgos prenne toutes les occasions d'être un peu seul, voir tarde volontairement à rentrer juste pour l'emmerder. Ce petit côté passif-agressif s'était d'ailleurs déjà exprimé à l'étape. Néanmoins ce qu'il y avait à retenir, c'était qu'ils étaient en train de perdre leur temps à chercher au hasard. Si un rôdeur ne voulait pas qu'on le retrouve, ils ne le retrouveraient pas. Et si par exemple il avait eu affaire à la maréchaussée, ils ne le sauraient pas non plus en arpentant les rues.

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 07 Février 2014 à 21h08
Il n’y eut guère longtemps à attendre la troupe qui ne manqua de se présenter en temps, en heure et en ordre auprès Polby. Immédiatement Elion d’Alusaire put constater la présence de la lance d’arçon que lui rapporta Vëla. L’arme était de bonne facture, sans être exceptionnelle, mais vu l’épaisseur de la bourse de l’aasimar, il n’aurait pas pu en être différemment. Dans le même temps, la Folle de Torm remit l’armure à son nouveau propriétaire qui inspecta rapidement la chemise de maille, le tout accueilli d’un hochement de tête marquant la satisfaction du paladin. Enfin, la fidèle de Torm lui remit la bourse que l’aasimar lui avait confiée. Il remisa celle-ci à sa place et plongea ses yeux vides dans ceux de la jeune en plaçant sa main droite sur son cœur, Elion s’inclina légèrement.

tnassiannocer sius ne suov e nimret neib tse’c tuot suov ecrg te egrebua’l nutropmi uep euqleuq t snova suo erugua nob ed tiat » ima « erton ed srpua ecnesrp am euq siorc e udner zeva’m suov euq ecivres ec ruop tnemednarg eicremer suov ej t sap iareilbuo’l en ej al ruetibd ertov sius e

Seul Belgos manquait à l’appel. C’était surprenant, mais pour l’heure pas réellement inquiétant. Aussi l’aasimar profita de ce temps pour ranger sa nouvelle armure sur Dano. Le mulet ne broncha pas sous la charge. Tout comme son propriétaire, Dano avait une capacité de résistance qui était belle à voir. Une fois cela fait, le rôdeur n’était toujours pas présent au rendez-vous. Là ça commençait à devenir étrange. Cela ne faisait pas très longtemps que le Chevalier des Yeux Vigilant connaissait le demi-elfe. Bien que ce dernier appréciait ses moments de solitudes avec son loup, il n’avait jusque là manqué aucun rendez-vous.

Les mots prononcés par le hin, finirent de sonner l’heure de l’inquiétude. Polby en arrivait à la même conclusion que le paladin. Il y avait quelque chose qui avait retenu Belgos et ça ne pouvait être qu’une chose importante. Pour autant, Elion d’Alusaire était bien loin de se douter de quoi il en retournait. Il voyait déjà Belgos aux fers dans un cul-de-basse-fosse soumit à la questionnette subissant la torture pour lui soutirer les informations qui mettrait à jour et probablement sonnerait le glas de la mission.

Si le jeune paladin avait appris dans sa chaire les ravages que pouvait causer l’alcool et les conséquences de ne pas être en pleine possession de ses moyens. Hector lui avait aussi appris qu’aussi fort soit le noble des esprits, il y avait toujours un point de rupture. Un moment où le corps et la souffrance pouvait prendre le pas sur la raison, quand il ne s’agissait pas tout simplement de l’utilisation de magie noire. A bien y réfléchir, c’était probablement la seule leçon qu’Hector ne lui avait pas fait subir. Probablement qu’aussi dur qu’il pouvait être, le paladin ne pouvait ne résoudre à torturer son propre écuyer pour lui faire la démonstration de la véracité de cet état de fait : tout le monde avait ses propres limites de résistance. Pour le jeune paladin, c’était un concept assez difficile à concevoir, mais avec l’âge et l’expérience il en était arrivé à convenir de cet état de fait. D’ailleurs les multiples privations auxquelles il avait été soumis lui avait bien démontrer que l’on pouvait être capable de beaucoup de chose lorsque l’instinct de survie prenait le dessus. N’avait-il pas mangé des choses qui auraient pu faire vomir un bouc, alors qu’il était complètement affamé ? Bu des flaques d’eau boueuse quand il avait été assoiffé ? Alors donner des informations lorsque la souffrance n’était plus tenable, ce n’était finalement pas si difficile que cela à concevoir en fin de compte.

Polby donna ses ordres, l’idée même d’exploser le groupe au risques qu’au prochain rendez-vous il en manque deux de plus n’était pas pour plaire à l’aasimar. Mais il se garda bien d’une quelconque réaction négative. Il fallait agir vite, si Belgos se trouvait dans une situation aussi délicate que celles qui pouvaient bien assaillir l’esprit du paladin. Alors se séparer pour accélérer les recherches… pourquoi pas. De toute façon, si celui qui en savait le plus sur cette mission après Polby et Délun eux même se trouvait en ce moment entre les mains ennemies, au archi-diable la prudence. Il fallait le tirer de là au plus vite et éviter toute fuite possible et ce par tous les moyens. Et quand Elion d’Alusaire pensait à tous les moyens… cela voulait bien dire par tous les moyens.


¤ Ô Heaum garde moi de ça. Guide moi sur la voie lumineuse du Bien et protège Belgos ! ¤

En selle, lance d’arçon dressée vers le haut, Athear vêtu de sa barde d’écaille le Chevalier fendait la foule comme l’étrave d’un navire fendait les flots. Il fallait dire, qu’il faisait bien assez de bruit pour attirer l’attention et que l’ensemble ne poussait guère à se dresser face au groupe sans bonne raison.

Après quelques minutes, la monture de Belgos fut en vue devant l’auberge de la Vyverne. C’était déjà en soit un soulagement, car il s’agissait déjà au moins d’une piste à suivre. Elion d'Alusaire laissa ses montures aux côtés de celle du demi-elfe en leur ordonnant de protéger les effets personnels du paladin et la monture de Belgos. Le soulagement fut à son comble lorsque en entrant dans l’établissement, le chevalier des Yeux Vigilants vit le demi-elfe attablé en compagnie d’un elfe.


¤ Ô heaum ! Que ta bienveillance soit mille fois louée. ¤

Le paladin était soulagé de voir Belgos en bonne santé. Mis il ne pouvait s’empêcher de penser que le demi-elfe venait de faire prendre des risques à Délun en le forçant à s’exposer de la sorte et au groupe tout entier qui s’était éclaté pour aller à sa recherche.

¤ Belgos, si seulement tu avais gardé ta chevalière… cela nous évité bien du tracas. ¤

Lorsque le rôdeur présenta l’illustre inconnu qui était attablé avec lui, Elion d’Alusaire comprit pourquoi Belgos s’était laissé distraire au point d’en oublier son devoir. Une chose qui ne risquait pas d’arriver à l’aasimar. Le Chevalier des Yeux Vigilants n’avait plus de famille, du reste mis à part les images horribles qui lui revenaient de temps à autres, il n’avait jamais connu ses parents. Tout du moins, il n’en n’avait plus aucun souvenir. Pour autant, ça ne l’empêchait de pouvoir concevoir toute l’importance que pouvait revêtir les liens du sang.
Elion d’Alusaire se faisait fort de préserver toutes ces choses qui lui étaient interdites : l’amitié, la fraternité filiale, l’amour. Il estimait et on l’avait formaté pour qu’il puisse croire qu’il serait le meilleur garant de ces piliers du bien. Il pouvait les défendre car il ne craignait nullement de les perdre pour lui-même.

Belgos n’avait guère d’excuses, si ce n’était le fait de ses retrouvailles familial. En outre lui et son demi-frère parlaient dans une langue qui lui était inconnue. Ce qui était à la limite de la correction, vis-à-vis du paladin. Mais après tout, Belgos ne lui devait rien, ni aucune explication. Elion estima qu’à partir du moment où Polby pouvait les comprendre, le reste ne le regardait nullement. Délun était toujours sain et sauf, Belgos était retrouvé libre et en bonne santé. Pour l’heure, le paladin s’était acquitté de ses missions et s’était bien tout ce qui comptait aux yeux de la Sentinelle Eternelle.

Le paladin de Heaum aurait voulu faire remarquer à Belgos que son attitude n’était pas digne de celle d’un chef, même s’il l’a comprenait. Mais l’étiquette le lui interdisait. Tout d’abord, ce n’était pas lui le chef et en outre, le rôdeur n’avait rien fait de mal sur le plan moral. Comme souvent dans ces cas là, le paladin contrôla ses émotions. Et ce fut avec une voix monocorde et froide qu’il s’adressa au demi-frère du chef de groupe.


- Heureuse rencontre Sael Kylaïs. Sire Elion d'Alusaire Chevalier des Yeux Vigilant, c'est un honneur de faire votre connaissance.

écrit par: Vëla Vendredi 07 Février 2014 à 23h30
Le retour vers le groupe se fit tranquillement et sans aucun encombrement moral par apport a ce qu'il venait de se passer dans la boutique; au contraire, cette petite joute de testostérone de Micheletto l'avait fait rire, il avait l'air d'un ado tentant de faire sa place parmi les grand: Il avait été mignons pour la folle de Torm. Même si la jeune fille, dans sa tendre enfance, s'était vu violenté par un demi-orque, elle ne s'était jamais laisser égarer dans son jugement. Depuis elle avait fièrement guerroyé avec des demi-orque, les trouvant fiable et amicale. Même l'un deux avait faillit être l'un de ses suivants, si ce ne fut d'une machination maléfique qui les séparas.

Son humeur au fixe se changeas par deux fois en arrivant, premièrement ce fut un agréable plaisir de remettre les biens à Elion qui avec amabilité la remerciait, ce qu'il ne savait pas, c'est qu'elles avait déboursé la différence entre la chemise de maille ordinaire et celle de maître; la jeune fille était heureuse que son or puisse bien servir. La seconde tomba comme un marbre; manquait à l'appel Belgos.

Elle avait répondu à Elion sur une tinte douce...


lam el srevne elbayotipmi te tnaligiv trof snoyo noitcartsid am ed edrag em mro euq te edrag suov tnaligiv el eu norad ecnal ruelliem vuort tup riovan ed losd sius ej te erialp suov essiup elliam ed esimehc ettec euq erpse elbaivres t riovad risialp ler nu tiaf em l

En laissant ses arcades sourcilières pointer le malin auprès d'elle.

La suite fut rapide et quelque peut inquiétante, bien sur la folle de Torm vit l'absence de Belgos comme une damnation du choix tactique de Polby; ils n'auraient jamais dû se séparer et rester tous ensemble, se disait-elle maugréant la façon inapte de diriger de Polby. C'est avec une voix sec mais sans reproche qu'elle ordonnait à Micheletto de la seconder dans la recherche. Elle avait prit un soin particulier à lui demander de la seconder au lieux de la suivre. Une différence qui prouvait la bonne volonté de la Paladin à ce que leur rapport puisse s'amélioré.

Quelque peut outré d'être obliger de chercher leur chef en second ses méninges ne se ménageaient pas de lui offrir des possibilités plus qu'affreuse sur l'avenue de sa disparition. Les pires situations qu'elle put s'imaginé après réflexion, lui donnait la chair de poule. Elle se plaçait toujours dans la peau des adversaires, elle et ses parents qui avaient été tourné dans les ombres très jeune avaient eut leur lot de conneries avant de trouvé la lumière et elle connaissait très bien les méandres qu'un esprit malin pouvait déplacer pour engendrer le chaos et le mal.

* Torm, par ta bienveillance, puisse-tu me donner le calme nécessaire pour clarifier cette disparition!?*

Demandait-elle machinalement, cette seul demande lui permit, sans aides divine de pouvoir prendre des respirations régulière et calmer son tempérament pour un meilleur raisonnement. Son calme revenu elle demandait doucement à Micheletto...


- Avez vous vu notre rôdeur Micheletto?-

Cherchant en vain leur chef en second et le temps, pensait-elle passé, décidait de faire un retour. Le chemin lui parut long, encore plus long qu'à l'aller, le fait de ne pas l'avoir trouvé lui ramenait encore une fois, d'autres scénario tortueux. Son humeur noircit et c'est sans mots dires qu'elle foulait l'endroit du regroupement. Micheletto et elle étaient arrivé les premiers.

Personne n'étaient là. Le temps ce fixait, les sons était dense, l'atmosphère pesante et l'ombre de la ville ce faisait oppressante puis comme si Torm la surveillait, ses mantras lui vinrent les un après les autres, elle les marmonnaient en silence réduisant ainsi son anxiété nouvelle.



Détection.

écrit par: Micheletto Dimanche 09 Février 2014 à 17h41
Micheletto était au bout de l’agacement. Ne pas répondre aux provocations de Vëla par une ablation mammaire à la dague c’était déjà révélé difficile, mais alors la voir remuer son petit cul aux quatre coins d’Iriaèbor, c’était bien au-delà de ce qu’on pouvait attendre d’un homme normalement constitué. Combien de temps devrait-il encore accepter de se faire traîner dans la boue de cette manière ? Si encore il avait pu profiter des fruits d’un quelconque péché avant d’avoir à en souffrir la punition… mais même pas ! Il n’avait strictement rien fait pour mériter un tel traitement de choc.

¤ Non mais regardez-la ! Elle a bonne conscience en plus cette chienne enfantée par une truie ¤

Plus que jamais le bon sens du demi-orque était impuissant à comprendre le fanatisme qui animait «l’axe du bien » des humains. Les contradictions étaient trop grandes, trop évidentes. Que pouvez bien être cette bonté armée jusqu’aux dents et dénuée de la moindre miséricorde si ce n’est le satellite de l’intolérance et de l’arbitraire ? Derrière leurs faux airs de grenouilles de bénitiers ces paladins n’étaient rien de plus que des convaincus prêts à tout pour devenir des cons-vainqueurs. Le jeune prêtre soupira longuement. Quand un général perd une bataille, il n’a pas le droit de se laisser aller à l’abattement. Il doit rassembler les forces qui lui restent et les remettre sur pieds sans attendre sous peine de voir un petit revers de fortune se transformer en un désastre irréparable. Et puis dans le fond, sa situation ne s’était pas tant dégradée que ça (à supposer qu’elle eut pu encore être pire !). Certes il avait abattu la dernière carte qu’il lui restait en main pour rien mais aurait-il pu en être autrement ? Vu l’état d’endoctrinement de la Rashemen, essayer simplement de la faire chanter avec les informations qu’il avait sur son père n’aurait rien donné de positif. Donc au final il n’avait rien perdu puisqu’il n’avait jamais rien eu. Ce petit esclandre avait en outre eu le mérite de lui montrer la vraie nature de Vëla. Il l’avait d’abord cru moins fermée que son camarade peroxydé ; grossière erreur… La déficience mentale de ce dernier avait le mérite de le rendre incapable de la moindre dissimulation. Il était franc du collier comme l’est un chien enragé. Mais elle c’était une vicieuse ! Micheletto l’avait clairement vu acheter le carreau d’arbalète qu’il avait osé pointer sur elle.

¤ Quelle pute ! Elle attendra la première occasion pour me le carrer dans le cul ¤

On avait beau jeu après ça de venir le bassiner avec ces histoires de bien et de mal. Il ne faisait aucun doute que la paladin était autrement habitée par la haine que lui. La façon qu’elle eut de s’adresser à lui acheva de le convaincre de l’étendu de son hypocrisie.

¤ Ah parce que maintenant c’est notre rôdeur ? ¤

Il la regarda de haut en bas avec la même expression de dégoût que s’il se fut agi d’une carcasse en décomposition.

¤ Va niquer tes morts ! ¤

Et il continua son chemin sans mot dire jusqu’au lieu de rendez-vous.

écrit par: Théodus Dimanche 09 Février 2014 à 22h05

Dixième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
10 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, 7°
Moment : vers 10h20





Narration tous :



Face à l’elfe que Belgos venait de lui présenter, Polby s’inclina avec déférence :

- Messire Kylaïs, je suis honoré de faire votre connaissance, dit-il sur un ton diplomatique.

Une fois le frère du demi-elfe partit, le visage du chef de phalange se ferma quelque peu :

- Belgos, j’ai craint pour ta sécurité. J’ai été obligé de divisé le groupe pour sillonner la ville. J’espère que tu ne feras plus jamais cela. La famille c’est important, mais la prochaine fois, pense à nous prévenir. Je t’aurais donné du temps. Bon ! Ne restons pas là. Retrouvons le groupe.

Une dizaine de minutes plus tard, les deux binômes revinrent bredouilles au lieu de rendez-vous, mais virent Belgos qui se tenait aux côtés de Polby. Ni celui-ci, ni le demi-elfe ne donnèrent d’explication. Le sous-officier distribua des ordres, et le groupe quitta bientôt Iriaebor, obliquant vers l’est, et la Côte des Dragons.

Au cours des jours qui suivirent, la progression se fit dans le calme et la discipline. Si des tensions demeuraient palpables entre les différents membres du groupe si disparate, chacun eut l’intelligence de ne pas en faire état. Une cohésion de façade vit le jour, renforcée par la routine du voyage. Car du culte du Dragon, aucune trace. Et aucune autre menace.

Les villes d’Estant, Priapurl et Elversult furent atteintes et traversées, certaines permettant de faire une pause bien méritée.

C’est douze jours après avoir quitté Iriaebor que le groupe quitta la route menant toujours plus vers l’est. Au sud se découpaient sur l’horizon les Montagnes du Pas de Géant. Se remémorant les consignes verbales qu’on lui avait donné, Polby guida le groupe le long d’une piste à peine visible tant elle était envahit par les herbes. Ils finirent par atteindre une clairière
.

- On ne va pas plus loin, indiqua le chef de phalange à Belgos. Tu peux donner les ordres pour que l’on s’installe. Puis à voix basse : d’après mes comptes, nous avons un jour d’avance sur le rendez-vous. Je cuis content d’avoir rempli la première partie de la mission, mais bien impatient pour attendre une journée. Puis de nouveau à voix haute. Nous allons rencontrer quelqu’un ici, mais pas avant demain. Donc un peu de patience.

Une nuit s’écoula sans encombre. C’est en milieu d’après-midi que l’attention du groupe fut attiré par un mouvement venant du sud.

- Ce sont sûrement eux, dit Polby sans plus d’explications.

Celui qui marchait en tête avait l’allure d’un humain. Mais la capuche d’une cape dissimulait quelque peu son visage que les membres du groupe purent distinguer lorsque l’humain s’arrêta à trois mètres de Polby, ce dernier s’étant placé en tête du groupe. Cheveux blonds et un visage qui devait lui attirer les faveurs de nombreuses dames, tel était l’un des envoyés de l’Oeil
.

- Salutations, lui dit Polby qui se tourna alors vers la deuxième personne, l’ambassadeur...


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Ne pas poster avant notre invité. Merci !

écrit par: Annael Lundi 10 Février 2014 à 00h50
La matinée avait été longue pour les deux voyageurs, aussi le premier des deux hommes ne cherchait pas à cacher le contentement qu'il ressentit en voyant le petit groupe. Tout semblait se passer comme prévu. Il allait répondre quand il fut pris de vitesse par son acolyte.

-Enchanté, vous devez être les membres de la compagnie ! Etes-vous le meneur ? Vous êtes tel que je me l'étais imaginé ! Et ce sont donc les membres de votre fière escouade ? Voilà un groupe disparate ou je ne m'y connaît pas ! Son regard passa sur les personnes présentes. Mais ils ont tous l'air de courageux gaillards, haha !

Celui qui venait de prendre la parole avait des cheveux châtains indisciplinés, des yeux noisettes, une fine cicatrice longeait son œil droit et ses oreilles finissait en une très légère pointe, trahissant sa parenté d'avec le beau peuple. Mais surtout... il ne semblait pas vouloir s'arrêter de parler.

-Ahlala mes amis, continuait-il, quel plaisir de vous voir enfin ! Le voyage était d'une longueuur. Un peu plus et je m'effondrais. Oh, mais où ai-je la tête, je ne me suis pas présenté. Je me nomme Annael...

-Ne soit donc pas si hâtif ou tu vas les perdre, fut-il coupé adroitement par l'humain blond qui lui jeta un regard qui sembla réussir à l'interrompre un instant. Laisses-les donc placer deux mots.

Semblant comprendre le message, le jeune demi-elfe reprit plus calmement, l'air un peu contrarié :

-Annael donc, et voici mon escorte, indiqua-t-il en pointant son compagnon. J'espère que nous nous entendrons bien, ajouta-t-il en saluant le groupe révérencieusement.

Puis il se tourna vers Polby et conclus :


-Je suis à votre service Monsieur. Accepteriez-vous de finir les présentations ? A moins que vos hommes ne préfèrent se présenter eux-mêmes.

écrit par: Moira Lundi 10 Février 2014 à 10h31
Une fois Belgos retrouvé, et sans qu'une réelle explication à sa disparition soit donnée, la petite caravane se remit en ordre de marche. S'ensuivit de longues journées de voyages dans un silence persistant, lourd de conflits irrésolus. Chacun connaissait sa place à présent, donnant une illusion de calme et de contrôle, mais s'il n'y eût pas de nouvelle engueulade ou de menaces de mort échangées, le poison enfouis au nom de la paix des ménages n'avait pas disparu, prêt à rejaillir au pire moment. Moira savait reconnaître ce genre de situation, et pris soin de garder un oeil sur chacun, toujours silencieuse mais jamais absente, observant depuis sa place chaque discussion, chaque fait et geste, guettant la fissure qui pouvait mener à l'effondrement de tout l'édifice. Son travail discret pour maintenir l'harmonie du groupe n'était pas totalement désintéressé : elle était la première à y gagner si la mission réussissait, néanmoins, elle agissait aussi au nom d'un certain sens de la camaraderie envers ceux qui avait son estime, faute d'être douée pour exprimer de l'amitié plus ouvertement. Car oui, en dépit de sa froideur, la grande mercenaire avait développé de la sympathie pour les uns et les autres, même s'ils pouvaient parfois avoir des comportements parfaitement haïssables chacun à leur manière, ils n'en avaient pas moins également des vertus rédemptrices.

Grâce à la carte qu'elle avait obtenu à Iriaebor, Moira avait pu pronostiqué leur destination future, et constaté avec un certain soulagement qu'ils s'éloignaient de la zone d'activité du Culte du Dragon. Polby s'entêtait à maintenir un secret contre-productif, aussi lorsqu'il évoqua subitement un rendez-vous, et qu'ils allaient devoir patienter une journée au milieu de nulle part, son agacement envers le halfelin renaquit de ses cendres.

Comme à son habitude quand elle n'avait pas grand chose à faire, elle s'occupait en taillant une figurine à la pointe du couteau, s'interrogeant sur la nature des visiteurs. Attendaient-ils une négociation? Un échange? Mais il ne servait à rien de se perdre en conjecture pour le moment, il n'y avait seulement qu'à attendre. Au moins le temps était clément et la vue par ici plutôt agréable, les montagnes du Pas du Géant n'étaient pas sans lui rappeler de lointains souvenirs. Finalement, ce fût en milieu de matinée que les chose avancèrent enfin : deux hommes arrivèrent, sur le chemin, et Polby se leva pour aller à leur rencontre. Moira en fit autant, rangeant son âne de bois.

L'homme qui marchait en tête n'eut le temps de rien dire, immédiatement coupé par le second voyageur, un demi-elfe. Il parlait beaucoup, avec emphase, et semblait ne se soucier que de sa précieuse personne.


¤ Génial. Qui est ce petit branleur? ¤

Il s'en fallut de peu pour que la question lui échappe à voix haute. Annael, se présenta t-il avec aplomb comme si c'était sensé leur évoquer quelque chose. Quand à l'homme qui l'accompagnait, il ne semblait même pas digne à ses yeux d'avoir un prénom, car il fût négligemment désigné comme "son escorte". Ce nombrilisme nonchalant et ordinaire de gosse gâté acheva de le rendre détestable à bien des niveaux. Fidèle à sa nature, Moira ne cilla pas, et ne pipa mot, laissant à Polby le soin de terminer les salamalecs avec ce jeune cuistre, que l'on sache enfin ce qu'ils étaient venu faire dans cet endroit perdu.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 10 Février 2014 à 12h59
Les journées s’enchainaient les unes aux autres dans un calme relatif que l’on pouvait comparer aux eaux calme d’eau en plaine. Clame en surface, car sous la surface lisse existait toujours les courants mouvants qui agitaient l’âme du paladin. Chaque jour qui passait devenait un peu plus difficile à vivre pour l’aasimar dont la proximité de Micheletto et cette source du mal qu’il représentait était détestable pour le chevalier des Yeux Vigilants. Avec le temps et le fait que le demi-orque se contenait à suivre sans plus jouer au plus malin, d’aucun se serait peut-être habitué, et la présence même du mal aurait pu devenir acceptable. Mais pour le bras armé de Heaum, il n’en était rien.

Et ces longues journées où le calme régnait n’avaient rien pour arranger l’affaire. Si Elion d’Alusaire s’était engagé à laisser le demi-orque vivre tant que durerait l’escorte, l’aasimar ne pouvait concevoir de le laisser filer une fois la mission achevée. Tant qu’il l’avait à l’œil, il pouvait encore limiter le mal qu’il pouvait faire. Mais laisser filer une source du malin, alors qu’il l’avait sous la main, c’était tout bonnement inconcevable pour le zélé serviteur de Heaum.

Certain que le demi-orque ne chercherait qu’un moment de relâchement d’Elion pour tenter de lui faire rendre gorge. Le demi-céleste se faisait un devoir d’être toujours prêt au combat, s’était sa nature et il avait du reste toujours été formé pour cela. Et grâce à la chemise de maille, il pouvait maintenant dormir et être prêt au combat en un battement d’aile de papillon.

Lorsque Polby indiqua au groupe, qu’il avait atteint leur destination, Elion d’Alusaire imagina que ce fut bientôt la fin de son calvaire. Sa mission était de livrer Délun saint et sauf à l’œil du Dragon. Une fois cette mission accomplie, il pourrait éliminer Micheletto de la surface de Faerûn et chercher une nouvelle source du mal à vaincre. Rongeant son frein, il fallait attendre et occuper son temps.

Le campement établie, Elion d’alusaire passa son temps entre les tours de grade, un entraiment tant physique enchaînant les exercices les uns à la suite des autres. Passant au maniement de son arme de prédilection dans des passes à pied ou montée. Puis également à l’utilisation de sa nouvelle lance d’arçon, plaçant des cibles vers lesquelles il s’élançait au grand galop pour tenter de les percuter le plus violement possible. Bien entendu, la méditation et la prière et l’entretient de son matériel occupait utilement le reste de son temps, lui permettant de ne pas trop penser au demi-orque afin de rendre sa présence supportable.

Ce jour là, après le repas du midi, Elion d’alusaire s’entrainait à nouveau avec Athéar pour améliorer encore et encore leurs performances avec la lance d’arçon. Lorsqu’on annonça l’approche d’un groupe de deux hommes. D’après les dires de Polby, il ne s’agir que de ceux que le groupe attendait depuis la veille. Ceux-là même qui allait récupérer Délun, et donner la fin de la mission. Libérant le paladin de sa charge, de son engagement vis-à-vis de Polby et Faerûn d’un être maléfique.

Toujours monté, Elion d’Alusaire galopa vers Délun et ne lâcha pas d’une semelle. Mais, il y avait quelque chose qui clochait dans les dires du demi-elfe qui venait d’arriver. Annael, puisque ce fut ainsi qu’il se présenta, indiqua cette phrase : J'espère que nous nous entendrons bien.


¤ Par Heaum, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Ainsi donc nous allons les suivre, jusqu’à l’Oeil ? ¤

Apparemment, c’était bien ça et le paladin poussa un soupir de frustration en posant son regard vide sur Polby. Visiblement, il ne serait pas relevé tout de suite de ses fonctions, et bien pire il allait devoir faire encore avec Micheletto pendant un moment. Se ressaisissant, l’aasimar afficha à nouveau un visage fermé et stoïque, plantant son regard blanc qui venait de prendre une légère lueur bleuté dans celui d’Annael, il passa ce dernier au jugement de Heaum, ainsi que son acolyte ou pour être plus exact, son escorte.

- La bonne rencontre Annael… Sire Elion d’Alusaire, chevalier des Yeux Vigilants, bras armé de la Sentinelle Eternelle. Heaum, vous ait en sa sainte garde !

La formule de politesse avait été prononcée d’une voix monocorde, sur un ton des neutres. En outre, elle valait autant pour une bénédiction de Heaum que pour une mise en garde.


hrp.gif Elion utilise détection du mal sur Annael et son escorte
Elion utilise détection du chaos sur Annael et son escorte.

écrit par: Vëla Lundi 10 Février 2014 à 17h58
Bien heureuse de quitter cette ville avec leurs chef en second, la folle de Torm n'avait rien ajouté lors du retour mais un regard plein de questionnement avait pesé quelque peu dans celui de Belgos. La Paladin avait une entière confiance en lui et ne doutait en aucun point sur ses aller et retour.

Les jours se suivirent sans que l'animosité entre Micheletto et elle puisse poindre son nez. La jeune fille faisait tout en son pouvoir de compréhension pour étudier le malin, pour elle c'était une chance inouïs d'avoir auprès d'elle un cas d'étude à sa porté. Il était évident pour elle que si Micheletto se donnait la peine, la chance mais surtout la volonté de vouloir corriger son égoïsme et sa ladrerie, tares
de l'esprit, il serait un judicieux suivant. Elle croyait en lui car la passe de la boutique avait révélé une faille dans le mal et de cette faille entrerait la lumière pour y faire éclore la fleur de son coeur. La lecture du carnet que Micheletot lui avait remit prouvait qu'au fond de lui, en son coeur, le demi-orque détenait la lumière qui se cachait au coeur du mal, car son père était un être de bien et la relation qu'il avait entretenu avec Vallord dit Le Faucheur, son paternel le confirmait. Ce qui chagrinait la jeune fille était qu'il n'y avait rien d'écrit sur le fait que son père soit encore en vie ou non. Elle resterait encore dans le doute et pour elle il n'y avait pas de doute.

Jours après jours, la Paladin, avec diplomatie et psychologie, entretenait avec Micheletto une relation basé sur le respect, la compréhension, et la camaraderie. Sont but était simple, si le demi-orque ne lui avait pas menti dans la boutique ce dernier était ouvert à s'améliorer alors il démontrait des signe de vertus cardinal, particulièrement celles de la tempérance et de la prudence, secondé par une vertu théologale, l'espérance de vouloir changer les choses. Même si son aura était imprégné de mal, les vertus qu'il démontraient allaient faire leur boulot, car aucun vrai malin à en lui des vertus.

Plusieurs petit soins fut mit en pratique pour que la bonne entente puisse s'opéré, lors des repas, elle le servait en premier, elle lui demandait régulièrement son avis sur différents points, ne lui intimait pas des ordre mais lui suggérait, bref, la folle de Torm fit de son mieux et cela semblait faire du chemin.

Son travail durant les jours qui passèrent fut de tempérer Elion le plus qu'elle pouvait, mais ce dernier n'avait pas besoin d'elle et il le démontrait aisément mais leurs discussions en céleste était le miel de leur mission, elle ne se lassait jamais de parler avec lui des grandeurs théosophiques et des admirables beauté de la lumière.

Un rapprochement avec Moira lui fit grand bien et espérait qu'elle puisse s'en réjouir. La chevalier divine étudiait les passes d'armes qu'elle effectuait, ses entrainements, jasant de technique de combat aussi varié qu'insolite. Étant les deux seul femme du groupe quelques discutions furent plaisante et constructives.

Elle tentait d'en savoir d'avantage sur Corvo, le seul présentement qui ne lui était pas donné de côtoyer aisément. La jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau, avait ouvert une discussion au propos du Corbeau et de sa signification pour elle.

Le reste fut le boulot, exécuter les ordres et maintenir une veille efficace en tout moment jusqu'au moment de leurs arrêt et l'arrivé D,un humain blond et de ce beau verbaux moteur Annael qui en d'autre lieux et moment se serait fait sermonné de droit sur sa fâcheuse maladresse d'y voir que des hommes. De suite sans y perdre de temps les deux homme passèrent sous l'oeil de Torm, ensuite les présentations et politesse était de mise, ne fallait surtout pas manquer d'étiquette. C'est avec détermination et droiture qu'elle s'avançait devant lui et laissait une pointe d'ironie dans sa voix tinté d'humour...


-Bien à vous jeune homme Annael, gente Chevalier divine Vëla, Vëla de Torm. Bien heureuse de votre aide parmi nous.-

se tournant vers l'homme plus mature blond elle fit sa présentation plus simplement et sans ironie mais avec amabilité.

Elle avait hâte d'en savoir d'avantage sur la suite de la mission et attendait patiemment que les autres puissent faire leur présentation.



Diplomatie et psycologie sur Micheletto et ce, a tout les jours durant le parcours.Détection du mal sur les deux nouveaux.

écrit par: Théodus Lundi 10 Février 2014 à 22h08
PARCHEMIN
Elion : détection du mal sur Annael:
Détection d’aucun aura mauvais

Elion : détection du chaos sur Annael:
Détection d’aucun aura chaotique

Elion : détection du mal sur le garde du corps:
Détection d’aucun aura mauvais

Elion : détection du chaos sur le garde du corps:
Détection d’aucun aura chaotique



Vëla : détection du mal sur Annael:
Détection d’aucun aura mauvais

Vëla : détection du mal sur le garde du corps:
Détection d’aucun aura mauvais


écrit par: Corvo Stern Mardi 11 Février 2014 à 21h37
Peu de choses venaient troubler la monotonie des longues journées de chevauchées qui suivirent leur départ d'Iriaébor. La petite compagnie ne rencontra pas de difficultés particulières mais à l'instar de ses compagnons, Corvo n'en avait pas pour autant relâché son attention et remplissait sa tâche en tant qu'éclaireur.

Ces douze jours permirent au roublard de cerner un peu mieux les personnalités de ses compagnons. Outre le fait que pour certains d'entre eux, les conflits non résolut depuis Asbravn et la citée des flèches pouvaient ressortir n'importe quand, ils se montrèrent tous ou presque de bonne fois pour essayer d'améliorer la cohésion du groupe. Fidèle au principe régis par le fait que l'observation prévalait sur le plus grand des discours, le roublard s'amusait à disséquer les manies et routines de ses camarades lorsqu'ils disposait de temps libre lors des bivouacs.

Si leur marche était essentiellement ponctuée par le bruit du vent, celui des sabots frappant la terre et les quelques conversations éparses, les bivouacs étaient eux aussi sujet à la monotonie. Une monotonie qui bizarrement plaisait à Corvo malgré les côtés désagréables inhérent aux voyages à cheval et aux nuits à la belle étoile. Il appréciait l'ambiance des feux de camps et la camaraderie se forgeant autour de la répartition des tours de garde et des veillées nocturnes.
Le Chondathien aimait écouter et tenter de comprendre les conversations des paladins dans leur étrange langage. Il profitait de tous les prétextes pouvant lui procurer la moindre sensation agréable comme le bruit de l'acier de la lame de Moira mordant la chaire de sa figurine de bois dont les traits devenaient de plus en plus fins au fil des jours. D'ailleurs il admirait la dextérité et la patience avec laquelle la grande guerrière s'affairait à la tâche. A tel point qu'un beau jour, il lui demanda si, une fois son œuvre achevée, elle pouvait lui sculpter une tête de corbeau à l'image de celle gravée sur sa chevalière (moyennant finance s'il le fallait).

Corvo ne chercha pas à se mettre en avant durant cette dernière dizaine. Il n'engagea pas de conversation de son propre fait et se contentait de discuter lorsqu'on le sollicitait. Bien que s'exprimant toujours avec politesse et une extrême courtoisie, il s'éloignait de l'image de beau parleur ou de pipelette qu'il avait pu donner à certains lors des premier jours de leur mission, image qui ne lui correspondait pas vraiment d'ailleur.
Lors de ses quartiers libres, il préférait regarder ses camarades s'entrainer aux armes plutôt que de les imiter par peur de se faire railler sur ses capacités mais également pour observer et essayer de décortiquer leurs techniques. Le seul exercice martiale auquel il s'adonna fut de s'entrainer au tir à l'arbalète sur de vielles souches moles. Encore qu'il s'agissait là de tir sportif plutôt que d'une réelle volonté de s'améliorer. A ce jeux là, son adresse ne pouvait le desservir et le seul capable de rivaliser avec lui était Belgos et le voleur ne pensait pas que le pisteur puisse se foutre de lui...

Le groupe ne leva pas le campement lors du dernier bivouac car il se trouvait sur le lieu de la rencontre tant attendu par Polby. Sans avoir eu beaucoup d'informations de la part de leur chef, comme toujours, les compagnons attendaient cette rencontre qui devait être un événement déterminant, si ce n'est définitif à leur mission.
Alors que Corvo finissait sa session de tir, le Hin alerta le groupe de la venu de son contact. Deux types se présentèrent ou plutôt le chef du duo se présenta sans faire mention plus en détail de son compagnon.


¤ Une escorte de... un garde... ben voyons ! ¤ songea le roublard dubitatif alors que les paladins se présentaient a leur manière. Moira semblait plutôt blasée par cet Annael mais resta silencieuse. A la vue des mines concentrées et rigides des guerriers saints, les nouveaux venus devaient certainement passer au détecteur de mensonge... Le demi-elfe aux cheveux brun paru plutôt sympathique au roublard qui s'imaginait enfin pouvoir avoir des informations quand au but de leur mission.

- Corvo Stern de Marsembre. Enchanté ! répondit-il simplement en souriant à Annael. Les parages doivent être sûr pour parcourir la région si peu nombreux! J'espère que votre voyage fut bon? se contenta t-il d'ajouter.

Détection/Perception sur l'environnement

écrit par: Belgos Dalaèl Mercredi 12 Février 2014 à 05h28
Ils laissèrent la cité des Mille Flèches derrière eux, Belgos n'entama aucune conversation avec aucun des compagnons de la petite troupe, que ce soit de la Compagnie, ni les mercenaires. Il pouvait passer pour un bon petit soldat, avec les doigts sur les coutures de son pantalon, il s'en moquait. Ses talents étaient incontestables, il était bon dans sa partie, aussi se contenta-t-il de faisre son office à l'avant de la compagnie. Les échanges avec Polby furent tout aussi bref, d'ordre pratiques et à chaque halte Belgos s'appliquait à faire un petite tour de veille autour du campement pour s'asurer u'aucune surprise vienne les titiller au cours de la nuit et cela avant de distribuer ses ordres pour les gardes.

C'était le train train su quotidien qui s'installait, un train train qui venait enfin de se briser par l'apparition de deux nouveaux acolytes qye Polby avait une nouvelle fois oublier de mentionner à leur égard, ce qui agaça le demi-elfe.


¤ Polby, Polby Polby....¤

L'attente ne fut pas si longue que cela, avec Sherkan, il explora les proches environs, se livrant à ses exercices quotidiens, que ce soit en milieu urbain ou bien dans des endroits plus sylvestres, il s'astreignait un état de veille affûté. Et le groupe rencontra enfin les deux spécimens. Au moment où ils arrivèrent Belgos se trouvait en train d'étriller sa monture, il continua son affaire, laissant la petite troupe accueillir les nouveaux venus comme il se devait et pareil à des mouches sur un pot de miel. Avec Elion et Vëla, les deux inconnus n'auraient pas pu s'approcher si près d leur campement s'ils avaient en eux le moindre once du mal...à cette pensée Belgos eut un léger sourire en songeant à son ami heaumite qui devait ronger son frein d'éliminer de la surface de Faerun le demi-orque recruté par leur chef de phalange.

Jetant un coup d'oeil discret aux nouveaux venus et Polby saurait comme il se devait présenter le demi-elfe de la meilleure façon qui soit.Poursuivant sa tâche, Belgos se mit maintenant à curer les sabots de sa monture. Couché près de lui sur le flanc, Sherkan avait juste redresser la tête pour observer un instant l'arrivée de deux bonhommes avant de reprendre sa position de guetteur d'herbe.



écrit par: Théodus Mercredi 12 Février 2014 à 22h00
PARCHEMIN
Tests de Vëla Moyenne de 12 jours :

Test de diplomatie de Vëla sur Micheletto DD15 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 => Réussite
Micheletto devient plus amical

Test de psychologie de Vëla sur Micheletto DD20 : 11(dé) + 7(compétence) = 18 => Echec
Vëla n’arrive pas à savoir si Micheletto est sincère




Test de détection de Corvo sur les environs DD20 : 1(dé) + 5(compétence) = 6 Echec
Corvo ne détecte aucune présence

Test de perception auditive de Corvo sur les environs DD15 : 15(dé) + 5(compétence) = 20 Réussite
Corvo entend des déplacements d’animaux





écrit par: Polby Tertrenoir Vendredi 14 Février 2014 à 22h01

Narration tous :


Polby laissa les membres de son groupe se présenter. Il utilisa ce temps pour examiner l’ambassadeur de l’Oeil. Et si la manière de se présenter lui sembla plus amical qu’il ne l’attendait d’une organisation secrète, il n’en apprécia pas moins la personnalité apparemment des plus sympathique.

- Annael, nous sommes très content de vous rencontrer. (Désignant ses compagnons un à un, il expliqua la composition du groupe sans citer Maric.) Voici mon adjoint Belgos, ainsi que Vëla et Elion qui appartiennent à la Compagnie des Marches. Et voici Micheletto, Moira et Corvo dont j’ai loué les services pour nous aider dans des zones qui se sont révélées plus dangereuses que prévues.

De cette manière, le chef de phalange espérait que l’ambassadeur avait compris qu’il fallait rester sur la réserve et ne pas en révéler plus sur son identité et son appartenance à l’Oeil. Polby vint serrer la main d’Annael.

- Restez discret. Je vous parlerai plus tard, réussit-il à lui glisser rapidement avant d'ajouter à voix haute. Nous allons pouvoir procéder à l’échange. (Il fit signe à Délun Maric de le rejoindre.) Mon ami va partir avec vous, messire, dit-il au garde du corps. Et nous allons donc prendre en charge Annael.

Tandis que Délun Maric saluait un à un les membres du groupe qui l’avaient protégé tout au long des routes de Faerûn, Polby rejoignit Belgos qui s’était installé à l’écart pour curer les sabots de sa monture, se demandant quelle pensée agitait l’esprit de son sous-officier qui visiblement n‘était guère content.

- Belgos. Je profite que tout le monde est occupé. Ce Annael est donc l’ambassadeur de l’Oeil dont je vous avais parlé à la sortie d’Asbravn quand je vous ai révélé l’objet de notre mission. Je te remercie pour tes actions qui jusque là ont permis de remplir la moitié de la mission. Délun Maric est arrivé à destination sain et sauf. Il nous reste à ramener Annael jusqu’à Sundabar. La journée est bien avancée. Souhaites-tu que nous partions dès à présent, ou attendons-nous demain matin ?


écrit par: Micheletto Samedi 15 Février 2014 à 14h07
Douze jours… Douze jours seulement s’étaient écoulés depuis leur départ d’Iraèbor et pourtant il avait l’impression d’être sur les routes depuis un an. La répétition des taches, les paysages plus monotones les uns que les autres, toutes ces circonstances avaient finalement achevé de dérégler son horloge interne. Plus d’une fois il s’était surpris à somnoler sur son canasson et pas plus tard qu’hier il s’en était fallu de peu qu’il ne tombe à la renverse. Triste vie que celle d’escorte. A ces problèmes physiologiques venaient s’ajouter le poids de l’ennui. Douze jours de calme plat et l’ennui vous colle au corps comme une seconde peau. Il vous étouffe, vous étourdi et vous plonge dans un état de semi-conscience qu’il est bien difficile de quitter. La colère d’Iraèbor n’y avait pas résisté bien longtemps, pas plus que ses envies de vengeance ou même sa peur de mourir. Tout ce qu’il voulait à présent c’était quitter la croupe de ce maudit cheval et poser ses fesses sur le tabouret d'un bistro.

¤ Et un vin chaud nom de Dieu ! ¤

C’est qu’elle commençait à traîner en longueur cette fichue plaisanterie. Si encore il avait été seul, mais même dans le désert on est jamais tout à fait seul. Il y a toujours un scorpion, un serpent ou un vautour pour vous rappeler que la mort elle ne vous a pas oublié et que votre sale carcasse trouvera toujours preneur. Lui c’est deux vautours qu’il avait sur le dos, et encore des pas patients du tout. Pas sur qu’ils attendent leur heure avant de venir lui racler les os. Du coin de l’œil il regarda Vëla qui s’entretenait avec Elion. Que pouvaient-ils bien se dire dans leur charabia merdeux ? Le demi-orque était prêt à parier sa besace qu’il ne s’agissait pas de leur langue maternelle. Leurs deux accents transpiraient à chaque tournure, à chaque claquement de langue chiasseux. Ah non, si ces oiseaux là s’amusaient à causer le Tuigane ou l’Abyssal, allez savoir, c’était pour pouvoir disserter tranquille sur la façon dont ils allaient lui découper la tête, sans avoir à se déporter dix mètres plus loin. Pas plus compliqué que ça.

¤ Putain si ceux d’en face sont aussi carnes, on est bon pour les voir s’étriper aux quatre coins des royaumes jusqu’à l’année des ennemis invisibles. Et gratuitement s’il vous plait ! Si seulement tous les enragés du cimeterre pouvaient se retrouver sur une île rien qu’à eux. On les laisserait régler leurs comptes, se dire ce qu’ils ont à se dire et nous on pourrait vivre enfin pénard ¤

C’est que la santé mentale de notre sang-mêlé commençait sérieusement à vaciller. Lentement mais surement son esprit se rapprochait de la limite qui sépare la légitime suspicion de la paranoïa. Chaque conversation, chaque regard lui semblaient comme autant de conjuration contre sa vie. Si les premiers jours il avait su faire face aux pressions, un demi-mois de ce régime et il virait pour ainsi dire maboule. C’était à peine s’il pouvait fermer l’œil de peur de se faire égorger pendant son sommeil. On a beau rouler des mécaniques, à 19 ans il y a encore des misères que la vie n’a pas eu le temps de vous faire. On a le cuire trop tendre pour vraiment tenir la distance. Comment aurait-il pu deviner qu’il allait tomber sur des tordus pareils ? Cette humanité héroïque, abrutie de courage et de principes, trop paresseuse pour penser, il n’en soupçonnait même pas l’existence lui ! On est puceau de l’horreur comme on l’est de la volupté comme disait le poète et il y a des premières fois qui vous chauffent l’entrejambe à en pisser de traviole pendant 15 jours.

Le jour de pause n’avait pas été plus heureux. Les bruits de goret que poussait Elion en s’entrainant étaient tout bonnement insupportables. Il devait néanmoins convenir qu'il touchait sa bille cet enfoiré là. S’il arrivait à le faire marcher dans ses projets de corrida, il risquait bien d’y perdre la queue et les deux oreilles. Voilà qui n’allait pas l’aider à dormir. De son côté Vëla faisait montre d’une obséquiosité étonnante à son endroit. Que pouvait-elle bien chercher à lui lécher le cul comme un mort de soif lèche un glaçon ? Elle l'avait refusé sa proposition de paix, non ? Il en venait à soupçonner une tentative pour percer ses défenses, genre bon flic, mauvais flic. Mais à malin, malin et demi ! Il répondit avec la même bienveillance aux appels de pied de la jeune femme, mettant même un point d’honneur à en remettre une couche.


¤ Peut-être qu’elle est vraiment disposée à discuter. Et bien qu’elle se lance ! On verra bien si ses arguments valent les miens ¤

Enfin l’émissaire tant attendu arriva. Son insouciance apparut au demi-orque comme la promesse d’un courant d’air frais sur l’atmosphère atavique et délétère dans laquelle évoluait la petite troupe. Pour la première fois depuis douze jours on pu voir poindre un sourire sur son visage. Certes sa tenue n’était plus aussi altière qu’au début de l’aventure – une barbe de plus en plus fournie cerclée à présent sa mâchoire et ses cheveux jusqu’alors bien taillés viraient à l’hirsute – mais paradoxalement cette allure négligée le rendait plus humain. En arrondissant son visage, elle atténuait aussi son aspect tranchant et martial. Retirant la pipe qu’il serrait entre ses dents, il voulu se laisser aller à une petite phrase de présentation mais fut devancé par l’inénarrable Polby. Indifférent au début de discussion qui était entrain de s’engager, il retourna s’asseoir sous le chêne en dessous duquel il venait de passer le début de la journée.

Diplomatie et psychologie sur Vëla tous les jours durant le parcours.

écrit par: Annael Samedi 15 Février 2014 à 15h44
Une moue légèrement dépité passa en coup de vent sur le visage souriant de l'ambassadeur alors que Polby finissait de parler. Il y avait donc des mercenaires.

Il glissa un regard triste à son "escorte". L'homme se contenta de lui renvoyer un grand sourire avant de faire quelques pas de retraits. Il semblait tranquillement attendre Délun Maric en observant toute la petite troupe.

Avec un imperceptible soupir, le demi-elfe se passa la main dans les cheveux et conclu à l'intention de Polby :


-Entendu Messire.

Interdiction de déballer ses titres donc, voilà qui le chagrinait au plus haut point. Pour autant ce n'était pas une raison de manquer à l'étiquette, il fallait répondre aux salutations. Les paladins qui étaient venus le saluer en premier lieux :

-Sire Elion, gente Vëla, vos regards comme vos mots de bienvenu me transpercent d'allégresse ! xia à vous, mes amis.

Le mot semblait lui avoir demandé un peu d'effort à prononcer. Il partageait quelques inflexions en commun avec le céleste, tout en semblant à la fois plus ancien et plus profond. D'une portée si grande qu'un esprit mortel peinait à l'appréhender.

Sans marquer de pause, le diplomate continua sur le jeune homme moins lourdement armé :


-Heureux de faire votre connaissance, sieur Stern de Marsembre. Le voyage fut trop long à mon goût, mais sûr en effet. L'homme qui m'accompagne n'est pas aussi musclé que vos chevaliers, mais il sait éviter les zones dangereuses... entre autres méthodes pour "supprimer" les risques, ajouta-t-il dans un sourire plein de joyeux sous-entendus. Votre ami sera en sécurité avec lui, et ils ont moins de chemin à faire que nous.

Après quoi il restait les éléments moins sociaux de leur fine équipe. Celui présenté comme l'adjoint, et qui avait a peine daigné lever la tête à son arrivée, était apparemment en discussion avec le chef de la petite troupe. Autant attendre un peu avant de faire connaissance.

Le jeune demoiselle, répondant au nom de Moira, avait l'attitude typique de ces femmes du nord à qui il ne fallait pas en conter. Typiquement le genre de personne qu'Annael adorait assommer de paroles. Pour autant il aurait tout le temps pour ce faire durant le voyage, autant rester sobre pour les présentation.

Il se contenta donc de lui adresser un :


-Dame Moira, c'est bien ça ? Forte tête hein ? J'aime ça, d'un ton plus rude, assez caricatural et qui contrastait avec son apparence.

Une présentation propre à la faire bouillir, ou à se rendre ridicule à ses yeux, c'était selon. Dans tous les cas il continua sa route vers le dernier membre de la fine équipe. Ce dernier semblait assez timide, et avait battu retraite avant d'avoir pu se présenter. Aussi le sang-mêlé l'aborda-t-il sans ambages :


-Et vous devez donc être sir Micheletto, est-ce correct ? Que faites-vous tout seul dans votre coin mon garçon ?

écrit par: Théodus Samedi 15 Février 2014 à 21h39

PARCHEMIN
Test de diplomatie de Micheletto sur Vëla DD15 : 12(dé) + 0(compétence) = 12 => Echec

Test de psychologie de Micheletto sur Vëla DD20 : 10(dé) + 3(compétence) = 13 => Echec


écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 16 Février 2014 à 12h50
Cela faisait quand même quelque chose à l’aasimar de laisser son « protéger » s’en aller sans autre forme de procès. Peut-être que Polby et Annael avait un signe de ralliement qui avait échappé au paladin, pour éviter qu’un usurpateur ne prenne la place du vrai des envoyés de l’Oeil. Pour autant, il n’y avait pas une once de maléfique ou même de chaotique chez ceux qui se présentaient là. Elion regarda Délun faire le tour de ceux qui l’avaient protégé pour qu’il puisse venir sain et sauf jusqu’ici. Lorsqu’il arriva devant l’aasimar se dernier inclina légèrement la tête.

- Prenez soin de vous, visiblement de grands espoirs reposent sur vos épaules. Que Heaum vous garde !

Puis ce fut Annael qui répondit aux salutations des paladins. Et visiblement, le demi-elfe avait bien senti qu’il passait à la scrutation des Yeux du Vigilant. Les mots qu’il employa ne laissaient guère de doute à ce sujet. Pour Elion d’Alusaire cela n’était pas un problème, bien au contraire. La surprise vint du fait qu’il employa un mot de céleste pour s’exprimer. Rare était ceux que le paladin avait pu croiser qui maîtrisait cette langue. Il répondit donc simplement à cette sollicitation.

suov rus tios muae ed noitcidnb al euq leann uv tno suov tnaligi ud xue se

Le diplomate poursuivit son petit tour en allant rejoindre chacun des membres du groupe. Elion lança un regard entendu à Vëla. Nul doute qu’elle aussi avait passé Annael sous le jugement de Torm. Et si elle n’avait pas réagit non plus, c’est qu’elle devait avoir eu la même vision d’une aura non ténébreuse.

Mais les choses venaient à nouveau de changer, car Délun n’était maintenant plus à la charge de l’aasimar. Il était donc libéré de fait de son engagement vis-à-vis de Polby et de la Compagnie des Marches. Car pour l’heure, nul n’avait donné d’ordre précis pour que le nouveau venu ne prenne la place de Délun Maric sous la protection du Chevalier des Yeux Vigilant. L’heure était donc venue… enfin. Malgré tout, lorsque le demi-elfe s’approcha de Micheletto sans se méfier, le paladin fit faire demi-tour à sa monture pour la mener entre le diplomate et le demi-orque. Les paroles du A’Tel’Quess fit dresser les cheveux d’argent sur la nuque de demi-céleste.


- Sir ?!? Cet être maléfique n’a rien d’un Sir. Annael ne vous laissez pas aveugler, Micheletto est venu jusqu’ici pour trouver sa rédemption. J’ai rempli mes engagements vis-à-vis de mes Chefs et de ma Guilde. Il me faut maintenant remplir ceux qui m’engagent face à mon dieu. Le mal a suffisamment foulé cette terre et putréfier l’air que je respire. Je n’ai pas été affecté à votre protection, et la raison pour laquelle j’ai dû supporter la présence du mal semble bien s’être écartée de notre route.

Elion d’Alusaire mit pied à terre et écarta sa monture de l’aire de combat. Puis, il tourna la tête vers Vëla. Car elle avait toujours la primeur sur lui pour laver les affronts qui avaient été portés à son honneur.

- Dame Vëla, souhaitez-vous faire réparation maintenant ? Ou puis-je avoir l’honneur d’affronter le mal pour libérer cette terre de cette engeance qui pourra allez se battre sur le Champs de Bataille Sans Fin et laisser cours à sa vilenie dans les plaines sordides de Nishrek.

Le Chevalier de Heaum reporta son attention sur le demi-orque. L’attitude de l’aasimar était sereine, bien plus qu’elle ne l’avait été depuis qu’il avait la rencontre de Micheletto. Le regard du chevalier restait vide et froid, tandis que son visage semblait figé dans le marbre. L’heure de vérité semblait être venue maintenant. Si Vëla lui en laissa la primeur, le serviteur de la Sentinelle Eternelle affronterait le mal dans un combat à la régulière... tout du moins de son côté. Car il doutait fort que Micheletto respecterait longtemps cet aspect du combat.

- Allez Micheletto, sort ton arme et affronte ta destinée dans un combat à la régulière.

Elion d’Alusaire dégaina son cimeterre à deux mains de son fourreau dorsal. Les yeux de la tête de faucon reflétèrent très brièvement le soleil, à moins qu’ils n’étincelèrent par eux-mêmes. Dans une position martiale, Elion d’Alusaire attendait que son sa Némésis soit prêt a affronter sa destiné dans un combat séculaire du Bien contre Mal.

écrit par: Moira Dimanche 16 Février 2014 à 15h23
La guerrière se contenta de jeter un regard glacé au dénommé Annael. Il ferait bien de garder ses familiarités pour lui, car même si elle n'était pas sûre de son rôle et de son importance, elle n'hésiterait pas à lui en foutre une s'il venait encore lui souffler ses âneries au visage.

C'était bien une sorte d'échange qui venait de se produire, mais pas un échange de prisonnier. Bizarrement, s'il avait fallu six personnes pour escorter le membre de la compagnie des Marches, de l'autre côté, on avait estimé qu'un seul suffisait. De qui se moque t-on? Sauf si le chemin à parcourir avait été beaucoup plus court dans ce sens... Moira jeta de nouveau un oeil en direction des montagnes du Pas du Géant : quelque chose se cachait là-bas. Elle n'était pas en mesure de le savoir, mais c'était une piste, et Miriel saurait mobiliser les ressources adéquates pour creuser ce mystère.

Annael vint emmerder Micheletto à son tour, et les choses basculèrent d'un coup. Le demi-orc n'avait rien eu le temps de répondre, mais Elion n'avait visiblement pas supporté que l'on puisse se montrer poli à son égard. L'aasimar descendit de son cheval, rappelant à tous que le jeune métis avait été condamné à mort par le tribunal paladin unilatéral.


*Mais c'est pas vrai, on ne va pas recommencer avec ces conneries!*

Elion proposa à Vëla de le tuer, en rapport avec le précédent incident d'il y a une décade, mais le heaumnite avait déjà empoigné un grand cimeterre, il était clair qu'il n'avait pas l'intention d'attendre. Evidemment, Polby ne faisait rien, et Belgos non plus. L'attitude du demi-elfe ces douze derniers jours avait confirmé qu'il avait en fait hérité d'une responsabilité dont il n'avait probablement jamais voulu, ce qui expliquait son comportement. Le problème, c'était que pendant que le rôdeur faisait la gueule, il n'y avait plus personne pour maintenir un semblant d'ordre et de discipline.

Moira serra les dents. Le combat allait être ridiculement court : Micheletto avait beau être courageux, il allait se faire hacher menu par cette brute. Un ou deux tours de passe-passe à base de fumée ne retarderaient pas l'inévitable de beaucoup. Il fallait que quelqu'un intervienne. La guerrière n'avait pas envie d'être celle-là, mais visiblement il ne restait qu'elle. D'un geste de la main, elle dégagea la garde ornée de Scathach, mais ne dégaina pas tout de suite pour ne pas provoquer l'escalade.


-Assez!

Ce fût une grande surprise : Moira n'élevait jamais la voix habituellement. Cette fois, elle résonna comme coup de tonnerre. La guerrière avança jusqu'à se planter devant le paladin, défiante. Elle avait retrouvé son ton normal, grave et imperturbable, mais qui n'en restait pas moins déterminé.


-Depuis le début, vous n'ouvrez la bouche que pour proférer des menaces de mort. Micheletto a tenu sa parole jusqu'à présent. Vous en revanche, il a fallu plusieurs fois vous rappeler l'ordre. Vous parlez sans cesse de mal, mais la principale source de conflit dans ce groupe, c'est vous, Elion d'Alusaire.

On pouvait reprocher un certain nombre de choses à Micheletto, comme son côté grande gueule, ses mauvaises manières ou même son humour de merde, mais rien qui ne soit passible de la peine capitale. Mais surtout, il avait parfaitement tenu ses engagements et fait preuve de bonne volonté malgré l'adversité. Bien que Moira savait que ce moment arriverait, elle était un peu en état d'improvisation, gardant la main à la ceinture, non loin de Scathach. Elle n'avait pas peur de s'en servir, mais affronter le paladin serait la pire des issues : déjà parce que c'était un adversaire formidable qu'elle n'était pas sûre de pouvoir vaincre, et ensuite parce que même gagner ne ferait qu'aggraver le problème. Il ne restait qu'à espérer que les autres se rendent enfin compte de l'absurdité de la situation et fassent quelque chose. Surtout ceux qui étaient sensés donner les ordres, en fait.


-J'en ai plus qu'assez de vous voir arbitrairement décider qui doit vivre ou mourir, au nom de je ne sais quel dogme religieux...

écrit par: Annael Dimanche 16 Février 2014 à 16h07
¤Palsambleu, voilà un événement pour le moins surprenant.¤

Voir un cheval et son cavalier s'interposer lors de ses salutations parurent à la limite de l'insulte pour le diplomate. Mais la suite le prit trop de court pour qu'il songe à s'en offusquer.

Il avait du mal à saisir toute cette histoire d'ordres et d'engagements.

Etre maléfique ? Rédemption ? Voilà qui lui parlait.

Que les choses tournent au duel, aussi. Il laissa s'exprimer Moira avant de continuer :


-La jeune femme a raison ! Depuis quand le Protecteur est-il devenu persécuteur ?! s'indigna-t-il. La raison pour laquelle vous avez dû supporter sa présence est sans aucun doute pour permettre notre rencontre. Au nom de Barachiel, je vous somme de baisser votre arme ! Telle conduite ne fera qu'engendrer le mal. Au-delà de vos chefs ou de votre Dieu, ayez donc quelques considérations pour les vertus afférentes au Bien !

Ce disant il se positionna à ses côtés, en égal, et s'agenouilla humblement en direction du demi-orc.

-Sir Micheletto, je vous supplie de pardonner l'insulte qui vous a été faite dans un moment d'aveuglement. Si vous ne dégainez pas votre arme je me porterais garant de votre sécurité.

Entre le puissant paladin en garde et le svelte demi-elfe a genou, le semi-homme pouvait maintenant au moins faire un choix. Même s'il semblait inégal.

L'"escorte", pendant ce temps, regardait la scène avec amusement.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 16 Février 2014 à 19h38
Corvo capta le rictus sur le visage du semi-elfe lorsque Polby présenta les trois compagnons recrutés à Asbravn. Cela eu pour effet de refroidir les ardeurs du jeune homme quand à faire de plus amples connaissances avec Annael. Polby glissa quelque chose à l'oreille du nouveau venu puis s'éclipsa rejoindre Belgos.

¤ Encore une putain d'hypocrisie. On va continuer à faire semblant !¤ Cette pensée résumait parfaitement les sentiments du roublard face aux faux semblant de Polby et ses messes basses. Des sentiments qui devinrent encore pires lorsque Délun Maric arriva face à lui. Ce type, dont il ne savait rien et à qui il n'avait jamais parlé depuis le départ le salua et le remercia comme si ils étaient de vieux compagnons de route. La moindre des choses certes, mais un peu gonflé...

Corvo s'éclipsa à son tour lorsque Annael eut fini de lui retourner ses salutations. Le Chondathien venait d'entendre remuer un peu plus loin dans la forêt. Probablement des bestioles mais cela eut pour effet de lui faire prendre conscience que plus personne ne montait la garde. Il alla récupérer son arbalète laissée avec son équipement sur son champ de tir improvisé, puis entama une ronde autour du campement. Toujours à portée de vue et de voix du groupe, il ne perdit pas une miette de l'acte deux de la scène d'Elion.


¤ Ma parole, c'est un barde pas un paladin ce type là !¤ se dit-il exaspéré de devoir à nouveau subir les caprices et la comédie du Heaumnite.

Comme toutes les personnes qui en faisaient des tonnes, l'Aasimar se cachait encore et encore derrière ses principes et ses œillères, s'enfermant à chaque fois un peu plus dans son armure de bondieuseries. Depuis le départ, c'était celui que l'on entendait les plus déblatérer de litanies sur l'engagement, l'honneur, la fidélité et autres foutues conneries...
Quel honneur trouverait-il dans le meurtre d'un jeune demi-orc cherchant sa place dans les Royaumes? Quelle satisfaction ressentirait-il une fois Micheletto raccourci de quelques dizaines de centimètres? Non, le Heaumnite agissait pourtant d'une manière qui ne faisait que le desservir, desservir ses compagnons et desservir l'image de la compagnie dans laquelle il était engagé. Le guerrier de Heaum était finalement beaucoup moins sage que ce qu'il prétendait être.
Combien de temps allait-il lui falloir encore pour terminer de se mettre à dos ses chefs et ses compagnons? Vëla pourrait bien le couvrir et rattraper ses caprices d'enfant frustré, mais cela ne durerait pas éternellement. Vu la tournure que prenait les événements, Moira, Micheletto et Corvo feraient bloc ensemble. Quant à Belgos, ce dernier ne tarderait plus a exploser d'une manière comme d'une autre...

A la surprise probablement générale, c'est Moira qui intervint pour se mettre en travers du paladin et du sang-mêlé. Deux armes étaient déjà tirées au clair et Corvo avait la sensation que dès que Micheletto dégainerai à son tour, il s'agirait de son arrêt de mort. Même si la Damarienne venait de prendre partie et pouvait rivaliser avec le Géant de Heaum, nul doute que celui-ci emporterait l'orc dans la tombe avec lui.


- Ne répondez pas Micheletto. Si Sir d'Alusaire est aussi honorable qu'il le prétend, il ne saurait occire un homme n'ayant pas d'arme en main, aussi vilain que celui-ci puisse soit disant être. Que je sache, Heaum n'est encore pas le Dieu des Bourreaux. dit-il calmement alors qu'il continuait sa ronde autour du campement. Le Cormyrien ne se faisait guère d'illusion, il ne cherchait pas à convaincre le paladin qu'il savait sourd à tout raisonnement logique. Ce qui était sur, c'est qu'en cet instant Elion n'avait cure des vertus de la camaraderie.

Le jeune homme continuait de marcher et banda son arme et y encocha un carreau. Il devait être à même de répondre à une éventuelles attaque ennemie... ou amie...


¤ Que Heaum soit vigilant de l'excès de zèle de ses fidèles.¤

Detection/Perception pour avoir plus de détails sur les bruits d'animaux ou autres

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 16 Février 2014 à 21h12
Dans l’attente d’une réponse de la Folle de Torm, seule chose qui le retenait d’éliminer cette source maléfique. La paladin sembla hésiter un moment. Un moment que Moira mit à profit pour voler au secours du demi-orque et tout comme il s’était interposé entre le fourbe et l’ambassadeur de l’œil du Dragon, elle se mit entre l’aasimar et son adversaire.

- Si vous en avez plus qu’assez et que cela vous pose un problème « mercenaires », vous pouvez toujours quitter les lieux et louer vos épées à d’autres. Il y aura toujours des êtres fortunés pour que vous puissiez tuer contre de l’argent sonnant et trébuchant. Mais si vous restez ici, vous prenez le risque d'être blessée. Et oui, visiblement vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n’avez aucune famille sur laquelle veiller, n’est-ce pas ? Cela ne vous donc ni chaud ni froid que le malin arpente les terres de Faerûn. Ca n’est qu’une source de profit potentiel, n’est-ce pas ? Cela ne vous fait rien de savoir ce qu’il aura fallu qu’il fasse avant que vous ne le preniez au sérieux. Vous ne commencerez à vous soucier que lorsqu’il aura fait du mal à un riche qui pourra se payer vos services. Mais combien de familles plus humbles devront subir ses exactions, sans que cela ne vous fasse ne serait-ce que frissonner ?

Le paladin ne tenait pas en grande estime ces porte-lames qui louaient leurs services à de riches hommes ou femmes, des puissants à qui l’argent offrait une certaine protection. Une vaine protection contre les Chevaliers des Yeux du Vigilant qui offraient la protection aux humbles et aux faibles.

La voix du paladin était froide comme la mort. L’aasimar n’était plus que l’arme que tenait le bras de Heaum. Quand Annael se mit à geindre, il braqua son regard vide sur le demi-elfe. Lui aussi ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. L’analyse simpliste qu’il avait de la situation était emprunte de faiblesse. Lorsque le demi-elfe implora Barachiel et que dans la seconde qui suivait, pliait le genou face au Mal.


- Modérez vos paroles. Qui veille sur les Célestes ? Par Heaum votre comportement est indigne. Ployer le genou face au Mal ? Si Raziel vous voyait… Une conduite comme la votre ne sera qu’un terreau propice pour que le Mal prospère sereinement face à ceux qui plient devant eux. Jamais, ne baisserai ma lame face au Mal. Et je lutterai jusqu’à la ce que le Vigilant me rappelle à lui. Vous m’entendez bien, Annael. Je suis un Chevalier des Yeux Vigilants, j’anticipe les attaques et n’attendrai pas que le Mal frappe pour en réparer les méfaits. Pourrez-vous redonner la vie à ceux qui l’ont perdu ou leur dignité aux faibles qui trépasseront sous les coups du malin ? Pouvez-vous soulager la douleur de ceux qui ont perdu un enfant, une femme ou leurs parents ? Non, alors ne laissez pas le Mal agir impunément, pour ensuite regretter. Car c’est bien tout ce que vous pourrez faire, n’est-ce pas ? Cet être que vous voulez défendre est noir jusqu’au plus profond de son âme. Ce n’est pas une volonté de ma part, c’est un fait. Que Heaum m’en soit témoin, je ne mens pas. Que savez-vous de ce qu’il a déjà fait, et surtout de ce qu’il fera ? On ne devient pas maléfique en un jour, il y a des précédents. Le laissez agir à sa guise, il n’en sortira rien de bon. Et après quoi ? Vous vous direz : Ha ! si j’avais su ! Mais là, maintenant, vous savez. Etes-vous toujours prompt à garantir la sécurité d’un être maléfique au nom de l’Archon Barachiel ?

Le paladin de Heaum laissa quelque secondes passer avant de poursuivre d’une voix toujours aussi contenu, monocorde et froide.

- L’insulte ? Que nenni, il n’y a point d’insulte là-dedans. L’insulte serait de ne pas reconnaître Micheletto pour ce qu’il est. Il le sait fort bien au fond de lui, et il doit bien rire de vos salamalecs. Si vous ne le voyez pas, c’est alors vous qui êtes aveuglés. Contrairement à ce que vous avancez, je respecte Micheletto pour ce qu’il est. Et surtout, pour ce qu’il deviendrait, si des êtres de Bien ne se dressaient pas devant lui. Aujourd’hui, il se peut que ce soit Vëla ou moi qui dressons devant lui. Puis il y en aura d’autres après nous, s’il venait à nous vaincre. Tout comme nous rencontrerons probablement d’autres malins après lui. Expliquez-moi où se trouve l’offense de lui offrir un combat singulier ? De quelle manière plus digne et honorable le Bien pourrait-il combattre le Mal ? Non vraiment, l’insulte ne vient pas de celui que vous désignez du doigt. Quant à la suite, je ne peux que craindre le pire sur vos intentions bienveillantes à notre égard, Annael.

En effet, l’aasimar pouvait légitimement se demander comment un ambassadeur qui pliait le genou devant le Mal pouvait apporter quoi que se soit de bon à la Compagnie des Marches. L’illusion n’aura pas duré bien longtemps. Visiblement, Annael devait aider contre le Culte du Dragon. Comment allait-il le faire s’il devait se plier devant eux, comme il le faisait devant Micheletto ? Alors de deux choses l’une, soit on savait quelque chose sur Micheletto qui pouvait être d’une utilité quelconque et Elion d’Alusaire pouvait éventuellement remettre cette rencontre à plus tard, soit il n’en était rien et alors il n’y avait aucune raison de le laisser vivre et se renforcer encore d’avantage.

Pour autant Corvo avait raison, Elion d'Alusaire ne pourrait tuer froidement Micheletto, s'il ne tirait pas son arme. Même si l'envie ne lui manquait pas, son Code le lui interdisait. Si en plus d'être maléfique Micheletto était un lâche, il trouverait la faille qui pouvait lui sauver la vie, à moins que cette faille là, ne sauva celle du paladin.

écrit par: Théodus Dimanche 16 Février 2014 à 21h50
PARCHEMIN
Test de détection de Corvo sur les environs DD20 : 2(dé) + 5(compétence) = 7 Echec
Corvo ne détecte aucune présence

Test de perception auditive de Corvo sur les environs DD15 : 12(dé) + 5(compétence) = 17 Réussite
Corvo entend le déplacement de petits animaux de la taille de lapins, et un grand animal de la taille d’un cerf. Il entend aussi un déplacement plus indistinct, qui s’arrête et reprend

écrit par: Annael Dimanche 16 Février 2014 à 22h09
L'ambassadeur ne répondit pas au paladin, continuant de regarder le demi-orc avec le regard du paternel déshonoré qui demande le pardon pour sa tête brulée de fils. Seul un léger crissement de mâchoire au long du discours du guerrier divin pouvait laisser à penser qu'il l'avait entendu.

Pour autant et bien qu'il n'aime pas l'admettre, Annael comprenait le discours d'Elion. Il venait d'arriver, et n'avait pas encore mérité une quelconque confiance parmi les membres du groupe. Il ne pouvait donc pas leur reprocher d'avoir des doutes quand à ses capacités.
De même, il n'avait encore même pas eu l'occasion d'échanger une parole avec celui dont il venait de prendre la défense. Et était donc bien mal placé pour estimer la situation.
Cela étant, il n'avait pas été seul à protester, et ce simple fait indiquait déjà que Micheletto n'était pas l'âme perdue qu'on cherchait à lui dépeindre.

Il lui restait à voir la réaction du malheureux "accusé" face à tout ce remue-ménage pour finir de s'en faire une première idée. Mais pour l'heure ce qui comptait surtout c'était contrebalancer l'agressivité du Heaumite. Personne ne pourrait avoir une réaction normale en face d'un fanatique en armure qui vous intime de vous battre.

écrit par: Moira Dimanche 16 Février 2014 à 23h32
Moira serra un peu plus les poings alors que sa respiration ralentissait. Quelques images lui revinrent, comme déterrées par la colère. Du feu et de la fumée. Comment cela était-ce possible? Elle secoua légèrement la tête pour ne pas se laisser distraire.

Encore et toujours, le paladin leur reprochait de gagner leur vie en temps que soldat. Pourtant lui ne s'asseyait pas sur sa solde, quand il s'agissait de s'offrir une nouvelle lance d'arçon... Il était tranquillement là, insupportable, à expliquer, que non, il avait décidé que ce demi-orc avait l'âme noire comme la nuit, et que si on le laissait faire, il irait sûrement manger des enfants. Il l'avait décrété ainsi. Au nom de Heaum. Il avait même le culot de prétendre faire un honneur à Micheletto en voulant le combattre. Encore un peu, et il faudrait le remercier.

-J'en sais plus sur la nature du mal que vous ne le croyez, paladin, notamment que les fanatiques comme vous font beaucoup plus de dégâts sur Faerûn que les mercenaires comme lui ou moi.

Elle était à deux doigts de dégainer Scathach, mais elle devait se retenir. Ne pas lui donner une excuse pour commettre l'irréparable. La guerrière se demanda soudain pourquoi elle voudrait risquer sa vie pour défendre Micheletto. Par solidarité? Oui, mais pas seulement. Elion représentait à ses yeux quelques chose qui la dégoûtait profondément, qui la faisait sortir pour une fois de sa réserve : était-ce l'arrogance et l'orgueil démesuré de ceux qui se croient au dessus des mortels, et s'érigent en juge, jury et bourreau? D'où tenait-elle cette haine et pourquoi? Elle-même ne le savait pas.

écrit par: Micheletto Lundi 17 Février 2014 à 03h40
Et c’était reparti pour un tour. Encore un des paladins qui venait faire danser sa lame sous son nez. Cette fois il ne savait pas trop ce qui avait déclenché la colère de l’aasimar et dans le fond il s’en fichait. La seule chose que ressentait le demi-orc au milieu de toute cette agitation c’était un écrasant sentiment de lassitude. Combien de temps ce jeu allait-il encore durer ? Oh bien sûr il pensa un instant à utiliser un sort d’injonction sur Elion pour le forcer à lâcher son arme. C’était bien le diable si avec ça Moira n’avait pas le temps de lui faire gicler la tête des épaules. Mais à quoi bon ? Même si par miracle la guerrière se résolvait à saisir l’occasion d’en finir avec le paladin, derrière il y avait Vëla et peut-être même Belgos. Non, décidément tout cela ne rimait plus à rien depuis un bon moment. Il n’avait plus ni la force, ni l’envie de continuer à se débattre. Il était temps d’en finir une bonne fois pour toute, tant qu'il lui restait toute sa tête. Doucement il se dressa sur ses jambes. D’un hochement de tête il tenta d’exprimer du mieux qu’il put sa gratitude envers Annael, avant de se retourner vers celui qui proposait de l’envoyer ad patres.

- Alors Elion, le grand jour est arrivé ?

Il leva les mains en direction de Corvo et Moira en signe d’apaisement.

- Merci pour ce que vous essayez de faire pour moi. Vous êtes de vrais camarades et je ne l’oublierai pas ; mais vous n’arriverez à rien comme ça.

Puis il se tourna à nouveau vers le paladin.

- Je me trompe Elion ? Tu nous parles des pauvres, des enfants mais t’en as rien à foutre. Combien t’en as envoyé dans la tombe ? COMBIEN ?! Combien qui ont répondu positif à ton détecteur de méchants ? Ils n’avaient pas une famille et des amis eux aussi ? Ils auraient tué des gens tu dis ? Et bien peut-être que non, qu’est ce que t’en sais ? Peut-être qu’ils tapaient dans la caisse de temps en temps mais que dans le fond tout ce qu’ils voulaient c’était vivre pénard. Si ça se trouve ils auraient même fini par changer ; par devenir assez bon à ton gout pour avoir le droit de vivre. Mais dans le doute tu les as tués… Tu sais Elion, si les dieux ont jugé bon de nous donner le libre arbitre c’est pas pour nous condamner à mort à chaque fois qu’on l’utilise. Ca aussi tu t’en fiches pas mal hin ? Ton libre arbitre toi ça fait longtemps que tu l’as balancé. Tu es devenu une machine, une machine à tuer les humains. Ta ton petit papier à musique dans ta tête avec tous tes principes et tu le suis, c’est tout. Et après tu viens me provoquer en duel ? Mais on ne se bat pas en duel avec un instrument. T'as déjà vu un magicien envoyer son golem souffleter sa place ? Que celui qui te manipule vienne me provoquer en duel et là on verra. Si ton maître t’ordonne de ne pas me toucher, je pourrai insulter ta famille que tu ne bougerais pas. C’est ça un duel. Il se tapa la poitrine. C’est là que ça se passe. L’orgueil, la colère, l’amour… La liberté ! J’ai grande pitié pour toi mon frère que tu ne connaisses rien de ces choses qui rendent la vie un peu respirable.

Aussi doucement qu’il s’était levé, il se rassit. Comme si rien ne venait de se passer, il se remit à fumer sa pipe, le regard dans le vide. Enfin il pouvait respirer, tout allait prendre fin. La peur qui lui collait à la peau depuis presque quinze jours était déjà entrain de s’envoler. Non, il ne courrait plus. Quelque soit son destin, il l’acceptait.

- Si Heaume t’a ordonné de me voler ma vie et bien fais ce que tu as à faire, sinon ôte toi de mon soleil.

écrit par: Belgos Dalaèl Lundi 17 Février 2014 à 18h30
Ce petit groupe avait une réelle propension à compliquer les choses, ce qui ne manquait pas d’agacer singulièrement le forestier. Tout dégénéra rapidement alors que le rôdeur s’apprêtait à répondre à Polby. Et le sous officier des marches inspira profondément.

- On part dans l'heure Polby...lâcha rapidement Belgos tandis qu'il rejoignait à grande enjambée tout ce petit monde qui s’agitait un peu trop grandement. à son goût. elion avait décidé d'en finir avec la peau verte...sur l'idée, cela pouvait acceptable, enfin, sur ce point Belgos ne souhait pas s'étendre.

Il fit abstraction de la demi tête de sanglier et la guerrière pour se positionner face à Elion. Yeux dans les yeux, la voix assurée, Belgos avait bel et bien l'intention que cette comédie cesse immédiatement.

- Cela suffit soldat des marches! Ce comportement ne sieds pas à ceux qui ont pour dogme de ne jamais trahir la confiance que leur porte. Quant à ta mission, elle est loin d'être terminée mon ami. Il nous faut rentrer à Sundabar, une fois de retour au Bastion, c'est là que prendra fin ta mission. Aussi rengaine moi cette arme car aucun de nos compagnons mercenaire n'a une seule fois faillit au cours de ce voyage et de fait honorer leur engagement. Veux-tu jeter l'opprobre sur moi, Vëla ou encore Polby et déshonner la Compagnie que tu sers avec droiture et fierté?

Il savait qu'Elion était tiraillé entre ses devoirs avec son dieu et son devoir envers le Bastion. Mais de là à tuer le demi-orque...oui il était rare que cette maudite engeance respire le bien pour ne pas dire autre chose mais force était de constater que ce Micheletto s'était comporter honorablement jusqu'ici. Au yeux du demi-elfe s'était suffisant, si quelque chose devait venir le contredire, alors là ce serait tout autre chose. Mais pour le moment ce n'est pas le cas.

- Il est à la fois juste et digne que nous amenions cette délégation à bon port. Ils sont désormais placés sous notre responsabilité. Et tant que ces mercenaires servent avec droiture notre Compagnie, ils ne peuvent être et ne serons pas inquiétés par quiconque porte les armes du Bastion. Maintenant je te donne l'ordre de veiller sur l'homme qui vient d'arriver, au même titre que tu l'as fait avec Délun et ce jusqu'à Sundabar. Est-ce suffisamment clair Elion, fier soldat des Marches et compagnon de valeur?.

[I]Le face à face entre Elion et Belgos prendrait-il une autre dimension?[I]

écrit par: Vëla Lundi 17 Février 2014 à 18h44
Les présentations accomplies en plus de la galanterie en céleste de sir Annael, fit le comble de la jeune Paladin; encore plus mignons comme ça. Le départ de Malic lui donnait une forme de malaise, un malaise de non accompli, comme si elle n'avait pas accompli sa mission, car pour elle il était évident qu'ils allaient mener Malic en un endroit sur et certain et non au centre de nul part. Son mécontentement passé les évènements s'épiçait fortement.

Tout comme Elion, la folle de Torm venait de terminer sa première mission et devenait donc libre elle aussi et appuyait hautement Elion dans son droit de faire ce qu'il devait faire. Soit son regard n'avait pas été perçu comme elle le croyait, soit le Paladin du vigilant faisait fit qu'elle lui remettait le droit de laver son honneur, peu importe, la jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau attendait le bon moment pour intervenir en son propre nom. La donne changeait quand le beau Annael mit un genou au sol et continuait avec le mots sir vers Micheletto et qui plus est prendrait sa défense et verrait à sa sécurité. Comment perdre toute confiance envers un Paladin!? Faite ceci en un clin d'oeil et voilà; il l'avait fait.

*Pfff... Mais qu'est-ce que fait là toi!?* Se demandait-elle stupéfaite.

Ce ne fut pas le seul, Moira vint s'interposer entre Micheletto et Elion, ceci ça allait, elle était libre de choisir ses alliés et de donner son point de vue mais là ou tout dérapait fut la mise en scène de Corvo mais surtout le fait qu'il arme son arbalète. Cette menace donnait une toute autre tournure aux évènements.

La couleur olivâtre de la folle de Torm virait au rouge indien rapidement, en une fraction de temps son arc fut armé et Corvo prit en cible. Ses doigts qui retenaient sa corde était en contrôle et la tentation d'ordonner à son destrier d'attaquer n'était vraiment pas loin. Ses yeux étaient sévère et d'acier.

Une prémisse sorti aussi sévèrement que froidement...


-CORVO, VOUS DÉSARMEZ VOTRE ARME TOUT DE SUITE. Que vous prenez parti prit vous regarde, mais vous n'allez pas vous interposer dans une question d'honneur.-

Les mots censé du Chevaliers des Yeux du Vigilant était secondé en tout par la preux chevalier, et trouvait désolant qu'ils ne comprennent pas. Naturel que le monde allait si mal.

Une surprise stupéfiait la jeune Rashémie, Micheletto se battait très bien avec les mots et le sens qu'ils leurs donnaient confirmait une lueur d'espoir, mais la condescendance qu'il employait et l'effronterie qu'il usait parlait d'eux même; il était irrécupérable.

Sans lâcher des yeux Corvo, la Paladin dit son mots...


- Vous me décevez Micheletto, j'avais mit de l'espoir en vous et vous êtes resté fermé. Il est vrai que vous avez tenu vos engagements mais votre coeur reste aussi noir qu'au début. Vous me voyez désolé.-

Puis elle ajoutait...


- Elion, n'oubliez surtout pas, le Mal est une arme.-

C'est ce qu'on lui avait apprit chez les moines de l'Ordre du Corbeau. Le Mal est toujours armé, même sans bras et sans jambes. Vëla n'avait jamais été la meilleur du monastère cherchant toujours à transiger avec le Mal et elle savait qu'un jours ceci serait sa perte et c'était le pourquoi qu'elle était dans l'aval du serviteur de Heaume. Cette fois elle avait comprit, voyant Micheletto s'asseoir en bravant Elion était la preuve que le Mal n'avait pas besoin d'arme physique pour assombrir le monde.

Si Elion avait comprit les mots de Vëla, il avait tout devoir de s'accomplir dans sa tache. Elle avait donné la chance au malin de s'affranchir des méfaits qu'il avaient osé, il ne l'avait pas saisi, elle ne pouvait maintenant plus rien faire pour lui, sinon le libérer de sa fâcheuse manie de se vautrer dans le mal.

Belgos arrivait au même moment. Ses mots galvanisèrent la folle de Torm. Comment ne pouvait-il pas voir que depuis que le malin était arrivé que c'était le chaos parmi eux, comment un chef comme lui ne voyait-il pas le Mal étendre ses tentacules parmi le groupe!? Comment pouvait-il ne pas voir que tout allait de travers depuis l'arriver de Micheletto!?

L'ordre qu'il avait craché à la face d'Elion la mit hors d'elle même, sa sagesse lui intimait de ne pas répondre mais son tempérament bouillait à faire exploser un volcan. Il avait ordonné de veiller sur Annael, ce même homme qui veillerait à la sécurité de Micheletto. Il n'y avait plus rien à comprendre, sinon qu'il se tramait présentement une machination sans entendement.

Elle faillit arracher l'insigne des Marches d'Argent, tellement elle avait dégout de ce qu'elle vivait.

* Torm donne moi la lumière de ne pas céder, donne moi la force de vaincre cette machination.*

Demandait-elle. Une voix rieuse lui soufflait...

* Attache-toi fermement à ce qui n'a ni substance, ni existence.
Prête l'oreille uniquement à la voix qui n'a pas de son.
Fixe ton regard uniquement sur ce qui est invisible au sens interne comme au sens externe.*

Tout devint clair comme une eau de roche, Il fallait qu'elle patiente, l'investigation de ce qui ce tramait se devait d'être résolut, la justice viendrait par la suite. Elle devait se surpasser dans son enquête, elel devait user de sa sagesse, elle le devait pour la gloire, la vérité et la justice.

écrit par: Corvo Stern Lundi 17 Février 2014 à 19h53
Corvo ne pu s'empêcher de secouer la tête en signe de résignation. Le paladin avançait des arguments d'un manichéisme déconcertant et ni les paroles sensées de Moira ni celle d'Annael n'y pourrait rien. Le roublard comprit alors la raison de sa propre résignation quand Micheletto ouvrit la bouche à son tour... Elion n'avait effectivement plus rien d'un homme, c'était bien une machine, un automate conditionné pour détruire sur ordre de son maitre... On ne pouvait donc raisonner quelqu'un qui semblait dénué d'empathie et de tout raisonnement logique au commun des mortels.

Le jeune homme du Cormyr marqua un temps d'arrêt pour scruter de nouveau les environs. Il s'était rapproché de l'endroit où il avait entendu des déplacements d'animaux quelques instants auparavant. C'est alors que Belgos intervient à son tour pour remettre un semblant de discipline dans les rangs.

Etonnamment et cela malgré la situation extrêmement tendue dans laquelle se trouvait le groupe, Corvo se sentait bien... Sans aller jusqu'à se délecter du conflit qui se déroulait sous ses yeux, il appréciât les paroles de ses camarades. Moira ne disait jamais rien mais pour une fois elle prit partie pour un membre du groupe. Micheletto venait de les reconnaitre Corvo et elle comme de vrais compagnons. Belgos lui même soutenait que les trois mercenaires s'étaient comportés de manière exemplaire...


¤ L'ordre né du chaos...¤ pensa le chondathien, philosophe.

Dans l'esprit de Corvo, toute situation chaotique se révélait bénéfique malgré des désagréments inévitables. Dans le cas présent, Moira, Micheletto et Belgos venaient d'exprimer ; consciemment ou non ; leurs sentiments vis à vis du groupe. A leur manière ils reconnaissaient que chacun avait une place dans cette compagnie et qu'il fallait la respecter... Le roublard lui même avait exprimé son opinion en s'adressant à Micheletto... Pour lui, il n'était pas question de prendre le parti de l'un ou de l'autre. Il s'agissait de deux hommes aux valeurs radicalement opposées mais qui méritaient de se faire respecter. Or dans ce cas Elion entendait amputer Micheletto de ses droits, de sa liberté et de sa tête...

Lorsque Belgos se tût, le voleur se concentra de nouveau sur les bruits provenant de la forêt en tournant le dos à la compagnie. Dans ce mélange de bruissement de feuilles et de craquement de petit bois sec lié au passage de bestioles et de ce qui devait être un cervidé, il distingua autre chose... Quelque chose se déplaçait à un rythme qui ne correspondait pas a un animal. Il ignora purement et royalement Vela qui s'adressait à lui.

N'étant forestier, il se faisait peut être des idées pour rien mais il fallait qu'il en ai le cœur net. Se souvenant de l'épisode où il donna l'alerte dans les bois d'Asbravn pour faire bouger le groupe, il n'osa pas crier garde.
Conscient qu'on ne lui pardonnerait pas une fausse alerte supplémentaire il transféra son arbalète de poing dans sa main gauche, dégaina son épée avec sa main libre puis s'avança le plus discrètement possible de la source du bruit...



Corvo se rapproche silencieusement de la source du bruit suspect.
Arbalète de poing main gauche, épée courte main droite.
Détection/perception pour trouver la source du bruit
Détection des pièges là où il avance

écrit par: Moira Lundi 17 Février 2014 à 21h04
Enfin, Belgos daignait venir s'imposer. Le rôdeur y mit une fermeté bienvenue, qui avait cruellement fait défaut depuis le début de cette petite équipée. Peut-être agissait-il par ras le bol, mais le résultat fût là, et ce n'était pas avec la mollesse de Polby qu'on aurait pu y arriver.

Moira recula de quelques pas pour leur laisser de l'air, mais elle était consciente que ce n'était pas encore tout à fait fini. D'ici à ce qu'Elion explose sous le poids de ses contradictions, il n'y avait pas loin... et si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait demain. Il fallait vraiment être malade, pour prétendre défendre les faibles et les humbles, en étant soi-même un monstre d'arrogance sans coeur et sans raison, s'enorgueillant même de son absence de compassion. Plus la guerrière le regardait, plus elle avait envie de le voir mourir : comme ça, lui et son dieu pourrait sûrement avoir une conversation intéressante à ce sujet.

Encore une fois, elle fût cruellement déçue par Vëla. Comment quelqu'un qui se voulait servante de la Justice, pouvait cautionner une telle mascarade? Une question d'Honneur? Quel Honneur? Tout ce que Moira voyait ici, c'était de l'orgueil et de l'hypocrisie à perte de vue. La guerrière se retint de cracher en sentant l'amertume lui monter à la bouche. "Oui, tu as fais tout ce que je t'ai demandé, mais tu va quand même mourir" assénait tranquillement la paladine au demi-orc. Et qu'aurait-il dû faire de plus, alors, pour mériter la clémence de ces nobles seigneurs? Se mettre à genoux, supplier, s'humilier? C'était à vomir. C'était ce genre de chose qui l'avait faite fuir la civilisation il y a des années. Au fond du coeur, sous son masque de glace, cela la rendait furieuse, une colère froide comme elle en avait rarement connu.

Lasse, Moira jeta un oeil à Micheletto. Il semblait dans un état un peu second, peut-être parce qu'il s'attendait à tout moment à ce qu'Elion essaie quand même de le tuer. Elle ne su quoi dire, alors elle garda le silence, le laissant à ses pensées.

En regardant aux alentours, la guerrière vit Corvo s'éloigner, l'arme au clair. Qu'est-ce qu'il avait trouvé? L'interpeller ne ferait que le distraire inutilement, aussi, elle se contenta de le suivre des yeux, au cas où il aurait besoin d'aide.

écrit par: Théodus Lundi 17 Février 2014 à 21h51
Ozième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, 11°
Moment : vers 16h10








PARCHEMIN
Test de déplacement silencieux de Corvo : 14(dé) + 10(compétence) = 24 vs Test de perception auditive de l’être caché 2(dé) + 2(compétence) = 4 => Réussite
Corvo se déplace sans être entendu de l‘être caché dans la forêt

Test de détection de Corvo : 17(dé) + 5(compétence) = 22 vs Test de discrétion de l’être caché 14(dé) + 3 = 17 => Réussite
Corvo détecte l’être

Test de perception auditive de Corvo : 15(dé) + 5(compétence) = 20 vs Test de déplacement silencieux de l’être caché 9 + 3(compétence) = 12 => Réussite
Corvo entend l’être se déplacer vers la clairière



Test de détection de Sherkan : 3(dé) + 3(compétence) = 6 vs Test de discrétion de l’être caché 6(dé) + 3 = 9 => Echec
Sherkan ne détecte pas l’être

Test de perception auditive de Corvo : 13(dé) + 3(compétence) = 16 vs Test de déplacement silencieux de l’être caché 5 + 3 (compétence) = 8 => Réussite
Sherkan entend l’être se déplacer vers la clairière




Narration tous :



Belgos venait de remettre de l’ordre dans le groupe. Mais pour l’instant, ses différents membres étaient si tendus que l’on ne pouvait prédire ce qui allait se passer. Elion et Micheletto allaient-il s’affronter ? Ou allaient-ils rentrer dans le rang ?

Polby n’était pas intervenu, laissant à Belgos la responsabilité qui lui revenait. Il ne voulait pas refaire l’erreur précédente en marchant sur les attributions de son sous-officier. Gêné, il n’osait regarder en direction d’Annael qui était intervenu, ni en direction du garde du corps qu’il voyait ouvrir des grands yeux étonnés et réprobateurs
.

¤ Quelle image nous donnons. Elion… ¤

Une seule personne se tenait à l’écart et ne s’occupait pas de ce qui agitait le groupe : Corvo. Préoccupé par ce qui entourait la clairière, il avait continué d’observer et d’écouter. Et il ne s’était pas arrêté aux bruits d’animaux. Bien lui en avait pris. Car parmi les bruits naturels, il avait entendu un déplacement étrange. Se déplaçant silencieusement vers la lisière, il détecta et entendit cette fois avec certitude qu’un être et non un animal se déplaçait dans leur direction.

