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La Taverne des Royaumes Oubliés > L’Epine Dorsale du Monde > L'étrange couleur des larmes de ton corps


écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mardi 21 Juillet 2015 à 18h41
L'étrange couleur des larmes de ton corps

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Quelques temps avant l'Arcane de la Mort, au Col des Trépassés...


user posted imagel commençait à neiger depuis plusieurs heures déjà, alors que le vent forcissait sensiblement. Ce n'était que le début de l'automne mais aux contreforts de l'Epine Dorsale du Monde, loin de toute civilisation, l'hiver et le froid étaient quelque chose d'omniprésent. Les nuages mornes s'amoncelaient en une fresque impénétrable dans le ciel et alourdissaient considérablement l'atmosphère. Pourtant la caravane marchande avançait à bonne allure, conduite par des meneurs qui connaissaient leur métier et surtout, la région. Les six personnages atypiques emmitouflées dans leurs fourrures ne payaient pas de mine : hirsutes, bourrus, peu loquaces, à l'allure paysanne et passe partout, ils allaient à l'essentiel et ne se répandaient pas en explications. Ils venaient d'on ne sait où, plus loin dans le Nord et faisaient route vers Luskan. Ils n'empruntaient pourtant pas la voie la plus rapide et la plus sûre qui soit, bien au contraire; la caravane faisait route à travers des sentiers et des chemins de traverse oubliés de tous, en plein cœur du territoire des peaux vertes.

N'importe quel aventurier pouvait rejoindre le convoi et prêter main forte à l'expédition. Il n'y avait cependant pas de salaire à clef et chacun devait participer à la vie commune en pourvoyant aux besoins de tous. Et c'était bien là l'un des buts fixés par le caravansérail : traverser les étendues sauvages du Septentrion vers les populations reculées afin de leur fournir du matériel, des vivres et surtout les nouvelles du monde.
Hormis cela, aucune des personnes ayant rejoint l'aventure ne pouvait dire avec certitude ce que contenait la cargaison des sept chariots. Beaucoup allaient et venaient pour ne pas être seuls sur les sentiers et s'arrêtaient généralement dans les villages ou cités importantes. Les raisons étaient diverses mais n'intéressaient aucunement les chefs de convoi.
Halt Norstwen raconta, avant que Mei'Y'an ne le rejoigne pour une partie de la route, qu'une bande de brigands se faisant passer pour des voyageurs tenta de vérifier le contenu du chariot du milieu. L'un des convoyeurs expliqua qu'ils étaient morts d'une intoxication pendant la nuit, à cause de baies indigestes mais Halt, lui, avait vu l'un des six les terrasser d'un seul geste. Ce fut extrêmement rapide, ils s'étranglèrent tous de leurs propres mains en une poignée de secondes, dans un silence terrifiant. Depuis lors le rôdeur et maître de la gnome ne posa plus aucune question et put dormir sur ses deux oreilles chaque nuit en présence de tels gens puissants.

Mais était-ce la puissance ou le hasard si aucune attaque n'était survenue ? Pas l'ombre d'un orque ou d'un gobelin, ni même d'animaux sauvages. Les rares que l'on apercevaient s'enfuyaient avant même d'entendre la caravane. On retrouvait les hardes de cervidés plus loin dans les pins sauvages, toujours aux aguets, comme si une menace sourde planait au dessus d'eux. Des chasseurs, assurément.
Dans l'après midi toujours enneigée, la vingtaine de convoyeurs s'arrêta à l'entrée d'une caverne dont le seuil avait été taillé à même la roche. Deux des six meneurs étaient constamment affairés autour du chariot central, recouvert d'une bâche cirée sans aucune ouverture. Aucun d'eux ne s'éloignait jamais du convoi, ni n'allaient chasser ou partaient en reconnaissance. Ils laissaient cela aux accompagnateurs.


- Hé petite, je me suis désigné éclaireur pour vérifier ce tunnel. J'aurais bien besoin de ton pisteur canin au cas où. Ils disent qu'il n'y a pas de danger, comme s'ils le sentaient... Mais bon, un petit coup d'œil ne coûte rien. Il y a un lac souterrain qui peut avoir attiré quelque monstre là dedans, parce que c'est rempli de poissons. Bon. Je leur fait confiance. On emporte ces torches pour éclairer l'intérieur, alors on aura besoin de bras. Des volontaires ? fit-il plus fort à l'attention des autres.

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écrit par: Mei'Y'An Mercredi 22 Juillet 2015 à 11h44
Depuis qu'elle avait rejoint le convoi et son maître, la jeune rôdeuse était emmitouflée dans ses vêtements et ne se séparer que très rarement de sa chienne, sur laquelle elle montait régulièrement. Premièrement, cela permettait à la jeune gnome de mieux la surveiller, et éviter qu'elle n'aille fouiner à droite ou gauche. Avec les allures austères des caravaniers, on ne savait pas trop ce qui pouvait arriver. Deuxièmement, cela rassurer Nym'E'Ria, car elle n'avait jamais l'air vraiment tranquille en présence de ses personnages. Ses oreilles s'agitaient constamment, et sa queue restait basse.

Bien que les signes de sa chienne renseignait Mei'Y'An sur la confiance à accorder à ses personnes, ce n'en était pas moins Halt qui l'avait sollicitée. Aussi prenait-elle son mal en patience, confiante envers lui et ses raisons d'être ici.

Ainsi, lorsqu'il lui proposa d'aller jouer les éclaireurs dans le tunnel elle fût ravie. Communicant sa joie à sa chienne, celle-ci s'autorisa même un battement de queue, sentant qu'il allait se passer quelque chose d'intéressant.

Elle s'approcha de Halt, Nym'E'Ria sur ses talons :


"-Moi et Nym sommes ravies de te donner un coup de main ! Enfin un peu d'aventure ! De plus, si c'est rempli de poissons, nous pourront peut-être avoir un bon repas si on arrive à les pêcher ! La gnome prit un air un peu plus soucieux et baissa la voix : Tu as dit que c'était comme s'ils le sentait... mais comment cela se peut-il ?"

Elle s'interrogeait de plus en plus sur cette caravane et était prête à parier que son maître faisait de même, bien qu'il fut souvent impossible de parler seul à seul tranquillement, sans oreilles indiscrètes autour.

écrit par: Faryl Mercredi 22 Juillet 2015 à 16h59
Située en queue de convoi, Faryl observait ses partenaires de route. Le climat, pourtant austère, de l'Epine Dorsale du Monde ne la dérangeait pas outre mesure. Emmitouflée dans sa cape, capuche rabattue, elle avait déjà passé de nombreux hivers dans la région, qui n’avaient rien à envier au semblant de chaleur de l’automne. Si d’habitude elle préférait voyager seule, la réputation inhospitalière et dangereuse de la région l’avait poussé à rejoindre le caravansérail avec quelques autres aventuriers.

Pour le temps qu’elle avait pu passer avec eux, les motifs de la caravane semblaient louables. Elle avait eu du mal à s’adapter à l’aspect communautaire et de partage qui régnait en son sein. Ne transportant jamais que le stricte nécessaire, chaque ration, chaque objet qu’elle donnait au nom du partage imputaient sur sa propre capacité d’autosuffisance.

Néanmoins, les murmures et histoires qui se racontaient entre les membres temporaires de la troupe était ce qui dérangeait le plus la jeune femme. Il est vrai que pour des personnes apportant des services aussi accommodants, le profile des meneurs semblait…discordant. Faryl étant elle-même une personne peu chaleureuse ou sociale, elle savait que de telles personnes ne pouvaient pas être là que pour apporter de l’aide aux populations reculées. Et ce chariot du milieu n’en finissait plus de l’intriguer au plus haut point. Rapidement elle avait remarqué que, contrairement aux autres, celui-ci était toujours escorté de près par au moins deux personnes.


¤ Mmmh…Caravanes et secrets ne font jamais un couple merveilleux… ¤

La rôdeuse avait l’expérience directe de convois finissant mal. Chaque année, autour cette même époque, elle se rendait à Mirabar pour un pèlerinage. Non pas pour retourner sur les lieux de son ancien foyer, mais pour aller se recueillir sur la tombe de sa mère, enterrée à l’endroit même où leur groupe s’était fait attaqué.

Cette région, ses routes et chemins, elle pensait les connaitre tous, à force de vagabondages. Pourtant, jamais elle n’avait emprunté ceux que le guide leur désignait. Elle n’aimait pas ça. Tout dans son être lui disait de se méfier, de prendre du recule. Et comment expliquer la quasi-absence de rencontre avec orques et gobelins de la région ? Certes, c’était la raison principale de son addition à la troupe, mais personne ne pouvait être aussi chanceux. Elle avait pu entre-apercevoir certains peau-vertes s’éloigner à la vue de leur congrégation. Etait-ce des éclaireurs ? Une attaque d’envergure était-elle à redouter ?

Ces pensées et interrogations continuaient de se relayer dans sa tête lorsque l’homme, Halt avait-elle entendu, la tira de sa torpeur par ses paroles.


Des volontaires ? avait-il demandé.

La jeune femme y réfléchit à deux fois avant de prendre sa décision. Ce serait l’occasion de s’éloigner un peu du convoi. Néanmoins, elle rebutait à l’idée de perdre de vu les six membres permanents et leur précieux chariot.
Décidant finalement que la distance était malgré tout la meilleure course à suivre, elle prit bien soin de bien avoir toutes ses affaires avec elle avant de rejoindre le rôdeur et la gnome qui s’était déjà portée volontaire. Si toutefois la caravane repartait sans eux, elle ne leur ferait pas le plaisir de leur laisser la moindre affaire d’importance.

Une fois à porter des volontaires et du chien les accompagnant, elle hocha la tête en direction de Halt, lui signifiant par là sa volonté de se joindre au groupe.


écrit par: Horace Oeil-Brillant Vendredi 24 Juillet 2015 à 16h20
Le nez rougit par le vent froid, Horace réajusta sa capuche, couvrant ainsi ses oreilles, et tant pis pour sa coiffure. Ce climat n'est pas celui qu'il affectionne le plus, préférant largement les contrées au soleil brillant, chaud, mais avec un minimum de vent pour permettre de faire voleter les jupes des jeunes filles et permettre un aperçu du galbe de leurs jambes. Du vent il y en avait, mais les jambes fuselées étaient bien emmitouflées dans des chausses, des pantalons et des fourrures.

La tête rentrée dans ses épaules et légèrement penchée afin d'éviter au vent de s'engouffrer dans sa capuche, il faillit percuter le longue-jambes qui avancé devant lui lorsque le convoi stoppa. Relevant la tête et observant ce qu'il se passait, il n'hésita pas à répondre à la supplique, lui apportant trois avantages :
- Se mettre à l'abri
- Suivre deux femmes
- Entrer dans un tunnel permettant surement de trouver des pierres précieuses sans s'exposer seul au danger.


"C'est avec joie que je me joins à vous !"

Se plaçant aux côtés de Halt, Horace repris la parole, l'accompagnant de clin d'oeil et de sourire charmeur:

"Je ne voudrais pas qu'il arrive quoique ce soit à ces charmantes compagnes de voyage !"

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Samedi 25 Juillet 2015 à 09h22
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user posted imagealt acquiesça de la tête également et prit le ballot de torches qu'un des hommes du convoi lui donna. On pouvait apercevoir ceux qui restaient dehors s'afférer à rejoindre les fourrées, partir en quête de bois pour la nuit et d'une ou deux bête à chasser.
Le petit groupe se dirigea jusque le seuil du tunnel et vit malgré la neige qui s'amoncelait que la roche avait été subtilement taillée et travaillée. Le rôdeur passa sa main contre les dépôts glacés pour les déloger et apercevoir quelques écrits qui commençaient sérieusement à s'effacer avec le temps et le climat.




Il ne pipa mot et s'enfonça dans les ténèbres devant lui.
Lorsque la lumière dans son dos se fit trop faible pour y voir correctement, il posa les flambeaux à terre ainsi qu'un petit maillet et un burin puis entreprit d'allumer une torche pour chacun.


- Hé bien Mey, je pense qu'ils ont un magicien avec eux. Il a du sonder la zone et voir qu'il n'y a rien de vivant qui traine dans le coin hormis des poissons. Je suis Halt au fait, pour les autres. Nous n'avons pas eu vraiment l'occasion d'échanger des mondanités avec l'escorte.

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L'humain invita la petite à se présenter si elle le voulait, mais il savait en l'ayant formée à la vie extérieure que le silence était parfois une bien plus belle conversation que le plus précis des discours. A ses pieds le sol était encore assez meuble et la premier flambeau fut planté pour indiquer le chemin à la caravane. La flamme prit rapidement et diffusa un puissant halo chaleureux. Dans leur dos l'entrée ressemblait à une gueule géante ouverte et de l'autre côté on pouvait apercevoir un point lumineux qui devait être la sortie. Pendant un instant le point lumineux se mit à clignoter, clignoter plusieurs fois. Peut être des animaux.
C'était effectivement bien un grand tunnel, taillé à en croire les linteaux sculptés dans la roche, remplis de runes et de glyphes. Des statues représentant des guerriers nains se dressaient dans des alcôves, la plupart décapitées et peinturlurées de manière très grossière. Sur le sol apparaissait un dallage assez droit qui continuait dans le noir. La chienne redressa sa queue et leva la tête subitement comme si elle vit quelque chose de petit passer tout près. Elle renifla le sol en quête de sa proie et éternua bruyamment à cause de la poussière.

Alors au loin comme en réponse à ce bruit dérangeant, non pas devant mais plutôt sur le côté droit, quelque chose tomba et se brisa dans un bruit sec et métallique. Un croisement devait se trouver à quelques dizaines de mètres.
Halt redressa la tête mais ne sortit pas son arc. Il invita les jeunes à aller voir plus en avant pendant que lui allait commencer à buriner le sol pour insérer le prochain flambeau.

écrit par: Mei'Y'An Samedi 25 Juillet 2015 à 12h22
Alors qu'elle attendait la réponse de Halt, la jeune femme en queue de convoi les rejoignit. Celle-ci semblait renfermée sur elle-même, ce qui ne dérangeait absolument pas la jeune gnome, étant elle-même peu ouverte. Au moins, là-dessus le groupe serait à même de s'entendre.

Mais, alors qu'elle était tout à ses pensée sur la jeune femme, un Hin fit son apparition. Il ne fit pas grand effet à Mei'Y'An, et, lorsqu'il parla, elle prit un air dubitatif et l'ignora royalement. C'était le genre de personne qu'elle supportait le moins.

Aussi répondit-elle à Halt :


-Peut-être... Mais je ne suis pas convaincu, Nym' n'est pas dans son état normal, je n'aime pas ça. Puis, se tournant vers la jeune femme sombre pour se présenter un minimum : Bonjour, je suis Mei'Y'An et voici Nym'E'Ria.

Puis, elle se mura autour de son silence.

Une fois arrivée à la grotte, elle effleura la glace et, lorsque Halt révéla des écritures, les regarda également. Elle chuchota à sa chienne, espérant que celle-ci obéirait :


-Au pied.

Puis, ils s'enfoncèrent plus avant dans le noir. Elle prit la torche que lui tendait Halt. Lorsqu'ils aperçurent les statues des nains, Mei'Y'An se tordit le cou pour réussir à les voir en entiers. Mais ces statues ne représentaient pas un grand intérêt finalement, et elle se concentra sur ce qu'il se passait aurour d'eux et devant. Mais comme la grotte restait sombre malgré les torches, du fait des statues, elle restait attentive à Nym'E'Ria, qui elle, pouvait parfois sentir s'il y avait du danger ou quelque chose d'intéressant.

Lorsque Nym'E'Ria éternua, la jeune rôdeuse se tendit un peu. Puis, lorsque le bruit métallique retentit sur sa droite, elle badant instinctivement ses muscles, et posa sa main droite sur son couteau. Sa chienne, elle, s'arrêta brutalement suite au son désagréable, les oreille droites, pointées en avant vers la droite, sa queue légèrement rentrée, ses grands yeux d'or tentant de percer l'obscurité. Elle se mit à renifler.

Mais, comme Halt leur fit signe d'aller plus avant, Mei'Y'An lâcha sa dague, prit la torche de sa main droite, et l'entraina avec elle en agrippant sa fourrure juste avant son épaule, comme elle le faisait souvent, puis une fois assurée que sa chienne la suivait, elle retira sa main de la fourrure, et reprit la torche de la main gauche pour pouvoir agripper son poignard à sa ceinture de sa main droite.

Elle avançait le plus silencieusement possible, sa chienne à sa gauche avançant comme d'habitude d'un pas feutré, observant, reniflant, écoutant les alentours avec attentions. Elle voyait du coin de l’œil les deux autres se mouvoir eux aussi.





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Edit :
Jet de détection : +5
Jet de perception auditive : +7
Jet de pistage : +7 (+9 selon terrain)

écrit par: Horace Oeil-Brillant Dimanche 26 Juillet 2015 à 22h34
A l'entrée du tunnel, Horace prit le temps de s'arrêter quelques instants pour observer les inscriptions que l'humain venait de dégager, afin d'en saisir le sens. Tout à sa réflexion sur la traduction, Horace ne put s'empêcher de sourire à la vue des statues à l'effigie des guerriers nains, ayant confirmation qu'il s'agissait bien d'un lieu fréquenté à un moment ou à un autre par ces maîtres mineur-forgeron-guerrier-buveur barbus. Et si des nains il y a eu, forcément des veines de pierres précieuses il doit y avoir !

¤ En espérant qu'elles ne soient pas épuisées...¤ Se tempéra-t-il

Levant la tête et reculant quelque peu pour mieux observer les sculptures, il trouva fort dommage qu'elles aient été ainsi vandalisées, supposant l'identité des vandales au vu de la grossièreté des faits.

Reprenant sa route et arrivant à hauteur de Halt, Horace pris la torche que l'humain lui proposait. Il ne tint pas rigueur de l'absence de réaction de la gnome face à son trait d'esprit. Après tout, des personnes timides il en existe, et il en existera toujours. La patience est de mise dans de telles situations. Mais il n'oublie pas l'humaine. Malgré le fait qu'elle n'aie prononcé aucun mot jusqu'à maintenant, le halfelin sait qu'il faut se méfier de l'eau qui dort, il s'agit souvent des plus torrides !


¤ Et puis, il faut toujours conserver toutes les possibilités à portée de main... ¤

"Je suis Horace Oeil-Brillant. Heureux de vous rencontrer Halt ! Et heureux également de pouvoir aider."

Se dirigeant vers la paroi de gauche afin d'observer la qualité de la roche, il fut tiré de sa rêverie par un bruit d'éclatement, tendant attentivement l'oreille pour tenter d'identifier l'origine de ce bruit sec et métallique.
Halt désignant un chemin à suivre, Horace reprit la parole, s'adressant avant tout à la gnome et son chien:


"Laissez-moi voir si aucune mauvaise surprise ne nous attend, il serait dommage d'abîmer une si jolie fourrure."Il désigna Nym'E'Ria de la main mais adressa un clin d'oeil à Mei'Y'An

Horace s'accroupit, torche tenue main gauche, yeux plissés, scrutant le tunnel sous tous les angles, à la recherche de la moindre variation permettant la détection d'un piège.


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Langues connues pour la traduction des écrits : Halfelin, Commun, Gnome, Nain, Elfe.
Jet de perception auditive : +4
Jet de détection : +1
Jet de Fouille ( détection des pièges ) : +4

écrit par: Faryl Lundi 27 Juillet 2015 à 12h05
Se saisissant de la torche fournie par Halt, Faryl entreprit de mieux observer le décors dans lequel ils se trouvaient tous. Si la nature était son quotidien, et la civilisation des grandes villes une expérience occasionnelle, les grottes étaient définitivement une nouveauté pour la jeune femme. Les runes gravées, la forme travaillée des murs près de l'entrée, tout semblait indiquer que quelqu'un, ou plusieurs quelqu'un avaient vécus ici.

¤ Est-ce pour cela que les caravaniers disent l'endroit non-dangereux ? Savent-il ce qui a habité en ces lieux ? ¤

Halt avait parlé d'un sorcier parmi les meneurs du convoi. Étonnant, elle n'aurait pas cru que parmi les hommes bourrus se trouvait un érudit, un homme d'étude et de savoir. Mais à bien y repenser ...

"C'est pour ça que nous avons emprunté autant de chemins qui me semblaient inconnus...", chuchota-t-elle à elle-même.

Savoir qu'un homme avec de tels pouvoirs fusse l'un d'entre eux était à la fois rassurant et terrifiant. Cet homme avait sans doute lancé un sort de détection des ennemis dans la grotte d'à côté, pour savoir qu'il n'y avait pas de danger. Mais cela renforçait aussi le mystère entourant le caravansérail.

Suite à la présentation des autres membres de l'expédition, Faryl cru bon d'en faire de même.
"Mon nom est Faryl. Halt, savez-vous qui est ce sorcier ?". Puis, plus bas, pour que les deux autres ne l'entendent pas, " Il faudrait que vous me le désigniez, quand nous ressortirons d'ici".

Le flambeau planté par Halt fini d'éclairer le tunnel, révélant par là même les vestiges de sculptures naines. C'était là la preuve que cette grotte était bien plus qu'une cavité naturelle.

¤ Si vie il y a eu, vie il y a peut-être encore. ¤

Comme en réponse à cette pensée, elle entre-aperçu la lumière au bout du couloir clignoter à de multiple reprise. Il était sûr, cette fois, que quelque chose, ou quelqu'un vivait encore en ces lieux.

¤ Ça n'a aucun sens, le sorcier a dit qu'il n'y avait pas de danger. Ou alors ils nous auraient envoyés dans un piège ?! ¤

Alors que le Hin et la gnome tournaient tous deux leur regard vers le haut, contemplant les œuvres du passé, la rôdeuse porta, elle, son attention sur le sol. Elle s'accroupit et fit de mouvements de va et viens avec sa torche, afin de mieux apercevoir l'état du pavement sur lequel ils se trouvaient. L'absence de terre ou de neige à cet endroit compliquait le pistage, mais avec un peu de chance, la poussière accumulée avec le temps, permettrait peut-être d'avoir quelques réponses sur ce qui vivait là.

Lorsque la chienne de la gnome, Nym'E'ria, éternua puis se mis à renifler de plus belle, Faryl la maudit en elle-même.


¤ Ce fichu animal est en train de remuer toute la poussière, il ne restera plus rien a pister ! ¤

Le groupe avait perdu toute furtivité avec le bruit provoqué par la chienne, mais ce n'était pas une raison pour foncer tête baissée, sans n'avoir aucune information, autre que ce que le soit-disant sorcier avait dit à Halt.
Heureusement, elle pouvait voir que ces compagnons avaient tous adopté une attitude en finesse, plutôt que tête brulée.

La proposition d'Horace d'avancer en premier convenait parfaitement à la jeune femme. L'homme, même si affable au premier abords, était suffisamment petit, et visiblement suffisamment discret, pour aller dénicher les informations que Nym'E'ria leur avait surement fait perdre.

Pendant que le Hin commençait sa progression, Faryl retira son sac de son dos, et détacha son arc de son paquetage avant de remettre ses affaires sur ses épaules. Torche dans la main droite, et arc en main gauche, elle entreprit alors de scruter l'horizon, à la recherche du moindre mouvement. Ses compagnons n'avaient peut-être pas jugé utile de sortir leurs armes, mais, elle, ne se ferait pas prendre par surprise.


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Jet de pistage à +6 (++2 si humain)
Jet de détection à +4 (++2 si humain) (++1 si environnements dominés par la neige ou la glace)

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mercredi 29 Juillet 2015 à 20h40
PARCHEMIN
Fouille Horace : 9(d20)+4 >< DD12
Détection Horace : 18(d20)+1 >< DD15

Perception auditive Horace : (d20)+4 >< ??

Détection Faryl : 18(d20)+4 >< ??

