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> Dans l'ombre de Siluvanede [Thüldae], Réunion du haut conseil de Thüldae
  écrit le : Jeudi 30 Avril 2015 à 15h51 par Lómion Nerdanel
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Le dix septième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
17 Chess 1373 CV


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de matinée


Température la plus basse : -12 °C
Température la plus haute : -7 °C
Température effective : -18 à -13 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 24 Km/h entraînant une température ressentie – 6°c.
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - basse
Phase de Séluné : 1ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 30.
Nouvelle aube : 05 h 45.


1ère session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted image ela faisait maintenant plusieurs lunes que les gardiens, envoyés enquêter sur la disparition de l’ambassadeur Ny’Ath’Myi, étaient rentrés de leur mission. Bien qu’Isorion ait tout fait pour garder secret leur compte rendu, des rumeurs circulaient dans la cité. Le protecteur en était conscient mais il se devait d’attendre la tenue du haut conseil pour avertir la communauté du saule argenté. Trop de choses étaient en jeu …

Le Sae’Tel’quess était arrivé tôt autour de la grande table de bois du Caercilcarn. Effleurant les gravures ornant le mobilier, il songeait à ces nouveaux spectres qui ombrageaient la cité sylvestre. Il aurait souhaité que cette réunion se fasse plus tôt afin de mieux appréhender cette épée de Damoclès mais de nombreuses questions demandées des réponses et agir sans ces connaissances se serait révélé néfaste. Ne disait-on pas que prendre des flèches sans les avoir empenné n’avait jamais garni la table du chasseur ? Telle était la philosophie elfique qui ne supportait aucune hâte mal placée.

La quiétude régnait sur ce lieu créé par la magie de l’archidruide Trondhalë et de la prêtresse Aëlariel. Et fort de leur enseignement, Isorion tentait de rester serein car dans ce lieu, toutes les décisions qui ont été prises ont toujours servis au mieux les intérêts de Thüldae. Un grand poids posé sur les épaules du protecteur de la cité sylvestre mais cela ne devrait en rien altérer son jugement.

Autour de l’elfe, de majestueux chênes s’étendaient sans fin apparente, chaque ramure s’entrelaçant de tous côtés, si bien qu’ils formaient une magnifique barrière végétale qui se prolongeait vers le ciel. La lumière du jour ainsi tamisée amplifiait l’impression de quiétude du lieu. Nulle entrée ne semblait exister mais Isorion tourna la tête et vit les branches s’écarter comme un rideau faisant entrer les protagonistes d’une œuvre théâtrale. Ce spectacle, chaque fois émerveillant, a été conçu de sorte à ne laisser entrer que les porteurs de la broche du loup argenté uniquement et ainsi s’avancèrent Adlareth Mil’Emmondill, le haut armathor accompagné de Linwëline Arànir, la ly'Aegisir des gardiens de l'harmonie et Nil’Garith Eärfalas. Puis vint le tour de Shevae'Lyr, la capitaine de la garde sylvestre et Faerl Ilmonthil, l’archiviste, de passer la voûte sylvestre. Enfin les autres Ly’aegisir suivi par Gostegotti l'archiduide passèrent la porte éphémère qui se referma derrière eux dans un bruit de feuilles se rencontrant et de branches craquant sous une brise légère. Le haut conseil, rassemblé par le protecteur en ce dix-septième jour du mois de la Griffe du Couchant en l’année des dragons renégats pouvait commencé.

Il y avait suffisamment de place pour tous autour de la massive table et chacun se réunit autour après les salutations d’usage, leur visage dubitatif sur la tournure qu’allait prendre cette réunion. Tous étaient au courant de la situation et bien que des décisions avaient déjà été prises, il ne fallait pas s’arrêter là. La survie de Thüldae et tout l’équilibre de la haute forêt en dépendraient.
D’un air calme, le protecteur leva la main afin de réclamer l’attention de tous. Dans son regard pouvait se lire à la fois de la crainte et de la détermination car il était conscient de ce qui était en train de se jouer en cet instant et souhaitait que tous, si ce n’était pas encore le cas, comprennent cela afin d’agir en toute sagesse.


- Mes amis, frères et sœurs de Thüldae, le temps joue souvent contre nous et plus encore aujourd’hui. Les menaces qui planent sur notre cité doivent être prises sérieusement. Il en sera toujours ainsi, mais une réunion au Caercilcarn relève de présages beaucoup plus pernicieux. Cependant, avant de parler du sort tragique qui a touché la tribu Ny’Ath’Myi et de ces conséquences, je souhaiterais accueillir parmi nous les membres des branches des conteurs du naturel et des gardiens des feuilles Alnawën Nùess et Ykas Bragath. Ils sont présents en temps qu’intendants pour leurs branches respectives du à l’absence des Ly’Aegisir. Laissant écouler quelques secondes avant de reprendre : En effet Ina et Lahmëe Tribale ont pris un portail pour se rendre à Mythdaë et ne sont jamais arrivés à destination. J’ai donc pris sur moi de fermer ce portail et j’ai demandé à Nil’Garith de tout faire pour connaître leur localisation et le moyen de les revoir sains et saufs au plus tôt. Je lui cède donc la parole afin de nous éclairer sur le sort de notre sœur et de notre frère.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Ces disparitions arrivaient à un moment critique où toutes les forces vives de la cité du saule argenté seraient requises. Il en allait de sa survie, aujourd’hui plus qu’à d’autres moments de l’existence de ce lieu chéri par tant. Isorion refusait de se laisser submerger par ces pressions, mais au fond de lui, il ne pouvait négliger cette petite voie qui lui répétait de manière redondante :
*Le moment que tu as tant redouté depuis le renouveau de Thüldae est-il arrivé ?*



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Mardi 05 Mai 2015 à 11h04 par Adlareth
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Nil’Garith Eärfalas :

Ces longs doigts agiles et fins ouvrirent le coffret de bois dans lequel reposait deux petits tubes en métal argenté. L’index porteur d’un anneau d’or glissa sur le premier avant de refermer le couvercle. Il était grand temps pour l’elfe dorée de se hâter. Ce matin là, allait être de ceux que l’on gardait longtemps en mémoire… même de mémoire d’elfe. La magicienne en était pleinement consciente. Cela faisait d’ailleurs plusieurs lunes qu’elle travaillait d’arrache pied pour ce jour. Si Thüldae avait retrouvé le goût des jours s’écoulant paisiblement depuis la fin de Korn et sa reconstruction, il semblait bien que la Cité Sylvestre soit à nouveau à une croisée des chemins. Les dernières nouvelles qui avaient été rapportées par les Gardiens Sylvestres n’étaient pas bonnes et c’était un euphémisme que de le dire.

Nil’Garith Eärfalas avait su, dès le premier jour de son arrivée en provenance de l’Île Verte avec Aëlariel, que Thüldae attendrait beaucoup d’elle. Et cela n’avait pas été pour lui déplaire. La magicienne savait se rendre indispensable et, bien qu’elle se refusait de l’admettre, elle aimait ça. Mais là, il y avait beaucoup de vie en jeu. L’avenir même de la Confrérie et de la cause qu’elle défendait pouvait se jouer sur les prochains jours. Et au-delà, c’était toute la Haute-Forêt qui pourrait bien se retrouver dans la tourmente. Si les allégations que les Gardiens Sylvestres Olafr, Thamior et Elandë avaient rapportées s’avéraient exactes, et il n’y avait aucune raison objective de remettre en cause cela. D’autant que les propos avaient été corroborés par la compagne du druide, Lirrathwog, une gnome des forêts qui venait de rejoindre la Confrérie apportant avec elle tout son clan. Ils avaient prit place près de Arnoth la porte sud de la cité du Saule Argenté. Même Myriam Dansemain, une magicienne de la Garde Sylvestre avait abondé dans ce sens tout comme Azur’Ael avant eux. Des démons Fey’Ry avaient été repérés et ils avaient déjà commencé à causer du tort à la Haute-Forêt. Et ce n’était pas Myalië Calitrhand traumatisée par son expérience entre leurs mains qui allait dire le contraire. Linwëline l’avait même envoyé à Mythdaë pour qu’elle se refasse une santé.

Marchant vers la sortie du Cœur des Mystères, le coffret de bois sous son bras, la Ar’Tel’Quess était soucieuse. Elle franchit le portail qui la menait sur l’énorme branche d’O’Sutaari. Ce saule argenté aux feuilles d’un reflet argenté atypique était le symbole de la résistance de la Confrérie Sylvestre. Haut de plus de cent cinquante mètres, il abritait en son tronc le socle de la Confrérie et parmi ses branches, il y en avait cinq nettement plus importantes que les autres. Nil’Garith marchait actuellement sur celle qui abritait le sanctuaire des pratiquants de l’Art profane défenseurs de la nature.

Elle avait une bonne nouvelle, mais cela était bien peu comparé au déluge promis de désastres qui menaçaient actuellement la Cité Sylvestre. Car les Fey’Ry ne représentaient pas la seule menace qui avait été rapportée ces derniers jours. Non, Lorindol qui brillait de rejoindre les Gardiens des Mystères était, lui aussi revenu avec ses compagnons, le Rôdeur de Solonor nain Godrick Dolrik et cet hurluberlu de druide que l’on nommait Malaric. Eux aussi étaient revenus avec leur lot de mauvaises nouvelles. S’ils avaient été envoyés pour une simple mission d’entre-aide avec une petite communauté gnome, ils en étaient revenus avec l’annonce de la présence d’un saccageur tellurique et d’un dragon vert en colère. Rien que ça ! Si l’humain et son loup avaient été seuls, la Ar’Tel’Quess n’aurait pas été longue à mettre ça sur le compte de la douce folie qui semblait habiter son esprit. Mais, là c’était un nain avec la tête bien sur les épaules, et un elfe doré originaire de la même île qu’elle. Ce denier avait d’ailleurs tout son crédit.