Son attitude attira l’attention de Sherkan qui s’éloigna un peu de son maître, et vint se tenir auprès du roublard. Les oreilles aux aguets, lui aussi perçut le déplacement anormal
.




écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 17 Février 2014 à 23h04
¤ Peste soit des lâches et des pleutres ! ¤

S’il était clair que le demi-orque saisit l’opportunité de ne point se battre pour tenter de sauver sa vie, sa bravade signait sa perte. Non le bras armé de Heaum ne resterait pas en suspend face au mal qui se moquait ouvertement de lui. Faisant fi de Moira qui se tenait devant lui, il avança vers le malin.

Malheureusement, ni Moira, ni Corvo n’avait osé attaquer. Cela aurait donné une légitimité supplémentaire si besoin était. Il n’en serait rien. Elion d’Alusaire avait offert à Micheletto de défendre chèrement sa vie et au-delà de ça offrir un nouveau combat du Bien contre le Mal. Le demi-orque préférait mourir dans la lâcheté sans se défendre. Qu’à cela ne tienne, c’était son choix. Le paladin le respectait et lui offrirait une mort rapide et digne.

C’est alors que Belgos s’interposa à son tour. Ce qui eut pour effet de faire stopper la progression inéluctable du bras armé de Heaum. Alors le demi-elfe commença son discours. L’aasimar l’écouta, mais ne quittait pas de ses yeux vides de vie celui qui était la source de ceci.

La seule chose de juste que le rôdeur venait de dire était que la mission n’était pas terminée. Mais après tout, on lui avait caché l’essentielle de cette mission. Polby lui avait bien dit que l’on devait conduire sain et sauf Maric Délun. On ne lui avait pas dit que l’on devait faire le retour jusqu’à Sundabar. De fait, il était libre d’accepter ou pas ce qui pour lui était une nouvelle mission. Mais pouvait-il décemment laisser Belgos et Vëla seuls face à ce qui venait de se révéler ? Comment pourrait-il alors assumer la protection des membres de la Compagnie ? Ho certes, il ne s’agissait pas d’être faibles et sans défenses, loin de là. Mais il était maintenant clair qu’ils allaient se trouver face à une coalition qui soutenait le Mal. Chacun avait prit parti.

Sans surprise, Vëla condamnait le demi-orque. Elle avait fait se qu’elle avait pu pour tenter de ramener Micheletto à des considérations plus nobles. Mais ce dernier n’avait pas changé d’un pouce, son âme était toujours aussi noire. Non le bâtard de Grummsh resterait probablement à jamais un fiélon sinistre adepte des forces maléfiques. Vëla avait raison, même sans arme Micheletto était dangereux, il avait réussi le tour de force de rallier à sa cause Moira, Corvo et Annael.

Il faudrait donc attendre d’arriver à Sundabar pour être débarrassé des liens d’engagements prit par la Compagnie et qui le tenait muselé. Il fallait user de patience ! Soit le paladin en avait. Il ne serait pas celui qui salirait la Compagnie. Mais la Compagnie aurait à s’expliquer sur le fait de protéger un être comme Micheletto.


- Ravale ta salive Micheletto, tes paroles ne sont que mensonges, fourberies, niaiseries distillant le venin pourrissant l’esprit des êtres bons pour les pervertir à ta cause. Je dois avouer que ton venin est particulièrement puissant et que tu manies la langue des vipères avec efficacité. Mais tu ne me toucheras pas, je ne suis pas de ceux que l’on arrache à leur devoir. Ce que tu ne parviens pas à comprendre, et ceux qui ont décidé de te suivre non plus, c’est que ce n’est pas moi qui décide. C’est Heaum lui-même qui me désigne le mal à détruire. Le fait est que Torm t’as jugé exactement de la même manière. Le libre arbitre, tu l’as eu pour choisir ta voie et tu as choisi la voie sombre et ténébreuse. Le libre arbitre, je ne l’ai pas. Tu dis je suis une machine, peut-être car je n’ai ni orgueil, ni colère, ni amour ou liberté. C’est pour mieux les défendre que je n’ai pas ce genre de… sentiment. Et je crache sur ta soi-disant pitié. Elle n’est que fiel pour mieux tromper ceux qui t’écoute. Ma vie… ma vie, je l’ai perdu il y a déjà fort longtemps. Le jour ou des êtres de ton espèce me l’on prise. Je suis mort depuis longtemps, je suis sur cette terre que par la volonté de Heaum. Je suis son dévoué chevalier, je suis l’arme avec laquelle il frappe le Mal, protège les faibles. C’est ma seul raison d’être misérable vermine ténébreuse. Je ne connais aucune pitié pour le Mal et ne connaitrai aucun répit tant que la Sentinelle Eternelle ne m’aura pas rappelé à elle ou qu’il n’y est plus aucun Mal sur Faerûn.

Enfin, le paladin lâcha Micheletto de son regard qui se tourna vers Belgos. Le colosse en harnois complet, se redressa quittant sa position martiale. Il fit faire un moulinet à son lourd cimeterre et le replaça dans son fourreau.

- C’est très clair ! Chef. Si la mission avait été clairement énoncée dès le départ, nous n’aurions jamais eut cette discussion. Aucun ne sera donc inquiété, tant qu’ils ne faillent point à leurs engagements. Mais une fois à Sundabar, je tuerai Micheletto ou il me tuera. Pour autant, tout ceci se sera révélé de très bon augure. Au moins, nous savons à qui vont les allégeances de chacune et chacun. Oui, je resterai fidèle à mes engagements, maintenant qu’ils sont clairement énoncés. Pour autant, je ne peux accepter de protéger quelqu’un qui ploie le genou devant le Mal et qui lui jure protection. Annael devra se passer de ma protection, il devrait pouvoir compter sur Micheletto ou ses compagnons pour cela. Et cet état de fait sera clairement énoncé devant les instances dirigeantes de la Compagnie des Marches. En revanche, vous mes compagnons, vous pouvez compter sur ma protection. Que Heaum vous garde et vous bénisse.

Les choses en resteraient là pour le Chevalier des Yeux Vigilants. Jusqu’à Sundabar le demi-orque aurait la vie sauve. A moins qu’il ne faille à sa parole ou qu’il ne s’avise à jouer avec le feu. Car s’il croyait un instant pouvoir jouer avec lui comme il l’avait fait avec Vëla, il se trompait lourdement et en payerai le prix. Quant à ce qu’il pensait des autres mercenaires, c’était ni plus ni moins qu’ils s’étaient laissés empoisonné par les paroles vicieuses de Micheletto. A ce titre, il ne pouvait qu’en être triste pour eux et ne leur en voulait pas. Tout le monde ne pouvait pas avoir l’âme trempée d’un paladin.

écrit par: Annael Mardi 18 Février 2014 à 00h23
Le diplomate respira profondément. La crise était passé. Il avait pu observer les réactions des uns et des autres. Il voyait maintenant son devoir. Il se releva en époussetant sa tenue, et laissa Elion finir sa tirade avant de prendre la parole sur un ton neutre.

-Vous vous méprenez sur deux choses paladin. Je ne suis pas impuissant face au mal, et je ne le laisse pas agir impunément quand j'en ai l'occasion. C'est d'ailleurs l'exacte raison pour laquelle je suis intervenu. Je saurais me passer de la protection d'un servant de Heaume, aussi incroyable que son refus puisse être.

Il n'en avait malheureusement déjà que trop vu, même parmi son ordre. Ces personnes qui confondaient "combattre le mal" avec "tuer les pêcheurs" et "répandre le bien" avec "répandre la mort".

Aussi, tout comme il était de son devoir de ramener les pêcheurs sur le droit chemin, il lui advenait de ramener ses confrères égarés sur le chemin de la violence. Surtout quand ces derniers faisaient passer le meurtre avant le dogme de leur propre dieu.


-Abandonner la miséricorde, c'est livrer votre âme a ce Mal que vous combattez, Seigneur Elion. Je vous laisse réfléchir à cela et nous en rediscuterons. Nous en rediscuterons car j'aimerais également vous prouver que j'ai plus que de belles paroles à vous offrir.

Une autre raison pour remettre à plus tard cette conversation était aussi de laisser le temps au demi-elfe de se calmer. Sa fierté et son honneur en prenait un sale coup à chaque fois que le paladin ouvrait la bouche, ce qu'il supportait difficilement, mais l'image du Bien et de ses préceptes en pâtissait également, ce qu'il ne supportait pas du tout. Pour autant, encore une fois, il fallait tolérer et attendre le moment propice pour que la vérité puisse trouver sa place.

En attendant il avait d'autres chats autrement plus amicaux à fouetter.


-Je m'excuse d'être intervenu aussi légèrement Sir Belgos, Sir Polby. J'aurais dû vous laisser gérer ce problème. Je souhaites laisser le temps au chevalier Elion de reprendre ses esprits, aussi pourriez-vous céder à ses caprices et affecter Micheletto à ma protection personnelle ? demanda-t-il avec un grand sourire sur le visage.

Se disant, il se tourna vers l'intéressé et poursuivi :


-Qu'en dites-vous ? Il est hors de question que je reste seul dans cette carriole, et quelque chose me dit que vous ne seriez pas contre un brin de causette. Et si les autres vous jalousent, ils sont les bienvenus aussi, ajouta-t-il malicieusement à l'intention de Moira.

Le demi-orc avait véritablement été la bonne surprise du jour. Son âme était peut-être noire, mais ses paroles montraient clairement qu'il n'était pas égaré dans cette noirceur. Il saisissait pleinement les notions de bien et de mal, et leur implications. Il y avait fort à parier qu'on ne lui avait juste jamais donné la chance d'en sortir. Cela tombait bien, c'était son travail.


-Mais je vous met en garde, une lueur menaçante et amusée passa dans son regard, quand je dis "un brin" j’entends plutôt quelques meules entières.

Jetant un regard à la ronde, il croisa celui de l'homme qui l'avait accompagné jusque ici. Il lui adressa un hochement de tête.

¤Les choses sont loin d'être aussi reluisantes que prévu. Sont-ils tous comme ça à cette fameuse Compagnie des Marches ?¤

-Par ailleurs Messire Polby, je penses que mon collègue aimerait quelques garanties de votre part avant de nous laisser partir. Et je dois avouer que je ne serais pas non plus contre certains éclaircissements.

écrit par: Vëla Mardi 18 Février 2014 à 16h39
Tout empirait au fur et à mesure qu'ils tentaient d'avancer, décidément le Mal se propageait plus rapidement et plus profondément qu'elle l'avait crut. Le groupe se divisait, pour elle il était certain qu'il ne restait que Elion et Belgos, les autres avaient choisi leurs camps, elle ne faisait plus aucune confiance en Polby et devait honorer sa parole auprès de Moira pour les soins. Annael l'énervait au plus haut point, ce qu'il disait était d'une absurdité incroyable allant même à la condescendance. Qui plus est ce dernier arrivé, quémandait l'autorité de la protection de Micheletto. Cette mascarade allait trop loin.

* Et moi je doit le sécuriser, mon c.. bouffon.* s'autorisait-elle mécontente.

Tout le contraire pour le servant de Heaum qui lui parlait avec une vérité et franchise. Les ignorants croyaient qu'il tuait pour tuer, la mort étant qu'un passage, non il éliminait le Mal, voilà tout. Pour la preux chevalier de l'Ordre du Corbeau elle tentait de l'éliminer en cherchant la voix lumineuse que le malin pouvait emprunter pour se sortir des méandres du Mal et si il n'y parvenait pas, elle l'aidait en mettant fin à sa vie tortueuse et maléfique pour qu'il trouve la rédemption dans la lumière. Jamais elle avait tuer pour tuer et encore moins pour de l'or. La jeune fille de la Rashémie était amers de ce qu'elle voyait et vivait présentement.

Elle comprenait maintenant pourquoi le chef en second avait remit sa chevalière des Marches d'Argents et comprenait qu'il devait en bon chef remettre de l'ordre dans ce maudit chaos, il n'avait pas le choix, mais fut grandement déçu qu'il ne se dégage pas des service de Micheletto, la base du problème.

* Mais qu'est-ce que je fou ici moi!?*S'exclamait-elle en questionnement.

Plus loin, une autre réponce rieuse se fit enttendre...
* Cherche et sert.*

Agacé, la Paladin concentrait son regard sur Corvo, celui-ci l'avait ignoré, sur le coup elle faillit s'approcher de lui pour l'interpeller et ne l'ayant pas lâcher des yeux sont comportement devint suspicieux, au lieu de désarmer son arbalète il dégainait son épée. Stupéfait de cette affront la folle de Torm vint pour intervenir mais le regard du fourbe se dirigeait vers d'autres lieux.

* Encore une fois tu va crier au loup?* Se disait-elle. Quand elle vit le familier de Belgos suivre le fourbe, la mire de Vëla allait en direction des regard de Corvo et s'approchait à son tour dans la même direction et toujours armé de son arc. Passant auprès de Polby, sans le regarder, elle empoignait son insigne des Marches d'Argent et la jetait à ses pieds, le message était clair, elle ne soutenait plus le bastion et travaillerait pour elle même, ce qui voulait dire pour Torm et l'Ordre du Corbeau qu'elle chérissait au plus haut point. Poursuivant sa marche en direction qu'empruntait Corvo elle sifflait un ordre clair à Abby de la suivre.


Détection et détection d'Abby ( si il détecte il hénnit)

écrit par: Corvo Stern Mardi 18 Février 2014 à 19h24
Aucun doute ne pouvait subsister et Corvo était désormais sûr qu'il ne s'agissait pas d'un animal. Il distinguait un forme vaguement humaine dont le déplacement intermittent était caractéristique de quelqu'un cherchant à masquer le bruit de sa progression...

Le jeune homme était certain que ce qui approchait ne l'avait pas encore détecté. L'espace d'un instant cette certitude fut mis à mal lorsque le loup de Belgos vînt se placer non loin de lui. Mais il se rassura car la bête devait être bien plus compétente que le roublard lorsqu'il s'agissait de détecter et pister une proie dans la nature. Ce n'était sûrement pas elle qui les ferait repérer.
Du coin de l’œil, Corvo admira la bête aux aguets. Qu'aurait-il pu donner pour avoir un compagnon comme celui-ci....

Alors qu'il se concentra de nouveau sur l'observation de sa cible, le roublard commençait à douter. Qu'allait t-il faire pour l'intercepter, devait-il l'attaquer ou simplement le mettre en garde ? L'être qui les espionnait pouvait ne pas être hostile. Corvo ne possédait pas le don des paladins pour voir l'âme des gens et, sans la moindre information sur les intention de sa cible, il allait devoir prendre des risques.


¤ Et si c'est quelqu'un qui veille sur nous ? Quelqu'un d'amical qui ne nous veux pas de mal ?¤ se dit-il plus que jamais emprunt de doutes.

Il fallait dire que les mystères et les non-dits de Polby concernant la mission n'étaient pas pour aider dans ce genre de situation. L'être pouvait très bien faire partie de la Compagnie des Marches, il pouvait aussi être un compagnon d'Annael et son garde. Après tout, le roublard n'avait-il pas été surpris de les voir surgir des bois en si petit nombre ? Corvo hésita à faire appel à ses compagnons. Il songea même à essayer de faire signe au loup pour prévenir Belgos (si tant est qu'une telle chose soit possible...).

Dans l'esprit du Chondathien se rejouait la scène de la découvert du cadavre mutilé dans la forêt d'Asbravn. Il se remémora les paroles de ses compagnons décrivant la découverte de l'orque fugitif qui avait été mystérieusement et horriblement mutilé juste après l'attaque dans ces mêmes bois. Sans compter le matin où Polby trouva les herbes aplatit non loin de leur campement, signe qu'ils avaient été observés depuis la première nuit de leur départ. La probabilitée de voir surgir en cet instant un pauvre forestier ou toute autre personne amicale alors qu'ils n'avaient pas croisé âme qui vive depuis des lustres lui semblait quasiment impossible...


¤ Cet enfoiré nous suit depuis le début... Il doit attendre quelque chose. Peut-être cet échange entre Délun et Annael qui sait ? En tout cas, c'est le moment parfait pour frapper et les éliminer tous les deux.¤

La mission de la petite troupe touchait à sa fin dans ces contrées. La compagnie devait prendre sous peu le chemin des Marches d'Argent pour rentrer à la maison mère avec son nouveau protégé. Même si il ne connaissait rien au but réel de la mission, Corvo reconnaissait la phase critique dans laquelle ils étaient . La rencontre dans cette clairière était le seul endroit où les deux « colis » étaient réunis. Il y avait fort a parier que jamais ils ne se recroiseraient, c'était donc un moment capital pour qui aurait voulu les attaquer. Si le type qui s'approchait de la clairière n'attaquait pas il fallait aussi prendre en compte d'autre option. Il pouvait simplement continuer d'observer et frapper un peu plus tard car bientôt Délun allait s'en aller, seul, avec l'escorte d'Annael...

Le sentiment d'avoir été suivi depuis le début énerva profondément le roublard il souhaitait rapidement en finir, frapper comme l'éclaire avant de déclencher l'alerte. Il jeta un coup d'œil en arrière et vit Vëla, telle un bourrin à charrue réduire l'écart qui les séparait.


¤ Putain mais elle va tout faire foirer. Si c'est un espion il se sera barré avant qu'elle n'ai atteint la lisière !¤ se dit-il alors qu'il fit un discret signe de la main à la paladin pour qu'elle stoppe sa marche. Il passa son index sur sa bouche pour essayer de lui faire comprendre qu'il fallait être discret mais il doutait qu'elle le comprenne. Si au moins elle pouvait s'éloigner de lui pour ne pas qu'il soit repérer. Puis il s'enfonça par delà la lisière pour se placer de manière à intercepter l'homme par le flanc.

La silhouette du frêle roublard était à peine visible, sa respiration était lente et il contrôlait le moindre de ses muscles pour se maintenir parfaitement immobile. Accroupi et braquant son arbalète vers la source du bruit, il attendait que l'être passe dans sa ligne de mire prêt à tirer.


Déplacement silencieux pour rejoindre l'homme à une distance de 9m par le flanc.
Détection/perception

écrit par: Théodus Mardi 18 Février 2014 à 21h53
PARCHEMIN
Test de détection de Vëla : 7(dé) + 2(compétence) = 9 vs Test de discrétion de l’être caché 11(dé) + 3 = 14 => Echec

Test de détection d’Abby : 15(dé) vs Test de discrétion de l’être caché 7(dé) + 3 = 10 => Réussite
Abby détecte l’être qui s‘approche et hennit



Test de déplacement silencieux de Corvo : 12(dé) + 10(compétence) = 22 vs Test de perception auditive de l’être caché 11(dé) + 2(compétence) = 13 => Réussite
Corvo se déplace sans être entendu jusqu’à 9 mètres de l’être caché dans la forêt

Test de détection de Corvo : 5(dé) + 5(compétence) = 10 vs Test de discrétion de l’être caché 19(dé) + 3 = 22 => Echec

Test de perception auditive de Corvo : 6(dé) + 5(compétence) = 11 vs Test de déplacement silencieux de l’être caché 3 + 3(compétence) = 6 => Réussite
Corvo entend l’être se déplacer


écrit par: Moira Mercredi 19 Février 2014 à 08h57
Moira cru une dernière fois devoir se servir de Scathach, mais après une dernière bordée de menaces, le fou de Heaum s'en alla enfin, les dents serrées par la colère et la frustration. Mais ce n'était évidemment que partie remise, car il avait annoncé son intention de reprendre ça... à Sundabar! Moira haussa un sourcil : elle n'avait pas prévu de traverser encore Faerûn dans le sens de la largeur... Néanmoins, malgré la teneur sombre des minutes qui venaient de passer, elle avait appris beaucoup sur cette mission, même si sur le moment, cette avancée lui paraissait secondaire au regard des problèmes présents. Entre autre Annael, ce drôle de personnage, semblait être une sorte de médiateur, c'était donc bien échange diplomatique qui venait de se produire. Son comportement était peu orthodoxe, imprévisible, mais pas forcément irréfléchi. Ainsi donc sa présence devait nuire au Culte du Dragon? Le temps dirait ce qu'il en serait.

Avec un petit pincement au coeur, la guerrière vit Vëla s'approcher de Polby, et sans un mot jeter l'insigne à ses pieds : le geste était fort, peut-être motivé par l'émotion. Après Belgos, elle aussi rendait son tablier ; décidément, la Compagnie des Marches se réduisait à vue d'oeil. Les paladins, l'un comme l'autre, ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-même pour le camouflet qu'ils venaient de subir. D'abord en montant en épingle une insulte au départ née d'un simple malentendu, puis en repoussant systématiquement tout acte de bonne volonté de la partie accusée. Leur propre intransigeance les avait isolé de leurs amis.

Moira cru d'abord que Vëla les abandonnait sans attendre, contrairement à Belgos, mais en fait son intention n'était pas aussi claire : elle semblait plutôt vouloir se diriger vers Corvo, qui avait presque atteint la limite de la forêt environnante. Le loup du demi-elfe suivait aussi, il se passait définitivement quelque chose, là-bas.

Du regard, elle interrogea Belgos : ça pouvait être rien, comme ça pouvait être le début de nouveaux ennuis.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 19 Février 2014 à 16h14
Les deux silhouettes furtives se déplaçaient toujours en direction de la clairière. Corvo avait grandement réduit l'écart qui les séparaient et se trouvait à moins d'une dizaine de mètres sur le flanc gauche de sa cible.
De traqueur, la personne qui les pistait était devenue une proie, mais elle ne s'en était pas aperçue... pas encore...

Le jeune homme était si proche de l'inconnu qu'il pouvait entendre le bruit saccadé de ses pas et le souffle de sa respiration. Mais il peinait toujours à le voir clairement au travers des broussailles du sous-bois.


¤ Par Tymora, il est doué !¤ s'exclama intérieurement le roublard.

De grosses perles de sueurs s'étaient formées sur le front du Chondathien dont le déplacement furtif demandait un grand effort de concentration et de maîtrise de soi. Les gouttes qui n'étaient pas épongées par le tissu de sa capuche couvrant ses cheveux blancs commencèrent à ruisseler le long se son visage. Ses yeux émeraude étaient embués par le chaud liquide et le sel commençait à sérieusement lui piquer les rétines.
Il marqua un moment d'arrêt pour éponger son visage du revers de sa manche droite, mais ce laps de temps fut suffisant à ce qu'une nouvelle fois il perde sa proie de vue. Se guidant grâce au bruit, il la laissa avancer un peu plus pour se retrouver parfaitement derrière elle, toujours à portée de tir. Le voleur était assuré qu'il pourrait intercepter l’intrus si d'aventure il tentait de fuir.

Il songea aussi que Vëla devait avoir comprit son message. Car il ne l'avait toujours pas vu débouler devant lui et aucun cri d'alarme n'avait été entendu. Les autres avaient du le voir partir dans les bois et même si ce n'était pas le cas, Belgos devait s'être rendu compte de l’absence de son loup. Vu le lien qu'il partageait avec la bête il saurait que son absence n'était pas anodine.


¤ Pourvu qu'ils ne fassent pas peur à notre invité avant qu'on soir sur qu'il ne puisse pas s'enfuir !¤ se dit-il anxieux alors qu'il tentait d'imaginer comment allaient se passer les prochaines minutes.

Il y avait deux possibilités aux yeux du roublard. Soit le rôdeur se contenterait d'observer la clairière et d'espionner depuis la lisière des bois, soit il allait se montrer au groupe (Il penchait plutôt pour la deuxième option...). Dans tous les cas, Corvo interviendrait au moindre signe d'hostilité. Mais comment savoir... Le doute le reprit de nouveau mais cette fois ne dura pas car le voleur se fit une raison.


¤ Oh et puis merde ! On est des mercenaires, on a un culte d'adorateurs de grands vers au cul... Mieux vaut prévenir que guérir ! Et pis personne de sensé ne devrait approcher d'un groupe d'hommes en armes qui s’engueule au beau milieu d'une forêt !¤

Déplacement silencieux pour suivre l'être dans un rayon de 9m ou moins
Détection/Perception jusqu'à voir l'être clairement
Attaque sournoise à l’arbalète de poing si il montre le moindre signe d'hostilité ou si il s’enfuit
Attaque normale pour les mêmes raisons si jamais je suis repéré.

écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 20 Février 2014 à 05h39
Rien n'était réglé mais pour l'heure, ce n'était pas vraiment ce qui comptait. Quelque chose titilla Belgos, Sherkan avait fait mouvement et son comportement aux aguets était suffisant pour mettre tout ses sens en alerte et le coup d'oeil que lui jeta Moira en professionnel accomplit suffit à le mettre en alerte. Où se trouvait corvo?

- Nous ne sommes pas seuls ! souffla le forestier à l'encontre de ses compagnons autour de lui tandis que Vëla faisait dans le lourd et tournait jupon dans une discrétion absolue, tel qu'il aimait. Pour le reste il ne fallait pas être grand clair, " Polby, on a de la visite! Elion, avec Annaël, Moira, Micheletto en position défensive. Polby, je te laisse à la manoeuvre et pas demain, tout de suite ! En reco avec Corvo, je siffle deux fois en cas de danger immédiat

Le demi-elfe était certes bon dans sa partie mais là maintenant, il avale sentiment d'avoir perdu un temps précieux. Il fila en direction de Sherkan, et de fait, vers Corvo. Les deux feraient la paire, trois avec Sherkan, avant que la lourdeaude Vëla ne constitue à son tour un danger pour le groupe.

Déplacement silencieux, Détection/Perception, arc en main, deux flèches encochées, avec Sherkan, un peu en parallèle de Corvo. Attaque tir rapide si je suis repéré ou si je détecte une réelle menace afin de concentrer vers moi l'attention. S'il y a fuite, je suis sa trace..

écrit par: Micheletto Jeudi 20 Février 2014 à 13h18
Finissant tranquillement sa pipe, Micheletto regardait non sans étonnement, l’état d’extrême agitation dans lequel se trouvait Vëla. Mais de quoi pouvait-elle bien parler quand elle disait lui avoir laissé une chance ? Le demi-orque avait beau se repasser encore et encore les images de ces douze derniers jours, il n’y voyait rien qui ressemble de près ou de loin à une proposition d’armistice. Peut-être la paladin avait-elle à l’esprit les trois bols de soupes qu’elle lui avait servis en premier ? Non, c’était juste délirant. Après lui avoir craché au visage à Iraèbor, comment pouvait-elle s’imaginer que quelques timides appels de pied suffiraient à lui faire comprendre ce qu’elle attendait de lui ? Toujours était-il qu’à nouveau elle excitait au meurtre son petit copain peroxydé. Le prêtre poussa un long soupir. Etait-il donc le seul à voir toute l’absurdité de cette situation ? La haine des deux paladins à son encontre n’était plus un secret pour personne, alors pourquoi continuaient-ils à éreinter leur fragile cerveau à essayer de convaincre de leur bon droit ?

¤ Ca leur suffit pas de m’assassiner, ils veulent qu’on les applaudisse en plus ! ¤

La réflexion lui paraissait tout à fait juste, malheureusement il n’eut pas le temps d’en faire profiter l’assistance. La folle de Torm qui n’avait décidément jamais si bien mérité son surnom, jetait à présent son dévolu sur Corvo. C’était à se demander s’il resterait encore des humains pour profiter du paradis terrestre qu’ils entendaient bâtir à grand coup de pompes dans le cul. Ce fut enfin au tour de Polby de prendre son tarif. On ne pouvait pourtant pas dire que le halfelin se mouillait particulièrement pour défendre les mercenaires qu’il avait recruté, mais bon puisqu’il s’entêtait à ne pas ordonner l’exécution du « malin », il était bien normal qu’il fasse un petit tour sur le grill du bien. Ces paladins étaient décidément surprenants ; à chaque fois qu’on pensait avoir touché le fond, ils mettaient un point d’honneur à nous démontrer qu’ils pouvaient bien encore nous faire descendre de quelques mètres.

¤ Quels artistes ! ¤

L’intervention de Belgos (mieux vaut tard que jamais) ramena enfin tout le monde au statu quo ante bellum. Le demi-elfe était donc à présent le seul à pouvoir arrêter ce forcené d’Elion. Voilà où on en était… Micheletto se faisait ces réflexions avec un détachement qui le surprenait lui-même. Méditer sur l’éminence de sa fin entre deux bouffées de tabac, voilà qui ne collait guère avec son tempérament. Pourtant, et c’est encore un tour de force qu’il fallait mettre à leur crédit, l’inextinguible haine de ses tortionnaires avait fini par épuiser ses ressources. Dorénavant il ne les appréhenderait plus que comme on appréhende la foudre ou le cancer du côlon, des fatalités contre lesquels il est vain de lutter… Mais la vie continuait et il ne comptait pas gâcher ce qui était peut-être ses derniers instants à ergoter sur la mort. Aussi embrassa-t-il l’idée de se rendre aimable à son unique interlocuteur pacifique. Il se leva donc le plus tranquillement du monde et dans le style incisif qui était le sien, il répondit à Annael.

- Et bien, vous avez pas choisi le plus manchot.

Il acheva sa phrase par un ricanement rauque et profond qui laissa apparaître ses dents pointues. Puis, ramenant sa pipe à ses lèvres il ajouta :

- Du moment que vous avez un jeu de talis et de l’argent à perdre, on peut bien causer du temps qu’il fait d’ici jusqu’en Mulhorande.

Cette fois-ci il n’eut pas le temps de ricaner. Belgos qui n’avait guère ouvert la bouche depuis douze jours était devenu inarrêtable. Apparemment ils étaient sur le point de se faire attaquer. Finalement Annael avait été plutôt bien inspiré en venant se fourrer au milieu de l’action ; il allait pouvoir profiter d’une solide garde rapprochée. Micheletto tira son épée au clair.

¤ Il y a des jours où on ferait mieux de rester au lit ¤

écrit par: Théodus Jeudi 20 Février 2014 à 21h39
PARCHEMIN

Test de déplacement silencieux de Corvo : 1(dé) + 10(compétence) = 11 vs Test perception auditive d’être inconnu 17(dé) + 2 (compétence) = 19 => Echec
Corvo marche sur une branche sèche qui craque fortement

Test de détection de Corvo : 2(dé) + 5(compétence) = 7 vs Test discrétion de l’être inconnu 20(dé) + 3 (compétence) = 23 => Echec

Test de perception auditive de Corvo : 9(dé) + 5(compétence) = 14 vs Test perception auditive d’être inconnu 5(dé) + 2 (compétence) = 7 => Réussite
Corvo entend l’être qui court en direction inverse de son précédent déplacement




Test de détection de Belgos: 3(dé) + 11(compétence) = 14 vs Test discrétion de l’être inconnu 13(dé) + 3 (compétence) = 16 => Echec

Test de perception auditive de Belgos : 17(dé) + 7(compétence) = 24 vs Test perception auditive d’être inconnu 14(dé) + 2 (compétence) = 16 => Réussite
Belgos entend l’être qui court au loin

Test de survie de Belgos DD15 : 18(dé) + 10(compétence) = 28 Réussite
Belgos suit la piste de l‘être inconnu



Test de détection de Sherkan: 16(dé) + 3(compétence) = 19 vs Test discrétion de l’être inconnu 9(dé) + 3 (compétence) = 12 => Réussite
Sherkan perçoit la présence au loin de l’être

Test de perception auditive de Sherkan: 7(dé) + 3(compétence) = 10 vs Test perception auditive d’être inconnu 10(dé) + 2 (compétence) = 12 => Echec

Test de survie de Sherkan DD15 : 15(dé) + 1(compétence) = 16 Réussite
Sherkan suit la piste de l’être inconnu

écrit par: Corvo Stern Samedi 22 Février 2014 à 12h54
Le "crac" qui retentit dans la forêt eu pour effet de figer le voleur qui, comme touché par le regard d'une méduse, se pétrifia sur place. Moins d'une seconde lui avait suffi pour comprendre son erreur lorsqu'il sentit la branche se briser sous la semelle de sa botte.
Le craquement sinistre du bois raisonnait encore dans sa tête, dans un écho rythmé par la régularité de métronome du sang battant dans ses tempes. Sa colonne vertébrale était trempée d'une sueur glacée. Il avait ce sentiment désagréable qu'il ressentait chaque fois qu'il était découvert lors d'une mission d'infiltration... Cette sensation d'être à poil et sans défense dans le noir en attendant un inévitable coup de poignard sans savoir d'où il allait venir.


¤ Bordel de merde !¤ se dit-il pour se sermonner lui même de son incompétence.

Corvo ne jura pas sur Tymora, il ne maudit pas Beshaba non plus, car en cet instant il se savait seul fautif. Aucun Dieu, bienveillant ou non, ne pouvait être à blâmer pour son erreur. Il fallait bien le dire, le jeune homme n'avait pas vu cette branche dépasser de ce tas de feuilles mortes. Il considérait cela comme un manque de professionnalisme et de compétence de sa part. A sa décharge, il avait beaucoup plus l'habitude de pister ses cibles en ville que dans les bois, et la forêt cachait bien des pièges aux non initiés comme lui...

Durant le silence qui suivit, Corvo se représentait mentalement l'être se figeant également pour analyser qu'elle était la source du bruit. Le jeune homme entendit remuer dans la direction de sa cible sans qu'aucun doute ne fut permit sur ses intentions.


¤ Il veut vraiment pas qu'on le chope !¤ pensa le Chondathien tandis qu'il prenait la décision de définitivement griller sa couverture.

- DANS LES BOIS, IL S'ENFUIT ! Hurla t-il pour donner le signal de départ de ce qui semblait être le début d'une chasse à l'homme.

Le roublard était déterminé à arrêter cet espion coûte que coûte. Il espérait néanmoins être rapidement rejoint par Sherkan ou n'importe lequel de ses compagnons. Piètre combattant de ligne, il savait qu'en cas de duel il ne tiendrai pas longtemps. C'est pourtant bien décidé à en découdre qu'il se mit à courir, à courir comme un fou vers le source du bruit...




Corvo poursuit l'être en courant pour essayer de le rattraper.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 22 Février 2014 à 19h29
Les mots de Belgos amenèrent instantanément l’aasimar à passer à autre chose par la nécessité de force majeure. Le chevalier des Yeux Vigilants releva la tête. Il vit Vëla qui regardait vers les bois. Et visiblement, il y avait quelque chose là-bas. Il n’en fallu pas plus pour que les réflexes du guerrier divin entre en action.

Il appela Athear à lui et monta en selle pour se diriger vers le chariot et Polby. Dès qu’il y fut, il appela son mulet Dano et lui ordonna de protéger le chariot. Dans le même temps, il avait mis en place son heaume sur sa tête et le sangla. Le regard du planaire tenta de fouiller les abords immédiats de l’orée du bois. Tous ses sens au aguets, Elion d’Alusaire essayait d’obtenir du renseignement pour savoir à quoi ou à qui ils avaient à faire. La tension nerveuse qu’il venait de traverser avec Micheletto et le reste du groupe rejailli du fond de ses entrailles et le mit totalement en alerte.

Le temps était comme suspendu.

Le destrier piaffait sur ses sabots, le paladin pouvait ressentir les muscles de son cheval bouger sous la barde d’écaille qui lui offrait une protection salvatrice. Les flancs d’Athear se soulevaient au rythme de sa respiration et la monture renâclait bruyamment. Et sur sa selle, le chevalier en armure dégaina son lourd cimeterre, il était maintenant prêt à tout au nom de Heaum. Et le « tout » prit la forme d’un cri de Corvo. Dès lors, le paladin avait sa cible.

Eperonnant sa monture du talon, des éperons n’auraient servi à rien au travers de l’armure du cheval, il l’encouragea de son cri de guerre :


- Force doit rester au Vigilant ! Hourra !!

Il laissa aller sa monture dont les puissantes pattes arrière les propulsaient un peu plus vers l’avant à chaque foulée. Déjà, il avait fait appel au regard de la Sentinelle Eternelle afin de repérer plus facilement son adversaire, si ce dernier était maléfique et de le jauger par la même occasion. Obligatoirement, le jugement de Heaum allait influer sur la suite des évènements et la façon dont le paladin allait les appréhender. Mais une chose était certaine, dans la mesure du possible, il ne désirait pas tuer tout de suite le fuyard. Fusse-t-il maléfique, il avait forcément des explications à donner et celles-ci seraient des plus intéressantes à prendre.

Pour se faire et afin de limiter les risques de blessures graves pouvant entraîner directement la mort du fuyard, ce serait Athear qui ferait la première offensive. Pour se faire, Elion d’Alusaire devait patienter d’avoir sa cible en visuel et s’assurer que cette dernière soit isolée. Il serait dommage que le destrier ne se trompe d’adversaire et finisse par piétiner Corvo plutôt que l’espion. Dans le cas, où le roublard serait déjà au corps à corps, les options seraient différentes, et ce serait bien le cimeterre du serviteur de Heaum que l’espion goûterait.


hrp.gif Elion ordonne à Dano (le mulet) de garder le chariot
Elion monté sur Athear se lance à la poursuite du fuyard au galop.
Si fuyard seul, donne l'ordre à Athear d'attaquer sinon, attaque avec cimeterre.

écrit par: Moira Samedi 22 Février 2014 à 23h06
Sans se départir de son flegme, Moira récupéra son bouclier et vérifia les fixations, avant de dégainer de son arme : la meurtrière lame de l'Achéron siffla dans l'air froid, prête à un sinistre ouvrage. La petite plaine autour d'eux était dégagée, ils verraient l'ennemi arriver de loin, c'était déjà ça.

-Vous devriez aller vous mettre à l'abri, près du chariot, intima t-elle à Annael

Même pas le temps de s'échauffer qu'un cri d'alarme retenti déjà : Corvo venait de ferrer quelque chose! Avec lui, Belgos et son loup apprivoisé : ce serait bien le diable si l'intrus parvenait à semer ce dernier. Elion démarra immédiatement au grand galop, montrant au passage sa conception très personnelle de la "position défensive". Certes, il devait avoir grandement envie de passer ses nerfs sur quelque chose, mais cette réaction ne faisait qu'ajouter au problème de discipline que connaissait le groupe de la Compagnie des Marches.


¤ Ce type a vraiment un problème avec l'autorité.¤

La grande guerrière haussa les épaules. Il ne restait à espérer que tout cela n'était pas une diversion qui les laissait en nombre réduit. En y réfléchissant, l'incident était-il relié à celui d'il y a presque quinze jours, lorsqu'ils s'étaient rendu compte qu'un inconnu s'était approché en toute impunité du campement pendant la nuit? La même personne aurait-elle pu les suivre tout ce temps sans qu'aucun d'entre eux ne s'en rende compte?

écrit par: Annael Dimanche 23 Février 2014 à 03h18
¤Booon¤

Le regard d'Annael suivit le parcours de la bague de la paladine qui tombait au sol. Il ne connaissait pas cette dernière mais en avait remarqué une assez similaire au doigt de Polby, et peut-être même d'Elion. A n'en pas douter un signe de plus du manque de cohésion du groupe.

¤Pourquoi diable ont-ils attendus le moment précis de notre rencontre pour imploser de la sorte ?¤ se demanda l'ambassadeur tout en connaissant une partie de la réponse.

D'un côté parce que les tensions devaient fatalement exploser un jour ou l'autre, et que son arrivée était un nouvel élément propice pour ce faire.
D'un autre côté parce qu'une volonté divine voulait que ça se passe comme ça, du moins de son point de vue.

Le demi-orc de son côté, ne semblait pas plus éprouvé que ça des récents événements, un signe alarmant en ce sens qu'il pouvait indiquer une certaine habitude à ce genre de traitement. En tous cas rien qui ne l'empêcha d'accepter sa requête. Mais ni Belgos ni Polby n'eurent le temps de commenter sa proposition que déjà un autre incidents s'enchainait.


¤Et bien, on a pas le temps de s'ennuyer avec eux.¤

Dommage que Elion en profite pour montrer qu'il n'avait réellement aucune envie de suivre les ordres visant à le protéger, quitte à désobéir au l'un des derniers membres du groupe qu'il tenait apparemment en estime. Une belle escorte, et une discipline toute militaire.

¤Il a dû s'en passer des choses pour en arriver à cette situation.¤

Et il donnerait cher pour savoir quoi. Suivant le conseil de la jeune guerrière, il se dirigea vers le chariot en demandant l'air de rien, autant à Polby qu'à Moira et Micheletto :

-Ca se passe toujours comme ça par chez vous ?

Il regrettait de ne pas pouvoir garder ce ton badin encore longtemps, il y avait trop de choses en jeu pour laisser les choses en l'état.

écrit par: Théodus Dimanche 23 Février 2014 à 22h39

Dixième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
10 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, 7°
Moment : vers 10h25





Narration tous :



- ELION !

La voix de Polby claqua à travers la clairière. Le paladin qui venait de lancer sa monture au galop tira sur les rênes et la stoppa.

- Belgos t’a demandé de rester auprès d’Annael. Retourne auprès de notre nouveau passager.

Elion ne put qu'obéir. Polby le regarda reprendre sa position, puis dédia un regard froid à Vëla. Sans un mot, il ramassa la chevalière que la paladine avait jeté à terre.

Au même moment dans le sous-bois, Sherkan dépassa Corvo qui courrait aussi vite qu’il le pouvait. L’être inconnu était à quelques dizaines de mètres encore lorsqu’il avait entendu la branche cassée. Et comme il avait commencé à courir le premier, il était impossible pour le roublard de le rattraper. En revanche, le loup commença a grignoter du terrain. Belgos l’encourageait de la voix, courrant également derrière.

Mais soudainement, Corvo comme Belgos entendirent un bruit de sabots. Tous deux finirent par arriver sur un chemin où il était évident que l’être inconnu avait laissé sa monture. Chevauchant au triple galop, il s’éloignait à grande vitesse, décourageant Sherkan qui l’avait poursuivi un moment. A petits pas souples, le canidé rejoignit son maître et Corvo qui repartirent en direction de la clairière
.

- Il est parti à cheval, informa Belgos une fois revenu auprès du groupe. Nous ne savons pas qui c’était.

- Dommage, Belgos. Belle réaction. Mais nous savons sûrement de qui il s’agissait. Bon ! Maintenant, venez tous auprès de moi. J’ai quelque chose d’important à vous dire. Annael, merci de nous excuser une seconde toi et ton garde du corps. Si vous pouviez regarder ceci. (Il tendit à Annael l’étui en sa possession depuis quelques jours.) Nous l’avons trouvé sur un mort au bord de la route. Il contient un parchemin qui viendrait peut-être du Culte du Dragon. J’aimerais votre avis.

Le hin grimpa sur le siège de son chariot afin d’être à bonne hauteur par rapport à ses subordonnés.

- Belgos, je ne m’adresse pas à toi, viens à mes côtés. Vous autres, avec tout le respect que je dois à mes subordonnés, certains d’entre vous m’ont profondément déçus ces derniers temps. Je pense que vous vous connaissez et que vous savez ce que je vous reproche. Mais vous oubliez que vous servez dans une unité militaire, et que je suis le chef avec Belgos votre chef sur cette mission. Je ne suis pas un chef tyrannique et je souhaite que mes subordonnés me disent quand ils n’approuvent pas une de mes décisions. Car comme tout chef, je ne suis pas à l’abri des erreurs. Mais ensuite, une fois ma décision prise, vous devez vous y conformer. Quand je vous donne un ordre, ou quand Belgos vous donne un ordre, vous vous devez d’obéir, et rien d’autres. D’autres parts, vos états d’âmes, qu’ils soient motivés ou non, ne doivent pas mettre la sécurité du groupe et la réussite de notre mission en péril. Il en est de même pour vos disputes et vos menaces. C’est intolérable pour la cohésion du groupe.

Le chef de phalange fixa un à un les membres du groupe :

- Aussi, Elion et Vëla, je vous demande tout de suite de prononcer à nouveau votre serment de servir la Compagnie des Marches, et donc de m’obéir ainsi qu’à Belgos. Il ne peut en être autrement avant la fin de cette mission. (Polby lança à Vëla sa chevalière que celle-ci rattrapa par réflexe.) Si vous ne le faites pas, vous devez comprendre que vous violez votre engagement au sein de la Compagnie des Marches, avec toutes les conséquences que cela pourra avoir pour vous. Et la première sera que vous ne pourrez plus rester dans ce groupe avec nous, car je ne pourrai compter sur vous. Quant à vous, Moira, Corvo et Micheletto, vous ne faites pas partie de la Compagnie des Marches mais vous avez accepté de vous mettre à mon service et celui de Begos pour le temps de cette mission. Donc si vous pensez ne plus pouvoir la remplir, je vous paie votre dû, et vous pouvez partir. Si vous vous sentez toujours à votre place, alors je suis content de vous garder auprès de moi, et je saurai que je peux compter sur vous. Donc dites moi tout de suite ce qu’il en est.

Ayant terminé ce qu’il avait à dire, Polby fouilla dans une poche et en sortit la chevalière de Belgos qu’il tendit à l’intéressé.

- S’il te plaît, murmura-t-il. Reprends là.

Après les paroles de Polby, son sous-officier ne put qu’accepter de la reprendre. Satisfait, Polby se tourna vers tous les membres du groupe et attendit leur réaction.

écrit par: Vëla Lundi 24 Février 2014 à 19h05
Vëla attendait la suite de la progression du furtif-espion qui déambulait, semblait-il, à sa guise, dans cette forêt qui l'empêchait d'y voir quoi que ce soit. Un craquement, des déplacements, Elion qui partait pour attraper l'inconnu mais qui se fit remettre à sa place et en fin de déploiement, tout cela pour rien; le furtif inconnu avait réussi, encore une fois, à fuir. Il semblait à la folle de Torm qu'il y avait anguille sous roche.

Songeuse la preux chevalier commençait à tisser des liens entre ce qu'ils leurs arrivait depuis que le Malin était arrivé et avant. Trop d'indice coïncidait et certain même allait contre Polby et ses choix nébuleux.

Abby n'étant pas loin d'elle, la Paladin décidait d'y remonter et de revenir vers le groupe.

Le plus risible de la scène qui survint, vint à la suite de l'arrivé de Belgos auprès de Polby et que ce dernier prône son discours en face de ses subordonnés. Ce petit effronté non maitre de sa position venait les insulter encore une fois. Par la grâce de la sagesse que la Paladin avait, le pire scénario qui pouvait arrivé fut disloqué à cet instant mais dupe était ceux qui ne pouvait voir la colère envahir la preux chevalier de Torm. Le cuir des gantelets craquait sous la force qu'elle déployait tellement l'insulte frisait la condescendance en plus de se contredire.

Car si il n'avait plus de cohésion dans le groupe et que tout partait de travers, c'était bien à cause de sa décision de prendre avec eux un malin tandis que deux de ses subordonné, spécialisé dans le domaine, lui suggérait de ne pas le prendre dans le groupe. De part sa décision Polby avait mit et mettait encore en danger la mission et la bonne entente du groupe, il était le seul responsable de ce qui pouvait présentement se produire. Le chef en second l'ayant déjà fait savoir en remettant lui aussi sa chevalière.

Mijotant sa sagesse et sa colère, la folle de Torm allait mentionné quelques points quand Polby continuait avec le clou de l'insulte et c'est à ce moment que le gnome décidait de lui lancer la chevalière qu'elle avait intentionnellement jeté à ses pieds en protestation de ses décisions. La jeune fille attrapait celle-ci puis la déposait dans sa besace au lieux de la porter puis d'un regard acier défiant celui de Polby elle fit avancer Abby jusqu'auprès du gnome, sa langue tournant sept fois avant de parler, elle lançait sur un ton sec, neutre et froid...


- Polby cesser vos ignominies, vous faite honte au marche d'argent qui vous ont recruté. Sachez quand rien je vais refaire mon allégeance car en aucun moment j'en ai dérouté, le geste que j'ai posé je l'assume car il indiquait que je suis en total désaccord avec votre choix de vouloir garder un malin parmi nous et il faudrait être le dernier des cons pour ne pas s'apercevoir que vous avez et voulez, intentionnellement la discorde dans le groupe ce qui occasionne un chaos qui se soldera par une échec de la mission. Il n'est pas question que je devienne complice de votre manque de jugement et encore moins que je me fasse rabaisser à mon devoir. Si j'ose te défier en jetant la chevalière c'est pour que tu puisse t'en rendre compte et faire un choix qui aurait dû être fait bien avant.-

Abby fit un tour sur lui même ce qui permit à la folle de Torm de prendre un respire et continuait encore plus froidement...


-Ce que tu ne sait pas Polby, c'est que je suis en enquête présentement et que tu en est le centre. Il est certain qu'une fois au bastion que tout ceci ne restera pas ainsi. Mon serment est fait au marche d'argent et Ma mission est d'anéantir le malin, peut importe l'image qu'il portera. Je continu cette mission tel que commencer et je continuerai d'obéir aux ordres donné, mais soit certain que si tu veut avilir le groupe tu ne réussira pas avec moi. Tu me fait accepter un être qui à attenté à ma vie, témoin présent en la personne de Moira et oui Polby, ton Malin à osé lever une arbalète armé sur moi et me menacer de mort-

Elle sorti de sa ceinture le carreau en question puis continuait de vive voix...


-Voici le carreau qui faillit me tuer. J'en n'ai point parlé, tentant de vouloir donner une chance au Malin mais soit certain Polby que ceci sera retenu contre toi, car si tu croit que ce geste n'est pas une atteinte au groupe tu te trompe, car tu reste dans l'ignorance et tu te cache dans celle-ci.-

Prenant une pose calculé elle ajoutait sur un ton moins ombragé...


- Ne t'inquiète pas Polby, tu n'aura pas la chance de m'éloigner de mes vertus et encore moins de mon engagement mais soit un bon entendeur sur ce qui va suivre. J'obéirai aux ordres donné par Belgos, alors à partir de maintenant, adresse toi à lui si tu veut m'adresser la parole. Nous nous reparlerons en présence des hautes instances du bastion et de mon chef de phalange.-

Faisant aller de coté Abby elle remarquait le geste que Polby quémandait à Belgos.

* Décidément, nous sommes mener par un incompétent mais il faut demeurer cohérent et réussir cette mission, coute que coute.*
Se dit-elle en faisant un signe de négation, tellement déçu de ce qu'elle voyait.

Reprenant sa droiture légendaire, son visage qui d'habitude rayonnant d'une mélancolie, était maintenant de glace, aussi fermé qu'une huitre, la Paladin attendait la suite et surtout les ordres.

Plus loin, en un lieu presque cristallin, Torm travaillait durement pour garder sa folle auprès de lui car présentement, la colère si venimeuse pour les vertus, refaisait resurgir le passé trouble et malin de la jeune fille de la Rashémie. La grande roue d'argent qui tournait sans fin remuait l'ignoble présage de l'arrivé du Corbeau.




écrit par: Tenavril Lundi 24 Février 2014 à 21h08
Le garde du corps s'était montré silencieux depuis le début. Il murmurait dans sa capuche comme s'il discutait avec un être invisible. Il redressa finalement la tête, invitant son protégé de la Compagnie à rejoindre le groupe. Il s'approcha ensuite d'Annael. Son regard fixa Polby et Annael puis tout le groupe. Il dégageait un certain magnétisme, qu'on rencontre souvent chez les paladins ou puissants ensorceleurs. Il prit la parole, avec une voix un peu fâchée mais attenuée par une certaine déception.

- Hmm...Maître de la Compagnie et Sire Annael, je viens de recevoir des instructions. Nous annulons la mission. Notre haut prêtre tormiste en est désolé mais il ne peut risquer la vie d'Annael devant l'indiscipline et le chaos qu'il règle devant votre groupe.

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Silderym est le plus jeune Dracosire, responsable de l'Antre de la Nuit. Il ne faut pas se fier à ses grands airs de séducteur. C'est un maître en espionnage et en illusions. Il détient un réseau important d'informateurs sur la Côte des dragons. Personne ne sait pourquoi, mais il voue une haine farouche envers le Culte du dragon...


Le jeune homme resta un moment silencieux pour que chacun prenne l'ampleur de l'annonce. Il guetta la réaction d'Annael qui savait aller être des plus contrariés. Il ne put s'empêcher de lâcher quelques mots à la paladine :

- Dame Chevalier, je sais o combien votre allégeance exige des vertus. Je cotoie moi même un très haut dignitaire de Torm dont la foi est puissante. Je l'entends encore dire face à ses disciples: "Le salut peut être trouvé dans l'accomplissement du devoir. Chaque manquement à un devoir affaiblit Torm et chaque accomplissement le remplit d'aise. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour faire respecter la loi et l'ordre". Pourtant ici c'est tout le contraire que j'ai vu et entendu dans ce groupe. Sans vous offenser, vous parlez avec colère, perdant tout contrôle et nuance. C'est bien triste, car nous avions un projet ambitieux pour protéger les Marches d'Argent...J'espère que vous avez mesuré en votre âme et conscience les conséquences...

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Silderym est le plus jeune Dracosire, responsable de l'Antre de la Nuit. Il ne faut pas se fier à ses grands airs de séducteur. C'est un maître en espionnage et en illusions. Il détient un réseau important d'informateurs sur la Côte des dragons. Personne ne sait pourquoi, mais il voue une haine farouche envers le Culte du dragon...


Il baissa la tête, lâchant un soupir, attendant maintenant Annael.


écrit par: Annael Lundi 24 Février 2014 à 23h39
L'émissaire pris une longue respiration, et hocha lentement la tête.

L'ennemi était puissant, bien organisé. La décision du grand maître était logique. Annael était bien placé pour savoir que sa vie, celles de ses compagnons, et celles de bien d'autres personnes étaient dans la balance. La situation était beaucoup trop dangereuse pour continuer.

Pour autant, il ne pouvait pas partir ainsi. Au-delà de sa fonction dans cette histoire, il servait une cause qui l'en empêchait. Il y avait ici deux, peut-être trois âmes ou plus qui avaient besoin de son assistance.

Il décida donc de tenter le tout pour le tout et après une grimace d'excuse à l'intention de Micheletto, il ouvrit la bouche :


-Amis, quand je disais xia, j'entendais ...

Il força alors sa voix et les mots qu'il émit résonnèrent dans la conscience de toutes les personnes présentes. Ce n'étaient pas des mots faciles à appréhender pour une âme mortelle, mais chacun d'eux contenait l'espoir, la justice, la bienveillance et la vertu.
Pour les personnes suivant la voie du bien, chaque lettre était un baume apaisant, une main tendue dans la lutte contre les ténèbres.
Pour les autres, c'était plus la découverte d'un monde nouveau et incroyablement beau voire, pour les plus égarés, une désagréable et soudaine prise de conscience.
Il finit sa phrase avec une certaine fatigue, mais continua malgré tout en reprenant le commun :


-Je suis émissaire de Barachiel, et quand je parle en son nom c'est Sa parole que je transmet. Paladins, par votre constante opposition avec votre chef vous me forcez à me découvrir plus tôt que je ne l'avais prévu. Pour autant, je vous demanderais de me pardonner mon comportement antérieur, car les forces du bien se doivent de coopérer, et non de s'affronter. J'en profites également pour vous présenter à tous mes excuses concernant le mystère qui entourait cette mission et qui a apparemment semé le doute dans vos esprits. Messire Polby n'a fait que se conformer à nos demandes en ce domaine, avec un zèle qui lui a nuit plus que de raison et je l'en remercie. Nous n'imaginions pas qu'il puisse se former une telle contestation au sein d'une organisation telle que la Compagnie des Marches.

Le demi-elfe reprit son souffle avant de poursuivre :

-Aussi je ne peux pas décemment vous abandonner après avoir laissé le chaos envahir votre troupe. Nous cherchions des alliés dans une lutte farouche et désespérée contre l'adversaire le plus noir que je n'ai jamais croisé, et le plus puissant aussi. La moindre information en trop et des milliers de vie pourraient être condamnée. Pouvez-vous dès lors comprendre que ces secrets ne révélaient pas ici un manque de confiance en vous, ou pire encore un quelconque complot, mais bien la volonté farouche de protéger des vies ?

Il s'éclaircit la voix avant de conclure :

-Sir Micheletto ici présent fait partie de ces secrets. Messire Polby a su détecter en lui des particularités propres à nous aider dans notre combat. Sachant que mon rôle en tant qu'émissaire consiste à apporter la parole du bien aux personnes qui en ont besoin, pouvez-vous dès lors continuer de lui reprocher sa décision ? Et avait-il réellement besoin de vous fournir ces explications pour éviter votre révolte ? Votre foi et votre loyauté en lui, et avec lui en vos supérieurs de la Compagnie, était-elle donc si faible ? Il baissa le ton en murmurant presque : Je vous supplie d'entendre mes mots et de cesser d'errer dans ce doute qui vous condamnera. Songez que vous avez refusé la protection d'un innocent, en ma personne, et même si je faisais preuve de bêtise sotte à vos yeux, était-ce une attitude digne des champions divins que vous êtes ?

Tapotant d'une main le rouleau que lui avait remis Polby, il enchaina :

-Ceci étant dit, vous nous avez déjà apporté une preuve que votre organisation serait un soutien important... peut-être même essentiel dans notre quête. Aussi, si nous pouvions tous oublier et pardonner les injures, les colères et les malentendus, je suis convaincu que nous pourrons encore recoller les morceaux. Pouvez-vous me montrer que je peux vous faire confiance afin d'assurer ensemble la survie d'une partie de Faerun ?

Il se tourna vers le demi-orc, en espérant ne pas l'avoir trop secoué précédemment, ainsi que vers les autres mercenaires :

-Cette invitation vaut pour vous également. Quel que soit votre affiliation, prévenir la mort d'individus dont vous faites potentiellement partie offre quelques intérêts minimes non ?

Utilise le verbe de la création pour rappeler la conscience de toute les personnes qui l'entende. Les personnes d'alignement loyal bon sont inspirés, les bons sont bénis, les loyal neutre sont captivés, les neutre strict et chaotiques sont captivés et découragés, et les personnages mauvais sont étourdis pendant 1 round et démoralisés. Jet de sauvegarde possible, je laisse Théodus faire les jets.

écrit par: Vëla Mardi 25 Février 2014 à 00h50
Dans son attente, la jeune fille se repassait les mantras apprit au long de son officiat de l'Ordre du Corbeau, son tempérament fougueux en exigeait régulièrement la pratique et surtout là. Son calme revenait jusqu'au moment ou le garde du corps se mit soudainement à parler en l'accusant haut et cour.

Contrairement à ce qu'elle ce serait attendu d'elle, la preux chevalier se retint en mots, pour l'instant, laissant le temps à l'interlocuteur de terminer ses reproches. Une fois fait la Paladin s'éclaircissait la voix et de façon posé et avec diplomatie, ajoutait...


-La colère est la matière de combustion des Rashémiens, je vous accorde que mon tempérament est coloré, j'ai parlé avec nuance, oui et si mon physique transpirait la colère mes mots en n'étaient pas souillé et j'était en plein contrôle. Je peut vous accordez que vous ne connaissez pas l'origine de cette discorde, étant avec nous que depuis peu, très peu même. Je dois comprendre aussi que c'est justement en voulant l'ordre et le respect des lois qui me sont exigé que tout ceci est tourné au chaos et je dois comprendre aussi que si votre organisation avorte la mission c'est tout simplement à cause de ce manquement, votre organisation repose tout sur les épaules d'une seule personne?

Vous me voyez désolé.-

Elle retenait ses mots qui aurait sans doute galvanisé le garde du corps se disant qu'ils baignaient dans trop de mystères et de secret pour saisir toute l'ampleur de se qu'il se tramait.

La suite vint par le message d'Annael. La Paladin écoutait avec délice même le passage de Micheletto, elle eut quelques inconforts quand les questionnements qui lui étaient lancé ne pouvait avoir de réponse sans qu'il y ait discussion épicé. Elle ne dit mots, laissant Annael terminer.

La folle se posait encore beaucoup de question, qui était-il pour parler au dessus de celui qui venait juste d'avorter la mission, qui était ce demi-elfe qui pouvait, de suite, faire en sorte que la mission pouvait continué, comment pouvait-elle lui montrer qu'il pouvait lui faire confiance quand juste auparavant il semblait que c'était à cause d'elle si tout avortait? Décidément elle avait beaucoup à apprendre sur les mystères et ses kabbales.

Sa droiture parlait, sa bouche restait muette, son regard était interrogateur, elle attendait la suite, il lui semblait que l'immensité des mystères reposait sur si peu, les réponses à ses questions lui effleurait l'esprit mais un tissus diaphane lui interdisait la compréhension de se qui lui paraissait si proche et lointain en même temps.


Diplomatie.

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 25 Février 2014 à 07h46
Belgos Dalaèl reprit la chevalière qu'il remit lentement à son annulaire. Il avait fait des sacrifices au nom de la Compagnie, tant de sacrifice, tant de sang versé, qu'il estimait qu'on lui devait un minimum de confiance. Le goût du secret certes mais dans une certaine limite, Vëla, Elion et lui appartenaient tous au même groupe et ils auraient mérité un minimum de considération, Polby aurait pu évité cela dès le début et éviter que les individualités de nos paladins ne prennent le pas, s'il avait accepté de faire confiance aux membres de sa suite, un tout petit peu, sans entrer dans les détails mais suffisamment pour assurer la cohésion du groupe, oui ils n'en seraient pas là, et depuis Sundabar, le chef de la phalange aurait eut tout le loisirs de le faire. Et voilà les deux autres qui se mettaient à faire de la morale dégoulinante...

Il s'avança vers Polby tout en dévisageant ouvertement les deux émissaires.


- Oui étrangers, un minimum de confiance aurait été souhaitable entre ceux qui partagent et servent le même idéal et nous aurions évité toute lamentable cette comédie. Toutefois nous ne sommes pas hommes sans paroles. Nous avons mis nos vies au service des Marches d'Argent et de sa population. Si Polby, Elion, Vëla et moi sommes là en ce moment même c'est bien évidemment dans l’intérêt des Marches et je n'ai cure de toutes vos magouilles et diplomaties politicienne faites de secrets, de murmures et autres choses et je vous priai de ne ma mettre en doute notre foi ou notre loyauté, le fait même que nous sommes là à des milliers de lieues de notre Bastion en est déjà une preuve et le fait même que je réponde à votre discours quasi moralisateur l'est tout autant.

Il regarda Vëla et Elion puis Polby avant de reporter son attention sur le demi-elfe.

- Messire Annael, votre garde chiourme nous annonçe la fin de cette mission, pour nous il n'en est rien car un danger plane sur les Marches d'Argent que j'ai juré de protéger au même titre que nos deux paladins et Polby. Vous dites que vous cherchez des alliés dans une lutte farouche et désespérée contre l'adversaire le plus noir que vous n'avez jamais croisé, et le plus puissant,vous avez toute notre attention, nous n'avons pas fait tout ce chemin pour rentrer chez nous la queue entre les pattes. Les Marches sont en danger, soyez assurés que nous nous la défendrons et nous battrons pour Elles sans la moindre hésitation avec vous et sans vous et grâce à des alliés tout aussi puissant voir plus que la confédération à la chance de compter parmi les siens.

Belgos se tourna vers Polby.

- Cette mission n'est pas terminée Polby, elle le sera une fois que nous le serons de retour à Sundabar. tu es notre chef, à toi de prendre la parole et de convaincre ces bonhommes. Car tu peux assurément compter sur nous trois jusqu'à l'issue de cette mission tant qu'elle coïncidera avec notre engagement pour la Compagnie des Marches. Je ne parle là que de ceux qui portent les armes de la Compagnie bien entendu. sur ce point là je m'y engage.

Toutes ces tergiversations devaient cesser au plus vite, c'était malsain, trop malsain. Mais étaient-il parvenus au point de non retour, pouvait-il décemment laisser Elion et Vëla quitter leur compagnie et poursuivre leur route. Il avait un rôle à jouer auprès d'eux, il le jouerait pleinement, il le savait, eux aussi car jamais la confiance envers l'un ou l'autre n'avait été bafouée.

écrit par: Corvo Stern Mardi 25 Février 2014 à 23h11
Corvo éprouvait une réelle frustration lorsqu'il eut rejoint le reste du groupe au côté de Belgos et de son loup. Ils n'étaient pas parvenus à rattraper l'espion qui avait prit la fuite dans les bois et cela malgré une course effréné. Ce dernier avait rapidement rejoint sa monture pour définitivement les semer sans aucune chance de retrouver sa trace...

C'est avec un regard incrédule qu'il assista au discourt de Polby. Le discours commençait un peu comme celui auquel la compagnie avait eu droit lorsque les compagnons quittèrent l'auberge fortifiée entre Asbravn et Iriaèbor. Mais rapidement le ton et les paroles du Hin se firent plus grave et témoignèrent du doute qu'il avait quand à l'engagement de ses hommes... Le roublard s'était fourvoyé, pensant que la petite crise s'était effacée face à la menace qui venait de peser sur eux quelques minutes seulement auparavant.
Le Marsembien ne fut nullement surpris de la réponse de la Folle de Torm au chef de phalange lorsque celui-ci demanda à ses hommes de renouveler leur engagement. Fidèle à son entêtement la guerrière ne se remettait pas le moins du monde en question allant jusqu'à ne plus vouloir adresser la parole à Polby jusqu'au retour au Bastion. Ses paroles en revanche devenaient insultantes et cela risquait de faire déraper la situation... Ce qui ne manqua pas de se produire lorsque le garde d'Annael prit la parole à son tour.

Corvo se tenait un peu en retrait de ses compagnon et écoutait, médusé. Il était toujours question des relations au sein de la petite compagnie et notamment des rixes fratricide qui s'y déroulaient en son sein. L'indiscipline qui régnait venait de faire peur aux dirigeants de l'Œil et ceux-ci souhaitaient annuler la mission.


¤ Fallait en arriver là pour en apprendre un peu plus sur cette foutue mission ?¤ se dit-il alors qu'Annael essayait d'apporter un peu de neuf dans cette soupe de palabres insipides.

Corvo eu l'espace d'une seconde l'envie de s'insurger sur le manque de considération des mercenaires du groupe. Mais bizarrement, il s'abstînt de tout commentaire suite aux paroles célestes du demi-elfe. Ces dernière eurent un effets que le Chondathien était bien en peine de s'expliquer. Jusqu'à présent le jeune homme parvenait à trouver un semblant de positif dans les tensions qui régnaient dans le groupe. En cet instant cependant, il prit conscience que la survie du groupe franchissait un point critique au delà duquel il serait difficile de revenir .

Lorsque Belgos prit la parole, se fût là aussi pour parler en son nom et au nom de la Compagnie des Marches. Ses arguments étaient valables et il s'exprimait en vrai chef pensa Corvo. Cela ressemblait a une tentative désespéré, un baroud d'honneur pour sauver les apparences. Là aussi pourtant nul mention du cas des mercenaires.
Il n'avait peut-être plus rien à faire avec ces gens en fin de compte. De toute façon, la compagnie allait certainement se dissoudre dans cette clairière perdue au milieu de nul part. Mais il se mit à repenser à ce qui l'avait poussé à continuer la route avec ses compagnons après Iriaèbor. Il voulait rencontrer la Compagnie des Marches, nouer de solides contacts dans le nord pour développer son activité... Pourquoi abandonnerait-il maintenant alors qu'il avait fait son choix douze jours plus tôt? Et ce type dans la forêt? Le roublard en faisait une affaire personnelle... L'espion allait revenir et Corvo serait plus fort que lui cette fois-ci.

Dans le silence qui suivit, Corvo prit enfin la parole, s'adressant d'un ton calme et sans reproche aux envoyés de l'Oeil et à qui souhaiterai accorder de l'attention à ses dires.

- Bien que je ne représente en rien la Compagnie des Marches ni ses membres, je souhaiterai tout de même vous dire un mot. Libre a vous d'annuler une mission dont, pour être franc, la plupart des hommes et femmes ici présent n'avait aucune idée de sa portée véritable avant les paroles de Sir Annael. Avec tout le respect que je vous doit à vous comme à votre Haut-Prêtre, n'est-il pas facile d'annuler votre mission au nom d'un problème extérieur à votre organisation? Enfin, je veux dire; risquer la vie d'Annael, fusse t-elle dès plus précieuses, n'est-il pas un moindre mal dans une entreprise qui prétend avoir pour but la protection des Marches d'Argents et celle de milliers de vies? Rien qu'au nom du Bien; visiblement un concept versatile et subjectif je vous l'accorde; vous ne pouvez pas ne pas tout tenter pour l'accomplissement de votre plan!

Le jeune homme tourna les talons avant de refaire volte face. Il ajouta sincèrement en souriant :


- Ni la solde que Polby me verse, ni vos intrigues n'ont influencée ma décision de me trouver ici en cet instant. Je suis libre de mes choix et de mes actes et je le resterai. Mais sachez que je me suis engagé envers Polby Tertrenoir. Je concidère que cet engagement vaut jusqu'à ce que j'ai atteint la citadelle de la Compagnie des Marches au côté de mes compagnons de départ ou jusqu'à dissolution de cette compagnie voir de ma m... Il marqua une petite pause en se rendant compte du coté solenel de son discourt, ce qui ne lui plaisait guère, avant d'ajouter espiègle pour détendre l'atmosphère: Evitons de parler de ma mort ce serait fâcheux bien entendu. Par cet engagement j'entend obéir aux ordres que Polby et Belgos. Prenez cela au crédit de la parole d'un simple mercenaire... Pour ce qu'elle peut valoir à vos yeux.

écrit par: Belgos Dalaèl Mercredi 26 Février 2014 à 07h45
Corvo prit la parole avant que Polby ne puisse intervenir, le forestier n'avait pas lié les mercenaires à son discours, cette femme et ces deux hommes s'étaient acquittés jusqu'à maintenant parfaitement de leur mission et de leur engagement à leur côté. C'était indéniable. Dans l'affaire présente, aucun des trois n'avaient à rougir sur leurs actes, enfin...

Le regard de Belgos s'arrêta sur le demi-orque.

Le Sir Micheletto ici présent fait partie de ces secrets prononçés par l'émissaire de l'Oeil résonnait en écho défavorable dans l'esprit du rôdeur. en se conformant avec entrain aux instructions de l'ordre, Polby avait négligé sa propre allégeance à la Compagnie des Marches et aux hommes envers qui il assurait le commandement. Polby avait voulut bien faire mais il était le vrai responsable de cette situation, il était le seul responsable de ses actes. Résolu à défendre les principes qui ont fait la Compagnie des Marches, Belgos Dalaèl ne pouvait blâmer complètement le comportement ses deux compagnons paladins et Polby devait réalisé que jusqu'ici, il avait eu une chance folle que la tête du demi-orque ne soit pas décroché de son corps par la lame divine d'Elion. Le heaumite se faisait violence pour respecter son code d'honneur tout en respectant son engagement envers la Compagnie...Qu'en était-il de Belgos? Il n'était pas une marionnette que l'on manipulait à souhait, il n'avait pas prêté serment d'allégeance à l'Oeil du Dragon mais belle et bien à la Compagnie des Marches. Que connaissaient-il de l'Oeil? la Compagnie des MArches avaient subit de sérieux revers ces dernières semaines, perdu des femmes et des hommes de grand nom, morts en défendant les idéaux du Bastion. Belgos comptait bien se conformer à son engagement premier et ne pas laisser une guilde obscure qui sait on jamais pouvait aussi bien manipuler dans l'ombrer pour provoquer la perte de cette jeune et encore fragile compagnie.

Après tout, Polby s'était défié de ses propres hommes pour servir les desseins de L'oeil, c'était en tout cas l'impression que cela donnait... Oui Polby avait commis des erreurs de commandement, eux aussi avaient sans doute péchés un peu mais comme ils en avaient le droit à leur retour de Sundabar, chacun d'entre eux, tout comme Polby pouvait faire appels aux hautes instances au Bastion s'ils l'estimaient. Ils le feraient pour certains d'entre eux, un point de non retour avait été atteint pour les deux paladins. Sans doute aussi pour le rôdeur au final.

Alors fallait-il poursuivre cette mission? Son engagement pour les Marches lui disait que oui, mais en réalité il aspirait à rebrousser chemin et rentrer à Sundabar. Pouvait-il décemment mettre sa vie en danger pour une organisation qui certes clamait son intérêt pour les Marches mais Belgos Dalaèl n'était pas le faire valoir de l'Oeil du Dragon. Si d'entrée de jeu Polby leur avait traçé les grandes lignes et donnés quelques cartes en mains, tout aurait pu être différent. Intégré ce demi-orque en leur sein faisait donc partie du plan initial, c'était en tout cas ce qu'il avait comprit, Polby aurait alors dû leur en faire part bien avant ou encore prendre le temps de leur expliquer les choses à la taverne à Asbravn. La Compagnie des Marches ne fonctionnait pas ainsi, pas sur des non dits à la pelletée susceptibles de briser la cohésion du groupe. Polby le savait, Belgos aussi, puisqu'il était après lui, l'un des vétéran du bastion le plus expérimenté. Le hin s'était petit à petit enlisé dans une situation devenue inextricable, et le pire c'est qu'il ne l'avait pas réellement fait exprès.

Qu'avait dit l'émissaire? "Que Messire Polby n'a fait que se conformer à nos demandes en ce domaine, avec un zèle qui lui a nuit plus que de raison et je l'en remercie." Mais on se foutait de qui là? Belgos avait prêté serment de lutter pour la Compagnie et pour les Marches contre tout ennemi, qu'il vienne de l'extérieur ou de l'intérieur...c'était la la seule vérité. Polby avait voulu bien faire mais était-ce vraiment lui qu'on aurait dû détacher à la tête de cette mission? Il n'appartenait pas encore pour le moment à Belgos à jeter ouvertement le discrédit sur un homme dont on ne pouvait nier son engagement pour le bastion et les Marches.

Tandis qu'il ruminait, il écoutait Corvo terminer et lui adressa un signe de tête, le remerciant de son propre engagement à leurs côtés. Belgos avait sciemment éviter d'engager la parole des mercenaire, ils demeuraient tout trois des êtres libres, certes liés par un contrat mais ils étaient libre. Belgos, Elion, Vëla et Polby servaient la Compagnie, eux aussi étaient liés par un engagement.

Le spectacle qu'aujourd'hui la Compagnie offrait à la vue de tous et aux mercenaires qu'ils avaient engagés n'était guère reluisant...Oui il était sans doute temps de rentrer, Vëla et encore moins Elion n'accepteraient l'impression de se faire manipuler encore bien longtemps, et Belgos avait un devoir envers eux, il était présentement le dernier maillon qui assurait la cohésion entre eux et Polby. Quant à L'Oeil du Dragon, il était certes à la manoeuvre pour oeuvrer contre cette menace...avec des moyens sans doute puissant mais la confédération et ses alliés en possédaient également et des moyens bien plus puissant sans aucun doute. Il leur fallait rentrer. Cela devenait indéniable...

écrit par: Tenavril Mercredi 26 Février 2014 à 11h32
Le jeune homme se laissa bercer par les paroles de son confrère Annael. Rares sont ceux qui ont le privilège d’écouter le verbe de la création. Les âmes bienveillantes ne pouvaient que se sentir inspirées par de telles paroles. Il fut néanmoins surpris lorsqu’il évoqua Micheletto, le demi-orque. Quel dessein avait-il pour l’œil ? Le « malin » comme l’appelait la tormiste n’aurait aucune chance dans la guilde de l’œil…Parfois Annael semblait à ses yeux d’un idéalisme fort déconnecté de la réalité.

Il se retint aussi de répondre au demi elfe, un des préposés chef du groupe, lorsqu’il le traita de garde chiourme. Apparemment, celui-ci avait été peu sensible aux paroles presque divines de l’émissaire. Malgré l’insulte, il ne voulut pas envenimer les relations telles qu’elles étaient. Il comprit que Belgos avait eu une réaction d’orgueil, ce qui était une bonne chose. Le reproche que leur discours avait été moralisateur était infondé, et notamment c’était des plus culottés avec la compagnie des deux paladins dans leur groupe qui eux ne manquaient jamais d’avoir une telle attitude. Les membres de l’œil avaient seulement mis en évidence leurs failles et faiblesses, en montrant pour l’instant un visage peu flatteur et digne de la compagnie. Ce qui comptait maintenant à ses yeux, c’est l’engagement pris par le chef forestier et son attitude qui montrait ses qualités de chef, mais certes pas de diplomate…mais après tout chacun avait son rôle à jouer.

Lorsque Corvo prit la parole, il l’écouta avec attention. Ses arguments étaient de poids. Il disait vrai. Les enjeux à venir étaient tellement importants que croire qu’on puisse agir sans risque était une utopie. Après tout, ce choix appartenait à Annael. C’est lui qui risque sa vie. Il prit donc la parole, calmement.


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Sire Annael, le choix vous appartient de continuer la mission ou non. Je prends sur moi de l’expliquer à notre chef si vous optez de poursuivre votre quête. Cette alliance est certes très importante pour les Marches. La compagnie a une renommée notable avec des membres valeureux et engagés. Je ne peux qu’espérer que ce que nous venons d’assister n’était qu’un incident passager. Chaque vie nous est chère mais elle vous appartient. J’attire votre attention que l’objet dérobé au Culte du dragon risque de vous mettre aux trousses de nombreux adeptes. D’ailleurs, je pense qu’il est malsain de s’éterniser ici car nous avons été espionnés…J’attends donc votre décision en fonction des garanties que la compagnie apportera. Nous ne pouvons nous éterniser ici. En tout cas moi je prête serment que de ma vie je protégerais celle de l’ambassadeur de la compagnie s’il m’est confié sa protection.

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Silderym est le plus jeune Dracosire, responsable de l'Antre de la Nuit. Il ne faut pas se fier à ses grands airs de séducteur. C'est un maître en espionnage et en illusions. Il détient un réseau important d'informateurs sur la Côte des dragons. Personne ne sait pourquoi, mais il voue une haine farouche envers le Culte du dragon...


Lorsque le sorcier dit les mots « chaque vie nous est chère », Annael comprit aussitôt l’allusion. L’œil se remettait à peine de la mort du fils du seigneur Fenwick. Ce jeune paladin du seigneur de l’Aube, ami de Silderym, avait perdu la vie lors d’une mission dans laquelle le Culte du Dragon était dans les manigances...Le sorcier était tombé dans une certaine déprime après cette annonce

Tout reposait maintenant sur les épaules d’Annael et de Polby.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 26 Février 2014 à 20h11
Que s’est-il passé ? Elion d’Alusaire était parti au galop derrière l’espion. Il était le seul à cheval et le seul en mesure pouvoir rattraper le fuyard. C’est alors que l’ordre de Polby claqua. Etait-ce cela qui avait fait faire demi-tour au paladin ? Il en doutait très fortement, il n’avait enfreint aucune règle, étant donné qu’il ne s’était pas engagé à protéger Annael, du reste ce dernier avait clairement fait savoir qu’il n’avait aucunement besoin de protection. En outre l’ordre était stupide, à moins que Polby que voulait que l’espion puisse fuir, il n’aurait pas agit autrement.

¤ Ou alors…¤

Ou alors s’était la main de Heaum lui-même qui lui avait fait faire demi-tour. Mais dans ce cas là, qu’est-ce que cela voulait-il dire ? Interloqué par la situation et frustré d’avoir dû laisser fuir un élément qui aurait pu se révéler important pour comprendre un peu plus ce qui se tramait dans l’ombre.

Une fois revenu au chariot, Poby commença son sermon. Ou plutôt, il recommença un nouveau sermon vide de sens et de raison. Qu’est-ce qu’il attendait ce halfelin ? Il voulait des petits toutou à sa mémère qui se plieraient à sa volonté et qui se ferait un devoir de respecter les volontés de ce petit chef ? Si la Compagnie des Marches voulait des militaires, elle n’avait qu’à en engager. Des hommes sans foi, ni loi autre que celle d’obéir à son chef. Un comportement qui avait déjà couté très cher à l’église de Heaum.

Polby demanda que le serviteur vertueux du Vigilant prête une nouvelle fois serment. Et franchement ce petit jeu, commençait réellement à fatiguer. Comment réagir face à cette défiance permanente ? De quoi le Hin avait-il peur ? Le paladin n’appréciait pas que l’on puisse remettre sa parole en doute toute les dizaines, comme s’il était le premier venu. Il était serviteur de Heaum, le seul dieu qui n’avait pas été renvoyé sur Faerûn suite au vol des Tablettes du Destin. Le seul qui avait tenu sa place et son rôle coute que coute face à tous. En outre il avait été adoubé au rang de Chevalier des Yeux de Vigilant, cela ne voulait-il rien dire pour Polby ? Qui était-il lui pour remettre en cause l’honnêteté et la probité du serviteur divin de Heaum ?

Non seulement, on remettait une nouvelle fois en cause sa parole, mais en plus on le menaçait de représailles. Qu’est-ce qu’il croyait ? Qu’Elion d’Alusaire avait peur des mortels, qu’il allait trembler devant la mort. Il était déjà mort, il y avait bien longtemps et ne foulait ces terres que par et pour la volonté de Heaum. Pendant longtemps, voir pendant tout le temps qu’il avait été l’écuyer d’Hector, il s’était demandé pourquoi ce homme de foi s’était coupé de l’église et de toute organisation quelle qu’elle soit. Aujourd’hui, ici dans cette plaine perdue au milieu de nulle part, entouré par ces hommes et femme, il commençait à comprendre. La corruption était partout et Polby ainsi que ceux qui l’accompagnaient, exception faite de Vëla, semblaient s’en satisfaire pleinement.

Depuis trop longtemps, il avait dû respirer le même air que Micheletto. Depuis trop longtemps cet être maléfique avait profité de faiblesse des hommes de bien. Quelle était cette épreuve à laquelle Heaum le soumettait ?

La Folle de Torm fut la seule à parler avec franchise. Pourquoi cela n’étonna pas Elion ? Les vérités étaient dites, sans détour. Polby avait fait entrer le loup dans la bergerie, malgré les avertissements de l’ensemble de ses hommes. Il avait envers et contre toute sagesse accepté de pactiser avec le mal. Elion se rappelait des paroles de Polby, lorsque ce dernier disait que Micheletto servirait à ouvrir la route en tête de colonne. Ca n’avait pas tenu longtemps, à peine quelques heures avant que le malin ne se retrouve confortablement à l’abri à l’arrière du convoi, et voilà qu’il allait même voyager à l’abri du chariot. Que devait-on en déduire ? Oui Vëla avait raison, le Mal n’avait pas besoin d’arme pour être dangereux. Et Micheletto en était une démonstration parfaite. Il avait su semer le chaos, retourner les alliés et les frères d’arme les uns contre les autres. Il était arrivé à tourner la situation à son profit au point que Polby n’eut de cesse de la protéger en remettant en cause la probité de ses propres hommes et l’honneur même de deux paladins.

Toujours silencieux, Elion rongeait son frein écoutant les uns et l’autres, jusqu’à ce que le garde du corps d’Annael prennent la parole. Un garde du corps qui semblait bien être le supérieur du demi-elfe. Avec une condescendance insultante envers Vëla, cet individu donneur de leçon avait une notion bien étrange du « devoir ». De quel devoir parlait-on ici ? Le garde du corps détournait la voix de Torm et cela devait être intolérable pour la paladin de la Loyal Fureur. Décidément ceux de l’œil avaient une fâcheuse propension à s’ériger en donneur de leçon sans savoir de quoi il parlait. Probablement que la voix de Torm n’avait pas pu pénétrer complètement l’esprit du garde. Tout comme le clergé de Heaum, celui de Torm avait souffert de la corruption et même s’il n’était pas au service du Véritable, Heaum et lui était suffisamment proche pour savoir que l’on ne demandait au paladin de Torm d’obéir aveuglement aux ordres. Surtout lorsque ceux-ci allaient directement à l’encontre des volontés divines. Hors, s’allier au Mal ne faisait pas parti des devoirs des Tormistes, bien au contraire. Leur rôle était bien de veiller à ma pureté des organisations bonnes. Et de ce qu’Elion d’Alusaire pouvait en voir, Vëla aurait bien du travail concernant la Compagnie des Marches qui n’hésitait pas à s’allier avec le mal pour atteindre leur objectifs. Elle pourrait compter sur l’appui sans faille du Heaumiste.

Alors que le garde du corps terminait sa tirade en tentant de faire porter la responsabilité de l’échec, dès lors consommé de cette mission, sur les épaules de la servante de la Loyale Fureur, alors que cette responsabilité était ailleurs.

Ce fut alors le protecteur du malin qui prit la parole, à nouveau il usa du céleste pour parler de paix. Le chevalier écouta à nouveau sans mot dire. De qui se moquait-on ? Annael disait agir au nom de l’archon Barachiel, les paladins agissaient eux au nom d’un dieu. Qui était-il pour remettre en cause leurs actions, après être arrivé depuis quelques minutes ? Oui, Elion était en opposition avec les décisions de Polby qui protégeait l’existence du Mal au sein même de leur groupe. Oui, il était de leur devoir de s’y opposer et de lutter contre la corruption qui s’insinuait dans les rangs de la Compagnie. Comment pouvait-on décemment dire que l’on agissait contre le Mal lorsque l’on s’alliait à lui ? Quelle que soit la raison pour laquelle on agissait et peu importait le prix à payer, on ne pouvait arriver à faire le Bien en pactisant avec le Mal. Si c’était la façon de faire de la Compagnie des Marches, alors Elion d’Alusaire n’avait rien à faire avec eux. Mais à l’heure présente, le paladin pensait plus qu’il s’agissait de la façon de faire de Polby et que cela n’était pas représentatif de toute l’organisation de la Compagnie. Quant à la quête de l’œil, ils avaient sans doute plus besoin de la Compagnie et de leurs alliances que le contraire.

Non en agissant de la sorte le Mal avait déjà gagné, la preuve c’est qu’il était parvenu à ce à quoi il aspirait : faire échouer cette mission. Et malgré ça, on continuait à se fourvoyer, on poursuivait dans l’erreur initiale consistant à faire confiance au Mal pour lutter contre lui-même. Pour le paladin s’était tout simplement une aberration. Il pouvait comprendre que certains puissent envisager cette solution, plus rapide, plus facile, plus séduisante que de prendre la route difficile et douloureuse de celle qui consiste à faire des sacrifices pour arriver à faire triompher de façon durable le Bien. Une voie que le paladin avait suivit toute sa vie durant. Il était hors de question pour lui de se parjurer, dut-il y laisser la vie.

Si Elion d’Alusaire ne gardait pas un extrême contrôle sur ses sentiments, il aurait éclaté de rire à la suite des propos d’Annael. Il n’imaginait pas qu’il puisse se former une telle contestation au sein d’une organisation telle que la Compagnie ? Mais pour qui prenait-il la Compagnie ? Le pompon fut lorsqu’il annonça avec une simplicité déconcertante que Micheletto faisait parti des secrets dont on n’avait pas jugé bon de les tenir informés. Cette fois-ci, ce ne fut pas le rire l’envie de vomir qui saisi l’aasimar.

Polby leur avait donc menti, par omission peut-être, mais il avait menti. Le halfeline avait gardé des secrets sur mission que l’on disait importante. C’était déjà faire un affront à la loyauté et la probité des paladins en osant imaginé qu’ils auraient pu trahir un secret qui leur aurait été confié sous le seau de la confidence. Mais avoir fait croire que la rencontre avec le demi-orque n’était que le fruit du hasard, usant de fourberie pour imposer cet être vil à des paladins, alors tout cela avait été vu à dessin bien avant ? C’en était trop, jusqu’où allait-on pousser le vice ? Et tout cela pour plaire à une guilde dont le paladin de Heaum n’avait jamais entendu parler et dont il ignorait les buts et les objectifs, mais dont les manières de faire parlait d’eux même. Comment la Compagnie pouvait-elle compter sur des personnes usant de mensonges, de cachotteries, de perfidie et qui n’avait aucune hésitation à pactiser avec le Mal pour arriver à leur fin ? Qui était cet Annael pour accuser le serviteur dévoué de Heaum ?


¤ Non Annael, il n’y a aucun doute dans mon esprit. Je suivrai la voie lumineuse de la Sentinelle Éternelle dans la nuit la plus noire. Vous ne me détournerez pas de mon devoir par vos mensonges. ¤

Elion se rappelait très bien les mots même d’Annael : « Je saurais me passer de la protection d'un servant de Heaume, aussi incroyable que son refus puisse être. » Et maintenant, il le lui reprochait à lui ? Visiblement, l’émissaire n’était pas à une sournoiserie de plus pour faire plier les êtres à ses désires et à SA vision du Bien.

¤ La miséricorde est pour les êtres qui la méritent, pour les serviteurs du Mal il n’y a point de miséricorde qui vaille. Le contraire n’est que faiblesse qui se fait payer cher par les ceux qui ne sont pas en mesure de s’opposer aux forces du mal. ¤

Et dire que tout cela n’avait qu’un seul dénominateur commun qui s’appelait Micheletto. Jusqu’à présent le chevalier des Yeux Vigilants avait cru que Polby était le seul responsable de cet échec. Il avait perduré dans son erreur, et ce malgré les avertissements des deux paladins. A la vue de ce qu’il venait d’apprendre, il devenait que les tords étaient partagés entre l’OEuil et Polby. Mais à bien y réfléchir, Elion d’Alusaire avait lui aussi sa part de responsabilité.

Si seulement, il n’avait pas retenu son bras à Asbrav… rien de tout cela ne serait arrivé. Les membres de la Compagnie ne se seraient pas levés les uns contre les autres. De fait les mercenaires n’auraient pas eut à subir cet état de fait, l’image de la Compagnie n’aurait eut à pâtir. En outre, les membres de l’OEil n’auraient pas été tentés de suivre la voie qu’ils avaient choisie.

Le paladin resterait muré dans le silence pour le moment préférant écouter les uns et autres pour se faire une idée plus précise de chacun. Les paroles du verbe de la création amena un certain apaisement de l’esprit qui laissa l’aasimar se bercer un moment de la douceur du verbe, mais ça ne faisait que renforcer sa foi envers Heaum et renforcer l’idée que son devoir devant la Sentinelle Eternelle était d’anéantir le Mal où qu’il se trouve et sous quelque forme qu’il adoptait pour tromper le monde. Il y avait bien un doute qui naissait dans l’esprit du paladin. Au vu de l’enjeu et des milliers de vies dans la balance, aux dires d’Annael, Elion d’Alusaire se demandait si la Compagnie des Marches avait les épaules pour assumer cela. Plutôt que de cacher la vérité, il devrait la crier sur les toits, et notamment à leurs alliés de toujours, plutôt que de ce tourner vers une guilde dont on ne savait que trop peu.

L’aasimar ne lâcha pas le pommeau de sa selle, craignant que s’il le faisait sa main ne vola vers la garde de sa lame pour résoudre une bonne fois pour toute cette situation des plus chaotiques. Sa mâchoire resta elle aussi tout aussi serrée que ses mains puissantes. Polby voulait que le paladin ne renouvelle son allégeance, mais Elion d’Alusaire ne craignait que s’il ouvrait la bouche, il ne le fasse que pour parler franchement, hors son chef ne voulait pas de franchise, mais de l’obéissance aveugle. Elion prit un temps avant de répondre, une réflexion nécessaire, car il devenait de plus en plus difficile d'accepter les contraintes de cette mission. Passant outre ses réticences, prenant le pas sur l'insulte sous-jacente d'un éventuel manquement à une parole donnée et par respect de l'étiquette, le paladin répondit enfin.


- La parole d'un paladin est sacrée pour lui puisqu'elle engage son honneur. Donc, puisqu'il le faut et se sera la dernière fois. Mon allégeance vas à Heaum et la Compagnie des Marches pour ce qu'elle a de plus noble. Belgos Dalaèl, frère-aigle de la Compagnie des Marches, vous pouvez compter sur ma lame et mon obéissance, tant que vos ordres ne sont pas contraires à mon Code, mes vœux et les dogmes de la Sentinelle Eternelle. Heaum m’en soit témoin !

La voix aurait due être sèche et claquante, mais l'effet du verbe de la création avait apaisé l'esprit du paladin qui y avait trouvé une certaine inspiration. Ce fut donc calmement et avec une certaine sérénité qu'il avait prit la parole. Ces mots, il les avait déjà prononcés. Il s'y était tenu, et n'avait aucune intention de renouveler encore une fois ce serment qui remettait en doute sa parole donnée. Mais par la grâce de Heaum, le paladin se tut sans aller plus loin dans le fond de sa pensée.

écrit par: Théodus Vendredi 28 Février 2014 à 21h46
PARCHEMIN
Utilisation du don Verbe de la création par Annael sur toutes lers personnes présentes DD20 : 6(dé)+26(compétence) = 32 Réussite


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Les amis, je ne suis guère familiarisé avec ce don. En conséquence j'ai mis du temps pour comprendre comment faire ces jets. Je dis ces, car il devrait y en avoir un par joueur, mais avec le 26 en compétence diplomatie, Annael ne peut que réussir vu le DD.

Vous pouvez faire un jet de sauvegarde si vous souhaitez résister, et à vous de battre le DD.

Sinon, voici les conséquences du jet d'Annael (désolé, mais je n'ai pas le temps de faire toutes les fiches une par une pour voir votre alignement). Donc, les personnes d'alignement loyal bon sont inspirés, les bons sont bénis, les loyal neutre sont captivés, les neutre strict et chaotiques sont captivés et découragés, et les personnages mauvais sont étourdis pendant 1 round et démoralisés. Micheletto, tu seras peut-être étourdis un round, donc juste quelques instants.


écrit par: Moira Dimanche 02 Mars 2014 à 00h53
Moira en était encore à analyser la fuite de l'espion quand Polby lança un énième rappel à l'ordre à ses troupes. Il était parvenu à stopper Elion en pleine course, ce qui n'était pas un mince exploit, mais ça ne suffirait pas d'après l'estimation de la mercenaire. L'autorité que le halfelin était sensé représenter avait été beaucoup trop endommagée par des semaines de laxisme. La contestation fût donc de nouveau immédiate : Vëla les gratifia d'une déclaration longue et confuse, où elle alternait menaces et promesses d'apaisement. Le clou fût le moment où elle brandit un carreau d'arbalète sensé être celui qu'aurait utilisé Micheletto pour la menacer à Iriaebor douze jour plus tôt, comme si c'était une preuve irréfutable. Elle oubliait par contre de raconter la totalité de l'histoire où le demi-orc voulait en fait se réconcilier avec elle, et qu'elle l'avait envoyé bouler.