Détection Mei : 19(d20)+5
Perception auditive Mei : 10(d20)+7 ><



user posted imagee niveau d'alerte monta d'un cran depuis le bruit fracassant plus en amont. Inconsciemment les cœurs s'étaient mis à battre pour cette tâche qui semblait importante et où l'on comptait sur ce groupe de trois personnes. Mei'Y'An passa avec sa chienne en tête, éclairant faiblement le couloir qui s'ouvrit sur un embranchement sur la droite. Derrière elle suivait Horace qui tout à coup grimaça en observant une dalle sur le sol dont les interstices étaient creux. La dalle devait s'enfoncer dans le sol et servir de déclencheur à... un piège à flèches dont il découvrit le criblage dans la paroi de gauche. Des dizaines de fentes prêtes à fendre l'air à travers le corps mou de l'imprudent qui oserait s'aventurer ici bas en toute innocence. Le piège était basique mais efficace pour décourager les bêtes ou des gobelins de passer dans le coin. Du moins c'est ce qu'il pensa au premier abord avant de voir que toutes les dalles en quinconce étaient elles aussi dépourvues d'interstice.
Pourtant la gnome était passée sur les dalles sans que rien ne se déclenche. Le mécanisme était-il enrayé, déjà déclenché, vétuste ou autre chose ? Il pouvait essayer de le découvrir ou simplement continuer en compagnie des autres. Après tout cet endroit devait avoir des centaines d'années et comme il put le lire sur l'inscription et le voir aux détails, il s'agissait incontestablement d'un passage taillé dans la montagne par les nains qui devait mener à l'une de leurs incroyables mines.

Nym'E'Ria resta sagement aux côtés de sa maîtresse. Elle était calme et tout comme la gnome, elle voyait beaucoup mieux et plus loin dans les zones sombres. Toutes deux s'arrêtèrent au croisement, là où les dégradations et autres peintures étaient quasi nulles. Nul pistage à effectuer dans la zone et Faryl confirma cet état de fait : personne n'était venu ici depuis des lustres. Pas de traces, que de la poussière et des signes d'abandon. Nul bruit non plus hormis Halt qui cassait la pierre pour enfoncer les flambeaux dans un bruit de tic-tac résonnant. Il ne semblait pas du tout troublé par les lieux et ne se souciait guère d'une quelconque tentative d'approche furtive des trois éclaireurs. C'est simple, il était persuadé du bien fondé de l'homme qui lui avait révélé qu'aucun signe de vie n'était détecté dans le secteur.

Néanmoins, le niveau d'alerte monta nettement de plusieurs crans si tout le monde se mettait à hauteur de la gnome et ainsi découvrir pourquoi elle s'était arrêtée au croisement. En effet si les autres ne voyaient qu'un bout de ce qui se présentait à eux droit devant, elle, pouvait voir plus nettement la queue et les dorsaux hérissés de piques de ce qui ressemblait fortement à un gros reptile ailé. Sa texture laiteuse luisait à la lueur des torches lointaine et la chose paraissait être couchée au bord du fameux lac...
Mais toujours aucun bruit, aucun mouvement, rien que le tic tac du marteau et du burin, l'écho déformé et résonnant des coups.

écrit par: Faryl Mercredi 29 Juillet 2015 à 22h22
Postée à l'arrière du petit groupe, Faryl avait observé la situation de chacun dès le moment où le bruit sec avait mis tout le monde aux aguets. Seulement quelques minutes avaient dû passer, et pourtant cela lui semblait être une éternité. Sa tentative de décrypter les traces laissées dans la poussière s'était vite révéler infructueuse, aussi ne lui restait-il plus qu'à guetter la progression de ses deux comparses.

Elle avait vu Mei'Y'An avancer, sans tenir compte de la remarque d'Horace. Les deux aventuriers semblant n'en faire qu'à leur tête. Et un moment d'horreur lui était monté au visage lorsqu'elle avait vu le Hin s'arrêter subitement, sa tête faisant des va-et-vient entre les dalles et le mur. Elle ne savait pas ce qu'il avait vu, mais un tel comportement ne pouvait rien présager de bon. Et pourtant, la gnome et son animal finirent par arriver au coin du tunnel, sans que rien ne se passe.

Le contrôle de la situation semblait leur échapper des mains. D'un côté, le halfelin s'était complètement stoppé suite à sa découverte, de l'autre la maitresse et sa chienne s'était déjà éloignés de quelques mètres. Il fallait absolument qu'ils reste groupés. Elle quitta sa position de guet et rejoint Horace.


"Que se passe-t-il, qu'avez-vous vu ?", lui demanda-t-elle.

Sans attendre la réponse du concerné, la jeune femme tenta d'attirer l'attention de Mei'Y'An en produisant un petit sifflement de la bouche. Il fallait l'empêcher de continuer d'avancer sans eux.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Jeudi 30 Juillet 2015 à 00h57
Horace balayait du regard le tunnel jusqu'au moment où il aperçut l'objet de ses recherches. Aussitôt vu, il commença à parler tout en tournant la tête vers ses compagnons pour les avertir :

"Atten..."

La gnome passa devant sans prêter attention à ce que le Hin pouvait bien faire et dire, ce dernier finissant du bout des lèvres"

"...tion..."

Etonné par tant d'irresponsabilité de s'avancer ainsi sans faire attention à d'éventuels pièges, il vit l'humaine se positionner à côté de lui, lui demandant ses trouvailles.

"Le piège est basique, un sim..."

Sa parole coupé par le sifflement de l'humaine à l'intention de l'animal et de sa maîtresse.

"...ple déclencheur, actionnant un mur de flèches... Et si mon avis compte, c'est assez étonnant que notre amie pressée et son animal n'aient rien déclenché. Je préfère vérifier pourquoi il ne s'est rien passé, histoire que personne n'ait de mauvaise surprise."

Joignant les gestes à la parole, il se décala avec précaution vers le piège, observant aussi bien le mur de flèches que les déclencheurs.

écrit par: Mei'Y'An Jeudi 30 Juillet 2015 à 08h16
La gnomette étant concentrée sur ce qu'il pourrait éventuellement y avoir plus en avant ne remarqua pas les pièges au sol. Elle entendit le Hin commençait une parole, mais comme il ne se passait rien et qu'il ne finit pas sa phrase, elle continua à avancer. Elle ne voulait pas trop s'éloigner du groupe, mais voulait découvrir ce que le croisement leur réservait.

Nym'E'Ria était, heureusement, plutôt calme. La rôdeuse restait à la fois attentive à l'obscurité plus avant, et aux signes de sa chienne.

Elle entendit vaguement les deux autres parler derrière, mais, toujours à pas feutrés, continua inexorablement de se rapprocher du croisement. Alors que la maîtresse et sa chienne se rapprochaient, elle vit sa chienne humer l'air brusquement et sa queue s'agiter. Elle se fit d'autant plus prudente.

Il n'y avait plus qu'un pas à faire pour y arriver, lorsque soudain,, un sifflement court mais strict se fit entendre. Cela eu deux effets notables : premièrement, Nym'E'Ria dressa les oreilles d'un coup et tourna furtivement la tête vers l'arrière avant de reporter son attention vers l'avant, vers ce qu'elle flairait et qui semblait la rendre quelque peu nerveuse et la contrarier. Deuxièmement, au son de ce sifflement, Mei'Y'An mit sa torche plus en arrière, comme pour regarder ses compagnons, mais au lieu de les regarder, elle jeta un oeil derrière la paroi qui lui bloquait la vue.

Elle agrippa immédiatement sa chienne pour que celle-ci reste ou elle était et ne fasse pas un bruit. Mais Nym'E'Ria, le poil hérissait par ce qu'elle voyait et sentait, ne demandait qu'une chose : rester auprès de sa maîtresse. Elle se rapprocha légèrement d'elle. Peut-être voulait-elle protéger la gnome, ou peut-être voulait-elle être rassurer, ou encore les deux à la fois. Toujours est-il qu'elle se tint sagement dans l'angle mort de la bête.

Au même instant ou elle agrippait sa chienne, ses yeux s'agrandir. Elle ne pouvait croire ce qu'elle voyait. Une bête énorme se prélassait au bord de ce qui semblait être le lac. A sa vue, les cheveux de sa nuque se dressèrent, et elle renforça instinctivement la prise sur son coutelas, bien que cela fut dérisoire.

Non mais ils étaient stupide ces caravaniers ou quoi ?! Aucun danger ? Vraiment ? Et un dragon c'était quoi ? Un truc inoffensif peut-être ?! Une idée traversa sa tête, avant d'en être chassée tout aussi vite :


¤Inoffensif... Pff, n'importe quoi !... ¤

Avant de continuer sa réflexion, il fallait absolument que les deux autres derrière se taisent. Elle se ressaisit, retrouva un certain calme bien que les battements de son coeur soient plus rapide qu'à l'ordinaire. Elle se tourna d'un mouvement fluide vers eux, tout en prenant garde à bien garder la torche aussi loin que possible du dragon. Elle mit un doigt devant sa bouche pour leur indiquer de ne plus faire de bruit. Elle fit deux pas en arrière, mais n'osa aller plus loin, pour garder un oeil sur ce dragon.

Elle leur fit signe de venir. De toutes façons, pour bien comprendre la situation, il valait mieux qu'ils puissent aux aussi observer. Le tout, était qu'ils ne fassent pas de bruit.

¤Enfin... A supposer qu'il ne nous ai pas déjà remarqué.¤

écrit par: Faryl Jeudi 30 Juillet 2015 à 14h39
Faryl se sentait quelque peu dépassée par les évènements. Mei'Y'An était là, à portée de main et de voix, et la jeune femme voulait la rejoindre afin de prendre connaissance des nouveaux éléments. Mais dans le même temps, la nouvelle du dallage piégé rendait toute progression plutôt dangereuse. Pire encore, la gnome continuait de se déplacer, tentant le diable à chaque pas, augmentant les risques de déclencher l'un des-dits pièges.

Choisissant le moindre des deux maux, elle attira de nouveau l'attention de leur avant-garde. Une fois son attention captée, elle désigna coup à coup le sol et les murs avant de préciser à l'oral
"Pièges".

Revenant ensuite au hin, elle demanda, plus bas "Pouvez-vous aller plus vite ? Mei'Y'An semble avoir besoin de nous".

¤ Quelle plaie ! Je suis venue en pensant que ce serait moins dangereux que de rester avec la caravane, et voilà où nous en sommes. Peut-être devrait-on ressortir tous. Prévenir Halt. Prévenir leur soit-disant sorcier... ¤

écrit par: Horace Oeil-Brillant Jeudi 30 Juillet 2015 à 18h47
Interrompu durant sa fouille, Horace, alors accroupi, détourna son regard pour le faire passer de la gnome à l'humaine. Cette dernière était à proximité, et lui parlait. À entendre le ton de sa voix, il l'écouta plus attentivement, la regardant droit dans les yeux, qu'il trouvait au passage magnifiques, sa torche permettant d'éclairer son visage encapuchonné, la flamme se reflétant dans ses pupilles.

¤Ce gris acier donne l'impression de refléter les astres...¤

Sortant de sa micro-rêverie, et n'ayant pas encore eu le temps de vérifier si le piège était toujours armé, voir réarmable, Horace préféra lui montrer l'ensemble des dalles pouvant déclencher le piège, espérant qu'elle aura suffisamment de mémoire visuelle pour tout retenir ainsi que l'habilité pour ne pas trébucher.

¤Bon, retournons à nos affaires, et voyons ce que je peux tirer, des fois que...¤

Il se rendait évidemment compte, à la fois par l'expression de la gnome et à l'inflexion des paroles de l'humaine qu'un problème imminent les guettait, mais plutôt que de se précipiter à leurs côtés , il préfèrait insister sur ces fameux pièges.

écrit par: Faryl Vendredi 31 Juillet 2015 à 11h34
Écoutant l'explication du hin sur la disposition des pièges et ce qu'ils déclenchent, Faryl fit un plan mental des zones empruntables sans danger. Supperposant ce plan aux déplacements précédents de Mei'Y'An, elle en conclue que la gnome avait, en effet, eu beaucoup de chance. Ou alors les pièges étaient définitivement inopérationnels. Néanmoins, mieux valait ne pas tenter le diable.

La rôdeuse s'avança sur le dallage, prenant soin d'éviter celles qui servaient de déclencheur. Utilisant son arc comme d'un bâton de marche, elle tata chaque point où ses pieds allaient se poser afin de détecter le signe d'une mouvance verticale. Passant par le même chemin que la gnome avant elle, et en mettant à profit les indications d'Horace, la jeune se retrouva bien vite aux côtés de son compagnon sans que rien ne se soit déclenché.


"Toute cette zone est piégée", commença-t-elle à voix basse, avant de lui repréciser ce que le halefelin lui avait expliqué quelques minutes plus tôt. Tout à son discours, elle jetait sporadiquement des coups d’œil à la chienne à leur côté. Si elle n'avait aucun doute que Mei'Y'An puisse mettre cette connaissance des pièges à profit, elle avait des doutes quant à la faculté de l'animal de poser ses pattes aux bons endroit !

"Et de ce côté-ci, qu'est-ce qui se passe ?", demanda-t-elle, devinant que la gnome ne leur avait pas préconiser le silence sans raisons.

écrit par: Mei'Y'An Vendredi 31 Juillet 2015 à 17h27
Mei'Y'An regardait le manège de ses deux compagnons. En les voyant désigner les dalles au sol, elle comprit qu'il y avait quelque chose. Sûrement des pièges. Elle était tellement concentrée sur ce qu'il y avait plus avant dans l'obscurité qu'elle n'avait pas remarqué le sol. Néanmoins elle se fit la réflexion qu'il était fort probable qu'ils ne soient plus actif car elle n'aurait jamais pu avoir autant de chance, surtout avec sa chienne à ses côtés.

Elle vit par la suite l'humaine la rejoindre en prenant soin, elle, de ne pas marcher sur les dalles piégées. Horace lui, n'avait pas l'air de vouloir lâcher ses pièges.

Une fois à ses côtés, la rôdeuse lui confirma que ce qu'elle avait déduit de leurs agissements était exact : il y avait bien des pièges.

La gnome remarqua le coup d'oeil de la jeune femme à sa chienne, mais étant donné la situation, préféra remettre la discussion des dalles piégées à plus tard. Suite à la question de Faryl, elle désigna la grande salle se trouvant dans leur angle mort et chuchota très bas :


-Il y a un dragon. Il a l'air endormi. J'ai eu l'impression qu'il frémissait. Mais je trouve bizarre que rien ne l'ai réveillé. Malgré tout j'ai pensé que la plus grande prudence était de mise. On en sait jamais.

Comme elle avait reculée au préalable de deux pas, il y avait devant une place toute désignée pour que la jeune femme puisse elle aussi jeter un coup d'oeil :


-Tu peux regarder par ici.

Elle gardait sa torche en arrière, avec une main dans le pelage de Nym'E'Ria au cas où celle-ci aurait la mauvaise idée d'avoir une réaction inappropriée. Mais la chienne, bien qu'ayant l'air intriguée et pas très rassurée du fait de sa posture, ne semblait pas paniquée pour autant. Cela intriguait fort la rôdeuse.

¤Il y a un dragon, et elle ne bronche pas plus que ça... Est-ce par ce qu'il est endormi ? Pourtant elle n'a pas l'habitude de ce genre de bête. Étrange... ¤

écrit par: Faryl Samedi 01 Août 2015 à 16h53
A la proposition de Mei'Y'An, Faryl se déplaça afin de rejoindre l'espace libre proche du virage. Quelques regards furtif dans la direction qu'elle lui avait énoncé ne se montrèrent que peu utiles. L'humaine était loin d'avoir la même vue que les gnomes, dans la noirceur des couloirs du tunnel. Tout au plus distinguait-elle le reflet de sa torche sur...quelque chose.

¤ Un dragon, hein ?! ¤

"Mei'Y'An, c'est cela ? Je ne vois rien de là où nous sommes."

Puis, regardant Horace, toujours afféré à ses pièges, et Halt, travaillant encore la pierre, elle se décida à aller à l'encontre de son instinct. Celui-ci lui hurlait pourtant de sortir de là, qu'elle ne gagnerait rien à continuer dans cette voie. Mais, un dragon ? Si ce que la gnome avait vu était bien l'une de ces créatures... Faryl n'en avait jamais vu. Juste un regard, quel mal pouvait-il y avoir à ça ?


"J'y vais, il faut que nous en sachions plus", dit-elle à Mei'Y'An, avant de s'enfoncer dans le couloir. Partant du principe que les pièges de ce passage, s'il y en avait, devaient surement s'appuyer sur les mêmes préceptes que les précédents, elle fit de nouveau usage de son arc pour vérifier de la stabilité de ses points d’appui.

A mi-chemin, elle changea subtilement de stature, afin que son bras portant la torche sorte celle-ci de son champs de vision. La lumière, sans l'éblouissement. Ses yeux pourraient ainsi s'habituer plus facilement à la pénombre et son champs de vision s’agrandir.

Elle s'arrêta finalement à l'orée de la salle. Ou plutôt, de la cave. L'endroit était si grand que la lumière produite par le feu ne se reflétait pas sur les murs du fond. Le plafond, lui, était à peine illuminé, pour les même raisons. Et au centre, la jeune femme pouvait distinguer à la façon dans la lumière se reflétait, un plan d'eau ne pouvant être que celui qu'ils cherchaient.


¤ Aucun doute qu'un dragon aurait tout l'espace voulu pour vivre ici ¤

C'est alors qu'elle vit ce que la gnome avait vu avant elle. Un gros reptile ailé, couché juste au bord du lac. D'abord figée par cette vision, la rôdeuse repris le dessus sur elle-même et entreprit d'éteindre sa torche. Une fois chose faite, elle resta immobile, les oreilles tendues, à l'affut du moindre bruit, de la moindre preuve que sa témérité ait réveillée la bête. Elle resta ainsi, bercée par les coups de pics de Halt, et ses propres battements de cœur. Écoutant le moindre son étrange qui symboliserait le top départ d'une course vers la sortie.

écrit par: Mei'Y'An Mardi 04 Août 2015 à 12h45
Avant que Mei'Y'An n'ai pu faire un mouvement, la jeune femme était partie en avant. Aussi la gnomette, plutôt que de foncer tête baissée, observa attentivement les déplacements de Faryl et ce que sa torche éclairait de plus. La caverne était immense et conservée en partie son mystère avec son obscurité profonde.

Les déplacements de la jeune femme étaient intrigants. D'accord, elle se déplacée comme sur les dalles pour éviter les pièges, mais il y avait autre chose. Et soudain la gnome prit conscience que la jeune femme devait avoir beaucoup plus de mal qu'elle a discerner le dragon. Peut-être même ne distinguait-elle toujours pas la masse nettement. Mais, malgré tout elle était prudente, et se déplaçait bien. Mei'Y'An retint mentalement les déplacements de la jeune femme, pour éviter d'éventuels pièges.

Elle en profita pour mieux observer le dragon. Au fur et à mesure des déplacements de la jeune femme, elle remarqua de légers reflets étranges sur les écailles. Mais cela pouvait être dû à la faible lueur de la torche, à l'humidité, à tout un tas de paramètres en fait. Elle jeta un coup d'oeil au Hin, mais celui-ci étant toujours penché sur ses pièges, elle décida d'avancer elle aussi plus avant dans la cave, prudemment et en gardant Nym'E'Ria juste à côté d'elle au cas où. De plus, par prudence, elle passa là où était passée la jeune femme.

Puisqu'elle empruntait le chemin prit par Faryl, elle pouvait se concentrer sur le dragon. Avec la lueur tremblotante de la jeune rôdeuse devant elle, les reflets sur le dragon lui paraissaient de plus en plus étranges. En plus du fait qu'il ne se réveil toujours pas bien sûr. Elle était bien plus en arrière de Faryl, mais avec sa vue perçante elle observait attentivement.

De ce qu'elle pouvait voir, il était d'un blanc laiteux, et la torche mouvait des reflets orangés et bleutés sur ses écailles. Et tout à coup, elle sût ce qui la tracassait : le dragon n'avait pas l'air de respirer ! Pas un seul frémissement, pas un seul soulèvement de sa cage thoracique n'indiquait la moindre parcelle de vie. On aurait cru qu'il était en pierre. Ses écailles lui rappelait une étrange pierre qu'elle avait déjà vu...

¤Quel était son nom déjà... Une pierre aux reflets bleutés... Bon, peu importe. En tout cas il n'y a toujours aucun signe de vie, ni qu'il respire.¤

Elle décida qu'il fallait prévenir Faryl de sa pensée. Au moment où elle décidait ça, la jeune femme éteignit soudainement sa torche. Elle avait dû prendre peur à la vue du dragon, peur qu'il ne se réveil, ce que la gnomette comprenait parfaitement. Mais, dans une obscurité si totale, même elle ne pourrait se déplacer. Aussi, laissa-t-elle sa torche allumée, mais en arrière pour masquer le plus possible la lumière au dragon, au cas où. Elle se rapprocha aussi silencieusement de Faryl que possible, sa chienne toujours sur ses talons. Autre chose d'étrange d'ailleurs : Nym'E'Ria semblait intriguée, inquiète, mais pas terrifiée non plus. Elle écoutait attentivement, les oreilles alternativement pointées en arrière ou en avant, selon les sons qu'elle entendait. Elle reniflait également l'air en tous sens.

La gnome espérait que Faryl se doutait que c'était elle, afin de ne pas l'effrayer. D'autant que, comme elle avait éteint se torche, elle risquait de ne pas apprécier que Mei'Y'An l'ai toujours avec elle. Aussi, se dépêchât-elle de lui souffler tout bas à l'oreille :

-N'éteint pas ma torche, attends. Il y a quelque chose d'étrange. Regarde-le attentivement. Il ne bouge pas, même ses côtes sont inactives. On dirait qu'il n'est pas vivant.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mercredi 05 Août 2015 à 21h05
Concentré à la fois sur les dalles et les interstices d'où sortaient les flèches, Horace s'empara de son épée courte, voulant titiller le piège au maximum. La pointe utilisée pour les trous, le pommeau pour les dalles. Après plusieurs tentatives infructueuses, il s'arrêta et pris du recule, éclairant de sa torche l'ensemble du couloir. Convaincu que le système resterait inefficace, Horace se tourna vers le dernier endroit où il vit la gnome, très certainement rejointe par l'humaine.
Ne voyant aucune torche révéler la présence des femmes, il en conclut qu'elles devaient avoir continué leur route.


¤Tiens, elles doivent avoir vu quelque chose de vraiment intéressant pour ne pas m'avoir attendu.¤

Conservant son épée en main, il se dirigea directement et franchement vers le dernier point qu'il fixait, torche en avant.
Arrivé au croisement, il prit le temps de regarder par quel chemin continuer. Il vit une torche, reprit sa route, prenant cette dernière comme mire, restant malgré tout un minimum sur ses gardes quand à d'éventuels pièges encore actifs ou n'importe quel autre danger.


"Alors les filles ! Comme ça on essaie de se passer de ma charmante compagnie ?"

Arrivé à hauteur de la torche, et donc de la gnome, il se rendit rapidement compte de la présence d'une grande forme, apparemment immobile.

"Qu'est-ce que c'est que ça..." Murmura-t-il

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Jeudi 06 Août 2015 à 09h10
user posted imageorace avait beau s’échiner à déclencher les dalles, rien ne parvint à les faire bouger et fort heureusement pour lui car la portée et l’ampleur du piège l’auraient certainement réduits en charpie. Le mécanisme restait invisible mais il constata qu’il devait être imposant et non transportable. Dans tous les cas, malgré les précautions prises les trois aventuriers marchèrent sur les dalles sans en déclencher une seule.

Au croisement, le feu des torches illuminèrent l’entrée de la cave de manière inquiétante. Les montants étaient sculptés dans la roche et des liserés de runes protégeraient chaque linteau. Le fond de la pièce restait plongé dans le noir mais on pouvait apercevoir quelques reflets au sol dus à l’onde du lac qui se profilait droit devant. Malgré le peu de luminosité, la vision de la gnome s’habitua bien vite aux ténèbres et purent apercevoir les reflets étranges qui couraient le long de la créature reptilienne. Comme supposés par le groupe, quelque chose clochait dans l’attitude du saurien géant : il ne bougeait ni ne respirait. De plus l’atmosphère restait fraiche et aucun trésor n’était en vue. Et la raison en état que cette créature n’était qu’une sculpture, magnifique certes, d’un dragon, taillé le long d’une veine de pierre de lune qui donnait à chaque écaille un reflet laiteux translucide.
Les détails s’affinaient au fur et à mesure de l’avancée dans la grotte qui ressemblait de plus en plus à une sorte de sanctuaire. Le sol n’était plus que dallage parfaitement droit, les parois étaient équarries et enluminées de symboles ou autres fresques et les stalagmites avaient été taillées en forme de bornes ou d’objets symboliques.

Au sol un peu plus à gauche de l’entrée était tombée une pièce métallique décorative, probablement le bruit entendu un peu plus tôt. Mais en relevant la tête et les torches l’on pouvait apercevoir que le mur était criblé d’alcôves accueillant chacune un gobelin momifié et bien conservé dans ses habits d’époque. Il y en avait des dizaines au bas mot, chacun prosternés, comme s’ils vénéraient le dragon en contrebas.
La chienne était déjà partie aux abords du lac et lampaient l’eau fraîche et douce pour s’abreuver. Eau noire et stagnante donc les plic ploc signalaient la présence de nombreux poissons.