La magicienne venait de poser le pied sur la terre ferme. Elle mit à ses pieds de fines chaussures fermées qui ne devaient pas réellement la protéger du froid intense qu’il faisait. La magie palliant aisément à ce petit désagrément. Sa longue chevelure cuivrée lui balaya le visage sous l’effet de ce vent d’ouest. Elle salua hâtivement Anniath d’un hochement de tête. La demie-elfe avait la lourde charge de veiller à l’éducation de ces chères têtes blondes qui étaient l’avenir de Thüldae. Laissant sa robe légère aux reflets d’émeraude, qui couvrait à peine les formes délicieuses de l’elfe doré, flotter au gré du vent, Nil’Garith prit vers le nord pour se rendre au Caercilcarn. Ce lieu, bien qu’elle lui préférait celui de la Colline Dansante était particulier, et ce à plusieurs titres. Entre autre, il mêlait habilement la magie profane à la magie divine. Cela lui fit penser au Seigneur de Mythdaë qui avait cette particularité de jouer avec tous ces aspects de magie. Puis d’une pensée à une autre, elle repensa à son frère Nùmil qui était devenu son homologue dans la Cité Blanche dans le Cormanthor. L’autre havre tout récent de la Confrérie, mais qui déjà apportait son lot d’inquiétude. Un portail qui reliait la Haute-Forêt et l’île de Mythdaë venait de montrer de façon dramatique des signes flagrants d’instabilité.

Lähmee Tribal, le dirigeant des Conteurs du Naturel, une des branches composée de bardes et Ina qui veillait sur celle des Gardiens des Feuilles, une composante qui remplissait le rôle de veilleur sur les espaces sauvages qui n’accueillait que des druides en son sein, avaient disparu. Isorion venait de nommer des intendants et il avait chargé la Gardienne des Mystères de les retrouver. Cela avait été sa principale occupation depuis cet évènement. Et chaque fois qu’elle y pensait, elle ne pouvait occulter le fait qu’un jour il faudrait qu’elle affronte les foudres d’Azur’Aël. La Teu’Tel’Quess, Ly’Aegisir des Gardiens de Mystères avait une relation des plus intime avec Lähmee. En mission près de Eauprofonde, il était difficilement supportable de ne pas la contacter pour annoncer le drame. Mais Isorion et Lynwëline avaient été clair sur le sujet. Il ne fallait pas perturber l’ensorceleuse dans sa mission au risque de nuire à sa propre sécurité. Les faits étaient les faits, et le lui annoncer maintenant ne changerait rien à l’affaire.

Le tertre était en vue, lorsque la Ar’Tel’Quess sortie de ses pensées en se mordant la lèvre inférieure. Elle chassa ses idées noires de son esprit et se concentra sur le moment présent. Apercevant la monture d’Adlareth, elle sut que le Haut-Armathor était déjà entré. Ce n’était guère une surprise, l’elfe lunaire était sur tous les fronts depuis que la présence possible de Fey’Ry, changeant aussi facilement de forme et d’aspect que de chemise, avait été révélée. Nil’Garith serra un peu plus son petit coffret de bois contre elle et se présenta devant l’entrée du Caercilcarn. Les branches s’ouvrirent pour lui libérer le passage. Juste avant de pénétrer à l’intérieur, quelque chose attira son regard. Ses yeux d’émeraude se posèrent sur un énorme ours qui arrivait au galop dans un nuage de neige qui semblait le poursuivre. L’elfe doré sourit et entra.



Linwëline Arànir :

O’Sutaari avait cette particularité, entre autre chose, qu’il protégeait particulièrement bien ses hôtes des conditions de vie extérieure. Dans le Boudoir de l’Hexade, l’elfe de la lune finissait de ranger les rouleaux de parchemin dans sa petite bibliothèque. Bientôt, il rejoindrait d’autres étagères qui sauraient les accueillir pour être conservé. Elle releva son joli visage vers la porte, alors que l’on venait de toquer. Elle attendait ce moment, et pourtant la prêtresse de Labelas Enoreth avait sursauté.

- Oui, Adla vas-y entre, j’ai terminé. Nous allons pouvoir y aller.

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Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.


Hier soir, après une longue soirée de discussion entre le Haut-Armathor et la Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie, ils s’étaient donnés rendez-vous ici. Les branches des Gardiens de l’Harmonie rassemblaient les prêtres et autres serviteurs divins dont les intérêts de leur dieu avaient un rapport plus ou moins profond avec la protection de la nature, mais aussi de tous les Tel’Quessir qui servaient l’une des divinités de la Seldarine. A leur tête, Linwëline, une elfe de la lune originaire de Lunargent était à la fois la Ly’Aegisir, un terme elfique que l’on pouvait traduire par le Loup Protecteur et l’ambassadrice de Thüldae. La prêtresse avait ceci en commun avec le Haut-Armathor de la cité sylvestre qu’ils avaient perdu l’être cher lors de la bataille qui les avait opposé au démon Korn et ses sbires goblinoïdes. Elle avait souffert, et elle avait même bien failli tout laisser tomber à la mort de l’archidruide Trondhalë. S’était sans compter sur la force de persuasion d’Isorion qui l’avait poussé à repartir de l’avant. Avec courage, elle avait donc entreprit la reconstruction du village. Lorsque le Haut Conseil Sylvain du Nord demanda à Isorion et Linwëline de refonder la Confrérie, ils acceptèrent. Mais la prêtresse se retira de la direction de la guilde. Laissant à Isorion le rôle de Protecteur, elle s’occupa quant à elle de renforcer les relations extérieures de la Confrérie. Et il se pourrait bien, que dans les jours qui allaient venir, tout son travail trouve un sens nouveau.

La porte du Boudoir de l’Hexade s’ouvrit, et un autre Teu’Tel’Quess passa la tête à l’intérieur du petit bureau qui avait été mis à la disposition de la prêtresse. Il se trouvait au sein même du tronc du Saule Argenté, et restait sobre bien que très fonctionnel. Les grands yeux amandes s’étirèrent un peu plus lorsqu’un sourire convenu fendit les fines lèvres de l’elfe. La prêtresse portait un pantalon de cuir noir qui soulignait des jambes fines et musclées, tandis qu’une épaisse chemise de coton brune rehaussée de motifs elfiques dorés lui assurait une certaine chaleur. Linwëline récupéra son lourd manteau de fourrure noir et s’empressa de rejoindre le chantelame. Traversant en silence l’antichambre de la Fraternité, ils débouchèrent à l’extérieur de l’arbre. Un vent froid fouetta leur visage apportant une gifle glacée vivifiante. Sans un mot, les deux Teu’Tel’Quessir se regardèrent et pouffèrent de rire… il faisait froid.

Linwëline regarda danser les mains de l’Armathor qui lançait son incantation quotidienne. Une monture magique sous forme d’un bel étalon à la blancheur immaculé apparu. Il n’y avait pas bien loin pour se rendre au Caercilcarn. Pour autant à cheval, cela irait bien plus vite qu’à pied. La Gardienne de l’Harmonie monta derrière l’Armathor et se serra à lui pour garder sa chaleur lorsque la monture s’élança. Il n’y avait pas grand monde sur les chemins à cette heure-ci de la journée, aussi le cheval progressa à vive allure. Pendant le trajet, Linwëline repensa à ce qui était en jeu. Cela ne faisait pas si longtemps que cela que la Confrérie avait failli disparaître. A l’échelle d’un elfe, c’était il y avait deux minutes. Et voici, que la cité du grand Saule Argenté était à nouveau sous le joug de plusieurs menaces. Il fallait croire que se serait son lot quasi quotidien. C’était surement le prix qu’il fallait payer pour assurer l’équilibre naturel dans cette forêt et au-delà.

En arrivant au pied du Caercilcarn, qui se trouvait entre la Colline dansante et la Place de la mémoire, les cavaliers mirent pied à terre. Linwëline flatta l’encolure de la monture magique. S’était juste un sortilège, juste une modélisation des puissances de la Toile qui n’avait aucune existence réelle, mais la vision était tellement réelle. Linwëline senti quelque chose d’imperceptible, comme un courant d’air, un mouvement, une présence. Déjà prête à lancer un sort de protection, elle se retourna doucement. Pour se retrouver face à un énorme loup argenté. Elle ne fut pas longue à le reconnaître. Le regard aux yeux laiteux, vide de vie, il ne pouvait s’agir que du Seigneur des animaux qu’Isorion venait de nommer à la tête des Gardiens des Feuilles en attendant le retour d’Ina. Adlareth restait aussi tendu, le chantelame commença à se déplacer de cette façon si particulière qui donnait l’impression d’entamer un pas de danse. Il n’avait pas dégainé sa finelame, mais Ykas restait des plus énigmatique et imprévisible. Il était toujours délicat de savoir qui avait le contrôle de l’homme ou du loup. La bête renifla vers les deux arrivants, les ayant probablement clairement identifiés, il se retourna pour rejoindre le reste de sa meute et partir en courant dans la neige sans le moindre bruit.

Lin posa un regard soulagé sur l’Armathor et ils se surprirent à sourire. La prêtesse invoqua son droit de passage, et les branches s’écartèrent pour que les deux premiers membres du Haut Conseil pénètrent dans le Caercilcarn.



Adlareth Mil'Emmondill :

Lorsqu’il avait décidé de mettre un terme à son exil à la demande de son fidèle ami Isorion. Le chantelame savait ce que l’on attendait de lui. Et il avait eu le temps de faire le point sur les choses importantes de sa vie. Arrivés quelques temps plutôt avec son épouse dans la cité sylvestre naissante, les deux chantelames s’étaient investis pour la cause. Cette idée que la nature était un héritage commun à toutes les races de Faerûn. Qu’il fallait préserver cet héritage pour le livrer aux générations futures, qu’elles soient elfiques ou toutes autres. Il n’oubliait pas non plus que la Haute-Forêt, c’était chez lui, là où il était né, là où il avait grandi. Il avait déjà tant risqué pour sa sauvegarde. S’il était loin d’avoir l’esprit du combattant quand il était jeune. La défense de sa famille, de Raythayllaethor, de sa forêt allait le révéler. Il était devenu un combattant terrible chassant et pourchassant la Horde d’Orque venu du nord. Lui et ses frères les stoppèrent, et les repoussèrent jusque dans les contreforts des Montagnes du Nord. Aidant les communautés qui étaient tombées sous leur joug à se libérer. C’était il y a longtemps, on avait même appelé cette année 1235 du calendrier des Vaux l’année de la Horde Noire. Puis ce fut la découverte du monde, jusque dans le Cormanthor où il avait fait la connaissance de celle qui allait devenir sa femme. Oelmuinn lui avait donné tant de bonheur, mais elle avait aussi été son mentor. C’était elle qui lui avait ouvert la voie à l’art d’être un chantelame. Les entraînements musclés des deux elfes dans l’est de la Haute-Forêt pour amener le Haut-Armathor à ce qu’il était aujourd’hui, l’avait amené à combattre toujours plus avant.