Tout le monde vociférait, mais personne ne se comprenait, comme si chacun parlait dans une langue différente. Ces gens se rendaient-ils compte du spectacle surréaliste qu'ils offraient à un observateur extérieur? Mais le meilleur était encore à venir... Les nouveaux invités se mêlèrent au débat, fustigeant l'attitude rigoriste des deux paladins qui était source de conflit plutôt que d'harmonie, menaçant d'annuler toute la mission. Et franchement, on ne pouvait pas leur en vouloir de reculer devant un tel foutoir. Ce fût alors qu'Annael fit... quelque chose. C'était indubitablement magique, une parole incantatoire qui lui vrilla instantanément les oreilles. Elle entendait à peine ce qu'il disait, son esprit était déjà ailleurs. Le feu, la fumée, les cris... et quelqu'un qui appelle son nom. Son nom? Son nom c'est... quel est-il? Ces visages, pourquoi ne s'en souvenait-elle pas? Et ce vide... elle se rendit compte qu'elle était vide à l'intérieur, comme une poupée de porcelaine, et ça lui faisait mal. Elle avait toujours nié être vide, qu'il lui manquait une part d'elle-même, qu'elle pouvait vivre sans. Mais la réalité était tout autre, et ce soudain éclairage cruel sur sa condition la blessa profondément. Prise d'une soudaine fatigue, elle vacilla, évitant de justesse de tomber.


-Den ibeth at maran, ter noc devra!

Encore plus pâle qu'à l'ordinaire, Moira porta une main à son visage :


¤ Non, non, non, je ne suis pas morte, ce n'est pas moi...¤

La guerrière inspira profondément, elle frissonnait encore, mais le sortilège n'était plus qu'un bourdonnement lointain. A côté d'elle, Micheletto était aussi comme foudroyé ; qu'est-ce que ce maudit face de lune venait de faire? La colère chassa les dernières lambeaux qui embrumaient son esprit, alors que la conversation se poursuivait : Belgos, notamment, ne se laissait conter.

Le ranger avait raison de s'énerver ; on lui reprochait de ne pas avoir eu confiance en ses chefs, alors qu'en fait ce sont ses chefs qui n'ont pas eu confiance en lui. Mais au-delà du débat sur quel niveau d'obéissance les membres de la Compagnie des Marches devraient être astreint, cette mascarade les avait surtout entraîné eux, les mercenaires, dans une histoire qui dépassait largement ce pourquoi ils avaient signé au départ. Cela aurait été un minimum de leur demander leurs avis avant de les impliquer dans un complot international entre le culte du Dragon et des représentants d'Archons célestes! La guerrière observa ensuite Elion renouveler son allégeance du bout des lèvres.Mais elle n'était pas dupe : il trouverait le moindre prétexte pour mettre ses menaces à exécution.

-Je ne vais pas mentir : je ne suis pas une héroïne, et je ne prétendrai jamais en être une. Je suis une mercenaire, et ce par nécessité plus que par choix. Le monde que vous parlez de sauver, avec des trémolos dans la voix, a rejeté les gens comme moi... elle se tourna un instant vers Micheletto ...les gens comme nous : les orphelins, les marginaux, les différents. Ne vous étonnez pas de notre manque d'enthousiasme pour aider une société qui nous a craché à la figure, et dont les défenseurs proclamés continuent ouvertement de nous mépriser. Elle ponctua cette phrase par un regard dur envers les paladins. Même si votre cause n'est pas la mienne, je ferais ce qu'on me demande, car c'est mon métier. Tout ce que j'ai jamais exigé, c'est au moins de savoir dans quoi je met les pieds.

Elle aurait pu déclarer cyniquement n'en avoir rien à foutre. Des milliers de vies en danger? Et alors? Des gens meurent tout les jours pour des raisons injustes, le monde est ainsi fait. Pourtant, quelque part, elle n'était pas totalement insensible au fait de pouvoir changer les choses, de pouvoir éviter la même tragédie qui avait conditionné son existence. Pourquoi? Elle ne le savait pas vraiment. Elle avait seulement la conviction intime que c'était mieux ainsi : souhaiter à d'autres une vie heureuse et simple, plutôt qu'une vie de survivante, pleine de violence et d'amertume.

écrit par: Micheletto Lundi 03 Mars 2014 à 01h04
Micheletto observait en silence le drôle d’affrontement qui venait de s’engager. La situation ne cessait décidément de prendre des tours inattendus. C’était à présent la nouvelle guilde qui rechignait à laisser son émissaire à la merci de deux paladins incontrôlables. Rien de plus logique, d’ailleurs il ne se trouvait plus guère que Belgos pour nier que leur groupe était un scandale ambulant. Même Polby avait bien dû se rendre à l’évidence, la charogne qu’il essayait de refourguer n’aurait pas fait envie au plus crasseux des hogobelins. Dans ce cas il n’y a pas 36 solutions, il faut amputer (et vite !) tous les morceaux foireux et moisis. C’est comme ça qu’il lisait la demande d’un second serment du halfelin. Après avoir plastronné bien fort que Polby et sa compagnie pouvaient aller se faire mettre chez les nains gris et que tout ce qui comptait pour des gens purs comme eux c’était leur dieu, il était tout simplement impossible que Vëla et Elion acceptent de mettre à nouveau genou à terre devant le hin. Le demi-orque ricana bruyamment. C’était encore une fois finement joué de la part du chef de l’expédition ; il allait pouvoir pousser ces dangers publics vers la sortie sans avoir à se mettre à la faute.

¤ S’ils acceptent de baisser culotte devant tout le monde, c’est qu’ils nous auront vraiment possédé avec leurs histoires de code et de principes ¤

Non, dans le fond il n’y croyait pas une seconde et la première réaction de Vëla lui donna totalement raison.

¤ Ahahah, la gourdasse, elle a mis les deux pieds dedans ¤

La jubilation fut intense mais de courte durée. A son tour Annaël pris la parole. Au début rien de méchant, il allait y aller de son petit monologue comme tout le monde. Puis il prononça un mot, ou plutôt un son, enfin quelque chose qui frappa le demi-orque. Il aurait été bien incapable de dire si c’était le son lui-même, ou simplement l’intonation qui y faisait, mais toujours est il qu’il eut l’impression d’être balayé par une puissante vague. Il sentit alors peu à peu son corps se détacher de lui, puis ses idées, son égo et même ses sentiments, tous furent emportés par la vague. Tout ce qui resta de lui ne fut qu’un mince filet de lumière. Une étrange sensation de plénitude euphorique semblait vouloir s’emparer de lui. Tous les problèmes de l’existence l’avaient abandonné et il pouvait à présent se voir pour ce qu’il était vraiment ; un petit, tout petit, fragment d’essence divine n’aspirant qu’à retourner auprès de son créateur. « Micheletto… ». Entendre son prénom à travers la voix fluette d’Annaël le tira de son hallucination. Il transpirait à grosses goutes et était bien en peine de ne pas dégobiller son déjeuner.

¤ Par les dieux, c’était quoi ça ? ¤

Seule Moira semblait accuser le coup comme lui. Mais qui était donc ce demi-elfe ? L’émissaire d’un Archon, rien que ça. Et en plus voilà qu’il prétendait avoir un projet pour lui ? Quel plan pouvait bien avoir un aristo céleste pour un demi-orque plutôt mal éduqué et réputé habité par le Mal ? Sans doute rien de très amical. Micheletto s’imagina l’espace d’un instant saucissonné à un autel, attendant de se faire étriper par des hommes encapuchonnés. L’idée pouvait faire sourire mais dans le fond si les démonistes sacrifient des humains à leur dieu, pourquoi pas les archonistes ? La proposition de Polby de se carapater sans demander son reste devenait tout de suite plus tentante.

Ce fut ensuite au tour de Belgos de prendre la parole. Comme à son habitude il prit l’exacte contrepied de Polby en prétendant qu’il poursuivrait sa mission avec ou sans Annaël (son objet principal !). Micheletto eut un sourire amusé à cette perspective. Finalement sa première impression sur le demi-elfe avait été la bonne ; il était bien trop orgueilleux et fonceur pour faire un chef valable, si ce n’est pour ces demeurés de paladins. D’ailleurs à ce niveau là la chose semblait maintenant entendu puisqu’il ne parlait plus qu’au nom de « nous trois ».


¤ Et nous les mercenaires on est là pour passer le balai ¤

Puis, à sa grande surprise, ce fut au tour d’Elion de prendre la parole. D’une voix toute embarrassée, il s’était finalement résigné à prêter serment. Un serment sur lequel certes il y avait beaucoup à redire ; a dire vrai si Micheletto avait été déterminé à ne pas tenir un engagement, il aurait surement formulé un truc dans le genre avec plein de clauses et de cas particuliers. Mais l’essentiel n’était pas là. Après nous avoir bassinés avec sa morale en acier trempé, inoxydable et pointilleuse à en enculer les mouches à la dizaine, le champion du bien avait finalement baissé culotte. Il avait finalement suffit qu’il se retrouve une fois sur la sellette pour qu’il se résigne à changer quelque peu l’interprétation de son code. Il était peut-être humain après tout ! En tout cas quand on lui montrait bien clairement le bâton, il n’en menait plus large.

¤ Ehéhé tu ne devrais pas baisser ton pantalon devant moi gamin, tu sais pas ce qu’il risque de t’arriver ¤

Enfin vint le tour de Moira. Fidèle à ses habitudes la jeune femme avait un discours raisonnable et pondéré, mais si le demi-orque soutenait totalement son constat, il avait des idées bien différentes sur le remède à y apporter. Au lieu d’essayer de changer l’équipe, c’était leur regard qu’ils devaient changer. Jusque là Micheletto avait toujours cru que la force des humains résidait dans leur discipline. Il les voyait comme des boyscouts prompts à obéir et toujours prêts à se sacrifier pour le groupe. Mais depuis qu’il avait intégré son premier groupe d’humains, il se rendait bien compte que tout ça c’était des conneries. Chez les hommes comme chez les orques, l’obéissance ne vient que de deux choses : le coup de pied au cul ou la peur du coup de pied au cul. Derrière leurs codes et leurs grands mots c’est bien de cela qu’il s’agissait et de rien d’autre. C’est pour ça que le petit Polby avait tant de mal à se faire obéir ; trop faible, trop doux. Non avant de vouloir se faire obéir il faut démontrer de façon irréfutable qu’on est le plus fort et qu’on peut faire botter le cul au premier qui s’aviserait de jouer les récalcitrants. Les choses commençaient à devenir claires dans l’esprit du clerc. S’il entendait survivre il devait à tout prix devenir ce plus fort, sans s’encombrer de morale, de codes ou de serments inutiles. Même ce luxe là il ne pouvait plus se le permettre désormais.

- Et bien je dis tout comme Moira.

Il adressa un hochement de tête approbateur à la jeune femme. Après tout, si l’affaire était aussi importante qu’on le disait, il y aurait surement de sacrés marrons à tirer du feu.

Changement d'alignement de Loyal-Mauvais à Neutre-Mauvais.

écrit par: Vëla Lundi 03 Mars 2014 à 19h04
La folle de Torm écoutait les dires des uns et des autres à tour de rôle et faisait les liens qui lui permettrait de tisser une toile compréhensible des différences qui se trouvaient auprès d'elle, ainsi qu'un patron pour garder bien tissé les mailles.

Même si elle avait toujours trouvé dangereux d'avoir des secrets, elle confirmait sur le champs que les secrets, ici, avaient faillit faire exploser le groupe et faire échouer la mission. Si tout avait été dit au début ils en seraient bien loin de la situation présente. Ce qui lui donnait à croire que l'organisation de l'Oeil, qu'elle ne connaissait en rien, avait comme plusieurs autres organisation, beaucoup encore à apprendre. En fait, la plupart des humains étaient toujours des néophytes et leurs plus grand défaut étaient de se croire au dessus de leurs croyances, donc développait dans l'ignorance au lieu d'évoluer dans le savoir et pour évoluer il fallait reconnaitre ses tords et les réparer, au mieux les corriger pour continuer à avancer toujours plus en avant.

Comprenant maintenant beaucoup plus, mais sans l'accepter, elle pouvait comprendre les décisions de Polby. Repensant aux paroles qu'elle avait lancé de façon coloré à son chef, la jeune fille ne pouvait trouver autre que de laisser les choses comme elle avait été dite; elle avait été franche, direct et honnête envers son supérieur lui démontrant que la mission l'intéressait et que sa réussite en dépendait. Que les autres de l'Oeil ou les mercenaires pensent autrement lui passait bien loin de l'esprit, ce qui comptait c'était sa franchise, son intérêt de la mission de façon désintéressé et son honneur.

Le garde du corps de l'Oeil avait mentionné que maintenant tout dépendait d'Annael, ce qui lui semblait logique étant donné qu'il était celui qu'ils devaient escorter jusqu'au Bastion, ce qui jurait était les mots qu'il avait dit en fin de commentaire. La Paladin se repassait ceux-ci en tête.

* ''En tout cas moi je prête serment que de ma vie je protégerais celle de l’ambassadeur de la compagnie s’il m’est confié sa protection.'' *

Elle songeait... * s’il m’est confié sa protection. Mais qui d'autre pourrait donc le faire à part lui? Et cette personne qui nous épiait, s'en prendrait-il à eux? Malick était-il en sécurité avec lui? Pourquoi n'allons nous pas, nous même porter Malick et que l'Oeil s'occupe d'apporter Annael au Marches? Pourquoi est-ce les marches d'argents qui doivent tout supporter quand l'Oeil détient toute les réponses et semble avoir la science infuse?*

Des questions qui encore une fois, ne trouverait pas réponse de suite.

Donc ils étaient tous embarqué dans une aventure que seul l'Oeil décidait des avenues mais que seul les représentants des marches se verraient accusé à la moindre erreur.

*PFFFFFfff...* Soupirait-elle pour elle même.

Par chance qu'Annael avait usé du verbe, ce qui lui avait fait comprendre bien des choses et l'avait encore plus inspiré dans sa foi. Elle avait bien remarqué le chancellement de Moira, ce qui la titillait légèrement. La mercenaire l'avait presque pointé en décrivant les méandres des orphelins, les marginaux, les différents et leurs malheurs qu'ils trainaient à cause de gens avec de l'âme. La mercenaire ne savait pas par ou avait passé la Rashémienne, elle ne savait pas qu'elle était revenu de bien loin, que son âme était aussi noir que celle de Micheletto avant que l'Ordre du Corbeau la prenne en mains et qu'elle s'en était sorti avec une volonté véritable et de dur sacrifices. La jeune fille s'en était sorti grâce aux nombreux efforts qu'elle avait entreprit et qu'elle entreprenait à chaque jours et qu'a chaque jour, plus difficile était le contrôle. Voyant autour d'elle la lâcheté des humains, jour après jours à toujours se lamenter que la vie est injuste envers eux et qu'eux ont leurs à fait bobo toute leurs vie et que c'est à cause de cela et de ceci et à cause des autres, toujours les autres, mais jamais eux. Ha que oui, la folle de Torm avait choisi, tout comme Elion, la voie la plus difficile, celle de la droiture, de la vérité, de la franchise mais surtout celle de l'honneur de ne jamais faillir devant le mal, celle de toujours se battre jusqu'au bout pour un monde meilleur, ne remettant la faute qu'à eux même.

Elle ne dit mots, regardant que plus froidement la mercenaire suivit de Micheletto qu'elle regardait rapidement, avec un certain dégout et en même temps avec un léger espoir, grâce à Annael.

Belgos avait parlé pour les marches d'argents, elle n'avait rien à ajouter, ce qu'elle avait à dire avait été dit, la preux chevalier obéïrait aux ordres qui lui serait donné. rien ne changeait depuis leurs départ du Bastion, elle avait fait serment à son embauche et n'avait jamais dévié de sa voie, elle ne se rabaisserait pas devant son honneur, il avait déjà été fort bien ébranlé cette dernière douzaine. Polby aurait sans doute, en temps et lieu, des excuses de sa part mais il fallait que la poussière redescendre un peu avant toute chose.

Droite comme le pic solitaire, la Paladin placé auprès d'Elion attendait les décisions final. Le moment étant pesant et le malaise qui était à coupé à la dague ne faisait qu'alourdir le moral, elle décidait donc d'ajouter sur un ton neutre...


- Et alors, quels sont les ordres et quand partons nous!?-


Profession (investigation) sur questionnement.

écrit par: Théodus Lundi 03 Mars 2014 à 21h49
Dixième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
10 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, 8°
Moment : vers 10h45





Narration tous :



Polby n’était guère satisfait, mais ne le montra pas. Tous avaient finalement décidé de rester dans le groupe qui retrouvait ainsi une unité, mais très fragile aux yeux du hin. Et c’est parmi les membres de la Compagnie qu’il y avait les moins enthousiastes. Cependant le chef de mission essaya de faire bonne figure devant Annael et son garde du corps. S’il voulait que la mission se poursuive, après la menace d’un retour pur et simple de l’ambassadeur au sein de sa guilde, il devait faire front.

¤ Polby, la Compagnie des Marches à besoin de cet ambassadeur pour circonscrire la menace du Culte du Dragon qui pèse sur les Marches d’Argent. ¤

Même si cela lui coûta, il adressa un signe de tête à tous pour les remercier, le visage impassible. Puis le chef de phalange se tourna vers Annael.

- Messire, le groupe marchera derrière moi et Belgos pour vous protéger. Venez-vous avec nous ?

Le ventre tordu par l’angoisse, Polby attendit la réponse de l’ambassadeur de l’Oeil.

écrit par: Annael Mardi 04 Mars 2014 à 01h48
Annael avait attendue avec anxiété les réactions des présents à son rappel divin. En prenant le temps de l'écoute de chacun.

¤Désolé de craindre de perdre ma vie !¤ aurait été une réponse censée aux paroles de la folle de Torm. Pour autant l'émissaire s'interdisait cette faiblesse, qui n'aurait fait qu'aggraver la situation.

La réaction de Belgos le pris au dépourvu. C'était des paroles assez sèches de la personne qui semblait encore posséder le plus d'autorité, et de sang-froid, du groupe. Il agissait comme si la situation était logique, comme s'il n'y avait rien à redire... voilà qui était déstabilisant.

L'explication la plus évidente était que la Compagnie des Marches n'avait pas l'habitude d'œuvrer dans l'ombre. En toute méconnaissance du fait que les "magouilles" de l'Œil n'avaient pour seul but que d'éviter la mort douloureuse de la totalité de ses membres, la différence de méthode provoquait un rejet de la part du commandant en second.
Cependant... cette explication semblait bien simpliste, et bien peu flatteuse comparé a l'efficacité dont le rôdeur avait fait preuve quelques instants auparavant. Ses dernières paroles donnèrent une clé supplémentaire au diplomate qui s'en saisit avec soulagement, avec espoir... mais continua d'écouter les autres.

Il accueillit avec le sourire les paroles du jeune humain, heureux que ce dernier n'ai pas souffert du verbe de la création.
Puis avec gratitude celles de son "garde du corps", reconnaissant de la confiance que ce dernier lui accordait.
La déclaration d'Elion indiquait que l'affaire n'en resterait pas là, mais qu'au moins il n'était plus question de meurtre pour l'heure. C'était peu, mais suffisant. Le diplomate lui adressa un signe de tête de gratitude, que le chevalier ignorerait probablement, mais l'important n'était pas là.
D'un côté moins joyeux, il fut saisit de remord en réalisant qu'il avait apparemment réveillé les blessures de la guerrière. Une âme de plus à guérir.
Et sans surprise, Micheletto non plus ne sembla pas totalement ravi de la petite expérience qu'il venait de vivre.

Son pouvoir avait peut-être aidé à calmer les flammes, mais à quel prix ? Et à quand le prochain incendie ?


¤Et pour des excuses sur les insinuations et insultes envers ma personne, je repasserais !¤ sourit-il en mettant de côté sa fierté blessée. Il en avait à revendre, de la fierté, et dans cette situation elle était plus une gêne qu'autre chose.

Sans perdre davantage de temps, Annael répondit calmement :


-Je ne devrais plus être surpris que les paroles les plus sensées ne viennent pas d'où on les attendent. Et je vous remercie pour votre discours Sir Corvo. Il adressa un sourire à l'humain. Ce dernier avait véritablement trouvé les mots qu'il attendait. Le chef de mission ne savait peut-être pas se faire respecter par ses troupes, mais il avait l'œil quand il s'agissait de les recruter. Il continua :

-Vous et Dame Vëla avez raison, je ne devrais pas être si prude avec ma vie quand il y a tant dans la balance. Le souvenir de son ami paladin, qu'il avait trouvé mort alors qu'il venait de rejoindre la guilde, vint pincer son cœur brièvement. Comprenez cependant que j'espère que vous saurez empêcher notre sacrifice à tous, ajouta-t-il en particulier à la jeune femme.

Il se tourna alors vers Moira et le demi-orc :


-Je... respecte votre professionnalisme, et m'excuse pour les désagréments causés. Si nous faisons route ensemble, je serais disponible pour répondre à vos questions.

Il se tourna alors vers Belgos, choisissant ses mots avec précaution :

-Loin de moi l'idée d'offenser vos compagnons, messire. Je craignais seulement que le prochain rappel ne vienne pas de moi, et soit moins agréable. Il voulait évoquer le châtiment promit à tout paladin s'égarant de la voie du bien, mais y renonça en songeant qu'il était presque impossible que ses paroles soient bien interprétés à ce moment précis.

-Ce n'était pourtant pas à moi de le faire, et vous m'avez rappelé à juste titre que je ne suis qu'un étranger à vos yeux. Ces mots là lui coûtaient, pourtant ils étaient véridiques. En temps normal il aurait dû écrire aux ordres des paladins concernés pour les laisser seuls juges. Porter la parole du bien pouvait parfois s'avérer affreusement bureaucratique. Il poursuivit :

-Si vous estimez que je ne mérites pas votre protection, si vous n'avez pas besoin de nous pour lutter, je ne vous imposerait pas ma présence. Car c'était là que le bat blessait. Que ce soit Elion, Vëla ou Belgos, aucun des trois n'avaient manifesté la moindre intention d'escorter sérieusement l'ambassadeur. Faire leur travail, oui, défendre les Marches, aussi. Mais lui semblait plus être une charge imposée et pénible à leurs yeux. Et s'il avait les pouvoirs nécess... non, la fierté nécessaire pour prétendre pouvoir se passer d'un protecteur, la perspective de se faire attaquer seul par un groupe ennemi sous les regards amusés de ses alliés ne l'enchantait vraiment pas. Ne serait-ce que parce qu'il n'aimait pas se sentir seul.

- Pour Annael, c'était la vraie raison de l'agacement de Belgos. Une bonne raison.

Il soupira mentalement. Ce n'était pas l'idée qu'il s'était faite de sa première discussion avec le demi-elfe. Lui demander d'où il venait, s'il avait des nouvelles de Lunargent, qu'il avait quitté depuis si longtemps. Voilà quelque chose qui aurait été plus plaisant. Ce n'était pas forcément perdu.

-Mais si vous voulez bien me tolérer, je viens avec joie, conclut-il en tendant la main à son interlocuteur.

Il laissait à ce dernier la décision. Belgos connaissait ses camarades, leurs forces et leurs limites, et était donc le mieux placé pour déterminer les chances de succès de leur petite virée. Une virée hautement risquée avec des paladins rashémiens, des méchants avisés, et un joyeux chaos...


¤Barachiel ! Je dois être fou à lier, et pourtant je meurt d'envie de savoir où tout cela nous mènerait.¤

écrit par: Vëla Mardi 04 Mars 2014 à 19h11
Vëla écoutait Annael avec une attention particulière et y relevait quelques pointes incisives à son endroit. La folle de Torm était en plein empathie avec l'ambassadeur de l'Oeil, cette petite organisation secrète qui méritait pleinement leurs attention dû aux services quelle pouvait offrir au marche ainsi que des vies quelle pouvait sauver. Elle ne dit mots sur l'instant laissant le demi-elfe finir mais ses yeux se plissèrent quand le regard croisait celui d'Annael quand ce dernier espérait qu'elle ne les sacrifieraient pas tous. Encore une fois ses dents se serraient et elle se retenait une missive vers l'interlocuteur, laissant son regard acier porter au delà de son regard physique.

La suite fut presque de trop, il allait jusqu'à soutenir qu'il y aurait peut être suite dû aux comportements d'Elion et d'elle mais il se ravisait judicieusement. Décidément, ce personnage intriguait sérieusement la guerrière divine et elle était fort perplexe à son égard. Il parlait bien mais avait la fâcheuse manie de se croire indispensable, il l'était peut être mais seul sa manière d'être fatiguait le tempérament de la Rashémienne et en même temps il était, semblait-il, l'espoir du futur. La jeune fille l'admirait et en même temps le trouvait détestable.

La dernière phrase qu'il adressait à Belgos la fit rire. Ceci la détendait joyeusement et elle ne put se retenir d'ajouter avec humour...


- Sir Annael, soyez assuré que nous tenterons de vous tolérer et soyez certain que je ferai tout en mon pouvoir pour ne pas tous vous sacrifiez. Je doute fort que si nous vous escortons pas jusqu'au Bastion pour aider à sauver des vies que votre conscience puisse supporter toute les vies qui seront prisent par cette maudite secte, si bien sur, nous ne parvenons pas à vous protéger.-

Elle fit approcher Abby auprès de Belgos et lui, laissait Belgos lui répondre pendant qu'elle enlevait son gant droit et lui tendit la main en mentionnant sur une teinte douce...


- Bienvenu parmi nous Annael. Je sens que le voyage sera pavé de bonne intention et que nous gagnerons tous, à mieux nous connaitre, sans jugement; je suis impatiente d'en apprendre plus avec vous et vous me voyez désolé de la piètre image que nous avons put vous laisser voir, mais au moins vous savez à quoi vous attendre.-

Puis elle ajoutait...


-zetroppa suov euq riopsel ruop te ebrev el ruop icre-


Diplomatie.

écrit par: Théodus Mardi 04 Mars 2014 à 22h16
PARCHEMIN


Test de diplomatie de Vëla sur Annël DD20 : 7(dé) + 3(compétence) = 10 => Echec


écrit par: Belgos Dalaèl Mercredi 05 Mars 2014 à 08h29
Quelques infimes secondes passèrent, l'émissaire de l'Oeil avait parlé avec son coeur, il n'avait aucun doute ce sujet. La franchise, l’honnêteté, la sincérité, la droiture étaient des choses que le demi-elfe appréciait chez ses compagnons mais ce n'était pas donné à tout le monde. Et Annael semblait parfaitement concilier cet ensemble de valeur, un bon point. Belgos et Annaël se trouvaient à ce moment précis d'égal à égal, là encore encore quelque chose qui n'avait pas de prix.

Les paroles de Moira lui revinrent à l'esprit: "je ferais ce qu'on me demande, car c'est mon métier. Tout ce que j'ai jamais exigé, c'est au moins de savoir dans quoi je met les pieds." Des paroles qu'il aurait pu aisément prononcé car elles reflétaient une partie de ce qu'il pensait. Cette situation aurait pu être évité, tout le monde en était conscient toutefois il fallait jouer la carte de l'apaisement et que l'esprit de groupe le remporte sur chaque individualité. c'était ce qui faisait la force de la compagnie des Marches même si ce n'était pas évident de prime abord.

Les yeux dans les yeux, il répondit à l'ambassadeur tout en retirant son gant de cuir et répondre à l'offre de paix et d'amitié que l'ambassadeur offrait, un gage à ne pas prendre à la légère, aussi bien chez l'émissaire de l'Oeil ni chez le forestier.


- Hei-Corollon shar-shevelucommença-t-il en espruar, ce qui en commun se traduisait par la Grâce de Corellon, un blanc-seing prometteur pour l'avenir. Il répondit à sa marque d'amitié en empoigna son tour sa main sans la moindre hésitation.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 05 Mars 2014 à 13h50
Tout aurait pu être si simple, mais voilà si c’était trop simple cela ne devait pas plaire aux dieux. Certes la Compagnie des Marches n’avait pas offert son plus beau visage, mais l’Oeil n’avait guère fait mieux. Qu’il aurait été facile d’offrir la protection de Heaum à un émissaire de Barachiel, si ce dernier n’avait pas commencé par offrir sa protection au Mal. Car au-delà de toutes autres considérations, la question, la seule véritable question était bien là. Annaël l’avait d’ailleurs clairement mentionné. « Si vous estimez que je ne mérite pas votre protection… »

Hors et tant que l’émissaire de l’Oeil continuerait sur sa lancée, il semblait impossible de lui offrir la protection de Heaum. Et malgré tout, et quoi qu’il en pense, il ne pourrait pas faire autrement que de le protéger. Annaël avait d’une magie qui était des plus pure et bénéfique. Il était donc impossible pour le paladin de rester à regarder l’émissaire se faire attaquer sans passer à l’action.
Mais concrètement, il ne pouvait s’engager à le protéger comme il l’avait fait pour Délun Malric. Pas tant qu’il offrait une protection malsaine à Micheletto. Mal saine car il était évident que lorsque celui-ci aurait rempli sa tâche, aussi secrète soit-elle, il n’y aurait pas de miséricorde pour lui. Le demi-orque devait bien le savoir, ou s’en douter, car il était loin d’être idiot. Et s’il en doutait encore, la secousse qu’il venait de ressentir, vu la tête qu’il venait faire, après l’usage du Verbe de la Création devait avoir probablement terminé de lui ouvrir les yeux. Au final, Elion d’Alusaire devait être le seul tout à faire honnête vis-à-vis du demi-orque.

Et en parlant d’ouvrir les yeux, le paladin du Vigilant ne savait pas ce qu’était ce Verbe de la Création, mais il savait qu’il y avait là une magie éminemment Bonne. Bonne au point de l’avoir secoué de manière positive, et d’avoir perturbé Micheletto. Et le demi-orque n’avait pas été le seul à accuser le coup. Dès lors Elion d’Alusaire regarda la jeune guerrière Moira sous un nouveau jour. Elle aussi avait été secouée par cette magie bénéfique, et ce n’était pas bon signe. Mais ça expliquait le comportement de la jeune femme depuis le début. Le Chevalier des Yeux Vigilants savait qu’il y avait de l’incompréhension entre eux, mais il n’avait jamais réussi à comprendre pourquoi. Là, les choses étaient plus claires maintenant.

Si le cas de Micheletto ne pourrait jamais être récupéré, ce dernier étant tellement habité par le Mal. Celui de Moira mériterait certainement plus les attentions de Vëla et d’Annaël, car il ne devait pas manquer grand-chose pour quelle bascule d’un côté ou d’un autre la balance.

Le paladin se devait d’être totalement honnête, il n’avait de toute façon pas le choix. Mais il pouvait encore choisir les sujets sur lesquels il s’exprimait. Aussi passerait-il sous silence son désaccord avec les méthodes employées ici, qui étaient indigne des représentants du Bien. Par contre, il y avait des données qu’Annaël devait connaître, surtout s’il s’apprêtait à voyager avec Micheletto, car dans ce cas là, il ne pourrait pas compter sur la protection rapprochée du serviteur de Heaum. Il devait donc être au courant pour se protéger lui-même. En cela le Chevalier commençait déjà son action de protection.

Il démonta d’Athear et s’approcha d’Annaël. Il aurait aimé pouvoir retirer son gant et faire comme les autres, mais pour l’heure cela lui était impossible. Alors, il se contenta du minimum qu’il pu faire.


- Émissaire, votre magie est pure et puissante. Je ne doute pas de qui vous êtes. Mais vous devez savoir que vous n’êtes pas le seul ici présent qui dispose de magie. Micheletto en dispose également, mais la sienne est ténébreuse et issue du Mal. Vous voilà prévenu ! Sachez encore que je n’estime pas que vous ne méritiez pas la protection de Heaum. Mais… je ne peux vous l’accorder tant que vous protégerez le Malin. Les amis de mes amis sont mes amis, et les amis de mes ennemis sont… mais ennemis. Bien que je doute que vous en soyez un. Retirez-lui votre protection. Il n’en a guère besoin puisque je me suis engagé devant la Compagnie des Marches à ne pas le châtier jusqu’à son arrivée à Sundabar et tant qu’il respecte sa parole donnée. Retirez là lui, et je serai en mesure de vous jurer, sur ma vie, de vous assurer la protection sur Heaum. Si toute fois vous y accordez la moindre importance. Vous avez bien entendu tout le temps d’y réfléchir.

Le paladin n’ôta pas son gant de métal, mais il inclina légèrement la tête en signe de reconnaissance et pour répondre à celui que lui adressé Annaël quelques secondes plus tôt. Il patienta quelques secondes pour voir si l’émissaire avait quelque chose à lui répondre avant de se diriger vers sa monture pour se préparer au départ.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 05 Mars 2014 à 17h37
Lorsque l’émissaire de l'Oeil adressa ses remerciements à Corvo pour son discours, ce dernier les reçus sans dissimuler sa satisfaction. Ce n'était pourtant pas là de la fierté que ressentait le roublard, mais plutôt l'agréable sensation de ne plus pisser dans un violon...et que le sens commun semblait encore habiter quelqu'un dans cette clairière.
D'entre toutes, c'était pour partie ses paroles qui avaient amené le demi-elfe à faire preuve de tempérance et à ne pas tourner les talons pour fuir le plus rapidement possible cette compagnie de bipolaires belliqueux. Du moins, ce fut comme cela que Corvo interpréta la chose...

Le jeune homme rendit son sourire à Annael puis s’éclipsa un moment pour aller récupérer ses affaires. Fidèle à ses petites manies, il inspecta chaque objet qui se trouvait à l’intérieur de son sac et les replaça dans un ordre bien précis. Puis il passa à l'inventaire exhaustif et à l'ajustement de l'équipement qu'il portait déjà sur lui.
Durant ce court laps de temps, Corvo ne perdit pas pour autant le fil de la conversation et se félicita en voyant que tout le monde semblait apporter de la nuance dans ses propos. Le glas de la petite compagnie et de sa noble mission allait finalement être reporté à plus tard...

Tandis qu'il rejoignait le groupe, dont les membres de la Compagnie des Marches serraient la louche à la chaîne au diplomate, le petit Chondathien observa de nouveau les environs. Il aurait payé cher pour se trouver n'importe où ailleurs que dans ces lieux. Ce qui au début n'était qu'un mauvais pressentiment devenait peu à peu de l'inconfort. Puis, très vite, Corvo se trouvait parfaitement mal à l'aise. Il avait se sentiment d'être observé, épié, visible comme un moustique tournoyant autour d'une chandelle. Cela faisait trop longtemps qu'ils étaient ici...


¤ Si seulement je l'avais choppé !¤ se dit-il toujours critique envers son incompétence. Il se fustigea ainsi intérieurement jusqu'à ce qu'Elion ai fini sa tirade envers l'envoyé de Barachiel puis s'adressa à tous.

-Sans vouloir paraître impoli, ne pourrions-nous pas terminer notre discussion chemin faisant ? J'ose vous rappeler qu'un espion ou je ne sais quoi rôde encore dans les parages  Il marqua une pause en repensant à l'épisode de la fuite du visiteur peu de temps avant, puis, toujours en proie à cette rage intérieure qu'il avait envers lui même pour s'être fait semer, il ajouta : Sur ce point j'en suis grandement responsable et je m'en excuse. Toujours est-il, si nous pouvions nous éloigner d'ici, peut-être que Mesire Annael saurait animer notre route en nous narrant ce qu'il sait sur le parchemin que nous avons trouvé. Je pense que nous avons tous passé le stade des cachotteries ?

Détection/Perception sur l'environnement

écrit par: Moira Jeudi 06 Mars 2014 à 20h46
La guerrière se doutait qu'en parlant ainsi, elle allait s'attirer des regards lourds de jugements. Cela ne faisait que renforcer son sentiment : pour des gens se revendiquant sans cesse modèles de droiture et de vertu, ils avaient la haine et le mépris facile. De toute façons, personne ne trouvait grâce à leurs yeux : pas même l'envoyé d'un archon, visiblement. Mais la guerrière se moquait que ses idées plaisent ou déplaisent à qui que ce soit. Elle avait toujours vécu ainsi : son monde était un ensemble de nuance de gris, et le bien et le mal des notions qu'elle laissait aux philosophes. Ce qu'elle avait appris à la dure, c'était que tout le monde pouvait se comporter comme un saint ou un monstre, ce n'était à chaque fois qu'une question de circonstances. Voilà pourquoi de son avis, il ne fallait jamais être définitif avec quelqu'un, et laisser le bénéfice du doute.

Moira avait repris une composition normale, après cette agression magique. Elle constata qu'elle s'était beaucoup laissée aller à l'émotion aujourd'hui, et elle n'aimait pas cela ; se laisser dominer par la colère n'amenait qu'à de mauvaises décisions. Pourtant, elle en était venue à deux doigts de croiser le fer avec Elion. Elle ne se reconnaissait pas dans cette action, ce n'était pas son genre de s'ériger en avocat. Normalement, son pragmatisme lui aurait dit qu'il fallait pour la bonne marche du groupe retirer l'un des deux éléments perturbateurs : Elion ou Micheletto. Et le plus facile à éliminer des deux, c'était le demi-orc. Mais quelque chose l'avait faite réagir autrement, sortir de ses gonds pour une fois. Peut-être que la situation avait réveillé encore un autre souvenir enfouis? Le souvenir d'une injustice...

Elion remis une dernière couche, puis Corvo fit revenir la discussion sur un sujet plus intéressant. Elle partageait l'agacement du cormyrien pour cette chasse qui avait tourné court, même si elle n'y avait pas participé directement. Après être passé si près de la capture, le mystérieux espion allait sûrement reprendre ses distances. Après tout, il n'avait guère besoin de rester près d'eux, un cortège comme le leurs laissait des traces aisées à suivre. Il n'avait dû s'approcher que pour savoir pourquoi ils s'étaient arrêtés. La guerrière n'était pas pour un départ précipité : la route vers Sundabar allait être longue. Mais elle s'en tiendrait aux ordres de Belgos.



écrit par: Théodus Vendredi 07 Mars 2014 à 21h33
Dixième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
10 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, 9°
Moment : vers 11h00



PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 14(dé) + 5(compétence) = 19 Réussite
Corvo ne détecte aucune présence aux alentours

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 5(dé) + 4(compétence) = 9 Echec






Narration tous :



Tout comme Belgos, Polby vint serrer la main d’Annael avec effusion.

- Annael, je vous remercie de nous suivre. Et je vous remercie de vos paroles bienveillantes et pleines de bon sens. Vous verrez que ce groupe peut montrer le meilleur de lui-même. Votre sécurité sera assurée. Et nous pourrons remplir cette mission si importante pour la Compagnie des Marches.

Se tournant vers Belgos et le groupe, il dit d’une voix qui se voulait plus pondérée que quelques instants auparavant :

- Nous partons. Préparez-vous au plus vite. Annael, vous voyagerez avec moi sur le chariot, prêt à aller à l’arrière si votre présence devait passer inaperçue. Belgos. (Le hin entraîna le demi-elfe à l’écart). Pour la marche, lui dit-il à mi-voix, nous devons mettre un peu de distance entre Micheletto, Elion et Vëla. Je crois en leur promesse de poursuivre la mission sans heurt, mais inutile de provoquer des tensions inutiles. Micheletto fermera donc la marche avec Moira. Corvo sera devant le chariot avec Vëla. Et tu ouvriras la marche avec Elion. Cela te convient-il ?

Le chef de phalange alla saluer Malaric pour la seconde fois, lui souhaitant une bonne mission. Puis adressa un salut au garde du corps, puis rejoignit son chariot pour atteler les poneys, non sans surveiller d’un œil discret l’ensemble des membres du groupe pour voir si tout le monde s’exécutait et se préparait à partir.

écrit par: Annael Dimanche 09 Mars 2014 à 19h17
Les yeux dans les yeux, ce fut avec une joie perceptible que le diplomate reçu la réponse du rôdeur. Et il ne chercha pas non plus à la dissimuler dans sa voix.

-Shar-shevelu, répéta-t-il. "Par la Grâce" en effet, "A Corellon vat" aurait-il traduit en commun.

Ici pas besoin de long discours. Pour autant ce moment n'aurait pas moins de valeur à ses yeux que la signature officielle de l'alliance entre les deux organisations.

Il serra volontiers la main de la paladine, en la remerciant pour ses mots de bienvenues. Puis répondit à Elion :


-Je comprend mieux votre persévérance à vouloir sa tête, et vous remercie de l'information. Mais je ne peux pour autant reprendre ma parole donnée. Cependant si vous acceptez de faire preuve d'encore un peu de patience envers moi, je vous expliquerais le pourquoi de mes actions à notre prochaine halte. Je ne veux pas vous laisser penser que je vous déconsidère, chevalier, mais pour le moment je ne peux que vous demander de me faire confiance. Et j'ai conscience que je vous demande beaucoup. Alors qu'il parlait son cœur se serra alors qu'il réalisait ce qu'il devait faire supporter au paladin, et il ne pu s'empêcher d'ajouter sur un ton presque implorant : Accordez-moi un peu de temps.

Il répondit alors au hin :

- A vos ordres, Messire Polby. Mais vous n'aviez pas répondu à ma question. Accepteriez-vous de laisser Sir Micheletto me tenir compagnie durant le voyage ? S'il est toujours d'accord s'entend, ajouta-t-il avec un sourire taquin en direction du demi-orc.

-Quand à ce parchemin, tout ce que je sais à son sujet, c'est que pour le moment je ne me risquerais même pas à le lire. Il s'interrompit un moment avant de reprendre calmement : Une de nos amis est encore entre la vie et la mort après avoir tenté de déchiffrer un écrit de nos ennemis. Ce disant, il remit la missive à l'homme qui l'avait accompagné. Pour autant nous continuerons d'essayer, et si ce texte n'est pas piégé...

Silderym hocha la tête et compléta :

-Je vous en transmettrais le contenu aussi vite que possible. Il enchaina : De notre côté nous allons aussi y aller. Que Tymora vous garde.

Après une tape d'adieu sur l'épaule de son camarade, il alla chuchoter quelques mots à l'oreille de Malric, avant de lui prendre la main. Sur un dernier geste d'au-revoir, les deux hommes disparurent alors instantanément.

De son côté, Annael se dirigea vers le chariot pour y prendre place.

écrit par: Vëla Lundi 10 Mars 2014 à 15h02
Les choses reprenaient du mieux, du moins pour l'instant mais la jeune fille était confiante que les tensions s'abaisseraient au fur et à mesure qu'ils avanceraient en compagnie d'Annael, c'est ce qu'elle souhaitait de tout coeur. Suite à la poignée de mains avec le médiateur, la Paladin fit reculer Abby auprès d'Elion puis remit son gantelet en ayant une attention sur les paroles d'Annael vers Elion. La preux chevalier divine comprenait parfaitement toute les tensions qui devaient s'accumuler pour Elion mais ne doutait en aucun point de la capacité d'adaptation du chevalier du Vigilant. Il y avait une raison quelconque pour tout cela et elle avait bien hâte de pouvoir l'élucider.

Les ordres vinrent rapidement et le petit groupe reprit formation, d'une manière quelque peu différente cette fois, ne comprenant pas pourquoi Corvo ne restait pas au devant avec Belgos et qu'Élion ne demeurait pas auprès du chariot, pour ce dernier elle pouvait comprendre mais pour l'ouverture, Corvo et Belgos faisait le meilleur choix et puis Micheletto et moira ensemble à l'arrière ne lui semblait pas la trouvaille du siècle...

* Bha, tu n'a pas ton mots à dire Vëla, regarde, écoute et apprend, il doit y avoir une raison valable pour une telle formation.* Se disait-elle intérieurement attendant que tous prennent place à leurs position demandé.

Elle saluait Malic avant son départ et regardait le garde du corps avec interrogation, ils avaient été jusqu'alors, quatre à pourvoir à la sécurité de Malic et puis là, seul un garde du corps verrait à sa sécurité en plus de savoir qu'un espion peut être même assassin, était dans le voisinage. La jeune fille doutait de la réussite mais le souhaitait grandement.

À l'arrivé de Corvo auprès d'elle, la folle de Torm lui fit une salutation honnête, soutenu d'un sourire léger. Le fourbe devenait son frère d'arme pour l'avenir, jusqu'à quand elle l'ignorait, restait qu'elle ferait tout en son pouvoir pour que la route soit des plus agréable. Le jeune homme avait bien parlé auparavant, ajustant le tir et la cohésion du groupe devant les membres de l'Oeil et pour cela, la guerrière ne pouvait lui en vouloir, tout au contraire. Sur place elle décidait d'ajouter vers lui...


-Corvo, je tiens à m'excuser pour mon comportement de tantôt, je croyais que vous sortiez vos armes pour le conflit Elion-Micheletto, je suis heureuse d'avoir put constater que vous aviez remarqué un intrus dans le sous bois, je vous en félicite et vous remercie pour le groupe, du service que vous nous offrez. Il n'était pas évidant d'avoir l'attention nécessaire à une garde dans un tel moment mais vous, vous avez montrez que votre vigilance est aiguisé, puisse t'il en rester ainsi pour le bien être de la mission.
Encore une fois, toute mes excuses.-

La Rashéménienne baissait légèrement la tête en guise de salutation puis reprit sa droiture d'occasion attendant la suite des évènements. Son coeur était un peu triste, car ils commençaient leurs retours au Bastion mais elle savait que l'avenir leurs apporteraient bien des méandres sur leurs route et que bien des mystères s'élucideraient au fur et à mesure de leurs avancé.

Bien des choses avaient changé dernièrement pour elle, elle ne voyait plus la vie comme auparavant, la lecture du carnet de Micheletto lui avait apprit que le père du Malin ainsi que le siens avaient oeuvré ensemble contre le culte du dragon, sa lecture ne pouvait lui dire si son paternel était mort ou encore en vie, mais intérieurement elle sentait un vide et se vide l'interpelait depuis peu. Décidément Micheletto avait une aura de mystère qui le suivait et un espoir pour lui, car si son père n'était pas un malin, car il était impossible que Vallors puisse s'avoir allié à un tel être, le fils pouvait avec beaucoup de travail réussir à trouver le chemin de la lumière. Une lueur que la folle de Torm entrevoyait et il était maintenant certain qu'avec Annael avec eux le demi-orque avait toute les chances de réussir, si bien sur il le voulait.

* D'ici là, nous avons du chemin à faire.* Se disait-elle sur l'instant en regardant par dessus son épaule le duo qui fermerait la route puis quand son regard revint vers le devant, il croisait celui d'Annael et machinalement, comme si une étincelle avait éclairé ses propre ombres, elle demandait spontanément...


- Excusé ma demande, mais avez vous connu un Paladin qui à combattu contre le culte du dragon avec le père de Micheletto, il s'appelait Vallors, Vallors dit Le Faucheur, il arborait une armure d'écaille aussi noir que le Jais?-

Pourquoi avait-elle demandé ceci au garde du corps, possiblement parce qu'elle savait que ce dernier appartenait à une secrète organisation qui oeuvrait contre le culte du dragon en plus d'avoir la possibilité de communiquer avec un autre membre de l'organisation très influant, voir peut être le fondateur lui même et de ce fait, ils devaient indéniablement avoir connu son paternel, lui qui avait combattu longuement le culte. Tout son être devint prestement rigide, comme si la réponse allait lui vriller les entrailles et en même temps son esprit respirait un air nouveau, il y avait un encens anciens qui semblait venir de la profondeur de ses souvenirs, son âme semblait vouloir retourner dans l'Akasha, retrouver le tout créateur et former qu'uns puis le temps se figeas, seul son regard tentait de pénétrer celui du garde du corps comme pour vouloir aller chercher la réponse plus rapidement.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 10 Mars 2014 à 21h50
Le temps resta comme suspendu pour l’aasimar, alors qu’il attendait une réponse qui ne viendrait peut-être pas. Alors qu’il s’apprêtait à faire volte face pour retrouver sa monture, il suspendit son action quand les mots franchir les lèvres de l’émissaire de Barachial. Ce n’était pas réellement la réponse attendue. Rien ne changeait donc, chacun restant sur ses positions. L’émissaire ne pourrait obtenir la garde particulière du paladin de Heaum, pour autant le chevalier des Yeux Vigilants pouvait bien donner autant de temps qu’Annaël en avait besoin. De toute façon, cela ne changerait rien. Elion d’Alusaire n’assurerait pas la protection rapprochée de l’émissaire de l’Oeil, mais il protègerait l’ensemble de la mission et de ceux qui la composait exception faite du Malin.

Il était donc inutile d’en rajouter pour l’heure. Annaël n’avait toujours pas comprit que le fait de vouloir la tête de Micheletto n’était pas du fait propre de l’aasimar. Ce n’était pas quelque chose que le paladin voulait, mais un devoir qu’il avait à accomplir. Heaum l’avait laissé vivre alors que ses parents avaient succombé sous les assauts brutaux et destructeur d’une bande maléfique qui par leur actes avait créé l’ennemi parfait du mal. Heaum avait placé l’enfant sur la route d’Hector. Un paladin solitaire qui avait fait du jeune aasimar l’arme parfaite qui ne demandait qu’à se renforcer pour devenir encore plus efficace. Une machine de guerre contre les forces du Mal qui n’avait aucun remord à ôter la vie du Mal, tout comme ce dernier aucun scrupule à lui retirer la sienne. Un être que l’on avait entraîné à accepter toutes les privations et les souffrances. Un paladin sans faille car rien ne pouvait avoir de prise sur lui et le détourner de son devoir. Un combattant, un guerrier qui avait, dès son plus jeune âge, été formé et entraîné pour la bataille séculaire du Bien contre le Mal. Le bras armé de son dieu pour châtier le Mal où qu’il se trouve et sous toutes ses formes et sous tous les traits qu’il pouvait bien adopter pour tromper son monde. Elion d’Alusaire ne désirait pas tuer Micheletto, il le devait.

Le chevalier d’Alusaire ne pouvait donner sa confiance à l’émissaire tant qu’il protègerait le Mal, mais il pouvait se montrer patient. Annaël faisait parti des forces du Bien, et ce n’était pas rien pour le paladin du Vigilant. Ce n’était ni le lieu, ni le moment de débattre. Son visage au tient pâle, un regard où l’on ne voyait pas l’iris de ses yeux ce qui en faisait un regard vide vie et d’émotion, la mâchoire serrée, le paladin se contenta de hocher la tête à l’attention du demi-elfe, avant de se retourner pour monter son Athear.

Contrairement à Vëla, le serviteur de Heaum ne cherchait pas à savoir ou à comprendre. Il regardait les faits et rien que les faits. Et il ne pouvait cautionner la méthode employée par l’Oeil ou par Polby. Dans son éducation rigide, on ne s’alliait pas au Mal quelqu’en fut le prix à payer. Car au final, il ne pouvait rien en sortir de bon. La Folle de Torm cherchait à convertir le demi-orque, Elion espérait juste qu’elle ne s’en voudrait pas trop lorsque le Mal frapperait. Car lui devrait certainement faire pénitence lorsque cela arriverait pour ne pas avoir pu l’empêcher. Châtier Micheletto lorsqu’il aura fait ce mal, ne changerait plus rien pour ses victimes. Cela l’empêcherait juste de réitéré l’expression de ces bas instinct. Mais le paladin de Heaum aurait failli, il n’y avait qu’à espérer que cela n’arriverait pas avant qu’ils n’arrivent à Sundabar. Dans le cas contraire, Elion n’aurait pas d’excuse, il ne pourrait pas se cacher derrière une parole donnée ou un engagement passé au nom d’une guilde. Il aurait failli et devrait en payer le prix.

A cheval, le paladin retira son heaume pour le fixer à sa selle, puis il se dirigea vers son mulet Dano pour y récupérer sa lance d’arçon. Il vérifia que tout était bien arrimé sur le mulet, et regagna la place qu’on lui avait octroyée sans un regard en arrière. Dans cette affaire, il jouait gros et pour la première fois de sa vie, il se sentait pris au piège. De fait la simple présence du demi-orque devenait encore plus insupportable et il évita soigneusement de croiser le regard du Mal, craignant de ne pouvoir résister plus longtemps à l'ordre criant de sa divinité.


¤ Ô mon dieu, protège les du Mal. Guide moi sur le sentier lumineux du Bien et donne moi force et vigilance. Hourra Force doit restée au Vigilant !! ¤

L’aasimar n’aimait ce qui se passait et il s’enfermait dans un silence assourdissant. L’inspiration du verbe de la création semblait déjà tellement loin. A coté de son chef, il n’attendait plus que l’ordre du départ et se concentrait sur tâche tentant d’oublier tout ce qui allait parasiter sa vigilance.

Elion utilise détection et perception auditive durant le trajet.

écrit par: Corvo Stern Mardi 11 Mars 2014 à 17h36
La rencontre secrète se termina donc sur la disparition soudaine de Délun Maric et son garde du corps thaumaturge. En un éclair, l'homme qu'ils avaient escorté depuis si longtemps s'en fut allé vers quelque mystérieuse destination.

¤ Ils auraient pu le transporter comme ça dès le départ !¤ pensa t-il, légèrement blasé en se demandant pourquoi la Compagnie des Marches n'avait pas eu recourt à un voyage magique similaire dès le début de la mission. Car la jeune guilde ne manquait certainement pas de moyens et elle aurait bien pu eviter de gacher tant de ressources en ayant elle même directement recours à un mage...
En réalité, le jeune homme ne savait pas franchement si l'accès à ce type de magie était aisément abordable tant en terme d’accès aux compétences qu'en terme financier. Il faudrait qu'il creuse le sujet, sait-on jamais, pour l'avenir...

Par déformation professionnelle et habitué depuis son apprentissage à tenir les livres de comptes du Diamant Noir, Corvo ne put s’empêcher cependant de faire quelques calculs pour étayer sa réflexion.

Ne connaissant pas le montant de la solde des membres de la Compagnie des Marches ni la distance exacte de son siège, le postula de départ du roublard se basait sur la date d'embauche des trois mercenaires à Asbravn. Moira, Micheletto et lui avaient été embauchés à deux pièces d'argent par jours. Sitôt à Iriaèbor, Polby n'avait pas hésité à leur annoncer l'augmentation de leur rémunération, cette dernière passant à une pièce d'or par jours. Leur embauche effective datait du 27 Tarsakh, date du départ de la petite citée, cela faisait donc quatorze jours qu'ils escortaient Délun Maric. Une durée qu'il fallait doubler pour le voyage du retour si jamais le groupe prenait le même chemin et repassait par Asbravn. De là, le roublard estima grossièrement que pour rejoindre les Marches d'Argent, il leur faudrait au moins un mois de plus, après avoir quitté les Contrées du Mitan.
Le «post rémunération des dépenses exceptionnelles en mercenaires» s’élèverait donc à cinquante huit pièces d'or par tête soit un total de cent soixante quatorze pièces d'or pour les trois recrues. Cela ne prenait évidement pas en compte les frais annexes tels que nourriture et achat à grand frais de montures et, tout cela bien sur sans même avoir commencé à penser au coûts inhérents à Elion, Belgos, Vëla et Polby...


¤ Bah ! Arrête de réfléchir mon gars ! Si tu continu comme ça avec tes calculs tu vas rétrécir d'un bon mètre, ta barbe va pousser et ton ventre avec !¤ Amusé par sa remarque, il ne put retenir un petit gloussement.

Enfourchant sa monture avec légèreté, Corvo alla se placer là où on l'attendait, près de la Folle de Torm et juste devant le chariot. Évidement, il aurait préféré se trouver à l'avant garde mais le roublard s'abstient de tout commentaire. Au moins, il était à proximité de Polby et de l’émissaire de l'Oeil et pourrait écouter les conversations si ce n'est y participer...

Se fut Vëla qui brisa la glace la première alors qu'elle paraissait en pleine réflexions. Elle présenta ses excuses au jeune homme avec toute les formes qu'elle pouvait y mettre. Ce à quoi le roublard répondit pas un hochement de tête et un sourire témoignant sa volonté d'apaisement.


- Merci Vëla ! Sachez que je n'ai pas pris ombrage. Nous qualifierons la situation passée comme... exceptionnelle. Les esprits se sont échauffés et c'est bien la preuve que l'ennemi entend exploiter la moindre faille de notre groupe. Il prit un ton un peu plus sec : Que l'on soit clair, pour moi l'ennemi n'est aucunement Micheletto. Et je pense que tant que seront présentes ces querelle internes à son sujet, nous nous ferrons trimbaler par ceux qui nous guettent et ils auront toujours une longueur d'avance sur nous. Et rien ne m'exaspère plus que de me faire trimbaler par un quidam !

Le Chondathien rapprocha sa monture de celle de Vëla de manière à être un peu plus proche d'elle puis continua d'une manière beaucoup plus légère:


- Je sais que mes méthodes pourrons parfois vous choquer et je suis loin de comprendre vos saintes obligations. Mais nous devons travailler ensemble. Avec un peu de temps et de pratique j'espère que nous parviendrons à coordonner nos actions. Tout le monde ici possède des compétences propres qui nous seront bénéfiques à tous. Vous êtes une enquêtrice, alors choppons ce type, faisons le parler si on le peut et détruisons les plans de nos ennemis !

Il lança une tape amicale sur la lourde cuirasse de la paladin, rajusta sa capuche puis écarta sa monture avant reprendre sa garde silencieuse. Persuadé qu'il pouvait compter sur la guerrière sainte en cas de coup dur...

Détection/Perception sur l'environnement durant tout le voyage

écrit par: Micheletto Jeudi 13 Mars 2014 à 00h52
Micheletto s’apprêtait à monter en selle lorsqu’il entendit Annaël réitérer sa proposition. A vrai dire elle tombait à pic, car entre le coup de pression qu’il venait de subir et les vocalises du demi-elfe, il se sentait bien incapable d’endurer une nouvelle journée en croupe. Aussi c’est sans hésiter qu’il vint à l’appui de cette proposition.

- Allez, on ne va pas refuser à la princesse son premier caprice, ça ferait mauvais genre.

Puis sans attendre il empaqueta ses affaires et les posa dans le chariot. Alors qu’il essayait de caler son sac dans un coin, il se rappela qu’une semaine plus tôt on avait bien faille l’estourbir simplement pour avoir eu le mauvais gout de s’approcher du véhicule. En y repensant, ces foutus paladins lui en avaient fait voir de belles... Mais aujourd’hui il allait dormir dans le lit du maitre tandis qu’eux monteraient la garde. La perspective l’enchantait. Du regard il chercha Elion pour mieux jouir de cette nouvelle déconfiture, mais l’aasimar l’évita soigneusement. Il rasait les murs comme un chien qui venait de prendre la dérouillée de sa vie. Voilà qui tranchait singulièrement avec son attitude de ces derniers jours.

¤ Ba alors, on l’entend moins ta grande gueule ! ¤

Puis ses yeux se posèrent sur Moira. Fidèle à son habitude elle ne semblait guère se soucier de ce qui se passait autour d’elle. Pourtant quelques instants plus tôt elle n’avait rien de moins que fait écran de son corps pour le protéger. Pourquoi un esprit aussi pragmatique, qui se laissait parfois aller à des saillis d’un cynisme achevé, avait-elle volontairement mis les pieds dans cette poudrière ? Elle n’avait absolument rien à y gagner, juste des coups à prendre. Pour Corvo encore il comprenait. Dans le fond le roublard était un sentimental et ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il venait à son secours, mais Moira… Il avait bien du mal à s’expliquer son attitude. Il aurait bien aimé la questionner sur le sujet, mais tant pis, ça serait pour une autre fois. Sans attendre davantage, il grimpa dans la charrette et fit retentir sa voix puissante.

- N’oubliez pas de me prévenir s’il y a du grabuge !

écrit par: Moira Jeudi 13 Mars 2014 à 16h12
La perspective de passer encore la journée à dos de canasson ne la ravissait guère, aussi, ce fût avec une pointe d'envie qu'elle regarda le demi-orc accéder à l'arrière du chariot. Lui au moins n'allait pas finir avec les reins en compote. Mais peut-être au détriment de ses nerfs : Annaël semblait particulièrement s'intéresser à lui, comme s'il était une sorte de curiosité : pensez donc, un homme marqué comme étant irréversiblement maléfique. Follement intéressant.

La guerrière avait beaucoup appris en peu de temps. La compagnie des Marches venait de traiter avec une mystérieuse organisation visiblement supervisée par des Célestes, et suffisamment récente (ou secrète) pour que Gruendsen n'en ai pas entendu parler. Maintenant, l'objectif était clair : gagner Sundabar. Il était peu probable que Miriel aie un agent dans la lointaine cité du Nord, aussi, elle devait faire son rapport à la prochaine étape. La Rose de Fer en sera sûrement rassurée : les plans de cette alliance concernaient avant tout les Marches d'Argent, bien loin de son pré carré d'Arrabar. Et pour Moira, cela allait être un long voyage, potentiellement émaillés d'incidents avec le culte du Dragon... Par ailleurs, elle était de moins en moins sûre que l'espion qui les suivait faisait partie des cultistes. Il pouvait très bien s'agir d'un agent du Zentharim, peut-être le même qui avait recruté des orcs pour attaquer le messager près d'Asbravn. Ce n'était pas franchement une bonne nouvelle.

Moira retrouva son cheval, essayant de faire contre mauvaise fortune, bon coeur : au moins, être en queue de cortège assurait une certaine tranquillité. Elle regarda une dernière fois les montagnes du Pas du Géant, avec une étrange sensation de nostalgie douce-amère dans le ventre : une éternité plus tôt, elle était descendue d'une montagne comme celle-là : couverte de cendres et de sang, comme une bête aux abois. Tout avait été perdu là-haut, et les rares lambeaux de souvenirs restants, instantanés de violence fulgurante et de terreur glacée, l'avaient convaincue de ne pas essayer d'y retourner. Elle caressa pensivement son médaillon.


-Edun na noc dara.

Le Seigneur des Morts veillerait. En route.

écrit par: Théodus Vendredi 14 Mars 2014 à 21h32
Dixième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
10 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, 9°
Moment : vers 11h15



PARCHEMIN
Test de détection d’Elion DD20: 10(dé) + 4(compétence) = 14 Echec

Test de perception auditive d’Elion DD15: 19(dé) + 4(compétence) = 23 Réussite
Elion croit entendre un bruit sur une crête

Test de détection de Corvo DD20 : 16(dé) + 5(compétence) = 21 Réussite
Corvo ne détecte la présence d’un gros animal à bonne distance du chemin dans la même direction qu’Elion

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 3(dé) + 4(compétence) = 7 Echec






Narration tous :

C’est avec satisfaction que Polby avait vu Dun Malric disparaître avec le garde du corps, car il voyait ainsi la première partie de sa mission totalement achevée. L’ambassadeur de la Compagnie pourrait dès à présent remplir ses fonctions. Son anneau murmure lui permettrait de rester en contact avec Sundabar. Le chef de phalange éprouva une certaine jalousie à voir les deux hommes disparaître. Que n’aurait-il pas donné pour rentrer au bastion d’un bond magique.

Lors du départ du groupe, Polby n’avait pas osé rabrouer Micheletto après qu’Annael ait exprimé pour la seconde fois son envie de voir le demi-orque auprès de lui. Il le laissa donc monter dans le chariot. Après tout, là, il ne serait plus visible d’Elion ni Vëla et cela ferait peut-être diminuer les tensions qui minaient le groupe. Donnant comme consigne à Moira de venir juste derrière le chariot pour ne pas rester seule en arrière, le groupe put reprendre la route de Sundabar. Ainsi la mercenaire pourrait converser avec les passagers du chariot. Devant celui-ci se tenaient donc Vëla et Corvo, tandis que Belgos et Elion ouvraient la voie.

Après une nuit fort calme, passée à proximité d’un village tranquille où Polby put faire quelques emplettes le matin pour reconstituer les réserves de nourritures, le groupe continua son chemin qui l’amena dans une région quelques peu vallonnée. Des nuages bas finirent par déverser sur le groupe une pluie fine et pénétrante.Sur une crête dominant le chemin du côté gauche, Elion entendit un bruit. Une cinquantaine de mètres les séparaient de l’endroit, et Corvo perçut la présence d’un gros animal.

Le groupe poursuivit cependant sa progression sans encombre, la crête les dominant toujours
.


écrit par: Corvo Stern Lundi 17 Mars 2014 à 12h10
Le calme qui accompagna cette première journée de chevauchée permit au roublard de se détendre un peu. Pourtant, la sensation d'être épié ne le quitta pas de la journée. Ce fut grâce aux bienfaits de la nuit, toute aussi calme et sans heurts qui s'en suivi, que Corvo parvint enfin à chasser les derniers vestiges du malaise qui l'habitaient.

Ainsi donc, le jeune homme put reprendre la route le cœur plus léger le lendemain. Soulagé qu'il était d'être loin de cette maudite clairière, où le groupe avait été contraint d'attendre à découvert à la vue de n'importe quel quidam...
Plus habitué aux allées étroites et aux rues sinueuses des citées, le Chondathien ne se lassait pourtant pas d’admirer le spectacle visuel qu'offrait la traversée de ces étendues sauvages. L'immensité de la nature avait quelque chose de fascinant et d’effrayant à la fois et le roublard aimait à imaginer quelles créatures, amicales ou non, pouvaient peupler ce décor.

Comme hypnotiser par ce qu'il voyait, il s'amusa intérieurement à parier sur le paysage que les compagnons allaient découvrir à chaque franchissement de col, ou lorsqu'ils sortaient d'un sous-bois. Le roublard se plaisait aussi à parier sur le nombre de pas que ferai sa monture avant d'atteindre tel arbre ou tel rocher. Ces jeux mentaux auxquels il s'adonnait auraient pu paraître bien puériles si il en avait fait part à ses camarades, mais ils étaient le fruit d'une démarche on ne peut plus sérieuse.
Le jeune homme avait pris pour habitude de procéder de la sorte en occupant son esprit afin de tromper son ennui, d’affûter sa perception des distances ou d'encaisser stoïquement de longues situations inconfortables lors de planques ou de filatures. Et il fallait bien dire qu'en cet instant, il avait besoin d'occuper ses pensées pour éviter de se focaliser sur ses cuisses endolories et sur le mal de dos causé par l'inconfort de près de quinze jours à dos de canasson.
L'arrivée de la pluie eu pour effet de le sortir définitivement de ses exercices mentaux, lui rappelant un peu plus la douleur de ses membres engourdis et courbaturés.

La petite compagnie était entrain de longer une crête dominant leur flanc gauche lorsque Corvo y aperçu au loin un gros animal.


- Un ours, peut-être ? Ou un truc dans le genre, là bas! lança t-il à ses proches compagnons sans pour autant y prêter plus d'attention.

Lorsqu'ils eurent dépassés l'endroit où la bête s'était trouvée, Corvo, dont l'estomac commençait à gargouiller en cette fin de mâtiné pluvieuse, ne put s’empêcher de se faire une réflexion à voix haute.


- Ça doit être bon l'ours ! Non ? Ça doit pas être facile à chasser, mais ça doit être bon ! Lança t-il en s'imaginant attablé devant un plat gargantuesque accompagné d'une chopine dans une bonne taverne.

- En tout cas de là haut, s'il avait eut un arc c'est lui qui nous aurait chassé... fit-il, plus bas en redevenant un peu plus sérieux en imaginant un instant le pire.

Sa dernière phrase raisonnait encore dans sa tête et eut le mérite de le ramener à la réalité. La compagnie exposait dangereusement un de ses flanc tout en étant en contrebas de la crête. Un endroit dangereux où elle était vulnérable. Il devait rester vigilant. Pour la mission certes, mais avant tout pour lui.



Détection/Perception environnement
Recherche de pièges

écrit par: Vëla Lundi 17 Mars 2014 à 17h01
Le chemin du retour se faisait sans heurts et danger depuis le départ de la clairière. La folle de Torm s'était repassé toutes les scènes qui s'étaient produites depuis leurs départs, préoccupation toute professionnel qui la désennuyait de la pesanteur qui s'était installé. Elle avait trouvé dommage qu'elle ne put avoir de réponse à la question posé à Annael, ce dernier n'avait même pas osé la regarder ni même de lui répondre et en lieu de cela, il avait invité le Malin auprès de lui, dans le chariot. Ne comprenant pas ce comportement la preux chevalier avait simplement tourné le dos pour le reste du parcours.

Avant leurs départ, elle avait trouvé Corvo fort conciliant dans son propos, le jeune homme avait fait preuve d'une force qu'elle ne lui connaissait pas encore, ce qui fit l'effet d'un baume aux derniers évènements. La Rashéminienne lui avait fait un salut cordial appuyé d'un sourire aimable et c'était montré muette pour le reste du trajet.

Soudain, Corvo, attentionné à l'environnement, leur soumettait la présence d'une bête, d'un Ours peut être, sans vraiment le savoir. Sur le coup la Paladin retint son regard sur la cime de la crête, au cas ou elle y verrait un mouvement, mais rien puis Corvo relançait d'un commentaire gustatif. La jeune fille sourit en lui répondant d'une voix sèche et empreinte d'humour...


-Celui que je porte la peau sur mes épaules avait un goût amer et gras. Il s'est avarié rapidement dû au manque de nourriture qu'il y avait eut en cette année. Il s'était approché des résidences pour ce nourrir des reste des villageois mais à eut la mauvaise idée de s'attaquer à une jeune enfant puis à sa mère de celle-ci par la suite, j'ai tenter de le chasser plus loin, mais il à chargé... Ô lui à traversé la poitrine, il à fini en ragoût et sa peau sur mes épaules. Le goût gras et amer est resté longtemps en bouche... Je n'en mangerai plus jamais.-

Elle allait ajouté une suite sans intérêt quand le fourbe laissait sortir une pensée fort intéressante. Elle venait de s'apercevoir qu'effectivement, si ce n'était pas un ours, ils courraient tous un grand danger, au vu de leur position très peu recommandable. Elle remerciait d'un signe de tête Corvo puis se tournait pour voir les arrière et fit un signe à Moira ainsi qu'à Polby de surveiller les hauteurs. Cela avait plus fort qu'elle, il fallait toujours qu'elle mettre son grains de sel comme si c'était elle qui menait les troupes. Son regard se portait maintenant aux endroit susceptibles d'être dangereux pour eux. Elle balayait son regard de haut en bas de la crête ainsi que du devant à l'arrière et ce, régulièrement.

La néophyte de l'Ordre du Corbeau tentait de se mettre dans la peau de celui ou celle qui les poursuivait et pour elle, il était certain, sachant qu'ils avaient encore avec eux le document du culte du dragon qu'il serait judicieux d'attendre le meilleur moment ou lieu pour passer à l'acte et le lieu présentement, semblait assez bien pour une embuscade. Elle ne doutait pas que Belgos avait déjà remarqué cela et devait être très vigilant et faire tout en son pouvoir pour avoir une vigilance exemplaire, loup aidant bien sur.




Détection ( Vela) et détection (Abby).

écrit par: Annael Mardi 18 Mars 2014 à 17h41
C'est avec un contentement non dissimulé que le demi-elfe aida le demi-orc à poser ses affaires dans la carriole.

Ce n'était peut-être pas terrible de ne pas avoir attendu l'autorisation hiérarchique, surtout au vu des derniers évènements, mais tellement reposait sur le fait de pouvoir parler un peu en tête à tête avec le bougre vert que l'ambassadeur fit comme si de rien n'était. Moira était à portée de voix, et ce n'était pas forcément plus mal.

C'est lorsque le cortège se mit en route qu'il lança les hostilités :


-Bon, parlons cartes sur table, fit-il en sortant son jeu de Talis avec un grand sourire. Que vous sachiez un peu à quelle sauce vous allez être mangé. Je ne tournerais pas autour du pot plus longtemps, une de mes missions principales en tant qu'émissaire est de ramener les vilains garçons comme vous dans le "droit chemin", ponctua-t-il avec une emphase ironique. Je préfère dire hypocritement que je leur redonne un peu de foi et d'espoir en eux, mais c'est une version qui prête à débat. Débat auquel il ne donna pas l'occasion de voir le jour, puisqu'il continuait sans s'interrompre, en discoureur aguerri :

-Cependant ! Ce petit jeu a ses règles, il sortit les cartes et commença à les mélanger, en premier lieu sachez que je ne vous met pas le cimeterre sous la gorge. Ma promesse d'assurer votre protection s'appliquera que vous soyez devenu un vrai saint ou pas. Et, dans le cas où nous survivions tous à cette petite aventure, je m'arrangerais pour que nous nous séparions tous avec la tête sur nos épaules.

Il se racla la gorge et poursuivit :

-En deuxième, si vous en avez assez de discuter sur les mérites comparé du bien et du mal, vous me le dites. Je ne tiens pas à me retrouver tout seul dans ce chariot, et j'ai des taaaaas d'autres sujets de conversation, il hésita un moment et conclu, pas dit que ça vous lasse moins vite ceci dit, huhu...

Sans montrer signe de fatigue vocale il enchaina enfin :

-Sachez toutefois déjà que, si nos amis paladins ont vu en vous une noirceur, c'est soit que vous portez sur vous sans le savoir une relique maléfique extrêêêmement puissante, soit qu'elle existe bel et bien. Le ton d'Annael devint plus sérieux. Auquel cas vous n'êtes donc pas juste quelqu'un qui ferait le mal parce qu'il n'a pas le choix, mais bien parce que d'une manière ou d'une autre... ça lui plait. Aussi faible ce "plaisir" soit-il, ou quelque soit la forme qu'il prend.

Il n'y avait plus d'humour dans la voix du messager, mais elle n'en devenait pas rude pour autant. Juste calme et franche.

-Si j'ai pris le risque de m'attirer les foudres du chevalier Elion pour vos beaux yeux, c'est parce que le discours que vous m'avez tenu alors montrait clairement que vous avez la sagesse et le point de vue nécessaire pour franchir le pas. Je ne vous propose pas ceci juste parce que vous êtes un "méchant" et moi un "gentil" et que c'est mon devoir. Mais bien parce que j'ai le sentiment que je peux vous aider et que je veux le faire.

Alors qu'il se taisait enfin il finit de mélanger le jeu et le tendit à Micheletto :

-A votre tour.

écrit par: Micheletto Vendredi 21 Mars 2014 à 00h15
Lorsqu’Annaël sortit de ses affaires un jeu de cartes, Micheletto se sentit pris d’une excitation presque enfantine. Il se mit à se frotter frénétiquement les mains à la manière d’un marchand nain qui verrait de nouveaux clients pénétrer dans sa boutique. Ah une bonne partie de Talis ! L’idée semblait presque incongrue en pareille situation ; c’était un peu comme jouer du violon au milieu d’une bataille. Depuis presque quinze jours on lui reprochait tous les vices de la terre et voilà que maintenant on lui proposé de se laisser aller à son pêché mignon. Sur ses dix-neuf années d’existence, c’est au moins les cinq dernières qui avaient été rythmé de manière quasi ininterrompue par le froissement des cartes et le tintement des pièces sur les grossières tables en bois massif que l’on retrouve dans toutes les tavernes de Fearune. Si pour d’aucun le jeu était un piège funeste, cause de ruines et d’inextricables rancunes, pour Micheletto il représentait la possibilité de s’échapper vers un autre monde, celui de l’instant. Ici plus d’orques, de bien, de mal ou même de lendemain. Juste les cartes et leurs règles, simples et immuables. Qu’il aimait s’abandonner à ce petit univers clos dans lequel il pouvait passer à travers tout le spectre des émotions humaines pour quelques pièces d’or. Même les catins ne font pas mieux ! Mais ça ne serait pas pour tout de suite…

¤ Par les dieux, ça recommence ! ¤

L’émissaire de l’Oeil venait de s’engager dans un monologue qui ne semblait pas vouloir prendre fin. La grâce et la civilité dont il avait fait montre depuis son arrivée semblaient s’être volatilisées. Elles avaient laissé la place à une sorte d’enjouement forcé et fort mal joué. Le prêtre avait presque envie d’éclater de rire à la vue de ce petit vermisseau essayant de lui en imposer avec ses gesticulations. Il lui rappelait ces humains d’Airspur qui essayaient de se comporter comme des demi-orques. Les pauvres finissaient bien souvent par se faire déflorer par ces derniers.

¤ C’est tout ce qu’on gagne à vouloir jouer les cadors quand on n’a pas de quoi assumer derrière ¤

S’il n’avait pas eu cette maudite compagnie sur le dos il se serait fait un plaisir de donner au demi-elfe une leçon, de celles qui vous hantent jusqu’à la fin de vos jours. Malheureusement tout ce qu’il pouvait faire c’était continuer à écouter le petit rhéteur continuer à déblatérer encore et encore les mêmes platitudes. Le mauvais théâtre céda ainsi la place à la psychologie de bazar sans que Micheletto n’ait jamais la moindre occasion d’ouvrir la bouche. Gagné peu à peu par l’ennui, il se laissa aller à de biens curieuses réflexions.

¤ Et bin, il a du en avaler des kilomètres de chibre d’archon pour avoir la mâchoire aussi tonique ¤

Puis enfin, comme prend fin l’orage, la longue litanie s’évanouie dans le silence. Seul demeura le bruit des roues s’abimant sur les cailloux de la route. Malgré le cahot, le clerc parvint à se saisir du paquet de cartes et à le poser à coté de lui.

- Ca sera pour plus tard. Quand je joue j’aime pas raconter ma vie.

Il plongea son regard dans celui de son interlocuteur et lança d’un air pince sans rire.

- Je vous remercie d’abord de ne pas me mettre un cimeterre nous la gorge. Je dois vous avouer que j’étais plus que septique à l’idée que des bras si chétifs puissent soulever à pareille hauteur une arme qui doit bien faire dans les cinq kilos; ; mais puisque vous m’en assurez très cher, je vous passe cette gageure.

Sur ce, il éclata d’un rire gras à en faire trembler les toiles de la charrette. Dans son élan, il envoya une grande tape sur l’épaule d’Annaël. C’était maintenant à son tour de faire le show.

- Alors c’est comme ça que vous vous foutez sur la gueule entre gens de la haute ? Ca te fait bizarre quand je parle comme ça hin ? Ba toi tu devrais rester sur ce registre, ça te ressemble mieux.

Il se laissa encore aller à ricaner encore quelques instants, avant de retrouver son sérieux.

- Bon, si je comprends bien tu me reproches d’aimer faire du mal aux autres ? Tu as raison, j’aime ça, mais si c’est ça ton critère et bin on est tous mauvais. On a tous une part de nous qui aime faire du mal. C’est là profond, ce plaisir pervers qu’on a. C’est comme déchirer le cul d’une femme qui s’offre à toi, tu vois. C’est sa souffrance qui rend ça excitent, sinon ça ne nous viendrait même pas à l’idée de passer par là. Ecraser un plus faible pareil, c’est jouissif, point et c’est la même chose pour tout le monde. On l’a dans les tripes. Même Elion derrière ses grands airs il l’a en lui. Il cache ça derrière des codes et des principes mais ce n’est qu’un verni. Le vrai moteur c’est l’instinct de mort. Au fond, il est bien content d’avoir des excuses pour me tuer. Alors peut-être qu’on est tous mauvais ou peut-être que c’est la nature qui est mauvaise, j’en sais rien. C’est à toi de me le dire puisque t’es dans les petits papiers des puissances célestes.

Son épais visage se fendit d’un souvenir moqueur.

- Alors mon doux sir, toi qui n’a que le bien et le mal à la bouche, tu peux me dire en quoi ça consiste au juste ? Et attention, ne me prend pas pour un cave, je veux des sources ! C’est sérieux là ! A ton tour.

écrit par: Moira Vendredi 21 Mars 2014 à 17h32

Moira ne décrocha plus un mot, mais réprima un sourire : Micheletto allait en avoir pour un moment. Elle n'écoutait que distraitement : elle n'avait pas envie de se coller au chariot pour assister à leur discussion qui, après tout, ne la regardait pas vraiment et ne l'intéressait pas plus que ça. Le demi-orc faisait ce qu'il savait faire de mieux : déstabiliser son adversaire à grand renfort de tirades fleuries et de mots crus. La guerrière se demanda si ce n'était pas un genre de mécanisme de défense réflexe chez lui, pour se rendre plus difficile à cerner. Quant à Annaël, il n'avait pas été très subtil sur ce coup-là : il partait du principe que le problème venait de lui. Tout le monde n'était pas forcément d'accord là dessus. Le seul problème que Micheletto avait de manière certaine portait une armure complète et chevauchait actuellement en tête de cortège.

L'esprit de la guerrière se détacha et elle repris de la distance. De toute façon, deux mondes aussi différents n'allaient pas s'accorder en une heure autour d'une partie de cartes, surtout si l'ambassadeur ne changeait pas de méthode d'approche. Enfin, ce n'était pas son problème... La pluie très fine perlait sur son visage impassible, alors qu'elle s'abîmait dans la contemplation, savourant sa tranquillité. Elle n'en restait pas moins consciente de son environnement, même s'il lui fallait prendre garde : on pouvait difficilement lutter contre l'usure de l'attention sur une durée de temps suffisamment longue. Mais une soldate expérimentée ne tombait pas facilement dans le piège de l’insouciance, et savait secouer son esprit avant qu'il ne s'endorme pour de bon. Encore une des nombreuses choses que Moira avait apprise à la dure.

Elle vit Vëla faire des signes, mais il n'était pas facile de la repérer depuis l'arrière du convoi. Mais au final il ne se passa rien : retour à la case Ennuis.

écrit par: Annael Vendredi 21 Mars 2014 à 19h23
Un moment sans voix devant la grasse gratuité des paroles du demi-orc, Annael finit par éclater de rire :

-Ah ! c'est qu'il change de registre quand il n'est plus aux portes de la mort, l'animal !

Il se massa l'épaule en souriant largement :

-Et ben oui, je suis noble, et alors ? C'est pas toi qui va me reprocher ma naissance quand même ? Mais comptes pas sur moi pour pas rentrer dans ta danse, j'ai déjà baratiné des gus qu'avaient bien plus de gerbe aux lèvres que toi ! Baver je sais faire, et j'aime ça ! Alors bavons !

Son sourire se fit méchant, Micheletto voulait la jouer frontale ? Il en aurait pour son argent.

-Alors comme ça on est tous des méchants en puissance ? Et tu voudrais que j'disserte sur les grands concepts ? Tu t'foutrais pas un peu d'ma gueule par hasard ? Allez ! j'te fais une fleur, tu veux une source sûr ? regarde...

Le demi-elfe avança sa machoire en avant, et d'un ton si rauque qu'on avait du mal à l'imaginer provenir de lui, il déclama :

-Le libre-arbitre ! Il cogna la poitrine du prêtre d'une main et la sienne de l'autre. C’est là que ça se passe. L’orgueil, la colère, l’amour… La liberté ! Il hochait la tête d'un air fier, en regardant au loin, avant de ramener brusquement son regard sur Micheletto :

-Mais tu la connais la réponse, triple andouille ! Me fait pas croire que c'était des tartines, ton ptit discours de tantôt ! Pourquoi qu'on gagnerait pas du temps en arrêtant de jouer au plus crétin ? Pour sûr qu'on a tous du mal en nous, et bien sûr qu'on a tous du bien en nous. Oui j'suis pas tout blanc, et oh que oui t'es pas tout noir. L'important c'est pas ça. L'important c'est que quand tu vois qu'une rombière est sur le point de se faire trousser et crever, dans un ordre comme dans l'autre, tu te dis plutôt "allons sauver la donzelle" que "allons participer au plantage" ! Ou encore...

Il fit un signe de tête en dehors du chariot :

-Quand tu vois qu'un gars que tu connais pas bien est sur le point de se faire couper le chou par un gros balaise, tu attends pas pour piller son cadavre mais tu lui file un coup d'main sans trop savoir pourquoi. C'est tout, et c'est déjà pas mal. C'est des trucs du genre qui font le respect, l'amitié, le positif. Tu connais bien ça non, le positif ? Alors pourquoi tu te planques derrière la "nature" ?

Il ricana.

-"C'pas ma faute msieur" hein ? Elion se cache derrière ses principes tu dis ? Et toi, derrière quoi tu t'caches pour faire ta merde ? Tu veux savoir ? J'dirais qu't'es d'ceux qui ont eux des emmerdes dès le démarrage, et qu't'arrives pas à tirer l'trait. Faites excuses si j'me trompes. Ton tour. Conclut-il de l'air de celui à qui on ne la fait pas.

En fait Annael ne prenait pas un grand risque. Son interlocuteur était un demi-orc, pas besoin d'être un devin pour savoir que son enfance n'avait pas dû être rose. Généralement les bougres étaient des parias dès la naissance. Naturel qu'ils aient du mal à voir la vie du bon côté. Mais c'était aussi pour ça qu'il fallait frapper dedans, un bon coup, au risque de passer pour un pédant. On effaçait pas une vie de reclus en un instant, mais on ne gagnait rien à faire comme si elle n'avait pas existé. Et ce n'était pas de la pitié qui allait aider son interlocuteur. Pas dit que son approche y arrive mieux ceci dit, mais ça n'allait pas l'empêcher d'essayer pour autant.

L'émissaire jeta tout de même un discret regard triste au jeu de carte délaissé. Sans une bonne discussion pour distraire son partenaire de jeu ses chances de victoire diminuaient drastiquement.


¤Bah, le temps venu je trouverais bien de quoi parler.¤

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 23 Mars 2014 à 22h25
La route du retour avait commencé et elle promettait d’être longue, très longue. L’aasimar avait donc rejoint sa place avec une certaine sérénité. Le Mal était toujours dans son dos, mais au moins il était loin de lui. Si Micheletto avait l’intention de faire capoter la mission et favoriser le déploiement des dessins du Mal en y gagnant au passage quelque lettre de noblesse, il avait réussi à obtenir une place de choix. Le paladin avait eu beau mettre en garde et le chef de l’escorte et l’émissaire, nul n’avait jugé bon de l’écouter. Le Chevalier des Yeux Vigilants auraient aimé pouvoir se dire qu’à partir de là, ils en assumeraient les conséquences. Malheureusement, il savait qu’en les laissant agir de la sorte, ils les laissaient maître de sa destiné. Et cela l’horripilait à peu près autant que la présence de Micheletto. Et cette situation était des plus désagréables.

Le résultat était que le paladin s’enfermait dans un mutisme sévère. S’il avait prononcé une dizaine de mots depuis le départ de Malic, c’était bien tout. Le guerrier divin de Heaum luttait pour chasser ses pressentiments qui le perturbaient dans sa vigilance. Comment avait-il pu être assez stupide pour se laisser enfermer dans ce guêpier ? C’était pourtant pas la faute d’Hector qui lui avait toujours déconseiller de joindre la moindre organisation que ce soit l’église ou une armée quelconque. Elion d’Alusaire avait vu les choses sous un angle différent et il avait finalement rejoint les rangs de la Compagnie des Marches. Aujourd’hui, il avait comme un gout amer et métallique dans le fond de la gorge.

Lorsque le petit convoi fit halte, et après avoir sécurisé la zone, Elion d'Alusaire installa son petit coin. Le chevalier s’était attendu à ce que Annaël vienne engager la conversation pour tenter d’exposer sa façon de voire les choses, qui sans grand doute serait incompatible avec celle que Heaum avait du Mal. Par chance, le demi-elfe s’était abstenu. C’était peut-être pas plus pas mal, de toute façon Elion n’était pas très bien disposer pour se lancer dans une discussion. En outre, l'émissaire semblait être déjà bien occupé avec son nouvel ami. Le serviteur de la Sentinelle Eternelle fit de son mieux pour ignorer royalement le demi-orque, sans quoi il risquait fort de régler définitivement ce "problème". Sa seule satisfaction et le seul moment où il se senti en harmonie fut lors du campement de la première nuit du retour. Profitant d’un moment libre, il se lança dans une série d’exercices physiques poussés à l’extrême lâchant toute cette tension dans l’effort et les passes d’armes. Là, il se senti bien laissant libre court à l’expression de sa puissance au service de son dieu.

Le défouloir avait été salutaire le libérant de son stress, Elion avait pu retrouver une certaine harmonie dans la longue séance de méditation et de prière qui avait précédé la nuit. Au lendemain matin, ses effets rassemblés et rangés, le paladin remonta en selle pour reprendre la tête du convoi au côté de Belgos qui visiblement avait lui aussi besoin de se retrouver seul face à lui-même pour faire son travail.

Et en parlant de travail, Elion d’Alusaire perçu un bruit sur la gauche. Son regard se porta sur le haut de la crête qui surplombait le chemin que le convoi empruntait à ce moment même. Le paladin eut beau regarder, il ne vit rien. Pourtant il n’avait pas rêvé et il était persuadé d’avoir entendu quelque chose, une chose assez grosse pour se faire entendre jusque là. Rompant le silence, le chevalier rendit compte à son chef.


- Belgos, il y a quelque chose là-haut. Je n’ai rien vu, mais je suis certain qu’il a bien quelque chose. Et si je jouais, je serai prêt à parier que notre espion n’est sans doute pas étranger à ça.

hrp.gif Elion d'Alusaire continue perception auditive et détection.

écrit par: Théodus Lundi 24 Mars 2014 à 22h28
Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h15




PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD20 : 4(dé) + 5(compétence) = 21 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 15(dé) + 4(compétence) = 19 Echec
Corvo entend un cailloux qui dévale la pente depuis la crête


Test de détection de Vëla DD 20: 8(dé) + 2(compétence) = 10 Echec

Test de détection d’Abby DD 20: 17(dé) + 4(compétence) = 21 Réussite
Abby perçoit des présences sur la crête



Test de détection de Belgos DD20: 8(dé) + 11(compétence) = 19 Echec

Test de détection de Sherkan: 19(dé) + 3(compétence) = 22 Réussite
Sherkan perçoit des présences sur la crête



Test de détection d’Elion DD20: 13(dé) + 4(compétence) = 17 Echec

Test de perception auditive d’Elion DD15: 14(dé) + 4(compétence) = 48 Echec
Elion entend une roche qui tombe






Narration tous :


Lorsque Corvo entendit une pierre rouler sur la pente qui était devenue caillouteuse, sans arbres conséquents, il leva les yeux vers la crête et remarqua les gros rochers qui en couvraient le haut. A ses côtés, Vëla essayait également de percevoir si quelqu’un se cachait là-haut. Mais c’est sa monture se montra soudainement très agitée, tournant des yeux effarouchés en direction de la crête.

A l’avant du groupe également, on percevait qu’il se tramait un événement. Si Belgos ne vit rien, Sherkan lança un hurlement pour prévenir son maître la truffe pointée vers le haut de la pente. Auprès d’eux, Elion, persuadé qu’il y avait bien quelqu’un là-haut, venait de le dire à voix haute lorsqu’il entendit une roche tomber. Il comprit vite d’où venait ce raffut. En avant d’eux, un énorme rocher venait de basculer dans le vide et fonçait vers le chemin.

A cet instant, un second bruit tout aussi fort, fit tourner les regards du groupe vers une partie de la crête au bas de laquelle passait le chariot. Là aussi, un rocher bougeait, et, après quelques secondes d’incertitude, commença à dévaler la pente.

Mais les quelques secondes pour faire basculer cette lourde masse rocheuse suffit à Polby pour réagir. Grâce aux petites dimensions de son attelage, et à l’obéissance totale de ses deux poneys malgré la peur qui se lisait dans leurs yeux, le chariot fit demi-tour en un instant. Tout aussi prompte, Moira et Corvo suivirent le même mouvement. Vëla aurait voulu en faire autant, mais paniquée, Abby partit d’un petit galop sur le chemin, faisant perdre de précieuses secondes à sa cavalière.

Il ne fallut qu’une poignée de secondes pour que les deux masses de pierre arrivent au bas de la pente. Leur trajectoire avait parfaitement été étudiée, car les deux rochers finirent leurs parcours contre un repli de terrain située de l’autre côté du chemin sur lequel ils retombèrent lourdement.

Polby arrêta son attelage à une cinquantaine de mètres. Corvo et Moira le rejoignirent. A l’arrière du chariot apparurent les têtes de Micheletto et Annael qui avaient roulé l'un sur l'autre lors du brusque demi-tour. Tous contemplèrent le rocher qui les séparaient de leurs compagnons.

Entre les deux barrages de pierre, Belgos, Elion et Vëla comprirent rapidement que toute fuite rapide avec leurs montures était exclue. D’un côté du chemin, la pente caillouteuse était trop abrupte, tout comme le rempli de terrain se trouvant de l’autre côté.

De la crête, tout comme de la forêt se situant derrière le repli de terrain, s’éleva alors un cri reprit par de nombreuses bouches. Une horde de guerrier, pas moins d’une cinquantaine, commença à dévaler la pente
.

écrit par: Annael Mardi 25 Mars 2014 à 01h02
Il y avait une chose qu'Annael supportait encore plus mal que d'être interrompu dans une conversation importante, bousculé dans tous les sens et culbuté par dessus tête avec un demi-orc. C'était de devoir retrouver et ranger la totalité des cartes du jeu éparpillé au diable vauvert.

Du moins il aurait aimé avoir le luxe d'un tel sens des priorités, malheureusement il n'avait pas forcément choisi le métier idéal pour ça.


¤Haha ! Et dire qu'il y en a qui choisissent de rester cloitrés dans leur monastère !¤ se réjouit-il alors qu'il se désempêtrait de son compagnon d'infortune.

-Je crains que nous ne devions remettre la discussion et la partie de carte à plus tard... s'excusa-t-il envers ce dernier en se dirigeant vers le bord du chariot.

Passant la tête à l'extérieur, il put contempler un spectacle qu'on ne voyait décidément pas tous les jours. Bien dommage qu'ils n'aient guère le temps d'en profiter. Il analysa de son mieux la situation et ses différents paramètres, avant d'en arriver à l'implacable conclusion qu'il n'était pas le mieux placé pour la gérer. Ses quelques notions de tactique et de stratégie n'étaient pas d'une grande utilité, et ce n'était de toute façon pas son domaine de compétence.

Ceci dit pas besoin d'être une lumière pour comprendre qu'à six contre un, séparés et avec le désavantage de la surprise et du terrain, ils n'étaient pas très bien partit. Les plus inconfortables devant sans nul doute être les trois soldats coincés dans l'embuscade.


¤S'ils en ont après moi ou le parchemin, le mieux serait peut-être de fuir pour les attirer loin d'ici... mais si ce n'est pas le cas cela revient à abandonner purement et simplement nos trois amis... et l'affrontement direct parait suicidaire...¤

Il nota alors qu'à part le chef de la troupe, il ne restait plus que les mercenaires dans l'escorte. S'il avait été paranoïaque il aurait probablement commencé à imaginer des choses. Au lieu de ça il se contenta d'annoncer sur un ton calme :

-Sieur Polby, si besoin je peux me battre.

Si la situation lui apparaissait pour le moins complexe, il n'osait imaginer ce que ressentait le halfelin. Responsable à la fois de la sécurité de l'ambassadeur et de la survie de ses hommes, sa position était sans doute encore moins enviable que celle des autres membres de l'équipe. Et ce n'était pas peu dire.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 26 Mars 2014 à 16h44
Le regard oscillant de droit à gauche du chemin, Corvo poussa un soupir résigné lorsque son ventre émit un énième grondement signalant que la faim n'allait pas tarder à s'installer.
Le grognement dura quelques instants avant de disparaître, puis reprit de nouveau. Il fallu une fraction de seconde supplémentaire au jeune homme pour comprendre que le son qu'il entendait à présent ne venait pas de ses entrailles mais bien du sommet de la crête qui dominait la gauche de la piste.