écrit par: Faryl Vendredi 07 Août 2015 à 18h54
"Alors les filles ! Comme ça on essaie de se passer de ma charmante compagnie ?"

Tournée vers la gnome et s’apprêtant à lui parler, Faryl avait le reste du couloir en visuel et n'avait eu guère de difficultés à apercevoir le hin s'approcher d'eux depuis déjà quelques mètres, avec son flambeau allumé. Aussi ne fut-elle pas surprise d'entendre ses propos, comme à l'accoutumée, mielleux. Avec cela, le groupe était de nouveau réuni, à l'exception de Halt, qui semblait ne jamais en finir de creuser la pierre. Elle commença à indiquer le silence au nouveau venu, de sa main dorénavant libérée de sa torche, mais l'homme avait visiblement déjà pris connaissance de la situation, au vu de sa remarque suivante.

"Ceci, mon cher, est un dragon. Ou tout du moins, nous pensons que c'en est un. Mei'Y'an, vous dites que la bête est inerte ? Nous devrions peut-être nous approcher vérifier. Je propose que vous envoyiez votre chienne. Si danger il y a, mieux vaut elle que l'un de nous."

Néanmoins, l'animal l'avait déjà pris de vitesse et s'était dirigé vers le lac de sa propre volonté. La jeune femme resta un instant sur place, s'attendant à ce que quelque chose arrive. Mais rien. Quelque peu rassurée par cet évènement, Faryl entreprit de s'approcher plus encore de la masse reptilienne. Ce faisant, elle put constater de la splendeur qu'avait dû être un jour cet endroit, et se demanda un instant si quoi que ce soit restait encore de cette époque.

A mi-chemin, lorsqu'il fut clair que ce que la gnome avait pris pour un dragon n'était en réalité qu'un objet inanimé, sa tension baissa d'un ton.


¤ Ça m'apprendra à croire sur parole les inconnus. Cette fille prend sûrement la route pour la première fois et s'imagine le pire dès le début... ¤

Regardant à droite et à gauche afin de prendre note de la position et des activités de chacun, Faryl fut néanmoins gâtée par une nouvelle surprise. Là, dans des alcôves, partout, des créatures humanoïdes ! Privée de la lumière de sa propre torche, et ne voyant de quoi il s'agissait, elle dégaina une flèche qu'elle encocha immédiatement et banda son arc. Tout en calmant les palpitions de son cœur afin d'affiner sa précision, elle se rendit compte que sa cible semblait autant inerte que le dragon.

¤ Allons bon, voilà que moi aussi je devient un fillette effrayée... ¤

Cette pensée finit de la calmer pour de bon, et elle prit la décision de vérifier ses informations avant de sonner l'alerte. Le bras toujours tendu, prête à tirer, elle s'avança vers l'une des alcôves. Chaque pas lui apportait plus de visibilité sur ce qu'elle avait pris pour un ennemi, jusqu'à ce qu'il fusse clair que la chose n'était en fait qu'un gobelin momifié. Rassurée, et se maudissant de perdre ainsi son calme naturel, elle s'interrogea malgré tout sur les raisons qui avaient pu amener à des ornements gobelins de pouvoir prendre place dans un habitat visiblement nain, à l'origine.

Voulant s'assurer qu'aucune surprise ne les attendait au tournant, la jeune femme débanda son arme et saisi sa flèche au ras de la pointe. Finissant de franchir les derniers pas qui la séparait de la créature morte, elle lui planta le fer dans le crâne.

écrit par: Mei'Y'An Dimanche 09 Août 2015 à 15h17
En entendant la remarque d'Horace, Mei'Y'An se contenta de lui adresser un regard noir. Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, Faryl s'occupa de lui répondre. La fin de la réponse la fit néanmoins tiquer, mais, avant que qui que ce soit ne puisse réagir, Nym'E'Ria, qui avait décidé qu'elle avait largement était assez sage était allée laper l'eau du lac.

Il était maintenant clair, au vu du manque de réaction du dragon et à l'attitude de sa chienne que c'était bien une immense statue fort réaliste. La gnome observa le plafond et la grotte dans son ensemble, autant que la lumière de la torche le lui permettait. Elle remarqua la jeune femme, qui s'était approché de la statue, repartait dans l'autre sens, l'air quelque peu énervé. Mei'Y'An haussa les épaules puis parti faire le tour du dragon, fascinée.

De près, c'était encore plus impressionnant. En tournant autour de la pierre, elle vit Faryl se diriger vers un mur où une multitude d'alcôves avait étaient creusées, renfermant... (Elle plissa les yeux au vu de la faible lumière atteignant le fond de la grotte) des gobelins momifiés. Elle haussa un sourcil lorsque Faryl planta une flèche dans la tête de l'un d'entre eux. Décidément, cette grotte était pleine de surprises. Pourvu que ces surprises continuent à être inertes.

Remarquant des symboles sur les murs, ainsi que diverse décorations, elle entreprit d'aller les observer. En tombant sur les runes, elle les observa quelques instant. Elle tentait de tout observer méthodiquement, ne voulant pas déclencher un piège imprévu, bien que les dalles ne semblaient pas se déclencher par là où ils étaient passés.


Elle lança un regard vers la galerie d'où ils arrivaient, ne voyant toujours pas Halt.

Elle regarda ensuite de l'autre côté du lac, mais, par prudence, préféra retrouver les autres avant de décider que faire. Elle retourna vers le dragon, ravie de l'observer de nouveau. Elle s'apprêtait à siffler sa chienne, lorsqu'elle se dit que c'était une mauvaise idée au vu des réactions de Faryl. Elle s'approcha donc de sa chienne qui se baladait tranquillement vers le bord du lac, reniflant ici et là. Elle lui caressa affectueusement la tête, puis en partant tapota sa jambe pour que Nym'E'Ria la suive. La chienne regarda en arrière avant d'emboiter le pas à sa maitresse. Elle avait eu le temps de se dégourdir un peu les pattes. Elle hésitat un instant, ne sachant vers qui se diriger en premier : Faryl qui avait l'air en permanence énervée, ou Horace qui lui était énervant avec ses réflexions. Finalement, suite à un regard vers Faryl et sa flèche, elle décida d'aller parler à Horace en premier, cela semblait plus prudent, le temps que la jeune femme se calme.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mardi 11 Août 2015 à 00h14
Horace écoutait le résumé de Faryl tout en observant la chienne se déplacer comme si elle obéissait à l'humaine, se déplaçant au moment de la suggestion de cette dernière.
Même si il ne s'y connaissait pas forcément en comportement animalier, il trouvait que la chienne n'avait pas l'air sur le qui-vive, aussi il n'hésita pas à se diriger vers le soit-disant dragon. Eclairant la forme inerte et révélant ainsi les reflets de la pierre, Horace n'hésita pas un instant à identifier le matériau.


¤De la pierre de lune ! Et quelle qualité ! J'imagine que c'est pour remercier ce dracosire Jorgumalarund que cette statue a été édifiée...¤

Tout en réfléchissant, Horace rangea son arme pour l'échanger avec ses outils d'artisan, se disant qu'un petit morceau de statue en moins passerait inaperçu. Mais voyant que la gnome se rapprochait de lui, flanquée de sa chienne, il repoussa l'intervention, l'imaginant très bien lui faire la morale si elle le voyait faire.

"J'ai ma petite idée quand à l'origine de cette statue..."Désignant l'objet.

Reprenant sa marche vers la source de bruit qu'il pensait venir de l'humaine; position de celle-ci rapidement confirmée grâce à sa torche, afin de lui exposer sa théorie en même temps, il remarqua les runes ainsi que les gobelins momifiés, le confortant de son hypothèse.
S'exprimant suffisamment fort pour que les deux femmes l'entendent, il déclara :


"Souvenez-vous à l'entrée du tunnel, il y avait des inscriptions en langages nains dont la traduction est la suivante :
""Tombe aux gobelins, terrassés par Jorgumalarund le dracosire, ami des nains""
Je vous parie un verre en tête à tête, en ma compagnie, que tout ce qui nous entoure est un hommage pour ce fameux dracosire Jorgumalarund. Je vais tâcher d'ailleurs de voir ce que représente exactement ces runes, mais je suppose que l'on peut avancer sans crainte."

Laissant les deux femmes légèrement de côté, Horace se posta devant les runes les plus proches.

écrit par: Faryl Jeudi 13 Août 2015 à 00h49
La hampe toujours fichée dans le crâne du gobelin, Faryl attendit quelques secondes afin de voir si celui-ci réagissait. Pas que l'on s'attende à voir un cadavre se mouvoir, mais quelque chose en ces lieux, dans son ambiance, vous amenez à croire en l'impossible. Finalement convaincue de la bonne mort de la créature, elle décrocha sa flèche de sous la chair. A sa grande surprise, le cadavre ne bougea pas d'un pouce, et le projectile sortit sans la moindre résistance.

¤ Ils doivent être là depuis longtemps pour que le corps soit aussi friable... ¤

La jeune femme fut tirée de sa réflexion par l'explication de Horace sur des runes qu'il aurait vu à l'entrée. Ces nouveaux éléments jetaient une lumière nouvelle sur les interrogations précédentes qu'elle s'était posé un moment plus tôt. Jamais encore n'avait-elle vu de dracosire. Étaient-ils tous comme la statue trônant fièrement dans cet endroit ? Au moins, d'après les dires du hin, celui-ci ne semblait pas être affilié aux gobelins momifiés.

Faryl pris sur elle de rejoindre les autres afin de discuter de la suite. Elle nota rapidement la présence, dans les mains de Horace, d'outils d'artisanat. L'un d'eux ressemblait étrangement à celui utilisé par Halt pour tailler la pierre. Intriguée, elle lui demanda, à moitié ironique, en désignant les outils
"Vous comptez commencer à creuser l'emplacement de la prochaine torchère ? Vous me direz, vu le temps que cela prend à Halt...".

Un déclic se fit dans son esprit, la poussant à laisser sa phrase en suspens. Elle se tourna vers la gnome et déclara "En parlant de lui. Mei'Y'An, peut-être devrions nous aller le prévenir des dernières découvertes ?".

La rôdeuse avait vite compris qu'un lien unissait les deux personnes. Aussi décida-t-elle de laisser cette tâche à la gnome.


"Vous pouvez vous en charger, si vous voulez. Moi, je vais voir ce qu'il y a au fond".

Avant de se diriger vers le fond de la salle, encore caché par l'obscurité, elle retourna chercher la torche qu'elle avait abandonnée plus tôt. Elle s'agenouilla, sortit son allume-feu et s'en servit pour rallumer le flambeau. Profitant de l'occasion que son sac était à terre, elle y reficela son arc avant de le remettre sur ses épaules. Se relevant, torche haute, elle capta un reflet non loin. Se dirigeant d'abord dans cette direction, elle constata sa provenance en la matière d'une décoration métallique, tombée sur les dalles.

¤ Cela pourrait expliquer le bruit que nous avons entendu plus tôt... ¤

Elle fit une note mentale de cette découverte avant de repartir en direction de la pénombre. Ce faisant, elle prit garde de toujours rester à distance, de telle manière d'éclairer les alcôves.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Samedi 15 Août 2015 à 19h06
user posted imagen réalité, Halt ne lambinait pas. Les coups réguliers de burin lui avait permis de placer plusieurs flambeaux et il avait même marqué le début des dalles avec un bâton éclairant, observant la fouille de Horace d'un œil attentif. Le rôdeur n'était pas compétent pour repérer des dispositifs mécaniques complexes ou des pièges élaborés, mais les dalles de pression valaient le coup d'être signalées. Se faisant, il avait pris soin de planter les torchères dans les interstices du dallage afin de ne pas délabrer l'endroit plus qu'il ne l'était.

De leur côté, les explorateurs pouvaient poser un œil tranquille sur la magnifique sculpture du dracosire Jorgumalarund. L'ouvrage était tel qu'on eut dit qu'il avait été posé sur le sol et qu'il était prêt à se mouvoir. Chaque détail y était présent au travers de la pierre de lune, chaque écaille, corne, griffe, jusqu'au grain de la pierre qui évoquait presque une peau écailleuse avait été reproduite. Les proportions cependant étaient différentes car un autant un dracosire normal était d'une envergure à être environ six fois plus haute qu'un humain, autant ici la reproduction ne "devait" faire que trois fois la taille.
Il fallait également signaler que cette salle était sans danger et que les gobelins momifiés ne représentaient aucune menace, même contre une flèche plantée à la main. Le lac noir dont le statue encerclait une partie regorgeait de poissons à la peau... laiteuse et à la taille parfois démesurée. De temps à autre le dos de l'un d'eux crevait la surface silencieusement et coulissait comme dans une mare d'huile sur des mètres de distance, à l'instar d'un serpent avant de replonger dans les profondeurs.
Alors qu'Horace examinait les runes sans rien trouver d'intéressant, que Faryl partait faire le tour du lac et que Mei s'apprêta à rebrousser chemin pour voir Halt, son maître déboula à l'entrée du croisement, arc à la main accompagné d'un grand gaillard au même moment où un bruit de roulis vrombit. L'écho répété du "CLAC CLAC CLAC" assourdissant et d'une sorte de sirène aux sonorités métalliques et discordantes se diffusaient de telle sorte que l'on arrivait pas à déterminer la source du bruit.

Toutefois, Faryl n'eut pas de doutes car de là où elle était, elle distinguait la tête du dragon et surtout ses yeux qui s'étaient tout à coup illuminés en deux braises incandescentes.

écrit par: Mei'Y'An Lundi 17 Août 2015 à 09h54
Mei'Y'An haussa un sourcil circonspect face à la demande plutôt autoritaire de Faryl. Elle allait répondre, mais, après réflexion secoua la tête et se contenta de se diriger vers Horace, histoire de lui dire deux mots avant d'aller voir ce que faisait Halt. Même si ces remarques étaient fort énervante, il ne servait à rien de continuer l'exploration chacun de son côté, mieux valait tenter de s'organiser un minimum avant qu'il ne leur arrive réellement une bricole.

Au moment où elle atteignait Horace avec sa chienne, celle-ci tourna la tête vers l'entrée de la grotte, les oreilles pointées en avant, la queue droite et dressée. La gnomette tourna alors elle aussi la tête et aperçut alors Halt. Mais elle fut fort surprise de le voir ainsi, l'arc à la main avec un parfait inconnu. Elle commençait à s'interroger sur cet individu, à savoir s'il était une menace potentielle ou non, et ce qu'il pouvait bien faire dans cette caverne, sachant qu'elle se trouvait dans un endroit parfaitement reculé du reste du monde au travers de sentiers inconnus de la plupart.

Toutefois, avant qu'elle n'ait pu adresser seul mot à Halt ou Horace, un grand fracas métallique se fit entendre. Instinctivement, la rôdeuse se mit en position de combat tout en tournant sur elle-même afin de définir la provenance du bruit, tout dégainant un de ses poignards au passage, et dardant sa torche devant elle afin de voir ce qui se passait, prête à la lâcher afin de dégainer son autre coutelas, ou bien tout autre arme qui semblerais appropriée. Elle finit par la définir lorsque son regard se posa sur Faryl. Le regard de la jeune femme indiquait clairement que le problème venait du dragon.

Vu le vacarme, elle avait peur que sa chienne ne s'enfuit. On ne sait jamais avec les animaux. Aussi, lui lança-t-elle :


-Nym'E'Ria, au pied !

L'ordre claqua. Elle espérait que sa voix serait entendu et son ordre respecté. Au son assourdissant et inquiétant, Nym'E'Ria s'était raidie, les oreilles en arrières, la queue entre les jambes, le dos rond, les babines retroussée. On pouvait fort bien imaginait qu'elle grognait. Tout son être criait que ce qui se passait était fort terrifiant pour elle, mais qu'elle était prête à attaquer. Elle se plaça un peu plus prêt de sa maitresse, se tournant dans la même direction qu'elle.

La gnomette hurla à l'intention de la rôdeuse qui faisait face au dragon, espérant que celle-ci lui répondrait :


-FARYL ! Que se passe-t-il ?!

écrit par: Zark Rakin Mardi 18 Août 2015 à 14h49
Pour un homme du grand large, les souterrains étaient par eux-mêmes des endroits terrifiants. Le silence oppressant, l’obscurité et l’idée que des tonnes de roches tenaient, par il ne savait quel miracle, entassées au-dessus de sa tête, donnait à Zark des sueurs froides. Le fait que l’édifice ait apparemment été creusé par les nains, réputés pour leurs mineurs et leurs architectes ne faisait rien pour le rassurer. Les légendes racontaient que les royaumes nains comptaient des millions d’entre eux jadis et que leur population avait sérieusement déclinée au fil des ans.

¤ Pas étonnant, quand on vit dans des sarcophages géant. ¤

La présence d’Halt à ses côtés était rassurante. L’homme ne paraissait pas incommodé par l’environnement et il n’avait pas bronché quand Zark lui avait expliqué pourquoi il l’avait rejoint. Il y avait quelque chose dans cette grotte. Une présence selon le mage de la caravane, rien de précis. Dans cette galerie obscure, le marin ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire et il se figurait des formes menaçantes bougeant au-delà de la lumière vacillante de sa torche.

Cependant, même son imagination débordante n’avait pas préparé Zark au tableau au bout du tunnel. Il déboucha dans une vaste grotte. Et là, éclairé par les torches des trois individus qui l’avaient précédé il pouvait contempler…un immense dragon, effroyable, immobile, lové sur lui-même à même le sol. A la vue du monstre, il ne put retenir un juron :


- Par la colère d’la grande salope !

Un fracas soudain lui fit ravaler ses mots hâtifs. Il crut que ses pires craintes se confirmaient. Umberlie la capricieuse avait entendu l’insulte et provoquait un tremblement de terre ! Un éboulement ! Il se voyait déjà transformé en une immonde bouillie de chair et d’os.

¤ Pitié, pas comme ça ! J’dois mourir noyé ou sur un navire, lors d’une glorieuse bataille navale transpercé des traits et des lames de mes ennemis. Qu’ma pauv’mère ait une sépulture décente sur laquelle pleurer au moins ! ¤

Il appuya sa main libre contre le montant marquant l’entrée de la grotte dans un réflexe aussi désespéré qu’inutile et adressa une prière silencieuse à sa sainte patronne en serrant les dents :

¤ Tymora ! Sors-moi d’là ! ¤ Et après une seconde. ¤ S’te plait ? ¤

écrit par: Faryl Mardi 18 Août 2015 à 20h27
Avançant tranquillement, l'esprit de Faryl était quasiment à la rêverie. Horace était partit s'occuper de ses petites affaires, et elle avait réussi à se débarrasser de Mei'Y'An. Enfin pouvait-elle retrouver la solitude qui lui allait si bien. Ses yeux continuaient de cartographier le reste de la salle, jusque là bien indifférente du reste.

Après toute l'action de ces dernières minutes, la jeune femme escomptait bien profiter du retour au calme. Aussi, alors qu'elle atteignait la moitié de son périple, et pouvait enfin voir la statue de face, elle fit une pause et retira son sac de ses épaules. De ce point de vue, le dragon semblait encore plus vivant, et il ne faisait nul doute qu'elle contemplait là un chef d’œuvre.


¤ Je dois avoir le temps pour une petite pipe avant que Halt ne nous rejoigne... ¤

Néanmoins la rôdeuse fut prise de court lorsqu'un bruit de mécanisme, suivi d'une cacophonie des plus désagréable se mis en route. Tournant la tête à droite et à gauche, à la recherche de la source du signal, elle comprit bien vite que les différents échos et réverbérations l'en empêcheraient. Ses mouvements erratiques lui permirent toutefois d'assister à l'illumination des yeux du dragon.

¤ Non... ce sont des flammes... ¤

Avaient-ils déclenché un piège ? Le hin avait-il présumé de sa capacité à regarder sans toucher ? La gnome avait-elle finalement déclencher l'une des dalles du couloir ? Ou bien était-ce elle-même qui en était la source ? Tout alla très vite par la suite, son esprit s'étant remis à cogiter à toute vitesse, à moitié guidé par l'instinct, à moitié par le rationnel.

¤ Qu'est-ce qui se passe ? Rejoindre les autres ? En ai-je seulement le temps ? Me cacher ? C'est quoi de ces yeux enflammés ? Que va-t-il arriver ? Du feu ? Comment réagir ? Quelle est la meilleure course d'action à avoir ?

Le lac ? Non, j'ai vu des créatures beaucoup trop louches bouger dedans pour y aller bille en tête.
Les alcôves derrière moi ? Non, je serais toujours en ligne directe de vision du dragon. ¤

Au loin, Mei'Y'An essayait de l'interpeler. En vain. Le bruit de sirène couvrait toute parole qui pourrait lui parvenir, et son esprit était de toute façon entièrement focalisé sur sa propre situation.

¤ Courir ? Oui. Vers où ? Rejoindre les autres ? Je ne suis pas sure d'en avoir le temps. Les alcôves ? C'est un compromis. ¤

Son instinct lui dictait de se presser, aussi opta-t-elle pour le compromis. Elle agrippa son sac, le plaqua contre son ventre et entreprit une course vers l'une des alcôves en diagonale du dragon. Sa main droite tenant fermement son paquetage, mais aussi le bord de sa cape. Si d'aventure le mécanisme venait à cracher du feu, elle pourrait toujours se protéger légèrement en s'emmitouflant dedans, sacrifiant le vêtement plutôt que le reste.

Alors que ses pieds la portaient aussi vite que possible, ses pensées continuaient de former la suite de son plan. Les alcôves qu'elle visait devraient lui permettre, en se planquant contre le mur, de la mettre à l’abri de toute attaque directe. Et si elle parvenait à déplacer le cadavre qui y reposait pour lui servir de mur, cela lui ferait une protection supplémentaire, pour autant qu'elle reste accroupie. Et au pire, si le dragon venait à se mouvoir par magie, elle pourrait se servir de la créature comme chair à canon, ou comme distraction.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mardi 18 Août 2015 à 23h22
Observant de haut en bas puis de bas en haut les runes gravées, Horace pris légèrement du recule, sa main libre de la torche sur sa hanche.

¤Mouais, j'vais rien tirer de ces runes, comme pour les pièges.¤

Rangeant ses outils d'artisan, sachant pertinemment que son opportunité était passée, il se retourna pour observer de nouveau la scène dans son ensemble, réfléchissant à ce qu'ils pouvaient faire pour continuer d'avancer.
Voyant la gnome commencer à se rapprocher de lui, un sourire se dessina à la commissure de ses lèvres.


¤Hu hu ! Pas si indifférente que ça on dirait !¤

Se dirigeant vers elle d'un pas assuré, il se rapprochait également de l'entrée de la pièce, où il vit émerger Halt accompagné d'un autre humain. Un sentiment d'urgence s'empara d'Horace lorsqu'il vit que leur compagnon de caravane était armé.

¤Pourquoi s'être armé alors que...¤

Sorti de ses réflexions par un bruit fort et métallique, il se tourna immédiatement vers la statue, s'armant automatiquement de son épée courte.
Entendant plus précisément l'exclamation de Mei'Y'An que celle de Zark, il essaya de repérer la position de Faryl, inquiet qu'il puisse arriver quelque chose à une future conquête.
Ne la voyant pas à cause du dragon, il se déplaça hativement sur la droite de la statue pour essayer d'obtenir un meilleur angle de vision, tout en s'écriant:


"Faryl ???!!!"

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mercredi 19 Août 2015 à 20h44
user posted imagen quelques secondes à peine, toute la tranquillité ambiante se mua en une cacophonie métallique et électrisante. En quelques secondes à peine, chaque aventurier avait réagit d'instinct face à cette menace incompréhensible. Faryl avait tenté de se réfugier dans les ombres et de s'abriter dans une alcôve, seule de son côté du lac. Zark avait débarqué avec un Halt prêt à en découdre, mais pas au point de se confronter à un dragon, ou un ersatz reconstitué qui faisait un boucan de tous les diables.
Horace avait beau s'époumoner, le vacarme répété par l'écho couvrait totalement le timbre de sa voix. Et Mei'Y'an tenta de refaire venir au pied sa chienne mais celle-ci, totalement tétanisée par la peur d'une telle créature couplée avec l'environnement assourdissant n'eut pour seul réflexe que de fuir et... de sauter dans le lac.

