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> L'apprenti de la ruine, Village de Bulborp
  écrit le : Mercredi 13 Novembre 2013 à 13h54 par Valend
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Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Grand hall du seigneur Dundast Hulteal
Temps : Froid, grand vent
Moment : Aurore


N'Djouma, Metzli Arnesen et Télim Osonsaar avaient été reçus chez le seigneur local au sujet d'un conflit local qui les avait interpellé pour différentes raisons. Telim était un mercenaire au service du Saphir noir, N'Djouma cherchait simplement à fuir son passé et Metzli Arnesen était une jolie ensorceleuse qui avait déjà combattu aux côtés de Telim.
Metzli Arnesen et Télim Osonsaar étaient tous les deux des inconnus pour N'Djouma et la seule chose qu'ils savaient de leur présence mutuelle dans ce petit village perdu des Contrées du mitan occidentales était qu'ils devaient élucider un mystérieux pillage de tombes.

Quoi qu'il en soit ils se tenaient tous les trois devant le chef gnome du village, Dundast Hulteal, il se tenait assis sur un petit trône en bois roussi. La salle où ils se trouvaient était de grande taille, même pour des humains, le sol en bois du même type que celui du trône reluisait et reflétait presque parfaitement les ombres des présents. Le reste du grand salon de réception était étrangement vide malgré quelques tapisseries et meubles en bois massif repartis ci et là, preuve du peu de richesses du petit village. Mais il fallait constater que la propreté des lieux était omniprésente.
A côté du chef du village se tenait un autre gnome vêtu d'une toge blanche ternie par le temps, les autres présents n'étaient que quatre gardes halfelins repartis près de l'entrée et une servante humaine qui se tenait près du banquet au milieu de la grande pièce.

Le chef du village prît la parole et expliqua les faits aux aventuriers, il avait une voix chaude qui contrastait avec ses cheveux grisonnants et les rides qui polluaient son visage. Il devait bien avoir deux-cents ans...


- Soyez les bien-venus !! Je suis le chef de Bulborp, Dundast Hulteal et à mes côtes se tient Dalcaer, c'est lui qui m'a fait demander de l'aide pour résoudre une fâcheuse affaire qui perturbe la tranquillité de notre charmant village.
Je lui laisse la parole il saura mieux vous expliquer que moi de ce à quoi nous avons affaire.

Le nain qui se tenait à côté du lord, prît la parole, si le chef ressemblait à un vieillard cet autre individu semblait beaucoup plus jeune et plus aguerri. il prît la parole sur un ton amical et tout aussi chaleureux que le premier.

-Comme l'a si bien dit mon ami Dundast, c'est moi qui à lancé cette demande d'aide, je ne prendrai pas dix chemins pour vous dire que notre village a subit des pillages de certains tombaux familiaux.
Les familles affectées sont très énervées à cause de cela et on est presque au point d'essayer d’éviter que ces familles s’entre tuent, en effet les accusations de vol se font sans réflexion et j'ai peur que ça dégénère.
J'ai donc du faire appel à l'aide à des étrangers au village pour élucider ces pillages, il me faut un coupable rapidement, j'ai quelques idées sur les possibles responsables mais étant le prêtre local je ne peux pas m'occuper de mener l'investigation moi même, les coupables se méfieraient de moi.

J'ai un autre individu qui doit vous rejoindre pour mener l'enquête mais vu qu'il n'est pas encore arrivé je le ferai vous rejoindre des qu'il se présentera. Vous pouvez donc commencer l'enquête de votre côté. Mais avant j'imagine que vous voudrez parler de vos honoraires ?


hrp.gif Je vous propose que vous repreniez brièvement dans vos post la façon dont vous êtes arrivés à Bulborp. Si vous avez des questions posez-les dans le hrp etc. Bon jeu à vous. Soyez indulgents avec mon premier post Mj biggrin.gif



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écrit le : Vendredi 15 Novembre 2013 à 22h34 par N'Djouma
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J'avais quitté Athkatla avec un seul regret, celui de m'être fait avoir en échangeant le bracelet et le collier d'Isandre pour un peu de matériel et une poignée de pièces d'or. Si j'avais été moins pressé, j'aurais certainement put obtenir le triple de ce que j'avais reçu. Mais voilà, je ne pouvais pas traîner dans la cité et prendre le risque de me faire reconnaître. Ravalant mon dépit, j'ai pris la première caravane en partance afin de proposer mes services comme garde et je me suis retrouvé en partance pour Asbravn.

La traversée des Pics Brumeux avait été physiquement éprouvante. Les lourds chariots avaient mis à contributions tout les gars un peu costaud de la caravane et j'avais sué sang et eau pendant plusieurs jours pour pousser et tracter les attelages. En comparaison, la traversée des Arpents Vert avait été une partie de plaisir. Certes, la présence de quelques groupes de cavalier surveillant la colonne nous avaient inquiétés mais ceux ci ne c'étaient jamais beaucoup approchés .
Il faut dire que la caravane était solidement escorté et semblait avoir de quoi se défendre. Il le fallait, pour traverser le Mitan Occidentale, contré ou d'innombrables seigneurs se disputaient la moindre parcelle de terre et toujours à l’affût d'un raide ou d'un coup de main.

Les choses c'étaient calmées avec la traversée de la Chionthar et l'approche de Berdusk. La cité était vaste et très commercial, on y fit escale plusieurs jour le temps de faire des affaires et de reprendre la route pour Asbravn ou les marchands passeraient encore quelques jours avant de retourner vers l'Amn. Pour moi, c’était le moment de prendre une autre route . A l'ombre des imposantes montagnes du couchant je décidais de m'éloigner des vastes villes et des voies commerciales. Je ne sais pas pourquoi, mais dans la foule, je craignais toujours de revoir une ancienne connaissance car j'avais déjà entraperçut à Asbravn un maître Laniste faisant souvent affaire avec Azram.