Ensemble, ils avaient participé aux batailles du Fort de la Porte des Enfers, et fait face aux démons qui en sortait. Thüldae avait été une découverte, une bouée de sauvetage, un roc sur lequel on pouvait bâtir. Cette confrérie lui avait apporté des valeurs qui donnaient un sens à la vie des Chantelames. Le combat pour le combat n’amenait rien de bon, il n’apportait aucune joie et aucune perspective positive. Avec la Confrérie, Adlareth et son épouse avait trouvé une cause à laquelle ils pouvaient apporter leur art et leur expérience. Et c’était bien ça, une pause dans les conflits perpétuels, un havre de paix à défendre, une idée, une cause noble. Jusqu’au jour terrible de l’attaque de Korn et de sa horde. Thülde n’était pas prête. Elle n’était pas conditionnée à affronter ça, un déluge de feu, d’acier, de magie, de haine et de férocité destructrice. Aujourd’hui encore, le Haut-Armathor se posait la question du pourquoi ? Mais à cette question, il n’y avait aucune réponse. Juste la souffrance de la perte d’un amour, d’une raison qui vacille et d’un gouffre sans fond qui s’ouvre sous vos pieds.

Mais là encore Thüldae prouva que c’était bien plus qu’un petit lopin de terre fourré au beau milieu de cet océan de verdure qu’est la Haute-Forêt. Thüldae et Isorion, c’était l’amitié sincère, profonde, un espoir, un rempart… une promesse sur l’avenir. Il fallut du temps à l’elfe lunaire pour admettre que lui et sa femme avait fait le bon choix. Il lui fallu du temps pour savoir qu’elle n’était pas morte pour rien. Combattante du dernier assaut, elle avait poussé Korn dans ses derniers retranchements jusqu’à son explosion qui le renvoyait dans les fins fonds des Abysses qu’il n’aurait jamais dû quitter. Linwëline avait fait son possible pour la ramener à la vie… en vain. La prêtresse de Labelas Enoreth avait depuis son amitié indéfectible.

L’elfe lunaire chassa ses idées sombres lorsqu’il toqua à la porte du Boudoir de l’Hexade en cette matinée hivernale. A la demande de la gardienne de l’harmonie, il ouvra la porte et passa sa tête à la chevelure argentée à l’intérieur. Elle était entrain de ranger des rouleaux de parchemin sur son bureau. Le Haut-Armathor de Thüldae patienta, il avait un rôle particulier dans la cité. Isorion, à la demande d’Aëlariel la fondatrice de la Confrérie avait demandé la conception d’une force d’élite chargée de la protection des autorités de Thüldae. Adlareth avait dû batailler fort avec le Protecteur. Leur conception de cette force de prestige n’était pas exactement la même. Finalement un compromis avait été trouvé, il fallait dire qu’Isorion avait des arguments qu’il était difficile de contrer. Il y avait peu, un noble Evereskan un elfe doré avait été nommé Armathor de Mythdaë. Mais il semblait bien que ce titre là, était plus honorifique qu’autre chose. Ce n’était pas réellement du gout du chantelame, mais Isorion gardait la décision finale sur la nomination des Armathors. Et il fallait bien avouer, qu’amener avec soit la promesse d’une citadelle servant de base avancée dans le Cormanthor avait certainement pesé dans la balance. Une chose était certaine, avec ce qui se préparait, Thüldae aurait besoin d’Armathors. Et Adlareth comptait bien sur ce conseil pour le faire valoir.

Linwëline referma la porte de son étude, ce qui ramena le chantelame au présent. Tous deux avancèrent jusqu’au parvis d’O’Sutarri où la prêtresse braqua un regard de surprise sur lui après une rafale de vent glacial. Adlareth se mit à sourire devant cette surprise et commença à lancer son invocation qui ferait se matérialiser une monture magique à la robe immaculée. Avec la prêtresse en croupe, il fonça au Caercilcarn. Ils étaient les premiers à arriver au lieu où se déroulerait le conseil. Et Adlareth, qui était également en charge de la sécurité de la Cité fut satisfait de constater que les loups, menés par Ykas, assuraient une veille permanente du lieu. C’était aussi leur domaine, et il fallait savoir montrer patte blanche pour y accéder sans problème. Ce qui faisait qu’il y avait finalement peu de Thüldanians à venir dans le secteur. C’était un plus indéniable pour un Conseil secret. Si l’on ajoutait à cela la présence d’une magie puissante qui prenait sa source tant dans le domaine divin que profane et qui était sensé empêcher quiconque de pouvoir scruter ce qui se passait à l’intérieur, Isorion avait choisi un lieu hautement sécurisé. Il y en avait d’autre, mais c’était un bon choix au regard des impératifs sécuritaires d’Adlareth.

Ykas était un Seigneur des animaux qui passait au moins autant de temps sous sa forme bipède que sous celle de ce quadrupède. Si bien qu’il était extrêmement difficile de savoir quel était le côté pour lequel son esprit penchait le plus. Mais une chose était certaine, aucune illusion visuelle n’aurait raison de lui.


Alae Ykas, je te félicite pour ta vigilance. Il va y avoir d'autres visiteurs. Assure toi qu'ils soient bien... eux. Que l'Hexade vous bénisse, toi et ta meute.

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Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.


Aussi après s’être visiblement assuré de savoir qui approchait du Caercilcarn, il reparti sans inquiéter les légitimes visiteurs. Adlareth et Linwëline le savait, ils le reverraient très vite, car lui aussi devait participer au Conseil en tant que nouvel intendant des Gardiens des Feuilles.


Au conseil :

Peu à peu le Caercilcarn s’était rempli et tout le monde semblait attentif aux moindres gestes d’Isorion. C’était là sans compter sur Gostegotti et sa ponctualité toute relative. Nil’Garith était arrivée bien avant lui et ne manqua pas le doux plaisir qu’elle avait de pouvoir taquiner l’archidruide.

- Et bien maintenant que notre archidruide nous fait l’honneur de sa présence. Je vais pouvoir commencer. Concernant, la disparition de Lähmee et Ina. Mes recherches restent vaines. Il n’y a toujours pas moyen de pouvoir les localiser. Vous ne le savez peut-être pas, mais chacune des broches de la Confrérie sont reliées d’une façon, que je préfère garder secrète, au Cœur des Mystères. Le fait que je ne puisse pas localiser nos frères ne peut signifier qu’une seule chose. Isorion, je vous l’ai déjà dit et je le confirme ici et maintenant. Lähmee Tribal et Ina ne sont plus sur notre plan d’existence. Par la Seldarine, j’espère qu’ils sont toujours en vie et qu’ils trouveront le moyen de revenir sur le plan matériel de Faerûn. Mais il m’est impossible de pouvoir savoir où ils ont été envoyés. J’ai demandé à mon frère de voir de son côté, mais il arrive à la même conclusion que moi. J’en suis navrée, mais tant qu’ils n’auront pas trouvé un moyen de pouvoir revenir par eux même, il est tout simplement impossible de pouvoir penser à une mission de sauvetage.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Nil’Garith savait qu’Isorion avait du mal à se faire à cette idée. Mais chaque fois qu’il évoquait le sujet, c’était un crève-cœur pour la magicienne. La Ar’Tel’Ques n’avait pas sa langue dans sa poche et elle avait pour habitude de toujours être franche avec le dirigeant de la Confrérie. En outre, elle n’était pas partisane de laisser Azur’Aël dans l’ignorance. Elle comprenait les motivations d’Isorion et le Linwëline et elle s’y pliait.

- Alors Maintenant, Protecteur, la situation est suffisamment difficile à vivre pour moi, comme pour chacun d’entre-nous. Dès que j’aurai des nouvelles, vous en serez le premier averti. N’oubliez pas que votre décision me met en première ligne lorsque la Dame des Mystères rentrera. Je vous le dis à tous, cessez de vous bercer d’illusion. Ils ne sont plus là, c’est difficile à admettre. Car cela laisse beaucoup d’inconnues, mais c’est tout simplement la réalité des choses. Nous pouvons encore prier pour eux, et espérer qu’ils reviennent. Mais concrètement, nous ne pouvons rien faire pour eux. Je pense qu’il serait plus utile maintenant de se concentrer sur des sujets où nous pouvons avoir une influence. Concernant Thüldae, ces sujets ne manquent pas.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Nil’Garith le savait, elle venait certainement de choquer quelques personnes dans l’assistance. Mais pour l’elfe doré, ce genre de choc était nécessaire. Cela faisait maintenant deux lunes que les Ly’Aegisir avaient disparu. Deux lunes que Thüldae et Mythdaë était coupées l’une de l’autre. Pour la toute jeune sœur de Thüldae, cet isolement devait être critique. C’est ce qui en ressortait des échanges que la magicienne avait pu avoir avec son frère. Mais, ça s’était un sujet qui pouvait trouver une solution. Aussi la belle elfe du soleil, montra un visage moins sévère.

- Toutefois, j’ai quand même peut-être un semblant de bonne nouvelle concernant le portail. Pour être toute à fait exacte, il n’est pas réellement clos. Je ne me suis pas risquée à tenter de le fermer complètement, car je ne suis pas certaine de pouvoir le rouvrir un jour. Il semblerait que Mythdaë ait trouvé la solution pour le stabiliser de manière sûre et définitive. Pour le moment, il est juste… défaillant. Ce qui, vous en conviendrez, est déjà très problématique. Et ça n’est pas plus mal, que l’on puisse croire qu’il soit clos. Nùmil et moi pensons que nous pouvons établir une liaison sûre chaque jour en se mettant chacun de notre côté. Cette liaison ne durera que quelques instants, mais assez pour avoir un échange avec la Cité Blanche. Par contre, elle nous demandera beaucoup d’énergie. Alors je ne peux que vous conseiller d’user de cette possibilité avec bienveillance.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


La magicienne savait que c’était certes une bonne nouvelle, mais ça ne résolvait pas complètement la situation. Toutefois, cette solution provisoire devait permettre de pouvoir reprendre une relation avec l’autre havre de la Confrérie. C’était peut-être un rayon de soleil, mais il restait encore beaucoup de nuage à l’horizon.

Linwëline manifesta un certain intérêt à ce que venait d’avancer la magicienne. L’ambassadrice de Thüldae avança d’un pas vers la table centrale.