Les yeux de rubis de la créature sondèrent les ténèbres en dardant un faisceau rougeoyant devant elle. Sa tête pivota étrangement à la suite de l'humaine avant de la sonder et de revenir à sa place initiale au bruit des "CLAC CLAC". Tout son corps se releva soudainement en un nuage de poussière, dévoilant son corps sculpté et plus luminescent que jamais. un composé de roche et de métal se mettait en branle bas de combat lourdement, sur des pattes griffues animées par des tendons et des ressorts coulissants. Les pistons recrachèrent de la vapeur en sifflant dès que le dragon tourna sur lui même pour faire aux autres. Le mouvement était souple et sa queue ne balaya aucune borne sculptée au passage. Ses ailes articulées restèrent pliées mais se resserrèrent contre son corps pour former une seconde carapace tandis que les cornes et autres appendices qui qualifiait la bête de dracosire inversèrent leur position pour pointer vers l'avant, à la manière d'un rhinocéros géant.

La bête s'attarda sur les aventuriers et son faisceau balaya chacun d'entre eux ainsi que les alcôves sur le versant ouest de la grotte. Le rayon, bien qu'inoffensif, traîna nettement sur Horace et Mei. Il les éclairait d'une lumière qui se concentra et les examina comme s'ils étaient nus devant lui.
La sirène retentit de nouveau et le golem chargeur fit seulement deux pas pour se retrouver nez à nez avec halfelin. Mais son faisceau se portait au delà du hin, contre le mur rempli d'alcôves. Ses yeux dardaient une lumière incandescente qui illuminèrent une alcôve en particulier.
Celle-ci était vide.
Enfin, pas tout à fait vide, elle semblait avoir été creusée pour en faire un tunnel et une petite main griffue s'était fugacement retirée pour disparaître dans les ténèbres de la galerie.

Le dragon ouvrit la gueule alors que, surpassant le brouhaha, Nym'E'Ria poussa un couinement avant de disparaître sous la surface de l'eau...

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mercredi 19 Août 2015 à 23h36
Tout allait très vite, trop vite même. À peine eut-il finit de crier le nom de l'humaine qu'Horace vit le dragon émettre une sorte de rayon lumineux rouge partant de sa tête, bougeant cette dernière vers les alcôves de droite avant de revenir à sa position initiale, pour ensuite voir la bête tout entière se redresser !

Tout n'était que poussière, bruit assourdissant et stupéfaction. Ce sentiment d'autant plus renforcé lorsque le monstre se mît à pivoter pour pouvoir observer le reste du groupe et les baigner de cette lueur qu'émettaient ses yeux.

Horace plissa les yeux, presque ébloui lorsque le rayon s'arrêta ce qui semblait être une éternité sur lui, mal à l'aise de tant d'attention à son encontre de la part d'un tel mastodonte.

Un sursaut le prit aux tripes lorsque la sirène retentit de nouveau, mais ce sentiment fut bien vite balayé par l'impuissance qui l'envahit lorsqu'il se retrouva nez à nez avec le dragon. Bouche bée, le hin ne reprit le dessus que grâce au temps que lui accorda la bête mécanique à porter son attention ailleurs. De plus, il ne perdit pas une seconde de plus à s'élancer dans un roulé-boulé vers la droite lorsqu'il vit la créature ouvrir grand sa gueule, espérant éviter une morsure ou un souffle mortel.

Il n'entendit aucun couinement venant du lac. Tout ce qui marquait son esprit à cet instant était une volonté de s'en sortir vivant, et peu importe les femmes et les pierres précieuses présentes. Le jeu ne valait pas la chandelle traumatisante que furent cette mâchoire grande ouverte, ces crocs effilés, cette gorge profonde et tous les méchanismes qu'Horace entraperçu durant la courte durée d'observation qu'il eut avant de se jeter dans son acrobatie.


¤Foutre ! Et dire que j'ai voulu grappiller une écaille de pierre de lune...¤

écrit par: Faryl Samedi 22 Août 2015 à 13h36
La course de Faryl semblait ne jamais finir. Était-ce l'adrénaline, ou bien la façon des dieux de lui laisser apprécier ses derniers instants avant le trépas ? Chaque pas la rapprochait de sa destination, mais elle ne pouvait pour autant se laisser à l'espoir. A chaque seconde, à chaque mouvement pouvait-elle subir le courroux de la créature. A la deuxième foulée, la jeune femme compris que de maintenir son sac, sa cape, et la torche en même temps ne faisait que la ralentir. Elle profita du mouvement naturel de sa course pour jeter la torche en avant, facilitant ainsi ses déplacements pour le reste du sprint. C'est alors qu'elle capta des yeux ce qui semblait être une lumière rouge, très vive.

Celle-ci semblait provenir de sa droite, du dragon. Était-ce l'attaque qu'elle avait cru devoir anticiper ? Instinctivement, elle se raidit, réaffirma sa prise sur sa cape, et penchant sa tête vers le bas, à gauche. Se faisant, elle perdit légèrement de vue la destination qu'elle visait, mais elle n'offrait plus au dragon que la cape à brûler. Des bruits apparents indiquaient que la créature avait commencé à bouger, qu'elle était bien vivante. A quelques pas à peine d'atteindre la sécurité, l'espoir commença à naître en elle.


¤ Sylvanus, Père de la foret. Toi et moi n'avons pas parlé depuis longtemps. Tout cela est-il un test que tu me lance ? Alors regarde ! Observe mes actes, et contemple ma valeur !¤

Sa nouvelle position empêcha Faryl de bien manœuvrer son entrée dans l'alcôve, et elle rentra dans le gobelin momifié, perdant l'équilibre par la même occasion. Prise dans son élan, sa course ne fut stoppée que lorsque le haut de son dos vint cogner contre le mur du fond. Il lui fallu un petit moment pour reprendre ses appuis, réaliser qu'elle avait réussi, qu'elle était encore vivante.

¤ Déplace le gobelin. ¤

Cela sonna comme un ordre dans sa tête, finissant de la réveiller. Elle entreprit alors de récupérer ce qu'il restait du cadavre après leur entrechoc. Durant tout ce temps, les "CLAC CLAC CLAC" menaçants de la statue continuaient de régner en maître dans la cave, imposant le silence à tous ceux qui se trouvaient en ces lieux. Alors que la rôdeuse finissait de replacer la momie, la sirène se fit de nouveau entendre.

Craignant un nouvel assaut de la bête, elle se recula vivement vers le fond de l’alcôve, contre le mur. Juste à temps pour voir une lumière rouge, très vive se diriger vers une alcôve de l'autre côté de la rive. D'autres "CLAC CLAC CLAC" se firent entendre, suivis d'un couinement de Nym'E'Ria, audible même par dessus le vacarme.


¤ Reste là. Ne bouge pas. Immobile. Tu en a déjà réchappé une fois, ne tente pas les dieux. ¤

écrit par: Mei'Y'An Dimanche 23 Août 2015 à 15h09
Lorsque le faisceau passa sur elle, la gnome, ne bougea plus d'un cil. La sensation de ne plus avoir aucun recoin où se cacher l'oppressait. La lumière rouge n'indiquait absolument rien de bon. Au bout de ce qui lui parut une éternité, celle-ci s'en alla enfin sonder autre chose ou quelqu'un d'autre, elle ne savait et, là tout de suite, s'en contrefichait.

La gnome se rendit alors compte que pendant tout ce laps de temps elle n'avait pas respiré. Aussi inspira-t-elle de nouveau avec soulagement l'air devenu pourtant si lourd de tension en un instant. Elle aperçut du coin de l’œil un mouvement, celui d'Horace, mais elle n'en avait cure. Au même moment un couinement se fit entendre. Ce bruit-là par contre lui fit tourner la tête juste à temps pour finir de voir sa chienne plonger sous l'eau. Il n'y avait plus que quelques ondes se dispersant.

Elle tentait de réfléchir à toute vitesse.


¤Paniquer égal la perte. Réfléchir.¤

D'abord tétanisée, cette pensée l'aida à retrouver un semblant de raison, et elle profita de l'instant de répit que lui offrait la lumière pour inspecter la scène d'un coup d'œil hâtif : Halt et l'inconnu étaient trop loin, le dragon était sur son passage, Faryl n'était plus visible, Horace s'enfuyait de son côté. Elle ne voyait rien en détail, son regard passait trop vite sur toute la scène. Ce coup d'œil n'avait duré qu'un très bref instant. Il lui tourna un instant la tête du fait de la brusquerie du mouvement, mais, l'adrénaline aidant, il passa presque instantanément. Ce mouvement lui avait juste laissé le temps de se demander à la hâte quelle solution choisir. Rejoindre l'une ou l'autre des personnes présentes ne serait que suicide. Quant à l'alcôve que fixer la lumière, on ne savait ce qu'il y avait dedans, ce qui pouvait en sortir.

Son choix était fait : elle fila vers le lac. Elle ne savait pas très bien nager, mais de toute manière, contre pareil monstre elle ne pouvait pas faire grand-chose.

CLAC CLAC CLAC

Encore et toujours ce bruit mécanique. Soudain, au bord du lac, elle se retourna vers le dragon, perdant un peu l'équilibre au passage, se ressaisissant au dernier instant, les pieds au bord de l'eau. C'était une machine. Il y avait forcément un mécanisme quelque part capable de l'arrêter. Mais lequel ? Et était-il activable par elle ou les autres ? Elle inspecta rapidement la masse mobile, puis les alentours tout en se débarrassant de son sac, ne prenant que le nécessaire avec elle, pour l'instant ses coutelas et autres petits objets de lancer qu'elle pouvait attraper sans perdre de temps, mettre à sa ceinture, avant de prendre une grande goulée d'air, de bloquer sa respiration et de plonger dans l'eau, là où Nym'E'Ria s'était enfoncée quelques instant auparavant.

Elle s'enfonça sous l'eau, tentant de repérer sa chienne tout en s'éloignant du bord le plus vite possible. Elle avait le léger espoir que le dragon ne l'ai pas remarquée, affairée à l'opposé d'où elle se trouvait. Mais elle ne se faisait pas vraiment d'illusion.



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Détection : 3(Degré) + 2(modif. SAG) = +5

écrit par: Zark Rakin Jeudi 27 Août 2015 à 01h26
Le soulagement avait été de courte durée. La grotte ne s’était pas écroulée mais Zark avait contemplé bouche-bée le dragon de métal se déplier et se transformer. Il était resté immobile, pétrifié par la peur lorsque le faisceau rougeoyant l’avait balayé, son cœur battant au rythme des claquements émis par la machine. Quand le faisceau s’éloigna, il laissa échapper un long soupir et constata qu’il avait retenu sa respiration depuis le réveil du golem.

Devant lui, les membres de la caravane s’égayaient dans toutes les directions pour se mettre hors de portée du monstre. Dans sa tête, une petite voix paniquée lui criait de faire de-même, de tourner les talons et de s’enfuir en courant sans demander son reste, mais ses jambes refusaient de répondre à ses injonctions répétées. Il resta donc planté là, torche dans une main, l’autre toujours appuyée sur contre le mur.

Si ses guibolles refusaient de bouger, son petit cerveau, lui, pédalait à toute vitesse. La fuite, bien qu’envisageable et particulièrement séduisante était pour l’instant hors de question et Zark s’était bien sur persuadé que c’était par noblesse et non pas à cause de ses jambes en coton qu’il faisait effrontément face au danger.

L’autre solution logique aurait été d’abattre le monstre dans un combat épique qui lui aurait assurément valu maintes chansons dans les répertoires des ménestrels de la région, les soupirs de toutes les jolies filles et son nom dans les livres d’histoire, en somme, une gloire bien mérité. Cependant après une évaluation rapide de la situation, il décida que la gloire pouvait attendre et que le risque n’en valait peut-être pas la chandelle.

Sa dernière et seule option était désespérée. Son esprit et une langue bien pendue l’avait tiré par le passé de bien des situations inconfortables. Cependant pour utiliser ces armes bien affutées, il fallait que son interlocuteur le comprenne et dans le cas présent, rien n’était moins sûr. Des inscriptions en khazalid à l’entrée de la crypte et des statues dans le tunnel, il déduisait que la construction, sculptée à l’image d’un dracosire, était l’œuvre des nains et qu’elle avait été placée là pour éloigner les inopportuns.
Il était évidemment absurde d’imaginer que les nains aient creusé et décoré un tel complexe souterrain pour finalement en interdire l’accès à jamais. Il devait donc exister un moyen de désactiver ce gardien mécanique. De plus, partant du principe que les nains sont des êtres prévoyants et soucieux de leurs pairs et de leurs générations futures, ce moyen devait être à la portée de tout être court sur patte et bedonnant.

Prenant son courage à deux mains, Zark quitta la protection toute relative de l’entrée de la grotte et s’avança vers le monstre. Il leva sa torche et d’une voix forte et ferme sur laquelle il pouvait toujours compter quand il faisait quelque chose de particulièrement stupide il s’adressa au golem :




Et une nouvelle fois, sans s’en rendre compte, il retint son souffle…

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Jeudi 27 Août 2015 à 08h02
PARCHEMIN
Acrobaties Horace 3(d20)+6= 9 >< DD 15 - Echec
Bluff Faryl 10(d20)+2= 12 >< ??
----- Discrétion Faryl 7(d20)+4= 11 >< ??
Détection Mei’Y’an 13(d20)+5= 18 >< ??
----- Natation Mei’Y’an 14(d20)+1= 15 >< 10 – Réussite
----- Natation Nym’E’Ria 8(d20)+3= 11 >< 10 – Réussite

Diplomatie Zark 15(d20)+6= 21 >< ??


user posted imagearyl jeta son sac à dos à terre, volontairement ou pas, cela créa une diversion qui permit de se faufiler dans les ombres d’une alcôve et de se prendre pour un gobelin momifié. Elle assista à la scène depuis sa position inconfortable sans pouvoir plus bouger, tétanisée par la peur et l’envie de vivre.
Horace qui lui aussi avait envie de vivre ne tarda pas à réagir et bondit sur le côté pour se dégager du passage de la créature. Il sauta souplement pour effectuer une roulade mais atterrit lourdement au moment de rouler, bloqué par son sac à dos. Il resta ainsi telle une tortue échouée avec l’impossibilité de bouger.
Quant à elle, la gnome prit le chemin opposé et se jeta dans le lac à l’instar de sa chienne, pressentant que l’instinct de son animal l’avait poussé à trouver l’endroit le plus sécurisant de la pièce. Son coup d’œil vers la statue vivante n’avait rien donné, par manque de lumière, de temps. Et c’est la lumière qui faisait défaut dans ce lac car il était impossible d’y distinguer quoi que ce soit hormis sur la surface. Mei’Y’an sentit des corps la frôler immédiatement puis la chahuter un peu.
L’endroit n’était finalement pas si sûr, et la confirmation funeste s’ouvrit à ses yeux lorsque la surface se creva avec le dos huileux d’un poisson imposant, emmenant dans son sillage une onde teintée de carmin qui ne pouvait être que du sang. Mais le sang de qui ?
Quelque chose agrippa sa cheville, la tira vers le fond quelques secondes avant de lâcher prise. La gnome revint à la surface. L’eau était glacée, le bord du lac paraissait démesurément haut. L’eau si froide… ses membres ne tarderaient pas à s’engourdir.

Halt inspira un grand coup, il essaya de déterminer un plan de secours, tout partait en vrille et le petit groupe était en quelque sorte sous sa responsabilité. Lorsque le marin s’avança pour se faire entendre de sa voix de baryton, le rôdeur en profita pour bondir vers Horace et le traîner par la jambe pour le mettre hors d’atteinte du dragon dont la gueule ouverte commença à s’illuminer. Le hin se retrouva près de l’entrée tandis que le maître se faufila en direction de Faryl tout en ayant remis son arc en place et en prenant en main une corde.
De son côté monsieur Rakin fut quelque peu troublé par la réaction du golem. Les mots prononcés en nain avaient semblé retarder l’action du monstre, qui déploya de nouveau son faisceau en direction de Zark. Une fois analysé, la lumière se fit plus intense dans sa gueule et un rayon flamboyant partit en toute vitesse en direction de l’alcôve où était apparue la petite main griffue. Ce rayon n’avait rien à voir avec le faisceau et était bien létal, précis, mortel. Il traversa le reste de la pièce à une vitesse fulgurante et pénétra l’ouverture, illuminant tout au passage.
Le bruit métallique qui accompagna l’attaque était effroyablement grinçant.


- Ralliez le couloir, il sera trop gros pour passer !

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Halt avait tenté de hurler mais il n’était pas sûr que sa voix aie porté assez loin avec la cacophonie. Une fois près de la position de Faryl il lâcha sa torche à terre, rejoignit le bord du lac et se tint prêt à lancer sa corde pour rattraper la gnome.

écrit par: Mei'Y'An Jeudi 27 Août 2015 à 20h10
Mei’Y’An ne voyait plus ce qui se passait autour d’elle, trop occupée par ce qui se passait juste à côté d’elle. L’eau glaciale lui mordait la peau. Elle plongea une première fois, ne vit pas sa chienne, refit surface. L’eau lui dégouliner dans les yeux. Les bruits qui s’étaient assourdis sous la surface de l’eau lui vrillaient les tympans. Piètre nageuse, elle tentait tant bien que mal de repérer ce qui se passait autour sans couler.

Soudain, quelque chose la frôla. Puis elle entrevit un dos huileux. De nouveau un frôlement. Un autre corps huileux près d’elle. Tout était trop sombre. Elle ne voyait pas assez bien même avec sa vue perçante. Un de ces corps passa devant elle. Mais qui, cette fois état accompagnée d’eau rougeâtre. Une idée s’imposa à elle : Nym’E’Ria. La panique commença de nouveau à la paralyser. Mais avant qu’elle ne puisse même penser, quelque chose la happât et l’entraina sous l’eau. Des bruits sourds, encore. Elle réussit à remonter à la surface. La cacophonie, encore. Elle tourna comme elle put sur elle-même, tentant de repérer ce qu’était ces montres, tentant vainement de repérer sa chienne. Elle ne vit pas Halt aider les autres. Elle ne le vit pas s’approcher du bassin. Elle ne vit pas le changement d’attitude du dragon. Seule comptait sa chienne, et accessoirement sa vie, en cet instant. Elle ne pouvait l’imaginer finir ainsi. Elle hurla :


-NYYYYYM !!

Sans attendre de réponse, seulement pour évacuer ne serait-ce qu’un peu sa peur, sa tension. Et l’eau, toujours si froide. Toujours et encore ces frôlements, ces chahutements. Elle tenta de plonger la tête sous l’eau pour repérer sa chienne. Cela faisait trop longtemps qu’elle était avec elle, elle ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Ce n’était qu’un animal. Mais c’était SA chienne. Elle se sentait responsable d’elle. De nouveau, eau glacée sur la tête, empêtrements dans ses mouvements à cause de ces formes qui n’arrêtaient pas de venir sur elle. Bruits sourds, eau glacée, voile noir. Elle tenta de se calmer. Elle commençait à claquer des dents. Se calmer. Tenter de repérer sa chienne. Minimiser les mouvements pour se débarrasser de ces êtres qui n’auguraient rien de bon.

Son monde ne se résumait plus qu’à la profondeur du lac, à trouver sa chienne. Les bruits sourds, elle ne les entendait presque plus. Ce qui se passait à la surface, elle n’en savait rien. L’eau glacée, elle tenta de l’ignorer. Ces bestioles qui ne cessaient de la harceler, elle tentait de les repoussaient lorsqu’ils étaient trop près. Elle tenta de percer ce voile si sombre, si opaque qui l’empêchait de voir. Mais elle insistait. Elle insistait au point que ses poumons, en feu, ne demandent grâce. Cacophonie, encore. Elle finit par remonter encore une fois, inspirant une grande goulée d’air lorsque sa tête immergea de l’eau, ne prenant que quelques secondes avant de retourner sous la surface. Bruits sourds, eau glacée, voile noir, repousser, chercher, encore.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Vendredi 28 Août 2015 à 15h09
Ferme sur ses appuies, Horace se jeta sur le côté, envoyant son épaule droite vers le bas pour partir en une roulade parfaite et ainsi échapper à la mâchoire puissante, équipée de crocs métalliques aiguisés.

¤Allez, je l'ai déjà fait des centaines de fois !¤

Mais la roulade parfaite s'arrêta après une demi vrille, accompagnée par un bruit de frottement sur le sol, laissant un halfelin sur le dos, les bras et les jambes écartés en étoiles, et quelque peu agacé en plus d'effrayé.

¤Ça y est, je vais me faire BOUFFER parce que je n'ai absolument PAS PENSÉ à ce FOUTU sac, qui est sur mes FOUTUES épaules !¤

N'arrivant pas à basculer pour se remettre sur ses pieds, il fut un instant surpris lorsqu'il entendit une voix s'exprimer en nain, et d'autant plus surpris lorsqu'il senti une pression lui entourer une jambe et être trainé précipitamment sur quelques mètres puis relâché. Réussissant finalement à se redresser, il conclut que ce devait être Halt qui l'avait tiré d'affaire, reconnaissant sa cape lorsqu'il le vit s'éloigner de lui.

Regardant autour de lui il se repéra facilement dans la pièce. Voulant voir ce qu'il se passait avec la créature, il vit celle-ci éructer d'un nouveau rayon éblouissant. Portant une main à son visage pour se protéger de cette intensité, Horace ne savait quoi penser.


¤Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Comment allons-nous gérer ça ???¤

écrit par: Faryl Lundi 31 Août 2015 à 12h59
Cachée dans son coin, les secondes paraissaient une éternité pour Faryl. Le couinement initial de Nym'E'Ria avait déclenché une cacophonie sans pareil, dans le tombeau qui serait peut-être prochainement le leur. Pour autant, la jeune femme n'avait guère prêté attention aux évènements en eux même. Elle s'était même surprise à fermer les yeux à certains moments, essayant de chasser cette panique qui la prenait à la gorge. Dans son esprit, l'alcôve dans laquelle elle se trouvait constituait sa meilleur chance, et elle avait déjà failli coûter cher le fait de la rejoindre. La quitter maintenant serait, au mieux, se remettre en situation d'être prise pour cible par le dragon.

Un dragon. Créature légendaire, et pourtant bien inconnue. Ceux qui en croisaient n'étaient pas nombreux pour raconter leur histoire. Et voilà qu'elle tombait sur l'un d'eux au détour d'un bivouac. Pourtant, étrangement, elle n'avait jamais entendu parler d'un dragon à peau de pierre de lune. Même dans les récits d'auberge, contés par les ménestrels. Et quel bruit étrange, ce *clac clac clac* répétitif. La rôdeuse se jura que si elle s'en sortait, il faudrait qu'elle se renseigne sur cette curiosité.

Mais pour l'instant, l'urgence n'était pas à l'apprentissage. Halt venait de déboucher dans son angle de vision, lâchant sa torche et...


¤ Une corde ? Pourquoi une corde ? Ce n'est pas le moment de pêcher ! ¤

Faryl n'avait nul conscience de la plongée héroïque de Mei'Y'An dans les profondeurs du lac. Le geste du rôdeur lui paraissait, au mieux, dénué de tout sens logique. Mais alors qu'elle scrutait les actes de l'homme, elle remarqua un paquet, non loin de là, qui lui vrilla le cœur. Son sac.

La jeune femme n'avait pas prit conscience, jusque là, de son absence. Mais la perte de ses affaires représentait pour elle un problème, une horreur, encore pire que la créature. Nullement attachée aux biens matériels, il n'en restait pas moins que le contenu de son paquetage contenait des affaires vitales, et pas que. Les quelques rares objets récupérés de sa mère, les derniers vestiges de mémoire, étaient dedans.

Ravisant son précédent choix, la rôdeuse entreprit de sortir la tête de son alcôve afin de situer la position et les actes de la statue. Par la même occasion, elle pris connaissance de la situation de ses compagnons. Remarquant l'absence de la gnome, mais n'y prêtant pas plus d'attention que cela.

Constatant une marge de manœuvre, une ouverture, elle entreprit d'aller récupérer son sac, en se déplaçant discrètement, tout en gardant un œil sur le dragon.


écrit par: Zark Rakin Lundi 31 Août 2015 à 20h10
Une fois de plus, Zark avait subi l’inspection du faisceau, le cœur battant. Il avait la désagréable impression que le gardien, bien que composé d’écrous, de boulons et de plaques de métal, était capable de voir à travers son armure et ses vêtements et par réflexe il avait dissimulé sa virilité pendant l’examen.