Je pris donc la route du nord et finis par arriver dans le village de Bulborp. Pour ce que j'en savais, c'était un petit village peuplé de Gnomes et de Hins vivant non loin de la citadelle de Sombrefort. J’étais assez inquiet de me retrouver si proche d'une forteresse Zhent mais le village valait le coup d’œil. C’était la première fois que je voyais autant de petites personnes dans un même endroit et je me demandais bien ce qui avait pu les attirer ici. Après avoir quitté Hluthvar, j'avais espéré atteindre le village avant la nuit mais j'avais dû passer la nuit dans une grange avant de pouvoir l'atteindre. Le paysan, sans être très aimable, m'avait tout de même fournit un coin de paille et un toit ce qui était loin d'être négligeable au vue des températures de ce mois si joliment nommé de la griffe des soleils couchants. Celle nuit la, j'évitais donc de me prendre un mauvais coup de griffes, il faut dire que je n'avais jamais vraiment voyagé seul et que je ne tenais guère à dormir en rase campagnes à la merci d'une bande de brigands ou de je ne sais quoi.

Mon hôte qui était toutefois pressé de me voir déguerpir me leva une bonne heure avant l'aube et m’indiquât la route à suivre tout en me donnant un quignon de pain. Je me souviens encore de ces dernières paroles.


-Pourriez aussi vous rendre utile la bas. L'parrait qui à un gars qui déterre les morts et profane les tombes. Ca r'mue pas mal à Bulborp alors vous attirez pas d'ennui et allez voir le seigneur Hulteal. Qui c’est, il aura p'tête besoin d'vous et m'est avis que vous êtes pas du genre à rester calmement dans un coin.Pour c'que j'en sais, vous tombez bien car il donne un genre d'audience au gens comme vous c'matin.

En disant cela, je vis clairement son regard s’attarder sur la lourde chaîne que je portais à l'épaule avant de redescendre en direction de mon cimeterre et de mon Kukri passés à ma ceinture. Il était visiblement de plus en plus pressé de me voir partir. J'étais plutôt reconnaissant de son accueil et je ne voyais pas l’intérêt de l'inquiéter d'avantage. Je repris donc la route pour me retrouver moins d'une heure plus tard aux portes du Grand hall du seigneur Dundast Hulteal qui recevait des gens comme moi.....Restait à savoir ce que le paysans entendait par des gens comme moi ?
Enfin bref, le gars m'avait pas menti. Le seigneur Hulteal semblait bien avoir quelque chose à proposer et après une courte attente dans une antichambre on me fit entrer dans une vaste salle .
Deux autres humains semblaient avoir prit places avec moi, enfin un homme et une femme et quelle femme ! j'en avais rarement rencontré qui dégageait un tel magnétisme, Isandre faisait pâle figure face à une telle créature. Ce n'était pas tant la silhouette que le regard ou quelque chose dans les traits du visage. Ça semblait en tout cas un sacré petit bout de femme qui en éclipsa la présence de l'autre individu. Armé d'une épée courte elle semblait bien gracile pour savoir s'en servir mais après ma dernière expérience, je préférai ne pas juger trop vite. On ne m'y reprendrait plus à me fier à l'aspect d'un membre de la gente féminine. L'homme semblait taillé tout en finesse et armé légèrement, le genre d'homme capable de vous planter un couteau avant que vous ne l'ayez vu. Il ne devait pas déplaire aux dames et son regard vif devait certainement savoir profiter des occasions.

Les personnages principaux de cette scène restaient toutefois Dundast Hulteal et le prêtre Dalcaer. Leur discourt fut bref et ce dernier entra rapidement dans le vif du sujet. Je ne savais pas trop quoi répondre et haussa involontairement un sourcil en prenant la parole tout en me passant la main droite sur ma barbe naissante. Damné paysan dont la promptitude à me faire débarrasser le planché m'avait tout simplement fait omettre de me rendre présentable. Restait à savoir si je m'inquiétait de mon aspect auprès de ces deux personnalités ou pour une toute autre personne bien plus charmante.


-Vingt pour cent ! Vingt pour cent de la valeur totale des objets retrouvés, ça me semble honnête mais négociable biens sur si vous jugez les sommes trop importante car nous ne connaissons pas vraiment la valeurs des objets dérobés. Ceci à partager entre nous trois ou quatre si nous sommes quatre.
Au cas ou les objets ne seraient déjà plus récupérables ou de faibles valeurs mais que nous débusquons le coupable, j'aimerais que nous ayons également un fixe que je vous laisse déterminer ainsi que le gîte et le couvert durant ce boulot. C'est ma proposition mais je ne suis pas le seul concerné non plus.
Sinon, comme nous sommes des étrangers dans votre village, je pense que vous avez imaginez que nous allions être aussi visible que le nez au milieu du visage, cela risque de ne pas être très discret. Ne connaissant absolument personne ici, nous seront libre de tout préjugé mais je pense que nous aurons besoins de toute les informations dont vous disposés et des soupçons que vous pourriez avoir....surtout si vous voulez une enquête rapide.

En fait, je m'étonnais moi même. J'avais toujours été dirigé par Azram et je n'avais jamais vraiment ni postulé pour un boulot de ce genre, ni marchandé une récompense. D’ailleurs, la dernière fois que je l'avais fait, je m'étais fait arnaqué. Sauf que cette fois, je n'étais pas seul.



 
 
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écrit le : Mardi 19 Novembre 2013 à 18h24 par Ahuizotl
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Metzli n'était plus la jeune fille amoureuse, frêle et naïve qui avait quitté son foyer pour suivre un bellâtre qui s'était joué d'elle... La jolie ensorceleuse avait beaucoup appris de ses aventures en Cormyr, tant au sujet de sa pratique de la magie qu'à propos d'elle-même. En un mot, elle s'était aguerrie.

Une fois les prisonniers sauvés des griffes des gnolls, la petite compagnie d'aventuriers s'était rapidement dispersée : Télim, Joinon et le demi-orc qui les accompagnait avaient tous repris leur propre route. Metzli, quant à elle, s'était attardée plusieurs semaines à Tilverton, d'abord parce qu'elle devait panser ses blessures (elle avait échappé de peu à la mort à deux reprises en quelques jours à peine), ensuite car la jeune femme se trouvait face à un dilemme : que faire à présent ? Elle avait atteint son objectif et trois voies s'offraient à elle...

