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La Taverne des Royaumes Oubliés > Arpents verts > Le Mystère du Gobelin Mystérieux...


écrit par: Mahalalehel Mardi 08 Août 2006 à 07h24
Markärl

Les Arpents Verts... Une vaste prairie herbeuse à perte de vue. "Des kilomètres, et des kilomètres, et des kilomètres"; c'est ce qu'avait dit un marchand à Markärl le gnôme lorsqu'il l'avait interrogé. Celui-ci, encore peu au fait du genre de distance que l'on rencontre sur un continent, avait haussé les épaules. Une telle distance ne pouvait exister, voilà tout.

Pourtant après plusieurs jours à marcher dans les herbes, sur la maigre piste mal dessinée, qui disparaissait parfois, le gnôme avait commencer à désesperer. Lui qui vivait d'expédient, d'escroquerie et de baratin se trouvait bien embeter au milieu de nulle part. Il vivait depuis plus d'une semaine sur la bonne nature des caravaniers et des hameaux qu'il rencontrait. Il avait besoin d'un bourg, et vite.

Ayant quitter Nashkel précipitament, suite à un malentendu fâcheux, Markärl avait préféré la piste ouverte et ensoleillée du nord-est, vers le Cormyr et la Côte des Dragons, à la route du nord vers Eauprofonde, qui, lui semblait-il, avait la fâcheuse tendance à traverser moult forêts et collines dangereuses. Mauvais choix! En effet, si la progression était facile, elle était par contre beaucoup trop longue pour l'impulsif ensorceleur.

Le huitième jour, personne. Le gnôme finit ses dernières rations. Le temps, de chaud et agréable, devint chaud et lourd.

Le neuvième jour, Markärl vit passer une colonne de cavaliers à l'horizon.
" Attention, les plaines sont infestées de nomades gobelinoïdes", avait dit le même marchand qu'il prenait de moins en moins pour un vieux sénile. Plus de vivres. Le gnôme mangea des baies non identifiées et fut malade toute la nuit.

Le dixième jour, le temps passa de chaud et lourd à très chaud et orageux. La soif s'ajouta à la faim. Bien que fatigué, à la nuit tombante, il décida de continuer sous la lumière de la lune, motivé par les hurlements de loups qui venait de faire leur apparition dans le lointain.

Grand bien lui pris car, une heure après, ayant dépassé une infime butte, il vit non loin de la piste à quelques centaines de pas une batisse basse en pierre blanche, fortifiée par un mur d'enceinte. Au pied du mur, devant l'entrée, on pouvait voir la douzaine de tente d'une caravane. Malgré l'heure tardive, des feux brillaient aux fenêtres du bâtiment et dans le campement.

écrit par: Markärl Jeudi 10 Août 2006 à 01h42
Un large sourire illumina le visage habituellement renfrogné et sévère du Gnome Des Roches, devant ses yeux s’étalait une vaste étendue de tentes avoisinant un bâtiment de toute blancheur. Il écarquilla les yeux et contempla un peu plus le paysage que la nuit enveloppait. Mis à part cette caravane et cet étrange édifice, il ne semblait pas y avoir d’autres traces de population. Croulant sous la faim, la soif et la fatigue après ces dix journées de long voyage épuisant en plein soleil cuisant, Markärl ne pouvait que se résonner à aller demander l’hospitalité à ces voyageurs ayant établis leur bivouac ici même. Il avait longtemps cru que sa fin sonnerait dans ces contrées désertes de toutes vies intelligentes et douées de la parole mais en ce moment même ce qui était peut-être la bénédiction des dieux s’établissait devant lui, étonnant vu qu’il ne croyait en aucune déité. Il ne put empêcher sa tête de se relever pour porte un petit regard au ciel avant de pointer de nouveau de ses yeux le feu de camp qui semblait encerclé par quelques êtres vivants. Il s’élança alors d’un pas hâté vers son prochain lieu de repos lorsque soudain, ses jambes s’arrêtèrent après quelques mètres parcourus à peine. Markärl se rappela que le vieux marchand avait dit quelque chose à propos de ça, il se titilla le menton, farfouilla profondément dans sa mémoire avant de mettre le doigt dessus :

« Des nomades gobelinoïdes ! »

S’exclama t-il en arrêtant de chatouiller la partie inférieure de son visage. Ce dernier prit alors une expression de dégoût et la colère habituellement ressentie refit surface en prenant conscience de ce qu’il venait de dire, des gobelins, les créatures les plus infames existantes pour un Gnome Des Roches :

« Bon sang… Des gobelins ?!!?! Pourquoi fallait-il donc que je tombes sur ces créatures ignobles et dénuées de la moindre intelligence ?!? Satanée contrée désertique, j’ai du mal à l’admettre mais j’aurais dû écouter ce que me disait ce marchand… Mais, une minute… » Le Gnome solitaire reprit peu à peu son calme. « Rien ne me dit que ce sont obligatoirement des gobelins qu’abritent ces tentes… Tout de façon, dans mon état, je ne peux pas passer à côté d’une aire de repos amicale………… Je m’approche doucement et j’observe, si ce sont des non-gobelins je leur quémande l’hospitalité, par contre si ce sont des gobelins……… J’aurai grand intérêt pour ma propre sécurité à ne pas rester dans les parages… »

La taille du petit être l’aiderait sûrement à ne pas se faire repérer, de plus les couleurs de sa cape et de sa cagoule était sombre, ce qui était fort utile de par l’obscurité régnante. S’emmitouflant dans son large mantelet et rabaissant sa capuche au maximum, il reprit son pas hâté qu’il avait stoppé subitement quelques instants plus tôt. Il augmenta de plus en plus l’allure au fur et à mesure qu’il approchait du campement, prenant garde à caché sa silhouette derrière une tente pour ne pas se faire voir par les gens du feu de camp, une fois à proximité, il se colla au mur d’enceinte du bâtiment blanchâtre et passa la tête pour ainsi voir ce qui séjournait ici.

écrit par: Mahalalehel Lundi 28 Août 2006 à 18h55
Makärl



deplacement silencieux : dé 10, -1, -1(course) = 8 -> ?
discretion : dé 2, +3, +2(vetements sombres, taille) = 7 -> ?
détection : dé 17, +0 = 17 -> ?
perception auditive : dé 1, +4 = échec critique...


Le gnôme, courbé, essayait de se déplacer en silence et avec discrétion. Le tintement de ses gamelles dans son sac restait raisonnable. Il fit tout son possible pour rester cacher le plus longtemps possible.

Makärl arriva sans encombres derrière une tente, près du mur d'enceinte blanchi à la chaux. Celui-ci était trop haut pour que le petit gnôme puisse regarder par dessus facilement. Par contre, l'ensorceleur jeta un oeil par le coté de la tente, d'où il pouvait apercevoir le feu de camp central. En contre-jour par rapport au feu, une créature humanoide de taille humaine vétue d'une chemise de maille et d'un casque lui tournait le dos. Alors qu'il allait bouger, le gnôme entendit soudain une voix rauque et grave dans son dos :


- Alors nabot, tu nous espionnes ?

En se retournant, Makärl aperçut dans le noir une autre forme humanoïde en chemise de maille, de grande taille, le visage caché par un heaume de métal. Une épée longue scintillait dans sa main, prête à frapper.

écrit par: Markärl Jeudi 31 Août 2006 à 10h46
Markärl se retrouvait dans une situation fâcheuse, non seulement il n’avait rien pu voir de ce qui avait établi un camp ici mais en plus il s’était fait prendre aisément au piège par ce qui semblait être un humanoïde à grande taille, ce dernier point était à souligné, effectivement, les gobelins étaient généralement aussi grand que les gnomes, il le savait, ces satanées bestioles n’étaient pas les pires ennemis de sa race pour rien. Même en ayant ce fait rassurant pour lui, il n’était pas dans la meilleure des situations possibles. L’épée en main, l’humanoïde sembla attendre une quelconque réponse de la part du petit espion, celui-ci remarqua les deux grands opposés qui frappaient une arme, d’un côté, dans les mains de son maître, c’était un vrai petit bijou, un sentiment de puissance et de force et dans l’autre sens, celui de la victime trouvant l’objet en question relativement dangereux et malfaisant comme quoi, quelque chose peut changer du tout au tout selon les points de vue. Bon, tout d’abord, il fallait calmer le jeu, calmer ce gars qui semblait avoir plein de zèle et de fougue à revendre de par le tranchant de sa lame :

« Hola, du calme, mon ami ! Je ne suis qu’un humble voyageur à qui l’on a recélé la présence de gobelins sur ses vastes plaines, je n'ai donc fais que vérifier si je n'allais pas faire une mauvaise rencontre... »

Voilà qui était dit, ainsi, s’il avait à faire à des gens normaux, il serait en sécurité pour l’instant. Si c’était des types sans scrupules, ils ne devraient pas tardés à fouiller la future dépouille du Gnome Des Roches. Le dernier cas pouvant se présentant serait que l’humanoïde présent devant Markärl soit en fait un allié des Gobelins ce qui signerait là, la fin définitive du petit être. En dernier recours, il pouvait lancer un sortilège afin de faire diversion et lui permettre de s’enfuir, c’est une tactique simple mais efficace, enfin, plus très efficace dans les conditions dans lesquels il se trouvait, le teigneux était des plus fatigué après une telle traversée, son ventre creux depuis un bon petit bout de temps résonnait dans tout son être, de plus, ses petites jambes ne lui permettait pas de courir aussi vite qu’une créature de grande taille telle que celle qui se présentait devant lui. Il n’avait donc aucune chance de s’échapper ni de se cacher sur le vaste plateau qui s’offrait à lui. La seule possibilité qui s’offrait donc à lui restait de collaborer, de réagir calmement, au contraire de ce qu’il faisait d’habitude. Il écarta donc les mains de ses armes, une dague et un kukri qu’il avait appris à manier au fil de ses aventures pour montrer qu’il n’avait aucune intentions de passer à l’offensive, c’est alors que son estomac poussa un nouveau cri, Markärl eut une très courte hésitation, puis commenta ce qui venait de se passer :

« Cela va faire trois jours que je n’ai rien avalé ainsi qu’une dizaine de jours que je marche sous cette chaleur torride… J’oses vous demander l’hospitalité pour une nuit… »

De toute façon, il n’avait rien à perdre, n’ayant pas l’énergie pour tenter une fuite, il était totalement à la merci du groupe donc, quitte à se voir essuyer un refus brutal, pourquoi ne pas tenter le coup ?

écrit par: Mahalalehel Vendredi 01 Septembre 2006 à 19h34
Makärl

- Avances, avorton!

Du bout de l'épée, l'étrange garde poussa Makarl en direction du centre du village. Ils passèrent au milieu des tentes, de facture nomade. La plupart avaient l'air d'avoir dejà bien servies. Entre les tentes, quelques chevaux et du bétail, chèvres, moutons, paissaient. De l'intérieur de l'enceinte perçaient des eclats de voix ou des rires.

Arrivés près du feu, le gnôme vit l'autre garde qu'il avait aperçu précedemment, et un autre assis dans un coin. Celui ci avait oté son casque, dévoilant un viasage d'homme, buriné, couturé et sale. Le regard était dur et méfiant.


- Regardez ce que j'ai trouvé qui rodait près du camp, les gars. Il se cachait derrière une tente. Ca ressemble fort à des manières d'espion, non? dit celui qui avait découvert Makarl.
Celui assis par terre se cura une dent en aspirant bruyamment, et se leva tout en repondant :


- Ma foi, avec les évènements qui se passent en ce moment, le contraire m'étonnerai fort.
Il se rapprocha du gnôme et le toisa de sa hauteur, mains sur les hanches.

- Pour qui tu travailles, demi-portion? Parles, ou on te fera parler, de toute manière!

Celui qui n'avait pas encore parlé sorti une dague de son fourreau et commenca à l'aiguiser sur une pierre, ce qui était finalement beaucoup plus inquiétant...

Ascha Cheynn, Rogan, Talvrae

Les trois nouveaux camarades s'étaient rencontrés deux jours auparavant. Bien que différents, ils s'étaient bizarrement bien entendus et avaient décidés de faire un bout de route ensemble. Le long de la piste d'Uldoon, ils devisèrent joyeusement une pleine journée et une pleine nuit.
Aucun ne connaissait la piste encore, aussi ils ne furent pas surpris de ne croiser personne pendant cette période. Un marchand habitué vous aurait dit :


- Ca, pour sur qu'y'a du monde sur c'te route. Chaque jour on croise au moins une caravane, ou des voyageurs.

Mais ils ne connaissaient aucun marchand habitué à faire la piste, et sûrement que les généralités ont des exceptions. Trois jours sans personne, ca peut arriver, non?
Ils ne furent donc pas surpris de leur solitude, pas plus que le temps moite et orageux qui refusait de laisser s'écouler la pluie qui sourdait du ciel ne les surpris. Ils subissaient pourtant la chaleur, et aucun souffle d'air ne percait à travers les grandes herbes.

Là où enfin Uldoon réussit à les surprendre, c'est quand ils virent une colonne de fumée noire, dans le ciel du petit matin, à moins d'une demi-lieue de leur campement, où ils avaient dormi toute la nuit. Il sembla à l'oeil percant du rôdeur que des chariots brulaient; et parfois, un maigre souffle d'air (on ne saurait parler de vent) amenait comme un pleur ou une lamentation.

écrit par: Rogan Samedi 02 Septembre 2006 à 13h58
Rogan observa la colonne de fumées au loin, cette apparition l’inquiéta. Quelqu’un avait attaqué un convoi de voyageur, et personne ne pouvait le faire tout seul. Donc ils devaient être une petite armée pour tendre cette embuscade… Et ils allaient tomber dessus s’ils ne faisaient pas attention.
Le rôdeur se retourna vers ces compagnons et leur déclara :


- " Dégainez vos armes, par mesures de précaution ! Cela nous évitera d’être surpris. "

En disant cette phrase il prit son arc en main, et décocha une flèche de son carquois.

- " Il me semble qu’il s’agit d’un groupement de nomade qui c’est fait attaquer. Je crois que ces des chariots qui brûlent. Vous voulez qu’on aille y jeter un œil ? Il y a peut-être des survivants, je préfère savoir ce qu’on peut affronter dans ces terres avant de m’y aventurer. "

Il jeta un regard dans la direction de la fumer, cette plainte le rendait soucieux, il c’était dit en l’entendant qu’un enfant avait pus survivre au massacre, et c’était surtout pour cela qu’il voulait s’y rendre. Il n’avait aucune attention de laisser un enfant sans défense.

Il revint sur le visage de ces amis, Talvrae était couverte de sa capuche, Rogan n’y connaissait rien en Drow à part ce qu’on lui avait dit, et pour l’instant, Dame Talvrae ne ressemblait en rien à cette description moral. Maître Ascha Cheynn, quant à lui, avait toujours ces traits indéfinissables. Le rôdeur ne savait toujours pas avec quel autre sang que celui d’un homme il était mêlé. Il n’avait pas osé aborder le sujet, car quand il l’avait fait, c’était plus un interrogatoire qu’autre chose, et il ne voulait pas vexer ces nouveaux amis.
Ami était un bien grand mot, en réalité ils ne connaissaient quasiment rien les uns envers les autres.
Le rôdeur interrogea une nouvelle fois ces compagnons du regard pour leur demander ce qu’ils voulaient faire.


écrit par: Talvrae Samedi 02 Septembre 2006 à 17h21
Talvrae se renfrogna en voyant le colonne de fumée s’élever au loin. Elle dégaina son épée avant même que Rogan le demande, mais s’était beaucoup plus pour sa propre protection que pour porter secours à un éventuel rescapé et elle envisageait beaucoup plus faire le tour pour éviter de tomber sur les pillards. Elle vérifia la position de sa capuche sur sa tête pour être sure que si elle croise quelqu’un l’attaque pas à vue à cause qu’elle est une drow.

-(Commun) Sa sens le roussi ici… on devrais peut être faire le tour pour éviter les ennuie inutile… Je crois pas qu’il reste beaucoup de choses à trouver la dedans. Les pillards on sûrement tout pris se qui avait de la valeur. Si nous pouvons trouver un moyen de passer à couvert on peux sûrement passer sans être repérée.

Sur ces paroles la jeune drow regarda autour d’elle à la recherche de quelques arbres où buisson qui lui offrirais un couvert adéquat pour passer inaperçu. En gardant son épée bien serrée en main. Elle regarda aussi ses compagnons de voyage vois si ils approuvaint son plan… se qui étrangement elle était sure que sa passerais pas même si c’était la chose logique à faire selon elle.

écrit par: Markärl Samedi 02 Septembre 2006 à 18h14
*Horreur et putréfaction ! Me voilà dans une bien mauvaise situation.*

Dit Markärl en son soi intérieur. Effectivement, la situation n’était pas des meilleurs possibles, il n’était pas tombé sur des gobelins mais apparemment c’était tout aussi pire. Des humains nomades se méfiant comme la peste de quiconque s’approchait de leur campement, le Gnome leur avait pourtant bien dit qu’il ne se cachait que pour vérifier si c’était des gobelinoïdes qui se cachaient au beau milieu de ses nombreuses tentes blanchâtres et usées, sans doute par de nombreux voyages déjà exécutés.
Le Gnome Des Roches avait eu la chance de s’être lui-même instruit par le passé, la traversée des terres qu’il effectuait depuis une vingtaine d’années et des poussières lui avaient appris quelques langues des indigènes des pays divers, tel que l’indique son nom, la langue « Commune » est la plus parlée dans ce monde, il n’eut donc aucun mal à l’assimiler à son tour, il pouvait donc aisément comprendre ce que s’étaient dis les hommes de ce que l’on pourrait qualifier de village « portable ».
Ils semblaient parler de certains événements qui se dérouleraient en ce moment même, la première chose qui vint à l’esprit de Markärl fut tout simplement de se demander de quels événements ils parlaient, effectivement, le petit être ne se préoccupait pas tellement d’une région en particulier, il passait en coup de vent un peu partout et n’avait donc pas le temps de se renseigner sur les environs, il se contentait juste de faire son petit commerce et de repartir de suite après. Seulement, cette fois-ci, le Gnome avait malheureusement dû larguer toute sa marchandise durant sa longue et éprouvant marche dans le désert, il avait bien trop à porter sous ce soleil plombant. Pour des raisons de facilité il avait donc tout lâcher avec regrets bien évidemment, mais la survie était prioritaire avant toute autre chose. Il fallait maintenant répondre à la question du type posée précédemment, garder le silence n’arrangerait en rien la situation :


- Je vous l’ai déjà dit, je ne suis qu’un simple voyageur… Il ne fit point part du fait qu’il était un marchand, sans marchandise, il savait qu’il n’était pas crédible et que le fait qu’il ai dû s’en séparer n’aurait pas été croyable. « … J’avais perdu tout espoir lorsque la présence des loups m’a poussée à continuer mon chemin pour atterrir ici même… Je suis au bout du rouleau, vidé de force, sans rien dans l’estomac… Si vous voulez me tuer je n’aurai de toutes façons pas la force de résister, peut-être même pas celle disponible pour crier sous la souffrance, ça ne vous procurera donc aucun plaisir à torturer quelqu’un qui n’exprime pas la douleur et qui de plus, ne sait rien vu qu’il ne travaille que pour lui-même… A vous de voir ! »

Ce qu’il venait de dire était extrêmement osé, les gaillards à qui il avait à faire allaient sûrement ne pas se gêner après ses paroles. Mais bon, il allait sûrement crever, donc il essayait d’insister sur le fait qu’il ne faisait rien de mal, c’était pour le moment sa seule solution disponible, que les types le croient ou bien alors peut-être un miracle pourrait le sauver. Mais bon, les miracles sont réservés à ceux qui croient en les dieux de ce monde et malheureusement pour lui, Markärl est un des rares êtres vivant sur ces terres à ne pas avoir foi en aucune déité. Il pensait en ce moment à plein de chose, peut-être que s’il n’avait pas renié la religion de ses parents, les dieux auraient fait quelque chose pour lui, ou bien alors, s’il n’avait point non plus renié les techniques de combats de son âtre, il aurait sûrement pu se débrouiller pour pouvoir s’enfuir. Mais bon, il avait fait un choix étant jeune, celui de ne plus entacher de souillure le nom de sa famille en s’exilant de son plein gré.
Markärl pointait ses yeux sur l’homme qui lui avait posé la question, de son regard vide il fixait l’humain. Attendant une réponse qui pourrait signer son arrêt de mort ou bien lui rapporter à manger et un peu de repos.


écrit par: Mahalalehel Lundi 04 Septembre 2006 à 03h46
Makärl

Celui qui avait l'air d'être le chef toisa le gnôme en souriant d'un air narquois :

- D'où tu viens, et où tu vas? Tu parles beaucoup pour un voyageur! et tu voyages seul... Un peu risqué, dis-moi. Est-ce que tu as un preuve de ce que tu avances?

Le nomade semblait plus sceptique que jamais.


Ascha Cheynn, Rogan, Talvrae

-Comme vous voulez. Ce genre de situation me dépasse un peu. Quoique il me semle qu'il serait judicieux d'aller voir tout ca de plus près, à mon avis.

Ascha Cheynn semblait plutôt hésiter, et vouloir s'en remettre à ses compagnons de route.

Les trois compagnons avaient bivouaqués derrière une petite colline, à l'écart de la piste. Les arpents verts étaient à cet endroit légèrement vallonnés, comme une mer par temps calme. entre l'endroit où ils se tenaient et les chariots noircis, une faible descente couverte d'herbes hautes. Dans tout l'espace visible depuis leur positions, les voyageurs pouvaient apercevoir trois ou quatre arbres maximum.

Le temps qu'ils hésitent, les plaintes devinrent de plus en plus clairsemées.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 04 Septembre 2006 à 12h20
Le barde avait beaucoup hésité quand à la marche à suivre face à cette situation, mais finalement, et encore une fois, sa curiosité aait pris le dessus, curiosité accrue par les gémissements croissants.
Ascha préféra suivre les idées émise par Rogan, d'aller voir de plus près.
Au besoin, il avait pris son arc à la main ainsi qu'une flèche.
¤Sait on jamais.¤
(commun):-Je prense qu'on devrait s'approcher afin de savoir ce qu'il s'est passé.
Comme cette idée avait déjà été soumise par Rogan, il commença à s'avancer en direction de la fumée, afin de faire avancer ses compagnons.
Il ne connaissait pas encore la manière de procéder de ses nouveaux compagnons, mais ils semblaient en mesure de se débrouiller à distance, bien que Talvrae ait sorti son épée à son arrivée au bivouac.

Dans un coin de sa tête le barde enregistrait les détails du paysage, les formations rocheuses et autres choses qu'il pourrait retranscrire sur son périples dans ces immmensités farouches qu'étaient les Arpents Verts.
La beauté sauvage du paysage l'inspirait, mais il prit sur lui de ne pas fredonner un air enthousiasmant qui lui revenait en tête pour l'occasion, de peur de trahir leur avancée vers les chariots, au cas ou il y eut des ennemis ne les ayant pas encore repérés.

Il se retourna vers ses compagnons afin de les inciter à avancer.

écrit par: Talvrae Mardi 05 Septembre 2006 à 14h48
Talvrae hésita à les suivres à la rencontre du convois en flamme, elle se demandait si elle devait pas plutôt rester en arrière pour surveiller leurs arrières ou si elle devait s’aventurer elle aussi au milieu du champs de bataille pour voir si il restait pas quelques chose qu’elle pourrait récupérée au milieu des débris fumants.

Finalement elle laissa sa curiosité naturelle la guidée et s’approcha le plus discrètement possible en direction de la colonne de fumée qu’on distinguait au loin. Elle utilisa le tissu épais de sa capuche pour protéger ses yeux de la lumière qui risquait de l’aveuglée dans un moment crucial.

L’épée au clair elle suivît donc Ascha Cheynn en se retenant de lancer quelque insultes en la direction de ses compagnons de voyage de se lancer dans cette action qu’elle jugeait dangereuse et inutile, si ils auraient pus voir son visage à se moment il aurait pus aisément le lire sur ses traits, mais comme se n’était pas le cas ils n’Avaient aucun moyen de le savoir car elle garda le tout pour elle. Son regard vigilant au travers le voile que lui offrait sa capuche guettant le moindre signe de menace en s’avançant dans les hautes herbes de la prairie valoneuse.

écrit par: Rogan Mercredi 06 Septembre 2006 à 13h52
Rogan s’avança d’un pas qui se fit pressant a fortiori qu’ils s’approchaient des caravanes.
Il jeta un coup d’œil à ces compagnons derrière lui, ils avaient voulu le suivre et le rôdeur en ignorait les raisons.
Il était quasiment sûr d’avoir vu l’elfe noir hésiter à les suivre…

Leur entrée dans les Apparents Verts n’aura pas été de tout repos !! Mais après tout, rogan était là pour ça, il parcourait le monde en quête d’aventure, il sera servit plus tôt, voilà tout !


¤ Je me demande combien d’hommes ont pu attaquer ces marchands… et s’ils sont encore la, j’aurai mené mes nouveaux amis à une mort certaine…¤

En pensant cela, le rôdeur sourit, et ce dit que ces pensées étaient idiotes, car toutes les morts sont certaines !

Ils étaient maintenant à quelques mètres de la colonne de fumée, rogan stoppa net, et plaça sa flèche sur son arc, et se mit en position de tir, bien qu’il ne tendait pas la corde, il lui suffirai d’un geste pour tuer le premier ennemie, ou du moins le blesser.


- "En avant mes amis, et faites attentions à vous," chuchota-il quand les membres du groupe l’avaient rejoint…

écrit par: Markärl Mercredi 06 Septembre 2006 à 19h09
Cette fois-ci, Markärl était dans une bien fâcheuse situation, il n’avait absolument aucune preuve de ce qu’il avançait, d’ailleurs qui pourrait bien prouver le fait de faire un simple voyage ? C’est relativement impossible ou du moins, très dur à démontrer, le Gnome se retrouvait donc fortement coincé. Entouré par de nombreux guerriers armés semblant avoir le sang qui bouillonne, se faisant ronger par l’usure, il n’avait d’autre choix que de protester :

« Ecoutez ! Vous me demandez d’ou je viens mais je vous ai dis que je n’étais qu’un humble voyageur, or, un voyageur, comme l’indique le nom, voyage, je n’ai donc pas de point d’attache particulier ni de destination visée, je suis simplement en quête de connaissances , le monde qui m’entoure m’intrigue et je n’avais pas envie de mourir ignorant. Vous me demandez de prouver mes dires ? Mais comment voulez-vous prouver quelque chose d’aussi vague qu’une traversée ? Vous voulez fouiller toute la région pour pouvoir me croire ? »

Le ton employé n’était point de la colère, ce qui était assez anormal chez ce petit être teigneux qui semblait être hargneux envers le monde entier à l’habituel, passant son mauvais caractère sur le premier passant venu cette fois il n’en avait cependant pas l’occasion pour deux raisons toutes simples, il était si fatigué qu’il n’avait plus la force de crier et que s’énerver sur ses interlocuteurs équivaudrait à la mort.

Non, c’était plutôt un ton plaintif, comme s’il venait de pousser un long soupir. Cherchant à défendre sa cause et sa peau du mieux qu’il le pouvait, il n’avait pas grand chose pour lui, cela ne signifiait d’ailleurs rien de bon. Après tout, il avait eu une vie bien chargée et il n’avait pas à s’en plaindre mais cet arnaqueur s’accrochait encore à la vie car il devait réaliser quelque chose, un rêve, le fait de rétablir l’honneur de sa famille. Ca avait toujours été son but mais il n’avait jamais réussi à s’y consacrer, il se laissait entraîner dans de bien trop nombreuses magouilles louches pour pouvoir porter son nom avec bravoure et fierté. A chaque fois, il se disait qu’il n’allait pas tarder à exécuter cette quête et à chaque fois, l’échéance était repoussée à une date indéterminée.

Soudain, une idée lui vint, il venait de se rendre compte que tout compte fait, il avait une preuve de ce qu’il avait avancer dans son sac, un objet qui pourrait peut-être le sauver :


- Ah… Finalement, j’ai quelque chose qui pourrait peut-être vous convaincre… J’ai dans mon sac, un carnet de voyage… Commença t-il en enlevant les hanses de son sac pour poser ce dernier au sol. « Ne vous inquiétez pas, je ne sortirai aucunes armes ou objets dangereux… »

Il plongea alors sa main dans sa besace, farfouillant et tâtant les diverses choses qu’il y avait avant d’en ressortir subitement un bouquin composé d’une lourde couverture de cuir recouvrant des pages quelque peu usées, un fermoir de fer faisait que le livre était cadenassé. Le Gnome Des Roches ne tarda point à fouiller son sac une nouvelle fois pour pouvoir trouver la clé et ainsi ouvrir l’ouvrage, remettant la clé en place, il tendit le bouquin à celui qui semblait être le chef :

- Voilà mon carnet de voyage, j’y ai relaté tout ce que j’ai fait ces derniers temps. L’ancienneté de l’encre vous prouvera que tout ce qui est retranscrit n’a point été écrit récemment pour que le livre soit utilisé comme objet d’excuse en cas de capture, ceci devrait en toute logique vous démontrer que je ne travailles soi-disant pour personne et que j’ai pour habitude de voyager seul, peu importe les dangers rencontrés. »

Markärl se recula alors de quelques pas, revenant à sa position antécédente pour laisser le chef vérifier librement. Il espérait que ce carnet de bord allait le sauver tout en se rendant compte de l’absurdité de ses espérances.

écrit par: Mahalalehel Samedi 09 Septembre 2006 à 13h01
Makärl

Les guerriers avaient regarder le branle-bas du gnôme avec amusement. Celui que Makarl considérait comme le chef se retrouvait maintenant avec un livre dans les mains.

- Je ne sais pas lire, demi-portion.

Son regard était difficile à dechiffrer. Peut-etre etait-il vexé d'avoir du dire ca, ou alors il méprisait l'écriture, enfin makärl était à peu près sûr d'avoir fait une connerie.

Celui qui ne parlait pas pris son couteau et s'approcha du feu. Le chef rendit son livre au gnôme.


- OK, laisse tomber.

Il se retint de pouffer. Du coup les deux autres pouffèrent aussi, et ils se mirent tout trois à rire de bon coeur, se tapant sur les cuisses.
Une fois calmé, le guerrier repris la parole, devant la mine blessée du voyageur :


- Excuse nous, gnôme, de t'avoir bousculer ainsi, mais le coin n'est pas sur en ce moment. De drôles de bestioles rôdent dans les environs, nous devons être prudents. Je me nomme Grodbar, je suis le chef de cette caravane.

Celui qui ne parlait pas, mais riait beaucoup, revint avec une cuisse de volaille prise dans le feu.


- tiens, mange ca! et bois un peu dans mon outre.

Pendant qu'il mangait avec avidité, Grodbar le renseigna un peu sur l'endroit :

- Le bâtiment derrière nous est une auberge. Tu pourras y trouver gite et couvert pour la nuit. Nous on vient du sud comme toi, on va vers le nord. Vas-y, reprends du poulet! Et bonne chance pour la suite du voyage!

Grodbar lui mit une bonne claque dans le dos, et se remit debout. Il retourna patrouiller dan le camp, laissant le gnôme sous la surveillance du muet.

Ascha Cheynn, Talvrae, Rogan

Les trois compagnons couvrirent la distance rapidement jusqu'au convoi, très sensible à leur exposition totale et permanente. Arrivés à une cinquantaine de mètres ils s'arrêtèrent, pour juger de la situation.

Le convoi était composé de quatres chariots, tirés par des chevaux. un ou deux étaient morts, mais la plupart étaient manquants. les carcasses noircies par le feu gisaient comme des cadavres d'animaux. une encore, fumait, provoquant la fumée noire qu'il avaient aperçue.

Au sol, de nombreux cadavres. Les voyageurs purent en compter une douzaine au moins, la plupart des guerriers percés de flèches empennées de noir. Mais aussi les membres d'une famille : la mère, le père, et deux jeunes hommes. Ils portaient des vetements de voyages de qualité, et semblaient bien nourris; surement le marchand et sa famille. Ils avaient été massacrés sans pitié.

Les gémissements qu'ils avaient entendus venaient d'un des chariots carbonisés. Ils ne pouvaient pas voir qui les poussaient, mais la voix était sans aucun doute celle d'une jeune fille.
Par dessus cette voix la, on entendait clairement des murmures, portant les sonorités d'une langue sombre...

écrit par: Talvrae Lundi 11 Septembre 2006 à 04h45
Talvrae ne perdit pas son temps à faire le tour de la situation, il était apparent qu’au moins des pillard était encore dans un des chariots et il s’apprêtait probablement à occire proprement ou à violer la dernière survivante de la caravane.

Talvrae bondit donc en direction de ses bruit non pas pour secourir la fillette mais probablement car c’était probablement le moment rêver pour se débarrasser du pillard avant qu’il les trouves inévitablement et appelle ces copains.

La jeune barde drow laissa sa capuche retomber sur ses épaules alors que son corps souple se hait vers la caravane en essayent de faire le moins de bruit possible tout en couvrant le plus de terrain en le moins de temps possible pour être bien sure de pouvoir arriver à temps pour surprendre le pillard retardataire.

Elle ne souffla pas un mot a ses compagnons pour être sure que le bandit de grand chemin ne puisse pas l’entendre approcher et elle se contenta de leur jeter un regard plein de sens pour leur faire comprendre de se taire, alors qu’elle s’apprêtait à se hisser à bord de la caravane calciné par le feu d’où semblais provenir les bruits.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 11 Septembre 2006 à 12h21
L'observation des alentours effectués, Ascha fut pris d'un semblant de dégoût face à la cruauté qui s'était abattue sur ce convoi, un carnage avait eu lieu ici, tout près de leur campement, et ils n'en voyaient que le résultat, impuissants face à la situation.

Lui qui avait pris la direction de ces vastes contrées pour y étudier les farouches peuplades nomades était servi, les armes et flèches sombres laissées sur place indiquaient l'appartenance à un groupe d'humanoïde.

Les bruits provenant d'un chariot un peu plus loin allaient leur donner des précisions sur les agresseurs.

Alors que la Drow prit rapidement la direction de ce chariot calciné, le barde compléta son action en contournant la caravane le plus rapidement possible, afin de pouvoir couvrir sa coéquipière si un quelconque brigand se décidait à lui faire face.

Sans mot dire il parvint à se rapprocher du chariot, les gémissement qui s'en dégageaient rappelaient l'urgence de la situation, la voix féminine qu'ils percevaient tous semblait en danger.

Les murmures incompréhensibles qu'il percevait confortait son idée quand à la signature des méfaits, des humanoïdes, peut être des gobelins, ou peut être pire. Ne reconnaissant pas la langue, il se prit à penser qu'elle pouvait être celle de créatures des profondeurs, à ce sujet il eut une brève pensée à Talvrae et à ses semblables. Doutes très rapidement effacés, il faisait trop lumineux pour que des Drows se décident à une action contre de simples caravaniers.

Se concentrant sur la situation, l'arc en main, une flèche préparée, il n'avait plus qu'à bander l'arc et à tirer, Ascha continua son action de contournement du chariot, légèrement gêné par la fumée en sortant.


¤Si cette fumée ne gène moi, il doit en être de même pour nos ennemis.¤

écrit par: Rogan Mercredi 13 Septembre 2006 à 13h46
En arrivant sur les lieux, Rogan s’était attendue à un désastre de cette ampleur, il savait que la cruauté n’avait pas de limite. Mais de là à tout brûler, et ne laisser aucun survivant, s’en était plus que ce qu’il avait imaginé
.
Son arc en main, le rôdeur entendit le gémissement de se qui semblé être une petite fille, son sang ne fit qu’un tour. Il se dirigea vers le bruit et atteignit un chariot, il vit la drow le devancer, et ce placer sur un côté de l’ouverture d’où émaner la plainte.

Le rôdeur se plaça du côté libre, et banda son arc avec une flèche prêt à couvrir les arrières de l’elfe noir, car elle avait l’intention de rentrer dans la gueule du loup. Elle leurs avait fait comprendre d’un coup œil, et il ne pouvait rien faire pour l’en dissuader sans révéler leurs présence. Ainsi il décida de la protéger du mieux qu’il pouvait, et de lui faire confiance.

Rogan ce retourna vers Ascha, et insista du regard pour qu’il la laisse faire, moins ils seront en mouvement, et moins il y aura de risque pour l’elfe. Le problème était de savoir si les brigands étaient plusieurs dans le chariot, si c’est le cas il faudra agir vite et tiré sur celui qui ne sera pas attaquer.


écrit par: Mahalalehel Mercredi 13 Septembre 2006 à 17h18
Talvrae, Acha Cheynn, Rogan

Dep silencieux :
Talrae : dé : 17+6 =23; DD=?
Rogan : dé : 04+4 =08 ; DD=?
Ascha : dé : 18+3 =21 ; DD=?

Perception auditive :
Talrae : dé : 13+2 = 15; DD=?
Rogan : dé : 07+0 = 07; DD=?
Ascha : dé : 13+4 =17 ; DD=?



Le chariot était un gros wagon, allongé et fermé de chaque coté par des parois de bois. Ses grandes roues lui donnaient un air haut perché. Le toit avait brûlé, mais les cloisons tenaient encore bon. La seule porte, à l’arrière, avait été arrachée. Elle baillait maintenant, rabattue contre le coté du chariot.

Etant arrivée par le coté du convoi, Talvrae du longer le coté du convoi pour approcher de l’entré du wagon. Rogan et Ascha, arcs en mains, suivait un peu sur la gauche, et en arrière.

Le chariot qui n’avait pas fini de brûler continuait s’exhaler sa fumée noire. Une odeur piquante et bizarre venait sans doute de la cargaison du véhicule.

En longeant la paroi qui la séparait des voix, Talvrae pu mieux entendre ce qui se passait à l’intérieur : Une petite fille pleurait doucement, comme si elle pleurait depuis trop longtemps, à bout de nerfs. La voix inhumaine que les trois compagnons avaient perçue était ici plus forte, tous l’entendaient. Tous aussi ne comprenaient rien aux mots à la fois rocailleux et sifflants de cette langue inconnue. Pourtant le timbre était malfaisant et dominateur.

De la il pouvait mieux voir l’espace qui se trouvait devant l’entrée de la carriole. Il était aussi jonché de cadavres. Ils se préparaient à agir lorsqu’un des cadavres à cinq ou six de la carriole, dans l’axe du chariot, se releva d’un coup pour se retrouver assis ! Il, ou plutôt elle car s’était une humaine, bizarrement accoutrée, toussa un bon coup, s’appuya sur ses mains derrière elle, et regarda autour d’elle. Elle eu un mouvement de recul quand elle vit les trois aventuriers armes à la main, mais elle devint pâle et ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle se mit à fixer l’intérieur du wagon noirci.

hrp.gif en pj un plan

écrit par: Amaranthe Mercredi 13 Septembre 2006 à 18h10
Le chaos ... une chose sans réelle constante et qui restait pourtant aisément identifiable, ... il envahissait les choses et désarçonnait les certitudes et les constantes pour faire de la vie non pas un long et monotone roman, mais une piquante saga pleine de rebondissements et de surprises.

Pourquoi s'était-elle retrouvée de nouveau au coeur des limbes? Les choses se bousculaient, un groupe de slaads en migration semblait ne pas la voir, mais comment stabilisait-elle les choses ici? Et pourquoi cette odeur âcre et nauséeuse?


¤Quel est l'enfant de Tanar'ri qui fait frire des yeux de gobelins à cette heure?¤

Réalisant qu'elle avait pensé à voix haute, Amaranthe se retourna vers ce qui avait parlé à la place de ses pensées. Elle fit face à un spectre sans visage, une forme sombre qui exhalait des volutes assassines et menaçantes, il disait des choses dans une langue qu'elle ne comprenait pas ... un globe de ténèbres fila alors derrière elle et elle réalisa qu'il n'était pas aussi menaçant que la chose qui lui faisait face.

¤Qu'est-ce que tu veux?¤

La forme spectrale ne répondit pas à ses pensées, elle continuait à parler ... elle dégaina simplement un énorme marteau et frappa Amaranthe violament à la tempe, et la douleur lui vrilla le cerveau, ... et elle ouvrit les yeux en se redressant vivement.

Son entrainement l'avait conditionnée à réagir immédiatement, elle s'était redressée sur les paumes de ses mains.


- Quoi?

Elle était assise, haletante, et ses poumons étaient plein d'une chose qu'elle assimilerait volontier à un mélange de poix et de poivre. Elle toussa avec bruit, tout en essayant de ne plus avoir ce voile trouble qui lui brouillait la vue. Trois silhouettes ... portant des armes, des flèches encochées prêtes à partir, Amaranthe était prête à bondir pour se placer à couvert derrière l'un des cadavres quand son regard tomba sur l'intérieur d'un des chariots.
Sa vue n'était à présent plus gênée que par la fumée omniprésente, elle vit briller tout d'abord la lame d'un cimeterre, et au bout de l'arme, une créature humanoïde qu'elle ne parvenait pas à identifier.


¤Qu'est-ce que c'est que ce truc? C'est plus moche qu'un slaad vert beurk.¤

Son coeur s'accéléra, la créature s'était tournée vers elle quelques instants plus tôt, et à présent Amaranthe ne savait si elle devait craindre le groupe d'aventuriers en arme ou la chose qui se trouvait à l'intérieur.

- Z'tahrk!

Un mouvement légèrement acrobatique lui permit de se remettre sur ses pieds en un bond. Elle allait mettre le plus de distance possible entre ce lieu et elle quand une douleur à la tempe lui vrilla le cerveau. Elle porta sa main à sa tempe où séchait un peu de sang. Le coup à la tête ... les choses commençaient à lui revenir mais le monde chancelait dangereusement autour d'elle : elle avait la nausée et la fumée lui avait encrassés copieusement les poumons, elle trouva le temps d'adresser mentalement une prière.

¤Sharess, j'ai besoin d'un remontant... ¤

écrit par: Mahalalehel Jeudi 14 Septembre 2006 à 18h36
Makarl


Après avoir copieusement mangé sur le poulet des nomades qui campaient à l'extérieur du mur d'anceinte de l'auberge, le gnôme remercia ses hôtes et se dirigea vers la lourde porte de bois massif.
Celle ci s'ouvrait dans un mur blanchi à la chaux de près de quatres mètres de haut; il luisait sous la lumière de la lune. De temps en temps une petite tour cassait la rectitude du mur lisse. Il n'était pas crénelé à la mode du nord, mais droit, comme les empires du sud. La forme de l'enceinte était vaguement hexagonale, ou octogonale. Elle formait un large périmètre d'au moins 100 pas de circonférence, qui devait entouré batiments et terres cultivées.

La poterne sur le coté du portail était ouverte, un garde bedonnant sommeillait sur une lance, à l'intérieur du bâtiment.

- Vous pouvez entrez, le nomade m'a dit que vous étiez correct!Puis se désinteressa du gnôme.

Celui-ci, curieux comme tous les gens de sa race, pointa son nez à l'intérieur de l'enceinte. La lune qui se reflètait sur les murs blancs des batiments donnait une bonne clarté.
En face de lui, un batiment, ou plutôt plusieurs reliés les uns aux autres, occupait la plus grande partie de l'espace. Cela pouvait faire penser à une académie, ou un palais, enfin n'importe quel endroit où des gens vivent et travaillent ensemble. La partie la plus proche de lui était illuminée et du bruit sortait des fenêtres, de musique et rejouissances - sûrement l'auberge dont avait parlé le nomade.
A droite, un jardin, des enclos à bestiaux, une grange et une étable. A gauche, plusieurs constructions dont au moins une écurie à en jugé par les bruits de sabots et les hennissements.

Au centre, une vaste fontaine, qui semblait plus sortie de terre que construite par l'homme. La pierre argentée dans laquelle elle semblait sculpté scintaillait gaiement sous la lune. Au bord était assis un gnôme ou un enfant, qui revassait, les pieds dans l'eau.


Aristéo

Aristéo était ravi! Venant de l'ouest et de l'est, du nord et du sud, il avait voyager par monts et par vaux. Il avait comme son Dieu l'enseigne, parcouru les terres éloignées, découverts de nouveaux gens et de nouvelles coutumes.
Mais un jour un très ancien prêtre de Shaundakul, un elfe qui suivait le dieu voyageur bien avant le temps de stroubles, lui avait parler de cette fontaine, qui délasse le voyageur et redonne force et vigueur. IL paraitrait que se serait Shaundakul lui-même qui l'aurait fait surgir du temps où les dieux parcourait le monde librement, et faisaient jaillir les merveilles sous leur pas.
Après un long voyage à travers les Arpents Verts, il était content d'avoir enfin trouvé cette source. Pas trop surpris de trouver une auberge à coté : c'était en effet le remède idéal à la fatigue du voyage.

A peine entré dans la cour, il avait été frappé par la puissance divine qui émanait de cette fontaine, et y avait immediatement trempé ses pieds harassés. Il était resté ainsi quelques minutes, avant de voir pénétré par la même porte que lui un gnôme aux vétèments couverts de la poussière de la route.

écrit par: Talvrae Jeudi 14 Septembre 2006 à 18h42
La jeune barde elfe noire tourna la tête en se rendant compte du mouvement derrière elle qui ne semblait pas venir d’un de ses compagnons de voyage… En fait apparemment une jeune femme venait de se rassoire. Talvrae l’avait prise pour un des nombreux cadavres qui jonchait la route et y’avait donc pas prêtée une grande attention jusque là. La jeune femme pouvait maintenant sûrement bien voir le visage juvénile de la jeune drow.

Talvrae hésita devait elle monter dans la caravane et s’occupée du pillard à l’intérieur ou plutôt se charger de la jeune femme assise, mais Talvrae décida de grimper a bord de la caravane d’où émanait les bruits. Elle préférait se débarrasser de celui à l’intérieur qui était clairement une menace l’autre jeune femme était probablement une des passagère de la caravane qui avait préférée feindre la mort pour s’en sortir. La jeune femme derrière elle jura et se releva alors que la barde se hissait sur la caravane se qui fît légèrement sursautée l’elfe noire, mais elle ne pouvait pas vraiment se permettre de se retournée dans sa position.

Donc l’elfe noire pausa ses mains sur le rebord de la caravane et se hissa a son bord pour découvrir se qui si trouvait en gardant son épée pointée devant elle prête à agir et à frapper l’éventuel pillard qui se trouve à l’intérieur. Son regard parcourut tout l’espace qui se trouve à l’intérieur à la recherche de son adversaire.

écrit par: Aristeo Vendredi 15 Septembre 2006 à 16h27
Aristéo avait traversé les Arpents verts et après plusieurs jours de voyage, il était finalement arrivé à destination. Certains prêtres trop radicaux auraient pu trouver dégradant le fait qu’une auberge soit construite autour d’un lieu sacré, mais le jeune hin pensait qu’au contraire cela respectait encore plus les principes de Shaundakul, après tout les auberges offraient repos et sécurité aux voyageurs.

Pourtant il n’avait pu s’empêcher de noter une ceratine tension sur les visages des personnes qu’il avait rencontrés, mais peut-être était-il trop paranoïaque. Evidemment ses craintes s’étaient dissipées dès que son regard était tombé sur la fontaine sacré et ils les avaient complètement oubliés quand ses orteils touchèrent l’eau.

En effet l’eau de la fontaine, et la fontaine elle-même dégageait une énergie particulière, qui envahissait le jeune prêtre, il la sentait traverser son corps, du bout des pieds qui étaient trempés dans l’eau jusqu’à la pointe de ses cheveux. Il ne savait pas si la fontaine possédait vraiment les propriétés qu’on lui avait attribués mais nier son origine divine était impossibile. Il médita sur les récents voyages qu’il avait effectué et remercia son dieu pour lui avoir fait rencontrer l’elfe qui lui avait parlé de la fontaine et c’est alors qu’il se rendit compte que quelqu’un venait d’entrer dans l’enceinte, un gnome recouvert de poussière, qui arrivait sûrement d’un long voyage. Aristéo nourrissait une attention particulière pour les représentant du Peuple Oublié, en partie pour leur taille, pour leur vision du monde mais surtout pour leur humour. De tous les royaumes et de toutes les races, les blagues des gnomes étaient les plus drôles que le jeune prêtre avait eu le plaisir d’entendre.

D’un bond il sortit ses pieds poilus de l’eau et s’approcha du nouvel arrivant.

- Salutations voyageur, mon nom est Aristéo, oserais-je vous demander quel bon vent vous porte en ces lieux? Demanda le halfelin en usant la langue comune.

écrit par: Mahalalehel Lundi 18 Septembre 2006 à 19h01
Aristeo

- Fermes la, nabot!

Le gnôme semblit heureux de trouver quelqu'un plus petit que lui pour une fois. Sans regarder le prêtre accueillant, il se dirigea vers l'entrée de l'auberge, marmonnant des imprécations contre les nomades et les plaisanteries les plus courtes qui seraient soit-disant les meilleures.

Le halfeling se dit que c'était une bien étrange personne, et regarda autour de lui, pour s'imprégner de cette saine ambiance de havre de paix. Malgré la chaleur étouffante de cette nuit sans brise, qui n'arrivait pas à expulser la chaleur accumulée dans la journée, Il se sentait bien. Un garde parcourait un chemin de ronde; deux ivrognes sortaient en titubant de la taverne, et manquèrent renverser le gnôme qui les insulta jusqu'à plus soif. ils s'écroulèrent ensemble, et se mirent à chanter (faux) des chansons paillardes allongés dans la boue de la basse-cour.
Le jeune prêtre remarqua un symbole sacré sur la plus haute aile de la bâtisse : celui d'Ilmater. C'était traditionnellement le protecteur des aubergistes, pour qui Shaundakul était bien trop remuant pour convenir comme saint patron. Mais les deux divinité s'entendait plutôt bien, malgré leurs différences.

La faim et la fatigue commencait à se faire sentir, lorsque la vigie qui parcourait le chemin de ronde se mit à courir vers l'entrée. Une corne retentit de l'autre coté de la muraille, et le portier sommolent se rasserena brutalement. Il disparu à l'extérieur quelques instants avant de revenir ouvrir la porte. Aristeo pouvait entendre des piaffements de chevaux énervés.

A peine la porte ouverte, une escouade d'un demi-douzaine de cavaliers en armures et en armes entra dans la cour de l'auberge, tirant deux autres chevaux sur lesquels on pouvait voir trois corps, cadavres ou blessés, inertes en tout cas. Trois autres montures portaient colis et bagages.
Surpris, le prêtre resta sans bouger, pendant que les cavaliers descendaient de chevaux pour s'occuper de leurs camarades. Des gardes vinrent pour les aider.
En les observant, Aristeo put en apprendre d'avantage sur eux : leurs ornements semblait indiquer des adorateurs de Tyr, le dieu de la justice. Le plus imposant, un immense chondathien à la barbe blanche comme la neige, taillé comme un ogre, pris la parole à la cantonnade :


- Gardes ! Amenez ces hommes à l'infirmerie! Portier, il faut d'urgence que je vois le père supérieur ! Allez me le chercher !

L'autorité naturelle du guerrier et sa voix puissante mirent le camp en ebullition. Des lumières s'allumèrent aux fenêtres, des clients de la taverne sortirent. Mêmes les deux ivrognes s'arrèterent de chanter. Aristéo se trouva bientôt au beau milieu d'un branle-bas assez conséquent.

écrit par: Aristeo Mardi 19 Septembre 2006 à 01h40
Aristéo avait été quelque peu déçu par le comportement du gnome ¤Pas comode celui-lठavait-il pensé en entendant la réponse du nouvel arrivant, mais bien vite ses pensées, s’étaient tournées vers des questions plus spirituels, surtout quand son regard s’était posé sur le symbole qui se trouvait au sommet du bâtiment: deux mains blanches liées par une corde rouge sang, ¤Le Dieu Qui Pleure¤ nota le prêtre. Le halfelin n’avait rien contre cette divinité douce et bienveillante, mais il devait admettre qu’il ne comprenait pas le zèle de certains de ses fidèles à vouloir absolument jouer les martyrs.

Mais ses réflexions furent interrompus par la scène qui suivit. Ce lieu qui quelques instants auparavant était tranquille et paisible, dérangé seulement par le chant et les rires des deux ivrognes se transforma en un vrai champ de bataille lorsque les cavaliers pénétrèrent dans l’enceinte.


Déjà, grâce aux ordres de celui qui semblait être le capitaine, les soldats s’organisaient pour porter les trois bléssés à l’infirmerie. Aristéo n’avait pas eu le temps de se rendre compte de la gravité de leur état de santé, en tant que prêtre de Shaudakul il se devait de les aider, mais les paroles du chef des cavaliers avaient excité la curiosité naturel du hin. En effet celui-ci avait demandé à parler au père supérieur d’Ilmater, la situation devait donc être relativement grave surtout vu le ton que le chondathien avait employé.

¤Mais qu’est-ce qui peut bien se passer dans une région comme celle-ci?¤ se demanda le hin.

Il se rapprocha du groupe de cavalier, et essaya d’arriver le plus près possibile de l’homme à la barbe blanche tout en évitant d’être piétiné par leurs montures.

- Capitaine, je fais partie du clerc de Shaundakul, permettez-moi de vous aidez, si vous le desirez je peux rejoindre vos blessés à l’infirmerie et aidé les disciples d’Ilmater à les soigner, mais il me serait utile de savoir ce qu'il s’est passé pour pouvoir mieux utiliser mes capacités. Lança le hin de la voix la plus grave et plus forte qu’il possédait, espérant qu’ainsi son interlocuteur le prendrait serieusement. Etre de petite taille pouvait avoir quelques désavantages, beaucoup de d’humains se rapportaient aux halfelins comme à des enfants, d’autres les ignoraient même complètement. ¤Pourvu que celui-ci soit plus intelligents que certains de ses congénères.¤ se dit Aristéo, en attendant la réaction du chondathien

écrit par: Mahalalehel Mardi 19 Septembre 2006 à 20h01
Talvrae, Acha Cheynn, Rogan, Amaranthe

Talvrae:
jet de saut : dé 5 + 0 = 5 ... à ton avis?
jet de surprise : dé 6 + 2 = 8 surprise
monstre:
jet de surprise : dé 1 + 2 = 3 surpris


Le mouvement de la jeune pirate avait surpris les trois compagnons. Les deux arcgers en converture en était rester comme deux ronds de flans, inertes et interloqués. C'est à peine s'ils n'avaient pas tirés sur la jeune rescapée.

talvrae par contre avait été plus réactive, et avait contourné rapidement le coin du chariot, faisant face à l'ouverture. Elle pris appui d'une main sur le rebord et balanca ses jambes pour atterrir l'épée encore en main, prête à frapper. Malheureusement, la hauteur du chariot et le poids de son arme ne l'aidèrent pas. Elle se retrouva un genou à terre, l'autre jambe encore pendouillante à l'extérieur. Levant la tête, ce qu'elle vit lui glaça le sang.

La bête était immense, plus de deux têtes au dessus d'un humain. Du gorille, elle avait la carrure, les longs bras, les muscles saillants et le poil court. Ele s'en distinguait pourtant grâce à sa tête aplatie d'orc aux yeux injectés de sang, à son armure de cuir parsemée de pièces dde métal noirci, et par son apparente facilité à manié un énorme cimeterre à deux mains.
Losqsue Talvrae leva les yeux, le monstre était en train de la charger de tout son poids. Il ne lui restait que moins de trois mètres avant de la percutée; il avait l'air aussi surpris que voir la drow se mettre sur son chemin. Dans l'impossiblité de s'arréter, il leva son arme pour déblayé la voie en hurlant un cri de guerre barbare.



initiative :
amaranthe 9+2=11
Talvrae 8+2=10
monstre 9+1=10

hrp.gif du fait de la surprise, amaranthe dispose d'un demi-round de surprise + un round entier, comme elle agit avant les deux autres. les deux autres resteront surpris jusqu'à ce qu'ils aient agit au moins une fois.

écrit par: Amaranthe Mardi 19 Septembre 2006 à 21h11
rp.gif user posted imagemaranthe avait un étau qui lui broyait les tempes et elle maudissait le petit malin qui s'amusait à lui remuer les méninges avec une fourchette, aussi son schéma réactif pouvait se résumer à une simple équation : Élément inconnu + arme = danger.
Elle n'avait pas eu réellement le temps de penser, ses réflexes de moine avaient pris le dessus, provoquant une décharge d'adrénaline qui la parcourut de l'échine à la nuque, réveillant tous ses centres vitaux en un battement de cils.

La douleur, la toux, les irritations tout ceci fut relégué en arrière-plan, comme un mauvais rêve qui perdure quelques minutes après le réveil ... le monde sembla changer de forme, il s'agissait d'une immense étendue sur laquelle jaillissaient du sol des brûlots qui avaient dû à une époque être des chariots et il devint une sorte de cône dont le sommet serait l'immense créature qui lui faisait face.
Elle avait relativement rapidement surmonté sa peur, mais moins sa surprise, ... elle jaugeait le monstre qui allait déchiqueter la petite créature qui ressemblait à un elfe avant de s'en prendre à elle.
Elle n'avait que ses poings et ignorait où était passé le bras du Zerth Dak, son arme favorite. Elle était trop grande et trop forte pour qu'elle puisse la blesser en frappant au hasard, il fallait absolument frapper un organe vital, mais il y avait beaucoup d'armure sur ce mastodonte.

Puis Amaranthe plissa les yeux.


¤La distance est suffisante, tu vas le sentir passer mon gars ...¤

La jeune moine contracta subrepticiblement tous ses muscles pous s'assurer qu'ils ne lui feraient pas défaut, puis partit comme une bombe en direction du chariot, essayant d'utiliser au maximum la distance qui la séparait pour accélérer.
Durant la poignée de seconde de sa course, elle se remémora les enseignements des cénobites de Zerth'Ad'Lun : «Ton peut traverser le mur, s'il accélère assez.»


¤Au travers du mur de chair ...¤

Puis le chariot fut à portée, l'elfoïde aussi, Amaranthe utilisa alors le peu d'élan acquis jusque là pour bondir, la jambe tendue, menaçante comme une lance, essayant d'écraser son pied soutenu par le poids et l'élan de son corps, dans celui de l'immense créature armée d'un cimeterre.

- Zzzz'tahrk!

hrp.gif Amaranthe attaque le "monstre" après avoir tenté un saut avec élan. Si elle se casse la figure durant le saut ben au moins on aura bien rit.

écrit par: Talvrae Mercredi 20 Septembre 2006 à 20h09
Talvrae se trouvait dans une position des plus inconfortable après son essaie de monter à bord de la charrette, mais elle n’eu pas vraiment l’occasion de s’en plaindre car la chose qu’elle découvrir à bord de la voiture monopolisa toute son attention et elle en resta sous le choc.

La jeune barde elfe noire poussa une longue série de juron en infernal en direction de la créature :



La petite barde fouilla dans ses souvenir à quoi correspondait cette gigantesque créature, elle ne se rappelait pas avoir vue de telle créature dans les rues de Sshamath ni en tant qu’esclave ni en tant que marchand, mais la créature lui rappelait la description qu’on lui avait faite dans les tavernes qu’elle avait fréquentée, d’un des habitant d’Outreterre assez rare, un Orog, du moins c’est se qu’elle croyait mais elle avait aucun moyen de le vérifier, mais elle se demanda se que cette chose faisait ici à la surface.

Mais en voyant la créature au faciès d’orc foncé sur elle Talvrae paniqua quelque peu et essaya de faire une roulade sur le côté pour se retirer de la trajectoire en espérant que sa position précaire lui nuirait pas trop.

écrit par: Ascha Cheynn Jeudi 21 Septembre 2006 à 12h33
Malgré sa surprise lorsqu'une humaine s'était redressée à l'approche de leur compagne Drow, Ascha continua l'action qu'il avait entamé, c'est à dire se rapprocher du chariot d'où provenaient les bruits mêlés, se rapprocher du chariot don Talvrae entamait l'ascension, mais la réaction recul qu'eut cette dernière, ajoutée à l'entrée en action de l'humaine lui fit reprendre conscience du réel danger présent à l'intérieur du chariot en feu.

Les deux jeunes femmes semblaient déjà engagées à affronter quelque chose dont le cris, incompris du barde, glaça le sang de l'Aasimar quelques instants.
Malgré cela, il continua à avancer, l'arc en main pour chercher à atteindre le devant du chariot, là où se trouvaient Talvrae et l'humaine qui se mettait à courir.

Seulement, bien que n'ayant pas encore vu leur adversaire, il semblait évident que son arc ne lui était plus très utile, avec les deux femmes engagées en combat rapproché, le barde se prépara donc à changer sa stratégie, si il n'avait pas possibilité de viser leur ennemi à cause d'une des femmes placées entre la flèche et se cible, l'Aasimar n'aurait d'autre choix que de poser son arc et de se préparer à son tour à entrer en action de façon rapprochée.

Mais l’arrivée du combat provoqua une drôle de réaction chez Ascha, peut être était ce du à un excès de testostérone, mais le fait est qu’il se mit à chanter, d’une part pour se motiver pour le combat, d’autre part pour encourager ses camarades.


(Commun):-Sous ce soleil de plomb dans ces vertes contrées,
Toi qui part quelques monstres affronter,
Qu’Oghma te guide dans ce combat,
Afin que rapidement l’ennemi soit mis à bas.

-Déesse de la connaissance guide mes flèches, guide mon épée.

écrit par: Mahalalehel Jeudi 21 Septembre 2006 à 18h17
Talvrae, Amaranthe, Acha Cheynn, rogan(?)


Amaranthe
compétence saut : dé 14 + 1 -2(drow sur la route...) = 13 -> réussite!
attaque à mains nues : dé 18 + 1 + 2(charge) = 21 -> réussite ! dégats 1d6+1 = 7!!!
jet de reflexes : dé 8 + 4 = 12 -> raté !
talvrae
jet de reflexes : dé 10 + 2 = 12 -> raté!
monstre
jet de reflexes : .... réussite !
attaque cimeterre sur Amaranthe : 17 -> réussite ! dégats : 5!



Quand Acha tourna le coin du chariot, la situation lui sembla bien embrouillée.
Il vit l'étrange humaine courir vers le chariot, en chemise et sans armes, et sauter de toutes ses forces à l'intérieur du wagon, pieds en avant.
¤elle ne va jamais y arriver!¤
pensa la partie du cerveau du barde qui n'était pas en train de chanter. Mais ce ne se passa pas comme ca, du moins, pas dans cet ordre.
Le barde vit une énorme créature qu'il connaissait dans les légendes comme "Ours des Gobelins", ou un truc dans le genre. Un adversaire pas commode. Enfin il l'a vit foncer comme un pur-sang vers l'entrée, au moment où l'humaine arrivait à son niveau. Toujours en l'air, elle lui asséna un coup de pied magistral dans le genou, déstabilisant le monstre. Celui-ci fut stoppé net dans sa course, au mileu du plateau. Il hurla de rage et de douleur. La jeun drow en profita pour se jeter à bas du chariot.Elle se receptionna sur un poignet qui lui lança de grands éclairs de douleurs. Son cimeterre, qu'il avait levé pour l'abattre sur la drow, s'abattit plutôt en direction d'Amaranthe.
La jeune humaine avait assez mal aterri, et ne pu esquiver le coup de lame puissant qui l'envoya valdingué deux mètres plus loin, au bord du plateau. Elle fut immédiatemment sur ses jambes, mais l'espace d'un instant, elle avait cru apercevoir une jeune enfant terorisée qui se terrait dans un coin de la pièce.

Très vite les combattants se remirent sur pieds, mais les deux duellistes étaient blessés; l'ours avec son genou gros comme un heaume de chevalier, et le moine dont la chemise s'imprégnait rapidement d'une tache rouge sang. La drow regarda son compagnon barde en se massant le poignet, quelques mètres devant le chariot.


PVs :
Amaranthe : 8-5 = 3/8
mostre ?-7 = ?/?
talvrae 5-1 = 4/5

initiative round 2 :
amaranthe : 21
acha : 18
talvrae : 12
monstre: ?


hrp.gif un ch'ti plan

écrit par: Amaranthe Vendredi 22 Septembre 2006 à 02h43
user posted imagee coup de cimeterre avait été dur, sec et profond. La jeune femme sentait qu'elle ne pourrait encaisser une seconde fois ce genre de chose ... elle avait espéré renverser la chose velue, mais avait lamentablement échoué. La couleur prise par sa main pressée avec force contre sa poitrine en était l'écarlate témoin.

Outre une défaite morale, le visage de la mort était venu sussurer une prochaine défaite physique à Amaranthe ... et cette dernière reconsidérait tout à coup l'idée de ne pas combattre seule. Il y avait avec elle deux gaillards et un minuscule d'ersatz d'elfe à la peau noire qui pourraient sans doute abattre la créature aussi bien, elle ne pouvait en tout cas pas risquer de recevoir une nouvelle blessure.

Amaranthe était partagée entre deux volontés, celle du moine en elle qui lui hurlait qu'elle était au bord de ses limites, mais il y avait aussi les sirènes sharessites qui lui disaient que ce combat était bon, que la douleur était délicieuse, et le goût du sang un met des plus délectables.

Sentir ses chairs s'ouvrir sous la lame, les os broyés par les coups, la peau rapée par les rugosités et les griffes, c'était la vie qui pulsait sous la peau, comme si votre coeur emplissait tout votre corps et battait juste sous la couche superficielle qui brunissait au soleil... et la vie, les sensations, les émotions, c'était pour Amaranthe la flamme d'une bougie où l'infîme insecte qu'elle était désirait avec ardeur se consûmer.


¤Inutile d'essayer de prolonger une vie que l'on ne boirait pas jusqu'à la lie.¤

Sur le bord du plateau, la jeune femme sourit. Elle allait tenter une nouvelle attaque contre son adversaire, se préparant à l'entraîner avec elle dans la mort et achever une vie qu'elle trouvait déjà bien remplie, quand elle vit une forme bouger ... une autre personne se trouvait dans le chariot, sans doute une enfant.
Voici qui changeait la donne, ... elle risquait d'être blessée dans le combat, et pour le moment la créature armée ne semblait pas s'intéresser à elle.
Il fallait donc l'obliger à quitter le chariot par un moyen ou un autre... et très rapidement car elle allait sans doute revenir à la charge pour finir sa besogne... et Amaranthe ne lui résisterait pas avec sa stature fine et plus délicate, comme ...


¤... un roseau dans le vent ... ¤

Une idée lui vint, le bord du plateau était juste derrière elle, elle le sentait de son talon, mais la colère était souvent une oeillère bien utile, une oeillère qu'elle n'avait pas mais que, visiblement, son adversaire semblait porter.
Elle espérait simplement ne pas trépasser à cause d'une erreur de jugement, une main toujours fermement appuyée sur sa blessure, l'autre en balancier, elle afficha un visage mençant, attendant l'arrivée de son adversaire pour agir en réaction ... un tout petit peu avant d'être à portée d'allonge, elle effectuerait un bon de côté, légèrement en arrière, pour se propulser hors du chariot.
Une telle manoeuvre, si elle était quelque peu acrobatique, avait au moins le mérite de minimiser le risque de recevoir un second coup de sabre, et — si son adversaire n'avait pas assez de réflexes — de provoquer la chute du monstre au bord du chariot. Plutôt que risquer de se briser une jambe, elle essaierait de se réceptionner avec une roulade, afin de pouvoir se déplacer rapidement si nécessaire.

Son esprit travaillant rapidement en cette situation critique, Amaranthe espérait que si la créature ne tombait pas, la drow profiterait de l'occasion pour saisir une de ses chevilles et l'"aider à descendre"... s'il était possible de l'étaler à terre, la jeune moine se promettait d'éparpiller le visage du monstre à coup de talons...


¤Mais qu'est-ce qu'il est moche ... comment il peut ne pas se couvrir la tête avec une caboche pareille?¤

écrit par: Mahalalehel Vendredi 22 Septembre 2006 à 22h08
Aristéo

Le regard du géant tomba sur le petit halfeling.B ien que sans haine, il était dur et perçant. Il pouvait avoir 35 comme 55 ans, mais son visage était couturé de cicatrices prises au combat. Une grande épée à deux mains dépasasit de son dos, au pommeau serti de pierres précieuses. Son armure de plaques patinée par les années semblait comme son visage, dure, ferme et inflexible

- Bien! Je suis Danngh Gwallfeinn Trois-Démons, serviteur de Tyr. Tu est prêtre? Tu connais donc l'art des soins divins. Suis mes compagnons blessés jusqu'à l'infirmerie, et sauves les, et tu en seras remercier cent fois. Mais la primeur des nouvelles est pour les dirigeants de ce lieu. Ils n'on pris que lames d'épées et pointes de flèches dans le corps, rien que tu ne pourrais guérir.

Sans lui laisser le temps de répondre, le chevalier lui asséna une claque sur l'épaule qui fit au lin l'impression d'avoir pris un sanglier dans le coté et se dirigea vers l'entrée de la taverne à grands pas. Ses compagnons restants s'activèrent près de leurs montures pour les soigner et décharger leur harnachements, pendant que les gardes de l'auberge fortifiée portaient les blessés à l'intérieur.

L'air de la nuit était toujours aussi étouffant et lourd. Loin, très loin, un grondement de tonnerre éclata, à la limite de la perception, qui dura plusieurs longues secondes. On aurait dit qu'il se déchirait à contre-coeur, contre son gré, comme s'il devait éclater à un endroit précis...

écrit par: Aristeo Samedi 23 Septembre 2006 à 16h23
Encore tout endolori par la claque de l'humain, le halfelin se détourna du groupe de cavalier en maugréant. On ne pouvait pas dire que le chondathien avait satisfait la curiosité d'Aristéo, qui repensa à la réponse du cavalier ¤Que des lames d'épées et des pointes de flèches dans le corps... rien de grave en somme, vu le ton qu'il a utilisé on dirait que c'est la routine dans cette région! Mais qu'est-ce qui peut bien se passer ici?¤

Il se dirigeait vers l'entrée de l'auberge suivant les gardes et les blessés quand retentit le coup de tonnerre. ¤Par Shaundakul! Même les éléments s'y mettent¤

Mais le prêtre retourna vite à la préoccupation principale: les blessés. Heureusement la chance était avec lui et il n'avait pas eu besoin d'utiliser ses sorts de guérison durant le voyage, et bien qu'il n'en avait préparé que quelques uns, il avait dévellopé une certaine habilité à soigner les autres même sans avoir recours à la magie divine.

Une fois qu'il aurait réussi à soulager leurs souffrances, il devrait pouvoir relativement facilement réussir à obtenir quelques renseignements sur ce qui leur était arrivé.
¤Espérons au moins que ceux-ci soient plus commodes que le chef des cavaliers, comment y s'appelle déjà ? Démon quelque chose? Peu importe, au boulot maintenant.¤

D'un pas décidé le prêtre franchit le seuil de l'entrée et prit la direction de l'infirmerie

écrit par: Talvrae Samedi 23 Septembre 2006 à 21h23
La jeune drow pousse un gémissement de douleur quand la réception sur son poignet tourna un peu mal, mais elle n’avait pas vraiment le temps de s’en occuper. Maintenant, maintenant que la surprise était passé la barde peu mieux voir que la créature qui se trouvait devant elle n’était pas un orog, elle était beaucoup trop poilu pour que ce soit bien cela, se qui la soulagea un peu étant rassurer de ne pas être tomber sur un de ses orc supérieur.

Talvrae se saisie de son épée et se releva souplement se préparant à se battre contre la créature immonde qui semblait au moins un moment s’être désintéressé d’elle pour plutôt porter son attention sur la survivante de la caravane qui apparemment avait elle réussi à porter une attaque mais qui était elle aussi blessée.

Tralvrae se cala bien sur ses pieds et leva son épée longue et fines avec la ferme intention de frapper cette horrible créature qui osait se mettre sur la route d’une elfe noire. La petite barde voyait rouge son poignet la faisait souffrir elle voulait terminer cette situation au plus tôt pour pouvoir s’occuper de son poignet qui la lançait… Elle lui cracha les paroles suiventes


-(Dialecte Drow) Oloth plynn dos!

C’est une insulte courante en drow qui s’adresse au non-drow qui veux dire Que les ténèbres te prenne!

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 25 Septembre 2006 à 12h14
Ascha avait apprécié l'attaque effectuée par cette humaine aux poings nus.
¤Elle a du cran.¤
Mais très vite ce semblant de cran se tourna en inconscience du point de vue de l'Aasimar.
Quelques mètres le séparaient encore du chariot et de son sinistre occupant, l'inutilité de son arc était trop évidente, pour le moment en tout cas, mais cela changerai assez vite si l'humaine s'éloignait de la ligne de mire d'Ascha.

En attendant cette opportunité, il sembla utile au barde d'utiliser ses talents afin de remédier à l'état de l'attaquante inconnue, il avait cessé son chant de barde et il se mit à marmonner quelques bribes de Céleste
, qu'il accompagna de subtils mouvements de ses mains, il cherchait à améliorer l'état de l'humaine.
¤Profite de ces soins, que ton saignement cesse.¤

¤Un ours des Gobelins¤
Son meilleur angle de vue lui avait relevé la nature du monstre, cela lui avait donné quelques frissons, il n'allait pas être facile a abattre cet adversaire, et Ascha le savait, ils allaient devoir se soutenir les uns les autres en rivalisant de subtilité pour parer sa violence.

Utiliser soins légers sur Amaranthe.

écrit par: Mahalalehel Mercredi 27 Septembre 2006 à 14h22
Amaranthe, Acha Cheynn, Talvrae, Rogan

Amaranthe :
Jet d’acrobatie : dé 16 + 6 = 22 -> réussite !
Jet d’attaque à main nues : 2 + 2 = 4 -> échec ! (simule la tentative de « croche-patte »)
Acha Cheynn :
« Attaque » de contact : dé 13 + 2 = 15 -> réussite ! touche la moine -> guérit 6 PV !
Talvrae :
Jet d’attaque à l’épée : dé 18 + 2 = -> réussite ! dégâts : 5 !
Monstre :
Attaque : (bruit de dé derrière le paravent…) -> réussite ! dégâts : 4 !


Amaranthe se concentra. Lorsque le monstre commença à bouger vers elle pour lui asséner un coup de cimeterre, elle s’effaça sur le coté, lui laissant du champ. il arriva presque à son niveau. Elle tenta alors le mouvement qu’elle avait calculée l’instant précédent.
De la main gauche, elle saisi le coté de l’ouverture du chariot, et tout en sautant pour se retrouver de l’autre coté de la paroi après une roue sur une seule main,. Elle faucha au passage l’espace où se trouvaient les jambes du monstre.
Son coup manqua de peu la cheville d’appui de la créature, mais elle se retrouva à terre et à l’extérieur du chariot. Le gobelours surpris stoppa son coup et la regarda s’envoler hors de portée.

Surpris Acha Cheynn n’eu qu’à tendre le bras pour soigner sa camarade. Elle tenta d’esquiver la main bienfaitrice de son camarade mais heureusement celui-ci fut plus rapide. Elle entendit à peine les paroles magiques du barde. Elle sentit par contre aussitôt une chaleur douce l’envahir et chasser la douleur de son ventre.

Talvrae attendait se moment pour agir. La voie libre plus son adversaire surpris, c’était le moment idéal. Elle s’approchement vivement de la porte du chariot et frappa haut, en quarte. La lame de son épée s’enfonça sans problème dans le cuir poilu de la jambe du monstre, qui hurla. Dans un réflexe, l’autre pied de la créature sabra l’air et éclata le visage de l’elfe. Elle fit un pas en arrière, la moitié du visage défigurée par la force du gobelours de plus de deux mètres de haut. Déjà bien amochée, elle attendit le coup de cimeterre qui allait l’achever.
Mais il ne vint pas. Bizarrement, le monstre se recula plutôt vers le fond du wagon, dans l’ombre.

Il saisi l’enfant qu’avait aperçue la barde par les cheveux et la tint contre lui. La petite fille hurla de terreur. Il appuya sa lame rouillée contre la frêle gorge, et baragouina dans un commun approximatif :


-Humains, reculer ! Sinon Mezigliet saigner petite comme sanglier !!


PVs :
Amaranthe : 8/8
Talvrae :1/5
Monstre: -7-5= -12/???

Initiative:
Monstre : ?
Talvrae :14
Acha : 11
Amaranthe : 8


Aristéo


Le bâtiment était en effervescence. Des moines étaient apparus un peu partout et couraient dans tous les sens comme un volée de pucelles. En suivant les cavaliers qui portaient leurs camarades blessés, Aristéo entra dans l’auberge-forteresse.

Celle-ci était un lieu étrange. Le hall, immense, semblait bas de plafond malgré ses 5 ou 6 brasses de haut, tant la salle était grande et sans piliers. Il formait une vaste auberge, avec un comptoir, de larges tables de maître avec des bancs, et un espace rempli de hamacs, paillasses ou caisses de marchandises. Plusieurs voyageurs s’y trouvaient, la plupart encore attablés, ou debout au comptoir. Ils avaient l’air intrigués par le remue-ménage et faisait des commentaires par petit groupe. On pouvait voir des nomades de la plaine, des marchands, des caravaniers, des mercenaires, des voyageurs, tout un peuple de caravansérail.
Sur les cotés, des portes et couloirs soulignaient l’étendue des lieux.
A fond, une ouverture dans le mur où aurait pu passer deux cavaliers de front menaient vers un cloître ouvert sur la nuit.

Le lin trottait derrière des moines suivis par des gardes portant des blessés suivis par des cavaliers couverts de poussières suivis par des curieux. A la lumière des torches ils passèrent le cloître, puis un grand couloir avant d’arriver devant une porte étiquettée « Infirmerie ».
Quelques moines entrèrent, suivis des gardes portant des blessés, suivi d’un cavalier. Les autres se retournèrent pour bloquer l’accès aux curieux et remettre de l’ordre.
Lorsque le prêtre halfelin voulu suivre, une main couverte de mailles s’interposa devant sa poitrine. Elle appartenait à un grand gaillard jeun, blond et aux yeux francs. Le pennon bleu à la balance et au marteau brillait sur sa poitrine.


- On ne passe pas, jeune ami. Les blessés et leurs médecins ont besoin de calme.


Emeyria

Quelle galère !
Une journée dans ce trou à rat et déjà la guerrière s’emmerdait de pied ferme. Depuis le matin elle avait chercher un engagement parmi les marchands qui restait à l’auberge, mais pas moyen. La fête un peu tapageuse de la veille devait y être pour quelque chose.
Que des lourdauds : une tribu de nomades à cheval sur leurs principes, des marchands lubriques qui pensaient à un autre genre de travail pour elle, des chefs mercenaires misogynes… la galère. On pouvait dire ce qu’on voulait des orcs, mais au moins, il traite aussi mal hommes et femmes.

Enfin elle avait réussi à esquiver la petite note matinale, mais le lendemain matin, le frère aubergiste ne la raterait pas. Et cet endroit ne ressemblait pas à une petite auberge de campagne.

Emeyria picola raisonnablement bien pendant la soirée ; une note impayée et toujours trop salée de toute façon. Elle écouta les ragots et les rumeurs : nouvelles taxes sur les marchandises à Berdusk, potins politiques des duchés d’Amn, le temps lourd et sec depuis plusieurs semaines, activités de pillards inhabituelles sur les arpents verts, plaintes sur le prix du blé, de la bière, des fers à cheval, des armes et tout le reste.
Saoulé de paroles mais pas de vin, elle fut heureuse en entendant le chaos provoqué par l’arrivée des cavaliers nordiques. Elle sortit sur le pas de la porte pour assister à l’arrivée des cavaliers. Elle vit leur chef donner des ordres comme chez lui puis se diriger vers les bâtiments, et la petite troupe lui emboîter le pas.

Enfin ! Un peu d’action.


écrit par: Talvrae Jeudi 28 Septembre 2006 à 02h56
Talvrae senti et entendit les os de son visage craquer sous la violence du coup de pieds au visage, elle poussa un long hurlement de douleur et d’horreur en s’en rendant compte qu’elle était défigurée. Se n’était pas la première foi qu’elle sévèrement blessée comme ceci, les clients des bordels drows ont pas tendance d’être très doux, mais dans le bordel il y’avait toujours une prêtresse prête a réparer les dégâts, ici personne n’as de véritable talent curatif et elle avait peur pour son visage qui était une des rares choses qu’elle était fière d’avoir.

C’est de quelque pas chancelant qu’elle se déplaça latéralement pour s’écarter du chariot malgré l’ultimatum de la créature qui passa bien près de la faire ire si elle ne souffrait pas autant. Mais elle grimaça tout de même à l’adresse de la chose et elle décida de bluffer un peu.


-(Commun) Tu crois que sa m’intéresse pauvre idiot? Regarde moi! Je suis une drow, tu crois que sa m’intéresse une petite fille humaine. Tu crois que ces menace me touche? Si je leur dit mes hommes de main tireront sur toi sans se soucier de toucher la petite.

Il était vrai que la jeune barde n’avait rien à faire de l’enfant elle pouvait bien mourir sa ne lui dérangerais pas un instant, le bluff était plutôt en parlant de ses compagnons en les définissant comme des hommes de mains qui n’hésiteraient pas à tuer une petite fille pour abattre la créature.

écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 29 Septembre 2006 à 16h16
C'est un regard noir que l'Aasimar décrocha à Talvrae.¤Même si elle se considère différente de ses camarades drow de part ses pensées, c'est horrible de chercher à jouer avec la vie de l'enfant.¤
Mais les paroles de l'elfe noire étaient lancées, ils se retrouvaient tous dans le même panier.
¤Il parle le commun, du moins il essaye de se faire comprendre au mieux, cette créature n'est pas juste une machine à tuer, elle semble pleine d'intelligence, et surement d'autres ressources cachées, il nous faudrait nous méfier de cela également.¤

Ascha était maintenant aux côtés de la combattante humaine.
Tout droit ou presque en face à l'ours des gobelins, il pouvait maintenant bien voir la cible de ce dernier, une chetive gamine.
Son ascendance céleste le poussait à agir à l'opposé de ce qu'avait dit leur compagne récement sortie des profondeurs, il dut se contenir pour ne pas jetter à bas sa tentative de bluff.


Mais il ne pouvait rester innactif alors qu'une vie innocente était en jeu, bien qu'il essayait de rester observateur dans sa conduite, dans cette situation il se sentait obligé de prendre parti. Toujours armé de son arc, la flèche encochée, il ne visea pas la créature mais se prépara de façon à le faire rapidement si l'obligation se présentait.

(Commun): Reste calme, ne fais rien que tu pourrait amèrement regretter, laisse cette pauvre gamine, ce frêle bouclier, ne met pas ta vie en jeu de cette manière en te cachant derrière son innocence, cela ne sert à rien.

Il avait parlé d'un ton calme, qu'il avait voulu détaché d'agressivité, presque à l'opposé des parole de la barde.
Il avat à contrecoeur utilisé l'appelation de frêle bouclier pour désigner l'enfant afin d'appuyer à sa manière la tentative de Talvrae.

Il attendait maintenant une réaction, qu'il espérait pacifiste, de la créature gobeline.

écrit par: Mahalalehel Vendredi 29 Septembre 2006 à 17h25
Amaranthe, Talvrae, Acha Cheynn : actions du gobelours

La créature se renfrogna et se tassa dans son coin.

-humains pas essssayer arnaker Mezigliet! Pas parler comme marchands! Rekuler ! Rekuler! Sssinon petite mourir boukou ssssouffrance!

Le ton de sa voix indiquait qu'il commençait à perdre patience. La point du cimeterre s'enfonça dans la gorge de la petite fille, faisant perler un filet de sang. Elle cria de surprise et de terreur, dans l'aigu.

-Aidez-moi! Aidez-moi! je vous en prie! Ils ont tuer ma famille! Ils...
-Sssuffit! La lourde patte velue qui tenait la fillette contre le monstre lui serra le col, la faisant s'etrangler à moitié. La colère retomba comme elle était venue, et Talvrae la plus près pu voir une lueur de malignité s'allumer dans le regard du gobelours.Humains rekuler! Maintenant!

écrit par: Amaranthe Vendredi 29 Septembre 2006 à 18h25
L'elfe noire n'avait pas tenu beaucoup plus qu'Amaranthe au combat, et l'un des archers s'était approché mais il n'avait pas cru bon de prendre part au combat. Au moment où le monstre s'était jeté sur la fillette, la jeune moine avait haussé les sourcils, trouvant au départ ce changement de la donne comme surprenant, mais elle avait considéré cette éventualité plus tôt, et c'est pour ça qu'elle avait tenté d'attirer la créature hors du chariot.
A présent l'enfant était probablement perdue à son idée, et les pépiage de la petite elfe ou de l'homme qui s'était rapproché durant le combat n'y firent rien, le gobelours tenait un otage, un otage qui semblait n'avoir pas de valeur pour certains d'entre eux mais qui peut être en avait pour d'autres.


¤Saleté de tête de mule, espèce d'hideux furoncle velu, tu as besoin d'une gosse pour protéger ta vie inintéressante de fistule purullente?¤

Amaranthe retournait la décision qu'elle devait prendre à la vitesse de ses synapses dans son esprit, elle pouvait attaquer ouvertement le monstre, qui tuerait probablement l'otage mais changerait la donne. Elle avait donc attendu que parlent les autres voyageurs qui avaient fait front avec elle avant de se décider, ce qui lui avait permis de ne rien faire de précipité.

¤Je peux aussi tenter de négocier avec cette tête de bois, mais la parlotte ce n'est pas mon truc ...¤

Amaranthe pouvait aussi tenter un coup d'échec... en sacrifiant le pion noir elle pouvait espérer sauver un pion blanc, mais peut être cette créature était-elle à lier aux autres humains? Ne lui en voudraient-ils pas si elle sacrifiait un de leur compagnon de voyage?

Il y avait là encore des enseignements Zerthi qui exsudaient telles des gouttes de sueur psychique contre les membranes de ses pensées et entraient en contradiction avec sa condition sharessite.


¤ Ne laisse pas l'affectif embrumer tes pensées, fait ce qui doit être fait pour sauver les éléments les plus importants de la fratrie. ¤ commença la voix de l'Ur-Zerth.
¤ Mais ce ne sont pas mes frères, je dois juste sauver ma propre vie, à eux je ne dois rien, ni à elle. ¤ répondait l'accolyte qu'elle avait été des années auparavant.
¤ Ce combat est le tiens, tu l'as commencé, tu vas le finir, tues-le, et peu importe le sang et les morts, au moins ils auront vécu.¤ grognait Ramshak.
Puis dans l'esprit de la jeune moine s'éleva une voix, la sienne, plus grave et calme que d'habitude, fataliste : ¤ Tu vas crever ici, sans même savoir pour qui tu es morte Ama ...¤
¤ Silence!! ¤ adressa finalement Amaranthe aux voix qui bataillaient dans sa psychée ¤ je serais l'artisan du changement, les choses doivent d'abord prendre une conjecture plus favorable... gagnons du temps.¤

Amaranthe sourit légèrement au monstre, et tira la drow, tout en poussant Ascha vers l'arrière, leur adressant un regard direct et dirigiste, qui n'incitait pas franchement à la désobéissance.

- Voyez Mezigliet... d'abord nous reculons comme vous l'avez ordonné, commença la jeune moine en continuant à tirer ses compagnons de ses mains tachées de sang, «ensuite vous m'écoutez attentivement.
Si vous tuez cette enfant, vous allez semer la haine et la colère dans le coeur des humains. Et vous ne pourrez plus vous protéger avec elle, car elle sera morte, et ils vont vous tuer tout de suite car malgré votre incroyable force vous êtes seul.»

Elle déglutit un instant. Ses paroles n'avaient pas été menaçantes, plutôt compatissantes, le ton que l'on prend avec un frère soldat qui vient de perdre un compagnon d'armes.

- Alors que nous pouvons nous montrer tous raisonnables, et vivre plus longtemps. Ils vont poser leurs flèches, et nous serons trop loin pour vous faire du mal.
Ensuite, vous allez sortir du chariot avec la gamine, comme ça vous serez sûr qu'on ne vous fera pas de mal. On restera assez loin. Vous nous direz ce que vous exigez, puis vous partirez, et nous nous occuperons de cette enfant sans vous poursuivre. Êtes-vous d'accord avec moi, puissant Mezigliet?

La voix d'Amaranthe résonna dans le vide du chariot, fin d'un laïus improvisé mais qu'elle espérait plus porteur. Pas de mensonges, pas de bluff, juste des mots pour faire sortir la situation d'une zone critique. Elle ne devait rien à personne, mais elle savait juste qu'elle se sentirait mieux si la fillette était avec elle et non pas avec la créature au fond du chariot.

écrit par: Mahalalehel Vendredi 29 Septembre 2006 à 19h27
- Humains laisssser zarmes isssi et rekuler!REKULEEEERRRRR!!!!

La lueur dans les yeux du gobelours devint plus brillante alors qu'il se sentait prendre le dessus de la situation. En agitant son cimeterre devant lui il fit signe de ...reculer. Il avança jusqu'au milieu du wagon, restant encore à la lisière de l'ombre.

Acha Cheynn remarqua en cedant du terrain que rogan le rôdeur avait disparu derrière eux. Aucune de trace de lui à proximité.

Le gobelours restait à sa place, faisant signe de reculer, encore et encore.


-Lacher zarmes! sssinon Mazigliet etriper petite!!

Il attendait vraissemblablement que les aventuriers soient désarmés pour descendre du chariot.

écrit par: Aristeo Samedi 30 Septembre 2006 à 14h52
Le prêtre devait reconnaître que l'auberge était beaucoup plus grande qu'il se l'attendait et qu'on y pouvait trouver de la compagnie des plus intéressantes et des plus disparates. Il aurait aimé s'arrêter quelques instants, boire une bonne bère avec un caravanier expérimenté ou un voyageur intrépide et échanger quelques histoires sur leurs récentes aventures, mais il savait ne pas en avoir le temps.

Aristéo ne fut évidemment pas surpris de découvrir que le chamboulement qui avait eu lieu à l'extérieur avait tout de suite contagé l'auberge entière. Il avait noté le regard des clients intrigués par les nouveaux évènements.

Il continua à suivre les cavaliers qui se dirigeaient vers l'infirmerie, mais lorsque le halfelin voulut à son tour entrer un des gardes lui blocca l'accès.

Le jeune hin fixa le symbole de Tyr que portait le cavalier sur la poitrine. Il était évident que les gardes avaient reçu l'ordre d'empêcher à quiconque de pénétrer dans l'infirmerie.

¤A juste titre¤ pensa Aristéo, il n'était pas rare en effet que les situations qui sortaient de l'ordinaire, attiraient de nombreux curieux, qui auraient facilement pu déconcentrer les guérisseurs.

- Je suis bien conscient qu'ils ont besoin de calme, mais je peux certainement me rendre utile, je suis un prêtre. Explica le petit homme.

- D'ailleurs, c'est ton chef, Danngh Gwallfeinn qui m'a demandé de secourir ses compagnons. Je te conseille donc de me laisser passer.

écrit par: Amaranthe Dimanche 01 Octobre 2006 à 16h44
Il y avait la possibilité d'obtempérer ... et probablement aussi de prendre un bon coup de sabre dans le buffet. Comment faire confiance à une créature qu'elle ne connaissait pas, et dont elle ignorait les usages? Etait elle digne de confiance, telle un pillard de panache mais ce genre d'individus était légendaire, il était plus probable qu'il fallait le laisser compter avec la possible trahison du monstre.

¤Deux voies pour s'échapper, qu'est-ce qui me dit qu'il ne tordra pas quand même le cou à la gamine après?¤

Elle avait été formée à évoluer dans les rangs d'individus s'appropriant l'espace, pas de purs négociateurs, même si certains de ses codisciples étaient plus tard devenus émissaires.

¤Même sans armes, vous êtes vous-même des armes.¤, disait l'Ur-Zerth. Mais elle-même trouvait que cette phrase avait quelque chose du lieu commun. La créature aurait-elle ce même raisonnement? Après tout Amaranthe l'avait attaqué à mains nues, elle avait porté un coup tel qu'aurait pu en porter une bonne masse d'armes, mais il avait vu aussi qu'il pouvait la blesser.

La tache de sang qui maculait la chemise de la jeune femme, et la blessure qui versait encore sa vie à flots moins rapides et déjà plus épais témoignait qu'il pouvait aussi causer d'aussi terribles dégâts.

Mais en ce cas ...


¤... pourquoi avoir choisi de se rendre?¤

Amaranthe comprit alors quelque chose, ou du moins pensa-t'elle avoir compris que le monstre était plus gravement blessé qu'ils ne le supposaient et qu'une autre attaque toute aussi violente aurait raison de sa vie. Il avait donc pris une otage pour sauver la sienne ... acculé, il était une bête blessée qui avait utilisé un embryon d'intelligence pour se chercher une monnaie d'échange, et si on lui retirait, il aurait tôt fait de fuir... ou de se battre à mort?

¤Non, s'il était du genre à se battre à mort il n'aurait pas pris cette enfant comme bouclier.¤

Alors il y avait là un pleutre qui tremblait en secret? Voilà qui était intéressant, et Amaranthe choisit de réagir en conséquences.

- C'est inacceptable Mazigliet! lui intima la jeune moine avec une voix qu'elle ne se connaissait pas. «Je vous ai donné une chance, j'ai été généreuse, je ne vous cèderais rien d'autre. Puisque vous voulez tout prendre, vous n'aurez rien d'autre! Nous reculons, sans arme de jet, et vous sortez du chariot avec cette enfant et sans votre arme.
Nous ne vous ferons rien si vous vous exécutez, puissant Mazigliet, vous pourrez même partir libre.»

¤Si les deux autres ne le poignardent pas dans le dos ça va sans dire mon gros nounours à tête de furoncle.¤

- Mais si jamais, elle appuya ce dernier mot avec une emphase voulue, «vous touchez à un cheveu de cette gosse ou que vous tentez quoi que ce soit que nous n'ayons pas prévu, et rien ne retiendra plus notre fureur. Vous êtes peut être puissant mais nous sommes au moins trois contre vous!
Alors, si à dix vous n'êtes pas descendu, peu importe les morts, vous finirez le crâne explosé par les fléaux éternels d'Hruggek!»

Il y avait à présent les embruns sharessites qui frappaient de leurs lames le regard et la voix d'Amaranthe, elle avait dit ces mots avec beaucoup de passion... ils lui étaient sortis de la bouche sans réfléchir, comme inspirés par une puissance qui la contrôlait... et elle se demandait si elle-même n'allait pas à l'instant bondir sur lui, quitter à soigner l'enfant si elle était blessée au cours de la lutte.
Elle se ravisa, toujours inhibée par son carcan éducatif, mais ses poings se serraient déjà, contre la blessure qui lui avait été faite par le lourd cimeterre.

écrit par: Eymeria Lundi 02 Octobre 2006 à 09h52
La journée s'annonçait morose et la quantité de vin raisonnable qu'elle s'était accordée n'obscurcissait pas suffisamment son jugement pour changer cela.

Le claquement des sabots sur les pavés rendit un faible espoir à la jeune femme.


¤ Enfin ! Un peu d’action. ¤

Des cavaliers, peut être s'agissait il là de sa chance. Par habitude, elle compta les cavaliers et les chevaux et chercha des indices sur leur activité ou leur allégeance. Peut être certains étaient ils blessés, voire, quelques chevaux sans cavalier... Les troupes de soldats avaient souvent besoin de recrues fraiches après un combat.

¤ Observe et réfléchit avant d'agir. ¤ L'adage qui l'avait si bien servit avec les orcs s'appliquait tout aussi efficacement avec les humains. Elle suivi le capitaine des cavaliers à distance respectueuse, tachant de glaner quelque information ou quelque bribes de conversation qui pourrait la renseigner.

¤ Avec les orcs qui se massent, il finira bien par y avoir du grabuge. Et ca c'est bon pour moi. ¤

Changer d'allégeance et combattre les orcs ne faisait ni chaud ni froid à la guerrière. Ils n'étaient rien pour elle. Par contre, son association avec eux lui avait appris certaines choses sur les intentions des goblinoides, et ca c'était une information monnayable.


écrit par: Talvrae Lundi 02 Octobre 2006 à 16h28
Talvrae se tenait un peu en retrait de la rescapée de l’attaque qui semblait avoir prit tête de la négociation avec l’horrible créature. Elle avait les yeux à demi fermer, à cause du violent coups qu’elle avait reçue au visage, mais elle les gardait braquer sur la choses repoussantes et poilue qui menaçait une petite fille, déjà que la jeune drow trouvait que les humain était poilue, là cette choses était totalement repoussante.

La jeune barde opta pour un compromis et elle rengaina son épée dans son fourreau et écarta doucement ses mains pour ne pas se montrer menaçante. La dernière choses que Talvrae souhaitait était que le combat s’éternise, car elle se doutait qu’elle ne pourrait pas encaisser un autre coups. Et surtout elle voulait au plus vite vérifier l’ampleurs des dégâts à son visage et elle devait rapidement trouver un moyen de soigner ça si elle ne voulait pas rester défigurée à vie, se qu’elle ne pourrait guère supporter. Elle avait les cils coller par le sang et sa vue un peu embrouiller, elle était haletante et soufrait, mais elle essayait de le cacher à l’immonde choses qui les menaçait, elle ne devait pas montrer sa faiblesse, sa pourrait pousser le monstre à attaquer malgré qu’il avait peux de chance de s’en sortir vivant. Et l’ex-esclave se demanda où Rogan était passé une flèche bien placé serait bien utile en se moment.

écrit par: Mahalalehel Lundi 02 Octobre 2006 à 17h54
Acha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

Le gobelours semblait satisfait de voir les aventuriers reculer. Il souleva de terre la gamine qui pleurait et la coinca sous son bras. Il sauta à terre, devant le chariot, à un douzaine de pas d'eux. La confiance l'avait repris, et il agitait son cimeterre en crachant des insultes en langue gobeline.

Une fois à terre le monstre se mit à marcher à reculons, le long de la paroi ouets du wagon, se rapprochant du chariot en feu dans son dos. Ses paroles devinrent des cris, et les trois compagnons involontaires eurent l'impression que d'insultes, elles devinrent appels. Le gobelours sans les perdre de vue, jetait des coups d'oeil dans son dos.


Eymeria

jet de perception auditive : dé 8 +1 = 9 -> dommage, t'es bouchée à l'émeri!

Le molosse à la barde blanche entra d'un pas décidé dans la taverne. Il passa devant Eymeria, la voyant sans la regarder. Les badauds s'écartèrent sur son passage, respectueux.

Il s'approcha d'un des moines du lieu, que Eymeria savait responsable de l'accueil, du protocole, du service, et des portes, fenêtres, trappes et ouvertures, et lui parla doucement. La guerrière n'entendit ce qu'il dit mais elle vit le moine faire une courbette, et faire signe au cavalier de le suivre.

Ils passèrent dans le cloître derrière la taverne, et s'engagèrent dans l'aile nord, la plus vaste, qu'Eymeria savait réservée aux religieux d'Ilmater qui entretenaient ce lieu. Leur lampe s'enfonca dans les ténèbres du long couloir central. Derrière elle s'agitaient la foule qui amenaient les blessés à l'infirmerie.
Le cloître était vide, mais il fallait agir vite.

écrit par: Amaranthe Lundi 02 Octobre 2006 à 23h03
Amaranthe avait suivi les déplacements du monstre, les yeux plissés, elle attendait un faux pas de sa part pour mettre l'enfant en sécurité, toutefois ce dernier n'ayant pas été menaçant, elle avait décidé que si possible, elle le laisserait partir.

- Un, deux, trois ...

Le contrecoup de la première surprise passée, elle songeait avec plus de recul qu'il serait impoli de réduire un adversaire ayant tenté de négocier en fragments minuscules.

- ... quatre, cinq ...

Elle avait laissé descendre la créature, mais sitôt avait-elle posé le pied à terre, à portée d'un saut bien placé, elle cessa de compter et un cri qui venait du fond de ses entrailles éclata, un cri d'arts martiaux qui pourtant avait la forme d'un mot que tous pouvaient comprendre.

- STOP! avait-elle intimé au monstre avec un ton capable de provoquer une crise d'apoplexie chez un vieillard débile, au moment où il mettait pied à terre, «pas un pas de plus. Il est convenu que là, vous relachez la gamine. Alors vous la relachez immédiatement», elle insista particulièrement sur ce dernier mot, «et ensuite vous pourrez partir où vous le souhaitez. Respectez la proposition que je vous ai faite et vous vivrez. Tentez quoi que ce soit d'autre que poser et laisser l'enfant venir vers nous et vous ne quitterez ces lieux que sous forme de cadavre.»

A présent son regard était froid et, bien que plus petite, Amaranthe jaugeait son adversaire comme si elle était en mesure de le foudroyer du regard.

¤Pourvu qu'ils aient de bons réflexes¤, songea la jeune femme,¤ si nous n'agissons pas assez vite nous ne pourrons pas sauver cette enfant ... et s'il s'enfuit avec elle, qui nous dit qu'il n'alertera pas ceux qui l'ont aidé à faire ça? Sont-ils loins? Est-il leur chef? Ou juste un retardataire?¤

écrit par: Mahalalehel Lundi 02 Octobre 2006 à 23h32
Acha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

Le gobelours avait marqué le pas lorsque la moine avait crier avec autorité. La jambe du monstre pissait le sang, qui avait taché le sol du chariot.

- Humains pas donner zordres! Mazigliet avoir notage! mazigliet donner zordres!

le gobelours était en rage, comme si le fait que Amaranthe conteste sa maîtrise de la situation était une faute de goût comparable, pour une maitresse de maison d'Eauprofonde, de manger un plat avec les mauvais couverts.
Il recommenca à agiter son cimeterre, mais il ne reculait plus.


- Humains pas digne confiance! Humains toujours trahir nous! Alors Mazigliet emmener notage, et humains rien faire!!!

Il recommenca à hurler à la cantonnade :

- za mtohi! Gtobvet'lhinwa, à mtohi towui vtowuiwa ptowuirrhirvet'z wawuir wuin pzal!

écrit par: Lucius Mardi 03 Octobre 2006 à 01h44
Lucius observa quelques instant le gnome, son visage était impassible face aux explications du demi-humain. Il avait reçu pour ordre de maintenir à l’ écart les badauds, et autres curieux qui se presseraient vers l’infirmerie dans l’espoir de glaner quelques ragots juteux et de premières fraicheurs à raconter pour épater leur auditoire.

Le Tyrien était fatigué, les longues journées de marche forcée, le stress de leur mission, le tout conclu par une attaque d’hobgobelins. Sa tension nerveuse était à son comble, durant la bataille, ils avaient perdu un combattant, une personne de qualité aux yeux de Lucius.
Son attention restait cependant sur le gnome.


¤ Ses moitié d’hommes sont curieux plus que quiconque, je jurerais que celui la n’échappe pas à la règle. ¤

Machinalement le cormyrien hotta la main du torse D’Aristeo lorsque ce dernier fit mention de son supérieur, il jeta un bref regard en arrière en direction de ses frères d’armes agonisants. Mais, bien qu’une aide supplémentaire fût la bienvenue, il fallait d’abord s’assurer des dires du gnome, si « trois démons » le voyait fureter sans son autorisation, le chondathien serrai assurément tenu pour responsable. Un des soldats blessé gémissait de plus en plus, il était allongé une plaie béante dans l’abdomen laissait couler sur le sol une rivière de sang.


(Chondathan) – Passe ! Lucius accompagna d’un geste ce qui fut presque un ordre, sa voix exprimait la méfiance, et une pointe de mépris.

De toute façon se dit il, si il surprenais le gnome à faire autre chose que s’occuper des blessés, il le jettera sans ménagement en dehors de la salle de soins. Tout en gardant un œil vigilant sur Aristeo, il songea que lui-même avait besoin, si ce n’est de soin , au moins d’une bonne nuit de repos, d’un repas chaud, et d’une grande écuelle d’eau pour faire sa toilette, son avant bras était maculé du sang de ses ennemis, et l’odeur aigre de la sueur embaumait son corps. Il déglutit et renifla un bon coup …

écrit par: Mahalalehel Mardi 03 Octobre 2006 à 14h55
L'infirmerie était une lognue pièce un peu étroite, avec un erangée de fénêtre sur la longueur. En dessous étaient alignés une dizaine de lits. A chaque extremité de la sallle on pouvait voir une porte de communication.

Lucius était en faction devant la porte principale au milieu du mur opposé au fenêtre et, le flux de curieux refoulé en majorité, regardait ce qu'il se passait dans la pièce.

Les gardes qui avaient transportés ses camarades les avaient déposés sur les lits et étaient sortis avec déférences devant les soldats de Tyr. Sur le lit le plus loin de la porte, le corps sans vie du Chevalier Elhard de Tau-Suzail, gisait, recouvert d'un drap immaculé. Encore un brave tombé au combat! L'espérance de vie lorsqu'on voue sa vie au dieu justicier est courte.

Pendant ce temps, les autres occupants de la pièce ne chômaient pas. Les deux moines préposés aux soins, guérisons, onguents, traitements et médecines s'affairaient autour des deux guerriers inconscients. En s'approchant, Aristéo put voir qu'effectivement, ce n'etait que flèches, lances et épes mais que la quantité était assez impressionnante. La petite compagnie avait du être submergée par le nombre.
Les blessures etaient nombreuses et certaines semblaient mauvaises. Ils devaient être entre la vie et la mort. Sentant le regard du prêtre dan son dos, Aristéo se dit qu'il devait agir.