C’est avec soulagement mêlé à une pointe de déception, qu’il avait constaté le désintérêt du monstre, mais l’effroi l’avait emporté quand le dragon avait lancé son rayon meurtrier vers l’ouverture dans le mur.
Le bruit assourdissant fit craindre une nouvelle fois à Zark un affaissement de la grotte et il jeta un regard inquiet au plafond qui tenait bon. Rassuré sur ce point, il reporta son attention sur la bête.


Balbutia-t-il incertain.

C’est à ce moment-là qu’il réalisa son erreur. Le khazalid n’était pas la solution pour passer le golem. D’une manière ou d’une autre, le monstre était capable d’identifier les nains des autres individus grâce à son faisceau. C’est pour cette raison qu’il s’était attardé un peu plus longtemps sur la gnome et le halfelin. Leur morphologie étant proche de celle des nains il était facile de les confondre avec leurs cousins de petite taille et donc l’analyse nécessaire pour les distinguer nécessitait plus de temps. Si sa théorie était exacte, seul un nain pouvait leur ouvrir l’accès au reste du complexe souterrain. Il devait bien y en avoir un parmi les membres de la caravane.

Pour l’heure cependant, la question n’était pas de savoir comment éviter le gardien plus tard, mais plutôt de déterminer s’il allait survivre maintenant. La machine semblait décidée à en découdre avec la créature qui avait disparue dans l’alcôve. Au départ, il avait cru que la petite main griffue qui s'était fondue dans l’ombre n’était qu’un tour de son imagination, mais le monstre de métal l’avait manifestement aperçu également et jugeait sa présence problématique ; plus que celle des membres de la caravane dans tous les cas. Restait à savoir la réaction du golem une fois la créature inaccessible ou anéantie et Zark, à l’instar de Halt, n’était pas sûr de vouloir rester pour le savoir.

Une nouvelle fois, la petite voix dans sa tête, lui intima fortement de s’enfuir et de laisser les autres à leur sort. Il avait déjà eu son moment de bravoure insensée et s’en était tiré avec toutes ses plumes.


¤ Pousses pas ta chance Zark, elle pourrait tourner. ¤

Pourtant, il pouvait difficilement tourner les talons quand le rôdeur courait au-devant du danger pour aider ceux qui étaient encore dans la grotte. L’indécision le tourmenta une seconde avant qu’il ne décide de couper la poire en deux, il recula rapidement jusqu’au couloir tout en appelant les aventuriers et en leur faisait signe de le rejoindre:

« C’est par là la sortie. Bougez vos fesses moussaillons ! C’est pas l’moment lambiner ! »

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mercredi 02 Septembre 2015 à 08h18
user posted imagee rayon diminua en intensité. Il avait frappé mortellement en plein dans l’ouverture de l’alcôve qui fumait sous l’impact. Le dragon referma sa gueule et les pistons s’actionnèrent, envoyant des volutes de vapeur tout autour de lui, comme pour se détendre.
Un moment de flottement perdura quelques instants, qui se ressentirent comme des heures. L’air était en suspension, plus aucun bruit hormis les vrombissements de la créature qui semblait fixer le point précis de son attaque.
Son faisceau se déploya une nouvelle fois pour scanner son environnement avant que son mécanisme ne s’active à force de CLAC CLAC résonnants. La sirène ne retentit plus et, lentement, sa carapace se replaça dans sa forme initiale de dracosire.

Halt essaya de ne pas perdre de temps. Ses mains tremblèrent lorsqu’il déroula la corde, trahissant une certaine appréhension ; une peur grandissante à la vue de cette créature dont on ne connaissait ni les intentions ni le but. Quand un calme relatif s’installa, le maître rôdeur en profita pour jeter sa corde dans le lac à la façon d’un lasso. La boucle, bien qu’assez grande s’ajusta mal lors du lancer et atterrit en plein sur la tête de la gnome, ce qui réveilla ses sens en un sursaut pour qu’elle s’y agrippe de toutes ses forces.

Tout se passa très vite et la réaction plutôt inattendue du dragon laissa tout le monde pantois lorsque celui-ci, revenu à sa forme pleinement initiale entreprit de faire demi-tour paisiblement jusque son point de départ avant de se recoucher au bord du lac. Halt évita le golem du mieux qu’il put et se rapprocha du bord de l’eau pour tirer la gnome et la hisser sur le sol.
La tête de la chienne refit surface dans le même intervalle, un poisson en forme d’anguille dans la gueule tandis qu’elle nageait par à-coups vers sa maîtresse. Elle ne se laissa pas remonter facilement et surtout, sa prise qui ressemblait à un serpent de mer à peine sorti de l’œil, d’un blanc laiteux à la peau huileuse, pesait son poids !
Quand les deux plongeurs inattendus furent tirés d’affaire, Halt laissa gérer la situation actuelle au groupe pour filer en direction de la caravane pour apporter les nouvelles.
Manifestement, le danger n’était plus présent à l’intérieur du complexe mais il n’en était peut-être pas de même à l’extérieur.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mercredi 02 Septembre 2015 à 23h40
Retirant son bras de devant son visage lorsque la forte lumière s'estompa, Horace observa le manège de la créature mécanique, se rappelant les toutes première runes de l'entrée.

¤ ¤

Et de conclure qu'ils n'avaient vraiment rien à craindre du dragon gardien des lieux, que le rayon à la puissance supérieure récemment lancé devait avoir pour cible...

"Des gobelins !!!"

Se rendant compte que le longues-jambes proche de lui faisait demi-tour dans le couloir par lequel ils étaient venus, il tenta de porter sa voix au delà de tout le brouhaha et des différentes distances d'où se trouvaient les humains et la gnome:

"Souvenez-vous de la traduction des runes de l'entrée ! Ce golem est un gardien contre ces maudits gobelins ! Il doit y en avoir actuellement pour qu'il se soit mis en branle de la sorte !"

Voyant Halt se ruer par le même couloir que Zark après avoir sorti de l'eau la gnome et sa chienne, il était clair qu'un danger immédiat était à craindre. Mais lequel exactement ? Et où ?

De tout ce qu'il a pu entendre de ces peaux vertes, il savait que l'intelligence ne prédominait pas chez eux, que leur force et leur dextérité n'étaient pas des plus émérites, mais qu'en très grand nombre, ils restaient dangereux.


"Qu'en pensez-vous ?"
"Je ne pense pas qu'ils nous attaqueront dans cette caverne avec un tel système de défense" Désignant le dracosire du menton
"Halt doit penser que la caravane est en danger pour être parti si précipitamment !"

Attendant une réponse de ses alliés, Horace commença à effectuer quelques pas en arrière, vers le couloir par lequel ils étaient arrivés.

écrit par: Faryl Lundi 07 Septembre 2015 à 20h55
Faryl nageait quelque peu dans l'incompréhension. D'abord un dragon les avait attaqué de nul part. Puis celui-ci avait craché on-ne-sait quel rayon - qui semblait au demeurant bel et bien mortel. Et finalement celui-ci s'était rendormis l'air de rien, sans leur prêter plus d'attention que cela, au final. Non pas qu'elle aurait voulu attaquer la bête, mais il y avait un caractère frustrant à toute cette histoire. Peut-être quelque dieu que ce soit avait décidé de jouer avec eux.

Machinalement, l'humaine finit de remettre ses affaires sur ses épaules et s'approcha de Mei'Y'an afin de voir si celle-ci s'était remis de son bain aventureux. Elle nota rapidement que la chienne semblait s'en être tiré admirablement contre un des locaux du lac. Elle la fixa, elle et son trophée, pendant un moment.


¤ Peut-être t'ai-je mal jugé, toi. Tu semble finalement plus capable que ta maitresse ¤

Les réflexions d'Horace la firent revenir vers le reste du groupe. Le hin leur parlait de gobelin, de runes, de golem et de la caravane. Ce dernier point ne l’intéressait pas plus que ça. Elle avait rejoint le caravansérail pour profiter de la sécurité et du pseudo confort qu'il apportait. Si le convois était en danger, alors aucun de ces deux avantage n'étaient plus d'actualité, et il était temps que leurs chemins se séparent.

Les réflexions sur les gobelins et le golem, par contre, amenèrent un déclic dans son esprit. Les pièces se mettaient enfin en place ! si elle n'avait jamais entendu parler de dragon en pierre de lune, elle avait connaissance de contes, de rumeurs, sur des êtres fabriqués, amenés à la vie et mués par magie. Si c'était le cas ici, alors la statue devait surement, comme dans les chansons, obéir à des règles.


¤ Elle ne nous a pas attaqué tout à l'heure. Mais elle a bel et bien craché un rayon de lumière par là bas... Un gobelin ? ¤

"Horace, je pense que vous êtes sur une piste intéressante."

Elle resta un moment songeuse, puis décrocha de nouveau son arc de son sac. Elle vérifia rapidement que celui-ci n'avait pas subit de dégâts lors de la chute de son paquetage, et pris la direction de l'alcôve encore fumante vers laquelle avait tiré le dragon.

Nul doute que Halt avait raison, et la caravane devait subir quelque forme d'attaque que ce soit. Elle-même avait déjà vu certains peau-vertes aux abords du convois, précédemment. Mais seule importait à la rôdeuse sa propre sécurité. Et si percer le secret du dragon lui apportait le pouvoir de garantir celle-ci, il fallait qu'elle en sache plus.

écrit par: Zark Rakin Mercredi 09 Septembre 2015 à 23h18
En à peine quelques minutes, Zark avait eu son content d’émotions fortes et le retour soudain au silence dans la grotte après le vacarme assourdissant n’en était que plus pesant. Néanmoins, malgré la peur qu’il avait ressentie et le départ précipité de Halt, maintenant que la tension était retombée, la curiosité du marin faisait doucement surface.

« Des gobelins ? Hum… protéger une tombe de gobelins contre les gobelins ? C’t’endroit est bizarre. » Répondit-il machinalement au Halfelin tout en se grattant la barbe.

Zark fit un pas dans la grotte et posa son regard sur le monstre à nouveau immobile. Le demi-homme avait au moins en partie raison, le monstre était là pour protéger quelque chose, mais quoi ? Peut-être quelque chose situé plus loin dans les tunnels du mausolée. Ou peut-être était-il là tout simplement pour se protéger lui-même contre les profanateurs qui s’étaient acharnés sur les statues des nains à l’entrée du tunnel. Après tout, une fois silencieux, le gardien prenait l’apparence d’une statue d’une rare finesse. Cependant, le fait que le monstre y ait regardé à deux fois après qu’il ait parlé nain, confortait le marin dans son idée qu’un court sur patte joufflu déclencherait une autre réaction de la part du golem.

Il porta alors son regard sur le reste de la grotte. Les momies prosternées devant le dragon était surement qu’une mise en scène destinée à représenter la défaite des peaux vertes face au grand lézard, mais l’idée que des nains aient momifiés des gobelins ne tenait pas debout.


« Pour c’qu’est d’la sécurité d’la caravane, j’pense pas qu’nous ayons à nous inquiéter. Les m’neurs ont l’air capable de s’défendre. » Ajouta-t-il en longeant le mur à sa droite.

Il leva sa torche est inspecta les fresques et les inscriptions sur la pierre espérant y trouver des explications plus précises quant au pourquoi de ce tombeau. Tout en avançant, il tenta de se rappeler s’il avait déjà entendu parler de ce fameux Jorgumalarund.


écrit par: Mei'Y'An Dimanche 13 Septembre 2015 à 09h21
Mei'Y'An qui venait d'aider sa chienne à sortir de l'eau avec sa prise qu'elle refusait obstinément de lâcher, reprenait son souffle sur la berge. Elle avait vaguement vu Halt partir en direction de la caravane mais se dit que les gens là-bas étaient parfaitement capables de se défendre.

Elle jeta à peine un coup d'oeil à Faryl qui s'approchait et se mit à observer sa chienne pour voir si elle était blessée.

Lorsqu’elle entendit Horace, elle répéta pour elle-même :

«-Des gobelins…»

Cela semblait logique en un sens mais trop de choses clochaient dans cette histoire. Elle agrippa une sa chienne par le collet et lui enjoignit de la suivre, la laissant prendre son poisson si bon lui semblait, afin de l’entrainer plus loin pour s’éloigner du lac, et regarder ses propres blessures.

Elle ramassa ses affaires et sa torche au passage et se dirigea vers le dragon. Elle le trouvait fascinant. De plus, autour de lui, il n’y avait personne, et elle avait envie de calme, au moins pour quelques instants. Elle s’assit donc à côté, et entreprit de soigner ses plaies.

Pendant que ses mains étaient occupées, son cerveau réfléchissait à ce qu’il s’était passé. Le rayons les avaient analysés. Et il avait décidé que ce n’était pas eux le problème, mais quelque chose à l’intérieur de la cavité où il avait tiré. Elle regarda cette cavité et vit Faryl s’en approcher.


¤Je me demande sur quoi débouche cette cavité…¤

Elle se tordit la tête afin d’observer le dragon. De nouveau une statue. Quel mécanisme pouvait bien l’activer ? Et si c’était bien l’antre des nains, où était leur mine ? Il devait y avoir bon nombre de galeries sous leurs pas.

¤Apparemment il est là pour protéger quelque chose. Mais quoi ? Et de qui ? ¤

Toujours songeuse, une fois ses plaies désinfectées, elle se leva, et vint se placer devant la tête du dragon. Il était vraiment immense. Alors qu’elle l’observait, un souvenir vague refit surface : il lui semblait avoir entendu l’homme qui accompagnait Halt parler une autre langue alors qu’elle se précipitait vers le lac. Mais il y avait tellement de bruit, qu’elle n’en était pas certaine. Une hallucination ?

Elle regarda cet inconnu puis se prit à scruter l’autre côté de lac, tentant de percer la noirceur de la caverne tout en caressant distraitement Nym’E’Ria. Elle se tourna de nouveau vers l’homme en train d’observer les fresques sur les murs et l’interpela, sans bouger de sa position, se contentant de se tourner vers lui, une note de curiosité dans la voix. Elle ne se donna pas la peine de hausser la voix compte tenu de la résonance ici :


«- Toi, l'homme blond vers les fresques, tout à l’heure, tu t’es bien adressé au dragon de pierre non ? A-t-il réagit ?»


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écrit par: Ţhųnđer Jaċk Samedi 19 Septembre 2015 à 21h47
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user posted imagee calme régnait de nouveau au cœur des ténèbres. Seul le crépitement des flammes et le clapotis de l'eau du lac étaient repassés maîtres de l'acoustique : antagonistes perpétuels et pourtant indissociables l'un de l'autre.
Le temps semblait s'écouler de manière tout à fait différente depuis lors, comme si les éclaireurs en herbe venaient de sceller leur destin, brisé, dans une bulle statique. L'affrontement étrange qui venait d'avoir lieu n'était que la première marche d'un sombre escalier qui se profilait devant eux, sans aucun échappatoire et qui descendait loin, loin dans la noirceur insondable de l'inconnu. Toutes ces questions, sans réponse aucune qui brûlaient les lèvres mais n'étaient demandées qu'à demi mot. L'imagination allait bon train comme un chariot en flammes tiré par des chevaux affolés.

L'imagination de Faryl atteignait des sommets aux abords de l'alcôve fumante. Le vide devant elle et les reflets de torches se mouvaient comme une entité vivante et calculatrice. Il était cependant impossible de s'en rendre vraiment compte sans s'enfoncer soi même dans l'ouverture. A quatre pattes. En rampant. Vulnérable.
Faryl oublia cette option bien vite et tourna le regard vers Zark...

Qui, soulagé de tout tourment draconique aurait bien honoré Tymora d'un cours ou deux sur la manipulation du mât d'artimon. Le marin aux airs bourrus avait démontré la perception acérée de son regard et de sa compréhension rapide d'une situation, ce qui n'avait pas échappé aux trois autres larrons. Il aurait bien aimé savoir quels trésors recelait cet endroit, et surtout la signification d'une telle mise en scène ici bas. Tout comme un autre brulait de désir de le savoir, ses yeux se portèrent distraitement sur la silhouette souple d'Horace...

Alors que le hin passait sa tête par l'ouverture de la salle et observait l'escorte caravanière s'engouffrer dans le couloir. Le bruit des sabots martelèrent en écho et le essieux grinçaient sous le poids des chariots. Ils semblaient tout à fait indemnes, comme si rien ne s'était passé.
Quoi que.
Ils étaient tous lames au clair et avançaient plutôt rapidement. Halt accourut le premier et dépassa le petit en faisant un signe de tête de le rejoindre dans la pièce. Il demanda aussitôt si l'un d'entre eux savait à quoi servaient les pièges et s'ils étaient en état de marche. La caravane approchait et elle devait passer sans danger.
Le visage se tourna en direction de la gnome...

Elle était occupée à panser sa plaie suite à la morsure et avait tout de suite remarqué le liquide noir suinter de la blessure. La chienne aussi avait de multiples morsures, et c'est ce qui l'avait conduite à se battre sous l'eau avec le poisson anguille pour sa survie, d'où le fait qu'elle ne lâchait plus sa proie. Pourtant même après les premiers soins, Nym restait apathique.


- Je me demande à quoi ont servi mes conseils de survie pendant tout ce temps, idiote ! Il va bientôt geler dehors et toi tu plonges dans un lac qui doit être aussi froid qu'une belle mère, tu vas attraper la mort ! Enlève tes vêtements et enfile ma cape, on doit sécher tout ça.

Il attendit un moment qu'elle s'exécute et détailla rapidement le plan à suivre.

- On avance avec la caravane le plus vite possible jusqu'à une redoute à quelques kilomètres d'ici. Quand on était à l'intérieur, toute une tribu de peaux vertes a déboulé des fourrées, tous en directions du chariot étroitement gardé. Sauf que... bon dieux, ils se sont jetés dessus, littéralement, arrachant la toile autour : c'est une sorte de caisson blindé. Ils se sont fracassés sur le métal, se sont entre-tués seuls quand ils étaient autour, braillaient comme des fous, se crevaient les yeux ou ceux des autres. Personne n'a eu à se battre mais, bordel, ce qui s'est passé en plus du dragon à de quoi me rendre malade. Au prochain village qu'on visite je quitte le convoi. Ils veulent aller jusque Luskan puis prendre un navire pour Chult mais j'ai pas envie de savoir ce qu'il y a jusque là, vous devriez faire pareil.

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écrit par: Faryl Lundi 21 Septembre 2015 à 21h25
L'instinct de Faryl lui avait hurlé de ne pas s’aventurer dans l'ouverture de l'alcôve, à tel point qu'il lui avait semblait que Sylvanus lui-même lui avait chuchoté un peu de bon sens à l'oreille. Pourtant, cela ne calmait pas encore sa curiosité.

¤ Peut-être pourrais-je convaincre Mei'Y'An d'y envoyer sa chienne.. ¤

Mais alors que cette pensée germait dans son esprit, et qu'elle commençait à construire un plan à partir de ce cette même idée, Halt les rejoint, accompagné visiblement du reste de la caravane - à en croire le bruit qui grandissait dans le couloir. Celui-ci s'approcha rapidement de la gnome et lui passa une soufflante comme jamais l'humaine n'en avait subit elle-même. Il faut dire qu'elle avait très tôt perdu toute personne qui aurait pu être en position d’autorité sur elle.

Aussi, si elle se sentait peu concernée par la scène, la réaction du rôdeur venait par contre de contre-carrer toute possibilité d'amadouer la jeune femme. Celle-ci ne risquerait surement plus rien d'insensé tant que le vieille homme serait près d'elle.

Le reste du discours, par contre, capta beaucoup plus son attention. Elle avait tout de suite sentit quelque chose de mystérieux émanant du chariot central. Les évènements récents ne venaient que confirmer ses soupçons. Mais pour autant, même dévoilé, le contenu du chariot n'apportait aucun élément de réponse. L'histoire des peaux vertes s'entre-tuant était aussi quelque chose dont elle prit note mentalement.


¤ Quoique ce soit, c'est suffisamment important pour qu'une bande d'assaillants arrête son attaque et se tourne les uns contre les autres avant même que le magot ne soit emporté. Voilà un comportement des plus étranges... ¤

L'attaque était aussi un signe que leur route initiale était belle et bien à la merci de possibles futures répétions de cet évènement. Il était plus judicieux de trouver un autre passage, surtout si la jeune femme poursuivait dans sa lancée de quitter le cortège.

Posant son sac à terre, et l'ouvrant, elle vérifia son contenu, à la recherche d'une idée quelconque. Celle-ci se présenta sous la forme des bandages qu'elle y trouva. Si elle pouvait lancer une torche dans l'ouverture de l'alcôve, et l'attacher avec une corde, elle pourrait "pêcher" aux informations. Jeter de la lumière dans les ténèbres ne pourrait que titiller quoi qu'il se trouve derrière le mur.

Néanmoins, Faryl ne voulant pas gaspiller son propre matériel, elle s'approcha de Zark et lui présenta sommairement son idée. Si elle pouvait soutirer un peu de matériel à l'humain, cela lui éviterait de devoir demander une faveur, ou quoi que ce soit du genre à Horace.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mardi 29 Septembre 2015 à 15h47
Ne remarquant pas le regard que Zark posait sur lui, Horace était tout à l'observation du convoi fraîchement arrivé, notant chaque détails :
Le rythme soutenu des pas, les mines renfrognées et interrogatives, et surtout les armes sorties de leurs fourreaux, bien que vraisemblablement aucune trace de combat soit apparente.

Halt était à la tête du convoi et semblait inquiet, énervé, sur ses gardes. Faisant signe au hin de le suivre vers le centre de la pièce, il s'adressa à l'ensemble du groupe d'éclaireurs à propos des pièges.
Ne réfléchissant pas à deux fois, Horace suivit l'humain, arme au poing et s'exprima :


"Rien à craindre. Je les ai longuement observé et testé. Cela doit faire un moment qu'ils ne sont plus en état de fonctionnement. Preuve à l'appuie, notre chère gnomesse et sa chienne ont allègrement marché dessus, sans réaction aucune."

Finissant sa phrase, Horace remarqua le regard de Halt se porter sur Mei'Y'an, sans même savoir si il avait été écouté et entendu. Ce qui ne chagrina pas outre mesure le hin, qui, suivant le regard de Halt, remarqua la gnome trempée, et surtout, SURTOUT, ses vêtements moulés sur son corps.

¤Hé, hé ! Y a pas de petit plaisir !¤

Et son sourire, son regard lubrique, de s'accentuer à la déclaration de Halt, intimant à la jeune femme de retirer ses vêtements !

¤Quel dommage que cette cape soit si longue...¤

Mais le critique de la situation repris le dessus à l'écoute des faits sur l'attaque subit par le convoi.

¤Pourquoi les peaux vertes se sont rués sur ce chariot ? Qu'est-ce qui a fait qu'ils réagissent ainsi, aussi violemment ? Ça ne sent vraiment pas bon cette histoire. Aussi attractives soient les deux femmes, je n'ai pas spécialement envie d'y laisser ma peau.¤

"Halt, on ne peut plus avancer ainsi à l'aveuglette ! Nous devons avoir des réponses quand à ce que contient ce caisson ! Si tel n'est pas le cas, je pense que nous serons au moins deux à quitter ce convoi prochainement..."

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Jeudi 01 Octobre 2015 à 10h48
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user posted image l’aide de deux torches le rôdeur créa un petit feu dont la chaleur fut plus que bienvenue. Les ténèbres s’écartèrent en projetant des ombres difformes tandis que les aventuriers se rassemblèrent un peu plus vers la source de la chaleur.
Malheureusement pour lui, Horace ne put rien apercevoir de la physionomie gnome de Mei qui elle, se sentait déjà beaucoup mieux avec les flammes. La chienne demeurait couchée a ses pieds et avait cessé de trembler.
Halt hocha la tête pour les pièges.


- Je n’en sais pas plus pour le caisson, cela faisait aussi partie du « contrat », on peut faire un bout de chemin avec, on est nourris, mais nous n’avons pas à interférer sur le contenu. Il est sous bonne garde, mais je ne sais vraiment pas ce qu’il y a là-dedans, et je n’ai pas envie de le savoir.

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Les hommes de tête du convoi passèrent devant l’ouverture, certains regardèrent un peu la pièce avant de continuer d’avancer. Les essieux et le pas des sabots résonnèrent de plus de plus lorsque qu’un bruit mécanique se déclencha dans le couloir. Les premiers chevaux hennirent de douleur et paniquèrent avant de recevoir de plein fouet une volée de longues flèches crantées en plein dans les flancs. Le sang giclait de partout tandis que le filin accrochée à chacune des javelines fut tractée vers les murs, écartelant de manière atroce les bêtes de somme. Les soldats autour se jetèrent à terre, ils étaient à cran. D’autres lâchèrent un hoquet de stupéfaction mêlé à la peur avant de dégainer les armes. La vision des chevaux horriblement mutilés resta gravé dans les esprits avant que certains hommes ne se décident à achever les bêtes. Le premier chariot de tête n’avait désormais plus d’équidés pour le tracter.