La première était de rentrer chez elle, à Athkatla, et d'y retrouver son père, Thedor : après ses exploits en Cormyr, elle sentait qu'elle pouvait rentrer chez elle la tête haute. Néanmoins, si elle brûlait d'envie de revoir son père pour lui narrer ses mésaventures, elle avait aussi pris goût à la vie d'aventurière et ne souhaitait pas ranger si rapidement son épée. Elle avait donc décidé de lui écrire une lettre pour lui donner quelques nouvelles et lui indiquer qu'elle désirait poursuivre à faire le bien autour d'elle. La deuxième était de s'installer à Tilverton où elle avait acquis un certain prestige mais cette option ne répondait pas non plus à sa soif d'aventure. La dernière était, enfin, de reprendre la route et de chercher de nouvelles personnes qui auraient besoin de ses services. Suivre la voie que lui traçait la dame Tymora...

L'ensorceleuse avait finalement opté pour la dernière voie et, au terme de sa convalescence, elle s'était mise en marche vers l'ouest. Elle avait choisi pour un temps d'accompagner ses amis caravaniers, ceux qu'elle avait sauvés de l'esclavage et de la mort. Ils l'avaient recueillie alors qu'elle était au désespoir et ils constituaient depuis lors sa seconde famille. Néanmoins, les caravaniers, ruinés par la destruction de leurs biens, avaient décidé de regagner Eauprofonde, ce que ne souhaitait pas faire Metzli. La mégalopole restait associée, dans son esprit, à ses déboires sentimentaux et elle ne désirait pas y remettre les pieds pour l'instant. Elle était donc parfaitement consciente qu'elle ne partagerait qu'une partie de l'itinéraire de ses amis.

C'est lors de la halte de la caravane à Scornubel que la jeune femme avait entendu dire que les autorités de Bulborp étaient à la recherche de mercenaires pour une mission concernant un vol. Poussée par la curiosité, elle avait alors décidé de répondre à l'appel et, au terme de déchirants adieux, elle avait quitté les caravaniers pour prendre seule la route qui la mènerait au village. Arrivée à une journée de marche de la petite localité, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle aperçut Télim qui marchait devant elle! Même si elle ne savait que peu de choses sur lui, elle avait apprécié sa compagnie et son courage lors de leurs mésaventures communes dans la région de Tilverton, si bien qu'elle se précipita pour le rejoindre et faire route avec lui. Chemin faisant, elle apprit qu'ils se rendaient tous deux au même endroit, ce qui la réjouit : au moins, elle pourrait compter sur un compagnon fiable, ce qui ne serait peut-être pas le cas des autres mercenaires qui leur seraient associés. Tout en marchant, Metzli avait décrit à Télim les hésitations qu'elle avait ressenties lors de son séjour prolongé à Tilverton et l'itinéraire qu'elle avait suivi pour atteindre Bulborp. Télim, confronté à ce déluge de paroles, avait plus écouté qu'il n'avait parlé.

C'est le lendemain qu'ils découvrirent enfin Bulborp. Metzli habituée aux grandes villes était intriguée et curieuse d'en apprendre plus sur les habitants de cette région. Mais l'heure n'était pas aux visites et elle avait suivi Télim jusque dans l'étrange demeure de Dundast Hulteal, le chef de la petite communauté. Elle y avait attentivement écouté ses paroles, ainsi que celles du prêtre local du nom de Dalcaer, et d'un autre mercenaire qu'ils avaient engagé, un certain N'Djouma.

L'ensorceleuse était satisfaite au terme de l'exposé de la situation : visiblement, c'était là une noble tâche et elle était bien décidée à rendre service aux autorités locales en retrouvant les objets dérobés. Par contre, la question de la rétribution l'avait laissée sans voix car jusqu'alors elle avait œuvré sans jamais être payée pour les services qu'elle avait rendu. Certes, les autorités de Tilverton lui avaient remis une généreuse récompense mais il ne s'agissait pas là d'un salaire dûment fixé entre les deux parties.

Metzli ne répondant pas, N'Djouma avait pris l'initiative en proposant une rétribution équivalant à un cinquième des objets qu'ils retrouveraient, un salaire que l'ensorceleuse jugeait a priori quelque peu disproportionné. N'Djouma semblait être un solide gaillard, au vu de sa carrure, probablement s'agissait-il là d'un guerrier. Il représentait pour Metzli l'archétype du mercenaire. Néanmoins, sa peau olivâtre intriguait la jeune femme : comme elle, il était visiblement métisse mais elle n'était pas en mesure de déterminer ses origines au premier coup d’œil.

Quoi qu'il en soit, elle était parfaitement d'accord avec sa seconde remarque. Il lui semblait difficile d'enquêter discrètement sur ces disparitions tout en étant des étrangers n'ayant jamais mis les pieds dans la région. Ils estimait également qu'ils auraient besoin de toutes les informations que pourraient leur fournir Dalcaer et Dundast Hulteal pour mener à bien leurs recherches. Elle renchérit donc :


- Je pense effectivement que nous avons besoin de plus d'informations sur les suspects potentiels. Sans cela, nous perdrons beaucoup de temps à essayer de prendre le pouls de la communauté et nous paraîtrons plus suspects encore aux yeux de ceux qui se cachent derrière ces vols...

La jeune femme passa négligemment sa main dans belle et longue chevelure noire avant d'ajouter:

- Cela nous permettrait également de mesurer les dangers auxquels nous pourrions être confrontés et donc de mieux pouvoir évaluer la rétribution que nous méritons.

L'ensorceleuse ne voulait en aucun cas extorquer à la communauté une somme qui dépasserait ses moyens. Elle avait gagné suffisamment d'argent à Tilverton pour pouvoir parcourir, quelques temps encore, la région. Néanmoins, l'un ou l'autre objet magique que l'on pourrait lui offrir en récompense s'avérerait toujours utile. Pensive, elle se mit à caresser son familier, Tzotzil, en observant les réactions de ses interlocuteurs.



Fiche de Metzli Arnesen

« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »

Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives

Autres PJ : Sahadeva, Daphnis
Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme


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écrit le : Mercredi 20 Novembre 2013 à 11h51 par Valend
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Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Grand hall du seigneur Dundast Hulteal
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-Vingt pour cent...le gnome semblait réfléchir à la demande de N'djouma, les autres semblaient d'ailleurs assez d'accord avec le guerrier ou ne s’étaient pas encore prononcés.