- C’est une bonne nouvelle assurément. Quant tu dis que vous pouvez maintenir une liaison qui soit stable pendant un certain temps. Comment peux-tu en être certaine ? Est-ce que tu as fait des essais ? Et combien de temps le lien peut-il être maintenu ? Mythdaë doit commencer à être à court de vivre, en outre nous aurions un grand besoin de pouvoir accéder au contenu de son trésor pour tenter d’obtenir des renseignements sur diverses choses qui nous occupent.

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Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.


La Gardienne du Cœur des Mystères posa un regard bienveillant sur la prêtresse. Linwëline avait beaucoup œuvré pour que Mythdaë puisse accueillir dans les meilleures conditions l’avant-garde de la Confrérie dans le Cormanthor. Ses questions étaient légitimes sur plusieurs points. Il y avait pourtant un détail qui la gênait un peu.

- Diverses choses qui nous occupent un peu ? Alors oui, je vais répondre à ces questions. Tout d’abord, oui nous avons fais des essais avec Nùmil. Pour le moment, il ne s’agissait que de faire passer des objets, ou des messages. Nous sommes arrivés à quelque chose de suffisamment sûr pour envisager pouvoir faire passer des êtres vivants. Par contre, ça demande l’accord d’Isorion avant de trouver des volontaires. Quand je dis quelques temps, je pense que l’on peut tenir pendant une minute ou deux maximum. Après cela, la dépense en énergie sera trop importante et dangereuse et nous pousser dans les limites de notre potentiel ne rendrait pas le portail plus stable qu’il ne l’est actuellement, et surtout, Nùmil et moi serions inapte à faire quoi que soit d’autre durant le reste la journée, avec les conséquences que cela pourrait avoir pour les deux cités. Maintenant, j’aurai moi aussi une question. Ce conseil sert à quoi ? Vous parlez encore à demi-mot, alors que la situation est grave. Je pense que tous ici sont en droit de savoir exactement à quoi se retrouve confronté Thüldae. Et je parle bien de toutes les menaces qui pèsent sur nos têtes. Alors, jouons-nous encore au chat et la souris. Ou est-ce que l’on parle librement de nos problèmes.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Le Haut-Armathor ne pouvait qu’appuyer les paroles de la Ar’Tel’Quess. Lors de l’attaque de Korn, le désastre avait principalement dû au fait que la Cité avait été attaqué par surprise. On se doutait que quelque chose se tramait chez les orques, mais tout cela n’avait été qu’un écran de fumée. Pour le défenseur de la cité du Saule Argenté, il était hors de question qu’une pareille chose puisse se reproduire. Le secret, s’il pouvait être bénéfique pendant un temps, ne devait plus être de mise. Tous ceux qui étaient présents à ce conseil étaient dignes de confiance. Mais il revenait à Isorion de fixer les termes du conseil.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

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écrit le : Mercredi 06 Mai 2015 à 00h27 par Gostegotti
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Archidruide de Thüldae
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Gostegotti :

- Brrr…. Froid cet hiver est, assurément pas un temps à mettre un gnome à dehors.

L’archidruide se retourna vers sa hutte douillette. Jetant un dernier regard sur le petit panache de fumée blanche qui s’échappait du toit en peau tannée, Gostegotti lança une petite prière pour se couper de ce froid glacial que le vent léger ne faisait qu’amplifier. La Feuille masquée lui permettait de pouvoir s’affranchir des affres du temps et l’Archidruide de Thüldae ne se privait pas d’en profiter. Si l’hiver restait absolument nécessaire aux cycles de la nature, ce n’était pas sa saison favorite. Cela remontait à quelques temps déjà, lorsqu'en arpentant le sol de Grand Arbre, il s’ennuyait du repos bien mérité de Mère nature. Le druide retrouvait toute son activité lorsque la sève remontait dans les racines et que le temps de s’occuper de cette belle nature sauvage reprenait tout son sens.

Tombant sa capuche, qui laissa son crâne chauve à l’air, Gostegotti entreprit sa marche qui allait le mener vers le Caercilcarn. Ce lieu était de toute beauté. Thüldae refermait bien des trésors et celui-ci faisait parti de l’un de ses préférés. Pourquoi c’était si difficile de le déterminer ? Sans doute à cause de son côté sauvage et peut-être également parce qu’il s’agissait d’un lieu hautement symbolique. Nombre des grandes décisions qui avaient orienté la vie de la Cité Sylvestre avaient été prises au sein-même de ce lieu unique. Et d’autres encore le serait. C’était d’ailleurs bien dans cet objectif qu’il se répondait séance tenante à l’appel d’Isorion.

Gostegotti allait maintenant quitter les limites de son bosquet, lorsqu’un énorme ours noir surgit de nulle part et fonça sur le petit gnome des forêts faussement pris au dépourvu. L’Archidruide n’esquiva aucun mouvement et sur son visage un petit sourire en coin se dessina. L’énorme plantigrade continua dans sa lancée et ne dévia sa course qu'au dernier moment, pour faire le tour du druide et lui faire allègrement sa fête, comme les chiens fidèles peuvent le faire pour montrer leur joie de retrouver leur maître.


- De bonne humeur, tu sembles être mon jeune ami. Allez vient me voir, de toi je vais avoir besoin. Attendu, je suis et pour une fois, en avance j’aimerai être.

L’ours ne se fit pas prier et tomba tête la première sur la neige dure pour que son petit compagnon puisse grimper sur son dos. Les petites mains de Gostegotti se refermèrent sur la fourrure épaisse de l’ours, qui ne devait probablement même pas le sentir. Une fois bien assis sur le coup de la bête, il donna le signal du départ et le plantigrade se laissa guider, menant le druide vers sa destination.

En arrivant en vu du tertre boisé, le druide fit ralentir son compagnon animal. Il souffla de dépit en constatant une silhouette féminine en robe légère franchir les branches du Caercilcarn. Gostegotti baissa la tête et ses épaules s’affaissèrent un peu. Lorsqu’il releva son visage, il riait sous cape.

Un bruissement à peine perceptible, lui fit tourner la tête juste à temps pour constater que les gardiens du tertre ne s’étaient pas laissés surprendre. La meute de loups argentés veillait, même si elle ne se montrait pas toujours, elle était bien là.

Le petit gnome des forêts vit également qu’un beau destrier d’une blancheur surnaturelle était également là. Il se présenta alors sans tarder devant l’entrelacs de branches des chênes qui rendait cet endroit impénétrable et comme enchantées, les branches s’écartèrent d'elles-mêmes pour lui céder le passage. Lorsqu’il entra, il y avait déjà pas loin d’une dizaine de personnes réunies et pas des moindres. Au moins pour cette fois il avait la preuve que s'il était le dernier à apparaître, quelqu’un l'avait au moins précédé de peu.

Se contentant d'un simple sourire complice qui en disait long en guise de réponse au petit commentaire de la Gardienne du Cœur des Mystères, il prit rapidement place perché sur son haut tabouret, adapté à sa taille, ses deux petites mains paisiblement posées sur la grande table en bois du Caerlilcarn.



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Protégez les créatures des bois et leurs demeures forestières. Suivez la voie de la vie, où qu’elle vous mène.

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écrit le : Dimanche 10 Mai 2015 à 11h55 par Lómion Nerdanel
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Alnawën :

La jeune demi elfe réajusta la fourrure de sa cape lorsqu’elle mit le nez dehors. Son visage gracieux dissimulé derrière sa lourde cape, elle avançait doucement sur le chemin qui allait la mener au lieu de la réunion du haut conseil. A cette idée, elle ressentait une certaine angoisse, peut-être simplement par le fait qu’elle serait la moins expérimentée du conseil ou alors redoutait elle les décisions de ces membres sur certains sujets…

Quand Isorion lui avait proposé de devenir intendante de la branche des conteurs du naturel, elle avait accepté comme signe d’un grand honneur. Elle connaissait déjà la plupart des bardes et autres musiciens de la cité et prenait plaisir en leur compagnie. Cependant, maintenant que les responsabilités d’un tel poste se faisaient ressentir, elle craignait de ne pas être la meilleure représentante pour cette branche tristement délaissée. En effet, trop peu de gardiens suivaient cette voie et l'absence de Lähmee n'allait pas aider. Elle se sentait seule devant cette mission d'attirer les gardiens vers les conteurs du naturel. En ces périodes troubles, cette voie peut réellement être salutaire et apporter réconfort, apaisement et conseil pour les gardiens...

Quelle ironie, elle qui était passée maître dans l’art de capter l’attention de n’importe quelle auditoire en quelques notes, ne se sentait soudainement pas à même d’affronter un conseil restreint. Sa tristesse semblait bien la diminuer d’une manière qu’elle ne l’aurait douter.
La nouvelle de la disparition de Lähmee tribale avait retentit comme un coup de tonnerre pour les bardes de Thüldae. L’elfe sauvage était apprécié de tous pour ces qualités humaines et bien qu’il essayait de le dissimuler, tous savaient qu’il avait grand cœur. Aussi Alnawen et ses frères et sœurs bardiques s’était rassemblés afin de discuter de l'avenir à donner suite aux refus d’Isorion d’envisager quoi que ce soit pour l’instant. Ainsi, fort de cette réunion, la demi-elfe devait porter leur voix au Caercilcarn.

Elle passait à proximité des commerces de la cité du saule argenté quand ses pensées allèrent vers la Ly’Aegisir des gardiens des mystères. Elle connaissait ses relations avec Lähmee et se mettait à sa place dans cette épreuve difficile. On lui avait dit qu’Azur’Ael se trouvait sur la côte des épées, loin de toute cette agitation. Mais les mots d’Isorion avaient résonné avec dureté dans son esprit quand il lui avait dit que personne ne devait prévenir l’ensorceleuse de la disparition de Lähmee. Comment pouvait-on agir de la sorte ? L’amour est un sentiment si pur et désintéressé qui devait passer devant toute autre prérogative. Elle aurait très bien pu se faire remplacer dans sa mission et ensemble ils auraient trouvé un moyen de le ramener! Car il y avait un moyen, elle le savait au fond d’elle …

Elle était ainsi dans ces pensées lorsqu’elle arriva à hauteur du tertre. Relevant la tête afin de ne pas dévier de son chemin, elle fut saisit d’effroi devant la vision de cet immense loup argenté à moins d’un mètre d’elle. On lui avait dit qu’une meute de loup argenté vivait autour du Caercilcarn mais n’était jamais venu vérifier, tout du moins pas si près, ce qui ajouta à la surprise. Sans mot dire, le loup s’écarta pour la laisser passer mais resta à proximité. Tout le monde ne devait pas être encore arriver pensa la jeune fille de sang mélé qui avança derechef en direction du bosquet secret. Le rideau de feuillage s’ouvrit devant elle pour la laisser pénétrer le lieu dans lequel se trouvait déjà bon nombre de convives. Elle prit place autour de la grande table et attendit le début de la réunion.