écrit par: Talvrae Mercredi 04 Octobre 2006 à 01h58
Talvrae poussa un long gémissement quand la créature s’immobilisa pour lancer des menaces dans leur directions, elle en avait vraiment marre de se gobelinoide qui avait rien trouver de mieux que de répondre à la survivante du convois. Elle décida de lui répondre d’un ton acerbe.

-Je te rappelle espèce de cafard sans cervelle que ton « notage » n’as absolument aucune valeur à nos yeux… arrête de parader si tu veux rester en vie et fiche le camps, sinon j’ordonne sans hésiter que l’ont tire et que l’ont vous abatte comme un chien.

La jeune barde gardait les yeux sur le gobelinoide en tentant de ne pas montrer la douleur qu’elle ressentait et de se montrer l’air le plus confiant possible pour en imposer face à cette chose idiote, elle devait montrer se qu’une drow pensait de ses choses horribles, lui montrer qu,elle n’avait pas peur d’elle et être aussi froide que possible, montrant que en effet elle n’accordait aucune valeur à l’enfant.

Malgrée la douleur elle se tenait droite, confiante, les poings fermés, le regard perçant, du moins elle l’espérait. Elle cracha du sang sur le sol pour montrer tout le mépris qu’elle éprouvait pour cette créature inférieur, moins que tout. Sa société à elle considérait ces créatures comme une distractions pour leurs ennemis, leur vie à aucune valeur à leurs yeux et elle espérait le faire comprendre à se Mazigliet.

écrit par: Amaranthe Mercredi 04 Octobre 2006 à 08h59
La jeune moine avait reçu l'affront de face.
Elle? Pas digne de confiance? Ses yeux étaient à présent des brasiers ardents et ses poings se serraient comme les sphères métalliques d'un fléau à plusieurs têtes, elle se retenait de ne pas sauter à la gorge du monstre immédiatement pour lui arracher la tête. L'elfe noire lui avait coupée l'herbe sous le pied, lui permettant ainsi de se recentrer sur ce qu'elle avait à dire.

Seule sa formation de moine lui permettait de conserver l'apparence du calme, même si ses articulations commençaient à blanchir sous l'effort.


- Ca suffit à présent! rugit la jeune moine Je n'ai jamais trahi personne et ce n'est pas maintenant que ça va commencer! Si vous osez encore suggérer que j'ai l'intention de vous trahir ou faire autre chose que libérer cette enfant Mazigliet, je me sers de votre tête pour repeindre l'intérieur des chariots avec votre cervelle c'est clair? Je vous ai proposé un marché, vous avez commencé à le remplir, donc si vous continuez jusqu'au bout il n'y aura pas de problèmes ...

Elle fit un pas en direction du monstre, comme pour appuyer ses dire.

- On vous laisse sortir du chariot vivant, on arrête un combat qui pourrait tourner en votre défaveur, on fait comme si une gamine qu'on ne connait même pas pouvait constituer un otage de valeur, on est on-ne-peut-plus civilisés et accomodants, et vous en réclamez encore? N'avez vous ni courage ni honneur?

Les bras d'Amaranthe balayèrent l'air pour appuyer ses propos.

- On vous construit une route pavée d'or et en plus vous avez l'audace de réclamer un chariot et des chevaux?! le corps de la jeune moine semblait danser sous l'effet de la passion qui animait ses mots, sa voix était ferme et ne doutait pas, et il était clair que si le gobelours considérait le fait de recevoir des ordres comme un crime de lèse-majesté, Amaranthe considérait le refus du monstre d'obtempérer comme une anomalie, un affront personnel qui lui était fait. «Alors vous allez faire comme nous en avions convenu, vous la laissez ici, et personne ne sera tué. Je l'ai demandé gentillement, on peut vous le demander beaucoup moins aimablement.» Elle ricana. «Et arrêtez de vous égosiller pour appeler vos comparses, ils sont partis en emportant deux grosses cassette d'or... il y en a même un particulièrement poilu qui cachait une grosse gemme dans ses affaires, l'elfe me l'a dit en me réveillant... je suppose qu'ils ne vont pas venir vous rechercher pour partager.»

¤Un beau mensonge habillé de vérité, comme une gousse d'ail dans un pain aux raisins, ... mange moi ça mon gros velu.¤

- Alors à présent, vous la laissez partir, ou bien nous ne la considérerons plus comme un otage et nous vous tuerons sur place. De toute façon si vous partez vous allez la tuer, alors elle n'a plus rien à perdre ... si vous dites encore un mot, si vous faites un seul geste qui ne soit pas ce que je vous ai demandé, je considèrerais que vous ne respectez plus notre marché, que Mazigliet nous a trahi et que nous avons eu tort de lui faire confiance.

Amaranthe serra les dents et plissa les paupières, fixant, les yeux tels des poignards le gobelours. La tension nerveuse qu'elle laissait paraître intentionnellement avait, bien entendu, pour but de faire prendre la totalité de ses paroles au sérieux, toutefois elle en profitait aussi pour évacuer ce qu'elle n'avait eu le temps d'expugner depuis son réveil. Les mâchoires serrées, elle ajouta enfin :

- Alors Mazigliet se carrer ses ordres où je pense et faire ce qui était convenu immédiatement, sinon Mazigliet mort, là ... le contenu du crâne répandu par terre et ses p'tits copains partis dépenser leur or ... c'est le sort de ceux qui ne respectent pas leur part du marché.

La jeune moine tremblait en son fort intérieur, et elle espérait réellement que le monstre cède à ses menaces. L'enfant capturée par le monstre était en grand danger mais s'il parvenait à s'enfuir avec elle ou appeler ses congénères, elle risquait de toute façon de ne jamais se remettre d'une telle chose. Il fallait que les autres tiennent bon, et la jeune moine aiguisait à présent ses réflexes pour pouvoir partir comme un carreau d'arbalète au moindre signe, ils n'auraient pas le temps d'hésiter si jamais les autres monstres montraient le bout de leur nerf ou si la créature commençait à se mettre hors de portée.

écrit par: Eymeria Jeudi 05 Octobre 2006 à 18h41
Ses espoirs d’alpaguer le capitaine des cavaliers fondirent comme neige au soleil. L’homme avait l’air occupé, et franchement elle doutait qu’il accorde un entretient à une parfaite inconnue en cet instant précis.

La guerrière envisagea un instant de suivre les deux hommes dans le cloître puis haussa les épaules.


¤ A quoi bon, cela servira juste à m’attirer les mauvaises grâces des moines et de cet homme qu’ils ont en haute estime.. Un noble peut être? ¤

Elle rageait de n’avoir pu entendre la conversation des deux hommes.

¤ A défaut de prendre les informations à la source, voyons si je peux en glaner alentours … et m’attirer la sympathie de ces hommes tant que j’y suis. ¤

La charité n’était pas dans les habitudes d’Eymeria, mais ces hommes blessés étaient des soldats, une sorte d’hommes pour lesquels elle avait un certain respect. C’est donc sans trop forcer sa nature qu’elle s’approcha des blessés, proposant son aide pour les transporter vers ce qui devait être une infirmerie.

Ce faisant elle gardait les yeux et les oreilles grand ouverts à l’affût de tout renseignement.


écrit par: Mahalalehel Vendredi 06 Octobre 2006 à 18h20
Eymeria

Eymeria suivi le cortège jusqu’à l’infirmerie. Là un des cavaliers à l’allure peu commode refoula les personnes indésirables, ne laissant entrer que quelques moines, les blessés portés par des gardes du monastère et un jeune halfelin poussiéreux. Devant la porte, restèrent deux autres cavaliers en armure et armes, surveillants la porte, quelques moines qui posaient des questions, et une dizaine de badauds qui piaillaient. Le tout formait un brouhaha des plus respectables.

Eymeria examina les personnes présentes. Tout d’abord les soldats de Tyr : deux gaillards solides, chondathiens, portant une armure de plaques, le heaume sous le bras. Un marteau de guerre et un écu accroché dans le dos complétaient leur équipement. Apparemment ils étaient éprouvés mais essayaient de remplir leur mission de surveillance.
Autour d’eux on pouvait voir trois jeunes moines, maigres et affables, essayant de savoir ce qui pourrait faire plaisir aux deux nouveaux arrivants ; plusieurs des gardes du monastère parlant des blessures qu’avaient reçus les blessés qu’ils avaient portés ; deux nomades s’inquiétaient des possibles adversaires qu’ils avaient pu rencontrés, et plusieurs marchands et voyageurs flippaient pour leur camelote.

Un de ceux la, un gros marchand arrivés le soir même avec une caravane de mules portant des ballots de tissus et de laines, vint interpeller la guerrière, visiblement effrayé :


- Qu’a-t-il pu leur arriver ? De tels guerriers ! Ca doit être des brigands sans pitiés ! OOOoooh, et moi qui n’ai que deux mercenaires sur leur retour pour me défendre….Vous pensez qu’on va se faire attaquer ?



Amaranthe, Ascha Cheynn, Talvrae

Lorsque trois gobelins armés de pieux avaient surgis de derrière le chariot en feu, comme par magie, Mazigliet avait poussé un cri de victoire. Il avait brandi son cimeterre en l’air en criant :

- za mtohi, cltoptortvet'wa, vvet'nvet'z hichi vet't défvet'ndvet'z vtotrvet' chvet'f ! towui vtowa phivet'dwa rôthirtont lvet'ntvet'mvet'nt à lza chzandvet'llvet' !

Les gobelins entourèrent leur chef. Profitant de la diversion, la fillette échappa au gros gobelours et couru se réfugier derrière le barde, le seul qui ne soit pas taché de sang.

Le laisser pas me reprrrrrendrrrrre !!! hurla la petite fille en se blotissant dans la cape de son protecteur désigné.

Le gobelours ricana grassement :


- Mazigliet plus besoin notage, soldats mazigliet arrivés!! Maintenant humains supplier ou mourir !!!!

Talvrae et Ascha Cheynn purent reconnaître sans doutes possibles, à la ceinture d’un des gobelins, l’étrange arme appelée « Chakram » que Rogan possédait. Mais du rôdeur, nulle trace.
Les lances gobelines formaient une haie mortelle devant les monstres.





initiative:
Talvrae: 15
Amaranthe : 14
Ascha Cheynn: 10
monstres : ???

écrit par: Aristeo Vendredi 06 Octobre 2006 à 21h56
Aristéo était finalement réussi à entrer dans l'infirmerie. Mais il n'avait pas vraiment apprecié le regard froid et hautain du Tyrien qui lui avait bloqué le passage. A dire la vérité depuis qu'il était arrivé il n'avait pas trouvé grand monde de sympathique, d'abord le gnome qui l'avait presque insulté, ensuite le chef des cavaliers qui avait rejeté presque toute ces questions et maintenant ce gaillard qui s'était à peine daigné de l'écouter. Le halfelin se demandait ce qui pouvait rendre les gens de cette région tellement froids et inamicaux mais une fois arrivè à l'intérieur, ses yeux se posèrent sur les bléssés qui gisaient dans les lits.

La situation était grave et il ne faisait aucun doute que leur vies étaient en danger. Il s'apperçu qu'au fond de la salle un des lits était occupé, malheureusement l'occupant en question était recouvert entièrement d'un drap blanc.
¤Pauvre homme¤ pensa le prêtre. Mais il savait qu'il ne pouvait rien faire pour l'aider, prier pour les morts n'était pas le bon moment, mieux valait penser aux hommes qui encore avaient une chance de ne pas passer dans l'au-delà.

D'un coup d'oeil il observa les soldats inconscients. Bien que tous étaient recouverts de blessures qui semblaient extrêmement importantes. Aristéo s'approcha de cui qui lui semblait le plus mal en point, celui donc le visage devenait dangereusement pâle certainement à cause d'une perte de sang trop consistante.

Le hin tira sur la robe d'un des moines pour attirer son attention.

- Je m'occupe de celui-ci, je suis un disciple du Chevaucheurs des vents et il me reste encore quelques sorts de soins, vous occupez-vous de l'autre, et essayez de le maintenir en vie.
Le prêtre se rapprocha du blessé et posa ses mains sur la plaie plus consistante qui se trouvait sur l'abdomen et commença à prier

¤Shaundakul, écoute moi, ne laisse pas que la mort prenne cet homme maintenant, laisse lui continuer ce merveilleux voyages qu'est la vie, guérit ses blessures et donne lui la force de se relever pour pouvoir parcourir ce monde¤

Aristéo lance Soins légers

écrit par: Lucius Dimanche 08 Octobre 2006 à 16h11
Lucius tourna la tète rapidement vers l’entrée de l’infirmerie, un bruit suspect de métal avait fais réagir le prêtre au quart de tour, il épiait chacun présent sous ses yeux. Apres un instant, figé, le regard lourdement posé sur l’entrée, il ne put rien voir d’alarmant. Le chondathien cherchait à croiser les yeux d’un des serviteur du dieu brisé, d’un signe de tète il l’invita le premier qui avait croiser son regard à le rejoindre.

-Reste ici, et reste vigilant, j’ai à faire; Personne ne doit entrer sauf pour aider, pas de fouineur Lucius accompagna ses mots d’un mouvement de tète en direction de l’infirmerie. Cédant le poste vacant au moine, il entreprit d’observer de plus prêt l’état des blessés, il pourrait aussi profiter de se rapprocher du gnome pour garder un œil sur lui.

Le prêtre semi-homme était pencher dans un mouvement de prière sur le premier blessé, Lucius s’attardait sur son cas, se demandant se qu’un gnome faisait dans ses contrées, de toute évidence, le petit personnage était étranger de la région, le Tyrien n’avait pas aperçu d’autres petites gens.


¤Comment est tu arrivé ici ? … Pourquoi ?¤

La plainte du second blessé tira Lucius de ses pensées, en qualité d’aumônier, il se devait de s’occuper de son compagnon d’arme, métal et chaire ne fessaient pas bon ménage, et le corps du guerrier était ensanglanté. Un moine s’affairait a son chevet, nettoyant les plaies du mieux qu’il pouvait, le prêtre pris un linge et le trempât dans un sceau d’eau rougie, il s’accroupit au dessus du visage du blessé tout en appliquant le linge humide sur son front brulant il lui parlait d’une voie sourde :


-Allons mon ami, cesse de geindre, la douleur est une épreuve que Tyr t’envoi, fais honneur au Dieu juste, n’a t-il pas perdu sa main pour la cause, n’a-t-il point souffert le martyre pour nous sauver tous ? Ouvre les yeux compagnon, crois tu que Tyr ait la moindre estime pour les faibles ? Ton heure n’est pas encore venue, prie mon frère, prie et implore avec moi le Juste !

Lucius plongeât son regard dans celui du soldat, doucement, sur un ton monotone, il entonna une prière :


Gloire a Tyr notre seigneur,
Qui dans l’adversité n’as pas faiblit.
Force et honneur sont maitres mots.

Depuis la maison de la Triade,
Jusque dans les ombres-terres,
Rayonne la lumière du Juste.

Gloire a Tyr notre seigneur,
Car il reconnait les siens.
Force et honneur sont maitres mots.

La prière dite, Lucius posa ses mains de part et d’autre du visage du soldat, ferma les yeux et utilisa les pouvoirs de son dieu.

Lucius transforme imprécation en soin léger.

écrit par: Mahalalehel Mercredi 11 Octobre 2006 à 20h56
Aristéo, Lucius

Presque simultanement, les deux prêtres avaient fait appel au pouvoir de leur dieu.
Le sort d'Aristéo, avec la discrétion et la modestie de Celui Qui Est partout Le Bienvenu, avait fait un peu de lumière bleutée. Celui de Lucius avait provoqué une sorte de luminosité metallique très brillante. mais le résultat avait été identique, les deux tyriens avaient ouvert les yeux et regardé autour d'eux, comme surpris d'être vivant.

Un des moines d'Ilmater, debout derrière eux, leur mit chacun une main sur l'épaule.


- Bravo, mes frères! Vous pouvez être fiers de vous. voila deux souffrants que vous avez sauver de la douleur et de la mort, pour le bien de tous.

Chaque blessé était maintenant pris en charge par les moines, et celui qui s'était adressé à eux leur indiqua la porte.


- Des voyageurs comme vous doivent être harassés et affamés. Mes frères s'occupent de vos amis, vous pouvez aller vous restaurer! je vais vous montrer le chemin.


sans leur laisser les temps de répondre, il les préceda. En le suivant, Ils purent le voir revenir vers le cloître, puis s'engager dans un petit couloir qui menait apparemment à une salle à manger privée derrière la salle commune, où un moine était en train de dresser une dizaine de couverts pour les nouveaux venus.

écrit par: Lucius Mercredi 11 Octobre 2006 à 23h02
Malgré le trouble qui avait suivi l’arrivé des troupes tyriennes, la salle ou se préparait un repas semblait baigner d’une singulière quiétude aux yeux de Lucius. Il prit une profonde inspiration et détourna le regard vers Aristeo.

-Merci frère-moine, tu fais honneur à l’hospitalité légendaire des fideles d’Illmater.

Apres un bref sourire de politesse au moine, il tendit une main rugueuse en direction du halfelin :


-Cobayaskyr Lucius, je voyage depuis peu avec ses hommes. Merci pour ton aide, heu … je n’ai pas retenu ton nom ? En tout cas, je suis ravi de rencontrer un serviteur divin, tout comme moi, peut être parlerons nous théologie lorsque le calme serra revenue.

Le prêtre fit un sourire engagent, du moins le plus qu’il le put, tout en parlant son esprit explorait plusieurs hypothèses. De toute évidence ce halfelin, mis a part son arrivé plus que soupçonneuse dans l’infirmerie, était plutôt du genre à passer inaperçu, de par sa taille, mais surtout a cause de son allure de gentil garçon.
¤ La face difforme et putréfié du mal se cache souvent derrière le visage innocent. ¤ Il se pouvait tout à fait que le semi-homme si empressé de prouver son amitié, en soignant le soldat tomber soit en fait un usurpateur…

¤A moins qu’il ne soit vraiment sincère, se qui en soit est déjà étrange. ¤

Le cormyrien fixa Aristeo de toute sa hauteur, cependant qu’il réfléchissait, ses paupières c’étaient abaissées, ne laissant plus que la noirceur vive de ses pupilles visible. Machinalement, il tira sur la boucle de ceinture qui retenait le fourreau et son épée, son bouclier était resté avec le gros des affaires de la troupe. Lucius fit glisser le fourreau et la lame jusque dans sa main, la rencontre du cuire du gant, et de celui du fourreau provoquât un léger grincement, juste en dessous de la garde de la lame, la balance était gravée.


-Bien ! Frère-moine, besoin d’un peu d’aide ?

Lucius n’attendit pas la réponse de l’homme, il ne fallait pas oublier de se nourrir, même le plus grand homme ne peut rien fasse a l’imprévu le ventre vide, voila se que disait son défunt père, et puis, la journée avait été longue et éprouvante, il restait encore au soin du prêtre de prier pour l’âme du soldat tombé, ainsi que la célébration de son office nocturne. Lucius priait Tyr, une première fois au lever, et une seconde au couché, il mettait un point d’honneur a ne jamais enfreindre cette règle qu’il s’était fixé lui-même.

écrit par: Talvrae Jeudi 12 Octobre 2006 à 01h49
Talvrae se sentit sur le point de défaillire en voyant les trois gobelins qui venait de rejoindre Maziglie , elle ne se sentait absolument pas la force d’Affronter trois monstre de plus. Depuis un moment le groupe marchait sur des œufs avec Meziglie, mais ils ne pouvaient plus bluffer comme ils le faisaient avant, la choses était beaucoup trop sure d’elle.

Talvrae regarda autour d’elle nerveusement, elle n’avait vraiment pas envie de supplier qu’on lui laisse la vie sauve. Sa voudrait probablement dire une vie d’esclavage et la jeune barde ferait tout pour ne pas retourner dans se genre de vie, elle venait à peine de goûter à la liberté, il était beaucoup trop tôt pour l’abandonner.

La petite elfe noire évalua quelque peux la distance qui la séparait des gobelinoïdes et jugea que la distance était suffisante. Elle se retourna et partie à la course dans la direction inverse en se disant que si les autres était intelligent il l’imiterait aussi tôt et courrons pour leur vie, c’était la seule solution vivable. Avec Rogan embusquer dans les buissons ils auraient peut être une chance, mais apparemment le jeune homme n’était plus. L’esclave en fuite avait bien l’intention de ne pas le rejoindre.

écrit par: Ascha Cheynn Jeudi 12 Octobre 2006 à 08h21
La petite n'était plus dans les pattes des gobelins, c'était déjà une bonne chose, leur objectif maintenant était de ne pas s'y retrouver à leur tour, mais cela allait être assez difficile. Ses deux compagnes de fortune avaient tour à tour poussé à bout la colère du meneur gobelin qu'ils avaient face à eux, si ce dernier parvenait à utiliser au mieux sa fureur, ils allaient tous en pâtire.
La présence d'une partie des possessions de Rogan entre les mains gobelines diminuaient encore leurs chances, leur farouche compagnon humain était perdu, visiblement, ils étaient donc trois contre quatre, ses deux compagnes, blessées, n'avaient que peu de chances de survie à long terme sur du corps à corps, face au mur de lances gobelines le combat rapproché était impensable.

Ascha avait conservé son arc durant le déplacement de Mazigliet, il pourrait s'en servir pour tenter de tenir les gobelins à distance, mais pour cela, il fallait que les aventuriers optent tous trois pour une stratégie de distance, au moins le temps d'infliger des pertes dans le rang adverse.

Il n'essaya même pas de calmer la fureur gobeline par ses paroles, il était trop tard pour ça, passé un certain stade, la diplomatie n'avait plus sa place, il aurait été stupide de le tenter tout de même.

L'aasimar devait faire part de ses idées pour le combat à ses compagnes blessées, sans que les gobelins ne tournent ces informations à leur désavantage, il espéra donc que l'humaine arrive à saisir ses paroles elfiques.


Sans se retourner vers la fillette dont il avait maintenant la charge, le barde lui expliqua également comment elle allait devoir réagir.

(Commun): Tu vas rester calme le plus possible et tu vas reculer en même temps que moi, ne t'éloigne pas trop quand même.

Il avait rarement eu des paroles aussi peu rassurantes face à une situation comme celle çi, mais au moins il n'avait pas mis plus de pression à l'enfant.

Ascha attendait les réactions de ses compagnes pour engager le combat, il avait tout de même une flèche de prête avec son arc, il visualisait la gorge de Mazigliet, dès lors que lui ou ses compagnons gobelins se mettraient à esquisser un geste défavorable au petit groupe, la flèche n'auraient plus qu'a partir en direction de ce semblant de chef.


¤Celle là sera pour Rogan.¤
Bien que n'ayant connu le rôdeur que peut de temps, il se devait de le venger et n'aurait peut de pitié pour ses bourreaux.

L'observateur allait prendre entièrement part à la situation.


Seulement la réaction qu’eut Talvrae modifia considérablement ses plans, il commença dons a déplacer la fillette afin que cette dernière imite la drow.
Il commença à partir en marche arrière, dans le même sens que la barde.


écrit par: Aristeo Vendredi 13 Octobre 2006 à 16h23
Aristéo ne dédaignait pas faire quelques gestes de charité de temps en temps, il se sentait même assez fière d'avoir pu sauver un des bléssés, mais ils ne pouvaient nier espérer quelque choses en retour. Le moins que les moines pouvaient faire était leur préparer un bon repas et leur offrire le gîte pour la nuit. ¤Je sais pas ce qui se passe dans ce coin, mais dormir à la belle étoile ne serait surement pas une bonne idée¤ se dit-il.

Par nature les halfelins étaient curieux, mais Aristéo l'était encore plus. Le fait d'avoir été tenu à l'obscure des derniers évênements le rongeait autant sur le plan psicologique que sur le plan fisique.
L'unique personne qui pour le moment pouvait lui apporter quelques informations étaient le prêtre de Tyr qui avait soigné le second bléssé.

Bien que le cormyrien ne semblait au début guère simpatique, celui-ci se présenta au jeune petit-homme comme Lucius Cobayaskyr.


¤C'est peut-être pas quelqu'un de très amusant, mais au moins il a une certaine éducation¤ pensa le hin.

- Il est normal que tu n'es pas retenu mon nom, tout simplement parce que je ne te l'ai pas dit. Je suis Aristéo Viaordin, je sers Shaundakul, le chevaucheur des vents et je suis venu dans cette auberge pour une sorte de pélégrinage. A présent dis-moi,les hommes que nous avons soignés sont tes compagnons non? Qu'est-ce qui s'est passé?

Inconsciamment Aristéo battait un des pieds sur le paviment de la salle à manger dans laquelle ils se trouvaient. Il attendait avec impatience la réponse.

écrit par: Amaranthe Samedi 14 Octobre 2006 à 11h42
Amaranthe s'était finalement préparée à un combat des plus épiques. Elle avait attendu avant d'aller au combat pour laisser au barde l'opportunité de loger quelques bonnes flèches avant de charger à son tour. En plus l'otage du monstre avait été libérée et elle-même avait ressenti cette libération comme si on avait laissé partir quelque chose en elle ... aussi.

Elle s'était imperceptiblement laissée glisser latéralement de façon à laisser le champ libre pour la première vlée de flèches ... qui n'était jamais venue.

Derrière la bouillie sanglante, deux globes occulaires blancs déjà racornis par l'absence de paupières avaient cherché une issue, et la petite elfe avait pris la fuite.


¤Elle nous laisse tomber ...¤

Ceci avait déclenché un mécanisme d'auto-défense dans la psyché de la jeune moine, elle se sentait à la foi trahie et laissée face à la responsabilité de mener seule ce combat, avec l'autre individu.
Certes elle ne les connaissait ni l'un ni l'autre mais ils avaient fait front et avaient été blessés avec elle, ceci était un premier lien. Toutefois elle avait du mal à concevoir qu'on puisse laisser partir un adversaire qui s'était avéré d'une félonie sans pareille ... ceci n'était ni un idéal Sharessite, ni un postulat zerthi. La rage l'envahit d'abord.


- Traitresse! Foie jaune! Gobeline! Félonne! Misérable raclure de fond de chaudron de pétoche elfique! Coeur de kobold! Rampe-dessous! Charognarde! ...

Puis Amaranthe vit que l'autre homme commençait à reculer.

¤Ils veulent tous fuir ... ce combat ne sera pas honorable ... et ils l'emporteront... la gamine aussi.¤

L'oeil du stratège vit la disposition des chariots et le couvert des flèches. A plusieurs endroits, on pouvait sûrement passer en demeurant à couvert. Avec un peu de chance, on pouvait ainsi se déplacer jusqu'à la sortie du convoi, voir semer les futurs poursuivants ... et Amaranthe n'avait rien de lourd ou encombrant pour la ralentir. Elle devait prendre quelque chose sinon le barde constituerait un poids ... elle comprit alors son rôle dans cette affaire.

¤Hors de question qu'ils ... ¤

- Ils ne te reprendront pas petite, on va t'emmener loin d'ici, fit-elle à la petite fille.

Amaranthe se pencha vers l'enfant et la pris dans ses bras : elle ne pourrait jamais courrir assez rapidement pour suivre le groupe, vu son jeune âge et la peur.

- Et on ne te laissera pas reprendre.

Elle regarda le sang qui maculait ses vêtements, puis redirigea son regard vers l'inconnu qui avait voulu la couvrir de ses flèches.

- Il faudra soigner ça plus tard, ... si vous savez où l'on peut se cacher, guidez nous.

Puis la jeune moine fit volte face, essayant de camper au mieux l'enfant dans ses bras, voir sur ses épaules si cela lui pesait trop, et elle partit comme un boulet de canon rechercher le chemin sous le couvert des chariots qu'elle avait repéré comme "chemin le plus sûr".

écrit par: Mahalalehel Mardi 17 Octobre 2006 à 22h04
Ascha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

Suivant l'elfe qui était partie la première, la moine se mit à courir en portant l'enfant dan ses bras. Le barde, menaçant leurs ennemis de son arc, recula avant de se mettre lui aussi à courir.
Mazigliet les insultait derrière sa rangée de gobelins :


- Humains poltrons! 3 pour 1 eux oser attaquer, mais autre humains fuir!

Les gobelins n'avaient pas l'air de vouloir les suivre malgré tout. Ils coururent et coururent,longtemps, et une fois qu'ils eurent fini de courir ils coururent encore un petit peu.

Le sprint, puis le jogging avaient épuisé les valeureux combattants. Après plus d'une heure de course, à bout de souffle, ils s'écroulèrent dans un fourré au bord la route. Apparemment les monstres ne les avaient pas suivis.

Les trois compagnons d'infortune s'examinaient en coin, personne n'ayant encore osé dire quelquechose. Amaranthe avait perdu la majorité de son paquetage, et les deux bardes avaient laissés leurs provisions et leurs couvertures au campement qui se trouvait de l'autre coté du convoi, à plus d'une lieu maintenant. Blessés et assoiffés, ils étaient bien mal en point. Mais se n'était sûrement rien à comparer de la petite fille prostrée à leurs pieds.

La jeune humaine devait avoir huit ou neuf ans. Ses cheveux bruns étaient emmelés et sales, sa robe à la mode de Calimshan à moitié déchirée. Elle s'était accroupie au pied de l'Aasimar et se collait contre sa jambe. Ses grands yeux fixaient le vide, et pleuraient.

- Si vous n'étiez pas arrivés il m'aurait manger. Il était en train de m'expliquer comment il allait me manger quand vous êtes arrivés.
On voyageaient tranquillement... Ils étaient pleins, bien plus nombreux que les gardes de papa. Ils y avaient des loups noirs et des géants, des petits pas beaux comme ceux avec les bâtons pointus et aussi des gros comme le méchant qui voulait me manger.
Ils ont tuer tout le monde, même mon papa et ma maman. Ils ont tuer mon grand frère qui voulait me protéger. Ils ont même pas pris l'argent de papa dans son coffre. Ils ont juste tuer tout le monde et brûler les chariots. En plus j'ai perdu ma poupée...


écrit par: Mahalalehel Mercredi 18 Octobre 2006 à 13h29
Aristéo, Lucius

Debouts à l'entrée de la petite salle à manger, les deux prêtres faisaient connaissance. Pendant ce temps, le moine avait fini de mettre le couverts et les chevaliers commencaient d'arriver. Quelques uns adressaient un salut ou un geste à Lucius et Aristéo, pour les feliciter d'avoir pu sauver deux des leurs.

Aristéo, qui ne les connaissaient pas, pu les observer. Ils étaient sept, sans compter les deux blessés et le cadavre à l'infirmerie. Tous armés de pied en cape, avec épée ou marteau, l'arme de Tyr. Ils portaient des armures lourdes, crevices, plaques, frappées du sceau de Tyr. Leurs visages montraient des traits chondathiens, cheveux foncés, yeux verts ou marrons. Tous étaient grands, forts et droits comme les guerriers inflexibles que les tyriens passaient pour être. Mais pour l'instant, la fatigue et la honte de la défaite mitigeaient un peu leur superbe. ils discutaient en pointillés, se passant des nouvelles des blessés, des chevaux ou de l'endroit où ils avaient trouvé refuge.

Danngh Gwallfeinn arriva en dernier. Tous se turent, et se tournèrent dans sa direction, même les deux prêtres. Sa présence imposait un respect instinctif mais sans crainte, tant sa force avait l'air sage et sans impulsivité.


- Je dois tout d'abord vous annoncer le décès de notre compagnon le Chevalier Elhard de Tau-Suzail. Ils n'as pas survécu jusqu'ici. Prions pour son salut.

Après une prière silencieuse, le paladin repris la parole.

- Nous pouvons par contre remercier Lucius et ce jeune halfelin, qui sert Shaundakul l'errant qui ont sauvé nos deux autres camarades, Sven et Cuchulainn. Ils seront bientôt sur peids. Un murmure de satisfaction parcouru sur l'assistance, leurs voisins tapotèrent gentillement l'épaule des prêtres.

- Le pêre supérieur nous accorde l'hospitalité le temps qu'il faudra. Mais vous savez que nous avons une tâche à accomplir, et un voyage à terminer. Ses yeux perçants se posèrent sur Aristéo Mais nous en parlerons plus tard.
Pour l'instant, j'ai averti le Père du fort parti de goblinoîdes que nous avons affronté, et il va faire prévenir tous les voyageurs de l'auberge d'être prudent. Il va de plus dépéché une estafette vers les villes les plus proches pour les informer. Bien! Nous pouvons manger. Quelqu'un veut-il dire la bénédiction du repas?

écrit par: Talvrae Samedi 21 Octobre 2006 à 04h28
Talvrae se rassit dans l’herbes et entrepris de reprendre son soufle après une si longue course. Elle était toute haletante et en sueur. La jeune drow pris un pan de sa jupe longue et l’utilisa pour s’essuyer le visage ruisselant de sueurs. Dévoilant aux yeux de tous et sans aucune pudeur ses longues jambes.

Elle prêta pratiquement aucune attention à la petite fille qui semblait parti pour raconter toute sa vie. Une petite lueur d’intérêt passa dans le regard de Talvrae quand elle parla du fait que la créature poilue voulait la manger.


-Comme toute nos affaires sont rester au camps, on pourrait utiliser l’idée de la choses…

Puis elle parcourut les deux autres du regards et se doutant qu’ils désaprouveraient

-Euh en fait non… De toute manière elle à que la peau sur les os… Alors on fait quoi maintenant? On devrais peut être retourner a notre camps retrouver nos affaires. Avec un peu de chance les gobelinoides n’ont pas trouver nos choses.

Puis la petite elfe noire s’éttenda dans l’herbe pour récupérer et attendre la réponce des deux autres et ajouta :

-Et au passage quelqu’un si connaît en soins… Je crois bien que se serais pas de refut??

écrit par: Lucius Samedi 21 Octobre 2006 à 16h01
Lucius calmement se levât, il était de son devoir de répondre à la requête de Danngh Gwallfeinn. En qualité d’aumônier il avait souvent fait de petit discours lors des repas, mais à ses yeux aujourd’hui son discours se devait de montrer la voie à ses compagnons dont les visages ne montraient que tristesse et découragement. Il s’éclaircit la voix.

-Mes frères ! Penché au dessus de la table, le prêtre levât ses bras à hauteur de ses épaules, paume vers le bas.

-Ce jour funeste nous brouille à tous les yeux. Elhard de Tau-Suzail est tombé. Nous avons perdu un ami cher, et un compagnon dévoué… Je sens vos esprits obnubilé par cette perte. Mais cette nuit, cette nuit compagnons, notre frère rejoint la maison de ses ancêtres ! Lucius regardait tour à tour chaque hommes, le ton de ça voix était puissant, il était sur de lui. Lorsqu’il croissait le regard d’un des soldats, ses yeux exprimaient une chaleur et une compassion non feinte.

-Plus de doute pour lui, plus de haine, plus de carnage car sur les vertes prairies de la grande maison il galope poussé par une douce brise. Rendons grâce à la Triade, louons Tyr notre très saint Père d’accorder une place à sa droite à notre glorieux compagnon. Nul noble mort n’échappe au regard vigilant du Juste, le courage et la foi qu’il a montré jusqu’au dernier instant seront récompensés. Et si votre esprit en doute, écoutez battre votre cœur, entendez la force vive de chaque battements, car dorénavant frères, Elhard de Tau-Suzail est devenu une partie de chacun de nous. Le Tyrien montrât du doigt l’infirmerie. Son autre main se serrât en un poing vengeur qu’il exhibât à la face de chacun.

-Point de chagrin pour ceux qui sont tombés, ils marchent heureux à coté de leurs ancêtres, mais du courage face à nos ennemis.

-Point de désespoir en pensant à ceux qui sont tombé, eux n’en ont pas eu même leur fin venue, mais de l’abnégation dans notre mission.

-Point de pensée néfastes en ce jour funeste, gardez en vous le souvenir d’un homme droit et fier, et soutenue par ce souvenir allez de l’avant car vous n’avez plus rien à espérer en regardant par-dessus votre épaule. Toute la tension nerveuse, et la force que le prêtre avait mis dans son discours semblait être calmées, il se rassit en silence, et d’un ton plus neutre il continua.

-Force et honneurs frères ! Rendons grâce à nos hôtes, fideles d’Illmater et allié de tous les instants. Louons Tyr notre souverain. Force et honneurs.

Lucius était assis calme, son visage si expressif quelques instants auparavant s’était refermé sur lui-même, le prêtre avait retrouvé ce regard dure qui le caractérise. Dans sa tète une foule de question se répercutaient. Il y avait cette attaque, cette mission, cette alliance entre les clergés du Cormyr et d’Amn, l’arrivé de ce prêtre semi-homme, et surtout le regard que lui avait lancé Danngh Gwallfeinn. Ce regard ne lui avait pas échappé, mais que faire ? Il lui fallait patienter et attendre. Essayant de chassé les idées qui fusaient dans son esprit, il resta silencieux.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 22 Octobre 2006 à 14h08
Le barde avait écouté attentivement les plaintes de la fillette, qui semblait l'avoir pris comme protecteur, cette violence gratuite que les gobelins avaient utilisé contre les humains du convoi écueurait l'aasimar, lui qui était venu dans ces arpents verts pour observer ses habitants était servi, il notait au fur et à mesure les usages locaux sauvages dans un coin de sa tête.

Un légèr sourire se dessina sur ses lèvres lors de la prise de parole de la drow, ses intentions concernant la fillette lui rappelait les différences contenues dans les gènes de l'elfe noire, bien qu'elle présentait à contrario un comportement bien opposé à celui de ses semblables.


(Commun): Dame Talvrae, ici cela se fait peu de consommer ses semblables. C'est une coutume assez mal vue de la majorité des gens de la surface.

Il n'avait pas dit cela méchament, c'était juste une indication pour sa camarade barde.

(Commun): Il est vrai qu'il nous manque la plus grande partie de nos affaires, il ne sert à rien de s'avancer dans ces étendues sans provisions. Je rejoint votre idée de retourné à notre précédent campement, bien qu'il se trouve loin à présent.

Il attendait l'avis de l'humaine, se doutant bien que celui de la fillette ne serait pas pris en compte par la drow.

(Commun): Seulement, retourner directement droit en arrière serait sucidaire, les gobelins sont surement encore dans les environs, il nous faudrait faire un crochet pour les éviter. Désolé, je ne maîtrise pas les soins.

Il posa alors la main sur la tête de la fillette pour la rassurer, attendant l'intervention de l'humaine.

écrit par: Talvrae Dimanche 22 Octobre 2006 à 19h58
La jeune elfe noire sourit au commentaire de l’autre barde se rendant compte qu’il ne connaissait pas grand choses de sa culture à elle comme elle ignorait pas mal de chose de la scienne. Elle lui répondit donc d’une voix douce :

-(Commun) Se n’est pas non plus dans les moeurds de notre peuple que de manger des membres de d’autres races intéligentes… Contrairement au croyance populaire on n’est pas canibals. Mais parfois les situation demandes des mesures extraordinaire… Comme être pris dans un environnement hostile sans nourriture… Il faut faires des choix. Mais je ne croix pas que nous en somme là. Et je dois dire que ma préférence va au lézard… C’est délicieux… Suretout quand il est dépeser vivant, sa peur rajoute du gout.

En disant c’est mot elle passa sa langue sur ses lèvres pour appuyer ses paroles. Puis elle porta son attention à son tour sur l’autre jeune femme attendant sa réponces à sa proposition concernant le fait d’aller récupérer les affaires de leur groupes. Elle lui dit également pour lui fournir une motivation suplémentaire :

-(Commun) Je pence à ça… Comme Rogan semble avoir succomber au pattes de ses immondes gobelins, j’immagine que vous pouriez récupérée ses affaires, vous semblez avoir perdu les votres.

écrit par: Mahalalehel Lundi 23 Octobre 2006 à 18h02
Aristéo, Lucius

Un ange passa. Les chevaliers se regardaient entre eux, touchés par la tirade du prêtre. Mais un léger malaise s'était installer. Au lieu de bénir le repas, Lucius avait rendu un vibrant hommage au chevalier mort, encherissant sur leur chef et rompant l'ordre du diner.

Le Chevalier Gwallfeinn repris la parole, après un raclement de gorge :


- Bien, Je te remercie, Lucius. Toi comme nous tous a été affecté par la mort de notre ami Elhard. Je pense que peut-être un étranger à notre groupe pourrait bénir ce repas.

Ses yeux cherchèrent ceux du halfelin, espèrant que celui-ci sorte la tablée de l'ambiance un peu bizarre qui y avait été installer.


Ascha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

La fillette s'était renfrogné dans les "jupes" d'Ascha lorsque l'elfe avait repondu avec froideur à ses pleurs. Elle la regardait en coin, comme une sorte de monstre. Enfin cela avait au moins eu pour effet bénéfique d'arréter ses pleurs.

Elle s'était encore plus tassée lorsque Ascha avait parler lui aussi de faire demi-tour. D'un petite voix suppliante elle dit au barde aasimar :


- Il ne faut pas retourner là-bas! Ils sont vraiment trop méchants! Même si vous êtes forts, ils vous tueront tous pour vous manger!

Elle se remis à pleurer doucement.

- je veux retourner au chateau où on était hier! au moins il y a des murs et des soldats!

écrit par: Talvrae Mardi 24 Octobre 2006 à 03h34
Le premier reflexe que eu la jeune barde en entendant parler d’un château à procimiter fût de vérifier si sa bourse était bien pendue à sa taille et qu’elle ne l’avait pas laisser à leur dernier camps. Puis elle se mit à quatre pattes et approcha de la jeune fille son visage à quelque pousse du scien elle demanda avec empressement.

-(Commun)Tu as parler d’un château? Tu sais où il se trouve? C’est bien garder? Ils inspectent les gens à l’entrer? Tu crois qu’on pourras si procurer des vives? Tu connais le nom de cet endroit? C’est loin d’ici?

Talvrae était partager, d’un côté il y’avais de bonne chance que le groupe pourait si refaire des forces, récupérer après leur échafourer avec les gobelinoides, mais les chances était aussi excellente qu’il décident de l’exécuter sans autre forme de procès pour le simple fait d’être une drow. Et c,est pour ça qu’elle pressait la petite fille de question pour savoir si elle avait une chance d’y trouver se qu’elle avait besoin sans courir trop après les ennuis. Si sa savérais trop risquer il faudrait probablement retourner sur leur pas rechercher leurs affaires, un petits groupes de gobelins poserais moins de problème qu’un régiment complet d’humains.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 24 Octobre 2006 à 10h04
¤Un château.¤
Alors qu'il allait interroger la petite sur son dernier commentaire, ce fut Talvrae qui s'approcha pour la demande de renseignements.

¤Que lui demander de plus?¤
Le barde pressentait les inquiétudes de la drow, même si elle ne l'avait pas formulé clairement, elle ne semblait guère apprécier les inconvénients de la civilisation pour son peuple.

Cela ne l'empécha pas de révasser à une nuit de confort en un lieux remplis de monde, il s'imagina en une auberge accessible aux finances de simples aventuriers, profitant d'une couche reposante après avoir savouré un bon repas.
¤Seulement, si on leur amène la fillette, seule survivante du convoi, les gardes vont nous questionner sur la situation, on ne sera pas libres rapidement.¤

Il pesait le pour et le contre de l'intêret de se rendre à ce dit château, attendant des précisions sur sa localiation.
Il avait déjà donné son avis quand à sa volonté de récupérer ses affaires, mais il n'était pas le seul à décider, il attendait toujours la prise de parole de l'humaine. Dans la précipitation du combat puis de la fuite, il se rappela que les présentations n'avaient pas été faites, ni avec la fillette ni avec la femme, il repris donc la parole.


(Commun): Au passage, je me nomme Ascha Cheynn, barde itinérant des contrées du nors de ces plaines.

écrit par: Amaranthe Mardi 24 Octobre 2006 à 18h22
Amaranthe n'avait guère pu écouter les échanges qui s'étaient fait jusque là que d'une oreille. Les choses semblaient comme soumises à un coup du ressac, un instant dans le creux de la vague, et l'instant suivant au sommet de la crête.

Toutefois la seule senteur d'écume était celle qui flottait comme une brume devant ses yeux. Où étaient la coque et le ressac? Ce monde semblait tout à coup si stable et si prévisible ... la drow semblait avoir des moeurs de trolls et l'archer ne semblait pas s'en offusquer d'avantage. Amaranthe avait une forme de rancoeur car au fond, elle était la seule à vraiment avoir risqué sa peau et risqué sa vie pour la fillette, ... et cette dernière ne semblait pas avoir jauge de ce qui s'était passée. Loyauté ... voilà un mot qui sonnait bien à ses oreilles.


¤Chaque goutte de sang versée trempe un peu plus les chaines de la loyauté¤

Les chaines ... une prison ... c'était une chose qui lui semblait parfois si étrangère mais n'avait plus les rimes du carcans dans leur essence. Sa conclusion lui roula entre lèvres en langue commune.

- Des murs et des soldats? Le choix entre une prison et la mort ... est-ce un choix? Je crois que l'on ne risque en effet pas de pouvoir entrer tâchés de sang, la bouche en coeur, dans une bastide dont on ne sait rien ... surtout avec la bouillie sanglante que l'elfe a au bout du cou.

¤Quoique ça nous évite sa face de profundique ... mais la regarder donne envie de rendre son repas. Sauf que ça fait un moment que ...¤

... Amaranthe n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé entre son dernier repas et la bataille qui s'était déroulée au niveau du convois. Son corps n'était que souffrance et courbatures, elle sentait une vierge de fer la ceindre et la maintenir prisonnière de sa propre demeure charnelle, et il lui fallait maintenir une lourde concentration pour n'en rien laisser paraître.

¤J'ai dû me faire rouler dessus par un de ces chariots, ce n'est pas possible autrement...¤

Elle regarda l'enfant qui s'était emmurée dans une forme d'horreur post traumatique, et s'assit à côté d'elle, en profitant pour reposer ses muscles, elle poursuivit dans la même langue.

- Mouais je pense que tu préfèrerais qu'on te laisse là bas ,hein petite demoiselle? Suggéra la jeune moine. Comment tu t'appelles ma grande? Comme tu as pu l'entendre, ce barde se nomme Achachin? Non? Oh ... enfin il le redira peut être assez souvent pour que je ne l'écorche pas. Moi c'est Amaranthe ... enfin pas si marrante ... je suis désolée mais je ne crois pas avoir de quoi te faire une poupée sur moi. Peut être que les soldats du chateau te la rendront quand ils seront allés punir les gobelins?

écrit par: Mahalalehel Mardi 24 Octobre 2006 à 20h26
Ascha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

La petite s'arrêta de pleurer et fit la moue. Elle regarda les trois adultes rassemblés autour d'elle qui la pressait de questions. Elle sembla se détendre.

- Moi je m'appelle Enola. C'était le prénom de ma mère... Elle failli se remttre à pleurer mais se repris. C'est un grand château, avec une auberge et des voyageurs. Là-bas on sera en sécurité!

Elle s'emporta soudain:
- Et c'est pas la peine de me poser des questions comme ça! Je vous dirait où il est que si vous promettez de pas retourner là-bas! J'ai déjà perdu toute ma famille, je veux pas vous perdre vous!

elle serra le bras de l'aasimar et sa voix se fit suppliante:
- S'il te plaaaiiiit, Ascha, on va au château!

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 25 Octobre 2006 à 12h49
L'idée de retourner chercher leurs affaires lui avait bien traversé l'esprit, mais que pouvait il face à l'air suppliant de la petite.

-Enola, c'est un joli prénom pour une chamante enfant.
¤Seulement fillette tu es si naïve façe au comportement des adultes.¤
Ce que l'enfant associait à de la sécurité grace à la présence de gardes, l'indépendance d'un barde nommait cela des contraintes, voir des ennuis, c'était bien le cas pour Ascha, notamment du fait de la présence d'une elfe des profondeurs à ces cotés, son ascendance aasimar lui jouait aussi des tours dans ce genre de situation, lorsque les gens autour étaient trop renfermés sur leurs croyances et leurs superstitions, les différences, même minimes par rapport à eux étaient souvant mal vues.

¤Mais il nous faut tout de même nous reposer.¤ En accord avec ses pensées, il observa a tour de rôle les deux femmes quelque peu diminuées par le combat, puis la petite, plutot épuisée mentalement par les évenements.

Reprenant les paroles de ladite Amaranthe,
-Pour ce qui est d'être tâchées de sang mesdammes, nous trouveront bien un cours d'eau sur la route de ce château pour nettoyer tout cela.
Et il ajouta, plutôt pour appaiser les éventuelles craintes de Talvrae,
-Nous pourrions nous débrouiller pour arriver avec l'obscurité, afin que vous ne craigniez moins pour votre indentité.

Il avait dans la tête qu'une fois arrivés à ce chateau, même si le trajet se déroulait sans encombre, ils devraient relater l'histoire du convoi ravagé par les gobelins aux gardes de la ville, du fait du besoin de repos des deux dammes pour récuperer de leurs blessures, c'est au jeune Cheynn que reviendrait la narration.

¤Les gardes auront surement par mission de leurs supérieurs de venir verrifier nos dires, si jamais la fillette n'est pas suffisant à leurs yeux comme preuve du carnage. Auquel cas je les accompagnerai pour récupérer nos affaires au passage.¤

écrit par: Amaranthe Mercredi 25 Octobre 2006 à 14h50
¤Des considérations bien adultes pour une gamine de son âge ... et si elle n'était pas ce qu'elle prétend être. Entourloupette ne porte pas sa vraie tête ... quelles cornes et crocs se cachent sous ces jeunes couettes?¤

Un instant Amaranthe essaya d'imaginer une autre créature dans la posture d'Enola ... autrefois on avait essayé d'abuser des sentinelles au moyen d'un travesti magique, et s'il y avait là une même volonté?
Plusieurs choses s'opposaient à cette idée : La justesse du jeu de l'enfant lors du combat, la négligence de Mazigliet dans sa façon d'empoigner son *otage*.


¤... à moins qu'il n'ait rien su. Et que ce soit encore mieux ...¤

Elle choisit un langage particulier en espérant qu'il ne serait compris que par ceux qui le devaient, bien qu'en langue commune.

- J'ai entendu une curieuse histoire ... celle d'un loup qui voulait s'en prendre à un troupeau de moutons. Il approchait du troupeau mais à chaque fois le chien se mettait à aboyer car il avait appris à reconnaître le loup.
Alors le loup qui était un animal intelligent décida de prendre la peau d'un vieux mouton et se travestit pour ressembler à un animal cotonneux et innocent. Il approcha du troupeau à nouveau.
Bien sûr le chien qui n'était pas dupe commença à aboyer mais le berger qui voyait que l'animal était un mouton crut que c'était un de ceux de son troupeau qui s'était égaré, il battit son chien et laissa le loup déguisé entrer dans le groupe.
Durant la nuit, le loup mangea un mouton et déposa les os dans l'écuelle du chien...

Elle s'assura qu'Ascha avait bien vu qu'en parlant du loup elle désignait l'enfant, mais que cette dernière ne puisse supposer autre chose que le loup de cette histoire fut l'elfe noire.

- Donc si le pâtre n'est pas vigilant le loup entrera sans peine dans la bergerie...

Amaranthe s'adressa à nouveau à Enola.

- Je ne crois pas que nous ayons envie de retourner là bas tout de suite, ... on verra où est ton château et on t'y conduira si tu le souhaites, puis elle tourna la tête vers le barde, je doute en revanche qu'un ruisseau suffise pour l'elfe ... on dirait une vieille assiette de hachis de viande qui aurait été déjà mangée. Elle fait peine à voir.

écrit par: Talvrae Mercredi 25 Octobre 2006 à 15h57
Un sourire apparût sur les lèvres abîmées de l’elfe noire et s’élargît au fur et à mesure que l’humaine racontait son histoire, pour finalement éclater en un petit cristallin. Les yeux malicieux de la barde pétillait. Manifestement l’histoire lui avait plut.

-(Commun)Mais que voilà un animal des plus intelligents, décidément ce loup me plait bien. Et voilà ma petite Elona une leçon importante. La première que chaque enfant de mon peuple doit apprendre. Il faut se méfier des apparences.

Puis elle ajouta à l’adresse de la jeune fille :

-(Commun)Vue qu’il semble être le moment que tout le monde à choisi pour se présenter, je vais faire de même. Je me prénomme Talvrae.

Puis elle porta son attention à nouveau sur le mâle du groupe.

-(Commun) je crois que la jeune femme à raison, une petite source d’eau ne pourras pas grand choses pour nettoyer mon visage dans l’état qu’il est… Mais c’est peu être un coup de chance. Même de nuit les garde auraient eu aucun mal pour me reconnaître comme une elfe noire et non une de mes cousines de la surface… Mais maintenant avec le visage couvert de sang j’ai peut être le parfait déguisement… du moins pour passé les portes du château. C’est quand ils vont se pencher sur moi pour me prodiguer les soins que j’ai besoin qui m’inquiéterait le plus.

écrit par: Mahalalehel Mercredi 25 Octobre 2006 à 16h46
Ascha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

C'était beaucoup pour la pauvre petite Enola. L'hsitoire du loup l'éffraya un peu mais elle ne sembala ps comprendre l'allusion. Elle semblait juste inquiète quand elle demanda :

- Vous êtes pas des loups au moins?

Mais elle fut rassurée par la suite de la conversation.

Elle examina le visage de la drow lorsque celle-ci lui parla. La drow avait ordinairement un visage magnifique suivant les critères de sa race, qui restait très beau selon des critères humains consensuels. Mais pour l'instant son maquillage en avait pris un coup.
La lourde botte ferrée du gobelours lui avait mâché tout le coté droit du visage, la faisant ressembler un à de ces lutteurs d'arène à main nues que l'on trouvait parfois dans les arrières salles des tavernes glauques de port. La joue gonflée, les lèvres fendues et tuméfiées, l'arcade éclatée où le sang avait coagulé, l'oeil presque fermé. Le nez était sûrement cassé. En tatant sa tempe, Talvrae put se rendre compte qu'elle n'était pas passée loin de la mort, le coup ayant frolé des points vitaux. Mais quelques jours de repos suffirait à la mettre en forme.

- C'est marrant tu ressemble à la poupée que j'avais avant, quand mon frère Timmy lui avait passer la tête dans la forge.
Elle réflechie une seconde sérieusement avant d'asséner son verdict :

- T'es un peu moche mais je t'aime bien. Tu ressemble à un monstre gentil.

Rassurée qu'on veuille la déposer au château, elle semblait par contre pas contente qu'on veuille l'y abandonner. Elle parla plus calmement :

- Mais non vous avez rien compris! C'est pas des méchants dans le château! y'a pleins de nains et de zelfes, y'a même des demi-orques qui sont encore plus moche que toi Talvrae!
Aller, on y va!

écrit par: Ascha Cheynn Jeudi 26 Octobre 2006 à 16h27
-Des loups, non non rassures toi. Le barde avait sourit mentalement face à la crédulité de la petite Enola. Ce sentiment avait gardé sa place jusque à la remarque de l'enfant sur la tête de leur compagne. Et à regarder Talvrae, le résumé était vraiment proche de la réalité, son visage était en opposition avec celui qu'elle leur avait présenté au campement quelques soirs avant.

Le mélange ethnique semblant être présent au château allait peut être leur assurer une protection d'anonymat, pour l'entrée en tout cas, comme il leur faudrait surement se présenter au plus tôt au post de garde de la bourgade pour leur dévoiler l'histoire du convoi.

Cherchant des idées pour accentuer leur discrétion à tous, le barde fit mentalement le tour de ses possessions présentes dans son sac, la cagoule qu'il reservait aux soirées pluvieuses pourrait convenir à sa consoeur barde, à moins que celle-ci ai toujours le cache-tête avec lequel elle s'était présentée autour du feu.


-Dame Talvrae, avez vous toujours votre cagoule avec vous, pour cacher vos traits une fois arrivés au château? Sachez que la mienne est à votre disponibilité au cas où le besoin de son utilisation se ferait sentir.
Bien que la drow conversait avec eux d'une façon assez cinglante et méprisante, Ascha ne pouvait s'empecher de répondre de façon amicale et confiante, c'était dans son caractère et il n'y pouvait rien.

Alors que la petite utilisait son air suppliant pour leur demander de se mettre en marche, une petite faim commençait à prendre le ventre de l'Aasimar, lui rappelant le besoin maintenant pressant de manger. Au moins au château ils devraient pouvoir se réapprovisionner.

-Mes dames, si vous le voulez bien, il est grand temps de se mettre en route en effet.

En se tournant vers la fillette,
-Alors il est par où ton château?


écrit par: Mahalalehel Jeudi 26 Octobre 2006 à 20h47
Aristéo, Lucius

Le halfelin, surpris, prononça rapidement une petite prière en l'honneur du pain, qui manque si souvent pour les voyageurs égarés, puis tout le monde commença à manger.

Lucius pouvait voir ses compagnons de route manger en silence. Tous, y compris leur chef, étaient taciturnes et pensifs. Un tyrien pense que la victoire lui est acquise si la bataille est juste, et qu'il défend le bon coté. Ce revers ne pouvait signifier qu'une seule chose : la justice n'était plus dans leurs actions.

Les moines leurs servirent du pain, un morceau de lard, de la soupe et du vin. Une pomme servit de dessert. Danngh Gwallffeinn mangea rapidement et se leva de table. Avant de partir, il donna les consignes pour la suite :

- compagnons, je retourne auprès du supérieur de ce monastère pour discuter des choses à faire. Demain, réunion pour tous à l'aube ici même, les moines nous prêterons cette pièce. D'ici là, détendez vous avec les clients de l'auberge mais ne les effrayez pas trop, évite les détails susceptibles de provoquer la panique.

Devant l'assentiment général il sorti. Le groupe de chevaliers se dispersa, qui dans la salle commune, qui dans les chambres mises à leurs dispositions, certains allèrent prendre l'air.

écrit par: Talvrae Vendredi 27 Octobre 2006 à 19h27
Talvrae se perdit un peu dans ses pensées après les commentaires de la fillette à propos de l’état de son visage et ses pensées était loin d’être agréables pour la jeune drow. Se faire comparée à un demi-orque n'avait rien pour arranger l’inquiétude qu’elle nourrissait, après tout le visage de la jeune barde avait depuis toujours un de ses seul atout dans le monde avec sa poitrine généreuse, c’était en grande partie grâce à son apparence qu’elle avait pu survivre si longtemps. Elle espérait donc de toute ses forces qu’elle pourrait recevoir les soins qui ramènerais son beau visage dans son état normal.

Donc en train de ruminer ses sombres pensées elle prit un certain temps pour se rendre compte que le barde s’adressait à elle.


-(Commun) Hein! Euh... Quoi? Ah oui ma capuche… Bien sûr que je l’ai encore… Elle se trouve cousue à ma cape, alors pas de risque de l’oublier quelque part.

Elle secoua un peu la tête comme pour se remettre les idées en place pour ne plus avoir en tête que se qu'elle devait faire sur le moment.

-(Commun) Je crois en effet qu’on devrais tenter notre chance aux château, nous avons pas vraiment d’autre choix. J’espère qu’il n’irons pas me mettre la tête sur le billaud juste parce que je passais par là. Se serais vraiment ridicule de se sauver des gobelins juste pour être exécutée…


écrit par: Lucius Samedi 28 Octobre 2006 à 12h50
Lucius avait été pris d’un élan prophétique, et avait surement remué le couteau encore sanguinolent dans la plaie béante que laissait le défunt dans le cœur de ses amis. Il n’avait pas vraiment réfléchit aux conséquences de ses paroles, et éprouvait un léger remord, non pas d’avoir prononcé ces paroles qui se voulaient réconfortantes, mais plutôt d’avoir jeté un peu plus le trouble dans l’esprit des hommes. Petit à petit chacun partait de son coté, le prêtre hésitât un instant à prendre Aristéo par le bras, et à l’emmener avec lui. Mais le semi homme avait été peu éloquent pour dire le bénédicité, et Lucius gageait que ce dernier préfèrerait rester seule un instant.

¤ Pauvre petit, il doit être complètement perdu. ¤

Le tyrien sortit de l’auberge, il avait lui aussi besoin d’être seul un moment, son regard se perdit dans les nues, et ses pensées s’envolèrent avec.


¤Tyr qu’elle est donc la raison de cette épreuve, toi qui vois par delà monts et marrées, toi qui lit en nos cœur comme l’érudit dans un livre ? Tu n’as pas offert l’âme de ce soldat de la foi à Kelemvor sans une raison, aurais tu changé la trame de nos destin, cherche tu à nous montrer une voie différente ?¤

Le prêtre ne doutait pas de la justesse de Tyr, mais un sentiment amer l’envahissait pourtant. Un léger vent venu du sud s’était levé et faisait osciller ses cheveux sur son front, surpris par l’agréable douceur de cette brise l’homme se fendit d’un large sourire. Ne sachant trop quoi pensé des événements de la journée, et prétextant pour lui-même que la nuit porterait conseil, Lucius s’imposa d’oublier un temps ses tourment. Une nuit de repos, et une réunion à la première heure le lendemain devraient suffire à éclairer sa lanterne.

Mais l’heure du couché n’était pas pour tout de suite. La rigueur martiale que s’imposait le Tyrien était issue de sa formation au fort Alsept, tout en marchant plus en avant dans la nuit, sans toutefois trop s’éloigner il trouva un endroit calme et tira son épée au claire. Un chiffon à la main il entreprit de nettoyer sa lame comme il le faisait chaque fin de journée. Son ancien mentor, Alsept lui-même lui avait montré la manière de nettoyer le fil de son épée afin d’en garder intact le tranchant. Lucius répétait ces gestes précis avec le plus grand soin. Un bref instant la nostalgie, et le passé le rattrapèrent.


¤ Alsept, tu as réussi ton coup, me voila bien loin de toi, bien loin de mes sœurs et de leur mère. Mais crois-tu, Alsept, les protéger éternellement de la justice ? Elles ne sont que meurtrières en cavale, bientôt je retournerais au pays, bientôt je reverrais les portes de Suzail, et ce jour, oui, ce jour je rendrais son honneur à mon défunt père. ¤

Dans les ombres de la nuit, le tintement d’une lame qu’on manipule résonnait. Ce que chacun aurait put prendre pour un gage de conscience professionnelle n’était il pas de fait, le premier geste d’une vengeance depuis longtemps méditée ?


écrit par: Mahalalehel Samedi 28 Octobre 2006 à 14h41
Ascha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

Amaranthe n'étant pas contre, le petit groupe se mit en route. Suivant les instructions de la fillette, ils suivirent la piste en direction du sud. Le temps était, comme depuis plusieurs jours, lourd et orageux. L'humidité de l'air était presque palpable, rendant le moindre mouvement fatiguant. Il leur fallu porter la fillette chacun à tour de rôle, épuisée comme elle était à près les événement de cette journée. La piste d'Urloon serpentait dans la prairie sans fin.

Le soleil monta dans le ciel, et commença à redescendre. Les rayons de l'après-midi asséchaient les voyageurs, aiguisants leur soif. La petite sommolait sur l'épaule du barde aasimar. Depuis le matin ils n'avaient vu aucun voyageur. Le premier qu'ils virent leur glaça le sang.

Ils furent avertis de sa présence par des vautours. tournoyant dans le ciel au dessus d'un recoin de la route. Les oiseaux attendaient, surveillants les chacals. Les chacals attendaient, surveillants un pieu de deux mètres de haut. Sur le pieu, un pèlerin d'Ilmater, reconnaissable à sa robe et son bâton qu'il tenait toujours en main, était empalé. On aurait dit une borne jalonnant la route. Un faible bruit de voix semblait parvenir du supplicié.


Aristéo, Lucius

Lucius, concentré sur son rituel vesperal, oubliait un peu le monde alentour et les douleurs de la journée. Les gestes mécaniques cent fois répétés permettaient de décompresser un peu. Pourtant ses pensées furent de courte durée.

Autour de lui, quelques voyageurs de l'auberge prenaient aussi l'air après les événements surprenants de la journée. soudain quelqu'un cria dans le dos du prêtre :


- Regardez! la fontaine!

Celle qui avait crié, une jeune humaine bien habillée, montrait du doigt la fontaine de pierre du ornait le centre de la cour principale du monastère. Tous les gens à l'extérieur regardaient dans cette direction. D'abord Lucius ne vit rien de spécial, mais en s'approchant, il vit qu'un petit changement s'était fait.

L'eau qui sortait des multiples bouches comme des soures de montagne avant de ruisseler sur de larges pierres plates avait changée de couleur. De transparent, l'eau était devenue rouge sang. De larges traces meutrières zébraient maintenant l'antique fontaine, que Lucius s'en rappelait, Aristéo avait dit faite de la main de Shaundakul le Dieu Voyageur. Mais ce miracle n'était que le prélude; quelque chose de bien plus stupéfiant devait encore se produire.

Au dessus de la fontaine, comme exhalée par le sang, une brume rougeâtre s'accumulait. Prévenu pa r les premiers témoins, d'autres spectateurs affluaient : moines, marchands, gardes. Lucius pu voir quelques uns des tyriens l'accompagnant. Peu à peu, la brume pris forme, elle se tordit et se concentra pour formé une sorte de visage.

Un gobelin! à n'en pas douter, c'était le visage d'un gobelin que tous pouvaient voir maintenant. ridé et dégarni, il parassait très agé. Ses yeux étaient recouverts d'une bande de cuir qui semblait cousue à la même la peau. lorsqu'il parla, sa voix fit hennir les chevaux et pleuré les enfants en bas âge.


"Ennemis du Mal! J'étais déjà avant que vous ne fûtes!
J'ai parcouru les mondes morts! Je viens annoncer la parole de Vérité, que personne ne peut changer!
Car ce qui doit être sera! La Justice n'est rien devant le Destin!
ecoutez moi, et croyez moi! Le Mystère sera révélé!
Le Gobelin viendra! Il reignera mille ans sur les terres du Dessus et du Dessous, de l'Est et de l'Ouest!
Ennemis du Mal, tremblez! Rendez ce qui doit être rendu, ou périssez!"

Puis tout disparu dans un grondement de tonnerre.

écrit par: Lucius Samedi 28 Octobre 2006 à 16h56
Le tyrien devant cette vision d’horreur ne c’était même pas rendu compte qu’il avait vociféré quelques paroles en réponse au « miracle ».

- Tyr nous garde de ton infamie !

La voix du prêtre bien que déterminée s’était éteinte dans un souffle, Lucius sentait la torpeur l’envahir, il y avait selon lui une magie puissante derrière ce phénomène, peut être dans les plans la bataille avait déjà commencé ? Lucius ne put s’empêcher de faire un rapprochement entre la cérémonie de l’aveuglement et l’apparition. Tous les vingt deuxièmes jours de chaque mois, les prêtres Tyrien procédaient à une cérémonie du souvenir, la représentation de l’aveuglement qui se traduit par l’illusion de deux yeux se transformant en fontaine de sang.

La fébrilité de Lucius s’effaça tout aussi tôt que cette pensée lui vint, un détaille lui sembla évident, le bandeau qui recouvrait l’apparition ressemblait étrangement a ceux que les Tyriens utilisaient pendant l’office religieuse.


¤Seule un ennemi qui connait nos pratiques, et qui soit suffisamment intelligent peut avoir créé cette illusion, il cherche à jeter le trouble dans nos esprit en nous rappelant le sacrifice de Tyr¤

L’homme austère jeta un regard circulaire a la foule, cherchant à sonder les émotions diverses. Il ne faisait plus aucun doute pour lui que l’attaque de l’après-midi et l’apparition étaient liées. Mais qui pouvait être assez puissant pour fédérer les goblinoides sous ses ordres ? Encore de nombreuses questions qui restaient sans réponse.

-Frères ! Allons prévenir maitre Gwallffeinn.

Tout en incitant les soldats à le suivre dans son entreprise il repartit a grands pas vers l’intérieur du bâtiment, tendit qu’il fendait la foule agglutinée autour de la fontaine, il héla a l’intention des personnes regroupés :

- Dispersez vous, il n’y a plus rien à voir ! Priez la triade que ce ne soit qu’une stupide farce !


Evidement lui-même ne croyais pas a une simple farce, mais devant le danger que représentait l’apparition, il préférait faire fit aux yeux de la foule.

écrit par: Amaranthe Dimanche 29 Octobre 2006 à 14h18
Enola était dans les bras d'Ascha, et Amaranthe marchait quelques pas devant le reste du groupe, essayant de surveiller ce qui pouvait se déplacer d'une manière qui ne lui convenait pas lorsqu'elle avait vu les premiers signes.
Chose qui ne semblait pas au départ la perturber, ses yeux s'aggrandirent lorsqu'elle perçut le supplicié sur son pieu.


¤Ah oui ... quand même ...¤

Tout d'abord l'air incrédule, Amaranthe se dit que finalement les coutûmes de Toril étaient bien étrange parfois, elle approcha du groupe de canidés près du pieu, ne sachant pas si ces animaux s'attaquaient de préférence aux cadavres ou s'ils ne dénigraient pas de la viande plus fraiche. Préférant ne pas interférer avec un quelconque rite religieux, elle se contenta de demander à voix basse, en langue commune :

- Mes excuses si je trouble votre ... méditation ... mais souhaitez-vous être ... retiré de cette position douloureuse?

écrit par: Talvrae Dimanche 29 Octobre 2006 à 16h26
Talvrae avait aussi remarquer le supplicié sur son pieu, mais elle n’y accorda d’abord que peu d’attention, se genre de spectacle étant commun dans sa ville natal. Elle chercha simplement du regard si elle voyait d’autre personne ayant subi le même sort. Chez elle il était plutôt rare de trouver des empalés seuls dans une partie déserte, C’est normalement le genre de traitement qui sert d’exemple fait pour être vue et normalement placé en grand nombres.

Mais quand Amaranthe passa son commentaire la jeune elfe noire ne pût s’empêcher d’éclater de rire, un fou rire qui lui fît mal au côte d’ailleurs. Quand elle finit par se retenir de rire, elle dit simplement à la jeune moine :


-(Commun) Je te conseille de le laisser tranquille, je ne crois pas qu’il puisse te répondre, et encore moins que se sois une position de méditation. Tu ne pourras pas faire grand chose pour lui de toute manière, si tu le retire du pieu il vas simplement se vider de son sang sur le sol et il mourras plus rapidement c’est tout.

Après ses bons mot la petite barde continua son chemin prise de petit rire de temps à autres en faisant bien attention de rester à bonne distances des charognards pour éviter qu’ils sentent son sangs et qu’ils décident qu’elle semblait être un repas facile aussi.


écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 29 Octobre 2006 à 16h49
Ascha avait posé à terre la petite Enola pour l'occasion de cette halte improvisée, il lui cachait la tête afin qu'elle n'ai pas à voir la posture de ce semblant supplicié, à l'avis du barde, la petite avait eu sa dose de malheurs pour la journée, il pouvait au moins lui éviter de voir ce dernier.

-Dame Amaranthe, continuons, s'il est là c'est pour une bonne raison, de plus Dame Talvrae à raison, ce ne serai que souffrances de plus de le descendre de ce pieux.

Ascha ne voulait pas s'engager plus dans la situation, cet homme, malgrès la fâcheuse situation dans laquelle il se trouvait, devait le meriter.

¤La personne qui l'a placé ici avait ses raisons.¤

Il rechargea la petite sur ses épaules, et pressé finalement de rejoindre le chateau, pris la suite de la drow.


écrit par: Amaranthe Dimanche 29 Octobre 2006 à 18h25
La jeune moine secoua la tête, croisant les bras. A priori ses propos n'avaient pas été compris et elle se ferait un plaisir de les réitérer plus clairement.

- Que je sache je ne vous ai pas demandé votre avis à vous deux mais à lui s'il peut encore parler. Et j'aime autant vous prévenir que si d'aventure nous devons voyager avec cette créature, elle désigna la drow d'un hochement de tête, «il est hors de question qu'elle continue à se comporter comme si elle était en terrain conquis.»

Les bras d'Amaranthe quittèrent leur position de repos, et sa main droite vint couvrir sa main gauche.

- Nous sommes tous les maillons d'un filet qui s'étend à travers le monde, et nous tirons notre force de notre capacité à nous situer par rapport aux autres maillons. Si vous tirez sur le bon filin, vous pouvez vous déplacer dans la direction qui vous convient.

Elle désigna le supplicié sur son pal.

- Comment pouvez vous laisser un tel spectacle à une enfant qui a déjà fort souffert? Quand on exécute un condamné légalement jugé, on laisse un écrit mentionnant ses crimes afin que la peine ait un caractère dissuasif, or ici, rien du tout. Et si c'était Mazigliet et sa bande qui avaient fait ça?
Alors Sir Ascha on ne lave pas la misère du monde en se cachant les yeux, on tend la main aux autres ... et si ça hâte sa mort, hé bien au moins il cessera de souffrir. La vie est dure, il faut qu'Enola le sache, mais il faut aussi qu'elle voit qu'il y a aussi du bon dans les hommes, et que certains ont le pouvoir de laver ce genre de chose.

¤Quand à toi l'elfe, je ne t'ai pas balancée sur Mazi parce que je voulais te laisser ta chance, mais visiblement j'ai eu tort ... il faut absolument nous débarasser de toi ...¤

écrit par: Mahalalehel Dimanche 29 Octobre 2006 à 21h55
Ascha Cheynn, Amaranthe, Talvrae

Le supplicié ne repondit pas de tout de suite à la moine. Lorsque les deux bardes furent passés, il releva la tête dans un effort surhumain pour susurrer à l'humaine :

- Le bâton... un message... pour le père Vraiken du monastère...

Chaque parole semblait exiger un effort surhumain

- Les gobelins... des milliers...vous devez... partir... tout de suite!

Le regard vitreux du pélerin regardait Amaranthe sans la voir. Il tendit son bras dans un cris de douleur et lâcha le bâton aux pieds de l'humaine. il tendit sa main pour tenter d'agripper le vétèments de la moniale :

- Par Ilmater!...Pitié.... tuez-moi.

écrit par: Amaranthe Lundi 30 Octobre 2006 à 02h27
La jeune moine n'était pas ce qu'on pouvait appeler une bonne âme. Elle aimait surtout la vie, le mouvement, les couleurs chaudes par contraste avec le bleu cyan de son ordre, ... elle faisait les choses parce que son intuition lui disait de le faire, mais toujours avec un cadre imposé par des inhibitions éducatives imperceptibles mais qui s'avéraient coercitives et la préservaient de la perte de conscience suite à une ivresse alcoolique, ou bien de s'engager dans des relations sans lendemain avec des presqu'inconnus.
En fait elle aimait profiter de la vie pourvu qu'elle put aussi profiter du lendemain avec la même intensité. Equilibre fragile s'il en était, et le nom d'Ilmater fut comme une pluie glacée pour Amaranthe.
Quelque part elle avait face à elle une sorte de modèle antagoniste qui lui demandait d'abréger sa vie, d'écourter une chose pour laquelle elle avait respect, déférence et désir.

Toutefois maintes fois elle s'était trouvée face à une personne pour qui l'existence était un lourd fardeau, une chose de poids lui broyant le coeur et l'avenir ... et elle savait aussi se résoudre à accepter d'écourter une vie si elle n'était plus ce à quoi on aspirait.


¤Et la petite? ...¤

Les deux bardes étaient passés, Enola était collée à Ascha qui lui interdisait de regarder par là ... elle pouvait le faire rapidement.

- Nous allons à un château près d'ici, répondit à voix basse Amaranthe, «ils m'inqueront sûrement où trouver le monastère dont vous parlez. Je vais raconter une histoire pour garder ce bâton avec moi ... »

Elle se rapprocha du supplicié et lui saisit la main, avec vie ... fermeté et humanité.

- Prenez le temps d'adresser une dernière prière au Brisé, ajouta la jeune moine d'une voix neutre en glissant un bras autour du cou de l'homme, «quand vous me le demanderez, je le ferais. Je crois que vous ne souffrirez pas.»

¤Ensuite je prétexterais de m'être foulée la cheville et j'utiliserais ce bâton comme une canne. Et puis ça fera une bonne arme, au moins en impression.¤


écrit par: Mahalalehel Lundi 30 Octobre 2006 à 13h03
Ascha Cheynn, Amaranthe, talvrae

Le supplicié regarda Amaranthe avec un sourire et allait dire quelque chose lorsqu'un dernier râle sorti de sa gorge et que sa tête retomba sur sa poitrine. La moine n'aurait pas besion d'écourter son calvaire. Ramassant son bâton, elle rejoignit ses compagnons qui l'attendaient plus loin. Derrière eux, les chacals commencèrent à hurler à la mort.

Quelque heures plus tard, affamés, assoiffés, la petite moitié délirante sur l'épaule de son porteur, le soleil commançait à décliner. Toujours pas de trace du château en question. Ils suivaient toujours la piste. Le coin était un peu plus vallonné par ici, et de grosses pierres emergeaient du sol, comme des cailles hors de l'ocean. Plus loin, sur le chemin, dans la lumière du soir, un feu brillait.

Autour du feu, on pouvaient voir des créatures s'affairants, des petites, des grandes. trop loin pour bien voir, les aventuriers étaient quand même persuadés que cela ne pouvaient être des humains. Des gobelins?
Derrière le campement, le chemin semblait remonter sur une butte puis redescendre.

Aristéo, Lucius

La foule effectivement était en effervescence. les gras marchands, déjà échaudés par l'affaire des chevaliers, discutaient entre eux, tâtant fébrilement leurs bourses. Les voyageurs semblaient inquiets; une telle prophétie ne pouvait pas être une farce!

Reprenant le chemin en sens inverse, Lucius vit soudain apparaître Gwallfeinn à un balcon du second étage. A ses cotés, un vieil homme vouté appuyé sur une canne tortueuse pris la parole. Sa vois était apaisante, et son ton a la fois ferme et doux:

- Mes amis, pas de panique! Je vous demande d'être raisonnable. Ceci est une manifestation bruyante et spectaculaire d'animosité, mais nous sommes ici dans un lieu fortifié, et de nombreux guerriers de valeurs veillent sur nous. nous ne craignions rien pour l'instant!
Que chacun retourne dormir, nous ferons un point demain avec tout le monde. pour l'instant je demanderais juste au responsables de venir me voir dans la bibliothèque.

le discours eu un effet apaisant, mais peu retourèrent se coucher tout de suite. Plusieurs personnes par contre se dirigèrent vers le bâtiment, sans doute pour se rendre à la bibliothèque.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 30 Octobre 2006 à 16h06
Toujours pas de château, et cette faim, cette soif qui le tiraillait de toutes parts, Ascha regrettait encore de ne pas être allé rechercher ses provisions à leur campement, maintenant il n'était que bien trop tard pour cela.
La petite commençait à lui peser lourdement sur l'épaule, sa fatigue à elle la faisant gesticuler en tous sens n'arrangeait rien, une sensation de chatouillement, comme des fourmis commençait à engourdir son épaule.

Le repos se faisait lordement sentir, pour le barde en tout cas, et ces lueurs du feu face à eux, la chaleur d'un bon feu, accentuait ce besoin de faire une pause.
Seulement, suite à leur rencontre matinale avec les gobelins, l'Aasimar était méfiant face à ce campement.

Un doute le pris, s'ils avaient en face d'eux des personnes pouvant leur causer un tort quelquonque, ils étaient surement trop rapprochés pour passer sans être vu, même en contournant le campement, au nomre de silhouettes humanoides se dessinant près du feu, les chances qu'il y ai des guetteurs étaient très fortes.

Il attendit que les deux femmes se mettent à son niveau ou en tout cas suffisament près de lui pour échanger des propos.


Ascha avala sa salive pour se réhydrater la gorge avant de parler, il posa la petite à terre puis s'exprima à ses compagnes de route.

-Je ne sais pas pour vous mais une halte ne serait pas de refus.

Il s'accroupi afin d'être au niveau de l'enfant,
-te rapelles tu avoir passé ce campement? Reconnais tu les lieux?

Il savait qu'elle était épuisée, mais des précisions sur leur situation ne pouvaient que les aider, il espérait qu'Enola allait lui répondre par l'affirmative.


écrit par: Talvrae Lundi 30 Octobre 2006 à 19h16
Talvrae s’arrêta prêt d’Asha Cheynn, elle semblait épuisée haletante, son regard se porta sur le camps au loin et elle frissonna. Elle sentait que se qu’il y’avait autour du feu n’était pas des créatures civilisés. Elle laissa échappée un soupire.

-(Commun) Je suis épuisée aussi, mais se serais trop risquer arrêter ici et maintenant. Je suggère qu’on fasse un détour pour éviter de nous approcher du camps. On devrais en rester le plous loin possible. Il serait idiot qu’on arrête maintenant, on doit pousser la marche et ne pas nous arrêter avant d’être en sûreté, surtout que maintenant on à plus nos affaires, on pourras même pas allumer un feu pour faire fuir les prédateurs car sa les ferait venir eux.

Elle fit signe du menton en directions du feu de camps au loin.

-(Commun) Donc maintenant nous devons pousser la marche, on doit pas s’arrêter, se serais beaucoup trop dangereux.

Après avoir dit ça la jeune barde repris la route d’un pas lourd en entreprenant une large courbe qui la garderait à distance du camp et la ramènerais sur le chemin qui devais la mener vers le supposer château.

écrit par: Lucius Mardi 31 Octobre 2006 à 13h21
La curiosité, l’incompréhension et le besoin irrépressible de contrôler tout ce qui l’entourait poussèrent Lucius à suivre les quelques hommes vers la bibliothèque. Qu’il y eut été convié ou non lui importait peu, il était de son devoir de se tenir informé. Le tyrien ne faisait pas confiance à grand monde, autrefois il avait été trahit, et depuis sa foi et sa confiance n’allaient plus qu’à Tyr. Sa mère et ses sœurs avaient poussé son père a la mort, s’accaparant ses biens, elles avaient été couvertes dans leur fuite vers la capitale pas son propre mentor.

¤ Alsept, tu as trahit mon père, celui qui était ton ami. ¤

En tant que prêtre de Tyr, il croyait en des vertus comme l’amour et la compassion, la justice, le bien, l’honneur et la force des liens familiaux. Mais en son fort intérieur il reconnaissait la faiblesse des hommes. Ce qu’il redoutait le plus au monde n’était pas la mort, ni la disgrâce, mais bien d’être lui aussi faible comme ses semblables.

A l’approche des portes de la bibliothèque, Lucius décidât qu’il valait mieux rester discret, il se faufilât dans un recoin de la salle afin de tout entendre du huis clôt.

écrit par: Amaranthe Mercredi 01 Novembre 2006 à 16h28
Le repos... c'était une chose qui semblait avoir existé dans un autre temps et dans d'autres lieux, une chose devenue étrangère à force de rareté et en si peu de temps...

Amaranthe avait pesé le danger d'une telle situation, être ainsi repris par les créatures auxquelles ils avaient échappé serait totalement stupide et absurde, mais surtout ils risquaient d'offrir à Enola un sort incertain.


¤Et on s'est engagés à la sauver ...¤

Elle ne savait toutefois que penser des autres ... le barde qui ne se mêlait pas des affaires des autres, et l'elfe noire qui agissait de façon caricaturale, comme si les traits de son peuple s'étaient concentrés dans cette petite créature. Cela la rendait toutefois terriblement prévisible ...

¤Pourquoi ne cesser de tenir des propos enfiellés pour se résigner immédiatement après?¤

Elle avait toutefois raison, le campement était une menace à ne pas prendre à la légère, ... et seule une gamine à demi morte de fin et de soif pouvait avoir la réponse.

- Ne partez pas comme ça Tallie ... je crois que si Enola connait ce camp, on a éventuellement une chance de s'y reposer. Et puis si ce sont des créatures intelligentes on peut éventuellement leur proposer un compromis ou négocier une nuitée. La seule chose à redouter c'est une rencontre avec nos peaux vertes de tout à l'heure.

Un point de civilisation au milieu de nulle part ... pouvaient ils miser sur une nuit avec la sûreté du néant ou bien risquer un point de civilisation dont ils ne savaient rien?

- La réponse d'Enola est cruciale, mais je préfère autant crever sous les coups d'un kobold que de faim et d'inanition à deux lieues d'un campement salutaire ... et il ne faut pas oublier qu'Enola a besoin de manger, boire, et dormir.

écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 03 Novembre 2006 à 16h33
-Nous avons tous besoin de manger, dame Amaranthe, il en est de même pour le repos.
Il s'était retourné aux paroles de la moine.
-Votre choix de préferer visiter ce camp est compréhensible, mais dans le cas ou ses occupants nous voudraient du mal, la petite perdrait la sureté que nous lui avons donné en la sortant des griffes des gobelins.

-Quand à négocier une nuitée, comme vous dites, en ces lieux quasiment vides de civilisation, le compromis a de fortes chances de tourner à votre désavantage.
Disant cela il avait jeté un regard bien significatif sur les atours féminins de son interlocutrice du moment.

-Savons nous seulement quels dangers rôdent encore dans l'immensité de ces plaines.
Ces dernières paroles, il les avait murmuré à voix basse, pour lui même.
¤Ces dangers sont partout, cachés sous toutes les formes possibles.¤ Il ne put s'empecher de penser à Rogan qui était tombé, seul, alors qu'il n'était qu'à quelques pas d'eux, de l'autre côté des caravanes.

-Mais la nuit tombe, nous devons nous activer pour choisir quel chemin suivre. Enola, il faut vraiment que tu nous dises si tu connais ce campement ou non.

Une pensée venait de traverser la tête de l'Aasimar, sa curiosité en était piquée au vif.
-Mais au fait Amaranthe, nous vous avons rencontré alors que vous étiez aux alentours du convoi, en faisiez vous partie? En ce cas, vous aussi devriez connaître ce camp.

Il attendait les explication de la moine.

écrit par: Amaranthe Samedi 04 Novembre 2006 à 14h34
La question du barde venait un peu tard ... il ne s'en était pas tant que ça enquit au préalable et si elle avait voulu inventer une faribole pour se mêler aux autres sans ennuis, elle aurait eu le temps de forger un mensonge de grande qualité. Toutefois, il était temps de tout éclaircir, pour elle-même et pour le groupe.

- C'est le brouillard complet, je ne sais pas ce que je faisais dans ce convoi ... j'attendais que nous rencontrions un point de civilisation pour rejoindre ma compagnie. Si j'en crois la bosse et le mal de crâne que j'avais en me relevant tout à l'heure, je dirais que j'ai pris un méchant coup sur la tête. Je ne pensais pas que ça pouvais faire oublier des choses mais a priori ce serait vrai ...

Elle examina plus soigneusement le campement, croisant les bras sans lacher son bâton.

- Non, je crois que même si j'avais déjà traversé ce campement je ne m'en souviendrais pas.

¤Et si eux se souviennent de moi en mal je vais avoir droit à un règlement de comptes musclé ...¤

Amaranthe s'étira légèrement, se dressant sur la pointe des pieds avec un léger craquement de vertèbres, dans un geste qui avait quelque chose de félin.

- Non, nous sommes suspendus au savoir de notre jeune amie, et à part si l'un d'entre vous sait chasser et récolter de l'eau, il faudra envisager d'aller emprunter des provisions là bas ... de la manière qui vous semblera la plus sûre.

écrit par: Talvrae Samedi 04 Novembre 2006 à 18h52
Talvrae elle poussa un soupire d’exaspération en les entendant parler. Elle était décourager par leur papotage sur le fait de savoir si il connaissait le camps devant eux. Elle s’adressa donc à eux avec un ton sec, tranchant pour bien leur faire comprendre la futilité de se commérage.

-(Commun) Mais c’est quoi toute cette discussion, ouvrez les yeux, Il n’y a rien d’autre qu’un feu de camps et des silhouettes. Aucune structure permanente au tour… Ceci est un campement temporaire, quand la caravane est passé par ici le camp était sûrement pas là. Non mais utiliser votre tête et on continue à avancer… Moi aussi j’ai faim et je suis fatiguée si vous voulez savoir maison à pas le choix alors je continue, alors arrêter de vous plaindre.

Sur ses paroles la petite drow repris la route sans attendre la réponse des autres, elle trouvait qu’ils avaient déjà perdu assez de temps. En pourparler. La barde prit une trajectoire qui lui permettrait d’aller reprendre la route tout en gardant le camps à bonne distance.

écrit par: Mahalalehel Lundi 06 Novembre 2006 à 17h52
Lucius

Lucius suivi les quelques membres importants de la communauté qui se dirigeait vers la bibliothèque. Tournant au coin de leur salle à manger, dans le couloir de droite du péristyle, il s'engagea à leur suite dans le couloir central de l'aile droite.
Passant devant plusieurs portes fermées, il prirent un escalier avant d'arriver dans le même couloir mais à l'étage. Devant la double porte de la bibliothèque était grande ouverte. Deux gardes pathibulaires flanquaient l'ouverture. Jouant son va-tout, Lucius penetra dans la salle.

Au centre, une grande table de travail, longue de près de dix coudées, trônait au centre de quatres murs recouverts de livres sur leurs étagères.
A la table, le vieillarde de tout à l'heure présidait. Gwallfeinn était debout à ses cotés. L'aide de camp du paladin, le chevalier Isor de Damarie, se tenait discrètement devant la fenêtre. A part ses compagnons, Lucius pu voir sept personnes qu'ils ne connaissait pas.
Assis au mileu de la table, un gnôme agé, vouté, vétu d'une robe sombre décorées de symboles cabalistiques. Il s'appuyait sur un bâton plus grand que lui, noueux et alambiqué.
Un grand guerrier agé et bedonnant, à la moustache hirsute. il était basané comme les gens du Téthyr ou de calimshan. et portait un uniforme d'officier de garde. Il était assis nochalamment près de la porte.
Un illuskan, grand et sec, faisait les cents pas dans l'espace libre devant les fénêtres, en se tripotant les mains derrirèe son dos. Il portait la robe grise des moines d'Ilmater.
Deux humains, du même teint buriné que le garde, mais vétu des vêtements rudes et utilitaires des nomades. Ils sentaient d'ailleurs le cheval.
Un gras marchand d'Amn, rose et gras, vétu richement mais sans ostentation. Derrière lui se tenait un elfe au teint clair et au cheveux sombres, vétus de cuir.

Lucius entra en même temps qu'un moine insignifiant et des deux sous-officiers de la garde du monastère. Les portes se refermèrent derrière eux. Le vieillard pris la parole :


- Bonsoir à tous! Pour ceux qui ne me connaisseraient pas encore, je suis Aedörn, le père supérieur de ce monastère. Nous avons tous été témoins de choses étranges ces derniers temps. Il s'agit pour ce conseil ici rassemblé de déterminer avec lucidité la marche à suivre pour éviter les problèmes que certains d'entre nous préssentes. Mais d'abord que chacun se présente et explique ce qu'il a vu.

Le prêtre se tourna vers Gwallfeinn.

- Peut-être pourriez vous commencer, Chevalier?

Le paladin se râcla la gorge avant de parler de sa voix de stentor :

- Je suis Danngh Gwallfeinn Trois-Demons, paladin au service de Tyr. Je suis chargé d'une mission par mon culte dont je vous entretiendrai plus avant, liée peut-être à tout cela. Sinon ici se trouve Isor de Damarie, mon second, et Lucius, l'aumônier de notre compagnie. Lucius, puisque vous êtes là et que vous n'êtes pas timide, faites-nous un résumé des évènements de cette journée, en commençant par l'attaque de ces maudits gobelins.

Gwallfeinn le fixa. Isor, ayant fait un salut à la mention de son nom, regarda le prêtre se sortir de cet exercice.

Talvrae

Blasée par ses compagnons indécis, la drow pris l'initiative et amorça un grand arc de cercle pour éviter le campement. Zigzagant entre les rochers, elle monta la faible pente, laissant au moins cinq cents pas entre le feu et elle. La lune était pleine, mais l'orage qui ne voulait pas éclaté et soncortège de nuages épais masquaient la lumière de l'astre de la nuit.

Arrivée presque au sommet de la colline, avec le campement à sa gauche, Talvrae fut surpris de découvrir vers sa gauche, un peu plus loin un autre feu de camp. Elle monta un peu plus pour mieux voir. Au sommet du monticule l'attendait une surprise désagréable.

Après le sommet, la colline redescendait abruptement en contrebas. D'abord elle ne vit rien, mais une trouée dans les nuages fit apparaître l'étendue du paysage.

LE regard portait loin. Le chemin sur sa droite descendait la pente en serpentant, puis reprenait sa paresseuse ondulation vers le sud. Au fond de la vallée, à plus de deux ou trois lieues, le château d'Enola, encerclé d'une solide muraille blanchie à la chaux, paraissait dormir. A ses portes on pouvait apercevoir un village de tentes. Il se trouvait au centre d'une vallée plus ou moins circulaire, de faible profondeur.

De chaque coté de la drow, abrités comme volontairement de la vue du chateau par la crête des collines, les dizaines, non, les centaines de feux de camp d'une armée en bivouac encerclaient la forteresse.


¤Il ne doivent rien voir d'en bas¤

Se dit la jeune drow. La vision lui donnait le vertige. Le château en contrebas serait assiégé le lendemain matin. Une armée complète était massée, prête à piller.

écrit par: Talvrae Mardi 07 Novembre 2006 à 08h24
La jeune barde elfe noire sentie l’abattement s’abattre sur elle à la vision de se spectacle désolant qui s’ouvrait devant elle. Le château qu’elle cherchait à rejoindre pour récupérer de sa dernière mésaventure s’étendait devant elle, à porter d’elle, mais aussi un campement de se qui semblait être des assiégeant se trouvait aussi à porter du fort. Il semblait qu’elle aurait du mal à récupérée dans le château, même si on la laissait entrer à l’intérieur vue ses origines.

La jeune drow rebroussa donc chemin en direction d’où elle avait laisser le groupe avec qui elle voyageait à leur pourparler sur le fait de savoir si ils devaient poursuivre leur marches.

Une fois revenue à leur hauteur Talvrae s’adressa donc à eux dans un chuchotement pour ne pas alerter le camps adverse, mais en appuyant bien sur ses mots pour être sure qu’ils étaient bien compris de tous :


-(Commun) J’ai une bonne et une mauvaise nouvelles, la bonne c’est que le château se trouve un peux plus loin, on y est presque on pourras y être avant le matin sûrement. La mauvaise c’est que le campement qu’on aperçois qui était sujet de vos débat semble être une armée en marche qui viens à l’assaut du château, ils vont sûrement reprendre leur marche au matin et y seront rapidement… donc si on veux pouvoir enter au château il faut y arriver avant le matin sinon on ne pourras pas passer le siège. Sur se moi j’y vais tout de suite, je crois que c’est notre dernière chance.

Après avoir dit c’est mot l’ancienne consort se dirigea de nouveau vers le château en empruntant le même chemin qu’auparavant, espérant pouvoir l’atteindre avant l’Aube et que les gardes la laisserait entrer, elle une drow.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 07 Novembre 2006 à 08h52
La question sur la demende d'asile ne se posait plus, ce camp leur était fermé car rempli d'ennemis.

Ascha, bien qu'un tant soit peu exténué, devait, comme ses compagnes, se hâter, s'ils n'avaient qu'une nuit pour traverser le campement des assiégeants dont leur avait fait part Talvrae, le temps jouait contre eux, ils ne devaient pas trainer en palabres.


-Bon, la question de savoir si oui ou non nous devons traverser ce camp ne se pose plus, il me semble. Malheureusement pour nous d'ailleurs.

Il tourna la tête vers la petite,
-Enola, tu vas devoir être courageuse, et surtout tu va devoir faire tout ton possible pour rester silencieuse.

Revenant à son interlocutrice humaine,
-Pressons nous dame Amaranthe, les provisions et le repos sont de l'autre côté.

Le barde prenait mentalement des notes sur la situation, s'ils s'en sortaient, la tournure que prenait leur aventure allait ouvrir une magnifique occasion de création, un récit épique était à portée de plume.

¤Dès lors que nous aurons du temps, les mots danseront sur mes parchemins.¤

Il pria mentalement Oghma de lui laisser l'occasion de retranscrire ses connaissances, cherchant l'aide de son dieu pour traverser les troupes ennemies sans escarmouches et surtout sans se faire repérer.
Il se mit alors en route pour rejoindre la drow, ils ne pouvaient la laisser aller seule face au courroux des habitants du fief assiégé.



écrit par: Amaranthe Jeudi 09 Novembre 2006 à 19h10
Un instant la jeune moine avait cru qu'il s'agissait d'une forme d'humour qu'elle ne saisissait pas réellement, mais a priori, Ascha semblait parfaitement sérieux. Elle empoigna son épaule avec fermeté pour interrompre son déplacement.

- A présent on le sait, ces gens n'accorderont pas l'hospitalité, et tenter de traverser leur campement serait pure folie dans l'état où nous sommes et aussi nombreux.
Non ... nous devons mettre Enola en lieu sûr. Vous allez l'accompagner, faire un détour avec elle et l'amener au castel un peu plus en contrebas, ainsi que leur donner l'alerte.

Elle fronça les sourcils.

¤Le temps qu'ils s'y rendent, l'armée sera déjà en marche, et se réfugier dans un château en état de siège était surtout se précipiter dans une souricière sans possibilité de fuite.¤


Il ne restait donc qu'une solution.

- Ascha vous accompagnez Enola au château, moi je cours là bas pour donner l'alerte, seule et sans rien à porter j'y arriverais plus rapidement, et on me laissera entrer plus sûrement que Talvrae. Quand à elle, elle va donner l'alerte à partir d'ici ... elle a l'air menue et agile, je suis sûre qu'elle peut approcher d'un foyer, prendre une bûche ardente et la lancer sur une tente. Cela sèmera la panique là haut et les flammes qui monteront plus haut que jamais donneront sûrement l'alerte en bas.

Elle réfléchit en soupesant les pendants de ce choix.

- Oui c'est un bon choix, et sitôt qu'elle aura bouté le feu, elle pourra fuir en direction du château pour vous rattraper. Puisqu'elle a l'air de vouloir une saine action, elle sera d'accord. D'accord avec vous, donc, Ascha, toutefois on contourne le campement, à l'exception de notre amie qui va semer la panique chez eux.

Amaranthe se dressa sur la pointe des pieds, étirants ses membres sur toute leur longueur, puis se lança à petite foulée.

écrit par: Talvrae Lundi 13 Novembre 2006 à 05h24
Talvrae s’arrêta brusquement en entendant le plan de la jeune moine… Si on pouvait qualifier cela de plan. Selon l’avis de la jeune drow sa ressemblais plus à une mission suicide plus que d’autre choses, et inutiles qui plus est. Elle se retourna vers la moine, se rapprocha d’elle de quelque pas et lui dit d’une petite voix stridente.

-(Commun) Non je ne ferais pas ça! y’en est absolument pas question! C’est du suicide franchement. J’irais sûrement pas dans un camps d’ennemis près à assiéger un château, donc plein de vigile sur le camps de guerre en permanences! Ensuite tu veux que je me balade au milieu de se camps au vigiles tendus comme des cordes d’Arc avec un tisons enflammer pour mettre le feu à des tentes! Pourquoi? Pour signaler le camps au château qu’ils vont assiéger, un camps qui se trouvent à quelques heures à peine d’ici probablement avec des tours de gardes et un excellent champ de vision… Donc ils savent probablement déjà pour se camps et sont sûrement déjà entrain de se préparer au combat. Donc on part « tous » tout de suite et on se dépêchent avant qu’ils ferment les portes et qu’on se retrouvent coincer entre les deux camps… Si tu veux tu peux prendre de l’avance et nous garder la porte ouverte, mais j’irais pas mettre le feu dans se camps!

Après avoir dit sa pensée Talvrae se remit à sa marche en direction du château en pressant le pas pour ne pas perdre une minute de plus, elle voudrait bien être au château avant l’aube et sa arriveras pas si elles continuent à s’arrêter comme ça à tout bout de champs. La petite barde décida donc de faire le tour du camps comme elle avait l’intention de le faire depuis le départ.


écrit par: Amaranthe Lundi 13 Novembre 2006 à 13h35
La jeune moine avait entendu la fin du discours de Talvrae à voix étouffée étant donné qu'elle avait déjà pris pas mal d'avance. Elle s'attendait à ce genre de réaction, mais elle se devait d'agir ainsi. Talvrae avait-elle compris qu'il s'agissait là d'une tentative de lui montrer en face à quel point son attitude dirigiste commençait à lui taper sérieusement sur les nerfs?

Elle l'espérait tout du moins.


¤Beaucoup de "si" et de "probablement" dans ton discours... tu penses ce qui t'arrange ma vieille, pourvu que tu ne risque pas ta peau.¤

Elle commençait à se faire une idée de la personnalité de Talvrae, très axée sur elle-même, une sorte de gamine égocentrique tentant vainement de ressembler aux autres membres de son peuple. Sans doute avait-elle été contrainte de fuir à la surface car justement elle était beaucoup trop "humaine" pour son peuple?

Ou bien tout autre chose, car elle avait avéré des moeurs de trolls en proposant de dévorer Enola. Cette dernière était-elle réellement ce qu'elle prétendait être? Amaranthe agissait comme si elle l'avait accepté mais n'arrivait toujours pas à lui faire confiance, et supposait qu'il n'y avait pas mieux que ce masque pour entrer dans une forteresse pour noyauter toute défense avant un siège possible.

Elle avait retourné l'idée dans sa tête plusieurs fois ... ayant grandi dans un lieu où certaines créatures manipulent les apparences à loisir, elle imaginait qu'un barde avec quelques années d'expérience pourrait contrefaire l'apparence d'un bon acteur pour introduire un saboteur dans une forteresse bien défendue. Paranoïa ... prudence, peu importe quel nom cela portait, elle avait été éduquée ainsi.

Mais le plus urgent était d'enfoncer le clou puisque la drow semblait ne pas avoir compris le sens de ce qu'elle venait de dire. Elle pivota pour courir en arrière, et ajouta donc en langue commune en espérant être entendue.


- Ils ne peuvent pas faire pire que vous tuer et nous ne sommes que des morts en sursis. Il y a trop de *probablement* dans votre phrase pour que l'on laisse passer une occasion pareille de semer la panique dans leur camp. S'ils sont très vigilants, raison de plus pour vous montrer discrète, sourit Amaranthe. «Tâchez de nous faire quelque chose d'héroïque, ma chère et combustible amie, je vous promet de ne pas écorcher votre nom quand nous écrirons vos exploits si vous ne deviez pas revenir vivante.»

¤En espérant que celle-là décoincera notre barde-nounou stricto-rigide.¤

Elle manqua de trébucher sur un rizhome jaillissant du sol et se reprit à temps pour poursuivre sa progression à petite foulée. Ainsi elle avancerait un peu plus vite sans s'épuiser.

écrit par: Mahalalehel Jeudi 16 Novembre 2006 à 00h58
Amaranthe

Les trois compagnons rejoignèrent rapidement la crête où Talvrae avait admiré le paysage. Ils purent tous voir ce que la drow avait vu : des centaines de campements, encerclants le château. Après avoir saluée les deux bardes et la fillette, Amaranthe s'élança à petites foulées élastiques sur la pente qui déscendait en contebas.

Passé le contrefort, le terrain était quasiment plat jusqu'à l'entrée de la forteresse, à plus de deux lieues de sa position.

¤j'en ai pour au moins une heure!¤ soupira la moine. Sur ce terrain dégagé où l'herbe la plus haute arrivait au genou, Elle ne pouvait compter que sur les lourds nuages d'orage pour la masquer à la vue d'éventuelles sentinelles. Elle accélera l'allure.

Amaranthe se sentait vulnérable sur cette steppe. Parfois, une trouée dans les nuages laissait la lumière de la lune éclairer la plaine. En se retournant, elle pu apercevoir ses compagnons en arrière, de plus en plus lointains. Malgré ses craintes, elle pu arriver sans encombres jusqu' à proximité du castel. Elle s'arréta à quelques distances pour observer.

A l'intérieur de l'enceinte, on pouvait apercevoir par dessus les murs une grosse batisse centrale, aux fenêtres éclairées. Quelques autres toits, de bâtiments plus réduits, étaient visibles.
Devant la porte principale, un village de tentes nomades avait été dressés. Plusieurs feux de camp rougoyaient, en veille. Elle pu aussi se rendre compte que des hommes en armes patrouillaient parmi les tentes, casqués et équipés d'acier. Sa présence ne mis pas longtemps à enervés les chevaux, parqués en bordure du camp. Un garde, muni d'une torche, s'approcha de la lisière du village de tentes et regarda dans sa direction.


Ascha Cheynn, Talvrae

Les deux bardes virent Amaranthe partir comme une fusée, souple comme un chat. Ascha était beaucoup moins agile avec la petite, et mis un certain temps pour descendre le haut talus. Talvrae, encore hésitante, resta avec lui. Puis ils se mirent à marcher sur la plaine.

Comme Amaranthe qui les précédait, les deux bardes se sentaient à découvert lorsque la lune perçait la lourde couverture nuageuse. Devant eux, la moine devenait de plus en plus petite, elle semblait téléportée entre chaque éclair de lune. Elle avait disparue lorsque survint le bruit.

Le bruit n'en était pas un. C'était plutôt une idée de bruit; ce fut talvrae qui le perçu la première. Ascha, avec le souffle de la petite dans son cou, ne l'entendit que la deuxième fois que la drow lui fit remarquer. La troisième fois ils s'arrêtèrent pour mieux écouter.