Le reste du couloir devait être encore truffé de pièges similaires : Les plaques de pression ne devaient se déclencher que sous une certaine masse, et donc destinée à des ennemis volumineux...



écrit par: Mei'Y'An Vendredi 02 Octobre 2015 à 09h05
Mei’Y’An observait le liquide noir qui suintait de sa plaie, ainsi que de celles de sa chienne. Tout en s’interrogeant sur ses effets (poison ? Et si oui, de quelle sorte ?), Halt s’approcha et lui passa un savon. Elle se contenta de le regarder sans discuter, cela n’aurait servi à rien. Ce qui était fait ne pouvait être changé, autant s’occuper des conséquences. Elle décida de nettoyer correctement les plaies, mais de ne surtout pas les bander.

¤Si c’est bien du poison, autant ne pas le contraindre à rester dans le corps… Il me faut plus de lumière pour examiner tout ça…¤

Suite à la remarque de Halt sur le froid ambiant et de ses vêtements trempés, elle se mit à grelotter. Elle se leva, observa un instant la caravane qui arrivait. Elle n’avait suivi que d’une oreille distraite les échanges de paroles qui avaient eu lieu. Elle tenta de se concentrer mais décida de se changer avant, ne parvenant pas à chasser le froid de son esprit.

Elle entreprit d’enlever sa cape, puis, remarquant le regard d’Horace dans sa direction, entreprit d’enfiler la cape de Halt, avant d’habilement se dévêtir sans que quiconque n’ai pu rien observer.

Une fois vêtue de la cape sèche elle se sentit mieux. Et lorsque Halt entreprit d’allumer un bon feu elle en fut ravie. Il avait annoncé son envie de quitter cette maudite caravane. Très bonne idée selon elle. Et le plus tôt possible. Elle mit ses vêtements à sécher près du feu mais assez loin pour qu’ils ne s’enflamment pas gardant à porter de main ses armes. Sa chienne, couchée à ses pieds n’avait vraiment pas l’air en forme, mais au moins elle ne tremblait plus. Elle la fixa un long moment, puis entreprit de demander l’avis de son maître quand à ce liquide noir :


« -Halt, peux-tu inspecter ma plaie et celles de Nym ? Je trouve ce liquide noir fort inquiétant. »

Elle refit le tour de ce qui s’était passé depuis sa sortie du lac.
La caravane était arrivée. Ils avaient était attaqués, mais finalement, les ennemis s’étaient entretués.


¤Qu’est ce qui a bien pu les pousser à s’entretuer ? La cargaison mystérieuse aurait-elle ce pouvoir ? Pouvoir… Ou alors ce prétendu magicien y est-il pour quelque chose ? ¤

Son regard se posa sur les chevaux qui avançaient dans le couloir. Horace avait affirmé que les pièges étaient inactifs.

La chaleur bienfaisante du feu commençait à la rendre amorphe, lorsque soudain, une mécanique se mit en route. Elle bondit alors sur ses pieds, son regard se portant sur l’origine du bruit. Et soudain des hennissements de douleur. Les pièges s’étaient déclenchés. Horace avait pourtant passé du temps à les étudier. Et elle avait marché dessus sans soucis.

Elle réfléchissait pendant que les hommes achevaient les chevaux écartelés encore vivant.

Avec tout le temps que cet imbécile de Hin avait passé sur les pièges il n’avait pas remarqué qu’ils étaient actifs ? Mais eux étaient passés sans problèmes aucun. La seule différence était le poids. Bien que n’étant pas vraiment sûr de sa découverte elle décida tout de même de lancer un avertissement. Si c’était bien le poids, les hommes qui marchaient de nouveau dessus alors que le chariot était toujours sur le piège, risquaient de se faire écarteler à leur tour. Elle s’adressa notamment aux personnes dans le couloir :


« -Faites attention, la seule différence entre les éclaireurs et les chariots réside dans le poids ! Ils risquent de se re-déclencher ! »

Elle s’apprêtait à s’approcher prudemment du tunnel pour tenter d’observer le piège de moins loin sans pour autant marcher dessus, mais, se rappelant qu’elle n’était vêtue que de la cape de Halt, tâta ses vêtements pour voir si elle pouvait les renfiler avant d’aller voir. Les chevaux étaient écartelés. Ce qui pouvait signifier que le piège, en tractant ses harpons s’était rechargé lui-même.

Elle leur en fit part à haute voix.



hrp.gifJet de premier secours* : 2(Degré) + 2(modif. SAG) = +4

écrit par: Faryl Mercredi 07 Octobre 2015 à 18h48
Faryl n'avait pas encore fini d'expliquer son plan à Zark lorsque les pièges du tunnels se refermèrent sur la tête du convoi. Les cri de douleur des victimes et ceux de surprise des survivants parvinrent jusqu'aux oreilles de l'avant-garde et vinrent se refléter à la surface du lac. Instinctivement, faisant le parallèle avec les propos échangés entre Halt et Horace, la jeune femme porta son regard sur le halfelin.

¤ Était-ce un piège ?
- Non. Des pièges.
- Il avait pourtant assuré qu'ils n'étaient plus actifs.
- Et nous avons tous emprunté ce passage plus tôt. ¤

La remarque de Mei'Y'An au sujet de la différence de poids coupa momentanément le débat, le temps pour la rôdeuse d'assimiler cette information supplémentaire.

¤ Peut-être est-il juste dénué de talent et connaissances en matière de pièges.
- Mais alors pourquoi nous avoir assurer sans aucun doute du contraire ?
- Et il a passé beaucoup de temps à les étudier, pendant que nous affrontions la possible présence d'un dragon... ¤

Halt avait déclaré vouloir quitter le convoi à la prochaine ville. Faryl ne pouvait qu'être d'accord avec cela. Elle-même en était arrivé à cette conclusion. Mais ces nouveaux évènements lui faisait remettre en question l'échéance choisie. Chaque minute passée avec ces gens semblaient l'entrainer vers des sommets de dangers encore jamais atteins.

Palliant au plus urgent, la jeune femme quitta la compagnie du marin pour rejoindre le couloir, constater l'étendue des dégâts. Les chevaux avaient été littéralement écartelés par le dispositif. Son regard perçu les flèches de métal, alors qu'elles rentraient encore dans le mur. Avec des projectiles de cette taille, il ne faisait aucun doute que ni les chevaux, ni les chariots ne pourraient résister à la violence du piège.


¤ Que faire ? ¤

Se retournant, elle se remémora l'autre extrémité du tunnel. La sortie. Combien de pièges pouvait-il y avoir entre elle et l'air libre ? Elle ne pouvait dorénavant plus faire confiance à Horace dans ce domaine, et elle-même n'était pas versée dans le sujet. Un plan commença alors à naître dans sa tête. Elle retourna dans la cave et s'approcha de Halt. D'une voix qu'elle voulait calme, mais sûre d'elle, elle déclara :

- Halt, ces gens vous font confiance visiblement. Ou tout du moins, ils vous écoutent. Il faut absolument que vous les convainquiez de vider les chariots, et détacher les chevaux. Faisant référence à la statue inerte à leur côté, elle poursuivi. "Cet endroit n'est pas plus sûr que le couloir. Et d'autres peaux vertes peuvent nous attendre si nous rebroussons chemin. Je propose que nous fassions passer tout le monde de l'autre côté, par l'autre sortie. Si Mei'Y'An a raison, en divisant la charge, nous éviterons peut-être de déclencher d'autres pièges de ce genre."

écrit par: Horace Oeil-Brillant Jeudi 08 Octobre 2015 à 21h10
Horace haussa les épaules aux paroles de Halt, pas vraiment satisfait mais conscient qu'il ne pourra obtenir plus.

Aux premiers hennissements de douleur, il se retourna vivement, empoignant toujours fermement son arme, à s'en faire blanchir les jointures. Réalisant qu'il s'agissait des pièges qu'il avait pourtant soigneusement inspectés préalablement, il blêmit.


"Mais que..."

Puis, écoutant la gnome et l'humaine, la raison proposée quand au déclenchement des pièges lui parut sensée. Faisant les cent pas, il exposa alors son idée, regardant tour à tour les femmes et Halt, sans s'arrêter de marcher :

"Se délester semble justifié, mais ne nous assurera pas que les pièges ne se déclencheront pas. Nous pouvons nous organiser de manière à tester les futurs couloirs que nous allons emprunter. Cela prendra plus de temps, mais cela nous permettra de confirmer la supposition de Mei'Y'An et d'avancer plus "sereinement"."

S'arrêtant pour vérifier si il avait bien l'attention de chacun, il poursuivit :

"Il faudrait découper les bêtes abattues pour ensuite charger les morceaux sur un chariot que nous pousserons, de manière à estimer le poids maximum que les dalles peuvent supporter avant de s'enclencher. Ainsi, nous pourrions éviter de vider les autres chariots et d'enlever leurs attelages et avancer plus vite, sans fatigue supplémentaire due au répartissement des charges de ces derniers.
Il suffira de repérer les dalles pour optimiser la direction à donner au chariot testeur. Je peux m'en charger."

S'arrêtant de tourner en rond sur ces dernières paroles, Horace attendit leurs réactions.

écrit par: Faryl Vendredi 09 Octobre 2015 à 19h53
Ayant fini d'expliquer son plan à Halt, Faryl s'était attendue à voir l'humain abonder en son sens et prévenir les responsables de la caravane. Néanmoins Horace leur avait couper l'herbe sous le pied en ajoutant son expertise sur le sujet. Bien obligée, la rôdeuse l'avait écouté avec les autres alors qu'il détaillait sa pensée dans les moindres détails. Dans l'ensemble, ses propos tenaient la route et en d'autres circonstances, elle aurait même pu soutenir ses idées. Mais ce n'était plus une option depuis l'incident des pièges.

Le halfelin les avait tous tromper avec son expertise, et s'était révélé pour ce qu'il était : un beau parleur. Et quand bien même son idée eut-elle pu marcher, le hin semblait minimiser le plus important. Le temps.

Même si elle ne se l'avouait pas, avoir vu le golem s'animer juste à quelques pas d'elle et avoir été la première victime de son rayon rouge, avait laissé sa trace sur la jeune femme. Se savoir potentiellement bloquée dans cette cave rendait le fait de trouver une issue une priorité absolue, et dans l'urgence !


"Horace, tout ce que vous dites semble fort ingénieux et je ne suis pas sûre de comprendre toutes les ramifications de vos suggestions. Mais ce que je sais, c'est vous vous êtes déjà trompé une fois dans l'étude de ces pièges. Je ne sais pas si nous pouvons réellement vous considérer de bons conseils, ici."

Puis, se tournant vers l'humain. "Halt, je maintiens mes propos. Nous n'avons pas le temps pour la prudence. Cette statue pourrait revenir à elle d'un moment à l'autre." Voulant mettre toutes les chances de son côté, et connaissant le lien qui le liait à la gnome, elle rajouta "Pensez aussi à Mei'Y'An, si ce dragon venait à ré attaquer, il ne ferait qu'une bouchée d'elle. Sans compter qu'elle ne semble vraiment pas dans son meilleur état. Je crains que ces blessures ne cachent quelque chose de plus important. Il faudrait qu'un vrai soigneur y jette un oeil, et il lui faut du repos", fini-t-elle de manière hypocrite.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mardi 13 Octobre 2015 à 08h34
user posted image

PARCHEMIN
Premiers secours Halt et aide Mei : 14(d20)+12+2= 28 >< dd14 - réussite
Premiers secours Halt et aide Mei : 9(d20)+12+2= 23 >< dd18 - Réussite

Intimidation Faryl : 16(d20)+4= 20 >< test opposé Halt 10(d20)+23= 33 - Echec


- Ca va aller murmura Halt à Mei'y'an. Il faudra bien se couvrir.

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user posted imagee liquide noir qui suintait des plaies ne semblait pas de prime abord infectieux. Peut-être était-ce une particularité de ces poissons blancs qui vivaient dans l'obscurité totale. En revanche le danger était que chien comme maîtresse puissent attraper un sérieux coup de froid. Nym en ressentait les effets plus que la gnome et se reposait en tremblant près des flammes. Il ne put contenir la petite qui se faufilait déjà dans le couloir pour prévenir les autres. l'humain la suivit, stupéfait et dégoûté à la fois à la vue de ce spectacle. Il frissonna d'autant plus qu'il avait lui même marché sur ces dalles.

- C'est vous qu'on va charger de barbaque de ch'val et vous faire courir dans le couloir pour déclencher les pièges bougonna un des accompagnateurs.
- Dégagez le passage, repérez le piège suivant ! fit un autre.
- Déchargez le chariot et remplissez les autres !

Les manœuvres furent exécutées rapidement. Le chariot inutile de tête fut vidé tandis que deux hommes se mirent de chaque côté de celui-ci et commencèrent a effectuer des gestes complexes en récitant des mantras. pendant ce temps, ceux qui étaient mal à l'aise près du chariot couvert se massèrent dans la cave du lac souterrain, curieux d'observer et d'entendre ce qui s'était passé ici-bas. Zark leur raconta en détail les événement, tout en omettant le fait que le groupe s'était presque fait dessus. Il finit par conclure à l'adresse de tous.

Zark Rakin
- M'est d'avis qu'on aura pas d'soucis avec le lézard. Il a l'air de vouloir s'en prendre qu'aux peaux vertes. C'est p't'être son aura qui a déboussolé les assaillants dehors ?

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Halt hocha la tête avant d'écouter Faryl plaidoyer sa cause. Il pendait plutôt comme Zark car le dragon ne se manifestait plus depuis un moment.

- Si nous étions les cibles de cette machine, ou ce golem, je ne sais pas vraiment ce que c'est, nous ne serions plus là. Et puis tu aurais été la première victime. Tu étais isolée et recluse dans un coin, si je me souviens bien. On ne va pas s'attarder ici de toute façon.

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Et comme s'il avait prévu l'action qui allait se dérouler, les deux hommes près du chariot de tête terminèrent leur incantation et le chariot fut propulsé magiquement en ligne droite, très loin. Sa vitesse et son poids combinés déclenchèrent toutes les dalles au passage sans que le chariot ne se détruise. Vers la sortie il fut toutefois désintégré dans un fracas assourdissant à cause de l'écho.
Il ne restait plus qu'à se mettre en route ou à continuer de fureter dans les parages, en risquant le possible courroux du dragon.


- Restons pas là.
- Y'a rien à piquer ici, bordel, on a chaud au cul toutes les heures, mais on est bien protégés. de toute façon je dois rejoindre mon village dans deux jours, retrouver ma femme et mes gosses.
- On va encore dormir dehors ce soir, la redoute est à quelques heures apparemment, mais ça doit grouiller d'ogres vu le poids qu'il faut pour déclencher ces pièges.
- C'est quoi ici d'ailleurs ?
- Ho vos gueules, finissez de charger les chariots là !
- J'ai envie de chier... mais j'ai pas envie de m'éloigner du convoi...
- J'sais pas, un tunnel sous la montagne, un truc nain apparemment. Dis nous toi, le Vigoureux !
-
- Qu'est-ce qu'il a dit ?
- J'dois vraiment aller chier, putain, j'ai mal au bide.

La cohue envahissait les tunnels autrefois déserts. Les superviseurs de la caravane commençaient déjà à faire avancer le restant des chariots avec prudence pour rejoindre la sortie.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Dimanche 18 Octobre 2015 à 13h24
Ecoutant les propos de l'humaine, Horace fronça les sourcils, pas spécialement réjoui de se voir reprocher le désastre des pièges sur un ton aussi péremptoire. Surtout qu'il avait vraiment pris un soin particulier à les observer, sans succès pour le coup... Désireux de ne pas se laisser ainsi malmener il commença à ouvrir la bouche, mais avant qu'il n'émette le moindre son, il fut coupé par le ronchonnement d'un des accompagnateur. Se tournant vers lui, il se mit à observer la scène avec intérêt, notant bien l'efficacité des membres de la caravane à exécuter les ordres rapidement, et satisfait de voir que sa proposition semblait avoir été retenue.

Bercé par les deux voix récitant les mantras, Horace ne s'occupa pas plus que ça de l'arrivée autour du lac des autres membres de la caravane. Il écarquilla les yeux et sourit lorsqu'il vit se propulser magiquement le chariot, (notant bien l'absence de charge dans ce dernier) et compris aux bruits qu'ils résultaient du passage de l'engin que les pièges avaient été déclenchés.

S'attendant à entendre des réjouissements de cette réussite, il fut contré par un nouvel ensemble de ronchonnements, dont un en particulier le fit rire, lâché par le nain apparemment surnommé "Le Vigoureux".

Regardant tour à tour Halt, Zark, Faryl et Mei'Y'An, il haussa les épaules et commença à suivre le convoi vers le chemin de la sortie.

écrit par: Faryl Dimanche 18 Octobre 2015 à 14h05
Le fait que certains guides du convoi partagent le point de vue de Faryl sur la responsabilité du hin dans la perte d'un chariot la laissait espérer que peut-être ceux-ci se rangeraient aussi de son côté au sujet des décisions à venir. Sentiment renforcé lorsque l'ordre fut donné de transférer le contenu du chariot abimé dans les autres. Avec ceci, Halt ne pouvait que choisir d'aller dans le sens de la jeune femme. Jusqu'à ce que Zark ne parle.

¤ C'est pas vrai, il ne peut pas la fermer celui-là ?! ¤

Le reste d'espoir qui restait après ça fut anéantit par le rôdeur lui-même lorsqu'il surenchéri sur les propos du marin. Faryl tiqua sur le rappel de sa position face au dragon. Quelque chose dans les mots employés ne pouvait que faire écho au ton qu'il avait employé pour moralisé Mei'Y'An à peine quelques instants plus tôt. Elle prit note mentalement de ce moment, se jurant de faire payer à Halt cet affront, avant que leurs chemins ne se séparent.

Alors que la jeune femme s'imaginait déjà devoir trouver quelques façons de convaincre les guides elle-même, ou un plan d'urgence si la statue se réveillait encore, elle sentit un courant d'air passer derrière elle, suivit par un bruit assourdissant de fracas. Se retournant vivement pour constater la cause de ce raffuts, elle suivit le regard des autres membres de la caravane. Ses yeux contemplèrent, presque abasourdis, le résultat du lancé de chariot pratiqué par les mages.


¤ Quelle chose puissante et magnifique que la magie ! ¤

Le problème des pièges étant réglé, Faryl s'assura n'avoir rien oublié dans la cave avant d'emboiter le pas avec le reste du convoi. Elle jeta aussi un dernier regard vers l'alcôve si mystérieuse. Une pointe de regret la tiraillait de n'avoir put voir ce qui se trouvait de l'autre côté. Mais elle avait bien trop peur de la statue pour décider de rester plus longtemps en ces lieux. Elle choisit de se positionner derrière le nouveau chariot de tête. De cette façon, si un piège ne s'était pas déclenché, celui-ci le ferait. Et à l'inverse, elle escomptait que celui-ci finisse de passer le tunnel avant qu'aucun piège ne se soit réarmé.

La rôdeuse était aussi consciente que, même sortis du tunnel, ils ne seraient pas pour autant tirés d'affaire. Ses oreilles avaient capté une allusion à une possible présence d'ogre dans les environs. C'est donc l'esprit vif et les yeux aux aguets qu'elle entamât cette nouvelle marche.

écrit par: Mei'Y'An Jeudi 22 Octobre 2015 à 11h51
Mei’Y’An fut ravie lorsque les corps des chevaux ne fut plus en vue. Ce spectacle morbide avait de quoi vous donner la nausée. Une fois ses mises en gardes effectuées, elle retourna vers sa chienne afin de la frictionner pour la réchauffer.

Pendant qu’elle répéter ces gestes machinalement, elle observa ce qui se passait et se disait autour d’elle.

Elle nota le regard haineux de Faryl envers Halt suite à sa remarque mais ne s’en inquiéta pas outre mesure. C’était là, plus ou moins une des seules expressions que ses yeux laissaient entrevoir au-delà de l’ombre de sa capuche.
Son regard passa sur Horace, sur les membres du convoi, avant d’être détourné par le boucan que venait de provoquer les deux mages en propulsant le chariot vers l’avant.

Elle les regarda, mi-fascinée, mi-effrayée. La magie pouvait tout aussi montrer la plus grande délicatesse, qu’une force tout aussi brute. Elle ne savait si elle l’aimait bien ou non, mais une chose était sûr, elle ne voulait pas faire un jour face à un magicien en combat. Son idée se renforça comme quoi elle allait quitter la caravane au plus vite, ne voulant pas avoir à faire à eux si jamais ils trouvaient qu’elle s’approchait de trop près du chariot précieusement gardé.

A force de frictionner sa chienne celle-ci semblait peu à peu se réchauffer, et grâce au feu elle n’était plus mouillée.

La gnome se leva, finit de se rhabiller, et voyant que tout ce petit monde repartait vers la sortie, se dit qu’elle n’allait pas rester seule dans les parages. Cette grotte prétendue sans danger, merci bien mais très peu pour elle. Elle ramassa toutes ses affaires et regarda autour d’elle se qu’il se passait.

Voyant que tous se pressés vers la sortie, notamment Faryl qui suivait le premier chariot à s’y engager, décida de rester plus en arrière. Et surtout, de ne pas marcher à côté d’un chariot. Les dalles avaient l’air de supporter son poids à elle sans problème. Elle n’allait pas risquer de finir écarteler.

Sa chienne, sentant que le départ était imminent vint se coller à sa maitresse.
La jeune rôdeuse n’avait aucune envie de rester ici, mais il était plus prudent de marcher seule sur ces dalles piégées, qui, probablement se rechargeaient toutes seules. Elle attendit donc que le dernier chariot se soit engagé pour avancer à son tour, ordonnant à sa chienne de rester près d’elle.

écrit par: Naïlin Satikri Dimanche 25 Octobre 2015 à 15h27
user posted imagelors que les membres de la caravane progressaient dans les tunnels, une petite silhouette bien emmitouflée dans une cape de fourrure, portant un chapeau et une épaisse écharpe dans des tons lie de vin s'était éloignée pour observer l'automate qui avait flanqué une telle frayeur à l'équipe chargée de la reconnaissance au sein des ruines naines.

Elle observait les lieux à un pas de distance respectueux, comme si elle s'attendait à chaque instant à voir le mécanisme se remettre en branle, ou les petites momies s'animer, n'osant poser ses mains protégées par de chauds gants sur ce qu'elle tenait pour être un bel ouvrage.

Puis après être restée un long moment à observer les lieux, Nemkesh rappela aux oreilles de sa maîtresse que le convois avait repris sa route, et qu'elle serait bien inspirée de ne pas se retrouver toute seule ici.

Les yeux de Naïlin se plissèrent sous l'effet d'un sourire que son écharpe dissimulait, et elle s'assura qu'il ne restait plus sur ses vêtements des éclaboussures du sang des chevaux qu'elle avait reçu quand s'étaient déclenchés les pièges.
Elle avait été aux premières loges de la boucherie qui était survenu au moment où les chevaux avaient déclenché les pièges, et seule la maîtrise de soi qu'on lui avait inculquée à coup de fouet lui avait évité de hurler sur le coup. Il était à présent inutile de ressasser sa chance d'être encore en vie, en revanche, l'automate et les petites momies l'avaient beaucoup intriguée.

Elle devait absolument essayer d'en savoir plus, notamment parce qu'il semblait étrange que des gobelins vinssent trouver refuge en un lieu réputé pour leur être fatal, et surtout parce qu'il lui paraissait encore plus curieux que quelqu'un investisse autant de temps et d'argent dans la création d'un moyen de protection aussi puissant et spécifique à la fois.

Se lançant dans la marche, elle atteint le niveau de Faryl, qui semblait déjà à la recherche de nouvelles menaces.


- Mademoiselle ?

Une petite silhouette emmitouflée de vêtements tout en nuances de feuilles d'automne, appuyant sa marche sur un bâton venait involontairement de troubler la vigilance de la rôdeuse.
Quand elle se rapprocha, un mélange léger d'odeur de sauge, de girofle et de tabac sembla l'accompagner. A sa voix, il ne pouvait s'agir que d'une femme, et plusieurs détails semblaient indiquer qu'elle devait être originaire du sud. Une gnome à n'en pas douter. A sa ceinture, toute sorte d'objets semblaient pendre, corne à boire, blague à tabac, morceau de craie, prêts à servir en cas de nécessité.
Ses yeux clair se faisaient le reflet d'un mélange de curiosité et de timidité.