Le premier sujet choisi par Isorion fut justement la disparition des Ly’Aegisir. L’espoir reposait sur les réponses de Nil’Garith. Alnawën s’attendait à être réconforté car venant d’une personne si proche d’Azur’Ael, rien ne serait négligé pour combler le vide que ces disparitions avaient créé. Elle tomba donc de haut devant les mots de la magicienne. La native de Fort-Olostin laissa l’assemblée continuait de parler mais elle n’écoutait plus et attendit un silence pour prendre la parole.


- Voici passer deux lunes où, par languissement,
Un voile humide et froid emplis mes yeux peinés.
Si la perte d’un pair est vécue amèrement,
Ce n’est rien à côté d’un tel mentor aimé.
Les longues attentes sont vécues péniblement
Valse mélancolique et impatientes pensées
Où peuvent vite entrer dans un balai mouvant
Folles actions et actes rapidement regrettés.

- Allons nous sincèrement rester ici à l’abri du saule argenté pendant que deux de nos Ly’Aegisir se trouvent aux neuf enfers ou je ne sais où ! Si prier est la seule chose que vous conseillez pour les aider dans leur retour alors il s’agirait peut-être de voir ailleurs si d’autres personnes ont des réponses plus constructives. Nous sommes les héritiers d’une longue tradition arcanique, ces portails en sont la preuve flagrante si besoin était de le rappeler. De grands mages doivent être questionnés sur le sujet afin de ne plus rester dans l’ignorance. Azur’ael, quand on daignera la mettre au courant, ira jusque Lunargent ou Evereska voire Eternelle rencontre s’il le faut pour rencontrer la personne capable de la guider. Et vous n’avez qu’un mot à dire cher protecteur et j’irais moi aussi. Vous ne la retiendrez pas ici longtemps quand elle l’apprendra et c’est son droit que d’avoir des réponses tout comme c’est le nôtre ! Je ne peux décemment rester les bras ballants à espérer qu’ils trouvent une voie pour revenir…

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Native de Fort Olostin, et fille d’Arthoril le Capitaine de la Veille Sylvestre, Alnawën Galadh est une très belle demie-elfe à la longue chevelure châtain claire. Elle n’est que grâce et douceur, mais elle cache un tempérament et une volonté en acier trempé. Excellente musicienne depuis son plus âge, elle parfait son art et s’ouvre à la magie bardique sous l’influence d’Aéris. Elle tienait une place de choix dans l’orchestre qui rythme les festivités de Thüldae, avant qu’Isorion ne la nomme à la direction des Conteurs du Naturel après la disparition de Lähmee Tribal.



Alnawën n’avait pas faiblit lors de sa diction, bien qu'elle sentait ces yeux l'inondaient d'une chaude humidité annonciatrice de larmes. Cependant elle regrettait un tantinet les mots et le ton qu’elle avait pu prendre envers Nil’Garith et Isorion. Mais quelque soit la réponse qui lui serait donnée, elle pourrait se dire qu'elle a tout essayé pour faire bouger les choses sur ce sujet. Se reprenant vivement, ces yeux tournèrent vers l'assemblée, elle cherchait du regard un soutien qui ne viendrait peut-être pas...



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Mardi 12 Mai 2015 à 07h31 par Isandre Danathaë
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Porte parole de Mythdaë
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Shevae'Lyr

Esquivant d'un déhanchement foudroyant un coup qui aurait dû lui ouvrir la gorge, Shevae'Lyr opéra une esquive féline accompagnée d'un pas de rapprochement, puis elle plongea sa courte lame d'exercice dans le mince écart séparant deux des plaques d'armures de son adversaire, juste au dessus des côtes. Ce dernier grimaça de douleur en lâchant son épée longue et la guerrière elfe termina sa contre-attaque d'un croc-en-jambe. L'Elfe des Bois qui avait pensé un court instant surpasser son capitaine s’étala sans ménagement sur un sol de terre constellé de racines anciennes. Les grands arbres contemplèrent en silence la victoire du capitaine de la garde de Thuldaë, dominés à un jet de pierre vers le Nord par la muraille végétale qui encerclait la cité sylvestre et à l'intérieur de laquelle ils se trouvaient. Shevae'Lyr avait décidé de mener cet entrainement à proximité de Fenn'Fuir, la porte boréale, de par la proximité de la Cicatrice dont la douce chaleur préservait les sols alentour de tout dépôt neigeux prolongé. Cela lui donnait l'occasion de donner quelques dernières recommandations à ses lieutenants avant son départ pour le Grand Conseil.

- Tu es mort. Déclara t-elle avec simplicité en se gardant de montrer combien ses ecchymoses la lançaient.

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Shevae'Lyr est une elfe aux origines étranges. Ayant du sang d'elfe sauvage et de drow dans les veines elle n'a jamais véritablement su se méler aux autres. Apprenant le dur métier de guerrier au service de Thüldae, ses réflexes et sa puissance se sont affinées, au détriment de sa sociabilité... A ce jour elle est le capitaine de la garde de la cité et bien qu'elle parle peu son attachement à elle est réel et sans détours.


Elle aida le plus aguerri de ses lieutenants à se relever et termina d'une tape amicale sur l'épaule. Face à la mine déconfite de ce dernier, elle ajouta par devers lui :

- Pas mal, Nenlach. Peu peuvent se vanter de m'avoir autant résisté. Je conserverais quelques jolis bleus de notre rencontre..."

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Shevae'Lyr est une elfe aux origines étranges. Ayant du sang d'elfe sauvage et de drow dans les veines elle n'a jamais véritablement su se méler aux autres. Apprenant le dur métier de guerrier au service de Thüldae, ses réflexes et sa puissance se sont affinées, au détriment de sa sociabilité... A ce jour elle est le capitaine de la garde de la cité et bien qu'elle parle peu son attachement à elle est réel et sans détours.


Se retournant enfin vers les cinq autres officiers qui avaient suivi l'engagement, elle poursuivit d'une voix ferme :

- C'est souvent lorsque l'on pense avoir gagné que l'on se découvre, faisant contre toute attente une erreur fatale. Et l'illusion de victoire devient une réalité de défaite.
Shevae'Lyr contemplait l'espace vide devant elle, les yeux dans le vague. Revivant quelques scènes douloureuses faisant de ses commentaires une leçon véritable de vie et de survie.
Amis, vous êtes forts et vaillants ! Emplis d'une énergie inépuisable ! Mais tout ceci se révèle parfois comme le dernier des mirages. Alors ne vous laissez jamais aller à penser qu'une victoire est acquise avant la plus complète des morts de l'ennemi. Un ennemi en apparence isolé ou vulnérable qui peut parfois se révéler être votre pire cauchemar... Rappelez-le à vos hommes ! Toute interception doit se conduire avec le maximum de circonspection... Qu'ils prennent bien le temps d'évaluer leurs adversaires à distance et d'alerter avant toute chose. Nous avons les moyens de tromper l'ennemi en lui faisant prendre de fausses pistes, nous rendant insaisissable aussi longtemps que nécessaire. Mais nous n'avons pas le droit de perdre la moindre des âmes vaillantes de Thuldaë par excès de légèreté...

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Shevae'Lyr est une elfe aux origines étranges. Ayant du sang d'elfe sauvage et de drow dans les veines elle n'a jamais véritablement su se méler aux autres. Apprenant le dur métier de guerrier au service de Thüldae, ses réflexes et sa puissance se sont affinées, au détriment de sa sociabilité... A ce jour elle est le capitaine de la garde de la cité et bien qu'elle parle peu son attachement à elle est réel et sans détours.


Le vent hivernal intermittent faisait craquer les ramures des arbres tout autour d'eux, la plupart ayant perdu leurs feuillages caduques. Machinalement, certains des gardes relevèrent leur col. La journée s'annonçait froide, une fois de plus.

- Fort bien ! Poursuivit-elle après leur avoir laissé le temps de ruminer ces conseils. Il me faut maintenant me rendre au Caercilcarn. Tout ce que Thuldaë compte de plus capable y sera occupée pour un temps indéfini. Vous êtes donc pour quelques heures le seul rempart contre tout ce qui peut approcher de notre cité bien aimée.
Elle prit un instant pour leur laisser le loisir de s'imprégner de cette vérité.
Alors Messieurs, à votre guet !

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Shevae'Lyr est une elfe aux origines étranges. Ayant du sang d'elfe sauvage et de drow dans les veines elle n'a jamais véritablement su se méler aux autres. Apprenant le dur métier de guerrier au service de Thüldae, ses réflexes et sa puissance se sont affinées, au détriment de sa sociabilité... A ce jour elle est le capitaine de la garde de la cité et bien qu'elle parle peu son attachement à elle est réel et sans détours.


Les six lieutenants vinrent placer leur poing fermé contre leur cœur, accompagnant ce geste d'une sobre inclinaison de la tête.
- Fidèle et fraternel ! Répondirent-ils à l'unisson. Puis ils s'en furent aux quatre vents, sans un bruit, rejoignant les maisons de guet qui leurs étaient assignées.

Satisfaite de les avoir rappelés à la vigilance qui s'imposait en ces heures sombres, l'Elfe mêlant la combinaison inhabituelle de sangs Sy’Tel'Quessir et Ssri'Tel'Quessir se précipita vers le Sud, songeant à ce qui allait être dévoilé à ce conseil sur lequel des nuages noirs semblaient déjà s’amonceler.

Bondissant tel un chevreuil entre des arbres transis par le joug hivernal et foulant un sol traitre de racines entremêlées, elle fut au bout de quelques minutes en vue du cercle de chênes vénérables dont les branchages, même s'ils ne portaient par leur feuillage des beaux jours, n'en demeuraient pas moins imperméables à toute scrutation. Elle contourna la circonférence du lieu de réunion afin de rejoindre la zone d'entrée se situant du côté sud puis s'arrêta soudain, en réponse à une brise charriant une odeur qu'elle ne connaissait que trop bien.