C'était un bruit sourd, entrecoupé par quelques silences réguliers. Comme un lent roulement de tambour qui était étouffé et qui, peu à peu, s’accélérait pour ne laisser place qu'à un seul et unique son.


¤ Quelque chose roule et prend de la vitesse !¤ s’alarma Corvo alors qu'il n’avait pas encore aperçu le rocher qui dévalait la pente. Il fut aussitôt suivi par une second, rebondissant et accélérant à vue d’œil. Tout se passa en un éclair...

Lorsque la monture de Vëla, affolée par tout ce tapage, précipita la paladin en avant, la piégeant de fait avec l'avant garde dans cet étau de pierre qui se refermait derrière eux, Corvo ne pu que se féliciter des instincts primaires de sa monture.
Alors que Polby amorçait déjà un demi tours avec son chariot, le cheval du roublard ne se fit pas prier et emboîta le pas des poneys qui fonçaient désormais à bride abattue pour s'éloigner de l'éboulement. Car à ce moment là, Corvo imaginait encore qu'il puisse s'agir d'un simple éboulement...


¤ Merde, ça risque fort de repousser le repas s'il faut déblayer tout ça.¤ pensa t-il autant pour atténuer sa frayeur passagère que pour se convaincre qu'il ne s'agissait que d'un léger incident.
S'il avait été question d'une embuscade, pourquoi les hypothétiques assaillants se seraient contentés de leur balancer deux rochers quand il y en avait à profusion en haut de la crête ? Et puis tout était calme !

A l'instant même ou il allait faire part de cette dernière réflexion au chef de phalange et à ses compagnons « rescapés », plusieurs dizaines de cris de guerre retentirent.

La décharge d'adrénaline libérée par le cerveau du Cormyrien fut intense et accéléra tellement son rythme cardiaque que ce dernier avait la sensation de manquer d'air à chaque inspiration.
Il savait que la compagnie ne pouvait pas lutter dans une telle infériorité numérique, fusse t-elle au complet. Alors de là à espérer pouvoir survivre quand le groupe était scindé en deux... La sensation de vulnérabilité, qui avait hantée le voleur la veille dans la clairière, finissait de penétrer dans son coeur pour de nouveau le rendre nerveux.

Corvo regarda Annael affirmer qu'il était prêt à en découdre. Sans rien dire il arma rapidement son arbalète de poing puis tenta de se focaliser sur les cris rauques pour apercevoir clairement les attaquants.


¤Est-ce bien réel ?¤ douta t-il comme pour tenter de percer une quelconque illusion et se convaincre qu'il s'agissait là d'un mauvais tour de son esprit. Après tout pourquoi pas, ils avaient été pister par un seul et même gus depuis le début. Pourquoi diable leur ennemi changeait-il de tactique ? Non, tout ça n'avait rien de logique.

- Les ordres Polby ? J'avais faim mais là, ça fait beaucoup d'ours à chasser pour un seul repas fini t-il pour lui même en repensant à sa discution avec Vëla.

Peut-importe les ordres. Dans tous les cas, ces derniers ne lui conviendraient pas. D'un côté, abandonner sciemment trois compagnons à une mort certaine ne lui plaisait guère. De l'autre, rester et se battre pour mourir comme un chien dans un combat rangé l'enchantait encore moins. Aux chefs les grandes décisions...


Corvo charge son arbalète de poing
Test de psychologie pour essayer de percer une illusion

écrit par: Polby Tertrenoir Jeudi 27 Mars 2014 à 22h04
Narration MJ



PARCHEMIN
Test de diplomatie de Corvo DD15 : 17(dé) + 1(compétence) = 18 => Réussite
Corvo ne perce aucune illusion




Promptement, Belgos avait fait faire demi-tour à sa monture pour revenir en direction du chariot. Mais la vue du rocher si énorme sur le chemin, l'impossibilité de le contourner à cheval, la difficulté de le faire à pied et la troupe nombreuse qui serait sur eux d'ici quelques instants lui fit prendre conscience qu'il ne pouvait s'échapper de ce piège.

Pressé par le manque de temps et les circonstances, il prit alors une décision rapide
:

- POLBY ! hurla-t-il espérant couvrir les rugissements et la progression des soldats. PARTEZ !!! IL FAUT SAUVER L'AMBASSADEUR !!!

A ses côtés, Sherkan grondait en direction de la troupe.

- Sherkan ! Va avec Polby ! ALLEZ !

Après une courte hésitation durant laquelle le loup fixa son maître, il obéit au geste impérieux de Belgos et entama de gravir le repli de terrain pour contourner le rocher.

De l'autre côté de celui-ci, l'idée de fuir avait rapidement traversé l'esprit de Polby, non sans avoir le cœur brisé d'abandonner à leur sort ses trois subordonnés. Mais la mission primait. Et surtout, que faire face à une troupe si nombreuse ? La voix de Belgos lui enjoignant de partir emporta ses dernières réserves. Il aurait voulu hurler à son tour à Belgos de se rendre pour espérer avoir la vie sauve. Car combattre semblait illusoire face à une telle force. Mais sa petite voix n'aurait jamais pu parvenir aux oreilles du demi-elfe. Aussi se contenta-t-il d'adresser un dernier regard en arrière chargé de désespoir, puis il fouetta ses poneys au moyen des rênes
.

- CORVO ! MOIRA ! ON FONCE !

Déjà, son attelage était parti au galop effréné des deux poneys
.


écrit par: Vëla Jeudi 27 Mars 2014 à 23h37
C'est à la suite d'un peu d'humour que le malheur arrivait. Ce fut rapide.

La folle de Torm venait à peine de prendre conscience de la détection d'Abby, son fidèle compagnons, lorsque les roches déboulèrent vers eux. Abby habitué et entraîné dans les combats ne bronchait guère aux bruits et au cri, mais là, le fracas que fit les roches en dévalant vint lui donné une peur qui le fit continuer au lieux de se retourner sur lui même. Rapidement la jeune fille prit compte de la situation qui ne l'enchantait guère.

Ce qu'elle voyait et entendait ne présageait rien de bon plus d'une cinquantaine de combattant se ruaient vers eux, prit dans le piège et séparé du colis qu'ils devaient protéger coute que coute.

Une voix perçait les cris, c'était celle de Belgos qui comme ordonnait à Polby de partir. Sur le coup la preux chevalier, suite à l'ordre de Belgos, criait elle même pour être certaine que Polby et les autres puissent entende l'ordre...


- Fuyez, Fuyez!-

En se retournant vers Elion et Belgos et voyant passer Sherkan passer auprès d'elle, elle comprit la gravité de la situation. Si Belgos laissait aller son loup, c'était qu'il était certain qu'ils ne s'en sortiraient pas. La scène qu'elle voyait présentement laissait présager le pire, la mort même.

Contrairement à ce qu'elle aurait put croire en de telle situation, la Paladin restait calme et son esprit restait bien accroché. Instinctivement une lumière puissante vint l'envahir de l'intérieur jusqu'à l'extérieur, la lumière grandissante lui intimait une faveur divine auprès de Torm...


-Torm, que ta puissance me parvienne, que tes mains remettre l'ordre qu'il se doit et que ta force m'habite.-

Puis par la suite sa vision se fit celle de Torm, cherchant si malin il y avait parmi les dévalants.

Sa main gauche, machinalement, prit son arc tandis que sa main droite allait prendre une flèche explosive dans son carquois et de ses genoux donnait l'ordre à Abby de commencer à avancer vers Elion et Belgos, attirant par le fait même les attaquants vers eux au lieu du colis Annael qu'ils devaient impérativement protéger. Sa mire fut juste au centre d'un groupe d'homme qui dévalaient la crête, elle visait ceux qui était à sa hauteur. Laissant aller Abby dans la direction voulu, Vëla prit encore une fois une autre flèche explosive pour faire le même manège qu'elle venait de faire et toujours à sa hauteur. Elle referait la même chose jusqu'au moment ou elle atteindrait le duo adossé à la roche de l'autre coté du piège. Son but était bien sur d'éliminer le plus de combattant avant qu'ils n'arrive à eux.

Sachant que Belgos était très doué avec un arc, elle n'attendrait pas pour lui donner son carquois qui devait, selon son calcul, avoir au moins deux autres flèche explosive plus celles de maîtres qu'elle avait acheté dernièrement plus les trois flèches tonnerre.

La jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau se sentait bien, le temps semblait ralentir, ses sens semblaient êtres plus affûté, mais bien sur rien en était. La jeune fille était simplement en symbiose avec Torm, son Dieu, son Amant. Son corps était fluide, souple et détendu. Ses pensées étaient concentré sur le présent et ce qu'elle devait accomplir. La mort semblait déjà présente et c'est ce qui lui donnait encore plus de volonté pour combattre jusqu'au moment de son dernier souffle, car il était certain pour elle qu'elle ne verrait sans doute pas la lune de la prochaine nuit. Maintenant le but était de protéger Belgos, leur supérieur immédiat car si l'un d'eux devait survivre c'était lui.

Une chaleur vint s'installer sur elle, la même qu'elle ressentait, jeune, quand Vallors l'entourait des ses puissants bras. Le fine pluie qui tombait lui faisait du bien, elle était fraiche comme dans la terre de la horde ou de la Rashémenie, se sentant chez elle maintenant, proche des siens. Un sourire apparut laissant une image rayonnante de volonté, une volonté de donner tout ce qu'elle avait à ceux qui les attaquaient.

Soudain une musique vint l'éveiller, cette musique venait de la Rose qui fécondait en son coeur puis elle se souvint des paroles de ses maîtres de l'Ordre du Corbeau...

*Écoute le chant de la vie.
Conserve en ta mémoire la mélodie que tu entends.
Apprends d'elle la leçon d'harmonie.
Tu peux te tenir droit maintenant, ferme comme un roc au milieu du tumulte, obéissant au guerrier qui est toi-même et ton roi. Sans autre préoccupation dans la bataille que d'accomplir sa volonté, libéré de toute inquiétude quant au résultat du combat — car une seule chose importe : c'est que le guerrier triomphe, et tu sais qu'il est incapable d'une défaite — en te tenant ainsi, calme et éveillé, fais usage de la faculté d'entendre que tu as acquise par la souffrance, et par la destruction de la souffrance. Seuls des fragments du grand chant viendront jusqu'à ton oreille, tant que tu ne seras encore qu'un homme. Mais si tu l'écoutes, souviens-toi fidèlement de ce chant, afin que rien de ce qui t'en parvient ne se perde, et efforce-toi d'en apprendre le sens du mystère qui t'environne. Avec le temps, tu n'auras plus besoin d'instructeur. Car de même que l'individu possède une voix, de même en possède une ce en quoi existe l'individu. La vie elle-même a son langage, et n'est jamais silencieuse. Et elle ne s'exprime pas, comme toi qui es sourd pourrais le supposer, par un cri : elle est un chant. Apprends de lui que tu es une partie de l'harmonie; apprends de lui à obéir aux lois de l'harmonie.*

Le chant elle l'écoutait, ce serait sans doute le dernier qu'elle entendrait, il était beau, doux et harmonieux, ce chant lui donnait une confiance sans faille, un courage démesuré et une hardiesse typique des Paladin.




Don; Auréole de lumière, Combat monté: Faveur divine (+1 att.+1 dég.), détection du mal et attaque à l'arc avec flèche explosive (10d6 de dégât dans un rayon de 12 m.)

écrit par: Moira Vendredi 28 Mars 2014 à 16h10
Comme quoi, être à l'arrière avait toujours des avantages. A peine la poussière retombée, Moira considéra le rocher qui leur barrait le passage avec suspicion : le moins que l'on pouvait dire, c'était que ce n'était pas naturel. Il n'y eu pas besoin d'attendre longtemps pour le confirmer : rien qu'à l'oreille, ils étaient plusieurs dizaines, à la fois en provenance de la forêt et de la crête. La guerrière se dressa sur les étriers pour les voir, et ne fût pas déçue du spectacle. Toutefois, elle trouvait cette charge un peu désordonnée et manquant de support, cela sentait l'improvisation, ne serait-ce que par le coups des rochers qui avaient totalement manqué leurs objectif. Mais il n'en restait pas moins qu'ils les surpassaient en nombre, à huit contre un au bas mot, avec en plus l'avantage du terrain. Les choses commençaient mal, très mal. L'avant du convois, composé des trois membres de la Compagnie des Marches, se retrouvaient isolés : ils n'avaient que quelques secondes pour mettre pied à terre et se regrouper avant que...

*Quoi?*

Belgos venait de leur crier de s'enfuir, et il n'y avait pas le temps de discuter. Sur le coup, cela paraissait être un sacrifice inutile, et pourtant... il n'y avait pas tant d'autres solutions. Car le ranger avait l'intention der privilégier la mission coûte que coûte, même s'il n'en verrait pas la fin, comme il l'avait proclamé deux jours plus tôt. Il n'avait peut-être pas prévu de faire le don ultime si vite, mais on ne pouvait lui reprocher d'avoir hésité. Curieusement, une part de Moira aurait voulu rester et se battre à leurs côtés. Pour le sport, en quelque sorte. Mais aussi par un sens de la solidarité bien plus ancré chez elle qu'il n'y paraissait. Elle eu vraiment du mal à résister à cette tentation, mais finalement fit faire demi-tour à son cheval, avant que leurs attaquants ne se souviennent de comment utiliser leurs arbalètes. Le contraire aurait été gaspiller leur sacrifice. Elle eu un regard, presque triste, pour Vëla. Des compagnons d'armes, elle en avait perdu beaucoup, mais certains restaient dans les mémoires plus que d'autres.

*Kelemvor te garde, Vëla. Quel dommage que nous ne nous soyons pas mieux connues.*

Par contre, elle n'allait pas regretter Elion, mais sans pour autant se réjouir de sa mort. Le paladin allait avoir la fin qu'il avait sûrement toujours souhaité. Quant à Belgos, le demi-elfe avait tout l'air d'un type décent, mais faute de l'avoir vraiment fréquenté, Moira ne n'avait jamais pu se faire une opinion de lui.

*Tuez un maximum de ces salopards!*

Polby emballait déjà ses poneys, il fallait partir... Elle lança sa monture, la pluie fine ruisselait sur son visage de marbre, étrangement songeur en cet instant grave. Elle s'était toujours évertuée à ne jamais oublier la nature volatile de la vie. Combien on vu le soleil se lever le matin, sans se douter que c'était la dernière fois? Depuis longtemps, la peur de la mort glissait sur elle sans l'atteindre, mais son imprévisibilité continuait de la fasciner malgré elle. Moira se retourna une dernière fois, tout en baissant la tête pour diminuer sa silhouette. L'heure sonnait.


-Akale vaï!

Et puis elle regarda droit devant elle.

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 28 Mars 2014 à 18h04
¤ Et bien si c’est notre espion, il aura trouvé des alliés !!! ¤

A n’en point douter, ils étaient pris au piège. Aucune issue possible pour rejoindre le convoi et en assurer la protection. Un rapide tour d’horizon allait permettre d’analyser la situation. Les éboulis n’avaient rien à devoir au hasard, c’était évident. L’embuscade avait été bien orchestrée, mais visiblement mal exécuté. Heaum avait dû y veiller, car le chariot restait libre de ses mouvements et allait pouvoir se soustraire aisément à la vague d’assaut de la horde qui dégueulait de chaque bord. Tous était à pied et vu la distance et le terrain, Polby et l’émissaire auraient le temps de se mettre à l’abri. Peut-être même que les mercenaires risqueraient leur vie, tout du moins se risqueraient-ils à ralentir un peu d’éventuels poursuivants. Ils avaient toutes les chances de pouvoir disparaître avant la bataille qui s’annonçait.

L’éclat de voix tonitruant de Belgos rassura l’aasimar et allait exactement dans le sens de la pensée profonde du paladin. Maintenant, il allait pouvoir se préparer à sa dernière bataille. Car même avec l’appui du Vigilant, il y avait peu de chance que le Chevalier ne puisse ressortir vivant de ce guêpier. A cette pensée, Elion n’eut qu’une seule réflexion.


¤ Déjà ? ¤

D’instinct, il lança une détection du mal sur les troupes qui convergeaient sur eux. Nombre de combattants, même aguerris auraient pu trembler face à cette nuée mortelle. Mais l’aasimar ne tremblait pas, il sentait la présence de son dieu comme si ce dernier était monté sur le train arrière d’Athear. Au contraire, il était calme, froid comme distant par rapport à ce qui se passait. Il savait que s’était probablement son dernier combat, mais il ne craignait pas de mourir. Il était juste déçu de ne pouvoir servir plus avant sa divinité. Encore que si cette horde était maléfique, Heaum lui offrait de pouvoir partir dans un feu d’artifice à sa gloire. Elion d’Alusaire n’était pas terrorisé, au contraire il était presque existé par cette promesse de pouvoir terrasser un maximum des représentants du Mal et partir comme les héro dont Hector lui avait conté les aventures épiques. Cette fois-ci, c’était son tour et il était prêt. Depuis des années, il s’était préparé pour un moment comme celui-ci et la Sentinelle Eternelle le bénissait à ce moment précis.

Il lança un coup d’œil sur ses compagnons d’infortune. Il était prêt à mourir en luttant contre les forces du mal. Il n’avait aucun doute que Vëla l’était également, quand à Belgos son ordre était éclairait son état d’esprit. Oui cette bataille serait épique et Elion d’Alusaire était fier de mourir avec de tels compagnons.

Tout en mettant en place son heaum en l’attachant, il adressa une dernière prière à son dieu avant d’avoir l’honneur de pouvoir le rejoindre et continuer la lutte à ses côtés, par delà la vie. Sa voix ne tremblait pas. Elle était froide comme la mort, étrangement assuré eu égard aux circonstances et forte comme un roc au milieu de la tempête.


simenne son eriurtd ed ecrof al suon ennod te silla son egtor xueid sed tnemamrif ua elcnit iuq mon not tse’c emal am rap mr sar not sius ej muae

De son côté la Folle de Torm était déjà passé à l’action. Elle éclatait d’une aura de pureté qui réchauffait le cœur du Chevalier des Yeux Vigilants. Fière dans l’adversité, elle était magnifique dans son armure. Elle non plus ne tremblait pas, aucun doute Torm veillait sur elle tout comme Heaum l’accompagnait dans ce combat. Arc en main, elle visait déjà le gros de la troupe qui descendait les pentes abruptes qui allait les mener jusqu’à eux.

hrp.gif Elion utilise détection du mal et attache son heaume.

écrit par: Théodus Dimanche 30 Mars 2014 à 21h04

Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h20





PARCHEMIN

Vëla : détection du mal sur les villageois:
Détection d’un aura mauvais moyen


Elion : détection du mal sur les villageois:
Détection d’un aura mauvais moyen












Narration Belgos, Elion et Vëla :

La troupe se rapprochait toujours un peu plus, les guerriers hurlant toujours à pleins poumons. De la forêt montait la même clameur, prouvant que de là aussi, une troupe arriverait bientôt.

Tandis que Vëla bandait son arc, s’apprêtant à tirer une flèche explosive lorsque les premiers guerriers seraient assez près, Elion mettait calmement son heaume.
Belgos qui venait de voir avec satisfaction Sherkan escaler le repli de terrain en quelques bonds avant de disparaître dans le sous-bois, vint se placer à côté de ses subordonnés. Il leur adressa un regard avant de préparer lui aussi son arc.

Mais soudainement, la troupe s’arrêta sur la pente à une vingtaine de mètres du trio. Derrière eux, des soldats apparurent en haut du repli de terrain, mais là également les soldats s’arrêtèrent. Tous baissèrent leurs armes et se turent.

Un silence profond, presque douloureux aux oreilles des trois membres de la Compagnie, s’établit. Trente secondes s’écoulèrent durant lesquels les adversaires se jaugèrent du regard. Un homme sortit alors de la troupe, regardant à droite et à gauche, comme s’il cherchait d’autres personnes que les trois soldats. Son armure rutilante, ses armes de prix et ses insignes en faisaient un officier. Il n’avança que de deux pas devant ses hommes avant de lancer d’une voix forte
:

- RENDEZ-VOUS ! SINON, VOUS MOUREREZ !





Narration Annael, Corvo, Micheletto, Moira :

Le chariot fonçait sur le chemin, secouant durement ses passagers. Mais Polby voulait mettre un peu de distance avec les lieux de l’attaque avant de ralentir. Il jeta un regard en arrière et vit avec satisfaction Corvo et Moira qui galopaient derrière, assurant les arrières.

Après un kilomètre, il fit ralentir ses poneys, puis les arrêta. Les chevaux des mercenaires s’arrêtèrent bientôt à ses côtés. Le hin regardant vers l’arrière, prit conscience que les hurlements de la troupe, avait cessé. Le combat était-il déjà terminé ? Belgos, Elion et Vëla étaient-ils morts ?

Comme un mauvais signe, Sherkan arriva en courrant. Il vint s’arrêter au pied du chariot, levant ses yeux vers le chef de phalange
.

Polby réfléchit quelques instants avant de s’exprimer :

- Moira, Corvo, je ne peux pas vous l’ordonner vu le risque très élevé, mais je souhaiterais que vous alliez voir ce qui se passe. Attention, il ne faut pas que vous soyez fait prisonniers. Au moindre risque, vous revenez en arrière. Le mieux serait de monter sur la crête que les assaillants ont certainement tous quittés. Delà, vous aurez une vue plongeante. Avec Annael et Micheletto, je vais m’avancer encore de deux ou trois kilomètres jusqu’au village. Là, nous vous attendrons.


écrit par: Corvo Stern Lundi 31 Mars 2014 à 16h39
Belgos fut le plus prompt à réagir et, bien qu'invisible derrière la barrière de rochers, il intima l'ordre de décamper à ceux qui le pouvait encore. Un ordre qui fut reprit quelques instants plus tard par le petit chef de phalange. Aussitôt, le roublard éperonna sa monture qui renâcla et poussa un hennissement de mécontentement à peine audible tant les cris des assaillants raisonnaient dans la vallée. Ainsi débuta la fuite des mercenaires derniers protecteurs du chariot et de son précieux passager.

- Puisse Tymora veiller sur eux et leur donner une chance de s'en sortir, psalmodia Corvo en guise de prière pour ses compagnons restés en arrière.

Galopant loin de ce qui devait déjà être le théâtre d'une âpre bataille, le jeune homme espérait réellement que ses camarades puissent trouver un moyen de s’échapper de ce merdier, pour leur propre salut mais aussi et surtout pour le sien. Car outre le fait qu'il ressentait un certains lien de camaraderie avec eux, Corvo avait également conscience que, si il avait réussit à s'échapper avec le chariot ce coup-ci, la prochaine attaque du genre aurait largement raison de Moira, Micheletto et lui même, eussent-il combattu vaillamment.
Au fond de lui même, le voleur regrettait amèrement de devoir sa survie au sacrifice de quelques-uns. Non pas qu'il aurait souhaité combattre à leur coter, car nul doute qu'il serait tombé le premier, mais il détestait se sentir redevable à qui que ce soit.

Quelques kilomètres plus loin, Pobly stoppa son attelage, probablement pour distribuer de nouveaux ordres de manière un peu plus ordonnée. La frénésie de la course laissait maintenant place à un silence presque irréel. Le brouhaha généré par le chariot qui grinçait au grès des caprices du chemin, le tapage des sabots martelant le sol détrempé, le bruit de la pluie laminant la végétation alentours, celui du cliquetis des équipements rebondissant au rythme du galop des chevaux et surtout, les cris profonds et graves de l'ennemi ; tout cela avait disparu...

Lorsque le chariot fut totalement arrêté, le Chondathien, approcha sa monture de manière à se trouver à hauteur du Hin. Il regarda tour à tour Moira qui se trouvait non loin de là et leur chef qui semblait sonder l'infini à la recherche de bruits suspects.
Corvo comprit soudain ce qui devait traverser les pensées du chef de phalange. Trop peu de temps était passé et pas un bruit de bataille n'emplissait l'air malgré interruption prématurée des cris de guerres de l'assaillant. Peut-être était-ils déjà tous mort ?
Le roublard ne parvenait pas à se faire à cette raison, il était persuadé que les trois membres de la Compagnie des Marches emporteraient un grand nombre d'ennemis avant de rejoindre le Plan de Fugue...


¤ Vu l'entrain que les paladins ont a vouloir raccourcir un pauvre bougre qui ne leur a rien fait, ils risquent pas d'être tendre avec des types qui veulent clairement leur faire la peau !¤

L'ordre, ou plutôt la demande de Polby surprit quelque peu Corvo. Mais cette dernière était légitime. Bien sur la logique aurait voulu que les rescapés ne se séparent pas afin de faire bloque autour du chariot. Mais il lui demandait ainsi qu'à Moira de retourner sciemment se jeter dans le gueule du loup...


¤ Il veut être certain de leur mort, il va devoir rendre des comptes à ses supérieurs.¤

Le Marsembien prit un moment de réflexion en fixant le regard profond de Moira. Il contemplait la Damarienne avec une admiration toujours croissante. Rien ne semblait pouvoir l'atteindre et son stoïcisme suffisait à rassurer le roublard. Plusieurs fois, il avait entendu la grande guerrière adresser ses prières à Kelemvor et nul doute que celle-ci ne craignait aucunement la mort. Il en était quelque peu différent pour le jeune homme.
Ce n'était pas franchement la mort en tant que telle qu'il redoutait. A quoi bon redouter quelque chose qui le cueillerait de toute manière? Et Tymora était bien trop capricieuse pour laisser à quiconque le loisir d'esquiver tous les aléas de la vie sans dommages... Non, ce qui terrifiait Corvo, c'était la souffrance qui bien trop souvent accompagnait les derniers instants d'un mourant. Cette souffrance qui vous tourmentait le plus longtemps possible, repoussant le plus longtemps possible la douce libération du corps et de l'esprit apportée par la mort, telle une garce jalouse et possessive non contente de vous laisser partir en paix et désirant laisser sa marque en vous à jamais.


- Si au moins on peut en apprendre un peu plus. On a intérêt à reprendre l'initiative rapidement. Si ça vous va Moira, je suis partant ! répondit-il en s'adressant à la guerrière.

Corvo fit tourner bride à sa monture, prêt à repartir vers la crête. Il n'attendait plus que l'approbation ou non de Moira est restait persuadé que tout comme lui, elle préférerait être dans l'action fusse t-elle sans combat direct plutôt que d'être contrainte à l'attentisme et esclave de cette situation puante.

écrit par: Moira Lundi 31 Mars 2014 à 20h32
Moira vit le chariot ralentir un peu trop tôt à son goût. Heureusement, à pied, les assaillants avaient peu de chances de les rattraper. Ils auraient pu mettre à profit le nombre conséquent pour monter des barrages en amont et en aval, mais il semblerait qu'ils n'avaient pas poussé la stratégie jusque-là. Corvo et elle avaient tenu bon, et le chariot n'avait pas cassé d'essieu dans cette course effrénée. En revanche, Polby n'en menait pas large. C'était peut-être l'émoi qui le faisait parler, mais maintenant il voulait retourner en arrière voir ce qu'il se passait. La guerrière n'en croyait pas ses oreilles. Et pour quoi au final, vérifier que ses copains étaient bien morts? Si ce n'était pas déjà le cas, ça n'allait pas tarder, de toute façon, si c'était le Culte du Dragon, ils avaient plutôt intérêt à ne pas se laisser prendre vivant.

Corvo fût plus prompt à répondre. La guerrière se rendit compte que le jeune cormyrien semblait attendre un élan de sa part, bien que l'analyse de la grande mercenaire était beaucoup plus impitoyable :


-On vient de les abandonner à trois contre cinquante, qu'est-ce que vous croyez qu'il soit en train de se passer?

Sa voix était froide et mordante comme un vent d'hiver, mais étonnamment calme vu la situation. Cette demande revenait à prendre des risques ridicules, et si ces gens avaient gardés des chevaux en réserve quelque part, ils pouvaient arriver d'une seconde à l'autre ; le chariot ne les sèmerait pas, et ils seraient sans protections. Bien sûr, toute information sur leur ennemi pouvait être importante, mais là, le prix n'en valait peut-être pas le coup... Elle regarda encore un fois en arrière. Dans ces moments où le raisonnement et l'analyse ne suffisaient pas, il ne lui restait qu'à faire appel à l'instinct brut.

Elle se tourna vers le halfelin. C'était dangereux, mais son professionnalisme la poussait à aller jusqu'au bout, ne serait-ce que pour montrer à cet incompétent comment les choses devaient être faites. Mais avant cela, une petite mise au point s'imposait.


-Si nous ne revenons pas dans une heure, alors n'attendez plus.

Mais je dois vous dire ceci : votre gestion calamiteuse de cette mission dépasse l'entendement, Polby Tertrenoir. Si tout les officiers sont de votre trempe, je ne donne pas cher de votre Compagnie des Marches face au danger qui la menace, quel qu'il soit.

Un peu lapidaire, mais le halfelin savait très bien ce qu'il avait à se reprocher, simplement jusque-là, personne n'avait voulu se dévouer pour lui mettre le nez dedans. Moira retrouvait enfin un peu de son franc-parlé, qu'elle avait mis en sourdine ces dernières semaines. Et encore, elle s'était mordu la langue pour taire la suite. Elle fit signe à Corvo d'y aller. La guerrière envisageait un large détour pour atteindre la crête en évitant d'éventuels groupes de recherche sur la route, il n'était pas question de ruer bêtement dans les brancards après être passé si près de l'anéantissement, alors au moindre bruissement de feuille suspect, ce serait de nouveau la cavalcade.



hrp.gif Tout le long, détection/perception si applicable.

écrit par: Vëla Lundi 31 Mars 2014 à 21h00
Le temps c'était-il arrêté comme elle en avait l'impression? Nul ne pouvait lui répondre sur l'instant. La folle de Torm avait même l'impression qu'elle avait tiré une flèche avant de s'approcher du duo Belgos-Elion, mais non, elle c'était rendu auprès d'eux comme par magie comme si le chant qu'elle entendait l'avait fait voyager plus rapidement et en avait même changer le cours des évènements. Peu importe, l'important était qu'ils étaient maintenant réuni adossé au roché et que Vëla remettait à Belgos trois flèches Explosives ainsi que trois flèches de maîtres et deux tonnerres. La Paladin se gardait deux explosives et trois de maîtres. Son regard se portait directement dans celui de Belgos quand elle lui remit les flèche et en même temps demandait à Elion...

-Elion, vous avez vu ce que j'ai vu, du malin plein la crête?-


Puis le calme retentit comme une ode à la mort, le moment était mémorable, plaisant et lui réchauffait le coeur, si ils survivaient, il était certain que cette image lui resterait longtemps en mémoire. L'un de l'ensemble, celui qui semblait le chef supérieur de la troupe osait leur adresser la parole pour leurs demander de se rendre. Le regard de la preux chevalier allait directement dans celui de Belgos et avec une voix douce et calme lui dit...



-Vos ordres Belgos, on se rend ou nous combattons, sachez qu'ils y à que du malin devant nous. Pour moi me rendre à eux va à l'encontre de mon idéal, plutôt mourir, mais cette décision vous revient Belgos. Il serait à votre portez de tir celui-là?-

Un sourire était toujours présent sur ses lèvres pulpeuses et trempé de la jeune Rashémie. Son regard était d'acier et à la voir il était évidant qu'elle ne voulait pas se rendre à cette horde de malin qui aurait vite fait de la faire souffrir amplement avant de l'achever à petit feu. Ils tueraient les deux mâle après les avoir torturer pour en savoir d'avantage sur leurs mission ou ils se serviraient d'eux pour appâter les autres.

Une flèche explosive toujours sur sa corde d'arc attendait que le moment. Pour la jeune fille il était tôt pour mourir, il lui semblait ne pas avoir assez servi sur ce monde mais si tel était son chemin, elle l'emprunterait avec conviction et bonheur, car ce qui l'attendait après cette mort ne l'effrayait guère, au contraire.

Parlementer avec eux serait une perte de temps et de toute façon, il était certain que si Elion avait vu les âmes malignes comme elle qu'il ne voudrait pas se rendre lui non plus, surtout après les quelques semaines passé il devait vouloir en découdre avec les malfrats qui étaient devant eux pour se soulager de la pression qui devait s'opérer en lui.

L'attente de la réponse de leurs chef était interminable pour elle, même Abby semblait vouloir aller au combat, comme si il sentait ce que sa cavalière ressentait au même moment.

* Tant de mort... ce sera une guerre qui perdurera jusqu'à la fin des temps, une guerre qui n'aura jamais de gagnant, ni de perdant, une guerre sans fin. Ils réussiront à mener Annael au bastion, Moira ne les lâchera pas, Corvo servira peut être les marches d'argent par la suite et Micheletto... Puisse-tu réussir.*

Se disait-elle écoutant la fine pluie tomber sur les armures puis paisiblement elle ajoutait avec une voix calme et sereine ...


- Une belle journée pour mourir.-

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 01 Avril 2014 à 13h49
La horde s’était arrêtée et l’aasimar se demandait bien pour quelle raison. Avaient-ils vu qu’ils allaient se frotter à deux paladins ? Peut-être que l’aura presque éblouissante de Vëla irradiant des forces du Bien les faisait réfléchir. Le Chevalier des Yeux Vigilants en doutait, mais après tout…

Puis celui qui fut identifié comme étant probablement le chef de cette horde s’avança pour sortir de mêlée et il lança la réplique la plus stupide qu’Elion n’eut jamais entendu. Comme si le Bien pouvait se rendre face au Mal.

La Folle de Torm s’était rapproché et maintenant ils faisaient un groupe de trois face à une véritable petite armée. Les paroles de jeune femme furent un baume aux oreilles de l’aasimar. Du moins une partie de ses propos. Car pour Elion et même si Belgos l'envisageait, il lui était impossible de se rendre. Son Code de l'honneur et de paladin avait déjà tranché pour lui-même.


- Oui, je vois ! Mais la reddition est inenvisageable. Je ne me rendrai pas aux forces du Malin et mon Code me l'interdit. Belgos si vos ordres sont autres que ceux de se battre jusqu’au dernier souffle, alors dite le leur. Mais sachez que je ne me rends pas.

La mort était probablement la seule issue face à autant de combattants. Mais cette facette de la vie, Elion l’acceptait. Il aurait déjà dû mourir il y avait des années de cela en Mulhorande. Il ne devait la vie qu’à l’intervention divine de Heaum qui avait mit le paladin Hector sur sa route. Dès lors, sa vie appartenait à la Sentinelle Eternelle et comment lui rendre honneur autrement qu’en affrontant fièrement sa destinée en emportant avec lui un maximum d’êtres maléfiques. Oui ce combat était sans doute perdu d’avance, mais il mourrait la tête haute dans l’honneur et la fierté du devoir rempli jusqu’au sacrifice ultime.

- Qui sommes-nous ? Qui sommes-nous ? Nous sommes la Compagnie des Marches d’Argent et nous nous dressons contre le Mal. Nous avons fait don de notre vie dans cette honorable mission. Ce rendre maintenant, c’est déjà mourir. Alors si nous devons rejoindre nos dieux, qu’il en soit ainsi. Mais ce sera les armes à la main, dans un héroïque combat. Retenons les au maximum pour donner le temps à Polby de mettre l’émissaire à l’abri et la Compagnie pourra être fière de notre sacrifice. Nos dieux nous accueilleront avec les honneurs et par delà la mort nous continuerons ce combat. Mourir dans ces conditions n’a rien d’inutile. Je vous le dis, je ne me rends pas ! Oui Vëla, c’est un beau jour pour mourir !

Le heaumiste regarda les troupes massées sur le flanc de cette colline, puis vers la forêt. Bientôt l’enfer se déchainera ici. Et ils seront le roc face à la tempête. Une chose rare autant qu’exceptionnelle. Un sourire se dessina sur les lèvres de ce visage blafard et balafré. Un sourire carnassier rempli de joie d’affronter le Mal. Il avait dû ronger son frein face à Michelleto. Là, rien n’allait le retenir d’appliquer le dogme de Heaum à la lettre. Sa réponse à la déclaration de celui qui dirigeait cette troupe ténébreuse fut simple.

Elion tira son cimeterre qui trônait dans son dos et l’œil de la tête de faucon s’illumina brièvement. Anhur de son côté devait lui aussi approuver la décision de son fils. Cette fois là, les deux divinités qui veillaient sur lui auraient fort à faire pour le sauver. Mais elles pourraient le regarder avec fierté.


la ud iomegtorp t trom al ’uqsuj retul ed ecrof al ruel rennod te la el ertnoc rettul tnov iuq xuec tin elliatab ed ruoj ec ne etiaf tios tnolov at eu ueid nom muae

Tirant sur se rênes, il fit cabrer Athear dans son armure d’écaille. La monture hennit fouettant l’air de sabots. Le destrier ne tremblait pas, il avait été entraîné pour des moments pareils.

- Force du Malin ! Je suis Elion d’Alusaire, Chevalier des Yeux Vigilants, Bras armé de Heaum et votre cauchemar. Qui donc veut nous affronter tel des pleutres à quinze contre un ? Quel est le nom du lâche qui vient à la rencontre de sa mort ? Tu peux t’étouffer avec ton misérable ultimatum. Je ne me rends pas aux forces du Mal et je dance avec la mort pour répandre le Bien dans un ballet de lame baigné du sang des malins. Faites vos prières et venez affronter le courroux de Heaum.

L’exaltation d’Elion d’Alusaire était à son comble et le paladin fanatique était maintenant prêt à se battre jusqu’à la mort. Son poing fermé sur la poignée de son lourd cimeterre vint frapper son cœur.

- Force doit rester au Vilgilant ! Hourra !!


hrp.gif Elion d’alusaire dégaine son cimeterre à deux mains.
Elion d’Alusaire lance bénédiction.
Elion lance protection contre le mal sur lui et sur Belgos (s’il a le temps, si on joue déjà en round, alors il lancera au prochain tour.)

écrit par: Corvo Stern Mercredi 02 Avril 2014 à 14h53
Moira ne mâcha pas ses mots envers Polby. Son franc parlé arracha une moue septique au roublard qui se mettait à la place de ce dernier. Certes, elle avait sûrement raison quand au fait que le chef de phalange gérait ses hommes de manière contestable, mais le moment paraissait plutôt mal choisi pour l'accabler d'avantage.
Le Hin, tout chef qu'il était, venait d'abandonner à leur sort trois de ses hommes et, rien que cet état de fait devait suffire à le sanctionner pour ses manquements. Il était claire que la guerrière en avait encore sur le cœur mais elle s’abstint tout de même d'en rajouter.

Lorsque Moira lui fit signe d'y aller, le roublard s'adressa une dernière fois au trio qui allait regagner le village :


- Faites attention quand vous arriverez au village, les types qui nous ont attaqués savaient que l'on passerait par là. Quelqu'un du coin à pu les renseigner. Et même si ce n'est pas le cas, une troupe aussi nombreuse ne peut pas se cacher bien longtemps dans le coin sans se faire remarquer. Les villageois savent des choses c'est obligé. Si je peut me permettre de vous donner un conseil, c'est de faire comme si il ne s'était rien passé. Vous verrez vite les réactions...
Si jamais vous sentez quelque chose de louche, prétendez que nous nous sommes séparés volontairement ou au pire, qu'une partie d'entre nous vient de déjouer une embuscade et est partie avec du renfort... L'âme humaine est pleine de surprises parfois. Puisse Tymora vous accompagner !

Corvo talonna les flancs de son cheval pour se mettre en route, terminant ainsi son aparté. Moira leur avait accordée une heure. Une heure durant laquelle tout pouvait encore se passer. Une heure qui en paraîtrait le double pour les deux jeunes gens dont les nerfs allaient être mis à rude épreuve. Le roublard en était persuadé, dans une heure ce n'était pas des bonnes nouvelles qu'ils rapporteraient au chef de phalange, si toutefois ils arrivaient jusqu'au village...


- Moira, je suggère que nous terminions à pieds une fois bien engagés sur la crête. Si on en a le temps bien sur...


hrp.gif Recherche de pièges + Détection/Perception tout le long du chemin.
Déplacement silencieux/discrétion pour la partie à pieds

écrit par: Polby Tertrenoir Mercredi 02 Avril 2014 à 21h12
Narration Belgos, Elion et Vëla :



PARCHEMIN
Elion lance le sort bénédiction:
Elion et ses compagnons obtiennent un bonus de moral de+ 1 pour les jets d’attaque et de sauvegarde contre la terreur

Elion lance le sort protection contre le mal :
Elion crée une barrière magique à 30 mn autour de lui.(bonus de parade +2 et bonus de résistance +2 aux jets de sauvegarde)



Belgos s’était tourné une courte seconde quand Vëla lui avait demandé quels étaient ses ordres, et surtout exprimé le fait qu’elle jugeait inacceptable de se rendre. De même, il se tourna vers Elion quand celui-ci apostropha les soldats face à eux, montrant son envie d’en découdre au lieu de se rendre.

Au fond de lui-même, Belgos aurait souhaité faire de même. Le fier guerrier de la Compagnie des Marches qu’il était, se résoudrait difficilement à accepter l’inacceptable. Cependant, l’attitude des soldats, sûrement des mercenaires, prouvaient qu’ils les voulaient vivant. Sinon ils n’auraient pas tergiversés et les auraient massacrés en un instant sous le nombre
.

- Elion, Vëla, j’ai envie comme vous d’en découdre, dit-il d'une voix contrite. Juste à imaginer de me rendre, j’en ai le cœur fendu. Mais ce serait un sacrifice inutile. Ces hommes nous veulent vivant. Il n’est donc pas dans leur intention de nous tuer, tout du moins pas maintenant. Et tant que nous serons vivant, nous pourrons espérer leurs échapper. Là où nous en tuerons quelqu’un avant de mourir, nous pourrons peut-être en tuer plus ensuite et échapper à leurs griffes. Je souhaite que nous nous rendions.

Tendu, le demi-elfe attendit la réaction de ses deux compagnons.



écrit par: Vëla Mercredi 02 Avril 2014 à 23h53
Ce que la jeune fille de la Rashémenie entendait ne lui plaisait pas du tout et son visage qui était souriant et serein devint plus fermé et sévère et ne put s'empêcher de dire rapidement son point de vu.

- Belgos, je vous respect et respecterai votre ordre, par contre sachez que si ils nous veulent vivant c'est pour des raisons clair de vouloir nous soutirer des informations que nous ne voudront pas dévoiler, alors ils useront de moyens persuasifs comme la torture, pour vous les mâles, fort à parier qu'il vous tuerons par la suite et ce, tranquillement, pour ma part ils me violeront et me garderons peut être comme jouet sexuel jusqu'au moment ou mon corps ne sera plus assez en forme ou ils me tueront par la suite. Au mieux ils userons de stratège en tentant de vouloir marchander avec Polby pour avoir ce qu'ils veulent. Ni l'un ni l'autre des plans me va. Si ils nous veulent vivant alors pourquoi le chef à mentionné " Rendez vous ou mourez." ?

Je vous le dit Belgos, nous en tuons le plus possible en se battant honorablement au meilleur de nos capacité et si nous nous faisons prendre et bien il en restera moins pour la suite, si bien sur ils nous veulent vivant. Je vous ai vu vous battre à l'arc Belgos et je doute fort que vous ne pourriez pas tuer leur chef rapidement , les autres seront ébranlé et leurs moral sera abaisser et avec les flèche explosive, ils est fort possible qu'ils prendrons peur et fuirons, sinon ils seront très, très fâché et ils nous tuerons rapidement sans avoir de renseignement.-

Elle prit une pose mérité et ajoutait impassible...


- Mais c'est vous le chef, alors espérons que j'ai tors et que les malins qui nous entour ont d'autre desseins pour nous, ce que je doute.-

Elle enlevait la tension de sa corde d'arc en laissant la flèche empanné et faisait une moue de découragement. Toute sa nature criait de douleur, se rendre était pour la preux chevalier la pire des tortures. Il lui fallut tout ses efforts de volonté pour ne pas tirer et ne pas obéir à Belgos. Une larme voulut coulé mais une image de Vallors lui apparut, comme pour la soutenir dans cette épreuve.

Intérieurement le Corbeau commençait à vouloir poindre son bec et cela ne présageait rien de bon, si il réussissait cela en était fini pour la jeune fille et de ses rêves. Elle deviendrait ce qu'il ne devait pas arrivé, elle deviendrait ce qu'elle déplorait depuis son officiât auprès de l'Ordre, elle perdrait toute ces année d'effort, tout cela pour suivre les ordres qu'elle n'acceptaient pas. Elle maudit le présent et cette rage contenu l'aiderait plus tard, le Corbeau devait attendre, elle ne devait pas le laisser sortir sur l'instant, la jeune fille appréciait trop Elion pour cela et il n'avait pas à subir ce qui allait sortir d'elle. Silencieuse, les épaules bases elle se résignait, même Abby comprit le désarrois de sa cavalière. La tristesse l'envahit, son aura terni pour s'éteindre et à ce moment une larme sournoise coulait parmi les gouttelettes de pluie qui ensembles, coulèrent sur ses lèvres pulpeuse. Le goût salin lui resterait longtemps en mémoire, jusqu'à sa mort prochaine qui ne tarderait surement pas à venir une fois que les malins auraient mit la mains sur eux.

Elle avait honte, honte que Elion puisse la voir dans cette état, lui qui pour elle était devenu un modèle de perfection. Elle lui paraîtrait faible mais son Âme, présentement, pleurait à chaude larme, elle avait mal, mal à l'Âme.

écrit par: Annael Dimanche 06 Avril 2014 à 13h31
La fuite avait donc été la solution retenue. C'était encore le choix le plus logique, mais pas le plus agréable à suivre. Mais la voix de Belgos et Vëla les enjoignant de fuir résonnait encore aux oreilles du demi-elfe, même après toute cette fuite éperdue. Ironiquement il était plus facile de se sacrifier soi que de sacrifier les autres. Et le fait de ne rien pouvoir faire, mis à part prier, pour aider les trois soldats était insupportable pour l'ambassadeur.

¤Leur dévouement ne sera pas oublié.¤ se promit-il en ayant bien conscience que ça leur faisait une belle jambe.

L'équipe venait à nouveau de se séparer en deux. Une équipe d'éclaireur pour aller au nouvelle, et eux. S'il comprenait parfaitement les décisions prisent, l'inaction minait l'émissaire. C'était au tour des deux mercenaires de risquer leur peau pendant qu'il restait tranquillement en arrière dans le chariot.

Fait exceptionnel s'il en était, il n'avait pas plus envie que ça de parler, et Micheletto non plus ne semblait pas des plus bavards. Aussi il se contenta de commencer à rassembler ses cartes éparpillés. Cet acte dérisoire l'occupait un minimum et lui donnait également l'occasion de remettre ses pensées en ordre en même temps que les cartes. Il venait de commencer quand il soupira et demanda :


-Polby, il est possible qu'il y ai des ennemis dans les parages. Quels sont nos ordres s'il nous arrivait d'en croiser ?

L'attaque surprise avait été précise, efficace et bien organisée. La dernière chose à faire était de continuer de subir les évènements. Il fallait reprendre pied et se réorganiser pour espérer s'en sortir.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 06 Avril 2014 à 16h36
Dans ce temps précurseur de la promesse du chaos de la bataille du Bien contre Mal, Elion d’Alusaire était dans un état d’exaltation rare. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pu servir à éliminer le Mal qu’il finissait pas se sentir de plus en plus loin du dieu qui veillait sur lui. Toute ses frustrations des derniers jour l’ayant obligé à côtoyer le malin sans pouvoir œuvrer à sa destruction, les ordres contraires à sa croyance et à son devoir divin, les tergiversations et sournoiseries sans fin sous l’apparence d’un sois disant plan qui devenait aussi démoniaque que ceux qu’il était sensé viser, tout cela était loin derrière lui en cet instant où il faisait corps avec sa destiné.

C’est alors qu’il reçu une nouvelle claque avec une violence à peine croyable. Un coup qui serait sans nul doute le plus douloureux de cette journée où il allait mourir. Belgos venait contre toute attente de préconiser la reddition. Avec à la clé un nouveau plan encore plus lamentable que ceux de l’esprit tortueux du halfelin. Ou était passé la noblesse d’âme de demi-elfe ? Où était le courage dont il avait preuve contre les orques ? Quelle couardise face à sa mort pouvait amener le demi-elfe à ne serait-ce qu’échafauder un tel plan. Se rendre, fuir pour leur échapper, non il n’en était pas question une seule seconde.


- Quoi !?! Il suffit de tous ses salamalecs. Cessez cela, votre plan n’a aucune chance d’aboutir et il nous fera perdre la face, non seulement vis-à-vis de ceux qui nous auront vaincu sans même avoir besoin de combattre ;mais plus grave encore, à la face de nos dieux. Et cela, il ne peut en être question. Je suis un paladin de Heaum, pas un vulgaire soldat à la petite semaine. Je ne renierai pas mon engagement à la Sentinelle Eternelle. Encore une fois, il ne s'agit pas de ce que j'ai envie ou pas, mais d'un devoir divin qui s'impose à moi. Il m’importe peu d’être en vie, si c'est pour vivre comme un pleutre, un lâche ou un parjure. Je préfère mourir en chevalier et c’est très exactement ce que je vais faire. Vous souhaitez-vous rendre? Alors, déposez les armes ici ! Je pars me battre là bas pour que vous ne soyez pas inquiété. Comme je me suis mis en avant, vous n’aurez qu’à leur dire que j’étais le chef, peut-être cela vous sauvera-t-il des tourments promis par Vëla, car il y a fort à parier qu’elle ait raison, une fois encore. Alors rendez-vous et puisse Heaum vous garder en pitié.

Un dernier regard vers la Folle de Torm qu’il savait être à l’agonie son cœur déchiré par la volonté de Belgos. Il lui resterait fidèle malgré tout ce que cela pouvait impliquer pour elle. Là se trouvait sans doute la différence entre les paladins de Heaum et ceux de Torm.

stc set rivres ed eglivirp nu tuf e emada ruennoh te em’d ecrof tnalliav ru suov ed ruotua reluorne’s ed tnoreuqnam en iuq xuerbnt serdnam sel snad rediug suov elletessiup vuort zeva’m suov euq nora’d ecnal ettec eugl suov e suov rus etpmoc ej te seniatnio senillo sel snad ravhtul muae ed esseretrof al sneib sem suot ed nod siaf e al iot rus relliev uei iar el essiu

Eperonnant son destrier, Elion fonca droit à l’opposé de Belgos et de Vëla. Ils pourraient donc déposer les armes sans craindre le combat qu’allait mener Elion d’Alusaire seul face à cette armé. Un baroude d’honneur dans la plus pure tradition des chevaliers paladins des Yeux Vigilants. Stoppant net son cheval une fois arrivé au rocher opposé, il lui fit faire demi-tour. L’eau fraîche de la pluie ruisselait sur son harnois de maître magique qu’il avait dédié à sa loyauté envers la Compagnie des Marches était maintenant lavé des épreuves traversée au nom de cette dernière en qui il avait cru et qui finalement se révélait si lointaine des grands idéaux auxquels le paladin s’était promis. Son lourd cimeterre était placé devant lui, le regard toujours vigilant de tête de faucon lui faisait face et en ces yeux, le paladin voyait ceux de Heaum qui depuis la tour de guet Veille-Eternelle l’observait. Sa lame donc le tranchant symbolique de sa lutte contre le Mal faisait face à l’ennemi et la partie courbe protectrice du peule était tournée vers lui. Il se revit un instant dans la cour de la forteresse Hluthvar dans les Collines Lointaines des Contrées du Mitan Occidental où Hector lui avait ce seul et unique héritage de son vrai père. A bien y réfléchir, la forteresse de Heaum n’était pas si lointaine.

Tout était prêt pour ce grand et dernier combat, Elion d’Alusaire Bras Armé de Heaum, Chevalier des Yeux Vigilant pourrait partir traverser les Landes Grises du Plan de Fugue pour affronter sereinement le Jugement de Kelemvor et attendre serein que Heaum vienne prendre possession de son âme resplendissante de pureté. Mais avant ça, il allait s’offrir son plus beau combat contre les forces du Mal et il avait bien l’intention d’y tenir une place héroïque.


¤ Haa Hector, si tu pouvais être là à mes cotés pour ce beau combat qui s’annonce. Puisse le Vigilant t’avoir toujours en sa sainte garde. ¤

- Je suis prêt. Accordez la vie à ceux qui se rendent et venez chercher la mienne vil faquin ténébreux avant que je ne vienne à vous. Heaum vous regarde et par mon bras, il lavera le monde de l’affront de vos misérables existences maléfiques. Force doit rester au Vigilant ! Hourra !!

Eperonnant à nouveau Athear, Elion et son destrier chargeait vers leur destinée le cœur haut et le cimeterre au clair.

hrp.gif Elion d'Alusaire guide sa monture avec les genoux.
Elion d'Alusaire charge le chef ennemi avec cimeterre et attaque de Athear.
Elion utilise châtiment du mal sur le chef ennemi

écrit par: Théodus Dimanche 06 Avril 2014 à 21h36

Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h30



PARCHEMIN
Test de détection de Moira DD20 : 10(dé) + 6(compétence) = 16 Echec

Test de perception auditive de Moira DD15 : 16(dé) + 1(compétence) = 17 Echec
Moira entend Elion hurler




Test de détection de Corvo DD20 : 15(dé) + 6(compétence) = 12 Réussite
Corvo ne détecte aucun piège

Test de détection de Corvo DD20 : 7(dé) + 5(compétence) = 12 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 13(dé) + 4(compétence) = 17 Réussite
Corvo entend Elion hurler





Narration Annael et Micheletto :


Tandis que Moira et Corvo s’éloignait vivement sur le chemin pour revenir sur leurs pas, Polby s’adressa à Micheletto.

- Vite ! Monte sur ton cheval et ouvre la marche.

Le demi-orque s’exécuta vivement, reprenant sa monture attachée à l’arrière du chariot.

Le hin encouragea ses deux poneys couverts d’écumes à repartir d’un bon trot, mais sans qu’il soit question de galoper cette fois. Une fois en route, Polby se tourna vers Annael
.

- Effectivement, des ennemis peuvent être dans les parages. Les ordres ? Mon seul ordre est de vous ramener en bonne santé à Sundabar. Tous les moyens sont bons. Mais à vous de me dire s’il faut que je vous ramène chez vous. Votre escorte est sérieusement diminuée. Cependant, attendons si vous le voulez bien le retour de Moira et Corvo. Nous pourrons décider alors quoi faire en commun accord.


Narration Corvo et Moira :

Corvo et Moira ne tardèrent pas à quitter le chemin, apercevant sur la gauche une pente qu’il était possible de grimper sans trop d’effort afin de rejoindre la crête. Ils mirent pied à terre, puis, tirant leurs montures que le sous-bois dense ne rassurait guère, s’éloignèrent du chemin d’une bonne quarantaine de mètres sur une pente douce. Découvrant une petite clairière due à la chute d’un arbre, ils attachèrent là les chevaux de manière à les laisser manger de l’herbe.

Puis, tous leurs sens aux aguets, ils entamèrent la montée de la crête proprement dite. Du lieu de l’attaque, aucun bruit ne leur parvenait. Aussi c’est sans savoir ce qui se passait que les deux mercenaires parvinrent au fait de la pente. Bien que disposant d’une bonne vue, leur regard ne portait pas assez loin. Ils progressèrent vers l’endroit d’où avait été poussé les rochers. C’est à ce moment là que la voix forte, des hurlements en fait, leurs parvinrent. Tous deux reconnurent Elion
.



écrit par: Vëla Lundi 07 Avril 2014 à 16h21
Dans son mutisme Belgos ne répondit aucunement aux propos des deux Paladins, les laissant à leur propre choix. Elle ne pouvait comprendre le pourquoi de la décision de leur chef en second, pourquoi vouloir se rendre et mourir dans d'affreuse souffrance!? Pour elle, Belgos venait de perdre la tête. Alors les Paladins devenaient maitre d'eux même pour la mission.

L'attitude du chevalier de la Sentinelle éternelle mais surtout ses paroles, galvanisèrent jusqu'au tréfonds la jeune fille de la Rashémenie. Les paroles prononcé par Annael la veille avaient eut son coup de fouet en laissant en elle un épanouissement nouveau, une effluve divine qui avait embaumé son Ame mais les paroles d'Elion d'Alusaire venait de remettre la lumière qui allait tranquillement la quitter. Elle se souvint de son imposition des mains qu'il lui avait prodigué elle en ressentait encore les bienfait, presque le même que la chaleur de Vallors. Elion n'avait pas croisé sa route pour rien, elle en était sur et certaine ils c'étaient rencontré dans la vie et partiraient ensemble dans la morts.

Quand le chevalier divin usait du céleste pour lui adresser la parole, ce fut pour la preux chevalier, une divine et resplendissant ascension vers la magnificence de la pure lumière céleste. Un moment qui donnait à la Paladin la force d'âme, la hardiesse, et l'honneur d'aller combattre auprès de lui. Tout son corps, son esprit et son âme reçurent à ce moment la nourriture qu'elle attendait depuis son officiât à l'Ordre du Corbeau. Elle avait crut qu'il viendrait suite à une illumination de Torm mais la vie en fit autrement, en fait les Dieux avaient tissé un chemin différent pour elle. Une compréhension nouvelle de la situation présente lui apportait un souffle emplit d'espoir de renouveau et la mort lui souriait comme pour l'accueillir, lavé des miasmes de ce monde qui noircissait à vu d'oeil.

Sur le coup, Vêla remontait son visage, réajustait ses épaule puis un sourire apparut de nouveau sur son visage mélancolique. Son aura de lumière reprit de l'intensité et Abby se cabra, comprenant que sa cavalière et lui aurait ensemble un combat épique. Lorsqu'il se cabra la guerrière divine détacha le surplus de nourriture qu'il transportait, allégeant son destrier. Par la suite elle fit approcher Abby auprès de Belgos et reprit son carquois en lui disant simplement sur une tinte douce...


- Désolé Belgos, mais je ne peut me permettre de trahir encore une fois mon Dieu, Torm attend de moi mon maximum. Le fait que nous allons combattre retiendra les forces du mal ici, ainsi Polby et le colis auront toute les chances de s'éloigner au maximum et de pourvoir à la sécurité d'Annael. Soyez fort et résistant. Vous donnerez mes biens aux orphelins de Bois Lune. Et n'oubliez jamais Belgos, l'Amour est au coeur du Mal. L'Amour vaincra toujours!-

Prestement elle fit avancer Abby vers Elion et cria vers la meute de malin...


- Sachez que Vela de Torm fille de l'illustre Paladin Vallors dit le Faucheur se battra au coté d'Elion d'Alusaire. Retenez ses noms car devant la morts ils vous aiderons à vous purifiez. Soyez bénit par ma lame et trouvez le chemin de lumière sur votre dernier sentier.-

Une fois auprès d'Elion, assez près pour ne pas laisser personne passer entre les deux chevaux, la jeune fille qui resplendissait le regardait intensément, ses yeux pairs ne tremblaient pas, une lumière acier sortait d'eux éclairant son regard d'un profond Amour inconditionnel, l'âme profonde de Vela prenait contact avec celle du chevalier du Vigilant. La jeune fille allait pour lui dire une chose mais il en sorti que ceci...


- ercniav ed ecrof al ennod suov tid non el euq te rinevrap suov iom ne ednocf iuq esor al ed sevulffe sel essiup te ruotne suon iuq lam el renimil ruop eingapmoc elbmuh am retpecca zelliue suov ed unev tse elle tilar ne siam uaebro ud erdrl ed rioval tiayorc ej ecnarvild am icrem noil

Puisant à l'intérieur d'elle les souvenir du langage secret de l'Ordre du Corbeau, elle criait vers les immondes malins...


-Corvus penetrat tenebris victor evasit!-

La première flèche explosive parti devant elle dans l'amas de malin et une autre prenait place à sa suite.





Don. Aura de lumière. Don combat monté. CARACTÉRISTIQUE DE CLASSE; aura de bravoure (+4 sauvegarde elle et allié), Grace divine, sort " Faveur divine ". et attaque avec arc cour et flèche explosive. Abby: Attaque à outrance : 2 sabots (+4 corps à corps, 1d4+3) et morsure (–1 corps à corps, 1d3+1).
P.S. combat en côte à côte avec Elion pour ne pas laisser aucun mercenaire entre nous, donc au lieux d'avoir 4 mercenaires chaque ( deux de chaque coté, nous en auront que deux chaque.

écrit par: Corvo Stern Mardi 08 Avril 2014 à 21h22
Il ne restait que quelques mètres à parcourir aux deux mercenaires avant d'atteindre l'endroit où leurs assaillant s'étaient embusqué un peu plus tôt. Au grand étonnement de Corvo, la progression s'était déroulée sans le moindre accrochage jusque là, si bien que les deux humains auraient parfaitement pu parcourir l'intégralité du chemin à dos de cheval plutôt que de les abandonné en contrebas de la crête. Mais le roublard gardait à l'esprit que c'est peut être ce qu'attendait l'ennemi en fin de compte. Il fallait rester discret.

Le jeune homme avançait désormais courbé, le bras gauche braquant son arbalète de poing vers l'avant, sa main droit maintenant avec légèreté son épée. Il était prêt à toute éventualité. Un silence pesant planait sur les environs. Un silence qui pouvait en dire long sur ce qui s'était passé.


¤ Sont probablement tous mort à l'heure qu'il est. Ca a du être rapide vu le nombre.¤ songea Corvo qui s'attendait à tomber d'une seconde à l'autre sur le spectacle de ses trois compagnons gisant mort sur le chemin.

Quand bien même ils avaient pu combattre pour se défendre, et malgré leur indéniable valeur, Elion, Belgos et Vëla avaient largement eu le temps d'être tailler en pièce par la nuée d'assaillant avant que Moira et lui ne reviennent. Mais pourquoi diable personne ne les avait poursuivi ? Le roublard n'eut pas l'occasion d'aller plus en avant dans ses spéculations...

Le hurlement d'Elion arriva aussi soudainement que le premier coup de tonnerre d'un orage. Corvo, marqua un instant de pose et regarda sa compagne comme pour avoir besoin d'une confirmation. A la vérité, il n'y avait nul besoin de cela, c'était bien la voix d'Elion qui résonnait là-bas.


¤ Bordel, ils se battent encore !¤

Le Cormyrien reprit sa progression pour rejoindre un endroit à couvert d'où il pourrait apercevoir ce qui était entrain de se passer ici-bas. Il indiqua l'endroit à la grande guerrière lorsqu'il fut assuré que ce dernier n'était pas piégé. Moira et lui devaient savoir ce qui se déroulait précisément avant de réagir. Même si le premier réflexe pouvait être de foncer au secours d'un ou plusieurs compagnons en difficulté, ils ne devaient pas trahir leur avantage, la surprise. Car c'était bien le seul avantage qu'ils auraient si jamais ils devaient frapper à leur tour... Les deux mercenaires allaient devoir prendre une décision, une décision qui dans tous les cas allait aboutir à la mort d'un ou plusieurs hommes. Restait à Tymora de décider qui elle allait accompagner en cet instant...



Détection/Perception
Déplacement silencieux/discrétion

écrit par: Moira Mercredi 09 Avril 2014 à 21h53
Moira essayait de se convaincre de toute ses forces que ce qu'elle faisait présentement avait une utilité capitale. Pourtant il n'y avait plus personne à sauver, et apprendre quoi que ce soit sur l'ennemi allait être très difficile : ils n'arboraient ni blason ni drapeau pour commencer, trop disciplinés pour des bandits, pas assez pour une unité régulière. Travaillaient-ils pour l'une ou l'autre organisation qui se battaient pour le contrôle de la région? De tous, seul le Zentharim pourrait éventuellement mobiliser une force de cette envergure, mais comment en être sûre?

Le cri l'intrigua, tout comme l'absence du choc des armes qu'on aurait dû entendre à cette distance. La seule déduction qu'elle pouvait en tirer était que le combat n'avait en fait pas encore commencé ; et cela parce qu'il y avait des pourparlers en cours...

*Ils veulent sûrement faire des prisonniers.*

Connaissant les loustics concernés, ça n'allait pas se faire dans la douceur. La guerrière laissa Corvo ouvrir la voie, une douzaine de pas devant elle, prête à s'arrêter au moindre signe du cormyrien ; elle n'avait pas le pied aussi léger que lui, mieux valait le laisser investiguer la zone d'abord en silence. Ce qu'elle redoutait le plus, c'était de tomber sur une arrière-garde, ou bien simplement quelques éléments tire au flan qui avaient décidé de rester derrière au moment de la charge. Quoiqu'en y réfléchissant bien, pouvoir mettre la main sur un traînard isolé apporterait des réponses à bien des questions.

Mais il ne fallait pas jeter à l'eau toute prudence pour autant. Elle fit signe à Corvo de continuer, mais inutile de s'approcher plus que nécessaire pour le moment. Même si Belgos et les autres étaient encore vivant, ils n'allaient rien pouvoir faire de plus pour les aider. Tout au plus essayer de comprendre ce qu'il se passait.


hrp.gif Détection/perception si besoin

écrit par: Théodus Dimanche 13 Avril 2014 à 14h11
Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h30




PARCHEMIN

Elion attaque le chef des mercenaires :
Jet au corps à corps d’Elion au Cimeterre : 14(dé) + 8 + 1(bénédiction) +1 (position sur élevée) = 24 vs Chef mercenaire 18(CA) => Réussite
PV chef mercenaire : 28 - 1 (dé) - 3(dé) -7 - 3 (châtiment du mal) = 14



Athear attaque le chef des mercenaires :
Jet au corps à corps d’Athear au sabot : 8(dé) + 4 = 12 vs Chef mercenaire 18(CA) => Echec



Vëla attaque les mercenaires 1 à 8 :
Jet à distance de Vëla à l’arc court et flèche explosive : 11(dé) + 6 +2(Faveur divine) + 1(position élevée) = 20 vs Mercenaire 1 14(CA) => Réussite
PV mercenaire 1 : 14 - 3 (dé) - 4(dé) -1(dé) - 1(dé) - 3(dé) -6(18) -4(dé) – 5(dé)= -13
Mercenaires 1 à 8 sont morts.



Abby attaque le mercenaire 9:
Jet au corps à corps d’Abby aux sabots: 8(dé) + 4= 12 vs Mercenaire 5 14(CA) => Echec

Abby attaque le mercenaire 9:
Jet au corps à corps d’Abby par morsure: 16(dé) - 1= 15 vs Mercenaire 9 14(CA) => Réussite
PV mercenaire 9 : 14 - 2 (dé) - 1= -11



Belgos attaque Mercenaire 10 :
Jet d’Attaque à distance Belgos à l’arc court et flèche de guerre: 11 (dé) + 8 - 2(malus tir rapide) + 1(position élevée) = 18 vs Mercenaire 10 14(CA) => Réussite
PV Mercenaire 10 : 14 - 3 - 2(bonus flèche de guerre) = 9

Belgos attaque Mercenaire 10 :
Jet d’Attaque à distance Belgos à l’arc court et flèche de guerre: 8 (dé) + 8 - 2(malus tir rapide) +1 (position élevée) = 15 vs Mercenaire 10 14(CA) => Réussite
PV Mercenaire 10 : 14 - 1 - 2(bonus flèche de guerre) = 6





Chef mercenaire attaque Elion :
Jet au corps à corps du chef mercenaire à l’épée longue : 13(dé) + 8 + 2(tenaille)= 23 vs Elion 20(CA) + 2(protection contre le mal) = 22 => Echec



Mercenaire 28 attaque Vëla :
Jet au corps à corps du mercenaire 28 à l’épée longue : 15(dé) + 4 + 2(tenaille) = 21 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 39 - 3 (dé) - 3 = 33

Mercenaire 36 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 36 à l’arc court et la flèche : 18(dé) + 4 – 4(malus tir dans le tas) = 18 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 33 - 2 (dé) - 3 = 29

Mercenaire 37 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 37 à l’arc court et la flèche : 19(dé) + 4 – 4(malus tir dans le tas) = 19 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 29 - 1 (dé) - 3 = 25





Mercenaire 52 attaque Belgos :
Jet à distance du mercenaire 52 à l’arc court et la flèche : 18(dé) + 4 – 4(malus tir dans le tas) = 18 vs Belgos 16(CA) + 2(protection contre le mal) = 18 => Réussite
PV Belgos : 32 - 2 (dé) - 3 = 28











Narration Belgos, Elion et Vëla :

Tout le courage des trois membres de la Compagnie des Marches semblait dérisoir face à la marée humaine qui fonçait sur eux. En quelques secondes, ils se retrouvèrent tous les trois isolés, entourés de plusieurs mercenaires qui les empêchèrent de se déplacer.

Elion fut le premier en contact avec les mercenaires, en particulier leur chef qui ne chercha pas à reculer en voyant ce grand guerrier foncer sur lui à cheval. Au contraire, malgré le coup d’épée qu’il reçut, il réussit à éviter les sabots d’Athéar et put contrattaquer, même s’il rata son coup contre Elion.

Vëla aurait voulu arriver à ses côtés, mais ne le put. Elle sema la mort au moyen d’une flèche explosive qui remplit son office, tuant huit assaillants.

Belgos, lui aussi, ne put les rejoindre. Malgré deux flèches tirées dans l’homme qui lui coupa la route, celui-ci répliqua bravement, mais sans le blesser.

Le combat aurait dû être scellé en quelques instants, mais les membres de la Compagnie bénéficièrent pour certains d’un sort de protection lancé par Elion, et pour tous du fait que les mercenaires se déplaçant ne purent ajuster leurs tirs du fait de la présence de leurs compagnons au corps à corps avec leurs proies. Et d’autres ne tirèrent pas, courant pour s’approcher au plus vite. Aussi les flèches volèrent ici et là, et seules quelques flèches touchèrent Belgos et Vëla.

Mais cet échec ne découragea pas les mercenaires du fait de leurs nombres. Si tous avaient tirés d’une certaine distance, ils se retrouvèrent maintenant agglutinés en trois cercles compactes autour des trois soldats de la Compagnie.



Narration Corvo et Moira :

Sur la crête, Corvo et Moira progressèrent sans être inquiétés. Car du bas de la pente leur parvenait un tumulte monstrueux. Ils arrivèrent en vue du combat au moment où celui-ci se scellait. Ils virent leurs trois compagnons de route entourés de mercenaires et si ceux-ci étaient encore vivant, on ne voyait pas comment ils pourraient se tirer de ce guêpier.




Narration Annael et Micheletto :

En arrivant au village qu’ils avaient quitté le matin même, il y a une éternité semble-t-il, le trio put souffler. Le village ne pouvait les défendre contre une grande menace, mais le Culte du Dragon aimant la clandestinité, ne s’attaquait pas souvent à une agglomération, si petite soit-elle.

Polby sauta à terre, et mena ses poneys à une fontaine. Tandis que les animaux buvaient, le hin tourna son regard vers l’endroit d’où ils venaient
.

- Vous pensez que Moira et Corvo vont vite revenir ? demanda-t-il à Annael et Micheletto.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 16 Avril 2014 à 13h22
Les premières secondes de combat qui voyait s’affronter les forces du Bien contre l’armée sombre des mercenaires avait été marquée par le sceau du chaos. Le Chevalier des Yeux Vigilants avait fondu sur celui qui s’annonçait comme étant le chef de cette bande de soldat ténébreux. Sa la lourde lame courbe avait remplie son office et Heaum avait veillé à châtier comme il se devait celui qui menait la danse guerrière. Autour d’eux le désordre sans doute né d’une charge suicidaire et contre leur l’ordre des choses des deux paladins. De toute part sifflait les projectiles venant des arrières, et tout autour de l’aasimar des lames foutaient l’air, ou ripait sur l’armure protectrice du guerrier divin. Et à n’en pas douter, si Elion d’Alusaire était encore capable de se battre s’était grâce à l’intervention du Vigilant qui devait se battre lui-aussi à son coté.

Une puissante déflagration et des corps réduit en charpie s’envolait pour retomber ça et là arrosant les leurs de leurs miasmes sanglants, Vëla s’était montrée redoutable avec ses munitions explosives. Et le serviteur de la Sentinelle Eternelle n’avait pas besoin de se retourner pour savoir à qu’à ce moment précis elle devait être elle aussi encerclée par les forces du Malin.

Mais le désordre ne devait pas durer et la troupe s’organisait formant maintenant trois cercles offensifs prêt à relayer les mercenaires qui tomberaient sous ses coups. Et Elion voulait que le premier à mordre la poussière soit celui qui s’était montré le plus arrogant en proposant la reddition de paladin de Torm et de Heaum aux forces du Mal. Un affront, un blasphème à la face des dieux de la Triade qu’il paierait le prix fort.

Armant à nouveau ses bras pour délivrer un nouveau coup à sa Némésis, Elion d’Alusaire frappa à nouveau le chef ne retenant pas son coup, il en allait de la vie ou de la mort. Même si le chef tombait, rien ne pouvait assurer que la troupe cesserait le combat. Mais le paladin espérait que cela pourrait semer le trouble et désorganisation meurtrière de la marée ténébreuse. Son fidèle destrier lui aussi attaqua de nouveau, faisant du couple chevalier monture un redoutable duo.


hrp.gif Elion d’Alusaire attaque le chef avec cimeterre à deux mains.
Athear attaque à outrance

écrit par: Vëla Jeudi 17 Avril 2014 à 13h13
L'assaut frappa comme une éclaire divine parmi les malins qui s'entassèrent de plus en plus autours d'eux comme des vautours affamés de chairs. Eut-elle le temps de laisser partir sa flèche explosive que les coups commençaient déjà sur elle et que les flèches ennemies venait l'atteindre. Le coup d'épée lui donnait une vigueur de plus, la froideur de la lame qui tranchait sa chair lui permit une fougue supplémentaire puis une flèche vint la transpercé et une autre.

Voyant la scène du trio entouré chacun de leurs coté lui vrillait le coeur mais quand elle aperçut du coin de l'oeil Belgos qui avait décidé de combattre, la folle de Torm criait de toute ses forces...


-Confortamini, et ad lucem tenere!-

Dans ce cri de l'Ordre du Corbeau son instinct prit le dessus, face à cette horde affamé de meurtre immonde. Il fallait finir avec sa lame Ô entre les mains, elle devait trancher du malin avant de reposer auprès d'elle. La preux chevalier laissait tomber son arc pour prendre Ô.La jeune fille avait toujours considéré Ô comme une lame divine, même si c'était qu'une vulgaire épée à deux mains normal et même de facture moyenne mais son attention particulière à l'affuter à chaque soir et la piété qu'elle lui vouait faisait d'elle, l'arme redoutable de Torm manier par l'une de ces plus fervente et serviable gouaille qu'il puisse avoir.

C'est avec un sourire salvateur au lèvres et une auréole de lumière intense que Ô apparut, brillante d'une lueur bienfaisante, au dessus de la tête de la Paladin de Torm. Dans cette position surélevé, Vëla entrevit Elion qui comme Belgos, guerroyait tel des Dieu, ensevelit des scories sombres de ce monde.

Le coeur gonflé d'Amour inconditionnel une voix céleste vint lui soufflé des mots réconfortant, doux et emplit d'un espoir éternel qui donnait à la Rasheménienne une élan de courage de vaillance et de force. Seul la voix qui commençait à chanter se faisait entendre, le bruit de fracas des lames, les hurlements des mercenaires autours d'elle les hennissements d'Abby, tout cela disparaissait sous le doux couvert du chant marié avec le vent et la pluie fraiche qui l'entourait. Elle sentait en elle une douce rage qui commençait à poindre au fur et à mesure que le chant emplissait son être pour éclore au grand jours.

Elle était bien, elle était là où elle devait être, sans haine aucune, seulement avec tout l'amour qu'elle avait pour les humains, avec l'amour qu'elle portait pour la vie juste, sans chaos, sans mal, avec l'amour qu'elle vivait en symbiose avec Torm, avec l'amour qu'elle chérissait pour la victoire de la lumière sur les noirceurs, oui, elle rayonnait l'amour qu'elle propageait autour d'elle et qu'elle semait à chaque sourire qu'elle donnait.

La Paladin de Torm criait haut et fort, avant d'abattre Ô sur les mercenaires...


-siamaj truem en ruomal sruojuot eut eniah a




Don; combat monté. Arme de prédilection épée à deux mains +1.
CARACTÉRISTIQUE DE CLASSE;Aura de bravoure (+4 sauvegarde elle et allié), Grace divine.
Demi-rage: (• Bien qu’ils ne fassent pas partie des berserkers d’élite du Croc, il peuvent entrer dans une " demi " rage berserk une fois par jour. Cela dure 5 rounds ou jusqu'à ce que tous les ennemis soient tués. Dans cette rage, ils ont un bonus de + 1 pour Toucher, aux Dégâts, sur les Jets de protection, et en Initiative.•)
Attaque à deux mains avec épée.
Abby att à outrance.

P.S. J'ai lu qu'en position élevé il y a un +1 à l'attaque, étant donné qu'elle est sur le cheval et que dans l'arène ils l'avait accepté!???... à toi de voir Théo.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 17 Avril 2014 à 16h05
Parvenant à l'endroit qui lui donnait une vue imprenable sur le chemin en contrebas, le jeune homme pu découvrir l'ampleur des combats. Non seulement Elion combattait encore comme il avais cru l'entendre, mais Vëla et Belgos étaient toujours là à ses cotés.

Le roublard se rendit compte que toute la troupe ennemies faisaient maintenant bloc contre les membres de la compagnie des marche. Ses compagnons qui a chaque seconde se retrouvaient un peu plus acculé isolés par des cercles d'assaillants se défendaient avec ferveur. Malgré de nombreuses blessures, ils tenaient bon, infligent des pertes à l'ennemi, les miasmes sanguinolent ici et là témoignaient de leur efficacité. Mais la petite dizaine de corps inertes (ou ce qu'il en restait) n'était qu'une infime goûte d'eau face à la marrée ennemie. D'ici quelques instants tout serait terminé...


¤ Ils sont vraiment fêlés ces paladins... ¤ pensa t-il croyant apercevoir au loin un sourire furtif se dessiner sur le visage de Vëla.

Guerroyer était sûrement le but ultime, l'accomplissement à atteindre pour un guerrier, un paladin, des mercenaires ou des soldats de tout poils. Cela, Corvo le comprenait parfaitement. Mais il n'en allait pas de même lorsqu'il essayait d'analyser ce qui pouvait pousser un être à se réjouir de l’imminence de sa propre extinction...

Car la scène qui se déroulait ici-bas allait inéluctablement aboutir à la fin de ses trois compagnons. Telle des guêpes cherchant à châtier un ours voleur de miel, les mercenaires ennemis allaient faire tomber les valeureux défenseurs sous le poids de la nuée. Nul besoin de frapper un grand coup pour tenter d'abattre une cible trop forte en une seule attaque, une multitude de piqûres suffirait pour les fatiguer et les faire succomber.

Le voleur se tourna alors vers Moira qui, comme lui, devait essayer d’évaluer la situation. Leur mission de reconnaissance prenait une autre tournure, une désagréable tournure...
Il aurait été bien aisé de simplement pouvoir constater la mort ou la disparition des trois membres de la compagnie pour ensuite venir rapporter la nouvelle à Polby. Les trois compagnons auraient périt pour la mission, loin du reste de la troupe. Découvrir leur cadavre n'aurait certes pas été facile, mais il n'y aurait pas eu de remords ni de regrets... C'était les risques du métier après tout...

Mais en cet instant, si les deux éclaireurs n'intervenait pas, ils assisteraient à la mise à mort de leurs camarades en simples spectateurs. Voir tomber ses compagnons à ses côté dans la mêlée était une chose. Les regarder se faire occire sans même bouger le petit doigt et d'un endroit bien à l’abri en était une autre... Le jeune Comryrien était tiraillé entre son code de conduite qui privilégiait la plus grande des prudences pour sa propre sécurité et ses valeurs morales qui lui dictaient d’intervenir, ne serait-ce que de manière anecdotique, pour sa conscience en quelque sorte.


- Ils seront mort avant qu'on arrive... lança-t-il dans un constat macabre.

Une idée commença à germer rapidement dans l'esprit du voleur... Il n'était pas question pour lui de foncer bêtement dans le tas mais, si la Damarienne souhaitait intervenir, au moins pouvaient-ils essayer de laisser une porte de sortie à ses compagnons, aussi petite qu'elle puisse être. Attendant la réaction de la grande guerrière, Corvo était prêt à improviser. Car c'est ce qu'il faisait de mieux... improviser.


- On peut faire diversion si il le faut ! Et si ils nous poursuivent, on aura rejoint nos chevaux avant qu'ils ai atteint notre position... Au pire on mets fin à ce massacre...


écrit par: Moira Jeudi 17 Avril 2014 à 20h23
Comme Moira l'avait supposé, le combat venait en réalité juste de s'engager. Cela n'allait pas durer : bien que les assaillants se gênaient pour le moment eux-même dans la manoeuvre, ce n'était qu'une question de secondes avant que les deux cavaliers ne soient jetés au bas de leur monture, et c'était bien parce qu'ils n'avaient pas pensé à emporter de lances ou de filets. Tant pis pour eux, ils allaient y perdre une poignée d'hommes pour cette négligence. Le choc et les cris laissèrent la guerrière de marbre, mais intérieurement elle eut de nouveau un petit pincement au coeur devant cette scène. Contrairement à ce que pouvait chanter les bardes, ce genre de combat n'avait rien de beau ou de glorieux : c'était un hallali, une mise à mort, la bête ruant en vain sous les assauts des chiens pour retarder l'inévitable. Quel gâchis.

Elle se tourna vers Corvo, l'air presque désolée.


-Vous ne mettrez fin à rien du tout. Ils sont près d'une centaine : ils enverrons une vingtaine d'hommes après nous, et ça ne fera aucune différence pour les autres.

Sa franchise était glaçante, mais le jeune homme avait réagi d'émotion, il fallait le ramener sur terre. Ils avaient pris un risque considérable en revenant ici, dans le vague espoir d'en apprendre plus sur leurs ennemis, pas pour gâcher le sacrifice de leurs alliés. Que faire d'ailleurs? Trouver un autre rocher, essayer de le pousser à deux en espérant ne pas écraser les mauvaises personnes? Peine perdue. De toute façon, diversion ou pas, Elion et Vëla n'allaient pas être du genre à en profiter pour fuir : ces têtes de mules étaient bien trop heureuses de mourir en martyr pour leurs dieux.


-Vous ne pouvez rien faire. Essayons plutôt de découvrir qui sont ces types, que tout ça ne soit pas vain. Ils ont bien dû laisser leurs bagages quelques part pour aller se battre...

Elle gardait un oeil sur le déroulement des évènements, mais la guerrière sentait que Corvo n'avait pas envie de s'infliger ce triste spectacle jusqu'au bout, peut-être que cette suggestion l'aiderait à recentrer son esprit.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 18 Avril 2014 à 09h23
Une fois de plus, Moira s'était adressée au roublard en toute franchise et avec sagesse, et une fois de plus elle avait raison. A quoi bon faire diversion si c'était pour laisser leurs compagnons à trois contre cinquante plutôt qu'à trois contre cent ? Beaucoup trop de risques pour un même résultat.
La Damarienne venait de lui rappeler son devoir pour ainsi dire. Aux combattants le combat et la mort, pour le reste c'était son domaine.


- Vous avez raison, on devrait fouiller la zone, lui répondit Corvo, une pointe d'amertume dans la voix.

D'un mouvement habile, le voleur rengaina son épée dans le fourreau qui était solidement attaché dans son dos. Il conserva cependant son arbalète de poing qu'il fit passer dans sa main droite.

Avant de se mettre en quête d'un indice quelconque, il s'attarda sur le combat qui continuait sous ses yeux et observa un instant les visages et les comportements des mercenaires ennemis, de celui qui semblait être leur chef, et la cible d'Elion par la même occasion. Il fallait se souvenir de leurs visages, de leurs voix, de tout ce qui pourrait permettre à Corvo de les identifier par la suite...

Sans en avoir encore pleinement conscience, le jeune homme venait d’apprendre une leçon riche d'enseignements. Il ne manquait pas de courage ni d'audace, mais dans certains cas, son métier le plaçait dans des situations ou sa morale l'enserrait comme un étau en dépit de son esprit libéral. Dans ce métier où le doute n'était pas permis, où chaque seconde d'hésitation pouvait-être fatale, cet état de fait allait à contre courant...

C'est pour contrer ces problèmes éthiques, pour satisfaire et préserver sa conscience que Corvo avait toujours souhaité travailler seul sur le terrain. Mais depuis sa rencontre avec la Compagnie des Marches, il était revenu sur ses certitudes. A la différence de ces paladins, il était capable, lui, de se remettre en question. Travailler en groupe présentait finalement des avantages... Celui de la découverte d'autres modes de pensées, mais plus important que tout, cela permettait prendre conscience de ses propres faiblesses. Des faiblesses renvoyées grâce au regard des autres. Cet inévitable jugement de l'autre envers soi. Car quoiqu'on en dise, même le plus sage des sages pouvait prétendre ne pas juger son prochain, c'était bien peine perdue. Car en fin de compte tout le monde juge tout le monde, avec plus ou moins de sévérité et de bienveillance certes, mais ainsi allait l’univers.

Ce jugement agissait comme le plus pure des miroirs. Et ici sur cette crête quelque part en Faérun, Moira était le miroir de Corvo Stern. Et ce dernier venait de comprendre l'une de ses plus grandes faiblesses : son trop plein d'empathie. Il allait devoir s'endurcir, prendre du recul, faire preuve de plus de détachement. Tel en était le prix si il voulait réellement s'affranchir de ce tiraillement incessant entre son propre code et sa bonté naturelle. Un travail sur soi qui allait être long et difficile mais qui une fois achevé s'avérerait payant pour l'avenir...


¤ Vëla, Belgos, Elion, toutes mes excuses... ¤


Discretion/Déplacement silencieux
Corvo observe les ennemis et le chef en particulier à la recherche d'un indice quelconque
Corvo fouille minutieusement la zone à la recherche du moindre indice

écrit par: Belgos Dalaèl Samedi 19 Avril 2014 à 07h23
Blessé, le souffle court, Belgos tomba à genoux. Il était vain et suicidaire de poursuivre la lutte face à un ennemi tellement plus nombreux qu'eux. Leur marge de manœuvre était inexistante d'autant que le forestier de la forêt des Ombres n'avaient que pour soutien certes de solides guerrier mais aussi des fanatiques qui n'entendraient certainement pas ployer le genou face à l'ennemi. Et Sherkan?

Le loup de Belgos était invisible et pour cause, dans un dernier sursaut le rôdeur lui avait ordonné de fuir; lui évitant sans doute une mise à mort inévitable. Son fidèle compagnon animal ne devait pourtant pas être loin, à regarder la fin de spectacle presque comique, comique oui, car les trois membres de la Compagnie s'étaient certes battus avec un courage certain mais au prix d'une folie certaine, ils en payaient le prix. Sherkan irait rejoindre Polby...

Il ne servait à rien de continuer, ils étaient trop trop nombreux. Les paladins iraient-ils jusqu'au bout? Leur sens de l'honneur leur imposait Et Belgos?

Face à des ennemis plus puissants et plus forts, il était un temps où il fallait savoir s'abaisser et feindre la reddition pour mieux rebondir. ce n’est pas une fois mort que cela était faisable, c'était là tout de suite et maintenant, tant qu'il pouvait prendre une décision .

Au prix d''un immense effort, Belgos Dalaèl, sous-officier des marches et membres de la phalange de l'Aigle se releva, la douleur était palpable, il leva son bras d'arme dans lequel il tenait son arc long puis ouvrit la main pour faire tomber son arme de jet à ses pied. Il se tenait debout, les mâchoires serrées, le regard rivé sur l'ennemi. Son geste n'avait aucune équivoque possible. Il offrait sa reddition.

Pour Elion et Vëla, il ne pouvait les obliger à l'imiter. En leur imposant une conduite immorale à leurs yeux il perdrait définitivement leur confiance et leur respect.Il ravala la colère et l'émotion qui lui montait aux yeux.



écrit par: Annael Dimanche 20 Avril 2014 à 10h07
Avec Micheletto sur son canasson, et Polby concentré sur la conduite, le demi-elfe n'avait pas grand chose d'autre à faire que ronger son frein. Plutôt que de s'appesantir sur d'insidieuses réflexions non-constructives telles que "nous aurions dû combattre avec eux" ou "si j'avais refusé la mission ils seraient peut-être encore vivant à l'heure actuelle", il préférait se concentrer sur le futur proche.

Il y avait de fortes chances pour que la horde ne les ai pas poursuivit. Si ça avait été le cas, Corvo et Moira les auraient aperçus et seraient déjà de retour pour les prévenir. Il y avait bien sûr la possibilité qu'ils les aient bien croisé mais n'aient pas eu l'occasion de pouvoir revenir, mais Annael préférait avoir foi en leurs compétences.

Cela voulait-il dire que l'objectif de leurs assaillants n'était pas dans ce chariot ? Etait-ce en fait une simple bande de pillard ? Une armée en déroute qui se serait reconvertit dans le brigandage ? C'était un peu gros.

L'autre possibilité étant qu'ils préféraient les affaiblir en les faisant tomber les uns après les autres. Auquel cas ça signifiait qu'ils ne doutaient pas de pouvoir leur remettre le grappin dessus par la suite, sinon ils n'auraient pas renoncé à la poursuite si aisément.

Le chariot venait d'arriver à la fontaine et l'émissaire imita le hin en sautant à son tour de la carriole, trop heureux de faire quelques pas pour briser son inaction. A sa question il répondit :


-Je ne sais, messire. Ils avaient à retourner sur leur pas, probablement prendre quelques détours pour éviter les dangers, et progresser prudemment. Je ne serais pas surpris qu'il leur faille plus d'une demi-heure avant d'arriver ici.

La guerrière avait parlé d'un délai d'une heure, ça semblait réaliste. Mais ils ne pouvaient rien faire d'autre que spéculer à ce sujet. Il enchaîna sur un quelque chose de plus concret :

-Pensez-vous que nous puissions trouver de l'aide dans les parages ? J'ai bien peur que les troupes que nous avons croisé tantôt ne s'évapore pas de sitôt. Aussi si nous voulons réellement parvenir à bon port, nous aurions bien besoin d'un coup de main pour sécuriser la région... Ou bien nous faire encore plus discret et croiser les doigts pour passer à travers les mailles...

La deuxième option ne l'enchantait pas énormément. Il y avait le risque que leurs agresseurs s'en prennent à tous les voyageurs sur leur chemin pour tenter de les retrouver.

¤Enfin, dans tous les cas nous allons devoir faire profil bas si nous voulons éviter d'impliquer les habitants du coin.¤

écrit par: Théodus Dimanche 20 Avril 2014 à 20h49
Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h31









PARCHEMIN
Elion attaque le chef des mercenaires :
Jet au corps à corps d’Elion au Cimeterre : 9(dé) + 8 + 1(bénédiction) +1 (position sur élevée) = 19 vs Chef mercenaire 18(CA) => Réussite
PV chef mercenaire : 14 - 3 (dé) - 2(dé) -7 - 3 (châtiment du mal) = - 1
Le chef mercenaire est mourant




Vëla attaque le mercenaires 9 :
Jet au corps à corps de Vëla à l’épée à deux mains : 16(dé) + 7 + 1(position élevée) +1(don arme à deux mains) = 25 vs Mercenaire 9 14(CA) => Réussite
PV mercenaire 1 : 11 - 1 (dé) - 4(dé) - 3 - 1 (demi-rage) = 2

Abby attaque le mercenaire 9:
Jet au corps à corps d’Abby aux sabots: 4(dé) + 4= 8 vs Mercenaire 9 14(CA) => Echec

Abby attaque le mercenaire 9:
Jet au corps à corps d’Abby par morsure: 19(dé) - 1= 18 vs Mercenaire 9 14(CA) => Réussite
PV mercenaire 9 : 2 - 2 (dé) - 1= -1




Mercenaire 50 attaque Elion :
Jet à distance du mercenaire 50 à l’arc court et la flèche : 17(dé) + 4– 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 22 vs Elion 20(CA) => Réussite
PV Elion : 21 - 1 (dé) - 3 = 17

Mercenaire 53 attaque Elion :
Jet à distance du mercenaire 53 à l’arc court et la flèche : 18(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 23 vs Elion 20(CA) => Réussite
PV Elion : 17 - 5 (dé) - 3 = 9

Mercenaire 54 attaque Elion :
Jet à distance du mercenaire 54 à l’arc court et la flèche : 16(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 21 vs Elion 20(CA) => Réussite
PV Elion : 9 - 2 (dé) - 3 = 4

Mercenaire 59 attaque Elion :
Jet à distance du mercenaire 59 à l’arc court et la flèche : 16(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 21 vs Elion 20(CA) => Réussite
PV Elion : 4 - 3 (dé) - 3 = - 2
Elion est mourrant.




Mercenaire 63 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 63 à l’arc court et la flèche : 18(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 23 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 25 - 2 (dé) - 3 = 20

Mercenaire 64 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 64 à l’arc court et la flèche : 19(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 24 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 20 - 1 (dé) - 3 = 16

Mercenaire 69 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 69 à l’arc court et la flèche : 13(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant)= 18 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 16 - 6 (dé) - 3 = 7

Mercenaire 72 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 72 à l’arc court et la flèche : 15(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant) = 20 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 7 - 1 (dé) - 3 = 3

Mercenaire 46 attaque Vëla :
Jet à distance du mercenaire 46 à l’arc court et la flèche : 13(dé) + 4 – 4(malus de tir dans le tas) + 4(tir de précision) + 1(tir à bout portant)= 18 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 3 - 3 (dé) - 3 = -3
Vëla est mourrante.






FIN DU COMBAT


Mercenaire fait soins légers sur Elion :
PV Elion : -2 + 3 (dé) + 2 = + 3
Elion reprend conscience

Mercenaire fait soins légers sur Vëla :
PV Vëla : -3 + 5 (dé) + 2 = + 4
Vëla reprend conscience

Mercenaire fait soins légers sur Chef mercenaire :
PV Chef mercenaire : - 1 + 2 (dé) + 2 = + 3
Le chef mercenaire reprend conscience






Test de connaissance de Corvo sur les mercenaires DD20 : 6(dé) + 2(compétence) = 8 Echec

Test de fouille de Corvo DD15 : 12(dé) + 6(compétence) = 18 Réussite
Corvo trouve des restes de repas.






Narration Belgos, Elion et Vëla :

Elion eut la satisfaction de voir s’écrouler le chef des mercenaires sous un assaut à l’épée. Mais les mercenaires ne semblèrent pas modifier leur attitude tandis que deux des leurs tiraient rapidement le corps de leur chef à l’écart.

Vëla eut également une courte satisfaction quand elle blessa un mercenaire avec son épée, et sa monture le tua d’un coup de dents meurtrier.

Mais les mercenaires les entouraient maintenant de près, ne leur laissant aucune chance. Belgos le comprit et, malgré tout son être qui le poussait à ne pas le faire, il déposa les armes. Aussitôt, les mercenaires se saisirent de lui pour l’immobiliser.