Un bruissement d'herbe, comme une main qui caresse les blés. Voilà à quoi pensa Ascha, Talvrae ne connaissant pas les plantes plus que ça se dit plus pragmatique que sa ressemblait à une barque sur l'eau, ou quelque chose qui glissait. Un marin aurait pensé à la dorsale d'un requin qui fend la surface de l'océan. Heureusement aucun des deux n'était marin.

Ils avaient parcouru une bonne partie de la distance lorsque la lumièrte de la lune leur montra que le Bruit était aussi un Mouvement. Les herbes bougaient non loin d'eux! A une centaine de coudées, Comme si un chien y courait. C'est de là que venait le Bruit.

Les deux bardes couraient maintenant. Au loin on pouvait voir les feux à la porte du château. Mais le Mouvement avait infléchi sa route, et semblait vouloir couper leur route à quelques emcablures devant eux. La lune se couvrit, le Mouvement disparu dans l'obscurité. seul le Bruit persista, accompagner d'un grognement, dont le timbre, si lui aussi pouvait rappeler le chien, était obligatoirement issu de la gueule de quelquechose un peu plus gros qu'un simple chien...

écrit par: Lucius Jeudi 16 Novembre 2006 à 05h18
Il était entré, un frisson avait parcouru le dos du prêtre lorsque le paladin avait cité son nom, le regard que lui lançait Gwallfeinn était sans équivoque. L’aumônier avait joué avec le feu en entrant dans la salle, et il devait maintenant présenter un rapport de la journée, sans s’être préparé. Lucius déglutit et hocha la tète à l’attention de son supérieur, puis son regard sévère se posa sur le père supérieur Aedörn.

-Bien, pour commencer, voila plusieurs jours que nous chevauchions dans les arpents, collines et vallons s’entendaient à perte de vue, et à part les traces d’un convoi sur roues, et la présence lointaine de prédateurs, nous n’avions croisé âme qui vive. La veille nous nous étions installés pour la nuit au creux d’une des collines, nous nous étions ainsi protégés du vent, mais aussi des yeux malins, nul ne pouvait voir notre bivouac sans s’en être déjà bien approché. La nuit passa sans encombre, malgré les hurlements d’une meute de ce qui semblait être des loups qui vagabondait au nord du campement. Tôt ce matin nous avions reprit la route, la journée était déjà bien entamée, la colonne avait ralentit, certains se restauraient en selle, d’autres discutaient. Le visage du prêtre se fit plus sombre, son regard fit un bref tour de l’assemblée.

-Nous contournions une étendue boisée par l’ouest quand nous avons été attaqués. L’embuscade était préméditée, une volée de flèches sorties de nul par, alors que sur nos flans et devant nous hurlaient les gobelins galvanisés par des guerriers d’élite hobgobelins. Le combat au corps à corps s’engagea très vite, les gobelins étaient bien équipés, et largement supérieur en nombre. Il ne fait aucun doute que cette horde partait pour la guerre. Plusieurs tributs étaient réunis sous la même bannière, différents symboles et runes ornaient les boucliers, leur peau. Un notamment auquel je n’avais pas fait attention avant l’évènement qui vient de se produire. Bon nombre de nos assaillants portaient une marque représentant une paire d’yeux. Le prêtre marqua un temps d’arrêt à la mention de ce fait. Puis reprit.

-Le combat s’engageait mal pour nous, des guerriers d'élites gobelours chargeaient notre flan droit lorsque le sieur Isor lança une contre attaque sur le devant du combat avec les cavaliers de notre avant-garde, créant une brèche dans la marée verte qui fondait sur nous. C’est aussi à ce moment précis que des wargs montés arrivèrent dans notre dos, la tactique de nos ennemis avait été payante. Mais nous avons réussis à profiter de la faille à l’avant du combat pour sauver nos vies. C’est à ce moment là, il me semble qu’Elhard de Tau-Suzail à reçu la flèche qui le tuera. Lucius se tue un instant afin que résonne briévement le nom du défunt dans l’esprit de chacun.

-Trois des nôtres sont tombés, deux ont été sauvés grâce aux soins et à ’assistance de vos moines, mais le dernier a succombé avant d’atteindre le monastère. Comme je viens de vous le dire.

Il laissa une nouvelle fois le silence s’installer .Le cormyrien regardait le marchand grassouillet, il avait en horreur les gens trop opulents, et trop bien portant. Bien que l’amnien ne soit pas du genre à porter milles bagues et autres bijoux, Lucius se surprit a penser que l’argent était le pire des fléaux, nul courage, nul détermination n’en venait a bout, car tous dépendaient de la valeur et du prix des choses. Cette pensée furtive lui vint d’un coup, tout à fait inapproprié d’ailleurs. Il la chassa aussitôt.

- J’étais à l’ écart lorsque l’eau de la fontaine commença à rougir, bien que j’aie entendu parler de sang, pour ma part j’en doute. Lucius observait le gnome qui avait tout d’un érudit, voir même d’un pratiquant profane. Le prêtre espérait bien que le semi-homme fournirait des explications sur le phénomène. Au moment des fait j’étais légèrement en retrait par rapport a la fontaine et j’ai entendu crier une femme, elle la pointait du doigt. L’eau qui en sortait avait rougis, et de multiples blessures entaillaient la pierre. Un visage est apparu, un vieux gobelin, je me souviens du bandeau qui lui couvrait le regard, comme si il avait été soudé à son visage. Il proférait des menaces, parlait d’une malédiction, il a dit si je me souviens qu’un mystère serrait révélé, et qu’un roi gobelin régnerait mille ans. Et surtout, il a fait mention d’une chose qui devait être rendue.

Lucius avait parlé calmement et consciencieusement, en face de lui se tenaient une assemblée de gens influent, ou du moins jouissants de puissantes relation. Le dévot de Tyr était remis à sa place, bien des intrigues, et beaucoup de secrets dépassaient son imagination. Il n’était rien qu’une brindille dans les arpents. Tyr le guiderait



écrit par: Amaranthe Lundi 20 Novembre 2006 à 20h56
Progresser comme un animal sauvage dans une étendue désertique ... après les souffles de fatigue, les délires d'Enola, les chants de route, la peste noire, et les piaillements de protestation de la drow, la solitude avait un effet purificateur sur l'âme d'Amaranthe. Elle se sentait vulnérable mais en paix ... profondément stabilisée, chose dont elle n'était pas coutûmière.

C'était un des paradoxes qui la caractérisaient, elle avait beau avoir une âme hédoniste, vive comme une flamme, l'ordre imposé au chaos faisait tout autant partie d'elle, question de moule spirituel. Cette stabilité dans l'étendue à perte de vue aurait pu la déstabiliser si elle avait eu l'âme chancelante mais l'usure n'avait pas encore traversé la gangue de fermeté dans laquelle elle s'était enfermée, et c'est alerte et silencieuse qu'elle s'était approchée du chateau et des tentes qui constituaient une sorte de campement ... peut être pour un surplus de militaires pour la forteresse?

A son approche, les chevaux se mirent à piaffer et s'agiter, sentant la présence intruse ... mais il était dans son jeu de ne pas jouer les rats de nuits. Elle regarda dans la direction du campement d'humanoïdes, en arrière, mais de flammes point.


¤La peste soit de cette drow, alors elle a réellement eu peur de tenter une action furtive pour faire repérer le campement?¤

La messe était dite, Amaranthe devait à présent hâter les choses, et le garde lui en donna l'occasion, elle siffla bruyament dans sa direction.

- Ohé de la torche, haussa le ton la jeune moine, «des voyageurs dans le besoin espèrent un peu d'aide et viennent vous apporter des nouvelles fraîches.»


écrit par: Talvrae Vendredi 24 Novembre 2006 à 04h30
Talvrae suivait des yeux le mouvement dans l’herbes qui semblaient vouloir leur couper la route avant qu’ils arrivent au château. Le regard acéré habituer à l’obscurité de la jeune elfe noire ne semblait pas vouloir révéler plus d’information sur cette choses que sa trajectoire.

Elle devait trouver une méthode de lui réchapper sans alerter le camps des assiégeants de leur présence, car sa risquerait d’en empiré la situation.. Manifestement, peux importe se qui provoque ses ondulations dans les herbes hautes les avait repérer. Et semblait-il ils allaient essayé des attaquer.

La petite barde se doutait que s’arrêter ne serait pas une bonne idée, sa ne ferait d’eux qu’une cible plus facile pour la chose. Elle tourna son regard vers Ascha et lui dit en continuant à avancer aux même rythme qu’avant et elle s’adressa à lui.


-(Commun) Cette chose essaye de nous couper le chemin, je crois que notre meilleur chance est de nous séparer, la créature ne pourras pas nous poursuivre en même temps et de courir. Si tu crois que la petite peux courir je te conseille de la déposer et de la faire prendre le chemin le plus court vers le château et nous on court dans deux directions différente en gardant à l’esprit de rejoindre le château…. Alors cours!

En disant ces dernière paroles la jeune elfe noire prît les jambes à son cou et engagea une trajectoire plus longue vers le château mais en gardant l’esprit de rester à l’écart du camps et de la créature du gazon.


écrit par: Ascha Cheynn Samedi 25 Novembre 2006 à 19h27
Elle était partie sans attendre un semblant de réponse du barde. Ascha regarda la drow obliquer, la petite dormait encore, il ne pouvait la oser à terre, il ne pouvait la mettre à portée de ce qui les suivait.

Il pris à son tour la direction du chateau en suivant un trajectoire s'écartant au fur et à mesure de Talvrae. Il accelera le pas.


La recherche de connaissance l'avait vraiment ammené bien plus loin que se qu'il n'avait jamais oser imaginer. Sa situation, bien que perilleuse, il la devait à Oghma, il ne savait pourtant pas s'il devait aprécier cette situation, à risquer sa vie au, loin de toute quiétude.

Sa course ne lui permettait pas de faire attention à la présence qu'ils avaient perçu tout à l'heure. Il ne savait pas si le danger était passé. Il l'espérait en tout cas.

Plus loin, le château se dessinait plus clairement, il allait savoir si la combattante avait réussi la mission qu'elle s'était occtroyé.

Cependant il n'était pas confiant, le repos n'était pas pour l'instant, même s'il entrait avec la petite dans le château, le piège allait être de se trouver enfermé dedans, piégés par les assauts. Il sortit cette idée de ses pensées, se concentrant sur le placement de ses pas, chose pas tout à fait aisée dans la pénombre ambiante, malgré l'occasionelle présence de la lune. La petite devenait lourde sur ses épaules, ce qui le pressa dans son déplacement.

écrit par: Mahalalehel Dimanche 26 Novembre 2006 à 07h36
Lucius

Apres une pause de quelques secondes afin de voir s'il avait fini son histoire, Aedörn l'Ancien pris la parole :

- merci jeune homme pour votre récit. Danngh, voulez-vous ajouter quelquechose?

Le chevalier s'inclina.

- Non, vénérable, je pense que notre jeune ami à tout dit. Son récit est impartial.

Le grand barbu regarda Lucius, avec un peu de "beau boulot, gamin" dans les yeux. un peu. Aedörn repris la parole.

- Très bien, très bien. Je vous demanderais plus tard de nous préciser exactement le texte de cette .... apparition. Mais pour l'instant, nous devons écouter le Prince Eluhendimael.

Le grand moine Ilmateri semblait de plus en plus agité. Il jouait de plus en plus avec ses mains dans son dos, et ses aller retours devenait de plus en plus courts. Le grand elfe pâle salua l'assemblée par une courbette élégante, jeta un coup d'oeil discret à chacun des personnes presentes. Sa voix était douce et pausée, ferme et musicale :

- Effectivement, je comprend ce que vous souhaitez que je raconte. Cela eclaircira peut-être cette assemblée.
Comme l'a indiqué notre hôte, je me nomme Nathaniel Eluhendimael; et comme sa courtoisie est immense, il a fait mention de mon titre de Prince, que je porte à l'Eternelle Rencontre. Bien que, et je me dois de le préciser pour les personnes peu au fait des moeurs de ma contrée, mon sang-mélé m'éloigne hors de portée du trône. Il sourit comme à un trait d'esprit, une plaisanterie appréciable de lui seul.

- Enfin, pour ne pas accabler cette réunion de détails biographiques inutiles, je me limiterais à ajouter, qu'en mission diplomatique en Amn et d'autres contrées, je voyage vers le nord avec mon grand ami Son Excellence M. Melkinnvar, d'Amn. Cela fait cinq jours que nous avons pris la piste d'Urloon, et deux faits nous ont marquer : premièrement, la longue colonne de cavaliers que nous avons surpris, un soir, au loin sur la plaine. Des humanoides, difficile de préciser une race. Mais les montures étaient des loups,ou des grands chiens, mais pas des chevaux en tout cas. Le gras marchand devant lui lui fit signe de continuer, d'un geste de la main.

- Continuez, Votre Altesse. Je n'ai rien à ajouter.

- Merci Ambassadeur. Enfin, deuxiemement, Les deux jours avant notre arrivée ici, nous n'avons croisé aucune autre caravane, contrairement aux autres jours.

- Et qu'est que cela peut bien signifier? D'une facon totalement contraire à l'étiquette, le grand moine agacé avait coupé la parole au Prince. il semblait sur les nerfs. On ne sait rien de ses cavaliers, et que peut bien prouver votre "second point"?

Aedorn repris la parole, d'un ton apaisant.

- Voyons Artaxerse, du calme. Il s'agit de réfléchir tous ensemble. Par exemple, jeune ami, que signifie tout ceci pour vous, et pour l'instant?

Le regard plein de bonté mais bigrement intelligent et scrutateur du Vénérable se posa sur Lucius.

Ascha cheynn, Talvrae

La créature qui écumait l'herbe comme un requin son atoll paru surpris de la manoeuvre. Il hésita quelques secondes entre les deux proies qui s'étaient séparées. Laquelle choisir? Les deux bardes en profitèrent pour parcourir plusieurs dizaines de mètres. Ils dépassèrent le monstre de l'herbe.

celui réagit enfin. Talvrae pu s'apercevoir en se retournant que c'était Ascha que la créature avait décidée de suivre. Une éclaircie aveugla sa vue.

Dans l'éclaircie, Ascha pu voir que la créature semblait maline, puisqu'elle avait choisi de courser celui qui courait le moins vite. Cinq cents mètres encore le séparait du village de tentes à l'entrée de la forteresse. impossible à y arriver sans se faire rattraper. C'est le moment que choisie Enola pour revenir à elle à moitié.


- Ascha, qu'est-ce qui se passe? dit-elle d'une voix ensommeillée. Quand est-ce qu'on arrive?

Apparemment, ils n'arriveraient pas avant que la créature de l'herbe ne les rattrapent.

écrit par: Talvrae Dimanche 26 Novembre 2006 à 23h44
Talvrae sourit en remarquant que sa manœuvre avait réussie comme elle l’avais prévue… très exactement comme elle l’avais prévue. Elle savais que la créature risquait de suivre la cible la plus lente, et elle doutait que se serais pas elle, après tout elle avait des jambes plus grandes que la petite et était pas charger comme un mulet comme Ascha en se moment avec la fillette dans les bras. Elle décida alors de tenter une manœuvre alors qu’elle avait de l’avance pour faire gagner plus de chance à son camarade de voyage… Après tout elle aurait plus de chance de pouvoir passé les porte avec lui à ses côté que sens.

Elle s’arrêta donc un instant regarda la trajectoire de la créature en se concentrant sur elle. L’objectif est simple, faire apparaître un globe de ténèbres centré sur la créature, avec de la chance sa devrais al dérouter suffisamment pour faire gagner de précieuse seconde au barde et à la fillette. Alors elle se concentra sur sa faculté innée de manipuler les ténèbres. Avec la ferme intention de continuer sa course tout de suite après, il était pas question de perdre plus que quelque secondes ainsi.. Et elle Cria à Ascha des que se fût fait :


-Ne t’arrête pas cours, cours, sa vas peut être le ralentir mais pas longtemps, je te fait gagner que quelque secondes, c’est tout se que je peux faire!

écrit par: Lucius Mardi 28 Novembre 2006 à 16h25
Le cormyrien avait reculé de quelques pas lorsque le demi-elfe avait prit la parole, profitant de l’instant pour observer les réactions des diverses personnes présentes. Bien que son visage soit resté aussi fermé qu’a son habitude, une pointe de fierté et de soulagement se lisait dans ses yeux.

Le comportement plutôt anxieux du moine avait attiré son attention, Lucius paria pour lui-même que ce dernier devait soit être en possession d’informations supplémentaires, qui n’avaient pas été encore révélées ou peut être même qui ne le serraient pas. Il était plutôt étrange de voir un moine si agité, alors que pour l’instant, et ce malgré les événements perturbants de la journée, tout le monde semblait garder son calme, et usé de retenue.

La question du moine arriva, et aussitôt Lucius qui avait déjà formenté moult hypothèses s’avança plus en avant, il s’efforça de garder un ton calme et sobre tout en répondant.


-Et bien, au risque de vous paraitre hâtif dans mon jugement, je dirais que c’est la guerre, ou du moins le conflit ouvert. Si je peux me permettre d’analyser les dire de sa seigneurie, je dirais que le rapport entre les deux fait et plus qu’évident.

Le prêtre marqua un temps d’arrêt afin de s’assurer de l’attention de l’auditoire.

-D’un coté nous avons des hordes de cavaliers montés sur des loups, comme je vous l’ai dit juste avant nous avons galopé jusqu’au monastère avec une troupe de ses gobelins montés a nos trousses. Malgré la vigilance de nos sentinelles, nous n’avions ni pressenti l’embuscade, ni vue venir les cavaliers dans notre dos.

-L’apparition nous a mis en garde, ses paroles étaient claire, et sa volonté exprimé au grand jour. Ils veulent la mort du peuple des arpents.

-Quand au rapport avec l’absence de caravanes a l’horizon, je ne vois que deux possibilités, ou bien les caravanes on trouvées refuge dans une enceinte protégée. Ou alors elles ont été rattrapée et décimée, peut être même par la troupe de cavalier que le seigneur Eluhendimael a vue. Ou plus simplement sont elles tombées dans une embuscade comme celle que nous avons essuyés, auxquelles cas, je ne donne pas cher de la peau des caravaniers malheureusement, ils n’ont pas la mobilité que nous avons avec nos montures.

- Bien sure tout ceci n’est que supposition, comme vous l’avez soulignez Père supérieur, nous n’avons pas encore entendu ce que chacun avait a dire.

écrit par: Mahalalehel Jeudi 07 Décembre 2006 à 00h14
Ascha cheynn, talvrae

Talvrae :
equilibre, dé : 6 + 2 = 8 échec
lancer, dé : 11 + 2 = 13 réussite


Malheureusement pour Talvrae, manipuler les ténèbres n'était pas aussi facile. Son pouvoir inné ne fonctionnait que appliqué sur un objet. A contre coeur, elle sorti rapidement une pièce de sa poche, le premier objet qu'elle y trouva. Manipulant la lumière est son contraire, elle fit apparaître une boule de ténèbres autour d'elle, qu'elle lança aussitôt en direction de la créature.

la soudaine absence totale de la moindre luminosité, bien que reposante, perturba la drow qui s'emmela un peu les pinceaux, et tomba à quatre pattes. Mais elle vit la boule de ténèbres tomber à l'endroit désiré. La créature, apparemment surprise, émis un jappement tout à fait canin.

Ascha courant comme un dératé n pu voir ce qui se passait dans son dos. Il lui sembla percevoir, plus que vraiment voir, une grande ombre au dessus de leur têtes, qui passa dans un bruissement identique à celui causé par les ailes d'une créature volante gigantesque. Par contre il entendit très bien le cri, certes étranglé par la soif et la fièvre de la fillette, mais qui pouvait servir d'illustration aux histoires de trompettes faisant écrouler des murailles par la seule justesse de leurs harmoniques.


- C'est Lutiiiiin! c'est Lutiiiiiin! c'est mon chien! Ascha attend c'est mon chien !!!! LUTIN VIENT ICI !

Effectivement, La drow aperçu, sortant enfin de la sphère de ténèbres, un chien assez bas qui avait du mal à faire dépasser sa tête des hautes herbes en sautant. Devant eux; à plus d'une centaine de pas, un homme armé et cuirassé, tenant une torche à la main regardait dans leur direction. il cria

- QUI VA LA?

Talvrae -1 PO



Lucius

Le nommé Artaxerse repris rapidement la parole lorsque Lucius eu fini.

- Aedorn, enfin, la guerre! Ce n'est pas la première fois qu'une bande de barbares essayent de nous impressionner! Veuillez m'excuser, Altesse, mais vous n'êtes pas de la région et vous alarmez cette assemblée avec vos propos pyromanes! Les pillards errants sont monnaies courantes, par ici.
L'illuskan sembla se calmer un petit peu. Il fit appel à la raison de son supérieur.
Aedorn, tout cela est mauvais pour le commerce, dont dépend notre monastère. Son excellence Melkinnvar pourra le confirmer, les marchands sont prudents. Même si cela se révèle une fausse alerte, les amniens présents ici ne reviendront pas par ici de sitôt, et nous feront mauvaise presse. Nous ne devons pas prendre de décisions inconsidérées.

Ayant décidé apparemment de jouer le jeu du Candide commencer par Aedorn, il interpella encore Lucius :

- jeune ami, vous semblez sage et honnête. Ne trouvez-vous pas que vous allez trop vite en besogne? Que savez-vous exactement de la puissance, du nombre et des plans de nos supposés ennemis? Que se passera-t-il si nous restons enfermés pendant une semaine pour rien?

Tous le regardèrent à nouveau. L'emploi de Lucius comme pivot semblait convenir à tous les membres de ce conseil improvisé, laissant chacun garder ses cartes en main. Lucius sentit qu'on le scutait et le jugeait avec finesse et précision.

Le Garde Nomade

Le nomade avait sursauté lorsqu'on l'avait interpellé depuis le nord-est.

¤ Bizarre! tout à l'heure ce gnôme suspect, et maintenant des voix dans la nuit! Il y a quelquechose qui cloche! ¤


Mécontent d'être surpris, il s'approcha de la direction d'où venait la voix. La lumière de sa torche le rendait aveugle en dehors de son cercle de lumière. Il lui sembla voir quelqu'un mais un grand bruissement d'ailes et la sensation d'être survoler par un objet lourd comme un éléphant de Chult lui fit lever la tête; le ciel lourd de nuages paru masqué pendant quelques secondes. Regardant à nouveau dans la direction de l'apparition, il ne vit plus rien. Personne.

¤ Mais qu'est-ce qui....¤

Un jappement de chien, suivi de cris de fillette, virent de plus loin. Là il vit des ombres dans la nuit. il cria :

- QUI VA LA?

écrit par: Talvrae Jeudi 07 Décembre 2006 à 06h29
Un chien!!?? Un chien, tout cette course pour un chien. Talvrae n’en revenait pas de s’être ridiculiser ainsi et d’avoir gaspiller une pièce pour une corse avec un chien, en plus celui de la fillette qu’il les accompagnait.

La jeune drow se protégea les yeux avec son bras de la lumière de la torche que tenait l’homme qui approchait. Cette lumière était aveuglante pour la jeune barde dont les yeux avaient toujours été habituer aux ténèbres. Elle répondit d’une voix forte à l’homme avec la torche :


-(Commun) Deux voyageurs qui passaient dans région et qui ont découvert une jeune survivantes d’une attaque de caravane… elle semble connaître se chien, elle se nomme Enola. Vous la connaissez? Et nous cherchons un refuges où récupérer de nos blessures et nous somme sure que vous le savez déjà, mais votre forteresse seras sous état de siège d’ici demain midi, alors on devrais se dépêcher.

Après avoir clairement expliquer sa situation la petite barde continua à marcher en direction du château qui se dessinait dans le ciel nocturne. Le tout en espérant qu’il ne vienne pas à l’esprit du garde de la regardée de trop près avant qu’elle sois rendue au porte du château et que découvrant sa nature décide de se montrer un peu trop zélé.

écrit par: Lucius Vendredi 08 Décembre 2006 à 13h47
Bien que son visage soit resté impassible, Lucius avait grimacé intérieurement en entendant les propos du moine. Ce dernier le tournait en dérision et les paroles d’Artaxerse résonnaient comme une insulte envers son impartialité et son sens du jugement. En effet, le prêtre ne connaissait rien, ou du moins trop peu de la région, de son passé et des enjeux qui motivaient les différentes personnalités présentes dans le monastère. A vrai dire il ne connaissait même pas la mission qui avait été confié à Gwallfeinn. Mais il ne fallait pas se démonter pour autant, une réponse s’imposait, et à défaut de briller d’un savoir débordant il décidât d’appuyer son jugement sur son sens aiguiser des valeurs et sur les fondements qui faisaient de lui un homme fier et droit. Il s’adressa directement au moine illuskan pour lequel il nourrissait déjà une certaine forme de soupçon.

-Vous avez raison, je ne connais rien de nos ennemis, ni de leur puissance, ni meme du passif qui les lies aux populations de vos contrées, mais je ne doute pas qu’un habitant un tant soit peu informé comme vous puisse nous en dire d’avantage.

-Il semble que le mot « guerre » vous ait interpellé plus que je ne l’aurais souhaité. Veuillez excuser mon manque de tact, j’aurais sans doute dut parler d’escarmouche éventuelles. Tout comme je devrais employer le mot « brigand » pour décrire les diverses tribut gobelines qui étaient fédérées sous une même bannière et qui ont mis en déroute une fière colonne de paladin cormyrien. Peut être aussi, ne devrais-je pas vous rappeler qu’un de nos brave attend les derniers sacrements en ce moment même ? Et quitte a sortir de mon rang et a vous paraitre insolent, je rajouterai ceci …

Lucius détournât son regard du moine pour faire face a l’ensemble des personnes présentes. Mais il évita tout de même soigneusement de croiser le regard de son supérieur, le paladin. Non pas qu’il ait éprouvé un quelconque remord, mais plutôt qu’il eut peur de perdre tout courage et toute audace face à Gwallfeinn.


-Messieurs, vous comprendrez aisément qu’un homme du peuple comme moi ce soucis d’avantage des gens qui ont trouvé refuge en ces lieux que de quelconques accords commerciaux. Vous êtes libres de croire en ma sincérité ou pas. Il regardât le marchand amnien. Libre de reprendre la route vers votre nation, fort d’un contrat juteux, comme le suggère votre ami. Mais laissez moi douter que charger comme vous le serrez vous réussissiez a échapper a une attaque comme nous avons put le faire.

Le cormyrien se retournât vers le doyen et reprit d’un ton ferme, mais humble et respectueux.


-Vénérable, bien que je doute d’être pourvu de tant de sagesse que vous, et de tant de subtilité que son éminence Artaxerse, j’ai noté qu’une question n’avait pas trouvé de réponse. L’appariation a clairement dit que quelque chose avait été volé, ou du moins prise. Et que le gobelin de la prophétie était de retour pour la récupérer. Peut être en savez vous plus a ce sujet ? Cela permettrait de juger plus efficacement de la réalité de la menace.

Lucius bouillonnait intérieurement, il détestait que les choses vénales et matérielles soient considérées à valeur égales avec des notions comme la morale et la vie humaine. Et pour lui a ce moment précis, il semblait évident que certains étaient prêt a mettre en jeux des vies pour finaliser des accords commerciaux ou politiques


hrp.gif J’aimerais si possible utiliser la compétence psychologie, afin de tenter de déterminer avec plus de précision les relations qui lient les personnages, voir même a découvrir si l’un deux ne cache pas quelque chose. Je ne connais pas ta politique Maha concernant l’utilisation de cette compétence, mais quoi qu’il en soit je m’en remets à ta décision.

écrit par: Mahalalehel Lundi 11 Décembre 2006 à 21h59
Ascha Cheynn, Talvrae

Bien enervée, l'elfe passa devant le garde. Celui-ci, surpris de voir débarqué une drox, un homme et une enfant avec son chien, qui lui annonce la guerre, n'eu pas de réaction. La regardant passer, il la laissa approcher de l'entrée où un gros garde joufflu les regardait approcher.

- Hola, la compagnie, qui va là! C'est une heure tardive pour voyager avec un enfant, surtout que les routes ne sont pas sûres en ce moment.

talvrae s'arrêta devant le bonhomme. Elle faisait un beau tableau, avec Ascha, la gamine dans ses bras et le chien sur ses basques.

Mais où était Amaranthe?



Lucius

Aedorn sourit lorsque Lucius essaya de l'interpeller. Mais c'est l'amnien qui lui répondit.

- Vous êtes étonnant, jeune prêtre, et téméraire de plus. En une seule tirade enflammée, vous avez réussi à m'accuser d'être cupide, lourdaud, mal entouré, mal préparé et par dessu tout de faire peu de cas de la vie humaine.

Il sourit alors que son compagnon le prince riait poliment.

- Soit! Je suis gras et riche. Belle façon de juger les gens, sur leur apparence! Effectivement, vous faites bien de douter d'être pourvu d'autant de sagesse que notre Vénérable Aedorn.

Il se tourna vers Danngh.

- Chevalier, j'ai peur que la confiance que vous portez à votre jeune protégé soit surfaite. Il m'a l'air bien mal inspiré.

- Ksss! Et sot, en plus! siffla Artaxerse Aedorn, cette plaisanterie doit cesser!

Tous regardait maintenant Lucius. Le vieux gnôme avec un air impénétrable et tranquille. Les deux nomades, polis mais moqueurs. Le vieux garde calim bedonnant, carrément sarcastique. Danngh, et surtout Isor, avec du feu dans les yeux. Seul Aedorn semblait encore avoir de la sympathie pourt lui.

- Jeune ami, effectivement, vous êtes bien empressé. Sur cette base nous pourrions juger que Artaxerse à raison. Pour mieux nous aider, je propose que vous nous relatiez le plus exactement possible la scène de l'apparition. Comme vous l'avez si bien dit, il y a quelque chose de ... mystérieusement mystérieux, la-dedans.Aedorn hocha la tête pour l'encourager. Allez, mon petit.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 12 Décembre 2006 à 12h53
Jusque là il avait laissé la drow prendre les devants, il n'avait qu'à peine réagit lors de l'arrivée du chien, sans doute à cause de l'excès de fatigue. C'est avec une Enola presque reposée et en tout cas calmée en partie de l'agitation de la journée qu'il arriva aux côtés de Talvrae, devant le second garde.

Il posa la petite à terre à côté de son chien et la laissa en retrait quelques temps, ils devaient parler entre grandes personnes.


Il regarda brièvement sa compagne barde, et avant qu'elle ne prenne la parole, il s'exprima d'un ton calme au garde.

-Excusez notre arrivée tardive, mon ami, nous venons de voyager à forte allure sous un soleil de plomb, sans eau, sans alimentation, avec juste de brèves haltes en guise de repos.
¤En venir à l'essentiel avant que Talvrae ne me coupe avec ses paroles hautaines.¤
-Nous savons bien que les routes ne sont pas sûres, nous venons de passer à coté d'un campement hostile à vos murailles. Nous devons directement avoir une discussion avec le responsable de ces lieux.

Il fixa le garde droit dans les yeux.
-S'il vous plait faites vite.

¤J'espère qu'il aura au moins cerné l'urgence de la situation.¤

-Mais, au fait mon brave, n'auriez vous pas apperçu une jeune femme aux habillements forts exotiques, il y a peu? Elle devait entre autre prévenir de notre arrivée.

Il laissa alors quelques instants au garde pour qu'il réagisse et leur réponde. Le débit des paroles du barde ne lui avait apparemment guère laissé le soin de couper court à ce monologue.

écrit par: Talvrae Mercredi 13 Décembre 2006 à 18h51
Talvrae laissa parler le jeune humain qui l’accompagnait, elle n’avait pas vraiment grand chose à ajouter à se qu’il avait dit. Elle ajouta simplement :

-(Commun) Laissez nous rentrer et vite… On aurait besoin d’un guérisseur. Faîte vite on à pas toute la journée!

Elle fixa l’homme joufflue de ses yeux violet attendant une réaction quelconque de l’homme. Elle était épuisée et avait terriblement mal à son visage, par conséquent elle commençait à manquer un peu de patience.

Pour se faire patientée un peu elle prît son luth qui pendait en bandoulière sur son dos et commença à jouer une douce mélodie pour l’aider à se détendre. Son visage meurtrie prît une apparence d’une intense concentration alors qu’elle jouait car elle inventait au fur et à mesure une mélodie inédite. Et elle tapa doucement la mesure du pied en fredonnant sur sa mélodie. Le tout sans quitter des yeux le garde devant eux à qui ils venaient de s’adresser.

écrit par: Mahalalehel Jeudi 14 Décembre 2006 à 17h27
Ascha Cheynn, Talvrae

Le garde regarda le parti auquel il avait affaire : deux troubadours, une enfant et un chien. Il semblait surtout intrigué par Talvrae et sa peau livide, et son visage en chair à saucisses.

- Une dame en vétements exotiques, non je crois pas... On a vu pas mal de choses, ce soir, ma ca non. Dites ...

Le garde pris Ascha un peu à l'écart pour lui parler discrètement, en montrant Talvrae :

La créature, là, c'est à vous? Passe que alors faut vous en porter garant si vous compter la faire entrée là-dedans...

IL revint prendre sa place dans l'encadrement de la poterne. Il cria un bon coup en s'adressant à un collègue invisible :

- Karl! Va voir le Vénérable et dis-lui qu'on a des voyageurs qui veulent le voir!

Puis aux bardes :

- On va rester ici, en attendant. Dites, la petite, c'est la vôtre? Elle a l'air bien fatiguée...

écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 15 Décembre 2006 à 09h02
Il sourit intérieurement à l'utilisation du mot créature désignant Talvrae, mais, même si l'elfette avait peu de chance d'avoir entendu, il répondit au garde rapidement pour éviter que ladite Drow ne s'énerve pour l'utilisation de ce qualificatif.
-Elle m'accompagne, sans aucunement être la possession de qui que ce soit. Et comme elle vous l'a annoncé, des soins deviennent urgents.

A la dernière remarque du garde concernant celle qui l'accompagnait maintenant depuis plusieurs soirées, Ascha savait qu'il devait ainsi prendre une décision d'engagement.
Cela ne lui convenait pas, il était dérangé par le fait de prendre position alors qu'il ne se voulait qu'observateur vagabond de ces terres.
Mais là la réalité le rejoignait, il devait faire une exception, en espérant ne pas le regretter plus tard.

-Oui je me porte garant de sa personne, à condition que personne ne lui manque de respect. Il espérait que Talvrae saurait se tenir une fois les murs de la cité dépassés.

Le garde réengagea de lui même la drow dans la conversation concernant Enola, mais encore une fois Ascha la devança.
-Si cette enfant est notre?, elle l'est, mais en tant que protégée uniquement.
Il posa un bref regard sur la petite Enola qui avait , semblait il, retrouvé un semblant de sourire par la présence du dénommé Lutin.

Il éloigna un peu le garde de la fillette pour pouvoir lui parler sérieusement. Et avec un air grave,
-Est ce que les traits de la fillette vous disent quelque chose? Nous l'avons trouvé dans un convoi dévasté par des gobelins à une bonne journée de marche d'ici. C'est elle qui nous à indiqué cette ville pour du repos.

Il ne donna pas plus de précisions au garde, le reste des questions étaient tout destiné au dénommé "Vénérable", mais cet homme surement un homme du peuple, de la cité avec de la chance, pourrait leur donner d'autres indications sur l'identité de la fillette.

Son raisonnement se tourna alors sur le chien Lutin, c'est arrivé aux portes de la cité qu'il se montre, après tout le voyage fait depuis le convoi dévasté.
¤Comment se fait il qu'il ne nous ait pas rejoint plus tôt?¤

écrit par: Talvrae Vendredi 15 Décembre 2006 à 18h37
Talvrae qui avait arrêtée de jouer seulement à la dernière question du garde lui un regard oblique visiblement irritée par cette question qu’elle trouvait parfaitement idiote. Il suffisait de la regarder pour se rendre compte que cette enfant n’était pas la sienne. Elle se rapprocha donc de la petite fille qu’ils avaient prît sur leur ailes. La jeune barde ne prît absolument aucune attention à se que disait Ascha et répondit au garde.

-(Commun) Vous nous avez regardez toutes les deux? J’ai l’air d’être sa mère peut être? Cette enfant à manifestement aucun de mes traits! Non c’est pas ma fille. On l’a trouvée dans les restes d’un caravane qui à été attaquée.

Visiblement la petite elfe noire était irritée, elle fixa ses yeux violet sur les yeux du garde faisant passer toute sa frustration et son impatience qu’elle avait accumulée depuis qu’ils avaient découvert la caravane en flamme. La petite barde garda son regard sur le garde alors qu’elle entreprit de remettre en bandoulière sur son épaule sa lyre. Elle ne voulait plus perdre une seule seconde à l’entrée de cette place fortifiée, elle soufrait et voulait être soignée aux plus vite, avant que ses blessures ne se transformes en vilaines cicatrices sur son jolie visage et avec l’armée en marche derrière eux elle risquait de pas avoir autant de repos qu’elle le voulait.

écrit par: Mahalalehel Lundi 18 Décembre 2006 à 13h41
Lucius

Le prêtre allait répondre lorsqu'on frappa à la porte de la salle de bibliothèque. Aedorn, Après un instant de silence, demanda au gros soldat calim :

- Capitaine, voulez-vous ouvrir la porte s'il vous plait?


Ascha Cheynn, Talvrae

Devant l'aggressivité de la drow, le garde se trouva surpris. Qu'une aussi petite créature ai autant de hargne en elle lui paraissait hautement surprenant. Il se renfrogna et attendit, bloquant la poterne de son corps.

Alors qu'ils commencient à se demander si le garde, par sa physionomie, n'avait pas été conçu dans l'unique but de bloquer cette porte hermétiquement, un jeune garde arriva en courant.


- Eddlin, Eddlin, l'officier de quart dit que nous devons amener les étrangers à la bibliothèque !

Le portier se gratta la tête, sous le casque. Voilà qu'on accueillait les vagabonds en pleine nuit à la bibliothèque ! Depuis qu'il travaillait pou ces moines, vraiment, il avait tout vu. Il s'écarta de la porte presqu'à contre-coeur :

- Allez-y, vous pouvez entrer....


Derrière la poterne se tenaient deux gardes qui les attendaient. Ils firent signe aux deux bardes de les suivres, et se dirigèrent vers le bâtiment principal, traversant la cour. Les deux compagnons traversèrent une salle d'auberge immense, puis un cloître serein avant de s'engager dans un long couloir décoré de portraits d'ancêtres. Après un grand escalier tournant, ils arrivèrent dans un autre couloir du même genre. Devant eux; une grande double porte à laquelle un des gardes frappa.


Ascha Cheynn, Lucius, Talvrae

Le capitaine ouvrit la porte. Derrière, deux gardes de la citadelle encadrant une drôle d'équipée : Un humain, une drox défigurée et une enfant accompagnée d'un chien remuant.
Le jeune garde fit son rapport :


- Capitaine! Voici deux etrangers qui viennent juste d'arriver. Sur les ordres du Lieutenant Skat, je vous les amène. Capitaine!

- Merci, Karl. Vous pouvez disposer.

Le jeune soldat et son jumeau sortirent en fermant la porte, laissant les deux bardes dans la grande salle. Ils furent surpris de voir la tablée qui les regardait.

Au plus près d'eux, un jeune humain en robe de prêtre, aux couleurs de Tyr, se tenait debout près d'eux. Tyriens aussi étaient deux chevaliers en armes au fond de la pièce, encadrant le président de cette assemblée, un vieil homme en robe de moine. Debout vers la fenêtre, un autre moine, plus jeune, plus grand, plus mince., apparemment nerveux. Un membre de la race elfique debout derrière un gras marchand aux riches atours. Enfin le capitaine, un gros soldat sur le retour, mal rasé et à la peau foncé des empires de la côte. Dans un coin, deux nomades en tenue de cheval.

Tout ce petit monde regarda les deux nouveaux arrivants, sales, fatigués, qui semblaient revenir de loin. Laissant tranquille Lucius pour l'instant, Le vieil homme pris la parole :


- Bonjour, visiteurs, et comme depuis toujours dans la maison d'Ilmater, les voyageurs perdus sont les plus nobles hôtes. Je suis Aedörn, le guide de ce monastère. EXcusez cette entrée en matière un peu rude, mais nous discutons ici d'affaires graves et conséquentes. Avez-vous quelquechose à nous dire? Les voyageurs se font bizarrement rares depuis deux jours.

Les encourageant du regard, il les poussait à parler sans détour. Tous les regardaient.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 18 Décembre 2006 à 14h36
Alors que le garde les laissait passer la porte, la politesse décrocha à Ascha quelques derniers mots pour le garde.
-Merci mon brave. Bon courage pour le reste de votre garde.
Puis il avait suivi d'autres hommes les menant plus à l'intérieur des bâtisses. Durant ce trajet le barde s'était tût, observant l'architecture, d'un regard vague jusqu'à leur arrêt face à une porte derrière laquelle se trouvait plusieurs personnes les questionnant.

La salle rayonnait de courtoisie, il se devait encore une fois de prendre la parole avant les mots crus et secs de Talvrae. Il fit un pas en avant et répondit d'un ton clair à la question leur étant posée.

-Ravi de vous connaître messire Aedörn, je me nomme Ascha, voyageur dans les Arpents depuis quelques jours, et voici Talvrae qui m'y accompagne depuis plusieurs soirées, il désigna du bras la drow puis continua la présentation de la fillette et de son chien , ensuite viens Enola et son chien Lutin.
-Nous avons recueilli la petite, terrorisée par des gobelins, le convoi auquel elle appartenait venait d'être dévasté et brulé.

Il marqua une courte pause avant d'en venir au plus urgent.
-Messire un immense camp se dresse tout proche de vos murs, je n'ai, nous n'avons, aucun doute sur les intentions de ses occupants, ils sont ici pour vous défaire.

Il tourna la tête vers la drow qui l'accompagnait, les yeux du barde s'arrêtèrent sur le visage bien amoché de Talvrae.
-Seigneur, je me tiens à votre entière disposition pour assouvir une éventuelle soif de détails par rapport à ce que nous aurions pu apercevoir, seulement ces dames m'accompagnant ont besoin de soins et de repos. Pourriez-vous faire quelque chose pour elles?

Ascha se savait loin du repos, mais la galanterie l'obligeait de rester pendant que les dames se reposaient.

écrit par: Mahalalehel Lundi 18 Décembre 2006 à 15h42
L'assistance en resta bouche bée. Un murmure parcouru ensuite le groupe alors que les personnes présentes échangeaient leur impressions à voix basse. Aedorn se leva et demanda le silence d'un gest ample du bras.

- Messieurs, un peu de calme. Bien que cette nouvelle soit des plus alarmantes. Avant tout il faut soigner cette Drow. Jeune fille, me laisseriez vous vous soigner? Approchez-vous, pour que je puisse vous toucher.

Attendant qu'elle s'approche, il continua de parler :

- De plus il faut que cette jeune enfant se repose. te souviens tu de moi, Enola? Tu es venu avec tes parents il y a trois jours de ca je crois. Tu veux te reposer dans un lit?

La petite encore ensommeillée se colla à Ascha.

- Noooon, je veux rester avec Ascha. Je ne veux pas être toute seule.

N'insistant pas, le Vénérable s'adressa aux bardes :

- Jeune fille, pouvez vous confirmer les propos de votre compagnon? Que l'un d'entre-vous me fasse un résumé détaillé, tout peut avoir son importance.

Puis se tournant vers Artaxerse et Lucius qui semblaient perdus :

- Artaxerse, je crois que notre jeune ami avait raison. Messieurs, la Guerre est à nos portes.

écrit par: Talvrae Mardi 19 Décembre 2006 à 05h22
Talvrae soupira en respirant enfin, elle était entrer, tout le monde savait qu’elle était une drow et personne avait encore parler de la pendre aux créneaux. Sa s’annonçait bien pour elle, on lui avait même offert des soins. Elle s’adressa à eux en confirmant se que Ascha avait déjà dit :

-(Commun) On sais pas grand chose en fait, mais voilà. On marchait dans la campagnes voyageant où nous menait les vents, quand on à aperçus au loin de la fumée. Nous nous sommes approcher pour y découvrir cette enfant au prise avec un gobelours qui était accompagner de gobelins. On a réussi à nous échapper en libérant la fillette, puis on à voyager en direction de cette citadelle qui nous avait été signaler par la jeune fille. En nous en venant on à repérée le camps des assiégeants à environ une journée de trajet d’ici.

Ceci dit elle se tourna vers le vieillard qui lui avait offert ses soins pour son visage et lui dit doucement :

-J’apprécierais volontiers vos soins, j’en es vraiment besoins. Je m’inquiète que sa pourrais laisser de vilaines cicatrices sur mon visages. Je suis prête à vous suivre si il le faut.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 19 Décembre 2006 à 09h25
-Messire, pourrais-je abuser de votre générosité et discuter des événements autour de quelques aliments?
Lors de la fuite suite à la libération d'Enola, nous avons laissé sur place nos victuailles et le soleil en ces terres m'a vidé de mes forces.
Ascha espérait que sa demande n'était pas déplacée, mais quitte à devoir patienter pour le repos, il devait au moins se nourrir pour tenir le coup.

La réaction de la fillette gênait quelque peu le jeune barde, il n'avait pas l'habitude des enfants, leur compagnie était incompatible à son mode de vie d'errance, et pourtant peu de temps après s'être chargé d'Enola, il ne pouvait déjà plus se séparer de cette dernière. Même s'il s'était engagé à veiller sur elle, il avait besoin de tranquillité, et la présence de la fillette n'arrangeait rien.

Soudain, Ascha fut pris de vertige, la course l'avait épuisé et maintenant qu'il était arrivé à destination, la fatigue cherchais à le rattraper, il dut s'appuyer contre un mur pour ne pas chuter.

Quelques lourdes respiration après, il s'adressa de nouveau à Aedörn, mais d'une manière bien plus pressée.

-S'il vous plait messire, occupons nous de cela rapidement.

Il se doutait qu'avec l'ennemi aux portes, il n'aurait pas droit à un excès de sommeil, donc la moindre once de repos avait son importance.

écrit par: Lucius Vendredi 02 Février 2007 à 16h28
Lucius était resté pensif depuis l’entrée des deux voyageurs et de la fillette. Il n’avait même pas sourcillé lorsque le vieil Aedorn lui avait donné raison quand a la nature du problème auquel ils étaient confrontés. Si le sujet n’avait été grave, et s’il n’avait été perdu dans ses pensées, il en aurait peut être profité pour moucher le moine aigri et fourbe qui l’avait raillé plus tôt.

Seulement il était trop absorbé par une réflexion qu’à l’évidence il était le seul à se poser. Une drow ? L’entrée en scène des inconnus était parfaite, la fillette qui avait séjournée au monastère il y a peu, l’humain charismatique et bien pensant qui avait surement feint une faiblesse. Voila qui faisait un joli tableau, seulement il y avait une tache sur la toile, la femme a peau d’ébène. Le prêtre n’avait jamais rencontré d’elfe noir, mais il n’était pas ignorant à leur sujet. Il savait bien que les femmes étaient les pires de la race. Fourbes, félonnes, manipulatrices jouant de leur charme exotique et de magie noire comme leur peau et leur âme à la seule fin d’asservir les hommes aisément corrompus. Était-il le seul à se méfier ? Le seul sur qui le charme ne prenait pas ? Mieux valait ne pas révéler ses soupçons pour le moment, l’autorité n’était plus de son coté.


-Ainsi vous avez traversés de part en part les lignes ennemies sans vous faire repérer ?

Il hocha la tête à l’intention de l’humain, l’invitant par la même à poursuivre son récit. Il ne prêta pas attention à la fillette et encore moins à la maléfique engeance.

écrit par: Talvrae Vendredi 02 Février 2007 à 17h21
Talvera tourna lentement son attention vers le prêtre à l'allure sévère qui venait de s'adresser à eux, alors qu'elle serait à suivre le guérisseur pour recevoir des soins. Visiblement sceptique de leur histoire. En plus la jeune drow sentait une tension qui s'installait entre eux d'eux provenant du prêtre. Voilà finalement une réaction à la quel elle s'attendait, de la suspicion... La petite barde secoua doucement la tête en le regardant rapportant à lui répondre.

-Non, non, pas exactement. On a contourner le camp pour éviter de se faire repérés... Il aurait été suicidaire de faire autrement, on à donc décidé de garder nos distance avec se camps, mais nous pouvions pas ne pas nous arrêter ici, Comme vous voyez notre groupe est plutôt en mauvais état... Sinon croyez moi bien, nous aurions continuer notre chemin en évitant de rester pris aux piège dans se fort. Mais si vous voulez bien m'excusez je suis aussi épuisée et j'ai besoin de soins, alors je vais vous laissez à ses nouvelles.

Après avoir dit ces quelques mots elle détourna son attention du prêtre pour retourner son attention sur le vieille homme qui lui avait proposer des soins et s'en approcha lentement, tout de même un peux suspicieuse.

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 07 Février 2007 à 10h21
Le jeune Aasimar regarda sa compagne de route s'éloigner, non pas qu'il était géné de sa présence, mais il préférait qu'elle ne soit pas directement liée au débat et à la prise de décision qui allait suivre. Son comportement et son discours trop direct risquait de leur apporter les mauvaises grâces des personnes les accueillant.
Sans doute pour transmettre à la drow quelque confiance en ces humains, il la suivit du regard, quittand la salle, l'accompagnant avec quelques paroles.

-A plus tard Dame Talvrae.

-Quand à toi jeune fille, il s'était retourné vers Enola et c'est accroupi devant elle, de façon à être à son niveau, la tenant par les épaules, qu'il essaya de la faire changer d'avis, vas te reposer également, occupe toi de ton Lutin, nous devons discuter de choses graves ici, il vaut mieux que tu ne nous entende pas. Il avait dans l'idée de parler avec les dirigeants locaux des parents de la fillette, ainsi que du camp apperçu non loin. Et d'en parler de façon directe, droit au but du fait de l'urgence de la situation.
-Allez file Enola.

Venait maintenant le temps de répondre aux questions laissées en suspend et donner des détails à celles aux réponses vagues.
¤Mais dans quoi je me suis engagé moi?!¤

-Monsieur, c'est au prêtre qu'il s'adressait, ne prenez pas mal les paroles crues de ma consoeur, il plaçait Talvrae comme son égale afin de montrer qu'elle ne risquait pas d'irrespect, comme vous devez vous en douter elle est loin d'être à l'aise en présence de temps de monde. Ne lui en tenez pas rigueur. Cette remarque par contre était adressée à toute l'assistance.
-En effet nous avons contourné le camp, afin de vous prévenir, mais de là à affirmer que nous n'avons pas été repérés, je n'irai pas jusqu'à en mettre ma main à couper. Je peux juste vous dire que nous nous sommes faits les pus discrets possible.

La fatigue et la faim le reprenaient, la politesse lui empéchait de quémander à nouveau la poursuite de la discution autour d'une table, Ascha s'appuya donc à nouveau contre le mur pour montrer son état.

écrit par: Phélès Dimanche 11 Février 2007 à 21h50
MJ

Ascha, Lucius, Talvrae

Alors que Talvrae marchait vers Aedorn, celui-ci s’avança aussi. Le geste brusque aurait pu être mal perçu par une bête acculée mais la drow était trop fatiguée et amochée pour être vraiment hostile.

Alors que Ascha lui faisait déjà ses adieux, l’homme déclara d’un ton plein de compassion.


- Le pauvre, il a tellement faim qu’il ne sait plus ce qu’il voit. La tête doit lui tourner.. Lucius !! Vien par ici. Je t’ordonne d’amener cet homme en cuisine. Nous nous expliquerons une fois là bas.

J’ai du travail à faire pour réarranger le visage de cette bonne femme.

Ascha, Lucius

Alors, Lucius encore embarrassé par ses dernières actions obéit à Aedorn sans demander quoi que ce soit. Soutenant le barde, celui-ci l’amena en cuisine. Quant à Enola elle suivait à la trace son nouveau grand frère, son chien bien dressé à coté d'elle.

- J’ai faim Ascha, j’ai faim.. suppliait elle le long du chemin vers les cuisines.

Une fois arrivés, Lucius prit les choses fermement en main, appelant deux ou trois servantes, pour leur ordonner de préparer le repas et de dresser une table. Les servantes s’exécutant, Lucius installa le pauvre barde épuisé sur une chaise.


- Mange ça, ça va te requinquer, tu dois avoir faim. Enola, j’espère que tu n’es pas trop difficile hein ? lui dit il d’un ton moins dur qu’a son habitude.

Il pris une chaise en face d’Ascha pour faciliter la conversation. La petite fille était assise à la droite de l’aasimar. L’assiette de Talvrae était disposée en face de la gamelle d’Enola. Une soupe aux poireaux, avec morceaux de pomme de terre leurs était servie en guise de repas. Le tubercule présente était là pour lui donner plus de consistance et remplir les estomacs vides des aventuriers.

Enola fit la grimace et regardant la tête de la soupe et se plaignit à Ascha.


- J’aime pas les poireaux c’est tout vert et c’est dégoûtant ! Berk ! En plus Lutin n’apprécie pas la soupe !

Le regard que lui jeta Lucius l’effraya et la petite fille commença à avaler son repas en silence. Finalement la faim prenant le dessus sur les manières de la petite fille, celle-ci commença à avaler sa soupe de bon cœur pendant qu’une autre femme apportait une gamelle au chien.

Ascha mangeait et le repas, aussi simple qu’il fut, le réveillait petit à petit et le rendait plus enclin à une conversation avec Lucius le temps qu’Aedorn arrive avec Talvrae.


Talvrae

Pendant ce temps, le bon Aedorn posa ses mains sur le visage de Talvrae. La drow fut illuminée par une lumière blanche irradiant le bien. Une telle aura de bonté lui fit avoir un haut-le-cœur. L’homme recula pour regarder ses bienfaits et ô surprise, la femme qui se tenait devant lui était de toute beauté. Elle faisait renaître en lui des désirs qu’il pensait avoir oublié depuis belle lurette, lui qui s’était voué à son dieu avec le plus de sérieux possible. Et maintenant le voila qu’il était attiré par une drow !

La prenant par la main, il la dirigea dans le labyrinthe qu’était la forteresse. Talvrae pensait se retrouver dans la cuisine avec ses compagnons de voyage, mais elle arriva dans une chambre magnifique. Aedorn avait du goût. Ses draps étaient si bien brodés qu’on aurait dit que de l’or avait servi à la place de la soie.

Il regarda la drow, loucha vers sa poitrine généreuse et ouvrit alors la bouche.


- Les soins que je vous ai prodigués, ceux qui vous ont rendu votre beauté initiale, ils n’étaient pas gratuits. Alors qu’êtes vous prête à m’offrir ?

Il savait que le lieu constituait des avances et il espérait pouvoir convaincre la drow à passer la nuit avec lui. Une jeunesse renouvelée avait pris possession de son corps et de son esprit. Il avait arrêté de penser logiquement depuis qu’il avait vu le vrai visage de Talvrae.

Est-ce que celle-ci accepterait ses avances maladroites ?

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 12 Février 2007 à 10h54
Une fois arrivé en cuisine, c'est un faible -Merci qui sortit de la bouche d'Ascha, mais bien vite, le repas lui permis d'en dire plus.
-Lucius, c'est bien ainsi que vous vous faites appeler? Le barde avait cru comprendre ce nom pronnocé par l'homme qui avait emporté Talvrae.

-Tout à l'heure, Le Vénérable semblait énoncer des doutes sur vos dires. Vous aviez essayé de les prévenir sur la situation?
Ascha ne comprenait pas ces doutes, la guerre allait eclater dans les Arpents, et, bien que le monastère était aux premières loges, aucune mesure n'avait été prise pour prévenir le bain de sang qui semblait se préparer.
Maintenant il était surement trop tard pour que les autorités locales demandent des renforts.


¤Quelle stupidité. Ils auraient au moins du s'organiser pour la défense. Là l'ennemi va leur tomber dessus.¤
Le jeune Cormyrien avait du mal à saisir le manque de confiance que les humains purs avaient entre eux.

Et eux qui se trouvaient enfermés à leur tour dans l'enceinte des bâtiments assiégés. Ils devaient se sortir de ce piège tant qu'il en était encore temps. Maintenant qu'ils se retrouvaient avec la responsabilité d'Enola, ils ne pouvaient lui laisser courir l'angoisse d'un siège ni les dangers que ça représentait.

écrit par: Talvrae Lundi 12 Février 2007 à 18h15
Talvare se sentie beaucoup mieux après que le haut le coeur eu passé. C'était pas la première fois que la jeune elfe noire était soigner magiquement. C'était même un évènement qu'elle a vécu a répétition dans sa jeune vie, après tout personne aurait voulue d'une prostituée avec un visage en bouillie, alors après presque chaque client elle subissait une guérison magique pour effacer les traces que ces mauvais traitement avait laisser dans sa chair. Mais cette fois c'était différant, elle n'avais jamais ressentie cette aura de bonté en même temps, sa l'avais surprise et déconcerter.

Après elle avait suivie de quelque pas le vieil homme qui l'avait guérie en passant retrouver Ascha et Enola pour un repas qu'elle n'aurait sûrement pas refuser. Sa faisait un moment qu'elle souffrait de la faim. Mais en lieu et place elle découvrit une chambre plutôt luxueuse. Un des sourcil de la jeune barde se souleva en découvrant se spectacle. Les intentions du prêtre était très clair pour elle. Elle fît un tour de la pièce, chercha une surface réfléchissant où elle pourrait admirer les bien fait de la guérison et en réfléchissant un peu en écoutant à peine se que disait le vieil homme... En passant elle effleura du bout des doigts le tissu des draps pour en apprécier la douceur.

Finalement elle se plaça entre le prêtre et le lit, faisant face au vieil homme, porta une de ses mains à son corsage et commença à le délacée d'une main habituer, dévoilant lentement la poitrine généreuse de l'ancienne prostituée...

écrit par: Lucius Mardi 13 Février 2007 à 03h38
Le repas servit Lucius renvoya la servante, l’heure était grave et la conversation qui allait suivre ne devait pas semer la panique parmi les simples gens qui vivaient dans le monastère.

Il resta assis en silence, la mâchoire crispé à observer la gamine qui mangeait sa soupe. Il se surprit à espérer que ce ne soit pas son dernier repas. Le prête avait du mal dans ses relations avec les enfants, surement un résidu inconscient de sa propre enfance. La relation avec sa mère avait été dure, elle n’avait jamais été tendre avec lui a cause de cette jalousie maladive que son fils lui inspirait. Si bien que Lucius restait distant et sévère avec « la marmaille ».

Au bout d’un moment le voyageur ouvrit enfin la bouche et ses premières paroles furent cinglantes, rappelant à Lucius combien les personnalités locales étaient corrompues à ses yeux. Il se détendit un peu et répondit gravement :


-C’est ça, Lucius Cobayaskyr, dévot tyrien, citoyen de la nation cormyrienne, et aumônier d’une troupe de paladins de mon ordre sous le capitanat de Danngh Gwallfeinn trois-démons.

Il marqua une simple pause pour observer la réaction de son interlocuteur. Le prêtre s’était présenter de la façon la plus juste, dans l’ordre croissant d’importance qu’il donnait a chacun de ses titres.


-Notre troupe est arrivée plus tôt dans la journée depuis le sud en direction du nord. Nous avons été surpris dans une embuscade à quelques lieux d’ici par ce qui semble être une partie de l’armée qui nous assiège.

Lucius marqua à nouveau une pause, inconsciemment l’hésitation se dessinait sur les traits angulaires de son visage. Finalement il décida d’occulter l’épisode de la fontaine de son résumé. Apres tout hormis la bonne présentation d’Ascha et l’aura qu’il dégageait rien ne prouvait qu’il fût digne de confiance. Certes il semblait être un homme vertueux, sauveur et protecteur d’une enfant, le tableau trop parfait était pourtant entaché par l’elfe noire qui les accompagnait. Le cormyrien se racla la gorge et reprit :


-Le Vénérable semble être une personne sage, mais il apporte plus de crédit, et c’est normal, au jugement de ses conseillés qu’aux avertissements d’un étranger. Le frère Artaxerse dont les paroles sont plus, il chercha le mot juste, plus douce que les miennes à sut convaincre l’assemblée qu’il ne fallait pas sacrifier la possibilité d’accord commerciaux avec Amn sur les seules soupçons d’un simple aumônier inconnu.

Lucius termina sa phrase sur un demi-sourire teinté d’ironie.


-A mon tour de poser une question, Ascha. Le prêtre avait bien entendu le nom des trois vagabonds, et les avaient aussitôt inscrit dans sa mémoire. Qui est l’homme en face de moi ? Et que fait-il dans les arpents ainsi flanqué d’une enfant et d’une elfe sombre ?

La mâchoire du tyrien se crispa de nouveau, alors que son dernier mot résonnait comme une accusation.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 13 Février 2007 à 09h06
La requête du Tyrien était juste, c'est pour cela qu'Ascha ne laissa pas longtemps sa demande en attente.

-Je me nomme donc Ascha, Ascha Cheynn, Cormyrien également, je suis parti de Suzail il y a quelques temps pour découvrir le monde, barde errant au nom d'Oghma, de ses préceptes et d'un fort besoin de connaissances.

Sa présentation était faite, en tout cas pour ce que son interlocuteur avait besoin de savoir, il devait maintenant parler pour son accompagnatrice drow.

-Cette elfe sombre, comme vous dites est Talvrae, je ne la connais que depuis quelques soirées, mais jusqu'à maintenant elle ne s'est pas montrée indigne de ma confiance. Elle m'as accompagné pour une bonne partie de la traverse de ce territoire.

Le jeune barde reprit une bonne gorgée de soupe, tant qu'elle était chaude, puis donna quelques explications pour la présence de la fillette en leur compagnie.

-Enola, il posa alors la main sur la tête de la gamine, est avec nous depuis que nous avons découvert un chariot en feu provenant d'ici, nous l'avons soustrait à un gobelours et l'avons pris sous notre protection, rien de plus.

Il réagissait qu'il revenait souvant sur un 'nous', il incluait maintenant totalement Talvrae dans le groupe qu'ils formaient. Il ne l'avait pas fait exprès, et agissait sans son avis, mais au moins ça servirait, il l'espérait, à accorder plus de confiance à la dame noire.

écrit par: Phélès Mercredi 14 Février 2007 à 15h17
MJ

Aedorn, face à la poitrine de la drow eut du mal à cacher sa nervosité. Ses mains étaient tremblantes d’émotion, celle-la même que possèdent les jeunes gens lors de leur première relation charnelle. Ses mouvements étaient gauches et maladroits si bien que Talvrae, digne de ses nombreuses années de pratique, dut guider l’homme dans l’accomplissement de sa tâche.

La barde sombre fut surprise de la tendre gentillesse que lui porta son sauveur, mais habituée à des choses plus spectaculaires l’efle noire n’en tira pas grande joie. Elle resta très professionnelle et fut soulagée de ne pas avoir à subir de rafistolage magique suite à des ébats amoureux, chose rare chez les drows.

Tandis que Talvrae se rhabillait, Aedorn la regardait, l’oeil pétillant de vie quand tout à coup, l’homme vautré dans son lit cousu d’or eut la nausée. Il avait mit fin à sa longue chasteté qu’il avait mit un point d’honneur à suivre..

Ou plutôt c’était l’elfe qui l’avait écarté de la voie. Regarder son corps lui devenait de plus en plus insupportable, celui-ci le renvoyant à sa propre faiblesse.


- Fi de toi maraude ! Vas t’en !! hurlait-il, la colère lui vrillait la cervelle. "Vas t’en ! Je ne veux plus te voir !! A moi la garde !!"

Deux hommes armés entrèrent dans la chambre qu’ils n’avaient pas eut l’occasion de voir souvent.

- Maître ? Que ce passe t’il ? intervint l’un des soldats.
- Emmenez la loin de moi ! cria Aedorn.
- Au cachot sire ? dit le deuxième des gardes qui n’avait jamais vu son maître aussi furieux.
- Idiot, amène la voir ses compagnons à la cuisine ! Et qu’on ne me dérange sous aucun prétexte ! J’ai des choses à faire ! Confie sa surveillance à Lucius.

Les deux hommes penauds prirent Talvrae par le bras. La drow était trop surprise pour agir. La tension que dégageait Aedorn était en complète contradiction avec les quelques instants qu’ils avaient partagés. Elle osa songer que s’il avait été aussi violent peut être qu’elle aurait peut être apprécié un peu plus cette séance particulière.

La rêverie de la drow fut arrêté par l’odeur de soupe, les hommes la poussèrent dans la cuisine, puis refermèrent la porte derrière elle sans mot dire. Enola, qui n’avait pas quitté sa soupe des yeux leva la tête vers la drow et fut surprise par sa vision.

- Aschaaaa, c’est qui çaa ? dit elle pointant sa cueillere vers la femme. La petite ne reconnaissait même pas la femme qui l’avait accompagnée jusqu’ici. Elle avait crut que le visage massacré de Talvrae était celui d’origine..

D’un signe le barde intima la drow à venir s’assoire en face d’Enola. Puis continua à l’attention de Lucius :

- Quant on parle du loup, cette phrase lui rappela Amaranthe qui avait disparue, "voici Talvrae.."

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 14 Février 2007 à 16h25
Ascha était heureux de retrouver Talvrae en bien meilleure forme, il sourit à la réation de l'enfant. Il était vrai que cette dernière n'avait vu Talvrae que caché derrière des lambeaux de chair.
-Tu te sens mieux? Cette soupe n'est pas mauvaise, reprends des forces, tu en aura besoin.
Le barde accentuait encore ses bonnes paroles destinées à la drow afin de confirmer ses dires pour Lucius, il faisait confiance à sa consoeur barde et veillait à son bien être.

Reprenant les échanges de paroles avec le Tyrien, Ascha avait pris un ton calme, comme à son accoutumée, signe du bienfait que lui avait fournit la collation.-Vous disiez tout à l'heure que votre troupe était arrivée dans la journée, avez vous quelques idées des défences en place pour résister au camp d'assiegeants?

-Talvrae, savez vous quand notre hôte nous rejoindra? Nous avons encore trop de choses à voir avec lui. Ces choses, dans les pensées de l'Aasimar concernaient principalement la fillette. Aedorn avait énnoncé la connaître, surement aurait il plus d'indications sur l'endroit d'où elle venait ou encore où elle se rendait avec sa famille.

A force de parler sans cesser ses paroles, le barde commençait, malgrès la soupe, à avoir la gorge sèche, il le signala amicalement à Lucius.

écrit par: Talvrae Mercredi 14 Février 2007 à 17h10
Pendant que Ascha parlait, la jeune Talvera prit place le plus confortablement possible en face de la comme le jeune barde lui avait indiquer. Elle admira la soupe un instant pas trop sure de se qu'elle contenait exactement. Puis souleva doucement ses épaules avant de commencer à la manger avidement elle avait très faim et ses activités avec le vieux prêtre avait rien arrangés. Après avoir prise quelque cuillère de soupe elle daigna s'adresser aux autres.

-(Commun) Tu es sure que tu me reconnais pas Enola?

La jeune barde ne put s'empêcher de sourire a cette idée qui l'amusait un peu. puis elle eu un frisson d'horreur en pansant à quel point son visage avait dût être dans un piteux état.

-(Commun) Oui je vais bien mieux Ascha, c'est soins mon fait le plus grand bien. Je suis heureuse d'avoir enfin retrouve mon vrai visage.

Un nouveau sourire éclaira son visage et elle fît un clin d'oeil a Enola avant de continuer.

-(Commun) En fait je ne crois pas qu'il vienne nous rejoindre de si tôt... Il semblait plutôt troubler la dernière fois que je l'ai vue.

Mais l'ancienne prostituée drow ne voulue pas ajouter plus de détail, car en fait se qui s'était passé dans cette chambre la laissait plutôt perplexe ne comprenant pas la réaction du prêtre. En plus de l'avoir laissée sur sa faim sur le plan sexuelle, en fait sa avait juste réveillée ses envie, un peu comme un encas avant le repas... sauf que cette fois Talvera ne pensais pas que le repas principal viendrait combler son appétit.... elle devrais vivre avec.

écrit par: Lucius Mercredi 14 Février 2007 à 20h50
Le tyrien avait regardé la drow depuis son entrée, son comportement l’intriguait fortement. Elle semblait plus que douce et amicale avec la fillette, et à cela venait s’ajouter l’usage agréable des paroles de son compatriote a l’encontre de la femme. Peut être un peu trop surfait se dit Lucius. Le prêtre s’attarda sur le visage reconstitué de l’elfe noire, celui-ci était fin et plutôt bien dessiné, il aurait put le trouver a son gout s’il ne s’était pas autant méfié de la jeune femme. Lucius décida pourtant de ne pas faire plus référence a ses soupesons en présence de la jeune femme.

Il dégagea son regard et entreprit de fouiller dans sa mémoire afin de répondre au mieux à la question d’Ascha. Il avait eu le temps dans la journée de se rendre compte de la situation dans son ensemble, le monastère forteresse possédait sa propre compagnie de soldats pour la plupart vieillissants, mais biens équipés et qui connaissaient surement les lieux comme leurs poches. A ceux la venaient s’ajouter les troupes qui campaient devant la porte et qui étaient surement arrivé avec les notables Amniens qu’il avait rencontré plus tôt. Pour finir les compagnons de Lucius bien que diminué en nombre et en force étaient de farouches combattants très bien équipés et entrainés.


-Je pense que le monastère est capable de soutenir un siège de plusieurs jours, mais sans l’intervention de renforts extérieurs les portes céderont tôt ou tard. Nous sommes isolés ici, il serrait judicieux d’envoyer des messagers pour querir du soutient dans la région.

Lucius continua à évaluer la situation en silence, l’affaire le préoccupait tant qu’il en avait déjà oublié le petit geste d’Ascha si bien qu’il ne fit rien pour trouver de quoi sustenter sa soif. Soudain une phrase lui revient en tète. Talvrae avait dit quelque chose qui l’avait fait tiquer, mais il ne s’en souvient qu’à ce moment la. Il parla à l’elfe noire d’un ton qui se voulait neutre, mais qui finalement était bien plus direct et plus dure que celui qu’il employait lorsqu’il s’adressait a Ascha.


-Que sous entendais tu en disant que le vénérable était troublé ?

Il ne put ajouter un mot de plus se rendant compte du son méprisant qu’avait pris sa voie, son visage se durcit a la fois mecontent de ne pas s’être maitrisé mais aussi comme une réaction instinctive, sa façon a lui de ce protéger de ce qu’il considérait encore comme le mal, la jeune drow.

écrit par: Talvrae Mercredi 14 Février 2007 à 22h08
L'expression de la jeune femme se rembrunie d'un coup quand le dénommé Lucius s'adressa à elle. Talvera l'avait écouter un peu distraitement cet homme à l'allure sévère qui la mettait un peu mal à l'aise depuis qu'elle l'avais rencontrer en réfléchissant à comment elle pourrait se sortir de la situation dans la quel elle se trouvait. Franchement elle avait aucune envie de parler à cet homme de se qui venait juste de se passé, mais elle avait pas trop le choix, cet homme ne la lâcherais pas tant qu'elle aurait pas tout expliquer...Alors elle s'adressa à lui sur un ton distant.

-(Commun) En fait, je vais vous dire franchement, je ne comprend pas pourquoi celui que vous appeler le vénérable était troubler... Mais je vais vous expliquer se qui c'est passé peut être pouvez-vous m'expliquer pourquoi il c'est troubler ainsi.

-Alors voilà, quand le vieil homme m'a commencer loin de mes compagnons c'était pour soigner mon visage de mes blessures. Quand se fût fait j'ai vue ses yeux s'illuminer de désir devant ma beauté... Il m'a fait ensuite conduire ailleurs, au début je croyais qu'il m aiment à la cuisine pour manger, mais en fait il m'a amener dans une chambre luxueusement meublée, la sienne je présume, et il m'a dit: "Les soins que je vous es prodiguer ne sont pas gratuit." ou quelque chose s'en rapprochant pas mal... Dans tout les cas le message était clair... Alors je me suis dévêtue et je lui est offert se qu'il demandait... Il était plutôt maladroit, mais à sembler apprécier mes services et mon expérience... Mais quand il eut finie il es comme entrer en colère, il à appeler la garde, à se moment j'ai crue que ma dernière était venue, mais il simplement demander à me faire reconduire ici en précisant qu'il voulait pas me revoir de sitôt... Voilà...

La jeune barde regarda attentivement Lucius tout le long de la discussion en guettant ses réactions et essayé de deviner se qu'il pensait.

-(Commun) Alors Lucius... Pouvez vous m'expliquer sa réaction?

écrit par: Ascha Cheynn Jeudi 15 Février 2007 à 08h54
Ascha était choqué que la drow débale son aventure de la sorte, en présence d'une fillette et de personnes qu'elle ne connaissait pas quelques heures avant. Ca lui rappela que ce sentiment de non connaissance marchait dans les deux sens. Lui même ne savait que peu de choses de Talvrae de son passé, de sa vie sous la terre.

A son esprit revint les brèves explications qu'avaient donné cette dernière lors de son arrivée autour du feu quelques soirées plus tôt, elle avait exprimé un besoin de voir autre chose que la vie qu'elle avait mené jusque là.
Ses paroles menaient alors tout leur sens.

Il mit les mains par reflexe sur les oreilles de l'enfant présente autour de la table tout en exprimant ses pensée par un bref
-??! indigné.

Il espérait que l'utilisation d'une langue particulière lui fasse comprendre qu'elle allait un peu loin dans ses explications. Mais il était trop tard maintenant, elle attendait une réponse du Tyrien, des explications.

Tous les efforts que l'Aasimar avait fait pour que la drow ne soit pas considérée comme un animal dangereux par leur interlocuteurs ne servaient plus à rien.

Ascha ne relança même pas le sujet sur les défenses du lieux leur ayant fournit l'asile, attendant une réaction de Lucius.

En ce moment, les paroles de la combattante qui les avait accompagné plus tôt dans la journée, reprenaient un sens réaliste, alors que le barde jusque là avaient pensé qu'elles étaient éxagérées.

écrit par: Lucius Jeudi 15 Février 2007 à 16h01
La réponse de Talvrae avait piqué au vif le prêtre, il s’était apprêté à répondre que sa langue sifflait le mensonge et l’imposture lorsqu’Ascha avait parlé dans un dialecte qui lui était inconnu. Evidement le ton de l’homme était celui de la réprimande, si bien que Lucius assimila les paroles de la drow a de la provocation et ne lui accordait plus aucun crédit. Son visage marquait même un profond mépris envers la jeune femme lorsqu’il lui répondit le plus calmement possible, mais sur une note d’avertissement :

-Si ça t’amuse tant mieux, mais je ne rentrerais pas dans ton jeu. Mange plutôt la soupe qui t’a gracieusement été offerte, et prie tes dieux païens que ce ne soit pas ton dernier repas.

Ceci dit, il ne se soucia pas plus de Talvrae et détourna son regard vers Ascha. Au coin de ses lèvres un sourire quasiment imperceptible se dessinait.


-Quelle est cette langue étrangère que vous avez employé, Ascha ?

Lucius c’était persuadé que ce ne pouvais pas être du drow, mais ce nouvel indice était une aubaine pour mieux comprendre qui étaient les vagabonds qu’il avait sous les yeux.

écrit par: Ascha Cheynn Jeudi 15 Février 2007 à 17h00
-Il s'agit de la langue du grand peuple des bois, Lucius, rien de plus.
Le barde n'aimait pas le ton qu'utilisaient ses deux nouvelles connaissances entre eux. A se renvoyer des réflections à l'un à l'autre de la sorte. Jusque là, il avait pris le parti de la drow, il allait maitenant voir comment elle se débrouillerait par elle même pour s'attirer les bonnes grâces de Lucius.
Un détail chatouilla l'esprit d'Ascha, Lucius le vouvoyait, par respect espérait l'Aasimar, alors que par mépris, il utilisait le tutoyement pour s'adresser à Talvrae alors qu'elle même restait distante dans la forme de ses paroles.

Le Cormyrien cherchait à cerner la mentalité du représentant de Tyr. De son enseignement de barde, il avait retenu quelques préceptes, notament de justice et d'équilibre. Cette justice pour Ascha ne représentait pas grand chose, sauf si la personne cherchant à l'appliquer connaissait les préceptes moraux de la personne qu'il jugeait. Dans la situation actuelle, Lucius avait entamé un semblant de jugement en se basant sur le stéréotype même du peuple des profondeurs représenté par la Drow.

Aux yeux du barde, celui qui s'était qualifié de simple aumonier quelques instants plus tôt manquait de connaissances pour remplir au mieux les devoirs donnés par son dieu. Mais il fallait qu'il s'en rende compte tout seul.


¤Si c'est bien du respect qu'il me témoigne, comment réagira t'il lorsqu'il apprendra que je ne suis pas un simple humain? Comprendra t'il qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Laissera t'il une chance à Talvrae de lui prouver qu'elle n'incarne pas le mal qu'il faut anéantir?¤
Trop de questions parcouraient l'esprit d'Ascha, il les laissa de côté, espérant que les réponses arrivent au plus vite, dans les meilleures conditions.

Le barde essaya alors de changer le sens de la conversation, de lui donner un ton plus convivial, comme le soir où il avait fait la rencontre de l'elfe sombre, mais le coeur n'y était pas. Il fit tout de même de son mieux, rebondissant sur la question de Lucius concernant la langue utilisée.

-Connaissez vous ce peuple, Lucius? Ils sont si respectueux de ce qui les entourent. Il avait déjà une idée de la réponse qu'allait lui fournir le prêtre, les efles étaient peu présents au Cormyr, ou alors au Nord Est de la région. Lui même n'en avait rencontré que trop peu à son goût, quelques vadrouilleurs dans l'auberge de sa mère du temps de son adolescence, mais il en avait gardé un bon souvenir.

écrit par: Talvrae Vendredi 16 Février 2007 à 05h50
Talvare se rembrunit à la réaction de Lucius qui semblait ne pas du tout la croire. Pourtant elle avait dit la simple vériter, et cette histoire, du moins pour Talvera, n'était pas du tout difficile à croire. Elle se cala plus au fond de son siège et s'intéressa à sa soupe et en pris une bonne cuillerée.

-(Commun) Franchement Lucius n'importe quel repas peut être le dernier, et sa fait bien longtemps que je l'ai comprise... Vous me faire pas croire qu'à votre âge vous avez pas compris ça vous même?? En fait elle est bonne cette soupe... pas de la cuisine drow, mais pas mauvais, il ya quoi dedans? En passant se que Ascha à dit en elfique c'était simplement mon nom... rien de plus...

Puis elle porta son attention à Ascha sa réaction à ces paroles l'avais surprise aussi. Surtout fille de cacher les oreilles de la petite... La jeune barde voyait vraiment pas pourquoi il avait fait ça.

-(Commun) Ascha puisque le prêtre refuse de répondre à ma question toi peux tu répondre... Sais-tu pourquoi le prêtre à réagit comme ça? Tu dois le savoir j'imagine vue que tu as couvert les oreilles de la petite... quesque j'ai dit pour que vous réagissiez comme ça?

écrit par: Lucius Mercredi 21 Février 2007 à 15h41
Lucius commençait à s’impatienter, il devait rester dans cette cuisine alors qu’a l’extérieur on était préoccuper par la défense du monastère, sa place était parmi les troupes des paladins de Tyr et pas à surveiller des vagabonds. Ignorant totalement l’elfe noire, il répondit d’un ton vague à l’homme :

-Très peu Ascha, les elfes sont plutôt discrets en général. Mon père tenais une auberge et certains de ses amis étaient de la race des belles gens.

Finalement Lucius se tut, ce n’était pas vraiment ni le lieu ni le moment pour tenir une telle conversation, estimait il.

-Bon finissez votre repas, il va falloir trouver un endroit pour coucher la gamine. Ensuite vous viendrez avec moi, je dois prendre mes ordres auprès de mon capitaine.

L’aumônier jeta un regard sévère en direction d’Ascha.

-Vous êtes sous ma protection, mais je ne me porte pas pour autant garant de vous … Si elle pose problème, il parlait de Talvrae comme si la jeune femme n’avais pas été la, je vous en tiendrais pour responsable.

Tranquillement le prêtre se leva et saisi sa chaise, il s’assit à coté de la porte en attendant que le repas fut consommé. Il entreprit de revérifier le fil de sa lame. Son chiffon a la main qu’il passait d’un geste monotone et cent fois répété le long du tranchant. Le son du tissu sur l’acier apaisait le prêtre qui doucement tomba dans la rêverie. Il songeait a sa vie passée, sa vie d’écuyer auprès de son père, sa formation parmi les Tyriens et surtout il revoyait le visage disgracieux dans son souvenir de sa mère.

Il soupira.

écrit par: Phélès Jeudi 22 Février 2007 à 12h44
MJ

Ascha, Lucius, Talvrae


Des cris retentirent dans la forteresse, les gardes s’agitaient. Lucius, Talvrae et Ascha pouvait entendre que quelque chose clochait. Le prêtre se leva promptement, faisant tomber sa chaise, l’oreille à l’affût. C’est alors que l’un des gardes qui avait accompagné la drow dans la cuisine ouvrit la porte avec fracas et hors d’haleine il s’écria :

- Lu.. Lucius.., essayait-il haletant, "la.. fon.. fontaine.. la fontaine refait des siennes !! Viens.. viens tout.. tout de suite.. avec nos.. nos invités."

Les aventuriers se relevèrent avec vitesse et laissèrent Enola seule dans la cuisine. C’est au petit trot qu'ils revinrent dans le lieu ou un funeste message à propos d’un roi gobelin avait été délivré.

L’assemblée était composée du marchand Melkinnvar, du noble Eluhendimael, du chevalier Gwallfeinn et des autres badauds que Lucius avait déjà vus sauf peut être un qui se tenait à la droite de l’amnien.. Tous étaient rassemblés en cercle autour de la fontaine, choqués. Le gros marchand, habituellement rose, était étonnamment pale..

Lucius, Ascha et Talvrae comprirent la cause de la pâleur du marchand, une forme humanoïde émergeait de la fontaine et avant qu’ils ne puissent réagir, contre toute attente, Enola se jeta au cou de la créature. Elle avait déboulé dans le dos de tout le monde en courant et au lieu de s’arrêter à coté du barde, elle avait pénétrée dans le cercle de sécurité qui s’était formé autour de la fontaine.


- Amaranthe !! C’est toi !! Tu nous as manqué à Ascha et à moi !!

Amaranthe, Ascha, Lucius, Talvrae

Aedorn arriva à coté du marchand à cet instant, avec un regard sceptique. L’assemblée avait les yeux écarquillés. Lucius était perdu et regardait l’avariel d’un œil interrogateur. Les deux bardes, eux, n’en revenaient pas. Encore une entrée fracassante digne d’Amaranthe.

Et tandis que les discussions et les murmures naissaient à propos d’Amaranthe, d’Ascha et de Talvrae, Aedorn prit la parole pour que les discussions cessent.


- Hola ! Hola ! Mes amis, mes frères, mes fils, cessez vos discussions. Si vous continuez à parler ainsi dans le dos de nos invités, nous nous ferons passer pour de piètres hôtes. Ignorant Talvrae, l’ancien s’adressa à l’avariel. "Auriez vous l’obligeance de nous expliquer ceci ?" Il accompagna sa déclaration d’un mouvement de la main désignant la moine.

Elrin, Senguei

Au même moment, une ombre se faufilait parmi l’attroupement des badauds Cette ombre vint aux cotés du gras marchand et lui souffla quelques mots à l’oreille. L’Amnien vira du blanc au gris puis au vert maladif.

Ce qu’Elrin racontait à Melkinnvar, c’était le résultat de son expédition furtive hors de la forteresse et la vision d’une armée gobeline plus que conséquente. L’homme gras et rose, si fier d’habitude, commençait à regretter les paroles acerbes qu’il avait adressées au prêtre Tyrien. A sa droite ce qui ressemblait à un conseiller ce tenait droit. Il avait regardé la scène de la fontaine avec intérêt plutôt qu’avec surprise et même avec la révélation d’Elrin son visage restait impassible.

Senguei ne manquait pas à sa réputation d’homme calme et posé. Son esprit était obnubilé par l’arrivée inexplicable d’Amaranthe dans la forteresse. Et si l’occasion se présentait il irait la questionner.

écrit par: Senguei Jeudi 22 Février 2007 à 15h54
Senguei ne pouvait détacher son regard de l'étrange jeune femme qui venait d'émerger de la fontaine, cherchant à découvrir le moindre indice pouvant fournir un début d'explication à cette apparition pour le moins surprenante. Pour l'instant, Senguei ne voyait que deux explications possibles: soit la créature était apparentée à quelque créature aquatique, soit elle venait d'employer quelque sortilège qui lui était inconnu.

¤Elle ne ressemble en rien aux descriptions des elfes aquatiques, et ne partage visiblement pas la grâce et la beauté des races elfiques... il ne peut tout au plus s'agir que d'un lointain métissage. Reste l'hypothese d'un sortilège...¤

Là encore, quelquechose ne collait pas. Pour avoir longtemps vécu à Eauprofonde, Senguei savait que le tricorne que portait l'inconnue était l'apanage des marins et des pirates qui sillonnent la Côte des Epées, et qu'on trouvait que peu de pratiquants de l'Art parmis ces rustres. La réaction de l'enfant prouvait qu'il ne s'agissait pas d'une parfaite inconnue, et il tardait à Senguei d'en savoir un peu plus que son nom.

¤Amaranthe... je suis curieux de connaître ton secret, et s'il s'agit bien d'un sort, de le copier sur mon grimoire...¤

Senguei n'avait entendu qu'une partie des paroles d'Elrin, trop absorbé par l'observation d'Amaranthe pour préter véritablement attention au retour de son compagnon de voyage. Le magicien avait cependant compris qu'un grand nombre de gobelins se trouvait non loin de là, et le ton d'Elrin n'était pas des plus rassurants. Mais Senguei ne s'était jamais intéressé à l'art de la guerre, et laisserait pour l'instant ces préoccupations aux personnes concernées.

¤Inutile de s'inquiéter pour l'instant, cet endroit me semble bien défendu...¤

écrit par: Amaranthe Jeudi 22 Février 2007 à 23h00
Amérissage dans la précipitation, le bruit avait dû réveiller tous les Arpents Verts et se propager jusqu'à Kara Tur tant le choc avait été violent.
La fontaine ne présentait pas une profondeur d'eau suffisante pour amortir sa chute, et Amaranthe avait l'impression d'avoir été chahutée par une petite fille comme une poupée de chiffon... le temps qu'elle sorte de son engourdissement, Enola s'était mis à appliquer concrètement une forme de torture similaire, mais la jeune moine n'avait pas envie de réagir comme elle l'avait fait quelques heures plus tôt. Elle avait passé une bonne partie de la nuit sur la brèche, une coupure lui aurait fait du bien.


- Tiens tiens Enola ... à priori tu as décidé de laisser un peu notre petit Ascha respirer? Elle attrapa l'enfant par la taille et la hissa sur ses épaules... réalisant soudain qu'ils n'étaient pas seuls. Le rhum avait considérablement endormi ses sens, trop à son goût. «Et hop ... ah mais je vois que c'est la fête du grand plongeon ... vous êtes venu voir la lauréate de l'année? Alors gardez vos trophées, rangez vos femmes et vos garnements, y'a rien à voir.»

Elle grogna un peu en tirant sur ses articulations au fur et à mesure qu'elle approchait d'Aedorn.

¤Mmm ... le candide semble en bonne santé, l'oreille pointue a retrouvé son visage porcin comme à l'origine, ... à priori une belle armée de l'équipage du capitaine-cul-pincé ... et sa graisse préside tout cela. Ah non, pas tous ...¤

Amaranthe enregistra plusieurs visages qui détonnaient ... mais elle n'eut pas le temps de faire une analyse préliminaire d'après les gestes qu'elle pouvait voir, car Enola s'impatientait, et visiblement Aedorn aussi ...

¤Tu parles d'une bande d'épouvantails ... amener une gamine ici, Ascha tu pensais à quoi? ... Oh ma tête ....¤

Joignant le geste à la pensée, Amaranthe retira son tricorne pour essorer ses cheveux au sol, en prenant garde de ne pas éclabousser la fillette en vigie sur ses épaules.

- Mmm bon alors, on va répondre dans l'ordre, déjà moi je suis arrivée ici par hasard, un sourire qui pouvait laisser réfléchir à son sens ponctua ce dernier mot, « ... moui enfin je crois qu'en fait j'essayais de venir ici quand j'ai été retardée par un petit imprévu. Je suppose que tout le monde vous a dit que la gobelinade pullulait sur les hauteurs et se préparait visiblement à prendre le coin? Parce qu'au départ c'était de ça que je voulais vous prévenir.»
La jeune moine étira les muscles de ses jambes en se hissant sur la pointe des pieds avec une légère grimace et poursuivit.
- Mais comme à priori tout le monde est encore ici, je suppose que personne n'a eu la présence d'esprit ou le temps de trouver un moyen d'évacuer les civils? Parce que ça risque de chauffer bientôt, à en juger par les créatures que nous avons rencontré, mon compagnon de route et moi ...
Puis elle détailla Talvrae en haussant un sourcil.
- Tiens quelqu'un a refait le portrait de la pétocharde? C'est bien elle a retrouvé son faciès lisse de petit cochon... on va pouvoir la livrer aux gobelins pour faire diversion.

¤Détend toi Ascha, c'est d'l'humour ...¤

écrit par: Talvrae Lundi 26 Février 2007 à 18h35
Talvera avait été aussi surprise que les autres devant le spectacle inusité offerte par l'apparition d'Amaranthe dans la fontaine du centre de la place. La magie était très présente chez les drows, mais elle avait jamais entendue parler de se genre d'apparition, sa ne ressemblait pas vraiment a une téléportation classique, du moins se qu'elle en connaissait.

La jeune barde en reconnaissant Amaranthe ferma son visage a toute expression, elle voulait pas montrer comment sa lui déplaisait qu'elle est réussi à les rejoindre. Selon elle cette jeune moine avait seulement chercher à se qu'elle se fait tuer, comme quand elle voulait l'envoyer attaquer le camps des envahisseur à elle toute seule. Alors la petite barde préféra ne pas répondre à la nouvelle arrivante quand celle-ci lui fit un commentaire a propos de son visage. D'ailleurs elle ne comprit pas le sens profond de la remarque car elle ignorait se qu'était un cochon. Elle se contenta donc d'une réaction simple. Elle haussa un sourcil et lui dit:


-(Commun) Toujours vivante je voix.

Puis la petite elfe noire s'écarta d'amarante et alla s'installer quelque part à l'écart ne voulant pas avoir à faire avec elle.

écrit par: Elrin Lundi 26 Février 2007 à 19h41
cela faisait maintenant une demie lune que Elrin s’était mis à la solde de cet homme. En échange de quelques services en faveur de ce Melkinnvar ; Elrin recevait sa récompense en pièce d’or. L’argent pourtant ne lui importait peu, mais il avait besoin de compléter son équipement. Et ce vieux porc comme il l’appelait payait bien. Et malgré une réticence profonde, Elrin exécuta les ordres de cet homme sans broncher. La situation dans laquelle il se trouvait n’avait que trop durée. A présent l’Illuskien avait accumulé assez d’or pour partir.

Partir, après ce qu’il venait de voir, il fallait a tour prix qu’il parte avant le début d’une quelconque bataille. La reconnaissance des terres au alentour du fort avait permis de dévoiler les milliers de gobelins, en attente de quelque chose ou de quelqu’un ; ces recherches ne lui avait pas permis d’en savoir plus. Apres avoir délivrer les quelques renseignements tirés de son expédition nocturne Elrin se retira doucement dans l’ombre d’un mur. Accoudé contre la pierre il réfléchissait.

¤(Dark) : alors comme ça tu sers toujours de domestique à cet humain ? que tu es pitoyable mon pauvre.¤
- (iluskan) Tsss ! la ferme, cela ne te regarde en rien Dark.
¤(Dark) oh ! qui plus est susceptible.¤

Le jeune homme retira doucement la lame noire, qu’il gardait précieusement depuis que la conscience du ténébreux avait envahi son corps. C’était devenu maintenant un tic, la lame passait de sa main droite a sa main gauche, doucement ses doigts jouaient avec le tranchant toujours aussi coupant de la lame.
¤(Dark) : Que j’ai hâte d’entendre les cries de douleurs et les râles d’agonies des occupants de se forts.¤
un léger sourire caché par son écharpe se dessina sur le visage d’Elrin.
¤(Elrin) : Toujours le même à ce que je vois. Ta haine pour les créatures de Toril ne cessera jamais. Malheureusement pour toi, je ne conte pas m’attarder ici très longtemps.¤

Les yeux inexpressifs et d’un noir profond, hérité du ténébreux, scrutaient l’assemblée présente.
¤(Dark) : Pourquoi a t-il fallut que je tombe sur un simple humain comme toi. Décidément Tymora n’était pas avec moi ce jour lठun rire glacial résonnait dans la tête du jeune illuskian.
Les yeux du rôdeur s’arrêta au même moment sur le petit groupe, qui lui faisait actuellement face, plus particulièrement sur une frêle créature à la peaux sombre.

¤ (Dark) oh ! quel bonne surprise. Décidément Toril me surprendra toujours. Quel bonheur de voir une drow parmi ces insectes répugnants. Si seulement mon esprit avait pris possession de son corps, je me serai nourri de toute la colère et de toute les afflictions de son peuple.¤
¤(Elrin) alors je t’en pris, ne te retient surtout pas. Ainsi je serai libéré de ta foutu conscience ; et je me ferais une joie de tuer doucement ton nouvel ôte.¤
¤(Dark) oh, tu es si méchant avec moi mon cher Elrin. Les paroles de Dark résonnait d’un ton mielleux. Tu me blesse, moi qui croyait que nous étions comme frère toi et moi.¤ A nouveau le rire froid de Dark se fit entendre.

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 28 Février 2007 à 14h01
Regardant sa camarade barde s'éloigner du centre de l'assemblée, un léger sourire aux lèvres, Ascha prit quelques secondes avant de répondre à Amaranthe.
-Te revoilà donc. Et en forme. Il ne dit rien de plus concernant l'entrée de la moine. Ils auraient tout le temps de la questionner plus tard sur ce qui l'avait retardé.

-En effet tous les civils sont encore ici. Amaranthe auriez vous quelques précisions sur la situation, avez vous vus d'autres troupes depuis que vous nous avez quitté?
L'Aasimar espérait que cette dernière soulève à nouveau l'urgence de la situation, afin de presser la réaction du dirigeant local. Lui s'était reposé suffisament, il lui semblait qu'il en était de même pour Enola, par contre la drow avait à peine eu le temps de profiter des bientaits de la soupe.

Une pensée vint à l'esprit du barde, s'ils devaient fuir l'endroit, des provisions transportables seraient plus que bienvenues.

- Pour ce sujet, c'est avec Lucius qu'il chercha a converser. Si on vous débarasse de notre présence, par celà il entendait principalement celle de Talvrae que le Tyrien ne semblait guère apprécier, pourriez vous nous trouver quelques victuailles pour le trajet?

Il espérait que le pretre ait suffisament d'influence en ces lieux pour répondre à sa requette par l'affirmative.

écrit par: Amaranthe Mercredi 28 Février 2007 à 20h05
Deux réactions auxquelles elle aurait pu s'attendre, à l'exception peut être d'une partie du barde qui semblait moins subir et plus diriger les choses. Voilà qui eut le don d'attiser la curiosité d'Amaranthe car elle se demandait ce qui avait pu susciter un tel changement en si peu de temps ... mais au fond les connaissait-elle vraiment?

La jeune moine essaya de boucher les trous avec ce qui s'était dit, qui dirigeait, qui était au service de qui ... et à priori l'un des membres du comité d'accueil qui avait cru indispensable d'aller s'éloigner alors que la curiosité, sinon la prudence étaient de mise en pareilles circonstances.


¤Tiens tiens ... où est son garde du corps?¤

Les informations terminaient de se mettre en place, et l'ancienne cénobite avait à présent un schéma de prudence qui se mettait en place. La place forte avait paru au départ étrangement bien tenue pour un poste militaire, même en temps de guerre et la présence religieuse du lieu n'avait donc pu lui échapper.

Quand à la religion pratiquée par ces lieux ... elle devait forcément tolérer les elfes des profondeurs puisque Talvrae avait eu le bonheur de jouir de leurs soins.

De logique en logique, Amaranthe vagabonda à la vitesse du battement d'ailes d'un papillon jusqu'à se poser sur la situation présente. Déjà elle n'était plus au centre des intérêts car le barde avait posé une question qui appelait une réponse d'ordre pratique, et cela la soulageait, ... déjà la vie reprenait son cours normal, ainsi en est-il en temps de guerre, temps où l'on court après le temps.

Amaranthe sourit et plaça la main sur son coude, tout en essayant de ne pas laisser entendre le craquement de son articulation.


— En forme oui ... comme un squelette qui aurait dévalé l'escalier intérieur d'un minaret.

écrit par: Elrin Jeudi 01 Mars 2007 à 00h31
A présent Elrin était pratiquement sur que les quelques milliers de gobelin attendant non loin du fort, allaient jeter leur offensive d’ici peu et quand bien même, il devait tout de même par simple prudence quitter ces lieux. Il devait à présent se hâter de réunir un équipement et des vivres correctes afin de quitter cette vaste plaine. En cet lieux, le gibier se faisait rare, hormis quelques rongeurs.

Elrin remit soigneusement dans son fourreau la lame noire qu’il dissimula soigneusement dans sa botte droite. Son arc long dans son dos, il réajusta le fourreau de sa lame courte dans le bas de son échine. Le rôdeur sorti de l’ombre et se plaça sans bruit, comme à son habitude, entre Melkinnvar et Senguei. Les yeux de l’homme fixèrent le visage du marchant.

- (commun) notre petit marché s’arrête ici en ces lieux. A présent il est temps pour moi de partir.
¤(Dark) : Ce tas de graisse me répugne. Comme j’aurai pris plaisir à le saigner comme le porc qu’il est.¤
Un petit ricanement vicieux fit suite à ces paroles, résonnant dans la tête du rôdeur.
-(commun) Quand à toi Senguei, je serai toi je ne m’attarderai pas en ce fort. Une armée de gobelinoide ne vas pas tarder à envahir ces lieux. Et je serai extrêmement peiner d’apprendre ta mort. Un petit rictus du coin des lèvres suivit ces quelques paroles.
¤(Dark) : arrête ou je vais me mettre à pleurer.¤

Elrin parcourut quelques mètres vers le centre de la place ou abritait la fontaine. Une certaine agitation imprégnait les lieux, centré visiblement sur une femme. Cependant tout ceci ne lui importait peu, il devait pour le moment trouver un endroit ou quérir des vivres. Au moment ou Elrin s’avança vers le petit groupe devant lui, plus précisément vers un homme brun de forte statut, la voix ténébreuse de Dark résonna dans sa tête.
¤(Dark) :N’approche pas ! sa empeste le céleste ici. L’aura que dégage cet homme en face de toi me répugne.¤
Elrin qui partageait son corps avec Dark, ressentait également les quelques sentiments que pouvaient dégager le ténébreux. Depuis que celui-ci avait pris possession de son corps, seul la haine ou la colère prédominaient après tout à quoi bon s’attendre d’un ténébreux. Elrin le sentait, il percevait la haine et la colère envahir brutalement chaque parcelle de son être, attisé par Dark.
¤(Dark) sale bâtard ! mi humain, mi céleste, tout ceci me répugne. Je veux le voir souffrir, je veux voir son corps hideux mutilé.¤
Chaque mot que Dark prononçait était rempli d’une haine sans fin. Sans s’en rendre conte et sans le vouloir, la main tremblante de l’Illuskien s’était déjà posé sur le pommeau de sa lame courte prêt à dégainer. Pendant un cours moment la conscience du ténébreux avait pris le dessus sur celle d’Elrin. Cela s’était déjà produit plus d’une fois et toujours lorsque Dark subissait un important stimulus.
¤(Elrin) Fait pas n’importe quoi ! réfléchis ! si tu me fait charger tout les gardes ici présent se feraient une joie de m’abattre. Et dois je te rappeler que tu mourrai avec moi.¤
Doucement Elrin retrouvait toute la mobilité de son membre, relâchant le pommeau dans la plus grande discrétion.

écrit par: Senguei Lundi 05 Mars 2007 à 16h22
Senguei n'avait daigné répondre aux adieux précipités d'Elrin. Non qu'il éprouvât quelque mépris envers le rôdeur mais par prudence, ayant déja remarqué les étranges passions qui pouvaient de temps à autre s'emparer de l'esprit d'Elrin. Aussi ne valait mieux il pas sceller ces adieux et laisser à son compagnon de route l'occasion de changer d'avis. Cependant la précipitation du rôdeur troublait le magicien, il devait y avoir du vrai dans les propos d'Elrin pour qu'il veuille quitter les lieux aussi prestement. L'intérêt pour la mystérieuse demoiselle des eaux fit place à des réflexions qui semblaient plus urgentes, plus vitales.

*Si la menace dont parle Elrin est avérée, il lui sera bien difficile de passer au travers d'une armée... traverser les rangs des assiégeants est aisé pour qui veut gagner le lieu du siège mais devient impossible lorsqu'il s'agit de s'en échapper.*

Se tournant vers son employeur, Senguei prit véritablement conscience du poids des paroles qu'avait proférées Elrin. L'inquiétude qui se lisait sur le visage du marchand offrirait une occasion de se jouer de lui à quiconque en aurait l'intérêt. Senguei ne songeait pas tant à en profiter lui même -du moins pour l'instant- qu'à la mauvaise posture dans laquelle il pourrait se retrouver si son employeur cédait à la panique. Il importait avant tout de calmer l'homme pour prévenir la peur qui risquait peut être de prendre le pas sur sa raison. Gardant son calme, le magicien tenta d'apaiser son employeur, c'était là après tout son rôle de conseiller.

- Allons monsieur, n'accordez pas trop de crédit aux paroles d'Elrin avant de voir précisément de quoi il en retourne. La vision d'une tribu de monstres est toujours un tableau impressionnant, et l'esprit à tendance à exagérer ce que les yeux voient. Gageons que la menace n'est pas si terrible... d'autant plus que cette place forte me semble bien défendue. Non monsieur, faites moi confiance, il est inutile de paniquer pour l'instant...

écrit par: Phélès Mercredi 07 Mars 2007 à 00h08
MJ

Elrin et Senguei


- Pour qui tu me prends Senguei ? Tu me penses donc aussi faible ? Moi ?! Peurs des gobelins ? C’est juste que.. Je les imaginais moins nombreux. Voila tout !

Le ton de l’Amnien était dur envers le magicien qui avait pourtant essayé de lui venir en aide. Le gros homme avait déjà reprit ses couleurs quant il reprit :

- Senguei, rassures toi, je ne suis pas en colère contre toi, c’est Elrin qui va m’entendre ! Néanmoins restes aux aguets, cette apparition, je ne lui fait pas confiance, elle ne sait pas se tenir. Elle n’a pas comprit qu’elle n’était pas la bienvenue ici ?!

Melkinnvar se dirigea vers Elrin et l’arrêta en posant son énorme main sur l’épaule de l’homme aux yeux noirs de ténèbres.

- Pour qui te prends tu mon petit ? Je sais que tu es ici de ton plein gré mais crois tu que tu puisse te dégager de tes obligations aussi facilement ?!

Amaranthe, Ascha, Lucius, Talvrae

Lucius observait la scène, dubitatif. Amaranthe lui semblait bien remuante et le groupe ressemblait plus avec cette nouvelle arrivante à une espèce de cirque ambulant qu’à une compagnie. Le tyrien laissa un sourire se dessiner sur son visage malgré le fait que la moine avait insulté la majorité de la forteresse dès qu’elle avait ouvert la bouche.

Aedorn prit la parole sortant Lucius de ses rêveries.

- Arrêtez cette femme !

Lorsqu’il prononça ses mots, Talvrae eut une brève montée de sueur froide. Elle pensait qu’on allait l’emmener, elle. Mais la personne que désignait le vieux sage, c’était bel et bien Amaranthe. Néanmoins la drow qui avait acquis un certain contrôle de son corps inhiba l’action de ses glandes sudoripares. Transpirer à cause d’Amaranthe ? Plutôt mourir ! Tels étaient le pensées de la barde qui jubilait de voir la pauvre moine encadrée par des hommes d’arme de la forteresse.


- Elle nous a manquer de respect, nous prendre pour de vulgaires imbéciles. Une soirée au cachot lui fera du bien ! Elle apprendra a respecter ses ôtes. Elle apprendra à tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant de la ramener.

Ascha prit alors la parole, ce qui stoppa nette l’humeur nouvellement joyeuse de l’elfe noire.

- Sire.. Regardant Lucius silencieux un bref instant avant de reprendre, "Sire Aedorn, pardonnez son franc parler. Elle ne sait pas se tenir en société. Elle n’y est pas habituée. Elle a vécu en autarcie pas mal de temps.."

Le barde essayait de raconter une histoire plausible, les talents d’Amaranthe au combat n’étaient pas celles d’un guerrier. Elle ne pouvait être que moine et dans la majorité des monastères les moines étaient coupés du monde. Il espérait qu’Amaranthe ne foutrait pas tout en l’air, elle qui parlait trop. En ce moment, la seule chose à la quelle pensait Ascha c’était sortir la femme des griffes des soldats et lui éviter la prison.