- Alae compagnon ! Lança t-elle. Tu manques toujours à tes frères de la Garde, Ykas...

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Shevae'Lyr est une elfe aux origines étranges. Ayant du sang d'elfe sauvage et de drow dans les veines elle n'a jamais véritablement su se méler aux autres. Apprenant le dur métier de guerrier au service de Thüldae, ses réflexes et sa puissance se sont affinées, au détriment de sa sociabilité... A ce jour elle est le capitaine de la garde de la cité et bien qu'elle parle peu son attachement à elle est réel et sans détours.


Un guerrier massif et au regard mort sortit du couvert d'un large tronc et approcha la capitaine avec prudence, humant l'air de quelques inspirations saccadées.

- Alae ! Répondit-il enfin. Mes frères de la Garde ne me manquent pas Shevae'Lyr, car j'ai trouvé ma vraie place ici, parmi les loups. Mais ils auront toujours mon affection... Entre donc, car les ainés sont presque tous arrivés déjà !

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Ykas Bragath est un natif du village de Grand-Arbre. C’est un homme à la carrure puissante et à la longue chevelure noire de jais nouée en queue de cheval d’où pendent des plumes de corbeau. Mais ce qui le rend plus impressionnant encore que ces 1m90 de haut, c’est son regard vide et mort. Ce Seigneur des animaux ne quitte plus Thüldae et il vit avec sa meute de Loup autour du Caercilcarn. Qu’il soit sous sa forme humaine ou celle de loup, son regard permet de l’identifier du premier coup.


Remerciant d'un hochement de tête, le chef de la Garde se présenta face au large cercle de chênes dont la traversée semblait impossible tant troncs et branchages paraissaient constituer une futaie infranchissable. Levant respectueusement les deux mains vers les arbres anciens en leur présentant ses paumes ouvertes, elle déclara : "Merci de m'accepter en ce lieu où seules les voix défendant la forêt se peuvent entendre..."
Comme pour ponctuer sa tirade, un étroit passage s'entrouvrit tandis que les bois se retiraient face à elle et qu'elle pénétrait le Caercilcarn.
En arrivant dans l'espace intérieur, elle constata que presque tous les appelés était présents, assemblés autour d'une massive table centrale et circulaire. La largeur importante du cercle d'arbres et la haute voute de branches entremêlées qui surplombait tout cet espace donnait une fausse impression de petitesse face à ce panorama végétal, mais c'est ainsi que tous devaient se sentir face à la Nature : peu de choses et pourtant au centre de chaque instant.
Les débats avaient commencés, aussi Shevae'Lyr se contenta t-elle de saluer les présents en silence, avant de prendre place. Il serait bien temps de faire état de ces échos troublants de migrations animales et gobelines intervenant dans les territoires voisins du Nord-Ouest...



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écrit le : Dimanche 17 Mai 2015 à 13h36 par Adlareth
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Nil’Garith Eärfalas :

Cette fois-ci, les débats avaient réellement commencés… pour le meilleur ou pour le pire. Mais il était certain que le statuquo qui avait régné jusqu’à présent ne pouvait plus durer. Il fallait prendre des décisions. Là-dessus Nil’Garith était, on ne pouvait plus d’accord avec la décision d’Isorion de convoquer le Haut-Conseil de Thüldae. Pour autant la Ar’Tel’Quess ne s’était pas attendue à la prise de parole d’Alnawën. Non pas qu’elle l’eut considérée comme une potiche, car elle ne l’était assurément pas. Et pour la magicienne l’intendante avait toutes les qualités requises pour tenir ce poste. Bien que pour l’heure, on ne pouvait pas dire que les bardes fussent reconnus comme les plus fervents défenseurs de la nature et que l’Intendante devait se sentir bien seule au sein de cette branche désespérément vide.

La Gardienne du Cœur des Mystères n’avait pas passé près de trois siècles à pratiquer son art pour s’entendre dire des inepties pareilles. Si Alnawën l’avait chatouillé de la sorte, il y avait encore cent ans de cela, elle l’aurait regrettée amèrement. Si la douce litanie de la Conteuse du Naturelle avait captivé l’elfe du soleil, la suite lui avait fait dresser les cheveux sur la tête et nettement mit ses nerfs à vif. Issue d’une grande famille de mage venant de l’Île-Verte Nil’Garith Eärfalas n’avait pas abandonné les traditions ancestrales. Elle était une Ar’Tel’Quess. Un peuple bénit et élu par Corellon Larethian lui-même. Elle pouvait être désagréable et arrogante, se sentant supérieur aux autres races, Nil’Garith pensait qu’elle devait être un exemple, un guide pour les autres races qui peuplaient Thüldae. Elle avait fait déjà beaucoup de chemin par rapport aux concepts qu’on lui avait inculqués pendant son enfance et même longtemps après. Encore que ses parents n’étaient pas les elfes dorés les plus obtus de l’Île-Verte, ils passaient même pour des originaux. Mais il y avait des limites que Nil’Garith refusait que l’on franchisse. Et là, Alnawën venait de mettre les pieds dans le plat.


- Dites-moi intendante, où voulez-vous en venir ? Restez à l'abri du Saule Argenté ? Vous ne manquez pas de toupet, très chère. Qui dans cette pièce, exceptez-vous, est resté à l'abri d'O'Sutraari ? Pouvez-vous me rappeler où vous étiez lorsque le Korn et ses hordes ont attaqué Thüldae, tuant et massacrant vos frères et sœurs ? Ne nous insultez pas de la sorte Alnawën. Vous n'êtes réellement pas en mesure de nous donner des leçons de courage. Et ne me prenez pas pour une magicienne de pacotille ! « Nous » sommes les héritiers d'une longue tradition arcanique, dites-vous ? Laissez-moi rire, A'Tel'Quess. C'est moi qui ai créé la broche du Loup Argenté que vous avez l'honneur de porter. Moi qui enchante chacune d'elle, ne venez pas me dire que je ne suis pas capable de comprendre la magie qu'elle renferme. Cela fait des lunes que je travaille avec mon frère pour remettre d'aplomb notre portail. Que savez-vous de la magie qu'ils renferment ? Ne venez pas remettre mon art en question. Si je vous dis que malheureusement il n'y a aucun moyen de savoir où se sont perdus nos amis, c'est qu'il n'y en a aucun. Vous pouvez bien aller chercher Elminstère ou les Sœurs, à imaginer qu'ils aient le temps de s'occuper de nos petits problèmes, ils ne seraient probablement pas plus capables de pouvoir savoir où ce portail détraqué a bien pu envoyer les Ly'Aegisir. Regardez le ciel la nuit. Ils pourraient être sur n'importe quelle Larme de Séluné, ou pire n'importe où dans la mer astrale qui les sépare. Mais ils pourraient bien être encore plus loin que cela, seuls les dieux le savent et votre manque de foi me consterne.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Nil'Garith sentait sa tension nerveuse monter au fur et à mesure qu'elle parlait. Et cela n'était pas bon. L'énervement n'était jamais bon conseiller et s'il fallait remettre la demie-elfe à sa place et lui rappeler le respect qu'elle devait à ses aïeux. Il ne s'agissait pas de lui retirer toute crédibilité. Aussi la magicienne prit le temps de se poser mentalement sans lâcher de ses yeux émeraude la jeune et charmante barde. Poussant un profond soupir, elle prit d'une voix plus calme.

- Je conçois votre tristesse et votre peine et croyez-moi si le pouvez, je les partage. Je vous rassure Azur'Aël Ombrelune sait où se trouve son devoir. C'est moi qui l'ai poussé à prendre le rang de Ly'Aegisir lorsqu'elle est arrivée ici. La Dame des Mystères est pleine de promesses, il ne sera pas aisé de lui faire accepter l'inacceptable. Mais cet inacceptable est malheureusement une vérité et une brutale réalité. Je ne peux vous blâmer de tenter tout ce que vous pouvez, mais croyez-moi, il n'est rien que je n'ai moi-même tenté. Puisse la Couronne d'Arvandor les guider sur le chemin du retour, car je refuse de perdre l'espoir d'un retour possible. Mais il faut absolument que vous en soyez persuadée, si je connaissais un être sur Faerûn capable de les ramener ou de nous dire où ils pourraient bien se trouver, je l'aurai déjà contacté. Et nous ne sommes pas seuls ! Mon frère Lùmil et même la Guetnorn qui veille sur Mythdaë n'ont aucune solution.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Le regard d’émeraude acéré de la Gardienne du Cœur des Mystères se faisait maintenant plus doux et le ton de sa voix était également plus apaisé. Flottant presque dans cette brume perpétuelle qui couvrait le sol du Caercilcarn, Nil’Garith vint poser sa main fine et légère sur l’épaule de la demie-elfe. De son autre main, elle écarta une mèche de cheveux pour que la Conteuse du Naturel la regarde dans les yeux.

- Rassurez-vous. Si malheureusement, nous ne pouvons rien pour Lähmee et Ina. Vous ne resterez pas les bras ballant, car ensemble, tous ensemble, nous pouvons beaucoup pour les Thüldanians, pour la Haute-Forêt et peut-être même pour l'ensemble des Marches d'Argent voir plus. Vous ne savez pas tout des dangers qui nous menacent. Ce sont ceux là qui ont motivé ce Haut-Conseil.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Nil'Garith déposa un baiser aussi léger que la caresse d'une plume portée par une brise légère sur le front de son interlocutrice. Puis elle tourna la tête, vers le Protecteur. Les secrets avaient assez duré pour la magicienne. Il était temps de prendre la destiné en main et Isorion était l'elfe de la situation à niveau là.

- Protecteur, je crois que l’heure est venue. Qu’en pensez-vous ?

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Vendredi 22 Mai 2015 à 19h53 par Ylinya
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Chrysée :

Rien n'était aussi éphémère que la paix. Ou la sécurité... C'était une leçon que la nature même vous enseignez assez rapidement pour peu que vous soyez attentif. Aucun animal, même placé au plus haut de la chaîne alimentaire, ne se laissait jamais berner par ce faux sens de calme. Il fallait toujours se tenir prêt, attentif... Que Thüldae soit donc à nouveau menacée, sa paix risquant d'être irrémédiablement brisée, n'avait donc rien de surprenant à ses yeux. Et si Chrisée n'était pas assez dénuée de cœur pour ne pas avoir souhaité à la communauté une période de repos plus développée, elle acceptait la situation avec le pragmatisme d'une personne ayant l'habitude d'observer ce subtile équilibre.