Vous savez je crains que les objets ne doivent être rendus en leur totalité, les familles des défunts ne voudront surement pas se séparer de ces objets cependant ils sauront vous remercier si vous les leur rendez. De plus, je ferai une collecte au temple après que vous ailliez terminé votre mission pour ajouter un peu d'or à la récompense donnée par les familles affectées.
Vous en faites pas je m'occupe personnellement de cela vous aurez votre du à la hauteur de vos efforts.

Ah ce moment là, quelqu'un frappa à la porte, les gardes l'ouvrirent et on put apercevoir un humain en armure de cuir. Dalcaer ne sembla pas surpris et s'exclama en direction de l'humain.

-Ah vous voici précisément on se demandait où vous étiez, vous voila donc au complet. J'étais en train fixer avec vos futurs collègues le type de récompense pour la mission que je vous demande.
Vous recevrez donc une récompense si vous retrouvez les objets volés et je ferai aussi une collecte au temple pour agrémenter cette récompense. Nombreux anciens aventuriers à la retraite aujourd'hui viennent prier au temple, je suis sur que certains d'entre eux ne seront pas réticents à faire une donation pour le groupe qui aura résolu cette crise que vit notre petite communauté.

Le gnome laissa l'humain rejoindre ses compagnons et les saluer avant de continuer.

- Donc je vous conseille de commencer vos recherches au cimetière chez le fossoyeur, il y possède une cabane dans l'enceinte même du cimetière et c'est lui qui a remarque la disparitions des biens. Il pourra mieux vous parler que moi des deux familles ayant eu des tombeaux pillés et peut-être qu'il aura une idée sur le ou les coupables.
Personnellement je suspecte l'une des familles, celle des Herlwann d'être la coupable des vols mais les Flanerf ne sont pas hors de tout doute.

Le gnome chercha quelque chose dans sa poche et quand il sortit sa main de la poche de sa tunique il tendit une carte aux aventuriers.

-J'ai indiqué sur cette carte les indications nécessaires pour que vous puissiez vous repérer dans le village et faire vos recherches. Comme l'a si bien dit N'Djouma si vous demandez aux villageois directement de vous parler des vols il se peu qu'ils se renferment et ne veuillent pas vous parler, essayez d'y aller avec tact et ne rendez pas justice sans être sûrs du coupable,cherchez des preuves solides.
Je vous souhaite donc bonne chance, vous pourrez me trouver au temple si vous avez besoin de moi.

Le gnome observa tout le groupe et finit par leur demander s'ils avaient d'autres questions.

Bulborp



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écrit le : Mercredi 20 Novembre 2013 à 12h55 par Belgos Dalaèl
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Biens des décades s’étaient écoulés depuis son départ du Cormyr et sa dernière aventure. Mais que s’était-il passé pour lui depuis Tilverton. Tout était une nouvelle fois lié à sa vie passée. Une vie passée qu’il peinait à retrouver. Tout ce qui avait fait de lui un fils du Cercle de l’Ouroboros se résumait à des fragments épisodiques qui lui revenaient par flashs, des visages, des noms, des lieux. Un homme sans passé réel et qui construisit ses propres souvenirs au fils des jours. La nuit qui suivit leur arrivée à la nouvelle Tilverton, Télim eu un terrible cauchemar. Des éclairs illuminaient le ciel tandis que Télim agrippait des haubans tandis que le navire sur lequel il se trouvait était brinquebalé comme un vulgaire jouet et retombait par intermittence régulière aux creux de puissantes lames. Des litres d’eaux salées balayèrent le pont.

- Allez mon gars, contient encore un peu ton estomac ! Rien de tel qu’une belle et bonne tempête dans le Bief du Vilhon pour requinquer tout marin !! hurla à son encontre un nain borgne qui escala l’un des haubans avec une agilité de singe. Le capitaine, une femme, ordonna qu’on dresse les voiles, Télim se mit à la manoeuvre et bientôt la grand voile noire frappée d’un serpent immaculé se mordant la queue claqua au vent. Le nain au bandeau le rejoignit, ce Thrend était d’une bohémie déconcertante au vue des circonstances et le fait que leur navire luttait contre une mer déchainée. Télim en connaisseur, apprécia la manœuvre, le Chrysus pivota lentement dans la direction du vent avant d’accélérer subitement et de fendre les flots. «  On va sortir de cette maudite nasse et sans doute se retrouver à quelques encablures d’Arrabar, je te promet de payer ma tourner chez le mère Riisan, et cette fois pas de libertinage avec ses filles Télim ! tu sais ce qu’il t’en a couté la dernière fois  et que. Le nain n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une nouvelle lame, plus puissante, frappa de plein fouet le pont, Télim et son compagnons furent engloutit et ce fut le trou noir et la sensation mainte fois répétée de mourir par asphyxie.

C’est là qu’il se réveilla en sueur avec la certitude qu’une partie de son passé se trouvait peut-être à Arrabar. Il se prépara au départ pour un port de la Mare aux Dragons et prendre un navire jusqu’à cette cité.

Suzail fut le port où il embarqua sur le Néréïde battant pavillon d’Arrabar, un bâtiment rapide que le naufragé de l’Ouroboros avait choisit à dessein. Le navire tint ses promesses, mieux encore, il évita les écueils d’une traversée par toujours facile, les Mer des Etoiles Déchues n’était pas connue pour son calme et sa sérénité. Ce fut enfin son arrivée dans l’immense cité cotière mais aussi et surtout le départ d’une nouvelle vie au service d’Oblivion. Comment s’était-il mit à servir la Guilde ? C’était une autre histoire qu’on l’on découvrirait sans doute petit à petit.

Télim apprit très vite que la mère Riisan tenait un établissement minable que le port, La dernière halte, un nom prédestiné car toujours est-il que cet établissement avait aujourd’hui disparu. Victime d’un incendie accidentel lui disait-on, il fallait lire entre les lignes…

Quelques semaines plus tard, la silhouette longiligne et bien entrenue de Télim Osonsaar mettait pieds à terre à Proskur. il avait des cheveux châtain retenu par un bandeau de cuir bleu marine. La peau bronzée de Télim ; qui avait connu le soleil des tropiques et celui de la Côtes des Epées le désignait comme un homme qui passait sa vie dehors. Des traits finement ciselé malgré une ancienne cicatrice complétée par une barbe d’à peine quelques jours bien loin d’être négligée, une mâchoire volontaire et un regard gris ardoise qui avait la fâcheuse tendance à regarder les choses sans en perdre une miette.