Par contre Elion et Vëla, qui poursuivaient le combat avec acharnement, en subir les conséquences. Les mercenaires les entourant, ne tentèrent plus de les attaquer. Mais les archers qui cette fois se trouvaient tout près, purent ajuster leur flèche et plusieurs firent mouche. Les deux soldats de la Compagnie s’écroulèrent en quelques secondes de leurs montures.

Les mercenaires laissèrent un espace autour des corps au-dessus desquels l'un d'eux vint rapidement se pencher. Bientôt, sous les yeux de Belgos qui avait été amené auprès d’eux et qui avait été forcé de s’agenouiller, les mains solidement maintenues dans le dos, Elion et Vëla bougèrent et ouvrirent des yeux. A la vue des mercenaires les entourant, ils comprirent qu’ils étaient prisonniers.

Non loin d’eux, le chef mercenaire se redressa lui aussi, ayant bénéficié également de soins experts. Soutenu par deux de ses hommes, il vint examiner de près ses prisonniers.

Soudain, ses hommes s’écartèrent devant cinq hommes portant des capes dont les capuches dissimulaient leurs visages. Le premier vint jusqu’au chef des mercenaires et lui tendit une bourse rebondie
.

- Vous n’avez pas eu tout le groupe, mais je paie le prix prévu, dit l’homme conscient d’être entouré d’une centaine d’hommes lourdement armés. Liez leurs les chevilles et les poignets dans le dos et amenez les à notre chariot.



Narration Corvo et Moira :

Toujours sur la crête, Corvo qui cherchait sans succès des indices permettant d’identifier les mercenaires, et Moira, n’avaient rien manqué du combat, ainsi que du retour à la vie d’Elion et Vëla.

Ils assistèrent également à l’arrivée des cinq hommes et comprirent qu’on leur remettait les prisonniers quand on força ceux-ci à se lever, puis une fois entravés, à avancer tant bien que mal dans la direction prise par Polby dans sa fuite
.




Narration Annael et Micheletto :

Polby secoua la tête.

- Non Annael, nous ne pouvons attendre de l’aide personne. Sauf de Micheletto ici présent. Mon ami, vous êtes le seul rempart dont nous disposons pour l’instant en attendant le retour de Moira et Corvo. J’espère qu’ils reviendront vite.

Inquiet, il tourna à nouveau son regard aussi loin qu’il pouvait suivre le chemin.

écrit par: Vëla Lundi 21 Avril 2014 à 13h00
Contrairement à ses préceptes la jeune fille de la Rashéménie ne vit pas en image sa vie passé, ni même de souvenirs lointains et encore moins un petit mots de Torm, seul comme présence et support, le chant divin qui entremêlé avec la pluie fine qui tombait sur son armure et sur sa lame furent les dernières sensations qu'elle eut pour ce monde dense dans lequel elle avait oeuvré de façon totalement désintéressé. Comme seul récompense, la mort, la délivrance de ce combat perpétuel avec ce monde noir pour la percé de la lumière au nom d'un Dieu de justice et d'ordre.

Une pensé pieuse vint du coeur et ce fut pour Abby qui l'avait supporté tout au long de leurs périples et qui présentement démontrait encore une fois une volonté inégalé de combattre auprès de sa cavalière et ce, jusqu'à la mort. Il n'était plus très jeune et son corps était tatoué de vilaine balafres d'un coté et de l'autre mais tel un marbre il tenait toujours debout et servait la cause.

La Paladin en déclin senti les pincement des flèches qui l'une après les autres percèrent son armure et ses chairs, sa vision se fit flou, la lumière s'estompait et tout comme Elion qu'elle entrevoyait plus loin, elle penchait vers le sol. Le choc du terrain détrempé se fit doux puis un tunnel de mercenaires vint l'entourer qui en celui-ci seul espoir possible était de garder les yeux ouverts sur le centre de ce tunnel où la pluie perçait, libre, cette ouverture pour venir lui caresser une dernière fois, sa peaux basané et chaude. Ses yeux s'emplirent de cette pluie salvatrice jusqu'au moment ou la noirceur vint prendre l'emprise sur elle.

Son esprit était encore présent et elle ne lésinait pas pour appliquer les dernières recommandation que lui avait apprise les moines de l'Ordre du Corbeau, tranquillement elle passait ses étapes importantes pour pouvoir arrivé dans le royaume qui l'attendait, suite à avoir endossé le lourd manteau de velours bleu royal et avoir chaussé les scandales d'argent une lumière apparut devant elle, croyant que les portes d'émeraudes s'ouvraient enfin elle se laissait guidé par le chant qui bientôt se transformait en un chaos de pluie et de cris de toute sorte. Sa vision se transformait en cauchemar et la froideur du lieu lui donnait un sursaut horrible.

Sa vision revint et elle était loin, trop loin de l'endroit où elle croyait être. Elle était simplement et atrocement au coté d'Élion; ils étaient prisonnier. La preux chevalier aurait préféré la mort à cette insulte venimeuse de leurs nouveaux compagnons de route car ce n'était pas les hommes qu'ils avaient combattu qui les gardaient mais bien une poignée de pleutres et lâches encapuchonné qui comme toujours, avait l'or qui leurs donnaient le pouvoir.





écrit par: Corvo Stern Mercredi 23 Avril 2014 à 15h43
Passant au peigne fin le sommet de la crête et hormis les restes épars d'un repas comme témoignage de l'attente préméditée de l'ennemi, Corvo ne dénicha rien qui puisse aider les rescapés de la compagnie dans leur tentative de récolte d'information.

Lors de sa fouille peu fructueuse, le roublard ne perdit pas pour autant de vue le combat qui se terminait sous ses yeux. Là aussi, malgré une observation attentive, il ne discerna rien qui ne permettait d'en apprendre un peu plus sur l’origine des mercenaires ennemis.

Contemplant la fin de l'escarmouche, Corvo ne pu que constater la fin de ses compagnons... Belgos d'abord, sans aucun doute le membre du trio de combattants ayant le plus de sens commun, laissa choir son arc en signe de reddition. Au même instant, confirmant un scénario dont le dénouement inévitable était apparu bien plus tôt aux spectateurs de cette scène dramatique, Velä et Elion tombèrent sous les flèches ennemies...

Étonnement, la mise à mort de ses deux camarades parut soulager le petit humain. Enfin le douloureux spectacle de ce massacre organisé était terminé. Corvo, empathique, essaya un bref instant de se mettre à la place des deux paladins. Peut-être étaient ils plus heureux de se retrouver désormais auprès de leur Dieu respectif ? Peut-être était-ce là l'aboutissement d'une vie de service divin en fin de compte ? Leur inébranlable rigueur paraissait toujours les faire souffrir. Ils donnaient l'impression au roublard de sans cesse endurer le martyr au contact des autres hommes et femmes qui ne partageaient pas leur droiture et leur dogme... Quelle vie.


¤ Oui, espérons qu'ils soit en paix maintenant...¤

Les yeux émeraude de Corvo ne se détournèrent qu'un instant des corps sans vie des paladins qu'aussitôt, ces derniers furent ramené à la vie a grand renfort de sorts ou de quelque potion. Attentif, Corvo n'en perdit pas un miette.

La scène qui se déroulait sous les yeux du Cormyrien et de la Damarienne prenait alors tout son sens. Il ne s'agissait pas d'une simple attaque de bandits mais bien d'une embuscade, d'une attaque commandité. Comment pouvait-il en être autrement ? A quoi bon réanimer ses victimes après avoir durement bataillé pour les occire, surtout quand elles vous avaient infligé de nombreuses pertes ? Corvo n'y connaissait pas grand chose en magie, qu'elle soit divine ou profane. Mais une chose était sure, il fallait avoir de sacrés moyens et une motivation certaine pour s'offrir le luxe d'agir comme ces mercenaires le faisaient...

A peine les paladins revenu d'entre les mort, tous deux ainsi que Belgos, furent entravés puis rapidement remis à ceux qui devaient être les commanditaires de cette attaque.


- Des membres du Culte d'après vous ? Suivons les, ça nous permettra de mettre un peu de distance entre ces cinq là et le reste de la troupe.

Il exposa son point de vue à la grande guerrière. Pour lui, c'était l'occasion unique de frapper pour essayer de libérer leur camarades. Il fallait agir vite avant que les prisonniers et leur gardes n'aient rejoint un campement ou une hypothétique planque au sein de laquelle ces derniers seraient plus nombreux. La balance venait présentement de se rééquilibrer en divisant le nombre d'ennemis par quinze, l'occasion devait-être saisie maintenant.

- Je pourrai peut-être les prendre en filature pendant que vous allez chercher les autres au village ? On se serait pas trop de cinq s'il fallait les affronter d'autant que les suivre pourrait prendre longtemps. Et pas sur que Polby nous attende. Le loup de Belgos pourrait toujours vous ramenez à moi... Si ce n'est à lui directement. Qu'en dite vous ?

Afin d'appuyer son idée, Corvo détacha le foulard qui ceignait son coup et le tendit à Moira. Le morceau d’étoffe bleu imbibé de sueur malgré la fraîcheur et l'humidité de cette journée pluvieuse pouvait certainement aider Sherkan à le retrouver. Patient, le voleur attendit la réaction de sa compagne avant de prendre toute décision définitive.


Corvo essaye de trouver un signe/indice visuel pouvant révéler des informations sur les cinq hommes qui escortent les prisonniers

écrit par: Moira Vendredi 25 Avril 2014 à 09h58
Moira s'apprêtait à repartir, le spectacle étant terminé. Belgos s'était rendu, ce qui était un peu contradictoire avec ses déclarations précédente, et les autres n'avaient effectivement pas tenu longtemps ; après tout, un cavalier pris dans l'étau de la mêlé devient très rapidement vulnérable. Mais il avait encore des surprises à venir : alors que la poussière retombait, les agresseurs s'agitèrent pour réanimer les membres de la Compagnie des Marches. Cela ne faisait plus de doutes : ils voulaient absolument les capturer vivants! Avec un intérêt renouvelé, la grande guerrière observa la scène qui se jouait. Cinq individus se frayèrent un chemin, vêtus de ces sempiternelles grandes capes à capuches qui épelaient 'maléfiques' en lettres capitales à des lieues à la rondes. Ils étaient clairement les commanditaires de cette aimable plaisanterie, mais cela ne disait toujours pas s'ils avaient affaire au Culte du Dragon, au Zentharim, ou encore quelqu'un d'autre.

Corvo interrompit le fil de ses pensées. Devait-elle lui dire qu'il ne devait pas automatiquement assumer que la suite de la mission comprendrait un plan de sauvetage? Le cormyrien voulait bien faire, mais risquait de mettre la charrue avant les boeufs. Il était de toute façon inutile qu'il prenne autant de risques : Sherkan saurait retrouver son maître avec qui il avait une liaison plus profonde, et une cohorte d'une centaine d'hommes se déplacerait lentement et laisserait beaucoup de traces à suivre.


-Dol atan orou ikot.

Elle montra du doigt le groupe avec les prisonniers qui allait en sens inverse. Finalement, il n'y aurait peut-être pas besoin de suivre qui que ce soit, mais plutôt de précéder. Mais surtout, à pied, ils n'iraient pas loin, ce qui voulait dire que ces encapuchonnés avaient sûrement un moyen de transport à proximité.

-Inutile de se presser pour se jeter dans la gueule du loup. Regardez plutôt, je crois que ce n'est pas encore fini...

écrit par: Théodus Vendredi 25 Avril 2014 à 21h15
Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h35







PARCHEMIN
Test de connaissance de Corvo sur les hommes cagoulés DD20 : 14(dé) + 2(compétence) = 16 Echec






Narration Belgos, Elion, Vëla :

Soutenus par des mercenaires, les trois prisonniers montèrent de quelques mètres sur la pente afin de passer au-dessus du rocher. Derrière celui-ci, ils retrouvèrent sur la route les cinq hommes capuchonnés qui les avaient précédés.

De la forêt parvinrent soudainement les cahotements d'un chariot bâché qui arriva bientôt sur la route, sortant d'une piste ancienne à peine visible dans le sous-bois épais. Deux chevaux puissants étaient dirigés par un autre homme capuchonné
.

- Faites-les monter.

Soulevés, poussés, les prisonniers se retrouvèrent dans le chariot où deux des hommes capuchonnés les attachèrent, au moyen du bout des cordes leurs entourant les poignets, à des anneaux fixés dans le bois.

Avant que la ridelle ne soit fermée, deux autres hommes montèrent dans le chariot. Tirant chacun une épée, ils demeurèrent le regard fixé sur leurs prisonniers
.



Narration Corvo et Moira :

Du haut de la crête, les deux mercenaires ne perdirent rien de la scène. Ils assistèrent également au départ du chariot qui s'éloigna rapidement.

Ils virent également que les mercenaires commençaient à s'occuper des cadavres de leurs compagnons qui n'avaient pu être sauvés tandis que d'autres commençaient à réunir de gros pieux avec l'intention visible de dégager la route des deux gros rochers
.




Narration Annael et Micheletto :

Polby accompagné d'Annael et Micheletto pouvaient difficilement quitter la route des yeux, attendant avec impatience le retour de Corvo et Moira. Mais c'est quelqu'un d'autre qui arriva soudainement dans le village, non sans effrayer quelques villageois.

Sherkan ignora hommes, femmes et enfants pour rejoindre le hin au pied duquel, fourbu, il s'allongea non sans le fixer de son regard intense. Polby, étreint par une grande émotion, avança une main prudente et le caressa
.

écrit par: Moira Lundi 28 Avril 2014 à 09h48
Et en effet, un chariot jaillit d'une piste soigneusement dissimulée pour emmener les prisonniers, chose qu'ils auraient pu rater en descendant trop vite de leur promontoire. Moira se souvint que le Culte du Dragon possédait ses bases aux abords d'Iriaebor, et plus particulièrement un village qu'ils avaient investi, et dont elle avait noté l'emplacement sur la carte. Si c'était bien leur destination, il leur faudrait presque une semaine pour retourner là-bas.

La grande guerrière se redressa. Cette fois, il était temps de partir.


-Si c'est bien le Culte du Dragon, j'ai une petite idée d'où ils vont.

Et dans l'hypothèse où ce n'était pas le culte, ils allaient quand même avoir besoin de toute l'aide disponible pour intercepter ce chariot. Le rattraper maintenant était tentant, mais ils ne savaient rien des capacités de leurs adversaires : mieux valait bien préparer leur approche. Elle fit signe à Corvo de la suivre :


-Venez, il est temps d'aller retrouver les autres.

La décision d'aller ou non à rescousse de Belgos et les autres revenait malgré tout à Polby. Le halfelin allait peut-être enfin se décider à agir comme un chef, même si Moira doutait encore une fois qu'il se montre à la hauteur. Privilégier la mission originale serait froid mais pragmatique, car le contraire risquait de tout faire échouer définitivement. Ce genre de choix difficile, tout leader était un jour amené à le faire : il n'y a pas de mauvaises décisions, mais il n'y en a pas de bonnes non plus...

écrit par: Belgos Dalaèl Mercredi 30 Avril 2014 à 06h25
Dans le désarroi du moment, Belgos serra les dents et ne pipa mot. le sentiment d’injustice qu'il ressentait était bien plus puissant qu'il ne le laissait paraître et ses deux compagnons d'infortune devaient à peu près ressentir les mêmes choses que lui.

A y songer, un tel déploiement de force pour une si petite compagnie était d'un risible que le forestier ne parvenait pas à saisir toutes le subtilités de cette affaire et de leurs commanditaires. Il ferma les yeux. Rien ne servait à ressasser ce qui aurait put ou dût être fait, il fallait être pragmatique face au sort qui était actuellement le leur et attendre une réelle opportunité pour pouvoir agir. L'Aiglon ne misait que sur eux pour sortir de ce guêpier car il n'y avait aucune raison que Polby mette en danger sa mission pour venir à leur aide, leurs noms seraient alors inscrits dans les pertes et profits de la Compagnie.

Oui attendre le bon moment pour se sortir de là et si les dieux le leur permettaient fausser compagnie à leur ravisseurs.

En repensant à l'attaque dont ils venaient de faire l'objet, Belgos parvint tout de même à sourire, intérieurement cela allait de soit, les bonhommes étaient arrivés en force et en puissance pour leur tomber dessus, ils 'avaient pas démérité face aux nombres mais en tout une chose est certaine, lui et les deux paladins devaient être sacrément dangereux pour un tel comité d’accueil.

Toujours les yeux fermés, les pensées du rôdeur s'envolèrent vers la Forêt des ombres?.

écrit par: Vëla Mercredi 30 Avril 2014 à 13h10
L'instant était dure, cruel et véritable. Jamais depuis son départ de la Rashéménie elle avait été fait prisonnière, elle avait été statufié pendant plusieurs semaine mais prisonnière jamais. Si son inconfort moral venait de son orgueils elle n'aurait qu'à se faire des mantras mais il ne venait pas de là, il venait du fait qu'ils les aient soignés, pour elle être soigné par un malin n'avait aucun sens et venait lui imprimer un dégout profond.

Ce qui la troublait le plus était de laisser Abby derrière, alors sans attendre elle sifflait l'ordre de venir à elle pour qu'il puisse les suivre.

*Désolé pour toi Abby mais j'ai laissé tomber ta nourriture et les vivres... Par chance ils nous ont laissé notre matériels sur nous.*

Pensait-elle.

Avalant de travers la situation elle se permit, ayant amplement le temps, de se repasser la scène qui venait de se jouer. Du coup elle se mit à rire d'un rire franc. Ses compagnons devait sans doute se demander si la jeune fille avait une bulle qui lui passait au cerveau mais pour elle, ils avaient combattus honorablement et ce, même devant ce nombre ridicule d'adversaires. Elle se permit même d'adresser la parole à Belgos et Elion sur une tinte presque joyeuse...


-Belgos, je tiens à m'excusé de ne pas m'être retenu au combat mais je suis certaine que vous comprenez ma situation et celle d'Elion et sachez que je vous tiens en estime.-

Elle poursuivit auprès d'Elion...


- snorcniav suon noil etropmi tue elbmesne te tnaviv ssial riova suon ed tse sruerre srue siamaj euq nimretd sulp te ucniavnoc sulp etrof sulp erviver snes em e niav ne t sap aruan sabici egassap nom te ucniav riovad tnemitnes el iaj noil etius al etropmi ue utrev ertuad ritb ed tnattemrep em sesab sem reifidilos unevrap isnia te iof am crofner zeva suov uat enu emmoc tneianiart ej euq sesselbiaf sertuad trevuocd tiaf zevam suo tnemellenret etnassiannocer iares ne suov ej te rehc srt xuey sel trevuo zevam suov tabmoc el tnava tiasid ej emmoc ngapmocca riova suov ed reif sius ej noil-

Prenant du recul elle trouvait le fait cocasse car elle avait offert sa vie pour sauver la mission et tout ceci n'avait rien servi jusqu'à présent car ils étaient encore en vie. Ce qui la fit cesser de rire était sa trop grande imagination de ce qui pouvait bien les attendre une fois arrivé où ils voudraient bien les apporter.

* Le temps qu'ils passent avec nous ils ne sont pas à chercher Polby et le colis... Quoique rien me dit qu'ils n'ont pas déployé 100 autres mercenaires au travers la contrée pour les retrouver. En tout cas ils ont les moyens c'est maudit encapuchonné. Tout ce que j'espère, c'est que Polby à eut l'intelligence de fuir le plus loin possible et sans arrêter. *

Se disait-elle comblant son inaction.

Pourquoi pas ne pas se rendre utile en cette désagréable situation. Alors elle décidait de tenter de se libérer les mains de façon discrète. De toute façon elle avait les mains dans le dos et ceux qui les surveillaient étaient en face d'eux donc tout loisir d'essayer et c'est ce qu'elle fit pendant qu'elle se creusait la cervelle pour tenter de faire des liens avec se qu'elle avait vue entendu, subit et ce qu'elle voyait présentement. Les questions pleuvaient dans son esprit tissant une toile diaphane. Qui étaient-ils et pourquoi? Étaient-ils du Culte du Dragon? A cette dernière question elle souhaitait que oui, car ils les apporteraient peut être dans leurs antre et même si personne d'autres qu'eux même le saurait au moins elle ne mourait pas sans savoir. Elle étudiait attentivement chaque plis et replis de leur habits, les couleurs, la fabrication et les mains; avaient-elles des anneaux et si oui avaient-elles des inscriptions particulières?



Évasion. Profession (investigation) Tente de savoir qui sont-ils ect.[/COLOR]

écrit par: Corvo Stern Mercredi 30 Avril 2014 à 16h15
Visiblement Moira trouvait la proposition de Corvo trop peu prudente et prématurée. Elle ne souhaitait visiblement pas pousser plus en avant la reconnaissance.

¤ Mais, nous sommes déjà dans la gueule du loup.¤ pensa le Chondathien en guise de réponse silencieuse à la mise en garde de la Damarienne.

D'un air contrit, il renoua son foulard bleu autour de son coup tout en jetant un dernier regard en contrebas. Ses trois compagnons venaient d'être chargé dans un chariot qui, rapidement s’enfonçait dans l'épaisse forêt. Une fois de plus, les conseils de tempérance de sa compagne se révélèrent donc des plus utiles.


¤ Encore un point pour vous Moira. Effectivement ce n'était pas fini...¤

Alors qu'il n'avait plus aucun espoir de rattraper le chariot pour le prendre en filature, Corvo voyait également ses chances de découvrir d'autres indices fondre comme neige au soleil. La troupe ennemie ne commit pas l'erreur de quitter le champ de bataille et commençait déjà à nettoyer la place. Bientôt certains des hommes allaient se disperser aux alentours pour monter la garde et laisser le temps aux autres d'achever leur travail de déblaiement du chemin, panser les blessés et d'enterrer les morts.

Corvo et la jeune femme n'avaient plus rien à faire en ces lieux, et l'invitation à déguerpir de la guerrière tomba à point nommé. Les deux mercenaires avaient accompli leur reconnaissance dans la limite du raisonnable et n'avaient rien à se reprocher.
Faute d'avoir pu identifier les attaquants, ils allaient pourtant pouvoir rapporter la nouvelle de la survie de Belgos, Elion et Vëla au reste de la compagnie. Le voleur se garderait de tout jugement de valeur concernant la nature de cette nouvelle. Libre à chacun d'interpréter si elle était bonne... ou moins.


¤ Pas sûr que Polby et Micheletto aient ressenti le sacrifice d'Elion de la même manière. Pas sûr non plus qu'ils accueillerons sa "résurrection" avec le même enthousiasme...¤

L'esprit lourd de tout un tas de conjecture sur les événements de la journée, Corvo se dirigeait avec Moira vers le lieu de pâturage de leurs montures. Lorsqu'il se remémora la phrase de la guerrière juste avant leur départ de la crête...

¤ Ainsi donc Moira Sombrelune a une "petite idée" de l'endroit où le Culte peut emmener les captifs.¤ Le roublard se surprit à sourire à cette pensée.

En dépit de sa taille, la Damarienne aurait fait un excellent roublard. Elle savait y faire pour distiller les informations en sa possession. Pour preuve, cela faisait plus de quinze jours que la compagnie se suspectait d'être la cible du Culte du Dragon. Depuis la découverte de ce grimoire en fait, et depuis lors jamais elle n'avait mentionnée ses connaissances proches ou lointaine de l'organisation maléfique.

Les environs n'étaient pas propices aux conversations et Corvo ne questionna pas la jeune femme. Il serait grand temps de débattre avec Polby, Micheletto et Annael, si d'aventure ceux-ci les avaient attendu comme promis...


écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 03 Mai 2014 à 18h15
La vision du chef de cette troupe ténébreuse ployant sous les coups du paladin avait été une belle satisfaction, il allait mourir c’était une certitude. Mais il n’irait pas seul rejoindre les limbes Landes Grises qui menait au château de Kelemvor. Les flèches pleuvant de toutes parts, la mort fut rapide. Les décharges d’adrénaline successives avaient même préservées l’aasimar de la douleur l’accompagnant.

Ses derniers mots furent pour Heaum en réaffirmant sa foi sans faille envers sa divinité. La suite fut un tourbillon mêlant les sons, la lumière où le paladin perdit pied. Lorsqu’il se releva, il était seul, étrangement seul. Il s’était attendu à retrouver Vëla, Belgos et même ceux qu’ils avaient fait tomber avant de mourir. Mais non, seul dans ce paysage désertique où rien ne permettait de pouvoir s’orienter. Pour autant, et étrangement il savait où il devait aller. Dans son esprit, c’était comme un tunnel au bout duquel se trouvait une lueur blafarde.


- Dans les plaines de la mort, je marche sans peur. Heaum me voici, mon dieu.

Sans plus d’hésitation, le paladin commença à marcher. Combien de temps cela dura ? Combien de lieues avait-il parcouru ? Était-il encore loin de son but ? Car pour l’heure, il ne voyait pas l’ombre d’une flèche de château de cristal de Kelemvor. En fait, c’était exactement comme s’il n’avait pas bougé, car rien ne lui permettait de prendre le moindre point de repère. Mais il persévérait faisant toujours face au tunnel et avançant sans qu’il ne ressente de soif, de fatigue, de douleur ou de sensation de faim. Puis, ce fut une vague d’une puissance infernale qui le tira clairement en arrière. Une force qui l’amenait dans une lumière criarde et froide. Une vive lumière qui l’enveloppait pour le dissoudre complètement et… le recracher dans un monde qu’il connaissait bien. Il se retrouva ébloui. Il y avait du monde autour de lui qui s’affairait, le temps que sa vision ne revienne à la normale, il avait été ligoté fermement et remis sur ses pieds.

Tout lui revint en l’espace d’un instant, la mission, le combat, la mort et… ses compagnons. Tournant la tête de gauche et de droite, il vit avec soulagement Vëla et Belgos qui avaient subi le même traitement que lui. Dès lors, il ressenti vive une gène, plus que cela un mal être qui n’avait rien à voir avec l’inconfort de sa position de prisonnier. Un dégoût qui lui fit monter la bile aux lèvres et l’aasimar ne pu retenir le dépôt d’une gerbe au pied de celui qu’il avait occis précédemment. La tête lui tournait et se fut plus comme un automate qu’il regagna le chariot dans lequel ont les plaça.

Dans un état semi-comateux, Elion d’Alusaire revint totalement à lui lorsqu’il entendit la voix de Vëla qui lui adressait la parole en céleste. Il l’écouta en buvant ces intonations qui sonnaient comme un baume apaisant. Et par là même, le guerrier divin retrouva toute sa combativité. Que répondre à cette déclaration ?


suon rus elliev muae euq te essinb suov mro eu iom rus tnemelapicnirp noitnetta ruel reritta’d reyasse siav e ertua enu’d uo noaf enu’d ercniav tuaf suon li al nosiar zeva suov iuo sia nei el ruop rervu’d nimret erocne sap snova’n suon euq erid tuev alec te ettul ettec erviusruop ruop xueruelav te engid tnemmasiffus guj tno suon sli’uq erttue xueid son ed tnolov al rap tse’c no l erocne semmos suon euq seuqiflam snios sruel rap sproc son ed noitanaforp al alec snoived suon euq sap siorc en e neir tse ne’n li siam edair al rus relliev ruop muae ed esseretrof al snad erdner em iasnep e ertov al siorc riova’d tnattemrep em ne tiaf a’m muae euq tnesrp dnarg nu tse’c te suon ruop tnecart xueid son euq etuor al ervius euq snosiaf en suon sia ecifnb ruel rehc reyap tuaf li tnod secrof sed tnos seniatrec sesselbiaf son suot snova suo stom sec riovecer ed ruennoh dnarg tse’c te xuerueh sius ne’j euq zehcas edia euqnocleuq enu’d ert suov ertua nu uo tnemom nu up ia’j is al ema

Le regard de mort qui avait regagné toute sa vitalité plongea sur leurs gardiens. Même attaché, Elion était de ceux qui lutteraient tant qu’il serait conscient. Il se redressa pour s’assurer que Athear le suivait, puis il tenta de donner un grand coup de pied au gardien le plus proche de lui, tendit que Velà tentait de se libérer. Le Chevalier de Yeux Vigilants savait qu’il ne ferait pas beaucoup de mal, mais rester sans rien faire en leur facilitant la tâche n’était digne d’un chevalier.

hrp.gif Elion d'Alusaire attaque avec les pieds attachés.

écrit par: Théodus Mercredi 07 Mai 2014 à 21h02
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h35





PARCHEMIN
Test d’évasion de Vëla DD19 : 8(dé) +2 (Compétence) =10 => Echec



Elion attaque l’homme 1 :
Jet d’attaque au corps à corps d’Elion avec les pieds : 13 (dé) + 8 = 21 vs Homme 1 17 (CA) => Réussite
Dégâts : 2 (dé) + 4 = 6
PV adepte 6 : 15- 6 = 9color]

[color=Blue]Homme 1 attaque Elion :

Jet d’attaque au corps à corps de l’homme 1 à l’épée longue : 9 (dé) + 4 = 13 vs Elion 20 (CA) => Echec
]




Narration Belgos, Elion et Vëla:

Le chariot cahotait sur la route, secouant ses occupants. L’état de la route était en partie responsable, mais également la vitesse rapide imprimée par le couple de chevaux. La bâche arrière empêcha les prisonniers de voir à l’extérieur, et donc de pouvoir essayer de déterminer où ils se rendaient.

Malgré la situation désespérée Vëla est Elion ne désespéraient pas. Vëla tenta de défaire les liens qui la tenaient. Elle profita de la diversion provoquée par une action d’Elion qui lui aussi ne pouvait se résoudre à sa condition de prisonnier. Malgré ses pieds liés, il décida d’attaquer leurs geôliers. Du bout des pieds, il frappa violemment l’un des hommes. Surpris de se voir attaqué par un prisonnier qu’il jugeait à sa merci, l’homme tenta maladroitement un coup d’épée qui vint se planter dans le bois du chariot à un centimètre de l’un des jambes d’Elion. Vivement, il retira l’épée et la leva d’un mouvement menaçant
.

- Tente encore un coup comme ça et je te coupe la jambe en deux, dit-il d’un ton aigre.

Vëla ne réussit pas à se détacher. Aussi tourna-t-elle son attention vers les quatre hommes, décidé à percer le mystère que les entourait. Son études porta ses fruits, car à la faveur d’une saute du chariot sur une pierre, l’homme le plus proche d’elle fut soulevé et retomba sur le sol du chariot, dévoilant l’espace d’un instant un tatouage sur un avant-bras. D’un mouvement brusque, il remonta la manche. Aussi Vëla fut la seule à voir le dessin d’un dragon couché au sol au-dessus duquel un humain semblait faire des incantations.

Soudain, le chariot ralentit. Par la bâche arrière que rafale de vent souleva, les prisonniers purent entrevoir un long bâtiment
.




Narration Annael, Corvo, Moira et Micheletto :

Les deux mercenaires n’avaient plus de raisons de rester sur la crête, et toutes les raisons d’essayer de suivre l’attelage. Après un dernier regard vers la troupe, qui, ignorant leur présence, continuait à nettoyer la zone, ils s’éloignèrent aussi furtivement qu’ils étaient arrivés sur ce point dominant. Aussi vite que possible, ils refirent en sens inverse le trajet les ramenant à leurs chevaux.

Bientôt, ils galopaient sur la route, avec la volonté de rattraper l’attelage. Mais après plusieurs kilomètres, celui-ci n’était toujours pas en vue tandis que leurs montures donnaient des signes de fatigue. Soudain, ils reconnurent le village où ils s’étaient arrêtés le matin et virent le chariot aux côtés duquel se tenaient Polby, Annael et Micheletto. A leur approche, Sherkan se redressa et lança un cri dans leur direction
.

- Alors, quelles sont les nouvelles ? leur demanda impatiemment Polby.

écrit par: Corvo Stern Lundi 12 Mai 2014 à 15h25
Nimbé de silence, Corvo et Moira retrouvèrent rapidement le chemin du village. Le temps exécrable jouait en leur faveur tandis que le bruissement de la pluie et le sol détrempé étouffaient à merveille le claquement des sabots de leurs chevaux. Toute tentative de rattraper le chariot ennemi était désormais vaine. Par chance en revanche, Polby, Micheletto et Annael avaient attendu les éclaireurs qui n'eurent aucun mal à les retrouver au centre du village.

Le chef de phalange n’eut pas la patience de laisser le Cormyrien et la Damarienne descendre de leur monture et demandait déjà un rapport. L'impatience du Hin trahissait son anxiété quand au destin qu'avaient pu connaitre le rôdeur et les paladins. L'instant était lourd et le hurlement du loup quelques instants plus tôt avait contribué à accentuer un peu plus le côté ridiculement dramatique de la scène... Sans avancer la moindre réponse et songeant que Moira allait s'acquitter de la tâche, le roublard pris de temps de démonter et s'approcha de Sherkan en se risquant à une caresse. Puis, voyant que la jeune femme demeurait muette il brisa enfin le silence, délivrant ainsi Polby de l'insoutenable attente.


- Ton maître est en vie lâcha t-il en plongeant son regard dans les prunelles sauvages et intelligentes du loup.

Le voleur se tourna alors vers Polby et entreprit une rapide synthèse de la situation conscient d'avoir malgré lui, trop fait durer le suspens.


- En réalité, vos trois hommes sont en vie Polby; de nouveau en vie pour être exacte... Nous sommes arrivés alors qu'ils menaient bataille. Tous trois ont rapidement succombé sous le nombre et nos sympathiques assaillants ont pris soin de les réanimer magiquement ou au moyen de potions. Bref, ils les voulaient vivant et ils ont certains moyens. Ils ont été fait prisonniers et remis à cinq types à capuche contre paiement. Du moins c'est ce que l'on a cru apercevoir de la crête. Les cinq hommes les ont emmenés en chariot en prenant la même direction du village. Peut-être sont ils passés tout près d'ici ? Nous n'avons pas pu les rattraper pour le savoir. Les mercenaires qui nous ont attaqués son rester sur place et nous avons du rester discret avant de rejoindre nos montures. Pas moyen de fouiller les environs non plus... Pour ce qui est de l'identité des commanditaires, tout est possible. Moira à peut-être une piste si il s'agit du Culte... Pour ce qui est de mon avis, je pense qu'ils nous retomberons dessus rapidement. Des prisonniers parlent de grès ou de force... Et dès l'instant ou l'ennemi connaitra notre destination ce sera terminé pour nous. Je n'aurai jamais imaginé dire ça un jour mais la survie de nos compagnons n'est pas forcément la meilleur chose qui soit pour nous... et encore moins pour eux.

Son rapport fait, le roublard s'écarta du loup et adressa cette fois ci son regard à Moira pour lui laisser l'occasion d'ajouter des précisions si nécessaire.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 12 Mai 2014 à 18h49
Le coup de botte avait bel et bien porté, et les gardiens avaient baissé leur état de vigilance ce qui n’était nullement le cas du paladin de Heaum et l’attaque prit par surprise le geôlier qui réagit en dégainant son arme face à un être ligoté et couché dans le fon de ce maudit chariot. Mais même comme ça, Elion d’Alusaire avait encore de la ressource et son dégout du Mal qu’il sentait comme une odeur nauséabonde ravivait son désire de lute.

Lorsque l’homme tenta de percer la jambe du Chevalier, son arme se planta dans le plancher du chariot. L’aasimar tenta alors de rouler sur la lame avant que l’homme ne la dégage de sa gangue de bois pour désarmer le garde. Mais le garde fut le plus vif à ce petit jeu. Il menaça le guerrier divin avant de reprendre sa place hors de porté des jambes du paladin.


- Peut-être que face à adversaire désarmé et ligoté, vous parviendrez à quelque chose suppôt du Malin. Baisser votre garde encore un instant et je vous enverrai rejoindre votre dieu impie.

Les gardes les avaient voulus vivant, il n’allait pas le tuer sans en avoir expressément reçu l’ordre de le faire. C’était du moins ce que pensait le Chevalier des Yeux Vigilants. Oui allait souffrir, et il le savait fort bien. C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le paladin avait préféré mourir rapidement dans la bataille que sous la torture. Car la souffrance, les privations Elion d’Alusaire connaissait, Hector son mentor ne lui avait rien épargné durant les longues années d’apprentissage qui avait fait de lui ce qu’il était. Il était bien décidé à ne rien lâcher et à ne surtout pas facilité les choses à leur tortionnaires.

Finalement, le bruit des roues dans la boue se fit moins fort, et la vitesse ralentie. Contractant ses abdominaux, Elion se dressa juste assez pour voir un long bâtiment aussitôt son regard chercha sa monture. S’ils arrivaient à leur destination finale, il leur faudrait porter le paladin qui n’avait aucune intention d’obéir à la moindre injonction de la part de ses gens là. Il allait être un boulet, récalcitrant et toujours dangereux. Gare à ceux qui le toucheraient, il pouvait toujours donner des coups de pieds, des coups de tête et mordre à pleine dent. Le combat commencé un peu plus tôt était loin d’être terminé. Ceux qui les avaient faits prisonniers l’apprendraient bien assez vite.

écrit par: Annael Lundi 12 Mai 2014 à 20h52
Entendre Polby lui annoncer qu'ils étaient livrés à eux-mêmes avait laissé l'émissaire silencieux et songeur. Il avait déjà été vécu des situations de crise, mais rarement de cette ampleur. Et pour ne rien arranger il se sentait étrangement seul, dans ce petit groupe qu'il n'avait pas encore eu le temps d'apprendre à connaître.

¤Devrais-je contacter l'Œil ? Demander du renfort ? Annuler la mission ?¤

Trop de questions tournaient dans sa tête. Il décida d'attendre le retour des deux mercenaires avant de prendre une quelconque décision. L'arrivée du compagnon animal de Belgos renouvela son mutisme. Il adressa successivement une prière silencieuse à Corellon, Torm et Heaum pour leur recommander ses trois compagnons disparus et s'excuser de son incompétence.

¤Fenwick aurait probablement trouver un moyen de s'en sortir sans perte, lui.¤

Ses pensées commençaient à dériver, ce n'était pas une bonne chose. Il fallait se recentrer. Il allait lancer la conversation sur un sujet aléatoire quand deux chevaux arrivèrent au loin.

-Barachiel soit loué, ils sont sauf, souffla-t-il.

Les deux éclaireurs étaient effectivement indemnes, et d'après les dires de Corvo, ils n'étaient pas les seuls à s'en être sortis.

-Ils ont pris des prisonniers ?

Voilà qui était intriguant. Il avait rejoint la lutte contre le Culte du Dragon depuis peu, mais des quelques actions dont il avait pu entrevoir les résultats il en avait déduit qu'ils tuaient tous ceux qui ne leur servaient pas. Et en quoi pouvait bien leur servir les trois soldats ?

Au soulagement de savoir qu'aucun mort n'était pour l'instant à déplorer se mêlait déjà l'angoisse d'imaginer ce qui pouvait bien attendre les trois captifs.


-J'espère encore que ce n'est effectivement que pour leur soutirer des renseignements. Il existe tellement de destins plus terribles que la mort pour des serviteurs du bien comme vos compagnons... répondit-il assez platement avant de se ressaisir.

-Qu'il soit sain et sauf reste une bonne nouvelle malgré tout ! Nous aurons peut-être le temps de requérir une expédition de secours.

Il aurait bien proposé d'allez les chercher sur le champ. Après tout, les rescapés de l'équipe n'étaient pas les moins discrets et une infiltration rapide avaient des chances, très très faibles mais existantes, de réussir. Mais ce n'était pas à lui d'en décider. Il se borna donc à écouter la suite de la conversation.

écrit par: Moira Mardi 13 Mai 2014 à 13h10
Moira restait silencieuse, car elle préparait soigneusement ce qu'elle avait à dire. Elle n'aimait pas parler. Pendant longtemps, la plupart de ses missions se résumaient essentiellement à attaquer un objectif ou à en défendre un. C'était simple, et elle ne s'en plaignait pas. De par sa nature, elle préférait rester en retrait, mais malheureusement, il semblerait que les circonstances l'obligeait de plus en plus à ce mettre en avant.

Elle descendit précautionneusement de cheval, et s'autorisa une rasade d'eau. La grande guerrière regarda fixement un point invisible dans l'espace, avant de se décider à intervenir.


-Ils sont six avec celui qui conduit. Leur chariot est reparti en sens inverse à toute allure, et si vous ne les avez pas vu passer, c'est qu'ils ont probablement pris un chemin de traverse entre le lieu de l'attaque et ce village. Si leur intention est bien d'interroger les prisonniers, ils vont chercher un endroit où s'arrêter au plus vite pour faire leur sale besogne. Ils sont donc peut-être encore à notre portée.

Transporter des prisonniers est une tâche difficile, surtout trois qui tenteront activement de s'évader, et dont les alliés vont peut-être se mettre à leur recherche. La réaction la plus logique sera donc d'essayer de les faire parler rapidement puis de s'en débarrasser.

-Si nos camarades résistent trop bien, ils les emmèneront dans un endroit mieux... équipé. Si c'est le Culte du Dragon, elle insista sur le "si", ils disposent d'une base dans un village qu'ils ont investi il y a plusieurs mois, près d'Iriaebor. C'est une longue route, c'est pourquoi je pense qu'ils n'iront là-bas qu'en dernier recours.

La grande guerrière fit une pause, et retira un gant pour se passer la main dans ses cheveux mouillés et resserrer son bandeau qui avait un peu glissé pendant la cavalcade.

-Vous avez remarqué que personne n'est parti à la poursuite de notre chariot, ce qui veut dire qu'ils ne savent pas pour vous, continua t-elle en lançant un regard à Annael. Vous n'êtes pas la cible. Il se trouve que le Culte est en guerre contre le Zentharim pour le contrôle de la région : ma conclusion, pour le moment, est qu'en prenant ce parchemin codé avec nous, nous avons mis les pieds dans le conflit entre ces deux organisations.

Si son analyse était juste, avec un peu de chance -et le flair de Sherkan- ils pourraient trouver assez vite où les agresseurs encapés allaient se réfugier. Mais cela faisait quand même six adversaires à affronter, sûrement aguerris et aux capacités inconnues. Et si l'un d'entre eux était un mage? D'un autre côté, ils pouvaient laisser le sauvetage à d'autres, comme les gens que représentait Annael, par exemple. Il y avait parmi eux au moins un sorcier capable de se téléporter!

Elle remit son gant, en attendant la réaction de Polby. La décision lui revenait.

écrit par: Vëla Mercredi 14 Mai 2014 à 02h09
Un nectar délectable d'entendre les paroles d'Elion dans cet endroit et cette pause peu confortable. La tentative d'évasion de la folle de Torm échouait lamentablement mais à la joie de la jeune fille, le Paladin avait réussi un magnifique coup sur la gueule de l'un de leurs adversaires armé.

Vëla ne put retenir un rire gras et moqueur, narguant avec plaisir le malin qui c'était prit un coup de pied d'un prisonnier attaché. La scène valait toute les blessures qu'elle avait put subir durant l'attaque.

*Vous n'avez pas fini avec nous rognure! Ce n'est pas nous qui sommes mal prit c'est vous, avec nous!*

Se dit-elle ricanant sans ménagement. Par contre le souffle lui coupa net quand l'agressé leva sa lame envers Elion et l'intimida avec son intention pleine de vigueur de lui couper une jambe. Heureusement celle-ci planta dans le chariot sans toucher au guerrier divin. Son raisonnement lui apportait un tout autre constat des fait car si ils les avaient laissé vivant, ils les voulaient vivant, bien sur pour mieux les torturer mais rien ne les empêchaient de les estropier les uns après les autres jusqu'au moment ou il ne resterait que le tronc qui se lamenterait de douleur. Elle chassait rapidement les pensées noir qu'elle venait de se laisser poindre dans son esprit.

Puis dans la mêlée des événements, son attentive observations de leurs faits et gestes lui permis agréablement d'en apprendre un peu plus sur leurs ravisseurs. Ils semblerait bien qu'il soit du culte à voir ce qu'elle venait d'apercevoir sur l'un des avants bras des gardes mais rien ne le prouvait encore. Ils sauraient bientôt à prendre compte de l'arrêt du chariot devant ce long bâtiment qu'elle venait d'apercevoir grâce au vent qui soudain lui parut salvateur.

Un regard serein vers Belgos et Elion laissait comme empreinte dans ses yeux un soutient moral, aucune peur ni aucune émotion qui pourrait laisser entrevoir la crainte d'une fin lente et douloureuse car elle savait que la peur se devait d'être maîtrisé, sinon, la peur tuait sans regret.

Intérieurement elle se mit à prier pour Polby et la mission, espérant de tout coeur qu'ils avaient put échapper à la chasse qu'avait entreprit leurs ravisseurs. Même si elle avait eut quelques divergences envers son supérieur, n'en restait pas moins qu'ils faisaient parti des marches d'argents et que leurs membres étaient tous quelque part, de la même famille.

La Rashémie entra dans un mutisme du moment que le chariot fit arrêt, seul son esprit d'analyse maintenait son attention sur ce qui allait suivre. La preux chevalier prenait de grande bouffée d'air oxygénant ainsi son corps des bienfait que cela lui apportait, elle y ressentait Torm qui veillait.

écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 15 Mai 2014 à 09h00
Belgos accueillit avec pragmatisme la réaction d'Elion, l'espace d'un instant le demi-elfe avait songé à se rebeller et affronter leurs gardiens pour s'enfuir. Tout comme le paladin. Mais très vite il délaissa cette envie, non pas par fatalisme mais par une réalité toute autre. Ils étaient certes prisonniers, pour l'heure, mais il était désormais temps qu'ils en apprennent un peu plus sur les commanditaires de leur rapt. avec un si impressionnant déploiement de force pour les capturer, ils devaient représenter une certaine valeureux yeux de ces commanditaires prêt à débourser un jolie somme pour mettre la main sur leur groupe. Mais voilà, leurs venaient de mettre la main sur trois soldats des Marches, pas vraiment au fait des tenants et aboutissants de cette affaire. Belgos s'estimait heureux que Polby et ou pire, le propre ambassadeur de la Compagnie ne soit aux mains de cet ennemi inconnu. Peut-être était seulement la tête de l'émissaire de L'Oeil que cet ennemi voulait.

Si le rôdeur n'était pas aiguillé par un solide sens de l'honneur, il aurait bien livré lui même le colis qu'ils venaient de récolter quelques heures plus tôt pour s'assurer un peu de tranquillité à lui et ses compagnons, mais voilà ce n'était pas le genre de la maison. Pour l'heure, Belgos attendait son heure et en attendant, mieux valait-il récolter un maximum d'informations et les emmagasiner dans un coin de sa tête pour mieux servir leurs intérêts.

Ils arrivèrent enfin à destination, Belgos se contracta un léger instant, que réservait-on? soutirer des informations? L'emploi de la torture? Le fils de la forêt des Ombres fixa le bâtiment devant eux. C'est là que se jouerait leur destin. Lui et ses compagnons se laisseraient-ils faire platement? Pas certain du tout...

écrit par: Théodus Jeudi 15 Mai 2014 à 21h24
Narration Belgos, Elion et Vëla :

Alors que la ridelle arrière venait de se rabattre, un homme s'approcha de Belgos, sûrement parce qu'il semblait le plus calme des prisonniers. Protégé de près par ses compagnons aux épées prêtes à entrer en action qui surveillait particulièrement Elion, l'homme se dépêcha de détacher les liens retenant les poignets de Belgos au chariot. Une fois fait, il se recula prudemment et désigna les deux autres prisonniers.

- Détache-les.

Les quatre hommes descendirent du chariot. Ils rejoignirent une dizaine d'hommes vêtus comme eux. Tous se placèrent de part et d'autres de l'arrière du chariot, formant une sorte de haie d'honneur jusqu'au bâtiment où une porte était ouverte derrière laquelle apparaissait une grande pièce sans mobilier aux fenêtres équipées de barreaux. L'épée à la main, les hommes cagoulés ne laissaient aucune chance aux trois prisonniers.

- Sortez du chariot et entrez dans le bâtiment ! hurla l'un d'entre d'eux.





Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :

Polby secoua la tête avec soulagement.

- Ils sont prisonniers ? Ouf. C'est mieux que d'être mort. Mais pourquoi ?

Réfléchissant aux paroles des deux mercenaires envoyés en éclaireurs, le hin se tourna vers le chemin d'où ils venaient d'arriver.

- Non, nous n'avons pas vu de chariot. Personne n'a emprunté le chemin avant vous. Donc ils ont dû bifurquer avant le village. Pourtant, il n'y a pas de chemin bien tracé.

Réfléchissant aux paroles de Moira, il la fixa intensément :

- Moira, vous avez sûrement raison, reconnut Polby en exibant le parchemin. Les hommes cagoulés doivent être des membres du Culte du Dragon, et ils cherchent ça. On sait pas ce que c'est, mais cela doit avoir de l'importance pour eux. Mais assez parlé. Nous ne pouvions combattre une troupe, mais nous pouvons combattre quelques hommes, fussent-ils du Culte du Dragon. On va repartir tout de suite et trouver la piste qu'ils ont suivi. Le chariot a forcément laissé des traces. Et nous avons Sherkan avec nous, fit Polby qui d'une main prudente, caressa le pelage de l'animal qui le fixait de son regard intense.

Se tournant vers Annael, le visage du chef de phalange se tendit :

- Annael. Je vais devoir arrêter là ma mission. Il faut que nous sortions les nôtres des griffes du Culte. Il faut que vous repartiez. Je vais vous donner un bon cheval, celui de Micheletto. Car je ne peux vous emmener et vous exposer à un si grand danger.

Puis se tournant vers les trois mercenaires, le hin les fixa intensément :

- Micheletto, Moira, Corvo. Je ne peux vous obliger à venir libérer Belgos, Elion et Vëla. C'est pas pour ça que je vous ai recruté. Alors considérez-vous comme libre de tout engagement. Mais votre aide comme vous l'imaginez, me sera précieuse si vous décidez de venir avec moi.

Anxieux, Polby attendit leur réponse.


écrit par: Corvo Stern Vendredi 16 Mai 2014 à 19h54
La réaction de Polby fut sans appel. Mais une fois de plus, le questionnement sur le bon sens de ses ordres risquait d'être de mise. Car le cœur du Hin avait pris le pas sur la raison pure en lui faisant congédier l'objet de leur quête pour transformer ce qui était une mission d'escorte diplomatique de haut niveau et une simple opération de sauvetage.

¤ Pas sûr du tout que ses grands chefs apprécient ce choix. ¤ pensa le roublard qui pourtant ignorait encore tout du code de conduite en vigueur au sein de la jeune Compagnie des Marches.

Si Corvo n'était pas devin quant aux motivations et aux objectifs du chef de phalange, il parvenait néanmoins à comprendre le sentiment qui animait ce dernier. Après tout, plus tôt, en observant l'ennemi sur la crête, le roublard avait été à deux doigts de foncer tête baissée pour poursuivre le chariot avant que Moira ne le ramène à la réalité.

Lorsqu'après avoir demandé au diplomate de s'en retourner d'où il venait, Polby libera les trois mercenaires de leurs obligations, Corvo ne pu contenir la moue dubitative qui se dessinait sur son visage. Une moue qui se transforma bien vite en sourire lorsque le Hin laissa entendre qu'il apprécierait néanmoins leur aide...


¤ Soit il est idiot, soit c'est un roublard de première, mais en tous cas c'est quitte ou double pour lui. Si on le lâche, il y passe... ¤

Corvo prit un long moment de réflexion alors que l'halfelin attendait impatiemment une réponse. Qu'avait-il a gagner dans cette affaire au final ? Il rejoindrai le bastion de la Compagnie comme il l'espérait et peut-être lui laisserait-on le loisir de rester quelque jours... Et après ? Il devrai partir, quitter la compagnie, considéré invariablement comme un vulgaire mercenaire qu'il n'était pas. Pire, on lui demanderai peut-être de s'engager et dans ce cas, Adieu le Cormyr et bonjour la vie de garnison! Il n'était pas prêt a cela... pas encore.
Après ce qui devait être une longe minute de réflexion, le Cormyrien venait de se rendre compte que depuis de nombreuses dizaines il voguait au grès des humeurs de sa douce Dame Fortune. La volonté de Tymora le guidait. Pourquoi quitter ses compagnons alors qu'il y avait peut être de grandes choses à découvrir un peu plus loin? Et pour le moment il fallait être objectif, la chance ne l'avait pas quittée puisqu'il était toujours en vie...


- J'irai avec vous Polby. Considérez cela comme un service hors mercenariat. A charge de revanche un jour peut-être, si nous en sortons vivant.

Le jeune Marsembien n'entendait certes pas dire adieu à son salaire et gardait à l'esprit qu'il existait d'autres formes paiement au moins aussi utiles que les espèces sonnantes et trébuchantes. Un service rendu, pouvait souvent vous sortir d'une situation délicate. Ainsi peut être ferait-il de son employeur actuel un allier redevable qu'il pourrait un jour solliciter...

écrit par: Moira Dimanche 18 Mai 2014 à 12h54
Avec le calme qui la caractérisait, Moira laissa s'écouler de longues secondes. L'enthousiasme de Corvo était admirable, la guerrière ne savait pas exactement ce que le jeune cormyrien espérait en échange d'autant de dévotion, mais il risquait d'être déçu au bout du compte. Elle n'avait pas ces considérations là.

Elle contempla l'occasion de quitter une mission en train de sérieusement virer au vinaigre. Après tout, elle ne s'était jamais sentie concernée par toutes ces promesse de catastrophes, soit disant de menace sur les Marches d'Argent et de "milliers de vies condamnées" comme l'avait dit Annael de manière si charmante. Non, tout ce qu'il restait, c'était un peu de considération pour Vëla. Et pourtant, en rejoignant Elion dans sa vision binaire du monde et son extrémisme religieux, la cause de la paladine semblait de plus en plus perdue.

Que faire, alors? Elle devait répondre rapidement. La guerrière baissa les yeux un court instant, se souvenant du vide angoissant qu'elle avait ressenti lorsqu'Annael avait prononcé l'incantation divine. Une poupée de porcelaine. Une grande, élégante poupée de porcelaine aux yeux glacés, dangereusement armée d'une lame affutée comme un rasoir, mais vide, si vide à l'intérieur. Elle inspira. Il était temps de montrer à ces paladins arrogants qu'une mercenaire n'agit pas que pour l'argent.


-Je vous aiderais, mais à une condition : plus de secrets ou de faux-fuyants, Polby Tertrenoir. Pas de "si", pas de "mais", mon aide est à ce prix-là. Cette expédition à assez souffert de vos cachotteries.

Il était quand même grand temps de mettre fin à ce petit jeu stupide. Si elle devait se faire des ennemis puissant, elle devait savoir jusqu'où cela allait la mener.

-Et j'espère que pour une fois, vous avez un plan...

écrit par: Annael Dimanche 18 Mai 2014 à 21h56
Pour Annael qui était perdu dans ses questions depuis trop longtemps, l'évolution rapide de la discussion lui fit l'effet d'une douche froide et salvatrice. Des informations supplémentaire et une décision rapide, voilà qui remettait les idées en place.

La cible était donc probablement le parchemin, soit, son ego pouvait supporter le fait de ne pas être le centre du monde. A vrai dire c'était même une bonne leçon. Par contre il regrettait de plus en plus de ne pas l'avoir laissé à son camarade de l'Œil, ce bout de papier.

En parallèle, le halfelin préférait arrêter l'escorte qui tournait au fiasco et se concentrer sur la sauvegarde de ses hommes. Cet esprit fraternel entre les membres de la compagnie était digne d'éloge, mais donnait décidément une drôle d'impression de l'ensemble. Laisser le diplomate allié rentrer seul en plein territoire en guerre était un concept tellement amusant que le demi-elfe ne put s'empêcher de sourire à pleines dents. Cela étant, ça ne l'aurait pas dérangé mais ce n'était pas ce qu'il désirait. Sur un ton enjoué il répondit :


-Qu'il en soit ainsi Messire Polby. J'approuve la mise en suspens de cette mission jusqu'à des jours plus favorable. Vous n'êtes donc plus responsable de ma sécurité et je vais tâcher de rentrer chez moi par mes propres moyens.

Il alla piquer le cheval de Micheletto avec un certain plaisir et monta en selle avant de le diriger d'une main hésitante vers le groupe pour ajouter :

-Toutefois avant de rentrer je penses aller jeter un œil sur cette base du culte qui se trouve justement sur ma route. Accepteriez-vous que nous fassions chemin ensemble pour un petit moment ?

Il était hors de question qu'il laisse ce groupe livré à lui-même. Il avait encore beaucoup de choses à dire à la plupart des membres qui le composait et refusait de les laisser mourir avant qu'ils n'aient tout entendu.

De plus... la guerrière était drôlement bien renseignée sur le culte. S'il pouvait lui demander à l'occasion d'où elle tirait ses informations, il était certain que ce serait profitable à sa cause.

écrit par: Belgos Dalaèl Lundi 19 Mai 2014 à 14h31
On ne pouvait pas dire que pour le moment, l'Aiglon prenait son pied et entendre l'autre costaud beugler comme un âne n'arrangeait en rien la lassitude qui venait tout doucement l'étreindre. Les trois comparses de la Compagnie devaient vraiment être de dangereux bonhommes vu toutes les précautions qu'on prenait à leur égard. Une nouvelle fois se confirmait le peu de marges de manœuvres qu'ils avaient à moins d'être suicidaires, Belgos et ses compagnons n'avaient qu'une seule chose à faire: Se taire et obéïr. Il avait apprit à encaisser. Il sauta à terre en massant ses poignets, adressa un grand sourire à l'abruti à la grande gueule avant de commencer à se diriger vers le bâtiment. Tout ça rien que pour eux, il était presque jouissif de se sentir si important.

Fort heureusement, la patience restait un trait de caractère hérité de son père...


¤ Allons prendre nos nouveaux quartiers et faire le tour du propriétaire...¤ songea un Belgos bien obligé de faire avec.

Détection, perception auditive, tout ce qui doit être faitavant d'être enfermé. Une fois enfermés, fouille, etc etc.

écrit par: Vëla Lundi 19 Mai 2014 à 22h09
Se ne fut guère long avant qu'ils s'occupe de leurs invités. Une fois arrêté, l'ordre fut donné de les détacher et c'était le moment qu'attendait avec véhémence la folle de Torm. La promiscuité de l'endroit faisait en sorte que le rapprochement était de mise, alors avec aplomb, dignité et froideur, elle envoyait un crochet de gauche directement sur la gueule du pauvre sot qui vint les détacher en ajoutant sur une tinte rieuse...

-Ceci est pour votre manque d'étiquette envers une gente dame morveux et si vous aviez portez fièrement vos couilles au lieux de les supporter, je vous aurais offert une belle droite aussi.-

Elle s'attendait à un revers rapide mais ne tenterais pas de l'évité, attendant plutôt pour une réplique qui s'ensuivrait. Si la Paladin savait supporter le moral des troupes, elle savait aussi le démolir et n'enviait pas les risées que le sot subiraient plus tard. Après le coup elle restait sagement en rang et se rendrait docilement jusque dans la geôle destiné à les recevoir tout trois mais avant tout elle vérifierait si Abby les avait bien suivit.

Elle était impatiente de pouvoir partager ce qu'elle avait découvert de leurs ravisseurs peu de temps avant dans le charriot. Il n'était pas dit et certains qu'ils étaient tous du culte du dragon, mais le tatouage qu'elle avait remarqué sur l'avant bras laissait à supposer, restait maintenant à confirmer et ce, seul la suite ainsi que le temps leur dirait. Cela pouvait être des supporteurs du culte ou une organisation proche aussi, restait qu'il devait sans nul doute avoir une relation avec eux.

Elle avait bien hâte d'en savoir d'avantage, d'ailleurs sa soif de savoir et l'énigme qui planait au dessus d'eux l'empêchait de pensées aux supplices qu'ils subiraient lors de l'interrogatoire en règle qu'ils auraient à endurer. Chose certaine, s'était que la fâcheuse manie de Polby de les laisser dans l'ignorance faisait en sorte qu'ils n'auraient pas grand chose à révéler étant donné leurs manque d'information. Sur le coup en y réfléchissant bien, Polby et c'est supérieur avait peut être pensé à tout cela. Quoi qu'il en soit ni l'un ni l'autres de ses compagnons n'avaient put lire le parchemin et ils ne savait même pas ou Polby le gardait caché.

Elle attendit que la porte se referme derrière eux avant de prononcer quoi que ce soit à ses compagnons de cellule.



Attaque avec gantelet celui qui à détaché Belgos.

écrit par: Théodus Mardi 20 Mai 2014 à 21h00
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h40






Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :


Polby écouta tour à tour ses trois compagnons d'aventures et il hocha la tête vers chacun d'eux pour les remercier.

- Corvo. Je vous remercie de me suivre. Mais puisque vous restez à mes côtés, vous demeurez donc au service de la Compagnie des Marches, et donc vous continuerez à en recevoir la solde. Plus ma considération pleine et entière...

Se tournant vers Annael, il prit un air embarrassé.

- Veuillez m’excuser d’avoir émis l’idée de vous abandonner pour ainsi dire, alors que j’ai juré d’assurer votre protection. Cette situation m’a perturbé plus que de nécessaire. Aussi je suis content, et surtout reconnaissant de votre décision de nous suivre, même si j’ai l’impression que les rôles s’inversent. Car...

Fixant Moira, le chef de phalange fit un hochement de la tête.

- Moira. Je souscrits à votre demande d’informations, tout du moins pour ce que je peux vous dire. Je m’explique. La Compagnie des Marches a amené ici l’un des siens, l’homme que nous escortions quand vous nous avez rencontré. Il est maintenant notre ambassadeur auprès d’une organisation avec laquelle nous débutons une alliance. Et en retour, celle-ci nous envoie un ambassadeur, en l’occurrence Annael. Le but de cet alliance est notamment de combattre le Culte du Dragon. Mais je ne peux révéler le nom de l’organisation à laquelle appartient Annael. Seul lui peut le faire s’il le juge approprié. Voilà. Vous savez tout ce que je peux vous dire.

Polby dédia un regard appuyé à Annael, mais changea rapidement de sujet :

- Pour mon plan, voici ce que j’ai décidé. Nous allons repartir en arrière sur le chemin, et trouver la piste qu’a dû emprunter le chariot dans lequel nos compagnons ont été transportés. Je pense que Sherkan nous sera très utile pour ça. Le fait qu’il n’y ait que six hommes semble indiquer que nous avons affaire à un petit groupe. Sinon, je suppose qu’ils auraient eu une garde plus conséquente. Vu l’attaque que notre groupe a subi, je suis persuadé que ces hommes pensent que le reste du groupe a filé aussi vite que possible, aussi loin que possible, et ne s’attend pas à notre venue. J’espère pouvoir ainsi bénéficier d’un effet de surprise et tenté si possible de libérer nos amis. Ils les voulaient vivant, c’est certains d’après ce que vous nous avez dit. Mais pour combien de temps, et surtout pourquoi ? Voilà. Avez-vous des questions ? Des suggestions ?




écrit par: Annael Mardi 20 Mai 2014 à 23h56
Toujours souriant, Annael hocha la tête aux réponses de Polby.

-La situation s'inverse, tout à fait. Vous pouvez me considérer désormais comme un mercenaire qui vous aidera jusqu'à résolution du problème. L'heure est peut-être venue de refaire des présentations ?

Il réfléchit deux secondes avant de condenser l'essentiel :

-Annael d'Anglor, émissaire de Barachiel. Honoré de côtoyer des personnes aussi courageuses. C'est loin d'être ma spécialité mais je sais combattre. Je suis plus à l'aise dans la collecte d'information, et je possède aussi quelques talents de soigneurs. Je penses que messire Polby à bien fait le tour de la question sur la raison initiale de ma présence. Et dans le cas où vous désireriez avoir plus de détails et que ça ne peux pas attendre que nous soyons sortit vivant des griffes du culte, je devrais pouvoir y répondre.

Il devint plus sérieux.

-Je ne penses pas avoir besoin de le préciser, mais sachez tout de même que je ne donnerais aucune information pouvant mettre en danger mes compagnons, cette expédition dusse-t-elle en souffrir.

Ce n'était pas une partie de pique-nique qui se préparait. Une issue possible était qu'ils finissent tous prisonniers. Une autre tous morts. Dans les deux cas en dire trop était inutile, voire dangereux. Et s'il pouvait risquer sa vie librement, il n'en allait pas de même pour celle de ses amis. Cela étant le professionnalisme des mercenaires l'avait déjà plusieurs fois surpris et l'émissaire doutait qu'ils lui posent des questions indésirables. Abandonnant son sérieux il conclut d'un ton rieur :

-En revanche je serais ravi de parler abondamment de ma modeste personne. Alors n'hésitez pas ! Je n'ai pas grand chose à redire concernant le plan tant que nous ne serons pas à pied d'œuvre mais je ne manque pas d'autres sujets de discussions.

écrit par: Moira Mercredi 21 Mai 2014 à 09h25
Moira fronça légèrement les sourcils, signe que son humeur se dégradait. Encore une dérobade ; ce halfelin était incorrigible. Polby n'avait guère révélé ce que tout le monde savait déjà, plus ou moins, et n'avait pas l'air de comprendre que la guerrière était très sérieuse sur ce point. Elle lui répondit sèchement :

-Vous ne pouvez pas me le dire? Et bien il va falloir faire un effort. Quand je dis plus de secrets, ce n'est pas à votre bon vouloir, Polby. J'insiste sur ce point.

Qu'ils ne pensent pas pouvoir abuser de sa bonne volonté ; elle resterait stricte sur ses conditions, qu'elle estimait plutôt mineures au regard des risques encourus. Mais ses interlocuteurs trouvaient quand même le moyen de renâcler, l'obligeant à les mettre au pied du mur.

-Vous me demandez de mettre les doigts dans un conflit entre des organisations puissantes et dangereuses, et cette expédition s'est déjà avérée être une branche bien pourrie. Ce n'est pas trop exiger de savoir avec qui je m'embarque. Cette demande se réduit à une simple question.

Elle regarda Polby, puis de nouveau Annael, qu'elle pointa lentement du doigt.

-Pour qui travaillez vous?

Le ton de la question était clair : elle ne se répèterait pas une deuxième fois. S'ils voulaient son aide, ils allaient devoir répondre, ce n'était pas négociable. Elle était une femme de principe, avec une honnêteté toute paysanne : il y avait des choses avec lesquelles elle ne transigeait pas.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 21 Mai 2014 à 16h52
Tour à tour, les compagnons du roublard exprimèrent leur volonté de maintenir leur engagement au service de la compagnie. Malgré ses pensées introspectives persistantes, Corvo tenta, non sans effort, de s’intéresser aux explications de chacun. A dire vrai, même s'il était très intéressé par le sujet, le jeune homme n'avait pas réellement le cœur de prendre part au débat initié par Moira lorsqu'elle exigea des explications de Polby et Annael.

¤ Elle ne lâche rien ! ¤ songea t-il admiratif.


Puis Corvo adressa un hochement de tête quasiment imperceptible à l'attention de Polby afin de lui signifier qu'il acceptait d'être encore considéré comme un mercenaire et qu'il comprenait son plan. Concernant la considération pleine et entière du Hin, seul l'avenir permettrai d'en juger...

Le roublard n'avait qu'une seule envie ; bouger de ce bled paumé. Insidieusement, le froid et l’humidité qui imprégnait le moindre centimètre carré de ses vêtements commençaient à avoir raison de son moral. Plus il restait inactif et plus les questionnement sur les raisons de sa place ici allaient effriter sa motivation.

Afin de recentrer un peu son attention et sortir du malaise qui commençait à l'habiter, le Chondathien se risqua à une intervention pour soutenir Moira dans sa tentative...


- Avouez que vous n'avez pas a perdre grand chose en nous révélant le nom de votre organisation Annael. Ce n'est pas l’organigramme complet qui vous est demandé.

Annael était intelligent, au moins autant qu'il était d’agréable compagnie, il comprenait sans aucun doute la légitimité de la demande de Moira.

- On devrait se remettre en marche rapidement. Je ne suis pas expert en la matière mais la pluie ne va certainement pas aider pour ce qui est de trouver une piste. Si vous avez compétences cachées, des armes secrètes c'est le moment...

écrit par: Annael Jeudi 22 Mai 2014 à 00h22
Le demi-elfe se tint silencieux un moment, avant de répondre sans hésiter :

-Vous me demandez le nom de mon employeur ? Sachant pertinemment que ce nom vous sera probablement totalement inconnu ? C'est à vous d'en décider, je supposes... Mais cela vous ferait-il exploser si je vous demandait pourquoi cette question ?

Il sentait que la guerrière ne ferait en effet pas preuve de beaucoup de patience sur le sujet, aussi il s'expliqua sans tarder :

-N'avez-vous pas déterminé que la cible des attaques n'était en fait qu'un parchemin que vous avez récupéré ? Et n'allons-nous pas sauver les membres de la Compagnie des Marches ? De fait je ne suis plus dans l'histoire qu'un simple allié sur lequel vous pourrez compter. Si je partait maintenant, comme ça m'a été demandé, la situation actuelle ne changerait en rien, non ? Et j'espère que ce n'est pas mes bonnes intentions que vous remettez en doute.

Il espérait que ce qui lui semblait si logique le serait aussi aux yeux des autres. Il répondit alors à Corvo avec une légère gêne :

-C'est vrai que ça peut paraitre mesquin de faire mon timide sur un simple nom. Mais savez-vous qu'en magie les noms ont un pouvoir sur ceux qui les portent ? Et bien... dans le cadre d'une organisation qui n'est pas censée exister, c'est la même chose. Ca donne un point de départ, quelque chose à chercher. Actuellement si je venais à mourir rien ne permettrait de remonter jusqu'à mes compagnons à part du vide, et éventuellement les lieux où l'ont m'a vu passer.

Guère plus à l'aise, il ajouta :

-Par exemple, en vous donnant mon nom de famille, vous pouvez remonter à mes proches, à ma vie privée. Raison pour laquelle je vous l'ai caché dans un premier temps... ahah... Il se gratta le crâne. J'imagine qu'à trainer trop longtemps dans l'ombre on en devient paranoïaque hein ? Ca doit vous sembler totalement exagéré. Enfin tout ça pour expliquer que...

Revenant d'un coup sur Moira il enchaina :

-... si vous pouviez m'accorder encore cinq minutes de votre temps pour soulager ma conscience, je vous serais reconnaissant de me dire en quoi ça vous intéresse. Je peux comprendre que ça vous exaspère, mais comprenez aussi ma position. Théoriquement je n'ai aucun intérêt à vous dire quoi que ce soit, je devrais plier mes affaires et me dépêcher de rentrer chez moi. Si je reste c'est parce que tout comme vous j'ai une raison personnelle de le faire, qui n'implique donc pas mes supérieurs. Et si je suis prêt à me plier à votre demande, c'est parce que je tiens à ce que chacun d'entre nous s'en sorte en un seul morceau et que nous aurons besoin de tout le monde pour ça.

Conscient qu'il valait mieux glisser une note positive, il finit :

-Promis, après ça je vous répond sans détours, de manière claire et concise.

écrit par: Moira Jeudi 22 Mai 2014 à 10h25
Moira inspira plus profondément. Elle en avait marre de tout ces gens qui tournaient autour du pot, répondaient aux questions avec d'autres questions. Ses doigts dansèrent brièvement, comme s'ils s’apprêtaient à former un poing. D'une voix soudain très froide, elle déclara :

-Vous voulez mon aide, je demande une information en échange, tout comme j'aurai pu demander de l'or, c'est aussi simple que cela. C'est le prix que je demande, et je ne devrai pas avoir de justification à donner. Si vous ne l'acceptez pas, je remonte sur ce cheval, et vous vous débrouillerez sans moi.

Annael avait l'air de croire que cette demande était une fantaisie de sa part. Cette amorce abrupte rappelait que ce n'était pas le cas. La guerrière pourrait se contenter de les mettre au pied du mur avec cet ultimatum : elle savait qu'ils pouvaient très difficilement se passer de son aide. La diplomatie et les jolies paroles n'étaient pas trop son fort, elle s'appuyait la plupart du temps sur sa franchise brusque et sèche. Elle se passa une main sur la nuque, inconfortable.

-Ecoutez, je suis une mercenaire professionnelle, je dois savoir dans quel milieu j'évolue. Vous n'êtes pas un simple marchand que je dois protéger contre les dangers de la route, vous représentez une organisation qui prépare une guerre au long cours contre une autre, avec des enjeux considérables selon vos dires. Oui, vous n'étiez pas l'objet de l'attaque. Pas aujourd'hui. Mais combien de temps avant que ce soit le cas? En vous aidant, je met les pieds dans cette guerre, et même si nos chemins ne se recroisent plus jamais après ça, ce genre d'engagement peut me poursuivre longtemps après.

Elle s'arrêta comme si elle était à bout de souffle, et que parler l'épuisait. Elle ferma les yeux un court instant. Cela lui paraissait vain, elle n'était même pas sûre qu'ils comprennent d'où elle voulait en venir. Ces gens appartenaient à un monde très différent du sien.


-Les gens comme vous pensent peut-être que les mercenaires prennent l'or et s'évaporent à la fin de la bataille, quand on a plus besoin d'eux. Mais pour survivre longtemps dans ce métier, nous devons choisir soigneusement avec nous nous associions. Garder un oeil sur le tableau général. Avec qui, contre qui, qui nous devrons éviter. Nous avons besoins de ces informations pour survivre. Peu importe que le nom de votre société ne me dise rien sur le moment, je dois le connaître, si je le ré-entend ailleurs, dans une autre bataille. Cela me dira alors... quel est le bon camps.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 22 Mai 2014 à 17h53
Belgos défi les liens qui entravaient les mouvements du paladin. Sa liberté de mouvement retrouvée donnait de nouveaux horizons possibles. La lutte et la liberté faisaient évidemment parties de ces possibilités qui amèneraient la l’élimination des hommes du Mal. Puis à la reprise de la mission, Polby aussi avait son lot du Mal avec Micheletto. Le demi-orque était une très bonne raison de sortir de là et poursuivre l’éradication de tout le Mal qui semblait bien pulluler sur la surface de Faerûn. Mais, il y avait aussi d’autres possibilités à envisager. Lutter et mourir… encore. Marquant la fin des épreuves en ce bas-monde. Ou bien tenter de mieux connaître son ennemi, pour mieux le défaire. Mais pour l’heure le doute sur la conduite à tenir était bien de savoir s’il devait sortir du chariot, où y rester pour obliger les gardes à venir le chercher.

La deuxième solution était sans aucun doute séduisante, mais il risquait aussi de le faire passer pour couard qui avait peur d’affronter son destin. Et ça, il en était hors de question. Aussi choisit-il de sortir seul du chariot. Dès qu’il passa le nez en dehors, la première sensation fut la pluie rafraichissante et vivifiante. Puis, il chercha des yeux son fidèle Athear. La monture aurait dû logiquement le suivre, tant qu’elle n’avait pas reçu un ordre contraire. Pour autant, Elion d’Alusaire ne voulait que son destrier puisse tomber entre les pattes malsaines de ces hommes encagoulés.


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Puis, il descendit du chariot, mais il était bien décidé à ne pas aller plus loin. Le paladin serra les poings et le premier qui viendrait le chercher pourrait gouter à ses gantelets qui s’écraseraient sur sa figure. C’est alors que Vëla entra en action, en envoyant un magistral coup de poing sur le nez de celui qui beuglait comme un veau. Une action qui allait chambouler les plans du paladin rallumant la flamme de la combativité.

Pour commencer, le Chevalier des Yeux du Vigilant avança jusque devant celui qu’il avait déjà frappé dans le chariot. Arrivant devant lui, il se tourna pour lui faire face. Le visage de l’aasimar était rarement amène, mais là il était encore plus menaçant que d’habitude. Il garda un moment la position pour faire monter la tension entre eux. Le guerrier divin le toisait de toute sa hauteur imposant sa stature. Puis il explosa d’un :


- Bouuu.

Le son fut sec sans éclat de voix et le geste se joignit à la parole en écartant vivement les mains plongeant sa tête en avant, sans aller plus loin.

Elion d’Alusaire espérait que l’homme réagirait à cette feinte d’attaque qui n’en était pas une.


- Alors, on est tendu ? Vous avez raison, Heaum vous regarde et son jugement est sans appel.

Contrairement à la Folle de Torm, Le paladin n'irait pas plus loin. Il était prêt à se battre encore. Cette fois, il ne s'agissait d'un combat perdu d'avance. Ce n'était plus de un contre cinquante, mais juste un contre deux. Si la situation actuelle n'était pas favorable, la réussite dans le désarment de l'un d'entre eux, pouvait faire pencher la balance dans le bon sens. Mais le calcul du planaire n'était peut-être pas si juste que cela. Vëla s'en allait vers le bâtiment et Belgos ne semblait pas prêt à se battre.

Attendant la suite, Elion d'Alusaire adresse une rapide prière au Vigilant pour que la situation redevienne favorable à l'élimination des ténébreux qui l'entouraient.


hrp.gif Elion d'Alusaire attaquera avec gantelet la première personne tentant de venir le faire bouger.

écrit par: Annael Jeudi 22 Mai 2014 à 23h35
Annael hocha la tête :

-Un payement hm ? Ca semble logique.

Il laissa passer son regard sur les survivants de la petite compagnie. Après tout, ils avaient prouvés qu'ils étaient digne de confiance. Il adressa un signe de tête à Polby et, fixant son regard dans celui de Moira il annonça simplement :

-Très bien, je suis un envoyé des Frères de la Côte. Une de ses branches "terrestres".

Cette blague. Digne de confiance ? Il avait passé deux jours en leur compagnie. Et deux d'entre eux n'avaient pas vraiment apprécié le verbe de la création. Un payement ? Depuis quand vendait-on ses alliés. Bien sûr, la suite de son explication avait du sens. Mais ce n'était définitivement pas le genre de renseignement qu'elle pourrait espérer obtenir en lui posant un ultimatum. Il avait précisé que certaines informations avaient plus de valeur que sa vie, pensait-elle réellement qu'il allait les céder à une presque inconnue à la première menace ?

¤Ca fait très paladin ça¤ s'amusa-t-il en continuant :

-Je ne voulais pas vous faire d'affront en vous posant cette question. Les mercenaires que j'ai connu étaient justement plus dans cette optique du "tout pour l'argent". J'imagine qu'il y a autant de mercenariat que de mercenaire... et je suis content de savoir qu'il y en a qui savent voir plus loin que le bout de leur bourse.

Bien qu'après tout, toute information s'achète et se vend. On y revenait.

-Sachez néanmoins que tout comme vous, en aidant la Compagnie des Marches sur l'affaire, je met le pied dans une guerre qui ne me concernait pas. Je suis prêt à en payer le prix, mais si vous exigez de moi plus que ce que je peux vous donner, c'est moi qui tournerait le dos...

¤C'est peut-être d'ailleurs dans votre intérêt, s'il s'avère effectivement que ma présence vous traine dans notre conflit...¤

Il réfléchissait sérieusement à cette dernière pensées. Ce n'était pas faux du tout. N'était-il pas en train de mettre tout le monde en danger par simple gout du risque ?

¤Non... J'y vais parce que je me sens coupable d'avoir abandonné les trois prisonniers. Et si ma présence les mettaient en danger le mal serait déjà fait depuis notre première rencontre.¤

-... Car en ce moment précis nous sommes tous dans la même galère, et je n'y risque pas moins que vous. Nous allons nous jeter dans la gueule du loup après tout.

D'ailleurs quand il y réfléchissait, pourquoi la guerrière prenait-elle tant de risque ? Elle n'avait aucun réel intérêt dans le sauvetage. Était-ce en rapport avec son insistance ? Son intérêt était-il dans les informations qu'elle demandait ?

¤Naaan, elle n'a pas d'intérêt à risquer sa vie pour connaitre le nom d'une organisation dont elle ignorait l'existence. Seules des personnes déjà au courant pourrait éventuellement risquer cher pour en savoir un peu plus.¤

Oui, mais justement, elle savait beaucoup plus de choses qu'il n'y semblait !

¤Guh, je deviens vraiment parano !¤ s'affola le demi-elfe tout en conservant son calme apparent.

-Bref, je comptes sur vous pour ne pas disperser l'information à tout va. Et si vous voulez en savoir plus pourquoi ne pas partir sur un principe d'échanges de renseignements pendant que nous voyageons ?

Après tout, son "mensonge" n'en était pas vraiment un. Si ses souvenirs étaient exacts il avait bien un rapport avec la Fraternité. Simplement il souhaitait bonne chance à toute personne qui voudrait les traquer par ce biais. De fait sa question précédente n'avait eu pour seul but que de se renseigner sur la guerrière, il se serait sentit franchement mal s'il ne lui avait rien donné en échange. D'autant que sa réponse n'était pas vraiment celle d'une méchante espionne manipulatrice.

Ou alors elle était très douée...


¤Il va VRAIMENT falloir que je me soigne.¤

Je présente la réalité sous un angle particulier (je n'en voudrais à personne si vous appelez ça bluffer).

écrit par: Moira Vendredi 23 Mai 2014 à 10h12
Il avait quand même du culot de comparer sa situation à celle de la guerrière, avec une condescendance pareille, mais ce n'était pas le sujet qui la préoccupa sur le moment.

-Les Frères de la Côte, hmm...

Pour le coup, son poing se serra franchement, et se yeux se mirent à briller d'une colère contenue. De tout les bobards qu'Annael aurait pu lui servir, il avait choisit le mauvais! C'était assez amusant finalement, si la situation n'était pas aussi grave. Car le diplomate ne pouvait pas savoir bien sûr. Il ne pouvait pas savoir qu'il n'y a pas si longtemps, Moira était à Luskan, et qu'elle avait eu le temps d'entendre parler de cette confrérie "d'honorables pirates", et du fait qu'elle n'existait plus au grand regret de tout les marins du coin. Elle était alors en compagnie de Norim le nain, et essayait de retrouver la trace d'un ancien capitaine qui avait fait partie de cette bande, juste avant qu'elle ne fasse son voyage involontaire vers le sud. Diantre, et Norim d'ailleurs, qu'est-il devenu? Elle ne le savait toujours pas. Mais ce sera pour plus tard.

Moira croisa calmement les bras. Son expression, qui s'était un peu radoucie quelques instants plus tôt, venait de reprendre son masque statuaire froid et distant.

-Dans ce cas j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, "Frère" : votre organisation a été dissoute. L'année dernière, il me semble? Mais peut-être que vous n'avez pas eu le mémo?

En y réfléchissant, il n'était pas impossible que quelqu'un aie voulu reformer les Frères de la Côte. Mais en plein milieu des terres, cela paraissait hautement improbable. Plusieurs autres raisons pour lesquelles cette histoire ne tenait pas la route lui vinrent à l'esprit, mais ça n'allait pas être nécessaire. La guerrière laissa s'écouler cinq bonnes secondes de silence glacé, avant de poursuivre.


-Je vais faire semblant de ne pas avoir remarqué que vous avez essayé de me prendre pour une conne. Mais je note quand même que ce sont les gens qui parlent le plus de confiance qui cumulent le plus de mensonges.

Annael avait fait la même erreur qui bien d'autres avant lui. Parce qu'elle portait une armure, qu'elle avait une large carrure de paysanne et qu'elle parlait peu, ils croyaient avoir affaire à une femme simple et basse de plafond que l'on pouvait facilement embobiner. Elle aurait pu faire semblant de le croire, voir jusqu'où il s'empêtrerait dans sa propre toile, et l'obliger à se révéler dans un moment particulièrement gênant, mais ce n'était pas dans sa nature. Miriel y serait très bien arrivée, elle se serait même amusée, mais Moira au contraire n'avait pas du tout ce goût de l'intrigue.

-Je vous laisse une dernière chance, Annael. Croyez-le ou non, j'ai envie de vous aider, mais j'ai vraiment besoin de savoir avec qui je travaille.

écrit par: Annael Samedi 24 Mai 2014 à 03h30
Le sourire d'Annael devint plus curieux, il s'étonna :

-Vous connaissez ? En ce cas j'imagine que je dois vous remercier de ne pas avoir plus mal réagit.

Il hocha la tête.

-Notre organisation a bien officiellement disparue. Ca ne veut pas dire pour autant que toutes nos activités ont cessées. Vous êtes tout à fait libre de ne pas me croire. Vous m'avez posé une question et je vous ai répondu. Ce n'est pas comme si je pouvais inventer une réponse différente pour vous donner satisfaction, si ?

Comme quoi, le mensonge ne payait jamais. Tout ce qu'il avait gagné à l'histoire c'était de perdre en crédibilité. Dans son jeune temps il n'aurait vu que les avantages de cette nouvelle situation. Aujourd'hui c'était un moyen à peine plus agréable que le meurtre, les menaces ou la torture pour parvenir à ses fins. Il était même content que son image ai à en souffrir. De même qu'il était content d'avoir gardé un fond de vérité dans son annonce, ce choix-là serait peut-être récompensé par la suite.

-Je préciserais quand même une chose Demoiselle. Je ne vous prend pas pour une idiote, bien au contraire. Par contre à votre réaction si convaincue, il est clair que vous ne m'accordez pas une once de confiance. Vous pensiez sans doute que quand je disais "organisation secrète", c'était pour la beauté des mots ? Je pourrais essayer de me justifier, d'en révéler plus pour prouver ce que j'avance, vous ne me croirez probablement jamais. Quand bien même j'irais jusqu'à vous proposer de rencontrer mes supérieurs à la fin de cette mission, ça ne serait à vos yeux qu'un moyen de gagner du temps pour vous lâcher plus tard.
Ai-je tord ?

Il poussa un soupir :

-Aussi finissons-en. Ma réponse ne vous satisfait pas ? Je n'en ai pas d'autres à vous donner. C'est à prendre ou à laisser.

A chacun son tour pour l'ultimatum. C'était un vrai truc de diplomate ça, pour restreindre les choix de l'interlocuteur. Le mieux c'était encore quand on montrait qu'on ne pouvait effectivement rien faire de plus en laissant l'autre seul face au choix. C'était très peu efficace face à des personnes comme la jeune femme qui réfléchissait vite et avec sang-froid, mais comme de toute façon le temps leur était compté, ce fut pour le coup sans réelle arrière-pensée qu'Annael commença à manœuvrer son cheval vers le chariot pour y récupérer ses affaires.
Quel que soit le choix de la mercenaire, il aurait fait son possible.


¤Si seulement elle ne s'était pas montrée si intransigeante... Huhu, voilà que je rejette la faute sur les autres maintenant. Barachiel ! Que ton serviteur est faible.¤

Cette question de dernière chance le titillait. Comment la guerrière pensait-elle réussir à savoir qu'il ne mentait pas sur sa deuxième réponse ? Si elle était si convaincue qu'il n'avait fait que sortir un immense bobard, elle n'avait aucune raison de lui accorder une autre tentative sans avoir de moyen de certifier ses paroles. C'était illogique.
Donc soit elle lui faisait en fait réellement confiance, auquel cas sa réaction était juste un jeu de scène pour déterminer s'il disait vrai ou pas.
Soit elle était plus naïve qu'elle le croyait.
Soit elle avait un moyen quelconque de discerner le vrai du faux. Et dans ce cas... Disons qu'il y aurait du bon comme du moins bon.

écrit par: Moira Samedi 24 Mai 2014 à 18h03
Moira écarta les bras.

-Après avoir longtemps tourné autour du pot, vous me dites venir d'une organisation qui n'existe plus. Et je ne devrais pas trouver ça louche?

En fait, elle trouvait toujours ça louche. Annael restait sur sa version des faits, mais la guerrière avait beaucoup de mal à y croire. Qu'une sous partie d'un ancien groupe de pirate de Luskan continue d'exister, peut-être, mais ici, en plein milieu des terres? Et la Compagnie des Marches aurait fait tout ce chemin pour les solliciter dans une affaire qui concernait les Marches d'Argent, traitant avec eux d'égal à égal avec échange d'ambassadeurs? Les Frères de la Côte dans leur intégralité auraient pu avoir cette importance, mais plus maintenant. Après un rapide calcul, l'hypothèse la plus valable que Moira voyait, c'était qu'Annael disait vrai, il omettait juste de dire qu'il servait un nouveau maître, dont il était aujourd'hui l'ambassadeur. Elle tâcherait de ne pas oublier cet angle-là.


-Et vous avez tort. Je ne demande qu'à vous faire confiance. Tout ce que vous ai demandé, c'est un petit geste de bonne volonté pour me convaincre que j'avais raison.

Avec un frisson, Moira repensa à ce qui l'avait motivé à continuer quelques minutes plus tôt. Le vide. Cette sensation angoissante de vide, qu'elle ne savait comment remplir. Elle n'avait jamais envisagé de défendre la veuve et l'orphelin. Elle considérait que ce n'était pas son rôle. Elle n'avait jamais eu de bonne raison de se battre pour autrui. De toute façon, plus personne ne savait dire "merci" dans ce bas monde. Et pourtant, ces derniers jours, Moira s'était sentie tiraillée plusieurs fois. Elle avait pris des risques pour défendre Micheletto, et s'était senti concernée par le sort de Vëla. Elle avait eu envie de montrer qu'elle ne s'intéressait pas qu'à elle. Peut-être même de chercher autre chose qu'un simple lendemain sans but. Remplir le vide. Remplir une vie...

Ce faisant, la guerrière récupéra les rênes de son cheval, le guida un peu avant de se remettre en selle. Repensant à son hypothèse, juste au cas où elle serait vraie, elle ajouta négligemment :

-Du coup, puisque les Frères n'existent plus, j'imagine que vous avez changé de nom, n'est-ce pas? Et que vous n'avez plus grand chose à voir avec la piraterie équitable. Un peu comme si vous étiez... une nouvelle organisation en fait.

¤Comme ça tu sais que je sais que tu ne me dis pas tout. Mais que je m'en fiche. Pour le moment, du moins.¤

-Enfin, allons-y.

écrit par: Théodus Samedi 24 Mai 2014 à 21h00

Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h40





PARCHEMIN

Vëla attaque Homme 2 :
Jet d’attaque au corps à corps de Vëla au gantelet : 15 (dé) + 6 = 21 vs Homme 1 17 (CA) => Réussite
PV Homme 2 : 15 – 2 = 13

Homme 3 attaque Vëla :
Jet d’attaque au corps à corps de l’homme 3 à l’épée longue : 14 (dé) + 4 = 18 vs Vëla 17 (CA) => Réussite
Homme 2 perce volontairement la manche de la tunique de Vëla




Test de détection de Belgos DD15 : 8(dé) + 11(compétence) = 19 Réussite
Belgos ne détecte aucune créature invisible dans la pièce

Test de perception audive de Belgos DD15 : 12(dé) + 9(compétence) = 21 Réussite
Belgos ne perçoit aucun bruit venant du reste du bâtiment

Test de fouille de Belgos DD20 : 12(dé) + 10(compétence) = 22 Réussite
Belgos ne trouve au passage secret, ni problème dans les murs où les fenêtres permettant de s’échapper




Elion attaque Homme 4 :
Jet d’attaque au corps à corps d’Elionau gantelet : 10 (dé) + 7 = 17 vs Homme 4 17 (CA) => Réussite
PV Homme 4 : 15 – 3 = 12






Narration Belgos, Elion et Vëla :


Malgré la méfiance des hommes cagoulés vis-à-vis d’Elion et Vëla, celle-ci avait réussi à tromper leur vigilance et donna un coup de gantelet à l’homme qui venait juste de détacher Belgos. Celui-ci l’avait reçu au mollet et avait reculé en claudiquant, jurant des imprécations entre ses dents. Mais l’un de ses compagnons avait allongeai le bras, et d’un coup précis d’épée transperçé une manche de la tunique de la Folle de Torm.

- Le prochain coup ne sera pas dans le tissu, avait-il prévenu avant de descendre du chariot.

Vëla avait donc quitté le chariot et rejoint Belgos dans le bâtiment.
Depuis son entrée, celui-ci n’était pas resté inactif. Tous ses sens en action, il n’avait détecté aucune présence invisible. Tendant l’oreille, il avait essayé d’entendre des bruits venant de derrière la porte intérieure. Mais tout semblait d’un grand calme dans le bâtiment. Fouillant la pièce, il ne réussit à pas trouver un moyen de s’échapper.

La pièce se révéla totalement nue en mobilier. Seul un seau se trouvait dans un coin pour se rafraichir, et un autre à l’opposé. L’odeur qui s’en dégageait lui fit en comprendre l’utilité. A l’arrière du bâtiment, se trouvait deux fenêtres sans carreaux, équipées de solide barreaux, tout comme celle donnant sur l’avant, à côté de la porte qu’ils venaient de franchir. Une autre porte donnait sur l’intérieur du bâtiment. L’autre mur se révéla être uniforme, sans la moindre ouverture. Belgos comprit que la pièce occupait toute l’extrémité du bâtiment.

A l’extérieur, Elion avait quitté le chariot, mais planté entre les deux rangs d’hommes cagoulés, refusait de faire un pas de plus. Un homme s’approcha de lui dans l’intention de le pousser du bout de son épée, mais Elion fut le plus prompte et d’un revers de gantelet, asséna un coup puissant en plein visage. Celui-ci recula précipitamment, mais tous les autres hommes s’approchèrent, dardant le bout de leurs épées vers le visage d’Elion
.

- Vous choisissez, dit l’un d’eux. Soit vous allez gentiment dans le bâtiment, soit on vous tue et on vous soignera. Alors ?


écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 27 Mai 2014 à 06h55
Sous la pluie qui ruisselet sur son armure, Elion jubilait à la vue du garde se tenant le nez moucheté de sang. Les kidnappers ne semblaient toujours pas réaliser à qui ils avaient à faire. Faire l’objet de toute l’attention du Mal avait quelque chose d’exaltant pour le paladin de Heaum. Le Vigilant veillait sur lui, il lui donnait la force de se tenir droit face à l’adversité. Qu’essayaient-ils de faire ? Lui faire peur ! C’était peine perdue, son dieu le protégeait contre ce genre d’émotion et Hector lui avait retiré toutes les autres. Le serviteur de la Sentinelle Eternelle n’avait plus peur depuis longtemps déjà. Il ne craignait ni la solitude, ne connaissait pas l’amour, ni la camaraderie. Il ne craignait pas non plus la mort. Tout d’abord parce que toute son existence n’avait qu’une succession d’épreuve l’amenant à affronter des moments comme en ce jour. En outre il se considérait comme déjà en partie mort. Sa vie n’avait de sens que dans le service et la dévotion à la cause de Heaum. Finalement, la chose dont avec réellement peur l’aasimar s’était de décevoir son dieu, de ne pas être à la hauteur de la tâche qu’il lui avait confié pour finalement ce détourner de lui.