Pour quelqu'un d'aussi « volumineux », bien que personne n'ai jamais eu le mauvais goût de la décrire ainsi, la centaure se déplaçait avec une facilité déconcertante au sein de la foret... Probablement parce qu'il s'agissait là de son environnement naturel désormais. Atteindre le lieu du Conseil lui prit un peu plus de temps que les autres puisqu'elle persistait à parcourir l'intégralité de la Haute Foret, la convocation ne l'atteignant qu'une fois qu'elle avait été au plus loin... Pour autant, elle parvint à ne pas trop se faire remarquer en parvenant à ne pas arriver en tout dernier. La seule difficulté de son « voyage » se présenta sous la forme de la meute d'Ykas. Bien qu'elle salue leur travail et leur éternelle vigilance, cette façon d'être scrutée la mettait mal à l'aise, une partie d'elle profondément consciente d'être face à un groupe de prédateurs pouvant fort bien abattre un animal à la carrure bien plus importante que la sienne.

Fort heureusement son passage se fit sans encombres et l'accès au Caercilcarn se révéla à elle... Chrisée reconnaissait pleinement la nécessité de ce rassemblement mais, comme souvent, elle ne se sentait pas entièrement à l'aise. Peut-être parce que, contrairement aux autres Ly'Aegisir et membres du Haut Conseil, elle ne pouvait pas s'installer aussi facilement à la table. Elle avait apprit à assumer sa différence depuis bien longtemps mais il y avait toujours des moments où elle trouvait cela légèrement handicapant. La centaure salua chaque personne présente autour de la table lorsqu'elle prit enfin place, se tenant juste un peu à l'écart de cette dernière afin de ne pas trop surplomber les autres, ce qui pouvait donner une fausse impression de dominance de sa part. Surtout qu'elle ne possédait pas les talents d'orateurs des autres membres du conseil...

Une fois que tout le monde fut présent le Conseil put enfin commencer. Bras croisés sur sa poitrine, taciturne, la jeune femme écoutait attentivement ce qui se disait. L'ombre d'une grimace passa fugacement sur ses traits en pensant à leurs compagnons disparus. Il ne restait plus qu'à prier pour qu'ils soient encore en vie, seulement hors de portée... La réaction d'Alnawën lui fit hausser un sourcil. Elle pouvait comprendre qu'elle parle ainsi, pleine de fougue et de passion comme l'étaient souvent les bardes mais il y avait aussi des limites à ne pas franchir. Ils étaient heureusement entre personnes raisonnables et sages, habitués à travailler main dans la main et à se côtoyer. Nil-Garith répondit donc avec la retenue et la sagesse attendues d'elle. Elle envoya tout de même un sourire fugace à destination d'Alnawën. Elle comprenait ses craintes et ne prenait pas ombrage de son emportement...

Son regard se tourna enfin vers Isorion, attendant qu'il prenne finalement la parole...



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écrit le : Lundi 08 Juin 2015 à 17h05 par Lómion Nerdanel
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Le dix septième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
17 Chess 1373 CV

Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de matinée


Température la plus basse : -12 °C
Température la plus haute : -7 °C
Température effective : -18 à -13 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 24 Km/h entraînant une température ressentie – 6°c.
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - basse
Phase de Séluné : 1ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 30.
Nouvelle aube : 05 h 45.


1ère session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted imagees périodes de trouble sont souvent des moments de tension extrême où tous les sentiments sont exacerbés. Les émotions peuvent rapidement prendre le pas et le doute s’installer. La peur est un sentiment naturel et c’est en la maîtrisant que l’on s’élève à une pensée objective et réfléchie. Isorion ne craignait donc pas la peur mais, bien le doute qui l’inspire. Et pour cela seule la confiance devenait le remède.
Isorion lisait dans l’esprit de la jeune Alnawen comme dans un livre ouvert. Elle transpirait d’une émotivité telle qu’Isorion en fut touché. C’était là une partie du caractère humain qu’il affectionnait particulièrement. Au fur et à mesure des paroles de Nil’Garith, le visage de la demi-elfe passa de la colère à la gêne et au moment où elle souhaita reprendre la parole le protecteur l’interrompit d’un geste de la main et d’un regard que l’on pouvait interpréter comme paternaliste.



- Alnawen, sache que nous comprenons tous ton ressentit. Nous souhaitons tous le retour de nos amis, mais tu dois apprendre à faire confiance. Confiance en Ina et Lähmee qui ont toujours fait preuve de courage et de ténacité et confiance en ce conseil qui, soit en certaine, n'abandonnera pas. Nous formons une famille qui veille au bien-être des siens et plus encore!

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Isorion laissa passer quelques instants, il irait trouver la jeune conteuse du naturel plus tard dans la journée afin de dissiper tout malentendu. Des mots assez durs avaient été prononcés des deux côtés et, pour le bien-être du conseil, ce type de tension devait être dissipé. Il jeta alors un regard d'approbation à la magicienne en réponse à sa dernière question.


- Nous allons maintenant pouvoir entrer dans le vif du sujet, la raison de la réunion du haut conseil ...

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


La voix était calme, bien timbrée, grave et énergique à la fois. On sentait que le protecteur n'improvisait pas, qu'après de longues et douloureuses réflexions il avait pesé ses mots avant de les dire. Parmi les anciens de la confrérie qui l'écoutaient, beaucoup pensèrent aux temps sombres de l'attaque de Korn, quand les chefs s'adressant à leur hommes tenaient des propos lourds de sens et de conséquences et les hommes de quoi comprendre leur présence et resserrer les rangs.

Il y a plusieurs lunes une équipe, supervisée par Lähmee et Azur'Ael, a été envoyée pour enquêter sur la disparition d'un émissaire de la tribu amie Ny'Ath'Myi. C'était une mission diplomatique d'importance qui avait pour but, en cas de réussite, de renforcer les liens entre nos deux communautés. Leurs investigations les ont amenés à se confronter à une troupe d'orques malarites qui œuvraient dans l'ombre pour un ennemi des Tel'quessir et des autres peuples de la haute forêt, les Fey'Ri.

Ces monstres tout droit sortis de notre lointain passé, oublié à tort, nous rappellent nos faiblesses et mettent le doigt dessus. Comme la plupart d'entre vous, le nom de Fey'Ri n'a pas évoqué plus qu'une menace d'un temps révolu, mais en soufflant sur la poussière de ma mémoire, le souvenir de vieilles lectures m'est revenu ... J'ai donc donné à Faerl, le savoir de la cité, la mission de regrouper tout ce qu'il pouvait sur le sujet afin de mieux appréhender notre ennemi, à lui de nous éclairer de ces connaissances.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


L’archiviste avait un ton qui tranchait par rapport à celui plus enjoué qu’il arborait d’ordinaire. Il avait le visage plus cerné que d’habitude également, signe des longues nuits à s’affranchir de son devoir et apporter sa pierre à l’édifice. Une pierre qu'il savait des plus importantes car comment entrevoir la victoire si l'on a aucune connaissance de son ennemi...

- Merci protecteur ! Mes recherches m’ont mené des collections privées de certains Thuldaenniens, aux bibliothèques de tribus elfes de la haute forêt jusqu’à la rencontre d’anciens peuples sylvestres. Isorion nous disait que nos connaissances sur ce sujet avaient été oubliées et c’est exact, peu de choses nous sont restées, ce qui est assez triste et regrettable. D’autant qu’en connaissant leur histoire, on peut entrevoir le potentiel destructeur de cette race…

Leur histoire commence aux environ de moins cinq mille dans le royaume d'Arconar dans le cormanthor avec une des familles elfes du soleil les plus puissantes du royaume, les Dlardrageth. Pour une raison qui semble nous dépasser aujourd'hui, mais le plus probable reste la volonté de suprématie et la folie, l'un amenant l'autre, ils décidèrent de mêler leur sang à celui de démons. Ils furent découverts par les autres familles qui débutèrent une traque de la famille devenue monstrueuse. C'est aux environs de cette date qu'ils quittèrent Arconar. On retrouve ensuite leur trace dans le royaume Siluvanede, la partie nord de la Haute forêt qui deviendra plus tard le royaume d'Earleann. Dans le plus grand secret, ils corrompront plusieurs grandes familles Ar'Tel'Quess et créeront les Fey'ri. Sarya Dlardragreth, héritière de la famille et sorcière redoutée les dirigeait, mais les mages d'Arconar la retrouveront et l'enfermeront avec son fils et nombres d'autres puissants Fey'ri. Les grandes familles Siluvanede corrompues continueront leur trouble sur la haute forêt et cela amènera la guerre des sept citadelles qui se terminera par l'emprisonnement de plus de deux mille Fey'ri dans le donjon sans nom aussi appelé Nar Kermhoarth.

Faerl s’était tut quelques secondes afin que son auditoire digère ces propos lourds de sens, mais juste avant qu’Isorion ne reprenne la parole, il ajouta :

- Ceci est la fin « officielle » de la menace mais j'ai trouvé traces d'autres rumeurs qui n'ont pu être vérifiées. Vers moins deux mille sept cent soixante-dix, des Fey'Ri auraient participé à la chute de Sharven. Plus tard vers moins huit cent quatre-vingt, ils auraient utilisé les humains d'Ascalhorn, que l'on connaît mieux aujourd'hui sous le nom de « porte des enfers », afin d'invoquer de puissants démons qui amèneront la chute d'Eaerlann.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Il venait de résumer en quelques mots plusieurs mois de recherche. L'elfe des bois passa sous silence la manière dont été décrit les fey'ri dans les ouvrages et surtout de la crainte qu'ils inspiraient. Ce type de détail lui semblait contre-productif pour l'heure. Par contre, il aurait peut-être voulu accentuer plus sur le fait que chaque conflit, guerre déclenché à cause des Fey'Ri avaient engendrés des milliers de morts ... Cependant, il rappela ce qu'il avait lu et qu'avait confirmé en partie les gardiens, à savoir les capacités de ces êtres :


- Les Fey'Ri ont hérité des capacités martiales et magiques du peuple elfique, mais surtout leur sang fiélon leur apporte des armes auxquelles nous devons être préparés : ils possèdent tous, la faculté de voler et de prendre l'apparence de n'importe qui. Ils ont également de puissants pouvoirs magiques innés comme la résistance au feu, des sorts de clairvoyance ou de suggestion voir pour les plus puissants d'entre eux la téléportation.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.