Personne ne connaissait Télim véritablement, même pas Metzli qu’il rencontra fortuitement sur le chemin le menant dans ce village perdu qui répondu au nom de Bulporp. Il avait été heureux de rencontrer la jeune femme, une sacré coïncidence. Elle était en outre d’une compagnie agréable, pas seulement pour son physique mais surtout en tant que compagnon d’aventure. Elle avait prouvé indiscutablement sa valeur. Questionner sur ce qu’il sur ce qu’il avait fait ces dernières décades sur le chemin les menant au village, Télim indiqua seulement qu’il cherchait toujours des pans de son passé et mais ce qui n’avait pas vraiment donné grand-chose. Il ne dit rien sur ses employeurs actuel, n’évoqua rien du Saphir Noir, ni l’Oblivion mais évoqua tout de même son passage à la lointaine Arrabar. Il estimait que cela n’avait rien de secret. Oh il ne voulait pas mentir à Metzil qui avait gagné sa confiance mais Télim Osonsaar travaillait seul, efficacité et discrétion restaient ses maîtres-mots et il avait été recruté principalement pour cela. Par ailleurs certaines révélations pouvaient être dangereuses et dans sa profession, ce n’était jamais bon…

Tout de noir vêtu, la seule pointe de couleur qui se détachait des vêtements de Télim, sous les pans de sa long manteau de voyage, était le bleu perlé de son armure en peau de requin. Il se tenait à la même hauteur du Metzli et quand il l’entendit prendre la parole un léger sourire ourla ses lèvres, l’ensorceleuse posait les bonnes questions et ses déductions allaient de pairs. Et ce qu’il venait d’entendre confirmait son intuition. Il y avait bien là une piste qu’il devait suivre.

-¤ Reste à confirmer si je suis sur la bonne voie.¤

Les petites choses avaient leur importance, il nota scrupuleusement dans un coin de sa mémoire le flot d’information qu’on leur donna. Les familles Flanerf et Herlwann et nota aussi le fait qu’ils allaient se déplacer à quatre dans toute la discrétion qui était si chère à l’ancien Porteur. Quant à savoir s’il avait des questions, oui il en avait. Il se jeta à l’eau.

-J’ai deux ou trois questions pour ma part. Je ne suis pas expert en la matière mais d’ordinaire, si nous avons affaire à des caveaux familiaux susceptibles de contenir quelques effets de valeurs ? Ces caveaux ou ces tombeaux ne disposaient pas de protections particulières ? A moins qu’il ne s’agisse pas de famille véritablement aisée ? Si oui quel est leur fond de commerce ? Et ne risquons nous pas simplement d’être au milieu d’une simple guerre de clan à moins que ce soit tout autre chose…Tout comme je me demande pourquoi un simple fossoyeur serait-il plus à même de nous entretenir sur ces objets, je n’imaginais guère que ce genre de personnage disposer de l’oreille des familles mais je ne suis pas très au fait des coutumes locales il est vrai. Peut-être alors qu’il serait intéressant d’aller interroger ces pauvres familles…elles seraient à même de nous en dire plus aussi.Télim poursuivait comme pour lui-même, de la même voix calme, fixant son interlocuteur avec intensité.  « Et j’aimerai savoir pour ma part pour quelles raisons vous soupçonnez principalement ces deux familles ? »

Cette fois, Télim fit silence. Sans doute que ses nouveaux compagnons d’aventure avaient-ils eux aussi des questions….




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« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage »
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Fiche de Télim
Autre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches)
Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Jeudi 21 Novembre 2013 à 23h46 par Ulrik Basthereon
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Tant de soleils s'étaient écrasés sur l'horizon que l'homme n'arrivait presque plus à les comptabiliser. Ses pieds avaient déjà formés une corne solide, qui lui permettais à présent de marcher un peu plus longtemps, un peu plus vite. Ses mains robustes s'étaient pétrit comme si dans cette longue marche, il avait vécu trois vie. Le petit sac qu'il portait sur le coin de l'épaule ne le dérangeait plus. S'il avait pu un jour lui limer le cou, voici qu'il faisait maintenant partit de lui. Alors son bagage bagotais sur son dos grinçant une continue monotone semblable à celle du cuir qui a faim.

Le temps était venu au flocon et aux pieds gelés. Une chance pour l'homme ours, il était paré contre le froid. Ses bottes s'étaient inlassablement abattu contre des océans de neige. Il avait bravé des temps où l'horizon disparaissait pour troubler les hommes et aider les bêtes. Il cru mourir dans l'enfer blanc mais enfin, au bout de quelques jours, quelques semaines peut-être, il sortit des terres du nord. Pointant droit vers le sud, selon les étoiles, ou le soleil comme on l'avait conseillé, les pas traversères des terres sans neige. Il lui semblait avoir atteins l'été en quelques enjambé. Alors que ses pas monotones chassait les vipères de son chemin, il s'imaginait avec utopie les terres qu'il allait devoir traverser. Il s'imaginait dans une forêt, couverte de feuilles d'or. Les hommes s'y dépêcherais pour faire fortune et s'y perdrait. Ou bien, un lac aux bord de sable d'argent. Une eau douce et revigorante qui vous offre les sept vie si vous en buvez ! Et pourquoi pas des montagnes de sel, si haute que les nuages sembles dévorer les cimes. Le sourire au lèvre, perdu dans ses pensés, il était homme machine. Dès qu'il se fixa un cap, il s’exécuta, marcha, marcha, jusqu'au soir. Ses faibles ressources ne lui permettais que deux repas par jours. Un le matin, c'est important ! Un le soir, c'est confortable. De temps en temps, au loin, des fumées. Souvent il s'y approchait avec précaution. S'aventurer dans un village peut-être plus dangereux que de se risquer dans le bois.