Non, il ne se détournerait pas de la voie lumineuse pavé de bonté que Heaum traçait pour lui. Il le servirait en luttant et en éradiquant tout le Mal qu’il croiserait. Fusse au péril sa propre existence que le Chevalier des Yeux Vigilant considérait comme négligeable par rapport à la cause du Bien.

Voir toutes ses lames tournées vers dans le vaine espoir de le voir faillir. Tout cela en était presque risible. Pourtant Elion d’Alusaire à ce moment précis n’avait aucune envie de rire. Cela faisait d’ailleurs bien longtemps qu’il n’avait plus ri, depuis ce jour tragique où il avait perdu sa vie en même temps que ses parents dans la lointaine Mulhorande. Ce jour béni où Heaum en personne lui était apparu et lui avait confié la tâche qui lui était dévolue.

Le paladin planta son regard blafard, vide d’émotion et de vie dans celui du cagoulé. De toute sa hauteur, il imposa sa stature. D’une voix calme et froide, il lui adressa la parole sans que l’on puisse y deviner la moindre émotion. Et ce n’était son visage balafré qui allait le trahir. Il était une menace pour ces gens qui avait choisi de suivre la cause du Mal et même captif il avait bien l’intention de le rester.


- Vous n’avez décidemment rien comprit. Vous croyez vraiment que la mort me fait peur ? Je plierai le genou face au Mal que vous représentez ? Ai-je tremblé lorsque vous étiez cent contre trois ? Heaum m’a en sa saine garde et j’ai sa bénédiction. C’est tout ce qui importe. Je ne vous crains pas. Je ne vous craindrai jamais. Comme je ne crains pas de mourir, tant je meurs pour servir le Vigilant et les forces du Bien. Vous voulez tenter votre chance contre moi ? Allez-y, vous n’êtes plus cent, mais vous êtes encore six face à un serviteur de la Sentinelle Eternelle désarmé. Alors pleutre qui cachez la laideur de votre âme derrière des cagoules, venez et affrontez moi s’il vous reste un tant soi peu de courage. Je vous proposerai bien un combat à la loyal, mais vous n’avez aucun honneur… n’est-ce pas ? Vous ne pouvez pas gagner. Si vous me terrassez, d’autres viendront se dresser face à vous et votre diabolisme. Si vous me terrassez, je me reposerai dans le giron de Heaum. Et avec sa grâce, je continuerai à lutter par delà la mort, contre votre engeance maléfique. Non, je ne bougerai pas de là, alors si vous m’attaquez, soyez également prêt de rejoindre les dieux impies que vous servez.

Le serviteur de Heaum était prêt au combat. Tranquillement, il prit une position défensive prêt à défendre chèrement sa vie à gloire de Heaum.

hrp.gif Elion d’alusaire se met sur la défensive. Il tentera désarmement contre la première lame qui passera à sa portée.

écrit par: Vëla Mardi 27 Mai 2014 à 11h46
La folle de Torm avait encore beaucoup à apprendre et présentement elle s'en rendit compte plus que jamais. Son parcours vers la bâtisse se passait avec questionnement et soupçons sur leurs ravisseurs ainsi que de leurs présences en ces lieux. En arrivant dans la pièce elle vit un Belgos explorateur du moindre défaut du mortier, crevasse et autres imperfections qui pourraient les aider dans leurs avenir proche. Elle lui trouvait une dévotion à la tâche, exemplaire. Il n'y avait pas à redire des compétences de leurs chef en second qui depuis le début de leurs parcours avait démontré qu'il possédait les atouts précieux des décisions en temps de crise. Elle apprenait beaucoup de lui, ce qu'elle appréciait en juste cause.

Se retournant et étant persuadé qu'Élion la talonnait, sa surprise fut réjouissante. Le paladin de Heaum n'était ni en arrière d'elle, ni en route pour les rejoindre. Elle sourit de satisfaction tellement l’aasimar était pour elle un modèle d'apprentissage, à voir le sang qui coulait du nez de l'un des gardes; il avait réussi là ou elle avait échoué. Elle aurait voulut avoir mieux qu'elle n'aurait jamais trouvé. Les moines de l'Ordre du Corbeau avait eut sur elle une grande influence, ils lui avaient enseigné multiple choses utiles qui lui servait quotidiennement, allant de l'étude des royautés aux passes d'armes de la diplomatie, comment enquêter et bien sur toutes les préceptes de Torm et de comment se recueillir en elle pour une meilleur clarté d'esprit mais personne ne lui avait enseigné la droiture vertueuse, infaillible ainsi que de la ténacité devant l'adversaire que le Chevalier des Yeux Vigilant.

L'admiration de Vëla était simple, pur et animé d'un vouloir de se parfaire dans son oeuvre, Élion était le parfait exemple. De plus ce dernier évoluait auprès d'elle. Décidément leurs rencontre n'avait rien en commun avec le destin ni même avec la chance, c'était leurs Dieux respectifs qui en avaient décidé ainsi.

* Loué soient-ils.*

Dit elle intérieurement envers eux.

Sa piété lui fit se faire une imposition des mains. Il en était le temps et le moment.

Puis sur une tinte basse pour ne pas attirer l'attention des gardes qui n'avaient de yeux et d'oreille que pour le cavalier divin à l'extérieur, elle informait Belgos...


-Belgos! Ils sont du culte du dragons, l'un deux dans le chariot à découvert un tatouage sur son avant bras, c'est minime comme information et incertain mais au moins, avenant le pire saurons nous nous taire sur les informations qu'ils chercherons à nous extirper.-

Puis dans une lancé toute autre elle ajoutait avec un plaisir dans sa voix...


- Une petite rixe, vous plairait Belgos car Élion semble vouloir en découdre encore avec la vermine et sincèrement nous devrions le gratifier de notre présence auprès de lui, au nom des marches d'argents nous nous devons au moins de tenter de réduire les effectifs en face de nous, de toute façon, ils nous remettrons sur pieds pour pouvoir nous interroger et ainsi nous gagnerons temps et réduirons leurs forces. N'oubliez pas Belgos, Abby et la monture d'Élion nous aiderons, nous ne somme pas que trois mais bien cinq.-

La jeune fille c'était déjà approché de la porte pour pouvoir mieux charger et prendre en tenailles ceux qui se trouvaient entre Élion et elle. Le regard acier qu'elle jetait dans celui du chevalier du vigilant était que trop signé qu'elle l'appuierait sans réserve, surtout que les gardes, en aucun temps, les avaient désarmé de tout leurs armes et Vëla avait encore sur elle sa dague nouvellement acheter qu'elle prêterait sans réserve à leurs chef en second. Pour elle ses armes seraient ses poings, sa rage Rashéménienne et la vigueur de Torm qui la couvrait telle une armure de Foi.


Vëla se fait une imposition des mains.Si les gardes attaque Élion ou si Belgos en donne son autorisation, siffle Abby pour qu'il attaque à outrance et elle charge vers le premier garde qui se trouve sur son passage avec châtiment du mal.

écrit par: Théodus Mardi 27 Mai 2014 à 21h02


Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h40






Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :

Durant tout l’échange verbal entre Annael et Moira, Polby était demeuré dans un silence prudent. Il ne pouvait pencher en faveur d’Annael et ainsi indisposer Moira, et inversement il ne pouvait pencher en faveur de Moira et placer Annael dans une situation plus délicate encore. Et la timide intervention avortée de Corvo pour tenter de calmer l’échange, persuada le hin de rester silencieux. Tout comme Micheletto qui ne disait mot.

Quand enfin l’échange se termina, sur une réplique peu satisfaite de Moira, mais avec la préservation du secret d’Annael, le chef de phalange put enfin donner ses ordres :


- Nous allons donc repartir en direction du lieu de l’attaque. Moira, vous chevaucherez devant avec Corvo. Je serai juste derrière avec le chariot et Micheletto. Je vais demander à Sherkan de chercher son maître. Je ne sais s’il va comprendre. Tous en selle !

Bientôt le petit groupe s’ébranla, reprenant la route empruntée le matin. Dès qu’ils eurent quitté le village, Polby, auprès duquel Annael avait pris place, fixa Sherkan, et un doit dirigé dans la direction qu’ils suivaient, dit d’un ton impérieux :

- Sherkan, cherche Belgos !





écrit par: Micheletto Jeudi 29 Mai 2014 à 15h51
Micheletto se vida les narines sur le petit chemin de terre au milieu duquel ses collègues semblaient bien décidés à régler leurs comptes. Le temps était exécrable, gris et humide. Les nuages noirs comme de la laine de fer, plongeaient la campagne alentour dans une pénombre propre au découragement. Un vrai temps à désertion… Sans mot dire, il regarda Corvo et Moira monnayer leurs services, chacun à sa manière, avec plus ou moins de succès. Pour tout dire, dans les deux cas les gains étaient assez faibles. Pourtant, avec la perte de ses combattants réguliers, Polby se retrouvait dans un état de dépendance quasi-totale vis-à-vis de ses mercenaires. Et comme tout ce qui est rare est cher, il était bien normal que ceux-ci entendent revoir leurs honoraires à la hausse. Mais décidément, même les règles les plus élémentaires du bon sens ne semblaient pas avoir cours au sein de la Compagnie des Marches.

Il observa en spectateur attentif l’échange entre Moira et Annaël. La pauvre mercenaire se faisait balader comme une enfant. La situation laissait le jeune demi-orque tout à fait circonspect. Si elle s’était décidée à rosser l'insolent elfe, personne n’aurait pu l’en empêcher. Il devait encore y avoir là-dessous une logique bien humaine qui lui échappait.


¤ Ou peut-être qu’elle a ses raisons ¤

Il fallait avouer que depuis leur départ d’Asbravn, elle n’avait eu de cesse de réclamer plus d’informations sur les tenants et les aboutissants de la mission. Si la justification qu’elle avançait été vraie, il aurait été logique qu’elle prenne ses clics et ses clacs faute de savoir dans quoi elle mettait les pieds. Mais non, elle était rentrée dans le rang, avalant l’affront comme si de rien n’était.

¤ Comme si elle espérait en apprendre plus en restant ¤

Mais dans ce cas, pourquoi ? Pourquoi acceptait-elle de prendre des risques qui de son propre aveu, lui semblaient bien trop élevés ? Micheletto considéra un instant Moira du regard, épiant un éventuel changement dans sa physionomie, puis il se détourna définitivement de la question. Après tout, peut-être n’aurait-elle plus d’importance dans quelques minutes. La voix de Théodus retenti et le petit groupe se remis en marche. Micheletto se laissa quelques instants avant de prendre la parole. Il se devait de proposer un projet bien ficelé. Quand il fut sûr de son fait, il s'avança au niveau du chariot.

- Je ne viens pas avec vous. Il marqua une courte pause, afin capter l’attention de ses camarades. Vos paladins me promettent la mort depuis deux semaines, je ne compte pas les aider à tenir parole. Polby, tu tiens à secourir tes hommes, c’est ton choix et je le respecte. Mais on t’a aussi confié une mission ; ton devoir c’est d’essayer dans la mesure du possible de la mener à bien, non ? Et toi aussi Annaël. Regarde, au lieu de tout risquer sur ce coup de dés, tu me fais un papier expliquant la situation, avec ton sceau, et je ramène Annaël au bastion de la Compagnie des marches. Qu’au moins, si ça foire, la mission ait encore ses chances. Ah et bien sûr tu mettras sur le parchemin la somme qu’ils auront à me verser là-bas. Tu doubleras mon salaire journalier vu que les risques que je prends sont plus grands, et tout le monde est content.

Il regarda tour à tour Polby et Annaël. La balle était dans leur camp.

Test de compétence psychologie sur Moira

écrit par: Corvo Stern Vendredi 30 Mai 2014 à 00h19
Le roublard s'était tranquillement adossé au chariot pour suivre le duel verbale entre Moira et le prolixe diplomate, laissant à ce dernier le soin d'attiser un peu plus l'agacement de la grande guerrière. La pugnacité de celle-ci afin d'obtenir des réponses était remarquable, et l'attitude un brin trop confiante qu'avait Annael dans les réponses évasives qu'il lui servait pour clore la discution laissait l'occasion à la jeune femme de revenir à la charge le moment venu...

¤ Elle a surement ses raisons pour le cuisiner comme ça.¤ pensa le roublard pourtant peut enclin à creuser le sujet.

Lorsqu'enfin l'ordre de bouger arriva, Corvo acquiesça silencieusement d'un hochement de tête, trop heureux de pouvoir enfin chasser les questionnements existentiels relatifs à sa motivation... Se remettre en marche, focaliser ses sens aiguisés sur la recherche d'une piste, d'un ennemi, d'un piège ; voilà ce qu'il lui fallait. D'un bon léger, le voleur se mit en selle puis dirigea sa monture vers la sortie du village, le chariot à sa suite et Moira une fois de plus à ses cotés.

Alors que le groupe venait de quitter le bourg, Corvo recouvra toute sa concentration. Scrutant la moindre trace pouvant donner le plus infime indice quand à la direction prise par le convoi de prisonniers. Il ne manquait pas non plus de guetter si le loup parvenait à trouver une piste.


- Soyons vigilant. Dans l'empressement on a peut-être loupé quelque chose lors de notre retour de reconnaissance. Espérons que le loup ai plus de chance que nous.


Détection/Perception pour essayer de repérer le moindre indice et/ou pièges

écrit par: Théodus Samedi 31 Mai 2014 à 20h11
Test de psychologie de Micheletto sur Moira : 13(dé) + 3(compétence) = 16 vs Test de bluff de Moira : 19 + 2 = 21 => Echec


QUOTE
XP avril mis à jour

écrit par: Polby Tertrenoir Samedi 31 Mai 2014 à 21h16
Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :

Polby écouta Micheletto s'exprimer, arquant toujours plus ses sourcils au fur et à mesure que le demi-orque s'exprimait.

¤ Il ne doute de rien celui-là ! ¤

Avant qu'Annael ait pu répondre, le chef de phalange prit la parole de façon à ne laisser aucun équivoque.

- Micheletto, je comprends votre ressentiment vis à vis d'Elion et Vëla. Mais cela ne doit pas entrer en ligne de compte pour vous en ce moment. Vous êtes un mercenaire, et je paie vos services, pas vos états d'âmes. Comme je l'ai dis, vu les risques, et, comme tenter de libérer les prisonniers n'entrent pas dans le contrat qui nous lie, je vous laisse libre de partir si tel est votre désir.

Polby jeta un coup d'œil à Annael avant de poursuivre :

- Concernant Annael, vous comprendrez que je ne peux le confier au nom de la Compagnie des Marches à un mercenaire. Sans compter que la route est encore longue, et une seule personne suffirait ? Donc décidez-vous. Soit vous restez sous mes ordres, soit vous partez, et je vous paie ce que je vous dois. Décidez-vous maintenant.

écrit par: Micheletto Dimanche 01 Juin 2014 à 12h52
La réponse de Polby ne s’était pas faite attendre, cinglante comme un carreau d’arbalète. A elle seule elle exprimait sans ambages tout le mépris que le petit homme pouvait ressentir pour le demi-orque. Sa surprenante impassibilité devant les esclandres sanguinaires d’Elion prenait tout son sens. Micheletto ne se laissa pourtant pas émouvoir par le coming-out du chef de l’expédition. Il commençait à avoir l’habitude d’être en butte à l’hostilité de principe de la quasi-totalité des créatures vivantes qui venaient à croiser son chemin. Cette circonstance, si elle avait de temps à autre des effets délétères sur sa santé mentale, avait surtout eu le mérite de lui apprendre à ne jamais se laisser simplement porter par les événements. Le cours de la vie l’emportait invariablement vers son élimination, aussi s’il voulait survivre, il lui fallait constamment lutter contre le courant. Une seconde de relâchement et le fil de son destin s’arrêterait avec la corde qui servirait à le pendre.

- Alors comme ça une personne ne suffirait pas à escorter Annaël ? Il n’y a pas deux minutes vous prévoyez de le renvoyer d’où il vient tout seul, il me semble. Et d’ailleurs maintenant vous vous apprêtez à l’embarquer avec vous dans une mission suicide, alors ne me faites pas croire que ma solution serait plus risquée. Ce n’est pas un service que je vous demande, ou je ne sais quoi. Je vous fais une proposition gagnant/gagnant qui vous donne une chance supplémentaire de mener à bien votre mission. Si vous n’êtes pas capable de voir au-delà de mon statut de mercenaire et de demi-orque, l’intérêt que présente cette offre pour votre parti, tant pis pour vous.

Puis, l’agacement du prêtre sembla s’éteindre. Sa voix se fit subitement calme et son air agité se figea dans une moue de masque mortuaire. Il ressemblait à présent à une statue marbre prête à énoncer une vérité immuable sur laquelle aucun mortel n'a la moindre influence.

- Maintenant, si décidément j’ai le choix entre ou venir en aide à vos paladins ou partir, je pars. Tout l’argent que vous pourriez me donner vaut peau de balle si vos hommes me tuent avant que j’ai l’occasion de le dépenser. Par contre, sachez qu’une fois que vous m’aurez libéré, je n’aurai plus aucune obligation envers vous. Si je venais par hasard à tomber sur des membres du culte du dragon et qu’ils décidaient de m’embaucher, je n’aurai aucun scrupule à leur dire tout ce que je sais au sujet de cette mission et de vos projets.

Il marqua une courte pause avant d'ajouter :

- Je suis un mercenaire, je vie de mes services et pas de mes états d’âmes, quels qu’ils soient. C’est à vous de voir.

écrit par: Polby Tertrenoir Dimanche 01 Juin 2014 à 20h16
Narration Micheletto :

Le visage de Polby se serra à l'écoute des critiques, et surtout en entendant les dernières paroles. Aussi, réagit-il immédiatement :

- Micheletto, je suis persuadé que vous feriez une très bonne escorte pour Annael. Sinon, je ne vous aurais pas engagé, et surtout, je ne vous aurais pas gardé quelques jours avec nous, mais renvoyé très vite si je ne le pensais pas. Et le fait que vous soyez un demi-orque n'a aucune importance pour moi. Il y en a au sein de la Compagnie des Marches. Ce qui importe, ce n'est pas la race. C'est le comportement. Donc, pour escorter Annael, vos capacités et votre race ne sont pas des problèmes. Le problème est que vous êtes un mercenaire, que l'organisation à laquelle il appartient me l'a confié, donc l'a confié à la Compagnie des Marches. Pas à un mercenaire. Je préfère le voir retourner rapidement chez lui plutôt que de le confier à une personne n'appartenant pas à la Compagnie, donc une personne, excusez à mes paroles, une personne qui est payé pour un travail. Mais que ferait-elle si son employeur, en l'occurrence moi, n'était plus à ses côtés ? Et...

Le hin fit une pause, avant de reprendre :

- Vos dernières paroles me le confirme quand vous affirmez être prêts à vous mettre au service du Culte du Dragon. Et là, je dois dire que vous me décevez beaucoup. Je n'ai jamais soutenu Elion et Vëla quand ils vous affrontaient. Au contraire, j'ai essayé d'aplanir les choses. Car je croyais en vous. Je sais qu'il y a du mauvais en vous, mais je pensais que le bien le supplantait. Maintenant je n'en suis plus très sûr. Alors faites un choix au vu de mes paroles. Choisissez entre le bon ou le mauvais. Je ne vous demande pas de changer au fond de vous, mais de rester tel que vous avez été depuis que vous êtes parmi nous. Je prends peut-être un risque en vous demandant de rester. Mais vous êtes un bon guerrier, et nous aurons peut-être, non sûrement besoin de votre force et de votre courage d'ici peu pour affronter le Culte du Dragon, même si c'est pour libérer des personnes que vous n'estimez pas. Alors, que décidez-vous ?

écrit par: Théodus Lundi 02 Juin 2014 à 20h53
QUOTE
XP de mai mis à jour

écrit par: Moira Mercredi 04 Juin 2014 à 16h27
Moira gardait désormais le silence. Elle se demandait s'il n'avait pas dû aller plus loin pour exiger une réponse d'Annael, comme l'attraper par le cou et serrer très fort : cela marchait bien pour calmer les oies, cela devait aussi être valable pour les oiseaux de son genre. Mais parfois, il valait mieux laisser une porte de sortie courtoise à un adversaire plutôt que de l'acculer pour de bon, surtout si on ne voulait pas s'en faire définitivement un ennemi. La guerrière avait le sentiment que le demi-elfe n'avait pas peur de se prendre des coups : la violence n'aurait pas beaucoup servi, bien que Moira pouvait être très douée pour faire mal. En revanche, l'Ambassadeur pourrait probablement être plus sensible à ce geste de fair-play.

*S'il n'est pas con, il aura compris le message. Que je lui laisse un délais pour préparer une explication convenable le temps venu, et qu'il a intérêt à me la donner avant que je ne la demande de nouveau.*

Elle avait accepté bien avant cela d'aller malgré tout à la rescousse de Belgos et des autres, par un mélange de sens de la solidarité et de professionnalisme. Mais le reste de son avertissement restait vrai : si ni Annael, ni Polby n'acceptait d'en dire plus sur ce qu'il se passait, elle s'en irait dès le sauvetage fini, quel qu'en soit l'issue. Et ça, ils était probablement tous assez finauds pour l'avoir deviné.

Elle s'étonnait un peu que Micheletto n'ai pas sauté sur l'occasion de fuir à toutes jambes : de tous, il avait systématiquement quelque chose a perdre, même si la mission réussissait! Lui et Polby s'échangeaient à présent des ultimatums, mais ceux du halfelin restaient un peu creux, et les effort pour le convaincre de rester très moyens : rien n'empêchait en effet le demi-orc de partir maintenant chercher fortune ailleurs, y compris dans les rangs du Culte. Mais s'il était vrai qu'une fois le contrat fini, un mercenaire ne doit plus rien à son (ex)employeur, ce genre de déclaration restait dangereuse à faire à haute voix, même pour bluffer. D'ailleurs, la menace ne prenait pas : qu'est ce que Micheletto allait répondre maintenant?

C'était intéressant, mais la guerrière ne comptait pas se laisser trop distraire par cette conversation. Elle avait une piste à retrouver.



hrp.gif Détection, le long de la route, pour trouver des indices.

écrit par: Théodus Jeudi 05 Juin 2014 à 21h04
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h45




Narration Belgos, Elion et Vëla :

Face à la détermination d’Elion, les hommes cagoulés se jetèrent des coups d’œil. Il était évident que le guerrier n’allait pas céder d’un pouce. Pour courronner le tout, Vëla semblait tout aussi décidée à ses côtés.

- On aurait jamais dû les détacher, gronda un homme.

- Et tu voulais le porter toi ? Et risquer encore un coup de ce démon ? rétorqua un autre.

- Allez ! lança vivement un troisième à Elion. Tout ce que vous risquez, c’est qu’on vous tue à nouveau, et qu’on vous réanime encore. Vous n’aurez pas le choix. Vous vous retrouverez dans la bâtiment.

Le silence retomba au sein des adeptes du Culte du Dragon et l’un d’eux les quitta. Belgos revint à la porte après son inspection de la pièce et se retrouva juste derrière Vëla prête à intervenir si les hommes cagoulés attaquaient Vëla. Il allait s’exprimer au moment où le chariot commença à reculer sous la direction de l’homme qui s’était éloigné un instant plutôt avant de sauter sur le siège du chariot pour obliger les chevaux à reculer.

Les hommes cagoulés poussèrent des cris de satisfaction. Déjà, l’arrière s’aprrochait d’Elion
.

écrit par: Micheletto Vendredi 06 Juin 2014 à 19h36
Le visage de Micheletto se ferma. Ce nabot de Polby avait pris le parti de s’entêter, et bien grand bien lui en fasse. D’autres opportunités se présenteraient, rien ne servait de s’accrocher coute que coute à une branche pourrie. A dire vrai, il ressentait un certain soulagement à l’idée de quitter le service de la Compagnie des Marches. Etait-ce à cause de ses « camarades » qui juraient sur tous les dieux qu’ils ne le laisseraient pas faire de vieux os ou du commandement qui depuis le début se montrait soupçonneux à son égard ? Um… De toute évidence il n’en garderait pas un très bon souvenir. Restait plus qu'à sonner le clap de fin.

- Gardez vos histoires de bien et de mal pour vous Polby Sombretertre, je ne suis pas votre enfant. Vous ne voulez pas de ma proposition, c’est vous que ça regarde. Réglez moi ce que vous me devez et on en reste là.

Le jeune prêtre en serait en effet volontiers resté là si le hin n’avait pas persisté dans sa critique des mercenaires. Certes, le demi-orque ne s’était jamais montré spécialement attaché à sa corporation, mais de là à la laisser salir par un apprenti moraliste de deux pouces de haut sans répondre… Non, c’était trop lui en demander.

- Et au lieu de faire la fine bouche, vous feriez mieux de remercier le ciel d’avoir eu des mercenaires pour tenir la baraque, parce que vos « hommes de confiances » c’est des sacrés Jeanfoutres. Corvo et Moira sont restés professionnels jusqu’au bout quand les autres vous marchaient dessus en vous promettant la cour martiale et maintenant, alors qu’ils viennent de leur plein gré vous sauver la mise, vous leur négociez votre confiance ? ... On a les hommes qu’on mérite.

Micheletto s’approcha de la charrette pour recevoir son du. Il était temps de tourner la page de cette aventure. L’amertume qu’il ressentait encore allait peu à peu s’éteindre, les menaces et les promesses se perdraient à leur tour dans l’éternité. Seul comptait l’avenir à présent et il était plein de promesses.

écrit par: Annael Samedi 07 Juin 2014 à 03h53
L'émissaire s'était gardé de commenter la réponse de Moira, se contentant de sourire avec résignation. C'était impressionnant de voir comme elle tenait à chercher si loin dans sa déclaration. Sauf qu'en cherchant si loin elle tombait redoutablement juste. Impressionnant comme il lui faisait miroiter une jolie illusion et qu'elle se débrouillait pour remonter à l'origine. Trop impressionnant.

S'il était resté l'air souriant et imperturbable sur tout le début de leur parcours, c'est qu'à l'intérieur il moulinait dur. Soit elle possédait une perspicacité et une science de l'analyse qui dépassait la sienne, soit elle avait bluffé pour essayer de valider une hypothèse en analysant sa réaction, soit elle en savait déjà trop dès le départ. Ou encore un peu des trois.

Et étrangement le fait qu'elle ai décidé de rester avec le groupe ne jouait pas en sa faveur. Ca éliminait d'office le cas de la mercenaire neutre qui vient par un quelconque sentiment de loyauté ou un simple appât du gain. Soit elle était plus gentille qu'elle ne voulait bien l'admettre, et elle venait parce que décidemment elle ne voulait pas laisser tomber les trois autres, soit... elle avait une motivation qu'ils ignoraient. Une motivation qui le concernait d'un peu trop près.

Il avait un peu honte de se l'avouer, mais il avait espéré qu'elle refuse son ultimatum. Ce qui aurait prouvé qu'il avait cherché trop loin et s'était imaginé des choses.
Honte parce que s'il avait choisi cette approche, en soit dangereuse pour la mission de sauvetage, c'est que plus ou moins inconsciemment il avait déjà commencé à traiter Moira en ennemie. Il n'avait pas cherché à aider Polby, ni à proposer un marché honnête à la guerrière, il avait cherché à la piéger.


¤Il faut croire que l'influence de la cour n'a pas tout a fait disparue...¤

Et la culpabilité gourmande qu'il ressentait à la perspective du deuxième round ne faisait rien pour prouver le contraire.

¤Qui de nous deux obtiendra ses réponses le premier ? héhé... Enfin, concentrons-nous donc sur notre survie à court terme.¤

Et justement, il y en avait un qui y pensait, à sa survie. Le demi-elfe était content de réentendre le demi-orc ouvrir sa grande bouche. Il commençait à se demander s'il ne l'avait pas rendu muet. Et bien il n'en était rien ! Et son caractère ne s'était pas arrangé non plus.

Le diplomate laissa les deux hommes discuter avec un certain intérêt. Après tout il s'agissait entre autre de son futur proche. La proposition du vert était intéressante, mais impossible à accepter pour la Compagnie. Par contre l'autre solution ne faisait pas du tout les affaires d'Annael. Il était hors de question que Micheletto se fasse la malle. Ils avaient une discussion à finir, il était inenvisageable qu'on le laisse gentiment prévenir l'ennemi, et...


¤Tiens, je pourrais bien faire d'une pierre moult coups.¤

Au lieu de proposer un hallali général qui aurait fort bien pu se transformer en son propre lynchage collectif, l'émissaire intervint en s'adressant au prêtre :

-Hum... Si je puis me permettre ? Je comprend bien que l'idée d'aller risquer ta vie pour gagner le droit d'être encore plus en danger en cas de succès ça ne te plaise pas plus que ça. Maintenant si vous brisez le contrat qui vous lient tous deux, tu seras libre d'aller offrir tes services à qui te chante.

Plongeant sa main dans le sac, il le fouilla un court moment avant d'en sortir quelques pièces couleur platine.

-Il se trouve que je suis intéressé. Si Messire Tertrenoir ne peut pas se permettre de te prêter le nom de la compagnie, ça ne nous empêche pas de faire affaire. Et j'ai en effet cruellement besoin de protection, dans l'immédiat mais surtout pour me ramener chez moi une fois qu'on aura finit nos affaires dans le coin. Le contrat de garde du corps inclut une immunité diplomatique contre les représentants de l'ordre trop zélés, et une prime pour tenir sa langue une fois la mission accomplie. Plus évidemment le privilège de me supporter en permanence toute la journée, mais on peut négocier des heures de silences par jour.

Il fit mine de compter rapidement avant de conclure sur un ton exagérément rauque :

-Dix pièces maintenant, quarante à la réception du colis, vivant, de préférence. Renégociable à la hausse en cas de complications. Par contre je préfère prévenir, c'est une mission dangereuse... et confidentielle.

Que c'était délicat tout ça. Il fallait prétendre ne pas avoir trop d'argent sur soi, et en faire miroiter bien plus, pour ne pas inviter au vol. Il fallait aussi prendre en compte le fait que la Compagnie des Marches avait probablement une solde bien moins élevée, et s'assurer que la différence financière ne paraissent pas démesurément plus élevé que la différence de risque. Il fallait enfin que ça vaille le coup de manquer de crever deux fois par jour pendant un petit moment, ainsi que de supporter le manque d'informations qu'il fournissait.

¤On ne se refait pas...¤

-Ca reste moins risqué et plus profitable que ton contrat actuel non ?

écrit par: Micheletto Lundi 09 Juin 2014 à 22h50
Micheletto se tourna vers Annaël et l’inspecta de haut en bas, comme s’il le voyait pour la première fois. Mais qui était au juste ce prétendu diplomate ? Au premier abord le jeune elfe ne lui avait semblé être rien de plus qu’un aristo efféminé, incapable de se servir d’autre chose que sa bouche, et pas que pour faire des vocalises. Rien de notable. Puis il y avait eu cette histoire de serviteur d’archon, mais il avait toujours un peu de mal à en saisir la portée. Etait-ce une situation courante dans certains milieux ? Pour pratiquer la magie, il voyait bien que le tour de passe-passe de l’oreilles-pointus était assez banal. Au final, son opinion ne s’était pas améliorée après l’altercation avec Elion. Paradoxalement, l’aide qu’il lui avait apporté sans même le connaître l’avait conforté dans son premier jugement. Il n’y avait guère que les fils à papa n’ayant vu la vie qu’à travers les livres, pour s’engager par principe du côté des perdants. Mais cette nouvelle proposition… Était-ce sa façon de poursuivre sa stupide politique de défense des estropiés ? Le prêtre avait bien du mal à concevoir que l’on puisse être aussi niais.

¤ Non, y a pas à tortiller, le gamin sait mener sa barque ¤

Après tout il avait déjà eu l’occasion de constater que les races « civilisées » avaient la drôle d’habitude de séparer les fonctions guerrières des fonctions administratives. C’est ce qui donnait des espèces de plumeaux du genre d’Annaël.

¤ Sérieusement, combien ça doit peser une brindille comme ça ? Um… 50 kilos à tout casser ¤

Le genre de crevette qui sert de femme chez les orques. Mais il ne serait pas dit que Micheletto soit du genre à rester enfermé dans des représentations arbitraires. Le dernier coup d’Annaël montrait bien qu’il méritait d’être au moins pris en considération (faute d’être pris au sérieux). En s’adjoignant les services du clerc, il se garantissait une certaine marge de manœuvre face à la Compagnie des Marches. Une carte qu’il est toujours bon d’avoir dans sa manche. Sans compter qu’il n’était probablement pas resté indifférent aux menaces du demi-orque.

¤ En voilà un qui n’est pas imperméable au bon sens. C’est déjà ça ¤

Micheletto se laissa un instant pour répondre. Quel intérêt avait-il à accepter la proposition d’Annaël ? L’argent. Il fallait avouer que l’augmentation promise par l’elfe n’était pas négligeable, et puis il était dégagé de l’encombrante direction de Vëla. Pour autant, est-ce que ça valait vraiment le coup de retourner coller sa tête dans la nasse des deux paladins ? Peut-être que ces derniers rechigneraient à créer un incident diplomatique avec la Fraternité de la côte… Il en doutait. Mais plus il y pensait, plus il se disait que son nouvel employeur avait décidément trop de scrupules pour le laisser se faire étriper et restait bien trop malin pour se laisser coincer par deux butors fins comme des enclumes.

¤ Ca se tente ¤

- Une clause de confidentialité ? Um, ouai ça se négocie. On verra ça une fois que je t’aurai ramené. Il avança son cheval près du demi-elfe et lui tendit la main. Marché conclu.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 11 Juin 2014 à 23h58
La satisfaction du paladin n’était pas peu feinte. Même s’il devait quitter cette terre en ce jour pluvieux, il n’aurait point à rougir en se présentant devant Heaum. Ils étaient six, armés jusqu’aux dents face à lui tout seul. Tout comme il s’était dressé face à une centaine d’hommes en arme combattant au côté de la Folle de Torm, Le fanatique du Vigilant ne tremblait pas, sentant la présence de son dieu à ses côtés, il ne craignait rien.

Oui, ils avaient commis l’erreur de le détacher, lui rendant ainsi toute sa liberté de combattre le Mal, fusse à la force de ses poings gantés de métal. Ils avaient peur, Elion d’Alusaire pouvait presque le sentir. Ils n’avaient sans doute pas seulement peur de lui, mais de ce qui pourrait bien leur arriver si par malheur pour eux, ils ne pouvaient pousser le Chevalier des Yeux Vigilants à la questionnette.

Debout, les pieds solidement accroché au sol détrempé, dans son armure lourde, le paladin était loin de ressembler à l’image que l’on pouvait se faire d’un prisonnier. Il était loin d’être abattu, la tête basse, les épaules voutées ayant perdu toute superbe pour la laisser remplacée par la honte des vaincus. Non, sous cette pluie froide, il était fier, la tête haute son masque cachant ses sentiments pour ne laisser planer qu’une promesse de mort violente au nom du Bien. Les poings serrés, le paladin de la Sentinelle Eternelle se délectait des paroles des hommes cagoulés.
Etaient-ils idiot au point de ne rien comprendre ? Le paladin venait de leur expliquer qu’il ne craignait nullement leur menace de mort. Et ce n’était pas en les lui répétant comme une douce litanie, que cela allait changer quoi que ce soit. Le chevalier jugea inutile de répéter une nouvelle fois ce qu’il venait de dire.
L’un d’eux quitta les rangs, alors qu’Elion se voyait déjà éclater la face de celui qui venait de le traiter de démon à grands coups de poings ferrés le réduisant à un silence éternel. Comment un être de son engeance pouvait avoir la outrecuidance de le traiter lui de démon, alors qu’il avait du sortir d’entre les cuisses des garces des neufs enfers. La vision était douce, mais la réalité du présent ramena le paladin a des préoccupation plus urgentes.

Déjà le chariot commençait à reculer, qu’espérait-il faire ? Le forcer à bouger vers le bâtiment ?


¤ Hahaha, Je n'y suis pas encore dans votre foutu bâtiment. Ça non, ils vous fraudra gagner chaque pouce de terrain qui me mènera à l’abattoir. ¤

Dès que l’arrière du chariot le toucha, plutôt que de lutter, Elion d’Alusaire se laissa tomber à terre pour passer sous le châssis suspendu de l’attelage. Il se retourna pour se retrouver sur le dos et observer les déplacements de ses presque geôliers. Mais, il n’avait pas dit son dernier mot. Tout comme il n’avait pas hésité une seule seconde à se sacrifier pour assurer la survie de la mission et de ceux qui la composait, il n’hésiterait pas non plus un seul battement de cil pour offrir une voie de sortie à Belgos et Velä.

b arruo edrag suov muae’u ecnahc ertov retnet ruop zeyuf toc ertov ed nucah le rengr xueim ruop resivi togaf el euq elbiaf sulp tse ehcnarb a b

La manœuvre était simple, il serait beaucoup plus difficile pour ses tortionnaires de l’attaquer avec la protection du chariot, qui les obligeraient à se baisser et limiterait la puissance des coups. Et surtout, il continuait d’occuper l'ensemble des gardes offrant alors une voie de sortie royale à Belgos et Vëla. Au mieux, ils réussiraient à s’échapper et le sacrifice du serviteur de Heaum ne serait pas vain, il le savait. Au pire, des gardes seraient obliger de séparer pour les poursuivre et tenter de les ramener. Ce qui au pire revenait à une lutte à quatre ou cinq contre un. Les cagoulés faisaient erreur, sur erreur, les prisonniers avaient donc peut-être une chance de pouvoir renverser la destinée en leur faveur. Peut-être même que si les dieux leur souriraient, ils pourraient en garder en vie pour les interroger. Ce qui serait une magnifique revanche sur les lâches du Malin.

hrp.gif S’il y a nécessité Elion d’Alusaire utilise imposition des mains pour reprendre 6PVs.

écrit par: Théodus Jeudi 12 Juin 2014 à 20h54
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h50






PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 3(dé) + 5(compétence) = 8 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 13(dé) + 4(compétence) = 17 Echec
Corvo entend un bruit de sabots au loin



Test de détection de Moira DD15 : 14(dé) + 6(compétence) = 20 Réussite
Moira détecte des herbes écrasées au début d’un chemain à peine visible



Test de détection de Sherkan DD15 : 8(dé) + 3(compétence) = 11 Echec






Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :


Polby assista impuissant au changement d’employeur de Micheletto.
Face à ce revirement de situation, il ne put que s’incliner
:

- Micheletto, vous êtes libre de vos choix. Si Annael souhaite vous engager. Libre à lui également. Je vous paierai votre dû à la prochaine halte.

Sherkan avait rejoint Corvo et Moira en tête du petit groupe. Il flairait ici et là, semblant avoir compris ce que Polby lui avait demandé. Mais pas de trâce ni d’odeur laissée par son maître.

Corvo lui non plus ne trouva aucun indice du passage du chariot des hommes cagoulés. Il était également très attentif à trouver des pièges éventuels. Mais soudain, son ouïe lui envoya un signal. N’était-ce pas des sabots qu’il entendait au loin sur le chemin ?

C’est à cet instant que Moira tira sur les rênes de sa monture car elle venait de repérer de l’herbe couchée sur la droite du chemin. Etait-ce le début d’une piste à peine visible
.

Derrière, Polby arrêta son attelage :

- Que se passe-t-il ? Vous avez trouvez quelque chose ? demanda-t-il impatient.

Malgré sa fébrilité, il sauta à l’arrière du chariot et en ressorti une poignée de pièce à la main qu’il tendit à Micheletto.

- Voici 15 pièces d’or comme promis.




écrit par: Belgos Dalaèl Samedi 14 Juin 2014 à 04h26
Elion avait un énorme défaut, celui d'être paladin, ce qui dans leur situation n'arrangeait rien...Il était d'un joueur ! Vëla l'était tout autant pour tout dire, il tourna la tête vers Vëla pour lui répondre. Les deux paladins étaient décidés et obstinés...

- Très bien Vëla, allons-y !

Et oui, on pouvait s'accorder tout de même une petite fraction d'amusement dans la situation qui était la leur et ce malgré l'évident rapport de force qui jouait en leur défaveur. Un peu d'amusement pour l'ensemble de la petite troupe d ela Compagnie ne pouvait pas faire de mal. Un seul bémol, Elion voulait leur offir une voie de sortie en se sacrifiant, c'était sans compter sans le maudit code de l'honneur de Belgos (un peu moi rigide que nos deux fanatiques, il fallait l'avouer) Et c'est pourquoi Belgos piqua un sprint jusqu'au chariot avec la ferme attention de dégager le cocher et piquer l'attelage. Sans doute une action vaine maisc'est Elion qui avait décidé es règles du jeu, il fallait s'amuser, alors il s'amusait !

écrit par: Moira Samedi 14 Juin 2014 à 12h18
Loin des tractations qui se tenaient derrière elle, Moira scruta inlassablement le chemin, faute d'avoir une idées précise d'où les fuyards aient pu se réfugier. Ils auraient pu se renseigner auprès des habitants de la région, pour savoir quels étaient les meilleurs endroit, mais le temps et les ressources manquaient pour cela. Les minutes passaient et l'attente devenait pesante. Ces maudits cultistes n'avaient pas pu aller bien loin, pourtant le loup de Belgos ne semblait pas beaucoup stimulé... Et puis soudain, une anomalie accrocha son regard : de l'herbe dérangée et piétinée formait un début de piste qui s'éloignait de la route. Quelqu'un avait récemment bifurqué ici, ce ne pouvait être un coïncidence.

La guerrière tendit le bras pour taper sur l'épaule de Corvo. Elle montra sa trouvaille au cormyrien.

-Regarde ça, et dis-moi ce que t'en pense.

Elle jeta un coup d'oeil par dessus son épaule. Hors des routes, le chariot de Polby allait rapidement les encombrer, et ils allaient avoir besoin d'une approche discrète.

écrit par: Vëla Samedi 14 Juin 2014 à 15h42
La folle de Torm était au paroxisme de l'exaltation lorsque Belgos confirmait son appuit. Un sourire de satisfaction fit son apparition sur le visage mélancolique et basané de la guerrière divine.

En moins de une Belgos de son agilité exemplaire passait auprès d'elle aussi rapidement qu'une antilope. Se servant de la surprise qu'il fit, la jeune fille décidait de ne pas répondre à Elion mais trouvait une ouverture dans le rang formé pour prendre la direction opposé de Belgos, direction le bois.

Il sifflait Abby sur le même moment pour qu,il vienne à sa rencontre et si l'occasion lui permettait elle y grimperait sinon il combatterait auprès d'elle.

La fougue que la jeune Rashéménienne d'éployait lui donnait l'ambition de réussite qu'ils méritaient.

* Torm, regarde le déploiement de ta serviteur, regarde comment elle y met tout ses capacités à oeuvrer dans la foi de la justice contre le malin que ce monde dense ne cesse de vomir, regarde moi vaincre pour ta gloire et regarde moi échouer pour mon évolution: Nous vaincrons!*

Disait-elle à son Dieu tant aimé et adoré.

La pluit fraiche qui lui rappelait celle de sa région natale ne faisait que l'encourager à vaincre.



Vêla charge vers les bois et si un garde s'impose entre elle et son objectif, elle charge avec chatiment du mal et attaque avec ses gantelets métalisé.

écrit par: Corvo Stern Lundi 16 Juin 2014 à 14h11
Progressant lentement sur le chemin, Corvo restait pleinement absorbé par la recherche d'indices qui permettraient au groupe de retrouver la trace des prisonniers. Si Polby, Micheletto et Annael n'avaient pas vu le chariot du Culte du Dragon passer aux abords du villages, nul doute que l'ennemi avait du couper à travers la forêt et, dans l'empressement de leur retour de reconnaissance, Moira et Corvo étaient sûrement passés à côté de quelque chose...

Trouver une piste n'allait certainement pas être une partie de plaisir. Malgré l'arrêt de la pluie, les flaques d'eau innombrables qui s'étaient formées sur le chemin recouvraient chaque trace potentiellement exploitable. Visiblement, toute cette eau devait également poser problème à Sherkan qui ne parvenait pas non plus à flairer son rôdeur de maître. Pour rajouter un peu de difficulté, le clapotis des sabots sur le sol détrempé empêchait d'écouter l'environnement avec efficacité.

Mais Tymora était tout l'inverse de ces Déesses garces et retorses qui pullulaient dans les panthéons Faérunien. Elle savait se montrer généreuse et protectrice envers ses fidèles. Par chance donc, le roublard réussit à capter le son presque imperceptible de ce qui semblait être une monture progressant en avant du chemin. Tendant l'oreille pour être certain que ses sens lui dictaient bien la réalité, il fut interrompu par la tape que la Damarienne lui administra pour attirer son attention sur les traces qu'elle venait de découvrir.


- Tu as trouvé ce qu'on cherche à mon avis. Et même si c'est pas le cas, on doit dégager du chemin, je crois que quelqu'un vient !

Le roublard pointa du menton la direction d'où les bruits lui étaient parvenus puis se retourna vers Polby qui attendait impatiemment leur rapport.


- Moira a trouvée une piste et je viens d’entendre des bruits de sabots droit devant. Vu le comité d’accueil qu'il y a là bas, on devrait rapidement s'enfoncer à travers bois avant de faire une mauvaise rencontre.

Corvo doutait que les mercenaires aient déjà terminés de dégager les rochers encombrant la route. Quand bien même ils l'avaient fait, la, ou les personnes qui se déplaçaient au bout du chemin faisaient sûrement partie de la bande.

écrit par: Annael Mercredi 18 Juin 2014 à 14h42
-Marché conclu, avait répondu l'émissaire en serrant la grosse pogne du prêtre.

Ce dernier était malin, il préférait attendre de voir quelles informations il allait découvrir avant de monnayer son silence. Encore une bonne raison de ne pas en révéler plus que nécessaire.
Le demi-elfe ne savait pas trop comment la situation allait évoluer. Mais le pire était évité, et il y avait une bonne chance pour que la conclusion de l'affaire soit bénéfique. Pourtant encore une fois, avant de se tourner vers l'avenir il fallait encore survivre au présent. Aussi, après l'approbation de Polby, il versa la dizaine de pièces qu'il tenait à Micheletto et ajouta, avant de se remettre en route :


-Je préfèrerais régler cette affaire discrètement, mais si un combat s'engage reste a mi-distance autant que possible. Je ne sais pas quand et dans quel état nous retrouverons nos amis, mais autant que tu sois en pleine forme à ce moment là. Inutile de leur donner des idées n'est-ce pas ? plaisanta le diplomate.

Normalement c'était l'inverse. Au plus amoché l'adversaire, au moins un paladin avait besoin de se battre. Mais Elion était différent. Elion se battait pour éradiquer. Aussi l'état du demi-orc ne changerait rien pour lui. Les seules options pour s'assurer que la réunion se passe bien, c'était soit que le paladin ne soit plus en état de combattre, soit qu'il comprenne qu'il n'y avait pas besoin de combattre. Et la meilleure solution pour ça était encore de leur venir en aide comme ils le faisaient actuellement.
Sinon il faudrait continuer à compter sur la patience du Heaumite. Et c'était loin d'être le choix le plus fiable.
Un autre problème se poserait si c'était le paladin qui était dans un trop mauvais état. Micheletto pouvant alors se laisser tenter par une revanche facile et pleine de bon sens.


-Oui, j'espère vraiment qu'il n'y aura pas de combat, murmura Annael.

Ce serait déjà assez difficile comme ça d'empêcher ses camarades de s'étriper entre eux.

Il fut sortit de ses pensées par Corvo, qui avait apparemment perçu le bruit d'une personne qui se dirigeait vers eux, aussi le demi-elfe se hâta de suivre le mouvement du groupe.

écrit par: Théodus Jeudi 19 Juin 2014 à 21h11
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h55





PARCHEMIN
Vëla attaque Homme 2 :
Jet d’attaque au corps à corps de Vëla au gantelet : 12 (dé) + 6 + 2 (charge) + 3(châtiment du mal) = 23 vs Homme 2 17 (CA) => Réussite
PV Homme 2 : 13 – 1 - 4(châtiment du mal) = 8

Homme 2 attaque Vëla :
Jet d’attaque au corps à corps de l’homme 2 à l’épée longue : 13 (dé) + 4 = 17 vs Vëla 17 (CA) -2 (charge) = 15 => Réussite
PV Vëla : 22 – 1 – 3 = 18





Narration Belgos, Elion et Vëla :

Suite aux cris de dépits que des hommes cagoulés poussaient à la vue d’Elion qui venait de se laisser tomber à terre et se glissait sous le chariot, celui-ci s’arrêta à trois mètres du bâtiment. C’est l’instant que Belgos et Vëla choisirent pour faire une sortie en force du bâtiment.

Belgos fonça vers la droite, mais son désir de sauter sur le siège du cocher pour le dégager et s’emparer du chariot, connut une fin immédiate quand il se retrouva face à la pointe de plusieurs épées.

Vëla fonça sur la gauche avec la ferme intention de foncer vers la forêt. Mais tout comme le demi-elfe, elle se trouva face à plusieurs épées ce qui ne la découragea pas pour autant. D’un geste précis d’un gantelet, elle asséna sur un bras un coup qui provoqua un bruit sec. L’homme, qui s’avéra par hasard être celui qu’elle avait déjà attaqué quelques instants auparavant dans le chariot, poussa un cri de douleur et faillit lacher son épée. Mais la colère éclaira son regard et d’un coup sans faute, il blessa Vëla à un bras.

Pendant ce temps, des hommes cagoulés avait cerné le chariot pour être sûr qu’Elion ne puisse pas ressortir par un autre côté, les épées tendues prêtes à le transpercer s’il faisait un mouvement.

Obéissant à un ordre lancé à mi-voix, deux hommes coururent jusqu’au bâtiment dont ils revinrent rapidement les bras chargés de lances
.




Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :

Tout le petit groupe oublia momentanément la découverte de Moira, les regards tournés vers le chemin. Il était maintenant trop tard pour se cacher et c’est le cœur battant qu’ils virent soudainement arriver trois chevaux sellés et un mulet.

Tous reconnurent les montures de leurs compagnons de route. Les animaux aussi comprirent qui ils venaient de trouver et ils furent accueillis par des hénissement des chevaux et des poneys ainsi que des aboiments de Sherkan. Aussi ralentirent-ils rapidement pour s’arrêter, la robe couverte de sueur
.

- Vous pensez qu’ils ont échappés aux mercenaires ? demanda Polby. Ou bien ceux-ci les ont abandonnés ? Nous ne le saurons jamais.

Il flatta l’encolure du cheval de Belgos qui venaient de frotter sa tête contre l’une de ses jambes.

-Bon. Reprenons la progression. Ils vont nous suivre. Et d’ailleurs, ils vont nous servir. Moira, Corvo, engagez-vous dans le chemin que Moira a trouvé. Dès que possible, nous laisserons le chariot sur le côté. Annael et moi pourrons utiliser une de ces montures providentielles. Le temps presse.

Le groupe s’engagea donc dans le chemin à peine tracé. Mais ils convinrent que ce n’était qu’une illusion. Car aucun arbre ne poussait au milieu, seules de grandes herbes. Aussi il s’avéra facile d’avancer. Après trois cents mètres, ils trouvèrent l’endroit que désirait le chef de phalange. Il put placer le chariot hors du chemin et attacher non loin ses deux poneys de manières qu’ils puissent brouter quelques herbes. Le cheval et le mulet d’Elion furent également attachés. Sautant de l’arrière du chariot, Polby se retrouva sur le dos du cheval de Belgos tandis qu’Annael montait sur celui de Vëla.

Le groupe poursuivit sa progression, mais à un rythme plus rapide
.

écrit par: Moira Mardi 24 Juin 2014 à 17h43
Au moment où Corvo annonça entendre des chevaux venir, Moira tourna la tête et sa main se crispa sur la garde de son arme : avec le chariot qui les encombrait, ils n'allait pas pouvoir quitter la route si vite et se cacher, il allait falloir affronter ce qui arrivait à l'autre bout du chemin. Elle songea qu'une troupe en marche aurait dû faire plus de raffût, alors peut-être n'était-ce simplement qu'un autre voyageur... Les secondes qui suivirent réalisèrent ses voeux : ce n'était au final que les montures égarées de leurs camarades qui erraient à la recherches de leurs propriétaires. Ouf! Ce n'était pas comme s'ils avaient besoins de problèmes supplémentaires.

*Cela fait au moins une bonne nouvelle aujourd'hui*

Polby se questionna à voix haute, se demandant si les chevaux avaient ou non été relâchés volontairement, ajoutant un "nous ne le saurons jamais" dramatique, comme s'il parlait d'un des grands mystères de la vie. La guerrière se couvrit discrètement le visage en soupirant.

Quelques manoeuvres plus tard, ils larguèrent enfin le chariot. Les cultistes étaient venus en carriole eux aussi, leur camp de base devait certainement se trouver dans un lieu accessible, ce qui éliminait les sous-bois et les endroits trop escarpés. Mais la piste actuelle restait mince : sans nouvel indice, les mercenaires ne sauraient rapidement plus où chercher.



:hrp: je renouvelle mes tests de détections

écrit par: Corvo Stern Mardi 24 Juin 2014 à 18h58
Craignant de voir surgir une horde d'ennemis en pleine charge, Corvo éperonna son cheval pour s'engouffrer rapidement sur le chemin découvert par Moira. Mais à peine eut-il frappé les flancs de sa monture qu'il aperçu avec surprise celles de ses compagnons captifs arriver sans cavalier.

La stupeur passée, le roublard quelque peu soulagé le fut encore plus lorsqu'il entendit que le chef de phalange souhaitait poursuivre sur la nouvelle piste en abandonnant son bruyant chariot contre ces montures providentielles beaucoup plus discrètes...


¤ Une décision sensée pour une fois...¤ pensa Corvo, sarcastique.

Le jeune homme emboita le pas à Moira jusqu'au lieu idéal pour l'abandon du chariot puis, profitant des quelques instants durant lesquels Polby et Annael changèrent de monture, il s'assura comme il en avait l'habitude maladive que tout son équipement était parfaitement en ordre.

Lorsque le groupe fut remis en route, le roublard ne put s'empêcher d'afficher un large sourire lorsqu'il s'aperçu que le Hin et le diplomate avaient soigneusement évité de choisir pour monture le canasson caractériel d'Elion.


¤ Bon choix, la bête est à l'image de son maître...¤

Ponctuant sa remarque intérieure et le sourire qui l'accompagnait, le Chondathien fit un geste rapide pour remonter son foulard sur son nez, masquant ainsi une grande partie de son visage. Une fraction de seconde lui suffit cependant pour retrouver son sérieux. Il allait devoir être attentif à mesure que le groupe s'enfonçait un peu plus loin dans la forêt...



hrp.gif Détection/Perception et Détection des pièges

écrit par: Vëla Mercredi 25 Juin 2014 à 16h16
La folle de Torm ne baissait pas sa volonté et redoublait d'une fougue toute Rashéménienne. Son tempérament bouillant faisait d'elle une têtu et un adversaire qui ne baisserait pas les bras même si elle perdait depuis peu, des atouts qu'elle avait depuis sa tendre enfance; était-ce encore une fois Torm qui l'éprouvait ou bien perdait-elle simplement ses aquis comme par magie.

Le fait qu'elle senti qu'elle perdait l'utilisation d'un trait particulier la mit dans un état de colère contrôlé et faisait que renforcir sa hargne des malins en présences.

Son regard restait concentré sur les adversaires qui l'entourait ne cherchant pas à voir si Elion ou Belgos s'en sortaient bien ou mal. La missive d'Elion avait été clair pour elle; y aller chancun pour soi pour tenter de disperser les malins et de revenir en force pour exterminer la racaille une fois pour toute.

Son but n'étant pas de lutter mais bien de fuire et suite à sa charge elle ne rallentissait pas sa course, elle continuait sa lançé vers les bois et retentait un autre siffle appelant ainsi de nouveau Abby. Pendant ce temps, ayant toujours la dagne de maître dans sa main droite que Belgos n'avait pas prit elle se préparait à donner un coup si jamais un autre malin voulait en découdre.

* Torm, pourquoi abandonne tu ta fidèle servante, pourquoi m'enlève tu mes aquis, quelle est l'épreuve que tu me réserve? Si je ne suis pas à la hauteur de tes attentes Torm, termine s'en avec moi, libère moi de ce monde dense et acceuil moi auprès de toi, sinon, guide mes pas et redonne moi la force qui faisait de moi celle que j'était.*

Disait-elle sur un ton reprocheur à son Amant divin.


Fuite ou si elle se fait attaqué et toucher, elle attaque avec dague de maître.

écrit par: Annael Jeudi 26 Juin 2014 à 02h15
Le diplomate s'approcha d'Abby avec circonspection. Il savait que les paladins et leurs montures partageaient souvent des liens très forts. Et il n'était pas totalement sûr que ce fier destrier accepte facilement un nouveau cavalier. Pour autant ça restait le meilleur moyen d'arriver à temps pour aider sa propriétaire. De même il espérait que Vëla ne lui en tiendrait pas rigueur.

Avant de mettre le pied à l'étrier, Annael prit le temps de fouiller dans son sac et d'en extraire une potion. Il monta en selle en répondant à Polby :


-Je ne sais s'ils ont été relâché intentionnellement ou pas, mais vu le temps qui s'est écoulé entre le guet-apens, notre préparation en ville, et maintenant... nos amis peuvent être très proche.

Une fois son équilibre assuré, il avala le contenu de la fiole d'un trait en ajoutant :

-Et si ces chevaux se sont échappés, ils sont peut-être recherché. Au risque de paraître trop prudent, mieux vaut rester sur nos gardes

Tandis qu'une armure translucide se matérialisait autour de lui, il se concentra lui aussi sur ses perceptions. Il n'avait pas les sens aussi aiguisé qu'un chasseur expérimenté, mais le sang elfique coulait en lui.
On pouvait être bavard et savoir écouter.


Bois une potion d'armure de mage, test de perception auditive.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 01 Juillet 2014 à 10h23
Sous le chariot, Elion d’Alusaire jeta un œil vers ses compagnons. Malheureusement, la réussite n’était pas au rendez-vous et Belgos et Vëla avaient été interceptés par les cagoulés. La chance ne voulait pas sourire à la Compagnie des Marches depuis un bon moment maintenant. Il y aurait bien un élément qui ferait basculer le regard de Tymora en leur faveur. Mais fallait-il être assez audacieux pour y parvenir.

Pour le paladin, l’objectif était tout de même en parti atteint. Les choses n’étaient pas aussi simples que ce qu’avait pu imaginer leurs ravisseurs. Et mettre des bâtons dans les roues du malin était un réel plaisir pour le Chevalier des Yeux Vigilants. Pour l’heure, l’aasimar n’avait pas encore réussi à créer la panique, et les gardes restaient disciplinés. Il fallait donc poursuivre encore plus avant.

Les gardes n’allaient pas tarder à revenir avec des lances pour le déloger de son abri. Il fallait profiter maintenant de ce tout petit avantage. Rien n’était gagné, et s’il ne faisait pas quelque chose maintenant, Elion risquait de perdre ce tout petit temps d’avance qui lui permettait de mener la dance. Sous le chariot, il était en parti à l’abri pour le moment. Le chariot était vide, maintenant qu’il avait été de ses occupants involontaires et de leur garde. Une idée germa dans l’esprit du paladin, Heaum veillait sur lui et lui montrait la voie à suivre.


¤ Puisse la Sentinelle Éternelle vous envoyer croupir dans les Abysses qui vous ont enfanté. ¤

Le Compagnon des Marches en profita pour se glisser sous l’attelage jusqu’au milieu du chariot. Là, il se retourna pour se mettre à genoux, il posa le fond du chariot sur ses épaules en se calant pour être le plus stable possible. Ses deux pieds solidement ancré dans le sol, le paladin commença à pousser. La suite fut juste une épreuve de force pure, Elion d’Alusaire laissa échapper un cri de force qui ressemblait à un rugissement allant crescendo. Le colosse aasimar laissa parler toute sa puissance pour soulever le chariot. Il ne s’agissait pas de soulever au-dessus de sa tête, mais juste de le faire basculer sur coté. Les gardes noires encagoulés s’étaient agglutinés tout autour de l’attelage, comme des mouches sur un pot de miel. Elion allait tenté d’en écraser autant que faire se pouvait. Cela serait dans le meilleur des cas, dans le pire, cela devait au moins obliger les gardes à briser ses rangs, et donner une chance à Vëla.

Dans un dernier effort, le paladin donna le dernier coup de rein en lâchant son cri de guerre qui faisait office de prière.


- Force doit rester au Vigilant !!! Hourra !

écrit par: Micheletto Mercredi 02 Juillet 2014 à 06h59
Micheletto regarda avec agacement la ridicule scène de retrouvailles entre Polby et les équidés. Ces fichus canassons lui avaient fait croire qu’il était bon pour une nouvelle échauffourée avec les encapuchonnés du culte du Dragon. Pour le coup, si on leur tombait dessus, il ne donnait pas cher de leur peau. Surtout avec un Corvo prêt à tourner casaque au premier bruit suspect. Si l’utilité du roublard en cas d’accrochage était plus que discutable, il restait hors de question de le laisser se carapater comme un lapin de garenne. C’était un coup à vous ragaillardir le plus hésitant des adversaires. Le demi-orque les voyait déjà entrain de se dire « regardez moi ces guignols, il y en a déjà un qui cavale. Il n’y aura pas à les pousser beaucoup pour qu’ils supplient qu’on les épargne ». Cette pensée le mis hors de lui. Il serra les poings comme si le fragile cou du Cormyrien s’était trouvé à l’intérieure. L’idée d’aller lui mettre une bonne raclée, bien humiliante, le démangea sérieusement. Mais à présent il ne travaillait plus pour la Compagnie des Marches. Créer un précédent de violence inter-guilde – précédent dont les paladins pourraient par la suite se servir contre lui – n’arrangerait en rien ses affaires. Non, s’il voulait dissuader Corvo de recommencer, il devait s’y prendre autrement. Sur son désormais habituel ton brusque de soudard mal léché, il invectiva le jeune homme.

- C’est ça toutes les couilles que vous avez en Cormyr ? Et bin vous feriez mieux de vous lancer dans l’élevage de putains ou d’eunuques et laisser la guerre aux vrais hommes.

D’un coup sec sur la bride, il ramena sa monture vers Annaël. Si ce Corvo avait deux doigts de fierté, il aurait à cœur de le détromper au cours de la bataille à venir. Il était quand même assez incroyable que ça soit à lui, mercenaire fraîchement débauché, de s’occuper de ces questions de gestion d’effectif. Enfin, si ça leur évitait l’embarrassant spectacle du roublard coupant à travers bois au premier coup de semonce, ça valait bien la peine de s’embêter un peu. Il regarda un instant du côté de Moira. Elle aussi semblait atterrée par le comportement de ses compagnons. Pour que la froide guerrière du nord, habituellement vissée sur la réserve, en arrive à montrer de tels signes d’exaspération, il fallait qu’elle ait sacrément attaquée son capital patience.

¤ Tous les ingrédients sont réunis pour un faire un barouf de tous les diables ¤

Il fut tiré de cette pensée plaisante par une nouvelle remarque idiote d’Annaël.

¤ Parce que les chevaux s’échappent maintenant ? Et en bande, s’il vous plait. Dis plutôt que ça sent mauvais pour leurs propriétaires ¤

Un sourire lui vint aux lèvres. Si seulement ils pouvaient retrouver les cadavres de ces trois jeanfoutres au fond d’un faussé, ça leur ferait toujours ça d’ennuis en moins…

écrit par: Corvo Stern Jeudi 03 Juillet 2014 à 09h54
Tandis que le groupe s'engouffrait sur la nouvelle piste, l'insulte de Micheletto piqua au vif Corvo. Bien sûr, à une autre période de sa vie le roublard aurait eu bien du mal à encaisser un tel affront tant des types dans le genre du demi-orc l'avaient brimé et fait souffrir étant enfant. Mais aujourd'hui le jeune homme passait au dessus de cela. C'était d’ailleurs dans le but de lui permettre de se défendre et de se venger malgré sa faiblesse physique que Loren, son mentor l'avait formé a son art... Non, en réalité le voleur était plus navré par la remarque de courroucé.

Quelques pièces d'or et deux ou trois paroles d'Annael avaient suffit à faire croire au demi-orc qu'il avait de l’importance. Ce devait bien être la premier fois que cela arrivait a misérable vie du prêtre et celui-ci se prenait désormais pour un de ces grands aventuriers dont les exploits étaient contés dans les tavernes de Thay à Eauprofonde...
Affranchi de la Compagnie des Marche par le diplomate qui l'avait fraîchement débauché, l'orc était tellement absorbé par sa petite personne qu'il n'avait pas encore compris que son nouvel employeur avait agit principalement pour sauver son égocentrique cul vert et non pour ses compétences. Quant à son chantage ridicule de passer à l'ennemi, le prêtre avait abattu ses cartes sans penser qu'Annael avait fait beau-jeu... En le recrutant pour son propre compte, il lui faisant croire qu'il menait la danse alors qu'en réalité Micheletto restait sous contrôle jusqu'à une future "sanction"...

Tandis que Micheletto se rapprochait de l’émissaire de l'Oeil, Corvo tourna la tête par dessus son épaule. Prenant le ton embrassé d'une personne demandant une faveur honteuse à quelqu'un il s'adressa à l'orc la voix teintée d'une pointe de sarcasme.


- Maintenant qu'on en parle je dois bien t'avouer quelque chose... J'avais effectivement l'intention d'ouvrir un bordel par chez moi. Comme tu as l'aire de t'y connaître en taille de couilles je te proposerai bien un emploi une fois tout ceci terminé. Je te laisse libre court de choisir tes fonctions : putain... ou eunuque. Bien que l'attrait que tu semble avoir pour la taille des attributs de mes compatriotes mâles me laisse à penser que tu choisira la deuxième catégorie.

¤ Pfffffff, et dire que j'ai pris parti pour lui ¤

Le roublard était de ceux qui avaient la mémoire longue, en plus d'être un rancunier notoire. N'importe qui dans la compagnie aurait pu lui faire ce genre de remarque mais pas le prêtre... Depuis le début de la mission, Corvo avait sauvé la mise du semi-orc qui allait se faire découper par les paladins en déclenchant une fausse alerte après l'attaque des bois d'Asbravn, s'attirant ainsi les foudres d'Elion. Bien plus tard, il avait plaidé en sa faveur lorsqu'une nouvelle altercation avait débutée avec Elion dans la clairière lors de la venue d'Annael...

¤ Cet idiot n'avait même pas été capable d'entendre l'espion ennemi tout proche. Et il ose me traiter de lâche quand j'ai été le premier à m'enfoncer dans les bois pour le poursuivre...¤

Micheletto venait de perdre un allié dans le groupe en la personne de Corvo (si tant est que le prêtre considérait au moins quelqu'un comme tel dans la compagnie). Pour le plus grand plaisir du Cormyrien, le demi-orc agissait de manière chaotique avec ses compagnons. Mais en s'attaquant ouvertement au roublard, il venait de trouver quelqu'un qui se délectait à jouer sur ce terrain...


hrp.gif Détection/Perception et Détection des pièges

écrit par: Théodus Jeudi 03 Juillet 2014 à 21h29
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h56




ROUND 0



PARCHEMIN
Test de détection de Moira DD10 : 6(dé) + 6(compétence) = 12 Réussite
Moira détecte des mouvements à travers le sous-bois


Test de détection de Corvo DD10 : 12(dé) + 5(compétence) = 17 Réussite
Corvo détecte des mouvements à travers le sous-bois

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 8(dé) + 4(compétence) = 12 Réussite
Corvo entend des cris, suivis d’un fracas

Test de fouille de Corvo pour trouver des pièges DD20 :4(dé) + 6(compétence) = 10 Echec



Test de perception auditive d’Annael DD10 : 13(dé) + 6(compétence) = 19 Réussite
Annael entend des cris suivis d’un fracas







Narration Belgos, Elion et Vëla :

Sous le chariot, Elion avait rapidement jugé la situation en comprenant que les hommes cagoulés pourraient le déloger facilement au moyen des lances que deux d’entre eux avaient amenés pour armer la plus part des adeptes du Culte du Dragon. Mais une idée germa rapidement dans son esprit et il la mit en pratique. Le géant, à quatre pattes, banda tous ses mucles lorsque son dos entra en contact avec le fond du chariot, et en l’espace de quelques secondes, le chariot se souleva, tanguant dans les airs tandis que les chevaux toujours attelés s’énervaient. Puis, dans un dernier effort, il fit basculer le chariot qui tomba sur le côté dans un bruit de tonnerre, tandis que les hommes cagoulés, qui se tenaient autour un instant pour tôt, s’écartaient vivement.

Vëla profita de la situation pour se glisser entre des adeptes et foncer à toutes jambes vers les bois non sans attraper au passage une lance abandonnée par un adepte en fuite. Belgos s’arma de même mais s’il fit quelques pas, il demeura auprès d’Elion qui avait la possiblité de s’armer de manière identique
.



Narration Annael, Corvo, Micheletto et Moira :

Malgré les chevaux qui avançaient d’un trot soutenu, il s’avéra bientôt qu’ils approchaient d’un lieu animé. Moira fut la première à percevoir à travers les sous-bois des mouvements devant une masse sombre qu’elle n’identifia pas immédiatement comme la silhouette d’un bâtiment. Elle alerta ses compagnons d’un geste.

A ses côtés, Corvo perçut également les mouvements ainsi que des cris et ensuite un fracas que nul ne put ignorer. Mais il était surtout occupé à répondre vertement à Micheletto qui venait de provoquer le groupe.

Polby s’adressa vertement à Micheletto et Annael
:

- Micheletto, je n’ai plus d’ordres à vous donner, mais je pense qu’il faudrait repousser à plus tard ces conversations stériles. N’est-ce pas Annael ?

Puis, il ajouta vivement à l’attention de Corvo :

- Pareil pour vous Corvo. Nous sommes là pour autre chose que nous disputer. Et je crois que nous arrivons.

Effectivement, le chemin tournait vers la gauche et un grand bâtiment apparu, devant lequel les attendait une scène épique, avec le chariot tombé sur le côté qui leur cachait Elion. Mais ils pouvaient voir Belgos, et la dizaine d’hommes cagoulés qui faisait presque un cercle autour. De Vëla, nulle trace.

Sherkan lui n'hésita pas une seconde et fonça vers son maître.



Jet d’initiative :
Belgos : 19 + 3 = 22
Homme 3 : 19 + 3 = 22
Homme 7 : 18 + 3 = 21
Homme 4 : 16 + 3 = 19
Vëla : 16 + 2 = 18
Homme 6 : 15 + 3 = 18
Homme 8 : 14 + 3 = 17
Sherkan : 14 + 2 = 16
Homme 10 : 13 + 3 = 16
Polby : 13 + 2 =15
Elion : 13 + 1 = 14
Moira :8 + 6 =14
Homme 12 : 11 + 3 = 14
Homme 11 : 10 + 3 = 13
Annael : 9 + 1 = 10
Homme 14 : 7 + 3 = 10
Homme 1 : 6 + 3 = 9
Homme 5 : 5 + 3 = 8
Corvo : 3 + 4 = 7
Homme 9 : 3 + 3 = 6
Homme 13 : 2 + 3 = 5
Micheletto :2 + 2 = 4
Homme 2 : 1 + 3 = 4

écrit par: Vëla Samedi 05 Juillet 2014 à 15h38
Tel une couleuvre zébré de la terre de la horde, l'ex folle de Torm glissait entre les griffes du malin pour échappé à l'étau qui se resserrait tranquillement autour d'elle. Étais-ce Torm qui a la demande de sa protégé lui offrait une porte de sorti ou étais-ce que la détermination d'Élion leur offrait une nouvelle opportunité.

Rapidement, dans le feu de l'action, la jeune fille avait bien en tête de fuir le lieu mais en entendant le fracas soudain, elle ne put faire autrement que regarder par dessus son épaule pour y apercevoir une scène qui la délecta de joie et d'une nouvelle fougue. Décidément Élion s'avait comment attiré le regard pieux de la preux chevalier qui le regardait avec un oeil plein d'admiration. La démonstration de force ne pouvait passer outre le fait qu'elle trouvait cette scène un brin plaisante et lui fit voir d'autres scènes qu'elle chassa vite de ses pensées coquines.

Se retrouvant judicieusement avec une lance entre les mains, des malins autours d'elle qui prenaient la fuite, un Belgos entouré, un charriot renversé et un Élion attirant, la jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau ne put se satisfaire de prendre ainsi la fuite. Un poussée soudaine d'hormone lui donna des chaleurs agréables et empoignant solidement la lance d'une mains et sa dague de l'autre, elle chargea l'un des malins en fuite la pointe de la lance bien pointée et le manchons sous son aisselle pour une meilleur visé et poigne.

Le sourire qu'elle affichait pouvait être inquiétant pour les malins qui croiseraient son regard déterminé à en finir avec eux. Son aura de lumière reprit son éclat divin et suite au cri rassembleur du sexy guerrier du Vigilant, l'ex folle de Torm s'ensuivit en céleste d'un...





Don; aura de lumière. Vëla charge le malin en fuite avec lançe.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 07 Juillet 2014 à 08h43
A ce moment précis, le Chevalier des Yeux Vigilants pouvait presque sentir la main gantelée de Heaum le guider. Hector avait eu raison finalement. Oui Elion avait beaucoup perdu sous les offices du paladin mentor de l’aasimar. Mais il avait fait de son poulain une véritable machine de guerre qui ne s’avouait jamais battu et qui avait l’esprit du combattant divin chevillé au corps. Alors tout semblait perdu, le paladin n’avait que la lutte contre Mal en ligne de mire. Une élimination, l’éradication de la gangrène du monde s’était sa mission pour la gloire du Vigilant. Et il n’avait d’autre raison de vivre que d’accomplir cette mission. C’était une chose difficilement compréhensible pour le commun des mortels. Il s’était heurté à cette incompréhension leur de sa mission pour la Compagnie des Marches. Les mercenaires ne pouvaient comprendre l’importance de cette mission. Polby, lui-même, ne semblait pas comprendre. Par ses ordres, il avait plongé le paladin dans un état de frustration, jouant avec les limites acceptables par le Chevalier des Yeux Vigilants. Libéré de ce carcan étouffant, le Bras armé de Heaum pouvait maintenant faire appliquer la volonté de la Sentinelle Eternelle. Le Mal pouvait trembler devant le courroux du Vigilant.

Elion d’Alusaire n’avait pas eu de véritable stratégie, mais un objectif. Celui de nuire le plus possible aux forces du mal. Et, à force de persévérance et d’obstination, il y était parvenu. Vëla, la Folle de Torm avait réussi à soustraire au joug des Malins. La troupe avait explosée pour éviter de se retrouver écraser par le chariot. Et par la grâce de Heaum, ils avaient même lâché les lances. Un chaos semé au sein des kidnappeurs qui en serraient pour leurs frais.

Elion d’Alusaire récupéra lui aussi une lance qui traînait à terre, et le moment était venu de mener le combat final. Ils étaient deux faces à la très large supériorité numérique de forces du Mal. Il lui faudrait tout le soutien de Heaum pour avoir la victoire finale et obtenir des réponses à ses questions. Car si l’objectif était l’éradication des forces sombres, le second objectif était de pouvoir faire parler un ou deux des ténébreux pour savoir qui se tapissait dans l’ombre et œuvrait à l’échec de sa mission pour la Compagnie des Marches.

Belgos était resté à ses côtés, le guerrier divin aurait préféré qu’il ne s’échappe pour lui aussi se soustraire aux gens du Malin. Le rôdeur en avait décidé autrement, et malgré tout, le paladin appréciait. A deux, ils donneraient plus de temps à la Folle de Torm pour mettre de la distance entre eux. Elion n’y avait aucun doute, elle saurait revenir pour terminer le travail. Et le cri céleste de la paladin le prouvait.


- Belgos ! Pour la Compagnie, pour le Nord pour le Bien ! Hourra !!

Le paladin invoqua une nouvelle fois la protection de son dieu, ensuite… la fureur de Heaum se déverserait sur l’ennemi. Dans le même temps, Elion d’Alusaire balaya la scène du regard à la recherche de ses armes.



hrp.gif Elion d’Alusaire ramasse une arme à terre (action de mouvement)
Elion d’alusaire lance Protection contre le mal. (Action simple)
Elion d'Alusaire fait un pas de placement en I-9

écrit par: Corvo Stern Lundi 07 Juillet 2014 à 14h09
La remontrance du chef de phalange n’eut pour seul effet que d'arracher un léger hochement de tête au voleur. Ce dernier n'avait de tout façon aucune intention d'aller plus en avant dans l'échange avec Micheletto tant ce n'était effectivement pas l'endroit ni le moment pour cela. Mais la provocation de Micheletto avait été si tentante...

L'attention qu'il avait porté au demi-orc et au hin avait cependant suffit à faire baisser sa vigilance au roublard. Manquant de concentration, ce n'est que quelques instants après que Moira ai signalé une présence qu'il perçu les bruits témoignant d'une forte agitation, juste avant de découvrir le spectacle responsable de tout ce fracas.

Apercevant tout d'abord une dizaine d'hommes en arme à l'accoutrement similaire à celui des geôliers de ses compagnons prisonniers, Corvo eu la certitude qu'il s'agissait de l'ennemi lorsqu'il reconnu le chariot dans lequel ils avaient transporté les les paladins et le rôdeur captifs.
L'espace d'un instant, entre deux gardes agités, le voleur entraperçu la silhouette de Belgos, objet de l'agitation des encapuchonnés.


¤ Au moins il en reste un vivant...¤ pensa le jeune homme juste avant d'entendre retentir un cri de guerre puissant dont seul un paladin de Heaum bien particulier en avait le secret...

Encore à bonne distance de l'ennemi, Corvo allait saisir l’arbalète de poing accrochée à son flanc gauche mais il se ravisa rapidement. Son idée première avait été de trouver un endroit d'où il aurait pu harasser l'ennemi à distance. La faible hauteur du bâtiment sur la droite lui aurait facilement permis de grimper sur le toit et lui aurait donné l'avantage de la hauteur. Mais l'urgence de la situation et la faible portée de son arme lui dictait de se conduite autrement. Éperonnant son cheval, le Chondathien se rapprocha un peu plus de la première ligne puis mis pied à terre avec souplesse. Il ne restait plus au roublard qu'a œuvrer pour sa survie.

¤De toute façon, pour la discrétion c'est loupé...¤

Une chose était sûre, la mission de sauvetage nouvellement lancée par Polby allait se terminer bien plus rapidement que ce à quoi s'était attendu le Chondathien...



hrp.gif
Action de mouvement : Corvo avance à cheval
Action de mouvement : Corvo descend de cheval en X6

écrit par: Micheletto Mardi 08 Juillet 2014 à 20h23
Micheletto ne prêta pas la moindre attention à la petite pantomime de Corvo.

¤ Quand on te manque de respect, tu frappes ou tu fermes ta gueule ¤

Cette sentence résumait parfaitement sa politique en la matière. Lorsqu’il y avait offense, ou il se jetait sur l’insolent, ou, quand la chose, pour une raison ou une autre, se révélait impossible, il faisait profil bas en attendant son heure. Voilà comment se devait d’agir un homme valable dans l’esprit du prêtre. Mais pour ce qui était de la solution consistant à se répandre en paroles inutiles, il l’avait en horreur. Quoi de plus femelle et de plus impuissant que ces longues litanies de mots, fielleuses et mesquines, qui finissent par harasser le ressort même de l’action. Décidément, ce Corvo avait l’éthique des lâches, en plus d’en avoir le corps. Il pouvait bien continuer à aboyer comme un petit roquet enragé, la vie aurait tôt fait de le ramener à la place qui est la sienne ; loin des chiens de guerre qui le font tant trembler. Et si c’était lui, Micheletto, le molosse que la destinée avait choisi pour donner sa leçon au fragile roublard ? Cette idée lui arracha un ricanement mauvais.

¤ Si je te mords mon doux, tu en boiteras à vie, tu peux me faire confiance ¤

Le fracas des armes et des corps se fit entendre au loin. Comme un seul homme, la petite équipe se précipita vers la source du tumulte. Ils y découvrirent leurs compagnons aux prises avec une quinzaine d’adversaires. On pouvait dire qu’ils tombaient à pic. Alors que ses équipiers commençaient déjà à s’activer, plus ou moins fébrilement, Micheletto pris le parti d’analyser la situation. L’idée que des membres de la compagnie puissent se faire estourbir ne l’émouvait guère, aussi n’eut il pas à trop se forcer pour garder son calme. Une rapide observation en direction de Belgos lui apprit que ce dernier n’était pas armé. Ce devait certainement être également le cas d’Elion qui venait de confirmer sa présence en beuglant ses inepties habituelles. Le temps que leur petit groupe de sauvetage s’occupe de la première ligne d’assaillant, la seconde aurait déjà fait rendre gorge aux trois mousses de terre. Le diagnostique était sans appel ; s’ils voulaient les récupérer en vie, ils allaient devoir tenir en respect la second ligne, le temps que la première soit percée. Et pour arranger leurs affaires, un contournement par les flancs était rendu difficile par la droite à cause d’une espèce de mansarde et impossible par la gauche à cause de la forêt.

¤ Morbleu, tant pis pour eux, je vais les prendre par le cul ! ¤

D’un geste rageur il dégaina son épée et lança son cheval sur la droite à grands coups d’éperons. Il avait choisi l’option de contourner la maison pour venir s’abattre sur les arrières des ennemis. Ca pouvait marcher, à condition de ne pas traîner…

hrp.gif Dégaine son épée, contourne la maison au galop et charge le kidnapper numéro 1.

écrit par: Annael Mercredi 09 Juillet 2014 à 15h09
-Tout a fait Messire Polby, place aux actes, répondit simplement l'émissaire en hochant la tête.

Voilà que le combat ne les avait pas attendu. Dommage, il n'était pas encore tout a fait prêt. Pour autant la voix retentissante et bien identifiable du chevalier d'Alussaire ne permettait pas le moindre doute. Leurs trois camarades étaient bien au milieu de tous ces hommes, ils étaient toujours vivant, et il valait mieux ne pas traîner.


-Va pas te faire épinglé tout seul dans ton coin, hein, glissa-t-il à Micheletto en le voyant regarder les alentours.

Contourner l'ennemi pouvait être une solution avantageuse, mais en l'état actuel des chose le plus rapide restait d'enfoncer le cercle de vil personnage qui se trouvait devant eux. Ce n'était pas forcément l'option la plus facile ceci dit. Heureusement pour Annael, il possédait un atout de taille : sa monture. Cette dernière était probablement plus habituée aux combats que lui, et il savait pouvoir compter dessus pour tirer le meilleur du peu de temps qu'ils avaient à disposition. C'est donc en toute confiance qu'il la laissa le diriger au grand galop vers le lieu du combat, pendant que lui-même finissait à la hâte ses préparatifs. Pour commencer sortir son arme lui semblait une bonne idée.


¤Où l'ai-je donc fourrée déjà ?¤ pesta-t-il, ¤Ah, la voilà !¤

Il finit par sortir une dague d'une de ses manches. La technique était plus discrète mais malheureusement bien moins pratique qu'un fourreau. En relevant la tête, il se rendit compte avec étonnement que le cheval qu'il montait faisait du zèle. Il s'apprêtait en effet à percer les lignes ennemis par lui-même.

¤Tel cheval, tel maître je suppose...¤ songea le diplomate alors que la bête de guerre ouvrait sa voie sans ménagement entre deux oppresseurs.

Apercevant Belgos combattant près du chariot, le demi-elfe se décida enfin à freiner la course effrénée de la jument en annonçant plein d'allant :


-Tenez bon, nous arrivons !

¤Enfin moi je suis déjà arrivé, mais toute annonce susceptible de déstabiliser l'ennemi est bonne à prendre.¤ sourit-il en mettant pied à terre sans trainer.

D'un pas, il s'adossa rapidement au chariot avant de regarder alentours pour comprendre ce qui se déroulait de ce côté-ci de l'affrontement. De son côté Abby poussait un grand hennissement en direction d'une lumineuse jeune femme.


¤Sacré canasson, tu t'en fichais bien que je sois sur ton dos hein ?¤ s'esclaffa l'émissaire, admiratif.

Non pas qu'il regrettait la situation présente, au final c'était ce qu'il avait souhaité. Mais s'être fait tenir la bride par un cheval lui donnait quand même une drôle d'impression. En se mettant en garde, il ne put s'empêcher de prendre le temps de s'adresser au rôdeur, qui avait probablement d'autres choses à penser en ce moment :


-

Il n'avait pas besoin de lui demander s'il y avait des blessures graves, ils avaient tous l'air de péter la forme.

Abby court en I-J 14, Annael sort son arme dissimulée (action simple) et descend de cheval (action de mouvement) en J13.

écrit par: Moira Mercredi 09 Juillet 2014 à 17h17
Moira faisait de son mieux pour ignorer que ses compagnons de route se chamaillaient comme des gosses. Pour une raison quelconque, Micheletto avait pris Corvo en grippe. Ce n'était la première fois qu'il lui signifiait son mépris, mais pas avec autant de vigueur, ni ce sentiment d'impunité. Le demi-orc n'avait pas de raisons de se montrer agréable, mais vu sa situation, il pourrait faire un petit effort.

*S'ils ne ferment pas leur gueules très vite, j'en prend un pour taper sur l'autre.*

Alors qu'elle n'y croyait plus, une sorte de corps de ferme apparu entre les arbres, rapidement accompagné d'éclats de voix, dont certains reconnaissables : les mugissements d'Elion ne pouvait tromper personne. Il y avait un chariot renversé et une bonne douzaine de types armé de lances courtes. La guerrière grimaça : c'était bien plus que prévu... La silhouette de Belgos apparu brièvement entre les rangs adverses, preuve que lui aussi était encore vivant.

Malheureusement, la situation dégénéra rapidement en chacun fait ce qu'il lui plaît, ce qui était devenu un peu une habitude dans ce groupe. La réaction d'Annael en particulier lui arracha un juron : ils avaient encore l'avantage de la surprise, et il venait de tout gâcher! Quand à Micheletto, le diable savait ce qu'il comptait faire. Avec un soupir, elle dégaina Scathach.


-Corvo, soutien-moi! Polby, rendez-vous utile!

Il était temps que l'officier de la compagnie des Marches mouille un peu la chemise. Il n'était quand-même pas arrivé à ce poste sans savoir tenir une épée, si? La guerrière lança sa monture à la suite de Sherkan le loup, avant de mettre pied à terre pour en finir. Faire face à autant d'adversaires en même temps ne l'enchantait guère, mais ce n'était plus l'heure de réfléchir.


hrp.gif je me déplace en X7 à cheval tout en dégainant mon arme, puis je met pied à terre.

écrit par: Théodus Vendredi 11 Juillet 2014 à 21h48
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h57




ROUND 1




PARCHEMIN
Belgos attaque Hommes 5 :
Jet d’Attaque à distance Belgos à l’arc court et flèche de guerre: 5 (dé) + 8 = 13 vs Homme 5 15(CA) => Echec


Homme 4 attaque Belgos :
Jet au corps à corps d’homme 4 à l’épée longue : 6(dé) + 4 = 10 vs Belgos 16(CA) => Echec


Vëla attaque Hommes 7 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 12 (dé) + 6 = 18 vs Homme 7 15(CA) => Réussite
PV homme 5 : 10 - 5 (dé) = 5


Test équitation Polby DD5 : 4(dé) + 6 = 10
Polby reste en selle durant la course de son cheval


Test équitation Moira DD5 : 8(dé) +2 = 10
Moira reste en selle durant le déplacement de son cheval


Test équitation Annael DD5 : 11(dé) + 1 = 12
Annael reste en selle durant la course de son cheval


Homme 1 attaque Polby :
Jet au corps à corps d’homme 1 à l’épée longue : 13(dé) + 4 = 17 vs Polby 19(CA) => Echec


Homme 5 attaque Belgos :
Jet au corps à corps d’homme 5 à l’épée longue : 14(dé) + 4 +2(tenaille) = 20 vs Belgos 16(CA) => Réussite
PV Belgos : 32 - 3 (dé) = 29


Test équitation Micheletto DD5 : 10(dé) + 2 = 12
Micheletto reste en selle durant la course de son cheval






Narration tous :

Décidé à rester auprès d’Elion qui était encore, un instant plus tôt, à quatre pattes pour soulever le chariot, Belgos éprouva une certaine fébrilité en raison du nombre d’hommes cagoulés qui commençaient leur mouvement vers eux, la surprise passée. Le demi-elfe tira un peu trop vite une flèche qui manqua sa cible. Et déjà, deux adeptes l’attaquaient. Il réussit à esquiver la première attaque, mais fut attaqué dans le dos et ne put éviter totalement la pointe d’une épée qui lui érafla un biceps non sans tailler son vêtement.

Vëla connut plus de succès. Peut-être en raison du don qu’elle utilisa. Ainsi elle baigna immédiatement dans une lueur qui ne laissa aucun doute aux hommes cagoulés sur la pureté de ses intentions et son envie de s’opposer au mal. Ayant interrompu sa course qui la menait droit vers le sous-bois, la Folle de Torm avait éxécuté un rapide demi-tour avant de charger l’homme cagoulé le plus près au moyen d’une lance qu’elle avait ramassé. Et son coup porta. L’homme fut proprement embroché à l’épaule mais réussit à se dégager d’un mouvement brusque qu’il lui arraché un hurlement de douleur.

Sherkan n’avait qu’un objectif dans son cerveau simple d’animal : rejoindre son maître. Mais les chevaux galopant à proximité et les hommes cagoulés se déplaçant en tout sens, ralentirent la progression du loup qui se rapprocha cependant de son objectif.

Polby, lui, galopa sans réfléchir, décidé à porter secours à ceux qui se trouvaient derrière le chariot. Aussi tomba-t-il au milieu d’un grand nombre d’hommes cagoulés dont l’un d’eux tenta vainement de l’attaquer.

Se sentant cerné par le mal, Elion invoqua une protection contre le mal. Rasséréné, et satisfait d’avoir pu saisir une lance avec laquelle on le menaçait un instant plus tôt, il fit un pas vers Belgos afin de pouvoir combattre au plus près de lui. Mais déjà, il se sentit menacer de tous côtés.

Moira ne laissa pas sa monture partir au galop. Au contraire, la mercenaire contrôla parfaitement son destrier, et bientôt mit pied à terre, dégainant tranquillement une arme tandis que des adeptes se rapprochaient.

Elle fut bientôt rejointe par Corvo qui lui aussi, avait décidé de se déplacer avec circonsception avant de quitter sa selle afin de combattre les pieds sur terre.

Au contraire, Annael était passé comme une flèche à côté d’eux avant lui aussi de descendre d’Abby mais dans une position qui lui permettrait bientôt de porter assistance à Belgos et Elion.

Micheletto oublia son rôle de garde du corps semble-t-il. Et il décida d’adopter une stratégie audacieuse en contournant le bâtiment dans l’intention de prendre à revers les hommes cagoulés.





Jet d’initiative :
Sherkan : 19 + 2 = 21
Homme 14 : 18 + 3 = 21
Homme 6 : 16 + 3 = 19
Homme 3 : 15 + 3 = 18
Homme 1 : 14 + 3 = 17
Homme 2 : 14 + 3 = 17
Moira :10 + 6 = 16
Homme 4 : 12 + 3 = 15
Homme 8 : 12 + 3 = 15
Homme 9 : 12 + 3 = 15
Annael : 13 + 1 = 14
Homme 5 : 11 + 3 = 14
Polby : 11 + 2 =13
Corvo : 8 + 4 = 12
Homme 7 : 8 + 3 = 11
Micheletto :9 + 2 = 11
Belgos : 6 + 3 = 9
Homme 10 : 5 + 3 = 8
Homme 11 : 5 + 3 = 8
Vëla : 3 + 2 = 5
Homme 12 : 2 + 3 = 5
Homme 13 : 2 + 3 = 5
Elion : 1 + 1 = 2

écrit par: Moira Mardi 15 Juillet 2014 à 01h19
D'un coup d'oeil, Moira évalua la situation. Les adversaires n'étaient pas très bien organisés, mais eux non plus, malheureusement. Elle avait certes demandé à Polby de se rendre utile, mais le halfelin avait réagit en faisant n'importe quoi. Cela ferait désordre que le soi-disant chef de cette expédition se fasse tuer, mais à ce stade, la guerrière le méprisait tellement qu'elle s'en foutait.

A côté d'elle, Corvo s'aligna une fois encore, son arbalète en main, pas très assuré mais présent néanmoins. Micheletto avait beau dire ce qu'il voulait, le jeune cormyrien avait pas mal de tripes, et d'ailleurs s'il y en avait un qu'on ne voyait pas en ce moment, c'était le demi-orc... Moira leva son bouclier, un vieil écu rond typiquement nordique, et fit un bond en avant. Il était temps de passer à l'action.


*Kelemvor*

Etrangement, de toute sa carrière, elle n'avait jamais eu de cri de guerre vraiment déterminé, préférant se ruer au combat dans un silence inquiétant, car elle n'était pas du genre à combattre avec une rage brûlante, mais plutôt avec un calme maîtrisé. Cet affrontement face à de nombreux ennemis allait être dur, elle devait conserver toute son énergie.

:hrp: je me déplace en Y7 et j'attaque l'ennemi numéro 10

écrit par: Corvo Stern Mercredi 16 Juillet 2014 à 00h00
Le roublard connaissait ses faiblesses et c'était peut-être pour cela qu'il était toujours en vie. Il savait donc qu'il ne ferait pas la différence bien longtemps dans un combat rapproché si les types d'en face avaient une formation martiale. Pour compléter le tableau, l'infériorité numérique de la petite compagnie n'augurait pas franchement de perspectives encourageantes quant à l'issue du combat. C'est pourquoi Corvo avait choisi de faire face malgré tout en répondant à la demande de soutient de Moira.

Descendu de son cheval, le voleur venait d'armer son arbalète tout en espérant pouvoir décocher ses carreaux sans avoir à s'engager au corps à corps. Mais la vision d'un des sbires du Culte du Dragon se rapprochant dangereusement de lui mis un terme prématuré à sa stratégie...

Le cultiste allait être sur lui dans quelques secondes et Corvo n'aurait pas le temps de lui expédier plus d'un trait. Alors qu'il ne restait plus que quelques mètres entre eux, le mercenaire pointa son arbalète, vida ses poumons pour améliorer sa précision et visa la gorge de son adversaire. Le tir devait être précis et mortel, il fallait stopper l'ennemi à tout prix.


hrp.gif Action simple : Corvo tire à l'arbalète sur l'ennemie n°8
Action de mouvement : Corvo dégaine son épée courte après le tir à l'arbalète

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 19 Juillet 2014 à 14h27
La protection divine de Heaum venait de l’envelopper, preuve s’il en fallait que son dieu voyait ses actions sous un bon œil. Armé d’une simple lance, le paladin était maintenant cerné et acculé au chariot. Le contraire aurait été étonnant, car le Chevalier des Yeux Vigilants avait tout fait pour qu’il en soit ainsi. Son seul souci était d’avoir entraîné son chez dans cette bataille. Si Belgos avait pu fuir et soustraire à une mort presque certaine, cela aurait soulagé l’esprit du dévoué serviteur de la Sentinelle Eternelle. Il n’en était rien, et le demi-elfe se trouvait en triste posture.