- Je m'appelle Naïlin. Désolée de vous importuner, mais il paraît que étiez de l'équipe d'éclaireurs dans les tunnels. Elle sembla un peu gênée "voilà, je suis allée observer l'automate ce qui est déjà une chose, mais il paraît que vous l'avez vu fonctionner ... je sais que ça a dû être très dangereux, mais est-ce que vous pourriez me dire comment c'était ? Ce qu'il a fait ? Et si ça a dit quelque chose ?".

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Naïlin en profite pour faire le point sur ce qu'elle a pu observer dans les tunnels, à la lueur des torches.

PARCHEMIN
Connaissances (Exploration souterraine) : +4 - A quel genre de personne ces pièges sensibles au poids pouvaient-ils être destinés ?
Connaissances (Mystères) +5 - Qui est le créateur de l'automate ? Que sait Naïlin sur Jorgumalarund ?

écrit par: Faryl Dimanche 25 Octobre 2015 à 20h14
La rôdeuse avait à peine eut le temps de se positionner derrière la caravane de tête qu'elle entendit une voix fluette et teintée de timidité l'interpeler. Tournant son visage vers la source de l'appel, elle confirma que celui-ci lui était destiné en voyant les yeux d'une gnome emmitouflée, plongés dans les siens.

Bien que courtoise, les questions de son interlocutrice étaient dérangeante. Forçant la jeune femme a revivre ce passage, encore récent, vivide dans sa mémoire. Elle s'arrêta un instant de marcher, comme voulant focaliser toute l'énergie de son corps dans la décision à prendre. Lui répondre, ou non.


"Très bien", dit-elle en reprenant sa marche. "Que veux-tu savoir exactement ?"

Quelques chose dans le comportement de Naïlin faisait oublier toute forme de politesse à Faryl. Était-ce son côté timide, rajouté à sa taille, qui la faisait passer pour une enfant aux yeux de l'humaine ? Ou bien son côté gênant à poser des question difficile ? Ou bien quelque chose d'autre, entièrement.


"La statue s'est animée d'elle-même lorsque je suis passée à proximité. Des sirènes se sont déclenchées, la cave elle-même semblait avoir pris vie. C'était irréaliste, je n'avais jamais vu ça. Ses yeux se sont illuminés et ont lancé une sorte de magie, comme un rayon de lumière, mais rouge. Je ne crois pas qu'elle ai jamais prononcé le moindre mot. Mais elle a...fait quelque chose."

Alors que ces mots sortaient de sa bouche, une idée germa dans son esprit. Une façon pour elle de ne pas partir sans regret.

"En fait, peut-être peux-tu aller voir par toi-même. Il y a une alcôve du côté gauche du lac, avec un trou au fond, dans le mur. C'est là que la statue a fait son œuvre, avant de se rendormir. Tu auras sans doute plus de réponses en allant voir de ce côté-là".

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Lundi 26 Octobre 2015 à 22h56
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PARCHEMIN

Connaissances Exploration souterraine Naïlin : 18(d20)+4= 22
Connaissances Mystères Naïlin : 12(d20)+5 = 17


Naïlin, tu n'apprends rien par rapport aux pièges en eux même, si ce n'est que les dalles de pression sont destinées à des créatures pesant un certain poids, comme des trolls, des ogres ou peut-être des machines.
Le nom de Jorgumalarund est très ancien à tes oreilles, mis à part que ce fut un grand dracosire il y a des centaines d'années peut-être, tu es trop jeune pour connaître cette histoire. La conception de l'automate répond aux ordres des nains mais il y a incontestablement une touche gnome dedans.

Mis à part ce que Zark a dit pour la caverne et la tombe, tout reste un mystère, mais en restera un en quittant ces salles.


user posted imagees aventuriers se rassemblèrent en se positionnant chacun à sa guise. Les chariots avancèrent sans qu'aucun autre piège ne se déclenche, au grand soulagement de Halt qui fut heureux de retrouver l'air frais et les forêts alentour.
Mais cette joie fut de courte durée quand la caravane s'arrêta de nouveau. Nul besoin d'être un pisteur hors pair pour découvrir le spectacle angoissant qui s'était déroulé là il y a encore peu : la piste enneigée était souillée des centaines, peut-être milliers de traces de pas de toutes sortes. Toute une armée venait de passer là, coupant à travers le chemin et les pins pour descendre plus bas dans l'épine dorsale du monde. Une force considérable était en mouvement, et sans cet arrêt impromptu, la caravane serait peut-être tombée en plein passage ennemi.

Quelque chose ne tournait pas rond, les animaux étaient silencieux, mais pas absents. Ils observaient cérémonieusement le passage du convoi qui s'était remis en route prudemment. Des éclaireurs étaient dépêchés plus en amont et on rapportait que des groupes de peaux vertes armés jusqu'aux dents, trimbalant sacs, vivres et machines de guerre coupaient à travers la végétation. Ils galopaient, comme s'ils fuyaient quelque chose et leurs regards semblaient tournés constamment vers le ciel.
Le ciel qui perdait en intensité, la nuit arrivait bientôt, très tôt même dans cette région où l'humidité et le froid perçait les vêtements comme des aiguillons de glace.
La redoute était en vue, et avec elle, une promesse de pause méritée ainsi qu'un campement pour la nuit. Les chariots se positionnèrent en cercle autour des ruines de la construction défensive dont il ne restait qu'une tour. Le chariot bâché fut mis au centre et bien gardé par les mages. Les feux s'allumèrent, mais se firent discrets...

Une garde solide s'instaura autour des chariots.les sentinelles étaient aux aguets mais la surveillance était assurée par des moyens magiques. Invisibles mais bien présents, des alarmes et des déclencheurs de toutes sortes pullulaient autour de la redoute. Le moindre insecte qui s'aventurait dans la zone était détecté.
Sauf que rien, pas même une mouche de givre ne s'aventurait dans le coin. Les chouettes demeuraient dans l'ombre, les tigres rouges avaient disparus et l'on entendait pas même le rugissement lointain d'un ours.

En passant à une distance - très surveillée par les mages - du chariot bâché, on pouvait éprouver un étrange picotement sur la peau et la tête qui tournait légèrement. Un malaise grandissant émanait de ce point précis, beaucoup moins diffus que pendant le départ du convoi.

PARCHEMIN
Perception auditive Mei'y'an : 4(d20)+7= 11
Perception auditive Faryl : 12(d20)+6= 18
Perception auditive Horace : 4(d20)+4= 8

Perception auditive Naïlin : 16(d20)+6= 22
>< DD20

Naïlin, tu es la seule à percevoir quelque chose de plus en passant près du chariot. Tu crois, mais tu n'es pas sûre, entendre une sorte de mantra répété sur un ton monocorde qui vient de l'intérieur. C'est inlassablement répété, comme une scie qui tronçonne une bûche sans arrêt.


De son côté, Halt alluma son propre foyer dans le rez de chaussée du bastion et invita quiconque voulait partager quelques histoires et un peu de lapin braisé. La nuit allait s'avérer longue, entre le mystère du chariot et l'armée de peaux vertes en direction du sud.

écrit par: Naïlin Satikri Vendredi 30 Octobre 2015 à 23h28
Naïlin avait écouté Faryl, sautant d'un pied sur l'autre pour ne pas se laisser engourdir par le froid, ce qui accentuait l'attitude de gamine immature dont elle faisait étalage, pourtant face à une personne qui avait la moitié de son âge. Quand la rôdeuse mentionna l'alcôve où la statue avait projeté un rayon des plus destructeurs, la gnome sembla se figer sur place, et fixer l'endroit.

¤Un trou dans le mur, mais un passage vers les ténèbres ... c'est sûr que si je veux en savoir plus sur la situation, personne ne me prendra par la main pour aller glaner d'autres informations. Sauf que si je fais ça, je vais perdre les chariots de vue et ...¤

Elle tressaillit et se tourna vers l'Illuskienne avec un léger bond.

- Hé bien, toute seule c'est quand même ambitieux comme voyage, surtout que l'on est censées escorter le convois. A mon avis, ç'aurait été une bonne idée si on n'avait pas été si pressés par le temps. Naïlin tourna la tête vers l'automate, et se gratta la nuque avec son bâton. "Donc elle a lancé son rayon de lumière rouge sur l'alcôve et elle a ... tout brûlé ? J'aimerais bien savoir comment ça marche." Elle laissa échapper un rire. "Je suis assez jalouse de ceux qui ont pu créer ça !"

Son rire s'éteint toutefois dans sa gorge lorsqu'elle entendit les rumeurs rapportées par les éclaireurs, et la réaction suscitée par cette découverte commune chez les autres membres du convois.
Le retour à la lumière après un moment assez long passé sous terre agressa quelque peu la gnome, qui essayait de paraître stoïque vis à vis des informations qui parvenaient à présent au reste du groupe, et les sens de Naïlin, qui n'étaient pas ceux des éclaireurs finirent pas lui confirmer que les frais récits rapportés mettaient la suite de leur voyage en péril.

Elle essaya de ne guère s'éloigner de Faryl durant le reste du voyage qui menait à la redoute, se disant que l'Illuskienne serait certainement capable d'apercevoir quelque chose de fâcheux — s'il y avait lieu — avant les autres.

Quand enfin les pas des chariots et de son escorte les eurent conduits au sein de l'enceinte fortifiée où il était convenu qu'ils devaient passer la nuit, la gnome se sentit toutefois plus rassurée.
Elle avait demandé à un autre des membres de l'escorte pourquoi cet endroit particulier s'appelait une redoute, et on lui avait répondu que c'était une question d'angle de construction choisis pour les murs. Étant une parfaite béotienne concernant l'architecture militaire, elle s'était contentée de remercier la personne qui lui avait répondu, avant de se préparer à descendre au niveau le plus bas où elle avait entendu dire que les triomphateurs du Jorgumalarund mécanique avaient prévu de raconter d'autres histoires.

C'est sur le chemin qu'en passant près du chariot, il lui sembla percevoir une curieuse litanie, difficile à entendre. Afin de s'accorder un peu de temps sans s'attirer le couroux des mages, elle n'approcha pas davantage mais fit mine de s'attarder sur une sangle de botte douloureuse, et tendit l'oreille pour essayer d'identifier quelque magie dans les mots sans cesse répétés.


hrp.gif Naïlin essaie d'identifier le mantra qu'elle entend, essayant de deviner s'il s'agit d'une incantation ou d'autre chose.
Art de la Magie +7 Est-ce un sort ? Est-ce que Naïlin peut deviner à quoi il peut servir ?
Connaissance (Mystères) +5 Si ce n'est pas un sort, que-ce que ça évoque à Naïlin ?

écrit par: Faryl Dimanche 08 Novembre 2015 à 21h31
Faryl avait espéré se débarrasser de la gnome nouvellement venue, avec sa dernière suggestion. Malheureusement cette dernière lui dénia cette possibilité assez rapidement, continuant sa palabre incessante. Essayant tant bien que mal de rester attentive aux alentours, et aux potentiels dangers, elle remarqua rapidement les traces surnaturelles qui les attendaient à la sortie. Ses sourcils se froncèrent et son regard porta à droite et à gauche, en quête de signe du responsable.

¤ Qu'est-ce que... ? ¤

Arrivant au même moment, des éclaireurs rapportèrent les rumeurs d'une véritable armée de peaux vertes, effrayée qui plus est.

¤ Qu'est-ce qui pourrait effrayer une telle masse armée ?! Et pourquoi regarder vers le ciel comme ça ? ¤

Soudain, le rappel de la statue s'imposa à son esprit et la rôdeuse porta instinctivement la main vers son dos. Trouver le contact de son arc et de son épée, toujours présentes, la rassura quelque peu. Si la vrai bête était ne serait-ce qu'aussi dangereuse que sa représentation, le convois tout entier ne survivrait surement pas à son attaque. Peu surprenant dans ce cas qu'un telle masse migre hors de ses terres, emportant avec eux vivres, possessions, et surtout une force armée capable de raser un village.

¤ Sylvanus, puisses-tu nous garder d'un tel scénario... ¤

Son regard porta alors sur Naïlin, dont la réaction ne semblait pas très différente de la sienne. Au moins s'était-elle tu face à ce spectacle. Pour autant la gnome continua de la suivre tout le reste du voyage jusqu'au bivouac. Passé un certains temps, la jeune femme finit par oublier se désagrément et resitua son attention sur les possibles dangers alentours. Le gros des peaux vertes semblaient déjà être passés, et qui que soient les guides, ils avaient réussi à éviter la plupart des escarmouches jusque là. Les seuls dangers qu'il convenait encore de guetter étaient les ogres et un éventuel dragon.

Lorsqu'ils atteignirent enfin la redoute, sans qu'aucun autre évènement ne soit venu perturber leur avancée, son compagnon de voyage involontaire la quitta finalement - partant sûrement ennuyer d'autres personnes de ses questions pointilleuses. Faryl en profita pour prendre le large et explorer un peu le bâtiment, dessiner une carte mentale des points d'entrée, de sortie et des vulnérabilités potentielles. Avant de partir, elle entendit la proposition de Halt de le rejoindre. Elle n'avait aucune envie de se joindre à d'autres personnes, mais rester dans son coin ne ferait qu'attirer d'autres Naïlin en quête d'entendre son histoire sur les évènements déroulés plus tôt dans la journée.

Finissant son tour, elle décida donc de se rapprocher du feu, tout en restant à un ou deux mètres en retrait du cercle qui commençait déjà à se former. La présence d'un feu avait quelque chose de rassurant, mais la rôdeuse n'avait nul besoin de la chaleur supplémentaire. Elle sortit sa couverture de son paquetage et s'assit dessus, alluma sa pipe, et se prépara pour une nuit de sommeil éveillé, ne faisant nul confiance aux rondes mises en place.

écrit par: Mei'Y'An Lundi 09 Novembre 2015 à 20h39
Mei'Y'An fut une des dernières à arriver. Néanmoins, elle pu distinguer les traces précédent celles du convoie. Elle frissonna à l'idée du nombre de peaux vertes que cela impliquait... et son frisson se prolongea en pensant à ce qui avait pu les faire fuir. Elle prit le temps d'écouter et d'observer les alentours. Aucun bruits. Alors qu'on pouvait apercevoir quelques mouvements furtifs qui attestaient de la présence d'animaux sauvages. Ce qui pouvait signifier une grande menace alentours.

Elle remarqua une petite forme qui suivait Faryl et ne semblait pas la lâcher. Sûrement une autre gnome à première vue. Elle haussa un sourcil à la vue de ce spectacle insolite. Au vu de Faryl, celle-ci ne devait avoir qu'une envie : s'éloigner au plus vite. Idée confirmée lorsqu'ils arrivèrent à la redoute. Un léger sourire plana sur son visage. Elle aimait bien observer les gens.

Elle épia les autres personnes constituant le convoie, flâna quelque peu au milieu du camp avec sa chienne. Elle repéra les entrées et sorties, et observa les rondes qui se mettaient en place. Elle scruta de loin le chariot surveillé de près par les gardes, mais, ce chariot ainsi que les mages la mettant relativement mal à l'aise, elle se détourna très vite.

Elle vit Halt inviter les personnes le désirant autour d'un bon feu. Elle se dirigea d'un bon pas vers lui ainsi que vers les quelques personnes qui arrivaient. Elle s'assit près de son ancien maître, tout près du feu. Une chaleur bienfaisante s'en dégageait et Nym' ne tarda pas à s'allonger contre sa maîtresse afin de profiter de la chaleur de celle-ci ainsi que de celle du feu. La morsure de l'eau glacée étant encore présente dans leur esprit, ce feu était une bénédiction. Et avec en plus quelques histoire à la clef, cette soirée pouvait très bien devenir agréable. Si on oubliait évidemment tout ce qui les entourait.

Mais, ainsi entourée de Halt et de sa chienne, une légère torpeur commença à s'emparer d'elle.

Malgré tout, elle ne pouvait oublier tout ce qui s'était passé ainsi que l'absence de bruits autre que ceux du campement. Elle décida de rester attentive à ce qui les entourait. Mais elle était épuisée. Elle espérait juste rester assez attentive pour palier à un éventuel danger.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mardi 10 Novembre 2015 à 16h38
Horace suivait le convoi, son arme toujours dans sa main, l'esprit toujours attentif à la moindre menace.
Il aperçut au sol les traces de passage de ce qu'il semblait être une armée, mais ne chercha pas à pousser la réflexion lorsqu'il vit Halt s'installer auprès d'un feu de camp, qui lui semblait des plus réconfortant après l'ensemble des derniers événements.

Partant du principe que d'autres se chargeraient de la garde, il remit son arme au fourreau et s'installa proche du feu, en face de Halt, ainsi que de la gnome et son animal.

Accroupi, il tendit les paumes vers la chaleur des flammes, puis après quelques instants, se frotta les mains pour propager cette chaleur sur le dos de ses mains et finalement s'asseoir en tailleur avant de re-tendre les paumes.

Après quelques instants, trouvant l'ambiance quelque peu tendue, il se releva et se lança à pousser la chansonnette :


"Oh, vous pouvez chercher loin, boire et reboire dans tous les coins
Jamais biere n'aura aussi bon goût que celle que l'on trouve par chez nous,
jamais biere n'aura aussi bon goût que celle que l'on trouve par chez nous.
Quelle que soit votre chopine, fusse t-elle une bouteille divine, quelle que soit la taille de votre flacon, elle doit v'nir de notre dragon !"

"Un barde aurait certainement adapté la fin en citant notre récent ami Dracosire, j'en suis sur !" Dit-il en riant, après avoir terminé de chanter.

"J'ai appris cette mélodie lors d'un voyage chez de lointains cousins. Et contrairement à ce que raconte cette chanson sur la qualité de leur bière, elle n'a pas si bon goût ! Quoique je m'en contenterai bien maintenant..."

Se tournant vers la silhouette emmitouflée de Faryl:


"Quelle boisson vous ferez envie en cette instant si particulier jeune damoiselle ?"

écrit par: Faryl Lundi 16 Novembre 2015 à 15h59
Faryl appréciait son tabac calmement lorsque Horace finit par les rejoindre. Elle avait été un peu étonnée de ne pas le voir autour du feu à son arrivée. Le caractère très ouvert et social du halfelin semblait pourtant le prédisposer à convoiter ce genre de situation. Pour être honnête avec soit-même, la jeune femme avait quelque peu compté - voir espéré - sur sa présence. Avec une telle personnalité parmi eux, les risques qu'elle dût prendre la parole s’amenuisaient énormément.

Cependant, alors que les minutes défilaient, Halt, qui les avaient pourtant enjoint à le rejoindre, ne semblait pas vouloir entamer la discussion. A l'écart, pipe au bec, la rôdeuse contemplait les gens se dévisageant les uns les autres, comme ne sachant pas quoi faire, attendant un signal ou quelque chose. Finalement, lorsque la tension sembla quasiment palpable, le hin choisi de faire son entrée avec une courte chanson de son cru. Pendant un moment, tout l'attention fut focalisée sur le curieux personnage, qui avait brisé le silence.

Bien que le rythme avait été maitrisé, la voix du halfelin n'était pas prête de mettre à la touche, même les plus mauvais des bardes. Mais alors qu'elle finissait cette réflexion interne, le petit bonhomme se tourna vers elle pour l’apostropher d'une question des plus futiles, déportant par la même occasion toute l'attention qu'il avait canalisé sur elle.


¤ Maudit.... ¤

Aspirant une bouffée de tabac de sa pipe, elle pris la parole en en recrachant la fumée. "Ma pipe me procure tout le confort dont je pourrais rêver pour le moment, mon cher. Elle serait d'autant plus appréciable si je pouvais en profiter tranquillement, sans interruption".

Il était impossible que cette dernière pique n'ait pas été comprise par l'ensemble de l'auditoire. Mais si cela pouvait dissuader les plus aventureux, alors ça n'aurait pas été en vain. "Mais si vous voulez vraiment parler breuvages, alors sachez que ne m'écarte jamais de ma gourde d'eau, et qu'elle me le rend bien", termina-t-elle avant de remettre sa pipe entre ses lèvres.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Lundi 16 Novembre 2015 à 23h00
Horace écouta la réponse fort peu entrainante de l'humaine, puis s'adressa de nouveau à elle à grand renfort de son large sourire :

"Certes je ne suis pas contre une petite bouffée de bon tabac et d'un peu d'eau lorsque je cherche juste à soulager ma soif. Mais de là à m'en contenter ! D'autant plus qu'abuser de votre pipe va atténuer la blancheur de vos dents, ce qui pourrait être fort dommageable !" Et de conclure sa phrase par un clin d'oeil.

Toujours debout, il se tourna de nouveau vers la flambée, sa bonne humeur absolument pas entachée.

"Je me rappelle d'une autre chanson que mes lointains cousins ont aussi l'habitude de nous chanter :"

"Viens donc, n'aie donc pas peur
Car il faut bien que je soigne mon cœur !
Que le vent souffle et que la pluie tombe
Il nous faut partir... plus vite que les trombes !
Comme j'aime entendre le son de la pluie
Et comme j'aime regarder la colline sans bruit
Mais mieux encore que ces éléments...
C'est une bonne bière qui vous rentre d'dans !"

Rigolant quand à la conclusion de cette deuxième "mélopée", il s'adressa indirectement à Faryl, regardant cette fois-ci la gnome :

"Avouez que conclure avec "C'est une bonne gourde d'eau qui vous rentre d'dans !" n'aurait pas le même impact, non ?"

Se rasseyant devant les flammes, Horace souriait toujours de sa boutade. S'adressant toujours à Mei'Y'An :

"Et vous, plus alcool, tabac ou gourde ?"

écrit par: Naïlin Satikri Mardi 17 Novembre 2015 à 23h06
Le mantra sans cesse répété se montrait plus revêche à s'ouvrir qu'un de ces ovates timides qui n'avaient encore jamais connu la peau d'une goton, et Naïlin, bien que tenté de demeurer plus longtemps près du chargement du convois sentit qu'elle ne devrait jouer jouer plus longtemps avec le feu.

Elle avait eu vent de ce qui était arrivé à ceux qui avait laissé leur curiosité les conduire trop loin, et elle savait qu'on arrachait bien volontiers les yeux des personnes qui les portaient là où ils ne le devaient pas...

¤Non, ici on ne fait plus ce genre de chose. Tout cela, c'était il y a longtemps.¤
Un nuage passa sur le visage franc et ouvert de la gnome, qu'elle détecta immédiatement, et chassa d'un sourire adressé à qui pouvait bien la regarder.

Entre la menace du combat qui ne manquerait certainement pas de se concrétiser prochainement, voir la nuit-même, il n'y avait pas de quoi se rassurer, et l'annonce faite plus tôt par Halt d'un feu de camp et d'une possible veillée où il serait envisageable de parler d'autre chose se révéla finalement être une perspective réjouissante.

Naïlin descendit à pas mesurés les escaliers menant aux rez-de-chaussée, son bâton posé sur l'épaule.
Elle avait entendu chanter plus bas, et même si le ton n'y était pas, la performance lui semblait suffisante pour une veillée au coin du feu.
La gnome qui avait écouté les derniers échanges sans oser se montrer, fit le tour du feu pendant que le Hin poussait la chansonnette, avec la discrétion d'une femme de chambre habituée à faire partie du mobilier. Elle sentit le serpent toujours lové autour de son cou qui s'agitait.


¤Calme-toi Nemkesh, cet endroit doit être habité par quelques vermines dont tu pourras faire ta pitance quand tout le monde dormira.¤

Elle ne pipa mot et vint s'installer un peu en retrait, non loin de la rôdeuse. Elle se débarrassa de son écharpe, sa cape et son chapeau qui rejoignirent sa besace, et entreprit de mettre le feu à un fond de pipe, rituel qui signalait que ses jambes allaient pouvoir se reposer.

écrit par: Mei'Y'An Mercredi 18 Novembre 2015 à 14h14
Bien que les premiers orateurs tendaient à se faire attendre, cela ne dérangeait en rien la gnome, qui profitait de la douce chaleur du feu. Elle commençait presque à somnoler, une main posée sur la fourrure soyeuse de sa chienne qui profitait également de la chaleur bienfaitrice et c'était quand à elle, déjà endormie.

Aussi, lorsque le hin commença à chanter, Mei'Y'An se réveilla d'un coup, faisant légèrement sursauter Nym. Au son de la voix d'Horace, celle-ci, sans bouger d'un millimètre de plus, le fixa en plaquant ses oreilles en arrière. Il faut dire qu'il y avait de quoi.