Un jour de soleil clair, les ressources venaient à lui manquer. Il n'avait que très brièvement déjeuné, privé de bonne humeur et d'énergie importante. Il n'aurait de rien, si ce gnome ne lui avait pas fait perdre de temps crucial lors de cette tache ingrate à l'auberge du vieux chêne. Pressant le pas, il pria Gwendal de lui offrir un troll mort sur son chemin. Il retirerais sa chair, la ferais bien brûler et s'en accommoderais. Son souffle était régulier, son menton haut. Ses yeux étaient froncés, sa bouche pincé
°Et si je ne trouvais pas de village avant demain°. Préoccupé par son destin il força le pas. Plus les minutes passaient et plus il enrageait. Bientôt il ne regardait plus que ses pieds, frustré. Un écureuil aurais même confessé l'avoir entendu bougonné pendant quelques dizaines de mètres. Puis soudain, miracle. Comme si les dieux lui voulait du bien, à lui, le faux batard. Peut-être que Gwendal en personne serait venu ici pour bâtir des maisons et faire pousser des chaumières, mais quoi qu'il en soit, les fumés au loin attestait d'un vie, une vie qui atteste des vivres. Son visage s'illuminant, il forçait le pas pour s'y rendre plus hâtivement. Comme un chien attaché devant sa gamelle, l'humain se précipitait.

Le souffle court, le front en fuite, il arrivait au village comme un voyageur épuisé. S'enfonçant dans le petit village, il lui parut être le seul voyageur. A son passage, certains s'arrêtait, le regardait, le dévisageait, puis repartait comme si ne rien n'était. D'autres levaient discrètement les yeux, mais ne détournaient pas leurs activités pour autant. Dans un village, un nouveau, ça se voit. Il n'eut pas de difficulté à se faire remarquer et à trouver quelqu'un pour l'indiquer. L'homme demanda la taverne, la femme pointa un doigt fin et usé vers une petite barrique robuste. De la mousse s'était déposé sur le toit et la végétation avait envahis la fenêtre. Il remercia poliment la personne et s'en alla en direction de la battisse. La femme, elle, observa l'homme un moment et s'en alla. Il entra dans la taverne en poussant doucement la porte. Pour une fois, il ne semblait pas interrompre de vie mais peut-être en agrémenté. Un groupe joue au carte au fond, un autre discute bruyamment autour de quelques verres vides. Certains chantaient, d'autres jouaient à des jeux mystérieux. Ulrik s'avançait calmement vers le comptoir. Il posa son sac, s'étira la nuque, passa sa main sur le comptoir comme pour y retirer des miettes et leva les yeux vers le barman. L'homme le regardait aussi. A travers des lunettes rustrement taillé, il semblait attendre, patiemment, l'air insistant, ce avec quoi lui, alla manger demain.
« Je souhaite un peu de pain et du fromage ». Sans dire mot, l'homme se retourna, souleva un tissu beige, y pris un pain, du fromage et le posa devant Ulrik. « Deux pièces ». L'homme ours pinça les lèvres et haussa les sourcils. Les temps sont dure, ou différent. « A vrai dire, je comptais vous aider si vous le voulez. » Sans rajouter un son, l'homme aux lunettes s'empara de ses biens. L'estomac dans les talons, Ulrik s'affaissa. La proposition, manifestement refusé, était tout ce qu'il souhaité cédé. Il avait réussit à s'arranger jusque là. Sa noble expression et sa carrure avaient toujours réussit à avoir raison de ce genre de situation. Ces quelques pièces, c'est tout ce qui lui restait, il ne fallait pas les dépenser.
Un Tabouret vola. Il fracassa des bouteilles, des verres et la lèvre d'un nain. Ce dernier, sang au bec tomba en arrière et jura. Un homme se leva, ivre, et se dirigea vers le petit ensanglanté. Ce dernier, le verre toujours en main, lança l'objet en direction de l'homme. Ulrik y vit une opportunité. Alors que l'homme se courbait pour encaisser le verre qui lui explose entre les bras, le guerrier le saisit par les cheveux et lui cogne le front contre la table. Une table dont ni les âges, ni le temps, ni les fronts n'a réussit à tuer. L'homme ivre tomba. Le saisissant par le col, Ulrik le tira avec peine jusque la porte. Poussant avec son corps les tables et les tabourets de son chemin, il posa le corps endormi près de la porte. L'homme saoul était comme assit, le dos contre le mur, la tête tombante. Après quelques secondes, il se mit à ronfler. Alors Ulrik se tourna vers le bar. Il s'étira la nuque, passa sa main sur le comptoir comme pour y retirer des miettes et leva les yeux vers le barman. Cette fois ci, le regard était sérieux, soutenu. Il avait rendu un service, il voulait être payé. Trois fois rien juste
« un peu de pain et du fromage ». L'homme à lunette s’exécuta. A moitié assit sur un tabouret de bar, il sortit sa dague et cassa la croûte de son pain. « Je cherche juste un peu de travail, les temps sont différents aujourd'hui ». La vie dans le bar avait déjà repris. Bien que le sans avait coulé, les voies s'étaient déjà levés, on chantait, on criait, on jurait. « Et ils seront pire demain ». Un autre humain se joigna à lui. « Vous deviez vous diriger vers les plaines du sud. Un petit village du nom de Bulborp. Des tombes ont été profané, une affaire affreuse. » Ulrik remercia l'humain, ils discutèrent brièvement, échangèrent du pain, du vin et du fromage. Puis l'homme repris sa marche.
C'est ainsi qu'Ulrik repris chemin vers le sud, comme on le lui conseilla. Il devait rejoindre les grandes étendu d'eau, et il s'y rendit. Puis il devait se tourner vers l'Ouest, traverser la grande foret. Ici, pas de chemin. L'homme coupait ce qui le gênait, passait par dessus les grosses souches de bois. Progressant lentement, il arrivait enfin vers les grandes plaines annoncé. Puis Il devait suivre un petit chemin sinueux que le temps semble s'être acharné à faire disparaître. C'est au bout de trois levé de soleils qu'il arriva.
S'engageant dans la ville, qui était bien plus grande que la précédente, il n'hésita pas à demander son chemin. Se dirigeant vers un individu en pleure, il la questionna. D'un simple signe de main elle lui montrait un édifice. L'homme remercia la personne, s'inclina en forme de respect et tourna les talons. Se présentant devant la grande porte de bois, qu'il ouvrait en poussant puissamment d'une main, il découvrit la communauté. Ses yeux s'élevèrent pour constater la taille du bâtiment. Ses sourcils, comme des arcs en ciels fait de nuage, survolait ses yeux. Ce travail lui semblait magnifique et on était loin des façon de faire de chez lui. Sa main se posa sur son épée mollement. Ses genoux le lâchait, Le jeune ours rêvait. Puis il se repris. S’avancent calmement ses yeux se balançaient doucement. Scrutant le moindre détail, il était ici tel un nourrisson qui apprend. Il remarqua la servante humain. Fronçant les sourcils, l'homme à bon fond ne comprenait pas la présence d'une étrangère dans ce château. Gardant les yeux rivées sur cette personne, il fini par s'en détacher lorsqu'il rejoignit la communauté. Gardant le silence, il se tourna et découvrit les individus avec qui il allait devoir vivre cette nouvelle expérience. Laissant les discutions suivre son cours, l'homme observait. Le Gnome tendit une carte et Ulrik la détailla avec précision.