- Elle est avec nous ! Nous l’avions perdue ! Pour ce qui est de sont entrée, elle nous est encore inexpliquée mais je suis sur que nous pourrons nous expliquer.

- Ainsi soit-il dit Aedorn, Nous la laissons tranquille pour le moment et si jamais elle nous cause des problèmes, tu auras le droit au même sort qu’elle. Te voila prévenu !

D’un signe gracieux de la main, il donna l’ordre aux badauds de se disperser et d’aller vaquer à leurs occupations. En ce moment, l’élaboration de défense et l’entraînement étaient de rigueur. D’un autre, il intima aux aventuriers, à l’Amnien et au paladin Gwallfeinn de venir avec lui. Melkinnvar emmena Elrin avec lui. Senguei suivit son employeur sans mot dire d’un air calme et détaché comme à son habitude. Deux gardes fermaient la marche veillant à ce que la moine ne fasse pas des siennes. Talvrae n’avait pas échappé à cet ordre. Enola, quant à elle, tenait la main de l’Aasimar.

Tous

Ils traversèrent la forteresse, la drow reconnu un moment l’endroit où se trouvait la chambre du sage. Ils pénétrèrent dans la pièce juste à coté. Spacieuse et décorées de tapisserie, cette salle rappelait à Talvrae la chambre d’Aedorn. A droite, sur un mur se trouvait une porte qui, Talvrae l’aurait jurée, menait à la radieuse chambre du chef des lieux. Pour ce que pouvaient en juger les aventuriers, l’endroit semblait être une bibliothèque. De grandes étagères de plus de deux mètres, remplies de livres étaient contre les murs de la pièce. Un bureau y était disposé en son centre avec un grand siège de bois sculpté. De grandes fenêtres, au moins aussi grandes que les étagères, finissaient le mur nord de la pièce. Les rideaux étaient tirés, la lumière de la pièce se résumait à une dizaine de boules de lumière flottant dans les airs.
Senguei reconnu tout de suite le sort lumières dansantes. Mais comment expliquer le fait qu’elles ne semblaient pas s’effacer au fur et a mesure des secondes. Pouvait il s’agir d’un sort de permanence ?! Aedorn cachait bien son jeu si ses suppositions étaient bonnes. Peut être que la forteresse arriverait à contenir l’assaut gobelin aisément.

Aedorn ordonna aux gardes de s’en aller et de veiller sur la porte pour que personne n’entre ni ne sorte sans son autorisation. Au même moment des servantes vinrent et portèrent un siège à l’attention du marchand Amnien. Le fauteuil avait l’air robuste. Melkinnvar lâcha Elrin et alla s’asseoir. Il était déjà fatigué, sont obésité était un fardeau.

Ces mêmes servantes, n’osant regarder les aventuriers en face se dirigèrent vers Enola et la prirent par la main. Apres de brèves protestations et un peu de discussions Ascha la convainquit de suivre les femmes qui allaient l’emmener dans une chambre pour qu’elle puisse se reposer.

Lucius n’en crut pas ses yeux, Aristeo l’halfelin disciple de Shaundrakul se trouvait dans la pièce ! Pourquoi était il la ?

C’est alors qu’Aedorn prit la parole.


- Aventuriers, vous savez qu’une armée gobeline se trouve à nos portes. Rassurez vous, Nous pourrons contenir la première vague. Mais avec le temps je ne sais pas si nous arriverons à résister. De plus un groupe de gobelin galvanisé par une légende obscure est bien plus dangereux qu’une simple armée.

- L’information ne devait pas s’ébruiter mais nous n’avons guerre le temps aux vus de nos nouvelles informations. Nous avons eut le droit à une démonstration de force de la part des gobelins plus tôt dans la journée. Un puissant mage de leur race nous à menacer sans grand effet usant de la fontaine comme moyen de communication.

Nous avons arrêté un gobelin infiltré, le fourbe s’était déguisé en gnome à l’aide d’une potion de changement d’apparence. Les guerriers nomades devant notre forteresse l’avaient laissé rentrer pensant qu’il était vraiment ce qu’il prétendait être. Mais à fouiner partout le pauvre c’est fait repéré et personne n’était la pour lui sauver la mise. Aedron regarda Amaranthe puis reprit : "Son nom de couverture c’était Markarl, peut être que certains d’entre vous l’ont croisé. C’est le cas d’Aristeo ici présent."

L’halfelin salua l’assemblée d’un hochement de tête.

- Pour faire croire à du sang dans la fontaine, le malandrin a jeté une potion qui avait pour objectif de colorer l’eau en rouge pendant quelques minutes. C’est ce que nous avons apprit grâce à maître Ralinge, qui nous a été prêté par Sire Melkinnvar..

Elrin et Senguei se souvinrent de Ralinge, un homme large, souriant mais l’oeil pervers. Ils n’avaient pas vraiment sut ce qu’il faisait avec eux. Mais maintenant ils comprirent que l’homme était en fait un professionnel de la torture et ce Markarl en avait pâti. Les deux compagnons commençaient à se poser des questions sa la vrai nature du marchand Amnien.

- Un gobelin assez vieux semble faire du remue-ménage dans leur monde. Il semblerait qu’il arrive à accorder les peuples gobelins entre eux et aux lieux de se concurrencer ils s’allient. Une société soudée pourrait causer bien des soucis aux créatures de la surface.. L’assassinat d’un chef tel que lui est nécessaire à notre souveraineté.

- Voici donc les solutions qui s’offrent à vous : Soit vous intégrez la garde de la forteresse jusqu'à ce que la première vague soit repoussée. Aristeo, lui a fait ce choix et nous l’en remercions. Soit vous décidez de partir en escarmouche pour mettre fin à ce complot gobelin en terrassant leur chef.

- Si vous acceptez la seconde propositions vous aurez bien sur un petit quelque chose pour mener à bien cette mission. L’entre gobeline ou se terrerait le chef en attendant ses renforts se situe dans une foret à quelques kilomètres de la. Sortir de la forteresse ne vous posera pas de problèmes, nous avons plus d’un tour dans notre sac. Vous aurez les informations à ce sujet en temps voulu.

Amaranthe savait de quelle forêt Aedorn parlait, elle l’avait vue en compagnie d’Horza.. Lui et son véhicule aurait été utile pour s’y rendre sans être vu et rapidement.

- Si vous choisissez la deuxième option, pièces d’or, connaissances, renommée et des places dans la noblesse vous seront offertes pour votre exploit. Mais pour l’instant je vous propose d’aller vous reposer. Faites moi une liste de ce dont vous avez besoin et nous vous fournirons.

Melkinnvar gloussa alors quelques mots à l’attention d’Aedorn.

- Elrin veut voyager un peu, il a les jambes qui le démange. Il accepte la seconde offre.

Le rôdeur ne pouvait aller à l’ encontre de son employeur cette fois ci. Ralinge était un personnage dont le quel il fallait ce méfier.

Sans attendre de réponse, les aventuriez furent conduit à une grande pièce qui donnait sur quatre petites chambres. Deux couches dans chaque chambre. Le chien d’Enola qui montait la garde devant l’une des pièces vint dans les jambes d’Ascha remuant la queue. Le silence était donc de rigueur, puisqu’il semblait qu’Enola dormait. Dans la salle principale, un parchemin, de l’encre et une plume étaient disposés sur un petit bureau sans chaise, prêt à l’emploi. Tous y avaient été conduits, sauf Talvrae qui était restée dans la bibliothèque d’Aedorn.


- Mon lit est plus confortable que les vulgaires matelas à même le sol dans les chambres dans les quels sont allés tes amis. Mon lit sera plus digne de toi. Veux tu partager ma couche ? Je n’ai aucune intention vile cette fois. Dormir sera la seule chose que nous ferons si tu acceptes. Alors que choisi tu ?

écrit par: Senguei Mercredi 07 Mars 2007 à 02h16
Paniquer. Voila sans doute le terme que Senguei aurait dû éviter d'utiliser face à son employeur. Melkinnvar n'avait visiblement pas apprécié que lui soit soulignée son apparente faiblesse, sans quoi Senguei ne se serait pas retrouvé au milieu de ces vagabonds prêts à être envoyés à une mort certaine. A ce moment où la situation venait d'empirer, le marchand ne demandait probablement qu'une occasion d'exprimer et de ressentir le pouvoir qu'il détenait. Elrin la lui avait sottement fournie et le manque de tact de Senguei, obnubilé par l'étrange apparition, n'avait rien fait pour améliorer la situation. Le magicien se rendait compte qu'il ignorait encore beaucoup trop de choses sur la situation présente. Pourquoi le marchand comptait il dans sa suite un bourreau? A moins que ce Ralinge n'aie été qu'un vulgaire sicaire employé pour ses talents de voleur, mais Senguei en doutait.

*Le premier acte de la tragédie est près de s'achever, et me voici déjà pris dans ses rouages... ne croit pas, pucelle de l'infortune, te jouer ainsi de moi. Ma disgrâce n'est pas encore assurée, contrairement à Elrin. Melkinnvar a confiance en ma loyauté, il s'agira de lui en donner raison tout en évitant de me mettre dans une situation plus délicate que celle dans laquelle me trouve à présent.*


Senguei était visiblement entouré de gens plus puissants qu'il ne l'imaginait. Plus dangereux aussi, et décidés à mettre toutes les forces disponibles à contribution. La promesse faite par Aedorn d'octroyer un titre au aventuriers s'ils réussissaient leur mission laissait supposer qu'ils n'avaient peu de chances d'en réchapper, ou que le maître des lieux mentait. Un tel honneur ne pouvait être octroyé ainsi à des aventuriers, quand bien même ceux ci prouveraient leur valeur. Une fort somme suffisait généralement aux vagabonds et hommes d'armes sans qu'il soit besoin de leur faire de telles promesses. Restait la possibilité qu'Aedorn soit un homme réellement généreux. Senguei ne lui attribuerait pas le bénéfice du doute.

Restait à connaître la décision des aventuriers. Si trop peu se portaient volontaires, leurs chances de succès, déjà bien faibles, seraient réduites à néant, et la vie d'Elrin inutilement sacrifiée, à moins qu'il ne puisse fuire en chemin. Pourtant Senguei espérait que l'étrange dame à l'apparition si surprenante resterait à la citadelle assez longtemps pour qu'il puisse lui demander quelque explication quand au prodige qu'elle venait d'offrir à leur vue. Restant en retrait, affichant une mine impassible, Senguei attendit la réaction des aventuriers.


*Il semble, mon cher Elrin, que les rôles soient inversés. Si nous étions en mauvais termes, j'aurais pu te rappeler tes propres paroles, "je serais extrêmement peiné d’apprendre ta mort". Mais l'heure n'est pas encore au cynisme, ne sachant pas vers quel dénouement tout cela nous entraîne...*

écrit par: Talvrae Mercredi 07 Mars 2007 à 17h01
Talvrae était encore entrain de réfléchir à la proposition précédente, quand le vieille homme lui fît la proposition de partager son lit. La jeune elfe noire mît un certain temps à accorder l'attention que la question méritait puisqu'elle réfléchissait encore à savoir si elle devait choisir de rejoindre la milice probablement contre une maigre paye, mais aussi la sécurité des murs, ou jouer les commando, aller au première lignes de combat contre une promesse de fortune et de noblesse. Fallait dire aussi que l'idée de noblesse plaisait bien à la jeune barde, se serais désopilant une drow noble dans une société humaine, surtout elle, une ancienne prostituée.

Mais elle devrais réfléchira à la proposition du prêtre maintenant. Elle avait encore la nuit pour réfléchir a savoir quel option choisir. Tendis que le choix de l'endroit où dormir se posait dans l'immédiat, mais elle se méfiait du vieillard, après que leur courte relation se sois révélé très insatisfaisante pour la jeune elfe noire et qu'après elle se sois fait expulsée sans raison apparente par la garde sous ordre du vieille homme. Elle décida donc de s'adresser à lui dans ses termes:


-(Commun) Et vous me ferez pas expulser au matin par la garde? Et d'ailleurs pourquoi m'avoir traitée ainsi la dernière foi?

Elle se demanda aussi pour elle même se qu'il voulait dire par de vile attention? Elle ne comprenait pas se qu'il avait voulu dire par là.

écrit par: Elrin Mercredi 07 Mars 2007 à 22h18
Elrin accusait encore le choc, les événements qui venaient tout juste de se passer le fit rentrer dans une rage folle. D’un geste vif sa main alla s’agripper au pommeau de sa lame courte qu’il planta avec rage dans le bureau. Doucement il la fit s’enfoncer d’un demi pouce supplémentaire s’imaginant voir enfoncer sa lame dans la gorge du marchant.
-(Iluskan) comment a t-il osé ce jouer de moi de la sorte !
¤(Dark) On dirai que cette fois il a fait de toi ce qu’il voulait. Un léger rire sadique retentissait que seul le rôdeur pouvait entendre. N’est ce pas mon petit larbin !?¤

Elrin penché sur le bureau, la main droite toujours crispée sur le pommeau de la lame fichée dans le bois, semblait se parler seul.
¤(Elrin) Me traiter ainsi t’elle un simple serviteur qu’on enverrai à une mort certaine. Et pourquoi ? pour un simple titre de noblesse et une richesse, dont je n’ai que faire.¤
¤(Dark) voyons mon cher Elrin, mais c’est ce que tu es, un simple serviteur obéissant à son maître.¤ Dark employait son ton mielleux, dont Elrin avait l’habitude.
-(Iluskan) la ferme Dark ! laisse moi réfléchir.

D’un geste brusque il retira la lame avant de la replacé lentement dans son foureau. Sa rage s’était maintenant calmé, les battements de son cœur ne martelaient plus sa poitrine et reprenaient de nouveau une fréquence normal. Plongé dans ces pensées, il ne fit aucunement attention aux personnes présentes. Retirant son arc de son dos, l’Illukian alla se poser dans un coin de la pièce, les mains sur la tête.
¤(Elrin) Dark, ressent tu la présence de tes congénères dans le secteur ?¤
¤ (Dark) combien de fois te l’ai je déjà dit que la présence ou non de mes semblables ne peut m’être connu. De toute façon la nuit est maintenant bien avancé, je ne pense pas qu’ils attaqueront cette nuit. Du moins à mon avis ¤
¤ (Elrin) j’ai commis une importante erreur. Le porc est bien plus dangereux que je voulais le croire.¤
¤ (Dark) je vois pas ou est le problème. Il suffira de partir loin d’ici une fois sorti de cette forteresse.¤
¤ (Elrin) me crois tu assez idiot pour ne pas y avoir déjà pensé ? Seulement cet homme est loin du simple marchant et je t’avoue sans aucune honte que cette homme Raling, me fait froid dans le dos. Si je quitte ce porc, je suis convaincu d’avoir ces hommes de main à mes trousses. J’ai déjà par ta faute tes foutus congénères après moi.¤

un long silence s’installa entre les deux esprits.
¤ (Elrin) je n’ai pas le choix, il va falloir que je prenne part à l’assassinat de ce gobelin.¤

écrit par: Amaranthe Mercredi 07 Mars 2007 à 22h26
Amaranthe avait sourit quand les gardes étaient venu l'encadrer ... finir dans la prison dès le premier jour ... quelle chance. Il n'était pas dit que les gardes n'écoperaient pas d'une bonne estocade des coudes et des genoux au passage. Seul Aedorn la dégoûtait ... lui et sa bande de gardes d'opérettes se targuaient d'avoir réussi à contenir une vagues de gobelins soit ... mais il semblait bien physiquement avoir arrêté toute forme d'activité physique depuis longtemps.

¤Le gros hippopotame a gardé le phacochère avec lui ... grand bien lui fasse, qu'elle s'impreigne de l'odeur de la sueur de cet immonde pachyderme et qu'elle s'étouffe avec.¤

Elle avait pensé un instant arrêté Ascha quand il avait pris sa défense, mais soit ... ce dernier risquait de se voir enfermer à son tour sans raison. Non qu'elle éprouve de sentiments particuliers pour lui, mais elle sentait qu'il avait son combat et elle le sien, et le combat des autres étaient une chose qu'il valait mieux éviter d'entraver.

¤Ne te trouve jamais entre un fou avec un drapeau et sa montagne¤, se remémorait-elle,¤ ouais ben j'aurais préféré dormir sur la paille plutôt que dans ce truc.¤

Elle choisit de partager la chambre d'Enola pour cette nuit puisque ce serait la plus calme ... et cela éviterait une certaine promiscuité...

¤... et quelques coups de pieds au derrière. Récapitulons, on a un zébulon qui fait mumuse tournant en rond et en supposant que personne ne le voit ... une armée de planqués dirigés par un gros slaad rouge, et les deux seuls qui ont l'air à peu près adultes ici n'ont pas décroché un seul mot.¤

- Dors bien Enola, glissa Amaranthe dans le silence de la pièce, interrompant ainsi toute forme de cogitation superflue.

Elle sombra à nouveau dans l'ambre et le jade ... le monde des songes n'était pas plus accueillant qu'avant son réveil.

Mais son visage était plus serein, et malgré le caractère froid et sombre du chaos qui l'absorbait, elle flottait avec une certaine sérénité ... et elle vit le visage d'Horza se dessiner dans l'ombre.
Il portait un habit de très bonne facture mais son couvre-chef était en feu ... il approchait d'Amaranthe avec un regard vide ...

Et les choses lui revinrent ... le feu ... Ramshak avait ordonné un mouillage près d'une petite île au centre de la mer des Étoiles Déchues pour aller couper du bois, et Amaranthe avait fait partie des éclaireurs, comme d'habitude.

Au cours de ses repérages elle était tombée sur un petit campement dans une clairière. Elle n'avait remarqué au départ aucune activité, et avait supposé que le campement était depuis longtemps abandonné, mais en s'approchant, elle avait remarqué d'autres détails:

Il n'y avait pas de signe d'écrasement dû à l'usure ou l'érosion sur les tables à feu, et une faible chaleur émanait encore des restes calcinés de ce qui avait dû être un feu de sapin.

Elle avait pensé qu'il ne devait pas y avoir pire pour l'odeur et la fûmée qu'un feu de sapin, mais elle n'eut pas le temps de penser d'avantage car elle entendit des voix approcher. Ami ou ennemi elle n'aurait pu faire la différence et préféra demeurer cachée derrière l'un des gros brelages qui maintenait le campement ... et elle avait vu un groupe de trois hommes solides menant un groupe de prisonniers à l'allure malingre et fatiguée.
En écoutant leurs dialogues et après quelques minutes d'observation, elle comprit qu'ils étaient trafiquants d'esclaves, et chercha à s'éloigner discrètement pour aller prévenir le Capitaine Ramshak.

Elle n'avait pas remarqué toutefois que derrière elle avait approché et elle se retourna trop tard pour éviter un matraquage en règle.

Revenant à elle, elle se rendit compte que son statut était passé d'éclaireur à prisonnière, et elle supposa qu'elle pourrait bien devenir esclave à son tour ; elle ne tarda par ailleurs pas à rencontrer Horza, qui se présenta comme chef des trafiquants et mis les choses au clair tout de suite.

Il voulut s'approcher pour l'examiner afin d'estimer sa valeur marchande, mais quelle en fut pas sa surprise quand Amaranthe qui semblait se laisser faire avec résignation, se retourna contre lui au dernier moment, lui assénant une descente du genoux dans le creux de la cuisse, avant de le renverser en lui balayant l'autre jambe au niveau du genoux.
Estimant ses propres chances de fuir en voyant déjà les hommes d'Horza s'approcher, elle tenta le tout en lui proposant de se joindre à lui durant quelques mois en échange de sa liberté. Ce n'est qu'après plusieurs heures de discussion et de nombreux verres de rhum qu'elle parvint à le convaincre, et il la fit libérer.

La jeune moine découvrit avec étonnement le type de moyen de transport qu'utilisaient les trafiquants, et supposa qu'ils avaient repris le fond de commerce d'une bande d'Elfes Noirs qui auraient déserté la région, ainsi que leur sloop.
Elle savait conduire ce genre de navire, et cela plut à Horza ... pour Amaranthe commença une semaine difficile, car ils devaient convoyer discrètement le groupe qu'elle avait vu jusque dans les Arpents Verts, et elle n'apprit qu'en cours de route que les soldats la Baronnie de Korfakh de Langreth était à leurs trousses.

La jeune moine utilisa toutes les ruses qu'elle connaissait pour brouiller les pistes, changea de cap souvent, fit croire à son passage dans certaines villes avant de faire demi-tour, mais peine perdue, après six jours ils furent rattrapés dans les Arpents Verts, et Amaranthe qui n'attendait que cette occasion pour quitter la compagnie des trafiquants feint de se faire capturer pour permettre aux autres de fuir. Elle était prisonnière à bord de la caravane qui convoyait aussi Enola, bien avant qu'ils ne se rencontrent, lors de l'attaque, et c'est en promettant qu'elle pouvait aider à protéger qu'on trancha ses liens ... elle se rappelait de la confusion, d'une odeur âcre de fumée épaisse et sombre, ... et d'un objet en bois assez long qui était venu la percuter avant que le monde n'explose dans son crâne, et n'efface sa mémoire.

Mais à présent elle se souvenait ... et Horza était venu la rechercher car il la croyait toujours son alliée. A présent elle avait réussi à l'éloigner d'elle mais puisqu'il la savait amnésique et méfiante, il chercherait sans doute à la retrouver assez rapidement s'il ne s'était pas fait capturer par les gobelins.


¤Ca c'est un double problème car ce pot de colle risque de ne plus me croire si sympathique s'il me voit avec la gosse ...¤

Amaranthe réalisa qu'elle avait pensé et non rêvé cela ... oui ... elle était assise sur sa couche depuis un moment, avec un mal de crâne terrible et son esprit fonctionnait plus rapidement que jamais.
Elle ferma les yeux en souriant ... et plongea dans un sommeil sans rêves.

écrit par: Senguei Vendredi 09 Mars 2007 à 02h17
Le violent accès de colère d'Elrin poussa Senguei à sortir de son mutisme. Mieux valait en effet tenter de calmer le rôdeur avant que les gardes ne décident qu'il fut plus sage de l'enfermer. Un homme qui tirait sa lame pour s'en prendre spontanément au mobilier tout en vociférant dans une langue inconnue ne pouvait paraître que franchement dérangé aux yeux de n'importe quelle personne sensée. Senguei lui même considérait Elrin comme un être incontrôlable vacillant entre la raison et la folie, un homme visiblement instable et tourmenté par quelque force étrange que le magicien semblait bien découvrir. Depuis quelque temps que les deux hommes voyageaient ensemble, Senguei avait à plusieurs occasions pu assister aux crises de folie du rôdeur ainsi qu'à d'autres phénomènes étranges qui avaient immédiatement attiré sa curiosité. Si le magicien parvenait à comprendre et connaître Elrin, sans doute pourrait il résoudre le mystère qui l'entourait. Nul doute pour Senguei que tous deux en tireraient bénéfice...

¤Mais pour l'instant, il s'agit d'enrayer ta crise avant que tu ne commettes quelqu'acte irréparable qui nous plongerait tous deux dans l'embarras... et savoir ce que tu comptes faire.¤

Senguei alla rejoindre Elrin et, tout en surveillant ses mains, tenta d'engager la conversation. Le ton du magicien était calme, neutre, presque amical. Il ne s'agissait pas de faire pis que mieux en énervant encore plus le rôdeur.

- Elrin, mieux vaut garder profil bas pour l'instant et commencer à s'organiser. Crois moi je hais cette situation autant que toi.

Baissant un peu la voix, Senguei ajouta.

- Quels sont tes projets?

écrit par: Elrin Vendredi 09 Mars 2007 à 20h21
Posé dans un coin de la pièce, Elrin semblait songeur. Ce soir il était convaincu qu’aucune complication ne viendrai troubler son repos. Ici, entre les murs de cette forteresse il savait qu’aucun ténébreux ne viendraient l’attaquer. De ce fait, il pourrai ainsi réfléchir aux tournures des évènements futur sans vraiment se soucier de sa sécurité. Un sentiment d’apaisement parcourai maintenant son esprit et son corps.
Elrin sentait que la conscience de Dark s’agitait, essayant désespérément de fuir cette sensation.

¤ (dark) arrête ça ! sa me répugne. Ou est donc passé cette colère, cette haine qui t’animais et qui faisait mon bonheur. As tu oublié cet homme qui fait de toi son pantin et qui décide de ta mort comme bon lui semble ? As tu oublié la façon dont il t'a humilié ? Demain tu risquera ta vie pour cet homme et pour quelles raisons ?¤
-(Iluskan) Assez ! tais toi !
La colère submergea de nouveau Elrin balayant tout sur son passage. Dark était à présent satisfait, il venait comme à son habitude d’imposer haine et souffrance en son ôte ; il pouvait maintenant se nourrir de cette soif de haine et de rancune. Là, entouré de ténèbres, Dark se sentait de nouveau apaisé.

Assit dans le coin de la pièce, son manteau de fourrure et son écharpe posé sur le sol, Elrin laissait apparaître les bandages qui recouvraient tout le bas de son visage. Armes et carquois posés sur le sol, le rôdeur s’affairait à détendre son arc.

Ses yeux d’un noir intense scrutait à présent l’homme qui se tenait devant lui.

¤ (dark) tiens donc, notre apprenti mage.¤
-(commun) Mes projets ? bien comme tu la constaté notre ami marchant ma désigné pour assassiné ce chef gobelin. Les ordres sont les ordres.
¤(dark) laisse moi rire !¤
-(commun) l’endroit ou se cache ce gobelin doit certainement se trouver derrière les lignes ennemis. Selon moi, je préfèrerai partir lors d’une nuit sans lune, l’obscurité sera sans doute notre meilleur protection. La discrétion étant de mise, seul un petit groupe devra y participer. Le lieu ou se cache ce gobelin devrai être trouvé sans grand danger, si nous sommes assez discret. Le moindre combat pourra nous être fatal. Il ne suffit que d’une personne pour donner l'alerte. Ci celle-ci est donné, je donne pas cher de notre peau.

écrit par: Lucius Dimanche 18 Mars 2007 à 13h41
Lucius poussa un long soupire il se tenait dos au mur entre les portes des deux chambres inoccupées et regardait Senguei discuter a voie basse avec le dingue qui parlais tout seul et qui c’était déjà fait remarquer par sa nervosité. Il resta silencieux un moment à les observer, comme si la teneur de leurs propos, et le chuchotis de leurs voies allaient lui parvenir.

¤Est-ce que le dingue va suivre les ordres de son maitre ?¤

A vrai dire Lucius en doutait beaucoup, comme il doutait de la participation de son compagnon qui semblait plus à un conseiller du gras marchand qu’a un garde du corps. Il tourna la tête machinalement en direction de la porte close derrière laquelle la petite et la nouvelle arrivante tumultueuse avaient trouvées refuge. La vision d’Amaranthe et ses propos fracassants avaient prouvé le caractère impétueux de la femme, selon lui, elle était parti se coucher afin d’éviter toutes questions quand a son arrivée. Il tardait à Lucius d’en apprendre plus sur le mystère Amaranthe.

Ascha était lui aussi rester muet depuis un bon moment, surement en train de jauger du pour et du contre de la proposition.

¤Gageons qu’il prenne la bonne descision. ¤

Le barde bien qu’ayant pour lui aussi sa part de mystère et de secret lui était sympathique.


¤Et moi, maintenant ?¤

Pour Lucius ni l’or, ni la noblesse n’avait de sens, il ni prétendait pas, et n’en avait pas le loisir. L’aumônier était un servant du Juste, et de façon plus pratique sous les ordres de Trois-démons.

Voyant qu’il ne servait a rien de rester plus longtemps ici, et le besoin de savoir quoi faire se faisant pressant il fit marche arrière et repris le chemin de la bibliothèque a la recherche de son capitaine, il reviendrait plus tard se rendre compte des choix de chacun.

écrit par: Phélès Dimanche 18 Mars 2007 à 22h31
MJ

Talvrae


- Allons.. L’âge nous rend capricieux. J’ai été honoré de tes faveurs quelques instants plus tôt, mais je me suis détourné de mon dieu par la même occasion. Faillir à la tentation fut une erreur et je ne pouvais me séparer de cette idée de dégoût qui m’assaillait.

S’approchant de la drow, la regardant dans les yeux il continua, "J’ai essayer de te détester mais je n’y suis pas parvenu.. Tu as réveillé chez moi le jeune adolescent refoulé intéressé par les plaisirs de la chair mais qui n’a jamais réussi a parvenir à son but.."

Si je me suis engagé sur la voie de la religion c’était à cause d’un pari que je m’étais fait avec moi-même. J’avais promis de m’engager à servir Tyr si à l’age de 24 ans je n’avais jamais connu de relations charnelles. Ce qui fut le cas.. J’ai vécu un grand nombre d’année coupé des femmes, ce qui me permit d’étudier la magie divine et profane.

Maintenant que je suis sous ton charme je me rends compte à quel point les femmes nous accaparent l’esprit.. Depuis que tu m’a quitté je n’ai réussi à me concentré sur rien. Même pas la défense de la forteresse.. J’essaye de paraître fort mais depuis que je t’ai rencontré je ne suis plus grand-chose lorsque tu es loin de moi.

J’ai envi que tu mènes à bien la mission que je vous ai proposé à toi et à tes "amis". J’utilise ce mot bien que je ne penses pas que tu apprécie tout le monde ici. Alors, pourrais tu accomplir les volontés d’un vieillard qui se meurs d’amour pour toi ?

Je ne te propose pas ma couche pour faire de nouvelles extravagances de nos corps. Je veux juste que tu ais un lit digne de ta classe. Je veux sentir ta présence à mes cotés, je veux que l’on partage ma couche qui est vide depuis bien trop longtemps..

C’est à ce moment la que Lucius poussa la porte de la bibliothèque, le prêtre n’avait qu’entendu la dernière phrase du vieux Aedorn.

Ascha, Senguei, Elrin, Amaranthe

Pendant qu’Elrin et Senguei commençait leur conversation, Lucius s’en alla. Ascha lui commençait à se sentir de plus en plus en proie au sommeil, lui qui était debout depuis bien trop longtemps.

Le magicien et le rôdeur ne parlaient que depuis quelques minutes lorsque l’Aasimar s’effondra sur le sol. Son corps ne supportait plus les tensions qu’il avait accumulé ses derniers jours.

Senguei habituellement calme se retourna vers l’homme et se dirigea à la hâte vers le corps inerte de l’homme, sans pour autant courir. Il en fallait plus pour dérouter l’illuskien. Tâtant le pouls il remarqua que celui-ci était régulier. Ascha s’était simplement écroulé de sommeil..


écrit par: Lucius Lundi 19 Mars 2007 à 12h25
« -Je veux sentir ta présence à mes cotés, je veux que l’on partage ma couche qui est vide depuis bien trop longtemps.. »

Lucius se figea, la bouche bée et le regard hébété sur le couple. Le Vénérable qui ne semblait déjà plus si sage depuis un certain temps venait de prononcer ces mots. Ce qui choqua le prêtre ce n’est pas la notion d’acte de chaire en elle-même, Lucius avait reçu des enseignements Cormyriens, et rien ne lui empêchait de partager sa couche. Il avait d’ailleurs connu des femmes, avant la mort de son père et son engagement auprès de Tyr, mais un peu moins après. L’acte d’amour se mariait dans son esprit à la passion, et il en éprouvait de moins en moins au fil des ans. D’ailleurs il était contre cette pratique d’abstinence, jugeant que pour avoir le sentiment le plus impartial sur les événements, il ne fallait pas en éviter l’expérience et le sentiment d’amour est a la base de nombreuses tristes affaires, la jalousie n’en est elle pas un des dérivé ?


¤Je veux sentir ta présence à mes cotés, je veux que l’on partage ma couche qui est vide depuis bien trop longtemps. ¤

Il reprit peu à peu de ses facultés motrices, il lui était inconcevable que cette phrase eut été dite sous l’empire du libre arbitre. Aedorn avait obligatoirement succombé a un charme de Talvrae, il pensa aussitôt a ses histoires de magiciennes qui attirent les hommes avec des sortilèges pour en faire leurs esclaves. Il n’avait donc pas sous estimé la vagabonde.


-Recule drow !

Voila comment il avait résumé sa pensée, Aedorn le pieu était sous l’emprise de la félonne, et il se devait de venir a son secours, pris par la rapidité des événements il en avait oublié de crier a la garde et même de tirer son épée au claire pour se protéger du danger confirmé qu’était Talvrae. Il avança en direction de la jeune femme, la paume en avant, guettant la moindre de ses réactions pour parer au plus urgent.

écrit par: Elrin Lundi 19 Mars 2007 à 19h43
-(commun) je pense que le mieux serai de … un bruit sourd mit fin à la conversation. L’un des hommes présent dans la pièce venait de s’écrouler au sol.

Ces yeux d’un noir profond scrutaient la pièce recherchant la provenance de ce bruit. Senguei, quand à lui était déjà au coté de l’homme gisant à terre.

Assit dans son coin le rôdeur ne broncha pas ; il avait déjà assez de problèmes à régler comme ça. Pourtant Elrin leva les yeux par curiosité. Il remarqua que plongé dans ses pensées depuis un bon moment, il n’avait pas pris la peine d’observer les personnes présentes dans la pièce. Fronçant les sourcils, le jeune homme essaya tant bien que mal de percevoir ne serai-ce que le visage de l’homme au sol. A la vue de celui-ci, Elrin ressentit une énorme agitation en lui. Dark refaisait des siennes.

¤ (Dark) Enfin une opportunité s’offre à nous ¤
¤ (Elrin) mais enfin de quoi parle tu ? ¤
¤ (Dark) cela fait déjà un long moment que je m’efforce de supporter cet être abjecte si proche de moi. L’aura qu’il dégage me donne envie de vomir. Tue le ! je veux le voir souffrir.¤

l’esprit d’Elrin fut submergé d’une vague de haine et d’un désir intense de meurtre provenant du Ténébreux. Ses muscles se raidirent, son souffle s’accéléra.
¤ (Elrin) Dark ! fait pas n’importe quoi, calme toi !¤
¤ (Dark) A qui crois tu parler Humain ! La voix glacial de Dark résonnait en lui. tu n’es rien, tu n’es qu’un vulgaire pantin que je manipule à ma guise. Je t’ai dit de le tuer fais le !¤

Elrin ferma les yeux. Il devait à tout prix contenir cette rage qui le submergeait. Ne pas faillir, ne pas laisser Dark prendre le dessus. Si il venait à tuer cet homme, il ne donnerai pas cher de sa peau.

¤ (Dark) Tue le ! je te l’ordonne ¤ un cri de rage résonnait dans sa tête.
Des gouttes de sueurs perlaient sur le visage du rôdeur. Dark devenait incontrôlable.
-(illuskan) Dark ! je t’en prie arrête ça. Les supplications d’Elrin n’avait aucun effet sur le ténébreux. Tel un ouragan de haine, Dark déferlait toute sa noirceur dans l’esprit d’Elrin. Les deux mains crispées sur sa tête ; le rôdeur tentait désespéramment de calmer ces vents violent qui déferlaient en lui. Tel une vitre qui se briserait sous les assauts du vent ; la conscience d’Elrin se fracassa face à l’agressivité du ténébreux.

Dans le coin de la pièce Elrin se leva, la main crispé sur le pommeau de sa lame courte. Doucement, un pied après l’autre, il s’avança vers l’homme étendu au sol. Ces yeux d’un noir profonds étaient maintenant opaque, animé d’aucune conscience, scrutant l’homme à terre. Lentement son bras s’éleva prêt à abattre une lame courte et à faire couler le sang. Les traits de son visage avaient quelques choses de démoniaque, un large sourire glacial dessiné sur sa figure.


écrit par: Senguei Lundi 19 Mars 2007 à 22h48
L'homme devait être complètement épuisé pour s'être abandonné si brutalement au sommeil, à moins qu'il n'aie succombé à un quelconque charme... Plus inquiétant était Elrin qui semblait cette fois avoir succombé à la folie et s'apprétait à commettre un crime qui ne manquerait pas de l'envoyer au cachot. Senguei ne l'avait pas vu approcher, penché sur le corps du dormeur, et il était désormais trop tard pour utiliser le moindre sort ou tenter de le raisonner. Il ne restait au magicien n'avait que deux alternatives: s'écarter au risque d'être accusé de complicité ou tenter de maîtriser Elrin et s'exposer à un coup d'épée.

¤Par Azouth, il ne se contrôle plus!¤

La vision de cette lame brandie au dessus de sa tête lui interdisait toute réflexion élaborée. Elrin resterait un danger pour tous tant qu'il n'aurait pas repris le contrôle de lui même, aussi fallait il mieux agir immédiatement. Sans pour autant s'interposer entre la lame et sa victime, Senguei aggripa de la main gauche l'épaule d'Elrin alors que sa main droite plongea vers l'entrejambe du rôdeur. Le magicien s'était toujours défendu de cette façon, une pression de quelques instants pouvant mettre à terre n'importe quel homme, même des plus déterminés. Sachant que la douleur ne suffirant probablement pas, Senguei y joignit des paroles d'une dureté inabituelle dans la bouche du mage:

- Elrin ça suffit! Calme toi! Elrin!

écrit par: Amaranthe Mercredi 21 Mars 2007 à 21h58
Le bruit de la chute, lourde et soudaine avait fait frémir les oreilles d'Amaranthe ... et l'agitation qui s'était emparé de la psyché polymorphe d'Elrin avait terminé de la réveiller.
Elle s'était redressée en titubant, avait vérifié si Enola ne s'était pas réveillée, ... visiblement la fatigue l'avait assommée et sa respiration calme, entrecoupée de petits sursauts ne laissait pas de doute sur le fait qu'il en faudrait beaucoup pour la tirer du pays des songes.
Les voix se faisaient grinçantes, mais un instant la jeune moine eut l'impression qu'il y avait deux voix différentes ... l'une glapissait, l'autre était pédante mais luttait ... deux personnes se bagarraient dans le monastère.
Amaranthe entr'ouvrit la porte pour voir qu'en réalité ... une seule personne, tout près mais de dos entretenait ce dialogue à deux voix et commençait à connaître une certaine agitation.
Il s'agissait vraissemblablement de celui qui s'était isolé à plusieurs reprises pour tripotter le pommeau de son arme, ... puis les choses se passèrent très vite, une sorte de ligne invisible se dessina entre Ascha et Elrin dans l'esprit d'Amaranthe, mais cette ligne se raccourcissait petit à petit et la jeune moine comprit ce qui allait se produire.
Sauf qu'un troisième adjuvant brisa la ligne, le mouvement changea et le troupeau de formes animées sembla fléchir à l'approche d'un autre homme qu'Amaranthe ne connaissait pas mais qui avait conservé le silence durant une bonne partie de cette soirée agitée. Il sembla vouloir empoigner l'homme qu'elle voyait de dos par la boucle de ceinture ou ...


¤Joli coup...¤

Le corps arqué de la zerthi se redressa alors comme un arc venant de décocher une flèche, et elle glissa dans l'entrebaillement de la porte, ses cheveux formant un voile amaranthe volant autour d'elle. Sa chemise pendait par dessus sa ceinture et ses manches étaient déboutonnées, de sorte que le mouvement qu'elle fit ne fut pas ralenti ou brimé par la pression habituelle de son pourpoint et ce fut une main ouvert que Senguei vit jaillir au dessus de l'épaule d'Elrin, filant comme une comète dont la manche lâche était la chevelure de coton blanc.

— Allez on arrête de bouger l'soliloque.

Le bras droit de la jeune moine tenta de se replier autour de la gorge d'Elrin, le gauche tentant de le ceinturer, pour l'immobiliser d'avantage que pour l'étrangler. Si la nuit n'avait pas trop embrumé ses réflexes, elle parviendrait à coller son genoux au niveau de la cambrure lombaire du rôdeur pour l'empêcher définitivement de bouger ...

écrit par: Talvrae Jeudi 22 Mars 2007 à 05h31
Talvrae surssauta et poussa un cris de surprise quand la porte s'ouvrit en grand pour laisser entrer un Lucius visiblement furieux après elle. Encore une fois elle se retrouvais dans une situation qu'elle ne comprenait pas du tout. Elle reculla souplement, comme une chatte, vers le mur du fond de la chambre en daigaiant son épée n'ayant pas réaliser sur le coups que Lucius n'avait pas fait de même, ne se fiant que sur son air menacant. Elle tenait son épée devant elle en tremblant un peu. Visiblement débousseler par ce qui se passait, mais en ayant tout de même les muscles tendus prête à agir en cas d'attaque.

-(Commun) Euh quoi encore là?? Qu'es ce que j'ai encore fait là? Lucius? Aerdon? Que se passe t'il encore ici?
(Dialecte drow)

La petite elfe noir se demanda encore une fois en elle même si sa dernière était arriver, pour au moins la troisième fois depuis qu'elle était arriver dans cette place forte. Son regard passant entre Lucius et le vieillard a tour de rôle en esseyant de comprendre se qui se passait.

écrit par: Phélès Vendredi 23 Mars 2007 à 00h05
MJ

Ascha, Elrin, Amaranthe, Senguei



Senguei, Attaque de contact à mains nues : 20 < Réussite automatique >
Senguei, Confirmation de critique : 08(dé) + 0 = 08 contre CA Elrin 13 (pris au dépourvu) < Echec >
Dégâts : 1(dé) + 0 = 1 dégât non létal
Amaranthe, Jet de lutte : 1 < Echec automatique >


Dark semblait avoir oublié la nouvelle condition qui était sienne, c'est-à-dire celle d’humain. Une simple créature imparfaite. Obnubilé par l’Aasimar sans defense, il avait oublié que Senguei veillait déjà sur l’inconscient. Apres tout un mage, ça n’était qu’un lanceur de sort et ce fut la l’erreur du Ténébreux. Souple et réactif, l’Illuskien se remit debout en un éclair et lança son poing vers l’entrejambe d’Elrin.

Au même moment, Amaranthe sorti de la chambre d’Enola en trombe et alla se placer derrière le rôdeur au regard sombre. Alors qu’elle allait l’étrangler pour le tenir tranquille, le coup de Senguei fit mouche. Elrin tomba à genoux, les mains tenant ses parties, le front contre le tapis qui recouvrait le sol de la pièce. Il mince filet de bave coulait d’entre ses lèvres. Malgré les efforts du Ténébreux pour maintenir sa domination sur l’esprit de son hôte, la douleur gagnait du terrain et ramenait Elrin à la conscience. La souffrance trop aiguë ne lui permettait pas encore d’ouvrir les yeux mais au moins il avait retrouvé ses esprits.

La poitrine d’Ascha, quant à elle, se soulevait de temps à autre. L’homme dormait bien et n’avait aucune idée de se qui ce passait autour de lui.


Initiatives:
Amaranthe : 16(dé) + 2 = 18
Elrin : 15(dé) + 3 = 18
Senguei : 13(dé) + 1 = 14


hrp.gif Elrin commence, j’ai tiré une seconde fois l’initiative pour vous départager et c’est lui qui a gagné. Désolé Amaranthe (4 au second jet contre 18 pour Elrin).

Talvrae, Lucius

Lucius, Intimidation : 09(dé) + 0 = 09 contre Talvrae, jet opposé : 14(dé) + 1(DV+modif.SAG) = 15 < Echec >
Lucius, Jet de volonté : 05(dé) + 5 = 10 contre Sort DD ?? < Echec >


Talvrae qui avait été impressionnée par l’entrée brutale du Tyrien relativisa. L’épée à la main, elle était en position de force. Le pauvre Lucius lui n’avait que la sienne pour se défendre.. Et s’il restait comme ça, il allait finir comme son dieu, manchot et sûrement borgne.
Cependant pour sauver le pauvre prêtre qui avait agit sans raisonner, Aedorn s’interposa.

- Il suffit ! Ces mots raisonnèrent dans la tête de Lucius qui fut alors tétanisé sur le coup, ses membres refusaient de lui répondre il restait planté la, la main dressée devant son visage sans bouger. "Alors ? on ne t’a pas apprit les bonnes manières ? Tu sais bien que l’on doit frapper lorsque l’on rentre dans une pièce.. Et encore plus lorsque tu entres dans mes quartiers !"

Il posa son regard sur Talvrae et lui glissa quelques mots. "Range ton épée, elle ne t’est d’aucune utilitée. Alors que penses tu de mon offre ? Attend moi ici, je reviens tout de suite."

Il se tourna a nouveaux vers le Tyrien, et lui posa la main sur l’épaule. La main de Lucius retomba ballante le long de son corps et il le raccompagna vers la sortie..

- Je connais tes craintes, Lucius et c’est pourquoi je ne t’en veux pas. Une drow dans mes quartiers.. Mais ne penses tu pas que je pourrais m’occuper d’elle comme il se doit si jamais elle se révélait être une espionne ou un assassin ?

J’espère que tu me pardonneras d’avoir utilisé ma magie sur toi, mais dans le cas présent les choses pouvaient dégénérer. Je compte sur toi pour motiver les autres et mener à bout cette quête que je vous ai proposé.

Si tu as besoin de victuailles, elles te seront fournies, tu n’auras qu’à appeler une servante, elle viendra à toi.. Les informations complémentaires vous seront données demain si vous acceptez la mission.

Au fait.. Prend garde à Ralinge si jamais tu le croises, il me semble suspect.. Des rumeurs pas nettes circulent à son sujet..

Puis sans attendre de réponse il claqua la porte et se redirigea vers Talvrae qui devrait être décidée à présent.

écrit par: Elrin Vendredi 23 Mars 2007 à 21h21
Dans les ténèbres le plus total là, seul, se trouvait un homme allongé, entièrement nu. L’homme semblait dormir ; dormir d’un sommeil forcé. Recroquevillé sur lui, il rêvait ou plutôt il cauchemardait ; des images de mort ainsi que des sentiments tels que la peur, la haine ou encore la solitude déferlaient en lui. Une entité se dressait au coté de l’homme ; plus précisément un être à l ‘aspect humain, son corps intangible scrutait avec délice l’homme au sol. Brusquement l’entité semblait agité, les ténèbres sans fin qui envahissait les lieux commençait à se dissiper ; son étreinte sur l’homme faiblissait. L’obscurité se dissipait et avec lui la lumière perçait les ténèbres gagnant de plus en plus de terrain. L’entité tenta tant bien que mal d’entrer dans cette espace baigné de lumière, pourtant comme si un mur intangible s’était dressé devant lui, cet espace lui était interdit.

Le front sur le sol, Dark hurlait de douleur. Jamais il n’avait encore senti la souffrance de la chair. Doucement il releva la tête. Le traits du visage d’Elrin n’avaient plus rien d’humain. La bouche ouverte, des filets de baves coulaient tandis que des yeux inhumain et remplient d’une rage féroce étaient braqués sur le mage.

-(commun) Toi ! misérable insecte ! comment as tu osé me défier ?! un rire glacial sortit de sa bouche suintant de bave. Je te tuerai. Pour mon plaisir je te tuerais doucement ; je veux voir ton visage crispé par la peur et la souffrance. Crois moi, tu me supplieras de t’achever.

Dark exécuta un rouler bouler sur le coté. Dans un même mouvement, la main de Dark empoigna avec rage une lame noire dissimulée dans sa botte. Il se retrouvait à présent face à face avec ses assaillants. Solidement encré sur ses appuis, Dark ressemblait à une bête traquée, ses yeux ne cessaient de balayer frénétiquement la salle, allant du mage à la femme et de la femme au mage.

L’homme entièrement nu se releva doucement, comme si il venait de sortir d’un coma profond. Levant la tête, il scrutait la source de cette lumière bienfaitrice. Doucement il leva son bras en direction du ciel. A quelques pas de lui l’être fondu dans les ténèbres le fixaient.

- sache que tu es à moi. Ton corps tôt ou tard m’appartiendra.

Dark venaient de lâcher sa lame. Maintenant les deux mains crispées sur la tête, Il semblait en train de perdre une bataille qu’il livrait. Son regard de porta sur le mage.
-(commun) sache que dorénavant je te surveillerai. Je ferai de ta vie un enfer. Garde bien les yeux ouverts cher humain car à la moindre occasion je me délecterai de ton sang.

Dark s’effondra brusquement au sol. Là sur le dos, les traits de son visage se détendirent. Pourtant quelque chose d’étrange avait lieu. Sur le visage du rôdeur inconscient coulaient des larmes.


Elrin fait un rouler bouler sur le coté ( action de mouvement), dégaine sa lame (action simple), puis lâche son couteau (action libre)

écrit par: Lucius Mercredi 28 Mars 2007 à 12h36
Aedorn avait raccompagné Lucius jusqu'à la porte qu’il avait prestement refermée derrière le prêtre. Ce dernier n’avais pas encore fait un mouvement, les bras ballants le long du corps que sa pensée reprenait le dessus. Le sort qu’avait utilisé le Vénérable se dissipait peu à peu. Une fois de plus Lucius avait été trahis par son instinct et sa promptitude à réagir, bien que le vieillard en charge du monastère lui ai fait comprendre que Talvrae était présente a sa demande, et qu’il lui accordait bien plus que sa confiance, le jeune prêtre n’en démordait pas.

¤Cette traitresse se joue de nous !!¤

Bien que résolument convaincu de la malice de Talvrae, Lucius entrevit plusieurs hypothèses. Soit comme s’en était persuader des le début, le vénérable était victime d’un sort, soit il était sincère... Cette seconde perspective l’angoissait encore plus que la première. Quoi qu’il en soit Lucius ne pouvait garder pour lui ses questionnement et ses incertitudes, il devait aussi prendre une discision quand a la mission qui leurs avait été proposé.

Il s’engageât a nouveau au gré des couloires, a la recherche des appartements de son capitaine, lui seule, son tuteur direct pourrais le conseiller. Une servante lui ayant indiqué la direction, quelques minutes plus tard Lucius se présenta à la porte de Gwallfeinn Trois-Démons. Ce dernier avait hotté son armure et malgré l’épaisseur en moins, le capitaine restait impressionnant, son visage carré s’illumina pourtant, malgré la tension du moment. S’en suivit une conversation d’homme a homme, Lucius fit part de sa récente déconvenue dans les appartements d’Aedorn, et posa la question fatidique.

La discutions fut brève, le prêtre n’avait pas vraiment envi de se rallier au groupe qui accepterais, a ses yeux, sa place était au prés de ses compagnons et amis pour la plupart sous les ordres du Tyrien. Sa place était en soutient sous les remparts, a son poste d’aumônier.

Gwallfeinn et son soldat parlèrent longuement du bien fondé de la mission et de ses chances de réussite, de la composition hétéroclite du groupe, de la confiance à placer en chacun. Les percepts de Tyr furent au cœur du débat. Le capitaine parlait d’or, et lorsque quelques minutes plus tard Lucius prit congé, sa discision était prise. Il s’empressa de reprendre le chemin inverse pour rejoindre l’étrange compagnie de vagabonds, de femme mystérieuse et de servants de Melkinvar …

écrit par: Amaranthe Vendredi 30 Mars 2007 à 20h59
Amaranthe haussa les épaules ... deux hommes à terre, un debout sans réaction, fallait il qu'elle se soit endurcie à ce point qu'elle ne trouve rien de mieux qu'à penser qu'à cause d'eux, c'était elle qui était à présent debout et plus allongée, à dormir.

- Ah mais quelle comédie, pesta Amaranthe, «on va devoir supporter ce genre de simagrés encore longtemps?» Elle releva les yeux vers Senguei, sans avoir remarqué les larmes du rôdeur. «Vous ne vous êtes pas fait un ami je crois ... enfin je ne sais pas ce qu'il a absorbé mais ça a l'air d'avoir pas mal altéré son jugement et ses perceptions... ».

La jeune moine tira d'un coup sec sur les pans de sa chemise pour la remettre en place, et bailla discrètement en glissant un revers de main devant son visage. Machinalement elle tourna la tête vers la chambre qu'elle avait quitté ... aucun son n'en provenait.

- Par chance je crois qu'Enola dort encore. Je n'aurais pas aimé qu'on la réveille, ...

Amaranthe sourit à demi, son regard ayant quelque chose de soudain moins endormi, plus inquisiteur ... déjà elle ré-évaluait la situation, les danges internes étaient ici plus nombreux que le simple amour propre d'un gros verrat eructeur de sermons qui avait bien dû être un véritable prêtre il fut un temps. Il y avait cet étrange personnage qui ne cessait de toucher à sa lame et qui enfin l'avait dégainée... l'autre homme, qui semblait le connaître, l'avait maîtrisé mais pour combien de temps?

¤Retire son venin à la vipère avant qu'elle ne se réveille ...¤

La voix du Storvakal était encore présente dans cet étrange lagon qui avait tiré avec violence la zerthi du sommeil, lui infligeant cette étrange sensation de nausée de vivre. Comme elle détestait cela ... mais elle savait ce qu'elle avait à faire, retirer le venin de la vipère, et Amaranthe se pencha vers le corps d'Elrin pour ramasser ses armes, et les prendre comme un paquet sous le bras.

- Je préfère savoir les fous désarmés si vous permettez, s'expliqua-t-elle à Senguei, «je ne lui vole pas, mais je les met hors de sa portée le temps qu'il reprenne ses esprits ... ou qu'il ait cuvé son vin.»

¤Et comme ça si tu veux te battre, ce sera sans ton couteau à croutons¤

Finalement son visage se détendit, et elle adressa un sourire à Senguei avant de repartir vers la chambre, ... elle tourna la tête pour dire avec une voix légèrement éteinte.

- Voyez ce que vous pouvez faire pour lui, si vous avez besoin de moi, venez me chercher sans faire de bruits.

écrit par: Talvrae Samedi 31 Mars 2007 à 05h39
Talvrae avait arpenter de long en large la chambre du vieux prêtre pendant son absence quand il était sorti avec Lucius. Elle avait ranger son épée en réalisant que Lucius ne l'attaquait pas et qu'il était maintenant sous l'effet d'un sort. Elle hésita un peu quand à la marche a suivre qu'elle devait faire dans se genre de situation et se sentait totalement perdue dans cette environnement sont les règles lui échappe totalement. Après un petit moment de réflection elle décida d'accepter l'offre daerden et de partager son lit ce soir, peut être qu'elle auras décider demain matin sur se qu'elle faisait ensuite.

La petite elfe noir entreprit donc de se préparée pour faire sa rêverie. Elle entreprit de se déshabiller complètement vue qu'elle ne pouvait pas vraiment dormir avec ces vêtement qu'elle avait sur le dos qui était tout souiller par la saleté et le sang accumuler pendant son exil volontaire. Alors elle devrais dormir toute nue, même même si elle n'avait pas oublier ses bagages derrière, elle n'avais pas emmener avec elle dans son exil une tenue de nuit.

Une fois que se fût fait elle se glissa sous les draps du lit et ferma les yeux se préparant à entrer en rêverie.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 01 Avril 2007 à 15h08
L'esprit du jeune barde était plongé dans l'inconscience, s'endormir de la sorte ne lui était encore jamais arrivé, fournir autant d'efforts non plus d'ailleurs.
Son sommeil de plomb ne lui permettait pas de réaliser ce qui se passait autour de lui, dans le monde des éveillés, et cela, sans qu'il ne le sache, valait bien mieux pour lui.

Son esprit crut reconnaître des paysages du Cormyr, sa région natale, son rêve tenait place dans l'auberge de sa mère. Certains détails étaient incohérents, des personnes ne devant pas être dans la salle étaient tout de même en train de profiter d'une quelconque boisson alcoolisée.
Hors du monde du rêve, son esprit l'aurait mis en garde de l'imposture de la scène, mais la fatigue en avait décidé autrement.


Dans la salle, Aatleytt, l'enseignant bardique de l'Aasimar, était installé à 'sa' table, contre la scène, un individu encapuchonné était placé sur la chaise face à lui, dos à Ascha. C'est d'un pas lourd et trébuchant, le rêve ne permettant pas au barde une réelle maîtrise de lui et de ses mouvements, que le disciple d'Oghma rejoignit la tablée, prenant place à gauche de son ancien professeur, laissant une place de libre entre lui et l'inconnu. Ce dernier prononça un mot, un simple mot, le prénom du dormeur. C'est ce moment là que la capuche choisit pour glisser dans le dos de l'inconnu, révélant ainsi un visage bien connu du jeune barde, le poids des années étaient présent sur ce visage si semblable à celui d'Ascha, c'est ainsi qu'il s'était imaginé son géniteur lors de ses errances.

La preuve était encore la que les rêves étaient remplis d'éléments irréalisables, impossibles.

Sans prévenir, la salle se remplit de brume, les visages à côté de lui s'évanouissant à ses yeux, le cours de son rêve l'amenait maintenant dans un étrange bâtiment, perdu dans de vastes étendues, un ciel rouge projetait des ombres incertaines aux côtés des bâtiments, devant le barde se trouvaient des escaliers, dont l'ascension ne dura que quelques secondes malgré l'impressionnant nombre de marches qu'il fallait gravir.

L'escalier le mena sur des remparts, devant un champ de désolation où pourrissait une étrange rage, un combat prenait lieu devant ses yeux, lui donnant des précisions sur le lieu où il se trouvait, il était resté dans l'enceinte des bâtiments où il dormait actuellement en dehors du monde des rêves.

A nouveau la brume pris place, pour ne rien lui dévoiler de plus, laissant s'installer un soleil de plomb, apaisant pour contrer la fatigue accumulée jusque là.

écrit par: Phélès Mardi 03 Avril 2007 à 17h47
MJ

Lucius


Lucius se dirigeait vers la salle ou ses futurs compagnons séjournaient. Il était presque arrivé lorsqu’il eut le malheur, ou le privilège, de croiser maître Ralinge qui l’accueillit avec un large sourire. Une chose troubla l’esprit du Tyrien déjà perturbé par son discours avec trois démons. Les dents de l’homme - assez fort, mais pas gros et flasque comme l’Amnien - étaient parfaites si on les prenait une à une. Mais l’ensemble était, le prêtre cherchait dans sa tête le mot convenable, dérangeant. Elles n’étaient pas toute de la même tailles mais d’une blancheur certaine et vraiment alignées. Ce pourrait il que ? Le prêtre chassa l’idée de sa tête, mais il ne pouvait faire autrement que de songer que les dents du bourreau n’étaient pas les siennes. Sûrement des dents récupérées sur ses victimes. Tellement préoccupé par le sourire de Ralinge, il n’eut aucun souvenir des termes de la discussion qui devait être des plus banale.

L’aumônier continua son chemin et ouvrit la porte ou il savait la drôle d’équipe.


Senguei, Elrin, Ascha, Amaranthe, Lucius

Deux hommes à terre, un autre assis sur une des quelques chaises disposées, ça et la, dans la pièce, en train de bouquiner comme si de rien était. Elrin était resté à genoux prostré, plus ou moins conscient, tandis que Senguei qui ne savait pas trop quoi faire avait décider de relire son livre de sort, au cas ou. Prévoyant déjà les sorts qu’il serait à même d’utiliser demain si jamais le possédé recommençait ses délires.
Plus préoccupé par Ascha que par Elrin, Lucius se dirigea vers l’Aasimar. Pas de soucis, il dormait, son sommeil était agité, certes, mais tout était normal. Lucius fit signe à Senguei de venir. Celui-ci arriva sans se presser. Silencieusement Lucius lui fit comprendre qu’il fallait l’aider à amener Ascha dans un lit. Le prêtre tira tant bien que mal la montagne de deux mètres sur le sol, jusqu'à le poser par un effort surhumain dans un lit inoccupé. Le magicien l’avait regardé faire sachant pertinemment qu’il n’avait aucun moyen de l’aider réellement. L’armure de cuir ne gênerait pas le grand barde pour dormir, Lucius décida de ne pas la lui enlever de peur de lui troubler le sommeil.

Il s’adressa à voix basse à Senguei pour savoir ce qui s’était passé avec le rôdeur, Senguei lui raconta les faits d’un ton neutre. Comme d’un commun accord Ils décidèrent d'enfermer Elrin dans une chambre encore vide car même s’il était désarmé il pouvait encore être dangereux. L’illuskien prit le risque cette fois ci d’aider l’aumônier à la tâche.

Lucius alla se coucher dans la même chambre qu’Ascha, laissant à Senguei le loisir de faire ce qu’il voulait. Il restait une chambre de libre sur les quatre, le magicien décida donc d’y séjourner.


Talvrae

Peut après qu’elle eut fermé les yeux, elle entendit la porte de la chambre s’ouvrir, une main se posa délicatement sur son front une fraction de seconde. Elle entendit des bruits de vêtements que l’on ôte, des bruits de pas, le grincement du lit. La chaleur d’un corps se posa à coté d’elle, la drow se risqua à ouvrir les yeux, pour savoir si s’était bien Aedorn qui dormait à ses cotés. Elle ne put cependant voir qu’un dos qui avait certes de l’age mais qui n'était en rien repoussant. Il arborait quelques trace d’ongles au niveau des omoplates. A coups sur c’était vraiment Aedorn.

Tous

Pas de rayons de soleil pour les réveiller mais des petits pas et des chuchotements qui se faisaient crescendo. Ceux au sommeil le plus léger et qui ne s’étaient pas déjà réveillé ne manqueraient pas d’émerger du royaume des songes.

Talvrae

Lorsque la drow ouvrit les yeux, elle put voir qu’elle était seule dans son lit, Aedorn n’y était plus.

hrp.gif Etant donné la masse de lanceur de sort présent dans la quête (tous sauf Amaranthe et Elrin en fait), j’aimerais que de façon RP, courte ou non, vous m’écriviez un petit quelque chose sur votre rituel du matin. Je rappelle aussi au passage que les bardes n’y réchappent pas. Et n’oubliez pas de vous mettre d’accord sur l’exécution ou non de la mission.

Il est environ 7h du matin. hrp.gif

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 04 Avril 2007 à 11h32
L'esprit à moitié encombré par son rêve, Ascha mit une bonne minute à se réveiller totalement. Il apprécia le fait de s'être retrouvé allongé sur un lit. Se doutant des difficultés que ses bienfaiteurs avaient pu avoir à le transporter.

Le barde, prenant ses quelques affaires à la main, sortit discrètement de la pièce, chercha un endroit tranquille pour faire le point avec ses pensées.

Ses pas lui firent emprunter le chemin inverse de celui pris la veille, le rapprochant des portes, vers les remparts, dans la continuité de son rêve, donc il se rappelait tous les détails, chose assez rare pour lui.

La vue sur les alentours des bâtiments lui apporta un léger haut-le-coeur, en souvenir du massacre qui y prenait place dans son rêve.

Il s'assit sur les remparts, dos à cette plaine au sinistre avenir, et sortit son instrument.

La lyre posée entre ses jambes croisées, il commença à en faire sortir quelques sons, recherchant la paix de sa divinité.
Il n'avait pas envie de chanter, son esprit vagabondait sur le fil de la mélopée qui montait crescendo, lui rappelant l'échange artistique auquel il avait participé le soir ou la Drow les avaient rejoints, Rogan et lui.

¤Rogan, ce voyage t'aura coûté bien trop cher.¤

Arrêtant de se tourner vers les souvenirs, son esprit se remit à suivre la musique, errant sans autre but que de retrouver une certaine paix intérieure.

Cet état de relaxation dura un bon moment, c'est la faim qui le ramena sur terre, sans quoi il était partit pour continuer jusqu'au zénith de l'astre du jour.

S'accordant une minute pour que son coeur ralentisse son rythme enivré par la musique, Ascha en profita pour relire les quelques parchemins de sorts qu'il avait dans son étui à papiers. Revoyant les formules qu'il connaissait par coeur maintenant, l'envoi d'un message par la pensée, les mots pour endormir une personne ou la rendre dans un état quasiment inerte, enfin les quelques phrases l'aidant à comprendre les écrits magiques.

Son coeur allait mieux, il rangea alors ses papiers, repris son instrument et reparti vers la chambre dans laquelle il avait passé la nuit.

Il devait s'entretenir avec Lucius et Talvrae, afin de savoir quelle suite il allait donner à la proposition d'Aedorn.
Dans tous les cas, il fallait qu'il trouve comment gérer la présence d'Enola, qu'elle se retrouve en sûreté.

écrit par: Elrin Mercredi 04 Avril 2007 à 21h59
Le voile de l’inconscience se leva progressivement de ses yeux vitreux. Doucement il reprenait possession de chacun de ses membres. Ces yeux sans vie reprenaient maintenant leurs couleurs si particulier. Son corps lui était douloureux mais il parvient à se redresser non sans mal.

Les mains sur sa tête Elrin tentait de se remémorer pourquoi il se tenait maintenant ici. Lors de sa réflexion la peur soudain s’empara de lui. Scrutant autour de lui le rôdeur cherchait désespéramment une réponse à ses questions. Il ne voulait en aucun cas l’admettre mais il savait que ses trous de mémoire n’était l’œuvre que d’un seul et même être : ce fichu ténébreux avait encore fait des siennes.

¤ (elrin) répond moi Dark ; qu’as tu encore fait de moi maudit démon !? ¤
un silence pesant fit suite à ses paroles. Elrin se mit alors à chercher en lui la présence de cet être qu’il considérait à la fois comme son meilleur ami et son plus fervent ennemi. Le jeune homme parcourut sa conscience en quête d’une quelconque présence. Il sentait qu’il était en lui, là quelque part pourtant il ne le trouva pas.

Au même moment, un être composé de pure ténèbres semblait dormir d’un sommeil profond.

Elrin rouvrit les yeux. Quelques souvenirs semblaient refaire surface. il se souvient de ce sentiment de rage qu’il l’avait étouffé lorsque Dark avait vu cette personne au sol. Instinctivement ses mains cherchaient ses armes. Seul le fourreau de sa lame courte pendait sans son contenu dans le bas de son dos.

¤ (elrin) non ! j’aurais… Dark l’aurait tué !¤

De nouveaux inonder d’une vague d’angoisse, Elrin se redressa prestement en direction de la porte. Fermé !
¤ (elrin) pourquoi ? pourquoi avoir verrouiller la porte et me laisser sans arme ?!¤
l’homme tapa de toute ces forces contre la porte, à présent il hurlait.
-(commun) ouvrez moi ! que… que s’est il passé, qu’ai je fais ?
ses poings martelaient le bois.
-(commun) ouvrez cette foutu porte tout de suite ! sa voix était mêlé d’angoisse et de colère.
-( illuskan) Senguei ? t’es là !? ouvre moi cette porte !

la peur le rendait maintenant incontrôlable, il se dégagea de la porte. Prenant quelques pats d’élans, il se rua sur la porte sa jambe droite en avant.

Elrin martèle la porte en bois tentant de l’enfoncer.

écrit par: Talvrae Samedi 07 Avril 2007 à 04h52
Talvrae resta un moment dans le lit après avoir émergée de sa rêverie, profitant encore de sa chaleur et de la douceur des draps contre sa peau nue. Puis elle s'étira doucement avant de s'extraire du lit qui l'avait accueillie pendant cette nuit. Une fois debout elle jeta un regard dégoûter à la pile que formait ces vêtement sale, Elle n'avait manifestement aucune envie d'enfiler ses vêtement qui la dégoûtait sur le moment et espérait aussi que quelqu'un viendrait lui offrir de rendre un bon bain chaud et de lui offrir des vêtement propre ou au moins de laver ses vêtements.

Elle s'approcha de son sac et en sortie sa précieuse lyre, puis retourna sur le lit ou elle s'y assit en serrant sa son instrument contre elle. Fallait qu'elle médite un peu pou récupérer ses sortilèges et elle faisait toujours ça en chantant et en jouant doucement, sa l'Aidait dans sa concentration. Elle ferma les yeux et commença à jouer en faisant le vide dans son esprit laissant revenir à elle les paroles et les geste des quelques sort de son répertoire limité.

écrit par: Phélès Dimanche 15 Avril 2007 à 20h30
MJ

Xeal


Hier soir, dans l’auberge à l’entrée de la forteresse d’Aedorn, était arrivé un bien étrange personnage. Lorsqu’il avait poussé la porte de l’auberge, après avoir passé les gardes non sans mal à cause des armes qu’il arborait avec ostentation, nombre de regards se posèrent sur le mystérieux inconnu qui boitait clopin-clopant vers une table libre. Difficile de croire que l’homme avait 25 ans derrière sa barbe de marin, la cicatrice sur son visage et la canne qui lui servait de troisième jambe..

Néanmoins après qu’il ait commandé un bon verre de rhum les discussions repartirent. Attentif aux conversations alentours Xeal cherchait des histoires intéressantes, de quoi se remettre en forme, il y avait bien longtemps que l’homme n’avait pas vu la mer.. Longtemps était néanmoins un terme relatif, car il ne l’avait vu que depuis deux semaines. Le but de son voyage était la mare aux dragons car le nom avait quelque chose d’attrayant pour l’habile guerrier.

L’auberge était tombée à pique pour lui qui s’effondrait de sommeil. Le petit verre d’alcool l’avait cependant remis sur pied et il remarqua une conversation bruyante qui se tenait à quelques pas de lui.


- N’empêche que même s’il est bon, ou quoi que ce soit, je persiste à dire que cet Aedorn est un fou ! Nous nous attendions a quelque chose du genre.. Des représailles gobelines étaient à attendre après ce qu’il avait ordonné de faire..
- T’as bien raison ! Nous aurions pu fuir au lieu de rester passivement ici a attendre une offensive massive..

Quelques gardes de la forteresse ayant finit leurs rondes semblaient remettre en question le chef de la garde ou le chef même de la forteresse. Un troisième, un gringalet blond ajouta :

- Mais, on a recruté des aventuriers qui pourraient semer la discorde au sein de la horde ennemie.. Pour tuer leurs chef..
- T’as vu l’allure des aventuriers, gamin ? Tout juste près à jouer des instruments ou a faire des tours de passe-passe.. Franchement pour leur escarmouche j’leurs donne pas deux jours..
- Comme si on avait assez de temps d’ailleurs Karl, hein ?
- C’est sur, je le sens, l’attaque est imminente.. Je sais même pas comment ça se fait que tout le monde est aussi calme et qu’on laisse encore des gens arriver ici..

Voila qui était prometteur.. Meme si la mission serait dangereuse l’homme de l’ourobouros n’était pas dupe. Elle était faisable.. Les fiers gardes devaient exagérer l’incompétence du groupe. Il faudrait qu’il s’en occupe demain.

Le lendemain matin Xeal, levé aux aurores, disposait de trois choix. Soit aller demander audience à Aedorn, soit s’extirpé de la forteresse en espérant voire sortir les aventuriers partant à l’aventure, soit fuir en se faisant passer pour un vieillard inapte.


Ascha, Amaranthe, Elrin, Lucius, Senguei

Elrin, test de force pour enfoncer la porte : 16(Dé) + 1 (Force) contre DD 15 < Réussite >

Le violant coup que donna Elrin à la porte la fit sortir de ses gons. Le schizophrène était donc libre. Il n’était plus captif dans sa cellule capitonnée.. Néanmoins il lui manquait encore ses armes. Les autres chambres voisines de la sienne s’ouvrirent alors. Le vacarme qu’il avait crée avait réveillé les aventuriers qui ne s’étaient pas encore réveiller. Le premier à pointer le bout de son nez fut l’Aasimar. Ascha Cheynn se retrouva donc devant l’ersatz de ténébreux. Mais le barde possédait cependant un avantage : Il avait encore ses armes à la ceinture et sa lyre entre les mains.

Talvrae

La douce mélodie qui s’échappa de son instrument aurait été agréable à tout ceux qui aurait put l’entendre, cependant toujours personne n’était la. La drow se sentait délaissée et ce n’était pas sans gène. L’ignorer était un affront.. Pouvait on laisser une femme aussi belle sans compagnie ? Sachant pertinemment que personne ne viendrait la chercher l’envie de retrouver ses compagnons, juste pour leur prouver à quelle point elle était radieuse et unique, se fit sentir. Cependant sortir nue dans les couloirs serait il bien vu ?


hrp.gif Souhaitez la bienvenue à Xeal qui vous aidera sûrement à pourrir du gobelin.

écrit par: Xeal Lundi 16 Avril 2007 à 18h56
Xeal avait passé une bonne nuit parfaitement reposante. Les précédentes avaient été bien plus difficiles, car même pour un homme comme lui, la solitude nocturne était une ennemie particulièrement vicieuse, pleine de dangers. Il n’avait dormi que d’un demi-sommeil, et ses forces commençaient à lui manquer, mais après cette bonne nuit d’un profond sommeil, il se sentait en pleine forme.

La Tombe se leva à l’heure ou pointent les premiers rayons du Soleil. Il revêtit sa tunique et passa son écharpe autour de la taille. Posant un genou à terre et le poing sur le cœur, il pria :


- Le Courageux soit loué. Hajama, mon dieu, inspire mon âme et guide mes pas. Que mon cœur soit fort et que mon bras ne tremble pas. Ces aventuriers… ils doivent être de fiers cœurs pour oser une telle mission. Si Hajama me l’accorde, je les accompagnerai.

Le guerrier termina de se préparer. Il rassembla ses affaires et laissa son armure dans son sac, il ne fallait pas avoir l’air trop menaçant pour rencontrer une personne importante. Il avait déjà pu constater que les gardes étaient sur les dents, et la présence de ses plusieurs armes avait la fâcheuse tendance à exciter la curiosité. Il descendit donc et prit un repas tranquille… sans un mot de trop. Il avait l’habitude d’aller à l’économie de ce côté-là. S’il ne ménageait pas ses forces dans un combat, les mots étaient bien plus difficiles à porter que les coups.

Les regards… ils les sentaient se poser sur lui comme la pluie tombe du ciel : chaque regard était froid et perçant, ils lui renvoyaient sa propre image, celle d’un homme inquiétant et sombre, une personne que, pour une obscure raison, on ne souhaite pas approcher plus que contraint. Il en était toujours allé ainsi, et il ne pouvait leur en vouloir, lui-même ne se ferait pas confiance s’il se rencontrait. Mais on apprenait à le connaître et à reconnaître en lui la force inébranlable qui guidait ses pas, car la force d’âme était justice, et au juste tout était permis. Mettre à l’épreuve son courage était son tribut, à son dieu et à la Mort.

Le guerrier avançait en direction des bâtiments de la forteresse, son esprit vide de toute pensée parasite, il respirait l’air frais du matin par un souffle profond et calme, son regard d’acier porté au loin vers son objectif. Il avait décidé de proposer son aide, et il s’attendait déjà à voir l’inquiétude et le vide de confiance que lui porterait le dénommé Aedorn lorsqu’il porterait les yeux sur lui. Mais il n’était pas question de reculer, tel en avait été le cas jusqu’à présent, toujours vers l’avant, Hajama le voulait.

Cette fois, le passage devant les gardes serait encore un peu plus dur, mais c’était bien normal et il respectait la prudence qu’il y avait à protéger son supérieur. Néanmoins, quelques explications sur la raison de ce soulèvement des peau-vertes ne serait pas superflu. Car si la justice n’était pas avec eux, l’échec risquait d’être au bout du chemin, et la Mort le rattraperait alors.


¤ Hajama aide ceux qui vont de l’avant. Puisse le Courageux m’appuyer dans mon entreprise. Et grâce à lui la Lumière éclairera peut-être ceux qui marchent dans l’obscurité, et l’Appel retentira à leurs oreilles et dans leurs cœurs. ¤

Devant lui, les bâtiments s’élevaient, il leva les yeux, dévoilant son visage caché par son chapeau à bords larges, il tourna son visage vers un garde en faction et lui parla avant qu’il ne demande la raison de sa présence, la voix du Porteur était calme et froide comme son regard :

- Je souhaite une entrevue avec celui que l’on appelle Aedorn.

Se fut là ses seuls mots et sa voix mourut aussitôt.

écrit par: Talvrae Mercredi 18 Avril 2007 à 16h45
Après avoir finie sa séance matinale de méditation par la musique, Talvrae réalisa qu'elle n'aurait aucun service à attendre des serviteur de la forteresse. La petite elfe noire rangea donc sa lyre dans son sac.

Ensuite la jeune drow envisagea de quitter la pièce, mais elle rechignait toujours à mettre ses vêtements sales et souillés de sangs, son sang, mais elle était pas sure de comment réagirais les occupants du château à sa nudité. Elle ignorait beaucoup de choses sure comment réfléchissait les humains, chez les drow les vêtement ne servent qu'à cacher des armes, tout les drows sont à l'aise avec la nudité... Mais les humains sont si différents. Elle fît rapidement le tour de la pièces en cherchant une solution.

Le regard de la prostituée en exile volontaire se posèrent sur le lit, sur les draps du lit pour être plus précise. Elle tira sur une couverture fine en se disant qu'elle ferait parfaitement l'affaire. Elle l'enroulât autour de son corps en serrant bien pour pas que la couverture risque de glisser. Et sortie de la chambre et se mît à la recherche de quelqu'un qui pourrait l'aider sois, à trouver les autres, sois à trouver des vêtements...

écrit par: Lucius Jeudi 19 Avril 2007 à 14h14
Lucius ouvrit les yeux avant que l’aube ne se soit levée, la nuit avait été courte, et son compagnon de chambré, Ascha avait déjà quitté sa couche. Le prêtre n’en demandait pas temps, le calme régnait dans les dortoirs. L’esprit de Lucius était a cette heure totalement claire et paisible, fort des conseils de son capitaine, et allégé du poids de la discision qu’il avait prise, il pouvait méditer en toute quiétude.

Lentement le prêtre s’agenouilla, son sac a proximité, il en sortit un petit bout de tissus délicat d’un bleu profond, et une feuille de parchemin enroulée sur elle-même. Il décrocha cérémonieusement le symbole du Juste qui pendait à son cou. Devant lui il installa le tissu sur le sol, déroula le rouleau et déposa le symbole de la balance reposant sur le marteau de guerre au centre de la pièce de tissu. Le visage du dévot semblait étonnamment calme et concentré. Il déposa les mains sur ses cuisses et demeura ainsi agenouillé dans le silence et l’immobilité la plus totale les yeux clos.

Un long moment s’écoulât avant qu’il ne prononce à demi-mots :
« Puisse Kelemvor te réserver une place de choix en son royaume. »

Les yeux toujours clos, Lucius prit le petit rouleau de papier entre les mains, le texte qui était inscrit sur la face du parchemin avait été rédigé le jour de son ascension à la prêtrise. Il en connaissait le moindre mot par cœur. Il serra le texte sacré dans sa main gauche et empoigna le symbole de Tyr. L’aumônier resta à nouveau prostré dans cette position inconfortable, seule ses lèvres étaient en mouvement alors qu’il récitait en boucle le texte inscrit sur le parchemin. A mesure que les mots s’égrainaient les paroles prenaient de la vitesse, la ronde des sons qui s’entrechoquaient créant une mélodie, une litanie envoutante. Lucius entrait dans une sorte d’état second proche de la transe, bercé par le rythme effréné de la succession des mots. Rapidement son corps se mis à tanguer d’avant en arrière.

Cet état dura plusieurs dizaines de minutes, ou le prêtre se balançait comme pris par le roulis de la mer. Lorsqu’enfin il ouvrit les yeux, sa vision était trouble, il se releva chancelant et entreprit de préparer son bagage. Ascha pénétra a se moment précis dans la pièce. Le prêtre le salua d’un signe de tete, l’esprit encore embué par la méditation. Le son sourd du bois qui craque lui fit plisser les yeux, comme si le bruit avait été celui d’une corne de brume soufflée contre ses oreilles.


« Qu’est ce que c’est encore ?!! »

Lucius déboula a la suite de l’aasimar, Elrin se tenais devant eux, le regard alerte.


« Du calme Elrin, on ne vous a pas fait jeter au cachot pour vous entendre ce matin, saisissez la chance que l’on vous offre. »

écrit par: Ascha Cheynn Jeudi 19 Avril 2007 à 15h07
Ascha, n'avait su comment réagir au regard sombre que lui avait lancé Elrin, les paroles du prêtre lui apportaient quelques détails mais le gros du sujet restait flou, il semblait s'être passé quelque chose la veille alors que l'Aasimar était endormi.
¤J'aurai bien quelques échos par la suite.¤

Mais il ne prononça mot sachant que ses paroles pouvaient déchainer leur interlocuteur tout comme lui faire reprendre raison, il ne pouvait prendre le risque de la première proposition. Il attendit la réaction du sousfifre du marchand, ses mains auraient pu se poser sur la garde de sa dague, mais il n'était pas pour la violence, aussi dans l'optique ou Elrin réagissait mal à cette rencontre matinale, il se tint prêt à user des connaissances magiques qu'il venait à peine de relire, ça serai surement simple pour lui d'utiliser les paroles qui flottaient encore dans sa tête pour contrôler l'humain face à eux.

Cela tombait bien d'avoir Lucius à ses côtés, l'Aasimar avait besoin de s'entretenir avec lui, il essayerait de le faire dès qu'ils en auraient fini dans ce couloir.

écrit par: Phélès Mercredi 25 Avril 2007 à 15h11
MJ

Talvrae


Sortant de la chambre emmitouflée dans les draps blancs d’Aedorn, la drow avançait au hasard des couloirs. Et sa tenue pour le moins étrange ne tarda pas à attirer l’attention sur elle. Une servante se précipita vers la femme pour lui venir en aide, ou pour la reconduire dans sa chambre. Apres quelques échanges verbaux, la jeune fille comprit les besoins de l’ancienne prostituée. Des vêtements neufs..

- Bien ! Suivez moi..

La drow repassa devant la chambre d’Aedorn.. Elle croisa alors deux gardes et un étranger à la forteresse vu sa dégaine d’éclopé et son visage bien mal rasé. L’homme la regarda d’un œil curieux et soupçonneux mais la tension ne dura pas. La drow rentra, précédée de la servante dans la chambre des bonnes.


- Je suis désolé mais nous n’avons que ça.

Alors la jeune fille, d’une vingtaine d’année au plus, lui tendit une tune simple, sobre et fonctionnelle. Ca n’était ni un vêtement de domestique, ni celui d’une femme de la cours. Mais des habits tout ce qu’il y a de plus banal qui ne mettaient pas non plus les formes de la drow en valeur.

Une fois habillée elle fut conduit vers la chambre de ses compagnons d’aventure. Peut être était il temps de ce décider à accomplir ou non la requête du vieux sage.


Elrin, Ascha, Luicus, Amaranthe, Senguei et Talvrae

Ascha se tenait plus ou moins sur ses gardes face au rôdeur schizophrène, demandant de l’aide à Lucius. Mais alors que la tension était au paroxysme entre le semi ténébreux, le prêtre et le céleste, Enola sorti de la chambre d’Amaranthe comme si de rien était et commença alors à tirer la tunique du barde. Il fallut quelques minutes à Ascha pour comprendre la requête de la petite orpheline.

- Aschaaa.. J’ai envi de faire pipi..

Alors la porte s’ouvrit et la drow fit son apparition, remarquée comme d’habitude. Elrin se décida alors à parler.


- Ne vous inquiétez pas, ma folie d’hier soir fut passagère.. Et de toute façon sans mes armes rien ne peut vous arriver, hein ? Si j’ai enfoncé la porte c’est parce que je suis un peu claustrophobe..

Autant le ténébreux que l’humain savaient qu’ils étaient à la mercie de tous. L’homme tentait de réduire la suspicion de ses camarades alentours. Il s’approcha d’Enola, lui caressa la tête et lui dit que la servante derrière la jolie femme l’aiderait à trouver les toilettes. Lucius se détendit un peu mais restait malgré tout aux aguets. Ascha lui laissa ici l’altercation matinale.. Il ne manquerait pas cependant de questionner Lucius sur ce qu’il c’était passé hier. Enola, elle, se dirigea vers la servante d’un pas mal assuré et lorsque la porte se referma ce fut au tour d’Amaranthe de pointer le bout de son nez. Elle fit une grimace que tout le monde pu voir lorsqu’elle aperçu Talvrae et ne se posa pas trop de question sur la porte enfoncée et sur la liberté relative d’Elrin. Apres tout elle pouvait lui régler son compte quant elle le voulait. Sans ses armes, elle était sure que le rôdeur ne valait rien. Senguei, lui, ne montrait toujours pas de signe de vie.

Lucius savait qu’il était temps qu’il pose la question fatidique.. Qui allait donc le suivre sous la terre, à la recherche du prétendu roi gobelin ?


Xeal

Le garde au quel le marin s’adressa ne fut pas vraiment loquace et préféra ne pas répondre au question, ni même montrer qu’il s’intéressait à ce qu’on lui disait. Mais c’est à force de persévérance que le guerrier ce fit entendre. Un garde vint lui ouvrir la porte. Xeal reconnus l’un des saoulés d’hier soir.

- Qu’est ce que tu veux toi encore ? T’es qui ? D’où tu connais Aedorn ? Rarh ! Et puis suis moi, on m’a dit d’amener à Aedorn ceux qui ont l’air d’aventurier ou quoi que ce soit d’autre.. Quoi qu’avec ta canne il m’est d’avis que tu n’iras pas loin..

Le garde eut de la chance que Xeal n’était pas du genre bavard ni impulsif car il en aurait sûrement pâti.

On le conduisit dans les couloirs ça et la. L’homme rencontra une drow drapée de blanc ce qui ne manqua pas de l’étonner. Il resserra sa main autour de sa canne épée lorsqu’il passa à coté d’elle au cas ou elle déciderait de lui fondre dessus comme une tigresse. Mais apparemment la drow semblait calme et tolérée dans cette bien étrange forteresse.

Au bout d’un moment les gardes ouvrirent une porte et intimèrent le marin d’y entrer, ce qu’il fit avec soupçons. Un homme, assez grand quoique vieux l’accueilli alors d’un large sourire.


- Alors mon brave, on m’a dit que vous réclamiez audience au près de mon humble personne ? Eh bien, vous voilà exaucé ! Que me voulez vous ?

écrit par: Xeal Mercredi 25 Avril 2007 à 18h51
Le guerrier n’en avait que faire de la grossièreté de ce minable garde. Lorsque celui-ci se retourna pour le devancer, La Tombe soupira devant tant de médiocrité. Mais il le suivit sans un mot. La vision de la drow resta dans sa mémoire, une telle créature n’était pas courante dans un lieu pareil, mais la juger sur un simple regard n’était pas digne d’un homme juste.

Il entra dans la pièce et l’identité de la personne face à lui ne faisait pas un doute, et il ne se sentait pas d’humeur suspicieuse. Xeal jeta un œil froid vers le personnage, il ne répondit pas à son sourire et ne se soucia même pas de savoir si le garde qui l’avait mené jusque là était toujours présent, l’aventurier salua son hôte en mettant son poing droit sur sa poitrine et en inclinant son visage masqué par son chapeau, il ne se découvrit pas et dit d’un ton froid mais calme :


- Seigneur… vos soldats sont irrespectueux et trop bavards…
¤ Certains mériteraient d'avoir la langue coupée. ¤
"Je suis venu à vous pour aider d’autres dans leur mission. Je vous offre ma lame pour cette tâche. Je ne vous demanderai qu’une faveur en échange… l’hospitalité pour mes frères et sœurs."

Sa voix sans intonation ni insistance rendait d'autant plus troublantes ses paroles. Il ne mâchait pas ses mots mais c’était ainsi, il ne parlait que lorsqu’il n’avait pas le choix, et dans ces cas là il n’y allait pas par quatre chemin. Il leva les yeux vers Aedorn, et son regard était tout ce qu’il y a de moins engageant. Il espérait juste que la personne en face de lui serait assez… désespérée pour lui faire confiance.

Néanmoins, même si cet obstacle était franchi, il restait encore les aventuriers déjà présents, et leurs préjugés risquaient d’être difficiles à surmonter.


¤ Hajama, aide-moi. Récompense ton humble serviteur en lui donnant l’occasion d’éprouver son courage. Guide mes mots pour qu’ils atteignent leur but, guide mon bras pour qu’il frappe juste. Loué soit le Courageux. ¤

Son expression terriblement neutre, le Porteur ferma les yeux en attendant la réaction de son interlocuteur. Il était toujours incliné dans une attitude respectueuse, sa respiration était lente et calme, à par le mouvement de sa respiration, pas un bruissement n’était audible ni même le moindre mouvement n’était visible, il était immobile tel une statue, sa cape sur les épaules et son visage masqué dans l’ombre, seul un reflet de son œil gris luisait dans l’obscurité. Il tenait sa canne de la main gauche et ne s’appuyait en rien sur elle.

écrit par: Lucius Vendredi 27 Avril 2007 à 12h29
Il ne manquant que Senguei qui ne s’était pas encore montré pour que tous les protagonistes ne se soient retrouvés dans la même pièce depuis les événements de la journée précédente. Le sommeil fut court et surement léger pour beaucoup d’entre eux. Et le réveille pouvait sembler brutale a plus d’un. Chacun se regardait dans le blanc des yeux. Lucius sourit en passant les yeux sur l’elfe noir ridicule dans son nouveau costume.

¤ Le temps presse. ¤

Le tyrien savait que le moment était venu de répondre a l’appelle lancé par Aedorn. Depuis la veille il avait déjà pris sa décision, depuis son entrevue avec Gwallfeinn. Bien que déjà convaincu par le discours galvanisant de son capitaine, ce n’est que bien plus tard dans l’obscurité de la chambré qu’il avait trouvé les motivations supplémentaires. Lucius avait beaucoup réfléchi et hormis l’application du dogme, il voyait dans le dénouement de l’affaire une formidable opportunité de se faire un nom parmi le clergé de Tyr. Il entrevoyait dans ses fantasmes une ascension rapide au sein de l’église et une popularité et un pouvoir certains parmi le peuple de Suzail. « Je pourrais les faires payer » s’était il murmuré dans les ombres, bien qu’il ne se l’avoua pas. Ni plus d’ailleurs qu’il ne s’avoua avoir rêvé a une machiavélique vengeance cette nuit la, les paroles de Gwallfeinn Trois-Démons l’avaient convaincu.

Le prêtre refit le tour de l’assemblé de son regard noir. Il s’arrêta plus longuement sur Ascha auquel il fit un léger sourire. Le colosse s’il l’accompagnait pourrait devenir son meilleur soutient dans le groupe. Il constituait déjà en quelques sortes un garde fou pour la drow.

¤ Qui viendra ? ¤

L’elfe noir surement, attirée par l’appât du gain et les promesses d’or d’Aedorn. Peut être même lui aurait il promit bien plus encore dans l’intimité de sa chambre ? La drow avait préparé le terrain à son avantage. Amaranthe, l’intrépide et détachée femme ? Lucius ne la sentait pas impliqué, mais bien des mystères entouraient sa personne. Elrin ? Melkinvar l’avait cité a Aedorn, mais le prêtre doutait de sa loyauté, si le fou participe, son ami érudit l’accompagnera surement.

Il était temps de savoir a quoi s’en tenir, le jeu des alliances allait pouvoir commencer.

Lucius brisa le silence, sa voix était neutre et pleine de détermination, son tons calme et résolu.

« -Nous avons une réponse à rendre … Il marqua un long silence observant Ascha et Elrin tour a tour. L’ordre Tyrien me mande pour cette mission, j’en serrais donc l’un des membres selon la volonté de mes maitres. Avez-vous pris une décision ? »

La question semblait comme un ultimatum.

écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 27 Avril 2007 à 16h07
La prise de position de Lucius surprit grandement Ascha, ce dernier était persuadé que le Tyrien allait défendre le fief et dispenser ses soins auprès des blessés, mais apparemment ce n'était pas là l'ordre des choses. Soit, ça changeait beaucoup de choses dans la tête du suivant d'Oghma, mais il devait réfléchir et prendre une décision, au plus vite.

Sa première impression avait été d'éloigner la petite de la place assiégée, mais suite à la propension à se défendre qui émanait des paroles du vieil Eldorn, le Cormyrien s'était laissé apprécier le confort apporté par la solidité des murs. Il réexamina les souvenirs de son rêve, il avait erré dans l'enceinte des bâtiments assiégés, mais Oghma ne lui avait pas pour autant ordonner d'y rester. Les hommes ici, ces soldats, ces ecclésiastiques, semblaient pouvoir se débrouiller seuls, Ascha n'avait aucune obligation de leur tenir compagnie. Il ouvrit alors la bouche.


-Je n'abuserais point plus longtemps de l'hospitalité de Messire Aedörn, soit, je vous accompagne dans cette tâche.

Sa vie était maintenant engagée dans un combat entre de grandes forces, il avait pris partit dans ce combat, lui qui tenait à sa neutralité, marque de sa liberté.

Mais de toute chose il fallait tirer un enseignement, selon les dires de sa divinité, l'Aasimar allait surement découvrir une multitude de connaissances dans cette affaire, surement toutes liés au comportement des intervenants, il avait les bases sur les peuplades gobelinoïdes, il était temps pour lui de combler les lacunes de ces "On-dit" en découvrant leur mode de vie, leur culture. Il espérait juste ne pas faire partie d'une mission d'extermination pure et simple concernant un peuple entier. Mais ça seul l'avenir saura le révéler.


Il attendit de savoir qui partait et qui restait pour chercher une solution pour sa protégée, il n'osait pas la laisser dans ces murs, pas après l'avoir pris sous son aile.

Ascha sourit intérieurement à cette réflexion, elle était tout à fait bien placée de la par du descendant de céleste.

écrit par: Talvrae Samedi 28 Avril 2007 à 00h23
Talvrae prit un air songeuse en écoutant Lucius et ensuite Ascha, elle sourit légèrement en réfléchissant à tout ça. Un index long et fin tapota doucement sur sa joue alors que sa main encadrait son visage. Puis pris une inspiration avant de s'adresser à l'assembler hétéroclite qui s'était réunie là pour prendre une décision qui pouvais changer à tous leur destin. Et la petite elfe noir avait pas l'intention de rester en reste, elle voulait sa part du butin. Elle voulait se donner les moyens de changer sa vie, encore une fois. De prostituée à fuyarde, de fuyarde à quelque choses de plus... Une noble peut être. Une idée qui séduisait bien la jeune drow en fuite. Elle parla donc d'une voix douce et clair de manière à se faire comprendre de tous:

-(Commun) J'ai l'intention de venir, je veux vous accompagner, peux aider à la reconnaissance et comme support pour les combattant, mais comme Ascha peux en témoigner, je suis pas très douée en combat rapprochée. Mais c'est sure je viens. Je veux faire partie de cette grande aventure qui s'offre à nous. Et peut être pourrais je écrire quelque chansons en chemins.

Puis en souriant doucement elle scruta chacun des visages qui l'entourait guettant la moindre réaction à se qu'elle venait de dire.

écrit par: Phélès Mercredi 02 Mai 2007 à 17h06
MJ

La Tombe


- Monsieur, pour protéger vos frères et vos sœurs, ne devrais je pas connaître votre nom ? Puis qui sont ils ? Il y eut un petit blanc puis Aedorn reprit : "Nos aventuriers mettent du temps à venir ! Etes vous enclin à venir les voir avec moi ?"

Sans attendre de réponse de la part de la tombe, le vieux sage passa a coté de l’homme puis ouvrit sorti de la pièce. S’éclipsant il adressa un dernier mot au marin : "Au fait il faudra me dire lequel de mes gardes parle trop.. au fait.. Qui sont vos frères ?"

Talvrae, Senguei, Amaranthe, Elrin, Lucius, Ascha, La Tombe

Le groupe se mettait d’accord sur l’aventure et les positions que chacun allait tenir quand Senguei sorti de sa chambre. Il adressa un bref salut au groupe, s’excusant du temps qu’il avait mit a choisir ces sorts. Néanmoins il était décidé a accompagné Elrin. Il se pensait le seul à pouvoir résonner l’homme avec sa technique ancestrale de castration illuskienne. De plus en apprendre un peu plus sur le rôdeur schizophrène semblait intéressant. Amaranthe, elle ne semblait pas avoir bien dormit, ses rêves avaient été trop agité et elle était énormément moins loquace que d’habitude.. Se pouvait il qu’elle soit malade ?

C’est alors qu’Aedorn déboula dans la pièce avec un grand marin. Il posa le regard sur la drow et ne put s’empêcher de sourire en voyant les vêtements trop larges de la pretendue jeune femme.


- Je vous présente .. heu .. cet homme, il semble vouloir être des vôtres pour l’aventure mais vous vous êtes décidés ? Vous avez besoins de concret ? J’avais prévu de garder sa secret mais bon.. Venez avec moi..

Le groupe arpenta les couloirs c’est Amaranthe qui portait l’attirail d’Elrin dans un drap de lit hors de porté de la main baladeuse du rôdeur. Le groupe arriva dans un curieux endroit, ils purent voir Melkinnvar adossé au mur. Son adiposité semblait avoir doublée depuis la veille, il semblait de plus en plus répugnant. Il adressa au groupe un sourire malveillant, les petites dans blanche de l’Amnien brillant anormalement.

La salle semblait être un laboratoire, un endroit ou les potions semblaient être crée. Aedron farfouilla ça et là et leur montra une potion à la couleur vert foncée. Malgré le couvercle une forte odeur semblait s’en dégager.


- Aventuriers, voila ce qui pourra vous aidez dans votre tache.. Une potion de mon crut. Je l’appelle communément la potion « goblinisante ». Certes le nom pourrait être mieux mais je n’avais pas d’inspiration le jour ou j’ai réussi à allier rapetissement et déguisement en une potion. Comme son nom l’indique, la potion vous rend plus petit, avec les conséquences physiques que sa implique et vous aide à vous faire passer pour un gobelin. Rien de tel pour une escarmouche, hein ? Par contre, je n’en ai plus beaucoup et leur durée est limitée à vingt minutes. Je ne peux fournir que la moitié du groupe en potion.. A vous de voir comment les utiliser à bon escient. Si vous avez besoins d’armure ou d’arme courante demandez-les maintenant. Je veux que vous soyez parti d’ici dans la prochaine heure ! Faites vite !

Une fois les préparatifs terminés, les aventuriers furent reconduis à l’entrée de la forteresse, un vague plan avait été remit à Lucius ainsi que quatre potions magiques.

Le plan indiquait pour peut qu’Ascha s’en souvenait l’endroit ou les aventuriers avaient perdu Rogan.


hrp.gif hrp.gif Pour ceux qui n’ont pas leur équipement régional, Aedorn vient de vous le fournir.

NB : Les bardes peuvent porter des armures sans malus aux sorts.

Amaranthe a dit qu’elle participait à l’aventure et a rendu ses armes à Elrin, même si elle fait attention au comportement de l’homme.

Vous voilà a l’air libre, vous pouvez néanmoins raconter ce qu’il s’est passé depuis l'arrivée d'Aedron etc.. Enola est en sécurité.

écrit par: Xeal Mercredi 02 Mai 2007 à 18h32
Xeal écouta la réponse du dénommé Aedorn, mais ce qui le frappa était qu’il avait en effet peu l’étoffe d’un grand meneur d’hommes, néanmoins il était le chef et cela ne se discutait pas. Il répondit à la question de ses frères et sœurs en montrant son écharpe autour de sa taille et en lançant de sa voix sans nuance :

- Ils porteront ceci, et la prospérité de votre demeure.

Mais il ne parla pas de son nom. Comment pouvait-il ? Il ne révèlerait pas son nom de naissance, et son nom de Porteur n’était en général pas très bien accueillit, il préféra donc dans un premier temps ne rien dire et suivre sans bruit Aedorn le mener aux autres aventuriers.

Le guerrier marcha d’un pas souple et seule sa canne résonna sur le sol, martelant au rythme lent de ses grandes enjambées. Il resta la tête basse, juste assez pour voir mais sans trop révéler son visage. Un légère excitation, ou plutôt une légère curiosité le gagna avant de rencontrer le reste du groupe choisi pour cette mission.


¤ Hajama… Fait que mes compagnons soient braves et forts, qu’ils soient à la hauteur de mes espérances ô noble Courageux. ¤

La rencontre… Xeal resta immobile lorsque Aedorn le « présenta » aux autres. Il redoutait ce moment où les jugements allaient vite et où les autres ne manqueraient pas de l’évaluer du regard. Mais en seule réponse à toutes les phrases et autres regards, il garda son chapeau à bord large porter son ombre sur son visage, peut-être un éclair illumina-t-il son regard un fugitif instant mais rien de plus.

Par contre lui regarda les personnes devant lui… un noble plutôt incongru dans une mission pareille, une femme à l’allure fine et grande, un autre homme déjà plus proche d’un combattant et pratiquement aussi grand que lui, le troisième gaillard semblait bien bâti et équipé pour l’affrontement, le dernier homme était lui aussi très grand mais dégageait quelque chose de plus, et enfin… elle. Il l’avait déjà croisé en arrivant. Une drow. Cela ne faisait pas le moindre doute. Mais que pouvait-elle faire dans une troupe pareille ?

Le Porteur fut tiraillé entre la prudence qui lui dictait que cette race était connue depuis des générations pour son engeance vile et malfaisante, et son code d’honneur qui lui dictait de ne pas juger sans connaître.

Il avait toujours suivi les mêmes principes éprouvés : Ne pas violer de femme, ne pas s’attaquer aux enfants, n’utiliser la violence que lorsque nécessaire, ne jamais corrompre son idéal pour de l’argent… il vivait avec certaines limites qu’il s’interdisait d’enfreindre, mais dans ce cas il en allait peut-être de la sécurité du groupe. Et pourtant… un regard posé sur elle ne pouvait s’en détourner aussi aisément. Elle était si… séduisante… envoûtante…

Le guerrier suivit sans mot dire et se trouva dehors avec le reste du groupe. Il resta planté debout, la tête baissée attendant qu’on lui donne la direction à suivre et le plan pour la mission. Il n’était pas vraiment du genre à prendre la tête d’une expédition. S’il sentait que les ordres les mèneraient à une mort certaine, il ne manquerait pas de dire ce qu’il pensait. Néanmoins pour l’heure, il restait à voir comment sa présence serait appréciée.

En attendant, il leva vaguement son visage, un peu plus que prévu certainement, car dans la lumière du petit matin, il le laissa se dévoiler aux yeux des autres alors qu’il posait son œil d’acier sur chacun à tour de rôle, une expression froide sur ses traits et son œil mort brillant de sa blancheur totale.

écrit par: Elrin Dimanche 06 Mai 2007 à 16h26
Après que l’anxiété de ce matin est quitté son esprit et ses muscles galvanisés par l’émotion, Elrin suivait machinalement le groupe de ses yeux noir vitreux. Le rôdeur ne semblait être qu’une coquille vide tout juste bon à mettre un pied devant l’autre, suivant péniblement le groupe. La nuit qu’il avait passé, avait certes reposé son corps mais mettre fin à la domination de Dark laissait encore des séquelles dans son esprit.

Elrin en queue du groupe continuait de suivre chancelant de tant à autre, cependant il sentait que petit à petit il retrouvait pleinement ses facultés son esprit avait maintenant reprit possession de chaque millimètres de son corps. Les questions fusèrent en lui, pourquoi en était il arrivé la ? pourquoi ne pas être déjà loin de cette fourmilière ? Depuis l’emprise de Dark il avait toujours vécu le plus loin possible de toute sorte de ville ou village, rejetant toute forme de compagnie. Tout ceci afin d’éviter les dérapages comme hier soir par exemple afin d’éviter toutes complications comme avoir sa tête mise à prix.

¤ rien ne me retient en ces lieux. Je dois m’éloigner de cet endroit et de ces conflits le plus vite possible.¤

Relevant les yeux, il venait maintenant de se souvenir pourquoi il ne pouvait partir. Ce gros porc se tenait devant lui ce Melkinnvar. Elrin savait que si il dérogeait à cette foutu mission il serait sûrement pourchassé par ce Ralinge. Les choses étaient maintenant claires, il devait régler le plus rapidement possible cet histoire afin de retrouver en quelque sorte sa liberté, même au prix de la vie des hommes et femmes ici présents.

Sans un mot il laissa les choses se dérouler. Une fois à l’extérieur, il reprit possession de ces armes en silence. Le soleil venait tout juste de se lever ; le rôdeur replaça délicatement sa lame courte dans son fourreau et sa lame noire à l’endroit habituel. Plantant son arc dans le sol, il se mit à l’encorder, les yeux au loin scrutant le paysage.

Elrin se remémora le plan donné au prêtre de Thyr. D’après ces souvenirs l’entrée du souterrain devait se trouver derrière le camp de gobelin qu’il avait inspecté la nuit dernière. La seule solution va être de contourner ce camp, le plus discrètement possible. Les yeux du rôdeur se posa sur le groupe.

¤ Nous sommes un groupe de sept en me contant, nous serons facilement repérable dans cette plaine et il est or de question que ma vie soit mise en danger par leur faute.¤

-(commun) d’après la carte l’accès au souterrain est derrière le camp gobelin, il nous faudra le contourner. Les gobelins ne sont pas si bête qu’il en ont l’air et à mon humble avis ils ont posté des éclaireurs un peu partout. Si on se fait repérer cela ne va que nous rendre la tache plus difficile. Il serai plus judicieux de soit se séparer en petit groupe afin de nous rendre le plus discrètement possible au souterrain ou sinon d’attendre la nuit. Une fois la nuit tombé nous aurons l’avantage grâce à tes yeux. Reprit-il en dirigeant son regard vers la jeune femme Drow. Dans tout les cas ne traînons pas ici.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 07 Mai 2007 à 08h23
Le barde n'avait échangé aucune remarque avec ses deux compagnes qui devaient également quelconque le lieu annoncé par la carte. Il n'avait pas non plus montré les sentiments qui montaient en lui en souvenir de l'assassinat barbare du rôdeur qui avait été leur compagnon de quelques soirs, à Talvrae et à lui.