Si le rythme semblait maintenue, la voix elle, laissait passablement désirer.

A la fin de la chanson, le hin se tourna vers Faryl, et Mei fut ravit d'avoir échappée à son attention. Le feu les séparant, elle avait peut-être une chance de passer la soirée tranquille. Elle haussa un sourcil en entendant les paroles du hin. Décidément, il ne perdait pas une occasion de tenter de "séduire" une femme. Si séduire était réellement le mot qui convenait au vu de la lourdeur de ses paroles.

Il profita de la dernière réplique de la jeune femme pour entonner une autre chansonnette. Nym se prit à gémir légèrement. De bienêtre auprès du feu ou de peine d'entendre de nouveau le hin ? Durant ce laps de temps elle remarqua que d'autres personnes se joignaient à eux de temps à autres. Sûrement plus dans la perspective de passer une bonne soirée que pour la voix mélodieuse du hin.

Alors que la chanson s'achevait, elle le vit se tourner vers elle et lui adresser la paroles. Enfin non, pas exactement. Il la regardait mais la phrase était plutôt destinée à Faryl. La phrase ne s'adressant pas à elle, elle décida de ne pas répondre.

Mais c'était sans compter sur la ténacité du hin à vouloir engager la conversation avec quiconque ce soir. A peine avait-il fini sa première question qu'une autre fusait déjà.

Elle le fixa droit dans les yeux au travers des flammes, celles-ci faisant danser l'or de ses yeux. Mais il n'y avait pas à s'y tromper : son regard était clair, il indiquait sans équivoque son envie de terminer de suite la conversation. Après tout, elle somnolait tranquillement avant qu'il ne vienne la déranger.


-Tout dépend de la situation. De l'eau et un bon feu, voilà qui suffit amplement ce soir.


écrit par: Ţhųnđer Jaċk Mercredi 25 Novembre 2015 à 08h54
user posted image


user posted imagealt n’ouvrit pas la bouche une seule fois, emmitouflé dans sa cape et alimentant le feu qui réchauffait mollement à cause des branches humides. La redoute offrait une protection très sommaire : cet ancien bastion de surveillance tendait davantage à s’écrouler qu’à servir d’abri. La tour principale demeurait encore intacte, bien que le bois du plancher ait pourri avec le temps et que les pierres en hauteur se soient écroulés au sol. Il n’y avait rien à faire autour de cet édifice, hormis pour y dormir si on voulait bénéficier d’un toit et de murs qui coupaient les rafales de vent, ce pourquoi le maitre rôdeur avait choisi la localisation.
Au bout d’un certain temps, où la nuit devenait noire, les étoiles cachées par les lourds nuages et où le silence n’était interrompu que par les discussions et le crépitement des flammes, Halt sortit une bouteille de liqueur de racine qu’il fit passer à l’assemblée. Le liquide était fort, épicé, lourd en bouche mais procurait un certain réconfort. La saveur particulière était dû au serpent qui baignait dans l’alcool et dont les restes de venin se diffusaient subtilement. Inoffensif bien sûr, pour peu qu’on sache boire modérément.

Nym n’arrêtait pas d’éternuer près du feu, elle avait pris froid et son odorat en avait pris un coup, mais ses oreilles se redressèrent soudainement et, une fois sur ses pattes, elle se mit à gronder et à regarder dans la forêt.
Depuis la noirceur de l’orée, une forme quadrupède fila en direction du feu à toute allure, une boule de poils gris argentés fonça sans s’arrêter, sans aucun bruit si ce n’est le halètement canin caractéristique des loups.
L’animal ne regarda même pas le groupe, il se contenta de filer au plus vite possible.

D’autres animaux passèrent à toute allure à travers le camp, et les caravaniers s’agitèrent, les torches se levèrent pour illuminer la place et les mages agitèrent les doigts, révélant fugacement une énorme bulle presque transparente autour de tout le camp. Les loups et les sangliers passèrent côte à côte, ainsi que les cerfs, se chamaillant au passage mais sans s’attaquer. Les chouettes et les rapaces passèrent près du sol, agités et d’autres oiseaux vinrent s’écrouler, morts au pied des aventuriers. Ils avaient foncé dans la panique en plein dans la redoute.

Et c’est là que tout dérailla. La terre se mit à gronder sourdement. Les rats, les taupes et les vers quittèrent les profondeurs de la terre pour lui échapper. Une odeur de moisi et des relents de morts montèrent aux narines tandis que, depuis le chariot blindé, la litanie se fit plus précise, plus forte et plus intense. Les animaux commèrent à errer, comme perdus et ivres, assurément perturbés. Nym couina et jappa à tout va mais resta plus calme que les autres animaux à cause de sa maladie.

Soudain, le fracas d’une tempête nocturne. Le sol trembla encore plus fort, mais ce n’était pas un tremblement de terre, cela évoquait plus les sabots de milliers de cavaliers. Des cors et des trompètes retentirent, des hurlements gutturaux et un froid encore plus mordant l’accompagnait. Quelque chose approchait, et il arrivait droit sur la caravane.

Halt se leva, banda son arc et regarda autour de lui. Il pointait la direction sud, pour lui les cors venaient de là, mais le danger semblait venir de partout à la fois...


écrit par: Faryl Mardi 01 Décembre 2015 à 21h09
Encore une fois, Horace n'avait pas manquer d'ignorer le ton pourtant explicitement sec de sa réponse et de détourner ses propos dans une pirouette lyrique des plus détestables. Mais au moins était-elle débarrassée de son attention pour le moment.

La jeune femme profita d'être de nouveau seule avec elle-même pour reprendre sa garde passive du campement. A côté de Mei'Y'An, éclairées par le feu à proximité, elle aperçu les oreilles de Nym'E'Ria se redresser, suivi de la bête toute entière. Aussitôt, Faryl déploya tous ses sens vers la direction pointée par la chienne. Elle eu tout juste le temps de tourner la tête pour voir le premier animal traverser le camps à toute allure.

D'expérience, la rôdeuse avait appris à se méfier lorsque la nature devient contre-nature, même s'il s'agissait d'un évènement isolé. Elle l'avait appris à ses dépends plus d'une fois, et décida de ne pas laisser l'histoire se répéter. Alors qu'elle entreprenait d'éteindre sa pipe et remballer ses affaires, une multitude d'autres animaux déboulèrent dans le camps. Le reste se passa très vite. Un mur intangible, sûrement magique apparu tout autour de la redoute, et on entendit au loin une litanie, un chant comme ceux que peuvent réciter les prêtres. Lorsque la terre elle-même se mis à trembler, l'humaine compris qu'il était temps de mettre les voiles et finit de tout empaqueter dans son sac en faisant fi de quelque système de rangement que ce soit.

Suivant Halt dans sa manœuvre, elle replaça son épée dans son dos, et garda son arc à la main. Une flèche dans l'autre main, elle resta accroupie, prête à bander la corde à tout moment. Là où le vieux rôdeur fixait son attention sur le sud, Faryl décida de faire confiance à ses sens et ouvrit sa perception à tous les horizons, en essayant d'ignorer tous les cris de surprise et le branle-bas qui agitait le reste du campement en ces instants.

écrit par: Naïlin Satikri Mardi 01 Décembre 2015 à 23h48
Chez les Gnomes, le chaos n'a rien d'une chose déplacée. En général le climat familial des clans et l'inévitable marmaille qui en découle a quelque chose du tumulte insoutenable d'une belle tempête au plus fort de sa vie. Et avec cela, les Gnomes ont l'habitude de composer.
Malheureusement, Naïlin n'avait pas grandi parmi son peuple et le désordre inhérent aux coups de clairon des alertes nocturnes, surtout quand elle n'avait pu profiter d'un peu de repos avait pour don de l'agacer à un niveau azuréen.

La déferlante animale avait fait empoigner son bâton à la gnome qui regardait de tout côté si quelque chose de poilu n'allait pas lui sauter dessus. Toutefois il semblait qu'elle ne soit pas la seule à s'activer : Halt et Faryl s'étaient dressés dans le calme mais sur la défensive, et le petit bout de femme n'avait nul doute que leurs yeux et leurs oreilles sauraient bien assez tôt si quelque chose de vraiment périlleux les menaçait.
L'idée de finir massacrés par une armée en manœuvre n'était guère réjouissante bien sûr, surtout quand on savait qu'en campagne les soldats manquaient d'éducation : pas moyen de trouver un lansquenet capable de distinguer un couteau à poisson de celui réservé au fromage, c'est dire. Néanmoins au vu des pouvoirs de ceux qui protégeaient le chargement de la caravane, l'inquiétude de Naïlin était fortement diluée.

Le fourneau de sa pipe presque éteint, elle fouilla rapidement ses affaires, puis chaussa son chapeau et sa cape, avant de refermer solidement sa besace. Elle passa cette dernière à l'épaule et s'appuya sur son bâton pour se redresser.
Tirant nerveusement ses derniers bouffées de fumée, elle observa les mouvements des bêtes autour d'elle : les rats étaient trop rapides, ainsi que les loups, mais lorsqu'elle se rendit compte que des taupes émergeaient du sol, elle s'approcha de l'une d'elle et l'attrapa. Nemkesh se retint de se montrer.

hrp.gif Naïlin utilise Communication avec les animaux, pouvoir de race
- Vigoureuse résidente des lieux désertés par les hommes, je suis Naïlin Satikri. Si tu veux fuir, tu seras plus rapide dans ma poche que sur le sol, mais en échange dis-moi s'il te plaît ce que toi et les tiens vous fuyez. Quel sordide créature ou phénomène fait ainsi trembler murs et terre ?
En prononçant ces paroles, elle approcha de la chienne qui semblait encore engourdie par le coup de froid qu'elle venait d'attraper et lui flatta le dessus du crâne du revers de la main qui tenait son bâton.
Avec un peu de chance, Mei'Y'an pourrait l'aider à tirer quelque chose de l'animal.

écrit par: Horace Oeil-Brillant Mercredi 02 Décembre 2015 à 00h26
Trouvant les jeunes femmes si peu entraînantes par leurs réponses, Horace accueillit avec joie l'initiative de Halt de faire tourner une bouteille. Portant le goulot à ses lèvres, il ne les trempa même pas, arrêtant net l'ascension du récipient à la réaction soudaine de la chienne et de ses grognements.

Se redressant, il fit un bond de côté et se mit à couvert lorsqu'il vit le loup ainsi que les autres animaux traverser le campement.

Voyant Faryl et Halt s'équiper de leurs armes de jets, il voulut en faire autant en s'équipant de sa fidèle fronde de guerre. Rebouchant la bouteille de Halt pour l'échanger avec son arme, il changea d'avis et préféra s'éloigner du feu de camp pour se fondre dans l'obscurité et trouver un meilleur abris. Il grimpa alors dans un arbre et s'installa sur une branche suffisamment haute, et, se fiant à l'expérience de l'humain, se tourna également vers le sud, s'équipant de son épée courte, prêt à bondir sur une éventuelle cible.

écrit par: Mei'Y'An Vendredi 04 Décembre 2015 à 22h14
Mei'Y'an, une fois qu'Horace se fut tu, somnola de nouveau. Une douce torpeur commença à s'emparer d'elle. Mais pas pour longtemps. En effet, sa chienne se redressa d'un coup en grognant. A la réaction de l'animal, la gnome bondit sur ses pieds, son arc à la main, elle encocha en vitesse une flèche. Ce geste à peine effectué, les animaux surgirent de toutes parts. Elle vit Halt se tourner vers le sud. Elle tenta de ne pas focaliser son attention sur quelque chose de concret, afin d'obtenir une vue d'ensemble et de pouvoir parer à toutes éventualités. Elle tentai de garder son calme mais, les derniers évènements ajoutés à la fatigue ne l'aidaient pas. Sentant sa chienne s'agitait elle lui ordonna de rester avec elle.

Elle lui jetait des coups d'oeil par intermittence afin d'observer ses réactions.

Le sol vibrait sous ses pieds. Elle tentait de trouver un endroit où s'abriter, lorsque soudain, au moment ou elle esquissait son geste, Naïlin apparut près d'elle et caressa Nym'E'Ria. Son geste eu pour effet d'arrêter Mei'Y'An. Elle fut assez intriguée pour prêter attention à elle. Vu l'urgence de la situation, elle se contenta d'une courte interrogation :


-Qu'y a-t-il ?

Tout en lui adressant la parole, la gnome observait les alentours, prête à réagir au danger imminent.

écrit par: Ţhųnđer Jaċk Vendredi 11 Décembre 2015 à 10h10
user posted image


Naïlin
user posted imagea magicienne tenta de ramasser un des rongeurs qui filait à toute allure, sentant que quelque chose d’anormal et de mystique se produisait. Ses petites mains se refermèrent sur un muridé qu’elle prit pour une gosse taupe. Son injonction, bien que fort aimable ne lui apporta rien de précis hormis une certitude. Les pensées de la créature qu’elle tenait dans ses mains étaient complètement chaotiques, affolées et n’avaient pas de sens. Elle-même ne savait pas ce qu’il se passait, elle suivait le mouvement de masse, son instinct de survie, car quelque chose de pire que la mort approchait.

Tous
Les cors s’intensifièrent tandis que des ombres plus noires que la nuit se déployaient en périphérie du regard, telles des mirages d’encre. Les premiers paniqués en profitèrent pour fuir et déserter la caravane. Leur cri d’effroi retentit alors, surpassant le brouhaha général pour raisonner jusqu’aux entrailles des vivants. Les magiciens du cortège se rassemblèrent et établirent des défenses solides autour du chariot métallique. Des murs prismatiques s'élevèrent, les armures se solidifièrent sous forme d'énergie pure tandis qu'ils attendaient le moindre signe de présence pour invoquer des créatures d'autres plans.
D'abord diffuse, une brume s'épaissit à ras du sol telle une créature rampante qui mangeait chaque aspérité du terrain. Surnaturelle, la formation se mua en un brouillard dense qui obstrua la vision, même dans le noir des accompagnateurs de la caravane. L'un des magiciens tenta de lancer une dissipation de la magie mais cela n'eut aucun effet. Il tenta une seconde fois, toujours sans aucun résultat, à son grand désarroi.


- Peste ! Ce n'est pas magique, comment est-ce possible ?

De son côté Horace se retrouva coupé du reste du groupe du fait qu'il était monté dans l'arbre. La seule possibilité de retrouver les autres devait maintenant se faire à l'aide de la voix, dans un environnement déjà saturé des éclats d'une guerre imminente. Naïlin comprit presque aussitôt pourquoi l'animal terreux était si paniqué et pourquoi il fuyait son environnement. Devant elle, une épée à l'éclat corrodé émergea du sol comme pour le transpercer. S'en suivit la main qui tenait l'arme, son bras puis une tête voilée. La créature à priori humanoïde, émergea du sol silencieusement comme un revenant. Elle n'était même pas à un mètre de la gnome et exposait son dos à celle-ci, d'où le fait que cette créature n'eut pas conscience que quelqu'un l'observait de très près.

***


Zark déambulait dans le campement, armes au poing, afin de retrouver le groupe qu'il avait rejoint plus tôt dans la journée dans la salle de construction naine. Il avançait à l'aveuglette et tomba sur Nym qui grognait en regardant dans toutes les directions. Sa maîtresse ne devait pas être loin et il distinguait une forme qui devait être le maître chasseur mais n'en était pas sûr. Se risquer à approcher pouvait lui être fatal et il n'avait qu'une envie, trouver les murs de la redoute pour s'y abriter et espérer qu'on l'oublie un peu. En rebroussant chemin, il buta contre quelque chose qui émergeait du sol : quelqu'un qui fendait la terre rocailleuse comme du beurre, sans bruit, dont l'armure à l'aspect patiné ne reflétait aucune lumière. Ainsi dérangé, la créature foudroya du regard l'humain, dans une vision entre la vie et la mort, il était impossible de déterminer si le guerrier de terre était vivant ou non. Paniqué, le marin se releva et commença à distinguer plus nettement. Le brouillard se dissipait un peu avec le vent mais la brume restait persistante à un mètre du sol. Il ne demanda pas son reste et s'éloigna le plus vite possible de l’ennemi.

Près du chariot métallique, le mur prismatique s'activait, aveuglant les créatures qui sortaient du sol à proximité. Une couleur rouge flamboyante s'illuminait à chaque fois qu'une flèche arrivait dans son rayon d'action.

Et c'est là que les aventuriers prirent l'ampleur du désastre, quand les formes de ténèbres encerclaient le campement sans qu'on puisse réellement les distinguer. Les projectiles pleuvaient contre le chariot mais étaient arrêtés par le mur qui produisait à chaque fois un bruit cristallin. Les cris d'effroi montèrent, les trompettes claironnèrent de plus belle. Des guerriers noirs sortirent de la brume sans qu'on sache d'où ils venaient et anéantissaient toute forme de vie.

écrit par: Faryl Lundi 21 Décembre 2015 à 10h56
Alors que le chaos s'intensifiait, Faryl sentit soudainement en elle l'envie de quitter la redoute sans demander son reste. Il était sûr que quelque magie que ce soit était à l’œuvre ici. Déjà, malgré sa vision affutée, la jeune femme ne parvenait plus à distinguer les profondeurs des bois, alors qu'ils étaient pour la plupart parfaitement visibles quelques minutes plus tôt !

Elle aperçu quelque membres de la caravane, s'enfuyant aussi vite que leurs jambes le leur permettait, seulement pour entendre leur cri d'effroi et de douleur l'instant suivant.


¤ La retraite est coupée, super... ¤

Partout dans le camps, la brume vint compliquer encore plus la situation. Toujours accroupie, la rôdeuse fut rapidement entourée de ce linceul mystique, la privant définitivement de toute vision restante.

¤ Mais est-ce que l'ennemi est lui aussi aveugle dans cet environnement ? ¤

Très vite, la cohue très chaotique des minutes précédentes tendit à se concentrer au même endroit. Les bruits et les sons produits étaient très évocateurs de magie, aussi en déduit-elle que l'action se passait du côté de la caravane. Le dilemme se fit alors connaitre. Devait-elle rejoindre les autres, au risque de se trouver prise dans la cohue, ou rester là, et risquer de devoir faire face, seule, à leur ennemi mystérieux ?

Faryl s'était postée loin du feu de camp, plus tôt, aussi était-elle déjà plus ou moins dans la pénombre avant que tout cela ne commence. Ses chances de survie étaient actuellement surement plus grandes en restant discrète. Ils ne savaient même pas qui ils affrontaient ! Elle s'assura donc de disparaitre entièrement dans le manteau brumeux, et se prépara mentalement et physiquement à contrer toute attaque qui viendrait dans sa direction.


hrp.gif Faelith utilise discrétion à +5 grâce au froid.

écrit par: Mei'Y'An Lundi 21 Décembre 2015 à 20h02
Mei'Y'An tentait de garder une respiration calme, consciente que la panique signerai sa perte. Elle avait agrippée sa chienne afin que celle-ci ne s'enfuit pas, mais sentait que si elle ne bougeait pas dans les minutes qui suivaient, elle se retrouverait seule.

Nailin était toujours postée à côté d'elle avec son muridé. Mais elle ne pouvait l'aider plus, elle ne pouvait pas communiquer avec cet animal, et n'avait aucune idée sur ce qu'il était entrain de se passer.

La brume tombait, bien trop épaisse pour pouvoir voir au travers. Il fallait bouger, sous peine de mort immédiate.

Partir seule et abandonner l'autre gnome ? Idiot dans l'instant. Elle se tourna vers celle-ci, ne distinguant pas la créature entrain d’émerger du sol :


-Il faut s'en aller, n'importe où. Il faut tenter de se mettre à l’abri, peu importe qui ou quoi arrive, c'est dangereux. Il faut sortir de la redoute ! Tout de suite !

En parlant elle s'était approchée de Nailin et lui avait agrippée le bras afin d'obtenir son attention .

Elle tourna son regard dans la même direction, et vit une créature sortir du sol. Au même moment, des cris de terreur et de douleur retentirent à l'arrière.

Elles pouvaient toujours tentaient les côtés. Elles étaient petites et silencieuses, il y avait encore une chance pour qu'elles s'en sortent.

Mei avait beau chercher Halt des yeux, elle ne le voyait pas. Impossible de partir à sa recherche. Mais le vieux rôdeur était aguerri, il avait lui aussi sa chance. Il fallait faire abstraction de toutes distraction, celle-ci comprise. Il s'en sortirait. A elle de s'en sortir de son côté.

C'est avec cette conviction qu'elle commença à entrainer l'autre gnome à gauche.


-Par les côtés ! Vite !

Elle entraîna Nym et Nailin avec elle, tentant maintenant de se faire le plus discrète possible.


Discrétion : +7 + 4(race, forêt)

écrit par: Naïlin Satikri Jeudi 31 Décembre 2015 à 19h55
Un peu traînée à la hâte, Naïlin maudit intérieurement celle qui venait peut être de lui éviter un conflit dont elle ne serait pas sortie vivante.
¤Peste, nous avions là l'opportunité de faire forte impression sur les meneurs du convois ...¤
Déjà Meiyan l'entrainait à bonne distance de l'épéiste fait d'ossements, déjà elle cherchait un refuge loin de la brume qui s'était invitée dans la rotonde. Puisqu'elle tenait tant à réaliser un sauvetage, Naïlin lui glissa le petit rongeur dans la main.
- Si ce n'est pas trop abusé, serait-il possible de mener aussi celle-ci en lieu sûr ? Au moins grâce à elle, on sait que ce n'est pas un prédateur coutumier des lieux. Elle affecta une mine grave. "Néanmoins pour autant ça ne sent pas très bon et on ne peut pas accuser Faryl d'avoir laissé fumer sa pipe dans des proportions pareilles".

Les yeux fouillant une solution de repli dans toutes les directions, elle arrêta la fuite de Meiyan d'un mouvement ferme, constatant qu'ils agissaient comme des animaux.
- Pas la peine de chercher à fuir ou à planter la tête dans le sol en espérant que l'orage ne passe ... je pense que ça va nous arriver dessus de tous les côtés.
Ne cherche pas la sortie, cherche les chariots. Si on se fait refouler, là il faudra réfléchir à s'éclipser en douceur.

En disant ces mots, le petit bout de femme poussa Meiyan vers les escaliers, dans la brume qui était assez haute pour des êtres de petite taille, elles distinguèrent une forme qui prenait la fuite.
La pointant du doigt, Naïlin invita Meiyan à la suivre.


- Les locataires ne se débinent en général pas quand ils sont chez eux. Ce doit être un des nôtres.
Bluff +4

Elle conservait néanmoins une certaine appréhension concernant l'émanation qui s'était extirpée du sol, et puisque sa vision était à son désavantage, elle tendait les oreilles en espérant ne pas entendre de cliquetis d'ossements se rapprocher de leur position.

hrp.gif Au passage, interrogeons-nous sur l'origine de ce mystérieux guerrier qui était caché dans le sol.
Connaissance (Mystères) +5

écrit par: Horace Oeil-Brillant Samedi 02 Janvier 2016 à 17h35
Les cors, les cris se mêlaient dans un brouhaha tel qu'Horace se ramassa un peu plus sur lui-même, toujours perché sur sa branche, toujours plongé dans l'incompréhension de ce qu'il pouvait bien se passer, de l'intensité du danger qui les menaçait.

Il remarqua le changement d'environnement qui s'effectuait sous lui, cette épaisse brume rasant et recouvrant le sol, puis prenant plus d'ampleur pour se transformer en épais brouillard. Il réalisa alors qu'il n'avait plus aucun visuel sur le groupe, malgré ses efforts à vouloir repérer le plus infime détail pouvant lui révéler le moindre indice sur la position des gnomesses et des longues-jambes. Concluant que sa vision ne lui serait d'aucun secours, il prit la décision de miser sur son ouïe.

Affermissant sa prise sur la poignée de son épée courte, il s'adossa contre le tronc de l'arbre sur lequel il était perché, sentant contre l'arrière de sa tête l'écorce de ce dernier. Prêt à agir au moindre danger, il ferma ses yeux pour se focaliser au mieux sur les informations potentielles que ses oreilles pourraient lui révéler, afin de lui permettre d'éviter une menace directe sur sa personne (exclamation révélant sa position, ascension de l'arbre sur lequel il se trouve, incantation proche...), et/ou de lui permettre de situer les membres du groupe (aboiements, couinements de la chienne de la gnomesse, ordre de la part de Halt, injures du longues-jambes marin...).



hrp.gif
Perception auditive +4
Discrétion +10