Puis, calmement, il prit une grande respiration. Ses yeux s'étaient légèrement froncés comme s'il était soucieux. Levant légèrement le visage pour éclairer son visage et dévoiler en lui le questionnement, l'homme s'exprima.


-"Excusez moi. Je me questionne sur la présence de cette humaine dans ce lieu." Il laissa planer un léger silence, et continua mais en parlant bien moins fort. Ne faisant que suggérer, insinuer.

-"Mon sac est lourd, j'aurais bien besoin d'un domestique ou d'un servant."



L’intention fait l’action

Fiche d'Ulrik Basthereon
 
 
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écrit le : Vendredi 22 Novembre 2013 à 15h20 par Ahuizotl
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Metzli avait esquissé une moue quant le vieux gnome avait évoqué leur récompense. Elle était étonnée que leur hôtes aient d'eux-mêmes abordé le sujet pour finalement ne leur donner que quelques indications imprécises. Néanmoins, elle n'avait pas pris ce travail pour l'argent et elle estima que si le gnome avait voulu les tromper, il aurait tout aussi bien pu leur proposer dix mille pièces d'or et ne pas les payer au terme de leur mission. Ce caractère imprécis de la récompense était donc peut-être même révélateur d'une forme d'honnêteté.

L'ensorceleuse avait ensuite observé le nouvel arrivant qui était visiblement un combattant. Il ne s'était pas présenté et les autorités locales n'avaient pas jugé utile de leur communiquer son nom. Elle ne savait rien de lui, si ce n'est qu'il lui semblait endurant et quelque peu étrange, peut-être du fait de sa démarche inhabituelle. Quoi qu'il en soit, une fine lame de plus ne serait sans doute jamais de trop...

Bien vite, son attention avait été détournée du nouvel arrivant pour se porter vers Télim qui avait posé de multiples questions au nain et au gnome qui les avaient embauchés. Les interrogations qu'il émit correspondaient parfaitement à ses propres questionnements à propos de leur mission, si bien qu'elle sourit légèrement. Ainsi était Télim, un pragmatique avant tout. Par contre, l'intervention du guerrier qui les avait rejoint l'avait surprise et lui semblait quelque peu hors de propos. Elle toussota puis prit à son tour la parole:


- Pour en revenir à notre mission, j'aurais aimé savoir quelle était la nature du contenu de ces caveaux. S'agit-il d'objets qui ont une valeur religieuse, historique ou politique ? Cela pourrait nous éclairer sur les motivations des pilleurs de tombes...



Fiche de Metzli Arnesen

« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »

Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives

Autres PJ : Sahadeva, Daphnis
Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme


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écrit le : Vendredi 22 Novembre 2013 à 18h38 par N'Djouma
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Je ne savais pas trop quoi penser. Dalcaer semblait s'imaginer que je voulais garder un cinquième des bibelots récupérés. Je me serais personnellement contenté de leur valeur en monnaies sonnantes et trébuchantes plus facilement transportables. Sans compter que ce paiement était à partager en quatre. Enfin, bon, je ne me suis pas déplacé ici pour faire fortune. Je ne pensais même pas trouver ce genre de boulot et du moment que je pouvais récupérer un petit pécule gagné honnêtement pour vivre quelques jours dans une auberge. A propos d'auberge, il restait la question du gîte et du couvert. Je n'avais pas vraiment envie de camper à la belle étoile et de me nourrir de baies et de racines en espérant même ne pas m'empoisonner tout seul. J'avais bien encore un peu d'or sur moi mais celui ci ne serait pas éternel et si le village semblait posséder une taverne Gnome, il restait à savoir si celle ci était équipée pour loger des humains.

-C'est bon pour moi, coté paiement je vous fait confiance pour juger de ce qui est juste. Par contre, il y a de quoi se loger au village ? Peut être dans la taverne ? Dans la limite du raisonnable, on peut espérer y souper et loger à vos frais ?

Un geste répétitif de la main de Metzli me fit prendre conscience de la présence d'une bête à fourrure. A n'en pas douter, c'était une belette, j'avais donc peut être face à une ensorceleuse ou à une magicienne. Je n'avais jamais vraiment côtoyer un pratiquant de cet art et je n'étais pas sur de vouloir le faire. On m'avait dit la sorcellerie dangereuse et pas aussi fiable qu'une bonne lame. Bon, la présence de l'épée courte semblait prouver qu'elle ne se fiait pas à la seule sorcellerie et il me fallait reconnaître qu'une érudite pouvait toujours servir dans certaine situation.
Je remarquais alors la présence d'un nouvel arrivant, un grand type plutôt solidement bâtis même si je miserais sur moi au bras de fer. Le gars semblait posséder un coté étrange mais franchement, je n'étais pas sur de pouvoir me fier à ce jugement vu mon peu de pratique de la société. J'avais vécu en communauté partageant tout avec mes frères d'armes que ce soit la nourriture ou les filles. Je savais jauger un homme sur son style de combat, ses points forts et ses points faibles. On avait aiguisé mon esprit afin de me donner les moyens d'exploiter tout les avantages dans l'arène mais en dehors de cela, je devais reconnaître ma totale inexpérience.