Il s'était contenté d'attendre les réactions autour de lui, sans pour autant fouiller des informations sur les visages de ses compagnons. Le nouveau n'avait prononcé aucun mot, la présentation bien que brève qu'en avait fait Aedorn suffisait à Ascha, pourtant l'homme n'avait pas particulièrement cherché à se faire apprécier.


-Je suis Ascha, bienvenue parmi nous dans ces temps troubles, un compagnon supplémentaire dans ces immensités ne peut être que le bienvenu.

Il voulait cette phrase de présentation chaleureuse. Pour le moment l'inconnu n'avait rien fait qui méritait une quelconque animosité de la part du barde.

Il se fit apporter un arc long d'une qualité très exceptionnelle par Aedorn, pensant que lors de son utilisation il aurait l'air moins ridicule qu'avec son minuscule arc court. Il en profita pour reprendre quelques victuailles, ils n'avaient aucune idée du temps que leur prendrait cette visite de caverne.

Et il sortit à son tour, jetant à nouveau un coup d'oeil au plan qu'avait Lucius, tout en écoutant les remarques d'Elrin.


-Ce camp nous l'avons déjà traversé, certes cela c'est passé de nuit, mais entre la lune qui nous éclairait trop fortement et la petite que la présence des gobelins n'empêchait pas de brailler, nous n'avons eu aucun problème, aucun signe d'agitation prouvant que nous avions été repérés. Je pense que nous pouvons le contourner sans avoir besoin de se séparer, il faut juste s'en écarter suffisamment.

Ascha nota tout de même la dernière phrase émise par Elrin, attendre la nuit, la phrase était bien drôle, ils venaient à peine de se lever.. Mais le barde ne chercha pas à se moquer d'Elrin et garda ses remarques pour lui.

écrit par: Xeal Lundi 07 Mai 2007 à 18h43
Le guerrier était seul en apparence, comme perdu dans un monde vide, son regard absent. La voix du barde déchira le voile de sa solitude intérieure. Il leva sur l’homme son œil à l’iris couleur d’acier, sans aucune expression sur son visage. Il n’y avait pas d’animosité dans ce regard, mais pas plus de chaleur. Mais ce qui ne se voyait de l’extérieur n’était qu’une façade forgée par le temps et l’existance.

¤ Asha… Soit honoré par le Courageux. Qu’il inspire ton cœur et porte ton âme dans un élan de bravoure. ¤

Ainsi alla sa pensée comme auraient dû aller ses paroles. Mais aucun son pas même un mouvement de lèvres ne la trahit. Lorsque la voix du barde s’éteignit, La Tombe détourna son visage et continua son chemin.

Alors qu’ils étaient tous dehors et que les autres préparaient leur matériel, Xeal déposa son sac à terre en souplesse, il enleva sa cape, dévoilant son arsenal, et sortit les éléments de son armure, puis il déposa ses armes. Il l’enfila avec habileté, seul, comme à son habitude. Alors qu’il terminait d’ajuster les attaches de ses armes, le guerrier sentait déjà l’odeur métallique du sang qui allait couler, non pas par soif de sang mais parce que c’était la réalité de leur mission : faire couler le sang pour en épargner d’autres. Cela pouvait paraître injuste et pourtant… pour se donner bonne conscience on pouvait toujours avancer qu’il ne s’agissait que de gobelins, ces immondes créatures cruelles…


¤ Hajama, que ma lame ne tremble pas, que mon œil soit vif et que mon cœur soit sûr. Donne-moi la force pour cette mission, toi le Courageux. ¤

Terminant de passer sa canne à son sac, Xeal était fin prêt, il vérifia son arc et le garda au poing. L’heure du départ était venue, et l’heure de vérité également. Il allait participer à cette chasse, car il s’agissait bien de cela, voire même un assassinat. Lui qui avait pour principe d’affronter ses ennemis de face, la sécurité du groupe nécessitait discrétion et silence. De vraies méthodes d’assassin…

¤ Hajama, dis-moi que cette cause est juste et inspire-moi la solution. Que le courage triomphe. ¤

Son œil balaya à nouveau les autres membres du groupe, il ne connaissait rien d’eux et malheureusement, seule l’épreuve du feu révèlerait leurs qualités… et leurs faiblesses.

Il aperçu l’un des hommes se préparer à enfiler sa lourde armure, mais seul il était difficile de le faire. Motivé par un sentiment tellement enfoui que lui-même ne le comprit pas, le guerrier s’avança et attrapa un élément de métal, s’approchant de Lucius avec l’intention évidente de lui apporter son aide, il ne prononça pour autant aucun mot.


écrit par: Talvrae Jeudi 10 Mai 2007 à 06h28
Talvare regardait depuis un moment l'homme qu'elle avait jamais vue avant qui allait maintenant aider Lucius à enfiler son armure. Elle l'avais détailler des pieds à la tête. Manifestement l'homme était un guerrier, mais il semblait porter une très mauvaise cicatrice à l'oeil qui l'handicapais sûrement, mais se qui la dérangeais le plus était qu'il ne parlais jamais, réagissais à peine aux remarque. C'était des plus troublant chez un humain, elle avait vue ça chez les drow, mais jamais encore chez les hommes. Elle détesta tout de suite sa manière de ne pas répondre quand on lui parlait et elle s'adressât à lui à son tour:

-(Commun) Eh toi, la cicatrice, pourquoi tu répond pas quand on te parles, tu as perdu la langue en même temps que tu as gagnée ton oeil mort?

Puis la petite elfe noire se tourna vers le rôdeur qui semblait penser avoir trouver un plan imparable en utilisant ses yeux à elle, mais Talvrae savait mieux, elle avait vue beaucoup de gobelin dans sa ville natale et elle savait que ses créatures inférieurs avait au moins l'avantage de voir aussi bien dans les ténèbres qu'une drow.

-Bravo! Tu as trouvez ça tout seul toi: "On vas avoir l'avantage grâce à tes yeux" Tu as découvert que les drows vivent dans l'Outreterre et qu'ils doivent bien voir dans le noir, félicitation... Mais tu ne savais pas que les gobelins aussi vivent en Outreterre? Ils voient aussi bien dans le noir que moi! Et je serais seuls à avoir cet avantage dans notre groupe, eux l'auront tous... Vaut mieux voyager de jours, je serais désavantager par raport à vous car mes yeux seront blessé par le soleil, mais les leurs aussi.

L'ancinne prostituée tout le long qu'elle parlait essuyait d'un linge une arme qui avait prit la poussière, une petite arbalète de poing de manufacture drow. Aedon lui avait donner pour son voyage en même temps que les potions. Elle ne savait pas d'où le vieille homme avait pus avoir une arme aussi splandide, mais elle apréciat en tout cas le fait de l'avoir.

écrit par: Lucius Jeudi 10 Mai 2007 à 14h34
Tous les membres du groupe avaient rendues leur décision, chacun avec ses motivations avait fait le choix de participer à la mission. Aedorn passa la prote accompagné par un nouveau membre, un volontaire pour participer a cette chasse. Lucius observa longuement l’homme sans mot dire, son visage disgracieux et sa froideur naturel n’étaient pas pour lui plaire. Dans se groupe il ni avait finalement peu de gens de confiance aux yeux du serviteur zélé de Tyr. Il se promit de se méfier de ce nouveau venu.

Ils suivirent le Vénérable dans ce qui devait être son laboratoire, Lucius n’aurait jamais soupçonné des talents d’alchimiste chez le vieillard, et pourtant il lui confiât quartes fioles au pouvoir étrange. Lucius les pris avec une mine partager entre un remerciement sobre et un aire de dégout a l’idée de devoir les utilisées. Mais il reprit vite le sourire en apprenant que son capitaine lui avait laissé un cadeau digne de se nom. Sur un présentoir une armure rutilante l’attendait, une lourde armure et un message accroché sur son poitrail métallique. Le prêtre s’empressa de le lire.

« Les forgerons ont œuvré toute la nuit durant pour réparer ce bijou sorti des fonderie de notre nation. Le chevalier Tau-Suzail n’en aura plus besoin pour galoper dans les vertes prairies. Nous somme sure que vous la porterez fièrement »

L’armure avait appartenu au jeune guerrier qui était tombé la veille, le trouble s’installa dans l’esprit de l’aumônier. Ce n’était pas chose rare que les biens offerts par l’ordre soient redistribué après la mort de l’un des membres, et pourtant Lucius prenait ce don avec un infini respect. La crevisse était frappée du sceau du juste, il remarqua aussi une inscription dans l’acier au revers du col d’acier.

« L’âme des fières accompagne les serviteurs du Juste »

Cette maxime était une des phrases de conclusion des prières que l’on adressait aux morts pour célébrer leur passage vers les foyers de le Trinité.

Le prêtre tapota sur l’épaule de l’armure un sourire triste au visage. Il entreprit d’enfiler le présent sans plus attendre. Dans son dos, le pirate a la cicatrice faisait mine de vouloir l’aider. Lucius ne dis rien mais lui montra son approbation d’un sourire quelque peut forcer.


«Eh toi, la cicatrice, pourquoi tu ne réponds pas quand on te parle, tu as perdu la langue en même temps que tu as gagnée ton œil mort? » lançât Talvrae de son accent méprisable. Lucius fronçât les sourcilles a son intention et fit signe de la tète et du regard au guerrier de ne pas tenir compte de cette remarque. La drow, s’en prenait de toute façon déjà à un autre, Elrin payait les frais de son intervention. Lucius en profita pour glisser discrètement quelques mots à Xeal : « Ne faites pas attention à elle, sa langue est sifflante. »

Assister du guerrier, il serrait bientôt prêt.

« Plus nous attendrons pour trouver l’entrée des grottes, plus l’étau se resserrera sur le monastère, vous avez tord de penser que nous avons le temps, bien au contraire, le temps joue contre nous. Ascha vous avez peut être raison, contournons le camp. Quand a vous Elrin vous avez été utile à ce gras Melkinvar, nous profiterons de votre expérience du terrain. »

écrit par: Xeal Jeudi 10 Mai 2007 à 18h57
Loin d’être aveugle mais encore moins d’être sourd, Xeal entendit la remarque cinglante de la drow. Il ne s’était pas trompé en se doutant qu’elle ne devait pas être bien différente de autres de son peuple, sa langue était aussi aiguisée que ses oreilles en pointes, déjà ses mots assoiffés de sang volaient vers un autre membre du groupe. Mais elle faisait partie de l’équipe et la destinée de tous serait liée dans cette aventure, chacun d’eux aurait sa responsabilité et il serait le premier à condamner celui ou celle qui oserait les trahir, lui rendant la sentence au plus définitif des jugements.

Les regards… il les avait sentit se poser sur lui et il les sentait encore alors que celui qui semblait servir l’un de ces dieux des autres l’observait, la crainte et le doute se lisant sur son visage.

Mais là où il fut agréablement surpris, fut lorsque cet homme accepta son aide. Il lui confiait au moins une once de confiance, et il apprendrait peut-être après les épreuves qui les attendent à lui confier sa vie s’il le fallait, car La Tombe ne tromperait la confiance d’aucun… aucun de ceux qui se montrait à la hauteur de cet honneur. Il était ici pour accomplir la mission qu’Hajama avait mise devant ses pas, mais il n’était pas seul et la vie des autres était un autre aspect de cette mission. Peut-être devrait-il mettre sa propre vie en jeu pour sauver celle d’un de ses compagnons, et ce serait là l'épreuve envoyée par le Courageux.

Il répondit au signe du prêtre par ce qui pouvait passer pour un soubresaut nerveux de sa tête s’il avait été d’un tempérament instable, mais ce n’était pas du tout son cas de part ses mouvements souples et contrôlés. Il avait bel et bien répondu d’un hochement de tête, ayant même baissé un instant les yeux comme une révérence silencieuse et imperceptible.

Son arc posé sur son épaule, il fixa différentes parties de la lourde armure, se disant vaguement que lui-même ne porterait jamais une protection aussi encombrante et indiscrète.

Il sentit une nouvelle vague déferler en lui lorsque l’homme eut un mot réconfortant, certes inutile car il n’avait tenu aucun compte de l’attaque verbale de la femme noire, mais suffisamment attentionné pour qu’il soit perturbé. Il se refusait pourtant à se rapprocher déjà de cet homme.

Ses paroles étaient pleines de sagesse, il semblait être le chef tout désigné de cette expédition, et le guerrier consentait bien qu’il ne dise mot.

Son regard toujours froid et son expression figée, le Porteur eut une pensée, comme un murmure presque insaisissable émanant des tréfonds de son âme. Une secousse aussi éphémère qu’un battement de son cœur vint agiter sa lèvre comme si un sourire tentait désespérément d’éclairer ses traits dignes d’une statue sans vie. Mais il n’était pas pour aujourd’hui le jour où le cœur froid du guerrier verrait le beau jour venir.

écrit par: Amaranthe Dimanche 13 Mai 2007 à 17h56
Amaranthe avait moyennement apprécié le reste de la nuit, et elle avait un sérieux mal de crâne consécutif aux rêves troubles qu'elle avait fait durant la nuit.
Des choses s'étaient remises en place dans sa mémoire mais elle doutait de pouvoir encore tout dire à ce sujet ... il restait dehors un homme qui avait dû se rompre les os mais qui risquait de venir la chercher si jamais il s'en était tiré.

¤Tant mieux¤ songea la jeune moine ¤il n'est pas utile qu'il meure parce qu'on lui a donné la mission de venir me trouver... mais j'aurais bien aimé pouvoir utiliser son spelljammer.¤
Son regard flottait, voletnant entre Ascha, Lucius et Elrin. Elle savait s'être fait de ce dernier un ennemi, mais qu'importait, cela lui rappellerait qu'elle devait être sur ses gardes en permanence. Elle laissait percevoir la lumière du phare mais elle ne cessait de se méfier ... il y avait eu Talvrae mais elle s'était révélée très prévisible, les deux nouveaux venus, Senguei et Elrin semblaient un peu plus problématiques mais cela n'invoquait que la vigilance en elle.

Vigilance qui avait fort à faire avec le nouveau venu ... décidément cette excursion involontaire dans les Terres de l'Intrigue allait l'amener à cotoyer en une seule fois plus de personnes inconnues qu'elle ne l'aurait souhaité... et à leur faire confiance ...


— Bienvenue à bord , adressa-t-elle à Xeal, «alors puisque vous serez aussi des notres, pourriez-vous prendre les bibines enlaidissantes qui devraient nous offrir une certaine quantité de camouflage? J'espère que si elles modifient la taille du buveur elles modifient aussi la taille de ses vêtements sinon nous aurons l'air fins ...»

Son regard se porta vers Talvrae ... elle n'avait pas manqué une nouvelle fois une occasion de se faire remarquer ... tant mieux, au moins tout le monde savait à quoi s'en tenir avec elle.

— Quel dommage qu'on ait raboté le visage de notre petite elfe, je trouve que le côté coloré que lui avait donné le coup de Mazigliet l'améliorait grandement. Elle est à présent beaucoup plus commune ...

Forçant un regard plein de pitié vers l'elfe noire, Amaranthe lui parla du ton le plus gentil qu'elle put.

— Pauvre petite Elfe replète, chevrotta Amaranthe les mains croisées sur la gorge, «rejetée vers la surface par on ne sait quelle histoire tragique ... jusqu'à présent tu n'as pas causé de catastrophe et tu t'es montrée plutôt utile ... ne gâche pas tout en te montrant venimeuse et insolente ... tu sais Ascha et moi avons été très patients mais on ne pourra rien faire si un membre du groupe décide de te vendre aux gobelins pour nous introduire discrètement dans leur camp avec leur complicité ...»

¤La méthode duplice ... oui ... on avait tenté ça une fois, les paysans dans la forteresse, qui soupçonnerait un groupe de pélerins sans armes d'être une force d'invasion. Les esclaves pourraient endosser la même peau ... mais je détesterais d'avoir à faire la même chose même pour feindre.¤

Amaranthe n'avait guère apprécié son expérience avec les escalavagistes, et elle ne se voyait pas passer les chaînes à Talvrae, même pour réussir une mission du genre. Elle avait partiellement décrypté les attitudes de la drow, certains réflexes qui confluaient avec ce qu'elle avait vue ... Talvrae était une proie et non un prédateur, et tout ce qu'elle mettait en oeuvre était mécanisme de défense et d'évasion ... une véritable victime née ... pas étonnant que sa race l'ait renvoyée à la surface.

— Oui je crois que notre ami dans son armure nous prive de toute solution un tant soit peu furtive cette fois, remarqua Amaranthe à l'adresse de Xeal et Lucius, «mais je suis sûre que tous ces muscules vont trouver une utilité dès qu'ils seront encoquillés de métal, n'est-ce pas?»

écrit par: Lucius Lundi 14 Mai 2007 à 11h14
Le contour des lettres de la maxime glissaient sous les doigts de Lucius. La remarque d’Amaranthe était plus que justifié. La discrétion du groupe allait en pâtir maintenant qu’il revêtait sa lourde cage d’acier. Mais le capitaine Trois-démons était un homme sage, et bien que Lucius ne se soit encore poser la question, la réponse lui parut comme une évidence.

« Espérons … Mais je ne doute pas que ce présent, il tapota sur une des partie métallique de l’armure, m’a été fait pour servir la mission plutôt que pour la saboter. »

Lucius ne doutais pas un instant que la stabilité du groupe reposa sur ses épaules en grande partie, ni que la foi du Juste ne leur serrais pas de trop dans leur entreprise. Evidement il comptait rester en vie jusqu’au terme de cette mission, mais en plus il savait que ses talents de soigneurs risquaient de prendre une place importante dans la bonne continuité de l’entreprise, et il voyait mal qui aurait put lui venir en aide s’il venait à verser trop de sang.

Il tournât la tète vers Xeal qui s’affairait toujours à fixer les multiples partie de métal.
« Partageons nous les breuvages magique d’Aedorn, ne laissons pas nos œufs dans le même panier ». Et se tournant vers l’ensemble du groupe, il rajouta. « Décidons de la marche à suivre, qui ouvrira et qui fermera la marche ? Je pense que la drow est toute indiqué pour tenir les avants postes. Elrin la soutiendra, nous plaçons une partie de nos espoirs en vous deux. »
La manœuvre de Lucius était simple, mais non dénué de sens, Les deux serraient alors a la vue de tous, ce qui, il l’espérait réduirait les chances de les voir l’un ou l’autre leur faire faut bond, ou se retourner contre eux. Il jeta à nouveau un regard plein de suspicion et de fermeté sur le marin nouveau venu. Il soutint son regard jusqu'à ce que celui-ci croise l’unique œil valide de Xeal, il espérait que ce dernier comprendrait que sa confiance ne lui était pas acquise et qu’il se méfierait de lui autant que des deux parias.

« Ascha, vous fermerez la marche ? »

Il scruta chacun afin de voir leurs réaction suite a ses propositions, il attendait aussi de leur part a tous une opinion sur la méthode a employé, ils étaient maintenant devenu un groupe avec un objectif commun, selon lui chacun devait pouvoir s’exprimer, de tous pouvait venir l’idée qui leur serrait salvatrice.

écrit par: Elrin Lundi 14 Mai 2007 à 12h42
Noyer dans ces pensées, l’illuskien resta quelques instants immobiles les traits de son visages à moitié cachés par des bandages . Pourquoi ? pourquoi se souciaient-ils en ce moment même de ces personnes, il pourrai très bien partir et s’aventurer seul dans les plaines. Au moins sans eux ces chances de survies augmenteraient. Alors pourquoi avoir tenté de les aider ? à ces questions Elrin ne trouva aucunes réponses.

Alors qu’il s’apprêtait à partir, un flot de parole des plus déplaisants lui vint aux oreilles. Les battements de son cœur martelaient sa poitrine, amenant avec eux un flot de colère qui envahissait petit à petit son corps. Les traits de son visages se tendirent et ses yeux se posa sur cette sombre créature. La distance qui les sépara fut vite réduit par les quelques enjambées du rôdeur. Son visage à quelques centimètres de la drow

-(commun) écoute moi bien sale garce ! je serai toi je surveillerai mes dires et je te prierai de bien vouloir éviter ce ton sarcastique lorsque tu t’adresse à ma personne. Fait attention à ce joli visage, on ne sais pas ce qui peu lui arriver et ce serai dommage de le voir abîmer.
¤ pourquoi ? pourquoi suis je si énervé, pourquoi de simples paroles si veinent me mettent hors de moi.¤
-(commun) quand à toi. Ces yeux se posèrent sur ascha. Sache que je ne jouerai pas ma vie sur un simple coup de chance.

Sans un mot de plus, Elrin rebroussa chemin. Un profond mal-être l’envahissait petit à petit. Sans s’en rendre conte, l’homme venait pour la première fois, depuis de longues années, d’exprimer ces propres sentiments sans l’influence d’un esprit étranger. A son sentiment de mal-être vint s’ajouter celui d’une profonde solitude. Certes le rôdeur avait toujours vécut loin de toutes personnes mais ce n’était sans conter la présence de Dark et cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il tentait à plusieurs reprises déjà de l’appeler en son sein.
¤ mais que fait-il ? pourquoi il ne répond pas ? sa fait déjà plusieurs heures. Et… et si il n’était plus là !?¤
une vague d’angoisse l’immobilisa, des gouttes de sueurs perlaient sur son visage.

Depuis son plus jeune âge et suite à l’accident, Dark s’était immiscé dans sa vie. Responsable d’innombrables malheurs elrin le haïssait au plus haut point. Oh ! que oui qu’il le haïssait ! et chaque jour qui passait ne faisait qu’agrandir cette aversion, ce dégoût que Elrin éprouvait. Pourtant au fil du temps et sans s’en apercevoir des liens étranges unissaient l’homme au ténébreux. Bien que la haine persistait d’autres sentiments s’y mêlèrent. Dark possédait le corps du rôdeur depuis si longtemps maintenant que Elrin devinait toutes ses peurs, ses angoisses, ses craintes. Certes il le haïssait mais que ferait-il sans lui ?. que deviendrait-il si Dark avait disparu ?.

Elrin avançait dans la plaine, foulant de ses pieds les herbes encore humide. L’illuskien semblait perdu dans ses pensées, le regard hagard, Elrin n’avait aucunement fait attention aux paroles du prêtre de Tyr. Le rôdeur semblait perdu, semblant chercher quelqu’un.

écrit par: Xeal Lundi 14 Mai 2007 à 21h30
Le guerrier attachait les plaques de métal sur les épaules et les bras. Concentré et appliqué à sa tâche, Xeal se préparait à l’inévitable : semer la mort, être le messager de l’éternel sommeil. Il l’avait déjà été auparavant et chaque fois il accueillait cette mission sans plaisir ni aucun autre sentiment. C’était à chaque fois un devoir, celui de continuer à avancer, un pas devant l’autre. Ceux qui périssaient pas ses armes le méritaient en quelque sorte car ils cherchaient à barrer la route au serviteur du Courageux, celui qui ne recule jamais, celui qui affronte les obstacles qui se dressent devant lui.

A nouveau un mot d’accueil, cette fois de la part d’une femme, il jeta un rapide regard mais continua de détailler dans sa mémoire ce que son œil venait de voir : elle semblait plutôt solide pour une représentante du sexe faible. Ses mots étaient beaucoup moins tranchants que ceux de la drow à laquelle elle s’adressa d’ailleurs peu après pour la réprimander abruptement. Décidemment, outre le fait qu’ils semblent plus ou moins se connaître, ce groupe ne semble pas lié du tout par une franche camaraderie. Mais peut-être l’épreuve qui les attend pourra-t-elle forger des liens quels qu’ils soient.

Xeal récupéra une fiole du curieux breuvage, une tactique certes peu enviable pour un combattant habitué au duel loyal mais les ennemis qu’ils allaient rencontrer étaient loin d’être des adversaires honorables, mais plutôt de viles créatures prêtes à tout pour tuer, mutiler ou torturer sans aucun scrupule ni aucune morale. Et si de cette manière tout le groupe pouvait en sortir indemne… Il rangea donc le précieux élément.

Ainsi donc, comme il l’avait prévu, l’homme en armure se révéla être effectivement celui qui mènerait le groupe, apparemment le plus sage d’entre tous, ses idées convenaient tout à fait au combattant. Le danger pourrait venir de n’importe quel côté, aussi une position central du Porteur lui permettrait de soutenir au plus vite ceux qui se verraient attaqués. C’était un plan qui semblait acceptable.

Son œil se leva et croisa le regard de l’homme auquel il fixait l’armure. Le regard était dur, il se voulait surement ainsi et cela ne dérangea pas le moins du monde La Tombe. S’il voulait être le meneur il se devait de le montrer à tous et d’autant plus à un parfait inconnu, c’était de bonne guerre.

Il achevait de fixer le dernier élément, de même que le porteur de l’armure achevait de répartir les places de chacun ou presque. Et ce fut lorsque Xeal commença à s’éloigner de Lucius que le Porteur créa la surprise :


- Je couvrirais la droite. Dit-il de sa voix glaciale et inexpressive, un murmure plus qu’une véritable parole, elle était de toute évidence destinée au prêtre avant tout.

Il venait pour la première fois de faire entendre sa voix au groupe qu’il venait d’intégrer, ou plutôt il l’avait fait percevoir principalement de l’un des membres et intégrer était un bien grand mot.

Pas un mot superflu, rien que le nécessaire. Il était allé droit à l’essentiel. Certes, il aurait pu essayer de le faire comprendre sans parler mais dans ce cas précis, la parole était véritablement le moyen le plus simple pour faire comprendre sa volonté.
Elle partait d’une raison simple : Xeal avait perdu son œil gauche depuis très longtemps, et il avait développé un geste instinctif de tourner bien plus la tête vers la gauche afin de compenser son angle mort. C’était devenu naturel mais il était bien conscient de son handicap. Veiller sur le flanc droit du groupe lui permettrait d’être bien plus vigilant. Mais ce n’était pas anodin, car il faudrait qu’il fasse confiance à la personne située à sa gauche, car elle seule pourra le prévenir d’un danger de ce côté-là.


écrit par: Talvrae Mercredi 16 Mai 2007 à 02h14
Talvrae avait été attaquer verbalement de trois côtés à la fois, par Amaranthe, le rôdeur et enfin le prêtre coincer de Tyr... En réaction elle serras plus fermement l'arbalète de poing qu'elle avait à la main résistant à la tentation très forte de tiré un carreau sur un de ces trois individus. Elle décida d'ignorer les deux premiers en se disant que sa n'apporterais rien de leur répondre, mais alla se planter devant Lucius et le regarda droit dans les yeux et lui répondre d'un ton sec.

-Non! Je ne me placerais pas en avant du groupe. Je ne porte aucune protection, j'irais sûrement pas me placer a découvert offerte à tout les tirs. Je me placerais au second rangs, un poing c'est tout. Je pourrais toujours vous faire profiter de mes yeux sans me mettre inutilement à découvert. Vous mettrez quelqu'un en avant avec une armure. Iblitz!!

Puis finalement elle décida finalement de répondre aux deux autres. pour leur répondre.

-Et vous deux fermez là! Je ne suis pas intéressée par vos commentaires et vous pouvez vous les gardez! J'en faire autant si vous y tenez!

La petite elfe noire se calme un peu et raccroche son arbalète de poing à sa ceinture et se prépara à se mettre en route sans plus attendre, le plus vite se serais finie et plus vite elle serait débarasser de ses indésirables

écrit par: Lucius Jeudi 17 Mai 2007 à 12h00
La drowette venait de faire son cirque sous le regard impassible du prêtre. A la fois étonné et largement agacé par le ton employé par la jeune femme Lucius répondit par un sourire narquois.

¤Elle a du cran au moins !¤

Ascha !! Le prêtre tendait une seconde potion au barde, il ne lui dit pas un mot de plus, il savait déjà que toute recommandation était inutile, son compagnon serrait a quoi s’en tenir quand a l’utilisation du breuvage.

Il se retourna vers Xeal et lui dit le plus simplement du monde :
La droite c’est bien. Lucius avait compris que l’handicape avec lequel Xeal faisait était devenu une habitude, il se doutait bien que l’œil mort du marin était la raison de son choix. Ce compagnon bien que tout aussi soupçonnable que certains autres semblait toutefois être une personne loyal, ou du moins c’est ce qu’il voulait laisser croire en apparence. Le temps comptait malheureusement.

Lucius arma son arbalète et remis son sac sur son dos, les deux potions tintèrent légèrement dans son fond.

Je passe devant ! En route !... Elrin c’est par la !

La détermination se lisait dans le visage du prêtre, il adressa quelques paroles secrètes à Tyr, et pria pour que ses compagnons de dogme tiennent le coup face aux assauts qui ne tarderaient plus à venir. Il croisa le regard D’Ascha, puis celui d’Amaranthe, le siens était sombre, présagent le pire, il voulait être sur que personne n’avancerais a la légère, il en allait de leurs vies et surtout de celles des résidents du monastère.

écrit par: Xeal Vendredi 18 Mai 2007 à 07h54
Enfin le départ.

Vérifiant rapidement chacune de ses armes, il les sortit légèrement pour vérifier que tout était en ordre. Son jambiya à portée de main, ses deux shamshirs à ses côtés, son arc qu’il décrocha de son épaule. Il attrapa une flèche et l’encocha, prêt à tirer. Il savait ne pas être un archer entraîné mais son habileté était déjà bien plus grande que beaucoup, de plus il s’agissait là de pouvoir intercepter un quelconque danger avant même qu’il ne puisse venir à portée d’épée. On n’était jamais trop prudent, un éclaireur ou une sentinelle, ça ne doit pas pouvoir donner l’alerte… d’une façon ou d’une autre.

Il prit place en seconde ligne, le regard tourné vers la droite du groupe pour déceler le moindre danger, la femme sombre serait donc à côté de lui…

Il aurait tout de même aimé en savoir plus sur la cause qu’il défendait. Certes, contre des gobelins il y avait rarement à se tromper. Mais quelque chose aurait-il pu déclencher ce rassemblement de viles créatures ? Se pourrait-il que les habitants du fort ait provoqué cette agression ? La raison sous-jacente aurait été la bienvenue avant de partir en mission car le doute subsistait que cette mission ne soit pas… juste.


¤ Non ne pense pas à cela ! Ce combat EST juste. Hajama ne veut pas que je recule et je ne reculerai pas ! Le Courageux guide mes pas et mon bras, je ne faiblirai pas dans cette tâche. J’exécuterai ma mission ! ¤

Affirmant sa volonté, le guerrier se redonna du courage pour mener cette action dont finalement il ne connaissait que peu de choses. De tous ceux qui l’accompagnaient, seul l’homme à l’armure semblait être dans son élément, les autres semblant provenir d’autres milieu, parfois même très éloignés de ce monde…

Lui aussi venait d’un monde lointain, perdu sur la vaste étendue changeante, un havre de paix et de liberté où naissait son idéal, et le leur. Il espérait que Aedorn exauce son souhait et accueille les autres membres de la communauté du Cercle. Gagner le soutient d’un autre seigneur était toujours intéressant.

La Tombe avançait, l’expression froide et concentrée sur sa responsabilité. Il ne connaissait pas l’endroit, mais le danger ne tarderait sûrement pas à poindre.


écrit par: Amaranthe Samedi 19 Mai 2007 à 18h04
Insérée dans la Marche, Amaranthe ne conservait pas de place fixe. Elle savait pouvoir avancer rapidement, mais contrairement à certains ici, elle n'avait pas d'arme à longue portée.

Ses pensées s'étaient fixées après l'ouragan d'information qui l'avaient envahie, elle avait réussi à reconstituer un motif cohérent de la situation en présence, mais visiblement Talvrae n'avait pas compris un mot de ce qu'elle avait voulu lui dire.


¤Tant pis¤ songea Amaranthe ¤il ne sera pas dit que je n'ai pas fait le premier pas de la réconciliation.¤

Marcher comme une colonne armée présentait plusieurs inconvénients, et si globalement la position d'Amaranthe était symétrique à celle du borgne, elle n'aimait pas du tout leur disposition. Elle siffla en direction de Lucius.

- Capitaine, nous partons sans vigie et nos pièces sont cachées par nos hommes. Ne serait il pas sage d'envoyer un éclaireur un peu plus discret au devant de notre route pour éviter justement de faire repérer ... enfin avec votre armure.
Et puis si l'elfe décide de rester en arrière avec son arme tout ce qu'elle va faire c'est vous percer l'arrière, il serait peut être plus sage que ceux qui souhaitent utiliser un armement à distance puisse se placer en position de ne pas risquer de faire des morts chez nous. Elle fonça les sourcils, et son regard chercha Elrin qu'elle avait l'impression d'avoir perdu de vue depuis trop longtemps «Je ne remet en cause les compétences de personne, mais bon, dans la précipitation du combat et les émotions aidant parfois, mieux vaut prévoir quand on a encore la tête froide.»

A défaut de garder son calme, Amaranthe avait entammé un cycle de vérification requérant une certaine concentration. Elle surveillait tour à tour le rôdeur, l'elfe, le borgne, puis son champ de vision balayait les limites de la vision, à la recherche d'une chose qui lui paraissait particulièrement significative : le mouvement.

¤Tout est mouvement, nous sommes un os enfermé dans une sangle musculaire qui tire avec lui les chairs et la peau, et le corps se disloque petit à petit ... malgré les sutures qui liens les différents organes que nous sommes. Ce corps nage dans une mer de mélasse, et son sillage épais entraine le reste du monde, nous ne sommes qu'un pôle qui vascille et entraine malgré tout le reste du monde avec lui. En déstabilisant l'elfe je crée un retour inévitable à un moment ou un autre, à moi de quitter l'endroit où elle frappera assez vite, mais qui comblera le vide de mon absence?¤

L'anxiété commençait à gagner Amaranthe, non que ça l'enchante particulièrement, mais les multiples décharge hormonales que cela engendrait la maintenait alerte et en éveil. Son visage était devenu un masque d'argile au teint de cendres, c'est une voix spectrale qui parvint aux oreilles du borgne ....

- Vous avez judicieusement choisi la droite alors que c'est votre oeil gauche qui vous trahi. Votre nez aurait à coup sûr rétréci votre champ de vision ... le problème de la profondeur de vue ne nécessitera pas un appui?

écrit par: Elrin Samedi 19 Mai 2007 à 23h22
Avait-il vraiment disparu ? A cette question inlassablement répétée, se mêlait des sentiments d’angoisse et de solitude. Maintenant accroupi, les mains soutenant sa tête, Elrin ne cessait de se torturer l’esprit de questions et de doutes. Immerger dans ses pensées le rôdeur n’entendit pas les quelques mots du prêtre sonnant le départ du groupe. Levant ses yeux noirs au ciel, il inspira profondément, laissant l’air emplir doucement ces poumons. Depuis son enfance, depuis que Dark s’était immiscé en lui, il n’avait encore que par de très rares occasions ressenti ses propres sentiments jaillir en lui et à chaque fois que cela se passait, il souffrait.

Abaissant ses yeux, ceux-ci se fixèrent sur l’arc à ses cotés, posé à même le sol. Tant de vies avaient été prises. Tant de vies si faibles, afin d’assurer sa survie avaient été volées. Pourtant même en y pensant Elrin ne ressentait aucune tristesse ni aucun remord. Toutes ces années passées à côtoyer la mort et à la donner avaient gommé sa sensibilité. Pourtant il devait vivre, il devait survivre. Et pour le moment, il ne devait penser qu’à terminer ce foutu contrat, qui le contraignait pour le moment à suivre ce groupe. Sa main se referma avec conviction sur son arc, Il ne devait y avoir de place pour la faiblesse. C’est avec son arc en main qu’il rattrapa le groupe à grandes enjambées.

En leurs présences, Elrin savait pertinemment que ce ne serait qu’une question de temps avant qu ‘ils se fassent repérer. Ses yeux se posèrent sur le prêtre de Tyr.

¤ Avec ce tas d’acier sur le dos, ses mouvements seront considérablement ralentis. Tsss ! quand les ennemis nous tomberont dessus ce sera l’affrontement direct. Je ne peux pas courir ce risque.¤
-(commun) je pars devant.
Relevant son écharpe sur son visage, l’illuskien s’éloigna du groupe en petites foulés.

Jetant un rapide coup d’œil par dessus son épaule, le groupe était maintenant à bonne distance. Accroupi, il se devait maintenant d’être le plus discret et le plus vigilant possible. Scrutant de ses yeux noires l’horizon l’homme tentait de repérer un quelconque danger. Si l’ennemi se trouvait dans le coin, il devait à tout prix prendre le dessus sur eux et les repérer avant que ce ne soit l’inverse. Courber, l’arc en main, il continuait d’avancer avec la plus grande discrétion. ses yeux se portaient à présent au sol. Si des gobelins étaient dans le coin, il devrait pourvoir trouver des indices de leurs passages, des traces de pas, des poils, ou tout autre signe d’un passage récent. Les gobelins n’attaqueront jamais de front et elrin le savait. Si ils engageaient le combat ce serait en tendant une embuscade.



jet de discrétion + detection
Elrin use du don pistage. { 1D20+6 (survie)+2 (synergie avec la compétence fouille) }



écrit par: Lucius Dimanche 20 Mai 2007 à 13h25
Lucius écouta les paroles d’Amaranthe, rien de se qu’elle avait dit ne lui avait semblé sot. Le prêtre se rendit compte qu’il n’avait jamais commandé de tel expédition, ni même jamais commander tout court. Jusqu'à maintenant, pousser par la confiance du Vénérable et de Trois-démons pour lui, il avait répondu rapidement a l’appel, et s’était occuper de prendre en mains l’expédition. Mais maintenant que le groupe se retrouvait véritablement seul et lancé, ses certitudes disparaissaient.

-Vous avez raison il nous faut quelqu'un en éclaireur.

Lucius chercha du regard parmi ses compagnons de route, à part la jeune femme personne ne semblait vraiment convenir pour cette tache. Ascha peut être se dit il, bien que se fut sans conviction.

Elrin passa a se moment devant lui précisant qu’il prenait les choses en mains. Lucius faillit rappeler instinctivement le rodeur, mais a la place il questionna Amaranthe du regard. Quoiqu’il en soit l’Illuskien avait déjà pris de l’avance et il était impossible de le faire revenir autrement qu’en criant a son encontre, ou en courant a ses trousses.

Il se rapprocha d’Ascha, délaissant sa place aux avants postes. Lucius fouilla dans son sac et en extrait une fiole.

-Tenez ! Comment vous sentez vous ?

Le prêtre s’était pencher vers lui attentif a sa réponse, se faisant il observait Talvrae et bientôt Xeal qui délierait peut être un peu plus sa langue. Il y avait surement autant à craindre des gobelins que des membres de l’excursion.

écrit par: Phélès Dimanche 20 Mai 2007 à 18h50
MJ

Jet de Pistage d’Elrin : 17 (dé)+6(comp) = 23 contre DD 15 < Réussite >
Jet de discrétion d’Elrin : 8 (dé)+7(comp) = 15
Jet de détection de ?? : ??+??-?? = ??
Jet de détection d’Elrin :15(dé)+6(comp) = 21


Senguei n’avait dit mot de la matinée, outre le strict minimum.. Il était plongé dans ses pensées.. Le comportement d’Elrin en était la cause.. C’était la première fois qu’il avait vu l’homme perdre possession de son corps.. Il avait bien comprit que l’homme était habité par une entité non humaine.. Les expressions qu’il avait put lire sur le visage d’Elrin le poussèrent a se dire que le rôdeur et la chose qui l’habitait se mélangeaient petit a petit.. Cela expliquait le comportement de l’homme, la nuit dernière, et les changements qui s’effectuaient petit a petit sur la personne d’Elrin. Senguei avait suivit les indications du groupe d’une oreille distraite, mais avait appliquer ce qu’on demandait de lui..

Le rôdeur se faufilait parmi les hautes herbes avec aisance, regardant ca et la, le sol et les alentours. Il faisait signe aux aventuriers de s’approcher quand il jugeait qu’il n’y avait pas grand danger.. Il savait ce qu’il devait trouver. Le plan montrait un endroit remarquable, trois rocher formant un triangle isocèle non loin d’un campement. Au centre du triangle se trouvait l’entée vers le souterrain gobelin.

Tandis qu’il regardait le sol, il découvrit des empruntes de pas. Elles n’étaient pas humaines.. Mais trop grosses pour être gobelines.. Avait il déjà vu de pareilles traces ? Il n’en était pas sur. Il fit signe au groupe d’avancer. Ascha, Amaranthe et Talvrae eurent aucun mal a reconnaître a qui elles appartenaient.. Un gobelours ! Sûrement celui qui avait réduit les parents d’Enola en rations pour gobelins et qui avait déguisé le visage Talvrae en travers de porc..

Laissant le groupe la, Elrin continua son avancée, plus lentement et plus méticuleusement.. Ils approchaient du but.. Courbé dans l’herbe il regardait les alentours et vit alors les restes calciné d’un convoi qui avait du faire une longue traversée.. Des rochers se dessinaient au loin.. Mais pas de traces de campement.. Néanmoins une créature près des débris semblait vaqué à d’étranges taches.. Il ne semblait pas avoir remarqué le sillage qu’avait laissé Elrin dans les hautes herbes et continuait ce qu’il faisait.



hrp.gif Nb : Elrin tu n’as pas de synergie avec la fouille.. Il faut que tu ai 5 en degré de maîtrise pour cela.


écrit par: Elrin Mercredi 23 Mai 2007 à 13h57
La main agrippée fermement à son arc, Elrin resta quelques secondes accroupi dans les hautes herbes. Comme à son habitude, les gestes qu’il faisait se devaient être le plus discret possible afin d’assurer au mieux sa propre sécurité. Courbé dans l’herbe, le rôdeur posa quelques instant son regard sur le gobelinoïde à quelques dizaines de mètres devant lui. d’après son attitude il ne semblait pas se douter de la présence de l’illuskien tapis non loin. En forçant un peu plus sur sa vue, il distinguait une masse rocheuse à quelques centaines de mètres.
¤ L’entrée du souterrain doit se trouver non loin de ces rochers. Seul, je pourrai sans doute y arriver sans me faire repérer par une des ces créatures.¤

Elrin tourna machinalement sa tête. cherchant du regard le groupe ils n’étaient plus qu’à une quinzaine de mètres.
¤ C’est pas vrai ! si il continu dans cette direction ils vont se retrouver nez à nez avec ce gobelour. Si il les voit il y a de forte de chance pour qu’il donne l’alerte.¤
Accroupi dans l’herbe, Elrin resta quelques secondes plongé dans ses pensées. il essayait de percevoir par quel moyen, le plus sur pour sa sécurité, il pourrai pénétrer dans ce souterrain. Une alternative consistait à se servir des autres comme moyen de diversion. Les gobelins occupés avec eux, offrirait au rôdeur une chance de pouvoir s’aventurer dans les souterrains. Mais trop d’incertitudes planaient sur cet solution et il ne pouvait mettre sa vie en jeu sur un plan imparfait.
¤ La seul solution, pour le moment, serait de prévenir les autres et d’essayer de contourner le danger.¤

Doucement et avec la plus grande discrétion, Elrin caressa de ces doigts une plume d’une de ses flèches. L’extirpent discrètement de son dos, il l’encocha sur son arc, le regard toujours fixé sur le gobelour. Elrin le savait, de là ou il se trouvait sa flèche ne l’atteindrait sûrement pas. Pourtant si il venait à se faire repérer, il préférai ne pas être pris au dépourvu et assurer sa défense. A reculons pas après pas, il s’extirpa de sa cachette, toujours dans la plus grande discrétion. Le regard toujours encré sur l’ennemi, elrin se dirigeait vers le groupe.

A bonne distance du groupe, elrin espérai quand le voyant ils comprendraient quelques peu la situation et le besoin de se faire discret. Tendant sa main vers eux, il leur faisait signe de s’arrêter et de s’accroupir.

-(commun) un gobelour se trouve à environ 60 mètres devant nous. de là ou je me trouvais je pouvais distinguer l’endroit ou est censé se trouver l'entré du souterrain.
D’un mouvement de tête il leur indiqua la direction.
-(commun) on ferai mieux de contourner l’endroit. Si le gobelour nous repèrent il pourrait donner l’alerte.


déplacement en direction du groupe avec jet de discrétion.

écrit par: Phélès Vendredi 01 Juin 2007 à 19h04
MJ

Jet de discrétion Elrin : 19(dé)+7(comp) = 26
Jet de détection Gobelin1 : 15(dé)+2(comp) = 17
Jet de détection Gobelin 2 : 14 (dé)+2(comp) = 16
Jet de détection Gobelin 3 : 18(dé)+2(comp) = 20


Elrin tourna donc le dos au gobelours affairé à faire ses trucs que seul un gobelours comme lui pouvait comprendre. Le rôdeur était parti depuis peu quand des gobelins se jetèrent sur l’endroit qu’il occupait quelques secondes plus tôt.. Mais quelle surprise, l’homme qui avait été repéré par le premier ennemi qui avait ordonné a des sous-fifres d’exterminer la menace avait tout simplement disparu sans laisser de traces.. Les gobelins s’insultèrent entre eux d’incapable et d’autres atrocités gobelines en tout genre.

Les trois créatures furent assez bruyantes pour qu’Elrin sache précisément où elles étaient disposées. Donnant au fur et à mesure son plan qui consistait à contourner la bête, il se rendait compte qu’avec un prêtre muni d’un harnois la chose serait difficile. Surtout que son groupe était à porté de Javeline.. C’était sur.. Le combat était inévitable.


hrp.gif Grâce au jet miraculeux de discrétion d’Elrin et de la médiocrité des yeux gobelins tellement absorber par le meurtre du schizophrène de service ne vous ont pas remarqués.. Profitez en pour les occire..

écrit par: Xeal Dimanche 03 Juin 2007 à 21h54
Amaranthe n’avais pas eu le plaisir d’avoir un plus long discours en réponse à sa remarque qu’un « Non… » sans être pour autant sur un ton énervé ou quoi que ce soit d’autre, simplement une négation aussi courte que directe. Elle pouvait même être honorée d’avoir entendu la voix du guerrier fusse pour un si bref instant.

La Tombe gagna à nouveau ce nom en ne proférant plus aucune parole, il resta silencieux et concentré sans pour autant montrer un signe de nervosité ou d’inquiétude, il savait que la Mort ou la Douleur ne devaient pas être craintes, elles délivraient leurs cadeaux en un temps et un lieu, un point c’est tout. Hajama était bon avec ceux qui ne reculaient pas devant les difficultés et même si elles pouvaient conduire vers l’éternel repos. Et quel honneur pouvait-il y avoir de plus grand que de mourir au combat sans avoir craint de donner sa vie pour son but.

Le retour du rodeur n’était pas un bon présage, et cette conclusion fut vérifiée aussitôt.

Un gobelours…

Certainement pas une sentinelle mais plutôt un renfort ou un videur mais pas assez discret pour monter la garde. Le contourner pouvait les mettre en danger en le plaçant derrière eux, il pouvait leur tomber sur le dos à n’importe quel moment une fois qu’ils seraient rentrés.

Le contourner…

La réponse vint rapidement après le retour de leur éclaireur. Un vacarme monta des buissons d’où venait l’homme, des voix… des voix criardes certainement pas celles de gobelours mais bien plutôt leur genre de voix de leurs cousins petits et plus sympathiques morts que vifs. Cela signifiait qu’ils avaient raison de craindre la présence de sentinelles car ils venaient de tomber dessus. Mais pour des sentinelles, elles étaient bien peu discrètes.

C’était peut-être le meilleur moment pour renverser la tendance, chasser le chasseur. Le groupe ne devait pas avoir encore été repéré sinon ils les auraient surement attaqués en embuscade. C’était plutôt une bonne idée…

Le Porteur se tourna vers celui qui les menait, il le toisa de haut en bas d’un regard froid. Regardant l’armure étincelante de Lucius, il murmura sans aucune émotion dans la voix :


- Pas de discrétion possible… on avance… ils meurent en silence.

Il fit signe à l’éclaireur de le suivre et se mit à avancer vers les gobelins si bruyants, l’arc prêt, une flèche encochée, le plus discrètement possible, il se tenait prêt à tirer dès qu’il serait à portée, qu’il en aurait un dans sa ligne de mire et éventuellement si l’un d’eux les repérait.

¤ Hajama soit avec moi, aide ton humble serviteur dans cette épreuve. Guide ma flèche pour qu’elle tue vite et protège ton serviteur ainsi que ceux qui le suivent. ¤

Pas de soif de sang, pas de haine ou de désir de vengeance, juste la certitude que ce qu’il allait faire était juste et nécessaire. Xeal n’était pas un tueur et il n’en avait pas l’esprit, ce n’était pas un plaisir mais juste un devoir que celui de mener à bien la mission sans mettre en danger ses compagnons. La Mort réclamait un tribu, c’était leurs vies ou celles des gobelins, et il ne reculerait pas car le Courageux était avec lui.

hrp.gif Je choisis d'occire. pirate.png

écrit par: Talvrae Samedi 09 Juin 2007 à 13h42
Talvrae avait garder le silence depuis qu'ils avaient commencer la marche, mise de mauvaise humeur par les dernières paroles échanger. Elle se retenait donc de dire quelque mauvais commentaire à Amaranthe ou à Lucius quand elle vit l'éclaireur revenir vers eu. Se qui était rarement une bonne nouvelle. Comme de fait il annonçait la présence d'ennemies à proximité. Décidément la journée commençait mal.

La petite elfe noire hésita un instant, devait elle prendre sa lyre qui était attacher à son sac à dos pour soutenir le groupe d'une chanson, ou plutôt de prendre son arbalète de poing pour plutôt offrir un support offensif. Elle opta plutôt pour cette option pas trop sure que ses chants n'attirerais pas d'autres ennemis à eux. Ils avaient pas besoin d'attirer tout le camps ennemis à leur trousses.

Donc d'une main calme et assurée elle décrocha doucement la petite arbalète qui pendait à sa ceinture et la pointa dans la direction d'où l'éclaireur arrivait en guettant le moindre mouvement suspect en changeant l'arbalète d'un petit carreau et en faisant quelque pas en arrière pour se mettre légèrement en retrait du reste de groupe pour ne pas être vulnérable à une attaque rapproché.

écrit par: Lucius Dimanche 10 Juin 2007 à 17h57
Etrange comme Elrin avait quelque chose de changer en lui. Le prêtre percevais qu’un halo sombre qu’il n’avait jusqu’alors pas remarquer avait disparut autour du rodeur. Comme si la marque d’une corruption avait été effacée. Lucius cependant n’oubliait pas que le rodeur avait voulu assassiner Ascha, si bien qu’il ne répondit rien lorsque celui-ci fit son rapport sur les difficultés qui attendait la troupe plus en avant. Au lieu de cela il le toisa de son regard froid et déterminer, comme s’il essayait de percer le mystère autour de l’humain.

Lucius ajusta la prise sur son arbalète chargée, il avait répondu d’un signe de tète a Xeal, lui signifiant qu’il le suivait de prêt. L’heure n’était plus a la discutions, leur objectif, l’entrée du souterrain n’était plus qu’a quelques mètres. Et le petit groupe de gobelins et la sentine étaient des obstacles à la réussite de leur mission.

Lucius emboita le pas a Xeal, non sans c’être retourner en direction d’Ascha et de la moinesse. Il les regarda pesamment, comme pour signifier que l’instant pouvait devenir grave.

Il lançât quelques mots à l’ intention du barde :
« Restez en retrait, et servez nous d’appui. J’espère qu’un autre groupe ne se cache pas plus loin, ou nous aurons fort à faire. »

¤Tyr élève tes fideles a la gloire, protège ceux qui combattent le mal et …¤

Talvrae venait de passer devant le prêtre, la vision de la drow ralliée a leur cause et qui comme chacun avançait vers le frisson du combat l’interrompis dans ses pensée.


¤ Le gout du sang … Tyr garde nous des ombres. ¤

écrit par: Elrin Dimanche 17 Juin 2007 à 20h02
A peine venait il d’exposer son idée, que des cries fusèrent en direction de son ancienne cache. D’un geste vif, il se retourna et banda son arc en un même mouvement. La plume de sa flèche caressait à présent sa joue ; la pointe oscillait sous sa respiration en direction de la provenance des bruits, n’attendant qu’un simple relâchement de doigt pour fendre l’air et faire verser le sang. Le regard dans l’alignement de la flèche, il lui fallu quelques secondes avant de percevoir l’origine de ses cries. Un groupe de gobelin se disputait à présent à l’emplacement ou il se trouvait quelques minutes plutôt. La surprise pouvait se lire néanmoins sur le visage à demi couvert du rôdeur.
¤ comment ont-il découvert ma présence !? j’avais pourtant … Il m’avait sûrement repéré depuis un moment déjà.¤
-(illuskien) mon manque de vigilance a failli me conduire à ma perte !

Du coin de l’œil, Elrin observait le prête entravé dans son armure d’acier.
¤ on ne pourra plus contourner l’ennemi maintenant, il va falloir faire front. Avec cette boite de conserve on a pas d’autre choix.¤

Un genoux au sol, Elrin maintenait son arc bandé, la flèche en direction des gobelins. Le regard fixé sur la troupe en face de lui, il semblait pourtant que ces vermines n’avaient pas remarqué leurs présences.

QUOTE
Pas de discrétion possible… on avance… ils meurent en silence

Les paroles du guerrier résonnaient dans la tête du rôdeur, dessinant un sourire sur le visage caché d’Elrin.
¤ si seulement cela était possible !¤
-(commun) tuer les tous ! nous ne pouvons nous permettre dans laisser un s’échapper.
¤ Espérons que le gobelour de tout a l’heure, ne nous remarque pas¤

La réponse des hommes qui l’accompagnaient ne se firent pas attendre. Déjà trois de ses compagnons de route se dirigeaient en direction des gobelins, fermant l’angle de tir du rôdeur, sous le regard agacé de celui-ci. La pression que devait exercé Elrin pour garder son arc bander, commençait à peser sur son avant bras. Doucement il détendit son arc, toujours les yeux rivés sur la petite troupe.

Le mieux pour lui était pour le moment d’éviter l’attaque de front. Déclencher l’offensive de sa personne et se retrouver en première ligne était le meilleur moyen d’écourter sa vie. Regardant autour de lui, les haute herbes pourraient lui fournir l’abri nécessaire et les trois devant lui occuperaient les gobelins.

Profitant du fait que les gobelins n’avaient pas encore repéré le groupe et ainsi savoir leur nombre exacte, Elrin bondit dans les hautes herbes se faufilant entre elles le plus discrètement possible.


action de mouvement : jet de discrétion. Elrin se déplace en faisant un arc de cercle vers la gauche en direction des gobelins.

écrit par: Phélès Jeudi 21 Juin 2007 à 13h01
MJ

Xeal, Jet d’attaque à distance : 1 < Echec automatique >
Elrin, Jet de discrétion : 20+7 = 27 contre Gobelins : ??+?? < Réussite >
Talvrae, Jet d’attaque à distance : 6 + 2 = 8 contre CA Gobelin 2 : ?? < Echec >
Gobelin 2, jet d’attaque à distance : 18 + ?? = contre CA Lucius : 17 < Réussite >
Dégâts Javeline : 1d4 + ? = 2 > PV Lucius = 8 PV



La Tombe était résolu à décimer tous les gobelins avant que ceux-ci n’aient pu les apercevoir. Mais toute la détermination qu’il eut ne fut pas suffisante à en venir à bout. Il avait encoché la flèche. Mais lorsqu’il bandit son arc, il se passa une chose bien étrange, surtout pour lui, agile comme un chat. Dans les quelques secondes qui suivirent son erreur, Xeal ne pouvait pas s’expliquer les raisons de ce pitoyable échec : Ca n’était ni la faute de l’agitation, ni du stress.

Lucius était, lui aussi, abasourdi par l’action du borgne. Savait-il se servir d’un arc ? Il avait vu Xeal tendre la corde encore et encore.. Il la tendit tellement que la flèche n’eut plus de contact avec la partie en bois de l’arme. La flèche, qui n’était plus retenue que part la main qui tendait la corde piqua du nez et tomba au sol, à quelques centimètres des pieds de l’archer malchanceux.

Elrin lui, qui avançait discrètement dans l’herbe fut aidé part Lucius et Xeal qui n’avait rien fait pour être discret. Il entendit des jurons Gobelins et des directives qu’il ne comprit pas. L’un des trois ennemis pris les choses en main et se dirigea vers ses compagnons une javeline à la main. Regardant dans la direction du groupe, il eut le temps de voir la drow tirer un carreau pour le plus téméraires des trois. Le projectile fila dans les airs, mais il passa à une bonne vingtaine de centimètre du gobelin et se perdit dans la plaine. Maintenant Elrin se tenait derrière le groupe ennemi près à occire.

Le gobelin visé par l’elfe noire vu rouge, mais voyant bien que la dow était trop loin pour être touchée par son javelot dirigea son attention vers le plus imposant du groupe. L’homme avec l’armure la plus imposante du groupe, le Tyrien. La javeline fit un arc de cercle dans les airs et fila droit vers sa cible. L’armure de Lucius fit son travail en amortissant le choc, mais peut être pas assez. L’arme était plantée dans son épaule droite de Lucius. Amaranthe prête à agir, préférait voir comment ce déroulerait le combat avant de prendre part aux hostilités..


Initiative :
Gobelin 2 : 17 + 1 = 18 (Joué)
Amaranthe : 16 + 2 = 18 (Retarde son action jusqu'à son retour)
Talvrae : 14 + 2 = 16
Lucius : 16 – 1 = 15
Ascha : 11 + 2 = 13
Elrin : 10 + 3 = 13
Senguei : 11 + 1 = 12
Gobelin 1 : 11 + 1 = 12
Xeal : 7 + 4 = 11
Gobelin 3 : 6 +1 = 8


hrp.gif Xeal, à toi de voir si tu veux que je réalise toute les actions avant que tu postes ou pas.

écrit par: Talvrae Lundi 25 Juin 2007 à 18h50
La petite elfe noire jura en se rendant compte que son petit carreau n'avais pas atteint sa cible. le combat s'engageais mal, semblerais que personne est réussi à atteindre leur cibles. Par contre un des gobelins avait réussi à atteindre le prêtre se qui était une très mauvaise nouvelle. Ils devaient en finir le plus vite possible et se débarrasser de ses gobelins sales et puant avant que les blessures s'accumulent ou que quelqu'un succombe au cours de se combat. Elle aurait probablement besoin de tout ses alliés au cours de cette mission.

Elle tira sur la corde de son arbalète de poing et l'encocha puis inséra un carreau en position. Elle pointa l'arme en direction du gobelin qui as blessé le prêtre. Puis retient sa respiration en adressant une courte prière à Shar mentalement, lui adressent la victoire qu'elle s'apprête à prendre sur ces ennemis, que sa fille et servante lui offrait toute ses victoire qu'elle remporterais aujourd'hui en son nom. Puis elle appuya sur la détente de l'arbalète de poing libérant ainsi la corde tendue qui propulsa le carreau en avant. La jeune drow observa la trajectoire du carreau anxieuse qu'il atteigne sa cible avec précision.

écrit par: Lucius Lundi 25 Juin 2007 à 19h27
Le prêtre poussa un gémissement de douleur lorsque la javeline lui perça l’épaule, la colère montât en lui à mesure que le sang coulait da sa plaie, il lacha son arbalete et empoigna son épée. Ses yeux se rivèrent sur le pauvre gobelin qui l’avait blessé, ce faisant il crachat rapidement à Xeal :

-Lâche cet arc le borgne ! Je comprends comment tu as put hériter de ce nom ! Au corps a corps ! Vite !

Lucius fit un moulinet avec sa lame et s’élançât contre les gobelins, le carreau de Talvrae siffla à ses oreilles. Alors qu’il courrait comme un dératé, tentant tant bien que mal de bouger sa carcasse dans la lourde armure, il avait aperçu Elrin se faufiler derrière le petit groupe.


¤S’il en a fini avec ses démons, nous avons encore une chance. ¤

L’aumônier serrât les dents, le contact était proche, l’épée de justice devait faire son œuvre, Tyr l’accompagnait.


Je charge l'enemi qui tient encore debout le plus proche

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 27 Juin 2007 à 19h50
Il avait suivi, simplement suivi, jouant son rôle, surveillant les alentours, à l'arrière du groupe, laissant les paroles s'échanger entre ses nouveaux compagnons, sans répondre au défenseur de la justice. Malgré la politesse de ce dernier, Ascha avait laissé la discussion en attente, ils avaient autre chose à gérer maintenant.

Le barde mit tout de même plus de temps que les autres pour réagir face à l'agression, il prit dans sa main son arc court, adapté aux maigres capacités musculaires de l'Aasimar.

Il souriait face à la situation, Oghma lui laissait une occasion de venger le farouche. La vengeance, il savait que c'était une notion traître.
¤Se venger d'une personne occasionne du malheur dans l'entourage de cette même personne, c'est une cercle vicieux, mais là ces gobelins n'échapperont pas une seconde fois aux ténèbres de la mort.¤

Ascha eut quelques frissons suite à ses pensées, il n'était pas dans ses habitudes d'avoirs de noires intentions, en prenant part à ce combat, il participerait pour la première fois à la mise a mort de créatures douées d'intelligence, il allait le faire sans sentiments, repoussant les explications avec sa conscience pour plus tard.

La réalité accéléra l'esprit du barde, il lâcha une flèche sur le premier gobelin s'offrant à sa vision.

En même temps que ses doigts s'écartaient pour laisser filer le projectile, ses lèvres se mirent en mouvement laissant échapper un murmure à peine audible dans un premier temps mais qui s'intensifiait au fur et a mesure que l'Aasimar laissait s'échapper de l'air de ses poumons.

Assez vite c'est un chant encourageant ses compagnons qui chercha à surmonter le bruit des armes.


Ascha tire une flèche sur le gobelin le plus proche et entame une chanson de barde.

écrit par: Elrin Jeudi 28 Juin 2007 à 20h28
La main crispé sur la poigne de son arc, Elrin avançait pas après pas à travers le couvert des hautes herbes, lui assurant une discrétion pour le moins avantageuse. Se glissant entre les herbes, il observait avec intention les gobelins à quelques mètres de lui. la moindre erreur pourrait lui être fatal, il se devait d’être sur ses gardes et à la moindre attitude suspecte de la part des gobelins il n’hésiterai pas à décocher sa flèche déjà disposée sur son arc.
Il continuait sa progression, mètres après mètres, le plus discrètement possible. La tache était ardu mais les actions de ses compagnons de fortune lui rendaient la tache beaucoup plus facile qu’il n’avait prévu. Malgré la situation dans laquelle il se trouvait, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres en voyant les différentes actions de ces soit disant combattants. Comment en était t-il arriver là !? comment pouvait-il mettre sa vie, si précieuse, entre les mains de personnes si pitoyables.

Accroupi, elrin distinguait maintenant très clairement les dos des gobelins. Jetant un rapide coup d’œil, il vit la petite troupe entamé le combat. l’occasion devenait idéal, il se trouvait à présent en position de force face à ces créatures. Dans tout les cas ils se devaient de faire vite, car jetant un rapide coup d’œil en arrière Elrin vit non loin de sa position le gobelour vaquant, malgré le combat, à ses occupations.

¤ si ce gobelour se rend conte de notre présence, je ne donne pas cher de ma peau !¤

Se détournant du gobelour, le rôdeur fit maintenant face aux dos des gobelins. Un genoux au sol, il contracta son bras droit et banda son arc. le flèche caressait maintenant sa joue droite, n’attendant qu’un relâchement de doigts pour fondre sur l’ennemi. Et il ne fallut guère attendre longtemps pour entendre un petit claquement sec, signe que le sang allait couler. A peine avait-il décocher sa flèche que le rôdeur se jeta sous le couvert des hautes herbes. Tapis dans l’ombre de ces herbacés, elrin tentait avec la plus grande discrétion de dissimuler sa position exacte aux gobelins. De plus le jeune homme venait de le voir, ces petits créatures possédaient des armes de jets et caché par les herbes leurs précisions n’en seraient que décrus.
...

Elrin attaque gobelin 3

Elrin tente jet de discrétion afin de se dissimuler dans les herbes + déplacement vers sa droite. Afin d’éviter aux gobelins de connaître sa localisation exacte.

écrit par: Xeal Jeudi 28 Juin 2007 à 22h33
Le borgne resta figé pendant quelques instants, pétrifié par ce qui venait de le frapper, lui dont le courage était la fierté, et l'honneur au combat. Il était à présent une brebis égarée sur les sentiers du doute. Il avait beau retourner le problème, essayer de comprendre comment il avait pu faire une erreur digne d'un débutant : La peur ? La distraction ?... Aucune raison valable ne lui apparaissait.

¤ Hajama... Pourquoi ?! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Aide ton humble serviteur je t'en conjure ! ¤

Pris dans ses pensées, il se rendit à peine compte que celui qui l'avait suivi venait d'être blessé par un projectile ennemi. Le guerrier restait le regard vide lorsqu'il fut tiré des chemins tortueux de son esprit par la masse brillante de métal lancée au combat, l'épée au clair telle une allégorie du dogme qu'il suivait.

C'est alors que le courage et la volonté reprirent le dessus. Son regard se fit à nouveau sûr, sa mâchoire crispée et ses dents prêtes à se rompre sous la pression, il laissa tomber son arc à terre...


¤ Hajama... guide mon bras ! ¤

Sans un cri ni même la moindre démonstration de rage guerrière, le Porteur se lança au combat d'une puissante impulsion de ses jambes, prêt à semer la mort sur son passage. Sa course souple l'emmena rapidement au contact alors que d'un geste habile, un éclair d'acier jaillit dans sa main comme un rayon étincelant. Une lame fine mais étonnamment longue fendant l’air avec grâce pour s’abattre sur l’ennemi menaçant qui se dressait devant eux.

Toujours sans la moindre émotion sur ses traits, rien dans son regard que l’implacable, le néant, le froid glacial d’où on ne revient pas : La Tombe. Il allait montrer que ce nom n’était pas le fruit du hasard, ni même usurpé, car c’était là qu’il comptait envoyer ces ignobles créatures.

Xeal fondit sur sa proie et frappa, comme si un rayon de lumière traversait le ciel pour transpercer l'immonde gobelin.



Charge le Gobelin 1 en sortant une de ses deux épées, sauf s’il bouge hors de portée ou qu’il y a risque d’attaque d’opportunité au passage, au pire le premier qui se présente et qui bouge encore fera l’affaire ^^

écrit par: Phélès Lundi 02 Juillet 2007 à 15h21
MJ

Talvrae, Jet d’attaque à distance : 6+1(maître)+2(Dex) = 9 contre CA Gobelin 2 : ?? < Echec >

Lucius, charge Gobelin 2: 3+2(charge)+2(For)+1(Don) = 8 contre CA Gobelin 2 : ?? < Echec >

Ascha, Jet d’attaque a distance : 11+2(Dex) = 13 contre CA Gobelin 1 : ?? - ?? (Pris au dépourvu) < Echec >

Elrin, jet d’attaque à distance : 10+1(BBA)+3(Dex)+1(Flèche*) =15 contre CA Gobelin 3 : ?? - ?? (Pris au dépourvu)
Dégâts : 1d8 = 6
Gobelin 3 est inconscient

Elrin, Jet de discrétion : 13+7(Comp)-20(Tir Embusqué) = 0 < Echec >


Senguei lance un sort sur le Gobelin 2
Dégâts : 1d4+1 = 5
Gobelin 2 est méchamment amoché


Amaranthe, charge Gobelin 1 : 15 + 2(charge) + 1(For) = 18 contre CA Gobelin 1 : ?? - ?? (Pris au dépourvu)
Dégâts : 1d6+1 = 5
Gobelin 1 est méchamment amoché


Gobelin 1, Jet d’attaque a distance :
9 + ?? = ?? contre CA Ascha : 14 < Echec >

Gobelin 1 est inconscient


Talvrae fut la plus rapide à réagir mais son carreau ne fut pas plus précis. L’agitation et la rapidité de son action eurent pour effet de diminuer sa précision. A l’instant même où le carreau ratait sa cible Lucius abattait son épée sur le gobelin qui lui avait amoché l’épaule. Il avait cependant sous-estimé la douleur que courir lui causerait. Sa blessure qui était vraiment mal placée lui avait fait perdre beaucoup de force et la charge ne compensa pas son manque de puissance. C’est l’armure de cuir clouté du gobelin qui arrêta l’arme.

Le barde décida de ne pas viser l’ennemi de Lucius et tira alors sa flèche sur l’un des gobelins qui n’avait pas encore réagit. La flèche fila droit et traversa l’armure du gobelin qui lâcha un cri de douleur avant de remarquer que la flèche n’avait qu’entamé l’armure et non sa propre chair. Le temps qu’il s’en rende compte le pied d’Amaranthe lui atterri en plein visage lui cassant son horrible nez et quelques dents par la même occasion. C’est les yeux larmoyant qu’il décida de lancer avec ces dernières forces sa Javeline sur Ascha. Tendis qu’il s’effondrait sur lui-même, sans connaissance, l’arme fendit les airs et se figea dans le sol à un dizaine de centimètres des pieds de l’Aasimar.

Elrin dans le dos de l’ennemi confus devant le chaos du combat, lâcha la corde de son arc. Le gobelin visé senti un bref picotement puis porta sa main a la poitrine. Il remarqua alors le bout d’une flèche qui dépassent de son armure. Il tomba à genoux puis sa tête heurta le sol avec fracas. Le rôdeur se dissimula dans les hautes herbes à nouveau, mais sa tentative fut infructueuse. Même si les ennemis tombaient comme des mouches, le gobelours au loin regardait le combat avec un certain amusement.

Lorsqu’un trait magique fendit les airs pour percuter le seul gobelin encore debout en pleine tête, le Gobelours décida de réagir et commença à se diriger vers le groupe. Xeal dégaina ces deux magnifiques sabres que seul les porteurs avaient et se dirigea vers le gobelin salement amoché par le projectile magique. Le gobelin à demi mort s’agenouilla en voyant arriver son bourreau, il jeta un coup d’oeil suppliant à Lucius. Il utilisa un ton plaintif pour parler mais ne baragouina que du gobelin. Il avait cependant l’air de se rendre. Qu’allaient faire Xeal et Lucius fasse à cette créature sans défense ?


Initiative :
Xeal, 19 + 4 = 23
Amaranthe, 15 + 2 = 17 (retarde son action)
Senguei, 15 + 1 = 16 (retarde son action)
Ascha, 11 + 2 = 13
Elrin, 7 + 3 = 10
Talvrae, 6 + 2 = 8
Lucius, 4 – 1 = 3


NB : Le Gobelours est à 9 mètres d’Elrin

écrit par: Xeal Vendredi 06 Juillet 2007 à 20h10
Le guerrier avançait vers la vile et petite créature verdâtre qui s’était lancée à l’attaque il y a si peu. Tel le froid inexorable de la Mort, La Tombe se rapprochait du gobelin, ses deux samshir au clair et le regard glacial. Néanmoins en son sein, nulle velléité, nulle haine ou désir de vengeance, pas de soif de sang ni son goût métallique dans la bouche, il n’était pas là pour tuer gratuitement mais seulement pour accomplir sa mission. Et alors qu’aucun signe ne pouvait laisser prévoir sa réaction, la surprise n’en fut que plus grande lorsqu’il dépassa Lucius et le gobelin non sans lancer à l’humain :

- Choisis s’il meurt… et applique ta sentence.

Xeal continua à avancer, droit vers le rodeur et l’ennemi imposant qui se dirigeait vers lui. Il scruta de son œil s’il pouvait compter sur l’arme du gobelin déjà tombé afin d’attaquer la puissante créature qui se dirigeait vers le groupe. Il était clair que plus l’affrontement serait rapide et mieux ce serait car chaque blessure infligée par ce gobelours risquait d’être mortelle.

Je me place un peu avant Elrin, hors de portée de charge du gobelours pour le moment et surtout à voir si je peux trouver la javeline du gobelin mort.

écrit par: Ascha Cheynn Samedi 07 Juillet 2007 à 09h39
¤Déjà?!¤ Ascha était étonné qu'en si peu de temps il ne reste déjà plus que le Gobelours à affronter.
Il n'entendait pas par là un quelconque sentiment de fierté d'avoir devant ses yeux ces créatures défaites, non, loin de lui cette idée.
Mais cela l'encouragea hausser la voix, ce chant qu'il avait gardé pour lui uniquement au premier instants de l'affrontement, il souhaitait maintenant le partager avec ses compagnons.


Tout en chantant, il se rapprochait de quelques mètres d'Elrin suivant le borgne, des fois qu'il puisse leur être d'une quelconque utilité face au dernier adversaire.

Ascha se surprit à identifier du mépris dans ses pensées vis à vis de la créature qu'il leur restait à affronter, il savait d'ou venait ce sentiment, le gobelours s'en était pris à une pauvre fillette sans défense la veille, pour cela il ne méritait pas de respect.

Au souvenir de la scène de la veille, il ne put retenir une recommandation pour la petite Drow qui les accompagnait.


(Commun): Dame Talvrae, n'approchez pas trop votre visage cette fois çi, ça serait dommage.

Ascha s'avance vers Elrin (aucune idée de la distance qui nous sépare, au maximum je reste deux mètres derrière lui) et chante.

écrit par: Elrin Jeudi 12 Juillet 2007 à 18h23
Dissimulé dans les hautes herbes le rôdeur continuait d’observer la scène morbide teintée de râles et de sang. les yeux rivés sur sa cible, il le vit sombrer à terre avec fracas, gisant sans vie sur les herbes de la plaine, teintées maintenant de reflet rougeâtre.
Balayant du regard l’ennemi, Elrin vit le dernier gobelin s’effondrer à genoux devant le prêtre lui demandant d’accorder sa clémence. Aucun sentiment de dégout ou de pitié ne vint toucher le jeune homme, après tout cette créature tenait à la vie, et comme chacun de nous elle tentait de la préserver. Pourtant pour préserver la sienne, Elrin savait qu’il devra ôter la vie à quiconque se dresseraient sur sa route et se gobelin en faisait parti.

-(commun) tue le !!! qu’est ce que t’attend !

A présent debout dans les hautes herbes, Elrin se relâcha quelques secondes. Sa main crispé sur la poigne de son arc, diminua la pression petit à petit. tout était fini ! il avait de nouveau survécu, sa vie était préservée. Pourtant Elrin ne put se détendre complètement, quelque chose lui avait échappé et s’est en regardant l’air grave de ses compagnons de fortune qui se dirigeaient vers lui qu’il comprit son erreur. Les traits du rôdeur s’aggravèrent.
¤ Mais comment ai-je pu ….¤

S’est avec des yeux graves que Elrin vit le gobelour se diriger vers lui. il était maintenant proche, trop proche. Regardant autour de lui d’un mouvement rapide de la tête, il se trouvait maintenant en première ligne. Il était seul face au gobelour et la charge n’allait plus tarder. Il devait faire vite. Il ne pouvait plus maintenant jouer sur la surprise. Il devait pourtant à tout prix mettre le plus de distance entre lui et ce monstre de puissance.

La main serrant avec force la poigne de son arc, Elrin se mit à courir vers ses compagnons d’armes qui lui assureraient une défense parfaite. A grandes enjambés il passa le barde et le guerrier borgne, la main caressant une plume dans son dos, il extirpa de son carquois une flèche qu’il encocha dans sa course. D’un mouvement de bassin il fit volte face et banda avec force son arc, la pointe de la flèche en direction de la puissante menace. A peine stabilisé il lâcha la corde laissant un claquement sec dans l’air.


Action de mouvement : elrin s’écarte du gobelour de 9 mètres
Action libre : elrin encoche une flèche.
Action simple : attaque gobelour.

écrit par: Talvrae Samedi 21 Juillet 2007 à 17h56
La petite elfe noire pesta quand elle vit que son deuxième carreau d’arbalète avait rater la cible. Une chance que la jeune elfe avait une coordination main œil un peu au dessus de la normal pour ça race, sinon qu’est ce que se serait. Elle réalisait à présent comment c’était différent de tirer sur une cible mouvante que contre une cible immobile comme c’elle qu’elle c’était un peu pratiquer le temps où elle vivait encore dans les profondeur de la terre et elle regretta un instant de ne pas s’être mieux entraîner à se genre de choses avant de quitter son foyer natal. Non, elle devait pas se dire ça sa vie n’était qu’esclavage là bas, maintenant elle était libre et elle devait en profiter. Il était pas trop tard pour s’entraîner à l’arbalète, mais maintenant le temps n’était pas à ça et elle devait atteindre ça cible.

Quand Ascha se mît à chanter par contre là Talvrae vit rouge. Elle avait elle même éviter de chanter où de jouer de la lyre pour éviter que les autres gobelins les entendent et voilà que cet idiot se mettait à chanter sans se soucier de rien. Elle caressa une seconde l’idée de lui envoyer un carreau d’arbalète dans les fesses, mais elle se retient elle pouvait encore avoir besoin de lui dans l’avenir et ses carreaux serait plus utiles contre les gobelins, elle se contenta donc de lui jeter un regard noir avant de tourner son attention à nouveau vers la batailles qui faisait rage.

Un gobelin s’était jeter à genoux devant Lucius implorant la pitié. Talvrae ignorait totalement se sentiment et pensa a l’achever science tenante pour Lucius. Mais elle changea vite d’avis.


-Non, ne le tuer pas… il détient peut être des information importantes qu’il pourra nous livrer… et j’aurais bien besoin d’un esclave.

En disant l’elfe à la peau sombre chargea à nouveaux son arbalète visa un autre gobelin, celui qui était le plus près et tira.

écrit par: Lucius Dimanche 22 Juillet 2007 à 16h59
Le gobelin, cette misérable et pathétique existence qui tentait de se sauver, était à genou devant Lucius. Le prêtre avait une mine affreuse, mélange de dégout pour la créature et de douleur. Son épaule le lançait maintenant plus que jamais, la javeline était toujours plantée dans sa chair, et la charge sans succès qu’il avait fait sur son adversaire n’avait fait qu’aggraver la largeur de sa plaie. Le sang ruisselait sous son armure, Xeal le dépassait ses deux lames au clair, Lucius pensât que si le borgne n’avait pas été aussi incompétent pour décocher sa flèche il n’en serrait pas la à écumer de douleur.

Elrin criait et le poussait à achever le gobelin, sans doute avait il raison. Le sang appelait le sang et une haine furieuse emplissait le dévot du Juste, après tout cette créature n’avait elle pas tenté de le tuer sans sommation ? Tout se chamboulait dans sa tète, les préceptes de Tyr, la douleur, le droit chemin qu’il avait choisi de suivre et la colère qui montait en lui, un brin de sagesse qui subsistait et les cries harangueurs du rodeur. Le tyrien levait sa lame dans les aires, prêt à sacrifier le gobelin sur l’autel da la haine quand la voie de Talvrae résonna a ses tympans.


« Non, ne le tuez pas …… il détient peut être des informations importantes qu’il pourra nous livrer… »

¤Peut être…¤

Lucius se ravisa, la lame toujours suspendu en l’aire. Un instant il réfléchit et se mis à douter de la décision à prendre. La créature pouvait en effet devenir une source d’information plus ou moins fiables, mais Lucius doutais qu’elle puisse s’exprimer intelligiblement. La faiblesse même était à ses pieds, suppliant, pleurant et grimaçant pour qu’on ne lui hotte pas la chance de vivre encore un temps la détestable existence qu’était la sienne.


« … et j’aurais bien besoin d’un esclave. »

Les dernières paroles de la drow scellèrent le sort du gobelinoïde. La lame du prêtre s’abattit comme la foudre et le corps sans vie de la créature s’écroula au sol.


¤Au moins tu ne vivras pas d’existence plus misérable. ¤

Lucius releva la tête, délaissant la triste dépouille. Le combat n’était pas achevé, et ses compagnons auraient besoin de son aide.


Lucius achève le gobelin, et se précipite en direction de l’ultime adversaire.

écrit par: Phélès Lundi 27 Août 2007 à 11h51
MJ

Elrin, Jet d’attaque à distance : 11+3(DEX)+1(Maître)+1(BBA)+15(Inspiration vaillante) = 17 contre CA Gobelours ?? < Réussite >
Jet de dégâts : 1d8 : 6+1
Talvrae, Jet d’attaque à distance : 17+2(DEX)+1(Inspiration vaillante)-2(Distance) = 18 Contre CA Gobelours ?? < Réussite >
Jet de dégâts : 1d4 : 2+1
Gobelours, Jet d’attaque à distance : 20 < Réussite automatique >
Gobelours, Confirmation de critique : 12 + ?? – 2 (Distance) contre CA Senguei 11 < Réussite >

Jet de dégâts : 2d6+4 : 4+2+6+2
Senguei : -10 PV Mort


Xeal n’eut pas de mal à trouver la javeline de l’un des gobelins qui n’avait même pas eut le temps d’agir, abattu dans le dos par le rôdeur de l’équipe. La javeline gisait à coté corps sans vie de l’être. Alors qu’il se penchait le borgne de son œil valide perçu un mouvement, il détourna la tête alors et vie qu’Elrin reculait face au gobelours menaçant. Pis encore c’était Ascha qui s’avançait au contact armé de.. De rien ?!

L’aasimar eut un léger doute alors qu’il s’avançait vers le nouveau rôdeur du groupe.. Celui-ci semblait fuir bien qu’il ne tournait pas le dos à l’ennemi. Le barde sut malgré tout se contrôlé. Il s’arrêta à la même hauteur que le borgne et commença à chanter d’une voix claire.

La flèche du schizophrène parti en direction du gobelours, Elrin qui était maître de son arc savait que ce qui avait permit à sa flèche de faire mouche était une aide magique due à l’ennemi juré de Dark.. Car contrairement aux pouvoirs de son « locataire », cette énergie était bonne, elle était chaleureuse et douce. Rien de la froideur du ténébreux. Le projectile se ficha à travers l’énorme cuisse du monstre.

Talvrae vit qu’aucun goblelin à part son futur esclave n’était en vie alors elle dirigea son arbalète vers le gobelours. Celle-ci qui le savait trop loin, leva son arbalète vers le ciel et tira. Le carreau fit un petit arc de cercle et se figea dans l’épaule du goblinoide qui tenait son bouclier.

Le gobelours rugi de frustration et de fureur, la douleur se faisait sentir. Un doute s’installait dans son esprit mais cela personne ne pouvait vraiment le voir.

Alors que Lucius abattait son épée sur le gobelin suppliant mais pas moins perfide. Le monstre fit quelques enjambées sa javeline vers l’arrière. Au bout d’une course de 6 mètres, il lança la javeline. Celle-ci fit un superbe arc de cercle vers le prêtre qui tranchait le gobelin. Lorsqu’il leva la tête il ne put s’empêcher de tressaillir a l’idée que la mort l’attendait. Mais la javeline meurtrière le dépassa et alla se figer, d’après le son qu’entendit Lucius, dans quelque chose de mou.

Le gobelours content de lui hurla de joie en cassant la flèche qu’il avait dans la cuisse. Sa Javeline fétiche ne l’était pas pour rien..

Le Tyrien tourna la tête vers le son « mou » et fut pris d’effroi lorsqu’il vit Senguei, le regard hagard, titubant. Puis cet étonnement se mua en frayeur, ses yeux se firent suppliant et s’emplirent de larmes. Il porta la main à la javeline qui lui transperçait le cœur. Sa bouche s’animait, il semblait vouloir dire quelque chose mais seul un gargouillis immonde en sortait en sortait. Le sang coulait des commissures de ses lèvres. Puis il eut un dernier hoquet et s’effondra sur le sol, sans vie.

Amaranthe resta plantée la coupée dans son élan, bien que le magicien n’était pas un proche du tout. Personne ne méritait une mort ainsi. Le doute qui s’installa dans son esprit l’empêcha d’agir efficacement, tiraillée entre l’envi d’aller porter secours au défunt ou d’éclater le visage du gobelours qui avait déjà tué trop de monde.


Initiatives :
Xeal, 20 + 4
Ascha, 15 + 2
Talvrae, 15 + 2
Elrin, 13 + 3
Lucius, 2 - 1

écrit par: Xeal Mardi 28 Août 2007 à 18h17
Comme prévu, le guerrier s’était placé juste à bonne distance, le gobelours n’était pourtant pas loin du tout et l’on pouvait sentir l’odeur fétide de son souffle bestial. Cherchant sur un corps inanimé, le Porteur trouva ce qu’il cherchait : un projectile. Il attrapa donc la javeline certes de petite taille mais c’était déjà ça.

¤ Hajama, tu ne m’as pas abandonné. Merci… Guide mon bras armé. ¤

Mais avant qu’il n’ait eu l’occasion d’attaquer le monstre, c’est un trait métallique qui jaillit de la main de la créature. Xeal n’avait pas besoin de se retourner pour savoir que l’issue de cette attaque était funeste. Le cri de rage victorieuse du gobelours ne fit que confirmer cette crainte.

C’est le regard toujours aussi froid et implacable que La Tombe arma son bras.


¤ Hajama… je vaincrais… ¤

Tendant ses muscles, le guerrier projeta la javeline dans les airs, presque à bout portant. Sans attendre le résultat, Xeal récupéra son épée. Armé de ses deux samshirs, il était prêt à affronter la violence de la bête qui les menaçait.

écrit par: Talvrae Dimanche 02 Septembre 2007 à 03h16
Un grand sourire illumina le visage de la jeune elfe noire quand son carreau d'arbalète atteint le gobelours en plein dans l'épaule. C'était un joli tir vas pas à dire. Elle regretta simplement que le carreau ne sois pas empoisonner parce que ces petits carreaux ne font pas énormément de dégâts, on jurerais presque des aiguilles.

Autres ombre au tableau un des humains avais éliminer le gobelin malgré sa recommandation de le laisser vivre, car il pouvais toujours être utiles, mais elle n'y pouvais plus rien maintenant et le combat continuait. Jugeant que maintenant elle serais mieux d'économiser ses carreaux, elle rapproche l'arbalète de poing à sa ceinture et dégaina son épée longue en lorgnant le gobelours elle s'en approcha d'un pas assuré se préparant à lettre au corps à corps.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 03 Septembre 2007 à 07h55
Ascha regarda leur compagnon borgne s'avancer, l'encourageant ainsi que les autres dans cette dernière phase de l'altercation avec le gobelours.
L'Aasimar conservait sa position, il savait trop risqué le fait de s'engager au corps à corps, lui qui était déjà à peine taillé pour les pases d'armes à distance était alors inéficace du fait de la proximité des autres "chasseurs de gobelins".

Il ne pouvait qu'attendre et encourager ses compagnons tout en réfléchissant à la future marche à suivre.

Un détail le chagrinait à propos des potions données par le supérieur de Lucuis, certes elles permettaient de changer d'apparence, de diminuer de taille, mais en aucun cas il n'avait précisé si elles leur permetteraient de comprendre et de parler la langue de ces créatures.

Le barde rangea cette idée dans un coin de sa tête, se reconcentrant sur le combat, il se dit juste qu'il en ferait profiter le groupe dès qu'ils en auraient fini ici.

écrit par: Elrin Lundi 17 Septembre 2007 à 16h20
Alors que sa flèche allait fendre l’air en direction du gobelours, une mélodie douce et suave parvenait à ses oreilles. Cette litanie s’immisça en lui comme un vent chaud et bienfaisant, parcourant son corps. Elrin ferma les yeux une fraction de seconde, une sensation qui lui était jusque là encore inconnu, enivra son corps, ses sens et son esprit. Les traits de son visage, marqués par la peur et la frénésie de la bataille, disparurent, balayé par ce vent venu de nulle part.

Le bruit sourd de la bataille percuta avec violence ces tympans et le ramena à la dure réalité du moment. Lorsqu’il reprit conscience, la flèche fendait déjà l’air en direction de la cuisse du monstre en face de lui.

Balayant du regard ses compagnons de fortune, Elrin semblait chercher d’où venait cette mélodie. Son regard se porta sur le guerrier borgne qui se tenait le plus proche de lui, puis sur l’elfe noire. Cette douce mélopée continuait à s’immiscer dans sa tête, ne laissant derrière elle qu’une douce chaleur sucré. Ses yeux se portèrent alors sur l’homme brun qui restait immobile non loin de lui, ces lèvres laissaient échapper cette suave mélodie. Elrin ne put détacher ses yeux de cet homme. Tout était si beau qu’à cette instant Elrin aurait tout donné pour pouvoir arrêter le temps et ressentir ce bonheur dont il à été privé depuis maintenant trop longtemps. La froideur et les tourments qu’il avait endurés depuis plusieurs années venaient d’être balayés en quelques secondes par cet homme, par un unique homme. Ses muscles se détendirent, plus rien n’avait d’importance maintenant, il se sentait enfin vivre, libéré de ses chaines noires qui l’entravait et l’étouffaient depuis toutes ces années. Regardant cet homme, des larmes coulèrent.

Tapis dans la noirceur des ténèbres, une forme humaine semblait dormir d’un sommeil profond. Pourtant la créature semblait montrer des signes de nervosité, la forme ne cessait de se mouvoir, tantôt recroqueviller sur lui-même, tantôt d’un coté tantôt de l’autre. A présent un vent doré soufflait sur les ténèbres ou se nichait la créature, faisant perdre du terrain à la brume noire. L’être était maintenant parcouru de spasmes violents, il semblait se battre contre quelqu’un ou plutôt quelque chose. Un vent glacial soufflait maintenant, repoussant la brume doré. Des grands yeux d’une froideur inhumaine regardaient à présent vers le haut, se tenant debout au prix d’un effort qui lui arracha un cri de douleur, des spasmes d’une violence inouïe ne cessaient de parcourir son corps. Une voix d’outre tombe fit place au cri inhumain que lâchait l’être sombre.

« combien de fois vais-je te le dire tu es à moi ! A MOI !!! Ta vie et ton corps est mien !!! il est temps que je prenne les reines pour quelques minutes mon jeune ami »

-( dark ) … mon jeune ami.
Une voix glaciale surgit dans l’esprit d’Elrin, une voix qu’il ne connaissait que trop. Cette voix lui fit l’effet d’un coup de massue, qui le plongea à nouveau dans sa ténébreuse vie. Le choc fut violent, en l’espace d’une seconde s’est quelques mots venaient de le sortir d’un bonheur éphémère. Une langueur atroce l’envahit, la haine, l’angoisse, s’immisçaient au plus profond de lui, chassant avec violence tout sentiment bienveillant.
-(Elrin)(illuskan) que…
Elrin eu à peine le temps de décrocher un mot qu’il sentit son esprit s’ébranlé face aux attaques incessantes de son hôte pour la prise de pouvoir.

Un hurlement inhumain sortit des lèvres du rodeur. La main sur la tempe, Elrin souffrait, il cru mourir sous les attaques du ténébreux. En temps normale Dark prenait toujours soin de ménager son hôte, comme on ménage une monture. Mais dans le cas présent Dark voulait le voir souffrir, le voir regretter de s’être doucement allé à un bonheur qu’il ne peut posséder. Chaque hurlement du rôdeur faisait un bien fou au ténébreux, qui se délectait de sa souffrance.

-(Elrin) arrête je t’en prie ! Pardonne-moi !

Chaque mot était coupé par un cri de souffrance. La marque, que lui avait laissée Dark lorsqu’il s’était immiscé dans son corps, le mit à le bruler. Les hurlements de douleurs se firent de plus en plus intenses. Sa marque le brulait comme si il venait d’être marqué au fer rouge, d’un geste maladroit il rabattu son écharpe et ses bandages qui lui recouvraient son visage, laissant aux yeux de ses compagnons ce qu’il dissimulait avec tant de ferveur. Des taches d’un noir profond recouvraient sa mâchoire ainsi qu’une partie de son cou. Comme doté d’une vie propre, elles léchaient avec insolence, t’elles des flammes, le visage du rôdeur.

Sous la douleur que lui infligeait Dark, de la bave coulait maintenant le long de ses lèvres. Soudain un spasme violent le fit tituber, figé pendant un très court instant. Des yeux d’une toute autre expression se posèrent sur le champ bataille, des yeux avides de meurtre.

D’un geste vif il bondit à toute jambe en direction du gobelours, lâchant son arc, il tira avec excitation sa lame courte

-(Dark) je veux du sang, du sang !!!
Un rire glacial résonnait dans la prairie, alors que le rôdeur à pleine vitesse avalait les mètres qui le séparaient du gobelours. La bave aux lèvres, il ne pouvait s’empêcher d’exprimer sa joie.
-(dark) meurs, meurs, MEURS !!!

Action libre : Elrin lâche son arc
Action complexe : dégaine et charge sur le gobelours.


hrp.gif Alors je ne suis pas sur de moi, mais j’ai cru voir dans le manuel des joueurs que les personnes qui ont un BBA de 1 ou plus peuvent dégainer par une action libre lors d’un mouvement. A toi Phélès de me dire si je peux faire ça. Sinon je changerai mon post. hrp.gif

écrit par: Phélès Samedi 22 Septembre 2007 à 07h29
MJ

Xeal, Jet d’attaque à distance : 1(dé) < Echec critique >
Jet d’attaque du Gobelours : 15(dé)+?? Contre CA Xeal 18 < Réussite >
Jet de dégâts : 1d8+? = 4
Elrin, Jet d’attaque au contact : 16(Dé) +1(BBA)+ 3(Dex)+2(Charge)+1(Inspiration) = 23 contre CA Gobelours ?? < Réussite >
Jet de dégâts : 1d4+1 = 3
Lucius, jet d’attaque au contact : 13(dé)+2(For)+2(Charge)+1(Inspiration) contre CA Gobelours ?? < Réussite >
Jet de dégâts : 1d8+2 = 9
Gobelours : Inconcient !


Le combat se poursuivait.. Lorsque le borgne lança la petite javeline, comparable à un dard, il sut que son tir était raté. Avant même de voir l’arme tournoyer pitoyablement dans les airs et percuter l’écu du Gobelours, il avait déjà sorti ses deux shamshirs, ne pensant déjà plus à son échec passé.

Le monstre, lui, fut prit d’un rire mauvais lorsqu’il para avec une facilité déconcertante la javeline de son ancien compagnon. Grisé par cette réussite, il allait châtier l’homme qui l’avait ainsi attaqué. Il fit trois pas et sa Morgenstern fendit les airs pour s’abattre sur la clavicule gauche du guerrier. L’homme senti sa clavicule sortir de ses gonds, elle n’était pas cassée mais au vu de l’utilité de son bras, elle s’était déboîtée. La tombe prouva que son nom n’était pas usurpé en ne laissant pas sa douleur le surmonter, il ne poussa aucun cri. Il en avait vu d’autres de toute façon..

Le Gobelours n’eut pas le temps de se réjouir qu’Elrin le frappa déjà au flanc droit. Un rire sadique s’échappait de la voix du rôdeur qui semblait se délecter de la souffrance du monstre. Alors que la bête repoussa le schizophrène, la dague toujours dans son ventre, il n’eut pas le temps de voir Lucius se précipiter droit sur lui. Il aurait aimé avoir un dernier mot, un hurlement pour avertir les gobelins terrés non loin, mais aucun son ne sorti. Il fut pris de soubresauts et regarda son bourreau.

Le tyrien avait cédé à sa colère, Senguei était mort sous ses yeux, Xeal n’en menait pas moins large. Il savait que le Juste guiderait sa lame, et ce fut le cas. Il sentait son sang couler le long de son bras meurtrit, mais il en sentait aussi tomber de ses doigts tenant fermement son épée longue. Ce bras là n’était pourtant pas blessé. Il leva les yeux et vit un long filet de sang dégouliner le long de sa lame et croisa les yeux mauvais du Gobelours. Son arme avait traversé la gorge du monstre de part en part. Le regard de la bête meurtrière changea du tout au tout. La haine qui l’habitait alors se transforma en peur profonde.. La seule chose qui la maintenait en vie était la lame du juste qui endiguait l’hémorragie fatale.

Lorsque le prêtre ôta sa lame du cou de sa victime, une gerbe de sang vint éclabousser son plastron. Elrin, lui reçu quelques goûtes sur son visage, au plus grand bonheur de Dark. L’ennemi s’effondra et le ténébreux en profita pour se ruer sur la victime et lui lacérer le visage de sa dague fétiche.

Lucius ne savait pas s’il devait sourire et être content de lui pour avoir sauver ses compagnons et terrasser le monstre ou s’il devait rester les lèvres serrées, le visage impassible, car il avait enlever la vie à autrui. Une chose était sure, le groupe aurait besoin de ses services.

Ascha arrêta alors de chanter. La drow regarda les victimes tombées au combat.. Tant d’esclaves gaspillés. Malheur ! Xeal rangea le shamshir qu’il tenait de sa main valide dans son fourreau et porta sa main à son épaule meurtrie. Le combat était fini, Xeal avait survécu, même si c’était de loin l’un des pires combat de sa vie.

La tension qui habitait les aventuriers se relâcha peu à peu lorsqu’ils perçurent un bruit. Une forme sortie des buissons. Une femme.. Elle semblait applaudir la fin du combat. Un rictus légèrement mauvais au coins des lèvres..


hrp.gif Lucius, désolé d’avoir joué pour toi, mais tu étais la dernière chance du groupe sinon vous étiez reparti pour un tour.. Talice, tu peux poster maintenant. Aventuriers, si elle ne vous convainc pas, vous pouvez la tuer.. lulu.gif

écrit par: Talice Mercredi 26 Septembre 2007 à 10h33
¤Maudit marchand !¤

Cela faisait déjà un long moment que Talice était partie, et cette impression tenace de tourner en rond ne l’avait pas quittée.
Appelée en catastrophe de Calimport, la jeune femme n’avait même pas eu le loisir de se préparer convenablement à une telle excursion. A peine parvenue à destination, son employeur lui avait exposé les termes du contrat et, une fois l’accord passé, elle s’était empressée de partir sur les traces du groupe d’aventuriers.
Plus rompue à évoluer dans un environnement urbain, la téthyrienne avait eu du mal à retrouver la piste de ses cibles. Livrée à elle-même, en pleine nature, elle n’avait cessé de pester contre son manque flagrant de préparation, tout en se demandant dans quelle état elle allait retrouver le groupe.


¤Bah, moins on est de fous, plus on rit ! Et puis, après tout, on ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs.¤

Satisfaite de ce trait d’esprit, elle s’était arrêtée quelques instants afin de retrouver la piste qu’elle tentait tant bien que mal de suivre. Se relevant, elle avait réajusté son capuchon, de façon à ce que le soleil ne la gêne pas. De temps à autres, sa main gauche venait machinalement caresser l’arbalète fixée sur le bras opposé, effleurant avec délicatesse le bois de l’arme. Un outil de travail certes quelque peu grossier, mais tout aussi efficace.
Maintenant, elle avançait toujours, désespérant d’un jour finir ce trajet.


¤Quelle perte de temps !¤

Soudain, elle perçut comme une rumeur en provenance de sa gauche. La jeune femme s’arrêta brusquement ; cet événement lui fit même oublier son humeur maussade. Tendant l’oreille, elle crut percevoir un mélange de cris, hurlements et chocs divers.

¤Enfin !¤

Prenant un carreau dans la main gauche, la téthyrienne s’élança dans la direction de ce qu’elle pensait être son objectif. Parvenue à quelque distance de ce qui s’avéra effectivement être le groupe recherché, certes en mauvaise posture, elle s’accroupit prestement, avant de se glisser silencieusement derrière un buisson situé à une dizaine de mètres de la scène. Elle essaya de jauger les diverses forces en présence, en profitant pour identifier les personnes dont lui avait parlé son employeur.

¤Pas de risques inutiles…¤

Alors qu’elle armait consciencieusement son arbalète, y plaçant délicatement le carreau qu’elle tenait toujours, et aperçut à la limite de son champ de vision une silhouette tituber avant de tomber, une javeline lui sortant visiblement du corps.

¤Ca commence bien…¤

Talice essaya alors de mettre en joue l’humanoïde le plus imposant, mais le ballet d’individus gravitant autour l’empêchait d’ajuster convenablement sa cible.

¤Bon, on va essayer autrement.¤

Elle désarma sans bruit l’arbalète, puis ajusta son capuchon de façon à le rabattre autant que possible sur son visage. Se saisissant rapidement de sa dague, elle se tint prête à bondir dès qu’une proie passerait à sa portée, les muscles tendus à se rompre.
Soudain, l’un des humains plongea sa lame dans la gorge poilue du monstre, mettant fin au tumulte environnant.


¤Quand même !..¤

La sombre silhouette rangea vivement sa dague et, alors que le monstre s’écroulait dans une gerbe de sang, elle se redressa, son capuchon dissimulant toujours la majeure partie de ses traits.
Ne faisant plus aucun effort de discrétion, elle applaudit la scène de façon condescendante et commença à s'avancer, un sourire provocateur aux lèvres.


¤Pas si mauvais que ça, après tout…¤

Avisant l’humain qui s’acharnait sur le cadavre de son ennemi, elle se décida à laisser entendre sa voix, légèrement voilée par le manque d’activité.

- Je constate avec plaisir que vous semblez vous débrouiller pour survivre… Elle s’approcha du corps de Senguei, le poussant légèrement du bout de sa botte. "Quoique l’un de vos compagnons ait fait les frais de votre incompétence."

La téthyrienne rabattit son capuchon sur ses épaules, et entreprit alors de resserrer le nœud noir attachant ses cheveux, défiant du regard le groupe d’aventuriers visiblement encore sous le choc du combat.

écrit par: Xeal Mercredi 26 Septembre 2007 à 20h18
La douleur était brulante, irradiant le bras du Porteur. Et pourtant il ne bronchait pas, son visage sans expression se tourna vers la blessure pour l’évaluer… et il ne fut pas déçu. Le combat avait eu un prix important pour le groupe car, malgré le fait que cette blessure serait handicapante, la douleur prouvait qu’il était bien vivant contrairement à l’un de leur compagnon dont la mort ne faisait aucun doute.

Xeal essaya de bouger son bras, la main toujours fermement serrée sur la poignée de son arme, mais le bras restait inerte, impossible de lever l’arme ne serait-ce que pour la rengainer. D’un pas calme, le guerrier récupéra ses armes et les rangea, il dut néanmoins utiliser son bras valide pour sa seconde épée.

La Tombe s’en voulait… il avait lamentablement échoué pour toutes ses attaques et cela le troublait… un peu. Il valait bien mieux que cela et la vie de l’homme aurait surement été préservée sans cet échec. Voilà la raison de sa blessure ! Il avait besoin de mettre à l’épreuve son courage et il avait échoué à cette épreuve, doutant lors de sa première attaque, laissant choir sa flèche tel un débutant. Il avait mérité cette blessure et il acceptait cette sentence.


¤ Hajama tu es grand, gloire à toi. J’accepte ton châtiment, je ne douterai plus et je vaincrai. ¤

A ce moment là, un bruit… un applaudissement. L’instant de surprise succéda à un regard froid en direction de la source sonore. Une fine silhouette s’approcha, venant de nulle part. Il s’agissait d’une jeune femme. Xeal ne la quitta pas un instant du regard, son geste dédaigneux et sa langue acérée ne lui arrachèrent pas une seule expression, il restait de marbre mais n’en pensait pas moins. Il était d’autant plus suspicieux que tel était son quotidien, se méfier de tout et de tous car derrière le plus cordial des sourire pouvait se cacher la dague qui le tuerait, tel était le lot des Porteurs de l’Ouroboros. Trop d’ennemis pour ne pas suspecter même ses amis, et ne faire confiance qu’à ses frères et sœurs.

Elle les défiait du regard. Un regard presque aussi froid que celui du guerrier ou… ou c’était autre chose qui animait cette femme. Mais quoi… ? Trop de mystère pour une simple voyageuse peut-être.

Lorsqu’elle se recoiffa, La Tombe pu constater que ses traits étaient fins sans être particulièrement beaux. Son apparence tranchait avec son comportement. Une fleur dans un sombre écrin. Mais la plus belle des roses pouvait piquer.

Il resta figé, suivant la nouvelle arrivée des yeux mais, comme toujours, pas un son ne sortit de sa bouche.


écrit par: Talvrae Dimanche 30 Septembre 2007 à 21h30
Talvrae allait rengainer son épée quand elle attendit les applaudissement qui venaient de l'orée de la forêt. Elle suspendit son geste se retourna vivement l'épée brandit vers la source du bruit.

Une jeune femme sortit de sa cachette en s'approchant du corps de celui de leur groupe qui avait faillit, puis rabattit sa capuche en les défiant du regard. La petite drow lui retourna son regard, prête à attaquer au moindre signe de menace.

L'elfe noire s'avança et se cambra devant elle l'épée pointer vers la poitrine de la jeune femme. Puis s'adressa à elle d'un ton menaçant:


-(Commun) Doit ton comprendre que vous nous cherchiez? Dîtes nous tout de suite se que vous faite ici? Pourquoi nous suivez-vous?

Talvrae se tenait bien cambré sur ses pieds prête à se battre si se que la jeune femme allait répondre ne lui plaisait pas.

écrit par: Elrin Dimanche 30 Septembre 2007 à 23h16
-(commun) Meurs ! Meurs ! MEURS !
Dark exultait de joie, un sourire glacial aux lèvres. Cela faisait maintenant plusieurs secondes, à cheval sur le corps inanimé du gobelours, qu’il entaillait inlassablement le visage de la créature. Sa lame noire transperçait la chaire, laissant couler abondamment le sang de la créature.