C’était décider, le premier adversaire à souffrir le courroux du Vigilant serait cet homme qui se trouvait entre le rôdeur et le paladin de Heaum. C’est alors qu’une surprise inattendue se fit jour. Surgissant de nulle part, Polby venait de faire irruption dans ce désordre.


- La peste soit ! Qu’est-ce qu’il fou là ?

Loin d’être un soulagement pour Elion d’Alusaire, l’apparition du halfelin qui restait son chef pour cette mission, était comme un coup de poignard dans le cœur. Lui et ses compagnons d’arme avaient risqué la mort offrant leur vie en sacrifice à la réussite de la mission. Et visiblement, cela avait été payant, puisque Polby était libre et en vie. Rien ne l’empêchait de pouvoir poursuivre et ramener Annael au Bastion. Mais, non ! Les explications devraient attendre la fin du combat. Et de toute façon, elles ne pourraient avoir lieux que s’ils avaient la victoire. Ce qui au moment présent, était bien loin d’être gagné d’avance.

Toutefois, dans l’esprit du paladin, la défaite n’était maintenant plus envisageable. Car pour le coup, l’embuscade ratée pouvait maintenant devenir une réussite pour les cagoulés. Il fallait donc tout faire pour que jamais, ils ne puissent questionner à la fois Belgos et Polby. Si cette mission devait être un échec, au moins la nature de la tentative devait rester secrète. S’il le fallait, Elion d’Alusaire était prêt à toutes les extrêmes pour cela. Y compris faire en sorte que nul ne puisse être soumis à la questionnette. Les morts ne parlent pas, ou tout du moins, cela était beaucoup plus difficile de les faire parler.


- Ô Seigneur Vigilant guide mon bras et que la victoire fasse briller ton nom.

Il était donc maintenant grand temps de tenter de trouver un allié, voir deux. Et pour cela, le Chevalier des Yeux Vigilants pouvait compter sur sa fidèle monture. Si Athéar était par là, il était temps qu’il entre en action.



Tout en poussant cet ordre, Elion d’Alusaire continua de fouiller les environs immédiats à la recherche de son cimeterre. C’est à ce moment là, et à son grand damne, qu’il put se rendre compte que Polby n’était pas venu seul. Le Bras armé du Vigilant allait pouvoir laisser s’exprimer sa haine du Mal et pourfendre ceux qui avaient fomenté ce coup bas et lâche. Poussant sur ses appuis, il pointa l’homme entre lui et Belgos. Celui-ci avait très mal choisi sa position et il allait en payer la facture rubis sur ongle.

hrp.gif Elion dirige Athéar en lui ordonnant de passer à l’attaque (action de mouvement)
Elion attaque homme 2 avec lance (action simple)
Elion chercher son cimeterre du regard (action libre ?)

écrit par: Annael Dimanche 20 Juillet 2014 à 22h50
Cela faisait un petit moment que l'émissaire ne s'était retrouvé sur un champ de bataille. Et s'il n'était pas particulièrement heureux de retrouver les cris et le fracas des armes, il n'en était pas non plus particulièrement contrarié.
Les affrontements faisaient parties de l'histoire de Faerun depuis des temps immémoriaux. Il était inutile de se voiler la face, dans ce monde il fallait savoir se battre. Et une petite piqure de rappel de temps en temps faisait probablement le plus grand bien.


¤Bon, comment on se sort d'ici ?¤

Il avait eu la chance d'être ignoré par les ennemis les plus proches. De plus, de sa position il avait une assez bonne vue de la scène, à l'exception de l'autre côté du chariot. Pour le coup si les trois ex-prisonniers étaient en pleine possession de leurs moyen, c'était l'arrière de l'expédition de secours qui risquait d'être en mauvaise posture. Il fallait en finir vite et essayer d'attirer le maximum de monde au centre. Pour Annael ça semblait être le bon moment pour donner de la voix.

-Hemhem...Aah... ...

En partant du céleste, l'émissaire changea progressivement de langage. Luttant pour prononcer chacun des mots de manière fluide, il répandit le verbe de la création autour de lui, faisant appel à la part de lumière de chacun des êtres conscients proches. Car tous l'avaient en eux, cette part de lumière, peu importait depuis combien de temps et à quel point ils avaient tourné le dos au bien et à ses principes.
Le diplomate regrettait terriblement que son appel serve sans doute en majeure partie à causer le massacre des brebis égarées qui l'entendrait. Mais la survie de ses alliés passait avant tout. Il assumerait ses crimes une fois le combat fini.


Utilise sa capacité de rappel.

écrit par: Vëla Lundi 21 Juillet 2014 à 23h19
L'ex folle de Torm se demandait si elle avait bien fait de revenir vers ses compagnons, elle était prit entre le plan d'Elion et son coeur et il semblait bien que son coeur avait gagné. Habitué au champs de bataille, la jeune fille portait toujours une attention particulière à ce qui se passait autour d'elle durant un combat et là, suite au cris lâché par son adversaire elle cut entendre des chevaux approché. Redoublant d'effort pour en terminer avec le malin qu'elle avait commencer son regard se portait sur l'arrière plan du lieu qu'elle se tenait; Elle y vit son Abby, son fidèle destrier qui avait accourut à son siffle d'appel. Son étonnement fut bref quand elle aperçut derrière son cheval, Annael. N'ayant pas le temps de chercher pourquoi, son étonnement mêlé d'une colère se fit encore plus grand quand elle vit plus loin Polby arriver avec le chariot.

Elle pesta un juron Rashéménien du manque de professionnalisme que leurs chef de mission continuait de propager.

* Idiot! Que fait tu ici avec Annael... Tu veut vraiment notre perte bouffon!*

Tout son intérieur criait cette rage toute Rashéménienne qu'elle avait depuis sa tendre enfance. Son auréole de lumière s'intensifiait encore plus et son regard se faisait meurtrier. Elle regardait directement dans les yeux son rival du moment et il était clair qu'il trépasserait rapidement.

Ce qui vint ajouter un plus à la vigueur de la jeune fille, fut les paroles savamment exécuté par Annael, celui qu'ils devaient impérativement protéger et qui se retrouvait en pleine mêlé. L'âme de la néophyte de l'Ordre du Corbeau resplendissait d'une nouvelle lumière salvatrice qui fit valser son esprit dans des lieux divins.

Elle n'avait maintenant plus le choix, il fallait à tout prix se rapprocher d'Annael pour protéger ce dernier. Sur l'instant elle siffla le siffle d'attaque d'Abby pour que celui-ci puisse, avant qu'elle puisse s'approcher, attaqué le malin qui se trouvait près d'Annael et proteger le flan du demi-elfes aux paroles céleste.

Encore plus déterminé qu'auparavant sa lance pointait dans la direction de son adversaire pour l'embrocher et passer au suivant. Le sang qui coulait en elle était celui d'un peuple de guerrier, il était bouillant mais sa façon de combattre était elle, d'une froideur meurtrière, elle gardait son esprit calculateur alerte et à chaque pas viendrait le suivant.



Siffle une attaque à outrance pour Abby sur le malin 6 et attaque avec la lance l'adversaire en face d'elle.

écrit par: Théodus Samedi 26 Juillet 2014 à 20h53
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h57




ROUND 2


PARCHEMIN
Sherkan attaque Hommes 5 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Sherkan par morsure : 16 (dé) + 3 = 19 vs Homme 5 15(CA) => Réussite
PV homme 5 : 10 – 3(dé) - 1 = 6

Homme 6 attaque Vëla :
Jet au corps à corps d’homme 6 à l’épée longue : 8(dé) + 4 = 12 vs Vëla 17(CA) => Echec

Homme 3 attaque Elion :
Jet au corps à corps d’homme 3 à l’épée longue : 14(dé) + 4 = 18 vs Elion 20(CA) + 2(protection contre le mal) = 22 => Echec

Homme 1 attaque Polby :
Jet au corps à corps d’homme 1 à l’épée longue : 7(dé) + 4 = 11 vs Polby 19(CA) => Echec

Homme 2 attaque Polby :
Jet au corps à corps d’homme 2 à l’épée longue : 15(dé) + 4 =2(tenaille) = 21 vs Polby 19(CA) => Réussite
PV Polby : 32 – 5(dé) - 3 = 24

Moira attaque Hommes 10 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Moira avec Scatach : 8 (dé) + 9 = 17 vs Homme 10 15(CA) => Réussite
PV homme 10 : 10 – 5(dé) - 7 = - 2
L’homme 10 est mourant

Homme 4 attaque Belgos :
Jet au corps à corps d’homme 4 à l’épée longue : 10(dé) + 4 + 2(tenaille)= 16 vs Belgos 16(CA) => Réussite
PV Belgos : 32 – 2(dé) - 3 = 27

Homme 8 attaque Corvo :
Jet au corps à corps d’homme 8 à l’épée longue : 3(dé) + 4 = 7 vs Corvo 16(CA) => Echec

Annael lance « capacité de rappel » :
Dans un rayon de 9 mètres autour d’Annael : les hommes 2,3,4,5,6,7,13 sont étourdis durant 1 round et subissent un malus de – 2 aux jets d’attaques et de dégâts, Vëla, Elion, Belgos, et Polby bénéficient d’un bonus + 2 aux jets d’attaques, tests de compétence pendant 10 mn

Homme 5 attaque Sherkan :
Jet au corps à corps d’homme 5 à l’épée longue : 15(dé) + 4 = 19 vs Sherkan 16(CA) => Réussite
PV Sherkan : 20 – 3(dé) - 3 = 14

Test équitation Polby combat sur un destrier DD10: 10(dé) + 6 = 16
Polby réussit à combattre sur son cheval

Polby attaque Homme 1 :
Jet au corps à corps de Polby à l’épée courte de maître : 10(dé) + 7 = 17 vs Homme 1 15(CA) => Réussite
PV Homme 1 : 10 – 2(dé) - 1 = 7

Corvo attaque Homme 8 :
Jet à distance de Corvo à l’arbalète de poing à bout portant: 19(dé) + 5 = 21 vs Homme 8 15(CA) => Réussite
Jet de critique à distance de Corvo à l’arbalète de poing à bout portant: 12(dé) + 5 = 17vs Homme 8 15(CA) => Réussite
PV Homme 8 : 10 – 4(dé) - 1 - 1(dé) - 1 = 3

Homme 7 attaque Vëla :
Jet au corps à corps d’homme 7 à l’épée longue : 14(dé) + 4 = 18 vs Vëla 17(CA) + 2(capacité rappel) = 19 => Echec

Belgos attaque Hommes 4 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Belgos à l’épée de maître : 12 (dé) + 7 = 19 vs Homme 4 15(CA) -2 (étourdi) = 13 => Réussite
PV Homme 4 : 10 – 5(dé) - 2 = 3

Abby attaque Hommes 6 :
Jet d’Attaque au corps à corps d’Abby au sabot: 3 (dé) + 4 = 7 vs Homme 4 15(CA) -2(étourdi) = 13 => Echec

Vëla attaque Hommes 7 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 14 (dé) + 6 = 20 vs Homme 7 15(CA) -2(étourdi) = 13 => Réussite
PV homme 7 : 5 - 6 (dé) -2 = -3
Homme 7 est mourrant

Elion attaque Hommes 2 :
Jet d’Attaque au corps à corps d’Elion à la lance : 8 (dé) + 7 = 15 vs Homme 2 15(CA) -2(étourdi) = 13 => Réussite
PV homme 2 : 10 - 5 (dé) - 7 = -2
Homme 2 est mourrant












Narration tous :

Sherkan avait vu un homme cagoulé attaquer Belgos. Il fonça donc sur lui en grognant. L’homme prêt à attaquer à nouveau Belgos pivota au dernier moment. Trop tard. Les crocs de Sherkan se refermèrent sur le bras tenant l’épée et le mordit en profondeur.
Par réaction plus que par efficacité,l’homme cagoulé frappa le dos du loup du tranchant de son épée et blessa celui-ci, le forçant à lacher le bras de son adversaire.

L’action du loup soulagea efficacement Belgos, car celui-ci était pris en tenaille par deux hommes, se trouvait en mauvaise posture. Mais libéré du poids d’un adversaire, il put attaquer, cette fois au moins d’une épée, ayant laché son arc. D’un coup précis, il transperça une cuisse non protégée.

Non loin de là, Elion menait son combat d’une manière impériale. Presque dédaigneusement, il évita l’assaut d’un adepte du culte et s’attaqua à un autre qu’il empala sur la lance ramassée. Le cœur transpercé, l’homme agonisa en quelques secondes et son corps sans vie tomba à terre quand Elion en retira l’arme.

Polby était aussi aux prises avec deux hommes. L’un d’eux rata son attaque, mais le chef de phalange le blessa d’un coup d’épée qui fit jaillir le sang d’une pommette. Toujours à cheval, le hin bénéficiait d’une position utile pour sa petite taille. Mais il ne réussit pas à esquiver une attaque venant d’ailleurs et eut une jambe entaillée.

Moira ne subit elle aucune attaque. Car n’ayant pour l’instant qu’un adversaire, elle terrassa celui-ci d’un coup après une simple enjambée pour se mettre à portée. Scatach fit merveille et la tête de l’homme vola dans les airs. Mais déjà, plusieurs hommes se rapprochaient, bien déterminés à venger leur congénère.

A ses côtés, Corvo moins expérimenté réussit néanmoins à esquiver la pointe de l’épée qu’un homme pointait vers sa poitrine. Et lui réussit à blesser son adversaire. N’ayant pas prévu que celui-ci viendrait au contact aussi vite, il tenait toujours son arc dont il lacha une flèche qui se ficha en sifflant dans une épaule.

Annael n’attaqua personne et ne subit pas d’attaque lui-même. Ayant sauté à terre, il n’avait pas bougé. Et lançant un sort puissant, il fit bénéficier à ses compagnons les plus proches d’un regain d’énergie tandis que ses adversaires perdaient eux de la puissance, se retrouvant moins fort face aux attaques qu’ils subissaient.

Vëla pour sa part subit les attaques de deux hommes cagoulés. Mais ceux-ci se précipitèrent trop et ratèrent lamentablement leur coup. La Folle de Torm aperçut Abby que venait de quitter Annael et immédiatement la siffla pour qu’elle attaque. Mais l’animal ne put toucher l’un des deux hommes qui impressionné, se pencha à temps. Mais Vëla ne s’avéra pas déstabilisée par tous ces événements, et posément, embrocha l’homme qui lui faisait face, ne lui laissa pas une chance de s’en sortir.

Certains avaient-ils remarqué l’absence de Micheletto qui galopait autour du bâtiment ? Celui avançait le plus vite possible, mais gêné par un sous-bois, il mettait plus de temps qu’il ne l’avait pensé au début. Enfin ses efforts se voyaient couronnés de succès. Il entrevoyait le combat
.







Jet d’initiative :
Homme 1 : 17 + 3 = 20
Polby : 18 + 2 =20
Homme 12 : 17 + 3 = 20
Homme 14 : 16 + 3 = 19
Homme 4 : 14 + 3 = 17
Homme 9 : 14 + 3 = 17
Micheletto :15 + 2 = 17
Homme 11 : 14+ 3 = 17
Homme 6 : 13 + 3 = 16
Homme 5 : 13 + 3 = 16
Elion : 13 + 1 = 14
Belgos : 10 + 3 = 13
Moira :6 + 6 = 12
Homme 8 : 9 + 3 = 12
Sherkan : 7 + 2 = 9
Annael : 8 + 1 = 9
Corvo : 5 + 4 = 9
Homme 3 : 5 + 3 = 8
Homme 13 : 5 + 3 = 8
Vëla : 5 + 2 = 7
Homme 2 : 2 + 3 = 5

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 28 Juillet 2014 à 16h47
La lance perça la défense aussi bien que l’armure de son adversaire et l’homme s’écroula au sol. Cela en faisait toujours un de moins pour ce combat, un malin de moins sur Faerûn. Mais la tâche était loin d’être achevée. Le bruit des combats était partout, mais il y eut un son qui ne passa pas inaperçu. Un son que le Chevalier des Yeux Vigilants avait déjà entendu avant ce jour. Une ode au bien dont il ne connaissait qu’un seul être capable d’exprimer une telle puissance.

¤ Annael !?! Par Heaum quelle est donc folie ! ¤

Amener ici celui qui était le membre le plus précieux, la raison d’être de ce détachement de la Compagnie des Marches en plein cœur de la ferraille n’était que pure folie. De fait l’objectif venait subitement de changer. Si Elion s’était dû protéger Belgos dans un premier temps, puis Polby lorsque celui-ci fit irruption dans la bataille. C’était maintenant Annael qui était logiquement désigné comme celui qu’il fallait absolument garder en vie. Tournant vivement la tête vers le point d’origine de l’appel, il vit effectivement le demi-elfe au cœur de la bataille, mais sans adversaire directe.

¤ C’est déjà cela ! Dieu merci. ¤

L’appel du Bien résonnait comme un hymne que tout serviteur du Bien pouvait clamer haut et fort. Bien qu’Elion ne connaisse nullement les mots, cette musique verbale le propulsait dans une ferveur rarement atteinte. Pour ainsi dire dans une exaltation céleste qui n’avait plus de limite.

Il n’y avait que deux ombres au tableau, Athear n’avait pas répondu à l’appel ce qui laissait présager le pire pour le destrier. Celui-ci ayant été dressé pour ne jamais laisser son maître à moins qu’il n’en eu reçu l’ordre expresse ce qui n’avait guère été le cas. Les fourbes du Malin avait dû tuer la bête, car elle ne se serait pas laissé attacher aussi facilement sans se défendre. Athear n’était pas encore un destrier de paladin comme le cheval d’Hector, mais l’animal avait dressé, et bien dressé. La seconde, Elion ne trouvait de trace nulle part de son héritage. Il avait eu beau chercher, de là où il se trouvait, il n’y aucune trace de son précieux cimeterre à deux mains. Ca commençait à faire beaucoup, mais le Bras Armé de Heaum avait une arme, bien que nettement moins efficace que son arme de prédilection elle suffirait à combattre le Mal. Au besoin, le paladin l’aurait combattu à mains nues, même pieds et mains liées.

Belgos avait reçu du soutien avec son loup, le demi-elfe avait eu raison de le renvoyer avant le combat suicidaire lors de l’embuscade. Là, Sherkan était un véritable allié. L’aasimar se concentra donc sur le cagoulé qui lui faisait face et qui venait de le manquer. Armant à nouveau ses bras, Elion d’Alusaire plongea avec vivacité et grande force, la pointe vers son ennemi. Plus vite celui-ci serait à terre, plus vite il pourrait aller aider Annael et lui offrir la protection de Heaum pour la Compagnie. Au moins, le temps de cette bataille le demi-elfe ne pâtirait pas de allégeance à la protection d’un être maléfique.


¤ D’ailleurs, où est-il le fourbe ? ¤

Alusaire l’avait presque oublié dans le chaos du combat. Mais si Micheletto était là, il serait sans aucun doute son plus féroce adversaire. Celui qui avait certainement le plus de bonnes raisons de l’occire alors qu’il était occupé par le surnombre des serviteurs du Mal.

hrp.gif Elion d'alusaire attaque homme n°3 avec lance tenue à deux mains.

écrit par: Vëla Mardi 29 Juillet 2014 à 20h15
Il était indéniable que la lumière régnait sur les ombres et ce, depuis toujours. L'ode céleste que chantait Annael ne faisait que confirmer cette vérité. L'ex folle de Torm était au paroxysme, s'élevant toujours plus à chaque voyelle, sa détermination devenait irrécusable et sa fougue au lieux de se faire rageuses se faisait clair et en pleine conscience. Ses mouvements étaient précis, calculateur et meurtrier.

Était-ce le fait que Torm l'avait dépossédé de quelque moyens ou bien était-ce dû au chant entonné par le demi-elfe qu'ils devaient protéger? Elle ne le saurait certainement pas sur le champs mais il était certain que la jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau méditerait intensément sur cette question de plus qui lui venait, encore une fois, pas au bon moment.

Au cour du combat Vëla avait remarqué qu'Abby avait lamentablement manqué sa cible mais surtout qu'il n'avait pas obéit à son ordre d'attaquer à outrance. N'attendant pas plus longuement la suite, la preux chevalier exécutait un autre siffle similaire à son destrier pour qu'il puisse s'occuper du malin qui s'était déplacé auprès d'elle au lieu d'aller vers Annael, ce qui lui laissait un temps infime de répit.

Pour la jeune fille de la terre de la Horde, elle prendrait avantage de la présence de son fidèle destrier en pointant sa lance vers le malin et prenait en tenaille cette engeance qui polluait la surface de ce sol pour l'occire comme son prédécesseur.

Tout son intérieur était calme, le temps semblait ralenti, tellement que son attention pouvait se porter sur plusieurs point en même temps. Jusqu'à présent la situation général de ce qu'elle entrevoyait lui donnait l'espoir d'une victoire éminente mais il était hors de question de baisser la garde, au contraire il fallait redoubler d'ardeur et éliminer rapidement la menace qui leurs faisaient barrage. Il ne fallait tout de même pas oublier d'en garder un pour lui soutirer des informations qu'ils leurs seraient sans doute utile pour la suite. Sans oublie que l'intérieur de la bâtisse pouvait aussi leur révéler bien des choses utile sur l'identité de leurs ravisseurs.




siffle Abby pour une attaque a OUTRANCE sur le no 6 et elle attaque avec lance tenu a deux mains le no.6 en tenaille.

écrit par: Corvo Stern Samedi 02 Août 2014 à 12h14
L'action qui se déroulait directement sur sa gauche ne passa pas inaperçue aux yeux de Corvo. Du coin de l'œil, il vit sans peine Moira raccourcir son opposant avec autant de facilité qu'un paysan coupant le blé à la faux. Le roublard suivi du regard la tête décrire un arc de cercle dans les airs avant de retomber au sol dans un bruit sourd. Mais la vision de ce spectacles n'avait pas arrangée les affaires de Corvo qui, bien que distrait seulement une fraction de seconde, s'était déjà vu rejoint au corps à corps avant même d'avoir pu décocher son carreau...

Les reflexes aiguisés du voleur lui sauvèrent une fois de plus la vie. Le jeune homme avait pivoté d'un quart de tour sur lui même pour esquiver de justesse la lame destinée à lui percer le cœur. Ne se laissant pas pour autant démonter, il était finalement parvenu à tirer sur l'ennemi quasiment à bout touchant pour le blesser à l'épaule.

Il ne faisait aucun doute que dans le duel au sein duquel Corvo était engagé, l'action était à l'initiative de son assaillant visiblement plus prompte à réagir que lui. Le roublard devait inverser cette tendance coûte que coûte car il ne tiendrait pas plus de quelques échanges à la régulière...
La blessure à l'épaule du cultiste ne l'avait pas pour autant calmé et celui-ci redoublait d'ardeur, probablement énervé de s'être fait toucher par un gringalet ou tout simplement enrager de voir ses compagnons tomber à ses cotés. C'est cette faille que comptait exploiter Corvo pour essayer d'inverser la tendance.

Tout en voyant son ennemi s'appéter à lui lancer un second assaut, Corvo se prépara à parer toute attaque de son épée courte. Si Tymora l'accompagnait dans sa tentative, le roublard escomptait feindre un déséquilibre sous la puissance de l'attaque afin de prendre par surprise l'adorateur du Culte. Il s'aperçu pourtant que son tir avait fait plus de dégats à l'homme qu'il ne le pensait. Peut-être devait-il finalement essayer de lui porter le coup fatal...




hrp.gif
Si l'homme 8 est toujours vivant après le tour de Moira
Action simple: Corvo attaque l'homme 8 à l'épée courte
Action de mouvement: Test d'acrobatie et déplacement A1 6 (sort de la zone de corps à corps sans provoquer d'attaque d'opportunitée).

Si l'homme 8 est tué avant le tour de Corvo
Action simple: Corvo recharge son arbalète
Action de mouvement: Corvo se déplace en Z 9

écrit par: Moira Dimanche 03 Août 2014 à 17h40
Une feinte, une passe, et une tête qui tombe : l'affûtage redoutable de Scathach faisait des miracles un fois encore. Depuis que cette sinistre épée était tombée dans les mains de Moira, elle avait été mise à bon usage. On s'habitue vite à un outil très efficace, et on renâcle ensuite à utiliser autre chose. La guerrière se demanda pendant le fraction de seconde que dura l'action si ce n'était pas là le danger d'utiliser cette arme extraordinaire : se reposer sur son efficacité au point de ne plus vouloir se battre avec autre chose. Elle secoua la tête : les pensées les plus incongrues lui venaient décidément dans les moments les plus improbables. L'heure n'était pas à ce genre de considérations.

Jusque là, les choses ne se passait pas trop mal, même si elle avait du mal à voir ce qu'il se passait au-delà du chariot renversé. Mais s'il n'y eu pas plus d'ennemis se précipitant sur eux, cela voulait dire que les autres résistaient particulièrement bien.

Du coin de l'oeil elle vit un autre cultiste passer non loin d'elle et se jeter sur un Corvo pris de court. Mieux valait pour le jeune cormyrien qu'il garde ses distances et continue de la couvrir avec son arbalète. Aussi, elle devait le dégager de là.

D'un mouvement de poignet, elle se remis en garde, avant de porter l'estocade à l'intrus...

hrp.gif j'attaque l'ennemi numéro 8 avec mon épée (+9).

écrit par: Annael Mardi 05 Août 2014 à 01h23
-Ouf.

Une bonne chose de faite pourrait-on dire. Être arrivé jusque là sans avoir subit une blessure tenait du miracle. Seulement le combat était encore loin d'être fini, et il fallait éviter qu'une personne ne succombe sous le nombre.

Qui était le plus à aider du lot ? Annael commença à préparer sa magie en cherchant une cible du regard. Belgos ? Non, son loup venait de surgir à la rescousse. Polby ? Un des deux hommes qui l'entourait s'effondra sous les coups sans faille d'un Elion en pleine forme. Pas lui non plus donc. Et Vëla était tout aussi inarrêtable...


-En fait avait-il vraiment besoin de nous ? soupira-t-il avec soulagement.

Se retournant d'un bloc, il jeta rapidement quelques ingrédients et s'adressa à l'un des hommes encore sous le choc de ses paroles :


-Hep, vous n'avez aucune chance, tu devrais en profiter pour te débarrasser de tes collègues et te rendre. Tu sais, si tu t'en sors tu pourras prendre leur place plus tard.

L'esprit de l'homme était-il suffisamment torturé pour que ça marche ? L'émissaire n'en savait rien mais était très intéressé par la réponse. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait découvrir de quoi le culte du dragon était fait. Cela étant, il n'était pas là pour jouer au psychologue. Serrant son arme il s'avança d'un pas résolu pour encercler l'ennemi du rôdeur.

-D'ailleurs vous aussi vous feriez bien de vous rendre, votre situation est désespérée.

C'était cette fois dit sans magie, mais ça n'en restait pas moins mauvais pour le moral adverse.

Lance Suggestion sur l'homme n°13, et fait un pas de placement vers l'homme numéro 5 (I-13 ou I-12 si Sherkan y est déjà).

écrit par: Théodus Jeudi 14 Août 2014 à 20h22
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h58




ROUND 3

PARCHEMIN
Homme 1 attaque Polby :
Jet au corps à corps d’homme 1 à l’épée longue : 11(dé) + 4 = 15 vs Polby 19(CA) => Echec

Polby attaque Homme 1 :
Jet au corps à corps de Polby à l’épée courte de maître : 14(dé) + 7 + 2(capacité de rappel) = 21 vs Homme 1 15(CA) => Réussite
PV Homme 1 : 7 – 4(dé) - 1 = 2

Homme 12 attaque Moira :
Jet au corps à corps d’homme 12 à l’épée longue : 7(dé) + 4 = 11 vs Moira 19(CA) => Echec

Homme 14 attaque Annael :
Jet au corps à corps d’homme 14 à l’épée longue : 15(dé) + 4 = 19 vs Annael 12(CA) => Réussite
PV Annael : 33 – 3(dé) - 3 = 27

Homme 4 attaque Belgos :
Jet au corps à corps d’homme 4 à l’épée longue : 4(dé) + 4 + 2(tenaille) – 2(malus capacité de rappel) = 8 vs Belgos 16(CA) => Echec

Homme 9 attaque Moira :
Jet au corps à corps d’homme 9 à l’épée longue : 16(dé) + 4 = 20 vs Moira 19(CA) => Réussite
PV Moira : 47 – 7(dé) - 3 = 37

Test équitation de Micheletto combat sur un destrier DD10: 11(dé) + 2 = 13
Micheletto réussit à combattre sur son cheval

Micheletto attaque Homme 14 :
Jet au corps à corps de Micheletto à l’épée longue : 13(dé) + 5 = 18 vs Homme 14 15(CA) => Réussite
PV Homme 14 : 10 – 2(dé) - 4 = 4

Homme 11 attaque Moira :
Jet au corps à corps d’homme 11 à l’épée longue : 9(dé) + 4 = 13 vs Moira 19(CA) => Echec

Homme 6 attaque Abby :
Jet au corps à corps d’homme 6 à l’épée longue : 10(dé) + 4 – 2(malus capacité de rappel) = 12 vs Abby 17(CA) => Echec

Homme 5 attaque Sherkan :
Jet au corps à corps d’homme 5 à l’épée longue : 15(dé) + 4 – 2(malus capacité de rappel) = 17 vs Sherkan 16(CA) => Réussite
PV Sherkan : 14 – 1(dé) - 3 = 10

Elion attaque Hommes 3 :
Jet d’Attaque au corps à corps d’Elion à la lance à deux mains : 11 (dé) + 7 + 2(capacité de rappel) = 20 vs Homme 2 15(CA) => Réussite
PV homme 2 : 10 - 2 (dé) - 7 -2 (malus capacité de rappel) – 1(arme à deux mains) = - 2
Homme 3 est mourrant

Belgos attaque Hommes 4 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Belgos à l’épée de maître : 7 (dé) + 7 + 2(capacité de rappel) = 16 vs Homme 4 15(CA) = 13 => Réussite
PV Homme 4 : 3 – 4(dé) - 2 = - 3
Homme 4 est mourrant

Moira attaque Hommes 8 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Moira avec Scatach : 15 (dé) + 9 = 24 vs Homme 8 15(CA) => Réussite
PV homme 8 : 5 – 4(dé) - 7 = - 6
Homme 8 est mourrant

Sherkan attaque Hommes 5 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Sherkan par morsure : 2 (dé) + 3 = 5 vs Homme 5 15(CA) => Echec

Annael lance « suggestion » :
Jet d’Annael : 10 +2(niveau du sort) + 5(CHA) = 17 vs Jet de sauvegarde de l’Hommes 13 : 9 +2(SAG) = 11 : Réussite
L'homme 13 attaque à l'homme 14

Homme 13 attaque Homme 14:
Jet au corps à corps d’homme 14 à l’épée longue : 4(dé) + 4 – 2(capacité de rappel) = 6 vs Homme 14 15(CA) => Echec

Abby attaque à outrance l’Hommes 6 :
Jet d’Attaque au corps à corps d’Abby au sabot: 6 (dé) + 4 + 2(tenaille) = 12 vs Homme 4 15(CA) -2(étourdi) = 13 => Echec
Jet d’Attaque au corps à corps d’Abby au sabot: 15 (dé) + 4 + 2(tenaille) = 21 vs Homme 4 15(CA) -2(étourdi) = 13 => Réussite
PV Homme 6 : 10 – 2(dé) - 3 -2 (capacité de rappel)= 3

Vëla attaque Hommes 6 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance à deux mains : 10 (dé) + 6 + 2(tenaille) + 2(capacité de rappel) = 18 vs Homme 6 15(CA) => Réussite
PV homme 6 : 3 - 3 (dé) -2 -1(armes à deux mains) – 2(capacité de rappel) = - 5
Homme 6 est mourrant






Narration tous :

Libéré de l’ennemi dans son dos, Polby put éviter l’attaque d’un homme cagoulé, celui qu’il avait blessé. Avec aisance, il esquiva le coup mal assuré et put à nouveau plonger la pointe de son épée dans la chair de l’homme qui lacha un cri, mi de rage, mi de douleur.

Elion se révélait être une machine à tuer. S’étant débarasser un instant plus tôt, sans difficultés, de l’homme cagoulé qui menaçait les arrières de Polby, il enchaîna sur une attaque contre l’adepte qui avait tenté de le blesser. Le guerrier avait paré facilement le coup et alors qu’il reportait son attention sur l’homme, la peur envahit le visage de celui-ci. Trop tard. Déjà la lance entrait en action et pénétrait en force la bouche entrouverte par un rictus morbide. L’adepte ne put exaler un son avant de mourir.

Belgos continuait à se battre contre un homme cagoulé. Celui-ci rata pitoyablement sa tentative pour blesser le demi-elfe. Mais celui-ci ne lui laissa plus le loisir de poursuivre le combat. D’un coup imparable, il plongea son épée dans le cœur de l’homme qui le fixa un instant les yeux grands ouverts avant de tomber en arrière.
Il était temps qu’il se débarasse de cet adèpte car à ses côtés, Sherkan se faisait blessé pour la seconde fois, trop pressé d’en finir avec l’homme cagoulé. Si bien qu’il ne réussit pas à le mordre encore.

Toujours concentré sur le sort qu’il venait de lancer, et quelque peu éprouvé, Annael ne put éviter l’attaque d’un homme cagoulé. Un sursaut au dernier moment lui permit de minimiser la blessure que fit la pointe d’une épée dans sa cuisse droite.
Un peu ébranlé par le coup, il réussit néanmoins à lancer un sort contre un autre adepte qu’il espérait détourner de Sherkan et retourner contre un de ses congénères. Comme possédé, l'homme s'attaqua à un des ses congénères. Mais ses gestes quelques peu mécaniques l'empêchèrent de réussir son attaque.

Micheletto déboula du bois, son cheval au galop. Celui-ci porta son cavalier jusqu’à l’un des hommes cagoulés qui menaçait Annael, et s’arrêta, freinant des quatre fers. Le demi-orque lacha un cri gutural dans la dernière partie de son déplacement afin d’impressionner son ennemi. Il y parvint aisément, et, appeuré, l’adepte ne put parer le coup d’épée qui lui taillada un bras jusqu’à l’os, manquant de peu de rompre celui-ci.

Non loin de là, Abby subissait une attaque qu’elle évita d’une ruade, non sans envoyer un coup de sabot à l’homme cagoulé qui se retrouva à moitié assomé et subit une autre attaque. Ayant tué l’autre adepte, Vëla avait reporté son attention sur celui qui se battait contre Abby. La Folle de Torm ne lui laissa aucune chance avec sa lance qu’elle tenait fermement à deux mains. Sans aucune pitié, elle le transperça de part en part.

Moira commençait à se trouver en posture difficile, presque entourée d’hommes cagoulés. Trois passèrent à l’attaque et la mercenaire pu éviter l’attaque de deux d’entre eux. Mais dans les mouvements qu’elle effectua, elle ne vit que trop tard la lame de l’épée qui lui taillada une épaule. Elle n’en perdit pas pour autant son envie d’attaquer. Et Scatach entra à nouveau en action. L’homme blessé par Corvo un instant plus tôt, s’écroula, agonisant.
Corvo n’avait donc plus d’adepte face à lui. Rapidement, il effectua un mouvement afin de prendre à revers l’un des hommes cagoulé qui menaçait Moira. Tout en se déplaçant, il changea d’arme afin d’être prêt à attaquer.








Jet d’initiative :
Homme 1 : 14 + 3 = 17
Moira : 11 + 6 = 17
Homme 11 : 11 + 3 = 14
Corvo : 9 + 4 = 13
Micheletto : 10 + 2 = 12
Homme 12 : 8 + 3 = 11
Homme 14 : 8 + 3 = 11
Homme 5 : 8 + 3 = 11
Annael : 10 + 1 = 11
Vëla : 8 + 2 = 10
Polby : 7 + 2 = 9
Belgos : 6 + 3 = 9
Elion : 7 + 1 = 8
Homme 13 : 3 + 3 = 6
Homme 9 : 2 + 3 = 5
Sherkan : 2 + 2 = 4

écrit par: Corvo Stern Vendredi 15 Août 2014 à 16h52
Aussi lugubre que fascinante, la sombre épée de Moira fit une nouvelle fois des ravages chez l'ennemi. Armée de cet instrument de mort, la Damarienne était décidément une guerrière redoutable si bien que, malgré le coup qu'elle venait de recevoir, Corvo n'eu même pas besoin d'esquiver l'attaque du cultiste face à lui puisque ce dernier gisait déjà dans son sang.

Privé d'assaillant, le jeune homme jeta un regard sur le champ de bataille tout en profitant de ces quelques secondes de répit pour recharger son arbalète de poing. Ses compagnons s'en sortaient pour le mieux malgré l'infériorité numérique dans laquelle ils se trouvaient au début de l'affrontement. Il ne faisait aucun doute que les dissensions entre ces différents caractères bien trempés n'avaient plus place lorsque le combat éclatait. Chaque membres de la petite compagnie répandait la mort et encaissait les blessures sans broncher - pour le moment.

Visiblement, trois des adeptes avaient bien compris le danger que Moira représentait et entamèrent une manœuvre d'encerclement. Afin de la soulager de la pression dont elle faisait l'objet, le roublard contourna rapidement la guerrière afin de venir se placer dans le dos des cultistes qui menaçaient son flanc droit.
En quelques enjambés, Corvo, toujours armée de son épée dans sa main droite et de son arbalète nouvellement chargée dans la gauche était prêt à frapper l'homme le plus à droite - celui susceptible de prendre en tenaille la jeune femme. Préférant garder son précieux carreau d'arbalète pour un autre ennemi et de peur de toucher son alliée engagée au corps à corps, le Cormyrien préféra utiliser sa lame.


¤ 'Faut une première fois à tout...¤ pensa Corvo l'espace d'un instant alors que bizarrement cette idée ne lui avait pas effleurée l'esprit lors du début de la bataille. L'adrénaline probablement...

Effectivement, il fallait bien une première fois à tout et donc, si Tymora guidait son bras, c'est par cette fin de matinée humide et pleine de rebondissement, perdu au milieu de nulle part que Corvo Stern allait tuer son premier homme. Evidement il ne s'agissait pas là de sa première victime puisqu'il avait pu occire quelques orcs et gobelins lors de la reconquête d'Arabel ou, plus récemment lors de l'attaque du bois d'Asbravn ; mais il n'avait jamais ôté la vie d'un être humain...

Etrangement Corvo ne ressentait aucune gène à cette idée. Comme beaucoup, il avait entendu l'argument éculé depuis des lustres qui avancait que les races gobelines et orcs étaient mauvaises par nature et qu'éliminer ses représentants ne serait que bénéfique pour l'humanité. Même dans le Royaume Forestier qu'il chérissait tant, cette rengaine ressortait pour exhorter la foule à s'enrôler pour reconquérir les terres envahies par les tribus gobelines. Mais cette invasion aurait largement pu se faire par une nation humaine et le résultat aurait été identique. Quand aux arguments pour décrir l'envahisseur, Corvo était intimement persuadé qu'ils n'auraient pas été bien différents...
Certes il y avait peut-être du malin chez ces peuplades à peau verte, peut-être même beaucoup en proportion du nombre d'individus mais au fond de lui, Corvo était certain qu'entre tous, l'être humain pouvait en bien des cas être la pire des crevures présentes en Faérun. Comment pouvait-il en être autrement quand il existait autant de Dieux maléfiques dans le panthéon humain ? Comment argumenter du contraire quand on connaissait le nombre d'organisations maléfiques, de sectes et de groupuscules humains ayant de noires intentions alors que la race humaine se plaisait à se définir comme "bonne"? Corvo lui même dans sa profession avait commis des actes largement répréhensible aux yeux des lois et de la "bonne" morale et cela malgré le fait de n'avoir jamais éliminé l'un de ses congénères...


¤ A quoi bon se retenir quand on voit des types comme eux ?!¤

Sur cette dernière pensée, Corvo tenta une estoque vicieuse juste sous l'aisselle droite de son ennemi, les dés étaient jetés...



hrp.gif Action libre: Pas de placement 1,50m vers la droite en AA9
Action simple: Attaque sournoise à l'épée courte de maître sur l'homme n°12 (prise en tenaille en diagonale)

écrit par: Moira Lundi 18 Août 2014 à 15h02
Le bouclier de Moira se balança de droite à gauche, interceptant la volée d'attaques qui s'abattait sur elle. Au final, la guerrière ne récolta qu'une entaille plutôt mineure, et son intervention permis à Corvo de s'éclipser d'une mêlée qui devenait chaude.

*On dirait que j'ai toute leur attention maintenant...*

Elle banda ses muscles et retira Scathach du corps de l'homme agonisant à côté d'elle, mais latéralement : ainsi, la lame acérée déchiqueta la torse de l'infortuné, le coupant presque en deux et ouvrant un torrent de sang sur son passage. Elle ne pu retenir une expression cruelle de passer brièvement sur son visage. Moira affirmait souvent qu'elle ne prenait aucun plaisir particulier à son travail peu commun, et c'était vrai la plupart du temps. Mais parfois, il se passait quelque chose, comme un frisson dans ses entrailles, un sentiment lointain de plaisir coupable : elle était la Fossoyeuse.

Au début, c'était simplement un sobriquet, mais au fil du temps, ce nom avait pris une autre signification. La Fossoyeuse était une autre version de Moira, plus sombre et brutale. Une version qui avait passé sa vie sur le champ de bataille, une version née un beau jour de printemps dans les cendres encore chaudes et le sang fraîchement répandu.

Elle se remis en garde pour porter une nouvelle attaque, avec l'embarras du choix cette fois-ci. Au coeur de la mêlée, elle semblait encore plus grande, encore plus pâle, comme une banshee vengeresse, et une lueur meurtrière animait son regard terrible, propre à glacer le sang de l'adversaire le plus résolus. Une promesse de mort aussi efficace que n'importe quel cri de bataille ou imprécation. Dans un souffle, elle plongea Scathach vers la cible la plus proche...


hrp.gif
-jet d'intimidation (+9) pour démoraliser les adversaires au contact avec moi
-j'attaque l'ennemi 11 avec mon épée (+9)

écrit par: Vëla Lundi 18 Août 2014 à 18h44
Cette fois, son fidèle destrier avait bien comprit l'ordre que sa cavalière lui avait envoyé. Ce fut une réussite complète sur cette attaque de pair. Le vieux duo, encore une fois, avait fait le ravage voulut dans le camp adverse qu'était les malins.

L'ex folle de Torm dans son élan meurtrier se vit prit de cour d'adversaire présent et sur sa proximité. Un rapide coup d'oeil lui fit prendre conscience qu'Annael venait sur l'instant d'avoir une aide de dernière minute quoi qu'il s'agissait de Micheletto, ce dernier semblait vouloir en débattre avec leurs adversaires commun qu'était les cultistes. Alors la peur dernière de la jeune fille se retrouvait apaisé à cette vue qui lui permit un autre rapide coup d'oeil sur l'arrière scène. Elle vit un Belgos qui venait d'abattre rapidement un adversaire avec un splendide coup au coeur et viendrait aussi rapidement aider son loup. Elion était loyal à lui même et parsemait la mort des malin aussi rapidement qu'il respirait et pourrait sans peine aller secourir Polby qui semblait en pleine possession de ses moyens.

Son regard se portait de suite de l'autre coté du chariot où là, semblait une scène plus problématique quoique à voir la gerbe de sang qui dansait devant Moira, l'avantage semblait belle et bien du coté de la guerrière que des malins.

Sa prise de décision fut prompte et un siffle distinct envers Abby lui permit de prendre place en selle rapidement et surement pour prendre la direction de Moira et de Corvo.

Un bien être immense envahit sur le moment tout son être, tellement elle se sentait revivre et pleine d'une fougue nouvelle et réfléchit. Une fois en direction d'eux, la preux chevalière plaça le manche de sa lance sous l'aisselle et se prit une poigne solide sur le reste du manche et chargeait vers un malin qui tentait d'encercler Moira.



monte sur Abby et prend la direction du no9.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 20 Août 2014 à 11h53
La réponse à la question que se posait le paladin de Heaum ne fit pas attendre. Sur sa monture l’orque fonça directement sur Annaël. Le sang du Chevalier des Yeux Vigilants se figea… glacial dans ses veines.

¤ Par le Vigilant ! Non ! ¤

Ce fut alors un bien curieux renversement de situation qui s’opéra. Elion d’Alusaire s’attendait à voir Micheletto profiter de la situation pour occire le demi-elfe et porter le coup final qui ferait indubitablement pencher la balance vers le Mal. Cela aurait été rapide, facile et le demi-orque se serait retrouvé libéré de son obligation de poursuivre une quête qui ne pouvait le mener qu’à sa perte. Mais, le prêtre du Mal ne s’attaqua, finalement, pas tout suite à l'Envoyé de Barachiel. Il attaqua l’un des cagoulés. Le pourquoi échappa quelque peu à la raison du paladin qui, loin de savoir ce qui s’était tramé entre Annaël et le demi-orque, n’avait pas les cartes en mains pour avoir une réelle vue d’ensemble.

¤ Tu es un sacré serpent Micheletto ! L’issue de la bataille est encore trop incertaine pour que tu te dévoiles en plein jour ! ¤

Sans perdre plus de temps, le Chevalier s’élança en direction d’Annaël. Lance au poing, il courra en prenant soin de ne pas se frotter à Sherkan pour ne pas le gêner. L’envie d’embrocher l’adversaire de Belgos et de son loup ne manqua pas de titiller le paladin. Mais il avait plus urgent à faire. Certes le demi-elfe avait offert sa protection à un suppôt du Mal et à ce titre là, il ne pouvait bénéficier pleinement de la garde de Heaum. Elion d’Alusaire avait été bien clair à ce sujet, aussi aurait-il dû en toute logique laisser les demi-hommes entre eux et s’occuper des membres de la Compagnie des Marches. C’est exactement ce que le Chevalier aurait dû faire, mais ce n’était pas ce qu’il fit. Pourquoi ? Peut-être que Heaum lui-même le guidait vers la protection d’un éminent serviteur du Bien. A moins que ne soit cette loyauté qui guidait ses pas. Loyauté envers la Compagnie des Marches qui l’obligeait de tenir son engagement pour la réussite de cette mission. A moins que cela ne soit encore autre chose, toujours fut-il que le paladin de la Sentinelle Eternelle poursuivi sa route jusqu’à l’ennemi.

- Force doit rester au Vigilant !

Lançant son cri de guerre, Elion d’Alsaire tenta d’attirer l’attention sur lui pour libérer Annaël de l’étau dans lequel il se trouvait. Et le Bras Armé de Heaum passa à l’offensive, plongeant la pointe de sa lance sur adversaire.

hrp.gif Elion se déplace en K-13
Elion attaque homme 15 avec lance tenue à deux mains

écrit par: Annael Mardi 26 Août 2014 à 13h56
Les corps tombaient, le sang pleuvaient, et les cultistes se faisaient hacher menu. Dire que le combat tournait en leur faveur était un euphémisme, et ce n'était pas l'égratignure sans gravité qu'Annael venait de subir qui allait lui prouver le contraire. Micheletto venait de surgir de l'autre côté du champs de bataille et son soutien bienvenu permettait d'enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de ceux qui leur faisait face.

Il ne restait plus qu'à finir le travail. Cherchant du regard à estimer la situation, il fut surpris de voir Elion se rapprocher à grande vitesse. Il ne pouvait qu'espérer que ce soit pour leur venir en aide plutôt que pour ajouter le demi-orc à son tableau de chasse. Il décida sur le moment de ne pas préjuger et se concentra sur les ennemis à porté. Frappant d'un coup qui manquait de la force et de la précision des guerriers entrainés, il tenta d'assommer l'un de ceux qui l'entouraient.

Il fut extrêmement soulagé de constater juste après que le chevalier était bien venu pour soulager leur côté. Malgré les paroles échangées et les tensions passées, l'homme de Heaum protégeait. On disait souvent que la bataille révélait la vrai nature des gens. Et à bien y penser, l'émissaire était heureux d'avoir pu partager un combat avec les envoyés de la Compagnie des Marches. Il lui laisserait indéniablement un meilleur souvenir que le reste de la mission.


¤Peut-être que si nous nous étions rencontrés sur un tel affrontement, les choses se seraient mieux déroulées.¤

Attaque sur un ennemi encore debout quand viendra mon tour. Le 5 si possible, sinon le 14, sinon le 15.

écrit par: Théodus Vendredi 29 Août 2014 à 20h56
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 11h59






ROUND 4



PARCHEMIN
Homme 1 attaque Polby :
Jet au corps à corps d’homme 1 à l’épée longue : 18(dé) + 4 = 22 vs Polby 19(CA) => Réussite
PV Polby : 24 – 2(dé) - 3 = 19

Tests d’intimidation de Moira : Moira : 14(dé) + 1 = 23
Homme 9 : 4 + 5 = 9
Homme 9 est secoué durant 1 round ( -2 au jets d’attaque)
Homme 11 : 18 + 5 = 23
Homme 11 est secoué durant 1 round ( -2 au jets d’attaque)
Homme 12 : 13 + 5 = 18
Homme 12 est secoué durant 1 round ( -2 au jets d’attaque)

Moira attaque Hommes 9 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Moira avec Scatach : 8 (dé) + 9 = 17 vs Homme 9 15(CA) => Réussite
PV homme 9 : 10 – 1(dé) - 7 = 2

Homme 11 attaque Moira :
Jet au corps à corps d’homme 11 à l’épée longue : 15(dé) + 4 -2(intimidation)= 17 vs Moira 19(CA) => Echec

Corvo fait une attaque sournoise en tenaille contre l’Homme 12 :
Jet au corps à coprs de Corvo à l’épée courte de maître : 13(dé) + 1 + 2(tenaille) = 16 vs Homme 12 15(CA) => Réussite
PV Homme 12 : 10 – 3(dé) -1 – 4(attaque sournoise) = 2

Test équitation de Micheletto combat sur un destrier DD10: 15(dé) + 2 = 17
Micheletto réussit à combattre sur son cheval

Micheletto attaque Homme 14 :
Jet au corps à corps de Micheletto à l’épée longue : 7(dé) + 5+ 4(châtiment) = 16 vs Homme 14 15(CA) => Réussite
PV Homme 14 : 4 – 1(dé) – 4 – 1(châtiment) = -2
Homme 14 est mourrant

Homme 12 attaque Corvo :
Jet au corps à corps de l’Homme 12 à l’épée longue : 17(dé) + 4 = 21 vs Corvo 16(CA) => Réussite
PV Corvo : 7 – 3(dé) - 3 = 1

Homme 5 attaque Sherkan :
Jet au corps à corps d’homme 5 à l’épée longue : 10(dé) + 4 – 2(malus capacité de rappel) = 12 vs Sherkan 16(CA) => Echec

Annael attaque Hommes 13 :
Jet d’Attaque au corps à corps d’Annael à la dague : 16 (dé) + 6 = 22 vs Homme 13 15(CA) => Réussite
PV Homme 13 : 10 – 2(dé) - 4 = 4

Polby attaque Homme 1 :
Jet au corps à corps de Polby à l’épée courte de maître : 8(dé) + 7 + 2(capacité de rappel) = 17 vs Homme 1 15(CA) => Réussite
PV Homme 1 : 2 – 2(dé) - 1 = - 1
Homme 1 est mourrant

Belgos attaque Hommes 5 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Belgos à l’épée de maître : 12 (dé) + 7 + 2(capacité de rappel) = 21 vs Homme 5 15(CA) => Réussite
PV Homme 5 : 6 – 7(dé) - 2 = - 3
Homme 5 est mourrant

Elion attaque Hommes 13 :
Jet d’Attaque au corps à corps d’Elion à la lance à deux mains : 2 (dé) + 7 + 2(capacité de rappel) = 11 vs Homme 13 15(CA) => Ehec

Homme 13 attaque Elion :
Jet au corps à corps d’homme 13 à l’épée longue : 18(dé) + 4 – 2(capacité de rappel) = 20 vs Elion 20(CA)+ 2(protection contre le mal) = 22 => Echec

Homme 9 attaque Moira :
Jet au corps à corps d’homme 9 à l’épée longue : 6(dé) + 4 = 10 vs Moira 19(CA) => Echec

Sherkan attaque Hommes 13 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Sherkan par morsure : 14 (dé) + 3 = 17 vs Homme 13 15(CA) => Réussite
PV Homme 13 : 4 – 4(dé) - 1 = - 1
Homme 13 est mourrant





Narration tous :

A nouveau Polby subit une attaque de l’homme avec lequel il se battait depuis le début du combat. Et le coup porta, taillant un bras. La manche se teinta de rouge. Mais le chef de phalange serra les dents. Et comme l’homme s’était découvert pour porter son coup, le hin plongea son épée dans la poitrine ainsi offerte. L’homme recula, le visage incrédule, avant de tomber en arrière en ralant.

L’attitude de Moira avait impressioné les trois adversaires qui lui faisaient face. Sans perdre une seconde, pour bénéficier de l’effet produit, elle s’attaqua à l’un des hommes visiblement secoué, et elle le blessa profondément. Et trop secoué pour ajuster son attaque, un adepte tenta de l'attaquer, mais sans succès.

Corvo qui était venu se placer derrière un homme menaçant Moira, bénéficia de l’action de celle-ci. L’adepte n’était plus tout à fait en état de répondre à une attaque, et Corvo réussit à le blesser facilement. Le coup sembla réveiller l’homme qui dans un sursaut d’énergie, blessa Corvo à une cuisse, y laissant une large entaille.

Micheletto termina proprement l’attaque qu’il avait commencée. Ecrasé par la masse du demi-orque perché sur sa monture, l’homme ne put éviter le coup asséné avec une force énorme. La lame lui fendit le crâne.

Sherkan subit à nouveau une attaque du même homme et réussit tant bien que mal à esquiver le coup d’épée. Heureusement, Belgos venu au secours de son compagnon canin, tua l’homme trop occupé à vouloir tuer Sherkan. Celui-ci se retourna vers un autre homme.

Justement, Annael attaquait ce dernier et la lame de sa dague fit merveille. Si l’homme paniqua quelque peu, il fit face à Elion qui venait de se déplacer jusqu’à lui. Après s’être débarrassé coup sur coup de plusieurs hommes, le guerrier lança un cri retentissant. Celui lui fit perdre quelque peu sa concentration, et son attaque échoua. L’adepte en profita pour pointer son épée vers le cœur d’Elion, mais son coup dévia et rata sa cible. Dans son dos, il entendit un grogement. Trop tard pour éviter que les crocs de Sherkan qui se refermèrent sur son cou, broyant tout. L’homme s’écroula, mort.

Il ne restait maintenant plus que trois adeptes survivants qui échangèrent des regards chargés de peur
.




Jet d’initiative :
Micheletto : 19 + 2 = 21
Homme 12 : 18 + 3 = 21
Vëla : 18 + 2 = 20
Moira : 11 + 6 = 17
Belgos : 14 + 3 = 17
Polby : 14 + 2 = 16
Corvo : 11 + 4 = 15
Annael : 13 + 1 = 14
Elion : 13 + 1 = 14
Homme 9 : 9 + 3 = 12
Sherkan : 8 + 2 = 10
Homme 11 :5 + 3 = 8

écrit par: Vëla Dimanche 31 Août 2014 à 14h26
L'ex folle de torm qui venait tout juste d'enfourcher Abby et commençer à avancer vers le Duo Moira-Corvo vit rapidement que la situation prenait leurs coté. Les malins tombaient comme des mouches et cela la réjouissait grandement.

Dans son avancé vers l'ennemis qui oppressait ses aliés, la jeune fille remarquait que Corvo venait recevoir une vilaine blessure à la jambe et que son pas parût moins sur qu'auparavant. Il fallait faire vite et séparer l'ennemis et en finir au plus tôt. Sa décision était déjà prise et un ordre qu'elle exécuta avec ses genoux sur son fidèle destrier, fit commencer une charge droit devant. La preux chevalier ajustait sa lance pour avoir une bonne prise et visait sans contredit l'ennemi qui se trouvait auparavant devant Corvo et qui maintenant prenait la fuite.

La Paladin espérait qu'elle arriverait avant que Corvo puisse recevoir une autre attaque et se fiait aux talents extraordinaire de la guerrière pour repousser le malin qui se trouvait devant elle. À voir les cadavre qui gisaient devant elle et les blessures que ceux-ci arboraient, la guerrière était plus redoutable qu'elle ne l'aurait crut.

Abby hennissait dans sa charge aussi déterminé que sa cavalière d'en finir avec cette engeance qui avait oser s'en prendre à eux. Le jeune fille avait toujours dans son esprit qu'il fallait en garder un vivant pour l'interroger, chose que Micheletto prendrait surement au sérieux.



Charge avec Abby sur ennemi qui prend la fuite avec lance.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 01 Septembre 2014 à 14h27
Le paladin exultait à l’extermination en règle du Mal. Alors que tout semblait être perdu, le Chevalier des Yeux Vigilant n’avait cessé de luter sans jamais s’admettre vaincu. Son obstination porté par la protection de Heaum avait permit un renversement radical de la situation. Non, les membres de la Compagnie des Marches ne passeraient pas à la torture. Non l’ennemi n’obtiendrait aucun renseignement sur la mission qui leur était dévolue. Et même, la victoire qui ne faisait plus beaucoup de doute, maintenant, apporterait certainement de nouveaux éléments sur ce qui se tramait dans l’ombre. Encore fallait-il que certains malins puissent survivre. Ils avaient le lieu qui leur était fourni par l’ennemi, ils avaient le surnombre qui devrait leur assurer la victoire, il ne manquait plus que de conserver deux ou trois cagoulés pour les passer à la questionnette.

Elion d’Alusaire lança un regard au loup de Belgos qui finissait de mettre en charpie la gorge de son dernier adversaire. Il fallait maintenant remettre de l’ordre dans tout ce chaos. Polby avait certainement encore de quoi s’occuper, quand à Belgos, l’aasimar ne savait très bien où il en était de son combat. Voyant la Folle de Torm se lancer à l’attaque, le bars armé de la Sentinelle Eternelle lança un nouveau cri.




Il restait pourtant encore un malin qui pouvait encore faire tout échouer. Un être à l’âme noire qui pouvait toujours tuer l’émissaire et mettre à bas tous les sacrifices consentis pour la réussite de cette mission.

Elion d’Alusaire fit un pas pour s’interposer entre Annaël et le demi-orque, en pointant sa lance sur le suppôt du Mal. Elion d’Alusaire était toujours tenu par sa promesse à Polby. Il n’attaquerait donc pas, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Discipliné, il se devait de faire honneur à sa parole donnée. L’heure de cette confrontation n’était pas encore venue, car la mission n’était pas encore terminée. Evidemment, Elion d'Alusaire ignorait tout des allégences qui venaient de se passer, alors qu'il était détenu par les membres du Culte. Que le Micheletto tente la moindre chose contre le demi-elfe, ou contre lui-même. Et la promesse donné volerait en éclat, libérant le serviteur de Heaum adepte de l’ordre de la chevalerie des Yeux Vigilants, qui pourrait enfin nettoyer Faerûn du Mal qui foulait ces terres.

Braquant un regard mort, sur le demi-orque, Elion d’Alusaire lança son avertissement d’une voix froide et contrôlée comme déconnecté de l’agitation du combat, preuve du contrôle que le paladin pouvait avoir sur ses émotions.


- Arrière…Arrière adepte du Mal. Éloignez-vous d’Annaël, ou combattez-moi !

écrit par: Corvo Stern Lundi 01 Septembre 2014 à 16h45
Comme Corvo s'y attendais, son coup porta avec une certaine efficacité. Sa lame pénétra la chair avec aisance juste sous l’aisselle du fanatique. Le cultiste ne fut pourtant pas terrassé pour autant mais l'attaque sournoise du roublard eu l'effet escompté ; dévier l'attention de l'ennemi pour soulager Moira des assauts qu'elle subissait.

Malgré un duel bien engagé, la réaction de son ennemi failli pourtant coûter la vie au jeune Cormyrien qui n'anticipa pas bien l'allonge plus importante de l'épée adverse par rapport à la sienne... Dans un élan de rage, comme pour entamer un dernier baroud d'honneur en voyant ses acolytes tomber un à un, l'homme fouetta l'air de son arme en direction Corvo et le toucha à la cuisse.

Étrangement la douleur était supportable. Une douleur comparable à celle que procurait une branche pleine de ronces qui pouvait vous labourer les cuisse lors d'une promenade en forêt. Du moins ce fut la sensation qu’eut Corvo en recevant le coup. A l'identique, la chaleur provoquée par l'entaille ne paraissait pas réellement handicapante et contribua a faire croire au roublard qu'il n'avait été blessé que de manière superficielle... Rapidement pourtant, le noir pantalon du Chondathien s’auréola d'une tache qui le rendit encore plus sombre. Une tache brillante qui progressait si rapidement qu'elle fini par recouvrir tout la partie supérieure de sa cuisse...


¤Bordel, c'est peut-être moins beau que ça en à l'air!¤ se dit-il en essayant de cacher tout signe de faiblesse à son adversaire.

Corvo devait en finir et vite, mais dans son état il doutait de ses capacités à clore ce duel sans aide. Le sang qu'il perdait à grand flot ne laissait aucun doute quand au fait qu'une nouvelle blessure, aussi infime soit-elle le laisserait pour mort.

Le départ au galop de Vëla sur sa gauche, fonçant à cheval dans sa direction le sorti définitivement de sa torpeur. Il n'était plus question pour lui de rester au corps à corps. La peur grandissante sur le visage de son adversaire, secoué par l'agressivité de Moira qui achevait ses derniers attaquants ainsi que par la perte de ses autres compagnons, permit au roublard d'exploiter une faille.


- Arrêtons là tout de suite et rends toi ! Tu survivra ! lança-t-il tout en lui indiquant de la tête la Folle de Torm sur le point d'embrocher le dernier cultiste. Peut-être cela l'encouragerait à prendre la bonne décision...

Le combat touchait véritablement à sa fin. Soit l'homme se rendait, soit il fuyait à toute jambe, une chose était certaine, la compagnie devait le neutraliser sans le tuer. Corvo savait que dans le second cas, sa jambe ne pourrait pas lui permettre de poursuivre le cultiste...


¤Restera plus qu'à savoir ce qu'il y a dans cette barraque?¤ pensa le jeune homme qui doutait pourtant d'y trouver d'autres cultistes. Pourquoi en serait-il autrement si malgrés le boucant du carnage qui s'était déroulé devant la bâtisse, personne n'en était sorti pour préter main forte aux cagoulés?

hrp.gif

Si l'ennemi se rend, Corvo le fait prisonnier
Si l'ennemi prend la fuite, Corvo laisse les cavaliers essayer de le rattraper et part explorer le bâtiment
Détection des pièges/Fouille/Perception auditive pour savoir si il y a quelqu'un à l'intérieur... Bref, tout le package pour y pénétrer en toute sécurité.


écrit par: Moira Mercredi 03 Septembre 2014 à 17h19
Elle devait leur avoir fait forte impression, car Moira écarta les attaques paniquées de ses adversaires avec plus d'aisance que tout à l'heure : la bataille tournait en sa faveur, et la Fossoyeuse se délectait de la peur primaire qu'ils exsudaient à l'idée de leurs fin proche. L'un des adeptes venait d'être pris à partie par Corvo, et un autre se retrouvait sous les sabots de Vëla, qui venait de jaillir soudainement à sa gauche. Plusieurs choses intéressantes se passaient en arrière-plan : la silhouette de Micheletto dépassait du chariot renversé et semblait lutter près d'Annael, du moins c'était ce qu'elle cru apercevoir. Mais la présence de Vëla signifiait que les évènements se déroulaient en leur faveur sur l'autre front aussi.

Sans un mot, la froide guerrière se repositionna pour faire face au dernier ennemi encore disponible, avec le regard d'un rapace repérant son prochain repas. Au combat, Moira était peu encline à la pitié, si les adeptes ne se rendaient pas aux autres, ce ne serait pas elle qui leur ferait grâce. Elle ne faisait pas dans le détail. Quand à ceux qui éventuellement survivraient, ils n'allaient pas être les plus chanceux : pour faire parler les gens, la grande mercenaire avait certains talents particuliers dont elle ne faisait habituellement pas publicité.

Levant Scathach à hauteur d'épaule, elle porta une nouvelle attaque...


hrp.gif J'attaque l'adversaire 11, (+9)

écrit par: Théodus Mercredi 03 Septembre 2014 à 20h57
QUOTE
XP de juin, juillet et août mis à jour

écrit par: Annael Samedi 06 Septembre 2014 à 01h49
Et voilà. Ennemis morts ou en fuite, pas d'allié à terre, victoire complète. Impressionnant. Néanmoins qu'un des leur s'enfuit était préoccupant. Il risquait d'appeler du renfort, peut-être retrouver l'armée qui les avait assaillis tantôt. Pour autant l'émissaire n'avait pas cœur à traquer et massacrer le fuyard. Les cultistes n'en savaient probablement pas assez pour les mettre en danger pour peu qu'ils disparaissent suffisamment vite.

Mais il y avait quand même un risque. La vie de cet homme valait-elle de prendre ce risque ? Il laissait la réponse au destin, il avait plus urgent pour le moment. Il salua d'un signe de tête reconnaissant son nouveau garde du corps qui s'était acquitté malgré tout de sa tâche. Puis s'adressa avec gratitude à Elion :


-Je vous remercie de vous être soucié de moi, Chevalier. Mais Micheletto n'a pas plus l'intention de mettre fin à mes jours que lorsque nous nous sommes quittés. Le dernier ennemi immédiat est en fuite. Par ailleurs...

Il allait demander au demi-orc s'il avait un sort de soin ou deux pour revigorer les mercenaires pendant qu'il se chargeait des membres de la compagnie. Mais le bref éclat, il y avait quelques minutes à peine, entre Corvo et le prêtre lui faisait se demander si c'était une bonne idée.

-... il nous faut rapidement panser nos plaies et faire le point sur les derniers évènements. Il y a eu du changement et vous avez sans doute vécu des choses qui méritent d'être contés.

Sur ce, il haussa la voix et annonça à la cantonade :

-Les blessés lèvent la main. J'ai des soins pour tout le monde !

Utilise jusqu'à 8 sorts de soins légers sur les personnes qui en font la demande.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 08 Septembre 2014 à 20h33
Dans la frénésie du combat contre le Mal, le paladin de Heaum avait enfin pu laisser libre court à sa véritable nature. Celle d’un champion des forces du Bien qui n’aurait de cesse de débusquer, poursuivre et éliminer les forces ténébreuses qui se cachaient dans les ombres de Faerûn. Elion d’Alusaire avait frôlé la mort, il avait été prêt à faire le sacrifice ultime pour défendre ses idéaux et servir son dieu. Il était re-né pour cette tâche, Hector l’avait entraîné pour devenir ce qu’il était et la Sentinelle Eternelle lui offrait de nombreux pouvoir pour parvenir à un résultat.

Le résultat était bien là. Les membres de la Compagnie des Marches dont il était devenu le protecteur au moment où il s’était mis à disposition de cette guilde pour les aider à pourchasser le Mal dans les terres du Nord. Si la Compagnie des Marches en la personne de Polby qui en était le représentant avait failli à cette mission en mettant l’un des serviteur des forces maléfiques sous sa protection, obligeant le Chevalier des Yeux Vigilant à jouer sur la corde raide entre son devoir divin et sa parole d’honneur donné à la guilde. Lui n’avait pas failli jusque là. Micheletto était toujours sous la protection du Halfelin et le pourfendre sur le champs mettrait un terme à cette hérésie, mais jetterait l’opprobre sur les guerriers divins de Heaum et sur son honneur personnel.

Aux paroles de l’émissaire, l’aasimar resta une seconde en suspend. Puis sans quitter sa Némésis des yeux, il abaissa sa lance. Son visage balafré resta de marbre.


- Soit, qu’il en soit ainsi. Mais Mon dernier ennemi n’est pas entrain de s’enfuir. Lorsque le dernier des malins sur cette terre fuira, alors oui, ce sera le cas. Mais pas avant, puisse Heaum me faire vivre suffisamment longtemps pour voir ce jour béni.

Elion fit deux pas en arrière, puis se retourna pour revenir près de Belgos et Polby. Il fouilla le sol du regard pour trouver un cagoulé pas trop amoché. Sans sa fidèle monture, et sans ses armes, il était inutile de vouloir tenter de poursuivre le fuyard. Il y avait ici suffisamment de prétendants à la questionnette. Il fallait trouver le bon pour lui procurer des soins qui mettrait un terme au début du Grand Voyage vers les landes Grises. Ensuite, il ne resterait plus qu’à le faire parler et découvrir qui en voulait à cette mission, pourquoi on les avaient attaqués, et de quels secrets l’ennemi pouvait bien être détenteur.

La suite serait toute simple, retrouver Athéar, Dano et ses armes dont son unique héritage. Mais l’urgence présente était de faire revenir un des ennemis pour le questionner avant qu’il ne meure pour de bon. En arrivant à hauteur de sa dernière victime, il s’accroupi et posa sa main sur cette vermine, invoquant le pouvoir curatif que Heaum lui conférait.



hrp.gif Elion d’Alusaire fait une imposition des mains sur homme 3 pour lui redonner 4 PVs.

écrit par: Micheletto Jeudi 11 Septembre 2014 à 13h21
Micheletto regarda son adversaire direct s’effondrer comme un pantin dont on aurait subitement coupé les fils. A peine eut-il touché le sol que déjà un horrible flot de sang s’échappait de son crane fendu. Il n’y était décidément pas allé de main morte. Sa lame même était toute maculée de bouts d’os et de cervelle projetés par la force du coup. Cette dernière circonstance lui arracha une grimace de dégoût. Ce n’était pas la première fois qu’il tuait un homme, loin s’en faut, et pourtant à chaque fois il ressentait le même sentiment d’incrédulité. Comme si un élément de l’équation « coup d’épée + tête = mort » lui échappait. Dans son esprit le geste qu’il venait d’exécuté aurait tout aussi bien pu servir à planter un clou ou encore à couper du bois. Et pourtant l’homme qui se tortillait devant lui dans une ultime convulsion, était bel et bien mort. On aurait beau le lui expliquer de long en large, quelque chose là dedans lui semblerait toujours profondément mystérieux.

Il ne pouvait pas en dire autant d’Elion. L’esprit étriqué de son camarade paladin avait depuis bien longtemps perdu tout mystère pour le demi-orque. Son orgie de massacre n’était pas encore terminée que déjà il pensait au repas suivant. Micheletto le toisa du haut de sa monture. Ah, il était beau le chevalier du bien, dégoulinant de sang jusqu’au menton et éructant au milieu des cadavres comme le dernier des orques. Le jeune prêtre senti la bile lui monter à la bouche devant tant d’hypocrisie. Il se tourna vers Annaël.


- Regarde ça, le beau, le bien et le vrai. On n’a jamais rien vu de tel. Il se laissa aller à un petit ricanement complice avant de se retourner vers Elion. Hey, tu ne m’adresses plus la parole le fou. Si tu veux débiter tes conneries, j’ai un patron pour ça. Et ouai, je bosse pour la guilde mystère maintenant, donc si tu veux prendre la responsabilité de déclencher une guerre entre ta guilde et la sienne en m’attaquant, c’est avec lui aussi qu’il faut voir ça. Puis s’adressant à Vëla. Ça vaut pour toi aussi l’ex-catin. Tes réflexions de sainte nitouche de bordel, t’en fais part à mon patron ici présent. Moi j’ai plus le temps, ni la patience, pour ces conneries.

Puis tranquillement il se dirigea vers Moira et Corvo qui se faisaient un petit remake du classique duo « bon flic / mauvais flic ». Voilà qui promettait d’être distrayant.

écrit par: Théodus Samedi 13 Septembre 2014 à 21h18
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 12h00




FIN DU COMBAT



PARCHEMIN
Test équitation de Vëla combat sur un destrier DD10: 4(dé) + 8 = 12
Vëla réussit à combattre sur son cheval

Vëla attaque Hommes 9 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 14 (dé) + 6 + 2(tenaille) + 2(capacité de rappel) = 24 vs Homme 9 15(CA) => Réussite
PV homme 9 : 2 - 2 (dé) -2 - 2(capacité de rappel) = - 4
Homme 9 est mourrant

Moira attaque Hommes 11 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Moira avec Scatach : 10 (dé) + 9 = 19 vs Homme 11 15(CA) => Réussite
PV homme 11 : 10 – 6(dé) - 7 = - 3
Homme 11 est mourrant



Test de détection de Corvo DD15 : 11(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite
Corvo ne détecte aucun piège

Test de fouille de Corvo dans la première pièce DD10 : 7(dé) + 6 = 13 Réussite
Corvo trouve dans un coffre des capes avec cagoules, et une dague

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 13(dé) + 5(compétence) = 18 Réussite
Corvo n’entend aucun bruit dans la maison





Annael lance soins légers sur Elion : 2(dé) + 8(niveau) = 10
PV Elion : 21 + 10 = 31
Elion retrouve ses 29 PV

Annael lance soins légers sur Polby : 4(dé) + 8(niveau) = 12
PV Polby : 19 + 12 = 31

Annael lance soins légers sur Belgos : 1(dé) + 8(niveau) = 9
PV Belgos : 27 + 9 = 36
Belgos retrouve ses 32 PV

Elion fait une imposition des mains sur Homme 4 : 3(niveau) x 3(charisme) = 9
PV Homme 4 : - 5 + 9 = + 4
Homme 4 reprend conscience





Narration tous :

Le combat se termina rapidement avec la fuite d’un homme cagoulé, et le décès des deux derniers survivants, passés de vie à trépas respectivement par Vëla et Moira.

Mais toute l’énergie du combat ne semblait pas dispercée quand Elion héla vigoureusement Micheletto, prêt en apparence à engager un assaut avec le demi-orque. Si Corvo ne s’intéressa pas à eux, préférant s’approcher du bâtiment et tenter de voir s’il y avait des hommes cachés ou quelques pièges, Annael, qui lançait des incantation afin de soigner ses compagnons, tenta immédiatement de calmer les choses.

Cela eut l’effet escompté et Elion baissa sa lance, même s’il montra par ses paroles qu’il était toujours d’attaque pour combattre le malin. Micheletto le sentit-il ? Il ne se laissa pas impressionner, et sa réponse fut des plus vive.

Polby intervint alors
:

- Je crois que c’est ni le lieu ni le moment de reprendre vos petites querelles, fit-il quelque peu éxédé. Elion, pour ton information, et vous aussi, Belgos et Vëla, sachez que sans votre présence, j’ai indiqué à Annael que nous n’étions plus en mesure de le protéger. Je lui ai demandé de retourner chez lui, mais il a décidé de rester auprès de moi, et d’engager Micheletto qui ne voulait plus rester à mon service. Annael. Notre groupe de la Compagnie des Marches est à nouveau apte à assurer ta protection. L’acceptez-vous ? Resterait alors à définir la position de Micheletto.

Incertains, Polby regarda tour à tour ses vis-à-vis.

Mais Elion s’était éloigné de quelques pas pour faire une imposition des mains sur un homme cagoulé qui se mourrait. Celui-ci ouvrit alors les yeux et fixa d’un regard farouche le guerrier penché sur lui
.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 14 Septembre 2014 à 12h21
Le dernier survivant du groupe de cultistes n'avait pas été réceptif à l'invitation à se rendre de Corvo et, toujours face à lui, il prit la fuite sans se retourner. Sa jambe le faisant souffrir, le jeune voleur n'avait pas le courage de se lancer dans une course poursuite, ni même d'essayer de le frapper une dernière fois. Aucun doute que ses compagnons juchés sur leur monture seraient plus à même de rattraper le fuyard.

Le combat était bel et bien terminé mais Corvo fonça vers l'entrée du bâtiment. Il ne s'attendait plus réellement à voir sortir un cultiste de la bâtisse, mais il ne devait négliger aucun détail. Après tout, un des cagoulés aurait parfaitement pu profiter de la diversion créée par le combat pour essayer de détruire des documents ou fuir avec par une porte dérobée en voyant la défaite de ses camarades se profiler.

Par habitude, le Cormyrien inspecta la porte d'entrée pour détecter la présence d'un éventuel piège. Une fois assuré de ne courir aucun danger, il poussa la porte et s'engouffra dans la bâtisse, arme au poing. Sans surprise, le bâtiment était vide de toute présence. Une rapide fouille des lieux ne permit pas de trouver grand chose. Le roublard ne mit la main que sur une dague sans grand intérêt ainsi que sur un lot de capes et de capuches identiques à celles portées par les adeptes du Culte.

Se saisissant des vêtements, Corvo sortit du repaire pour rejoindre ses compagnons tandis que Polby faisait état de la situation de la mission aux trois ex prisonniers. Trainant la patte, le Chondathien se dirigea vers Annael qui s'était proposé quelques instants plus tôt pour prodiguer des soins aux blessés.


- Ca marche aussi sur les mercenaires ? lui lança t-il taquin, tout en essayant d'esquisser un sourire qui fut déformé par une grimace de douleur. En fait, Corvo n'avait jamais reçu de soins de nature magique au cours de sa vie.

Le voleur attendit la fin de l'intervention du chef de phalange pour s'exprimer à son tour.


- Content de vous retrouvé en vie. On vous a vu moins... dynamiques, tout à l'heure, lança t-il à l'attention des trois membres de la Compagnie des Marches fraichement libérés. Du coin de l'œil, il regardait Elion qui était déjà occupé à soigner un des sbires du Culte.

- Polby, Belgos, il n'y a rien dans la maison. C'est peut-être un point de rassemblement qu'ils n'utilisent qu'occasionnellement. En tout cas, les lieux n'étaient pas occupés depuis longtemps. On devrait fouiller les cadavres, peut-être qu'un de ces types portait sur lui des ordres écrit ou quelque chose dans le genre. Avec Moira on a bien vu qu'il y avait eu une transaction entre eux et les types de l'embuscade... Lorsqu'on en aura fini ici, le roublard porta son regard sur le prisonnier du Paladin qui revenait à lui afin d'appuyer son sous entendu, on devrait essayer de passer incognito et, si je puis me permettre, maintenant qu'on est au complet, ce n'est pas le moment pour nous de nous séparer ou de trainer. On devrait passer ça (il jeta les capes cultistes au sol) et utiliser leur chariot au lieu du nôtre. S'ils ont des éclaireurs dans le coin ça pourrait nous éviter quelques désagrément. Je sais pas pour vous mais de mon coté, j'aimerai terminer cette journée dans le calme...


hrp.gif
Une fois soigné par Annael, Corvo fouille les cadavres au sol

écrit par: Vëla Dimanche 14 Septembre 2014 à 12h46
l'ex-folle de Torm bataillait solidement pour la victoire de leurs camp et ne lésinait pas sur les mesures à prendre pour la réussite de cette mission. Abby nouvellement retrouvé, faisait tout comme elle ses effort soutenus et brillait de leurs réussites. L'ennemi qui gênait le Corvo fut rapidement embroché et hors de nuire tandis que Moira faisait un raz de marée de la mort autour d'elle, la Rashémienienne en était bien heureuse.

Dans son angle de vision elle aperçut un malfrat de malin qui tentait de prendre la fuite en même temps qu'Elion l'en avertissait en langue sublime. La preux chevalier ne prit aucun temps de réflexion profond et il devenait impératif qu'il n'y ait aucun fuyard pour aller avertir des renforts. Prestement elle ordonna de ses genoux Abby pour qu'il charge à nouveau vers le malin en fuite et qu'ils en terminent une fois pour toute avec cette histoire d'enlèvement qui avait avorté plus rapidement qu'elle avait réussi.

Les foulées se faisaient de plus en plus grandes tandis que la distance qui séparait les deux forces contraire rapetissait. Vëla positionnait la lance de façon qu'elle puisse la servir adéquatement et transpercer le corps qui fuyait en lâche comme le sont les malins.

Sa détermination était sans contredit élevé et elle poursuivrait se malin coûte que coûte, sachant que l'ensemble de leur groupe était sain et sauve derrière elle.




charge avec Abby et attaque avec lance le fuyard.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 16 Septembre 2014 à 11h12
Il s’en passait des choses intéressantes, et surtout, il s’en disait. L’aasimar ne perdit rien, ni la bravade du semi-orque, ni les paroles de Polby après lesquelles Elion d’Alusaire sentait ses chaînes fondre comme neige au soleil.
Micheletto venait de sonner l’heure de sa propre fin. Le demi-orque n’était plus sous la protection de la Compagnie des Marches, les promesses que le Chevalier des Yeux vigilants avait faite n’avaient plus court. Maintenant, si le sot croyait que sa petite personne avait, ne serait-ce, qu’une once de chance de pouvoir déclencher une guerre, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Qui voudrait mourir pour lui ?

Quand à Polby, il n’avait toujours rien compris sur la nature de ce qui se jouait. La lute entre les forces du Mal et celles du Bien n’avait rien d’une petite querelle. Il s’agissait bien d’une guerre. Probablement la plus longue, la plus féroce et la plus sanglante que le monde n’est porté. Le Hin confirma que Micheletto n’était plus sous sa protection. Cette fois, rien ne pourrait plus se dresser entre le paladin et le Malin.


¤ Ho, non vile saloperie. Je ne t’adresserai plus la parole, car cette erreur sera ta dernière. Par Heaum…enfin ! ¤

Le Vigilant avait répondu une fois de plus à la sollicitation de son fidèle serviteur. L’homme cagoulé ouvrit les yeux et son regard plein de véhémence qui perçait entre les trous de sa cagoule n’était pas pour déplaire au Bras Armé de Heaum. Saisissant cette cagoule, le paladin l’arracha d’un geste, mettant à nu l’identité du kidnappeur.
Elion d’Alusaire laissa parler sa puissance attrapant le Cultiste par la gorge, il le souleva aussi facilement qu’un fétu de paille pour le coller sur le fond du chariot renversé et lui poser la pointe de sa lance sous la gorge. Un geste et l’arme irait fouiller le fond de cette âme ténébreuse.


- Polby, Belgos, celui-ci est en mesure de parler ! Ne lui promettez pas la vie sauve, il ne l’aura pas. Mais s'il répond à vos questions, je lui promets qu'il pourra défendre sa vie dans un duel singulier contre moi.

Elion d’Alusaire attendait que l’un ou l’autre de ses chefs ne prenne le relai pour l’interrogatoire. Il y avait certainement beaucoup de choses que cet homme avait à dire. Il fallait juste savoir le faire parler. Mais ça le Paladin ne pouvait rien. Son code de l’honneur le lui interdisait.

En outre, il avait encore beaucoup de chose à faire. La première était de retrouver les biens qu’on lui avait volés, la seconde serait savoir où se trouvait ses montures quant à la troisième… son regard se porta sur le Micheletto.



hrp.gif Elion fouille pour trouver ses affaires ou d'autres choses intéressantes.

écrit par: Moira Jeudi 18 Septembre 2014 à 14h00
Moira essuya consciencieusement le sang sur son épée, l'air absente. L'adrénaline s'évacuait doucement, presque à regret. Elle avait du mal à l'admettre, mais elle aurait bien aimé continuer le massacre. Ce n'était pas son genre de faire des jugements de valeurs, mais quand même, c'était faire un cadeau au monde que de réduire les rangs de ces fanatiques : n'importe qui d'assez crétin pour consacrer sa vie et son âme à des dragons mort-vivants méritait vraiment son sort.

Vëla s'apprêtait à piétiner le dernier fuyard. La guerrière retourna Scathach à son fourreau et fit quelques pas. La proposition de Corvo partait d'une bonne idée, mais peu réalisable en l'état.


-Passer incognito? Je ne crois pas que ce soit si simple. Ces gens se connaissent. Ils savent très bien qu'il n'y avait pas de halfelin, de demi-orc, ou de femmes dans leur groupe. Aucune cape ne fera illusion.

A part bien sûr si on parlait d'une cape d'invisibilité. Tout en réfléchissant, Moira suivit des yeux le petit manège d'Elion. Polby avait fait savoir que Micheletto travaillait désormais directement pour Annael, et le demi-orc avait bruyamment enfoncé le clou. C'était peut-être défoulant, mais il n'aurait pas du agiter le chiffon devant le taureau : le paladin de Heaum se fichait visiblement des conséquences de ses actes, et Polby était à peine capable de le retenir.

-Si on un peu de temps avant de partir, je peux faire parler celui qui bouge encore... savoir ce qu'ils savent de nous, et où ils nous attendent.

En gardant le débat centré, cela retarderait peut-être un nouvel enflammement des esprits.

écrit par: Annael Vendredi 19 Septembre 2014 à 23h32
-Hééé non, c'est contre ma doctrine de soigner les mercenaires, désolé ! s'amusa l'émissaire en posant la main sur l'épaule du roublard.

Faisant appel à son pouvoir divin inné, il laissa l'énergie positive s'écouler naturellement de son corps à celui du meurtri. Il n'avait même pas besoin de guider le sort ou de se concentrer, le soin s'effectuait de lui même et refermait les blessures tout en supprimant la douleur. Il répéta l'action sans plus d'effort pour se soigner à son tour. La simplicité même.

Si seulement il pouvait guérir les esprits ainsi.

Il avait répondu avec un soupir à Micheletto, il supposait ce dernier suffisamment intelligent pour qu'il n'ai pas à lui dire textuellement "qu'il n'y avait peut-être pas besoin de provoquer plus de tension maintenant". Et de toute façon, l'attitude du demi-orc ne changeait pas grand chose.

En toute honnêteté, il avait espéré que ce ne soit pas le cas. Il avait prié pour que, si le paladin constatait qu'il y avait encore quelques étincelles de bonté sous toute la crasse que le prêtre s'ingéniait à revêtir, il comprenne sa démarche et finisse par tolérer la survie d'un homme corrompu à ses côtés jusqu'à leur "retour à la lumière". Car aux yeux d'Annael, que ce soit Micheletto ou Elion, les deux avaient bien besoin d'une bonne purification de l'âme.

Mais tout son espoir fondait comme neige au soleil devant l'ignoble comédie qui se déroulait devant lui.


-De la torture ? Vraiment ?

Car c'était ce qui transpirait, des actes comme des paroles du chevalier qui lui faisait face. Il criait à un homme qu'il allait le tuer, puis le remettait gentiment à d'autres pour l'interroger. Si c'était un bluff, il serait magnifique, poussant l'homme à la panique et à tout tenter pour sauver sa vie. Mais le servant de Heaum ne bluffait pas. Comment pouvait-on se prétendre défenseur du bien et cautionner des actes similaires ? Oh, bien sûr, de nombreux geôliers de bonnes volontés clament à qui veut bien les entendre que ce n'est pas pire que de les tuer. Ce qui est vrai, ce n'est pas pire que de tuer un être sans défense. Tuer par nécessité est une chose, tuer sans nécessité est un acte maléfique. Et la torture l'est tout autant.
D'ailleurs il était fort possible que la violence ne soit pas utilisée, Moira était pleine de ressources et un peu de pression psychologique suffirait certainement à ébranler la victime. Mais quel que soit le choix retenu, le paladin s'en lavait les mains.

De fait, il n'était pas possible de repartir avec cet homme. Pas à moins de le considérer comme une âme en perdition, lui mentir, lui faire suivre une thérapie de groupe avec Micheletto et lui réapprendre à sourire. Mission impossible. Chances de succès nulles.


-Je vous remercie de l'offre, Polby Tertrenoir, mais je ne suis pas sûr d'être assez fort pour tenir jusqu'au bout. Pour assister à d'autres exécutions. Il est peut-être préférable de se séparer maintenant que tout le monde est sauf et bien portant...

Il parlait calmement en guettant les réactions. Il avait déjà tellement été surpris depuis le début de cette mission qu'il avait décidé de s'attendre à tout et de prendre les choses comme elles venaient.

Utilise soin léger sur Corvo et soi-même.

écrit par: Micheletto Samedi 20 Septembre 2014 à 20h05
Micheletto eut exactement la même réaction qu’Annael en entendant les nouvelles menaces du Paladin. Comment avait-il pu juger à propos de dire à leur prisonnier que de toute façon il ne s’en sortirait pas vivant ? La réponse était évidente, il jouissait à l’idée de voir un « malin » se faire découper en morceaux. Bien sur, son code lui interdisait d’aller lui-même trifouiller dans les entrailles du malheureux cultiste. En revanche, déléguer la besogne à des mercenaires ne semblait pas poser de problème. La manipulation était certes grossière mais elle avait un coté brutal et vicieux qui ne laissait pas le demi-orque tout à fait insensible. C’était un peu comme si l’aasimar s’était levé et avait dit « Vous allez vous occuper de cet enfoiré, et n’essayez pas de vous en tirer en rusant. Je veux qu’il en chie le bougre, qu’il en chie fort et longtemps avant de passer l’arme à gauche ». Ca c’était une vraie démonstration de force. Il ne doutait certainement pas un instant que ses compagnons s’exécutent sans faire d’histoire.

¤ Pour moi il peut toujours courir, mais Moira… Elle aime trop faire mumuse avec sa lame magique, à tous les coups elle s’y collera ¤

En y repensant c’était quand même cocasse de voir Elion reprendre ses méthodes, juste histoire de garder la conscience tranquille. Enfin, sa belle aura immaculée commençait à sérieusement virer au gris et ça tout le monde s’en rendait compte.

¤ A ce rythme, même sa copine l’hystérique va finir par avoir des doutes ¤

Toutes ces considérations ne l’empêchèrent pas d’écouter avec attention les propositions de Corvo. Visiblement les réactions n’étaient guère enthousiastes. Pourtant l’inspiration lui semblait plutôt bonne. S’il avait plus d’un reproche à faire au chétif roublard, il fallait avouer qu’il avait l’esprit bien plus vif que celui de la plupart de ses camarades. Encore fallait-il avoir le courage de pousser la logique jusqu’à son terme et pour ça Micheletto ne pouvait décidément compter que sur lui-même.

- Non, ça pourrait marcher si leur attention est prise par autre chose que retrouver des fugitifs.

Tout en parlant le prêtre descendit de cheval et s’approcha du cadavre de l’un des cultistes. Tranquillement il entreprit de lui ôter tunique, armure et chemise. Lorsque cela fut fait, il dégaina sa dague.

- Par exemple par une organisation rivale qui aurait fait un carnage dans ses rangs et subtilisé ses prisonniers. Genre le Zentharim, vous me suivez ? On fait un petit Z sur un cadavre, on laisse un petit mot pour dire qu’il fallait pas marcher sur nos plates bandes et que maintenant on demande, je sais pas… 5000 pièces d’or par prisonnier. Ca tiendra pas longtemps mais ça devrait semer assez de confusion chez eux pour qu’on ait le temps de prendre le large.

Cela dit, il entama de graver sur le torse du cadavre le dit « Z ». Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’Annael ne fasse part de ses velléités de séparation. Le demi-orque, toujours à besogner de la chaire humaine, sourit intérieurement.

¤ Enfin… ¤

S’agissait à présent de la jouer fine.

- Oui, se séparer pourrait être une solution. Comme l’a fait justement remarquer Moira, notre petite compagnie ne passe pas inaperçu. Faire prendre à la majeure partie du groupe les routes principales, pendant qu’un petit détachement couperait à travers bois, augmenterait encore nos chances de réussite. On pourrait ensuite se rejoindre une fois qu’on serait suffisamment loin du rayon d’action du culte.

écrit par: Moira Lundi 22 Septembre 2014 à 12h43
-Il parlait de se séparer pour mettre fin à la mission, Micheletto.

Mais le demi-orc était occupé à pratiquer la gravure. Quel artiste. Semer la zizanie en faisant intervenir le Zentharim était brillant, il fallait juste un peu plus d'envergure, genre ajouter un peu de peinture sur la façade...


-...et tu devrais peindre un grand Z sur le mur.

Juste comme ça. Et aussi planter les têtes sur les lances, mais là pour le coup ce serait probablement un peu trop.

Hors donc, Annael faisait une petite crise de foi. Le défenseur du Bien avec un grand B venait de découvrir qu'on ne gagne pas un guerre en s'échangeant des fleurs. Oui, il va y avoir beaucoup de sang, de morts, et d'actes contestables, ses célestes patrons ne lui avaient pas dit, au moment de signer? De quel monde il débarquait, encore?

Moira croisa les bras, l'air vaguement ennuyée. En réalité, elle en avait ras le bol, de tout ces atermoiements et ces reculades, entre un Polby incompétent, une paire de Paladins indisciplinés, les tempéraments des uns des autres, et maintenant l'envoyé céleste qui sentait ses tripes mollir. Bien qu'au fond, l'aboutissement de cette mission lui importait peu, ce genre d'auto-apitoiement l'agaçait.

-Et bien, quel manque de foi, pour un envoyé des archanges. Et les grands discours alors, ceux sur les milliers de vie à sauver d'un ennemi terrible et l'avenir des Marches d'Argent? On laisse tomber et on rentre à la maison? Que ces gens se démerdent, parce que vous n'avez pas envie de mouiller le maillot?

Alors vous voulez arrêter, pas de problèmes. Moi, je m'en tape. Toutes les guerres se valent, pour moi, et les Marches d'Argent peuvent brûler. Mais dans ce cas je veux plus vous entendre servir vos prêches sur le sens du devoir et la lutte contre le Mal, hypocrite.

D'autres qualificatifs plus orduriers lui vinrent à l'esprit, mais elle les garda pour elle. Elle restait calme, comme toujours, mais la guerrière avait toujours eu horreur des démagogues. Son regard glaçant lui signifia que la balle était dans son camps.

écrit par: Corvo Stern Lundi 22 Septembre 2014 à 17h04
A peine le diplomate avait-il posé sa main sur l'épaule de Corvo que la magie faisait déjà effet. Une sensation indescriptible envahie son corps, comme un foudroiement indolore, tantôt brulant, tantôt glacial, qui partait de son épaule et se dirigeait directement vers la source de sa souffrance en passant au travers de ses entrailles. Ainsi, le premier contact de Corvo avec la magie divine pouvait se résumer en un mots: déroutant.

- Merci Annael! Corvo appuya son remerciement par un hochement de tête accompagné d'un léger sourire suite à la répartie taquine de l'émissaire.

Le Chondathien s'éloigna de son bienfaiteur dans le but de procéder à une fouille en règle des cadavres. Il ne ressentait plus aucune douleur à la cuisse mais, étrangement, sa jambe était toujours un peu raide. Néophyte en matière d'arcanes, Corvo imputa cela à la rapidité surnaturelle de la cicatrisation.

Tout absorbé à sa tâche, Corvo écouta néanmoins la critique de Moira quand à son idée. Elle n'avait pas tort mais n'avait pas réellement saisie l'idée générale du roublard.