Enfin bref, j'avais voulu me libérer du carcan qu'on m'avait imposé. J'avais voulu vivre ma vie et j'allais pouvoir le faire. On ne m'avait peut être pas appris la sagesse des anciens mais il ni avait rien qu'un gars jeune et bien armé ne pouvait surmonter pour peu qu'il ne soit pas trop con.

Nous avions donc un problème de pillage à régler. Metzli et telim demandaient tour à tour des précisions afin de bien cerner le problème. J'avais quand à moi deux ou trois points de détails qui me chiffonnait encore.


-Votre fossoyeur, on peut lui faire confiance ? Il connaît les raisons de notre présence ici ? C'est que c'est pas le genre de type qu'on rencontre par hasard. Une dernière chose également, vous soupçonner des gars du village mais y a t'il à votre connaissance des voisins ou une bande quelconque qui traîneraient ses guêtres dans le coin ? Même si ceux ou celle ci ont toujours étés sans histoire.

Je me disais que ça aurait vraiment été trop bête de se focaliser sur des villageois alors qu'il existait peut être aux alentours un campement nomade ou un ermite pouvant être tout aussi bien suspecté.



 
 
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écrit le : Samedi 23 Novembre 2013 à 01h05 par Valend
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Veneur d'âmes
Chambre 11
Aucune gemme
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Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Grand hall du seigneur Dundast Hulteal
Temps : Froid, grand vent
Moment : Aurore


Le gnome fit la grimace, Telim avait vu juste, décidément cet individu était très perspicace. Il finit donc par leur expliquer que les deux familles en question étaient rivales de longue date mais qu'il ne leur avait rien dit afin de ne pas troubler leur objectivité durant l'enquête. Cependant bien que voulant être neutre Dalcaer n'avait pu s'empêcher de donner son opinion en laissant planer le doute sur les Herlwann.
En effet sur les deux familles c'étaient ceux-ci les plus agressifs et ceux qui provoquaient le plus de conflits même si les Flanerf n'étaient pas des enfants de cœur.

Dalcaer semblait ennuyé de devoir raconter cette histoire sur les deux familles, comme si cela provoquait au gnome un sentiment d’exaspération.
Apparemment la base du conflit résidait sur une division de territoire. Les deux familles étaient en fait des cousins ayant un ancêtre commun et les Flanerf ayant raflé la plus grande partie de l’héritage.
Tout cela étant cause de querelles sans fin entre les deux clans qui se retrouvaient souvent dans la taverne pour régler leur comptes dans des rixes sans fin, heureusement jusqu'à ce jour jamais il n'y avait eu de trop de casse et tout se limitait donc à des bagarres et des insultes entre les deux familles finit par déclarer le prêtre gnome.

Sinon aucune des deux familles n’était réellement riche et les babioles qui avaient été pillées étaient plus d'une valeur sentimentale qu'autre chose, certes elles avaient une valeur à la vente mais pas de quoi attirer des bandits ou voleurs. C'est pourquoi Dalcaer pensait qu'il s'agissait encore d'une vengeance entre les deux familles le seul souci c'est que les deux avaient des tombeaux pillés et les deux niaient avoir volé quoi que ce soit.
Le fossoyeur du nom de Owpin, un gnome, quand à lui il était hors de tout soupçon ça faisait 75 ans qu'il travaillait pour le temple en prenant soin des tombes et caveaux familiaux et s'il avait les clés c'était pour qu'il puisse y rentrer et nettoyer si besoin en était. En 75 ans on avait jamais eu une seule plainte de lui et maintenant qu'il partait à la retraite son fils adoptif Malakias était en train d'apprendre le métier à son tour. Certes c'était un jeune humain malpoli et assez renfermé mais il faisait bien son boulot.

Sur cette dernière phrase Dalcaer s'était tourné vers Ulrik et avait précisé que les humains étaient acceptés dans le village mais qu'ils occupaient souvent des postes de petite envergure. Mais que c'était pas pour autant qu'ils étaient méprisés au contraire Owpin avait été l'un des gnomes à accepter en premier l'idée de vivre près des humains et lors de la mort accidentelle de son fils et de sa femme en avait adopté un, Malakias, enfant humain orphelin. C'était là une preuve de la grande générosité que pouvaient faire les gnomes.

Après avoir répondu à toutes les réponses, ou presque, du mieux qu'il le pouvait Dalcaer partit non sans dire au petit groupe d’aventuriers qu'ils trouveraient le gite et le couvert dans la taverne près du temple, l'aubergiste étant un ami il les hébergerait pour un petit prix. Ils pourraient y dormir et manger durant le temps que leur prendrait leur mission. Sur ce il les salua et les laissa seuls dans le hall du seigneur de Bulborp, il devait aller s'occuper des croyants au temple qu'il n'avait que trop délaissés.



Absent du 5 Juillet au 21 Juillet vacances

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écrit le : Dimanche 24 Novembre 2013 à 06h11 par Belgos Dalaèl
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Aventurier retraité
Aucune chambre
Aucune gemme
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- Bon, si on évitait de prendre racine ici lâcha le mercenaire en se tournant vers Metzli puis en regardant leurs deux nouveaux compagnons. Une belle équipe à ne pas en douter..."Mais sans doute que nous devrions définir un plan commun.Toute idée même farfelue est la bienvenue, temps que nous avançons de concert et rapidement. Les pires histoires sont bien celles qui mettent en opposition des familles, il n'y a jamais rien de bon là-dedans mais je me méfie des apparences. Alors?"

Télim préférait voir ce que ses compagnons allaient dire, en premier lieu Metzli dont l'avis et les réflexions étaient selon lui toujours à prendre avec le plus grand sérieux. Quant à lui, il avait bien envie d'aller taper la discussion avec ce Malakias. Ce gamin, s'il en était vraiment un, il devait franchement prendre son pieds en tant qu'apprenti fossayeur. Le rêve d'une vie et dans le cas de ce garnement qualifié de malpoli et peu expansif. Les langues étaient parfois si faciles à délier...

En attendant, il préférait qu'ils prennent le temps de la concertation et définir un plan d'action général, quitte à se séparer par binôme. Enfin tout cela serait à voir mais à voir maintenant. La journée commençait à peine et comme l'affirmait quelqu'un de sa connaissance, c'était le matin qu'on gagnait sa journée.



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« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage »
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Fiche de Télim
Autre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches)
Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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