L’odeur du sang enivrait ses narines, d’une extase infinie. Pourtant il ne pouvait s’arrêter, il lui en fallait plus, encore plus et sa soif de sang était encore loin d’être étancher. Alors avec frénésie il tailladait, il tranchait avec un mélange de joie et de frustration. Le sang giclait sur le visage du rodeur, le teintant d’une couleur rougeâtre.

-(commun) encore, encore ENCORE ! J’en veux plus BIEN PLUS !
Un rire glacial presque inhumain sorti de la bouche de l’humain. Il ne faisait maintenant plus attention au monde qui l’entourait.

Ce n’est que lorsqu’une voix féminine parvint à ses oreilles qu’il sortit de sa transe morbide. Ses yeux noirs presque inhumains fixaient à présent la jeune femme. Les cheveux maculés de sang tombaient sur le visage rouge du rôdeur. Les bandages et l’écharpes bandantes le long de son corps laissant à l’air libre des marques noires, l’homme ne semblait plus dégager la moindre d’humanité.

Recroquevillé sur lui-même, un homme aux cheveux sombres et nu restait là dans une brume noire. La tête sur ses genoux, il donnait à son corps un mouvement de balancier, d’avant en arrière. Ses yeux ne cessaient de parcourir la noirceur de la brume qui l’entourait, attendant avec certitude l’arrivé de quelque chose.

Son corps se releva, le rôdeur se tenait maintenant debout, surplombant le corps d’une créature atrocement mutilé. Il fit un pas, puis deux, en direction de ces yeux qui osaient défier les siens. Le sourire aux lèvres, il balançait sa tête de droite à gauche à chaque pas qu’il faisait.

-dark : (commun) Oh ! Un nouveau jouet !
Un petit rire strident fut émit des lèvres du rôdeur.
-dark : (commun) tu ne manques pas d’audace pour une humaine.

Une forme sombre se dessinait dans la brume. Le regard de l’homme recroqueviller croisa celui de la créature tapis dans l’ombre. La créature semblait sourire, regardant avec tendresse l’homme au sol.
-(dark) mon cher Elrin. Pourquoi me fais tu souffrir de la sorte. Je ne représente donc rien à tes yeux ?
-(Elrin) je…si… je… je suis désoler. Je suis vraiment désoler.
Une main sombre et glaciale se posa sur le menton de l’homme, le forçant à relever la tête. La créature posa alors un doux baiser sur son front, comme on embrasserait son enfant.
-(dark) je sais que tu t’en veux. Et je te pardonne. Mais tu mérites que je te punisse pour le mal que tu m’as fait subir.
La silhouette disparut dans la noirceur de la brume. Ne laissant derrière elle que les hurlements de douleur d’un homme apeuré.

Pas après pas, il se rapprochait de la femme. Toujours un sourire glacial aux lèvres, l’homme semblait amusé.
-(dark) Toi et moi on va bien s’amuser, petite humaine. Je me demande bien quel goût peut avoir ton sang ?!
Portant à sa bouche sa lame noire, il léchait avec délectation le sang de la créature qu’il venait d’abattre.
-(dark) toi l’elfe noire ! Dégage de mon chemin, elle est à moi.
Rangeant sa dague, il dégainait à présent sa lame courte de son fourreau.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 01 Octobre 2007 à 10h08
-Elrin, mais arretez-vous!
¤Mais qu'est ce qu'il lui arrive?¤ L'Aasimar ne savait quel était le problème du serviteur du marchand, mais c'était évident qu'il en avait un. Le barde repensa un bref instant à ce qui c'était passé le soir de leur arrivée dans ce qui semblait être le seul lieu civilisé des Arpents, il l'ignorait totalement, il s'était dit qu'il demanderai des détails à Lucius mais celui çi semblait quelque peu dépassé par les évenements.

Revenant à la situation, Ascha observa la scène, il ne savait que penser. Le rodeur qui semblait avoir sombré dans un semblant de folie, qui léchait le sang immonde de la créature défigurée au sol, s'avançait menaçant vers l'arrivante, cela n'augurait rien de bon.

-Laissez la s'expliquer.
Bien qu'il réprouvait le ton utilisé par a drow dans ses interrogations, le barde n'en partageait pas moins son besoin de réponses.

Il espérait qu'Elrin se calme un peu et fasse preuve de sagesse et de patience, qu'il ne se déchaîne pas sur l'arrivante comme il s'était exprimé sur le gobelours.
L'aversion qu' l'Aasimar avait pour la violence gratuite était à son maximum, ce comportement malsain n'apportait généralement que plus de malheurs par la suite.

écrit par: Talice Mercredi 03 Octobre 2007 à 14h46
Talice ne jouait plus. Son sourire avait subitement disparu, la mascarade à laquelle se livrait le rôdeur ne l’amusait plus. Autant voir l’humain s’acharner sur le gobelours l’avait divertie sur le moment, autant l’agressivité non dissimulée des propos formulés à son encontre l’irritait au plus haut point. La méfiance et l’agressivité qu’elle avait suscitées chez les autres aventuriers l’enchantaient, mais elle ne parvenait pas à saisir une quelconque justification à la violence des propos d’Elrin. Toute à ses réflexions, et plus par réflexe qu’autre chose, elle commença à armer son arbalète et à y placer un carreau, alors que son "agresseur" se rapprochait pas à pas. Son regard, braqué sur le rôdeur, fut soudainement attiré par des marques noires à la surface de la peau d’Elrin. La tueuse eut un imperceptible mouvement de recul.

¤Qu’est-ce que…?¤

Se reprenant immédiatement, la jeune femme finit de rapidement armer son arbalète, recula pour mettre Elrin en joue avant de lâcher, les dents serrées par la colère :

- Mon sang ? Il se pourrait qu’il te plaise. Mais Tiamat et moi avions plutôt comme projet de te noyer dans le tien. A mon plus grand plaisir, mon contrat ne mentionne pas le fait que tu doives rester en vie.

La colère et la haine envahissaient de plus en plus la téthyrienne qui tentait d’évaluer ses chances, à priori faibles. Elle était entourée d’aventuriers encore excités par leur combat, et visiblement hostiles. Exception faite du ménestrel et du guerrier avec son masque de poupée sur le visage, la tension de ses interlocuteurs étaient palpable. Elle se méfiait tout particulièrement de l’homme encore resté silencieux en retrait des autres et dont le bras saignait abondamment, mais également de la petite drow. C’était en effet la seconde représentante de cette race que Talice rencontrait, le premier ayant fini la tête dans son assiette à la fin de son repas. Du poison. La jeune femme se méfiait de cette race fourbe et violente, et ne souhaitait pas prendre de risques ave eux. Mais ce qui la préoccupait surtout pour l’instant était la silhouette de l’homme se rapprochant peu à peu d’elle.

¤Bon, un problème à la fois.¤

D’une voix posée, elle déclara :

- Ce que je fais ici ne regarde que mon employeur et moi, sachez seulement que je vous accompagne dorénavant et que, pour le moment, je ne suis pas votre ennemie. Si tel était le cas, vous auriez déjà rejoint vos dieux.

Elle désigna Elrin du menton, avant de rapidement ajouter :

- Dites à votre chien de garde de cesser ses enfantillages, ou il continuera de proférer des menaces en compagnie de ses ancêtres, où il aura tout le loisir de mordre gratuitement les nouveaux arrivants. Elle s’adressa ensuite à Elrin, au sourire au coin des lèvres. "Une dame offensée comme je l'ai été par votre comportement est en droit d’attendre des excuses, messire…"

A cette distance, la gorge du rôdeur représentait une cible facile. La tueuse imaginait déjà avec délectation le claquement sec de la corde d’arbalète se détendant, puis le bruit mou du bois se fichant dans la chair.

hrp.gif Talice vise Elrin. Au moindre signe d’attaque de la part du rôdeur, le carreau part.

écrit par: Xeal Jeudi 04 Octobre 2007 à 18h26
Xeal regardait la scène d’un air tellement distant, il fallait dire que la douleur ne lui laissait que peu de conscience pour le monde environnant. Tout se passait comme s’il était dans un rêve, une étrange impression de flotter comme si la brûlure dans son bras avait l’effet d’une drogue. Il n’arrivait que difficilement à suivre les événements, l’apparition de cette femme, la réaction de ses compagnons d’arme, la folie du rodeur… tout cela lui semblait si irréel.

Le guerrier lança un regard vers Lucius, un regard tellement vague que malgré l’absence d’expression sur son visage il était clair que quelque chose n’allait pas. Son bras pendait, toujours inerte, du sang gouttant faiblement mais régulièrement de la blessure, sa manche était maculée, sa main gantée encore crispée telle une griffe ensanglantée.

Pourtant il ne dit rien et se tourna de nouveau vers l’inconnue et le tumulte que son arrivé avait généré. Il essuya son front en sueur et commença à s’avancer, d’un pas lent mais avec de longues enjambées et chancelant, il ne regardait pas vraiment quelqu’un, il avançait telle un fantôme. Il arrêta son parcours à quelques pas de l’inconnue et dégaina son épée. Alors que son bras armé pendait toujours le long de son corps, il pencha la tête et lança un regard à glacer le sang à la nouvelle arrivée et son bras commença à se lever. L’étrange épée se dressa et pointa vers… Elrin. C’est alors que le Porteur regarda le rodeur dans les yeux et dit d’une voix sans vie :


- Il suffit…

La voix retomba aussi brusquement qu’elle avait jailli de la gorge du guerrier. Etait-il réellement prêt à faire usage de son arme ou s’agissait-il uniquement de ramener l’homme à la raison par la manière forte. La situation n’en était pas moins délicate. Xeal était blessé mais pas pour le moins dangereux, s’ils en venaient à se battre, ce serait certainement à mort. Cela le valait-il ? Après tout l’inconnue ne leur avait donné aucune explication pour l’heure mais elle avait le droit de le faire.

Et Elrin n’était pas lui-même, quelque chose de totalement inhumain irradiait de lui. Sa réaction était peut-être un danger pour tout le groupe. Cela devait finir… d’une façon ou d’une autre.


écrit par: Elrin Jeudi 04 Octobre 2007 à 21h43
C’est avec un visage irradiant une joie meurtrière, que le rôdeur fit entendre le son de l’acier tiré de son fourreau. Une voix à l’intonation inhumaine sortie de la bouche du rôdeur.
-(commun) Oh ! Tu veux me noyer moi dans mon sang.
Un sourire teinté d’amusement apparu sur son visage taché de rouge.
-(commun) Les humains sont si amusants parfois. Si amusant mais pourtant si faible.
Son regard se porta sur la pointe en acier qui visait sa gorge.
-(commun) et c’est avec cette chose que tu conte arriver à tes fins.
Pointant du doigt l’arbalète de poing l’homme semblait à la fois ébahit et amusé. Penchant sa tête à quelques centimètres de l’arme, il ne put s’empêcher de rire.
-(commun) vous les humains ! Vous avez le don de confectionner des choses inutiles. Vous êtes si méprisant.

L’homme sentait à présent la flèche à travers le cuir et les peaux de ses vêtements. Le buste collé à l’arme, il plongea des yeux inhumains dans ceux de la femme d’un bleu glacé. A quelques centimètres de la téthyrienne , une douce odeur enivra ses sens. Une odeur qui lui était si familière et si agréable.
-(commun) le sang …. Le doux parfum du sang. Tout en toi empeste le sang humain.
Un sourire malicieux tendit les traits de son visage.

-(commun) Oh ! Et tu me vois comme un chien de garde maintenant. Je pourrai m’offusquer tu sais !?
Un sourire complice mais non moins glacial apparut. Dark semblait pour le moins intrigué face à cette jeune femme qui lui tenait tête sans sourciller. Pour tout dire il aimait ça. Et l’odeur que cette humaine dégageait lui plaisait.

L’envie de meurtre qui le possédait jusqu’alors diminua petit à petit, captivé par l’humaine qui lui tenait tête comme serait un enfant devant son nouveau jouet.

¤il suffit¤
Ces quelques mots résonnèrent dans sa tête. Tournant la tête il vit l’éclat de l’acier pointé sur sa personne.

-(commun) toi ! Comment oses tu misérable humain, me parler de la sorte !!
Exulté par la colère, il laissait cette vague envahir le corps de son hôte. L’envie de tout anéantir refit surface aussi vite qu’elle s’était envolé. Laissant les ténèbres attiser le feu de la colère, les muscles de son hôte se crispèrent en réponse à sa volonté. La main fermement refermée sur le pommeau de sa lame courte, il avança pas à pas vers l’homme borgne.
Puisant dans les ténèbres qui le constituent, la marque qu’entachait le corps de son hôte reprit vie, balayant le visage du rôdeur d’un noir profond.

Alors que Dark s’apprêta à bondir sur le borgne, l’homme chancela. Néanmoins debout, les bras pendant le long de son corps et la tête tombante, la vie semblait l’avoir quitté. La marque encore animé quelques secondes auparavant, semblait à présent se retirer.

Lorsque l’homme reprit conscience, les traits de son visage avaient changé, laissant place à un visage marqué par la souffrance. Le regard hagard, l’homme semblait pour le moins perdu.

écrit par: Phélès Vendredi 05 Octobre 2007 à 10h39
MJ

L’injonction de Xeal semblait avoir fait son effet, ou peut être que Dark finalement avait laissé Elrin reprendre contrôle de son corps. Voyant que la tension c’était dissipé la Drow se mit à fouiller le corps du gobelours, à présent laissé à l’abandon, à la recherche de pièces d’or.

Talvrae trouve 1 PP et 10 PO

Lucius, lui, avait lâché son épée longue. Ses efforts l’avaient épuisé mais sa tache n’était pas terminée, il fallait qu’il soigne les blessés. Il jeta un œil à Senguei, son œil expert d’aumônier lui dit que l’homme avait déjà rejoint l’au delà. Il porta alors sa main valide à son épaule meurtrie. Et d’un coup sec qui lui arracha un cri, il enleva la javeline qui le traversait de part en part. Son armure était un peu endommagée, mais la plaie semblait relativement propre pour une blessure faite avec une javeline gobeline. Plus impressionnante que réellement dangereuse, Lucius capta un peu d’énergie divine et du bout des doigts il aida son corps à la cicatrisation.

Lucius lance soin superficiel sur lui-même.
Lucius est à 9 PV

Le Tyrien s’approcha d’Ascha Cheynn et lui souffla quelques mots à l’oreille.

- A propos d’Elrin, lorsqu’il semble posséder par ce je ne sais quoi.. Peut être devrais tu essayer de lui jouer de ta musique.. Peut être arriverais tu as le captiver et à l’empêcher d’agir assez longtemps pour qu’on le maîtrise.. J’étais au bord de lui lancer un sort pour qu’il arrête ses enfantillages.. Il regarda l’homme avec plus d’attention. "Tu n’as pas été blessé ? Bien.. Je vais aller voir le borgne alors.. Si tu le permets nous enterrerons les corps après. Senguei au moins mérite une sépulture."

Pendant se temps Talvrae, elle, fouillait les gobelins.

Talvrae trouve 6 PO

Il fit signe à Amaranthe de veiller sur le nouveau couple composé de la nouvelle arrivante et du rôdeur schizophrène. Ce qu’elle fit sans un mot. Il alla ensuite vers Xeal. Il s’approcha de lui avec prudence et lui fit signe qu’il voulait examiner sa blessure et qui pouvait baisser les armes. Lucius dit alors qu’il préférait voir la blessure de visu pour savoir comment agir. Le borgne rengaina l’arme qui tenait dans sa main valide. Ils arrivèrent à enlever, tant bien que mal, l’armure du borgne, et ceux malgré les premières protestations du guerrier.

Ceux qui avaient prit Xeal pour un vieil homme furent surpris de découvrit un torse ferme d’un adulte dans la force de l’age. Les nombreuses cicatrices qui couvraient son corps prouvaient qu’il n’était pas un débutant en matière de combat. Talice, elle, qui avait vu la scène d’un œil extérieur comprenait pourquoi l’homme était affublé de telles cicatrices.. S’il était toujours aussi médiocre en combat, c’était normal qu’il ait été autant blessé dans sa jeunesse.

La blessure de l’homme n’était pas sanglante, mais pas pour le moins impressionnante. L’épaule de l’homme n’avait pas l’air d’être à l’endroit ou elle devait être. La clavicule semblait sortie de ses gonds. Tout ça n’était pas beau à voir. Il fallait remettre l’épaule en place. Lucius prévint Xeal que sa allait être douloureux, mais qu’il fallait le faire, la magie ne remettait pas les os en place.. Du moins pas la sienne.


Lucius, jet de premiers secours : 14(dé)+6(compétence) = 20

Un craquement sourd se fit entendre. Xeal qui avait subit sa blessure avec tant de stoïcisme ne put, cette fois si, s’empêcher d’hurler. Mais le résultat était là. Il retrouvait l’usage de son bras. Avant qu’il puisse tester s’il avait complètement récupéré le prêtre lui interdit de faire tout mouvement. La blessure n’était pas guérie, les muscles avaient souffert tout comme les tendons. Il se concentra quelques instants, l’effort lui fit perlé quelques goûtes de sueur sur le front. Sa main attirait toute l’énergie positive vers sa blessure du borgne.

Lucius lance soins légers sur Xeal : 6(dé)+1 = 7
Xeal est à 11 PV

Ensuite le prêtre du juste aida le borgne à remettre son armure en peu de requin.. Le groupe était de nouveaux près à combattre.

Talice, elle pendant se temps n’avais pas perdu son temps a rien faire, elle avait rangée sont arbalète, s’était excusé au près d’Amaranthe qui veillait avec une attention particulière sur Elrin. La roublarde alla fouiller discrètement le cadavre du magicien pour y trouver ses richesses. Personne ne lui prêtait attention, donc elle ne fut pas vue. Ascha c’était dirigé vers le possédé lui aussi et lui expliqua ce qui c’était passé. Il tendit un tissu froissé au rôdeur pour qu’il essuie son visage ensanglanté. Malgré les protestations de Dark, Elrin nettoya son visage du mieux qu’il put laissant ça et la des traces de sang sécher.


Talice trouve une chevalière, un étui à parchemin avec un parchemin à l’intérieur, 1 PP, 3 PO, 7 PA, 2 PC.

Lucius appela tout le monde d’une voix claire.

- Aventuriers, nous devons enterrer les morts, ennemis ou amis. Notre compagnon mérite une sépulture. Les gobelins aussi, si nous arrivons à effacer les traces de combat notre avancée ne sera que facilité.

Xeal fit remarquer au prêtre qu’il ne disposaient pourtant pas de pelle et que les armes si elle servaient a creuser ne serait plus bonne a utiliser. Lucius qui n’y avait pas pensé s’excusa.

- Il nous faut cacher les corps alors.. Une fois notre mission terminée nous prendrons soin du corps de Senguei.. Mesdames, Messieurs, je suis d’avis de manger, ensuite nous nous aventurerons dans ce qui me semble être la gueule du loup.

Chacun aida à la tache, emmenant les corps loin de la bataille. Ils trouvèrent un endroit suffisamment caché mais reconnaissable pour retrouver les corps une fois qu’ils rentreraient voir Aedorn. Talice, lorsqu’elle déplaça les corps en profita pour chercher quelques richesses, mais elle fut surprise de ne rien trouver.. Quelqu’un était passé avant elle.

Suffisamment loin des corps, pour ne pas être déranger par l’odeur du sang et de la mort, les compagnons s’essayèrent et se mirent à manger des rations qu’Aedorn leur avait fourni. Ils en avaient assez pour une semaine. Talice mangerait celle qu’ils avaient prise pour Senguei. Le repas était le moment pour eux de partager leurs éventuelles réflexions. Ensuite, ils se mettraient en route.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 07 Octobre 2007 à 09h56
Il aurait également aimé pouvoir enterrer les corps, au moins celui de Senguei. Bien qu'il ne connaissait l'homme que depuis la veille, il espérait pouvoir lui offrir une sépulture décente assez rapidement.

La remarque de l'aumônier était justifiée, il espérait pouvoir appliquer à bien son idée.

-Si cette cruauté bestiale refais surface alors que nous nous prommenons dans l'antre gobeline, la musique, le bruit qu'elle occasionne, ne nous portera pas avantage, je le crains, répondit il à son compagnon Cormyrien, mais autrement je ferai de mon mieux si ça lui évite de nous mettre en danger par sa folie.

La proposition de se restaurer était la bienvenue. Alors qu'il venait d'avaler une partie de sa ration de nourriture, les pensée que l'Aasimar avait eu pendant le combat refirent surface, il les partagea de manière audible avec ses compagnons.

-Un point me chagrine, par rapport à notre escapade chez ces gobelins, même si grâce aux potions on arrive à prendre leur apparence, rien n'est sur quand au fait de partager leur language. Il attendit quelques secondes le temps que tout le monde puisse bien discerner le problème, puis il reprit.
-Est ce que quelqu'un parmis vous connais cette langue?

Cette question était cruciale pour l'avancée de leur mission, aussi espérait il entendre une réponse positive.
Là encore il regrettait la mort de Rogan, quelques jours plus tôt, lui connaissait la langue de ces créatures qui avaient eu raison de lui. Il leur aurait été plus qu'utile dans ces conditions, mais ils devraient s'en passer.

écrit par: Xeal Lundi 08 Octobre 2007 à 18h24
Il avait accueilli les attentions du prêtre avec reconnaissance, il n’en espérait pas tant après sa piètre prestation contre le gobelours. Par contre il aurait souhaité ne pas exprimer sa douleur lorsqu’il dû remettre en place l’os avant de soigner la blessure. L’adrénaline et le choc avait certainement masqué un peu la souffrance pendant le combat, mais à présent, malgré le sang froid du guerrier, la douleur fut trop brutale et intense à la fois.

Néanmoins, comme si rien ne s’était passé, La Tombe fit quelques mouvements avec son bras soigné. Il avait pleinement retrouvé son usage, la magie faisait des merveilles, son bras était come neuf après une si grave blessure. Sans un mot, il gratifia Lucius d’un hochement de tête en guise de révérence.

Le Porteur tourna le regard vers le rodeur. Cet homme était possédé par quelque chose, c’était évident. La folie seule n’expliquait pas ces agissements et surtout cette marque sur son visage qui s’était répandue telle une maladie. Il y avait un mystère derrière cela, et l’aspect incontrôlable de cette possession risquait de mettre en péril la mission. Il faudrait évaluer cette question.

S’installant non loin des autres mais légèrement en retrait, juste assez pour être tranquille mais à portée d’oreille, Xeal ne manqua pas les discussions. La remarque du barde était tout à fait pertinente. L’homme de la place forte n’en avait pas dit beaucoup au sujet de ses potions. Les aventuriers n’en connaissaient pas exactement les effets. Allaient-elles uniquement réduire leur taille ou leurs forces ? Cela semblait peu probable car trop peu efficace et pour la force il fallait espérer que cela serait limité. Si elles leur donnaient une réelle apparence gobeline, se pouvait-il qu’elles leur donnent aussi la compréhension de leur langage ? C’était également peu probable et surtout dans ce cas il valait mieux prévoir le pire. L’une des personnes qui en boiraient devait parler le langage des créatures.

Lorsque, tôt ou tard, les regards se tournèrent vers lui, il fit un signe négatif de la tête. Continuant de se restaurer, le guerrier envisageait les solutions possibles, et elles étaient maigres. S’ils ne parvenaient pas à parler le gobelin, il leur faudrait compter sur beaucoup de chance pour ne pas éveiller les soupçons. Face à des gobelins en confiance, il serait possible de passer voire de se débarrasser de la menace si elle n’est pas trop importante. Il valait mieux oublier au milieu d’un camp gobelin… Il observait dans son habituel silence la réponse des autres personnes.


écrit par: Talice Mercredi 10 Octobre 2007 à 14h59
Profitant du tumulte de la situation, Talice avait tout naturellement dépouillé le corps sans vie de Senguei de tous ses objets de valeur. Ces derniers pourraient s’avérer utiles pour la suite des évènements, c’est pourquoi l’assassine attacha sans remords l’étui à parchemins à sa taille, avant de glisser la chevalière et les quelques pièces dans une de ses bourses.

¤De toute façon, mon ami, tu n’en auras pas besoin là où tu es.¤

Sollicitée pour déplacer les corps, la jeune femme se prêta de fort mauvaise grâce à cet exercice, poussant un soupir à fendre l’âme au moment de s’atteler à l’ouvrage.

- Nous aurions aussi bien pu les brûler, cela aurait également éliminé les preuves, et nous aurait de plus évité la présence d’éventuels charognards à notre retour. Et puis, vu leur état, je pense qu’ils se moquent éperdument du sort de leur dépouille. Prenant une mine renfrognée et cachant son visage dans l’ombre du capuchon qu’elle avait remis en place, elle ajouta : "Enfin, si ça vous amuse…"

Essuyant ses mains maculées du sang des cadavres sur les vêtements d’un gobelin, la tueuse tenta de rechercher d’éventuelles richesses supplémentaires, mais ne rencontra que des bourses vides.

¤Que… ? Devancée !¤

Elle jeta un coup d’œil aux alentours, essayant de deviner qui avait osé la devancer. Son regard rageur se portait successivement sur la petite drow, et la prénommée Amaranthe.

¤Une fois, mais pas deux !¤

Ayant surpris la conversation entre Lucius et Ascha elle lâcha, pleine de hargne :

- A la prochaine tentative de sa part, il ne verra pas le soleil se coucher. Je ne mettrai pas inutilement ma vie en danger…

La téthyrienne s’assit alors le plus près possible d’Elrin, prouvant de cette façon à la compagnie qu’elle était loin de craindre les crises du schizophrène. Après avoir soigneusement inspecté les rations de Senguei, elle commença à manger, mastiquant avec application chaque bouchée de nourriture.
A l’interrogation de celui qu’elle avait identifié comme un barde, Talice ne broncha pas, se contentant de regarder un à un les autres membres du groupe. Puis, elle se replongea dans son repas, bien décidée à le finir sans précipitation. Se rendant subitement compte de son oubli, elle s’arrêta brusquement de manger, le regard perdu dans le vide. Ses remerciements muets à Tiamat pour les quelques richesses amassées effectués, elle reprit sombrement le cours de son repas, tout en surveillant le rôdeur du coin de l’œil.


¤Avec lui à côté, il ne faudra à aucun prix baisser ma garde. Tiamat, accorde-moi la possibilité de lui faire souffrir mille morts si jamais il recommence son numéro…¤

écrit par: Elrin Jeudi 11 Octobre 2007 à 22h54
Les quelques mots du barde Aasimar ne faisait que confirmer les angoisses d’Elrin. Dark avait de nouveau imprégné le corps du rodeur de sa volonté. Une vague d’angoisse le submergea, regardant autour de lui, le regard perdu, il cherchait les atrocités que son hôte avait pu faire. Le regard apeuré, il tomba sur le corps sans vie du mage. La mémoire encore embrumé par la torture et la prise de contrôle de son corps, Elrin essayait avec peine, de se souvenir de la cause de la mort de cet homme. Alors qu’il cherchait dans sa mémoire, ses yeux se fixèrent sur le prêtre et le barde.
¤ Pourquoi ?! Pourquoi ces messes basses ? ¤

Elrin devenait de plus en plus instable, le visage creusé par la peur.
(Elrin) ¤ et si ?! non … Dark l’aurait tué !¤
Se noyant dans cette fausse certitude, Elrin avala, à grandes enjambés, les quelques mètres qui le séparaient de son arc.
(Elrin) ¤ Si je … non si Dark l’a tué alors ils vont vouloir à mon tour me tuer. Je… je dois fuir ! Même si ce Raling sera à ma poursuite !¤
Tournant les talons Elrin s’apprêtai à dévaler la plaine aussi vite que ces jambes le pourraient.
( Dark ) ¤ calme toi. Je n’ai pas tuer ce minable, même si tôt ou tard je l’aurai fait.¤
Un rire qu’Elrin ne connaissait que trot bien, résonna dans sa tête et coupa cour à l’escapade d’Elrin.

Tomber à genoux, le rôdeur s’immobilisa. La pression et la panique maintenant envolées, les souvenirs d’Elrin refirent surface petit à petit. Le gobelours, la javeline transperçant le mage, puis… puis cette musique provenant de l’Aasimar suivit de la douleur et de la peur.

( Dark ) ¤ je sais à quoi tu penses mon cher enfant. Mais ta punition était méritée. Elle était nécessaire mon cher Elrin, tu t’étais égaré et je n’ai fait que te ramener sur le droit chemin. ¤
( Elrin ) ¤je le sais Dark. Et je … je te remercie de m’avoir secouru.¤
( Dark ) ¤Les humains sont si méprisants, ils se cachent tous sous de multiples masques, qu’ils utilisent pour dissimuler leur vrai nature. Mais les ténèbres sont enfouies en chacun d’eux… ¤
Les yeux d’Elrin s’arrêtèrent sur la femme au regard d’argent, qui semblait s’activer à détrousser les cadavres jonchés dans la plaine.
( Dark )¤ … La preuve. C’est juste que certain humain le montre plus que d’autre¤
Un léger rire résonna dans la tête du rodeur.
Le regard de Elrin se posa alors sur se dénommé Lucius.

( Dark ) ¤ En revanche d’autre, se cache derrière de misérable croyance, pour justifier leurs actes guidés par la noirceur de leur âme. Il se donne bonne conscience en se convainquant eux même qu’il œuvre pour une cause juste. Mais la réalité est tout autre mon cher enfant.¤

S’asseyant sans le moindre regard pour ses compagnons, Elrin se contenta de mastiquer et d’avaler sans le moindre plaisir, la nourriture qui lui était proposé. S’assoir et partager un repas au sein du groupe mettait Elrin dans un malaise profond. Et la présence de Talice si proche de lui l’énervait de plus en plus et les fréquents coups d’œil à son égard étaient de trop.
-(commun) je ne sais pas ce que tu cherches en me surveillant de la sorte, mais arrête ça ! Crois moi il est préférable pour toi de m’ignorer. D’autant plus que tu as attiré son attention.

Sans un mot de plus, il se leva scrutant le paysage qui l’entoura.
¤ tss ! Resté trop longtemps au même endroit et si prêt du repère des gobelins devient dangereux¤
L’arc de nouveau en main, Elrin rajusta les bandages et l’écharpe qui cachaient cette marque ténébreuse. A grande enjambé, il se dirigeait à présent vers les rochers qui se dressait devant lui. Courbé le plus possible lors de ces déplacements, Elrin s’activait à chercher une quelconque trace de gobelin, qui trahirait leurs présences.

Elrin se dirige vers les rochers
Jet de discrétion
Jet de pistage

écrit par: Talvrae Samedi 13 Octobre 2007 à 01h31
Talvrae était plus occupée à compter le butin qu'elle s'était faite en pillant les cadavres que n'importe quoi d'autres, ne portant aucune attention au sort des corps. Du moins jusqu'au commentaire de la nouvelle.

En fait la suggestion de la dame ravivais la méfiance qu'elle nourrissait à son égard depuis son arrivé, ne sachant toujours pas pour qu'elle raison elle se trouvais là. Brulez les cadavres! Quel idée absurde! La petite elfe noire se priva pas de faire savoir ça pensée à se sujet.


-(Commun) C'est quoi cette idée de brûler les cadavres? Non mais vraiment? Tu tiens absolument à se qu'on se fasse repérer à des lieux à la rondes à causes de la fumés que ça vas dégager? à moins que tu préfère aller directement au camps des gobelin en criant qu'on arrive? Tant qu'à moi on peux bien les laisser là et laisser les animaux s'en nourir. Je voie pas l'intérêt à perdre notre temps à dresser un bûcher ou à creuser des fosses. Simplement les cacher dans un bosquet c'est parfait.

Après avoir fini de s'exprimer elle retourna aux comptes des piécettes.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 15 Octobre 2007 à 16h20
L'Aasimar s'apprétait a prendre à nouveau la parole suite à sa question réstée sans réponse positive.
Il avait bien réflechis a ce qu'il allait et devait dire. Il décida de s'adresser à tous, également à cette humaine qui se greffait à leur escapade sans savoir ce qu'ils devaient faire, bien que l'arrivée opportune de cette dernière lui laissait quelques doutes.

-Bon, tout le monde, écoutez, je pense que nous pourrions nous remettre en route assez vite maintenant. D'après ce que nous avait signalé Aedorn nous ne sommes plus bien loin de l'entrée des cavernes.

Il avait réfléchis aux détails donnés sur les potions par le gérant de la forteresse, il se sentit obligé de rappeller les détails les plus importants à ses compagnons.

-Quatres potions, sept personnes. Nous ne pouvons pas tous entrer là dedans, par logique, trois d'entre nous doivent rester dehors.
-A cela s'ajoute le problème de la courte durée d'efficacité de ces boissons, il faudra les utiliser au dernier moment, en étant surs d'avoir trouvé notre cible.

Il réfléchis à ce qu'il venait d'exposer, lorsque lui revint des détails du premier echange verbal entre Talvrae et Xeal.

S'adressant tout particulièrement à sa compagne Drow, il repris.

-Dame Talvrae, vous vous targuiez il y a peu de temps encore des avantages de votre race à voir dans le noir, aussi pour cela serez vous indispensable dans les cavernes.
Pensez vous pouvoir vous faire passer pour une des leurs sans avoir a utiliser de potions?

Peut être était-ce l'appréhension qui le faisait réfléchir et s'exprimer autant que cela, pourtant de par les concerts qu'il avait tenu dans l'auberge de sa mère pendant quelques années, il se savait un brin résistant au trac.

écrit par: Callie Glazebille Jeudi 25 Octobre 2007 à 11h05
MJ

Elrin


Elrin était parti en excursion seul à la recherche de l’entrée de la fameuse citée souterraine où le gobelin mystérieux semblait résider.. Il suivit marques qu’avait laissé le gobelours sur le sol remontant jusqu'à un endroit ou deux types de traces se rejoignaient. L’autre jeu d’empreintes appartenait à une patrouille gobeline de deux ou trois personnes. Sûrement la même qu’ils avaient dérouillé quelques instants plus tôt. Néanmoins ses traces n’empruntaient pas la même direction que les traces plus fraîches du gobelours.

Toujours était il que toute les traces convergeant vers une petite sculpture en pierre, d’un mètre de haut environ et qui s’arrêtaient ici. Il était évident qu’il devait y avoir un passage secret pour mener sous terre.. Mais Elrin n’allait pas s’aventurer là bas sans ses compagnons. Dark et lui n’étaient pas fou. Si des gens devaient mourir sa seraient ses compagnons et non lui. Le ténébreux était persuadé qu’il était encore destiné à de grandes choses..

Il remonta le second jeu de traces et arriva sur un campement datant d’un jours ou deux. Les aventuriers n’avaient sûrement pas eut le temps de prendre leurs affaires et s’étaient enfuit comme des « lâches » laissant leurs affaires ici. Cependant les gobelins étaient déjà passé par la, détruisant ce qui semblait inutile et gardant ce qui les intéressaient. Malgré tout, le rôdeur fouilla, il eut le bonheur de trouver deux pièces en argent et une corde de chanvre en assez bon état. Avec un sourire il mit ses deux piécettes dans sa bourse et garda la corde autour de son épaule car, après tout, ce genre d’objet était toujours utile..

Les autres

Lorsqu’Ascha émit l’idée de scinder le groupe, les sourcils de Lucius tressautèrent. Il s’adressa alors d’une voix sèche au barde.

- Tu as déjà oublié ce qui c’est passé ? Tu ne te rend pas compte.. Mais contre la patrouille de tout a l’heure nous avons perdu un homme.. Je suis sur que si nous nous aventurons qu’a deux ou trois sous la terre nos chances de réussites sont nulles. Certes les potions ne semblent pas donner le don des langues mais c’est suffisant, nous pourrions éviter de parler aux autres gobelins de toute façon. Il fit une pause et adressa un parole au juste, "J’espère que Tyr ne m’en tiendra pas rigueur et de toute façon nous agissons pour la bonne cause.. Peut être devrions nous tromper nos ennemis. Quatre d’entre nous auront une apparence normale sous la terre. Peut être ferions nous bien de faire passer les trois autres restants pour des prisonniers. Nous pourrions faire des noeuds faciles à défaire, ainsi en cas d’affrontement, nous ne serions pas pris au dépourvu. Maintenant, il reste aussi à savoir qui veux être un gobelin, qui ne veut pas et quand boire la potion car ses effets sont loin d’être permanents ! A propos.. Ou est passé Elrin ?"

Tous

Elrin arriva comme une fleur, avec sa corde autour du bras et leurs conta comment il avait remonter la piste du gobelours, l’autel en pierre qu’il avait trouvé, le campement dévasté, en omettant sciemment l’histoire des pièces d’or. Comment les traces des gobelins l’avaient reconduit au lieu de l’affrontement et comment il était arrivé ici.

Apres Lucius reprit la parole,
"Mes compagnons, si nous voulons survivre il nous faut choisir une bonne combinaison de prisonniers et de gobelins. Il ne faut pas que le groupe prisonnier ne semble plus fort que le groupe de gobelins sinon nous ne serions décidément pas discrets.."

écrit par: Talice Mardi 30 Octobre 2007 à 08h45
Ecoutant attentivement les paroles de celui que Talice avait identifié comme étant un prêtre, la jeune femme ne prononça pas un seul mot. La seule idée d’être commandée lui donnait la nausée, c’est pourquoi elle préférait se taire plutôt que de provoquer un conflit. Epoussetant ses vêtements pour les débarrasser des reliquats de son repas, elle se détendit en imaginant Elrin se balançant au bout de la corde qu’il transportait.

¤Cessons de rêver…¤

Elle se décida enfin à se lever, réajustant confortablement sa bandoulière sur sa poitrine, laquelle était maintenant garnie de quelques rations de nourriture. Puis, elle fixa intensément Lucius, le transperçant de ses yeux glacés.

- Personne ne m’attache sans mon consentement, et encore, uniquement dans certaines situations. Le sourire qu’elle émit n’avait rien de chaleureux. "Libre à vous d’essayer."

Se tenant bien droite, elle regarda le prêtre d’un air de défi, avant d’ajouter :

- Si nécessaire, je peux éventuellement vous suivre dans les ombres, mais il est exclu que je me retrouve en position de faiblesse quand le moment d’agir sera venu. Est-ce bien clair ? Elle fit une pause, avant d’ajouter : "Peut-être que votre âme est vouée à votre dieu, mais la mienne est trop précieuse pour que je renonce à mes principes. La mort ne m’effraie pas, elle marche à mes côtés à chaque instant de ma vie et est mon alliée."

Balayant les herbes sur ses fesses d’un geste provocateur, la tueuse vérifia ensuite une dernière fois les fixations de son arbalète sur son avant-bras, s’assurant ainsi du soutien de sa fidèle amie.

- Maintenant, si vous le voulez bien, nous pourrions peut-être nous mettre en route, non ? Tiamat et moi-même avons quelques vies à abréger…

Négligeant son interlocuteur, la téthyrienne fit crisser le cuir noir de ses gants d’un geste de défi.

- Au plus tôt cette affaire sera réglée, au plus tôt je pourrai passer à autre chose. Si vous voulez bien m’excuser…

Talice se dirigea en direction de l’entrée de la grotte, fit quelques pas, puis se retourna vers le reste du groupe avant d’ajouter d’une voix mêlant morgue, arrogance et assurance froidement calculatrice :

- Alors ? Vous venez ? Je doute que, là-bas, ils attendent patiemment que nous allions les égorger. La vie est trop courte pour perdre autant de temps à tergiverser.

écrit par: Talvrae Mercredi 31 Octobre 2007 à 06h08
Talvrae darda un regard noir à Ascha quand celui ci suggéra qu'elle se faisse passé pour un gobelin sans utiliser de potion. Elle se sentie très insultée à se commentaire. Elle ne se gêna pas pour lui répondre sèchement:

-Parce que tu trouve que j'ai l'air d'une gobeline peut être? Tu trouve vraiment que j'ai l'air d'une de ses saletés?

Son regard le transperçait menaçant. En effet elle avait des excellent yeux était plus petite que la moyenne, mais elle avais rien d 'un gobelin, elle m'avais pas leur tains malade, leur airs bestiales, leurs bras trop longs, leurs dos voûtés. Non! Elle ne flairas pas le gobelin avec son apparence de normal. Si ils voulait profiter de ses yeux ils devrais lui donner une des potions. En fait elle aurais pus se déguiser en gobelin, amis avec le matériel nécessaire, mais elle ne possédais pas le maquillages qui lui aurais fallut.

Elle ne porta pas une seule seconde d'attentions aux autres discussion qui avait lieu tellement elle voyait rouge.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 04 Novembre 2007 à 12h26
-Je ne voulais pas vous insulter, dame Talvrae, je réfléchissais à la meilleure façon de nous en sortir sous terre.

L'Aasimar avait écouté les avis des ses compagnons, les réactions de ces dames ne l'étonnaient guère.

-Il va de sois que chacun et chacune d'entre nous va tenter de défendre ses propres intérêts, seulement, restons réalistes, l'observation le Lucius sur l'arrangement du groupe est a appliquer au mieux.

Une idée traversa l'esprit d'Ascha, il la partagea au plus vite.
-Avec ma ... corpulence, il semble peu probable que des êtres d'un mètre de haut aient capturés aisément un humain près de deux fois plus grand qu'eux, à la rigueur, si vous avez de quoi me faire un bandage fictif pour me tenir le bras en écharpe, je veux bien me faire passer pour un prisonnier, pour eux un blessé devrait être inoffensif.
Il prit son kurki dans sa main droite, et continua à développer son idée.
Avec ça caché sous le bandage, je conserverai une certaine efficacité.

-Qu'en dites-vous?

Alors qu'il attendait les différents avis, les paroles de la jeune femme qui venait juste de les rejoindre continuaient à résonner dans la tête du barde.
¤Elle n'a rien à voir avec l'expédition lancée à l'improviste par Aeldorn, cette profiteuse dont on ne connaît pas grand chose est un peu trop exigeante.¤

C'est pourquoi il reprit rapidement la parole à l'intention de Talice.
-Si je puis me permettre, vous ne serez d'aucune utilité une fois éloignée des "gobelins" et de leurs "prisonniers", aussi, une dame ou deux dans ce dernier groupe n'aura rien d'étrange, je pense que si vous et Amaranthe vous joigniez à moi parmi les attachés, cela resterai réaliste.

-Comme cela nous aurions nos trois prisonniers, et du même coup nos quatre gobelins avec leurs potions.

écrit par: Talice Lundi 05 Novembre 2007 à 16h33
N’étaient ses engagements, Talice aurait déjà "épuré" le groupe.

- Non, vous ne pouvez vous permettre.

Le ton qu’elle avait employé envers Ascha était sans appel. Sous l’effet de la colère, les paumettes de la tueuse commençait à légèrement rosir. Mais elle se reprit rapidement, se contentant d’arborer un air hautain ainsi qu’un ton méprisant.

¤Qui sont-ils pour me dicter ma conduite ?¤

Regardant tour à tour chaque membre du groupe, elle médita sombrement quelques instants, avant de reprendre :

- Soit… Mais je ne me séparerai pas de mes armes. Si vous voulez attacher quelque chose, ce seront mes mains dans le dos, point. De toute façon, mes armes seront inutilisables par cette position. Quant aux cordes, vous ne les serrerez pas, je ne tiens pas à mourir les mains attachées. Tripotant machinalement le bord de son capuchon, la téthyrienne ajouta : "Une question. Qu’en sera-t-il de notre visibilité ? Des gobelins munis de torches ou trébuchant dans l’obscurité, il me semble que cela manque de crédibilité. Comment comptez-vous résoudre ce problème ?"

¤A la limite, nous pourrions prétexter que d’éventuelles torches servent à faire avancer les prisonniers sans qu’ils ne trébuchent constamment…¤

La jeune femme se mit alors à masser ses poignets ainsi que ses mains en prévision de l’engourdissement qui les guettait de par l’inactivité qui allait suivre. Cette idée de prisonniers lui semblait excessivement risquée. Consciente des dangers encourus par l’expédition, elle serra les mâchoires avec détermination, fixant intensément le cuir noir de ses gants.

¤Si jamais ça tourne mal, je jure qu’il ne restera plus beaucoup de personnes pour témoigner de notre échec. Hors de question que j’échoue !¤

écrit par: Xeal Jeudi 08 Novembre 2007 à 22h46
Trop de paroles inutiles… Le guerrier commençait à perdre patience alors que l’inconnue voulait imposer ses conditions. Beaucoup trop de mot jetés en l’air comme les feuilles volent au vent.

L’elfe noire était toujours aussi agaçante, une langue fourchue que le Porteur rêvait voir bien sagement cachée dans ce qui lui servait de bouche pour ne pas revoir la lumière. C’est cela… elle ferait bien mieux de garder la bouche fermée et sa langue au chaud dans l’obscurité.

Quant à cette nouvelle arrivante… une seconde pierre dans leurs bottes. Pourquoi fallait-il que leurs propres compagnons entravent cette mission ? Ils avaient déjà tant perdu par le premier combat… nul besoin de soucis supplémentaires.

Pour une fois, le rodeur avait eu une initiative intéressante car maintenant la mission allait reprendre. La Tombe manipula son épaule, c’était décidemment prodigieux ce cadeau d’un dieu que de soigner les blessures. Mais ce cadeau… Xeal devrait s’en montrer digne cette fois. Mais ce ne serait peut-être pas par l’acier, depuis le début, Lucius lui avait confié une fiole de cette étrange potion portant plus d’énigmes que de réponses à leurs problèmes. Quelle durée pouvait-on escompter ? Et bien d’autres questions…

Le guerrier passa à côté du barde et lui souffla de sa voix toujours aussi vide d’émotion :


- Bon plan… allons-y…

Le regard du Porteur croisa celui de l’inconnue au capuchon. L’œil gris acier du guerrier toisa la femme, non pas en la regardant des pieds à le tête mais en transperçant son âme. Son œil mort luisait de sa pâleur malsaine. Comment allait-elle réagir ? Il n’avait pas du tout confiance en elle mais ça… ce n’était pas inhabituel en particulier face à une personne au comportement aussi provocateur. Il ne sera pas bon la laisser se glisser dans leur dos. Il décida de le tenir à l’œil, car qui savait le but de cette personne. Que leur voulait-elle ? « Passer à autre chose » ? Trop de doutes aussi vite et sur une seule personne.

Mais la mission devait reprendre. Xeal espéra simplement pouvoir lui faire payer si elle menaçait la bonne marche du groupe, tout comme pour l’elfe noire ou le rodeur d’ailleurs…


Intimidation sur Talice

écrit par: Elrin Dimanche 11 Novembre 2007 à 21h29
Réajustant l’écharpe qui couvrait son visage, Elrin regardait avec lassitude la discutions qui s’offrait à lui.
¤ Dark : ces humains sont si amusant.¤
Un ricanement se répercuta dans la tête du rôdeur, qui quand à lui ne voyait pas les choses aussi gaiment.
¤elrin : tu sais que nos vies vont dépendre d’eux !? Et en les voyants de la sorte je commence à me demander si je ne ferai pas mieux de rebrousser chemin pendant qu’il en est encore temps.
Dark : Tss… cesse de me rappeler ceci. Je sais pertinemment qu’en s’aventurant seul dans cette caverne on se sera fait repérer tôt ou tard. Notre seul moyen de rester en vie est de se servir d’eux. Même, si sa me répugne au plus au point de dépendre de ces humains pathétique, on doit faire avec.¤

QUOTE
- Si nécessaire, je peux éventuellement vous suivre dans les ombres.

Elrin regarda la voleuse avec un air amusé.
-(commun) redescend un peu sur terre et réfléchit quelques instants. Comment veux tu passer inaperçu dans un endroit si restreint que des tunnels souterrains et surtout face à des créatures qui peuvent te repérer facilement dans l’obscurité. Tu te feras repérer bien assez tôt et lorsque se sera fait tu ne pourras compter que sur toi. Et même si tu te prétends habile de tes mains, tu sais toi-même que tu ne pourras tenir tête à la masse de gobelins tapis dans ces tunnels.
Elrin tourna la tête vers le barde, Attendant que la discussion se termine.
-(commun) Ton idée me convient parfaitement et est selon moi la plus judicieuse. Pour être franc avec vous tous, je ne supporte pas l’idée de mettre ma vie entre vos mains cela me répugne même. Cependant je sais pertinemment que seul cela m’est impossible. Même si cela est dur à admettre je vais dépendre de vous et vous allez dépendre de moi. C’est pourquoi, moi et Dar… Elrin baissa les yeux quelques instants puis reprit en relevant la tête. C’est pourquoi je m’engage ici même à tout faire pour que l’on ressorte tous vivant d’ici.
Ses yeux noir se posa sur la voleuse.
-(commun) je sais à quel point cela peu t’être difficile et crois moi sa l’ai aussi pour moi. Cependant réfléchit. Les gobelins ne sont pas totalement idiots et que penses-tu de leurs réactions lorsqu’ils te verront, certes ligoté, mais armé comme tu l’es actuellement ?! Tu n’attireras que plus l’attention sur nous et te mettra toi-même et en l’occurrence moi également en danger et ça je ne peux l’accepter. Et en envisageant que tout se passe bien, ils te prendront certainement tes biens. Garde sur toi des armes discrètes qu’on ne peut repérer. C’est la meilleure solution qu’il soit pour le moment.

Baissant la tête Elrin se sentait quelques peu bizarre. Il n’avait encore jamais vraiment tissé de lien avec d’autre humain et encore moins l’habitude de prendre la parole. Et la scène qui venait d’avoir lieu, le laissa quelque peu troublé.

-(commun) suivez moi je vais vous montrer l’entrer que j’ai découverte.

écrit par: Callie Glazebille Mercredi 14 Novembre 2007 à 13h12
MJ

Bien qu’Amaranthe voulait ajouter son grain de sel dans la conversation, la majorité du groupe avait raison.. Il fallait agir, même elle avait perdu patience. Elle était loin d’être faible, et elle aurait aimé la dire à Ascha qui semblait la sous-estimé alors qu’elle avait terrassé un gobelin d’un coup de pied sauté dans la face. Mais la vérité était telle que c’était sûrement la plus apte à se faire passer pour une prisonnière. Elle n’avait pas besoin d’arme, elle. Elle toisa ses compagnons avec un regard satisfait.

Ascha, jet de déguisement : 14(dé)+4(comp)+2(vrai sang) = 20
Elrin, maîtrise des cordes : 10(dé)+3(comp) = 13 contre DD 12 < réussite >
Talice, jet d’escamotage : 20(dé)+8(comp)+2(Dague) = 30

Elrin, jet de détection : 12(dé)+6(comp) = 18 < échec >


Les trois ligotés était donc Ascha, Talice et Amaranthe. Ascha se dirigea vers l’endroit ou le groupe avait caché les corps, il déchira l’étoffe qui recouvrait son bras droit. Et malgré le dégoût qui l’habitait appliqua sa main gauche sur la blessure sanglante du Magicien qui avait encore les yeux ouverts qui exprimait encore la terreur. De sa main souillé du sang de Senguei, il badigeonna son bras de façon a ce que l’on crois qu’il avait une entaille profonde au niveau de l’épaule. Pendant ce temps Elrin avait coupé sa corde en trois plus ou moins egales et avait attaché les poings d’Amaranthe devant elle de façon à ce qu’elle puisse s’en servir comme une masse sans pour autant avoir à défaire les cordes. Talice fit disparaître sa dague entre ses mains qu’elle mit ensuite derrière son dos. Elle regarda Elrin avec défit. Le semi ténébreux lui fut stupéfait, il avait peut être parler trop vite.. Il attacha les mains de la voleuse non sans regarder ou la dague avait put être cachée mais il en fut bien incapable.. Lorsqu’il ligota à son tour l’Aasimar, non sans plaisir, il inspecta la blessure de près et fut bien obligé d’admettre que malgré le peux de moyens, le résultat était probant.

Lucius prit une derniere fois la parole :
"Vous savez pertinemment que nous ne savons pas vraiment combien de temps dure cette potion. Nous la prendrons donc qu’au dernier moment. Si nous croisons une patrouille gobeline ou un gobelours. Par contre si nous sommes sur le chemin que d’un gobelin, je pense qu’une ou deux flèches bien placées nous permettraient de ne pas gaspiller nos potions." Il regarda Elrin et Xeal. Lucius s’impressionnait lui-même depuis le combat, il se sentait le leader du groupe et il était loin de penser en partant de la forteresse qu’il prendrait sur ses épaules de telles responsabilités..

Xeal, jet d’intimidation : 13(dé)+2(comp) = 15
Talice, résistance à l’intimidation : 17(dé)+1(niv)-1(mdif.SAG) = 17 < réussite >


Alors le groupe se mit en marche et c’est alors qu’un oeil inquisiteur tomba sur Talice, mais la fière voleuse ne put s’empêcher de sourire. Même si La Tombe était suffisamment laid pour intimider qui que ce soit, la téthyrienne n’avait pas oublié ses prouesses martiales. Comment intimider quelqu’un lorsque l’on ne sait pas tirer à l’arc ?

Puis le groupe s’arrêta. Il était arrivé à destination. Elrin montra l’autel à équidistance des trois rochers. Sauf qu’une chose avait changé. L’entrée du souterrain était visible alors que le rôdeur, quinze minute auparavant, ne l’avait pas trouvé.. Une patrouille était elle sortie ? Leur tendait on une embuscade ? Ils n’eurent pas le temps ce poser de question qu’Amaranthe agacé par la tournure des événements s’engouffra dans les ténèbres, puis elle ressortit en disant qu’elle n’y voyait rien et qu’une torche serait la bienvenue.
Le groupe s’engouffra dans les ténèbres. Talvrae à l’avant suivit par Elrin munit d’une torche Puis venait de l’autre coté Xeal armé de son arc, une flèche déjà encochée qui faisait semblant de menacer ses compagnons ligotés. Le premier des prisonniers était Amaranthe, suivit de près par Ascha puis par Talice, quelque peu en retrait, toujours prête à sortir sa dague et à couper ses liens. Lucius clôturait la marche, avec une torche dans les mains, surveillant les arrières.

Apres deux ou trois minutes relativement calmes le groupe s’arrêta. Il était en face d’un croisement. Un chemin vers l’avant, un autre vers la droite. Elrin scruta les traces sur le sol, un très grand nombre de gobelins, une centaine sûrement, accompagnés d’une dizaine de Gobelours a en juger par la taille des traces de pas avaient emprunter le chemin de droite.. Les traces étaient plus ou moins fraîches.. Quatre heures d’après ce qu’il pouvait en juger quoique le sol était boueux et humide, ce qui pouvait fausser son jugement..

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 19 Novembre 2007 à 17h34
La situation inquietait le barde, insérant en lui un certain malaise qu'il ne parvenait pas à eclipser par de sereines pensées, il ne parvenait pas non plus a cacher son malaise à ses compagnons aussi l'expliqua-t'il pour leur éviter de le questionner.

Il prit la parole d'une voix qu'il essayait de ne pas faire trembler, parlant à la limite du chuchotement afin d'éviter les répercussions sonores dans ces sombres couloirs.

-Toutes ces traces, il marqua déja une brève pause dans sa phrase, concentré sur les empreintes au sol, quand je pense à toutes ces créatures massées là bas pour le siège, je ne pensais que ces cavernes en abritteraient encore une telle quantité.
Un frisson le reprit. Il espérait que leur petit groupe passerait le plus inaperçu possible, qu'il n'y aurait pas d'altercation dans les sombres recoins de ces cavernes.

-S'il vous plait, continuons, allons là d'où ils sont arrivés, éloignons nous d'eux au plus vite.

L'aasimar se découvrait une phobie, autant être dehors la nuit ne le dérangeait pas, autant l'obscurité de ces couloirs sous tere pesaient lourdement sur son moral. Le fait d'être attaché, même provisoirement n'arrangeaient pas les choses pour lui, même si c'était un choix qu'il avait fait de prendre cette place et qu'il était hors de question de la changer avec d'autres.

écrit par: Lucius Samedi 24 Novembre 2007 à 02h45
Lucius approuva de la tète a la proposition du barde. Il percevait son inquiétude sur son visage et dans sa voie. Son rôle dans l’expédition n’avait jamais été d’en prendre les rennes, mais il se sentait pousser des ailles, bien que la peur eu put lui aussi le faire tressaillir. Il passa le doigt furtivement sur l’inscription gravée au creux de son armure, fit claquer sa langue et imitant le colosse étouffa sa voie du mieux qu’il put.

-Ascha a raison, nous remontons les traces. Talvrae vos yeux percent-ils la pénombre ?

Il avait parlé a la drow comme il aurait put le faire avec n’importe quel compagnon de confiance, inconsciemment il commençait à la considérer comme une allié fiable, du moins bien plus respectable en dehors des apparences qu’Elrin, ou que la nouvelle venue.

-Je vous veux aux avants postes et attentive, ne me décevez pas, notre discrétion passe par vous.

C’était aussi la première fois qu’il la vouvoyait. Il jeta un regard circulaire sur le groupe, et hochait la tète en croisant Ascha et la Tombe du regard, une façon pour lui de leur montrer qu’il plaçait en eux sa confiance. D’un mouvement du menton il fit signe à tous de reprendre le chemin en direction des traces.

- Restons groupés !

Lorsque la majorité des visages se furent retournés, soit les yeux se cherchant, soit porté vers les ombres qui les attendaient, il posa une main ferme sur l’épaule de Talice qui marchait devant lui et lui murmura au creux de l’oreille :

-Elrin est un déséquilibré, je vous donne raison pour tout à l’heure, mais ne vous avisez pas de cracher votre venin encore une fois. De la cohésion du groupe dépend notre survie. Je n’hésiterais pas à vous faire taire si ça peut nous protéger. Humm ?

Le timbre de la voie était dure et déterminé, une menace non dissimulée, mais bien que le Tyrien ne comptait pas mettre en œuvre ses propos, il espérait vivement que l’humaine fusse suffisamment intelligente pour se rendre compte qu’il en allait du bien de tous.

écrit par: Talice Samedi 24 Novembre 2007 à 12h40
Talice avait éprouvé une intense satisfaction à subjuguer Elrin par son petit tout de passe-passe. Il lui semblait que le rôdeur prenait les évènements de façon beaucoup trop lunatique pour être sain. Alors qu’ils s’enfonçaient dans la grotte, la jeune femme avait placé ses poignets et mains dans la meilleure position afin que, lorsque le moment serait venu, sa dague se place instantanément dans sa main, et que les cordes se délient rapidement. Elle ne pouvait expliquer comment elle visualisait le mouvement, ces choses-là étaient instinctives chez elle.
Elle ne dit mot quand Lucius et Ascha décidèrent du chemin à suivre, reconnaissant à contrecœur que suivre une piste dans un environnement naturel n’avait jamais fait partie de ses talents. Elle préférait se réserver pour les villes, qui de plus lui garantissaient un anonymat bienvenue, elle qui ne se sentait à l’aise que loin de gens, ou proche de leur cadavre… Quand Lucius lui adressa la parole, elle tressaillit alors que sa main se posait sur son épaule. Se dégageant d’un mouvement sec, elle écouta attentivement les mots du prêtre puis un sourire, invisible dans l’obscurité, apparut sur son visage. Sortant d’un mouvement de tête son visage de son capuchon, elle murmura à Lucius, sans daigner tourner la tête :


- Ce n’est pas une question de survie, mais plutôt de succès. Une mission nous a été confiée. Je ferai tout ce qu’il faut pour réussir, et si des gens doivent pour cela mourir, qu’il en soit ainsi. A votre avis, si nous revenons tous sains et saufs mais avons échoué, que dira-t-on de nous ? Ne vaudrait-il pas mieux nous en retourner auréolés de succès ? Après tout, vous avez déjà essuyé une perte… Sa mort nous a-t-elle empêchés de continuer ? Qui ira le pleurer ? Vous ? La téthyrienne tourna la tête et regarda Lucius droit dans les yeux, se rapprochant à quelques centimètres de lui. Sa voix, d’ordinaire si hargneuse, avait perdu toute intonation, comme si elle semblait prononcer des évidences, de simples vérités générales. "Cessez vos hypocrisies philanthropiques. Le lanceur de sorts est mort, mais vous ne l’avez pas plus regretté que nous tous, et cela ne vous a pas non plus freiné dans vos décisions. Si vous avez un peu de jugeote, vous vous apercevrez que materner les gens comme vous le faites les rend irresponsables. Occupez-vous plutôt de survivre comme tous les humains, occupez-vous de vous, et les gens s’occuperont plus d’eux. Quant à lui" - Elle désigna Elrin du menton – "laissez-nous régler seuls nos problèmes, ce ne sont pas les vôtres.

Talice clôtura la discussion en faisant demi-tour avant de murmurer, la tête basse comme si elle parlait à elle-même :

- Aucune vie n’a d’importance devant notre objectif… Pas même la mienne… Ils font tout pour survivre, et tentent de paraître altruistes… Tiamat…

Reprenant ses esprits, Talice redressa subitement la tête, puis fit craquer sa nuque, que son capuchon ne protégeait plus ni du froid ni de l’humidité.

- Nous perdons du temps à discuter ainsi. Avançons !

Sa voix avait retrouvé son timbre clair et haineux, et quiconque se serait approché d’elle à ce moment aurait croisé un regard glacial, d’où était absent tout sentiment humain. Une machine. Voilà ce qui se rapprochait le plus de Talice suite à ce moment d’égarement.

¤Les faibles peuvent se permettre de fléchir… Je me réserve leur haine et leur force…¤

écrit par: Elrin Dimanche 25 Novembre 2007 à 17h58
Agenouillé, la main sur les traces qu’il venait de découvrir, elrin cacha un rictus de nervosité sous l’écharpe qui entourait le bas de son visage.
¤ elrin : c’est encore bien pire que ce que j’imaginais. ¤
¤ dark : au moindre faux pas de notre part, on est sûr de passer un sale quart d’heure. ¤

Elrin releva la tête pour entendre les plaintes du barde. Le regardant du coin de l’œil, il semblait avoir perdu tout son charisme habituel, La peur se lisait sur son visage.
Un rire glacial se mit à résonner dans la tête du rôdeur.

¤ dark : regarde le mon enfant. Regarde cette créature apeurée. Quel bon moment je passe en sa compagnie.¤
¤ elrin : j’espère qu’il ne nous lâchera dans les moments à venir. Même si je déteste être dans une tel situation, nous avons besoins des compétences de chacun.¤

Les ordres du prêtre commençaient de plus en plus à l’ennuyer. Pourtant il se devait de lui obéir, sa survie en dépendait et même Dark qui bouillait en lui, le savait.
¤ dark : petit humain effronté comment oses tu ?!¤
¤ elrin : nous ne pouvons faire autrement¤

La main sur le pommeau de lame courte, il savait pertinemment que son arc ne lui servirait pour le moment à rien dans ces souterrains, d’autant plus avec l’obscurité qui régnait en ces lieux.

Fixant du regard lucius :

-(commun) nous ne pourrons fuir le danger éternellement. Leur chef se trouve forcément avec ses troupes. Pour ma part, le meilleur moyen de le trouver serait de suivre le mouvement de ses hommes.


écrit par: Xeal Dimanche 25 Novembre 2007 à 22h39
Xeal gardait à portée la fiole de potion, de sa main droite, il agrippait le manche de son étrange dague, arme déjà plus proche de celle d'un gobelin que son shamshir. La grotte était un environnement déconcertant, surtout avec l'idée de jouer le rôle d'un gobelin dans le cas où ils en croiseraient. Jouer un rôle était peut-être facile pour le barde ou un quelconque saltimbanque, lui était un guerrier, un combattant, il ne jouait pas, il tuait, le mieux possible c'est-à-dire pas comme lors de leur premier affrontement. Bien que la blessure soit guérie grâce à la magie, en lieu et place restait le souvenir de la douleur, celle de l'échec.

Plus enclin à suivre en ne gardant que son libre arbitre en cas de défaut du dirigeant, le Porteur écoutait les avis s'exprimer. Il sentit que le moment était propice à l'expression de son analyse, et il la formula :


- Remontons la piste... nous arriverons à la source... le camps. dit-il en pointant le chemin de gauche.

C'était ce qui semblait de plus probable, il y avait peu de chance qu'autant d'ennemis ne proviennent d'un campement annexe.

Le guerrier se tourna et vit la jeune femme encapuchonnée. Elle le troublait, le mystère qui entourait son arrivée était bien trop obscure pour ne pas éveiller de soupçon. Elle disait vouloir les aider mais... était-ce son seul but ? Elle était bien trop loin d'une philanthrope pour que cette explication soit la bonne. Et pourquoi cacher un but honorable ? Non, sa mission devait être encore bien moins reluisante que celle d'assassiner un chef de guerre gobelin. S'il s'agissait de l'un d'entre eux, de qui pouvait-il s'agir ? Bien entendu, le Porteur était une cible potentielle plus que probable, mais il s'y attendait. Ce pouvait-il que quelqu'un d'autre l'intéresse ? L'avenir répondrait peut-être à cette question, du moins il espérait que la réponse ne vienne pas trop tard pour... intervenir ?

écrit par: Talvrae Lundi 03 Décembre 2007 à 05h52
Talvrae se sentait bien plus à l'aise dans ces souterrain qu'à la surface et était nullement pressée de remonter, même si visiblement très loin de l'outre-terre., le tunnel étant plus constituer de terre que de roche et avec des racines qui apparaissait par endroit, ses tunnels semblait moins solides que ceux d'où elle venait, mais sa restait un environnement ou elle se sentait plus à l'aise que sous le soleil. Elle examina les empreinte des gobelins, la petite elfe noire était pas du tout une experte en pistage, mais elle ne trouvait pas les empreintes aussi concluante que semblait le penser les autres.

-On ne sait pas si c'est gobelins venait du camps. Vous avez aucun moyen de le savoir. Pour se qu'on en sais ça peux êtres des renforts qui se dirigeait vers le camps ou simplement le passage de retour au camps d'une patrouilles. Alors en remontant les empreintes dans se cas on s'éloignerais du camps et non s'en rapprocher...

Son regard passa entre chaque membres du groupes en évitent de regarder directement la lumière de la torche et en s'attardant sur la nouvelle venue en qui elle avait aucune confiance ignorant tout de ses motivations, guettant leur réactions.

écrit par: Callie Glazebille Mardi 04 Décembre 2007 à 11h18
MJ

Malgré les réticents le groupe c’était mis en marche pour revenir « à la source » comme l’avait dit Xeal. Bonne idée ? Mauvaise idée ? De toute façon ils finiraient bientôt par le savoir.. Le groupe avançait petit à petit, la lenteur de la progression n’était pas sans exaspérer Amaranthe. Cet énervement grandissant avait don de mettre la roublarde hors d’elle. D’une part cette prudence était justifiée, d’autre part la femme mettait en péril le groupe.. Sur que personne ne serait dupe devant le pitoyable jeu de la moine.. Mais après tout ni les monastères ni les giths étaient réputés pour leurs dons de scènes.

Tout se passait pour le mieux pour l’instant, à part le fait que les murs se rapprochaient de plus en plus. Non pas que les parois bougeaient, mais le tunnel se faisait de plus en plus étroit. Si bien qu’au bout d’une vingtaine de minute, le groupe ne pouvait avancer que par formation de deux. Au premier plan, Talvrae et Elrin, compagnons d’infortune, puis venait Xeal et Ascha Cheynn, après Amaranthe et Talice, enfin Lucius fermait la marche.

Les deux éclaireurs semblaient se descendre, rien ne semblait dangereux ici. Au sol, on pouvait toujours voir les nombreuses traces de pas de gobelin et d’autres créatures, gobelours ou hobgobelins. En plus de ses traces de pas, le groupe devait faire attention de ne pas marcher dans des excrément gobelins qui ne s’étaient pas gênés pour se soulager en plein dans le passage. Le rôdeur relâchait de plus en plus sa concentration, sans vraiment savoir pourquoi, les ténèbres des sous sols de la plaine des arpents verts n’étaient pas aussi terrifiantes que celles aux quelles il faisait face en son fort intérieur. Dark, lui-même disait qu’il n’y avait rien a craindre ici, que les gobelins étaient des créatures trop stupides pour poser des pièges car eux même seraient tombés dedans.


Talvrae, Jet de détection 16 (dé) + 0 contre DD ?? < Réussite >
Elrin, Jet de détection 3 (dé) + 6 contre DD ?? < Echec >
Talvrae, Jet de fouille 2 (dé) + 4 contre DD ?? < Echec >


C’est alors que Talvrae s’arrêta brusquement, le rôdeur lui continuait bon train lorsqu’il fut retenu par le bras par la drow.

- Shhh ! Arrête toi ! J’ai vu quelque chose d’étrange sur le mur !

Elle montra quelques petits trous, à cinq ou six mètres d’où se tenait Elrin, dans la paroi du tunnel, suffisamment larges pour laisser passer des carreaux d’arbalète et autres projectiles.. Et suffisamment haut pour ne pas avoir à blesser les gobelins les plus stupides. Les Gobelours et les Hobgobelins imprudent, eux, n’y en rechaperaient pas par contre. Mais même si le piège était grossièrement dissimulé, pas moyen de savoir ou l’on pouvait le désamorcer.. Et peu être que ses trou là étaient un leurre pour un autre piège..

Toujours était-il que cette fois ci c’était l’adoratrice de Tiamat qui allait être utile au groupe. [i]¤ Encore une fois.. ¤ [i]Songea-t-elle avec mépris. Elle pensait que plutôt que de perdre son temps à désamorcer le piège, on n’avait qu’a y envoyer Amaranthe, histoire de la faire taire une fois pour toute mais le groupe n’aurait pas approuver.. Ou Xeal encore, vu ses talents de guerrier, quelques carreaux dans le buffet ne lui feraient pas grand mal. Il ne pouvait pas être moins efficace qu’il ne l’était déjà.


Talice, détection des pièges, 7 (dé) + 4 contre DD ?? < Echec >

Mais malheureusement, la lame de l’Amasstarte, si fière venait d’essuyer son premier échec.. Elle n’avait rien trouvé de probant.. Qu’allait elle dire au groupe maintenant ? Que fallait il faire ?

écrit par: Talice Lundi 10 Décembre 2007 à 09h20
S ‘approchant de la paroi, Talice avait jeté un coup d’œil rapide sur la zone signalée par la drow.

-Ce serait plus facile si mes mains étaient libres ! Est-ce que vous demandez à un tanneur de traiter ses peaux avec ses dents ?

Soupirant de désespoir, la jeune femme avait mené une rapide inspection du prétendu "piège", avant de se retourner vers les autres membres du groupe, une expression indéchiffrable sur le visage.

-Pour moi, il n’y a rien de suspect ici. Après, libre à vous de tester l’endroit. Pourquoi ne pas envoyer la poupée ? Elle désignait Xeal du menton. "Il sera plus utile à ce poste que lors de votre précédent combat… Ou alors vous, peut-être ?" Cette fois-ci, c’était Lucius qui était la cible de son regard glacé. "Voilà l’occasion de mettre votre foi à l’épreuve, non ? Nous verrions ainsi de quelle façon vous faites passer l’intérêt du groupe avant le vôtre…"

La tueuse se tut quelques instants, satisfaite de ses remarques insolentes et injustifiées. Puis, d’une mine renfrognée, elle ajouta à contrecœur :

-Sinon, vous pouvez toujours lancer un sac et voir le résultat…

Alors qu’elle prononçait ses mots, plusieurs points la chiffonnaient. Si le rôdeur était aussi dérangé que son comportement et les mots de Lucius les laissaient supposer, pourquoi alors la drow l’avait-elle retenu ? Subitement, un doute lui vint à l’esprit. Et si Talvrae avait raison ? Et si elle se trompait et qu’il y ait là un réel piège ?

¤Bah, qui vivra verra…¤

La téthyrienne, malgré son détachement total vis-à-vis du reste du groupe, s’amusait du fait que, de statut de parfaite inconnue, elle en était arrivée à membre du groupe. Le fait que certains points "épineux" reposaient sur elle, comme c’était le cas en ce moment, attirait son attention ; après tout, peut-être qu’ils n’étaient pas tous dignes de mépris…
Elle regarda une à une les personnes présentes, jaugeant leur réaction à ses propos acerbes.


-Alors ? Si vous vouliez un avis plus catégorique de ma part, il aurait fallu libérer mes mains et éclairer davantage les lieux. Maintenant que je vous ai dit ce que j’en pensais, libre à vous de me croire ou non…

S’enfermant dans un mutisme obstiné, Talice se rassura en se disant que des gobelins étaient de loin trop bêtes pour élaborer un piège. D’un autre côté, vu leurs intentions actuelles, une entité supérieure semblait régenter le tout, et s’élever au-dessus de la masse. La présence de pièges s’expliquerait alors… Peu importait, de toute façon un piège est conçu pour être désamorcé, que ce soit en étant déclenché ou bien inhibé. Il n’y avait aucune raison de se poser des questions. Elle était confiante en ses capacités. Même si elle s’était trompée, ce dont elle doutait fortement, elle n’avait aucune raison de s’en faire. Elle s’en était toujours tirée jusqu’à présent, ce n’était pas de simples gobelins qui allaient changer la donne.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 10 Décembre 2007 à 16h09
Le comportement de la teigneuse humaine écoueurait le barde, aussi ne se gêna t'il pas pour lui exprimer son avis.

-Qui es tu pour oser ainsi l'abaisser? Une trouillarde qui était restée cachée lors du même affrontement où la chance n'était pas pour notre compagnon? Il avait pris la défense de Xeal, bien qu'il imaginait que se dernier pouvait se sortir seul de ce jeu là. Quand à Lucius, ses actes curatifs après l'altercation démontaient à eux seuls l'attaque de Talice sur les priorités du prêtre.

-Le moment n'est pas aux paroles de haines, gardes ton venin pour tes adversaires futurs, femme. Vis a vis des autres représentantes de la gente féminine, l'Aasimar s'était toujours éxprimé poliment et respectueusement, en laissant de côté ses sentiments premiers liés par exemple à l'allure de la drow, sur qui il avait pu compter depuis le soir de leur rencontre. Pour Talice il en était tout autrement, la bassesse de ses remarques étaient puériles et ne pouvaient qu'apporter des tensions au sein des aventuriers.

L'Aasimar se repris, peut être que le jeu de Talice était justement d'échauffer les esprits, dans quel cas il était dans le panneau sans reflechir.
Aussi il prit sur lui pour calmer l'humaine, en profitant pour enlever l'éventuelle amertume qu'il y avait dans sa voix à lui. Usant au maximum de sa connaissances des mots appropriés


-Ecoutez, ce n'est pas le moment de chercher a faire enrager tout le monde au tour de vous, admettez le, hausser un tant soit peu la voix dans ces cavernes peux s'averer être une catastrophe pour nous tous, surtout avec tout le petit monde qui semble s'y promener.

écrit par: Talice Mercredi 12 Décembre 2007 à 14h12
En entendant les mots du barde, Talice retint à grand-peine un éclat de rire, qui se mua instantanément en un discret flot doucereux de paroles.

- Je n’appelle pas un manque de chance le fait de ne pas savoir se servir de ses deux mains. Quant à mon "venin", le saltimbanque - Elle insista fortement sur ce dernier mot – ", je le destine à qui j’ai envie."

Dardant son regard glacé vers Ascha elle ajouta, sans scrupules :

- Si mes paroles vous ont choqué, je ne m’en excuse pas, c’est qu’il y a probablement un fond de vérité. Et je demeure persuadée que vous préférez entendre et recevoir le venin de la "femme" que je suis, plutôt que de ressentir le froid de ma lame.

Réfléchissant rapidement, la téthyrienne conclut sa démonstration par une logique imparable :

- En ce qui concerne le rôle de messire Lucius, ses qualités de guérisseur ont été prouvées, certes. Cependant, qui peut prouver qu’elles n’étaient pas motivées par de l’égoïsme ? Après tout, un groupe sain est plus fort qu’un groupe comptant des éléments affaiblis. Il sait très bien qu’il vaut mieux s’entourer pour réunir cette mission, plutôt que de la mener seul.

La voix de la jeune femme se transforma enfin en un murmure presque inaudible.

- Maintenant, je ne fais que ce pourquoi je suis ici, et semer la discorde ne fait actuellement pas partie de mes préoccupations.

Il était hors de question que la tueuse se détourne de son objectif. Elle n’avait pas l’habitude de mâcher ses mots, et ses manières n’étaient pas des plus distinguées, mais elle avait au moins le mérite de dire, dans la mesure du possible et quand l’envie lui en prenait, ce qu’elle pensait. Tant pis pour les conséquences.

écrit par: Talvrae Dimanche 16 Décembre 2007 à 05h39
Talvrae soupira de découragement après le dialogue que venait de s'échanger la nouvelle venue et Asha. Cette discussion ne menait nul part. De plus elle état de plus en plus agacée par la jeune femme qui les avaient rejoins dernièrement. Cette femme représentait une menace à la mission la drow en était sure, mais elle attendrais avant d'agir contre elle. par contre elle décida d'en finir immédiatement avec se possible piège qui leur barrais le chemin. Habituellement la jeune drow détestait sa petite taille, son maigre 1m39 en faisait pratiquement une naine permi les elfes noires, mais aujourd'hui sa jouais en sa faveur, car elle était à peine plus grande qu'un gobelin et se piège semblais être conçue pour laisser passer ses dernier sans encombres.

La petite elfe noire se pencha donc prenant une posture voûtée commune aux gobelins, pris une grande respiration. Puis commença à avancer dans le corridor, en espérant que son poids déclenche les éventuelles pièges et que ceux-ci passerais aux dessus de sa tête. Comme ça ils seraient fixé.

écrit par: Lucius Samedi 29 Décembre 2007 à 02h02
Lucius écoutait consterné Talice parler, en d’autres lieux, et en d’autres temps il n’aurait pas cherché plus longtemps avant de congédier la roublarde a coup de bottes dans l’arrière train. Mais Ascha avait sans doute raison, le barde avait le don pour le dialogue et bien que les propos de Talice continuaient d’être acerbes il avait fait en sorte de ne pas envenimer la conversation. Le prêtre échauffé par les remarques acerbe de Talice répondit a sa dernière tirade sur un ton détaché, son regard était attiré par la frêle drow qui semblait avoir une idée derrière la tète.

-Vous avez sans doute raison sur un point. Effectivement je suis conscient qu’il vaut mieux être entouré que seul face au danger, mais pour votre gouverne je préfère de loin être peu mais bien entouré que mal accompagné. Quand a Xeal, je présume qu’il aura bientôt l’occasion de se racheter.

La posture que prie Talvrae fini par l’intriguer au plus haut point. Alors que cette dernière commençait à s’engouffrer plus en avant en direction du supposé piège, Lucius fendit comme il le put le regroupement de ses compagnons pour se rapprocher de la barde. Il avait compris que la jeune femme c’était une fois de plus laissée emporté par son instinct et qu’elle avait décidé de découvrir ce qu’il en était de ce piège. En passant devant Talice il reprit sur le ton de la hâte.


-Quand nous auront le temps vous nous direz quelles sont vos préoccupations et ce que vous faites parmi nous. Car vous n’êtes pas encore indispensable, loin de la.

S’arrêtant à l’ endroit ou la drow avait jugée de la présence du piège il commença à murmurer quelques paroles inaudibles. Si par malheur l’elfe noir venait à être blessée il serrait a même de lui procurer rapidement des soins. Tandis qu’il psalmodiait Lucius admirait le courage et la détermination de la jeune femme, elle faisait preuve d’un sens du sacrifice qu’il ne lui aurait jamais imaginé. Finalement elle était de loin une des plus dignes de confiance dans ce groupe disparate.

écrit par: Xeal Samedi 29 Décembre 2007 à 18h53
Etre tout d'un coup sur le devant de la scène n'était pas du tout du goût du Porteur, c'était bien trop de mots dépensés pour rien car il n'en avait cure de ce que l'humaine sifflait. Tout ce bazar venait encore une fois de l'intruse qui, pour l'heure, avait montré bien plus de compétences pour gaspiller sa salive que pour se rendre utile. Pour quelqu'un aux motivations inconnues, elle aurait certainement mieux fait de garder profil bas, il y avait de quoi s'interroger de plus bel à son sujet et au sujet de sa présence dans ce groupe. Elle pouvait tout aussi bien être là pour les faire tous tomber à la première occasion. Peut-être avait-elle vu que le combat contre le gobelours tournait court, ne lui permettant pas d'achever les derniers survivants. Non décidemment il n'avait aucune confiance en elle et il n'avait pas non plus confiance en sa conclusion concernant les pièges de ce tunnel. L'honneur et le code de conduite du guerrier survivrait-il à cette expédition ?

Mais le sentiment qui gagnait le plus en ce moment était bien la surprise et non le doute. Ce fut tout d'abord le barde qui prit sur lui de protéger l'honneur bafoué du guerrier, puis le prêtre qui, après avoir soigner sa blessure semblait lui donner au moins une once de confiance. Mais aussi bien l'un que l'autre devraient se contenter d'un regard de gratitude, car le Porteur conversait bien mieux par les armes que par sa bouche. Il leur aurait bien dit que cela ne servait à rien et que de toute manière il avait bien plus souffert de ses propres reproches que des futilités gratuites de l'encapuchonnée, mais il n'en ferait rien de peur de les vexer mais aussi parce qu'il en fallait plus pour le faire parler.
Une autre surprise lorsqu'il vit la drow se recroqueviller pour avancer. S'était tout à fait irresponsable et suicidaire de se jeter ainsi dans les pièges. Ce pouvait-il qu'elle veuille que le piège se retourne contre le reste du groupe ? Non, elle était certes vile mais pas stupide, une patrouille pouvait arriver et elle serait certainement massacrée ou pire... laissée en vie. Elle risquait sa vie pour dégager le chemin ?!


¤ Hajama... Aurais-tu inspiré cette créature dans ton infini sagesse ? Loué sois-tu pour les siècles à venir toi, le Courageux, d'avoir insuflé ta force dans cette être. ¤

Il leur faudrait peut-être suivre bientôt le même chemin aussi Xeal suivait de son oeil le moindre pas de l'elfe noire pour être en mesure d'en reproduire le tracé.

écrit par: Callie Glazebille Vendredi 04 Janvier 2008 à 13h42
MJ

Dans l’étroit couloir, la drow avançait avec détermination et sans peur devant les yeux hagards de ses compagnons qui la pensaient soit folle soit d’une témérité insoupçonnée. Talvrae marchait doucement mais sûrement dans le couloir aussi voûté que l’on pouvait l’être et le passage se déroula sans aucun problème. Elle était passée sans embûche !

Talice à cette vision eut un sourire narquois que même la tronche désapprobatrice de Lucius ne put effacé. Elrin pas fou, ne relâcha pas sa concentration pour autant et s’enquit de traverser quasiment à quatre pattes le couloir faisant attention aux endroits où il posait les pieds. Lorsqu’il traversait, il eut une sensation étrange sous ses pieds, les dalles paraissaient lâches.. Mais peut être se faisait il des idées.

L’Aasimar, lui, aurait des problèmes à faire passer sa taille de colosse pour celle d’un gobelin et dur de se faufiler à quatre pâtes lorsqu’on a les mains attachées. Il laissa alors sa place à Amaranthe qui se faufila avec une relative aisance sur le sol courbée comme elle était. On laissa ensuite passer Lucius de l’autre coté..

Mais.. Mais tout ne ce passa pas comme prévu, courbé à la manière d’Elrin, les bras touchant presque le sol, l’aumônier avançait avec précaution, il fit un pas, puis un deuxième, tout ce passait bien, mais c’est lorsqu’il fit son quatrième pas qu’il sentit une dalle s’enfoncer sous ses pieds. Pourtant aucune erreur possible, c’était sur cette dalle que les aventuriers avaient tous posés le pied.. Xeal lui-même n’en croyait pas ses yeux. Dans un réflexe désespéré Lucius s’accroupit sur le sol couvrant sa tête afin d’éviter le piège qu’il avait enclenché.

Tous les aventuriers entendirent le bruit d’un mécanisme, quelques cliquetis, quelques claquements et une volée de flèche fendit les airs s’écrasant avec force contre la paroi. Mais ça n’étaient pas de simples flèches.. C’était des flèches sifflantes ! Le bruit qu’elles firent fut tonitruant, l’écho se répercutant sur les parois de la grotte s’amplifiait et se dispersait des deux cotés du couloir. Lucius penaud continua son chemin accroupi et lorsqu’il arriva du coté de l’elfe noire, du rôdeur et d’Amaranthe, accusant un visage plein de culpabilité, tous entendirent un grondement strident venir du bout du chemin qui se dessinait devant eux. Les échos rendaient impossible la distinction du nombre de gobelins c’étant fait réveiller par le piège-alarme. Il pouvait y en avoir aussi bien dix que cent. Mais le bon sens du rôdeur lui soufflait qu’il ne devaient sûrement pas y en avoir des masses les autres étant partis en guerre contre la surface.. Peut être ne restait il plus que la garde du gobelin mystérieux...

De l’autre coté du piège Talice, Ascha et Xeal étaient la, stupéfaits, la roublarde avait perdu depuis longtemps sa grimace hautaine et arborait maintenant un visage soucieux. La paranoïa qui habitait tout les voleurs se lisait maintenant sur ses traits, cette paranoïa même qui leur permettaient en général de rester en vie. Il ne leur restait plus qu’a traverser, tous avaient compris pourquoi le piège c’était enclenché.. Le poids étaient l’élément important.. Et aussi bien Xeal, que le colosse barde se savaient trop lourd pour passer le couloir sans enclencher la même déflagration que le pauvre aumônier. Mais tandis qu’ils s’angoissaient à propos du passage, Talice s’avança bien droite dans le passage en leur faisant remarqué que la dalle était toujours enfoncée dans le sol et que le groupe ne risquait plus rien.

Et ce fut effectivement le cas, le reste de la troupe traversa sans avoir à se courber. Maintenant le groupe au complet. Il ne lui restait plus qu’a avancé dans ce couloir qui semblait s’élargir de plus en plus..


Piège FP1 désamorcé

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 13 Janvier 2008 à 17h53
¤Se croire ainsi indispensable, sans penser à l'immensité des forces nous entourant en ce monde, elle est vraiment trop centrée sur son égo.¤ L'Aasimar était intervenu comme il estimait le devoir façe aux paroles de la jeune humaine, mais il ne manquait pas de s'eprimer interieurement, critiquant le raisonnement de Talice sans risquer d'accroître le malaise l'entourant. ¤Plus tard, peut être, je lui exprimerai ce que je pense de son comportement, des oeillères qui cernent sa manière de pensée.¤

Cette conversation n'avait pas sa place actuellement, un sermont à la roublarde ne ferait que créer un tapage inutile dans ces résonnants couloirs. Et le barde n'estimait pas cela necessaire.

Il regarda faire Talvrae, que cherchait-elle à prouver à se mettre ainsi en danger, il l'ignorait, il se doutait que tout ce petit monde n'aurai pas risqué sa peau ainsi pour le bien du groupe.
¤En espérant que c'est réelement pour le bien du groupe.¤

De même il observa deux autres de ses compagnons effectuer la traversée.

Ayant vécu sa vie uniquement avec des humains, le sang mélé celeste raisonnait comme la race majoritaire peuplant Faêrun, aussi connaissait-il leurs us et coutume.

A ce titre il sachait reconnaitre de l'ironie quand il en voyait, aussi ne pût-il s'empecher de sourire à la situation, malgrès le danger qu'elle impliquait.


¤Soutenir Lucius façe aux attaques verbales de Talice en réprimandant cette dernière pour les bruits qu'elle générait, là les rôles sont inversés, Oghma saura apprécier cette ironie.¤

Tout en ayant une pensée à son dieu, le barde suivi Talice et Xeal dans la traversée de cet obstacle, de l'autre côté, il esquissa un haussement d'épaule à l'attention du soigneur, cherchant à relativiser la situation.
-Le resultat aurait été le même à mon passage.

L'urgence maintenant était de se préparer à la rencontre avec les habitants de ces cavernes.
-Ils ne peuvent ignorer ce tapage, donc autant se préparer à la rencontre, on saurait s'exprimer en gobelin, il suffirait de leur expliquer qu'il a fallu désamorcer le piège pour le passage des prisonniers, mais je crois qu'on peut dors et déjà oublier cette approche. Domage.
Il refléchit quelques instants, puis reprit son analyse.
-Peut être est-ce le moment d'utiliser les présents d'Aeldorn, si nous continuons d'avancer en simulant le fait d'être prisonniers, les gobelins verront immédiatement la supercherie. Inutile donc de chercher à les éviter vu qu'ils nous recherchent, alors autant entrer dans leur jeu et aller à leur rencontre, les prisonniers responsable du déclenchement du piège auraient été arretés par nos faux gobelins sous l'effet de la transformation, nous devrions nous en sortir plus facilement, qu'en pensez vous?

Il savait que sa proposition avait des plus et des moins, mais c'était le coût de l'urgence dans laquelle ils étaient tous, c'est tout ce que le barde avait trouvé. Il espérait que d'autres auraient de meilleures propositions économisant les potions pour le moment.

écrit par: Talvrae Lundi 21 Janvier 2008 à 02h29
L'ancienne concubine ne savait plus si elle devait rire ou pleurer. Car elle avait eu raison pour le piège, oui en effet il y'en avait un et oui elle pouvait passer sans danger grâce entre autre à ça petite taille, mais surtout son faible poids. Ou pleurer car le piège avait tout de même été déclenché par le passage de Lucius, provoquant un bruit infernal. Un bruit tel que oreilles de Talvrae bourdonnaient.

-Je crois que vous avez raison Ascha, il est temps d'utiliser ses potions maintenant, si ils ont fait un piège si bruyant c'est sûrement pour que leurs gardes entendent le déclenchement, on risque de les voir débouler ici d'une seconde à l'autre... à moins que le camps sois encore assez loin de la sortie... alors dans se cas on aurais techniquement uniquement à neutraliser les gardes qui vont venir et continuer notre chemin comme si de rien était... Quelqu'un se rappeler à quel distance on est de notre destination?

L'elfe noire pausa la main sur la garde de son épée prête à la dégainer si le besoin se présentait.

écrit par: Elrin Lundi 21 Janvier 2008 à 17h36
Sur le qui-vive, Elrin essayait tant bien que mal à percer de son regard l’obscurité qui régnait au devant du groupe. La main sur la poigne de sa lame courte, il se contentait d’attendre avec une impatience non caché le reste du groupe, tout en écoutant l’irritation que Dark émettait depuis maintenant quelques secondes.
¤Dark : tss ! Ramper de la sorte tel un vulgaire animal.
J’espère ne plus à le re…..¤

La voix de Dark fut soudain rompue par un bruit des plus tonitruants. Instinctivement Elrin se plaque contre la paroi la main sur une oreille l’autre serrant de plus belle sa lame. Le regard complètement hagard, il mit quelques secondes avant de pourvoir comprendre l’erreur du prêtre qui lui couterait peu être la vie. Les oreilles encore bourdonnantes, il put cependant entendre les bruits des gobelins attirés par le bruit déclenché par le piège. La peur, l’angoisse montèrent en lui, il se sentait comme un animal pris au piège. Ces idées se mélangèrent dans sa tête si bien que sur le moment il resta immobile, les yeux rivés sur les bruits qu’il pouvait percevoir.
¤dark : hey gamin ! C’est pas le moment de rêvasser !¤
¤ Elrin : désolé. Ta raison faut qu’on se sorte de cette merde et au plus vite.¤
¤Dark : on se casse gamin. C’est tout ce qu’on a à faire.¤
Elrin se sentit hésité. Ecoutant les paroles de ses compagnons de fortune il intervint.
-(commun) il a raison. Si on s’en tient au plan on va droit à la mort. Aucun de nous ne peut communiquer en gobelin. Lorsqu’ils nous poseront des questions s’en sera fini. Les gobelins sont loin d’être aussi bête que l’on peut prétendre. Et foncer tête baissé n’est pas la meilleure solution. En revanche on peut essayer de se fondre dans la masse. En revenant sur nos pas, on peut se transformer en gobelin et revenir ici au même moment que le reste de la troupe qui ne va pas tarder à arriver. Les gobelins ne se poseront aucunes questions puisqu’ils croiront que nous avons, nous aussi été attiré par le bruit du piège. Cependant, cela nécessite des appâts. Ceux qui resteront et qui ferons face aux gobelins. Pour ma part si aucune résistance est faite, ils les feront certainement prisonniers. Ils seront certainement curieux de savoir par quels moyens ils seront arrivés là.


écrit par: Talice Jeudi 31 Janvier 2008 à 12h02
Dans un premier temps sûre d’elle et passablement amusée par sa conversation, Talice se figea instantanément en entendant le vacarme provoqué par Lucius. Il lui sembla à cet instant que même les drows dans leurs cités pourraient entendre ce piège.

¤Malheur ! Comment ai-je pu passer à côté d’un montage aussi grossier !¤

Le doute commençait à envahir la tueuse quant à ses capacités, mais elle balaya bien vite cette idée, ses préoccupations actuelles étant ailleurs. Le front barré d’une ride soucieuse, elle réfléchit le plus rapidement possible à l’élaboration d’un plan sérieux destiné à la sortir vivante de ce guêpier. Mais la solution semblait se dérober à son esprit fiévreux. En entendant la drow, le sang-mêlé et le prêtre exposer leurs idées, un haut-le-cœur la surprit alors qu’elle envisageait de se conformer à leur avis. Cependant, un sursaut de fierté teinté d’agressivité lui fit partiellement refuser les propositions de ses "compagnons". Se tournant vers Elrin, le regard flamboyant et le dos bien droit, elle s’adressa à lui d’un ton des plus ironiques.

- Bien sûr ! Que les "appâts" restent ici et se fassent découper en morceaux, pendant que les autres seront couverts par leur potion ! Belle initiative que voilà ! Mais j’ai une autre idée, dit-elle en désignant le rôdeur du menton, "VOUS restez ici et NOUS allons simuler, d’accord ?"

Participer à une discussion dans la situation actuelle était au-dessus de ses forces, et sacrifier sa vie pour les autres une idée inenvisageable pour la jeune femme. Il fallait agir, un point c’est tout. Faisant volte-face, elle exposa à Ascha une idée qui avait germée dans son esprit alors qu’elle déversait ses craintes, masquées par un profond mépris, sur Elrin.

- Soyons clairs, je ne tiens pas à mourir embrochée comme un vulgaire poulet. Le principe de compter duper les gobelins me convient, bien sûr, mais si nous procédons comme ceci nous allons tous rejoindre nos ancêtres. Talice marqua une pause, élaborer un plan pour permettre à plusieurs personnes de survivre n’était pas dans ses habitudes, et lui fallait se faire à l’idée que son plan concernant les autres membres du groupe. "Il faudrait que ceux qui ont une potion retournent légèrement sur nos pas, la boivent et reviennent en courant, comme s’ils avaient été alertés de la même façon que las autres peaux-vertes. Concernant les autres", la téthyrienne évita délibérément d’employer le terme "prisonniers", "nous attendrons que des gardes arrivent, avant de tenter de "fuir" par où nous sommes arrivés, et là nous tomberons face à face avec les faux gobelins, au moment où les vrais nous rejoindront. Le but étant que les buveurs de potion s’interposent pour protéger le reste du groupe en cas de besoin."

Soudain, un doute horrible vint assaillir Talice.

¤Et si…¤

Baissant la voix et les yeux, la jeune femme sembla parler toute seule.

…regrogé suon ed eédi’l à sap enneiv ruel en li’uq tnarépse nE -

Son regard redevint brusquement aussi glacial et mauvais qu’à l’accoutumée, un de ces regards qui semblent déceler en vous la moindre faille, et qui vous font vous sentir coupable d’une faute que vous n’avez pas commise.

- Allons-y, le temps presse… Nous devons agir ! Et, quoi qu’il advienne, pas un mot aux gobelins.

La tueuse jouait sa vie, comme souvent, et il était là encore hors de question qu’un autre qu’elle remporte la mise…

écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 01 Février 2008 à 11h53
-Attendez, il y a un truc qui me semble clocher.
L'Aasimar les avait écouté chercher une idée pour se sortir de cette situation, et même si il n'avait rien de mieux à leur proposer que ces plans qu'eux même avaient soulignés, il se permis d'intervenir avant l'exécution de l'un ou l'autre de ces plans improvisés.

Le détail qui le chagrinait venait tout simplement de l'attitude du rôdeur au dehors de ces souterrains. Le barde fit part de ce détail qui lui semblait ne pas en être un.

-Je vais parler qu'une chose que je ne maîtrise point, mais donc je pense qu'Elrin aura matière à apporter des réponses.
Je m'explique, là par terre, il y a les traces de notre passage, et en imaginant que les gobelins soient observateurs et pourquoi pas, pourvus d'intelligence, ne croyez vous pas qu'ils remarqueront que le nombre de traces partant d'ici ne correspond pas au nombre de proies?

Et dans ses explications, un autre détail fit son apparition. Dans sa soif de précision, Ascha avait conscience qu'il faisait perdre un temps précieux au reste du groupe, mais c'était d'aprés lui pour leur bien. ¤Autant être le plus réaliste possible!¤

-Et si nos poursuivant nous trouvent avant que nos buveurs de potions ne nous aient rejoint, ne croyez vous pas qu'il trouveront louche de nous trouver attachés?

-Sincérement, l'approche d'Elrin me semble la plus crédible. Bien qu'elle nécessite d'être retravaillée, nous les prisonniers, pourrions camouffler les traces de notre arrivée en piétinant les quelques mêtres alentour, et il nous faudrait, en vitesse, nous débarasser de ces liens.

écrit par: Elrin Vendredi 01 Février 2008 à 14h02
Le rôdeur sentait en son sein une agitation extrême. L’amalgame entre ses propres émotions et celles de Dark ne le rendait que d’avantage fébrile. Tendant l’oreille, il savait que les gobelins arrivaient à grand pas. Ses yeux ne cessaient de parcourir les ténèbres devant lui. Elrin eu du mal à retenir ses émotions. La vague de terreur qui l’assaillait ne cessait de prendre de l’amplitude, nourrit pas des sentiments qui n’étaient pas les siens. Bien différents, ils n’exprimaient que fureur et mélange subtile de souffrance, de haine. Elrin le savait, Dark commençait à insuffler sa présence ténébreuse.
¤Elrin : Arrête je t’en supplie ne fais pas çà ! pas maintenant.¤
¤Dark : tu crois que je vais te laisser mon existence entre tes mains ! Si sa continu on va se faire tuer par ces larves vertes.sa voix inhumaine se fit plus importante. Tu crois que je vais crever ici par leur faute !¤
Elrin suffoqua. Les ténèbres l’envahissaient petit à petit, Un voile noire se déposa sur ses yeux. La voix puissante de Dark se cessait de résonner dans sa tête.
¤elrin : tu crois vraiment que je veux crever ici ! Tu le penses vraiment ! Réfléchis bon sang ! On perd un temps précieux. Seul on n’a aucune chance de s’en sortir.
Un grognement deprotestation se fit entendre. Doucement, Dark relâcha son emprise.


Perlant de sueur, Elrin respirait difficilement, les yeux exorbités par l’effort qu’il dut faire pour contenir le ténébreux. Il n’avait plus le temps, il devait agir et maintenant !. La voix de la jeune voleuse teinta dans son esprit. Les muscles encore contractés par les évènements qu’il venait de subir, les nerfs à vif, les bruits de pas d’une possible mort venant à sa rencontre, il relâcha toute la tension qu’il avait cumulée.
-(commun) mais ferme la ! Tu crois vraiment que tes sarcasmes aident à quelques choses alors que les gobelins marchent sur nous. Tu nous à déjà assez foutu dans la merde avec ce piège alors cesse de faire perdre notre temps.

D’un geste vif, il retira sa lame. S’avançant vers le groupe, il coupa les liens du barde.

-(commun) Dissimuler nos pas nous est impossible par faute de temps. En retournant sur nos pas, nous pouvons seulement brouiller quelques peu les pistes. En piétinement un peu partout on peut embrouiller les gobelins sur notre nombre. Mais à quoi bon ! Ils pourront penser qu’une parti du groupe a réussit à s’enfuir. Dirigeant son regard vers l’elfe noir. tu devrai passer devant! Avec tes yeux tu pourras nous avertir si une patrouille gobelin tente de nous prendre en tenaille.

Tournant les talons à la troupes de gobelins qui arrivaient, il s’enfonça dans le noir du souterrain.

écrit par: Callie Glazebille Dimanche 03 Février 2008 à 12h52
Tandis que le rôdeur s’enfonçait dans les ténèbres à la recherche d’un abris et qu’Ascha et Talice s’attendait à se faire faire prisonnier. Talvrae tout comme Xeal semblait vouloir en découdre avant d’arriver à cette fatalité qu’était la capture. Amaranthe, elle, restait plus ou moins bouche bée comme si un flagelleur mental lui avait aspiré la cervelle, mais son esprit indomptable la ferait se défendre contre toute agression extérieur. Lucius lui était demeuré pensif mais n’avait pas décidé de suivre Elrin.

Une fois le schizophrène parti, les aventuriers se turent attendant la suite des événements. Les dix minutes qui suivirent furent empruntes d’un silence macabre laissant présager le calme avant la tempête.


Elrin

Une cinquantaine de mettre plus loin, revenu sur ces pas, le rôdeur s’enquit de boire la potion que leur avait confié Aedorn. Il la déboucha donc, et les effluves de la potion lui donnèrent la nausée. S’il avait été le moment de rire, il savait comment il gagnerait la couleur verte de la peau des gobelins. Toujours est il qu’il porta la boisson à ses lèvres sans un certain dégoût.

Il la but d’un trait espérant que la saveur en serait atténuée, mais tel ne fut pas le cas. Du jus de chaussette gobeline pour peut que les gobelins mettent ce genre de laine aux niveaux de leurs pieds recouverts de pustules. Enfin, c’était un avis très subjectif car ni Dark ni Elrin n’avaient pour passe temps de lécher des pieds de gobelin.

Les crampes d’estomac vinrent peut après le clouant au sol, lui arrachant le gémissement plaintif d’un gobelin à l’agonie. Ces doigts rétrécissaient, se tordaient, verdissait. Il gagnait en pilosité, il sentait sa morphologie changer. Ces modification semblaient vraiment venir de l’intérieur ce qui lui fit se demander si la potion était vraiment temporaire. Dark était horrifié de se sentir emprisonné dans un corps aussi maladif.

Apres cinq minutes douloureuses, il revint doucement vers le groupe. Etonnant, mais la torche ne lui servait plus vraiment et lorsqu’il fit des vocalises, les premiers mots qui lui sortirent de la bouche eurent une sonorité des plus exotiques. En ayant entendu suffisamment depuis qu’il était parti, il reconnu du gobelin.

Les Autres

Alors que Xeal commençait à baisser les armes, c’est à ce moment que revint le bruit tonitruant. L’écho amplifié de la caverne ne pouvait permettre aux aventuriers de reconnaître le nombre de gobelin qu’il y avait mais ils furent bientôt fixés.

C’est la drow qui vit en premier les assaillants. Huit gobelins venaient vers eux. Deux armés de haches de lancer et d’armure de cuir clouté. Les six autres étaient identiques, des sextuplés peut être, armé d’un bâton et d’une toge, hurlant en coeurs.

Ils s’approchaient vite si bien que d’après les estimations de la drow, les assaillants n’étaient plus qu’a une quinzaine de mètres du groupe. Et soudain, un gobelin apparu derrière eux.


Vous pouvez agir dans l’ordre qu’il vous semble. Les gobelins ont déjà agis.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 03 Février 2008 à 15h25
Même si l'Aasimar aurait préférer éviter la dispersion du groupe, il n'avait cherché à empêcher le rôdeur de s'engager dans le couloir, il l'avait juste remercié d'avoir défait ses liens.

La suite des évenements, l'attente surtout, avait occupé l'esprit d'Ascha jusqu'à l'arrivée des gobelins. Il avait alors laissé germer l'ébauche d'un plan sur son investissement dans l'altercation, pas un plan réélement formidable, mais tout de même mieux que sa précédente participation en plein air.

Aussi avait il ramassé une pierre au sol qu'il avait glissé dans sa bourse, afin d'avoir un quelquonque composant à portée de main si le besoin se faisait ressentir. Puis il était resté immobile, sans sortir ses armes, qu'il n'avait jusqu'alors utilisé qu'en décorations pour ainsi dire, se repassant en tête les paroles nécessaires à perturber les créatures qui venaient à leur rencontre.
Ces paroles, il les connaissait vu qu'il se les était répétées le matin même, sur les remparts.

Il n'avait prononcé aucune parole durant cette attente autres qu'une brève recommandation à ses compagnons, leur demandant de ne pas se placer devant lui à l'arrivée de leur adversaires, leur expliquant qu'il allait essayer de les déstabiliser du mieux qu'il le pouvait.

Aussi à l'arrivée des peaux vertes il était prêt, sur de lui, espérant qu'Oghma ne lui ferait pas défaut dans l'altercation.

Visant les créatures armées d'armes de jets, il libéra du mieux qu'il put la magie de la Toile, tentant d'hébéter le maximum d'adversaires leur faisant face.


-suon resoppo suov sap zeved en suov set suov o zetse.

Même s'il savait lâche le fait de tenter de les détourner de leurs idées premières, il préférait cela à un bain de sang limitant leurs chances de survie.

Ascha lance hébétement sur les gobelins (ceux armés d'haches de lancer).