- Quand je parlait de passer incognito c'était plutôt pour éviter les guetteurs, histoire de quitter cette région puante avec un peu plus de chances ou avec l'avantage de la surprise en cas de découverte. Je suis d'accord sur le fait qu'on ne fera pas illusion cinq minutes face à un barrage, mais un observateur restera toujours plus ou moins éloigné. Femme ou homme, sous une capuche et enveloppé dans une cape, une silhouette reste une silhouette. Pour ce qui est d'un Hin ou d'un semi-orc, on a un chariot de prisonniers... et un chariot de prisonniers, il doit y avoir des prisonniers dedans non?

S'attelant de nouveau à son travail de fouille, le jeune homme ne perdit pourtant aucune miette du nouveau débat qui s'enclenchait. Un autre débat plus houleux qui allait finir d'achever l'unité de la petite compagnie - si tant est qu'une unité y ait jamais régnée.

La question de la torture n'était pas forcement pour plaire à Corvo, déjà témoin et acteur de la chose à Arabel... Sans manier le fer, ses ordres lui avaient imposés d'assurer la traduction des suppliciers. Or ici en l'occurrence, il n'y aurait pas de traduction a faire et l'enjeu de la Compagnie des Marche était moins important que la protection de son cher Cormyr à l'époque... Il ne s'était d'ailleurs jamais posé la question de savoir ce qu'il pourrait ressentir si un jour, il devait lui même manier le couteau. Il comprenait pourtant la nécessitée d'obtenir des informations rapidement. Une chose était certaine cependant, cette mission dans laquelle il était embarqué depuis des jours ne l'impliquait pas assez personnellement et émotionnellement pour qu'il se mette à la tâche.


- Mon gars, avant qu'il ne t'arrive quoi que ce soit, tu devrait nous dire qui t'envoi et pourquoi. Tu as vu que ton sort est entrain de se décider malgré toi et tout le monde ici n'a pas la même notion de ce qu'est la clémence... Récupère le peu de contrôle qu'il te restes sur ta vie et dis nous tout!

Il ne savait pas si ses mots allaient toucher ou non le cultiste et dans le fond, il savait qu'il avait fait ce qu'il pouvait en cet instant. Si le cagoulé était trop bête pour saisir la chance qu'il lui offrait, alors il méritait peut-être ce que Moira allait lui faire. Peut-être Corvo allait-il encore passer pour le lâche et le sensible de service en intervenant de la sorte, mais qu'importe après tout l'avis des gens à son égard, il s'en cognait.

Le demi-orque et Moira conversaient également d'un stratégie afin de brouiller les pistes. A dire vrai, l'idée d'impliquer le Réseau Noir dans l'histoire était ingénieuse et la confusion que cela allait engendrer ne pourrait être que bénéfique pour la compagnie. A la mention du Zentharim par Micheletto, le roublard eu une vision du passer. Alors qu'il fuyait les trois sbires qui le pourchassaient à Iriaéror, juste avant de rencontrer le groupe de Polby... Les trois butors en noir n'avaient pour seul signe distinctif qu'un Z stylisé sur la manche de leur gants droit. Un signe que le roublard, faussaire par passion, pourait reproduire sans le moindre problème...


- Les scarifications et la gravure sur peau c'est pas mon truc, je suis plutôt parchemin personellement! Lança t-il en regardant Micheletto avec une mine dégoutée. En revanche, je peux m'occuper de rédiger la lettre de rançon...


hrp.gif

Toujours fouille des cadavres + Diplomatie en douce pour convaincre le cultiste de parler...

écrit par: Théodus Vendredi 26 Septembre 2014 à 21h43
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 12h00






PARCHEMIN
Test équitation de Vëla combat sur un destrier DD10: 10(dé) + 8 = 18
Vëla réussit à combattre sur son cheval

Vëla attaque Hommes 12 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 12 (dé) + 6 = 18 vs Homme 12 15(CA) => Réussite
PV homme 12 : 10 - 4 (dé) -2 = 4

Test de fouille d’Elion dans le chariot DD10 : 14(dé) + 1 = 15 Réussite
Elion trouve dans les coffres latéraux du chariot ses affaires, celles de Belgos et de Vëla. Il trouve également un anneau de subsistance et deux potions de soin modéré

Annael lance soins légers sur Corvo : 2(dé) + 8(niveau) = 10
[color=red]PV Corvo : 1 + 10 = 11

Corvo retrouve ses 7 PV

Test de fouille de Corvo sur les cadavres DD10 : 18(dé) + 6 = 24 Réussite
Corvo sur les cadavres une potion de soin légers et un diament coupe verre

Test de diplomatie de Corvo sur Homme 4 DD20 : 10(dé) + 3(compétence) = 13 => Echec






Narration tous :

Vëla avait lancé Abby au triple galop sur le chemin, là où le seul rescapé du combat avait filé. Celui-ci était resté sur le chemin, ce qui lui valut d’être rattrapé rapidement par la Folle de Torm qui lui transperça un bras de sa lance. L’homme cagoulé n’essaya pas de se défendre. Ses compagnons morts devaient lui faire penser qu’il n’avait aucune chance d’en réchapper. Malgré le coup, il bifurqua rapidement vers le sous-bois épais, là où Abby aurait du mal à le suivre.

Elion s’était écarté du prisonnier réanimé, laissant le soin aux autres de l’interroger. Et c’est vers le chariot que ses pas le portèrent, ayant à l’espoir de retrouver ses affaires. Fouillant un premier coffre latéral, il trouva parmi des objets divers, un anneau et des potions de soin. Mais il eut surtout la satisfaction, en ouvrant le second coffre, de découvrir toutes ses possessions, ainsi que celles de Belgos et celles de Vëla. Seules lui manquaient maintenant ses montures, qui, il l’ignorait, l’attendaient sagement à l’attache le long du chemin.

Annael avait soigné Corvo qui en avait bien besoin. Car un seul coup avait presque jeté à terre le Roublard. L’émissaire de l’œil de Dragon avait ensuite reporté son attention sur la situation au sein du groupe qui était à nouveau tendu à la suite du combat entre Elion et Micheletto. Le demi-orque faisait mine de l’ignorer, proposant astucieusement de berner les adèptes du Culte du Dragon qui ne manqueraient pas trouver leurs camarades morts. Annael sembla soudainement très bouleversé par le combat qui venait d’avoir lieu, au point de souhaiter retourner au sein de sa guilde. Ce qui lui valut des propos tranchant de Moira. Celle-ci était demeurée silencieuse quant à l'attitude d’Elion, mais s’était exprimé par rapport à l’idée de Corvo.

Corvo avait proposé une idée pour repartir sans se faire remarquer, et il la défendit contre les critiques qui fusèrent. Prenant le temps de fouiller les cadavres, il découvrit une potion et surtout un objet intéressant pour le roublard qu’il était, un diamant coupe verre. Satisfait, il s’approcha du prisonnier réanimé que tout le monde ignorait. Il tenta de le faire parler, mais l’homme lui décocha un regard dédaigneux pour toute réponse.

C’est à cet instant que Polby intervint d'une voix posée mais autoritaire
:

- Elion, et je répéterai cela à Vëla, ce n’est ni le lieu ni le moment de raviver des tensions au sein du groupe. Je sais que Micheletto n’est plus sous mon autorité, mais il est sous celle d’Annael que nous sommes chargés d’emmener au bastion, et donc en s’attaquant à Micheletto, tu t’attaquerais à Annael que nous devons protéger. Mais Micheletto, merci de vous retenir. Et ce n’est pas le moment d’un tel débat, car nous n’avons pas de temps à perdre. Qui sait si une troupe d’adeptes du Culte du Dragon ne va pas nous tomber dessus. Nous devons partir au plus vite. On emmène le prisonnier. J’espère pouvoir tirer des renseignements de lui plus tard ce qui sera plus utile que de le tuer. Elion, tu te charges de lui. Annael, je sais que ce combat a été rude. Mais reprenez espoir. J’espère que ce sera le dernier que nous mènerons. Filons au plus vite et prenons de vitesse le Culte du Dragon. Prenez une décision rapidement. Soit nous poursuivons la mission, soit nous vous ramenons là où nous vous avons rencontré. Allons ! Activons-nous. Ah, au fait, Elion, vos montures sont un peu plus loin attachées le long du chemin. Corvo, retrouvez une monture et allez chercher les montures d’Elion.

Ayant fini de s’exprimer, le hin tourna son regard vers Vëla, cherchant à voir ce que faisait la Folle de Torm.

écrit par: Vëla Mardi 30 Septembre 2014 à 12h53
L'ex folle de Torm avait toucher brièvement le bras du fuyard mais ce dernier décidait de s'enfoncer plus profondément dans le sous bois. Prestement, Abby s'appliquait à exécuter l'ordre de sa cavalière et lui aussi prit la suite du malin qui tentait une fuite, sachant très bien que où passe un humain passe un cheval. La preux chevalier comprit rapidement que le sous bois était plus dense qu'elle l'avait imaginé et Abby semblait hésiter à continué mais la détermination qu'elle y mit dans l'ordre de continuer fut gagnant puisque Abby forçait la course et rapidement rejoint le lâche.

* Il va fuir et alerter ses pairs!*

Pensait-elle furieuse de la situation. Elle tenta de le raisonner en lui lançant sur un ton autoritaire...


-Veuillez-vous rendre et vous serez juger et entendu par les autorités compétente et ainsi vous aurez la vie sauve.!-

Elle doutait fortement que le fuyard veuille être juger et encore plus qu'il tourne des talons pour se rendre, elle attendit un certain moment espérant que sa missive puisse être exécuté mais l'acharné semblait vouloir en faire qu'à sa tête. Sa lance se plaçait pour être meurtrière et la charge prit sa course.


Ne restait qu'à lui pour se sauver l'âme et se repentir, sinon dans un bref instant il rejoindrait ses pairs qui avaient perdu la chance de retrouver la lumière. La jeune fille c'était appliqué à combattre de façon franche, ne cherchant pas à blesser mais bien à tuer et espérait bien en finir rapidement avec le dernier des cultistes. Elle hésitait à le transpercer ne sachant pas si le groupe avait réussi à en garder un en vie pour l'interrogatoire mais ne prendrait pas la chance que le fuyard puisse avertir les siens plus tard, non, il fallait en finir.



Intimidation pour qu'il se rendre, sinon charge avec Abby et attaque avec lance.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 01 Octobre 2014 à 22h47
Face au mutisme et au regard furibond du cultiste, Corvo ne chercha pas à discuter plus. Il avait face à lui la preuve vivante que ce genre de fanatique était tout sauf réceptif à un échange civilisé et une argumentation en bonne et due forme. La manière forte semblait donc inévitable...

Sans porter plus d'attention au prisonnier, Corvo examina les deux objets dignes de valeur qu'il avait trouvés un instant plus tôt sur l'un des cadavres. Son regard expert reconnu sans problème un petit outil idéal pour les effractions discrètes...


¤Hmmmmm, ça pourrait m'être utile. Avec ça, plus de verre brisé !¤

L'autre objet - une petite fiole pleine d'une substance inconnue - intrigua le roublard. Il essaya brièvement d’identifier la nature du liquide avant de placer le flacon ainsi que le diamant coupe-verre dans une petite poche renforcée de sa bandoulière.

Satisfait de ses trouvailles, le jeune homme se releva déjà prêt à sortir encre et plume pour rédiger une fausse lettre conformément au plan de Micheletto et Moira. Ses compagnons demeuraient étrangement silencieux, en particulier le sous-officier de la Compagnie des Marches qui n'avait pas desserré les lèvres depuis la fin du combat. Velä, quant à elle, était probablement en passe de pourfendre le fuyard.

Polby saisit l'occasion pour prendre la parole et remettre en place - une fois de plus - Elion qui venait de retrouver avec soulagement l'équipement des prisonniers dans le chariot ennemi. Il laissa également le choix à Annael de quitter ou non la compagnie. Visiblement, l’émissaire était quelque peu ébranlé, mais le roublard ne saisissait pas réellement la cause de ses troubles. Etes-ce seulement la perspective d'un interrogatoire musclé ? Sur ce point, Polby venait au moins de trancher, le cultiste serait interrogé plus tard et visiblement sans heurt. Le roublard perdit pourtant patience lorsque le Hin laissa au diplomate le soin de choisir si oui ou non il souhaitait rentrer chez lui. Pire, Polby lui proposa de l'escorter jusqu'à la clairière où l'échange entre les deux diplomates s'était fait dans le cas ou il choisirait de s'en retourner!


¤Non mais il plaisante là?¤ pensa le roublard avant de s'exprimer a haute voix à l'attention de tous:

- Mission ou pas, retourner de là où nous venons serait inconscient. Je vous rappel qu'ont étaient déjà suivi et observé à la clairière, et peut-être même depuis le début de cette mission. La seule chose qu'ils attendent de nous et que nous nous séparions. Polby ; raccompagner Annael et le larguer en pleine nature c'est signer sa capture et sa perte et par la même occasion tout le secret liés aux objectifs commun à vos organisations.

Le Chondathien marqua une courte pose comme pour reprendre son souffle après un sprint, il lui arrivait peu souvent de parler sous le coup de l'agacement, puis reprit à l'attention d'Annael autant que de Polby:


-Désolé de le dire mais Moira a raison, que valent tous les grands discours que l'on entend depuis tant de jours sur le devenir de vos contrées, du combat contre le mal?. Polby, je me suis engager envers vous et je vous ai fait une promesse, celle de rejoindre le bastion de votre guilde avec Annael sain et sauf. Vous ne mesurez peut-être pas ce que me coute de donner ma parole et encore moins ce qu'il en est de la respecter aux vues des événements que nous avons affrontés. En l'état, soit on continu ensemble vers les Marches d'Argent, soit vous ramènerez Annael là-bas sans moi. Dans ce dernier cas, je ne pense pas que vous revoyez un jour votre chère Sundabar...

Corvo veilla à ce que le fidèle de Heaum entende sa dernière tirade avant de poursuivre:

- L'ennemi n'a visiblement pas pour unique objectif de simplement capturer Annael et on ne connait pas ses objectifs. Laisser le moindre cadavre derrière nous servira ses intérêts, qu'il s'agisse d'un cadavre ami ou ennemi ou même de celui de Micheletto... Elion, Velä et Belgos vous en êtes la preuve, les cultistes exploiterons le moindre macchabé laissé dans notre sillage... A ce compte là, que vaut l'anéantissement d'une seule âme noire si son cadavre permet au Culte du Dragon de prendre l'avantage dans un conflit qui selon notre émissaire ici présent pourrait générer des milliers de victimes innocentes?


Sur ses dernier mots, suite à la demande de Polby, le Cormyrien alla récupérer son cheval non loin de là afin d'aller récupérer les montures d'Elion restées en arrière avec le chariot.


hrp.gif Corvo essaye d'identifer le contenu de la potion

écrit par: Annael Vendredi 03 Octobre 2014 à 13h47
S'acharner sur les cadavres d'ennemis vaincus ne faisait pas non plus partie des coutumes favorites du demi-elfe, mais il eu le bon gout de ne pas le montrer. Ca restait l'action la plus constructive entreprise depuis la fin du combat.
Une fois n'était pas coutume, il laissa silencieusement passer les coups quand Moira, Polby puis Corvo à son tour intervinrent chacun à leur manière pour l'inciter à poursuivre.
Il se serait bien laissé aller à un petit coup de gueule pour une fois, mais était-ce vraiment bien le moment ? Probablement pas, il devait y avoir plus malin.


-Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, et ce n'est pas ce combat que je regrette. Simplement nous séparer maintenant semble la solution la moins dangereuse, la plus supportable pour tout le monde, que je rentre chez moi ou quitte à, comme le suggérait Micheletto, marcher vers la Compagnie des Marches de manière séparée.

Il sourit et continua calmement :

-Maintenant si vous, Polby Tertrenoir, rétablissez votre promesse d'assurer ma sécurité en y incluant mon escorte, et si vous êtes tous prêts à continuer d'en assumer les conséquences... et bien je jetterais au feu mes petits cas de conscience et advienne que pourra.

Sur ces mots il partit se chercher une nouvelle monture, sembla se raviser, se retourna brièvement et ajouta :

-Ah, et Moira, si vous n'en avez vraiment rien à faire, pourquoi m'insulter ? Je passe sur votre tirade incohérente, mais ce n'est pas comme vous de cracher gratuitement comme ça, ma petite.

Et il repartit au petit trot à la recherche d'un cheval.

écrit par: Moira Samedi 04 Octobre 2014 à 14h41
Quelqu'un avec le sang plus chaud lui aurait peut-être déjà pété les dents pour le remettre à sa place. Moira n'était pas le genre à bouillir pour rien, mais qu'il continue à se foutre d'elle avec son ton gentiment condescendant, et ça lui tombera dessus quand il s'y attendra le moins.

-Je ne vous ai pas insulté. Pas encore. Vous sentirez la différence quand ce sera le cas.

Plus le temps passait, plus Annael se révélait être décevant. L'optimisme et l'inspiration des premières heures avaient laissé espérer un moment qu'il était d'une espèce différente, capable de donner l'exemple et de prendre les problèmes à bras le corps s'il le fallait. Elle avait bizarrement commencé à croire que ce type pouvait réellement changer les choses, cela devenait tellement rare ces jours-ci de trouver quelqu'un qui croyait en ce qu'il faisait. Mais non, il fallait que lui aussi soit un démago comme les autres, avec ses discours alambiqués, ses effets de manches et son refus d'assumer les risques.

Après en avoir fait des meules sur l'importance de sa mission, il en conditionnait subitement l'avenir sur une décision de Polby (qui n'a pas été très doué jusqu'à présent pour évaluer le danger). Comme ça, si quelque chose foirait et que quelqu'un mourrait, il pourra toujours se rassurer en se disant que ce n'est pas sa faute. Et si quelqu'un le mettait en défaut là-dessus, il balayait la conversation d'un petit geste de la main, "je ne comprend pas ce que vous dites, vous êtes incohérent", et de continuer comme si de rien n'était.

Elle aurait pu dire : "vous n'êtes qu'un putain de politicien". Elle aurait pu simplement lui foutre un pain, ce qui traduirait mieux que tout les mots du monde sa haine pour ce genre d'attitude.


-Tous les mêmes, maugréa t-elle.

Elle regarda dans la direction de Polby. Il fallait passer à autre chose.


-Alors, qu'est-ce que vous décidez? On pourrait tenter de regagner Iriaebor.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 07 Octobre 2014 à 20h31
Le soulagement d’Elion de retrouver ses armes et autres possessions l’avait fait redescendre d’un cran notamment lorsqu’il récupéra le grand cimeterre à la tête de faucon. Il fit tournoyer sa lame dans les airs, elle le prolongement de son bras, et son héritage en bas monde. Le Chevalier lâcha à terre sa lance de fortune et se rééquipa avec son matériel.

Ceci fait, le paladin récupéra les effets de Belgos et les lui rapporta. Alors qu’il se débarrassait les bras. Le Heaumiste ne pu s’empêcher d’entendre ce qui se disait. Le plan plein de fourberie du demi-orque ne fut pas une surprise pour lui. L’idée de lancer les forces du Mal les unes contre les autres, ne le dérangeait pas vraiment. Mais ça manquait clairement d’honneur et de panache. Quand au fait de porter les couleurs des Cultiste, comme le proposait Corvo, était tout simplement hors de question. Il avait déjà fallu des heures et des heures de tractation et toute l’habileté de Vëla pour qu’il porte une cape sur les armoiries de Heaum. Alors se faire passer pour un Cultiste, en portant leurs frusques… ça non.


¤ La seule chose de leur part qui est digne de recouvrir le symbole du Vigilant, c’est le sang de leur mort. ¤

Alors Polby se lança dans l’une de ses tirades dont il avait le secret. Le tout était comme souvent une série d’inepties qui s’enchaînaient les unes aux autres. L’aasimar avait déjà tenté à de multiples reprises de faire prendre conscience de ses erreurs au halfelin. Peine perdue, et le paladin n’avait pas envie de gâcher plus de salive. Même Dano son mulet était moins têtu que Polby. Fallait-il encore une nouvelle fois se lancer dans une énième bataille verbale qui n’aboutirait à rien ? Le planaire en doutait et il n’en avait guère envie à ce moment là. Il venait de reporter une éclatante victoire sur le Mal en faisant preuve de bravoure, de courage et d’abnégation. Il n’avait pas envie de gâcher ce moment avec des paroles inutiles. La seule chose qu’il ajouta fut, il le fit avec un calme olympien :

- Ce raccourci, vous regarde et ne regarde que vous… Je m’en occupe.

Le paladin tourna les talons pour repartir chercher le prisonnier. Si Polby le prenait pour un idiot congénital, c’était son droit. Car il fallait vraiment qu’il le prenne pour le dernier de abrutis, s’il pensait que le paladin allait gober sa minable tentative de sauver les apparences.

¤ Attaquer Micheletto, c’est attaquer Annaël… Me prendrais-tu pour un orque déficient mental ? ¤

S’il ne regardait pas ce qui se passait dans son dos, le Bras armé de Heaum avait les oreilles bien ouvertes. Et la réflexion de Corvo sonnait juste. L’ennemi pourrait très bien vouloir utiliser les morts, bien qu’ils devraient le faire rapidement. ET ça le paladin ne leur en laisserait pas le temps. En arrivant à la hauteur de Moira, il prit en charge le prisonnier en le choppant fermement par le col.

- Je vous remercie Moira. Polby ma demander de m’occuper de cette… vermine.

Puis l’on entendit un choc mat, celui d’un poing qui venait de s’écraser sur le visage du prisonnier. Ca n’allait pas le tuer, mais il lui faudrait un bon moment avant de retrouver ses esprits. Elion d’Alusaire le laissa choir à terre comme un sac d’excrément. Il remit son gantelet, avant d’aller découper des liens de cuir qui serviraient d’entrave, dans les raines de l’attelage. Par la même, il dégagerait un des chevaux qui ne serait que trop heureux de retrouver sa liberté.

écrit par: Micheletto Mercredi 08 Octobre 2014 à 17h46
Faire un énorme « Z » sur la façade, ça c’était une idée. Si Moira n’était pas du genre loquaces, il fallait bien avouer que de temps à autre elle bavait de sacrées pépites. A côté d’une proposition aussi audacieuse, sa triste gravure sur corps faisait pâle figure. Il contempla un instant le corps scarifié sur lequel il venait de s’employer. Le résultat était absolument répugnant. Le sang ne semblait plus vouloir s’arrêter de pisser des trois énormes incisions qu’avait pratiquées le demi-orque. Boursoufflées et béantes, elles étaient semblables à d’énormes bouches au fond desquelles les différents organes mis à nus prenaient des allures de langues malformées. Voilà le genre de travail qu’on aurait du mal à mettre au compte de la Compagnie des Marches. Il pensa un instant à découper les testicules du malheureux pour les lui fourrer dans le gosier, mais se ravisa bien vite. Des fois qu’ils viendraient à se faire capturer, mieux valait ne pas donner de mauvaises idées à leurs geôliers. Restait donc à s’occuper de cette fameuse façade. Le jeune prêtre se pris le menton, et s'abandonna à la plus complète circonspection. Moira avait parlé de peinture, mais elle se doutait bien que ce n’était pas en pleine forêt qu’ils allaient s’en procurer. Son regard se posa à nouveau sur le corps tout gargouillant du cultiste.

¤ Mouai, ça devrait faire l’affaire ¤

Tranquillement il sortit son épée et commença à l’abattre de toutes ses forces sur le bras du macchabé, juste à la jointure du coude. Le bruit du tranchant de la lame pénétrant les chaires retentit avec une netteté extraordinaire. En fait, en y repensant, il était assez rare pour un mercenaire de se retrouver en situation d’entendre ce bruit sans qu’il ne soit parasité par le tohubohu d'une batailles ou d'une mêlés. Un coup, deux coups… Ca y est, le gros du bras s’était détaché. De sa main libre, il arracha les derniers ligaments qui le rattachaient encore au corps comme on arrache une cuisse de poulet.

¤ Bon bin il y a plus qu’à ¤

Il rangea son épée dans son fourreau et s’empara du membre fraîchement amputé. A la manière d’un tube de peinture géant, il en appliqua le bout tranché contre la façade et dessina un Z d’à peu près trois mètres sur trois. Les lignes n’étaient pas parfaitement droites, d’autant plus qu’il avait failli lâcher moignon de rire en entendant la réplique cinglante de Moira à Annaël, mais le résultat lui sembla tout à fait convenable.

- Si quelqu’un à un peu d’eau que je me rince, c’est pas de refus.

écrit par: Théodus Vendredi 10 Octobre 2014 à 22h02

Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, 9°
Moment : vers 12h05






PARCHEMIN
Test d’intimidation de Vëla : Moira : 5(dé) + 4 = 10
Homme 12 : 8 + 5 = 13

Test équitation de Vëla combat sur un destrier DD10: 3(dé) + 8 = 11
Vëla réussit à combattre sur son cheval

Vëla attaque Hommes 12 :
Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 17 (dé) + 6 = 23 vs Homme 12 15(CA) => Réussite
PV homme 12 : 4 - 6 (dé) -2 = - 4

Test de connaissance sur les potions de Corvo DD15 : 6(dé) + 2 = 8
Echec






Narration tous :

L’homme cagoulé espérait échapper à Vëla en s’enfonçant dans le sous-bois touffu. Mais Vëla, sûre de sa monture, fit bifurquer celle-ci et franchit gaillardement la lisière. Sa tentative pour que l’adepte du Culte du Dragon se rende, échoua. L’homme était trop terrorisé, et persuadé de mourir s’il s’arrêtait d’avancer. La Folle de Torm n’avait plus d’autre choix que de l’attaquer à nouveau ce qu’elle fit avec dextérité malgré les branches qui la fouettait régulièrement et qui provoquait des écarts de sa monture. Cette fois, la lance se planta dans le dos de l’homme qui s’écroula en hurlant.

Près du bâtiment, Corvo qui avait tenté vainement d’identifier le contenu des fioles, exprima clairement ses réticences par rapport à la possibilité de ramener Annael en arrière
.

- Effectivement, Corvo, confirma Polby, ramener Annael à la clairière serait un risque. Mais celui-ci doit bien avoir un moyen de rentrer chez lui sans qu’on le ramène au même endroit. Et je te rappelle que nous l’escortons, mais qu’il est libre de choisir d’aller jusqu’à Sundabar, ou de retourner à sa guilde. Mais j’espère qu’il prendra en compte, tout comme Moira la souligné, que de nombreuses vies sont en jeux.

Mais Annael mit fin au suspence et suite à ses paroles, le hin répondit vivement.

- Annael, je ne pense pas que nous séparer soit la bonne solution. Et je vous l’ai dit, notre groupe étant à nouveau réuni, nous sommes à même d’assurer votre sécurité, et donc de poursuivre la progression vers Sundabar. Et comme je le disais également, il ne faut pas perdre de temps.

Moira avait tenu à mettre les choses au point avec Annael avant de questionner Polby.

- Oui, dit celui-ci, nous retournons à Iriaebor qui est le plus court chemin. Il faut prendre de vitesse d’éventuels poursuivant.

Il jeta un regard vers Elion qui bien que lui obéissant, montrait clairement sa désaprobation concernant ses décisions. Néanmoins, ayant assomé le prisionnier, le guerrier attrapa facilement un cheval des hommes cagoulés qui paissait tranquillement à quelques pas d’eux. Une corde trouvée dans le chariot lui permit d’immobiliser l’adepte sur le cheval.

Le silence s’était fait dans le groupe, et tous assistèrent à la mise en scène macabre de Micheletto. Personne ne fit de commentaires dans un sens ou dans l’autre. A la question du demi-orque qui tendait ses mains pleines de sang, Belgos qui sortait du bâtiment une selle à la main, intervint
:

- On entend un ruisseau par là, dit-il en désignant le sous-bois tout proche où un sentier apparaissait. Va vite te laver. Nous partons. Annael. Prenez le deuxième de l’attelage. Polby, monte en croupe jusqu’à ton chariot, proposa-t-il, ayant récupéré avec satisfaction sa monture tandis que Sherkan venait se placer immédiatement à ses côtés.

- Il est à quelques centaines de mètres, précisa le chef de phalange, avec les chevaux d’Elion.

Celui-ci ne perdit pas de temps, et tenant en longue le cheval du prisonnier, avança vers le chemin à grands pas. Déjà, le demi-orque qui s’était éclipsé revenait du ruisseau et montait vivement en selle. Tout le groupe emboîta le pas d’Elion.

Il ne fallu que quelques minutes avant que le groupe rejoigne le chariot de Polby qui sauta à terre et s’empressa de flatter ses poneys avant de les atteler. Ayant fait faire un demi-tour à son chariot, il encouragea les poneys de la voix. Elion avait lui aussi récupéré ses montures, son cheval et son mulet.

Au complet, le groupe retrouva la route et bifurqua en direction d’Iriaebor, progressant à bonne allure. Il fallut peu de temps avant qu’ils repassent à l’endroit de l’attaque subie quelques heures auparavant. Du combat, il ne subsistait plus aucune trâce. Les mercenaires avaient fait place nette, et poussés hors du chemin les rochers. Jetant des regards suspicieux en direction de la crête, les membres du groupe forcèrent l’allure et s’éloignèrent rapidement.

L’après-midi s’écoula sous un ciel plus clément. Un soleil d’abord timide, puis très présent, apporta une douceur agréable. Au bout de deux heures, Polby ordonna une pause, et ils se retaurèrent rapidement de viande sèchée et de boules de pain qui commençait à durcir.

Ils ne s’attardèrent pas. Belgos avançait en tête du groupe aux côtés de Moira. Venait ensuite Corvo et Elion qui tenait toujours en longe le cheval du prisonnier qui avait repris conscience et qui jetait des regards noirs sur ses geôliers. Annael avait tenu à rester à cheval et il cheminait d’un côté du chariot de Polby tandis que Vëla se tenait de l’autre côté. Micheletto fermait seul la marche à peu de distance derrière.

En fin d’après-midi, le temps changea à nouveau, et alors qu’ils traversaient une petite forêt, un brouillard dense se leva. Pour corser la situation, le crépuscule débuta et il s’avérait évident qu’ils n’allaient plus voir grand-chose d’ici quelques minutes
.

- Avançons encore un peu, commanda Polby. Je préfèrerais sortir de cette forêt avant de bivoiquer.



écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 11 Octobre 2014 à 19h07
La première chose que fit le paladin de Heaum lorsqu'il retrouva ces montures, fut leur mettre une rouste. Elion d’Alusaire avait donné l’ordre de le suivre lorsqu’il fut fait prisonnier. Athear avait été dressé pour suivre les ordres de son maître, quand à Dano… le mulet savait pertinemment que faire lorsque le chevalier des Yeux Vigilants partait combattre le Mal. Son rôle avait été clairement défini. Il devait rester hors des combats, protéger le matériel qu’il portait et répondre aux ordres de rester sur place ou de venir lorsqu’on l’appelait.

Force était de constater, qu’il y avait encore travail à faire. Non seulement, le mulet n’avait pas suivi lorsqu’il en eu reçu l’ordre. Mais en plus il s’était laissé manipuler sans résister par quelqu’un d’autre que son maître. Inconcevable pour l’aasimar. Il en était de même pour sa monture qu’il avait jusque là estimée comme fidèle compagnon. Son cheval l’avait lâchement abandonné et lui aussi avait laissé quelqu’un d’autre poser les mains sur lui sans qu’il en eut reçu l’ordre.

Ainsi, à chaque faute mérite son châtiment, le mulet et le cheval de guerre reçurent la correction à laquelle ils avaient été habitués lors de leur dressage. Tout au long du chemin, Dano reçu les ordres d’attendre sur place, puis après quelques dizaines de mètres, Elion le rappelait à lui. A chaque bonne réaction, le mulet recevait sa récompense, à chaque échec ou hésitation, il recevait son châtiment. Les deux montures n’avaient pas fini d’en baver avec le rigide paladin.

Elion d’Alusaire n’eut guerre le loisir de faire travailler Athéar étant donné la situation. Mais ce dernier n’attendait rien pour attendre. La nuit serait courte et le travail intense. Il fallait remettre les choses dans l’ordre et faire comprendre à son cheval qu’il avait failli.

Le reste de la journée se passa sans que le serviteur de Heaum ne prononce un seul mot au reste du groupe. Il prit le temps d’adresser une longue prière silencieuse à la Sentinelle Eternelle afin de le remercier de tout ce qu’il avait fait pour lui en cette journée. Lui avoir donné la force et le courage, la bravoure face à la mort et finalement lui avoir octroyé la victoire.

En cette fin de journée, le brouillard tombait vite sur le petit groupe apportant son lot d’humidité et une gêne certaine à la vision. Sans parler que les sons eux-mêmes commençaient à porter moins loin. Contraint par ces conditions atmosphériques, le paladin mit un terme au calvaire de Dano en lui ordonnant de rester à ses côtés. Elion d’Alusaire se concentra d’avantage sur son environnement laissant toute la place à sa vigilance.

La nuit qui allait tomber, ne serait guère une gêne pour lui. Ses yeux blancs avec une lueur bleutée qui lui donnait l’air d’avoir un regard mort voyait parfaitement bien la nuit. Il n’y avait plus qu’à attendre les ordres de Polby. Sortir de la forêt avait du bon et du moins bon, certes ils verraient le danger venir de plus loin, enfin sauf si le brouillard persistait, mais le terrain dégagé les rendraient également plus visible. Quant aux tergiversations politiques, le paladin avait définitivement fait le deuil de s’en occuper. De toute façon selon lui, Annaël ne pouvait pas être un sauveur. Il s’était allié avec le Malin, il le protégeait et il semblait bien avoir foi en cet être misérable pourri jusqu’à la moelle. On pouvait faire le bien en s’alliant avec le mal, rien de bon ne pourrait en ressortir. De cela le paladin en était persuadé.

Le seul point positif, il serait bientôt libéré de cette présence nauséabonde que représentait le demi-orque. Une situation insoutenable pour un combattant que l’on avait éduqué pour réagir instinctivement à la destruction du Mal. On l’avait volontairement mit entre le marteau et l’enclume, jouant avec son code l’honneur, méprisant ses mise en garde, foulant à la botte les principes de loyauté qu’il se devait d’avoir envers ses engagements. Comment l’aasimar avait-il pu supporter tout ça ? Seul Heaum le savait ! Polby répondrait de ses alliances douteuses. Son avenir au sein de cette guilde dépendrait de ce que Théodus et les maîtres de la Compagnie des Marches décideraient face à ce comportement inadmissible. Comment pouvait-on imposer autant d’humiliation à deux paladins ? Elion d’Alusaire doutait que son choix de rejoindre cette organisation soit réellement un bon choix.

Il doutait aussi d’une autre chose. Serait-il capable de laisser partir Micheletto en vie. Car vue la tournure des évènements, le paladin serait une fois plus obliger de choisir entre sa dévotion à Heaum et son devoir de combattre le Mal sous toutes ses formes, et son honneur en la parole donnée à la Confrérie. Pour l’heure, son choix était fait. Quitte à reprendre sa parole, le Malin ne se sauverait pas. Et la Compagnie des Marches pourrait devenir finalement un ennemi contre lequel, le paladin devrait se battre.


¤ Ô Heaum guide mon esprit, donne moi la paix intérieur, que ton nom rayonne dans les cieux ! ¤

écrit par: Vëla Dimanche 12 Octobre 2014 à 16h58

Par chance, Torm avait veillé à la réussite de sa suivante car elle n'aurait sans doute pas put compter sur l'aide de ses acolytes si la tournure avait été pour le malin. Elle retiendrait la leçon. Il était certain qu'elle venait d'en apprendre beaucoup sur les derniers moments qu'elle venait de vivre. La jeune fille n'en voulait pas à personne, sauve bien entendu à Micheletto qui avait sut avec brio à foutre un chaos parmi leurs rang car jamais en d'autre occasion, les membres de la compagnie des marches auraient laisser un compatriote seul à la poursuite d'un malin qui fuyait, les risques étaient trop grand mais là c'est ce qui c'était passé.

Vëla, après s'avoir assuré que le fuyard qui avait choisi la mort au lieu du repentir, était bien mort, revint sans dire mots et observait avec attention, l'ensemble du groupe, la plupart avait été soigné à part la légère blessure de Moira à l'épaule. La Paladin ne voulant pas que cette petite blessure s'infecte, s'était assuré de bien lui appliquer du baume à blessure et ensuite lui faire un pansement en règle. Le tout fut réalisé très rapidement et professionnellement. Aucun mots n'avait été dit à part une main réconfortante sur l'épaule de la guerrière et un appuis de son regard qui la remerciait de ses bons et loyaux services. Par la suite elle en fit de même pour elle.

Elion lui remit ses effets personnels et la jeune fille fut soulagé de retrouver Ô, son épée simple, sans artifice mais qui l'avait toujours bien servi. La remettre dans son fourreau dorsale fut pour elle, un moment de soulagement et réalisait la magnificence du moment. Torm veillait bel et bien et ce dernier lui avait enlevé sa rage légendaire pour des raisons qu'elle commençait à réaliser.

Chemin faisant, elle méditait sur ses mantras jusqu'au moment ou ils passèrent au même endroit où elle avait laisser tomber le sac de vivre d'Abby pour lui permettre un meilleur déplacement pour le combats qu'ils allaient vivre. Elle souhaitait le retrouver sinon il leurs faudrait encore une fois arrêter à cette ville fortifier pour se refaire une réserve.

L'ambiance était des plus sombres, le groupe semblait s'être disloqué depuis le sauvetage. La Rashéminienne se doutait qu'il devait avoir eut encore une fois des tensions durant sa courte absence mais ne cherchait pas à en savoir d'avantage. Si il y avait un réel et sérieux problème, Elion lui en ferait part, sans nul doute, le temps voulut.

Souvent elle regardait les arrières, n'étant pas assuré que Micheletto s'y donnait de toute part à l'attention d'une surveillance d'une prochaine attaque. Son regard n'était pas accusateur ni même empreint d'un reproche, elle semblait simplement mal à l'aise qu'il y ait qu'une seul personne qui surveillait les arrières du groupe.

Le reste de la journée se passait sur ses intentions prochaine envers la compagnie des marches et son avenir prochain. Torm l'éprouvait, il en était certain, car d'enlever des atouts à son bras armé, devait avoir des raisons et de ces raisons la jeune fille en faisait le tour. Comprenant mal le pourquoi d'une tels décision de son Dieu, elle en conclut qu'elle devait mettre de coté sa rage typiquement racial, sentiment qui devait l'empêcher de voir la lumière adéquatement, sinon pourquoi lui enlever ce qui l'avait sauvé d'une mort certaine fut un temps de grand trouble.

L'instant vint qu'ils leurs devaient de bivouaquer mais prit dans cette forêt emplit de brume, Polby avait passé son intention d'en sortir avant de faire un arrêt. Elle ne dit mots et suivit le groupe, cependant elle elle prit bien soin de redoubler de vigilance en tentant de détecter quoique ce soit et d'en avertir aussi Abby qu'il garde une oreille attentive.



Premier secours avec trousse (+2) avec baume a soins (1/4)sur Moira et elle même. Détection. Vigilance Abby.

écrit par: Corvo Stern Mardi 14 Octobre 2014 à 23h40
La monture du roublard s'était quelque peu écartée de la bâtisse lorsque la bataille éclata, si bien que le temps de la récupérer, Corvo eu tout le loisir de suivre les derniers échanges de ses compagnons ainsi que le chef d'œuvre de Micheletto...

Le jeune homme marqua une pause et contempla le spectacle un instant avant de se mettre en selle. Nonchalamment, il éperonna sa monture et la laissa au pas, peu pressé de rejoindre le chariot comme le lui avait demandé le chef de phalange.


¤Si c'est pour me faire becter par sa mule ou savater par son cheval, autant ne pas se presser.¤ pensa le voleur comme pour contester la demande de Polby de ramener les bêtes d'Elion.

Lorsqu'il laissa le groupe derrière lui en reprenant le chemin par lequel la compagnie était arrivée, Corvo eu la surprise d'être rapidement rattrapé par le reste de la compagnie. Avant de reprendre la route pour de bon, le Cormyrien profita de la halte durant laquelle le chef de phalange attela ses poneys au chariot afin de s'adresser à la Damarienne. Il ne se voilait pas la face, s'il était encore en vie c'était grâce à elle - et encore - il avait faillit y passer. La guerrière avait encaissée bien plus qu'il ne le pourrait jamais et c'est elle qui avait occis l'intégralité de leurs assaillants.


- Contrairement à beaucoup, je n'ai pas de fierté mal placée ; je te dois une vie sur ce coup, merci! Je tâcherai d'être plus efficace la prochaine fois si jamais y'en a une.

Au fond de lui Corvo pensait que Moira n'était pas sensible à ce genre de remarque. Il s'était exprimé avec sincérité et comme toujours par politesse. Il se doutait pourtant qu'une mercenaire d'expérience telle que la jeune femme avait cessée depuis bien longtemps de se battre pour les autres. Cette bataille contre les cultistes n'avait probablement pas fait exception, mais qu'à cela ne tienne, comme le disait son père: "Et la politesse bordel!"

L'ordre de marche fut lancé et Corvo, absorbé par son travail de veille, chevaucha au côté du fidèle de Heaum qui demeurait totalement muet. De temps à autre le Cormyrien fredonnait une chanson ou un poème de chez lui de manière quasiment inaudible pour qui n'était pas à proximité directe. Gêné par le tissu collant à sa cuisse, il profita de la halte pour nettoyer tant bien que mal son pantalon imbibé de sang. Quelques habiles points de couture lui permirent de remettre le vêtement dans un état plus qu'acceptable. La troupe allait rejoindre Iriaébor et la dernière chose dont il avait envi était d'attirer sur lui les questions des gardes de la cité. Quant à la discrétion du reste du groupe, ce n'était pas son problème...

La journée touchait à sa fin et le voleur se prenait à rêver d'un repas chaud et d'une nuit de sommeil dans un lit douillet, il lui tardait de rallier la Cité des Milles Flèches. La perspective de bivouaquer en pleine nuit dans une forêt n'était pas pour le rassurer et, comble du supplice, un brouillard à couper au couteau s'était rapidement levé juste avant le crépuscule.


- Suuuuper! Manquerai plus qu'on tombe sur un ours-hibou... Au moins, vue la purée de pois qui se lève, on verra peut-être plus rien mais personne ne nous verra non plus! ironisa-t-il.


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Détection/Perception

écrit par: Moira Mercredi 15 Octobre 2014 à 13h07
Moira contempla la technique de Micheletto avec l'oeil sévère et dédaigneux d'une critique d'art de la haute société.

*Quel foutoir, il faudra que je lui apprenne à découper un corps.*

Elle reçu les remerciements de Corvo avec le hochement de tête poli de celle qui considère ne faire que son travail. Néanmoins, il était bon de savoir qu'au moins quelqu'un ici appréciait l'esprit d'équipe. La guerrière était un peu moins sûre de l'attitude de Vëla : ces derniers temps, elle prouvait régulièrement qu'elle pouvait osciller entre camaraderie amicale et démence religieuse hostile sans prévenir. Maintenant, il n'y avait plus qu'a espérer qu'elle reste dans ces bonnes disposition le plus longtemps possible.

L'investigation du corps de ferme qui servait d'abris aux cultistes n'ayant rien donné, il était temps de partir. La guerrière n'était personnellement pas convaincue de l'urgence, mais au moins le mouvement interrompait les disputes et empêchait certains d'en venir aux mains. Heureusement, le reste de la journée allait prouver que le calme était parvenu à s'imposer un peu plus durablement. Sans un mot de plus, Moira se remis en route avec les autres. Elle commençait à s'habituer aux journées à cheval, ce qui ne voulait pas dire qu'elle les appréciait pour autant. Elle avait d'autre soucis : Polby avait tenu à emmener un prisonnier, mauvaise stratégie selon elle. Et il ne fallait pas se faire d'illusions : ils allaient devoir se débarrasser de ce type, il en savait trop, maintenant.

La perspective de repasser par Iriaebor était intéressante : non seulement cela supprimait le risque d'une autre attaque d'envergure, mais elle pourrait repasser voir son contact en ville, et envoyer un autre message à la Rose de Fer. Et éventuellement se détendre un peu, tant que c'était encore possible.

Belgos, toujours aussi morose, prenait la tête de la caravane, alors que le soir tombait et qu'une brume humide montait. Seul Corvo trouva bon de rompre cette ambiance déprimante. Un ours-hibou, il ne fallait pas parler de malheurs... Elle n'en avait jamais vu de vivant jusqu'à présent, seulement un spécimen empaillé. Cette créature improbable laissait penser que Dame Nature devait picoler sévère à une époque, mais aussi ridicule que cela en l'air, ça n'en restait pas moins un monstre dangereux.

Enfin, une embuscade par jour suffisait amplement à son goût. Sauf si d'autres crétins de cultistes voulaient encore jouer.

écrit par: Annael Vendredi 17 Octobre 2014 à 02h20
¤Aela Jacta Est, comme on dit...¤ jeta le demi-elfe avec une résignation qu'il n'avait pas connu depuis un sacré bout de temps.

Il esquissa un franc sourire à la vision d'un demi-orc trempé de sang qui partait se débarbouiller dans la rivière, en honnête artisan qui a fini sa besogne. Ca en devenait cocasse, glauque et lugubre certes, mais cocasse. En toute honnêteté, au vu de son état d'esprit il aurait volontiers rit à une mauvaise plaisanterie grivoise. C'était dire.

Et le fait de se retrouver de nouveau en chemin n'aida pas à alléger ses pensées. Au moins en étant ainsi isolé il n'avait pas beaucoup d'efforts à faire pour cacher le trouble qui harcelait son esprit.

Il ne savait pas vraiment si ses compagnons d'infortunes voyaient la situation sous le même angle que lui. Et vu les réactions de la majorité, l'émissaire commençait à douter de lui. Peut-être avait-il simplement inventé les tensions ? Puisque après tout, se faire traiter de lâche et d'hypocrite ne semblait pas être une insulte, peut-être que toute cette situation n'était qu'une simple communion fraternelle entre soudards ?

C'était au final un peu ça qui inquiétait Annael. A l'image de Moira qui ne semblait pas bien se rendre compte de l'injure qu'elle lui avait adressé, Polby fermait les yeux sur une pression qui pouvait exploser et faucher des vies à la moindre brèche.
Alors oui, il soupçonnait la mercenaire de l'avoir fait exprès. Tout comme il avait fait exprès de la provoquer. Après tout une agression physique sur sa personne aurait bien mit en lumière les problèmes sous-jacents qui l'amenait à remettre en doute la pertinence de la configuration actuelle de l'équipe. Bien évidemment la guerrière était trop maître d'elle-même pour que ça fonctionne, mais au moins ça soulageait un peu.
En revanche d'autres réactions étaient bien plus innocentes et d'autant plus inquiétantes.

Alors que fallait-il faire ? Fallait-il se planter devant tout le monde et crier "hé, regardez, y'a un mur et on fonce dedans !" ? Ou bien fallait-il taire ses inquiétudes, ses angoisses, faire confiance à un groupe qui ne lui accordait ni confiance, ni respect ? Compter sur les bonnes volontés et croiser les doigts ? Etait-ce une nouvelle fois son ego qui gâchait tout ? Etait-ce réellement objectif de sa part de considérer qu'il y avait moins de risque à séparer le groupe qu'à continuer ensemble ?

Peut-être avait-il simplement peur. Peur de ses alliés qu'il ne connaissait pas, qu'il ne comprenait pas. Peur pour la vie d'un tel et l'âme d'un autre, pour la relation entre Polby et ses hommes et pour les conflits à venir.


¤Lâche hein ?¤

S'il se refusait à laisser son orgueil être utilisé contre lui, il ne pouvait pas progresser sur la voie du bien sans se remettre en doute constamment. S'il était lâche de renoncer, il lui avait paru irresponsable de continuer. C'était comme de dire "après tout ce n'est pas moi qui passera à la casserole, donc allons-y et tant pis pour les autres si ça rate !". Mais... et s'il décidait de rester responsable ? S'il défendait sa philosophie au risque de se mettre définitivement des gens à dos ? S'il usait de son sang et de ses tripes pour assumer jusqu'au bout...

Assumer quoi ? Des problèmes qu'il n'avait pas causé ? Précisément ! D'un point de vue objectif, c'était la stupidité même. Prendre des risques, mettre sa vie en danger, sa mission en arrière-plan, et en cas de décès ne rien avoir résolu du tout, tout ça pour avoir l'honneur de rester droit dans ses bottes ! C'était grandiose ! La raison lui hurlait aux oreilles de lancer son cheval au galop et fuir ce destin inique, d'aller jouer au gardien du bien ailleurs ou se perdre dans les Marches d'Argents en espérant un jour arriver à bon port.

Et pourtant il allait rester, parce qu'il était lâche, hypocrite et d'une stupidité sans nom. Parce que bien qu'il s'était bercé de l'illusion d'avoir le choix, il ne pouvait pas non plus juste fermer les yeux en prétendant n'avoir rien vu. Qu'il n'apprenait rien de ses erreurs et était trop têtu pour suivre des ordres correctement...

Il se serait encore longtemps laissé aller à s'apitoyer sur son nombril, ce dont il était conscient et qui n'arrangeait en rien la déprime, quand le brouillard eu la bonne idée de se lever.

Pour le coup le frais de l'air et l'humidité lui firent lever la tête et sortir de sa bulle. Il répondit sur le même ton à Corvo qui se trouvait bien loin :


-Oh les bestioles du coin doivent être habitué et elle nous repérerons probablement bien plus vite que nous ne nous rendrons compte de la disparition de l'un d'entre nous.

Alors qu'il finissait sa phrase, il prit conscience de ce qui avait inquiété la folle de Torm un peu plus tôt et enchaina en direction de leur arrière-garde :

-Tu devrais te rapprocher de nous Micheletto, inutile que tu te fasse croquer sans nous faire profiter du spectacle.

écrit par: Micheletto Samedi 18 Octobre 2014 à 16h02
De son côté, Micheletto broyait du noir. Il n’arrivait pas à admettre que personne n'vait relevé ses efforts pour éviter au groupe de se retrouver à nouveau en une position délicate. Depuis qu’il s’était attaché au service de la Compagnie des Marches, il avait l’impression d’avoir singulièrement mouillé le maillot pour le bien de la mission, distillant tantôt les conseils, tantôt les bonnes idées, ignorant les provocations. Aujourd’hui c’est même sa peau qu’il avait mise sur la table, mais comme d’habitude ce n’était pas assez pour ces bonnes âmes de la Compagnie que lui, misérable demi-orque, avait l’honneur de servir. Décidément, cette première escapade en pays humain lui laisserait pour longtemps un goût amer. Enfin, s’il en réchappait… Son récent changement d’employeur ne semblait pas avoir eu plus d’effets que ses précédents efforts.

¤ Arrête ton char mon gars, tu t’époumones face à un mur. Ton procès à déjà été jugé, tu vas y avoir droit, c’est qu’une question de temps ¤

Le jeune prêtre commençait d’ailleurs sérieusement à se demander si on ne lui avait pas encore régler son compte dans l’espoir que les cultistes se chargent de la besogne. Ah ça serait bien pratique, on en serait débarrassé pour de bon de ce truculent « malin ». Et puis il n’y aurait même pas à se justifier auprès du premier triste magistrat de campagne venu. Non non non, on pourrait cracher sur son cadavre l’esprit bien tranquille. A cette idée Micheletto fut pris d’un violent haut le cœur. Mille fois déjà on l’avait prié, de façon plus ou moins subtile, plus ou moins polie, de se laisser éliminer sans faire d’histoire, comme un bon garçon. Oh les raisons ne manquaient pas ; le bien commun, l’intérêt familiale, la justice et même depuis peu, la volonté d’un dieu un peu trop zélé. Mais non, on avait beau le lui expliquer de trente-six façons différentes, lui trouver les meilleurs arguments du monde, rien à faire, il ne voulait pas. Peut-être que pour un paladin fanatique mourir, au fond, c’est pas grand-chose, mais pour un homme d’imagination comme lui, décidément c’était trop. Ils pouvaient bien tous aller au diable avec leurs intérêts supérieurs. Qui s’en préoccupait de son intérêt à lui ? Personne ? Et bien soit, il serait le champion de son intérêt.

¤ Pour un dieu pareil, je veux bien me faire bigot moi aussi ! ¤

Ah en voilà du palpable, du dur. On n’était plus dans la métaphysique de bazar à présent. S’agissait de sauver sa carne, nom de Dieu ! Comme pour accompagner ses nouvelles résolutions, le brouillard se mis à se lever, plongeant le convoi dans une cécité quasi complète. Et si le moment était venu pour Micheletto de prendre la tangente ? C’est qu’il y tenait pas lui, mais alors pas du tout, à trahir la vie. Au fond, c’était un romantique…

écrit par: Théodus Dimanche 19 Octobre 2014 à 17h14
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, brouillard, 6°
Moment : vers 18h30




PARCHEMIN
Test de détection de Vëla DD15 : 14(dé) + 2(compétence) = 16 Réussite
Vëla détecte une présence venant face à eux


Test de détection d’Abby DD15 : 16(dé) + 4(compétence) + 2(vigilance) = 22 Réussite
Abby détecte une présence venant face à eux

Test de perception auditive d’Abby DD10 : 8(dé) + 4(compétence) + 2(vigilance) = 14 Réussite
Abby entend un bruit de sabots


Test de détection de Corvo DD15 : 2(dé) + 5(compétence) = 7 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 11(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite
Corvo entend un bruit de sabots




Narration Glaurung et Kurto :

C’est un duo quelques peu disparate qui chevauchait sur la route menant à la côte des Dragons, un humain et un orque. Bien bâti, le premier semblait petit à côté du « géant vert ».Tous deux appartenaient à la Compagnie des marches, soldats de la phalange de l’Ours. En ce lieu si éloigné du bastion de la Compagnie à Sundabar, ils repensaient souvent aux paroles prononcées par Théodus Gauchecrampe, scribe de la Compagnie, qui leur avait transmis leur mission.

- Polby dirige un groupe constitué de deux soldats, Elion et Vëla, avec mission d’escorter discrètement un de nos membres jusqu’à la Côte des Dragons. Il sera notre ambassadeur auprès d’une guilde. Là-bas, ils prendront en charge un membre de cette guilde pour le ramener ici au bastion. Ils doivent emprunter une route au nord des Bois Accessibles. Et nous venons de recevoir des informations sur cet endroit où l’ont déplore des attaques très inhabituelles de gobelins, et en nombre. Il ne faut pas prendre de risque avec cet ambassadeur. Aussi vous allez partir à leur rencontre et les prévenir du danger pour qu’ils empruntent un autre itinéraire au sud de ces bois.

Les deux guerriers avaient ainsi pris la route avec la ferme intention de retrouver le groupe avant la région dangereuse qu’eux-mêmes durent traverser. Une fois franchie cette zone, ils avaient poursuivi leur route d’abord confiant en la réussite de leur mission. Mais alors qu’ils parvenaient presque à la Côte des Dragons, ayant dépassé Iriaebor, tous deux, même s’ils ne se le disaient pas, commençaient à douter de rencontrer le groupe.

Celui-ci avait-il pris un autre chemin ? Celui-ci s’était-il arrêté dans une ville ou dans une zone non éloignée de la route, mais qui avait échappé au duo ? En ce début de soirée, alors qu’un brouillard épais s’étendait sur la forêt qu’ils traversaient, Glaurung et Kurto entendirent soudain un bruit de sabots venant à leur rencontre. Dans la pénombre, ils entrevirent deux cavaliers. Aux côtés de l’un d’eux, les yeux d’un loup brillèrent
.



Narration Annael, Belgos, Corvo, Elion, Micheletto, Moira,Vëla :

Le groupe cheminait toujours à travers le brouillard.

Belgos demeurait silencieux à l’avant, Sherkan avançant à son niveau sans montrer de signes de fatigue, forçant Moira à cheminer sans une parole, ce qui ne l'empêchait pas de garder un esprit lucide sur leur mission et le groupe.

Derrière eux, Elion lui aussi gardait le silence, toujours préoccupé par la présence de Micheletto dans le groupe. Il n’écouta pas Corvo qui craignait la présence d’un ours-hibou et restait en conséquence très attentif à ce qui les entourait.

Polby lui aussi n’était guère enclin à parler, tout comme Vëla dont les pensées n’était guère réjouissante sur la cohésion du groupe. Annael, lui, doutait toujours de sa décision de poursuivre la mission, ce qui ne l’empêcha pas de s’inquièter des animaux pouvant être présent autour d’eux et prêts à les attaquer dans ce brouillard, alors que le crépuscule naissant diminuait plus encore la visibilité. Il rappela à l’ordre Micheletto qui avait tendance à augmenter l’écart le séparant du chariot.

Mais le demi-orque n’obéit pas. Bien au contraire. Les menaces qui pesaient sur lui depuis son entrée dans le groupe, lui semblaient maintenant intolérable. Et ce qu’il avait gagné au service de la Compagnie, plus ce qu’il pouvait espérer au service d’Annael, lui paraissait à cet instant bien faible. Quelle décision allait-il prendre ?

Vëla, Abby et Corvo furent les premiers à percevoir ou entendre une présence sur la route en face d’eux. Un appel de celui-ci tira Belgos de ses noires pensées. Le demi-elfe entraperçut des silouettes fantomatiques à cheval, ce qui le poussa à lever la main pour faire arrêter le groupe
.

- Qui va là ? Annoncez vos intentions ! ordonna-t-il d'une voix qui portait. Nous sommes un groupe pacifique !

écrit par: Vëla Dimanche 19 Octobre 2014 à 18h06
Les paroles d'Annael vers Micheletto ne purent l'empêcher d'avoir un sourire. Seul distraction et seul humour qu'ils avaient eut depuis bien longtemps et cette humour permit une détente de l'être de l'ex folle de Torm. Elle regardait Annael avec un air moqueur et en même temps complice de l'état d'âme du malin suivant le groupe. Elle en avait pitié et comprenait très mal en quoi il résistait à rester avec eux, cela ne pouvait que cacher une machination qui serait leurs perte à un moment ou un autre.

Reprenant sérieusement du service suite à cette détente Abby démontrait d'une façon clair une présence devant eux, elle même de part cette réaction elle réalisait qu'il y avait bien présence qui venait vers le groupe. De suite elle en averti Polby ainsi qu'Annael qui était de l'autre coté et prit bien soin d'avertir visuellement Micheletto d'une présence vers l'avant sans oublier Elion qui sur une tinte posée lançait...




Sans attendre, une flèche vint s'apposer sur la corde de son arc qu'elle dégainait aussi rapidement et silencieusement qu'elle put. Elle fit signe à Annael de rester sur le qui vive s'autorisant même à aller à ses coté pour servir de bouclier avenant des tirs qui viendraient de la nouvelle présence dans la brume. Elle se plaçait pour qu'Annael soit entre elle et le chariot alors si la situation risquait de s'aggraver, il pourrait sans mal sauter directement dans le chariot et se mettre en protection.

La jeune fille se sentait revivre de nouveau, comme quoi sa noirceur d'antan avait prit la poudre d'escampette du moment que le service demandait son attention. Ses yeux se plissèrent pour y voir mieux au devant et c'est là qu'elle vit que Belgos semblait lui aussi, avoir aperçut les venants sur la route. Intérieurement elle souhaitait que ce ne soit que de simple passants et qu'ils ne s'attarderaient pas auprès d'eux pour y passer la nuit. La journée avait été rude et emplit de ces vilaines rencontre et sincèrement, elle exigeait de la vie, une nuit sans problème pour pouvoir se reposé, ils en avaient tous besoins.
vëla dégaine son arc et l'arme d'une flèche ordinaire.

écrit par: Kurto Dimanche 19 Octobre 2014 à 19h05
Le voyage fut long pour l'humain, bien long. lui qui n'avait pas l'habitude de chevaucher et qui faisait plus confiance à ses jambes qu'à celle d'un canasson, fut tous de même soulager d'avoir un moyen de transport pour parcourir cette distance. La présence des gobelins au nord des Bois Accessibles n'avait pas inquiété outre mesure le barbare des cotes des épées, ces sales bestioles n'étaient pas comparable aux horreurs rencontré en ombre-terre.

¤Au moins, nous sommes à l'air libre.¤

La fin de la route pour rejoindre le groupe, quant à lui, replongea Kurto dans la mélancolie et le désespoir de ne pourvoir remplir, une nouvelle fois, la mission de la compagnie.

- Je ne sais pas ce que tu en pense mais j'ai la net impression que nous sommes loin d'avoir rempli notre mission avait déclarer le barbare à l'orque.


Le soir venu,son moral tomba au même rythme que le brouillard. Il entendit le bruit des sabots venant dans leur direction et posa machinalement la main sur la garde de son épée longue. C'est alors que surgirent deux silhouettes ainsi que les yeux d'un loup. L'ordre de Belgos regonfla Kurto aussi bien que l'aurait fait une bière dans une taverne. Il éclata d'un rire tonitruant.


- Pacifique, toi, laisse moi rire... que fais-tu dans la région? Théodus ne nous a pas prévenu que tu étais dans le coin.

écrit par: Glaurung Dimanche 19 Octobre 2014 à 21h11
Glaurung commençait à trouver les temps long, depuis le départ de Sundabar avec le kwarks Kurto.
Bien que plus petit que lui, Glaurung le trouvait respectable. Il lui faisait penser à ses vieux orques, sur lesquels on aurait pas parié un sous et qui d'un coup "embrassait le dragon" et devenait on ne peut plus redoutable.
Il aimait bien parler avec lui de l'outreterre, l'ancien pays de l'orque.

Le géant vert avait mal aux miches à force d'être en selle, son peuple avait rarement l'occasion de monter des chevaux, mais il se débrouillait.

Quand le duo avait dépassé la ville d'Iriaebor, l'orque avait sérieusement craint qu'il ne soit arrivé quelque chose au premier groupe, ou qu'ils les avaient loupé. D’ailleurs Kurto lui fit une réflexion semblable.


-Je suis bien d'accord, ça commence à sentir pas bon, et je parle pas de prendre un bain ! Enfin, continuons un peu d'avancer.

Quand tout en avançant, ils entendirent les bruit de sabot, Glaurung attrapa un de ses javelots, pour lui, être un orque en pleine cambrousse et dans le brouillard, ne lui attirerait surement pas beaucoup de sympathie.
Il remarqua que son compagnon se préparait à dégainer à son tour, quand un voix leur parla.
Glaurung reconnut cette voix et prit un moment, laissant Kurto parler en premier, cherchant à se rappeler... Oui, c'était celle d'un membre de la compagnie... C'était un Erldkash, du nom de ?


-Hey c'est pas Belnos, non Belgis, attends attends, nan, t'es Belgos, ouai c'est ça, Belgos !
Pacifique, c'est quoi cette histoire ? Je me rappel que tu faisait une taille normale la dernière foi que je t'ai vue !

L'orque laissa son chevale continuer d'avancer.

-Si tu as des gens qui sont pas habitué : Je m'appelle Glaurung et je suis un orque qui est de la phalange de l'ours ! Polby et avec toi ?

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 20 Octobre 2014 à 17h39
¤ Par Heaum, quelle purée de pois ! On n’y voir pas à plus d’un pied de dragon. ¤

L’aasimar ne craignait ni la nuit, ni le noir, mais pour ce qui était du brouillard, il était comme tout à chacun à moitié aveugle. Cette fois encore les leçon d’Hector lui furent salvatrices. Vivre toute une journée avec un bandeau sur les yeux, obligeait à apprendre à se concentrer sur ses autres dons. Dès lors l’ouïe et l’odorat reprenait le relais. Certes ce n’était pas des plus confortable, ni des plus efficace, mais on pouvait garder un minimum de vigilance.

De temps à autre, Elion d’Alusaire fermait ses yeux quelques instants pour ce contrer d’avantage sur ce qu’il pouvait entendre tournant la tête de gauche à droite lorsqu’il croyait entendre quelque chose afin de localiser le son. Mais le brouillard avait cette particularité qu’il coupait en parti les sons et trouver leur source restait des plus aléatoires. En un mot, comme en cent, il était perturbé.

Le chevalier des Yeux Vigilant perçu très bien le silence devant lui, lorsque le bruit des sabots des chevaux de Belgos et de Corvo cessa. Lorsqu’il leva les yeux, ce fut un demi-elfe le poing en l’air qui donnait l’ordre de stopper la progression. Ce fut alors la douceur de parole en céleste qui résonnèrent à ses oreilles. Vëla venait de confirmer ce que pensait l’aasimar. Il y avait bien quelque chose, ou quelqu’un sur leur chemin.




Le rôdeur lança une sommation qui reçu presque immédiatement une réponse. C’était étrange, mais les être qui se trouvaient au devant d’eux, semblaient connaître Belgos. Enfin, le connaître plus ou moins, l’hésitation de l’un d’eux sur le nom du demi-elfe démontrait que cette « connaissance » était superficielle. Il était donc impossible d’après ce qui venait de ce dire, de savoir si le groupe avait à faire à des amis, ou à des ennemis.

Les quelques mots qui suivirent firent hérisser les cheveux blanc argenté sur la nuque du paladin. Pour plusieurs raison, la première fut l’annonce qu’il s’agissait d’un orque, la seconde fut le nom de Polby évoqué clairement.


¤ Mon dieu, par toute la Triade et ses archons ! ¤

Le paladin prit le licol de Dano dans sa main gantée de métal et tira dessus pour amener l’œil du mulet au niveau des siens.



Le paladin accrocha le cheval du prisonnier sur la selle de bât de Dano. Il pourrait ainsi être pleinement disponible pour le combat, si combat il devait y avoir. Et il récupéra sa lance d’arçon. N’ayant plus d’engagement pour la protection d’Annaël qui avait choisi de faire confiance au Malin Micheletto. Il se devait pour autant donner la protection de Heaum à tout le groupe, et bien malgré lui à Annaël aussi. Au sujet du demi-orque, Elion d'Alusaire lança un regard en arrière, mais le brouillard l'empêchait de pouvoir regarder ce que pouvait bien préparer l’adepte de Mal.

L’instinct du paladin lui fit porter ses deux premiers doigts de sa main gauche à son front. Il plissa légèrement les yeux qui priment s’emplirent d’une lueur bleuté. Il ne pouvait voir les, au moins deux, étrangers. Pour autant, et même dans ce brouillard à couper au couteau, il pouvait percevoir leurs auras. Et ce fut une surprise, car il ne détecta rien de mauvais devant lui. S’il s’agissait réellement d’un orque, ce dernier n’était pas voué aux forces du Mal, ou alors il parvenait à se protéger de la vision du Vigilant.

Sur le qui-vive, le paladin attendit donc la suite des événements.



hrp.gif Elion d'Alusaire lance détection du Mal. Donne un ordre à Dano et récupère sa lance d'arçon.

écrit par: Moira Mercredi 22 Octobre 2014 à 12h46
La brume s'épaississait, et ils n'étaient toujours pas sorti de cette forêt, mais ce n'était pas pour autant que Moira s'inquiétait. Autant voir les choses du bon côté : en cas d'embuscade, un agresseur serait aussi handicapé qu'eux. Néanmoins elle aurait préféré se trouver à l'arrière, car en cas de problème, il lui faudrait le temps de descendre de cheval.

Lorsque des bruits de sabots supplémentaires à ceux de leur montures se firent entendre, elle se redressa de toute sa hauteur : quelqu'un venait, et il était difficile de dire s'il s'agissait d'un seul cavalier ou de plusieurs. Dans le doute, elle posa la main sur la garde de son arme alors que Belgos interpellait les nouveaux venus. La guerrière soupira : de tout ce que le demi-elfe aurait pu dire, il n'avait rien trouvé de mieux que "nous sommes un groupe pacifique", ce qui équivalait à "attaquez-nous", dans cette région.

Deux gaillards sortirent de la brume, harnaché pour la bagarre, mais le sourire aux lèvres : l'un était un nordique un peu sec, l'autre un orc qui devait faire souffrir son cheval sous le poids de son immense carcasse. S'annonçant comme de la phalange de l'Ours, ils demandèrent après Belgos et Polby, comme de vieilles connaissances. Est-ce que toute la Compagnie des Marches avait décidé de migrer au sud? Elle faillit lancer ce commentaire, mais se ravisa, attendant une réponse formelle de Belgos. Il y avait peu de chance que tout ceci ne soit qu'une distraction élaborée, mais Moira garda tout de même un oeil sur les alentours, juste au cas où.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 22 Octobre 2014 à 23h04
L'épais brouillard dans lequel la petite compagnie progressait commençait à rendre le roublard nostalgique si bien que l'idée farfelue de tomber nez à nez avec un ours-hibou était déjà loin de ses préoccupations. Son esprit se laissait désormais aller à vagabonder au travers des ruelles sinueuses de sa Marsembre natale.

La citée lacustre, jadis construite sur un marécage et parcourue d’innombrables canaux, avait pour habitude de rejeter les vapeurs de ses eaux saumâtres à la face de ses habitants. Il arrivait souvent que l'on n'y voit plus rien à plus d'une dizaine de mètres à tel point que certains lui donnaient le surnom de « la brumeuse ». Cette brume quasi-quotidienne avait une fâcheuse tendance à se gorger des odeurs persistantes et nauséabondes de la poiscaille en décomposition et des eaux stagnantes.
Mais qu'était-ce ces petits désagréments comparé à la splendeur d'une ville telle que la Cité des Epices? Il y avait bon nombre de villes à travers les Royaumes - petites ou grandes - qui resteraient tristes à mourir pour l'éternité. Marsembre, elle, possédait cette identité propre, cette originalité qui faisait qu'une fois qu'on y avait mis les pieds, on ne pouvait que tomber d'admiration face à ses ruelles étroites et labyrinthiques, ses canaux qui dans certains quartiers remplaçaient presque entièrement les rues piétonnes, ses marchés et ses docks fourmillant de vie...

Autant d'agréables songes finirent définitivement par embrumer le cerveau de Corvo tout autant que l'était l'atmosphère ambiant de la forêt. Pourtant, un bruit de sabot n'appartenant pas aux montures du groupe le sortit de sa douce torpeur. Machinalement il alerta ses plus proches compagnons.

Son épée courte mise au clair d'un geste rapide, le roublard écouta les échanges entre Belgos et ceux qui semblait être deux membres de la Compagnie des Marches. D'une humeur maussade et sans apercevoir les deux hommes - ou plutôt l'homme et l'orque - Corvo scruta dans leur direction pour essayer de les apercevoir.


¤Voilà une modification des poids dans la balance qui risque de changer bien des choses pour nous...¤ constata le voleur.

Soulagé de ne pas avoir à livrer une nouvelle bataille et de recevoir un peu de renfort si tant est que leur identité soit confirmée, la dernière réflexion de Corvo se fondait sur un constat très simple. Les trois mercenaires avaient été engagés par Polby pour pallier à un manque de lames pour mener à bien une mission qui se révélait bien plus ardue que prévue. Or, jusqu'alors le rapport entre mercenaires et soldats de la Compagnie de Marches avait été équitable. Maintenant que le nombre de ces derniers allait augmenter, qu'adviendrait-il des mercenaires?

Le Cormyrien rengaina sa lame, morose. Il avait ce regard grimaçant et l'air renfrogné qu'arborent toutes les personnes qui - par la faute d'une matrone hyperactive à la voix suraigüe - se voyaient sorties d'un rêve particulièrement agréable en pleine grâce matinée...


¤Du rhum! Tymora, il me faut du rhum!¤


hrp.gif Détection/Perception

écrit par: Polby Tertrenoir Jeudi 23 Octobre 2014 à 20h13
Narration tous :


Kurto et Glaurung firent avancer leurs montures de quelques pas afin que Belgos puisse voir leurs visages, tout en veillant à conserver leurs mains loin de leurs armes. Malgré la pénombre et le brouillard, ils avaient bien vu Vëla et Elion sortir des armes. Un geste malheureux et ce pourrait être le drame.

Face à eux, le demi-elfe plissa les yeux, mais son visage s’illumina en reconnaissant les longues moutaches de Kurto. La chevalière de l'Ours qui brillait à un doigt de Glaurung acheva de rassurer le sous-officier qui savait qu’un orque, fait rare, s’était engagé dans la Compagnie. Belgos adressa un geste d’apaisement au groupe
.

- Ton nom est Kurto je crois, fit-il en dédiant un salut de la tête à l’humain avant d’en adresser un à l’orque. Glaurung. Ma présence est dû à un hasard. J'ai rencontré Polby qui avait besoin d'aide. Mais vous, que faites-vous ici ?

Polby avait fait avancer son attelage sur le bord du chemin.

- Bonsoir. Comme Belgos, je suis curieux de connaître la raison de votre présence si loin du Bastion. Et j’imagine que cela à un rapport avec nous.

Le regard du hin alla de Glaurung à Kurto.

écrit par: Glaurung Vendredi 24 Octobre 2014 à 21h32
Glaurung laissait avancer sa monture, la guidant des genoux, doucement.
Ses grandes paumes blanches bien visible, il les agita comme un "salut" pour ceux qui avaient sorti leur armes.

L'orque souri en voyant Polby et Belgos. Au moins, la première partit de leur mission était accomplit.
Il se gratta le nez, l'humidité de la brume lui donnait envie d'éternuer. Puis il répondit à la question des deux officiers.


-La raison de notre présence ici, bah c'est l'Ills Théodus qui nous envoi. D'ailleurs lui, il fait la bonne taille pour tes histoires de pacifique...Le géant vert laissa le temps aux autres : de comprendre que "pacifique" voulait dire "petit" pour lui. Personne ne lui avait jamais expliqué le vrais sens du mot.

- Pour la faire courte, il nous a envoyé vous retrouvé pour vous prévenir qu'il faudra passer par au sud des Bois Accessibles. Il y aurait de très nombreuses et très violentes attaque de Raks, de go-be-lin comme vous dîtes, dans les bois.
Se sera peut être plus sur pour l'ambassadeur.

Glaurung commença à dévisager les membres du groupe, ne voyant que des Erldkash et des Kwarks, il demanda :

-C'est lequel l'ambassadeur ? Que je sache devant qui il faut attraper les flèches ?

L'orque observa avec attention le Kwarks qu'on lui désigna, il cherchait à graver son visage dans sa mémoire.*Les kwarks se ressemblent bien trop entre eux !*

Le guerrier vert vit quelque chose qui lui plut et s'en approcha.

- Ha tout n'est pas désespéré ! C'est quoi ton nom Rakkash ? T'es de quel clan ?

écrit par: Kurto Samedi 25 Octobre 2014 à 11h26
Kurto rendit le salut à Belgos avec le même hochement de tête.En écoutant distraitement la question du Hin sur le chariot, le barbare observa avec attention les personnes présents. Des combattants pour la plupart et visiblement il régnait au sein du groupe un certain malaise. Et a part, Belgos et Polby, il ne connaissait personnes toute fois il constata deux membres supplémentaires de la phalange de l'ours grâce aux chevalières.

¤ bon, au moins je peux faire confiance à quartes personnes enfin cinq avec le monstre vert qui m'accompagne.¤

Il souri en entendant les informations que donnait Glaurung. Kurto venait enfin de finir une mission pour le compte de la compagnie. Mais l'atmosphère lourde et le brouillard lui rappelèrent qu'ils n'étaient pas à l'abri au milieux de cette foret.

- M'ssieux, dame, Je me nommes Kurto, fraichement muté de la phalange de la licorne à celle de l'ours et pour le moment, je pense qu'il serait préférable d'avancer pour sortir de cette purée de pois.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 25 Octobre 2014 à 19h38
La lance d’arçon pointée vers l’avant, prêt à éperonner sa monture pour la lancer à la charge d’un ennemi potentiel, le Chevalier des Yeux Vigilant se détendit lorsqu’il fut certain que les nouveaux arrivants appartenaient bien à la Compagnie des Marches. L’Aasimar évalua rapidement les deux nouveaux venus.

Le peau verte parlait en dialecte compréhensible, mais qui restait toutefois relativement étrange mélangeant le commun avec des termes visiblement purement orque. Des mots qui n’avaient aucune signification pour le paladin de Heaum. Le bougre était colossale. Elion d’Alusaire n’avait grand monde qui pouvait se targuer de lui manger la soupe sur la tête, et la plus part devaient lever les yeux pour s’adresser à lui. Mais celui qui se prénommait Glaurung devait avoir une bonne tête de plus que lui et les épaules de l’orque étaient au moins aussi large que les siennes. Vêtu d’une crevice à pointe de belle facture, chose plutôt étonnante pour un peau verte, un large hache battait son flanc et un cimeterre léger et une javeline complétaient l’arsenal visible de ce combattant. Car ceci ne faisait aucun doute, au vu de l’armement dont il disposait.

Quant au second personnage, Kurto disait-il s’appeler. Il était plus petit… non de taille normale en fait et portait fièrement une pilosité tirant sur le blond légèrement rougeoyant. Au-delà de cela, il s’exprimait avec assurance et d’un langage des plus compréhensible. Il portait une armure d’écaille et une targe protégeait son avant bras gauche. Il avait également une belle épée longue également de belle facture. Il était moins impressionnant que son congénère ; mais à côté de Glaurung, Elion d’Alusaire lui-aussi, faisait petit.


¤ Plus c’est grand, et plus ça fait de poussière en tombant ! ¤

C’était souvent ce que se plaisait à dire Hector. A plusieurs reprises, il lui avait démontré que la valeur au combat n’était pas forcément une question de taille ou de puissance physique. L’agilité, la technique, la rigueur, le mental et par-dessus tout, la foi et l’appui d’un dieu faisait souvent la différence. Quoi qu’il en soit, ces deux là étaient donc bel et bien des « amis ». Heaum lui avait fait voir le fond de leur âme. Ces dernières étaient très loin d’être aussi étincelante que celle de Vëla, mais il n’y avait point de ténèbres en eux. Contrairement à ce qu’il avait pu voir en regardant celle Micheletto. Il leva sa lance vers le ciel et se relâcha un peu.

On ne lui avait rien demandé, aussi le paladin se garda de dire quoi que soit. Pour autant l’attitude de Glaurung interpela le serviteur du Vigilant. Ce dernier se rapprocha immédiatement de son cousin à l’âme sombre. Pour l’aasirmar l’orque aurait pu aussi bien être un drow, un teiffelin, un elfe ou gnome cela n’avait aucune espèce d’importance, seul la teinte de son aura était significative. Il pouvait travailler avec un orque à l’âme grise, mais pas avec un humain à l’âme sombre. Seul le Mal était son ennemi, et cela n’avait rien à voir avec sa race ou son rang de noblesse.

Elion d’Alusaire avait bien failli intervenir pour mettre en garde le membre de Compagnie. Il s’en était ravisé. D’une part parce qu’il se rappelait bien ce qui s’était passé, la dernière fois qu’il avait agit ainsi, et il était las de ces parlottes qui ne le mènerait à rien. Micheletto était toujours et plus que jamais sous la protection d’Annaël et de Polby. Et lui était toujours les mains liées face à son honneur et sa parole donnée. Tant que cette foutue mission ne serait pas achevée, ou que le Malin ne fasse une erreur de trop, il ne pourrait nettoyer la surface de Toril de cette charogne.

En outre, le paladin restait curieux sur comment allait se passer cette rencontre. Peut-être que le demi-orque révèlerait quelque chose qui pourrait lever sa protection et délier les mains du heaumite. Il se contenta donc de remettre sa lance à sa place sur Dano, et d’attendre.

Pour autant, si le dénommé Glaurung avait royalement négligé le groupe en se concentrant sur Polby. Kurto lui avait prit la politesse de se présenter à tous. L’étiquette voulait donc que l’on réponde courtoisement à cette délicatesse. L’aasimar posa donc ses yeux au regard mort sur l’Illuskien, posa son gantelet d’acier sur son cœur et inclina légèrement la tête vers l’avant.


- Sir Elion d’Alusaire, Chevalier des Yeux Vigilant, Bras armé de Heaum et compagnon de la phalange de l’Ours également. Que la Sentinelle Eternelle vous bénisse !

écrit par: Micheletto Dimanche 26 Octobre 2014 à 00h04
Quelque chose était entrain de se passer. Si la visibilité était quasi nulle, Micheletto sentait bien que l’avant du convoi était en proie à une agitation inhabituelle. D’un geste brusque il stoppa sa monture. Etait-ce une attaque ? Ou peut-être un accident ? Il était bien incapable de le dire et d’ailleurs cela importait peu. Sa décision était prise. Qu’une telle opportunité vienne à se présenter au moment même ou il s’interrogeait sur son avenir au sein du groupe ne pouvait être le fruit du hasard. C’était un signe. De qui ? Il s’en fichait bien pour l’heure. Il aurait bien le temps de se le demander une fois toute cette histoire derrière lui. Pour l’heure l’essentiel était là, il était bon pour la désertion. Le procédé n’était pas des plus glorieux, mais puisque c’était sa survie qui était en jeu, il ne comptait pas faire la fine bouche.

¤ Allez charogne, tu vois bien que par les temps qui courent, faire l’orgueilleux c’est bien au dessus de tes moyens ¤

Et bien, puisque la chose était entendue, y avait plus qu’à. Avec une douceur inhabituelle, il tira sur les rênes de sa monture qui ne se fit pas prier pour effectuer un demi-tour complet. Par acquis de conscience, le jeune prêtre se retourna un instant, cherchant une dernière fois ses compagnons du regard, en vain. Leurs silhouettes s’étaient définitivement abimées dans cet insondable océan de vapeur. Elles n’en ressortiraient plus. Bientôt ce serait leurs images mêmes qui iraient se perdre dans d’autres brumes autrement impénétrables et mystérieuses, celles de l’esprit. Quels souvenirs garderaient-ils de ces emmerdeurs ? Difficile à dire, peut-être aucun. Dans le fond, cela n’avait guère d’importance. Les dieux seuls trouvaient à se préoccuper de la multitude de destins individuels qui se télescopent chaque jours aux quatre coins de Toril. Et puis, c’est pas comme si ceux-ci laissaient particulièrement place au suspense. Pas besoin d’être grand clerc pour voir qu’ils avaient tous tiré un ticket gagnant pour une mort brutale. L’un d’eux peut-être finirait ses jours dans son lit, comme le vieux Ragnar Dirona… Tout en faisant ses pronostiques sur qui serait le vainqueur de cette loterie macabre, il intima l’ordre à son cheval de se mettre en marche.

¤ Elion et Vëla ? Un an ou deux, pas plus. Ils finiront dans une rixe à la con avec des mecs auxquels ils auraient mieux fait de pas se frotter.
Polby et Belos, eux ils y auront droit en essayant de rattraper les conneries des deux premiers.
Moira, elle tiendra plus longtemps. Elle a ce qu’il faut de talent et de jugeote pour s’en sortir. Par contre… un sourrir malicieux se dessina au coin de ses lèvres. Elle aime trop ça pour s’arrêter à temps.
Corvo peut-être crèvera dans son lit. C’est un froussard de première, ça ça augmente ses chances. Tant qu’il arrive à foutre assez de distance entre lui et la Compagnie des Marches, ça devrait le faire.
Pour Annaël, s’il ne ressort plus du palais d’où on l’a tiré et qu’il garde ses distances avec Moira, il a des chances de s’en sortir. ¤

Pendant qu’il réfléchissait, les voix de ses anciens compagnons s’étaient faites de plus en plus lointaines, jusqu’à devenir totalement inaudibles.

- Enfin, c’est plus mon problème. Messieurs dames, merci et au revoir.

Et il lança sa monture au triple galop sur une route certes déjà connue, mais vers un avenir qui s’annonçait plus que jamais… brumeux.

écrit par: Corvo Stern Lundi 27 Octobre 2014 à 17h36
A l'arrêt sur sa monture, fesses et cuisses endolories, le roublard gigotait sur sa selle à la recherche d'une position plus confortable. C'est alors que le premier des deux "hommes" fit son apparition.

La scène avait un côté théâtrale, dramatique. Pourtant en un certain sens, elle frisait également le burlesque. L'orque répondant au mélodieux nom de Glaurung venait de surgir du brouillard, faisant virevolté des volutes cotonneuses tout autour de lui. Une telle entrée en matière aurait eu de quoi impressionner un parterre de critiques d'art dramatique. C'était pourtant sans compter sur l'aspect colossal du fils de Gruumsh qui, drapé dans sa cuirasse bardée de piques, semblait si disproportionné par rapport à sa monture. Le voleur se demandait même par quel miracle celle-ci parvenait à remplir son office?


¤Dure vie que celle de canasson!¤ se dit-il tout en flattant l'encolure de son propre cheval.

Corvo écouta avec attention les dires du Géant Vert tandis que son compagnons, un Illuskien nommé Kurto, le rejoignait. Visiblement, les têtes pensantes de la Compagnie des Marches étaient à mille lieues d'imaginer les réelles menaces auxquelles avait déjà du faire face la petite compagnie...

Après la présentation toute en rigueur d'Elion, Corvo se présenta à son tour, tranchant avec le formalisme du paladin et bien décidé à mettre les pieds dans le plat. Peu importe la hiérarchie et les usages, le jeune homme souhaitait mettre les deux guerriers dans le bain. De toute manière, ceux-ci devaient bien sentir l'ambiance délétère qui régnait au sein de la petite compagnie.


- Corvo Stern, mercenaire... parait-il! Question phalange, je les ai encore toutes merci! Vous avez raison on sera mieux en route. Au fait, merci aussi d'avoir parcouru tout ce chemin pour nous avertir. C'est vrai qu'en plus d'un monstre qui dépèce certain des orques qui nous attaquent, un espion qui nous colle au train depuis des jours, l'embuscade d'une centaine de mercenaires et les sbires du Culte du Dragon qui nous veulent mort et vivant à la fois, si on pouvait éviter les gobelins...

Le Chondathien était d'une humeur exécrable. Machinalement, il jeta un regard en arrière, notant au passage que Micheletto n'avait toujours pas pointé le bout de ses canines. Le convoi se trouvait à l'arrêt depuis quelques instants et le demi-orque aurait déjà du se montrer...


- Au fait, l'un de vous deux n'aurait pas du rhum par hasard?


hrp.gifDétection/Perception

écrit par: Moira Mardi 28 Octobre 2014 à 12h46
Moira assista passivement au reste de la scène, maintenant qu'il était établi que les nouveaux venus n'étaient pas des imposteurs. Toutefois, la grande guerrière n'était pas d'humeur pour les palabres. Le grand orc, Glaurung, était un peu sans-gêne, apostrophant les gens de si de là, sans attendre les réponses, ce qui était agaçant. Son ami était déjà plus courtois et réservé. Ils étaient bien gentils tous, à discuter tranquillement comme au troquet du coin, mais ce n'était pas comme s'il y avait non loin des cultistes dingues capable de se payer des armées entière de soudards pour leur tomber sur le râble. Les deux gus disaient être envoyé par la Compagnie pour une histoire de gobelins, comme si les gobelins étaient la seule menace dont il fallait se soucier par ici. Ils allaient être bien surpris d'apprendre le nombre d'ennemis qui s'intéressait à cette ambassade. Décidément, cette Compagnie des Marches avait une drôle de façon de gérer les évènements.

-Je ne voudrais pas être désagréable, mais nous sommes un peu pressés, et comme votre collègue l'a fait remarqué, nous sommes au milieu d'une vraie purée de pois, d'ailleurs...

Sans vraiment savoir pourquoi, elle regarda par dessus son épaule, comme par intuition. Le chariot était à l'arrêt, et quelque chose manquait. Ou plutôt, quelqu'un.

-... où est passé Micheletto?

D'accord, la brume s'épaississait, mais ce n'était pas une erreur, le demi-orc avait bel et bien disparu. Moira fit faire demi-tour à son cheval, pour s'approcher de l'arrière du convois. Si quelqu'un avait attaqué l'arrière garde, il se faisait drôlement discret à présent, ce n'était certes pas un ours ou quoi que ce soit d'assimilé. La guerrière soupira et une malédiction se forma sur ses lèvres. S'il n'avait pas été attaqué, l'autre possibilité était que Micheletto avait décidé de prendre la tangente. Mais pourquoi maintenant? Il n'y encore pas si longtemps, il semblait très confiant dans le fait qu'être employé directement par Annaël le protègerait de la vindicte des paladins. Il y avait une troisième option moins reluisante : qu'il aie décidé de tous les vendre. Il fallait être honnête, cela n'avait rien d'impossible.

Moira se tourna vers Polby, le regard fermé.


-Vous devriez vraiment continuer d'avancer. Je vais voir si je le retrouve, je vous rattraperai plus tard.


écrit par: Vëla Mercredi 29 Octobre 2014 à 04h00
L'ex folle de Torm baissait son arc sans en dégager la flèche. Son regard se faisait suspicieux jusqu'au moment ou Belgos confirmait qu'ils étaient bien de la compagnie des marches. Elle suivit l'orque mais surtout s'assurait d'y voir la chevalière de la compagnie à l'un des doigts de Glaurung qui c'était approché d'Annael puis se disant intérieurement ...

* Par chance que Belgos les à reconnu, car une chevalière ça se vole et n'importe qui pourrait se faire passer pour un membre en règle.*

Ceci l'agaçait un brin d'ailleurs et en même temps la ravit d'avoir de l'aide de personne de confiance, surtout qu'ils appartenait à la même phalange. Cette confiance lui fit pensé soudainement à Micheletto, elle l'avait averti qu'il y avait une arrivé et décidait de l'avertir de ne pas s'énerver des nouveaux arrivant car ils étaient avec eux. Se tournant pendant qu'Elion faisait sa présentation elle ne vit que du brouillard. Sa première réaction fut simplement naïve et siffla la monture comme elle lui avait montré lors de son achat. Ce qu'elle voulait c'était que Micheletto n'arrive pas en revers et surprise pour trucider les dernier arrivant. Le fait qu'elle avait dressé la monture et l'avait entretenu c'était justement pour avoir une mains mise sur le malin et les mercenaires engagé.

Sa réaction changeas quand elle vit que Moira semblait elle aussi s'être aperçut de la disparition du malin et voulait tenter de le retrouver seul dans le brouillard. Son regard noir se portait aussitôt dans celui de Polby cherchant en vain une réponse intelligente de sa part.

Elle sifflait encore une fois et ce, beaucoup plus fort que la première fois, sachant très bien que les sons portaient beaucoup plus dans un brouillard, elle espérait que le cheval réponde à l'ordre de retour qu'elle lui avait lancé.

Restant calme elle attendait un ordre de Polby se demandant encore le pourquoi qu'il avait décidé de le laisser en arrière et seul. Ignorante des derniers arrangements entre Micheletto et Annael elle croyait toujours qu'il était sous la tutelle de Polby. Le petit nuage qui c'était installé au dessus d'elle dernièrement et qu'Annael avait réussi à décimer revenait tranquillement.


Siffle le cheval dressé pour qu'il revienne.

écrit par: Théodus Vendredi 31 Octobre 2014 à 22h07
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Nuageux, brouillard, 6°
Moment : vers 18h35



PARCHEMIN
Elion : détection du mal sur Glaurung et Kurto:
Détection d’aucun aura mauvais


Test de détection de Corvo DD20 : 8(dé) + 5(compétence) = 13 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD20 : 12(dé) + 5(compétence) = 17 Echec





Narration tous :


Polby digéra l’annonce de cette nouvelle menace.

- Les gobelins. Décidément, rien ne nous sera épargné sur cette mission. Mais heureusement, Kurto et Glaurung ont pu nous prévenir.

Le chef de phalange éprouvait du soulagement d’avoir échappé à cette seconde menace, et de voir son groupe étoffé par deux solides membres de la Compagnie des Marches.

¤ Avec deux guerriers de ce genre, surtout Glaurung, nous voilà plus tranquille pour terminer cette mission. ¤

Le sifflement de Vëla qui appelait la monture de Micheletto le fit se retourner vers l’arrière du groupe. Les mots que Moira venait juste de prononcer lui martela l’esprit.

- Micheletto ! s’exclama le hin. Je ne veux pas être de mauvaise augure, mais j’espère que des membres du Culte du Dragon ne nous ont pas suivi et fait un sort à Micheletto. Mais je l’imagine pas se faire attaquer sans réagir, ni rugir.

Le demi-orque se portait bien et avançait à bon allure, ayant mis sa monture au galop afin de mettre une bonne distance entre lui et le groupe. Aussi son cheval se trouvait déjà hors de portée du sifflement de Vëla. Le prêtre partait sans esprit de retour. D'autres aventures l'attendaient en ce monde.

L’arrivée de Glaurung et Kurto, puis la disparition de Micheletto avaient quelque peu détourné l’attention de tout le monde du prisonnier. Pourtant, depuis qu’il s’était retrouvé attaché sur le cheval, celui-ci s’activait à s’échapper. La chevalière qu’il portait à l’auriculaire droit, semblait des plus inoffensive. Pourant, elle possédait une arête coupante que l’homme cagoulé frottait méthodiquement sur la corde tout en veillant à ce que son manège échappe aux membres du groupe. Soudain, la corde lâcha. Le prisonnier ne perdit pas une seconde. Se laissant tomber à terre, il prit ses jambes à son cou vers l’arrière du groupe. Son mouvement n’échappas pas à Elion, mais déjà l’homme cagoulé passait à côté de la monture de Moira tournée vers l’arrière, ayant l’intention de partir à la recherche de Micheletto.

La mercenaire allait planter ses talonds dans les flans de sa monture pour la lancer à la poursuive de l’homme. Mais celui-ci s’arrêta à quelques mètres à peine et pivota, dédiant un regard fou au groupe. Levant les bras vers le ciel, le membre du culte du Dragon lança une incantation d’une voix forte. Dans un bruit de tonnerre, ses mains semblèrent s’emflammer et un éclair en jaillit, illuminant les alentours. Le tronc d’un arbre vola en éclat et la partie supérieure commença à s’incliner vers la route.

Déjà, l’homme cagoulé courrait à nouveau, autant pour échapper au groupe, qu’aux branches qui allaient tomber à l’endroit où il se tenait un instant auparavant. Au même moment, le cheval de Moira sembla bondir en arrière en raison de l’éclair, avant de faire un demi-tour si rapide qu’il faillit désarçonner sa cavalière. Fou de terreur, l’animal s’élança au galop. La monture de Corvo avait elle aussi déjà débuté un galop éfreiné, tout comme les poneys de Polby. Ce fut alors un mouvement incontrôlable pour tous les chevaux du groupe, envahit par une peur que même un bon cavalier tirant sur les rênes n’aurait pu empêcher.

Les chevaux foncèrent avec leur cavalier sur la route. Il faisait maintenant nuit noire, encore accentuée par le brouillard. Aussi, quand Kurto et Glaurung, qui s’étaient retrouvés en tête du groupe, semblèrent disparaître, Belgos ne comprit pas immédiatement la menace pesant sur eux. De la même manière, personne ne saisit ce qui se passait exactement...



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