L'archiviste semblait avoir beaucoup à dire sur le sujet, mais le protecteur de Thuldae préféra reprendre la parole afin de donner l'occasion, à tous ceux qui le souhaitaient, d'exprimer leur ressenti devant ce nouveau danger. Avant cela, il voulut amener à l'assistance une réflexion dont la réponse engendrerait bien des différences sur l'appréhension de cette menace!


- Les aventuriers ayant découvert l'identité de cet ennemi m'ont rapporté avoir découvert une pierre portant la marque des Dlardrageth, une pierre emplie de magie dont nous n'avons malheureusement pas retrouvé trace. Nous sommes donc face à deux hypothèses : Soit nous avons affaire à des Fey'ri isolés depuis toutes ces années, attendant leur heure pour se montrer au grand jour. Soit, ce qui semble à peine croyable, mais que nous devons prendre en compte, la prison où était enfermée ces monstruosités est dorénavant vide...

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Vendredi 12 Juin 2015 à 01h34 par Isandre Danathaë
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Jenane :

Jenane était accoudée à la ballustrade de la vaste terrasse de bois se déployant sur le flanc de l'auberge de l'Esprit Arbre. Nonchalante et portant sa tenue habituelle de rôdeuse, rien ne semblait révéler qu'elle put être sensible au froid mordant de ce mois de Chess. Face à elle, à l'Est, le ciel avait définitivement quitté ses couleurs de l'aube pour laisser planer au-dessus de l'océan végétal qu'était la Haute-Forêt un Soleil hivernal sans tâche. Un vent régulier faisait craquer les ramures majoritairement dénudées tout autour des lieux, mais rien ne semblait distraire l'Elfe de son observation.
Après une interminable attente n'ayant aucunement vu la ly'aegisir des rôdeurs de Solonor esquisser le moindre geste, un animal s'étira brusquement à quelques pas d'elle. S'il pouvait sembler qu'il se fut agit de quelque chien longiligne et racé de prime abord, un petit lévrier peut-être, une observation prolongée révélait rapidement qu'il ne pouvait pas plus s'agir d'un chien que d'un chat. L'animal arborant une soyeuse fourrure s'ébroua, suscitant d'étranges vagues à la surface de son corps. Des écailles ondoyèrent fugacement sous le couvert des poils aux couleurs de l'automne... Non, il ne s'agissait décidément pas d'un simple chien. Le quadrupède tourna des yeux ambrés et excessivement malicieux vers Jenane, puis émit une succession rapide de claquements de langues ressemblant à un petit "ta-ta-ta" trompettant.
L'Elfe le regarda aussitôt et sourit.

- C'est l'heure, Baas ?

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

Elle s'étira, faisant rouler ses épaules, puis rajusta l'attache de deux longs couteaux ouvragés qui lui ceignaient les flancs. Prenant le départ, elle salua un Demi-Elfe installé bien chaudement sous les couvertures d'une chaise longue, près de la porte de l'auberge.
- Réserve-moi un peu de ce bon potage aux champignons, Caeradwyn. Je serais de retour au zénith.

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

L'aubergiste lâcha sa tasse fumante d'une main et lui fit un signe d'acceptation.
- Pas de souci, fillette ! Répondit-il avec bonhommie. Ton écuelle t'attendra bien sagement et bien remplie... Compte sur moi !
La Sae'Tel'Quess partit d'une foulée leste vers le Nord, suivie par son étrange compagnon quadrupède. Celui-ci, à peine plus gros qu'un chat, avançait en effectuant à une vitesse stupéfiante de courte ruées, bien que sans un bruit. Se retournant régulièrement pour observer l'avancée de Jenane, il patientait chaque fois que cette dernière l'ait rejointe. L'atteignant pour la centième fois, elle lâcha avec humour :
- Oui, Baas. Je sais... J'avance comme une limace...

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

Un ta-ta-ta affectueux lui répondit et lui valut une caresse. Pourtant, rien dans la souplesse énergique de l'Elfe ne démontrait la moindre lenteur. Bien au contraire. Mais le singulier Baas semblait presque capable d'effectuer le kilomètre les séparant du Caercilcarn en quelques battements de paupières... La ly'aegisir avait fait sa connaissance sur un monde lointain, lors d'aventures à peine croyables. Un archimage à qui elle avait sauvé la vie presque par hasard lui en avait fait don, disant lui confier un Uulmir rare et précieux, et ils ne s'étaient plus quitté depuis.

Jenane eu encore l'occasion de saluer quelques thuldanians qui, le long des sentiers neigeux serpentant entre les grands arbres, se hâtaient gauchement vers le couvert chauffé de leurs demeures. Ils allaient les bras chargés de victuailles que la collectivité apprêterait bientôt à l'attention de ses dirigeants, retenus en haut-conseil. N'étant aucunement gênée par la neige, la rôdeuse parvint rapidement aux abords du Caercilcarn.
Une meute de loups argentés était présente, entourant un colosse à l'allure barbare mais au regard mort.

- Alae, Ykas Bragath ! Quelles nouvelles ?

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

A peine eut-elle achevé sa phrase que Baas bondissait dans ses bras.
Le guerrier renifla l'air tandis que sa meute s'éloignait avec une mollesse étudiée, ne quittant jamais vraiment l'intruse des yeux.

- Alae Jenane ! Répondit-il enfin. Le conseil a commencé. Tu es peut-être la dernière...

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Ykas Bragath est un natif du village de Grand-Arbre. C’est un homme à la carrure puissante et à la longue chevelure noire de jais nouée en queue de cheval d’où pendent des plumes de corbeau. Mais ce qui le rend plus impressionnant encore que ces 1m90 de haut, c’est son regard vide et mort. Ce Seigneur des animaux ne quitte plus Thüldae et il vit avec sa meute de Loup autour du Caercilcarn. Qu’il soit sous sa forme humaine ou celle de loup, son regard permet de l’identifier du premier coup.

- Oooh ! Commenta l'Elfe d'un haussement d'épaules désinvolte. Avec l'aide de Baas, j'arrive toujours au moment où les choses deviennent réellement intéressante.

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

Elle s'approcha de la barrière de chênes, le singulier Baas blotti dans ses bras, et les arbres s'écartèrent bientôt pour lui livrer passage.
Elle en traversa l'épaisseur en une dizaine de pas et fut accueillie par la voix mécontente de Nil-Garith Eärfalas qui lâchait un "Dites-moi intendante, où voulez-vous en venir ? Restez à l'abri du Saule Argenté ?" bien senti.
Jenane sourit de nouveau en plongeant son regard dans les yeux affectueux que Baas levait vers elle. Le gratifiant d'une nouvelle série de caresses, elle ajouta :

- Toujours au bon moment, mon compagnon... Toujours au bon moment...

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

Lâchant l'animal, la rôdeuse traversa le champ floral occupant la majeure partie du Caercilcarn pour venir prendre sa place autour de la table du Haut-Conseil, le plus discrètement possible...



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PJ : Malaric
 
 
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écrit le : Jeudi 18 Juin 2015 à 01h58 par Yvhann
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Ykas :


Ykas restait silencieux voguant dans des pensées lointaines en restant sur sa vigilance recommandé du moment jusqu'au temps ou il se devait lui aussi d'entrer pour le conseil. Après quelques recommandation à sa meute il pénétrait le couvert végétal et décidait de rester debout à l'endroit où il y avait place assise pour lui.

Il ne manquait pas la joute qui s'ensuivit entre Alnawën et Nil-Garith n'ayant rien à foutre du savoir comment dire les choses et comment les interpréter comme savait si bien le faire ses proches les elfes, l'homme qu'il était ne se prenait pas la tête à des futilités de la sorte. Préférant le direct sans détours il c'était vu recevoir plusieurs remontrance d'ailleurs sur ces fait verbales et les avait tout repoussé d'un revers indifférents; les loups n'ont pas besoin de paroles, juste des faits et gestes, surtout pour le mâle alpha qu'il était.

Reniflant les humeurs présente il avait commencé à faire un tour de table en marchant tranquillement en écoutant les précieuses informations d'Isorion. Ce qui retenait le plus l'attention d'Ykas était bien sur le cours récit de Faerl qui s'ensuivit.

La démarche canine de l'humain semblait faire un avec les révélations de Faerl, comme si le récit historique avait une influence sur l'instinct d'Ykas, ce dernier allait et venait autour de la table avec une agilité et une discrétion bien à lui laissant au passages d'une possible évasion, comme si ses incisives voulaient pointé hors de ses lèvres bien dessinées, la bouche avait le coté gauche plus relevé, accompagné d'un léger grognement au ton grave, fut là, son seul dire. Sa marche autour de la table prit fin, son regard mort fit le tour des présents prenant le pouls de leurs réactions tandis que son odorat humait leurs sentiments.

La menace était sérieuse, beaucoup plus qu'il ne l'aurait crut et il avait une difficulté à entrevoir l'amplitude de cette mauvaise nouvelle menace. Il n'avait rien à dire mais son corps, comme à l'habitude, parlait de lui même laissant le coté animal transpirer son humeur. Ses poings se fermèrent laissant craquer la peaux de celles-ci. De suite se laissant partir sur son élan instinctif il entrevit toute les difficultés que ceci occasionnerait, à mettre en place une défense adéquate et des rondes de surveillances qui serraient redoublé. L'ennemis semblait puissant et intelligent. Une rage contrôlé s'emparait de lui laissant cette nouvelle nature faire son oeuvre intérieur se permettant ainsi d'aller chercher le meilleur de lui même pour l'ensemble.


*Les louveteaux devrons devenir loup.*

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Ykas Bragath est un natif du village de Grand-Arbre. C’est un homme à la carrure puissante et à la longue chevelure noire de jais nouée en queue de cheval d’où pendent des plumes de corbeau. Mais ce qui le rend plus impressionnant encore que ces 1m90 de haut, c’est son regard vide et mort. Ce Seigneur des animaux ne quitte plus Thüldae et il vit avec sa meute de Loup autour du Caercilcarn. Qu’il soit sous sa forme humaine ou celle de loup, son regard permet de l’identifier du premier coup.


Se dit-il machinalement.



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