écrit par: Elrin Dimanche 03 Février 2008 à 16h13
Sa lame courte tiré au clair, il se campait maintenant sur ses petites jambes. Face à lui, ses compagnons de routes semblaient attendre l’arrivés imminentes des gobelins.
Sa survie dépendrait maintenant de la façon dont il jouera son rôle de gobelin. Pointant sa lame en direction du groupe il fit mine de les tenir à distance.

-(commun) c’est moi ! Elrin.
Regardant dans la direction de la troupe, ses nouvelles capacités lui permirent de distinguer le nombre de gobelins approchant.
-(commun) ils sont un peu moins d’une dizaine. J’ai besoin de savoir vos intentions et très vite.
A peine terminé, il vit le barde incanter la toile.

Fixant ses compagnons, sa vision de l’espace avait vraiment changé. Il se sentait si minuscule. Même la drow le dépassait maintenant de plusieurs têtes.
¤Dark : comment !...comment as-tu pu me faire ça !?¤
Elrin devait faire avec l’énervement de son hôte depuis maintenant quelques minutes déjà.
Les injures de Dark à l’encontre du rodeur ne cessaient de marteler son crâne.

¤Dark : … me retrouver dans un corps aussi pitoyable !... tu me le paieras crois moi gamin tu me le paieras bien assez tôt.¤
¤elrin : crois-moi, je préfère être actuellement dans ma position plutôt que de la leurs. Désignant des yeux le groupe. Pour être franc sa m’étonnerai grandement que les gobelins les fassent prisonniers.¤
¤Dark : je n’ai que faire de tes suppositions gamin ! tout ce que je vois s’est que par ta faute je dois habiter ce corps infecte et répugnant de gobelin.¤
Il était incontestable pour elrin que dark avait raison. A plusieurs reprises Il dut refouler plusieurs haut le cœur lorsqu’il s’aperçu de l’état des choses. Sa peau verte, cloquée, parsemé de poil. En y pensant il eu envie de vomir et encore il ne voulait en aucun cas imaginer l’état de sa figure. Et le pagne qui cachait ses intimités en était que trot.

Avec l’incantation du barde, les chances que les gobelins les fassent prisonniers devenaient maintenant nulles. Elrin ne put s’empêcher d’étouffer un cri de colère.

-(commun) fini l’approche en douceur. Vous auriez du au moins attendre et voir les attentions des gobelins. J’aurais pu vous faire libérer par la suite. Vous avez plus qu’a espérer que la totalité des gobelins soient partis en guerre.
respirant profondémment pour se calmer, il reprit:
-(commun) je peux dialoguer avec eux. si vous ne les charger pas je pourrai intervenir pour les convaincres de vous ammener devant leur chef.


écrit par: Talice Mercredi 06 Février 2008 à 17h08
Entendant brusquement les peaux-vertes qui n’allaient pas tarder à émerger de l’obscurité, Talice fit instinctivement un pas en arrière, alors qu’un sourire narquois se dessinait sur ses lèvres en entendant Ascha leur demander de ne pas rester au milieu.

- Comme si j’allais les accueillir à bras ouverts…

cette dernière phrase rappela brusquement la téthyrienne à la réalité : les mains toujours attachées dans le dos, elle constituait une cible beaucoup trop facile à son goût. Jouant alors des doigts et des poignets, elle parvint en un instant à relâcher ses liens, qu’Elrin avait volontairement noués de façon très basique. Elle pourrait maintenant, s’il le fallait, sortir sa dague toujours dissimulée, et se libérer de ses entraves dans un même mouvement.. Tout en reculant et en remuant légèrement les bras pour les dégourdir, elle s’assura que son carquois pesant sur sa hanche, ainsi que sa fidèle arbalète, toujours en place sur son avant-bras e(t en apparence inutilisable, étaient prêts à répandre le sang. Satisfaite, elle se campa solidement sur ses jambes, attendant avec une pointe d’excitation la suite des évènements.
Entendant une vois suraiguë provenant de derrière elle, elle comprit qu’Elrin avait avalé sa potion. Ne résistant pas à la tentation, elle tourna les yeux vers le rôdeur, avant de réprimer de justesse un hurlement de rire.


¤Un gobelin schizophrène ! J’aurais tout vu !¤

Goguenarde, elle se concentra à nouveau du mieux qu’elle put, déterminée à sauver sa vie d’un destin funeste et abhorré. Redirigeant ses yeux vides de sentiments vers l’endroit d’où semblait provenir le groupe de gobelins, elle réalisa subitement ce qu’Ascha était en train de faire. Un sort ! A quoi rimait toute cette mascarade, s’il s’agissait simplement de foncer tête baissée dans la gueule du loup ? Soudain, agissant plus par instinct de survie que par décision, la jeune femme se précipita sur Ascha, tentant de lui balancer un douloureux coup de botte dans le tibia.

! etêt al ehcarra’t tamaiT euQ ! elicébmI -

¤Espérons que cela fonctionne… Nous devons nous en tenir au plan…¤

Après tout, sa mission n’incluait pas la survie du groupe et, autant accepter le plan établi par d’autres fut difficile, autant le voir réduit à néant par une autre personne qu’elle la mettait dans un état de colère proche de la rage. Mais pourquoi avait-elle accepté cette tâche ? Cette question lui transperçait maintenant douloureusement le crâne, alors que son pied s’élançait en direction de la jambe du lanceur de sort…

écrit par: Xeal Mercredi 06 Février 2008 à 19h51
Xeal était quelque peu perdu, non... totalement perdu. Pourquoi changer de plan au dernier moment ? Il semblait assez bon pour leur donner une chance et voilà que le barde voulait soudainement en changer. Laisser tomber un plan réfléchi pour se lancer dans une improvisation qui risquait de tout réduire à néant. Pour le Porteur, il semblait suicidaire de faire front au risque que les gobelins décident de tous les tuer plutôt que de les faire prisonniers.

Trop tard...

Déjà au loin une troupe de gobelins approchait à grands pas, du moins si on peut dire. Une dizaine... contre sept aventuriers, c'était tout à fait envisageable mais risqué. Néanmoins le risque était moins grand que de se laisser faire à présent, ils avaient trop hésité et le plan tombait à l'eau. Peut-être pourraient-ils se rattraper... après.

Aussi Xeal brandit ses deux shamshir. D'aussi loin qu'ils le verraient, les gobelins pouraient voir le grand guerrier dans une posture de défit, un regard terrible posé sur eux et ses deux lames étincelantes prêtes à faire couler leur sang vert.


¤ Hajama, cette bataille est en ton honneur toi, le Courageux. ¤

Xeal lance intimidation sur le groupe de gobelins et attend qu'ils soient à portée de charge pour foncer sur eux en privilégiant un lanceur de hache.

écrit par: Talvrae Mercredi 13 Février 2008 à 17h04
La jeune elfe noire regardait les gobelins approcher, visiblement près à charger dans le groupe. Elle hésita une seconde sur comment elle devrait les accueillir.

Après une courte réflexion elle se recula au deuxième rang pour ne pas être sur la première ligne d'assaut. Puis elle passa ses mains dans son dos et commença à dessangler sa lyre pour l'emmener devant elle. Elle commença à gratter les cordes de l'instrument et commença à chanter de sa voie douce entament un chant de bataille drow pour donner du courage a ses compagnons.

Tout en jouant de son instrument son regard se porta tout autour d'eux pour voir comment les autres se préparait à la bataille imminente. Ascha semblait vouloir accueillir les gobelins avec un sortilège. Quelque part Talvrae doutait de l'efficacité d'un sort de la part du barde, mais bon on verrais bien. Le rôdeur semblait avoir but une des potions se qui était une mauvaise nouvelle, maintenant le temps pressait, il va pas falloir que se combat s'éternise. Les autres semblais se préparer au combat se qui était bien.

écrit par: Callie Glazebille Samedi 16 Février 2008 à 13h47
MJ

Talice, coup de pied : 11(dé)-1(FOR)=10 contre CA Ascha : 14 <Echec>
Ascha Cheynn lance Hébétement sur Gobelin à la hache 1 contre Jet de volonté Gobelin à la hache 1 = 11(dé)+ ? = ?? <Réussite>
Xeal, intimidation = 17(dé) + 2(comp) + 4(taille) = 23 contre Jet de volonté des Gobelins <Réussite>
Xeal, Charge Gobelin à la hache 2 = 16(dé)+4(Dex)+1(BBA)+2(Charge)+1(Talvrae) contre CA Gobelin ?? <Réussite>

Jet de dégâts 5(dé)+2(FOR)+1(Talvrae) = 8
Gobelin à la hache 2 est à demi fringant.

Gobelin à la hache 2 passe en rage
Gobelin à la hache 2 attaque Xeal : 2(Dé)+ ??-2(secoué) Contre CA Xeal : 18 <Echec>
Gobelins sans haches lancent des sorts.


Les ennemis verdâtres avançaient résolu à en découdre, ils ne faisaient même pas attention au gobelin qui arrivait dans le dos du groupe. Les ordres étaient clairs, pas besoin de lui hurler. Il fallait exterminer les intrus. Mais ils furent surpris de voir l’un des membres du groupe qu'ils allaient décimer s’attaquer à l’un de ses compagnons.

Ils ricanèrent en cœurs, avant de voir que l’attaque avait échoué. Les lanceurs de haches bondirent en direction du groupe. Mais l’un des deux se figea, oubliant alors son instinct de barbare qui lui disait de tuer. C’est à ce moment la que Xeal ce décida de faire l’une de ses plus imposantes pose de combat. Alors que les Gobelins se sentaient en confiance, tous eurent un moment de doute. Profitant de la brèche le pirate s’élança. La drow, elle, commença un air avec sa lyre qui n’était pas sans contraste avec le combat qui débutait.

Son shamshir pourfendit la chair pénétrant au niveau du trapèze pour s’arrêter en dessous de la clavicule. Il prouva au groupe qu’il était plus habile à l’épée qu’à l’arc. Lucius se sentit heureux d’avoir été aussi confiant en les capacités martiales de l’homme peu loquace.

Bien que sur le visage du gobelin de la souffrance se dessina, un rictus mauvais apparu. La bave lui monta aux lèvres. Sans hurlement il recula portant la main à sa hache de lancer et la lança à la gueule du fortuné pirate. Le mouvement fut pathétique. La hache ne vola même pas droit et percuta l’une des lames du pirate avec son manche.

Le combat s’annonçait gagner d’avance, mais c’est à ce moment là que les cinq jumeaux entonnèrent un chant emprunt de magie.. Pour Xeal, Talice, Lucius, Amaranthe et Ascha tout disparu. Les torches n’éclairaient plus, pourtant ils pouvaient bien sentir leur chaleur. Aucun ne savaient ce qui avait put provoquer cela. Seule Talvrae et Elrin, le demi gobelin ténébreux, continuait de voir ce qui se passait. Bien que l’elfe noire ne connaissait pas les sorts lancés, elle pouvait affirmer que ça n’était pas un sort de Ténèbres. Les deux comparses virent alors le groupe de cinq se diriger vers Xeal d’un pas ferme.

écrit par: Ascha Cheynn Samedi 16 Février 2008 à 22h53
Son intervention n'avait en aucun cas pour but de démarrer les hostilités, mais il semblait que ses compagnons aient perçu cela différement. ¤Ce qui est fait est fait, la prochaine fois je préciserai mes pensées avant d'agir.¤
Son sort ayant réussi son effet le temps d'offrir une ouverture au silencieux guerrier, Ascha était fier d'avoir devancé ainsi les petits êtres verdâtres.

Le barde était prêt à s'emparer de son arc et soutenir Xeal de son mieux dans l'altercation, mais il semblait que les gobelins n'avaient pas en tête de le laisser faire. Utiliser son arme de jet dans une telle obscurité était folie, et il fallait remédier à ça au plus tôt, pour mettre toutes les chances du côté des aventuriers.


(Commun): Dame Talvrae, détournez les yeux.

Le Comyrien prit alors la petite pierre qu'il avait glissé dans sa bourse avant l'arrivée des gobelins, il puisa dans ses ressources pour faire de ce gravier une source de lumière suffisante pour contrer le sort des gobelins.

tios erimul al euq neim tse iuq gnas ec ra Espérant que la lumière fasse ce qu'on attendait d'elle, qu'elle fût, il jeta son projectile en direction des incantateurs gobelins.
Par cette intervention, il était fort possible que son héritage soit mis au grand jour par ses compagnons, si ceux çi avaient connaissance des déscendants de célestes. Il était trop tard maintenant pour conserver sa nature secrète, face au besoin du groupe, Ascha avait du sacrifier cette information.
Espérant ne pas avoir à en payer les conséquences, il sorti ces idées de son esprit, s'orientant pleinement sur l'altercation, empoignant son arc, il espérait avoir l'occasion de démontrer son agilité.

Ascha jette Lumière sur la pierre qu'il a ramassé précédement et prends son arc (si c'est possible).
hrp.gif Je suis parti dans l'idée d'une réussite automatique pour le sort vu que c'est un pouvoir racial, si c'est pas forcé de réussir j'éditerai. Il n'y a pas de jets d'initiative?

EDIT Callie : Vous agissez, ils agissent. Pas besoin d'initiative. Malheureusement Ascha, tu ne parviens pas à contrer le sort. Pour ce faire il aurait fallu que tu soit niveau 2 hrp.gif

écrit par: Elrin Mardi 19 Février 2008 à 15h49
Campé sur ses petites jambes, sa lame courte en main il observait la scène qui se déroulait sous ses yeux. Sans se rendre conte sa main était maintenant crispée sur sa lame, son souffle se faisait de plus en plus rapide, témoins de l’anxiété mêlée à la peur de la mort qui enivraient de plus en plus le rodeur.
¤ Elrin : je n’ai aucune idée, du temps que je dispose avant que le subterfuge ne cesse¤
¤Dark : on risque de se retrouver à tout moment piégé par ces ramassis à peau verte, lorsque la potion ne fera plus effet.¤

En face de lui ce tenait l’elfe noir et le reste du groupe mais tous se tenaient … dos à lui, l’ignorant totalement.
¤Elrin : bande d’imbécile ! Comment pouvez vous laissez un gobelin dans votre dos sans y faire attention. Les gobelins ne sont pas s’y stupide si sa continu ils ne vont pas tarder à se poser des questions.¤
¤dark : alors quoi gamin ! Attaque ces imbéciles et plante ta lame et fais répandre leur sang !¤
Un rire glacial se mit à résonner dans la tête du rôdeur.

Soudain regardant le groupe de gobelin adverse, une masse ténébreuse envahit l’endroit plongeant les lieux dans une brume des plus sombres masquant toute lumière. Grâce à sa nouvelle condition les yeux du rôdeur s’accoutumèrent quasiment instantanément. Laissant Elrin des plus surprit par cette vision en noir et blanc.
¤ Elrin : Tss ! Maintenant avec ça sans est fini d’eux ! si seulement ils avaient suivis ce foutu plan !¤
¤ Dark : tuent les jte dis. Fais moi plaisir et commence par ce foutu barde¤

Scrutant un à un ses compagnons, il fallait d’abord qu’il survive et la seul façon à cela était de garder son statut de gobelin.
¤Elrin : lui c’est le plus approprié¤
Un ricanement de Dark fit suite aux paroles de l’humain.
¤Dark : très bien mon enfant. Tu me fais enfin honneur¤

Plongeant dans le voile noir, aussi vite que pouvait ces petites jambes, il se dressait maintenant derrière une masse d’acier beaucoup plus grande que lui. En faisant en sorte de ne pas rentrer dans le périmètre d’attaque du prêtre, il commença à voix basse.
-(commun) lucius ! C’est moi Elrin. Retourne toi, fais semblant de m’affronter. Donne moi ta potion, elle ne t’est plus d’aucune utilité maintenant que les gobelins sont présents. Et je ne sais pas quand les effets vont s’estomper. Je vais te charger, saisis l’occasion pour me remettre avec discrétion la potion.
¤Dark : Tss ! S’était trop beau. Moi qui pensais que tu allais répandre son sang. Que je suis déçu de toi¤
Ne prêtant aucune attention à la remarque du ténébreux, Elrin se campa sur ses jambes, serrant sa lame. Bondissant sur le prêtre humain, il abattit le plat de sa lame sur le monticule d’acier faisant en sorte de ne viser aucuns points sensibles.

Elrin attaque lucius ( dégats non-létaux)

écrit par: Talice Mercredi 20 Février 2008 à 11h44
¤Par les Neuf Enfers !¤

Talice se rendait maintenant compte que chaque instant qui passait voyait la situation leur échapper davantage. Non seulement elle n’avait su empêcher Ascha d’achever son incantation, mais elle se retrouvait en plus de cela dans les ténèbres…

¤Ca continue…¤

Cette journée, qui avait si mal débuté, continuait en fin de compte sur la même lancée, malgré les efforts de la téthyrienne pour se faciliter la tâche. Cette sombre aventure résumait bien sa vie ; malgré tous les efforts consentis pour s’en sortir, la jeune femme se retrouvait toujours dans une situation impossible. Son passé au temple semblait avoir marqué au fer rouge le fil de sa destinée.

¤Tout doit-il donc se payer aussi cher ?¤

Refusant de se laisser abattre, la tueuse décida de reprendre l’avantage sur ses adversaires. Faisant appel à sa mémoire, elle commença à rebrousser chemin dans l’obscurité, profitant de la cohue environnante pour dégager d’un geste des poignets ses mains en apparence entravées. Son plan était simple. Si elle ne pouvait lutter contre l’absence de lumière, elle allait devoir contourner l’obstacle. Confiante en son sens de l’orientation, elle progressait pas à pas en direction de la supposée lumière, ne s’arrêtant que pour encocher un carreau sur sa fidèle arbalète. Si une chose était certaine, c’est que même à bout portant un projectile de sa fidèle compagne faisait toujours autant de dégâts. Tout en tendant la corde de ce qu’elle considérait comme son instrument, Talice envisagea l’éventualité de toucher un des membres de son groupe dans l’obscurité.

¤Bah ! De toute façon, personne n’est indispensable, les cimetières sont remplis de personnes irremplaçables…¤

Priant pour que la vue des gobelins soit altérée par l’obscurité, la jeune femme remit son capuchon en place, de façon à ne pas limiter son champ de vision si elle parvenait à émerger de ce noir d’encre. Contre toute attente, affronter ce genre de créature réveillait en elle un souvenir particulièrement agréable.

Cela s’était déroulé environ deux années auparavant. La tueuse avait appris que certains gobelins peuvent être assez évolués pour vivre en dehors de leur communauté. Sa cible était alors un marchand peau-verte, dont le commerce honnête et florissant avait fini par susciter de nombreuses jalousies de la part de ses concurrents. Ces derniers avaient offert à la jeune femme un mois complet de gîte et de couvert, si le petit être "disparaissait" avant le lever de la prochaine lune. Le soir de l’exécution du contrat, le marchand célébrait la naissance de son nouveau-né. S’absentant de la salle commune pour aller chercher le cadeau qu’il avait prévu à cette occasion, il ne devait jamais revenir. Talice se rappellerait toujours avec délectation les cris d’horreur de sa compagne résonnant dans les rues vides. Le plus difficile avait été de remplacer la poupée de paille destinée à l’enfant par le cœur de son père, sans détériorer l’emballage dans l’opération. Alors que la tueuse jetait la langue prélevée à un chien errant, elle avait espéré que la famille de son objectif avait été sensible à la rose placée dans le trou béant qui s’ouvrait sur la poitrine du défunt. C’était une touche de poésie dans son art à laquelle elle tenait particulièrement.
Encore aujourd’hui la téthyrienne repensait à cet ouvrage délicat, quand elle avait extrait le muscle encore palpitant de la poitrine de son propriétaire, incapable d’émettre un son autre qu’un gargouillis s’échappant de sa gorge perforée, et dans l’impossibilité de mouvoir ses membres aux tendons tranchés. Quand le gobelin s’était écroulé, les talons ouverts, Talice avait d’abord craint qu’il ne hurle, mais le choc lui avait laissé le temps de créer sans problème un échappatoire supplémentaire à l’air contenu dans les poumons de sa victime. Un de ses chefs-d’œuvre, un bijou de rapidité et d’efficacité.

Aujourd’hui, dans cette grotte, il ne s’agissait pas de victimes désignées par un contrat. Mais Talice décida de prendre autant de plaisir à abréger leur vie…


hrp.gif
Talice marche vers l'opposée des gobelins, charge son arbalète et s'arrêtera de marcher une fois sortie de la zone d'effet du sort.

écrit par: Xeal Mercredi 20 Février 2008 à 18h02
Xeal sourit intérieurement lorsqu'il vit les gobelins sûrs d'eux se figer devant lui, mais il ne retint pas son coup pour autant et planta sa lame dans un premier guerrier dans un geste fluide et habile. Hajama était donc de nouveau avec lui, d'autant plus que voyant son adversaire se muer en bête furieuse, celui-ci perdit un sang froid précieux contre le Porteur.

Soudain, les ténèbres insondables s'abattirent sur eux, étouffant une lumière qui leur était pourtant vitale. Le guerrier était piégé, à proximité d'un ennemi qui devait certainement le voir comme en plein jour alors que lui était aveugle. Mais les jeteurs de sort n'était pas loin, il fallait tenter quelque chose ne serait-ce que pour donner une chance au groupe.

Aussi d'un courage presque désespéré, La Tombe se lança dans la direction où il avait vu les lanceurs de sorts gobelin, épaule en avant, espérant en percuter au moins un.


Xeal tente un renversement dans la direction des jeteurs de sorts.

écrit par: Talvrae Dimanche 24 Février 2008 à 01h13
Talvrae resta un instant surprise quand la grotte fût tout d'un coup plonger dans les ténèbres, non que elle avais à s'en plaindre, elle voyait beaucoup mieux maintenant, se qui lui disait qu'il ne s'agissait pas un sort de ténèbres. C'est justement se qui perturbais un peu l'elfe noire comment c'est gobelins avait bien put masquer la lumière les torches ainsi.

Maintenant il n'y avait plus qu'une chose à faire. guider le combat du mieux qu'elle pouvait grâce à ses yeux adapter à la noirceur ambiante.

La jeune elfe noire chanta de chant pour en improviser un en commun qui indiquerais en même temps la position des gobelins par rapport à eux. Elle espérait ainsi pouvoir avertir à l'avance des mouvement des gobelins et peut être leur permettre ainsi de porter des coups contre eux ou d'esquiver leur attaques.

écrit par: Callie Glazebille Dimanche 24 Février 2008 à 19h36
MJ

Ascha lance lumière (aptitude raciale)
Elrin attaque Lucius : 17(Dé)+3(Dex)+1(BBA)+1(Taille)+1(Talvrae)-4(non létaux) = 20 contre Lucius CA = 16 < Réussite >

Dégâts : 1d4+1(For)+1(Talvrae) = 4
Xeal tentative de renversement un lanceur de sort : 4(dé)+1(For)+1(BBA)+1(Talvrae)-1(Noir) = 6 contre Lanceur de sort : 12(dé)+ ??(For)-4(Taille) = ?? < Echec >
Les Lanceurs de sort jettent un sort
Lanceur de hache 2 rentre en rage

Attaque lanceur de hache 1 : 1(dé) < Echec Automatique >
Attaque lanceur de hache 2 : 8(dé)+?? Contre Amaranthe CA 16 < Réussite >
Dégâts : 1d4+?? = 9
Amaranthe -1 PV

Jet de Stabilisation < Réussite >


La lumière qui s’échappa du céleste fut vive et brusque mais le noir environnant la réprima. A croire que sa lignée de céleste ne lui servait à rien. Le noir était toujours la. Lucius ne comprit pas ce qui se passait. Elrin non plus d’ailleurs, alors qu’il était sur de percuter le prêtre au niveau du ventre, endroit ou l’aumônier n’aurait pas subit beaucoup de dégât étant donné sa solide armure, il percuta alors de plein fouet le visage du prêtre, avec le plat de la lame certes, mais l’homme commençait déjà à gonfler au niveau de l’arcade sourcilière.

Comment était ce arrivé ? Un gobelin de moins d’un mètre frapper un homme de plus d’un mètre soixante dix ? Talvrae vit ce qu’il s’était passé, les gobelins aussi et ils n’y avaient vu que du feu. Des ricanement retentirent, tel des cris de joie. Ils avaient adopté Elrin dans leur groupe. Talvrae après le combat pourrait leur raconter comment le rôdeur travesti avait sauter sur le grand prêtre lui assenant un violent coup au visage.


« Ça n’est pas en frappant l’armure d’un homme que l’on à l’air d’en vouloir à sa vie », raisonna une voix dans la tête du rôdeur qui ne sut si c’était dark ou bien quelque chose d’autre qui lui avait parlé.

Xeal se précipita non sans hésitations, conduit par la drow, sur l’un des lanceurs de sorts. Bien que la créature ne tomba pas, elle laissa à Xeal une étrange sensation de vide. Puis ses adversaires adjacents bougèrent en cœur. A croire que les mouvements étaient chorégraphies ou exécuté par une seule et même personne songèrent en même temps Elrin et la drow.

Le lanceur de haches sorti de son hébétement entreprit de lancer l'une de ses armes sur Ascha mais bouger ainsi après l’impact du sort lui tourna la tête si bien que la hache vola en direction de l’un des lanceurs de sort et lui atterrit en pleine tête. Cependant pas de sang, alors que la lame était bel et bien plantée. Le corps tomba sur le sol puis disparu dans un nuage de magie. La théorie du demi-ténébreux et de la drow était confirmée ? Ils n’étaient qu’un ?

Puis un autre corps tomba en faisant un bruit mat, les yeux des deux créatures souterraines se tournèrent pour affalée Amaranthe, face contre terre, une hache dans le dos. Elrin ne put réprimé le sourire carnassier qui se dessina sur son visage.

Talice elle pensait qu’en sortant de la zone du sort tout serait plus simple, mais elle s’arrêta alors qu’elle touchait le mur. Elle ne voyait toujours rien.. Elle n’avait pas de torche pour s’éclairer. Mais les paroles de la drow lui permirent de se situer par rapport au combat.

écrit par: Talice Mardi 26 Février 2008 à 14h34
Talice ne savait pas réellement ce qui la contrariait le plus : ne pas être en mesure d’égorger un gobelin, ou que sa théorie soit fausse et qu’elle soit toujours atteinte de cécité. Passablement énervée, la jeune femme jura, ne comprenant pas les effets du sort dont elle était victime.

-! setrev serutirruoP

Rapidement, elle ferma les yeux, se massant alors les tempes et les paupières du bout de ses doigts gantés. Elle espérait que ceci l’aiderait à y voir plus clair, au sens propre comme au figuré. Tout en pratiquant cette gymnastique, la tueuse tentait d’isoler la voix de la petite drow afin de s’orienter dans le tumulte ambiant. Aidée dans sa progression par la fraîcheur relative de la pierre à quelques centimètres de son visage, elle imaginait aisément la vie que menait ce peintre de Manshaka depuis leur rencontre. Comme quoi il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle…
Trébuchant sur le sol inégal, la téthyrienne faillit tomber sur le sol, ne conservant son équilibre que grâce à un douloureux effort de la part de l’ensemble des muscles situés à la base de son dos. Ecumant de rage, elle ne put se contenir plus longtemps, tant la frustration et la colère la tenaillaient.


-! éitip snas egrogé suov teyibulgaM euQ ! reinred ua’uqsuJ ! suot iareut suov eJ

Haletante, le souffle court, elle se décida à rouvrir les yeux, espérant pouvoir apercevoir un quelconque élément de la scène qui se déroulait dans la grotte…

hrp.gif
Concentration de Talice pour essayer de faire disparaître les effetes du sort (concentration, volonté ou constitution?). Puis elle effectue un mouvement le long du mur en direction des gobelins, tenant toujours son arbalète prête.

Edit Callie : En fait, quand tu es sortie de la zone d'effet du sort, il n'y avait pas de torche sur le sol pour t'éclairer.. C'est pour ça que tu ne vois toujours rien.

écrit par: Elrin Mercredi 05 Mars 2008 à 08h24
La main fermement agrippé au poigné de sa lame ensanglanté, le rôdeur se tenait toujours face au prêtre. Les ricanements qui lui parvenaient étaient déjà bon signe, il faisait maintenant parti intégrante du groupe.
¤dark : bien joué gamin. Un rire sadique retentissait dans son esprit. Depuis le temps que j’en avais envie, enfin tu le fais. Encore ! j’en veux plus, bien plus.¤
Lorsque ses yeux se portèrent sur le sang, Elrin sentit une excitation l’envahir, chaque parcelle de son corps semblait galvanisée par une force intérieure des plus sombre. Insatisfait, le ténébreux en demandait plus toujours plus.

Scrutant la scène avec attention, tout était plongé dans une profonde obscurité. Dark ne put se retenir d’exprimer sa joie à la vue de la femme combattante gisant au sol et de la situation burlesque dans laquelle se trouvait l’humaine encapuchonnée. La situation n’attisait que d’avantage les pulsions meurtrières du ténébreux. Elrin n’en respirait que plus bruyamment, essayant de réprimer ces assauts de destruction qui le parcouraient inlassablement.

Tournant son attention vers les gobelins, il fallait qu’il réussisse à les convaincre d’éviter le bain de sang. Scrutant le gobelin le plus proche de lui, il semblait habité par une rage de destruction sans précédent.

¤Elrin : celui-ci ne me servira à rien, il semble pris d’une intense frénésie¤
¤Dark : de quoi tu parle ?!¤

Bondissant sur ces petites jambes, il parcourait l’obscurité avec une aisance déconcertante. S’arrêtant proche du barde, il se mit en garde.
-(gobelin) jles ai suivit depuis leur entré dans les souterrains. Ils semblaient venir en direction du campement. Regarde ! Ils ont même un de cet être à peaux noire avec eux, c’est pas normal moi jte le dis. Si on les amène au chef, on pourrait leur soutirer des informations et savoir ce qu’ils font là. D’ailleurs il est ou en ce moment ?!

Elrin parle au gobelin a la hache numero 1.

hrp.gif Ci-joint ma feuille de perso

EDIT Callie : Fiche éditée et corrigée, télécharge la.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 10 Mars 2008 à 10h14
Ascha était au regrêt de ne pas avoir put repousser les ténébres magiques amenées par les frêles gobelins. Il suivait l'avancement de la rencontre via les propos de sa compagne barde. Aussi s'équipa t'il de son épée courte losque Talvrae mentionna un de ces misérables qui se rapprochait de lui. L'Aasimar hésitait entre aller se porter au secours de Xeal en première ligne où attendre où il était l'arrivée du gobelin. Dans tous les cas, il n'était d'aucune utilité avec ses sorts et son arc, la seule solution qui lui restait ne lui plaisait pas plus pour autant, mais avait il le choix?

Un frisson le parcouru lorsqu'un entendit une voix sifflante et incompréhensible à ses côtés.
¤Voilà donc le gobelin qui se rapprochait d'après Talvrae, mais comment a t'il fait pour nous contourner ainsi?¤
Ce n'était pas le moment de se perdre dans des réflexions. Même si Ascha n'avait jamais été très utile en combat rapproché, il avait quand même eut une petite formation martiale dans le village ou il avait grandi, c'était le moment de montrer qu'il avait bien retenu ses leçons, aussi basiques soient-elles.

La première étape de son éducation à l'épée avait été de réussir à tenir l'instrument en métal par le bon côté. Chose des plus faciles finalement.
La seconde, et c'est là où ça se corsait, était de réussir à faire rencontrer le tranchant de la lame et l'adversaire ciblé. Et là la difficulté était qu'il n'avait aucune idée d'où viser. Il chercha à faire descendre sa lame le plus possible car il savait son adversaire petit puis il entama ce qui devait ressembler à un moulinet.

Seulement, il ne maîtrisait en rien le geste, ses bras était longs, proportionnellement à sa taille, alors qu'à l'inverse, l'épée qu'il avait en main était la plus petit qu'il ait put trouver. Cette association devait lui donner une allure des plus désarticulée. Il se retrouva du coup à remercier ce sombre environnement qui cachait ses agissement à la majorité de ses compagnons.


Ascha prends son épée courte et essaye d'attaquer le gobelin qui braille à côté de lui, sans savoir que c'est Elrin.

écrit par: Xeal Lundi 10 Mars 2008 à 21h06
Xeal était troublé par les ténèbres qui nimbait la zone du combat, ce n'était pas pour faciliter les choses. Mais les ennemis devant lui étaient étranges, étaient-ils... des illusions ?! C'était possible mais pour l'instant la seule solution qu'il voyait était la plus directe : attaquer. Si les illusions disparaissaient au moindre coup il fallait agir vite pour que le lanceur de sort soit mis hors d'état de nuire.

Aussi c'est guidé par le chant de la drow et de son ouïe que Xeal chercha à attaquer les autres images au plus vite.


hrp.gif Fiche mise à jour avec les PA

Edit Callie : Bah dit donc ça se vois que je t'ai "obligé" à poster smile.gif Quelle longueur ! Je te pardonne parce qu'on est en combat et je sais qu'en RP tu fais bien mieux d'habitude.

écrit par: Callie Glazebille Mercredi 12 Mars 2008 à 16h05
MJ

Ascha attaque : 15(dé)+1(For)-1(Noir)+1(Talvrae) = 16 contre CA Elrin 17 < Echec >

Xeal attaque : 8(Dé)+4(Dex)+1(BBA)-1(Noir)+1(Talvrae)-2(Combat à deux armes) = 11 Contre CA Magicien ?? < Réussite >
25% de chance de toucher l’ensorceleur : Raté !
Une ombre disparaît
Xeal attaque : 13(dé)+4(Dex)+1(BBA)-1(Noir)+1(Talvrae)-2(Combat à deux armes) = 16 Contre CA Magicien ?? < Réussite >
33 % de chance de toucher l’ensorceleur : Touché !

Dégâts : 3(Dé)+1(main non directrice)+1(Talvrae)
Gobelin reste ?

GH2 attaque : 6(dé)+1(BBA)+2(Rage)+ ??(For)+1(Taille)+1( ??) = ?? Contre CA Xeal 18 < Echec >
Mago attaque : 12(Dé)+1(Taille)+??(For)= ?? Contre CA Xeal 18 < Réussite >
Dégâts : 3(dé)+ ??(For) = 12
Xeal reste -1

GH1 attaque : 17(dé)+1(BBA)+2(Rage)+??(For)+1(Taille)+1( ??) = ?? Contre CA Ascha 14 < Réussite >
Dégâts : 3(dé)+ ??(For) = 8
Ascha reste -1

Lucius attaque : 13(dé)+2(For)+1(Talvrae)-1(Noir) = 15 Contre CA GH2 ?? < Réussite >
Dégâts : 8(dé)+2(For)+1(Talvrae)
GH2 reste -2


Alors qu’Elrin entamait la discussion avec un gobelin, Ascha fit un moulinet menaçant vers le crâne vert de son compagnon.

- (Gobelin) ‘Tension ! Qu’ess’tu fou bord’l ! On parl’ pas ! T’a d’ja oublié s’qu’a dit l’maitr’ ? Franch’ment tu f’rais mieux d’écouter au lieu d’rêver, Neb’teb !

C’est juste a temps qu’Elrin comprit qu’on s’adressait à lui et qu’il put éviter la lame courte. Apparemment le gobelin le confondait avec l’un de ses amis et compagnon. Quelle aubaine que cette potion d’Aedorn.

Xeal trancha, l’air tout d’abord, puis son deuxième shamshir rencontra la chair s’encastrant dans l’épaule de l’ensorceleur mais celui-ci tint bon. Il n’avait vraiment rien à envier à ses amis barbares. Mais le borgne, n’était pas au bout de ses peines. Dans son dos, un lanceur de hache lui lança son dernier projectile. Mais le râle qu’il fit en l’attaquant averti le pirate d’une attaque qui, en se courbant légèrement parvint à éviter. La drow vit la hache passer au dessus de la tête de l’une des images de l’ensorceleur.

C’est alors qu’il était baissé que l’adversaire qu’il avait blessé en profita pour lui donner un uppercut dévastateur sous la mâchoire. Le choc fut si violent que Xeal fut hors combat en un coup. Elrin qui avait regardé le spectacle était stupéfait. Il n’aurait jamais imaginer sa de la part d’un de ses « semblable ».

Dans le même temps, le rôdeur senti une hache siffler dans les air et rencontrer un obstacle proche de lui. Il tourna la tête et Dark fut aux anges. Il trépignait de joie dans la prison qu’était la tête d’Elrin. Le céleste avait reçu la hache en plein thorax, l’attaque aurait été mortelle sans l’armure qui le protégeait. Talvrae voyait son groupe de compagnon décimé de plus en plus si bien qu’elle ne savait plus trop quoi faire. Lucius reprit du poil de la bête en terrassa d’un coup violent le gobelin qui avait osé attaquer Xeal dans le dos. Cependant il ne sut qu’après que Xeal était tombé inerte sur le sol. Mais apparemment son adversaire était vraiment effrayant.

Le gobelin s’adressa alors à Elrin, lui rappelant les ordres dans un gobelin sommaire. Seul Lucius, Talice, Elrin et Talvrae étaient encore debouts et bien que le lanceur de sort avait quelques problèmes à régler avec sa blessure, le dernier lanceur de hache était un pleine forme et confiant. Néanmoins Talvrae indiqua à Talice la position exacte du gobelin à la hache. Pour peux que Talice se décide à tirer, son carreau avait de grande chance de rencontrer sa cible.

Grisé par son succès, Lucius grâce aux indications de la drow trouva le corps de Xeal et lança son dernier sort en réserve. Puis il se redressa prêt à faire face à l’ensorceleur « invisible » aux coté de Xeal.


- Tu me revaudras ça la prochaine fois. Mais je suis d’avis que l’on terrasse ses créatures au plus vite. Apparemment, d’après Talvrae, notre second barde est tombé. Apres cette victoire nous allons avoir du travail.

Lucius lance soin léger sur Xeal : 7(Dé)+1 = 8

Xeal reste 7

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 12 Mars 2008 à 23h54
Ascha n'avait jamais pris le temps de réfléchir pleinement à la mort, à sa mort, en tout cas ce qui était sur c'est qu'il n'y était pas préparé.
Quitte à choisir il aurait aimé que ça se passe au grand air, dans une scène baignée de soleil. Que ce soit au cours d'une altercation ou pas lui importait peu, c'était les aléas de la vie d'un aventurier. Toujours est il que dans ces conditions, il aurait sûrement vu venir le coup ayant pour objectif de le terrasser, même s'il n'avait pu l'éviter, rien que le fait de le voir lui aurait permis d'accepter ce fait.

Ce qui se passait pour lui était tout autre, la douleur qui parcourait son corps en provenance de son thorax l'avait carrément coupé de la réalité, il était perdu dans les ténèbres sans pouvoir y remédier, bercé par le seul élément réconfortant de la situation, les intonations de voix de Talvrae qui s'immisciaient de plus en plus difficilement dans son esprit mais qui réussissaient tout de même à canaliser sa concentration.

Il se sentait lentement glisser, sans savoir où, sans savoir comment, il s'attendait à tout moment à sentir le sol sous ses genoux, à moins que la rencontre ait déjà eu lieu. Il n'était plus sur de rien. Ses sens lui faisaient maintenant défaut. Peut être était-ce mieux ainsi, ça lui évitait de s'apercevoir qu'un goût métallisé de sang avait petit à petit remplacé sa salive, de même que ça lui permettait d'ignorer les frissons de froids qui parcouraient son corps.

Il ne pouvait qu'attendre, il n'avait plus la force de se relever, de soulever son bras armé pour tenter d'infliger ces mêmes tourments à des créatures qui se battaient pour leur survie.

La voix de Talvrae s'affaiblissait, à moins que ce ne soit la perception de l'Aasimar qui déclinait d'avantage encore.
Faisant fi des bruits de combats qui auraient pu troubler le barde, Ascha s'accrochait désespérément à la mélopée de la Drow, plaçant son salut dans la rapidité d'action de ses compagnons encore debout.

écrit par: Talice Jeudi 13 Mars 2008 à 16h09
Relevant lentement ses longs cils, Talice, au bord de la crise de nerfs, n’y voyait toujours rien. Seule dans les ténèbres, le combat à proximité était la seule chose qui lui permettait de savoir qu’elle n’était pas en plein cauchemar. Cependant, les pupilles dilatés à l’extrême, ses yeux s’accoutumaient peu à peu à l’obscurité environnante. En cet instant, le bleu glacial de ses iris avait quasiment disparu, et quiconque aurait été en mesure de l’observer aurait pu la croire possédée. Et ses hurlements rageurs n’étaient pas là pour démentir cette impression. N’était cette situation périlleuse, la jeune femme se serait volontiers tapée la tête contre un mur, envahie par ce puissant mélange de haine, de rage et d’impuissance qui distillait son venin dans chaque parcelle de son être.
Crispant involontairement la main, le contact du bois de son arbalète la calma légèrement, en tout cas suffisamment pour que son sang cesse de faire bourdonner ses oreilles. Tentant de deviner la situation, la téthyrienne y renonça instantanément. Tout ce qu’elle pouvait comprendre, à travers le fracas des armes et les cris de douleur, c’était qu’un combat faisait rage à côté d’elle.


¤Folle ! Je vais devenir folle !¤

Subitement, elle perçut les paroles de la petite drow, ces dernières lui permettant de reprendre confiance. Serrant les mâchoires à s’en briser les dents, elle se redressa, abandonnant sa posture de grabataire aveugle. Se conformant aux indications vocale de la barde, elle tendit le bras droit, plaçant sa main gauche sous son coude afin de supprimer tout mouvement du à la libération de la corde. Son carreau ne devait pas dévier. Il irait droit à sa cible, s’y enfonçant dans un délicieux bruit de chair déchirée et, avec un peu de chance, d’os cassés. La tueuse se délectait d’avance de la souffrance qu’allait ressentir sa victime.

¤Que Balkoth t’arrache les tripes pendant que Tiamat te maintient en vie !¤

Abaissant légèrement sa ligne de mire pour être certaine de ne pas passer au-dessus d’un gobelin, Talice pivota légèrement sur elle-même suivant les indications de Talvrae, faisant doucement craque le cuir souple de son armure. Son doigt libéra finalement le projectile d’ébène, qui traversa les ténèbres à la rencontre de sa cible.

¤Si je dois mourir aujourd’hui, ce ne sera pas seule…¤

Ombre noire dans la nuit, la jeune femme se saisit alors de sa dague, son arbalète maintenant déchargée toujours accrochée sur son avant-bras. Tenant son arme à la façon d’un poignard, elle orienta son poignet afin de positionner la lame vers l’avant. Elle vint ensuite appuyer la paume de sa main gauche au bout du pommeau, afin d’augmenter sa force au moment de l’impact. Faisant toujours face à la même direction, la téthyrienne écarta légèrement les jambes, déplaçant la gauche vers l’avant. Puis elle commença à progressivement porter son poids sur sa jambe arrière, prête à rajouter une victime à son tableau de chasse.

hrp.gif
Talice vise le gobelin à la hache suivant les indications de Talvrae, tire dessus et, si elle pense l’avoir touché, chargera au prochain tour dans cette direction.

écrit par: Elrin Jeudi 13 Mars 2008 à 21h23
A peine la lame courte du barde évitée, Elrin sentit une violente pression en son sein. Hoquetant sous la violence de l’attaque psychique, elrin tomba à genoux.
¤ Dark : misérable insecte ! Humain pathétique comment as-tu osé lever ton arme contre moi !¤
Or de lui le ténébreux ne pouvait contenir d’avantage sa rage. Elrin le savait, dans peu de temps sa conscience disparaitra pour laisser la place à la folie destructrice de Dark.
¤Dark : je vais tous vous éventrer un par un, et je me délecterai de votre souffrance ! J’en ai plus qu’assez de mettre mon existence en péril par votre faute.¤
Un râle émit derrière lui, fit tourner la tête du rôdeur. Le borgne venait à son tour de sombrer dans l’inconscience. Un rire exalté retenti de plus belle dans sa tête, la faucheuse prenait tour à tour sont dut, galvanisant de plus belle la soif de destruction et de sang du ténébreux.

Ses yeux revinrent sur le barde. Comme si le temps venait de ralentir, Elrin vit l’homme sombrer au sol dans une mare de sang. L’étouffement cessa quelques secondes, Dark semblait surpris. Elrin inspira profondément, il ne ressentait maintenant plus l’emprise du ténébreux. Se relevant doucement, un hurlement de douleur sortit de sa bouche. Une frénésie sans précédent commençait à se déverser dans chaque veine de son corps.

¤Dark : oui c’est ca ! J’en veux encore ! J’en veux bien plus !¤
Prit d’une folie sans nom, l’interaction des évènements précédents venaient de converger en un seul et même point et attisaient les flammes noires de la destruction et de la folie. Elrin hurlait de plus belle lorsqu’il sentit une brûlure intense provenant de sa marque se propager de plus en plus. elle avançait inexorablement, doucement elle consumait la conscience du rôdeur la substituant par celle du ténébreux. Elle léchait maintenant entièrement son visage, Elrin se sentit soudain tomber dans un gouffre sans fin.

Relevant la tête, les traits du rôdeur semblaient quelques peu différents de celle d’un gobelin ordinaire. La couleur jaune orangé de ses yeux étaient maintenant d’un noir malsain. Se tenant recourbé telle une bête sauvage, il leva les yeux se retrouvant face à l’elfe noir. Un large sourire carnassier se dessina sur son visage. Prenant sa lame courte en garde opposé, il avanca pas à pas vers la drow.

- je veux du sang, de la souffrance. Je veux vous voir implorer tous mon pardon lorsque je vous éventrerai comme des porcs !
Un rire dément sortit de sa bouche. Avec une agilité accrue par sa forme gobelinoïde, Dark se propulsa de toute sa vitesse en direction de la barde. Poussant des cris de frénésies incontrôlables, sa bouche laissait échapper le long de son menton de la bave. A présent le rôdeur ne ressemblait même plus à un gobelin, tel une bête incontrôlable il fonça droit sur la femme.

Elrin active esquive et Charge Talvrae sous le contrôle de Dark

écrit par: Talvrae Vendredi 14 Mars 2008 à 21h08
Talvrae voyait bien que le combat ne tournait pas du tout en la faveur de leur groupe. Ils étaient entrain de se faire décimer petit à petit. Déjà Xael et Ascha gisait maintenant dans une marre de sang.

Elle n'avait plus vraiment le choix maintenant elle devais se joindre au combat. Elle venait de voir un des gobelin shaman tout simplement disparaître quand il avait été toucher. Elle ne fut pas longue a comprendre elle aussi qu'un seul de ses shaman était réel et les autres que des illusions. Elle sortie son arbalète en continuant a chanter décidée à essayer de démasquer le vrai shaman avec ses petits carreaux. Mais son plan changea du tout au tout alors qu'elle vit le gobelin qui elle était à peux près sure qu'il avait été quelque instant plutôt un de leur compagnon charger vers elle. Elle ne pouvait pas décidément se laissez attaquer comme ça. Elle tourna son attention vers lui et tira le carreau qu'elle destinait au shaman dans sa direction espérant l'atteindre. tout en continuant à chanter et à essayer de guider les autres.

écrit par: Xeal Dimanche 16 Mars 2008 à 13h07
Le choc fut si violent. Comment prévoir qu'un lanceur de sorts puisse être si fort ? Ils sont en général plutôt chétifs et comptent même sur des armes à distance et sur des protections magiques pour se défendre. Mais ce gobelin de malheur avait une force prodigieuse. Un instant, Le guerrier avait cru que sa fin était arrivée.

¤ Hajama, ainsi donc me voilà battu par cette créature. Je veux me battre encore mais le puis-je encore ? Toi le Courageux, donne-moi encore une chance de montrer ma valeur et de te rejoindre dans la gloire du combattant. ¤

Son dieu l'avait-il entendu ? Non, la voix qui le tira des ténèbres était celle du prêtre. Les remerciements seraient au mieux pour plus tard car il restait un grave danger devant eux. C'est plus remonté que jamais que le Porteur se préparait à pourfendre son ennemi. De nouveau en position de combat, le guerrier allait déchainer ses lames aux côtés de Lucius pour vaincre.

Attaque à outrance sur le chaman

écrit par: Callie Glazebille Dimanche 16 Mars 2008 à 22h14
MJ

Talice attaque : 9(dé)+4(Dex)+1(Talvrae)-1(Noir) = 13 contre ?? CA GH1 < Réussite >
Dégâts : 2(dé)+5(Sournoise)+1(Talvrae) = 8
GH1 est à demi fringant.

Elrin attaque : 7(dé)+5(Dex)+1(BBA) +1(Taille) = 14 contre 13 CA Talvrae < Réussite >
Dégâts : 2(dé)+1(For) = 3
Talvrae reste 2

Talvrae attaque : 4(dé)+3(Dex)+1(Talvrae) = 8 contre 19-2 = 17 CA Elrin < Echec >
Xeal attaque 1 : 3(dé)+4(Dex)+1(BBA)+1(Talvrae)-1(Noir)+2(Tenaille) = 10 contre ?? CA Ensorcelleur < Réussite >
Chance de toucher 1d3 : Réussite !

Dégâts : 5(dé)+2(For)+1(Talvrae) = 9
Ensorceleur inconscient, les ombres disparaissent.
Xeal achève l’ensorceleur
Le noir disparaît

Lucius charge : 11(dé)+2(For)+2(Charge)+1(Talvrae)-1(Eblouit)= 15 contre ?? CA GH1 < Réussite >
Dégâts : 4(dé)+2(For)+1(Talvrae) = 7
GH1 chancelle puis tombe.
Talice ce jette sur lui et l’achève.


Alors que le barbare gobelin encore debout regardait le prêtre et le guerrier de nouveau debout, avec rage, Talice presque les yeux fermé lui décocha un carreau qui vint lui atterrir dans l’oeil. Il était borgne, comme la tombe. Tout ça ne manquait pas d’ironie.

Elrin se dirigea vers la drow et lui entailla le corps, du sein droit jusqu’au nombril. Talvrae pesta et tira, mais l’agilité du gobelin ténébreux était redoutable si bien que le projectile se fracassa contre le sol.

La ténacité de la tombe fut récompensée car son arme acheva le boxeur gnome en herbe. Pas de doutes que la dame de la chance avait été avec lui pour ce dernier coup fatal. Son deuxième sabre fendit les airs et fini d’achever le gobelin qui l’avait envoyé au tapis quelques secondes plutôt.

Tout d’un coup le noir ce résorba, les torches aux sols brûlaient toujours, et pas loin d’achat une lumière tout aussi comparable scintillait de tout ces feux, menaçant de s’éteindre a la façon dont la vie de Aasimar ne tenait qu’a un fil.

Même si les lumières n’étaient pas vives les aventuriers hormis la drow et le gobelin, eurent du mal à s’y adapter. Néanmoins l’aumônier s’élança, sautant par-dessus le corps de l’inconscient et vint pourfendre le gobelin borgne au niveau du trapèze gauche. La lame s’y enfonça jusqu'à la clavicule. Le gobelin prit la lame entre ces mains, la retira de sa blessure avec une force étonnante avant de s’écrouler sur le sol.

Talice rageuse que Lucius lui ai volé sa victime ce jeta sur le gobelin inconscient et lui transperça la gorge. Mais alors que tous semblaient voir le combat fini, un gobelin était toujours debout, acharner lacérer la drow qui en avait marre que son corps soit la table de jeux de toute sortes de fous.

Lucius, blessé mais faisant fi de ses blessures concentra les maigres forces qui lui restaient pour réveiller Ascha du coma. Le barde rouvrit les yeux, neanmoins conscient qu’il n’etait pas au meilleur de sa forme.


Lucius lance soins superficiels sur Ascha
Ascha est à 0 PV

hrp.gif Le combat est fini, vous pouvez récupérer de l’équipement, des pièces d’or, etc ! Le premier sur le butin à le droit de le garder ou de le partager. N’oubliez pas les armes lancées ! Ou, Accessoirement, maîtrisez le rôdeur qui n’arrête pas de vous ralentir mouhahaha.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 16 Mars 2008 à 23h45
Ascha n'imaginait pas qu'il puisse autant apprécier une intervention magique sur sa personne. Malgré son affinité avec la toile, il n'y avait que très peu recours dans son existence d'aventurier, et les maigres sortilèges qu'il utilisait occasionnellement n'avaient en rien pour but d'être utilisés sur lui, aussi l'intervention à laquelle eut droit l'Aasimar était d'autant plus appréciée qu'elle laissait vibrer des énergies bienveillantes dans son être.
Ainsi put-il soulever doucement ses paupières, s'offrant ainsi la vision de l'achèvement de l'altercation.
Aspirant à plein poumon une bouffée d'air pour se donner suffisamment de souffle pour remercier son sauveur, Ascha manqua de s'étouffer tellement cet air était glacial à sa perception.

Même si l'intervention du prêtre lui permettait à nouveau d'agir un minimum, elle ne faisait que souligner l'état pitoyable dans lequel était le barde. Tentant un second essai pour parler, il contrôla du mieux qu'il put le flux qui aspirait à entrer dans ses poumons, régulant ainsi son souffle à de petites bouffées d'air suffisant pour alimenter son corps en oxygène, et sans excès pour éviter de trop souffrir en soulevant sa cage thoracique, désormais fragilisée, par le gonflement de ses poumons.

Ayant trouvé un rythme suffisant pour s'accorder avec son état, Ascha se redressa, s'appuyant sur un coude pour faire face à Lucius qui s'était accroupi pour lui prodiguer les soins.

-Merci. Ce mot se suffisait à lui même, le barde l'avait prononcé avec toute sa sincérité, exprimant toute sa gratitude au travers de ces quelques lettres.

Mais ce mot s'adressait également aux autres compagnons présents dans le couloir, qui avaient pu mettre à bas leurs adversaires suffisamment tôt avant que son n'état n'ait empiré.
Il allait chercher à exprimer sa gratitude à Talvrae qui à travers son chant avait maintenu l'esprit d'Ascha opérationnel quand il vit qu'un petit être cherchait encore à lui faire du tort. C'était trop demander au barde que de voir la Drow tomber devant ses yeux sans qu'il n'agisse.

Il allait profiter des restes de magie qui parcouraient encore son être pour canaliser les énergies de la toile et tenter de stopper le gobelin dans son geste destructeur, mais sa raison prit le dessus, il n'était pas sur de l'effet de son sort sur le peau verte, la seule chose dont il était certain c'est que le contrecoup de sa magie le replongerait dans l'inconscience, il retint donc l'énergie de la toile.
Même s'il n'avait pas de force en excès à dépenser, il estimait qu'il devait tenter une action avant que Talvrae n'aie eut à subir cette sensation de souffrance qui avait submergé le barde au moment ou il avait réceptionné cette hache. Et cette fois encore il ne lui restait que les mots pour agir.


-Arretes toi maintenant si tu ne veux pas finir comme tes semblables!

Ascha utilise intimidation sur Elrin.

écrit par: Talice Lundi 17 Mars 2008 à 10h04
Talice passa sa main gantée de noir sur son visage maculé du sang du gobelin qu’elle venait d’égorger. Des sentiments partagés envahissaient la tueuse, alors qu’elle contemplait le visage de sa victime. Dans un premier temps, le bruit mouillé de la chair qui éclate sous l’impact du carreau avait largement compensé son errance dans les ténèbres. Et voilà que cet imbécile de dévot venait lui gâcher son plaisir !

¤Que Tiamat l’étouffe dans sa foi…¤

Retirant sa dague de la trachée du peau-verte, la jeune femme en essuya la lame sur le cadavre. Puis elle fit de même avec le carreau d’ébène, qu’elle extirpa du globe oculaire de sa victime dans un bruit de succion écœurant, prenant particulièrement soin d’ôter les quelques éclats d’os fichés dans le bois. Ses armes propres, elle remit le projectile dans son carquois, avant de se relever, sa capuche retombant sur ses épaules au cours du mouvement. Le nez du gobelin, sur le quel le pied de la téthyrienne avait pris appui, craqua lugubrement sous son poids, alors qu’elle cherchait du regard le responsable de son errance aveugle. Plissant les yeux dans la lumière nouvellement retrouvée la tueuse, indifférente aux accès de rage du dernier gobelin encore debout, se dirigea vers le lanceur de sorts peau-verte gisant dans une mare de son propre sang. Alors qu’elle avançait, elle ne semblait pas indisposée par le sang dans lequel elle pataugeait, et à la surface duquel flottaient par endroit de fins bouts de chairs déchirées.
Ignorant totalement le guerrier au masque, Talice commença à fouiller le cadavre, laissant les autres membres du groupe maîtriser le gobelin hystérique. Ce dernier commençait d’ailleurs à agacer la jeune femme, qui se promit d’aider à le faire taire une fois le lanceur de sort délesté de ses biens. Alors que ses mains parcouraient le corps du cadavre, lui vint subitement à l’esprit le fait qu’elle ignorait si Elrin était parmi les corps sur le sol, ou bien si la scène qui se déroulait à quelques mètres était la conséquence d’une autre crise de sa part. N’ayant pas pris le temps d’observer les cadavres, le doute subsistait.


¤Bah ! Au pire c’est lui qui est en pleine crise, au mieux je négocierai ma prime à la hausse.¤

Le visage de Talice s’éclaira à cette idée. Cette journée n’était finalement pas si mauvaise que cela. Tout à son ouvrage, la jeune femme était de très bonne humeur en cet instant. Suffisamment pour accorder une mort rapide à quiconque s’interposerait entre elle et son pillage.

hrp.gif
Talice récupère ses armes et fouille le cadavre du lanceur de sorts, laissant aux autres le soin de gérer la situation.

écrit par: Callie Glazebille Samedi 05 Avril 2008 à 16h39
Ascha Intimidation : 20(dé) +1(Comp) +4(Cha) +4(Taille) = 29 Contre Elrin : 6(Dé) +2(Sag) +1(DV) = 9
Elrin est intimidé.


L’injonction du céleste fut plus réussie qu’il ne l’avait espéré. Sa voix forte et roque, avec un léger accent d’outre tombe, endroit même ou il se trouvait quelques instants plus tôt fut des plus impressionnantes, aussi bien pour Elrin que pour tout ces compagnons qui restèrent coi.

Seule Talice fut la première à bouger. Mais en allant vers le corps du magicien, elle s’arrêta, captivée par le reflet de l’une des haches de lancer immaculée. Son coup d’oeil expert lui permit de voir que ces armes n’étaient pas de simples haches. Etrange pour des gobelins de posséder des armes d’une telle qualité. Des hypothèses allaient bon train dans l’esprit de la roublarde. Comment pouvaient ils avoir de telles armes ? Avait on déjà vu des gobelin aussi richement armés ? Toujours est il que ses pas de loups furent vif et elle récolta les quatre haches qui avaient été lancées, elle en tirerait un bon prix..

Puis elle revint vers le corps du lanceur de sort. La seule chose qu’elle découvrit fut un pendentif composé d'un galet sur le quel était gravé une main fermée et d’une cordelette en cuir. Mais le collier ne semblait ni bien travaillé, ni magique, ni vendable à un bon prix. L’ensorceleur défunt ne portait qu’un pagne en plus de son bijou. Talice ne s’aventura pas à tâter les bourses sous le pagne du lanceur de sort. Celui-ci n’avait rien d’autre sur lui.

Elle alla vers les barbares. Ils étaient vêtu d’armure de peaux de grossières facture, et les morgensterns qu’ils avaient voulu attraper n’avait rien à voir avec les haches d’excellente qualité. Un simple morceau de bois sur le quel était fixé un morceau de métal peu travaillé. Cependant ceux-ci étaient pourvu d’autres bourses que celles qui leur avaient été donné à la naissance et elle en tira en tout pas une, pas deux, pas trois mais bien quatorze piécettes d’or.

Lorsqu’elle releva les yeux, Ascha regardait Elrin dans les yeux, Lucius et Xeal le maintenaient en respect. Talvrae, encore outragée, reprenait son souffle à grandes bouffé d’air presque frais. Mais concentrant son regard sur le rôdeur, elle vit que celui-ci n’opposait pas vraiment de résistance.

Dans sa tête, Elrin était face à une confusion qu’il n’avait encore jamais connue. Dark n’avait plus la possession de son corps et hurlait à pleins poumons sans grand résultat.


- Que m’a tu fais Elrin ? Misérable ? D’où puise tu une telle énergie ? Comment peux tu me repousser ainsi ?

Puis l’écho de la voix disparu laissant un grand vide dans le corps de l’homme. Elrin battit des yeux, reprenant connaissance, toujours maintenu par Xeal et Lucius. Cependant il ne retrouvait plus Dark, celui-ci n’était plus la. C’était étrange.

Puis il se senti grandir, ses organes reprendre une place normale, certains poils disparaître, son nez rétrécir jusqu'à redevenir celui qu’il avait été avant. Le rôdeur était de nouveau humain.

Une voix différente sonna alors dans sa tête, une voix qu’il ne connaissait pas.


- Tu sais que tu es l’humain le plus intéressent qu’il m’est été donné de voir ? A propos viens donc me voir, et ramène tes amis par la même occasion. Je dois vous parler et mes félicitations pour avoir abattu ma garde. Ne t’inquiètes pas je te guiderais parmi le labyrinthe de cette caverne.

Bien qu’Elrin n’était pas insouciant d’habitude, mais cette fois ci c’était plus fort que lui, il croyait en cette voix, et il savait qu’elle ne le piégerait pas.

Ascha, qui regardait Elrin avec attention depuis sa nouvelle métamorphose remarqua que les taches qui recouvraient le rôdeur dans ses passages psychotiques n’étaient plus. Cependant, maintenant que l’homme ouvrait les yeux il put voir avec étonnement que l’un de ses yeux était normal tandis que l’autre était complètement noir, y compris la sclère normalement blanche.

écrit par: Talvrae Mardi 08 Avril 2008 à 03h12
L'ancienne prostituée voyais rouge tellement elle était en colère contre se petit minable qui avait osé porter un coup sur elle. C'est dernier jours s'avérait pire dans quand elle servait dans un bordel de Sshamath. D'abord elle avait été défigurée par un gobelours et maintenant un de ses prétendus alliés venait de lui ouvrir le ventre à coup d'épée en passant par un de ses seins... et maintenant le voilà qui reprenait formes humaine. Maintenant qu'elle était remise de la surprise provoquée par se coup elle ne se contrôlait plus. Elle tendis les mains vers la gorge du rôdeur voulant l'étrangler a fond.

-Petit minable, je vais t'apprendre de me découper comme ça espèce d'imbécile. C'est foutu gobelin était déjà mort iblit. Tu vas payer je vais t'enseigner se que c'est que de souffrir... je te jure que tu vas me supplier de te tuer bien avant la fin salle rat.

Elle bouillait littéralement de rage visiblement si quelqu'un ne l'arrêtait pas elle était prête a tuer Elrin.

écrit par: Xeal Jeudi 10 Avril 2008 à 18h51
Xeal avait progressivement relâché son étreinte sur le gobelin à mesure que sa folie le quittait. Le Porteur fut surpris de l'autorité qui s'était dégagée du barde, lui qui d'ordinaire semblait posé et doux, une âme de chef en émanait de plus en plus. Nul doute qu'un tel personnage pourrait devenir un grand meneur d'hommes s'il le voulait.

Délaissant le rodeur qui reprenait forme humaine, le guerrier suivit de son oeil le nettoyage orchestré par l'encapuchonnée. Elle qu'on avait si peu vu au combat se permettait une nouvelle fois de dépouiller les morts sans chercher à partager ses découvertes. Le sang du Porteur ne fit qu'un tour, un tel manque de respect ne pouvait être toléré. Il s'adressa à Talice en disant d'un ton ferme et presque menaçant :


- Toi la capuche ! Tu es bien prompte à piller les cadavres et bien peu à risquer tes plumes ! Je t'ai vu récupérer les haches des gobelins, je les ai vu d'assez près moi aussi pour juger de leur qualité. Ce sont des armes, faites pour combattre. Ne me prend pas pour un imbécile, ce n'est pas pour le combat que tu les veux mais sache que morte tu n'en tireras plus rien ! Je t'accorde un doute et tu peux en garder une. Mais les trois autres nous reviennent !

Le guerrier avait la main gauche posée sur la garde de son samshir, son masque blanc inexpressif toujours sur le visage, ce dernier tâché par du sang, il fixait la roublarde comme un fauve fixe sa proie. Il n'avait toujours pas confiance en elle et ne l'aurait jamais. S'il avait été seul à décider, elle ne les aurait jamais accompagné. Il serait d'autant plus vigilant, une dague se plante si vite dans le dos des imprudents...

écrit par: Talice Lundi 14 Avril 2008 à 14h08
C’était là la goutte de vin qui faisait déborder le pichet ! Pour une fois que la situation était en sa faveur, hors de question de laisser la chance lui passer sous le nez ! Grinçant des dents dans un ultime effort pour se maîtriser, Talice déposa délicatement les quatre armes sur le corps du lanceur de sorts avant de se redresser, les poings serrés. Elle se retourna alors, pour brusquement se ruer sur Xeal, ne s’arrêtant qu’une fois parvenue à quelques centimètres de lui. La tueuse approcha du masque, dardant son regard glacé sur les ouvertures des yeux.

- Ecoute-moi bien, face de poterie, je ne me répèterai pas ! Ceci est à moi ! La seule possibilité pour toi d’en obtenir ne serait-ce qu’une serait que je te l’enfonce dans le crâne. La jeune femme avait subitement perdu toute envie de diplomatie, et ponctuait chaque fin de phrase d’une petite tape du dos de la main sur la poitrine du guerrier. "Si jamais tu a besoin de pièces, je te conseille de vendre cette armure qui, à mon avis, doit valoir son pesant d’or, ou encore de te débarrasser de ce truc derrière lequel tu aimes tant te cacher !"

La jeune femme sourit, mais son visage n’avait rien d’amical alors qu’elle le tournait vers Talvrae qui tentait d’étrangler Elrin.

- Le bon côté des choses, c’est que c’est moi qui porterai la charge. Maintenant, tu peux rester ici à palabrer avec moi, ou bien aller aider ton ami. Je me demande combien de temps il tiendra avant de virer au bleu… Personnellement, je parierais sur la petite…

Faisant bien transparaître son mépris pour ce lâche qui se terrait derrière un masque, la téthyrienne le planta là, et retourna ramasser les haches.

- Si tu veux bien m’excuser, j’ai mieux à faire que de jouer avec toi.

La tueuse tourna légèrement la tête vers Xeal, son visage toujours invisible.

- Un dernier détail. Si l’envie soudaine de me tuer venait à traverser ton esprit… Sache que certaines personnes verraient ma disparition d’un mauvais œil. Le genre de personnes que tu n’aimerais pas avoir comme ennemis. Oh que non…

¤Ca, au moins, ce n’est pas faux…¤

Sans plus un mot, la jeune femme sortit sa dague, et entreprit de découper un harnais avec les vêtements du peau-verte, de façon à pouvoir transporter les quatre armes dans son dos.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 15 Avril 2008 à 15h09
Il ne se considérait pas réélement doué pour impressionner les gens par des paroles menacantes, et pourtant la phrase avait fait son oeuvre, apportant un bref soupçon de fierté dans l'esprit du suivant d'Oghma. Bref car rapidement balayé par l'alertcation verbale entre les deux humains.
Ascha était quelque peu interloqué d'entendre tant de mots sortir de la bouche de Xeal, mais ce qui le choqua le plus était la réaction des plus démesurée de son interlocutrice, cela le laissa sans voix quelques instants avant de se reprendre et de suggérer son raisonnement au guerrier.

-Nous venons juste de commencer nos recherches dans ces tunnels, et même si je partage votre point de vue façe au sans gène de cette femme, je parierai plutôt sur la carte de la patience, d'autres bénéfices viendront a nous qu'elle ne pourra pas s'approprier de la sorte.
Parlant de Talice comme si elle n'était pas tout proche, le barde avait pour but d'exprimer ce qui pouvait être assimilé à du mépris à son égard mais s'arreta là dans son intervention, l'altercation était entre eux deux, et il se devait de ne pas s'en méler d'avantage.
¤Si elle tiens tant que ça à dépouiller les cadavres à son unique profit, qu'elle ne compte pas sur moi, à notre retour, pour l'amener auprès d'Aeldorn. Elle nous a rejoins avant d'entrer dans ces couloirs, elle nous quittera lorsqu'on en ressortira.¤

S'éloignant des deux humains, il fit quelques pas en direction de Talvrae et du gobelin retransformé.
Le barde avait bien vu Elrin s'éloigner d'eux avant le combat, mais il n'avait pas fait attention au fait qu'il était revenu parmis eux déguiser en gobelin.
¤C'était donc lui.¤
C'était un autre spectacle déconcertant qui se passait entre la drow et le rôdeur, en même s'il comprenait ce qui avait amené Talvrae a réagir ainsi, il ne pouvait laisser se déchainer une fureur qui leur serait néfaste à tous. Aussi essaya t'il d'user une fois de plus du pouvoir des mots, espérant ramener ainsi la barde à la raison.
-Dame Talvrae, nous avons besoin des uns et des autres en cet instant, si vous pouviez essayer de vous dominer un peu et laisser ce misérable expliquer son acte.

Il espérait que l'elfe noire se calmerait d'elle même, car il se savait trop faible pour essayer de la contenir en intervenant physiquement.

écrit par: Elrin Mercredi 16 Avril 2008 à 14h22
D’un pas mécanique, un homme avançait dans la noirceur des ténèbres n’ayant que pour seul habit sa nudité. Le regard, vitreux sans la moindre expression, scrutait un point fictif dans la noirceur. La notion du temps ne régissant pas ce monde, l’homme ne pouvait savoir depuis combien de temps il errait en ce lieu.

Un frisson lui parcourut soudain l’échine suivit d’une sensation étrange. Scrutant les ténèbres envahissante, il sentait … il le sentait, ce monde s’ébranlait. Une légère brise effleurait sa peau. Brise qui se transformait petit à petit en vent, puis en bourrasque cinglante. L’homme tentait de se cramponner fermement sur ses jambes pour ne pas succomber au vent violent qui le tiraillait. Les ténèbres étaient peu à peu balayées laissant percer la lumière. Pourtant quelque chose n’allait pas. L’homme pouvait le ressentir, la magie était en pleine action dans ce monde si singulier.

En plein combat contre les éléments, ses yeux se posèrent sur une forme qui prenait vit devant lui. Sortit des ténèbres malmenées, une créature à silhouette humaine se dressait maintenant devant l’homme. D’un pas lent, il avançait sans être gêné par les bourrasques cinglantes. Une aura de malveillance et de haine émanait de cette créature. Une voix froide et inhumaine semblait émaner de toutes les directions.

QUOTE
- Que m’a tu fais Elrin ? Misérable ? D’où puises-tu une telle énergie ? Comment peux-tu me repousser ainsi ?


A peine eut-il le temps de comprendre ces paroles, qu’un choc violent le tira vers l’arrière. Projeté à une vitesse faramineuse à travers les méandres de sa conscience, il succomba dans l’inconscience.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, sa perspective de l’espace venait de changer. Levant les mains devant ses yeux, il s’emblait redevenir l’humain qu’il était. A la limite du réel et de l’inconscience Elrin resta stoïque, le regard perdu. Un léger rictus se dessina sur son visage lorsqu’il entendit cette voix résonner en lui. Un sentiment étrange le submergea, cette voix, il en était sûr n’était pas celle de Dark.

Un mélange d’étonnement et de frayeur se lisait sur son visage. Il ne ressentait à présent plus la présence de Dark en lui. Ebranler par ce retournement de situation son esprit se vida, ne sachant plus quoi faire ni quoi penser. Sa respiration se fit soudain plus bruyante, plus difficile.

Le manque d’air l’extirpa de son état végétatif. Haletant, suffoquant il sentit les mains de la drow sur sa gorge resserrant son emprise. Son instinct de survie pris le dessus sur l’instabilité de son esprit. D’un geste vif il lança ses deux mains paumes ouvertes en direction des oreilles de la drow.


écrit par: Callie Glazebille Mercredi 16 Avril 2008 à 16h06
MJ

Elrin, jet de lutte : 20 (dé) < Réussite automatique >
Elrin, n’est plus étranglé par Talvrae

Ascha respirait avec difficulté tentant tant bien que mal de séparer les adversaires par de simples remontrances. Malheureusement ses injonctions de cesser immédiatement n’étaient pas vraiment efficaces.

Mais Elrin, d’un coup tendit ses bras vers la Drow qui lâcha sa prise. La surprise qu’elle avait eut voyant le rôdeur tout d’un coup bouger a nouveau muer par une énergie nouvelle, sûrement celle du désespoir.

Dans la tête de l’illuskien résonnait toujours la même voix, sure d’elle.


- Je n’en attendais pas moins de mon poulain..

Pendant ce temps, Xeal, pirate forcené, essayait de faire comprendre en vain les notions de pirateries chère à l’ouroboros, pendant que Talice, elle, défendait les bannières de l’Amasstarte.



hrp.gif C'était un message uniquement pour dire si l'action d'Elrin réussissait ou pas. Vous pouvez continuer à vous chamailler. Ça me fait plaisir un peu d'action comme ça !

écrit par: Elrin Mercredi 16 Avril 2008 à 22h38
Inspirant de grande bouffée d’air, Elrin laissa l’oxygène parvenir à ses paumons, l’enivrant tel un narcotique. Dégagé de l’emprise de la drow, il mit instinctivement de l’espace entre lui et son agresseur. Les yeux exorbités, la bave aux lèvres le rôdeur frottait son coup endolori. La surprise se lisait sur son visage.
- (commun) pourquoi … qu’est ce que vous me … ?!
Cette voix qui lui était inconnu résonnait à nouveau dans son esprit. Troubler déboussoler, Elrin sentit soudain une angoisse sans nom l’envahir.
-(commun) qui … qui êtes vous !? Sortez … sortez de ma tête ! Un cri d’angoisse sortit de la bouche de l’homme qui balançait maintenant sa tête en tout sens.

Soudain la démence de l’homme se stoppa. Un vide épouvantable et pesant le tiraillait. Cela faisait maintenant quelques secondes qu’il tentait de communiquer sans résultat avec sa moitié maléfique. A présent il en était certain. Dark n’était plus !

Sous le choc, Elrin tomba à genoux. Une part de lui venait de disparaitre ; la moitié d’un tout n’existait plus. Le rôdeur ébranlé, portait un regard sans vie sur la réalité qui l’entourait. Certes Dark avait fait du corps d’Elrin son hôte. Cependant les dizaines d’années passées avait fini par unir les deux esprits. L’un ne pouvait vivre sans l’autre, c’était la règle et pourtant le tout venait de se dissocier.

-(commun) Dark … Dark … Dark
Le nom d’emprunt du ténébreux sortait de la bouche de l’homme d’une voix monotone, sans ton.
Recroquevillé sur lui, tel un enfant perdu, égaré dans ce monde sans le moindre repère. Elrin gisait maintenant au sol.

écrit par: Xeal Samedi 26 Avril 2008 à 20h07
La voleuse aurait mérité une punition exemplaire si elle avait fait partie du Cercle, mais de toute manière il semblait évident au Porteur qu’elle n’en ferait jamais partie. Mais bien plus que cela, le guerrier avait été attaqué dans son honneur par cette femme. Il sentit une colère sourde monter en lui, pour sûr si elle n’avait pas été du sexe faible, il aurait demandé réparation par un duel jusqu’à ce que le premier sang soit versé. Cependant, ils étaient en mission et les principes de La Tombe lui interdisaient cette vengeance. Ecoutant les sages paroles du barde, il tourna le dos à la misérable pillarde non sans lui lancer un dernier regard plein de dédain.

Un autre événement venait troubler le groupe. Alors que la chamaillerie entre le rodeur et la drow s’était soldé, comme prévu par le guerrier, par une défaite de la drow qui allait devoir se résigner à ravaler son amour propre et panser ses blessures sans pouvoir se venger, elle non plus. Ce qui semblait bien plus préoccupant que cette question d’esthétisme était la réaction du rodeur. Certes, tout le monde fut surpris de la soudaine autorité d’Ascha mais de là à provoquer une telle réaction… Et qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Qui lui parlait ? Qu’est-ce que dark pouvait bien vouloir dire ?

S’approchant du barde, il chercha une explication à la position fœtale d’Elrin. Fallait-il lui parler, ce qui risquait de ne pas être le fort du guerrier, ou le secouer, ce qui serait déjà bien plus de son ressort.

Enlevant son masque, le regard froid et dur de Xeal cherchait une explication en scrutant le rodeur.


écrit par: Talice Mercredi 30 Avril 2008 à 14h30
Loin d’être couturière, Talice semblait néanmoins satisfaite du résultat de son découpage. Certes, elle n’était pas à la dernière mode vestimentaire, mais au moins les haches ainsi placées ne la gêneraient pas dans ses pérégrinations. La grande lanière de vêtement crasseux lui faisait une deuxième bandoulière, dans laquelle passaient les armes, qui se retrouvaient donc dans son dos.
En fin de compte, le guerrier masqué n’avait semblé que peu disposé à poursuivre leur joute verbale, au grand étonnement de la tueuse face à ce manque de ténacité.


¤De toute façon, il n’aurait rien voulu savoir. Depuis quand les richesses du monde se répartissent-elles de manière équitable ? S’il y a des riches, il faut bien des pauvres. Et je sais de quel côté je me plais…¤

Dans le léger tintement métallique des lames se touchant, la jeune femme se redressa, les yeux toujours fixés sur le cadavre à terre. Même si elle tentait de ne rien en laisser paraître, la réflexion du barde l’avait plongée dans une certaine réflexion. Des bénéfices qu’elle ne pourrait pas s’approprier ?

¤Il ferait beau voir ça !¤

Ses yeux cessant de regarder sans le voir le corps étendu devant elle, elle se baissa subitement, faisant de nouveau tinter les haches, pour plonger sa main dans la bouche du gobelin. Un craquement sonore se répercuta sur les parois de la grotte, alors qu’un brusque mouvement de son poignet libérait une canine de sa gencive. Talice retira ses doigts dégoulinant de sang de la cavité, et les essuya ainsi que la dent sur les restes d’étoffe qui recouvraient encore partiellement son ennemi. Se relevant sans un bruit, elle glissa son minuscule trophée dans une des poches de sa bandoulière, puis se retourna vers le petit groupe qui semblait en admiration devant le rôdeur prostré sur le sol.
Evacuant d’un geste dédaigneux une dernière goutte de sang égarée sur son gant, la tueuse se dirigea ensuite vers l’attroupement, s’affairant à resserrer son nœud de soie. Le spectacle avilissant qu’offrait Elrin en cet instant lui arracha un sourire, alors que sa queue de cheval retombait lourdement sur sa nuque. Elle tourna son regard glacé vers Xeal, qui avait enfin réussi à détacher son masque de la peau de son visage.


- Comme quoi, ce n’est pas forcément de moi dont il faut s’occuper le plus, vous voyez ? Je suis assez grande pour ne pas me tortiller par terre… Subitement, elle s’accroupit vers le rôdeur, et approcha sa bouche de son oreille, pour lui murmurer. "Si tu ne veux pas connaître le même sort que les gobelins, relève-toi. Ou je te jure que tu comprendras la réelle signification de la souffrance."

Autant Talice se complaisait dans la contemplation d'autrui, autant leur situation actuelle n'était pas sans l'inquiéter. Nul ne savait s'il restait encore des gobelins dans les environs, mais dans tous les cas elle souhaitait écourter leur halte au maximum. Un adversaire en mouvement est plus difficile à abattre qu'une proie immobile. Groupés comme ils l'étaient, le moindre sort hostile pouvait avoir des effets dévastateurs. La téthyrienne se releva alors, puis se plaça en retrait du reste du groupe, s’adressant à la petite drow.

- Je suis désolée pour vous. J’avais parié sur sa mort. Elle sourit, croisant les bras sur sa poitrine moulée par le cuir de son armure. "La prochaine fois peut-être ?"

écrit par: Talvrae Mercredi 30 Avril 2008 à 18h30
Après le coup porté par le rôdeur la petite elfe noire recula d'un pas par réflexe et pausa ses mains sur ses oreilles douloureuses après se coup au quel elle ne s'attendait pas du tout. Mais se qui la surpris le plus fut les paroles dites par le rôdeur une fois libéré de sa prise.

Décidément se Elrin était complètement fou. Talvera voyait les chances de réussir de se groupe s'amenuiser d'instant en instant. D'abord cette voleuse qui surgissait de nul part qui semblait juste vouloir détruire leur chance de réussir en refusant de coopérer ou de dévoiler la raison pour la qu'elle elle se trouve ici et maintenant que le rôdeur se révèle complètement fou.

d'ail leur quand Talice vient lui parler la petite elfe noire se contenta de s'éloigner d'elle et commença à déchirer des bandes dans sa jupe pour commencer a bander sa plaît causé par Elrin.

écrit par: Ascha Cheynn Mercredi 30 Avril 2008 à 20h38
L'Aasimar ne savait décidément pas ce qu'il devait penser du comportement aléatoire du rôdeur humain, pire que l'incertitude à ce sujet, c'est un sentiment d'inquiétude lié directement aux actions imprévisibles que pourrait effectuer Elrin qui faisait ombre sur le raisonnement d'Ascha. Si l'on ne pouvait compter sur lui au risque de se faire malmener, comme il s'était attaqué à Talvrae, devait on lui couper toute liberté d'action? En le gardant à l'oeil, attaché et défait de ses armes? Cela lui ôterait toute possibilité de faire preuve de maîtrise de soi, et il aurait sûrement besoin de se montrer fort pour s'attirer de meilleures grâces du reste du groupe.

Pour l'instant c'était tout sauf une personne forte qui gisait à terre gigotant comme un ver, créature autant pitoyable que le gobelin qu'il était peu avant.
La pitié, c'est un sentiment qui y ressemblait qui prit finalement le dessus dans l'esprit du barde.
Alors qu'il allait le prendre par les épaules pour le remettre debout, afin de lui donner un semblant de dignité, il put voir que le combattant en avait fini dans sa joute verbale, appréciant au passage qu'il n'ait en rien cherché a augmenter la tension de la situation, laissant cette mesquine humaine s'empoisonner avec son propre venin, cette sagesse était toute à l'honneur de Xeal.
Craignant que son thorax ne le lance trop par l'effort de remettre Elrin sur pied tout seul, il lança un regard à l'humain qui avait enlevé son masque, quémandant ainsi son aide le temps de relever le rôdeur.

Ce faisant, en entendant la seconde remarque adressée à Talvrae, il s'apprêta à faire à nouveau entendre le son de sa voix. A l'écoute des menaces proférées à l'intention du misérable, Ascha s'était dit qu'à l'instar de ses compagnons, utiliser le mutisme afin de laisser Talice calmer seule ses ardeurs était une solution, seulement le barde aimas trop les mots, leur son, leurs sens, leur pouvoir, pour s'arrêter de les utiliser pour le simple cas de cette méprisable voleuse.


-Ravale ton venin langue de vipère, tes paroles ne t'attirent que le mépris, de quel droit te permets tu de le menacer? De parier sur sa vie? La Vie n'a t-elle aucun intérêt à tes yeux pour que tu t'en désintéresses à ce point?
Atténuant le tranchant de ses paroles, calmant le ton de sa voix, reprenant contenance en laissant les bonnes manières de son éducation reprendre le dessus, Ascha continua de s'exprimer.
-Sachez que pour le meilleur ou pour le pire la place de cet individu se doit d'être parmi nous pour ce que nous avons à accomplir.
Comprenez bien que votre présence à nos côtés ne jouit pas de ces mêmes obligations, si vous êtes ici pour proférer des menaces et piller les morts que vous vous êtes bien gardé d'affronter, libre à vous de suivre votre propre chemin.

Pousser plus loin son raisonnement amènerait Ascha à chasser Talice du groupe, espérer qu'elle comprenne l'aspect décisif de la réponse qu'elle se devait de donner et qu'elle fasse preuve de sagesse était utopiste certes, mais l'instinct de survie pourrait l'amener à remettre son comportement en question. Il n'aurait pas de regret à la voir partir, mais il espérait que ses compagnons suivent son raisonnement sans le contredire.

Ascha essaye de faire preuve de diplomatie.

écrit par: Elrin Jeudi 01 Mai 2008 à 17h02
Le regard vide, Elrin subissait sans broncher les injonctions de la voleuse. Telle une coquille vide, les mots résonnaient dans sa tête sans que sa volonté les rende compréhensibles. Pendant tout ce temps Elrin s’était sans s’en rendre vraiment conte appuyé sur les ténèbres qu’abritait son corps. Subissant, admettant la supériorité de Dark, il s’était laissé tenir en bride par le ténébreux, la vie ne n’en était après tout que plus simple. Décharger des responsabilités qu’exigeait la vie sur ce monde, il se laissait porter par le désir si intense du ténébreux à survivre. Se servant des ténèbres comme un simple bouclier, se cachant derrière elle au moindre doute, à la moindre peur, à la moindre souffrance. A présent il était seul, seul face au monde qui l’entourait, à ce monde qu’il craignait

Comment pouvait-il vivre !? Comment pouvait-il survivre !?Maintenant qu’il ne pouvait plus se cacher derrière la noirceur de son ancien compagnon. Une angoisse sans nom l’envahit à l’idée de ne pouvoir conter que sur lui-même. Elrin sentit soudain des mains bienveillantes le porter. Relevant la tête il reconnut très vite Ascha. La chaleur humaine que dégageait cet homme sortit Elrin de sa torpeur. Dark le haïssait, faussé par les sentiments du ténébreux Elrin comprenait maintenant la raison. Pour une raison qui lui échappait cet homme dégageait quelques choses de totalement différent, d’opposé même à celle du ténébreux. Alors que celui-ci ne laissait échapper que souffrance haine, froideur, Ascha lui dégageait une chaleur réconfortante. A cet instant Elrin ne put s’empêcher de se demander : après tout, était-il vraiment seul !? Laissant tomber sa tête contre le barde, un seul et simple mot sortit de la bouche du rôdeur.

-(commun) Merci.

Se dégageant du barde, il reprit au reste du groupe.
-(commun) je peux vous conduire à notre cible. Il sait que l’on est là et nous attend. Je ne sais pas par quel moyen il s’y prend mais il sait. Suivez-moi si vous voulez le rencontrer.

Ramassant ses biens, Elrin s’engagea dans le labyrinthe souterrain. Elrin le savait, seul une puissante magie était la cause de la disparition du ténébreux et il l’avait sentit. Il avait sentit cette magie à l’œuvre.

écrit par: Talice Vendredi 02 Mai 2008 à 09h46
La téthyrienne avait levé un sourcil dédaigneux alors que le barde tentait de lui faire entendre raison. Ce n’était pas la première fois que les insultes pleuvaient sur elle, pour cette raison elles lui avaient glissé dessus telles les postillons de l’aasimar sur le cuir. Remettant en place une mèche de cheveux derrière son oreille, elle avait calmement exprimé son point de vue, moins pour se justifier que pour tenter de faire pénétrer une once de raisonnement dans le cerveau du barde. Ce dernier lui paraissait d'ailleurs de plus en plus obtus, il allait devenir urgent de tenter d'élargir ses horizons.

- A défaut de motivation réelle, la peur est un puissant moteur. Une fois que vous aurez ressenti ses effets, vous comprendrez mieux de quoi je parle. Libre à vous de considérer ceci comme des menaces. Personnellement, je vois plutôt cela comme… des encouragements.

Alors qu’Ascha prononçait ses derniers mots, le peu de respect qu’elle avait pour lui s’était envolé comme un fétu de paille dans une tempête, laissant place à un agacement grandissant. Retenant avec difficultés les pulsions qui lui commandaient de tenter son cuir d’écarlate, sa main droite s’était lentement levée vers sa bandoulière, dans le but avoué de mêler la chair et le métal. C’est alors qu’Elrin avait décidé de recouvrer l’usage de la parole et de ses membres.
Abaissant sa main aussi lentement qu’elle l’avait levée, Talice le suivit du regard, ses pupilles dilatées par la colère et l’envie de sang masquant presque la glace de ses yeux.


¤Remercie Tiamat qu’il se soit relevé ! La prochaine fois, ce ne sera pas forcément le cadavre d’un gobelin que je pillerai. Et crois-moi qu’à ce moment tu réaliseras que je ne me garde pas d’affronter mes ennemis. Le Panthéon m’en est témoin !¤

Les mains tremblant de colère, la tueuse emboîta le pas au rôdeur. Des images d’Ascha écorché vif dansaient devant ses yeux ; elle parvenait même à entendre le déchirement de sa peau alors qu’elle en arrachait des lambeaux. Cette scène la calma quelque peu, et le tremblement de ses mains cessa.

¤Ton tour viendra, sois-en sûr… Les occasions ne manqueront pas.¤

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 04 Mai 2008 à 11h28
¤Ainsi donc il a eu un quelconque contact avec le gobelin que nous recherchons.
Et si notre cible utilisait Elrin pour nous tendre un piège?¤

En voyant les deux humains se remettre ainsi en route dans le souterrain, le barde n'avait pas vraiment d'autre solution que de les suivre pour ne pas scinder le groupe en deux.
Même 'il e se souciait que peu de Talice, qu'elle ait choisi de ne pas s'écarter d'eux malgré la froideur des remarques qu'elle continuait de proférer, impliquait de devoir lui laisser une chance de faire ses preuve, et pour cela il fallait garder un oeil sur ses agissements.


Alors qu'il allait leur emboîter le pas, il jeta un dernier regard sur la scène où avait eu lieu l'altercation.
¤Amaranthe.¤
-Attendez. Il espérait que la moine réussisse à se relever malgré l'ampleur des blessures qu'elle avait reçu. Seulement il n'y connaissait pas grand-chose en soins, aussi se tourna t'il vers Lucius, espérant que le Cormyrien puisse aider l'infortunée aventurière qui gisait à terre.

Attendant de savoir s'il n'était pas trop tard pour elle, Ascha se fixa un objectif, d'utiliser différemment la Toile afin d'accéder à quelque magie curative.
Une telle branche de l'infinité de la Toile aurait toujours son utilité pour le barde et quiconque le côtoyait.

Mais la réalité concernant Amaranthe semblait bien dure, leur compagne semblait perdue dans les limbes de l'inconscience pour un bon moment. Et ne sachant pas trop ce qui les attendait face au gobelin, quoi qu'ils fassent pour elle, elle était en danger.


-Nous ne pouvons la laisser ainsi dans le passage. Si son état peu s'améliorer, il faut, enfin il faudrait, la ramener auprès d'Aedorn le temps qu'elle se remette sur pied.
Seulement le barde ne se voyait pas la transporter jusque a leur employeur tant que la menace gobeline n'était pas réglée, ils avaient déjà eu beaucoup de chance en contournant le camp la première fois, ce genre de chose n'était pas à provoquer trop souvent au risque d'en payer les frais.

-A part là laisser ici en proie au premier gobelin ou à n'importe quelle autre menace parcourant ces souterrains, je ne vois pas ce que nous pourrions en faire à part l'emporter avec nous.
-Si le gobelin que nous recherchons a pris la peine de contacter l'un d'entre nous, peut être que la rencontre se fera en douceur, dans quel cas elle ne risquera rien à nos côtés.
Il espérait que les autres aventuriers partageaient son point de vue. Il attendit leur verdict.

écrit par: Talice Mardi 06 Mai 2008 à 16h08
- Il n'y a qu'à l'achever.

Le regard mauvais du à l'intervention d'Ascha, Talice avait stoppé sa progression. Elle regardait le corps inerte d'Amaranthe comme on pourrait le faire d'un corps d'animal écrasé par un chariot.

- De toutes façons, si on la déplace dans son état, cela risque de lui être fatal. Ses blessures semblent trop profondes. Et si on la laisse ici, elle se fera presque certainement éliminer. La tueuse sortit sa dague, le peu de lumière environnante se reflétant lugubrement sur la lame. "Je peux m'en charger."

Anticipant la réaction du reste du groupe elle ajouta, les yeux perdus dans le vague :

- Vu son état, elle ne sentira rien. Alors autant faire d'une pierre deux coups : la soulager, et nous épargner le transport d'un fardeau. Je préfère de loin cette solution. Tuant dans l'oeuf les éventuelles objections, la jeune femme conclut d'un ton sans appel : "D'un point de vue purement objectif, elle ne ferait que nous ralentir et tous nous mettre en danger."

La faiblesse de caractère des individus autour d'elle la mettait mal à l'aise. Pourquoi faire autant cas d'une mourante? Cette décision est-elle si difficile à prendre? Se devait-elle d'être la seule personne lucide face à la mort? Un être vivant se caractérise par le mouvement, et l'Homme se doit d'aller de l'avant. Si un obstacle se dresse en travers de son chemin, il n'a que deux solutions : le contourner ou l'éliminer. Et ce cadavre en puissance semblait être incontournable...

- Nous devons nous délester.

Cette action pouvait sembler relativement difficile à exécuter, mais Talice s'y emploierait sans aucun état d'âme ni remord. Après tout, elle savait pertinemment pourquoi elle était payée.

écrit par: Xeal Lundi 12 Mai 2008 à 13h42
Il était vrai que la dispute avec la vile voleuse et son attitude méprisante et provocatrice, la folie du rôdeur et son escarmouche avec la drow et son réveil un peu bouleversé mêlé de délire avait largement détourné leurs attentions de Amaranthe. Elle semblait bien mal en point, à peu près dans le même que le guerrier il y a peu, ses blessures plus que sérieuses. Les discussions reprenaient quant à la meilleure chose à faire d'elle, l'idée de l'emporter s'imposait d'elle-même pour Xeal qui acquiescait aux paroles du barde. Il n'était pas question de la laisser là, il n'y avait aucune discussion à avoir, elle risquait trop. Il n'était certainement pas dans l'esprit des Porteurs de laisser un équipier derrière, en proie à n'importe quel ennemi.

Et surtout pas de l'achever !

Les mots prononcés par Talice résonnèrent dans l'esprit du guerrier, le temps sembla se figer et la voix cynique de la femme fit écho, le visage si souvent inexpressif laissa paraître le malaise, la colère, l'indignation. Et il n'en fallut pas plus pour que La Tombe réagisse.

Dégainant son shamshir, il le pointa vers la gorge de Talice, certes à une distance pas encore dangereuse mais non moins menaçante. Le regard dur et froid, sa voix était menaçante de calme :


Si tu touche à un seul de ses cheveux, tu périras.

Jusque là, il était resté calme et digne, laissant la méprisable fille faire son oeuvre de pillage sans honneur, mais c'en était fini, et cette fille ne faisait pas partie de l'équipe, elle était une intruse tolérée mais... pour combien de temps encore.

Prenant soin de se mettre entre Talice et la blessée, Xeal attendit d'être à côté de la moine, le regard promesse de mort si comme précédemment la voleuse tentait un geste de défit, pour rengainer son arme et s'adresser au prêtre tout en s'accroupissant :


Il faut qu'elle soit transportable, je m'occupe du transport.

Xeal tente Intimidation sur Talice et aide si possible à stabiliser l'état de Amaranthe

écrit par: Talice Mardi 13 Mai 2008 à 15h55
Décontenancée par la réaction de Xeal, Talice effectua lentement un pas en arrière, augmentant d’autant la distance entre sa gorge et la lame du pirate. Elle avait été loin de s’attendre à autant de véhémence de la part de cet homme d’ordinaire si détaché des évènements. Il fallut quelques secondes à la tueuse pour se retrouver sa concentration et son assurance. Encore relativement secouée par ces menaces, ses envies de meurtre s’étendaient au fur et à mesure du temps à l’ensemble du groupe. Pour le moment, seuls Elrin et la petite drow méritaient encore de vivre à ses yeux. Si seulement un regard avait pu tuer, la glace de ses yeux aurait déjà réduit le barde et le pirate en deux tas de cendres insuffisants pour remplir une choppe à eux deux.
La téthyrienne se demandait en cet instant pourquoi le guerrier ne gisait pas encore au sol, la moelle épinière sectionnée par un carreau. On aurait pu croire à de la faiblesse ou de la miséricorde de sa part. Mais c’était mal connaître la jeune femme. Une voix lui murmurait que cet homme, aussi insignifiant soit-il, avait peut-être encore un rôle à jouer, et dans le doute mieux valait se servir de lui. Le temps viendrait ensuite où de telles interrogations n’auraient plus leur place. Comme l’instant de cette délivrance lui paraissait encore loin, elle qui détestait ce genre de conflits intérieurs !


¤Le moment viendra où tu retourneras dans ton élément, pirate… Et ni ton œil ni tes poumons n’apprécieront ce voyage, crois-moi…¤

Talice, les mains derrière le dos, observait sombrement Xeal se pencher sur Amaranthe inconsciente, les mâchoires crispées par la colère. La haine qu’elle ressentait en cet instant pour le guerrier était si intense qu’elle en devenait presque palpable, lui laissant un goût de fiel dans la bouche. Une prière muette à Tiamat faisait remuer ses lèvres, alors qu'elle espérait secrètement que les gestes prodigués à Amaranthe lui seraient fatals. Alors que le guerrier se redressait avec son fardeau dans les bras, elle se décida à se remettre en route, son regard assassin crucifiant le couple improvisé. Coupant la route à Xeal, la tueuse le bouscula volontairement, son visage et ses yeux tournés vers l’œil mort du Porteur.

¤Le jour viendra où ton deuxième oeil ira rejoindre le premier…¤

Ce furent les seuls pensées qui traversèrent son esprit avant qu’elle ne se dirige à nouveau vers le rôdeur, tournant le dos au guerrier, et fermement décidée à avancer dans ces couloirs obscurs. Le tremblement de ses mains avait repris mais elle ne désirait pas y remédier, pas plus qu’elle ne semblait y prêter attention.

¤Nous perdons trop de temps avec ces enfantillages. Il vous faut mûrir ? Très bien, je vais vous forcer à mûrir… Que cela vous plaise ou non.¤

Cela faisait trop longtemps que la jeune femme s'était éloignée de la ville, et cet environnement naturel commençait à lui être pénible. Ceci combiné à l'incompétence manifeste de certaines des personnes l'entourant ne faisait que rajouter à sa tension et son énervement grandissants...

écrit par: Callie Glazebille Jeudi 15 Mai 2008 à 10h28

Xeal, Détection : 3(Dé)+3(Sag)-2(Occupé) = 4 contre DD 11

Talice, Diversion (Bluff) : 13(Dé)+2(Comp)+2(Amass.)-2(Intimidée) = 15
Xeal, psychologie : 4(Dé)+3(Comp) = 7
Xeal est préoccupé par l’action de Talice et vérifie sa bourse.

Ascha, Détection : 6(Dé)+2(comp) = 8 contre DD 15
Ascha est préoccupé par l’altercation silencieuse.
Ascha, Premiers Secours : 3(Dé)+2(comp) = 5 contre DD 8
Ascha sent son propre pouls.



Lorsque la voleuse bouscula le pirate, celui-ci la regarda avec exaspération. Elle devait l’avoir fait exprès car ses actions n’étaient jamais exécutées au hasard. Alors le borgne porta machinalement une main à sa bourse tout en maintenant la moine dans un équilibre précaire. Rien n’avait bougé. Son trésor était intact. Ascha avait d’ailleurs accouru pour porter main forte à Xeal. Et il l’aida à la déplacer, plus préoccupé par ce qu’il se passait entre La Tombe et Talice que part Amaranthe.

Ils trouvèrent un coin tranquille, relativement à l’abri des regards, dans une espèce de cavité de la grotte. Ils assirent la moine et l’Aasimar vérifia une dernière fois le pouls d’Amaranthe, qu’il jugea satisfaisant avant de tourner les talons.

Talice avait déjà rejoins le rôdeur au pas de course. Les tremblements qui l’agitait étaient plutôt du au stress que son méfait soit découvert plutôt qu’aux séquelles de l’intimidation de Xeal. Mais cela ne faisait rien. Personne ici, n’aurait fait la différence. Néanmoins la lame de l’Amasstarte se tenait sur ses gardes au cas ou le pirate décidait d’en découdre. Cependant ce moment n’arriva pas. Et un sourire narquois naquit sur le visage de la voleuse.

Alors qu’Elrin s’avançait dans les méandres souterrains, celui-ci n’arrivait pas à savoir si c’était lui ou bien la voix qui l’avait décidé à avancer. Etait il manipulé, ou maître de ses actes ? Il ne le savait pas.

Le chemin était sinueux. Même Talvrae qui y voyait parfaitement dans les souterrains avait de mal à suivre le rôdeur qui marchait à toute allure, sans hésitation. Au bout de ce qu’ils estimèrent être une quinzaine de minutes, le couloir s’élargi d’un coup. S’ils le voulaient ils pouvaient se tenir en ligne, et ce avec un mètre d’écart entre chacun des protagonistes.

Quelques minutes plus tard ils arrivèrent dans une énorme cavité. Celle-ci devait faire trente mètres de haut et au moins autant de large, pour ce que pouvait en juger la drow. Elle s’étendait bien trop loin pour sa vision d’ailleurs. Les murs étaient parsemés de trous suffisamment grand pour laisser un gobelin y passer sans problèmes. Une espèce de Ville gobeline, creusée à même le mur. Voila où ils étaient.

Alors une silhouette s’avança vers eux. Petite et rachitique comme le son les gobelins. D’un claquement de doigts, des lumières s’allumèrent d’une part et d’autre de l’allée centrale ou ils se situaient. Elle écarta les bras en guise de bienvenue.


- Alors voila le groupe tant attendu ! Remarquant les regards inquiets vers les masures gobelines, le mysterieux ajouta : "Ne vous inquiétez pas. Il n’y a que moi ici, les autres se sont en train de combattre ce prétendu chef de la forteresse.. Mais vous avez l’air plutôt en sale état. Que diriez vous de profiter de mon hospitalité ?" Un sourire carnassier apparut alors sur sa face, à la fois hideuse et irrésistible.

écrit par: Talvrae Mardi 20 Mai 2008 à 17h12
Talvrae était de plus en plus mal à l'aise avec cette situation. Elle sentait qu'elle avait mis les pieds dans de salle draps et la situation n'allait pas en s'améliorant depuis que le groupe avait accueilli cette voleuse, qui semblait qu'amener discorde et mécontentement dans le groupe. Pour la petite elfe noire si la mission était pour avoir une quelconque chance de réussite il faudrait se débarrasser d'elle au plus vite. Si sa se faisait pas bientôt, l'ex-concubine allait s'organiser pour déserter le groupe, valait mieux ça que de se faire tuer...

Mais pour le moment elle avait d'autre chats à fouetter que la voleuse. Car voilà qu'elle se trouvait au milieu de se qui semblait être un village de gobelins... Ça sentait le piège à plein nez peu importe se que leur émissaire prétendait. Elle se tendit en le voyant méfiante. Elle leva son arbalète de poing et la pointa sur lui. Il était pas question qu'elle se fit uniquement à ses paroles, au moindre geste louche elle tirerait... Pour l'instant elle se contenta de bien explorer du regard les cavités dans la grotte guettant le moindre mouvement suspect.

écrit par: Elrin Mardi 20 Mai 2008 à 21h39
La brume qu’obscurcissait son esprit se dissipa petit à petit, doucement Elrin revint à lui. Sa tête était lourde et lui faisait mal, la sensation qu’il venait de ressentir le perturba. Il était pourtant persuadé d’être conscient mais combien de temps et par quels chemins il se retrouvait là ?. A toutes ces questions aucunes réponses ne lui venaient. Lorsque ce sentiments étranges se dissipa il se retrouva nez à nez avec une créature gobelinoïde.

A sa vue, un frisson lui parcourra l’échine. Son corps se tétanisa inconsciemment, comme si tout en lui, lui disait de craindre ce petit être. Elrin le savait, cela ne faisait aucun doute que la disparition de Dark était la conséquence de l’intervention de cette mystérieuse créature qu’ils recherchaient. Etait ce bien elle ? Comment avait il put interagir avec la puissance du ténébreux qu’il hébergeait ?Dark avait il vraiment disparut ? De multiples questions ne cessaient de le tirailler, d’un geste de la tête ils les chassèrent. Tout ce qu’il savait sait que la créature qui avait agi possédait une magie puissante capable de tenir tête aux ténèbres qui scellaient il y a de ça quelques minutes son esprit.

Cette dernière pensée, réveilla en lui des sentiments qui sous l’emprise de Dark, avait été scellé. Pourquoi ? Pourquoi en pensant à Dark, qui n’était plus, il se sentait si étrange ? Son esprit se remémora alors de vieux souvenir de sa vie, de sa jeunesse. Il revit sa famille, son passé de voleur au sein des îles Moonshae. Depuis combien de temps n’avait il pas revu son passé ? Elrin se surpris de se remémorer ces scènes succinctes mais intenses, le parfum de sa mère, la chaleur de ses étreintes, les habitudes de son père et tant d’autre. Il lui fallut très peu de temps pour se rendre conte que les souvenirs passés de sa vie d’humain se trouvaient scellés depuis que Dark partageait son corps. A présent libéré de son étreinte, ces souvenirs affluaient en lui, lui procurant une chaleur qu’il n’avait pas connu depuis bien longtemps. Avait-il réellement besoin du ténébreux pour survivre, pour vivre tout simplement ? Qu’il puisse penser ça le surpris lui-même. Relevant les yeux, il chassa de son esprit toutes ces pensées si nouvelles pour lui.


écrit par: Talice Dimanche 25 Mai 2008 à 09h34
Talice avait senti une sueur glacée lui couler le long de l’échine, alors que la certitude l’avait envahi que son forfait serait découvert. Louée en soit Tiamat, tel n’avait pas été le cas. Cette situation était d’autant plus déstabilisante pour elle, que ce genre de procédé ne correspondait pas à son mode opératoire habituel.

¤Il faut un début à tout…¤

S’empressant de suivre leur "guide", la jeune femme s’attendait à chaque instant à une attaque, qu’elle provienne de l’un des membres du groupe ou bien de patrouilles gobelines survivantes. L’œil aux aguets, les nerfs en pelote, la téthyrienne avançait à pas de loups, l’arbalète armée sur son avant-bras, et sa main libre posée sur son carquois, prête à envoyer tout éventuel opposant rejoindre ses ancêtres. Alors que le groupe parvenait à l’extrémité du tunnel, Talice fut prise d’un léger vertige. Comment se pouvait-il qu’il existe une telle architecture en ce lieu ? Elle qui pensait tomber sur un quelconque campement temporaire, voilà qu’elle se tenait en face de ce qui semblait être une ville ! Mais le plus surprenant fut d’entendre ce résidu verdâtre s’adresser à eux, comme s’ils étaient de vieilles connaissances. Par réflexe, sa dague sembla se placer d’elle-même dans sa main directrice, la lame tenue à la façon d’un poignard.
Elle tourna le regard successivement vers chacun des autres membres du groupe, s’attendant à ce que l’un d’entre eux ne manifeste aucune surprise, puisqu’il semblait que ce sous-être en sache plus que ce qu’il voulait bien en dire.


¤Approche-toi de trop, et je te jure par Tiamat que ta langue ira nourrir les chiens…¤

La jeune femme avait du mal à oublier ses errances dans les ténèbres lors du dernier affrontement, dues à l’action d’un lanceur de sorts. Et au vu de la façon dont les lumières s’étaient allumées, ce gobelin devait posséder quelques dons en la matière. Elle écouta ce qu’il avait à leur dire, plus tendue que jamais, avant de murmurer quelques mots entre ses dents, plus pour elle-même que pour les autres.

¤Comme s’il méritait notre confiance. Un geste de travers et ce qu’il restera de toi ne sera plus identifiable…¤

Redoutant une entourloupe, Talice ne cessait de jeter des coups d’œil alentours, persuadée de l’irruption imminente d’autres peaux-vertes prêts à en découdre.

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 25 Mai 2008 à 16h50
Ayant lui aussi suivi du mieux qu'il put le rôdeur qui semblait, finalement, l'apprécier, Ascha s'était retrouvé à entrer à son tour dans cette cavité des plus surprenante. Il était resté en retrait lorsque le gobelin, apparemment celui qu'ils recherchaient, avait fait preuve de ses capacités de prestidigitation avec l'ambiance lumineuse qui imprégnait dorénavant la gigantesque salle.

Le barde était plutôt impressionné de voir ici cette architecture bien établie, preuve que les galeries étaient plus que ce qu'elles paraissaient être.
Diverses remarques parcouraient l'esprit de l'Aasimar, principalement liées à l'aspect durable de l'endroit, en totale opposition à la discrétion de l'entrée débusquée par Elrin et à la simplicité des galeries emmenant en ces lieux.


¤Une ville gobeline!¤ Il n'avait jamais entendu parlé de ça dans les environs, ou alors ça n'avait pas marqué son esprit suffisamment pour qu'il s'en rappelle.
Il essaya de fouiller plus en détail sa mémoire, afin de tenter de se remémorer quoi que ce soit en lien avec ces structures en cet endroit, même un simple souvenir de conversation énonçant le sujet...

En attendant qu'un détail lui revienne, si un détail devait lui revenir, il observa ses compagnons, qui semblaient des plus méfiants face à ce nouvel interlocuteur.

¤Bien, ils devraient savoir réagir au besoin.¤

Délestant son esprit de tout tracas lié à leur sécurité, Ascha laissa la curiosité l'envahir. Sans connaître excessivement de choses sur les gobelins, il s'était laissé convaincre qu'ils n'étaient pas plus évolués que des animaux. Les critiques des plus acerbes à leur sujet déposées par Rogan, le rôdeur avec qui il avait passé quelques jours de voyage, n'avaient fait que le conforter dans cette idée.

Mais cette sociabilité dont semblait faire preuve le gobelin face à eux renversait tout simplement les idées du barde. Il se devait de concevoir la possibilité que cet être qu'ils avaient pour mission de supprimer, était peut être quelqu'un d'éduqué, éventuellement capable de raison, avec qui ils pouvaient tenter de mieux cerner la situation. Peut être qu'Aeldorn ne leur avait pas tout dis. Trouver le chef gobelin et l'éliminer ne semblait pas si facile maintenant que ce dernier se trouvait face à eux, et surtout maintenant qu'il faisait preuve de savoir vivre.

Attendant une réaction verbale qui tardait à venir de la part de ses compagnons, l'ancien amuseur de taverne se décida à faire quelques pas, et à prendre la parole. Ne connaissant encore une fois pas les moeurs du peuple gobelin, il ne savait s'il devait entrer directement dans le vif du sujet ou au contraire attendre de savoir d'avantage qui était ce petit être. Optant pour cette seconde solution, il s'éclaircit la gorge puis se lança.


-Vous nous attendiez? Il se remémora les paroles qu'avait lancé Elrin à ce sujet avant de s'engager dans le dernière partie des souterrains.
-Un accueil de cette qualité est tout à votre honneur. Sous-entendant intérieurement l'absence d'autre gobelin, Ascha afficha un visage aux traits décontractés, même s'il ne savait à quoi s'attendre avec le gobelin.
-Seulement nous ne saurions abuser de votre hospitalité en cet instant, j'espère que vous nous en excuserez.

Hésitant à réagir à l'allusion faite sur la guerre se déroulant aux portes de la forteresse, Ascha parcouru du regard ses compagnons, ne sachant trop s'il devait continuer à discuter ou s'ils préféraient s'acquitter de leur tâche au plus tôt. Préférant voir où les mènerait cette conversation, le barde s'exprima à nouveau.

-Vous soulevez un sujet des plus épineux en mentionnant le combat qui a lieu là haut, voyez vous. Patientant un très bref instant, il reprit. Vous aviez vent de notre présence, peut être n'ignorez vous pas non plus pourquoi nous sommes ici? Attendant une réponse du gobelin qui se trouvait devant eux, il le scruta du regard, en attendant d'entendre à nouveau sa voix.

Ascha tente de se rappeler quoi que ce soit qu'il eut pu entendre à propos d'une ville gobeline de cette envergure à cet endroit.
Il tente une approche diplomatique avec le gobelin.

écrit par: Xeal Samedi 31 Mai 2008 à 20h26
Un certain malaise persistait, il avait pourtant vérifié, ses armes, son armure, sa bourse, et pourtant...

Xeal déposa Amaranthe dans un endroit sûr, du moins autant que l'on puisse l'être dans un terrier de gobelins. Il s'agenouilla au côté de la blessée, le guerrier embrassa son propre poing droit et le déposa sur son coeur pour prier Hajama le Courageux, qu'il protège cette combattante car son combat n'était pas fini.

Puis il reprit le chemin à la suite de ses compagnons. Et le groupe arriva bientôt dans ce qui ressemblait bien moins à un camp qu'à une ville, organisée, faite pour durer et non pour la durée d'une guerre. Et le plus improbable accueil leur fut donné : un gobelin parlant parfaitement le commun. Il fallut tout le caractère taciturne du Porteur pour ne pas qu'il en bredouille une remarque stupide de surprise.

Heureusement, il ne fallait pas compter sur lui pour la communication avec cet étrange gobelin, mais par habitude du danger, le guerrier posa sa main droite sur la garde de son shamshir et la main gauche sur celle de son jambiya, prêt à réagir, son oeil unique passant frénétiquement du gobelin aux alentours.

écrit par: Callie Glazebille Dimanche 01 Juin 2008 à 11h36
MJ

Ascha, Diplomatie : 5(dé)+12 = 17
Ascha, Savoir Bardique : 19(dé)+7 = 26



L’aasimar avait cherché à savoir s’il avait déjà entendu parler de ce genre de choses. Une cité gobeline.. Il avait déjà eut vent de se genre d’endroit, il avait parfois eut des description et cette cavité travaillée n’en était pas vraiment une. Les excavations semblaient avoir été faite par d’autres créatures. Des vers, des termites ou tout autre insecte pouvant creuser des galeries. Assez gros néanmoins pour pouvoir en faire de la taille d’un gobelin.

Cependant, on pouvait voir ça et la quelques marques récentes de travail, sûrement fait par les gobelins pour rendre ce lieu plus habitable. Cette demeure provisoire c’était au file du temps transformé en habitat gobelin.

Les torches par leur aspect grossier ressemblaient à de l’artisanat typiquement gobelin. Il ne restait plus aucune trace des occupants précédents.

Le gobelin mystérieux observait les aventuriers qui jetaient de regards hagards alentours tout en écoutant attentivement les arguments du barde.


- Vous savez il ne sert à rien de regarder partout autour de vous. Nous sommes seuls. Il soupira. "Je ne pensait pas qu’arriver à mes fins me laisserais un goût si amère dans la bouche. La forteresse a été partiellement détruite, mes troupes ont été réduites à néants, eux qui croyaient en moi, eux qui croyaient au salut, eux qui pensaient récupérer ce qu’on leur avait prit. Leur vie, leur existence.." Il considéra l’assemblée.

- Etrange pour des gobelins pensez vous ? Pensez vous qu’Aedorn était un modèle de vertu ? Homme de vertu aurait-il demandé paiement contre ses soins ? Aurait-il réclamé le plaisir de la chair ? Je ne doute pas que votre chef, Lucius, n’était pas plein de bonne volonté. Mais vous avez peut être voué, vous deux, allégeance à quelqu’un qui n’était pas ce qu’il prétendait être. Surtout que le véritable cerveau de l’affaire ça n’était pas lui.. Je vous offre l’hospitalité encore une fois. Puisque la forteresse n’est plus, quelle récompense pensez vous avoir si vous me tuez ? Et pensez vous être en état de le faire ? Au vu de l’épuisement général, je ne donne pas cher de votre peau.

Dans la tête d’Elrin, une autre discussion prenait place.
"Ainsi, tu tiens à ce point à Dark ? As-tu donc si peur de la liberté ? N’a tu pas conscience que la majorité de ce qui ce passe ici est de ta faute ?! Dark est toujours en toi.. Rassures toi.. Je l’ai juste confiné dans un recoin de ton esprit"

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 01 Juin 2008 à 16h08
¤Plutôt curieux ça!¤ Il gravait dans sa mémoire les différents éléments qui semblaient contenir des informations sur l'origine des lieux, attendant d'avoir du temps pour se pencher sur la question, pour satisfaire sa soif de connaissances.

Puis son regard revint fixer le gobelin qui les assurait sur la sécurité de l'endroit, apaisant légèrement le barde.

Mais l'information qui suivi réduisit à néant la volonté de l'Aasimar, l'affrontement avait déjà eu lieu. Ils avaient été trop longs à rejoindre ce seigneur gobelin.

Frissonnant à l'idée de la violence qui avait du se déchaîner à l'air libre pour que l'armée de siège ait ainsi été anéantie, Ascha ne put s'empêcher de penser aux habitants de la forteresse.
¤Enola!¤ La peur et le doute qui s'emparèrent du barde maintinrent ce frisson, et même plus, ils l'accentuèrent, amenant Ascha au bord des spasmes.

La voix qui sortit de sa bouche était loin d'être sure, bien loin de l'assurance et de la confiance qu'elle évoquait lors de ses dernières paroles.


-Si ce que vous dites est vrai, il espérait pouvoir croire que ce n'était pas le cas, vous avez décimé les habitants de la place forte et mené votre peuple à sa perte?
Il ne comprenait pas bien le sens des paroles prononcées par leur interlocuteur, il n'était pas sur d'avoir cerné l'ensemble de la situation.

Accusant le coup du mieux qu’il pût, Ascha se contenait du mieux possible, retenant milles et unes questions qui le tiraillaient sur les causes de ce sanglant combat.
Comme le signalait le gobelin, de manière détournée certes, au travers des informations qu’il fournissait, le groupe semblait ne pas être au courant de toute l’histoire dans laquelle ils avaient été plongés.

Et avant de se laisser aller a juger les crimes de cet être mystérieux, Ascha se devait de le laisser leur fournir des explications. Il devait savoir de quoi il en retournait réellement. Seulement il ne pouvait se résoudre à parler au nom de tous, il ne connaissait pas complètement ces compagnons qui écoutaient eux aussi les paroles du gobelin. Peut être qu’eux voudraient en finir au plus tôt avec la tache qui leur avait été confiée, mais peut être que comme lui, ils attendaient de mieux comprendre ce qu’il se passait dans le coin.


-Que nous proposez vous au travers de votre hospitalité ? Au su du barde, les gobelins n’étaient pas connus comme des êtres auxquels on pouvait faire aveuglement confiance, aussi même si cet être était vraiment seul en leur compagnie, comme il l’annonçait, il redoutait une quelconque fourberie.
-Peut être pourriez vous commencer par nous fournir quelques éclaircissements sur la situation. Cette fois ci, il ne put s’empêcher de retenir certaines de ses questions.
-Vous dénoncez Aeldorn à travers vos griefs mais quelles sont ses fautes ? Et ce cerveau qui est derrière tout ça, qui est-ce, vous ? D’autres personnes seraient liées à cette situation ?
Le sourire d’Enola s’imposa dans l’esprit de l’Aasimar, maintenant qu’il avait devant les yeux le responsable des malheurs de sa protégée, l’héritage céleste bienfaisant cherchait réparation pour l’enfant. ¤Où est-elle ? Aeldorn assurait l’avoir placée en sécurité mais en a-t-il seulement eu le temps avant cette attaque ?¤
-Et ce convoi qui a été réduit à néant près de l’entrée de ces galeries, que vous avait-il fait ?
Une autre question à ce sujet cherchait à sortir de la bouche du barde, mais comme elle était des plus personnelle, il préférait attendre d’en savoir d’avantage sur la situation pour la poser.
Il devrait attendre pour savoir si la petite humaine était toujours vivante. Il espérait que le gobelin en connaîtrait la réponse le moment venu.

écrit par: Elrin Jeudi 05 Juin 2008 à 13h34
Scrutant avec attention les alentours de la cité souterraine gobeline, Elrin s’entait une certaine anxiété l’envahir doucement. Il était évident que l’assaut n’allait pas tarder. Serait-il capable d’y faire face sans l’entité ténébreuse qui l’habitait ?. Ne faisant guère attention au dialogue qui se jouait devant lui, il préférait garder un œil dans chaque recoin de la cité.

Les révélations du gobelin laissèrent le rôdeur perplexe. Si ce que le petit être disait était vrai, alors Aedorn ne représenterait plus une menace pour sa survie. Quand bien même il serait toujours vivant, toute son attention se portera sur la reconstruction de sa forteresse. Ainsi le rôdeur aura largement le temps nécessaire pour disparaitre. Apres tout s’était ce qu’il savait faire de mieux.

Scrutant le gobelin, il était persuadé que malgré son apparence chétive, le petit être représentait une grande menace pour sa vie. Regardant ses compagnons de fortune du coin de l’œil, il savait pertinemment, aux dires de la créature, que la quête qu’on lui avait imposée n’était plus. Pourquoi devrait-il mettre sa vie en danger maintenant !?

Tournant la tête vers la sorti, il se dirigeait à présent vers celle-ci, essayant dans sa tête de se remémorer le chemin que lui avait soufflé le gobelin. Arrivé à l’entrée du souterrain, ses pats s’arrêtèrent brusquement lorsqu’il entendit la voix du gobelin résonner en lui.

Tournant brusquement la tête vers celui-ci, il comprit très vite qu’il s’adressait à lui par télépathie. Chaque mot qu’il venait d’entendre lui fit l’effet d’un choc. S’appuyant contre un pan du mur, il se laissa tomber dos à la roche. Comment !? comment cela pouvait être possible !? Cette phrase résonnait en lui.


¤ Je sais que vous pouvez m’entendre. Comment est ce possible, moi-même je ne ressens plus aucune présence de Dark. va… va-t-il revenir ?¤
Baissant la tête, ses désirs n’en étaient que plus confus. Il y a de ça quelques secondes il s’étai fait une raison de vivre sans cet entité maléfique. Maintenant il ne savait que faire. La question du gobelin ne cessait de se répéter inlassablement en son esprit, sans trouver aucune réponse. Avait-il peur de la liberté!? … de vivre !?
Relevant la tête en direction du peau verte, quelque chose l’intriguait
.
¤ Je ne suis pas sur de bien comprendre vos dires. Comment pourrais-je être la cause de tout ceci ? Cette guerre s’était déclaré bien avant mon arrivé en ces lieux. Je ne suis connu de personne ici. Alors comment pourrai-je être la raison de tout ceci.¤

écrit par: Talice Jeudi 05 Juin 2008 à 16h25
Ce fut comme si elle venait de recevoir un coup de poing dans l’estomac. Livide, les jambes en coton, Talice mis quelques secondes avant de pouvoir inspirer à nouveau de l’air.

¤La forteresse ? Déjà fini ?¤

Les pensées se bousculaient pêle-mêle dans la tête de la téthyrienne, qui rattrapa de justesse le carreau qui tombait de son arbalète. Les mains prises d’un tremblement incontrôlable, elle désarma son équipement, et remit tant bien que mal le projectile dans son carquois.

- Je n’en crois rien. Redressant la tête, le visage déterminé mais l’esprit ébranlé, Talice laissa tomber ces quelques mots, plus pour s’en convaincre elle-même que les autres. "Vous mentez."

Il était inimaginable qu’un tel évènement ait pu se dérouler à leur insu. Ce misérable devait être en train d’affabuler pour sauver sa vie. Un instant, la tueuse fut tentée de lui trancher la gorge pour mettre fin à ses mensonges, mais quelque chose l’intriguait dans l’attitude de leur interlocuteur. Comment pouvait-il afficher une telle assurance, être tellement confiant dans sa survie, s’il n’y avait pas une once de vérité dans ses dires ?

¤On se calme ! La forteresse n’est que partiellement détruite selon lui. Encore un peu d’espoir ?¤

Ce qui terrifiait la jeune femme, ce n’était pas tant de savoir qu’un massacre sanglant s’était déroulé à la surface, mais plutôt d’imaginer la mort de son commanditaire. Une fortune était en train de s’envoler hors de portée de ses mains gantées de noir.

¤Melkinnvar, sale résidu de troll ! Si jamais tu t’es amusé à mourir, je jure de te faire revivre pour te faire payer ce que tu me dois. Au centuple !¤

Bien que l’image de ce tas de saindoux baignant dans son sang avait quelque chose de distrayant, il n’en demeurait pas moins qu’il s’était engagé vis-à-vis d’elle. Un tel manque de respect face à ses engagements tordait de rage les entrailles de la tueuse. Il fallait qu’elle sache. Quitte à se découvrir légèrement face aux autres, elle devait en avoir le cœur net. Attendant la fin de la salve de question d’Ascha, et ne faisant que peu cas d’Elrin qui, visiblement également secoué par la nouvelle, avait apparemment décidé d’aller se reposer, Talice posa la question qui lui brûlait les lèvres.

- Si ce que vous dites est vrai, vous devez savoir ce qu’il est advenu de certaines résidents de la forteresse. Prenez par exemple cet Aedorn, ou encore ce gros marchand amnien. Ont-ils survécu ?

Elle ne saisissait pas l’allusion faite sur Aedorn et le plaisir de la chair, ce qui avait tendance à légèrement piquer sa curiosité. Mais elle remercia Tiamat de lui avoir fourni un prénom pour camoufler ses véritables intentions. Dans tous les cas, si son contrat devenait caduque de par cette nouvelle conjoncture, il était impensable de ne pas recevoir de compensation pour le dérangement occasionné.

- Et qu’avons-nous à gagner à vous croire ? Marchant sur des œufs, la jeune femme espérait tâter le terrain avant de prendre une décision. "Vous envoyez vos soldats nous attaquer puis vous nous proposez votre hospitalité ? Un comportement quelque peu paradoxal s’il en est, non ? Une preuve tangible de ce que vous avancez serait la bienvenue. Pour vous comme pour nous."

Talice envisagea sérieusement de modifier les termes de ses futurs contrats, en y incluant une nouvelle clause en cas de décès prématuré de son commanditaire.

¤Dix pour cent de la récompense prévue payable à l’avance, voilà qui sera à l’avenir une garantie suffisante.¤

Chassant de son esprit ces pensées parasites, elle reporta son attention sur le gobelin cause de tous leurs malheurs, qui ne se doutait probablement pas des conséquences de sa réponse sur sa santé.

¤Je ne serai pas perdante dans tous les cas. J’espère néanmoins que cette ferraille – elle faisait allusion aux haches qu’elle transportait toujours – me remboursera le voyage…¤

écrit par: Callie Glazebille Vendredi 06 Juin 2008 à 15h47
MJ

Le gobelin continuait sa discussion en parallèle.
"Ecoute bien, je vais te révéler quelque chose. Je ne pensais pas voire ça un jour. J’ignorai que les ténébreuxs pouvaient prendre place dans un autre corps, et je pense que ce procédé n’était pas fait pour durer. Vos esprits s’entrelacent.. C’est à la foi effrayant et excitant. En te révélant ce secret je t’ouvre la porte vers quelque chose de plus grand que ce que tu pouvait imaginer, les humains sont faibles, tu ne sentait même pas ton esprit s’altérer. Dark, lui, est trop fier pour le remarquer."

- L'hospitalité que je vous offre mon brave, c'est une nuit dans un lit pour récupérer. Mais vous semblez pressé de connaitre la suite.. Le cerveau de cette histoire, c’est.. Melkinv..

Un instant d’hésitation ce lut sur ses traits, puis son visage se déforma sous la peur. Ses yeux s’éteignirent, et il rendit son dernier soupir. Son âme semblait l’avoir quitté. Cependant il était toujours debout. Lorsque les aventuriers aperçurent les yeux qui venaient de s’ouvrir, ils tirèrent par réflexe leurs armes. Les yeux du gobelin presque accueillent avaient tourné au noir de jais. Phénomène qu’ils reprochèrent vite des crises d’Elrin. Il ouvrit la bouche et se mit à parler d’une voix grave et caverneuse, récitant la prophétie qui avait tant troublé la citadelle.

- Ennemis du Mal ! J'étais déjà avant que vous ne fûtes !
J'ai parcouru les mondes morts !
Je viens annoncer la parole de Vérité, que personne ne peut changer !
Car ce qui doit être sera ! La Justice n'est rien devant le Destin !
Ecoutez moi, et croyez moi ! Le Mystère sera révélé !
Le Gobelin viendra !
Il régnera mille ans sur les terres du Dessus et du Dessous, de l'Est et de l'Ouest !
Ennemis du Mal, tremblez! Rendez ce qui doit être rendu, ou périssez !

Puis après un court instant.

- Ma prophétie vous avait elle plu ? Certes ça n'était pas spécialement vrai, mais suffisant pour déclencher les hostilités.. Satané Melkinnvar, on ne peux vraiment pas compter sur lui.. Incapable d’envoyer ce foutu Dark au casse pipe ! Pourquoi essayer de rentabiliser sa mort en l’envoyant faire quelque chose qu’il jugeait d’utile ? Pourquoi l’avoir envoyé ici, vers ce vieil imbécile prisonnier de sa propre potion ? Que lui a-t-il révélé ? Il regardait les aventuriers d’un air exaspéré. Il soupira puis posa son regard vers Talice. Un rictus ce lut sur son visage.

- Quelqu’un comme moi ne devrait pas avoir à s’occuper de vous et je suis las. Récoltez ce que vous avez semé.

A la fin de ses paroles, le corps s’effondra sur lui-même. Face contre terre. Une forme spectrale s’échappa de sa poitrine. Puis s’en alla, comme si ça n’avait été qu’une illusion. Le gobelin mystérieux gisait sur le sol. Une brume ténébreuse se formait autour du cadavre.

D’un coup, les flammes frémirent, la chose s’éleva dans les airs et la lumière disparut, comme aspirée par la boule de ténèbres. Seule la drow comprit ce qu’il se passait réellement. La chose absorbait la lumière tel un trou noir. Jusqu'à former une sphère de dix huit mètre de diamètres. La chose flottant en son centre, des tentacules a l’air libre, oscillant de droite à gauche.

Elrin senti Dark refaire surface en son sein.
¤ Cette chose.. est morte, elle se nourrit de la vie elle même pour survivre. ¤ La voix dans la tête du rôdeur était hésitante et un peu léthargique comme au réveil d’une trop longue sieste ou d’un violent coup sur la tête.

Initiatives (définitives) :
Ascha, 11(dé)+2 = 13
Elrin, 9(dé)+4 = 13
Lucius, 13(dé)+0 = 13
Talice, 13(dé)+6 = 19
Talvrae, 4(dé)+3 = 7
Xeal, 3(dé)+4 = 7
Creature, 3(dé)+3 = 6


hrp.gif Vous êtes à 12 mètres de la chose, d'après ce que peux en juger Talvrae. Vous voyez une boule de ténèbres absorbant toute la lumière de 9 mètres de rayon.

écrit par: Ascha Cheynn Samedi 07 Juin 2008 à 16h07
-Oh la poisse! C'est quoi ça?!
Les dernières paroles de cet étrange gobelin n'avaient rien d'engageantes, et la transformation de la créature qui en avait découlé était des plus déroutante.

L'Aasimar n'avait pas saisi l'intégrité de la prophétie annoncée, aussi comptait il sur sa mémoire, s'il réchappait à ce combat, pour lui rappeler le contenu des dires de la créature maintenant à terre. Ce sujet n'était pas de plus urgent et il le savait. Dans l'immédiat ils devaient sauver leur peau.

Seulement, le froid amené par sa précédente chute était encore bien proche dans l'esprit du barde, et il ne tenait pas vraiment à perdre le peu de force que Lucius avait réussi à lui redonner.

Aussi lorsqu'il entendit ses compagnons tirer leurs armes, Ascha recula de quelques pas afin de ne pas être aux premières loges pour l'altercation qui semblait inévitable.
Il s’empara de sa lyre, s’inspirant des actions de Talvrae lors du précèdent combat pour encourager ses compagnons. Malgré le stress de la situation, il fit de son mieux pour faire sortir de son instrument la musique la plus entraînante qu’il put, s’inspirant d’une mélopée que lui avait enseigné son ancien maître, Aatleytt.
Il espérait ainsi aider ses compagnons et lui-même à se concentrer sur le combat, afin de renvoyer au plus vite et définitivement leur adversaire dans les ténèbres qu’il semblait tant apprécier.

Cette chose qu'ils avaient en face d'eux, il ne savait ce qu'elle était, mais toujours est-il qu'elle semblait coriace. Avalant sa salive, le barde essayait d'avoir une vision globale de la situation. Ils n'étaient pas tous au mieux de leur forme. Il savait pertinemment qu'il ne pourrait essuyer une attaque de leur adversaire sans sombrer dans un état de faiblesse, d'inconscience ou pire encore. Et il ne pouvait rien y faire pour l’instant.

Sa faiblesse du moment l'amena à se fixer un objectif, s'il s'en sortait, il se devrait de s'améliorer sans cesse afin d'apporter d'avantage de soutien à ses compagnons dans une telle situation. Le souvenir des bienfaits de la Toile dans son organisme était encore très proche dans sa conscience. Il chercherait également à tirer d'avantage parti de la magie, même si pour ça il devrait partir à la recherche de personnes capable de lui distribuer quelques enseignements.


¤Mais pour ça je dois revoir la douce lumière du soleil.¤
Son objectif était clair, soutenir au mieux ses compagnons dans ce combat décisif. Echangeant son instrument, qu’il posa à terre le plus délicatement possible, avec son arc, il prit son temps pour viser le centre de la masse d'ombre, espérant que leur adversaire s'y trouverait, et commença à tirer.

Ascha recule, prend sa lyre et entame une inspiration vaillante (round 1) puis pose sa lyre à terre et s'arme de son arc et attaque à distance le gobelin jusqu'à changement radical de la situation.

écrit par: Talice Mardi 10 Juin 2008 à 18h50
¤Encore ?!..¤

Les épaules de Talice s’affaissèrent sous le poids d’un immense découragement alors que le gobelin s’écroulait tel un pantin. Quelques secondes auparavant, elle avait cru saisir le nom du gras marchand, qui semblait en savoir et en pouvoir plus qu’il ne l’avait prétendu.
Il semblait qu’elle avait été menée en bateau depuis le début, son employeur n’était pas celui qu’il prétendait être. La situation avait du moins l’avantage de clarifier certains points. Il semblait que les chances de la tueuse de toucher sa paye augmentaient avec le temps. Tout était pour le mieux : le gobelin mort, et Melkinnvar semblait vivant.
Il n’en demeurait pas moins que la possession du peau-verte avait quelque peu interloqué Talice. Cette "chose" l’avait regardée, comme si elle la connaissait.


¤Je délire, ce n’est que mon imagination qui me joue des tours…¤

Mine de rien, cette nouvelle conjoncture soulevait des questions encore plus complexes que les précédentes. Pragmatique, la jeune femme chassa ces pensées de son esprit, de plus en plus absorbée par la brume qui semblait s’échapper du gobelin décédé.

¤Que se passe-t-il encore ?..¤

-Oh non !..

Alors que la lumière disparaissait autour du globe de ténèbres qui se formait, Talice sentit le découragement l’envahir. Les évènements semblaient définitivement s’acharner sur eux, et la prédilection de leur adversaire pour l’obscurité rappelait de récents troubles à la téthyrienne.

¤Une fois, ça suffit !¤

D’un mouvement d’épaule, elle fit tomber au sol les haches qui risquaient de la gêner dans ses évolutions. Le métal tinta contre le sol, alors que des tentacules apparaissaient hors de la sphère obscure qui se dressait désormais devant le petit groupe. Avec un rugissement de rage, la téthyrienne arma son arbalète et commença à faire feu sans discontinuer, fermement décidée à transformer son adversaire en hérisson.

Talice utilise Esquive contre cet adversaire, effectue un pas de placement en arrière, et commence à tirer à l’arbalète sans s’arrêter en visant la supposée position de l’ennemi (le centre de la sphère), n’effectuant que des pas de placement jusqu’à nouvel ordre.

écrit par: Talvrae Mercredi 11 Juin 2008 à 11h51
Talvera qui jusque là riait sous cape de la rencontre avec le gobelin, le fait que le gobelin sache pour se qui c'est passé entre elle et le vieux prêtre dans le château l'intriguait, et la prophétie la faisait carrément pouffé de rire, un gobelin régner sur le monde au dessus comme au dessous est tout bonnement ridicule, comme si les drow pouvait être conquis par de simples gobelins. Mais quand le gobelin s'effondra et que se "nuage" de ténèbres, a défaut d'un meilleur terme, s'en dégagea elle poussa un juron sonore et particulièrement grossier en drow. Elle pensait tout bonnement s'en aller après tout elle avait plus rien a y gagner. Mais cette chose s'était évidant ne la laisserais pas partir ainsi.

Voyant que Ascha avait empoignée sa lire et entamait un chant, la petite elfe noire raffermit sa prise sur la poignée de son arme qu'elle avait dégainée par réflexe et se prépara à combattre avec les dernières force qui lui restait et à vendre chèrement sa peau, même si elle doutait de l'efficacité de son épée sur une telle créature, mais elle avait pas d'autre choix ne disposant d'aucun autre moyen pour la combattre.


-Et bien! je crois bien qu'on a jamais vraiment eu le choix, vas falloir se battre.

écrit par: Xeal Jeudi 12 Juin 2008 à 20h06
La discussion avec le gobelin était particulièrement surprenante. Mais son contenu révéla bien des choses. Néanmoins il subsistait une chose qui était apparue tout de suite à l'esprit du guerrier :

¤ Crois-tu donc que tu mérites plus la vie qu'Aedorn ? Toi qui viens de sacrifier ton propre peuple ?! A ta place j'attendrais que quelqu'un daigne mettre fin à mes jours avec le peu d'honneur que l'on puisse espérer... ¤

C'est alors que le gobelin sembla être comme possédé, un peu à la manière d'Elrin par moment, et malgré le fait que Xeal chercha à retenir un maximum des paroles de la... chose, tout se passa très vite lorsqu'à sa grande surprise le gobelin s'écroula. Soulevant un sourcil perplexe, le guerrier ne tarda pas à agripper son arc alors qu'une étrange brume s'élevait du corps de la créature.

Une sphère d'obscurité commença à s'étendre, retenant l'endroit où gisait il y a peu le corps du gobelin, le guerrier encocha une flèche et visa. Il y avait peu de chance de faire mouche sauf si la chose était de taille imposante ou qu'il avait vu juste sur sa position. Le trait parti, la prudence suivit, alors que le Porteur faisait quelques pas en arrière pour maintenir la distance avec la sphère de ténèbres.

écrit par: Elrin Vendredi 13 Juin 2008 à 17h35
Les révélations du gobelin laissèrent Elrin abasourdi.
¤ Vos esprits s’entrelacent. Ton esprit s’altère¤
Ces mots résonnèrent inlassablement dans sa tête. Comment deux esprits de nature si opposé pourraient s’unir et comment lui-même ne s’en ai pas rendu conte. Son esprit s’embrumait petit à petit de questions auxquelles il ne pouvait répondre. Une vague d’angoisse le submergea soudainement, conséquence d’une question qui venait de prendre forme dans son esprit :
¤ que vais-je devenir ?¤
Un frisson glacial lui parcourra le dos en pensant, selon les dires du gobelin, à l’union de son esprit à celle des ténèbres que constituaient l’esprit de Dark. sera-t-il à jamais perdu dans sa noirceur ?.

La scène qui je jouais devant lui, le sorti de sa torpeur.

¤ Comment… !? Comment ce gros porc pouvait être au courant de l’existence de Dark !?
Il n’en fallut pas plus à Elrin pour comprendre qu’il n’était qu’un simple pion, un simple jouet, faisant parti d’une intrigue qui le dépassait. La colère le submergeait. Seule la créature qui se tenait devant lui avait les réponses qu’ils cherchaient.
- Que…

Les ténèbres prirent soudainement place. Une scène qui lui semblait si familière. Les muscles crispés par la colère, il se tenait maintenant debout une flèche encoché en direction de l’amas ténébreuse.

Elrin active esquive
Attaque à distance sur la chose

écrit par: Callie Glazebille Samedi 14 Juin 2008 à 12h58
Rappel des états :

Xeal : 7/11 PV
Talvrae : 2/5 PV
Elrin : 10/10 PV
Talice : 13/13 PV
Ascha : 7/14 PV
Lucius : 7/10 PV


- Round 1 -

Talice active esquive : 17 CA
Elrin active esquive : 18 CA
Ascha entame une musique de barde.
Talice, jet d’attaque à distance, 5+1+9(dé)-2(distance) = 13
Camfoulage : 83/20

Dégats : 2(d4)+1(chant), attaque sournoise impossible
Elrin, jet d’attaque à distance, 6+1+11(dé) = 18
Xeal, jet d’attaque à distance, 5+1+13(dé) = 19
Camouflage : 45/20

Distorsion de la réalité de la créature
Rejet Camouflage : 15/20
< Echec >
Talvrae, jet d’attaque à distance, 3+1+7-2(distance) = 9
< Echec >
Lucius, jet d’attaque au contact, 2+2(charge)+1+1(dé)
< Echec automatique >
Chose, jet de lutte sur Lucius : 17(dé)+? contre Lucius : 20(dé)
< Echec de la lutte >

Ascha arrête une musique de barde.
Effet dure encore 5 rounds.

Elrin avait encore possession de son corps cette fois ci et lorsqu’il mit en joue la créature fermant instinctivement son œil droit, le gauche totalement noir pour viser la chose, il remarqua qu’il voyait a travers ses prétendues ténèbres. Il reconnu dans cette chose, un mort vivant. Laissant toute sa rage s’échapper son trait parti et se figea dans la créature. Il put voir aussi le carreau bien que faiblard de Talice rencontrer la chose. Mais alors que la flèche du malchanceux Xeal allait rencontrer la chose, aussi bien Talvrae qu’Elrin s’étonnèrent. Ascha qui distinguait vaguement la chose, grâce à la vision qu’il avait héritée de son peuple, ne put voir vraiment ce qu’il se passa. La flèche sembla ralentir puis passez à coté de la créature alors que le tir avait été parfait. Talvrae elle malgré le fait qu’elle voyait la créature ne réussit pas a faire aussi bien que Talice et son carreau ne fut pas projeter assez fort pour toucher la chose.

Lucius conscient que si la chose avançait vers eux, leur groupe aurait du mal décida de se jeter dans un combat au contact. Il chargea l’épée longue en l’air s’attendant à rencontrer un obstacle, mais il passa à coté de la créature sans même la toucher. La bestiole volante alla vers lui et essaya de s’accrocher à sa tête. La foi du prêtre repoussa l’attaque. La créature s’éloigna pour se placer à un mètre au dessus du Tyrien.


- Round 2 -

Talice, jet d’attaque à distance : 6+5(dé)-2(distance) = 9
< Echec >
Elrin, jet d’attaque à distance : 7+8(dé) = 15
< Echec >
Xeal, jet d’attaque à distance : 6+6(dé) = 12
< Echec >
Talvrae, jet d’attaque à distance : 4+7(dé)-2(distance) = 9
< Echec >
Ascha, jet d’attaque à distance : 4+5(dé) = 9
< Echec >
Lucius, tentative de renvoi des mort vivant : 2+7(dé)
La créature n’est pas affectée.
Creature, jet de lutte : 14+? contre Lucius : 17+3
< Echec >


...

- Round 3 -

Talice, jet d’attaque à distance : 6+18(dé)-2(distance) = 22
Camouflage : 34/20

Dégâts : 2(dé)+1

Elrin, jet d’attaque à distance : 7+9(dé) = 16
Distotion du temps, jet d’attaque à distance : 7+17(dé) = 24
Dégâts : 3(dé)+2
Xeal, jet d’attaque à distance : 6+19(dé) = 25
Camouflage : 95/20

Dégâts : 3(dé)+1

Ascha, jet d’attaque à distance : 4+8(dé) = 12
< Echec >

Lucius, jet d’attaque au contact : 3+19(dé)
Camouflage : 96/20

Dégâts : 7(dé)+3

Créature, jet de lutte : 20 contre Lucius : 5

Absorption d’énergie : 4+4+1+1 = 10 Point de Force

Talvrae jet dattaque distance 4+20(dé)-2(distance)
Pas de critique sur les morts vivantscolor][color=red]
Dégâts : 1(dé)+1


Les dernières actions du groupe furent plus glorieuses que celles qui les avaient précéder et c’est Talvrae qui avec un dernier carreau acheva la créature. Le coup d’épée de Lucius avait été merveilleux, ma la créature dans son dernier souffle avait drainer une partie de sa vie. Le prêtre s’écroula sur le sol sans force. Mais il respirait.

Alors que le groupe se sentait en sécurité un nouvel ennemi apparut dans le dos du groupe. La chose ressemblait à Amaranthe. Mais ça n’était plus tout à fait ça. Elle était passé dans le monde des morts, mais quelqu’un semblait l’avoir ramener. Un petit cadeau de l’esprit du ténébreux qui avait assassiner le chef gobelin sans doutes. Il ôtèrent l’armure au prêtre, l’allégèrent de ses vêtements, mais Xeal veilla à ce que Talice ne porte rien sur elle.

La chose était plutôt mal en point et les aventurier n’eurent pas de mal à l’achever.. à nouveau. Ascha n’en revenait pas. Il était sur qu’il l’avait quitter en vie. Il avait senti son pouls après tout. Mais la chose qui avait tué le puissant gobelin aurait tout aussi bien put la tuer.

Les aventuriers fouillèrent les grottes et trouvèrent des objets trop bien fait pour être de manufacture gobeline, et trop personnel pour avoir été volontairement voler puis gardé. Nul n’expliquait cependant la chose.

Pas de coffre fort ni rien à portée de main, Talice cracha sur le sol de dépit puis tous s’en allèrent. Ils suivirent le chemin qui avait été marqué par des traces gobelines et ils surgirent à l’endroit ou se trouvait la fontaine jadis utilisée pour la prédiction de mort. L’auberge avait brulé, les corps calcinés de gobelin et d’humain jonchait le sol. Lucius chercha avec toute la vigueur qu’il put son chef Trois-démon avant de le trouver sans vie sur le sol. Quelque part un chien jappait, Ascha se précipita, peut être qu’Enola était encore en vie. Mais il ne trouva qu’un chien blessé, des gobelins morts et rien d’autre. Aucune trace d’elle. Aucune trace de Melkinnvar non plus.

Les coffres de la forteresse que Talice crocheta dans la chambre d’Aedorn étaient vides. Celui-ci ne leur avait promit que du vent. La fortune et la reconnaissance, rien de tout ça n’étaient vraies. Ce soi-disant vertueux l’était sûrement moins que le gobelins qui avait péri dans les tréfonds de la terre.

Lucius n’aspirait qu’a une chose, partir d’ici au plus vite, trouver une ville et un temple et récupérer de ses événements des plus traumatisant. Ascha, Talvrae et Elrin savaient que Melkinnvar était un marchand d’Amn. Peut être pourrait ton le trouver là bas, avec Enola qui sait ?
Le groupe avait fini son aventure. Et ni Ascha ni Talvrae en tireraient une chanson digne d’une épopée. Ils avaient tous perdu quelque chose dans l’aventure.

Elrin avait perdu de son humanité, Talice avait perdu son temps, Xeal n’avait perdu qu’un peu de sa fierté, Ascha avait perdu Enola, Talvrae, quant à elle, avait perdu un peu de sa beauté.


hrp.gif C’est la fin de la quête ! Vous pouvez décider RP de la façon dont vous voulez partager le butin ou si vous vous lancer à la poursuite du marchand ou non (autre quête). Les cadavres n’ont pas d’or sur eux, leurs armes sont en mauvais état, leurs armures aussi. Ascha, le chien d’Enola te considère comme son nouveau maître. C’est un petit Teckel à poils long âgé de huit mois. Tu peux le prendre comme animal de compagnie jusqu'à ce que tu retrouves Enola si ça t’intéresse. J'attends vos conclusions HRP aussi et des commentaire sur le nouveau mode de combat.

écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 20 Juin 2008 à 10h22
De tous les objets présents dans la ville gobeline, aucun n'aidait vraiment l'Aasimar à comprendre la situation, bien au contraire en vérité.
Aussi il reparti anxieux de cette antre gobeline, anxieux d'avoir du donner raison à Talice quand au sort de leur ancienne compagne Amaranthe.
Anxieux quand à la situation qui les attendait une fois remontés à l'air libre.
Espérant découvrir que les révélations du gobelin n'étaient que du vent, Ascha avait ruminé ses espoirs en silence jusqu'à les sentir s'atténuer puis se réduire à néant au fur et à mesure que la silhouette dévastés de la forteresse se profilait à leurs yeux.

Carnage, mort, désolation, maints mots de cet ordre traversaient son esprit, ne reflétant que peu la réalité, malgré la dureté qu'ils évoquaient.

Le cœur lourd, il parcourait les décombres, à la recherche de quelque corps lui étant connu.
La personne aux côtés de qui Lucius s'agenouilla, le barde se rappelait l'avoir aperçu le soir de leur arrivée, même si le nom de l'homme persistait à lui échapper, Ascha l'identifia comme ayant été le supérieur du prêtre Cormyrien.
Cette escapade hors de la forteresse avait coûté bien cher au Tyrien, aussi le barde lui posa une main maladroitement sur l'épaule, lui témoignant ainsi son soutien dans cette épreuve.
Puis sans un mot il s'éloigna, il avait ses propres recherches à mener.

Il continua donc de fouiller les environs lorsqu'un jappement lui parvint aux oreilles, redoublant ses espoirs autant que ses craintes. Il n'avait vu qu'un chien en ces lieux, celui de sa protégée, aussi craignait il pour l'état de santé de la fillette. Lorsqu'il eut le molosse très miniaturisé devant les yeux, il ne put s'empêcher de sourire en souvenir de leur première rencontre avec l'animal.

-Lutin! Ce minuscule chien les avait suivis au delà du campement gobelin pour les retrouver devant les portes de la forteresse et attirer toute l'attention de la garde locale sur eux, pour le plus grand bonheur d'Enola.

Fouillant les alentours directs du petit animal, Ascha craignait d'y découvrir le frêle corps sans vie de la fillette, recherche sans résultat ramenant dans son esprit les paroles d'Aeldorn.
¤"Enola a été mise en sécurité"¤
¤Je l'espère pour ton honneur et pour la paix de ton âme vieux cachotier!¤

La fillette n'était plus ici apparemment, peut être avec ce gros marchand dont il ne restait aucune trace en ces lieux.
Cet individu avait semble t'il beaucoup de choses à expliquer concernant la situation de ces lieux, et il semblait avoir filé avant de devoir se justifier.

¤D'où est-ce qu'il venait? D'Amn?¤ C'était un endroit qu'il ne connaissait que très peu. A ce qu'il avait entendu dire, c'était plus au sud par rapport à leur position, en se rapprochant de la mer des Epées, un endroit plus civilisé que ces vastes plaines.

Il n'était pas un fervent admirateur des grandes cités, il lui arrivait fréquemment de contourner les villes au risque d'allonger ses voyages. Ainsi lorsqu'il était venu dans ces plaines, il avait évité les villes délimitant le nord des Arpents.
Concernant l'Amn, il serait obligé d'endurer les bains de foule et autres dérivés des endroits civilisés.
Mais il devrait dépasser ses sentiments pour retrouver au plus tôt la trace d'Enola. Seulement il savait qu'il ne pouvait entamer ces recherches seul.

Il repartit en direction du reste du groupe, un Lutin un peu sonné dans les bras.
Ne sachant trop comment entamer les palabres, il lança un:

-Quel massacre! Adressé à tous, puis profitant de leur attention il entra dans le vif du sujet.
-A première vue, pas de survivant humain ou gobelin en ces lieux, en tout cas pas qui soient restés en ces murs. Il y a juste ce chien, le chien de la petite, qui était un peu plus loin à gémir. Par contre de la fillette aucune trace par là où j'ai cherché. Il en est de même pour Melkinnvar, l'un de vous les auraient-ils vus?
Il jeta un regard sur les corps.
-Pourtant il n'est surement pas du genre à passer inaperçu... Souriant légèrement de sa remarque, il acheva, et le vieil homme est-il quelque part?

Il se doutait un peu des réponses qu'il allait recevoir, aussi pensait il déjà à la suite des événements. Il n'avait pas un plan précis en tête, seulement quelques grandes lignes. Partir pour les terres Amniennes, y rechercher le marchand et ses réponses, et surtout, dans un but plus personnel, il partirait rechercher Enola.
-Je compte me rendre en Amn retrouver la fillette et le marchand. Il nous doit quelques explications. Qui est du voyage?

Il se doutait bien que si d'autres effectuaient ce trajet ce ne serait surement pas pour les mêmes raisons, mais il s'en accommoderait.

écrit par: Talice Dimanche 22 Juin 2008 à 11h25
Devoir à nouveau tuer Amaranthe, si tant est que ce verbe s’applique encore pour une morte, était une expérience nouvelle pour Talice. D’ordinaire, les morts, en sursis ou non, qui croisaient son chemin n’avait que peu tendance à revenir la persécuter. Occupée à récupérer et essuyer ses carreaux lancés sur la créature adverse, elle avait sombrement médité sur les évènements récents. Alors qu’elle nettoyait sa dague du sang de feu Amaranthe, la tueuse s’était demandée à quel point les dires du gobelin décédé étaient fondés.
Si jamais Melkinnvar était encore de ce monde, il n’existerait pas d’endroit assez éloigné d’elle pour qu’il puisse se cacher. D’un geste brusque, Talice avait ensuite remis en place les haches en travers de son dos, passablement agacée de ne rien trouver de valeur en ces lieux, avant de suivre la petite compagnie en direction de la forteresse.

La frustration. Tel était actuellement le sentiment qui occupait le pus de place dans l’esprit de la téthyrienne. Risquer sa vie pour une personne qui n’avait pas respecté sa part du contrat… Le parchemin soigneusement plié dans une doublure de son gant lui semblait en cet instant en feu. Il valait mieux pour lui d’avoir succombé au cours de l’assaut, sinon ce contrat finirait épinglé sur sa poitrine, fermement maintenu par une dague.
Les coffres s’étaient en fin de compta tous avérés plus vides les uns que les autres, mais l’idée de finir cette aventure sans compensation n’était rien comparée à celle d’avoir été dupée du début à la fin.


¤Comment…¤

Pour Talice, il était impensable de s’engager par contrat pour ensuite se désister. Sa vie et ses services n’étaient pas des jouets à la disposition d’enfants capricieux, il le découvrirait bien assez tôt… Balançant un coup de pied rageur dans le corps le plus proche, la jeune femme observa du coin de l’œil le petit roquet qui semblait s’être pris d’affection pour le ménestrel.

¤Qu’est-ce que c’est que ça encore ?...¤

- Ramasserais-tu tous les animaux errant, désormais ? Instinctivement, elle avait employé le tutoiement. En quelque sorte, il semblerait que ce sentiment de tromperie et de frustration les rapprochait tous. "D’où sort-il ?"

Regardant les corps jonchant le sol alentour, un léger malaise envahit la jeune femme. Habituellement, ses actions n’engendraient pas autant de cadavres, au mieux elles vidaient une demeure de ses habitants. Le plus perturbant était avant tout de se rendre compte que ces personnes avaient indirectement été liées à son aventure, mais qu’elle n’avait eu aucune connaissance des conséquences de ses faits et gestes. Relevant la tête aux questions d’Ascha, elle répondit plus par réflexe qu’autre chose.

- Peu m’importent les autres, mais Melkinnvar n’est pas ici, non. Tant mieux pour lui, il n’aurait pas vu le soleil ce coucher. Par Tiamat, il devra répondre des conséquences de ses actes, ça oui… Consciente que sa phrase pouvait être interprétée à double sens, elle poursuivit, "Le contrat n’est ni caduque ni terminé, et mon paiement pas encore perçu."

Ce fichu contrat liait encore la tueuse au marchand. Il fallait coûte que coûte le retrouver pour lui faire un rapport et toucher son du. Seulement à ce moment, elle retrouverait une totale liberté d’action. Il serait alors temps pour lui de s’expliquer.

¤Un amnien, hein ?¤

Un sourire empreint de malveillance apparut sur son visage, qu’elle ne chercha nullement à dissimuler. Sa capuche retombée sur les épaules, Talice refit prestement le nœud de ses cheveux, son regard fixé sur les yeux du barde.

¤Une fillette ? Bah, si cela sert mes intérêts, pourquoi pas…¤

Une ébauche de plan commençait à voir le jour dans l’esprit de la téthyrienne. Un plan simple, certes, mais qui avait néanmoins le mérite d’exister.

- J’irai en Amn également. Elle ajouta rapidement, "sache que nous avons désormais au moins un objectif commun."

La civilisation. Enfin. Après cette nature, retrouver de nouveau la foule, l’anonymat, la liberté de mouvement… Trop préoccupée par les récents évènements, elle n’avait pas réalisé à quel point ces éléments lui faisaient défaut. Même s’il ne s’agissait pas de Port Calim, une ville demeurait une ville, et c’était déjà ça de gagné. Même si les personnes présentes allaient être du voyage, leurs propres desseins n'empêcheraient pas la jeune femme d'arriver à ses fins, c'était une certitude.

écrit par: Elrin Lundi 07 Juillet 2008 à 14h23
L’esprit voilé par une colère indéfinissable, il revint à la surface. La mâchoire serré à en faire mal, quelque chose n’allait pas. Il le sentait, ce sentiment n’avait rien d’humain. Attisé par la colère humaine d’Elrin, elle prenait maintenant forme différente, attisé par les ténèbres. il voulait détruire, tout anéantir. Ce sentiment l’oppressait, le faisait suffoquer.
¤ Elrin : Dark… Dark calme toi ! Je ne pourrai pas supporter ça plus longtemps !¤

Un hurlement sortit de sa bouche, exutoire de sa colère mêlé de souffrance. Le voile se dissipa peu à peu. Inspirant profondément, il laissa un flux d’air froid envahir ces poumons. Maintenant il en était sur, pour la première fois, ses sentiments et ceux de Dark venaient de s’entrelacer pour former un tout unique. Cette perspective le glaça. Comment !?... comment cela avait-il pu se produire !?

¤ Elrin : Dark que s’est-il passé ! Pourquoi…¤
¤Dark : je ne sais pas gamin ! J’ai senti ta colère s’insinuer et attisé la mienne. C’est… c’est la première fois que je ressens ça.
¤ Elrin : comment !?...
¤ Dark : je t’ai dit que je ne savais pas ! Et t’avise pas de recommencer ça !¤

Son regard balaya les cadavres et les ruines encore fumantes de l’ancien fort. Ses yeux passaient de corps de femmes et d’hommes calcinés, sans aucunes émotions.
¤Elrin : pourquoi ! Pourquoi je ne ressens rien devant ce massacre. Mais que m’arrive t-il ?!¤
Ses pas le menèrent dans l’une des nombreuses pièces du fort. Son esprit vagabondait sur ces dernières 24h passées. Un moment se figea dans son esprit, lors de la bataille contre le ténébreux, l’espace d’un instant il avait percé l’obscurité. Il en était sûr, mais comment avait il bien put acquérir cette faculté. Soudain les mots du ténébreux lui revinrent en mémoire.
¤[…] vos esprits s’entrelacent […] ton esprit s’altère¤
Un rire nerveux sortit de sa bouche.
¤ Elrin : c’est impossible¤
Levant les yeux, il tomba nez à nez devant son image reflété par un miroir encore intact. Lentement il s’approcha de son reflet. Le regard terrifié par sa propre image, sa main parcourait les traits de son visage devenu inhumain. Elrin hoqueta de stupeur à la vue, à la vue de son œil. Un mélange de terreur et de colère le submergea. S’en était trop ! Avec rage son poing atterrit avec fracas sur l’image que reflétait le miroir, laissant un tas de verre brisé au sol.
¤ Dark: … Dark que nous arrive t-il ?! Dis le moi !¤
Le silence de son compagnon ténébreux lui pesait. Pourtant il sentait que même Dark n’en était pas ressorti indemne.

L’esprit embrumé par tant de question, Elrin ressortit du fort d’un pas mécanique.

¤Dark : retrouvons ce gros porc¤
Elrin s’immobilisa
¤Dark : cet humain ou quel qu’il soit, connaissait mon existence, il nous a utilisé pour des raisons que j’ignore. Cet homme a peu être les réponses à nos questions.¤
¤Dark : oh oui ! On va le retrouver et crois moi, lorsque j’aurai mit la main sur lui …¤
Un ricanement sadique s’éleva.

Lorsque Elrin rejoignit le groupe, plusieurs personnes avaient déjà choisit de poursuivre le marchant.

-(commun) je me joins à vous. J’ai certaine question qui exige réponses.

écrit par: Xeal Jeudi 10 Juillet 2008 à 18h22
La mission lui laissait un goût amer dans la bouche. Certes ils avaient bien tué le... gobelin ou plutôt la chose qui était le gobelin. Mais même si Xeal avait mieux maîtrisé le combat, il en restait des choses étranges. Il avait profondément regretté de devoir achever le corps de la moine, elle était resté discrète pendant le voyage et cela plaisait au guerrier, il lui aurait peut-être proposé de se joindre à lui pour un temps mais...

La mort, ou plutôt un massacre s'étendait maintenant sous leurs yeux. Un ruine inutile. Le combat avait mené les deux camps au massacre, aucun vainqueur, ou plutôt ceux qui avaient fuit lâchement comme les commanditaires. Mais même si l'honneur du guerrier en prendrait un coup de ne pas être rémunéré ou gratifié de sa mission, il s'en remettrait.

Pour l'instant, il regardait de son oeil unique le cimetière à ciel ouvert, regardant les seuls vivants, il suivit la discussion à distance. Tous semblaient vouloir retrouver le marchand pour en savoir plus sur cette histoire, histoire à laquelle le Porteur se sentait étranger. Jetant un dernier regard au prêtre qui l'avait sauvé, il murmura dans le vent :


- Merci... Adieu...

¤ Puisse Hajama vous garder et vous donner la force. ¤

Sans un bruit et sans être vu, Xeal reprit sa route, sortit du fort et s'éloigna.

écrit par: Talvrae Samedi 12 Juillet 2008 à 22h27
Talvrae qui s'était occupée depuis la fin du combat à fouiller minutieusement les décombres qui l'entourait fulminait visiblement. Elle était enrager par la tournure des évènements. Elle s'était fendue en quatre pour trouver et tuer se foutu gobelin dans l'espoir de quelque récompense, même si elle avait pas vraiment crût à la possibilité d'être anoblie, n'avait maintenant plus rien a espérer gagner pour tout ses effort, aucun trésor caché ne se trouvait dans ses ruines et sa récompense s'était envoler, tout se temps et ses efforts perdu pour rien.

Après un moment elle poussa un profond soupire et donna un coup de pieds a un débris, avant de tourner son attention vers ses "compagnons" d'armes. Elle écouta se qu'il décidait de faire en silence. Elle n'avait plus rien à espérer dans les environ et il était mieux qu'elle reste en mouvement, une drow solitaires dans les environ de ruines risquait d'attirer une attention in-désirée sur elle. Elle décida donc qu'elle allait se joindre a Ascha qu'elle commençait à bien connaître, malgré qu'il était toujours accompagné par la jeune femme qui lui inspirait aucune confiance.


-(Commun) Ascha je t'accompagnerais dans ces contrés d'Amn. Je n'ai plus rien qui me retient ici et je préférais ne pas voyager seule alors...

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 13 Juillet 2008 à 10h48
L'Aasimar avait eu quasiment les réponses de tout le monde, seul les deux humains n'avaient pas fait part de leurs intentions. Il alla donc voir Lucius qui s'était éloigné du corps de son supérieur et remis en retrait, apparemment très perturbé par le massacre qui avait eu lieu dans cette mission où il prêchait avec d'autre la parole de Tyr depuis quelques temps. En arrivant à ses côtés, Ascha le vit fouiller au loin du regard, et quand le barde regarda autour de lui pour chercher une réponse, il la trouva dans l'absence de Xeal. Ce silencieux était donc parti comme il était venu.
¤Qu'il trouve ce qu'il cherchait.¤
Il posa la main sur le prêtre, en ne prononçant que deux mots.
-Et toi?
Sa réponse il l'eut dans le regard de son compagnon, sans qu'il n'ait besoin de prononcer la moindre parole.
-Alors trouve le repos et la paix, ce qui est arrivé ici n'est pas de notre fait, ne te le reproche pas inutilement.
Il se doutait que le Cormyrien n'allait pas tarder à quitter cet endroit de désolation, il s'éloigna donc de lui en lui faisant quelque signe d'adieu, puis retourna vers les autres survivants.

-Il semblerai que nous ne soyons plus que tous les quatre à continuer de voyager ensemble. Furent ses paroles lorsqu'il rejoint le rodeur, la voleuse et sa consœur barde. Il n'y eut qu'à cette dernière qu'il donna réponse au choix qu'elle avait pris.
-Talvrae, je suis content de te voir encore à nos cotés pour les recherches qui nous attendent. Il afficha un sourire sincère pour appuyer ses dires, puis se tourné pour voir chaque membre restant.

Il avait relégué la réponse à Talice à plus tard, estimant qu'il y avait plus urgent de savoir qui continuerait et qui repartirait, mais maintenant qu'ils avaient cette réponse, il lui apporta des précisions.

-Non je ne ramasserai pas tout les animaux errant, juste celui ci, nous nous connaissions déjà, c'est tout. Il eut envie d'ajouter qu'elle était mal positionnée pour faire ce genre de remarque, qu'elle était également un animal errant qu'ils avaient ramassés, mais il se retint, l'endroit était suffisamment lugubre pour ne pas avoir besoin de rajouter de discorde à l'ambiance.

Sous terre, il avait laissé Xeal et Talice palabrer sur les haches que cette dernière avait récupéré, et maintenant qu'ils étaient dehors, à la lumière du jour, il éprouvait le besoin de voir de plus prêt ces armes de lancer.

-Ces haches que tu as récupéré en bas, montre moi en une si tu le veux bien, je ne les ai pas bien vu dans les couloirs, et je me pose des questions à leur sujet.
Il compléta son raisonnement.
-C'est juste pour les voir rassure toi.

Il n'y connaissait pas grand chose en armement mais à la douleur qu'il avait ressenti lorsqu'il en avait reçu une dans le thorax, il pensait que ce n'était pas de simples haches. Il devait en avoir le cœur net.

écrit par: Talice Dimanche 13 Juillet 2008 à 19h51
¤Si ça lui plaît…¤

La Lame ne comprenait pas le besoin irrépressible qui poussait le barde à vouloir s’encombrer d’un animal si inutile. Bien que considérant les chiens avec plus de respect que les êtres humanoïdes, elle ne parvenait pour le moment pas à cerner le rôle du petit être poilu dans cette histoire.
Balayant ces pensées parasites de son esprit, elle jeta un regard indifférent vers le prêtre muet.


¤Là encore, une preuve de la faiblesse de ces soi-disant hommes d’Eglise. Prier, ils savent le faire. Mais, comme des animaux à l’abattoir, dès qu’ils commencent à affronter la réalité du monde, ils ne savent que tomber à genoux.¤

Apparemment, le guerrier masqué ne semblait plus apprécier leur compagnie, car il avait disparu sans laisser de traces. Etrange comme les gens peuvent s’écarter les uns des autres dès qu’ils n’ont plus de but en commun.

¤Un souci de moins…¤

Jaugeant les trois personnes qui seraient avec elle pour rechercher le marchand, elle haussa un sourcil amusé. Charmante compagnie, une drow taciturne, un humain en proie à des crises de folie, et une espèce d’elfe de berçant de douces utopies.

¤Si, avec ça, on s’en sort…¤

Mais le regard amusé de Talice s’assombrit bien vite en voyant la main d’Ascha se tendre en attend qu’elle lui donne une des haches. Se raidissant, elle regarda fixement son adversaire, comme si son visage pouvait refléter ses pensées. Elle recula d’un pas, avant de fléchir un genou, puis d’entreprendre de détacher, sans un mot, l’étoffe crasseuse qui maintenait les haches dans son dos. Surveillant le barde du coin de l’œil, elle en saisit une dans un tintement métallique, avant de se redresser, l’arme fermement tenue en main. Son regard se durcit encore, si tant est que cela fut possible, et elle fit un pas vers son interlocuteur.

¤De toutes façons, vu son gabarit je doute de ses aptitudes à manier ça…¤

Son bras armé se releva alors, dirigeant le tranchant de la hache vers les doigts tendus d’Ascha. Tournant rapidement le poignet au dernier moment, la tueuse plaça fermement le plat de la partie métallique dans la paume tendue.

- Ne l’abîme pas.

Ce furent ses seuls mots. Ramassant les trois autres armes, elle rattacha le tissu en travers de son dos, tout en ne quittant pas la quatrième hache des yeux.

- Et ne t’éloigne pas avec.

Bien que les autres personnes présentes pouvaient considérer ce geste comme une marque de confiance, il n’en était rien. Il se trouvait simplement que les quelques années passées avec ses parents avaient laissé sur la jeune femme plus de traces qu’elle n’en aurait souhaitées. De par l’absence de culture écrite, les téthyriens attachent en effet beaucoup d’importance à la tradition orale. Les bardes y sont par conséquence tenus en haute estime. Ce respect était dès lors un des fondements de l’éducation de cette région. Ainsi, il ne s’agissait donc pas de confiance de la part de Talice, mais d’une simple marque de respect envers les connaissances bardiques. Marque de confiance qui confinait plus au réflexe culturel qu’à une action réfléchi.

- Dis-moi ce que tu en penses. Pour de simples haches, tu me semble trop intéressé pour ne pas avoir une idée derrière la tête.

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 14 Juillet 2008 à 15h29
Ascha déposa Lutin à ses pieds alors que Talice lui tendait la hache.

Il aurait aussi bien put faire semblant de faire quelques pas le temps d'examiner ces haches juste pour bien faire comprendre à Talice qu'il était assez grand pour faire ce qu'il avait envie de faire, mais au premier regard sur les haches il s'abstint de réaliser ce qui lui était passé dans la tête à sa première réaction.
-Elle est belle. Il releva le regard pour le porter vers l'humaine.
-Sont-elles toutes ainsi? Mais réponse où non de la roublarde, il en était déjà revenu à observer l'arme qu'il avait en main, la tournant dans tous les sens afin d'en voir tous les détails.
-Mais je suppose que tu en as déjà remarqué la qualité, sans quoi tu aurais peut être été moins bornée en bas quand Xeal réclamait sa part...

Il était dans ses réflexions, aussi parlait-il sans chercher ses mots, sans chercher à éviter de vexer qui que ce soit par ses paroles, son intérêt avait pris le dessus, pas un intérêt matériel concernant ces haches, non, plutôt une envie d'en découvrir d'avantage sur cette arme.
C'était bien dans un but uniquement voué à la connaissance.
Il y avait quelque chose en cette arme qui l'intriguait, quelque chose clochait, il n'était pas sur d'avoir là des armes gobelines.
Continuant d'examiner l'arme sous toutes ses coutures, il attendait que son cerveau lui fasse un signe, lui rappelle quelque chose qu'il pourrait connaître sur la conception de la hache.


Mais rien ne semblait caractériser une qualité suppérieure de l'objet ou une quelquonque affiliation magique, du moins rien que l'Aasimar ne remarqua, il y avait juste une indéniable qualité esthétique.

Retournant une dernière fois l'objet, il le tendit à sa propriétaire du même geste qu'elle même avait fait pour lui passer la hache.
-Je cherchais quelque chose, je ne sais pas trop quoi, mais il semblerai que ces haches soient juste très belles.
Il aurait aimé découvrir en l'objet une trace magique ou un détail qui lui aurait permi de mettre à profit ses connaissance, de quoi faire fonctionner son intellect, une sorte de défi. Mais il n'avait rien à ressortir de l'arme.
Il ne put s'empêcher un commentaire.
-Je ne sais pas ce que tu prévois de faire de cet arme, mais je suppose que là où nous allons les marchands sont monnaie courrante, je ne saurai que te conseiller de te méfier si tu prévois de les revendre. Cherches plutôt un collectionneur ou quelqu'un qui s'interesserait à leur beauté plus qu'à leur utilité.
La voleuse avait clairement fait comprendre que ces haches lui appartenaient, aussi acheva t'il son raisonnement.
-Enfin. C'est toi que ça regarde.

Alors qu'il avait fait fonctionner son cerveau, une lassitude physique s'était fait ressentir chez Ascha. En plus des coups qu'il avait reçu, la distance qu'ils avaient parcouru depuis le matin se faisait plus que ressentir, chez lui en tout cas.
-Ne croyez vous pas que nous devrions nous trouver un endroit sur parmis ces ruines pour achever cette journée? Il est bien tard pour se mettre en route maintenant, je penses.
Il cacha du mieux qu'il put sa fatigue derrière le déclin de l'astre du jour.

écrit par: Talice Mardi 15 Juillet 2008 à 00h32
La tueuse n’avait pas quitté du regard l’arme pendant son évaluation qui, il fallait bien l’avouer, s’avéra décevante. Un bonus supplémentaire à la revente n’aurait pas été superflu. Regardant les yeux de l’aasimar, elle avait tenté de déceler une quelconque lueur de convoitise ; sans succès.

- Merci du conseil. Mais je n’ai pas l’habitude de me faire entourlouper.

Sobrement, la jeune téthyrienne reprit l’arme, la glissant avec les autres. Jetant un œil vers le ciel qui s’embrasait de lueurs crépusculaires, elle approuva d’un hochement de tête la proposition du barde. Cette journée avait en effet été riche en évènements et rebondissements, et la lassitude commençait à engourdir les réflexes et les muscles de la jeune femme. Avisant les divers cadavres éparpillés alentours, elle remarqua :

- Dormir au milieu des morts ne fait pas exactement partie de mes plaisirs personnels. Elle s’adossa alors au mur le plus proche, les bras croisés et une jambe relevée. "Eventuellement, nous pourrions investir les chambres de nos "hôtes". Même s’ils se sont tous massacrés ans le joie et la bonne humeur, des draps propres doivent se trouver quelque part, et les cuisines ont probablement encore un minimum de stock de victuailles."

Autant dormir au milieu des cadavres ne l’enchantait guère, autant utiliser leurs effets et appartements n’était pas pour décourager Talice, qui ne s’encombrait que rarement de tels préjugés moraux. Après tout, ces personnes ce matin encore bien à l’abri dans le confort de ces murs les avaient envoyés dans la poussière. Ce soir, ils étaient dans la poussière et ce serait le petit groupe qui profiterait des avantages.

¤Après tout, les morts laissent leur dû aux vivants.¤

Elle jeta un regard circulaire sur la pièce dans laquelle ils se tenaient, s’attardant sur le mobilier. Après quelques instants de réflexion, elle poursuivit d’un ton égal :

- Nous pourrions commencer par nous restaurer dans les cuisines. Tous ces évènements m’ont donné faim.

Curieusement, le sentiment de frustration et de colère qui avaient envahi la Lame à la mort du gobelin avaient subitement disparu. Il ne servait à rien de se ronger les sangs, de toute façon le responsable de cette situation serait jugé pour ses actes, et elle se ferait une plaisir personnel d’appliquer la sentence, une fois ses affaires réglées.
Maintenant vide de haine, Talice commençait à ressentir les protestations de son organisme. Entre la marche forcée du matin entre la forteresse et la grotte, l’aventure souterraine et le trajet du retour, retirer ses bottes et s’allonger dans un lit moelleux seraient des plaisirs mérités. Et rien de tel pour passer une nuit reposante que de dîner convenablement au coin du feu. En l’occurrence, celui de la cuisine ferait parfaitement l’affaire.

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 15 Juillet 2008 à 13h27
Un haussement d'épaule de l'Aasimar suivi la réponse de la téthyrienne en ce qui concernait les haches.
¤Très bien, son raisonnement laisse à penser qu'elle aime à ne compter que sur elle même.¤
Si tel était bien la manière de penser de la voleuse, Ascha le comprenait car il l'avait fréquemment partagé lors de ses voyages en solitaire. Mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier la compagnie et les conseils d'autres individus pouvant compléter les lacunes de son raisonnement.
Tout le monde avait un passé, et chacun avait mis les pieds dans des situations qui différaient du vécu de son prochain, aussi il paraissait normal au barde de partager ce qui dans son vécu permettrai d'aider leur petit groupe. Et cette dans cette idée qu'il s'était permis de conseiller Talice.


Même s'il avait des doutes quand à l'utilité de devoir fréquenter cette humaine, il n'en dépréciait pas pour autant son sens pratique, qui il fallait l'avouer tombait à point nommé. Mais cela ne l'empêchait pas pour autant de trouver méprisable le sarcasme qu'elle semblait tant apprécier.
Enfin il devait essayer de passer outre ses premiers jugements de l'encapuchonnée le temps de la découvrir davantage et de s'en faire une idée bien fondée à force de la côtoyer.
Il lui répondit donc d'un ton qui se voulait détaché du sentiment de léger mépris qu'il ressentait à son égard.

-Nous avons tous besoin de reprendre des forces après une journée telle que celle que nous avons vécu, je pense.
De dures journées nous attendent avant de voir nos recherches s'achever.

Outre le voyage qu'ils allaient devoir effectuer pour terminer de traverser les Arpents, ils auraient à retrouver la trace du gros marchand et cela serai loin d'être de tout repos vu qu'ils ignoraient tout du personnage, de sa destination. Ils risquaient d'errer de ville en ville un long moment avant de retrouver sa trace et celle de la fillette.
Mais dans l'esprit d'Ascha, tant qu'ils étaient en ces ruines, d'autres tâches les attendaient avant de prendre la route. Il espérait pouvoir retourner à l'endroit où ils avaient trouvé Enola, dans l'espoir de trouver un élément pouvant le mettre sur la trace de la petite, un blason, quelque signe familial, car peut être que Melkinnvar prévoyait de la ramener chez les siens pour s'en débarrasser.

Toute piste était à envisager pour tenter de le retrouver le plus facilement possible. Ascha n'osait penser le plus rapidement possible car un travail les attendait, il espérait, malgré de forts doutes, que chacun y mettrait du sien.

-Et nous ne pouvons partir en laissant ce lieu dans un tel état. Ces morts ont été envoyés au massacre pour satisfaire les besoins d'un être qui leur était pour la plupart surement un inconnu. Nous ne pouvons les laisser ainsi pourrir dans cette cour.
Même s'il savait qu'enterrer tous ces corps serait trop long et éprouvant pour eux, il espérait qu'avec de l'aide, les corps pourraient au moins être incinérés en dehors des murs de la forteresse.
Qui sait, peut être que le groupe serait amené à revenir en ces lieux à un moment où un autre, lui même espérait un jour pouvoir visiter la bibliothèque de cet endroit en prenant son temps. Et Ascha préférait ne pas avoir à supporter les miasmes de quelque maladie amenée par la décomposition de tous ces corps en cet endroit.

Cette bibliothèque, ils l'avaient visité rapidement avec Talvrae la veille au soir à leur arrivée, c'est là qu'ils avaient rejoint Lucius, Aeldorn, le marchand et d'autre individus dont il ne se rappelait plus le nom. Et l'urgence de la situation du moment ne leur avait guère laissé l'opportunité de parcourir les ouvrages qu'elle contenait.

écrit par: Talice Mardi 15 Juillet 2008 à 14h28
Décidément, ce barde tenait absolument à faire acte de bonté. La jeune femme ne comprenait pas vraiment l’intérêt de s’occuper des morts, qui plus est en si grande quantité.

¤Il ne veut pas non plus qu’on les enterre tous dignement avec pour chacun une prière ?¤

Baissant de nouveau ses yeux glacés, elle essaya de réfléchir, mais une évidence s’imposa à elle en quelques secondes seulement. Elle glissa entre ses dents serrées :

- On va les jeter à l’eau. Il doit bien y avoir un puits ici, l’endroit est trop reculé pour pouvoir se faire approvisionner. Anticipant la réaction des autres, elle s’empressa d’ajouter : "Plusieurs raisons à cela : trouver suffisamment de combustible pour tous ces corps serait trop compliqué, l’odeur est incommodante, et le sera d’autant plus que nous nous attarderons ici, et la fumée dégagée risquerait d’attirer les être alentours. Personnellement, je souhaiterais un minimum de tranquillité. Nous ne sommes plus que quatre." Elle suivit le petit chien du regard quelques instants. "Ou presque... Il y a sûrement des tonneaux aux cuisines, qu'en pensez-vous?"

Le visage de la tueuse s’anima alors qu’elle poursuivait son explication.

- Nous prenons un ou deux tonneaux que nous remplissons d’eau, ce qui nous servira de réserve potable. Nous jetons ensuite les corps dans le puits, que nous scellerons enfin. Ceci aura un double avantage : nous débarrasser des cadavres, et rester discret. En plus de cela, si jamais il restait encore des gobelins pour venir nous poursuivre après notre départ, ils seraient bien en peine de trouver de l’eau potable parmi les corps en décomposition.

Elle s’interrompit, ajoutant presque pour elle-même :

- A moins que vous ne vouliez vous amuser à les disposer en rang sur le sol de la cour centrale, ce dont je doute fortement. Prenez votre décision, mais je ne prendrai pas part à cette action, qu’il s’agisse de la noyade ou de la crémation. A mon sens, les vivants nous donnent assez de soucis, sans que nous n’ayons à nous préoccuper des morts en plus de cela.
Ceci étant, je suis d’accord pour débarrasser les chambres des éventuels cadavres, je ne voudrais pas qu’un abdomen en décomposition explose à côté de moi au cours de la nuit, ou qu’un mort se vide de ses fluides pendant mon sommeil.

Dirigeant à nouveau son regard vers le ciel, puis vers les ombres qui commençaient à s’allonger, la téthyrienne émit un dernier avis :

- De toute manière, il est trop tard pour nous en occuper ce soir. Parons au plus pressé, en nettoyant nos chambres et en nous restaurant. Après cela, libre à vous de donner les derniers sacrements aux cadavres, personnellement j’irai inspecter la pièce qu’occupait Melkinnvar durant son séjour ici. Qui sait, peut-être trouverai-je un début de piste…

Elle ne parvenait toujours pas à appréhender les raisons qui poussaient Ascha à s’occuper des personnes décédées. Le petit groupe n’allait pas non plus rester des semaines ici, les corps n’auraient pas le temps de commencer à dégager leur odeur. En tout cas pas d’ici le lendemain, jour qu’elle espérait être celui de leur départ.

¤Pourquoi faut-il que les gens perdent autant de temps en futilités ?¤

Elle regarda à la cantonade, s’attardant sur chaque personne, essayant de jauger le danger potentiel que chacun pouvait représenter pour sa mission. Mais poursuivre un même but, qu’il soit temporaire ou non, avait pour effet de limiter les animosités. Avec un peu de chance, l’aide de Tiamat et le soutien de Balkoth, ils réussiraient.

- Alors, que faisons-nous ?

écrit par: Ascha Cheynn Mardi 15 Juillet 2008 à 17h44
-Les jeter à l'eau, les... Mais tu es folle. Il avait écouté les explications de l'humaine, et cela avait été loin d'être convainquant pour Ascha. Il était choqué de la proposition qu'il venait d'entendre.
-Ce que tu veux faire est totalement absurde!
Justement il n'y a peut être quasiment pas d'eau dans cette contrée, c'est bien pour cette raison qu'il ne faut pas gâcher celle qui est présente.
Il souffla très fort son mécontentement, ne pensant pas avoir encore la force de s'échauffer ainsi après la dureté de la journée.
-Infecter le puits, l'empoisonner par la mort! Tous ces êtres, gobelins et humains, méritent mieux que d'être la cause de l'empoisonnement de toute source de vie aux environs.

-Que tu veuilles aider ou non, il faudra faire mieux que de les laisser là ou qu'appliquer ta stupide idée.
Il n'y avait que peu de possibilité envisageable, et malgré le fait qu'il se soit opposé au raisonnement final de Talice, Ascha devait avouer que pour certains points elle n'avait pas tort. Mais il gardait pour lui le fait que malgré sa réaction, il eut été d'accord avec une partie de ce qu'avait dit l'humaine, et qu'il avait prit en compte ses dires pour son raisonnement personnel.
Malgré son précédent jugement sur la dureté de la tâche, il continua.

-Il doit bien y avoir des outils dans ce monastère, qui nous permettront de creuser une fosse suffisamment vaste pour accueillir tous ces morts, qu'importe le temps que ça prendra, et qu'importe si je suis le seul à me charger de cette fosse, ce sera toujours mieux que de causer la fin de la vie de ces plaines.
Lutin, qui s'était couché aux pieds de l'Aasimar lorsque celui ci avait commencé à répondre à Talice, était perplexe face à la réaction de ce dernier et au ton de sa voix, l'animal choisi ce moment pour se relever et s'appuyer contre les jambes du barde, lui faisant baisser le regard vers le chien.
Cela amena Ascha à se calmer un peu, et à revenir à l'urgence du moment.

-Mais cela sera vu demain, en effet. Le fait que Talice demande l'avis général intrigua le barde.
¤Attend t'elle une réponse, ou la possède t'elle déjà avec la rhétorique de sa question?¤
A cela s'ajoutait le fait que le Cormyrien trouvait étrange de voir l'humaine paraître si familière des lieux... Qu'il avait lui même du mal à reconnaître maintenant qu'une bonne partie du monastère avait été détruite. Il tourna la tête autour de lui pour être sur d'indiquer la bonne direction des pièces qui les concernaient, puis acheva de répondre.
-Les chambres doivent se trouver par là, il pointa du doigt la direction qu'ils avaient pris la veille au soir après le retour folklorique d'Amaranthe, et les cuisine doivent se situer un peu plus loin par là. Là aussi il se basait sur ses souvenirs pour indiquer la bonne direction, malgré le fait qu'il n'avait pas été des plus attentifs lorsqu'il avait parcouru le chemin une première fois, trop préoccupé par le message qu'ils apportaient, Talvrae et lui.

écrit par: Talice Mercredi 16 Juillet 2008 à 09h34
La téthyrienne resta interdite devant l’insulte du barde, et dut attendre la fin de sa diatribe, avant que son esprit ne soit en mesure de répliquer. Son visage s’assombrit et ses yeux prirent une teinte gris foncé, alors qu’elle sortait brusquement sa dague et la pointait vers la gorge du barde, s’avançant pas à pas vers lui. De colère, ses mâchoires se contractaient spasmodiquement.

- Par les Neuf Enfers ! Ne m’insulte plus jamais de la sorte ! Si par malheur tu t’avisais ne serait-ce qu’une fois de plus de me traiter de folle, je ferais en sorte que même un prêtre ne puisse recoller tes morceaux.

Sous l’effet conjugué de la colère et de la fatigue de la journée, sa voix commençait à s’érailler, ajoutant au poids des menaces.
Mais son esprit embrumé par la haine subite avait tout de même enregistré les dernières informations reçues. Talice se calma peu à peu, raccrochant la dague à sa bandoulière. C’est à ce moment qu’elle nota une odeur légèrement incommodante qui émanait de son armure. Cette odeur, elle la connaissait pour l’avoir longtemps fréquentée. Avec tous ces avènements, elle avait pris soin de nettoyer ses instruments, mais son armure commençait à empester le sang de gobelin séché. Ce dernier faisait comme des auréoles de rouille sur l’armure d’un noir de jais de la tueuse. Levant ses mains devant son visage, elle les tourna lentement, plissant les yeux. Là aussi, du sang s’était immiscé et avait séché dans les plis, rendant le cuir moins souple et plus fragile.

… Un bain… Une baignoire remplie de sang… Ce serait agréable…

Chassant ces pensées étranges d’un geste de la tête, la jeune femme reporta le regard sur les trois autres personnes.


¤Maintenant, ils doivent penser que je suis dérangée… Je suis vraiment stupide, à agir de façon aussi irréfléchie.¤

Mal à l’aise, elle fit lentement jouer le cuir des ses gants, ses bras retombés le long de son corps.

- Allons manger, prononça-t-elle dans un murmure.

Progressant sans se retourner dans la direction donnée par Ascha, elle ajouta sans se retourner :

- Venez, mieux vaut ne pas perdre de temps. La nuit tombe, et demain certaines tâches nous attendent avant notre départ.

¤Il me faudra une pierre à aiguiser pour ma dague… Et ce sang… Il faudra aussi le nettoyer… Couverte de sang comme un vulgaire conscrit sur le champ de bataille, quelle honte…¤

Peu rompue à l’exercice des affrontements directs, rares étaient les fois où le sang atteignait la jeune femme. La plupart du temps, seuls ses gants en faisaient les frais. Le lendemain, elle se laverait de toutes ces immondices.

¤Après tout, il faut quand même rester présentable, sait-on jamais si nous venions à rencontrer un employeur potentiel…¤

écrit par: Callie Glazebille Mercredi 16 Juillet 2008 à 11h14
Lucius sorti alors de sa torpeur, ses prières étaient finies. Il allait intervenir dans la conversation de l’Aasimar et de Talice, lorsque cette dernière sortie sa lame. Heureusement la chose se calma d’elle-même.

- Ascha, contrairement à ce que tu pensais, je ne vais pas quitter cet endroit comme Xeal l’a fait. Ca n’est pas parce que les miens on périt que je vais les laisser sans sépulture et c’est mon devoir après tout. Je ne suis pas attendu autre part. Mes obligations sont ici. Vous, allez à la poursuite de cet Amnien obèse. Je resterais ici pour m’occuper des corps. Allons manger d’abord.

Tous se dirigèrent vers les cuisines, sauf Xeal évaporé à l’horizon. Bien qu’affaiblit, l’aumônier déclara qu’il s’occuperait de la cuisine. Elle n’avait que peut souffert des combats. Les gobelins jugeant qu’elle serait plus utile en état que réduite à sac. La viande conservée dans le sel n’avait pas bougé, il y’avait des réserves d’eau et d’autres légumes, des tubercules en majorité. Quelques minutes plus tard, Lucius leurs servi une tranche de palette demi sel, avec des pommes de terre. Le repas fut bon pour tous les estomacs vides. Même si des bouches plus fines auraient pu dire que cela manquait d’assaisonnement.


- J’aimerais bien vous aider à faire le ménage mais dans l’état ou je suis.. Je ne peux guère faire grand-chose. Tout ce que je peux porter c’est une casserole. Au moins je nettoierais le couvert. Mais trainer les corps, pour le moment ça m’est impossible.

A l’étage, ce qu’il restait de corps calciné était vaguement gobelin. Apparemment Aedorn avait bien défendu ses appartements. Et a par les meubles en piteux état. L’antichambre n’était habitée que par deux cadavres de soldats et trois autres de gobelins. La chambre qui avait abrité les ébats amoureux de la drow était encore en parfait état. Seul le drap sentait..


écrit par: Ascha Cheynn Vendredi 18 Juillet 2008 à 09h44
¤Et elle m'en donne raison!¤ Il ne dit mot lorsque Talice le menaça, mais il n'en pensait pas moins. La laissant se calmer et revenir au plus important du moment, il se mit lui aussi en marche vers les cuisines, content de voir que Lucius ne se laissait pas abattre par son état.
Les paroles de celui ci donnèrent elles aussi raison aux pensées d'Ascha, le puits devait rester opérationnel, et sain surtout, afin d'être utilisable par quiconque en éprouverait le besoin, donc l'aumônier dans sa vie quotidienne.

Ce projet qu'avait Lucius de vouloir rester en ces lieux, bien qu'étant dangereux du fait qu'il se retrouvait seul face au danger des Arpents, avait le mérite de respecter les idéaux du prêtre, et Ascha respectait ça.
D'autant plus que ça laisserait au barde une belle opportunité de venir voir la bibliothèque tout en rendant visite à ce compagnon Cormyrien.
Le barde s'imaginait déjà amener Enola dire bonjour au prêtre, une fois la mission qu'ils avaient menée à bien, mais cela devrait attendre.

Il pensait au futur de sa vie d'aventurier tout en dégustant ce repas tant attendu. Il se dit que Lucius pourrait toujours accueillir les voyageurs de passage et leur offrir l'hospitalité si l'occasion se présentait. Il devrait pouvoir s'en sortir. Mais il s'abstint de faire part de sa remarque à leur compagnon, pensant que celui ci aurait bien d'autre choses en tête pour les quelques temps à venir.

Lorsque Lucius souleva sa nouvelle infirmité, Ascha chercha ses mots pour lui répondre, il était reconnaissant au prêtre de s'être jeté au corps à corps contre leur adversaire pour protéger le reste du groupe, offrant son énergie en sacrifice pour éviter d'autre perte au sein de survivants, mais ne savait comment le lui dire, de peur de retourner le couteau dans la plaie, si le moment était mal choisi, aussi il ne s'occupa que du sujet nourriture.

-C'est bien bon ce que tu nous as préparé, ça fait du bien de se mettre quelque chose dans le ventre.

Il avait l'impression de parler juste pour entendre sa voix, pour combler le silence qui planait, et du coup ce qu'il disait était sans importance, il n'aimait pas ça, aussi reprit il une bouchée de son repas, qu'il savoura, puis ouvrit à nouveau la bouche mais cette fois ci pour parler de choses qu'il estimait plus importantes.
-Pour les corps, comme le disait Talice, on va commencer au plus urgent, à enlever ce soir les morts qui sont dans les chambres, pour le reste ça attendra qu'on ait tous trouvé du repos. Rassure toi, je ne compte pas m'en aller tant que c'est ainsi en désordre, on ne va pas te laisser seul dans ce cimetière à ciel ouvert.

Ascha savait bien que tout seul il aurait du mal à faire quoi que ce soit. Et comme Lucius le disait, il ne pouvait compter sur son aide.
Le barde n'osait demander aux femmes de s'occuper de cette tache, et avec le départ de Xeal, il ne pouvait compter que sur Elrin. Il espérait que la bienveillance qu'avait eu le rôdeur à son égard dans les tunnels était toujours d'actualité et qu'il mettrait la main à la pâte pour en finir le plus rapidement possible dans ce pénible travail qui les attendait.

écrit par: Talice Vendredi 18 Juillet 2008 à 10h45
- Merci.

Ce fut le seul mot que Talice prononça du repas, alors que Lucius leur servait leur viande accompagnée. La jeune femme observait maintenant en silence le contenu de son assiette, jouant machinalement avec sa cuillère au bois luisant de la graisse du repas. Avant de s’asseoir à table, elle avait posé sur un tabouret voisin la plupart de ses effets, ne gardant sur elle que sa chainse, ses chausses et ses bottes. Sa bandoulière était bien en vue sur l’armure de cuir, cette dernière contenant le capuchon noir. Alors qu’elle défaisait les sangles de son armure, elle avait jeté un œil sur la cuisine, apparemment en meilleur état que ce qu’ils auraient pu prévoir au vu des scènes macabres dans la forteresse. Visiblement, seul le meurtre intéressait les gobelins, ils ne semblaient pas avoir fait grand cas des victuailles.
Mâchonnant un bout de palette, elle surveillait les autres personnes présentes, particulièrement le barde qui ne paraissait pas décidé à cesser de s’agiter.
L’avantage, c’est que de cette manière il lui épargnait la peine de devoir expliquer une seconde fois son point de vue sur la situation. Même si le fait d’empoisonner le puits devenait irréalisable par la volonté du prêtre de demeurer ici, il n’en demeurait pas moins qu’enterrer tous ces corps constituait une perte de temps monumentale. Mais d’après ses propres dires, Ascha n’en démordrait pas.
Elle mettrait donc ce temps à profit pour nettoyer son corps et son équipement, avant de fouiller les appartements qu’avait occupés Melkinnvar. Avec un peu de chance, elle découvrirait l’ombre d’une piste… Avalant son verre d’eau, elle se mit à songer que, même si leur but était aussi semblable que leur motivation différente, elle ne connaissait rien des autres.


¤Dans un sens, tant mieux, au moins comme ça ils évitent de me poser trop de questions.¤

La tueuse repensa au magicien qu’elle avait vu mourir avant de pénétrer dans la grotte. Quelle motivation pouvait pousser un lanceur de sorts, Amaranthe, un barde, une drow, un prêtre et Elrin à s’associer dans un même but. L’argent ? Le pouvoir ?

¤En tous cas, je doute que ce soit par pure bonté d’âme…¤

Finissant son dernier morceau de pomme de terre, elle se mit à machinalement jouer avec le lacet défait du col de sa chainse, perdue dans de fumeuses hypothèses quant aux motivations premières de chacun.
Elrin… Sa présence avait probablement un lien avec sa schizophrénie, ou alors l’argent. Ou encore les deux à la fois. La recherche d’un remède ? Peut-être…
La petite drow. Sûrement la promesse de pouvoir et de diverses richesses.
Lucius ? Difficile à dire. Depuis son départ du temple elle se méfiait des prêtres comme de la peste, et avait des difficultés à appréhender les buts de ce type de personnes.


¤Chacun possède sa propre vision de la religion, et il y aura autant d’expériences religieuses à propos d’une même divinité, qu’il y a de personnes la vénérant.¤

Le guerrier au masque ? Strictement aucune de ses actions n’avait semblé révéler une quelconque explication à sa présence dans le groupe.
Pour Amaranthe et le magicien, nul besoin de s’en préoccuper, c’était dorénavant sans importance.
Le barde, enfin. Etrange personnage. Si la téthyrienne avait eu un minimum de confiance dans les êtres vivants, peut-être aurait-elle envisagé d’imaginer un instant qu’Ascha n’avait pas de motivation purement égoïste. Tout dans son comportement pouvait laisser penser qu’il ne désirait que prendre soin des choses et des personnes.


¤Impossible, personne ne pourrait vivre de la sorte. Donner sans chercher à recevoir en retour, il faudrait être complètement fou pour y croire…¤

S’étirant avec délectation, elle décida enfin de faire entendre le son de sa voix.

- Si nous allions libérer nos chambres ?

écrit par: Ascha Cheynn Lundi 21 Juillet 2008 à 17h31
Prit dans ses projets du lendemain, Ascha avait terminé son repas en silence.
Ses pensées étaient surtout liées à l'organisation des préparatifs de départ. Il n'avait pas prit le temps lors de leur arrivée à la forteresse défaite de vérifier s'il restait de la vie autre qu'eux mêmes, il pensait principalement à des animaux que les habitants du monastère auraient put élever pour leurs besoins en ces lieux isolés, comme des chevaux que le petit groupe pourrait utiliser pour leur voyage, et pourquoi pas pour transporter les corps un peu plus loin.
Mais il n'avait pas envie de poser la question à Lucius dans l'immédiat, il était trop fatigué pour tenir une nouvelle conversation bien longtemps, ses interrogations attendraient elles aussi le lendemain matin.

C'est pourquoi l'intervention de Talice à la fin du repas fut plus que bienvenue, il se leva tout en lui répondant.

-Bonne idée, plus tôt nous pourrons nous reposer mieux ce sera pour nous tous.
Il hésita à enlever son couvert de la table, mais se dit que ça aussi ça pourrait attendre le lendemain.
Le barde s'éloigna donc de la table en direction des chambres qu'ils avaient occupées à leur arrivée.
Il pensait retrouver facilement ces chambres qu'ils s'étaient partagés la veille, mais avec toute la forteresse de libre, ils pouvaient se permettre de prendre des chambres individuelles mais il ignorait où trouver ces chambres supplémentaires, il leur faudrait chercher un peu.

Talvrae ouvrit le chemin vers une porte qu'elle savait être l'entrée de la chambre de l'ancien maître des lieux, et cette chambre en question avait elle aussi son lot de cadavres.

-Nous allons devoir les mettre plus loin si l'un de nous souhaite l'occuper.
Le suivant d'Oghma avait espéré trouver le repos en quittant la table mais ces corps l'en empêchait dans l'immédiat, et il y avait trop de morts à transporter pour laisser le ou la futur occupant de la pièce s'en charger tout seul.
Personnellement il préférait se débarrasser de ses affaires avant de se mettre au travail, il partit donc les déposer dans la chambre qu'il avait occupée la nuit précédente, laissant la chambre d'Aeldorn à qui la voulait.

Il apprécia l'absence de corps dans son futur lieu de repos, l'endroit n'avait eu aucun intérêt lors des affrontements semblait-il, et c'était tant mieux pour lui, il y aurait moins de choses à faire avant de dormir.
Ascha déposa donc son sac sur un lit, il se défit rapidement de son armure de cuir, qu'il posa au sol, et repartit vers là chambre où le travail les attendait.

-Il suffit de les mettre plus loin dans le couloir, ce sera bien suffisant pour ce soir non?

écrit par: Talice Mardi 22 Juillet 2008 à 08h32
La jeune femme avait suivi les autres personnes à travers les couloirs de la forteresse, attentive à la disposition des lieux. Son armure revêtue sans en fixer les sangles, sa bandoulière négligemment portée sur l’épaule et ses armes dans les mains, elle était demeurée aux aguets durant leur progression, à l’affût du moindre mouvement suspect.

- Nous n’avons qu’à les jeter par les fenêtres. Cela éviterait de se prendre les pieds dans les cadavres au réveil ou pendant la nuit, et de commencer à être envahis par l’odeur. Vu leur état, je pense qu'ils n’y verront pas d’inconvénients.

Une fois de plus, ils perdaient un temps de sommeil précieux à tergiverser. Les morts n’allaient pas protester, alors pourquoi s’embarrasser ? Mais Talice n’était plus d’humeur à polémiquer, le repas commençait à faire effet et la somnolence menaçait de l’envahir. Tournant la tête vers les différentes portes des couloirs, elle se décida à poser la question qui la tourmentait.

- Où se trouve la chambre qu’occupait Melkinnvar ? J’y dormirai cette nuit.

Ainsi, elle serait en mesure d’étudier la pièce à loisir, tout en n’ayant pas à trop se déplacer. Le fait de se rapprocher comme cela de sa cible ne faisait qu’augmenter le plaisir qu’elle prendrait à l’interroger une fois retrouvé. Se retrouver dans la même pièce que lui à quelques heures d’intervalles l’aiderait même peut-être à comprendre quelque chose à ses manigances… Elle se voyait déjà en face de lui, supportant à nouveau avec difficultés son haleine chaude alors qu’il lui parlait. Des excuses? Elle n'en demanderait pas, seul lui importait d'achever son contrat avant de faire prendre conscience au marchand de son erreur.
Avant de mourir, il valait mieux pour lui qu’il honore sa part du contrat. Dans le cas contraire, il n’y aurait pas sur Toril de lieu suffisamment lointain pour que la tueuse ne le retrouve pas. Elle avait rempli sa part, maintenant elle attendait. Si besoin, sa vengeance frapperait tel l’éclair, et les colères conjuguées de Tiamat et Balkoth s’abattraient sur lui. A ce moment, il réaliserait que les évènements survenus dans la forteresse auraient l’air d’une fête comparé à ce qui l’attendait.
Elle se retourna vers les autres, ses cheveux flottant légèrement sur ses épaules.


- Je m’occuperai des morts qui y seront. Montrez-moi juste la porte. J’aimerais y poser mes effets.

Se débarrasser d’un corps était relativement aisé, et la téthyrienne était rompue à ce genre d’exercice. Ici, il y avait uniquement à les déplacer, pas à les camoufler ; ce serait encore plus facile. Il suffisait simplement d’ôter l’armure du cadavre pour l’alléger, puis de le faire glisser par la fenêtre. L’armure et les armes, elles, pouvaient bien rester dans un coin de la pièce, elle n’en avait cure.

¤En espérant qu’ils connaissent les lieux, et que l’accès soit ouvert…¤

Réprimant un bâillement, elle attendit qu'on la guide…

écrit par: Ascha Cheynn Dimanche 27 Juillet 2008 à 21h47
Il se croyait incapable d'une autre vive réaction aux dires de Talice, et pourtant en entendant l'humaine, Ascha ne put s'empêcher de protester à ses dires, les bras levés dans des signes de véhémence.
-Les jeter pas la fenêtre?! Mais c'est quoi ton problème avec ces cadavres? Tu aimerais subir un traitement pareil à leur place? Ahhh!!
Et, las de devoir encore discuter pour tenter de faire entendre raison à la voleuse au moins autant campée que lui sur ses positions et dans son entêtement, l'Aasimar abaissa ses bras en un moulinet dépité, les replaçant le long de son corps.

-Si tu tiens tant que ça de mépriser ces mots, c'est toi que ça regardes, mais ne le fait plus devant moi.
Ignorant totalement s'il pouvait compter sur le soutien de ses camarades, il tenait tête à la voleuse donc il continuait d'associer le comportement à de la folie. Il se doutait que parmi les survivants de cette funeste journée, Lucius était d'accord avec lui, et c'est pour lui épargner d'utiliser les maigres forces qu'il lui restait qu'il tenait lui même tête à Talice.

Malgré son esprit échauffé à l'égard de l'humaine, Ascha prit sur lui pour lui répondre, même s'il savait que ça ne l'aiderait en rien.
-La chambre du marchand, aucune idée, elle est surement dans ce coin ci de la forteresse, mais tu vas devoir chercher par toi même, à moins que... Un détail revint dans l'esprit de l'Aasimar, le marchand n'était pas là seul, lors de leur arrivée, outre Senguei, il y avait Elrin à ses côtés, lors de la réunion où les deux voyageurs épuisés et l'enfant avaient fait une entrée fracassante, en amenant les nouvelles de l'armée gobeline. Le rôdeur lui pourrait peut être la renseigner. S'il le voulait bien.
-Elrin? Tu as peut être la réponse à sa question?

Tout en les laissant régler ça entre eux, le barde entrepris de se rendre une dernière fois utile avant d'aller trouver le repos, il commença à prendre un des corps humain sous les aisselles du défunt, pour le trainer en dehors de la pièce, et en le rapprochant du mieux que lui permettait ses forces, de la direction de la sortie où il serait acheminé par la suite.

écrit par: Callie Glazebille Dimanche 07 Septembre 2008 à 12h41
Talvrae, Elrin, Ascha et Talice étaient montés à l’étage sans Lucius, qui lui préférait s’occuper de la vaisselle, sachant pertinemment que trainer un corps était au dessus de ses forces. Sans le prêtre à leurs cotés, la colère de l’Aasimar n’eut pas d’écho parmi ses compagnons. La drow n’avait que faire des cadavres de gobelin et d’humain et trouvais que les jeter par la fenêtre était plus simple, moins fatiguant et moins douloureux pour elle et son corps meurtri. Pour Dark comme pour Elrin, l’enterrement des corps était une entreprise vaine et n’hésita pas à faire connaître son accord, pour une fois, avec les paroles de Talice.

- Si tu te souviens que je suis venu avec Melkinnvar, tu dois te rappeler que vous m’avez enfermé dans ma chambre.. Et qu’il m’avait congédié aussitôt après l’entretient avec Aedorn. D’ailleurs, je ne le connaissait pas tant que ça.. [/i]Elrin n’était pas du genre à étaler sa vie, et plutôt que de raconter qu’à cours d’argent dans une ville, il avait répondu à une annonce qui l’avait conduit à l’obèse. Il n’arrivait pas à comprendre d’ailleurs ce qu’avait à faire l’Amnien avec ses poursuivants. Aujourd’hui, il inverserait les rôles et il en était content, il devait apprendre plus de choses. Le gobelin lui avait révéler certaines choses avant s’être écrouler sur le sol..[/i] "Je l’ai vu la première fois à Nashkel un peu avant les arpents verts."

Talice satisfaite qu’à moitié, se mit alors en quête des quartiers de Melkinnvar. Se doutant qu’un hôte de cet acabit, marchand Amnien qui semblait avoir une certaine renommée qui plus est, devait vivre dans des quartiers relativement biens décorés. Le genre de décoration totalement inutiles mais qui étaient au gout des puissants. Du gâchis de ressources, tout simplement.

Ouvrant au hasard les portes, et au fur et a mesure de persévérance et de patience, elle trouva quelque chose qui pouvait ressembler à une chambre de marchand. La pièce était séparée en trois, un petit salon, en grande parti détruit, les meubles avaient prit de bon coups de haches, des papiers éparpillés sur le sol. Elle ouvra une des deux portes, pour tomber sur une petite chambre, un espace exigu qui avait rechapé aux combats, mais qui semblait être destinée à un homme de main, de confiance. L’autre chambre aurait été magnifique si elle n’avait pas été mise à sac. La couche avait subit quelques coups de hache, les tapisseries et les meubles aussi.

Dépitée, Talice fouilla la pièce pendant de bonnes minutes jusqu'à trouver quelques écrits, de la main de Melkinnvar, écriture qu’elle n’eut pas de mal à reconnaître, après tout elle avait reçu un ordre de mission rédigé de sa main.

Les marchands savaient assurer leurs transactions, bons de reconnaissance de dettes, commandes. Les marchandises n’étaient pas bien importantes. Melkinnvar avait vendu à un certain Fassin, situé à Nashkel, un lot de roues pour caravanes. L’obèse, avait rédigé sur son papier, qu’il était l’un des marchands les plus renommés d’Athkatla. Peut être était-ce vrai, peut être était-ce uniquement de la poudre aux yeux, mais l’information était là. Satisfaite, elle alla voir ou en était l’Aasimar et les autres, se demandant si malgré tout l’Amnien avait été assez stupide pour revenir à sa ville natale. Il s’y dirigerait surement, il devait trop aimé son nid douillet. Arrivant vers la chambre, elle vit nombreux cadavres humain disposés devant la porte. Ascha s’afférait seul. Il avait eut le malheur de dire que les quartiers ou ils avaient passé la nuit étaient propres.

Fatigués des efforts, passés le barde, voyant Talice lui dit que les autres étaient partis se coucher et qu’il allait faire de même. La roublarde, se redirigea vers la chambre du marchand. Le lit dans la petite pièce lui convenait. Ascha peu rassurer de devoir dormir dans la même pièce que le rôdeur décida de prendre la chambre d’Aedorn que Talvrae avait abandonnée. Lucius ne monta pas. La drow prit la chambre qu’avait utilisée Amaranthe la veille. Elrin s’aventura dans la même pièce dans la quelle il avait été enfermé car après tout il avait détruit la porte et plus personne ne serait à même de le retenir. Tous s’endormirent dans un sommeil sans rêves.

Le lendemain, les aventuriez eurent le droit a un repas servi par Lucius qui prouva encore une fois sont utilité au sein du groupe qu’il allait quitter. Il semblait un peu plus fort qu’hier, la nuit lui avait fait du bien. En guise d’adieux, il effaça la blessure de Talvrae et s’occupa des plaies du barde. Puis, au moment ou les aventuriers, désireux d’aller vers Nashkel, car plus tôt ils y arriveraient, moins de chance Melkinnvar n’avait de chance de se retrouver dans l’Amn, Lucius leur donna les fruits de sa soirée. Deux rations à chacun composé de viande séchée et de carottes crues. Assurant à l’Aasimar qu’il s’en occuperait seul et qu’il allait mieux aujourd’hui, il les priât de se dépêcher car la sécurité d’Enola n’attendait pas. Il donna en plus quelques os à rongé à Ascha pour Lutin..


- Que la justice de Tyr soit faite, furent ses seuls mots d’adieux.

Ils partirent alors vers Nashkel à la poursuite de Melkinnvar le mystérieux.